Skip to main content

Full text of "Nobiliaire universel de France, ou Recueil general des genealogies historiques des maisons nobles de ce royaume"

See other formats


Google 


This  is  a  digital  copy  of  a  book  thaï  was  prcscrvod  for  générations  on  library  shelves  before  it  was  carefully  scanned  by  Google  as  part  of  a  project 

to  make  the  world's  bocks  discoverablc  online. 

It  has  survived  long  enough  for  the  copyright  to  expire  and  the  book  to  enter  the  public  domain.  A  public  domain  book  is  one  that  was  never  subject 

to  copyright  or  whose  légal  copyright  term  has  expired.  Whether  a  book  is  in  the  public  domain  may  vary  country  to  country.  Public  domain  books 

are  our  gateways  to  the  past,  representing  a  wealth  of  history,  culture  and  knowledge  that's  often  difficult  to  discover. 

Marks,  notations  and  other  maiginalia  présent  in  the  original  volume  will  appear  in  this  file  -  a  reminder  of  this  book's  long  journcy  from  the 

publisher  to  a  library  and  finally  to  you. 

Usage  guidelines 

Google  is  proud  to  partner  with  libraries  to  digitize  public  domain  materials  and  make  them  widely  accessible.  Public  domain  books  belong  to  the 
public  and  we  are  merely  their  custodians.  Nevertheless,  this  work  is  expensive,  so  in  order  to  keep  providing  this  resource,  we  hâve  taken  steps  to 
prcvcnt  abuse  by  commercial  parties,  including  placing  lechnical  restrictions  on  automated  querying. 
We  also  ask  that  you: 

+  Make  non-commercial  use  of  the  files  We  designed  Google  Book  Search  for  use  by  individuals,  and  we  request  that  you  use  thèse  files  for 
Personal,  non-commercial  purposes. 

+  Refrain  fivm  automated  querying  Do  nol  send  automated  queries  of  any  sort  to  Google's  System:  If  you  are  conducting  research  on  machine 
translation,  optical  character  récognition  or  other  areas  where  access  to  a  laige  amount  of  text  is  helpful,  please  contact  us.  We  encourage  the 
use  of  public  domain  materials  for  thèse  purposes  and  may  be  able  to  help. 

+  Maintain  attributionTht  GoogX'S  "watermark"  you  see  on  each  file  is essential  for  informingpcoplcabout  this  project  and  helping  them  find 
additional  materials  through  Google  Book  Search.  Please  do  not  remove  it. 

+  Keep  it  légal  Whatever  your  use,  remember  that  you  are  lesponsible  for  ensuring  that  what  you  are  doing  is  légal.  Do  not  assume  that  just 
because  we  believe  a  book  is  in  the  public  domain  for  users  in  the  United  States,  that  the  work  is  also  in  the  public  domain  for  users  in  other 
countiies.  Whether  a  book  is  still  in  copyright  varies  from  country  to  country,  and  we  can'l  offer  guidance  on  whether  any  spécifie  use  of 
any  spécifie  book  is  allowed.  Please  do  not  assume  that  a  book's  appearance  in  Google  Book  Search  means  it  can  be  used  in  any  manner 
anywhere  in  the  world.  Copyright  infringement  liabili^  can  be  quite  severe. 

About  Google  Book  Search 

Google's  mission  is  to  organize  the  world's  information  and  to  make  it  universally  accessible  and  useful.   Google  Book  Search  helps  rcaders 
discover  the  world's  books  while  helping  authors  and  publishers  reach  new  audiences.  You  can  search  through  the  full  icxi  of  ihis  book  on  the  web 

at|http: //books.  google  .com/l 


Google 


A  propos  de  ce  livre 

Ceci  est  une  copie  numérique  d'un  ouvrage  conservé  depuis  des  générations  dans  les  rayonnages  d'une  bibliothèque  avant  d'être  numérisé  avec 

précaution  par  Google  dans  le  cadre  d'un  projet  visant  à  permettre  aux  internautes  de  découvrir  l'ensemble  du  patrimoine  littéraire  mondial  en 

ligne. 

Ce  livre  étant  relativement  ancien,  il  n'est  plus  protégé  par  la  loi  sur  les  droits  d'auteur  et  appartient  à  présent  au  domaine  public.  L'expression 

"appartenir  au  domaine  public"  signifie  que  le  livre  en  question  n'a  jamais  été  soumis  aux  droits  d'auteur  ou  que  ses  droits  légaux  sont  arrivés  à 

expiration.  Les  conditions  requises  pour  qu'un  livre  tombe  dans  le  domaine  public  peuvent  varier  d'un  pays  à  l'autre.  Les  livres  libres  de  droit  sont 

autant  de  liens  avec  le  passé.  Ils  sont  les  témoins  de  la  richesse  de  notre  histoire,  de  notre  patrimoine  culturel  et  de  la  connaissance  humaine  et  sont 

trop  souvent  difficilement  accessibles  au  public. 

Les  notes  de  bas  de  page  et  autres  annotations  en  maige  du  texte  présentes  dans  le  volume  original  sont  reprises  dans  ce  fichier,  comme  un  souvenir 

du  long  chemin  parcouru  par  l'ouvrage  depuis  la  maison  d'édition  en  passant  par  la  bibliothèque  pour  finalement  se  retrouver  entre  vos  mains. 

Consignes  d'utilisation 

Google  est  fier  de  travailler  en  partenariat  avec  des  bibliothèques  à  la  numérisation  des  ouvrages  apparienani  au  domaine  public  et  de  les  rendre 
ainsi  accessibles  à  tous.  Ces  livres  sont  en  effet  la  propriété  de  tous  et  de  toutes  et  nous  sommes  tout  simplement  les  gardiens  de  ce  patrimoine. 
Il  s'agit  toutefois  d'un  projet  coûteux.  Par  conséquent  et  en  vue  de  poursuivre  la  diffusion  de  ces  ressources  inépuisables,  nous  avons  pris  les 
dispositions  nécessaires  afin  de  prévenir  les  éventuels  abus  auxquels  pourraient  se  livrer  des  sites  marchands  tiers,  notamment  en  instaurant  des 
contraintes  techniques  relatives  aux  requêtes  automatisées. 
Nous  vous  demandons  également  de: 

+  Ne  pas  utiliser  les  fichiers  à  des  fins  commerciales  Nous  avons  conçu  le  programme  Google  Recherche  de  Livres  à  l'usage  des  particuliers. 
Nous  vous  demandons  donc  d'utiliser  uniquement  ces  fichiers  à  des  fins  personnelles.  Ils  ne  sauraient  en  effet  être  employés  dans  un 
quelconque  but  commercial. 

+  Ne  pas  procéder  à  des  requêtes  automatisées  N'envoyez  aucune  requête  automatisée  quelle  qu'elle  soit  au  système  Google.  Si  vous  effectuez 
des  recherches  concernant  les  logiciels  de  traduction,  la  reconnaissance  optique  de  caractères  ou  tout  autre  domaine  nécessitant  de  disposer 
d'importantes  quantités  de  texte,  n'hésitez  pas  à  nous  contacter  Nous  encourageons  pour  la  réalisation  de  ce  type  de  travaux  l'utilisation  des 
ouvrages  et  documents  appartenant  au  domaine  public  et  serions  heureux  de  vous  être  utile. 

+  Ne  pas  supprimer  l'attribution  Le  filigrane  Google  contenu  dans  chaque  fichier  est  indispensable  pour  informer  les  internautes  de  notre  projet 
et  leur  permettre  d'accéder  à  davantage  de  documents  par  l'intermédiaire  du  Programme  Google  Recherche  de  Livres.  Ne  le  supprimez  en 
aucun  cas. 

+  Rester  dans  la  légalité  Quelle  que  soit  l'utilisation  que  vous  comptez  faire  des  fichiers,  n'oubliez  pas  qu'il  est  de  votre  responsabilité  de 
veiller  à  respecter  la  loi.  Si  un  ouvrage  appartient  au  domaine  public  américain,  n'en  déduisez  pas  pour  autant  qu'il  en  va  de  même  dans 
les  autres  pays.  La  durée  légale  des  droits  d'auteur  d'un  livre  varie  d'un  pays  à  l'autre.  Nous  ne  sommes  donc  pas  en  mesure  de  répertorier 
les  ouvrages  dont  l'utilisation  est  autorisée  et  ceux  dont  elle  ne  l'est  pas.  Ne  croyez  pas  que  le  simple  fait  d'afficher  un  livre  sur  Google 
Recherche  de  Livres  signifie  que  celui-ci  peut  être  utilisé  de  quelque  façon  que  ce  soit  dans  le  monde  entier.  La  condamnation  à  laquelle  vous 
vous  exposeriez  en  cas  de  violation  des  droits  d'auteur  peut  être  sévère. 

A  propos  du  service  Google  Recherche  de  Livres 

En  favorisant  la  recherche  et  l'accès  à  un  nombre  croissant  de  livres  disponibles  dans  de  nombreuses  langues,  dont  le  français,  Google  souhaite 
contribuer  à  promouvoir  la  diversité  culturelle  grâce  à  Google  Recherche  de  Livres.  En  effet,  le  Programme  Google  Recherche  de  Livres  permet 
aux  internautes  de  découvrir  le  patrimoine  littéraire  mondial,  tout  en  aidant  les  auteurs  et  les  éditeurs  à  élargir  leur  public.  Vous  pouvez  effectuer 
des  recherches  en  ligne  dans  le  texte  intégral  de  cet  ouvrage  à  l'adressefhttp:  //book  s  .google .  coïrïl 


mOPIHTT    Of 


Miàigm 

...7  ^.,^ 

*»T1>     ICIENriA     VlKlTAt 


^t 


£•-4 


i 


r 

r 


NOBILIAIRE 

UNIVERSEL 

DE    FRANCE 

ou  RECUEIL  GÉNÉRAI. 

DES  GÉNÉALOGIES  HISTORIQUES 


M.    DE    SAINT-ALLAIS 

UE  MM.  DE  C0UKCEU.E5,  L'ABBÉ  DE  L'ESPINES,  DE  SAINT-PONS 


TOME    CINQUIÈME 


PARIS 

LIBRAIRIE    BACHELIN-DEFLURENNE 

3,    QUAI     HALxqUAIS,     i 

MDCCCI.XXIII 


NOBILIAIRE  UNIVERSEL 


DE  FRANCE. 


es 

5S7 


IMPRIMERIE   DE   E.  CORNILLAC 

A  CHATILLON-SUR-SBIMB   (cAtB-d'ob) 


_J 


c6'Sù'/y^/&^ 


NOBILIAIRE   UNIVERSEL, 

ou 

RECUEIL  GÉNÉRAL 


r  ê 


DES    GENEALOGIES    HISTORIQUES 

DES  MAISONS  NOBLES 

DE   FRANCE, 

Formant  les  matériaux  du  Dictionnaire  universel 

de  la  Noblesse. 


VeRGNETTE  D'ALBAN  (de;,  famiUe  noble  de  .toute 
ancienneté^  originaire  de  Rouergue  et  établie  à  Evreux, 
en  Normandie,  depuis  Tan  iSyo. 

On  trouve  dans  plusieurs  anciens  titres  ce  nom  écrit, 
tantôt  Vergniète,  Vergnètes  ou  Vergnette,  comme  le 
portent  ceux  de  cette  famille  depuis  i55o  ou  environ, 
qu'ils  se  sont  arrêtés  à  l'orthographier  ainsi. 

Il  est  justifié  par  une  enquête  faite  en  1587^  que  ses 
anciens  titres  furent  enlevés  ou  bfûlés  pendant  les  pre- 
miers troubles  de  la  Ligue.  En  conséquence  elle  ne  peut, 
quoiqu'avec  une  présomption  indubitable  d'une  noblesse 
fort  ancienne,  fondée  tant  sur  cette  enquête  que  sur 
l'entrée  d'Antoine  de  Vergnette  dans  l'ordre  dé  Malte  en 
i53o,  temps  à  peu  près  oti  il  fut  reçu,  si  même  il  ne  le 
fut  pas  avant;  elle  ne  peut,  dis-je,  remonter  sa  filiation 
qu'à  Charles  qui  suit  : 

I.  Charles  de  Vergnette,  I*'  du  nom,  vivant  vers  l'an 
1480,  est   qualifié  écuyer,    seigneur  en  partie  d'Alban  en 

5.  I 


LL.  MM/ltopereurde^Rûsnéj^l'empéreurd'Amrichç/  la 
famille  royale  de  France,  le  roi  de  Prusse^  le  prince  de  G)nde3 
madame  la  duchesse  douairière  d'Orléans ,  et  plusieurs  autres 
princes  et  princesses  de  l'Europe^  ont  honoré  cet  ouvrage  de 
leur  souscription. 


DE   VERGNETTE   D'ALBAN.  3 

la   Brosse    n'ait  été  fils  de  Jacques  de  Vergnette 
dont  nous  allons  parler. 

IV.  Jacques  de  Vergnette,  écuyer  ,  seigneur  de  Bon- 
repos  et  de  Farguettes,  près  de  Gaillon  en  Normandie  , 
et  commissaire  des  guerres  dans  les  Pays-Bas  ^  s'attacha  , 
ainsi  que  Jacques  de  Vergnette  ^  son  oncle  ,  tige  de  la  se- 
conde branche  ;  au  cardinal  Charles  de  Bourbon^  I*'  du 
nom  ,  archevêque  de  Rouen  et  abbé  de  Jumiéges,  qui  leur 
donna,  par  acte  du  24  janvier  1575  ,  sept  ou  huit  fiefs 
dépendants  de  cette  abbaye ,  dont  quelques-uns  avaient 
été  possédés  par  des  gentilshommes.  Il  fut  gentilhomme 
servant  de  ce  prince.  Cependant  on  lui  contesta  sa  no- 
blesse; mais  comme  presque  tous  les  titres  de  sa  famille, 
aussi  bien  que  ceux  de  plusieurs  autres  maisons  du  Rouer- 
gue  et  de  l'Albigeois,  avaient  été  enlevés  ou  déchirés  , 
rompus  Qt  brûles  pendant  les  premiers  troubles  de-  la 
Ligue,  il  lui  fut  permis,  par  arrêt  de  la  cour  des  aides  de 
Paris,  du  19  janvier  1587,  ^^  justifier  par  enquête.  EUç 
se  fit  •juridiquement  à  Saint-Sernin  en  Rouergue ,  au 
mois  de  février  suivant;  et,  en  conséquence,  ce  Jacques 
de  Vergnette,  fils  de  Mathieu ,  fut  pleinement  maintenu  , 
par  autre  arrêt  contradictoire  de  la  même  cour  des  aides, 
le  18  décembre  de  ladite  année  1587,  dans  sa  qualité  de 
noble,  et  comme  étant  issu  de  noble  race  et  lignée. 

La  tutelle  des  enfants  de  Jacques  de  Vergnette  son 
oncle,  lui  fut  adjugée  par  sentence  du  i3  septembre  1596  , 
dans  laquelle  il  est  qualifié  gentilhomme  servant  du  roi. 
Il  se  trouva,  le  20  septembre  1597,  au  siège  d'Amiens, 
avec  la  noblesse  du  ban  et  arrière-ban;  vivait  encore  le 
19  avril  1610  ,  et  avait  épousé,  par  contrat  du  22  juin 
1 5  80,  demoiselle  Marguerite  le  Monnîer,  fille  et  héritière 
de  feu  Antoine  le  Monniér ,  écuyer ,  seigneur  de  Mal- 
herbes,  et  de  demoiselle  Anne  la  Vache  ,  dont  deux  gar- 
çons et  une  fille,  savoir: 

i.°  Charles  de  Vergnette,  écuyer,  sieur  de  Far- 
guettes,  mentionné  dans  des  titres  du  22  juillet 
161 2.  On  le  croit  le  même  que  le  sieur  de  Far- 
guettes  ,  homme  d'armes,  le  10  novembre  1617  , 
dans  la  compagnie  de  Jean  François  de  la  Guiche, 
maréchal  de  camp  et  lieutenant-général  en  Bour- 
bonnais. C'est  lui  encore  qui,  sous  le  nom  de 
Charles    de    Vergnette,    écuyer  ,    sieur     de  Far- 


LL.  MM.'l^empereur'dêRumé/Pemperrârd'ÀtttricIiç^  la 
famille  royale  de  France,  le  roi  de  Prusse,  le  prince  de  Condé, 
madame  la  duchesse  douairière  d'Orléai» ,  et  plusieurs  autres 
princes  et  princesses  de  l'Europe,  ont  honore  cet  ouvrage  de 
leur  souscription. 


NOBILIAIRE  UNIVERSEL 

« 

DE   FRANCE, 

OU 

RECUEIL  GÉNÉRAL 

DES    GÉNÉALOGIES    HISTORIQUES 

DES    MAISONS   NOBLES 

DE  CE  ROYAUME, 


Par  M.  DB  Saint-Allais^  auteur  des  Généalogies 
historiques  des  Maisons  souveraines  de  l'Europe. 


Gs  Tolvme  oooticnt,  outre  l«  Généalogies: 

I.*  Le  Répcftoîre  «nivcreel  de  tootee  ke  meisont  oobiee  de  France  dont  les 
oone  de  hnàWiê  ou  de  eeignenrict  oommenoent  par  ta  lettre  B,  evec  le  détail  de 
lenra  armoiriem* 

a.»  Le  catalofae  général  dca  Pnnee  dn  Roi  depoia  1679  faacpi'en  1788  ; 

3.«  L'élat  dca  pcrMonea  anobHca  ea  1S14  et  181S. 


DIEU  ET  LES  BOURBONS. 


TOME    CINQUIÈME. 


A   PARIS, 

Au  Bureau  du  Nobiliaikb  universel  de  France, 

rue  de  la  VriUière^  n*  10. 

7(éiw^$Ê^  en  tSy 2*1873, 
A   LA   LIBRAIRIE  BACHELIN-DEFLORENNE. 

3,  Quai  Mataqoaia. 


Ig72 


IMPRIMERIE   DE   B.  CORNILLAC 

A  CHATILLON-CUa-*BIMB  (cAtK-d'ok) 


.r^/;>./tf.'^ 


NOBILIAIRE   UNIVERSEL, 

ou 
RECUEIL  GÉNÉRAL 

DES    GÉNÉALOGIES    HISTORIQUES 

DES  MAISONS  NOBLES 

DE   FRANCE, 

< 

Formant  les  matériaux  du  Dictionnaire  universel 

de  la  Noblesse. 


VeRGNETTE  D'ALBAN  (de;,  famiUe  noble  de  .toute 
ancienneté,  originaire  de  Rouergue  et  établie  à  Evreux, 
en  Normandie,  depuis  Tan'  iSyo. 

On  trouve  dans  plusieurs  anciens  titres  ce  nom  écrit, 
tantôt  Vergniètb,  Vergnètes  ou  Vergnette,  comme  le 
portent  ceux  de  cette  famille  depuis  i55o  ou  environ, 
qu'ils  se  sont  arrêtés  à  Forthographier  ainsi. 

U  est  justifié  par  une  enquête  faite  en  1587,  que  ses 
anciens  titres  furent  enlevés  ou  bi^és  pendant  les  pre- 
miers troubles  de  la  Ligue.  En  conséquence  elle  ne  peut, 
quoiqu'avec  une  présomption  indubitable  d'une  noblesse 
fort  ancienne,  fondée  tant  sur  cette  enquête  que  sur 
rentrée  d'Antoine  de  Vergnette  dans  l'ordre  de  Malte  en 
i53o.  temps  à  peu  près  où  il  fut  reçu,  si  même  il  ne  le 
fut  pas  avant;  elle  ne  peut,  dis-je,  remonter  sa  filiation 
qu'ft  Charles  qui  suit  : 

I.  Charles  de  Vergnette,  !**  du  nom,  vivant  vers  l'an 
1480,  est  qualifié  écuyer,   seigneur  en  partie  d'Alban  en 

5.  I 


2  DE   VERGNETTE    D'ALBAN. 

Rouergue^  et  capitaine^  d'une  compagnie  de  gens  de  pied^ 
ayant  commandé  en  Lombardie  et  en  Piémont^  sous  la 
charge  du  sieur  de  Brissac,  dans  un  acte  passé  au  nom 
de  Jacques  de  Vergnette,  son  arrière-petit-fils,  le  20  fé- 
vrier i586.  Le  même  acte  porte  que,  sur  ses  derniers 
ans,  il  fut  fait,  par  ses  méfites,  exploits  valeureux  et 
expéditions  militaires,  chevalier,  et  reçut  l'accolade  par 
•  feu,  de  haute  mémoire,  le  roî  François  l",  et  qu'il  épousa 
demoiselle  Catherine  Martrin,  de  la  maison  de  Splos  ou 
des  Plas,  .n  Rouergue,   dont  il  eut  : 

I  .•  Pierre,  qui  suit; 

2.*  N de    Vergnette,   écuyer,    père  d'Antoine,* 

chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem , 
mort   peu  de  temps  avant  le  18  février  iSSy. 

II.  Pierre  de  Vergnette  est  qualifié,  dans  l'acte  cité 
ci-dessus,  écuyer,  seigneur  d'Alban  en  partie,*  fils  et  prin- 
cipal héritier  de. feu  Charles  de  Vergnette,  écuyer,  et  de 
demoiselle  Catherine  Martrin.  Par  le  même  acte  on  voit 
qu'il  fut  premier  gendarme  de  la  compagnie  de  M.  de 
Bouttières,  et  qu'il  avait  épousé  demoiselle  Françoise  de 
Saint-Maurice,  de  la  maison  de  Condolz,  au  pays  de 
Rouergue.  On  lui  connaît  pour  enfants  : 

.  1  .*  Mathieu,  qui  suit  ; 

2.*^  Jacques,  auteur  de  la  seconde  branche  rapportée 
ci-aprôs. 

III.  Mathieu  de  Vergnette,  qualifié  écuyer,  seigneur 
en  partie  d'Alban,  comme  son  père  et  son  aieul,  fut 
homme  d'armes  de  la  compagnie  de  M.  de  Terrides,  sui- 
vant l'acte  cité,  et  épousa  demoiselle  Anne  de  Castelnau 
de  la  maison  de  la  Roque-d'Assac,  en  Albigeois,  noble 
de  toute  ancienneté,  dont  plusieurs  enfants,  tant  gar- 
çons que  filles,  entre  autres  : 

i.**  Jacques,  qui  suit; 

2.*  Un  autre  fils  cjui  paraît  avoir  été  père  de  Charles 
de  Vergnette,  écuyer,  sieur  de  la  Brosse,  qualifié 
cousin  ISSU  de  germain  de  François  de  Vergnette, 
rapporté  au  degré  V  ^  e  la  seconde  branche,  et  de 
Charles  de  Vergnette,  frère  dudit  François,  dans 
une  sentence  du  12  février  i632,  par  laquelle  il 
fut  oomnié  leur  tuteur;  à  moins  que  ce  sieur  de 


NOBILIAIRE   UNIVERSEL, 

ou 

RECUEIL  GÉNÉRAL 


#         » 


DES    GENEALOGIES    HISTORIQUES 

DES  MAISONS  NOBLES 

DE   FRANCE, 

Formant  les  matériaux  du  Dictionnaire  universel 

de  la  Noblesse. 


VeRGNETT E  D'ALBAN  (dej,  famille  noble  de  .toute 
ancienneté^  originaire  de  Rouergue  et  établie  à  Evreux^ 
en  Normandie^  depuis  Tan  iSyo. 

On  trouve  dans  plusieurs  anciens  titres  ce  nom  écrite 
tantôt  Vergniète,  Vergnètes  ou  Vergnette,  comme  le 
portent  ceux  de  cette  famille  depuis  i55o  ou  environ, 
qu'ils  se  sont  arrêtés  à  l'orthographier  ainsi. 

Il  est  justifié  par  une  enquête  faite  en  1587,  que  ses 
anciens  titres  furent  enlevés  ou  bi'ûlés  pendant  les  pre- 
miers troubles  de  la  Ligue.  En  conséquence  elle  ne  peut, 
quoiqu'avec  une  présomption  indubitable  d'une  noblesse 
tort  ancienne^  fondée  tant  sur  cette  enquête  que  sur 
l'entrée  d'Antoine  de  Vergnette  dans  l'ordre  de  Malte  en 
i53o^  temps  à  peu  près  oti  il  fut  reçu,  si  même  il  ne  le 
fut  pas  avant;  elle  ner  peut^  dis-je^  remonter  sa  filiation 
qu'à  Charles  qui  suit  : 

L  Charles  de  Vergnette^  I"  du  nom^  vivant  vers  l'an 
14803  est   qualifié  écuyer,    seigneur  en  partie  d'Alban  en 

5.  I 


^  DE    VERGNETTE    D'ALBAN. 

guettes  ,  était^  le  34  août  1626^  homme  d'armes 
de  la  compagnie  des  deux  cents  hommes  des  or- 
donnances du  roi^  sous  le  titre  de  la  Reine  mère^ 
commandée  par  le  sieur  de  Marsillac.  On  ne  voit 
pas  qu'il  ait  été  marié  ; 

2.*  Jacques  de  Vergnette ,  écuyer,  sieur  de  la  Plesse- 
Farguettes  ,  qui  servait ,  le  25  novembre  1634  et 
le  9  septembre  i636  ^  dans  la  compagnie  des 
déinc  cents  hommes  de  la  garde  du  roi^  comman- 
dée par  le  seigneur  du  HaUier  ; 

3".  Qaude  de  Vergnette,.  mariée  le*3 1.  juillet  1623  , 
à  Claude  le  Vicomte ,  écuyer , .  seigneur  de  Bi- 
cherel  et  de  Villepreux. 

SECONDE   BRANCHE. 

III,  Jacques  de  V-ergnette  ,  écuyer,  second  fils  de 
Pierre  et  de  Françoise  de  Saint  -  Maurice ,  s'attacha  , 
comme  on  Ta  dit,  au  cardinal  de  Bourbon,  arche- 
vêque de  Rouen  ,  qui  le  fit  son  gentilhonime  servant  ;  il 
se  fixa  en  Normandie.  Il  partagea,  avec  Jacques,  son 
neveu,  le  2t  mai  iSyS,  les  fiefs  delà  dépendance  de 
Tabbaye  de  Jumiéges  que  ce  cardinal  leur  avait  donnés. 
Il  était  mort  avant  le  1 3  septembre  1 596  ,  et  avait  épousé, 
par  contrat  du  22  août  1570  ,  demoiselle  Marie  Marchant , 
fille  de  Pierre  Marchant  ,  capitaine  au  comté  de  Venise , 
et  de  feue  Marie  Chambrion.  Leurs  enfants  furent  : 

■ 

i.""  Charles,  qui  suit; 

2."*  Françoise,  mariée,  avant  le  4 décembre  1607,  à 

François  de  la  Garenne  ,  écuyer  ,   sieur  du  Lieu. 

Elle  vivait  encore  avec  lui  le  8  mai  1616; 

3.""  Charlotte,  mariée,  par  contrat  du  19  ayrili6io, 
à  Gaspard  de  Mir  ,  écuyer  ,  sieur  de  Saugueuse  , 
fils  de  Charles  de  Mir  ,  écuyer ,  sieur  de  Formon- 
ville,  et  de  feue  Anne  de  Saugueuse.  Ils  vivaient 
Tun  et  l'autre  le  8  mai  16  î  6; 

4.**  Isabeau,  âgée  de  douze.ans  le  i3  septembre  1596; 

5,"  Louise,  qui  vivait  le  8  mai  16 r 6  avec  Louis  de  la 
Poterie,  son  mari,  écuyer ,  sieur  de  Saint-Pierre- 
des-Champs  ; 

6."  Marie  ,  morte  sans  alliance  avant  le  4  décembre 
1607. 


DE  VERGNETTE  D'ALBAN.  5 

IV.  Charles  db  Vergnptte,  écuyer,  sieur  de  Gaciëres, 
paroisse  d'Hardencourt,  ■  panagea^  le  4  décembre  1607^ 
avec  Françoise,  Charlotte  et  Louise^  ses  sœurs,  la  suc- 
cession de  leurs  père  et  mère,  dont  il  eut  les  deux  tiers, 
et  reçut  le  19  juillet  161 1,  le  16  juillet  i6t3  et  le  i*'  août 
suivant^  les  aveux  et  dénombremefits  de  divers  particu- 
liers qui  relevaient  de  lui,  à  cause  de  ses  iiefs  d'Harden- 
court  et  de  Gacières.  Il  était  mort  le  12  février  lôii,  et 
avait  épousé,  par  contrat  sous  seings  privés,  le  22  juillet 
1612,  étant  alors  âgé  de  vingt-cinq  ans  ou  environ,  de- 
moiselle Marguerite  Doublet,  fille  de  feu  noble  homme 
Jean  Doublet,  écuyer,  seigneur  en  partie  d'Hardencourt, 
du  Bois-Bigot  et  de  Gacières,  et  de  demoiselle  Louise  de 
Lions.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1/  François,  qui  suit  ; 

2.*  Charles,  à:uyer,  seigneur  de  Vigny,  dans  la  vi- 
comte d'Evreux,  lieutenant,  le  22  juillet  lôSg, 
d'une  compagnie  de  gens  de  pied  commandée  par 
le  sieur   de  Martainville.  Ces  deux  enfants,  par 

.  sentence  du  12  février  i632,  furent  mis  sous  la 
tutelle  de  Charles  de  Vergnette,  écuyer,  sieur  de 
la  Brosse,  leur  cousin  issu  de  germain,  mentionné 
au  degré  III  de  la  branche  précédente. 

V.  François  de  Vergnette,  écuyer,  seigneur  d'Har- 
dencourt en  partie ,  Boisridon ,  d'Auboy ,  du  Crocq  , 
de  Moqfireville,  du  Labit,  de  la  Fontaine  et  de  Gacières, 
servait  au  ban  et  arrière-ban  avant  le  10  juillet  i635  ;  de- 
vint dans  la  suite  capitaine  au  régiment  de  Grancey; 
rendit  foi  et  hommage,  le  17  mai  i638,  au  seigneur  de 
Villette-lc-Bois,  et  le  7  août  1639,  à  la  dame  du  Plessis, 
à  cause  des  maisons  et  héritages  qu'il  possédait  dans  leur 
mouvance  ;  vendit,  le  2  août  de  la  ladite  année  1639,  les 
fieit,  terres  et  seigneuries  de  Mondreville  et  de  la  Fon- 
taine, dans  le  pays  chartrain,  à  Tanneguy  de  Guérard, 
écuyer,  sieur  du  Rottouer  et  de  Mondreville  en  partie, 
et  à  Marie  des  Mazis,  sa  femme  ;  rendit  aveu,  le  1 5  mars 
1657,  â  Gabrielle  de  Romain,  dame  de  la  Meunière  et  de 
Roulleboise,  veuve  de  Sébastien  le  Sesne,  seigneur  de 
Menîlles,  Vendosme,  etc.,  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  roi,  pour  le  quart  du  fief  noble  de  Gacières, 
situé  dans  la  paroisse  d'Hardencourt,  et  mouvant  de  la 
seigneurie  de  la  Meunière.   Il  rendit  encore   foi  et  hom- 


^  DE    VERGNETTE   D'ALBAN. 

guettes  ,  était^  le  34  août  1626,  homme  d'armes 
de  la  compagnie  des  deux  cents  hommes  des  or- 
donnances du  roi,  sous  le  titre  de  la  Reine  mère, 
comimandée  par  le  sieur  de  Marsillac.  On  ne  voit 
pas  qu'il  ait  été  marié  ; 

2.*  Jacques  de  Vergnette ,  écuyer,  sieur  de  la  Plesse- 
Farguettes ,  qui  servait ,  le  25  novembre  1634  et 
le  9  septembre  i636  ,  dans  la  compagnie  àt^ 
deux  cents  hommes  de  la  garde  du  roi,  comman- 
dée par  le  seigneur  du  Hallier  ; 

3*.  Claude  de  Vergnette,  mariée  le*3i.  juillet  1623  , 
à  Claude  le  Vicomte ,  écuyer , .  seigneur  de  Bi- 
cherel  et  de  Villepreux. 

SECONDE   BRAN^CHE. 

111  Jacques  de  V'ergnettè  ,  écuyer,  second  fils  de 
Pierre  et  de  Françoise  de  Saint  -  Maurice ,  s'attacha  , 
comme  on  l'a  dit,  au  cardinal  de  Bourbon,  arche- 
vêque de  Rouen  ,  qui  le  fit  son  gentilhoname  servant  ;  il 
se  fixa  en  Normandie.  Il  partagea,  avec  Jacques,  son 
neveu,  le  21  mai  iSyS,  les  fiefs  delà  dépendance  de 
Tabbaye  de  Jumiéges  que  ce  cardinal  leur  avait  donnés. 
Il  était  mort  avant  le  1 3  septembre  1 596  ,  et  avait  épousé, 
par  contrat  du  22  août  1570  ,  demoiselle  Marie  Marchant , 
fille  de  Pierre  Marchant ,  capitaine  au  comté  de  Venise , 
et  de  feue  Marie  Chambrion.  Leurs  en£ints  furent  : 

« 

i."*  Charles,  qui  suit; 

2.*  Françoise,  mariée,  avant  le  4 décembre  1607,  à 

François  de  la  Garenne,   écuyer,   sieur  du  Lieu. 

Elle  vivait  encore  avec  lui  le  8  mai  j6i6; 
3.''  Charlotte,  mariée,  par  contrat  du  19  ayril  1610, 

à  Gaspard  de  Mir ,  écuyer ,  sieur  de  Saugueuse  , 

fils  de  Charles  de  Mir  ,  écuyer ,  sieur  de  Formon- 

ville,  et  de  feue  Anne  de  Saugueuse.   Ils  vivaient 

Tun  et  l'autre  le  8  mai  1616; 
4.*  Isabeau,  âgée  de  douze.ans  le  i3  septembre  1596; 
5."  Louise,  qui  vivait  le  8  mai  i6r6  avec  Louis  de  la 

Poterie,  son  mari,  écuyer ,  sieur  de  Saint-Pierre- 

des-Champs  ; 
6.*  Marie  ,  morte  sans  alliance  avant  le  4  décembre 

:6o7. 


DE  VERGNETTE   D»ALBAN.  5 

IV.  Charles  de  Vergnette,  écuyer,  sieur  de  Gacières, 
paroisse  d'Hardencourt,  •  panagea^  le  4  décembre  1607^ 
avec  Françoise,  Charlotte  et  Louise^  ses  sœurs,  la  suc- 
cession de  leurs  père  et  mère^  dont  il  eut  les  deux  tiers, 
et  reçut  le  19  juillet  t6ii,  le  16  juillet  i6i3  et  le  i*'  août 
suivant^  les  aveux  et  dénombremefits  de  divers  particu- 
liers qui  relevaient  dé  lui,  à  cause  de  ses  fiefs  d'Harden- 
coun  et  de  Gacidres.  Il  était  mort  le  12  février  i632,  et 
avait  épousé^  par  contrat  sous  seings  privés^  le  22  juillet 
f6i2^  étant  alors  âgé  de  vingt-cinq  ans  ou  environ,  de- 
moiselle Marguerite  Doublet^  fille  de  feu  noble  homme 
Jean  Doublet,  écuyer,  seigneur  en  partie  d'Hardencourt^ 
du  Bois-Bigot  et  de  Gacières^  et  de  demoiselle  Louise  de 
Lions.  De  ce  mariage  vinrent  : 

.1/  François^  qui  suit  ; 

2. *  Charles,  écuyer,  seigaeur  de  Vigny,  dans  la  vi- 
comte d'Evreux,  lieutenant,  le  22  juillet  lôSg, 
d'une  compagnie  de  gens  de  pied  commandée  par 
le  sieur   de  Martainville.  Ces  deux  enfants,  par 

.  sentence  du  12  février  i632,  furent  mis  sous  la 
tutelle  de  Charles  deVergnette,  écuyer,  sieur  de 
la  Brosse,  leur  cousin  issu  de  germain,  mentionné 
au  degré  III  de  la  branche  précédente. 

V.  François  de  Vergnette,  écuyer,  seigneur  d'Har- 
dencoun  en  partie ,  Boisridon ,  d' Auboy ,  du  Crocq  , 
de  Motylreville,  du  Labit,  de  la  Fontaine  et  de  Gacières, 
servait  au  ban  et  arrière-ban  avant  le  10  juillet  i635  ;  de- 
vint dans  la  suite  capitaine  au  régiment  de  Grancey; 
rendit  foi  et  hommage,  le  17  mai  i638,  au  seigneur  de 
Villette-le-Bois,  et  le  7  août  1639,  â  la  dame  du  Plessis, 
à  cause  des  maisons  et  héritages  qu'il  possédait  dans  leur 
mouvance;  vendit,  le  2  août  de  la  ladite  année  1639,  les 
fiefs,  terres  et  seigneuries  de  Mondreville  et  de  la  Fon- 
taine, dans  le  pays  chartrain,  à  Tanneguy  de  Guérard, 
écuyer,  sieur  du  Ronouer  et  de  Mondreville  en  partie, 
et  à  Marie  des  Mazis,  sa  femme  ;  rendit  aveu,  le  1 5  mars 
1657,  â  Gabrielle  de  Romain,  dame  de  la  Heunière  et  de 
RouUeboise,  veuve  de  Sébastien  le  Sesne,  seigneur  de 
Menilles,  Vendosme,  etc.,  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  roi,  pour  le  quart  du  fief  noble  de  Gacières, 
situé  dans  la  paroisse  d'Hardencoun,  et  mouvant  de  la 
seigneurie  de  la  Heunière.   Il  rendit  encore   foi  et  hom- 


6  DE  VERGNETTE   D'ALBAN. 

mage,  le  dernier  jour  de  juin  1668,  à  Jacqueline  de  Har- 
court,  dame  et  patronne  d'Hardencourt,  veuve  de  Jacques 
de  Chenevières,  seigneur  de  Courdavy,  etc.,  pour  le 
demi-fief  de  Hauhbert-d'Hardencourt ,  situe  dans  la  vi- 
comte d'Evreux,  et  relevant  du  chef  fief  d'Hardencourt, 
et  il  en  donna  Taveu^et  le  dénombrement  le  26  janvier 
1675.  Lui-même  avait  reçu,  le  27  juillet  1646,  le  7  jan- 
vier i652et  le  24  septembre  i663,  les  aveux  et  dénom- 
brements de  divers  tenanciers  qui  relevaient  de  lui  ,  à 
causede  sa  terre  d  Hardencourt.  Il  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse  par  arrêt  du  conseil  d'éut  du  roi,  le  i*'  mai 
1670,  mourut  au  mois  de  juin  1675,  et  sa  veuve  au  mois 
de  novembre  1690.  Elle  fut  inhumée  auprès  de  lui  dans 
réglise  de  Saint-Martin  d'Hardencourt.  11  avait  épousé, 
par  contrat  sous  seings  privés,  le  22  mai  i638,  Louise  de 
TEstang,  dame  de  Villette,  Mondreville  et  du  Labit,  fief 
relevant  du  Roi,  à  cause  de  sa  baronnie  d'Ivry,  fille  et 
unique  héritière  de  feu  Tanneguy  'de  TEstang,  écuyer, 
seigneur  du  Labit,  et  de  Louise  d*Abos,  dont,  entre  au- 
tres enfants  : 

I.*  François,  d'abord  mousquetaire  sous  la  charge  de 
M.  d'Artagnan,  ensuite  capitaine  dans  le  régiment 
de  Persan,  où  il  servit  quatre  ans,  tant  en  Alle- 
magne qu'en  Catalogne  et  en  Flandres.  Il  fut  tué 
en  1648,  4*un  coup  de  canon,  à  la  bataille  de 
Lens  ; 

2.*  Pierre,  qui  suit  ; 

S.""  et  4.''  Françoise  et  Louise,  toutes  les  deux  mariées 
le  26  août  1682,  l'une  avec  Marguerin  de  Hesbert 
ou  des  Heberts,  écuyer,  sieur  de  Craville,  et  l'autre 
avec  François  des  Heberts,  écuyer,  sieur  du  Ha- 
mel,  cousin-germain  du  mari  de  sa  sœur. 

VI.  Pierre  de  Vergnette,  écuyer,  seigneur  d'Harden- 
court, du  Labit,  d'Auboy,  du  Petit- Villette,  de  Gacières 
et  du  Boisridon,  paroisse  de  Villette,  près  Châteauneuf 
enThimerais,  baptisé  le  7  août  i65t;  servait,  avant  le 
16  septembre  1672,  dans  le  régiment  de  Normandie,  et 
était,  avant  le  22  novembre  1674,  dans  le  service  du  ban 
et  arrière-ban,  oti  il  entra  en  1689.  Il  avait  éf3ousé, 
I.*  par  contrat  du  i5  février  1678,  demoiselle  Louise  le 
Fort,  fiUe  de  Nicolas  le  Fort,  écuyer,  seigneur  de  Bon- 
nebos  et   de    Manneville    au  Pont-Audemer,    et  de   de- 


DE  VERGNETTE  D'ALBAN.  7 

motselle  Guillemeue  Jourdain  ,  dame  de  Carboville  ;  et 
2.*  par  contrat  du  21  août  1682,  demoiselle  Anne-Char- 
lotte Viard  ,  fille  de  feu  Pierre  Viard  ,  avocat  au  parle- 
ment et  aux  conseils  d*état  et  privé  du  roi  ,  et  de  demoi- 
selle Charlotte  le  Qerc  ,  alors  remariée  avec  René  le 
Prévost  de  Cocherd  ,  écuyer ,  seigneur  de  Valmont  et 
autres  terres.  Il  mourut  avant  le  27  août  1701^  laissant 
du  second  lit  sept  garçons  et  trois  filles ,  qui ,  par  sen- 
tence du  même  jour,  furent  mis  sous  la  tutell3  de  Mar- 
guerin  de  Hesbert,  écuyer,  sieur  de  Craville,  son  beau- 
frère;  savoir: 

I.*  François-René,  qui  suit; 

2.*  Claude-Antoine,  dont  la  postérité  sera  rapportée 
apràs  celle  de  son  aine; 

3.*  Pierre,  écuyer  ,  seigneur  d'Auboy  et  du  Petit- 
ViUette  ,  baptisé  le  3o  octobre  1694  ,  connu  sous 
le  nom  de  Vergnette  de  ViUette  :  l'un  des  deux 
cents  chevau-légers  de  la  garde  du  roi  ,  le  8  dé- 
cembre 1718  ,  retiré  du  service  ,  avec  pension  ,  le 
24  juin  1736  ;  mort  à  Vernon  le  29  avril  1771  .  Il 
avait  éfousé  ,  par  contrat  du  t5  février  1727  , 
Madeleine  -Jacqueline de Soucanye,  née  le 7  juillet 
1695,  fille  de  Joseph  de  Soucanye  y  avocat  au  par- 
lement ,  et  de  feue  Jeanne  Helo  ;  elle  est  morte 
le  5  mai  de  ladite  année  1771  ; 

4.*  Louis,  écuyer ,  seigneur  de  Gacièrcs,  baptisé  le 
18  septembre  1696,  cadet  au  régiment  de  Luynes, 
marie,  par  contrat  sous  seings  prives  du  18  août 
1740,  à  Marie-Louise  Chevallier  (veuve,  i.*  de 
Gilles  de  Louterel  ,  écuyer  ,  chevalier  des  ordres 
militaires  de  Saint-  Louis  et  de  Saint  -  Lazare  ,  et 
2.* de  Léon  Daupley  ,  écuyer  ,  sieur  du  Coudray) , 
fille  de  Nicolas  Chevallier  et  de  feue  Marie-Louise 
Fremont,  dont  il  n'a  point  eu  d  enfants; 

5.*  Côme ,  rapporté  après  la  postérité  de  ses  deux 
frères; 

6.*  Roger  ,  écuyer  ,  qui  vivait  au  mois  d*août   1701; 

7.*  Charles  ,  écuyer,  baptisé  le  14  novembre  1700  , 
qui  éuit  aide  -  major  du  rJgimcnt  de  Grammont , 
cavalerie  9  lorsqu'il  obtint  ,  le  i&  janvier  1745  , 
commission  de  capitaine  audit  régiment  ;  fut  fait 
chevalier   de  Tordre  royal  et   militaire   de   Saint- 


6  DE   VERGNETTE   D»ALBAN. 

mage,  le  dernier  jour  de  juin  1668,  à  Jacqueline  de  Har- 
court,  dactie  et  patronne  d'Hardencourt,  veuve  de  Jacques 
de  Chenevières,  seigneur  de  Courdavy,  etc.,  pour  le 
demi-fief  de  Haultbert*d'Hardencourt ,  situé  dans  la  vi* 
comté  d*Evreux,  et  relevant  du  chef  iief  d'Hardencourt, 
et  il  en  donna  Taveu^et  le  dénombrement  le  26  janvier 
1675.  Lui-même  avait  reçu,  le  27  juillet  1646,  le  7  jan- 
vier i652et  le  24  septembre  1663,  les  aveux  et  dcnom« 
brements  de  divers  tenanciers  qui  relevaient  de  lui  ,  à 
causede  sa  terre  dHardencourt.  Il  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse  par  arrêt  du  conseil  d'éut  du  roi,  le  i*'  mai 
1670,  mourut  au  mois  de  juin  1675^  et  sa  veuve  au  mois 
de  novembre  1690.  Elle  fut  inhumée  auprès  de  lui  dans 
réglise  de  Saint-Martin  d*Hardencourt.  Il  avait  épousé, 
par  contrat  sous  seings  privés,  le  22  mai  i638,  Louise  de 
TEstang,  dame  de  Villette,  Mondreville  et  du  Labit,  fief 
relevant  du  Roi,  à  cause  de  sa  baronnie  d'Ivry,  fille  et 
unique  héritière  de  feu  Tanneguy  *de  l'Estang,  écuyer^ 
seigneur  du  Labit,  et  de  Louise  d*Abos,  dont^  entre  au- 
tres enfants  : 

i.**  François,  d'abord  mousquetaire  sous  la  charge  de 
M.  d'Artagnan,  ensuite  capitaine  dans  le  régiment 
de  Persan,  où  il  servit  quatre  ans^  tant  en  Alle- 
magne qu'en  Catalogne  et  en  Flandres.  Il  fut  tué 
en  1648^  d'un  coup  de  canon^  à  la  bataille  de 
Lens  ; 

2.*  Pierre,  qui  suit  ; 

3. ''et  4.*  Françoise  et  Louise,  toutes  les  deux  mariées 
le  26  août  1682,  l'une  avec  Marguerin  de  Hesbert 
ou  des  Heberts,  écuyer,  sieur  de  Craville,  et  l'autre 
avec  François  des  Heberts,  écuyer,  sieur  du  Ha- 
mel,  cousin-germain  du  mari  de  sa  sœur. 

VI.  Pierre  de  Vergnette,  écuyer,  seigneur  d'Hardcn- 
court,  du  Labit,  d'Auboy,  du  Petit-Villette,  de  Gacières 
et  du  Boisridon,  paroisse  de  Villette,  près  Châteauneuf 
en  Thimerais,  baptisé  le  7  août  i65i;  servait,  avant  le 
16  septembre  1672,  dans  le  régiment  de  Normandie,  et 
était,  avant  le  22  novembre  1674,  dans  le  service  du  ban 
et  arrière-ban,  où  il  entra  en  1689.  Il  avait  é|5ousé, 
I.*  par  contrat  du  i5  février  1678,  demoiselle  Louise  le 
Fort,  fille  de  Nicolas  le  Fort,  écuyer,  seigneur  de  Bon- 
nebos  et   de    Manneville    au  Pont-Audemer^    et  de   de- 


DE  VERGNETTE  D'ALBAN.  7 

moiselle  Guillemette  Jourdain  ,  dame  de  Carboville  ;  et 
2.*  par  contrat  du  21  août  1682,  demoiselle  Anne-Char- 
lotte Viard  ,  fille  de  feu  Pierre  Viard  ,  avocat  au  parle- 
ment et  aux  conseils  d'état  et  privé  du  roi  ,  et  de  demoi- 
selle Charlotte  le  Qerc  ,  alors  remariée  avec  René  le 
Prévost  de  Cocherd  ,  écuyer ,  seigneiir  de  Valmont  et 
autres  terres.  II  mourut  avant  le  27  août  1701^  laissant 
du  second  lit  sept  garçons  et  trois  filles ,  qui ,  par  sen- 
tence du  même  jour,  furent  mis  sous  la  tutelle  de  Mar- 
guerin  de  Hesbert,  écuyer,  sieur  de  Cra ville ^  son  beau- 
frère;  savoir: 

I.*  François-René,  qui  suit; 

2.*  Claude-Antoinç ,  dont  la  postérité  sera  rapportée 
apràs  celle  de  son  aine; 

3.*  Pierre,  écuyer  ,  seigneur  d'Auboy  et  du  Petit- 
ViUette ,  baptisé  le  3o  octobre  1694  ,  connu  sous 
le  nom  de  Vergnette  de  ViUette  :  l'un  des  deux 
cents  chevau-légers  de  la  garde  du  roi  ,  le  8  dé- 
cembre 1718  ,  retiré  du  service  ,  avec  pension  ,  le 
24  juin  1736  ;  mort  à  Vernon  le  29  avril  1771  .11 
avait  éfousé  ,  par  contrat  du  i5  février  1727^ 
Madeleine  *  Jacqueline  de  Soucanye^  née  le  7  juillet 
1695,  fille  de  Joseph  de  Soucanye  ,  avocat  au  par- 
lement ,  et  de  feue  Jeanne  Helo  ;  elle  est  morte 
le  5  mai  de  ladite  année  1771  ; 

4.*  Louis^  écuyer ,  seigneur  de  Gaciércs,  baptisé  le 
18  septembre  1696,  cadet  au  régiment  de  Luynes, 
marie  ^  par  contrat  sous  seings  privés  du  18  août 
1740,  à  Marie-Louise  Chevallier  (veuve,  i.*  de 
Gilles  de  Louterel ,  écuyer  ,  chevalier  des  ordres 
militaires  de  Saint-  Louis  et  de  Saint  -  Lazare  ,  et 
2.*  de  Léon  Daupley  ,  écuyer  ,  sieur  du  Coudray) , 
fille  de  Nicolas  Chevallier  et  de  feue  Marie-Louise 
Fremont,  dont  il  n'a  point  eu  d*enfants; 

5.*Côme,  rapporté  après  la  postérité  de  ses  deux 
frères  ; 

6.*  Roger  ,  écuyer  ,  qui  vivait  au  mois  d'août    1 701; 

7.*  Charles  ,  écuyer,  baptisé  le  14  novembre  1700  « 
qui  éuit  aide  -  major  du  r Jgimcnt  de  Qrammont , 
cavalerie  ,  lorsqu'il  obtint  ,  le  18  janvier  1745  , 
commission  de  capitaine  audit  régiment  ;  fut  fait 
chevalier   de  l'ordre  royal  et   militaire   de   Saint- 


8  DE  VËRGNETTE  D*ALBAN. 

Louis  le  3o  septembre  1746;  eut  une  pension  de 
retraite  de  5oo  liv.  en  1752,  et  est  mort  en  octobre 

1774; 
8.*  Marie-Louise^  morte  sans  alliance  en  171 2; 

9.^  Susanne,  née  le  16  février  1686^  morte  sans  al- 
liance le  29  mai  1766; 

lo.' Anne  de  Vergnette ,  née  le  3o  oaobre  1688, 
mariée^  par  contrat  du  3  décembre  1714^  à  Charles 
de  Bence ,  écuyer ,  sieur  de  Hallot ,  fib  de  feu 
Jean  de  Bence  ,  écuyer ,  sieur  de  Hallot  et  de  feue 
Marie- Anne  de  la  Barre  .  Elle  est  morte  le  26  mars 
1764. 

VII.  François-  René  de  Vérgnêtte  ,  écuyer,  seigneur 
de  Gaciéres  ,  d'Hardencourt  en  partie  ,  d'Auboy  ,  etc  . , 
né  le  16  décembre  1684  ,  connu  sous  le  nom  de  Vergnette 
d'Hardencourt,  partagea^  le  11  décembre  1716,  avec  ses 
frères  et  sœurs  ,  la  succession  de  leurs  père  et  mère  ;  eu|^ 
pour  sa  part ,  entre  autres  biens,  les  fiefs  d'Hardencourt, 
de  Villene  et  d'Auboy  ;  fut  lieutenant  au  régiment  de 
Vendôme ,  fait  prisonnier  à  la  bataille  d'Oudenarde ,  en 
1708  ,  et  mourut  en  1756.  Il  avait  épotisé  ,  par  contrat 
sous  seings  privés,  le  29  juillet  1726,  Jeanne-Catherine 
de  la  Barre,  fille  de  Jean-  Claude,  seigneur  de  Verdun*, 
Carcouet ,  etc ,  et  de  Marie-  Catherine  le  Doulx  de  Melle- 
ville,  dont  : 

VIII.  Claude  -  François  -  Marie  de  Vergnette,  écuyer, 
né  le  16  août  1730,  mort  le  9  avril  1758.  Il  avait  épousé 
en  1757,  Marie- Angélique  Eléonore  de  Lombelon  des 
Essarts,  fille  de  François-César  -  Alexandre  de  Lombelon 
des  Essarts  et  de  Marie-Eléonore  de  Bordeaux  de  Barge- 
ville,  de  laquelle  il  a  laissé,  pour  unique  héritière,  Marie- 
Charlotte  de  Vergnette  de  Hardencourt  ,  née  posthume, 
le  16  avril  1758. 

VII.  Claude- Antoine  de  Vergnette,  écuyer,  seigneur 
et  patron  honoraire  du  Labit  ;  second  fils  de  Pierre  et 
d'Anne-Charlotte  Viard,  sa  seconde  femme;  baptisé  le 
22  janvier  1691,  connu  sous  le  nom  de  Vergnette  du 
Labit,  terre  qui  lai  échut  en  partage  et  qu'il  vendit  le 
17  décembre  1750,  au  prince  de  Dombes;  fut  fait,  le  28 
décembre  1709,  cornette  dans  le  régiment  de  Colonel- 
Général,  cavalerie,    compagnie  de   Pons;    lieutenant   ré- 


DE  VERGNETTE  D*ALBAN.  g 


formé  à  la  suite  du  même  régiment,  le  6  octobre  17 14  ; 
lieutenant  de  la  compagnie  de  Pujols  audit  régiment^  le 
28  mars  1719;  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint- Louis  le  8  juin  ijiôy  et  s'est   retiré  du  service  le 

10  décembre  1739,  avec  une    pension  du  roi  de  400  liv. 

11  avait  épousé^  par  contrat  du  29  mars  1740^  Margue- 
rite-Anne de  la  Barre,  sœur  de  Jeanne-Catherine  de  la 
Barre,  femme  de  François-Réné  de  Vergnette,  son  frère 
aîné,  dont  il  eut  : 

I  .*  Marc-Antoine ,  écuyer  ,  baptisé  le  27  ou  le  28 
mai  1742,  mort  mousquetaire  le  i5  février  1767  ; 

2.**  Claude,  écuyer,  né  le  3 1  décembre  1745,  mort 
en  1754; 

3.®  Jeanne-Marguerite- Rosalie,  baptisée  le  16  mai 
1741,  reçue  à  Saint-Cyr  sur  le  certificat  de  ses 
preuves,  faites  le  23  septembre  1752,  devant  le 
juge  d'armes  de  France  ;  mariée,  le  19  mai  1767, 
à  Marie-François-Joseph-Ferdinand  de  Grasmane- 
Bouaroi,  capitaine  dans  les  hussards  de  Cham- 
boran; 

4.*  Marie-Anne,  née  le  20  juillet  1744,  mariée  (à  la 
même  messe  que  sa  sœur  )  avec  messire  François- 
Joseph  d'Espinay-Saint-Luc,  chevalier,  seigneur 
et  patron  honoraire  d' Auvergny,  en  Normandie. 

VII.  Côme  DE  Vergnette  d'Alban,  écuyer,  cinquième 
fils  de  Pierre  et  d'Anne-Charlotte  Viard,  sa  seconde  femme, 
lié  le  22  janvier  1698,  connu  sous  le  nom  de  Vergnette 
d'Alban,  fut  fait,  le  3  décembre  1717,  lieutenant  à  la 
suite  du  régiment  Colonel-Général,  cavalerie  ;  lieutenant 
réformé  à  la  suite  du  régiment  de  cavalerie  de  Turenne  , 
le  10  mai  1720,  et  lieutenant  en  second  dans  la  compa- 
gnie de  Maulde,  au  même  régiment ,  le  21  août  1721.  Il 
a  épousé,  par  contrat  du  14  février  1735,  Anne-Margue- 
rite Brunot  des  Arennes ,  fille  de  Jean-Pierre,  seigneur 
des  Arennes,  ancien  lieutenant  au  régiment  des  Gardes- 
Françaises,  et  de  feue  Anne-Marie  Monard.  De  ce  ma- 
riage sont  issus  : 

I.*  Auguste-Casimir  de  Vergnette  d'Alban,  écuyer, 
né  le  9  avril  1742  ,  entré  page  du  roi  à  la  grande 
écurie  en  1757,  ,  lieutenant  réformé  au  régiment 
d'Aquitaine,  cavalerie;  en  1760,  cornette  au  régi- 


g  DE  VERGNETTE  D*ALBAN. 

Louis  le  3o  septembre   1746;  eut  une  pension  de 
retraite  de  5oo  liv.  en  1752,  et  est  mort  en  oaobre 

1774; 
8.*  Marie-Louise,  mortesans  alliance  en  171 2; 

9.*  Susanne,  née  le  16  février  1686,  morte  sans  al- 
liance le  29  mai  1766; 

lo.*  Anne  de  Vcrgnette ,  née  le  3o  octobre  1688, 
mariée^  par  contrat  du  3  décembre  17 14,  à  Charles 
de  Bence  ,  écuyer ,  sieur  de  Hallot ,  fils  de  feu 
Jean  de  Bence  ^  écuyer  ,  sieur  de  Hallot  et  de  feue 
Marie- Anne  de  la  Barre  .  Elle  est  morte  le  26  mars 
1764. 

VIL  François-  René  de  Vérgnette  ,  écuyer,  seigneur 
de  Gacières  ,  d'Hardencourt  en  partie  ,  d*Auboy  ,  etc  . , 
né  le  16  décembre  1684,  connu  sous  le  nom  de  Vergnette 
d'Hardencourt,  partagea,  le  11  décembre  17 16,  avec  ses 
frères  et  sœurs  ,  la  succession  de  leurs  père  et  mère  ;  eu|^ 
pour  sa  part ,  entre  autres  biens,  les  fiefe  d'Hardencoun, 
de  Villette  et  d'Auboy  ;  fut  lieutenant  au  régiment  de 
Vendôme ,  fait  prisonnier  à  la  bataille  d'Oudenarde ,  en 
1708  ,  et  mourut  en  1756.  Il  avait  épousé  ,  par  contrat 
sous  seings  privés,  le  29  juillet  1726,  Jeanne-Catherine 
de  la  Barre ,  fille  de  Jean  -  Claude ,  seigneur  de  Verdun  ', 
Carcouet ,  etc ,  et  de  Marie-  Catherine  le  Doulx  de  Melle- 
ville,  dont  : 

VIII.  Claude  -  François  -  Marie  de  Vergnette,  écuyer, 
né  le  16  août  1730,  mort  le  9  avril  1758.  Il  avait  épousé 
en  1757,  Marie-Angélique  Eléonore  de  Lombelon  des 
Essarts,  fille  de  François-César  -  Alexandre  de  Lombelon 
des  Essarts  et  de  Marie-Eléonore  de  Bordeaux  de  Barge- 
Ville,  de  laquelle  il  a  laissé,  pour  unique  héritière,  Marie- 
Charlotte  de  Vergnette  de  Hardencourt  ,  née  posthume, 
le  16  avril  1758. 

VIL  Claude-Antoine  de  Vergnette,  écuyer,  seigneur 
et  patron  honoraire  du  Labit  ;  second  fils  de  Pierre  et 
d'Anne-Charlotte  Viard,  sa  seconde  femme;  baptisé  le 
22  janvier  1691,  connu  sous  le  nom  de  Vergnette  du 
Labit,  terre  qui  lai  échut  en  partage  et  qu'il  vendit  le 
17  décembre  1750,  au  prince  de  Dombes;  fut  fait,  le  28 
décembre  1709,  cornette  dans  le  régiment  de  Colonel- 
Général,  cavalerie,    compagnie  de   Pons;    lieutenant   ré- 


DE  VERGNETTE  D*ALBAN.  g 

formé  à  la  suite  du  même  régiment,  le  6  octobre  17 14; 
lieutenant  de  la  compagnie  de  Pujols  audit  régiment^  le 
28  mars  1719;  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de 
Saint- Louis  le  8  juin  1736^   et  s'est    retiré  du  service  le 

10  décembre  1739,  avec  une   pension  du  roi  de  400  liv. 

11  avait  épousé^  par  contrat  du  29  mars  1740^  Margue- 
rite-Anne de  la  Barre,  sœur  de  Jeanne-Catherine  de  la 
Barre,  femme  de  François-Réné  de  Vergnette,  son  frère 
aine,  dont  il  eut  : 

I  .*  Marc-Antoine ,  écuyer  ,  baptisé  le  27  ou  le  28 
mai  1742,  mort  mousquetaire  le  i5  février  1767  ; 

2,*  Claude,  écuyer,  né  le  3 1  décembre  1745,  mort 
en  1754; 

3.^  Jeanne-Marguerite- Rosalie,  baptisée  le  16  mai 
1741,  reçue  à  Saint-Cyr  sur  le  certificat  de  ses 
preuves,  faites  le  23  septembre  1762,  devant  le 
juge  d'armes  de  France  ;  mariée,  le  19  mai  1767, 
à  Marie-François-Joseph-Ferdinand  de  Grasmane^ 
Bouaroi,  capitaine  dans  les  hussards  de  Cham- 
boran; 

4«*  Marie-Anne,  née  le  20  juillet  1744,  mariée  (à  la 
même  messe  que  sa  sœur  )  avec  messire  François^ 
Joseph  d'Espinay-Saint-Luc,  chevalier,  seigneur 
et  patron  honoraire  d'Auvergny,  en  Normandie. 

VII.  Côme  DE  VEaGNETTE  d'Alban,  écuyer,  cinquième 
fils  de  Pierre  et  d'Anne-Charlotte  Viard,  sa  seconde  temme, 
ifé  le  22  janvier  1698,  connu  sous  le  nom  de  Vergnettc 
d'Alban,  fut  fait,  le  3  décembre  17 17,  lieutenant  à  la 
suite  du  régiment  Colonel-Général,  cavalerie  ;  lieutenant 
réformé  à  la  suite  du  régiment  de  cavalerie  de  Turenne  , 
le  10  mai  1720,  et  lieutenant  en  second  dans  la  compa- 
gnie de  Maulde,  au  même  régiment ,  le  21  août  1721*  Il 
a  épousé,  par  contrat  du  14  février  1735,  Anne-Margue- 
rite Brunot  des  Arennes ,  fille  de  Jean-Pierre,  seigneur 
des  Arennes,  ancien  lieutenant  au  régiment  des  Gardes- 
Françaises,  et  de  feue  Anne-Marie  Monard.  De  ce  ma- 
riage sont  issus  : 

t.*  Auguste-Casimir  de  Vergnette  d'Alban,  écuyer, 
né  le  9  avril  1742  ,  entré  page  du  roi  à  la  grande 
écurie  en  1757,  ,  lieutenant  réformé  au  régiment 
d'Aquitaine,  cavalerie;  en  1760,  cornette  au  régi- 


8  DE  VËRGNETTE  D*ALBAN. 

Louis  le  3o  septembre   1 746  ;  eut  une  pension  de 
retraite  de  5oo  liv.  en  1762,  et  est  mort  en  octobre 

1774; 
8.*  Marie- Louise,  monesans  alliance  en  171 2; 

g.*  Susanne^  née  le  16  février  1686,  morte  sans  al- 
liance le  29  mai  1766; 

lo.*  Anne  de  Vergnette  ,  née  le  3o  oaobre  1688, 
mariée^  par  contrat  du  3  décembre  17 14,  à  Charles 
de  Bence  ,  écuyer ,  sieur  de  Hallot ,  fils  de  feu 
Jean  de  Bence  ,  écuyer  ,  sieur  de  Hallot  et  de  feue 
Marie- Anne  de  la  Barre  .  Elle  est  morte  le  26  mars 
1764. 

VII.  François-  René  de  Vergnette,  écuyer,  seigneur 
de  Gaciéres ,  d'Hardencourt  en  partie  ,  d'Auboy  ,  etc .  , 
né  le  16  décembre  1684,  connu  sous  le  nom  de  Vergnette 
d'Hardencourt,  partagea,  le  11  décembre  1716,  avec  ses 
frères  et  sœurs  ,  la  succession  de  leurs  père  et  mère  ;  eu^ 
pour  sa  part ,  entre  autres  biens,  les  fitfs  d'Hardencourt, 
de  Villette  et  d'Auboy  ;  fut  lieutenant  au  régiment  de 
Vendôme ,  fait  prisonnier  à  la  bataille  d*Oudenarde ,  en 
1708  ,  et  mourut  en  1756.  Il  avait  épotisé  ,  par  contrat 
sous  seings  privés,  le  29  juillet  1726,  Jeannb-Catherine 
de  la  Barre ,  fille  de  Jean  -  Claude ,  seigneur  de  Verdun  * 
Carcouet ,  etc ,  et  de  Marie-  Catherine  le  Doulx  de  Melle- 
ville,  dont  : 

VIII.  Claude  -  François  -  Marie  de  Vergnette,  écuyer, 
né  le  16  août  1730,  mort  le  9  avril  1758.  Il  avait  épousé 
en  1757,  Marie- Angélique  Eléonore  de  Lombelon  des 
Essarts,  fille  de  François-César  -  Alexandre  de  Lombelon 
des  Elssarts  et  de  Marie-Eléonore  de  Bordeaux  de  Barge- 
Ville,  de  laquelle  il  a  laissé,  pour  unique  héritière,  Marie- 
Charlotte  de  Vergnette  de  Hardepcourt  ,  née  posthume, 
le  16  avril  1758. 

VII.  Claude-Antoine  de  Vergnette,  écuyer,  seigneur 
et  patron  honoraire  du  Labit  ;  second  fils  de  Pierre  et 
d'Anne-Charlotte  Viard,  sa  seconde  femme;  baptisé  le 
22  janvier  1691,  connu  sous  le  nom  de  Vergnette  du 
Labit,  terre  qui  lai  échut  en  partage  et  qu'il  vendit  le 
17  décembre  1730,  au  prince  de  Dombes;  fut  iait,  le  28 
décembre  1709,  cornette  dans  le  régiment  de  Colonel- 
Général,  cavalerie,    compagnie  de   Pons;    lieutenant   ré- 


DE  VERGNETTE  D*ALBAN.  g 


formé  à  la  suite  du  même  régiment,  le  6  octobre  17 14; 
lieutenant  de  la  compagnie  de  Pujok  audit  régiment^  le 
28  mars  17 19;  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis  le  8  juin  1736^   et  s'est   retiré  du  service  le 

10  décembre  1739,  avec  une    pension  du  roi  de  400  liv. 

11  avait  épouse^  par  contrat  du  29  mars  1740^  Margue- 
rite-Anne de  la  Barre,  sœur  de  Jeanne-Catherine  de  la 
Barre,  femme  de  François-Réné  de  Vergnette,  son  frère 
aîné,  dont  il  eut  : 

I  .*  Marc-Antoine ,  écuyer  ,  baptisé  le  27  ou  le  28 
mai  1742,  mort  mousquetaire  le  i5  février  1767  ; 

2, *  Claude,  écuyer,  né  le  3 1  décembre  1745,  mort 
en  1754; 

3.®  Jeanne-Marguerite- Rosalie,  baptisée  le  16  mai 
1741,  reçue  a  Saint-Cyr  sur  le  certificat  de  us 
preuves,  faites  le  23  septembre  1752,  devant  le 
juge  d'armes  de  France  ;  mariée,  le  19  mai  1767, 
à  Marie-François-Joseph-Ferdinand  de  Grasmane- 
Bouaroi,  capitaine  dans  les  hussards  de  Cham- 
boran; 

4.*  Marie-Anne,  née  le  20  juillet  1744,  mariée  (à  la 
même  messe  que  sa  sœur  )  avec  messire  François- 
Joseph  d'Espinay-Saint-Luc,  chevalier,  seigneur 
et  patron  honoraire  d'Auvergny,  en  Normandie. 

VIL  Côme  de  VEacNErrE  d'Alban,  écuyer,  cinquième 
fils  de  Pierre  et  d'Anne-Charlotte  Viard,  sa  seconde  femme. 
If é  le  22  janvier  1698,  connu  sous  le  nom  de  Vergnette 
d'Alban,  fut  fait,  le  3  décembre  17 17,  lieutenant  à  la 
suite  du  régiment  Colonel-Général,  cavalerie  ;  lieutenant 
réformé  à  la  suite  du  régiment  de  cavalerie  de  Turenne  , 
le  to  mai  1720,  et  lieutenant  en  second  dans  la  compa- 
gnie de  Maulde,  au  même  régiment ,  le  21  août  1721.  Il 
a  épousé,  par  contrat  du  14  février  1735,  Anne-Margue- 
rite Brunot  des  Arennes ,  fille  de  Jean-Pierre,  seigneur 
des  Arennes,  ancien  lieutenant  au  régiment  des  Gardes- 
Françaises,  et  de  feue  Anne-Marie  Monard.  De  ce  ma- 
riage sont  issus  : 

I.*  Auguste-Casimir  de  Vergnette  d'Alban,  écuyer, 
né  le  9  avril  1742  ,  entré  page  du  roi  à  la  grande 
écurie  en  1757,  ,  lieutenant  réformé  au  régiment 
d'Aquitaine,  cavalerie,  en  1760,  cornette  au  régi- 


lO  DE  VERGNETTE  D^ALBAN. 

ment  de  Royal-Roussillon,aussi  cavalerie^  en  1761, 
et  lieutenant  au  même  régiment  en  lyyS.  Il  n'a 
qu'une  fille; 

2.*  Georges-Maurice,  écuyer,  né  le  14  février  1744, 
entré  page  du  roi  en  sa  grande  écurie  en  1760,  cor- 
nette au  régiment  de  Royal- Roussillon,  cavalerie, 
en  1762,  et  capitaine  au  corps  royal  des  carabi- 
niers, a  émigré  en  1792,  fut  nommé  à  une  com- 
pagnie dans  le  régiment  de  Loyal-Emigrant,  et 
blessé  sous  Dunkerqueoù  le  détachement  qu'il  com- 
mandait protégeait  la  retraite  de  l'armée  anglaise  ; 
il  mourut  des  suites  de  ses  blessures  ,  à  Bruges  ^  le 
16  septembre  1793.  Il  ne.s'est  point  marié  ; 

3.'  Victor-Constantin  ,  dont   l'article  suit  : 

VIII.  Victor-Constantin,  vicomte  DE  Vergnette  d'Alban, 
chevalier,  né  le  21  mai  1745,  page  du  roi  à  sa  grande 
écurie  en  1762,  premier  page  en  1765;  lieutenant-colo- 
nel commandant  le  régiment  de  Colonel-Général,  cava- 
lerie ;  émigra  le  12  novembre  1791,  emportant  avec  lui 
l'oriflamme  ou  étendard  blanc  confié  à  la  garde  de  ce 
régiment  qu'il  déposa,  à  Coblentz  ,.  aux  pieds  du  roi 
(alors  Monsie(jr).  Il  a  été  admis,  par  grâce  particulière 
de  Sa  Majesté  ,  à  relever  ce  trophée  à  la  cérémonie  de  la 
bénédiction  des  étendards  au  Champsje-Mars ,  en  sep- 
tembre 1814.  Cet  étendard  a  été,  par  ordre  exprès  du 
roi ,  confié  à  la  garde  de  son  régiment  de  cuirassiers  ,  au- 
quel M.  le  vicomte  de  Vergnette  d'Alban  a  été  attaché  en 
qualitedecolonel.il  a  épousé  ,  le  2  juillet  1782,  Marie- 
Elisabeth-Antoinette  Labbé,  née  comtesse  de  Coussey, 
qui  lui  apporta,  par  contrat  de  mariage,  les  terres  et 
seigneuries  de  Bezonvaux,  Beaumont  et  d'Orraumont, 
villages  situés  en  Lorraine,  à  deux  lieues  de  Verdun  et 
à  trois  d'Etain.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

I*.  François-Victor  de  Vergnette  d'Alban,  cheva- 
lier, né  en  1783;  il  a  émigré  avec  son  frère  ,  et  fait 
les  campagnes,  tant  à  l'armée  des  princes  qu'à 
celle  de  Portugal  ; 

2*.  N ,mortjeunc; 

3®.  Charles  de  Vergnette,  admis  dans  Tordre  de 
Malte,  mort  en  Portugal  en  1802; 

4*.   Louise,  née  en  décembre  1786. 


LAMBERT  DE  CAMBRA  Y.  u 

Armes:  «  Dazur^  à  un  chevron  d'argent  chargé  de 
«  trois  étoiles  de  gueules,  et  accompagné  de  quatre 
0  étoiles  d'or  9  3  en  chef  et  i  en  pointe.  » 


LAMBERT  DE  CAMBRAY,  famille  ancienne,  ori- 
ginaire de  Paris^  établie  d^  nos  jours  à  Orléans. 

I.  Jean  Lambert,  écuyer,  seigneur  d'Espey,  chevalier 
liégeois,  entra  en  i355,  au  service  du  roi  Jean,  qui  liii 
donna  120  êcus  de  pension  dont  il  lui  fit  hommage;  ledit 
hommage  fut  renoavelé  et  la  pension  confirmée  pir 
Charles  V,  roi  de  France,  le  3  février  i366.  Il  épousa 
Jeanne  de  Paris.  De  ce  mariage  vint  : 

II.  Jean  Lambert,  II*  du  nom,  seigneur  d'Espey,  ma- 
rié à  Marie  Desbordes,  qui  le  fit  père  de  : 

m.  Charles  Lambert,  écuyer,  seigneur  d'Espey  ,  marié 
à  Madeleine  Cousineau.  De  ce  mariage  vint  : 

IV.  Louis  Lambert,  P'  du  nom,  écuyer,  seigneur 
d*Espey,  marié  à  Marie  Delisle.  De  ce  mariage  vint  : 

V.  Louis  Lambert,  II*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
d'Espey ,  marié  à  Germaine  Coqueret.  De  ce  mariage 
vint  : 

VI.  François  Lambert,  I"  du  nom,,  écuyer,  conseil- 
ler, notaire  et  secrétaire  du  roi ,  maison  et  couronne  de 
France,  né  en  iSooet  mort  le  3i  mai  1589,  épousa,  en 
i323,  Marie  Durant.  De  ce  mariage  vint  : 

VII.  François  Lambert,  II*  du  nom,  seigneur  dé 
Cambray,  écuyer,  conseiller  du  roi,  auditeur  en  sa 
chambre  des  comptes  en  i552,  acquéreur  de  la  terre  de 
Cambray  en  Beauce,  commune  de  Germignon ville,  le 
8  mars  1575  ;  marié  en  i553  à  Jeanne  Bouet.  De  ce  ma- 
riage vinrent  : 

I.*  Charles  Lambert ,  I*'  du  nom,  dont  l'article  suit; 
2.*  François  Lambert,  auditeur  des  comptes,   mort 

sans  postérité  ; 
3.*  Jean   Lambert,  receveur  général  des  gabelles  à 

Soissons,  marié  à  Charlotte  Lelièvre; 
4.*  Louis  Lambert,  marié  à   Marguerite  Bacquet, 

mort  sans  enfants  -, 
5.*  Marie  Lambert ,  maricc^à  Louis  Vivien  ,   écuyer. 


12  LAMBERT  DE   CAMBRAY. 

VIII.  Charles  LiiMBBRT^  I**  du  nom^  écuyer,  seigneur 
DE  Cambray,  homme  d'armes  de  la  compagnie  du  sieur 
Montigny ,  gouverneur  de  la  ville  de  Blois',  ensuite  tréso- 
rier provincial  de  l'extraordinaire  de  guerres^  marié,  le 
23  janvier  1600,  à  Jacqueline  Martin;  mort  le  25  mai 
1640.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .•  Charles  Lambert ,  II*  du  nom  ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  François  Lambert,  écuyer,  seigneur  de  Cottain- 
ville ,  capitaine  dans  le  régiment  de  Vaubecourt , 
marié,  le  4  mai  i636  à  Madeleine  Davaleau  ; 

3. •  Girard  Lambert,  seigneur  de  Montigny,  sieur 
delà  Rifaudière,  mort  sans  enfants  en  1675; 

4.**  Jacqueline  Lambert,  mariée  à  Antoine  BouUard, 
écuyer,  seigneur  de  Cbambaudoin. 

IX.  Charles  Lambert,  II*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
DE  Cambray,  grand-maître  des  eaux  et  forêts  du  duché 
d'Orléans,  marié  à  Rose  Lhuillier  le  i3  novembre  1628. 
De  ce  mariage  vinrent  : 

I.*  Jacques  Lambert,   I*'  du  nom,   dont    l'article 

.    suit; 

2.'' Rose  Lamben,  religieuse  au  couvent  de  Sainte- 
Marie  d'Orléans  en  1 648  ; 

3.*  Elisabeth  Lambert,  religieuse  au  couvent  de 
Sainte-Marie  de  Chartres  en  1654; 

4.*  Catherine  Lambert,  mariée  en  1647  ^  Etienne  de 
Montagu ,  écuyer; 

S.""  Madeleine  Lambert,  mariée  en  1 660  à  Guillaume 
de  Villedanné,  seigneur  d'Herblay  ; 

6.*  Aymée  Lambert,  mariée,  en  1660,  à  Nicolas  Tour- 
tier ,  écuyer,  seigneur  de  Malmusse. 

X.  Jacques  Lambert,  I*'  du  nom,  écuyer,  seigneur 
DE  Cambray  ,  l'un  des  deux  cents  chevau-légers  de  la  garde 
ordinaire  du  roi,  grand-maître  des  eaux  et  forêts  du 
duché  d'Orléans,  marié,  le  6  mai  i663,  à  Françoise 
Doulcet  de  Mongi.  De  ce  mariage  vinrent  :' 

I.*  Jacques  Lambert,  II*  dunom,  dont  l'article  suit; 

2.*  Guillaume  Lambert,  écuyer,  trésorier  de  France 
au  bureau  des  finances  d'Orléans,  assassiné  au 
coin  du  parc  de  Cambray  en  1722 ,   par  Damien 


LAMBERT  DE  CAMBRAY.  |3 

Picotté  d'Espagne ,  ancien  capitaine  d'infanterie, 
mort  sans  postérité; 
3.*  Charles  Lambert ,  seigneur  de  la  Tour ,  mort  en 

iy3o,  sans  postérité  ; 
4.*  Madeleine   Lambert^  veuve   de     Jean-Baptiste 
Lambert ,  ecuyer ,  seigneur  de  Cottainvîlle,  mort 
sans    postérité  ; 
5.^  Françoise  Lambert,  veuve  de  Charles   Lhuillier, 
écuyer,  seigneur  de  Lanthésière. 

XL  Jacques  Lambert,  II"  du  nom,  écuyer,  seigneur 
DE  Cambray,  maître  particulier  des  eaux  et  forêts  d'Or- 
léans, mort  en  1736;  avait  épousé,  i."  en  1695,  Claude 
Brachet;  2.*  Françoise  Ducloux  de  Farouville.  Ses  enfants 
furent  : 

Du  premier   Ht: 

i.^ Jacques  Lambert^  seigneur  de  Cambray  et  de 
Charbonnière,  dont  l'article  suit  ; 

Du   second  mariage: 

3.«  Jacques-François  Lambert ,  maître  particulier 
des  eaux  et  forêts  d'Orléans,  charge  qu'il  a  vendue 
à  M.  Duguegneau  de  Champvallin,  mort  en  1800. 

XI I.  Jacques  Lambert,  III*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
DE  Cambray  et  de  Charbonnière^  épousa  Catherine  Go- 
dard de  la  Verdine  en  1729,  et  mourut  en  1753.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

1.*  Charles  Lambert,  Ill'dunom,  écuyer,  seigneur 
de  Cambray,  Orviliier,.  Saint-Léonard,  dont  l'ar- 
ticle suit; 

2.*  N Lambert  de  Cambray,  écuyer,  officier  au 

régiment  delà  Marche,  infanterie^  mort  en  1759, 
en  garnison  â  Longwy; 

3.*  Perpétue- Félicité  Lambert  de  Cambray,  mariée 
à  M.  Lhuillier  de  Toucbaillon,  conseiller  au  pré- 
sidial  d'Orléans,  morte  en  1798. 

XIII.  Charles  Lambsrt,  III*  du  nom,  écuyer,  sei- 
gneur DB  Cambray,  Orvillier,  Saint-Léonard^  sous-aide- 
major  au  régiment  de  la  Marche^  infanterie;  épousa,  le 
29  mars  1760,  demoiselle  Marie-Henriette  de  Crois* 
marcj  fille    de  messire    Henri    de    Croismare,   écuyer. 


I^  Dt:  GALLIER. 

commandant  la  petite  écurie  du  roi  à    Versailles  ,    mort  le 
i5    mai   1785  .   De  ce  mariage  vinrent  : 

I .•  Charles-Henri  Lambert,  seigneur  de  Cambray^ 
dont  l'article  suit  ; 

2.*  Henriette-  Eraélie  Lambert  de  Cambray  ,  morte 
san^  alliance  en  1778  . 

XIV.  Charles-Henri  Lambert^  seigneur  de  Cambray, 
baron  d'Ohé  et  des  Petites  -  Bordes  ,  écuyer,  officier  au  ré- 
giment de  Noailles  ^  dragons }  né  le  6  janvier  1766,  marié, 
le  8  mars  1791^  à  demoiselle  Anglique  Egéros  de  Spuis, 
fille  de  M  .  Egros  de  Spuis,  trésorier  de  France  en  la  géné- 
ralité d'Orléans .  De  ce  mariage  vinrent  : 

1.**  Charles  -  Alphonse  Lambert  de  Cambray,  écuyer» 
mort  en  1792  ; 

2.*  Charles-Eugène  Lambert  de  Cambray ,  écuyer, 
cheveau-léger  de  la  garde  ordinaire  du  roi ,  né  le 
;o  avril    1793. 

Armes  :  «  D'azur  ,  au  chevron  d'or  ,  accompagné  en 
chef  de  deux  étoiles  ,  et  en  pointe  d'un  lion  ;  le  tout 
du  mcme.  t> 


GALLIER  (de),  famille  noble  du  Dauphiné ,  laquelle 
prétend  descendre  de  la  maison  de  Gallieri  d'Italie.  Quoi 
qu'il  en  soit,  elle  est  distinguée  par  ses  services  militaires 
et  ses   alliances. 

Messire  M dbGallîer,  épousa,  vers  la  fin  du  sei- 
zième siècle  ,  Marguerite  de  Planta,  d'une  ancienne  maison 
originaire  d'Etrurie. 

Ceue  famille  s'est  aussi  alliée  à  la  maison  du  Moncel, 
et  reçut  ,  par  une  donation  du  mois  d'avril  171 2,  le  bien 
noble  de  Mortier  qu'elle  possède  encore  de  nos  jours. 

Le  premier  qui  en  ait  eu  la  jouissance  est  Joseph- 
François  de  Gallier ,  dont   l'anide  s^it. 

Pierre  de  Gallier ,  lieutenant  au  régiment  de  Beau- 
voisis,   fut  tué  au  siège  de  Landau. 

Joseph-François  de  Gallier  possédait  le  fief  noble  de 
Beausejour,  une  terre  dans  la  seigneurie  de  la  Roche,  et 
les  lods  et  ventes  sur  une  partie  des  faubourgs  de  Tain.  Il 
épousa  en  1712  demoiselle  N des  Rioux  ,  d'une  an- 
cienne famille  noble.  11  eut  de  ce  mariage: 


dEgallier.  i5 

1 ."  Antoine,  écuyer,  lieutenant-général  civil  pour  le 
roi  au  bailliage  de  Châlons-sur-Saône  ; 

2.*  Madeleine,  mariée  à  N Besson  de  Laugniac  , 

dont  le  frère  était  capitaine  au  régiment  de  Luxem- 
bourg et  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis; 

3.**  Pierre-Joseph,  dont  Farticle  suit: 

Pierre-Joseph  de  Gallier  de  Barbier,  *  écuyer,  che- 
valier d'honneur  de  la  généralité  du  Dauphiné,  épousa 
Barbe  Boutaod,  dont  il  eut  : 

1  .•  Joseph-Antoine,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Alexandre,  dont  l'article  viendra; 

3.®  Esprit,  écuyer,  capitaine  au  rigîment  de  Beau- 
voisis  :  il  fut  grièvement  blessé  d'un  coup  de  baïon-, 
nette  en  défendant  le  drapeau  de  Louis  XVI  à 
Weissembourg,  au  mois  d'avril  1791  ;  il  a  fait  les 
campagnes  dans  les  compagnies  nobles  de  l'armée 
de  Ck)ndé,  et  est  aujourd'hui  chevalier  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis  ;  • 

4.*  Joseph,  rapporté  plus  loin  ; 

5.°  Mélanie,  mariée  à  M:  de  Favin  de  la  Farge, 
écuyer,  lieutenant-colonel  de  l'ancien  Colonel- 
Général,  infanterie,  chevalier  de  l'ordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis  Son  petit-fils  a  été 
nommé,  en  18 14,  page  de  monseigneur  le  duc  de 
Berri  ; 

6.*  Eléonore,  mariée  à  M.  N d'Hillaire  deJoviac, 

écuyer,  ancien  officier  de  cavalerie,  de  la  maison 
des  marquis  et  vicomtes  d'Hillaire-Joviac  ; 

7.*  Dorothée,  mariée  à  M.  Bergier,  d'une  ancienne 
famille  de  robe; 

8.*  Félicité,  morte  ; 

9.*  Sophie. 

Joseph-Antoine  de  Gallier,  chevalier,  seigneur  de 
Châlons  en  Dauphiné,  d'abord  officier  de  dragons  dans 
Condé,  ensuite  capitaine  de  cavalerie,  chevalier  de  l'or- 
dre royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  fut  convoqué  à 
rassemblée  de  la  noblesse  à  Romans,  en  1789.  Ilaépoiisé, 
^a  1773,,  Madeleine  de  Néve,  fille  de  messirede  Rivoirs 
de  Néve,  écuyer,  seigneur  de  Nêve  et  autres  lieux,  ca- 
pitaine de  dragons,  chevalier  de  l'o.dre  royal  et  militaire 
de  Saint- Louis.  Dece  mariage  sont  issus; 


l6  DE  GALLiER. 

I  .*  Joseph-Philibeit-Auguste>  chevalier^  seigneur  de 
Cbâlons  et  autres  lieux,  né  le  1 8  juillet  1776, 
nommé  officier  au  régiment  de  Neustrieen  1789; 

2.*  Giroline,  sans  alliance  ; 

3.*  Gabrielle,  mariée  à  messire  N de  Belgary, 

écuyer,  ancien  capiuine  d'artillerie. 

Alexandre  de  Gallier  de  Veaussert  ,  chevalier ,  se- 
cond fils  de  PierreJoseph  et  de  Barbe  Boutaud,  soos- 
lieutenant  dans  les  ganles  du  rot,  avec  rang  de  colonel, 
chevalier  de  l'ordre  royal  et  miliuire  de  Saint- Louis; 
fut  présent  à  l'assemblé^  de  la    noblesse  de  1789,  et  a  finit 

les  campagnes  dans  Tarmée  des  princes.  Il  a  épousé  N , 

comtesse  de  Xavier,  chanoinesse  de  Maubeuge. 

Joseph  DE  Gallier  de  Saint-Sauveur,  chevalier,  qua- 
trième fils  de  Pierre-Joseph  et  de  Barbe  Boutaud;  d'abord 
cadet  gentilhomme  au  régiment  de  Beauvoisis,  successi- 
vement adjudant-major,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  mi- 
litaire de  Saint-Louis  ,  a  fait  deux  campagnes  dans  les 
compagnies  nobles  de  l'armée  de  Condé,  ensuite  adju- 
dant-major dans  le  régiment  du  maréchal  de  Brogiie,  au 
service  d'Angleterre .  lia  épousé  Christine  de  Wangen , 
fille  du    baron    de    Wangen,    lieutenant-général,  cordon 

rouge  ,  et  de  dame  N ,  comtesse  deFerrette.  Il  a  de 

ce  mariage  : 

Charlesde  Gallier  de  Saint-Sauveur,  chevalier,  sur- 
numéraire dans  les  gardes-du<orp8  du  roi.  . 

Sous  le  règne  de  Louis  XV ,  cette  famille  a  été  confir- 
mée et  maintenue  dans  ses  privilèges ,  par  lettres-pa- 
tentes enregistrées  au  parlement  de  Grenoble. 

Armes  :  c  D'azur ,  au  chevron  d'argent  accompagné 
9  de  trois  coquilles  du  même  ;  au  chef  d'argent ,  chargé 
»  de  trois  roses  de  gueules.  Tenants,  deux  sauvages  ; 
»  couronne  de  comte.  > 


DV.  PUY-HBLGUEIL.  1^ 

DU  FUY-MELGU£iL,  en  Uagnedoc 

Cette  maison ,  içsue  ^  çn  mâles  ^  dé»  domites  aouveniiM 
et  indépendants  de  Comminges^  de  Oonseraifs,  de  Car» 
cassonne,  dç  Rjazds  et  de  Foiit^  n^est  pas  moins  reoom-» 
mandable  par  ses  aiU^.nces ,  ses  'possessions  et  ses  qudifi- 
cations,  que  par  ^n  ori;gine.  L*agnôRii  de  Melgaeiï  qtsà 
la  distingue  j  comme  celui  de  Mentbrun  celle  du  DatH 
phiaé,  lui  vient  du  mariage  4'un  de  sas  phu  ajKians 
auteiilv  dans  la  maiaea  de  l^elgaail,  qui  possédait  a» 
toute  souverdineté  Je  comté  de  Mêaae  oom,  as  dont 
rUstOfien  diu  Languedoc  (  Q.  ykiaaeue  )  a  dil  w  «  qu'dfe 
»  tenait  par  le  sang  aux  rois  et  aux  empereurs.  «  Lee 
aujit^  eUiwfoee  v^'é^  ^  ffÇMi^  m  dqn^i^  ^  div^ries 
daies  I.  n'c&eni  mn  4)û  ^^  çoxr^^BQXkM.  ^  ViUi^tra^tW. 
de  oeUe«là>  pMJsqyi^  <:<{  ^^i  qaH^  d'A^h^m^n^HlV^^i^  t^ 
d'Arpeion>  4i'  Alè^'Andaneji  4i'A^^afi ,  ^  $Miwftw  ^  <fe 
Beraigs  ^  de  Ceilii9^  4^  Çgumont ,  i^  QoFoeil^^  ^  4e{ 
Cornon^  de  4\x  Ctay4ar,  4ft  P^rf6rt,  cje;  Ift  Rpque^  <te 
Laiitroe*nTouleilse  >  iet  I^escure^  de  l^^upp^i  de  Monestiçri 
de  Mebtault;^  de  UomcaAm-Qo^q^ ,  4e  P^^^^^ufqgue»  àk 
Pcrrîa^Braasec,  4q  Roqu^ei^jille  j^  de  Rpqu^f^j  4|^ 
Saint-Maurice,  de  Soufra*,  de;  Tnaiçavel-Beziw,  djçi. 
VaragHe-GajHlowh ,  et  BelMAi^^  4e  V^g^iplç^,  d^  VilUi*. 
netl^e^etc.  Ses  pçjp^^ion^  a'^Me^i^kt  pe4  ç^pin^.soi^  ippr 
ponattce^  même  epri^  s^  séparation  4h  jtroi\c  (vi»cier^ 
puisqu*îu4cpead^ttinAent  di|  bai|$  domw^^  4^  ^od^gu^ 
et^  <k  rAvo«ei[|ie  de  l'abbaye  4cv  ^%^  >  ^^  ^^e  piçaj^ 
dépouillée  dès  le  tiei^iÂpie  aièçle,  ^Uf'  par  di?  pieia;^^ 
libéralités  ^  soit  par  les  croisades,  et  surtout  par  celle 
contre  les  Albigeois,  on  y  compte  encore  léa  seigneuries 
d'Albi  en  grande  partie,  d'AKnara,  Berengs^ertrs,  Cagnn 
hac,  Caralb,  Caramoux,  Castelmaure,  Espcraïae ,.  Grande 
lien,  la  Bastide-de-Kfontfbrt^  la  Bousquetie,  Ik  Gbapaik, 
la  Gousonme  ^  l'Albirède ,  Lampeault ,  la .  SU^vàroMe ,  lé 
Chayla,  le  Colombier,  le  Gué,  le  Sona)^'  k  Tem^^  le 
Vie,  Lévis,  Moret^  PuecUanton,  Rochefort,  Saint-Beb* 
thelemi-de-Sain«  -  Amans ,  Saint  ^  Oeoiàs-^de  -  Maiihoc  , 
Saint'Gtermain  ,  Sainte- Pioque ,  Sonleilkc,  yiviers. 

Le  nom  de  cette  maison ,  constamment  expjrimi  en 
latin  par  le  mot  de  Podio  [puy ,  de  podium,  élévation  ), 
a  subi  déversée  varii^tiGfnslocsqu!il.SiCst'  appliqué  ajUx  in- 
dividas ,  en  langue  vulgaivè.  Ea  pe^  fsànçeîsi  oa  dit.  dut 
Puy^  ;  mais  les  Languedociens!  plib  ou  moins  Noisisie  4^. 

5.  a 


l8  DU  PUY-MELGUEIL. 

Pyrénées ,  et  les  Catalans^ .  l'ajustant  i  la  diversité  de 
leurs  jargons  ou  idiomes  «  en  ont  foit^  selon  les  temps  et 
les  lieux,  del  Poi,  del  Poif,  del  Puig,  des  Puig,  de 
Pueyo,  del  Puech ,  del  Puch  et  du  Puch ,  source  de  dif- 
ficultés trop  communes,  qui  cesse  néanmoins  d'offrir  aucun 
in^convénient  lorsque  d'ailleurs  la  filiation  reste^  comme 
ici,  parfaitement  établie. 

Une  preuve  âdte  en   1789  j   pour  les  honneurs   de  la 
cour,   des    titres    authentiques    extraits    de  diverses  ar^ 
ou  des  sources  les  plus  pures  dQ  l'histoire ,  tels  ont 
les   matériaux   employés    pour  la   rédaction   de  cet 
article. 

La  preuve  ne  remonte  qu'en  X190,  à  notre  neuvième 
degré;  mais  il  est  connu  que  le  cabinet  des  ordres  du  roi 
n'admettait  que  les  degrés  articulés  par  pièces  produites 
en  original  et  bornées  en  nombre  suffisant  pour  établir 
la  filiation  et  les  qualités  ;  sans  rien  accorder  aux  -  témoi- 
gnages les  plus  irréfragables  de  l'histoire^  des  érudits  les 
mieux  hmés,  ni  même  aux  expéditions  les  moins  sus* 
pectes^  il  certifiait  au  roi  l'aptitude  du  sujets  rien  de 
plus  :  tâche  bien  différente  de  celle  de  l'Historiographe  de 
la  noblesse,  qui  doit  à  l'attente  du  public ,  d  l'intàrét  de 
l'histoire  générale  et  à  la  satisfaction  particulière  des  fil- 
milles,  l'exposition  complète  des  origines  et  des  faits. 
C'est  dans  cet  esprit  que  l'on  a  remonté  de  sept  d^rés 
une  preuve  à  hquelle  il  est  suppléé  par  l'indication  scni* 
puleuse  des  respectables  autorités  sur  lesquelles  ils  sont 
fbndés ,  afin  que  chacun  puisse  en  apprécier  le  mérite. 

I.AiiiLnjs-Siimjaus  était,  au  dixième  siècle,  comte 
de  Commingés,  de  Consermns,  de  Carcassonne,  de  Ra- 
zès  et  de  Foix,  et  possédait  en  outre,  dans  l'Albigeois, 
le  Narbonnais  et  la  Catalogne,  de  grands  domaines,  au 
nombre  desquels  était  le  Podaguès,  propriété  libre  et  al- 
lodiale  située  dans  la  partie  méridionale  du  pays  toulou- 
sain, vers  les  Pyrénées,  et  dont  l'étendue,  comprise 
entre  les  rivières  de  l'Ariége  et  de  la  Lèze ,  a  depuis  été 
celle  de  la  juridiction  d'une  viguerie  de  même  nom.  On 
ne  lui  coniAiit  qu'un  fils,  qui  suit.  {Preuves.  Voyez  au 
quatrième  degré',  J  i.  ) 

II.  Goiluluiie,  comte  de  Comninges ,  de  Conserans, 
de  Caicasconiie,  de  Razès  et  de  Foix ,  etc. ,  paraît  avoir 
succédé  vers  la  fin  du  dixième  siècle.  Il  laissa  deux  fUs: 


DU  PUY-MERGUEIL-  ig 

I.®  Raymond-Guillaume^  qui  suit; 
2.*^  Bernard-Guillaume,  comte  de  Q)n8eraas  en  par- 
tie. (Preuves.  Voyez  au  quatrième  degrés  S  !•) 

III.  Rayiioni>-Guillaume  ,  comte  en  partie  de  Corn* 
minges,  de  Conserans^  4e  Carcassonne^  de  Razës  et  de 
Fois  ^  seigneur  souverain  et  indépendant  du  Podaguès , 
héritier  principal  de  son  père  avant  le  milieu  du  onzième 
siècle>  eut  cinq  fils.  {Preuves.  Voyez  au  degré  suivant  > 

I  .^  Amauld,  comté  de  Comminges,  deConserans^  etc.^ 
père  de  Roger ,  qui  lui  succéda  et  forma  la  pre- 
mière dynastie  des  comtes  de  Comminges,  d'oti 

*'  sont  issues  les  maisons  de  Lescure  et  de  Durfort 
(  Vqye:[  g  i ,  au  degré  suivant)  ; 

2.®  Guillaume-Raymond,  concourut,  avec  Bernard- 
Raymond',  son  frère ,  à  la  donation  faite  par  Amé- 
lius-Raymond  leur  «autre  frère,  le  3  des  ides  de 
juillet  io53,  à  Tabbaye  de  Roses  {Vqye:{  S  2,  au 
degré  suivant)  ; 

i.^  Bernard- Raymond ,  évêque  de  Cpçtserans,  con- 
courut «  avec  le  précédent,  à  la  même  donation  du 
3  des  ides  de  juillet  'io53  (Voyez  Gallià  Chris- 

'  tiana ,  et  §  2  du  degré  suivantj  ; 

4A  AméUusrRaymqnd,  qui  suit; 
5.^  Roger,    religieux  au  monastère  de  Peyrisas  en 
Comm^inges.  • 

IV.  AjcéLius-RAYMONDj  fut  apaudgé  de  la»  seigneurie 
du  Po4aguès  en  partie,  çx  d'autres  domaines  dé  ses  ancê- 
tres épaxs  xlans  les  territoires,  de  Narbonne  et  d'Àlby , 
pays  de  Ri^^ès  et  de  Catalogne <,  ainsi  que  de  la. directe 
de  leurs  châteaux  de  Carcassonne  et  de  Foix.  C'est  de  la 
possession  du ,  Po4l^u^^  {Podiensi^  Pagm ,  canton  du 
Puy)  que  ses  d^endaats  ont  pris  leur  nom  de  du  Pur 
{de  Podio).  {Preuye$  sur  ce  paragraphe,  et  les  degrés  pre» 
cédents.  Vojre^  Hist.  du  Langnedoc ,  par  D.  Vaissette  ; 
cartulaire  de  Tabbaye  4e  Le^t;  archives  du  château  de . 
Foix,  comtes  de  Comminges;  Mémoires  de  la  maison  du 
Puy-Melgueil.) 

De  Faveu  et  avec  le  concours  de  soa  épouse  qui  n'est 
point  npmmé^y  de  ses  enfants;  qui  le  sont,  et  de  ses  frères 
Guillaume-Raymond  et   Bernard-  Raymond  ,    ce   dernier 


20  DU  PUY-MRLGUBIL. 

évéqtie  de  Conserans  ,  i(  fit,  li  3  des  ides  de  juillet  io53, 
donation  à  fabba^  de  Roses  ca  Catalogne,  d'une  partie 
de  tent  allodiak  y  psovenant  de  l'héritage  de  son  père, 
laquelle  étendait  ses  dépendances  jusqu'à  l'église  de 
SainteOdlombe  ;  donation  ,  à  laquelle,  par  le  même  acte, 
il  ajouta  de  son  seul  chef  et  domaine  partietilîer ,  o^e  de 
la  pcwlion  d'une  ^gne  êo  territoire  de  Loar,  qu'il  possé- 
dait, par  indivis,  a^eolecoaiie  Roger  (de  Cofnaiînge9)^ 
son  cottêln.  (Vo;^  Hist.  de  Languedoc ,  i.  »  ;  Pfeuvea, 
p.  223-226;  Câhulaire  de  l'abbaye  de  Roses;  Marea 
Hi^anka,  p*  ^098,)  Ses,  fiJbs  étiûeiu^  ai^  no^^^l^iiçç  4e,  quatre  : 

I  .*  Rayixiond-Améliys ,   qui  $uît  ; 

^^  Pîerrc-Am^iu5  ,  prévôt ,  premier  dignitaire  de 
régUse  cathédrale  de  Toulouse  ^  archidiacre  de 
l'Aguamaguès ,  au  comté. de  Pdx  (Dpnation  de 
io53); 

i.^  Gérauld-Amflius  ,  soud^  ^une  n^uson  très-dis- 
tinguée de  PAlbigeoii^  depuis  connue  ^us  le  nom 
d'AMSiL  {Amelff},  qui  de  patronymique  devint 
héréditaire  che?  ses  descendants  (Donation  de 
to53^ ,  et  Hift.  de  Languçdoc;  ; 

4/  Rq^,  qualifia  cterç  en  to53. 

• 
V.  RàYMOND-AirfLnjs ,  seigneur  du  Podaguès  en  par- 
tie ,  et  des  autres  domainet  et  droits  de  son  père ,  dont  il 
fst  le  principal  héritier,  était  èfifcon»  avoué  de  l'abbaye 
de  Sorèze  ,  voisine  de  son  château  de  Rochefort.  *  Il  inter- 
vint comme  fils  aîné ,  à  la  donation  faite ,  le  3  des  ides 
dt  juillet  toSy ,  par  ses  père  et  mère,  à  l'abbaye  de 
Roses.  Il  est  mentionné  en  diversea  chartes  de  to63  et 
de  T084,  et  quaKfié  illustre  et  centurion  (chef  mt^taire 
*  supérieur)  au  procès-verbal  d'une  assemblée  des  trots  pr- 
dres,  clergé,  noblesse  et  tiera-état ,  tenue  à  Narbonne  le, 
7  mal  to8o.  Il  avait  épousé,  ver»  iô5S,.  très-haute  et 
puissante  dame  Guile ,  de  la  maison  de»  ancien»  vicomte  j^ 
propriétaire»  de  Lauttec,  laquelle  lui  porta  en  dbt  |e 
château  et  seigneurie  deRochefon  .  diocèse  alàrs  de  Tou- 
louse ,  et  aujourd'hui  de  Lavaur.  De  ce  mariage  vinrent» 
entre  autres  ,mt  fils  ,  à  F^rd  deaquel»  il  est  obserté  .  que 
Tordre  de  primogéniture  ici  établi  entre  eua  n'iest  fondé  ' 
que  sur  4»  préemiptioiM  lérakaïue»  de  leurs  professions 
et  de  leur  eut ,  et  qae>  Vùa,  manqua-  encore  d#  titfes  posi- 
tib  à  cet    égard.  (/Vmivesc    Voytz  Hîst.  de.' Laaguoloc, 


DU  PUY-M£LO(i£lL.  ai 

u  a.  p»  855j  €t  PttttYCS,  p»  A45-«-CAmilain  de  Saint- 
OdUoo  »  tbbaye  de  Chmj  ^  BahiM»  M^ages,  t.  6 , 
p.  467.  -^  MabiUoa^  aaoée  1062»  n»*  lao.  —  Ajpchives  de 
Tabb^ede  MoîaiRCi  lîiresdo  la  Dauouia.) 

I  /  Pîexre-Raymond,  qui  suît  ; 

B,*  Hugyii^  fitbooiauigten  i^y^auvicoBiCed'Alby, 
d'Agde»  de  Beziers  et  de  Nîmes»  du  château  de 
Rochefort^  à  lui  échu  du  chef  de  Guile  (de  Lau- 
trec)^  aa  inère«  En  1684,  il  prêta  on  autre  hom- 
mage^ conjointement  avec  Roaer»  son  frère,  à 
Ermengaide,  héritière  du  comte  de  Garcassonne 
et  femme  du  vicomte  de  Trencaveli  des  châteaux 
et  forts  de  Canrassonne,  à  lui  échus  du  chef  pa- 
lerneL  Dans  ces  deux  actes  il  est  paiement  qua- 
lifié fils  de  Guile. 

L*an  1092^  la  pi^mière*  troisadé  fUt  fésolue  au 
concile  et  Oecmoth,  et  la  France  y  prit  le  plus 
grand  intérêt.  Hugnes  le  Grand,  comte  de  Ver- 
mandois^  frère  du  roi  {Hllli]^  t^;  Robert^  duc 
de  Normandie,  frustré  du  tiî&ne  d* Angleterre  par 
son  cadet  GuiHaumele  Roux;  le  vieux  Raymond 
de  Saint-Gilles,  premier  comte  de  Teulouse  de*  la 
eeconde  dynastie^  issue  des  comtes  de  Poitiers^  duc 
d^  Narbonne,  tt  Marthia  dl  Pft)vence,  c'est-à-dire 
de  la  pirtie  dû  éaiient  aitiris  le  comté  ïe  Forçai- 
quier,  rive  droite  de  la  Dunuice,  le  coihttt  Vénais- 
aln^  et  minie  ks  taMtaiea  <|ui  n'ëiaiein  point  encore 
unies  tu  Dauphioé;  Bohénood,  fils  de  I(obert- 
Guiacaid^  l'un  deadoose  illustrai  frères  normands 
qui  avaient  conquis  les  deux  Sidlea^  dont  Roger ^ 
le  plus  jeune  de  lou»  fut  le  premier  m  ;  Bau- 
douin»  comte  de  HiuBaiih;  Etienne,  comte  de 
Boulogne,  père  du  roi  d'Angleterre  du  même 
nom,  et  Godefrt»!  de  Bouillon,  des  comtes  de 
Boulogne,  furent  ks  prindpaux-chefii  de  l'expédi- 
tion, qui  cm  lieu  en  1096,  et  dent  le  commande- 
ment fist  éiSki  k  ce  dernier,  élu  roi  et  Jésusa- 
lem,  en  1099,  après  la  conquête  de  la  cké  sainte. 
Hufues,  Raymond,  Pierre-Ri^mond  et  Guil- 
kuffle-Rji]rmond,  frères,  prirent  k  croix,  et  ac- 
compagnèrent k  comte  de  Toulouaa  en  Palestine, 
où  les  chroniques  du  temps,  patient  de  kurs  ex- 


22  DU  PUY-MELGUEIL. 

ploits,  les  déttgnent  l'un  et  Tautre  egilement^ 
d'abord  par  la  qualité  de  «  fils  de  Guile  s  ajoutée 
à  leur  prénom,  ensuite  par  le  nom,  «  de  Podio  » 
qu'ils  s'appliquaient  ainsi  pour  la  première  fois. 

L'absence  de  tous  documents  ultérieurs  sur 
l'existence  de  ce  sujet  ne  permet  d'en  rien  af- 
firmer de  plus,  mais  on  verra  plus  bas  (an.  6), 
l'excessive  vraisemblance  de  l'opinion  qui  le 
confond  avec  un  ancêtre  incontestable  de  la  mai- 
son Daui^inbise  de  Du  Puy-Montbrun  (Hist.  du 
Languedoc,  tom.  2,  preuves,  pag.  240,  32o, 
château  de  Foix,  layette  29,  et  cartulaire, 
layette  i5). 
3.*  Roger  fit,  en  1084,  concurremment  avec  Hugues, 
son  frère,  hommage  des  châteaux  et  forts  de  Car- 
cassonne,  à  la  comtesse  Ermengarde,  femme  du 
vicomte  de  Trencavel. 

La  même  aimée,  il  fit,  en  son  privé  nom,  tin 
autre  hommage,  au  vicomte  de  Narbonne,  du 
Château  de  Maure,  aujourd'hui  Castel-Maure , 
en  Narbonnais. 

Dans  ces  deux  actes,  il  est  qualifié  c  fils  de, 
Guile.» 

En  1 1 24,  il  est  employé,  sous  le  nom  de  de 
Podio,  pouf  lui  et  les  siens,  dans  une  citation 
de  la  noblesse  du  comté  de  Careassonne. 

11  parait  être  resté  dans  ses  terres,  et  n'avoir 
point  partagé  les  fatigues  de  l'expédition  d'outre- 
mer avec,  ses  frères,  qui,  peut-être,  lui  avaient 
confié  la  garde  de  leurs  possessions.  Il  devint  k 
souche  d'une  branche  qui  a  failli  en  la  dernière 
année  du  XII*  siècle.  (Hist,  du  Languedoc,  tom. 
a,  preuves,  pag.  ,428.  —  Archiyes  du  château 
de  Foix.) 
4**  Amélius-Raymond  {aliàs)  Amélius  de  Podio, 
fut  successivement  abbé  de  Foix,  et  évêque  de 
Toulouse,  et,  sous  ce  dernier  caractère,  unit, 
en  II  10,  l'église  de  Sainte-Colombe  à  l'abbaye 
de  Quny. 

H  fonda,  Tan  1119,  en  fiiveur  de  l'ordre  de 
Saint-Jean  de  Jérusalem,  la  commanderie  de 
Saint-Remi,  depuis  grand  prieuré  de  Toulouse; 
donna,  l'année  suivante,   l'élise  de  Saint-Remi 


DU  PUY-MËLGUEIL.  '  23 

aux  cbevalien  du  même  ordre ,  qui  s'y  établirent , 
et ,  auxquels  il  accorda ,  trois  ans  aprà ,  de  grands 
privilèges.  Tant  de  bienfsits  coup  sur  coup^ 
à  pareille  date ,  supposent  nécessairement  d'im- 
portants motifs^  qui  seront  examinés  ci -après 
*  (art.  6).  Il  mourut  en  1 140.  (Voyez  Gallia  Chris- 
tiana,  tom.  i3^  pag.  i5  ,  Hist.  de  Languedoc  , 
tom.  2.  pag.  363^  645^  646.  — Archives  du  grand 
prieuré  de  Saint-Gilles  ^  année  1120^  n*  25.  — 
Bibliotheca  Clumacensis  ,  lib.  i6j  n^  21  —  Mé- 
moires de  Castel,  pag.  879.) 

5.**  Guillaume-Raymond  ,  qualifié  «  fils  de  Guile  » , 
reçut ,  en  1095  ,  conjointement  avec  Raymond^ 
son  frère ,  un  serment  de  ieauté  et  vasselage ,  à 
eux  prêté»  à  cause  de  sa  seigneurie  d'Esperaza, 
au  Pays  de  Rassès.  Il  fut  aussi^  en  1096  ,  de  l'expé- 
dition de  la  Terre-Sainte^  et  y  acquit  la  réputa- 
tion de  l'un  des  plus  vaillants  personnages  de 
l'armée  chrétienne.  Les  historiens  des  croisades  ^ 
qui  en  font  cet  éloge,  le  qualifient  «  frère  d'armes 
et  compatriote  du  comte  de  Toulouse  .»  (Commis 
litonem  et  compatriotam  nobilis  domini  Raymundi 
cotnitis  Tolosœ.)  II  mourut  en  Palestine.  (  Vojre:^ 
Hist.  du  Languedoc  ,  tom.  2  ,  preuves^  pag.  339^ 
340  —  Château  de  Foix ,  cartulaire ,  layette  1 5 . 

—  Gesta  deiper  Francos,  pag,  723.) 

6."*  Raymond  est  qualifié  ,  ainsi  .que  tous  ses  frères 
«, fils  de  Guile  »,  dans  l'acte  par  lequel  Guillaume- 
Raymond,  son  frère ,  et  lui ,  reçurent ,  en  1095  , 
un  serment  de  féauté  et  de  vasselage ,  à  eux  prêté 
à  cause  de  l'élise  et  seigneurie  d'Esperaza,  au 
pays  de  Razès^  possession  considérable^  â  eux  échue^ 
de  leur  part  en  la  succession  paternelle.  Il  accom- 
pagna^ en  1096^  Pierre- Raymond,  Hugues  et 
Guillaume-Raymond  j  ses  frères,  dans  l'expédition 
du  comte  de  Toulouse  ,  en  Terre-Sainte  ;  y  prit, 
à  leur  exemple ,  le  nom  de  de  Podio ,  et  s'y  en- 
gagea dans  la  milice  chiitienne  des  Frères  Hospi- 
taliers de  Saint-Jean  de  Jérusalem.  (Voye:^  Hist. 
du  Languedoc  3  tom.  2,  preuves^  pag.  339,  340 

—  Chftteau  de  Foix ,  cartulaire ,  layette    1 5 .  — 
Bongars^  Gesta  deiper  prancos^  pag.  723.) 

L'historien  du  Languedoc ,  (dom  Vaissette) ,  le 


DO  PUY-MBLGUEIU 

prodaiw  bultvntntle  oMim  qw  k  vénérable 
(tètt  Râyai#iid  de  9toàÊO  {âà  Pmj),  qui ,  vers 
1119  Mloa  ks  uns,  vers  I121  adba  les  autres^ 
MKp(dft  M  Menteonux  Oérand,  Ibnâateur  et 
prendtr  recteur  eu  matttt  de  ce  pmix  établisse» 
ilient  ydimûa  aux  béxeB  une  xfigk  à  lâ^fbis  re- 
ligfeuee  01  militaire^  qui  Ta  fait  c^nidérer  avec 
raiioa  comme  ie  veriêabk  inathuteur  et  PRSMiBit 
GRAioi  MAiiwB  de  Vàpif^  dès  ekevalimv  de  Saint- 
Jean  de  Jérusalem  ^  depwè  étabUe  i  Ithodes ,  et 
successivement  i  MmUe  ^  m  moinat^  aussi  cé- 
lèbre par  ses  vertus  que  par  ses  exploits ,  vers 
f  i60y  i  Tâgede  quatre-vingts  ans  et  plus* 

Ce  grahd-ftiâltréj  U  maison  du  Pujr-Melgueil 
6*est  toujours  ^rifiée  de  le  coAipter  parmi  ses 
aïeux  ;  lors  mkùé  qùè  te  olaisdn  dii  Puy-Mont- 
btuo  se  l'attribuait  excluiiveftieilt.  Toutes  deux  , 
igûetatAt  fondées  à  le  récbmet^  se  le  contes- 
talMt^  fliute  >  f»r  l'utie>  de  eonnatm  les  titres 
de  l'autre,  et  de  eoupçonMir  la  cotinekité  qui  pa- 
rait ee  trouver  entre  eUes^  quand  D.  Vaisseite, 
le  pnmkJ*  «Mlevi  le  totte.  Gomme  cette  con- 
testation n'iméresse  pas  seulement  k  gloire  de 
deut  grandes  maitons,  mais  encole  Thistoire  gé- 
nérale >  il  a  èemblé  convenabM  de  pràienter  ici 
sommairement  l'éQit  de  là  question. 

On  vient  de  *toir  qu'en  1096  Pierre-Raymond^ 
HàgneS)  OuilknÉie^Raymoild  et  iWymond,  frères, 
démontrée  de  ta  Aiaison  de  du  Pity-Melgueil ,  se 
ci^isêMlt  avec  teur  iuaeltdti ,  k  eomte  de  Tou- 
louse ,  kissànt  kui^  dbmâinës  SMS  la  proteaion 
d'Aihâins-Rayhidtld  ,  iit^éfb  t*oillouse,  et  de 
iR<^  ,  kura  ^«trés  frèreè  )  qUe  PiWre-Raymond 
{revint  denk  sa  patrie ,  «t ,  déT  soA  Mariage  avec 
Adèle  de  Mèlj^il  ^  MtttmuA  k  pe«térité  kn- 
^gnédoclenne;  k  sim  et  Hu^eë  et  de[Guillau- 
'  rae-Raymoèd  ,  émttgei%  extk  pi«nns  de  MM.  du 
Puy-M^meHy  lA  les  intéretëant  qtie  iktibkment , 
h'a  pu  «venir ,  kprts  on  laps  de  tetnps  si  con- 
sidérabk  ,  rob)et  de  recheKhes  que  kè  distances 
et  k  rareté  des  documtaa  eusiem  rendues  aussi 
pénibkk  qtïb  disfjètttileiises  :  eehii  dé  Raymond 
dut,  au  contrtirei  appeler  toute  kur  attention^ 


pÊt  ia  ^om  qu'il  faisait  rejaillir  &ur  ses  coil^- 
«inraz^  Le  premier  graad-maitre  des  chevaliers 
de  Saint-Jean  de  Jérusalem  ;  par  le  oom  de  de 
-PodiOj  (adopté^  comme  on  l'a  vu^  par  les  quatre 
kèats,  ea  Palestiœ);  par  Tépoque  (la  première 
croisade),  par  FAgs  (il  mourut  en  1160,  à  plus 
de  quatre-vingts  an3>  disent .  tous  hs  historiens)  ; 
par  la  daie  de  la  prise  d'habit  (  longtemps  avant 
1121  ,  puisqu'il»  ne  put  être  au  successeur  de 
Gérard,  saas  avoir  justifié  ce  choix  par  de  longs 
et  importants  services}  ;  présentait ,  avec  leur 
Raymond^  des  caractères  d'identité  d'autant  plus 
frappants,  qu'il  serait  téméraire  de  supposer, 
qu'à  pareille  datei  surtout,  il  existât,  dans  cet 
ordre  a^ssant  et  peu  nombreux,  deux  anciens 
frères»  des  mêmes  prénom  et  nom  de  Raymond 
de  Podio.  Cçs  données  recevaient  enfin  un  degré 
d'évidence,  équivalent  à  la  certitude,  de  l'impor- 
tante donation  qu'Amélius-Raimond,  évêque  de 
Toulouse,  fit  aux  chevaliers  de  Saint-Jean  de 
Jérusalem,  des  donations  sur  léisquelles  fut  fondé 
le  premier  grand-prieure  (Toulouse)  de  la  pre- 
mière langue  (Provence)  de  Tordre,  en  11 19, 
é'est-à-dire  ,  presque  â  l'époque  précise  de  l'élec- 
tion de  Raymond  ,  que  cette  preuve  d'itttérét,  qui 
ne  dut  pas  être  gratuite ,  indique  fortement  n'être 
autre  qUe  son  frère. 

D'antre  ptort ,  on  voit ,  dans  les  généalogies  im- 
primées de  la  maison  du  PuyMontbrun ,  et 
copiées  les  unes  des  autres,  c'e8t<»à-^re  originai- 
retnsnt  rédigées  dans  des  temps  où  il  était  d'u- 
sage général  de  suppléer,  par  les  écarts  d'une 
érudition  indigeste  \  à  l'absence  des  titres  sur  les 
premiers  degrâ,  un  Hugues  de  Podio,  qualifié 
fils  d'un  Raphaël ,  évidemment  suspea,  se  signaler 
dails  k  Terre^Sainte ,  vers  la  même  époque  de 
la  g^MDÎère  ciPoisade ,  à  laquelle  j  en  admettant 
tnéme  Qu'il  fiftt  des  environs  de  Montélimart,  ber- 
cèàtt  de  ses  descendants»  il  n'aurait  pu  prendre 
jSart  qm  soiis  la  bannière  de  Raymond ,  comte 
^  Toulouse  9  aussi  son  su3erain,  en  qualité  de 
Marcbis  de  Provence ,  dont  relevaient  alors  les 
baionnies  devenues  depuis  Dauphinoises,  censées 


36  DU  PUY-MELGUEIL. 

sa  résidence,  c'est-d-dire  fiûre  partie  du  même  ost 
où  se  rencontraient  dëjà  les  quatre  frères  àioncés 
dans  la  généalogie  de  du  Puv-Melgueil;  ce  qui 
présenterait  l'autre  singularité  de  deux  Hugues 
de  Podio  sur  peut^-être  moins  de  mille  chevaliers, 
que  comprenait  à  peine  l'expédition  du  comte 
de  Toulouse.  Ce  Hugues  ,  quoi  qu'il  en  soit,  est 
également  reconnu  par  les  deux  maisons ,  pour 
appartenir  de  très-pr  es  au  grand-maître  Ray- 
mond; par  Tune,  comme  frère,  ce  qu'on  a  vu; 
et  par  l'autre ,  comme  père ,  ce  qui  est  aussi  dif- 
ficile à  concilier  avec  les  dates  et  les  £ûts,  qu'il 
est  apparent  que,  par  une  dame  de  la  maison 
Dauphinoise  de  Poisieu  ^  il  le  fut  d'Alleman  de 
Podio  ,  continuateur  de  sa  postérité  ,  duquel 
toutes  les  vraisemblances  concourent  i  motiver 
rétablissement  dans  les  baronnies,  sur  les  pos- 
sessions qu'y  avaient  sa  mère  ,  et  surtout  son 
épouse ,  Véronique  d'Adhémar,  dame  de  Mont- 
brun  ,  d'une  maison  d'origine  princière  (  ainsi 
que  asile  de  Melgueil ,  dont  l'épouse  de  Pierre- 
Raymond  de  Podio ,  frère  de  Hugues ,  langue- 
docien j  ,  et  qui  dominait  sur  cette  partie  des 
baronnies  voisine  de  Montélimart,  ville  qui  lui 
devait  son  nom  (  Montilium'Adhemari  ).  A  ces 
rapprochements,  qui  militent  fortement  en  br 
veur  de  l'identité  du  Hugues  des  deux  maisons, 
se  joignent  ceux  qui  résultent  :  i*  de  la  parfaite 
et  antique  conformité  des  armoiries  de  l'une  et 
de  l'autre;  2*  de  la  contiguïté  des  provinces  qui 
lurent  leur  beiceau  respectif ,  et  qui  étaient  alors 
sous  la  domination  d'un  même  prince;  3*  du 
mariage  ,  avant  1 277 ,  de  Pons-Bernard  du  Puy- 
Melgueil ,  II*  du  nom  ,  avec  Guyonne  d'Adhe- 
mar ,  de  même  maison  que  l'épouse  d'Alleman 
du  Puy-Montbrun ,  vivante  au  siècle  précédent  ; 
4*  de  l'assertion  des  généalogistes  de  la  maison  du 
Puy-Montbrun  :  «  que  la  terre  de  Rochefort  est 
»  une  de  ses  plus  anciennes  possessions.  »  As- 
sertion qui  peut  aussi  dériver  de  quidque  autre 
confusion  du  nom ,  encore  double ,  de  celle  de 
l'Albigeois  ,  échue  en  indivis  au  Huguesde  Podio, 
du  L4inguedoc,  de  la  succession  de  Guile  de  Lau- 


DU  PUY-MELGUEIL.  %j 

troc,  sa  mare,  et  par  lui  hommage  ta  1077  j  avec 
œUe  des  baronnies,  très-loogtemps^  ea  effet, 
possédée  par  les  descendants  du  Hugues  de  Podio , 
du  Dauphinéy  qui ,  s'il  est  le  même  que  le  Hugues 
languedîxicn,  aurait  pu I  ou  donner,  à  l'exemple 
d'une  infinité  d'autres  seigneurs  de  cet  âge,  à 
son  château  des  baronnies  le  nom  de  celui  qu'il 
posséda  eu  Albigeois ,  du  chef  d'une  mère,  à  la 
mémoire  de  laquelle  ses  frères  et  lui  attachaient 
un  tel  prix>  qu'ils  en  accolaient  le  nom  au  leur, 
€  fils  de  Guile  »,  ou  induire  en  erreur  ses  his- 
toriens, en  leur  présentant  dans  sa  qualification 
nue  de  seigneur  de  Rochefort ,  un  motif  de  con- 
fondre cette  terre  d'Albigeois,  avec  celle  de  Ro- 
chefort ,  dans  les  baronnies ,  qui  paraît  n'avoir  été 
possédée  que  par  les  descendants  du  Hugues  Dau- 
phinois, et  postérieurement  à  celle  de  Montbrun. 
Il  faut  convenir  que  la  vraisemblance  d'identité 
d'origine  des  deux  maisons  ne  saurait  guères  être 
porta  plus  loin,  et  qu'elle  est  bien  faite  pour 
^   stimuler  des  communications  entre   elles,  qui, 

seules,    peuvent  conduire  à  une  démonstration 

parfaite. 

VI.  Pierre  Raymond,  désigné  d'abord  par  l'appella- 
tion de  «  fils  de  Guile  »,  ensuite  par  le  nom  de  de 
Podio  (àvL  Puy),  fut  seigneur,  en  partie,  du  Podaguès, 
et  autres  directes  et  dépendantes,  du  chef  paternel.  En 
1096,  il  fit  hommage  du  château  de  Foix  et  de  ses  forts 
i  Ermengaide,  épouse  du  vicomte  de  Trencavel,  hé- 
ritière en  totalité  du  comté  de  Carcassonne,  et,  en 
partie,  du  comté  de  Foix.  (Vojrt\  Hist.  du  Langue- 
doc, tom.  a,  preuves;  pag.  339.—  Château  de  Foix, 
canulaire;  layette  i5.  ) 

La  même  année  il  se  croisa,  et  partit  avec  Hugues, 
Guillaume- Raymond  et  Raymond,  ses  frères,  pour  la 
Terre-Sainte ,  sous  la  bannière  du  comte  de  Toulouse, 
il  y  prit,  ainsi  au'eux,  le  nom  de  de  Podio,  à  l'imi- 
tation de  quantité  d'autres  seigneurs,  qui  commencè- 
rent i  s'y  distinguer  les  uns  d^  autres,  par  l'addition 
du  nom  de  leurs  principaux  fieb  à  leur  prénom.  Il  est 
néanmoins  mentionné  une  fob  sous  le  nom  unique  de 
Pierre,  fib  de  Guile,  par  un  historien  témoin  des  ex- 
ploits des  deux  premières  croisades ,  au  nombre  des  nobles 


»t  DU  PUY^MELGUEIL. 

et  vaittiBtt  chenlien  (wvk  mobiles  ti  strenmn) ,  qui  ae 
sigMlèMit  à  la  ééfeose  d'un  poste  iflqx>rtalit  confié  à 
leur  gaide ,  et  qui  fouft  ëtaieni  de  haute  nàinance ,  entre 
ftutreft  Boémond  et  Evratd  de  Pusato.  (Voye^  Spicilége 
de  dwn  Luc  d'Acfaéii ,  tom.  9 ,  pag.  i3  et  coiv.J 

Il  parâtt  n'être  revenu  en  Languedoc  qu'«près  le  décès 
de  Raymond^  comte  de  Touloti^j  qui  eut  lieb  en  Syrie, 
âu  château  nlerin.  Fan  iioS.  Il  épousa,,  peu  après,  la 
princesse  Adèle  de  Melgueil.  (Voyez  Bibliûtheca  Clu- 
niacends,  tom.  9,  pag.  578 ,  él  livre  16 ,  n*  i5  j  et  THist. 
de  Montpellier,  par  Pierre  d'AigtiefëoiUe.  )  Dom  Vais- 
sette^  parlant  de  ce  mariage,  s'exprime  en  ces  termes: 
c  Pierre-Raymond  du  Puy,  seigneur  de  haute  considéra- 
»  tion,  qui  possédait  des  domaines  trèsnetendus  en  la 
»  pertie  méridionale  du  Toulousain,  jusqu'au  comté  de  . 
•  Foiz,  avait  épousé,  avant  Tan  11 10,  la  princesse 
%  Adèle,  fille  de  Pierre,  comte  de  Melgueil  et  de  Sub- 
^  stantion,  et  de  la  princesse  Almodis  de  Toulouse, 
s  Cette  Adèle  avait  une  teur  qui  s'était  mltriée,  en 
t  1080 ,  avec  Guillaume  tV,  seigneur  de  MontpeUier; 
a  elle  était  cousine -germaine  de  Benrand,  coqite  de 
s  Toulouse,  et  du  comte  d'Auvefgite.  »  Cette  alliance 
donne  i  la  postérité  qui  en  est  issue  les  plus  brillantes 
affinités. 

En  II 10,  il  fat  présent  à  l'acte  de  réunion  qu'Ame- 
liUs-Rajrmond ,  son  frère,  évéque  de  Toulouse,  fit  de 
l'église  de  Sainte-Colombe  à  l'abbaye  de  Cluny;  acte  dans 
lequel  11  est  dit  que ,  conjointement  avec  madame  Adèle 
de  Melgueil,  son  épouse,  il  offrit,  de  leur  part,  un  de  ses 
fils,  nommé  Guillaume,  pour  être,  quoiqu'ehâim ,  con- 
sacrée la  vie  monastique  dans  la  même  abbaye.  (  V&jr.  ' 
Hist.  de  Languedoc,  t.  3 ,  p.  t5.  ) 

La  princesse  Adèle  le  rendit  père  de  trois  fils  : 

1  .*  Raymond ,  qui  suit; 

a.*  Bernard  du  Puy  {de  Podto)  fit ,  conjointement 
avec  Raymond ,  son  frère ,  one  vente  et  engage* 
ment  à  l'abbaye  de  Soièse.  (  Vqr.  l'article  de  Rei- 
moml.)  Il  assista  comme  témoin,  avec  Bernard 
de  Comminges  »  fiemaid  de  Montaut ,  le  vicomte 
Trencavel,  Raymond  de  Rabasteins  et  autres 
chevaUers  de  distinction,  à  la  donation  fiiite,  en 
1 143 ,  par  Alfonse,  oomte  de  Toulousej  à  Rofsr  ^ 


DlU  PUY-MELQUBIL.  99 

vicomte  de  Caceassonne,  de  Bëzkra,  etc.  ^  du 
château  neuf  d'Alby  i^Voj^.  Hist.  de  Laoguedoc  , 
t.  2  ;  Preuves  ,  p.  5b  i  ;  et  château  de  finx,  cartu- 
taive^  layette  i5)^ 
3.9  OuiUaume  ,  voué  dàs  FenJEanoe^  par  ses  père  et 
mère  ^  à  Vabbaye  de  Cfamy . 

VII.  Raymond  du  P«y  ^4^  Po4iû  ),  ^iff^/^m  ^^  partie 
du  Podaguèa  et  d*auti7^  posse^ion^  4e  ^a  pèrf^ ,  dont  il 
6it  béritief  principal  >  ycmlit  w  11 53.^  ^  commun  avec 
Bernard  aoa  Hre  >  â.  QaiUaum^  j  abbe  de  Sor^ze ,  une 
partie  du  leedtpire  de  leuf  çeignfiarie  dw  Pod^guès  ^  con- 
tiguië  «Tec  cehÀ  dumosM«|j|fe  df  S^in^^  Pigrrç  4'Escousa 
et  de  Tabbaye  dt  Léa»t  ^  spy»  r^fi^V^  i^nmoîns  de  la 
haute  juridiction  »  ti^Be  que  sies  ancêtres  â^,  lui  en  avaient 
joui.  Par  lei  même  acte ,  ces  d^i^i  frères  ^f^i^rent  en- 
OQÉeaumimê^bbé  atne  m%f^^piQfmté  i  ^ux,  Qbyenue  au 
tenitom  de  LnjOîireç  >  de  leur  f^tt  en  la  dp^  de  madame 
Ouik  >  ktu;  aSeuk  j.  poux  çn  ÎQuir  aijiv^i  qu^av^t  fait  la- 
dite dasae  ^  ou  k  vicomte  Sîcard  x  4Vi  nom  4'eUQ-  (  Archives 
de  du  Puy-Melgtml.  ) 

Il  est  mentionni,  aoua  le  non  de  d^lPoi ,  cooime  té- 
nsioio  f  éaos  une  charte  de  Vaccordi  paasé  en.  11 63  ,  entre 
Eloge»<Be0iiani,  comie'  de  Foîx^  Raymond.  Ameil  et  Ray- 
mond de  Ravaty  sur  (eiarst  contestatiojMt.  au  fujet  d'un 
château  comme  de  Caralb.  (Manuscrits  de  Doat^  n.**  167, 
PL  248,  à  la  Bibixoch.  du  201.  yrr  Ch&iecitt  d^  FqÎ¥^> 

On  le  tîo^ve  eworei  employé  30u^  k  noryk  de  éel  Poig, 
et  comme  témoin,  daos^tuiacte  passé  à  Vabbaye  de.  Bonne- 
CQff^y  dmqnel  fon^  foi.  Ie3  registires  de  ce  monastère. 
(  r«r^  Hi^t,  du  i,angU(edoc,  t,  2,  ;,  Pçeuyçs  ,  p,  608,  et 
le^  VQIÛv^  4e  V«ibb<>y^  de  ^qq^e^ombe^l 

Enfin^  i^  qçt  jpappelà  aflu$:  le  9001  4€(  ^^  Podiq  4ans  une 
veiM  iHiUe  ep  itgi;  pftr  Eveie^^M^i  s^  $U%  épouse  de 
GuiUaujap^.  de.  Cornon*  CVqr-.  G^^^>  ^Arr^^ij'l^f,  t.  6, 
p.  541^1 

IL  avait  époMiaé  demoûelk.  PéWmUle  d^.  J^c^fs,  dont 
il  em  (}uaiirt  eofontr  : 

!.•  Hugues,  qui  suit; 

».*  OuiUaume  da^  Po^  qui,  Taa  ij^^i^  du  consen- 
tememi  de  Hugues  ^n  frèçe  et  d'Eimesende  sa 
9€etir>  fil,  eonfointemeat  avec  Benuurd  son  autre 
frère^  le  padage  provenant  de  la  dot  de  madame 


3o  DU  PUY-MELGUEIU 

Pétronille    leur  mère,  consistant   au  château   de 
Berengs  et  ses  dépendances^  en  Albigeois.  Il  est 
employé  sous  le  nom  de  de  Padio,  comme  pleige 
et  garant^  avec  Pierre-Roger  de   Mirapoix^  Ray- 
mond Trencavel^  vicomte  de  Carcassonne;  Pierre 
de  la  Tour,  Guillaume  de  Rochefort  et  autres,  au 
testament  que  fit,  en   1194,  Roger^   vicomte  de 
BezierSy  d'Alby,  d'Agde  et  de  Nîmes.  En  12 14, 
il  accompagna^  sous  k  nom  de  Pueyo,    D.  Pè- 
dre  II,  roi  d*Aragon,  dans   ses  expéditions  mili- 
taires, et  combattit  à  la  bataille  du  Maitt,  où  ce 
prince  fut  tué.  En   12 16,  il  fut   présent,  sous  le 
nom  de  de  Podio,  (vulgà  Despuig,)  i  l'hommage 
prêté  par  divers  grands   vassaux  à    Jacques  I*', 
roi  d'Aragon,  au  service    duquel  il  parait  s*étre 
depuis    entièrement    voue,     puisqu'il   est   men- 
tionné encore  sous  le  pom  de  de  Podio  parmi  les 
chevaliers  qui  l'aidèrent  â  la  conquête  du  royaume 
de  Maiorque,  en  1229;  époque  â  laquelle  il  était 
marié,  et  père  d'un   fils  nommé  don  Pèdre,  qui 
assista,  en    1239,   à  la   conquête  de  Valence,  et 
devint  la  souche  de  la  maison  des  Puig,  en  Es- 
pagne, laquelle  a  donné,   au  dix-huitiàme  siède, 
un  autre  grand-mattre  à  l'ordre  de  Saint-Jean  de 
Jérusalem,  dit  de  Malte  {Preuves.  Voyez    Hist. 
^       du  Languedoc,  t.  3,  p.  91. —  Centuria  primera 
del  realy  militar  orden  de  nuestra  senora  de  la 
Merced,  etc.,  part,  i,  p.  44,  494  et  495.  **-  Ar- 
chives de  la  maison  du  Puy-Melgueil)  ; 

3.*  Bernard  del  Poig,  concourut,  avec  Guillaume 
son  frère,  au  partage  foit  en  11 93,  du  consente^ 
ment  de  Hugues,  aussi  leur  frère,  et  d'Ermesende' 
leur  sœur,  des  biens  de  leur  mère,  «ssis  sur  le 
château  de  Berengs  et  dépendances,  en  Albigeois. 
Il  servit,  avec  le  même  Guillaume  son  frère,  sous 
la  bannière  de  Jacques  I*',  roi  d'Aragon,  à  la 
conquête  du  royaume  de  Maloique.  Depuis,  il 
n'en  est  plus  mention.  (Preuves.  Voyez  aux  indi^ 
cations  données  en  l'article  précédent); 

4.*  Ermesende  del  Poig,  consentit,  avec  Hugues  son 
frère,    en   1193,  le  partage  provoqué   par  Guil- 
laume et  Bernard,  ses  autres  frères,  des  biens  do 
taux  de  leur  mère,  au  château  de  Berengs  et  dé- 


s 


DU  PUY-MELGUEIL.  3l 

pendancesy  ea  Albigeois.  Ea  x  i  gj,  ^tam  mariée  i 
Guillaume  de  Carnou,  elle  fit  une  vente  à  Ray- 
mond-Guillaume, évéque  de  Lodève^  pour  dix 
mille  sols  melgoriens,  du  domaine  de  la  Balme  et 
dépendances^  qu'elle  possédait  dans  les  territoires 
de  Saint-Jean  de  Planes,  d'Usdas  et  de  Bocasers. 
(Voy.  Gallia  christiana,  t.6,  p.  541^  a,  et  Ar- 
chives de  la  maison  de  du  Puy-Melgueil.) 

VIII.  Hugues  DEL  PoiG,  I*'  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur en  partie  du  Podaguès  et  autres  domaines  de  Ray- 
mond del  Poig,  dont  il  est  qualifié  fils  et  héritier  en 
partie,  consentit  en  1193,  avec  Ermesende  sa  sœur^  le 
partage  provoqué  par  Guillaume  et  Bernard,  leurs  frères, 
des  biens  douux  de  madame  Pétronille  leur  mère,  affec- 
tés sur  le  château  de  Berengs  et  dépendances,  en  Al- 
bigeois. 

Il  assisu,  sous  le  nom  de* de  Podio,  en  qualité  de  té- 
moin, a^  Guillaume  de  Thézan,  Pons  de  Montlaur, 
Bermond  de  Sauve,  Guillaume  de  Pierre  (Pétri),  Guil- 
laume de  Villeneuve,  Pierre  de  Narbonne,  et  autres  che- 
valiende  distinction,  i  l'hoaunage  que  Guillaume,  sei- 
gneur de  Montpellier,  fit,  en  mars  1190,  à  Raymond, 
comte  de  Melgueil.  (Vqy.  Hist.  de  Languedoc,  t.  3  ; 
Preuves,  p.  167,  et  manuscrits  du  marquis  d'Aubais, 
n»8i.) 

Il  est  rappelé,  comme  défunt,  sous  le  nom  de  de 
Podio,  et  sous  la  qualification  de  chevalier,  dans  l'aae  de 
partage  &it  le  6  des  calendes  de  mars  1 267,  entre  Aymeri 
et  Raymond,  ses  fils,  d'une  part,  et  Guillaume  leur 
neveu  ,  fils  et  héritier  de  feu  Pons  Bernard,  chevalier, 
son  autre  fils.  (  Vq^.  Archives  de  la  maison  de  du  Puy* 
Melgueil.) 

De  son  épouse  N....,  de  la  maison  d'Obic,  en  Albi- 
geois, il  avait  eu  quatre  fils  : 

I  .*  Pons*Bemard,  qui  suit  ; 

%.•  Sicard  du  Puy  {de  Podio),  chevalier^  prêta,  en 
1243,  serment  de  fidélité  au  roi,  concurremment 
avec  Rajrmond  son  frère,  les  principaux  chevaliers, 
et  le  tiers-état  de  l'Albigeois  et  du  pays  toulousain 
{Vojr.  Hist.  du  Languedoc,  t.  3,  p.  423,  et 
Trésor  des  chartes,  Toulouse,  sac  1 3,  n*  23); 
3.»  Raymond  du  Puy  (de  Podio),   qualifié  chevalier, 


32  DU  PUY-MELGUEIL. 

fib  de  Hagucs^  ^assr  chevaHeF,  et  Aydieri^  soq 
firère^  firent,  le  6  des  (:akades  et  mâr»  x  267^  un 
partagç  de  biens  avec  Guillaume  du  Puy,  leur 
neveu.  En  i243,  il  avait  foit^  ainsi  que  Sicard^ 
çon  frère,  sçrment  de  fidéKW  au  roi .  (  V<>y,  Hist. 
du  Languedoc^  t.  i,  p.  42},  ete. ,  et  Archives  de 
hn;^aisondu  Pu^Melgueil.)  Il  fut  depuis  seigneur 
de  ViUa-Secca^  en  Gstalogne^  et  prêta  serment 
4e  fi^élitë  au  dç  roi  France  Philippe-le-Har4i,  en 
1271^  lors  de  la  réunion  c^i  con^té  de  Toulouse 
i  U  couronne,  c;n  même  temps  qu'Aymqrlj^  son  frèrv 
(  Vb^.  Mémoires  de  la  Fi^lle)  ;    * 

4..«  Aymeri  du  Puy  (rf^-PorfioJ^^hcvalWiÇoiilçw 
rut ,  ikvcç  RaymoQd,  aoQ  frèf^,  a^  ç^ms^  dQ 
biemi  (eiit  le  6  4es  cal^od^s  de  macs  \  267 ,  çgtr§ 
euK  et  Guillaume,  leur  neveu.  Il  prêta  ,  ain^î,  qq^ 
Raymond ,  son  fràre,  serment  de  fidélité  au  i^i, 
es  U7U  (Vqy.  Mémpireside  h  FnU^  et*Arcïûvesf 
dp  li^maisoaduPuy-MelgueU.) 

N.  B.  Ce  àtfg[i  est  le  premier  de  la  produeifo» 
fiiitt  e»  17S9  pour  les  honneurs  de  la  courj  it  fij^ 
eet  fait  emploi  que  de  l'hommage  pfétJ  f)ar  Gttil'« 
tauae  de  Montpellier,  en  1 1 90,  aîn«  que  des  se^- 
meim.defiddlité.de  ^343,  et  partage  de  1267^ 

• 
tX,  Pooff^Bemard  au  Pus  (  d^  Bodio  \  I**  du  nom, 
(|ualifié  chevalier,  de  )a  vUk  d'ALb]r>  file  de  Hugues,  aoasi 
c|i«vaUer»  iiak  frêne  ta  donné  db  l'église^  de  Sniittfr^ 
C^ile,  Ipre  d'une  doqatip^  que  lui  fit,  en  iiai4,  Ouit 
hmne>  évéquA  d'Alby,  des  dimea  de  l'égUse  de  Cagohae^ 
Il  roçut  du  même  prékt,  le  %^  de»  caïendes  de  Quille» 
1227,  une  autre  donation;  et,  le  3i  juillet  1229^  lui  fift 
homipage,^  coacurreouuçiu  avec  4'autrqa  cbevaUei;^,  clia- 
cun  en  ce  qui  le  concernait,  pour  le  château  ^t  vallée  du 
Monestier,  châteaux,  villes,  bastides  et  maisons  fortes 
en  dépendants,  savoir  :  la  Bastide  d^  O^ll^rd-Bequille  et 
de  Catmer,  FAyrole,  le.  3oiq,  Corbateu,  Auieillau, 
Villeneuve -ta -Vieille  et  VilleneuYC- la -Nouvelle,  Vi- 
rais, Garmers,  la  Bastide^uveterre,  Camma/is,  Saint- 
Benêt,  Rovoîres,  Tréguiek,  Camaliècc^  la  Bastide- 
Matire,  Afanairas^  les  tioip  parts  de  Cr^ntok,  Tlsamie 
et  le  Jacs.  (Vojy.  Manuscrits  cfe  Doat,  n*  io5,  fol.  3o^ 
reeêo,  à  la  Bibliothèque  du  roi  ;  Archives  de  Farchevêche 


\ 


DU   PUY-MELCUEIL.  33 

d'Alby  et  de  la  maison  de  du  Puy-Mclgueil.)  Il  en  reçut 
enfin  >  le  4  des  ides  de  juillet  i23i,  à  titre  de  cens  per» 
pétuel ,  la  concession  des  deux  parts  des  dîmes  des  églises 
de  Saint^-Geniès  et  Saint  Sauveur  de  Cagnhac^ 

Pons-Bernard  fut  l'un  des  chevaliers  les  plus  vaillants 
de  son  tçmps^  et  tint  le  parti  de  son  oncle  Guillaume, 
qui  s'était  prononcé  en  faveur  du  roi  d'Aragon  et  du 
comte  de  Toulouse  ;  mais  il  n'eut  point  à  se  louer  du  ré- 
sultat de  ses  efforts  :  sa  cause  fut  perdue  par  les  victoires 
de  Simoa ,  comte  de  Montfort ,  et  ses  biens  confisqués  ne 
furent  restitués  qu'après  sa  mcM-t  i  Guillaume  y  son  fils  et 
son  héritier ,  né  du  mariage  qu'il  avait  contracté  avec  — 
Vieme ,  de  la  maison  des  Trencavel ,  vicomtes  de  Car- 
cassonne,  de  Çeziers,  d'Agde  et  d'AJby  (Voy.  Manus- 
crits de  Doat^  n*  io5^  fol.  804 ,  à  la  Bibliothèque  du  roi; 
Archives  de  Tarchevéché  d'Alby  et  de  la  maison  du  Puy- 
Melgueil.) 

N.  B.  Deuxième  degré  de  la  production  de  1789  :  il 
n'y  est  fait  omission  que  de  la  nomenclature  des  terres 
énoncée  en  l'hommage  de  1229,  de  la  confiscation  des 
biens  de  Pons-Bernard  et  de  ses  motifs ,  et  de  l'origine  de 
Vieme  ,  son   épouse. 

X.  Noble  homme  Guillaume  du  Put  {de  Podio), 
qualifié  chevalier  de  la  ville  d'Alby ,  fils  du  précédent , 
donna  trois  investitures  r  la  première  ^  le  6  des  calendes 
de  janvier  1248,  sous  le  nom  de  de  Podio^  de  sa  terre, 
d'Alinars  ,  inféodée  par  lui  à  Raymond  de  Roquelaure, 
sa  femme  et  leurs  enfants  (acte  reçu  et  signé  Juan  ,  no- 
taire public  du  monestier,  manuscrits  de  Doat  n^  ro6,  à 
kl  Biblioth.  du  roi  :  Archives  de  l'archevêché  d'Alby  et 
de  la  maison  du  Puy-Melgueil)  ;  la  seconde,  en  mai 
1 25 1 ,  SQU3  le  nom  .de  Del  Puig ,  de  moitié  du  Mas  ou  vil- 
lage del  Vtq,  à  Hugues  de  Girousens,  sa  femme  et  leurs 
enfants  (acte  reçu  par  le  même  notaire ,  aux  mêmes  indi- 
cations qu'en  l'article  précédent^  ;  la  troisième ,  le  1 8  des 
calendes  de  juillet  1254^  encore  sous  le  nom  de  Del  Puig, 
de  la  moitié  du.  Mas  ou  village  d'Albarède  ,  à  B.  Amal, 
sa  femme  et  leurs  en&nu' (acte  ^  comme  aux  deux  précé- 
dents}. Toutes  ces  investituces  accordées  à  la  charge  de 
diverses  redevances  et  des  droits  et  devoirs  seigneuriaux 
accoutumés. 

Le  9  des  calendes  de  juin  i263  ,   sous  le  nom    de  Je 
5.  3 


34  DU  PUY-MELGUEIL. 

Podio  et  les  qualifications  de  clievalier ,  seigneur  en  ma* 
jeure  partie  de  la  ville  d' Alby ,  il  fit  don  à  T^lise  catb6^ 
drale  de  Sainte-Cécile  de  cette  même  ville ,  de  toutes  kf 
dîmes  et  prémices  du  village  d'Anglars  dont  le  droit  lui 
avait  été  transmis  par  Pons-Bernard ,  son  père  et  ses 
prédécesseurs.  (Acte  reçu  par  Guillaume  PoUini  ,  notaire 
de  la  ville  d'Aiby  ;  Manuscrits  de  Doat ,  n*  106^  fol.  195  ; 
Archives  de  rarchevéché  d'Albj  et  de  la  maison  du  Puy- 
Meigueil.) 

Par  lettres  du  2  des  ides  de  mai  1 264 ,  signées  Pons  de 
Poyete ,  inquisiteur  de  la  foi  en  France  ,  et  dûment  scel- 
lées ,  il  fut  absous ,  réintégré  dans  les  possessions  confis- 
quées de  son  père^  et  déchargé  de  la  peine  encourue  pour 
crime  d'hérésie  par  ce  dernier ,  qui  n'y  avait  point  satis- 
fit *de  son  vivant  :  faveur  accordée  au  fils  ,  moyennant 
diverses  sommes    par  lui  payées,  et  «  en  considération  , 

>  est-il  dit\  des  grands  services  qu'il  avait  rendus ,  ainsi 
»  que  des  dépens  et   dommages  qu'il  avait  supportés  en 

>  faisant  la  guerre  aux  ennemis  de  l'église.  » 

Il  partagea,  le  6  des  calendes  de  mars  1267,  avec  Ay- 
meri  de  Raymond  du  Puy  (de  Podio),  chevaliers  ,  ses 
oncles  paternels ,  les  biens  qu'eux  et  son  père  possédaient 
par  indivis  dans  les  territoires  d'Alby  et  jde  Laûtrec ,  le 
diocèse  de  Toulouse ,  la  juridiction  d^  Lombes,  et  autres 
lieux ,  et  assista ,  comme  témoin  ,  avec  messire  Raymond 
du  Puy ,  chevalier,  seigneur  de  Moret ,  à  un  accord  passé 
entre  le  vicomte  de  Lautrec  et  Philippe  II  de  Monttort, 
seigneur  de  Castres,  en  l'année  1268.  (Voj^.  Manuscrits 
de  Doat,  n*  106,  et  autres  indications  portées  en  l'ar* 
ticle  précédent.; 

Il  avait  épousé,  avant  i263,  noble  Soubirane ,  qui  le 
rendit  père  de  deux  fils.  (Vojr.  Hist.  du  Languedoc,  t.  3; 
Preuves  ,  p.  583  ;  Archives  du  domaine  de  Montpellier  , 
Girosens,  n*  3.) 

N,  B.  Cet  article  est  le  troisième  de  la  production  de 
1789 ,  â  laquelle  il  n'a  été  ajouté,  d'après  les  indications 
énoncées ,  que  de  l^ers  dévebppements  sur  l'historique 
des  titres.  Elle  va  désormais  suÎBBre ,  et  il  ne  reste  i  ob- 
server sur  sa  rédaction  autre  chose,  sinon  que  la  plupart 
des  sujets  ici  employés  dans  les  d^rés  qui  la  précèdent, 
s'y  trouvent  rappelés  sous  les  mêmes  énondations  ;  mais 
sans  liaison  ,  et  seulement  selon  l'ordre  des  temps ,  ainsi 


DU  PUY-MELGUEIL.  35 

Sue   quelques    autres  à  la   date    de   ces    quatre  derniers 
egrés. 

I.*  Pons-Bernard,  qui  suit  ; 

2.*  Amat  du  Puy^  damoiseau,  lequel  fit  hommage^ 
le  2  des  calendes  de  février  1276,  du  fief  qu'il  te- 
nait et  que  son  père  et  ses  prédécesseurs  avaient 
tenu  de  l'évéqlie  d' Alby,  dans  les  château^  vallée 
et  appartenances  du  Monestier;  renonça^  le  4  des 
calendes  de  septembre  1 277,  c;p  faveur  dudit  évé- 
que,  aux  dîmes  qui  avaient  été  données  à  Poil^ 
Bernard  du  Puy,  son  aieul^  dans  le  château  de 
Grandlieu  et  dans  les  dîmaires  des  églises  de 
Saint-Geniès  et  de  Saint-Sauveur  de  Cagnhac; 
fit  une  cession  en  faveur  du  même  évéque^  le  4 
des  calendes  de  janvier  1 277,  conjointement  avec 
son  frère^  et  sous  le  cautionnement  deesa  femme, 
et  une  vente  avec  le  même,  son  frère,  le  17  des 
calendes  d'août  1286,  et  est  nommé  avec  lui  dans 
un  retrait  féodal  fait  par  Tévéque  d'Alby,  le  8 
des  ides  de  mai  1293.  Il  eut  pour  femme^  vers 
1 277^  Marguerite Postérité  ignorée. 


XI.  Pons^  aliàs  Pons-Bernard  du  Puy^  II*  du  nom, 
damoiseau^  céda  à  B...,  évéque  d'Alby,  le  4  des  ca- 
lendes de  janvier  1277,  conjointement  avec  Amat,  son 
frère,  et  sous  le  cautionnement  de  sa  femme,  les  dîmes 
de' Cagnhac  et  de  Saint-Génies  de  Mailhoc;  fit  une  vente, 
conjointement  avec  sadite  femme  et  le  dit  Amat,  son 
frère^  le  1 7  des  calendes  d'août  1 286  ;  est  nommé  avec 
lui  dans  le  retrait  féodal  ci-dessus  énoncé, 

Il  est  employé  comme  capitaine  d'arbalétriers,  sous  les 
ordres  de  Pierre  d'Aragon,  dans  un  rôle  de  chevaliers, 
damoiseaux^  capitaines  d'arbalétriers  et  autres  gens  de 
guerre^  servant  dans  l'armée  du  roi^  en  Gascogne,  en 
1296. 

Il  donna  une  investiture,  le  10  des  calendes  de  janvier 
i3io,  et  laissa  de  Guide  ou  Guionne  d'Adhémar^  des 
seigneurs  de  Lombers,  en  Albigeois,  qu'il  avait  épousée 
avant  janvier  1 277,  le  suivant  : 

XII.  Pons  DU  PuY,  I*'  du  nom,  damoiseau  de  laBas- 
tide-de-Montfort,  accorda,  le  12  des  calendes  de  février 
i3i8,  l'investiture  de   deux   pièces  de  terre  situées  dans 


36  DU  PUY-MELGUEIL. 

• 

le  dîihaire  de  Saint-Barthélemi  de  Saint-Amaas  s  donna 
à  bail  emphytéotique,  par  acte  de  i33o,  le  mas  de  Sainte- 
Picque  ;  et  consentit  un  pareil  bail,  le  1 5  de  l'entrée  du 
mois  de  mai  iBSy.  Son  épouse,  Alix  de  la  Roquette,  lui 
donna  deux  enfasta  : 

I  ."^  Déodati,  qui  suit  ; 

2.*  Sybîlle  du  Puy,  nariee  a.vec  noble  Hugues  de 
Montrât,  damoîaeau. 


XILI^  ûéodat  w  Puy^  danoKMseau  de  la  Baatide,  con- 
senti t^  tant  pour  lui  qu«  pour  son  père,  un  bail  emphy- 
téotique^ le  1 5  de  Tealiée  du  mois  de  mai  ii5r;  reçut 
quittawe  d'une  somme  de  400  florins  d'or  pour  la  dot  de 
sa  soeur,,  le  a5  juillet  liyi,  et  fit  son  testament  le  20  juin 
1394.  Il  ne  vivait  plus  le  i3  juillet  1397^  ^  ^^^  laissé 
de  son  ^po&ve,  s^oUe  Hélia  de  Lescucc,  cinq  en&nts  : 

1  .*  Pons,  qui  continue  la  postérité  ; 

2  ."^  Antoine  du  Puy,  lequel  passa  un  accord  avec  son 

frère  aîné,  le  10  juillet  1397  ; 
3.*  Raymonde  du  Pay,  mariée  avec  noble  homme 

Roger  de  Rochefort  ; 
4.^  Amaude  du    Puy,  mariée  avec  noble  homme 

GuiUaurae  de  Berbiguier  ; 
S.*  Guiono  du  Puy,  mariée  avec  noble  Galhard  de 

Varagne. 

XIV.  Pons  DU  PuTy  II*  du  nom,  chevalier,  seigneur 
de  CagnlMc  en  Albigeois,  du  Gué,  le  Sonal.  Viviers, 
Saint-Germain  et  Lampeault,  passa  un  accord  avec  An- 
toine, sonfrère^le  10  juillet  1397;  reçut  la  donation  que 
lui  fit  noble  Endie  de  la  Roquette»  dame  de  Villeneuve» 
lès-Vabres,  sa  tante^,  le  2l  août  1426,  et  le  déiaiasement 
à  lui  consenti  de  la  Borie^iu-Gué ,  le  28  janvier  1439.; 
confirma  deux  contrats  de  vente  d'héritages,  le  4  dé* 
cembre  1455,  et  testa  le  4  octobre  1456.  De  noble  Ca- 
therine de  Caumont,  son  épouse,  étaient  nés  dix  enfants  : 

I.*  Raymond,  dont  l'article  suivra  ; 

2.*  Guy  du  Puy,  écuyer ,  seigneur  du  Gué,  lequel 

épousa  noble,  Antoinette  de  Lautrec,  et  mourut 

sans  postérité^  ; 

3.*  Antoine  du  Puy,  dont  le  sort  est  ignoré  ; 


DU  PUY-MELOUEIL-  37 

4.*  Autre  Antoine  du  Puy  lequel  embrassa  l'état 
ecclésiastique; 

5.*  Jeanne  du  Puy,  mariée  avec  noble  Breugnier- 
Galan; 

6.®  Flore  du  Pujr^  mariée  avec  nobk  Bertrand  Sou- 
binn,  seigneur  de  Brassac  ; 

7.*  Bernarde  du  Puy,  mariée  avec  noble  Sancbe- 
Alric; 

8.*  Bernarde  du  Puy^  dont  la  destinée  est  inconnue; 

9.*  et  10.®  Cécile  et  Agnès  du  Puy,  religieuses  à  Saint- 
Pierre  de  la  Salvetat. 

Enfant  naturel:  Antoine^  institué  légataire  de  cin- 
quante moutons  d'or,  par  le  testament  de  son 
père,  du  4  octobre  1456. 

XV.  Raymond  du  Puy,  II*  du  nom,  damoiseau,  sei- 
gneur de  Cagnhac,  en  Albigeois,  ratifia,  pour  et  au  nom 
de  son  père,  deux  contrats  de  vente,  le  4  décembre 
1455;  fut  institué  héritier  universeli  par  le  testament 
du  même,  son  père,  du  4  oaobre  1456,  et  fit  une  dona- 
tion le  3i  octobre  1485.  De  son  épouse,  N....  de  la  Borne 
il  laissa  trois  en&itts  ; 

I.*  Guy,  doutTarticle  suivra; 

2.*  Pierre  du  Puy,  écuyer,  seigneur   de    Cagnhac, 

>  lequel  mourut  sans  postérité;  il  testa  le  19  oc- 
tobre 1537: 

à.*  Elise  du  Puy,  mariée  avec  noble  Arnaud  de 
de  Giiarco. 

XVI.  Guy  DU  Put,  écuyer,  seigneur  de  Cagnhac  et 
coseigneur  de  Caramoux,  en  Albigeois  fit  une  acquisi«> 
tien,  le  16  avril  1492;  fût  substitué  à  Antoine  du  Puy, 
son  oncle,  dans  tous  les  biens  de  noble  Guy  du  Puy,  sei- 
gtieur  du  Gué,  aussi  son  oncle  et  son  parrain  par  les 
deux  testaments  de  ce  dernier,  desi3  juillet  1)95  et  20 
novembre  1509,  et  testa  le  23  septembre  1534.  Il  s'était 
marié  deux  fois,  et  de  chacun  de  ces  mariages  avait  eu 
des  enfants. 

Première  femme,  avant  le  3i  oaobre  1485,  noble 
Jeanne  d'Arpajon,  dont  : 

1/ Antoine  du  Puy,  écuyer,  seigneur  de  Cagnhac, 
lequel  est  connu  par  plusieurs  aaes  des  années 


38  pu  PUY-MELGUEIL. 

i534,  1543,  1549  et  i55i|  et  dont  on  ignore  la 
postérité  ; 

2.^  François  du  Puy,  religieux  de  Saint-Pons,  le- 
quel était  prieur  de  Saint-Martin-d'Uscladèles,  et 
recteur  de  laBrosse^en  i534; 

d.""  Gabrielle  du  Puy,  mariée  avec  noble  Gabriel 
Ebles,  seigneur  de  Vaccaresse; 

4.»  et  5."  Autre  Gabrielle,  et  Marguerite  du  Puy,  re- 
ligieuses à  Nonanque. 

Seconde  femme  :  par  contrat  du  premier  mai«  iSoç, 
noble  Flore  de  Varagnhe,  fille  de  noble  Galard^  seigneur 
de  Belesut,  et  coseigneur  de  Gardouch  : 

I  .*  Paul  du  Puy^  auteur  de  la  branche  des  seigneurs 
du  Colombier,  rapportée  après  cet  article; 

2.«  Pierre  du  Puy,  ccuyer,  auteur  de  la  branche 
des  seigneurs  de  la  Riverolle,  qui  sera  rapportée 
afxis  celle  des  seigneurs  du  Colombier; 

3.*  Antoinette  du  Puy,  mariée  avec  noble  Jean  d'Ar- 
pajon,  seigneur  du  château  de  Lédon  ; 

4.*  Cécile  du  Puy^  mariée  avec  noble  François  de 
Beaufort^  par  contrat  du  3o  juin  1544; 

5.*  Anne  du  Puy,  mariée  avec  noble  Gabriel  de 
Monestier^  seigneur  et  baron  dudit  lieu  et  de 
Tressinch,  par  contrat  du  i3  février  1349. 

Branche    des  seigneurs  du  Colombier. 

XVII.  Paul  DU  Puy,  écuyer,  seigneur  de  Caramoux, 
au  diocèse  d'Alby^  fils  aîné  de  Guy  du  Puy,  écuyer,  sei- 
gneur de  Cagnhac^  etc.,  et  de  Flore  deVaragnhe,  sa  se- 
conde femme,  au  degré  précédent^  reçut  la  quittance  de 
dot  que  «lui  consentit  Antoinette,  sa  sœur^  le  19  janvier 
1539;  assisu  aux  contrats  de  mariage  de  Cécile  et 
d'Anne^  seS  autres  sœurs  ;  fit  une  acquisition^  le  i3  mai 
i563,  et  testa  le  18  février  i565.  Il  avait  épousé,  par 
contrat  du  9  février  1548,  damoiselle  Catherine  de  Saint- 
Maurice,  fille  de  noble  Pierre,  écuyer,  seigneur  de 
Condolz^  la  Coste,  le  Roquoz  et  la  Cbapelle-Chappier, 
de  laquelle  vinrent  cinq  enfants: 

I  .*  François  du  Puy,  dont  le  sort  est  ignoré; 
a.*  Sébastien,  quia  continué  la  postérité; 


DU  PUY-MELGUEIL.  39 

3.*  Raymond  du  Puy,  dont  on  ignore  la  destinée; 
4.*  Jeanne  du  Puy  ^  religieuse  ; 
5  .*  Anne  du  Puy ,  mariée  avec  noble  Guyon  de  la 
GaberioUe^  seigneur  de  Sonde. 

XVIII.  Sébastien  du  Puy^  écuyer,  seigneur  de  Ca- 
ramoux  et  de  Cagnhac,  second  fils  du  précédent,  obtint 
de  ux  arrêts  du  parlement  de  Toulouse ,  les  1 3  décembre 
1600,  et  premier  juillet  1609  >  P^^^  ^^  accord  le  12  mai 
j  606^  et  ^t  son  testament.  ' 

De  son  épouse,  damoiseUe  Blanche  du  Chaylar  du 
Colombier,  fille  de  noble  Antoine  du  âiaylar,  dit  frère 
Colombier ,  il  laissa  sept  enfonts  : 

I  .^  Jean  du  Puy,  seigneur  de  Cagnhac,  lequel  forma 
une  alliance  avec  demoiselle  Anne  de  Soubiran, 
fille  de  noble  Charles,  seigneur  d'Arifat,  avant 
le  premier  août  i632,  mais  de  qui  Ton  ignore 
la  postérité; 

2/  Guy  du  Puy,  lequel  était  chevalier,  non  prof  es 
del'ordre  de  Maltes,  dès  le  19  août  1618,  et  marié 
dès  le  3o  oaobre  i633  avec  demoiselle  Isabeau 
de  Pelamourgue,  dont  on  ne  sait  s'il  eut  postérité; 

3  .*  Antoine ,  qui  suit  ; 

4.*  Sébastien  du  Puy,  lequel  était  mort  sans  enfants , 
avant  le  premier  août  i632  ; 

5.*  Paul  du  Puy,  lequel  décéda  avant  le  19  oût 
1618,  ne  laissant  qu'un  fils  naturel,  nommé 
Paul  ; 

6.*  Isabeau  du  Puy,  mariée  avec  noble  Jean  de 
Rupé  de  la  Bastide-Montfort  ; 

7.*  Anne  du  Puy ,  religieuse  à  TAnnonciade  de  la 
viUe  d'Alby. 

XIX.  Antoine  du  Puy^  écuyer,  seigneur  de  la  Bas- 
tide-Cagnhac,  troisième  fils  du  précédent ,  transigea 
avec  Jean,  son  frère,  le  14  janvier  i633  ;  consentit  un 
aae  de  subrogation  en  faveur  de  Guy ,  aussi  son  frère , 
le  3o  octobre  de  la  même  année ,  et  ftit  maintenu  en  sa 
noblesse,  par  jugement  de  M.  de  Bezons,  intendant  de 
Languedoc ,  du  26  novembre  1 668 . 

Il  ne  vivait  plus,  lors  d'une  donation  ftite,  le  28 
oaobre  1671,  par  sa  veuve,  dame  Marie  de  Marthianes, 
fille  de  noble  Jacques,  capiuine,  et  de  dame  Catherine 


40  DU  PUY-MELGUEIL. 

Del  Puech,  qu'il  avait  épousée^  par  contrat  du  14  jan- 
vier 1 634 ,  et  rendue  mère  de  crois  fils  : 

« 

I.*  Louis  du  Puy,  écuyer,  seigneur  de  la  Bastide- 
Puechlanton  et  de  la  Gousonie^  lequel  eut,  d'une 
alKance  inconnue^  deux  en&nts  : 

a.  Pierre  du  Puy^  lequel  épousa  demoiselle  Rose 
Siton-d'Espine ,  qui  le  fit  père  d'Isabeau  du 
Puy,  mariée,  le  16  juillet  172 1 ,  avec  Gabriel 
du  Puy,  son  oncle  à  la  mode  de  Bretagne,  dont 
il  sera, parlé  ci-après; 

b.  Anne  du  Puy,  mari^  avec  noble  Alexandre 
de  VergnioUes; 

2/  Olivier  du  Puy,  qui  continua  la  postérité; 

3."  François  du  Puy,  écuyer,  seigneur  de  la  Cha- 
pelle, dont  le  sort  est  ignoré. 

XX.  Olivier  du  Put  ,  écuyer^  seigneur  de  .Souleilhac , 
la  Bastide^Cagnhac ,  Montfort  et  Lévis,  en  Albigeois, 
premier  seigent  d'ordre,  ou  sergent  major  au  régiment 
des  gardes  françaises,  et  chevalier  de  l'ordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis.  Chacun  sait  qu'à  ceue  époque 
•  il  n'était  point  de  gentilhomme  qui  ne  s'honorât  d'une 
hallebarde  dans  ce  régiment ,  l'école  du  maréchal  d'Arta- 
gnan ,  du  nom  de  Montesquiou ,  et  d'autres  jeunes  gens 
d'excellentes  maisons,  qui  la  postulaient ,  et  ne  l'acqué- 
raient qu'après  y  avoir  servi  quelques  années  comme 
cadets.  Il  avait  été  baptisé  à  Alby,  le  22  juillet  i658, 
et  obtint  de  M.  d'Hozier,  juge  d'armes  de  France,  le 
5  août  1701  j  pour  l'admission  de  Cécile-Claire,  sa  fille, 
dans  la  maison  royale  de  Saint-Cyr,  un  certificat  de  no- 
blesse, sur  preuves  remontées  par  titres  originaux,  à 
Guy  du  Puy,  l'un  de  ses  prédécesseurs  (XVI*  degré  ci- 
dessus  ) ,  vivant  au  coounencement  du  XV*  siècle ,  dont 
les  ancêtres  s'étaient  signalés  dans  les  guerres  en  Al- 
bigeois. Ce  certificat  ponait  de  plus  :  «  qu'il  est  d'une 
»  des  plus  nobles  et  des  plus  anciennes  races  de  la  pro- 
»  vince  de  Languedoc,  et  qu'outre  les  alliances  que 
»  ceux  de  ce  nom  ont  toujours  faites  avec  les  races 
B  les  plus  considérables  de  leur  canton,  ils  ont  encore 
»  celle  de  Lautrec,  cadets  des  comtes  de  Toulouse; 
>  celle  des    barons    de    Lescure;  et   deux    fois  celle  de 


DU   PUY-MELGUEIL.  41 

»  k  maison  d'Arpajon;  et  qu'il  décida  le  5    novembre 
•   1732  ,  à  l'âge  d'environ  quatre-vingt-cinq  ans.  > 

Il  ne  laissa  que  deux  enfants  de  son  mariage  avec 
dame  Marie-Magdeleine  de  Meauz. 

I  /  Gabriel ,  qui  suit; 

2.^  Cédle-Oaire  du  Puy  ,  élève  delà  maison  royale 
de  Saint-Cyr ,  dont  il  vient  d'être  parlé. 

XXI.  Gabriel  ou  Puy,  écuyer^  seigneur  de  la  Bas* 
tide ,  de  Cagnbac ,  et  seigneur  du  haut  G)lombier ,  en 
Albigeois,  lieutenant ,  puis  capitaine  en  second  au  ré- 
giment de  Bourbonnais ,  in&nterie ,  fut  reçu  chevalier 
de  l'ordre  de  Saint-Lazare,  par  lettre  du  grand-maitre 
de  cet  ordre,  du  17  décembre  I7i8,et  assista  aux  paaes 
de  mariage  de  Victor-Olivier  ,  aliàs  ,  Olivier-Victor  ,  son 
fils  a!né ,  du  1 9  février  1 745  ,  ainsi  qu'à  un  compromis 
passé  par  lui  avec  ses  frères  et  sœurs  ,  le  a  avril  1756. 

Il  s'éuit  marié,  par  contrat  du  16  juillet  1721,  avec 
demoiselle  Isabelle,  aliàs,  Elisabeth  du  Puy  de  la  Gou- 
sonnie ,  fiUe  de  noble  Pierre  du  Puy  ,  écuyer  seigneur 
du  G>lombier  et  de  la  Gousonnie ,  et  de  dame  Rose  de 
Siton-d'Espine  ,  sa  nièce  à  la  mode  de  Bretagne  ,  (  Vqye^ 
n*  I  du  XIX*  degré  ci-dessus),  et  il  en  eut  huit  enfants: 

I  .•  Vîaor-Olivier  ,    aliàs  ,    Olivîer-Viaor  ,     qui 
suivra; 

2.*  Charles-Joseph  du  Puy,  écuyer,  seigneur  du 
Colombier  et  de  la  Bastide ,  chevalier  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis; 

3.*  Alexandre- Joachim  du  Puy,  delà  Bastide,  écuyer, 
seigneur  du  Chayla ,  aussi  chevalier  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis; 

4.*  Marie-Elisabeth  du  Puy ,  mariée  avec  messire 
Louis-Jean-Pierre-Joseph  de  Montcalm  ,  cheva- 
lier, etc.; 

5.*  Marie-Rose  du  Puy,  mariée  avec  messire  Jean- 
Jacques  de  Reneaud  ,  chevalier; 

6.*  Marie-Françoise  du    Puy,    mariée   avec  M 

Galtier  ; 

7.*  Gabrielle-Hélène; 

8.*  Gabrielle-Elisabeth  du  Puy  ,  dont  on  ignore  la 
destinée. 


^2  pu  PUY-MELGUEIL* 

XXII.  Victor-Olivier,  ahàs ,  Olivier-Victor  du  Put, 
chevalier ,  seigneur  de  la  Bastide  ,  de  la  Gousonnie  et  du 
Colombier,  servait ,  en  qualité  de  garde-du<orps  du  coi , 
lorsqu'il  reçut,  à  la  bataille  d'Ettingen ,  en  1743 ,  un 
coup  de  sabre  à  la  tête ,  qui  le  mit  hors  d'état  de  coq- 
tinuer  son  service ,  suivant  deux  certificats ,  des  3  oc- 
tobre même  année  ,  et  24  décembre  1785.  Il  fit  une  tran- 
saction, le  14  juin- 1757;  passa  une  procuration  le  24 
décembre  1775;  et  assista,  le  11  décembre  1777,  au 
contrat  de  mariage  de  Viaor-Alexandre  ,  son  fik  , 
unique  fruit  du  mariage  qu'il  avait  contracté^  le  19  fé- 
vrier 1745,  avec  demoiselle  Marie-Elisabeth  d'Arsac, 
fille  de  messire  Guion  ,  chevalier  ,  seigneur  de  la  Grèze , 
Comboulan  et  autres  places,  et  de  dame  Marie  de  la 
Roque-Peyronenq. 

XXIIL  Alexandre- Victor  du  Puy  de  la  Gousonnie, 
allas,  de  la  Bastide^  chevalier  dit  de  Raymond,  sei- 
gneur du  Colombier,  sous-lieutenant  au  régiment  les 
carabiniers,  lequel  a  été  baptisé  ,  le  14  juin  1748;  a  reçu 
une  procuration ,  le  24  décembre  1775;  a  finit  JFairej  con- 
jointement avec  messire  Marc-Antoine-Guillaume  du 
Puy  ,  chevalier ,  seigneur  de  la  Bousquetie^  et  Jean-Pierre 
du  Puy  ,  chevalier ,  seigneur  du  Tour  ,  ses  cousins,  la  vé- 
rification d'un  ancien  écusson  des  armes  de  leur  famille , 
par  procès-verbal  du  7  avril  1785  {Vqye\  le  N.  £. qui 
suit  le  blason  des  armes  de  du  Puy-Melgueil ,  ci-après)  ; 
a  passé  procuration ,  conjointement  avec  eux ,  le  28  du 
même  mois  d'avril  ;  et  a  été  fondé  ,  lui-même ,  de  pro- 
curation ,  le  22  juillet  1786. 

Il  a  épousé,  par  contrat  du  11  décembre  1777  ,  de- 
moiselle Charlotte  de  Bourniol ,  fille  de  messire  Jean- 
Antoine  ,  chevalier ,  seigneur  de  Fonbonne ,  et  de  dame 
Antoinette  Delmas ,  de  laquelle  sont  issus  six  enfants  : 

I.*  Ange-Jean-Antoine- Victor-Deodat ,  qui  suivra. 
(La  preuve  s'arrête  à  sa  naissance)  ; 

2.*  Charles-Sébastien-Frédéric ,  abbé  du  Puy-Mel- 
gueil ,  clerc  t9nsuré  ,  lequel  a  consacré  ses  années 
à  rétùde ,  et  a  professé ,  successivement ,  la  lo- 
gique ,  la  physique  ,  les  mathématiques  et  la  théo- 

.  logie ,  tant  morale  que  dogmatique ,  au  grand  sé- 
minaire de  Montpellier  ; 

3.»  Guy-Olivier  ,  chevalier  ,  vicomte    du   Puy-Mel- 


DU  PUY-MELGUEIL.  43 

gueil^  officier  honoraire  de  l'armée  française, 
membre  de  la  société  d'histoire  naturelle  de  la 
ville  de  Montpellier,  lequel  fut  désigné  pour 
servir,  dans  le  grade  de  maréchal -des-logis,  au 
4*  régiment  de  la  garde  d'honneur»  qu'il  a  occupé 
jusqu'à  l'époque  du  licenciement  ; 

4«*  Léopold  du  Puy-Melgueil ,  élève  de  l'école  mi- 
litaire de  Saint-Cyr,  mort  célibataire  au  château 
du  Colombier; 

5.*  Elisabeth  du  Puy,  élève  de  la  maison  royale 
de  Saint-Cyr,  où,  par  sa  conduite  et  son  ama- 
bilité; elle  s'acquit  une  affection  et  presque  une 
amitié  particulière  de  S.  A.  R.  madame  Elisa- 
beth de  France.  Arrachée  de  cet  asyle  de  l'in- 
nocence, à  l'époque  de  ses  malheurs,  cette  illustre 
princesse  eut  la  bonté  de  se  rappeler  d'elle^  et 
écrivit,  de  la  tour  du  Temple,  à  son  enfant  chéri 
(  propres  expressions  de  S.  A.  R.  ),  la  lettre  la 
plus  affeaueuse.  Celle-ci  ne  put  survivre  à  sa 
protectrice,  et,  retirée  au  château  du  Colombier, 
la  suivit  de  près  au  tombeau,  dans  la  dix-neu- 
vième année  de  son  âge.  Elle  était  arrière-petite- 
nièce  de  madame  du  Puy-Melgueil  la  Bastide 
( Cédle-Claire.  Vqjre\  le  XX*  degré  ci-dessus), 
laquelle  étant  religieuse  et  doyenne  des  dames 
de  Saint-Cyr,  avait  eu  la  satisfaaion  de  voir 
élever  quatre  demoiselles  de  son  nom  dans  cette 
maison,  où  son  entrée  datait  de  la  résidence 
qu'y  fit  madame  de  Maintenon  dans  les  dernières 
années  de  sa  vie  ;  dans  l'âge  le  plus  avancé,  elle 
en  faisait  encore  les  honneurs  quand  la  famille 
royale  y  venait; 

6.*  Marie-Hélène,  mariée  avec  Paul-Jacques,  baron 
du  Puy-Melgueil,  de  la  branche  des  seigneurs  du 
Tour,  son  cousin. 

XXIV.  Ange  -  Jean  •  Antoine-  Victor-Déodat,  chevalier, 
comte  du  Puy-Melgueil,  né  le  a  octobre  1781  ,  bap- 
tisé le  lendemain  â  l'église  de  Saint  -  Barthelemi  de 
Fabas,  annexe  de  la  paroisse  de  Villefranche,  en  Al- 
bigeois, s'est  marié  1  demoiselle  Galtier  de  la  Vabre, 
dont  il  a  trois  fils  en  bas  âge. 

Le  comte  du    Puy-Melgueil  a  pris  port   aux  travaux 


44  i>U  PUY-MELGUEIL. 

des  foyalistes  du  midi^  et,  six  mois  avant  les  événe- 
lieiiients  de  Paris^  on  chantait  dans  les  montagnes  de 
l'Albigeois  son  AvpH  aux  Français  pour  le  retour  des 
Bourbons^  imprime  à  Âlby^chezBaurens^  en  i8i3. 

Branche  des  seigneurs  de  la  River olle, 

XVII.  Pierre  du  Pu  y,  écuyer,  commandant  de  Figeac^ 
second  fils  de  Guy  du  Puy,  écuyer^  seigneur  de  Cagnhac^ 
et  coseigneur  de  Caramoux^  et  de  noble  Flore  de  Va- 
ragnhe^sa  seconde  femme  {Voye\  XVI*  degré  ci-dessus), 
était  ibère  puîné  de  Paul  du  Puy^écuyer,  seigneur  de 
Caramoux,  auteur  de  la  branche  aînée  des  seigneurs 
du  Colombier,  qui  précède.  {Voye\  XVII*  degré  ci- 
dessus)  il  fut  institué  légataire  particulier^par  le  tes- 
tament de  son  père,  'du  23  septembre  i534;  reçut  une 
vente  et  un  transport  les  4  juin  i5434^et  26  novembre 
1 54g  ;  et  testa  le  5  mars  1 578. 

Il  avait  épousé j  par  contrat  du  24  novembre  i556, 
noble  Paule  de  Durfort,  damoiselle,  fille  de  noble  Ray- 
mond, écuyer,  seigneur  de  Montbel  et  de  Villette, 
et  de  noble  demoiselle  Lucrèce  de  Rochefort,  qui  le 
rendit  père  de  quatre  enfants  : 

I.* Samuel  du  Put,  écuyer,  lequel  fut,  successi- 
vement, capitaine  du  cbAteau  de  Baugy,  pour 
le  marquis  de  Rosny  (le  célèbre  duc  de  Sulli) , 
en  1 6 1 5  ;  commissaire  ordinaire  de  l'artillerie  de 
France  en  1616  ;  capitaine  des  gardes  du  comte 
d'Orval  :  gouverneur  du  Quercy  en  1624,  et 
gouverneur  d'Aupoulen  i63o  ; 

2.*  Jérémie,  qui  soit  ; 

3.*et4.«  Judidiet  Olimpe  du  Puy,  que  Ton  croit 
mortes  sans  alliance. 

XVIII.  Jérémie  du  Puy,  écuyer,  second  fil$  du  pré- 
cédent, reçut  un  transport  de  deniers  que  lui  fit  Sa- 
muel, son  frère  aîné,  le  29  mars  1 599  ;  bxx  député, 
avec  le  sieur  de  Lissac,  des  villes  de  Castres  et  de 
Puylaurens,  pour  assister  au  traité  qui  fut  cçnclu  à 
Brugnière,  entre  les  catholiques  et  les  protestants,  le  26 
juin  1621,  reçut  quittance  le  17  octobre  1626^  et  testa, 
le  27  septembre  1628. 

De   demoiselle  Marie*  de  Rotolp,  fille  de  noble  Abel, 


DU  PUY-MELGUEIL.  45 

seigneur  de  la  Devèze  et  des  Fai¥uenes>  et  de  demoi- 
selle Isabeau  de  Ternoo  ,  qu'il  avait  épousa  par  contiat 
du  a3  oaobre  i6o3^  naquirent  six  enfants  : 


t.*  Samuel,  qui  continua  la  postérité  ; 

2^  David   du  Puy  »  &uyer^  auteur  de  la  branche 

des  seigneurs  du  Tour,   qui  sera  rapportée  après 

ceUe-ci  ; 
3.*  Abel  du  Puy,  ecuyer,  duquel  le  sort  est  ignoré  ; 
4.*  Isabeau  du  Puy ,  mariée    à  noble  Antoine  de 

Manzy; 
5.*  et  6.*  Marguerite  et  Jeanne,  dont  la  destinée 

Yi'est  point  connue. 

XIX.  Samuel  mj  Put,  écujer,  seigi^ur  delà  BAu- 
quetie»  fut  institué  héritier  universel  par  le  tesument 
de  son  père ,  du  27  septembre  162&  ;  reçut  un  trans- 
port que  lui  consentit  lioble  Samuel  du  Puy ,  écuyer 
son  oncle,  le  10  avril  1641  ;  obtint  des  lettres  de  jus- 
sion  en  la  chambre  de  Tédit,  de  Castres ,  le  28  octobre 
1646,  et  mourut  avant  le  10  février    1664. 

Il  avait  épousé^  par  contrat  du  3i  mars  1640,  de- 
moiselle Marie  le  Roy-Sionnac,  fille  de  M .  maîtie  Jean 
le  Roy,  conseiller  de  Sa  Majesté,  lieutenants-principal 
en  la  cour  royale  des  villes  et  comté  de  Castres»  et 
de  demoiselle  Isabeau  du  Poncet,  dont  cinq  enfiints: 

I  .•  Jean  du  Puy ,  dont  l'article  suivra  ; 

2.*  Louise  du  Puy,  mariée  à  noble  Pierre  de  BraiHe, 

seigneur  de  Moulens  * 
3.*Marie  du  Puy,  mariée  k  noble  Josué    de  Luppé, 

en  Gascogne; 
4.''  Jeanne  du  Puy,  morte  célibataire  * 
5.*  Antoinette  du  Puy,  mariée  à  noble  Philippe  de 

Gineste. 

XX.  Jean  du  Puy  ,  écuyer ,  seigneur  de  la  Bousquetie, 
officier  d^infanterie  au  régiment  de  Verue ,  aiiàs,  Léry, 
passa  une  police  avec  sa  mère  le  25  novembre  1664, 
donna  pnx:uration  à  sa  femme  pour  la  gestion  de  ses 
aflaires ,  le  22  man  1675  ,  étant  à  la  veille  de  partir 
pour  Caicassonne,  où  était  son  corps;  fut  déchargé  de 
la  contribution  au  ban  et  arrière-ban  du  Languedoc, 
pour  raison  du  service  auquel  il  était  déjà  attaché,  et 
testa  le  5  novembie  1694. 


46  DU  PUY-MELGUEIL. 

Marié  par  contrat  du  lo  février  1664,  avec  demoi- 
selle Madeleine  de  Gineste^  fille  de  noble  Paul^  sei- 
gjneur  d'Apelle^  et  de  demoiselle  Marguerite  de  la 
Roque^  il  en  eut  six  enfants  : 

I .''  et  2.*  Philippe  et  David  du  '  Puy ,  écuyers ,  le 
premier  capittisCj  le  second  lieutenant ,  au  ser- 
vice   britannique^  toi%  à  la  bataille  de  la  Boyne  ; 

3.« Marc- Antoine^  qui  continua  la  postérité; 

4.*  Samuel  du  Puy,  écuyer^  officier  au  service  bri- 
tannique ,  avec  Philippe  et  David ,  ses  frères,  a 
fait  en  Angleterre  un  établissement  dont  les  suites 
sont  inconnues  ; 

S.*"  Jeanne  d|i  Puy,  mariée  avec  noble  Guy-Aldooce 
de  Chahomat ,  seigneur  de  Cabrilles ,  lieutenant 
au  régiment  de  la  Mothe ,  infanterie; 

ô.""  Marion  ou  Marie  du  Puy,  morte  en  célibat. 

XXI  •  Marc- Antoine  du  Puy  ,  écuyer  ,  seigneur  de 
la  Roque  et  de  la  Bousquetie ,  troisième  fils  du  pré- 
cédent, servait  en  qualité  de  sous-lieutenant  dans  le 
régiment  d'infonterie  de  Barrois  le  2  septembre  1694. 
Il  consentit  un  bail  à  ferme  le  9  mai  1695  ;  reçut  une 
obligation  le  9  décembre  même  année  ;  paya  sa  con- 
tribution au  ban  de  la  province  do  Languedoc,  des 
années  1696  et  1697  ;  fut  fait  aide-major  du  régiment  de 
milice  de  Belestat ,  par  commission  de  171 5  ,  et  décéda 
le  18  mars  1733. 

Il  s'était  marié,  par  contrat  du  17  novembre  1697, 
à  demoiselle  Anne  du  Puy ,  fille  de  noble  Jean  ,  écuyer^ 
seigneur  du  Tour ,  et  de  demoiselle  Marion  ou  Marie 
de  Fauries ,  qui  lui   donna  six  en&nts  : 

I.*  Antoine,  aliàs,  Antoine-Joseph  du  Puy,  écuyer, 
marié  avec  demoiselle  M.  de  Ranchin,  n'eut  qu'un 
fils,  prêtre,  mort  à  Cadix,  en  Espagne,  où  il  avait 
émigré; 

2.*  X^uis,  aliàs ,  Louis-Joseph  du  Puy,  qui  con- 
tinua la  postérité  ; 

3/  Jean-Samuel  du  Puy,  qui  embrassa  l'état  ecclé- 
siastique; 

4.*  et  5.*  Madeleine ^t  Anne  du  Puy,  dont  on  ignore 
la  destinée; 


DU  PUY-MELGUEIL.  47 

6.*  N...  du    Puy,  mariée  à  N...  d'Or,    chevalier, 
seigneur  de  Lastours. 

XXII.  Louis,  aliàs,  Louis-Joseph  du  Puy,  écuyer, 
,  seigneur  de  la  RiveroUe,  et  coseigneur  de  TAIbaréde, 
second  fils  du  précédent,  lieutenant  d'infanterie  au  ré- 
giment de  Richelieu,  puis  en  celui  de  Rohan,  fit  un 
transport  de  deniers  le  8  juin  1735,  consentit  un  bail  à 
ferme  le  10  février  1741,  et  passa  un  accord  avec  sa 
femme  le  28  octobre  1774. 

Du  mariage  qu'il  avait  contracté,  le  12  janvier  1745, 
avec  demoiselle  Anne-Isabeau,  aliâs,  Elisabeth  Mar- 
chand, fille  du  sieur  Antoine  Marchand,  et  de  demoi- 
selle Marie  de  Portai,  vinrent  deux  fils  : 

I  .^  Marc- Antoine-Guillaume,  dont  l'article  suit; 

2.*  Barthélemi-'GuiUaume-Louis-Antoine,  abbé  du 
Puy-Melgueil,  prêtre,  d'abord  chanoine  de  SuUi, 
puis  de  Béthune,  en  Artois,  reçut  procuration 
le  28  août  1785;  assista,  en  1789,  â  l'assemblée 
de  la  noblesse,  convoquée  à  Toulouse,  pour  la 
députation  aux  états  généraux,  et  se  montra, 
lors  de  la  révolution,  l'un  des  plus  zélés  défen- 
seurs de  l'autel  e;  du  trône.  Vers  l'été  de  1792, 
il  émigra  en  Espagne;  où,  par  ses  vertus  sacer- 
dotales, sa  rare  obligeance,  et  la  pureté  de  ses 
principes,  il  mérita  l'estime  de  tous  ceux  qui 
l'ont  connu.  Lors  des  grands  troubles  d'Espagne, 
il  passa  en  Portugal,  où  il  «est  mort  pleuré  et 
regretté  de  ses  parents,  de  ses  amis,  auxquels 
sa  mémoire  sera  toujours  chère,  par  les  qualités 
de  son  esprit  et  de  son  cœur. 

XXIII.  Marc-Antoine-Guillaume  du  Puy-Melgueil, 
chevalier,  seigneur  de  la  RiveroUe,  et  la  Bousquetie,  a 
épousé,  par  contrat  du  29  avril  1770,  demoiselle  Marie- 
Anne  de  Babut-Nogaret,  fille  de  messire  N...  de  Bahut, 
chevalier,  seigneur  de  Roqueserières,  et  de  dame  N.... 
Nogaret,  de  Longchamps;  adonné  quittance  de  partie  de 
la  dot  de  cette  dame  le  9  juillet  1771  ;  a  passé  un  accord,  • 
tant  pour  lui  que  pour  ses  père  et  mère,  le  28  oaobre 
1774;  a  fait  vérifier,  conjointement  avec  messires 
Alexandre-Victor  du  Puy,  chevalier,  seigneur  du  Co- 
lombier ,     et   Jean-Pierre   du    Puy ,  chevalier,   seigneur 


48  DU  PUY-MELGUEIL, 

du  Tour,  ses  cousins,  un  ancien  écusson  des  armes 
de  leur  famille^  par  procès-verbal  du  7  avril  1785^ 
(Vqye:^^  la  note  qui  suit  le  blason  des  armes^  ci-après) 
a  passé  procuration,  conjointement  avec  les  mémes^ 
le  38  du  même  mois  d'avril;  hit  admis^  sur  preuves 
certifiées  Chérin,  à  monter^  le  3  mars  1789^  dans  les^ 
carrosses  du  roi,  et  i  le  suivre  à  la  chasse,  sous  la  qua- 
lification de  vicomte  du  Puy^Melgueil  (i).  Il  est  mort 
enavrili8i3. 

• 

De  son  mariage  étaient  nés  sept  enfiints  : 

I ."  Louis- Antoine- Joseph,  mort  en  bas  ftge; 

2.®  Louis-Auguste-Basile   du    Puy-Melgueil^    clerc 

tonsuré,  mort   en  adolescence^  au  château  de  la 

Bousquetie^  en  1793  ; 
3.*  Antoine-Louis,  dont  l'article  suivra  ; 
4.*  Jean-Paul-Hector    vicomte   du   Puy-Melgueil , 

chevalier,  destiné  au  service  militaire; 

5.*  Elisabeth  du  Puy-Melgueil,  morte  jeune  ; 

6.*  Victoiredu  Puy-Melgueil.  demoiselle; 

7."  Rosalie-Huguetedu  Puy-Melgueil^  mariée  à  noble 
Philippe  de  Barthélemi-k-Barthe,  ancien  ojfficier 
au  régiment  d'infanterie  du  Maine^  fait  cheva- 
lier de  Saint-Loujs  à*  Tannée  de  Condé,  par 
suite  de  blessures.  Tous  deux  vivants  à  leur  châ- 
teau de  Cransac^  près  de  Toulouse. 

* 

XXIV.  Antoine  -  Louis ,  comte  du  Puy-Melgukil  , 
émigra,  jeune,  en  Espagne^  oti  il  fit  ses  premières  armes, 
d'abord  en  qualité  de  volontaire  dans  le  régiment  de  la 
Reine.  Il  joignit,  en  1797,  le  régiment  de  Mortemart, 
en  Portugal,  et  y  servit  en  qualité  de  chasseur  noble^ 
jusqu'à  son  licenciement ,  à  la  fin  de  1 80a  ,  époque  à 
laquelle  il  fut  incorporé  dans  la  compagnie  des  vété- 
rans gentilshommes ,  où  il  a  continué  sa.  carrière ,  jus- 
qu'en 1810  ,  qu'il  fut  placé  en  qualité  de  sous-lieute- 
nant, et^  Tannée  suivante^  en  celle  de  lieutenant  dans  le 
râ^ment  des  chasseurs  britanniques ,  corps  formé  des 
débris  de  l'armée  de  S.  A.  S.  monseigneur  le  prince  de 
*  Condé.  Depuis  lors,  il  a  fait  toute  la  guerre  d'Es- 
pagne sous  les  ordres  du    duc  de    Wellington,  et  a  eu 


^iMi^>'M*< 


(1)  Id  s^arrâte  la  preuve  de   1789. 


DU  PUY-MELGUEIU  49 

rhdnneiir  de  faire  partie  de  l'escorte  de  S.  A.  R.  mon- 
seigneur le  duc  d'Angoul^C  à  '  son  entrée  dans  Bor- 
deaux, le  19  mars  18 14.  A  cettp  occasion,  il  a  reçu 
de  ce  prince  la  décoration  du  Brassard.  Il  ^t  chevalier 
de  Tordrç  royal  et  militaire  *de  Saint-Louis^  chef  de  ba- 
taillon, et  capitaine  dans  le  corps  des  grenadiers  et  chas- 
seurs royaux  de  France;  il  a  suivi  leroiàGand  en  181 5, 
et  a  commandé^  dans  cette  campagne,  la  troisième  com- 
pagnie du  bataillon  de  messieurs  les  officiers  s^ns  troupes, 
SQusleç  ordres  de  M.  le  vicomte  François  du  Bouzet,  mii- 
récbaldecamp. 

Branche  des  seigneur 9  du  Tour. 

XVIII.  David  ou  Puy,  écuyer,  seigneur  du  Tour, 
dipiuioe  d'i9fanterie,  puis  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  rqi ,  second  fils  de  noble  ^éréifiie  du  Puy  ^ 
et  de  demoiselle  Marie  de  Rotolp.  (Voyei  branche  de 
14  RiveroUe,  degrc  XVII),  fit  enregistrer,  le  4  mai 
1661 9  les  lettres  de  gentilhomme  ordinaire  d^lachambre, 
que  S.  M.  lui  ayait  accordées  le  %2  décembre  1657,  en 
considération  des  services  par  lui  rendus  au  feu  roi 
Louis  XIII,  tant  dans  les  années  d'Italie  et  de  Salces 
(RoussiUon) ,  Que  dans  les  emptois  et*  commissions 
dbnt  il  avait  été  chargé;  passa  deux  procuratioos  les 
17  aoât  et  4  septembre  1668,  pour,  en  son  nom,  se 
pctésenter  devant  le  sieur  de  Bezons,  commissaire  départi 
par  le  roi ,  pour  U  recherche  des  faux  nobles  en  Lan- 
guedoc, et  lui  demander  un  délai  pour  la  représen- 
tation des  titres  justificatifii  de  sa  noblesse ,  attendu 
3u'il  était  à  Grenoble^  ft  la  suite  d'un  procès  consi- 
érable  au  parlement  et  A  la  chambre  de  l'édit  ;  reçut 
une  lettre  de  M.  le  comte  de  Saint- Aignan,  en  date 
du  4  mars  1671,  pour  se  rendre  auprès  de  Sa  Majesté,  qui 
se  proposait  de  faire  un  voyage,  et  mourut  avant  le  20 
mai  1678.  De  demoiselle  Paule  de  Rivenc,  fille  de  noble 
André,  écuyer,  et  de  dame  Paule  de  Salles^  qu'il  avait 
épousée,  par  contrat  du  20  sqjcembre  1641,  il  eut  cinq 
enCuits  : 

I  .*  Jean^  qui  suit  ; 

2.*  Samuel  du  Puv,  écuyer,  d'abord  lieutenant  au 
régiment  du  roi,  puis  capitaine  d'une  compa- 
gnie de  nouvelle  levée,  au  r^iment  Royalj  in- 

5*  4 


5o  OU  PUV-MELGUEIL. 

faaterie,  par  commission  du  1 5  février  1673.  Son 
sort  ultérieur  n'est  pas  connu  ; 

3.*"  Paule  du  Puy,  mariée  avec  noble  Paul  de  Ville- 
neuve, seigneur  de  li^  Mothe  ; 

4.*  et  5.*  Manon  ou  Marie,  et  Isabeau  du  Puy  , 
dont  le  sort  est  ignoré. 

XIX.  Jean  du  Put,  !•'  du  nom,  écuyer,  seigneur  du 
Tour,  reçut  quittance  le  14  mai  1675,  d'une  somme 
de  20  francs,  qu'il  avait  payée,  comme  possesseur  de 
biens  nobles,  pour  être  dispensé  du  service  personnel 
au  ban  et  arrière-ban  du  Languedoc  ;  passa,  avec  sa 
mère,  une  transaaion  le  20  mai  1678;  fit  hommage 
au  roi  de  son  château  du  Tour,  le  3o  juin  1689  ;  lut 
déchargé,  par  ordonnance  du  17  juillet  1693,  de  la 
contribution  au  ban  et  arrière-ban,  attendu  qu'un  de 
ses  fils  servait  au  régiment  de  Normandie;  comparut  à 
la  revue  faite  à  Castres,  par  M.  le  comte  de  Broglie, 
de  la  noblesse  du  Languedoc,  convoquée  pour  le  ser- 
vice de  l'arrière-ban  de  Tannée  1694;  fut  exempté,  le 
premier  juin  i6q5,  de  la  contribution  au  ban  et  ar- 
rière-ban de  la  sén&haussée  de  Toulouse,  attendu  son 
service  aauel  audit  arrière-ban,  dans  la  compagnie 
des  gentilshommes  de  la  mémo  sénéchaussée,  et  servit 
au  ban  de  la  même  province  de  Languedoc,  durant  la 
campagne  de  1696.  Il  épousa  demoiselle  Marie  de  Fau- 
ries,  fille  de  messire  Elisée,  chevalier,  et  de  dame 
Anne  Descal,  dont  quatre  enfants  : 

I  .*  Jean-Paul,  du  Puy,  écuyer,  successivement  sous- 
lieutenant  et  lieutenant  au  régiment  de  Leuville, 
en  1706  et  1709,  puis  capiuine  en  second,  et 
capitaine  de  grenadiers  au  régiment  de  Richelieu, 
infanterie,  en  1720  et  1735  ;  fut  fait  chevalier 
de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  la 
même  année  1735,  et  obtint,  en  1736,  sa  re- 
traite, avec  une  pension  de  400  livres  ; 

2.*  Samuel,  qui  continue  la  postérité  ; 

3.*  Anne  du  Puy,  mariée  avec  noble  Marc-Antoine 
du  Puy,  écuyer,  seigneur  de  la  Roque  et  de  la 
Bousquet ie,  son  cousin.  {Vqye:{  XXI*  degré, 
branche  de  la  Riverolle)  ; 

4^  Louise  du  Puy,  dont  le  sort  est  ignoré. 


DU  PUY-MELGUEÏU  5l 

XX.  Samuel  ou  Ptnr ,  écuyer ,  seigneur  du  Tour , 
second  fils  du  précédent,  reçut  une  quittance  le  21 
août  1720;  consentit  une  obligation ,  le  28  avril  173  3; 
assisu  au  contrat  de  mariage  de  Jean,  son  fib  atné» 
du  14  juin  1740,  et  Témancipa  le  28  septembre  sui- 
vant. Il  avait  épousé,  par  contrat  du  25  novembre 
1698,  demoiselle  Antoinette  de  Bairan,  fille  de  messire 
Jean  de  Barran,  et  de  dame  Simonne  d'Asemar,  de 
laquelle  vinrent  cinq   enfants: 

1,*  Jean,  dont  larticle  suit; 

3.*  Antoine  du  Puy,  écuyer,  dont  le  sort  est  in- 
connu ; 

3.*  Etienne  du  Puy,  marié  avec  demois^e  Louise 
Ramond  ; 

4.*  et  5.*  Jeanne  et  Anne  du  Puy,  que  Ton  croit 
mortes  sans  alliance. 

XXI.  .Jean  du  Put,  II*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
direa  du  Tour  et  coseigneur  direct  de  Bertre  et  autres 
lieux ,  fut  émancipe  par  son  père  le  28  septembre  1 740  ; 
fit  une  .acquisition,  le  10  février  1754;  assisu  au  contrat 
de  mariage  de  Jean- Pierre,  son  fils,  du  10  septembre 
1765  ;  lui  fit  un  transport  de  deniers,  le  24  novembre 
1766;  rendit  hommage,  conjointement  avec  lui,  le  i5 
juin  1776,  et  ne  vivait  plus  dès  le  3i  mai  1784.  De  son 
mariage  avec  demoiselle  Jacquette-Hyacinthe  de  Robert 
de  la  Valette,  fille  de  noble  pierre,  seigneur  de  la  Va- 
lette, et  de  dame  Catherine  de  Barbara,  qu'il  avait 
^XMiaée  par  contrat  du  14  juin  1740,  naquit  : 

XXII.  Jean-Pierre*  du  Puy,  chevalier,  seigneur  du 
Tour,  baron  du  Puy<^Melgueil ,  lequel  passa  un  accord 
avec  son  père,  le  24  novembre  1766;  rendit  un  hommage 
avec  lui,  le  i5  juin  1776;  fit  faire,  conjointement  avec 
messires  Marc-Antoinc^uillaume  du  Puy,  chevalier, 
seigneur  de  la  Bousquetie,  et  Alexandre-Victor  du  Puy, 
chevalier,  seigneur  du  G>lombier,  ses  cousins,  la  vérifi- 
cation d'un  ancien  écusson  des  armes  de  leur  âimille,  par 
procés^verbal  du  7  avril  1785;  passa  avec  les  mêmes  une 
procuration,  le  28  du  même  mois  d'avril,  et  mourut  i 
son  château  du  Tour  en  1811.  Il  fut  marié  deux  fois  : 
I.*  par  contrat  du  10  septembre  1765,  avec  demoiselle 
Manon  (Marie)  d'Imbert  de  Barry,  fille  de  noble  Denis 


52  DU   PUY-MELGUEIL. 

d'Imbert»  seigneur  de  fiarry ,  et  de  dame  Maiguerité  de 
Coraeilhan,  de  laquelle  il  n'eut  point  de  postérité;  2.''  par 
contrat  dn  3i  mai  17S4,  Jeaiine-Baptîste>Macie-Made- 
leine  de  Bonafous-du-Terrail ,  fille  de  noble  Jean-iac- 
ques  et  de  Mar^rtte  du  Puech  de  Fonblaac  (i),  de 
biquelle  sont  issus  quatre  enfants; 

I.*  Paul-Jaçques ,  dont  l'article  viendra j 
2/  Basile  du  Puy,  chevalier^  dit  te  chevalier  du  Puy- 
Melgueil,  qui  a  reçu  la  décoration  du  Lys  ;  s'est 
fait  connaître  en  tout  temps  par  la  loyauté  de  ses 
principes  et  par  son  amour  poiiif  k  femille  des 
Bourbons^  et  a  consacré  ses  soins  à  faire  fleurir 
l'agriculture  ; 

3.*  Raymond  du  Puy-Melgueil,  dit  le  chevalier  du 
Tour,  servait  dans  un  régipaem  de  hussards.  Il  est 
mort ,  sans  alliance ,  au  château  du  Tour,  par 
suite  des  fiTtigues  de  ses  dernières  campagnes; 

4.»  Auguste  du  Puy-Mejgueil,  chevalier,  est  destiné 
au  service  militaire. 

XXIII.  Paul- Jacques  du  PuY-MKLOUEn.,  chevalier  (le 
baron  du  Puy-Melgueil],  propriétaire  des  domaines  du 
Tour,  aussi  décoré  du  Lys,  est  marié  avec  demoiselle 
Marie-Hélène  du  Puy-Melgueil ,  sa  cousine.  (  Vicy^.  n*  6, 
degré  XXIII  de  la  branche  du  Colombier.) 

Armes  :  «  D'or,  au  Kon«de  gueules,  n  / 

J^.  B.  Indépéfidamment  de  ce  qu'elles  se  trouvent 
ainsi  dans  tous  les  cachets,  sceaux,  titres,  tableaux  et 
preuves  de  MM.  du  Puy-Melgueil,  elles  sont  encore  con- 
servées da^s  deux  antiques  monuments,  objet  du  procès- 
verbal  de  vérification  d'armoiries ,  mentionné  sur  les  de- 
grés XXill  des  branches  du  Colombier  et  de  la  Riverolle, 
et  XXII  de  celle  du  ToUr.  Aux  châteaux  du  Sonal  et  du 
Gué,  poss&lés  par  leurs  ancêtres  dès  le  quatorzième 
siècle,  elles  sont  sculptées ,  tant  sur  une  tour,  que  près 
d'une  ènoisée,  en  cette  forme:  «  L'écu,  échancré  à  hait 
»  pans,  et  chargé  du  lion  rampant^  surmonté  d'une  cou- 
»  ronne  fleuronnée;  tenu  par  un  ange  issant  de  derrière 


(i)  Ici  8*arrête  la  preuve' de  178^ 


DE  ROUVROIS.  53 

>  récu  et  déployant  au-dessus  un  liston  où  sont ,  en  ca- 
»  ractèras  du  iiemps^  ces  lettns  :  C.  E.  I.  S.  £.  £.  E. , 
9  interprétées  par  osa  mots  :  Certando  Enixe.  Inimieoe. 
m  Sanetœ.  Etclt»œ.  Elueet.  » ,  lesquds  font  »  en  abrégé 
f  histoire  et  l'apotiiéote  de  Raymond  du  Puy^  premier 
§nnd-4Baltre  de  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem. 


ROUVROIS  (de),  famille  originnire  de  Lorraine^  oti 
tHe  est  encore  fixée  de  tios  Jours. 

Jean-Francois  de  Rouvrois  ,  vivant ,  avocat  au  bailliage 
royal  de  Samt-Mlhîel,  en  Lorraine  ^  conseiller  secrétaire 
du  roi  «  maison  et  couronne  de  France  ^  en  la  chancellerie 
près  le  parlement  de  Bordeaux^  mort  le  i5  ou  le  16  oc- 
tobre 17S7  j  a  laissé  quatre  fils^  Savoir  : 

I.  Henri'Joseph  db  Roovbois^  écuyer,  décédé»  laie* 
sant  ckttK  enfiuits  : 

I.*  Jean-Baptiste  de  Rouvrois ^  écuyer  ^  reçu  en  qua- 
lité de  surnuméraire  volontaire  dans  la  première 
compagnie  des  ^rdcs-du-oot^  de  Sa  Majesté 
Louis XVIII ,  le  17  mars  i8i5; 

2.^  Françoisd-rMériê^Gatberine  de  Rouvfoiaj  mariée 
à  Henri  de  FatUonnet .  seigneur  de  Saint-Beaus- 
sant^  ilMÛre  de  la  ville  de  Saint-Mihiel. 

4  4  * 

IL  François-Gabriel  db  RoOvaott,  écuyer^  vice-prési- 
dent du  tribunal  de  Saiot^Miliial ,  et  membte  du  conseil 
du  depmttaient. 

III.  Joseph-Eugène  de  Rouvaoïs^  écuytr. 

IV.  Jean-Proaper- Victor  us  Rouvaoïs,  ^^uyar^  ancien 
gendarme  de  la  garde,  lieuteoant<olQoel ,  cl^valier  de 
Tordre  rcnral  et  militaire  de  Saint«Louis,  émigré  i  l'époque 
de  la  révolution  ;  a  fût  toutes  les  campagnes  dans  le  cprpa 
des  cavaliers  nobles  de  l'armée  de  monseigneur  le  prince 
de  Condé.  Il  a  deux  enfants  qui  suivent  : 

I  .*  Gabriel  de  Rouvrois ,   écuyer ^  capitaine  d'artil- 
lerie; 
2.*  Joséphine  de  Rouvrois. 

AtfMS  :  «  Coupé  au  i  d'argem»  à  un  rouvre  de  eino* 
•  pie;  au  2  de  finople,  A  une  oie  d'argent.  Dmae: 
a  Victus  €i  wiÊbra.  » 


54  DE  NEVEU. 

NEVEU  (de)  ou  de  NEPVEU,  famiUe  originaire  du 
Perche^  province  où  et  aux  environs  de  laquelle  elle  ré- 
side encore  de  nos  jours.  Sa  véritable  origine  se  perd 
dans  la  nuit  des  temps.  On  trouve  un  de  Neveu  assistant 
à  la  rédaction  de  la  coutume  de  Bretagne  ;  ses  armoiritt 
lui  supposent  des  fiûts  d'armes  très-mânorahles.  Son 
écusson  est  fond  d'œçur,  au  lion  passant,  ongle  et  lanh- 
passé,  de  gueules,  surmonté  dT une  fleur  de  lys  d*or  ;  la 
couronne  de  comte  est  supportée  par  deux  licornes,  La 
tradition  est  que  François  I**  autorisa  ua  membre  d; 
cette  famille  à  ajouter  à  ces  armes  cette  fleur  de  lys ,  en 
récompense  d*une  belle  aaion  qu'il  fît  à  la  bataille  de 
Pavie.  Ses  titres  subsistants  remontent  à  1 541,  et  prou- 
vent qu'elle  n'a  jamais  cessé  de  se  dévouer  au  service  de 
nos  rois.  Les  guerres  civiles  qui  dévastèrent  la  France 
avant  1541 ,  ont  détruit  ses  anciens  titres,  ainsi  qu'il  est 
prouvé  par  deux  actes  notariés  des  14  et  16  décembre 
1598,  certifiés  par  le  lieutenant  général  au  bailli^e  du 
Perche. 

I.  Raoul  DE  Neveu,  écuyer^  seigneur  de  la  Fouctière, 
mourut  en  i558,  âgé  de  quatre-vingt-quatre  ans.  Il  avait 
épousé  Marie  de  Glenard.  Ik  ce  mariage  : 

I  .*  Michel ,  dont  Tarticle  suit; 

2.*  Ambroise ,  mort  au  service  du  roi  ; 

3.*  Jean»  mort  jeune; 

4.^  Nicolas  y  moct  au.  service  ; 

5/  Madeleine,  mariée  à  Jean  de  Crestot^  écoyer; 

6.*  Louise  /mariée  à  François  Faguet ,  écuyer. 

II.  Michel  DE  Neveu  /  écuyer ,  seigneur  de  Buterne, 
fut  tué  A  la  bataille  de  Saint- Denis,  au  service  de 
Henri  IV.  Il  avait  épousé  Catherine  Giroust.  De  ce 
mariage  : 

I  .*  Jean-Jacques,  dont  Farticle  suit  ; 
2.*  Scipion. 

III.  Jean-Jacques  de  Neveu,  écuyer,  seigneur  de  la 
Vigne,  était  au  siège  d'Amiens  et  au  voyage  d'Arras,  en 
1697,  dans  l'armée  commandée  par  le  maréchal  de  Biron , 
capitaine  de  cinquante  hommes  d'armes,  a  servi,  avec 
tous  les  gentilshommes  de  sa  province,    dans  toutes  les 


DE  NEVEU.  Sy 

da  monîtions  à  M«  le  comte  âe  Rochambetu  aux  Etats- 
Uftis.  Il  ànigra  en  1791  ;  a  fait  la  campagne  des  princes 
dans  la  compagnie  de  Rayai- Auvergne,  armée  de  mon- 
seigneur le  duc  de  Bourix>n;  licencié  à  Liège,  il  passif  en 
Ai^pletem ,  et  fut  incorporé  dans  les  cadres  de  M.  le 
oomte  du  Trésor,  à  Jersey,  avec  rang  de  capitaine^  Il  fat 
embarqué  sur  Tescadre  anglaise  qui  porta  monseigneur  le 
comte  d'Artois  à  Quiberon  et  à  TIsle-Dieu  ;  rameDe  en 
Angleterre^  il  passa  en  France  en  1797.  Chassé  de  son 
domicile  par  la  loi  du  1 8  fructidon  comme  tous  les  émi- 
grés rentrés,* il  fut  arrêté  itVenoâme  et  Uvré  aux  gen* 
darmes ,  pour  être  conduit  à  une  commission  militaire , 
i  Tours  ,  où  il  aurait  infailliblement  été  fusillé  comme 
émigré,  sans  les  bons  offices  de  M.  Beruet ,  de  Blois ,  qui 
lui  procura  les  moyens  d'échapper  sut  gendarmes  qui  le 
gardaient.  Apt^  son  évasion ,  sa  r0te  fut  mise  â  prix  ,  et 
à  la  formation  de  l'armée  royale  de  l'Ouest ,  il  y  fut  in- 
corporé en  qualité  de  capitaine  dans  la  légion  de  M.  Ar- 
diur-Guillot ,  sous  les  ordres  de  M .  le  comte  de  Bour- 
mont.  Il  s'est  trouvé  à  plusieurs  combats  ,  et  a  servi  jus- 
qu'à la  pacification.  Son  attadiement  à  la  cause  royale 
lui  a  fait  perdre  plus  de  200,000  £r.  de  biens  fonds  et  de 
mobilier  qui  ont  été  vendus  pendant  son  émigration.  U 
a  été  créé  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis  par  Sa  Majesté  Louis  XVIII ,  le  7  novembre  1814, 
sur  la  représentation  de  M.  le  prince  de  la  Trémouille , 
général  vendéen.  Il  épousa,  en  1791^  en  premières  noces , 
Marie-Charlotte  Rottier  de  la  Borde ,  et  en  secondes  noces  , 
en  mai  1 807 ,  EUsabeth^Françoise-Margucrite  Monnoir. 
Ses  en&nts  sont  : 

Duprem^r  lit  : 

I  .•  Adèle  de  Neveu  ; 

Du  second  lit  : 

3.*  François-Edouard,  né  le  19  novembre  1809; 

3.*  Gustave,  né  le  3o  mars  i8t  i  ; 

4.*  Elisabeth-Françoise,  née  le  20  août  1808. 


56  DE    NEVEU. 

5'.^ iMarie,  mariée. à  Claude  de  Mtzieu,  seigneur  da 
Saint- Ama  ad. 

VI.  Pierre  de  Nsvbu^  III*  du  nom^  éduyek*^  seigneur 
des  Proutières  et  d'Acras,  fut  nommé  par  Louis  XIV 
sous-lieutenant  en  la  compagnie  de  BazilLsc^  puis  lieute- 
nant en  celle  de  Molitor^  au  régiment  de  Piç«idiç  -  a  eu 
commission  d'enrôler;  a  été  chevau-lég^.  do  mpxispigneur 
le  duc  de  Berry,  en  170X.  Il  a  épousé,  en  1709^  Elisa- 
beth de  M.enou,.I)e  oe  m^rkige: 

!,'>  Pierre j  IV*  du  nom,  marié  avec.  Ani^e  Oenizot^ 
dont  est  issue  Madeleine,  mariée  à  Pîerre-Charles 
dé  Rosnivinen,  seigneur  de  Beauvais.  De  ce  ma- 
riage N"...,  mariée  à  M.  d'Avèsgo  de  Coulongie^  de 
Mortagne; 

2,®  Gabriel- Jaccjijtes,  dont  l'article  suit; 

3.*^  Elisabetb-Fr^nçoise-Susanne,  mariée  i  {ïçnri  de 
Çosae,  b/igodier  des  gardés-du-corps  du  roi  a 
cbevalier  de  Saint-Louis. 

VII.  Gabriel- Jacques  DE  Neveu,  a  servi  le  roi  en  qua- 
lité d'officier  dans  les  milices,  dont  il  s*est  retiré  capi- 
taine en  1749,  époque,  à  laquelle  il  épousa  Marie  de  la 
Roche,  fille  unique  de  Dominique  de  la  Rqc^e,  écuyer, 
seigpeur  de  }4L  B^niii^,  lieutenant  au  régûnem  de  Royal, 
çàvalme,  petisionnain^  du  roi.  De  ce  marrâge  Vinrent  : 

I  .*  Gabriel-Jacques,  mort  au  service  dans  la  gen- 
darmerie, compagnie  écossaise  ; 

2. •*  Dominique- Pierre,  mort  lièutenajat  dans  le  régi- 
ment provincial  de  Blois; 
3.®  François-Joseph,  dont  l'article  suit; 
4.®  Marie-Anne ,  mariée  à  Philippe- Ambroise  An- 
.  cdUn,  écuyer; 

5,f  Qiibrielle-Victoirii^  mariée  A  Nicolas,- Charles 
Henri  de  Brossard,  écuyer,  seigneur  4^  Toi^che-* 
belle.  • 

VlIL  François- Joseph  de  Nevbu,  écuyer,  seigneur  du 
Désert,  des  Proutières,  xlu  Boitlay,  etc.,  sous4ieutenant 
au  réghnent  provincial  de  Nivernais  «en  1779,  volontaire 
sur  le  vaisseau  I* Actif  ,  où  il  fut  Uessé  à  la  jambe  gauche 
d*on  coup  de.  feu,  dans  le  combst  où  Jt^amiral  Kempen- 
feld  prit   le  convoi  français  destiné  ji  porter  des  forces  et 


DE  NEVEU.  5y 

dfis  munkÎDas  à  KL  le  comte  ck  Rûchambeau  aux  Etats- 
Ufiis.  Il  érnôgra  en  1791  ;  a  fait  la  campagne  des  princes 
dans  la  compagnie  de  Royal** Auvergne^  armée  de  mon- 
seigneur le  duc  de  Bourbon;  licencié  à  Liége^  il  passà^ en 
Angleterre ,  et  fut  ioconpon  dans  les  cadres  de  M.  le 
comte  du  Trésor,  à  Jersey,  arec  rang  de  capitaine*  Il  fat 
embarqué  sur  Fescadre  anglaise  qui  porta  monseigneur  le 
eomte  d'Artois  à  Quiberon  et  à  TIsle-Dieu  ;  ramené  en 
Angleterre^  il  passa  en  France  en  1797.  Gbassé  de  son 
domicile  par  la  loi  du  18  fructidor,  comme  tous  les  émi- 
grés rentrés,. il  fut  arrêté  àlVendâme  et  livré  aux  gen- 
darmes ,  pour  être  conduit  à  une  commission  militaire  » 
à  Tours  ,  où  il  aurait  infailliblement  été  fusillé  comme 
émigré,  sans  les  bons  offices  de  M.  Beruet,  de  Blois,  qui 
lui  inocura  les  moyens  d'échapper  aui  gendarmes  qui  le 
gardaient.  Après  son  évasion /^a  tête  fut  mise  à  prix ,  et 
à  la  formation  de  l'armée  royale  de  l'Ouest ,  il  y  fat  in- 
corporé en  qualité  de  capitaine  dans  !a  légion  de  M.  Ar- 
thur-GuîUot ,  sous  les  ordres  de  M .  le  comte  de  Bout- 
mont.  Il  s'est  trouvé  à  plusieurs  combats  ,  et  a  servi  jus- 
qu'à la  pacification.  Son  attachement  à  la  cause  ro3rale 
lui  a  fait  perdre  plus  de  200,000  fr.  de  biens  fonds  et  de 
mobilier  qui  ont  été  vendus  pendant  son  émigration.  U 
a  été  créé  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis  par  Sa  Mafesté  Louis  XVI H  ,  le  7  novembre  18 14, 
sur  la  représentation  de  M.  le  prince  de  la  Trémouille , 
général  vendéen.  Il  épousa,  en  1791,  en  premières  noces  , 
Marie-Charlotte  Rottier  de  la  Borde ,  et  en  secondes  noces  , 
en  mai  1807  y  Eliaabeth-Françoisc-Marguerite  Monnoir. 
Ses  enfants  sont: 

Du  premier  lit  : 

^ ."  Adèle  de  Neveu  ; 

Du  second  lit  : 

2.**  François-Edouard,  né  le  19  novembre  1B09; 

3.*  Gustave,  né  le  3o  mars  181 1  ; 

4.»  Elisabeth-Françoise,  née  le  20  août  1808. 


58  DE   VERNEILH-PUIRASEAU. 

VERNEILH-PUIRASJEAU  (de).  Cette  &miUe  est  ori- 
ginaire de  la  commune  de  Nexon^  en  Limosin.  En 
1600,  Jean-Baptiste  de  Verneilh^  chef  de  cette  iamiUe, 
était  co-sdgneur  de  Neion.  En  i665^  François  de  Ver- 
neilh ,  sieur  de  Lage  ,  et  co-«eigneur  de  Nexon,  était 
conseiller  du  roi ,  son  assesseur  à  l'élection  de  Limoges,  et 
Tun  des  administrateurs  de  l'hôpital  général  de  cette  ville. 
I^  terre  de  Nexon  passa ,  par  les  femmes,  d'abord  daas 
la  famille  Descoutures  ,  et  ensuite  dans  celle  de  Ro* 
gier-des-Essarts  ,  qui  l'a  possédée  jusqu'à  la  révolntion. 
Le  dernier  possesseur  était  M .  Rogier-Nexon  ,  capitaine 
au  régiment  de  la  Fère,  artillerie^  mort  dans  l'émi- 
gration. 

M.  DE  Verneilii-Puirasbâu  (Joseph)  ,  ancien  préfet 
et  ex-membre  de  plusieurs  assemblées  législatives ,  a 
été  anobli  par  lettres-patentes  du  roi^  de  18 14  ,  en  ré- 
compense de  ses  services  civils.  Son  frère ,  Jean-Baptiste- 
Joseph  de  Verneilh  ,  ancien  officier  au  régiment  de  la 
Fère,  infanterie  ,  fut  longtemps  capitaine  de  grenadiers, 
et  ensuite  3  chef  de  bataillon  au  11*  régiment  de  ligne  : 
il  commandait  la  place  de  Segna^  en  Illyrie,  pendant 
que  cène  province  resta  au   pouvoir  des  Français. 

Armes:  «  D'argent^  au  croissant  de* gueules,  sommé 
>  de  trois  palmes  de  sinople  réunies  par  le  bas;  au  chef 
»  de  gueules  j  chargé  de  trois  étoiles  du  champ.  » 


MALMAZET  de  SAINT-ANDÉOL ,  ancienne  no- 
blesse ,  originaire  du  comtat  Venaissin ,  établie  dans  le 
Vivarais  ,  dont  les  descendants  ont  constamment  été  au 
service  du  roi  ^  et  n*ont  cessé ,  depuis  cinq  siècles ,  de 
posséder  des  terres  et  fiefs  avec  haute ,  moyenne  et 
basse  justice,  ainsi  qu'il  appert  par  Tarrét  du  i3  no- 
vembre 1788  ,  obtenu  par  cette  famille  i  la  cour  des 
comptes  de  Montpellier ,  où  sont  enregistrés  leurs  titres 
et  preuves  de  quatorze  générations  de  noblesse ,  lesquels 
remontent  à  1 349  ,  époque  oti  leurs  ancêtres  étaient  qua- 
lifiés de  chevaliers. 

Jean-Baptiste  de  Malmazet  ,  comte  du  Saint-Empire  ro- 
main, seigneur  de  la  Blacherete ,  co^eigneur  de  Venasque 


DE  MALMAZET  DE  SAINT-ANOÉOL.  59 

de  Sftiot-Didier,et  autres  lieux,  colonel  de  la  bour- 
geoisie au  diocèse  de  Viviers,  né  au  mois  de  juillet 
1679,  marié  au  mois  de  décembre  1705  à  demoiselle 
Anne  de  Gascon,  fille  de  noble  Guillaume  de  Gascon , 
et  de  Anne  de  fiechon*  11  est  mort  en  1731,  laissant: 

!.•  Jean-André,  dont  rartîcle  suit; 

z.*'  Guillaume,  lieutenant  au  régiment  de  Baville, 
mort  sans  alliance  ; 

3.*  Joseph,  capitaine  au  régiment  de  Soissonnais^ 
infanterie,  chevalier  de  Tordre  royal  et  mili- 
taire de  Saint-Louis,  mon  sans  alliance  à  l'âge 
de  soixante-neuf  ans. 

Jean* André  de  Malmazet,  chevalier,  seigneur  de 
Saint-Andéol,  Mercoiras,  et  autres  lieux;  comte  hé- 
réditaire du  Saint-Empire,  capitaine,  viguier  d'épée, 
commandant  pour  le  roi  à  Villeneuve  de  Berg,  co- 
seigneur,  haut-justicier  dudit  Villeneuve,  de  Venasque 
et  de  Saint- Didier,  né  au  mois  de  septembre  1706, 
mort  en  1791  ,  avait  épousé,  en  janvier  1745,  Marie- 
Anne  de  Priât,  fille  de  messire  Benoît  de  Priât.  De  ce 
mariage  vinrent  : ' 

I.*  Guillaume,  ofiicier  au  régiment  de Soissonnais , 
in&nterie,  mon  sans  alliance,  en  Corse,  en.  177 1; 

2  .*  Jean-Baptiste-Louis ,  dont  Tanicle  suit  ; 

3.*  Jacaues-Hilaire,  chevalier  de  Malmazet  de  Saint- 
Andcol,  ancien  officier  de  cavalerie,  marié  en  1795 
i  Madeleine-Sophie-Henriette-Antoinette  de  la  Be- 
chon  d'Arquian ,  fille  de  Jean-Pierre  de  Bechon, 
comte  d'Arquian,  et  de  N...  de  Hinselin  de  Mora- 
cbes.  De  ce  mariage  : 

a.  Pierre-Hikire ,  né  le  18  juin  1797; 

b.  Jean- André-Gustave,  né  le  24  septembre  1 800  ; 

c.  Charles- Viaor,  né  le  29  juillet  1804. 

d.  Henriette- Adèle ,  née  le  24  janvier  1796. 

4**  Jean-André  de  Malmaaet ,  chevalier  de  Saint- 
Aodéol^  lieutenant-colonel  de  cavalerie,  maré- 
chaMes-logis  des  gardes-du-corps  du  roi,  che- 
valier de  Tordre  royal  et  miliuire  de  Saint-Louis, 
chevalier  de  la  L^on  d'honneur,  marié  à  Bourg- 
Argental ,  à  Marie-Antoinette  de  Mathon. 

Jean-Baptiste-Louia     m     Maliuzbt,     cbevaUer,    sei- 


6o  I>E  MALMAZET  DE  SAINT^ANDÉOL. 

gneiir,  baitm  ds  SainNAndéol ,  Mercoiras,  Ladou,  fa 
Clu ,  etc. ,  seigneor^  vicomitt  de  Toumon  ;  oosdgneur 
haut*jusdciar  de  la  paroisse  ex  mandement  de  Ville- 
neuve de  Bergy  de  Veoàsque  et  de  Saint*Didier;  comte 
héréditaire  du  Saint-Empire,  capitaine  de  osYalerie, 
lieutenant  de  l'équipage  de  la  vénerie  du  roi,  che- 
valier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis ,  a 
épousé,  en  novembre  177),  demoiselle  Marie- Josèphe 
de  Boissel,  fille  de  messire  Joseph  de  Boissel,  capitaine 
des  dragons  blancs  au  port  de  Paix  y  île  de  Saint-Do- 
miAgue,  et  de  dame  Anne  de  Pbtel.  De  ce  mariage 
tinrent  : 

I.*  Jean-André-Louis  de  Malmazet,  vicomte  de 
Saint-Aodéol,  officier  d*arcUlerie,  né  en  1776, 
mort  sans  alliance  à  NeuiUy  ; 

2.®  Jules  Fructueux,  aspirant  de  marine,  retiré  du 
service  ; 

3,^  Louis-Ferdinand^  dont  Tarticle  suit» 

Louis-Ferdinand  de  IAaluazet^  chevalier ,  comte  de 
Malmazet  et  du  Saint-Empire  romain  ;  baron  de  Saint- 
Andéol,  vicomte  de  Tournon  et  comté  de  Villeneuve 
de  Berg,  né  en  février  1787,  marié  au  mois  de  no- 
vembre t8o8,  à  Constance-Louise-Flore  Pbfdn  de  la 
Porte,  fille  de  messiré  Victor-Amédée  Portin  de  la 
Porte,  chevalier,  seigneur  de  Moyrans,  ancien  capi- 
taine d'artillerie,  lieutenant  des  maréchaux  de  France, 
et  de  dame  Jeanne4fenrlette-Gi&ette  de  Paris.  De  ce 
mariage  sont  issus  : 

I.*  Louis-Henri-Ferdinand ,  né  au  mois  d'août  1810^ 

comte  héréditaire  du  Saint-Empire; 
2.*  Marie-Amédée-Qémentine,  née  en  juillet  181  !• 

Jean-André  de  Mâl]uz£t,  chevalier,  seigneur,  baron 
de  Saint-Andéol ,  de  Mercoiras,  de  Valos  de  la  Jave- 
liere ,  etc. ,  seigneur^  vicomte  de  Tournon ,  et  autres 
lieux,  capitaine  au  régiment  de  Torez,  infanterie, 
chevalia  de  Tordre  royal  et  militaire,  de  Samt-Louis, 
mountf  à  Paris ^  sans  alliance,  en  1766.  Il  est  compris 
avec  ses  fi'ères  Jean-Baptiste  et  Etienne,  dans  Tarrét 
delà  cour  de  Montpellier  de  T788. 

Etienne  de  Malmazet,  seigneur  de  Chazau,  officier 
d'iafimteiiej  commandant  des  barritea  4e  la  peste  dans 


DE  COSTART.  6l 

le  bas  Vivarais^  enr  1720^  frère  du  précédent ,  et  de  Jean- 
Baptiste^  mentionne  à  la  page  58^  mourut  sans  alliance 
à  Villeneuve  de  Berg. 

Armes:  «  D*azur,    au    chevron    d'or^    abaissé  sous 

»  une  fasce  du  même  ,    accompagnée   en  chef  de  trois 

»  croissants  mal-ordonnés  d'argent  ;  couronfne  de 
>  comte.  » 


COSTART  (de);  famille  ancienne^  originaire  du 
Bourbonnais,  établie  en  Normandie,  depuis  1450.  Un 
arrêt  de  la  cour  des  aides  de  Normandie ,  rendu  en 
i53o,  porte  que  cette  famille  descend  de  Hubert  de 
Costart  f  sieur  de  la  Rivière  et  de  Unières ,  au  pays  de 
Bourbonnais»  lequel  était  un  cadet  de  l'ancienne  mai- 
son de  Costart ,  et  qui  brisait  ses  armes  de  trois  lambels. 
Elle  a  fourni  cinq  chevaliers  de  Malte ,  entre  autres 
Jean  de  Costart  en  i55o;  Jean  Cosurt  de  Lamotte  en 
1609  ,  et  Nicohs-François  de  Cosurt  de  Méry  en  1764  « 
et  plusieurs  officiels  dans  les  armées  du  loi.  EUe  eat 
rqptéaentée aujourd'hui  pari 

T*.  François-Claude  de  Costart^  chevalier,  né  en  1759» 
officiers  de  dragons  dans  le  régiment  de  Lanan  ,  en  1777  , 
v  émigré  en  1791  ,  et  a  fait  la  campagne  des  prinoes. 
Il  a  épousé,  en  1789,  Marie-Roie-Gaspaidine  de  Ro- 
billaid  de  laquelle  il  a  : 

t*.  Léon  de  Costait  ,  officier  d'infimterie ,  tué  en 

Italie; 
a*.  Robert  de  Cosurt ,  néen  1791  ; 
3*.  Hermine  de  Cosurt  ; 
4*.  Suzanne  de  Costan. 

a*.  Nicola»-FrançDis  de  Cosurt  de  Méry^  chevalier  , 
néen  1763,  commandeur  de  Malte,  a  émigré  en  1791  ^ 
fait  les  campagnes  dans  l'armée  de  monseigneur  le  prince 
de  Condé  ,  en  qualité  de  chef  d'escadron. 

Armes:  «  D'argent ,  au  Hon  de  sablt ,  armé  et  lam* 
»  passé  de  gueules.  »  . 

J'attends  sur  cette  fismiUe  des  détails  qui  seront  men- 
tionnés dans  le  tome  VI. 


6o  I>E  MAUiAZET  DE  SMMT^ANDÉOL* 

gneur,  banm  de  Saint-Andêol ,  Meitoiras^  Ladou,  fa 
Qu ,  etc« ,  scignear^  vicomift  de  Toumoa  ;  ooseigoetir 
haut^justicier  de  la  paraisse  et  mandement  de  ViUe- 
neuve  de  Berg,  de  Venasque  et  de  Saint^Didier;  oomie 
héréditaire  du  Saint-Empire,  capitaine  de  cavalerie, 
lieutenant  de  l'équipage  de  la  vénerie  du  rot,  che- 
valier de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- Louis,  a 
épousé,  en  novembre  177)1  demoiseUe  Marie-Josèphe 
de  Boissel,  fille  de  messire  Joseph  de  Boissel,  capitaine 
des  dragons  blancs  au  port  de  Paix,  île  de  Saint-Do- 
min^e,  et  de  dame  Anne  de  Potel.  De  ce  mariage 
vinrent; 

I.*  Jean-André-Louis  de  Malmazet,  vicomte  de 
Saint-Aodéol,  officier  d*arcîllerie ,  né  an  1776, 
mort  sans  alliance  à  NeuiUy  ; 

2/  Jules  Fructueux,  aspirant  de  marine,  retiré  du 
aervice; 

3/  Louis-Ferdinand,  dont  l'article  suit» 

Louis-Ferdinand  pe  Malmazet^  chevaliisr,  comte  de 
MaJmazet  et  du  Saint*Empire  romain  ;  baron  de  Saint- 
Andéol,  vicomte  de  Tournon  et  comté  de  Villeneuve 
de  Berg,  né  en  février  1787,  marié  au  mois  de  no- 
vembre 1808,  à  Constance-Louise-Flore  fV)itin  de  la 
Porte,  fille  de  messiré  Victor- Amédée  Portin  de  la 
Porte,  chevalier,  seigneur  de  Moyrans,  ancien  capi- 
taine d'artillerie,  lieutenant  des  maréchaux  de  France, 
et  de  dame  jéanne*Henrlette-<}iiIette  de  Paris.  De  ce 
mariage  sont  issus  : 

!•*  Louis-Henri- Ferdinand,  né  au  mois  d'août  18 10, 

comte  héréditaire  du  Saint-Empire; 
2.*  Marie-Amédée-Qémentine,  née  en  juillet  181 1. 

Jean-André  de  Malmàz^t,  chevalier,  seigneur,  baron 
de  Saint-Andéol ,  de  Mercoiras,  de  Valos  de  la  Jave- 
liere ,  etc. ,  seigneur,  vicomte  de  Tournon ,  et  autres 
lieux,  capitaine  au  régiment  de  Torçz,  infanterie, 
chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Si^t-Louis, 
mountf  à  Paris,  sans  alliance, en  1766.  Il  est  compris 
avec  ses  frères  Jean-Baptiste  et  Etienne,  dans  Tarrét 
de  la  cour  de  Montpellier  de  t  788. 

Etienne  de  Malma^et,  seigneur  de  Chazau,  officier 
d'iofimteiie,  commandant  des  barritea  4e  la  peste  dans 


DE  COSTART.  gl 

le  bas  Vivarais^  ea  1720,  frère  du  précédent ,  et  de  Jean- 
Baptiste  ,  mentionne  i  la  page  58 ,  mourut  sans  alliance 
i  Villeneuve  de  Berg. 

Armes:   <  D*a2air,    au    chevron    d'or^    abaissé  sous 

>  une  fasce  du  même  ,  accompagnée  en  dief  de  trois 
»  croissants     mal-ordonnés     d'argent  ;      couroime  de 

>  comte.  » 


COSTART  (de);  bmille  ancienne^  originaire  du 
Bourbonnais,  établie  en  Normandie,  depuis  1450.  Un 
arrêt  de  la  cour  des  aides  de  Normandie ,  rendu  en 
i53o,  porte  que  cette  famille  descend  de  Hubert  de 
Costart  f  sieur  de  la  Rivière  et  de  Unières  ^  au  pays  de 
Bourbonnais  >  lequel  était  un  cadet  de  l'ancienne  mai* 
son  de  Costart ,  et  qui  brisait  ses  armes  de  trois  lambels* 
Elle  a  fourni  cinq  chevaliers  de  Malte  ^  ^ntn  autres 
Jean  de  Costart  en  i55o;  Jean  Coatart  de  Lamotte  en 
1609  ,  et  Nicolas-François  de  Cosurt  de  Méry  en  1764 , 
et  plusieurs  officiecs  dans  les  armées  du  roi.  EUe  eit 
représentée  aujourd'^i  par  1 

T*.  François-Claude  de  Costart^  chevalier,  né  en  1759»  ^ 
officiers  de  dragons  dans  le  régiment  de  Lanan  ,  en  1777  , 
a-  émigré   en    1791  ,  et  a  last  la  campagne  des  princes. 
Il  a  époasé>  oa  1789,  Marie*Roie-Gaspardine   de    Ro- 
Inllanl  de  laquelle  ii  a  : 

t*.  Léon  de  Costart  ,  officier  d'inianterie ,  tué  en 

Italie; 
2*.  Robert  de  Costart ,  néen  1791  ; 
i:  Hermine  de  Costart  ; 
4*.  Suzanne  de  Costart. 

3*.  Nicolas-François  de  Costart  de  Méry  ^  chevalier  , 
néen  1763^  commandeur  de  Malte,  a  émigré  en  1791  , 
fait  les  campagnes  dans  Tarmée  de  monseigneur  le  prince 
de  Condé  ,  en  qualité  de  chef  d'escadron. 

Armes  :  <  D'argent ,  au  Kon  de  sable  ,  armé  et  lam- 
»  passe  de  gueules.  »  . 

J'attends  sur  cette  fieimille  des  détails  qui  seront  men- 
tionnés dans  le  tome  VI . 


62  C>£  BOSSOREILLE. 

BOSSOREILLE  (de).  Il  parait  que  cette  maison  est 
originaire  des  montagnes  d'Auvergne ,  oti  il  existait  en- 
core en  1793  ,  une  famille  de  même  nom  ,  portant  les 
mêmes  armes.  Les  papiers  de  cette  maison  se  disper- 
sèrent lors  des  anciennes  guerres  de  religion;  elle  per- 
dît aussi  ses  privilèges  qu'elle*  a  recouvrés  depuis  ;  mais  la 
plupart  de  ces  titres  ont  été  brûles  dans  la  guerre  de 
la  Vendée  ;  nous  dirons  seulement  qu'elle  compte  six 
générations  consécutives  dans  ^  Toht ,  et  qu'un  Bosse- 
reille  servit  avec  distinction  sous  les  ordres  de  «M.  de 
Gonord.  D'anciens  services  militaires  valurent  â  cette 
famille  la  croix  qu'elle  porte  dans  son  écu  :  elle  est  fixée 
en  Anjou. 

Pierre-Martin  de  Bossorsillb  ,  écuyer ,  seigneur  de 
Ribou ,  .conseiller*secrétaire  du  roi  près  le  parlement 
de  Besançon  ,  épousa  ,  vers  1738  ^  .^(adeleine-Louise  Mil- 
lory ,  dont  il  eut  : 

I.*  Pierre-Jean- Philippe  de  Bossoreille ,  né  en  1740. 
Il  émîgra  en  1791  ,  et  lut  nommé  par  S.  A.  R.  Mon- 
sieur, aujourd'hui  S.  M.  Louis  XVIII ,  Tun  des  quatre 
conseillers  de  la  prévôté  de  l'armée  des  princes^  diaige 
qu'il  exerça  jusqu'au  licenciement  de  cette  armée;  il  n'a 
point  contracté  d'alliance; 

2.*  René-Marie  de  Bossoreille,  né  en  1745.  Il  émigra 
en  1791  ^  et  fut  l'un  des  premiers  gentilshommes  an- 
gevins arrivés  dans  les  es  ntonnements  de  Benche.  Il 
servit  dans  l'armée  de  monseigneur  le  duc  de  Bourbon  , 
première  compagnie  d'Anjou  ,  jusqu'au  licenciement.  II 
avait  épousé  ,  en  1781  ,  Aimée-Thérèse-Françoise  Du- 
rand de  la  Pibolière ,  d'une  ancienne  famille  du  Poitou. 
Cette  dame  fit  présent ,  en  1792  ,  aux  Vendéens  de  Saint- 
Macaire ,  ses  compatriotes  ,  d'un  superbe  drapeau  aux 
armes  de  France  .  qui  servit  à  ces  braves  de  signe  de 
ralliement  pendant  long  temps.  De  ce  mariage  est  issu  : 

René- Eugène  Je  Bossoreille. 

Armes  :  «  De  gueules ,  au  chevron  d'argent ,  accom- 
»  pagné  en  chef  de  deux  croissants,  et  en  pointe  d'une 
»  croisette  patce,  le  tout  du  même.  » 


ROERGAS  DE  SERVIEZ.  63 

ROERGAS  DE  SERVIEZ  m  CAMPREDON  ;  famiUe 
originaire  de  la  ville  d'Argentan^  en  Normandie^  et 
fixée  ft  Saint-Gervais ,  en  Languedoc,  depuis  le  com- 
mencement du  quinzième  siècle. 

I.  Léonard  Robrgas,  I**  du  nom,  ét^it  un  des  prin- 
cipaux de  la  ville  d'Argentan.  Il  se  trouva  à  la  £itale 
journée  d'Azincourt,  ^n  141 5,  qui,  ayant  causé  la  perte 
de  la  Normandie,  le  détermina  à  quitter  cette  pro- 
vince ;  il  alla  s'établir  en  Languedoc,  oti  il  contracta 
alliance  avec  une  héritière  de  Saint-Gervais,  dont  il  eut  : 

II.  Denis  Roergas»  I^'du  nom,  qui  mourut  l'an  1482. 
Il  eut  pour  fib  aine  : 

III.  Guillaume  Roergas,  I*'  du  nom,  né  en  1442, 
mort  â  Saint-Gervais  en  1497,  laissant  : 

I  .*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Léonard,  mort  sans  postérité  ; 

3.*  Denis,  qui  périt  à  l'armée  de  Charles  VIII. 

IV.  Jean  Roergas,  I**  du  nom,  écuyer,  ainsi  qu'il 
appert  par  les  registres  de  Jean  de  Montginon,  notaire 
de  Saint-Gervais,  de  l'an  1492,  fut  convoqué  au  ban 
et  arrière-ban  que  le  roi  m  pour  son  expédition  du 
royaume  de  Naples,  oti  périt  Denis,  son  frère  puîné. 
Il  est  appelé  dans  une  reconnaissance'  qu'il  fit  en  1492 
au  sieur  de  Fraissinet ,  seigneur  de  Saint-Gervais ,  et 
mourut  en  i52o.  Ses  enfants  furent  : 

I  .*  Denis,  dont  l'article  suit  ; 
'2.*  Guillaume,  chartreux. 

V.Denis  Robegas,  II*  du  nom,  né  en  1493,  mourut 
i  Saint-Gervais  en  i563,  laissant  : 

f  .*  Denis,  mort  sans  postérité; 

2.*  Léonard,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  et  4.*  Deux  filles,  dont  l'une  fut  religieuse. 

VI.  Léonard  Roergas,  II*  du  nom,  né  en  i528, 
mourut  en  1597.  ^^  ^^^  épousé,  en  secondes  noces, 
demoiselle  N...  Plaisance  d'Aimeric,  dont  il  eut  : 

I.*  Guillaume,  dont  l'article  viendra; 
2.*  Denis,  qui  eut  deux  fils,  savoir  : 

a.  Pierre ,  qui  fut  prêtre  et  curé  de  Saint-Gervais  ; 

b.  Guillaume,  qui  eut  plusieurs  enfants  :    1  .*  An- 
toine, mousqueuire du  roi,  marié  ft  demoiselle 


r 


64  ROERGAS   DE  SCRVIEZ. 

N...  de  Pont  de  Gout^  dont  il  n'eut  qu'une  fille^ 
Marianne,  qui  épousa  Pierre  Roergas,  sieur  de 
la  Palice,  son  parent;  2/  Jean,  fKrétre  et  cha-^ 
noine  de  Castres  ;  3.^  Pierre,  mort  au  service  ; 
4.®  Guillaume,  qui  prit  aussi  le  parti  des  ar- 
mes, et  mourut  au  service,  étant  lieutenant 
de  dragons;  S.""  autre  Guillaume,  de  Beau- 
regard,  qui  épousa  N....  Tabrin,  dont  il  n*eut 
point  d'en£ants  ; 

3.^  Pierre  marié  4  d^moîi^e  jHélisç  de  Malaurf^ 
dont: 

a.  Pierre,    prêtre,    prieur  de    8aiot*Bttenne   de 
Marsan; 

b.  Jacques,  prêtre,  archiprétre  de  B4Missagaea, 
et  vicaire  général  de  Castres  ; 

c.  Denis.   )        •    •  »  •  ^ 

.  j        'I  capitames,  morts  sans  postérité; 

e.  Guillaume^  seigneur  de  Roqueberty,  capitaine 
au  régiment  de  Languedoc,  cité  dans  rûstoirc 
des  glorieuses  conquêtes  de  Louis  XIV,  par  M.  de 
Beauiieu,  et  qui  mériu  l'estime  parûculiire 
du  grand  Condé.  U  épousa  Françoise  de  Toulsa» 
dont  il  eut  :  i.®  Jean-Jacques,  capitaine  de 
dragons  au  régiment  de  Lautrec,  marié  à  de^ 

moiselle  N de  Lastic,  d'une  maison  quia 

donné  un  grand-maître  à  Tordre  de  Malte.  Il 
mourut  sans  postérité,  4çs  blessures  qu'il  reçut 
à  l'armée  d'Italie  en  lyoB  ;  2.^  Laurent  sei- 
gneur de  Montmaires,  capitaine  au  régiment 
d'Aunis,  tué  à  la  bataille  de  Fleurusen  1690; 
3.*  Louis,  seigneur  de  Falgous,  capitaine  au 
régiment  d'Aunis,  pensionnaire  du  roi,  mort 
à  Saint-Gervais  en  1720;  4.''  Charles  Roergas 
de  Roqueberty,  seigneur  d'Armolis,  chevalier 
de  l'ondre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis, 
lieutenant-colonel  d'infanterie,  qui  épousa  de^ 
moiselle  N...  d'Eniart  d'Avion,  d'une  fiimilk 
noble  d'Arras,  dont  Charles-Louis,  enseigne, 
puis  lieutenant  au  régiment  d'Aunis,  mort  aux 
RécoUets,  où  il  s'était  retiré  en  1780;  et  Guil- 
laume, marquis  d'Armolis,  par  érection  de  sa 
terre  d'Avion  en  marquisat,  sous  Louis  XV, 


ROBRGÀS  DE  SERVIEZ.  65 

chevalieo  de  Tordre  royal  et  mitiiaim  de  Saint- 
Louis,  capitaine  aux  gardes,  colonel  d'infan- 
terie; 

4.*  N..V ,  qui  mourut  quelques  jours  après  avoir  été 
fiancée. 

VII.  Guillaume  Roergas,  II*  du  nom^  ni  en  i568, 
fut  reçu  en  1622  aut  états  de  Languedoc,  tenus  à  Beau- 
caire,  et  contribua  beaucoup  à  la  prisé  du  fort  de  Be- 
darrieux  et  du  château  de  Lunas.  Il  mourut  en  1669^ 
âgé  de  cent-un  ans.  Il  avait  épousé,  i.*  Marie  de  Mont- 
ginon ,  fille  du  sieur  de  Montginon ,  viguier  de  Saint- 
Gervais,  de  laquelle  il  n'eut  point  d'enfants;  2.*  Louise 
de  Martin,  fille  de  N....  de  Martin^  écuyeret  capitaine. 
Il  eut  de  ce  mariage  : 

1.*  Pierre,  dont  l'article  viendra; 

2.*  AntoÎAe,  sieur  de  la  Palice,  qui  eut  pour  fils  : 

a.  Antoine ,  sieur  de  la  Palice^  conseiller  du  roi , 
maire  perpétuel  de  Saint -Oervais^  seigneur 
d'Albès,  de  Riais /etc.  Il  épousa:  t.*  demoi- 
selle   N Devic,    Pes^nas;    2**   demoiselle 

N Deschamps,  de    Saint-Gervais,    dont: 

t.*  Antoine,  seigneur  de  la  Palice,  d'abord 
enseigne  au  régiment  d'Agénois,  ensuite  cor- 
nette, puis  lieutenant  au  régiment  d'Orléans^ 
dragons^  mort  sans  postérité;  2.*  André,  sei- 
gneur de  la  Palice ,  lieutenant  aux  gardes  de 
Lorraine,  marié  avec  N...  Tabarie,  dont  une 
fille  unique,  mariée  ft  Antoine  de  Mainy; 

b.  Pierre,  qui  épousa  Marianne  de  Roergas,  sa 
parente  ,  fille  d'Antoine  de  Roergas,  mousque- 
taire du  roi,  de  laquelle  il  n'eut  qu'une  fiUe, 
qui  épousa  François  de  Roergas  de  Servies, 
capitaine  au  régiment  d'Aunis,  commandant  à 
à  Saint-Gervais  ; 

3.*  Guillaume,  capitaine  au  riment  de  Languedoc, 
marié  avec  Qermonde  de  Dourieu,  dePézénas, 
fiUe  de  mesaire  N...  de  Dourieu,  colonel  d'in- 
fanterie, et  petite-nièce  du  mariai  de  Thé- 
mines,  dont  : 

a.  Joseph ,  capitaine  dans  les  milices  du  Lan- 
5.  5       . 


66  ROEROAS  DE  SERVIEZ. 

guedoc,  marié  avec  Marie  de  Lavit ,  dont  : 
I  .*  et  2.*  Antoine  et  Guillaume ,  ^oru  sans  pos- 
térité ;  3.^  Joseph ,  qui  épousa  Modeste  Aiingrin , 
dont  il  eut  :  i  .^  Joseph-Jacques ,  qui  servit  au 
régiment  de  Royal- Roussillon,  cavalerie  , 
quitta  le  service  à  l'époque  de  la  révolution , 
et  s'éublit  dans  la  province  de  Mayenne ,  où  il 
fut  nommé  maire;  mais  la  révolution  ayant 
iait  des  progrès,  il  fut  obligé  de  quitter  ce 
pays,  et  vint  s'établir  à  Beziers.  Il  a  épousé , 
I  .*  Gilette-Madeleine  Piette  de  Montfaucault , 
d'une  fiunille  distinguée ,  morte  en  janvier 
i8i5  ;  2.*  demoiselle  N...  Albert.  2.*  Honoré, 
qui  servit  au  régiment  d'Angoumois,  infan- 
terie, jusqu'à  la  révolution»  et  s*est  marié  à 
Saint-Gervais ,  avec  demoiselle  Combescure,  de 
laquelle  il  a  un  garçon  et  deux  filles  ; 

b.  Guillaume,  capitaine  au  régiment  d'Aunis , 
chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis; 

4.*  Françoise,  mariée  à  Pierre  Bert,  écuyer; 

5.*  Louise,  qui  épousa  le  sieur  Milban  de  Beziers: 

6.*  Catherine,  alliée  à  N...  de  Médailhe,  écuyer. 

VIII.  Pierre  Robroas  de  Serviez,  seigneur  de  Serviez, 
deSagde,  deTruscas,  de  Campredon,  etc. ,  né  en  1617, 
fut  député  aux  états  de  Languedoc  en  1647,  et  sauva  la 
ville  de  Saint-Gervais,  par  ses  soins  et  sa  vigilance,  des 
ravages  que  la  peste  faisait  aux  lieux  circonvoisins.  Il 
acquit  la  seigneurie  de  Serviez,  dont  il  prit  le  nom, 
qu'il  transmit  à  ses  descendants.  Il  épousa  Françoise  de 
Mainy,  fille  de  noble  N...  de  Mainy,  seigneur  de  Madale, 
coseigneur  de  Saint-Gervais,  et  mourut  à  Maurian  en 
1694.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .*  Pierre,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Guillaume ,  enseigne  des  vaisseaux  du  roi ,  mort 
au  service; 

■ 

3.*  Qaudine,  nuriée  i  N...  Ricard,  écuyer,  de  la 
ville  de  Beaumont  ; 

4.*  Louise,  qui  épousa    M.  d'Anduze,  viguier  de 
Saint-Gervais; 


ROERGAS  DE  SERVIEZ.  67 

5.*  Marie,  religieuse  unuline  à  Lodève; 
6.*  Catherine  j  morte  sans  alliance. 

IX.  Pierre  Rokrgas  de  Serviez ,  II*  du  nom  ^  né  le  2  oc- 
tobre i65i ,  fut  Tun  des  gentilshommes  de  la  suite  du  mar- 
quis de  Lavardin  »  quand  ce  seigneur  fut  envoyé  à 
Rome  pour  y  soutenir  les  intérêts  de  la  France.  Il  as- 
sista aux  états  du  Languedoc  en  1689  et  1703.  Il  cul- 
tiva avec  succès  les  sciences  et  les  beaux  arts  y  et  mou- 
rut en  1733.  Il  avait  épousé  Marquise  de  Mas ,  dont 
vinrent  : 

I  .*  Jacques ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  François ,  capitaine  au  régiment  d'Aunis,  pen- 
sionnaire du  roi ,  commandant  à  Saint-Gervais  , 
qui  épousa  Aimable  de  Roergas  ,  sa  parente , 
dont  : 

Pierre  Roetgas  de  Serviez,  qui  fut  garde  de  la 
marine,  à  Toulon  ,  et  épousa  Agathe  de  Gros, 
dont  il  eut  dix-neuf  enfints^  dont  six  mouru* 
rem  jeunes;  il  lui  resta:  i.*  François^  mort 
lieutenant  au  régiment  du  Cap  ;  a.*  Pierre  ^ 
capitaine  au  même  régiment  ;  3.*  Henri ,  et 
4.*  Esprit  y  morts  lieutenants  aussi  dans  le  ré- 
giment du  Cap;  5.*  Marc,  qui  a  servi;  6.*  Vic- 
toire ,  mariée  à  M.  Palanauet  ;  7.*  Henriette  , 
qui  a  épousé  M.  de  La  vit  ;  8.*  Marianne  ;  9.*  Eli- 
sabeth ,  mariée  avec  M.  Galon  de  Flottes  d'Au- 
tignac  ; 

3.^  Adrien^  prêtre^  mort  en  1734;- 

4.*  Henri  ,  prêtre  missionnaire  royal ,  et  vicaire 
général  de  l'église  de  Saint-Pons  ,  mort  en  1768  ; 

5.*,  6.*  et  7.*  Trois  filles,  dont  deux  religieuses 
nrsulines  ,  â  Lodève . 

X.  Jacques  Roergas  os  Serviez,  I**  du  nom  ,  cheva- 
lier des  ordres  royaux  militaires  et  hospitaliers  de  Notre- 
Dame  du  Mont-Carmel  et  de  Saint-Lazare  de  Jérusalem, 
né  le  16  avril  1679  ;  cultiva  ,  ainsi  que  son  père ,  les 
sciences  et  les  lettres  ;  il  est  principalement  connu  par 
les  Impératrices  romaines,  au  Histoire  de  la  vie  et  des 
intrigues  secrètes  des  femmes  des  dou\e  Césars.  On 
lui  doit  encore    les  Hommes   illustres  du  Languedoc, 


68  ROERQAS  DB  SERVIEZ. 

dont  il  n'a  publié  que  le  premier  volume  en  t724;  l'his- 
toire manuscrite  du  brave  Crillon ,  et  plusieurs  autres 
ouvrages  manuscrits  restés  inédits.  Il  mourut  au  mois  de 
janvier  1727.  Monseigneur  le  duc  d'Orléans^  grand- 
maître  de  l'ordre  de  Saint-Lazare ,  Tavait  promu,  le 
12  janvier  1726.  Il  avait  épousé  Thérèse  d'Estoriac^ 
dont  il  laissa  : 

I.*  Pierre,  dont  l'article  suit; 

2.*  Emmanuel  Roergas  de  Serviez  de  Campredon, 
chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saioc- 
Louis  9  pensionnaire  du  roi  en  1725.  Il  fut  suc- 
cessivement enseigne  ,  .lieutenant ,  puis  capitaine 
au  régiment  Royal-Roussillon  ^  et  fit  les  guerres 
de  Canada  et  de  Corse.  Il  épousa  Marie-An- 
toinette Luillier ,  dont  il  n'ent  point  d'enfants  ; 

3.*  et  4.®  Deux  fils  ,  morts  jeunes. 

XI.  Pierre  Roergas  de  Srrvibs  ^  III*  du  nom,  fut 
député  aux  états  du  Languedoc  en  1777  ,  et  mourut 
en  1792.  n  avait  épousé  Marie  de  Court,  d'une  fa- 
mille qui  a  donné  un  amiral  de  France ,  morte  le  9 
mars  1769  ,  de   laquelle  il  eut  : 

t.*  Joseph- Pierre^Henri  j  religieux  bénédictin.  Il 
professa  les  humanités  au  collège  royal  de  Sorèze; 
ayant  refusé  de  reconnaître  la  constitution  civile 
du  clergé ,  il  fut  persécuté  ,  et  jeté  dans  les  pri- 
sons de  Montpellier,  subit  un  jugement  comme 
accusé,  d'avoir  voulu  rétablir  la  royauté ,  et  fut 
déporté  en  Italie,  d'où  il  fut  rappelé  par  son 
évéque  pour  l'aider  dans  son  ministère  ;  il  rem- 
plit aujourd'hui  les  fonctions  ecclésiastiques  à 
Saint-Gervais  et  dans  les  cantons  ; 

2.*  Emmanuel  Gervais ,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Paul,  qui  forme  la  branche  de  Serviez-Cam- 
predon,   rapportée   ci-après; 

4.*  Marie ,  morte  au  berceau. 

XII.  Emmanuel-Gervais  Roergas  de  Servies  ,  l^ 
du  nom,  né  à  Saint-Gervais  le  27  février  1755,  entra, 
le  To  mai  1772  ,  au  régiment  de  Royal-Rouasilion  ,  où  il 
fut  successivement  sous-lieutenant ,  lieutenant ,  et  ca- 
pitaine ,    et  où  il  composa    plusieurs    écrits ,   sur  difie- 


ROERGASrDE  SERVIEZ.  69 

rents  objets  militaires ,  dans  lesquels  on  remarque  des 
vues  sages  et  utiles.  Il  assista  à  l'assemblée  des  trois 
ordres^  au  bailliage  de  Villers-la^Montagne ,  en  1789^ 
et  fut  un  des  commissaires  de  la  noblesse  pour  la  ré- 
daction du  cahier  des  doléances.  Nommé,  le  2  septembre 
1792 ,  commandant  de  Sarrelouis  y  il  s'attira  la  con- 
fiance et  l'estime  des  soldats  et  des  habitants,  par  ses 
talents  et  par  sa  conduite.  Il  se  distingua  dans  les  campagnes 
de  1792  et  1793;  devint  colonel  du  55*  régiment  d'in- 
fanterie ,  et  fut  promu  ensuite  au  grade  de  général  de 
brigade.  Pendant  le  régime  révolutionnaire  ,  il  fut  em- 
prisonné comme  suspect ,  et  ne  sortit  de  prison  qu'a- 
près le  9  thermidor  y  d'oti  il  passa  à  l'armée  d'Italie , 
s'y  signala  dans  plusieurs  actions,  et  fut  réformé  après 
le  traité  de  Gampo  -  Formio*.  Eh  1801  il  fut  nommé 
préfet  du  département  des  Basses- Pyrénées;  dans 
le  cours  de  son  administration  il  publia  plusieurs  mé^ 
moires  intéressants,  ainsi  que  la  statistique  du  dépar- 
tement des  Basses  -  Pyrénées.  Il  fut  membre  du  corps 
législatif  en  iSos^  et  i8o3.  Après  une  vie  entièrement 
consacrée  à  sa  patrie,  çt  général  mourut  le  18  octobre 
1814.  Il  avait  épousé  Henriette  de  Trelliard  ,  fille  du 
baron  de  Trelliard,  haut  justicier  de  Cutry,  en  Barrois. 
Il  a  laissé  de  ce  mariage: 

i  .*"  Emmanuel,  dont  l'article  $uit  ; 

3."  Paulin^Henriette,  mariée  avec  François-Charles 
du  fort  de  Gra^admaison^  ancien  officier  d'in- 
fanterie; 

3."  Adèle,  morte  jeune. 

* 

XIIK  Emmanuçl-Gervaîs  Roergas  dk  Serviez,  II*  du 
nom,  né  au  château  de  Cutry,  en  mai  1785,  entra  au 
service  en  i8o3  ,  fut  sous-lieutenant  dans  la  n*  régi- 
ment de«  cuirassiers ,  ensuite  lieutenant  dans  les  gen- 
darmes d'ordonnances ,  et  peu  de  temps  après  aide-de- 
camp  du  lieutenant-général  comte  Trelliard ,  son  oncle. 
Il  a  épousé,  le  9  novembre  i8o5  ,  Joséphine-  Eugénie 
de  Marguerite  ,  fille  du  baron  de  Marguerite.  De  ce 
mariage  sont  issus  : 

I  .*  Emmanuel-Edmond,  né  en  mars  1807; 
2.^  Alfred. 


^O  I>£  BERNARD  DE  TALODE. 

Branche  de  Servie^-^Câmpredon. 

XII.  Paul  RoEROAS  DE  Servibz  de  CampredoNi  écuyer^ 
né  le  23  mai  lySy,  fit  partie  du  corps  de  la  noblesse, 
de  rassemblée  des  trois  ordres  de  la  sénéchaussée  de 
Beziers  .  Il  fut  nommé  juge  de  paix  de  son  canton ,  et 
en  fut  ensuite  président.  Il  se  ressentit  aussi  de  la  per- 
sécution exercée  contre  ceux  de  sa  caste ,  et  fut  con- 
damné à  la  déportation  par  le  représentant  Chabot , 
et  ensuite  traduit  à  un  jury  criminel  comme  déposi- 
taire d'ornements  aux  armes  de  France .  Il  épousa ,  en 
1786  y  Jeanne- Pauli  ne-Hélène- Madeleinç  de  Basset^*  fille 
de  David  -  André  de  Basset  ^  conseiller  de  la  chambre 
des  comptes  de  Montpellier.  Il  a  eu  de  ce  mariage  dix 
enfantSj^  dont  huit  morts  en  bas  âge,  et: 

I  .*  Auguste,  né  en  1796  ; 

2.®  Lorette-Joséphîne,  riéeen  1801. 

Armes  :  c  De  gueules,  au  lion  d'or,  terrassant  un  tau* 
»  reau  d'argent;  le  combat  éclairé  d'un  soleil  levant  du 
»  second  émail,  s 


BERNARD  de  TALODE  du  GRAIL  et  de  la  VIL- 
LETTE  (de),  en  ViVarâîs  et  cii  Francbe-.Comté«  fa- 
mille ancienne,  originale  d'Auvergne. 

»  ^ 

I.  Guyot  DE  Bernard,  damoiseau,  seigneur  de  Tar 
Iode,  est  rapporté  dans  une  reconnaissance  de  cens, 
faite  en  sa  faveur ,  du  11  janvier  1470  .  Il  testa  en 
i5o4,  laissant  de  Marie-Louise  de  la  Tour,  sa  femmef 

I  ./*  Bernard  de  Bernard; 

2.*  Godefroy,  dont  l'article  suit. 

II.  Godefroy  de  Bernard,  I"  du.  nom,  damoiseau, 
officier  de  cavalerie,  est  rapporté  dans  un  contuat  d'é* 
change  de  Tan  1540,  et  tesu  le  10  mars  i552.  Il  avait 
épousé  Jeanne  de  Tiersan,  dont  il  eut  : 

I  .^  Bernard    de  Bernard ,  marié    avec    Jeanne  de 

Triolent; 
2."*  Christophe  dont  l'article  suit  ; 


DE  BERNARD  DE  TKLODE.  yj 

II L Christophe  ds  Bernard,!*'  du  nom,  damoiseau^ 
teignear  de  Talode,  épousa  Louise  de  Vissaguet.  Il  eut 
de  ce  mariage  : 

IV.  Godefiroy  Dr  Bernard  ,  II*  du  nom  ,  écuyer,  sei- 
gneur de  Talode  ,  officier  d'inbnterie ,  qui  épousa  Louise 
de  la  Tour,  laquelle,  par  son  tesument,  du  17  juin 
i588j  institua  son  héritier  universel  Godéfroy  de  Ber- 
nard, seigneur  de  Talode,  son  petit-fils. 

V.  Christophe  de  Bernard  ,  II*  du  nom ,  damoiseau , 
seigneur  de  Talode,  fib  du  précédent,  épousa  Mar- 
guerite de  Borbail ,  testa  le  34  juin  1 697  ,  et  ne  vivait  plus 
le  17  juin  de  l'année  suivante.  Il  eut  pour  fils  : 

VI.  Godefroy  de  Bernard,  III*  du  nom,  écuyer, sei- 
gneur de  Talode,  institué  héritier  universel  de  Louise 
de  la  Tour,  le  17  juin  i588.  U  épousa,  le  4  mai  1602, 
Gabrielle  de  Bergonias.  U  eut  de  ce  mariage  : 

I  .*  Baltazard ,  seigneur  de  Talode  et  de  Bergonias , 
marié,  le  26  novembre  i633  ,  avec  Antoinette 
de  TEngeade,  mort  sans  postérité; 

2.*  Godefroy,  dont  Tarticle  suit; 

3.*  François  de  Bernard. 

VII.  Godefroy  de  Bernard  de  Talode  ,  IV*  du  nom  , 
écuyer ,  seigneur  de  Cheyrousé'^  officier  de  cavalerie  , 
passa  une  transaction  avec  Baltazard  et  François  de 
Bernard  de  Talode ,  ses  firères,  le  dernier  octobre  1627, 
et  testa  le  16  janvier  suivant.  Il  avait  épousé ,  le  25 
décembre  1 62 1  ,  Isabeau  du  Grail ,  dont  il  eut  pour 
fiUalné  : 

VIII.  Jean  de  Bernard  de  Talode,  I**  du  nom, 
écuyer,  seigneur  du  Grail,  marié,  le  16  février  1657 , 
avec  demoiselle  Claude  du  Pont  de  Ligonès.  Il  vint 
s'établir  au  château  du  Grail,  en  Vivarais,  et  laissa 
de  son  mariage  : 

IX.  Claude  de  Bernard  de  Talode  ,  I*  du  nom , 
écuyer ,  seigneur  de  Champagnac ,  lieutenant  «colonel 
au  régiment  du  Roi ,  ioCanterie ,  le  25  août  1684,  ma- 
rié, le  II  octobre  1682  ,  avec  damoiselle  Christine  de 
Montagu  ,  fiUe  de  noble  N ....  de  Montagu  ,  et  de  dame 
N....  du  Ronchain.  U  fut  convoqué  i  l'arriènfr-ban  de 


72  I>E  BERNARD  DE  TALODE.     . 

la  noUcase.  du  Vivarais ,  aiasi  qu'il  conste  par  k  car» 
tificat  du  marquis  dt  Toumel^  commandant  la  no- 
blesse du  Bas-Languedoc,  du  23  septembre  1690»  et 
fut  nommé  capitaine  de  cent  hommes  d'armes  par  le 
maréchal  de  Broglie ,  le  8  octobre  suiYant.  Il  eut  pour 
fils: 

X.  Jean-Claude    db  Bernard  db    Talodb    du    GhaiLj 

I*'  du  nom ,  écuyer ,  seigneur  de  Champagnac ,  né  le 
24  décembre  1 684.  Il  épousa ,  le  25  octobre  1700^  Marie 
Brunel  de  Mo2e,  dont  : 

I  .^  Joseph,  dont  Tarticle  suit  ; 
2.''  Claude  ,  qui  £Dnda  la  branche  de  la  ViUette , 
établie  en  Fraûche-Comté,  rapportée  ci-après. 

XI.  Joseph  p^  Bernaio)  de  Talode,  I^  du  nom, 
écuyer  ,  seigneur  du  Crail ,  officier  de  cavalerie  ,  épousa  , 
le  23  janvier  1754,  Marie-Madeleine  Mahuae.'  Il  laissa 
de  ce  mariage  : 

I  /  Jean-Antoine  de  Bernard  de  Talode  du  Grail , 
écuyer ,  marié   à  Annette   Legier  de    Montfort^ 

fille  de  N Legier  de  Montfort  ,  trésorier  de 

France  en  la  généralité  d'Aix.  Il  est  mort  sans 
postérité  ; 

2.*  Jean-Louis-Marie,  dont  l'article  suit; 

3^*  Claude  «  prêtre  ;  mort  victime  du  tribunal  ré- 
voilutionnaire,  le  16  février  1794. 

XII.  Jean-Louis- Marie  de  Beiinard  de  Tawdb  du 
Grail»  écuyer/,  né  le  1 3  mai  1759,  ancien  gendarme 
d'Artois ,  a  été  frappé  ,  pendant  la  révolution  ,  de  trois 
mandats  d'arrêt ,  comme  conspirateur  de  vendémiaire , 
et  commis  chef  de  royalistes.  Il  a  épousé  Anne  de  Cerèoe 
d'Açgiieria,  61U  de  Jean-Louis  de  Cerène  d'Acgueria, 
aacien  trésorier  de  France.  De  ce  marttge  sont  issus; 

i.^  Antoine-Edouard   de  Talode  du   Grail,  né  en 

1804; 
2.*  Anna  de  Bertiard  de  Talode  du  Grail,  née  en 

i8o3. 

Branche  de  ta  Vitlette. 

XI.  Claude  db  Bbrnarp  de  Tio^oDs  du  Gkail,  I'' 
du  nom ,  écuyer   sieur   de    la  Villette^  second  fils  4e 


DE  GUENIFEY.  ji 

JeiLQ-:Clau<ie>  et  de  Marie  Bfuael  de  Moe»»  né  U  14 
novembre  179a;  d'abiord  cornettç  au  régiment  d'Aqui- 
taine, cavalerie^  ensuite  lieutenant  d'une  compagnie 
de  maréciiaussée ,  par  provisions  du  i5  février  1760  > 
capitaine^  puis  lieutenant-colonel  de  cavalerie^  par 
lettres  du  mois  de  juin  1791  >  chevalier  de  Tordre  royal 
et  militaire  de  Saint^Louis^  a  épousé  Thérèse  Ranfin. 
De  ce  mariage  sont  issus: 

!.•  Pierre- Joseph^  dont  Tarticle  suît^ 
2.®  Charles- Antoine  de  Bernard  d^  Talode  du  Grail 
de  la  Villette,  né  le  17  novembre  1760^  garde 
du  roi  y  condamné  à  mort  le*  7  juillet  r794>  par 
le  tribunal  révolutionnaire ,  comme  participant 
à  la  conspiration  de  la  prison  du  Luxembourg  y  où 
il  était  détenu. 

XI).  Pierre-Joseph  de  Bernard  de  Talode  du  Grail 
DE  la  Villette,  écuyer,  anciem  oflicier  d'infanterie, 
major I  commandant  la  garde  soldée  de  Besançon,  fut 
le  premier  qui  opina  pour  remettre  cette  place  au  pou- 
voir du  roL   II  est  depuis  40  ans  au  service. 

Cette  £Eunille  a  été  maintenue  dans  ses  privilèges  de 
noblesse  .par  arr^  de  M.  Fortia,  intendant  d'Auvergne > 
du  9  août  1667,  et  par  arrêt  de  la  cour  des  aides  et  â** 
nances  de  Montpelli»^  du   34  décembre    1773. 

Armes:  c  D'azur,  à  trois  têtes  de  lion  arrachées  d'or. 
»  Supports,  deux   lions;  couronne  de  comte. 

Dom  Coll,  dans  le  Nobiliaire  d'Auvergne,  rapporte 
un  Guyot  de  Bernard,  seigneur  de  Talode,  qui  fit  ses 
preuves  de  noblesse  devant  M.  de  Fortia,  en  1666,  et 
qui  portait  pour  armes:  «  D'azur,  à  la  barre  d'argent, 
»  chargée  d'un  lion  de  sable ,  et  accompagnée  de  deux 
»  étoiles  d'or.i»  Ce  sont  celles  que  nous  avons  rapportées 
au  Répertoire  Héraldique ,  faute  d'autres  renseignements. 
Vojre^  page  490. 


GUENIFEY  (de),  à  Paris;  André- Laurent,  membre  du 
conseil  des  arts  et  manufaaurea  de  France ,  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur,  a  obtenu  des  lettres-patentes  en- 
registrées en  la  cour  royale  de  Paris  le  24  décembre 
1814.  Il  a  épousé,  le  4  octobre  1797,  Catherine-Claude 
de  Savonnières,    fille    du    marquis  de    Savonnières,   de 


74  M  ON  DOT. 

l'ancienne  et  illustre    maison  de  ce  nom,  originaire  de 
la  province  d'Anjou   (i).  De  œ  mariage  sont 'issus: 

I.*  André^Qaude-Alpbonse  de  Guênifey,  officier  de 

la  marine  royale^  né  le  premier  juillet   1798; 
2.*  Lucien,  né  le  1 5  janvier  1800; 
3,*  Jacques-Emmanuel,  aé  le  i5  avril  1801; 
4.''  Louis-Alexandre,  né  le  22  mars  181 5; 

5.*  Catherine-Claude-Estelle,    née    le     17    janvier 
i8o3. 

Armes:  «  D'azur^    au  léopard   d'argent,    armé,   lam- 
»  passé  et  couronné  de  gueules.  » 


MONDOT4  famille  ancienne,  originaire  du  Limostn, 
province  oti  elle  réside  encore  de  nos  jours.  Elle  se  dis- 
tingua à  diverses  époques,  parmi  la  noblesse  d'épée  et 
de  robe. 

Pierre  Mondot  db  la  Maktonib,  seigneur  de  Puigoil- 
hem,  de  Milhac  et  de  Thiviers,  premier  président  au 
parlement  de  Bordeaux,  en  lixo,  pi|is  premier  pré* 
sident  au  pariement  de  Paris,  le  3  février  i5f4,  pré- 
sidait la  séance  quand  le  roi  François  1*  vint  au  par- 
lement; il  lui  proposa  d'abolir  la  pragniatique  sanction, 
et  cette  abolition  fut  décrétée.  Ce  fut  le  comte  Mondot 
qui  décida  François  I*'  à  disposer,  en  faveur  des  pau- 
vres, des  amendes  imposées  par  les  tribunaux  aux  plai- 
deurs. Il  mourut  en  i5i8,  peu  aimé  des  grands  du 
royaume,  mais  vivement  regretté  du  tiers  état,  qui 
lui  devait  les  plus  grands  services.  (Vqye\  F  Histoire 
de  France  de  Vély,  et  les  Annales  du  parlement.  ) 

Mondot,  seigneur  de  la  Gorce  et  de  Beaujour,  des- 
cendant du  comte  de  Mondot,  demeurant  i  Arnac  la 
poste  (Haute-Vienne),  épousa  Marie  Ytier.  De  ce  ma- 
riage sont  issus:  , 

I.*  François-Philippe,  capiuine  de  cavalerie,  garde- 
du-cbrps  sous  Louis  XVI,  l'un  des  gentilshommes 
rallié»  autour  du  roi  dans   les  journées  des  20 


(1)  Le  Trincant  a  donné  la  généalogie  de  cette  maison,  imprimée  à 
Poitien  en  i638 ,  in-4.« 


DE  iULLIBN  DE  VILLENEUVE.  jS 

juin  et  ro  août  1793;  attaché  p^rticulièremeat 
â  la  personne  de  madame  Elisabeth.  Il  déploya, 
auprès  de  cette  augoste  princiQsse,  un  courage 
qui  lui  mérita  les  remerciements  les  plus  flatteurs 
delà  pan  de  Sa  Majesté.  Il  reçut  de  son  Altesse 
Royale  un.  diamant,  en  témoignage  de  sa  satis- 
faction, n  épousa  Pauline  de  Parseval,  fille  du 
fermier  général,  et  mourut  en  1812,  laissant  une 
fille: 

Césarine ,  mariée  au  chevalier  de  Saint-Didier, 
receveur  général  du  département  de  l'Aude  ; 

2.*  Jean  Mondot,  chanoine  du  Dorât ,  qui  émigra 
en  1*789.  Il  a  toujours  été  attaché  à  la  cour  de 
France  ,  et  est  aujourd'hui  aumônier  de  la  mai- 
son du  roi ,  et  chevalier  de  la  Lég?on  d'honneur; 

3.*  François- Philippe  Mondot  de  la  Gorce  ,  demeu- 
rant à  Auxerre  (Yonne)  ,  marié  en  1790  à  Ma- 
rie-Rosalie Floret  du  Couret ,  tille  d'un  ancien 
lieutenant  de  roi.  Il  a  de  ce  mariage  : 

a.  Jules-*André-Joseph ,  ingénieur  au  corps  royal 
des  ponts-et-diausséesde  France  ; 

b.  Jules- François  Mondot,  chevalier; 

4.*  Pierre  Mondot  de  Beaujour,  qui  a  laissé  deux 
enfants  : 

a.  Hippolyte-François-Philippe  ; 

b.  Pauline  Mondot  ; 

5.*  Marie-Maddeinej  religieuse,  supérieure  de  l'hos- 
pice de  Bourg-Achard,  département  de  l'Eure. 

Armes:  «  De  gueules .  au  lion  d'or;  au  chef  cousu  de 
»  sable  ,  chargé  de  trois  étoiles  d'aigent.  » 


JULLIEN  M  VILLENEUVE  (de)  ,  en  Forez;  &- 
mille  originaire  de  Bourgogne  ,  province  où  elle  éuit 
connue  avant  le  quinzième  siècle. 

Jicques-Ettenne  dk  Julubh  ,  écuyer ,  seigneur  de  Vil- 
leneuve ,  né  le  premier  juin  1698  ,  fils  d'Antoine  de 
JuUien  »  écuyer ,  et  de  Françoise- Virginie  de  TréméoUes^ 
épousa  ,  le  26  août  1 725  ,  Anne-Marie  de  Parchas^im- 
Marc  ,  fiUe  unique  de  Marcelin  de  Parcha»-Saint-Maic , 


76  I>E  BEL-CASTEL  D'BSCATRAG. 

êcuyer ,  et    de  Claudine    Tardy  de    Montnrvd.    De    ce 
mariage  sont  issus  :       ' 

r.*  Claude-Marcelin  ,  dont  Tanficle  suit^ 
2.*  Virginie,  née  le  3o  août  lySi^  mariée,  le  20 
janvier  1761  ,  à  Pierre-Joseph  d'Arlos,  comte 
d'Entremont ,  baiîon  de  Saint- Victor  en  Forez; 
3.*  Marie- Anne  ,  née  le  16  octobre  173*  ,  mariée,  le 
4  septembre  1755  ,  à  Nicolas-François  de  Ville  , 
écuyer ,  seigneur  dudit  lieu  ^  chevalier  de  Tordre 
militaire  du  Christ ,  Ijeutenaat  ordinaire  de  la 
vénerie  du  roi  ^  ancien  iogéniciur  en  chef  à  Lyon. 

Qaude^Marcelin  de  Juluen  ,  écuyer ,  seigneur  de  Vil- 
leneuve ,  qé  le  12  juin  1726  ^  épousa  ^  le  29  janvier  17^9  ^ 
Marguerite  de  Beget ,  fiJle  d'Armand  de  Beget  j  écuyer , 
seigneur  du  Fkchat ,  en  Velay  ,  et  Françoise  de  Layris- 
Desponchetz.  Il  a  laissé,  entre  autres  enfants  : 

Armand-Marie  de  Juluen  de  Villeneuve  ,  écuyer  ,  ma- 
rié â  demoiselle  Saint-Sabin  de  Mayol  de  Lupé ,  de  la- 
quelle il  a  eu  j  entre  autres  enfants  : 

I  ."*  Cla^de-Marie•*François  de  Sales,  dont  Tarticlesuit; 

2.®  Eugène-Nicdas-Marie  de  Jullien  de  Villeneuve  , 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur; 

3.*  Antoine-Marie-Fleury-Zéphirîn  de  Jullien  de  Vil- 
leneuve, garde  de  la  porte  du  roi  en  181 5. 

Claude-Marie-François  de  Salles  de  Jullien  de  Ville- 
neuve ,  écuyer  ,  seigneur  de  Villeneuve ,  né  le  20  jan- 
vier 1785  ,  est  adjoint  au  maire  de  la  ville  de  Belley , 
département  de  TAin;  mariée  :  i.*^  le  20  février  1 8 10  ,  à 
Anthelmette  Béatrix  ;  2.*  le  25  juillet  i8i5,  à  Jeanne-Chris- 
tine Gaudet,  veuve  de  M.  le  t>aron  d'Allemagne.  6u  pre- 
mier lit  :  Jeanne-Françoise-Anthelmette  Jullien  de  Vil- 
leneuve. 

Armes  :  «  Coupé  au  i  d-azur  ,  au  lion  d'or  ,  armé  et  lam- 
»  passé  de  gueules.  La  branche  de  Jullien  de  Villeneuve 
»  ajoute  pour  brisure  :  au  2  de  gueules ,  au  pal  d'argent.  > 


BEL-CASTEL  d'ESCAYRAC  (de).  U  fiamUle  de  Bei- 
Castel  d'Escayrac  ,  est  une  des  plus  illustres  et  des  plus 
anciennes  de  la  province  de  Rouergue  ;  elle  s'est  établie, 
depuis  dans  ceUe  du  Quercy  ^  avant  Tan  1 3oo ,  où  il  en 
subsiste  deux  branches. 


DE  BEL-CASTEL  D'ESCAYRAC  77 

Elle  est  connue  dans  les  titres  latins ,  sous  la  dénomi- 
nation DB  Bbllo-Castello^  étymologie  d'un  nom  de  terre 
et  de  famille,  comme  il  conste  des  mêmes  noms  et  armes 
insérés  dans  les  nobiliaires  du  Rouergue  et  du  Périgord. 
Elle  a  des  alliances  distinguées  dans  ces  provinces  et  en  Lor- 
raine, entre  autres  avec  les  maisons  de  Caumont  la  Force,  de 
Lostange-S.-Alvère,  de  Durfort  de  Duras,  de  Montesquiou, 
d'Artagnan ,  de  Montalembert ,  de  Viel-Castel ,  Beaufort  de 
l'Esparre;  et  en  Lorraine  ,  avec  les  ducs  de  Choiseuil-Stain- 
ville,  les  barons  de  Schowembourg ,  les  comtes  deCus- 
tine^  etc. 

Les  premières  de  ces  alliances  sont  prouvées  par  les 
archives  de  Najac,  Viguerie  en  Rouergue,  qui  constatent 
la  noblesse  de  cette  maison,  et  les  possessions  de  titres  et 
fiefs,  etc.  Celles  qu'elle  a  fûtes  en  Lorraine  sont  confirmées 
dans  les  preuves  fournies  pour  les  différents  chapitres  de 
cette  province. 

La  maison  de  Bel-ûistel  a  donné  plusieurs  officiers  dis- 
tingués ;  elle  a  fait  ses  preuves,  tant  pour  les  chapitres 
nobles  de  Lorraine  que  pour  la  maison  royale  de  Saint- 
Cyr,  l'Ecole  militaire  de  Paris,  l'Ordre  de  Malte  et  les 
cours  d'Allemagne. 

Pierre  de  Bel-Castel,  est  rapporté  comme  présent  à 
divers  actes  concernant  le  vicomte  Raimond  de  Trencavel 
de  Tan  1 1  Sa  ,  et  du  2  des  calendes  de  juillet  de  Tan  1 165. 

Flotard  DE  Bei^Castbl  ,  qualifié  noble  et  damoiseau  , 
Nobilis  Flotardus  de  Bello  Castro,  domicellus,  suivant 
les  archives  de  la  Viguerie  de  Najac.  fit  foi  et  hommage  « 
en  1285,  sous  Philippe  le  Bel,  pour  les  fiefs  dépendants 
de  la  terre  de  Bel-Castel  et  autres,  entre  les  mains  de 
Tuchevéque  de  Narbonne  et  du  maréchal  de  Mirepoix.  Il 
partait  pour  armes  :  d'azur,  à  une  tour  d'argent,  sommée 
de  trois  dorgons  du  même,  crénelés,  ajourés  et  maçonnés 
de  sable. 

Amalric  de  Bbl-Castbl,  écuyer,  et  compris  dans  la 
compagnie  d'hommes  d'armes  à  cheval  de  Bernard  de 
Guiscard,  III*  du  nom ,  dont  la  montre  fut  faite  le  5  juin 
1348. 

N.  C.  comte  de  Bel-Castel,  qualifié  Nobilis  de  Bello 
Castro ,  comes  ,  possédant  les  mêmes  terres  et  armes  que 
Flotard,    et    dont   la   famille    était    distinguée    par    ses 


4 


ji  DE  BEL-CASTEL  D'E^CArRAC 

services  militaires ,  fat  fait  châtelain  de  la  ville  de  Cabors , 
vers  Tan  1400,  à  cause  de  ceux  qu'il  avait  rendus  à  TEtat. 

Raymond-Bernard  de  Bel-Castel  y  seigneur  de  Campa- 
^  ^  gnac  ,  au  diocèse  de  Sarlat ,  fut  père  de  Gabrielle  de  Bel- 

Castel,  mariée  par  contrat  du  16  mai  1484^  à  Bertrand  de 
Montesquiou,  seigneur  de  Marsan,  de  Salles  et  de  la 
Serre. 

La  filiation  non  interrompue  de  cette  fiimille  ne  remonte 
qu'à: 

I.  Jean  de  Bel-Castel,  I**  du  nom,  seigneur  de  Bel* 
Castel,  qui  épousa,  en  i5oo,  noble  Christine  de  Sauniac, 
%  damoiselle,  et  en  eut  : 


#  • 


II.  Raimond  de  Bel-Castel  ,  I*'  du  nom,  chevalier, 
capitaine  d'une  compagnie  de  cent  hommes  d'armes ,  ma- 
rie, par  contrat  du  4  février  iSiô,  à  Jeanne  de  Montvail- 
lant,  fille  et  héritière  de  Jean -Louis  de  Montvaillant , 
seigneur  dudit  lieu,  de  Castanet,  de  Cadeslez,  etc.,  en 
Languedoc ,  et  de  Clotilde  de  Roquefeuille.  C*est  par  cette 
alliance  que  la  terre  de  Montvaillant  passa  dans  la  maison 
de  Bel-Castel.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .*  Jean ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Robert ,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs  d'E»- 

cayrac ,  rapportée  ci-après  ; 
3.*  Raimond,  tige  de  la  branche  dés  seigneurs  de 

Montlauzun ,  rapportée  plus  loin  ; 
4.*  Jean,  chevalier  de  Malte,  en  i58o. 

III.  Jean  de  Bel^Castel  de  Montvaillant,  II*  du 
nom ,  seigneur  dudit  lieu  de  la  Pradèle  et  de  Castanet, 
épousa,  le  4  janvier  i553,  Jeanne  de  Bel-Castel,  dame 
de  la  Piadèle.  II  présida  l'assemblée  d'Anduse ,  tenue  le 
22  novembre  1 579 ,  pour  le  rétablissement  de  la  paix  en* 
tre  les  catholiques  et  les  réformés.  Il  laissa  de  son  ma- 
riage : 

IV.  Pierre  de  Bel-Castel  de  Monvaillant,  I*'  du 
nom,  seigneur  de  Montvaillant ,  de  la  Pradèle,  de  Montre- 
don  et  du  Ca8tenet,qui  tesu  le  18  janvier  iSSj.  Il  avait 
épousé  Louise  de  Vahres,  dont  il  eut  : 

t.*  Daniel,  dont  l'article  suit; 

2.*  Claude,  mariée,  en  1600,  à  Paul  de  VignoUes, 


DE  BEL-C/kSTEL  D'ESCAYRAC  yg 

seigneur  de  Vébron,  du   Claux   et  de  Cassale, 
mestre^le-cainp  du  riment  de  Mende. 

V.  Daniel  db  Bel-Castkl,  I*'  du  nom  •  épousa^  le  lo 
avril  i638,  Marie  de  Lignières,  et  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse^  par  jugement  de  M.  de  Bezons^  intendant  du 
Languedoc,  le  19  janvier  1668. 

SECONDE  BRANCHE. 

Seigneur  éCEscayrac, 

III.  Robert  de  Bel-Castei^  I**  du  nom>  second  fils  de 
Jean,  et  de  Christine  de  Sauniaé,  chevalier,  seigneur  de 
MontvaiUant,  épousa,  le  7  avril  iSyi,  Philippe  de  Bou- 
liers, dame  de  la  terre  d'Escayrac  en  Querci,  fille  de 
noble  Jean  de  Boutiers,  seigneur  de  Catus,  Pechon  et 
autres  lieuxj  et  de  noble  Anne  de  Cours,  dont  pour  fils 
unique  : 

IV.  Jean  de  Bel-Castel  de  MoErrv4iLLANT,  II*  du  nom, 
chevalier,  seigneur  d'Escayrac,  qui  obtint,  en  considéra- 
tion des  services  de  son  fils  aine,  une  sauve  garde  du  roi 
pour  son  château  d'Escayrac.  II  fut  marié,  le  27  janvier 
i597y  avec  Marguerite  de  Mauléon,  fille  de  Denis  de  Mau- 
léon,  seigneur  de  Savaillan,  Saint-Sauvy  et  autres  lieux, 
ci-devant  gouverneur  de  Castel-Jaloux ,  et  commandant 
le  pays  de  Comminges  pour  le  roi  Henri  IV,  et  de  Cathe- 
rine de  Montlezun.  Leurs  enfants  furent  : 

I  /  Denis,  dont  l'article  viendra  : 

2.*  Jacques,  comte  de  Bel-Castel  d'Escayrac,  qualifié 
haut  et  puissant  seigneur,  messire  et  chevalier, 
maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  gouverneur 
de  la  ciudelle  de  Metz.  Il  épousa  Dorothée  de 
Schowembourg,  dont  il  eut  : 

a.  Marguerite  de  Bel-Castel,  reçue  chanoinesse 
prébendée  au  chapitre  noble  de  l'église  collégiale 
et  séculière  de  Notre-Dame  de  Bouzières,  près 
Nancy,  le  3o  juillet  1662,  sur  ses  preuves  de  huit 
quartiers  ; 

b.  Anne- Françoise  de  Bel-Castel,  reçue  chanoi- 
nesse prébendée  au  chapitre  noble  de  Sainte- 

de  Metz,  réuni  à  celui  de  Saint-Pierre, 


^ 


f 


* 


80  DE  BBL-CASTEL  D'ESGAYRAC. 

SOUS  le  titre  de  Saint-Louis,  où  elle  est  morte  le 
i6)uin  1743; 

f   ' ,'  c.  Jeanne  Dorothée  de  Bel-Castel,  aussi  reçue cha- 

^  y  noinesse  au  même  chapitre^  sur  lesdîtes  preuves 

d'ancienne  chevalerie. 

3."  Jean-Baptiste,  qui  forme  la  branche  de  Mont£sibes, 
rapportée  ci^près  : 

•  V.  Denis  de  Bel-Castel  de  Montvaillant^  I**  du  nom^ 
chevalier^  seigneur  d'Escayrac,  de  Saint-André,  de  Trou- 
penac  et  autres  lieux,  fut  capitaine  de  cent  hommes  de 
pied  dans  le  régiment  de  Fimarcon»  puis  capitaine  au 
régiment  de  Chambert,.  et  enfin  capitaine  commandant 
de  la  compagnie  royale  de  Chevrière.  Le  roi  lui  témoigna 
son  estime  et  sa  satisfaction  par  une  de  ses  lettres  du  4 
avril  1623.  Il  épousa,  le  22  avril  1628,  Qémence  de  Bon- 
tiers,  fille  de  Geofifroy  de  Boutiers,  seigneur  de  Catus, 
de  la  Cardonie  et  autres  lieux^  et  de  noble  Françoise 
d'Hébrard  Duroral^  dont  vint  : 

VL  Jean- Louis,  I''  du  nom,  comte  de  Bel-Castel 
DE  MoNTVAiLLANT,  scigneur  d*Escayrac,  etc.,  qui  épousa, 
le  8  février  1660,  Qémence  de  Bonafous,, fille  de  Barthe- 
lemi,  seigneur  de  Bonafous,  et  Marguerite  Dubreuil 
d'Esparel  :  il  eu:  entre  autres  enfants  : 

1.^  Denis ,  qui  suit  ; 

2/  N ,  comte  de  Bel-Castel,  d'abord  capitaioeau 

régiment  de  Bourgogne,  cavalerie  ;  qui  lors  de  U 
révocation  de  Tédit  de  Nantes  en  i685,  passa  au 
service  de  Hollande,  où  il  devint  lieutenant-géné- 
ral au  service  des  Etats  Généraux,  fut  nommé  leur 
ambassadeur  à  la  cour  de  Turin.  Il  fiit  tué  à  la 
bataille  de  Villa-Viciosa  en  Espagne,  en  1710, 
généralissime  de  troupes  hollandaises,  conjointe- 
ment avec  le  prince  de  Staremberg  qui  comman- 
dait les  Allemands^  et  le  général  Stanhope  qui 
commandait  les  Anglais. 

VIL  Denis  db  Bbl-Castel  db  Moktvaillant,  II*  du 
nom,  chevalier,  seigneur  d'Escayrac,  etc.,  épousa  le  5 
octobre  1694,  Marguerite  de  Durfon,  fille  de  haut  et 
puissant  seigneur,  messire  François  de  Durfort,  cheva* 
lier,    seigneur  de  Léobard,   de   Costeraste,    de  Pont-Car- 


DÉ  BEL-CAStÉL  D'ESCAYRAC."  gi 

ret ,  etc.,  fit.dç    Clémence  .d^  Vifilcastel    de  Rpquôcave. 
De  ce  mariage  vint,  entre  autres  ^nfapts  : 

Vin.  Ffançois  bb  Bbl-Castel  db  •MoNTVAitJtA'ïrr',  Ipp 
du  nom ,  chevalier .  seigneur  d'Bscayrac,  marié  >  k  tS 
décembre  1724^  à  noble  Jeanne-Nicolas  de  la  TouriUe^  fille 
de  noble  Gratian  de  la  Tourilte  ,  chevalier  de  Tordre  ro^l 
et  militaire  de  Saint-Louis,  et  de  noble  Jeanne  de  TAr^ 
cher.  De  remariage  sont  isfiiis:  •       ,. 

I .®  Jean,  dont  l'article  suit  ; 
2J'  Anne-A'ntoinétie,  rêçueà  Ssint-Cyr  en  .i7'4i  ; 
3.*  Marie-Louise,  aussiirççueà  la  maison  royale  de 
Saint'Cyr  ea  1 745  •> 

I^,.  Jeaii  DE  Bev-Ça^tei,,  IU*  di^  i^pm^  çh^v^Jiier,  sei- 
gnenr  d'Escayrac,  etc,  fip  en  1737  , ancien  cprnette  au 
régiment  de  cavalerie  d'Héricy  ,  résidant-  en  la, ville  de 
CaussadeenQuerci;  apppi^sé,  le  19  décembre  1767,  noble 
Marguerite-Thérèse  de  Guîton-Mohrppos.  fille  ^e  Joseph 
Guitdn  de  Monrepos,  ancien  li^ùtenant-gépérat  4e  justice 
et  de  police  de  Montréal  en  Canada,  et  de  noble  Thérèse 
du  Duc  des  Bordç^.  Leur^  enfài^ts  sont  ; 

!.•  B;iinwid  d^  B«JrC%«Ql.  4^  MQfltv^Jte^t,   cheva- 
lier, ni  §d  i74#r  fIgréR*  P§r  1^  XQÏ  l^u  cpll^ge  royal 
^4elaPlàçfefc.^e5:;^ip^]t  1777;         , 

2.®  Louis,  né  en  177^,  appelé  Ja  chèvaliejr.  de  Bel- 
Castri-  î    :      ^    '.  . 

Dite  de  A^pnt^^ahés  en  Poitou. 

V.  JeaA-Baptîste  DE  BeV-Cjustc^i:  ^i)t  Mokj-Fabes  ,  I" 
du  nom,  chevalier,  né  en  la  papisse  de  Sai^t-Çyprien, 
juridiction  de  Casteinaîi'de  Moritrailer,  en  Querci,  troi- 
sième fils  de  Jean  H  et  de  Marguerite  de  Maulébn,  fut  ca- 
pitaine au  régiment  de  Guiche,  depuis  Me^se,  et  fonda  la 
branche  de  Moiit-F^bes  eh  Lorraine,  qui  passa  -ei^  Poitou 
et  s'y  fiixa  çn  1778,  Il  épous^,  à'  Phalslx)ure  en  Alsace, 
où  il  tenait,  garnispi^,  An^e-Gat)rielle  Fois,  tille  de  pico- 
las Fois ,  chevalier ,  sei|Çneur'  de  Forçaumoulin  .  Dç  ç^ 
mariage  vint: 

VL  A4itoine  DB  Bel'Castel  i>*Es€A!ntAC  de  Mont-Fabes, 
5.  6 


82  DE  BEL-CASTEL  D*ESCAYRAC. 

I«r  du  nom,  chevalier,  né  le  23  novembre  1682,  premier 
capitaine  de  grenadiers ,  d'abord  au  régiment  de  la  Fond ,  qui 
fut  incorpore  dans  celui  de  Perigord  en  1714  j  ensuite  aide- 
major  avec  brevef  de  commandant  de  la  ville  de  Sam* 
Louis,  od  il  épousa^  le  2  avril  1737 , avec  dispense  de  l'ar- 
chevêque de  Trêves,  et  permission  de  la  cour,  du  18  jan- 
vier de  la  même  année,  signée  Maurepas,  demoiselle 
Anne-Marie  Jacobée  de  I^nardjr,  sa  cousine^  fille  de  Jean- 
Henri  de  Léonardy^  officier,  d'artillerie  à  la  résidence  de 
Phalsbourg.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

'  I .'' Mathieu-Sébastien  de  .Bel-GuiÊl  d'Escayrac,  né 
le  i3  septembre  1745 ,  entré  i  l'Ecole  royale  mili- 
taire de  Paris,  le  i5  mars  17S5  ,  d'après  les  preuves 
requises.  Il  en  est  sorti  décoré  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Lazare^  et  est  mort  à  l'Ile  Saint- 
Domingue,  capitaine  au  régiment  de  Royal-Au- 
vergne; 

2.*  Jean.-Baptiste ,  dont  l'article  sait  ; 

3,*  Marianne-Charlotte^  née  le  3  avril  1738,  d'abord 
dame  d'honneur  de  son  altesse  madame  la  princesse 
de  Soubise^  le  21  juillet  1761  ;  elle  est  passée  en 
1783,  à  la  cour  Rectorale  de  Hesse-Cassel ,  où, 
d'après  les  preuves  de  son  ancienne  noblesse,  elle 
a^  éié  nommée  glande  maîtTes$è  de  la-  cour  de  son 
altesse  royale  et  régnante  madame  Philippine^ 
née  princesse  de  Prusse.  Elle  a  épousé,  en  1781^ 
Henri,  baron  de  Schonfeld^  général-colonel  des  sar- 
des du  prince,  grand-écuyer,  son  lieutenant-général, 
grand  echanson,  chambellan,  passé  lieutenant-gé- 
néral de  cavalerie  au  service  de  Frédéric  Guillaume 
II,  roi  de  Prusse,  qui  l'a  décoré  des  grands  ordres 
de  l'aigle  rouge  et  de  l'aigle  noir;  ils  n'ont  point  eu 
d'enfants  ; 

4.*  Marianne,  née  le  3 1  juillet  1743,  morte  le  29  juin 
1 761,  à  la  maison  de  Saint  Cyr. 

VII.  Jean-Baptiste  de  Bel-CJastel  d'Escayrac  de  Mont- 
Pabgs,  l'^du  nom,  chevalier,  seigneur  de  Lairé,  Linazey,  la 
CibiUière  et  autres  lieux,  né  le  26  octobre  1748,  est  entré  à 
l'Ecole  royale  militaire  de  Paris,  le  2 3  novembre  1756,  et  en 
est  sorti  le  i*'  septembre  1765,  décoré  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Notre-Dame  du  Mont-Girmel,  et  de  Saint- 
Lazare    de   Jérusalem  ,  pour  entrer  sous  -  lieutenant    «u 


DE  BËL-CASTEL  D'ESCAYRAC.  '83 

jiment  d'Auvergne  ;  fut  &it  lieutenant  de  la  Colonelle  j 
passa  dans  celui  de  Gâtinois,  dédoublé  du  premier,  qui  a 
pris  le  nom  de  Royal-Auvergne ,  depuis'  la  guerre  de 
l'Amérique;  est  passé  capitaine  dans  le  régiment  de  Royal 
la  Marine ,  le  28  février  1 778  ;  a  été  fait  chevalier  de  Tor- 
dre royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  en  1791;  nommé 
majora  Coblentz,  en  1792  ,  par  Sa  Majesté  Louis  XVIII 
et  son  auguste  frère ,  Monsieur  ,  comte  d'Artois  ;  a  été 
choisi  par  les  princes ,  pour  organiser  et  commander  le 
cantonnement  des  bourgeois,  grenadiers,  soldats ,  émi- 
grés; est  passé  au  service  de  Phisse,  sous  le  règne  de  Fré- 
déric Guillaume  ir,  en  qualité  de  inajor,  adjudant-général 
et  de  gouvernement,  le  i5  août  1794;  a  été  nommé  le 
3i  mai  1792,  chambellan  de  son>ltesse  royale  madame 
la  Landgrave  de  Hesse  Cassel,  Amélie  Philippine,  née 
princesse  de  Prusse.  Il  s'est  établi  près  Curac,  petite  ville 
du  Poitou,  en  1778,  où  il  a  épousé:  i.*  dame  Henriene- 
Catherine  de  Jousserant  de  Lairé,  veuve  d'Eléonor  de 
Jousserant  de  la  Voulerine ,  et  fille  unique  de  haut  et  puis- 
sant seigneur,  messire  François  de  Jousserant ,  baron  de 
Lairé,  chevalier,  seigneur  de  Linazey,  de  la  Cibillière  et 
autres  lieux,  et  de  dame  Jeanne-Catherine  de  Vaucelles; 
2.*  le  14  novembre  i8o5,  Jeanne- Françoise  du  Vigier, 
veuve  d'André  de  Beaupoil,  marquis  de  Saint-Aulaire  la 
Lumlnade,  fille  de  Jean-François  du  Vigier,  chevalier, 
seigneur  de  Mirabel  en  Querci,  du  Teinturier  et  des  Fon- 
lenelles  en  Poitou,  et  de  dame  Marguerite  de  Beaufort, 
des  comtes  de  l'Esparre.  Du  premier  lit  sont  issus  : 

I  .*  Charles-Auguste,dont  l'article  suit  ; 
2.*  Charlotte-Henriette  de  Bel-Castel. 

VI IL  Charies- Auguste  db  Bel-Castbl  d'Escayrac  db 
MonT-FAns,  chevalier,  seigneur  de  Lairé,  né  le  14  juin 
1780,  a  succédé  i  son  père  dans  ks  biens  de  sa  mère.  Il  a 
épousé,  au  mois  d'avril  1804,  demoiselle  Sophie  de  Couêtus, 
fille  de  haut  et  puissant  seigneur  Jean-Baptiste,  marquis  de 
Cottftus,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  St.  Louis, 
capitaine  au  régiment  de  Royal-Etranger,  cavalerie,  qui 
a  été  général  de  division ,  dans  la  première  guerre  de  la 
Vendée  :  et  de  dame  GabQelle-Marie  du  Chilleau.  Il  a  eu 
de  son  mariage  : 

I.*  Jean-Baptiste^'Désiré  de  Bel-Castel ,  nommé  à  une 


84*  DE  BEL-CASTEL  D'ESC AYRAC. 

place  d'élève  du  gouvernement  à  l'Ecole  militaire 
de  la  Flèche,  par  décision  de  Sa  Majesté  Louis  XVII I, 
du  lo  février  i8i5  : 

2.«  Baptiste^Rodolphe  ; 

3.*Charlotte-Lidie; 

4.*  Céleste  de  Bel-Castel  d'Escayrac. 

QUATRIÈME  BRANCHE. 

Seigneurs  de  Mqntlau^un,  en  Querci. 

• 

III.  Raimond  de  Bel-Castel  de  Mont  vaillant^  II* 
du  Qonij  chevalier  y  troisième  fils  de  Raimond,  et  de 
Jeanne  de  Montvaillant,  fut  marié,  le  6  octobre  iSyS  , 
avQC  noble  Anne  de  Domergue^  dame  de  Montlauzun^ 
qu'elle  lui  porta  en  dot,  fille  de  noble  Antoine  de  Domer- 
gue,  gentilhomme  ordinaire  delà  maison  de  Navarre,  et 
de  noble  Françoise  de  Ferrière  de  Montlauzun.  Il  eut  de 
ce  mariage  : 

IV.  Jean  de  Bel-Castel,  II*  du  nom,  chevalier,  scî- 
^eurde  Montlauzun,  marié  i.*  le  3  mai  1601 ,  avec  Isa- 
beau  d'Escayrac,  filk  de  Charles  d'Escayrac,  coseigneur 
de  Cayriech,  et  de  noble  Jeanpe  de  la  Boissière-Narcés 
de  Gayrac;  2.*  le  2  août  1609,  à  noble  Jeanne  de  Ladu* 
guère  de  la  Capelle-Mouroux.  Ses  enfants  furent  : 

Du  premier  lit  : 

I  .*  Jean,  dont  rartîcle  suit  ; 

Du  second  lit  : 

2.*  Louis,  comte  de  Bel*Castel  de  PermiUac ,  cheva- 
lier ,pagfi  de  ta  princesse  de  Condé ,  qui  fut  mar^ 
cbal-des-logià  de  la  cavalerie  légère ,  et  jouit  d^ooe 
grande  considération  à  la  tour  de  Lorraine,  atoti 
qu'il  appert  par  nombre  de  bMVets  de  commiMîoas 
ou  chargea  honorables.  Ses  enfants  furent  : 

a.  Nicolas ,  comte  de  PermiUac  de  Bel-Çastel^  che- 
valier, chambellan  de  son  altesse  royale  Léo- 
pold,  duc  de  Lorraine  et  de  Bar,  mort  sans  al- 
liance; 


DE  BEL-CASTEL  D'ESCAYKAC.  85 

b.  AnQd-Fratiçoise^  morte  femme  du  baron  d'Ege* 
ren; 

c.  N....  de  Bel-Castel^   mariée  à  Jean-Baptiste^ 
.  .    marquis  d'AudiSret; 

3.*  Jean-Louis  Beraud,  comte  de  Bel-Castei,  cheva- 
lier, maréchal-de-camp,  seigneur  de  Demecy, 
gouverneur  de  Neuf-Châtel^  marié  à  Métis,  avec 
Françoise-Christine  de  Choiseul-Stainville,  fille 
de  Louis  de  Choiseul,  baron  de  Beaupré,  majof 
de  cavalerie  au  service  du  duc  de  Lorraine,  et  de 
Catherine  de  la  Barre  de  Suzemont,  sa  seconde 
femme.  Il  fut  grand  bailli  de  Metz,  ainsi  qu'il 
conste  par  le  certificat  des  preuves  du  chapitre 
de  Saint-Louis  de  la  même  ville ,  reçu  par 
M.  Rabuart ,  lieutenant-général  du  bailliage, 
en  1682.  Ce  titre  est  entre  les  mains  de  la 
branche  établie  en  Poitou;  il  certifie  que  pour 
être  reçu  grand-bailli  de  la  ville  de  Metz,  il  fal- 
lait faire  preuve  de  seize  quartier^,  de  noblesse. 
Beraud  mourut  sans  lignée. 

V.  Jean  de  Bel-Castel,  IIP  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur de  Montvaillant,  fut  capitaine  au  régiment  de  Boisse, 
infanterie;  il  reçut  plusieurs  lettres  du  duc  d'Epernon, 
par  lesquelles  ce  seigneur  l'invitait  à  marcher,  lui  et  ses 
vassaux,  au  devant  des  ennemis,  .tant  dans  le  Roussillon 
que  dans  la  Guyenne...  Il  avait  épousé,  le  23  décembre 
1640,  Jeanne  du  Brun,  fille  de  François  du  Brun,  soi-* 
gneur  de  la  Gressette,  etc.,  et  de  noble  Françoise  de  Mal- 
gat|  dont  : 

■      « 

VL  Jean  de  Bkl-Castbl,  IV*  du  nom,  chevalier,  sei- 
gmeur  de  Montbnizun,  qui  reçut  plusieurs  lettres  du  pré- 
sident d'Attssonne^  lieutenant-général  de  la  province  du 
Querci,  et  chef  de  la  noblesse,  pour  se  trouver  à  diverses 
convocations.  Il  épousa,  le  23  juin  1678,  Anne  de  Geyan, 
fille  de  Bertrand  de  Geyan,-  vîcoHiénécfaal  d'Agenois  et 
Condomois,  et  d'Isabeau  de  Germa.  Ite  ce  mariage  vint  : 

* 

VIII.  Pierre^Joseph  de  BbiX^astelt,  I*'  do  nom,  che- 
valier, seigneur  de  Mondauzun,  de  Moacvaillant,  de  W 
Gressette  et  aatres  lieux,  marié,  le  27  janvier  17 16,  à 
Jeanne  de   Latran  de   Saint^Hubert,  fiUe  de  Gabriel  de 


86  D'ESPARRON. 

Latran  de  Saint-Hubert,  seigneur  de  la  Biuratre  et  autres 
lieoXj  et  Thérèse  de  Moliéres^  dont  : 

I  .*  Jacques^  qui  suit; 

2.*  Joseph,  appelé  le  chevalier  de  BeK^Iastel^  quia 
été  capitaine  au  régiment  de  Royal  la  Marine^  in- 
fanterie. 

VIII.  Jacques  db  Bel-Castel,  I**  du  nonij  chevalier, 
seigneur  de  Montlauzun,  de  la  Gressette  et  autres  lieux, 
résidant  à  Cahors  en  Querci^  a  recueilli  la  succession  des 
Bel-Castel  de  PermiUac  de  la  ville  de  Nancy,  de  M.  de 
Bel-Castel^  établi  à  Metz^  après  la  mort  de  diune  Aone- 
Françoise  de  Bel-Castel  de  Permillac^  baronne  d'Egeren. 
Jacques  de  Bel-Custeî  a  vécu  sans  alliance. 

Armes  :  «  Ecartelé,  au  i  et  4  d'azur,  i  la  tour  d'ar- 
>  gent^  sommée  de  trois  donjons  du  même  crénela^ 
»  ajourés  et  maçonnés  de  sable,  qui  est  de  Bel-Castel; 
»  au  2  et  3  de  gueules,  â  trois  lances  d'or  en  pal^  qui 
»  est  DE  MoNTVAiLLANT  :  supports  deux  lions.  La  branche 
»  de  Montfabes  porte  pour  supports  deux  licornes.  C'est 
»  ainsi  qu'il  faut  rétablir  ces  armoiries  au  Répertoire. 
»  Fq;^ef  page  214. 


ESPARRON  (d'),  en  Languedoc^  CimiUe  originaire 
de  Provence,  qui  forme  aujourd'hui  deux  branches  : 
l'aînée  établie  à  Beaucaire,  et  la  cadette  &  Aigues-Mones. 


I.  Nobh  et  égrège  homme  Antoine  d'Esparron,  au* 
teur  de  cette  famille,  est  rappelé  dans  le  contrat  de  ma- 
riage de  son  fils  qui  suit.  Il  assista,  pour  la  ville  de  Saint- 
Maximin  dont  il  était  citoyen,  aux  éutt  assemblés  à  Aix 
le  9  avril  1487.  Il  avait  épousé  Dulde  de  Raimood, 
dont: 

II.  Etienne  D'EspAxaoïr,  I**  du  nom,  qui  vint  s'établir 
à  Aigues-Mortes  ven  l'an  14941  et  s'y  maria,  k  3  dé- 
cembre i5i6,  devant  Michel  Minhaudy,  notaire  de  cette 
ville,  avec  damoiseUe  Jeanne  Vernède,  fille  d'hopocable 
homme.  Getmain  Vernède  et  de  damoiselle  Aleyssèce  de 
Villar.  L'a4te  en  ktin  s'exprime  ainsi  :  Tractatum  fuit 
de  matrimonio,  ftr  verba  de  prœsenti  féliciter  contra^ 


D'ESPARRON.  g^ 

kendo  f  per  et  inter  nMlem  Stephanam  Espàrràny  oriun^ 
dum  villœ  Sanmaximiniy  diocœsis  aquemks  in  Provincial 
Jlliwn  naturalem  et  legitimum  nobilisèt  egregii  viri  An* 
tonii  d'Esparron  et  dejunctœ  domicellS  Duldœ  -de  Rai^ 
mond,  mmc  verà  habitatorem  villœ  Aquarum^Mortuar- 
rum  diocœsis  Nemausensis,  ex  undy  etc.  Edenne  d'Ës» 
patron  fut  ensuite  reçu  habitant  d'Aiguefr-Mortes  en  ia 
manière  usitée  alors.  La  délibération  prise  à  ce  sujet  par  ' 
le  conseil  politique  de  cette  ville  «  le  3o  .fanvier  iSSi» 
déclare,  €  qu'attendu  que  noble  homme  mossur  Estienne 
9  Esparmu  es  résident  dins  la  jirésente  villa  despuis  mais 
a  de  vingt  annados.  que  a  quittât  la  Provence  son  pays, 
a  sera  resu  abitan  et  se  presentara  por  promette  et  jurar 
»  fideUtat  au  rey  et  tota  la  causa  publique.  »  Il  testa  le 
18  mai  1539,  laissant  de  son  mariage: 

III.  Folcrand  d'Esparron  ,  écuyer^  marié  avec  damoi- 
selle  Madeleine  de  Gevauldan,  fille  de  M.  Pierre  Gevaul- 
dan,  licencié  es  droits,  et  damoiselle  Béatrix  de  Godel, 
d'Aigues-Mortes,  par  contrat  du  itiuillet  1541.  Ildcmna 
une  procuration  le  9  octobre  i552,  et  fit  son  testament 
le  14  novembre  iSjS,  laissant: 

*  I.*  Etienne,  dont  l'anide  suit; 
2',  rî***"*^  I  rappelés,  avec  Etienne,  dans  le  tes- 

IV.  Etienne  d'Esparron,  II*  du  nom,  écuyer, épousa, 
le  24  novembre  1579,  damoiselle  Gabrielle  de  Farses, 
qui  testa  le  8  septem^  1589  et  mourut  en  1590.  Il  se 
distingua  en  1 598 ,  ainsi  que  ses  concitoyens , .  lorsqu'en 
exécution  des  ordres  du  roi  Henri  IV,  on  chassa  d'Ai- 
gues-Mortes  le  gouverneur,  qui  s'était  rendu  suspea» 
pour  y  recevoir  à  sa  place  le  sieur  de  Gondin ,  ainsi 
qu'il  appert  par  la  délibération  de  la  commune,  du  18 
février  1598.  Il  vivait  encore  le  24  novembre  1618,  et 
laissa  de  son  mariage  : 

I.*  Antoine,   dont  l'article  suit; 
2.*  Marguerite  d'Esparron. 

V.  Antoine  d'Esparron,  II*  du  nom,  écuyer,  capi- 
taine de  cinquante  hommes  d'armes,  fut  du  nombre  des 
babitanu  d'Aigues-Mortes ,  tant  catholiques  que  protêt- 


gg  D'BSPARIU)^! 

tants^qui^à  ToccMioa  des  .toQubles  qu'on  avait  lira  et 
ctàinàrt  dasis  k  poTauùie^  filant  «armant i  «n  présance 
de  Jean  de  Corbière  >  conunandaot  rie  Ja  plaça,  d'être 
«nijools  uni^  et  de  restM*  ferma»  dans  la  fidéUté  tt.  obâa- 
•sance  au  roî^  ainsi  qu'il  omate  jM  la  délibération  da  la 
commmiattte  de  cette  villei  dU  6  mai  1619*  Panni  les 
principaux  habitants  qui  p^tèlrent  ce  termenti  on  ra- 
marque  Jean  Bahdllon,  iBinitere  pretelcant;  Claude  de 
la  Pierre,  prévôt  du  chapitre;  François  da  Salaa,  ch«> 
tioine^  et  nobles  de  Sanguin  de  Rokel,  de  ToussAin^ 
J«an  de  Conseil  de  Saint-Roman,  François  de  Conaeil  de 
la  Condamine^  Antoine  d'Esparron,  Claude  Ghaiite-Per- 
drix,  etc.,  etc.' 

Les  troubles  éclatèrent  en  etfèt,  et  ledit  Antoine  d'Es- 
parron  se  comporta  si  bien  à  &  tête  d'Une  troupe  de  gens 
de  pied,  dont  M.  de  Çhâtillon  lui  avait  confié  le  comman- 
dement, que  les  rebelles  ne  purent  rien  entreprendre 
contre  la  ville. 

Louis  XIII  >  désirant  lui  donner  des  marques  de  sa  sa- 
tisfiiction,  et  voulant  le  traiter  favorablement,  à  cause 
de  ses  services  et  ceux  de  ses  devanciers,  ratifia,  par 
brevet  du  3  juillet  1622,  la  commission  de  capitaine  de 
cinquante  hommes  d'armes,  qui  lui  avait  été  accordée 
par  M.  de  Çhâtillon,  comte  de  Coligny,  gouverneur  de  U 
ville  d'Aigues-Mortes,  le  8  mai  de  U  nUme  année.  Le 
brevet  porte,  avec  l'exemption  de  logement  et  fourni- 
tures de  guerre,  la  permission  de  faire  apposer  aux  lieux 
éminents  de  ses  knaisohs  et  domaines  les  armoiries  et 
pannonceaux  du  roi.  Il  avait  épousé,  t.^  damoiselle  Ma- 
deleine d'Amphoux;  2.*  le  5  novembre  1619,  demoiselle 
Marguerite  Vannelles,  fille  de  George  Vailnelles,  docteur 
et  avocat»  et  de  damoiselle  de  Girard,  de  la  ville  de 
Lunel.  U  testa  le  20  fuih  1622,  et  mourut  peu  de  temps 
apr&.  Dans  son  testament,  il  nomme  une  fille  de  son 
ptemier  mariage,  et  deux  enfants  en  txas  âge,  et  de  sa  se- 
conde femme: 

I.*  Jacques,  mort  en  bas  âge; 
2.*  Henri,  qui  suit. 

YI.  Henri  n'EaPAaaoN ,  I**  du  nom,  écuyar,  né  le  20 
février  1622,  épousa^  par  contrat  du  21  décembre 
1642,  damoiselle  Marte  Beausson,  fille  de  Louis  Beaua- 


D,*BSPARRaN.  89 

son  4  docteur  en  médecine  ,  et  de  dAiiïkoiaelle  Louise  Co- 
tufie  d'Aiguefr-Mortes.  Il  tesu ,  avec  te  femme,  le  22 
juillet  1693  .  et  mourut  le  premier  de  juillet  1694,  lais- 
sant de  son  mariage  ; 

I.*  Alexandre  «  qui  suivra; 
2.*  André  ; 
3/  Anne. 

Vtl.  Alexandre  d'Espaiuiqn  ,  I*'  du  nom ,  écuyer»  né 
le  6  janvier  1647,  épousa^  par  contrat  du  4  janvier  1670^ 
Anne-Gaillarde  Merle  ^  fille  de  Jean  Merle  ,  procureur  en 
la  cour  des  comptes^  aides  et  finances  de  Montpellierj  et 
de  damoiselle  Ducarbon^  de  cette  même  ville.  11  fit  son 
testament  le  24  août  1692,  dans  lequel  il  nomme  Jean» 
son  fils  unique ,  qui  suit  ; 

VIII.  Jean  d'Esparron,  I**  du  nom^écuyer,  capitaine 
d'in&nterie»  né  k  20  octobre  1677,  entra  dans  le  régi* 
ment  de  Piémont  j  et  parvint  au  grade  de  capitaine,  par 
commission  du  1 1  octobre  1 707.  U  épousa ,  par  contrat  du 
25  avril  1716^  Marie-Anne  de  Mastinon  «  d'Aiguës- 
Mortes^  et  testa  le  10  avril  1748.  De  ce  mariage  vinrent  : 

t  .*  Alexandre ,  qui  suit  ; 

2.*  Pierre-Claude  ,    qui  après  avoir  servi  longtemps 

dans  les   troupes  provinciales^  entra  àThôtelroyal 

des  Invalides ,  ayant  le  grade  de  capitaine ,  et   y 

mourut   sans  postérité; 
3.*  JeaQ-Alexandre ,  ecclésiastique,  mort  en  1791* 
4.*  Anne; 
5/  Marie  Elisabeth ,  friariée  à  Barthélemi  Baumes , 

de  Lunel. 

IX.  Alexandre  d'Esparron,  II«  du  nom  ^  écuyer^  né 
le  21  janvier  1727,  lieutenant  généfal  de  Tanlirauté 
d* AiMes-Mortes ,  et  juge  royal  de  la  même  ville ,  à  été 
garde  et  maintenu,  lui  et  sa  postérité,  dans  leur  noblesse 
d'extraction ,  par  arrêt  du  conseil  d'état  du  roi  du  8  dé- 
cembre 1789.  Il  avait  épousé,  le  to  mai  174$  ,  Marguerite 
Deydier ,  fille  de  noble  Guillaume    Deydier ,     docteur  en 

droit  et     avocat  ^  et    de   N Gilly.  De    ce   mariage 

Tinrent  : 

t.*  Jean-Charles 3  dont  Tarticki  suit; 


go  D'ESPARRON. 

».*  Antoine  d'Espanon^  chef  de  la  branche  d'Aiguës* 
Mortes.  11  a  servi  avec  distinction  dans  les  échelles 
du  Levant ,  en  qualité  de  vice-consul  du  roi^  de- 
puis 1776  jusqu'en  1793. 

X.  Jean-Charles  d'Esparron  ,  I*  du  nom ,  éaijer, 
membre  du  coUége  électoral  du  département  du  Gard, 
a  été'  maintenu ,  par  lettres-patentes  de  Sa  Majesté  Loois 
XVIII,  du  17  mars  181 5,  confirmatives  de  Fanét  du 
conseil  de  1789  ,  dans  la  possession  et  jouissance  de  sa 
noblesse^  ensemble  ses  en&ntSy  postérité  et  descendants 
nés  et  à  naître  en  légitime  mariage^  etc.  Il  s'est  é|abli  à 
Beaucaireen  1793  et  y  a  fondé  la  branche  aînée.  Il  avait 
épousé  ,  le  22  septembre  1784  ^  Marie-Mélanie  de  Con- 
ceyl^  fille  de  feu  noble  Francois-Regis  de  Conceyly  d'Ai- 
gues-MorteSy  et  de  dame  Françoise-Marguerite  Debos- 
chel ,  de  Beaucaire.  De  ce    mariage  sont  issus  : 

I  .*  Marie- Antoine^saire ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Marie- Antoinette^  née  le  23  juillet  181 5  ;  mariée^ 
par  contrat  du  17  avril  1809,  avec  Joseph-Louis- 
Marie  Peyre^de  Beaucaire; 

3.*  Marie-Emilienne  ,  née  le  5  janvier  17869  qui  a 
épousé^  par  contrat  du  29  mai  181 1,  noble  Ango- 
Charles-Joseph  -Guillaume-Renaud-Gaspard  Des- 
porcellets,  de  Beaucaire; 

4.*  Marie-Ursule-Henriette  d'Esparron^  née  le  21 
oaobre  1797. 

XI.  Marie-Antoine-Césaire  d'Esparron  ^  '  I**  du  nom, 
écuyer^  né  le  27  août  1789  ;  était  lieutenant  dans  l'armée 
du  Midi ,  commandée  par  S.  A.  R.  M.  le  duc  d'Angou- 
léme ,  et  n'a  quiué  ce  prince  qu'apris  la  capitulation.  Il 
s'est  réuni  une  seconde  fois  à  ses  compagnons  d'armes, 
pour  fiûre  triompher  la  cause  de  son  roi.  Il  est  aauelle- 
ment  lieutenant  dans  le  second  bauillon  du  premier  ré- 
giment des  Gardes-Royaux  du  Gard ,  organisé  dans  la 
ville  de  Beaucaire ,  et  commandé  par  M.  le  comte  Henri 
deBemis.  Par  contrat  du  18  novembre  181 2,  il  a  épousé 
mademoiselle  Françoise- Adélaïde- Victoire  Rey,  fille  de 
M.  Rey,  propriétaire ,  et  de  feue  dame  Marie-Victoire 
Rastoul,  d'Avignon. 

Armes:  c  D'or,  au  pal  de  gueules,  cbaigé  d'une  bisse 


MORIN  DE  BERTOUVILLE.  gi 

»  de  sable,  entravaiilce  dans  une  épée  d'argent,  dans  son 
»  fourreau  de  sable^  la  pointe  en  bas;  timbré  d'un  casque 
«  tare  de  profil,  avec  ses  lambrequins  aux  émaux  de 
B  l'écu.  > 


MORIN  DE  BERTOUVILLE,  de  RESSENCOURT,  de 
LA  RIVIÈRE  ET  D'AU  VERS;  famille  originaire  de  Nor- 
mandie, où  die  est  encore  fixée  de  nos  jours. 

I.  François  Morik,  écuyer,  épousa  demoiselle  Ro- 
berte  de  Champ-Roger.  De  ce  mariage  vint  : 

II.  Michel  MoaiN,  écuyer,  marié,  par  contrat  du  7 
janvier  iSgfi,  avec  demoiselle  Catherine  de  Croisy, 
dont: 

III.  Michel  MoRiN,  écuyer,  seigneur  de  Cauvigny, 
qui  laissa  de  son  mariage,  contracté  le  26  juin  i633, 
avec  demoiacUe  Françoise  de  Sainte-Marie; 

I.*  Françcus,  dont  l'article  suit; 
2.^  Louis,  qui  a  fondé  la  branche  puînée,  rapportée 
plus  bas. 

IV.  François  Momn,  écuyer,  seigneur  de  Bcrtouville, 
épousa  Françoise  d'Amois,  qui  le  rendit  père  de: 

V.  François  Morik,  écuyer,  seigneur  de  Bertouville, 
marié,  par  contrat  du  14  janvier  1698,  â  demoiselle 
Louise  Lefièvre.  Il  eut  pour  fils: 

VI.  Jacques  Morin,  chevalier,  marquis  de  la  Rivière, 
qui  laissa  de  son  mariage,  coptracté  avec  demoiselle 
N....  Lcgrîs: 

VIL  Nicolas-Anne  Morin,  chevalier,  marquis  de 
la  Rivière,  lieutenant-colonel  de  cavalerie  ,  chevalier 
de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  marié  à 
demoiselle  Bonne-Charlotte  de  Vauquelin.  De  ce  ma- 
riage est  issu  : 

VI IL  Eugène-Charlcs-Francois  Morin  de  la  RnataB, 
brigadier  des  mousqueuires  au  roi  en  181 5,  marié  à  de- 
moiselle Adèle-Bonne-Hyacinthe  Humbert  de  Tonnoy, 
dont: 

I.*  AchiUe-Georges-Charies  Morin  de  la  Rivière; 


92  MORIN  DK   BERTOUVILLB. 

a  /  Jnles'Cbarles  Morin  de  la  Ririère  ; 
3.*  Julitn-Noél  Morin  de  la  Riirlëre. 

SECONDE  BRANCHE. 

« 

IV.  Louis  MoRiN^  écuyer,  seigneur  de  Ressencourt, 
fils  pu!né  de  Michd  Morin  et  de  demoiselle  Françoise 
de  Sainte-Marie^  épousa^  par  contrat  du  5  août  1683» 
demoiselle  Marie  de  Maillet.  ï>e  ce  mariage  vint: 

V.  Philippe  MoRiN^  écufer^  seigneur  de  Benouvifle^ 
Ressencourt  et  Auvers^  mousquetaire  du  roi,  marie,  par 
contrat  du  '  22  juillet  1716^  avec  demoiselle  Geneviève- 
Susanne  Girard^  dont: 

VI.  Auguste-Philippe-Charles  Moarn,  chevalier,  sei- 
gneur»  marquis  d*Auvers^  baron  de  Prêtât^  etc,  mous- 
quetaire du  roi;  il  épousa^  par  contrat  du  %3  mai  1745» 
demoiselle  Anne-Marguerite  Chesnel  de  Pouilleuse.  De 
ce  mariage  vinrent: 

I  .*  Philippe*Auguste»  dont  Tarticle  suit; 

2.*  Charles-Alexandre  Morin,  comte  d'Auvers^  of- 
ficier dlnfanterie^  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis^  chef  de  légion  des 
gardes  nationales  «du  département  de  la  Seine- 
Inférieure,  marié  à  demoiselle  aimée  Beaudouin 
de  BeuviUe,  sans  enfants; 

3.**  Charles- Armand  Fortuné  Morin,  chevalier  d'Au*^ 
vers,  marié  à  demoiselle  N...  Il  a  des  enfants. 

VIL  Philippe*Auguste  Moam  n'AuviatSy  chevalier, 
conseiller  au  parlement  de  Normandie,  seigneur,  mar- 
quis d'AuverSy  seigneur  de  Breteville ,  Varneville,  Béau- 
tat,  etc.,  et  a  épousé,  par  contrat  du  5  mai  1778,  demoi- 
selle Marie-Julie- Félicité  de  TocqûevUIe,  dont: 

I  .*  Henry  Morin  d' Anvers,  major  des  gardes  natio- 
nales du  dépanement  de  la  Seine-Inférieure; 
2/  Jules  Morin  d'Auvers  ; 
3  .•  Raymond  Morin  d' Anvers  ; 
4..*  Roger  Morin  d' Anvers. 

Cette  famille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  le  i3 
aodt I 666. 


DE  PARTZ  DE  PRESS  Y.  93 

Arme^  :  «  D'or,  à  la  croix  engiâlée  de  sable,  qui  est 
B  de  Morin;  écartelé  d'argent^  à  dewt  fàscea  d'azur, 
B  accompagnées  de  six  '  merlettes  de  gueules^  trois  ^  deux 
»  et  uae,  qui  est  de  SAiNTS'^MA^Br  Devise:  Fortis, 
>  fidelisque  simul,  » 


PART2  DB    PRESSY  (de),  aux  Pays-Bas. 

La  fiamilie  noble  de  Partz  e«t  très^ancienne,  et  tire 
son  nom  de  la  terre  de  Partz,  située<  en  Allemagne, 
dont  elle  est  originairCi  L'un  cks  membres  de  cette  fa- 
mille vint  s'étabUr  dans  les  Pays-Bas  dans  le  quatorzième 
siècle  ;  ses  descendants  ont  toujours  été  comptés  au  rang 
des  principales  familles  nobles,  et  ont  toupurs  contracté 
des  alliances  avec  les  maisons  lesr  plus  i  Ulustres  de  ces 
provinces* 

En  attendant  des  recherches  ukârietires,  et  ne  vour 
lant  tien  avancer  que  d'après  les  titres  aUtheatiqu^,  le 
l"  degré  connu  est  ; 

I.  Jean  de  Partz,  I*^  du  nom,  écuyer^'  seigneur  de 
Buissertain,  qui  épousa,  ea  1490,  '  noUé  demoiselle 
N..«*  de  Cavrel,  fUle  de  nç>ble  bomoaie  N,.»«.de  Cavrel, 
écuyer,  dans  le  con^fié  de  Saint-Pol^/efl  Ajrtojs.  De  ce 
mariage  vint,  eQtre.autre$  eojaats  :  - 

IL  Pierre  de  Partz,  T^né,  !•'  du  nom,  écuyer,  sei- 
gneur du  Plouy,  d'Herlîn  en  partie,  marié,  en  i528, 
à  Antoinette  d'Amiens,  fille  de  Jean  icf  Amiens ,  che- 
valier, seigneur  de  Moncheaux,  dans  le  comté  de  Saint- 
Pol,  etd'AgnèsdeCanteleux,  dont  : 

• 

III.  Antoine  ]>«  Partz,  P'  du  nom,  ^uyer,  seigneur 
de  Buissertain,  d'Herlin^  en  partie,  qui  épousa,  à  Arras, 
par  contrat  du  premier  juin  i582,  Marie  le  Feutre,  fille 
d'Antoine  ie  Feutre,  et  de  sa  secpnde  femme  Jeanne 
de  Habarcq.  Il  eut  pour  fils  aîné  : 

IV.  Jean  de  Partz,  II*  du  :nom,  écuyer,  seigneur,  de 
Buissertain,  en  partie,  etc.,  gouverneur*  d'Avesne  en 
1619,,  marié,  à  Arras,  par  contrat  du  10  janvier  1626^ 
avec  Marie  de  Bassée,  qui  testa  le  22  mars  |638, 
étant  veuve,  fille  de  Jean  de  Bassée,  écuyer,  seigneur 
de  Wacon,  et  d'Eleonore  de  Verloing.  De  ce  mariage 
vinrent  : 


94  I>E  PARTZ  DE  PRESS  Y. 

I.*  Jean-François,  cbef  de  la  branche*  a!n&,  en 
Artois,  dont  Tartide  suit  ; 

2.*  Marc-Antoine,  auteur  des  branches  établies  en 
Flandre  et  en  Brabant,  rapportées  ci-après; 

3.*  Jean-François-Joseph,  chevalier,  seigneur  du 
Quesnoy,  mort  en  1694; 

4.*  Marie-Elisabeth ,  rappelée  au  testament  de  sa 
mère,  en  i638  ; 

5.*  Anne-Thérèse,  morte  sans  alliance,  le  ao  dé- 
cembre 1691  ; 

6.*  Barbe*Eléonore  de  Partz,  rappelée  comme  vi- 
▼ante  lors  du  testament   de  sa  mère,  en  f638. 

V.  Jean-François  db  Paktz,  I*'  du  nom,  chevalier, 
seigneur  d'Herlin»  d'Equire,  de  Pressy,  etc.,  membre  do 
corps  de  la  noblesse  des  états  d'Artois,  *mort  le  1 1  fé- 
vrier 1697,  avdt  ^usé  Catherine  de  Payen  d'Hautes- 
cottes,  fille  de  Nicolas  de  Payen,  écuyer,  seigneur 
d'Hautescottes  et  d'Isabeau  de  Lattre  d'Ayette.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

I  .*  Fmhçois-Joseph,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Christophe- Antoine,  qui,  en    1697,  était  lieu 

tenant  au    régiment   walon    d'Isenghien,    mon 

sans  alliance  à  Equire,  le  i3  oaobre  1703  ; 
3.*   N...,  officier  audit    régiment  d'Isenghien,   tué 

dans  les  guerres  d'Italie  sous   Louis  XIV,    sans 

avoir  été  marié. 

VI.  François-Joseph  os  Partz,  I*'  du  nom  ,  cheva- 
lier ,  marquis  de  Pressy  ,  seigneur  d'Equire ,  de  Pressy  , 
de  Crepy,  d'Herlin,  de  la  Rachie,  etc.,  capitaine  au 
régiment  walon  d'Isenghien,  député  ordinaice,  et  à  la 
cour  pour  le  corps  de  la  noblesse  des  éuts  d'Artois» 
en  171 1  et  1717J  épousa,  à  Arras,  par  contrat  du  a3 
septembre  1703,  Jeanne-Isabelle  de  Beaufort,  dame 
d'Hersin,  morte  i  Arras  en  1744,  fille  d'Antoine-Joseph 
de  Beaufort,  chevalier,  seigneur  du  Cauroy,  de  Lassus, 
des  Bouchardries ,  de  Nedoncelles,  etc.,  et  d'Antoi- 
nette Adrienne  du  Mont-Saint-Eloy.  De  ce  mariage 
sont  issus  : 

1/  Ambroise-Emmanuel-Antoine,  qui^fiorme  le  de- 
gré suivant  ; 


DE  PARTZ  DE  PRESSY.  95 

2.*  François-Joseph-Gaston  de  Partz  de  Pressy^  né 
à  Equire,  dans  le  comté  de  Saint-Pol ,  en  Artois  » 
le  %i  septembre  1712.  Il  fit,  en  1722^  ses  preuves 
de  noblesse,  pour  entrer  au  collège  des  Quatre- 
Natîontj  i  Paris  ;  fut  docteur  en  théologie  »  abbé 
de  Ham ,  chanoine  d'Aire ,  sacré  évéque  de  Bou- 
lognc-sur-Mer ,  en  1743  ,  et  mourut  à  Boulogne  le 
6  oaobre  1789.  Il  est  auteur  de  plusieurs  ouvrages 
de  théologie  estimés; 

^3/  Louis-Charles-Marie-Rodolphe  j  dit  le  chevalier 
dePresgr^  capitaine  au  régiment  de  la  marine, 
mort  en  Bohême  en  1748^  sans  alliance; 

4/  Marguerite-Dorothée,  dite  mademoiselle  d'i?- 
quire ,  née  â  Equire,  le  5  octobre  1707,  morte 
sans  alliance  à  Arras,  en  1758; 

5/  Roberti  ne -Antoinette^  dite  mademoiselle  de 
Pressy,  morte  sans  alliance  à  Arras,  en   1801  ; 

6.*  Albertine- Thérèse,  qui  épousa  messire  Pierre- 
George  de  Vaucouleurs ,  comte  de  Lanjamet ,  ma- 
réchal de  camp,  morte  sans  enfants,  à  H^in, 
en  1791; 

7.*  Madeleine-Barbe-Henriette ,  dite  mademoikile 
de  Cregx,  morte  sans  alliance ,  en  1741  ; 

8.*  Marie-Catherine-Josèphe,  née  à  Equire,'  le  25 
septembre  170S,  morte  au  château  de  Dion- le 
Val,  en  Brabant,  vers  i74i-  EU^  avait  épousé, 
le  28  juin  1731 ,  messire  François,  marquis  d'Al- 
sace ,  chambellan  de  Sa  Majesté  Tempereur  d'Al- 
lemagne, dont  vinrent  Huit  enfants.  L'ainé,  Jean- 
François-Joseph>  marquis  d'Alsace,  chambellan 
de  l'empereur,  seigneur  de  Bourlaimont,  épou- 
sa, en  1768,  noble  demoiselle  Albertine  Vande- 
werve,  ayant  eu  de  ce  mariage  trois  fils,  dont 
un  seul  a  été  marié,  Pierre  -  Simon ,  marquis 
d'Abace,  capitaine  au  régiment  de  Royal-Nor- 
mandie ,  né  à  Metz  en  1772  ,  a  épousé ,  en  1404, 
mademoiselle  N...  de  Croismare,  dont  il  a  deux 
fiU. 

VIL  Ambroise  -  Emmanuel  -  Antoine  db  Paetz  dk 
PasssY,  I"  du  nom,  chevalier,  marquis  d'Equire,  sei- 
gneur desdits  lieux ,  de  Crepy ,  Herlin ,  Bergheuneuse , 
Cormont,  etc.,  né  à  Equire  le    14  juin    1704,  mort  le 


96  DE  PARTZ  DE  PftESSY. 

9  décembre  1789,  officier  au  régiment  Royal^  cavalerie, 
membre  du  corps  de  la  noblesse  des  états  d'Artois.  II 
avait  épousé,  par  contrat  du  20  fuillet  1743 ,  au  châ- 
teau de  RoUepot,  Marie- Marguerite  de  Fontaines^ 
dame  de  Cormont,  en  Boulonnais,  née  au  château  de 
Machy ,  en  Ponthieu,  le  i3  janvier  1713,  morte  à  Equiie 
le  17  février  1798,  fille  de  François  de  Fonuines,  che- 
valier, et  de  Marie-Marguerite  de  Flahaut  des  Aunois. 
De  ce  mariage  vinrent  : 

I  ,•  François-Marie ,  dont  Tarticlc  suit  > 

2.**  Maricï-Loreue-Joséphine ,  née  à  Abbeville,  le 
98  majrs  1748^  morte  sans  alliance  «  le  zS  jan- 
vier 1801; 

3.*"  Marguerite* Dorothée,  née  en  ijSZt  mariée  le 
12  de  novembre  1776^  à  messire  François-Joseph 
de  Contes,  titré  baron  de  C9ntes  et  d'Egranges, 
mort  en  1809,  dont  postérité; 

4*''  Marguerite-Josèphe,  née  à  Equire,  le  26  juin 
1757,  vivante,  $an$  alliance,  en  181 5, 

VIII.  François-Marie  de  Partz,  I**  du  nom^  che- 
valier, marquis  de  Pressy,  seigneur  d'Equire,  Pressy, 
Berlin,  Crepy,  Bergheuneuse ,  etc.,  né  le  9  juin  1746, 
ancien  officier  au  régiment  du  roi^  infanterie ,  membre 
du  corps  de  la  noblesse   des   états   d'Artois,    a   épousé, 

Cr  contrat  du  20  novembre  1772^  Marie-Adélaïde  de 
)sxt  de  Willeman,  dame  de  Willeman ,  de  Saint- 
Léger,  de  Clety,  d'Etrées,  de  Valines,  d'Orcan ,  de 
Ligniètes ,  de  Tongry,  etc.*,  fille  unique  et  héritière  de 
messire  François-Edôuard-Joachim  dé  Loste,  chevalier 
marquis  de  Willeman ,  membre  du  corps  de  la  noblesse 
des  états  d'Artois,  et  de  dame  Elisabeth  Bail  de  Li- 
gnières.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

1/  Françoiftnioseph,  qui   forme  le  degré  suivant; 

2.*  Marie-Charlotte- Antoinette  de  Partz  de  Pressy, 
mariée,  par  contrat  du  27  décembre  1812,  à 
messire  Auguste-César  le  Ver  de  OonzeviJle, 
chevalier,  seigneur  de  Roquefort,  chevalier  de 
Tordre  royal  er  militaire  de  Saint-Louis,  ancien 
capitaine  au  régiment  de  Hoyal  Navarre. 

IX.  François-Joseph    de   Part^    db    Pressy,    II^    du 


DE   PÀRtZ  DÉ  PRESSY.  q^ 

nom  ^,  chevalier ,  marquis  d'Eqiûie ,  né  aii  château  de 
Willeman  ,  le  6  ju^à  .177^  ,  a  epôùsè^  ku.,  château  du 
Caufoy  ^  te  1 6  septembre  1 8 1 2  ,  noble  cleca9iselle  Flo- 
rence-Marie-ÇlotUde  de  Beaufi[ort  du  ,Caf^rôy ,  fille  de 
messire  Emmanûel^Côastânt-JÔseph  ]  baron  c^.Beauffort , 
seigneur  de  Caurôy  ^  Hànescamps ,  ixcl ,  capitaine  au 
régiment  du  Roi  ^  infanierie  ^  chevalier  dç  Tordre  royal 
et  militaire  dé  Saint-Louis ,  membr,e  à\i  corps  de  la 
noblesse  des  états  d'Artois;,  et  de  Victoife^Louise^Marie- 
ûux>line  d^  BeaufTort  de  Mondipourt ,  c^anoinesse  de 
Djcnain»  née  en  1756^  vivante  en  iéi5.  De  ce  mariage 
sont  issus  : 

i.^K...  de  Partz  ,  né  en  i8i5; 

2/  Céline  de  Partz  de  Pressy,  née  en  181 3; 

3.*  Adélaïde  de  Partz  de  Pressy  ^  née  en  1814. 

SECONDE  BRANCHE. 

Vicomtes  de   Courtray ,   établis  en    Flandres    et  en 

Brabant. 

c 

V.  Marc-Antoine  de  Partz ^.  I**  du  nom,  écuyer, 
seigneur  du  Quesnoy ,  fils  puîné  de  Jean  de  Partz  et 
de  Marie  de  Bassée ,  épousa ,  en  la  ville  de  Grammont , 
en  Flandre,  le  20  juillet  1653,  Catherine-Natalie  de 
Hembize ,  dont  vinrent  :  « 


I  /  Jean-François  Lievin  de  Partz ,  qui  forme  le 
degré  suivant; 

2.*  Marc- Antoine  de  Partz,  écuyer,  capitaine  de 
cavalerie  aux  Pays-Bas  en  1702  ,  vivant  en  17 16. 
II  eut  pour  fils  : 

Jacques-Ocuve  de  Partz ,  écuyer ,  mort  à  Gram- 
mont en  1785  ; 

3.*  Adrien  de  Partz ,  écuyer  ,  auteur  d'une  branche 
qui  s'est  éteinte  ; 

4.*  Gilles-G>rneille  de  Partz  ,  né  à  Grammont  en 
1668,  marié,  en  1711,  avec  Barbe-Thérèse 
Damman  ,  dont  vint  : 

Jean-Paul  de  Partz ,  écuyer ,  seigneui;  de  Vianne , 
né  en  1721  ,  marié,  en  1744^  avec  Margue- 
rite-Joaèphe ,  marquise  de  Devenisch-d'Athlone , 

5.  7 


98  DE  pARTZDEPRESSY. 

morte  â  Bruxelles  en  1796.  De  ce  oiariage 
vinrent  :  i  .*  LéopoId-Joseph-FrahçDÏs  de  Panz , 
né  vers  1745  ,  titré  marquis  de  Partz  de  De- 
veniscb,  par  lettres-patentes  de  rempereur 
d'Allemagne  ,  souverain  des  Pays-Bas ,  en  date 
du  14  de  juillet  1768.  Il  est  mort  en  Irlande  , 
sans  alliance;  2/  Marie-Charlotte- Jos2phe  de 
Partz ,  mariée  au  baron  de  Willebroéck ,  morte 
sans  enfants;  3.^  ^Reine- Elisabeth  de  Paru  . 
dame  de  Vianne ,  née  à  Grammont  en  1746  , 
morte  au  château  de  Vianne ,  près  de  Gram- 
mont ,  le  27  mai  1814.  Elle  avait  épousé ,  le 
1 1  juin  1770 ,  messire  Jean-Baptiste  de  Blonde! 
de  Beauregaid  ,  chevalier  ,  seigneur  de  Noyelle- 
aous-Bellonne ,  membre  du  corps  de  la  noUesae 
des  états  d'Artois ,  mort  à  Bruxelles  en  i8o3  , 
laissant  deux  fils:  i.*  Octave-Joseph  ;  2.*  Eus- 
tache  de  Blondel  de  Beauregaxd ,  n^ariés  tous 
deux  en  1 8 1  o ,  et  habitant  actuellement  U 
ville  de  Bruxelles. 

VL  Jean-François-Liévin  m  Partz  ,  chevalier  ,  vi- 
comte de  Courtray  •  seigneur  d'Ogierland  ^  de  Gris- 
perre  ,  etc.,  mort  en  1724 ,  avait  épousé  Philippine- 
Maximilienne  d'Odrimont.  De  ce  mariage  vinrent  : 

t  .*  Charles- François  ,  dont  l'article  suit; 

2.*  Joseph-Maximilien  de  Partz ,  prieur  Je  Tabbaye 

noble  d'Eenaeme ,  aux  Pays-Bas  ; 
3.*  Alexandre-Joseph  ,  mort  saiu  postérité. 

VIL  Charles-François  db  Partz,  chevalier,  vicomte  de 
Courtray^  conseiller  au  grand<onseil  à  Malines^  où  il 
«mourut  /en  1756,  épousa  Caroline-Françoise-Thérèse  de 
Spruyte^  fille  de  noble  homme  Jean-^Claude  de  Sprajrte, 
écuyer ,  seigneur  de  Putemberg ,  et  de  Jeanne-Marie 
HusmanSy  décédée  i  Malines  en  1740.  De  ce  mariage 
sont  issus  : 

I  .*  Emmanuel-Charles-Giles^  qui  suit  ; 

2.*  Hyacinthe- Jacques- Jean  de  Partz,  prêtre,  prevAt 
de  la  cathédrale  de  Malines,  maître  des  requêtes 
de  l'hôtel  de  Sa  Majesté  l'empereur  d'Allemagne, 
conseiller  ecclésiastique  au  grand  conseil  de  Ma- 
lines, où  il  est  mort  le  27  décembre  1781  ; 


HARBNC  DE  GAUVILLB.  ^ 

3.*  Tiiérèse-Guilaine  4  dite  mademoiselle  de    Grii- 
perre,  morte  sans  alliance  le  21  septembre  1814. 

VIII.  Emmanuel-Charles-<jfles  de  Partz,  chevalier, 
▼icomte  de  Courtray,  seigneur  de  Putemberg,  Wa^ 
vre^  etc.» mort  en  1773,  épousa,  en  1761^  sa  cousine, 
issue  de  germain,  Marie-Antoinette-Ursule  de  Partz , 
morte  au  château  de  Putemberg  en  1807,  fille  aînée  de 
Jacques-Octave  de  Paru»  mort  à  Grammpnt  en  1785. 
De  ce  marii^ge  est  issu  : 

IX.  Hyacinthe-Èmmanuel-Marie  db  Partz,  chevalier, 
vicomte  de  Courtray»  seigneur  de  Putemberg,  de  Wa* 
vre  »  etc. ,  demeurant  au  château  de  Putemberg.  Il  a  épousé 
Jeanne-Elisabeth^uillelmine  de  Roest  d'Alkemade,  dame 
de  Jeandrin,  etc.,  fille  aînée  de  messire  N...,  comte  de 
Roest  d'Alkemade.  d'une  illustre  et  ancienne  famille  de. 
Hollande,  et  de  Marie-Elizabeth  de  Hemptines.  De  ce 
mariage  sont  issus  cinq  enfants^  vivants  sans  alliance 
en  i8i5: 

i.*Jér6me  de  Partz  de  Courtray,  né  le   27  fuin 

1788; 
2.*  Hifbert  de  Partz  de  Courtray,  né  en  1790; 

3.*  Théodore  de  Partz  de  Courtray ,  né  en  1 795  ; 

4.*  EUza  de  Paru  de  Courtray,  née  en  1789; 

5.^  N....  de  Paru  de  Courtray,  née  en  1792. 

Armes:  «  D'argent,  au  léopard  de  sinople,  armj 
»  et  vilené  de  gueules.  » 


GAU VILLE  (db),  maison  originaire  de  Normandie, 
dont  le  nom  primitif  était  Harbnc  ,  qui  est  un  nom  danois. 
Les  seigneurs  qui  l'ont  porté  sont  connus  en  Normandie, 
dis  la  plus  haute  antiquité  :  ils  étaient  teUement  multipliés 
et  possédaient  une  si  grande  quantité  de  fieb  dans  la  haute 
et  basse  Normandie ,  que  parmi  le  grand  nombre  d'indi- 
TÎdus  dont  l'Histoire  et  les  Chartres  nous  ont  transmis  la 
connaissance ,  il  serait  facile  de  fiiire  un  choix  pour  fidrmer 
une  généalogie  suivie  et  très-apparente  ;  mais  ne  voulant 


loo  HARENG  DE  OAUVILLE. 

rien  hasarder,  noi^s  nous  bornerons  à  rendre  compte  de 
plusieurs  âctes  qui  concernent  cette  maison ,  jusqu'au  de- 
gré où  commence  la  filiation  certaine  et  suivie. 

Dans  le  milieu  du  onzième  siècle^  sous  le  règne  de  Guil- 
laume le  Conquérant ,  la  maison  d'Harenc  était  déjà  divi- 
sée en  plusieurs  branches  Ordéric  Vitalis,  moine  de  Saint- 
Evroult,  nous  les  fieiit  connaître^  soit  en  rapportant  des 
faits  historiques ,  soit  en  parlant  des  aumônes  que  les  sei- 
gneurs de  cette  maison  ont  faites  à  l'abbaye  de  Saint- 
Evroult.  Dans  le  livre  V,  page  59 5 ,  de  Ces  aumônes,  règne 
de  Guillaume  1 1 ,  dit  le  G>nquérant ,  il  est  fait  mention 
iUnfroy  HarenCy  Havise^  sa  femme,  Asselin,  leur  fils 
aîné,  Pqyen,  Alexandre^  leurs  puînés,  et  Goët,  fils 
d' Asselin. 

Unfroy ,  attaqué  d'une  grande  maladie,  et  dans  la  crainte 
de  la  mort ,  se  retira  à  Tabbàye  du  Bec ,  y  prit  Thabit  mo- 
•nastique  et  y  mourut.  Asselin,  son  fils  aîné,  prit  d'assaut 
le  château  d'Ivry.  Il  fallait  qu'Asselifi  Harenc  fût  bien 
puissant  et  bien  redouté,  puisque  Guillaume  de  Breteuil^ 
qui  devait  être  furieux  de  la  félonie  de  son  vassal,  lui 
donna  en  mariage  Isabelle ,  sa  fille ,  dont  il  eut  sept  en- 
^nts.  Il  resta  en  possession  du  château  d'Ivry,  et  eut  pour 
successeur  Raoul  Harenc,  son  fils  aîné,  qui,  à  la  suite  de 
son  père,  conserva  le  château  d'Ivry.  ' 

On  voit  à  la  Bibliothèque  du  Roi ,  verso  40  des  Généa- 
logies, que  ce  Raottl>  Harenc ,  souscrivit  à  une  charte  de 
Roben,  comte  de  Meulan^de  l'an  1099;  il  est  probable 
que  les  enfants  d* Unfroy,  ces  sept  fils  d' Asselin,  et  ceux 
de  Raoulj  formèrent  les  différentes  branches  qui  étaient 
établies  dans  la  haute  Normandie  sur  la  fin  du  douzième 
siècle. 

La  paroisse  de  la  Ferrière-Harenc ,  dans  le  diocèse  de 
Bayeuxt  annonce  qu'elle  avait  été  possédée,  dès  la  plus 
haute  antiquité,  par  les  seigneurs  de  ce  nom.  Dans  le  petit 
Cartulaire  de  l'évéché  de  Bayeux,  est  une  charte  de 
Henri  I*',  roi  d'Angleterre,  dans  laquelle  Roger  Harene 
est  compris  au  nombre  des  nobles  tenants  de  Tévéché  de 
Bayeux;  le  même  Roger  est  employé  dans  le  Domesday, 
et  l'on  voit  â  la  page  44  du  Cartulaire  de  Philippe- Auguste 
à  la  Bibliothèque  du  roi ,  que  Robert  Harenc  y  est  appelé 
pour  son  fief  Harenc;  ainsi,  il  n'est  pas  douteux  que  les 
Harenc  occupaient  la  paroisse  de  la  Ferrière-Harenc  ; 
mais  leurs  possessions  les  plus  considérables  étaient  entre 


HARENG  DE  GAUVILLE.  loi 

Evreux  çt  Çoo^hes.  Nous  allons  donner  le  détail  de  ceux 
dont  les  Charte  de«  religieux  de  C6  canton  ont  transknis 
connaissance. 

Robert  Harenc  ,  seigneur  de  Waudreville  ou  Gaudre* 
'ville,  sous  Glisoles ,  est  souscrit  à  une  charte  de  conforma* 
tion  de  biens  à  Tabbaye  de  Couches  ^  donnée  par  Rotiou^ 
archevêque  deRouen^  qui  fut  élu  en  1 162.  On  ne  connaît 
point  la  descendance  de  ce  seigneur. 

Guillaume  Hareng  ,  seigneur  de  Tomedos  et  de  Jumel- 
les ^  vivait  dans  le  milieu  du  douzième  siècle  ;  il  avait 
épousé  Basile  de  Formovill^  y  qui  était  veuve  de  lui  en 
1192^  suivant  une  charte  de  Tabbaye  de  la  Noéde  cette 
époque.  Elle  y  est  dite  i^Basilia  fornia  villa,  domino  de 
Glisolus.  La  terre  de  Glisoles  entra  ainsi  dans  la  maison 
Harenc.  Du  mariage  de  Guillaume,  avec  Basile  de  Formo- 
viUe ,  vinrent  deux  enfants,  Simon  et  Basile,  dont  nous 
allons  parler. 

SiMOk  Hareng  ,  seigneur  de  Tomedos  ^  Basile ,  daiqe  de 
Glisoles  et  de  Jumelles^  sa  sœur  >  sont  rapportés  dans  une 
charte  sa&s  date  qui  est  à  Tabbaye  de  la  Noé,  dans  laquelle 
il  est  fait  mention  de  Guillaume  Harenc,  leur  père;  cet 
acte  qui  est  postérieur  h  l'an  1193,  contient  que  Robert, 
courte  de  MeuJbui  y  après  avoir  confirmé  à  l'abbaye  de  la 
Nôé,  tout  ce  qui  lu»  avait  été  donné  par  son  père,  en  quar* 
lité  de  seigneur  de  Virolet  y  confirme  en  outre  tout  ce  qui 
avait  été  donné  par  Guillaume  Hiarenc ,  à  prendre  sur  la 
grange  de  Jumelles  ,  dont  Tabbaye  avait  déjà  obtenu  la 
confiiTpation  de  Basile  de  Glisoles ,  sœur  de  Simon  Harenc. 
Cette cbane  esta  la  BUbliothèque  du  Ro^  dépôt  de  M.  Bejon, 
n**  55.  Basile  Harenc  fut  mariée,  mais  elle  n*eut  point 
d'enfants^  et  fut  longtemps  veuve.  La  preuve  en  est 
qu'après  sa  mort^  ses  terres  de  Glisoles  et  de  Jumelles  re-: 
vinrent  à  Guillaume  Harenc,  son  neveu,  fils  de  Simon 
Harenc,  seigneur  de  Tornedos,  qui  ne  vivait  plus,  ainsi 
que  sa  sœur^  en  1202.  Guillaume  Harenc,  seigneur  de 
Tornedos,  de  GUsples  et  de  Jumelles,  avait  succédé  à 
Simon   Harenc,  son  père,,  et  à  Basile  Harenc,  soeur  dudit 

Simon  1  ' 

Il  existe. à  Tabbaye.  de  la  Noé,  un  original  sans  date  , 
très-bien  conservé,  par  lequel  Guillaume  Harenc  con- 
firma aux  religieux  de  cette  abbaye  toute  l'aumône  que 
leur  avait  faite  Basile  de  Grisoles.  Au  bas  de  cette  charte 
pend  un  sceau  de  cire   verte,  représentant  un  homme  à 


loa  HARENG  DE  ^AUVILLE. 

cheval ,  la  lance  à  la  mam^  avec  cette  inscription  :  P. 
Willelmii  Harenc;dinû  que  plusieurs  autres  ^  également 
sans  date,  dans  cette  même  abbaye.  Guillaume  Harenc 
avait  une  sœur  ^  nommée  Avide ,  qui  avait  épousé  un  sei- 
gneur d'Orvaux.  C'est  ce  qu'on  voit»  pag.  65,  cotte  20  du 
Cartulaire  de  la  Noé,  dans  une  charte  datée  de  ii23o^  par 
laquelle  Guillaume  Harenc  de  Grisoles  déclare  qu'il  a  eu 
pour  agréable  la  donation  qu'a  £ûte  aux  religieux  de  la  No^ 
son  neveu  Raoul  d'Orvaux ,  tout  ce  qu'il  possédait  à  Tor- 
nedos^  i  ceux  du  mariage  de  sa  mère  Avicie^  qui  était 
sœur  dudit  Guillaume  Harenc  de  Gliaoles.  Aprài  Guil- 
laume Harenc ,  seigneur  de  Tomedos  et  de  Glisoles  on 
trouve  dans  le  cartulaire  de  l'abbaye  de  G>nches,  p.  i  Sj, 
rea.  Richard  Harenc^  chevalier,  qui  assista  aux  plaids 
de  Couches ,  le  premier  mercredi  après  la  circoncision  de 
Tan  1 244 ,  à  ceux  du  6  mars  1 247  ^  et  à  .ceux  qui  furent 
tenus  le  jour  de  Saint-Clément ,  1 249.  Certainement  c'é- 
tait un  des  fondataires  de  la  seigneurie  de  Conches^  qui^ 
en  cette  qualité  ^  éuit  tenu  au  service  de  la  juridiction.  Il 
devait  être  le  fib  de  Guillaume  Harenc^  puisque  alors  il  n'y 
avait  plus  que  cette  branche  dans  ce  canton  ;  mais  on  ne 
peut  l'assurer.  Nous  voyons  quelque  chose  de  plus  indica- 
tif, sur  Jean  Harenc ,  chevalier ,  qui  assista  aux  plaids  de 
Conches ,  la  première  semaine  après  la  Saint-Jean-Bap- 
tiste, 1 25  f  ;  suivant  le  cartulaire  de  l'abbaye  de  Conches, 
p.  i32 ,  ce  Jean  Harenc  devait  être  le  père  de  Jean  Ha- 
renc ,  seigneur  de  Tomedos ,  qui  n'était  qu'écuyer  en  1 276, 
suivant  une  charte  de  l'abbaye  de  la  Noé,  datée  du  lundi 
avant  la  Nativité  de  saint  Jean-Baptiste  1276.  Assuré- 
ment récuyer  de  1 276  n'était  pas  le  même  que  le  chevalier 
de    i23i.    Il  devait  être  son   fils. 

Il  se  peut  que  Richard  Harenc,  en  1244,  1247  et  1249 , 
et  Jean  Harenc,  chevalier  en  i25i,  furent  lesen£uits  de 
Guillaume,  qui  vivait  en  i23o;  qu'ils  eussent  partagé  sa 
succession  et  que  Glisoles  et  Jumelles  aient  été  le  lot  de 
Richard  ;  que  ce  Richard  n'ait  eu  qu'une  fille  qui  ait 
épousé  Lucas  Chevreuil ,  seigneur  de  Nogent-le-Sec  ,  car 
il  est  certain  que  les  terres  de  Glisoleset  de  Jumelles  pas- 
sèrent i  Lucas  Chevreuil  ^  c'est  ce  qu'on  apprend  d'une 
charte  qui  est  au  cabinet  du  Roi ,  dépât  des  titres  de  la 
Noé  ,  passée  au  mois  de  mai  1272.11  y  a  aussi  au  cabinet 
de  l'ordre  du  Saint-Esprit  quantité  de  notes  pour  le  nom 
de  Harenc. 


HARENG  DE  GAUVILLE«  io3 

Nous  avcrtissoos  qu'il  y  a^  à  l'abbaje .  de  Saint-Evroult, 
une  quantité  de  chartes  qui  nous  assurent  que  dans  les 
douzième  et  treizième  sidcles,  il  y  avait  une  famille  qi^ 
portait  le  nom  de  Gauville.  Ceux<i  tiraient  leur  nom  de 
la  terre  de  Gauville^  paroisse  de  Cernières*  Nous  avons 
même  aperçu  qu'ils  étaient  des  puînés  des  seigneurs.de 
Cemiêres.  Cette  maison  de  Gauville  subsistait  encore  en 
i399,  car  dans  une  information  du  17  janvier  de  la  même 
année,  pour  mettre  hors  de  garde  Guillaume  le  Comte, 
écuyer,  fils  de  Gervais,  il  est  dit  qu'en  i38iy  le  fief  de 
Ceniières,  appartenant  audit  enfant  mineur,  avait  été 
enchéri  et  porté  i  la  somme  de  quarante-cinq  livres  de 
fermage,  par  *  Colin  de  Gauville,  écuyer.  Mais  sans  nous 
arrêter  davantage  i  cette  maison  de  Gauville  qui  n'existe 
plus,  et  qui  n'a  aucune  connexité  avec  les  Harenc,  sei- 
gneurs de  Gauville,  près  Evreux,  desqueb  nous  allons 
donner  une  Généalogie  plus  suivie,  où  Ton  apercevra  qulls 
sont  descendants  d'Unfroy,  d'Asselin  et  de  Jlaoul  Harenc, 
qui,  dans  les  onzième  et  douzième  siècles,  s'étaient  em- 
parés du  château  d'Ivry. 

Raoul  Hareng  est  le  premier  seigneur  de  Gauville, 
dont  je  nom  soit  venu  jusqu'à  nous.  Il  était  contempo- 
hdn  de  Guillaume  Harenc,  seigneur  de  Tomedos,  qui 
avait  épousé  Basile  de  Formoville,  dame  de  Glisoles,  et 
de  Robert  Harenc,  seigneur  de  Gaudeville.  Ces  seigneurs, 
qui  vivaient  au  milieu  du  douzième  siècle,  possédaient  des 
fieft  limitrophes,  ce  qui  dît  croire  qu'ils  étaient  d'une 
même  fiunille:  Si  apiès  cela,  on  suit  la  trace  des  noms, 
qui,  pour  l'ordinaire  se  perpétuent  dans  une  même  ligne, 
si  Ton  rapproche  les  époques,  on  sera  porté  à  croire  que 
Raoul  Harenc,  seigneur  de  Gauville,  vivant  au  milieu  du 
douzième  siede,  euit  le  fils  ou  le  petit-fils  de  Raoul  Ha- 
renc, qui  possédait  le  château  d*Ivry  en  11 19.  Les  chartes 
qui  en  font  preuve  sont  à  la  cathédrale  d'Evreuz,  et  par 
copies  cdUationnéci,  au  chartrier  de  M.  le  marquis  de 
Gauville,  du  douzième  et  du  commencement  du  treizième 
siècles.  Raoul  Harenc,  seigneur  de  Gauvffle,  avait  épousé 
Denise  de  Glos,  Tune  des  trois  héritières  de  Robert  de 
Glos.  Ib  eurent  pour  fils  unique  Roger,  qui  suit,  et  plu- 
sieurs fiUei. 

RoGia  Habekc,  seigneur  de  Gauville,  héritier  de  son 
père  après  sa  mort,  avant  laoa,  au  commencement  du 
règne  de  Philippe-Auguste   en  Normandie,  confirma   ses 


lOA  HARENG  DEGAUVILLE. 

dons  par  un,e  charte  sans  date  à  la  cathédrale  d'Evreux  ; 
aiitre  chaHë'  dans  lè'''cartulaire  de  ïa  l^oé..  chapitre 
Mbrant,  att.  44.  On  n'a'  pas  dé  prefaves  suffisantes  pour 
aflSrmer  que  Sibon  Harenc,  'qui  suit^  ait  Ijté  son  fils;  on 
dî)ît  le  présumer,  piiis4û'il  portait  te'mêmc  nom;'  et  pos- 
sédait la  terre  de  GauvîUe;  dès  fan  1 245V/ 


*»-    ♦       -il 


Simon  Hareng  de  Gauville,  •  connu  par  un  acte,  en 
1 240,  eut  pour  successeur  :  ^Ojger  ^arenc,  ^  seigneur  de 
GauviUe,  II*  du  nom,  connu  par  deux  actes,  le  premier, 

5'  âge  97,  recto  dû  cartulaire^  de  l'abbaye  de  Saint-Taurin 
Tvreux,  est  daté  du  mois  de* février  126^6;  lé  second,  se 
trouve  aussi  dans  ^e  cartu^iredè  ladite  abbaye;  c^êst  une 
notice  Hes  assises  d'f^vreux,  tenues  le  mercredi  avant 
Noël,  1294.  Hoger  Ifarenc'y  est  compris  auûombrédes 
chevaliers  qui  composaient  cette  assise/  il  eut'  pour  fik  et 
successeur  : 

SufON  Harenc,  II*  du  nom,  chevalier,  seigneur  de 
GauviBe, .  suivant  une  charte  à  la  «cathédrale  d'E^rreuz, 
du  9  novembre  i3iS.  C'est  uûe  sentenee  arbitrale  rendue 
par  Gaufridu  Duplessis/  évéque  d'Evreux,  entre  le  cha- 
pitre d'une  part,  et  Simon  Harenc,  chevalier,  seigneur 
dé  Gaùville,  deTautre.  Il  eiit  pour  (ils  et  successeur  : 

Guillaume  Harenc  de  Qauville.  On  voit  que  dans  les 
aqtes  qui  ne  lui  étaient  pas  direas,  on  se  servait  de  son 
nom  de  famille,  GulUiaume  ^/irenç,  et  que  lorsqu'il  a 
passé,  des  actes  lui-même,  il  n'a  pris  que  ^  nom  de  liisei- 
gneorie,  Guillaume  d^  Gpatville.  Gui,  son  Çis,  ayant 
bit  de  même,  le  nom  de  Harenc  s'est  trouvé  totalement 
abandonne.  C'était  un  usage  si  fréquent  alprs,  qu'on  ne 
peut  en  faire  de  reproche  aux  seigneurs.  'On  voit  i  la 
voûte  du  paUis,  à  Rouen,  d^uis  Içs  échiquiers  dp  1341^ 
1 343  et  1 344,  que  Q^uillaume  y  a  été  appelé  sous  le  seul 
nom  de  Harenc  ;  mais  4«n8  les  actos  qui  sont  émanés  de  lui 
il  n'a  pris  d'autre  nom  que  ci^uid^^  seigneurie.  Oci  est 
fort  indifférent,  puisque  ses  •  auteurs  en  avaient  souvent 
usé  de  m^e,  tt  qu'il  a  été  successeur  dicea  de  Simon^ 
II*. du  nom»  qui  vivait  encore  en  i3i8,  et  qui  a  pu  vivre 
encore  assez,  de,  temps*  pour  que  Guillfcmie  ait  pu  lui  suc- 
céder en  i34r^  et  mêoie  plutôt.  Si  nous  ne  prouvons  pas 
suffisamment  jusqu'à  présent  cette  filiation  suîvip,  nous 
présentons  au  moins  une  chronologie  suivie,  pendant  un 
siècle  et  demi  de  d^q  générations  âii  nom  dt  HaréViC,  tous 
successivement    seigneurs   de    Gà^vhle*  '  d'ailleàrs,    c'est 


DK  GAUVILLE.  Io5 

f 

to^t  ce  que  nops  avons  pu  tirer  des  ombres  dç  rantic^uite. 
Il  est  indubitable  que  lorsque^  soi^  le  règne  dé  saint  '  Louis, 
les  sceaux  arbitraires  furent'  abandonnés/  et  qu'on  y  sub- 
stitua des  armoiries^  les  seigneurs  de  Grauville,  qui,  cojpatAe 
ceux  des  autres  branches  dé  leur  maison^  avaient  mis  l'em- 
preinte d'un  Hareng  sur  leur  sceau ,  y  substituèrent  une 
armôîrie  de  gueules,  au  chef  d'hermine,  qui  sont  les 
mêmes  armes  qu'ils  portent  aujourd'hui. 

!•  Guillaume,  I**  du  nom»  sirb  db  Gauvillb,  cheva- 
lier »  châtelaiii  d'QrbeCi  donna,  en  cûtte  qyalité,  quit- 
tance en  lijjt  scellée  de  ses  armes  »  qui  sont  celles  que 
portent  encore  ceux  de  ce  nom.  Il  y  eni\  une  première, 
du  3  avril  i354,  donnée  à  Jean  Chauvel ,  de  la  somme  de 
2Q  deniers  d'çr  h  l'^^  i  PPur  si^  Tùfii&  de  ^  g4ges.  Il 
conunao^t  daof  le  cqtpiie  d'Eyrevix,  ainsi  ^'U  cpnste 
pt^^  de^x  o^a.naqçe§  rendues,  en  so[\  nofn  ^  ceLgii  de 
G^çnart  l^i^rgent,  t>ailii  d'J&vreux  et  lieutenant  du 
captai  d^  Buch.  Il  fut  fait  prisonnier  à  la  bataille  de  Oy- 
cberçl  (  1  )  pi|r  Qui-le-B^^veu^,  sire  de.  LoQgueville,  qui 
P^rta  ^  rançon  à  lOjOOo  francs  4'or,  et  prit  en  otagp  ses 
deux  fils  (:^) ,  Gui  çt  Siméoa.  Il  est  nommé  avec  cq  m^éme 
Qu\ ,  soçi  fils  i^né ,  daç^^  Tamnistie.  accordée  ff^c  Chyles  V , 
le  2  4^ipbre  i3;$o.  Tqi^  aes  bieps  furent  confisqués  par 
le  roi  Charles  Yλ  P^ur  avoir  ser^  le  parti  du  roi^  de 
Navarre;  et  ce  même  prlncie,  p^  lettres-p^tisnt^  dpn- 
nées  à  Vincennes  le  12  juillet  iSyS,  r^endit  àCui^sonfih 
aine,  toutes  les  terres ,  héritages  et  appartenances  quel- 
conques, assises  en  la   Comté,  diocèse  d'Xvreux,  et  au 


(1)  La  ressemblance  des  noms   de  Gauville  et  de  GraviUe  a  fiiit 
tomber  en 'rtféur  Vhîkrorién  dé  Bertrand  dtl  Ouetclin ,' qui' attribue  mal 


ce  litre  prouve  le  contraire,  voyez  Vitistoire  ae  rronsan,  i.  1 ,  p.  334 
êr299/rédt'd^Ubata»fedeCochkfe).         ' 

(a)  Ces  deux  ordonnances  prouvent  <}ue  ce  fut  par  Guillaume  de 
O^ûiviltt  que'fiit  repria  Ëvreux  par  le  roi  de  Navarre,  et  non  par  Jean 
dé&évtlU ,  c6mitie  Te  dit  le  Brasseur  en  soh  Histoire  dtSyrtux;  ce  qui 
eaf  MrHîrmé  par  Frttidbift^,  f.  t  »  pi  96.  On  y  voit  que  les  noms  ont  été 
oonfeniltta,  tk  que  IrviUe  d*£Treaxfut  refxiaa  par  âidUaùibe  de  Gau- 
vUla ,  ptusqu'il  y  commandait,  Pçur  Jean  de  Grtvillf ,  il  fut  décapité 
avec  le  comte  da  Harcourt^  quelque  temps  avant  cet  événement ,  lorsque 
l<  rôi  de  Na>^rire;''Charlea-!è-Mauval8,  fut  arrêté  dans  Rouen. 


•  C  I  »  »        ♦    »• 


Io6  DEGAUVILLE. 

bailliage  de  Chartres^  ainsi  que  la  terre  d'ABifrerille-li- 
Champaigne  ,  en  la  chfttellenie  de  Conches,  que  ledit  Gui 
avait  achetée  pour  le  temps  qu'il  était  au  service  du  roi 
de  Navarre,  de  Roben  de  Toumebu^  chevalier.  Cetu 
donation  lui  tut  faite  en  considération  de  Charles  de  Na- 
varre,' fils  aîné  de  Charles*l&-Mauvais^  et  neveu  du  roi 
Charles  VI.  Guillaume  laissa  : 

I  .*  Gui ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Simon  ^  dont  Fartide  viendra  ; 

3.*  Mabilk ,-  qui  épousa^  en  i368 ,  Jean  du  Merle , 

baron  du  Merle-Raoul; 
4.*  Marguerite  de  Gauville. 


II.  Gui  ou  Guiot  db  Gauvillb,  chevalier^  seigneur 
de  Befaurville,  gouverneur  de  Montpellier  pour  le  roi  de 
Navarre^  en  ti^%,  son  chambeïtan  et  cajntaine  du  châ- 
teau de  Chambrais ,  donna  en  cette  qualité  fdusieurs  quit- 
tances scellées  de  .son  sceau.  Il  ne  vivait  plus  en  i388, 
ainsi  qu'il  paraît  par  un  ordre  du  roi  Charles  VII ,  adressé 
le  1 1  sepembre  de  ladite  année  à  GiUet  de  Bor^  sergent 
d'armes  i  EvreuXj  de  ràisir^  pour  certaines  causes, 
certains  coflres  et  biens  de  feu  Gui  de  Gauville,  jadis 
chevalier;  lesdits  coffres  et  biens  éunt  au  trésor  de 
relise  d'Evreux,  ainsi  que  tous  autres  biens,  meubles  et 
héritages  dudit  de  GauviUe.  Il  eut  de  Marguerite  d'Ailly- 
Péquigny,  son  épouse: 

I.*  Charles,  tenu  sur  les  fionts  de  baptême,  au  nom 
de  Charles-le-Mauvais ,  roi  de  Navarre,  par  Pierre, 
comte  de  Mortain ,  son  fils ,  qui  hii  fit  expédier , 
le  22  octobre  1 376 ,  le  brevet  d'une  pension  de 
100  liv.  tournois.  Il  est  mort  sans  postérité; 

2.*  Marguerite ,  héritière  de  GauviUe ,  mariée  à  Phi- 
lippe de  Normay,  écuyer.  La  terre  de  GauviUe 
est  passée  dans  la  maison  de  Courcy  ,  par  le  ma- 
riage de  Françoise  de  Monnay  avec  François  de 
Courcy,  III*  du  nom,  qui  la  vendit,  le  3  mai 
i6o3,  à  noble  homme  Consunt  de  Litolphy,  écuyer 
ordinaire  du  roi ,  qui  la  possédait  encore  en  i  652 
L'abbé  de  Courcy  a  remis  au  marquis  de  GauviUe 
le  seul  titre  en  original  qui  lui  soit  resté  sur  son 
nom;  c'est  un  baiU  ferme,  passé  le  3  juin  i35o, 
pardevant  Guillaume  Deshayes,  clerc*ubeUion-juré 


DE  GAUVfLLË.  lO^ 

à'Amieiis,  sous  l'autorité  du  batUi  dç  Gisors^  par 
Jean  de  Gauville^  écuyer,  seigneur  d'Outrebois, 
qui  donne  pour  sept  ans^  à  Pierre  des  Ournieaux 
et  i  aea  hoirs^  son  manoir  d'Outrebois^  les  jar- 
dins» etc. 

II.  Simon  de  Gauvillb^  I*  du  nom^  dit  le  Fort^  second 
6is  de  Guillaume  I**^  fut  demandé  en  échange  â  Gui-le- 
Baveux,  par  le  roi  Charles  V,  pour  Brumort  de  Laval, 
chevalier^  qui  avait  été  fait  prisonnier  par  Gui  de  Gau- 
ville.  Le  roi  donna  en  dédommagement,  le  4  janvier 
1 370^  i  Gui-Ie-Baveux,  les  terres  de  ViUiers-le-Chfltd, 
qu'il  avait  achetées  de  Gilbert ,  jadis  chevalier.  Il  donna 
deux  quittances;  Tune  scellée  du  sceau  de  son  père^  et 
l'autre  de  celui  de  Jean  Hallebout,  au  défaut  du  sien. 
Il  fut  lieutenant  d'Hélion  de  Jacqueville,  gouverneur  de 
Chartres,  dans  un  arrêt  rendu  le  10  mars  iSgS,  par  Jean 
d'Aulnay,  seigneur  dudit  lieu,  au  duc  d'/dencon,  alors 
seigneur  de  Châteauneuf  en  Thimerais.  Simon  épousa 
Guillemette-la-Baveuse,  laquelle  était  veuve  le  2  octobre 
i486,  et  en  eut  : 

III.  GuiUaume  de  Gauville,  II*  du  nofai,  chevalier, 
seigneur  du  Nonet^  qui  laissa,  de  sa  femme,  dont  on 
ignore  le  nom  ; 

3.*  Robert  ou  Robinet  de  Gauville,qui  suit. 

Il  7  a  dans  le  cabinet  des  ordres. une  quittance  don- 
née, en  1416,  par  Jean  Gau ville,  homme  d'armes, 
scellée  des  mêmes  armes  que  celles  que  portent 
MM.  de  Gauville  d'aujourd'hui. 

IV*  Robert  ou  Robinet  de  Gauville,  I**  du  nom,che- 
▼alier,  seigneur  de  ChenonviUe,  est  qualifié  capitaine 
d'annesdans  l'acte  de  l'acquisition  qu'il  fit  en  1440  de  la 
terre  d'Aulnay,  de  laquelle  relevait  le  fief  du  Nonet  qu'il 

tenait  de  Guillaume  son  père.  Il  épousa,  i.*  N de  la 

GouflSire,  fille  de  Pierre,  lequel  céda,  te  3  juillet  1445, 
à  noUe  homme  Richard  de  Prulay ,  les  terres  de  Malaise  et 
de  k  Verrière,  pour  ceruines  sommes  dues  audit  de 
Prulay^    par    Pierre  dç  la   GouflMre,    écuyer^    seigneur 


iç8  DE  GAU VILLE.     • 

d'Emoi^;  2.?  N^arie  Mpussek^rd^  fil^e^de  Quillaume 
écuy^T,  et  de  M^rgyerite  .QuiU^eç;  3.®  Je£^\ne  d'IUier, 
fille  de  Macé  et  de  O^tberine  4^  Langue49Ai^*  4.''  Perrine 
Tpucl^ard  ;  5,®  Pecrette  ^es  Taillis.  Ses  enfl^lts  furent  : 

Du  second  lit  : 

i  .•  Jean,  dont  Tarticle  suit  ; 

Du  troisième  lit  : 

2.*  Mar^ç,  alliée,  par  contrat  passé  devant  Denis  le 
TcUîer,  clerc-tabellion  eâ  la  châtellenie  de  Châ- 
teauneuf  en  Thimerais,  le  12  décembre  1456^ 
avec  Pierre  Lecesne,  écùyer,  seigneur  de  la  Pî- 
chardiëre^  dite,  dans  son  copiât  de  mariage,  hé-, 
ritière  pour  le  tout  de  Jeanne  d'Illîer,  sa  çi&e; 

Du  cinquième  lit  : 

3.*  Rob^t^  pré^e; 

4.«  Charles; 

5.*  Jacques; 

6.^  Jeanne, 

7.^  EtGuillemettedeGauviUe. 

V.  Jean  de  Gauville,  I**  du  nom,  écuyer^  seigneur 
de  Chenouville,  de  Javecgy^  et  de«  B(recbnviQe,  vivait  en- 
cor  en  1476,  avec  son  épouse  Catherine  Patry-Calain, 
'fillç  aînée  de  Mathurin  Patry-Cahin  et  de  Jeanne  Errault 
de  la  Panne.  Il  ne  vivait  plus,  le  17  septeiTibre  i486  , 
époque  où  ses  biens  furent ,  çfir  acte  passé  devapt  Ba- 
doux^  sous  le  sceau  de  la  cliâtellenie  de  Chartfes^  par- 
tagés entre  ses  enfants,  qui  furent  : 

I .®  Jean,  dont  l'article  suit  : 

2%^  Pierre,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs  du 

Nonet  et  de  TersîUy^  rapportée  en  son  rang; 
3»^  Marguerite^  fpmme  de  Bernard  de  Salnt^Piest, 

écuyer; 
4,?Tassinç^  «MÎKi^à  GuiUa)iine  Balu,  écuyer^  sei-. 

.gneurdu  BoU; 
5;^  Jeanne,  alliée  à  Pierre  deGorrao>  écuyer:; 
ô,""  Perrine,  épouse  de. Guillaume  de  Bâou>    éouyer.' 

seigneur  de  P/i^jainvillej  ^  ,    , 


DE  GAUVILLE.  109 

7/  Anrie  dé  G^uville ,  mariée  à  Guiot  de  Villicrs, 
seigneur  d'Andilly-le-Màraîs,  près  la  Rochelle. 

Les  terres  qu'ils  partagèrent  furent  Chenouville, 
Juvergey,  le  Boulay^  Formaville  Monteclard^ 
Aussy,  Poilli,  Hyèvres,  etc.,  toutes  terres  situées 
en  Gratinais;  celles  de  Blanchesource^  de  Brécon- 
vîllé,  de  Joùy,  de  Dureval^  etc.,  etc.,  avec  des 
inàisons  ef  censives  sises  à  Chartres. 

VI.  Jean  de  Gauvillb,  II*  du  ndih,  tUeValier,  sei- 
gneur de  Javergy,  de  Bouky,  etc.,  épousa  Anne  de 
Cbaniprbti,  fille  de  Michel  de  Champron,  écuyer ,  sei- 
gneur de  YiUecoy,  et  de  Jeanne  Parent,  dont  il  eut  : 

I.*  René,  dont  Tarticlé  suit  : 

2.*  Jeirnne,  mariée  le  17  juillet  i5o8,  âOuyon  de 
Saint-Ben6h,  écuyer,  seigneur  de  Piémont,  par 
contrat  passé  devant  Blanchard,  notaire  à  Char- 
tres. 

VII.  René  ixÊ  GxoytLLE,  F*  du  nota,  chevalier,  sei- 
gnenr  de  Javefrgy,  de  Moûtalard,  etc.,  epo^sà,  par  con- 
trat passé  devant  Aihoîne  Vohurier,  notaire  à  Montargis, 
le  26  .février'  i5i8,  Françoise  de  Longuau,  fille  ,de'  Jean, 
vicomte  de  Fessard,  et  de  Jeanne  de  Sainville.  La  maison 
de  Longuau  est  alÛée  à  ceUe  de  .Courtenay,  par  le  ma- 
riage de  CatUerine  de  Courtenay  avec  Jaan  de  Longuau, 
seigneur  de  Crtgnette  et  de    Javergy.  René  eut  de  son 


VHI.  Jean  db  Gaitvtlle,  III*  du  nom,  chevalier,  vi- 
comte de  Fessar4>  seigneur  de  Javergy  et  de  Saint- Vin- 
ceBt-80u»-Fessard,  gentilhomme  de  la  Fauconnerie  du 
roi  en  1557.  Il  épousa,  par  contrat  du  28  avril  1548, 
peaaé  devant  Crespin,  notaire  en  la  prévôté  d'Auxerre, 
Marie  d'Estampes,  fille  de  Louis  d'Estampes;  chevalier, 
seigneur  de'  la  Ferté-Imbault,  et  de  Marie-Anne  le  Rotier, 
dame  de  ViUefargeau  et  du  Mont-Saint-Sulpice.  Ses  en- 
fonts  furent  : 

1  .^  Jean,  dont  Tarticle  suit  ; 

2  ."*'  François,  auteur  de  la  branche  de  JaVéf gy,  rap- 

portée ci-après  ; 

3.*  Emée,  femme  de  Gaucher  Raguier,  seigneur  de 
Champmoreau  et  d'Estrèles  ; 


110  DK  GAUVILLE. 

4.*  Marie  4e  Gauville,  alliée,  i/ft  Jacques  de  Gmr- 
tenay,  chevalier,  seigneur  du  Chêne  et  de  Changy, 
tué  le  21    août  1 589,  près  Rilliers-Saint-Benott; 

2.*  à  Charles  le  Loroy,  baîon  de  Limenton, 

IX.  Jean  de  Gauville,  IV*  du  nom,  chevalier,  Ticomte 
de  Fessard  et  de  Saint-Vincent,  épousa,  par  contrat  du 
12  juillet  1599,  Marguerite  de  Piédefer,  fille  de  Fiaa- 
çois,  chevalier,  seigneur  de  Camptort,  et  de  Marguerite 
de  Yoré.  Il  laissa  de  ce  mariagf  : 

I  /  Jean,  dont  Tarticle  suit  ; 

2.*  Amée,  mariée,  le  8  octobre  1623,  avec  Akzandre 
.  de   Chatelus-Beauvoir,  baron  de  Coulanges,  sei- 
gneur du  Val-de-Marcy  ; 
3  .*  Mai^erite,  abbesse  d' Amptay  en  Brie  ; 
4.*  Cécile,  religieuse  aux  jacobines  de  Montaigis. 


X.  Jean  db  Gauvillb,  V*  du  nom,  chevalier,  vicomte 
de  Fessard  et  de  Saint-Vincent,  capitaine  au  régiment  de 
Charlier,  épousa,  par  contrat  du  12  décembre  1618,  Eléo- 
nore  de  Ravenel,  fille  de  Jacques,  chevalier  de  tordre 
du  roi,  gentilhomme  ordinaire  de  sa  chambre^  etc.  De 
ce  mariage  vinrent  : 

t  .*  Jean,  dont  Tarticle  suit  ; 

2/  Claude,  chevalier,  seigneur  de  Saint-Maurice, 
marié,  1.*  le  8  février  1660,  i  Jacqueline  de 
Beaujeu,  fille  de  Henri,  chevalier,  seigneur,  de 
Montréal,  et  de  Marie  Gatault;  2.*  à  Marie  Mar- 
chand, fille  de  Nicolas.  Du  premier  lit  vinrent  six 
enfiints   morts  sans  postérité,  à  l'exception  d'une 

fille  qui  fut  mariée  avec    N de  Régnier  de 

Vaubepin,  et  du  second  vinrent  un  garçon,  mon 
jeune,  et  trois  filles  :  i.*  Edmée,  épousa,  en  1707, 
Jacques  d'Estud,  chevalier,  seigneur  de  Neuilly  ; 
2.*  Marie-Anne,  mariée  à  Henri  de  Mathé,  sei- 
gneur de  Tonnerre  ;  et  la  troisième  religieuse  ; 

3.*  Jacques,  marié  à  Françoise  de  Grally,  et  assas- 
siné au  sortir  de  la  messe  ; 

4.*  Hilaire,  alliée  à  Louis  d'Esterlin,  chevalier, 
seigneur  de  Sainte-Palaye,  capiuine  des  gardes 
et  maitre-d'hôtel  de  la  reine  Marguerite  ; 

5.*  Françoise  ; 

6.*  Bénédictine  de  Gauville  ; 


DE  GAUVILLE.  m 

XI.  Jean  db  GAtryiixB  ,  VI*  du  nom^  vicomte  de  Fes- 
sard  et  de  Saint  Vincent  9  capitaine  au  régiment  de  Van- 
devares  ,  épousa ,  par  contrat  du  12  décembre  1 654  , 
MaigueriteJudith  de  Forbois ,  fille  de  Nicolas  Ecossais, 
chevalier^  seigneur  d'Alostet  de  Darcy  et  d'Haie  de  la 
Férté,  dont  : 

I  .*  François-Alexandre^  chevalier  ,  seigneur  de  Pen- 
nery  ,  capitaine  au  régiment  de  Chartres  ,  cava- 
lerie, allie,  le  26  février  161 6,  avec  Marie-Ca- 
therine de  Sucre,  fille  deN de  Sucre,  cheva- 
lier I  vicomte  de  Bailleul  en  Artois  ; 
2.*  Edme,  dont  Taitide  suit  :  , 
3.*  Anne  et  plusieurs  autres  filles,  mortes  sans  al- 
liance. 

XI I.  Edme  db  Gauvillb  ,  chevalier ,  seigneur  de 
Pennery,  capiuine  au  régiment  d'Orléans,  cavalerie, 
épousa,  le  i5  février  17089  Charlotte  Delcamp,  fille  de 
François  Delcamp,  gentilhomme  napolitain,  naturalisé 
par  lettres  du  23démnbie  1698  ,  et  d'Anne  de  Foissy. 
De  ce  mariage  sont  issus  : 

1  .*  Louis,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Jean-François ,  qui  fut  un  des  cheveu-légers  de  la 
garde  du  roi. 

XIII.  Louis  DB  Gauvillb,  chevalier ,  seigneur  de  Pen- 
nery ,  ancien  mousquetaire  de  la  garde  du  roi ,  épousa  , 
par  contrat  du  1 1  décembre  1798 ,  Marie-Angélique  de 
Mathé ,  fiUe  de  Henri ,  chevalier,  seigneur  de  Gôlus,  et  de 
Marie-Anne  de  Gauville.  Il  a  eu  de  ce  mariage  : 

t.*  Loui&^bastien  ,  mort  lieutenant  au  régiment  de 

Picardie  ; 
2.*  Eusuche,  dont  l'article  suit  i 

3.*  César- Louis ,  mort  lieutenant  au  régiment  de 
Beaujolais  ; 

4.*  Jacques-Marie-Gode&oy ,  prêtre  licencié  de  la 
maison  de  Navarre  ,  vicaire  génénd  du  diocèse  de 
Qermont ,  comte  de  Brioude  ; 

5.*  Antoine-Jean,  mort  en  bas  âge  ; 

6.*  Marie-Anne-Louise,  mariée,  en  1709,  à  Antoine 
Jean  Qosiêr ,  ancien  lieutenant-colonel  du  régi- 
ment de  Piémont ,  tnfiinterie  ; 


112  DE  GAUVILLE. 

7."*  Jeanne-Gerardine,  religiei^  à  Châlons  ; 

8.*  Henriette,  religieuseà  Andecy; 

9.*  Louise-Blanche; 
lo."" 'Charlotte-Blanche  ; 
1 1 .  ^  Et  Gabrielle- Angélique  de  Gauville. 

XIV.  Eustache  de  Gauville  ,  chevalier ,  seigneur  de 
Pennery ,  a  servi  dans  les  chevau-Iegers  qé  la  garde  du  roi^ 
avec  rang  de  capitaine ,  et  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Loiiis.  Il  a  épousé  N.....,..^  dont  il  a  eu 
trois  garçons  ,  morts  au  service  ,  le  dernier  encore  au  col- 
lège ^  Fontainebleau  ^  y  a  été  sacrifié  par  Napoléon  un 
moment  avatit  sa  première  abdication  ^  èttroi^  Mes. 

SECONDE  BRANCHE. 

Dite  du  Javérsy  ;barons  de  la  Fùrét-le-Rai  (i) 

IX.  Françote  de  Gauville  ,  I*'  du  nom  ,  seigneur  de 
Javergy  ,  d'Acoux^  de  Moncorbon  ^  de  la  M othe,  etc.,  se- 
cond fils  de  Jean  III  et  de  Marie  d'Estampes,  fut  gentil- 
homme de  la  chambre  du  duc  d'Anjou ,  frère  du  roi  par 
let^esda  7  janvier  iSjg  ,  capitaine  deis  gardes  de  Char- 
les-Emmanuel de  Savoye  ,  duc  de  Nemours,  lé  premier 
août  1590 ,  lequel  lui  donna  ,  le  3o  mai  1592,  la  terre  du 
Plessis  ,  paroisse  de  Sainte- Foix  en  Lyonnais  ^  pour  l'in- 
demniser des  dommages  qu'il  avait  soufferts  en  ses  terres  , 
et  en  outre,  le  10  février  1593  ,  la  somme  de  trois  mille 
écus  en  récompense  de  ses  services.  Il  commandait  dans  la 
ville  de  Saint-Pourçain  la  même  année  ,  fut  fait  ensuite 
maréchal-de-camp  ;  reçut  du  roi  une  somme  de  trois  mille 
écus  le  i5  juin  1597,  et  ^^^  fait  gouverneur  de  Pluviers 
le  7  août  1620.  Il  avait  épousé  i.%le  19  septembre  i58o, 
Anne  du  Plessis-Perigny-Liancoun ,  fille  cle  Pierre ,  che- 
valier ,  seigneur  .de  Périgny ,  et  de  Marguerite  de  Barre  ; 
2.*  par  contrat  du  21  avril  1600,  passé  devant  Christophe 
Thion  ,  notaire  à  Orléans  ,  Susanne  de  Vêtus  ,  fille  de  Jean^ 
seigneur  d'Argent ,  président  au  parlement  de  Bretagne , 
et  de  Michelle  Calmet.  Ses  enfants  furent  : 


(i)  Les  terres  de  là  Forét-Ie-Roi  et  de  Gdtut  tout  sorties  de  cette 
maison  par  le  fiiit  de  la  révolution  française. 


DE  OAUVILLE.  Ii3 

Du  premier  lit  : 

• 
I.*  Louis  j  capitaine  de  cavalerie  en  1618  ,  et  maré- 
chal-géneral  des  logis  de  la  cavalerie  ;  il  donna  de& 
marques  de  la  plus  grande  valeur  au  combat  de 
Poligny^  en  i638; 

Du  second  lit  : 

z*  François ,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Joseph  ,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs  d'Ar- 
gent ,  rapportée  ci-après  : 

4.*  Charles,  seigneur  de  la  Mothe,  capitaine  au  régi- 
ment de  Champagne^  marié,  par  contrat  du  7  avril 
16509  passé  devant  Thenart,  notaire  iPithiviers, 
avec  Elisabeth  de  la  Taille,  fUle  de  Lancelot,  che- 
valier, seigneur  de    Bondaroy; 

5  .*  Louis;  6.*Thomas;  7.*Jacques;  8.*Charles;  9/César; 
I  o.*  Anne  ;  1 1  .*  Isabelle  ;  1 2  .*  Eléonore  ;  1 3.*  Elisa- 
beth ;  I4.*  Madeleine  ;  x5.*  Marie;  i6.*  Thérèse  ; 
17.*  Aimée;  18.*  Charlotte  deGauville. 

X.  François  ob  Gauvxllb,  II*  du  nom ,  chevalier, 
seigneur  de  Javergy,  d'Acoux  et  de  Lorme,  aide-maré- 
chal général  des  logis  delà  cavalerie  de  France  en  1633, 
député  de  la  noblesse  aux  états  de  Tours  en  i65i,  épousa 
par  contrat  du  19  février  1647,  passé  devant  Malesrot , 
notaire  i  Grez,  en  la  châtellenie  de  Nemours,  Elisabeth' 
de  Vignon ,  veuve  de  Jacques  de  Pampelune ,  seigneur  de 
Livry ,  de  Boine,  de  Monceaux,  etc. ,  mestre-de-camp  du 
régiment  du  duc  d'Enghien.  Il  laissa  de  ce  mariage: 

I  .*  Charles,   dont  l'article  suit: 

2.*  François,  qui  servit  dans  le  régiment  de  Picardie  : 
il  épousa  par  contrat ,  le  1 6  sepembre  1 698,  passé  i 
Vergnin  ,  et  déposé  au  greffe  de  Béthune,  Florence 
de  Coupigny,  dont  Marie-Jacqueline-Françoise  de 
Gau ville,  née  le  16  février  1698,  mariée,  i.*  par 
contrat  du  12  février  1729,  passé  devant  Colin  et 
Devejr,  nouirei  Aire,  i  Guillaume  d'Oshannussy, 
maréchal-de<amp  et  Ueutenant-colonel  *  du  régi- 
meot-de^^lare,  mort  sans  enfanu  ^  à  Gravelines, 

S.  8 


114  DE  GAUVILLE. 

le  12  janvier  1744;  2/  par  contrat  du  24  juiÛet 
1745^  passe  devant  Queulin  et  Baret ,  notaires  i 
Câmbray^  à  Antoine-Dominique-François  de  Cou- 
pigny,  chevalier  seigneur  d'Estringhuem  ^  son 
cousin  germain ,  mort  sans  postérité  le  5  janvier 
1750; 

3.*  Jacques-Ferdinand,  prieur  des  Jacobins  de  Pro- 
vins ,  et  ensuite  de  Reims  ; 

4«*  François,  major  du  régiment  de  Catinat ,  marié  i 
N....  de  Quemel  de  G>upigny ,  d'une  maison  de 
Flandre  ; 

5  .*  Anne  de  Gauville  ,  mariée  ^  le  10  juin  1669,  à 
Benoit  Amat ,  seigneur  de  Sc^oyer  et  de  Chabtttin. 

XL  Cliaries  db  Gauvillb^  I**  du  nom,  chevalier  ,  sei- 
gneur de  Javergy ,  d' Acoux  ,  de  Lorme ,  des  Moutils  ^  etc. , 
cornette  de  cavalerie ,  par  lettre  du  3o  juillet  1675  ,  com- 
mandant des  ville  et  château  d'Arqués  ,  par  commission  du 
28  février  1691  épousa  :  i.*  par  contrat  du  i3  janvier  1679  , 
passé  devant  Bousier ,  de  Jean  et  Curon  ,  notaires  ,  Jeanne 
de  Machault ,  fille  de  Louis  ,  chevalier  ,  seigneur  de  Baron- 
ville  et  de  la  Forât,  et  de  Françoise  Gautier  ;  2.*  par  contrat 
passé  devant  Lange  et  Venant ,  notaires  à  Paris  ,  le  19  fé- 
vrier 1686  ,  Catherine  de  Courtenay ,  fille  de  Joseph ,  che- 
valier ,  seigneur  de  Montedard ,  et  de  Catherine  Guyon 
de  la  Mothe  ;  3/  par  contrat  du  3  mars  1690 ,  passé  devant 
Savigny  et  Lange ,  notaires  i  Paris ,  Marie-Charlotte 
d'Hangest-Argenlieu  ,  fille  de  Louis,  chevalier,  seigneur 
de  Verty,  et  de  Madeleine  de  Momay  Mont-Chevreuil. 
Ses  en&nts  furent  : 

Du  premier  lit  : 


I  •*  Charles-François ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  N...  mort  lieutenant  au  r^iment  Royal , 
lene  ; 

3.*  Marie-Françoise  ,  religieuse  à  l'abbaye  de  Saint- 
Antoine  ,  à  Paris  ; 

Du  second  lit  : 

4.*  Catherine  de  Gauville ,  mariée  ft  Charles-François 
de  Drouin  ,  chevalier  ,  seigneur  de  BouviUe  ,  de 
Ramoulu ,  etc.  ,  gouverneur  de  Pithiviers. 


DEGAUVILLE.    «  Il5 

XII.  Cbtries-Fiançois  db  Gaijville^  I*'  du  nom ,  cheva- 
lior^  seigneur  et  baron  de  la  Forêt4e-Roi,  capitaine  au 
régiment  de  Sourches;  épousa,  par  contrat  du  1-6  juin 
171 3,  passé  devant  Mautin,  notaire  à  Etampes  ,  Charlotte 
le  Clerc  de  Fleurigny  \  fille  unique  de  Charles-François* 
Nicolas^  chevalier ^  seigneur  et  baron  de  la  Forét-le-Roi , 
et  de  Marie  du  Lac  de  Montereau.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

I  .*  Louis,  dcmt  l'article  suit  ; 

2.*  Charles,  mort  jeune  au  régiment  Royal,  artillerie; 

3.*  Henri,  seigneur  de  Vilchaumont,  capitaine  au 
riment  de  la  Marche  ; 

4.*  Jacqucj^  de  Gauville ,  capitaine  au  même  régiment. 

XIII.  Louis  DB  Gauvillb,  I*'  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur ,  baron  de  la  Forét-le-Roi ,  près  Dourdan ,  épousa , 
par  contrat  passé  devant  Tué,  notaire  à  Orléans,  le  20 
avril  1746,  Madeleine-Françoise  de  Chauvreux,  fille  de 
Charles ,  seigneur  en  partie  de  HonviUe ,  et  de  Geneviève» 
Madeleine  Jarron,  dont  : 

I  .*  Loui»-Henri-Charles ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Richard-Nicolas,  capitaine  au  régiment  de  la  Fère, 
artillerie.,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis;  a  émigré  avec  les  princes,  a  &it  la 
campagne  de  1793 ,  a  passé  à  Saint-Domingue  sous 
les  drapeaux  anglais  ;  y  a  défendu  la  ville  de  Saint- 
Marc  ,  et  est  mort  sans  postérité  en  Angleterre  ; 

3/  EUe-Charles-François*Louis,  capitaine  au  régi* 
ment  de  la  Reine ,  infimterie ,  chevalier  de  Tordre 
royal  et  miliuire  de  Saint-Louis  :  il  a  émigré  et 
fait  les  campagnes  dans  l'armée  des  princes,  est 
mort  d'une  fluxion  de  poitrine  en  allant  au-devant 
de  Sa  Majesté  Louis  XVIII.  Il  avait  épousé  Adélaïde 
de  Larminat ,  dont  sont  issus  : 

a.  Auguste ,  lieutenant  de  vaisseaux  du  roi ,  qui  a 
déjà  bit  trois  fois  le  voyage  de  l'Inde  ; 

b.  Pauline  ; 

c.  Emilie  ; 

d.  Eugénie  de  Gauville  ; 

t* Maddei^^  1  "*^"^  ""*  postérité. 


Il6  DE  OàUVILLR 

XIV.  Louis-Henri-Charles,  baron  us  Gautilli,  page 
en  1763^  est  passé  du  régiment  des  carabinien^  officier 
supërieur  des  gaides  du  corps  de  monseigneur  le  comte 
d'Artois  en  1784^  avec  rang  de  lieutenant-colonel,  cheva- 
lier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- Louis  ;  a  émigré, 
fait  les  campagnes  des  princes ,  et  est  rentré  colonel  dans  les 
gardes  du  corps  de  Monsieur  en  1814;  a  obtenu  du  roi  sa 
retraite,  avec  grade  de  maréchal-de-caipp  en  181 5.  Il  a 
épousé  Catherine-Pauline  de  la  Plaigne,  née  à  Saint- 
Domingue,  dont  sont  issus  : 

I  •*  Armand,  mort  en  bas  âge  ; 

2.*  Adolphe-François-Charles ,  élève  de  l'Ecole  tnlli- 
taire ,  fait  sous-lleutenant  au  54*  r^iment  de  ligne 
à  la  bataille  d'Austerlitz  lieutenant  à  celle  de 
Friediand,  capitaine  i  celle  d'Albuféra  en  Espagne, 
blessé  grièvement  et  fait  prisonmer  à  celle  de  Ldp- 
sick,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur; 

3  .*  Arsine ,  élève  de  l'Ecole  militaire ,  sous-lieute* 
nant  au  1 2*  régiment  de  ligne,  mort  i  sa  première 
campagne  en  Espagne  ; 

4/ Justine,       |         ^_^_      ,      ^ 

5.*  EUsabedi ,  1    mortes  en  bas  âge  ; 

TROI8IÂMB  BRANCHK. 

Sêifineur  Jt Argent,  éteints. 

X.  JosejA  BB  Gautillb,  chevalier,  seigneur  d'Acoux, 
d'Argent,  de  Qémont,  de  Vilson,  etc.,  troisième  fils  de 
Frsoçois  I ,  et  de  Susanne  de  Vetua ,  maréchal  des  logis  de 
la  cavalerie,  en  i656,  épousa,  par  contrat  passé  devant 
Louis  Ferré,  notaire  à  Montargis,  le  i3  janvier  1639, 
Jeanne  David,  fille  de  Banhelemy,  chevalier,  seigneur 
d«  la  Berauniàro,  de  la  Brosse,  etc.,  premier  gendarme 
de  la  compagnie  de  la  garde  du  rai ,  et  d'Anne  de  Biiat. 
Il  eut  de  ce  mariage: 

I  .*  Charles ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Jeanne,  mariée  le  20  février  1667,  à  Pierre  du 
Qosel ,  chevalier ,  seigneur  de  la  Baudinière  «  par 
contrat  passé  devant  Bureau ,  notaire  i  Monurgis, 

3  .*  Catherine  de  Oauville ,  femme  de  Chades  du 
Roux  de  Godigny. 


DBOAUVILL&  117 

XI.  Charles  db  Gauvillbi  arigneor  .d'Acoux  et  d'Ar- 
gent, âevé  ptge  du  mi,  et  capitaine  au  régiment  du 
Roi,  dragons,  épousa,  le  20  mars  1 677,  par  contrat  passé 
devant  Renault  et  Clefjault,  notaires  à  Bourges,  Anne 
de  Gamaches,  fille  de  Claude,  vicomte  de  Remont  et 
de  Jussy,  et  de  Catherine  Nisier.  De  ce  mariage  sont 
issus: 

I  .*  Charles,  officier   au    régiment   de    Normandie, 
mort  à  Brescia,  des  blessures  qu'il  reçut  au  combat 
de  Chiari,  en  Italie,  en  1701  ; 
2.*  Jacques,  dont  fàrticle  suit; 

3.*  Claude,  seigneur  de  Qémonti  mort  capitaine  au 
régiment  de  Normandie; 

4.*  Marie-Anne,  religieuse  aux  dames  de  TAnnon- 
ciade,  à  Bourges. 

XII.  Jacques  db  Gauvillb,  chevalier,  seigneur,  mar* 
quis  d'Argent,  seigneur  de  Qémont,  de  Vilson,  été.,  etc., 
d'abord  capitaine  dans  le  régiment  de  Normandie,  en- 
suite gratifié  d'une  sou»-aide  majorité  dans  le  régiment 
des  gardes-françaises ,  oti  il:  devint  lieutenant  ^  avec  le 
bfcvet  de  mestre-de<amp;  épousa,  par  contrat  du  3o 
juillet  17 14,  Marie-Pétronille  de  la  Planche ,  fille  de 
Jules  de  la  Planche ,  chevalier ,  seigneur  de  Balenvil- 
liers,  et  de  Claude  de  Robal  de  Solage,  dont  : 

I.*  MarieJules,  abbé  de  Saint-Symphorilm  de  Beau- 
vais,  et  vicaire  général  d'Evreux,  mort  dans  cette 
dernière  ville  le  27  février  1773; 

2.*  MariéJoseph^Roch,  dont  l'article  suit; 

S.«  Marie-Montaire  de  GauviUe,  religieuse  1  l'ab- 
baye de  l'Eau,  près  Chartres. 

XIII.  Marie-Joseph-Roch^  marquis  db  GAtnriLLB,  ci- 
devant  colonel  au  régiment  de  Cambresis,  brigadier  des 
arm^  du  rot  en  1768,  ilomm^,  en  mai  1771,  capi- 
taine lies  chasses  d'apanage  de  M.  le  comte  de  Pro- 
vence, puis  maréchal  de  camp,  épousa,  par  contrat 
passé  devant  Gueret,  notaire  i  Paris,  le  i5  décembre 
1763,  ApoUine-Maddeine  Filleul,  dame  des  Chenets^ 
de  Saint^Marttn-le-Vieux  et  de  Brucourt,  fiUe  de  Joseph 
FUleol,  chevalier,  seigneur  des  Chen<u,  de  Crocj,  et 
de  Marie*Madeleine  de  la  Hogue.   U  est  mort   sans  pos- 


tig  DE  GAUVILLE. 

QUATRIÈME  BRANCHE. 

Seigneurs  du  Nmeiet  du  Tesilljr,  éteints. 

VI.  Pierre  de  Gàuvillb^  second  fib  de  Jean  I,  et  de 
Catherine  Patry-Calain^  épousa  Marie  de  Renty^  nommée 
dans  le  contrat  de  mariage  de  Catherine,  sa  fille^  avec 
Jean  de  Faverolles.  Ses  enfants  furent  : 

I.*  Philippe,  dont  l'article  suit; 
2.*  Jacques,  dont  l'article  viendra; 

3.*  Jean,  Tun  des  hommes  d'armes  de  la  compagnie 
du  comte  de  Dammartin,  lors  de  la  revue  qui  en 
fut  faite  à  Corbie,  le  26  mars  1527.  Il  était  marié, 
le  22  juin  i536,  avec  Louise  de  Saint-Julien; 

4.*  Louis,  dont  la  postérité  sera  rapportée  après 
celles  de  ses  deux  frères  ; 

5  .*  Heaor,  religieux,  prieur  de  Jouy  ; 

6.*  Catherine  de  GauVille,  mariée,  le  29  septembre 
1 5 1  o,  avec  Jean  de  Faverolles,  seigneur  deGra* 
teuil,  en  Touraine. 

VII.  Philippe  DB  Gauvillb,  seigneur  du  Nonet,  se 
trouve  employé  dans  les  éuts  des  officiers  de  la  maison 
du  roi,  en  qualité  d'un  des  cent  gentilshommes  de  Thôtel 
de  S.  M.,  sous  la  charge  du  grand  sénéchal  de  Norman- 
die, ce  qui  est  prouvé  par  plusieurs  quittancesi,  dont  une 
de  400  livres  tournois,  pour  ses  gages  de  Tannée  i523, 
donnée  à  Julien  Bonnacorsy,  notaire  et  secrétaire  du  roi . 
Il  épousa  Jacqueline  de  Ligneris,  et  en  eut: 

I.*  Jean,  dont  l'article  suit; 

2.*  Jeanne  de  GauviUe,  mariée,  le  28  septembre 
1539,  avec  Jacques  de  Sabrevois,  seigneur  du 
Mesodl  et  des  Cluselles,  paroisse  de  Cherpont, 
près  Dreux. 

VIII.  Jean  ds  GAinoLLB,  seigneur  du  Nonet,  épousa 
Renée  le  Morbier,  dont  il  n'eut  qu'une  fille,  nommée 
Philippe  de  GauviUe,  dame  du  Nonet,  mariée  à  Louis 
de  PilUers,  seigneur  de  Moselle,  au  diocèse  d'Évreux. 


DEGAUVILLE.  ng 

VII.  Jacques  db  Gauvilus,  seigneur  de  Nonet^  second 
fib  de  Pierre  et  de  Marie  de  Renty^  fut  un  des  cent 
gentilshommes  archers  de  la  maison  du  roi,  sous  la 
charge  du  comte  de  Sancerre^  ce  qui  est  justifie  par  trois 
de  ses  quitunces,  données  à  Bonnacorsy^  notaire  et  se- 
crétaire du  roi^  en  date  de  i56o^  i56i  et  i562.  Il  épousa^ 
I  .*  N. . ..;  Françoise  le  Timbre .  Ses  en£smu  furent  : 

Du  premier  lit  : 

I  •*  Adrien  de  Gauville  ; 
'   2.*  Etienne^   seigneur  de   Tessonville^   marié  avec 
Françoise  Frouillars,  dont  Jacqueline  de  Gauville  ; 

3/  Jean,  seigneur  d'Amilly,   marié  à    Louise  de 
Crachis^  dont  il  eut  Georges  ; 

4.*  Jacques  ;  5/  Claude  ;  6.*  Radegonde  de  Gauville; 

Du  second  lit  : 


'  • 


7.*  Guillaume  de  Gauville,  seigneur  de  Breconville, 
du  Hamel  et  des  Bruyères,  vivant  le  24  février 
1601,  temps  où  il  rendit  â  Caillebot^  seigneur 
de  la  Salle^  deux  cents  écus^  sur  le  fief  de  Houil- 
lier.  Il  Alt  marié  avec  Nicole  la  Rousse. 

VII.  Louis  DB  Gauville,  quatrième  fils  de  Pierre  et 
de  Marie  de  Renty^  fut  seigneur  de  Tesilly^  et  épousa 
Louise  de  Conchis.  Il  eut^e  ce  mariage  : 

I  .*  Vincent^  écuyer,  seigneur  de  Tesilly  ; 

2.*  Christophe^  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Sébastien,  mort  sans  enfants  en  1587  ; 

4/  Madeleine,  morte  sans  alliance  en  1587  ;  * 

5/ Jeanne  de  Gauville,  qui  céda  i  Christophe,  son 

frère,   ses  droiu    k  la  succession  de  ses  frères  et 

sœur  la  même  ann&  1^87  ; 

VIII.  Christophe  db  Gauville,  écuyer,  seigneur  de 
Tesilly  et  du  Nonet,  épousa,  par  contrat  du  7  février 
1577,  I^cnée  d'Eu,  fille  de  Guillaume,  écuyer,  seigneur 
de  la  Chapelle.  Il  panagea  les  meubles  de  sa  mère,  le 
4  mars  1587,  et  sa  femme,  veuve  de  lui,  transigea  le  21 
février  16 10,  pour  son  douaire,  qui  était  assigné  sur  la 
terre  de  Tesilly.  Elle  eut  pour  fils  : 


110  DE  OAUVILLB. 

IX.  Georges  db  Gauvills,  seigneur  d'Aoïilly  et  de 
Matanvilliers ,  qui  fut  déchargé,  comme  noble,  de  la 
taille,  par  jugement  du  6  août  1610.  Il  est  qualifié  sei- 
gneur  de  MatanviUiers,  de  .Fonuine,  et,  en  partie^ 
de  Tesilly,  dans  un  dénombrement  qu'il  donna  au  sieur 
du  Colombier,  à  cause  de  ladite  terre  de  MatanviUierSj 
qui  lui  appartenait  du  chef  de  ses  père  et  mère,  et^ 
le  27  septembre  1 587,  il  avait  £iit  hommage  au  seigneur 
de  Bresoles,  à  cause  de  la  terre  de  Fontaine,  à  lui  échue 
par  la  mort  de  Charles  de  Conchis,  son  cousin.  Il  épousa 
Elisabeth  de  Laval,  dont  : 

X.  Charles  de  Gauvillb,  seigneur  d'Amilly,  mare- 
chal-des4ogis  de  la  compagnie  d'hoaunes  d'armes  du  duc 
de  Valois,  qui  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par  arrêt 
du  conseil  d'Etat  du  roi,  le  27  juillet  1671.  Il  vivait 
encore  le  24  juin  1674,  et  était  mort  le  21  septembre 
1678.  Il  avait  épousé,  dans  la  paroisse  d'Almenesche , 
proche  Argentan,  le  22  avril  1668,  Anne  de  Langrune, 
fille  de  Jean,  seigneur  de  Sallej  dont  : 

I.*  Françoise,  mariée,  le  24  juin  1674,  à  Piçrre 
d'Avoust,  seigneur  de  Nost  ; 

2.*^  Marie  de  Gauville,  alliée,  le  21  septembre  1678, 
à  Jean  de  Saint-Quentin,  seigneur  du  Petit-Mont, 
avocat  et  procureur  du  ici  à  Magny,  en  Vexin. 

Généalogie  dressée  en  partie  par  Charles  4!Hozier, 
oncle  de  feu  M.  d'Hozier,  ^m  l'a  laissée  dans  le  ca- 
binet qu'il  vendit  au  roi,  où  MM.  de  Gauville  ont 
trouvé,  par  le  moyen  de  M.  de  la  Cour,  garde  des 
archives,  les  titres  dont  ils  ont  obteau  des  copies  en 
forme,  signées  de  M.  Bignon  conseiller  d'Eut.  Elle  est 
aussi  dressée  en  partie  sur  d'autres  titres  qui  leur  ont 
été  communiqués  par  dom  Chamon,  bibliothécaire  de 
Saint-Martin  des  Champs.  Feu  M.  d'Héronval  leur  a  aussi 
eu  de  la  chambre  des  comptes  l'acte  de  rançon  de  Guil- 
laume de  Gauville.  Les  autres  pièces  dont  ils  se  sont 
servi  sont  de  la  CBunille,  et  nous  ont  été  communiquées. 

Armes  :  «  De  gueules,  au  chef  dliermine.  b 


DE  CABIRON.  I2i 

CABIRON  (db)  en  Languedoc.  Famille  d^une  noblesse 
ancienne  et  militaire. 

I.  Simon  db  Cabiron,  I*'  du  nom^  chevalier,  seigneur 
d'Aul2on,  vivait  en  i35o.  Il  consentit,  le  4  janvier  i38o^ 
au  mariage  d'Amauri  de  Cabiron^  son  fils  qui  suit  : 

II.  Amauri  deCabiron,  damoiseau^  épousa»  le  6  janvier 
1 38o^  GuiUemette  d'Anduse,  fille  de  Bernard  d'Anduse, 
chevalier  9  baron  de  Florac,  et  de  Marguerite  de  Châ- 
teauneuf  du  Tornel ,  fille  d'Odilon  de  Châteauneuf 
Randon»  baron  de  Toumel,  et  d'Iolande  de  Simiane.  De 
ce  mariage  vint  : 

III.  Raimond  db  Gabiron  ^*  damoiseau;  lequel  épousa, 
le  8  mars  1417,  Béringuière  de  Chavanon,  fille  de  noble 
Hugon  de  Chavanon,  et  d'Isabelle  de  Lagarde.  Il  en  eût  : 

IV.  Guillaume  de  Cabiron,  chevalier,  marie  avec  Allé- 
nor  de  Laporte,  qui  le  rendit  père  de  deux  en&nts  : 
I.*  Antoine  de  Cabiron,  qui  suit;  Julienne,  alliée  à 
noble  Jehan  de  Solvans. 

V.  Antoine  de  Cabiron  ,  eut  deux  fils  de  son  mariage 
avec  Jeanne  de  Caladon:  i.*  Julien,  qui  suit;  2.^  Jean, 
mort  sans  alliance. 

.  VI.  Julien  de  Cabiron,  seigneur  de  Solperières,  servit 
dans  la  légion  de  Languedoc.  Il  épousa,  le  premier  février 
1 563  ,  Loyse  de  Sabbatier,  fille  de  Léonard ,  seigneur  de 
Cttrières ,  et  de  noble  Gabrielle  de  Rocheblave  ;  petite- 
nièce  du  baron  de  Bonrepos,  président  au  parlement  de 
Toulouse,  et  Germaine  du  seigneur  de  Maraussan,  con- 
seiller d'^at ,  ambassadeur  à  Rome  ,  puis  en  Espagne  , 
toé  au  siège  de  Monuuban  en  1 6a i,  et  de  Tabbéde  Lapause, 
évéqoede  Lodève,  aumônier  de  Madame,  sœur  du  Roi. 
Julien  eut  plusieurs  enfants  de  ce  mariage,  entre  autres: 

VII.  Pierre  de  Cabiron,  seigneur  de  Solperières,  Curières, 
et  Andajac,  néen  1 567,  qui  servit  dans  le  parti  protestant 
contre  la  Ligue.  Il  défendit  le  lieu  de  Saint-Etienne,  lors 
de  la  révolte  du  duc  Henri  de  Rohan.  Il  soutint  avec  cou- 
rage la  cause  de  son  souverain,  mais  il  fut  victime  de  son 
xèle,  car  ses  propriétés  furent  dévastées  par  ordre  du  chef 
des  rebelles.  Ces  ordres  sont  du  26  janvier  et  4  mars  1626. 
Le  dévoûment  du  capiuine  Solperières,  était  d'autant 
plus  louable,  qu'il  Câisait  profession  de  la  religion  pro- 
«siante.  Il  avait  épousé^  le  premier  décembre  1602,  Jeanne 


123  DE  CABIRON. 

de  Marin^  fille  de  noble  Antoine  de  Marin^  seigneur  de 
Beauvoisin,  Rousses,  Moncan,  etc.j  et  de  Claude  de  Ga« 
bhac.  Ledit  seigneur  de  Beauvoisin,  Rousses,  Moncan,  etc. 
aïeul  du  comte  de  Moncan,  lieutenant-général  des  armées 
du  Roi,  grand'croix  de  l'ordre  de  Saint-Louis,  comman* 
dant  de  la  province  de  Languedoc,  et  sénéchal  de 
celle  de  Querci.  Pierre  de  Cabiron  eut  pour  fils  : 

VIII.  Simon  II  db  Cabiron,  seigneur  de  Curières,  Sol- 
pcrières,  co-seigneur  de  Saint-Etienne,  né  en  i6i3,  capi- 
taine au  régiment  de  Pierregourde  en  1 687,  marié,  le  7 
avril  1639,  avec  Jeanne  de  Raimond,  fille  de  noble  Jac* 
ques  de  Raimond,  seigneur  de  Saint-Etienne,  et  de  Mar- 
guerite d'Âgulhon*  Leurs  enfants  furent  : 

I  .*  Jean  de  Cabiron,  dont  l'article  suit  ; 

a.*  Pierre  de  Cabiron,  seigneur  d' A vélac,  né  en  1649, 
capitaine  de  grenadiers  au  régiment  de  Camhrésis. 
puis  commandant  du  second  bataillon  de  celui  de 
Vaudreuil,  grièvement  blessé  au  siège  de  Turin, 
en  1707.  Il  avait  épousé,  le  18  juin  1689,  Diane 
de  Barjac,  fille  de  Noble  Annibal-Paul  de  Barjac, 
seigneur  de  Casques,  et  de  Diane  de  Savin,  de 
laquelle  il  ne  laissa  point  d  en&nts  mâles; 

3.*  Susanne de  Cabiron,  nuriée  i  Luc  de  Masbemad, 
qui  la  rendit  mère  de  Louise  de  Masbernad,  alliée 
à  Pierre  Crès,  dont  le  petit-fils,  le  duc  de  Crès, 
est  vice-amiral  des  armées  du  Roi ,  inspecteur» 
général  de  la  marine^  grand  cordon  de  la  Légion 
d'honneur,  etc.  ; 

4.*  Louise  de  Cabiron,  épouse  de  Jacques  de  Pierre- 
don,  seigneur  de  Falguières,  duquel  elle  eut  :  i  .* 
Pierre  de  Pierredon,  seigneur  du  Mazel,  officier 
au  r^iment  de  Sourche,  mort  à  l'armée;  2.*  Henri 
de  Pierredon,  capitaine  de  grenadiers  au  même 
régiment,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  mort  aussi  i  l'armée  ;  et  3.*  Jeanne  de 
Pierredon,  mariée  à  Jean-Baptiste  de  Guin,  sei- 
gneur de  la  Roche,  qu'elle  rendit  père  de:  1.*  Jac- 
ques de  Guin«  seigneur  de  la  Roche,  brigadier  des 
armées  du  Roi,  chevalier  de  l'ordre  rojral  et  mili- 
taire de  Saint-Louis;  3.*  Claude  de  Guin,  chev»- 


DE  CABIRON.  123 

lier  de  la  Roche ^  major  d'infanterie^  et  delà  ville 
et  citadelle  de  Blaye ,  chevalier  de  Tordra  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis  ;  3.®  Pierre  de  Guin  ,  sei- 
gneur de  Longeogne,  lieutenantnrolonel  d'in&nte- 
rie,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis  ;  et  4."*  Jean-Baptiste  de  Guin  de  lalfloche^ 
lieutenant-colonel  du  régiment  d'Aumont^  cheva- 
lier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis  , 
tué  i  la  bataille  de  Walbourg. 

IX.  Jean  de  Cabiron  ^  seigneur  de  Solperières  ,  Curiè- 
res^  etc. ,  co-seigneur  de  Saint-Etienne,  né  en  1647^  capi- 
taine d'infanterie  ^  se  distingua  par  son  courage  et  son 
zèle^  lors  de  la  révolte  des  Camisards.  Il  avait  épousé,  le 
34  septembre  1671,  Claude  de  Barthélemi^  fille  de  noble 
Samuel  de  Barthëlemi ,  et  de  Jeanne  de  Relhan/  de  laquelle 
il  eut  : 

« 

I  .^  Jean  de  Cabiron ,  seigneur  de  Curières ,  qui  ser- 
vit dans  la  première  compagnie  des  mousquetaires 
de  la  garde  du  Roi.  Il  se  retira  en  1699,  et  s'allia 
à  Marie  de  Vachery^  de  laquelle  il  n'eût  qu'une 
fille ,  Claude  de  Cabiron  de  Curières  ^  mariée  à  Gé- 
rauld-Pierre  de  Michel  du  Roc,  seigneur  du  Roc^ 
qui  la  rondit  mère  de  1.*  Gérauld*  Pierre  de  Michel 
du  Roc,  marquis  de  Brion;  2.^  Christophede  Michel 
du  Roc,  dit  le  chevalier  du  Çoc^  lequel  servait  dans 
le  régiment  de  Custines,  dragons,  oti  il  fut  capi- 
taine chef  d'escadron ,  chevalier  de  l'ordre  royal  et 
militaire  <le  Saint-Louis.  Il  eut  d'un  mariage  con- 
*  tracté  i  Pont-à-Mousson,  N....  de  Michel  du  Roc, 
duc  de  Frioql ,  grand-maréchal,  grand  cordon  de 
la  Légion  d'honneur,  commandeur  de  l'ordre  dé  la 
Couronne  de  fer,  chevalier  des  ordres  de  Saint- 
Léopold  d'Autriche,  de  l'aigle  noire  et  de  l'aigle 
rouge  de  Prusse,  de  la  fidélité  de  Bade,  etc. ,  etc. , 
tué  à  la  bataille  de  Bautzen;  3."*  Charles  Amalaric 
du  Roc,  seigneur  du  Viala,  capitaine  d'infanterie, 
chevalier  de.  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis;  et  4.*  N....  de  Michel  du  Roc,  dit  l'abbé  du 
Roc  ,  vicaire  général  de  l'évéque  du  Puy. 

3."  Jacques  de  Cabiron,  chevalier  de  Solperières,  né 
en  1679 ,  officier  au  régiment  de  Cambrésis,  se  jeta 


IS4  I>B  CA.BIRON. 

dans  Caral  j  Ion  du  blocu«  de  cette  plac^,  et  servit 
pendant  le  siège  avec  distinction.  Ayant  été  réformé 
ft  la  paix  de  Riswick,  il  se  retira  auprès  de  son 
père,  qui  éuit  occupé  de  la  guerre  contre  les  Ca- 
misards.  Il  montra  plusieurs  fois  auunt  de  dévoue- 
ment que  de  courage;  aussi  s'attira»t*il  la  haine 
des  rebelles.  Ayant  été  appelé  à  Nîmes  avec  les 
principaux  gentilshommes  du  pays,  par  le  mare- 
chai  de  Montrevel ,  commandant  de  la  province , 
afin  de  délibérer  sur  les  moyens  à  prendre  pour 
étouffer  la  révolte ,  il  fut  arrêté  à  son  retour  entre 
And  use  et  Saînt-Jean-de-Gardoninque,  par  Red- 
land^  à  la  tête  d'une  hoide  de  ces  brigands ,  qui 
le  fit  inhumainement  massacrer  le  17  mars  1703. 
(  Vqye{  l'Histoire  du  Fanatisme  renouvelé,  par  le 
P.  Louvreleuilj  doctrinaire,  pages  i56,  i57Ctsuiv. 
et  celle  du  Fanatisme,  par  M.  Bruais)  ; 

3.*  Simon  III  de  Cabiron,  baron  de  Saint-Etienne  « 
dont  l'article  suit  : 

X.  Simon  III  db  CABmon,  baron  de  Saint-Etienne  et 
Sainte-Croix  ,  seigneur  de  Curières,  Solperières,  Saint- 
Germain^e-Calberte,  etc.,  né  en  1680,  capitaine  au  ré- 
giment de  Vaudreuil,  fut  blessé  au  siège  de  'Turin  en 
1707,  au-dessous  de  l'œil  droit ,  et  perdit  la  vue  de  cet 
œil.  La  peste  ayant  été  apportée  de  Marseille  au  Gévau- 
danen  1720,  il  fut  nommé  commandant  de  Saint-Etienne 
et  lieux  environnants.  Le  roi,  en  récompense  des  services 
qu'il  rendit  en  cette  occasion ,  lui  accoraa  une  gratifica- 
tion extraordinaire  en  1724.  Il  avait  épouaé,  k  24  sep- 
tembre 1714,  Marie-Anne  de  Michel  du  Roc,  fille  de 
mesaire  Gérauld  de  Michel^du  Roc,  seigneur  du  Roc,  et 
de  Jeanne  de  Rondière.  Il  en  eût  : 

I  .*  Jean-Auguste  de  Cabiron,  baron  de  Saint-Etienne, 
officier  au  régiment  de  Saint-Simon  en  1734,  marié, 
en  1745,  avec  Marie-Gillctte-Augustine  de  Juge, 
fille  demesstre  Jean-Louis  de  Juge,  baron  de  Saint- 
Martin,  et  d'Angélique  de  Rieux.  Elle  le  rendit 
père  de  plusieurs  enfants,  qui  moururent  en  bas 
âge.  Etant  devenu  veuf,  il  embrassa  l'eut  ecclé- 
siastique, et  fiit  nommé  chanoine  de  Téglise  cathé- 
drale d'Usés; 

a.*  Simon  IV ,  qui  suit  : 


DE  LOMBARD.  .        laS 

XI.  Simon  IV  db  CakroNj  chevalier ,  seigneur  de 
Curières  ^  AvéUc  ,  etc.,  néea  1733  »  fut  nommé  capitaine 
au  régiment  de  la  Marine  en  1 746  ,  chevalier  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  Saint- Louis  en  1760.  Il  avait  siégé^ 
en  1750  .  aux  états  de  la  province  de  Languedoc  ,  en  qua- 
lité de  député  de  la  noblesse*  pour  la  baronnie  de  Castelnau 
de  Bonnefbns.  Il  épousa  ^  le  4  juin  1764,  Marguerite  de 
Salvaire  d'Aleyrac ,  fille  de  messire  Jean-Elie  de  Sal- 
▼aire,  t>aron  d'Aleyrac^  et  de  Jeanne  de  Gervais-Rou- 
▼iUes.  Leurs  enfants  sont  : 

I  .*  SimoQ-Fran^is-Auguste  de  Cabiron  ,  chevalier  ; 

2.*  Plusieurs  filles ,  dont  l'aînée,  Marie- Anne-Mar- 
guerite-Natalie  de  Cabiron  ,  a  épousé ,  en  1 790  , 
Zacharie-Raimond  de  Boreli ,  vicomte  de  Roque- 
servière ,  officier  au  régiment  de  Mestre-de<amp 
général ,  cavalerie ,  qui  l'a  rendue  mère  de  deux 
enfants  :  Auguste-Victorin-Camille  de  Boreli , 
marquis  de  Roqueservière  ^  et  Marguerite-José- 
phine-Adélaide  de  Roqueservière. 

Armes  :  «  D'or  au  pio  de  ainopk ,  fruité  d'or  ;  au  chef 
9  d'azur,  chargé  de  trois  fleurs  de  lys  d'argent.  Deux 
»  anges  pour  support.  Devise  :  Virtus  et  honor.  » 


LOMBARD  ,  famille  noble  de  Lorraine ,  de  laquelle 
était  Nicolas-Joseph ,  baron  de  Lombard  ,  d'abord  lieute- 
nant au  régiment  de  Portugal,  pour  le  service  de  l'impé- 
ratrice reine  de  Hongrie.  Il  se  distingua  d'une  manière 
tout  i  fut  honorable  dans  plusieurs  batailles  ,  et  particu- 
liArement  dans  le  combat  du  16  juin  1746  ,  devant  la  ville 
de  Plaisance  en  Italie  ,  ob  ,  étant  i  la  tête  d'un  piquet  de 
ca^ralerie  qu'il  commandait ,  il  enleva  deux  drapeaux  à 
l'ennemi ,  et  s'empara  d'une  redoute  qui  était  vivement 
défendue.  Il  se  retira  major  en  1770  ,  et  épousa  à  Nancy  , 
une  demoiselle  de  Collenel ,  fille  de  Charles-François  de 
CoUenel,  chevalier,  baron  de  Fontet ,  conseiller  d'état, 
procureur  général  de  la  chambre  des  comptes  de  Lorraine  , 
et  de  noble  Elisabeth*Ursule  le  Febvre,  dont  une  fiUe 
unique ,  non  mariée  ,  vivante  i  Nancy  en  1 8 1 5 . 

Le  baron  de  Lombard  avait  pour  tante  paternelle  Ni- 
cole de  Lçmbard ,  mariée  i  André    de    Laigue ,  d'une 


ia6  DE  LA  CELLE  DE  CHATEAUCLOS. 

ancienne  et  noble  famille  du  Dauphiné ,  et  duquel  ma- 
riage est  issu  Louis  de  Laigue  ,  qui  a  épousé  Marie- Anne 
Cadierine  Hosson  de  Ségur. 

Armes  :  «    De  gueules  à  deux  étendards  d'or  adossés 
»  en  sautoir.  » 


LA  CELLE  DE  CHATEAUCLOS  (de).  FamiUe  des 
plus  anciennes  de  France  ,  qui  a  fait  ses  preuves  de  cour. 
Je  l'ai  mentionnée  dans  le  tome  III ,  page  io5  ,  mais  j*ai 
oublié  de  dire  qu'elle  avait  fourni  un  sénéchal  de  Carns- 
sonne  ;  et  qu'un  seigneur  de  cette  fiimille  avait  prêté  ser- 
ment entre  les  mains  de  saint  Louis  ,  pour  une  place  im* 
portante;  que  sous  ler^gne  d'Henri  IV ,  cette  maison  avait 
rendu  les  plus  grands  services  à  ce  prince ,  en  levant  des 
troupes  à  ses  frais  pour  les  lui  conduire. 

M.  le  comte  de  la  Celle ,  mentionné  à  la    page  io5  du 

tome  III  ^  a  un  frère  du  second  lit^  nommé  le  chevalier 

SUvain-Casimir  db  la  Celle.  (Voyc^  aussi  les  Additions 

pour  l'ordre  de  Malte ,  à  la  fin  de  ce  volume). 

« 

Armes  :  «  D'argent  »  à  l'aigle  éployée  au  vol  abaissé 
»  de  sable  ,  becquée  et  membrée  d'or  :  couronne  de 
»  marquis ,  deux  lions  pour  supports.  » 


ROYEde  WICHEN  (m),  ancienne  et  illustre  maison, 
originaire  de  Picardie. 

I.  Herbert  de- Roye,  I*'  du  nom,  selon  Gelic,  neveu 
et  filleul  de  Herbert ,  comte  de  Vermandois ,  défendit 
généreusement  les  intérêts  de  Gérard ,  I**  du  nom , 
evéque  de  Cambray,  contre  Watier^  son  châtelain.  Il  eut 
pour  fils  : 

II. Evrard,  I*'  du  nom,  sire  de  Royb,  qui,  par  une 
charte  de  1095,  affranchit  les  églises  de  Cambray  du  droit 
de  péage  qu'il  recevait  ordinairement  sur  les  denrées  qui 
passaient  dans  sa  ville  ;  et  celle  de  Saint-Quentin  ,  pour 
leurs  hommes  demeurantt  au  nouveau  Hangest ,  en  1 100. 
Il  eut  pour  fils  : 

I  .•  Alberic,  dont  l'article  suit  ; 


DE  ROYE-WICHEN. 


127 


a*  Raoul'   \^^^*  ^^  iU2,  confirmèrent  les  fran- 
*,  Girard    /     ^^****  qu'avait  accordées  leur  père; 

5.*  Wermond  de  Roye ,  père  de  Hugues  et  d'Alberic 
de  Roye,  nommés  dans  un  titre  de  l'abbaye  d' Or- 
camp. 

III.  Alberic  ,  I*'du  nom  ,  dit  PouvilloNj  sire  de  Royb^ 
donna  en  11 39,  du  consentement  de  Odette  sa  femme,  et 
de  ses  fils,  i  l'abbaye  de  Saint-Aubert,  à  Cambray,  dont 
Girard  son  père  avait  obtenu  la  Crosse ,  qu'il  remit  i 
Guatier  du  Mont-Saint-Eloi  en  1116,  les  héritages  qu'il 
avait  à  Barastre  et  à  Bertries.  Il  est  nommé  dans  une 
confirmation  que  fit  ^  en   1 140  ^  Yves^  seigneur  de  Nesle  , 

I  l'abbaye  d'Oicamp^  et  dans  l'exemption  de  péage  que 
Raoul ,  comte  de  Vermandois  ,  accorda  à  cette   abbaye. 

II  fit  bfttir  la  seigneurie  de  Becquignies ,  en  laquelle  il 
associa  l'abbaye  de  Saint-Corneille  de  Compiègne,  et  y 
donna  beaucoup  de  franchises  et  privilèges  qu'il  fit  con- 
firmer par  le  comte  de  Vermandois  ^  en  11 63.  Il  avait 
épousé  Odette ,  qui  fit  bfttir  la  grande  église  d'Orcâmp , 
l'an  1 1 54,  et  en  eut  : 

I  .*  Drogon ,  dont  Tarticle  suit  ; 

2.*  Herbert ,  vivant  en  1 1 39  ; 

3.*  Biger ,  chevalier  ,  seigneur  de  Villiers-Caucfay, 
qui  donna ,  du  consentement  de  Radegonde  sa 
femme ,  fille  du  sire  de  Beaumez  ,  et  Rognes  son 
fib ,  à  l'abbaye  de  Saint- Aubert  de  Cambray,  la 
portion  de  dîmes  qu'il  avait  au  village  de  Saint- 
Aubert. 

IV.  Drogon,  dit  Drbux  ,  I**  du  nom,  sire  db   Rote  ,  est 

^'ifié    chevalier  dans    trois  chartes  de  Nicolas  Claret , 
ue  de  Cambray^  des  années   1160 ,  1162  et  ii65.  On 
luiconnaltquatre  fils  : 

I  .*  Rogues  «dont  l'article  suit  : 

4.*  Jean,  qui  fut  présent ,  en  1 176^  à  la  confirmation 
que  fit  Conon ,  comte  de  Soissons^ft  l'abbaye  d'Or- 
câmp, de  ce  qu'elle  possédait  au    terroir  de  Sept- 


ia8  DE  ROYE-WICHEN. 

FortSj  et  au  don  que  Rogues ,  son  finère,   fit  eu 
1190. 

V.  Rogues ,  dit  Roricon^  I**  du  nom^  sire  db  Rotb  et 
de  Germigny  ^  souscrivit ,  avec  ses  frires^  à  la  donation 
de  la  terre  de  Virey ,  faite  à  l'Eglise  de  Notre-Dame  de 
Paris  par  Philippe,  comte  de  Flandres  ,  en  1175.  Il  con- 
sentit, en  1188  ,à  celle  que  le  seigneur  de  Chilly  fit  À 
réglise  de  Lihuns ,  et  donna,  en  1 190,  à  celle  d'Orcamp, 
du  consentement  de  son  fils ,  quelques  hériuges  entre 
Germigny  et  Andechy.  Il  épousa  Adeline  de  Guise  «  fille 
de  Gui,  seigneur  de  Guise,  et  en  eut  : 

I.*  Raoul,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Barthâemi,  comte  de  Roye,  seigneur  de  Germigny^ 
chambrier  de  France.  II  gagna  les  bonnes  grâces  du 
roi  Philippe- Auguste,  qui  lui  donna ,  en  1 199,  la 
forât  de  Herelle ,  près  Montdidier,  et  depuis,  plu- 
sieurs autres  héritages  en  augmentation  de  son  fief. 
Il  fut  caution  du  traité  de  paix  que  ce  prince  fit  en 
1 200  avec  Jean,  roi  d'Angleterre  ;  l'accompagna  au 
siège  de  Rouen  ,  dont  il  signa  la  capitulation  en 
1204.  Il  combattit  à  Bouvines  en  12 14;  souscrivit 
plusieurs  chartes  du  roi  Louis  VIII,  auprès  du- 
quel il  se  rendit ,  avec  plusieurs  grandsdu  royaume, 
lorsqu'il  alla  à  Tours,  au  mois  de  juin  1 224,  pour 
marcher  en  Guienne  contre  le  roi  d'Angleterre. 
Il  donna  en  1284,  à  l'abbaye  de  Saint-Victor,  le 
fief  d'Alez  ,  et  fut  enterré  en  l'abbaye  deJoyen- 
val ,  près  Saint-Germain-en-Laye ,  qu'il  avait 
fondée  en  1 22 1 ,  et  à  laquelle  il  fit  de  très-grands 
biens.  Il  avait  épousé  Perronelle  de  Montfort , 
fille  de  Simon  III,  comte  de  Montfort-FAmaury  , 
et  d'Amicie  de  Beaumont ,  comtesse  de  Leycester. 
Leurs  enfiints  furent  : 

a.  Alix,  mariée,  i.*  au  mois  de  mai  i2o5,  ft 
Jean  III ,  comte  d'Alençon,  fils  de  Robert  III, 
comte  d'Alençon,  et  de  Jeanne  de  la  Guerche  ; 
2.*  en  12 14,  à  Raoul  de  Nesle,  seigneur  de 
Falvy; 

b.  Amide,  alliée  à  GuiUaume-Crespin,  fib  de  Guil- 
laume ,  baron  du  Bec-Crespin ,  et  d'Eve  d'Har- 
court,  dame  de  Ltsors.  Eunt  restée  veuve,  elle 


DE  kOYE-WICttEN.  t29 

se  fit  religieuse^  et  devint    abbesse  d^    Premy,  à 
Cambray; 

•  *  * 

3.*  Robert  grand-prevôt  de  l'église  de  Cambray  en 
1220; 

^  f  • 

4."*  Pierre^  chevalier^  mort. le  2  mars  1248,  et  en- 
terré en  Tabbaye  de  Joyenval,  auprès  de  Barthé- 
lemi  son  frère.  Ses  enfants  furent:  - 

a.  Pierre  de  Roye; 

b.  Nicolas^  évéque  et  comte  de  Noyon,  pait"  de 
France,  mort  le  14  février  1239; 

c.  Guillaume  I*',  \  ^        l-j*   ' 

j  D     1.J1  I    successivement   archidiacres 

d.Barthélc^mi,.    [         deNovon- 

e.  GuiUaume  II ,  j         *^^  ^^^^^' 

f.  Robert,  mort  le  21  février  1271; 

g.  Thibaut  de  Roye,  inhumé,  avec  ses  frères,  en 
Tabbaye  de  Joyenval  ; 

5.®  Mathieu  de  Roye. 

VI.  Raoul,  I"  du  nom,  seigneur  de  Roye,  de  Germi- 
gny  et  de  Moncy-le-Perreux,  consentit  à  la  donation  que 
son  père  fit  à  Tabbaye  d'Orcamp,  en  1190,  et  confirma, 
au  mois  de  décembre  1 202,  la  vente  faite  d'une  rente  de 
grains  sur  la  dîme,  de  Laigily,près  Noyon.  11  fut  père  de  : 

I  .•  Jean,  dont,  l'article  suit  ; 

2.^  Raoul^  seigneur  de  la  Ferté  en  Ponthieu,  par 
son  alliance  avec  Marie  de  Ville.  Il  ea  eut: 

a.  Mathieu,  seigneur  de  la  Ferté  en  Ponthieu  en 
1280,  qui,  de  Jeanne  de  Vendeuil,  sa  femme, 
eut:  1/ Mathieu,  seigneur  delà  Ferté,  allié  à 
Marguerite  de  Picquigny,  fille  de  Jean,  sei- 
gneur de  Picquigny,  vidame  d'Amiens,  et  de 
Marguerite  de  Beaume,  dont  Eleonore  de 
Roye,  dame  de  la  Ferté,  de  Dury  et  dTau- 
court,  qui  fut  la  première  femme  de  Jean  de 
Châtillon,  seigneur  de  Ganddas,  de  Troissy  et 
de  Marigny,  grand-maître  et  grand-queux  de 
France,   second  .fils  de  Gaucher   de  Châtillon, 

.  comte  de  Porcean,  connétable  de  France,  et 
d'Isabelle  de  Dreux,  sa  première  femme;  et 
Béatrix  de  Roye  ;  2."*  Marie  de  Roye,  dame  de 

5.  9 


i3o  DE  ROYE-WICKEN. 

Vendeuil,  femme  4^  GuiUatune  de  Béthune, 
IV*  du  nom,  seigneur  de  Locres  et  de  Héba- 
terne,  fils  de  Guillaume  III  et  de  Jeanne   de 

Ncclle; 

b.  Marie,  alliée,  i.*ft  Aubertde  Hangest,  III*  du 
nom,  seigneur  de  Genlis,  fik  d'Aubert  II  et 
d'Elisabeth  de  Châtillon;  2.*  à  Bouchard,  comte 
de  Vendôme. 

VIL  Jeaa  de  Roye,  I*  du  nom,  seigneur  de  Roje, 
deOermigny  et  de  Moncy,  chevalier,  ratifia,  en  121 7  et 
1219/réchange  d'une  terre  donnée  par  son  aïeul  i  Tab- 
baye  d'Orchamp.  Dans  une  déclaration  des  fiefe  de  Mont- 
didier,  oti  il  se  qualifie  homme-lige  du  roi,  il  dit  qu'il 
devait  estage ,  sans  savoir  pour  combien  de  temps,  qu'il 
tenait  par  garde  ses  maisons  de  Moncy  et  de  Germigny, 
et  devait  host  et  chevauchée  aux  us  et  coutumes  de  Ver* 
mandois.  Il  fut  enterré  dans  l'abbaye  de  Joyenval.  II 
épousa  rhéritière  de  Hangest,  dont  il  eut  : 

I  .^  Mathieu,dont  l'article  suit  ; 
2.*  Jean,  seigneur  de  Hangest,  de  Germigny  et  de 
Moncy. 

VIII.  Mathieu,  I***  du  nom,  comte  de  Royb,  seigneur 
de  Germigny,  accompagna  le  roi  saint  Louis  à  ses  voya* 
ges  d'outremer,  en  1248  et  1270;  fut  un  de  ceux  de  la 
compagnie  du  connétable  qui  furent  nommés  en  1289 
pour  accompagner  le  comte  de  Gueldre^;  servait  encore 
en  Flandre  en  i3oo,  et  mourut  peu  après.  Il  laissa  de 
Mahaut,  aliàs  Alix,  sa  femme  : 

I.*  Jean  II,  qui  rendit  de  grands  services  au  roi 
Philippe  de  Valois,  en  défendant  vaillamment  tes 
villes  de  Cambray  et  de  Toumay,  assiégées  par  le 
roi  d'Angleterre  en  i338;  il  donna  la  chasse  aux 
Navarrois  et  fit  la  guerre  aux  Flamands,  conjoin- 
tement avec  le  maréchal  de  Trie  et  Godemar  du 
Fay.  Il  laissa  de  N de  Thorotte-Ofiemont: 

a.  Mathieu,  qui  accompagna  Jean,  duc  de  Nor- 
mandie, en  Bretagne,  en  i345,  eut,  avec  le 
seigneur  de  Coucy,  le  commandement  de  l'ar- 
mtt  que  ce  prince  y  mena,  par  ordre  du  roi, 
en  1348.  Il  fit  toutes  les  guerres  de  son  temps. 


DE  RQYE-WICHEN.  i3x 

et  ne  vivait  plus  en  i38o.  Il  avait  épouse  , 
I  .**  Yolande  de  Hangest  ^  fille  de  Jean  de  Han- 
gest^  seigneur  de  Genlis ,  et  de  Marie ,  dame  de 
Vignemont:  2. •  Marie  de  Floyon  ,  fille  de  N.... 
de  Floyon ,  seigneur  ^  de  Ville^  en  Hainault , 
dont  il  n'eut  point  d'enfants.  Du  premier  lit  il 
n'eut  qu'une  fille  »  Marie,  alliée^  i.^  en  1374^ 
à  Alain  de  Mauny  ,  neveu  du  connétable  du 
Guesclin;  2.®5ean,  sire  de  Hangest  d'Avesne- 
court ,  maître  des  arbalétriers  de  France  ,  fils  de 
Jean  et  de  Mane  de  Picquigny.  EUe  vivait  en- 
core en  141 6  ; 

b.  Jean  ,  chanoine  dé  Senlis  en  i326  ^  puis  grand- 
prévôt  de  Cambray  en  1 347; 

c.  Pierre  ,  seigneur  de  Saint-Quentin ,  qui  fit  son 
testament  en  1377; 

2.^  Mathieu  >  dont  l'article  suit  ; 

3.®  Albert  de  Roye  ,  évéque  et  duc  de  Laon ,  pair  de 
France  ,  qui  assista  au  concile  de  Senlis  en  i326  et 
au  sacre  de  Philippe  de  Valois  en  i32â;  fut  un 
des  juges  du  fameux  procès  de  Robert  d'Artois  , 
comte  de  Beaumont-le-Roger,  et  mourut  le  23 
avril  i336  ; 

4.*  Arnould  ,  archidiacre  de  Cambray  en  i325  ; 

5.*  Pierre ,  seigneur  de  Maurecourt ,  qui  fut  mandé 
pour  se  trouver  à  Paris  le  mercredi  après  la  saint 
André  i3i8  ,  au  jugement  du  procès  pour  le  comté 
d'Artois ,  et  fut  établi  en  i33o  ,  avec  Bouchard  de 
Montmorency  ,  inquisiteur  sur  tous  les  maîtres  des 
eaux  et  forêts  du  royaume  ; 

6/  Dreux  ,  seigneur  de  Germigny ,  qui  vint ,  avec 
son  frère,  à  Paris,  en  i3i8,  pour  le  procès  du 
comté  d'Artois  ,  et  fut  envoyé  par  le  roi ,  le  28 
mars  1329,  avec  Michel  de  Recourt  et  Hugues  de 
Bouville ,  vers  Jean  de  Luxembourg  ,  roi  de  Bo- 
hême, pour  affaires  secrètes.  Il  épousa  Alix  de 
Garlande,  dite  de  Possesse ,  veuve  d'Aubert  de 
Narcey,  qui  se  remaria  en  troisième  noces  à 
Rognes ,  seigneur  de  Hangest  et  d'Ave^necourt , 
pannetier ,  puis  maréchal  de  France.  Il  eut  de  ce 
mariage  : 


i3o  I>£  ROYE-WIGHEN. 

Vendeuil,  femme  de  Guillaiyne  deBethune, 
IV*  du  nom,  seigneur  de  Locrcs  et  de  Hébu» 
terne,  fib  de  Guillaume  III  et  de  Jeanne   de 

Néelle; 

b.  Marie,  alliée,  i.*â  Aubertde  Hangest,  III*  da 
nom^seigneor  et  Genlis,  fils  d'Aubert  II  et 
d'Elisabeth  de  ChâtiUon;  2.*  à  Bouchard^  comte 
de  Vendôme. 

VII.  Jeaa  db  Roye,  I*  du  nom,  seigneur  de  Roye, 
deOermigny  et  de  Moncy,  chevalier,  ratifia,  en  1317  et 
i2i9jTéchanged'une  terre  donnée  par  son  aïeul  i  Tab-* 
baye  d'Orchamp.  Dans  une  déclaration  des  fieft  de  Mont- 
didier,  où  il  se  qualifie  homme-lige  du  roi,  il  dit  qu'il 
devait  estage ,  sans  savoir  pour  combien  de  temps,  qu'il 
tenait  par  garde  ses  maisons  de  Moncy  et  de  Germigny, 
et  devait  hast  et  chevauchée  aux  us  et  coutumes  de  Ver- 
mandois.  Il  fut  enterré  dans  l'abbaye  de  Joyenval.  Il 
épousa  rhéritière  de  Hangest,  dont  il  eut  : 

I  .*  Mathieu,dont  l'article  suit; 

2.*  Jean,  seigneur  de  Hangest,  de  Germigny  et  de 
Moncy. 

VIII.  Mathieu,  I*'  du  nom,  comte  de  Roye,  seigneur 
de  Germigny,  accompagna  le  roi  saint  Louis  à  ses  vo]ra- 
ges  d'outremer,  en  1248  et  1270;  fut  un  de  ceux  de  la 
compagnie  du  connétable  qui  furent  nommés  en  1289 
pour  accompagner  le  comte  de  Gueldre^;  servait  encore 
en  Flandre  en  i3oo,  et  mourut  peu  après.  Il  laissa  de 
Mahaut,  aliàs  Alix,  sa  femme  : 

I.*  Jean  II,  qui  rendit  de  grands  services  au  roi 
Philippe  de  Valois,  en  défendant  vaillamment  les 
villes  de  Cambray  et  de  Toumay,  assiégées  par  le 
roi  d'Angleterre  en  i338;  il  donna  la  chasse  aux 
Navarrois  et  fit  la  guerre  aux  Flamands,  conjoin- 
tement avec  le  maréchal  de  Trie  et  Godemar  du 
Fay.  Il  laissa  de  N de  Thorotte-Ofiemont: 

a.  Mathieu,  qui  accompagna  Jean,  duc  de  Nor- 
mandie, en  Bretagne,  en  li^S,  eut,  avec  le 
seigneur  de  Coucy,  le  commandement  de  l'ar- 
ma que  ce  prince  y  mena,  par  ordre  du  roi, 
en  1348.  Il  fit  toutes  les  guerres  de  son  temps. 


OE  ROYE-WICHEN.  |3| 

et  ne  vivait  plus  en  i38o.  Il  avait  épousé  ^ 
I  .^  Yolande  de  Hangest  ^  fille  de  Jean  de  Han- 
gest^  seigneur  de  Genlis  ^  et  de  Marie ,  dame  de 
Vignemont:  2.*  Marie  de  Floyon  ,' fille  de  N.... 
de  Floyon ,  seigneur^  de  Ville^  en  Hainault , 
dont  il  n'eut  point  d'enfants.  Du  premier  lit  il 
n'eut  qu'une  fille,  Marie ^  alliée^  i.^  en  1374, 
à  Alain  de  Mauny  ,  neveu  du  connétable  du 
Guesdin;  2.®}ean^  sire  de  Hangest  d'Avesne- 
court ,  maître  des  arbalétriers  de  France  ^  fils  de 
Jean  et  de  M^ne  de  Picquigny.  Elle  vivait  en- 
core en  141 6  ; 

b.  Jean  ,  chanoine  dé  Senlis  en  i326  ^  puis  graod- 
prevôt  de  Cambray  en  1 347; 

c.  Pierre  ,  seigneur  de  Saint-Quentin  »  qui  fit  ^n 
testament  en  1377; 

2.^  Mathieu^  dont  l'article  suit  ; 

3.®  Albeit  de  Roiye  ,  évéque  et  duc  de  Laon ,  pair  de 
France  ,  qui  assista  au  concile  de  Senlis  en  i326  et 
au  sacre  de  Philippe  de  Valois  en  i32à;  fut  un 
des  juges  du  fameux  procès  de  Robert  d'Artois  , 
comte  de  Beaumont-le-Roger,  et  mourut  le  23 
avril  i336  \ 

4.*  Amould  ,  archidiacre  de  Cambray  en  1 325  ; 

5.®  Pierre  y  seigneur  de  Maurecourt ,  qui  fut  mandé 
pour  se  trouver  à  Paris  le  mercredi  après  la  saint 
André  1 3 18  ,  au  jugement  du  procès  pour  le  comté 
d'Artois  ^  et  fut  établi  en  i33o  ,  avec  Bouchard  de 
Montmorency  ^  inquisiteur  sur  tous  les  maîtres  des 
eaux  et  forêts  du  royaume  ; 

6.**  Dreux  ^  seigneur  de  Germigny ,  qui  vint ,  avec 
son  frère^  à  Paris,  en  i3i8^  pour  le  procès  du 
comté  d'Artois  ,  et  fut  envoyé  par  le  roi ,  le  28 
mars  1329,  avec  Michel  de  Recourt  et  Hugues  de 
Bouville  y  vers  Jean  de  Luxembourg  ,  roi  de  Bo- 
hême, pour  affaires  secrètes.  U  épousa  Alix  de 
Garlande^  dite  de  Possesse ,  veuve  d'Aubert  de 
Narcey)  qui  se  remaria  en  troisième  noces  à 
Rognes  ^  seigneur  de  Hangest  et  d'Aveânecourt , 
pannetier ,  puis  maréchal  de  France.  Il  eut  de  ce 
mariage  : 


,32  DE  ROYE-WICHEN. 

a.  Marguerite  ,  femme  de   Colan  ,  chitelain  de 
Beauvais  ; 

b.  N,... ,    mariée  à  Engueran  Quieret ,  seigneur 
de  Fransu  ,  amiral  de  France  ; 

c.  N....  de  Roye,  femme  de  Gilles  ,  châtelain  de 
Douay ; 

y.""  Marie  de  Roye  ,  dame  defioullers  ,  veuve  de  Si- 
mon de  Poissy  en  i336  j  quelle  plaidait  contre 
Jean^  seigneur  du  Plessis. 

IX.  Mathieu  DE  Roye,  II* du  nom^  seigneur  du  Pies- 
sier  de  Roye^  fut  un  de  ceux  qui  s'obligèrent^  le  28 
mars  i32i^  pour  le  paiement  d'une  amende  du  châtelain 
de  Bruges.  Il  acquit,  au  mois  de  juillet  i323,  la  sei- 
gneurie du  Plessier-de-Roye ,  et  sa  femme  lui  céda  ,  en 
i328,  tous  les  droits  qu'elle  y  pouvait  prétendre.  Il  vi- 
vait encore  en  i35o.  Il  avait  épousé  ,  en  i328^  Margue- 
rite de  Ville  ,  dont  ; 

I  .*  Mathieu ,  dont  l'article  suit  : 

2.*  Dreux ,  seigneur  de  Cangy ,  qui  servit  en  Flandre 
en  i338  ,  i356  ,  i383  et  i386  ,  et  vivait  encore  en 
1391; 

3.*  Jean,  seigneur  de  Laigny,  de  Savilly,  de  Bethen- 
court  et  d'Esquevilly  ;  qui  servit  sous  le  roi  de 
Navarre ,  dans  la  compagnie  du  seigneur  de  Roye , 
son  cousin ,  en  i352  ;  en  celle  du  comte  de  Dam- 
martin  en  1 364  ,  et  sou»  le  connétable  de  Fiennes 
en  i368  ;  vivait  encore  en  140  r  ,  et  était  mort  en 
1403.  Il  eut  de  Jeanne  de  Sains  ,  sa  femme  : 

a.  Jean ,  seigneur  de  Cangy ,  de  Meillancourt  et  de 
Laigny  en  partie ,  qui  ne  vivait  plus  en  1414. 11 
laissa  de  Marie  de  Chàtillon,  fille  de  Jean  de 
Châtillon  ,  seigneur  de  Dours  ,  et  de  Béat  ri  x  de 
ChâteauviUain  ,  Aubert  de  Roye,  qui  vivait  en 
1438  y  et  mourut  sans  alliance  ;  , 

&•  Jacqueline f  mariée,  en  1403,  à  Renaud  du 
Sauchoy; 

c .  Guillemette  de  Roye. 


DE  ROYE-WICHEN.  ,33 

4.*  Marie^  que  son  père  donaa  en  mariage,  avant 
1337,  à  Robert  dit    Fauvcl,  seigneur  de  Clary. 

X.  Mathieu  de  Roye,  III*  du  nom^  dit  le  Flament 
seigneur  du  Plessier  de  Royeet  d'Aunoy,  maître  des  arba- 
létriers dé  France,  es  années  »i346,  1347,  1348  et  1349. 
Froissard  le  nomme  grand  baron  de  Picardie.  II  défendit 
la  yille  de  Poitiers,  après  la  bataille  perdue  contre  les 
Anglais  en  i356;  était  à  Tarme'e  du  Régent  devant  Paris 
en  i358,  et  mena,  en  i359,  avec  le  seigneur  de  Roye, 
son  cousin,  quarante  lances  et  trois  cents  hommes  d'ar- 
mes, au  secours  de  la  ville  de  Reims.  Il  contribua  à  la 
réduaion  des  forts  de  Romilly  et  d'Esquernon,  qu'occu- 
paient les  Anglais  en  i362;  était,  en  1364,  avec  le  duc 
de  Bourgogne^  et  se  trouva  avec  lui  à  la  bataille  de  Co- 
cherel.  A  sa  prière,  le  roi  accorda,  en  1379,  rémission  à 
son  maître  d*hôtel,  de  la  mort  d'un  homme  qu'il  avait 
tué  en  se  défendant.  Il  mourut  au  mois  de  janvier  i38o. 
Il  avait  épousé:  i.^'en  i55o,  Jeanne  de  Chérisy,  dame  de 
Muret,  fille  et  principale  héritière  de  Jean,  seigneur  de 
Chérisy  et  de  Muret,  vicomte  de  Busancy,  et  de  Perron- 
nelle  de  Nesle;  2^  Isabeau  de  Châtillon,  fille  de  Gaucher 
de  Châtillon,  chevalier,  seigneur  de  Rosoy  et  de  Clacy, 
vidame  du  Lyonnais,  et  de  Marie  de  Coucy.  Etant  de-  . 
venue  veuve,  sans  enfants,  elle  se  remaria  à  Guillaume 
Cassinel,  chevalier,  seigneur  de  Pomponne  et  de  Romain- 
ville.  Les  enfants  du  premier  Ut  sont  : 

I  .^  Jean,  dont  l'article  suit; 

2.*  Guî,  archevêque  et  duc  de  Reims,  pair  de  France,  .  v 

qui  eut  en  partage,  loaoût  i375,  la  terrede  Domp- 
mart.  Il  reçut  dans  Reims,  en  1897,  le  roi  Char- 
les VI,  qui  s'y  rendit  avec  toute  sa  cour  pour  y 
recevoir  l'empereur  Venceslas,  qui  venait  s'enten- 
dre avec  lui  sur  les  moyens  d'éteindre  le  schisme  de 
l'Eglise.  Il  tint  son  concile  provincial  le  28  avril 
1408,  et  le  fameux  docteur  Gerson  y  prêcha;  il  fut 
tué  par  accident  d'un  trait  d'arbalète,  le  8  juin 
1409; 

3/  Mathieu  dit  Tristan,  seigneur  de  Busancy,  qui 
servit  en  Flandre,  avec  vingt  hommes  d'armes, 
sous  le  connétable  de  Clisson.  Il  se  signala  dans  les 
guerres  de  Hongrie,  de  Naploç   et  d'Espagne,  et 


/ 


/ 


l34  I>K  ROYE-WICHEN. 

mounit  au  mois  de  décembre  i386^  ne  laissant  point 
d'enhnts  de  Jeanne  de  Montcherray,  sa  fenune, 
dame  le  Barsa^  qu'il  avait  épousée  au  mois  de  mars 
i38o; 

4*  Renaud^  chevalier^  seigneur  de  Milly^  de  Jon- 
quières^  de  Brunatel  et  de  Biars,  conseiller  et  cham- 
bellan du  roiy  l'un  des  plus  adroits  seigneurs  de  son 
temps.  Il  deïendit  un  pas  d'armes,  dressé  près  de 
Calais  en  1 3  60,  durant  la  trêve  pour  la  délivrance 
du  roi  Jean,  pendant  trente  jours,,  avec  le  jeune 
Boucicault  et  le  sire  de  Sempy.  Il  épousa  Isabelle 
de  Ferrières,  qui  vivait  encore  en  1427,  dont  il  eut 
Jean  de  Roye,  seigneur  de  Milly,  qui  était  sous  la 
tutelle  de  sa  mère,  lorsque,,  en  son  nom  et  celui  de 
son  fils,  elle  affranchit  les  habitants  de  Milly  de 
toute  servitude,  par  acte  du  19  novembre  1400.  Il 
vivait  encore  en  1409; 

5  .*  Raoul,  abbé  de  Saint-Pierre  de  Corbie,  en  1 396  ; 

6.*  Dreux,  dit  Lanceloi,  seigneur  de  Launoy,  maître 
des  eaux  et  forêts  en  Languedoc,  qui  fut  en  Hon* 
grie  avec  ses  finères,  et  périt  à  la  journée  de  Nîoo- 
polis,  sans  avoir  été  marié  ; 

7.*  Béatrix,  mariée  à  Jean  de  Châtillon,  III*  du  nom, 
chevalier,  seigneur  de  Basoches  et  de  Vaulaerée, 
vidame  de  Chàlons  ; 

8.*  Jeanne  de  Roye,  religieuse  à  ChoUes,  vivante  en 
1379. 

XL  Jean*DB  Roys  III*. du  nom,  chevalier,  seigneur 
d'Aunoy,  de  Chérisv,  du  Plessier,  etc.,  conseiller  et  cham- 
bellan du  roi.  Il  défendit  courageusement,  en  1343,  avec 
le  vicomte  de  Meaux,  son  beau-frère,  la  ville  d'Aire, 
contre  le  roi  d'Angleterre.  Il  accompagna  en  1390,  avec 
sa  bannière,  le  duc  de  Bourbon  en  son  voyage  d'Afrique, 
et  commanda  l'avant-garde  au  siège  de  Tunis.  Au  retour, 
il  fut  des  trois  notables  chevaliers  qui  furent  commis, 
en  1 392,  pour  être  toujours  auprès  du  roi  pendant  sa  ma- 
ladie, et  fut  l'un  des  seigneurs  qui  suivirent  le  comte  de 
Nevers  en  son  voyage  de  Hongrie,  oQ  il  mourut  k  la  jour- 
née de  Nicopolis,  ayant  fait  son  testament  le  10  août  i395. 
Il  avait  épousé,  i.*  Jeanne  de  Béthune,  dame  de  Buissu 
du  Verger,  fille  de  Jean  de  Béthune,  dit  de  Locres,  sei- 
gneur de  Vandeuil,  et  de  Jearmede  Coucy;  2.*  Aleaume, 


DE  ROYE-WICHEN.  t35 

Cfaitdtme de  Bergues ,  fiUe  de  N....  Chfttelain  dé  Bergues 
Saint-Winoc ,  et  de'  Sibylle  de  Gavres.  Ses  enfants  furent  : 

Du  premier  lit: 

I  .*  Mathieu ,  dont  Tartide  suit  ; 

a.*  Jeanne^  dame  d'Espourdont ,  femme  de  Jean  V^ 

sire  de  Créquy ,  fils  de  Jean  IV ,  sire  de  Citiquy ,  et 

de  Jeanne  de  Heverskeke  ; 
3*  Marie^  alliée  avant  1396 ,  à  Thibaut ,  seigneur  de 

Riveryj 

Du  second  Ut  : 

4.*  Jeannette^  mariée^  en  1409^  à  Aubertde  Hangest^ 
seigneur  d'Arzilliers. 

XII.  Mathieu^  IV*  du  nom^  sire,  db  Roye^  de  Germi- 
gny,  d'Aunoy,  de  Muret ^  de  Saint  Germain ,  etc.,  fut 
l'un  des  chefr  de  Tannée  que  Valeran ,  comte  de  Saint- 
Pol,  gouverneur  de  Picardie,  leva  contre  les  Anglais, 
et  demeura  prisonnier  i  la  bataille  d'Azincoun ,  en  141 5. 
II  ne  revint  d'Angleterre  qu'après  avoir  payé  une  grosse 
rançon.  Il  recueillit  la  succession  de  la  maison  de  Roye, 
apfÀ  la  mort  de  Marie  de  Hangest ,  sa  cousine.  Il  épousa  : 
1/  Marguerite  de  Ghistelles  ,  fille  de  Jean,  seigneur  de 
GhisiellM;  a.*  Catherine  de  Montmorency,  'dame  de 
Beausault ,  de  Breteuil  et  de  Falaise ,  fille  de  Jacques  de 
Montmorency,  seigneur  de  Beausault,  et  de  Jeanne  de 
Haroourt.  Elle  mourut  en  1455.  Mathieu  laissa: 

Du  premier  Ut  : 

I  .*  Gui ,  chevalier  de  la  Toison  d'Or  ^  qui  alla  mettre 
le  siège,  en  1443,  à  Villy,  au  duché  de  Luxem- 
bourg ,  sur  les  gens  du  comte  de  Roucy.  Il  «se 
trouva  à  la  prise  de  Pont- Audemer  »  en  1449,  et 
y  fut  fait  chevalier  par  le  roi.  Il  mourut  le  ao 
août  1463  ,  sans  postérité  de  Jeanne  de  Mailly, 
qu'il  avait  épousée  au  mois  de  janvier  1448 ,  fille 
de  Ferry  de  Mailly ,  seigneur  de  Talmas ,  et  de 
Marie  de  Breban ,  dame  de  Rueil-sur-Mame  ; 

a.*  Marie,  dame  deGievry,  de  Quincy,  de  Bethen- 
court  et  autres  lieux,  mariée  :  1  .*  le  1 1  novembre 
i4aa ,  à    Pierre  d'Ôrgemont,  seigneur  de  Chan- 


i36  ^^  RQYE-WICHEN. 

tilly  et  de  Lisy-^arOurcq  ;  2.*  à  Robert  d'Estonie- 
ville ,  seigneur  de  Berneval  ; 

3.*  Marguerite,  femme  de  Valeran  de  Soissons , 
prince  de  Poix  j  seigneur  de  Moreuii,  et  de  Mar- 
guerite de  Poix  ; 

4.*  Isabeau  de  Roye,  mariée  à  Philippe ,  seigneur  de 
Temant,  chambellan  du  duc  de    Bourgogne  en 

Du  second  lit  : 
i 

5.*  Jean  IV ^  sire  de  Roye  et  de  Busancy ,  conseiller 

et  chambellan  du  roi  ;  qui  fut  chevalier  de  l'Etoile 
en*i449 ,  et  de  la  Toison  d'Or  en  146 1 .  Il  est  com* 
pris  aux  rôles  des  pensions  sur  la  recette  générale 
de  Picardie,  depuis  1476^  comme  un  des  plus 
grands  et  dès  plus  puissants  seigneurs  de  cette 
province,  et  ne  vivait  plus  en  1489.  Il  avait 
épousé:  I.*  Blanche  de  Brosse,  fille  de  Jean  I*', 
seigneur  de  Sainte-Sévère^  maréchal  de  France  • 
et  de  Jeanne  de  Naillac;  2.*  Marguerite  des  Bois , 
dame  de  Bariin^  fille  de  Jean,  seigneur  de 
Querdes,et  de  Catherine  de  Caumesnil^  sa  pre* 
mière  femme.  Leurs  enfants  furent  : 

Du  premier  lit  : 

a.  Marie^  femnve  de  Philippe  de  Nevers ,  seigneur 
de  Rosoy^fiis  naturel  de  Jean  de  Bourgogne, 
comte  de  Nevers^  et  de  Marguerite  de  GhistdUes; 

Du  second  Ht  :  * 

b.  Antoine ,  sire  de  Roye,  tué  à  la  bataille  de  Ma* 
rignan  ,  en  i5i5.  Il  avait  épouK,  le  5  novembre 

•  1 5o5  j  Catherine  de  Sarrebruck ,  fille  de  Robert , 

comte  de  Roucy  et  de  Braine,  dont  il  eut: 
1  .*  Charles ,  sire  de  Roye ,  comte  de  Roucy ,  ma- 
rié ,  le  27  août  1S2S,  avec  Madeleine  de  Mailly  , 
fille  et  héritière  de  Ferry ,  seigneur  de  Conti , 
et  de  Louise  de  Montmorency.  Il  mourut  le  19 
janvier  1 5Si ,  laissant  :  —  a.  Charles ,  comte  de 
Roucy ,  baron  de  Coati ,  mort  à  Tâge  de  dix- 
huit  ans ,  avant  son  pire  ;  —  b.  Eléonore ,  dame 
de  Roye,  de  Conti,  de  Muret  ^  de  Breteuil  et 


DE  ROYE-WICHEN.  jSy 

de  Busancy  ;  née  le  24  février  i535^  .  première 
femme  de  Louis  I^  de  Bourbon,  prince  de  Condé, 
fils  de  Charles  de  Bourbon,  duc  de  Vendôme , 
et  de  Françoise  d'Alençon  ;  —  c.  Charlotte  de 
Roye,  comtesse  de  Roucy,  dame  de  Pierrepont , 
née  en  1 5 37,  mariée  à  François  II I,  comte  de 
la  Rochefoucauld,  fils  de  François  II  et  d'Anne 
de  Polignac.  D'eux  naquit  :  i  .^  Charles  de  Roye 
de  la  Rochefoucauld,  substitué  aux  noms  et 
armes  de  Roye;  2,''  Jean;  3.f  Anne;  4.**  Marie 
de  Roye^  morts  jeunes  ; 

6.*  Jacques,  dont  l'article  suit  ; 

7.*  Jeanne  de  Roye,  qui  tesu  le  i3  mars  1493,  étant 
veuve  de  Jean  de  Sainte-Beuve,  seigneur  de  Ven- 
dcuil. 

XIII.  Jacques  db  Roye,  I'^  du  nom,  chevalier,  em- 
brassa le  parti  de  Henri  VIj  roi  d'Angleterre,  qui,  en 
récompense  de  ses  services,  lui  fit  don  de  plusieurs  terres 
aux  bailliages  de  Rouen  et  d'Evreux,  pour  lesquelles 
terres,  confuquées  pendant  son  absence,  ce  prince  lui 
accorda,  par  ^lettres  des  26  août  1437  et  14  juin  1445,  le 
délai  de  aix  mois  pour  en  venir  faire  foi  et  hommage.  Il 
le  trouva  i  la  bataille  de  Formigny,  en  1450,  perdue 
contre  Charles  VII,  roi  de  France,  qui  força  les  Anglais 
à  évacuer  la  Normandie.  Jacques  de  Roye  laissa,  entre 
autres^enfants  : 

XIV.  Jean  de  Roye,  V*  du  nom,  chevalier,  seigneur 
de  Melin,  qui  fut  contraint  de  quitter  la  France,  par 
les  disgrâces  que  l'attachement  de  son  père  au  parti  de 
Henri  VI  lui  causèrent  à  la  cour.  Il  se  retira  en  Espagne, 
où  le  roi  l'accueillit  favorablement,  lui  donna  un  régi- 
ment d'in&nterie,  et  le  fit  gentilhomme  de  la  reine.  Ce 
prince,  à  qui  l'abord  franc  de  Jean  de  Roye  avait  plu, 
lui  dit  un  jour  :  Je  ne  puis  comprendre^  seigneur ,  comme 
le  roi  de  France  eût  pu  permettre  que  vous  quittiez  son 
pays.  Le  roi  le'  pourvut  encore  de  plusieurs  autres 
charges  considérables  ;  il  fut  envoyé  dans  les  Pays-Bas, 
pour  apaiser  les  mécontentements .  Il  avait  épousé  noble 
dame  de  Condova,  de  laquelle  il  eut  : 

I  .*  Bernard,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Agnès,  religieuse  à  Œstervick»  en  Brabant.  On  y 
lit  sur  son  tombeau  l'inscription  suivante  :  «  Ici, 


i38  DB  ROYE-WICHEN. 

»  en  ce  lieu  sacré^  reposent  les  précieuses  cendres 
»  de  h  très-noble  et  très-illustre  damoiselle  Agnès 
D  de  Rqye,  distinguée  par  l'éclat  de  sa  naissance 
»  et  de  ses  vertus.  Cette  iUustre  fille,  chérie  de 
»  Dieu,  préféra  les  saintes  occupations  d'une  vie 
»  tranquille^  au  monde  bruyant,  faux  et  impos- 
»  teur  ;  et  quoique  pouvant  aspirer  i  une  alliance 
»  du  plus  haut  porage,  digne  de  son  nom,  elle 
»  consacra  sa  vie  à  Jésus-Christ,  au  couvent  des 
»  Baguyaes,  à  Œstervick.  Tout  oe  qui  émanait 
»  d'elle  était  vertu  chrétienne .  Elle  mourut  de  U 
>  mort  des  justes,  à  l'âge  de  soixante-quatorze 
»  ans  et  huit  jours,  le  dix-septième  jour  du  mois 
»  d'avril,  l'an  i583  de  notre  Seigneur.  Priez 
»  Dieu  pour  son  âme .» 

XV.  Bernard  db  Rotb,  I*'  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur d'Epigny,  qualifié  très-puissant  et  très-noble  sei- 
gneur, embrassa  le  pani  des  mécontents  des  Pays-Bas 
contre  l'Espagne,  sacrifia  des  sommes  énormes  dans  cette 
guerre,  et  mourut  des  blessures  qu'il  reçut.  Blondy, 
dans  won  Abrégé  de  r Histoire  d'Espagne,  dif  qu'on  ignore 
pourquoi  ce  Bernard  fut  si  furieusement  contre  les  Es* 
pagnols.  U  avait  épousé  Isabelle  T'-  Serdaes,  fille  de 
Philippe,  et  de  Gertrude  Van-Ophem.  De  ce  mariage 
vinrent  : 

I.*  André,  dont  l'article  suit; 

a.*  Agnès,  femme  d'Adrien  Van-Asten,  qui  fiit  père 
d'Angélina  Van-Asten,  qui  épousa  Guillaume 
Proost,  dont  la  fille,-^  Anna-PétroniUe  Proost,  bap- 
tisée le  19  janvier  1654,  eut  pour  ^marraine 
Marie  de  Roye,  douairière  de  G.  Van-Duysel. 

XVI.  André  db  Rotb,  I*'  du  nom,  chevalier,  '  fut 
tué  le  21  août  1602,  devant  la  ville  de  .Grave,  étant  au 
service  de  Hollande.  U  est  dit  dans  Van-Mecteren,  Des- 
cription  et  Histoire  des  Pays-Bas,  in-8*,  p.  172  et  fol. 
484,  «  que  le  brave  capitaine  et  ingénieur  André  de  Roye, 
»  se  négligeant,  et  dans  une  veste  ou  pourpoint  blanc, 
»  voulant  voir  hors  les  fortifications  de  dehors,  sortant 
»  des  tranchées,  fut  tué  par  les  assiégés.  U  était  très- 
»  aimé  de  Maurice,  prince  de  Nassau,  pour  son  activité, 
1  sa  connaissance  dans  les  retranchementt,  fortifications 
»  et  sièges  des    villes,  et    par  son  intrépidité  â  les 


DE  ROYE-WICHEN.  iSg 

p  diriger  .»  Il  avait  épousé  Barbe  van  der  Gracht.  Sa 
veuve  éunt  demeum  enceinte  lorsqu'il  fut  tué  ,  le 
prince  Maurice  lui  promit^  en  cas  que  ce  fût  un  garçon^ 
de  le  Etire  officier  aussitôt  qu'il  viendrait  au  monde  :  ce 
qui  arriva.  André  eut  de  son  mariage: 

!.•  Herman  de  Roye; 

2/  Bernard^  dont  l'article  suit; 

3.*  Hélène,  qui  épousa  Kocbus  Lemmens; 

4.*  Marie^  femme  de  Gérard  van  Duysel. 

Barbe  van  der  Gracht^  veuve  de  Roye,  ayant 
oui  de  son  mari  que,  de  son  vivant,  il  lui  avait 
été  accordé  ,  vu  son  ancienne  noblesse ,  d'ache- 
ter telle  terre  noble,  pour  lui  ou  ses  descendants, 
que  bon  lui  ou  leur  semblerait  ;  que  ses  papiers 
et  effets,  pris  par  l'ennemi^  lui  ôteraient  ce  pri- 
vilège^ conséquemment  elle  s'adressa  au  roi  Phi- 
lippe IV,  qui  lui  accorda  gracieusement  cette  fa- 
veur. Voici  la  teneur  de  l'acte  qui  l'autorisait  : 
A  tous  ceulx  qui  ces  présentes  lettres  verront  et 
orront,  prevost  et  jurez  de  la  ville  de  Brusselles, 
salut.  Savoir  faisons  que^  d'après  la  requête  de 
Barbe  van  der  Gracht,  fille  d*Antoine  van  der 
Gracht^  sire  de  Chardan^  Bavinchhove^  Beau- 
lieu  ,  Durackère  ,  Walle  et  Couterie ,  gentil- 
homme de  l'empereur  Rodolphe  11^  et  de  Ger- 
trude  de  Berlo ,  veufe  d'André  de  Roye^  fils  de 
Bernatti  de  Roye,  sire  d'Epigny,  et  d'Isabelle 
T'Serdaes  ;  le  joiir  et  date  de  ces  dites  présentes, 
par  (ftvant  nous  jurez ,  comparurent  en  per- 
sonnes mons  Louis  van  Qiuwenhoven,  âgé  de 
soixante  ans  ou  environ  ;  Engelbert  Tuye,  che- 
valier ,  bourguemestre  d'icelle  ville  ;  honorables 
hommes  Jean  le  Comte,  sire  de  Jandrais,  se- 
créuire  et  garde  des  chartes  du  conseil  privé 
des  Pays-Bas;  Henri  de  Croonendael,  sire  de 
Hieringue ,  etc.,  lesquels ,  après  serment  so- 
lemnel  par  eulx  faia  et  preste ,  ont  juré  affir- 
mémeot  et  pour  trè^véritable  chose  attesté  d'a- 
voir eu  bonne  cognoissance,  par  avoir  vus  les 
papiers  auctentiques  et  véritables  non  enregis- 
tra, ne  a  put,  de  défiina  André  de  Roye,  ci- 
devant  capitaine  et  ingénieur,  et  tué  Tan  de 
notre  Seigneur  1 602,  devant  le  siège  de  Grave, 


140  ^^  ROYE-WICHËN. 

par  lesquels  les  sérénissimes  archiducqs  Alben 
et  Isabelle,  nos  princes  souverains ^  auraient 
permis  audit  André  de  Roye  que,  en  égaid  à  sa 
très-ancienne  et  noble  extraction  des  seigneurs 
de  Roye ,  comte  en  Picardie ,  qu'il  luy  fust 
permis ,  en  cette  qualité  de  noble  seigneur , 
d'acheter  telle  noble  terre  ou  seigneurie^  dans 
les  Pays-Bas,  que  bon  luy  semblerait:  donc, 
de  ce  que  dessus;  Barbe  van  der  Gracht,  vefve 
de  Ro^e,  en  a  requis  acte  certificatoire  que  luy 
avons  accordé.  En  tesmoing  de  ce,  nous  avons 
à  ces  patentes  fait  mettre  et  appendre  lescd 
aux  causes  de  la  ville,  qui  furent  données  le 
23  aoust  1622.  Signé  ^  F«  Schotte,  et  scellé 
du  scel  aux  causes  de  la  ville  de  Bruxelles.  » 

XVII.  Bernard  de  Roye  ,  II*  du  nom  ,  chevalier ,  né 
posthume  en  1602,  fut  officier  au  berceau,  et  parvint 
jeune  au  grade  de  colonel  ;  mais  il  se  retira  du  service 
par  mécontentement.  On  lui  avait  promis  le  premier  ré- 
giment qui  vaquerait,  et  parce  qu'il  était  catholique,  ce 
régiment  fut  donné  à  un  gentilhomme  de  la  religion 
réformée.  11  épousa  Claire  de  Monchy,  dont  il  eut  : 

I .'  Bernard,  dont  l'article  suit  : 

2.*  Jean,  qui  épousa  Catherine  Lemmens; 

3.*  Elisabeth,  femme  de  Jean  Mallants,  morte  veuve 

le  7  janvier  1 684; 
4.*  Cornélie  ,  abbesse  de    Furnhout ,    vivante   en 

i685. 

XVIII.  Bernard  de  Roye,  III'  du  nom,  ch^alier,  fut 
colonel  et  ingénieur,  quartier-maître  général  de  S.  A.  S. 
le  prince  d'Orange.  Il  épousa  dame  Isabeau  de  Cha- 
bannes,  dite  de  Bot,  fille  de  Christophe  de  Chabannes, 
marquis  de  Curton,  et  de  Gabrielle- Françoise  de  Ri- 
voire  du  Palais.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .*  Bernard,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  N de  Roye,  qui  s'établit  à  Dussseldorf,  dans 

le  Paiatinat,  où  il  mourut  sans  lignée. 

XIX.  Bernard  de  Roye,  IV* du  nom,  chevalier,  gé- 
néral-major et  brigadier ,  directeur  des  fortifications , 
commandant  de  Saint-André,  mourut  à  la  Haye  en  1742, 
des    suites  des  blessures  qu'il  avait    reçues  au  siège  de 


DE  ROYE-WICHEN.  141 

Berg-op-Zoom.    Il  avait    épousé    noble    dame    Howard^ 
dont  il  eut  : 

I.*  Isaac-Jean^  seigneur  de Binckhorst^  né  en  1710^ 
conseiller  intime  de  S.  A.  S.  E.  Palatin  ,  marié 
à  N de  Wassenaer  d'On^envordt  ; 

2.*  Bernard- Jacques/dont  l'article  suit  ; 

3,*  Jeanne-Everarde ,  femme  de  N...  de  Wasse- 
naer^  seigneur  d'Onzenvordt. 

XX.  Bernard-Jacques  de  Roye  ,  I*'  du  nom ,  cheva- 
lier,  né  le  20  janvier  1716  ,  fut  colonel  du  génie  et  di- 
recteur des  fortifications^  et  mourut  à  Bois-le-Duc  le 
27  décembre  1732.  Il  avait  épousé  Chrétienne  de  Wi- 
chen,  fille  .et  unique  héritière  d'Ignace  de  Wichen  et 
de  Marie-Isabelle  van  der  Gracht.  De  ce  mariage  vin- 
rent : 

I  .*  Bemard-Guillaume-Ântoine  ,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Manin  de  Roye  ; 
3  .*  Guillelmine  de  Roye. 

XXI  Bemard-Guillaume^Antoine  db  Roye  de  Wi- 
CHBM,  l**  du*  nom,  chevalier,  héritier  par  sa  mère  Chris- 
tine de  Wichen,  des  noms  et  armes  de  cette  maison  ;  né 
le  3i  décembre  1747  >  à  Nimègue;fut  général  major  des 
années  ,  colonel  du  génie ,  directeur  général  des  fortifi- 
cations, commandant  de  Sainte-Isabelle  ,  et  mourut  à 
Bois4e*Duc  le  23  décembre  i8o3.  Il  avait  épousé, en 
1771,  Anne^Catherine  de  Heemskerck ,  d'une  très*noble 
origine.  11  fut  enterré  dans  la  cathédrale  de  Bois-le-Duc  , 
dans  un  tombetu  appartenant  à  cette  famille.  Il  laissa 
DUC  enfiuits,  quatre  fils  et  sept  filles.  L'alné  : 

XXI L  François-Jean  Evrard  de  Roye  de  Wicuen  ^ 
I*'  du  nom,  chevalier,  né  le  24  mai  1779  ,  à  Bois-le- 
Duc  y  chevalier  de  plusieurs  ordres  ,  et  adjudant  général 
de  S.  A.  R.  le  prince  d*Orange  et  de  Nassau. 

Armes  :  «  Ecartelé,  au  i  et  4  de  gueules ,  à  trois  pals 

>  de  vair  ;  au  chef  d'or,  chargé  d'un  chevron  du  champ, 

>  qui   est   de  Chatillom  ;    au  2   et   3  de    gueules  ,    au 
B  crampon  ou  piège  de  loup  d'argent  en  pal  ;  au  marteau 

>  de  sable,  emmanché  d'or,  couronné  de  même ,  contre- 
»  posé  en    £uce  ;    le  manche  brochant  sur  le  crampon , 

>  qui  est  de  Wichen  ;  sur  le  tout  de^  gueules,  à  la  bande 

>  d'argent ,  qui  est   de  Roye.   Tenants,  deux  maures  ar- 


1^,2  ^£  BLACAS. 

B  mes  de  toutes  pièces  ,  la  pique  renversée  ;  cimier^  un 
»  casque  grillé  et  lizeré  d'or  ,  chargé  d'une  couronne  de 
»  comte  d'où  sort  un  dextrochère  de  carnation ,  paré  de 
»  sable  tenant  une  badelaire  levée  du  même,  garnie 
»  d'or.  > 


BLACAS  (de).  Famille  des  plus  anciennes  et  des  plus 
illustres  de  la  Provence. 

Pendant  que  le  ministre  de  ce  nom  jouissait  en  France 
du  plus  grand  crédit  et  de  la  foveur  la  plus  distinguée , 
je  n'ai  pas  été  dans  ses  salons  grossir  k  nombre  de  tes 
adulateurs^  et  n'ai  point  rempli  ses  cartons  de  mes  deman« 
des  ;  mon  nom  ne  lui  sera  connu  que  par  l'article  que  j'in- 
sère  aujourd'hui  dans  ce  volume^  et  je  désire  que  dans 
son  éloignement ,  il  lui  serve  de  quelque  consolation. 

Cet  article  est  extrait  littéralement  de  Y  Histoire  de  la 
Noblesse  de  Provence^  par  Maynier»  imprimée  en  1719. 
c  L'on  trouve  le  nom  de  Blacas  ,  dans  les  plus  anciennes 
chartes  de  Provence  et  de  la  comté  de  Toulouse  ;  N.  de 
Blacas ,  gentilhomme  d' Alphonse ,  comte  de  Toulouse, 
fut  donné  en  otage  i  Hugues  de  Baux,  pourassurance 
de  leur  traité  de  paix  de  l'année  1 1 17.  Blacas  de  Blacas 
et  Guillaume  de  Blacas  furent  deux  fameux  poètes  pro- 
vençaux ;  Guillaume  éuit  conseiller  de  Berenger,  comte 
de  Provence  ; .  il  fut  aussi  illustre  en  savoir  qu'en  €iits 
d'armes  ;  il  fut  surnommé  le  Grend-Guerrier,  l'un  des 
neuf  preux  de  la  Provence ,  célébré  dans  le  poème  de 
Mautuan  (i).  Sordel,  jeune  poète  provençal  ,  convie 
par  ses  vers  les  princes  de  l'Europe,  à  venir  manger  du 
coeur  de  Blacas  ie  Grand-Guerrier,  pour  être  animez 
de  sa  bravoure  et  de  sa  valeur.  Guillaume  II ,  fils  de 
Blacas  de  Blacas ,  fut  fameux  poète  et  grand  guerrier 
comme  son  père  /il  accompagna  Charles  I*'  d'Anjou, 
comte  de  Provence  ,  ft  la  conquête  du  royaume  de  Na- 
pies  ,  où  CoUenucio  rapporte  que  dans  le  fort  de  la 
bataille  ,  Blacas  s'attacha  à  la  personne  de  Mainfroy , 
roi  de  Naples ,  qu'il  ne  quitta  jamais  qu'il  ne  l'eût 
blessé  et  fait  prisonnier.  Blacas  fut  ensuite  l'un  des  cent 
chevaliers  choisis  par  Charles  d'Anjou,  pour  son  fiuneux 
duel  contre  le  roi  d'Arragon  ;  que  Charles  d'Anjou  ayant 


(1)  BDtae  de  la??»  tmppoité  psr  Ssint-Césari  et  par  le  moine  des 
Iksd'Yèrcs. 


DE  BLACAS.  1^3 

appelé  à  son  secours  contre  Mainfroy ,  ce  roy  se  rendit 
maître  de  ce  ra3rattme  pendant  l'absence  de  Charles, 
par  une  perfidie  arragonnoise  ;  la  trahison  étant  person- 
nelle et  de  trop  de  confiance  en  ce  roy  d'Arragon, 
Charles  I*' ,  Fun  des  plus  vaillants  princes  de  son  siècle , 
youlut  s'en  venger  personnellement.  L'Arragonnois  fit 
un  procédé  ;  il  ne  se  trouva  pas  au  lieu  assigné  où  Charles 
se  rendit  avec  cent  gentilshommes  Provençaux  ;  Blacas- 
set  de  Blacas  fut  Tun  des  otages  envoyez  au  roi  d'Arra- 
gon  pour  la  délivrance  de  Charles  d'Anjou ,  fils  et  suc- 
cesseur de  Charles  I*' ,  pris  dans  un  combat  naval  par 
une  autre  insigne  perfidie  de  T Arragonnois  ^  et^par  lui 
retenu  prisonnier  i  Barcelonne.  Blacasset  dédia  au  roi 
Robert,  petit-ûlsde  Charles  II  d'Anjou^  un  livre  qu'il 
avait  composé  de  la  manière  de  bien  guerroyer.  Blacas 
d'Aups  mit  en  pratique  les  maximes  de  son  père  aux 
guerres  que  le  roi  Robert  eut  en  Italie^  contre  l'empe- 
reur Louis  de  Bavière;  Louis  de  Blacas,  seigneur  de 
Carxofy  son  cousin ,  fit  hommage  de  ses  terres  au  roi  en 
i3ai.  Il  Ait  envoyé  par  ce  roi  pour  traiter  avec  les  ha- 
biunts  de  Monacho  en  1329  (i).  Albert  de  Blacas^  sei- 
gneur de  Toard^  assista  à  l'assemblée  de  la  noblesse  à 
Atx,  pour  être  maintenue  dans  le  privilège  que  la 
charge  de  grand  sénéchal  de  Provence  ne  serait  exercée 
que  par  un  gentilhomme  du  paTs ,  et  pour  en  faire  des- 
tituer Jean  Barrilia ,  Napolitain ,  qui  en  avait  été  pourvu 
par  la  Reine  Jeanne.  Les  Blacas  ont  toujours  été  quali- 
fiés de  chevaliers j  barons ,  illustres;  ils  ont  eu  des  al- 
liances dans  des  maisons  souveraines;  Guillaumette  de 
Blacas  y  dame  de  Toulon  et«de  Trets^  avait  été  mariée  à 
Gaufridi,  vicomte  de  Marseille,  de  la  maison  royale 
des  Bosons  au  quatorzième  siècle.  Les  Blacas  ont  fait 
phisteurs  branches  signalées  par  leurs  fidts  d'armes; 
leurs  actions  de  bravoure  ont  donné  lieu  à  l'histoire  du 
prodige  dont  parle  Nostradamus  et  l'abbé  Robert  à  la 
gloire  de  la  maison  de  Blacas.  Je  ne  m'arrête  pas  aux 
histoires  qui  tiennent  de  la  fable  ^  j'ai  rapporté  des  Bla- 
cas ce  que  j'ai  vu  dans  les  Chartres  et  les  archives. 

Armes  :  «  d'argent  à  la  comète  à  seize  rais  de  gueules, 
s  Devise:   Vaillance  de  Blacas.  ^ 


(1)  Voftf ,  pour  la  branche da  Blicat-Csrros »  tome  I,  page  49. 


144  ^^  PARC. 

PARC  (du)  ,  famille  ancienne  qui  a  pour  éouche  ta  maison  d'Avati* 
goiir  ^  q\û  était  une  branche  cadette  des  anciens  ducs  de  Bretagne.  Oom 
Lobioeau,  le  P.  Menestrier  et  It  Dictionnaire  de  la  Noblesse  de  France^ 
s'accordent  sur  cette  origine.  Cette  maison,  sur  laquelle  J'attends  des 
renseignements  plus  étendus ,  a  pour  chef  aujourd'hui  connu ,  comme 
représentant  de  la  branche  dé  la  Motte  du  Parc:  ' 

Constantin-Frédéric-Thimoléon ,  comte  au  Pakc  ,  colonel  de  cavalerie 
chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  né  le  i3  dé- 
cembre 1739 ,  entré  aoua-lieutenant  au  régiment  d'inlanterie  du  Roi,  le 
7  décembre  1769 ,  admis  a  monter  dans  les  carrosses  du  Roi  le  1 1  avril 
1788 ,  après  avoir  feit  ses  preuves  de  cour.  Il  a  émigré  en  janvier  1791  ;  a 
fait  la  campagne  de  1792  à  l'armée  des  princes;  rentré  en  France  en  1801, 
11  n'j  a  occupé  aucune  place;  et  il  est  allé  avec  ses  trois -fila  (qui  n'avaient 
poiat  servi)  sur  la  place  Louis  XV,  le  3i  mars  18 14,  se  réunir  aux 
fidèles  royalistes  qui,  après^avoir  arboré  la  cocarde  blanche,  allèrent  au- 
devant  des  alliés.  Son  dévoûment  pour  l'auguste  maison  des  Bourbons 
s'est  encore  manif^té  en  mars  181 5,  époque  à  laquelle  il  se  (tt  inscrire 
chei  M.  le  duc  d'Havre  comme  volontaire  de  la  compagnie  écossaiae  des 
gardes-du-corpa  du  Roi,  dana  laquelle  servaient  ses  trois  fils,  et  il  y  a 
fait  à  pied  la  campagne  de  Béthune  avec  son  fils  cadet;  les  deux  aines, 
servant  à  cheval ,  sont  passés  avec  les  princes,  le  24  mars,  et  sont  reve- 
nus avec  le  Roi.  11  a  été  nommé,  le  22  août  181 5,  membre  de  la 
Chambre  des  Députés  des  départements  ,  et  a  épousé ,  le  8  avril  1788, 
Marie-Claudine-Elisabeth  de  Caillebot  la  Salle ,  ûlle  aînée  du  marquis 
de  la  Salle,  chevalier  des  ordres  du  roi,  lieutenant-général ,  ancien  com- 
mandant de  la  province  d'Alsace ,  etc. ,  duquel  mariage  sont  issus  : 

!.•  Adélalde-Louise-Nathalie,  mariée ,  le  4 août  i8ia ,  à  Louit-Ga- 

briel-Auguste ,  comte  d'Andigné  de  Mayneuf,  ancien  conseiller 

au  parlement  de  Bretagne; 
2.*  Marie-Charlotte-Elisabeth  ; 
3.*  Maurtce-Henri-Prédéric,  marquis  du  Parc,  né  le  premier  octobre 

1793  ,  garde-du-corps  du  roi  dans  la  compagnie  écossaise,  à 

l'époque  de  la  formation,  en  1814; 

4.*  Henri-Charles-Thimoléon ,  comte  du  Parc ,  né  le  6  novembre 
1796  ,  garde-du-corps  du  roi  dans  la  compagnie  écossaise,  en 
1814 ,  à  Tépoque  de  la  foAnation  ; 

3.*  Louts-Paul-Maurice,  comte  du  Parc ,  né  le  t6  août  1799,  reçu 
garde-du-corps  de  la  compagnie  écosaaise  le  14  janvier  181 5  ; 

6.«  Amélîe-Adélalde-Henriette ,  née  à  Paris  k  24  février  i8o5. 

Armes  :  a  Ecartelé ,  au  i  et  4  d'or,  à  deux  fasces  d'azur,  accompagnées 
1»  de  9  mcriettes  de  gueules  ,  4,  3,  2  ,  brisé  d\in  franc-quartier  de 
»  Bretagne ,  qui  sont  les  armes  de  la  maison  Paynel ,  dont  un  du  Parc 
»  épousa  une  héritière  dans  le  quatorzième  aiècle  ;  au  a  et  3  d'avgent ,  a 
»  trois  jumelles  de  gueules.  Supporta,  un  lion  et  une  aigle.  Devise  : 
»  Vaincre  ou  mourir ,  qui  sont  les  armes  de  la  maison  du  Parc  a 


LIBRAIRIE  BACHELIN-DEFLORENNE 


CONDITIONS  DE  LA  SOUSCRIPTION 


AU 


NOBILIAIRE  UNIVERSEL  DE  FRANCE 


On  ne  peut  souscrire  au  Nobiliaire  universel  de  Saist-Allais 
qu'à  la  condition  de  s'engager  pour  l'ouvrage  complet. 

Il  paraîtra  un  demi-volume  vers  le  !•*  et  le  i5  de  chaque  mois. 

Les  souscripteurs  ne  payeront  qu'après  réception  de  chaque 
demi-volume  le  prix  de  3  francs  afférent,  à  ce  demi-volume,  qui 
devra  nous  être  envoyé  en  un  mandat  sur  la  poste. 

Les  souscripteurs  qui  voudront  payer  d'avance  le  montant  de 
l'ouvrage  complet,  qui  sera  publié  en  un  an,  auront  droit  a  un  es- 
compte de  10  pour  loo. 

Ils  n'auront  donc  qu'à  nous  adresser  en  un  mandat,  ou  autre 
valeur  sur  Paris,  la  somme  de  1 80  francs. 

VALEUR  DE  L'OUVRAGE 

Voici  déjà  bien  longtemps  que  le  Nobiliaire  universel  de  Saint- 
Allais,  complet,  est  devenu  introuvable.  Le  seul  exemplaire  qui, 
depuis  plusieurs  années,  ait  passé  en  vente  publique,  est  celui  de 
la  bibliothèque  du  comte  de  Lambilly  qui  a  été  vendu,  en  mars 
1872,  tout  près  de  1,000  francs. 

Notre  nouvelle  édiiioa  fac-similé  et  mieux  exécutée  que  l'an- 
cienne sera  donc  infiniment  moins  coûteuse  et  pourra  être  ac- 
quise par  tout  le  monde,  ce  qui  ne  peut  avoir  lieu  en  ce  moment. 

AVANTAGE  OFFERT  AUX  SOUSCRIPTEURS  NOBLES 

Pour  donner  une  idée  de  l'importance  de  l'ouvrage,  il  suftit  de 
rappeler  qu'il  contient  les  généalogies  d'environ  2,5oo  familles 
VIVANTES.  Les  membres  directs  ou  par  alliances  de  ces  &  milles 
pourront  gratuitement,  en  3o  lignes  dans  un  ou  plusieurs  volumes 
supplémentaires,  compléter  leur  filiation  généalogique  jusqu'à  ce 
jour,  ce  qui  a  une  grande  importance  au  point  de  vue  de  l'usur- 
pation des  noms. 


(H^TILLON-SUR'SEINC.—    IMPRIUERIC     C.COHSILI.  41. 


i 


LIBRAIRIE   BACHELIN-DEFLORENNE 


CONDITIONS  DE  LA  SOUSCRIPTION 


AU 


NOBILIAIRE  UNIVERSEL   DE  FRANCE 


On  ne  peut  souscrire  au  Nobiliaire  universel  de  Saint-Allats 
qu'à  la  condition  de  s'engager  pour  Touvrage  complet. 

Il  paraîtra  un  demi-volume  vers  le  i*'  et  le  1 5  de  chaque  mob. 

Les  souscripteurs  ne  payeront  qu'après  réception  de  chaque 
demi-volume  le  prix  de  5  francs  afférent^  à  ce  demi-volume,  qui 
devra  nous  être  envoyé  en  un  mandat  sur  la  poste. 

Les  souscripteurs  qui  voudront  payer  d'avance  le  montant  de 
l'ouvrage  complet,  qui  sera  publié  en  un  an,  auront  droit  a  un  es- 
compte de  10  pour  loo. 

Ils  n'auront  donc  qu'à  nous  adresser  en  un  mandat,  ou  autre 
valeur  sur  Paris,  la  somme  de  i8o  francs. 

VALEUR  DE  L'OUVRAGE 

Voici  déjà  bien  longtemps  que  le  Nobiliaire  universel  de  Samt- 
Allais,  complet,  est  devenu  introuvable.  Le  seul  exemplaire  qui, 
depuis  plusieurs  années,  ait  passé  en  vente  publique,  est  ccliit  éc 
la  bibliothèque  du  comte  de  Lambilly  qui  a  été  vendu,  en  mars 
1872,  tout  près  de  1,000  francs. 

Notre  nouvelle  édition /ac-simile  et  mieux  exécutée  que  l'an- 
cienne sera  donc  infiniment  moins  coûteuse  et  pourra  être  ac- 
quise par  tout  le  monde,  ce  qui  ne  peut  avoir  lieu  en  ce  moment. 

AVANTAGE  OFFERT  AUX  SOUSCRIPTEURS  NOBLES 

Pour  donner  une  idée  de  l'importance  de  l'ouvrage,  il  suffît  de 
rappeler  qu'il  contient  les  oéNÉALOGiss  d'environ  2,5oo  familles 
VIVANTES.  Les  membres  directs  ou  par  alliances  de  ces  familles 
pourront  gratuitement,  en  3o  lignes  dans  un  ou  plusieurs  volumes 
supplémentaires^  coinpléter  leur  filiation  généalogique  jusqu'à  ce 
jour,  ce  qui  a  uiie  grande  iniportanccau.pointde  vue  de  l'usur-. 
pation  des  noms. 


CNATILL(>N-SlJll>5eiNe.  —    IMPRIMCRIC    C.   CORMLLAI 


NOBILIAIRE 

UNIVERSEL 


D  E   FRANCE 

ou  RECUEIL  GÉNÉKAL 

DES  GÉNÉALOGIES  HISTORIQUES 


M.    DE    SAINT-ALLAIS 


l>E  MU.  DE  COURCELLES,  L'ABBÉ  DE  L'ESPINES,  DE  SAINT-PONS 

ET    AUTRES    GÉ  n£  ALOC  ISTES    Ci!lËSRE3 


TOME    CINQUIÈME 


PARIS 

LIBKAIKIE    BACHELIN-DEFLOREN  NE 

3  ,     QUAI      MALAlJUïlS,     'S 

MDCCCI.XXIII 


DE  LA  NOBLESSE  DE  FRANCE.  5 19 


ÉTAT 


Des  fersotmes  qui  mi  olfiênu  des  patentés 
d'anoblissement  en  t9i4' 


ACLOQUE,  le  1 1  novembre. 

ANDRÉ  (Jkak-Pierrb),  députénu  Conseil  des  Cinq-cents, 
le  18  août. 

AUGIER,  député  aux  Etats  ^gén^raux  de  fySg,  le  6  sep- 
tembre. 

BABOIN  DB  LA  BAROLLIÈRE,  le  i5  septembre. 

BARATON  D'ETAT  (Philiwe),  le  4  novembre. 

BARTHELEMY,  membre  du  conseil  général  du  départe- 
ment de  la  Seine,  le  2  août. 

BASTOULH  DE  NOGARET,  le  18  décembre. 

BEAU  (le).  Vojre:^  LEBEAU. 

BELL  ARTj  membre  du  conseil  général  du  département  de 
la  Seine,  le  27  juillet. 

BENARD  dbMOUSSIGNIÈRES,  maire  du  huitième  ar- 
rondissement de  Paris^  le  2  août. 

BERNIGAUD  db  ORANGE,  fils  d'un  député  aux  Etats- 
généraux,  le  6  septembre. 

BERTRAND,  le  6  décembre. 

BERTRAND  DE  MONTFORT,  député  auxEtats-géncraux, 
le  6  septembre. 

BLAIN,  le  24  septembre. 

BLANC  (lb).  Vqye^  LEBLANC. 

BOIS  (du),  le  18  décembre. 

BORNE  (LAimBifT),  dépoté  au  conseil  des  Qnq^enu,  le 
1 8  août. 

BOYER,  le  18  Mvembre. 

BRAVARD  DE  LA  BOISSIÉRE,  membre  du  conseil  gé- 
néral du  PujNl^Dûme,  le  1 1  oaobre. 

BRICOGNE,  maire  du  sixième  arrondiasemetit  de  Paris, 
le  a  août. 

BRUEL  (du).  Voj^  DUBRUEL. 

BRUGIËRE  DELA  VERCHÉRE,  membre  de  la  Chambre 
des  Députés  en  1814,1e  20  septembre. 

t.  32 


520  RÉPERTOIRE  UNIVERSEL  KT  HÉRALDIQUE 

BRUJAS  DU  CHEY,  le  6  déoembre. 

CADOUDAL  (Joseph),  père  de  Georges  Cadoudal,  le 
1  %  octobre.  On  lit  dans  ï Armoriai  de  Bretagne,  im- 
prime en  1667,  la  notice  suivante  sur  ce  nom  : 

CADOUDAL.  C.  Un  chevalier  de  ce  nom  fut  partisan 
du  comte  de  Montfort  en  la  plupart  des  eiploiu  de 
guerre  qu'il  eut  contre  Charles  de  Bloys,  et  fut  capi- 
taine de  Hennebond:  il  poruit  d'argent,  ft  une  croix 
engrélée  de  sable.  Un  gentilhomme  de  la  mime  Gsmille 
en  la  paroisse  de  Ploulech,  eVesché  de  Tr^ier,  por- 
tait même  nom  et  m£mes  armes. 

CARDONNEL,  le  6  décembre. 

CARRON,  le  6  décembre. 

CARTAULTde  la  verrière,  le  9  novembre. 

CHAMORIN  (de),  maire  de  Châlons-sur-Mame,  le  26  oc* 
tobre. 

CHARBONNIER  de  BELLOY,  le  6  décembre. 
CHARRIER,  fils  d'un  député  de  1789,  le  6  septembre. 
CHAUVEAU  LÀ  GARDE,  le  9  novembre. 
CHERET ,  le  27  décembre. 
CHERIER,  le  9  novembre. 
CHESNE  (du).  Vojre^  DUCHESNE. 
CHEZE  (la).  Vqye^  LACHEZE. 
CHILHAUD  LA  RIGAUDIE  (du),  le  3odécembre. 
COSTÉ,  le  2 1  octobre. 

COUCHERY  (JBAN-BArnsTB-FRANçois),   député  au  con- 
seil des  Cinq-cents,  le  1 8  août. 
DANOIS.  Vojre^i  LEDANOIS. 
DAUPHIN  (Jban-Baptutb-Marie),  le  25  octobre. 

DELANDINE,  bibliothécaire  de  la  ville  de  Lyon,  le  1 1 
octobre. 

DELPLA  GOUEITES,  membre  du  collège  éleaocal  de 
l'Arriége,  le  26  septembre. 

DÉQ.UESNE,  propriétaire  à  Lannion,  le  1 1  octobre. 

DEVAUX  DU  CHAMBORD,  le  3o  décembre. 

DEVOISINS  (les  frères),  fils  d'un  député  aux  Etats-gé- 
néraux de  1789,  le  6  septembre. 

DHOMBRES,  ancien  maire  d'Alais,  le  1 3  octobre. 

DROUARD  DE  BOUSSET,  le  6  décembre. 

DUBRUEL,  le  25  novembre. 

DUC  la  chapelle,  ancien  maire  de  Montauban,  le 
1 5  septembre. 

DUCHESNE,  le  6  décembre. 


DE  LA  NOBLESSE  DE  FRANCE.  531 

DUMAY  (  Jban-Baptists  ) ,  propriéttire  à.  Clermont-Fer- 
rand,le  11  décembre. 

DURGET ,  dépoté  aux  Etats-généraux  de  1789  ,  le  6  sep- 
tembre. 

DUTREIL  (BBaNAu) ,  membre  de  la  Chambre  des  Dépu- 
tés en  1814,  le  5    septembre. 

FAURE  «  du  Havre ,  ex-membre  du  Q>rps  législatif ,  le  26 
août. 

FAVRE,  le  3i  décembre. 

FEYDEL,  député  aux  Etats-généraux  de  1789,1e  6  sep- 
tembre. 

FORT  (le).  Vo^e^  LEFORT. 

FOURNIER  DS  LA  POMMERAYE  ,  le  9  novembre. 

GAFFARD,  le  9  novembre. 

GALLARD  (  de)  ,  adjoint  du  maire  de  Marseille  >  le  14  no- 
vembre. 

GONTIERdeBIRAN  .député aux  Etats-généraux  de  1789. 
le  6  septembre. 

GOULARD ,  le  9  novembre. 

GRANGIER,  député  aux  Etats-généraux  de  1789,  le  6 
septembre. 

GUENIFEY  ,  membre  du  conseil  de  commerce  établi  près 
le  ministre  de  l'Intérieur  ,  le  9  novembre. 

GUILHERMY,  député  aux  Euts-genéraux  de  1789^  le  6 
septembre* 

HARDY  DE  LA  LARGÈRE ,  député  aux  Etats-généraux  de 
1789^  le  6  septembre. 

HARDY i»E  LA  LARGÈRE  (les  frères),  l^  Augustin- 
Mathurin-Pierre ;  2.«  ;  Jean-Baptiste;  3.*  Pierre-Hya- 
cinthe; 4.*  Anathase-François  ,  fils  du  précédent ,  lei9 
octobre. 

HENNET  député  aux  Euts-généraux  de  1789,  le  6  sep- 
tembre. 

HENNET  (A. L.B. Joseph- Ulpien),  fils  d'un  député 
aux  Etats-généraux  de  1789,  le  24  septembre. 

HENNET  DE  VIGNEUX,  fib  d'un  député  aux  Euts-géné- 
raux de  1 789 ,  le  24  septembre. 

HERMANN  ,  le  26  décembre. 

HERVÉ  CHEFDUBOIS,  le  6  décembre. 

HOLIER,  k  20  décembre. 

HOUAUDde  la  VILLEMARTIN(les  frères), k  9 no- 
vembre. 


322  RÉPERTOIRE  UNIVERSEL  ET  HERALDIQUE 

HOUDET^  députéilux  Etats-généraux  de  17891  h  6  sep- 
tembre. 
HOUITTEdblaCHENAIS»  le  19  octobre. 
HURTRELd'ARBOVAL,1c6  décembre. 

H UTTEAU  , fils,  député  ans  Etats-généraux  de  1789,1e 

6  septembre. 

HUTTEAU(J.  B.L.  Phiuppe),  fils  d'un  député  a|U  Euu- 
généraux  de  1789 ,  le  24  septembre. 

HUTTEAUdURY,  fils  d'un  député  aux  Etat^géoéraux 

de  1789,  le  24  septembre. 
HUTTE  AU  D'ORIGNY,irfem. 

JORDAN (  Camille),  député  au  conseil  dei  Cinq-oeots, 

le  18  août* 
JURIEN  ,  le  6  décembre. 
LABITANT,  le  18  décembre. 

LACHEZE, fils,  député  aux  États-généraux  de  1789,  le 6 

septembre. 
LANDINE(db).  Vo^e^  DELANDINE. 
LANDRAGlNTAINE.le  18  novembre. 

LANGLOIS  (  Michel  ) ,  ancien  administrateur  des  l^pt- 

taux  militaires,  le  5  septembre. 
LAPARRE  SAINT-SERNIN,  le  9  novembre. 
LASTIER,  le  6  décembre. 
LAUR ,  le  9  novembre. 
LAURO  (  DE  ),  le  1 3  décembre. 
LABEAU,  président  du  conseil  général  du  département 

de  la  Seine ,  le  27  juillet. 
LEBLANC,  maire  de  Vitry-le- Français,  le  18  août« 
LE  CORDIER ,  maire  du  premier  arrondissement  de  Paris. 
LEDANOIS  DE  la  SOISIÉRE  ,  député  du  département 

de  TEure,  le  6  décembre. 

LEFORT,  fils  d'un  député  aux  Euts-généraux  de  1789, 

le  6  septembre. 
LEM ASSON ,  le  6  décembre. 
LEMERER ,  ancien  député ,  le  18  août. 
LESTOURGIE,    le  9  novembre. 
LOISET ,  membre  du  oonaeil  général  de  l'Allier ,  k    it 

novembre. 
LONGUEVE (Henri  de) ^  député  aux  Etats-généraui  de 

1 789 ,  le  6  septembre. 

LUCAS ,  médecin  des  eaux  de  Vichy,  le  1 1  novembre. 
MADIER  deMONJEAU  ,  fils  d'un  député  aux  Etats-géné- 
raux de  1789 ,  le  6  septembre. 


DE  LA  NOBLESSE  DE  FRANCE.  323 

MARTIN  SAINT-JEAN,  le  19  octobre. 

MASSON  (le).  Vqyei  LEMASSON. 

MATH  I AS,  le  6  décembre. 

MAY  (du).  Vor^HUMAY. 

MEILHEURAT  des  PRUROS,  le  3o  décembre. 

MÉRER  (le).  Fqreï  LEMÉRER. 

MICAULT  (Joseph-Frangois),  propriéteire  i  la  Madeleine. 
Gâtes  du  Nord,  le  10  décembre. 

MIORCEC  M  KERDANET,  le  9  novembre. 

MOREAU  (famille  du  général)  ;  savoir  :  i  .<*  Joseph-Mario- 
François;  !.•  Pierre-Marie  ;  3.*  Jean-Baptiste  ;  4.*  Alexan- 
dre-Eugène; 5/  Viaoire*Pauline«  le  i3  octobre. 

MORE  AU,  maire  du  neuvième  arrondissement  de  Paris, 
le  2  août. 

NÉEL,  le  18  novembre. 

NOAILLE,  ancien  député,  le  11  octobre. 

ORDONNEAU^  marechal-de-champ,  le  20  septembre. 

PACCARD,  député  aux  États-généraux  de  1789,  le  6  sep- 
tembre. 

PARRECti).  Voyei[  LAPARRE. 

PÉRÈS,  le  18  décembre. 

PERIGNON,  membre  du  conseil  général  du  département 
de  la  Seine,  le  27  juillet. 

PEYRIÊRE  (la),  le  18  décembre. 

PIAULT,  maire  du  dixième  arrondissement  de  Paris,  le  6 
décembre. 

PI  ET,  le  6  décembre. 

PINCELOUP  DB  MAURIS6EURE,  Içg  octobre. 

POCHET,  fils  d'un  député. aux  États-généraux  de  1789, 
le  6  septembre. 

POLISSARD  (Philibert-Antoine),  député  au  conseil  des 
Gnq-cents,  le  18  août. 

PONTES  DU  MERIL,  le  9  novembre. 

RAYMOND,  aine,  ancien  adjoint  du  maire  de  Marseille, 
le  i3  novembre. 

REDON,  député  aux  Éuts-généraux  de  1789,  le  6  sep- 
tembre. 

REGNAUD  DE  PARIS,  le  9  novembre. 

RICARD  (IsmoEE  et  Maxime),  fils  d'un  député  aux  Ëuts- 

généraux  de  1789,  le  6  septembre. 
ROUCHON,  ancien  députe,  le  7  octobre. 
ROUEN,  maire  du  deuxième  arrondissement  de  Paris,  le 

t8  décembre. 


524     I^I'^RTOIRE  UNIVERSEL  ET  HÉRALDIQUE,  rrc. 

ROUSSEAU,  maire  du  troisième  anondissement  de  Paris, 

le  2  août. 
ROY,  député  aux  Etats-généraux  de  1789,  le  6  septembre. 
RUBIN  DE  LA  GRIMAUDIÉRE,  le  9  novembre. 
RUE  (de  la),  le  18  novembre. 
RUE  (de  la),  le  21  décembre. 
SAULNIER  d'ANCHAL,  membre  du  collège  éleaoral  du 

Puy-de-Dôme. 
SÉRE,  le  1 8  novembre. 
SIMONNOT,    soiis-préfet    de  Qiâlons-sur-Saône,    le  20 

septembre. 
TAILHARDAT  de  MAISON-NEU VE,  députe  aux  Euts- 

généraux  de  1789,  le  6  septembre. 
TARTANAC,  membre  du  collège  électoral  du  Gers,  le  2 

décembre. 

TERREBASSE,  le  18  novembre. 
THOMAS,  maire  de  Saint-Malo. 

THOREL,  député  aux  États-généraux  de  17891  le  6  sep- 
tembre. 

TIXEDOR,  le  18  novembre. 
TREIL  (du).  Vqye:(  DUTREIL. 

TUAULT  DE  LA  BOUVRIE,  membre  de  la  Chambre  des 
Députés,  le  20  septembre. 

VALON  DE  GRANDVELLE,  le  6  décembre. 

VAUX  (de).  Voxe:^  DEVAUX. 
VERNEILH  (de),  le  29  novembre. 
VERNEILH  DE  PUIRASEAU  (de),  le  6  décembre. 
VIALETES  d'AIGNAN,  réhabilité,  le  3  octobre. 
VIDALAT  TORNIER,  le  18  novembre. 
VOISINS  (de).  Vojrej  DEVOISINS. 


Nota.  Les  dates  qu'on  trouve  à  la  fin  de  chaque  article, 
sont  celles  de  Tobtention  des  lettres  d'anoblissement. 


NOTICE 


SUR  LA  MAISON   DE  BLACAS. 


Des  personnes  çui,  sans  doute,  attachent  de  V importance 
à  tancienneté  des  généalogies,  n'ont  cessé  depuis  dix 
mois  de  me  demander  des  renseignements  sur  la  famille 
de  BUu^,  je  leur  réponds  par  le  passage  suivant  qui 
est  extrait  de  /'Histoire  de  la  noblesse  de  Provence, 
par   Majrnitr,   imprimée  en    1719. 


L'on  troave  le  nom  de  Blacas ,  dans  les  plus  anciennes 
cbanes  de  Provence  et  *  de -la  Comté  de  Toulouse  ;  N. 
de  Blacas,  gentilhomme  d'Alfonce,  comte  de  Toulouse, 
fut  donné  en  otage  i  Hugues  des  Baux,  pour  assurance  de 
leur  traité  de  paix  de  l'année  1117.  Blacas  de  Blacas  et 
Guillaume  de  Blacas  furent  deux  fiimeux  poètes  proven- 
çaux ;  Guillaume  était  conseiller  de  Berenger,  comte  de 
Provence  ;  il  fut  aussi  illustre  en  scavoir  qu'en  faits  d^armes  ; 
il  fut  surnommé  le  Grand-Gtierrier^  Tun  des  neuf  preux  de 
la  Provence^  célébré  dans  le  poCme  de  Mantuan  (  *  ).  Sordel, 
jeune  poète  provençal,  convie  par  ses  vers  les  princes  de 
l'Europe,  à  venir  manger  du  cœur  de  Blacas  le  Grand- 
Guerrier^  pour  être  animez  de  la  bravoure  et  de  sa  valeur. 
Guillaume  1 1,  fils  de  Blacas  de  Blacas,  fut  fameux  poète 
et  grand  guerrier  comme  son  père;  il  accompagna  Charles 
1*  d'AnjoUi  comte  de  Provence,  i  la  conquête  da  royaume 
de  NapleSy  où  CoUenucio  rapporte  que  dans  le  fort  de  la 
bataille^  Blacas  s'atucha  à  la  personne  de  Mainfroy»  roy  de 
Naples,  qu'il  ne  quitta  jamais  qu'il  ne  l'eût  blessé  et  fait 
prisonnier.  Blacas  fut  ensuite  l'un  des  cent  Chevaliers 
choisis  par  Charles  d'Anjou,  pour  son  fameux  duel  contre  le 
roi  d'Arragon;  que  Charles  d'Anjou  ayant  appelle  à  son 
seooun  contre  Mainfroy,  ce  roy  se  rendit  maître  de  ce 
royaume  pendant  l'absence  de  Charles,  par  une  perfidie 
arragonnoise;  la   trahison  ^unt  personnelle  et  de  trop  de 

(*)  Poéme  de  1173  ,  rtpporté  par  Saint-Cétari  et  par  le  moine  des 
Itics  d'Yèrcfl. 


5a6  NOTICE  SUR  LA  MAISON-  D£  BLACAS. 

confiance  en  ce  roi  d'Arragon,  Charles  I**,  l'un  des  plus 
vaillants  princes  de  son  siècle,  voolut  s*en  venger  person* 
nellement.  L'Arragonnôis  fit  un  procédé  ;  il  ne  se  trouva 
pas  au  lieu  assigné  oti  Charles  se  rendit  avec  cent  gentils- 
hommes Provençaux  ;  Blacasset  de  Bhcas  fut  l'an  dts  otages 
envoyez  au  roi  d'Arragon  pour  la  délivrance  de  Charles 
d'Anjou,  fils  et  successeur  de  Charles  I*',  pris  dans  un-^ 
ooBibat  naval  par  une  autre  insigne  perfidie  de  l'Arragoo- 
nois,  et  par  lui  retenu  prisonnier  i  Barcebnae.  Blacasset 
dédia  au  roi  Robert,  petit*fils  de  Charles  II  d'Anjou,  un 
livre  qu'il  avait  composé  de  la  manière  de  bien  guernqrer. 
Blacas  d'Aups  mit  en  pratique  les  maximes  de  aon  père 
aux  guerres  que  le  roy  Robert  eut  en  Italie,  contre  l'empe- 
reur Louis  de  Bavière;  Louis  de  Blacas,  seigneur  de  Carrôs, 
son  cousin,  fit  hommage  de  ses  terres  au  roy  Robert  en  1 32 1  • 
11  fiit  envoyé  par  ce  roy  pour  traiter  avec  les  habitants  de 
Monacho  en  1.329.  Albect  de  Blacas,  seigneur  de  Toard, 
assista  à  l'assemblée  de  la  noblesse  ft  Aix,  pour  être  main- 
tenue dans  le  privilège  aue  la  chai^  de  grand  sénéchal  de 
Provence  ne  serait  exercée  que  par  un  gentilhomme  du 
pais,  et  pour  en  faire  destituer  Jean  Barrilis,  Napo- 
litain, qui  en  avait  été  pourvu  par  la  Reine  Jeanne.  Les 
Blacas  ont  toiijours  été  qualifiés  de  chevaliers,  baioos, 
illustres  ;  ils  ont  eu  des  alliances  dans  des  maisons  sou- 
veraines; Guillaumette  de  Blacas,  dame  de  Toulon  et 
de  Trets,  avait  été  mariée  à  Gaufridi,  vicomte  de  Mar- 
seille, de  la  maison  royale  des  Bosons  au  quatorsième 
siècle.  Les  Blacas  ont  fait  plusieure  branches  signalées  par 
kura  faits  d'armes  ;  leura  actions  de  bravoure  a  donné  lien 
à  l'histoire  du  prodige  dont  parle  Nostradamus  à  l'abbé 
Robert  à  la  gloire  de  la  maison  de  Blacas.  Je  ne  m'arrête 

Eis  aux  histoires  qui  tiennent  de  la  fable,  j'ai  rapporté  des 
la€as  ce  que  j'ai  vu  dans  les  cbartras  et  les  archives. 

Blacas  porte  :  d'argent  à  la  comète  à  seize  rais  de  gueules. 
Sobriquet  :  Vaillance  de  Blacas. 


ÉTAT 


Des  personnes  qui  ont  obtenu  des  patentes 
d'anoblissement  en  iSiS. 


^KY ,  le  6  janvier. 

Baroa^  le  4  février. 

Bernard  de  Dompsure,  le  7  mars. 

Bonnegens  (de)  j  le  4  février. 

BouarJ,  le  4  février. 

Bouthier  de  Rochefort^  le  4  février. 

Brayer,  le  7  mars. 

BriUard,  le  7  mars. 

Brun  de  Blon  (le),  le  4  février. 

Bruys  des  Gardes^  le  25  février. 

Bruys  d'Ouilly,  le  25  février. 

Burgraff^  le  6  janvier. 

Buscbe,  le  7  mars. 

Caumont^  le  7  mars. 

Cochelet,  le  7  janvier. 

GoUot ,  le  1 1  janvier. 

Dalmas,  le  6  janvier. 

Daudier  (  les  deux  frères  J^  le  6  janvier. 

Decan^le  6  janvier. 

Delattre  de  Nœufrue,  le  7  mars. 

Dubruel^  le  7  mars. 

Dugone^  le  a  5  janvier. 

Dupuy,  le  7  mars. 

Durant,  le  6  janvier. 

Espine  (  del'  ),  le  6  janvier. 

Ferdane  de  Lepine,  le  4  février. 

Ferradeschede  Gromond,  le  4  février. 

Giiben  de  Gourville^  le  7  mars. 

Grangier,  le  7  mars. 

Greroion  (  de  ),  le  6  janvier. 

Hugouin  de  la  Barthe  (confirmation de  lettres  de  noblesse 

anciennement  accordée  à  la  famille  de  ),  le  18  janvier. 
Joyaut  de Couesnongle  (lesdeux  frères)^  le 6  janvier. 
I.  53 


528         ÉTAT  DBS  PERSONNES  ANOBLIES  EN  l8l5. 

Julien-Gauthier,  le  7  mai . 

Labroue,  le  6  janvier. 

Laget-Levieux,  le  7  mars. 

Lamalle  (  de  ),  le  7  mars. 

Lassime,  le  4  février. 

Leclerc-Durivaud,  le  4  février. 

Lehurey,  le  22  janvier. 

Lelevreur,  le  4  février. 

Lemarchand,  le  6  janvier. 

Lemengnonnet^  le  22  janvier. 

Lerond^  le  22  janvier. 

Letard  de  la  Bouralière,  le  7  mars. 

Luxer,  le  7  marsl 

Marcé  de  la  Rochette^le  4  février. 

Mathieu-Devienne^  le.6  janvier. 

Meslier  de  Rocan,  le  4  février. 

MieuUe,  le  4  février. 

Noly,  le  7  mars. 

Pacquet-Beauvais,  le  22  janvier. 

Paillette  Je  4  février. 

Péronneau^  le  7  mars. 

Péronnet^  le  4  février. 

Regny  filsJeSi  janvier. 

Richerand,  le  4  février. 

Rivière,  le  4  février. 

Saillard,  le  6  janvier. 

Soret  de  Boisbrunet,  le  7  mars. 

Stadieu^le  18  janvier. 

Tarbée  (  J.-B.  et  C.-H.),  le  7  mars. 

Trinquelague,  le  7  mars. 

Tulles  (  de  ),  le  6  janvier. 

Turges,  le  20  janvier. 

Urvoitde  Saint-Mirel  (  les  trois  frères),  le  7  janvier. 

Vimal-Dupuis,  le  7  mars. 

Vuillefroy,  le  7  mars. 


Nota.  Pige  5a3 ,  tu  lieu  de  Pontes  du  Méril,  lia^:  Pontas  du  MérU, 
médecin  à  Valognes. 


ÉTAT  DES  PAGES 


DE 


LA  CHAMBRE  DU   ROI  (•). 


Pour  être  admis  au  nombre  des  pages  de  la  chambre  du  Roi ,  il 
fiillait  prouver  jêl  noblesse  dès  Tan  1 55o ,  par  titres  originaux  qui 
établissaient  une  filiation  paternelle  suivie ,  depuis  le  présenté ,  jusqu'à 
cette  époque,  sans  aucun  anoblissement,  relief  ou  privilège  attributif 
de  noblesse. 


En  i6g5 ,  sous  M.  le  duc  de  Gèvres. 

Oharles  Courtik,  seigneur  de  Péruse. 

Henri-Loub  de  Chauchon,  chevalier  de  i'Hery. 

Charles- Louis  de  Montsonnin,  marquis  de  Montai, 

Antonin  de  Baudouin,  sieur  du  Pas. 

François  de  Villum,  seigneur  de  Bâtiment. 

Louis  deGouffier,  marquis  de  Bonnivet." 

Jean- Joseph  de  Gruel,  seigneur  de  Saint-Anastèze. 

Louis,  marquis  de  Guiry. 

Jean  d'Amandaris,  marquis  de  Saint-Estève. 

Clîaiies«Renë  du  Roux  de  Tachy. 

En  i6g6  f  sous  le  duc  de  la  Trémouille, 

Antoine-Charles  Bidon^  vicomte  de  Saint-Martin. 
Daniel  Michel  du  Farcy  de  Cuillé. 
François-Gabriel  Goûte,  sieur  du  Château-Dampierre. 
Louis-Armand  GoufBer,  marquis  de  Bonnivet. 
Jean-Joseph  de  Gruel  de  la  Frette. 
Nicolas  de  Martinville. 


(i)  U  y  a  quelques  années  de  lacune  qu*il  m*a  été  impossible  de 
remplir;  mais  j'admettrai  pour  les  volumes  subséquents  les  réclamations 
qui  me  seront  adressées  a  ce  sujet. 


53o  ÉTAT  DKS  PAGES. 

En  i^gj ,  sous  M.  le  duc  de  BeamnUier. 

Jean-François-Ântoine  de  Clermont,  marquis  de  Montoi- 

son. 
Qaude-Anne  de  ou  Thiard^  marquis  de  Bissy. 
Louis  du  Faure  de  Saint-Silvestre. 
lean-François  de  Briqueville,  marquis  de  la  Luzerne. 
Louis-Augustin-Jean-Baptiste  de  Mathan^  comtede  Baunay. 
Henri  Goulard,  chevalier  de  Vervens. 

En  i6p8f  sous  M.  le  duc  d'Aumont. 

Alexis  Chateignier  de  la  Roche- Pozay. 

Michel  Fabry,  comte  d'Autrey. 

Jacques- Valentin  G>nrart. 

François  Conrart. 

Jacques-Philippe  de  Nocey. 

Louis-Michel  de  Martigny,  marquis  de  la  Tour  du  Bou. 

En  i6pg,  sous  M.  le  duc  de  Gèvres, 

Louis-François  Albert^  marquis  de  Braque. 
François-Albert  Clérambault  de  Yendeuil. 
Henri-Françoisj  marquis  de  Ségur. 
Jean-Armand  Poussart  de  Fort^  marquis  du  Vigeant. 
François  d'Epinay,  marquis  de  Lignery. 
David  de  Saint-Phale,  marquis  de  Coulange. 

En  1700 ,  sous  M.  le  duc  de  la  Trémouitte.    . 

N de  Kersulguenj  marquis  de  Kerlorec. 

Louis  de  Crocelas  de  la  VioIIaie. 
René-François  de  Parisot^  marquis  de  Puy-la- Roque. 
Charles  de  Parisot,  chevalier  de  Puy-la- Roque. 
Charles-Josq>h  Davy^  marquis  d'Amfreville. 

En  ijoiy  sous  M*  le  duc  de  Beauvillier. 

Charles-René  Carbonnel^  comte  de  Canisy. 
Gabriel  Dauvet,  marquis  d^Auvillars. 
Jean-René  Bazan^  comte  de  Flamenville. 
Paul-Philippedela  Roche-Ajrmon. 
François  de  Charry,  ccantedes  Gouttes. 
Jacques-François  Montpellé  de  Martigny. 


DE  LA  CHAMBRE  DU  ROI.  53l 

En  i'^o3,  sous  M.  le  duc  de  Gèvres. 

Henri-FFançoiSj  marquis  de  Ségur. 
René-François  de  Gresle-d'Ormesson. 
René  d'Anglot  du  Hamel. 
François-Bernard  de  Launay, 
Alexandre-François  de  Billy-d'Antilly. 
Louis-Augustin  Choppin  de  Cbassoy. 

En  1704,  sous  AT.  le  duc  de  la  Trémouille. 

Henri-François^  marquis  de  Ségur.* 
Louis- Augustin  Choppin  de  Chassoy. 
Paul-François  Charon  de  la  Haye  de  Miette. 
Joseph  Grout  de  Prince. 
François  le  Tiran,  marquis  de  Vilkrs. 
François-Emmanuel,  baron  de  Letchenfeld. 

En  170S,  sous  M.  le  duc  de  Beauvtllier. 

Jean  Ysoré,  chevalier  d'Hervaut,    bamn    de   la    Roche* 

Posay. 
Josepb-Charles-TufiSn,  comte  de  la  Roirie. 
Joaeph-Honoré  de  Longecombe^  imarquis  de  They. 
François  de  Cbalus,  marquis  de  Saint-Prié. 
Etienne-Thibaut  de  la  Brousse,  marquis  d^Atis. 
Angélique-François  de  Renouard,  comte  de  Villager. 

En  1706,  sous  M.  le  duc  d'Aumont. 

Jean-Louis- François  de  Roussel  de  Pernes. 

Nicolas  de  Vauchelle^  chevalier  de  Malte. 

Henri  Lange,  comte  d'Apremont. 

N.  de  Varennes-Kergoson. 

André  de  Voisblanches. 

Hilarion  Joscelin,  comte  de  Guay. 

Louis  de  la  Fresnaye,  marquis  de  Grîgny. 

En  1708  y  sous  M.  te  duc  de  la  TrémomUe. 

François-René  de  Saint-Gilles  de  Perronoay. 
Jean-René  de  Saint-Gilles  de  Perrontiay. 
Jean-René  du  Qiastd  de  la  Rouaudaye. 
Jean-Guillaume-Laurent  de  laOochaie. 


532  ÉTAT  DES  PAGES 

Guillaume-Thibaut  de  Bois-Bosset. 
René-François  de  Gueneuheuc-Dessois-Hucourt. 

En  170g,  sous  M.  le  duc  de  Mortemart. 

François-Marie-César  du  Vfochier^  seigneur  du  Des- 
chaux. 

Jean-François  de  Léomont,  marquis  de  Léomont. 

Jean-Louis  le  Bade-d'Argenteuil,  comte  d'Epineuil. 

Louis-Paul  de  Remigny/ baron  de  Joux. 

Paul-Henri  de  la  Lu:cerne  de  Beuzeville^  chevalier  de 
Malte. 

Joseph  Argelousej  vicomte  de  JuUien. 

En  ijiOy  sous  M.  le  duc  d'Aumont. 

Paul-Louis  de  Remigny,  baron  de  Joux. 
Jean-René  de  Keravel. 
Jean-Jjouis  de  Belloy. 
Renaud-Bertrand  de  Wierre. 
Louis-d*Amerval. 

En  X7i4i  sous  M.  le  duc  d'Aumoni. 

Mathieu  Porter. 
Louis  DesceviUe. 
Louis  Boursin. 
Frédéric-François  de  Noilent. 
Anonyme  de  Noilent. 

Qaude-Antoine-AIexandre  de  Troilfumyr,  baron  de 
Saint-Mexant. 

En  tjiSt  sous  M.  le  duc  de  Trémes. 

• 

Frédéric- François  de  Nollenl,  baron  de  Limbeuf. 

Anonyme  de  NoUent  de  Limbeuf. 

Louis  de  Turenne,  marquis  d'Aynac. 

Charles- Antoine  Brossard  de  Saint-Bris,  baron  de  Cotigny. 

Clande-François  de  Montereux  de  Vadont. 

Pierre  Trevet  de  Cauvicourt. 


DE  LA  CHAMBRE  DU  ROI.  533 

En  1716,  sous  M.  le  duc  de  la  Trémouîlle. 

Charles-Antoine  Brassard  de  Saint-Bris^  baron  de  Q>tigny. 

Pierre  Trevet  de  Cauvicourt. 

Antoine^  comte  de  Gœsbriant. 

Charles^  chevalier  de  Pierre-Buffière. 

Louis  de  la  Celle  de  Boiry. 

François  Montbel  de  Patacbe. 

En  iji7i  sous  M.  le  duc  de  Mortemart, 

Charles-Antoine  Brossard  de  Saint-Bris,  baron  de  Cotigny. 
Jean^  baron  de  Fortisson. 
Henri  Girardon. 

En  IJ2I. 

Pierre-Henri  de  la  Grange,  comte  d'Arquin. 

Jean-Baptiste  Cossart,  chevalier  d*Espiez. 

Jean-François  d'Argenton  de  Bilheust. 

Louis-Adrien  le  Roi  de  la  Bretonnière. 

Pierre-Paul    de    Rochechouart  -  Qermont ,    chevalier    de 

Malte. 
Charies-Henri  d'Aublec  de  Nezel. 

En  172J,  sous  M.  le  duc  de  Trimes, 

MM*  de  Crevant  de  Cingé. 
de  Montbrun. 
de  Berne. 

En  2788. 

MM*  de  Tuomelin,  premier  page, 
de  Gueneheuc. 
de  Molans. 
d'Essequé. 
de  Sainte-Hermine, 
de  Bigny. 
de  Noaillan. 
de  Montleau. 


ÉTAT  DES  PAGES 


DE 


LA  GRANDE  ÉCURIE  ('). 


Bdv  être  adtn»  au  nombre  des  pages  de  lu  gnnde  écurie,  il  frHtit 
ctre  d'une  noblesse  ancienne  et  militaire,. et  ta  Mre  preivfe  par  titres 
originaux  .depuis  i55o ,  sans  aucun  anoblissement.  Oo  ne  les  recevait 
pas  qu'ils  n'eussent  environ  quinze  ans ,  qu'ils  ne  fussent  bien  faits  et 
connus  pour  étire  de  bonnes  mœurs. 


1676. 

Louis  de  Casteltnore  d'Aroignan. 
Louis-Hardoain  Cbevrier  die  la  QMsiiayt. 
Claude  BaiUet  de  Vaugrenand. 

1677. 

René- Alexis  le  Sénéchal  de  Kercado. 
Sébastien-Hyacinthe  le  Sénéchal  de  Keicada 
Philippe  Gedoyn. 
François-Louis  Gouffier  de  Thois. 
Jérôme  de  Zalusky^  polonais. 

1678. 

François  Nogaretde  Calvisson^  chevalier  de  Malte. 
Eustache  de  Louvanco|irt-Blangy. 
Florimond  deCoétlogon. 
Charles- Louis  delà  Roche. 


(1)  Il  y  a  quelques  années  de  lacune  qu'il  m*a  été  impossible  de 
remplir;  mais  j'admettrai  pour  les  volumes  subséquents  kt  rédamatioos 
qui  me  seront  adressées  à  ce  sujet. 


ÉTAT  DES  PAGES  DE  LA  GRANDE  ÉCURIE.  535 

Charles-Yves-Jacques  de  la  Rivière. 
Philbert  de  Montjan  de  Niécourt. 
Hervé  de  Gourraont-Courcy. 
Nicolas  de  Cbaponay-Fezins. 
François  de  Salles. 

François  de  Rochefort-Markain. 
Louis-Abraham  de  Sahuguet  de  Termes. 
Charles-Michel  de  Biez. 
François  de  Bony  la  Vergne. 
Grimoaldo  de  Grimaldi. 

1679.  > 

Louis-Charles  Goujon  la  Chevalerie, 
Gabriel  de  Siran-Cabanac. 
Blimont  de  Monchy-Vimes. 
Joseph-Louis  Audouin  de  Balan. 
François-Joseph  de  Géla^Lébéron. 
Pierre  de  Malhac-Bessac. 
François  de  DamasduBreuil. 
Philippe-Gabriel  de  Montgon-Beauverger. 
Mazimilien  de  Chalue  la  Roche-Vernassal. 
François  de  Naucaze. 
Bernard  de  la  Madeleine-Ragny. 
André  de  Girard-Saint- Paul. 
Claude-Joseph  le  Gay,. chevalier  de  Malte. 
Charles-Henri  du  Châtelet-Moyencourt. 
Paul  Besso-Ferreiro-iFiesco   .de     Masserans^    piémoiùais, 
chevalier  de  Malte. 

1680. 

Henri-Charles  de  Lancy-Raré. 

Amould-Adolphe  de  Véeleo. 

Christophe  de  Braque. 

Loois^François  de  Félins. 

Nicolas-François  Hennequin-GcUenoncoun. 

Pierre  de  Prugues. 

Philippe  de  Longueval. 

Louis  de  Mirande-Brassac. 

Jean-Baptiste  de  Sauvaget-Desclâux.  '     -  -  '  • 

Christophe-Antoine  de  Seiguier-d'Inaumont. 

Jacques  Giierry  h  Ooupilière. 

I.  54 


536  ÉTAT  DES  PAGES. 

Louis-Hercule  de  Montigny. 

Hyacinthe-Charles-François    Masaet  de    Freine,     gmtiK 

homme  piémontais. 
Se'bastien-François  de  Lage. 
Armand-Michel  de  Broc-Chemiré. 
René  de  Bethoulat  la  Petitière. 
Marc-Antoine  de  MoreM'Aubigné. 
François- Félix  de  Corn-d*Ampare. 
Louis-Antoine  de  Marcatel. 
François  de  Viliedon  la  Chevrelière. 
Adrien  de  Podenasde  Villepinte. 
Pierre  Feret  de  Varimont. 
Henri-Louis  de  Pâris-la-Noue. 
Alexandre-Joseph  de  PicKart  des  Farges. 
N....  Bartholi. 
N....  delà  Font-Savines. 
N....  de  la  Rocbe-Aymon-Barmont. 

1699. 

Jean-François  Caseaux  de  Nestier. 

Louis  Brevant  de  Rédemont. 

N....  du  Fossé  delà  Mote-Vateville. 

N....  de  Romance  de  Mesmont. 

Pierre  de  Roquefort. 

Jean-Fnrnçois  Desart  de  Prémont. 

Louis  de  Houillière  de  Bûisbureau. 

Alphonse-Auguste  de  Thiville  de  Bapaulme. 

Charles-Paul  Hay,  marquis  deChastelet. 

François  Chabot. 

Bernardin-François  de  Graineville  de  Muldrac. 

Philippe-Emmanuel,  marquis  d'Alein. 

Antoine-Joseph  de  Manses. 

Amablede  Chovigny  de  Saint- Agoulin. 

Thérèse  Botrel  de  la  Marche. 

Jean-Hyacinthe-Augustin    de    Reillac,  comte   de   tAont^ 

migfi,  baron  de-Saltgnac. 
Antoine-René  de  Noyon,  marquis  d'Escouère. 
Albert  Alard  de  la  Basique. 
Louis  de  Tarteron. 
Nicolas  Alexis  le  Clerc  de  Cambray. 
Antoine  Damas,  comte  de  Marciily. 
Joseph  Sublet  de  Lénoncourt-d'Heudicoun. 


DE  LA  GRANDE  ÉCURIE.  i$y 

François-Antoine  de  Saucières,  baron  de  Tenance. 

Claude  le  Clerc,  marquis.de  Fleurigny. 

Philippe  de  Salha. . . 

Jean-Benjamin  Drouallan  de  Lesnalec. 

Charles  de  Maillé  de  la  Tour-Landry. 

Guillaume  de  la  Rousière  de  Saint-Pons. 

Guillaume-Héliodore  de  Quinneville  du  Rocher. 

Charles-François  de  Mianne. 

François  de  Laurencin  de  Mison. 

Louis  de  Châteauneuf,  son  frère. 

Jacques  du  Bois-Jourdan. 

François*  de  Bouétiez  de  Kérorguen. 

Jean-Joseph  Béranger  de  la  Baume. 

Benoit  de  Reclaine  de  Lyonne. 

César  de  Villeneuve  de  Tourettes. 

Pierre  des  Forges  du  Châtelus. 

Jean-Paul  d'Audifiret . 

Claude  de  Saint-Blimont. 

René  de  Saint-Quentin  d'Aprigny. 

Thcxnas  du  Vemay. 

N....  Gouflier  de  Bonnivet. 

Claude  de  Courcelles. 

Etienne  de  Saint-Léger. 

François-Louis  de  Monteclair. 

Charles-Nicolas  de  Mège  de  Saint-Georges. 

Charles- François  de  la  Feuillée. 

Charles-Honoré  de  Fontenelle. 

Guillaume  de  Sauvan-d'Arumont. 

N....  du  Laux  de  Coste. 

Charles  de  Lescouz  de  Saint-Bohair. 

Bon-Hervé  de  Saint-Pierre. 

1708, 

•  < 

Gabriel  Constantin  de  la  Lorie. 

Charles  de  la  Conty  de  Boysseulh. 

Gilbert  Guérin^  comte  de  Lugeac. 

Barthélemi-François  Vitry^  baron  de  Neuds. 

Paul-Charles  de  la  Haye  de  Damiette. 

Olivier-Joseph  FeuilleuldeSaint-Martin  des  Chenets.  . 

Robert-Pierre  le  Sens  de  Lyon. 

Antoine  de  la  Péronnière  de  la  Rocbe^Bardoul. 

Germain-Hyacinthe<2odefroy   de  Romance  de   Mesmont. 


ÉTAT  DES   PAGES 


DE 


LA  GRANDE  ÉCURIE  ('>. 


Pô«r  être  admi^au  nombre  des  pages  de  fo  grande  écurie,  il  allait 
être  d'une  noblesse  ancienne  et  militaire,. et  en  faire  preuve  par  titres 
originaux\depuis  i35o,  sans  aucun  anoblissement.  On  ne  les  recevait 
pas  qu'ils  n'eussent  environ  quinze  ans ,  qu'ils  ne  fussent  bien  faits  et 
connus  pour  être  de  bonnes  mœurs. 


1676. 

Louis  de  Castelmore  d'Armgnan. 
Louis-Hardouin  Chevrier  de  la  Cliesnaye. 
Claude  Baillet  de  Vaugrenand. 

1677. 


René- Alexis  le  Senechal  de  Kercado. 
Sébastien-Hyacinthe  le  Sénéchal  de  Kjercada 
Philippe  Gedoyn. 
François-Louis  Gouffier  de  Thois. 
Jérôme  de  Zalusky^  polonais. 

1678. 

François  Nogaretde  Calvisson^  chevalier  de  Malte. 
Eustache  de  Louvanco^rt-Blangy . 
Florimond  deCoëtlogon. 
Charles- Louis  delà  Roche. 


(i)  Il  y  a  quelques  années  de  lacune  qu'il  m'a  été  - hnposstbie  de 
remplir;  mais  j'admettrai  pour  les  volumes  subséquents  les  réclamations 
qui  me  seront  adressées  à  ce  sujet. 


ÉTAT  DES  PAGBS  DE  LA  GRANDE  ÉCURIE.  535 

Charles- Yves- Jacques  de  la  Rivîàrc.         . 
Philbert  de  Montjait  de  Niécourt. 
Hervé  de  Gourraont-Courcy. 
Nicolas  de  Chaponay-Fezins. 
François  de  Salles. 

François  de  Rochefort-Markain. 
Louis-Abraham  de  Sahuguet  de  Termes. 
Charles-Michel  de  Biez.     . 
François  de  Bony  la  Vergne. 
Grimoaldo  de  Grimaldi. 

1679.  J 

Louis-Charles  Goujon  la  Chevalerie. 
Gabriel  de  Siran-Cabanac. 
Blimont  de  Monchy-Vimes. 
Joseph-Louis  Audouin  de  Balan. 
François-Joseph  de  Gélas-Lébéron. 
Pierre  de  Malhac-Bessac. 
François  de  Damasdu-Breuil. 
Philippe-Gabriel  de  Montgon- Beau  verger. 
Maximilien  de  Chaluela  Roche-Ver nassal. 
François  de  Naucaze. 
Bernard  delà  Madeleine- Ragny. 
André  de  Girard-Saint- Paul. 
Qaude-Joseph  le  Gay,  chevalier  de  Malte. 
Charles-Henri  du  Châtelet-Moyencourt. 
Paul  Besso-Ferreiro^Fiesco   .de     Masserans,.  piémontais, 
chevalier  de  Malte. 

1680.  < 

* 

Henri-Charles  de  Lancy-Raré. 

Amould-Adolphe  de  Véeleo. 

Christophe  de  Braque. 

Louis-François  de  Fetins. 

Nicolas-François  Hennequin-GcUenoncourt. 

Pierre  de  Prugues. 

Philippe  de Longueval. 

Louis  de  Mirande-Brassac. 

Jean-Baptiste  de  Sauvaget-Desclâux/  • 

Chrîstophe-Antoiae  de  Seiguier-d'Inaumont. 

Jacques  Gùerry  la  Ooapilière. 

I.  54 


538  ÉTAT  DES  PAGES 

Francois-Lottis  du  Breil  de  Potitbriant. 

Gabriel  de  Montbault  de  la  Dubrie. 

Charles  de  France^  baron  de  Vaux^  marquis  de  NoyeUes. 

Charles  de  Choiseul,  marquis  d'Exil I7. 

Joseph-Antoine-François  de  Buktrode. 

Joseph-Charles  de  ViUers^  comte  de  Guignancourt. 

Antoine  de  Gaugy. 

Jacques- Justin  de  Bulstrode. 

Alexandre  de  Puchs  de  Paillas. 

Balthazar  d'Ostanger^  chevalier  de  la  Roquetailkde. 

Louis-Alexandre-Robert  Malet^  chevalier  de  Ramen. 

N....  de  Grossoles,  chevalier  de  Flammarins. 

Louis  Martelle,  seigneur  de  la  Roquette. 

N....  de  Languedoue,  chevalier  de  Villeneuve. 

N.  de  Jansaç. 

Michel  d'Anglos,  marquis  d'EronvaL 

Laurent  de  Trente. 

Louis  le  Rouge  de  Kerdavid. 

Jean-Baptiste  Villiers-Beraùld. 

Qaude-Maurice,  marquis  de  Chastenay,  comte  de  Bricon< 

Pierre  de  Pruine. 

Louis  Elzéar  de  Sade. 

N...  de  Camey. 


1710. 


Charles  de  la  Qef-du-May. 
Claude-Léonor  de  Reclaine-Digoiae. 
^    Benoit  de  Reclaine-Digoine. 
N...  Digoine. 
N....  de  Reclaine. 
N....  de  Villiers-Helon. 
N...»  de  Marquessac  d^Hautefort. 
N....  de  Manse. 
N ....  de  Hardas  d' HauteviUe. 
N....  de  Phivinel. 
N....  de  MaroUes» 
N..«.  deGiou. 
N....  de  Toumay. 
N...»  deCadolan. 
K....  chevalier  de  Sainte*Jame. 
N....  deFribois. 


f  1 


I       • 


1   *  f 


DE  LA  GRAITDE  ÉCURIE.  539 

N....  delaRoche  jSaint-Andiéi    •    .  i 

N....  de  Lévare. 

N . . . .  d' Abzac  de  la  Douze. 

N....  de  la  Moussière. 

N....  deVilledon. 

N....  de  la Chevrillière. 

N....  de  La  vaux. 

N....  de  la  Nascole. 

N....  de  Cauteleux. 

N....  deCumont. 

N....  de  Penengun.  .    . 

N....  de  Marcellanges.   *• 

N....  deGroslée. 

N....de  Rocelot. 


•  -  __  -     '  •  »  . 

1712.  . 

Germain-Hyacinthe-Godefroy  de  Ropuanoede Mffsnafont. 

Louis  Martel^  sieur  delà  Roquette. 

Laurent  de  Trente. 

Claude-Maurice  de  Chastenay,  comte  de  Bricon. 

Louis  Elzéar  de  Sade. 

François  de  Flammarting  de  Cerf .. 

Jean-Stanislas  dé  Pelubinsky. 

René  du  Tertre  de  Mëe. 

Gui  Roland  du  Ro$lan-de-Kermenguy.  >      . 

Sébastien  de  Belloy  de  Morangle.  .  T  : . 

Jacques-Martial  de  l'Estrade,  ,  • .     . 

Pauld'EscoraillesdeSalers.  *  . 

Christophe  le  Roux  de  Coettando. 

Guillaume  de  Saint-Vidal  de  la  Tour-Landry-Rochefort. 

Jean-Joseph  de  Brizis. 

Guillaume  de  la  Bérardièrè.  < 

Jean-Baptiste  Roquart  de  Satnt-Laurent#  *    ^ 

N....  de  Largentelle. 

Gilbert  de  Vesny-d'Arbouze^ 

N....  de  la  Tour-Bonnet. 

François  Tonnky. 

Philippe  Desplains  de  la  Lande. 

N.... ,  cheva^er  d'Orgon. 

Jean-Charles  Hengant  de  Keyrisac. 

François  •  Bernard. 

Jean-Baptiste-Josepb  de  Sade. 


/ 


340  ÉTAT  0fiS.PAG£S 

Charles  du  Tillet  de  Mauroux. 

François  de  Warigny. 

Alexandre  de  Ravigny. 

N....  de  la  Guilliottière. 

François-Amable  de  la  Garde  de  Saigne. 

Jacques-Charles  de  la  Sayette. 

Jean-Jacques  de  FeuqueroUes. 

Pierre  de  la  Villatelle. 

François  de  la  Carte. 

Louis  de  Cauchbn-d'Arsy. 

Raphaël  Duval  des  Rivières. 

Charles-Pierre  du  Bois  de  Macquillé.  . 

Charles  Chevalon  de  Boisragon . 

Louis-Melchior  de  Keroen  de  Coetanfao. 

René  delà  Motte  de  Champagne. 

Nicolas  de  la  Garde  de  Saigne  de  Saint-Angel. 

François  de  Quis  de  Gaucourt. 

Georges-Etienne  du  Plessis-Bellière. 

N....  delà  Roche-Aymon. 

N...«  de  Culture. 

• 
4 

I7I4. 

Charles  d^  Au  tefort-Marquessac . 

Jean-Etienne  du  Mas  de  Manse. 

David  Damas. 

Claude-Joseph  de  MaroUes. 

Pierre  de  Giou. 

Gabriel-Nicolas  Bardoul  de  Toumay. 

Î715. 

Charles-Antoine-Joseph  Pinard  de  Cadodan. 

Jean-Baptiste  de  Fribois. 

Gabriel  Villiers- Héron  de  Sainte-Jame. 

René  de  la  Roche  Saint- André. 

Pierre-René  Gilbert  des  Vaux  Levaré. 

Jacob  Jauvré  la  Moussière. 

Jean  d'Abzac-la-Douze. 

Joseph  de  Villedon  la  Chevrelière. 

Charles  de  Villedon  de  Laviu. 

Jacques-  Yves-Joseph  de  Kemper-la-Nascole. 

Léonard  d'Arlot  de  Cumont. 


%• 


DE  LA  GRANDE  ÉCURIE.  541 

Qaude-Eugène  des  Buissons-Anteleu . 
Charle^Françiis  Kerguelen-Penanjdu. 

1716. 

Louis  de  Marcellanges. 
Henri-François^  dit  de  Routot. 
Alexandre-François,  dit  de  Grolay. 

1717. 

r 

9 

Louis-Joseph  de  Pouilly.      -,        ' 
Jean-Baptiste-Jacques  le  Bourgeois- Pomm^r^vaL 
René- Joseph  du  Bois-Baudry. 
Charles  Noblet  de  TersiUac. 

1781. 

Jean-Jacques  Florac  de  la  Vercantière. 
Jacques-Vincent  de  Kermoven. 

1719, 

Alexandre-Paul  de  Montai  de  Nauzières. 

Françoi»,  chevalier  de  la  Frapinière. 

Isaac  du  Chesne  de  Saint-Léger, 

Pierre-François  de  Nigry  de  la  Redorte. 

Joseph  Huchet  de     Cintré. 

Jean-François  de  Saint-Remy  de  Cossé.  , 

Joseph  Damas-d'Antigny. 

Jean-Baptiste  le  Roy  de  Valanglard. 

Louis  Huchet  de  Cintré  de  Tregille. 

Gabriel  Charbonneau  de  Leschasserieu 

I7I0, 

Joseph-Claude  de  Monty  de  Reze. 
François-Marie  de  la  Lande  de  Calan. 
Jean'-Louis  de  Roux  de  la  Navasselle. 
Marie-Jean-Louis  de  Lamhilly  de  Broutay. 
Louis- Marie  de  Langle  de  Kermorvin. 
Henri  de  Riolet  de  Monteuil. 


/ 


; 


5^  ÉTAT  DES  PAGES 

Louis-Joseph  de  Beaumont-d'Auiichamp. 
Jean  Roux  de  Vignerâs  de  Pombaud. 
Jean-Louis  d'Avesgo  de  Coulonges. 
Louis-François  de  Saisseval  de  Feuquières. 
François-Jacques  de  Grôuchy  de  Robertot. 
Augustin-Henri-Nicolas  le   Marquetel  de   Quency-Wian- 

court. 
Jean-Louis  du  Bot  de  Sales  du  Roudouc. 
Alexandre- Henri  du  Puch  de  Montbreton. 
Jean-Baptiste  Taneguy  du  Breil  de  Pontbriant. 
Charles-Louis  de  Vidal. 

Jean-Baptiste-C^r  de  Thimbrune  de  Valence-Combes. 
Joseph-Marie  de  Kerhœnt  de  Coetanfao  de  Locmaria. 
René-Louis  Legier  de  la  Sauvagère. 
Guillaume  de  Montigny  de  la  Coudray. 
Pierre-Gilbert-Philippe  Veiny-d' Arbouse  de  Vilmont. 
Louis-Charles  de  Gouyon. 
François  Dantil  de  Ligonès. 
César  Couraud  de  Bonneuil. 

Guillaume  Peyronenc  de  la  Roque  de  Saint- Amarad. 
François-Alexandre  le  Ciérc  de  Bussy. 
Jean  de  la  Fargede  Fournols. 
René-Félix  d'Albignac  de  Triadou. 
Pierre  Gérente  de  Senas. 
Louis  Venans  de  Vildon  de  Goumay. 
Charles-Gabriel-Auguste  d'Andigné  de  Maineuf, 
Olivier-Jean-Marie  de  Kermd  de  Kermezen. 
Charles-Jean-Baptiste  de  Sugny. 
Louis-Guy  Sacriste  deTombeuf  de  Montpouillan. 
Jean-François  de  Pouson ville  de  Grisols4lu-<Ihassan. 
Pîerre-Gabriel-François-Joseph    de    Motayor     du    Hour- 

melin. 
Armand-Louis  Gouyon  de  Vaux. 
Charles-Alexandre  deCrugy  de  Marsillac. 
Joseph-Bernard  de  Saint- Andiol. 
René- Jean  le  Mouton  de  Boisdeffi-e. 
Jacques-Achille  Picot  de  Combreux. 
Yves-Laurent  de  Monty  de  Rezay. 
Charles  de  Naturel  de  Baleure. 
Charles- Antoine  de  Guéri n-de-Lugeac. 


DE  LA  GRANDE  ÉCURIE.  5^3 

Louis  de  la  Grendière,  seigneur  de  Boisgautier. 
Nicolas  de  Sâlvert,  seigaeur  de  la  Motte-d'Arson . 
Jean-Sévère-Pélage   de    Visdelou»   seigneur   de   la   Ville- 

theart. 
Charles-Léon  de  Fera,  seigneur  de  Rouville. 
Charles  de  Moussy,  seigneur  de  Contour. 
Jean-Jacques-AJezandre  Diel|  seigneur  d'Eaneval.  : 
Claude-François  de  Sesmaisons,  seigneur  de  la  Sausinière. 
Charles  Louis  de  Beaumont  de  Rion,  seigneur  de  Serçay. 
François-Angélique  de  Remigny,  seigneur  de  Joux. 
Jacques-Pierre,  seigneur  de  Rouettier. 
Marie-Daniel-Jerôme  Botherel,  seigneur  de  Saint-Denac. 
Thomas  d'Alogny,  seigneur  de  Rochefort-la-Groye. 
Jean-Joseph  de  Pastour,  seigneur  de  Kerjean. 
René-Charles- Pierre  de  Mon  treuil,  seigneur  de  la  Chaux. 
Charles-Michel  d'Arcussia,  seigneur  du  Revest. 
Esprit-Marie  Baudry,  seigneur  d'Asson. 
Lx)uis  de  la  Tour-Montauban. 
Francois-Hélion  de  Bardançois  de  Sarzay^  seigneur  de  la 

Salie  de  Vierve. 
Pierre  Raymond  de  Modène  de  Pomerols,  chev.  de  Malte. 
AntoineÔarles-Augustin-Joseph   de     Simiane,   seigneur 

de  Miolans  et  d'Esparron. 
Claude-Nestor  de  Longueil-Maisons,  seig.  de  Beauverger. 
Jacques-Henri  de  fieaugy,  seigneur  du  Fay. 
Jean-Jacques  de  Lonne  de  Pagnac,  seigneur  de  Périgère. 
Philogène-Alexis-François  de  Ponat,  seigneur  de  Greisse. 
Henri-Jacques  de  Puch,  seigneur  de  Montretou. 
Charles  de  Puch  de  Melac,  son  frère. 
Pierre  Tudert,  seigneur  de  la  Bournalière. 
Jean-Pierre  Bemou  de  Donissan  deCitran. 
Alphonse  de  Donissan  de  Citran  de  Bonnefort,  son  frère. 
Alexis  du  Plessis,  seigneur  d'Argentré. 

1735. 

René-Nicolas-Claude  d'Orglandes  de  Briouze. 
Francois-Louis  de  Lubersac  de  Li vroo . 
Nicolas- Antoine  de  Ferrières. 
Euftache-Joseph  Lamory  de  Landas-Morugne. 
Louis-Julie-Delphin  d'Aulèdede  Pardaillan. 
Pierre-Jean  de  Gervain-des-Landes. 
François-Louis  d'Aiemar  de  Panât. 

5.  55 


544  ÉTAT  DES  PAGES 

Louis-Joseph  de  Beaumont-d'Aurichamp. 
Jean  Roux  de  Vigneras  de  Pombaud. 
Jean^Louis  d'Avesgo  de  Couloages. 
Louis-François  de  Saisseval  de  Feuquières. 
François-Jacques  de  Grouchy  de  Robertol. 
Augustin-Henri-Nicolas  le   Marquetel  de  Quency-Wiaa- 

court. 
Jean-Louis  du  Bot  de  Sales  du  Roudouc. 
Alexandre*  Henri  du  Puch  de  Montbreton. 
Jean-Baptiste  Taneguy  du  Breil  de  Pontbriant. 
Charles-Louis  de  Vidal. 

Jean-Baptiste-Cësar  de  Thimbrune  de  Valence-Combes. 
Joseph-Marie  de  Kerhoent  de  Coeunfao  de  Locmaria. 
René-Louis  Legier  de  la  Sauvagère. 
Guillaume  de  Montigny  de  la  Coudray. 
Pierre-Gilbert-Philippe  Veiny-d' Arbouse  de  Vilmont. 
Louis-Charles  de  Gouyon. 
François  Dantil  de  Ligonès. 
César  Couimud  de  Bonneuil. 

Guillaume  Peyronenc  de  la  Roque  de  Saint-Amarad. 
François-Alexandre  le  Cierc  de  Bussy. 
Jean  de  la  Fargede  Fournols. 
René-Félix  d'Albignac  de  Triadou. 
Pierre  Gérante  de  Senas. 
Louis  Venans  de  Vildon  de  Ooumay. 
Charles-Gabriel-Auguste  d'Andigné  de  Maineuf. 
Olivier-Jean-Marie  de  Keriiiel  de  Kermezen. 
Charles-Jean-Baptiste  de  Sugny. 
Louis-Guy  Sacriste  deTombeuf  de  Montpouillan. 
Jean-François  de  Pousonville  de  Grisolsniu-Chassan. 
Pierre-Gabriel-François-Joieph    de    Motayor    du    Hour- 

melin. 
Armand-Louis  Goujron  de  Vaux. 
Charles-Alexandre  de  Crugy  de  Marsillac. 
Joseph-Bernard  de  Saint- Andiol. 
René-Jean  le  Mouton  de  Boisdeffre. 
Jacques-Achille  Picot  de  Combreux. 
Yves-Laurent  de  Monty  de  Rezay. 
Charles  de  Naturel  de  Baleure. 
Charles-Antoine  de  Guéri n-de-Lugeac. 


DE  LA  GRANDE  ÉCURIE.  $^5 

1748. 

Charles-Jean-François  de  Vauouelin. 

Ambroise-René  des  Roches  de  Boisjourdan. 

Charles-Joseph-François  Tuffin  de  Roirie-de-ViUiers. 

Tanguy-Marie  de  Troerin  de  Kerjean. 

Charles-Eléonor-  Hervé  de  Carbonnel  de  Canisy . 

Urbain-Guillaume  de  Quëelen. 

Georges-Fmnçots-Jalien  de  Crochard  de  Bourneuf. 

FrançMs-Henri  de  Saint-Pol  de  Masle.  ^ 

Jacques  Chevalier  de  la  Coindardière. 

Louis-René  de  Banconnet  de  Nayan. 

Joseph-Marie-Bonaventure  du  Garri6>Dusels. 

Louis-Gaétan  de  Thiennes. 

Francois-Louis  Caseaux. 

Josepn-Michel  de  Sabrevoir. 

Charles- Louis  Martel  de  Delincoun. 

Michel-Claude  de  Neufchèse. 

Louis-François  le  Vaillant  de  Rebais. 

Charles-Paul  Camus  de  Villefort. 

Pierre-Charles-Philippe  de  Rosnivinen. 

Emmanuel-Christopbe-Marie  de  Riremoy  de  Testu. 

Jean  de  Joussineau  de  Tourdonnet. 

Joseph  de  Forgères* 

René-Gabriel  le  Rouge  de  Kerdavid. 

Eléonore-Qaude  de  Carbonnel  de  Canisy  de  Mesnibus. 

Eusuche  de  Vauquelin. 

François-Marie-Hercule  de  Montigny. 

Jacques- François-Louis  de  Caulaincourt. 

Jean-Christophe  de  Maslard. 

Laurent  Gués  de  Monty. 

François-Louis-César  de  Thiboust. 

François  de  Chambaud. 

Armand  de  Roux  de  Montchenil. 

Louis-Geoffroy  de  la  Croix  de  Beaurepos. 

Joseph-Hyacinthe  de  Mercerel  de  Chanteloycr. 

Antoine-Baptiste  de  Termes. 

Alphonse  de  Draulin  de  Mesnilglaise. 

Jean-François  de  Méalet  de  Fargues. 

Jean- François  de  la  Roque  de  Mons. 

Charles-Joseph  de  Preville. 

René-Louis-Gabrid  d'Andigné. 


546  ÉTAT  DES  PAGES  DE  LA  GRANDE  ÉCURIE. 

Eustache-Henri-François  du  Deflant 
Thomas-Marie  de  Frenoy. 
Charies-Antoîne  de  Droulin  de  Tanque. 
François  du  Bouy. 
Pierre-Hervé-Martin  de  Montlige. 
Claude  de  Corbiers. 
Ursin  de  Saint-Pol  de  Masle. 

En  1757,  1760  et  1762^  MM.  Augustin-Casimir  de  Ver- 
gnene  d'Alban,  George-Maurice  de  Vergnette  d'Alban 
et  Victor-Constantin,  vicomte  de  Vergnette  d'Alban; 
en  i5^8  et  1682,  Charles  et  Léon  deFérade  RouviUe; 
en  1728,  1730  et  1732,  trois  frères  du  nom  de  du  Bot;  en 
1760,  Charles-Gaspard  de  Toustain^  vicomte  de  Riche- 
bourg;  en  1769,  Toussaint  Siffren  des  Isnards,  hiieat 
pages  en  la  grande  écurie. 


1788. 


MM.  d'Onlières. 
de  Lyonne. 
de  Landorte^  servant 

le  dauphin. 
d'Udressier^  idem. 
de  Lastours. 
de  Chamisot. 
du  Poirier, 
de  Padens. 
de  Fontaine, 
de  Lastic. 
de  Bemets. 
de  LestourviUe. 
de  Saint-Pol. 
de  la  Motte, 
de  Champsavoy. 
de  Hauteville. 
de  Bouetiez. 
de  Bec-de  Lièvre, 
de  Javerlhac. 
de  Château-Thierry, 
de  Villers-la-Faye« 
de  Kerguezec. 
de  Mauniont. 
de  Sémalle. 
de  Fontaine. 


MM.  de  Pardieu. 
de  Dufaur. 
de  Castillon. 
de  Saunhac. 
d'Udressier. 
de  la  Forest. 
de  Franqueville. 
de  Saignes, 
de  Barde. 
d'Asson. 
d'Adhémar. 
de  Litteau. 
de  Savignac. 
du  Buisson  -  Bouma 

zel. 
de  Roquefeuille. 
de  Vaugiraud. 
de  Quelen. 
le  VaiUant. 
de  Boucher, 
de  Larmandie. 
de  la  Tude. 
du  Grifiolet. 
de  Grave, 
de  Bouchiat. 
de  Lyonne. 


ÉTAT  DES  PAGES 


DE 


LA   PETITE  ÉCURIE. 


Pour  être  reçu  page  du  Roi  à  la  petite  écurie,  il  fal- 
lait faire  preuve  de  noblesse  depuis  Tan  i55o,  sans  aucun 
anoblissement. 


1673.  Alexandre  -  Gabriel     de    la 

NPierre-Bouzies. 
icoLAS  LoYs  de  la  Gran-     Antoine  de  Lobière  du  Bou- 
ge* chet. 


1674 
Jacques-Charles  LenCant  de 

1675. 

François    des  Maisons    de 

Bonnefons. 
Jean  des  Maisons^  son  frère. 
Nicolas  de  Flavigny-T£man- 

sart. 

1676. 
Anne    de    Melun-Brignon. 

1677. 
Joseph  de  Moisaet-Bellevue. 


1678. 

Jean    de    Pichart   l'Eglise- 

aux-Bois. 
Gaspard   de  Fourchaux-Gt- 

vry. 
Gaspard  -  Alexandre    Len- 

fant  de  Saint-Giles. 

1679. 

Pierre     d'Aurelle^Femaires. 
François    d'Aurelle ,     son 

irere, 
Pierre  de  Marie. 
François  Pérou  de  Belleisle. 
Armand- Victor  de  Sully. 
N....  de  Saintville. 
N....  de  MftUeiDt. 


54» 


ÉTAT  DES  PAGES 


1680. 


1684. 


Alexandre-Antoine  de  Fou- 

dras-Châteautiers. 
Jacques  de  Marcatel  d'Où- 

deauville. 
Marc- Antoine  de  VintimiUe. 
N....  de  Glande vès  de  Cu- 

ges. 
N....des  Friches  des  Bordes. 


Dé  Beauftgard. 

De  Roquignl  du  Faiel. 

De  Coriolis  de  la  Bastide. 

De  Liques. 

De  Quiqueran  de  Beaujeu. 

De  Bonnet  de  la  Mole. 

i685. 


1681. 

De  Chéri. 

De  Gaureaul  du  Mont. 
Dupont  de  Viliers. 
De  Besanne. 

« 
1682 


De  Vassan. 

Du  Bousquet  deSaint-Par- 

doux. 
De  Laverine. 
Du  Plantis  du  Ludreau. 
Caradas  du  Héron. 
De  Veteris  du  Revest. 

i683. 


Maignart  de  Bernières. 
De  Serre. 

De  Monchi  de  Senarponu 
De  Montfaucon  de  Vissée. 
De  Bayard  de  Ferrières. 

1686. 

Thibault  de  la  Carte. 
De  Saint-Denis. 
De  Franger  de  Ferrières. 
De  Grouchet  de  Chessi. 

1687. 

Boutin  de  Valouze. 
De  Hallot  d- Adouville. 
De  Cordouan  delà  Noue. 
De  Mesme  de  Ravignan. 
De  Lordat  de  Bram. 


D'Aubigné   de    Rocheferiè- 

res. 
De  Voisins. 
De  Gebert  de  Noyan. 
De  Carbonnel  de  Canisi. 
De  Forbin  de  Janson. 
Le  BouUeûr  de  Cbaasan. 
Portail. 
De  Thesan. 
De  Saint-Martia. 


1688. 

De  Marion  de  Drui. 

De  BiUi. 

De  Juliants  du  Rouret. 

De  Romieu  de  Fos. 

De  Laurens  de  Bruée. 

De  Cairon. 

De  Villeneuve  de  Vaudose. 

De  Moataigtt  es  BoîsdavL 


DE  LA  PETITE  ÉCURIE  v  549 

L'Olivier    de     Saint-Maur.      Le  baron  de  Falkeinstein. 
De  Vaudrai .  Le  comte  de  Montulé. 

1693. 

De  Forget. 

De  Vincent  de  Causans. 

1694. 

D*Urre  de  Montanegue. 
De  Moges  de  Colonges. 
DeFortiade  Piles. 
De  Fonia  de  Forville. 
De  Mailli  d'Hancourt/ 
De  Brupet  du  Molant. 
De  Mariel  du  Poêt. 
De  Grille. 
De  Beaurepaire. 

1695. 
De    Banudin  de  Mauviè* 


«  1689. 

Du  Bellai. 

De  Machaut. 

DeNoe. 

D'Ostrelde  Lières. 

De  Pouilleuse. 

De  Chantelot  de  la  Chaise. 

De  St.-Féliz  de  Maurémont. 

De  Doni  de  Beauchamp. 

1 690. 

De  Beon. 

Le  Blanc  de  la  Croiaette. 

De  Combes. 

De  Messemé. 

De  Choiseul  de  Traves. 

De  Masencôme  de  Montluc. 

Fagée  de  Voisenon. 

De  Montlezun  de  Mauléon . 

1691. 

De  Voisins  d'Alzan. 

1692. 

Beraud  de  la  Haie-de-Rion* 

De  la  Prune  de  Cardonac. 

De  Pérussis. 

De  Montlezun  de  Busca. 

De  Tézan  de  Pajol. 

De  GaJiens  de  Castelet. 

De  Faure  de  Saint  -  Mauris. 

De  Sailli. 

De  Courtarvel. 

De  Joussineau  de  Fajnt. 

Du  Saillant. 

De  Seitres  de  Vauduse. 


De    Venderets    d'Herbou  - 

ville. 
Des  Isnards. 
Toustain  de  Carency. 
De  Ginestoux  de  l'Argen  - 

tières. 
De  Corneillan. 
Le  Boust. 

De  Nigri  de  la  Redorte. 
Le  Bâcle  -  d'Argenteuil    de 

Beauregardl 

1696. 

D'Amault  de  Montessus  de 

Bellevèvre. 
DHervîlly. 
De  Segla  de  Ribaute. 


55o 


ÉTAT  DES  PAGES 

De  Lombard  de  MoQtaa  - 
1697.  roux. 

De  Brevedent  de  Sahurs. 
De  Fougère  d'Escuret. 

1702. 

De  Raimond  de  Lasbordes. 

De  Poilvilain  de  Crenay. 

De  Pins. 

De  Bocaud. 

Bouchard      d'Esparbès     de 

Lussan  -  d'Aubeterre. 
De  Bachis  du  Cailar. 
De  Latour  de  Landorte. 
De  Plantevit  de  Margone. 
Du  Plessis-d'Argentré. 
D'Osmont. 


Berbier  du  Metz. 

De  Cugnac  du  Bourdet. 

1698. 

De  Lignière. 
Lederc  de  Fleurigni. 
De  Raoux  de  Raousset. 
Du  Faide  Maulevrier. 

1699. 

De  Chatenai  de  Lenti. 

Le  Pennée  de  Boisjolen. 

De  Guiri  de  Chaumont. 

Du  Saulsoy. 

De  Strickland. 

De  Coulonges  de  Préau. 

De  Cajeu. 

De  Ligny  de  Channel. 

De  Rosset  de  Ceilles. 

De     Lestendart    d'Anger  - 

ville. 
D*Argouges. 

1700. 

Des  Essards  de  Linières. 
D'Hcrvilli  de  Devise. 
De  Thibault  de  la  Chapelle. 
Bouchard     d'Esparbès     de 

Lussan-d'Aubeterre. 
De  Fortia  d' Urban. 

1701. 

De  Bufferant  de  Percei. 
De  Montesquieu  de  la  Tour. 
Marbaleste  de  la  Borde. 
I^Angennes  de   Maintenon. 


1703. 

De  la  Fontaine  -  d'Halen  - 

court. 
De  Chabannes. 
Le  Berceur  de  Fonteoay. 
DeGuezde  Balzac. 
D'Avoine  de  la  Jaille. 
De  la  Chaussée  de  Boisville. 
De  Neufcheses . 
Le  Cocq  de  Hambeck. 
De  Mesniel  de    Sommerie. 
De  Jordy  de  Cabanac. 

1704. 

De  RolUt  de  Brugeac 
Delà  Fontaine  de  U  Bois> 

sière 
De  Brenne  de  Montjay. 
Fyot  de  Vaugimois. 
De  Montesson. 
De  Tuffin  de  la  RoCrie. 


DE  LA  PETITE  ÉCURIE. 


55i 


De  Rottz  d'Alzonne. 
De  Maille  de  Bénéhart. 
De  Fkyigny  d'Iraaussart. 
De  Montron    de    Louirpn- 

d'Escouloubre. 
De  Tulles  de  Villefranche. 
De  Margon  de  Gage. 
De  Saînt-Cbamaas. 

1705, 

Renaid      de    Fussamberg- 

d'Amblimont. 
Des  Maires  d'Anvers. 
D'Avessens  de  Saint-Rome. 
Petit  de  la  Guierche. 
Chabot. 

De  Pestel  de  Nonnanville. 
Des  Groseliers-d'Hervelois. 
De  Garagnol. 
De  Hennot  d'Octeville. 
Dq  Bosc  de  Vitermoot. 

1706. 

Du  Fayet  de  la  Tour  La- 
borie* 

De  Rochefort-d'Ailly. 

De  Cosson  de  Tlle. 

De  Gaillardbois  de  Saint- 
Denis. 

DeKergoSt. 

1707. 

D'Hervilly. 

Le  Mière  de  G>unemaQche. 

Le  Mièfe  de  Meliàres,  son 

finère. 
DeCooraeules. 
De  Maurel  d'Aragon. 
De  Roflignac  d'Aspremont. 
De  Faure  de  Montjean. 
5. 


De  Gonyn  des  Chapiseaux 
de  FonteoaiUes. 

1708. 

De  Gourmont  de  Gourci. 
Panfentennio     de     Rosar- 

non. 
De  Lesmesrie   des  Choisis. 
De  Conac. 
De  Saint-Cbamans. 
De  Saint-Giles. 
Guinot  de  Montconseil. 
De  la  Haye-Montbault. 
De  Beinac. 
D'Aloue  des  Ajots. 
Du    Verger  de    la  Roche- 

Jacquelin. 

1709. 

De  la  Roque  -  Senezergues. 
De  la  Salle  des  Carrières. 
Escoulant  de  Maneville. 
Gislain  de  Bénouville. 
De  Gaing  de  Linnars. 
De  Marie. 
Du  Breil  de  Rais. 

1710. 

De  Monsures  d'Auvilliers. 
Davy  de  la  Pailleterie. 
De  Roquefeuille. 
De  Gaillardbois  de  Marcon- 

ville. 
Capendu  de  Boursonne. 
De  Brevedent. 
De  Brevedent  de  Sahurs. 
De  la  Cour-Baleioy. 
De  Cadier-Vauce, 
D'Ass^. 

56 


55^1 


ÉTAT  DES   PAGES 


tjffr 

De  Gaignon  de  Vilaines. 

De  Bonsens  des  Epinais. 

De  Mondeart  de  Rumont. 

DeCalvière. 

D'Estut  de  Tracy. 

'DeMontaigu. 

De  Maiortie  de    Boutevîlle. 

De  la  Tude,    marquis    de 

Ganges. 
De  Saint-Cler. 
De   Remond  -  Modène  de 

Pommerols. 
De  Lesdos  de  Saint-Valeri. 
Viault  de  BruiUac. 

1712. 

D'Olivier  de  la  Garde. 

De    Lambelin,  chevalier  des 

Essarts. 
De  Boisse. 
De  Hautpoui. 
De  Menez  de  Leinirec. 
Du  Vivier. 

De  Meiran  de  Lagoy .      , 
De  Vergone. 

1713. 

Damas  d'Anlezy. 
Perrachon  de  VaAx. 
Perrachon   de  Saint -Mau- 
rice, son  frère. 
De     Garrigues    de*   Lade- 


Le  chev.  de  Boursonne . 

DeBùry. 

De  LaurenCin  d' Avenes« 

DePressy. 

D'Oi^emoDt. 


1714. 

De  B^névent  de  Sales. 

La  Bâcle  de  Moulins 

De  Caux. 

De  Goyt>n  de  Beaufort. 

De  Cugnac  du  Bourdet« 

De  Quîguéran-Beaujeu. 

De  Brancion. 

De  Vigny. 

De  Vigny  d'Emervilk, 

frère. 
Letellier  de  Vaubadon. 


1715,    i7i6, 

Roger  de  Caux. 

Le  Valois  de  Mur;»y. 

De  Cadrieu. 

De  Changy  de  Lentilly. 

Arnaud  de  la  CasMÛgne* 

De  Bérauville. 

De  G£tloury. 

1717. 

D'Isarn  de  ViUefort. 
De  la  Mare  de  la  Londe. 
De    Valat  de  Saint  -  Ro- 
man. 
Le  vicomte  de  Pannct. 
De  Toulongeon. 

1718. 

Sable  de  Beausseré. 

Le  Pèlerin  de  Gauville. 

De  BoistiUé. 

De  Jarente  de  là  Bruyère. 

DeMiilaudde  ForbîndeU 

Roque. 
FroUer  de  la  Mesadière. 


DE  LA  PETITE  ÉCUillE. 


553 


De  Fajac  de  Saiot-Jeno^ 
d'Honoux   de    Missolens. 

Du  Faure  de  Saint-Sylves- 
tre de  Satilien. 

De  Valavoire* 

1719- 

De  Georges  de  Ledenon. 
De  la  Roque  de  MUlaud  de 

Forfoin. 
Oerel  d'AnvîUe. 
De  Marguerit  d'Aizy. 
De  Branet  du  Molan. 
Des  Laurens. 
De  Cornillon. 
De  Marguerîe  de  Fresnes. 
Clerel  de  TocqueviUe. 

1720. 

De  Ste.-Marie  d'Agneaux. 

De  Doria. 

De  Saint-Martial  de  Pinde- 

Tal  de  Courob. 
De  Gallean  de  Gadagne. 
De  RoncheroUes. 
De  Créquy-Hémont. 
Dumont  de  Gaureasses. 
De  Vauloger. 
DuTal  de  Beaumontel. 

1731. 

Hébert  de  Beauvoir. 

De  Donodey  de  Campredon . 

De  Forceville. 

De  Grégoire  de  Saint-*Sau- 
▼eur. 

De  Montlezun  de  Campa- 
gne. 

Des  Essarta  de  Ligntères. 

De  Pingenet  de  Tagny. 


172?, 


De  Cussy  de  Belval. 
De  G)rbie  de  la  Tour. 
De  Villeron. 
D'Ecberenne. 

De  Vallée-Monsanson. 

De  Vallée-Monsanson,    son 

frère. 
De  Villers    de   la  faye  du 

Bousset. 
De  la  Broue  de  Vareilles* 
De  Piis  de  Roquefort. 
De  Lamon  de  la  Garde. 
De  Bordeaux  de  Bagerville. 

1724. 

De  la  Villeneuve  de  Lan-, 

guedoue. 
De  Poudenx. 
De  Poudenx,  son  frire. 
Fabre  de  la  Tude. 
De  Lasterie  de  Saillant. 
De  Neufchèse. 
Gigault  de  Bellefbnds. 
De  Touchet  de  CouroeUes. 
Du  Tillet  de  Marçai. 
De  Courbo'n  de  Blenac. 
Du  Trousset  d'Héricourt. 
De  Caulatncourt. 
De  Donodey  de  Campredon. 

1725. 

De  Baraudin  de  Mauvièrc. 
Barthon  de  Montbas. 
D'Avejan  de  Rancogne. 
De  Momas. 


554 


1726- 


Frottier  de  la  Messelière 


1727. 


De  Poulpiquet  de  Kermen. 

De  Moustier  de  Sainte- 
Marie. 

De  Guiramand. 

De  Guerreau  de  Behen. 

Tonduti  de  Malijac. 

Le  Din  de  la  Chalerie. 

De  Malbec  de  Briges. 

De  Pati  de  Bellegarde. 

Foucaud  de  Lardimalie. 

De  la  Cropte-Boursac. 

Duclos  de  Kerssent. 

De  Dodessan  de  Saint-Ge- 
nest  de  Qtran. 

Michel  de  Camberaon. 

De  Rochemore  d' Aigre- 
mont. 

1728. 

De  Monugu  d'O. 

De  Lasterie  de  Saillant. 

Guillaume  de  Marsangy. 

De  Monjouvent* 

Rancber  de  la  Ferrire. 

Brunet  du  Molan, 

De  Guilhem  de  Pintaval. 

De  Riviire  de  Corsac. 

D^mbly. 

De  CastiUon  de  St  .-Victor. 

1729. 

De  Fergeol  de  Vilers<l'0- 
rival. 

De  Quinemont  de  Va- 
rennes.  • 


ÉTAT  DES  PAGES 

De  Bihan  de  Pennelay. 

De  Vassé. 

De  Vassé  de  la  Rochefaton, 

son  frère. 
De  Pierre  de    Saint-Marcel 

de  Bemis. 
Pean  du  Pontfils. 
De  Goyon  de  Vaudurant. 
De  Frain  du  Landel. 
De  Karcaradec. 


1730. 

D'Ainval  de  Brache. 

De  la  Vieuville. 

De  Moncelde  Cbamperon. 

De  Beauregard. 

De  Valory. 

De  Remond  de  Modène. 

De  Strada. 

1731. 

Sabine  de  la  Quieze. 
De  Villarsde  Mauvesinière. 
De  Flechin  de  Wamin. 
De    l'Estendard    de  Saint- 
Léger. 
Mairot  de  Martigue. 
De  Rouex  de  ViUemont. 
D*Albertas. 

1732. 

De  Flechin  de  Wamin. 

De  Barbançois  deVillqon- 

gis. 
De  Croismare. 
Lardenois  de  Ville   de  Bo- 

landre. 
De  Graveron. 
De  Montcalm  de  Gozon  de 

Saint-Véran. 


OK  LA  PETITE  ÉCURIE. 


555 


Des  Esstrts  de  Lignières. 
De  Belleville  de  Richemont. 
Bernard   de    Montessus  de 

RuiUy. 
De  Fay  de  Guerlande. 
Bailli  de  Saint-Marc. 
DeBayard. 

1733. 

Il  n'y  a  point  eu  de  page 
reçu  cette  année. 

1734. 

De  Fesques  de  Rochebous- 
seau. 

De  Menou . 

De  Joigni  de  Bellebrune. 

De  Castillon  de  Beines. 

De  Beauregard. 

De  Godet  de  Vadenai. 

D'Auxy. 

Haydes  Neitumières. 

Abot  des  Champs. 

De  Joigny  de  Bellebrune. 

DeMontolieu. 

De  Kerboudel  de  la  Cour- 
peau. 

De  la  ViefviUe. 

De  Villoutrey. 

De  Brères-Jarzé. 

1735. 


De  la  Croix  de 
De  Roquefeuil. 
Prévost    d'Olbreuse  de  Ga- 

geniont. 
De  Loupiat  de  la  Devize. 
Poufdiede  Quehillac. 
De   Rippert  d'Alauzier. 
De  Merle  de  Beauchamp. 


Fourché  de  Quehillac  de 
Villefregon. 

1736. 

De  Caries. 

De  Sahuguet  de  Termes. 

De  Valory. 

De  Thicuville. 

D'Espinchal. 

De   Courtarvelde  Lierville. 

De  la  Gorce . 

1737. 

Des  Fosses. 

De  Kersanson. 

De  Calonne  de  Courte- 
bonne. 

Du  Merle  du  Blancbuisson 
du  Plessis. 

De  Maçon  du  Chery. 

Olinsan  de  Kemeguer. 

De  Grégoire  de  Saint-Sau- 
veur. 

De  Montlezun. 


1738. 

De  la    Haye-Montbault  de 

la  Scorie. 
De   Montrond    de   Santon- 

d'Escouloubre. 
DeBavalan. 

De  Hautpoul  de  Félines. 
Le  Mastin  de  Maillé. 
De  Calonne. 

De  Sarcus  de  Moyencourt. 
De  Beyne  de  Raissac. 
D'Albon. 


556 


ÉTAT  PES  PAGÇ$ 


1739- 

Cadier  de  Vauce. 

De  Safifray. 

De  Nonant  de  Bretoncelles. 

De  la  Marche. 

Brochard    de   la  Rochebro- 

chard. 
Du    Merle    du    Blancbuis- 

son. 
Bataille  de  Mandelot. 
De  Guiscard  de  la    Bour&- 

lie. 
De  Chavagnac. 
De  Joigny  de  Bellebrune. 
De  Lancry  de   Bains-Ber- 

lier. 
De  Saint-Gilles. 
De  Briqueville. 
Du  Crozet. 

1740. 

De  Rechignevoisin    de  Gu- 

ron. 
DeMauléon. 
DeLordat. 
DeHautpoul. 
Le  Vacher  de  la  Chaise. 
De  Rabodanges. 
D'Inguimbert. 

1741- 

De  Nomperre  de  Pierrefite 

de    Champégny. 
D'Udressier. 
De  Chastel  de  Londres. 
DuMesnielde  Sommeri. 
Du   Mesnlel   de    Sommeri, 

son  fràre. 
De  Chavagnac. 


174a. 

De  Bonot  de  Villeuvrain. 

De  Harenc  de  la  Condamine. 

De  TiUy  de  Blaru. 

De  Salmon  du  Chasteliier. 

De  Hennot  d'Octeville. 

Clerel  de    Tocqueville. 

De  la  Haye. 

De  Montesquieu. 

De  Montesquieu,  son  frire. 

Dumas  de  Manse. 

De  Malbosc  de  Mirai. 

1743. 

De  Remegny  de  Joux. 
De  Roussel  de  Pemes. 
Le  Maire  de  Courtemaoche. 
Botherel  de  la  Bretonnière. 
De  Coétlosquet. 
De  Siran  de  Cabanac. 
Montléard  de  Rumont. 
De  Labadie. 
Dax  Daxat. 
De  Conceil. 

De   Flahaut   de  U    BîUar* 
derie. 

1744. 

De  Pineton  de  Chambrun. 
De  Bruyères  de  Chalabre. 
De  Salmon  de  Chasteliier 

'745. 

De  Voisins  d'Alzeau. 

DeGatlhac. 

Graindorge    d'Orgeville  du 

Mcsnil. 
De  Verac  de  la  Valette. 


.  DE  LA   PETITE  ËCURIE. 

De  Qcricy. 

De  Chamboram  de  It  Cla- 

vière. 
D'Audifttt   de  Beauchamp. 
De  Pautrières. 


557 


«749 


1746. 

De  Roussel  de  Pemes. 

De  Montalembert. 

De  OiauTigny  de  Blot. 

De  Guyon-Pouzols. 

De  Villôutrey. 

D'Alonville. 

De  Blosset. 

De  Morard. 

De  Montléard 

De  Mantin  de  Crochans. 

D'Albert. 

«747- 

Texier  de  HautefeuiUe. 

Des  Feageret». 

De  la  Prevenquière. 

DeLonlayde  Villepaille. 

DeBérardde  Montakt. 

De  Pnicoimal. 

De  Roox  Deagent  de  Morges . 

Le  Trésor  de  Fontenai. 

De  MaiUé. 

« 

1748. 

De  Flavigny. 

Booyde  Lavergne. 

De  Toustain   d'Ecrennes. 

DeLordat. 

De  Bmifdde  Montalet. 

De  Villelongue. 

DeVillelongue  de  Savigny, 

son  (lire. 
Frottier  de  U  Messelière. 


De  Loyac  de  la  Bachellerie. 

De  Villaines, 

De  Brusse. 

De  Calvimoat. 

Des  VaoK  de   Leraré. 

Delà  Fmglaie  de  Ker^fers. 

De  Tonduti  de  Blauvac. 

De  Prad. 

Ehides  de  Cattevilie. 

Texier  de  HautefeuiUe. 

Le  Saige  de  la  Villesbrune. 

De  la  Béraudière. 

Perryde  Nieol. 

De  Lordat. 

Auboust  de  Vergues. 

D'Escodecca  de  Boisse. 

De  Pardaillan. 

1750. 

De  Clerc  de  la  Deveze. 
Heurtault  de  LamerviUe. 
De  Dons  de  Pierrefeu. 
Du  Pont  de  la  Boussère  de 

Chavagne. 
De  Kermanguy. 
De  Chaban  de  Ricbemont. 
Du  Tertre. 

De  Monspey  de  Valliire. 
DeSte.-Marie  d'Agneaux. 
Jacques  deChiré. 

1751. 

De  Bourgarel  de  Martignan. 
De  Combres  de  Bressoles. 
Des  Vaux  de  Lëvaté. 
De  Bermond  du  Cailar. 
Du  Verdier  de  la  Qiapelle. 
De  r  Estang  de  Parade. 


558 

De  Beauvolier. 
De  Bonchamp. 
Du  Pac  de  Badens. 


175a. 

De  la  Rocbelambeit. 
D'Anal   de    QuineviUe. 
De  Bouvet  de  Louvigny. 
De  la  Croix  d'Ardanne. 
De    la     Croix    d'Ardanne, 

son  frère. 
De    Malyver    de     Vaugre- 

neuse. 
De  GinestouxdeVemon. 
De  Macnemara. 
De  Houdetot. 
Gautier  de  ^Tournay. 
De  Miffiint  d'Ancourt. 
De  la  VieuviUe  de  Blotte- 

fière. 
De  Riolet  de  Morteuil. 
Du  Deffend  d'Oixlou. 

1753. 

Texier  de  Hautefeuille. 
De  Levezon  de  Vezin. 
DeDonodey  de  Campredon. 
Du  Bosc  de  Vitermont. 
De  Cbevigné. 
Le  Roi  de  la  Potherie. 
De  Vissée   de  Ganges. 
De  Pra€l. 

Morinde  Montcanisy. 
Goyon    de  Thaumas. 
DePathasse  de  St.-Hilaiie. 
Alexandre  d'Hanache. 
Vauquelin  de  Sacy. 

1754. 

De  Jarente  d'Orgeval. 


ÉTAT  DES  PAGES. 


De  Bec-de-Lièvre  de  Cany. 

De  Bonsens  des  Epinais. 

Baron  de  Segonzac. 

Morin  de  BaneviUe. 

Heurtant  de  Lamerville. 

De  Briqueville  de  la  Lu* 
zerne. 

De  Vassan  de  Puysieux. 

De  Marsay. 

De  Nessay. 

De  Mayetx  de  Villatelle  de 
Colombier. 

De  Mehereau  de  Saint- 
Pierre. 

1755. 

De  Rosuing. 
Baudriede  la  Burierie. 
Du  Vivier. 

De  Musy  de  la  VauzeUe. 
De    Lubersac    de    Cbabri- 

ghac. 
De  Montigny. 
De  la  Beaulme. 
De  la  Belinaye. 
Du  Bot  du  Grégo. 
De*  ViUoutrey   de  Breignac. 
De  ViUoutrey^  son  frère. 

1756. 

Poterat. 

De  Montaigu  d^Entniigues. 

De  Villaines. 

Du  Buisson  de  Blainvilk. 

D'AUard  de  Chatou. 

De  la  Roche-Dragon. 

De  la  Roche-Dragon  »  son 

frère. 
De    Villers  de  la  Faye  du 

Rousset. 
De  Monulembert. 


DE  LA  PETITE  ÉCURIE. 

De  GoQssencoun. 

DeStrada.  ^       ,y6o. 


559 


1757. 

De  Navailles. 

Gosselin  de  Garselles. 

Vian    de    b    Motte    d'Us- 

seau. 
De  Giverville. 
Le  Vaillant  d'Aubigny. 
De  Noblet  d*Anglure. 
De  Vernon      de     Vilieram- 

bert. 
De  Lenfernat  de  ViUars. 
De  Raccault  de  Reuilly. 

1758. 

De  Perthuis. 

De  Serres  de  Saint-Romans. 

D' Autrîc  de  Vintimille. 

De  Villemort. 

De  MaiUane. 

Bardon  de  Segonzac. 

De  Chambre  d'Urgons. 

De  Puel  de  Parlans. 

Du  Châtel  de  la  Romandais. 

De  Bouchât. 

De  Merle  de  la  Gorce. 

1759. 

De  Saint-Chamans. 

BanoD  de  Montbas  de  Mat- 

senon. 
Le  Roux  de  Berigny. 
De  Boisay  de  Courcenay. 
Bernard    de    Montessus    de 

RuiUy. 
Dubuysaon  des  Aix. 
Du  Bonays. 
'  De»  Rois  des  Ports. 

3. 


De  Saucières  de  Tenance. 

Du  Souïl  de  Fortesson. 

De  Barbin  de  Broyés  d'Au- 

try. 
DeMontredon. 
De  Bussy. 
D'Autric  de  Vintimille  des 

Beaumettes. 
De  Mercurin  de    Valbonne. 
De  Menou. 
Filleul  de  la  Frenaye. 
De  Montfaucon    de   Rogles. 
D'Attier  de  Borne. 
D'Azemarde  Pannat. 
Des   Q)ursets     de      Mesla- 

mont. 
De  Banastre  de  Parnoude- 

val. 

176t. 

De  Roquigny. 
De  Veins  de  Villéhiont. 
De  la  Fatsan  de  la  Carre. 
De  Guiscard  de  Théridac. 
De  Casteras  de  Soumin. 
Vian  de  la  Motte  d'Usseau. 
De     Rochemort       d'Aigre- 

mont. 
Foucaud  de  Laidimalie. 
De  Bas  de  Montcalon. 
De  Banastre. 
De  Casteinau. 

1762. 

De  Rouex  de  Villemort. 
D^Autric    de  Vintimille  de 

Beaumettes. 
De  Saint-Cbamans. 

^7 


56o 

De  Vassan. 

Le  Bihan  de  Penelé. 

Le  Bihan   de    Penelé, 

frère. 
Du  Bois  Beranger. 
Huon  de  Kermadec. 
Bardenois  de  Bolandre. 
Andras  de  Mary. 
Dauber  de  Peyrelongue. 
Ueschamps  de  Boishébert. 
D*Espinchal. 
De  Brévedent. 

1763. 

D'Andignë. 
De  Marconnay. 
De  Montesson . 
De  Cubières. 
D'Aurelle  de  Terrenegre. 
De  Pussy. 
De  l'Epine  du  Puy. 
Dantil  de  Ligonès. 
De  Vitryde  Malfiance. 
De  Coustin  de  Masnadân. 
• 

1764. 


ÉTAT  DES  PAGES 

Bourguignon  de  la  Mare. 
De  Sesmaisoni. 
son      De  Valory. 
De  Vernon. 

De  Bonot  de  Villesorain. 
De  Beaumont  de  Juniès. 
De  Penfentenion  de  Chefon- 

uine. 
De  Bonnay. 
Le  Roy  de  Ville. 
Le  Pellerin  deGauville. 


1766. 

De  la  Rochelambert. 

De  Trevelec. 

Du  Boschenryde  Druoourt. 

De  la  Fontaine  de  Virton . 

De  Montigny  de  la  Touche. 

Des  Brosses  du  Goulet. 

De  Benard  de  Sauveterre. 

De  Valory. 

Baron  de  CoUiquet  de  Lé- 

voncourt. 
De  Bayard, 

DeChalandar  de  la  Moue. 
De  Lascazes  de  Beauvoir. 


Cadier  de  Vauce. 
De  la  Romagère. 
De  Roquefeuil. 
De  Tréouveret  de  Kerstrat. 
De  Veins  de  Villemont. 
De  Baudre. 

De    Guillaume   de    Roche- 
brune. 
De  Bellissen  de  Caillavel. 
Su  blet  de  Lénoncourt. 
De  Ginestoux  de  Roque. 


1765. 


Des  Barres. 


1767. 

Fleuriot  de  Langle. 

Des  Reauz  de  Coclois. 

De  Baune. 

De  Serre  de  Saint-Romans. 

De  Campoias  d'Echauz. 

De  Fute  de  Soucy. 

De    Roquelaure   de    Saint- 

Aubin. 
De  la  Porte  de  rArtaudiire 
Le  Breun  de  Vanoise. 
Gautier  de  Montguers. 
De  Saignafd  de  la  Fressan- 


DE  LA  PETITE  ÉCURIE.  56! 

Bauillc  de  Maodelot.  Du  Chillaud  des  Fieux. 

La  Gékrd  de  Cherval.  De  Julien  de  Vinezac. 

De  Goujon  de  Thutsy. 


1768. 

De  Lartigue  de  Sorbets. 

D*Attier  de  Borne. 

Durand  d'Auxi. 

D'Armur. 

De  Barderons  de  Sainte-Ge- 

niés. 
De  Goujon  de  Thuisy. 
De  Fragoîère. 
De  Vassan. 
De  Briqueville. 

1769. 

De  la  Rochelambert. 

De  Goulaine. 

De  Baudry  d'Asson. 

De  Montangon. 

De  Louzon  de  la  Prade. 

De  Tilly. 

De  Hautpoul. 

De  Gilbertès. 

De  Monestay  de  Chazeron. 

1770. 

De   Paris. 
De  Rancber. 
De  la  Rochelambert. 
Le  Bouracher  de  Launay. 
De  la  Roche  de  la  Groye. 
Bottercl. 

De  Lonlay  de  Villepaille. 
De  Guerpel. 

D*Anglars  de  Basstgnac. 
De    Galonné     de    Courte- 
bonne. 
De  Gombault  de  la  Grange 


1771. 

De  Paris  de  la  Motte. 

Le  Vaillant  de  Saint-Denis. 

De  Houdetot. 

Daniel  de  Boisdennemets. 

De  la  Roche  Saint-André. 

De  Serre  de  Saint-Romans. 

De  Beaufranchet  d'Ayat. 

De  Laizer  de  Siougeat. 

Des  Roys. 

Lonjou  de  la  Prade. 

De  Reçnon. 

De  Guerin  de  Chàteauneuf. 

De  Saint-Martin  de  Bagnac 

de  Savezey. 
De  Brazac. 

1772. 

Guillemaut    de    Saint-Sou- 

plet . 
Du  Château  de  Montais. 
De  Pont  de  la  Grange. 
De  Montclar. 
De  Ricey. 
De  Beaupoil  de  Saint-Au- 

laire. 
De  Bonnechose  du  MesniU 

germain. 
Le  Basde  d'Argenteuil. 
Ogorman. 

De  Seignar  de  Sasselanges. 
Guenichon  de  Duesme. 

1773. 

De  RoUat, 

De  Goudon. 

De  Beauroyre  de  Vilhac. 


502 


ÉTAT  DES  PAGES 


De  Pinsun. 
De  la  Touche. 
De  Villoutrey. 
De  Counin  de  Montbrun. 
De  Vavre  de  BoneL 
De  Gallean  de  Gadagne. 
De  la  Borie  de  Campagne. 
De  Qery  de  Serans . 
De  la  Roche  Aymon. 
Charette  de  Boisfoucaud. 
De  Bonnechose. 


'774* 

De  Moûs, 

De  Rancher. 

De  la  Messec  du  Plis. 

Binet  de  Jasson. 

De  Villiers  de  Helbon. 

De  Mauléon. 

De  Biencourt. 

De  Goulaine. 

De  Morel  de  Than. 

De  Betechamps. 

1775. 

De  Forget. 

GuUlotdu  Doussay. 

De  Hercé. 

DeToostiin  de  Lîmésy. 

Danzel  de  Boffles. 

De  Capriol  de  Payrs. 

De  la  Garde. 

De  Lalandelte. 

De  Rennel. 

Du  Fond  de  Saint-Léger. 

Du  Crozet. 

De  Navier. 

De  Galéan  de  Gadagne. 

De  MarceUanges. 

De  Seguin  de  Revoies. 


Du  Bou9quet  de  Saint-Par- 

doux. 
De  Roux  de  Varennes. 

1776. 

De  Musset. 

De  Bechon  de  Caussade. 

De  Boussierde  la  Faye. 

De  Boucher  de  la  Rupel. 

Dulac. 

De  Joigny  de  Bellebrune. 

De  Lesmier. 

D'Avesga<le-G>ulonges. 

De  Lalande. 

De  Sarcus. 

1777. 

De  Bongars. 

De  Quengo  de  Tonqucdcc. 
De  Lubersac. 
L'Arcbier  de  Brievedent. 
De  Vannel  de  Lilleroy. 
De  Laurençln  de  Chanzë. 
De  Laurençin  de  Beaufort. 
De  la  Garde  de  Saint- Ange]. 
De  Beauroyre  de  Vilhac. 
De  Remigioux. 
D'Escorailles. 
D'Andigne'. 

1778- 

De  Navier. 

De  Grieu. 

De  Chappe-de-Laine. 

De  Linières. 

DeChauveron. 

De  Faure  de  Saint-Maurice. 

De  Montlezun. 

De  Barbançois. 

De  Saint-Pern. 


DE  LA  PETITE  ÉCURIE. 


563 


De  Brachet. 

De  Martel. 

De  Leaumont. 

Du  Faycl. 

Frottier  de  la  Messelière. 

G^ustin  de  BouzoUes. 

De  BeauCorps. 

De  Landry. 

De  Reclainede  Lyonne. 

1779. 

De  Grimaldi  de  Reguse. 

Patry. 

De  Bouzies. 

De  Ségur. 

De  Carbonnière. 

Du  Mesnildot. 

1780. 

De  Busseul. 

De  Guillaumanches  du  Bos- 

cage. 
De  Champagne. 
De    Menardeau    de     Mau- 

breuil. 
De  RoUat. 

G>lliquet  de  Rosnes. 
D'Aurevilk. 
DeLivetde  BarviUe. 
De  Lescourt. 
De  Bonv. 
Tesson. 

1781. 

De  TEspinasse. 

De  Monty  de  Rezay. 

De  Salviat  de  Vtelcastel. 

De  Cumont. 

De  Monty  de  Rezay. 


1782. 


De  Pardieu. 
De  Champagne. 
De  RioUet  de  Gissey. 
Le  Cornu  de  Corboyer. 
De  Chaffois. 
«D'Hebrail. 
De  la  Paye. 
De  Reclaine. 
De  Brunet. 
De  Sauzillon. 
De  la  Beraudière. 
De  la  Chassagne  de  Sereys. 
De  Maillard  dç  Landreville. 

1783. 

« 

DeThuilliers  de  Mont  joie. 

De  Teyssières. 

De  Montaigu. 

De  Barentin  de  Motitchal. 

De  Lyonne  de  Scrvon. 

De  Maumigny. 

De  Lanfernat. 

De  la  Porte  dlssertieux. 

Rioult  d'OuiUy  de  Neuville. 

De  Vigny. 

1784. 

De  Foucaud. 

De  Meritens  de  Rosés. 

DeTrion  de  Montalembert. 

Du  Moustier  de  Canchy. 

D'Escorailles. 

De  Sainte-Colombe. 

De  Reclaine  de  Lyonne. 

De  Pons  de   Frugières. 

De  Cussy. 

De  Ribbert  d'Alangier. 

De  la  Bruyère. 


502 


ÉTAT  DES  PAGES 


De  Pinsun. 
De  la  Touche. 
De  Villoutrcy. 
De  Counin  de  Montbrun. 
De  Vavrc  de  Bonel. 
De  Gallean  de  Gadagne. 
De  la  Borie  de  Campagne. 
De  Qery  de  Serans . 
De  la  Roche  Aymon. 
Charette  de  Boisfoucaud. 
De  Bonnechose. 


Ï774- 

De  Mons, 

De  Rancher. 

De  la  Messec  du  Plis. 

Binet  de  Jasson. 

De  Villiers  de  Helbon. 

De  Mauléon. 

De  Biencoun. 

De  Goulaine. 

De  Morel  de  Than. 

De  Betechamps. 

1775. 

De  Forget. 

Guillotdu  Doussay. 

De  Hercé. 

DeToustain  de  Lîmésy. 

Danzel  de  Boffles. 

De  Capriol  de  Payrs. 

De  la  Garde. 

De  Lalandelle. 

De  Rennd. 

Du  Fond  de  Saint-Léger. 

Du  Crozet. 

De  Navier. 

De  Galéan  de  Gadagne. 

De  MarceUange$. 

De  Seguin  de  Reynies. 


Du  Bousquet  de  Saint-Par* 

doux. 
De  Roux  de  Varenocs. 

1776. 

De  Musset. 

De  Bechon  de  Caussadc. 

De  Boussierde  la  Faye. 

De  Boucher  de  la  Rupel. 

Dulac. 

De  Joigny  de  Beliebnine. 

De  Lttmier. 

D'Avesgo-de-Coulonges. 

De  Lalande. 

De  Sarcus. 

1777. 

De  Bongars. 

De  Quengo  de  Tonquedec. 
De  Lubersac. 
L'Archier  de  Brievedent. 
De  Vannel  de  Lilleroy. 
De  Laurençîn  de  Chanté. 
De  Laurençin  de  Beaufon. 
De  la  Garde  de  Saint- Ange! . 
De  Beauroyre  de  Vîlhac. 
De  Remigioux. 
D'Escorailles. 
D'Andigne'. 

1778. 

De  Navier. 

De  Grieu. 

De  Chappe-de-Laine. 

De  Linières. 

DeChauveron. 

De  Faure  de  Saint-NUurice. 

De  Montlexun. 

De  Barbançois. 

De  Saint-Pern. 


DE  LA  PETITK  ECURIE. 


563 


De  Brachet. 

De  Martel. 

De  Leaumont. 

Du  Fayel. 

Fronier  de  la  Messelière. 

Coustin  de  Bouzolles. 

De  Beaucorpt. 

De  Laqcry. 

De  Redainede  Lyon  ne. 

1779. 

De  Grimaldi  de  Reguse. 
Patry. 

De  Bouzies. 

DeSégur. 

De  Carbonnière. 

Du  Mesnildot. 

1780. 

De  Busseul. 

De  Guillaumanches  du  Bos- 

cage. 
De  Champagne. 
De    Menardeau    de 

breuil. 
De  Rollat. 

CoUiquet  de  Rosnes. 
D'Aure  ville. 
De  Livet  de  Barville. 
De  Lescourt. 
De  Bonv. 
Tesson. 

1781. 


1782. 


Mau- 


Dell 

De  Monty  de  Rezay. 

De  Salviat  de  Vielcastel. 

De  Cumont. 

De  Monty  de  Resay. 


De  Pardieu. 

De  Champagne. 

De  Riollet  de  Gîssey. 

Le  Cornu  de  Corboyer. 

De  Chaffois. 

J)'Hebrail. 

De  la  Paye. 

De  Reclaîne. 

De  Brunet. 

De  Sauzillon. 

De  la  Beraudière. 

De  la  Chassagne  de  Sereys. 

De  Maillard  de  Land reville. 

1783. 

DeThuilliers  de  Mont  joie. 

De  Teyssières. 

De  Monuigu. 

De  Barentin  de  Mohtchal. 

De  Lyonne  de  Scrvon. 

De  Maumigny. 

De  Lanfernat. 

De  la  Porte  d'Issertieux. 

Rbult  d'Ouilly  de  Neuville. 

De  Vigny. 

1784. 

De  Foucaud. 

De  Meritens  de  Rosés. 

DeTrion  de  Monulembert. 

Du  Moustier  de  Canchy. 

D'Escorailles. 

De  Sainte-Colombe. 

De  Reclaine  de  Lyonne. 

De  Pons  de  Frugières. 

De  Cussy. 

De  Ribbert  d'Alangier. 

De  la  Bruyère. 


364  ^^'^  ^^  PAGES  DE 

De  Villeneuve. 
De  Rioult  d'Ouilly. 
De  Bonal. 

1785. 

De  Monuigu. 

De  la  Fons  des  Essarts. 

D'Udressier. 

De  Leaumont. 

Du  Poirier  de  Franquevilie. 

De  Barentin  Montcbal. 

Jourdan  de  Saint-Sauveur. 

De  Brusse. 

Paquet  de  Saint-Meymy. 

Dupac  de  Badens. 

De  Ramfreville. 

De  Saint-Mauris. 

De  Lemps. 

De  Meric  de  Vivens. 

1786. 

De  la  Motte  de  Broons. 
De  Bosset  de  TEtourville. 


LA  PETITE  ÉCURIE. 

De  Fouler. 

D'Arzac. 

De  Beraud. 

De  Lescalle. 

De  Nattes. 

De  Lastic. 

Du  Noblet  de  la  Clayte. 

1787. 

De  Castillon  de  Mouchan. 

De  Boucher. 

De  Gautier  de  Savignac. 

De  Pardieu. 

D'Udressier. 

De  Griffolet. 

De  Roquefeuildu  Bousquet. 

De  Grave. 

De  Franquevilie. 

De  Quélen. 

Le  Roy  de  Bardes. 

De  la  Tude. 

D'Adhemar. 

Plaisant  de  Bombiat. 

De  Lyonne. 


N.  B.  C'ejf  û  robligeance  de  M,  le  comte  Dubuytson-deS'Aix  ^  de 
Riomy  que  je  nuis  redevable  de  la  liste  des  pages  de  la  petite  écurie  ^  et 
je  lut  en  adresse  ici  mes  sincères  remerciments. 


ERRATA.  569 

Pige  71  ,  ligne  29,  ARMINOT,  liae^:  ARMYNOT. 

^^  74 1  IJgne  35  ,  à  un  besan  d'or,  lise^  :  à  un  besant  d'or. 

Page  7S  ,  lignes  19  et  lo ,  de  gueules ,  à  trois  peignes  d*or ,  deux  et 
un  ;  supprimez  ces  derniers  mots,  deux  et  un  (i). 

Psge  83  ,  lignes  1 5  et  16 ,  à  deux  lions  dç  sable,  lam passés  d'or ,  passant 
Tun  au-dessus  de  l'autre,  lise:(:  à  deux  lions-léopardés  de  sable, 
lampassés  d*or ,  et  supprimez  le  reste. 

Page  88 ,  ligne  23 ,  trois  hauberts  à  cotte  d'armes ,  lise^i  :  ou  cottes 
d'armes. 

Page  95,  ligne  ao.AUDENEORT,  lise^:  AUDENFORT. 

Ibid.  AUDEBERT,  lise^:  AUDIBERT. 

Page  96  ,  ligne  16 ,  cloché ,  iise^:  clarine. 

Page  99  ,  ligne  9 ,  ombragé ,  iise^  :  ombré. 

Page  106,  ligne  3i ,  de  VILLEMONTÉ,  lise^:  de  VILLEMONTÉE. 

Ibid.  ligne  4a  ,  cotticea ,  Uu^  :  cotices. 

Page  tu  ,  ligne  17,  AVALENC,  liseï^:  AVALEUC. 

Page  iiS  ,  ligne  première,  AVOGARDE,  iUej:  AVOGADRE. 

Page  lai,  ligne  ai,  de  VAUVEISANT ,  liseiç :  de  VAULUYSANT. 

Ibid.  ligne  41 ,  BACIÉ ,  ItJff  :  BAGIË. 

Page  laa ,  ligne  4a  ,  chargé  de  trois  chevrons ,  li^e^:  de  trois  éuis  (a^ 

Page   ia3 ,   ligne  36,  sa  patte,  //jef;  sa  pâte. 

Page  ia4,  ligne  première,  BAFFAR  ,  lise^:  BAFFARD. 

Page   ia6,  ligne  ao,  i  l'ordre,  tiu^ :  à  l'orte. 


(1)  Lonqne  les  mcablw  qoi  chargent  l'éca  sont  dans  leur  potition  ordinaire,  en 
ne  ki  «aprime  point.  Void  ao«  esplicatioo  qui  peat  servir  de  règle  générale  à  ce 

fa  M  poee  ao  centra  de  Técii;  demx  ic  pœeot  l'on  tar  l'autre;  troit^  deux 
en  chef  d  l'astre  eo  pointe,  oa  deux  et  on;  quatre ^  deux  en  chef  et  deox  eo 
pointe; c/m^ . en  uotoir;  «ûr,  trois,  deox  et  on;  tept^  trois,  trois  et  on;  kmit^ 
ca  orte ;  ■«■/,  trois,  trois  et  trois;  dix,  qoatre,  trois,  deox  et  no. 

(a)  Lorsqu'il  y  a  plos  d'oo  chevron  dans  on  écu  00  sur  des  pièces  honorables , 
00  les  nonine  étaies.  On  excepte  le»  chenoos  qoi  sont  posés  les  ons  sor  les  aotres 
dans  l'éco ,  parce  qu'ayant  les  dinicosioas  ofdfaiaires,  on  les  regarde  conme  00  même 
Asvron  divisé  en  plasieors  pièces. 


364  ^'^^'^  ^^  PAGES  DE 

De  Villeneuve. 
De  Rioult  d'OuiUv. 

De  Bonal. 

« 

1785. 

De  Montaigu . 

De  la  Fons  des  Essarts. 

D'Udressier. 

De  Leaumont. 

Du  Poirier  de  FranqueviUe. 

De  Barentin  Montchal. 

Jourdan  de   Saint-Sauveur. 

De  Brusse. 

Paquet  de  Saint-Meymy. 

Dupac  de  Badens. 

De  RamfreviDe. 

De  Saint-Mauris. 

De  Lemps. 

De  Meric  de  Vivens. 

1786. 

De  la  Motte  de  Bioons. 
De  Bosset  de  TEtourville. 


LA  PETITE  ÉCURIE. 

De  Fouler. 

D'Arzac. 

De  Beraud. 

De  Lescalle. 

De  Nattes. 

De  Lastic. 

Du  Noblet  de  la  Clayte. 

1787. 

De  Castillon  de  Mouchan. 

De  Boucher. 

De  Gautier  de  Savignac. 

De  Pardieu. 

D'Udressier. 

De  Griffolet. 

De  Roquefeuildu  Bousquet. 

De  Grave. 

De  FranqueviUe. 

De  Quélen. 

Le  Roy  de  Bardes. 

De  la  Tude. 

D'Adhemar. 

Plaisant  de  Bombiat. 

De  Lyonne. 


N.  B.  Oesi  à  tobiigeoHce  de  M.  le  comte  Duhtyssotî-des-Aix  ^  de 
Riom^  que  je  suis  redevable  de  la  liste  des  pages  de  la  petite  écurie,  et 
je  lut  en  adresse  ici  mes  sincères  remerciments. 


ERRATA 


DU    RÉPERTOIRE    HÉRALDIQUE. 


P 


AGB  2,  ligne    tb,  au  lion  ramptnt  d'or,  /l'ief:  au   lion-léopardé 
d'or. 

Page  3 y  ligne  6,  accompagné  de  trois  abeilles  de  même,  lise^:  du 
même  (i). 

Ibîd.  ligne  a 3,  au  sautoir  alaise,  lise^:  alésé. 

tbid.  ligne  ag,    (Fcahçots),    liteiç:     (Pkançois). 

fbid.  ligne  34,  ABIRAC    (Bertrano   u*),    ffJff:     (Bcrtra^id    d'\ 

Ibid.  ligne  4a,   porc-épique,    Use^:   porc-épk. 

Page  7,  ligne  10,  en  pointe  d'un  lion  d'afgent  passant,  /iirf  :  d'an 
lion-léopardé  (a)  d'argent. 

Ibid.  lignes  ai  et  aa,  d*hermines,  à  la  fiisce  alaisée  de  gueules,  char- 
gées, lise^:  d'hermine,  à  la  fiisce  alésée  de  gueules,  chargée,  etc. 
L'orthographe  de  ces  deux  mots,  hermine  et  aiésé,  ée,  est  applicable 
à  tous  les  mêmes  cas  qu'on  pourra  rencontrer  dans  le  courant  de  cet 
ouvrage. 

Page  8,  ligne  ^9,  pe  sable,  Use^:  de  sahk. 


(I)  Cctt  ainsi  qvll  faut  tire  dans  tout  les  est  où  de  ménteti  employé  pour  d« 
nèam  émail ,  qa'oa  dit  plot  commuoémeot  du  même.  De  même  signifie  de  It  même 
fbçoo ,  filt  dtitt  le  mcme  f^nre ,  posé  dans  le  même  tent.  PtaaoH ,  en  Lorraine , 
porte:  parti  émaoché  d'azur  et  de  guenlei  de  dix  pièces  et  demie;  à  It  bande  ondée 
d'or,  sccottée  de  deux  cotic<»  de  méwu ,  brochante»  tnr  le  tout.  Le  mot  dr  mime  est 
ici  pour  de  la  même  façon  et  iu  même  émail. 

(3)  Lonquc  te  lion  n'est  pas  dans  sa  position  ordinaire,  et  qu'il  ptralt  marcher, 
on  te  dit  licm-léopardé y  parce  qu'alors  II  est  dans  !a  position  do  léopard,  dont  la 
représeautioo  habitoeMe  est  d'être  passant,  ce  qui  ne  set  prime  pas.  1^  Tk>n  dans 
oeite  dernière  attitude  ne  diffère  do  léopard  que  parce  que  le  premier  a  toujours 
la  iciade  profil ,  et  ne  montre  qu'an  (bD  .  et  que  le  second  a  toui<Nirs  U  tcte  de  froot 
et  nootrs  las  dans  yeux.  Le  léopaid  est  dit  Uomé^  lorsqu'il  est  dans  la  position 
da  lîoa,  c'cst-è^ra  dressé  sur  ses  panes  de  derrière. 

S.  58 


568  ERRATA. 

Page  9,   ligne  3,  lion   d'or  rompant,  lise^:  lion  d'or  (i). 

Ibid.  ligne    i8,    trois   équerreSi  lisex:  escarres. 

Page    II,   ligne   25,   AGIES,   /ijejf:    AGIS. 

Ibid.  ligne  38,  burelé  d'argent  de  gueules,  ihe^:  et  de  gueules. 

Page    i3,   ligne   5,    AQUILLENQUI,    /iJef:  AGUILLENQUI. 

Page  14,  ligne  22,  léopard  rampant , /is^f  :  lionne. 

Page  1 5 ,  ligne  40 ,  à  la  devise ,  lise^  ;  à  la  divise. 

Page  17,  ligne  ii,  AINEVAL.  lisej:  AINVAL. 

Page  25 ,  ligne  20  ,  d'azur,  à  deux  lions,  iiuiç:  à  deux  ours. 

P*gc  3 7  9  ligne  23 ,  à  quatre  fasces  ;  Use^:  à  quatre  burèles  (a). 

Page  44 ,  ligne  32 ,    ANDUSE   d'ALLETZ  ,    supprimez   ce  dernier 
nom. 

Page  46 ,  ligne  18  ,  ANGERVILLE  ,  en  Bresse ,  lise^  :  ANGEVILLE  , 
en  Bugey. 

Page  56 ,  ligne  to,  à  la  rencontre»  /i#tff  :  au  rencontre. 

Page  58,  ligne  11  ,  fleuronoée,  lise^:  floreocée. 

Page  62 ,  ligne  i3  ,  de  FAUCEAUX,  lise^:  de  FOUCEAUX. 

Page  69,  ligne  12,  langue,  /tarf:  armé. 

Page  70 ,  ligne  1^  ,  fiiscd  J 'argent  et  de  gueules  de  six  pièces ,  lise^: 
fittcé  d*argcnt  et  de  gueules  (3). 


(i)  Oo  supprime  ici  le  mot  rampant,  qui  signifie  ler^,  perce  que  c'est  la  po- 
•itkm  ordiniire  du  lion.  Il  n*en  est  pas  de  même  des  antres  eoimaiu,  il  iMt  dire 
du  chien,  de  l'écureuil,  de  rours,  du  sanglier,  du  renard,  qu'ils  sont  ramyamt» 
lorsqu'ils  paraisseot  dressés  sur  leurs  patte»  de  derrière  ;  du  loup  ravissawi  •  du  cbcra  I 
cabré,  du  taureau ^rirax ,  du  chat  efartmcké^  du  bélier  tautant ,  de  la  licorne ,  du 
bouc,  de  la  chèvre,  du  mouton,  du  ctri  saillants ,  lorsqu'ils  sont  dans  la  mène 


(3}  lorsqu'il  y  a  plus  de  trois  fasces  dans  no  écu  00  les  nomme  burèles  si 
elles  sont  en  nombre  pair  ,  et  trangles  lorsqu'cllea  sont  en  oombrs  impair. 

(3)  On  supprime  ces  derniers  mots  de  six  pièces ,  parce  que  le  (ascé  étam  compoac 
ordinainment  de  dis  fiuces,  ils  forment  un  pléonasme  inutile.  Il  en  est  de  même  du 
paie ,  du  bandé  et  du  barré.  On  ne  doit  exprimer  le  nombre  des  pals,  des  Cmccs  o« 
des  bandes  que  lorsqu'il  y  en  a  plus  ou  moins  que  six ,  mais  il  ne  peut  y  en  amir 
moins  que  quatre  ni  plus  que  huit.  S'il  y  a  dans  un  écu  dix  faftces,  dix  pals,  ou 
dix  bandes,  00  doit  dir^  bnrelf,  vergeté,  coticé ,  etc.,  sans  exprimer  k  nombre, 
i  moins  que  le  burelé,  le  vergeté  un  le  coticé  ne  aoit  de  plus  de  dix  pi^s. 


ERRATA.  56g 

Pkge  71  ,  ligne  29,  ARMINOT,  iitejç:  ARMYNOT. 

P)^è  74 ,  ligne  35  ,  à  un  besan  d'or,  iise^  :  à  un  besant  d*or. 

Page  73  ,  lignes  19  et  20  ,  de  gueules ,  à  trois  peignes  d*or ,  deux  et 
un  ;  supprimez  ces  derniers  mots,  deux  et  un  (i). 

Page  83  ,  lignes  1 5  et  16 ,  à  deux  lions  dq  sable,  lam passés  d^or ,  passant 
Tun  au-dessus  de  l'autre ,  lise^ç  :  à  deux  lions-léopardés  de  sable , 
lampassés  d*or ,  et  supprimez  le  reste. 

Page  88,  ligne  25,  trois  hauberts  à  cotte  d*armes,  iise^  :  ou  cottes 
d*armes. 

Ptage  95 ,  ligne  20  ,  AUDENEORT ,  /iief  :  AUDENFORT. 

IWd.  AUDEBERT,  Use^:  AUDIBERT. 

^"^.96  «  ligne  16 ,  cloché ,  liuiç  :  clarine. 

Page  99  ,  ligne  9 ,  ombragé ,  iise:{ .«  ombré. 

Page  106,  ligne  3i ,  de  VILLEMONTÊ,  Ose^:  de  VILLEMONTÉE. 

Ibid.  ligne  42,  cottices,  lise^:  cotices. 

Page  III  ,  ligne  17,  AVALENC,  /i«f  :  AVALEUC. 

Page  it5  ,  ligne  première,  AVOGARDE,  lise^:  AVOGADRE. 

Pige  121,  ligne  21,  de  VAUVEiSANT ,  iise^  :  de  VAULUYSANT. 

Ibid.  ligne  41 ,  BACIÉ ,  lisei(:  BAGIÉ. 

Pige  122  ,  ligne  42  ,  chargé  de  trois  chevrons ,  ii^i(:  de  trois  éuis  (2). 

Page   123,   ligne  36,  sa  patte,  Use^:  sa  pâte. 

Page  124,  ligne  première,  BAFFAR  ,  /iJef:  BAFFARD. 

Page   126,  ligne  20,  à  Tordre,  /ise^ :  à  Torle. 


{1}  Lorsque  les  mcoblsi  qui  chargent  Véea  loot  dans  leur  position  ordinaire,  on 
ne  les  exprime  point.  Voîd  nue  espHcatioa  qui  peut  fen\r  de  règle  générale  à  ce 
Mfet* 

lu  t  pose  an  centre  de  l'écn;  deux  te  poeent  l'un  rar  l'autre;  lro^«,  deux 
en  cbef  et  l'antre  en  pointe,  ou  deux  et  un;  quatre ^  deux  en  chef  et  deux  en 
pointe; c/114. en  uotoir;  lix,  trois,  deux  et  un;  Mpl,  trois,  trois  et  un;  Aa^l, 
ea  orle  ;  «m/,  trois,  trois  et  trois;  dix,  quatre,  trob,  deux  et  un. 

(2)  Lorsqu'il  y  a  plus  d'un  chevron  dans  un  écu  ou  sur  des  pièces  bonorsbies , 
00  les  nomme  étaiet.  On  excepte  le»  cherrons  qui  sont  posés  les  uns  sur  les  autres 
daas  réca ,  parce  qu'ayant  les  dimensions  ordinaires ,  on  les  regu^  oomme  un  même 
cksvron  dirisé  ea  plusieurs  pièces. 


568  ERRATA. 

Page  9,   ligne  3,  lion  d^or  rampant,  lise^:  lion  d'or  (i). 

Ibid.  ligne    i8,    trois  équerres,  /ife^:  escarrea. 

Page   II,   ligne  25,   AGIES,   tiu^:   AGIS. 

Ibid.  ligne  a8,  burelé  d'argent  de  gueulea,  lijff  :  et  de  gueutea. 

Page    i3,   ligne   5,    AQUILLENQUf,    liiff :  AGUILLENQUI. 

Page  14,  ligne  22,  léopard  rampant , /is<f  :  lionne. 

Page  1 5 ,  ligne  40 ,  à  la  devise ,  liseiç  :  à  la  divise. 

Page  17,  ligne  11,  AINEVAL,  Use:^:  AIN  VAL. 

Page  25 ,  ligne  20  ,  d*azur,  à  deux  lions,  iUe^:  k  deux  ours. 

Page  37  ,  ligne  23 ,  à  quatre  fiuces  ;  lise^  :  à  quatre  burèles  (2). 

Page  44 ,  ligne  32  ,    ANDUSE   d'ALLETZ  ,    supprimez   ce  dernier 
nom. 

Page  46 ,  ligne  18  ,  ANGERVILLE  ,  en  Bresse ,  /tJff  :  ANGEVILLE . 
en  Bugey. 

Page  56 ,  ligne  10,  à  la  rencontre,  /iief  :  au  rencontre. 

Page  58 ,  ligne  1 1  ,  fleuronaée ,  list^:  florencée. 

Page  62 ,  ligne  i3  ,  d«  FAUCEAUX,  lise^:  de  FOUCEAUX. 

Page  69,  ligne   12,  langue,  /i«ef:  armé. 

Page  70 ,  ligne  i^) ,  fascd  ii'argent  et  de  gueules  de  six  pièces  ,  Utex: 
fittcé  d*argcnt  et  de  gueules  (3). 


(0  On  SQpprim«  ici  le  mot  r^MfMal,  quifti(;ntfie  /#r/,  ptrcc  que  c'est  la  po- 
•itioa  ordinaire  du  lion.  Il  n'en  est  pat  de  même  des  autre»  animaux,  il  iratdire 
du  chien,  de  Técurenil,  de  roum,  du  «anglier,  du  renard,  qu'ils  eoot  rsmfomts 
lonqulls  paraiuent  dreuéi  sur  leurs  pattes  de  derri^  ;  dn  loup  ra»itta9i ,  du  cbcva  1 
cabré t  du  taureiu/ariMX ,  dn  chat  efàrtmché,  du  bélier  tamtamt ,  de  la  Ikome ,  do 
bouc,  de  la  chèvre,  du  mouton,  dn  otxf  saillants ^  lorsqu'ils  sont  dans  la  mcn.- 
positioii. 

(3)  Lorsqu'il  y  a  plus  de  trois  faKCS  dans  uo  ^cu  on  les  nomme  burèles  sî 
elles  sont  en  nombre  pair  ,  et  trangles  lorsqu'ellea  sont  en  iiombrs  impair. 

(3)  On  supprime  ces  derniers  mots  de  six  pièces ,  parce  que  le  iascé  ëtam  compose 
ordinaiftmcnt  de  dix  fissces,  ils  forment  un  pltonasme  inutile.  Il  en  est  de  même  dn 
paie ,  dn  bandé  et  du  barr«!.  On  ne  doit  exprimer  le  nombre  des  pals,  des  liMoes  ou 
des  bandes  que  lorsqu'il  y  en  a  pins  ou  moins  que  six,  mais  il  ne  peal  y  an  avoir 
moins  que  quatre  ni  plus  que  huit.  S'il  y  a  dans  an  écu  dix  fasces,  dix  pals,  ou 
dix  bandes,  00  doit  dir«>  bnrel-i,  rergeté,  coiicé ,  etc.,  sans  exprimer  k  nombre, 
i  moins  que  le  bureU,  le  vergeté  ou  le  coticéne  soit  de  plus  de  dix  piices. 


ERRATA.  56g 

P»ge  7»  ,  Hgne  29,  ARMINOT,  ii»^:  ARMYNOT. 

^*^  74*  Ugn^  35 ,  à  un  besan  d'or,  lise^  :  à  un  besant  d*or. 

Page  73  ,  lignes  19  et  ao ,  de  gueules ,  à  trois  peignes  d*or ,  deux  et 
un  ;  supprimes  ces  derniers  mots,  deux  et  un  (i). 

Page  83  ,  lignes  i5  et  16 ,  i  deux  lions dq  sable,  lampassés  d*or ,  passant 
l'un  au-dessus  de  l'autre ,  lise^  :  à  deux  lions-léopardés  de  sable , 
lampassés  d'or ,  et  supprimez  le  reste. 

Page  88,  ligne  25,  trois  hauberts  à  ootte  d'armes,  lise^ :  ou  cottes 
d'armes. 

Page  95 ,  Ugne  20  ,  AUDIîlNEORT ,  /isef  :  AUDENFORT. 

Ibid.  AUDEBERT,  lise}:  AUDIBERT. 

^■8^.96  f  li8<^®  '^  »  cloché ,  /l'ief  :  clarine. 

Page  99  ,  ligne  9 ,  ombragé ,  lise^  :  ombré. 

Page  106,  ligne  3i ,  de  VILLEMONTÉ,  lise^:  de  VILLEMONTÉE. 

IbiJ.  ligne  4a,  cottices,  /iseip:  cotices. 

Page  lit,  ligne  17,  AVALENC,  /i«ef;  AVALEUC. 

Page  ii5  ,  ligne  première,  AVOGARDE,  /fier:  AVOGADRE. 

Page  121,  ligne  21,  de  VAUVEISANT ,  /isef:  de  VAULUYSANT. 

Ibid.  ligne  41 ,  BACIÉ ,  /isff  :  BAGIÉ. 

Page  122  ,  ligne  42  ,  chargé  de  trois  chevrons ,  ii^f  :  de  trois  étais  (2). 

Page   123,   ligne  36,  sa  patte,  Use^:  sa  pâte. 

Page  124,  ligne  première,  BAFFAR ,  iise^:  BAFFARD. 

Page   126,  ligne  20,  à  l'ordre,  iise^ :  à  Torlc. 


(!)  Lorsque  les  mcablsi qui  chargent  Téca  «ont  dtoe  lear  position  ordinaire,  00 
ne  lee  eaprime  point.  Void  ans  explication  qui  peut  rcnrir  de  règle  gfoértle  à  ce 

ioiei* 

l'a  M  poee  so  centre  de  réco;  dewx  te  poecnt  Ton  snr  rentre;  trois ^  deojt 
en  chef  et  l'aatre  en  pointe,  00  deux  et  on;  quatre ^  deux  en  chef  et  deux  en 
pointe;  ciii4. en  tantoir;  six^  trois,  dcnx  et  un;  stpt^  trois,  trois  et  un;  kmit^ 
en  orle  ;  «m/,  trois,  trois  et  trois  ;  Jir ,  quatre,  trois,  deux  et  an. 

(a)  Lorsqu'il  y  a  plus  d'un  chevron  dans  un  écu  00  snr  des  pièces  honorables , 
on  les  nomme  étûies.  On  excepte  le»  cherrons  qui  sont  poeés  lee  uns  snr  les  antres 
dans  l'écn ,  parce  qu'ayant  les  dimensions  ordinaires ,  on  les  regarde  coane  un  même 
dMvron  dlviad  en  piosicnrs  pièces. 


558 

De  Beauvolier. 
De  Bonchamp. 
Du  Pac  de  Badens. 


175a. 

De  la  Rochelambert. 
D'Anal   de    Quineville. 
De  Bouvet  de  Louvigny. 
De  la  Croix  d'Ardanne. 
De    la     Qoix    d'Ardanne, 

son  frère. 
De    Malyver    de     Vaugre- 

neuse* 
De  Ginestoux  de  Veraon. 
De  Macnemara. 
De  Houdetot. 
Gautier  de  ^Tournay. 
De  MifEEmt  d'Ancoun. 
De  la  VieuviUe  de  Blotte- 

fière. 
De  Riolet  de  Morteuil. 
Du  Deffend  d'Ordou. 

1753. 

Texier  de  Hautefeuille. 
De  Levezon  de  Vezin. 
DeDonodey  deCampredon. 
Du  Bosc  de  Vitermont. 
De  Chevigné. 
Le  Roi  de  la  Potherie. 
De  Vissée   de  Ganges. 
De  Praêl. 

Morinde  Montcanisy. 
Goyon    de  Thaumas. 
DePathasse  de  St:-Hilaire. 
Alexandre  d'Hanache. 
Vauquelin  de  Sacy. 

1754. 

De  Jarente  d^Orgeval. 


ÉTAT  DES  PAGES. 


De  Bec-de-Lièvre  de  Cany. 
De  Bonsens  des  Epioais. 
Baron  de  Segonzac. 
Morio  de  Banevilk. 
Heurtant  de  Lamerville. 
De  Briqueville    de   la  Lu- 

zerne. 
De  Vassan  de  Puysieux. 
De  Marsay. 
De  Nessay. 
De  Mayetv  de  Villatelle  de 

G>lombier. 
De    Mehereau     de     3ûnt- 

Pierre. 

1755. 

De  Rostaing. 

Baudriede  la  Burierie. 

Du  Vivier. 

De  Musy  de  la  Vauzelle. 

De    Lubersac    de    Chabri- 

ghac. 
De  Montigny. 
De  la  Beaulme. 
De  la  Belinaye. 
Du  Bot  du  Grégo. 
De' Villoutrey  de  Breignac. 
De  Villoutrey^  son  frère. 

1756. 

Poterat. 

De  Montaigu  d^Entraigues. 

De  Villaines. 

Du  Buisson  de  Blainville. 

D'Allard  de  Chatou. 

De  la  Roche-Dragon. 

De  la  Roche-Dragon  »  son 

frère. 
De    Villers  de  la  Paye  du 

Rousset. 
De  Montalembert. 


DE  LA  PETITE  ÉCURIE. 

De  Goossencourt . 

De  Strada.  1760. 


559 


1757. 

De  Navaiiles. 
Gosselin  de  Garselles. 
Vian    de    la    Motte    d'Us- 

seau. 
De  Giverville. 
Le  Vaillant  d'Aubîgny. 
De  Noblet  <i*Anglure. 
De  Vernon     de     Villeram- 

bert. 
De  Lenferoat  de  Villars. 
De  Raccauh  de  Reuiily. 

1758. 

De  Perthuis. 

De  Serres  de  Saint-Romans. 

D'Autric  de  Vintimille. 

De  ViUemort. 

De  Maillane. 

Bardon  de  Segonzac. 

De  Chambre  d'Urgons. 

De  Puel  de  Parlans. 

Du  Châtel  de  la  Romandais. 

De  Bouchât. 

De  Merle  de  la  Gorce. 

1759. 

De  Saint-Cbamans. 

Barton  de  Montbas  de  Mas- 

senon. 
Le  Roux  de  Bcrigny. 
De  Boisay  de  Courcenay. 
Bernard   de    Monlessus    de 

RuiUy. 
Dubuysson  des  Aix. 
Du  Bonays. 
'  uc%  Rois  des  Ports. 

y. 


De  Saucières  de  Tenance. 

Du  Souïl  de  Fortesson. 

De  Barbin  de  Broyés  d'Au- 

try. 
DeMontredon. 
De  Bussy. 
D'Autric  de  Vintimille  des 

Beaumettes. 
De  Mercurin  de    Valbonne. 
De  Menou. 
Filleul  de  la  Frenaye. 
De  Montfaucon   de   Rogles. 
D'Attier  de  Borne. 
D'Azemarde  Pannat. 
Des   Ck)ursets     de     Mesla- 

mont. 
De  Banastre  de  Pariu>ude- 

val. 

1761. 

De  Roquigny. 
De  Veins  de  Villdhnont. 
De  la  Fatsan  de  la  Carre. 
DeGuiscard  de  Tbéridac. 
De  Casteras  de  Soumin. 
Viart  de  la  Motte  d'Usseau. 
De     Rochemort       d' Aigre- 
mont. 
Foucaud  de  Lardimaiie. 
De  Bas  de  Montcalon. 
De  Banastre. 
De  Castelnau. 

1762. 

De  Rouex  de  Villemon. 
D^Autric    de   Vintimille  de 

Beaumettes. 
De  Saint-Cbamans. 

^7 


NOBILIAIRE 

UNIVERSEL 

DE    FRANCE 

ou  RECUEIL  GÉNÉRAL 

DES  GÉNÉALOGIES  HISTORIQUES 


M.    DE    SAINT-ALLAIS 


DE  MM.  DE  COURCEI.LES.  L'ABBÉ  DE  L'ESPINES,  DE  SAINT-PONS 


TOME    SIXIÈME 


LIBRAIRIE    BACHELIN-DEFLORENNE 

3,      QU*.     «AL.OtlAI»,      3 

MDCCCLXXIV 


NOBILIAIRE  UNIVERSEL 


DE  FRANCE. 


LL.  MM.  l'empereur  de  Russie^  Témpereur  d'Autriche,  la 
famille  royale  de  France,  le  roi  de  Prusse^  le  prince  de  Coadé, 
madame  la  duchesse  douairière  d'Orléans^  et  plusieurs  autres 
princes  et  princesses  de  l'Europe^  ont  honora  cet  ouvrage  de 
leur  souscription. 


NOBILIAIRE  UNIVERSEL 

DE   FRANCE, 


OL 


RECUEIL  GÉNÉRAL 

DES    GÉNÉALOGIES    HISTORIQUES 


DES    MAISONS    NOBLES 


DE  CE  ROYAUME, 


Par  M.  DK  Saint- Allais^  auteur  des  Généalogies 
historiques  des  Maisons  souveraines  de  l'Europe. 

Ce  voloiDC  oonticm,   ootre  Ict  Gënéilogies: 

t.*  Le  Nobiliaire  héraldique  de  Normandie,  dreaeé  par  ChtHUard,  tor  les 
rcdiarciiei  faites  eo  1666  et  1667 ,  et  années  toivantet,  par  M.  de  Chamillard,  et 
l«s  antres  intendants  de  cette  proTÎnoe,  reru,  corrigé  et  augmenté; 

>.•  La  nomenciatnre  des  seigneurs  de  cette  province  qni  ont  accompagné 
Gttillanne  le  Gonqnérant  en  Angleterre,  et  Robert,  dnc  de  Normandie,  à  la 
conquête  de  la  Tcrre-Sainte; 

3.«  Tons  les  anciens  rôles  des  gentilshommes  normands,  tirés  do  cabinet  de 
M.  de  Oérembanlt,  et  do  Traité  de  la  Notletu,  par  de  la  Roqne. 


DIEU  ET  LES  BOURBONS. 


TOME    SIXIÈME. 


A    PARIS, 

Au  Bureau  du  Nobiliaire  universel  de  France, 

rue  de  la  VriUiire,  n*  10. 

Héimpriwié  en  tSy3't8y4^ 
A   LA   LIBRAIRIE   BACHELIN -DEFLORENNE, 

3,  Qnai  Malaqnals. 


IMPRIMERIE    DE    E.  CORNILLAC 

A  CHATILL0N-SUK-8BINI   (cAtk-d'ok) 


NOBILIAIRE  UNIVERSEL, 


ou 


RECUEIL  GÉNÉRAL 

DES    GÉNÉALOGIES    HISTORIQUES 

DES   MAISONS  NOBLES 

DE   FRANCE, 

Formant  les  matériaux  du  Dictionnaire  universel 

de  la  Noblesse. 


ISNARDI*  ISNARDS  ou  DESISNARDS,  maison  ori- 
ginaire de  la  ville  de  Tlsle^  au  Q>mut-Venaissin  ,  Tune 
des  plus  anciennes  et  des  plus  distinguées  de  cène  pro- 
vince ,  où  elle  est  connue  depuis  la  fin  du  douxième 
siècle. 

Les  preuves  de  cette  Camille  ont  été  faites  en  1779» 
par  M.  Chérint  généalogiste  du  roi»  pour  monter  dans 
les  carrosses  de  Sa  Majesté,  et  en  1780  Toussaint-Siffirein, 
Esprit-Dominique-Stanislas  et  Jean-Charles-Gaspard  des 
Isnards,  frères,  furent)-7P'^Q^  au  roi  et  à  la  Camille 
royale. 

On  voit  dans  les  registres  de  la  vénérable  langue  de 
Provence,  i  Malte,  sous  la  date  du  38  avril  1784,  la 
relation  de  MM.  les  commissaires  de  l'ordre  de  Saint-Jean 
de  Jérusalem,  signée  par  MM.  les  chevaliers  de  Lattier- 
la-Touche  et  de  Bardonnenche,  laquelle  a  pour  objet  la 
réception  de  M.   le  chevalier   Gabrid-Joseph-Martial  des 

6.  I 


2  DES  ISNARDS. 

Isnards^  chef  de  la  branche  aînée  de  cette  maison^  et  qui 
forme  le  XVI*  degré  de  cette  généalogie,  et  dans  laquelle 
on  lit  que  le  nom  du  prétendant  est  connu  depuis  trois 
siècles  dans  Tordre;  d'ailleurs  cette  maison  avait  eu  au- 
paravant des  chevaliers  de  Rhode.  En  effet,  il  conste  par 
les  preuves  des  cinq  chevaliers  de  Thésan  et  des  trois 
chevaliers  de  la  FareJ  que  la  famille  des  Isnards  a  été 
reçue  dans  Tordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem  huit  fois 
avant  la  réception  d'Esprit-Toussaint  des  Isnards. 

Bertrand  Isnard ,  chevalier^  assista,  avec  Raimond  d'A- 
goult,  Rostain  de  Maulsang,  Raimond  de  Montmirail,  Bé- 
renger  de  Bezignan,  Giraud  de  Monteil-Adhémar,  Pierre  et 
Rambault  d'Ancezune,  et  plusieurs  autres  nobles  du  pays 
Venaissin  et  de  la  principauté  d^Orange,  à  la  transaction 
passée  dans  Téglise  cathédrale  d'Orange,  le  6  des  calendes 
d'octobre  121 5,  entre  Guillaume  de  Baux  et  les  cheva- 
liers de  Saint- Jean  de  Jérusalem,  sur  les  droits  qu'ils 
avaient  dans  la  ville  et  principauté  d'Orange.  Un  Guil- 
laume Isnard  souscrivit  la  même  transaction. 

Hugues  Isnard,  chevalier,  fut  un  des  consuls  de  Ca- 
vaillon  qui  dressèrent  les  statuts  municipaux  sous  Tauto- 
rité  de  Raimond  VII,  comte  de  Toulouse  et  du  Venaissin, 
et  qui  furent  approuvés  par  Amiel,  coseigneur  de  Qi- 
vaillon,  et  Rostain  Carbonel,  évéque  et  coseigneur  de  la 
même  ville,  le  premier  des  calendes  de  juin^  1241.  Le 
même  Hugues  Isnard  fut  député  par  la  communauté  de 
Cavaillon,  pour  procéder  à  la  reconnaissance  des  droits 
de  Guy  et  Bertrand,  coseigneurs  de  Cavaillon,  et  Tévêque 
Gabriel;  ce  qui  fut  exécuté  solennellement  le  4  des  ca- 
lendes de  janvier  1255. 

Hugues  Isnard  et  plusieurs  autres  chevaliers  de  Pio- 
vence  et.  du  Comtat-Venaissin,  pumi  lesquels  on  remar- 
que Pierre  de  Cavaillon;  Roger  et  Bertrand  de  Baux, 
Béranger  et  Guillaupie  Raimond,  accompi^nèrent,  au 
mois  d'oaobre  i328  ,  Charles,  duc  de  Caiabre,  fils  de 
Robert  d'Anjou,  roi  de  Naples,  en  Italie,  où  ce  prince 
avait  été  appelé  par  les  Florentins  pour  les  défendre  et  les 
protéger  contre  Tempereur  Louis  de  Bavière. 

Pierre  Isnard,  chevalier,  delà  ville  de  VlAt,  au  dio- 
cèse de  Cavaillon,  contemporain  de  Hugues  Isnard,  épousa 
Pompère  ou  Pompée  d^ Astres  (  d'Astrîot  ),  d'une  famille 
noble  de  Provence ,  et  en  eut,  entre  autres  enfants, 
Marguerite  Isnard,   qu'il  dota  de  mille  florins  d'or  ,  somme 


DES   ISNARDS.  3 

très-<oiisiderabIe    pour   ce   temps-là,  et   qu'il  maria,  par 
contrat  passe  à  l'Isle  en   1 36o^  avec  Jean  Scudéri,  de  la 
ville  d'Apt. 
La  filiation  sujvie  de  cette  maison  commence  à  : 

I.  Bertrand  Ishardi,  I*  du  nom,  de  la  ville  de  FIsIc. 
Il  est  rapporté  dans  une  transaction  pour  les  limites  et 
partages  des  villes  de  Tlsle  et  du  Thor,  de  l'an  1246,  et 
qualifié  miles  dans  une  charte  aux  archives  du  Thor,  de 
l'an  1248,  et  dans  une  transaction  du  dernier  octobre 
1262,  in  domino  Berirandum  Isnardum  militem.  Il  fut 
témoin,  avec  Raimond  Bosigon,  juge  du  Venaissin; 
Jean  d^Arcise^  sénéchal  de  la  même  province;  Gui  de 
Raimond,  Viguier  de  Cavaillon,  Bertrand  Maulsang,  etc., 
i  Tacte  de  vente  passé  dans  le  chflteau  de  Pemes,  le  8 
des  ides  de  septembre  1263,  d'une  portion  de  la  seigneu- 
rie de  Cavaillon,  par  Bertrand,  coseigneur  de  cette  ville, 
en  fisveur  de  Giraud  Amie  (Sabran),  seigneur  de  Châ- 
teauneuf  et  du  Thor.  Il  eut  pour  fils  : 

II.  Guillaume  IsNiiRDi,  damoiseau,  I**  du  nom,  qui, 
par  son  testament  de  l'an  iSiy  (Pineti,  notaire  del'Isle); 
institua  son  héritier  noble  Bertrand  Isnardi,  son  fils,  et 
substitua  Guillaume  Isnardi,  son  petit-fils. 

III.  Bertrand  Isnardi,  II*  du  nom,  fut  père  de  : 

IV.  Guillaume  Isnardi,  II*  du  nom,  rappelé  dans  le 
testament  de  son  grand-père,  de  l'an  1 3 1 7.  Il  est  qualifié 
nobilis  vir  Guillelmus  Isnardus  dans  des  actes  des  1 9  et 
'r'4oaobre  iBgp,  et  institua  son  héritier,  en  1402,  noble 
Qzéar  Isn^fdi,  son  fils,  avec  substitution  en  faveur  de 
Louis  Isnardi,  son  petit-fils.  Il  avait  épousé  Catherine 
Isnardi,  qui,  étant  veuve  de  lui,  fit  son  testament  le  3 
décemlx^  1418,  en  foveur  de  Catherine  Isnardi,  femme 
d'Elzéar  Isnardi,  son  fils,  et  de  ses  enfants,  énoncés 
dans  ledit  testament. 

V.  Elzéar  Isnardi,  chevalier,  fils  de  noble  Guillaume, 
est  rappelé  dans  la  reconnaissance  qu'il  fit  de  la  dot  de 
Claude  de  Valeri,  femme  de  Louis,  son  fils  aîné,  du  22 
décembre  1434.  Il  laissa  de  son  mariage  avec  Catherine 
Isnardi  quatre  enfants  rappelés  dans  le  testtment  de  sa 
mére^  du  3i  d&embre  141 8  : 

I  .*  Louis,  dont  l'article  suit; 
2.*  Pompée  des  Isnards; 


^  DES  ISNARDS. 

S."  Antoinette,  femme  de  Jacomet    Donodcy,  aipcc 
laquelle  elle  vivait  à  Tlsle^  en  Venaissin^  en  1471  ; 

4.*  Garcinetteou  Gassinette,  mariée,  vers  Tan  1450, 
à  Antoine  de  Novarins. 

VI.  Louis  IsNARDi  ou  DBS  IsKAU)$^  I**  dtt  oom^  dft- 
moiseau^  est  ainsi  qualifié  dans  un  aae  de  bail-oouvd 
passé  devant  Pierre  Moricelli,  nottire  de  la  ville  de  Tlale, 
de  laquelle  il  fut  nommé  syndic  par  une  délibération  de 
la  communauté,  passée  devant  Jacques  Ballini  de  Vale- 
riis,  nouire  de  la  même  ville,  le  39  mars  1473.  Il  était 
consul  de  ladite  ville  de  Tlsle  en  1441^  et  avait  épousé, 
par  contrat  du  3o  novembre  1430,  paué  devant  Jacques 
Ballini,  noble  Claude  de  Valàri,  fille  de  noble  Jean  de 
Valéri,  capitaine  du  lieu  d'Opède,  dans  lequel  contrat 
noble  Catherine,  femme  de  noble  Elzéar  Isnardi,  pro- 
met de  contribuer  à  la  restitution  de  la  dot  de  ladite 
noble  Claude  de  Valéri.  Louis  Isnardi  fit  son  tesument 
devant  Ballini^  le  1 2  mars  1488,  ayant  pour  fils  : 

I.*  Jean  des  Isnards; 

2.*  Pierre  des  Isnards; 

3.*  Garcias,  dont  l'article  suit; 

4.*  Gabriel,  qui  partagea  avec  ses  frères  la  succesûon 
de  leur  père,  par  acte  passé  devant  Jacques  Bal- 
lini,  notaire  à  l'Isle,  le  17  novembre  1490.  Il 
fonda  la  branche  des  seigneurs  d'Odefired  enVa- 
lentinois,  éteinte  dans  le  dix-huitième  siècle.  Elle 
a  fait  des  alliances  avec  les  maisons  de  Borne,  du 
Plan,  de  Bologne-d^Alençon,  etc.  etc.  Josserand 
des  Isnards,  petit-fils  de  Gabriel,  lut  reçu  cheva- 
lier de  Saint- Jean  de  Jérusalem  en  i526,  et  fiit  tué 
en  i53i,  à  la  prise  du  château  de  Zegue,  en  Bar- 
barie, où  voulant  forcer  la  porte,  son  corps  fat 
percé  d'un  coup  d'arquebuse. 

Vil.  Garcias  des  Isnards,  damoiseau,  né  à  Tlsle  en 
1460,  s'établit  dans  la  ville  de  Carpentras,  au  Comtat* 
Venaissin,  à  l'occasion  de  la  charge  de  vice-itcteor  de 
cène  province,  dont  il  fut  revêtu  par  le  pape  le  24  man 
i52o.  Il  mourut  dans  l'eiercice  de  cette  magistrature,  à 
l'âge  de  qtiatre-vingts'  ans,  comme  le  portait  une  courte 
inscription  posée  sur  son  mausolée,  dans  la  chapelle  de 
la  Sainte*Epine,  qu'il  avait  fondée  dans  relise  des  frères 


DES  ISMARDS.  5 

préchcon  de  Carpentras.  On  y  voyait  Garcias  ,  mal 
nommé  Gratias  dans  cette  inscription,  couché  sur  sa 
tombe,  revêtu  d'une  robe,  la  tête  découverte  et  les  mains 
jointes,  ayant  à  ses  pieds  un  chien.  Cette  église  est  dé- 
truite depuis  quelques  années,  par  une  cons^uence  de  la 
révolution.  Il  avait  épousé,  par  contrat  passé  devant 
Ballini,  notaire  à  l'Isle,  le  i8  mars  1483,  Madeleine  de 
Baux,  de  Tillustre  et  ancienne  maison  de  Baux,  fille  de 
Jean  et  d'Agnès  Tégrin,  et  petite-fille  de  Guillaume  de 
Baux^  III*  du  nom,  damoiseau,  coseigneur  de  Mari- 
gnanne  et  de  Maillanne,  qui  lui  ordonna  un  legs,  par  son 
testament  du  28  mai  ia83.  Garcias  des  Isnaids  eut  les 
enfiints  suivants,  énonces  dans  son  testament  du  12  fé- 
vrier   1529,  et  dans  son  codicile  du  12  juillet  i539  : 

I  .*  Gaucher,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Colin,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs  de 
Brantes,  éteinte  dans  le  commencement  du  dix- 
septième  siècle.  Elle  a  fait  des  alliances  avec  les 
maisons  de  Vincens,  de  Marck  de  Chftteàu- 
neuf,  etc.  etc^, 

3.*  Jean,  colonel  d'infanterie  et  maréchal  de  bataille 
dans  les  armées  du  roi; 

4.*  Hellen  ou  Alain ,  reçu  chan<nne-sacristain  de 
l'église  de  Carpentras  le  9  mars  1 5  58  ; 

5.*  Honoré,  chanoine  d'Orange,  élu  grand- vicaire 
de  ce  dioc^  par  le  chapitre,  le  1 5  novembre  1 540, 
à  la  mort  de  l'évéaue  Louis  de  Pelissier; 

6.*  Françoise,  mariée  avec  noble  Jean  de  Bompui  ; 

7**  Jeanne,  vivant  avec  son  mari  Jean  de  Julianis, 
savant  jurisconsulte  de  Carpentras,  en  1529; 

8.*  Antoinette^  légauirede  son  père  en  1529,  mariée 
depuis  i  noble  Baltasard  de  Pontevès ,  seigneur 
de  Bouons,  fils  de  Gaspard  et  de  Douce  de  Bot . 

VIII.  Gaucher  des  Isnahds,  vice-recteur  du  Comtat- 
Venaissin^  par  bref  du  27  mars  1547,  ^^^^^  ^  envoyé  i 
Rome  en  i532,  pour  traiter  d'affaires  imporuntes  auprès 
du  pape,  par  le  cardinal  de  Qermont,  co-légat  d'Avi- 
gnon. Il  épousa,  par  contrat  passé  devant  ^Raimond  des 
Maréu,  notaire  d'Avignon,  le  3  octobre  i5i2,  Jeanne 
deFottgasse,  fille  de  Gabriel  et  de  Marguerite  de  Berton- 
Crillon  ,  et  fit  son  testament,  reçu  par  Jacques  Balbu , 
notaire  à  Carpentras,  le  17  août  i556.  Il  vivait    encore 


6  DES  ISNARDS. 

en  i56oy  suivant  une  bulle  du  pape  PielV^du  ii  iénier 
de  la  même  année,  par  laquelle  ce  pontife  lui  accorda, 
ainsi  qu'à  ses  enfants,  plusieurs  privilèges,  entre  autres 
celui  d'avoir  un  autel  portatif.  Ses  en&nu  fuient  : 

I.*  Jean^  co-seigneur  de  la  Garde-Parëol,  chevalier 
de  Tordre  du  roi,  l'un  de  ses  chambellans,  goo- 
vernéur  de  Coni  en  Piémont,  par  lettres  du  roi 
Charles  IX,  du  3o  juillet  1 569  ;  de  Rue  en  Pi* 
cardie ,  et  du  Pont-Saint-Esprit  en  Langue- 
doc, et  maréchal  de  camp  dans  les  armées  du 
roi  entretenues  en  Italie.  Il  servit  avec  distinc- 
tion dans  les  armées  de  Henri  III ,  de  Fran- 
çois II  et  de  Charles  IX.  Il  se  démit  de  ses  gou- 
vernements de  Rue  et  du  Pont-Saint-Esprit  en 
faveur  de  Louis  de  Berton,  surnommé  le  brave 
Crillon,  par  un  acte  passé  i  Paris  devant  Mar- 
chand et  son  confrère,  notaires  au  Châtelet,  le  18 
mai  1775.  Il  reçut  plusieurs  lettres  très-flatteuses 
^  des  rois  dont  on  vient  de  parler,  et  particulière- 
ment du  roi  Henri  III,  dans  lesquelles  ce  monarque 
l'appelait  son  bon  ami.  Il  mourut  à  Carpentras, 
après  de  longs  services,  le  premier  mai  1378,  et 
fut  inhumé  dans  la  chapelle  des  Isnards,  en  T^ise 
des  frères  prêcheurs  de  cette  ville ,  où  Ton  voyait 
son  portrait  au  côté  droi^  de  la  fenêtre,  au  bat 
duquel  était  une  inscription  conçue  en  ces  termes  : 
Hic  jacet  nobilissirn-  et  generosissim.  Jocames  de 
IsnardiSf  dicius  de  Vlsle,  dominus  Guardict-Por 
reoli ....  castrorum  regiorum  in  Gallia  cisaipitta 
prœ/ectus.  Hic  cum  suis  mortalitatem  depasuit 
anno  iSjS^  kalendas  Maii.  Il  avait  épousé  Made- 
leine de  Séguins,  veuve  de  Louis  d*Astoaud,  sei- 
gneur de  Mazan,  et  fille  de  Gabriel  de  S^ins, 
avocat  et  procureur-général  au  Comtat-Venaissin, 
et  de  Catherine  des  Andrieux,  sa  seconde  femme* 
Il  n*eut  de  cette  alliance  qu'une  fille,  Diane  des 
Isnards,  dame  en  partie  de  la  Garde-Paréol,  m^ 
riée,  par  contrat  du  16  juin  i588,  avec  Jeao- 
Scipion  de  Fougasse,  baron  de  Sampeoo  en  Vi* 
varais; 

a.*  Alain  ou  Hellen,  dont  l'article  suit; 

3.*  Gaucher,  dit  chevalier   de  flsle,  chevalier  de 


DES   ISNARDS.  ^ 

Tordre  du  pape  et  de  celui  de  Saint-Michel,  écuyer 
dj  roi  Charles  IX  le  5  janvier  i568^  mestre  de 
camp  de  Vieilles-Bandes  et  chambellan  de  Fran- 
çois de  France,  duc  d'Alençon,  est  ainsi  qualifié 
dans  les  lettres  de  naturalité  qui  lui  furent  accor- 
dées par  le  roi  Charles  IX,  le  5  janvier  i568.  Il 
fut  chevalier  de  T Eperon  doré  en  i5j3,  chevalier 
de  l'ordre  du  roi  et  colonel  général  des  troupes  de 
Sa  Sainteté  dans  tout  le  comtat.  Il  mourut  sans  al- 
liance, et  institua  son  héritier  Enée  des  Isnards, 
son  neveu,  le  14  avril  1590.  Il  vivait  encore  en 
1598; 

4.*  Gabriel,  conseiller  au  parlement  d'Orange,  qui 
eut  beaucoup  de  part  au  maniement  des  affaires  de 
cette  principauté,  quoiqu'il  fût  né  sujet  du  pape. 
Il  eut  commission  du  vice-légat  d'Avignon,  au 
mois  d'août  1 56o,  de  visiter  la  citadelle  d'Orange 
et  la  garnison  qui  la  défendait,  et  de  savoir  du 
gouverneur  dans  quels  sentiments  il  était  au 
sujet  de  l'approche  de  Montbrun,  dont  le  Com- 
tat-Venaissin  craignait  l'irruption.  Il  épousa 
Pierrette  de  Piolenc,  fille  de  Thomas,  seigneur  de 
Saint-Jullien,  de  Beauvoisin  et  de  Comillon,  pro- 
cureur général  au  parlement  de  Provence,  et  de 
Pierrene  Filoli,  dont  il  eut,  ent;«  autres  enfants, 
un  fib  qui  était  avocat  général  au  parlement  d'O- 
range en  1597,  et  une  fille  nommée  Diane,  qui 
épousa,  en  i58o,  Henri  de  Rabasse,  avocat-gé- 
néral au  parlement  d'Aix  ; 

5.*  Garcias  des  Isnards  ; 

6.*  Paul  des  Isnards; 

8  •  Louise'  I  ^^"^  ^"  ignore  la  destinée  ; 

9.*  Aimerie,  femme,  par  contrat  passé  devant  Dis- 
coti,  notaire  à  Carpentras,  en  i53i,  de  noble  Ro- 
bert Pape,  seigneur  de  Saint-Alban  ; 

10.*  Françoise,  mariée,  par  contrat  passé  devant 
Balbis,  notaire  à  Carpentras,  en  1557,  avec  noble 
Pierre  Berenger,  seigneur  de  Beaudiment. 

IX.  Hellen  ou  Alain  des  Isnards,  seigneur  de  la  Roque- 
Henri,  capitaine  et  gouverneur  de  la  ville  et  du  château 
de  Momas,  pendant  les  guerres  de  religion,  ainsi    qu'il 


8  DES  ISNARDS. 

appert  par  le  brevet  du  cardinal  d'Armagnac,  du  pre- 
mier février  i568;  avait  rendu  hommage  pour  sa  sei- 
gneurie de  la  Roque-Henri^  au  pape  Pie  V,  entre  les 
mains  de  Pierre  Sabbatier,  recteur  du  Comtat-Venais- 
sin,  le  24  octobre  i566.  Il  fut  nommé  gentilhomme  or- 
dinaire de  François  de  France,  doc  d'Alen^n,  par 
brevet  daté  d^Amboise»  le  16  décembre  iSyi,  en  consi- 
dération, disent  ces  lettres,  des  bons  et  signalés  services 
qu'il  avait  dès  longtemps  rendus  aux  feus  rois,  au  faut 
de  leurs  guerres,  tant  en  Italie  qu'en  plusieurs  autres 
lieux.  Il  épousa,  par  contrat  passé  devant  Jacques  Bal- 
bis,  notaire  à  Carpentras,  le  29  octobre  i565,  Jeanne  de 
Raimond,  dame  en  partie  de  la  Roque-Henri,  fiUe  de 
François  de  Raimond,  dit  de  Mourmoiron,  seigneur  de 
Modèle,  d'Urbans,  de  la  Roque-Henri,  etc.,  au  diocèse 
de  Carpentras,  et  de  SybiUe  de  Saint-Martin,  sa  seconde 
femme.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

i  .*  Enée,  dont  Tartide  suit  ; 

2.*  Julie,  mariée  à  Jean,  aliàs  Charles  de  Patris, 

morte  en  i623; 

3.*  Jeanne,  femme  d'Alain  de  Tritis,  de  la  ville  de 
Carpentras; 

4.*  Laure,  qui  épousa  Pierre  de  Rafdlis,    seigneur 

de  Roquesante,  conseiller  en  la  cour  des  comptes 

et  aides  de  Montpellier  ; 
5 .  *  Viaoire,  alliée,  en  1 598,  à  Jean  d'Autran  ; 
6.*  Leone,  mariée,  en  i58o,  avec  Joseph  de  Meis- 

sonier,   seigneur  de  Valcroissant,  viguier  de  la 

ville  d'Apt. 

X.  Enée,  dit  Enéas  dbs  Isnàeds,  cœeigneur  de  la 
Roque-Henri,  dont  il  rendit  hommage  entre  les  mains 
d'Octave  Mancini,  recteur  du  Comtat-Venaissin,  le  36 
avril  1607,  fut  pourvu  du  gouvernement  du  château  de 
Momas,  en  survivance  de  son  père,  par  bref  du  23  mars 
i582,  et  épousa,  par  contrat  passé  devant  Colin  Tache, 
notaire  à  Avignon,  le  i3  février  1601,  Anne  de  Camfais 
d'Orsan,  fille  de  Jean  de  Cambis,  seigneur  d'Orsan,  de 
Lagnes,  etc.,  chevalier  de  l'ordre  du  roi,  et  de  Françoise 
de  Qéricis.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

I*  Horace,  dont  l'article  suit  ; 
2*  Unç  fille,  morte  en  bas  âge. 


DES  ISNARDS.  g 

XI.  Hoface  dis  Isnaros  épousa^  par  contrat  passé  de- 
vant Pons  Fabry,  notaire  à  Carpentras^  le  19  juin  1623, 
Catherine  de  Blégiers,  fiUe  de  Jean  de  Blégiers»  seigneur 
d*Autellon,  vice-recteur  du  Comtat-Venaissin  et  de  Lu- 
crèce de  Séguins  des  Baumettes.  Il  fit  ouvrir  solennelle- 
ment le  testament  olographe  de  son  père  ,  le  17  juin 
i625j  et  fit  le  sien  devant  Chaulardi^  notaire  à  Carpen- 
tniSy  le  i3  août  i655^  en  faveur  de  ses  enfants,  qui 
furent: 

I  .*  François,  dont  rarttde  suit  ; 

2.*  Emmanuel,  capitaine  au  régiment  Dauphin,  in- 
fiinterie,  ne  en  1640,  mort  sans  alliance,  au  siège 
de  Bude  en  Hongrie,  oti  il   fut  tué  en  1686  ; 

3.*  Marie,  religieuse  ursuline  à  Carpentras,  en  1 65 5  ; 

4/  Françoise-Marie,  née  en  i632,  morte  sans  al- 
liance en  1677. 

XII.  François  des  Isnards,  chevalier ,  servit  avec  dis- 
tinction pendant  plus  de  quatre  ans  en  Italie,  et  se  trouva 
dans  la  malheureuse  entreprise  de  Naples ,  sous  les  or- 
dres du  duc  de  Guise,  où  il  demeura  seize  mois  prison- 
nier. Ayant  obtenu  sa  liberté  moyennant  une  grosse  ran- 
çon, il  se  retira  dans  sa  famille,  et  épousa,  par  contrat 
passé  devant  François  Chaulardi  ,  notaire  à  Carpentras, 
le  29  avril  i65o,  noble  Marguerite-Charlotte  d'AUeman, 
fille  de  Paul  d'AlIeman ,  seigneur  de  Saint- Amant,  gen- 
tilhomme ordinaire  de  *  Henri  de  Bourbon  ,  prince  de 
Gmdé,  premier  prince  du  sang,  et  d'Anne  de  Rostagnis, 
de  la  ville  de  Carpentras .  Il  eut  de  ce  marii^  : 

1.*  Paul-Joseph,  né  en  i652,  capitaine  au  régiment 
Dauphin,  par  commission  du  1 8  juin  1 67 1  ;  ma- 
rié ,  par  contrat  du  premier  juillet  1679  ,  avec 
Yolande  de  Mercier,  veuve  de  Raimond  de  Mot, 
seigneur  de  Rochedouble,  et  fille  de  Gaspard  de 
Mercier,  et  d'Ursule  Morandi,  du  bourg  de  Sar- 
rians.  Il  mourut  dans  le  cours  d'un  voyage  qu'il 
fit  à  Rome,  i  l'occasion  d'une  affaire  d'honneur. 
Ses  enfants  furent  : 

a.  Guillaume-Paul,  né  en  1680,  reçu  page  de  la 
petite  écurie  du  roi  en  1695,  d*oti  11  sortit  en 
1702  ;  marié,  à  Valéras,  avec  noble  Marianne  de 
Régnier,  dont  il  n'eut  point  d'enfiints  ; 

0.  a 


10  DES  ISNARDS. 

b.  Charlotte ,  femme  de  aoble  Antoine  -  Joseph 
d'AUeman,  morte  en  ijH; 

2.®  Henri,  dont  l'article  suit; 

3.^  Marins,  ne  en  1654^  mort  sans  alliance; 

4.*  Horace^  aide-major  et  capitaine  au  régiment  Dau- 
phin, infanterie^  tué  au  siège  de  Bude,  en  Hon- 
grie, en  1686; 

5.®  Catherine,  née  en  1657,  femme  de  noble  Horace- 
Joseph  de  Rafellis ,  seigneur  de  Rus^  de  Saint- 
Sauveur  et  du  Vilars^en  Dauphiné^  capitaine  des 
gardes  du  duc  Mazarin^  gouverneur  de  TAlsace  ; 

6.^  Victoire ,  femme  de  noble  François  de  Ferrier^ 
seigneur  d'Autaine,  l'an  1682; 

7.^  Madeleine^  née  en  1653^  religieuse-bénédictine  à 
Beaucaire; 

8."  Marie  ^  religieuse-bernardine  i  l'abbaye  de  la 
Madeleine,  à  Carpentras; 

g.^  Alexandrine,  religieuse  ursuline  en  la  même 
ville; 

10.^  Marguerite  des  Isnards. 

XIII.  Henri^  marquis  des  Isnards,  chevalier,  épousa, 
par  contrat  passé  devant  Jean-François  Beaumont  ,  no- 
taire à  Carpentras.,  le  19  mars  1692,  Françoise  de  Sé- 
guins,  fille  de  noble  Jean- Jacques  de  Séguins,  seigneur 
de  Saint-Jean  ,  coseigneur  de  Saint-Romans,  et  de  Fran- 
çoise dé  Lopès  de  Pilebaud.  Deep  mariage  sont  issus  : 

I.**  N ,  marquis  de  Nobleau,  mort  à  Paris,  tens 

alliance  ; 
•  2.®  Esprit-Toussaint,  dont  l'article  suit; 
3.®  Madeleine,  femme  de  François  de  Guiran,   sei- 
gneur de  la  Brillanne,  conseiller  en  la  cour   des 
comptes  et  aides  de  Provence. 

XIV.  Esprit-Toussaint ,  marquis  des  Isnards  ,  reçu 
chevalier  de  Malte  en  1708,  officier  dans  le  régiment  de 
Provence  ,  ensuite  officier  des  galères  au  service  de 
France ,  servit  dans  le  détachement  des  chevaliers  de  son 
ordre  envoyés  au  secours  4^  royaume  de  Hongrie  en 
1705,  et  se  distingua  au  siège  de  Corfou.  Son  frire  aîné 
étant  mort  en  ce  temps-là,  il  se  i étira  dans  sa  femille 
et  obtint  dtt  grand-^maître  *et  du  conseil  la  permission  de 
porter  la  croix  de  Malte,  le  8  avril  1726,  quoique  marié  ' 


DES  ISNARDS.  II 

en  oonsidàntion  des  services  qu'il  avait  rendus.  Il  avait 
épousé,  I*  par  contrat  passé  devant  Guillaume  Chave , 
nouireà  Seguret^  le  36  juillet  172 1,  noble  Jeanne-Ma* 
ddeine  de  Veri,  fille  unique  et  héritière  de  noble  Joseph- 
Marie-Philippe  de  Veri ,  seigneur  de  Canoves ,  et  de 
dame  Madeleine  de  Pons  ;  2*  par  contrat  passé  devant  de 
la  Tour  de  Pernes  ^  notaire  «  le  16  juin  1752^  noble  Marie- 
Tbérise  d'Anselme  de  Grugière.  Ses  enfants  furent  : 

Du  premier  Ut  : 

* 
I*  Joseph-Philippe-Antoine-Marie,  mort  sans  en- 
fonts  en  1792. 

2*  Joseph-Henri>  qui  cootinoe  la  branche  ainée, 
établie  de  nos  jours  à  Avignon  e:  i  Suze  la-Rousse 
eo  Damphiné,  doat  ranide  soit  ; 


Du  second  Ht: 

3.*  Toussaint-SiCTretn  deslsnards^  page  da  roi,  che- 
valier de  Tordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem^  capi- 
taine de  cavalerie,  présenté  au  roi  et  à  la  famille 
royale  en  janvier  1780,  d'après  ses  preuves  de 
cour;  c*est  par  erreur  qu'il  ne  se  trouve  pas  men- 
tionné tome  IV>  aux  chevaliers.de  Malte; 

4.*  &prtt-Dominique-Stanislas  des  I^nards,  cheva- 
lier de  Malte,  page  de  S.  A.  S.  monseigneur  le  duc 
d'Orléans,  capitaine  de  hussards^  présenté  au  rot 
et  à  la  famille  royale  en  1780,  d'après  ses  preuves 
de  cour  ; 

5.*  Jean-Charles-Gaspard  ,  qui  forme  la  seconde 
branche,  habiunt  toujours  Carpentms^  et  rap- 
portée d*après;  • 

6.*  Qriaque-Laurent,  chevalier  de  Tordre  de  Saint- 
Jean  de  Jérusalem,  oflkier  dans  le  riment  de 
Soissonnais^  infanterie,  mort  en  1 799  ; 

j^  Marie-Thérèse  des  Isnards,  chanoinesae  de.  Mdte 
i  TttUin^  et  ensuite  chanoinesse  du  chapitre  noble 
deTidarUy  en  Normandie; 

%.•  Loois^EUsabeth  des  Isnards,  religieuse  à  Tab* 
baye  de  Saintes  ; 

9*^  Marie-Rose  des  Isnards^  morte  en  1770. 

XY>  Joseph-  Henri^  marquis  des  Isnards,  reçu  cheva* 


12  DES  ISNARDS. 

lier  de  Saint- Jean  de  Jérusalem  en  1736,  officier  au  régi- 
ment de  Conti,  cavalerie,  et  précédemment  lieutenant 
au  régiment  de  Bourgogne  ;  épousa,  !•  par  contrat  passé 
devant  Villario,  notaire  à  Carpentras,  le  5  avril  lySo, 
noble  Catherine  de  Grandis-de-Pomerol;  2*  par  contrat 
passé  devant  Olivier  l'aîné^  notaire  à  Carpentras,  noble 
Marie  d'Astuard  ou  d'Astouaud^  fille  de  Gabriel  d'As- 
tuard  de  Ctieminades  et  de  Catherine  de  Brassier  de 
Jocas.  Il  obtint  la  permission  du  grand-maître  de  porter 
la  croix  de  Malte ,  quoique  marié,  le  7  janvier  1758 ,  en 
considération  des  services  rendus  à  Tordre  de  Malte  par 
la  famille  des  Isnards.  Il  mourut  en  1800,  laissant. 

Du  premier  lit  : 

I .®  Esprit-Totissaint-Joseph,  vicomte  des  Isnards,  qui 
a  servi  dans  les  mousquetaires  gris  et  dans  l'armée 
des  Etats- Unis- d'Amérique,  avec  le  grade  de  major 
de  cavalerie,  ensuite  aide-de-camp  de  M.  le  duc 
de  Crillon,  au  siège  de  Mahon  ; 

'  2,®  Catherine  des  Isnards,  mariée,  1.®  le  10  octobre 
1767,  à  M.  le  comte  de  Séguins-Vassieux,  de  la 
ville  d'Avignon,  colonel  du  régiment  de  la  Marti- 
nique, tué  dans  la. guerre  d^Amérique;  2.*  avec 
M.  le,  comte  de  Balbo,  delà  ville  de  Turin,  am- 
bassadeur du  roi  de  Sardaigne  à  Paris,  en  1793; 
elle  a  été  sous-gôuvernante  de  LL.  A  A.  RR.  le  duc 
d^Angouléme  et  le  duc  de  Berri  : 

Du  second  lit  : 

'  i.^  Martial-Henri  des  Isnards,  officier  des  vaisseaux 

*  du  roi,  chevalier  de  Malte  et  de  Tordre  royal  et 

militaire  de  Saint-Louis  ; 

4.^  Gabriel-Joseph-Mârtial,  dont  Tarticle  suit. 

XVI.  Gabriel-Joseph-Martial,  comte  dbs  Isnards,  né 
à  Carpentras  le  12  octobre  1766,  chevalier  de  Tordre 
royal  et  militaire  de  Saint- Louis  et  de  Malte,  continue 
d'en  porter  la  croix ,  qucfiquQ  marié ,  par  permission  du 
lieutenant  du  grand-maître  et  du  conseil  de  Tordre^ 
donnée  à  Catane,  le  7;  janvier  1814,  en  considération,  y 
est-il  dit,  de  sa  haute  noblesse.  Il  a  été  page  de  Madamb, 
comtesse  d'Artois,  officier  dans   les  régiments  de  Royal- 


DES  ISNARDS.  ,3 

Normandie,  cavalerie,  et  de  Monsieur,  infanterie,  a 
émigré  et  fait  une  campagne  dans  l'armée  de  M.  le  prince 
de  Condé.  Il  a  e'pousé,  en  1795,  devant  la  municipalité 
d^ Avignon,  son  contrat  de  mariage  ayant  été  passé  posté- 
rieurement, le  i5  février  1799,  pardevant  Pastour,  no- 
taire à  Avignon,  Aldonse-Marthe- Marie-Julie  de  la 
Baume-Suze,  d^une  des  plus  ancierfnes  et  des  plus  illus- 
tres maisons  du  Dauphiné,  fille  et  héritière  de  Charles- 
Louis  de  la  Baume,    seigneur  et  comte  de    Suze,  et  de 

dame    N de  SufTren   de  Saint-Tropez.  U  a  eu  de  ce 

mariage  : 

I  .*  Gustave-Louis-Jules  des  Isnards,  né  à  Avignon  le 
i3  août  1802; 

2.*  Deux  fils,  morts  en  bas  âge; 

3.*  Marie-Louise-Eugénie*  des  Isnards,  née  à  Avi- 
gnon le  12  janvier  1796; 

4.*  Emestine-Madeleine^Allx,  née  à  Avignon  le  12 
mai  1804; 

5/  Hedvige-Louise-Juliette  des  Isnards,  née  à  Avi- 
gnon le  24  oaobre  1 807. 

SECONDE  BRANCHE. 

XV.  Jcan-Charles-Gaspafd,  marquis  des  Isnards, 
cinquième  fils  d'Esprit-Toussaint  et  de  noble  Marie-Thé- 
rèse d'Anselme  de  Grugière,  chevalier  de  Malte  et  de 
Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  élevé  à  Técole 
militaire  de  Paris,  ancien  capitaine  des  dragons  de  la 
Reine,  a  ^té  présenté  au  roi  en  1780,  d*aprës  ses  preuves 
decoor.  Il  a  émigré  et  fiiit  la  campagne  de  1792,  agrégé 
aux  gardesKiu-corps,  compagnie  de  Gramont;  s'est  re- 
tiré à  Malte,  après  le  licenciement  de  Tarmée  des  princes  ; 
a  joint  les  Russes  à  Corfou,  après  la  prise  de  Malte,  et  a 
servi  sur  Tescadre  russe,  depuis  le  4  juillet  1799,  jus- 
qu'au 8  juillet  1802;  après  la  paix  d'Amiens,  rentra  en 
France,  le  28  octobre  1802;  a  épousé,  le  10  juillet  1804, 
demoiselle  Marie-Louise-Gabrielle-Elisabeth  de  Thomas 
de  la  Valette,  qui  a  émigré  avec  toute  sa  fiimille.  Le 
marquis  des  Isnards,  quoique  marié,  et  avec  une  nom- 
breuse draille,  a  été  inscrit  dans  les  gardes-du-corps.  le 
18  juin  1814;  a  prêté  serment  au  roi  en  cette  qualité,  le 
Il  juillet  suivant;  a  été  capitaine  de  grenadiers  dans  U 


14  .DES  ISNARDS. 

g^e  nationale  active  pour  l'arinée  du  duc  d'Angoulime, 
en  mars  i8i5.  Il  a  été  nommé  maire  de  la  ville  de  Car- 
pentias,  par  le  commissaire  du  roi,  le  7  juillet  1 8 1 5  ;  a 
été  président  de  la  députation  de  cette  viUe  pour  porter 
une  adresse  au  roi,  au  mois  d'août  de  la  même  année.  Il 
a  de  son  mariage  : 

i^  Louis-Charles- Joseph,  né  le  3  o  avril  i8o5; 

2*  Alphonse-Dominique,  né  le  10  mai  1 809  ; 

'  3®  Charle»-Edouard-Xavier,  né  le  25  février  1814^ 
baptisé  par  son  éminence  monseigneur  le  cardinal 
Oppizzonni,  archevêque  de  Bologne,  lors  de  ton 
exilàCarpentras; 

4*  Marie-Cécile-Madeleine,  née  le  4  mars  1806; 

5*  Marie-Thérèse-Henriette  des  Isnards,  née  le  18 
février  181 1. 

Armes  :  «  D'or,    au  sautoir  de  gueules,    cantonné  de 

*  quatre  molettes  d'éperon  d'azur;  couronne  de  marquis. 
1)  Supports,    une   licorne    i  dextre,    un   lion  à  seaestie 

•  de  reçu.  Devise  :  Qui  me  touche,  je  le  pique  ». 

Nota.  Voyez,  pour  cette  maison,  Nostradamus,  Chro- 
nique de  Provence,  part.  2,  page  342;  Gau/ridi,  His- 
toire de  Provence,  liv.  6,  p.  208;  Nobiliaire  du  Daa- 
phiné,  p.  383;  Chorier,  Etat  politique  du  Dauphiné; 
titres  de  la  maison  de  Baux;  titres  de  la  maison  de 
Cavaillon-,  Histoire  des  révolutions  de  Naples,  par  le 
baron  de  Modène',  Histoire  de  la  principauté  d'Orange, 
par  la  Pi\e;  Martyrologe  des  chevaliers  de  Malte»  par 
le  P.  Goussencourtf  p.  iyS;  Histoire  de  Malte^  par 
Vertot,  au  catalogue  des  chevaliers  de  la  langue  de  Pro- 
vence; archives  de  la  chambre  apostolique  du  Comtat- 
Venaissin,  séante  à  Carpentras;  archives  de  la  ville  de 
risle;  monuments  en  l'église  des  Frères  Prêcheurs  de 
Carpentras,  etc.  etc. 


MAHÉAS.  i5 

MAHÉAS»  Suivant  un  mémoire  généalogique  de  cette 
ancienne  noblessse,  la  famille  Mâhéas  sort  en  Ugne  direae 
de  la  maison  de  Vassy^  laquelle  tire  son  nom  de  la  terre 
et  baronnie  de  Vassy,  dans  le  comté  de  Vire.  Les  gentils- 
hommes du  nom  de  Mahéas  ,  portent  les  armes  pleines 
de  Vassy,  uo  écu  d'argent  à  trois  tourteaux  de  sable. 
Lors  de  la  recherche  des  nobles  de  Normandie,  faite 
en  1463 ,  par  Raymond  Moa&ut ,  commissaire  du  roi 
Louis  XI,  Richard  de  Mahéas^  seigneur  de  lia  Graverie, 
Guillaume  Mahéas  de  Vemix ,  et  Florie ,  dit  Mahéas , 
firent  leurs  preuves^  et  furent  tous  reconnus  nobles. 

On  ignore  pourquoi  la  branche  de  MahMs  portait  ce 
nom  au  lieu  de  celui  de  Vassy.  11  existe  un  aveu  fourni 
par  Bertin  Mahéas,  chevalier,  de  la  terre  de  Vassy^  pour 
pleine  baronnie,  le  6  avril  1372.  Il  portait  en  son  Keau 
les  armes  de  Vassy.  L'on  voit  aussi  un  arrêt  de  l'échi- 
quier ,  de  Fan  1 386 ,  pour  le  même  Bertin  Mahéas,  où 
il  est  qualifié  homme  noble  ,  chevalier  et  aeigneur  de 
Vassy  :  or ,  ce  Bertin  avait  pour  aYeul  messire  Richard 
Mahéas ,  chevalier ,  seigneur  de  Vassy ,  en  la  vicomte 
de  Vire. 

On  sait  mieux  pourquoi  ceux  du  nom  de  Mahéas  ont 
porté  le  surnom  de  Florie.  Une  information  faite  le  3 
août  1389,  par  Jean  Legay,  vicomte  de  Mortain,  sur 
la  noblesse  de  Richard  Florie  de  Bemix  l'apprend  clai- 
rement. Guillaume  Mahéas,  bisaïeul  de  Richard  Florie, 
seigneur  de  Bernix,  et  frère  puiné  de  Richard  Mahéas, 
chevalier,  baron  de  Vassy,  Ait  au  service  du  seigneur 
de  la  Roche-Tesson,  oti  il  demeura  longuement.  Ce  sei- 
gneur, par  reconnaissance  de  ses  bons  offices ,  donna,  en 
pur  don,  i  Guillaimie  Mahéas^  une  terre  et  un  manoir 
dans  la  paroisse  des  Vernix,  appelé  la  Flourière,  et 
depuis  le  surnom  de  Mahéas  fut  changé  en  celui  de 
Florie,  qu'ils  ont  conservé. 

Guillaume  Mahéas,  surnommé  de  Florie,  eut  pour 
fib  Richard,  dit  le  vieux,  lequel  eut  pour  fils  Guillaume, 
père  de  Richard  Florie,  ou  Mahéas  de  Vernix,  à  cause 
duquel  (ut  fiiite  l'information  de  1389,  et  ce  n'est  que 
dans  le  siècle  suivant  qu'ils  prirent  le  nom  de  Mahâis. 
La  filiation  connue  de  cette  famille,  par  titres,  com- 
mence i  Richard,  qui  suit  : 

I.  Richard  Mahéas,  écuyer,  II*  du  nom,  dit  le  jeune, 


l6  MAHÉAS. 

fût  père   d'Alain  Mahéas^  et  rendit  aveu  ,  le  i3    février 
i5o3,  à  Tévéque  de  Bayeux,  pour  un  fief  qu'il  possédait; 

II.  Alain  Mahéas^  écuyer^  épousa  demoiselle  Mar* 
guérite  de  Verson^  le  9  mars  i5oi.  II  eut  de  son  mariage  : 

III.  François  Mahéas,  écuyer,  seigneur  de  Mouen,  de 
Tourville,  et  de  Montagu,  qui  épousa,  les»  décembre 
i52i  ,  demoiselle  Charlotte  Auvniy ,  fille  de  feu  Jean 
Auvray,   seigneur    de    Maisons    et    de    Grevilly,    dont 

il  eut  : 

« 

1  .*  Nicolas^  dont  l'article  suit  ; 

2.®  Amadore,  dont  la  branche  est  rapportée  plus  bas  ; 

3.*  Robert,  dont  on  ignore  la  destinée; 

4.*  Gillette^  mariée  à  messire  Lebourier,  écuyer. 

IV. .  Nicolas  Mahéas  ^  écuyer ,  seigneur  de  Mouen  , 
de  Tourville  et  de  Montagu  ,  épousa,  1/  densoiaelle 
Suzanne  de  Neuville,  fille  de  noble  homme  Robert  de 
Neuville,  écuyer,  seigneur  de  Belleau  et  du  Mesnil* 
Bunel,  et  2,''  Catherine  le  Geu,  fille  de  Pierre  le  Geu, 
écuyer ,  seigneur  du  Mesnil-Glaise ,  Grigny  et  Tolmiez. 
Ses  enfants  furent  : 

Du  premier  lit: 

I  .*  Gilles,  dont  larticle  suit  ; 

2.*  Marie ,  mariée  à   Charles    le  Laigny  ,  écu3rer, 

fils  de  noble  homme  Philippe  le  Laigny,  écuyer, 

seigneur  de  BouUaçon  ; 

Du  second  lit  : 

3.*  Anne,  mariée,  en   1574,  à  honorable  homme 
Olivier  d'Esterville,  seigneur  de  la  Houssaye. 

V.  Gilles  Mah^,  écuyer,  seigneur  de  Mouen,  Tour* 
ville ,  Montagu  et  de  Mesntl-Glaise ,  épousa  demoiselle 
Charlotte  de  la  Pallu,  fille  de  noble  homme  Jean  de  la 
Pallu ,  seigneur  du  Mesnil-Herbert  et  de  la  Fosse ,  et 
de  noble  Anne  de  Ton  val.  Gilles  Mahéas  étant  mon 
en  1S88,  elle  épousa,  en  secondes  noces ,  noble  homme 
George  Levannier,  écuyer,  seigneur  d'Encreteviile.  Elle 
eut  de  son  premier  mari  une  fille  et 

VI.  Jean  Mahéas  écuyer,    seigneur  de  Mouen  et  de 


MAHÉAS.  ly 

TqarvillCj  se  trouva  au  siège  d'Amiens^  occupé  par  tes 
Espagnols,  suivant  une  attestation  de  ses  services,  rendus 
iSa  Majesté  Henri  IVj  te  27  septembre  1597,  P^^  ^^  ^^^ 
de  Montpensier.  Il  fut  déchargé  de  la  paye  des  francs- 
fiefSy  par  ordonnance  du  7  juillet  1628^  et  de  la  con- 
tribution de  Tarrière-ban  ^  à  cause  de  son  grand  âge 
le  4  juin  1642.  (1  avait  épousé  demoiselle  Isabeau  Hue, 
fille  de  noble  homme  Guillaume  Hue,  seigneur  de  Car- 
piquet^  et  de  Catherine  de  Maigneville^  dont  : 

f.*Jean^  qui  suit; 

2.*  Madeleine,  mariée  à  Jean  Le  Noble,  écuyer,  sei- 
gneur d'Amon,  fils  de  Jacques  Le  Noble,  seigneur 
du  Mesnil. 

VIL  Jean  Marias  ,  II*  du  nom ,  écuyer,  seigneur 
de  Mouen  et  de  Tourville,  obtint  un  certificat  du  comte 
de  Thorigny,  commandant  de  chevau-légers,  daté  de 
Compiègne,  le  8  août  f636,  comme  il  avait  servi  dans 
sa  compagnie  depuis  le  mois  de  juillet  1635,  et  qu'il 
avait  toujours  paru  en  bons  et  suffisants  équipages.  Il 
avait  épousé  demoiselle  Marguerite  Du  Bourg,  fille  de 
Guillaume  Du  Bourg,  seigneur  de  Linguerie,  et  il  épousa, 
en  secondes  noces,  demoiselle  Louise  Blanchard,  fille  de 
noble  homme  Vincent  Blanchard,  seigneur  d'Angervilte. 
Du  premier  lit  vinrent  : 

I  .*  Félix,  qui  suit  ; 

2.*  Nicolas,  rapporté  après  son  aîné. 

VI IL  Félix  Mahéas,  écuyer,  seigneur  de  FierviUe, 
épousa  Françoise  Angot,  fille  de  messire  Robert  Angot, 
seigneur  de  la  Drouinière,  conseiller  du  roi,  commissaire 
des  guerres  de  Sa  Majesté  Louis  XIV.  Jean  Mahéas,  père 
du  contractant,  capitaine  au  régiment  de  Picardie,  et 
maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  alors  à  Caen, 
fut  présent  au  contrat.  De  ce  mariage  vint  : 

IX.  Charles  MahIis,  qui  fut  curé  et  vicaire  perpétuel 
de  Téglise  collégiale  et  paroissiale  de  Saint-Ooud . 

VI IL  Nicolas  Mahéas,  II*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  Mouen  et  de  TourviUe,  second  fils  de  Jean  1 1,  servait 
en  qualité  de  lieutenant  dans  la  compagnie  du  comte  de 
Thorigny,  où  il  fi(  toute  la  campagne  de  i655,  en  qualité 
de  volonuire,  suivant  un  certificat  daté  du  camp  de 
6.  3 


l8  MAHÉAS. 

la  Capelle,  le  27  septembre   i656.    Il    avait   ^usé  de- 
moiselle Anne  Maducd^  dont  il  eut  : 

IX.  Alexandre  Màhéas^  écuyer,  seigneur  et  patron  de 
Mouen  et  de  Tourville^  servit  en  qualité  de  gentilhomme 
détacha  de  la  noblesse  de  Caen^  suivant  une  attestation 
de  M.  de  Matignon^  lieutenant-général  de  Sa  Majesté 
dans  la  province  de  Normandie^  daté^'de  Montebourg, 
le  22  juillet  1702.  Il  épousa  demoiselle  Anne-Manhe 
Néel,  '  fille  de  messire  Néel^  écuyer^  seigneur  de  Tier- 
ceville^  et  de  Francise  Leberisy.  Il  n'est  pas  connu  qu'il 
y  ait  eu  postérité. 

SECONDE  BRANCHE. 

Seigneurs  du  Clos. 

IV.  Amador  MARéiis ,  écuyer .  seigneur  du  Clos , 
deuxième  fils  de  François  Mabeas ,  écuyer ,  seigneur 
de  Mouen  j  de  Tourville  et  de  MontagUyet  de  demoi- 
selle Charlotte  Auvray  de  Maisons ,  eut  de  sa  femme , 
dont  le  nom  est  ignoré  : 

I.*  David,  seigneur  de  la  Rivière  ; 

2.*  Jean,  qui  suit; 

3.^  Pierre  ; 

4.*  Robert  ;  5*.  Nicolas,  et  6«.  Olivier. 
Ces   trois  derniers    vivaient    en    i632,  mais  on 
n'a  point  les  détails  de  leurs  fisimilles  particulières. 

V.  Jean  Mahéas,  écuyer,  seigneur  du  Qos,  épousa, 
le  16  août  16 17,  Marie  Lepoitevin,  dont  il  eut  : 

VI.  Pierre  Mah&is,  écuyer,  seigneur  du  Qos,  marié 
à  Germaine  Simon,  dont  il  eut  : 

I.*  Jean,  qui  suit; 

2.*  Bertrand,  auteur  d'une  autre  branche  rapportée 
ci*après. 

VII.  Jean  Mahâas,  écuyer,  II*  du  nom  de  cette  bran- 
che, eut  de  demoiselle  Catherine  Sallen&ye  : 

'  VIII.  Jean  François  Marias,  écuyer,  qui  fut  marié 
à  noble  demoiselle  Andrée-Suzanne  de  Baucfacs,  dont 
il  y  eut  : 

IX.   Jean-François-Noèl  Mahéas,   écuyer,  mort  émigré 


MAHEAS*  ig 

à  l'année  de  Condé;  il   avait  épousé  demoiselle   Bqgitte 
Le  Neveu,  duquel  mariage  sont  ven  us  : 

I.*  Edouard-Jean-Baptiste  Mahéas^  ne  le    6   août 

2,*  Achille- Jean-Baptiste-Marie  Mahéas,    né  le    25 
septembre  1776. 

X,  Edouard-Jean-Baptiste  MAHiAS,  marié  à  demoi- 
selle Qttherine  Liez.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

I  .*  Edouard-Achiile-Parfait  MaheaSj  né  le   11  mars 

i8o5; 
2.*  Edmond-Edouard  Maliéas,  né  le  17  avril  1812. 

TROISIÈME  BRANCHE. 

VII.  Bertrand  Mahéas,  écuyer,  deuxième  fils  de 
Pierre  Mabéas,  seigneur  du  CIos^  vécut  et  mourut 
presque  ignoré.  On  n'a  pas  de  renseignements  sur  cette 
brancbe^  mais  on  connaît  Guillaume  Mahéas^  écuyer. 
seigneur  de  la  Guerre^  maréchal  des  camps  et  armées 
du  toi,  en  i632^  qui  avait  épousé  Jeanne  Du  Chatel 
et  qui  est  mort  en  1644.  On  est  porté  à  croire  que  ce 
Guillaume^  ainsi  que  Jean  et  Pierre,  qui  suivent^  ne 
sont  autres  que  les  fils  de  Amador  •  Mabéas ,  dont  les 
noms  auront  été  tronqués^  et  ce  qui  fq^tifie  dans  cette 
opiaton,  c'est  l'analogie  des  dates. 

Jean  MahéaSj  écuyer,  lieutenant  d'une  compagnie  de 
gens  d'armes^  entretenue  pour  le  service  du  roi,  par 
brevet  du  i3  mars  1642^  ensuite  capitaine  d'infanterie 
au  régiment  de  Picardie  en  1 667,  et  maréchal  des  camps 
et  armées  du  roi  Louis  XI Vj  en  1674,  servait  sous  M.  de 
Torenne. 

Pierre  MahIas,  écuyer,  fut  lieutenant  de  la  compa- 
gnie de  M.  Charrier^  dans  le  régiment  de  Lorraine^  et 
obtint^  pour  repasser  en  France,  avec  un  valet,  un  pas- 
seport de  M.  de  Courouge,  maréchal  de  camp,  com- 
mandant, pour  Sa  Majesté,  dans  Casai  et  le  Montferrat^ 
le  20  septembre  1643.  Jl  fut,  dans  la  suite^  capiuine 
d'une  compagnie  de  ce  régiment.  Il  obtint  encore  un 
nouveau  passeport  du  maréchal  de  La  Ferté-Sainneterre, 
gouverneur  de  Lorraine  et  Barrois,  daté  du  camp  de 
Ceroay^  le  i5  mars  1654. 


20  I  DE   PONT-JARNO. 

C'en  tout  ce  que  nous  avons  de  certain  concernant 
cette  troisième  branche.  On  n'a  pas  encore  pu  se  pro- 
curer de  renseignements  positifs  sur  les  Mahéas  qui 
ont  précédé  ceux  de  ce  nom  détaillés  ci-dessus.  On 
ignore  Tépoque  à  laquelle  cette  famille  a  pris  rang  en 
France,  mais  on  a  toujours  pensé  que  c'était  dans  le 
commencement  du  douzième  siècle.  * 


JARNO  ou  DE  PONT-JARNO,  famille  ancienne, 
originaire  du  Poitou,  mentionnée  dans  mon  tome  II, 
page  222  et  suivantes.  Il  y  a  une  montre  du  i8  oc- 
tobre i386,  qui  prouve  que  Guillaume  Jarno,  et  Olivier 
Jarno,  écuyers,  se  trouvèrent  parmi  les  quatre-vingt- 
dix-neuf  écuyers,  dont  le  chevalier  Olivier  de  Mauny 
fit  la  revue  à  Lille,  à  là  dite  époque  et  Tan  1544, 
Marc  de  Jarno,  seigneur  de  la  Garnerie  (quelques  auteurs 
ont  écrit  Jarnaud)  ,  fut  reçu  chevalier  de  l'ordre  sou- 
verain de  Saint-Jean  de  Jérusalem.  Cette  famille  a  con- 
tracté des  alliances  avec  les  maisons  les  plus  distinguées, 
et  nous  allons  en  citer  quelques-unes. 

De  Vérac  de  Saint-Georges^  maison  qui  a  fourni, 
un  ministre  plénipotentiaire  du  roi  près  de  l'impéra- 
trice de  Russi^  d'Escars^  premier  maître  d'hôtel  de 
Sa  Majesté  Louis  XVIII;  de  Balincourt,  qui  a  donné 
un  maréchal  de  France  sous  Louis  XV  et  Louis  XVI; 
de  la  Tour  du  Pin;  de  Chdteigner;  Després  de  Mont- 
pe\at^  qui  a  fourni  un  maréchal  de  France  sous  Fran- 
çois l**;  Aymer  de  Mortagne,  de  Comioux,  de  la 
Chevallerie;  de  Blet  de  Saint  Quentin;  de  Neuf  chaire 
de  Bade  Vilain;  de  Rohan  de  Chabot;  de  Glandeve\  ; 
le  Clerc  de  Venins;  de  Gourjault;  de  Janvre;  d^Au- 
bigni;  delà  Billarderie;  de  Capelles ;  de  Linières;  de 
Lastic;  de  Guichard  d'Orfeuille;  de  Courtinier  de  la 
Millianchère  ;  de  la  Bédqyère;de  Monssy  de  la  Cou-- 
tour;  du  Brémond;  de  Mallevant  de  la  Varenne;  de 
Jouslard;  de  Beaumont;  de  Charlet,  qui  a  donné  plu- 
sieurs conseillers  aux  parlement»;  if e  la  Forêt;  de  Huet, 
de  la  Saigne;  de  Cahiduc;  de  Bodin  de  Nou^ières; 
de  Suirot  de  Cenné;  de  Marconnay  de  la  Mil  Hère; 
du  Querroué  de  Ville  Champagne;  de  Frottier  de  la 
Côte;  de  Claveurier ;  de  Nadaillac;  de  Podenas  de  la 


DE  MOLETTE  DE  MORANGIÊS.  21 

Roekebrochard;  â^Au\ay  ;  de  la  Barre  ;  de  Mallerqy  de 
Messignac ;  de  Saint-Gilles;  de  Masparault;  de  BreUil- 
lac  ;de  Vaucher  de  la  Ferrière  ;  de  Sapineau. 


MOLETTE  DB  MORANGIÈS ,  famille  ancienne,  ori- 
ginaire du  Languedoc,  distinguée  par  ses  alliances  et  ses 
services  militaires. 

L  Bertrand  de  Molbttb,  I**  du  nom^  fit  une  acquisi* 
tion^  le  18  des  calendes  de  janvier  1237,  acte  reçu  par 
Jean  G....,  notaire,  de  plusieurs  censives  etnutres  droits, 
de  noble  Raimond  de  la  Garde.  Il  acquit^  en  outre,  de 
Guillaume  Blau  et  d'Agnès  sa  femme,  un  fief  noble,  par 
acte  reçu  par  Robert  Roux,  notaire,  du  3  des  ides  de 
mars  1 248  ;  et  un  autre  fief  noble ,  de  Barthélemi  et 
Guillaume  Merle,  damoiseaux ,  par  contrat  reçu  par 
maître  Chanier,  notaire,  le  6  des  ides  de  mai  i258.  Il 
appert  par  tous  ces  actes  que  noble  Bertrand  de  Molette 
habiuit  le  chftteau  de  la  Garde-Guérin,  dépendant  d'un 
fief  considérable,  dont  il  était  coseigneur.  Par  un  acte  du 
17  des  calendes  de  mai  1264,  reçu  par  Guigon  Chanier, 
nouire ,  Hugon  de  la  Ganle-Moyenne,  prieur  de  Pro- 
venchères,  Bertrand  de  Peyremal,  Bernard  de  Magotes 
et  Bertrand  de  Molette,  coseigneurs  de  la  Garde-Gué- 
rin»  établissent  un  van  au  mas  de  Pourcbaresses ,  uni 
pour  eux  que  pour  les  autres  seigneurs  pariers  de  la 
Garde-Guérin,  absents.  Il  laissa  de  sa  femme,  dont  on 
ignore  le  nom  : 

II.  Barthélemi  ob  Molbttb,  I"  idu  nom,  coseigneur 
deU  Garde-Guérin.  Il  passa  une  transaction ,  le  12  des 
calendes  de  novembre  1293,  avec  noble  Thomas  de  la 
Garde,  par  laquelle  ledit  Thomas  lui  vendit  la  part  des 
péages  et  cartelages  qu'il  avait  audit  lieu  de  la  Garde  ; 
l'acte  reçu  par  Jean  Amal,  notaire,  et  auquel  assista 
Odille  de  Guérin  du  Tournd.  Il  vendit  à  dame  Hélix  de 
Plainchamp,  veuve  de  noble  Guillaume  de  Beauvoir,  la 
moitié  du  péage  et  cartelage  qu'il  avait  au  château  de  la 
Garde,  par  acte  du  10  des  calendes  de  janvier  i3io,  »• 
tifié  par  Catherine,  femme  dudit  Baînhélemi^  et  par 
Jean  et  Bertrand  de  Molette,  leur  fils,  et  reçu  par  Ni- 
colas Eymerit,  nouire. 


22  DE  MOLETTE  DE  MORANOIÈS. 

III.  Bertrand  de  Molbtts,  II*  du  nom  ^  dievdier  ^  a>* 
seigneur  de  la  Garde-Guérin^  passa  une  transaction,  le 
i8  décembre  i33o,  avec  Armand  de  Beauvoir,  itUgiettS 
de  l'ordre  de  Saint-Dominique,  comme  exécuteur  testa- 
mentaire de  Guillaume  de  Beauvoir,  son  neveu.  Il  eut 
pour  fils  : 

IV.  Jean  db  Molette  ,  I*'  du  nom ,  damoiseau  ,  sei- 
gneur DE  MoRANGièSi  coscigncur  de  la  Garde-Guérin, 
qui  acquit ,  par  acte  du  5  septembre  iSga  ,  reçu  par 
mahre  Etienne  Guérin,  prêtre  et  notaire,  de  noUe  Jean 
de  Cadoine,  comme  procureur  de  noble  et  puissant  sei« 
gneur  Bornaitl  de  Cadoine,  seigneur  du  chflteau  de  Ga- 
briac,  plusieurs  rentes  nobles  et  la  troisième  partie  d'une 
pariérée  ,  des  péages ,  cartelages  et  droiu  scigneuriatt» 
que  dame  Agnès  de  Châteauneuf  avait  audit  lieu  de  la 
Garde-Guérin.  Il  épousa,  par  contrat  du  5  juillet  1495, 
reçu  par  maître  Bernard  Bonhomme*  notaire,  noUe 
Jeanne  de  Peyrebesse ,  fille  de  noble  Raimond  de  Peyie- 
besse,  et  fit  son  testament  le  i3  août  142 5 «.reçu  par  Jean, 
Bonhomme,  notaire,  dans  lequel  il  nomme  et  lègue  ses 
enfantt,  qui  suivent: 

I  .*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Raimond  de  Molette  ; 
'  3.»  Claude  de  Moldte  ; 
r        4.*  Leone,  mariée  à  Armand  Flrmin,  damoiseau  ; 
5  .*  Amaragde,  femme  de  Jean  de  Fontaines  ; 
6/  Miracle,  qui  épousa  le  seigneur  de  Monteil  des 

Vans; 
7.*  Philippe,  épouse  de  Josselin  de  la  Gafde ,  sei- 
gneur de  Chambonas. 

V.  Jean  de  Molette,  II*  du  nom ,  chevalier,  seigneur 
DE  MoRANGiÈs,  coscigneur  de  la  Garde-Guérin  épousa , 
par  contrat  du  3i  décembre  1444,  reçu  par  Bertrand 
Bonhomme,  notaire  de  Mende,  noble  Hdix  de  Grille, 
fille  de  Bertrand  de  GriUe ,  seigneur  de  la  VolpiUière,  au 
diocèse  de  Saint»Flour.  Elle  fit  son  testament  le  4  no- 
vembre 1466,  et  lui  son  codicile  h  y  février  1477,  ^^ 
lesquels  actes  ils  nomment  leurs  enfimts,  qui  furent  : 

I  .^  Azias,  dont  l'article  suit; 
a.*  Claude  de  Molette  : 
3.*  Guigon  de  Molette; 


DE  MOLETTE  DE  MORANOIËS.  ^3 

4^  Jeeui,  prieur  de  Guillestre  ; 

5."  Claude^  femme  de  noble  Antoine  Falcon  ; 

6.®  Delphine,  femme    de  noble  Gilbert  de  Malbec, 

seigneur  de  Briges; 
7.^  Jeanne,  mariée  à  noble  Jean  de  Pierre,  souche 

de  la  maison  de  Bemis  ; 
8*  Catherine   de   Molette,  abbesse  de  saint  Geniex. 


VI.  Azias  DE  MoLETTEy  chevalier,  seigneur  de  Morak- 
Giis,  co-seigneur  de  la  Garde-Guérin,  épousa,  par  con- 
trat du  3o  avril  1487,  reçu  par  Cavatta,  notaire,  noble 
Marguerite  d'Hérail,  fille  de  Jean  d'Hérail,  seigneur  de 
Brésis,  et  de  Gabrielle  Budos.  Il  fit  son  testament  le  23 
novembre  1498,  dans  lequel  il  nomme  et  lègue  .ses  en- 
fioits,  qui  suivent: 

I  .*  Louis,  dont   Tarticle  suit  ; 
2.®  Claude  de  Molette  ; 
3.*  Guigon  de  Molette  ; 
4«*  Anne  de  Molette. 
5.®  Françoise  de  Molette  ; 
6.®  Louise  de  Molette  ; 
7.*  Gabrielle  de  Molette  ; 
8.^  Antoinette  de  Molette. 

VII.  Louis  DE  Molette,  I*'  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur DE  MoRANGiÈs  et  de  plusieurs  autres  places,  co- 
seigneur  de  la  Garde-Guérin,  testa,  devant  Jean  Cayatta, 
notaire,  le  25  mai  1546,  après  avoir  l^gué  ses  enfants, 
qui  suivent,  et  donné  l'administration  de  ses  biens  à 
Louise  Merlos,  dame  de  Seneschas  : 

I  .^  Claude,  dbnt  l'article  suit  ; 

2.*  Charles  de  Molette,  seigneur  de  Felgeirolles,  qui 
fut  présent  au  contrat  de  mariage  de  Claude,  son 
frère  aîné,  et  à  celui  d'Antoine,  son  neveu  ; 

3.^  Gui,  destiné  à  Tétat  ecclésiastique,  ainsi  qu'il 
conste  par  une  lettre  du  roi  Henri  II,  du  27  fé- 
vrier 1547,  Adressée  aux  doyens,  archidiacres  et 
chanoines  de  la  ville  de  Mende,  à  Tefifet  de  donner 
audit  Gui  une  des  premières  chanoinies  qui  vien- 
draient à  vaquer  ; 

4.®  Louise  de  Molette; 

S.**  Gabrielle  de  Molette; 

6.*  Anne  de  Molette  ; 


24  DE  MOLETTE  DE  MORANGIÊS. 

7.*    Marguerite,  mariée,  en  i5S6,  à  noble  Jacques 
d'Isar  de  ViUefort. 

VIII.  Qaude  de  Molette^  I^'du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur DE  MoRANGiès,  co-seigneuT  de  la  Garde-Guérin, 
ambassadeur  de  Henri  II,  roi  de  France,  à  la  Porte-Otto- 
mane, ainsi  qu'il  conste  par  son  passeport,  donné  par  le 
doge  de  Venise,  qui  le  qualifie  monseigneur^  du  6  no- 
vembre i566,  par  lequel  U  ordonne  qu'il  aura  le  passage 
libre  dans  toutes  les  terres  de  sa  seigneurie,  avec  doiLEe 
chameaux  et  treize  mulets  que  le  grand-seigneur  envo]fe 
au  roi  très-chrétien.  En  récompense  de  ses  services, 
Charles  IX  le  pourvut  de  la  charge  d'écuyer  de  sa  grande 
écurie,  par  lettres  du  16  février  i5â3,  et  lui  conféra  le 
collier  de  l'ordre  de  Saint-Michel,  le  dernier  juillet 
157a.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  10  juin  i555,  noble 
demoiselle  Françoise  Grimoard,  fille  de  noble  Claude 
de  Grimoard,  seigneur  et  baron  du  Roure,  de  Grisac,  de 
Batie,  de  Saint-Florens,  etc.,  et  de  demoiselle  Florette 
des  Porcelets-de-Maillanc.  Il  fit  son  testament  le  r  1  sep- 
tembre 1576,  dans  lequel  il  nomme  et  lègue  ses  enfimu, 
qui  suivent  : 

I  .*  Antoine,  dont  l'article  suit  ; 
2^  Charles  de  Molette  ; 
3.*  Jean- Antoine  de  Molette  ; 
4.*  Baltazard,  reçu  chevalier  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem en  1579  ; 

5.*  François,    seigneur  d'Ombret,  de  Recours,  âc., 
qui  testa  le  9  mai  i655,  et  fut  père  de  : 

a.  Charles,  seigneur  de  Plagnac,  au  Puy  ; 

b.  Antoine,  seigneur  de  Provenchères  ; 

c.  Hugues  de  Molette; 

d.  François  de  Molette  ; 

6.*  Françoise,  femme   de  Louis    de  Cubières,  sei« 
gneur  du  Cheylar  et  de  Pousilhac  ; 

7.*  Gabrielie,  qui  fut  mariée  â  noble  Henri  de  la 
Garde,  seigneur  de  Chambonas,  de  Comillon,  de 
Serres,  etc.,  chevalier  de  TOrdre  du  Roi  ; 

8.*  Anne  de  Molette. 

IX.  Antoine  dk  Molette,  1*^  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur  DK  MoRANGiÊs,  co-seigneur  de    la    Garde-Guérin, 


DE  MOLETTE  DE  MORANGIËS.  2S 

épousa^  par  contrat  do  9  février  iSyr,  noble  Marie  de 
Naves,  dame  dudit  lieu  et  de  Mirandol,  fille  de  messire 
Claude  de  Naves^  chevalier,  seigneur  de  Miiandol.  Il  fit 
son  testament  le  2  5  mai  i586,  dans  lequel  il  nomme  et 
lègue  ses  enfants  qui  suivent  : 

I  .*  François,  dont  l'article  suit  ; 
2>  Charles  de  Molette. 

X.  François  db  Molette,  I**  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur DB  Moeangiès,  de  la  Garde-Guérin,  de  Senes- 
chas,  d' Alteyrac,  des  Vieilles  -  Passes,  de  la  Baume,  etc . , 
co  -  seigneur  de  Villefort,  marquis  de  Morangiès,  fiit 
pourvu  de  la  charge  de  commis  des  états  et  de  la  noblesse 
du  Gévaudan,  en  161 3,  et  le  17  juin  1629,  de  celle  de 
capitaine  pu  château  de  Gressez.  Il  fut  nommé  premier 
chambellan  de  Monseigneur,  frère  du  roi  Louis  XIII,  par 
lettres  du  8  janvier  1 63 1,  et  reçut  une  lettre  de  sa  ma- 
jesté, le  23  juillet  1634,  à  Tefiet  de  faire  Télection  des 
tuteurs  des  enfants  de  feu  Antoine- Hercule  de  Bedos, 
marquis  de  Portes,  vicomte  de  Teyrargues,  baron  de 
Saint-Jean,  chevalier  des  ordres  du  Roi.  11  testa  le  9  dé- 
cembre i636,  et  avait  épousé,  par  contrat  du  19  février 
1 608,  noble  Marie  de  Louet  de  Calvisson,  dame  de  Saint- 
Alban,  fille  de  messire  Aymar  de  Louet,  baron  de 
Saint-Alban,  seigneur  de  Montmaur,  de  Boutonnet , 
d'Omezon,  de  Quillanet,  de  Saint-Pons,  etc.  ,  et  de 
dame  Louise  d'Aulzon  de  Montravel.  De  ce  mariage 
vinrent  : 

i.^Charles,  dont  Farticie  suit  ; 
2/  Marie,  femme  de^Nicolas  de  Chantd,  seigneur 
de  Condres  ; 

3.-  Françoise  de  Molette,  |  religieuses  ; 
4/  Jeanne  de  Molette,      J  •^«'«PF"*»  * 

5.*  GabrieUe-Marie,  mariée,  en  1640,  à  messire 
François  d'Alboy,  seigneur  de  Montagnac,  de 
Bedos,  de  Montrosier  et  autres  place^. 

XL  Charles  db  Molbits,  I**  du  nom,  chevalier,  mar- 

3uis  DB  MoRANOits,  barou  de  la  Gardo<}uérin,  seigneur 
e  Seneschas,  d'Alteyrac,  de  Mons,  de  Saint-Alban,  de 
la  Baume  et  autres  places,  co-seigneur  de  Villefort,  eut 
commission  du  roi  Louis  XIV,  le  26  mai  i65i,  de  lever 
une  compagnie  de  cavalerie    franche,  et  reçut  deux  let- 

6.  A 


24  DE  MOLETTE  DE  MORANGIES. 

7.*    Marguerite,  mariée,  en  i.5S6^  à  noble  Jacques 
d'Isar  de  Viliefort. 

VIII.  Claude  de  Molette^  I^'du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur DE  M0RAN61ÈS,    co-seigneur    de  la  Garde-Guérin, 
ambassadeur  de  Henri  II,  roi  de  France,  à  la  Porte-Otto- 
mane, ainsi  qu'il  conste  par  son  passeport,  donné  par  le 
doge  de   Venise,    qui  le  qualifie  monseigneur,  du  6  no- 
vembre i566,  par  lequel  il  ordonne  qu'il  aura  le  passage 
libre   dans  toutes  les  terres  de  sa  seigneurie,  avec  douze 
chameaux  et  treize  mulets  que  le  grand-seigneur  envoyé 
au   roi    très-chrétien.     En    récompense    de   ses    services, 
Charles  IX  le  pourvut  de  la  charge  d'écuyer  de  sa  grande 
écurie,  par  lettres  du   16  février  i5ô3,  et  lui  conféra  le 
collier    de    Tordre    de    Saint-Michel,    le    dernier  juillet 
1572.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du   10  juin  i555,  noble 
demoiselle    Françoise    Grimoard,    fille    de    noble  Claude 
de  Grimoard,  seigneur  et  baron  du  Roure,  de  Grisac,  de 
Bahe,    de  Saint-Florens,    etc.,   et  de  demoiselle   Florette 
des  Porcelets-de-Maillanc.  Il  fit  son  testament  le  11  sep- 
tembre  1576,  dans  lequel  il  nomme  et  lègue  ses  enfants, 
qui  suivent  : 

I  •*  Antoine,  dont  l'article  suit  ; 
2.*^  Charles  de  Molette  ; 
3.'  Jean-Antoine  de  Molette  ;^ 
4.®  Baltazard,  reçu  chevalier  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem en  1579  ; 

5.^  François,    seigneur  d'Ombret,  de  Recours,  etc., 
qui  testa  le  9  mai  1 655,  et  fut  père  de  : 

a.  Charles,  seigneur  de  Plagnac,  au  Puy  ; 

b.  Antoine,  seigneur  de  Provenchères  ; 

c.  Hugues  de  Molette; 

d.  François  de  Molette  ; 

6.**  Françoise,  femme   de  Louis    de  Cubières,  sei- 
gneur du  Cheylar  et  de  Pousilhac  ; 

7.®  Gabrielle,  qui  fut  mariée  à  noble  Henri  de  la 
Garde,  seigneur  de  Chambonas,  de  Cornillon,  de 
Serres,  etc.,  chevalier  de  TOrdre  du  Roi  ; 

8.*  Anne  de  Molette. 

IX.  Antoine  dk  Molette,  I"  du  nom,    chevalier,  sei- 
gneur   DE   MoRANGiÈs,   co-seigueuT  de    la    Garde-Guérin^ 


DE  MOLETTE  DE  MOR.ANGIËS.  25 

épousa,  par  contrat  du  9  février  1571/ nobk  Marie  de 
tiares,  damedudit  lieu  et  de  Mirandol^  fille  de  messire 
Claude  de  Naves^  chevalier^  seigneur  de  Mirandol.  Il  fit 
son  testament  le  25  mai  i586,  dans  lequel  il  nomme  et 
lègue  ses  enfants  qui  suivent  : 

I  .*  François^  dont  l'article  suit  ; 
2>  Charles  de  Molette. 

X.  François  de  Molette,  I*'  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur DE  Morangiès,  de  la  Garde-Guérin,  de  Senes- 
chas,  d'Alteyrac,  des  Vieilles  -  Passes,  delà  Baume,  etc., 
co  -  seigneur  de  Villefort,  marquis  de  Morangiès,  fiit 
pourvu  de  la  charge  de  commis  des  états  et  de  la  noblesse 
du  Gévaudan^  en  161 3,  et  le  17  juin  1629,  de  celle  de 
capitaine  pu  château  de  Gressez.  Il  fut  nommé  premier 
chambellan  de  Monseigneur,  frère  du  roi  Louis  XIII,  par 
lettres  du  8  janvier  '  1 63 1,  et  reçut  une  lettre  de  sa  ma- 
jesté, le  23  juillet  1634,  à  l'effet  de  faire  Felection  des 
tuteurs  des  enfants  de  feu  Antoine-Hercule  de  Bedos, 
marquis  de  Portes,  vicomte  de  Teyrargues,  baron  de 
Saint-Jean,  chevalier  des  ordres  du  Roi.  Il  testa  le  9  dé- 
cembre i636,  et  avait  épousé,  par 'contrat  du  19  février 
1608,  noble  Marie  de  Louet  de  Calvisson,  dame  de  Saint- 
Alban,  fille  de  messire  Aymar  de  Louet,  baron  de 
Saint-Âlban,  seigneur  de  Montmaur,  de  Boutonnet, 
d'Omezon,  de  Quillanet,  de  Saint-Pons,  etc.  ,  et  de 
dame  Louise  d'Aulzon  de  Montravel.  De  ce  mariage 
•  vinrent  : 

X  .^Charles,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Marie,  femme   de.Nicolas  de  Chantel,  seigneur 
de  Condres  ; 

3.*  Françoise  de  Molette,  (  reUirieuses  • 
4.*  Jeanne  de  Molette,      i  ' 

5.®  Gabrielle-Marie,  mariée,  en  1640,  à  messire 
François  d'Alboy,  seigneur  de  Montagnac,  de 
Bedos,  de  Montrosier  et  autres  placeç. 


XL  Charles  de  Molette,  I*'  du  nom,  chevalier,  mar- 
quis DE  Morangiès,  baron  de  la  Gard&<3uérin,  seigneur 
de  Seneschas,  d'^teyrac,  de  Mons,  de  Saint-Alban,  de 
la  Baume  et  autres  places,  co-seigneur  de  Villefort,  eut 
commission  du  roi  Louis  XIV,  le  26  mai  i65i,  de  lever 
une  compagnie  de  cavalerie    franche,  et  reçut  deux  let- 

6.  4 


ig  MAHÉAS. 

la  Capelle^  le  27  septembre   i656.    Il    avait   épousé  de- 
moiselle Anne  Maduel.  dont  il  eut  : 

IX.  Alexandre  MàhéaSj  écuyer,  seigneur  et  patron  de 
Mouen  et  de  Tourville^  servit  en  qualité  de  gentilhomme 
détaché,  de  la  noblesse  de  Caen^  suivant  une  attestation 
de  M.  de  Matignon^  lieutenant-général  de  Sa  Majesté 
dans  la  province  de  Normandie,  daté^de  Montebourg, 
le  22  juillet  1702.  Il  épousa  demoiselle  Anne-Marthe 
Néel,  •  fille  de  messîre  Néel,  écuyer,  seigneur  de  Tîer- 
cevUle^  et  de  Françoise  Leherisy.  Il  n'est  pas  connu  qu'il 
y  ait  eu  postérité. 

SECONDE  BRANCHE. 

Seigneurs  du  Clos. 

IV.  Amador  Mahéas  ,  écuyer .  seigneur  du  Clos , 
deuxième  fils  de  François  Maheas ,  â:uyer ,  seigneur 
de  Mouen  j  de  Tourvilie  et  de  Montagu^et  de  demoi- 
selle Charlotte  Auvray  de  Maisons ,  eut  de  sa  femme , 
dont  le  nom  est  ignoré  : 

1  .^  David,  seigneur  de  la  Rivière  ; 

2  .^  Jean,  qui  suit  ; 
3.*  Pierre; 

4.®  Robert  ;  5*.  Nicolas,  et  6*.  Olivier. 
Ces    trois  derniers    vivaient    en    i632,  mais  on 
n'a  point  les  déiails  de  leurs  familles  particulières. 

V.  Jean  Mahéas,  écuyer,  seigneur  du  Clos,  épousa, 
le  16  août  16 17,  Marie  Lepoitevin,  dont  il  eut  : 

VI.  Pierre  Mahéas,  écuyer,  seigneur  du  Clos,  marié 
à  Germaine  Simon,  dont  il  eut: 

i.<*  Jean,  qui  suit; 

2."  Bertrand,  auteur  d'une  autre  branche  rapportée 
ci-après. 

VII.  Jean  Mahéas,  écuyer,  II*  du  nom  de  cette  bran- 
che, eut  de  demoiselle  Catherine  Sallenfaye  : 

*  VIII.  Jean  François  Mahéas,  écuyer,  qui  fut  marié 
à  noble  demoiselle  Andrée-Suzanne  de  Bauches,  dont 
il  y  eut  : 

IX.   Jean-François-Noël  Mahéas,   écuyer,  mort  émigré 


DE  CAIRE  DE  LAUZET.  29 

Adam-François-Emest^  né  en  novembre  18 15. 

Cette  fkmille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse^  par  juge- 
ment de  M.  de  Bezons,  intendant  du  Languedoc,  du  24 
septembre  1668. 

Armes:  a  D*azur,  au  cor-de-chasse  d'argent,  lié  de 
9  gueules,  et  accompagné  de  trois  molettes  d'éperon 
>  d'or  ;  couronne  de  marquis.  Supports,  deux  lions 
•  coufonnés  d'or.  » 


CAIRE  DU  LAUZET  (de),  fomille  originaire  de  Pié- 
mont, établie  en  Provence  depuis  plusieurs  siècles.  Des 
titres  authentiques  de  i358  attestent  l'ancienneté  de  sa 
noblesse.  Elle  a  formé  des  alliances  avec  les  maisons  de 
Grimaldi,  d'Hugues,  d'Isoard^  de  V  Arche,  de  Condorcet, 
de  Saint-Salvador^  de  Bonne,  etc.,  etc.  Cette  Camille  a  en 
outre  fourni  plusieurs  prélats  recommandabks,  tels  que 
Lazare  de  Caire,  évéque  d'Ecuménie^  mort  en  1461  ; 
Jérôme  de  Caire^  évéque  de  Latran,  mort  en  iSjS  ; 
Guillaume  et  Pierre-François  de  Caire,  frères^  successi- 
vement abbés  de  Saint-Pierre  de  Ferrare.  Vqye^  His- 
toîie  de  la  noblesse  de  Provence,  tome  3,  pages  io5  et 
suiv.,  et  le  Dictionnaire  historique  de  la  noblesse  de 
France,  in-4.^  tome  3,  édit.  1771.  Une  branche  de 
cette  famille  est  représentât  aujourd'hui  par  : 

I  •*  Alexis,  comte  de  CAïaB  du  Lauzet,  officier  vendéen, 
ouge  offert  pour  Louis  XVL  II  est  fils  de  messire  Vin- 
cent, comte  de  Caire  du  Lauzet,  seigneur  de  Condorcet, 
des  Pilles,  chevalier,  ancien  mousquetaire  gris^  puis  ca- 
pitaine de  cavalerie,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  mili- 
taire de  Saint^LouiSj  lieutenant  de  MM.  les  maréchaux 
de  France  en  Provence,  commandeur  de  l'ordre  de  l'an- 
denne  noblesse  (ordre  d'Allemagne j,  etc.  etc.,  otage  de 
Louis  XVI,  après  le  retour  de  Varennes.  Il  avait  épousé 
Julie  Chaulier,  offert  en  otage  pour  Louis  XVI»  sous  le 
nom  de  comtespe  de  Caire  du  Lauzet,  morte  dans  Témi- 
gration  en  1793. 

3.*  Césarine  de  Caire,  otage  de  Louis  XVI,  avec  son 
père,  sa  mère  et  son  frère.  Elle  a  épousé  Ferdinand 
d'Arquier,  chevalier,  seigneur  de  Baumelles,  ancien  of- 


30  I>E  PONT-JARNO. 

C'est  tout  ce  que  nous  avons  de  certain  concernant 
cette  troisième  branche.  On  n'a  pas  encore  pu  se  pro* 
curer  de  renseignements  positifs  sur  les  Mahéas  qui 
ont  précédé  ceux  de  ce  nom  détaillés  ci-dessus.  On 
ignore  Fépoque  à  laquelle  cette  Camille  a  pris  rang  en 
France,  mais  on  a  toujours  pensé  que  c'éuit  dans  le 
commencement  du  douzième  siècle. 


JARNO  ou  DB  PONT-JARNO,  famille  ancienne, 
originaire  du  Poitou,  mentionnée  dans  mon  tome  II, 
page  232  et  suivantes.  Il  y  a  une  montre  du  i8  oc* 
tobre  i386,  qui  prouve  que  Guillaume  Jamo,  et  Olivier 
Jamo,  écuyers,  se  trouvèrent  parmi  les  quatre-vingt- 
dix-neuf  écuyers,  dont  le  chevalier  Olivier  de  Mauny 
fit  la  revue  à  Lille,  à  la  dite  époque  et  Tan  1544, 
Marc  de  Jarno,  seigneur  de  la  Gamerie  (quelques  auteurs 
ont  écrit  Jarnaud)  ,  fut  reçu  chevalier  de  l'ordre  sou- 
verain de  Saint-Jean  de  Jérusalem.  Cette  famille  a  con- 
tracté des  alliances  avec  les  maisons  les  plus  distinguées, 
et  nous  allons  en  ci  ter  quelques-unes. 

De  Vérac  de  SainP-Gearges,  maison  qui  a  fourni» 
un  ministre  plénipotentiaire  du  roi  près  de  rimpéra- 
trice  de  Russi^  d'Escars,  premier  maître  d'hôtel  de 
Sa  Majesté  Louis  XVIII;  de  Balincourt,  qui  a  donné 
un  maréchal  de  France  sous  Louis  XV  et  Louis  XVI; 
de  la  Tour  du  Pin;  de  Chdteigner;  Després  de  Moni* 
pe^atf  qui  a  fourni  un  maréchal  de  France  sous  Fran- 
çois l^;  Ajrmer  de  Mortagne,  de  Cornioux,  de  la 
Cheval  1er  te;  de  Blet  de  Saint  Quentin;  de  Neuf  chaire 
de  Bade  Vilain;  de  Rohan  de  Chabot;  de  Glandeve\  ; 
le  Clerc  de  Venins;  de  Gourjault;  de  Janvre;  d*Au^ 
bigni;  delà  Billarderie;  de  Capelles;  de  Limer  es  \  de 
Lastic;  de  Guichard  d'Orfeuille;  de  Courtinier  de  la 
Millianchère  ;  de  la  Bédqyère;de  Moussy  de  la  Coêh 
tour;  du  Brémond;  de  Mallevant  de  la  Varenne;  de 
Jouslard;  de  Beaumant;  de  Charlet,  qui  a  donné  plu- 
sieurs conseillers  aux  parlement»;  Je  la  Forêt;  de  Huet, 
de  la  Saigne;  de  Cahiduc;  de  Bodin  de  Nou^ières; 
de  Suirot  de  Cenné;  de  Marconnay  de  la  Millière; 
du  Querroué  de  Ville  Champagne;  de  Frottier  de  la 
Côte;  de  Claveurier  ;  de  Nadaillac;  de  Podenas  de  la 


DE  MOLETTE  DE  MORANGIÈS.  31 

Rockebroehard;  d*Au\ay  ;  de  la  Barre  ;  de  Malleray  de 
Messignac ;  de  Saint-Gilles;  de  Masparault;  de  BreUil- 
lac  ;de  Vaucker  de  la  Perrière  ;  de  Sapineau. 


MOLETTE  0B  MORANGIÈS ,  famille  aacienne,  ori- 
ginaire du  Languedoc,  distinguée  par  ses  alliances  et  ses 
services  militaires. 

L  Bertrand  de  Molbite^  I*'  du  nom^  fit  une  acquisi- 
tion^ le  18  des  calendes  de  janvier  1237,  acte  reçu  par 
Jean  G....,  notaire,  de  plusieurs  censives  etHutres  droits, 
de  noble  Raimond  de  la  Garde.  Il  acquit^  en  outre,  de 
Guillaume  Blau  et  d'Agnès  sa  femme,  un  fief  noble,  par 
acte  reçu  par  Robert  Roux,  notaire,  du  3  des  ides  de 
mars  1 248  ;  et  un  autre  fief  noble ,  de  Barthélemi  et 
Guillaume  Merle,  damoiseaux,  par  contrat  reçu  par 
maître  Chanier,  notaire,  le  6  des  ides  de  mai  I258.  Il 
appert  par  tous  ces  actes  que  noble  Bertrand  de  Molette 
habitait  le  chflteau  de  la  Garde-Guérin,  dépendant  d'un 
fief  considérable,  dont  il  était  coseigneur.  Par  un  acte  du 
1 7  des  calendes  de  mai  1264,  reçu  par  Guigon  Chanier^ 
nouire ,  Hugon  de  la  Garde-Moyenne,  prieur  de  Pro- 
venchères,  Bertrand  de  Peyremal,  Bernard  de  Magotes 
et  Bertrand  de  Molette,  coseigneurs  de  la  Garde-Gué- 
rin, éublissent  un  van  au  mas  de  Pourcharesses  ,  urit 
pour  eux  que  pour  les  autres  seigneurs  pariers  de  la 
Garde-Guérin,  absents.  Il  laissa  de  sa  femme,  dont  on 
ignore  le  nom  : 

II.  Barthélemi  os  Molette»  I**  ^du  nom,  coseigneur 
delà  Garde-Guérin.  Il  passa  une  transaction ,  le  12  des 
calendes  de  novembre  1293,  avec  noble  Thomas  de  la 
Garde,  par  laquelle  ledit  Thomas  lui  vendit  la  part  des 
péages  et  canelages  qu'il  avait  audit  lieu  de  la  Garde; 
l'acte  reçu  p^  Jean  Amal,  notaire,  et  auquel  assista 
OdiUe  de  Guérin  du  Tournd.  Il  vendit  à  dame  Hélix  de 
Plainchamp,  veuve  de  noble  Guillaume  de  Beauvoir,  ta 
moitié  du  péage  et  cartelage  qu'il  avait  au  chflteau  de  la 
Garde,  par  aaedu  10  des  calendes  de  janvier  i3io,  ra- 
tifié par  Catherine,  femme  dudit  Barthélemi^  et  par 
Jean  et  Bertrand  de  Molette,  leur  fils,  et  reçu  par  Ni- 
colas Eymerit,  notaire. 


22  DE  MOLETTE  DE  MORANOIÊS. 

m.  Bertrand  de  Moletti,  II*  du  nom  ,  chet^er  j  co- 
seigneur  de  la  Garde-Guértn^  passa  une  transaction»  le 
i8  décembre  i33o,  avec  Armand  de  Beauvoir,  religieux 
de  l'ordre  de  Saint-Dominique,  comme  exécuteur  testa- 
mentaire de  Guillaume  de  Beauvoir,  son  neveu.  Il  eut 
pour  fils  : 

IV.  Jean  db  Molette  ,  \^  du  nom ,  damoiseau  ,  sei« 
gneur  de  Morangiès  ,  coseigneur  de  la  Garde-GuériQj 
qui  acquit ,  par  acte  du  5  septembre  1 393  ,  reçu  par 
mahre  Etienne  Guérin,  prêtre  et  notaire,  de  noble  Jean 
de  Cadoine,  comme  procureur  de  noble  et  puissant  iei« 
gneur  Bernaitl  de  Cadoine,  seigneur  du  château  de  Ga- 
briac,  plusieurs  rentes  nobles  et  la  troisième  partie  d'une 
pariérée  ,  des  péages ,  cartelages  et  droitt  aeigneuriatts 
que  dame  Agné  de  Châteauneuf  avait  audit  lieu  de  la 
Gard&Guérin.  Il  épousa,  par  contrat  du  S  juillet  1495, 
reçu  par  maître  Bernard  Bonhomme,  notaire,  noble 
Jeanne  de  Peyrebesse ,  fille  de  noble  Raimond  de  Peyre* 
besse,  et  fit  son  testament  le  i3  août  i425^reçu  par  Jean, 
Bonhomme,  notaire,  dans  lequel  il  nomme  et  lègue  aes 
enfants,  qui  suivent: 

I  •*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Raimond  de  Molette  ; 
'3.*  Qaude  de  MolAte  ; 
»        4.*  Leone,  mariée  à  Armand  Firmin,  damoiseau  ; 
5.*  Amaragde,  femme  de  Jean  de  Fontaines  ; 
6.*  Miracle,  qui  épousa  le  seigneur  de  Monteil  des 

Vans  ; 
7.*  Philippe,  épouse  de  Josselin  de  la  Gafde ,  mi- 
gneur  de  Cbambonas. 

V.  Jean  de  Molette,  II*  du  nom ,  chevalier,  seigneur 
DE  MoRANGiÈs,  coscigncur  de  la  Garde-Guérin  épousa , 
par  contrat  du  3i  décembre  1444,  reçu  par  Bertrand 
Bonhomme,  notaire  de  Mende,  noble  Hdix  de  Grille, 
fille  de  Bertrand  de  Grille ,  seigneur  de  la  Volpillière,  au 
diocèse  de  Saint-Flour.  Elle  fit  son  testament  le  4  no- 
vembre 1466,  et  lui  son  codicile  1^7  février  1477,  ^^ 
lesquels  actes  ils  nomment  leurs  enfants,  qui  furent  : 

I.*  Azias,  dont  l'article  suit; 
9."^  Claude  de  Molette  ; 
3.*  Guigon  de  Molette; 


DE  MOLETTE  DE  MORANOIÈS.  23 

4.^  Jc^j  prieur  de  Goillestre  ; 

3.*  Claude^  femme  de  noble  Antoine  Falcon; 

6.<*  Delphine,  femme    de  noble  Gilben  de  Malbec, 

seigneur  de  Briges; 
7.*  Jeanne,  mariée  à  noble  Jean  de  Pierre,  souche 

de  la  maison  de  Bemis  ; 
8*  dtherine  de   Molette,  abbesse  de  saint  Geniex. 

VI.  Azias  DE  MoLETTBy  chevalier,  seigneur  de  Mobak- 
GiÈs,  co*seigneur  de  la  Garde-Guérin,  épousa,  par  con- 
trat du  3o  avril  1487,  reçu  par  Cavatta,  notaire,  noble 
Marguerite  d'Hérail,  fille  de  Jean  d'Hérail,  seigneur  de 
Brfsb,  et  de  Gabrielle  Endos.  Il  fit  son  testament  le. 23 
novembre  1498,  dans  lequel  il  nomme  et  lègue  .ses  en- 
Cmtt,  qui  suivent: 

I  .*  Louis,  dont   Tarticle  suit  ; 
3.^  Claude  de  Molette  ; 
3.*  Guigon  de  Molette  ; 
4«*  Anne  de  Molette. 
5.*  Françoise  de  Molette; 
6.*  Louise  de  Molette  ; 
7.*  Gabrielle  de  Molette  ; 
8.®  Antoinette  de  Molette. 

VIL  Louis  DE  Molette,  I*'  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur DE  MoRANGiÈs  et  de  plusieurs  autres  places,  co- 
seigneur  de  la  Garde-Guérin,  testa,  devant  Jean  Cayatta, 
notaire,  le  25  mai  1546,  après  avoir  légué  ses  enfants, 
qui  suivent,  et  donné  l'administration  de  ses  biens  â 
Louise  Merlos,  dame  de  Seneschas  : 

i.^  Qaude,  dbnt  l'article  suit  ; 

2."  Charles  de  Molette,  seigneur  de  Felgeirolles,  qui 
fut  présent  au  contrat  de  mariage  de  Claude,  son 
frère  aîné,  et  à  celui  d'Antoine,  son  neveu  ; 

3.^  Gui,  destiné  à  Tétàt  ecclésiastique,  ainsi  qu'il 
conste  par  une  lettre  du  roi  Henri  II,  du  27  fé- 
vrier 1547,  «dressée  aux  doyens,  archidiacres  et 
chanoines  de  la  ville  de  Mende,  à  l'effet  de  donner 
audit  Gui  une  des  premières  chanoinies  qui  vien- 
draient à  vaquer  ; 

4.*  Louise  de  Molette; 

5.^  Gabrielle  de  Molette; 

6.*  Anne  de  Molette  ; 


24  DE  MOLETTE  DE  MORANGIÈS. 

7.*    Marguerite,  mariéei  en  i556^ànoble  Jacques 
d'Isar  de  Villefort. 

VIII.  Claude  de  Molette^  I^'du  nonii  chevalier,  sei- 
gneur DE  MoRANGiÈs^  co-seigneuT  de  b  Garde-Guérin, 
ambassadeur  de  Henri  II,  roi  de  France,  à  la  Porte-Otto- 
mane, ainsi  qu'il  conste  par  son  passeport,  donn^  par  le 
doge  de  Venise,  qui  le  qualifie  monseigneur,  du  6  no- 
vembre i566,  par  lequel  U  ordonne  qu'il  aura  le  passage 
libre  dans  toutes  les  terres  de  sa  seigneoriei  avec  dooxe 
chameaux  et  treize  mulets  que  le  grand-seigneur  envoyé 
au  roi  très-chrétien.  En  récompense  de  ses  services, 
Charles  IX  le  pourvut  de  la  charge  d'écuyer  de  sa  grande 
écurie,  par  lettres  du  16  février  i5â3,  et  lui  conféra  le 
collier  de  l'ordre  de  Saint-Michel,  le  dernier  juillet 
iSya.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  10  juin  i555,  noble 
demoiselle  Françoise  Grimoard,  fille  de  noble  Claude 
de  Grimoard,  seigneur  et  baron  du  Roure,  de  Grisac,  de 
Balie,  de  Saint-Florens,  etc.,  et  de  demoiselle  Florette 
des  Porcelets-de-MaiUanc.  Il  fit  son  testament  le  1 1  sep- 
tembre 1 576,  dans  lequel  il  nomme  et  lègue  ses  enfiuits, 
qui  suivent  : 

I  .*  Antoine,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Charles  de  Molette  ; 
3.*  Jean-Antoine  de  Molette  ; 
4.''  Baltazard,  reçu  chevalier  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem en  1579  ; 

5.*  François,    seigneur  d'Ombret,  de  Recours,  etc., 
qui  tesu  le  9  mai  i655,  et  fut  père  de  : 

a.  Charles,  seigneur  de  Plagnac,  au  Puy  ; 

b.  Antoine,  seigneur  de  ProvenChères  ; 

c.  Hugues  de  Molette; 

d.  François  de  Molette  ; 

6.*  Françoise,  femme   de  Louis    de  Cubières,  sei- 
gneur du  Cheylar  et  de  Pousilhac  ; 

7.*  Gabrielie,  qui  fut  mariée  à  noble  Henri  de  la 
Garde,  seigneur  de  Chambonas,  de  ComiUon,  de 
Serres,  etc.,  chevalier  de  TOrdre  du  Roi  ; 

8.*  Anne  de  Molette. 

IX.  Antoine  dk  Molette,  I*'  du  nom,    chevalier,  sei- 
gneur  DE   MoRANGiÈs,  co-seigncuT  de    la    Garde-Guérin, 


DE  MOLETTE  DE  MORANGIËS.  35 

épousa,  par  contrat  do  9  février  i57r,  noble  Marie  de 
Naves,  dame  dudit  lieu  et  de  Mincndol^  fille  de  messire 
Claude  de  Naves^  chevalier,  seigneur  de  Mirandol.  Il  fit 
son  testament  le  25  mai  i586,  dans  lequel  il  nomme  et 
lègue  ses  enfants  qui  suivent  : 

I  .*  François,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Charles  de  Molette. 

X.  François  de  Molette,  I**  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur DE  MoRANGiÈs,  de  la  Gârde-Guërin,  de  Senes- 
chas,  d' Alteyrac,  des  Vieilles  -  Passer,  de  la  Baume,  etc . , 
co  -  seigneur  de  Villefort,  marquis  de  Morangiès,  fut 
pourvu  de  la  charge  de  commis  des  états  et  de  la  noblesse 
du  Gévaudan,  en  161 3,  et  le  17  juin  1629,  de  celle  de 
capitaine  pu  château  de  Gressez.  Il  fut  nommé  premier 
chambellan  de  Monseigneur,  frère  du  roi  Louis  XIII,  par 
lettres  du  8  janvier  1 63 1,  et  reçut  une  lettre  de  sa  ma- 
jesté, le  23  juillet  1634,  à  l'effet  de  faire  Télection  des 
tuteurs  des  enfants  de  feu  Antoine-Hercule  de  Bedos, 
marquis  de  Portes,  vicomte  de  Teyrargues,  baron  de 
Saint-Jean,  chevalier  des  ordres  du  Roi.  11  testa  le  o  dé- 
cembre i636,  et  avait  épousé,  par  contrat  du  19  février 
1608,  noble  Marie  de  Louet  de  Calvisson,  dame  de  Saint- 
Alban,  fille  de  messire  Aymar  de  Louet,  baron  de 
Saint-Alban,  seigneur  de  Montmaur,  de  Boutonnet , 
d'Omeason,  de  Quillanet,  de  Saint-Pons,  etc.  ,  et  de 
dame  Louise  d'Aulzon     de    Montravel.    De   ce  mariage 

'  vinrent  : 

I  .^Charles,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Marie,  femme  de.Nicolas  de  Chantel,  seigneur 
de  Condres  ; 

5.*  GabrieUe-Marie,  mariée,  en  1640,  à  messire 
François  d'Albo7,  seigneur  de  Montagnac,  de 
Bedos,  de  Montrosier  et  autres  placer. 

XI.  Charles  de  Molexte,  I"'  du  nom,  chevalier,  mar- 

Jttis  DE  MoEANGifts,  baiou  de  la  Gard&<juérin,  seigneur 
e  Seneschas,  d' Alteyrac,  de  Mons,  de  Saint-Alban,  de 
la  Baume  et  autres  places,  co-seigneur  de  Villefort,  eut 
commission  du  roi  Louis  XIV,  le  26  mai  i65i,  de  lever 
une  compagnie  de  cavalerie    franche,  et  reçut  deux  let- 

6.  4 


26  Ofi  MÔLEtTé  DE  M0RAN0IÈ5. 

très.  Tune  de  S.  M  . ,  du  28  octobre  i652,  et  Tatitrede  Mon- 
seigneur, oncle  du  roî,  du  29  du*  même  mois,  pour  re- 
joindre l'armée  d'Italie  avec  sa  compagnie.  Il  fut  poar- 
•vu,  en  récompense  ^  ses  services,  par  brevet  du  roi 
Louis  XIV,  du  4  juillet  i665,  de  la  charge  de  bailli  du 
Gévaudan  et  gouverneur  de  la  ville  de  Marvejob,  ayant 
eu  précédemment  cdle  de  connaître  des  querellés  et  dif- 
férends touchant  le  point  d'honneur,  des  gentilshommes  de 
cette  province,  par  lettres  du  4  novembre  1660.  Il  testa 
le  2  août  1682,  et  avait  épbuse\  par  contrat  du  21  juin 
1639,  Marguerite- Félice  de  Montmorency,  fille  de  haut 
'et  puissant  seigneur  Annibal  de  Montmorency^  cheva* 
lier,  seigneur  de  Mons  de  la  Melonset  et  autres  places, 
et  de  dame  Jeanne  de  Varne.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .•  Charles,  dont  Fartide  suit  ; 

i.<»Scipion,  mort  à  Dunkerque,  lieutenant-colonel 
du  régiment  d'Auniâ; 

3.*  Jacques-Louis,  qui,  après  avoir  servi,  accompa- 
gna le  prince  de  Conti,  en  qualité  de  son  premier 
gentilhomme,. et  mourut  sans  postérité; 

4«^  Annet,  chevalier  de  Malte,  commandeur  de 
Saint-Félix,  mort  gouverneur  d'Orange; 

5  .*  François,  abbé  de  Morangiès,  prieur  .et  seigneur 
de  Provenchères  et  des  Vans  ; 

6.*  Joseph  de  Molette-Morangiès; 

7.«  Hyacinthe, abbe  de  Puylaurens; 

8.*  Huit  filles  religieuses. 

XII.  Charles  de  Moletts  db  MoiuiicaÈs»  II*  da  nom, 
comte  de  Morangiès,  marquis  de  Saint-Alban,  baron  de 
la  Garde-Guérin,  seigneur  de  Puylaurena,  de  Seneschas, 
du  Bois-du-Mont,  de  la  Baume,  etc« ,  co-sdgneur  des 
villes  et  mandements  de  Villefort,  servit  d'abord  en  Hon- 
grie, sous  les  ordres  du  maréchal  deCoIigny,et  rentra  en 
France  en  1664.  Il  fut  pourvu,  sur  la  démission  de  son 
père,  de  la  charge  de  bailli  du  Gévaudan,  gouverneur  de 
la  ville  de  Marvejols,  de  Chirac  et  de  Gressez.  par  actes 
des  14  juin  1677  et  8  décembre  1681.  Il  se  démit  long- 
temps après  de  cette  charge,  et  fut  pourvu  de  celle  de 
commis  de  la  noblesse  du  pays  de  Gévaudan,  qu'il 
exerça  jusqu'à  sa  mort.  Il  testa  en  17141  et  avait  épousé, 
par  contrat  du  10  janvier  1668,  Catherine  de  la  Fare- 
Laugère,  fille  de  haut  et  puissant  seigneur  messire  Chades 


DE  MOLETTE  DE  MORANGIËS«  %^ 

de  la  Fare,  marquis  de  Montelar^  lieutenant-général  des 
années  du  roi,  gouverneur  de  Roses,  etc.,  et  de  dame 
Jacqueline  de  Borne  de  Balazuc.  De  c&  mariage  vint  :    . 

« 

XIII..  Charles-Auguste  de  Molette  de  Morangiês, 
I»  du  nom,  chevalier,  marquis'  de  Sdint-AJban,  colonel 
d'un  régiment  de  son  nom,  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis,  brigadier  des  armées  du  roi. 
Il  fut  tué,  en  1705,  au  siège  de  Chivas,  en  Italie,  à  l'âge 
de  trente  ans,  de  la  dixième  blessure  qu*il  avait  reçue  en 
sa  vie.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  5  février  1703, 
re^  par  le  Roy  et  Valette,  notaires  au  Cbâtelet  de  Paris,* 
Fmnçoise  de  Castanier  de  Châteauneuf,  fille  dé  messire 
Pierre  de  Castanier,  chevalier,  baron  de  Châteauneuf, 
seigneur  de  Marolès,  conseiller  du  roi,  ci-devant  son 
ambassadeur  à  la  Porte— Ottomane,  et  de  dame  Marie^ 
Fffançoisede  Moussy.  Ses  enfiuits  furent  : 

I  .*  Pierre-Charles,  dont  Tarticle  suit  ; 

a.*   Marie-Charlotte,    religieuse  professe  à  l'abbaye 
de  Panthemont,  à  Paris. 

• 

XIV.  Pierre-Charles  db  Molette,  I*'  du  nom ,  comte 
DE  MoRANGiÈs,  marquis  de  Saint-Alban,  baron  de  la 
Garde-Guérin,  du  Tournel,  d^Alenc,  etc.,  seigneur  de 
Seaeschai,  de  Puylaurens,  de  ViUefort,  de  la  Baume^ 
du  Bois^u-Mont  et  autres  places,  coseigneur  de  Serve* 
retta,  successivement  ca|>itaine,  sous-lieutenant  des  gen* 
dannes  de  la  garde,  puis  lieutenant-général  des  armées 
du  roi  ;  épousa,  par  contrat  du  3 1  décembre  1 726,  de- 
moiselle Louise-Oaudine  de  Châteauneuf- Randon ,  uni- 
que héritière  de  sa  branche,  fille  de  messire  Jacques-Thi- 
rooléon  de  Guérin  de  Châteauneuf- Randon,  comte  de 
Saint- Remeze»  baron  du  Tournel,  des  Etats  et  d'Alenc, 
capitaine  de  cavalerie,  et  de  Jeanne-Rose  le  Rousseau  de 
Lanvauz  de  Diarnelé.  De  ce  mariage  sont  issus  : 


I  y  Jean-François^Cbarlcs,  dont  Tartlde  suit; 

a.*  Jean-Anne,  tige  de  la  seconde  branche,  rapportée 
cî-après; 

3.*  Jean- Adam,  chevalier  de  Morangiés,  chevalier 
de  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem,  colonel 
d'infanterie  ; 

4.*  Alexandre,  grand  vicaire  de  Févéque  d'Auxerre  ; 


28  DE  MOLETTE  DE  MORANGIÈS. 

VMichcUc,   { mortes  sans  aUiancc. 
6.*  Jeanne^      ) 

XV.  Jean-Fnnçois-Charles  dk  MolbttBj  comte  db 
MoRANGiib  colond  du  régiment  -de  Languedoc^  infiui- 
terie,  maréchal  de  camp,  assista  aux  états  assemblés  â  Mont- 
pellier en  1764,  en  qualité  de  l>aron  de  Saint-Alban» 
en  1769,  pour  la  baronniedu  Tournel^  et  en  1773,  pour 
celle  de  Saint- Alban .  Il  avait  épousé  Marie-Paule-Thérëse 
de  Beauvilliers  de  Saint-Aignan^  morte  le  10  octobre 
1758^  fille  de  Paul-Hyppolite  de  Beauvilliers^  duc  de 
Saint-Aignan,  pair  de  France^  comte  de  Montrésor^  ba- 
ron de  la  Ferte-Hubert^  et  de  Marie-Geneviève  de  Mont- 
lezun.  De  ce  mariage  est  issu  : 

XVI.  François-Paul  de  Molbttb,  comte  ns  Moiuui- 
GiÊs^  mort  capitaine  d^infonterie,  dans  le  r^iment  de 
Languedoc^  laissant  de  Chadotte  d'Âgrain  des  Hubaa, 
son  épouse,  un  fik,  qui  suit  : 

XVII.  François  Hyppolite-Charles  dk  Moletts^  comte 
DE  MoRANGiÈs^  marié,  en  1806^  .avec  Adélaïde  l'Anglade 
du  Chejrla  de  Montgros. 

SECONDE  BRANCHE. 

XV.  Jean-Anne  de  Molette^  vicomte  de  MoRANOiii 
Sunt-Albak,  maréchal  des  camps  et  armées  du  n>i,co- 
lonel  du  régiment  de  Languedoc,  infiinterie,  puis  corn* 
mandant  en  chef  la  garde  nationale  de  Langogne,  che- 
valier de  Tordre  royal  et  miliuire  de  Saint-Louis,  baron 
des  états  de  Languedoc,  avait  épousé,  par  contrat  du 
3i  janvier  178 1,  Marguerite-Thérèse  de  La  Veyssière  de 
Cantoinet,.  fille  de  haut  et  puissant  seigneur  Jacques<Sa- 
briel  de  la  Veyssière  de  Cantoinet,  seigneur  de  Fabrèges, 
de  Chazeauz,  de  Bisac,  et  autres  lieux,  et  de  dame 
Marthe-Madeleine  de  Boucharenc  de  Chazeaux.  De  ce 
mariage  est  issu  : 

XVI.  Jean-Adam-Guillaume-Gustave  db  Molette, 
comte  DE  MoRAXGiÈs  Saint-Alban,  né  i  Langogne,  le  to 
avril  179 1.  Il  a  épousé,  le  18  juillet  181 3^  Albertine- 
Marie-Zoé  de  Regnauld  de  Parcieu,  née  à  Chambéry  le 
29  octobre  179 1|  fiUe  d^ Antoine-Bonne,  marquis  de  Re- 
gnauld de  Farcieu,  ancien  conseiller  d'ambassade  de  Sa 
Majesté  i  la  cour  de  Vienne,  et  de  dame  Marie  de  la  Ble- 
tonnière  d'Jgé.  De  ce  mariage  est  issu  : 


DE  CAIRE  DE  LAUZET.  29 

Adam-FntiiçoiS'Eraest,  né  en  novembre  181 5. 

Cette  fiiinille  a  ^té  maintenue  dans  sa  noblesse^  par  juge- 
ment de  M.  de  Bezons^  intendant  du  Languedoc,  du  24 
septembre  1668. 

Armes:  a  D'azur,  au  cor-de-cbasse  d'argent,  lie'  de 
»  gueules,  et  accompagné  de  trois  molettes  d'éperon 
»  d'or  ;  couronne  de  maïquis.  Supports,  deux  lions 
»  couronnés  d'or.  » 


CAIRE  DU  LAUZET  (db),  fiunille  originaire  de  Pié- 
mont, établie  en  Provence  depuis  plusieurs  siècles.  Des 
titres  authentiques  de  i358  attestent  l'ancienneté  de  sa 
noblesse.  Elle  a  formé  des  alliances  avec  les  maisons  de 
Grimaldi,  d'Hugues,  d'Isoard,  de  V  Arche,  de  Condorcet, 
de  Saint-Salvador,  de  Bonne,  etc.,  etc.  Cette  âunille  a  en 
outre  fourni  plusieurs  prélats  recommandabks,  tels  que 
Lazare  de  Caire,  évéque  d'Ecuménie,  mort  en  1461  ; 
Jérftme  de  Caire,  évéque  de  Latran,  mort  en  i573  ; 
Guillaume  et  Pierre-François  de  Caire,  frères,  successi- 
vement abbés  de  Samt-Pierre  de  Ferrare.  Vqye^  His- 
toire de  la  noblesse  de  Provence,  tome  3,  pages  io5  et 
suiv.,  et  le  Dictionnaire  historique  de  la  noblesse  de 
France,  in-4.*,  tome  3,  édit.  1771.  Une  branche  de 
cette  fiemiille  est  représentée  aujourd'hui  par  : 

I  .*  Alexis,  comte  db  Cairb  du  Lauzbt,  officier  vendéen, 
otage  offert  pour  Louis  XVI.  Il  est  fils  de  messire  Vin- 
cent, comte  de  Caire  du  Lauzet,  seigneur  de  Condorcet, 
des  Pilles,  chevalier,  ancien  mousqueuire  gris,  puis  ca- 
pitaine de  cavalerie,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  mili- 
taire de  SainvLouis,  lieutenant  de  MM.  les  maréchaux 
de  France  en  Provence,  commandeur  de  l'ordre  de  l'an- 
denne  noblesse  (  ordre  d'Allemagne  j,  etc.  etc.,  ouge  de 
Louis  XVI,  après  le  retour  de  Varennes.  Il  avait  épousé 
Julie  Chaulier,  offert  en  otage  pour  Louis  XVI,  sous  le 
nom  de  comtespe  de  Caire  du  Lauzet,  morte  dans  Témi- 
gration  en  1793. 

2.*  Césanne  db  Cahib,  otage  de  Louis  XVI,  avec  son 
père,  sa  mère  et  son  frère.  Elle  a  épousé  Ferdinand 
d'Arquier,  chevalier,  seigneur  de  Baumelles,  ancien  of- 


3o  GUIGNARD  DE  SAINT^PRIEST. 

ficier  au  jT'éginient  de  Champagnej  Crère  du  coa«eiller  au 
parlement  d'Aix,  mort  victime  d'un  jugement  révolu- 
tionnaire en  1793. 

Armes  :  «  De  gueules^  à  la  bande  d'argent,  remplie  de 
»  sable^  chargée  d'un  lévrier  du  second  émail,  colleté 
»  du  troisième}  au  chef  cousu  dfazur,  chargé  de  trois 
>  étoiles  d'or.  Couronne  de  comte  ;  supports,  deux 
»  levrettes.  »  ' 


GUIGNARD  DE  SAINT-PRIEST,  famiUe  originaire 
d'Alsace,  et  fixée  de  nos  jours  à  Paris.  Elle  portait  d'à* 
bord  trois  guignards,  espèce  de  pluviers,  sur  un  champ 
d'argent,  mais  ces  armes  parlantes  éprouvèrent  dans  ù. 
suite  un  changement  honorable.  Le  souverain  permit  que 
trois  merlettes  de  sable  fussent  substituées  aux  trois  gui-* 
gnards  :  ce  qui  signifie  les  ennemis  vaincus  et  défaits. 

Les  archives  de  cette  famiUe  ayant  été  la  proie  des 
flammes,  à  Lyon,  dans  les  premières  années  de  la  révo- 
lution, on  supplée  à  ses  preuves  d'ancienne  noblesse  en 
citant  les  ouvrages  imprimés  qui  eri  font  fol.  Suivant  le 
Nobiliaire  du  Dauphiné,  par  Gui  Allard,  p.  396,  cette 
famille  est  répandue  dans  plusieurs  provinces  du  royau- 
me, et  l'on  voit  dans  l'histoire  de  Bourgogne;,  par  Dunod 
de  Chamage,  t.  r^,  pag.  148,  que,  dès  le  neuvième  siè- 
cle cette  famille  a  fourni  une  dame  au, chapitre  npble 
de  Château-Châlons,  sur  ses  preuves  de  noblesse. 

Les  circonstances  des  temps  ayant  au  quinzième  sièdey 
forcé  la  famille  de  Guignard  à  s'éloigner  de  l'Alsace» 
elle  se  répandit,  comme  nous  l'avons  dit  'plus^  haut,  dans 
diverses  provinces  de  France,  et  s'y  étant  établie,  elle 
ajouta  dans  la  suite  à  l'écusson  de  ses  armes  celui  des  sei- 
gneuries qu'elle  y  avait  acquises.  Elle  était  connue  en 
Bretagne  avant  1481,  époque  à  laquelle  Huguet  Gui- 
gnard, faisait  partie  de  la  compagnie  de  cent  lances  sous 
la  charge  de  François  de  Pontbriant,  écujrer,  seigneur  de 
la  Villate,  conseiller  et  chambellan  du  roL  II  paraît  même 
que  cette  branche  se  Répara  du  tronc  bien  avant  les  au- 
tres, puisque  l'on  trouve  dans  les  antiquités  de  l'histoire 
dfi  Brei^gne,   par  dom  Morice,  tom  1 ,    plapche  XVI I, 


GUI^NARD  DE  SAINT *>PRIBST.  3i 

n*  i3 1^  le  ÎKeâu  de latnete  Gciignard,  qui  vivait  en  1 340 ; 
et  l'on  voit  encore  au  quatorzième  siècle^  N .....  de  Gui- 
gnardj  écuyer  du  célèbre  connétable  du  Guesclin. 

Nous  nous  bornerons  à  parler  ici  des  branches  d'Ar- 
bonne^  de  Saint-Priest  et'de  Jons. 

I.  Jean  Guignard,  I**  du  nom,  vivant  vers  l'an  i5oo  , 
épousa  Marguerite  d'Aunoy.  Il  hérita  du  fief  d'Arbonne, 
situé  en  Gâtinais,  dont  il  rendit  hommage  à  Louis  de 
Vendôme,  vidame  de  Roche^  en  i525.  Il  laissa  de  son 
mariage  : 

II.  Jean  Guignard,  II*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
d'Arbonne,  qui  assista  à  TEtat  de  la  noblesse  formé  à 
Melun  lé  16  avril  i56o,  ainsi  que  le  rapporte  le  premier 
tome  des  Gnitumes  générales  et  particulières  de  France 
et  des  Gaules,  par  Charles  de  Moulin,  imprimé  en  161 5. 
Il  épousa,  I  ^.Michelle  de  Berthemont  ;  a*  Françoise  de 
Mehun,  dame  de  Saint-Martio  en  Biefre.  Ses  qntints 
furent  : 

Dupremier  lit  : 

I  .*  N Guignard,  qui  continua  la  branche  des 

seigneurs  d'Arbonne; 

Du  second  Ut  : 

2.*  Jean,  dont  l'article  suit. 

III.  Jean  Gdignaro,  III*  du  nom,  écuyer,  conseille^ 
du    roi,  épousa,   le   14  juillet  1602,  Susanne    du    Pin, 
et  ne  vivait  plus  le  17  novembre  1645,  que  sa  veuve  fit 
une  donation  à  chacun  de  ses  enfants  qui  suivent  : 

I  /  Jacques,  dont  l'artick  suit  ; 

2.*  Philippe,  écuyer,  ccrfonel  du  régiment  Royal, 
aid&-de  camp  de  S.  M. ,  officier^néral,  gouver- 
neur de  Conrtray,  cité  avec  éloge  sous  le  nom  de 
Lalleu,  par  Riancoun,  tlans  son  histoire  de  la 
Monarchie  française.  II  eut  en  don,  par  l'acte  du 
17  novembre  1645,  la  somme  de  20,000  livres; 

3.*  Denis,  prieur  d'Ennemont  et  de  Niort,  'qui  eut 
par  lestiadit  acte  la  somme  de  3o,ooo  livres.  Il  hit 
aussi  aumâoier  du  m  ; 

4.*  Marie   Guignard,    femme  de    Pierre  Lombat, 


32  GUIGNARD  DE  SA1NT-PRIE8T. 

écayer»  conseiller  du  roi,    trésorier   de    Fnuioe» 
ci-devant  prévôt  des  marchands. 

IV.  Jacques  de  Guignard,  I**  du  nom  ,  chevalier, 
vicomte  de  Saint-Priest,  seigneur  de  Bellevue,  conseiller 
du  roi  y  président  en  sa  cour-des-aides  du  Dauphiné,  par 
provisions  du  19  juillet  1643,. puis  président  à  mortier  au 
parlement  de  Metz,  en  1661,  devint  ensuite  prévôt  des 
marchands,  puis  commandant  de  Lyon.  Une  inscription 
sur  marbre  noir,  placée  à  gauche  en  entrant  dans  le  pé- 
ristile  de  l'hôtel-de-ville,  et  qui  a  été  brisée  pendant  la  ré* 
volution,  attestait  que  c^est  à  lui  que  Ton  doit  ce  bel 
édifice.  En  récompense  de  ses  services  et  de  ceux  de  sa 
famille,  Louis  XIV,  par  lettres-patentes  de  1647,  érigea 
en  vicomte  la  terre  de  Saint-Priest,  située  à  deux  lieues 
de  Lyon.  Chorrier,  historien  du  Dauphiné,  fait  le  plus 
grand  éloge  des  vertus  et  des  qualitâ  éminentes  de  ce 
célèbre  magistrat.  Il  avait  épouse,  le  17  juin  1641,  con- 
trat reçu  par  Rémi,  notaire  à  Lyon,  demoiselle  Fran- 
çoise de  Maridat,  qui  testa  le  premier  juillist  1 699,  et  née 
le  a6  juin  z66i,  fille  de  noble  Jean  de  Maridat,  secré- 
taire de  la  chambre  du  roi,  commissaire  ordinaire  de» 
guerres  et  de  la  marine  du  Ponant,  et  de  demoiselle  Fran- 
çoise de  Servières.  De  ce  mariage  : 

I.*  Pierre-Emmanuel,  dont  l'article  suit; 

2.*  Camille,  qui  embrassa  l'état  ecclésiatique; 

3.*  Ferdinand,  auteur  de  la  branche  des  barons  de 

Jons; 
4.*  Deux  filles,  dont  Tune  fut  mariée  au  marquis  de 

Saint-Romain. 

V.  Pierre- Emmanuel  de  GmcNAiiD,  vicomte  de  Saint* 
Priest,  conseiller  au  parlement  du  Dauphiné,  par  pro- 
visions du  16  février  1659,  fit  son  testament  le  premier 
février  1702.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  21  fé- 
vrier 1678,  reçu  par  Claude  Aubert,  notaire,  Jtanoe- 
Angélique  de  Rabot  de  Veissilieu,  fille  de  Jean  de  Rabot 
seigneur  de  Buffières  et  de  Veissilieu,  conseiller  du  roi  eo 
ses  conseils  et  son  premier  avocat  -  général  au  pariemcnt 
du  Dauphiné,  et  de  dame  Anne  de  Renard  d'Avançoo. 
De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .*  Denis-Emmanuel,  dont  Tartide  sait; 
2.*  François,  chevalier  de  Saint  -  Priest»    mort   i 
Tannée; 


d^unedeë»  pluïPandennâ  DMîsèMi<  4u<  Daupbiné. 

Vf.  frcnis^Emrfàriuef  de  'GuiGi^)to>;  ^icbifite'  de  Siinfr- 
Priest,  conseiller  en  la  cour-des-aides'  et  finances  du 
BkuJ^hî^Jc,  par  pt^visioni'  dti  i3  août  1*704/  puis  prési- 
dent atldît  parlement,  par  lettres*  du' 3 1  mat  17^5,61  son 
teîftament^  rèÇvr  par  Ghalm^,  notaire  de  Saînt-Priest,  le 
28  éloût  ifif.  H  ivaîf  épousé,  par  Contrat  du'  6  janvier 
1703^  reçu  féSf'  ÔMSjtdt'  Aubert  ^  François  ftosftt,  no- 
tikeft  de^  fifenoUe,-  demoiselle  Gattheiine  de  Léscot  de 
Ghaneby;  qui*  fit  son  testanient  le  7  février  1707^  ^^ 
de  Jean-François  de  Lescot,.  seigiieàr  dé-  Chasèelay,  ba- 
ron' d'Asflieu/  seigneur  de  Sorieuv  dé  Vernea-  et  autres 
places,  préaident  à  morder  en  la  cour-de»-aidér  du  Dau- 
piàiné^*  et  de  dame*  Catherine  de  Meniasy  de-  Ferrières. 
De  ce  mariage  aont!  issus  :• 

1.*  Jean-Emmanuel^  dont  l'article  suit  ; 

i.*'Marle»ADgâique,-femme>de'Piene-Biiànlanuel  de 
Guignaid ,  baron  de  Jons V  fils  de*'  Peititnand  de 
Gûigttard^  baron  de  Jons  et  d^Anhe  de  Pecoil^ 
grand  pète-  d'Aymar  de  GOignàrti  de*  Jons,  cha- 
noine du 'Chapitre  noble  de  Saint-Pierftf  dek  Vien- 
ne, et  maître  '  de-  lk>ratoire  de  MoMsifeM»  aujour- 
d'hui Louis  XVII L 

VII'.  Jeah-Emmanuel  de  Guignaid,/  i^coàite  de  Saint- 
Pbibst,  conseiller  au  parlement  du  Dauphiiié,   par  provi- 
sions du  mois  de-  mars*  1733^  maître  des  requêtes  ordi- 
naires de  l'hôtel    du  roi,  par  lettres  du    premier    juillet 
1745,  président  au  grand-copseil,  par  commission  du  28 
mai  1747,  nomnfé  l'un' des  commissaires  de  la  compagnie 
dts  Indes,  par  S.  M.^  le' 1 3  juin  1749,  et  trftèndam'dé^ 
la  province  du  Languedoc^  par  provisions  du  1 2  janvier' 
1751.  n  avAit  épousé^    par  contrat  du  11  mai^i73i/rëcu' 
par  Toscart  et  Marchand,    notaires  à  Grenoble,  Ldulse^ 
Jacqueline-Sophie  de  Barrai  de  Montferrat;  fîHef  de^  meê' 
sire  Joseph  de  BamI,  marquis  dé  la^  Basticd'ArviDàrd^' 
stigneur   de  Montferrat,  d'AUevard,    de  le  I^rrièré^  de* 
Rochechinard,.  etc.,  président  è*morttef  atf  ^rlerftent  dé' 
Gtienoble,  ^  de  Marie-Prarlçoise  de-  Btondd-  de  9itonne. 
De  ce  mariage  soM  issus  ': 

6.  s 


OUIGNARD  DE  3AINT-PRIBST. 

1/  Marie- Joseph,  vicomte  de  Seint-Priett,  premier 
tranchant  de  S.  M.,  colonel  de  cavalerie^  el 
porte-cornette-blanche  de  la  couronne.  Il  a  laissé 
de  son  mariage  avec  l'héritière  de  la  maison  de 
Manissy; 

a.  Sophie^  mariée  à  M.  le  marquisMe  Saint-Jueiy; 

b.  Emiliej    chanoinesse  de  Tordre  de  Malte; 

c.  Pauline,  mariée  à  M.  le  comte  de  Saint-Ferréol; 

d.  Caroline^  femme  de  M.  le  baron  de  Masclaiy; 

2/  François-Emmanuel»'  dont  Tarticle  suit  ; 

3/  Charles,  surnommé  Languedoc^  par  les  états  de 
cette  province  qui  lui  servirent  de  parrains  au  bap- 
tême, chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  et  de  Tordre  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem, officier  supérieur  de  dragons,  commandeur 
de  Saint-Christol,  capitaine  d'une  des  galtees  de 
la  Religion,  chambellan  de  S.  M.  Tempereur  et  roi 
de  Hongrie; 

4.*  Jeanne-Marie-Emilie»  mariée»  en  octobre  175  3, 
à  Thomas-Marie  Bocaud»  seigneur  de  Jacou,  de 
T^ren  et  de  Clapiers;  d'abord  chevalier  de  Malte, 
puis  nommé,  le  32  décembre  1752»  président  de  la 
chambre  des  comptes  et  aides  de  Montpellier; 

5/  Marie-Jeanne^phie»  femme  de  Jules-Akzandre 
de  Launay,  comte  d'Entragues; 

6.*  Mathurine»  éçouse  d'Ange  de  Dax,  marquis 
d'Azat:  1 

7.*  Marie-Xavier,  mariée  à  François-Hyroolite, 
marquis  du  Vivier,  comte  de  Lansac,  fils  de 
Joseph-Henri,  marquis  du  Vivier,  et  d'Etiennctte 
de 


VIII.  François-Emmanuel  de  GuiGKAan»  comte  de 
SàiNT-PaiBST,  pair  de  France,  né  le  12  mars  1735»  cbe» 
valier  de  Malte  le  16  mars  1739»  enseigne  des  girdes-da* 
corps»  ensuite  colonel  dans  Tarmée,  maréchal-de-camp, 
puis  lieutenant-général.  Il  a  été .  ministre  plénipotemiaire 
du  roi  en  Portugal»  et  ambassadeur  à  la  Porte  Ottomane 
en  1768,  et  auprès  des  Etats-gnénéraux  des  Provinces- 
Unies.  U  devint  ministre  et  secrétaire  d'Etat  au  départe» 
ment  de  Paris  et  de  la  maison  du  roi  en  1780}  il  est  che- 
valier des  ordres  impériaux  de  Saint-André  a  de  Saint- 
Alexandre  de  Russie,  et  de  Tordre  royal  et  militaire  de 


GUIGNARD  DE  SAINT-PRIEST.  '  35 

St.-Loais,  et  honoraire  de  celui  de  St.-Jean  de  Jerasalem  ;  il 
a  épousé  Constance  Guillelmine^  née  Consunce  de  Ludolph, 
comtesse  du  Saint-Empire  Romain  avec  la  décoration  de 
rofdie  de  Saint-Jean  de  Jérusalem,  et  a  eu  de  ce  mariage  : 

I.*  Guillaume-Emmanuel  de  Guignard  de  Saint- 
Priest,  aide  de-camp  de  S  M.  l'empereur  de  toutes 
les  Russiesy  lieutenant-général^  chevalier  de  plu- 
sieurs ordres^  tué  dans  la  guerre  de  18 14,  comman- 
dant un  corps  de  l'armée  russe  en  Champagne.  Il 
n'a  pas  été  marié. 

2.*  Armand-Emmanuel-Cbarles  de  Guignard  de  Saint 
Prîest  ,  gouverneur  de  la  province  de  Podolie, 
conseiller  d'état  actuel  de  Russie,  chevalier  de 
Tordre  de  Sainte-Anne,  première  classe,  marié 
avec  feue  Sophie^  princesse  de  Galitzin^  dont  il 
a  eu: 

a.  Alexis  de  Guignard  de  Saint-Priest  ; 

b.  Emmanuel  de  Guignard  de  Saint-Priest; 

c.  Olga  de  Guignard  de  Saint-Priest. 

3.*  Louis-Antoine-Emmanuel^  colonel  au  régiment 
des  chasseurs  de  la  garde  impériale  de  Russie,  pub 
maréchal-de-camp  au  service  de  France,  gentil- 
homme d'honneur  de  S.  A.  R.  Monseigneur  le  duc 
d' Angouléme,  premier  tranchant  et  porte-comette- 
blanche  de  la  coun>|ine  ,  chevalier  de  Tordre  royal 
et  militaire  de  Saint-Louis  et  de  plusieurs  autres 
ordres.  Il  a  été  tenu  sur  les  fonts  de  baptême  par 
S.  M.  le  roi  Louis  XVI,  et  la  reine  Marie-Antoi- 
nettej  archiduchesse  d'Autriche,  son  auguste  épouse; 

4.<'  Consunce  •    mariée  i  M.  le  marquis  de  Saint- 

»  Victor; 

5.*  Anastasie,  alliée  à  M.  le  comte  de  Dax  ; 

6.*  Pukhérie,  qui  épousa  M.  le  marquis  de  Calvière. 

Armes  :  «  Écartelé^  au  i  et  4  d'aigent,  à  trois  mer- 
»  lettes  de  sable;  au  2  et  3  d'azur,  au  chevron  d'aigent , 

>  accompagné  en  chef  de  deux  tours  d'or,  maçonnées  de 

>  sable  ;  couronne  de  comte ,  manteau  de  pair  ;  cimier 
B  une  tooç  d'or,  maçonnée  de  sable,  sommée  d'une  mer- 
»  lette  du  même.  »  Devise  :  Fan  et  ferme.  L'écusson 
entouré  du  collier  de  l'ordre  de  Saint-Anciré. 


36  CPQVJJ^B^KT, 

ÇOQJJEBEfCT,  atttre^if  COCQiJEfiERT ,  frpi% 
dif^inguée,  éM^Uie  dans  1^  viUjç  d«  Reiia«^  km»  le  oègae 
4e  Charles  VU,  eo  1440^  origineire  de  Mlle  dç  I^i^»  pft 
elle. occupât  les  piieoiiàres  pkqes  de  la  municiptlîtc^  et 
y  portait  de  gueules  à  trois  coc^s  d'or.  Ces  armes  étaient 
en  plusieurs  endroits  d^  l'hôtel  de  cette  ville  et  à  Reims^ 
sur  plusieurs  vitraux  et  une  multitude  d'épitapbes  dont 
quel(^ues-unes  en  lettres  gothiques  étaiem  du  quinzième 
siècle. 

*  • 

Les  premières  alliances  des  Coquebert^  fi  Reims,  furent 
avec  dc^  familles  nobles  qui  ont  donne  des  c|iei^ers  à 
Tordre  de  Kfalte,  et  simultanément  avec  des  £amiUes  patri- 
ciennes d'où  descendent  des  magistrats  e;  de^  officiers  an 
saprice  du  roi.  Nou^  distinguons  ; 

I  .*  Deux  alliances,  avec  les  de  Cauchon^  en  1 540,  par 
le  double  mariage^  de  Nicole  Coquebert,  avec  Regnauk 
Cauchon,  écuyer,  seigneur  de  Condé^  de  Versenayet  de  la 
vicomte  de  Louvois  ;  et  cejui  de  Jean  Coquebert,  seigneur 
de  Vaux,  frère  de  la  susdite  Nicole  Coquebert,  avec  Si- 
mone Cauchon,  sœur  du  susdit  Regnault  Caucbon  ;  de  la 
première  de  ces  alliances  sont  issus  deux  fik  et  une  fille  : 

I  .^  Tl>|erfy  pkuchon,  qui  a  épopsé  Madeleine  Bes- 
oin ,  fil|e  de  Paris  Hesselin^  maître  des  comptes  A 
P^ris  en  1549.  et  de  Denise  Barenti^;  de  leur 
mariage  descendent  les  Cauchon,  yicpm^esderHery 
pf  pparquis  de  Sommièvre  \ 

2.^  Laurent  Cauchon ,  seigneur  de  Trelloa  et  de  Fave» 
loiles ,  maître  des  requêtes^  puis  conseiller  d'état 
ûrdin|ure>  lequel  a  épousé,  en  t537,  AnneBruIan, 
petite-fille  de  Pierre  Brulart,  pr^ident  au  parle- 
ment, et  petit^nièce  de  NiPoUif  Brulart»  marquis 
de  SiUery»  cbancelierde  France; 

B,""  Nicole  Caucbon,  mariée  à  Hierosme  Goujon,  sei- 
gneur de  Thuisy ,  sénéchal  héréditaire*de  Reims  « 
tot56o,  d'où  descendent  les  marquis  et  comman- 

*  deprs  de  Thuisy. 


a.*  Une  alliance,  dans  le  même  siècle ,  ttvec  les  de  Eorct, 
par  le  mariage  d'Henri  Coquebert,  seigneur  d'Adoa  en 
portion  avec  Charlotte  Feret,  fille  de  René  Feret,  sei- 
gneur d'Alincourt,  et  de  Marie  Moct.  La  iiunille  des 
Feret,  a  donné,  dès  1554,  plusieurs  capitaines-comman* 


COQUEBERT.  ij 

d«Éa  et  k  dk  Àt  Bmns,  et  dei  dMralkff  à  Tordre  ^ 
Malle»  etc. 

3:  Quatre  alliances,  avec  les  Lcclcrc,  dits  Moct, 
seigneurs  de  Brouillet  et  de  Louvergny^  dont  la  fiamille 
fat  anoblie  par  le  roi  Charles  VI I^  en  avril  1446^  ea 
£aveur  de  deux  frères  de  ce  nom,  et  en  considération 
des  vertus  éminentes  dont  ils  étaient  doués;  héritage  pré- 
cieux conserve'  par  leurs  descendants^  et  qui  a  acquis  un 
nouveau  lustre  par  leurs  services  militaires.  La  plus  récente 
des  alliances  avec  cette  famille,  est  celle,  d' Agnès-Henriette 
Coquebert  ,  héritière  des  terres  de  Bellaucourtf  de  Forzi, 
d'Ogny  et  de  la  vicomte  de  Benhenay,  mariée  à  Jjean*  Fran- 
çois Moct,  cbçvaUer,  seigneur  de  Louarergny^  capitaine 
au  régiment  de  Guyenne,  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  fiaint-Loais;  de  leur  mariage  est  née  Made- 
leine-Françoise Moct,  mariée  à  AIphonse-César-Emma- 
ouel-François  4e  Miremont,  seigneur  de  Bcrieus,  avant 
son  mariage,  chevalier  de* Tordre  de  Malle,  qui  ont  eu 
d^ux  fils;  Tun  capitaine  au  régiment  de  Languedoc,  dra- 
gopsî  ft  Tautie,  chevalier  de  Malte. 

4*.  Frofs  alliances  qui  seules  pourraient  illustrer  une 
famillç;  celles  avec  les  Cdbert,  seigneurs  d'Acy>  de  Ma- 
gneuX|  de  Vandières  et  du  Mont-Saint-Pierre,  dont  la  * 
descendance  offre  une  longue  série  de  ministres,  de  prélats 
et  d'offideri  généraux,  tous  distingués  par  un  mérite  émi<» 
nent. 

5*.  Trois  alliances  avec  les  Bachelier,  seigneurs  de 
Saint-Marc,  de  Gentea,  de  Monteel  et  du  Marais  près 
Reims;  famille  ancienno  et  distinguée  qui  a  donné  nais- 
sance au  célèbre  Simon  Bachelier,  général  de  Tordre  des 
Minimes,  mort  à  Rome  en  i635;  et  à  son  neveu  Pierre 
Bachelier  de  Gentes,  mort  à  Reims  en  odeur  de  sainteté, 
en  1672,  etc. 

6*.  Neuf  ùlliancet  avec  les  de  la  Salle,  qui  descendent 
de  Mesnaud  de  la  9alle,  originaire  du  Béarn,  chevalier 
et  homme  d'armes  du  roi  Charles  VIII,  lequel  Mesnaud 
de  la  Salle,  s'est  marié  â  Soissons  en  i486.  Sa  famille  a 
donné  naissance  â  Jean-Baptiste  de  la  Salle^  chanoine  de 
TégUse  de  Reims,  fondateur  des  Frères  des  écoles  chré^ 
tiennes^  établies  pour  Tinstrucuon  de»  enfanu  indigents; 
préçieuae  institution  répandue  dans  toute  la  France,  et 
qui  a  survécu  à  toutes  les  congrégations  religieuses.  Les 


38  COQUEBERT. 

alliances  les  plus  récentes  avec  cette  fiunîfle,  sont  cdles 
de  Jacqueline  de  la  Salle  avec  Nicolas  G>quebert,  eonsdl- 
1er  au  parlement  de  Metz,  auteur  des  Coquebert  de  Mont- 
bret  et  de  Crouy^  et  celle  de  Louis  de  la  Salle»  frère  de 
la  susdite  Jacqueline  de  la  Salle  avec  Marie  Coquebert. 
De  leur  mariage  est  né  Simon  de  la  Salle,  maître  des 
comptes  à  Paris,  en  1688;  lequel  a  eu  une  fille  unique, 
mariée  à  N  ...  Noblet,  écuyer,  seigneur  de  Romery,  dont 
un  fils,  conseiller  au  parlement  de  Paris,  et  une  fille 
mariée  à  Claude-Olivier  Boucher,  conseiller  au  même 
parlement  j  lequel  a  eu  de  son  mariage  trois  filles  mariées  : 

I  .*  Au  président  Fraguier,  de  la  chambre  des  comptes  ; 
2.*  A  M'  Mandat,  capiuine  aux  Gardes-françaises  ; 
3.*  A  M' Anjonant,  conseiller  an  parlement  de  Paris. 

7*.  Dix  alliances,  avec  l'ancienne  Emilie  des  l'Espa- 
gnol, seigneurs  dé  Fontenois,*  de  Muire,  de  Bezannès, 
de  Cuille,  de  Villette  et  de  Roquincourt  ;  laquelle  a  donné 
deux  grands  baillifr  de  Vermandois,  des  magistrats  au 
parlement  de  Metz,  et  un  grand  nombre  d*officiers. 

8.*  Quatre  alliances,  avec  les  FEvéque,  seigneurs  de 
Pouilly,  de  Champeaux,  de  Burigny  et  de  Vandiircs; 
famille  qui  a  donné  des  magistrats,  un  ministre  idénipo» 
tentiaire  à  Hambourg,  plusieurs  officiers  et  des  nommes 
de  lettres  distingués. 

9.*  Deux  alliances,  avec  les  Frizon,  seigneurs  de  Bk- 
mont  :  de  Tune  d'elles  descendait,  Nicolas  Frizon  de  Bla- 
mpnt,  président  au  parlement  de  Paris. 

19.*  Deux  alliances,  avec  les  Nohlet,  seigneurs  de 
Romery,  dont  les  descendants  ont  été  conseillers  au  même 
parlement,  etc.,  etc. 

Nous  remarquons  en  outre  neufs  mariages,  contractés 
dans  le  sein  même  de  la  famille  Coquebert,  ce  qui  en 
prouve  l'union  et  l'estime  réciproque  des  diverses  branches 
qui  la  composent. 

La  généalogie  que  nous  avons  sous  les  yeaz,  se  divi* 
sant  en  une  multitude  de  branches  anciennement  étein* 
tes,  nous  nous  contenterons  de  la  commencer  au  cinquième 
degré  de  la  branche  qui  est  la  tige  commune  au  branches 
exisuntes  ou  éteintes  de  nos  jours. 


COQUEBERT.  39 

Cinquième  degré, 

V.  Simon  Qx^uebert,  seigneur  de  Crouy  et  de  Mont- 
fi3rty  né  à  Reims  en  iSyo,  marié  à  Nicole  Boulet,  morte 
en  1641^  fille  de  Pierre  Boulet,  seigneur,  de  Verzenay, 
président  en  l'élection  de  Reims  et  de  Vaubourg,  Amé  de 
Saint-Didier.  Ledit  Simon  Coquebert,  est  mort  à  Reims, 
le  8  septembre  1 633  ;  de  son  mariage  sont  nés  : 

t."  Jean,  tige  des  seigneurs  de  Mutri,  Taisy  et  de  la 
Fauconnerie  ; 

2."  Gérard,  seigneur  de  Crouy,  qui  suit  ; 

3.'  André,  tige  des  seigneurs  de  Mont  fort; 

4.^  Elisabeth  Coquebert,  née  à  Reims  en  iSSp^  ma- 
riée, en  1606,  à  Jean  l'Espagnol,  seigneur  de 
Muire; 

5.*  Barbe  Coquebert,  née  à  Reims,  le  27  septembre 
1593,  a  épousé  André  d'Aoust,  né  à  Châlons-sur- 
Marne,  dont  un  fils,  Jean  d'Aoust.  marié  à  Antoi- 
nette Frizon;  de  leur  mariage  est  née  Barbe 
d'Aoust,  mariée  à  Jacques  de  la  Garde,  président 
au  parlement  de  Paris,  dont  un  fils  Jean-Baptiste 
de  la  Garde,  aussi  président  au  même  parlement  ; 
la  fille  unique  de  ce  dernier,  Marie- Louise  de  la 
Garde,  a  épousé,  le  9  décembre  1742,  François- 
Camille,  comte  de  Pol^gnac,  firère  du  marquis  de 
Polignac,  chevalier  des  ordres  du  roi. 

YL'  Gérard  Coquebert,  seigneur  de  Crouy  et  de  la 
Marlière,  né  à  Reims  en  1597,  épousa  sa  cousine  Renée 
Coquebert,  fille  de  Nicolas  Coquebert,  seigneur  d'Acy, 
et  de  Barbe  Bachelier,  dont  la  sœur  Marie  Bachelier  avait 
épousé  JeanColbert,  seigneur  du  Terron,  aïeul  de  Jean- 
Baptiste  Colbert,  marquis  de  Seignelay,  contrôleur  géné- 
ral des  finances  en  1661.  Gérard  Coquebert  est  mort  à 
Reims  le  6  septembre  1667  ;  de  son  mariage  sont  issus  : 

I.*  Nicolas,  qui  suit  ; 

2.®  Christophe  Coquebert,  seigneur  de  la  Marlière, 
capitaine  au  régiment  de  Schulemberg-Montdejeu. 
Blessé  au  siège  d'Arras,  le  3  juillet  1654,  il  mou- 
rut après  quinze  jours  de  souffrances  et  fut  enterré 
aux  Copddiers  de  cette  ville,  devant  le  maître- 
autel. 


VII.  Nicolas  Coquebert,  seigneur  de  Montbret  et  de 
Crouy,  conseiller  du-  roî  tn  son-  parlement  de  Metz,  reçu 
le  3o  janvier  1668.  Il  jouissait  dans  sa  compagnie  de  la  plus 
haute  corisidératiort,  et  il'  eif  fur  député  plusieurs  foisj 
vers  lie  roi  Louis  XIV  en  plusieurs  circonstances*  Il  est  ne 
à  Reims,  le  i"  décembre  1634,.  épousa  en  la  même  villfe,. 
fc[4  octobre'  1649,  Jacqueline  de  Ta  Salle,  soeur  de  Louis 
de  Ik  Salle;  dont  il  a  été  parlé  plus  haut,  page'SB*,  fille  de 
Jean  de  la  Salle,  écuyer,  et  d'Antoinette  Coquebert.  Le 
si|s4it  Nicolb^  Coquebert,  est  mort  à  Reims  v&tètai  de  son 
office,  le  1 6  octobre  1 687.  Il  eut  de  son  naiâag&:. 

I  .•  Jçan-Baptîste,  qui' suit  : 

,2J?  Gérard-Joseph  Coquebert)»  chanoinfe  de  l'église  de 
ReimS|.  néen  cette  ville;  le  17  mal  i65f,  et  mort 
âGonesse,  près  Paris,  le  10  août  170S. 

yiIX.,  Jean*fiaptiste.  CoQi/BBSitT,  chevalier,,  seigneur  de 
Moi^bret,,  conseiller  du^  roi  en  ses*  conseils,,  maître  ordi- 
naire^ en  .sa.  chambre  d^  comptes*^  de  Paris,  reçu- le  5  sep- 
tembre ij68i.;<  est -n^  à  Reims,.,  le  12  juillet-  i653,  épousa 
en  la.  même  ville,  le  i?*  décembre  i-ôyS^  Marie  Roland, 
fille.de  François  Roland>^écuyer,'  seigneur  de  la  vicomte  de 
Romain,'  dont  une  autre  fille,  avait  épousé  Nicolas  de 
Pârîs,/conseiUer  au  parlement  de  Paris,,  qui  donnèrent 
naissance  à.  Françpisi  de  Pâris^  diacrOii  mort  en*  odeur  de 
sainteté,  à  Paris,,  paroisse.  Saint-Médai|cl,  le- 3^  mai  1727. 
Jean-Baptiste  Coquebert,  est  mort  revêtu  de  son  office,  à 
Paria,,  paroisse  Saint-Sulpice^  le.  i&.féwricr  r7.11'  ;;  de  son 
mariage  ^lit  issus  :. 

•  "  ,        '  r  •  ■ 

I4?  PYançois*, 'q[ui'soir;. 

2..^'Nîcolas,  seigneur  deCfouy,  dont Fàrtîclè. viendra  ; 

3/  Marie-The'rèse.  Coquebert,  née  à  Reims,  le  10 
novembre  i^ôSi,!  religieuse.au  couvent  de  la  Visi- 
tation, rue  du  Bac  à  Faris^.  .      , 

4.^  Marie-Madeleine  Coquebert^  dite  mademoiselle 
de  Montbert,  née  à  Parife,  le^  241  juillet  16975  morte 

..à  Reisnsen:r72f; 

'j  • 

'IX'.  Rratiçdis^CEoQiiÉîBBkxi  dilsValier,lsei9near  de  Mont- 
bret, né  à  Pans^  paroisse;  Ssint-£u6tER:he, .  te  1 1  mars 
(6S3j .  et  baptisétlle  2^1  mai. suivant*;  épousa  en' la  même 
ville,    paroisse   Saint-Benoît,    le   i3   mars   .i^roo^  Char- 


COQUEBERT.  41 

lotte  Herbdnot,  fiUe  de  Fftn^  HerbioOt»  conieiUer 
au  cliâteict  de  Paris,  Bavanf  distingué  dans  les  langues 
orientales,  et  de  Charlotte  Cousinet.  Ledit  François  Co- 
quebert, est  mort  à  Soisy-sout-Étiolies,  le  8  octobre  1737. 
De  son  mariage  sont  nés  : 

I  /  Jean-Baptl&te  Coqueben,  chevalier,  seigneur  de 
Mpntbret,  conseiller  du  roi ,  auditeur  ordinaire 
en  sa  chambre  des  comptes,  reçu  en  1736,  et 
honoraire  en  1774-  II  est  né  à  Paris,  paroisse  Saint- 
Sulpice,  le  24  juin  1711,  etest  mort  en  la  même 
ville,  le  10  juin  1795,  âgé  de  84 ans,  inhumé 
au  cimetière  de  &iinte-Marguerite,  et  par  un 
concours  remarquable  de  circonstances ,  absolu- 
ment, à  côté  d'un  très-illustre  enfant,  mort  au 
temple  le  même  jour  ; 

2.*  Jean-François,  qui  suit. 

IL  Jean-Fran^ois  Coquebert,  chevalier,  «eigneur  de 
Montbret,  conseiller  du  roi,  correcteur  ordinaire  en  sa 
chambre  des  comptes  de  Paris,  né  en  cette  ville,  par 
rûisae  Saint-Sulpioe,  le  6  avril  171 3,  marié  en  la  même 
ville,  paroiase  Saim^Nicolas-des-Champs,  le  19  avril 
1752,  à  Geneviève-Eugénie  Hazon,  fille  de  Jean-Bap- 
tiste Hazon,  écuyer,  conseiller  di|  loi  en  son  châtelet  de 
Paris,  mort  doyen  de  sa  compagnie  en  1 770,  et  de  Charlotte 
le  Couteulx.  Jean-François  Coqueben  est  mort  à  Paris, 
paroisse  Saint-NicoIas-des-Champs,  le  5  janvier  17891 
laissant  de  son  mariage  trois  fils  : 

1  .*  Antoine-Jean,  qui  suit  : 

2/ Charles-Etienne  Coquebert,  chevalier,  baron  de 
Montbret,  en  1809,  maître  des  requêtes  hono- 
raire, correspondant  de  la  première  classe  de 
rinstitut,  et  membre  de  plusieurs  sociétés  sa- 
vantes, chevalier  de  la  légion  d'honneur.  G-de- 
vant,  et  dès  Tannée  i774>  il  a  été  consul  général 
de  France  dans  les  villes  anséatiques  résidant  à 
Hambourg,  et  successivement  a  rempli  les 
mêmes  fonctions  ft  DuUin,  ft  Amsterdam,  et  k 
Londres.  En  i8o5,  il  a  été  jdénipotentiaire  de 
France,  près  les  souverains  de  la  rive  droite  du 
Rhin,  pour  l'éublissement  respectif  de  l'octrot 
sur  tout  le  cours  de  ce  fleuve.  11  est  né  1  Paris, 

6.  6 


^3  COQUEBERT. 

paioine  Saint-NicokKle^-anmps  :  le  3  joilkt 
1755^  a  épousé  en  la  même  ville,  paroisse  Saint* 
Roch  le  4  avril  1780,  avec  dispenses  de  N.  S.  P.  k 
Papej  sa  cousine  germaine,  Charlotte-Nicole  Ha- 
son,  fille  de  Barthélemi-Michel  Hason,  écojcr, 
intendant  général  des  bfttimenu  du  roi,  jardins 
et  manufactures  ;  et  de  Marie-Madeleine  de  Ma* 
Ungudien,  née  à  Beauvais.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

a*  Antpine^François-Emest  Coquebert,  chevalier, 
né  à  Hambpurg  et  baptisé  en  ladiapelle  do 
ministre  de  France,  le  3i  janvier  1 781  ;  et  mort 
au  Caire  en  Egypte,  en  avril  1801  :  son  goût 
^  pour  les  sciences  lui  avait  fait  entreprendre  ce 

voyage  ; 

b.  Barthélemi-Eugène  Coquebert  de  Montbret, 
chevalier,  né  à  Hambourg,  le  7  février  1785  ; 

c.  Cécile- Jeanne  Coquebert ,  née  à  Versailles ,  le 
i7;aeptembre  1782,  mariée  à  Paris,  le  9^  ftfvrier 
1800,  à  Alexandre  Brongniart,  nommé  par  k 
roi  en  1814,  chevalier  de  la  légion  d'honneur, 
administrateur  de  la  manubcture  royale  de 
Sèvres,  correspondant  de  la  première  classe  de 
l'institut,  etc.  De  leur  mariage  sont  nés  un  fils 

•    etdeuxfilles; 

3.*  Antoine-Romain  Coquebert,  dit  le  chevalier  de 
Monibret,  ofiicier  au  corps  rojral  <iu  génie,  reçu 
le  premier  de  sa  promotion  en  janvier  1 784,  ca- 
pitaine au  même  corps,  puis  lieutenant-colonel, 
aide-de-camp  du  général  comte  de  Custine,  etc. 
Il  est  né  à  Saint -Germain-en-Laye ,  le  6  avril 
1767. 

XI.  Antoine -Jean  Coqueurt,  chevalier,  ci  -  devant 
seigneur  de  Montbret,  conseiller  du  roi,  auditeur  ordi- 
naire en  sa  chambre  des  comptes  de  Paris ,  des  société 
philomatlque  et  d'histoire  naturelle  de  la  même  ville* 
Puis  conseiller  du  roi  en  sa  cour  d'Amiens;  Né  i  Paris, 
le  6  mars  1753,  marié  à  Romain  près  Fimes,  le  8  avril 
1788,  à  sa  cousine  Simone-Rose  Coquebert,  fille  de  Chris- 
tophe-Nicolas Coqueben ,  chevalier,  seigneur  de  la  vicomte 
4e  Romain,  etc.  Ancien  capiuine  au  régiment  de  Guienne, 
chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis  et. 


COQUEBERT.  43 

de  Jetnne-Fnnçoise  Roland,  kdite  Simon^RjOse  Co- 
quebert est  morte  à  Paris,  le  11  octobre  1791,  Agée  de 
21  ans;  dont  un  fils.  Ledit  Antoine-Jean  Coque^rt^  a 
épousé  en  secondes  noces  au  château  de  Romain,  le  i5 
juillet  1800»  avec  dispenses  de  N.  S.  P.  le  Pape,  datées 
de  Venise  le  27  avril  précédent,  et  devant  la  munici- 
palité  de  Paris,  en  Téglise  Saint-Sulpice,  le  19  juillet 
suivant,  Marie-Henriette  Qx)ueberr,  sœur  germaine  de 
sa  première  épouse,-  veuve  en  1792,  de  Samson-Marie 
le  Scellier,  chievalier,  seigneur  de  Blécour,  officier  au 
ferment  de  Condé,  dragons*  De  ce*  second  mariage,  il  est 
ne  un  fils  et  une  fille. 

Du  premier  lit  : 

!•*  Auguste-Romain,  qui  suit  ; 

Du  second  lit  : 

■ 

2.*  Gustave-Auguste  Coquebert,  dit  le  chevalier  de 
Montbret,  né  à  Reims,  le  3 1  mars  1 804; 

3.*  Charlotte-Octavie  Coquebert   de  Montbret,   née 
à  Reims,  le  23  février  1802. 

XII.  Auguste-Romain  Coquebert,  chevalier,  con- 
seiller du  roi,  auditeur,  en  sa  cour  d'Amiens.  Né  à  Paris, 
le  19  septembre  1790. 

SECONDE  BRANCHE. 
Prise  au  huitième  degré. 

IX.  Nicolas  Coquebert,  chevalier,  seigneur  de  Crouy 
et  de  la  vicomte ;de  Romain,  né  à  Paris,  le  22  septembre 
1 694.  Marié  à  Reims,  le  19  décembre  1718,  à  Anne-Ge- 
rardine  de  Bignicourt,  fiUe  de  Cbristopbe-Remi  de  Bi- 
gnicourt,  écuyer,  seigneur  des  vicomtes  de  Chenay  et 
de  Merfi,  conseilla  du  roi,  maître  particulier  des  eaux 
et  forétt  de  Reims,  et  de  Nicole  Rogier  de  Lude.  Ni- 
colas Coquebert,  est  mort  à  Reims,  le  3o  mars  1748. 
U  a  eu  de  son  mariage  : 

I  •*  Chriatophe-Nicdas,  qui  suit  ; 

2.*  Josepb^Remi  Coquebert,  chevalier,  seigneur  de 


52  BLANCHARD. 

BLANCHARD;  famille  ancienne,  originaire  de  lior* 
nandie,  représentée  aiqourd'hui  par  : 

L  Joseph-Charles  db  Blinchard^  écuyer,  chevalier  de 
Séville,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint» 
Louis,  a  émigré  en  1792»  et  fait  les  campagnes  dans  l'ar- 
mée des  princes  et  de  monseigneur  le  prince  de  Condé, 
comme  a^^  aux  gardesHiu-corps  du  Roy  i  Coblentz  ;  il 
n'est  pas  marié. 

II.  Alexandre-Louis  de  Blanchamd»  écuyer^  garde^du- 
corps  du  Roi  au  grade  de  capitaine  de  cavalerie,  a  émigré 
en  cette  qualité  en  179 1,  et  fait  les  campagnes  dans  Tar- 
mée  des  princes  et  de  monseigneur  le  prince  de  Coudé; 
chargé  par  écrit  des  ordres  des  princes  à  Coblenti»  pour 
la  coalition  de  Caeh,  il  s'en  acquitu  avec  honneur  et  vint 
rejoindre  son  corps.  Il  fut  du  nombre  des  cent  gaxde»-du« 
corps  désignés  pour  accompagner  Louis  XVIII,  à  Mit- 
taw^  reçut  la  croix  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis  en  1797,  fut  fait  major  à  Mittawen  iSoi,  20  jan- 
vier^ maréchal-des-logis  des  gaides-du-corps  du  roi  en 
18 14.  Il  est  aujourd'hui  sous-lieutenant  des  gardes-du- 
corps  du  roi,  compagnie  de  Raguse,  par  ordonnance  du 
rt>i  du  12  février  t8i5.  Il  a  épousé  mademoiselle  Marie- 
Françoié  de  Bras-de-Fer^  fiUe  de  m^ire  Louis-  François 
de  Bras- de- Fer,  chevalier  de  Tordre  |  royal  et  militaire  de 
Saint^Louis,  et  chevau-léger  de  la  gEunde  du  roi,  duquel 
mariage  il  n'a  qu'une  fille  unique  qui  suit  : 

Joséphine  -  Caroline  -  Thomassine  -  Françoise  db  Blam- 
ctuaD»  née  à  Morteaux,  en  décembre  1789,  mariée, 
à  Amand-Louis-Marie  le  Tellier,  né  à  Mortain  en  1762, 
gendarme  de  la  garde  du  roi  en  18 14  ;  il  fit  partie  de  l'esca- 
dron de  guerre  le  10  mars  i8i5;le  16  du  même  mois,  il 
fut  envoyé  par  M.  le  comte  de  Bourbon  Busset,  marédud- 
de-camp,  aide-major  de  la]  compagnie  des  gendarmes  de 
la  garde  du  roi,  pour  aller  en  éclaireur  sur  Provids.  A 
son  retour  à  l'Ecole  militaire,  le  20  mars,  à  une  heure  du 
matin,  il  partit  avec  sa  compagnie  et  escorta  les  princes 
jusqu'à  la  route  fixintière  de  la  Belgique.  Il  pardt  le  aS 
mai  pour  Honfieur,  s'y  embarqua  le  3 1  pour  aller  rejoin- 
dre le  roi  à  Gand.  Le  premier  juin,  il  fut  fait  prisonnier 
par  une  péniche  française,  à  sept  lieues  en  mer,  avec 
M .  le  comte  de  Meulan,  et  sept  autres  oflSciers  delà  maison 
du  roi.  Il  fut  jeté  dans  les  cachou  du  Havre,  où  il  passa  sqn 


COQUCBKRT.  45 

oflicicar  au'  rogiiomt  de  Condéy  dmgonii  Mort  à 
Chauny,  le  8  septembre  179t.  De  ce  mariage 
soQt  nii  deux  fik ,  dont  Tun  est  mousquetaire 
ooir  et  le  second  garde  du  corps  du  roi,  compa- 
gnie de  Luxembourg,  mort  le  9  septembre  181 5. 
Elle  a  épousé  en  (secondes  noces,  le  19  juillet 
1800,  son  cousin  Antoine- Jean  Coquebert  de 
Montbret,  lequel  était  veuf  de  sa  sœur  qui  suit. 
Voyez  plus  haut,  page  43.  De  son  second  mariage, 
elle  a  eu  un  fils  et  une  fille  ; 

4.*  Simonne  -  Rose  Coquebert,  née  à  Reims,  le 
1(5  septembre  1770,  mariée  â  Romain  près  Fimes, 
le  8  avril  1788,  à  soU  cousin  Antoine-Jean  Co- 
quebert de  Montbret,  comme  il  est  dit  plus  haut, 
page  42.  De  ce  mariage,  il  est  né  un  fils.  Elle 
est  morte  à  Paris,  paroisse  Saint -François «  le 
1 1  octobre  1791,  âgée  de  21  ans;  ' 

5.*  Anne-Ladislas  Coquebert ,  née  â  Reims»  le  7 
avril  1773,  mariée  en  la  même  ville,  le  3i  mars 
1791,  i  Louis-Zacharie  de  la  Goille,  chevalier, 
seigneur  de  Courtagnon.  Ancien  capitaine  au  ré- 
giment de  Bretagne  ;  pendant  l'émigration  a  servi 
comme  volontaire  dans  le  régiment  des  Cheva- 
liers de  la  Couronne,  armée  du  prince  de  Condé. 
La  susdite  dame  est  morte  à  Reims,  le  17  sep- 
tembre 1 804,  laissant  de  son  mariage  trois  fiUes. 

XI.  Christophe  -  Pierre  CoQDEBBar,  chevalier  ,  ci  -  de  - 
vaut  seigneur  de  la  vicomte  de  Romain.  lieutenant  de 
cavalerie,  gude  du  corps  du  roi,  compagnie  de  Luxem- 
bourg ,  après  avoir  servi  pendant  Témigration  dans  le 
riment  des  Chevaliers  de  la  Couronne,  armée  du  prince 
de  Condé.  Il  est  né  i  Rnms,  le  18  février  1777,  a  été 
marié  â  Chevresis-les-Damesprès  Laon,  le  5  octobre  i8o3, 
à  Alexandrine-Françoise  Aube  de  Braquemont,  fille  de 
Louis-Alexandre  Aube,  chevalier,  seigneur  de  Braque- 
mont  ,  et  de  Dameric ,  capitaine  de  cavalerie ,  ancien 
mousquetaire  de  la  garde  du  roi,  et  de  Louise  Adélaïde 
de  Fay  d'Athies.  Ladite  dame  Ox|uebert  est  morte  à 
Reims,  le  premier  mai  1 8 1 3  ,  laissant  de  son  mariage 
drax  fils  morts  è  Paris  en  bas  âge,  et  une  fille  qui 
suit  : 


46  DE  SERRE  DE  SAINT-ROMAN. 

Claire-Honorine  Goqad)ert  de  Romain,  née  i  Ro- 
main, le  8  mars  1 8o5 . 

Nous  donnerons  dans  la  suite  les  autres  branches. 

»  Armes  :  comme  il  est  dit  plus  haut;  de  gueules^  k 
c  trois  coqs  d'or. 


SERRE  DE  SAINT-ROMAN  (de),  famille  ancienne, 
qui  produit  des  titres  de  1278,  1293,  1294»  iByo,  lii^, 
1474  et  1477,  mais  dont  on  ne  peut  établir  la  filiation 
suiyie  qu'à  commencer  par  : 

I.  Jean  de  Serre  «  I**^  du  nom,  écuyer  ,  seigneur  en 
partie  de  Fromenul^  paroisse  de  Saint-Roman  de  Cor - 
dière,  vivait  en  1543.  Il  eut  pour  fils  : 

♦ 

I  .*  Guidon,  qui  suit  ; 
2.*  Jean  de  Serre; 
3  .•  Pierre  de  Serre. 

II.  Guidon  DE  Serre,  seigneur  de  Fromental,  épousa 
demoiselle  Marguerite  Mafire,  fille  de  Pierre  Mafiire. 
Il  eut  de  ce  mariage  : 

1  .*  Fulcrand,  écuyer,  marié  avec  demoiselle  Jeanne 
de  Coste,  dont  il  n'eut  qu'une  fille  unique,  Jeanne 
de  Serre,  femme  de  noble  Antoine  de  Saint-Ju- 
lien, seigneur  de  Saint-Julien  ; 

2.*  Jean  de  Serre,  écuyer,  seigneur  de  Fromental, 
marié  avec  demoiselle  Isabelle  de  Pdissier»  de 
laqudle  il  ne  parait  pas  avoir  eu  de  postérité; 

3  .*  Isaac,  dont  l'article  suit  ; 

4.*  Françoise  de  Serre,  mariée; 

5.*Gabrielle  de  Serre,  gui  épousa  noble  Biaise  de 
Lantal,*  écuyer,  de  la  ville  du  Vigan  ; 

6.*  Anne  de  Serre,  femme  de  Jean  Planchon^Can» 
tobre,  procureur  du  roi  de  la  ville  du  Vigan  : 

7.*  Catherine  de  Serre,  mariée  à  N...  de  Loubrieu. 

III.  Isaac  DE. Serre,  écuyer,  seigneur  de  Fromental, 
^usa,  en  1 606 ,  demoiselle  Jeanne  de  Loubrieu,  fiUe 
de  Fulcrand  de  Loubrieu,  de  laquelle  il  laissa  : 

I.*  Pierre,  dont  Tarticle^suit; 


DE  SERRE  DE  SAWT-ROMAN.  ^^ 

2/  Marie  de  Serre; 
'    3  .*  Françoise  de  Serre  ;    . 

4/  Anne  de  Serre^  femme  de  Jean  Girard,  docteur 
en  droit  de  la  ville  de  Sumene. 

IV.  Pierre  db  Serrb  ,  écuyer ,  seigneur  de  Fromental , 
épousa  demoiselle  Lydie  des  Poiries,  fille  de  noble  Ray- 
mond des  Poiries.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

V.  Jean  de  Sbrme,  1 1*  du  nom  ,  écuyer  ,  marié  en 
i65f,  à  demoiselle  Françoise  de  Roux,  fille  de  noble 
Jean  de  Roux,  et  fat  père  de  : 

VI.  Antoine  de  Serre,  écuyer ,  seigneur  de  Saint- 
Roman  çt  de  Cosij^.isson  ,  qui  épousa  demoiselle  Su- 
canne  de  Molin,  fille  d'Aldebert  de  Molin^  docteur  et 
avocat  à  Marvejols.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

I.*  Etienne,  dont  l'article  suit; 

2.*  Laurent,  écuyer,  sieur  de  Montredon',  garde 
du  corps  du  roi  ; 

3.*  Marie,  femme  de  noble  Albert  d'Hortel,  écuyer, 
seigneur  de  Tessan  ,  près  du  Vigan ,  ancien  ca- 
pitaine d'infenterie  ; 

4»*  Françoise,  mariée,  en  1722,  avec  Cézar  de  Luze, 
écuyer,  seigneur  de  Trouillas,  prèsd^Alais; 

5.*  Jeanne  de  Serre,  qui  époTisa ,  en  1727 ,  Henri  de 
la  Borie  ,  seigneur  de  Tharaux  ,  conseiller-audi- 
teur en  la  chambre  des  comptes  et  finances  de 
Montpellier. 

VII.  Etienne  de  Serre  ,  écuyer  ,  comte  de  Frégeville, 
baron  de  Mervais ,  dans  les  Cévennes ,  de  Combret ,  de 
Montlaur ,  en  Rouergue ,  seigneur  de  Saint-Roman  ,  en 
Languedoc ,  de  Villejuif-les-Paris ,  et  de  Costeguisson, 
né  le  3  mai  1698,  fut  pourvu  d*un  office  de  conseiller 
du  roi ,  maître  ordinaire  en  sa  chambre  des  comptes 
de  Paris ,  le  1 2  juillet  1744.  Il  épousa  demoiselle  Jeanne- 
Susanne  le  Noirnlu-Breuil  ,  fille  de  Guillaume  le  Noir, 
écuyer,  seigneur  de  Qndré,  receveur  générai  des  finances 
d'Àknçon ,  conseiller-secrétaire  «du  roi ,  maison  •  cou- 
ronne de  France,  et  de  ses  finances,  et  l'un  des  fer« 
miers  généraux  de  Sa  Majesté ,  et  de  demoiselle  Anne 
de  Bai^.  De  ce  mariage  sont  issus: 

1  .*  Jacquca,doBt  rartide  suit  ; 

2/  Etienne  de  Serre,  écuyer,  né  le  1 5  janvier  1747, 


52  BLANCHARD. 

BLANCHARD;  hmille  ancienne,  originiire  de  Hor- 
mendie^  représentée  aiyourd'hui  par  : 

L  Joseph-Charles  db  Blanchard»  écuyer,  chevalier  de 
Séville,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis;  a  émigré  en  1792»  et  fait  les  campagnes  dans  l*ar- 
mée  des  princes  et  de  monseigneur  le  prince  de  Condé, 
comme  tiffégé  aux  gardes-du-corps  du  Roy  i  Coblentx  ;  il 
n'est  pas  marié. 


U.  Alexandre-Louis  de  Blanciuu>,  écayer^  gafde*du- 
corps  du  Roi  au  grade  de  capitaine  de  cavalerie,  a  émigré 
en  cette  qualité  en  179 1,  et  hit  les  campagnes  dans  Tar* 
mée  des  princes  et  de  monseigneur  le  prince  de  Coudé; 
chaigé  par  écrit  des  ordres  des  princes  à  Coblents,  pour 
k  coalition  de  Caen,  il  s'en  acquitu  avec  honneur  et  vint 
rejoindre  son  corps.  U  fut  du  nombre  des  cent  gaxdea-du* 
corps  désignés  pour  accompagner  Louis  XVI II,  à  Mit* 
taw^  reçut  la  croix  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis  en  1797,  fut  fait  major  à  Mittawen  iSoi,  ao  jan- 
vier^ maréchal-des-logis  des  gardes-du-corps  du  roi  en 
18 14.  U  est  aujourcHiui  sous-lieutenant  des  gardes-du- 
corps  du  roi,  compagnie  de  Raguse,  par  oidonnance  du 
roi  dH  12  février  r8i5.  Il  a  épousé  mademoiselle  Marie- 
François  de  Bras-de-Per^  fille  de  m^ire  Louis- Françob 
de  Bras-  de-  Fer,  chevalier  de  Tordre  [  royal  et  militaire  de 
Saint^Louls,  et  chevau-léger  de  la  garde  du  roi^  dnqael 
mariage  il  n'a  qu'une  fiUe  unique  qui  suit  : 

Joséphine  -  Caroline  -  Thomassine  -  Françoise  db  Blam- 
CRARD»  née  à  Morteaux,  en  décembre  1789,  mariée, 
à  Amand-Louis-Marie  le  Tellier,  né  à  Mortain  en  1783, 
gendarme  de  la  garde  du  roi  en  1814  ;  il  fit  partie  de  l'esca- 
dron de  guerre  le  10  mars  i8t5;  le  16  du  même  mois,  il 
fut  envoyé  par  M.  le  comte  de  Bourbon  Busset,  marédial- 
de<amp,  aide-major  de  la]  compagnie  des  gendarmes  de 
la  garde  du  roi,  pour  aller  en  édaireur  sur  Proviils.  A 
«6n  retour  à  l'Ecole  militaire,  le  20  mars,  à  une  heure  du 
matin,  il  partit  avec  sa  compagnie  et  escorta  les  princes 
jusqu'à  la  route  frontière  de  la  Belgique.  Il  partit  le  a5 
mai  pour  Honfleur,  s'y  embarqua  le  3 1  pour  aller  rejoin- 
dre le  roi  à  Gand.  Le  premier  juin,  il  fut  firit  prisonnier 
par  une  péniche  française,  à  sept  lieues  en  mer,  avec 
M ,  lecomtt  de  Meulan,  et  sept  autres  officiers  delà  maison 
du  roi.  U  fut  jeté  dans  les  cachots  du  Hâvre^  oti  il  passa  sept 


DE  OEREAUX.  49 

a  epoatëj  t.*  Mtrie-Mëlmie  le  Reboort,  fiUe  de  M.  le 
Rebours^  président  au  parlement  de  Paris,  mon  Tio* 
timed'un  jugetnent  révolutionnaire ,  le  28  juillet  1794; 
s.^Marie-Jeanne-Fran^ise  de  Tinteniac,  fille  de  M.  de 
Tinteniac ,  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi .  Du  pre>- 
mier  lit  sont  issues  : 

t.^Sidonie-Susaniie de  Serre  de  Saint-Roman; 
2.*  Geneviëve-GezelinedeSerre  de  Saint-Roman  ; 
3.*  Amélie  de  Serre  de  Saint-Roman. 

SECONDE  BRANCHE. 

VIII.  Jacques-Philippe  ms  Sbrub,  écuyer,  baron  de 
SaillanSj  né  le  10  octobre  1755^  capitaine  dans  le  ré- 
giment de  Penthidvre,  dragons^  chevalier  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis ,  a  épousé ,  en  Suisse , 
demoiselle  N....   de  Glutz.  De  ce  mariage    sont    issus: 

I  .*  Jacques-Raimond  de  Serre  ; 
2.'  Eymery  de  Serre. 

Armês  :  «  D'or  ,  â  une  montagne  de  sinopk ,  mou- 
>  vante  de  la  pointe  de  l'écu  ;  au  chef  d'azur,  chargé 
»  de  trpia  étoiles  du  champ.  > 


GEREAUX  (ob)  ,  famille  originaire  de  Guienne,  pro- 
vince où  elle  rmde  encore  de  nos  jours. 

Cette  bmille  que  les  ravages  de  la  révolution  ont  privée 
de  la  plupart  de  ses  titres ,  paraît  fort  ancienne ,  puisque, 
par  quelques  fragments  de  papiers  qu'elle  a  retrouvés  ,  on 
voit  qu'il  existe  un  arrentement  de  terres  fait  par  Enguer- 
rand  de  Gereaux ,  seigneur  d'Orgueil ,  en  Guienne ,  lors* 
qu'il  partit  pour  la  Terre-Sainte ,  sous  lea  bannières  de 
Richard  Caur-de-Lion,  au  douzième  siècle . 

On  trouve  dans  Y  Histoire  du  Languedoc ,  tome  IV , 
preuves ,  page  277 ,  un  Bermond  de  Geniud ,  rappelé  dans 
les  lettres  du  maréchal  d'Audeneham  ,  touchant  Topposi- 
t ton 4e  la  gabelle  en  Languedoc^ du  pénultième  octobre 
1 362. 

t .  Gabriel  de  Gerault  ,  écuyer  «  sieur  de  la  Bastide , 
en   Médoc  ,  demeurant    en  la  paroisse  de  Salignan ,  est 

6.  7 


5o  I>£  GEREAUX. 

rappelé  dans  de«  conirats  de  vente,  des  6  novembre  iSig, 
9  novembre  i55f ,  19  avril  i555^  19  et  21  octobre  i556,  ce 
dans  deux  contrats  d'achat  des  x  5  octobre  1 56o  et  aS  no- 
vembre 1564.  Il  avait  épousé  en  secondes  noces,  par  con- 
trat du  12  novembre  1564,  reçu  par  Jean  Savarias,  notaire 
et  tabélion  royal  j  Marie^  Beguy  ^  veuve  de  Jean  Langlois. 

II.  Jean  db  Gerault^  I^  du  nom»  êcuyer,  sieur  de  la 
Bastide  et  de  Bellegarde ,  fils  du  précédent  et  de  sa  pre- 
mière femme,  dont  le  nom  est  ignoré,  épousa  1  .*,  par  con- 
trat du  même  jour  que  son  père,  Marie  Langlois,  fille  de 
Jean  Langlois ,  et  de  Marie  Beguy;  2.*  par  contrat  du  i5 
lévrier  1579,  reçu  P^  Garitey ,  notaire  royal,  Elisabeth 
deChantelou.  Il  laissa  de  ce  dernier  mariage  : 

E.^  Henri ,  dont  l'article  suit; 
2.^  René  , maintenu  dans  ses  privilèges  de  noblesse» 
par  ordonnance  du  i3  mai  i6o6. 

III.  Henri  de  GerbauXj  écuyer»sieur  de  la  Bastide, 
co-seigneur  de  Pommier,  en  Fronsadois,  fut  maintenu 
dans  ses  privilèges  avec  René,  son  frère,  le  i3  mai  1606, 
et  par  ordonnance  du  20  avril  1 641 .  Il  avait  épousé  »  par 
contrat  du  17  mars  1619,  reçu  par  Pierre  Robert  notaire 
royal ,  demoiselle  Jeanne  du  Puch  ,  fille  de  noble  Pierre 
du  Puch,  écuyer^ sieur  de  Brana,  et  de  demoiselle  Isabeau 
deSégur.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .*  Louis  ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Guy,  écuyer,  seigneur  de  la  Bastide»  marié,  par 
contrat  du  19  novembre  i656»  i  demoiselle  Jeanne 
deMassey,  fiUe  de  noble  Guillaume  de  Matsey, 
écuyer ,  sieur  du  Puch-Saint  Germain  »  et  de  dame 
Aimée  de  Fisson. 

IV.  Louis  DE  Gereaux»  écuyer,  seigneur  de  Brana, 
né  le  3  juillet  16 33,  épousa»  par  contrat  du  ^4  avril 
1672,  reçu  par  Jourdan  ,  notaire  royal,  demoiselle  Pé- 
ronne  '  Grau ,  fiUe  de  messire  Hellein  Grau  ,  avocat  et 
lieutenant  de  justice  en  la  vtUe  de  Saint-Emilion»  et  de 
demoiselle  Françoise  de  Beliquet.Il  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse  par  ordonnance  du  14  août  1697  ,  ainsi  que  Guy,  . 
son  fi-ère  puiné .  Il  laissa  de  son  mariage  : 

V.Guillaume  de  Gersaux ,  écuyer ,  sdgneur  de  Brana» 
qui  épousa»  par  contrat  du  23  juin    1703  ,  reçu  par  du 


JACQUEMET  DE  &A1NT-GEORGE,  55 

1  .*  Jein-Baptisie,  dont  l'article  viendra  ; 

2.*  Nicolas,    mort    en    Allemagne,  au    service  de 

Tempereur; 
3/  Simoni  religieux  de  Notre-Dame  de  Veaux; 
4.*  Bénigne;  ' 

5.*  Antoinette  de  Jacquemet. 

VI.  Jean-Baptiste  Jacquemet,  I*'  du  nom,  seigneur 
de  Vaufferand  (i),  conduisit  à  ses  frais,  au  mois  d'août 
î636,  ainsi  que  .cela  est  attesté  par  les  patentes  du 
marquis  de  Conflans,  maréchal  de  camp  à  Tarmée  de 
Bourgogne,  une  compagnie  de  trois  cent  cinquante 
hommes  de  pied  au  secours  de  la  ville  de  Dôle,  et  fut 
ensuite  capitaine  de  deux  cents  hommes  de  pied  dans  le 
régiment  d'Aval.  Il  épousa  t.*  demoiselle  Etiennette 
de  Patemay;  2.^,  le  20  septembre  1646,  demoiselle 
Anne  du  Tillot  ;  3.%  le  16  avril  1649,  demoiselle  An- 
toinette Pellissonnier,  fille  de  noble  Antoine  Pellis- 
sonnier  d^Arday,  seigneur  de  Saint-George.  Ses  en- 
fiints  furent  : 

Du  premier  lit  : 

I  .*  Charlotte,  mariée  à  noble  Claude  de  Berger, 
écuyer,  seigneur  de  MoUigny,  capitaine  d'une 
compagnie  de  chevau-légers,  et  gentilhomme  or- 
dinaire de  la  chambre  du  roi  ; 

Du  second  lit  : 

2.*  Charles-Achille  de  Jacquemet  ; 

Du  troisième  lit  : 

3.*  Jean-'Baptiste,  dont  l'article  suit; 

4.*  N....  de  Jacquemet,  prêtre  et  oratorien. 

VII.  Jean-Baptiste  Jacquemet  de  Saint-George, 
II*  du  nom,    capitaine    au   régiment    de  Listenay,    in- 

(t)  Jcan-BaptUte  Jacqaemet,  I**  du  nom,  fit  constater,  en  t633,  le 
7  avril,  que  dans  la  chapelle  de  Saint-George,  au  couvent  deSaint-DomU 
nique,  à  Poligny,  et  appartenant  à  la  famille  de  Jacquemet,  les 
armes  de  la  fiimille  de  F^bvrier  ae  voyaient  aux  voûtes,  vitraux,  tapit- 
aeriea^ubleaux,  grillea,  aind  que  sur  cinq  tombeaux  de  divers  membres 
de  la  famille  de  Jacquemet. 


56  JACQUEMBT  DK  SAINT^GKORGE. 

ianterie,  et  auquel  son  pire  donna,  par  contrat  de 
mariage,  la  terre  de  Saint^Oeorge^  épousa,  le  4  mai 
1676,  demoiselle  Madeleine  DelouUe,  fille  de  Pierre 
DelouDe,  seigneur  * d' Anhemonnay  et  Reculay  (i).  De 
ce  mariage  vinrent: 

I  .•  Pierre,  dont  l'article  viendra; 
2.*  Etienne^  mort  sans  prostérité, 

VI IL  Pierre  Jacquemet  de  Saikt-Georgi,  II*  du 
nom,  épousa^  le  7  juillet  1697^  demoiselle  Isabeau  de 
la  Fond,  duquel  mariage  il  eut  : 

IX.  Jean-Baptiste  Jacquemet  de  Saint^eoege,  III*  du 
nom,  conseiller  au  parlement  de  Grenoble;  qui  épousa, 
le  6  février  1725,  demoiselle  Marie  de  la  Coste,  fille 
de  Laurent  de  la  Goste ,  seigneur  de  Maucune.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

t.*  Jean-Baptiste,  dont  l'article  viendra  ; 

2.*  N....  Jacquemet  de  Saint-George,  capitaine  des 
grenadiers  du  régiment  de  Champagne^  chevalier 
de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  mort 
célibataire; 

3.»  Catherine. 

X.  Jean-Baptiste  Jacquemet  de  *  Saitct-Geoege,  IV* 
du  nom,  seigneur  de  Mangés,  d'abord  oflider  de  dra- 
gons, ensuite  conseiller  au  parlement  de  Grenoble, 
épousa,  le  premier  novembre  1776,  demoiselle  Marie- 
Anne-Antoinette  de  Chabrière,  fille  de  Charies  de  Cha* 
brière,  comte  de  Charmes,  et  de  Pierrette  de  Corbeau. 
De  ce  mariage  vinrent  : 

I.*  Marie-Anne-Julie-Victoire-Caroliqe,    dont    l'ar- 
ticle viendra; 
2.*  Françoise,  mariée,  et  décédée  sans  enfants. 


(1)  Cett  ce  Jean-Baptîftte  de  Jacquemet  de  baint-George  qui  vînt 
tMtablir  en  Dtuphiné,  et  fit  enregistrer  à  la  cour  des  comptes  de  Gre- 
noble tous  ses  titres.  Cest  aussi  pendant  sa  vie  que  M.  le  duc  de 
Duras,  comniandaot  de  la  Ff«nche-Comté,  ayant  reçu  Tordre  de  ùm 
prêter  hommage  à  toute  la  noblesse  de  cette  prorince,  écrivit  pour  oala 
à  la  fismiUe  Jacquemet  de  Saint-George,  Cet  hommage  fut  prêté  par 
elle,  après  que  la  cour  de*  Dôle  eût  prononcé,  par  arrêt  du  1  aeptemliihe 
1678,  que  toMcietmeté  de  la  noblesse  des  Jscquemet  était  pletnemcat 
justifiée  et  prouvée. 


JACQU£M£T  4>£  SAINT-GEORG&  5^ 

.  XI.  Mtfte^AntM^Jiilie^VIctoffe-GafMtM  JA^ulûiftT 
M  Saiiit^Obomb,  im  la  -pertMoe  d«  lâqoalto  «'éiéi&t 
cette  fitmille^  a  épousé  M.  le  nufqttii  de  ûorddue  {t)i 
De  ce  mariage  est  né ,  entre  autres  eniantSj  George- 
Joaeph-Michel  de  Cordoue^  qul^  par  ordonnance  du 
roi  du  8  février  181 5,  dont  la  teneur  suit,  a  été  au- 
torisé à  ajouter  à  soti  nom  cehii  de  lac^uemet  de  Saint- 
George. 


Vfeifcirf^ 


ORDONNANCE  DU  ROI. 

LOUIS^  PAR  LA  QIUCK  DB  DlBUj  Roi  DB  FlUlICS  BT  DB 
NAVARRBy 

Sur  k  npp^it  da  notre  tmé  et  féal  dietalier,  dumoelier 
de  France,  le  sieur  Dambrajr  ; 

Sur  ce  qui  nous  a  été  exposé  par  le  tnarquis  de  Cùtioue, 
sous-préfet  de  rarrondiseement  de  Bar-lur-Seine  (Aubej^ 
chendief  de  la  Légion  d^Honneur^  qu'il  désire  que  son  se- 
cond fils,  Geoige-Joseph-Michel  de  Coidoue,  soit  auto- 
risé à  jpindre  son  nom  à  celui  de  Jacquemet  de  Saint-- 
George^  qui  eai  le  nom  de  la  mère  de  Venfiiat^  Ai*effet 
de  remplir  les  intentions  de  fsu  le  sieur  Jacquemet  de 
Saint-George^  ;  pdre  de  cette  dame^  anciea  cfficier  de 
dragons^  et  conseiller  au  parlement  de  Grenoble  ; 

Vu  letitre  II  de  la  loi  du  1 1  germinal  an  XI, 

Notre  conseil  d'Etat  entendu. 

Nous  avons  ordonné  et  ordonnons  ce  qui  suit  : 

AatlCtB  PRBIIIBR. 

Il  est  permis  au  sieur  Georges  Joseph^Michel  de 
ûoitioiie^  d'afouter  â  son  nom  celui  de  Jacquemet  de 
Sainl^Oeorge. 

Art.  II. 

■ 

A  Texpiration  du  délai  fixé  par  les  articles  VI  et 
VIII  de  la  loi  du  it  germinal  au  XI,  le  père  et  la 
mère  de  l'impétram  se  {lourroirocity   s'il  y  a  lieu^    de- 


(0  Voyei  l'article  de  k  famille  de  G»rdoue|  au  tome  U  du  présent 
Nobiliaire  de  France,  page  68. 

6.  8 


54  JACQUEMET   DE  SAINT-GEORGE. 

et  unique  hëritière  des  biens  de  sa  famille^  ainsi  que  de 
ses  armés,  qui  devinrent  celles  de  son  mari  (i).  De  ce 
mariage  vinrent  : 

.1.**  Pierre,  dont  l'article  viendra  ; 
2  .*  Alexandre,  décédé  sans  postérité  ; 
S.""  Hugues  de  Jacquemet. 

IIL  Pierre^  de  Jacquemet,  épousa,  le  i5  décembre 
i5oo,  demoiselle  Blanchon  de  Guillet  (2).  De  ce  mariage 
vinrent  : 

t  .^  Claude,  dont  l'article  viendra  -, 
:         2.®  Hugues; 

3^  Philibertej  mariée  à  noble  Regnault  de  Tornani. 

IV.  Claude  Jacquemet  épousa,  le  premier  novembre 
1541,  demoiselle  Nicole  de  Pellissonnier.  De  ce  mariage 
vinrent  : 

I  .*  Etienne,  dont  l'article  viendra  ; 

2."*  Charles^  tué  en  Flandres  au  service  du  roi  ; 

3.®  Pierre,  décédé  sans  enfants  ; 

4.*  Nicolas^  chanoine  et  grand  chantre  du  chapitre 

noble  de  Saint- Paul  ; 
5.*  Reyne  de  Jacquemet. 

'  V.  Etienne  Jacquemet  épousa,  le  22  janvier  iSgô^ 
demoiselle  Jeanne-Baptistine  de  Courvoisier.  De  ce  ma- 
riage vinrent  : 


(i)  Nicolette  de  Febvrier  était  arrière-petite-fiUe  de  Conrault  de 
Febvrier  et  de  Girorde'  de  Bourgogne,  fille  naturelle  d^Othe,  ccnnte  de 
Bourgogne,  et  de  demoiselle  Esfiennette  de  Santans.  On  Yoit,-par  un 
traité  de  1295,  qu'Othe,  comte  de  Bourgogne,  en  accordant  sa  fille 
à  Conrault  de  Febvrier,  pour  ses  bonnes  qualités  et  loyaux  services , 
lui  donna,  avec  une  dot  de  i5oo  florins,  certains  blasons  et  armes,  pour 
être  porta  à  perpétuité  par  sa  postérité. 

(2)  Ce  Pierre  de  Jaa^met  voulut,  en  i534,  Adre  constater  pourquoi 
il  portait  les  armes  de  |a  famille  de  Feb\Tier,  et,  par  lettres  d'attestation 
à  lui  délivrées  ensuite  d'une  enquête  faite,  le  i3  juin  i534,  parle  lieu- 
tenant de  Jacques  de  Briançon,  seigneur  de  la  Mure,  majeur  et  juge 
de  Chftlou8>  en  Bourgogne,  il  fut  expliqué,  d'après  les  témoignages  des 
principaux,  plus  notables  et  anciens  ha bi tans  de  Poligny,  qu*il  était 
notoire  que  la  famille  de  Jacquemet,  de  très-ancienne  noblesse  de  la 
province,  avait  dû  prendre  les  armes  de  la  maison  de  Febvrier,  depuis 
le  mariage  de  Nicolette  de  Febvrier  avec  Guillaume  de  Jiacquemet. 


JACQUEMET  DE  &A1NT- GEORGE,  55 

1  .*  Jean-Baptisie,  dont  Tarticle  vieodra  ; 

2.*  Nicolas,    mort    en    Allemagne,  au    service  de 

Pempereur; 
3.*  Simon,  religieux  de  Notre-Dame  de  Veaux; 
4.**  Bénigne;  ' 

5.*  Antoinette  de  Jacquemet. 

VI.  Jean-Baptiste  Jacquemet,  I*'  du  nom,  seigneur 
de  Vaufferand  (i},  conduisit  à  ses  frais,  au  mois  d'août 
i636,  ainsi  que  .cela  est  attesté  par  les  patentes  du 
marquis  de  Conflans,  maréchal  de  camp  à  Tarmée  de 
Bourgogne,  une  compagnie  de  trois  cent  cinquante 
hommes  de  pied  au  secours  de  la  ville  de  DôIe,  et  fut 
ensuite  capitaine  de  deux  cents  hommes  de  pied  dans  le 
régiment  d'Aval.  Il  épousa  i.^  demoiselle  Etiennette 
de  Patemay;  2,^,  le  20  septembre  1646,  demoiselle 
Anne  du  Tillot  ;  3.*,  le  16  avril  1649,  demoiselle  An- 
toinette Pellissonnier,  fille  de  noble  Antoine  Pellîs- 
sonnier  d^ArcIay,  seigneur  de  Saint-George.  Ses  en- 
£iats  furent  : 

Du  premier  lit  : 

I  ."*  Charlotte,  mariée  à  noble  Qaude  de  Berger, 
écuyer,  seigneur  de  MoUigny,  capitaine  d'une 
compagnie  de  chevau-légers,  et  gentilhomme  or- 
dinaire de  la  chambre  du  roi  ; 

Du  second  lit  : 

2.®  Charles-Achille  de  Jacquemet  ; 

Du  Troisième  lit  : 

3.®  Jean-'Ëaptiste,  dont  l'article  suit; 

4.®  N....  de  Jacquemet,  prêtre  et  oratorien. 

VII.  Jean-Baptiste  Jacquemet  de  Saint-George, 
II*  du  nom,    capitaine    au   régiment    de  Listenay,    in- 

(i)  Jean-Baptiste  Jacqaemet,  I*'  du  nom,  fit  constater,  en  i633,  le 
7  avril,  que  dans  la  chapelle  de  Saînt-George,  au  couvent  deSaint-DomU 
nique,  à  Poligny,  et  appartenant  à  la  fkiuille  de  Jacquemet,  les 
armes  de  la  fitmîUe  de  F^bvrier  se  voyaient  aux  voûtes,  vitraux,  tapis- 
series, tableaux,  grilles,  ainsi  que  sur  cinq  tombeaux  de  divers  membres 
de  la  fismilie  de  Jacquemet. 


56  JACQUEMET  DE  SAINT-GEORGE." 

fanterie^  et  auquel  son  père  donna,  par  contrat  de 
mariage,  la  terre  de  Saint^eorge^  épousa,  le  4  mai 
1 676,  demoiselle  Madeleine  Deloulle^  fille  de  Pierre 
Deloulle,  seigneur 'd'A^rthemonnay  et  Reculay  (i).  De 
ce  mariage  vinrent: 

I .®  Pierre,  dont  l'article  viendra  ; 
a.®  Etienne^  mort  sans  prostérité. 

VI U.  Pierre  Jacquemet  de  Saint-George,  !!•  du 
nom,  épousa,  le  7  juillet  1697^  demoiselle  Isabeau  de 
la  Fond,  duquel  mariage  il  eut  : 

IX.  Jean-Baptiste  Jacqubuet  de  Saint-George,  III*  du 
nom,  conseiller  au  parlement  de  Grenoble;  qui  épousa, 
le  6  février  1725,  demoiselle  Marie  de  la  G)6te,  fille 
de  Laurent  de  la  Coste ,  seigneur  de  Maucune.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

ï .®  Jean-Baptiste,  dont  l'article  viendra  ; 

2.®  N....  Jacquemet  de  Saint-George,  capitaine  des 
grenadiers  du  régiment  de  Champagne^  chevalier 
de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  mort 
célibataire; 

3.*  Catherine. 

X.  Jean-Baptiste  Jacquemet  de  '  Saint-George,  IV* 
du  nom,  seigneur  de  Mangés,  d'abord  officier  de  dra- 
gons, ensuite  conseiller  au  parlement  de  Grenoble, 
épousa,  le  premier  novembre  1776,  demoiselle  Marie- 
Anne-Antoinette  de  Chabrière,  fille  de  Charles  de  Cba- 
brière,  comte  de  Charmes,  et  de  Pierrette  de  Corbeau. 
De  ce  mariage  vinrent  : 

i."  Marie-Anne-Julie- Victoire-Caroline,    dont    l'ar- 
ticle viendra; 
2.®  Françoise,  mariée,  et  décédée  sans  enfants. 


(i)  Cest  ce  Jean*Baptiste  de  Jacquemet  de  baint-George  qui  vînt 
s'établir  en  Dauphiné,  et  (it  enregistrer  à  la  cour  des  comptes  de  Gre- 
noble tous  ses  titres.  C^est  aussi  pendant  sa  vie  que  M.  le  duc  de 
Duras,  commandant  de  la  Franche-Comté,  ayant  reçu  Pordre  de  faire 
prêter  hommage  à  toute  la  noblesse  de  cette  province,  écrivit  pour  cela 
à  la  famille  Jacquemet  de  Saint-George.  Cet  hommage  fut  prêté  par 
elle,  après  que  la  cour  de  Dôle  eût  prononcé,  par  arrêt  du  2  septembre 
1678,  que  t ancienneté  de  la  noblesse  des  Jacquemet  était  pleinement 
justifiée  et  prouvée. 


JACQUËMfrT  DE  ^lNT-G£ORGE«  Sy 

•  X\.  MtriiB  *  AntM  «  Julie  <•  Victoife  -^  CafdliM  J  Aâ^utefir 
M  Saimt-Obomb,  im  1a  ^riMM  de  lâqoelto  »^étéiftt 
cette  fitmille»  a  époaié  M»  le  marqttte  de  Gorddue  (t)» 
De  ce  mariage  est  né ,  entre  autres  enfants^  George- 
Joseph-Michel  de  G>rdouey  qui^  par  oidonnance  du 
roi  du  8  février  i8i5,  dont  la  teneur  suit,  a  été  au- 
torisé à  ajouter  à  soti  nom  celui  de  Jacqueraet  de  Saint- 
George. 


Il  ■  <i 


ORDONNANCE  DU  ROI. 
LOUISj  PAR  lA  etLàiGM  DB    DbUj  Roi  ub  FiuNCg  et  db 

Sur  k  rapport  de  notte  tmé  et  féal  chevalier,  diascelier 
de  France,  le  sieiir  Dambrajr  ; 

Sur  ce  qui  nous  a  été  exposé  par  le  marquis  de  Cotdoue, 
sous-préfet  de  rarrondissemeat  de  fiar-lur-Seine  (Aubej^ 
chevalief  de  la  Légion  d^Honneur,  qu'il  désire  que  son  se- 
cond fils,  Geofge-Joseph-Michel  de  Cordoue,  soit  auto- 
risé à  jpindre  son  nom  &  celui  de  Jacquemet  de  Saint- 
George  qui  eei  le  nom  de  la  tnèie  de  Veafism,  àTeffet 
de  remplir  les  intentions  de  Au  le  sieur  Jacquemet  de 
Seint-Gcorge, .  père  de  cette  damci  aocieo  officier  de 
dnfons^  et  conseiller  au  parlement  de  Gienoble  ; 

Vu  le  titre  II  de  la  toi  du  1 1  germinal  an  XI, 

Noim  conseil  d'Etat  entendu, 

Noos  avons  ordonné  et  ordonnons  ce  qui  suit  : 

AanCLB  PRBIflER* 

Il  est  permis  au  sieur  Georges  Joseph-Michel  de 
Cocdone,  d'afouter  1  son  nom  celui  de  Jacquemet  de 
SaiaiXSeorge. 

Art.  II. 

A  respiration  du  délai  filé  par  les  articles  VI  et 
VIII  de  la  loi  du  ii  germittal  au  XI,  le  père  et  la 
mAie  de  rimpétram  se  pourroiioûi,   s'il  y  a  lieu,    de- 


(i)  Voyez  Tarticle  de  la  fiimUle  de  Cordoue,  au  tons  U  du  préatat 
Nobiliaire  de  France,  page  68. 

6.  8 


58     '  PE  SALYAIRE* 

vam  k  tribunal  de  pitmlto  instance  compjwftt,  poar 
faire  &ire  les  changements  c^venables  sur  les  legottes 
de  Tétat  civil  du  lieu  de  la  naissance  de  leur  fils. 

Akt.  III. 

Notre  amé  et  fiéal  cheralier^cbancelier  de  Fnmce, 
le  sieur  Dambray,  est  chargé  de  Tezécution  de  la  pit* 
sente  ordonnance,  qui  sera  insërée  au  Bulletin  des  lois. 

Au  château  des  Tuileries,  le 8  février  i8i5. 

Signée  LOUIS. 
Par  le  Roi^ 
Le  chancelier  de  France^  Signé,  Damsray. 

Certifié  conforme  par  le  secrétaire^énéral  de  h  chan- 
cellerie de  France  et  du  sceau,  membie  de  la  l^on 
d'honneur. 

Par  ordre  de  monseigneur  le  Chancelier, 

Signé,  Lb  Picard. 

Les  armes  de  la  fiimille  Jacquemet  de  Salm-Qeeige 
les  mêmes  que  celles  données  en  lagS  par  Othe,  comte 
de  Bourgogne,  à  sa  fille  Girarde,  sont  :  «  D'or,  «a 
»  lion  d'azur,  armé  et  lampassé  de  gueules,  la  qoeoc 
»  du  mime,  fourchée  et  passée  en  satttoîr  i  l'écu  timbré 
»  d'un  casque  taré  de  profil,  avec  ses  lambrequins  ;  pour 
»  cimier,  un  lion  issant  aux  émaux  de  Técu.  > 


SAUVEUR,  SALVATOR,  m  SALVAIRE  d'ALEY- 
RAC  ET  DES  PLANTIERS,  dans  les  Cévennes,  en  Lan-* 
guedoc.  Famille  ancienne,  ,dont  était  Guillaume-Pierre 
Salvairequi,  en  Tan  12S0,  fut  compris  parmi  les  gen* 
tilshommes  du  Languedoc  dans  un  cartulaire  conservé 
au  trésor  des  chartes  du  roi.. 

On  voit  son  sceau  dans  les  antiquités  tlu  Languedoc, 
tome  V,  planche  VI,  n*  119.  Il  représente  un  champ 
d'ai(ur,  semé  de  besants  £or.  On  ne  rapporte  ici  la  filia- 
tion justifiée  par  titres  que  depuis  : 


DE  SALVAIRE.  59 

I.  Nobk  Pierre  os  Sàtvisn,  qui  Tivait  dans  le  qua-* 
ttxxième  siècle  avec  demoiselle  Marguerite  de  Revotier, 
sa  femme.  Ils  eurent  cour  fils  :  , 

IL  Simon  sb  Sauvkur^  aHà»  db  Salvaihk,  V*  du  nom, 
écojtr,  capittine  de  cent  hommes,  qui  se  maria  avec 
doDoiielle  Catherine  de  Bamier,  fiUe  du  seigneur  de 
Sudlles.  De  ce  mariage  vint  : 

III.  Simon  m  SâLVAiRB,  II*  du  «oin^  écuyer,  qui 
épousa  denloiselle  Marguerite  de  Saint-Bonnet,  tante 
du  fameux  maréchal  de  France  de  Saint-Bonnet  de 
Thoiras» 

* 

IV.  Jean  de  SiiLVAmB,  écuyer,  leur  fils,  fut  commandant 
en  second  de  la  ville  de  Mende  et  pays  du  Gévaudan  ; 
il  épousa  demoiseUe  Jeanne  de  NoVis,  fille  du  seigneur 
de  Roo ville;  ils  eurent  pour  fils  : 

I  .*  Louis,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Henri  de  Salvaire  de  RouviUe  ; 
3.*  Josué.  baron  de  Mont  bel,  maréchal  des  camps 
et  armées  du  roi  de  Portugal. 

V.  Louis  DB  Salvairb^  écuver,  seigneur  de  Cissalières, 
épousa  demoiselle  Bosquier  du  Sault.  Il  eut  de  ce  ma- 
riage: 

VI.  Elie  DE  Salvaire,  I**  du  nom,  écuyer,  seigneur, 
de  Cissalières,  qui  s'allia  avec  demoiselle  Isab^u  de 
Razes.  Ils  eurent  pour  fib  : 

I  .*  Elie,  qui  continue  la  descendance  ; 

a.*  Nicolas  de  Salvaire  ; 

3.*  Henri  de  Salvaire  de  Massiès,  capitaine  au  ré- 
giment de  la  marine  et  commandant  pour  le  roi 
ft  Saint-Jean  du  Gard. 

VIL  Elie  OB  Salvairb»  II*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  Ctsealières,  baron  des  Plantiers  et  d'Aleyrac,  épousa 
demoiselle  Françoise  de  Coste,  de  la  lamille  des  Resse- 
guier,  illustre  au  parlement  de  Toulouse. 

VIII.    Jean-Elie    de    Salvaire,  I*'  du  nom,  leur  fils, 
seigneur  deCaderles,  baron  des   Plantiers,  se  maria  avec 
Jeanne  de  Gervais.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .*  Jean-Elie,  dont  Tartide  suit  ; 

a.*  Marguerite,  épouse  de  messire  Simon  de  Cabi- 


r^mçbf^îer   de   f^nlM  royal  «ttiUItlûK   de 
Saiiltt-Loiiia«       .  ' 

IX.  Jean-Elie,  !!•  du  nom,  baron  d'Ate)rrac,  con- 
sçiUer  cdrrecleiur  on  14  9ouvenûne  cour  clés  oompteà,  aides 
et  finabce^  de  '.  Mon^tpeUier^  épousa  demioîseUe  Mwe 
M^uiûw  âtte  :ibi   l«igi|«ar  d4    PouidoL  Dâ  ce  toariiige 

vint  : 

5C.  Jffii-Elie,.  Illfi  du  Bpm^Iéçiiyw,;  biMOQ  d'Alejm^, 
commandaat  d^armes  1^  SaÎQt^J^fiil  du  Gdld;  41  a  éfiws^ 
Su^nnorCtiarJoîl^L^is^-Aiipélie^  fill©  4«  mçssiw  4'M*- 
dré  de  Montfort,  ancien  mousquetaire  de  la  gargkl^  di% 
roi  Louis  XVI  :  il  en  est  issu  : 

Jeah-Ëliej-Alphohse  dç  Salvaire,  çteen  i8oi. 

r  4hneit:  Ecactelé  de.  gueules;  ai»  i  ei  4  GhaFgë 
9  de  trois  poiriers  plantés  d'or,  t\  terrassés  de  siûc^e, 
»  qui  est  de  Plantiers  au  ,9  et.  3  f^bargj^  d^ua  demi- 
»  vol  d'or,  qui  est  d^Ai'ÇVRAQ  1  mt  te  tOUît  J'^t^ùr,  semé 
1^  d^  feesftyits  d^QTj,  Qt  ea  pointe  trok  iopr^Be»  d«  inême, 
»  qui  est  de  Salvairb  »,       . 


H"    ■        ■     ■■    L*   ■■        \* 


GIRARD  DE  CHARNACÉ,  famille  noble  de  nom  et 
d'armes,  très-ancienne^  originaire  du  PQÎtou,  établie  ^ 
Anjou,  avant  1400. 

Robert  de  Girard,  chevalier,  firt  tué  ^  la  bataille  de 
Poitiers^  ainsi  que  sçs  deux  frèrea  Raoul  çt  Pmis.  Leur 
nom  est  écrit  sur  leur  tombe  da^^  TéglisiQ  de«i  Cqsdeliers 
de  Poitiersu  Ibi  ont  possédé  la  tf^^  de  Mad^eco^l,  au 
diiché  de  R,et^  et  de  la  PyrbelU^fe  pif^  Ijçs  |iefbiers.  On 
y  voit  encore  leurs  armoiries,  qui  çwn  d'agir»  à  trois 
chevrons  d'or^  et  pour  cimier  un  casque  :  mais  depuis 
1 674  cette  maison  a  écartelé  d'aaur^  à  trois  croisettes  nat- 
tées d'or^  en  vertu  des  lettres-patentes  de  Sa  Majesté 
enrc^stréés  au  '  parlement,  le  3i  janvier,  même  année; 
ces  dernières  armoiries  étant  celles  de  k  famille  de  Char- 
naçé,  fondues  dan$  celles  d'Ansçtme  dç  Qiraid,,  qt^i  épousa 
demoiselle  Claude  de  Cbarnacé,  soeur  du  baron  de.  Char- 
nacé,  ambassadeur  sous  Louis  XIU,  comme,  oi;  k  verra 
ci-après. 

I.  Raoul   DE  GiiMAD^  .1*'   du  nbmj   cJievaUer,  ^gneur 


DE  GIRARD  DE  CHARNACÉ.     *  6i 

de  fiaisnloiii»  ett.,  en  RoîtoUj  ipousa»  pat  dontrat  du  20 
décembre  140I ,  demoiseUe  Louise  de  Rouvière  ;  il  eut 
pour  fils  : 

IL  RaoïUr  w  Gtràiu) ,  11^  du  nom^  chevalier.,  sei  - 
gneur  de  BarentoA»  etc<i  qui:  épousa^  en  143 1.^  demoiselle 
Jeanne  de  Moulins;  il  eut  pour  fils  unique  : 

IIL  Jean  de  Girard,  I*'  dU  nom^  cheiraUer,  sèigiieur  de 
Barenton  et  de  la  Qaye»  en  Précigné,  qui  épousa,  en  1460, 
Renée  de  Villeneuve,  dame  de  la  terre  de  Villeneuve,  en 
Anjou.  Par  jugement  du  commissaire  du  roi,  rendu  à 
Angers,  en  148 1,  ri  futdÀ:bargé  de  taxe  et  droit  de  franc 
fief ,  comme  extrait  de  noble  race  et  lignée ,  et  ayant 
servi  le  roi  dans  les  guerres  qui  avaient  lieu  dans  le 
royaume  ;  il  eut  pour  fils  : 

ï.*  Jean,  seigneur  de  la  Claye,  mort  sans  postérité; 

2,®  Denis,  qui  suit; 

3**  Pierre  de  Girard  ; 

4,^  Autre  Jeao,  dit  le  jeuûe,  dont  la  branche  a  est 
établie  en  Poitou>  et  y  subsiste  aous  le  nom  de 
Girard  de  Beaurepaire,  près  les  Herbders. 

IV.  Denis  de  Girard,  etc.,  seigneur  de  la  Sauvagère  « 
de  Villette,  d<  la  3aud!ouiniére  et  du  Plessi^  i^Auvers^ 
nu  Maine,  épousa  Jeanne  Herbelinj  demoiselle^  eq  i5q4, 
ex  eut  ponjr  fils  Jean  qui  suit  ; 

y.  Jean  de  Girard,  II"  du  nom,  seigneur  de  la  Çhtye, 
de  Ballée  et  de  Lignières,  au  Maine.  l\  épousa^  eu  1 540, 
Julienne  le  Voyer,  fille  de  feu  Etienne  le  Voyer,  écuyer, 
seigneur  de  Ballée,  et  d^Andrée  de  la  Saulgàre.  De  ce  ma- 
riage vînt  :  . 

VL  Jean  ro  Girard  ,  IIl*  du  nom  ,  seigneur  de  ta 
Ctay«>  de  k  Sauvagère,  de  Ballée,  de  Ugnière^ ,  etc., 
qui  rendit  foi  et  hommage  simple,  k  i  S  novembre  1 54g,  à 
la  baronnie  de  Gratte  -  Cuisse ,  dépendaiite  de  Tévéche 
d'Angers,  pour  raison  de  sa  t^rre  de  la  Sauvagère.  Il 
fut  homme  d'armes  des  ordonnances  du  roi ,  dans  la 
compagnie  de  Jean  de  Thev4lle ,  capitaine  de  cent 
hommes  d'armes  desdites  ordonnances ,  chevalier  de 
Tordre  du  Roi ,  et  son  lieutenant-général  au  gouver- 
nement de  Metz.  Il  épousa^,  le  23  janvier  i563,.  Made- 
leine de  Beaubigné,  fille  de  René  de  Beaubigné,  écuyer| 


62  '    DE  GIRARD  DB  CHARNACÉ. 

seigneur  de  Charnay ,  de  Vîllette ,  de  la  Biguomiière , 
de  la  Cormeraie,  d'Asniires,  etc.  ^  èi  de  demoiselle  Jeanne 
de  Tessé.  Ses  en&nts  furent  :  ' 

j  •*  Robert,  qui  «  servk  le  roi  a?ec  distinction^  et  lîtt 
tué^iu  siège  d'Amiens^  sans  postérité  ; 

2.*  Anselme^  qui  suit: 

3/  Renée,  dame  de  la  Billoirie  ; 

4.*  Françoise,  mariée  i  Qaude  de  Cuillé,   écuyer^ 
seigneur  d'Ecorce  ; 

5.*  Madeleine,  mariée  à  Jean  Dupré,  écuyer,  sei* 
gneur  du  Boullaye. 

VII.  Anselme  db  Girard,  seigneur  de  Ballée,  de  Li* 
gnières,  de  la  Claye,  du  Plessis-d'AuYers  et  de  Beaocé, 
était  au  siège  de  la  Fère  et  d'Amiens/  en  iSoç,  avec 
Robert  son  firère,  sous  Urbain  de  Laval ,  seigneur  de 
Bois-Dauphin,  maréchal  de  France^  gouYemeur  et  lieu- 
tenant général  pour  le  roi  au  duché  d'Anjou ,  comme  il 
appert  d'un  certificat  du  Maréchal ,  donné  à  Saint  -  Ger- 
main-en-Laye,  le  27  juillet  1618,  signé  Urbain  de  Laval, 
portant  qu'ils  ont  servi  le  roi  avant  et  après  les  si^es, 
pour  Jean  de  Girard  ,  leur  père ,  infirme ,  seigneur  de 
Ballée.  Il  avait  épousé,  le  28  novembre  1600,  demoi- 
selle Claude  de  Chamacé ,  fille  aînée  de  nôUe  et  pois* 
sant  Jacques  de  Charnacé,  chevalier,  seigneur  de  Cbar- 
nacé,  des  Gastines ,  du  Plessts-de-Chyvre ,  et  de  demoi- 
selle Adrienne  le  Gaiger.  Elle  était  sœur  d'Hercule, 
baron  de  Chamacé ,  chevalier  de  l'ordre  du  Roi ,  gou- 
verneur de  Q^rmont  en  Argonne^  ambassadeur  de 
Louis  XIII  ,  dans  les  provinces  unies,  en  Suède,  et  en 
plusieurs  cours  de  l'Europe ,  tué  au  si^e  de  Breda ,  en 
1637,  commandant  les  troupes  de  Sa  Majesté.  Il  avait 
épousé  Anne  de  Mailié-Brezé  ,  qui  fut  inhumée  auprès 
de  lui  dans  sa  chapelle  de  réélise  de  Champigné,  en 
Anjou;  sa  paroisse,  oti  est  située  la  terre  de  Chamacé. 
Les  deux  mausolées  en  marbre  sont  fort  beaui,  et  les 
deux  statues  sont  de  bons  sculpteurs  du  temps.  Anselme 
de  Girard  rendit  aveu,  le  7  juin  1619,  de  sa  terre  et 
seigneurie  de  Ballée ,  à  Henri  de  la  Tremouille  ,  comte 
de  Laval ,  prince  de  Talmont ,  duc  de  Thouars,  pair 
de  France,  à  cause  de  sa  châtellenie  de  Basouges.  Ib  eu* 
rent  pour  enfants  : 


DE  GIRARD   DE   CHARNACÉ.  63 

I.*  Philippe^ qui  suit; 

2.*  Antoine^  religieux  bénédictin  à  Tabbaye.  de  Saint' 

Florent; 
3.^  Jacques^  rapporté  d-apcès  ; 
4.*  Pierre,  mort  sans  postérité; 
5.*  Madeleine,  mariée  à   Louis   de  Menlej  baron 

du  Fresne^  chevalier  de  Tordre  du  Roi,  seignear 

du    Fresne,    de   la   Forêt,   de   Montpensier^    de 

Meuflet  et  des  Roches  ; 
6.*  Claude,  religieuse  à  l'abbaye  du  Pré,  au  Mans; 
7.*  Françoise,  religieuse  i  Chflteaugontier. 

VIII.  Philippe  DB  Girard,  chevalier  de«  Tordre  du 
Roi^  seigneur  de  Chamacé,  de  Ballée^  de  Lignières, 
de  la  Blanchardière,  du  Petit  Gué,  etc.,  capitaine  dans 
un  régiment  piovincial,  dont'  le  baion  de  Chamacé, 
ambassadeur  en  Hollande,  éuit  colonel,  fut  nommé 
maréchal  de  camp,  grand-bailly  de  Bar,  ambassadeur 
en  Suède.  Il  épousa,  le  6  août  163^9,  Jacqueline  du 
Fitioe,  fille  atnee  de  messire  Jacques  du  Fresne,  che- 
valier, seigneur  du  Fresne,  baron  des  Vaux  près  le 
Mans,  d'Aupignel,  de  Brerobert,  etc.,  gentilhomme  or- 
dinaire de  la  chambre  da  roi.  Il  eut  pour  fils  : 

IX,  Jacques-Philippe  db  Girard^  chevalier,  marquis 
de  Chamacé,  baron  des  Vaux,  vicomte  de  Perrières, 
seigneur  du  Fresne,  d' Anvers,  de  Brerobert,  de  Li- 
gnières  et  de  Ballée;  lieutenant  des  gardes  du  corps 
du  roi,  par  brevet  du  3  janvier  1660,  lieutenant-gé- 
néral de  Tartillerie  de  la  province  de  Tlsle  de  France, 
et  commandant  en  chef  Parsenal  de  Paris.  Par  lettres- 
patentes  du  mois  de  janvier  1673,  précitées,  en  con* 
sidération  des  services  rendus  par  feu  Hercule  de  Char- 
nacé,  Anselme,  et  Philippe  de  Girard,  seigneur  de 
Cbarnacé,  aïeul  et  père  dudit  Jacques-Philippe  de  Gi- 
rard, et  pour  lui  donner  une  preuve  de  sa  satisfaaion 
des  siens.  Sa  Majesté  lui  accorde  et  permet  ainsi  qu'à 
sa  postérité  de  joindre  à  son  nom  et  armes,  celui  et 
celle  de  Chamacé.  Lesdites  lettres-patentes  enregis- 
trées au  pariement,  le  3i  janvier  1674. 

«  Aucnne  autre  maison  n^a  le  droit,  et  ne  peut  prendre 
«  les  noms  et  armes  de  Chamacé.  Ils  n'appartiennent 
«  qu'à  celle  de  Girard  de  Chamacé,  dont  il  est  ici  mention.  > 
Jacques-Philippe  de  Girardj   épousa,   le  a5    mai    1689, 


64  BB  GIRARD  DE  GHARNÀCtt 

Louise  de  Bouille^  comtesse  da  Crosne/ et  û^eti  eut  point 
d'«niànts. 

•  • 

VI II.  Jacques  db;  Gieard  bb  Ciuriucé>  chevalier, 
seigneur  de  Charaacé,  de  Gastines.  etc^  fils  puîné 
d'Anselme  tt  dé  Claude  de  Charaace  »  fut  enseigne  de 
ia  Gblonelld  du  régiment  de  Bcezé^  eatie  bras  droit 
emporté  d'un  boulet  de  canon  au  ..siège  d'Hesdin.  Il 
épousa^  I.®  demoiselle  Catherine  de  b  fiigotière^  dont 
il  alrtit  point  d*etifams  ;  2;»  demoiselle  Renée  de  Brissac 
des  Charnières  et  du  Marais,  en  présence  de  messire 
Alexandre    de    Cp^sé   de  Bris$ac,    abbé    de    Begare;  il 

î  .*  Jacques^René;  qui  enit  ; 

a.*  Marie^Anne^  religieuse  i  Tabbaye  du  Perraj; 

3.*  Louise,  rdigibaae,  au  .monastère  de  Saime*-G&« 
therined'Angeni* 

IX.  Jacques-René  db  Girard  db  CHARiucé^  chevaiiei'^ 
seigneur  de  QastiAes,  de  Charnacé,  du  Bois,  de  Mont* 
bourcher ,,  de  la  châtellenie  et  ville  di>  Lion  il' Angers  ^ 
de  Perché-Briand  ,  de  Changé  >  etc.  ^  capitainis  au  régi- 
ment de  Crussol,  infanterie;  épousa^  le  24  février 
171 3,  demoiselle  Getieviàve  ^tbaud^  et  eut  pour  en- 
fants :•   -  , 

1*0  Jacques-Anselme^  mort  jeunei  enseigne  aure* 
giment  de  Normandie^  tué  sur  Ip  champ  de  ba- 
taille à  Lawfeld  ;  .         , 

2\^  Chai^leSrFràn^s,  qui  suit  : 

B.<^  Marc^ProBper  dd  Girard  de  Ûfaamaoé ,  liteM- 
lier^  sdgneur  du  Plessis^*Auv«r^>  lieiitMam* 
colonel  au  régiment  de  Bourgogne^  infonterie, 
chevalier  de  l'oitlre  rojral  et  miliuiie  de  Saint- 
Louis,  pour  action  d'éclat  en  Corse.  II. épousa 
le  tt  juillet  1770,  Nicole-Hyacinthe  de  BoisjoUiv 
dan^  fille  atnée  de  ftiessire  Lôui4-François*€éra^ 
pfain  de  Bdisjourdan^  chevalier^  seigneur^  de  Bois- 
jourdan,  d4  L^ngue-Puie,  de  Ghainë  ;  êtc.^  et 
de  dame  Madeleine  de  Guitaulti  Leur»  en&nts 
furent. 

a»  Prosper-'MKrqy  élève  â  l'école  ^  tojBi»  militaire^ 
sous4ieutenant  au  ^tégiodènt  de  Biest^,  émigré 


DE  GrRARD  DE  Gif ARNACÉ.  63 

en  1791  ;  a  (ait  toutes  les  campagnes  à  l'année 
de  Coudée  Mort  sans  postérité  ; 

b .  Henri-Augustin ,  qui  a  servi  dans  l'armée 
royale  du  Maine,  chevalier  de  l'ordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis ,  marié  à  demoiselle 
Florence  de  Guitault,  fille  de  Jacob  de  Gui- 
tault ,  écuyer ,  lieutenant-général  de  la  ville  de 
Chftteaugontier } 

c,  Geneviève-Hortense-Sérapbine  I  morte  en  bas 
âge; 

4.*  Jean*Gaspanl ,  capitaine  d^anillerie ,  comman- 
dant de  bataillon ,  chevalier  de  l'ordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis,  mort  sans  postérité  ; 

5.*  Françoise-Jacquine  ,  mariée  par  contrat  du  1 1 
février  1744 ,  avec  François-Joseph  ^  marquis  de 
Scepeaux  ,  seigiieur  du  Houssay  ,  etc. ,  chevalier 
de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  ca- 
pitaine de  cavalerie  ; 


6.*  Oeneviève-Gharlotte,  mariée  avec  messire  Pierre- 
Théojriiile  de  Morant ,  chevalier ,  seigneur  des 
Grifiionis» 

X.  Qiarles-François  de  Girard  ,  marquis  de  Chxksacé, 
seigneur  des  yiUes  et  châtellenies  du  Lion  d'Angers  ,  du 
Bois  de  Mont-fiourcher ,  de  Chamacé ,  du  Perclié-Briand , 
de  Changé ,  du  Pkssis-Malineau ,  etc. ,  lieutenant  au  ré- 
giment de  Marsan,  le  28  février  1735.  et  capitaine  au 
régiment  de  Mailly,  en  1746.  Epousa,  le  4  juillet  1750, 
demoiselle'  Mari^Charlone-Prancoise  du  Tronchay ,  fille 
de  messire  Joseph-Denis  du  Ironchay ,  chevalier ,  sei- 
gneur de  Meigné,  de  Pouancé^  de  Qiamfreau,  delà 
Barre,  etc.^  et  de  dame  Charlotte- Françoise  PouUain 
de  Grée*  M  eut  de  ce  mariage  : 

t  .*  Charies-Louts-Gaspard-Auguste  de  Girard,  mar- 
quis de  Chamacé ,  officier  au  régiment  du  Roi , 
iofiinterie.  qui  épousa  ,  le  9  mai  1 789  ,  demoi- 
selle Angâique-Constance-Emilie  de  Marnière-de 
Gner  ,  fille  de  messire  René-Jean  de  Marnière  , 
chevalier,  seigneur,  marquis  de  Gner,  vicomte 
de  Rennes  ,  baron  de  la  Martinière ,  seigneur 

6.  Q 


65  D€,  GIKARD  DE  CHARNACÉ. 

de  Kcrmericu  ,  de  SaintrOeoiTges  ,  de  la  Chenar- 
dière  ,  du  Crano ,  etc.  ,  anciea  président  à  mortier 
au  parlement  de  Bretagne  ,  et  de  dame  Louise- 
Rose-Madeleine  de  CosnoUl  ;  il  est  mort  à  Angers, 
sans  postérité  ^  en  1791; 

2.^  Guy^ Joseph ,  qui  suit; 

3.»  Raoul-César- Auguste  ,  chanoine  honoraire  de 
réglise  cathédrale  d'Angers  ; 

4.*  Geneviève-Sophie ,  mariée  avec  messire  Louis- 
Marie-Jean  ,  comte  des  Hayes ,  de  Cry  ,  chevalier , 
seigneur  de  Cômes ,  ancien  capitaine  de  cavalerie , 
chevalier  de  Poidre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis  ,  émigré  en  179$;  il  a  Éaitla  campagne  avec 
les  princes  français  dans  la  compagnie  des  gen- 
tilshommes de  l'Anjou  ;a  pour  enfant  unique  , 
Caroline-Geneviève,  mariée  ,  en  décembre  18 14, 
avec  messire  Emmanuel  d'Ambray  ,  chevalier , 
maître  des  requêtes  ,  pair  de  France ,  fils  aîné 
de  monseigneur  le  chancelier  de  France,  com- 
mandeur ,  et  garde  des  sceaux  des  ordres  du  roi, 
président  de  la  chambre  des  pairs  ; 

5 .®  Pélagie-Geneviève ,  morte   sans  postérité. 

XI.  Guy-Joseph  de  Girard,  chevalier,  marquis  de 
Charnacé,  né  le  17  juin  1760,  seigneur  du  Lion  d'An- 
gers ,  de  la  Goderie  ,  du  Perché-Briand  j  etc. ,  page  du 
roi  à  sa  grande  écurie  en  1776 ,  sous-lieutenant  au  ré- 
giment de  Royal  Piémont  en  1779;  capitaine  dans 
celui  de  Royal  Pologne  ,  cavalerie ,  en  1782  ;  émigré 
en  1791;  a  fait  la  campagne  près  les  princes  français 
dans  les  compagnies  nobles  d'ordonnances  dites  mous- 
quetaires, lieutenant-colonel  de  cavalerie,  chevalier  de 
Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  directeur  du 
haras  royal  de  Langonnet ,  en  Bretagne.  Il  a  épousé  ,  à 
Paris,  le  21  décembre  1779,  par  devant  maitfe  Bps- 
quet,  notaire,  demoiselle  Charlotte-Antoinette-Julie  de 
Turpin ,  fille  de  messire  René,  comte  de  Turpin-Turpin, 
colonel  de  dragons ,  menin  de  monseigneur  le  dauphin  de 
France  ,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis  ,  et  de  dame  Marie-Charlotte  Antoinette  du  Theil , 
chanoinesse  du  chapitre  royal  de  Neuville. 


DE  BÉTH^JNE;  67 

Les  père  et  mère  dès  •  sus*noaim^  e'taai  absents^  ont 
été  reiwéseiités  par  M.  le  marquis  d'Estourmd,  ancien 
colonel  4e  Royal  Pologatf,  tia^eiie,  .lieutenant-général, 
commandeur  des  ordres,  de  $aixi(-l^zans^  ^çbevalier  de 
Tordre  royid  et  militaire /de  &iot-jû>iûs,  etc.^  par  ma- 
dame la  comtesse  de  Corbcil,  et  par  monsieur  l'abbé  de 
Turpin^  comte  de  Lyon,  oxide.  de.  deioaiseUe  Cbarlotte- 
Antoïnette,  etc.'^  ont  pour  enfant. imiquè  :   ^  .  ^ 

XI  r  Cbarles-Guy-Josei^h  i»  Giiîaro,  dit  Ermest,  né 
à  Angers^  le  4  octobre  1800*  «     -•'  ' 

»  Armes  :    Ecartsléx^^  ^)g[  *j,  %\  4  4'^3ar>.  à  "trois  che- 

«  vrons  d'or,  qui   est  de  Girard  ;  au   2   et  3    d'azur^  à 

a  trok.croipenes  penées^d'.^r,  qtti.es(.dejCiUJûkiic£.  M;  le 

«  nuifquis  de  .Cbaroft^é^  pcU?  son  aUicHiee  ^ec  la  .maison 

€  de  Turpin»  porte  parti».  M  ;i   dé  GfHâi»^:  au^a  d'azur, 

«  à  trojs  besants  d'or»  ({ui  est  de  Turpin^^Turpin.  Cou* 

«  ronoe  de  marquis  ;  supjiMa,  deax  lions  \Xigxi  acoolé  jde 

«  deux  bannières.  >         ««^  ....  * 


BÉTHUNE  (de).  Cette  maison  est  une  des  plus  an- 
ciennes et  des»  plus  illustres  du  royaume.  Les  services 
qu'elle  a  constamment  rendtis  à  no^  rois,  sont  consi- 
gnés d'une  manière  trop  honorable  dfins  rhistoire,  pour 
que  je  m'occupe  de  les  retracer  ici  ;  et  quant  à  ce  qui 
ooacemeton  origine  je  Tèe  contenterai  de  suivre  l'His- 
toire officielle  des  Grands  Officiers  de  la  couronne,  qui  ne 
laisse  rien  à  désirer  sur  ce  point,  chaque  degré  de  filia- 
tion se 'trouvant  appuyé  «de  titres  et  de  documents  indis- 
cutables. 

I«  Guillaume  de  BirmmE,  du  nom,  surnommé 
It  Roux,  seigneur  de  Béthune,  de  Tenremonde,  de 
Rîcbeboarg,  de  Wameion,.  de  Monlembeque  et  de  Locres, 
avoi^  d*Arras,  second  fils  de  Robert  V,  dit  le  Roux^ 
seigneur  de  Béthune,  et  d'Adélaïde  de  Saint-Pol,  fit  son 
tesument  en  son  château  de  Béthune,  au  mois  d'avril 
121 3,  et  'moorut  peu  après.  Il  avait  épousé  Mahaud  de 
.Teafcmonde,  iille  ainée  de  Gautier,  III*  du  nom,  sei- 
gneur de  Tentemonde,  Elk  mourut  le  t8  avril  1224.  De 
ce  mariage  vinrent  : 


$8  i>E  BÉTH<3NE. 

i»4*'Danîel>  seigneur  da    Bdthune,    avoué    ^'•^f^s» 

3;*  Robeity  seigneur  de  Bëtbtttté  et  de  TeMemonde  ; 
).<' Baudoin  deBéthunef  .nôttimé  dans-  ^iié' charte 

de  l\ibbaye  ^e-  Selîrnt-Vved'de!  Braille^  kn  !{94; 
4.*  Gmibùmc/aént  Fartidlé  suH  ; 
•  *  ^.^JeandèBéthuneiCômtefdeSaint-pDrjiât  Isabcau, 

comtesse  de-&iiit-PûJ,'ia  fetnttHS  ; 

6*"^  Adélaïde  4  femme  de  Gaucher^  II*  du  aomr,  che- 
valier^ seigneur  de  Nanteuil  ;  •         *  : 

7.®,.Mahautj  épouse  de  Gislebert  de  Sottenghien^ 
chèvaliè'r,'seighedf  de  Rassenghien. 


.*t*  \       <     r 


'  l\\  Gtiillautne  ds  BérHuKfi^,  II*  du  tiom,  chevalier^ 
seigneur  de  Moldmbéque^et  dé  Loches,  avoué  de  Husse^ 
fonda,  du;  omnentémeÀt  d'IiMibdlle'  de  Pontrohart,  sa 
femihe>: -morte  en  12^8;  ^  rkbe.  héritière  au  pays  de 
^rj^^hes,  Tabbaye  de  Pontrotll^r;  en  ia34,  et  Courut  le 
24  août  1243.  Leurs  enfants  furent  : 

I  .•  Gilles  ,  chevalier  ,  seigneur  de  Molembèque, 
mort  après  Tan  1247^  sans  postérité  d'Isabelle  de 
Berghes^  sa  femme  ; 

2.®  Guillaume,  dont  f  ârti'cfe  suit  ;      ' 

3.*  Ma]^aut>  femm'e^  ii,^  de  Jean  11^  châtelain  de  Lille 
et  de  Péronne  ;  2.*  deflobart,  seigneur  de  Waurin, 
sénéchal  de  Flandres  ; .    * 

4.*  Jeanne,  ;  niariée  ^  Raoul  .de  Mortagne^  aeigneui 
de  Nivelle,  châtelain  derTournaîi  >  •   . 

4  .kV  ■-•.  * 


t  t 


9  _  •     - 

in.  Guillaume  de  Betba§le|^:III^'dll  nom,  chevalier* 
seigneur  de  Locres  et  de  Hebuterhe,  partagea  avec  ses 
frère  et  sœurs  la  succession  de  son  père,  Tan  1243,  il 
est  mentionné  dans  xleux  actes  des  années  1246  et  1247, 
et  mourut  peu  après.  Il  avait  épousé  Béatrix,  dame  de 
Hebuterne,  qui  se  remaria  à  Eustacfae  de  Neuville»  dit 
le  jeune.  Guillaume  laissa  d'eUe  : 

IV,  Guillaume  de  Béthune,  IV*  du  nom,  de  Lo- 
cres, chevalier^  seigneur  de  Locre»  et  de  Hebuterne, 
mentionné  dans  deux  actes  des  années  1274  et  1279.  Il 
avait  épousé  Jeanne  de  NéeUe^  dite  de  Flavy,^  fiUe  de 
Jean  III,  seigneur  de  FlavVy  et  de  Jeanne  de  Dammartin, 


DE  BËTHUNH.  69 

comtesse  de  Potithieu^  reine  dû  Cftstilte.   EDe  mourut  le 
29  oaobre  1 2803  laissant  de  son  mariage  : 

I  .*  Guillaume,  dont  ràrticle  suit  ; 

2.^  Raoul  de  Béthune,  vivant  en  iSSq. 

V.  Guillaume  de  Béthunei  V'  du  nom  dit  de  Locres^ 
chevalier^  seigneur  de  Locres  et  dé  Hebuterne,  fit  plu- 
sieurs donations  à  Tabbaye  de  Notre-Dame  de  Soissons, 
et  mourut  âgé  de  soixante-dix  ans,  le  3  avril  1340.  Il 
laissa  de  son  mariage  avec  Marie  de  Roye,  dite  de  la 
Ferté^  fille  de  Mathieu  de  Roye  et  de  Jeanne  de  Yen- 
deuil  : 

i."" Mathieu  de  Béthune,  seigneur  dé  Loctts  et  de 

Hebuteme,  qui  n'eut  que  deux  filles  ; 
2.*  Jean,  dont  Tarticle  suit. 

yi.  Jean  dfe  Bét^uKB/  I*'  du  nom,  dit  d0  Loûrés, 
chevalier,  seigneur  de  Vendeuil  et  du  Verger,  mourut  en 
1373,  et  fut  enterré  en  l'abbaye  d-Ottamp»  U  avait  épousé, 
en  ii5i,  Jeanne  de  Coucy,  morte  en-  r363»  et  inhu- 
mée au  même  lieu  que  son  mari.j  fille  'aînée  de  d'En- 
giierrand  de  Couçy,  vicomte  de  Me^ux^  et  de  Marie  de 
Vienne.  De  ce  mariage  vinrent  : 

t  /*  Rolxirt,  seigneur  de  Vendeuil,  vicomte  de 
Meaux,  qui  ne  laissa  que  des  filles^ 

2.®  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Marie,  feramç  d'Eustache  de  Voudenay,  cheva- 
lier, seigneur  de  Voudenay  et  de  Mï^reuil  en  Brie  ; 

4.*  Jeanne,  mariée  à  Jean  de  Rôye,  chevalier. 

VIL  Jeian  de  Béthone,  IP  du  nom,  dît  de  Locrês^ 
chevaliet,  seigneur  d'Autréches,  d'Essigny  et  d'Ariîsy,  est 
qualifié  chevaiier-banneret  dans  la  montre  qu'il' fit  à  f^aris, 
le  16  septembre  1410,  de  lui,  de  six  chevaliers-bache- 
liers, de  douze  écuyets  et.  de  vingt  archers  de.  sa  com- 
pagnie. U  fut  tué  à  U  bataille  d'Azincourt,  Tân  141 5, 
€X  fjat  It  dernier  de  sa  maison  qui  prit  <  le  •  surnom  de 
Locres.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du'  8  novembre 
JC401  y  Isabeau.  d'Éstoutéville)  Veuve  de  Gaucher  de 
Vienne,  et  fille  de  Robert,  seigneur  d'Estouteville,  de 
Hotot  et  de  Valleinont/  et  de  Marguerite  de  Montmo- 
rmcy.  De  ce  mariage  sont  issflis  : 


^O  ^  I>E  BÉTHUNE. 

i,!"  Antoine,  seigneur  de  Mareuil  et- d'Hostel,  mort 
sans  enfants  en  1480; 

2.®  Robert^  dant  Tarticle  suit; 

3.®  Jacques,  dit  Jacotin,  tige  des  seigneurs  de  Bal- 
four^  en  Ecosse  ; 

4.®  Catherine^  morte  en  1458,  femme  de  Jean  de 
Hennin,  chevalier,  seigneur  de  Bossut; 

5.^  Isabeau,  marine  à  Jacques  de  Hans,  chevalier 
seigneur  des  Armoises  et  d'Escry.  Elle  mourût 
après  le  28  août  1453. 

VIII.  Robert  de  -Béthune,  chevalier,  seigneur  de 
Mareuil,  de  Baye,  d'Hostei^  de  Congy,  d'Havrain- 
courti  etc.  ^  conseiller  et  chambellan  du  roi  Charles  VII, 
servit  ce  prince,  dans  ses  guerres  contre  les  Anglais^  se 
trouva  aux  sièges  de  Montereau  et  de  Pontoise^  en  1437 
et  1441,  et  ne  vivait  plus  en  1476.  Il  avait  épousé^  par 
contrat  du  22  janvier  1450,  Michelle  d'Estouteville,  fille 
de  Guillaume,  chevalier^  seigneur  de  Torcy,  de  Biain- 
yiUe,  etc.,  grand-maître  des  eaux-et-foréts  de  France, 
et  de  Jeanne  de  Doudeauville.  De  ce  mariage  vinrent  :  .  i 

1  ••  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

2."  Robert,  seigneur  d'Hostel,  mort  sans  hoirs  en 
i5ii  ; 

3.®  Catherine  de  Béthune,  mariée  :  i.<*  à  Aubert,  sei- 
gneur de  Margival  et  de  Salencyj  2.®  avec  Jean 
du  Pin.  î;    '. 

IX.  Jean  de  Béthune,  III*  du  non[ij,  chevalier,  sei- 
gneur de.  Mareuil ,  ^  de  Baye,  de  *  Côngy,  d'Havrain- 
court,  etc.,  mort  en  'i5i2,  avait  épousé,  vers  Tan  1480, 
Jeanne  d*Anglure,  fiUe  de  Simon,  dit  Saladin,  seigneur 
d'Estauges,  conseiller  et  chambellan  de  René  d'Anjou, 
roi  4é  Sicile. et  de  Jérusalem,  et  de  Jeanne  de  Neufchâ- 
tell   Oe  ce  mariage  sont  venus: 

:.L  )    t. ^  Jean,. baron  de  Baye,  mort  jeune  vers  Tan  i$o8; 
2.*^  Alpin,  dont  l'article  suit;  ^    . 

3. <^  Ogièr,  seigneur  deCongy,  archidiacre  des  élises 
;       du  Mans  et  de  Châlons-sui^Marne; 
-.    4.®  Robert,  souche  des  seigneurs  d'Hostel,  qui  n'om 
formé  que  deux  degrés  ; 
:    f    5  .**  Marguerite,  :  mariée '.^  i®  le  7  janvier  1497,  avec 
Alexandre   Criston,  'chevalier,    baron  de  Chape- 


.  DE  BÉTHUNE.  7I 

Uines  :  2®    à   Jean^  seigneur  de  Las-Tours,  en 
Limosin  ; 

6.®  Isabelle^  abbessede  Notre-Dame  d'Andepies; 

7.*  Jacqueline,  mariée,  i^  le  28  octobre  i5i4,  à 
Christophe  du'  Châtelet,  chevalier,  seigneur  de 
Ci'rey  ;  2^  avant    i53o,    avec  Jean   du   Châtelet, 

seigneur  de  Dom-Julièn. 

•  •     • 

X.  Alpin  DE  BéTHUNEj  chevalier,  seigneur  de  Ma- 
reuil>  de  Baye,  d'Havraincourt,  de  Novion,  etc.  etc. , 
servit  le  roi  François  I*^  en  ses  guerres  contre  TEspagne, 
sous  Charles  de  Bourbon,  duc  de  Vendôme,  es  années 
i5i4  et  i5i8,  et  mourut  avant  le  16  septembre  1546.  Il 
avait  ëpousé,  par  contrat  du  i3  juin  i5o9,  Jeanne  Jbu- 
venel  des  Ursins,  morte  en  1544,'  ^'^^  ^^  Jean,  seigneur 
de  la  Chapelle,  et  de  Louise  de  Varie.  De  ce  mariage 
vinrent  :  ^ 

I  .*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Antoine,  seigneur  de  Mareuil,  mort  sans  pos- 
térité de  Françoise  Isoré  de  Fontenay,  sa  femme  ; 

S»**  Oger,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs  de 
Congy,  qui  n'a  formé  que  deux  degrés. 

XL  Jean  os  Béthune,  IV^  du  nom,  chevalier,  baron 
de  Baye  et  de  Rosny,  seigneur  d'Havraincourt,  de  Cau- 
martki,  de  Taluz,  de  Châtillon-sur-Fiens,  etc.  ,  mort  en 
1554,  ^^9x1  épousé,  I.®  par  contrat  du  19  juin  1529, 
Anne  de  Melun,  dame  de  Rosny,  fille  de  Hugues  de  Me- 
lun,  vicomte  de  Gand,  et  de  Jeanne  de  Hornes  de  He- 
buterne  ;  2"  Jeanne  du  ^ré,  dont  il  n'eut  point  d'en- 
fants. Du  premier  lit  vinrent  :• 

I.*  François,  don^  l'article  suit; 

2.®  Alpin,  qui  suivit  le  roi  Henri  II  dans  son  voyage 
d'Allemagne,  en   i552,  et  mourut  sans  enfants; 

3.*  Marie,  femme  de  Jean  Raguier,  chevalier,  sei- 
gneur d'Esternay  et  de  la  Motte,  écuyer  tranchant 
du  roi  ;  , 

4."  Jeanne,  mariée  le  19  décembre  1546,  à  Gabriel 
de  Torcy,  chevalier,  seigneur  et  baron  de  Vendy  ; 

5.*  Anne,  religieuse  au  prieuré  de  Saint-Louis. 


\ 


^2  DK  BÉTHUNE.  . 

XI L  François  DE  B^tkune,  chevalier^  baron  de  Rosny, 
seigneur  de  Villeneuve  en  Chevrie,  mort  en  ï575,  avait 
épousé,  i.^  par  contrat  du  i3  janvier  iSSj,  Charlotte 
Dauvetj  fille  de  Robert^  seigneur  d'Eraines,  de  Rieux, 
de  Montigny,  etc,  etc,,  et  d'Anne  Brîçonnet  ;  2.'  Mar- 
guerite de  Loiivigny,  fille  de  Jean^  baron  de  Clére,  che- 
valier de  Tordre  du  Roi^  de  laquelle  il  n'çut  -point  d'en- 
fants. Du  premier  lit  vinrent  : 

!.•  Louis^  né  en  i558,  mort  en  1578,  par  accident  ; 

2.®  Maximilien  de  Béthunej  duc  de  Sully^  prince 
souverain  d'Enrichemont;  pair,  grand-maitre  de 
l'artillerie  et  maréchal  de  France,  serviteur  zélé 
et  ministre  fidèle  du  roi  Henri  IV,  qui  rhonc^a 
de  sa  confiance  et  de  son  amitié..  II  çpousa,  i.'^le 
4  décembre  i583,  Anne  de  Courtenay^  morte  en 
1589;  2.®  en  1592,  Rachel  de  Cochefilet.  Du  pre- 
mier lit  vint  Maximilien  de  Béthune,  II*  du 
nom,  qui  continua  la  branche  des  ducs  de  Sully, 
laquelle  s'éteignit  on  17 19*  Le  duché  de  Sully 
passa  alors  à  la  branche  des  ducs  d'Orval,  issus 
de  François  de  Béthune,  fils  de  Maximilien  I'' 
et  de  sa  seconde  femme  Rachel  de  Cochefilet  ;  mais 
cette  branche  ayant  fini  elle-même  dans  la  per- 
sonne du  fils  de  Maximilien-Gabriel-Louis,  vi- 
comte de  Béthune,  puis  duc  de  Sully,  le  droit 
d'aînesse  de  la  maison  de  Béthune  revient  aux 
descendants  de  Philippe,  dont  l'article  se  trouve 
ici  sous  le  n*  4,  et  qui  se  répète  dans,  le  XIII* 
degré  ;  ' 

3.*  Salomon^  baron  de  Rosny,  mort  le  19  septembre 
1597,  ^^^  enfants  de  Marguerite  Qatisse  de 
Fleury,  sa  femme  ; 

4.*  Philippe,  qui  fonde  la  branche  des  comtes  de 
3<Tlles^  marquis  de  Chabris,  .laquelle  s'étant  per- 
pétuée, représente  de  nos  jours,  par  droit  d'aî- 
nesse, l'illustre  maison  de  Béthune.  Son  article 
forme  les  dégrés  XIII  et  suivants; 

5.*  Jacaueline,  mariée,  le  24  octobre  1584,  à  Hélie 
de.Gontault,  seigneur  de  Badefol  et  dç  Saint-Ge- 
niez,  vice-roi  de  Navarre, 

XIII.    Philippe  D$   BéTHUNB,   b«rOn>  et   depuis  comte 


r 


DE  BÉTHUNE.  ^3 

de   Selles^    de  Charost,  de    Mors,  marquis   de     Chabris, 
chevalier  des.  ordres  du    Roi,   lieutenant-général  pour  Sa 
Majesté     en    Bretagne^     gouverneur  de  la    personne     de 
Gaston,  duc   d'Orléans,    second   fils  du  roi    Henri    IV; 
chef  du  conseil  des  dépêches  étrangères,  etc. ,  etc.  ;  fut 
employé  dans   diverses  ambassades,  et  chargé  de  grandes  - 
négociations,  qu'il  remplit   toujours  avec  succès.   Il    mou- 
rut dans  son  château  de    Selles  en  Berrieni649,  âgé  de' 
quatre-vingt-huit,  ans,    et    avait    épousé,    i."    en    1600, 
Catherine  le  Bouteillier  de  Senlis,  fiUe  de  Philippe^  sei- 
gneur   de  Mouy;     2.^  en   1608,  Marie  d'Aligre,  dont  il 
n*eut  point  d'enfants.  Ceux  du  premier  lit  furent  : 

i.®  Philippe,  né  en  1601,  mort  au  berceau  ; 

2.®  Hippolyte^  dont  l'article  suit  ; 

3.*"  Henri^  archevêque  de  Bordeaux^  mort  le  11  mai 

1680; 
4.'  Louis,  auteur  de  la  branche  des  ducs  de  Charost, 

éteinte. 
5.**  Marie,  première    femme  de  François-  Annibal, 

duc  d'Estrées^  pair  et    maréchal   de    France^    et 

mère  du  cardinal  d'Estrées. 

XIV.  Hippolyte  de  Béthune,  comte  de  Selles,  mar- 
quis de  Chabris,  dit  le  comte  de  Béthune,  chevalier  des 
ordres  du  Roi,  Tun  des  trois  conseillers,  d'état  d'épée, 
chevalier  d'honneur  de  la  reine  Marie-Thérèse  d'Autri- 
che, né  à  Rome  en  i6o3,  suivit  le  roi  Louis  XIII  dans 
toutes  ses  expéditions  importantes;  le  servit  avec  dis- 
tinction aux  sièges  de  Montauban,  de  la  Rochelle,  de 
Corbie  et*  ailleurs,  et  mourut  le  24  septembre  i665.  Il 
avait  épousé,  par  contrat  du  29  novembre  1629,  ^^^^^ 
de  '  Beauvilliers,  dame  d'atours  de  la  reine  Marie-Thé- 
rèse d^ Autriche,  fille  d' Honorât  de  Beauvilliers^  comte 
de  Saint- Aignan,  et  de  Jacqueline  de  la  Grange  de  Mon- 
tigny.  De  ce  mariage  vinrent  : 

!.•  Philippe,  comte  de  Selles,  né  en  i63o,  mort  le 
3  mars  i658,  sans  enfants  de  Marie  d'Estampes, 
fille  de  Jean,  comte  d'Estampes  ; 

2.^  Henri,  dont  l'article  suit; 

3.®  Armand,    évéque  du    Puy,   mort  en    décembre 

1703; 
4.^  François-Gaston,  qui  a  fait  branche; 

6.  10 


74  I>E  BÉTHUNE. 

5.®  François-Annibal^  chef  d'escadre^  mort  à  Paris 
en  i732^âgéde  quatre-vingt-dix  ans,  sans  laisser 
de  postérité  masculine  de  Renée  le  Borgne  de  l'EIs- 
quiiiou,  sa  femme^  morte  en  1709  ; 

6.*  Hippolyte,  aumônier  de  la  rejne  Marie-Thérèse 
d'Autriche,  ëvéque  et  comte  de  Verdun,  et  prince 
du  Saint-Empire,  mort  le  24  août  17:^0  ; 

7.*^  Louis,  marquis  de  Béthune  et  de  Chabris,  gou- 
verneur d'Ardres  et  du  comté  de  Guines,  mort  â 
Paris  le  29  février  1728,  n'ayant  eu  que  trois 
fils  :  l'aîné ,  mestre-de^^ramp  de  cavalerie ,  qui 
servit  avec  distinaion  dans  les  guerres  d'Alsace, 
et  mourut  sans  postérité,  et  les  deux  autres, 
morts  en  bas  âge; 

8.°  Anne-Berthe,'  abbessede  Beaumont-lès-Tours  ; 

9.*  Marie,  abbesse  de  MoQtreuil,  près  Laon; 
10.®  Catherine,  morte  le  6  novembre  1725,    veuve 

du  marquis  delà  Roque; 
II.'' Autre  Marie,   femme  du   marquis  de  Rouville, 
gouverneur  d'Ardres  et  du  comté  de  Guines. 

XV.  Henri  de  Béthuiie,  né  le  29  mars  i632,  d'abord 
chevalier  de  Malte, .puis  comte  de.  Selles  après  la  mort 
de  Philippe,  son  frère  aîné,  mourut  au  mois  de  novembre 
1690,  laissant  de  Marie-Anne  Dauvet,  fille  de  Nicolas 
Dauvet,  comte  des  Marais,  grand-fauconnier  de  France, 
et  de  Catherine  de  Lantage,  dame  de  Vitry  : 

i.^  Louis,  dont  l'article  suit  : 

2.^  Marie-Henri,  chevalier  de  Malte,  capitaine  des 
vaisseaux  du  roi  en  1707,  et  gentilhomme  de  la 
chambre  du  duc  d'Orléans  en  1724  ; 

3.®  Anne-Marie,  abbé  de  Saint-Aubin  en  1717; 

4,0  Marie-Paule,  reçue  à  Saint-Cyr  en  1689,  qui 
périt  malheureusement  dans  un  iuceodte  qui  con- 
suma sa  chambre  et  une  partie  du  logis  de  l'ab- 
baye de  Notre-Dame-des-Prés,  à.  Paris,  oti  elle 
logeait; 

XVI.  Louis,  comte  dk  Béthunb,  capitaine  de  vais- 
seau, puis  chef  d'escadre  au  mois  de  décembre  1720, 
et  lieutenant  général  des  armées  navales^  à  la  promotion 
du  10  mars  1734,  commandeur  de  l'ordre  royal  et  mili- 
taire de  Saint-Louis,  mourut  à  Rochefortle  10  novembre 


.  DE  BÉTHUN&  71 

:  2*   à   JttLii,  seigneur  de  Las-Toun»  en 
Limosin  ; 

6.*  Isabelle^  abbesse  de  Notre-Dame  d'Andecies  ; 

7.*  Jacqueline^  mariée,  1*  le  28  oaobre  i5i4,  à 
Christophe  du  Châtelet,  chevalier,  seigneur  de 
Ci'rey  ;  2"*  avant  i53o,  avec  Jean  du  Châtelet, 
seigneur  de  Dom-Julien. 

X.  Alpin  DB  BÉTHimsi  chevalier,  seigneur  4e  Ma- 
reuil,  de  Baye,  d'Havraincourt,  de  Novion,  etc.  etc. , 
servit  le  rot  François  !**  en  ses  guerres  contre  TEspagne, 
sous  Charles  de  Bourbon^  duc  de  Vendôme,  ds  années 
i5i4  et  t5i8,  et  mourut  avant  le  16  septembre  1546.  Il 
avait  épousé,  par  contrat  du  i3  juin  iSog,  Jeanne  Jou- 
venel  des  Ursins,  morte  en  1544,  fille  de  Jean,  seigneur 
de  la  Chapelle,  et  de  Louise  de  Varie.  De  ce  mariage 
vinrent  : 

I  /  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Antoine,  seigneur  de  Mareuil,  mort  sans  pos- 
térité de  Françoise  Isoré  de  Fontenay,  sa  femme  ; 

3.*  Oger,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs  de 
Congy,  qui  n'a  formé  que  deux  degrés. 

XI.  Jean  os  BÉnnmB,  IV*  du  nom,  chevalier,  baron 
de  Baye  et  de  Rosny,  seigneur  d'Havraincourt,  de  Cau- 
martîn,  de  Taluz,  de  Châtillon-sur-Fiens,  etc. ,  mort  en 
1554,  avait  épousé,  i.*  par  contrat  du  19  juin  1529, 
Anne  de  Melun,  dame  de  Rosny,  fille  de  Hugues  de  Me- 
lun,  vicomte  de  Gand,  et  de  Jeanne  de  Hornes  de  He- 
buteme  ;  2*  Jeanne  du  ^ré,  dont  il  n'eut  point  d'en- 
fiints.  Du  premier  lit  vinrent  :• 

I.*  François,  doni  Tartide  suit; 

2.*  Alpin,  qui  suivit  le  roi  Henri  II  dans  son  voyage 
d'Allemagne,  en   i552,  et  mourut  sans  enfiuits; 

3.*  Marie,  femme  de  Jean  Raguier,  chevalier,  sei- 
gneur d'Esternay  et  de  la  Motte,  écuyer  tranchant 
du  roi  ; 

4.*  Jeanne,  mariée  le  19  décembre  1546,  à  Gabriel 
de  Torcy,  chevalier,  seigneur  et  baron  de  Vendy  ; 

5.*  Anne,  religieuse  au  prieuré  de  Saint-Louis. 


\ 


^2  DE  BÉTHUNE.  . 

XII.  François  DE  B^thune,  chevalier^  baron  dt  Rotnj, 
seigneur  de  Villeneuve  en  Chevriey  mort  en  157$,  avait 
épousé,  I.*  par  contrat  dn  t3  janvier  x557,  Charlotte 
Dauvet^  fille  de  Robert^  seigneur  d'Eraines,  de  Rieux, 
de  Montigny,  etc,  etc^^  et  d'Anne  Bri^nnet;a.*  Mar- 
guerite de  Louvigny,  fille  de  Jean»  baron  de  Clére,  che- 
valier de  Tordre  du  Roi^  de  laquelle  il  n*çut  |)oint  d'en- 
fants. Du  premier  lit  vinrent  : 

t.*  Louis,  né  en  i558»  mort  en  1578,  par  accident  ; 

2/  Maximilien  de  Béthunej  duc  de  Sully,  prince 
souverain  d'Enricbemont,  pair,  grand-maitre  de 
l'artillerie  et  maréchal  de  France,  serviteur  zélé 
et  ministre  fidèle  du  roi  Henri  IV,  qui  Ilionora 
de  sa  confiance  et  de  son  amitié.  Il  épousa.  1  /  le 
4  décembre  i583,  Anne  de  Courtenay,  morte  en 
1589;  2«*  en  1592,  Rachel  deCochefilet.  Du  pre* 
mier  lit  vint  Maximilien  de  Béthune,  II*  du 
nom,  qui  continua  la  branche  des  ducs  de  Sally, 
laquelle  s'éteignit  an  1719*  Le  duché  de  SoUy 
passa  alors  à  la  branche  des  ducs  d'Orval,  inus 
de  François  de  Béthune,  fils  de  Maximilien  I*' 
et  de  sa  seconde  femme  iRÎachel  de  Godiefilet  ;  mais 
cette  branche  ayant  fini  elle-mlme  dans  la  per- 
sonne du  fils  de  Maximilien-Gabriel-Louiiy  vi* 
comte  de  Béthune,  puis  duc  de  Solly,  le  droit 
d'aînesse  de  la  maison  de  Bétfaune  revient  aux 
descendants  de  Philippe,  dont  l'article  se  trouve 
ici  sous  k  n*  4,  et  qui  se  répète  dans^le  XIII' 
degré; 

3.*  Salomon^  baron  de  Rœny,  mort  le  19  septembre 
1597,  sans  enfonts  de  Marguerite  Claasse  de 
Fleury,  sa  femme  ; 

4.*  Philippe,  qui  fonde  la  branche  des  comtes  de 
SelleSi  marquis  de  Chabris,  laquelle  s'ëtam  per- 
pétuée, représente  de  nos  jours,  par  droit  d'aî- 
nesse, l'illustre  maison  de  Béthune.  Son  article 
forme  les  dégrés  XIII  et  suivants; 

5.*  Jac<}ueline,  mariée,  le  24  octobre  i584,  i  Hélie 
de  Gontault,  seigneur  de  Badefol  et  de  Saint-Ge- 
niezj  vice-roi  de  Navarre. 

XIII.  Philippe  Da   Béniuinij  barOBj  et  de^ts  comte 


I 


DE  BÉTHUNE.  y3 

de  Selles^  de  Charost,  de  Mors,  marquis  de  Cbabris, 
chevalier  des  ordres  du  Roi,  lieutenant-général  pour  Sa 
Majesté  en  Bretagne^  gouverneur  de  la  personne  de 
Gaston,  duc  d'Orléans,  second  fils  du  roi  Henri  IV; 
chef  du  conseil  ^des  dépêches  étrangères,  etc. ,  etc.  ;  fut 
employé  dans  diverses  ambassades,  et  chargé  de  grandes 
négociations,  qu'il  remplit  toujours  avec  succès.  Il  mou- 
rut dans  son  château  de  Selles  en  Berri  en  1 649,  âgé  de 
quatre-vingt-huit  ans,  et  avait  épousé,  i.*  en  1600^ 
Catherine  le  Bouteillier  de  Seniis^  fille  de  Philippe,  sei- 
gneur de  Mouy;  2.*  en  1608,  Marie  d'Aligre,  dont  il 
n'eut  point  d'enfants.  Ceux  du  premier  lit  furent  : 

• 
I  ."*  Philippe,  né  en  1 601 ,  mort  au  berceau  ; 

2.*  Hippolyte,  dont  l'article  suit; 

3.*  Henri,  archevêque  de  Bordeaux,  mort  le  11  mai 

1680; 
4.*  Louis,  auteur  de  la  branche  des  ducs  de  Charost, 

éteinte. 
5.*  Marie,  première    femme  de  François-  Annibal, 

duc  d'Estrées,  pair  et   maréchal   de    France,    et 

mère  du  cardinal  d'Estrées. 

XIV.  Hippolyte  de  BémuNs,  comte  de  Selles,  mar- 
quis de  Chabris,  dit  le  comte  de  Béthune,  chevalier  des 
ordres  du  Roi,  l'un  des  trois  conseillers,  d'éut  d'épée, 
chevalier  d'honneur  de  la  reine  Marie-Thérèse  d'Autri- 
che, né  à  Rome  en  i6o3,  suivit  le  roi  Louis  XIII  dans 
toutes  ses  expéditions  importantes;  le  servit  avec  dis- 
tinaion  aux  sièges  de  Montauban,  de  la  Rochelle,  de 
Corbie  et'  ailleurs,  et  mourut  le  24  septembre  i665.  Il 
avait  épousé,  par  contrat  du  29  novembre  1629,  Marie 
de  •  Beauvilliers,  dame  d'atours  de  la  reine  Marie-Thé- 
rèse d^Autriche,  fille  d' Honorât  de  Beauvilliers,  comte 
de  Saint-Aignan,  et  de  Jacqueline  de  la  Grange  de  Mon- 
ttgny.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .*  Philippe,  comte  de  Selles,  né  en  i63o,  mort  le 
3  mars  i658,  sans  enfants  de  Marie  d'Estampes, 
fille  de  Jean,  comte  d'Estampes; 

2.*  Henri,  dont  l'article  suit; 

3.*  Armand,  évéque  du  Puy,  mort  en  décembre 
1703; 

4.*  François-Gaston,  qui  a  fait  branche; 

6.  10 


yo  ^^  BÉTHUNE. 

i,<*AQtoine^  seigneur  de  Mareuil  et  d'Hostel,  tnort 
sans  enfants  en  1480; 

2.'  Robert,  dant  Tarticle  suit; 

3.^  Jacques,  dit  Jacotin,  tige  des  seigneurs  de  Bal- 
four,  en  Ecosse  ; 

4.®  Catherine^  morte  en  1458,  femme  de  jjean  de 
Hennin^  cheValier^  seigneur  de  Bossut; 

5.^  Isabeau^  mariée  à  Jacques  de  Hans,  chevalier 
seigneur  des  Armoises  et  d'Escry.  Elle  mourut 
après  le  28  août  1453. 

VIII.  Robert  os  BAthitnr/  chevalier,  ^igneur  de 
Mareuil,  de  Baye,  d'Hostel^  de  Congy^  d'Havrain- 
courte  etc.  3  conseiller  et  chambellan  du  roi  Charles  VII» 
servit  ce  prince  dans  ses  guerres  contre  les  Anglais^  se 
trouva  aux  sièges  de  Montereau  et  de  Pontoise^  en  1437 
et  1441,  et  ne  vivait  plus  en  1476.  Il  avait  épousé^  par 
conH'at  du  22  janvier  1450^  Michelle  d*Estouteville,  fille 
de  Guillaume,  chevalier,  seigneur  de  Torcy,  de  Blain- 
viUe,  etc.,  grand-maître  des  eaux-^t-foréts  de  France, 
et  de  Jeanne  de  Doudeauville.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1  .•  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

2.®  Robert,  seigneur  d'Hostel,  mort  sans  hoirs  en 
i5ii  ; 

3.^  Catherine  de  Béthune,  mariée  :  i.<^  à  Aubert,  sei- 
gneur de  Margival  et  de  Salency.;  2.^  avec  Jean 
du  Pin.  u    • 

IX.  Jean  de  Béthune,  III*  du  nonfij,  chevalier,  sei- 
gneur de,  Mareuil ,  ^  de  Baye,  de  "Côngy,  d'Havrain- 
court,  etc.,  mort  en  'i5i2,  avait  épousé,  vers  Tan  1480, 
Jeanne  d*AngIure,  fille  de  Simon,  dit  Saladin,  seigneur 
d'Estàuges,  conseiller  et  chambellan  de  René  d'Anjou, 
roi  '4^  Sicile,  et  de  Jérusalem,  et  de  Jeanne  de  Neufchâ- 
tell   De  ce  mariage  sont  venus: 

. .  )    1.*  Jean,. baron  de  Baye,  mort  jeune  vers  Tan  1S08; 
2.®  Alpin,  dont  l'article  suit; 
3.*  Ogièr,  seigneur  deCongy,  archidiacre  des  églises 
'     *       du  Mans  et  de  Châlons-sur«Marne; 

\   4.*  Robert,  souche  des  seigneurs  d'Hostel,  qui  n'ont 
formé  que  deax  degrés  ; 
.    r    5.®  Marguerite, .  mariée  ^  i®  le  7  janvier  1497,  avec 
Alexandre   Criston,  'chevalier,    bâton  de  Chape- 


DE  BÉTHUNE.  ^3 

de  la  même  année,  Agé  de  soixante-quinre  ans.  Il  avait 
épousé,  le  3i  mai  1708,  Marie-Thérèse-Paulette  de  la 
Gombe,  veuve  de  Pierre  le  Moine,  seigneur  d'Iberville, 
capiuine  de  vaisseau  et  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint- Louis;  elle   mourut  à  Paris  le  20  mai 

1 739.  De  ce  mariage  sont  nés  : 

« 

I  .*  Armand-Louis,  dont  l'article  suit  ; 
•    2.*  Marie-Armande,  mariée,  le    17  février  1746,  i 
Jean  Pflris,  seigneur  de  Montmartel,  marquis  de 
Brunoy. 

• 

XVII.  Armand-Louis,  I^  du  nom,  marquis  lys  Bi- 
THUKB,  successivement  capitaine  de  cavalerie  dans  le 
régiment  de  Royal-Roussillon,  guidon  de  gendarmerie 
en  1739,  colonel-général  de  la  cavalerie  légère  le  23  avril 
1759,  et  chevalier  des  ordres  du  Roi,  épousa,  i  .*  Marie- 
Edmée  de  Boulogne,  fille  de  l'ancien  contrôleur-général 
de  ce  nom;  2.«  le  19  avril  i755,  Marie-Thérèse  Crozat, 
sœur  de  la  maréchale  de  Brogiie  et  de  la  comtesse  de  Bé- 
thune.  Ses  enbnts  furent  : 

Du  premier  lit  ; 

I.*  Catherine- Pauline,  mariée,  au  mois  de  mai  1770, 
à  M.  de  Colbert,  comte  de  Seignelay,  brigadier 
des  armées  du  roi,  colonel  du  régiment  de  Cham- 
pagne; 

2.*  Armande-Jeanne-Qaude,  dite  mademoiselle  de 
Béthune-Chabris,  née  le  29  juin  1753,  mariée  & 
Louis,  comte  de  Dufort  ; 

Du  second  lit 

3.*  Armand-Louis,  dont  l'article  suit; 

4.*  Armand-l^uis-Jean,  dit  le  chevalier  de  Bétkune, 

né  le  3o  avril  1757; 
5.*  Armande-PauÛne-Charlotte,  née  le    18  octobre 

1759,  morte  femme  de  Raoul,  marquis  de  Gau- 

court  ; 
6.*  Armande- Louise- Adâaide,  née  le  1 2  novembre 

1761,  mariée  à  M.  le  comte  de  Castellane. 

XVIII.  Armand-Louis,  II*  do  non,  maïqois   de  B^ 


^4  DE  BÉTHUNE. 

5.*  Fnnçois-Annibal,  chef  d'escadre^  mort  à  Paris 
en  i7^2,ftgéde  quatie>yingt-dix  ans,  sans  laisser 
de  postérité  masculine  de  Renée  le  Borgne  de  l'Es- 
quifiou,  sa  femme,  morte  en  1709  ; 

6.*  Hippol3rte,  aumônier  de  k  re^e  Marie-Thérèse 
d'Autriche,  évéque  et  comte  de  Verdun,  et  prince 
du  Saint-Empire,  mort  le  24  août  1 720  ; 

7.^  Louis,  marquis  de  Béthune  et  de  Chabris,  gou* 
vemeur  d'Ardres  et  du  comté  de  Guincs,  mort  à 
Paris  le  29  février  1728,  n'ayant  eu  que  trois 
fils  :  l'aîné ,  mestre-de^camp  de  cavalerie ,  qui 
servit  avec  distinction  dans  les  guerres  d'Alsace, 
et  mourut  sans  postérité,  et  les  deux  autres, 
morts  en  bas  âge; 

8."*  Anne-Berthe;  abbessede  Beaumont-lès-Tours  ; 

9.*  Marie,  abbesse  de  Montreuil,  près  Laon; 
10.*  Catherine ,  morte  le  6  novembre  172S,    veuve 

du  marquis  de  la  Roque  ; 
ii«*  Autre  Marie,   femme  du  marquis  de  RouviUe, 
gouverneur  d'Ardreset  du  comté  de  Gulnes. 

XV.Henri  de  BAthumb,  né  le  29  mars  i632,  d'abocd 
chevalier  de  Malte,  puis  comte  de  Selles  après  la  mort 
de  Philippe,  son  frère  aîné,  mourut  au  mois  de  novembre 
1690,  laissant  de  Marie-Anne  Dauvet,  fille  de  Nicolas 
Dauvet,  comte  des  Marais,  grand-fauconnier  de  France, 
et  de  Catherine  de  Lantage,  dame  de  Vitrj  : 

I.*  Louis,  dont  l'article  suit  : 

2.*  Marie-Henri,  chevalier  de  Malte,  capiuine  des 
vaisseaux  du  roi  en  1707,  et  gentilhomme  de  h 
chambre  du  duc  d'Orléans  en  1 724  ; 

3.*  Anne-Marie,  abbé  de  Saint-Aubin  en  1717; 

4,9  Marie-Paule,  reçue  i  Saint-Cyr  en  1689,  qui 
périt  nudheureusement  dans  un  incendie  qui  con- 
suma sa  chambre  et  une  partie  du  logis  de  Tab- 
baye  de  Notre-Dame-des-Prés,  à  Paris,  ob  elle 
logeait. 

XVI.  Louis,  comte  dk  B^thunb,  capitaine  de  vais- 
seau, puis  chef  d'escadre  au  mois  de  décembre  1720, 
et  lieutenant  général  des  armées  navales,  à  la  promotion 
du  10  mars  1734,  commandeur  de  l'ordre  royal  et  mili- 
taire de  Saint- Louis,  mourut  à  Rochefortle  10  novembre 


DE  BÉTHUNE.  ^3 

de  la  même  année,  Agé  de  soixante-quinze  ans.  Il  avait 
épousé,  le  3i  mai  1708,  Marie-Thérèse-Paulette  de  la 
Combe,  veuve  de  Pierre  le  Moine,  seigneur  d'Iberville, 
capiuine  de  vaisseau  et  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint- Louis;  elle  mourut  à  Paris  le  30  mai 
1739.  De  ce  mariage  sont  nés  : 

I.*  Armand-Louis,  dont  l'article  suit; 
'    2.*  Marie-Ârmande,  mariée,  le    17  février  1746,  à 
Jean  Paris,  seigneur  de  Montmartel,  marquis  de 
Brunoy. 

XVI L  Armand- Louis,  I^  du  nom,  marquis  de  Bi- 
THUNB,  successivement  capitaine  de  cavalerie  dans  le 
régiment  de  Royal-Roussillon,  guidon  de  gendarmerie 
en  1739,  colonel-général  de  la  cavalerie  légère  le  23  avril 
1759,  et  chevalier  des  ordres  du  Roi,  épousa,  t.*  Marie- 
Edmée  de  Boulogne,  fille  de  l'ancien  contrôleur-général 
de  ce  nom;  2.*  le  19  avril  1755,  Marie-Thérèse  Crozat, 
sœur  de  la  maréchale  de  Broglie  et  de  la  comtesse  de  Bé- 
thune.  Ses  enfants  furent: 

Du  premier  lit  : 

I.*  Catherine-Pauline,  mariée,  au  mois  de  mai  1770, 
à  M.  de  Colbert,  comte  de  Seignelay,  brigadier 
des  armées  du  roi,  colonel  du  régiment  de  Cham- 
pagne; 

2  .*  Arroande-Jeanne-Qaude,  dite  mademoiselle  de 
Béthune-Chabris,  née  le  29  juin  1753,  mariée  & 
Louis,  comte  de  Dufort  ; 

Du  second  lit 

3.*  Armand-Louis,  dont  l'article  suit  ; 

4.*  Armand-tjOuis-Jean,  dit  le  chevalier  de  Bétkune, 

né  le  3o  avril  1757; 
5/  Armande-Pauline-Charlotte,  née  le    18  octobre 

1759,  morte  femme  de  Raoul,  marquis  de  Gau- 

court; 
6.*  Armande-Louis^Adâaide»  née  le  12  novembre 

1761,  mariée  à  M.  le  comte  de  Castellane. 

XVIII.  Armand-Louis,  II*  do  nom,  marqiùs  de  Bé^ 


74  DE  BÉTHUNE. 

5  ."^  François-Annibal,  chef  d'escadre^  mort  à  Paris 
en  1732, âgé  de  quatre-vingt-dix  ans^  sans  hisser 
de  postérité  masculine  de  Renée  le  Borgne  de  l'Es- 
quifiou,  sa  femme^  morte  en  1709  ; 

6.*  Hippolyte,  aumônier  de  la  reyie  Marie-Thérèse 
d'Autriche^  évéque  et  comte  de  Verdun^  et  prince 
du  Saint-Empire^  mort  le  24  août  1790  ; 

7.^  Louis^  marquis  de  Béthune  et  de  Chabris^  gou- 
verneur d'Ardres  et  du  comté  de  Guines,  mort  à 
Paris  le  29  février  1728^  n'ayant  eu  que  trois 
fils  :  l'aîné ,  mestre-de^camp  de  cavalerie  ^  qui 
servit  avec  distinction  dans  les  guerres  d'Alsace^ 
et  mourut  sans  postérité^  et  les  deux  autres^ 
morts  en  bas  âge; 

8."*  Anne-Berthej  abbessede  Beaumont-lès-Tours; 

9.*  Marie^  abbesse  de  Montreuil^  près  Laon; 
lo.*  Catherine ,  morte  le  6  novembre  1725,    veuve 

du  marquis  delà  Roque; 
1 1 ."  Autre  Marie^   femme  du   marquis  de  Rouville, 
gouverneur  d'Ardres  et  du  comté  de  Guines. 

XV.Henri  de  BÉrHUNs,  né  le  29  mars  1632^  d'abord 
chevalier  de  Malte^.puis  comte  de.  Selles  après  la  mort 
de  Philippe^  son  frère  aîné,  mourut  au  mois  de  novembre 
1690,  laissant  de  Marie-Anne  Dauvet,  fille  de  Nicolas 
Dauvet,  comte  des  Marais^  grand-fauconnier  de  France^ 
et  de  Catherine  de  Lantage,  dame  de  Yitry  : 

1/  Louis,  dont  l'article  suit  : 

2.^  Marie-Henri^  chevalier  de  Malte,  capitaine  des 
vaisseaux  du  roi  en  1707^  et  gentilhomme  de  la 
chambre  du  duc  d'Orléans  en  1724  ; 

3.®  Anne-Marie,  abbé  de  Saint-Aubin  en  1717; 

4,«  Marie-Paule^  reçue  à  Saint-Cyr  en  1 689,  qui 
périt  malheureusement  dans  un  io^eodie  qui  con- 
suma sa  chambre  et  uae  partie  du  logis  de  l'ab- 
baye de  Notre-Dame-des-Prés,  à.  Paris,  où  elle 
logeait; 

XVI.  Louis^  comte  dk  Béthunb,  capitaine  de  vais- 
seau, puis  chef  d'escadre  au  mois  de  décembre  1720, 
et  lieutenant  général  des  armées  navales^  à  la  promotion 
du  10  mars  1734^  commandeur  de  Tordre  royal  et  mili- 
taire de  Saint-Louis,  mourut  à  Rochefortle  10  novembre 


DE  MONTMORENCY  MORRÈS.  77 

Le  chevalier  Betham,  roi  d'armes  d'Irlande^  et  les 
susdits  seigneurs  de  la  branche  protestante  de  Montmo- 
rency-MorrèSy  ont  officiellement  transmis  à  M.  Hervé^ 
de  Montmorency«Morrès,  colonel  d'état-major  au  service 
de  Fiance,  comme  chef  de  la  maison,  les  copies  de  l'or- 
donnance royale  dont  la  teneur  suit  : 

Office  0/  ams, 

b  August.  181 5. 

• 

c  His  royal  Highness  the  Prince  R^ent  has  been  Gra- 
»  ciously  pleased.  In  the  name  and  on  the  Behalf  of 
M  His  Majesty,  to  give  and  grant  unto  the  right-ho- 
nourable  sir  Francis  Hervey^  lord  viscount  Mount- 
morresand  baronet;  theright  honourable  Lodge  Evanes, 
lord  baron  Frankfort  ;  sir  William-Ryves  Morrès, 
baronet  ;  Reymond  -  Hervey  Morres  Esquire,  lieute- 
nant -  colonel  of  His  Majestys,  ninth  régiment  of- 
dragoons;  and  Hervey  -  Francis  Morres^  Esquire(  i  ), 
captain  in  His  Majestys  twenty  -  fiist  régiment  of 
Foot,  His  Majestys  royal  license  and  authority  that 
they  and  their  &mily,  should  reassume  and  use  their  ori- 
ginal surname  and  arms  of  de  Montmorenc)r  only  (  their 
descent  in  the  maie  Une  from  that  ancient  ^and  il- 
lustrions House,  with  the  évidences  thereof,  having 
been  duly  proved  and  recorded  in  the  oflice  of  Ulster 
king  at  arms  of  ail  Ireland),  provided  that  such 
concession  and  déclaration  of  his  Royal  Highness  be 
first  recorded,  and  the  arms  duly  exemplified  in 
the  aforesaid  office  of  ulster  ;  which  has  been  done 
accordaingly. 

O  >  William  Beth AU 

«  .  *  Dép.  ulster  king  of  arms. 

>  Dublin  Gazette^  pubfished  by  Authority.  Saturday, 
»  August  5,  i8i5.  N*  621.  > 

Ladite  ordonnance  a  été  communiquée  le  23  sep- 
tembre 181 5  par  M.  le  colonel  Hervé  de  Montmorency- 
Morrès»  chef  de  la   branche  d'Angleterre,  â  M.    le    duc 

(1)  Filsdtt  lord  Frankfort* 


78  DU  PUY. 

de  Montmorency,  pair  de  France,  chef  de  toutes  ks 
branches  de  ladite  maison,  éublies  tant  en  France  qii*ea 
Angleterre  et  en  Irlande. 

Toutes  les  pièces  qui  appuient  la  génàdogie  de  cette 
illustre  famille  vont  être -imprimées,  par  les  soins  de  M.  de 
Montmorency-Morrès,  des  lords  Montmorres  et  Frank- 
fort,  et  des  autres  seigneurs  de  la  famille. 


PU  Y  (  DU  ),  famille  noble  d'extraction,  étaUie  en 
Forez  et  en  Bourgogne.  Elle  a  fourni  *  des  chevaliers 
à  Tordre  de  Malte,  des  conseillers  d'état  aux  cours  de 
France  et  de  Lorraine,  et  des  magistrats  au  paxiement 
de  Paris. 

I.  Pierre  du  Puy,  I*'  du  nom,  écuyer,  seigneur  de 
Chateaudame,  en  Berri,  mort  en  1348,  avait  épouse 
Qaudine  Despriau,  dont  vint  : 

II.  "Guillaume  ou  Puy,  écuyer,  seigneur  de  Château- 
dame,  qui  épousa  Antoinette  de  Bressard  (  1  ).  U  eut 
pour  fils: 

III.  Pierre  du  Puy,  II*  du  nom,  qui  s'établit  à  Saint- 
Galmier,  en  Forez,  où  il  épousa  Thérèse  de  Jolyval, 
et  mourut  vers  Tan   1400,    laissant    de    son    mariage  : 

I  .*  Thomas,  dont  l'article  suit; 

.  2.*  Jeanne  du   Puy,  femme  de  Philibert  de  Ljot, 
seigneur  de  Vernet  et  de  la  Fouilleuse. 

IV.  Thomas  du  Puy,  écuyer,  seigneur  de  Saint- 
Germain  de  Laval,  épousa  Marguerite  de  Lorge,  de 
laquelle  sortit  : 

V.  Hugues  DU  Puy,  écuyer,  seigneur  de  SdntXier- 
main,  qui  laissa  de  son  mariage  avec  Antoinette  de 
Châtelus  : 

I.*  Thomas,  prieur  de  Jourdeu; 
2.*  Geoffroy,  dont  l'article  suit; 
3/  Etienne,  conseiller  au  parlement  de  Paris»  en- 
terré aux  Saints-Innocents  ; 


(1  )  Voyez  les  mémoirei  de  M.  de  Sainte-Marthe. 


DU  PUY.  79 

4.*  François ,  prieur-général  des  Chartreux^  mort 
le  17  septembre  1 521  ; 

5."  Jean  du  Puy^  qui  a  fait  la  branche  des  seigneurs 
de'  Saint-Gery  et  Loyset^  en  Lorraine,  éteinte 
en  la  personne  de  Louis-Joseph,  comte  du  Puy, 
seigneur  de  Saint-Germain,  Avrinville  et  Vas- 
court.  La  descendance  de  ce  Jean  du  Puy,  comme 
sorti  du  mariage  de  Hugues^  avec  Antoinette  de 
Châtelus,  est  prouvée  par  un  titre  de  fondation 
de  trois  messes  par  semaine  en  la  chapelle  de  Saint- 
Pierre  de  Bar,  en  date  du  i5  avril  1488. 

È 

VI.  Geoffroy  du  Puy,  écuyer,  seigneur  du  Coudray  et 
capitaine-gouverneur  de  Saint-Galmier,  épousa  Fran* 
çoise  Truneldont  il  eut  : 

I  .*  Pierre,  prieur  d'Estival,  chanoine  et  maître  de 
chœiirde  Notre-Dame  de  Montbrisson  ; 

2,*  Antoine,  prieur  de  Salles  ; 

S."*  Philibert,  commandeur  de  Tordre  de  Saint- 
Antoine  de  Viennois  ; 

4.*  François^  prieur  du  monastère  noble  de  Marcigny  ; 

5."*  Clément,  dont J'article  suit  ; 

6.*  Louis,  auteur  de  la  branche  des    seigneurs  de 

Saint-Martin,  rapportée  ci-après  ; 
7.*  Jacques,  capitaine-gouverneur  de  Saint-Galmier, 

qui,  de  Claire  de  Chalançon,  sa  femme,  eut  pour 

Hls: 

a.  Louis,  gouverneur  de  Saint-Galmier,  dont  le 
Als,  aussi  nommé  Louis,  fut  gendarme  de  la 
compagnie  du  roi  ; 

b.  Jacques,  aussi  capitaine-gouverneur  de  Saint- 
Galmier,  qui  épousa  Catherine  de  Villars^  de 
laquelle  il  eut:  1.*  Qaude,  qui  se  fit  capucin, 
et  devint  quatre  fois  provincial  de  cet  ordre; 
3.*  Catherine,  mariée,  i."*  à  Nicolas  du  Pelouz, 
chevalier  de  Tordre  du  Roi,  gouverneur  du 
Haut-Vivarais,  dont  un  fils  marié  au  seigneur 
de  Beaufort-CaniUac  ;  2.*  au  seigneur  de  Bayard. 

8.*  Madeleine,  alliée  à  Jean-Bapiiste    de    la   Vue, 

seigneur  de  Montagnac  ; 
9.*  Marthe,  mariée,  le  29   janvier   i555,   I  •  noble 

Jean  du   Puy,   ecuyer,  seigneur  du  Perrier,    fik, 


8o  DU  PUY. 

de  Barthélémy,  écuyer,  seigneur  du  Peirier  et  de 
Chazelles^  et  de  Pernette  Baster-de*Filbac. 

• 

VII.  Qément  du  Puy,  !•'  du  nom,  ccuyer,  seigneur 
de  Saint-Germain  et  de  Laval^  en  Forez,  fut  un  cé- 
lèbre jurisconsulte  du  parlement  de  Paris,  où  il  mourut 
le  22  août  i55i.  Il  avait  épousé,  le  23  juin  i539,  Phi- 
lippe Poncet  de  Venan,  fille  de  Jean^  seigneur  de  Ve- 
nart,  et  de  Madeleine  Jayers,  dame  de  Galande,  en 
Brie.  Il  laissa  de  son  mariage  : 

1  .^  Clément,  jésuite  et  provincial  de  la  province  de 
risle  de  France,  décédé  à  Bordeaux  en  i5g&; 

2.®  Claude,  dont  Partide  suit  ; 

3.*  Judith,  épou$e  de  Claude  Séguier,  seigneur  de 
la  Verrière. 

VII I.  Claude  du  Put,  écuyer,  seigneur  de  Saint-Ger- 
main et  de  Laval,  fut  conseiller  au  parlement  de  Paris, 
et  épousa,  le  29  septembre  1576,  Claudine  Sanguin, 
fille  de  Jacques,  seigneur  de  Livry,  et  de  Barbe  de  Tbou. 
Leurs  enfants  furent  : 

I  .*  Christophe^  protonotaire  du  cardinal  de  Joyeuse, 

mort  prieur  de  la  chartreuse  de  Borne,  le  28  juin 

1654; 
2.**  Augustin,  chanoine  et  prévôt  d'Ingray,  à  Chartres; 
3.*  Pierre,  conseiller  du  roi  en  ses  conseils,  et  garde 

de  sa  bibliothèque,  mort   et  enterré  dans  l'église 

de   Saint-Côme,  à  Paris,   le  17  décembre    i653, 

âgé  de  69  ans  ; 
4.*  Qément,  dont  l'article  suit; 
3.®  Jacques,  aumônier  du  roi,  et  prieur  de    Saint* 

Sauveur,  en  Brie,  décédé  le  17  novembre   lôSg; 
6.''  Nicolas,   reçu  chevalier  de  Malte   en  1610.   Il 

fut  tué  par  les  Turcs  au  combat  de  Sarragosse, 

le  25  juin  1625  ; 
7.''  Anne,    mariée  à     Pierre    Board,    conseiller  au 

parlement  de  Paris  ; 

8.*  Marie  du  Puy,  alliée  à  Qaude  Genoux,  écuyer^ 
secrétaire  du  roi,  seigneur  de  Gribeville  de 
Thoulonges. 

IX.  Qément  du  Puy,  II*  du  nom^  écuyer  du  duc 
de   Vendôme,    ensuite    commissaire     de   l'artillerie,    fut 


DU  PUY.  8i 

tué  à  la  bataille ,  d'Aveln  ,    en  i636,  laissant  de  Catherine 
/de  Longueval,  son  épouse  ^  des  enfants  dont   la  postérité 
s*est  éteinte   dans  la  personne'  de  Charles   du  Puy ,   cha- 
noine de  Feglisç  de  Meaux ,  mort  à  Roanne  en  1748. 

SECONDE   BRANCHE. 

Seigneurs  de  Saint-Martin,  en  Bourgogne.    ^ 

VII.  Louis  DU  Put,  ëcuyer  ,  né  en  {i526,  sixième 
fikdeGeofRroy^  écuyer  ^  seigneur  du  Puis  et  de  Laval, 
et  de  Françoise  Trunel,  comme  il  est  prouvé  par  une 
transaaion  du  i5  septembre  1598^  passée  entre  ledit 
Louis  et  Claude  du  Puy,  conseiller  au  parlement  de 
Paris ,  son  neveu ,  père  de  Nicolas  du  Puy ,  chevalier 
de  Malte,  mentionne  ci-devant ,  au  sujet  de  la  succes- 
sion de  Pierre  du  Puy,  son  frère  aîné^  chanoine  de 
Notre-Dame  de'  Montbrisson^  vint  s'établir^  environ 
Tan  i56o,  à  Marcigny-%ur -Loire  ^  où  il  mourut  le  12 
juin  1609.  Il  avait  épousé,  i.^  Edouarde  de  Montaudry; 
2.*  Marguerite  RosseÛn  «  morte  sans  enfants,  le  22  juillet 
i585  ;  3.*  Jeanne  Aumaître.  Il  laissa  : 

Du  premier  lit: 

I  .*  Antoine,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Bénigne  ,  qui  a   fondé  la  branche  des  seigneurs 
de  Farge  et  de  Chastelard  ,  rapportée  ci-après  ; 

Du  troisième  lit  : 

• 

3  .*  Jean  ,  médecin  de  la  reine  de  Pologne ,  qui  fut 
père  de  Charles  du  Puy,  écuyer,  seigneur  de 
Champuaux ,  gentilhomme  du  prince  de  Condé  , 
qui  épousa  Marguerite  de  Vaux,  dont  il  eut: 
I  .*  Louise ,  mariée  à  Gabriel  Busut ,  écuyer , 
seigneur  de  M  iUery;  2.*  Marguerite,  femme  de 
N ...,  Chalmoux ,  écuyer ,  â  Nevers  ;  3  •  *  Gabrielle 
du  Puy  ,  épouse  de  N....  Bresson,  écuyer  ,  sei- 
gneur de  Génisse . 

VIII.  Antoine  du  Puy,  écuyer,  épousa,  le  20  jan- 
vier i585  ,  Jeanne  Joly ,  dont  : 

I  .*  Jean ,  dont   l'article   suit  ; 

2.* Claudine,  femme  de   Pierre  Courtin,   écuyer, 

6.  M 


8a  I>U  PUY. 

pr^vdt  des  marëchauss^  de    Roanne  et  d^pen* 

danccs . 

IX.  Jean  du  Puy,  I*  du  nom»  écuyer^  s*allU»  le 
19  octobre  161 5,  avec  Philiberte  Gr^aine ,  et  eut  pour 
enfiants  : 

I  .*  Philibert ,  qui  a  fondé  la  branche  des  seigneurs 

de  Château verd  et  de  la  Jarousse; 
2.*  Qaude^  dont  l'article  suit. 

X.  Qaude  du  Puy,  écuyer,  seigneur  des  Falcons  et  de 
Saint-Martin-la-Yallée ,  mort  â  Semur  ^  le  8  décembre 
i'588  ,  âgé  de  65  ans^  y  avait  épousé  ,  le  10  juin  1645  , 
Denise  de  la  Motte  ^  fille  d^Antoine  de  la  Motte ,  sieur 
de  JuiUy  ,  conseiller  ordinaire  de  la  maison  du  prince  de 
Condé ,  aïeul  de  Nicole  de  la  Motte  »  épouse  de  Jean 
de  Berbisey^  marquis  de  Vantoux,  seigneur  de  Belle- 
neuve^  mort^  en  175 7»  premier  président  au  parle- 
ment de  Bourgogne.  De  'ce  mariage  vinrent  huit  en- 
fants ,  parmi  lesquels  : 

I  .*  Jean ,  dont  l'article  suit  ; 

:?..*  Philiben  ^  écuyer ,  seigneur  de  Montceaux^de 
Verdet ,  de  Versangues  >  de .  la  Barre ,  des  Fal- 
cons ,  etc.  y  mort  à  Marcigny  ^  le  1 3  juillet  1 724 , 
âgé  de  63  ans ,  sans  postérité  de  Catherine  Bailly, 
son  épouse^  femme;  2.*d^Athanase  de  Cabannes  , 
écuyer;  3.*  de  N....  de  Muzy-Vozelles  gentil- 
homme de  Beaujolais. 

XL  Jean  du  Pisy  ,  II*  du*  nom,  écuyer j  seigneur  de 
la  Faye,  de  Saint-Manin-la- Vallée  ,  etc.  «  mousquetaire 
du  roi  9  ensuite  officier  de  cavalerie  au  régiment  de 
Florensat ,  fut  reconnu  «  par  arrêt  du  parlement  de 
Dijon  ^  du  16  juillet  1693,  pour  descendant,  en  ligne 
directe ,  de  Geoffroy  du  Puy ,  seigneur  du  Puis  et  de 
Laval  ^  dont  la  noblesse  avait  été  prouvée  dans  ks 
preuves  de  Nicolas  du  Puy ,  arrière<-petit-fils  de  Geoffroy  , 
et  qui  fut  reçu  chevalier  de  Malte.  Jean  II  mourut  en 
son  château  de  Saint-Martin,  le  8  de'cembre  1735,  âgé 
de  80  ans.  Il  avait  épousé,  à  Lyon ,  le  27 juin  1701, 
Marguerite-Berthet  deChazellet,  dont  il  eut^  entre  autres 
enfiintt  : 

I.*  Jacques, dont  l'article  suit; 


DU  PUY.  gS 

a.*  Jean,  né  leâS  octobre  1707»  mmé,  i.*  le  14 
juillet  1738,  avec  Pbiliberte  Geffier;2.*  le  9  oc* 
tobre  1743,  avec  Anne  de  la  Motte  ;  3.^  le  pre- 
mier février  1757,  avec  Françoise  Cudel,  fille 
d'Hector  Cudel,  capitaine  au  régiment  de  Sois- 
sonnais.  Il  eut  pour  enfiints,  du  premier  lit  : 
a.  Lazare,  né  le  19  décembre  1740,  prêtre  ;  du 
second  lit  :  b.  Nicole,  née^  le  23  octobre  1747; 
du  troisième  lit  :  c.  Claude  Hector,  né  le  $  no- 
vembre 1752,  chevalier  profès  de  Malte^  cha- 
noine de  Qermont  ;  d.  Philibert,  né  le  5  avril 
1754  ;  e.  Lazarette,  née  le  23  mars  1755  ;  f.  Thé- 
rèse-Elisabeth, née  le  21  janvier  1760  ;  g.  Marie, 
née  le  4  février  1763  ;h,  Marie-Caéierine  du  Puy, 
née  le  1 1  février  1765. 

XII.  Jacques  du  Pijy,  écuyer,  seigneur  de  la  Paye, 
de  Saint-Martin-la-Vallée,  baron  de  la  ville  de  Semur, 
tnBriennois,  né  le  29  septembre  1704,  épousa,  le  19 
février  1748,  Jeanne-Louise-Augustine  Dormy,  fille  de 
Jean-Charles  Dormy,  baron  de  Vesvrea,  seigneur  de 
Neuvy»  de  fieauchamp,  de  la  Chapelle^  etc.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

I.*  Jacques-Augustin,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Charles-Augustin,  né  le  9  février  1739,  lieu- 
tenant au  régiment  de  Flandres  ; 

3/  Charlofte*Margtierite,  née  le  17  janvier  1749, 
mariée  le  24  octobre  1766,  à  Claude,  marquis  de 
Digoine,  capiuine  au  régiment  de  Flandres,  de 
la  maison  des  seigneurs  du  Palais  ; 

4.*  Marie-Gabriellcj  née  le  18  janvier  1760. 

XI II.  Jacques- Augustin  du  Pijy,  écuyer,  baron  de 
Semur,  née  le  8  janvier  1758,  a  été  mousquetaire  de  la 
garde  du  roi  dans  sa  première  compagnie.  Il  a  épouse 
N...  N..^,dQnt: 

tROlSlËME  PRANCHH. 

Seigneurs  de  Farge  et  de  Chastelard. 

à. 

VIII.  Bénigne  nu  Puy,  écuyer,  second  fils  de  Louis 
et  d'Edouaide  Montaudry,  sa  première  femme,  eut 
pour  fils:  1  .  . 


84  DU  PU  Y. 

IX.  Philibert  du  Put,  écuTer^  wdgatm  da  Chastdard. 
Il  avait  épousé^  en  1770^  Marie-Madeleine  Courdn,  de 
laquelle  : 

I.*  N....  du  Puy,  prévôt  des  maréchaux  de  France  a 

Roanne  ; 
2/  Georges^  qui  suit: 

X.  Georges  du  Puy,  ëcuyer,  *  seigneur  de  Fargb,  offi- 
cier dans  le  régiment  d'Anjou^  inianterie,  s'est  trouvé 
aux  batailles  de  Cassano  et  de  Callinato^  en  Italie,  en 
1705  et  1706;  fut  prévôt  des  maréchaux  de  France  â 
Roanne,  jusqu'en  1720  ;  il  mourut  en  :752.  Il  avait  ob- 
tenu un  arrêt  du  parlement  de  Paris,  en  date  du  6  no- 
vembre 1745,  et  enregistré  le  14  mai  1746,  qui  recon- 
naît sa  noblesse  d'ancietme  extraction,  et  le  maintient 
dans  ses  privilèges.  Il  avait  épousé  Jeanne^Marie  la 
Chaise ,  qui  le  fit  pare  de  : 

I.*  N....  du  Puy,  mort  en  Bavière  dans  le  riment 

d'Harcourt  ; 
2.*  Qaude,  qui  suit  ; 
3.*  Pierre-Francis  du  Puy,  prêtre,  bachelier  de  Sor- 

bonne. 

XI.  Claude  DU  Puy,  chevalier,  ancien  gendarme  de  la 
garde,  s'est  trouvé  i  la  bi|taille  d^  Fontenoy  ;  il  mourut 
en  178&.  Il  avait  épousé  Anne  Coar|iQ  de  S^M.nt-VinceDt, 
de  laquelle  il  eut: 

I  .*  François-MarieJoseph,  dont  Partide  suit  ; 

2.*  Joséphine  du  Puy,  mariée  à  M.  Liard,  inspec- 
teur général  des  ponts  et  chaussées  ; 

3.*  Marguerite-Sophie,  mariée  à  M.  du  Bessay  de 
Contenson,  ancien  officier  de  cavalerie  au  régi- 
ment de  Royal-Pologne. 

•  m 

XII.  François-Marie-Joseph  du  Puy,  chevalier,  né  en 
1763,  capitaine  au  corps  royal  d'i^til^erie,  a  épousé  â 
Saumur,  Marie-Catherine  Saiiland.  La  famille  de  Sail- 
land  a  scellé  de  son  sang  .son  jdévoûment  i^u  roi  ;  car 
Poncle,  la  tante  et  trois  cousines  de  madame  du  Puy  ont 
été  fusillés  à  Allers  comme  royalistes.  Il  eut  de  ce  ma- 
riage: 

I  .*  Louis-Augusu  du  Puy,  né  en  1 798  ; 


DE  GUANTER.  85 

2.^  Clarisse  du  Puy^  mariée  i  M.  Charies-G>rneille 
Loury; 

3.*  Mélaniedu  Puy. 

Armes  :  «  D'or ,  à  la  bande  de  sable,  chargée  de 
>  trois  roses  d'argent  ;  au  cbrf  d'azur ,  chargé  de  trois 
»  étoiles  du  champ.  » 


GUANTER  (  DE  ) ,  maison  originaire  de  Catalogne. 
Vers  16  commencement  du  douzième  siècle ,  on  voyait 
dans  réglise  majeure  et  paroissiale  de  Saint  -  Jean- Bap- 
tiste de  Perpignan ,  un  tombeau  d'ùh  des  ancêtres  de 
eette  fiamille  qui  s'était  transplantée  de  la  Catalogne 
dans  le  Roussillon .  Don  Mtfriano  dé  Guanter ,  le  seul 
descendant  de  cette  maison  resté  en  Fraûce  à  l'époque  de 
la  révolution,  mourut  dans  l'émigration  ,  en  1796.  Il 
avait  épousé  Mi^deleioe  de  Banyuls,  fille  de  M.  de  Ba- 
nyulsy  marquis  de  Montferré.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I.*  Jean  de  Guanter,  oui  périt  au  commencement 
de  ta  révolution,  sous  la  hache  révolutionnaire  : 

2.*  Jacques  de  Guanter^  qui  a  servi  avec  distinction 
en  Angleterre,  où  il  s'éuit  émigré.  Il  fut  blessé 
à  Tariffa  (i)  le  20  décembre  181 1,  et  devint  pre- 
mier aide-de-camp  du  général  Copous,  en  Es- 
pagne^  dans  le  pourant  de  1 8 1 2  ; 

.  3.*.Attg^^ia<lo  Gluant er»  qui^  à  cause  de  son  jeune 
âge,  ne  put;  suivre  ses  parenu  dans  l'émigiation, 
est  resté  en  France,  ciépouillcjie  ses  biens  et  sans 
eut. 

iirmes;  c  Coupe,  au  1  parti  d'azur;  i  une  main  d'ar- 
»  gémissante  d'un  fleuve  du  même,  et  accoQipagnée  en 
»  chef  de  deux  étoiles  d'or;  et  d'argent,  k  une  montagne 
»  de  sinople  sur  laquelle  est  posé  un  faisan  d'azur; 
9 ml  » d'oTi anUon-il^oi^é. au n«ioreK  >  : 

»  Scutum  superius  qaadratum,  i^ferius  verd  ovatum  ; 
■  cUjtis  campus  per  médium  divisus    pars    superior  bi^ 

■     ■  I".!      ^  ■■  p ■■    I         »    w  t^ii  I  ^i*  Il  ■  ■    Il  » ■.MM—        ■   1  — .«    mm  ^ 

(i)Voyei  ki/ofitleifr  du saqiedipramicr février  1611. 


86  D'ESTRICHÉ-BARACÉ. 

>  jfartitur  et  in  prima  et  dextera  arge/Uea  Jltmus  ma^ 
»  nica,  et  duœ  stellœ  deauratœ  cemuntur  ;  et  in  sinistra 
»  cœrulea  attagena  suprà  montem  posita  videtur  ;  in- 
»  ferior  verà  pars,  totidem  deaurata  (  +  locus  armo^ 
»  rum),  leonem  sui  nativi  coloris  ostentat  .t 

N.  B.  La  croix  suivie  Je  ces  mets  :  {loeus  annùrum), 
parait  indiquer  la  position  du  sceau. 


ESTRICHÉ-BARACÉ  (d'),  fiuniUe  origioatie  d'Al- 
lemagne^ mais  établie  en  Anjou  4^puis  le  quatotzîèiiic 
siècle^  et  mentionnée  au  tooie  IIl  du  Nobiliaire  uni- 
versel de  France.  U  faut  ajouter  k  la  page  341 ,  artido 
4'  que  Marie-Geneviève  n'EsTBicHiïJB^aACÉt  mariée  ea 
1767^  à  Qaude-Gu,Ulaume  Vai,lovx  .  nu  Cquimuy,  coor 
seiller-correcteur  en  la  chambre  des  comptes  de  Nantes^ 
morte  victime  de  la  révolution»  a  laissé  pour  fils  unique  : 

Frédéric  Falloux  nu  Coudrat,  qui  -s'est  émigré  dans 
les  premiers  joui^  de  janvier  17921^  et  qui,  rentré  en 
France  en  1799^.  y  a  épousé,  en  octobre  1806,  Ijnde 
Fite  de  Souci ^  fille  de  madame  fUe  de  Souci,  sous- 
gouvernante  des  enfants  de  France^  sous  Louis  XVI. 
De  ce  mariage  sont  issus  :  i*  Frédéric;  2*  Alfted. 


COURTIN,  maison  qui,  suivant  VHistoire  généalogique 
delà  Noblesse  de  Touraine,  jaLt'THtttù'ùt  Souliers,  est 
sortie  de  l'ancien  château  de  Sougé-leOnirtin,  paroisse 
de  Sougé ,  qu'elle  a  posséctj  pendant  plus  de  quatre 
siècles.  Les  premiers  seigneurs  de  ce  nom  sont  qualifiés 
chevaliers,  et  en  plusieurs  titres  et  cartulaires,  milites 
et  nobiles  vtri  armigeri.  Cette  fâmiBe,  distinguée  dims 
la  robe  et  dans  Tépée,  a  formé  des'  tdliances  avec  les 
maisons  les  plcrs  titrées  de  sa  province. 

I.  Jean  Courttk,  l^  étt  nom,  chcmlitr,  est  qttaBfié  dttis 
les  anciens  titres  sire  de  Sougé^  et  dans  les  canulaires 
miles.  Il  vivait  en  1 3 So,  et  fit  un  acquêt  de  rentes  ppur 
ladite  terre  de  Soug6-le-Counin,  par-devant  Boursier, 
notaire,  le  vendredi  après  la  SaiimMarc  de  l'an  tSgt. 
Ses  enfants  furent  : 


COURTIN.  87 

I.*  Mathieu^  chevalier^  seigneur  de  Sougé-le-Courtin, 
qui  épousa  Marie  d'Orange,  et  fit  son  testament 
en  141 3,  dans  lequel  il  est  qualiBé  nobilis  vir 
armiger,  et  dans  plusieurs  autres  titres,  miles^ 
et  par  lequel  il  fait  plusieurs  fondations,  et  donne 
à  Jean  Courtin^  son  frère  puiné^  son  partage  et 
sa  propriété  en  ces  termes  :  Do  jure  fueredi- 
tario  nobili  viro  Joarmi  Courtin,  armigero,  fratri 
meo  per-charissimo,  tertiam  partem  immobilium, 
ad/aciendum  *de  ipsis  totam  suant  plenariam  vo- 
luniatem,  tanquam  de  suis  rébus  propriis.  Il  ne 
laissa  que  deux  filles  : 

a.  AUette^  mariée,  i.^  à  Jean  de  Champdeman- 
manche,  chevalier,  seigneur  de   la    Bourlière; 

^2.*  à'Robin  de  la  Fontaine,  écuyer,  fils  de  Guillau- 
ipe,  chevalier,  et  de  Péronnelle  de  Champagne  ; 

b.  Jeanne,  femme  de  Jacques  de  Beif,  chevalier. 
2.^  Jean,  chevalier,  qui  épousa  Marie  d'Assé  ; 

3.*  Guillaume^  prêtre  ; 
4.*  Pierre,  dont  Tarticle  suit  ; 
5'."*  Gervais,  tige  de  la  seconde  branche^  mentionnée 
en  son  rang  ; 

6.*  Autre  Jean,  qui  fonde  la  troisième  branche, 
rapportée  plus  loin  ; 

7.*  Autre  Pierre,  souche  de  la  branche  des  seigneurs 
de  la  Gohière  et  de  Neuville,  relatée  en  son  lieu  ; 
8.*  Marie  G>urtin,  morte  sans  alliance. 

II.  Pierre  Coijrtin,  chevalier,  épousa  Jeanne  de  la 
Barre,  de  laquelle  il  laissa  : 

f  .*  Hugues,  qui  suit  ; 

2.*  Jeanne,  mariée  à  Jean  de  Valée,  chevalier  ; 
3.*  Marie  Q>urtin,  fille  d'honneur  de  la  reine,  sous 
Charles  VI. 

III.  Hugues  CotTRTiN,  écuyer,  conseiller  et  auditeur 
des  comptes  de  M.  de  Bourbon,  ainsi  qu'il  appert  par 
un  acte  du  4  août  1457,  épousa,  u*  Madeleine  Budé  ; 
2.*  Françoise  de  Ligny.  Ses  enfants  furent  : 

t.*  GtUes,  clerc  dei  comptes  do  roi  ; 
2.*  Pierre,  seigneur  de  THostel  en  Anjou,  chanoihe 
de  Bayeux  et  de  Notre-Dame  de  Paris  ; 


88  COORTIN. 

3.*  Martin,  dont  l'article  suit; 
4.*"  Guillaume^  qui  partagea  avec  ses  frères,    le   5 
janvier  1488. 

IV.  Martin  Courtin,  seigneur  de  Pomponne,  de  la 
Villeneuve,  etc. ,  qualifié  en  plusieurs  titres,  chevalier, 
secrétaire  du  roi  et  greffier  de  son  trésor  ;  est  dépeint 
dans  sa  chapelle  de  Pomponne,  où  il  fut  inhumé,  vêtu 
d*une  robe  rouge,  l'épée  au  côté,  etc.  Il  laissa  d'Isabeau 
de  Thumery,  sa  femme  :  * 

I .®  Jean,  dont  l'article  suit  ; 
2.^  Louis,  conseiller-clerc  au  parlement  ; 
3.*  Catherine  Courtin,  femme  de  François  Heben, 
écuyer,  seigneur  de  Brau. 

• 

V.  Jean  Courtin,  II*  du  nom,  chevalier,  seigneur  de 
Pomponne,  maître  des  comptes,  épousa  Mai^uerite  Co- 
nan,  dont  il  eut: 

I.*  Louis,  mort  sans  enfants  : 

2.*  Guillaume,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Ambroise,  mariée  à  Nicolas  de  HacqueviUe^  che- 
valier, seigneur  de  Garges,  d'Attichy,  etc. ,  con- 
seiller au  parlement  ; 

4.®  Marie  Courtin,  femme  de  Pierre  Grassin,  cheva- 
lier, seigneur  d'Ablon,  aussi  conseiller  au  par- 
lement. 

VI.  Guillaume  Courtin,  I*'  du  nom,  écuyer,  sei* 
gneur  de  Goumay,  secrétaire  du  roi,  épousa  noUe  de- 
moiselle Geneviève  du  Bois,  dame  de  Rozay.  De  ce  ma- 
riage sont  issus  : 

I  .^  Jean  Courtin. 

2.*  N.... ,  maître  des  comptes,  mort  sans  alliance  ; 

3.*  Guillaume,  dont  l'article  suit, 

4.*  Jean,  seigneur  de  Goumay,  gouverneur  et  bailli 
d'épée  de  Guise,  secrétaire  du  roi,  qui  épousa,  le 
29  août  1 543,  Madeleine  Budé,  dame  du  Bois-le- 
Vicomte,  dont: 

a.  Guillaume,  seigneur  de  Goumay  et  du  Bois-le- 
Vicomte,  conseiller  du  roi  et  auditeur  des 
comptes,  mort  sans  hoirs  ; 

b.  Jean,  chanoine  de  Clermont  ; 


COURTIN.  89 

c.  Gaston  ,  père  de  Maximilien  ,  qui  n'a  laissé 
que  des  filles  ; 

d.  Pierre,  écuyer,  seigneur  de  THostel  du  Bois, 
qui  épousa  Diane  de  Mary,  sous-gouvernante 
des  enfants  de  France,  dont  il  n'eut  que  deux 
filles  :  !.•  Jeanne,  femme  de  Pierre  Testart, 
écuyer;  2.^  Madeleine,  femme  de  Jean  d'An- 
busson,  chevalier  ; 

e.  Geneviève,  qui  épousa,  le  16  août  i55i,  Ar- 
nould  le  Coun,  écuyer,  seigneur  du  Chesnay  ; 

f.  Françoise  Court! n,  femme  :  i.*  de  Gilles  Bau- 
lart,  écuyer  ;  2.*  de  Jérôme  d'Escamain,  écuyer  ; 

5. •  Geneviève  Courtîn,  femme  de  Claude  Anjorant, 
chevalier,  seigneur  de  Claye  et  de  Patigny,  con- 
seiller au  parlement. 

Vri.  Guillaume  CotmTm,  !!•  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur du  Bas-Rosay,  épousa,  vers  Tan  i538,  Anne  le 
Cirier,  fille  de  Robert  et  de  Marie  de  Moulisseaux,  dont  : 

I.*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

2,*  Marie  Courtin,  femme  de  Qaude  Larcher,  che- 
valier, conseiller  au  parlement. 

VIII..  Jean  Courtin,  III'  du  nom,  chevalier,  seigneur 
de  Rozay,  conseiller  du  roi  en  ses  conseik  et  doyen  en 
son  parlement,  épousa  Marie  Hennequin,  fille  de  Dreux 
Hennequin,  chevalier,  seigneur  d'Assy,  président  en  la 
*  chambre  des  comptes,  et  de  Marie  Nicolaï.  De  ce  ma- 
riage sont  issus  ;» 

!.•  François,  dont  l'article  suit; 

2.*  René,  chevalier,  seigneur  de  Villiers  et  autres 
lieux,  maître  des  requêtes  et  ambassadeur  pour 
Sa  Majesté  vers  la  république  de  Venise,  qui  laissa 
de  son  mariage  avec  Marguerite-Françoise  Bi- 
xavAx,  fille  de  François,  chevalier,  seigneur  de 
Chisay  et  de  Vaille,  maître  des  requêtes  : 

a.  Marc,  chevalier,  seigneur  de  Villiers,  capitaine 
au  régiment  des  gardes,  puis  des  chevau-légers 
de  la  Reine  ; 

b.  René,  chevalier,  mort  jeune  ; 

c.  Charles  Courtin,  abbé; 

d.  Marie,  femme  de  Jacques  Jubert ,  chevalier 

ô.  la 


90  COURTIN. 

marquis  du  Thil   et   autres  lieux,  maître  des 
requêtes  ; 

e.  Annej       |  religieuses   à    Fabbaye    de    Long- 

f.  IsabeaUj    (      champ; 

3.*  Dreut^  chevalier  de  Saint- Jean  de  Jérusalem, 
commandeur  de  Vaubour  et  de  Trépigny  ; 

4«*  Aimard  Counin^  mort  jeune  ; 

^.*  Achille^  chevalier^  comte  des  Mesnues,  oon* 
seiller  d'état,  puis  maître  des  requêtes,  qui  laissa 
de  Marie  Barantin,  fille  d'Honoré,  chevalier,  pré- 
sident en  la  chambre  des  comptes; 

a.  Charles,  comte  des  Mesnues,  lieutenant  de  la 
Mestre-de-Camp  de  la  cavalerie  légère; 

b.  Honoré,  chevalier,  comte  des  Mesnues,  maître 
des  requêtes,  intendant  de  Picardie  et  du  pays 
d'Artois,  puis  ambassadeur  extraordinaire  prts 
la  cour  de  Londres,  qui  ne  laissa  de  Marie- 
Elisabeth  le  Gras,  son  épouse,  qu'un  fils  et  plu- 
sieurs filles,  morts  jeunes  ; 

6.*  Anne  Courtin,  femme  :  i  .*  de  messire  Bénigne 
Bernard,  seigneur  de  Bauve,  maître-dliôtel  ordi- 
naire du  roi,  et  de  ses  comptes,  i  Paris  ;  3.*  de 
Nicolas  de  Mouy,  chevalier,  marquis  de  Riberpré. 

IX.  François  Courtin,  chevalier*  seigneur  de  Bruxel- 
les, baron  de  Givry,  et  autres  lieux,  conseiller  du  roi  en 
ses  conseils,  et  maître  des  requêtes,  épousa  Jeanne  Les- 
calopier,  sœur  du  président  de  ce  nom,  dont  il  eut  : 

I  .*  Nicolas,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Jean  ,  chevalier  ,  baron  de  Givry,  conseiller  du 
roi  en  ses  conseils  et  en  son  pailement ,  qui  a 
épousé  Geneviève  Lamy; 

3.*  Marie,  épouse  de  René  Souvré,  chevalier,  mar- 
quis de  Renouard,  fils  du  maréchal  de  Souvré  ; 

4.*  Anne  Courtin,  fille  de  Jean-Antoine  de  Mesme, 
chevalier,  marquis  d'Irval  et  de  Cramail,  pctsi- 
dent  de  la  cour  des  comptes. 

X.  Nicolas  CoTOTiK,  chevalier,  seigneur  de  Rony,  la 
Villette  et  de  Latingny,  conseiller  du  roi  en  ses  conseils 
et  en  la  grand'chambre  du  parlement,  épousa  Françoise 
du    Drac,   fille  d'Adrien   du    Drac  ,  chevalier ,  vicomte 


COURTÎN.  g, 

cfAy,  baron   d'Anneron,   bailli   de  Melun^  de  laquelle 
il  eut: 

I  /  Françoise  j  femme  de  N....  Huéj  chevalier,  sei- 
gneur de  la  Roque,  conseiller  au  grand  conseil  ;- 
2/  Anne  Q>urtin ,  carmélite; 
3.*  Geneviève  G>urtin. 

SECONDE  BRANCHE. 

Seigneurs  de  la  Giraudière. 

II.  Gervais  Couetin,  écuyer^  seigneur  de  la  Girau- 
dière,  fils  de  Jean  I**,  rendit  aveu  aux  seigneurs  de 
Fontaine-Milon  ,  en  1436  et  1472  ,  dans  lesqueb  actes  il 
est  qualifié  noble  homme ,  écujrer  ;  il  épousa  Suzanne  de 
la  Chapelle 9  fille  du  seigneur  de  la  Coudre^  en  Anjou.  Il 
eut  de  ce  mariage: 

t  .*  René ,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Aliette  Courtin^  femme  de  Julien  Milon^écuyer. 

m.  René  Courun^  I**  du  nom ,  écuyer ,  seigneur  de  la 
Giraudière,  épousa  Aliette  Renoul,  fiUe  de  Jean  Renoul 
et  de  Marie  de  Meaune  j  dont  : 

I  .*  René ,  qui  suit  : 

a.*  Marie ,  mariée  à  François  Néron ,  écuyer  • 

IV.  René  Coubtin,  II*  cin  nom^  seigneur  de  la  Gi- 
raudiére,  épousa^  par  contrat  du  mois  de  septembre 
1534,  Jacquine  le  Bigot ,  fille  de  Jacques  et  de  Marie 
Louet,  et  parugea  avec  François  Néron;  i  cause  de 
Marie  Gourtin ,  sa  femme,  en  1537.  Il  laissa  de  son  ma- 
riage: 

I  .*  Jacques,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Nicolas,      I  religieux  de  saint- Aubin  d'Angers^ 

3.*  Ambroise,  i  prieurs  de  Pincé; 

4.*  René ,  qui  laissa  de  Charlotte  Guerrier,  sa  femme  : 

a.  Jean ,  seigneur  de  la  Hunaudaye^  qui  eut  de 
son  mariage  avec  Charlotte-Michel  de  la  Roche- 
Maillet  ,  fille  de  René  et  de  Françoise  de  Roux 
de  la  Treille^  entre  autres  en&nts ,  Jean, sei- 
gneur de    la   Hunaudaye ,    marié   avec    Esther 


Ç2  QPURTIN. 

Gaillanti  fille  de  Qovis  et  de  Marie  de  Setm- 
Denys,dont,  i.^  Jean,  seigneur  de  la  Huoaur- 
daye ,  conseiller  du  roi ,  prévôt ,  lieutenant-cri- 
minel ,  gouverneur  et  capitaine  de  la  ville  et  du 
château  de  Bauge  ^  marié  en  i656  avec  Cathe» 
rine  Rousseau ,  dont  une  fille;  2.*  Héliej  qui  a 
épousé  Charles  d'Espinay,  chevalier,  seigneur 
de  Courléon  ,  de  Fresné ,  de  Pontrenault ,  etc.  ; 
b.  Jacquine  ^  mariée  à  Pierre  Goyet  ; 

5.®  Anneau  ;  qui  laissa  de  Madeleine  .d'Amours ,  soa 
épouse  : 

a.  Anceàu^  seigneur  de  Loustarelie^  procureur  du 
roi  à  Baugé ,  marié  avec  Catherine  du  Mesnil , 
dont  un  fils  religieux,  et  trois  filles; 

b.    Marie,  épouse  de  René  Baudry^  conseiller  et 
avocat  du  roi  à  Baugé  ; 

6."*   Marie,  épouse  de  N...  de   Briolay,  chevalier  ; 

7.*  Anne  Courtin,  femme  de  N de  Domagné, 

écuyer. 

V.  Jacques  Courtin,  I*'  du  nom,  seigneur  de  Bois- 
clair  et  de  la  Giraudière,  épousa,  en  i56o,  Isabeau  do 
Moulinet,  fille  de  Jean  du  Moulinet  et  de  Marie  Pincé. 
De  ce  mariage  vint  : 

VI.  Maurille  Courtin,  seigneur  de  la  Giraudière, 
qui  épousa,  le  25  octobre  i586,  Julienne  Ferré,  delà- 
quelle  il  laissa  : 

I  .*  Jacques,  dont  l'article  suit  ; 

a.*  Louise^  femme  de  Julien  de  Morenne»  lieute- 
nant-général de  Sainte-Susanne  ; 


VII.  Jacques  Courtin,  II*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  Boisclair,  conseiller  du  roi,  bailli,  juge-général  de 
Sainte-Susanne,  épousa  Anne  Chariot,  dont  il  eut  Renée 
Courtin,  qui  fut  mariée,  le  14  novembre  i633,  à  Urbain 
le  Pelletier,  conseiller  du  roi,  président,  bailli  et  juge- 
général  de  Sainte-Susanne. 


COURTIN.  93 

TROISIÈME  BRANCHE. 

Seigneurs  de  la    Grange-Roûge,  de   Nanteuil,  etc. 

II.    Jean  Courtin^  II*  du   nom,    écuyer,  fils  de  Jean 

I*'^  épousa^    1  .*  Marie  ie  la  Groix  ;  2.*  N Coustard. 

Ses  enfants  furent  : 

Du  premier  Ut  : 

I.*  Mathuriti^  écuyer^  capitaine   d^inranterie,  mon 

sans  enfants; 
2.*  Jean,  dont  l'article  suit; 
3.*  Richard,  mort  sans  enfants  de  Jeanne  le  Mercier, 

sa  femme  ; 
4.*  Jeanne,  femme  de  Colin  Morin  ;  ' 
5.*  Françoise  G)urtin,  épouse  de  Jean  le  Houdoyer; 

Du  second^  Ht  : 

6.*  Jacques,  qui  forme  la  quatrième   hraoche  ci- 

•près; 
7.*  François  Court  in,  chanoine  de  Saint-Martîn  de 

Tours. 

III.  Jean  Cour  tin,   III*  du    nom,  écuyer,   épousa 
Marie  de  Launay,  de  laquelle  il  laissa  : 

I  .*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Louis^  I  morts  sans  laisser  d'enGmts  de  Bonne 

3.*  Jean,    (      et  Marie  Cottertau,  leurs  femmes. 

IV.  Jean  Courtin,  IV*  du  nom,  écuyer^  seigneur 
deSautigny,  épousa,  en  i5o2,  Catherine  Cottereau^ 
sœur  de  Bonne  et  Marie  Cottereau,  et  fiUe  de  Pierre, 
seigneur  de  la  vicomte  de  Vauprcau,  et  de  Catherine 
Pesquit.  De  ce  mariage  naquit  ; 

V.  Louis  Courtin,  I"  du  ncm,  seigneur  de  la  Granges- 
Rouge,  ipar  acquisition  du    16  juillet   i528.  Il    épousa, 
I.*    GuiUemette  Luppin;  2.*  GuiUemette    de  Saint-Mes*       < 
min,  le  i5  mai  i532.  Ses  enfants  furent  : 

Du  premier  lit  : 

I  .*  Guillaume^  écuyert  seigneur  de  la  Gmige-Rougei 
au  grand  conKîl  ; 


94  COURTIN. 

3.*  Anne,  mariée  à   Nicolas  Compaing,    sieur  du 

Fresnay,  chancelier  de  Navarre; 
3.*  Marie^  femme  de  Victor  Brodeau^  écujer^  leî- 

gneur  de  Candé  et  de  la  Chasietière; 

Du  second  Ui  : 

4.*  Louis,  seigneur  de  la  Beaucerie,  commyaire 
d'artillerie,  qui  n'eut  qu'une  fille  alliée  dans  la  mai- 
son de  Champremond  d'Orléans; 

5.*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

6/  Bonne,  mariée  à  Jean  l'HuilIier,  chevalier^  sei- 
gneur d'Orville; 

7.*  Claude,  femme  de  Michel  Filleul,  écuyer,  sieur 
des  Garres» 

VI .  Jean  Couetin,  V*  du  nom  ,  écuyer,  seigneur  de 
Nanteuil,  où  il  mourut  le  4  décembre  1634,  âgé  de 
90  ans,  avait  épousé,  le  26  février  tSyS,  Marie  Gdois* 
Ayant  été  soupçonné  du  parti  de  la  Ligue,  il  fut  en^ 
levé  par  Jean  de  Beaumanoir,  marquis  de  Lavardin^ 
depuis  maréchal  de  France,  et  chargé,  par  ordre  du 
conseil  du  roi,  tenu  à  Tours  en   iSgg.  Ses  enfants  furent  : 

I.*  Louis,  procureur  duroi  iBlois,  mort  sans  hoirs; 

2.*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Simon,  chanoine  de    Saint-Sauveur  de   Blois. 

VIL  Jean  Courtin,  VI*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  la  Baucerie,  de  Nanteuil  de  la.  Grange-Rouge,  etc . , 
procureur  au  bailliage,  siège  présidial  et  chambre  des 
comptes  de  Blois,  épousa,  le  14  février  1610,  Mar* 
guérite  le  Comte,  de  laquelle  il  eut  : 

I.*  Louis,  écuyer,  seigneur  de  la  Baucerie,  pco» 
cureur-général  au  pailement  de  Rouen  en  1645^ 
qui  laissa,  de  Madeleine  la  Moussu,  sa  femme^ 
deux  filles;  l'aînée  religieuse  ursuline  à  Blois^ 
et  la  cadette.  Bonne,  dame  de  la  Baucerie, 
dite  de  la  Beuvrière,  morte  le  9  octobre  1735, 
femme  de  Claude  Feydeau  de  Marville,  lieutenant 
aux  Gardes-Françaises  en  i685; 

2.*  Jacques,  dont  l'article  suit; 

3/  Mtfie,  ursuline  à  Blois; 

4.*  Bonne,  femme  de  N....,  seigneur  de  Dampierre  , 


COURT  IN.  95 

5/  Marguerite,  mariée  à  Julien  de  Bonvoust,  écuyer, 
sieur  de  la  Miotière,  lieutenant  criminel  à  Blois. 

VIII.  Jacques  Courtin,  écuyer^  seigneur  de  Nanteuil, 
de  la  Grange- Rouge ^  etc.,  président  au  bailliage,  siège 
présidial  de  Blois,  maintenu  dans  sa  noblesse  par  ordon- 
nance de  M.  d'Aubray,  comte  d'Oflremont,  intendant  de 
la  généralité  de  Rouen,  du  27  janvier  1667,  avait  épousé, 
I.*  en  i65i,  Madeleine  Rogier,  dame.derÉpinière;  2.*  en 
1666,  Marie  de  Court.  Sti  enfiints  furent  ; 

Du  premier  lit  : 

* 

I  .*  Louis ,  dont  Tartide  suit  ; 
2.*  Marie,  morte  sans  alliance; 

Du  second  Iti: 

3.*  Francis,  chevalier,  seigneur  de  Nanteuil,  lieu- 
tenant-colonel d'in&nterie,  marié,  en  1708  ,  à 
Catherine  Colin,  fille  du  baron  de  Thermereu , 
dont  sont  issus  : 

a.  Nicolas,  lieutenant-colonel  du  régiment  de 
Périgord,  marié  le  6  février  1748,  avec  Jeanne 
Buigea  de  Taley,  morte  sans  enfants; 

b.  Jacques-Ignace,  conseiller  au  conseil  des  Indes, 
marie  à  N....  Direy  ; 

c.  Marie-Françoise,  |  religieuses    ursulines 

d.  Madeleine-Alexandrine ,  i      à  Blois; 
4**  Bonne,  mariée  à  N...  Guenet. 


IX.  Louis  Couatm,  II*  du  nom,  chevalier,  seigneur 
de  la  Grange-Rouge  et  de  Qénord,  épousa  à  B|ois,  le  1 5 
août  1684,  Marie- Paule  Boutault,  dont  il  eut  : 

I  .*  Louis,  dont  Tarticle  suit  ; 

2.*  N....,  seigneur  de  la  Morandiire,  ancien  capi- 
taine dans  le  régiment  Royal ,  infanterie,  qui  a 
épousé,  le  1 6  février  1 746,  Marie  fiouuult  ; 

3.*  Marie-Bonne,  femme  de  Remion  de  Longuereau. 


X.  Louis  CouRTm ,  III*  du  nom,  chevalier,  seigneur 
de  Qénord,  épousa,  i.*N....  Guenest ;  2.*  N....  de  Lorme, 
desquelles  il  n'eut  point  d'enfants  ;  3.*  le  9  septembre 
1728,  Elisabeth  Val  du  Villey,  de  laquelle  sont  issus  : 


90 


COURTIN. 

marquis  du  Thil    et   autres  lieux,  maître  des 
requêtes; 

e.  Anne^       |  religieuses   à    Tabbaye    de    Long- 

f.  IsabeaUj    (      champ; 

3.^  DreuXj  chevalier  de  Saint- Jean  de  Jérusalem^ 
commandeur  de  Vaubour  et  de  Trépigny  ; 

4.«  Aimard  G)uninj  mort  jeune  ; 

j.*  Achille,  chevalier,  comte  des  Mesnues,  con- 
seiller d'état,  puis  maître  des  requêtes,  qui  laissa 
de  Marie  Barantin,  fille  d'Honoré,  chevalier,  pré- 
sident en  la  chambre  des  comptes  ; 

a.  Charles,  comte  des  Mesnues,  lieutenant  de  la 
Mestre-de-Camp  de  la  cavalerie  légère; 

b.  Honoré,  chevalier,  comte  des  Mesnues,  maître 
des  requêtes,  intendant  de  Picardie  et  du  pays 
d'Artois,  puis  ambassadeur  extraordinaire  près 
la  cour  de  Londres,  qui  ne  laissa  de  Marie- 
Elisabeth  le  Gras,  son  épouse,  qu'un  fils  et  plu- 
sieurs filles,  morts  jeunes  ; 

6.®  Anne  Courtin,  femme  :  i.^de  messire  Bénigne 
Bernard,  seigneur  de  Bauve,  maître-d'hôtel  ordi- 
naire du  roi,  et  de  ses  comptes,  à  Paris  ;  3.*  de 
Nicolas  de  Mouy,  chevalier,  marquis  de  Riberpré. 

IX.  François  Courtin,  chevalier*  seigneur  de  Bruxel- 
les, baron  de  Givry,  et  autres  lieux,  conseiller  du  roi  en 
ses  conseils,  et  maître  des  requêtes,  épousa  Jeanne  Les- 
calopier,  sœur  du  président  de  ce  nom,  dont  il  eut  : 

i.^  Nicolas,  dont  l'article  suit; 

2.®  Jean  ,  chevalier  ,  baron  de  Givry,  conseiller  du 
roi  en  ses  conseils  et  en  son  parlement ,  qui  a 
épousé  Geneviève  Lamy; 

3.^  Marie,  épouse  de  René  Souvré,  chevalier,  mar- 
quis de  Renouard,  fils  du  maréchal  de  Souvré  ; 

4.®  Anne  Courtin,  fille  de  Jean- Antoine  de  Mesme^ 
chevalier,  marquis  d'Irval  et  de  Cramail,  prési- 
dent de  la  cour  des  comptes. 

X.  Nicolas  Courtin,  chevalier,  seigneur  de  Rozay,  la 
Viliette  et  de  Latingny,  conseiller  du  roi  en  ses  conseils 
et  en  la  grand'chambre  du  parlement,  épousa  Françoise 
du    Drac,   fille  d'Adrien    du    Drac  ,  chevalier ,  vicomte 


COURTIN.  57 

CINQUIÈME  BRANCHE. 

Seigneurs  de  Neuville  et  de  la  Gotnère. 

II*  Pierre  Courtin,  !•'  du  nom,  écuyer^  fils  de 
Jean    V,  vivait^  avec  GiUon^  sa  femme^    en     1390.    Il 

1  .*  Michel,  dont  Tarticle  suit  ; 

2.*  Jacques,  écuyer^  vivant  le  i5  novembre  1421. 

III.  Michel  CouRTiN,  écuyer^  rappelé  dans  des  actes 
des  i3  avril  141 5  et  10  novembre  142O9  était  officier  at- 
taché à  la  suite  du  duc  d'Orléans,  ainsi  qu'il  appert  par 
un  acte  de  donation  que  lui  fit  ce  prince,  en  date  du  23 
décembre  1456,  et  mourut  en  Angleterre,  où  le  duc 
était  prisonnier.  Ses  enfiints,  nommes  dans  l'acte  du  23 
décembre  1456,  étaient  : 

I  .*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Etienne^  écuyer,  officier  de    Charles,  duc  d^Or- 
léans  ; 

3.*  Jeanne,  femme  d'Eliede  Cotteblanche. 

IV.  Jean  G>urtin,  II*  du  nom,  écuyer  ,  seigneur  de 
Neuville,  archer  de  la  compagnie  du  comte  de  Dunois, 
dont  la  montre  se  fit  le  3  août  1453,  écuyer  tranchant 
de  Marie,  fille  de  Charles,  duc  d'Orléans,  le  16  janvier 
1470,  rendit  hommage  de  sa  seigneurie  de  Neuville  au 
seigneur  de  Momay,  le  i5  décembre  1793.  Il  eut  pour 
fils: 

V.  Nicolas  CouRTiN,  écuyer,  seigneur  de  la  Gohiire 
et  de  Neuville,  'dont  il  rendit  hommage  à  Simon  de 
Momay,  le  29  septembre  1 5oo.  Il  épousa  Jeanne  Sevin, 
dont  il  eut  : 

I.*  Guillaume,  écuyer,  compris  dans  la  montre  de  la 

compagnie  de  Houdetot  du  7  octobre  1 509; 
2.*  Etienne,  dont  l'article  suit  ; 
3.*  Nicolas  Courtin. 

VI.  Etienne  Courtin,  écuyer,  seigneur  de  hi  Gohière 
et  de  Neuville,  est  compris  dans  la  montre  de  la  compa- 
gnie Mauplan,  du  27  mai  1 5oo  ;  épousa  Marie  de  Noyon 

6  1^ 


98  COURTIN. 

et  fit  son  testament  k  2  octobre  iSSy^  dans  leqnel    sont 
nommés  ses  en£ants^  qai  suivent  : 

I.*  Herman,  écnyer,  seigneor  de  Vîeaville  et  de 
Gohière,  avocat  au  parlement,  qui  qmusa  Jeanne 
Fuquet,  dont  il  eut  : 

a.  Etienne^  mort  sans  postérité; 

b.  Denise  Courtin,    femme  de  Guillaume    Paul- 


mier; 


2.*  Germain»  dont  l'artide  suit  ; 
3.*  Charles  Courtin. 

VI.  Germain  Codetdi,  I**  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  la  Gohière,  docteur-r^ent  de  la  fiiculté  de  médecine 
de  Paris,  épousa,  par  contrat  du  20  avril  iSyS,  Marie 
Simony,  fille  de  Jean  Simony  et  de  dame  Marie  Lange- 
lier.  Deoe  mariage  vinrent: 

I.*  Germain,  dont  l'article  suit; 

2.*  Nicolas,  chanoine,  doyen  de  Saint-Brieux; 

3.*  Marie,  femme  de  N....  Eunois,  secrétaire  du  roi. 

VII.  Germain  Courtin,  II*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  Monsel,  de  Vignelle,  de  Beauval,  d^Ornay,  de  Saul- 
soy,  de  Rougebourse,  de  Tanqueux  en  Brie,  etc., .  con- 
seiller d'état  par  brevet  du  2  mai  1624,  fit  son  testament 
le  II  décembre  1637.  11  avait  épousé;  i.^par  contrat  du 
25  janvier  161 8,  Marie  le  Bel,  fille  d'Antoine,  écuyer, 
seigneur  de  Lys;  2.^  par  contrat  du  11  février  1640,  Ca« 
therine  de  Laffemas,  fille  d'Isaac,  maître  des  requêtes 
ordinaire  de  l'hôtel  du  roi,  lieutenant  civil  au  châtelet 
de  Paris,  et  de  Jeanne  de  Haut- Dessens.  Ses  enfants 
furent  : 

Du  premier  lit: 

I  .•  Germain,  seigneur  du  Bois-de-risIe-Adam,  d*A- 
veme,  de  Beauval,  etc.,  d'abord  conseiller  au 
parlement  de  Rouen,  ensuite    prêtre  ; 

2.®  Jacques,  dont  l'article  suit, 

'        3.®  Pierre,  auteur  delà  sixième  branche»  rapportée 
ci-après  ; 
4.^  Marie,  alliée  de  François  Védeau  |de  Grandmont, 
chevalier,  seigneur  de  Saint-Lubin,  conseiller  au 
parlement  de  Pari$  ; 


COURTIN.  gg 

5.*  Catherine,  religieuse  i  la  Conception  de  la  me 
Saint*Honoré  à  Paris,  dont  elle  a  été  bien- 
fidtrice,  à  la  charge  par  ledit  couvent  de  recevoir 
gratis,  à  perpétuité,  une  religieuse  de  la  £imille 
de  Courtin  ; 

^\  î**^!*^'*^  1  religieuses  à  Jouarre  en  Brie  ; 
7-    Agnes,  1 

Du  second  lit  : 

8/  Isaac,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs  de 
Caumont,  comtes  de  Laffemas  ; 

9.*  Charles,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs  de 
Péreuse  ; 

10.*  Léonor,  tige  de  la  branche  des  seigneurs  de  Mo- 
lien,  de  la  Barre,  de  Freschines^  etc.  ; 

1 1/  Catherine^  mariée,  le  20  novembre  1668,  i  Jac- 
ques René  de  Bçisay,  vicomte  de  Denonville, 
major  du  régiment  Royal^  puis  gouverneur  du 
Canada  et  sous-gouverneur  des  enfants  de  France  ; 

12.*  Anne,  morte  jeune  ; 

1 3.*  Marie,  femme  de  Melchior  du  Jordy  de  Caba- 
nac,  écuyer  de  la  petite  écurie  du  roi . 

VIII.  Jacques  Courtin,  écuyer,  seigneur  de  Monsel, 
de  Charré,  de  Thierville  et  autres  lieux,  capitaine  au 
régiment  de  Valois  en  i65o,  et  maître  d'hôtel  du  roi  en 
i655^  épousa  :  i.*  par  contrat  du  7  février  de  cette  même 
année,  Marguerite  du  Coudroy,  dame  de  Saunoy  et 
d'Eseoman,  fille,  d'Encas  et  de  dame  Eléonore  de  Pran* 
ceschi;2.*  Anne  Acarie,  veuve  de  François  d'Estampes, 
marquis  d'Autry.  Il  eut  du  premier  lit  : 

I  .*  Alexandre-Germain,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Deux  filles,  religieuses  à  Glatigny. 

IX.  Alexandre-Germain  Courtin,  écuyer,  seigneur  de 
Saunoy  et  de  Thierville,  épousa,  en  1682,  Blanche 
d'Esumpes,  fille  unique  et  héritière  de  ladite  Anne  Aca- 
rie,  sa  belle-mère,  et  de  feu  François  d'Esumpes,  mar- 
quis d'Autry,  baron  d'Ardreloup  et  de  Theillay,    dont  : 

t  .*  Alexandre^  chevalier,  seigneur  et  marquis  d'Au- 
try,  baron  d'Ardreloup  et  de  Theillay^  qui  sub- 
stitua ses  terres  d'Ussy»  de  Marcy,  de  Morintni, 


lOO  COURTIN. 

de  Beauval,  d'Averne,  de  TIsle-Adam  et  de  Rou- 
get, à  son  frère; 

*        2.*  Antoine,  chevalier,  seigneur  de  la  Saanoi  et  de 
Thienrille,  substitué  par  son  frère,  mort  sans  pos* 
térité  en  1720  ; 
3.^  Anne,   femme  d^ Alexandre  de   Laage,   êcuyer, 
seigneur  de  Cerbois. 

SIXIÈME  BRANCHE. 
Seigneurs  de  Tanqueux,  en  Brie, 

VIII.  Pierre  CouRTiN,  II*  du  nom,  chevalier,  seigneur 
deTanqueux,  troisième  fils  de  Germain  II  et  de  Marie 
le  Bel,  sa  première  femme,  fut  capitaine  au  régiment  de 
Valois,  puis  écuyer  ^ordinaire  de  la  petite  écurie  du  roi, 
par  {Provisions  du  3  mars  1659.  Il  laissa,  entre  autres 
enfants,  d'Anne-Marie,  sa  femme  : 

IX.  Pierre-François  Courtin,  I*'  du  nom,  chevalier, 
seigneur  de  Tanqueux,  de  Godefroy,  d'Ormoy,  etc.  Il 
était  lieutenant  au  régiment  des  Gardes-Françaises,  lors- 
qu'il fut  blessé  au  combat  de  Steinkerque,  le  3  août 
1692  ;  il  fut  ensuite  commandant  et  inspeaeur  général 
de  l'artillerie  d'Espagne,  et  a  été  tué  en  Sicile,  au  si^ 
dé  Francaville,  le  20  janvier  1719.  Il  avait  épousé  Ann^ 
Marguerite  le  Féron,  fille  d'Antoine  le  Féron,  II*  du 
nom,  chevalier,  seigneur  de  Montgeroux,  conseiller  du 
roi  en  sop  grand  conseil  et  en  tous  ses  conseils,  et  lieute- 
nant criminel  au  châtelet  de  Paris,  et  de  dame  Margue- 
rite Hennequin,  sa  femme.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I  .^  Pierre- François,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Antoine,  lieutenant-colonel  à  la  suite  du  r^* 
ment  d'Orléans,  mort  sans  enfants  de  Marguerite 
Marguerie,  veuve,  i."  de  N....  de  BriqueviUe, 
comte  de  la* Luzerne  ;  2.*  de  N....  d'Aubigny,  gou- 
verneur de  Falaise. 

X.  Pierre- François  Courtin,  II*  du  nom,  chevalier, 
seigneur  de  Tanqueux,  d'Ussy,  de  Marey,  de  Beauval, 
d'Aveme  et  autres  lieux,  ancien  lieutenant  aux  Gardes- 
Wallones,  mourut  le  29  novembre  1763.  Il  avait  épousé, 
le  22  janvier    1720,  Claude  du  Pon,  fille  d'Hyacinthe- 


COURTIN  D»US8Y.  lOi 

Jérftme  du  Port  et  de  dame  Elisabeth  le  Moine.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

I  .^  Antoine- Pierre,  dont  l'article  suit  ; 

2.^  Léonor-Pierre,  chevalier,  lieutenant  de  carabi- 
niers, puis  capitaine  dans  le  régiment  de  Bour- 
bon-Busset,  qui  a  épousé,  le  8  novembre  1763, 
Marie-Louise-Geneviève  de  Bonnaire,  fille  de 
Pierre-Charles  de  Bonnaire,  chevalier^  seigneur 
des  Forges,  conseiller  au  grand  conseil,  et  de  dame 
Françoise  de  Nau.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

a.  Henri  Courtin^  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis,  brigadier  des  Gardes- 
du-Corps  de  Monsieur  ; 

b.  N....^  mariée  à  M.  le  Gay; 

3.*  Claude-Madeleine^  femme ,  par  contrat  du  23 
avril  1743,  de  Jacques  d'Anfrie,  marquis  de  Chau- 
lieuet  deQuitry. 

XI.  Antoine-Pierre  Courtin  ,  chevalier,  seigneur 
d'Ussy,  appelé  le  comte  d'Us^y^  capitaine  au  régiment 
de  Bourbon-Busset ,  cavalerie,  gouverneur  et  grand- 
bailli  de  Meauz  ^  épousa^  i.'^en  1747,  Adélaïde-Louise 
de  Brisay  de  Dénonville,  morte  le  27  mai  1766,  dont  il 
eut  quatre  enfants  morts  en  bas  âge;  2.*  en  1767,  Cathe- 
rine de  Beritault  de  Salbeuf,  fille  de  Pierre-Anne  de  Be- 
ritault ,  chevalier,  seigneur  de  Salbeuf ,  et  de  dame 
Louise-Catherine  Fricault.  De  ce  second  mariage  sont 
issus  : 

I  .*  Antoine-Jacques-Authaire,  dont  l'article  suit; 

2."*  Marie-Nicole^Catherine,  née  le  16  février  1773, 
mariée  à  M.  Bauyn,  marquis  de  Pereuse; 

3.*  Eléonore-Julie- Louise,  née  le  10  novembre 
1774,  mariée  à  M.  le  Febvrede  Plainval. 

XL  Antoine^Jacques-Authaire  Courtin  ,  comte  d'Ussy, 
chevalier,  né  le  7  septembre  1771»  officier  de  cavalerie, 
chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- Louis,  a 
émigré  en  1791  jusqu'en  1801,  et  a  fait  plusieurs  campa- 
gnes. Il  a  épousé,  en  1806  Marie- Antoinette- Louise - 
Elisabeth  Bauyn  de  Pereuse,  dont  il  a 

Marie-Qotilde-Elisabeth  Courtin  d'Utsy. 


102  GUYOT. 

Armes  :  «  Ecartelé,  au  i  et  4]  d'azur,  à  trois  croissants 
»  d*or;  au  2  et  3  d'argent,  au  chevron  d'azur  ,  accom- 
»  pagné  en  chef  de  deux  glands  de  sinople,  et  en  pointe 
)}  d'une  hure  de  sanglier  de  sable.  Supports,  deux  lions 
»  d'or,  armés  et  lampassës  d'azur.  ^  Cimier ,  un  lion  is- 
»  sant,  s'appuyant  sur  le  sommet  du  casque  .»> 


GUYOT,  en  Champagne.  Cette  famille^  établie  à  Join- 
ville  depuis  deux  cents  ans,  est  originaire  de  Paris. 
Elle  est  alliée  aux  maisons  d'AUonville  ,  de  Ségur ,  de 
Compiègne ,  dé  Beaufort  ,  de  Môle  ,  de  Miromesnil ,  de 
Mathé,  etc.,  etc. 

I .  Claude  Guyot,  sieur  de  Charmeaux ,  chevalier  , 
prévôt  des  marchands  de  la  ville  de  Paris:  i.^  pendant 
les  années  1549  et  i55o;  2.®  continué,  pendant  les  an- 
nées i55i  tt  ib52  ,  pour  sa  grande  providence  y  diligence 
et  gouvernement  de  la  ville  (  Antiquités  de  Paris ,  par 
Corrozet,  i56i,  pag.  17$),  réélu ,  une  troisième  fois^ 
pour  les  années  1564  et  i565,  président  en  la  chambre 
des  comptes  de  Paris,  reçu  le  8  octobre  i573;  épousa 
Marie  Fraguier  ,  et  mourut  dans  un  âge  avancé,  vers  1 58o, 
laissant  (i)  : 

II.  Anthoyne  Guyot   de  Charmeaux,  né  à  Paris  ,  le  x5 


(i)  Claude  Guyot«  dans  la  nomenclature  des  prévôts  des  marchands, 
ofi^e  le  fiait  unique  d'un  magistrat  nommé  trois  fois  à  cette  fonction 
importante. 

Intimement  lié  avec  le  grand  chancelier  de  PHôpital,  il  fut  nommé, 
conjointement  avec  le  président  Christophe  de  Thou,  commissaire  royal 
à  Peffet  de  vendre  les  terrains  du  palais  des  Tournelles.  (Lettres-patentes 
de  Charles  IX,  28janvieri563.) 

A  la  tête  de  la  ville  de  Paris,  il  avait  reçu  Henri  II  et  Catherine  de 
Médicis,  lors  de  leur  magnifique  entrée,  le  20  juin  i552.  (Antiquités 
de  Paris f  par  D.  Felibien,  tome  3.)  En  la  métQe  année  il  fit  recons- 
truire le  pont  du  petit  Châtelet,  où  sbn  nom  est  inscrit  en  marbre  noir. 
(Corozet,  page  180.)  11  agrandit  Paris  du  côté  du  nord,  en  faisant  bâtir 
la  chapelle  Saint-Denis,  qui  est  devenue  un  faubourg  très-considérable. 
C'est  aussi  sous  sa  magistrature  que  fut  reconstruite  la  belle  fontaine  des 
Saints-Innocents,  par  l'immortel  ciseau  de  Jean  Goujom  II  soutint  avec 
fermeté  la  juridiction  de  la  ville,  proposa  le  premier  plan  du  Pont-Neuf, 
qui  ne  fut  mis  en  œuvre  qu'en  1 578  ;  poursuivit  la  première  fondation 
pour  l'entretien  des  enfants  exposés.  (Arrêt  du  11  juillet  i552.) 


aoât    1549, 

président  en  hà 

Tuice  de 

de  Blob  en   i5s 

de  ia  dumixc    àta  >  ■■  y^     «..^      r^,..      . .     =^*'.-ï 

Tonnaa  mois 

par  une  knic 

par  la    stnacy    cammsùer  f^sxL   1    ^z^^m 

Joffrin;  2.* 

i6o2(  i).  D 

III. 
à    Paris,  îc   10  ar»r:  rrîj      L    ^n-^iia.    ^   i   ^1^ 
Jeanne  le  Lars.   féarûr  i    J-irr-Ili:    s:    îL-i-^r'^. 
i65o,  laissant  : 


rvr. 

rechaussée  de  Qurruir^e^   i^ 

épooia,  k  22  nrfl  :  ît  .  ^Za-sine  I^t-jt.    *r   Tsoirrr  jt 
3  avril  1703.  '  Arr^  àt  a  rifur  sa  Hmûo.  le»    -  ♦    vtzzrr^z 

géaéraly  qoî  coc 


d^  privilèges    <fe  ia 
suivent  : 


1/ 


(i)  L'épTiaphe  cK^rriztt  jrj'X,  «açîKnc  '«rrud  c  *^-.-^,  fe 
trouTc  dans  Té^^e.  -per-'jsasxût  ac  âE.ir»-j::r^fc.i.  it  har^i.  r.'iv^v-:^  ^jns. 
de 


Ce  6tf  «■  «zaî  ftaiiiwi  «near.  ât  ci£*-*t£. 
EtBort^aertâs  u 


Maïs  noB  :  u  s'es.*:  pM  taorL  A  isralf  u 
Entre  anlle  tetîb»  fera  ttits  sa  po.rs  ; 
Et  PÔ».  3  ot  irrvaHl  candafte 


C^n.  po«r  lÛKTcla 

Offre  pour  hd  ans  cesse  a  cesTaeKxet  ses 

A  YaaUm  mmwtrûn  de  la 


Ledit  flôgneiir  mquît  le  quinzième  jour  d'août»  ea  Tan   1S49,  et 
décida  le  ncufyième  jour  de  septembre  en  Tan  1602. 

Priez  Dieu  pour  son  âme. 
{a)  Allosion  an  vaisseau  qai  compose  les  annoiries  de  la  rille  de  PsHs* 


I02  GUYOT. 

Armes  :  «  Ecartelé,  au  i  et  4]  d'azur,  à  ut>is  croissants 
»  d^or;  au  2  et  3  d'argent^  au  chevron  d'azur  ,  accom- 
»  pagné  en  chef  de  deux  glands  de  sinople,  et  en  pointe 
»  d'une  hure  de  sanglier  de  sable.  Supports,  deux  lions 
»  d'or^  armés  et  lampassés  d'azur.  ^  Cimier ,  un  lion  is- 
»  sant,  s'appuyant  sur  le  sommet  du  casque  .» 


GUYOT,  en  Champagne.  Cette  famille,  établie  à  Join- 
vîUe  depuis  deux  cents  ans,  est  originaire  de  Paris. 
Elle  est  alliée  aux  maisons  d'AUonville  ,  de  Ségur ,  de 
Compiègne ,  dé  Beaufort ,  de  Môle  ,  de  Miromesnil ,  de 
Mathé,  etc.,  etc. 

I.  Claude  Guyot,  sieur  de  Charmeaux,  chevalier, 
prévôt  des  marchands  de  la  ville  de  Paris  :  i  .**  pendant 
les  années  1549  et  i55o;  2.**  continué,  pendant  les  an- 
nées i55i  et  1 552  , pour  sa  grande  providence  ,  diligence 
et  gouvernement  de  la  ville  (  Antiquités  de  Paris ,  par 
Corrozet,  i56i  ,  pag.  176),  réélu ,  une  troisième  fois, 
pour  les  années  1564  et  i565,  président  en  la  chambre 
des  comptes  de  Paris ,  reçu  le  8  octobre  1 573  ;  épousa 
Marie  Fraguier  ,  et  mourut  dans  un  âge  avance,  vers  i58o, 
laissant  (i)  : 

II.  Anthoyne  Guyot  de  Charmeaux,  né  à  Paris  ,  le  k5 


(i)  Claude  Guyot,  dans  la  nomenclature  des  prévôts  des  marchands, 
offire  le  fait  unique  d'un  magistrat  nommé  trois  fois  à  cette  fonction 
importante. 

Intimement  lié  avec  le  grand  chancelier  de  l'Hôpital,  il  fut  nommé, 
conjointement  avec  le  président  Christophe  de  Thou,  commissaire  royal 
à  reflet  de  vendre  les  terrains  du  palais  des  Touraelles.  (Lettres-patentes 
de  Charles  IX,  iSjanvier  i563.) 

A  la  tête  de  la  ville  de  Paris,  il  avait  reçu  Henri  II  et  Catherine  de 
Médicis,  lors  de  leur  magnifique  entrée,  le  20  juin  i552.  (Antiquités 
de  Paris,  par  D.  Felibien,  tome  3.)  En  la  méipe  année  il  fit  recons- 
truire le  pont  du  petit  Châtelet,  où  sbn  nom  est  inscrit  en  marbre  noir. 
(Corozet,  page  180.)  Il  agrandit  Paris  du  côté  du  nord,  en  faisant  bâtir 
la  chapelle  Saint-Denis,  qui  est  devenue  un  fiaubourg  très-considérable. 
C'est  aussi  sous  sa  magistrature  que  fut  reconstruite  la  belle  fontaine  des 
Saints-Innocents,  parTimmortel  ciseau  de  Jean  Goujom  II  soutint  avec 
fermeté  la  juridiction  de  la  ville,  proposa  le  premier  plan  du  Pont-Neuf, 
qui  ne  fut  mis  en  œuvre  qu'en  1 578  ;  poursuivit  la  première  fondation 
pour  l'entretien  des  enfants  exposés.  (Arrêt  du  11  juillet  i552.) 


GUYOT.  ,03 

août  i549^  chevalier,  prévôt  des  marchands  en  1600; 
président  ea  la  chambre  des  comptes^  reçu  en  survi- 
vance de  son  père  le  8  oaobre  iSyS,  admis  aux  états 
de  Blois  en  i588  en  cette  qualité;  il  présida  la  section 
de  la  chambre  de$  comptes,  que  Henri  III  envoya  à 
Tours  au  mois  de  mai  1 589  ;  fut  rappelé  à  Paris  en  1 596, 
par  une  lettre  personnelle  de  Henri  IV,  qui  le  nomma, 
par  la  suite,  conseiller  d'Etat.  Il  épousa,,  i.®  Claude 
Joffrin;  2.^  Elisabeth  Duret.  Il  mourut  le  9  septembre 
1602  (  I  }•  Il  laissa  du  premier  lit  : 

III.  Edme  Guyot,  écuyer,  sieur  de  Morancourt,  né 
à  Paris,  le  10  août  i585.  Il  épousa,  le  6  août  161 5, 
Jeanne  le  Large,  s'établit  à  Joinville,  et  mourut  vers 
1 6 5o,  laissant  : 

IV.  Louis  GuYOTÎ  écuyer,  grand  assesseur  de  la  ma- 
réchaussée de  Champagne,  né  le  i3  septembre  1634,  qui 
épousa,  le  22  avril  1671,  Christine  Baron,  et  mourut  le 
3  avril  1703.  (  Arrêts  de  la  cour  des  aides  des  18  janvier 
1696  et  3o  avril  1697,  contradictoires  avec  le  procureur- 
général,  qui  confirment  Louis  Guyot  dans  la  jouissance 
des  privilèges  de  la  noblesse.  )  Il  a  eu  les  enfants  qui 
suivent  : 

I  .*  Nicolas,  dont  l'article  suit; 

(i)  L'ëpitaphe  d*Antoine  Guyot,  magistrat  vertueux  et  fidèle,  te 
trouve  dans  l'église  paroissiale  de  Saint-Gervais  de  Paris,  chapelle  dite 
de  Sainte-Barbe,  conçue  en  ces  termes. 

ChanNam  repose  ici,  temple  de  piété. 
Lui,  fidèle  à  loa  roi,  magietrat  honorable. 
Dans  la  Nef  (4)  de  Paris,  pilote  vénérable, 
Cn  son  àme,  en  ses  mœurs,  toot  plein  d'intégrité. 

Ce  fot  on  Trai  flambeau  ardent  de  charité. 
Aux  pauvres  affligés  se  montrant  favorable  : 
Aussi  fut-il  aimé  comme  il  fut  cbariuble. 
Et  mort,  il  est  de  tous  maintenant  regretté. 

Mais  non  :  it  n'est  pas  mort.  A  jamais  sa  mv^moire 
Entre  mille  vertus  fera  vivre  sa  gloire  ; 
Et  pois,  Il  est  vivant  en  sa  chaste  moitié, 

Qni.  pour  vaincre  la  mort,  n'ayant  pas  d'antres  armes. 
Offre  pour  lui  sans  cesse  et  ses  voeux  et  ses  armes 
A  l'auteur  souverain  de  la  chaste  amitié. 

Ledit  icigtieur  naquit  le  quinxième  iotir  d'août,  en  Tan  1S49,  et 
dMda  le  neufvième  iour  de  septembre  en  Tan  1602. 

Priez  Dieu  pour  son  Ame. 
(û)  Allosioo  an  vaisseau  qni  compose  Ica  armoiries  de  la  ville  de  Pifls. 


104  GUYOT. 

2.*  Christine  Guyot,  née  le  lo  septembre  1680, 
mariée  en  juin  1704,  à  noble  Pierre  Sauvage, 
avocat  au  parlement^  morte  le  17  mai  1757,  dont  : 
Antoinette  Sauvage^  née  en  1706,  mariée  en  1732^ 

à    messire    Edme  -  François  -  Marcel^    marquis 

d'AUonviUe  (  i  ). 

V.  Nicolas  GuYOT,  écuyer,  président  de  l'élection 
de  Joinville,  né  le  29  janvier  1672,  épousa,  le  19  fé- 
vrier 1703,  Anne  Tardif  (  2  ),  et  mourut  le  24  octobre 
1736,  laissant  : 

VI.  Prudent  -  Nicolas  Guyot,  écuyer,  contrôleur  des 
guerres,  né  le  18  juin  1704,  marié,  le  5  février  1738, 
à  Catherine  Guérin-des-Herbiers  de  la  Rochepalière  (  3  ), 
mortle  11  décembre  1778.  Il  a  eu  : 

I .°  Claude-Antoine,  qui  suit  ; 

2.**  François-Antoine-Prudent  Guyot  de  Menisson^ 


(i)  Voyez  les  titres  de  la  maison  d'AUonville,  dans  le  second  volume 
du  présent  Nobiliaire,  page  336. 

(2)  Anne  Tardif  était  arrière-petite-fille  de  l'illustre  Jean  Tardif  du 
Rut,  conseiller  au  présidial  de  Paris,  immolé  par  la  faction  des  Seize,  le 
i5  novembre  i5gi,  pour  son  attachement  à  la  cause  de  Henri  IV. 
(Voyez  V Histoire  générale  de  de  Thou,  tome  10.  page  432. 

(3)  La  maison  des  Herbiers,  très-ancienne  dans  le  Poitou,  a  fourni  à 
la  marine  royale  plusieurs  officiers-généraux,  notamment  Henri-Fran- 
çoisjdes  Herbiers,  marquis  de  PEtenduère,  chef  d*escadre,  mort  au  mois 
de  mars  1760,  ami  de  du  Gué-Trouin  ;  son  petit-fils,  Alexandre  des 
Herbiers,  a  péri  sous  la  hache  révolutionnaire  en  juin  1794,  pour  la 
cause  des  rois  légitimes. 

Catherine  des  Herbiers  de  la  Rochepalière  était  fille  de  Jacques  des 
Herbiers,  chevalier,  lieutenant  de  roi  à  Phalsbourg,  et  de  Marie  Mem- 
mie  de  Menisson.  Celle-ci  était  le  dernier  rejeton  de  la  maison  de  Me- 
nissonSaint-Pouanges,  Tune  des  plus  anciennes  de  la  haute  Champagne. 
En  1429,  Guy  de  Menisson  chassa  de  la  ville  de  Troyes  les  Anglais  qui 
y  avaient  rédigé,  avec  Isabelle  de  Bavière,  ce  coupable  traité  portant 
contre  le  roi  Charles  VII  exclusion  de  la  couronne  de  France. 

Menisson  fut  secondé  par  Guillaume  Môle,  tige  de  l'une  des  plus 
illustres  maisons  de  la  magistrature  française,  dont  le  petit-fils,  Jean 
Môle,  épousa  Madeleine  Menisson.  (Voyej  Moréry,  verbo  Môle; 
Ephémérides  de  Troyes,  par  Grosley  ;  Antiquités  de  Camusatf  etc.) 

Louis  Jacques  des  Herbiers,  comte  de  la  Rochepalière,  fut  nommé, 
par  lettre  du  roi  Louis  XVI,  en  septembre  1775,  pour  accompagner  à 
Turin  madame  Clotilde  de  France,  princesse  de  Piémont,  décédée 
reine  de  Sardaigne. 


GUYOT.  ,o5 

écnyer,  né  le  26  ami   1750,  marié  le  6  novembre 
1775,  à  demoiselle  Ursule  Gény^  dont  : 

a.  Eugioe-Prudent-Guyoty  né  le  4  juillet   1800; 

b.  Clémence  -  Prudence  •  Gayot,  née  le  8  août 
1776,  ixiariée  le  18  juillet  1796,  i  Augustin  de 
Saligny,    dont    :   Caroline  de    Saligny,  née  eo 

.  1797,  mariée,  le  18  juin  1814^  à  messîre 
Adolphe^  chevalier  de  Musset; 

3*.  Christine-Catherine  Guyot,  née  le  19  octobre 
1743,  mariée,  le  i5  oaobre  1785,  à  Antoine- 
Auguste  Laurent. 

Vil.   Qaude-Antoine  Guyot*dbs-Herbi8bs,   écuyer,    né 
le  20  mai  1745,  a  épousé^   le  22  octobre    1777^   demoi-*^ 
selle  Marie- Anne  Daret  (i) .  De  ce  mariage  sont  issus  : 

I*.  Etienne-Antoine- Prudent,  dont  l'article  suit  ; 

2*.  Edmée-Oaudecte-Christine  Guyot-des  Herbiers, 
mariée,  le  10  juillet  1801,  à  messire  Viaor-Do- 
natien,  chevalier  de  Musset,  dont  (2)  : 

a.  Paul  de  Musset,  né  le  9  novembre  1804; 

b.  Louis-Charles-Alfred  de  Musset,  né  le  11  dé- 
cembre 1810; 

3*.  Anne-Marie  Guyot-des- Herbiers,  mariée  le 
28  octobre  i8i3,  à  N...  N...  Solente. 

VI 1 1.  Etienne- Antoine- Prudent  Gtrror-DES-HsRBiKRs, 
né  le  fo  août  1778,  marié,  le  24  août  1807,  à  demoi- 
selle Françoise-Scholastique  Bonnivert,  nommé  par  Sa 
Majesté  Louis  XVIII,  en  juin  1814,  secréuire  général 
du  département  de  la  Creuse,  et  le  2  août  181 5,  se- 
crétaire général  du  département  d'llle«et- Vilaine. 

Arme$  :  «  D'or,  à  trois  tourtereaux  de  sinople  ;  casque 
»  et  lambrequins  de  chevalier,  aux  émaux  de  Técu. 
>  {Armoriai  de  la  ville  de  Paris  et  de  la  chambre  des 
»  comptes  .)  9 

(t)  Lettres  de  noblesse  données  par  Louis  XV,  en  1735,  à  Charles 
Daret,  cbevau-Iéger  de  la  garde  du  roi,  fils  et  petit-fils  d^offidert  dit- 
tittgués  dans  le  même  corps. 

(a)  Voyei  la  généalogie  de  la  maison  de  Musset,  au  tome  3  du  pré- 
sent Nobiliaire,  page  47. 


«4 


,o6  DE  BATZ  DE  TRENQUELLÉON. 

BATZ  DE  TRENQUELLÉON  (de)  ,  maison  originaire 
de  Béarn,  connue  et  distinguée  dès  le  onzième  siècle^ 
et  dont  étaient  Arnaud-Raymond  de  Batz,  seigneur  de 
Batz  et  de  Seroneac;  Bernard  de  Batz,  évêque  de  Lascar^ 
et  Raymond-Arnaud  de  Batz^  vicomte  de  Q>arase^  près 
de  PaUy  une  des  douze  anciennes  baronnies  de  Béarn.  Les 
descendants  des  comtes  et  sires  de  Coarase  et  des.  barons 
de  Batz,  près  d'Orteitz,  s'établirent,  au  quinzième  siècle, 
dans  TAlbret^  diocèse  de  Condom.  Us  ont  possédé  les 
seigneuries  de  Gontaud,  de  Lille,  de  Trenquelléon,  et 
occupé  jusqu'à  ce  jour  des  emplois  distingués  dans  le  mi- 
litaire, tant  au  service  de  rois  de  Navarre  que  de  ceux  de 
France.  Cette  famille  s*est  divisée  en  trois  branches. 

PREMIÈRE    BRANCHE. 

Barons  de  Trenquelléon,  à  Nérac. 

Charles  de  Batz,  baron  de  Trenquelléon,  a  épousé, 
en  juillet  lySo,  Anne- Louise  de  Malide,  fille  de  Louis 
de  Malide,  nlort  brigadier  des  armées  du  roi,  capitaine 
au  régiment  des  Gardes-Françaises,  tante  des  c^^^hesses 
de  Lauraguais  et  de  la  Rochefoucault,  dont,  pour  fils 
aîné  : 

Charles-Joseph-François-Marie-Martbe  de  Batz,  sei- 
gneur, baron  de  Trenquelléon,  ancien  page  du  roi,  de 
la  grande  écurie,  colonel  au  service  de  S.  M.  Très'-Chré- 
tienne,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis.  Il  a  émigré  en  1791,  a  fait  toutes  les  campagnes 
des  Princes  et  celle  de  Quiberon,  et  a  épousé,  le  27  sep- 
tembre 1787,  Marie-Ursule-Claudine  de  Peyronencq  de 
Saint-Chamarant,  fille  de  Joseph,  comte  de  Peyronencq 
de  Saint-Chamarant,  seigneur  de  Marcenay,  de  Vey- 
rières,  de  Murât  et  autres  lieux,  et  de  Marie-Elisabeth 
de  Naucaze.  Il  est  mort  le  18  juillet  181 5.  De  son  ma- 
riage sont  issus  : 

I®.  Charles-Polycarpe,  dont  l'article  suit  ; 

2®.  Marie  -  Adèle  -  Elisabeth  -  Catherine  -  Jeanne    de 

Batz  de  Trenquelléon,  né^  le  10  juin  1789  ; 
3**.  Marie- Josèphe- Françoise -Désirée  de    Batz   de 

Trenquelléon,  née  en  Portugal  le  5  juin  1799. 

Charles-Polycarpe    de    Batz,   baron    de  Trenquelléon, 


DE  BATZ  DE  TRENQUELLÉON.  107 

seigneur  de  Saint-Julien  ,  né  le  x6  janvier  1792,  a  e'pousé , 
le  7  octobre  i8i3  ,  Adèie-Seràne- Bernardin  de  Sevin  de 
Segougnac,  fille  de  Jean-Chrysostome  de  Sevin ,  baron  de 
Segougnac  ,  ancien  capitaine  au  régiment  de  Deux-Ponts  , 
cavalerie,  et  de  Louise-Paule*Florent  de  Manas  de  La- 
mezan .  De  ce  mariage  est  issu  : 

Charles- Louis-Jean-Joseph  de  Batz  de  Trenquelléon, 
né  le  18  mars   i8i5. 

C'est  dans  cette  branche  que  se  sont  éteintes  deux  des 
plus  anciennes  maisons  d'Auvergne  ,  celle  de  Naucaze  et 
de  Peyronencq  de  Saint-Chamarant. 

SECONDE  BRANCHE. 

Seigneurs  de  Gajean,  au  duché  d'Albret, 

François  de  Batz  ,  écuyer ,  seigneur  de*  Gajean  ,  chef 
d'escadre  des  armées  navales  de  Sa  Majesté ,  chevalier 
de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  né  en  1759, 
a  épousé,  en  1795,  Marie-Gabrielle  de  Villecour,  dont 
sont  issus  : 

1.*  Joseph-Armand  de  Batz  de  Gajean  ,  lieutenant  au 
service  de  S.  M.  Très-Chrétienne,  né  le  26  fé- 
vrier 1796; 

2.*  Louis-Augustin-Timoléon.de  Batz  de  Gajean  ,  né 
en  octobre  1804; 

3.^  Charlotte-Ursule  de  Batz  de  Gajean  j  née  en  fc- 
vrier  1798; 

4.*  Mahe-Elisabeth-Céline  de  Batz  de  Gajean ,  nce 
en  juin  1801  ; 

5.*  Marie-Françoise-Anals de  Batz  de  Gajean,  née 
en  octobre  f8o8; 

6."*  Marie-Antoinette-Thérèse-Eugénie  de  Batz  de 
Gajean  j  née  en  septembre  1810. 

TROISIÈME  BRANCHE. 

Barons  de  Afirepoix,  à  Auch, 

Alexandre  de  Batz^  baron  de  Mirepoix,  seigneur  de 
Saince-Christie,  heutenant  des  maréchaux  de  France 
dans  le    Condomoit,    ancien   capitaine    au  régiment  de 


I08  DEAN. 

GoDti,  ibLifllicr  lic  lOiilfc  rojrn  et  snlitufc  de  Sunt'* 
Louis ,  a  épaaaé ,  en  foin  ijSo,  Marie  de  b  Cbrerie  de 
Soopets,  arrièfe-peme-fiBe  de  Jean-Franç»  de  la  Cla- 
verie,  baron  de  Soapos ,  mesoe-de-camp  dect^alerie, 
ooueiBcr  d*eiat  d*epee,  dont  : 

Alexandre  oc  B41Z,  baroa  de  MuuspocXy  seignear  de 
Saintc-Chrisde ,  andeii  officier  an  rêgiinent  de  Bourbon- 
nais,  infiuiterîe  ,iie  en  ijSi  ,  marié^  en  1784,  â  N...  de 
Montegm,  fille  de  M.  de  Mootegnt,  conaeiUer  an  parle- 
ment de  Toolouse.  De oe flHiiaiEe  sont  issus: 


I.*  Charles-Alexandre- Ange  de  Batr  de  Mireprôc, 

néen  ijoS; 
2.*  Henri-Gaspard  de  Batz  de  Mirepoix ,  néen  1797  ; 
3.*  Henriette  de  Batz  de  Mirepoix ,  mariée  â  N.«.  de 

Larr ,  comte  de  la  Totir ,  dont  phisienrs  enfants  ; 
4.*  Chaolotte  de  Batz  de  MirqxMX,  née  en   1788. 

Anmes:  «  Parti,  an  i  de  goeoles,  au  saint  Michel 
»  d'argent;  au  2  d'azur,  au  rocher  de  cinq  ooupeaux 
»  d'argent,  somme  d'un  lion  d'or  .» 


DEAN,  fiunilie  ancienne,  originaire  de  la  Tille  de 
Gallcraj,  en  Irlande,  et  éuUie  en  France ,  dans  la  pro- 
vince d'Anjou .  Cette  origine  est  justifiée  par  un  certificat 
authentique  du  roi  d'armes  d'Irlande,  daté  du  château 
de  Saint-Germain-en-Laye ,  le  10  septembre  1693,  coo- 
firme  par  le  roi  Jacques  II,  le  23  noTcmbre  1694,  et 
signé  de  sa  propre  main  ;  nous  le  transmettons  ici  : 

»  Nous,  Athélon,  gardoaccaux  dans  le  royaume  d'Ir- 
lande, donnons  le  salut  â  tous  ceux  que  ces  lettres 
pourront  parvenir,  nous  Grisons  foi  que  lorsque 
M.  François  Dean,  écujcr,  est  venu  nous  demander 
un  témoignage  assuré  de  l'ancienne  origine  Je  lui  et 
de  ses  aïeux,  nous  avons  fouillé ,  avec  tout  le  soin  pos- 
rible,  les  catalogues  qui  renferment  ks  nobles  d'Ir* 
lande ,  et  que  nous  7  avons  trouvé  la  fiuniUe  de  Fran- 
çois Eiean ,  dont  le  premier  Ait  appelé  par  ks  Bataves 
Frédéric  Dean.   »  Soit  k  généalogie. 

1 .  Frédéric  Dbam ,  écujer ,  mourut  le  i5  octobre  1017  , 
laissant: 


DEAN.  109 

1  .*  Alexandre^  dont  l'article  suit; 
2.®  Antoine  Dean; 
3.*  Marc  Dean. 

IL  Alexandre  Dvan,  écuyer,  nommé  le  second  dans 
le  catalogue  des  nobles,  mourut  Tan  1042.  Il  eut  pour 
fils: 

-  III.  Antoine  Dean^  écuyer,  inscrit  le  troisième  au  ca- 
talogue des  nobles  Dean.  Il  mourut  au  mois  d'octobre  de 
Tan  io65,  laissant  : 

I  .*  Samuel,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Robert  Dean; 
3.*  Thomas  Dean. 

t 

IV.  Samuel  Dean,  écuyer,  occupe  le  quatrième  rang 
dans  le  susdit  catalogue.  Il  mourut  Tan  1084,  laissant  : 

I  •*  François,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Jean  Dean  ; 
3.*  Laurent  Dean  ; 
4.^  Maurice  Dean. 

V.  François  Dsan,  I"  du  nom,  écuyer,  nommé  le 
cinquième  au  susdit  catalogue,  mourut  le  dernier  jour 
de  novembre  de  Tan  1 102.  Il  eut  pour  fils  : 

I.*  Marc,  qui  suit; 
2.**  Samuel  Dean; 
3.«  Robert  Dean. 

VL  Marc  Dean,  I*'  du  nom,  écuyer,  mort  le  9  avril 
de  Tan  11 23,  et  nommé  le  sixième  au  catalogue  des  no- 
bles Dean,  eut  pour  fils  : 

t  .*  Robert,  qui  continue  la  lignée  ; 
2.*  Joseph  Dean. 

VIL  Robert  Dean,  nommé  le  septième  au  catalogue, 
mourut  le  28  mai  de  l'an  1 139,  laissant  : 

1  .*  Rodolphe,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Maurice  Dean. 

VI IL  Rodolphe   Dean,  écuyer,  mort  le  5  juin  1160, et* 
nommé  huitième  au  catalogue,  eut  pour  fils  : 

IX.  François  Dean,  II*  du  nom,  écuyer,  inscrit  le 
neuvième  au  catalogue,  mort  le  i5  octobre  1 1 8i4,  laissant  : 


1 10  DEAN* 

K*  Marc,  dont  Tardcle  suit; 
2.*  Jean  Dean; 
3.*  Jacques  Dean. 

X.  Marc  Dean^  II*  du  notn^  inscrit  le  dixième  au  ca- 
talogue^  mourut  le  3  novembfe  i2o3.    Il  eut  deux  fils  : 

I  .*  Léonard,  qui  suit  ; 
2."*  Robert  Dean. 

XI.  Léonard  Dean,  écuyer,  mort  le  5  novembre 
1235.  Il  est  nommé  le  onzième  dans  le  catalogue,  et  eut 
pour  fils  : 

I.*  Martin,  dont  l'article  suit; 
2."*  Richard  Dean. 

XII.  ^Martin  Dean^  écuyer,  tient  le  douzième  rang 
dans  le  catalogue  de  ladite  famille.  Il  mourut  le  7  sep- 
tembre 1 245,  laissant  deux  fils  : 

I  .*  Thomas,  qui  continue  la  lignée  ; 
2.*  François  Dean. 

XIII.  Thomas  Dean,  I*'  du  nom^  écuyerj  nommé  k 
treizième  dans  le  catalogue^  mourut  le  7  novembre  de 
Tan  1 290,  laissant  : 

I  .*  François,  dont  Tanide  suit  ; 
2.''  Jacques  Dean. 

XIV.  François  Dean,  III*  du  nom,  écuyer,  occupe  le 
quatorzième  rang  dans  le  catalogue.  Il  mourut  le  dernier 
mars  1 329,  laissant  trois  fils  : 

1  .*  Jean,  dont  l'article  suit; 
2.*  François  Dean; 
3."  Nicolas  Dean. 

XV.  Jean  Dean,  I*'  du  nom,  écuyer,  inscrit  le  quin- 
zième au  catalogue,  mourut  le  9  octobre  1364.  Ses  en- 
fants furent  : 

I.*  Thomas,  dont  l'article  suit; 
2.*  François  Dean; 
3.*  Nicolas  Dean. 

XVI.  Thomas  Dean,  II*  du  nom,  écuyer  nommé  le 
seizième  dans  le  catalogue,  mourut  le  9  mars  1 393.  Il 
eut  pour  fils  : 


DEAN.  1 1 1 

I  .^  Thomas^  qui  continue  la  lignée  ; 
2.^  Jean  Dean  ; 
3.<*  Martin  Dean. 

XVII.  Thomas  Dean,  III*  du  nom,  écuyer,  inscrit  le 
dix*septième  au  catalogue,  mourut  le  9  mars  1430.  Ses 
enfiints  furent  ; 

I.* Hugon,dont  Tarticle  suit; 
2.*  François  Dean  ; 
3.*  Jean  Dean. 

XVIII.  Hugon  Dean,  écuyer,  tient  le  dix-huitième 
rang  dans  h  catalogue  des  nobles  Dean.  Il  mourut  le  10 
octobre  1 4621  laissant: 

I  .^  Jean,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Richard  Dean  ; 
3."*  David  Dean. 

XIX.  Jean  Dean,  IP  du  nom,  nommé  le  dix*neu- 
vième  au  catalogue,  mourut  le  2  mars  1495.  Ses  enfants 
furent  : 

1  .*  Humpri,  qui  continue  la  lignée  ; 
2.®  Laurent  Dean  ; 
3.'  Jean  Dean. 

XX.  Humpri  Dban,  écuyer,  nommé  le  vingtième 
dans  le  catalogue,  est  mort  le  premier  avril  i532.  11 
laissa: 

I  ."^  Christophe,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Henri  Dean  ; 
3.*  Guillaume  Dean. 

XXI.  Christophe  Dean,  I*'  du  nom,  écuyer,  tient 
dans  le  catalogue  le  vingt-unième  rang.  Il  mourut  le 
7  oaobre  i56o,  laissant  deux  (ils  : 

I  .•  François,  dont  Tarticle  suit  ; 
2.*  Rodolphe  Dean. 

XXII.  François  Dean,  IV*  du  nom,  écuyer,  inscrit 
le  vingt-deuxième   dans  la    catalogue,  mourut  •  en   i583. 

*5es  enfants  furent  : 

I  .*  Christophe,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  François  Dean; 
3.*  Guillaume  Dean. 


I  lo  DEAN- 

i.**  Marc,  dont  l'article  suit; 
2.®  Jean  Dean; 
3.®  Jacques  Dean. 

X.  Marc  Dean,  II*  du  nom^  inscrit  le  dixième  au  ca- 
talogue^ mourut  le  3   novembre  1 2o3.    Il  eut  deux  fils  : 

I  .*  Léonard,  qui  suit  ; 
2.*  Roben  Dean. 

XI.  Léonard  Dean,  écuyer,  mon  le  5  novembre 
1235.  Il  est  nommé  le  onzième  dans  le  catalogue,  et  eut 
pour  fils  : 

I.*  Martin,  dont  l'article  suit; 
2.**  Richard  Dean. 

XII.  ^Martin  Dean,  écuyer,  tient  le  douzième  rang 
dans  le  catalogue  de  ladite  famille.  Il  mourut  le  7  sep- 
tembre 1 245,  laissant  deux  fils  : 

I  .^  Thomas,  qui  continue  la  lignée  ; 
2.®  François  Dean. 

XIII.  Thomas  Dean,  I**  du  nom,  écuyer,  nommé  k 
treizième  dans  le  catalogue,  mourut  le  7  novembre  de 
Fan  1 290,  laissant  : 

I  .*  François,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Jacques  Dean. 

XIV.  François  Dean,  III*  du  nom,  écuyer,  occupe  le 
quatorzième  rang  dans  le  catalogue.  Il  mourut  le  dernier 
mars  i329,  laissant  trois  fils  : 

I.*  Jean,  dont  l'article  suit; 
2.*  François  Dean; 
3.*  Nicolas  Dean. 

XV.  Jean  Dean,  I*'  du  nom,  écuyer,  inscrit  le  quin- 
zième au  catalogue,  mourut  le  9  octobre  1364.  Ses  en- 
fonts  furent  : 

I  .*  Thomas,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  François  Dean; 
3.*  Nicolas  Dean. 

XVI.  Thomas  Dean,  II*  du  nom,  écuyer  nommé  le 
seizième  dans  le  caulogue,  mourut  le  9'  mars  iSgS.  Il 
eut  pour  fils  : 


DEAN.  1 1 1 

I  .^  Thomas^  qui  continue  la  lignée  ; 
2.* Jean  Dean; 
3.^  Martin  Dean. 

XVII.  Thomas  Dean,  III*  du  nom,  écuyer^  inscrit  le 
dix-septième  au  catalogue,  mourut  le  9  mars  1430.  Ses 
enfants  furent  ; 

« 

I.* Hugon,dont  l'article  suit; 
2.*  François  Dean  ; 
3.*  Jean  Dean. 

XVIII.  Hugon  Dean,  écuyer,  tient  le  dix-huitième 
rang  dans  h  catalogue  des  nobles  Dean.  Il  mourut  le  10 
octobre  1 46 2^ laissant: 

i.^Jean,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Richard  Dean  ; 
3.*  David  Dean. 

XIX.  Jean  Dkan^  II'  du  nom,  nommé  le  dix-neu- 
vième au  catalogue,  mourut  le  2  mars  1495.  Ses  enfants 
furent: 

I  /  Humpri,  qui  continue  la  lignée  ; 
2.*  Laurent  Dean  ; 
3.*  Jean  Dean. 

XX.  Humpri  Dean,  écuyer,  nommé  le  vingtième 
dans    le    catalogue,    est   mort  le    premier    avril  i532.   Il 


I  .*  Christophe,  dont  Tartide  suit  ; 
2.*  Henri  Dean  ; 
3.*  Guillaume  Dean. 

XXI.  Christophe  Dean,  I*'  du  nom,  écuyer,  tient 
dans  le  catalogue  le  vingt-unième  rang.  Il  mourut  le 
7  octobre  1 560j  laissant  deux  fils  : 

I.*  François,  dont  Tarticle  suit  ; 
2.*  Rodolphe  Dean. 

XXII.  François  Dean,  IV*  du  nom,  écuyer,  inscrit 
le  vingt-deuxième   dans  la    catalogue,  mourut    en    1 583 . 

""Ses  enfants  furent  : 

I.*  Christophe,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  François  I>ean; 
3.*  Guillaume  Dean. 


112  DEAN. 

XXIII.  Christophe  Dean,  U*  du  nom,  écuyer,  com- 
pris le  vingt-troisème  au  catalogue,  mourut  ie  3  octo- 
bre 1602.  Il  eut  pour  fils  : 

i.**Jean,  inscrit  le  vingt-quatrième  au  catalogue  ;   il 
mourut  Tan  i65o,  ayant  pour  fils  : 

a.  Robert  Dean,     \ 

b.  Etienne  Dean^  |  morts  sans  postérité,  ' 

c.  Antoine  Deaçi^  ) 

2.®  Marc,  dont  l'article  suit  ; 
3.*  Robert  Deàn  ; 
4,*  François  Dean. 

XXIV.  Marc  Dean,  IIP  du  nom,  écuyer,  inscrit  le 
vingt-cinquième  au  catalogue,  mort  le  28  janvier  1625, 
eut  pour  fils  : 

XXV.  Gilles  Dean,  écuyer,  nommé  le  vingt-sixième 
dans  le  catalogue.  Il  mourut  le  premier  mai  i663,  lais- 
sant : 

XXVI.  François    Dean,   V*  du   nom,   écuyer,    inscrit, 
le  vingt-septième  au  catalogue.  Il  mourut  le  11  mai  i653, 
ayant  deux  fils  : 

I.®  François,  qui  continue  la  lignée  ; 
2.®  Michel  Dean. 


tient 
fik: 


2.^  lYntaci  i^caii. 

XXVII.  François  Dean,    VI*  du   nom,    écuyer, 
le  vingt-huitième  rang  dans  le  catalogue.  ^11  eut  pour 

XXVIII.  François  Dean,  VII*  du  nom,  inscrit  aussi 
le  vingt-huitième  au  catalogue.  Ce  fut  lui  qui  obtint  du 
roi  d'armes  d'Angleterre  le  certificat  ci-devant  relaté, 
ainsi  qu'il  conste  par  la  déclaration  de  Jean-Baptiste- 
Guillaume  de  Gevigney,  généalogiste  de  la  maison  de 
Madame,  du  premier  juin  1776.  Il  épousa,  en  lôSg, 
Elisabeth  Trochon,  de  laquelle  vint  : 

XXIX.  François  Dean,  VI  Ii*  du  nom,  écuyer,  sei- 
gneur de  Luigné,  trésorier  des  gardes-du-corps  du  roi 
en  1695,  qui  épousa,  le  premier  septembre  1697,  Ca- 
therine de  Marisy,  qui  le  rendit  père  de  : 

XXX.  François  D^an,  IX*  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  Luigné,  ^qui  épousa,  le  17  janvier  17 18,  Marie  Poisson 
de  Gastines,  fille  de    René  Poisson,  écuyer,   seigneur  de 


DEAN.  Il3 

Gatdnes,  ôl  de  dame  Marie  d'Heliaod.  Il  fit  hommage 
de  sa  terre  de  Luigné  en  1720,  et  en  donna  dénombrement 
l'année  suivante.  De  ce  mariage  vint  : 

XXXI.  René-Emeric  Dsak,  écuyer^  seigneur  de  Lui- 
gné,  ancien  capitaine  au  régiment  de  Champagne.  Il 
épousa  j  par  contrat  du  24  janvier  1757^  Louise-Olympe 
Rallier  de  la  Tertiniére ,  fille  de  Thomas  Rallier ,  écuyer 
seigneur  de  la  Tertiniére^  et  de  dame  Françoise-Buhigné. 
De  ce  mariage  sont  issus  : 

f.*  René-Tous<aint,  dont  Tarticle  suit; 

2.*  Etienne-Thomas ,  qui  forme  la  seconde  branche» 
rapportée  ci-après  ; 

3.*  Catherine  Dean,  mariée  â  M.  THuillier  de  la 
Chapelle ,  capitaine  de  frégate ,  et  chevalier  de 
l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  avec  le 
brevet  de  lieutenant-colonel  ; 

4.*  Françoise-Olympe  Dean. 

XXXI I .  René  -  Toussaint  Dean  de  Luign£  ,  chevalier , 
élève  de  TEcole  royale  militaire  en  1767,  officier  dans 
Royal ,  inbnterie,  a  émigré  en  1791  ;  fait  la  campagne 
dans  les  compagnies  des  gentilshommes  d'Anjou,  à  Tar- 
mée  de  monseigneur  le  duc  de  Bourbon  ;  chevalier  de 
l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  a  épousé  Perrinne^ 
Marie  -  Anne  -  Charlotte  de  Quatrebarbes.  lia  de  ce  ma- 
riage: 

Charles-René-François  Dean  de  Luigné,  chevalier^ 
marié  à  miulemoiselle  de  La  Tuliaye  de  Magnane, 
dont  : 

a.  Charles-Salomon  Dean  de  Luigné  ; 

b.  René  Dean  de  Luigné, 

SECONDE  BRANCHE. 

XXXI I.  Etienne  -  Thomas  Dban,  chevalier,  page  de 
Madame  en  1 776 ,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire 
de  Saint-Louis»  officier  au  régiment  de  Royal-Roussillon, 
inbnterie  ,  en  1779»  a  émigré  en  1791 ,  et  a  (ait  la 
campagne  dans  Tarmée  de  monseigneur  le  duc  de  Bour- 
bon ,  dans  les  compagnies  nobles  d'Anjou.  Il  est  aujotlr- 
d'bui  membre  de  la  Chambre  des  Députés,  où  il  a  été 
nommé  par  le  département  de  la  Mayenne.  Il  a  épousé» 
6.  iS 


11^  DE  LA  CHAPELLE  DU  BOUCHEROUX. 

le    17  janyier  1791,  GabrieUe-Marie-HodtUnc  d'Hauri- 
coiut,  dont  est  issa  :  • 

i.^ René-Etienne-Emeric  Dean,  marié^  en  1812^  avec 
Françoise-Mélanie  de  la  Lande  Sûnt-Martln.  Il 
a  de  ce  mariage  : 

a.  Etienne-Emeric  Dean; 

b.  Mélanie^Gabrielle  Dean. 
3.*  Gabrielle-CatherineDean. 

Armes  :  c  D'ai^ent,  au  lion  de  pourpre,  armé  de 
»  gueules.  Supports  ,  deux  lions.  Caisque  taré  de. profil  , 
»  avec  ses  lambrequins,  sommé  d'une  tortue,  aux  émaux 
9  de  l'écu.  Devise  :  Vigor  in  virtute.  > 


CHAPELLE  DU  BOUCHEROUX  (de  la),  en  Bcrri, 
fiunille  ancienne,  originaire  du  Limosin. 

L  Guillaume^  aliàs  Guillot  de  la  Chapelle^  I"  du 
nom,  damoiseau^  seigneur  du  Boucheroux^  paroisse  de 
Layrac ,  diocèse  de  Limoges  ,  épousa ,  par  contrat  du 
2  avril  1 384  ,  Catherine  de  Châteauneuf  de  Marcillac , 
assistée  dans  ce  contrat  d'Adélaïde  d' Aveniers ,  sa  mère; 
de  noble  homme  Aldinet  de  Châteauneuf^  damoiseau, 
seigneur  de  Marcillac,  et  de  Guillaume  et  Raymond  de 
Châteauneuf,  ses  frères.  Il  partagea  avec«Jeah  et  Pierrot 
de  la  Chapelle ,  damoiseaux ,  ses  frères  germains ,  le 
jeudi  avant  la  Saint-Georges  de  Tan  iBgo^  les  biens  qui 
leur  étaient  échus  par  la  mort  de  leurs  père  et  mère,  et 
vivait  encore  le  19  avril  1454.  Ses  enfants  furent  : 

I  .•  Aubert,  dont  l'article  suit  ; 

2.®  Guillemin  de  la  Chapelle,  écuyer,  qui,  dans  le 
dessein  d'entrer  dans  Tordre  de  Saint-Jean  de  Jé- 
rusalem^ céda  à>  son  frère^  pair  un  acte  du  19  avril 
1454^  tous  les  droits  qu'il  pouvait  avoir  dans  Thôtel 
et  manoir  du  Boucheroux. 

II.  Aubert  de  la  Chapelle^  écuyer^  seigneur  du  Bou- 
cheroux ,  écuyer  d'écurie  du  roi*  Louis  XI,  qui,  à  ce 
titre,  le  mit  sous  sa  protection  et  sauve-garde,  par  des 
lettres  du  3o  mars  1464,  épousa  demoiselle  Isabeau  de 
Bron.  Leur  succession  fut  partagée  après  leur  mort,  le 
23  février  1499,  entre  leurs  enfants,  qui  furent  : 


DE  LA  CHAPELLE  DU  BOOCHEROUX.  1 1 5 

1  .*  Jean,  dont  l'artide  suit; 

2  .*  Bernard  de  la  Chapelle; 
3.^  Jacques^de  la  Chapelle; 

4.*  Louis,  auteur  dç  la  seconde  branche^  rapportée 

cUaprès; 
5  .*  Marguerite  de  la  Chapelle  ; 
6.*  Jeanne  de  la  Chapelle. 

III.  Jean  de  la  .  Chapelle,  I"  du  nom,  écuyer,  fut 
chargé  par  René  de  Bretagne,  ou  de  Brosse,  dit  de  Bre- 
tagne, comte  de  Penthièvre  et  de  Périgord,  seigneur  de 
Boussac,  suivant  sa  procuration  du  20  novembre  iSiy, 
d'administrer  ses  biens  dans  les  provinces  de  Béni,  de 
Limosin  et  du  haut  Poitou.  Il  exerçait,  le  21  novembre 
1 5 1 7,  l'office  de  garde  du  scel,  établi  aux  contrats  de  la 
chancellerie  de  Boiissac,  était,  eii  iSdg,  châtdain  du 
même  lieu,  et  fut  pourvu  de  l'office  de  chftteiain  de  la 
terre  et  seigneurie  de  la  Pérouse^  par  lettres  ^e  Jean  de 
Brosse,  dit  de  Bretagne,  duc  d'Etampes  et  comte  de 
Penthièvre^  en  date  du  14  septembre  i539,  et  ne  vivait 
plus  en  t56i .  Il  laissa  d'Anne  Gîllet,  sa  femme  : 

IV.  Mathurin  de  lx  Chapelle,  écuyer,  pourvu,  le  12 
février  i55i,  parle  même  Jean  de  Bretagne,  de  l'oflice 
de  châtelain  de  la  baron  nie  de  Boussac,  vacant  par  la 
mort  de  Jean  de  la  Chapelle,  son  père.  Il  laissa  de  Clau* 
dine  Légier,  sa  seconde  femme  : 

j  •*  René,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Michel  de  la  Chapelle: . 

3.*  Jeanne  de  la  Chapelle,  '  femme' de  Léonard  de 
Bourges,  seigneur  de  Sernay. 

V.  René  de  la  Chapelle,  écuyer,  sieur  de  la  Seurette, 
avocat  au  parlement,  transigea  avec  ses  frères  et  sœurs, 
le  23  juin  1607,  sur  le  partage  des  biens  de  Claudine  Lé- 
gier, leur  mère,  et  de  son  mariage  avec  Marie  de  Chan- 
termine   naquit  : 

VI.  Jean  de  la  Chapelle,  II*  du  nom,  écuyer,  sieur 
de  la  Seurette,  avocat  au  parlement,  baptisé  le  9  juillet 
1592.  Il  épousa:  1.*  Catherine  Barrât;  2.*  Marie  Béche- 
reau,  qui  transigea,  pour  ses  conventions  matrimoniales, 
avec  Claude  de  la  Chapelle,  ci«après  nommé.  Du  pre- 
mier lit  vinrent  : 


1 1£  DE  LA  CHAPELLE  DU  BOUCHEROUX. 

I  .*  Pierre^  dont  Tafticle  suit  ; 

2.®  Claude  de  la  Chapelle^  sieur  de  la  Seurette^  doc- 
teur-régent en  la  faculté  de  théologie  de  Tuniver- 
sitéde  Bourges^  chanoine  et  successivement  offi- 
ciai, grand  vicaire,  puis  chancelier  de  l'église  de 
Bourges. 

• 
VIJl*  Pierre  de  LJt  Ckapeu.Ej  écuyer^  seigneur  du 
Pleix,  conseiller  du  roi^  docteur-régent  en  droit,  et 
doyen  de  Tuaiversité  de  Bourges^  maire  de  la  même 
yiUe,  avocat  et  conseil  ordinaire  de  M.  le  prince  en 
BiCrri,  mourut  le  i6  janvier  170O1  laissant,  entre  autres 
enfants  de  son  mariage^  qui  avait  été  accordé.  1&  26  sep- 
tembre 1649,  avec  demoiselle  Marie  Chenu,  fiUe  de  Jac- 
ques docteur  en  droit  à  Bourges^  et  de  demoiselle  Phi- 
lippe Mercier  ; 

i.^  Jean^  dont  l'article  suit; 

2.®  Pierre^  prieur  de  Vouillon^  chanoine  et  grand- 
archidiacre  de  Bourges^  mort  au  mois  dé  juin 
1742; 

3.^  Claude,  écuyer,  seigneuYdu  Pldx,  par  la  tran- 
saction qu'il  fit  avec  son  père  le  7  juiMet  1687, 
mort  sans  enfants; 

4.^  Marie,  femme,  par  contrat  du  5  septembre  i683, 
de  François  de  Mârgat,  écuyer,  seigneur  de  Bus- 
sède,  lieutenant  général  d'épée  et  premier  con- 
seiller au  présidial  de  Bourges. 

5.®  Marie- Jeanne, épouse  d'Etienne  Gassot,  écuyer, 
sieur  de  Boisfort,  de  Priou,  etc.,  premier  avocat 
du  roi  au  bailliage  de  Berri  et  siège  présidial  de 
Bourges. 

VIII.  Jean  de  la  Chapelle,  III*  du  nom,  écuyer,  sei- 
gneur de  Saint-Port-sur-Seine  et  du  Pleix,  cooaeiller 
ordinaire  et  premier  secrétaire  des  commandements  de 
M.  le  prince  de  Conti,  puis  receveur-général  des  finances 
de  la  RocheOe,  et  l'un  des  quarante  de  TAcadémie  fran- 
çaise, épousa;  le  25  juillet  1687,  Marie-Cécile  Pellart, 
fille  d'Etienne  Pellart,  commissaire  des  guerres,  et  de 
Cécile  Bordusseau.  Il  mourut  au  mois  de  mai  1723, 
sans  laisser  de  postérité. 


DE  LA  CHAPELLE  DU  BOUGHEROUX.  |  iy 

SECONDE  BRANCHE. 

Seigneurs  du  Boucheroux  et  du  Clu\eau^ 

III.Loois  DELA  Chapelle 9  écuyer >  seigneur  du  Bou- 
cHBROtnc ,  quatrième  fils  d'Aubert  de  la  Chapelle  et  d'Isa- 
beau  de  Bron ,  épousa  Marguerite  de  Kicosac  ^  qui ,  ^tant 
veuve  de  lui,  fit  son  testament^  reçu  par  Galard ,  no- 
taire de  Tofficialité  de  Limoges,  le  33  aepteftitee  i54r  , 
par  lequel  elle  institue  Jean  de  la  Chapelle ,  son  fils ,  hé- 
ritier ,  et  fa^  ses  fille$  légatakea^ 

IV.  Jean  de  la  Chapelle,  I*' du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur du  Boucheroux  ,  du  Cluzeau ,  etc . ,  chevalier  de 
rOrdie  du  Roi ,  épousa^  r.*  par  contrat  du  8  janvier  1546  , 
reçu  par Jallot,  notaire;  damoiselle  Claude  du  Peyroux, 
fille  de  messife  Charles  du  Peyroux ,  chevalier  ,  baron  de 
la  Roche-Ragon,  en  partie,  et  de  Gabrieile  de  Mont- 
morin  de  Saint-Hilaire.  2.*  Marguerite  Arpin.  Il  fit 
dénombrement  de  ses  seigneuries  du  Boucheroux  et  du 
Quzeau  le  14  mars  1567,  et  fit  une  acquisition,  par  con- 
trat reçu  par  Giraud,  notaire  à  Boussac ,  du  ao  juin 
1 573.  Il  eut  pour  fils  : 

V.Gabriel  de  la  Chapelle,  écuyer,  seigneur  du  Bou- 
cheroux et  du  Quieau ,  qui  laissa  de  son  markge  avec 
Eucharistie  Jabault  : 

VI.AnnetDE  la  Chapelle,  ecuyér,  seigneur  du  Bou- 
cheroux et  du  Quzeau  ,  marié  par  contrat  du  18  fé> 
vrier  1602  ,  reçu  par  Durand  ,  notaire ,  avec  damoiselle 
Marguerite  de  Voisinne.  Il  passa  deux  transactions  ,  Tune 
le  22  juillet  i6o3  ,  avec  dame  Marguerite  Arpin,  veuve 
de  mesaireJean  de  la  Chapelle,  chevalier  de  TOrdre  du 
Roi ,  son  aïeul ,  et  l'autre  1^  23  mai  1610,  unt  pour  lui 
que  pour  Marguerite  de  Voisione ,  ta  femme  ,  et  comme 
«yaat  k  ganle  noble  de  Pierre  de  la  Chapelle,  son  fils, 
atgnée  Petit ,  notaire. 

VII.  Pierre  DE  LA  Chapelle,  écuyer,  seigneur  du  Bou- 
cHBRora  et  du  Quzeau ,  épousa ,  par  contrat  reçu  par 
Bertrand,  ftotaire,  du  27  novembre  1624,  Marguerite 
de  Graçay ,  d'une  ancienne  maison  du  Berri.  De  ce  ma^ 
riage  sont  issus  : 

I  .*  Jacques ,  dont  l'articie  suit  ; 


1 1 3  DE  LA  CHAPELLE  DU  BOUCHEROUX. 

Jean,   auteur    de   la  troisième  branche^  rapportée 
ci-  après. 

VIII.  Jacques  de  la  Chapelle,  écuyer^  seigneur  du 
Cluzeau ,  épousa^  i.®  par  contrat  du  x3  septembre  1649  y 
signé  par  Poit ,  notaire  ^  Madeleine  de  Sorbîères  ;2.®  par 
corjtrat  du  10  février  166 5,  Françoise  de  Servièrcs,  Du 
second  lit  est  issu  : 

IX*  Guillaume  de  la  Chapelle,  II*  du  nom ,  cheva- 
lier,, seignair  du  Cluzeau,  de  la  Chapelle  et  des  Be- 
touins,  marié,  par  contrat  du  4  décembre  1711  ,  signé 
Chevreau ,  notaire ,  avec  damoiselle  Anne  de  Maussabré , 
fille  de  messire  Laurent-François  de  Maussabré ,  cheva- 
lier,  seigneur  de  Puibarbeau,  de  Chilloué,  de  Vi- 
•gnol,  etc. ,  gentilhomme  de  la  garde  du  roi  ;  et  de  Louise 
le  Grouin  de  Saînt-Sornîn.  De  ce  mariage  est  issu  un 
fils,  nommé  Pierre  de  la  Chapelle. 

TROISIÈME  BRANCHE. 
Seigneurs  du  Boucheroux  et  de  la  Vaux. 

VJ II.  Jean  DE  la  Chapelle,  II®  du  nom,  ecuyer,  sei- 
gneur du  Boucheroux  et  de  la  Vaux  ,  second  fils  de  Pierre 
et  de  Marguerite  de  Graçay,  épousa ,  par  contrat  du 
i5  octobre  1662,  signé  du  Fraisle,  notaire  royal,  da- 
moiselle Catherine  le  Groing ,  dont  : 

IX.  Joseph  de  la  Chapelle,  écuyer , seigneur  de  la 
Vaux,  porte-étendard  des  Gardes-du  Corps  du  roi ,  dans 
la  compagnie  du  duc  d'Harcourt,  ainsi  qu'il  appert  par 
le  congé  donné  par  ce  seigneur  audit  Jacques  de  la  Cha- 
pelle, en  date  du  6  novembre  1726.  Il  demeura  pen- 
dant quarante  ans  au  service.,  et  fut  décoré  de  la  croix 
de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  le  8  octobre 
1718.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  3o  janvier  1694, 
signé  Vachier,  notaire  royal,  damoiselle  Gilberte  de 
May.  De  ce  mariage  sont  issus  :    _      . 

i.®  Antoine  de  la  Chapelle; 

2.^  Gaspard ,  chevalier,  seigneur  du  Boucheroux  ; 

3.**  Jean,  dont  l'article  suit. 

X.  Jean  de  la  Chapelle,  IIP  du  nom,  chevalier, 
seigneur  de  la  Vaux ,  du  Boucheroux  ,    etc. ,  ancien  garde- 


DE.  LA  CHAPELLE  DU  BOUCHEROUX.  f  i  g 

diKorps  du  roi,  épousa  Françoise   du    Peyroux^  fille  de 

messire    Julieo    du   Peyroux ,    écuyer ,   seigneur    de  la 

Spouze  et  de  Manaly^  et  de  Marguerite  de  Verinne,  sa 
première  femme.  De  ce  mariage  est  né  : 


XL  Jean*Baptiate  ob  la  Chapbllb  ,  chevalier,  M- 
gneur  de  la  Vaux,  du  Bouchbroux  et  autita  Ikux^ 
officier  au  régiment  de  Royal  la  Marinera  la  Guade- 
loupe, d'oti  il  revint  en  France  en  1763,  ainsi  qu'il  conste 
par  son  passeport,  signé  du  chevaUer  de  Bourlamaque, 
gouverneur  des  îles  de  la  Guadeloupe,  du  28  octobre  de 
ladite  année.  11  épousa,  par  contrat  signé  Trébucher, 
notaire  royal  à  Boussac  ,  du  3  février  1764 ,  demoiselle 
Claire  de  Neufchaize,  fille  de  défunt  messire  Claude  de 
Neufcbaize ,  chevalier ,  seigneur  du  Plessis  ,  et  de  dame 
Marguerite  de  la  TroUière.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

I  .*  Charles-Marie^Henri  de  la  Chapelle ,  officier  au 
régiment  de  Bourgogne ,  mort  dans  Témigration 
auservicedu  roi,  le  29  juin  1792. 

2,*  Pierre- Joseph,  qui  suit; 

3.*  Agnès-Cécile  de  la  Chapelle  ,  mariée  à  Joseph 
Brival  ; 

4.*  N....de  la  Chapelle,  mariée. 

XII.  Pierre- Joseph  ,  comte  de  la  Chapelle,  né  en 
1780,  a  épousé,  le  27  pluviôse,  an  3,  Béatrix-Marie  delà 
Forét-de-BuUion.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

I  .*  François  de  la  Chapelle  ;  * 

2.*  Jean-Baptiste  de  la  Chapelle  ; 
3.«  Pierre  de  la  Chapelle; 
4.*  Lucie-Claudine  de  la  Chapelle; 
5.*  Stéphanie-Claudine  de  la  Chapelle; 
6.*  Câirine  de  la  Chapelle, 

Armes  :  «  D'azur,  â  la  fascé  d'argent ,  accompagnée 
»  de  trois  étoiles  d'or.» 

Cette  fiimille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  le  8 
mars  1674,  et  par  jugement  du  3o  avril  171 5,  rendu  par 
M.  deFoulléde  Manangis,  intendant  de  Bourges. 


I20  LB  PIGBOM  ]>£  VifiRVILLE. 

PIGEON  DB  VIERVII^LE  (  lb  ),  iamille  andame 
de  PAvranchin ,  en  Basse-Normandie ,  prcmnce  où  elk 
réside  encore  de  nos  fours. 


■<  •  j  1 1 M I  ;  -<  I 


I    Jean    lb    Pighon  ,    écuyer ,  époosa ,     au 
ment    du  seitiëme   siècle,   noble  Jeanne    de  VistcL   De 
ce  muriage  vint  : 

II.  Louis  LB  PiGBON,  I*'  du  uom,  écuyer,  qui  laisa 
de  son  mariage,  contracté  en  1^76,  avec  Catherine  k 
Desdet  : 

III.  Louis  LB  PiGEOH,  11^  du  uom,  marié  i  noble 
dame  Jeanne  de  Pierre.  De  ce  mariage  sortit  : 

IV.  Guillaume  lb  PigiiOn  ,  écuyer',  qui  épousa ,  en 
1622,  Marguerite  le  Diechemin.  Ils  eurent  pour  fila  ; 

V.  Louis  LB  PiOBON,  m*  du  nom ,  écuyer;  conaeillcr 
du  rot.  Il  ^usa,  en  i665.  Renée  le  Dieu,  qui  le  rendit 
père  de  : 

I .®  Antoine-Louis,  dont  l'article  suit  ; 

2.* Arthur  des  Anges,  écuyer,    marié   avec    dame 
Marie  Anne  Langlois,  dont  : 

Jeanne-Thêrèse-Angélique  le  Pigeon,  mariée  â 
Etienne  de  Banville ,  chevalier ,  seigneur  de 
la  Londe,  dont:  i.*  N....  de  Banville,  chevalier, 
seigneur  de  Bretteville,  chevau-léger  de  la 
garde  du  roi  :  2.*  N....  de  Banville,  écuyer, 
officier  dans  la  maison  du  roi,  marié  â  noble 
demoiselle  de  Prépetit. 

3.*  Antoine,  écuyer,  officier  dans  la    maison  mili* 

taire  du  roi ,  marié  avec  noble  demoiselle  EU- 

sabeth-Anne  Trochon,  dont  : 

Louis-Antoine,  et   un  autre  fils,  écuyer,  officiers 

dans  le  régiment  de  MaiUy.  tués  au  siège  de 

Mons,  et  une  fiUe  religieuse,  prieure  à    Tab- 

baye  royale  de  la  Blanche,  à  Mortain ,  morte 

en  1801. 

VI.  Antoine- Louis  lb  Pigeon,  écuyer,  gendarme  de 
la  garde  du  roi ,  ensuite  conseiller  de  &i  Majesté,  épousa , 
en  1694,  Doble  dame  Marie-Anne  Langlois,  dont  il  eut  : 

I  .*  Robert,  dont  l'article  suit  ; 


LE  PIGEON  DE  VIERVILLE.  isi 

2.*  Loui#-Gabrid,  écuyer,   marié  à  iv>bleAnnede 
Montigaydont: 

Louise  le  Pigeon^  mariée^  en  1747,  à  Paul  Ber- 
nait! de  Maty ,  chevalier  »  seigneur  de  Lon- 
gueville  j  chevalier  de  Fordre  royal  'et  militaire 
de  Saint*U>uis,  chef  de  division  des  canonniers, 
dont  postérité. 

VIL  Robert  lb  Piéton,  écuyer^  tcâgncur  de.  laBroise^ 
conaeiller  du  tùi,  épotislii  en  1730,  noble  Suzanne- 
Maddeine  Brohoitt  fiUe  de  Paul-Frao^is  Brohon,  sei- 
gneur de  Boisval^  préaidcal  de  l'élection  de  Q)utanccs. 
De  œ  mariage  estiisu  : 

VIIL  François  -  Robert  le  Pigeon  ,  écuyef,  seigneur 
DE  ViKRViLLB,  du  Mesnilvineman,  du  Mesnilamant , 
suzerain  de  Dracqueville ,  de  Dame-Philippe ,  de  la 
Frétaiderie^  etc.^  conseiller  du  roi^président  deTélection 
de  Coutances,  né  en  1728,  mort  sur  Téchafaud ,  vic- 
time de  son  inébranlable  attachement  à  Louis  XVI  et 
à  son  augoate  racei  k  21  juillet  1794.  Il  avait  épousé , 
I.*  en  i755j  nobjk  dame  Marie-Jeanne  de  Hugon  ,  fille 
de  noble  homme  Gaud  de  Hugon^  seigneur  des  De- 
maines  ,  capitaine  de  vaisseau  au  service  d'Espagne, 
ancien  officier  de  la  marine  hançaise ,  et  d'Augustine 
Cortès^  de  l'illustre  maison  des  Cortës  de  Carmona; 
2.*  en  177I9  noble  dame  Marie-Michelle  de  Calvé  de 
Pradizéj  veuve  dn  eomte  Rpger,  seigneur  de  Vavin- 
coort,  ancien  capitaine  de  vaisseau.  Ses  enfants  fu- 
rent: 

Du  premier  lit: 

I.*  Jean-Francois  le  Pigeon  de  Boisvalj  écuyer* 
ancien  président,  en  Télection  de  Coutances,  an- 
cien maire  de  Cette,  et  député  an  prenfler  corps 
législatif  juge  au  tribunid  de  première  instance 
ne  en  1759,  à  Avianches,  marié,  en  1784»  à 
noble  Moniûue-Michel  de  Chambert^  mie  de 
Hervé  Michu,  seigneur  de  Chambert,  et  de  noble 
Fran9>is»-Momqut  k  CoMte.  De  oqt  asariâge  èont 
iaeusi 

a.  MofltqneîFrançoise,  mariée,  le   18  mai   1809, 
à   Louis- Auguste  de  Gourmont  /  écnyer  ,  an- 

6.  16 


123  LE  PIGEON  DE  VIERVILLE. 

cien  émigré^  ayant  servi  daas  les  corps  nobles 
à  l'armée  dé  Coodé,  maire  de  Mesnilvineman^ 
fille  de  N...  de  Gourmont,  chevalier;  seigneur 
de  DracqueviUe ,  ancien  lieutenant-colonel 
d'infanterie^*  chevalier  de  Tordre  royal  et  mi- 
litaire de  Saint-Louis^  et  de  noble  dame  N... 
de  Beaumanoir,  dont  est  issu  :  Adolphe  de 
Gourmont,  né  en  1812. 

b.  Marie- Aimée,  mariée^  le  2  3  novembre  18 14, 
à  Désiré'-Jean-Ambroise  de  Payen  ,  écuyer, 
maire  de  Quettreville ,  fik  d'Aimé-Patient  de 
Payen,  écuyer ,  seigneur  de  la  Galondèrie ,  et 
de  noble  N...  Boudier  de  la  Valénerie,  dont 
est  issu  :  Alexandre-Désiré-François  de  Payen, 
né  en  i8i5; 

c.  Sophie  le  Pigeon  de  Boisval  ; 

d.  Anastasie  le  Pigeon  de  Boisval. 

2.**  Ange- Anne,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Marie-Françoise  -  Alexandrine ,  née  en  1761  , 
mariée  avec  Alexandre  Fannard  du  Hamd,  ^titu- 
laire, avant  la  révolution,  de  la  charge  de  lieu- 
tenant-général de  l'amirauté,  dont  : 

a.  Ange,  officier  de  l'armée  royale  sous  les  ordres 
du  général  comte  Frotté,  tué  à  l'affaire  de  la 
Fosse,  près  Saint-Lô; 

b.  Victor,  ancien  officier  de  l'armée  royale. 

Du  second  Ut: 

4.*  Madeleine-Françoise,  mariée  à  N...  Guérin , 
docteur  de  la  faculté  deParis^  dont  : 

Paul  Guérin,  né  en  1 802 . 

5  k*  Louise- Agathe  le  Pigeon  ,  mariée,  en  1798,  à 
Louis  Potier,  écuyer,  de  T  illustre  maison  des 
ducs  de  Gesvces,  dont  est  issu  : 

Ferdinand-Louis  Potier,  écuyer,  né  en  1802. 

IV  Ange-Anne  le  PtCEOK  de  Vihivhxe  ,  écuyer ,  an- 
cien élève  de  l'Ecole  royale  et  militaire ,  ancien  chef  de 
bataillon^  commandant  la  garde  nationale  d'Avranches, 
membre, du  collège  électoral  du  département  de  la  Man- 


DE  NA&  133 

die^    maiie    de   GoudeTÎile,  né  ea  1765,  à  épousé,   en  . 
1 790,  Marie^Madeleine  Postel,  fille  de  Jean-Marie  Postel, 
attcien  capiuine  dlnfiiaterie.  De  ce  mariage  sont  is^s  : 

I  .*  Prançois-Edouaid-Henri,  dont  rarttde  suit  ; 
2.*  Marie-Rose  le  Pigeon  de  Vienrille,  née  en  1794  ; 
3.*  Irène-Anna  le  Pigeon  de  Vierville,  née  en  1808. 

X*  François-Edouard-Henri  lb  Pigeon  db  -Vibrvillb, 
écujer^  né  en  1796;  est  élève-commissaire  de  la  marine 
royale. 

Armes  :  «  D'or ,  au  chevron  d'azur^  accompo^  de 
trou  pigeons  au  naturel.  » 


NAS  (de),  famille  originaire  de  la  ville  d'ALL 

I.  Simon  Nas^. second  oonsul  de  cette  ville  en  1494, 
suivit  le  roi  CharleS'  YIII  à  la  conquête  du  royaume  de 
Napks.  A  cette  .occasion,  et  en  récompense .  de  ses  ser- 
vices, ce  prince  lui  accorda  des  lettres  de  noblesse^  don- 
nées au  château  de  G^nuanne,  à  Naples,  au  mois  de 
mai  1495,  enregistrées  k  17  aoAt  suivant  aux  archives 
du  roi,  à  Axx  (registre  Felicanus ,  fol.  374}.  Il  laissa 
de  sa  femme,  dont  on  ignore  k  nom  : 

IL  Henri  ob  Nas  ,  qui  fut  second  consul  de  la  viUe 
d'Aix  en  i5a9,  et  marié  avec  Antoinette  de  Signier, 
dootUeut: 

«  Pierre       )  ^^  ^^^  ^^^  chacun  une  branche  à  *Ais, 

\  Honore    1    ^^  ^^  ^^^  donné  des  j-remiers  con- 

9FC 1  )    ^^l^  Ces  deux  branches  sont  éteintes; 

3/  Louis,  dont  Tarticle  suit; 

4.*  Marguerite  de  Nas,  mariée  à  Thomas  de  Beca- 

riis,  gentilhomme  piémonuisqui  résidait  alors  à 

Aix. 

III.  Louis  DE  Nas,  I*'  du  nom,  chevafier,  fut  un  des 
plus  vaiUants  hommes  de  son  temps.  Il  se  signala  à  la 
guerre  que  les  Français  firent  dans  l'île  de  Corse,  sous 
les  ordres  du  maréchal  de  Termes,  qui  faisait  grand  cas 
de  Louis  de  Nas ,  nommé  communément  le  capitaine 
Nos.  Ce  fut  auunt  par  sa  valeur  que  par  sa  bonne  con- 
duite que  la  ville  de  Bonifacio ,  dans  cette  Ue  »  fut  prise 


•  sur  les '  Qfeois  le  20  s^embre  i553,  cdmnie  en  fiant  foi 
le8  annales  de  ce  temps.  Il  a^ait  épousé^  «n  i55t  ^  Ca- 
therine de-  Chautaid^  fiUe  et  héridèce  de  noble  Jean    de 

Chautard  ,  seigneur  de  la  terre  de  Tourris  ou  Turris , 
qu'il  avait  acquise  de  Melchior  de  Vintimille ,  seigneur 
d'Olioules,,  en  échange  de  quelques .  bipps  et  titres  sei- 
gneuriaux que  ledit  Chautard  possédait  dans  le  terroir 
d'Olioule^.  C'est  par  ce  ouiriiuçe  que  sa  terre  de  Tourris, 
^¥^  k^Mft  j .  xaqyfit^f^ç  et;  basse  justice  ,  et  directe  uni  - 
verselle ,  ne  relevant  que  du  roi ,  située  ai  deux  petites 
lieues  de  la  mer,  dans  la  viguerie  de  Toulon^  passa  dans 
k-  maison  de  Nas,  De  ce  mariage  vint  :  . 

IV.  Jean-Baptiste  de  Nas^  I"  du  nom^  chevalier,  gen- 
tilhomme de  la  chambre  du  duc  d'Alençon,  frère  du 
roi  Henri  III,.  par  kttrçs-patentes  données  en  récom- 
pense de  ses' sehricésV  datées- du  camp  de  Château-Lan- 
don;  le  3  avril- 1576.'  Il.sui^t  S.  A.  R.  en  la  guerre 
de  Flandres  j'pehdpmt'lai[uelle  il  oxnmandait  la  cava- 
lerie^  et  fut  tué  à  Tâge  :de  j  trente-quatre  ans^  dans  une 
attaque  de  la  ville  <d''A*n\Bas.  Il  conste  par  diveos  écrits 
qui  le  xoncemént  et  qu'on  :.conaérve  dans  cette:  fiamiUe, 
qu 'il  avait  servi  iiviec  dâstiuptiod  ;  et  quil  ét^H  fort  ca- 
xiàm  pàr-Hepri  .III;.  par.  François ^  duc  d'AknçoUj  et  par 
MM.  Bussy  d'Amboise  et  de  ViUeroy^  alors  aecrétaires 
d'état., Une  lettre  du  9  décembre  i583^  du  duc  d'Alen- 
çon  à  la  reihé^  est  remplie  d'âoges  en  faveur  de  Jean- 
Baptiste  de  Turris.  Ce  duc  recommande  à.  la  reine  ^  eo 
considération,  dudit  sieur  de  Turris^  une  alTâire qu'avait 
à  la  couf  le  sieur  de  Signier-Pionnj  son  parent.  Il  est 
fait' mention  du  sieur  de  Turris  dans  V Histoire  des  guerres 
de  Fîandréi  au  rang  ^es  officiers  généraux  et  des  gens 
de  qualité  qui  furent  tués  à  l'attaque  de  la  ville  d'An- 
vers. Il  avait  épousé,  en  i568,  demoiselle  Claude  de 
Thomas^  fille  de  noble  Jacques,  seigneur  de  Sainte^Mar- 
guerite  et  d'Evenos^  et  d'Anne  de  Vintimille,  des  comtes 
de  Marseille.  De  ce  mariage  est  issu  : 

V.  Bernardin    de  Nas,    seigneur   de  Tourris,   marié, 

CQ  iSgi,  avec  demoiselle  Elisabeth  de  Marin,  de  laquelle 
il  eut  : 

I  .^  François,  dont  Tarticle  suit } 

2.*  Jean-Baptiste,  marié,  en    1662,  avec  Catherine 


DE  NÀS.  125 

de  Ripert.  Il  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  le  14 
janvier  1668^  et  mourut  sans  postérité. 

VI.  Prafiçois  be  Nas,  I*'  du  nom,  seigneur  de  Tourri»^ 
époofli,  l'an   1642^  demoiselle  Victoire  de  Saqui,  fille  de 

aoUe  Franoois^  des  seigneurs  dé  Fos,  et  de  dame  N 

de  Qarnier  de  Julians.  Il  eut  pour  fils  i  - 

I  .^  Louis,  dont  rartide  suit; 

2.*  François-Lion,  capitaine  et  major  dans  le  régi* 
ment  de  la  Marine*  11  se  distingua  à  Trêves,  où 
le  maréchal  de  Créquii  se  trouvant  trahi  par  la 
garnison,  et  livré  avec  cette  place  aux  ennemis, 
U  vint^  à  la  tête  de  cinq  compagnies,  débarrasser 
le  maréchal.  Il  fut  assassiné  au  sortir  de  cette 
ville^  n^a^ant  alon  que  vingt-huit  ans. 

VII.  Louis  OE  Nas,  I'^  du  nom,  chevalier,  seigneur  de 
Tourris,  fut  quelque  temps  prot^  par  le  duc  de  Beau- 
fort,  s'embarqua  sous  ses  ordres  dans  Tarmée  qui  allait 
fiiire  le  siège  de  Candie,  oti  il  fut  légèrement  blessé.  De 
retour  en  France,  il  quitta  le  service,  et  fut  maintenu 
dans  sa  noblesse  en  même  temps  que  Jean-Baptiste,  son 
onck.  Il  épousa,  en  1670,  Claire  de  Martin  fille  de 
noMe  Jacques,  seigneur  de  Gars,  et  Marguerite  de 
Grasse-Briançon.  Leurs  enfants  furent  ;• 

i .«  François,  dont  Tarticles  suit  ; 

d.*Josepn- Antoine,  souche  de  la  deuxième  branche^ 

rapportée  plus  bas; 
3  .*  Deux  fiU^ ,  mortes  religieuses  en  Tabbaye  de 

CIteaux,  i  Hyères. 

VIII.  François  DE  Nas,  II*  du  nom,  seigneur  de  Tour- 
ris, chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  officier  de  la  marine,  épousa,  en  1706,  Françoise 
de  Bousquet,  de  Toulon,  dont  Toncle,  capitaine  de  vais- 
seau, fut  tue  à  son  bord,  combattant  contre  deux  vais- 
seau de  guerre  hollandais,  à  rentrée  de  la  rade  de 
Toulon.  François  de  Nas,  seigneur  de  Tôurris,  est  mort 
lieutenant  de  vaisseau,  peu  après  avoir  quitté  le  ser- 
vice. Desoa mariage  sont  issus  ; 

i.**  Jean-Baptiste,  dont  l'article  suit  ; 

2.'  Joseph,  chanoine,  prêtre; 

3.*  Louis,  commissaire  de  la  marine j 

4.'  François,  lieutenant  de  vaisseau,  capitaine  d^ne 
compagnie  franche  de  la  marine,  chevalier  de 
Tordre  royal  et  militaire  de  Saitit-Louis; 

5.*  N....,  religieux  de  l'ordre  de  Cîteaux  ; 


126  DE  NAS. 

6.*  Plusieurs  filles,  religieuses. 
XI.  Jean  -  Baptiste  de  Nas^  II*  du  nom,  chevalier^ 
seigneur  de  Tourris,  capitaine  des  vaisseaux  du  roi,  che* 
valier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis^  épousa, 
en  1745,  demoisdle  Marie  -  Thérèse  de  Lambert,  fille  de 
noble  Nicolas  de  Lambert,  et  de  dame  Marie  -  Claude  le 
Normant.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

I  .*  Jean-Thomas  de  Nas^  né  en  1 747  ; 

2.*  Joseph-Marie,  né  en  1748. 

SECONDE  BRANCHE. 

VIII.  Joseph- Antoine  db  Has  ,  écuyer^  mourut  à  Tile 
Saint-Domingue,  lieutenant  de  vaissteau^  capitaine  d'une 
des  compagnies  franches  de  la  marine,  chevalier  de  Tordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis.  Il  laissa  : 

IX.  Augustin  0E  Nas,  écuyer^  marié  à  Jeanne-Made- 
leine de  Nadal  de  Beauveset,'  aux  Mées.  Leurs  enfants 
furent  : 

I  .*  Joseph,  dont  l'article  suit  ; 
ô.»  et  3.«  Deux  filles. 

X.  Joseph  DE  ^As,  écuyer^  chevalier  de  l'ordre  royal 
et  militaire  de  Saint- Louis,  capitaine  dans  la  légion  de 
Flandres,  depuis  devenue  régiment  de  chasseurs  des  Py- 
rénées, mort  au,  service  du  «roi,  au  mois  d'octobre  1787^ 
avait  épousé,  à  Belley,  en  Bugey,  Jeanne-Marie  Cullet,  De 
ce  mariage  sont  nés  : 

I  .<>  Jean-Baptiste,  dont  Tartide  rsuit  ; 

2.*^  Augustin  de  Nas^  écuyer^  né  au  moisd^août  1772; 
après  avoir  servi  dans  le  régiment  de  son  pèce,  il 
émigra  en  Espagne,  où  il  entra  au  service  en  1792, 
qu^il  rejoignit  l'armée  de  monseigneur  le  prince  de 
Condé  ;  il  y  fut  fait  officier  de  cavalerie  jusqu'au  li- 
cenciement de  1801.  Il  avait  été  blessé  en  1796,  au 
passage  du  Rhin  devant  Strasbourg.  Il  est  entré 
ensuite  au  service  de  Russie,  où  il  a  été  fait  major 
de  cavalerie.  Il  est  chevalier  de  plusieurs  ordres^ 
et  n'éist  pas  encore  marié; 

3 .®  Trois  demoiselles,  dont  une  mariée  à  M.  de  Civoct, 
écuyer^   ancien  officier  au  régiment  deVivarais. 

XI.  Jean-Baptiste  de  Nas,  III'  du  nom,  écuyer,  né 
en  octobre  1770,  ancien  officier  dans  le  régiment  des 
chasseurs  des  Pyrénées^  où  il  a  servi  jusqu'en  1792,  qu'il 
émigra  et  rejoignit  le  corps  d'une  partie  de  la  noblesse 
française^  réunie  sous  les  ordres  de  S.  A.  S.  monseigneur 


DU  PONT  DE  LIGONNÈS.  137 

le  prince  de  Condé,  en  Allemagne^  où  il  a  servi  avec 
distinction  jusqu'au  licenciement  de*  cette  armée,  en 
1801,  est  aujourd'hui  chevalier  de  Tordre  royal  et  mili- 
taire de  Saint^Louis.  Il  n'est  pas  marié. 

Il  est  encore  fait  mention  de  cette  maison  dans  l'His-- 
ioire  de  France,  sous  Henri  III;  de  Provence,  d'Italie, 
de  Flandres,  et  dans  les  notes  historiques  de  la  première, 
édition  de  M.  de  Tbou,  et  de  l'Histoire  ecclésiastique, 
par  l'abbé  Fleuri. 

Armes  :  c  D'azur,  au  lion  d'or,  armé  et  lampassé  de 
»  gueules.  > 


DU  PONT  DE  LIGON  N  ES,  en  Gévaudan . 

Antoine-Ignace  du  Pont  de  Ligomnâs,  vicaire-général 
de  Lodève,  a  été  re^u  sur  titres  dans  le  noble  chapitre 
de  Brioude,  en  1776  ;  il  est  mort  çn  i8o6. 

Il  avait .  trois  frères  :  deux  dans  le  régiment  du  Roi, 
cavalerie  ;  l'un  lieutenant-colonel,  l'autre  capitaine  ; 
tous  les  deux  chevaliers  de  Tordre  royal  et  miliuire  de 
Saint-Louis,  morts  avant  la  révolution.  L'aîné  Jean- 
Baptiste,  marquis  de  Ligonnès,  seigneur  de  Caylus,  la 
Loubière,  Montmetre,  Pomeirols,  etc.,  mort  en  1782, 
a  laissé  on  fils,  nommé  Charles-Gabriel,  comtb  db  Li- 
GONiffts,  qui  existe  et  qui  est  chef  de  famille. 


ARNAULD,  âuniUe  originaire  d*Auvei^ne,  divisée 
en  plusietirs  branches,  dont  la  plus  ancienne,  qui  est 
celle  des  d'Amauld  de  Pomponne  et  d'Andilly,  est 
éteinte  ; .  une  autre  qui  s'est  de  nouveau  subdivisée  en 
deux  rameaux^  est.reptésentée  de  nos  jours,  savoir  : 

Branche  JTAmauld  de  la  Roncier e. 

Charles-  Guillaume  Arnauld,  écuyer,  seigneur  de  la 
Ronxîire  et  de  Chamasergues,  chevalier  de  Tordre  royal 
et  militaire  de  Saint-Louis,  ancien  capitaine  de  grena- 
diers au  régiment  d'Hainaut;  il  a  épousé  demoiselle 
Rose  de  Vauchaussade  de  Chaumont,  fille  de  haut  et 
puissant    seigneur  de    N de  Vauchaussade,  baron  de 


I 


• 


128  D'ARNAULD. 

Brousi9j  et  de  Margaerite  de  la  Chapelle.  De  ce  iniviage 
est  né  s' 

Pîcrre-Auguste  Arnauld  de  la  Ronîièrc^  écuyer,  of- 
ficier de  cavalerie^  -marié  à  Marie-Rose  de  Ginestoux^ 
fille  de  Fraaçoi?,  ^comte  de  Ginestoux,  seigoeur  de 
Vetiise  et  autres  Ueux^  et  de  Marie  Coincfaon.  De  ce 
mari«§e  soat  nés  :        ^ 

1  .*  Joseph  Arûauld  de  la  Ronzière  ; 

2.*  Marie-Charlotte  Amauld  de  la  Ronzîëre. 

Branche  d'Amauld  d'Artonne. 

Charles-Gilbert  Arnavld  d'Artonne^  écuyer^  fils  de 
Pierre-Qilbert  Amauld^  écuyer,  ancien  chevalier  de 
Tordre  i^oyal .  et  militaire  de  SéîAt-Louis,  et  officier 
au  régiment  de  Bauvoisis  et  de  dame  de  Chacaton,  a 
épousé  demoiselle  de  Champ  de  Blot^  fille  de  haut  et 
piuisaant  seigneur  Antoine,  comte  de  Champ^  et  de  de- 
moiselle de  Chauvigny  ^  comtesse  de  Blot ,  dont  un  fih, 
nommé  Alphonse^  et  une  fille,  mariée  à  M.  Ferrand  de 
Fontbrte,  écuyer. 

Gilbert-Charles  àrnau^d  d'Artonne,  écuyer^  chevi^ 
lier  de  la  Légion  d'Honneur,  frère  du  précédent,  a 
épousé  Anne  du  Bouy.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

I  .^  Adolphe- Arnauld  d'Artonne; 

2.«  Charlesi-Gilbert  Arnauld  d-Artonne. 

Armes  ;.  «  D'azur,  au  chevron  d'or,  accompagné  en 
»  chef  de  deux  palmes  adossées,  et  en  pointe  d'un  ro- 
»    cher  de  six  ccMijléàux,  le  tout  du  même.  > 


■  Hf  .1» 


d'ALLUIN  ou  de  HALEWYN,  fomilk  aoMe  des 
Pays-Bas  autrichiens. 

Messire  Luc  de  Halewyn,  né  à  Courtrai  le  12  dé- 
cembre i63o>  est  le  premier  de  cette  famille  qtn  est 
venu  habiter  Aire,  en  Artois,  oCi  ses  descendants  rési- 
dent encore,  U  était  fils  légitime  de  messke  Cornil  van 
Halewyo,  né  à  Courtrai  IjS  4  août  i5&i,  et  de  dame 
Marie  van  Latem^  petit-fils  de  messire  Nicolas  van  Ha- 
lewyn,    né   â    Courtrai ,    et  arrière  petit-fils    de    Pierre 


t 


DE  HALEWYN.  ,29 

Antoine  van  Halewyii,  n^  i  Courtnû  le  ri  février  1498, 
et  de  dame  DomitiUe,  fiHe  du  vicomte  Jean-Louis 
Dutoict. 

* 

Armes  :  c  D'argent^  â  trois  lions  de  sable^  armés  et 
lampatsés  de  gueules;  à  la  gourde  du  méme>  posée  en 
abîme  ;  récn  sommé  d'une  couronne  à  neuf  perles,  sur- 
montée d'un  heaume  ou  casque  d'argent^  grillé,  liséré 
et  couronné  d'or,  fourré  de  gueules;  aux  hachements 
d'argent  et  de  sable.  Pour  cimier ,  un  lion  issant  de 
reçu  y  entre  un  vol  à  Tantique  d'or.  Supports,  deux 
lions  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules,  tenant  cha- 
cun une  banderolle;  celle  à  dextre,  d'argent,  au  lion 
de  sable,  armé  et  lampassé  de  gueules;  et  celle  à  se- 
nestre  d'or,  à  k  iasce  de  sable,  accompagnée  de  trois 
merlettes  du  même;  et  sur  le  tout  de  gueules,  au 
calice  d'or  •  » 


LOUVART  ou  LOWART  de  PONT-L&VOYE,  en 
la  Vendée.  Cette  maison  est  connue  dès  le  treizième 
siècle,  et  poruit  pour  armes,  à  cette  époque,  une  croix 
engriUe  d'or.  .-s 

I.  Simon  Louvart,  chevalier,  obtint  de  Philippe-le- 
Bel,  pour  ses  loyaux  services  et  pour  le  dédommagement 
des  terres  qu'il  avait  perdues  dans  la  guerre  de  Flandres, 
aoo  liv.  de  rente  annuelle  et  perpétuelle  sur  les  pré- 
vôtés de  Satnt-Quentîn  et  de  Ribemont,  avec  la 
maison  royale  de  cette  dernière  prévôté,  par  une  chane 
en  parchemin  intitulée  :  Charta  donorwn  regum  Phi- 
lippi'Pulehri,  Phitippi  IV  a  Caroli  de  Valesio,  à  Iv 
chambre  des  comptes  de  Paris.  Il  laissa  de  sa  femme, 
dont  on  ignore  le  nom  : 

I*.  Hugues,  dont  l'article  suit; 

a*.  Perrot ,  écuyer,  qui  servit  en  cette  qualité  sous 
la  conduite  de  Louis  de  Sancerre,  maréchal  do 
France,  ainsi  qu'il  appert  par  la  montre  de  s» 
compagnie,  faite  à  Cognac  en  1 388  ; 

3*.  Marie  Louvart,  femme  de  Gauthier  de 
telles. 

6.  17 


l3o  LOUVART  DE  PONT-LE-VOYE, 

IL  Hugyes  Louvart,  qualifié  monseigneur  ,  chevalier 
à  Pennon  et  maréchal  de  l'Oste^  commandait  en  cette 
qualité  environ  huit  mille  gentilshommes  croisés  au  siège 
d'Affrique,  en  iSSq  (i).  Charles  VI  lui  conféra  alors  pour 
armoiries  trois  têtes  de  maure  de  sable^  en  champ  d'or, 
avec  la  légende  :  Fortis  fortiori  cedit.  11  épousa^  en  la 
maison  royale  de  Ribemonti  le  premier  mars  1890^  Marie 
de  Courtray^  dont  il  eut  :     . 

III.  Jean  Louvart^  chevalier^  qui  fut  envoyé  en  né- 
gociation auprès  du  roi  d'Angleterre^  en  i«4.i34  à  l'oc- 
casion des  troubles  qui  agitaient  alors,  la  France^  ainsi 
qu'il  conste  par  un  sauf-conduit  dont  l'original  est  déposé 
i.  la  tour  de  Londres^  et  relaté  dans  le  catalogue  imprimé 
des  titres  français,  à  la  bibliothèque  du  roi.  Il  épousa^  le 
premier  février  1440^  Jeanne  de  Ghistelles,  fille  de  Hom- 
ber  de  Ghistelles/  chevalier.  Par  un  vidimé  du  21  mai 
1447^  signé  d'Asnières,  le  roi  confirma  à  la  famille  Lou- 
vart la  maison«royale  de  Ribemont  et  la  rente  annuelle 
de  200  liv.  que  lui  avait  assignée  Philippe-le-Bel,  sur  les 
revenus  de  la  prévôté  de  Saint-Quentin  et  de  Verman- 
doîs.  Jean  Louvart  eut  de  son  mariage  : 

i.^  Gui^  oiQrt  sans  postérité^ 

2 .®  Claude,  dont  l'article  suit; 

3.®Simonety  écuyer,  ^mme  d'armes. sous  la  con- 
duite de  Louis,  duc  de  Luxembourg,  connétable 
de  France,  en  1468. 

IV.  Qaude  Louvart,  I"  du.  nom,  chevalier,  né  au 
château  de  Ribemont  le  &  septembre  1443,  commanda 
une  compagnie  de  soixante  hommes  d'armes.  Il  épousa 
à  Quiniperlé,  le  premier  juin  1485,  Henriette  de  Ker- 
houan,  fille  de  François  de  Kerhouan,  chevalier.  Ses 
enfants  furent  ; 

I  .•  Claude,  dont  l'article  suit; 
2.*  Marie-Thérèse  Louvart; 
3  .•  Charlotte  Louvan . 

V.  Oaùde  Louvart,  II*  du  nom,  chevalier,  fut 
homme  d'armes  de  la  nouvelle  ordonnance,  sous  la  con- 
duite de  Jean  d'Albon,  seigneur  de   Saint-André  mare- 

(OVoy.  le  troisième  vol.  de  Frolssart,  pag.  80. 


LOUVART  DE  PONT-LE-VOYE.  i3, 

chai  de  France^  ainsi  qu'il  appert  par  la  montre  de  aa 
compagnie^  k  20  janvier  iSi5.  Il  épousa  à  Quimperlé  , 
le  6  mars  iS33^  Marthe  de  Kerrisiou.  De  ce  mariage 
Tinrent  : 

1  .*  Abraham  ^  dont  l'article  suit; 

2.*  Pierre ^écuyer, homme  d'armes,  soiis.la  Conduite 

du  dauphin ,  ainsi  qu'il  conste  par  une  montre  de 

l'an  i556. 

VI.  Abraham  Louvart>  écuyer ,  sieur  de  Poisvigier , 
épousa  Marianne  d'Antin ,  comme  il  appert  par  le  con- 
trat de  mariage  de  son  fiis^  qui  suit  : 

VII.  Isaac  LouvAUT,  écuyer,  sieur  de  la  Lande  , 
épousa,  par  contrat  passé  devant  Jean  Guillemarre  et 
Pierre  Giron,  notaires  à  Vitré ^  le  10  avril  iSgi^de- 
nooiseUe  Susanne  des  Harnes,  flUe  de  Guillaume  des 
Hamas,  écuyer,  seigneur,  de  Morugne  et  autres  places, 
et  de  demoiselle  Marthe  Suirot.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I.*  I saac- André , dont  l'article  suit; 

2.*  Gabriel  Louvart,  écuyer,  sieur  de  Londe,  qui 

transigea  avec  son  frère,  le  6  avril  16 33; 
3  .*  Jean  Louvart ,  chevalier ,  exempt  des  gardesKlu- 

corpsdu  roi,  en  i636. 

VIII.  Isaac-André  Louvart,  écuyer,  transigea  avec 
Gabriel,  son  frère  ,  comme  héritier  d'Isaac  Louvart ,  son 
père ,  par  acte  passé  devant  François  Vauthier  et  Demas , 
notaires  royaux  à  Hennebon  ,  le  6  avril  i633  ;  fit  une 
cession  i  son  fik  ,  le  10 septembre  i665  ,  et  avait  épousé, 
par  contrat  passé  devant  François  Caron  et  Talmot,  no- 
taires royaux  à  Fougères,  le  27  février  1629,  demoi- 
selle Esther  Robillard  ,  fille  de  Christophe  Robilkrd, 
écuyer,  et  de  dame  Susanne  Rival.  De  ce  'mariage  sont 
issus: 

I  .*  Henri,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Jean ,  écuyer ,  sieur  de  la  Motte ,  enseigne  de 
vaisseaux  à  Rochelbrt,  le  12  décembre  1666  ,  ca- 
pitaine de  brûlot  à  Brest ,  le  5  août  1689,  et  capi- 
taine de  frégate  i  Toulon,  le  premier  janvier 
1703.  Il  se  distingua  au  siège  de  cette  ville,  en 
1701 ,  et  moomt  sans  alliance  en  1716  ; 

3.*  Anne ,  qui  épousa  Jean  Poitras  ; 


,3o  LOUVART  DE  PONT-LE-VOYE, 

II.  Hugues  LouvART,  qualifié  numseigneur ,  chenUcr 
à  Pennon  et  maréchal  de  l'Oste^  commandait  en  cette 
qualité  environ  huit  mille  gentilshommes  croisés  au  ûége 
d'Aflfrique,  en  1389  (i).  Charles  VI  lui  ooaferaaloxi  poor 
armoiries  trois  têtes  de  maure  de  sabler  en  clunnp  (Ter, 
avec  la  légende  :  Fortis  fortiori  cedit.  Il  épousa^  en  b 
maison  royale  de  Ribemont»  le  premier  mars  1 390^  Marie 
de  Courtray^  dont  il  eut  :     . 

III.  Jean  Louvart,  chevalier^  qui  fut  envoyé  en  né- 
gociation auprès  du  roi  d'Angleterre^  en  i^ii,  i  l'oc- 
casion des  troubles  qui  agitaient  alors,  la  France,  ainsi 
qu'il  conste  par  un  sauf-conduit  dont  Foriginal  est  déposé 
i  la  tour  de  Londres,  et  relaté  dans  le  catalogue  imprime 
des  titres  français,  à  la  bibliothèque  du  roi.  Il  épousa,  le 
premier  février  1440,  Jeanne  de  Ghistelles,  fille  de  Hom* 
ber  de  Ghistelles,  chevalier.  Par  un  vidimé  du  at  mai 
1447,  signé  d'Asnières,  le  roi  confirma  i  la  famille  Loo* 
vart  la  maison#royale  de  Ribemont  et  la  rente  annuelle 
de  200  liv.  que  lui  avait  assignée  Philippe-le-Bel,  sur  les 
revenus  de  la  prévôté  de  Saint-Quentin  et  de  Verman- 
dois.  Jean  Louvart  eut  de  son  mariage  : 

I  .^  Gui,  mçn  sans  postérité , 

3.*  Claude,  dont  l'article  suit; 

3.*Simonet,  écuyer,  ^mme  d'armes  sous  la  con- 
duite de  Louis,  duc  de  Luxembourg,  oonnétaMe 
de  France,  en  1468. 

IV.  Qaude  Louvioir,  I**  du  nom,  chevalier,  né  m 
château  de  Ribemont  le  ft  septembre  1443,  commanda 
une  compagnie  de  soixante  hommes  d'armes.  Il  épousa 
à  Quimperlé,  le  premier  juin  1485,  Henriette  de  Kei^ 
houan,  fiUe  de  François  de  Kerhouan,  chevalier.  Ses 
enfants  furent  : 

t.*  Gaude,  dont  l'article  suit; 
2.*  Marie-Thérèse  Louvart; 
3.*  Charlotte  Louvan. 

V.  Claude  Louvart,  IP  du  nom^  chevalier,  fiit 
homme  d*armes  de  la  nouvelle  ordonnance,  sous  la  coo* 
dttite  de  Jean  d'Albon,  seigneur  de  Saint-André  mare- 

(i)Voy.  letroisièoie  vol.  de  FrolsMn,  peg.  80. 


LOOVART  DE  PONT-LE-VOYE.  ,3, 

chai  de  France  ^  ainsi  qu'il  appert  par  la  montre  de  aa 
compagnie ,  k  ao  janvier  1 5 1 5 .  Il  épousa  à  Quimperlé  , 
le  6  mars  i533,  Marthe  de  Kerrisiou.  De  ce.  mariage 
vinrent  : 

1  .*  Abraham  ,  dont  l'article  suit; 

2.*  Pierre ^écuyer, homme  d'armes ,  soiis  la  Conduite 

du  dauphin ,  ainsi  qu'il  conste  par  une  montre  de 

l'an  i556. 

VI.  Abraham  Louyart>  écuyer ,  sieur  de  Poisvigier , 
épousa  Marianne  d'Antin ,  comme  il  appert  par  le  con* 
trat  de  mariage  de  son  fils ^  qui  suit  : 

VII.  Isaac  LouvART,  écuyer,  sieur  de  la  Lande  , 
épousa  f  par  contrat  passé  devant  Jean  Guillehiarre  et 
Pierre  Giron,  notaires  à  Vitré ^  le  10  avril  iSgi,  de- 
moiselle Susanne  des  Harnes,  fille  de  Guillaume  des 
Harnes,  écuyer,  seigneur,  de  Monagne  et  autres  places, 
et  de  demoiselle  Marthe  Suirot.  De  ce  mariage  vinrent: 

I.*  Isaac- André ,  dont  l'article  suit; 

2.*  Gabriel  Louvart,  écuyer,  sieur  de  Londe,  qui 

transigea  avec  son  frère,  le  6  avril  i633; 
3  .*  Jean  Louvan ,  chevalier ,  exempt  des  gardesnlu- 

corps  du  roi ,  en  i636. 

VIII.  Isaac-André  Louvart,  écuyer,  transigea  avec 
Gabriel,  son  frère  ,  comme  héritier  d' Isaac  Louvart ,  son 
père ,  par  acte  passé  devant  François  Vauthier  et  Demas , 
nouires  royaux  i  Hennebon ,  le  6  avril  i633  ;  fit  une 
cession  i  son  fils  ,  le  10 septembre  i665,  et  avait  épousé» 
par  contrat  passé  devant  François  Caron  et  Talmot,  no- 
taires royaux  à  Fougères  «  le  27  février  1629 ,  demoi- 
selle Esther  Robillard  ,  fille  de  Christophe  Robillard , 
écuyer,  et  de  dame  Susanne  Rival.  De  ce  mariage  sont 
issus: 

I  .*  Henri,  dont  l'article  suit  ; 

3»*  Jean ,  écuyer ,  sieur  de  la  Motte ,  enseigne  de 
vaisseaux  i  Rocbefort ,  le  1 2  «lécembre  1 666  ,  ca- 
pitaine de  brûlot  à  Brest,  le  5  août  1689,  et  capi- 
taine de  fir^te  à  Toulon,  le  premier  janvier 
1703.  Il  se  distingua  au  siège  de  cette  ville,  en 
1701 ,  et  mourut  sans  alliance  en  1716  ; 

3.*  Anne,  qui  épousa  Jean  Poitras; 


l3a  LOUVART  DE  PONT-LE-VOYE. 

4**  Françoise^  mariée  à  mesure  Jean  Fiogicr  ée 
PoQt*le-Voye ,  doat  :  M.  Frogierde  PoniÀt-Voift, 
ancien  colonel  du  régiment  d'Anjou ,  chevalier  de 
Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis^  laort 
en  1780; 

5.*  Catherine  Louvart^  mariée  i  N Lantier, 

écuyer,  exempt  des  ganies<iu-corps  du  roi ,  gou- 
verneur de  Monceau ,  écuyer  du  roi  en  sa  grande 
écurie. 

En  1674  vivait   Hyppolite   Louvart,  dievaKer^ 
^  chevaii4^er. 

IX.  Henri  Louvakt  ,  écuyer ,  sieur  du  Portail ,  de- 
meurant i  Villechange^  paroisse  d'Auiay,  auquel  son 
père  fit  une  cession,  le  îo  septembre  16^9  ,de  latecie 
noble  de  Kermartin  paroisse  de  Guidel,  en  Bretagne, 
par  acte  pané  devant  Louis  Ferrand  et  Pierre  Levaaaeur , 
notaires  à  Querganeau»  fut  homme  d'armes  de  la  garde 
ordinaire  du  roi  Louis  XIV,  avant  le  moisde^mars  1671, 
et  décéda  le  36  octobre  1704.  Il  avait  épousé,  par  con- 
trat passé  devant  Lefirançois  et  Garnier ,  notaires  à  Mus- 
siUac ,  paroisse  de  Saint-Mauzert ,  le  8  avril  1 670  »  de- 
moiselle Marguerite  Foumier,  morte  et  inhumée  au 
même  lieu  que  son  mari  ^  le  29  novembre  1696,  fille  de 
Jean  Foumier  et  de  Thérèse  d'AJençon.  De  ce  mariage 
sont  issus  : 

I  .*  Pierre^Louis,  dont  Tartide  suit  ; 

2.*  N  .  . . .  Louvan  du  Portail,  écuyer,  enseigne  de 

vaisseau  i  Brest,  mort  sans  alliance  en  1 7 1 5  ; 
3/  Thomas,  écuyer,  sieur  de  la  GrenouiUière,  mon 

sans  alliance,  et  inhumé  i  Londigné  le  i  o  février 

1697; 

4.«  Marie-Maddetne  Louvart  de  Beaujolais,  née  le 
3o  juin  1680,  mariée,  le  23  novembre  1707,  â 
Charles  de  Flondres. 

X»  Pierre-Louis  Louvait,  écuyer,  sieur  de  Powr-u* 
YoYB,  né  le  19  août  i683,  entra  aux  mousquetaires  de 
la  gaade  du  roi,  ob  il  servit  pendant  ontt  ans,  ei  se 
trouva  â  la  bataille  de  Malplaquet,  comme  U  appen  par 
son  congé  absolu,  donné  par  M.  le  marquis  de  Vins,  k 
14  juin  1708.  11  épousa,  par  contrat  passé  devant  Gom- 
beaut  et  Fergeot,  notaires  de  Couhé-Vérac,   le  17   juin 


LOUVART  DE  PONT-LE-VOYE.  i33 

X709,   dame  Madeleine  de  Lau2X)n,   veuve  de    messire 
Charles  de  Bellivier,   chevalier,    seigneur   de  Pairs.    De 

ce  mariage  vint  : 

« 

XI.  François  Louvart,  écuyer,  sieur  de  Pont-le- 
VoYBj  né  le  10  février  1722.  Il  acquit  de  Charles  de 
Villeneau,  sieur  de  la  Noue^  la  terre  de  la  Ganterie, 
par  acte  passé  devant  Choyau,  notaire  de  la  baronnie  de 
Saint-Hermant,  le  12  juin  1758.  Il  épousa,  par  contrat 
passé  à  Boistellé,  devant  Davaux  et  Serpt,  notaires  i 
Qvré,  le  20  août  lySS,  Marie*Madeleine  Marignier, 
fille  de  Mathieu  Louis  de  Marignier  et  de  dame  Marie 
Fierabrac-Desmottès.  De  son  mariage  sont  issus  : 

t  .*  Jean-Baptiste-François,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  François-Marie,  qui  forme  la  seconde  branche  ; 

3.*  Louis-Dominique,  tige  delà  troisième  branche  ; 

4.*  René-Charles,  né  le  11  novembre  1759,  prêtre, 
prieur  de  Châteaudunen  1781,  licencié  en  théo- 
logie de  la  maison  royale  de  Navarre,  en  1786.  Il 
fut  déporté]  en  Espagne,  et  mourut  à  Saint-André 
en  1794; 

5.*  Marie-Julie  Louvart  de  Pont-le-Voye^  née  le 
II  novembre  1762,  mariée  à  Fontenay,  en  1794, 
à  messire  N....  Cardin,  écuyer^  auditeur  de  la 
chambre  des  comptes  de  Nantes,   dont  postérité. 


XII.  Jean-Bapttst^François  Louvart,  chevalier  de 
PONT-LE-VoYB,  né  i  Réaumur  le  29  octobre  1755,  a 
^30usé  à  Saintes,  en  1795,  dame  Julie  Potier  de  Pom- 
meroy,  fille  de  messire  N....  Potier  de  Pommeroy,  an-> 
cien  capitaine  au  régiment  de  Carignan,  chevalier  de 
Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis.  Il  a  de  ce  ma- 
riage: 

I  .*  Adolphe- Alphonse  ; 

2.*  Zoé,  mariée  à  Lorient,  en  i8i3»  à  M.  de  Plat  du 

Plessis  ; 
3.*  Célie  Louvart  de  Pont-le-Voye  ; 
4.*  Clara  Louvart  de  Pont-]e->Voye.* 

SECONDE  BRANCHE. 

XII.  François-Marie  Louvaat,  chevalier  de  Pont-lb* 
VoYB,  né  à  Réaumur  le  8  décembre  1 756.  capitaine  au  corps 


l34  LOUVART  DE   I^ONT-LE-VOYE, 

royal  d'artillerie  des  colonies,  a  fait  toutes  les  campagnes 
de  rinde  dans  les  régiments  de  TIslc-de-France  et  d'A- 
quitaine, sous  les  ordres  des  amiraux  de  Suffren  et  de 
Bussy,  et  s'est  trouvé  aux  affaires  des  1 3  et  25  juin  1783. 
Il  a  été  nommé  électeur  de  la  noblesse  de  Paris,  pour 
l'élection  des  députés  aux  états  généraux  en  1789,  et 
envoyé  en  députation  à  Sa  Majesté  par  l'assemblée  des 
colons  réunis  de  Saint-Domingue  à  l'hôtel  de  Massiac, 
pour  engager  le  roi  à  mettre  son  veto^  sur  le  décret  de 
l'assemblée  nationale  concernant  la  liberté  des  noirs  ;  il  a 
été  ensuite  nommé  électeur  du  département  de  la  Ven- 
dée, député  par  ses  collègues  près  du  roi,  le  22  sep- 
tembre 181 5,  et  présente  à  sa  majesté  Louis  XVIII  le 
3o  du  même  '  mois.  Il  a  acquis  de  M.  Eugène  de  Machault 
la  terre  de  Piaurin,  par  acte  de  1809,  passé  par  M*  Cou- 
gneau,  notaire  à  Foatenay.  Il  est  aujourd'hui  capi- 
taine de  gendarmerie.  Il  a  épouse  à  Fontenay,  le  4 
septembre  1795,  Marie-Julie  Jouffrion  du  Verger, 
iille  de  Marie-Pierre  JoufTrion  qui  périt  sur  l'échafaud 
en  1794,  comme  ayant  servi  en  qualité  de  commissaire 
de  Sa  Majesté  dans  la  Vendée  ;  ses  dernières  paroles 
furent  le  cri  de  vive  le  Roi  !  et  son  frèie  fut  tué  égale- 
ment au  service  de  S.  }fi.  ,  à  la  tête  de  son  bataillon,  pour 
la  défense  du  pont  de  Saint-Philbert  du  Pont-Charault, 
et  de  Madeleine  Maingaud  de  la  Ronde.  De  ce  mariage 
sont  issus  : 

1.®  Gustave- Adolphe,  né  le  11  janvier  1798.; 

2.®  Eudoxie  Louvart  de  Pont-le-Voye,  née  le  22 
juin  1797,  i^fli'i^e  en  1814,  ^^  château  de  Piau- 
rin,  commune  de  Saint-Philbert  du  Poqt-Cha- 
rault,  en  la  Vendée,  à  Philippe  Esgauniére  du 
Thibeuf,  écuyer,  dont  postérité. 

TROISIÈME  BRANCHE. 

XII.  Louis-Dominique  Louvart,  chevalier  de  Pont- 
le-Voye,  né  le  4  août  1758,  capitaine  au  régiment  du 
Cap,  s'est  trouvé,  sous  le  commandement  de  M.  de 
Guichen,  à  la  rencontre  de  Tennemi,  et  a  eu  du  roi 
une  gratification  de  400  liv.  Il  a  été  aide-de-camp  de 
M.  le  comte  de  Paigné,  gouverneur  général  de  Saint- 
Domingue^  major  du  corps  des  nègres  libres.  Il  a  épousé 
à    Saint-Domingue,     en    1789,    Hyacinthe-Sophie-Fro- 


DOMENY  DE  RIENZI.  i3S 

inont^  fiUe  de  M.  Fromont^  propriétaire  de  plusieurs 
habitatioos  dans  les  cantons  de  Jérémie  et  de  Plimoutb.  Il 
a  eu  de  ce  mariage  : 

Hyacinihe-Edouard  Louvart  de  Pont-le-Voye^  sous- 
lieutenant  au  76*  régiment  de  ligne^  qui  a  fait 
plusieurs  campagnes. 

Ik  y  avait  de  cette  fiimille,  en  1780^  un  lieutenant- 
colonel  du  régiment  d'Anjou,  chevalier  de  Tordre  royal 
et  militaire  de  Saint-Louis,  et  en  1789^  un  ancien  ca- 
pitaine au  régiment  de  Nassau,  aussi  chevalier  de  Saint- 
Louis.  Ce  dernier  vivait  à  Obernheim,  près  Strasbourg. 

• 

Armes  :  «  D'or^  à  trois  têtes  de  maure  de  sable^  ban- 
»  dées  d'argent.  » 


DOMENY  DE  RIENZI,  famiUe  originaire  de  Rome, 
qui  descend  de  Nicolas  Gabrini  de  Rienzi,  chevalier, 
tribun  et  sénateur  de  Rome,  sous  les  papes  Clément  VI 
et  Innocent  VL  EUe  s'est  fixée  en  Provence  depuis  enr 
viron  uû  siècle,  et  se  trouve  représentée  de  nos  jours 
par: 

Grégoire-Louis  Dombny  de  Risnzi,  chevalier,  né  en 
1789,  membre  de  plusieurs  académies,  capitaine  dans 
l'armée  royale  de  monseigneur  le  duc  d'Angouléme,  en 
181 5.  Des  certificats  authentiques  qui  m'ont  été  mis 
sous  les  yeux,  attestent  que  M.  le  chevalier  de  Domeny 
de  Rienzi  a,  dans  cette  dernière  circonstance,  levé  une 
compagnie  de  deux  cents  hommes  pour  rejoindre  l'armée 
de  monseigneur  le  duc  d'Angouléme,  et  qu'il  a  mani- 
festé d'une  manière  non  équivoque  son  attachement  pour 
l'auguste  maison  de  Bourbon. 

La  Camille  de  Rienzi  a  contracté  des  alliances  avec 
celles  de  Gabrini,  Flassani,  Raimond,  Capponi,  de 
Bus ,  de  Rostang ,  de  Pommiers ,  de  Bruges  d*Entre- 
casteaux,  de  Fossat,  etc.,  etc. 


l36  DEBRIOIS. 

BRIOIS  (  DB } ,  famille  ancienne,  originaire  d'Artois» 
province  où  elle  réside  encore  de  nos  jours.  Elle  a  fourni 
plusieurs  chevaliers  du  Temple,  dont,  entre  autres, 
Guillaume  de  Briois ,  qui  l'était  le  14  mars  i  Sog,  et  fut 
livré  aux  flammes,  avec  le  grand-maitre  et  les  autres 
chevaliers;  supplice  aussi  horrible  qu'injuste,  et  qui 
rendit  les  noms  de  ces  victimes  à  jamais  mémorables. 

I.  Jackemin  de  Briois,  écuyer,  combattit  en  cette 
qualité  sous  le  seigneur  de  Liques ,  en  1254,  dont  la 
compagnie  était  composée  de  vingt-cinq  chevaliers  et  de 
trente-six  écuyers,  et  fut  présent  à  la  prise  d'Oisy^  qui 
fut  livrée  aux  flammes  la  même  année.  Il  épousa  N ....  de 
Hebuterne,  fille  de  Wantièr,  selon  d'autres,  de  Wil- 
lam,  sire  de  Hebuterne,  dont  est  issu  : 

II.  Jean  de  Briois  ,  I*'  du  nom,  écuyer,  qui  servit 
dans  Tile  de  Chypre  et  dans  la  Palestine.  Il  combattit 
sous  Henri  de  Lusignan,  lorsqu'en  1288  Richard  de  Né- 
blans,  connétable  du  royaume  de  Jérusalem,  mit  en  sai- 
sine un  fief  appartenant  à  Baudoin  de  Pinquiny.  Il 
épousa,  à  son  retour  de  la  Palestine,  N»...  de  &unt- 
Etienne,  dont  : 

III.  Gilles  DE  Briois,  I*'  du  nom,  chevalier,  marié,, 
vers  Pan  iSSg,  à  Jeanne  de  Forestel.  Il  fut  témoin^ 
avec  mons  THermite  de  Caumont,  mons  de  Wans,  che- 
valiers, et  autres,  en  certain  débat  qu'eut  messire  Jeah 
de  Mailly,  chevalier,  seigneur  de  Loursignol  (aujocnr- 
d'hui  Rossignol)  et  de  Buire,  avec  Eudes,  duc  de  Bour- 
gogne et  comte  d'Artois,  ainsi  qu'il  conste  d'une  lettre 
en  parchemin,  datée  du  samedi,  premier  jour  de  mai  de 
l'an  1 339,  par  laquelle  on  apprend  qu'étant  en  âge  nubile^ 
il  se  maria  avec  Jeanne  de  Forestel ,  sortie  de  fiimilie 
noble  et  ancienne  au  pays  d'Artois,  et  qu^ils  eurent  pour 
fils: 

IV.  Pierre  de  Briois,  I*'  du  nom,  écuyer,  qui,  vert 
l'an  i36o,  fonda,  à  Hebuterne,  une  chapelle  qu'il  dédia 
à  saint  Eloy.  11  scella  de  son  sceau  une  vttnt«  que  fit,  en 
1 376,  Marie  de  Béthune,  dame  de  Hebuterne,  de  la  terre 
et  seigneurie  de  Bâillon,  aux  chanoines  de  Téglise* 
d'Amiens.  Il  épousa  Marie  Sacquespée,  fille  de  Simon 
Sacquespée  et  de  Marie  de  Hallenges,  et  sœur  de  Michel 
Sacquespée,  échevin  d'Arras  en  i382,  avec  lequel  Pierre 
de  Briois  passa  une  procuration  consignée  sur  les  régis- 


DE  BRIOIS.  l3j 

très   de  réchevinage  de  cette  ville^  le  lo  juillet  1389.  De 
ce  mariage  est  issu  : 

V.  Pierre  de  Briois^  !!•  du  nom,  écuyer,  qui  eut  la 
garde  du  château  de  Hébuteme  pendant  la  guerre  que  les 
Anglais  firent  dans  la  province  d'Artois.  Il  est  rappelé 
dans  un  dénombrement  de  la  terre  de  Hébuteme,  servie 
à  Jean*  de  Bourbon,  seigneur  de  Bucquoi,  le  premier  fé- 
vrier 1406^  comme  propriétaire,  entre  autres  de  cinq 
fiefs  mouvants  de  la  première  de  ces  deux  seigneuries , 
et  combattit  à  la  journée  d'Azincourt  le  25  octobre  141 5. 
Il  épousa  Marie  de  Mallépart,  de  laquelle  il  laissa  : 

I  .*  Jean,  dont  l'article  suit  ;  , 

2. •  Gilles,  écuyer ,  vivant  en  1438,  qui  épousa, 
I  .•  Marie  du  Hem;  2.**  Barbe  de  Mauior  de  Bous- 
sarct;  3.*  Marie  de  Rely,  fille  de  Nicolas  de  Rely, 
chevalier^  et  de  Gaye  de'Vignacourt.  Il  eut  du  pre- 
mier Kt,  Périnet  de  Briois,  écuyer,  et  du  second  lit, 
Riquier  de  Briois,  écuyer,  seigneur  de  Pasture, 
marié  avec  Jeanne  Mention,  doht  :  i.^  Jacques  de 
Briois  ,  écuyer,  seigneur  ciu  Mesnil-lès-Donquerre, 
marié  avec  Marie  Cornu,  qui  le  rendit  père  de 
Jean  le  Briois,  écuyer  ,  seigneur  de  la  Pasture, 
marié  avec  Jeanne  d^Estrées,  et  François  le 
Briois ,  écuyer ,  sieur  du  Mesnil,  qui  laissa  de 
N....  Loisel  Nicolas  le  Briois  ,  écuyer,  seigneur 
de  Framecourt,  qui  épousa  Antoinette  du  Ques- 
noy  ;  2.*^  Bernard  le  Briois,  écuyer,  seigneur  de  la 
Pasture,  d'Oniesmont  et  de  Neuville,  marié  avec 
Jeanne  d'Ostrel,  dont  Jeanne  le  Briois,  mariée  à 
Jacques  des  Groisillers,  écuyer,  .sieur  de  Teneur 
et  du  Mesnil. 

VI.  Jean  de  Briois,  II'  du  nom,  écuyer,  dit  le  Bon, 
seigneur  d'Hailly  et  de  Bertangle,  rappelé  dans  un  con- 
trat d'achat  du  23  avril  1444,  fit  son  testament  le  pénul- 
tième juillet  1455,  dans  lequel  il  nomme  ses  enfants, 
qui  suivent,  et  fut  inhumé  dans  la  chapelle  de  Saint-Eloy, 
sépulture  de  ses  prédécesseurs.  Il  avait  épousé  Marie 
Bauduin  de  Ramillies,  fille  de  noble  personne  Nicaise 
Bauduin  ,  écuyer ,  seigneur  de  Ramillies  ,  et  de  Mari- 
court-siir-Somme ,  et  de  dame  Jeanne  de  Pisseleu ,  dont  : 

I  ."^  Jean,  écuyer,  mort  sans  postérité  ; 

6.  18 


l38  DE  BRIOIS. 

2.*  Vaast^  dont  rartide  suit  ; 

3.*  Pierre,  chevalier  de  Rhodes;    • 

4.^  Jacqueline  de  Briois  ; 

5.®  Jeanne  de  Briois,  femme  de  Baudùin  de  Relyj 
écuyer,  seigneur  de  Blache  et  de  Bouvain,  dont 
Jean  de  Rely,  évoque  d'Angers,  grànd-aumônîer 
de  France  et  conseiller  d*étàt  du  roi'  CSiarles  VIII^ 
mort  en  1497. 

VIII.  Vaast  DE  Briois,  chevalier,  seigneur  de  Sailly 
et  de  Bertangle,  fut  fait  chevalier  de  Tordre  du  Roi  au 
sacre  de  Louis  XI,  le  i5  août  1461,  et  se  distingua  à  la 
bataille  de  Guinegate,  village  pri^  de  Thérouenne,  en 
1479,  où  il  demeura  prisonnier.  II.  testa  devant  Louis 
de  la  Motte,  le  9  octobre  1482,  par  lequel  ^te  il  nomme 
et  lègue  ses  enfants,  qui  suivent  : 

1  .^  Jean,  dont  Tanicle  suit; 

2  .*  Vaast ,  grand-dôyisn  de  Saint^Martin  Je  Tours, 

chanoine  d'Amiens  et  d^ Angers,  et  chapelain  du 
roi  Charles  VIII,  dont  il  est  encore  qualifia  am- 
bassadeur. II  est  mort  à  Tours  le  premier  juillet 
i5o5  ; 

3 .®  André,  ëcayer,  sieur  de  Sailly  ; 

4.**  Marie,  alliée  à  Druon  Michault; 

5.*  Jeanne,  femme  de  Pierre  le  Barbier; 

6.^  Antoinette,  mariée  à  Guillaume  Cireau  ; 

7.*  Augustine,  religieuse  ; 

8.®  Mariette deBriois,  femme  d'André  de  Mehetz. 

IX.  Jean  de  Briois,  III*  du  nom,  écuyer, ,  seigneur 
de  Sailly  et  de  Bertangle,  écuyer  d'écurie  du  roi  Char- 
les VIII,  par  lettres  du  i5  février  1491,  épousa  Marie 
de  Baillencourt ,  dite  Courcol,  fille  de  Jacques  de  Bail- 
lencourt,  écuyer,  seigneur  dé  Hannescamps ,  et  sœur  de 
JeaUj  échanson  de  la  reine  Blanche.  Il  testa  le  25  août 
i528,  devant  Mathieu  Remond,  prêtre  et  notaire  apos- 
tolique^ et  mourut  le  3  mai  1534.  De  ce  mariage  vin- 
rent : 

t .«  Jean  prévôt  d'Antoing  et  chanoine  d'Arras  ; 
2.*  Pierre,  dontramde  suit; 

3.*  Marie ,  alliée  à  Jacques  le  Guérard  ,  huissier 
d'armes  de  l'empereur  Charles-Quint  ; 


DE  BR10I9.  i3g 

4.*  Marguerite  de  BricMS^  marîfe  à  Jean  SénÀrhal, 
&U7er>  aeigneur  4e  la  Ba^ecq^iCv.  . 

X.  Pierre  de  Briois^  III^  du  nom»  écuyer^  seigneur 
de  Sailly  et  Bertangle»  licencié  2s  lois^  épousa  par  con- 
trat du  21  oaobre  1529,  Annette  Crespin,  fille  de  maître 
Charles  Crespin^  licencié  2s  lois,  avocat  et  conseiller  de 
la  prévôté  foraine  de  Beauquesne,  et  de  demoiselle  Hé- 
line  Doresmieulx.  De  ce  mariage  vinrent  : 

t.*  Jean,  dont  Tarticle  suit; 

2.*  Marie,  baronne  du  pays  de  Lalleu,  mariée  :  i**i 

Gilles  E)elebecques;  2.*  à  Charles  de  Oardevaque^ 

écuyer,  seigneur  de  Beamnoot. 

XI.  Jean  m  Baioiis^  IV*  du  nom^  A:uytr|  seigneur 
de  Sailly,  de  le  Lacques,  de  Saty,  de  Mouy^  de  Har* 
chin,  de  Bellen ville  et  de  Pmv,  conseiller  au  conaeil 
d'Artois  en  1 571,  né  en  i53o,  mort  le  94  mais  1609^ 
avak  épousé:  i.*  en  1562,  demoiselle  Jeanne  du  Mont* 
Saini>Etoy,  fille  de  noble  homme  Charles  du  Mont» 
Saint-Etoy^  écuyer.  conseiller  au  grand-conseil  de  Ma» 
Unesy  maître  des  requêtes  ordinaires  de  Pbôtel  du  roi^ 
et  de  noble  demoiselle  Antoinette  de  Bertouh  ;  a.*  de* 
moiselle  Jeanne  le  Cambier,  veuve  d'Adrien  Bertoolti 
écttjcr,  sieur  de  Herbeval.  Du  premier  lit  sont  issus  : 

I  .*  Pierre ,  écuyer,  sieur  de  Sailly,  mort  sans  posté- 
rité de  Jacqueline  de  Genevières,  dame  de  Vau- 
dricourtj  fille  d'Antoine  de  Gcneviires,  aeigneur 
de  Cemobekttea  ; 

2.*  Charles^  chanoine  d'Arras  ; 

B.Mlagues,  dont  Tanicle  suit; 
,    4/  Robert,  religieux  dej*abbaye  de  Saint-Vaast; 

5.*  Maximilien  ,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs 
d'HuUuch,  rapportée  ci-apr2s  ; 

6/ Marie-Margaeriie  de  firiols^  daaae  de  Savy, 
femme  de  Guillaume  de  Bouchent,  chevalier, 
seigneur  de  Beaumontel,  chevalier  de  l'ordre  du 
roi,  geocilhomme  de  sa  chambre,  dont  il  eut  : 
I.*  Françoise  de  Bouchera t,  mariée  à  Nicolas  de 
Fallan,  chevalier,  marquis  de  Saint-Etienne,  ca- 
piuine  d'une  compagnie  de  chtfvau-légers,  et 
commandant  le  régiment  d'Urfé;  2/  Marguerite 
de  Boucherat,  alliée  à  Jean  de  Mailly,  dit  L^sca- 


1^0  1>£   BRIOIS. 

ris,  comte  (k  Mailly^  général  de  rarmée  de  Po- 
logne dans  le  grand  duché  de  Lithuanie. 

XII.  Hugues  DE.  BrioiSj  À:uyer^  seigneur  de  Sailljr  et 
de  Poix,  né  à  Arras  en  i56g,  conseiller  ordinaire  de 
Philippe  II,  roi  d'Espagne,  mort  le  22  juillet  iSgj,  avait 
épousé,  en  1 596,  damoiselle  Isabeau  du  Val,  fille  de  Ni- 
colas du  Val,  écuyer,  sieur  du  Nattoy,  de  Wavans,  etc., 
mayeur  d' Arras,  député  général  des  états  d'Artois^  et 
de  damoiselle  Isabeau  G)uronnel.  De  ce  mariage  sont 
issus  :  . 

I .?  J^n,  dont  ratticle  suit  ;   • 

2.®  Hugues  de  Brioîs^  écuyer. 

Xi  IL  Jean  de  Briqis^  V*  '^\i  oom,  écuyer,  seigneur 
de  Poix,  né  à  Arras  en  1597,  servit  comme  gentilhomme 
dans  l'armée  de  Sa  Majesté  Catholique,  commandée  par 
le  cardinal  Infent^  mandé  à  cet  e£fet  par  lettres  de  1624, 
1634 et  i635;  fut  blessé  au  siège  d' Arras,  en  1640^  d'un 
coup  de  canon,  et  mourut  en  1647.  Il  avait  épousé,  au 
mois  de  mars  1625,  damoiselle.  Jeaane  de  Belvalet^  fille 
de  messire  Floris  de  Belvalet,  écuyer,  conseiller  au  con- 
seil d'Artoif^  et  de  damoiselle  Antoinette  de  Hapiot.  De 
ce  mariage  vinrent  : 

i«  Floris,  religieux  à  Tabbaye  du  Mont  Saint-Eby; 

2.®  Charles,  dont  l'article  suit; 

:3.®  Albert,  écuyer,  seigneur  de  Poix; 

4.®  Hélène  de  Briois; 

5.®  Angélique  de  Briois  ,  religîetise  ursuline  à  A- 

miens; 
6.^  Anne-Françoise  de  Briois,  àtKée  à  Louis  de  Ja- 

comelle,    écuyer,    seigneur  de   Gouvighy,    major 

de  Courtenay. 

Il 

XIV.  Charles  de  Briois,  I*f  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  Poix,  de  Miraumont,  etc.,  né  en  janvier  1644,  offi- 
cier au  régiment  Royal,  infenterie,  mort  le  i5  septembre 
1681,  avait  épousé,  par  contrat  du  25  octobre  1670, 
Anne-Dominique  de  Widebien,  fille  de  messire  Philippe 
de  Widebien,  seigneur  d'Ignacoutt,  chevalier  du  con- 
seil provincial  d'Artois,  et  de  dame  Isabelle-Claire  le 
Pippre  du  Hayon.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

I  .^  Charles- François,  dont  l'article  suit; 


DE  BRIOI5.  141 

2.*  Mari^fJljeanne  de  Briois,  femme  de  Guillaume 
Foulon»  écuyer.  seigoèur  de  Profonval,  grand- 
baiili  du  Cambresis. 

XV.  Chartes  de  Briois^  II*  du  nom^  écuyer,  seigneur 
de  Poix,  de  Miraumont,  etc.,  officier  au  régiment  de 
Famechon,  en  1692^  mourut  en  1753.  Il  avait  été  ad- 
mis, par  l'acquisition  de  la  terre  d'Angres,  qu'il  fit  en 
1722,  dans  le  corps  de  la  noblesse  des  éuts  d'Artois, 
après  avoir  fait  ses  preuves  dans  l'assemblée  générale,  en 
1 724,  et  avait  épousé,  par  contrat  du  2  mai  1695,  Anne- 
Catherine  de  Baudequin,  fille  de  Charles  de  Baudequin, 
écuyer,  seigneur  d'Allincourt,  de  la  Faye,  de  Boisse- 
court,  etc.,  et  de  dame  Albertine-Aldegonde  de  Staffe. 
De  ce  mariage  sont  issus: 

I  .*  Charles-Joseph,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Philippe- Ignace,  écuyer,  capitaine  au  régiment 
de  Bourbon,  infanterie,  chevalier  de  Tordre  royal 
et  militaire  de  Saint-Louis,  mort  à  Perpignan  en 

»744; 
3.*  Aime-Dominique  de  Briois,  mariée  :  i*  à  Henri 
Despalungue,  écuyer,  chevalier  de  l'ordre  royal 
et  militaire  de  Saint-Louis  ;  2*  â  Bertault  de  Ber- 
toult,  écuyer,  seigneur  de  Saint-Waast,  chevalier 
du  même  ordre. 

XVI.  Charles- Joseph  de  Briois,  écuyer,  seigneur 
d'Angres,  de  Poix,  de  Neulette,  etc.,  officier  au  régiment 
de  Bourbon,  infanterie,  né  en  1697,  décédé  le  26  juillet 
1774,  avait  épousé,  par  contrat  du  22  février  1728,' de- 
moiselle Marie-Lamoraldine-Th^rëse  le  Ricque,  fille  de 
Pierre-Ignace  le  Ricque,  écuyer,  seigneur  du  Surgeon^ 
d'Annezin,  de  Hannegrave,  de  Neuvillette  et  des  Tou- 
relles ,  et  de  dame  Marie-Charlotte- Ursule  de  Roberty. 
De  ce  mariage  vinrent  : 

I.*  Pierre-Dominique,  dont  l'article  suit; 
2.*  Charles-Gislain,  mort  sans  postérité  ; 
3.*  François  -  Joseph-Procope,   écuyer,  mort  i  Bar- 
celone en  1752,  officier  aux  Gardes- Wallonnes  ; 

4.*  Marie-Henriette  de  Briois  d'Angres,  mariée  à 
Louis-Lamoral-Benott  le  Ricque,  écuyer,  sei- 
gneur de  Marquais,  fils  de  Philippe-Louis  k  Rie- 


142  DE   BRIOIS. 

'  que,  écojer^  seignear  des  Prés^  membre  du  corps 
de  la  nobtesse  des  états  d'Artois« 

XVII.  Pierre-Dominique  de  Briois^  éGuyer^  seigneur 
de  la  Mairie,  d'Angre$^  de  Ppix«  de  .  Neulette,  etc., 
d'abord  officier  au  régiment  d'£u,  puis  capitaine  aide» 
major  du  premier  bataillon  d'Artois^,  chevalier  de  Tordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Loui^^  l'un  des  députés  nom- 
més de  la  noblesse  d'Artois  en  1768^  ipousa,  en  1753^ 
Marguerite-Françoise^Josèphe  le  Vasaeur  de  Bambecque, 
fille  de  Philippe-Robert  le  Vasseur,  écuyer^  seigneur  de 
Bambecque,  et  de  Marguerite-IsabéUe  de  Croezes»  De  ce 
mariage  sont  issus  : 

I  .•  Pîerré-Lerîn-Rol)ert,  dont  Tarticle  suit  j 
2.*   Jean-Baptîste-François-Xavîer ,    écuyer,   officier 
au  régiment  de  Bresse^    infanterie^   chevalier  de 
Tordre  royal  et   militaire  de    Saint-Louis^   marié 
avec  Pélagie-Lucie-Joseph  le  F|bvre   de  Lattre, 
dont  une  fille; 
3.*^  Claire-Charlotte-Josèphe ,    alliée  à  Charles-Vic- 
tor-Joseph de  Sars,  chevalier,  seigneur  de  Crun- 
^quet; 

4.«  Agnès-  Ignace-Josèphe  de  Briois. 

XVIII.  Pierre-Louis- Robert  de  Briois,  écuyer,  sei- 
gneur de  la  Mairie,  de  Neulette  et  autres  lieux,  élevé 
au  collège  royal  de  la  Flèche,  puis  officier  au  régiment 
de  Bresse,  infanterie,  chevalier  de  Tordre  «oyal  et  mili- 
taire de  Saint-Louis  et  de  Saint-Lazare^  major  à'infaa- 
teriei  a  émigré  en  179 1,  et  servi  dans  Tarmée  des  princes 
jusqu'au  licenciement  à  Liège,  époque  à  laquelle  il'  passa 
en  Hollande;  fit  la  retraite  en  Hanovre  dans  la -compa- 
gnie des  hussards  de  BÀ>n  ;  servit  dans  le  deuxième  ba- 
taillon, de  Rohan-Moatbazon,  au  licenciement  duquel  il 
alla  rejoindre,  sur  les  bords  du  Rhin,  Tarmée  de  mon* 
seigneur  le  prince  de  Condé  ;  fit  la  campagne  de  1 796^ 
dans  les  chasseurs  nobles  ;  se  distingua  et  fut  blessé  griè- 
vement à  l'affaire  d'Oberkamsac ,  près  de  Mandelheim, 
en  Souabe,  où  ce  prince  le  décora  de  la  croix  de  Saint- 
Louis,  avec  le  brevet  de  major  d'infanterie;  rentra  en 
France;  fut  chargé,  par  un  lieutenant  du  fameux 
Qeorge  Cadoudal,  du  commandement  de  huit  cents  pay- 
sans insurgés    sur  la  côte  de  TArmorique.  A  TarrivÀ  du 


DE  BRIOIS.  143 

foii  Boulogne^  il  ftit  tmdes  vingt -cinq  gentikhommes 
de  l'Artois  qui  se  rendirent  aupràs  de  Sa  Majesté,  pour 
lui  témoigner  la  joie  que  tous  les  bons  Français  ressen- 
taient de  son  retour.  Lors  de  la  dernière  chute  de  l'usur- 
pateur, il  a  été  le  premier  à  faire  flotter  le  drapeau 
blanc  sur  le  clocher  de  son  église.  Il  a  épousé:  i.*  efl 
X784,  Jôsèphe  du  Poulpry,  en  Bretagne,  morte  sans  en- 
(anu,  fille  du  comte  du  Poulpry;  2.*  en  juin  i8o5,  de- 
tnotselle  Marie-Françoise  Elisabeth  de  Louvencourt-Beau- 
pré,  fille  de  Jean  -  François,  comte  de  LouYencoort,  et 
de  Marie  -  Françoise  de  Yignacouru  De  ce  mariage  sont 
issus  : 

i.^  Marte-Joseph-Louis- Adolphe-Charles  de  Briois 
de  la  Mairie,  né  le  12  juillet  1808  ; 

a.*  Pierre-François- Joseph-Adolphe  de  Brioi$  de  la 
Mairie^  né  le  21  juin  1810;. 
3/  Marie-Josèphe-Louise-AIine  de  Briois  de  la  Mai- 
rie, née  le  24  avril  1806. 

SECONDE  BRANCHE. 
Seigneurs  d'Hutluch. 

XIL  Maximilien  de  BaioiSj  écuyer,  seigneur  de  Sailly, 
de  la  Pugnanderie,  etc.  »  né  à  Arras  en  iSyi.filspuiné 
de  Jean  de  Briois,  IV*  du  nom^  et  de  Jeanne  du  Mont- 
Saint-Eloy,.  sa  première  femme,  fut  conseiller  des  ar- 
chiducs en  la  gouvernance  de  Lille,  et  mourut  le  4  juin 
1620.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  23  novembre  1598, 
damoiselle  Jeanne  de  Hapiot,  fille  de  Jean  de  Hapiot,^ 
&ujrer,  siêar  de  Riencourt,  et  de  dame  Adrienne  le* 
Prévost  de  Rancy.  De  ce  mariage  vinrent  : 

.  I  .*  Mazimilien-Philippe,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Maximilien,  écuyer; 
3.*  Jean  de  Briois,  jésuite; 
4.*  Philippe,  écuyer,  seigneur  du  Brûle  ; 
5.*  Catherine  de  Briois  ; 

6.*  Adrienne,  mariée,  i,*  à  Ponthus  le  Merchier, 
écuyer;  2/  à  Jean-Baptisie  de  Bourgogne,  che- 
valier, seigneur  d'Herbamex,  du  TtUy,  etc  . ,  né 
en  i6i3,  mort  en  i638,  capitaine  d'une  compa- 
gnie de  deux  cents  hommes,  pour  le  service  de 


1^4  ^^  BRIOIS. 

S.  M.  Catholique,  fils  puîné  de  Philippe  de  Bour* 

gogne  et  d'Isabelle  Delecandèle  ; 
7.^  Marie,  religieuse  à  Tabbaye  de  Marquette  ; 
8.®  Isabelle  de  Briois,  religieuse  carmélite  à  Tournay. 

•  XIII.  Maximilien-Philippe  de  Briois,  chevalier,  sei- 
gneur de  Sailly,  de  la  Pugnanderie,  du  Château  Gail- 
lard, etc. ,  né  à  Lille  le  10  septembre  1610,  fut  crée 
chevalier,  lui  et  sa  postérité,  par  lettres  du  roi  Louis  XIV^ 
données  à  Saint-Germain-en-Laye  au  mois  de  mars  1671, 
testa  le  4  janvier  1673,  et  avait  épousé,  par  contrat  du 
26  mai  1639,  demoiselle  Madeleine  de  Flandres,  dame 
de  Carnin,  fille  de  Charles  de  Flandres  ,  écuyer,  sei- 
gneur de  Herseau  et  de  Bouchart,  et  de  dame  Marie 
Vignen.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

I.®  Charles,  dont  l'article  suit; 

2.*  Roben-Maximilien  ^  chevalier,  mort  sans  al- 
liance ; 

3.*  Marie-Charlotte  de  Briois,  mariée  à  Jacques  de 
la  Rivière,  écuyer,  seigneur  de  Romblay  et  de  la 
Carnoye,  fils  de  Jean  de  la  Rivière  et  de  Made- 
leine de  Melun. 

XIV.  Charles  de  Briois,  chevalier,  seigneur  de  Car- 
nin, de  Sailly,  de  la  Pugnanderie,  d^Hulluch,  etc . , 
admis  aux  états  d'Artois,  après  avoir  fait  les  preuves 
requises  à  l'assemblée  générale  de  171 8,  testa  le  9  fé- 
vrier 1728,  et  mourut  le  6  octobre  1731.  Il  avait  épousé, 
le  6  octobre  1686,  damoiselle  Madeleine  le  Merchier, 
dame  d'HuUùch,  dont  : 

I .®  Robert-  Hyacinthe- Joseph,  dont  l'article  suit  ; 

2.®  Antoine-Joseph,  chanoine  et  doyen  de  la  collé- 
giale de  Saint- Pierre  de  Lille  ; 

3,^  Charles-Maximilien-Joseph,  chevalier,  seigneur 
de  Carnin,  né  le  28  mai  1692,  marié,  au  mois  de 
janvier  1738,  avec  Marie-Madeleine  de  la  Ri- 
vière, fille  de  Robert  de  la  Rivière,  écuyer,  sei- 
gneur de  Dours,  de  Violaines,  etc  . ,  dont  Marie- 
Constant- Joseph  de  Briois  d'HuUuch,  chevalier, 
seigneur  de  Carnin,  de  Werdrecques,  etc.,  né 
le  8  octobre  1739,  allié  à  damoiselle  Pauline- 
Marie -Thérèse-Josèphe  de  Gruson  de  Maincourt, 
fille  de  messire  Louis-Joseph  de  Gruson,  écuyer. 


DE  BRIOIS.  145 

seigneur  de  Maincoun,  capitaine  un  régiment  de 
Beauvilliersy  cayaierie,  ciievalier  tie  l^ordre  royal 
et  militaire  de  Saint-Louis  ; 

4.*  Pierre-François,  chevali^ri  seigneur  du  G)uIom- 
bier  et  de  Sailly  •; 

5.*  Philippe-Charles-Bernard,  né  en  I749«  abbé  de 
Saint- Waast  d'Arras,  sous  le  nom  de  dom  Vigor, 
député  i  la  cour,  de  la  part  du  clergé  d'Artois, 
en  1752,  1756,  1760  et  1771  j 
6.*  Marie-Elisabeth-Claire,  dame  de  Sailly  ; 
7.*  Mark  Françoise-Florence^Josèphe,  mariée,  le  1 1 
décembre    1722  ,    à   Charles-François-Joseph   de 
Coupigny,  chevalier,   seigneur   de  le  Bargue  de 
Louverval,  etc.  ; 

8.*  Marie<3atherine,  religieuse  i  Marquette,  morte 

en   1771  ;       , 
9.*  Anne-Renée  de  Briois,  dame  du  Brulç. 

XV.  Robert-Hyacinthe-Joseph  db  Briois,  chevalier, 
seigneur  d'HuUuch,  de  la  Pugnanderie,  député  à  la  cour 
pour  le  corps  de  la  noblesse  d'Artois,  /en  1748,  né  le  1 5 
août  1688,  mort  le  3o  décembre  1758;  avait  épousé,  par 
contrat  du.  9  décembre,  1722,  Marie-Gabrielle  de  Coupi* 
gny,  fille  de  Jean-François  de  Coupigny,  chevalier,  sei- 
gneur de  le  Bargue,  etc.  ,  et  de  damoiselle  Marguerite 
de  Hajnin.  De  ce  maria^  vinrent  : 

I.*  Henri-FrançQis-Gabriel-Joseph,     dont     l'article 
suit;  . 

2.*  Antoine-Dominique-Hyacinthe,  chevalier,  sei- 
gneur d^Holluch,  marié,  le  18  javril  1759,  avec 
Valeotine^Chariotte  de  Carieul  de  BeaUquesne, 
fille  de  mcssire  Adrien-Philippe  de  Carieul,  che- 
valier, seigneur  de  Fiefs,  de  'Beauquésne,  de 
Beaurins,  etc.,  et  de  Marie-AnneJosèphe-Va- 
lentine  de  Hautecloque  de  Quatrevaux,  dont  Ma- 
ria-Josèphe-Valenttne  de  Briolt,  dame  d'HuUucb  ; 

3.*  Renée- Amélie-Caroline,  prieure  de  la   maison* 
noble  de  l'hôpital  de  Notre-Dame,  i  Toarnay  ; 

4.*  Marie-Gabrielle-Florence,  ,  religieuse    i    Mar- 
quette ; 

5.*  Antoinette-Valentine  de  Briois  d'HuIloch,  itli- 
gieuse  de  la  noble  abbaye  d'Estrun,  prèi  d'Arras. 

6.  19 


146  DIEULEVEULT. 

XVI.  Henri-François-GabrieMoseph  de  Brio|s^  che- 
valier d'Hulluch,  chevalier,  seigneur  de  Montgobert  et 
de  la  Hauterne^  né  le  22  mars  1739^  a  épouse  demoiselle 
Marie-Béatrix-Cécile  de  Gourdin  de  Drinkam^  fille  de 
Jacques-Louis  de  Gourdin,  chevalier,  seigneur  de  Drin- 
kam^  officier  au  régiment  de  la  Marck  et  chevalier  d'hon- 
neur au  présidial  de  Frahdres.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

« 

I.®  Vigor-Dominique-Guislain  de  Briois  d'HuUuch, 
chevalier,  volontaire  au  régiment  de  Languedoc^ 
dragons  ; 

2."  Antoine-Gabriel-Joseph-*Guislain  de  Briois  d'Hul- 
luch,  chevalier. 

Cette  famille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  en  1583, 
par  jugement  des  commissaires  du  roi  d'Espagne. 

Armes  :  «  De  gueules^  à  trois  gerbes  d'or  ;  à  la  bordure 
»  du  méme^  chargée  de  huit  tourteaux  du  champ.  » 


DIEULEVEULT,  famille  ancienne,  originaire  de 
Normandie,  sur  laquelle  j'attends  des  détails  plus  éten- 
dus, et  qui  se  trouve  aujourd'hui  représentée  par  : 

François-Marie  Dieuleveult,  seigneur  de  Lauaay, 
Dustanger,  du  Penquèles,  etc.,  né  à  Carhaix  le  19  août 
1749,  marié,  le  25  juin  1796,  à  demoiselle  Françoise- 
Marie  le  Borgne  de  Coëtivi,  veuve  du  sieur  Montfort 
de  Kerséhan,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  issue  du  sieur  le  Borgne  de  Coëtivi,  sei- 
gneur de  Boisriou  conseiller  au  parlement  de  Bre- 
tagne, morte  sans  postérité  ;  marié  en  secondes  noces 
à  demoiselle  Céleste-Marie-Hyacinthe  le  Gentil  de  Ros- 
mordue,  veuve  de  N...  le  Guale  de  Lan2séon,  officier  d'in- 
fanterie, issue  du  sieur  le  Gentil,  comte  de  Rosmordue, 
chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis, 
seigneur .  de  Rosmordue,  Kerazan,  etc. ,  etc.  De  ce  se- 
cond lit  sont  nés  : 

I.*  Paul-Timothée-Âgathe-Ange  Dieuleveult,  le  14 

décembre  1799; 
2.^  Ernest  -  Hyacinthe  -  Pierre  -  Célestin  -  Dieudonné 

Dieuleveult^  le  12  avril  i8o3  ; 


DE  BARRÉS  OU  MOLARD.  i^^ 

3.*  Virginie^OIympe-Prançoise    Dieuleveult,  le   29 

janvier  1 802  ; 
4.*  Albert-Célestin-Grégoire  Dieuleveult,  le  9   mai 

1811. 

Armes  :  «  D*azur^   à  six  croissanu  contournés   d'ar- 
»  gent.  > 


BARRÉS  (de),  seigneur  du  Molard^  en  Vivarais. 

Le  nom  de  cette  famille  est  fort  ancien  en  Langue- 
doc; elle  est  connue  depuis  Bertrand  de  Barrés^  seigneur 
du  château  de  Rosses^  qualifié  mesitre,  qualification  qui 
suppose  nécessairement  celle  de  chevalier  ;  lequel  est 
rappelé  dans  le  testament  de  Bertrand,  son  fils,  qui  suit, 
de  l'année  128^. 

Bertrand  de  BARRis  fit  son  testament  le  10  des  calendes 
de  septembre  1283,  dont  il  nomma  exécuteurs  Beren- 
gère,  sa  temme,  et  Guilhaume  de  Cadoene^  chevalier, 
mari  de  Béatrix  de  Barrés,  leur  fille. 

On  trouve  ensuite  : 

Pierre  db  Barrés,  lequel  reçut  la  quittance  qui  lui  fut 
donnée,  le  11  des  calefKles  de  décembre  1290,  par  Guil- 
haume de  Qidoene,  chevalier,  et  Bertrand  de  Cadoene, 
damoiseau,  père  et  fils,  d^une  somme  de  200  liv*  cons- 
tituée en  dot  à  Aigline  de  Barxès,  sa  sœur,  femme  dudit 
Bertrand. 

Mais  la  filiation  n'est  prouvée  que  depuis  : 

'\.  Guilhaume  db  Barrés,  I^'du  nom,  écuyer,  né  en 
T436,  lequel  épousa,  par  contrat  du  6  mars  i486,  Ga- 
brielle  de  Merie,  qui  le  rendit  père  de  ; 

II.  Œarles  db  Barrés,  écuyer,  lequel  épousa,  le  6 
mars  1529,  Françoise  de  Serre,  dont  il  eut  Guilhaume 
qui  suit.  Il  consentit  une  vente  le  10  mars  1 547,  et  testa 
le  4  septembre  t55i,  en  fiiveur  dudit  Guilhaume,  son 
fils. 

III.  Guilhaume  db  Barrés,  II*  du  nom,  écuyer,  sieur 
DU  MouuiD,  dit  le  capitaine  Barres,  épousa,  par  contrat 
du  II  avril  t563,  Louise  de  Piberès,  fille  de  Claude,  et  de 
Marguerite  Chambaud;    fut    nommé   capitaine   (gouver- 


j^g  *      DE  BARRÉS  DU  MOLARD. 

neur)  de  la  ville,  du  Pouzin,  le  lo  septembre  iSpi,  en 
considération,  est-il  dit,  de  son  courage  et  de  son  expé- 
rience au  fait  des  armes;  passa  une  transaction  le  12 
août  1592^  avec  noble  Mathieu  de  Chambaud-Cbarrier  ; 
assisui^  la  9  juin  16 13,  au  contrat  de  mariage  d'Elie, 
son  fils,  qui  suit,  et  lui  fit  donation  de  la  terre  du  Mo- 
lar4>  située  au  Pouzin.  Depuis  cette  époque  cette  terre 
est  demeurée  dans  la  famille,  jusqu'en  1793  qu'elle  en 
est  sortie  par  la  vente  qui  en  a  été  faite  révolutionnaire- 
'  ment.  Il  est  encore  rappelé  dans  un  certificat  donné  le  5 
mars  1629^  par  le  duc  de  Vantadour,  à  Elie  de  Barrés, 
son  fils,  dans  lequel,  après  avoir  attesté  ses  services,  il 
ajoute  qu'il  est  d'une  noble  et  très^ancienne  famille. 

IV.  Elie  DE  BARRÈSy  écuyer,  sieur  du  Molard^  épousa, 
par  contrat  du  9  juin  161 3^  Phélise  de  Chambaud,  fille 
de  noble  Mathieu  de  Chambaud-Charrier^  écuyer^  capi- 
taine-châtelain royal  du  Pouzin  et  de  Siiint-Pierre  de 
Barry,  et  de  Jeanne  de  Chabruel;  reçut  la  donation  que 
lui  fit  Louise  de  Piberès^  sa  mère^  le  3  juillet  161 8  ;  fit 
une  acquisition  le  27  février  16 36;  fut  convoqué  au  ban 
et  arrière^ban  de  la  noblesse  du  Vivarais^  en  1637  et 
1639,  et  fit  les  campagnes  de  Salces,  de  Leucate  et  de 
RoussiUon  contre  les  Espagnols.  Il  laissa  de  Talliance  ci- 
dessus  : 

I*.  Alexandre  de  Barrés^  qui  continue  la  postérité; 
2*.  Eliej  mort  au  service  du  roi    en  i656  ; 
3*.  Paul,  aussi  mort.au  service  du  roi  en  167I; 
4®.  Simone  de  Barrés,  qui  épousa,  par  contrat  du  12 
avril  i655,   David  Bonnet  de  Chalançon. 

V.  Alexandre  de  Barrés,  écuyer,  sieur  du  Molard, 
fut  lieutenant  dans  le  régiment  dé  Chastre-Vielle,  et  fut 
en  cette  qualité  aux  sièges  de  Mortave  et  d* Alexandrie. 
Il  passa  une  obligation  le  i3  août  i656,  et  reçut  celle 
qui  lui  fut  consentie  par  Paul  de  Barrés,  son  frère, 
le  23  août  1666;  passa,  conjointement  avec  Pbélise  de 
Chambaud,  sa  mère,  une  transaction  avec  les  consuls 
du  Pouzin,  le  i3  mars  i665  ;  fit,  en  qualité  d'héritier 
de  cette  dame,  hommage  au  roi,  devant  l'intendant  du 
Languedoc,  des  rentes  et  biens  nobles  qu'il  possédait 
au  Pouzin,  le  27  août  1679;  abjura  l'hérésie  de  Calvin 
devant  Daniel   Cosnac,    évêque  de   Valence,   le    16  août 


DE  BARRÉS  OU  MOLARD.  149 

i683.  Le  21  novembre  suivant^  vu  sa  qualité  de  gentil- 
homme et  sa  fidélité  envers  le  roi>  le  subdêlégué  de  l'in- 
tendant rendit  une  ordonnance  en  sa  faveur^  faisant  dé- 
fenses  aux  consuls  du  Poupin  de  le  comprendre  dans  la 
contribution^  subsistance  et  logement  des  troupes.  Il  fut 
nommé  capitaine<hâtelain  royal  du  Pouzin  le  3  nurs 
T688y  et  prêta  serment  en  cette  qualité  le  3 o  du  même 
mois;  passa  une  transaction,  le  16  juillet  1691^  ^vec 
noUe  Daniel  du  Solier,  écuyer^  et  fit  son  testament  le 
16  novembre  1696.  Du  mariage  qu'il  avait  contracté  avec 
demoiselle  Jeanne  Boix,  le  premier  juin  1669,  vint  : 

VI.  Elie-Charles  de  Barr^,  écuyer,  seigneur  du  'Mo- 
LARDj  lequel  comparut  pour  son  père  i  la  montre  ou 
revue  des  gentilshommes  de  la  province  du  Languedoc, 
commandés  pour  le  service  du  ban  et  arrière-ban^,  faite 
à  Castres  le  14  septembre  1694,  devant  le  comte  de  Bro- 
glie,  lieutenant  général  des  armées  du  roi;  épousa^  par 
contrat  passé  le  i3  janvier  1693,  dans  lequel  il  fut  as- 
sisté par  ses  père  et  mère,  damoiselle  Isabeau  de  Latour 
Vocance^  fille  de  messire*  Antoine  David  de  Latour  de 
Vocance,  et  de  Jeanne  de  Poinsac;  reçut  une  reconnais* 
sance,  le  7  janvier  1714,  en  qualité  d'héritier  d'Alexan- 
dre de  Barrés,  son  père;  fit  faire  une  enquête  au  Pou- 
zin, le  19  mars  1738,  dans  laquelle  sont  rappelés  Alexan- 
dre de  Barrés,  son  père,  et  Elie  de  Barrés,  son  aïeul; 
fit  donation,  le  28  janvier  1732,  à  François-Sci pion- 
Laurent  de  Barrés,  son  fils,  de  tous  ses  biens;  assista, 
avec  sa  femme,  au  mariage  du  même  Franc ois-Scipion* 
Laurent  de  Barrés,  leur  fib,  du  i5  décembre  1736;  est 
nommé  avec  elle  dans  la  transaction  passée  le  5  juin 
1741,  entre  ce  dernier  et  Pauline  de  Barrés,  sa  sœur, 
et  fit  un  acte  d'abandon,  le  18  août  1749,  en  qualité  de 
tuteur  des  enfants  de  son  même  fils.  Il  avait  eu  de  son 
mariage  avec  ladite  Isabeau  de  Latour  de  Vocance  : 

I.*  François- Scipion- Laurent  de  Barrés,  dont  on 
vient  de  perler,  et  qui  suit  ; 

2.*  Simone  de  Barrés,  femme  d'Antoine  Payen  du 
Pont,  commandant  du  second  bataillon  au  ré- 
giment de  Royal-Comtois,  chevalier  de  Tordro 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis; 

3.*  Pauline  de  Barrés,  morte  sans  alliance  ; 


l5o  DE  BARRÉS  DU  MOLARD. 

4.**  Gabrielle  de  Barrés,    femme    de  noble  Louis- 

Emé  de  Guyon  de  Geys  de  Pampelonne  ; 
5»^  N...  de  Barrés^  femme  deN...  de  Tulles. 

VII.  François  -  Scipion  -  Laurent  de  Barrés,  I*'  du 
nom,  écuyer,  seigneur  du  Molard^  naquit  le  11  avril 
I707;re9utj  le  28  janvier  1732,  la  donation  que  lui  fit 
Elie-Charles,  son  père,  de  tous  ses  biens;  épousa,  par 
contrat  du  i5  décembre  1736,  demoiselle  Marie- Madeleine 
Robert,  fille  de  Simon,  et  de  Marguerite  du  Serre;  passa 
une  transaction^  le  5  juin  1741^  avec  Pauline,  sa  sœur, 
au  sujet  du  legs  fait  par  leur  père  à  ladite  Pauline,  et 
de  ses  droits  sur  les  deniers  dotaux  d'Elisabeth  de  Vo- 
cance,  leur  mère;  passa  une  obligation,  le  20  juin 
1743,  et  fit  une.  vente  le  28  apût  1746.  Il  est  rappelé 
dans  Tacte  d'abandon  du  18  août  1749,  qu'Elie-Charles, 
son  père,  passa  en  qualité  de  tuteur  de  ses  enfants  mi- 
neurs; dans  Tarrét  <\\x  parlement  de  Toulouse,  rendu 
le  23  mai  1750,  entre  sa  veuve  et  plusieurs  particuliers 
du  PouziUy  et  dans  le  contrat  de  mariage  de  François- 
Scipion-Laurent  de  Barrés,  leur  fils,  du  3o  avril  1778. 
Ses  enfants*sont  : 

I.*  Fran^ois-Scipion  Laurent,  qui  suit; 
2.®  N...  de  Barrés,  mariée  à  noble  de  Labaye,  offi« 
cier  d'infanterie; 

3.®  Claire-Alexaiidrine  de  Barrés,  mariée  à  N...»  de 
Sainte-<Geneys  capitaine  de  cavalerie,  chevalier 
de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis; 

4."  N....  de  Barrés^  mariée  à  N...,  Eyroux. 

yiIL  François^ipion-Laurent  db  Barrés,  II*  du 
nom,  chevalier,  seigneur  du  Molard,  né  le  17  octobre 
1740;  officier  d'artillerie  du  23  décembre  1757,  était 
lieutenant-colonel  et  chevalier  de  Tordre  royal  et  mili 
taire  de  Saint-Louis,  lors  de  son  émigration,  en  1792.  Il 
s'était  toujours  signalé  par  son  attachement  pour  la  cause 
du  roi,  notamment  à  l'époque  de  l'insurrection  de  Valen- 
ciennes,  en  juillet  1789,  et  aux  afiTaires  des  9  et  10  août 
1792.  Après  ces  funestes  journées,  il  quitta  la  France, 
et  rejoignit  l'armée  des  princes  le  20  du  même  mois, 
*au  camp  de  Rémich,  dans  le  Luxembourg,  oti  il  servit 
dans  l'artillerie;  fit  la  campagne  de  1794  et  une  partie 
de  celle  de    1795,   à   la   suite   de    l'armée  commandée 


DE  BARRÉS  DU    MOLARD.  i5i 

par  le  duc  d' Yorck^  dans  les  Pa]rs*Bas  et.  le  Hanovre.  Au 
mois  d'avril  de  cette  dernière  année,  il  passa  major  dans 
le  corps  royal  d'artillerie  de  Rotalier  ;  fut  employé  à 
l'expédition  de  Quiberon,  où  il  commandait  une  divi- 
sion de  ce  corps^  et  reçut  ensuite  le  brevet  de  colonel, 
à  dater  du  premier  mai  rygS.  Il  revint  en  France  en 
i8oi^  oti  il  mourut  à  Chome'rac/ département  de  PAr- 
dèche,  '  au  mois  de  juillet  1 809,  étant  alors  maréchal-de- 
camp,  par  le  règlement  du  i5  mai  1796,  pour  Tavan- 
cementdes  officiers  émigrés.. 

Il  avait  assisté  aux  dernières  assemblées  de  la  "noblesse 
de  sa  province,  à  Privas  et  à  Villeneuve  de  Berg^  en 
1788  et  1789. 

Du  mariage  qu'il  avait  contracté,  le  3o  avril  1778, 
avec  Marie-Anne-Joseph  Tardy,  fille  de  noble  Jean  Fleury 
Tardy  de  Labrossy,  écuyer,  et  de  Marie-Hélène  de  Cban- 
tereau,  sont  issus  : 

I.*  Jean-Scipion-Fleury  de  Barrés  du  Molard,  vi- 
comte de  Barrèsi^  dont  on  va  parler; 

2.®  Pierre- Alphonse^  né  le  10  septembre  1780; 

3,*  Philippe-Casimir,  né  le  20  octobre  1783,  lequel 
s'est  établi  à  la  Trinité  en  1802,  oti  il  a  épousé 
N...  Bernard  de  Riveneuve,  dont  il  a  trois  enfants; 

4.*  Marie-Rosalie,  demoiselle,* née  le  26  juin   1790, 

IX.  Jean-Scipion-Fleury  de  Barrés  du  Molard,  che- 
valier, vicomte  de  Barrés,  né  le  7  mars  1779,  ancien 
élève  du  roi  â  l'école  militaire  de  Sorèze,  est  actuelle- 
ment chef  de  bataillon  d'artillerie  et  membre  du  collège 
électoral  du  département  dé  l'Ardècbe.  En  18 14  et  181 5, 
il  a  fait  partie  des  députations  envoyées  auprès  de  Sa 
Majesté  par  la  ville  de  Privas  et  par  le  département  de 
TArdèche.  Le  6  décembre  1814,  une  décision  royale  lui 
a  conféré  le  titre  de  vicomte  ^  héréditaire,  en  considéra- 
tion de  Vanciehneté  de  sa  noblesse^  des  services  de  ses 
ancêtres,  de  ceux  de  son  père  en  qualité  d'officier  su- 
périeur  et  général,  de  sa  conduite  particulière  et  de  son 
entier  dévouement  pour  la  cause  du  roi.  Le  16  mars  sui- 
vant, il  offrit  ses  services  contre  l'usurpateur,  et  fut 
nommé  chef  de  b^ataillon,  directeur  du  parc  de  l'artil- 
lerie attachée  aux  légions  royales  mobiles  de  Paris. 


,52  .    DE  COSTART. 

lia  épousé^  en  1800,  demoiselle  Louise  -  Caroline- 
Jacqueline  Rosalie  de  Rochefort,  fille  de  François^  baron 
de  Rochefort^  chevalier^  ancien  capitaine  d'infanterie^ 
chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint -Louis^ 
et  de  dame  Louise  Moreton  de  ^Chabhllant.  Il  a  [de  ce 
mariage  neuf  enfants^  qui  sont  : 

!••  Jean  -  Scipion  -  Henri  de  Barrés,  né  le  23  février 

i8o3y    nommé.élèvedu  roi   à  l'école  militaire  de 

la  Flèche,  le  3o  décembre  18 14;   . 
•    2.*  Marie-Charles,  né  le  10  janvier  1808  ; 
3.^  Laurent-Alphonse-Edouard,   né  le  27  novembre 

1810; 
4."  Michel-Amédée,  né  le  29  septembre  1812; 
5.®  Marie-Françoise-Louise-Hélène,  née  le    18  août 

x8oo; 
6.®  Françoîse-Joséphine-Adèle,  née  le  27  novembre 

1801  ; 
,  7/ Jacqueline*Marie-Pauline,  née  le  35  juin  1804; 
8.^  Marie^Pbilippe  Caroline,  née  le  5  juin  1806  ; 
9;^  Marîe-Joséphine,  née  en  1814, 

Armes  :  «  D'argent^  ^  trois  barres,  accompagnées  en 
»  chef  d^un  croissant,  et  cbtoyées  en  pointe  de  trois 
9  étoiles,  le  tout  de  gueules.  » 


COSTART' (de),  famille  ancienne,  mentionnée  dans 
le  tonie  V,  page  61  ;  mais  il  faut  ajouter  «  qu'elle  était 
»  connue  dès  le  onzième  siècle,  ainsi  qu'il  appert  par  un 
>  titre  original  *  dé  Tâfebaye  de  Ham,  qui  porte  que 
»  Aîelmus  Co$tart  est  un  des  témoins  d'une  charte  de. 
»  l'année  1084,  portant  confirmation  d'une  donation 
»  faite  par  Acardy  chevalier,  aux  tooines  de  Téglise  de 
»  Ham.  »  Il  faut  ajouter  à  l'article  de  Ffançois-Claude 
de  Costart,  qu'il  a  épousé  Marîe-Rose-Gaspardine  Ro-' 
billard  de  Breveaux. 


DE   BOILEAU   DE  CASTÈLNAU.  ï53 

BOILEAU  DE  CASTELNAU  (dp),  à  Nîmes,  en  Lan- 
guedoc^ famille  dont  Torigine  remonte  à  : 

I.  Etienne  de  Boileau,  grand  prévôt  de  Paris  en 
i25o.  Cette  charge  était  très-importante.  Les  auteurs 
contemporains  et  ceux  qui  ont  écrit  plus  récemment, 
parlent  avec  éloge  de  sa  droiture  et  de  ses  connaissances 
dans  Texercice  de  ses  fonctions,  de  l'estime  et  de  la 
confiance  que  lui  témoignait  le  roi  Louis  IX,  dit  saint 
Louis,  qui  l'avait  appelé  à  cette  place.  Ils  lui  attribuent 
la  formation  des  communautés  et  confréries  des  Arts 
et  Métiers  de  Paris,  et  les  sages  règlements  qu^elles 
reçurent  alors.  Il  avait  époqsé,  en  i225,  Marguerite 
de  la  Guesle,  do(it  il  eut  ; 

II.  Robert  de  Boileau,  qui  fut  père  de  : 

III.  Jean  de  Boileau,  V*  du  nom^  qui  eut  pour  fils  : 

IV.  Jean  de  Boileau,  II^  du  nom,  qui  fut  du  nombre 
des  gentilshommes  que  le  duc  de  Nevers  conduisit  au 
secours  de  Sigismond,  roi  de  Hongrie,  et  tué  à  la  ba- 
taille de  Nicopolis,  gagnée  par  les  Turcs  sur  Les  chré- 
tiens en  1396.  Il  eut  pour  fils  : 

V.  Reynaud  de  Boileau,  qui  reçut  en  iSgi,  du  roi 
Charles  VI,  la  commission  de  faire  construire  à  Nîmes 
le  château  fort,  dont  deux  tours  ont  subsisté  près  la 
porte  des  Carmes  jusqu'en  1792.  C'est  sans  doute  pour 
cette  raison  que  sa  postérité  a  ajouté  à  ses  armes  un 
château  d^argent.  Devenu  trésorier  de  la  sénéchaussée 
de  Nîmes  et  de  Beaucaire,  place  de  finance  asse^  im- 
portante, il  quitta  Mopterau-fault-Yonne,  où  il  habi- 
tait, et  vint  s'établir  à  Nîmes.  Il  mourut  en  1400,  et 
eut  pour  fils  : 

VI.  Antoine  de  Boileau,  premier  du  nom,  à  qui 
succéda  : 

VII.  Guillaume  DE  Boileau,  trésorier  de  la  sénéchaussée 
de  Nîmes  et  Beaucaire,  qui  vendit  sa  seigneurie  d'Ar- 
genteuil,  près  Paris,  et  mourut  en  1490.  \\  avait  épousé, 
en  1470,  Etiennette  Bourdin,  ou  Bourdines,  dont  le  père 
était  receveur-général  du  Poitou,  de  qui  il  eut  onze  en- 
fants, au  nombre  desquels  furent  : 

i.°  Antoine,  dont  l'article  suit; 

6.  '      •  ao 


l54  ^^  BÔILEAU  DE   CASTELNAU. 

2.^  Guillaume,  protonotaire  du  Saint-Siège^  prieur 
de  Saint-^Nicolas^  près  d'Uzès; 

3.®  Jean-Guillaume,  conseiller  en  la  cour  des  gé- 
néraux, à  Montpellier; 

4.®  Nicolas,  conseiller-clerc  au  grand  conseil; 

5.*  Madeleine,  qui  épousa,  eniSgi,  Pierre  de  Rolot^ 
trésorier  de  Provence; 

6**  Agnès,  qui  épousa^  en  1496,  Pierre  de  Roche- 
maure; 

7**  Jeanne,  qui  épousa,  en  i525,  Jean  de  Ganay, 
chancelier  de  France  sous  le  roi  Louis  XII. 

VIII.  Antoine  de  Boileau,  II*  du  nom,  trésorier  de 
la  sénéchaussée  de  Nîmes  et  Beaucaire,  acheta,  en  iSoo^ 
les  seigneuries  de  Castelnau^  de  la  Garde,  et  Sainte- 
Croix  de  Boiriac,  épousa,  en  1497,  Françoise  Trousselier, 
lille  de  Jean  Trousselier,  médecin  et  conseiller  du  roi 
Charles  VIII.  Il  eut  quatre  enfants  : 

I.®  Jean,  dont  l'article  suit; 
2.®  Catherine,  mariée  à  Claude  de  Marcay; 
3.®  Madeleine,  qui  épousa,  en  1529,  Jean  de  Sauzet, 
conseiller  au  présidial  de  Nîmes  ; 

4.®  Etiennette,  qui  épousa,  en  i5i6^  Barthélémy 
d'Olon,  seigneur  de  Ners. 

« 

IX.  Jean  de  Boileau  de  Castelnau,  III*  du  nom, 
trésorier  de  la  sénéchaussée  de  Nîmes  et  Beaucaire, 
seigneur  de  la  Sainte-Croix,  de  la  Garde,  compris  dans 
les  rôles  des  montres  des  nobles  desdites  sénéchaussées 
en  i55i  et  i557,  épousa^  le  6  février  i538,  Anne  de 
Montcalm,  morte  en  i562,  et  lui  en  i562.  Il  eut  six  en- 
fants, desquels  furent  : 

I .®  Jean,  dont  l'article  suit; 

2.®  Claudine,  mariée,    en   i554j  à  Jacques  de  La- 

geret,  seigneur  de  Caissargues  ; 
3.®  Guillemette-Marie,  alliée  à  Robert  de  la  Croix; 
4.*  Gabrielle>  mariée,  en  i562,  à  Antoine  de  Bar- 

nier,  conseiller  au  présidial  de  Nîmes  ; 
5.*^  Anne-Marie,  femme  de  Gui  de  Bon,  dont  était 

l'intendant  de  Roussillon. 

X.  Jean    de    Boileau    de   Castelnau,    IV* .  du    nom, 
seigneur  de    Castelnau   et.  de  Sainte-Croix,    fut  premier 


DE  BOILEAU  DE  CASTELNAU.  i55 

consul  de  la  ville  de  Nîmes,  syndic  du  diocèse,  con- 
voqué pour  le  service  de  Farrière-ban  en  1594,  testa 
le  32  décembre  1614,  mourut  en  161 8,  et  avait  épousé^ 
I.*  le  i5  juillet  1374^  Honorade  de  Blanc,  fille  de  Robert 
de  Blanc,  chevalier,  seigneur  de  la  Rouvière;2.*  le  i5 
octobre  iSyô,  Rose  de  Calvière  Saint-Cosme.  Il  eut  i3 
enfants^  au  nombre  desquels  furent  : 

I  .*  Nicolas,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Guillaume,  marié  à  Rose  de  Falcon  ; 

3.*  Jacques,  marié,  en  lôiô,  à  Armande  de  Rossel, 
s'atucba    au  barreau,   et  devint  l'auteur  de    la 

'  branche  des  Boileau  d'Uzès,  dont  les  descendants 
ont  ensuite  été  à  Dunkerque,  Abbeville  et  Saint- 
Domingue  ; 

4«*  Jean,  sergent-major  en  Piémont  ; 
5.*  Claude,  capitaine,    tué   au   si^e  de  Cerisoles 
en  1616; 

6.*  Daniel,  tué  i  la  bataille  de  Prague  en   1620; 
7.*  Claude,  marié,  en  1 598,  à  Etiennette  de  Mon- 
teils; 

8.*  Anne,  mariée,  en  i593,  à  Dantel  d'Annond, 
seigneur  de  la  Cassagne. 

XI.  Nicolas  DB  Boileau  de  Gastelnau,  seigneur  de 
Castelnau  et  de  Sainte-Croix,  né  le  21  décembre  1578, 
voyagea  en  Italie,  en  Allemagne,  en  Angleterre,  en 
Flandre  et  en  Hollande  ;  il  acquit  une  telle  célébrité 
dans  le  barreau,  que  ses  décisions  éuient  suivies  dans 
toutes  les  cours  de  justice.  Il  testa  le  3  janvier  1648, 
et  mourut  en  1657.  11  avait  épousé,  le  t8  mars  1619, 
Anne  de  Calvière  de  Boucoiran,  mone  en  1648,  et  en 
eut  quinze  enfants,  au  nombre  desquels  furent  : 

I  .*  Jacques,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  François,  lieutenant-colonel  du  régiment  d'Es- 

trigi,  cavalerie  ;  ^ 

3.*  Charles,  marié,  en  1679,  à  Mai^guerite  deGattier 

de  Ponyerdu,  servit  dans  Anjou,  cavalerie  ; 
4.*  Isabeau,  mariée,  en  i65o,  i  Pierre   de   Lejrri, 

seigneur  d'Erponcher  ; 
5.*  Françoise,  mariée,  en  i653,  à  Jean  deGaloffre 

seigneur  de  Languissel  ; 


'l56  DE  BOILEAU   DE  CAS^TELNAU. 

6.*  Antie-Marie,  alliée  à  (Sui  d'Aireboudoiize,  sei- 
gneur de  Casalette. 

XII.  Jacques  de  Boileau  de  Castelhau^  seigneur  de 
Castdhau  et  de  Sainte-Crcrtx,  né  le  i5  Janvief  1626, 
ayant  quitté  le  service,  épousa,  le  5  août  i66ô^  Françoise 
de  Vignolles,  et  mourut  le  17  juillet  1697,  pendant  une 
longue  captivité^  causée  par  le  même  attachement  à  la 
religion  réformée,  qui  attira  des  malheurs  à  presque  tous 
les  membres  de  sa  famille.  Il  eut  vingt-deux  enfants^ 
au  noitibre  desquels  furent  : 

•   I .°  Maurice,  dont  Tarticle  suit  î 

2^**  Henry,  tué  au  sîégedeTournay  en  1709  ; 

3.°  Jean-Louis,  mort  en  1704,  des  suites  des  bles- 
sures qu'il  reçut  à  la  bataille  d^Hostecht  ; 

4.°  Charles,  capitaine  au  service  de  TAngleterre, 
ïl  épousa,  â  Dublin,  en  Irlande,  en  1704,  Marie- 
Madeleine  Cottot  Dercury,  et  est  devenu  l'au- 
teur de  la  branche  anglaise  des  Boileau,  qui  s'est 
répandue  dans  diverses  parties  de  là  Grande- 
Bretagne,  et  à  Calcutta,  dans  le  Bengab  ; 

5.®  Françoise,  mariée,  en  1690,  â  Joseph  de  Can- 
din,  seigneur  de  Jarrigues,  père  d^Uki  grand 
chancelier  de  Prusse  ; 

6«®  Louise,  qui  épousa,  en  170S,  Abeldë  Légonier, 
seigneur  de  Montaiguet,  frère  dti  lord  de  ce 
nom. 

XIII.  Maurice  de  Boile/^ù  db  Castelnau»  né  le  25 
avril  1678,  mort  en  1741,  avait  épousé,  le  u  décembre 
1708,  Eve  de  Guiran,  fille  du  président  au  parlement 
d'Orange,  dont  il    eut  treize   enfants^    au.   nombre    des* 

quels  furent  : 

* 

i.^  Charles,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Henri-Camille,  chevalier  de  Casteiriaq,  capi- 
taine de  grenadiers  au  régiment  de  Normandie, 
en  1734,  avec  lequel  il  fit  les  campagnes  de  Flan- 
dres, d'Allemagne,  de  Bohême  er  de  Westphalie, 
puis  lieutenant-coIônel,  marié  en  1773,  à  Paris,  à 
Marie-Anne  Babaut,  veuve  Ragùenau  àt  la  Che- 
nay,  mort  à  Paris  en  1791  ; 

•3.®  Louis,  chevalier  de  Montredon,  qui  servit,  en 
1759,  en  Westphalie,  dans  letéçîment  deFoix, 


DE  BOILEAU    DE  CASTELNAU.  iSy 

tu  France  ^  en  SArdaigtie,  et  làdutut  à  Ntities 

en  i8o5; 
4.*  Anne,  {emme,  en   17281  de  Jean  de  Laillaud, 

conseiller  au  présidial  de  Nîmes,  oti  elle  mourut 

en  1784;  ^ 

5.^  Marguerite,  mariée,  en  1734,  à  Jean-Auguste 
*  Fcrrières  de  Soubreton,  morte  à  Nîrtics  en  1774; 
6."  Françoise^  morte  à  Nimesen  1784. 

XlII.  Charles  de  Boileau  de  Castelnau,  capitaine  au 
régiment  de  Normandie^  avec  lequel  il  fit  les  campagnes 
Je  1733^  1734,  1735  et  1742,  en  Bavière;  épousa,  en 
1765,  Catherine  Veryère  d'Aiibussargues;  mbUfut  à  Ca*»- 
telnau,  en  1783;  et  a  eu  neuf  enfants^  an  nombre  desquels 
sont  r 

!.•  Simon-Charles-Barnabë,  dont  l'article  suit; 

2.'  Frédéric-Louis,  capitaine  d'artillerie,  chevalier 
de  Tordre  royal  et  milîtail-e  de  Saint-Louis,  ma- 
rié, en  1804,  à  Anne  du  Thon,  de  Nions,  en 
Suisse; 

3.«  Henri-Camille,  lieutetlant  de  Vaisseau,  marié, 
en  1796,  à  N....  Ariier  de  Mareilles; 

4.*  Louis-Alphonse,  marié  en  1798; 

3.»  Anne-Augustine,  mariée  en  1802,  avec  Jean- 
Maurice- Isidore  Fornierde  Maizard. 

XV.  Simon-Charles-Barnabé  de  Boileau  de  Castel- 
NAU,  entré  daas  les  chevau-lcgers  de  la  garde  du  roi, 
en  1782,  a  épousé,  en  i8o5,  Julie-Oarisse  Rodier  de 
la  Bruguière-d'Anduze.  Il  a  été  nommé  maire  de  la  ville 
de  Nimes  en  181 1,  chevalier  de  l'ordre  de  la  Réunion,  et 
baron  peu  après. 

Armes  :  «  D'azur,  au  château  de  trois  tourelles  d'ar- 
>  gent^  maçonné  de  sable,  accompagné  en  pointe  d'un 
»  croissant  d'or.  » 


M»iB»i«Ma* 


l58  DE'CAPDEVILLE. 

CAPDEVILLE  (de),  famille  ancieaney  originaire  de 
Guienne^  prorince  où  elle  est  encore  fixée  de  nos  jours. 

Elle  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  par  MM.  Pelot  et 
Bazin  de  Bezons,  commissaires  envoyés  par  le  roi  dans  la 
province  de  Guîenne;  elle  est  représentée  par  : 

Messire  Pierre- Vincent,  baron  de  Capdeville,  page 
de  la  grande  écurie  du  roi  Louis  XV,  en  1750,  major  du 
régiment  Royal-Navarre,  cavalerie,  chevalier  de  Tordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  secrétaire  de  la  no- 
blesse de  la  sénéchaussée  des  Landes,  à  rassemblée  de 
cet  ordre,  en  1788.  Deux  de  ses  sœurs  ont  été  admises 
dans  la  maison  royale  de  Saint-Louis  à  Saint-Cyr,  en 
1742  et  1748.  Il  a  eu  pour  fils  : 

Messire  Pierre-François-Desiré,  baron  de  Capdeville, 
sous-lieutenant  de  cavalerie  dans  le  régiment  de,  Royal- 
Navarre,  en  1771,  capitaine  dans  le  même  régiment  en 
1779,  sous-lieutenant  des  Gardes-du-Corps  de  son  al- 
tesse royale  monseigneur  le  comte  d'Artois,  avec  rang 
de  colonel  de  cavalerie,  en  1788,  chevalier  de  Tordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis  en  18 14,  officier  de  la 
Légion-d'Honneur  en  i8i5.  Il  a  épousé  demoiselle  de 
Charritte,  fille  du  marquis  de  Charritte,  premier  prési- 
dent du  parlement  de  Pau.  De  ce  mariage  sont  nés  : 

i.^    Joseph  de  Capdeville,  lieutenant  de  dragons, 

mort  en  Espagne  des  suites  de  ses  blessures; 
2.^  Félix  de  Capdeville,  né  en  i8o5. 

» 
Nota,  Il  n'existe  qu'une  seule  branche  de  cette  fa- 
mille, fixée  aussi  dans  le  département  des  Landes,  qui 
est  celle  de  Capdeville  d'Arricau,  dont  l'aîné,  après 
avoir  prouvé  sa  noblesse  pardevant  M.  Chérin,  généa- 
logiste du  roi,  entra  sous-lieutenant  dans  le  régiment 
de  Flandres,  en  1781. 

Armes  :  «  Ecartelé,  au  i  d'or,  au  lion  de  gueules, 
»  au  2  et  3  d'azur,  à  la  bande  d'or,  accostée  de  deux 
))  étoiles  du  même;  au  4  d'or,  au  cœur  de  gueules, 
))  traversé  de  trois  flèches  de  sable  ensanglantées  du  se- 
»  cond  émail,  deux  en  sautoir  et  l'autre  en  pal.  » 


DE  GRELING.  1.9 

GRESLING  ou  GRELING  (de)  »  famille  ancienne  de 
Suisse^  du  canton  de  Berne^  établie  à  Marseille,  en  Pro- 
vence, depuis  1690. 

La  peste  qui  eut  lieu  à  Marseille 'en  1720,  et  les  ef- 
fets de  la  révolution  ayant  fait  perdre  à  cette  famille 
la  majeure  partie  de  ses  papiers^  malgré  Tanciennetc  de 
son  origine^  nous  ne  commencerons  cette  généalogie  que 
sur  ce  que  nous  avons  sous  les  yeux  de  pièces  authen- 
tiques qui  nous  ont  été  remises  pour  justifier  de  sa  no- 
blesse, ne  pouvant  établir  sa  filiation  suivie  que  depuis  : 

I.  Noble  Jean  de  Gresling^  qui  servit  d^abord  dans  le 
régiment  de  Spar,  et  fut  ensuite  major  dans  celui  de 
Leisler,  dont  messire  Jean- Henri  de  Leislcr,  son  cousin- 
germain  ,  était  colonel.  (  Ces  deux  régiments  suisses 
étaient  alors  au  service  de  France.  )  11  fit  la  guerre  d'Es- 
pagne,  et  se  trouva^  en  1697,  au  siège  de  Barcelone. 
Ayant  abjuré  à  Marseille  la  religion  protestante,  et  s*é- 
tant  fait  catholique,  il  se  maria  dans  cette  ville  avec 
dame  Elisabeth  de  Goulon.  On  voit  par  son  testament, 
du  mois  de  mars  1709,  qu'il  eut  plusieurs  enfants;  un 
seul  survécut^  qui^suit  : 


I  IL  Jean  Michel  de  Gredng  fut  héritier  de  dame  Eli- 

sabeth de  Leisler^  sa  cousine,  veuve  de  noble  Rome  d'Ar- 
denne,  connu  par  ses  ouvrages  en  littérature.  11  épousa  à 
Marseille,  le  5  septembre  1 729,  mademoiselle  Rippert  de 
0)rdier,  nièce  de  M*  Jean  de  G>rdicrj  avocat  en  par- 
lementy  ancien  conseiller  du  roi,  maire  et  premier  éche- 
vin  de  cette  ville.  Il  eut  de  ce  mariage  trois  enfants, 
savoir  ; 

î.*  Michel-Ignace  de  Gresling,  mort  sans  postérité; 
il  a  servi  avec  distinction  pendant  plus  de  vingt* 
cinq  ans  commeodicier  supérieur  dans  les  Gardes 
Suisses;  ayant  été  blessé,  il  obtint  la  croix  d^ 
Saint- Louis  le  22  mai  1761; 

2.*  Jean-MariedeGreling,  dont  Tarticlesuit  ; 

3.*  Justinien  de  Greling,  chef  de  la  seconde  branche. 

IIL  Jean-Marie  de  Greling  épousa,  le  3o  janvier  1774. 
demoiselle  Rose  Philip.  lia  eu  de  ce  mariage  : 

IV.    Michel«Marie    de   Greling,    né    le    17  novembre 
1774  «     marié   avec  sa   cousine-germaine     Anne    Philip, 
dont  il  n'a  encore  qu'une  fille  en  bas  Age. 


l6o  HARENG    DE  GAUVILLE. 

SECONDE  BRANCHE. 

3.®  Justinien  de  Greling  ,  écuyer ,  mort  en  1793,  a 
eu  de  ce  mariage  avec  demoiselle  Marie* Anne  Philîp^ 
plusieurs  enfants,  dont  un  seul  a  survécu,  qui  est  : 

François-Casimir  de  Greling^  écuyer^  né  le  20  no- 
vembre 1785^  sans  alliance. 

Armes  :  «  D*or,  au  corbeau  de  sable.  Cimier,  un  dex- 
»  trochère  tenant  un  balllelaire.  Et  par  suite  des  dispo- 
»  sitions  testamentaires  de  madame  de  Leisler  ^  veuve 
p  d'Ardenne^  cette  famille  écartèle  de  Leisler^  qui  est 
»  d'azur,  à  la  syrène  couronnée  d'argent^  tenant  à  cha- 
n  que  main  un  poisson  du  même.  » 


GAUVILLE  (  Harenc  de  )^  maison  ancienne,  ori- 
ginaire de  Normandie,  dont  la  généalogie  a  été  établie 
dans  le  tome  V  du  Nobiliaire  universel  de  France;  mûis 
comme  il  y  a  eu  quelques  omissions  et  qu'il  s'y  est  glissé 
quelques  erreurs,  je  m'empresse  de  les  rétablir  ici. 

Page  112,  Gabrielle-Angélique  de  Gauville^  -ajouiei^, 
mariée  en  1787,  à  M.  le  comte  de  Beaujeu,  maréchal 
des  camps  et  armées  du  roi. 

Même  page,  degré  XIV,  Eustache  de  Gauville,  o/ou- 
te}[,  a  épousé,  en  1782,  mademoiselle d'Ablancourt. 

Page  116,  degré  XIV,  Louis- Henri-Charles ,  baron  de 
Guille,  ajoute^  qu'il  a  fait  ses  preuves  de  cour  et  a' eu 
l'honneur  de  monter  dans  les  carrosses  du  roi,  le  12 
novembre  1784;  qu'il  a  'été  député  de  la  noblesse  du 
bailliage  de  Dourdan  aux  états  généraux  en  1789,  et 
qu'il  a  constamment  voté  du  côté  droit  à  l'assemblée 
constituante. 

Aux  enfants  de  M.  le  baron  de  Gauvîlle,  mentionnés 
même  page  116,  art.  3.%  Arsinè,  lise:(  Arsène,  et  ajoute:^: 

4.»  Adélaïde-Françoise,  mariée  en  i8i  i,  à  Alexandre 
de  Sampigny,    capitaine  de   cavalerie,  dont  une 
fille  nommée  Louise  ; 
5  .•*  J  ustine,  lisez  vivante  ; 
6.®  Elisabeth,  morte  en  bas  âge. 
La  maison  de  Gauville    a   eu    deux    alliances  avec  la 
maison  de  Courtenay. 


DE  SAINT-MAURIS.  i6t 

9ANT-MAURIS(db  ).  La  maison  de  Saint-Mauris  ^  en 
Montagne  ou  Châtenois  ^  dont  les  différentes  branches  se 
sont  distinguées  entre  elles  par  les  divers  surnoms  et 
sobriquets  de  Saint-Mauris-Sancey  ,  Saint- Hipf>olyte, 
Lambrey,  Mathay-sur-le-Doubs^  Berchenet ,  Sauvaget, 
Sâulx^etc.  ,ttc.,  porta  constamment ,  de  toute  antiquité , 
de  sable  ^  à  deux  fieisces  d*argent ,  timbré  d'un  casque^ 
sommé  d'un  nègre  (ou  maure)  naissant^  ceint,  tortillé 
et  armé  d'un  sabre  d'argent;  et  depuis  les  derniers  siè- 
cles elle  ornait  ses  mêmes  armoiries  d'une  couronne  de 
rriarquis  ,  timbrée  d'un  casque  d'argent  à  sept  grilles , 
et  damasquiné  d'or,  posé  en  fasce;  couronné  d'un  cercle 
de  baron  à  l'antique ,  orné  de  lambrequins  aux  couleurs 
de  l'écu  ;  sommé  d'un  nègre  en  buste ,  tenant  de  la  main 
droite  un  sabre ,  et  de  la  gauche  une  banderoUe  portant 
pour  devise:  Antique,  fier  et  sans  tache;  l'écu  posé  sur 
deux  bannières  oupennons  en  sautoir;  au  blason  de 
l'écu  y  au  bas  du  tout,  une  seconde  banderolle  portant 
le  cri:  Plus  de  deuil  que  de  joie;  pour  tenants,  deux 
nègres,  le  sabre  à  la  main,  ceinte  et  tortillée  d'argent. 
Nombre  de  titres  des  treizième,  quatorzième  et  quin- 
zième siècles ,  etc  .  portant  leurs  sceaux  distincts  ,  le  cons- 
tatent. 

Sa  filiation ,  relsviée  suf  celle  établie  et  affirmée  par 
M.  Chëria,  généalogiste  des  ordres  du  roi ,  à  vue  des 
titres  originaux  de  cette  maison ,  est  conforme  aux  cer» 
tîficat»  qu'il  en  a  délivrés,  dont  un,  selon  l' usage i 
fat  déposé  au  cabinet  du  roi,  et  un  autre  au  cabinet 
de  tes  ordres,  en  vertu  desqueb  Sa  Majesté  admit 
aaxbonneufs  do  sa  cour,  le  la  mai  1787,  le  marquis 
Ckarkft  da  Saint*Mauria,  maréchal  des  camps  et  armées 
du  rot,  colonel  de  dragons,  chevalier  de  Saint-Georges 
et  de  Saint-Louis. 

On  a  ajouté  à  la  filiation  de  cette  ligne  directe  celle 
de  toutes  las  branches  et  rameaux  connus  qui  en  sont 
«irtis  ^  relevée  sur  titres  encore  existants  aux  archives  de 
cette  maison  j  tant  pour  en  compléter  la  preuve  et  la 
généa^pgie ,  que  pour  parer  i  toute  équivoque  et  confu- 
sion avec  deux  autres  familles  de  même  nom ,  de  la 
mime  province ,  qui  lui  sont  toulement  étrangères. 

La  première ,  connue  sous  les  surnoms  de  Saint-Mauris 
d'Orgelet,  de  Salins,    de  Choyé,  éteinte  au    dix-septième 


i62  DE  SAINT-MAURIS. 

siècle  ;  qui  était  une  branche  issue  de  l'ancienne  maison 
de  Grilla^  qui,  dès  le  commencement  du  quatorzième 
siècle,  prit  le  nom  d'un  fief  de  Saint-Mauris,  qu'elle 
possédait  dans  le  bailliage  d'Orgelet^  et  portait  de  gueu- 
les y  au  chevron  d'argent ,  accompagné  de  deux  étoiles 
en  chef  et  d'une  rose  en  pointe  du  même.  L'autre  ^  dite 
de  Saint-Maurice  Montbarrey-le-Muid-d'Augerans  de 
Bosjean^  etc.,  originaire  de  la  ville  de  Dôle(tige  des 
princes  de  Montbarrey  ,  fort  illustrés  dans  le  dix-hui- 
tième siècle  ) ,  portant  de  gueules ,  à  la  croix  de  Saint- 
Maurice ,  d'argent;  au  chef  de  concession  d'azur^  à  l'aigle 
d'or,  au  lieu  d'azur  à  trois  coeurs  d'or  qu'elle  portait 
avant,  telles  que  les  portent  encore  d'autres  branches  de 
cette  famille. 

On  voit  par  ce  qui  suit  que  la  maison  de  Saint-Mauris 
réunit  à  sa  noble   et  antique    origine    tous  les   caractères 
qui   distinguent     authentiquement    la    haute  et  ancienne 
noblesse  de   noms  et  d'armes,  de  race  d'ancienne  cheva- 
lerie, et  qu'elle  y  réunit  les  avantages  peu   communs  de 
ne   compter  dans  ses  trente-deux  quartiers    et  parmi  ses 
nombreuses  alliances,  que    des  maisons  illustres  et  d'ori- 
gine  inconnue,  dont  la  plupart   du    haut  baronnage,  et 
plusieurs  même  d'origine    souveraine.  Aussi  a-t-elle    été 
constamment   admise,  depuis  le  quatorzième,  siède,  dans 
l'ordre  de  Saint-Georges   et  dans  tous  les  corps,  collèges 
et  chapitres  de    noblesse  d'hommes  et  de  femmes  de    la 
province,    auxquels   elle  a  donné    nombre  de  cheSs,    de 
gouverneurs,  de  grands-prieurs  et   d^àbbesses,   ainsi  que, 
depuis    plusieurs     siècles,    dans   les    hauts  chapitres  de 
Remiremont,   Lyon,  Maubeuge,  Liège,  Mourbach,  Gueb« 
voiliers,  Lure,  que  dans   tous  les    temps    et  sous  toutes 
les   différentes    dénominations   sous    lesquelles  ;elle    s*est 
trouvée,   elle   a    toujours  pris  rang  parmi  les  grands  du 
pays.  En  effet,  ses  titres,  les  auteurs  et    la  notoriété  pu- 
blique, constatent  que  les  '  seigneurs   de  cette  maison   te- 
naient  rang,  dès  l'an    1349,   parmi  les   hauts   barons  et 
grands  des  deux  Bourgognes   qui  composaient  le  conseil 
de  régence  durant  la  minorité  du  duc  de  Bourgogne,  et 
étaient  du  nombre  des  gentilshommes  de  la  cour  -et  des 
grands-officiers  de  ces  souverains  ;  qu'en   Lorraine  ils  te- 
naient rang  à  la  cour  et  aux  états  du  pays   parmi  la  haute 
noblesse    qui    formait  le  corps  de  l'ancienne   chevalerie. 
Elle  peut  aussi  citer  parmi   ses  autres  illustrations  d'avoir 


DE  SAINT-MAURIS.  i63 

donné,  depuis  des  siècles,  dix  chevaliers  et  un  comman- 
deur à  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem,  plusieurs 
membres!  Tordre  impérial ^de  la  Croix-Étoiiée de  Marie- 
Thérèse,  quatorze  chevaliers  et  un  commandeur  à  l'ordre 
rojral  et  militaire  de  Saint- Louis,  vingt-quatre  cheva- 
liers à  l'ordre  de  noblesse  de  Saint-Georges,  et  un  gou- 
verneur-chef de  cet  ancien  ordre  de  chevalerie;  d'avoir 
fourni  dans  des  temps  reculés,  des  grands-officiers  de  la 
maison  et  des  chefs  dans  les  armées  des  ducs  de  Bour- 
gogne et  de  Lorraine,  tels  que  généraux  de  division, 
capitaines  des  Gardes-du-Corps,  chambellans,  gentils- 
hommes de  la  chambre,  écuyers  d'écurie ,  écuyers  pa- 
netiers,  etc.,  d'avoir  donné  des  généraux  et  officiers  su- 
périeurs distingués  au  service  de  France,  d'Espagne, 
d'Allemagne,  de  Bourgo{tne  et  de  Lorraine,  notamment 
plusieurs  lieutenants -généraux,  généraux-majors  de  ba- 
taille, maréchaux  de  camps,  sergents-majors  de  bataille 
et  brigadiers  des  armées;  des  inspecteurs -généraux  de 
toute  la  cavalerie,  des  inspecteurs  d'inànterie,  des 
adjudants -généraux,  majors -généraux  et  maréchaux -gé- 
neraux-des-logis  d'armées,  et  de  plus  quatorze  colonels 
(ou  mestres-de-camp)  d'infiinterie,  de  cavalerie;  un 
commandant  général  des  Isles-du-Vent,  un  commandant 
de  la  province  d'Alsace  et  des  commandants  au  comté 
de  Bourgogne,  de  la  Franche-Montagne  et  de  plusieurs 
villes  et  forteresses;  des  gouverneurs  de  Péronne,  du 
Vieux  et  du  Neuf-Brisack,  de  la  ville  de  Gray,  de  toute 
la  Franche-Monugne,  Lille,  de  Châtillon,  de  la  Roche, 
Neufchâtel,  Châteauneuf,  la  tour  du  Mai,  et  des  capi- 
taines de  cinq  cents,  de  deux  cents  et  de  cent  hommes, 
unt  de  pied  que  de  cavalerie. 

Cette  maison  avait  parmi  ses  possessions  plusieurs  grandes 
terres  titrées,  notamment  le  marquisat  de  Saint-Mauris, 
celui  de  Genevrey,  le  comté  de  Saulx,  le  comté  de  Lam- 
brey,  la  baronnie  de  Châtenois,  la  baronnie  de  la  Vil- 
leneuve, et  (avec  la  maison  de  Raigecoun),  le  mar- 
quisat de  Spincourt,  etc.,  etc.,  qui  toutes  avaient  eu 
ladis^de  vastes  châteaux  forts,  remplacés  par  de  plus 
naodemes,  et  avaient  des  mouvances  et  dépendances 
considérables,  de  même  que  leurs  anciennes  seigneuries 
bérédiuires  à  châteaux  forts  de  Mathay,  Roye,  Ber- 
tooùp  Busial,  Saint-Mauris  en  Montagne,  Saim-Mauris- 
sttf-Doubs,  Allenjoye,  Sainte-Marie,  Bonbrooch  en 
Flandre,  Tantonville  en  Lorraine,  etc.,  dont  la  plu- 
pirt,    par    leur     étendue,     leurs     positions     frontières, 


(64  ^^  SMNT-MAURIS.  ^ 

et  leurs  situations  escarpées,  étaient»  dans  ces  siècles 
reculés,  fort  importantes^  même  pour  la  défiense  du 
pays;  aussi  voit-on^  par  leurs  titres,  que  les  seigneurs 
de  Saint-Mauris  n'en  confiaient  la  garde  qu'à  d'anciens 
gentilshommes,  avec  le  titre  et  les  appointements  de 
capitaines  de  châteaux. 

Les  seigneurs  de  la  dernière  et  seule  branche  existante 
de  cette  maison,  titrés  barons  depuis  dix  générations, 
et  sous  leurs  anciens  souverains,  obtinrent  du  roi  de 
France,  peu  après  la  conquête  de  la  province  (comté  de 
Bourgogne),  le  titre  de  marquis,  assis  sur  la  réunion 
de  plusieurs  anciennes  terres  titrées,  et  depuis  longtemps 
substituées,  en  considération  des  avantages  distingués 
qu'elle  réunissait,  la  plupart  résumés  et  énoncés  par  Sa 
Majesté  dans  les  patentes. 

I.  Richard  dk  Saint-Mauris,  I*'  du  nom,  chevalier,, 
et  Albert  de  Saint-Mauris,  son  frère  (i),  vivaient,  l'un  et 
l'autre,  dans  le  courant  du  onzième  siècle,  ce  oui  est 
prouvé  par  titres  originaux,  Richard  épousa  Adeline  de 
Montjoye,  et  eut  de  ce  mariage  : 

I .®  Bernard,  qui  suit  ; 

2.®  Pierre,  chanoine  du  chapitre  métropolitain   de 

Besançon  et  de  Saint-Etienne,  mort  en  X169; 
3.®  Lambert,  qui  fut   témoin  dans  une  charte   de 

Tan  ii3o; 
4.®  Hugues,  chevalier,  témoin  d'une  charte  de  Tab- 

baye  de  Belchamp,  de  1 1 34; 
5.®  Vuillaume,  religieux  du  Lieucroissant,  en  ii38;' 
6.®  Corvaurde  Saint-Mauris,  vivant  en  1134. 

II.  Bernard  de  Saint-Mauris,  chevalier,  dont  l'exis- 
tence est  attestée  par  plusieurs  chartes  du  .douzième 
siècle,  et  par  le  Nécrologe  de  Vabbaye  de  Saint-Paul, 
annonçant  que  a  /e  6  des  calendes  de  février  11 80, 
est  mort  Bernard  de  Saint-MauriSy  qui,  avec  Pierre 
et  Martin,  ses  fils,  nous  ont  par  ci-devant  donné  une 
vigne,  cise  au  Mont  des  Vandales;  comme  Adeline, 
femme  de  Richard  de  Saint-Mauris,  chevalier^  son  fère, 
nous  avait  déjà  donné  un  chacal  à  Nancrqy,  etc.  »  Ce 

Bernard  fut  père  des  enfants  qui  suivent  : 

.  ■  '  — '    I     .■  ' 

(i)  Les  fils  d'Albert  de  Saint-Mauris,  frères  de  Richard  W,  furent: 
i«  Bernard  ;  i»  Guy,  et  3«  VuiHaume  de  Saint-Mauris,  appelés  frères, 
et  tous  fils  d'Albert,  dans  des  chartes  de  ii3o,  11 34,  11 38;  maii 
on  ignore  quelle  fut  leur  postérité,  qupi  qu'il  soit  très-vraîsemblUsie 
que  de  cet  Albert  devait  descendre  Marguerite  de  Saint-Mauris,  m^iée, 
vers  i25o,  à. Richard  lU  de  Saint-Mauris,  son  parent. 


DE  SAINT-MAURIS.-  i65 

1  .*  Pierre,  qui  suit  ; 

2/  Maniiii  dont  il  e$t  fait  mention  dans  le  Nécrologe 
de  Fabbaye  de  Saint-Paul,  à  l'occasion  de  son 
père^en  1180; 

3«*  Lambert^  chanoine  du  chapitre  métrc^itain, 
et  de  Saint-Etienne,  en  1 1 84  ; 

4**  Jean,  chanoine^  et  garde-des-sceaux  de  Besan- 
çon» mort  en  1160; 

5.*  Vuillaume,  religieux  du  Lieucroissant  en  1177. 

Itl.  Pierre  de  Saikt-Mauris,  I*'  du  nom,  chevalier, 
mentionné  dans  une  charte  de  donation  faite  par  Evrard 
de  Villers,  i  l'abbaye  de  Lieucroissant,  au  douzième 
siècle.  Il  est  encore  rappelé,  avec  son  père  Bernard,  dans 
un  titre  de  l'abbaye  du  Lieucroissant,  en  1169,  aveo  son 
oncle  Pierre,  chanoine  de  Besançon,  et  comme  étant  son 
héritier,  i  la  même  date  dans  le  Nécrologe  de  Saint-Etierme, 
et  en  1147,  dans  une  charte  de  Tafcbevéque  Hambert.  Il 
fat  père  de  : 

1.*  Jean,  chevalier,  qui  suit  ; 
2.*  Pierre,  mort   en    1223,    selon    le  Nécrologe 
de  Saint'Etienne. 

1V«  Je^n  DB  Sàint-Mauris  en  Montagne,  I**  du  nom, 
chevalier,  vivant  en  l'an  1 200,  selon  un  titre  du  cabinet 
du'  roi,  et  selon  un  autre  de  l'officialité,  de  l'an  laSi, 
énoncé  père  de  : 

1/  Jean  II,  chevalier,  qui  suit  ; 

2.*  Humbert,  vivant  en  1 25o  ; 

9.*  Thiébtud,  chevalier,  vivant  en  1 23o  ; 

4.*  Et  Conrad  dt  Saint-Mauris,  chevalier,  tigt  da 
la  première  brandie,  dite  de  Sait^-Mauris^ 
sur-le-Doubs  ou  Sauvaget,  qui  suivra,  page  178. 

V.  Jean  de  Saint--Mauris  en  Monugne^  II*  du 
nom,  chevalier,  rappelé  fils  de  Jean  I*',  dans  un  titre 
de  Tan  i25oy  et  un  autre  de  i25i,  seigneur  de  Saint- 
Mauris,  en  Montagne,  Court,  Roye,  Fleurey,  seigneu- 
ries et  Ee£i  que  tous  ses  descendants  ont  consécutive- 
ment possédés,  jusqu'à  l'époque  de  la  révolution. ,  Il  fut 
père  de: 

I  .*  Richard  I*',  chevalier,  dont  Tartide  suit  \ 

2.*  Pcrrin,  vivant  en  i3oo; 

3/0dat,en  1268; 

4.*  Hugues,  chevalier,  en  1268; 


i66  DK  SAINÏ-MAURIS. 

5.**  Virgille,  qui  vivait  en  1275,  et  avait  à  cette 
époque  deux  fils  nommés  Guillaume,  dont  on 
ignore  le  sort. 

VI.  Richard  de  Saint-Mauris  en  Montagne,  II*  du 
nom,  chevalier,  seigneur  de  Saint-Mauris,  Court,  Lo* 
mont,  Roye  ;  de  fiefs  à  Accolans,  Trévilliers,  Belleherbe, 
Battenant/  vivait  en  i25o,  était  mort  en  1364.  Il  avait 
épousé  Marguerite  de  Saint-Màuris,  sa  parente,  dont  il 
eut  huit  enfants  : 

i.^  Jean,  tige.de  la  seconde  branche,  rapportée  plus 

loin; 
2,®  Hugues,  chevalier; 
3.**  Guy,  chevalier  en  1340; 
«  4.''  Jean ,  dont  Tarticle  suit  ; 
S.^Hottenin,  damoiseau,  qui  acheta    en     i3oa  de 
Jean  son    frère,    de  concert    avec  sa  mère,   étant 
mineur,  la  seigneurie  de  Belleherbe,  et  fut  homme 
d'armes  ;  puis,  en  i35o,   un  des  seigneurs  de  la 
cour  et  de  l'hôtel  du  duc  de  Bourgogne  ; 
6.^  Colin,    marié,   en   i3i 8,  à  Clémence   de  Mont- 
joye  (ou  Frohberg)  ; 
7.®  Jacquette,  abbesse  de  Béguines; 
8.*  Pierre,  abbé  de' la  chartreuse  de  Bonlieu   en 
1 325  et  1348. 

VII.  Jean  DE  Saint-Mauris  en  Montagne,  III*  du 
nom,  chevalier,  dit  le  Jeune  seigneur  de  Saint-Mauris, 
Court-les-Saint-Mauris,  Battenant,  Lomont,  homme 
d'armes  dans  les  armées  du  duc  de  Bourgogne^  épousa, 
en  i3o2,  Simonette  de  Vernes,  fille  de  Jacques,  sire  du 
château  fort  de  Venues  et  de  Germé-Fontaine^  cheva- 
lier^ et  d'Alix  de  Présenteviller.  En  faveur  de  ce  ma- 
riage, monseigneur  Jean,  comte  $ie  la  Roche,  et  Mar- 
guerite, comtesse  de  Neufchâtel^  sa  femme,  donnèrent 
auxdits  futurs  époux,  à  cause  de  leur  affinité  de  lignage 
et  parenté  avec  les  deux  p^arties,  des  fiefs,  dîmes  et 
moulins  à  Saint-Mauris,  et  tous  droits  honorifiques, 
chasses,  pêches,  etc.  sur  toute  l'étendue  de  leursdits  com- 
tés, tels  et  ainsi  qu'en  ont  toujours  joui  leurs  descen* 
dants  jusqu'à  la  triste  époque  du  bouleversement  de  la 
France.  Ledit  Jean  III  vendit,  en  1288,  sa  terre  de  Lo- 
mont à  Regnaud  de  Bourgogne;  fit  des  fondations  de 
chapelle  au  château  et  au  bourg  de  Montjoye,  de  con- 
cert 'avec  Vuillaume  de  Montjoye,  baron  dudit  lieu»  en 
1 304,  1 3 1 7  et  1 3 1 8,  et  fut  père  de  : 


DESAINT-MAURIS.  167 

I  .*  Richard,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Richard^  dit  le  Jeune,  écuver  ; 

3.*  Michel,  écuyer,  marié,  en  1389,  à  Etevenettede 
la  Porte; 

4.*  Perçin,  vivant  en  i333  ; 

5/  Thiébaud,  en  1372  ; 

6.*  Gauthier  ;  7.*  Etienne,  homme  d'armes,  ainsi 
que  ses  frères,  qui  devint  un  des  gentilshommes 
de  la  cour  et  de  Thôteldu  duc  de  Bourgogne; 

8.*  Regnaud,  damoiseau,  vivant  en  1349; 

9.*  Alix,  mariée,  en  t355,  à  Richard    de  Vennes, 

chevalier  ; 
10.*  Simonette,   femme  de  Vuillaumc  de  Venues, 
écuyeren   i339; 

I I  .*  Agnès,  mariée,  i  .*'  à  Jean  de  Thuilierre,  baron 
de  Montjoye  en  i33o,  fib  de  VuîUaume  et  d'Anne 
de  Rougemoot  ;  2.*  à  Jean  de  TréviUers,  écuyer, 
vers  l'an  i338  ;  ^ 

11/ Jeanne,  mariée,  en  t35o,  à  Pierre  de  Crosey, 
écuyer,  seigneur  de  Crosey,  fils  d'Odat  et  de 
Louise  de  Chissey,  dont  descendent  les  barons  de 
Crosey  d'aujourd'hui. 

VIII.  Richard  de  Saiht-Maurts  en  Montagne,  II*  du 
nom,  damoiseau,  dit  te  Viel,  seigneur  dudit  lieu, 
Court-le$-Saint*Mauris,  Fleurey,  Accolans,  Rahon,  etc., 
fut  du  nombre  des  seigneurs  et  grands  du  pays  qui  com- 
posaient le  conseil  de  régence  durant  la  minorité  du 
jeune  duc  Philippe  le  Rouvre,  en  1349,  et  se  trouve 
aussi  rappelé  dans  la  liste  des  chevaliers  de  marque  qui 
furent  convoqués  par  l'archevêque  de  Besançon  en  i366, 
pour  briser  les  fers  de  l'abbé  de  Saint- Paul,  détenu  i 
Besançon.  Il  épousa,  en  i355,  Alix  de  WiUafiins,  dont 
il  eut  : 

t  .*  Guillaume,  dont  Tarticle  suit  ; 

2.*  Jeanne,  dame  abbesse  de  Migetteen  1419  ;  . 

3.*  Colin,  homme  d'armes  en  1417,  marié,  en  1440, 

à  Jeanne  de  Provencfaères,  dont  U  eut  deux  filles  : 

Etien nette,    mariée,  en    1460,    avec  Jacques    de 

Saulnot,  seigneur  dudit  lieu,  et  l'autre  religieuse 

i  l'abbaye  noble  de  Château-Châlon  en  1439  ; 

4.*  Jeannette,  dame  de  Liebwillers,  mariée,  en 
1417,  à  PhilippedeRénédalle,  seigneur  de  ce  lieu; 


/ 


lg2  DK  SAINT-MAURIS. 

ficft  à.  Sancey,  LongeiveUe^  Baattl>  Btéûgfmy,  Mùa^ 
técherooi.  Colombier»  le  Cbâtdot^  Btdaé,  Flourcjr, 
BJtttenant,  Mesatidaits,  Lougne»  .  Saichent^  Bax- 
ciourt^  et  était  mgneiir  des  forteresses  de  Mcthay  tt 
Roye  ;  il  bit  homme  dVirmes  dans  tes  aimées  «ie  Bour- 
gogne en  1372,  et  éeuytt  de  Tliiébaud  de  Neuf- 
dÀel^  chevalier,  gcand  maréchal  de  Bourgogne,  et 
^soust,  en  i38&>  Jeanne  de  Jasney,  dame  à  Jasoey, 
Vaiosne,  Htianne,  Romain,  Montmartin^  laquelle  testa 
eit  1411.  On  a  sur  Jean  IV  nombsede  repraes  de  fids 
et  dénombrement  de  1372,  1379,  iBgo  et  1391,  tons 
scellés  de  ses  armes,  portant  cinq  fasces,  où  il  est  dit 
61s  de  monseigneur.  Berchia  de  SaiatrMauris^  et  père  de  : 

r."  Thîébaud,  dô<»r  Tarticle  suit  j 

2/  Henri,  icéytt  ; 

3  .*  Béatrix  de  âartlt-Maurb. 

X»  Thîébaud  Berchenet  de  Saint-Mauris  en  Monta- 
gne» P'  du  nom^  damoiseau,  homme  d'arnies  dans  les 
armées  de  Bourgogne,  seigneur  des  terres  de  son  père, 
et 'fiefs  à  Courcelles  et  Dung»  épousa>  en  141 9,  Jeanne, 
baronne  de  Burnes  {afiàs  Durnay),  dont  il  eut  : 

t.*  TTiîébattd,  dont  Tartide  suit  ; 

2..^^  Gérard,  qui^  par  son   mariage    avec  Agnès   de 
'  Bustal^  dernière  et  héritière  de  cette  maison,  de* 
vint   tige  d^une  troisième  branche  qui  suivra,  dite 
'  '       /       de  Berchenet j  seigneur  de  Bùstal  ; 

3.®  Jean,  chevalier  de  Saint-Gepi^gesj  qui  traita  avec 
son  frère,   en  1454  ; 

"    4.*  Pierre,    chanoine  du  chapitre  métropolitain  de 
Besançon  et  de  Tëgli^  de  Môntbéliard  * 

5/  Antoine  de  Saint-Mauris-Berchen^t,   écuycr  de 
Philîppe-le-Bon^  duc  de  Çourgogne^  e.j\  i4(So. 

pu*.  Tbiebaud  B|»chenst  dk  Sainj-M aurjs  en  Mon* 
tagne^  ^11°  du  nom,  homme  d'armes  en  1444»  chevalier 
de  Tordre  de  noblesse  de  Saint-Georgç$  tn  1467,  seigjcieui' 
*  des  châteaux,  terres  et  fiefs  de  son  père;  épousa,  i.°  en 
1440,  Jacqueline .  Oufourg  ;  2».*  en  f>448>  Henriette  du 
Bougne  (aliàs  Boigne),  fille  du  sâigni^ur  de  Bougne,  cbe^ 
valier,  et  de  N...<  de  Bttfiignécourl  ;  il  eut  : 


DE  SAINT-MAURIS.  169 

véque  de  Besançon  lors  de  la  prise  de   possession  de  ce 
siège,  en  1440.  Ses  enfants  furent  : 

I.*  Pierre,  dont  l'article  suit; 

2.*  Philibert  y  homme  d'armes,  marié,  en  1488,  à 
Agnès  de  Baufiremont,  fille  de  Pierre  de  Bauffre- 
mont,  baron  et  sire  de  Bauflremont,  Vauvillars, 
Rup,  etc.;  3/  Isabelle;  4.*  Pernene. 

XI.  Pierre  de  Saint-Mâuris  en  Montagne,  II*  du 
nom,  chevalier  de  Saint-Georges,  capitaine  et  gouver- 
neur des  châteaux  et  places  de  Châtillon  en  1494,  sei- 
gneur de  Saint-Mauris,  Court-les-Saint-Maurice,  Sen- 
sey,  Battenant,  Fleurey,  épousa,  en  1478,  Françoise 
de  Rougemont,  fille  d'Henri,  baron  et  sire  de  Rouge- 
mont  et  de  Chassey,  et  de  Béatrix  de  Saint-Agnès, 
dont  il  eut  : 

■ 

X.*  Hugues,  dont  l'article  suit; 

2.*  Huguenin  le  Jeune,  qui  se  distingua  dans  les 
armées  de  Bourgogne,  et  eut  une  main  abattue 
dans  un  combat.  Il  avait  épousé,  en  i55o,  Githe- 
rine  de  Thuillerre-Montjoye^  fille  de  Nicolas 
de  ThuiUerre,  baron  de  Montjoye  et  d'Hémé- 
ricourt,  et  de  Radcgonde d'Oiselet;  3.*  Jean; 

4**  Pierre,  mon  en  i56o,  grand-prieur  des  abbayes 
nobles  de  Mourbach  (aujourd'hui  Guéviller)  et 
de  Lure  ; 

5.*  Guillaume  de  Saint-Mauris; 
6.*  Claudine,  femme  de  Jean,  sire  de  Mathay,  che- 
valier en  i5io; 
7.*  Rose,  dame  de  Migette,  en  i5i6; 
8.*  Jeanne  de  Saint-Maiiris  ; 

9**  Et  Marguerite,  mariée  à  Etienne  de  Crosey,  sei- 
gneur dudit  lieu,  fils  de  Georges  et  de  Charlotte 
de  Rougnon  (dont  descend  le  baron  de  Crosey, 
chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  capiutne  d'inbnterie,  fils  de  Pierre  et 
d'Agathe,  baronne  de  Roll)  ,  arrière-petit-fils  de 
Pierre  de  Crosey,  marié,  en  i35o,  ù  Margue- 
rite de  Saint-Mauris. 

XII.  Hugues  DR  SAiKT-MAuats  en  Montagne,  armé 
chevalier  par  Charles-Quint,  après  la   bauille  de  Pavie, 

6  33 


1^0  I>£  SAINT-M  AURIS. 

pour  ses  faits  d'armes,  capitaine  et  gouverneur  de  la 
Franche*Montagne^  et  des  comtés,  villes  et  châteaux 
de  la  Roche,  Saint-Hippolyte  et  Maiche,  seigneur  de 
Saint  -  Mauris,  Court-les  -  Saint  -  Mauris,  Sancey,  Batte- 
nant,  Fleurey,  et  Roye,  Accolans,  Rahon,  Belvoir, 
marié,  en.  i525/à  Qaudine  de  Mugnans,  fille  de  Thié* 
baud,  sire  de  Mugnans,  chevalier  de  Saint-Georges, 
seigneur  de  Laissey,  Rosey,  et  de  Claudine  d'Amance. 
Il  eut  de  ce  mariage  : 

I  .*  Jean,  auteur*  de  la  cinquième  branche  rapportée 
plus  loin  ; 

2.*  Pierre,  dont  l'article  suit; 

3.®  Nicolas,  auteur  de  la  sixième  branche  rapportée 
en  son  lieu; 

4.^  Hugues,  marié,  en  1 58o,  à  Catherine  de  Cour* 
bessaint,  fille  de  Claude,  chevalier  de  Saint- 
Georges  et  de  Véronique  de  Pierrefontaiae; 

5.®  Jean;  6.®  Et  Jean  -  Claude  -  Marc,  qui  furent 
successivement  grands  -  prieurs  et  vicaires  -  géné- 
raux de  l'abbaye  noble  de  Saint-Ouyan-de-Joux, 
dite  Saint-Claude,  et  abbés  du  Miroir; 

7.®  Pierre,  grand-prieur  des  abbayes  nobles  et  unies 
de  Mourbach,  Guébwillers.  et  de  Lure,  mort 
en  i325; 

8.*"  Claudine,  mariée,  i.°  à  Thiébaud  de  Jussy, 
baron  et  seigneur  de  Jussey,  Coussy,  Hurbach, 
en  1342,  fils  d'Henri  et  de  Philippette  de  Paf- 
fenhowen;  2.^  à  François,  seigneur  de  Leugney, 
chevalier  de  Saint  -  Georges,  gouverneur  d*Ar- 
guel,  Heaume  et  Montfaucon,  fils  d'Etienne  et 
d'Alix  de  Clairon; 

9.*  Lucie,  mariée  à  Pierre  de  Vaudrey,  baron  de 
Courlaou,  fils  d'Adrien,  chevalier  d^honneur  au 
parlement  et  de  Jeanne  de  Varre,  rappelé  au 
testament  de  son  père,  Hugues,  en  i582  ; 

10.®  Isabelle  de  Saint-Maurice. 

XII I.  Pierre  DE  Saint-Mauris  en  Montagne,  III*  du  nom, 
baron  de  Châtenois,  chevalier  de  Saint-Georges,  capitaine 
et  gouverneur  de  la  JFranche- Montagne  et  châteaux  de  Châ- 
teauneuf,  la  Roche,  Saint-Hippolyte  et  Maiche,  seigneur 
de  Sainte-Marie,.  Châtenois,  Lambrey,  la  Gillerie,  Fes- 
sey,    la    Lanterne,  Saint  -  Germain  -  le  -  Saucy,   etc.,  dé- 


qE  SAINT-MAURIS.  '  lyi 

puté  par  rassemblée  des  états  du  comtés  en  Flandi«  et 
eo  Espagne,  vers  le  souverain»  en  1574;  conjointement 
avec  le  seigneur  d'Audeioti  et  vendit  à  ses  frères,  les 
fiefii  de  Saint-Mauris  en  Monugne^  Court-les-Saint- 
Mauris,  Sancey ,  Battenant,  F|eurey ,  Belleherbe,  et 
notamment  le  moulin  dit  des.  Sires  de  Saint-Mauris, 
et  bâtit  un  château  fort  à  Sainte-Marie.  Il  épousa,  en 
i55o«  Anne  de  Courbessaint,  fille  de  Claude,  chevalier 
de  Sûnt-Georges,  gouverneur  de  Faucogney,  et  d'An- 
toinette de  Vy,  qui  lui  apporta  les  seigneuries  de  Sainte-. 
Marie,  Saint-Germain,  le  Saulcy,  etc.;  2.*  en  1564, 
Philiberte  de  Willaffans,  fille  de  Louis,  sire  de  Willaf- 
fans,  Battenant  ,  Lambrey,  Say,  chevalier  de  Saint- 
Georges,  et  de  Jeanne  de  Lambrey,  dont  il  eut  : 

I  •*  Adam,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Claude'^Saspard,  marié,  en   i583,  à  Marguerite 

de  Champagne,  fille  de  Jean  et  de  Maximilienne 

de  Vautravers  ; 

3/  Chrétienne,  femme  de  Pierre  du  Houx,  seigneur 
du  Houx  et  de  Vioménil,  en  1 600  ; 

4.*  Jeanne,  mariée,  en  1593,  à  Antide,  comte  delà 
Verne,  colonel  de  trois  mille  Bourguignons^  com- 
mandant de  Dâle,  dont  il  soutint  le  siège  contre 
le  grand  Condé,  fils  de  Pierre,  comte  de  la  Verne, 
et  de  Marguerite  du  Tartre  ; 

5/  Marguerite,  dame  à  Montigny  ; 

6.*  Etiennette,  dame  à  Migette; 

7.*  PhiUppote  de  Saint-Mauris. 

XIV.  Adam  de  Saint-Mauris,  baron  de  Châtenois, 
seigneur  de  Saulx,  Creveney,  Châteney,  Sainte-Marie, 
Lambrey,  Gressoux,  Equevillcy,  Courcelles  et  dépen- 
dances, colonel  de  cavalerie  au  service  de  Sa  Majesté 
Catholique,  capitaine  et  gouverneur  de  Châteauneuf, 
et  commandant  de  .la  Franche-Montagne,  ainsi  que  ses 
ancêtres,  et  chevalier  de  l'ordre  de  noblesse  de  Saint- 
Georges,  épousa,  en  i6o3.  Bonne  de  Coinctet  de  Châ- 
teauvert,  chanoinesse  novice  de  Baume,  fille  de  Pierre- 
Luc  de  Coinctet,  gouverneur  de  la  ville  de  Baume,  et 
de  Claudine  de  la  Tour  Saint-Quentin.  De  ce  mariage 
vinrent  : 

I  .*  Fran<|Ois,  dont  Tarticle  suit; 


iy2  DE  SAINT-MAURIS. 

2."*  Adrien,  capitaine  et  commandant  les  deux  cents 

chevau-légers  du  terce  de  Bourgogne  ; 
3.**  Luc,  capitaine  d'un  terce  pour  le  service  de  Sa 

Majesté  Catholique  aux  Pays-Bas,  en  1647; 
4.®  Nicolas  deSaint-Mauris; 
5. *  Bénigne,  capitaine  de  deux  cents  Bourguignons, 

par  brevet  en  espagnol  de  2635  ; 
6.®  Béatrix,  mariée  :   i.^  en  1628,  à  Jean-Jacques  de 

Blicterswicb,    baron   de    Montcley,    Melisey,  la 
'*  Roche,  chevalier  de  Saint-Georges,    capitaine  de 

cent    cuirassiers    au    r^iment  de  Saint-Mauris  ; 

2.®  en    16....,  à  Antoine,  baron  de  la  Béraurdière, 

seigneur  de  Rosière,  Beauprey,  etc.  ; 
7.*  Anne,  abbesse,  par  patentes,  du  chapitre  noble 

de  Montigny,  en  i65i  ; 
8.®  Jacqueline,  cbanoinessedeMigette  çh  1626. 

i 

XV.  François  de  Saint-Mauris  ,  baron  de  Châtenois 
et  de  la  Villeneuve,  seigneur  de  Saulx,  Châteney,  Cre- 
veney,  Sainte-Marie,  etc.,  chevalier  de  Saint-Georges 
en  1662,  général-major  de  bataille ,  commandant  au 
comté  de  Bourgogne,  mestre-de-camp  d'un  terce  d^infan- 
terie  bourguignonne  et  d'un  corps  de  dragons  ;  envoyé 
du  duc  de  Lorraine  vers  le  prince  de  Parme  et  Plai- 
sance, gouverneur  des  Pays-Bas,  au  sujet  de  la  défense 
du  comté  de  Bourgogne;  épousa,  en  1645,  Hermelîne 
d'Oyembrughe-Dur^s ,  dame  du  Châteaufort,  de  Bom* 
brouch,  chanoinesse  du  haut  chapitre  de  Maubeuge, 
fille  de  Jacques,  comte  d'Oyembrughe  et  de  Duras  ;  ba- 
ron d'Yprès,  Meldert,  etc.,  duc  des  deux  bannières,' 
connétable  et  grand-maréchal  héréditaire,  et  chef  de  la 
noblesse  du  pays  de  Liège,  gouverneur  du  duché  de 
Bouillon,  et  d'Anne,  baronne  deBerloo,  comtesse  d'Ozé- 
mont.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

I  ^  Charles-Emmanuel ,  dont  Tanicle  suit  ; 
2.^  Qaude-Louis,  auteur  de  la   septième    branche, 
rapportée  plus  loin  ; 

3.®  Antoine- Pierre,  commandeur  del'ordre  de  Malte, 
reçu  en  1672  ;  chevalier  de  Saint-Georges  en  1682, 
et  de  celui  de  Saint-Louis,  par  brevet  de  1694, 
portant  que  c'est  pour  récompense  de  dix-sept  an- 
nées de   service  de  la  plus  grande  distinction,  et 


DE  SAINT-MAURIS»  lj3 

comme -colonel  d'un  régiment  de  cavalerie  de  son 


nom; 


4.*  Martine,  mariée^  en  1 664,  à  François  de  Jouf- 
froy,  seigneur  de  Gonssans,  chevalier  de  Saint- 
Georges,  fils  d'Antoine  et  de  Guillemette  de  Reuth- 
ner,  dont  descendent  les  marquis  de  Jouffroy, 
seigneurs  de  Gonssans^  barons  du  Pin; 

5.*  et  6.^  Anne  et  Claude-Martine^  chanoinesses  de 
Migette. 

XVI.  Charles-Emmanuel ,  comte  db  Saint-Mauris  ^ 
baron  de  Châtenois  et  de  la  Villeneuve,  comte  de  Saulx 
et  lieux  en  dépendant,  chevalier  des  ordres  de  Saint- , 
Louis  et  de  Saint-Georges,  en  1680;  major-général,  ma- 
réchal-général-des-logis  des  armées  du  roi;,  inspecteur- 
général  de  toute  sa  cavalerie,  épousa,  en  1679,  Marie- 
Françoise,  comtesse  de  Ligniville,  chanoinesse  d'Epinal, 
dame  de  Jasney,  Girrefontaine,  fille  de  Nicolas-René, 
comte  de  Ligniville  ,  baron  de  Vannes ,  chevalier  des 
ordres  du  Roi,  gentilhomme  de  sa  chambre  et  gouver- 
neur du  pays  de  Toul  ,  et  de  Catherine,  comtesse  de 
Pouilly,  dont  il  eut  : 

I  .*  Paul-Frànçois,  dont  Tarticle  suit  ; 

2.*  Jo^ph-Louis,  chevalier  des  ordres  de  Saint- 
Jean  de  Jérusalem  en  1700,  et  de  Saint- Louis  en 
1734,  capitaine,  puis  chef  de  brigade  des  cara- 
biniers de  France ,  avec  rang  de  colonel  de  ca- 
valerie en  1733,  mort  en  1735,  âge  de  quarante- 
cinq  ans; 

3.*  Jeanne-Qaude,  chanoinesse  du  haut  chapitre  de 
Remiremont  en  1699,  puis  mariée,  en  1728,  à 
Humbert,  comte  de  Précipiano,   baron  de  Soye, 

.  Cuze,  Gondenans,  chevalier  de  Saint-Georges, 
capitaine  de  cavalerie  au  régiment  de  Saint-Mau- 
ris, fils  de  Prosper-Ambroise ,  lieutenant-général 
des  armées  du  roi  catholique,  gouverneur  de 
la  ciudelle  de  Besançon,  et  commandant  de 
Luxembourg. 

4.*  Marie-Thérèse,  grande  tourière  et  trésorière  du 
chapitre  de  Remiremont,  et  lieu  tenante  de  la  prin- 
cesse Charlotte  de  Lorraine  (  sœur  de  l'empe- 
reur )|  son  abbesse  en  1696. 


1^4  ^^  SAINTrMAURIS. 

XVI L  Paul-Fraaçpis ,  marquis  imb  SuHT-MAOut, 
comte  d  e  Saulx/  baron  de  Cbàteaois  et  de  la  VQie» 
neuve^  et  lieux  en  dépendant,  seigneur  de  BeileiiKMit» 
Lamotte ,  le  Cbâtelot ,  SelUères,  etc. ,  capiuioe  des 
cuirassiers  du  roi,  fit  ériger  en  marquisat  ses  deux 
barônnies,  sous  son  nom,  par  patentes  de  1705,  et  épousa, 
en  1707,  Bernardine- Joséphine  «  comtesse  de  Lalle- 
roandy  dame  de  Bellemont,  Lamotte ,  Châtelot ,  Sel- 
lières ,  Laronce ,  fille  et  unique  héritière  d'Adrien , 
comte  de  Lallemand  adjudant-général  et  colonel  de  ca* 
Valérie,  chevalier  de  Saint-Georges ,  commandant  de 
Dôle,  et  d'Elisabeth,  comtesse  de  Choiseul-d'Aigremont , 
dont  il  eut  : 

I  /  Charles-Emmanuel-Xavier,  dont  l'article  suit  ; 

2.'  Ardonin-Alexandre,  comtede  Saint-Mauris,  capi- 
taine, puis  chef  d'escadron  de  cavalerie,  chevalier 
de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis  et  de 
Malte,  marié,  en  1759,  à  Charlotte d'Eshicrres, 
dame  de  Bonneval,  fille  de  Gabriel  Deshierres  de 
Bonneval,  capitaine,  puis  lieutenant-colonel  de 
cavalerie,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire 
de  Saint-Louis,  et  de  Justine  d'Àgoust  de  Moot- 
maure,  dont  il  eut  : 

a.  Louise-Alexandre-Charle$-Anlonin*Emmanuel, 
officier  des  vaisseaux  du  ,  xoi,  tué  âgé  de  vingt- 
un  ans  ; 

b.  Olimpe-Louis-Séraphine ,  mariée,  en  1789 , 
à  Charles-Joseph-Elisabeth ,  baron  de  Huard, 
lieutenant-colonel  au  service  de  Sa  Majesté 
Catholique,  dans  ses  gardes  valonnes  ^  seigneur 
de  la  Sauvage,  des  deux  Sones,  etc.  ; 

3.*  Charles-Emmanuel,  comte  de  Seint-Mauris, 
lieutenant-général  des  armées  du  roi,  gouverneur 
des  ville  et  château  de  Péronne ,  commandant 
général  des  îles  du  Vent  de  l'Amérique,  inspec- 
teur d'infanterie,  colonel  d'un  ré^ment  de  son 
nom,  chevalier  des  prdres  de  Saint-Jean  de  Jé- 
rusalem, de  Saint-Louis  et  de  Saint-Georges, 
comte  et  '  seigneur  de  Lambrey,  Augicourt,  Ge- 
sincourt,  Sainte-Marie,  Saint-Mauris  en  Monugne, 
Court-les-Saint-Mauris,    Fleurey,    et    autres  an-. 


DE  SAINT-MAURIS.  jyS 

ciennes  terres  primitives  de    la  maison  qu'il  légua 
à  ses  neveux  en  1787. 

4.*  Louise-Martine ,  \  chanoinesses  et  doyennes  du 
5.*  Anne-Thérèse  ,    )      chapitre  de  Migette  ; 

XVIII.  Cbarles-Emmanuel-Xavier/  marquis  db  Saint- 
Mauius,  baron  de  Châtenois  et  de  la  Villeneuve  ^  comte 
de  Saulx  et  dépendances,  seigneur  de  Belmonti  Sel- 
Itires,  Lamotte^  le  ChAtelot^  du  marquisat  de  Spincourt, 
Saulny,  etc. ,  capitaine  de  cavalerie  *à  seize  ans^  puis 
cokmd  et  brigadier  des  arme'es  du  roi^  épousa,.!.*  en 
1738,  Henriette  de  Quadt-l'Andskrone,  fille  de  Guil- 
laume-Henri »  hiarquis  de  Quadt-l'Andskrone ,  baron 
immédiat  du  Saint-Empire,  lieutenaiit-général  et  gé- 
néral en  chef  des  armées  du  roi  de  France  en  Alle- 
magne ,  gouverneur  des  forts  et  citadelle  de  Marseille, 
grand-commandeur  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  etc.,  et  eut  cinq  enfants  morts  en  bas  fige; 
2/  en  1753,  Françoise-Bernarde  ^  marquise  de  Raige- 
court ,  chanoinesse  de  Remiremont ,  dame  de  Spincourt , 
Saulny  ,  fille  de  Louis- Antoine ,  marquis  de  Raigecourt, 
comte  du  Saint'Empire ,  maréchal-des-camps ,  et  colonel 
d'un  régiment  de  cavalerie  de  son  nom ,  seigneur  de 
Friauville,  Buzy ,  Spincourt,  etc.,  et  d'Anne-Marie, 
comtesse  de  Gournay,  dont  il  eut  : 

t.*  Charles-Emmanuel-Polycarpe,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Louis-Emmanuel- Alexandre ,  auteur  de  la  hui- 
tième branche^  rapportée  en  son  rang  ; 

3.*  Gabriel-Bernard,  chevalier  de  Saint-Jean  de 
Jérusalem,  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  et  de  Saint-Georges,  page  du  roi,  puis 
officier  de  chasseurs,  capitaine  de  cavalerie. 

XIX.  Qiarles- Emmanuel -Polycarpe,  marquis  de 
Saint-Mauris  ,  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi, 
baron  de  Châtenois  et  de  la  Villeneuve,  comte  de  Saulx, 
villages  et  fiefs  en  dépenc(ant,  substitués  par  ses  ancê- 
tres depuis  environ  deux  siècles,  marquis  et  seigneur  de 
Gencvrey  et  dépendances,  seigneur  de  Belmont,  La- 
motte  et  de  Saint-Mauris  en  Montagne ,  Court-les-Saint- 
Mauris,  Fleurey,  Courcelles  et  autres  anciens  fiefs  pri- 
mitifs de    sa  maison,  également  substitués,  etc.  etc. ,  che- 


i^ô  ^E  SAINT-MAURIS. 

valier  des  ordres  de  Saint-Louis,  de  Saint-Georges  et  de 
Saint-Jean  de  JeVusalem  ,  de  la  Langue^le-Russie,  sous* 
lieutenant  au  r^iment  de  Saint-Mauris  en  1764,  capi- 
taine de  dragons  au  régiment  de  Bauffreinont  en  177), 
colonel  anaché  audit  corps  en  1787,  admis  aux  honneurs 
de  la  cour  le  1 2  mai  1 787 ,  en  vertu  de  ses  preuTes  et 
filiatioUi  attestées  et  mises  sous  les  yeux  du  roi  par 
M.  Chérin  ,  généalogiste  de  ses  ordres,  telles  qa'dles 
sont  rapportées  ci-devant  ;  émigra  avec  toute  sa  £uniUe  ; 
sortit  du  royaume  avec  ses  deux  frères  et  ses  deux  fila, 
pour  rejoinchre  les  armées  royales  à  leur  formation  en 
1791  ;  fit  avec  eux^  sous  les  ordres  des  princes  frères  do 
roi ,  la  campagne  de  1792,  à  l'avant-garde,  tous  i  leoxs 
propres  frais  ;  au  licenciement  de  cette  armée,  servit,  avec 
tous  les  siens,  à  celle  de  monseigneur  Je  prince  de  Gondé 
(où  il  perdit  un  de  ses  fils  âgé  de  treize  ans),  souvent 
employés  en  commissions  importantes  par  ce  prinoe«  Ils 
servirent  tous  jusqu'au  dernier  licenciement ,  effiectoé  en 
1801. 

Par  cet  événement,  ils  rentrèrent  en  France,  et  ne 
reprirent  les  armes  qu'à  Tépoque  heureuse  oti  sachant 
Monsieur,  comte  d* Artois,  à  Bàle ,  ils  s'empressèrent 
de  lui  offrir  l'hommage  de  leur  fidélité  et  de  leurs  ser- 
vices,  qu'il  daigna  agréer  à  Vesoul  le  21  février  1814; 
le  marquis  de  Saint-Mauris  a  été  nommé  maréchal  des 
camps  et  armées  du  roi  en  1814;  inspecteur  général  des 
gardes  nationales  du  département  de  la  Haute-Saône ,  en 
181 5  ;  et  a  épousé,  en  1777^  sa  cousine-germaine  Marie-Cc- 
roline-Elisabeth-LéopoIdine,  marquise  de  Raigecoun . 
chanoinesse ,  comtesse  du  haut  chapitre  de  Remiremont  , 
dame  de  l'ordre  impérial  de  la  Croix-Etoilée ,  fille  de 
Christophe ,  marquis  de  Raigecourt ,  comte  du  Saint- 
Empire;  d'abord  chanoine  du  haut  chapitre  de  Liège  , 
puis  chambellan  de  LL.  MM.  Impériales ,  seigneur  de 
Groyeux ,  Ban  ,  Buzy  ,  Bilzerberg  ,  Everlange  ,  Saint- 
Ballemont ,  Useldange,  etc. ,  et  de  Marie-Joséphine,  com- 
tesse de  Sttint-Ygnon.  De  ce  mariage  il  eut  : 

I  .*  Christophe  -  Marie  -  Charles  -  Emmanuel-Auguste, 
dont  Tartide  suit  ; 

2.*  Charles-Emmanuel-Anne-Gabriel-AchiUe,  chem- 
lier  de  Malte,  reçu  de  minorité,  mort  à  Tarmée 
royale  commandée  par  monseigneur  le  prince  de 


DE  SAINT-MAURIS.  lyy 

Condé,  âgé  de  treize  ans,  cavalier  noble,  rang  de 
sous-lieutenant; 

3.*  Charlotte-Catherine- Alezandrine^  chanoinesse  de 
Remiremont  ; 

4.*  Charlotte-Mélanie-Athénaïs^  chanoinesse  de  Re- 
miremont ; 

$.^  Thérèse-Joséphine-Zoé,  admise  chanoinesse  du 
haut  chapitre  de  Maubeuge^  morte  avant  son 
apprébendement. 

XX.  Christophe  -  Marie-  Charles  -  Emmanuel  -  Auguste, 
marquis  de  Saint-Mauris  (dit  le  vicomte  Emmanuel  de 
Saint-Mauris-Châtenois),  émigré  avec  son  père,  ses 
oncles  et  son  frère  en  1791^  et  inscrit  cavalier  noble^ 
rang  de  sous^lieutenant  à  l'armée  royale^  sous  les  ordres 
de  monseigneur  le  prince  de  Condé^  qu'il  rqoignit  à 
Tâge  dç  treize  ans,  officier  au  régiment  d'Hohenlohe  en 
1797,  fit  toutes  les  campagnes,  jusqu'au  dernier  licen- 
ciement de  1801;  rentré  en  France  avec  tous  les  siens» 
comme  eux  tous,  il  ne  reprit  les  armes  que  pour  offrir  ses 
services  à  ses  souverains  légitimes,  et  fut  reçu  chevalier 
de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis  de  la  main 
de  Monsieur,  comte  4'Artois,  en  août  1814,  et  capitaine 
de  cavalerie.  Il  a  épousé,  en  1807,  Ferdinande-Françoise- 
Nicole,  comtesse  de  Villers-la-Faye,  fille  de  Marie-Made- 
leine-Simon, vicomte  de  Villers-Ia-Faye,  maréchal  des 
camps  et  armées  du  roi,  lieutenant  et  aidermajor  de  ses 
gardes-du-corps,  et  chevalier  de  son  ordre  de  Saint- 
Louis,  baron  de  Villers-la-Faye,  le  Rousset,  etc.,  et  de 
Pierrene  -  Dorothée,  comtesse  de  Grammont-  Granges, 
dont  il  a  : 

I.*  Charles- Emmanuel-Marie-Edouard  .^e  Saint- 
Mauris,  né  le  14  mars  1808; 

a.*  Alfired-Marie-Charle»-Emmanuel  de  Saint-Mau- 
ris, né  le  21  juin  1810. 


23 


lyg  DS  SAfNT-MXURIS. 

PREMIÈRE  BRANCHE, 

Dite    de    Saint  -  Maurîs  sur    le  Doubs^    ou   Saint- 

Mauris  Sauvaget. 

La  première  branche  connue  par  titres  pour  être  issue 
-du  trofêC  cfmtnmn  4e  la  inaivm  de  SaiM-Mauris  en 
Momtagne,  désignée  indijférêmmmtt  sous  Jês  surnoms 
et  sobriquets  des  seigneurs  de  Saint-^auris  sur  le 
Doubs  ou  de  Saint-Mauris  Sauvaget,  nom  d'un  de 
9es,fiifs^  laquelie  /i  été  établie  sur  les  titres  origi- 
nOMX  des  'Archives  de  cette  maisony  parmi  lesquels 
il  s'en  trouve  ok  Von  voit  encore  des  sceaux  conservés 
tMpreints  d'écus  blasonnés  de  cinq  /asceSj  ainsi  que 
Jes   (Wt  M^ow\s  portés   toutes  les  brmiches  de  cette 


V.  Gofirid  Mt  &aiir-MÂUitis  en  Montagne,  chevatter, 
s^igntur  à  Sàint*-Maiu«s  en  Montagne^  à  Saînt-JiAiins 
sar  Qoubs,  et  de  ftefe  à  la  «Gôte-Sauvageot ,  Abbevil- 
l«m,  GâlointHer^  Aosanixy,  Qievroal,  etc.,  ^s  de  Jeaa 
de  Saiat-Mauris  en  Montagne^  xdieiralîer^  'qui  vitrait  eo 
i&M  ^ Voyez  page  i65^,  fat  fpèR  de  cfÊaiWt  enfants^  coa* 
m»  ^titres: 

I..*  Jean^  dont  Tartide  suit; 

2.®  Perrin,     damoiseau,     seigneur     d'Abbevillers, 
marié  à  Odatte,  et  vivant  en  x  3  26;   sa  postérité 
et  le  nom  patronimique  de  sa  femme  sont  encore 
'•inconnus; 

3.®  Jean  de  Saint-Mauris  Sauvaget,  écuyer  en  i3i£. 

4.®  Marguerite^  mariée  vers    1297,   au  seigneur  de 
f^imbc; 

VL  Jean  de  SAiifr-MAuius^  dit  Suuvagetj,  II*  du  nom, 
chevalier,  seigneur  desdits  lieux,  Colonabier,  Chevroul, 
Amancey,  Villers-sous-Escot,  la  Côte-Sauvageot,  en 
i3o6,  i3i6,  i336  et  1337.  Il  dut  naître  vers  1270,  en- 
viron, étant  déjà  chevalier  en  i3i6;  selon  d'autres  titres, 
il  reprend  de  fiefs  en  i3o6,  1 336  et  i337,  de  partie  de 
ses  seigneuries.  Ses  enfants  furent  : 

I.®  Jean,  dont  l'article  suit; 


DE  SAINT-MAUaiS.  179 

2.*  Hoguenin,  seigneur  de  l'Isle  et  du  Magnj,  en 
1369. 

3.*  Jean,  prêtre,  curé  de  Logres,  qui  testa  en  1549  ; 

4.*  Catherine,  femme  de  Jean»  seigneur  chfltelain  de 
Valonne,  écuycr,  vivante  en  141 2,  et  veuve  alors 
de  Guillaume  de  Bustal»  damoiseau,  seigneur  de 
Bustal ,  dont  eDe  avait  eu  Jacques  ,  ecuver ,  marié 
à  AdeÛne  de  Vesoul,  père  et  mère  cTAgnàs  de 
Bustal^  dernière  et  unique  héritière  de  cette  mai- 
soa^  dont  elle  poru  les  biens  en  mariage  à  Gérard 
de  Saint*Mauris  en  Montagne^  damoîseaUi  de  k 
branche  de  Berctienet^  en  1460; 

5.*  Isabelle,    i    .      ^  , 

6.*  Agnès,      5  vivantes  en  1349. 

* 

VII.  Jean  SAinrAGBT  ve  Saint-Mauri»  en  Montagne, 
damoiseau,  seigneur  de  Saint-Mauris^sur^Doubs ,  Dam*- 
blin,  Colombier,  Savoureux,  et  de  l'Isle,  homme  d'armes 
dans  les  armées  de  Bourgogne,  puis  écuyer  de  Thîébaud, 
sire  et  comte  de  Neufchàtel,  chevalier  en.iSSg.  Il  épousa, 
vers  en  1 38o,  Marguerite  de  Damblin,  dame  dudit  lieu,  et 
qui  parait  dernière  de  cette  maison.  Il  reprît  de  âef  en 
i36S.  Sur  l'acte  en  parchemin  se  voit  encore  son  sceau 
empreint  de  cinq  fasceSj  ainsi  que  tous  les  anciens  sceaux 
des  diffeVentes  branches  de  la  maison  de  Saint-Mauris  en 
Montagne.  11  fut  le  dernier  de  cette  filiation  qui  ait  ajouté 
à  $on  notn  le  sobriquet  de  Sauvaget,  II  eut  de  son  ma- 
riage : 

t  .*  Jean,  dont  l'article  suit  ; 

2.*Thi/baud,  ecuyer,  seigneur  dçVilliers-sous-Escot, 
le  Châtelot,  la  Côte-Sauvageot  et  Saint-Mauris  ; 
marié,  vers  1430,  à  Claudine  d'Andelot ,  veuve 
de  M.  de  Huonctes,  de  laquelle  il  eut  : 

a.  Bonne  de  Saint-Maurb,  dont  on  ignore  le  sort; 

b.  Adeline,  mariée,  en  1460,  à  Gérard  de  Boult, 
écuyer,  seigne^r  de  E^ult,  dont,  le  61$  Nicolas 
poru  le  surnom  de  dit  Saint^Afauris ,  sa 
mère  étant  dernière  d'une  branqbe,  hquel  Ni- 
colas épousa  Adrienne  de  la  Pallud  ; 

3/ N....,  marié  à  Alix  d'Antigncy  Vdn  1432,  d«nt 
on  ne  connaît  pat  la 


j8p  de  SAfMT-MAURIS. 

VIII.  Jean  de  Saint-Mauris,  IV*  du  nom,  damoiseau^ 
et  écuyer  ,  homme  d'armes  dans  les  armées  de  Bour- 
gogne^ en  1417^  seigneur  de  Saint-Mauris-sur-Doubs,. 
Damblin,  Mesandans^  Montmartin^  etc.  ;  épousa,  i.®  en 
1410,  Marguetite  de  Trévîllers,  dont  on  ne  connaît  pas 
la  postérité;  2.**  N....  d'Epenoys,  vers  1425,  dont  il 
paraît,  selon  quelques  titres  de  '1463,  qu'il  avait  eu  plu- 
sieurs enfants,  ainsi  que  d'après  des  notes  de  famille  ; 
mais  un  seul  est  prouvé  par  titre,  qui  est  : 

IX.  Claude  DE  Saint-Mauris,  écuyer,  homme  d'armes 
en  1473,  seigneur  des  terres  de  ses  pères;  il  acheta,  en 
1495  et  i497,de  Bonne  et  d^Adeline  de  Saint^Mauris  , 
ses  cousines-germaines  (  filles,  comme  on  voit  précédem- 
ment, de  Thiébaud  de  Saint-Mauris  et  de  Claudine  d'An- 
delot  )  leurs  parts  dans  les  seigneuries  de  Saint-Mauris- 
8ur-l&-Doubs,  Colombier,  Saveroux,  Viliiers-sous-E^ot, 
la  Côte-Sauvageot,  etc^  Il  fut  père  de  ; 

X.  Thiébaud  de  Saint-Mauris,  écuyer,  seigneur  de 
Saint-Mauris-sur-le-Doubs,  Colombier ,  Saveroux ,  le 
Châtelot,  la  Côte-Sauvageot  et  1*1  sle,  où  il  demeura  ; 
il  épousa  Jeannette,  dont  le  nom  de  famille  n'est  pas 
énoncé  dans  les  titres  qui  en  font  mention,  qui,  quoi- 
qu'en  grand  nombre,  n'éclairent  ni  sur  le  nom  de  sa 
mère,  ni  sur  celui  de  sa  femme,  ni  sur  la  postérité  ;  en 
sorte  que,  jusqu'à  plus  amples  éclaircissements  ou  dé- 
couvertes à  cet  égard,  il  paraît  qu'il  put  être  le  dernier 
de  cette  branche  ;  mais  ce  qui  surprend,  c'est  que  dès- 
lors  les  seigneuries  de  Saint-Mauris-sur-le-Doubs,  et 
quelques  autres  ,  se  trouvent  avoir  passé  dans  les  do- 
maines du  souvecain,  sans  qu'on  en  puisse  découvrir  la 
raison.  Son  dernier  titre  est  de  l'an  i52o. 

SECONDE  BRANCHE, 

Dite  des  seigneurs  de  Mathay  ou  de  Ber chenet. 

La  seconde  branche,  sortie  de  la  tige  commune  de  la 
maison  de^  Saini-Mauris  en  'Montagne y  désignée 
quelquefois  ]^r  lessumonis  de  Saint-Mauris  de  Ma- 
thay y  de  Rojrey  de  Bermont,  terres  et  châteaux  forts 
qu'elie  a  possédés^  et  aussi  par  lé  sobriquet  de  Ber- 
chenety  dérivé  du  nom  dn  bàptêmt.  d'un  de   ses   prc" 


DE  SAINT-MAURIS.  igi 

tniers  autjntrs,  Berchin  de  Saint-Mauris  en  Mon- 
tagne, chevalier,  marié,  en  jS^S,  à  Jeanne  de 
TrévilltrSy  de  laquelle  branche  est  issue  celle  dite 
aussi  de  Berchenet,  ou  des  seigneurs  châtelains  de 
Bustal  ou  d'Allenjqye,  qui  est  la  troisième,  toutes 
deux  établies  sur  une  foule  de  titres  originaux,  dont 
un  grand  nombre  de  reprises  de  fiefs  et  dénombre^ 
ment  des  treipème  qiuMtor^ième,  quinzième  et  sei* 
\iime  siècles,  oit  se  trouvent  encore  de  larges  sceaux, 
bien  conservés  aux  armoiries,  qu*ont  portées  toutes 
les  branches  de  cette  maison. 

VII.  Jean  de  Saint-Mauris  en  Montagne,  III*  du 
nom,  dit  ÏAîné  ou  le  Viel,  seigneur  de  Mathay  et 
Longevelle,  chevalier,  *  rappelé  comme  co-seigneur  à 
Saint-Mauris  en  Montagne,  dans  le  contrat  de  mariage 
de  Jean  de  Saint-Mauris,  chevalier,  avec  Simonne 
de  Vennes  de  i3o2,  par  lequel  monseigneur  Jean^ 
comte  de  la  Roche,  et  Marguerite,  comtesse  de  Neuf- 
châtel,  sa  femme,  en  faveur  de  leur  parenté  et 
affinité  de  lignage  avec  les  deux  futurs  conjoints  leur 
donnent,  à  perpétuité,  différents  fiefs  et  droits  hono- 
rifiques sur  toute  l'étendue  de  leurs  comtés  et  seigneuries, 
notamment  les  dîmes  de  Biefs,  les  droits  de  chasse,  de 
pèche  et  autres^  et  un  moulin  audit  Saint-Mauris,  situé, 
dit  le  titre,  sur  le  ruisseau,  à  Monseigneur  Jean  de  Saint- 
Mauris  l'aîné,  son  frère  :  tous  lesquels  fonds  et  droits 
étaient  encore,  lors  des  troubles  qui  ont  désole  la 
France,  au  nombre  des  possessions  de  ses  descendants. 
Il  laissa  de  Jeanne  Tramday,  son  épouse  : 

VIII.  Berchin  os  Saint*Mauius,  seigneur  de  Saint- 
Mauris  en  Montagne,  Saint-Mauris  ;sur  Doub$,  et  des 
châteaux  forts  de  Mathay  et  Roye^  et  de  fiefs  à  Lon- 
gevelle,  le  Châtelot,  0>lombier,  Montécheroux,  Lou- 
gne,  Boncourt,  Neufchâtel,  Bustal,  épousa,  vers  1348, 
Jeanne  de  Trévillers,  dame  de  Battenant^  sœur  de 
Jean  de  Trévillers,  damoiseau,  seigneur  dudit  lieu , 
qui  fit  des  le(^,  en  tiyg,  à  Jean  de  Saint-Mauris; 
damoiseau,  fils  de  sa  dite  sœur,  dont  Tarticle  suit  : 

IX.  Jean  db  SAiNT'-MAintis  en  'Montagne  IV*  du 
nom,  dammseau,  dit  le  Berchenet,  comme  on  Ta  déjà 
dit,    par   allusion  au    nom    de    Berchin ,    possédait  de 


/ 


iS2  OE.  SAlNT-MAURiS. 

ficii  à  Saticey^  Longerveile^  Biiattl>  Bréugacjr,  Mûn* 
técherom.  Colombier^  le  Cbâtelot,  RfiCkré^  Flaorty, 
BittteiBiot,  Mesaodans,  Loogne,  Saichent,  Bofl- 
caourt^  et  était  seigneur  des  forteresse»  de  Malbay  eK 
Roye  ;  il  fut  homme  dVurmes:  dans  les  armées  Je  Bour- 
gogne en  1372^  et  écuyer  de  Thiébaud  de  Neuf* 
doâuif  chevalier,  grand  maréchal  de  Boutgi^ne,  et 
épousa,  en  i3&8>  Jeanne  de  Jasney,  dame  i  Jasney, 
Vaicmne,  Hoanne^  Romain^  Montmartin^  laquelle  testa 
eil  141 1.  Oii  a  sur  Jeaa  IV  nombcede  reprises  de  fiefs 
et  dénombrement  de  1372^  ^^79f  li^o  et  iSgi,  tous 
scellés  de  ses  armes,  portant  cinq  fasces,  où  il  est  dit 
âls  de  monseigneur,  Berchia  de  jSaiatrMauris,  et  père  de: 

r."  Thiébaud,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Henri,  écùyer  ; 

3.*  Béatrix  de  Saittt-Mauris. 

X»  Thiébaud  Berchenet  de  Saint-Mauris  en  Monta- 
gne^ I^'  du  nom^  damoiseau,  homme  d'armes  dans  les 
armées  de  Bourgogne,  seigneur  des  terres  de. son  père, 
et 'fiefs  à  Courcelles  et  Dung,  épous^>  en  141 9,  Jeanne, 
baronne  de  Durnes  {afiàs  Durnay)^  dont  il  eut  : 

!.♦  Thiébaud,  dont  l'article  suit  ; 

2.^  Gérard,  qui,  par  son   mariage   avec  Agnès   de 
Bustal,  dernière  et  héritière  de  cette  maison,  de* 
vint   tige  d*uné  troisième  branche  qui  suivra,  dite 
'  '       ^       de  Berchenet,  seigneur  de  Bûstal  ; 

3.^  Jean,  chevalier  de  Saint-Gepiiges^  qui  traita  avec 
son  frère,   en  1454  ; 

•    4.*  Pierre,    chanoine  du  chapitre  métropolitàtn  de 
Besançon  et  de  Tégli^  de  Môntbéliard  * 

'5/  Antoine  de  Saint-Màuris-Berchenet,   écuyer  de 
Philîppe-le-Bon,  duc  de  3ourgognei,  eu  ^460. 

pU'.  Thiébaud  Bç&chenst  de  Sainj-Maurh  en  Mon* 
tagne,  ^11°  du  nom,  homme  d'armes  en  1444»  chevalier 
de  l'ordre  de  noblesse  de  Saiût-Georgçs  6n  1467,  seigneur 
*  des  châteaux,  terres  et  fiefs  de  son  père;  épousa,  i.^  en 
1440,  Jacqueline  Dufourg  ;  s^.*  en  ^1448,  Henriette  du 
Bougne  [aliàs  Boigne)^  fiUe  du  sâigni^ur  deBougne,  ofa^ 
viUier,  et  de  N..O  de BufHgûécourt  ;  il  eut  2 


DE  SAIMT^aïAURiS.  IJ|3 

Du  premier  iù^ 

I  .^  Bonne  de  Saint-Hauris  ,  loariée ,  fin  1480  /  à  Ni- 
colas^ sire  de  NoidanSj  dan^oiseau; 

Du  second  lit: 

2.*  Adrien ,  dont  l'article  suit; 

3. <*  Jeanne^  dame   àTafcbay^  de Bauaa^eS'OaBneB , 

ea  '492; 
4.**  Mai^guerite  «  mariée ,  vecs  1498 ,  à  Jacques  ,  baro^ 

de  GramiQoni-Graageis  y    veuf  4e    Catherine  die 

Thon  ^  dont  il  avait  «eu  Antpine  de  Grammoiu  ; 
SJ*  Antoinette  ,  femme  de  Guillaume  de  Mont-^Saiât- 

Ligier ,  écuyer ,  seigneur  dudit    lieu  ^  en   i486  . 

XII.  Adrien  i»  âAiNr-MAURis  en  Montagœ^  chevalier 
de  Saim-Georges  ^en  1498  ^  lieutâoam  pour  le  roi  de  Bo- 
hême Mil  cxxaixé  de  Boui]gogne,  capitaine  et  gouyemeur 
delMsle,  de  Neu£châtel ,  se^neur  des  châteaux  forts  de 
Mathay  et  tde  Bermont  et  dépendances ,  et  de  celui  de 
ToutouviUe  en  Lorraine  ^  ainsi  '  que  des  seigneuries  de  ses 
pères  ;  épouisa  y  en  1480 ,  Marie  de  -Gcammont  ^  fille  d'An<- 
toi  ne  y  baron  de  Grammont-Granges  y  seigneur  de  Coligay , 
Falon  y  Villefant ,  et  de  demoiselle  de  Villefant.  Il  fut  en- 
terré à  Mathay  y  oti  l'on  voit  encore  son  tombeau  et  celui  de 
sa  femme ,  portant  cette  éfntaphe  :  «  Ci  gissent  Adrien 
B  de  Samt-Matiris ,  chevalier ,  vivant  seigneur  de  Ma- 
«  thay  y  etc.  y  qui  trépassa  le  jour  de  sainte  Ltrce^  i3  dé* 
»  ceinbre  i536  ^  et  dame  Marie  de  Grammont  y  sa  femme . 
»    Dieu  aye   pitié   de    leurs    âmes.  Amen  .  i>    Ses  armes 

sculptées    jen     bas-relief  y    portant     de ^y   à     deux 

fasces  de  ..«..;  Técu  timbré  d'un  casque  à  sept  jgcille^ 
et  lambrequins.  Qmier  un  an^e  naissant ,  vêtu  d'une 
tunique ,  ainsi  que  les  deux  anges  tenants.  Plus  bas  ,  un 
autre  ^u  portant  :  Martelé  au  3  let  4  de  trois  bustes  cou- 
ronnés ;  au  2  et  3  d'une  aigle ,  qui  eat  de  CoUgny .  Les 
quaue  quartiers  ainsi  écrits  blasonnés  :  i .®  Saint-Mauris , 
portant  fasce  de  cinq  pièces;  2."  Durne»^  portant  trois 
croisettes  ou  quartefeuilles  posées  en  chef  ^  rangées  £n 
fasce;  3.*  Boigne,  portant  un  cer;f  effaré;  4,*  Buifignér 
court  ^  jK>rtant  une  bande.  H  eut  de  son  mariage  : 

I ."  TbiôbwdlU  ,  dont  r^tîde  suit  ; 


184  Ï>E  SAINT-MAURIS. 

2.®  Henriette,  mariée,  en  i520  ,  àAnathoile  dcVy  , 
chevalier  de  Saint-Georges,  seigneur  dudit  Iku 
et  de  Presse  ,  fils  de  Marc  de  Vy ,  chevalier  ^  et  de 
Claudine  de  Baulmotte  : 

3.**  Jacquette  ,  dainede  Tabbaye  noble  de  Baume, 
puis  prébendière  ,  en  i523; 

4.®  Marguerite ,  mariée ,  en  1 520 ,  à  Qaude'de  Mon  - 
tureux-Ferrette  ,  chevalier  ,  baron  de  M^liscy. 

On  remarque  que ,  tant  dans  ses  actes  que  sur  les  re- 
gistres originaux  de  Saint-Georges,  Adrien  quitta  totale- 
ment l'usage  d'ajouter  à  son  nom  le  sobriquet  de  Berche- 
net ,  que  déjà  son  père  retranchait  fort  souvent  ;  mais 
que  son  aieul,  et  suitout  son  bisaïeul ,  omettaient  très- 
rarement  d'adopter. 

XIII.  Thiébaud  de  Saint-Mauris  en  Montagne  ,  III* 
du  nom ,  chevalier  de  Tordre  de  noblesse  de  Saint- 
Georges  en  i5i8  ,  capitaiiie  ,  gouverneur  et  grànd-bailli 
de  Neufchâtel  et  de  Flsle ,  «seigneur  des  châteaux  forts 
et  seigneuries,  de  Bermont ,  Mathay ,  et  autres  de  ses  pères  ; 
épousa  ,  en  i526  ,  Colombier  de  Claudine  ,  fille  de  Jac- 
ques de  Colombier ,  seigneur  dudit  lieu  et  à  Allenjoye  , 
et  de  Jeanne  de  Perrière  (dite  de  Villers).  De  ce  ma- 
riage il  eut  : 

i.°^ean,  dont  l'article  suit; 

2.®Qaudine^  mariée,  en  i558,  à  Jean  de  Mugnans, 
seigneur  de  Mugnans ,  Laissez ,  Luz ,  Villerspôt , 
^  Saulx; 

3.*^  Isabelle  ,  dame,  en  i55o,de  l'abbaye  de  Baume; 
4.*^  Madeleine  ;  5.^  Jean  ;  6.®  Balthasard ,   prêtre. 

Nota .  Jean  de  Melville  ,  écuyer ,  fit  quittance  à  Thié- 
baud de  Saint  Mauris ,  III*  du  nom,  pour  ses  gages  de 
capitaine,  de  son  château  de  Bermont ,  en  i552 . 

XIV .  Jean  dé  Saint-Mauris  en  Montagne ,  V*  du 
nom,chevaUçr  de  Saint-Georges  en  i556,  seigneur  des 
cMteaux ,  maisons  fortes  et  seigneuries  de  Mathay ,  Ber- 
mont ,  Roye ,  la  C6ie ,  Longevelle-sur-le-Doubs  ,  de  la 
grosse  maison  de  Belvoir,  etc. ,  épousa  ,  en  y'iSSy,  Fran- 
çoise de  Grammont ,  fille  de  Bernard ,  baron  de  Gram- 
mont-Granges  et  de  Vôzet,  'et  de  ♦  Marguerite  d'Achey  , 
sœur  de  Prançois  de  Grammont ,  archevêque  de  Besan- 


DE  SAINT-MAURIS.  l85 

çon;  de  Vuillaume,  mari  de  Françoise  de  Citej;  de 
Pierre»  chevalier  de  Malte»  et  de  Simon,  baron  de 
Grainmont^  marié^  en  i5Sg,  à  Anne  de  Saint-Mauris, 
fille  de  Marc  et  de  Pierre  de  Clairon.  Jean  V  eut  de  ce 
mariage  : 

I.*  François^  dont  Tarticle  suit; 
2.*  Simon;  3/  Valentin  ;  4.*  Remi^  morts  très-jeunes; 
5.* Gaspard,  officier  au  service  de  l'empereur^  tué 
à  Tftge  de  dix-neuf  ans; 

6.*  Marguerite,  dame  du  chapitre  noble  de  Beaume^ 
en  iSgo. 

XV.  François  de  Saint-Mauris  en  Montagne,  seigneur 
des  chftteaux,  maisons  fortes  et  seigneuries  de  Mathay^ 
Roye,  Bermont,  la  Coste,  G)urcellesy  Allenjoye^  Dung^ 
Longevelle,  officier  '  au  service  de  l'empereur^  tué  en 
i583,  à  la  même  affaire  que  Gaspard  son  fi^e^  âgé 
d'environ  vingt  ans.  ^  Tous  ses  firères  étant  morts  jeunes, 
ils  avaient  fait,  en  partant  pour  l'armée,  leur  testament 
en  ftveur  de  Françoise  de  Grammont  leur  mère,  et  ledit 
François  donna  400  écus  d'or  au  soleil  à  Antoine  d'Or- 
sant  son  cousin^  et  autant  à'  François,  comte  d'Arberg  et 
de  Valengin,  aussi  son  cousin  :  et  ladite  Françoise  pona 
ses  terres  en  mariage  à  Claude-François,  comte  d'Arberg 
et  de  Valengin^  qu'elle  épousa  en  secondes  noces,  doti 
dks  ont  repassé  dans  la  maison  de  Lallemand,  qui  les 
possédait  en  1790,  par  le  mariage  d'Olimpe-Hippolyte, 
comtesse  d^Arberg  et  de  Valengin,  fille  de  Nicolas  et 
d'Anne,  comtesse  de  Daun,  avec  Charles-Baptiste,  comte 
de  LaUemand,  baron  de  Vaitte,  chevalier  de  Saint- 
Georges,  fils  de  Claude-François,  mestre-de-camp  au 
aervice  d'Espagne,  gouverneur  de  Faucogney,  et  de 
Françoise  d'Oiselet. 

TROISIÈME  BRANCHE, 

Dite  des  seigneurs  de   Bustai   ou   de  Berchenet. 

La  troisième  branche  de  la  maison  de  Saini'Mauris 
en  Montagne,  rameau  sorti  de  la  seconde,  et  qui, 
comme  elle  adopta  un  moment  le  sobriquet  de  Ber^ 
chenet,  dérivé  de  Berchin,  nom  de  baptême  d*un 
de  leurs  premiers  auteurs,  depuis  leur  séparation  de 

6  34 


l%$  DE  SMNTtUM>RIS. 

la  souiche,  prit  aussi  le  swm(m  4e  Bmtat^ 
son  fondM  dans  elle,  ayant  kérité  des  setgnmene^ 
ée  Bus»<U  et  d'Allenjoye,  et  éeartela  dû  Bustaà  (  d'or, 
à  xxoh  fesces  de  sable.) 

XI.  Gérard  Berchenet  dç  Sah^-Mauris  en  Monta- 
tagne,  seigneur  audit  lieu,  Guyonvaut,  Mésandans, 
Faimhe^  et  de  fiefs  à  Roye,  Colombier,  Savoureux 
Saint^Mauns  *  sur  le  Doubs,  Lougne^  second  fils  de 
Thiébaud  de  Saint-Mauris,  et  de  Jeanna,  bavonne  de 
DuJBnes  (Voyez  page  90)^  épousa*  en  1460^  Agnès  de 
Ëustaly  fille,  unique  et  héritière  de  Jacques  de  Bustal» 
damoiseau,  seigneur  de  Bustal,  Guyonvault  Longe- 
v4Ue>.  FaÂpbç^  et  d'AdeUne  de  Vesonl,  lequel  éuit 
fijs  de  QuiUaiime  de  Bustal.  chevalier,  et  de  Catherine 
de  Saint-Maucisy  de  la  branche  de  Saint-Maoris  sur 
\t  Dca^s  ou  Sauvaget.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

!.*•  Jean  V,  dont  l'article  suit  ; 

'2'.*  Philippe  de  Saint-Mauris  ; 

3.*  Picire»  chanoine  de  la  métropole  de  Besançon; 

'  4.*  J^cquette,  mariée^  vers  14884  à  Gengoux  Le* 
bœuf,  seigneur  de  Guyonve^e^  chevalier  de 
Saint^Georges ,  dont  elle  eut:  Nicolas  Lebœuf^ 
commandeur  de  la  RjOipagne,.  de  l'ocdpe  de  Malt^ 

XI(«,  Jeain  w  Saiht-Maii^is  en  Mootagoe,  V*  dn 
n$»v  çhpûdier  de.  Saio^-Qeorges  en  1485^  capitaine  ci 
gpuvernq^  de  Neufcbâtel  et  de  Lisl^>  seigneur  des  dUr 
teau^  de.  Çustal  et  d' Alienjoye ,  et  de  fie£i  î  Beaumotte» 
Lompntoty  ^ongeville  et  autres  çirdes^us^  épousa  «  en 
X4JB3,  Gillette  d'Orsans,  fi^le  de  Jacques^  sire  d'Onaai» 
di^al^er,  conseiller,  chaml^Uaii,  et  grandripattre»  gé* 
néral  de  Tartillerie  du  duc  Charles  de  BourgpgnCj  et  de 
Marguerite  de  Vellefaut ,  fille  de  Jean ,  seigneur  de 
Velle£autf  et  veuve  d'Antoiqe,  baron  de  Grammont, 
de  qui  elle  avait  eu  :  Marie  de  Grammont,  femme  d^A- 
drien  de  Saint-Mauris^  qui  par-là,  se  trouvait  être  aœor 
utérine  de  ladite  Gillette  d'Orsans. 

Jean  V  fut  enterré  i  Mathay^  où  l'on  voit  encore 
son  tombeau,  à  côté  ^e  celui  d^Adrien^  son  cousin  et 
beau-frère,  chargé  au  milieu  de  ses  armes ,  écanelées 
de  celles  de   Bustal ,   partis  de   celle    d'Orsans,  qui  est 


DE  SAINT-MAURIS.  ig^ 

un  «autoifi  plus,  de  ses  quatre  quartiers;  savoir^  i*  S«iat-' 

MauriSy  portant    de à    deux  fasces  de 

a.*  Duroes,  portant  trois  croisettes  ou  quartefeuiUes. 
posées   en  chef,  rangées  en  fasces  de  .  •  .  •    3.*    Busta 

de  .....  à    trois    fosces    de 4.*  Vesoul ,  de 

•  •  ;  •  à   la  bsce   de  ...  •  trois  quîûtefeuilles  de  ...  • 

€0  chef,  et  un  leVrier   de en  pointe.  L'épiuphe 

postant:  «  Ci-gist  Jean  de  Saim^^Mauris ,  écuyer,  sei- 
»  gneur  de  Bustal,  qui  trépassa  le  piremier  jour  d'octobre, 
»  Tan  i5i3,  Dieu  aye  pitié  de  son  âme,  amen.  >  Il 
eut  de  son  mariage; 

I  .*  Marc,  dont  Tarticle  suit; 

2.**  Guillaume^  dont  on  ignore  la  destinée  ; 

3.*  Catherine,  mariée,  i.®  en  1414,  à  Jean,  sire 
de  Beaujeu,gouverneur  de  Mousthier^  fils  de 
Jean  de  Beaujeu,  chevalier,  et  de  Catherine  de 
Mont-Saint-Ligier  ;  2.'  en  1421^  à  Guillaume  de 
Mellingen,  écuyer,  gentilhomme  allemand^  ca- 
pitaine  au  service  de  l'empereur  ; 

4.*"  Jacquette  ,  mariée  i  Didier  de  Diesse  en  1 5o8| 
seigneur  de  la  Tour  et  delà  Montagne  de  Deisse, 
tour  qui  défendoit  la  porte  à  Test  de  la  ville 
de  Neufchâtel  ; 

S.*"  Maiguerite,  mariée^  i  •*  en  1 5 14,  à  Antoine  de 
Leugney,  chevalier  de  Saint^eorge,  seigneurde 
L^ugofey,  Landresse,  fils  d'Etienne  de  Leugney, 
et  d*Alix  de  Cktiron  ;  2.*  en  i53i|  Jean  de  Mous- 
thier^  onzième  fils  de  Jean  de  Mousthier  I*', 
aussi  seigneur  de  Mousthier ,  Cubiy  >  Nant,  et 
de  Marguerite  de  GrandviUars  ; 

Jean  V,  ainsi  qu'Adrien,  son  cousin,  ne  prit  plus 
le  sobriquet  de  Berchenet  dans  ses  actes. 

XIII.  Marc  de  SAiNT-MAiniis  en  Montagne,  chevalier 
de  Saint-Georges  en  1524,  lieutenant^  en  1 636,  de  Gas- 
pard d'Asuel,  pour  le  commandement  d'un  corps  d'élite 
de  trois  cents  compagnons,  chobis  pour  le  service  de 
l'empereur,  seigneur  des  châteaux,  forts  de  Bustal  et 
d'Allenjoye,  et  dès  fieb  de  Beaumotte,  Lomontot, 
Faimbe^  Saint-Mauris,  Mésandans,  etc.,  épousa,  i  .*  vers 
Tan  i520,  Philiberte  de  Séroz,  fille  de  N...|  dont  l'on 
no  conoail  pas  la  postérité;  2.*   en   i526^    Pierrette  de 


188  DE  SAINT-MAURIS. 

Qairon^  fille  d'Hottenin  de  Clairon ,  seigneur  dndit 
lieu,  Saffres^  etc.,  et  de  Pierrette  de  Saigny^  et  veuve  de 
Jean  Brandon.  Il  fut  père  de  : 

I  .^  Claude,  mort  en  bas  âge  3 

2.*  Anne  de  Saint-Mauris,  dame  de  Bustal,  Allen- 
joye,  Beaumotte^  Faimbe,  Lomontot,  et  autres 
fiefs  de  ses  ancêtres,  héritière  et  dernière  de  cette 
branche^  épousa^  i .®  en  1 546,  Guillaume  de  Mé- 
liny,  baron  de  Dampierre  et  Thil,  reçu  cheva- 
lier de  Saint-Georges  en  i55o,  mort  en  i556, 
fils  de  Jean  de  Meligny^  baron  de  Méligny^  Dam- 
pierre, Thil  en  Champagne,  Angoulevent,  et  d'I- 
sabelle de  Montureux,  dame  d'Angoulevent  ;  2.*  en 
1557,  Simon  de  Grammont  Granges,  baron  et  sei- 
gneur desdits  lieux,  et  de  Vezet,  chevalier  de 
Saint  -  Georges  en  i558,  frère  de  François  de 
Grammont ,  archevêque  de  Besançon ,  chevalier 
de  Saint-Georges;  de  Pierre,  chevalier  de  Malte; 
de  Guillaume,  marié  à  Françoise  de  Citey;  et 
de  Françoise  de  Grammont ,  marieQ  à  Jean  de 
Saint-Mauris,  tous  enfants  de  Bernard  de  Gram- 
mont, et  de  Marguerite d'Achey;  et  3.^  en  i563, 
Jean  de  Gilley,  chevalier,  baron  de  Marnoz  et 
du  Saint-Empire,  souverain  de  Franquemont, 
et  y  faisant  battre  monnaie;  fils  de  Nicolas  de 
Gilley,  chevalier,  baron  du  Saint-Empire^  de 
Franquemont  et  de  Marnoz,  gentilhomme  de 
la  maison  de  l'empereur,  et  son  ambassadeur  en 
Suisse  et  en  Savoye,  et  de  Jeanne  de  Mamix. 
Elle  eut  du  troisième  lit  :  i.^  Claude-Philippe 
de  Gilley  ;  2.®  Ursule,  mari^  à  François,  comte 
de  la  Tour  Saint-Quentin. 

QUATRIÈME  BRANCHE, 

Dite    des    seigneurs    de    Saint -Mauris    en    Mon- 
tagne, Sancej^,  Saint-Hippolyte  et  Court. 

La  quatrième  branche  de  la  maison  de  Saint-Maurice 
en  Montagne  y  qui  continua  à  prendre  ce  nom  distinc- 
tif,  y  ajoutant  parfois  celui  de  Sancey,  Saint-Hip- 
poljrte   et   Court;  celui  de  Sancey,   parce  qu'elle  en 


DE  SAINT-MAURIS.  lig 

possédait  les  fiefs  depuis  F  alliance  de  Guillaume  de 
Saint'Mauris,  en  i3g6 ,  avec  Jeanne  d'Auxelle ,  fille 
de  Jeanne  de  Sancey,  dernière  de  sa  maison ,  qui  lui 
en  avait  rapporté  les  biens  ;  de  Saint-Hippolyte ,  parce 
qu'elle  y  avait  un  fie/  et  un  hôtel,  et  qu'acné  avait 
possédé,  durant  deux  siècles^  la  charge  de  capi^ 
taine^gouvemeun  de  la  Franche-Montagne,  dont  cette 
ville  est  la  capitale,  et  notamment  qu'elle  fut  sauvée 
par  r opiniâtre  résistance  de  Marc  de  Saint-Mauris^ 
qui,  en  étant  gouverneur,  força  le  général  comte  de 
Grancey  à  en  lever  le  siège,  t ayant  blessé  grièvement- 
lui-mime  dans  le  dernier  assaut  qu'il  tenta  ;  enfin, 
celui  de  Court,  parce  que  ce  village  est  contigu  à  celui 
de  Saint-Mauris  en  Montagne. 

XI II.  Jean  de  SAmT-MAums  en  Montagne,  V*  du 
nom,  chevalier  de  Tordre  de  noblesse  de  Saint-Georges 
en  i555,  capitaine  et  gouverneur^  ainsi  que  ces  ancê- 
tres, de  la  Franche-Montagne  et  des  comtés  et  châteaux 
de  la  Roche ,  Saint-Hippolyte  *,  Maiche ,  villes  et  forts 
en  d^pendants^  seigneur  de  Saint-Mauris  en  Montagne  , 
Court-lès-Saint-Mauris  ,  Fleurey ,  Ebey  ,  Belleherbe , 
Vaudose,  Charmoille,  le  Friolais,  la  Grange^  Chassey, 
en  co-seigneuries  avec  ses  frères;  fils  aîné  des  Hugues  de 
Saint-Mauris;  armé  chevalier  par  Charles-Quint ,  gou- 
verneur de  la  Franche-Montagne ,  et  de  Qaudine  de 
MugnanSy  et  dixième  descendant  de  Jean  de  Saint- 
MauriSj  chevalier^  vivant  en  Tan  1 200,  souche  de  toutes 
les  branches  connues  de  sa  maison.  Il  épousa,  en  i565, 
Anne  d'Arox ,  fille  de  Gérard ,  sire  d'Aroz ,  Uzelle, 
Franquêmont,  Accolans,  et  de  Louise  de  Joufiûroy.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

I  .*  François  de  Saint-Mauris,  dont  Tanicle  suit  ; 
3.*  Marc  de  Saint-Mauris,   auteur  de    la  branche, 

dite  de  Saint-Hippolyte,  qui  suivra  ; 
3.*  Jean-Claude,  chanoine,  vicaire-général  de  Tab- 

baye  noble  de  Saint-Claude,  en  i6ao; 
4.*  Didier,  destiné  à  être  chevalier  de  Malte  ; 
5,^  Marguerite,  mariée,  en  1594,  à  Claude-Fran- 

Sis  d'Almand,  chevalier,  seigneur  de  Molprey, 
ussia,  chevalier  de  Saint-Georges  ; 
6^   Claudine,  mariée,  en  1 58o,  à  François  de  Leu- 
gney,  écuyer,  seigneur  dudit  lieu  ; 


1^0  DE  SÂINT-MAURIS. 

7.*  Jeanne,  mafiëe  i  Jacques  de  Crosey  ,  seigneur 
dttdit  Crosey^  écuyer. 

XIV.  François  de  Saint-Mauris,  chevialier  de  Saint- 
Georges  en  1597^  capitaine^  gouverneur  de  la  Franche 
Montagne^  du  comté  de  la  Roche  et  de  Neu&hâtel 
(  ensuite  de  la  démission  qu'Adam  de  Saint-Mauris^  baron 
de  Châtenois,  son  cousin^  donna,  de  cette  charge, 
lorsqu'il  fut  pourvu  d'un  régiment  de  cavalerie  )y  sei- 
gneur de  Salnt-Mauris  en  Montagne,  Court4es-Saiat- 
Mauris,  Sancey  et  autres  terres  de  ses  ancêtres.  Il 
épousa,  i.^en  1594,  Vaudeline  de  Cusance^  dame  de 
Chuge  et  de  Vallerot,  fille  de  Claude,  sire  de  Cusance, 
baron  de  Belvoir,  chevalier  de  Saint-Geoigee  j  colonel 
de  trois  mille  Bourguignons;  2.®  en  1606,  Catherine 
de  Poligny,  fille  de  Claude  de  Poligny,  seigneur  d'Eailgto^ 
et  de  Claudine  de  Montrichard.  Ses  enftnts  fureât  : 

Du  premier  lit  : 

I."  Jean,  ofiicier  au  service  de  Tempereur»  tuéen 
16 19,  âgé  de  vingt-un  ans  ; 

2.®  Jean-Eléonor,  aussi  tué  la  même  année,  offi- 
cier au  service  d'Espagne,  âgé  de  dix-neuf  ans) 

3.®  Ermenfroy  de  Saint^Mauris  ; 

4.'*  Béatrix  de  Saint-Mauris^  mariée  à  Léonard  de 
Huot  d'Ambre,  seigneur  desdits  lieux  et  de  Là- 
viron,  etc.  ; 

Du  second  lit  : 

5.°  Antoine-Qaude,    grand-prieur,   vicùre^ëftéral 

de  Saint-Claude  en  1659. 
6.®  Claude,  capitaine  de  cent  arquebusiers,  tué    au 

siège  de  Thionville  en  1643  ; 
7.*»  &menfroy,  dont  Tanicle  suit  ; 
g.®  Désle-Jean-Claudt ,     grand^prieur    de    Ëaume, 

en  1643,  dit  Claude^ Antoine,  à  son  chapitre  ; 
9.**  Claude  -  Etienne -Baptiste,    capitaine    de   cent 

hommes  au  régiment  de  Bourgogne,   au  service 

deFranceeni668; 
10.®  Anne,    dame  de  Migette;  ir.®  Jeanne  de  Saint- 

Mauris  ;  12.''  Vaudeline,  mariée  à  Anselme  de  Ma- 

renches,  chevalier  de  Saint- Georges;  i3.°  Eléonore 


DiB  SAINT  *M  AU  RIS.  191 

àt  Sbtnt^Mauris  ;   14.^  Lêonarc)»- Jeanne  de  Saint- 
Mavim  ;  1 5.*  Déslotte  de  Saint^Mauris. 

XY.  Erm«Dfro7j  dit  U  b^on  de  Saint- Mauris, 
infl5tie-de<aiiip>  ea  1669,  d'ua  Hr^t  4i9  quinze  cents 
hommea  de  pied^  coioaiandaQt  et  inspecteur  d'un  quar- 
tier de  la  pravince,  et  de  U  FrancIbe-MQfttagne,  villes^ 
châteaux  et  placea  en  dépendants  es  1673 ^  poiK  le  ser- 
vice de  Sa  Majesté  Catholique»  épou^a^  en  1464^  Anne 
Marie  ^  baronne  de  Sibdcht^  ehanolinesse  du  haut  cha* 
pitse  de  Munsterbihasen  ^  petiie-aiécc  de  Nicolas  de 
Sibricbt^  grand<ommaAdcui;  de  Torcke  Tcutoniqu/e  eo 
1690*  Il  fcit  père  de  : 

I  .*  Charles^  capitaine-major  du  terce  du  baron  de 
Vienne^  en  1669,  mort  jeune; 

2.*  Charles-César,  dont  l'article  suit  *^ 

3.*  CÙude^Joseph  ,  brigadier  des  armées  du  roi, 
colopel  d'un  régiment  de  'cavalerie  de  son  nom, 
chevalier  des  ordres  de  Saint-Louis,  de  Malte 
et  di^  Saint-Georges,  pensionné  de  3  000  livres  sur 
celui  de  Saint-Louis,  ayant  eu  une  jambe  em- 
portée d'un  boulet,  en  enlevant  une  batterie  à 
la  tête  de  son  régiment,  à  la  bataille  de  la  Mar- 
sailk,  en  1693  ;  ce  qui  le  força  à  quitter  fe  service 
irès-jeune.  Il  mourut  sans  alliance  en  17 1&; 

4.*  Anne-Elisabeth,  mariée,  en  1672,  à  Claude- 
François  de  Grivel-Perrigny,  chevalier,  seigneur 
dudit  lieu,  Lamuire,  Nanquise,  Villeneuve, 
capitaine  de  cavalerie  chins  le  régiment  du  baron 
de  Saint-Mauris-Lambrey,  fils  de  Qaude  et  d'Ur- 
sule de  Marnix,  dont 'descend  le  général  comte 
de  Grivel,  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi, 
chevalier  des  ordres  de  Saint-Louis  et  de  Saint- 
Georges,  marié  à  Claudine-Fidelle,  comtesse  de 
ThttUlerae-Montjoye,  ex<haDoinsse  dtf  Remire- 
mont,  dont  il  eut  six  enfants  :  1  .*  Alexandre, 
marié  à  Anne  de  Ségur  ;  2.*  N....,  officier,  tué 
au  service  de  l'empereur  ;  3.*  Armand,  chanoine 
de  Saint-Claude,  puis  de  Guibwillers  et  de  Lure  ; 
4.*  Emmanuel,  chevalier  de  Malte,  marié  à  Ga- 
brielle,  comtesse  de  Varennes  ;  5.*  et  6.*  Laure  et 
Fidelle,  chanoinesses  de  Lons-le-Saulnier,  puis 
de  Make. 


192  DE  SAINT. MAURIS. 

XVI.  Charlès-César^  marquis  de  SAorr-MAUBiSi  lieu- 
tenant-général des  armées  du  roi  en  1702,  inspecteur- 
général  de  toute  sa  cavalerie  et  dragons  en  1696,  com- 
mandant de  la  province  d'Alsace,  et  gouverneur  de 
Brisack  en  1702,  commandeur  de  l'ordre  royal  et  mi- 
litaire de  Saint-Louis  en  1708^  chevalier  de  Saint- 
Georges  en  1 700^  fait  en  1702  chef  et  gouverneur  de  cet 
ordre  de  noblesse^  colonel  d^un  régiment  de  cavalerie 
de  son  nom,  seigneur  de  Saint-Mauris,  en  Montagne^ 
Court-les-Saint-Mauris^  Sancey^  Fleurey,  Battenant  et 
autres  anciennes  terres  et  fiefs  originairement  et  hérédi- 
tairement dans  sa  maison,  mourut  en  1704,  âgé  de 
cinquante-deux  ans.  Lesdltes  terres  passèrent  à  Qaude- 
Joseph,  chevalier  de  Saint-Mauris^  son  frère,  brigadier 
des  armées  du  roi,  colonel  d'un  régiment  de  cavalerie 
de  son  nom,  et  de  là  en  partie  dans  «Ja  maison  de  Gri- 
vel-Perrîgny,  vers  1720,  qui  les  revendit,  vers  1760,  à 
Charles-Emmanuel,  comte  de  Saint-Mauris-Châtenois^ 
lieutenant-général  des  armées  du  roi,  qui  les  réunit  et 
assura  de  nouveau  'à  [sa  maison,  en  les  substituant,  en 
1787,  à  Qiarles-Emmanuel-Polycarpe,  marquis  de  Saint- 
Mauris,  son  neveu,  alors  colonel  de  dragons,  et  à  ses 
descendants. 

Les  seize  quartiers  que  Charles-César  prouva  pour  sa 
réception  à  Saint-George,  étaient  :  i .®  Saint-Mauris, 
2."  Mugnans,  3.*  Aroz,  4."  Jouffroy,  5.®  Poligny,  6.*  Sa- 
lins, 7/  Montrichard,  8.'  Montrichard,  9.®  Sibricht, 
10.®  Wolckringen,  ii.®  Spanheim,  12.®  Obentraudt, 
i3.^Breitcheidt;  14.''    Lelich,   i5.^  Daun,    16.*   Danloy. 

CINQUIÈME  BRANCHE. 

Dite  de  Saint-Hippolyte. 

La  cinquième  branche  de  la  maison  de  Saint-Mau 
ris ,  issue  de  la  quatrième  qui  précède ,  qui  a 
conservé  le  surnom  de  en  Montagne,  étant  véri- 
tablement la  ligne  aînée  et  directe^  mais  néanmoins 
classée  ici  comme  branche,  attendu  son  extinction, 
pour  suivre  en  ligne  directe  la  descendance  de  celles 
des  tarons  de  Chdtenois,  étant  la  seule  qui  subsiste. 
Cette  cinquième  branche  ^intitula  quelquefois  de 
Saint-Mauris   Saint-Hippolyte ,   soit  parce  que  cette 


DE  SAINT-MAURIS.  193 

vilU  dût,  son  salut  à  Marc  de  Saint-Mauris,  chef 
de  ce  rameau,  qui,  comme  gouverneur  de  la  Fran-- 
cke-Montagné  et  de  cette  ville,  la  défendit,  et  en 
fit  lever  le  siège  en  i636,  soit  aussi  parce  qu'elle 
X  possédait  des  fiefs  et  un  hôtel. 

XII L  Marc  de  Saint-Mauris^  chevalier  de  Saint- 
Georges,  capitaine  de  cent  cuirassiers  au  service  de  S.  M.  * 
cathodique  ,  capitaine  ,  gouverneur  de  la  Franche-Mon- 
tagne ,  châteaux ,  comtés  et  places  en  dépendant,  no- 
tamment de  la  ville  de  Saint-Hippolyte  qu'il  sauva  par 
son  courage  et  ses  dispositions  ,  lors  du  siège  de  cette 
ville  en  i636,  par  le  général  de  Grancey,  ayant  blessé 
dangereusement  ce  génénd  lui-même ,  et  repoussé  si  vi- 
goureusement plusieurs  assauts ,  qu'il  le  força  d'en  lever 
le  siège.  Il  fut  seigneur  de  Friolais,  Fleurey ,  Saint-Mau- 
riSf  Courtj  etc.  Il  était  fils  de  Jean  de  Saint-Mauris^ 
V*  du  nom,  chevalier  de  Saint-Georges,  gouverneur  des- 
dites places  et  pays,  et  d'Anne  d'Aroz,  et  épousa,  en 
1602,  Rein&<juillemette  de  Pardessus,  dixt  de  Polignjr, 
fille  de  Renobert  de  Pardessus  (branche  de  la  maison  de 
Poligny) ,  chevalier,  seigneur  de  Nénon ,  Marcilly  ,  et 
Jeanne  deBeaujeu.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1  .•  Jean-Antoine  de  Saint-Mauris  ; 

a.*  Charles,  dont  l'article  suit  ; 

3.*  Alix,  mariée,  vers  i63o  ,  à  M.  de  Neovelin , 

écuyer,  capitaine  au  service  de  S,  M.  impériale  ; 
4.*  Denise;  5.*  Jacqueline,  dame  de  Migette; 
6.*  Claudine  de  Saint-Mauris. 

XIV.  Cbarks  dx  SAnrr-MAURis,  chevalier,  d'abord 
capitaine  ,  lieutenant  -  colonel  du  corps  des  cuiras- 
siers de  l'empereur ,  puis  colonel ,  lieutenant ,  sous  le 
général  de  Gallas,  des  troupes  de  sa  majesté  impé- 
riale, capitaine  et  gouverneur  de  la  Franche-Montagne, 
châteaux  et  places  en  dépendant ,  ainsi  que  ses  ancê- 
tres; épousa,  vers  t63o,  Martine  de  Quevert de  Mont- 
îoux ,  dame  dudit  lieu  ,  dont  on  ne  connaît  pas  la  posté- 
rité. Il  fut  enterré  à  Saint-Hippolyte  le  14  février  1659, 
où  l'on  voit  encore  son  tombeau  en  liiarbre  noir,  chargé 
de  ses  armoiries ,  sculptées  et  entourées  d^un  cartouche 
de  lauriers,  ayant  des  nègres  pour  tenanu;  l'écu  £ucé 
de    cinq    pièces»    timbré   d'un  casque  en  Cssce,  à  sept 

fi.  ^  aî» 


194  ^^  SAINT-MAURIS. 

grillés  j  couronné  d'un   cercle  en  perles^  orné  de  lambre- 

Juins ,  ayant  pour  cimier  un  nègre  naissant ,  et  entouré 
e  ses  huit  quartiers  :  i  .*  Saint-Mauris ,  fascé  de  cinq 
pièces  ;  2?  Mugnahs,  bandé  de  sept  pièces;  3.*Aroz^  une 
bande  chargée  de  trois  molettes  d'éperons;  4.^  Jouffiroy, 
fascé  de  six  pièces^  la  seconde  chargée  de  deux  croi* 
settes;  5."  Pardessus- Poligny ,  un  chevron  accom])àgné 
de  tirais  coquilles  (comme  brisures)  ;  6.*  Vaivre,  ut^  sau- 
toir chargé  de  cinq  losanges;  7.®  Bbàujéu^  burelédedix 
pîêcei  ;  8.*  Polîgny,  un  chevron. 

SIXIÈME  BRANCHE. 


Hite    première  des  seigneurs  dé   LêMbrey    (m   Se 

Lorraine, 


La  sixième  tr^fnche  de  la  maison  de  Saini-Mauris  en 
Montagne ,  dite  première  des  comtes  de  Lambrey, 
ou  de  Lorraine,  attendu  qi^elle  s  attacha  au  service 
de  ses  ducs  j  y  remplit  constamment  des  places  de 
grdnds-officiers  de  leur  maison,  y  contracta  de  grandes 
alliances  ,  et  fut  agrégée  au  corps  illustre  de  V an- 
cienne chevalerie  de  ce  pays  ^  prenant  coHséquem" 
tnent  rang  à  la  cour  ei  aux  assises  des  états,  parmi 
la  haute  et  ancienne  noblesse  de  cet  état,  le  tout  établi 
et  constaté  par  titres  originaux  conservés. 

XIIL  Nicolas  de  Sairt-Mauris  en  Mv^ntaghe  ^  écuyer 
du  duc  de  Lorraine^  seigneur  de  Faux,  Valesme,  Bifon- 
taine)  et  co-seigneur^  avec  ses  frères^  de  Saint-Màuris, 
Courte  Fteurey^  Sancey,  Cfaassey/  Belleberbe,  Batte- 
ttànt  ',  etc. ,  fils  de  Hugues  de  Saint-Mauris^  arolé  cfae- 
râiier  par  Charles-Quint  ;  capitaine ,  gouverneur  de 
totite  fat  Franche-«Montagne ,  comté  de  la  Roche  ^  etc. , 
et  de  Qaudine  de  Mugnans^  épousa,  en  i565  ,  Fran- 
çoise^ baronne  de  Nogent-le-Roy  ^  fille  de  Dominique  ^ 
baron  de  Nog6nt-le-Roy,  dit  le  Champenois,  seigneur  de 
Neufiotte,  Bifontaine,  Forcelle,  Saint-Gargonne,  con- 
seiller d'état  ^  intime  des  ducs  de  Lorraine^  capitaine ^ 
goiovemeur  de  ses  châteaux  et  {xlaces  de  Vaidervanges 
et  dé  Bouconville,  et  de  Madeleine  de  Girécoart ,  dhme 
de  Bouzey.  Il  eut  de  ce  mariage  : 


DE  SAINT-MAURIS.  195 

I .""  Hugues^  dont  Tartide  suit  ; 

2.^  Françoise,  mariée^  i.*  à  Marc  d'Aigremont^  en 
iij5,  chevalier,  chambellan,  héréditaire  de  Tar- 
chevéché  depuis  Pan  laSo,  seigneur  de  Buzy^ 
Larnoz^  fils  de  Guy,  dont  elle  n'eut  que  François 
d'Aigrempnt,  mort  sans  postérité,  lequel  la  fit  son 
héritière,  et  elle  épousa,  2.^  Jean-Baptiste  de  Fa- 
letans,  seigneur  de  Montaine,  la  Tour-de-Fale- 
rans,  Arguel,  Buzy  et  Larnoz,  du  chef  de  sa 
femme,  quatrième  aïeul  du  marquis  de  Faletans^ 
capitaine  de  dragons,  chevalier  de  l'ordre  royal 
et  militaire  de  Saint-Louis  et  de  celui  de  Saint- 
Georges,  marié  à  Charlotte-Henriette^  coiqtesse 
de  Laugeron; 

3/  Marguerite,  mariée^  i."*  en  1576,  à  Mathjjeu  de 
Courbessaint,.  chevalier,  seigneur  dudit  lieu, 
Cbanvilleraid,  Coravillérs,  la  Rochotte,  le  Saulcy) 
fils  de  Claude  et  d'Antoinette  de  Vy,  çt  en  se- 
condes noces,  en  1596,  à  Qaude,  baron  de  Gram- 
mont-Granges,  seigneur  de  Nomay,  Bournois, 
veuf  de  Françoise  de  Chassey,  fils  de  Jean,  baron 
de  Gramoiont,  cheimlier  dé  '^  '     ^ 


KIV.  Hugues  DS  Sâint-Mauris,  II*  du  nom,  cheva- 
lier, seigneur  de  Faux,  Bifonuine,  Valesme,  Lamfarey, 
Augicourt,  Gcsincourt,  Purgerot,  Combeau  -  Fonuine, 
placé,  à  Tige  de  dix-neuf  ans,  gentilhomme  de  la 
chanrive  de  son  altesse  monseigneur  le  canlinal  de  Lor- 
raine en  1596,  épousa,  la  même  année.  Renée  de  Au- 
bert,  fille  de  Florentin  de  Aubert,  chevalier,  et  d'Her- 
meÛne  de  Vosges,  dont  il  eut  : 

I  .*  Philippe*  dont  l'article  suit  ; 

3/  Jean  de  Saint-Mauris; 

3.*  Francise,  mariée,  en  i63o,  â' Louis,  baron 
de  Saint  -  Vincent,  chevalier,  gouverneur  de 
Monterby,  les  Aidennes,  seigneur  de  Longwy, 
Grimaucourt,  etc.,  fils  de  Clériaudus,  baron  de 
Saint  -  Vincent,  d'Âulnoy  et  Sorcy,  chambellan 
du  duc  de  Lorraine,  et  de  Catherine  de  Tou- 
longeon; 

4.*  Marie ,  qui  épousa,  en  1 63o,  Francis  ^'On- 
court,  chevalier,  seigneur  de  Recourt,  Telcom- 
bourt,  Julvécourt,  fils  de   Pierre  d'Oncourt,  cbe- 


1^6  DE  SAINT-MAURIS. 

valier^  seignear  desdites  terres,  et  de  Jeanae  de 
Rarécourty  dont  la  postérité  subsiste  encore   en 

Lorraine; 

5.*  Françoise j  cadette,   mariée  à   N d'Ambly, 

seigneur  dudit  lieu  ; 
6.®  Eve  de  Saint-Maurice^  rappelée^  avec  ses  frères 

et  sœurs^  au  testament  de  leur  père,  dp  i6i  i. 

XV.  Philippe,  baron  de  S^int-Mauris^  chevalier^ 
comte  de  Lambrey,  Augicourt^  .Purgerot^  gentilhomme 
du  duc  de  Lorraine,  épousa^  en  1628^  Péronne,  comtesse 
de  Vaudrey,  chanoinesse  de  Remiremont,  fille  de  Jean 
de  Vaudrey,  baron  de  Saint-Remy,*Valleroi,  et  dépen- 
dances^ Fay,  Mailleroncourt,  Vellechevreux,  chei4lier 
de  Saint-Georges,  et  de  fiéatrix  de  Grammont-Granges. 
(Ladite  Péronne  épousa,  en  .secondes  noces,  Louis, 
comte  de  la  Verne,  mestre-de-camg  d'un  terce  de  quinze 
cents  hommesj  commandant  de  Dôle.)  Philippe  eut  de 
ce  mariage  : 

I  .•  Paûl-François»  dont  l'article  suit; 
2.®  Nicolas  Je  Saint-Mauris^  mort  jeune. 

XVI.  Paul- François,  bâton  ht  Sâint-Mauius^  che- 
valier, capitaine  des  gardes-du-corps,  et  gentiUiomnie 
de  la  chambre  du  duc  de  Lorraine^  mestre  -  de  -  camp 
d'un  terce  de  cavalerie  bourguignonne  en  1674,  sergent- 
major  de  bataille,  lieutenant^  pour  le  roi^  et  gouver- 
neur de  la  ville  de  Gray,  dont  il  soutint  le  siège  contre 
le  grand  Condé,  où  il  fut  criblé  de  blessures,  dont  il 
mourut,  sans  laisser  d'enfants  de  Louise,  comtesse  de 
Montrichard,  son  épouse,  à  laquelle  il  donna  ses  terres 
de  Lambrey,  Augicourt,  Gesincourt^  Combeaufontaine, 
Equevilley,  ,  Port  -  d'Atelier,  qu'elle  rendit,  par  testa- 
ment, à  Claude-Louis,  baron  de  Saint-Mauris,  sergent- 
major  de  bataille^  et  colonel  de  cavalerie  en  Espagne, 
(cousin  issu  d'issu  de  germain,  de  feu  son  mari,  de  la 
branche  des  barons  de  Cbâtenois)  ,  lequel ,  par  son  ma- 
riage avec  Suzanne,  comtesse  de  Lignevitle,  devint  tige 
de  la  seconde  branche  de  Saitit-Mauris  Lambrey. 

P^ul-François  avait  épousé,  en  1664^  ladite:  Louise 
de  Montrichard,  fille  de  Jean,  comte  de  Montrichard, 
seigneur  de  Flamerans,  et  de  Georgine  de  Montrichard. 
Elle  épousa,  en    secondes    noces,    Antoine  de    Vaudrey, 


DE  SAINT-MAURIS.  igj 

baron  de  Saint-Remj,  veuf  d^Adrieane  de  Beaujea^ 
et  fit  élever  à  son  premier  murï^  dans  l'église  des  Cor- 
deliers  d'Auxonne^  un  tombeau  sur  lequel  on  lit  dans 
son  épiupbe  les  qualité,  grades  et  circonstances  ci-des- 
sus, et  où  se  Yoyent  ses  buit  quartiers^  i  .*  Saint-Mauris, 
2.*  Nogest-le-Roi,  3.«  Aubert^  4.*  Vosges^  5.^  Vaudrey, 
6.*  Gnunmont^  7,*  Grammont^  8.*  Joui. 

SEPTIÈME  BRANCHE, 

Dite  seconde  des  seigneurs  de  Lambrey. 

Rameau^  dit  septième  branche  de  la  maison  de  Saint* 
Mauris,  et  seconde  des  comtes  de  Lambrey,  sortie 
de  celle  des  barons  de  Chdtenois. 

XVI.  Claude-Louis^  baron  de  Saitit-Mauris.  sergent- 
major  de  bataille  au  service  d'Espagne^  précédemment 
capitaine^  puis  major^  et  colonel  de  cavalerie  (pour 
actions  distinguées,  dit  son  brevet),  et  guidon  des  che- 
vau-légers  du  duc  de  Lorraine,  comte  et  seigneur  de 
Lambrey,  Purgerot,  Augicourt,  Gesinoourt  et  Port- 
d'Atelier,  Sainte-Marie,  Saint-Germain,  etc.,  second 
fils  de  François  de  Saint-Mauris,  baron  de  Chfltenois, 
général-major  de  bataille,  commandant  au  comté  de 
Bourgogne,  et  d'Hermeline,  comtesse  d'Oyembrugbe- 
Duras,  ancienne  chanoinesse  de  Maubeuge,  épousa,  en 
i68a»  Marie-Suzanne,  comtesse  de  LigniviUe,  chanoi- 
nesse d'Epinal^  sœur  %germaine  de  Françoise,  mariée 
i  Qiarles-Emmanuel,  comte  de  Saint-Mauns,  baron  de 
Châtenois,  ofiicier-général  de  cavalerie  en  France, 
firire  dudit  Qaude-Louts,  et  fille  de  Jacques-René,' 
comte  de  LigniviUe,  baron  de  Vannes,  chevalier  des 
ordres  du  Roi,  gentilhonmie  de  sa  chambre,  et  gouverneur 
du  pays  de  Toul,  et  de  Catherine,  comtesse  de  Pouilly. 
Claude-Louis  mourut  à  Luxeuil,  dans  son  hôtel,,  re- 
marquable par  son  étendue  et  son  antique  sculpture^  où 
ion  voit  encore  ses^ armes,  et  fût  enterré,  ainsi  que  sa 
femme  et  le  comte  Louis  de  LigniviUe,  colonel  en  Em- 
plit, son  frère,  sous  un  beau  mausolée  en  marbre 
blanc  et  noir  •  Il  eut  de  son  mariage  : 

1  .*  Balthaxard-Henri,  dont  l'article  suit  ; 


I9S  DE  SAINT-MAURIS. 

3.*  Pierre-François  (dit  Amarirp,  à  son  pbapitre], 
chanoine  des  chapitres  liables,  princienj  éques- 
traux  et  réunis  dp  Murbacb,  Guebwillers  et 
Lure^  auxquels  il  donna  beaucoup  d'ornement; 
et  de  vases  sacrés^  où  Ton  voyait  ses  armes  ; 

3.^  Louise-Martine,  cbanoinesse^  comtesse  du  haut 
chapitre  de  Remiremont  en  169^,  dame  gr^nde-r 
aumonière  et  trésorière  du  chapitre,  et  dame 
iieutenante  de  la  princesse  de  Lorraine  (sœur  de 
l'empereur,  son  abbesse),  elle  fut  députée  de 
son  chapitre  pour  complimenter  Mesdames  de 
France,  sœurs  de  Louis  XV,  lors  de  leur  séjour 
à  Plombières,  fit  de  nombreuses  fondations  et 
libéralités  à  l'hôpital  et  aux  églises  de  Remiie- 
mont,  otx  repose  son  tombeau,  entouré  de  griHes  ; 
elle  appréhenda  une  comtesse  de  la  Tour,  qui 
appréhenda  à  son  tour  la  comtesse  Mélanie  de 
Saint-Mauris-Châtenois  en  1789,  n'ayant  jamais 
voulu  remettre  sa  place  qu'à  la  maison  de  qui  elle 
la  tenait; 

4.*  Barbe-Gabrielle  de  Saint-Maoris,  aussi  chaaoi- 
nesse  de  Remiremont  en  1700,  puis  cbiaoîncine 
de  Baune  en  1708,  état  que  sa  haute  déyotj^a 
lui  fit  encore  quitter,  pour  une  règle  encore  pit|» 
austère,  «t  se  faire  simple  religieuse  cordelière 
à  Salins,  où  elle  est  morte  en  odeur  de  .s^ipteié; 

5.*  Louise,  chanoinesse  de  Remiremont. 

XVn.  Balthasard  -  Henri ,  comte  de  Saint  -  Màuris  , 
capitaine  de  cavalerie  au  régiment  de.  Royal-Etranger, 
chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis, 
^  comte  et  sçigneur  de  Lambrey,  Augicourt,  Gesin- 
court,  Sainte-Marie,  Saint-Germain  et  dépendan- 
ces, épousa,  en  1755,  Marie-Charlotte,  comtesse  de 
Gourcy,  chanoinesse  d'Epinal  et  dame  de  Tordre  impé- 
rial de  la  Croix-Etoilée,.  fiRe  d'Ignace,  comte  de  Gourcy, 
major  des  dragons  du  prince  Eugène,  au  service  de 
Tempereur,  seigneur  de  Régîcourt.  Paroyc,  la  Ville- 
au-Prez^  dont  il  n'eut  pas  de  postérit  e.  Il  mourut  à  Remi- 
remont, et  fut  enterré  lô  premier  mars  1757,  âgé  -de 
cinquante-trois  ans.  Sa  veuve  lui  fit  élever  un  superbe 
mausolée,  avec  figures  allégoriques,,  en  marbre' Uanc.  Il 
légua   4000  liv.  de  douaire  i  sa  femme  ;    ses   terres,  ft 


DE  SAINT-MAURIS,  199 

Loaise-M^rtine  ta  soeur,  qui  lei  donna  par  tcsWMot  à* 
Chari^-Emmanuel  ,  comte  de  Saint-Maurit-Chiiedeis , 
son  neveu  ,  lieutenant-g^ral  des  arme'e^  du  mi ,  lequel 
les  donna  et  substitua ,  par  testament ,  à  Lduls-Emma- 
nuel- Alexandre  »  comte  de  Saint-Mauris-Châtenois  »  son 
neveu ,  pour  établir  à  perpétuité  dans  sa  maison  une  se- 
conde branche  sous  le  surnom  de  Saint- Maurù-Lam" 
bre .  Alors  ce  dernier  épousa  Marie-Gabrielle  ]  marquise 
de  Raigecourt ,  chanoinesse  de  Remiremont ,  sa  cousine  , 
et  devint  tige  d'une  huitième  branche  ,  dite  troisième  des 
seigneurs  de  Lanfhrey. 

HUITIÈME   BRANCHE,. 

Diie  troisième  des  seigneurs  de   Lambrey. 

XIX.  Louis-Emmanuel-Alexandre  9  comte  db  Saint- 
MAUms-LAXBKKY  y  chevalicr  des  ordres  <le  Saint-Jeaa  de 
Jérusalem  et  de  Satnt-Louis,  capitaine  de  dragons  au 
régiment  de  Durfort,  comte  et  seigneur  de  Lambrey, 
Augicourit ,  Gesincourt ,  Purgerot,  Port-d'Atelier^  Sainte- 
Marie  f  Saint-Germain ,  Langle ,  et  co-seigneur  avec  ses 
béetZpét  SeUière,  Spincourt,  Saulny^  la  Motte;  second 
fils  de  Charles-Enuxianuel-Xavier  y  marquis  de  Saint- 
Mauris^Châtenois ,  brigadier  des  armées  du  roi,  et  de 
Françoise-Bemarde ,  marquise  de  kaigecourt,  ex-cha- 
noinesse  de  Remiremont,  épousa,  le  28  janvier  178S, 
Anne-Marie-Gabrielle-Josèphe ,  marquise  de  Raigecourt^ 
chanoinesse  de  Remiremont,  sa  cousine-germaine,  fille 
de  Christophe ,  marquis  de  Raigecourt ,  comte,  du  Saint- 
Empire  ,  d'abord  chanoine  du  haut  chapitre  de  Liège , 
puis  chambellan  de  leurs  majestés  impériales,  seigneur 
de  Haos,  Grosyeux,  Buzy ,  Bilzerberg  ,  Saint-Baslemoot , 
Everlange  ,  Useldange ,  et  de  Marie-Joséphine  ,  comtesse 
de  Saint-Ygnon  (  et  sœur  germaine  de  Marie-Leopoldine 
de  Raigecourt ,  mariée  à  Charles-Emmanuel-Polycarpe  , 
marquis  de  Saint-Mauris ,  colonel  de  dragons  et  maré- 
chal-îde-camp,  frère  dudit  Akxandte).  Le  comte  Alexan- 
dre émigra  dès  1791 ,  avec  ses  frères  et  ses  neveux, 
pour  servir  la  cause  du  roi ,  sous  les  ordres  des  princes 
de  son  sang ,  où  il  servit  tant  que  sa  santé  le  lui  permit  ; 
et  dès  U  rentrée  de  Mousibur  ,  comte  d'Artois ,  aux 
frontières ,  il  s'empressa  de  lui  ofTrir  ses  services   et  ceux 


200  DÇ  LENFANT. 

de  son  fils,  figé  de  seize  ans.  Ce  prince  lui  fit  Thonneur 
de  le  recevoir  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis  de  sa  main  ,  et  de  placer  son  fils  garde-dù- 
corps  do  Roi  son  frère.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

•  I.*  Victor-Alexandre,  dont  l'article  suit; 
2.®  Bernardine-Josépliine-Âlexandrine-Zénéïde^  née 

le  17  octobre    1788; 
3.^    Amélie-Georgette-Joséphine-Florentine  ,  née  le 
29  mars  1801  ,  à  Kœnisbruch  ,  en  Saxe. 

XX.  Victor-Alexandre,  comte  dé  Saint-Mauri^ ,  né 
àKœnisbruck  en  Saxe,  le  11  mars  1797^  a  été  reçu  garJe- 
du-corps  de  S.  M.  Louis  XVIII  le  8  août  1814. 

Armes .  Voyez  au  commencement  de  cet  article. 


LENFANT,  famille  ancienne,  originaire  de  l'Anjou-, 
établie  en  Provence,  oti  elle  s'est  divisée  en  plusieurs 
branches ,  dont  il  ne  reste  aujourd'hui  que  Taînée. 

I.  Jei^n  Lenfant ,  écuyer  y  eut  pour  fils: 

II.  Ambroise  Lemfant,  écuyer,  marié  par  acte  passé 
en  1399.  Il  fut  père,  entre  autres  enfants,  de  : 

III.  George  Lenfani^,  écuyer,  seigneur  de  la  Patriëre 
et  de  Qmbré ,  lequel  fut  père  de  : 

IV.  Benoît  Lestfant,  écuyer^  qui  prit  parti  dans  les 
guerres  civiles  de  son  temps ,  sous  les  règnes  de  Charies  IX 
et  Henri'  III.  Il  épousa  dans  le  pays  de  Nivemois^  en 
i562,  Françoise  AUard,  de  laquelle  il  eut  pour  fils 
unique  : 

V.  Aimé  Lenfant  ,  écuyer ,  qui ,  après  avoir  eu  ses 
biens  ravagés  par  les  huguenots ,  se  retira  en  Provence , 
où  il  épousa,  en  i6o3,  Sibille  d'Albin  ,qui  le  fit  père  de  : 

I  .^  Jean ,  qui  fonda  la  branche  des  Lenfant ,  vi- 
comtes de  Valernes,  seigneurs  de  Peiresc,  la- 
quelle s'éteignit  dans  la  personne  d'Honoré  L»i- 

.  fant  f  vicomte  de  Valemes ,  qui  avait  épousé 
Françoise  Colbert  de  Turgis  ; 

2.*  Jean-Louis  de  Lenfant ,  qui  forma  aussi  une 
branche  particulière  qui  s'éteignit  dans  la  personne 


DE  LENFANT.  20l 

de  Joseph  (|e  Lenfant,  conseiller  au  parlement  de 
Provence,  qui,  n'ayant  point  eu  de  postérité  de 
la  fille  d'Arnoux  de  Marin,  premier  président  au 
même  parlement,  se  remaria  à  Susanne  de  Léo- 
tard  d'Entrages,  de  laquelle  il  n^eut  qu'une  fille 
qui  fut  mariée  au  seigneur  de  la  Valette.  Il  avait 
deux  sœurs,  qui  prirent  alliance  dans  les  maisons 
dç  Perier-Flayosc  et  de  foriolis; 

3.*  Philippe,  dont  l'article  suit; 

4.*  Simon  de  Lenfant^  maitre-d'hôtel  de  Louis  XIV, 
trésorier  général  de  France,  commissaire-ordon- 
nateur des  guerres,  intendant  de  Monaco,  marié 
avec  Angélique  de  Fagoue,  de  laquelle  il  eut  : 

a.  Luc  de  Lenfant,  conseiller  au  parlement,  le- 
quel n'eut  de  sa  femme  Susanne  de  Columby 
qu'une  fille  nommée  Angélique,  mariée  à  Pierre- 
Jean  de  Boyer,  marquis  d'Argens,  procureur- 
général  an  parlement  de  Provence.  De  ce  ma- 
riage vint  Alexandre-Jean-Baptiste  de  Boyer, 
seisneur  d'Eguilles,  dont  il  sera  parlé  au  de- 
gré VIII,  plus  bas; 

b.  Louis  de  Lenfant,  chevalier  des  ordres  royaux 
et  militaires  de  Saint-Louis  et  de  Saint-Lazare, 
commissaire-ordonnateur  des  guerres,  marié  à 
Anne  de  Berlier,  de  laquelle  il  a  eu  :  i  .*  Bruno- 
Louis  de  Lenfant  de  la  Patrière,  baron  de 
Bormes,  commissaire-ordonnateur  des  guerres, 
qui  n'a  eu  que  des  filles  de  son  mariage  avec 
Thérèse- Jean-Marie-Martin  ;  2.'  Jo^ph  de  Len- 
fant, chevalier  de  Tordre,  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  major  dans  le  régiment  de  Com- 
missaire-Général, puis  brigadier  des  armées  du 
roi,  mort  sans  postérité;  3.*  Simon-Susanne  de 
Lenfant,  docteur  de  Sorbonne ,  chanoine  de 
l'église  d'Aix. 

VI.  Philippe  DE  Lenfant,  écuyer,  a  laissé  pour  fils  : 

VII.  Jacques  dk   Lenfant,    écuyer,    qui   épousa  Char- 
lotte Bertoudi  et  fut  père  de  : 

I  .•  Jean-Jacques,  dont  l'article  suit; 

2.*  Grégoire,  mort  prieur  des  chartreux  de  Bosser- 
ville,  près  Nancy. 

6.  26 


202  DE  LENFANT. 

3.^  Charles^  visiteur  général   de    Fordre  des   char- 
treux; 

4.*  Etienne,  prieur  des  chartreux  de  Marseille  ; 

5.^  Anne-Alexandre-Cbaries-Marie,  prédicateur  du 
roi  de  Pologne^  et  ensuite  de  l'empereur  Joseph 
11^  qui  conserva  pour  lui  la  plus  grande  estime. 
De  retour  en  France,  il  fut  prédicateur  du  roi 
Louis  XVI  et  de  la  reine.  Il  fut  renfermé  en  1792 
dans  la  prison  de  l'Abbaye;  il  y  fut  massacre  k 
3  septembre^  à  Tâge  de  soixante-dix  ans.  M.  de 
Saint-Méard  décrit  ainsi  cette  scène  affreuse  dans 
Fopuscule  qu'il  a  intitulé.  Mon  agonie  de  trente 
huit  heures  :  «  Le  lundi  3,  à  dix  heures  du  matin, 
l'abbé  Lenfant  et  Tabbé  de  Rastignac  parurent 
dans  la  tribune  de  la  chapelle  qui  nous  servait 
de  prison  ;  ils  nous  annoncèrent  que  notre  der- 
nière heure  approchait,  et  nous  invitèrent  à 
nous  recueillir,  pour  recevoir  leur  bénédiction. 
Un  mouvement  élearique  impossible  à  définir 
nous  précipita  tous  à  genoux,  et  les  mains 
jointes,  nous  la  reçûmes.  Ce  moment,  quoique 
consolant,  fut  un  des  plus  terribles  que  nous 
ayons  éprouvés.  A  la  veille  de  paraître  devant 
l'Etre  suprême,  agenouillés  devant  deux  de  f«s 
ministres,  nous  présentions  un  spectacle  indé- 
finissable; l'âge  avancé  de  ces  deux  vieillards, 
leur  position  au-dessus  de  nous,  la  mort  pla- 
nant sur  nos  têtes  et  nous  environnant  de  toutes 
parts,  tout  répandait  sur  cette  cérémonie  une 
teinte  auguste  et  lugubre;  elle  nous  rapprochait 
de  la  divinité,  elle  nous  rendait  le  courage; 
tout  raisonnement  était  suspendu,  et  le  plus 
froid,  le  plus  incrédule,  en  reçut  autant  d'im- 
pression que  le  plus  ardent  et  le  plus  sensible. 
Une  demi-heure  après,  ces  deux  prêtres  furent 
massacrés,  et  nous  entendîmes  leurs  cris  .  > 

VIII.  Jean-Jacques  de  Lenfant,  écuyer,  garde  du  rm» 
a  fiait  reconnaître  l'authenticité  de  la  présente  généalogie 
par  aae  public  passé  à  Eguilles,  le  19  septembre  1778. 
par  Saint-Etienne,  notaire  royal  dudit  lîeu  :  «  En  pné^ 
»  sence  de  haut  et  puissant  seigneur  messire  Alexandre- 
>  Jean-Baptiste  de  Boyer,  chevalier,   seigneur  d*Eguilie^ 


DE  LENFANT.  2o3 

ancien  président  à  mortier  au  parlement  de  Provence, 
seul  et  unique  héritier  des  droits  ,  noms  et  armes  de 
b  branche  dont  la  ligne  masculine  finit  en  la  personne 
de  feu  messire  Luc  de  Lenfant,  conseiller  au  parle- 
ment de  Provence,  lequel  ne  laissa  en  mourant  que 
feue  Angélique  de  Lofant,  mère  du  susdit  seigneur 
président^  et  aussi  en  présence  de  messire  Pierre-Jean 
de  Boyer^  marquis  d'EguiUes,  fils  aîné  et  substitué 
audit  seigneur  président  y  lesquels  reconnaissent  mes- 
sire Jean-Jacques  de  Lenfant,  écuyer^  garde  du  roi,  et 
messire  Charles  François-Bruno  de  Lenfant,  son  fils, 
pour  être  véritablement  de  la  même  maison  que  les 
de  Lenfant  de  Provence,  issus,  comme  eux ,  d*Aimé 
de  Lenfant  et  de  Sibille  d^ Albin,  Ledit  acte  est  signé 
desdits  seigneurs  d'Eguilles,  en  présence  de  témoins,  et 
légalisé  par  le  lieutenant-général  au  siège  général  de 
Provence,  séant  à  Aix,  le  23  septembre   1768.  Signé, 

AUDIBR.    » 

Jean-Jacques  de  Lenfant  avait  épousé,  le  17  août 
1 745 ,  Jeanne-Mathilde-Françoise  de  la  Paye,  de  laquelle 
il  eut  : 

I  .•  Charles-François-Bruno,  dont  l'article  suit  ; 

2.^  Françoise-Rosalie  de  Lenfant,  mariée  à  Claude 
Urguet  de  Saint-Ouen,  chevalier,  conseiller  au 
grand-conseil,  dont  sont  issus:  i*  Charles- Marie- 
Xavier  Urguet  de  Saint-Ouen  ;  2*  Athanase- 
Marie-Georges  Urguet  de  Saint-Ouen,  vivants. 

IX.  Charles-François-Bruno  de  Lenfant,  écuyer,  a 
épousé,  en  décembre  1787,  Françoise-Olympiade  des 
Granges,  fille  de  Pierre- François  des  Granges,  seigneur 
de  Breuges.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

I*.  Antonin-Charles-François  ; 
2*.  Alphonse  de  Lenfiint  ; 
3*.  Athanase-  Casimir  de  Lenfant  ; 
4*.  Olympe  de  Lenfant. 

* 

Armes:  «  D'or,  à  trois  fasces  de  gueules.  » 


204  ^^  ^^  TOUR  EN  VOIVRE. 

TOUR  EN  VOIVRE,  (de  la),  en  Barrois,  seigneurs 
de  la  Tour  en  Voivre,  de  Pierrefon,  de  Jeandelise,  de 
Puxe,  de  Savonnières,  de  Brainville,  de  Puisieux,  etc., 
cointes  de  la  Tour  et  barons  de  Richecourt. 

La  maison  de  la  Tour  a  pris  son  nom  d'une  terre 
située  dans  un  canton  du  Barrois,  nommée  la  Voivre. 
Elle  est  connue  depuis  1220,  et  la  présente  généalogie 
est  extraite  du  mémoire  présenté  au  roi  par  M.  Chérin, 
le  23  avril  1784,  pour  la  présentation  du  comte  Charles 
de  la  Tour  en  Voivre. 

I.  Jean,  sire  de  la  Tour,  reconnut,  le  9  août  1261, 
tenir  en  fief  du  comte  de  Bar  la  seigneurie  de  Balers, 
possédée  par  ses  pères. 

II.  Vauchier  ou  Vautier  de  la  Tour,  chevalier,  et 
Geoffroy  de  la  Tour,  chanoine  de  Trêves,  frères,  vi- 
vaient en  1266,  La  filiation  est  certaine  depuis  (suivant 
M.  Chérin)  ;  mais  en  1224,  Geoffroy  avait  fait  hommage  au 
comte  de  Champagne  pour  la  seigneurie  de  la  Tour  en 
Voivre,  et  en  i3io  Baudouin  de  la  Tour  en  fait  hommage 
au  comte  de  Bar,  déclarant  nuls  tous  hommages  rendus 
par  ses  pères  aux  comtes  de  Champagne  ;  ce  qui  prouve 
que  Baudouin  I*^^  est  fils  de  Jean  ou  de  Vauchier. 

III.  Baudouin  de  la  Tour,  I"  du  nom,  chevalier, 
sire  de  la  Tour  en  Voivre,  reconnut  tenir  cette  terre  à 
hommage-lige  d'Edouard,  comte  de  Bar,  par  acte  de 
mai  i3io,  scellé  de  son  sceau,  représentant  trois  lions 
posés  Tun  sur  l'autre,  celui  du  milieu  contourné.  Il  re- 
connut aussi,  en  1324,  ^^  pouvoir  vendre  ni  engager  la 
maison  forte  qu'il  avait  au  même  lieu,  que  du  consente- 
ment du  même  comte,  et  mourut  avant  la  fin  de  juillet 
1343,  laissant  de  Marguerite  d'Estrepy,  Baudouin  II,  qui 
suit,  et  Jean  de  la  Tour,  vivant  la  même  année. 

IV.  Baudouin  de  la  Tour,  II*  du  nom,  chevalier,  fit 
prisonnier,  avant  i352,  le  prévôt  de  l'église  de  Saint- 
Dié  et  Guillaume  de  Posses,  châtelain  de  Hombourg, 
attachés  à  Tévêque  de  Metz.  En  1 36o ,  Robert,  comte  de 
Bar,  lui  donna  en  fief  une  redevance  sur  les  habitants  de 
la  ville  d'Erise-la-<Grande.  Il  mourut  avant  le  4  sep- 
tembre i36i.  Il  avait  épousé,  avant  la  fin  de  juillet 
1343,  Lorette,  fille  de  Bertrand  de  Hainnemont,  che- 
valier, et  en  avait  eu  Jean,  qui  suit,  et  Baudouin,  vivant 
en  i355. 


DE  LA  TOUR  EN    VOIVRE.  ao5 

V.  Jean  de  la  Tour,  !•*  du  nom,  chevalier,  seigneur 
de  la  Tour  en  Voivrc,  reconnut,  en  octobre  i355,  tenir 
cette  terre  et  plusieurs  fiefs  de  Robert^  duc  de  Bar  ; 
fonda,  en  i36i,  une  chapellenie  dans  l'église  collégiale 
de  Ligny.  Le  même  duc  se  rendit  caution  envers  lui, 
en  i366  ,  de  six  bourgeois  de  la  ville  de  Bar,  pour  la 
somme  de  mille  petits  florins  qu'ils  lui  devaient.  Il  ven- 
dit, en  i358,  une  portion  seulement  de  la  seigneurie  de 
la  Tour  en  Voivre;  car  Vanchelin,  frère  de  Henri  ci- 
dessous,  qui  avait  aussi  épousé  une  Lenoncourt  (  Cathe- 
rine, sœur  de  Jeanne),  était  encore  seigneur  de  la  Tour 
en  Voivrc,  la  fone  maison  de  la  Tour  de  Voivre  ,  à 
Marguerite  de  B,lanmont,  comtesse  de  Salm. 

On  apprend  de  la  généalogie  de  la  maison  de  Lenon- 
court (i)  que  Qéroence  de  la  Tour,  dame  dudit  lieu  , 
épousa  Gilles  de  Luxembourg,  qui  vivait  en  i386. 

Le  susdit    Jean  avait    épousé    Maiguerite  de  Conflaos, 
fiUe  de  Hugues  de  Conflans,  seigneur  de  Sommevelle, 
et  en  eut  Henri,  qui  suit,  et  Vanchelin. 

VL  Henri  de  la  Tour,  écuyer,  seigneur  de  Pierre- 
fort,  fut  écuyer  de  Robert,  duc  de  Bar,  capitaine  de 
Sainte-Menehould  ;et  bailli  de  Vitry.  Il  t, s'obligea  pour 
ce  duc,  envers  le  comte  des  Deux- Ponts,  pour  la  somme 
de  cents  petits  florins,  et  il  en  eut,  en  1394,  des  lettres 
d'indemnité.  L'année  141 5,  s'étant  associé,  ainsi  que 
Vanchelin  son  frère,  avec  Charles  de  Deuilly,  maréchal 
de  Lorraine,  et  autres  se  disant  au  service  du  duc  de 
Bourgogne,  et  ayant  amassé  un  corps  de  gendarmes, 
firent  prisonniers  les  évéques  que  le  concile  de  Cons- 
unce  envoyait  en  ambassade  vers  le  roi  Charles  VI. 

Les  ducs  de  Lorraine  et  de  Bar,  dans  les  éuts  desquels 
cet  attentat  avait  été  commis,  levèrent  des  troupes  et 
remirent  c^  prélatt  en  liberté.  Ces  seigneurs ,  xxop  fai- 
bles pour  résister  à  ces  deux  princes  auxquels  s'étaient 
joints  les  Messins,  tournèrent  leurs  armes  contre  ces  der- 
niers, jusqu'à  ce  que  le  concile  les  eût  excommuniés, 
par  les  évéques  de  Metz  et  de  Toul  (2}. 

(1)  Histoire  de»  grandt-officiert  de  la  couronne,  t.  a,  p.  bb. 

(2)  GalUa  christ.  ,  édit.  de  16S3,  u  a  ,  p.  478.  —  Hiit.  de  Saint* 
Louis,  par  dom  Félibien,  p  .  334  .  »  Hitt.  ecclétiast.  ,  per  Fleuri, 
t.  21  ,  p.  341.  ~  Hitt.  de  Lorraine,  par  dom  Calmet,  édit.  de  1718, 
t.  a  ,  p.   712  et  7 13.   ~  Gatlia  christ, ,  édit.  de  lyb^fX.  a,  p.  600. 


i 


2o6  DE  LA  TOUR  EN  VOIVRE. 

Vers  Tan  1424,  Henri  de  la  Tour  fut  fait  capitaine  du 
château  de  Sainte-Menehould,  et  peu  après  bailli  de 
Vitry  ;  il  vivait  le  2  août  1438^  et  était  mort  le  i5  mai 
1449.  Il  avait  épousé^  vers  Tan  1420,  Jeanne  de  Lenoa- 
courte  dame  en  panie  de  Filoranges,  fille  de  Colart  de 
Lenoncourt  et  de  Lise,  dame  de  Filoranges,  et  en  avait 
eu  Ancherin,  qui  suit  : 

VII.  Ancherin  de  la  Tour,  aliàs  Anchelin,  écuyer, 
voué  et  seigneur  de  Jeandelise  en  Voivre^  obtint  en  1449, 
de  révoque  de  Verdun,  la  confirmation  d'une  vente  d'hé- 
ritages qui  avaient  appartenus  i  son  père  ;  eut  ordre  du 
sénéchal  du  Barrois,  en  1468,  de  se  trouver  en  armes, 
et  les  siens,  au  lieu  de  MiUery,  pour  y  servir  René 
d'Anjou,  duc  de  Lorraine  et  de  EÙir;  tit  hommage  au 
prince,  en  1481,  de  ce  qu'il  tenait  de  lui  dans  la  prévôté 
de  Vienne  ^et  au  marquisat  de  Pont  ;  fut  invité  par  lui 
aux  états  de  Nancy  de  1483,  et  mandé  en  1492  ,  par 
Thiéry  des  Armoises,  son  cousin,  bailli  de  Saint-Mihiel, 
de  se  tenir  prêt,  bien  armé,  pour  aller  au  service  du  duc 
de  Lorraine  ;  acquit,  en  1 507,  ce  qui  appartenait  à  Ré- 
gnant Gournav  dans  la  seigneurie  de  Puxe,  et  mourut 
avant  le  29  décembre  1 507,  laissant  de  Henriette  de  Puxe, 
sa  femme: 

I  .*  Regnault,  vivant  en  1 509,  qui  avait  épousé  Mar- 
guerite de  Blaismont,  dont  la  postérité  est  incon- 
nue; 2.*  Didier,  vivant  en  1491;  3.*  Guillaume, 

qui  suit  : 

» 

VIII.  Guillaume  de  la  Tour,  co-seigneur  de  Jeande- 
lise et  de  Puxe,  épousa,  le  premier  octobre  1 509,  Marie 
de  Ficquelmont,  fille  de  Vautrin,  capitaine,  prévôt  de 
Briey,  et  petite-nièce  de  Gérard  d'Avilers ,  grand-écujrer 
de  Lorraine;  fit  hommage,  avec  ses  frères  Regnault  et 
Didier,  au  duc  de  Lorraine,  la  même  année,  de  ce  qui 
leur  appartenait,  par  la  mort  de  leur  père ,  au  lieu  de 
Jeandelise,  etc.  Il  semble  mort  avant  i534,  laissant, 
entre  autres  enfants  : 

I  .*  Gérard,  qui  suit  ;  2.*  Adam,  marié  à  Agnès  Dour- 
ches,  dont  la  postérité  est  éteinte;  3.*  Ancherin, 
qui  a  fait  la  branche  de /a  Tour  en  VoivreJeatt- 
delise,  juré  au  chapitre  de  Remiremont,  et  deux 
filles. 


DE  LA  TOUR  EN  VOIVRE.  207 

IX.  Gérard  de  la  Tour^  écuyer,  seigneur  en  partie 
des  mêmes  terres  de  Jeandelise,  de  Puxe,  de  Riquie- 
ville,  fit  une  donation  à  son  frère  Adam,  en  t5^3,  con- 
jointement avec  son  frère  Ancherin  et  ses  sœurs;  par- 
tagea avec  euxy  vers  Tan  i55o^  les  seigneuries  à  eux 
échues  par  le  décès  de  leurs  père  et  mère.  Il  mourut, 
laissant  de  Jeanne  de  Gourcy  : 

i."  Amould^qui  suit;  2.^  Elisabeth,  femme  de  Jean 
de  Bellefontaine^  écu^er,  etc. 

X.  Arnould  de  la  Tour,  seigneur  de  Puxe,  de  Savon- 
nières,  de  BrainviUe,  de  Coulmay,  etc.^  lieutenant  pour 
le  duc  de  Lorraine  au  gouvernement  de  Marsal,  et  capi- 
taine d'une  compagnie  de  gens  de  pied  en  cette  ville, 
épousa,  avant  le  22  novembre  1 5yS,  Barbe  des  Armoises, 
fille  d'Enguerran  ,  seigneur  en  partie  d'Affieville,  et  de 
Marie  de  Gourcy,  paya,  en  1584,  à  sa  sœur,  une  somme 
pour  la  part  qu'elle  avait  dans  le  prix  de  la  vente  faite 
par  leur  père  de  sa  ponion  dans  la  terre  de  Frian ville; 
épousa  en  secondes  noces,  en  1597,  ^^^^  ^^  Failly, 
dame  de  Guivry,  Dompremy-la-Canne  et  de  Trillières; 
obtint  en  16 10,  du  duc  de  Lorraine,  une  pension  de 
600  liv.,  en  récompense  des  senuces  qu'il  lui  avait  ren- 
dus, et  au  duc  son  père,  depuis  vingt-trois  ans;  testa  le 
premier  janvier  161 3,  et  mourut  au  mois  de  février  sui- 
vant. Il  eut  de  sa  première  femme  : 

i."*  Adam,  seigneur    d^Affleville,   vivant  en   161 3; 

2.*  Jacques,  chambellan  du  dui:  de  Lorraine  et 
capitaine  d'une  compagnie  de  gens  de  pied^  en- 
tretenus à  Marsal;  3.*  Nicolas,  qui  suit;  4.*  Phi- 
lippe; vivant  la  même  année  161 3;  5.**  Antoi- 
nette, mariée  à  Hercule  delà  Forest,  écuyer. 

XI.  Nicolas  DE  LA  Tour,  seigneur  de  Savonnières, 
enseigne  d'une  compagnie  attachée  au  gouvernement  de 
Marsal,  obtint,  en  161 3,  avec  ses  frères,  du  duc  de 
Lorraine,  la  continuation  de  la  pension  accordée  à  leur 
père;  transigea  avec  eux,  la  même  année,  sur  le  par- 
tage de  la  succession;  fut  pourvu  par  lettres  du  duc  de 
Lorraine,  en  1625^  de  la  charge  de  gouverneur  de  la 
ville  et  prévôté  de  Liverdun,  et  lui  fit  hommage,  la 
même  année  de  la  terre  de  Savonnières.  Il  eut  d'Esther 
de  Baillivy,  son  épouse  : 


2IO  DE   LA  TOUR    EN  VOIVRK. 

Toutes  montrent  la  puissance  de  cette  maison  de  l'an- 
cienne chevalerie  de  Lorraine  à  l'époque  du  schisme  qui 
a  amené  le  concile  général  de  Constance^  en  141 5.  C'est 
ce  qu'en  disent  ces  auteurs  qui  a  sans  doute  donné  lieu  à 
un  article  assez  curieux  de  la  Biographie^  imprimée  à 
Paris  en  1812  et  i8i3^  pages  543  et  544  du  volume  T, 
par  Chandon  etDelandine  :  il  porte: 

Tour  en  Voivre  (  Vainchelin),  fils  de  Jean  de  la  'Tour 
en  Voivce  et  de  Marguerite  de  Co(}âans^  était  issu  d'un 
sire  GeofTroi  de  la  Tour,  chevalier  avoué  de  Harville^ 
seigneur  de  la  Tour  en  Voivre  en  1221,  lequel  habitait 
entre  Metz  et  Verdun,  dont  le  frère  ou  l'oncle  était 
chanoine  du  grand  chapitre  de  Trêves.  Vainchelin^  né 
eu  i364»  se  signala  de  bonne  heure  dans  les  armes.  Il 
fit,  en  1409,  la  guerre  à  la  ville  de  Verdun  (  Vqye:ç 
VÉltst.  ecclés.  de  Verdun,  p.  366)  ;  fut  excommunié, 
avec  son  frère  Henri,  pour  avoir  enlevé  les  députés  du 
roi  de  France  au  concile  de  Constance.  (  Vq;^e{  ci-après 
Henri.)  Vainchelin  fit  un  traité  de  paix  et  d'alliance, 
le  20  novembre  1431,  avec  Robert  de  Saarbruck,  sei- 
gneur de  Commercy,  pour  se  défendre  mutuellement 
contre  le  duc  de  Luxembourg  et  contre  Evrard  de  la 
Marche  et  tous  autres.  La  forme  et  les  précautions  prises 
dans  ce  traité  sont  curieuses  et  peignent  les  mœurs 
du,  temps:  «  Us  jurent  de  l'observer  sur  le  propre  corps 
»  de  N.  S.  J.  C.  benoist,  et  consacré  par  bouches  des 
»  prêtres,  corporellement,  visiblement  veu  et  démontré 
n  devant  eux,  etc.  etc.  » .  En  cas  de  rupture,  élisent  des 
arbitres,  condamnent  à  mille  francs  d'or  ceux  d'entre 
eux  qui  ne  s'en  rapporteraient  pas  à  l'arbitrage  ;  et  les 
déclarent  «  faux  mannaux,  parjures,  traîtres,  déloyaux, 
»  foy  mentie  et  déshonorés  de  tous  honneurs,  en  tous 
»  lieux  et  en  toutes  cours  de  seigneurs  et  autres  3  ladite 
»  bourgfride  ne  pouvant  pour  ce  être  anéantie,  mais 
»  étant  en  force  et  vertu  perdurabie  à  toujours  » .  Vain- 
chelin de  la  Tour,  fidèlement  attaché  à  son  frère,  joua  le 
même  rôle  que  lui  dans  les  troubles  de  la  province,  et 
mourut  vers  1446.  De  Catherine  de  Lénoncourt,  sa 
femme  et  sa  belle-sœur,  il  laissa  des  enfants  qui  mouru- 
rent sans  postérité. 

Henri,  frère  du  .  précédent,  chevalier,  baiUy  de  Vttry, 
seigneur  de  Pîerrefort,  Saucy,  Balaicourt  et  Jeandelise. 
né  vers  i365,  fut  d'abord  écuyer    de  Jean-le-Bon ,     du 


J 


DE  LA  TOUR   EN  VOIVRE.  209 

de  Soyecourt,  et  de  mademoiselle  de  Berenger, 
sœur  du  marquis  de  Berenger,  chevalier  des  ordres 
du  roi  ', 

2.*  François-Cbarlesy  qui  suit  ; 

3.*  Charles-Dominique,  comte  de  la  Toup*  en  Voi- 
vTt,  colonel  de  cavalerie  au  service  du  roi,  et 
ancien  officier  siipérieur  de  la  gendarmerie,  ca- 
pitaine-lieutenant de  la  compagnie  de  monsei- 
gneur le  Dauphin  (t),  marié^  en  1789,  avec  Fran- 
çoise-Louisei^Victoire  de  Marie  de  la  Higourdais, 
dame  de  la  Croix-Etoilée,  veuve  du  comte  de 
Montlouet  et  fille  de  Ferdinand  de  Marie;  cheva- 
lier, seigneur  de  la  Higourdais,  et  de  dame  Thé- 
rèse de  Saint-Gilles  Péronay.  Il  fit  ses  preuves  de 
cour  en  1784,  et  monta  dans  les  carrosses  du  roi 
au  mois  de  mai  de  ladite  année. 

XV.  Prançois-Chailes,  II*  du  nom,  comte  db  ul  Tour 
EN.  VoivtB^  chevalier,  commandeur  de  l'ordre  de  Saint- 
Etienne,  lieutenant-général,  amiral  et  iospecteur-géa^- 
ral  des  arsenaux  de  S.  M.  le  roi  Ferdinand  de  Sicile, 
a  épcMisé,  en  1796,  Henriette,  née  comtesse  du  Gail- 
hrd-d'Heillimer,  en  Lorraine,  dame  de  la  Croix-Etotlée, 
grande-maîtresse  à    la  cour  de  Sicile.  li  a  de  ce  mariage  : 

I.*  Charles,  ne  ft  Naples  le  9  juin  1797;  2.*  Em- 
manuel, né  à  Naples  le  8  janvier  1800;  3.*«Su- 
sanne,  née  à  Naples  le  16  octobre  1802  ;  4.*  Fran- 
çois, néàPalerme  le  5  avril  1806. 

La  généalogie  d-deasus  est  dépoaée  au  cabinet  du  roi 
et  à  la  bibliothèque,  suivant  l'usage,  lors  des  preuves  de 
cour  faites. 

On  peut  en  outre  consulter  les  auieurs  anciens  et  mo- 
dernes qui  parlent  de  la  chevalerie  de  Lorraine,  tels  que 
Htisson  l'Ecossais  ;  Bermann,  dans  ses  Dissertaticm  his- 
toriques de  1763*,  les  anciennes  Chroniques  de  Met\; 
V Histoire  eceiésiastique  de  Verdun,  imprimée  i  Paris, 
chez  Simon  ,    1743,  et  celle  de  Lorraine,  par  D.  Calmet. 

(i)  La  filiation  de  cène  maison  est  étaUie  ainsi  par  M.  Cher  m,  à 
Pépoque  de  la  présentation  de  1784.  Alors, 

Le  comte  Emmanuel  n*était  que  mafor  au  régiment  de  Pellégrini  ; 

Le  comte  François  n*éuit  que  capiuine  de  vaisseau  au  service  du  roi 
de  Naples,  et 

Le  comte  Charka,  capiuine  au  régiment  de  Schomberg,  dmgons. 

6.  a? 


2IO  DE  LA  TOUR    EN  VOIVRE. 

Toutes  montrent  la  puissance  de  cette  maison  de  l'an- 
cienne chevalerie  de  Lorraine  à  Tépoque  du  schisme  qui 
a  amené  le  concile  général  de  Constance,  en  141 5.  Cest 
ce  qu'en  disent  ces  auteurs  qui  a  sans  doute  donné  lieu  à 
un  article  assez  curieux  de  la  Biographie^  imprimée  à 
Paris  en  181 2  et  i8i3^  pages  543  et  544  du  volume  T, 
par  Chandon  etDelandine  :  il  porte: 

Tour  en  Voivre  (  Vainchelin),  fils  de  Jean  de  la  'Tour 
en  Voivre  et  de  Marguerite  de  Coijflans^  était  issu  d'un 
sire  Geoffroi  de  la  Tour,  chevalier  avoué  de  HarviUe^ 
seigneur  de  la  Tour  en  Voivre  en  1221,  lequel  habitait 
entre  Metz  et  Verdun,  dont  le  frère  ou  l'oncle  était 
chanoine  du  grand  chapitre  de  Trêves.  Vainchelin^  né 
en  1364,  se  signala  de  bonne  heure  dans  les  armes.  Il 
fit,  en  1409,  la  guerre  à  la  ville  de  Verdun  (  Voj^e:^ 
l'Hist,  ecclés.  de  Verdun,  p.  366)  ;  fut  excommunié^ 
avec  son  frère  Henri,  pour  avoir  enlevé  les  députés  du 
roi  de  France  au  concile  de  Constance.  (  Vîcy^eif  ci-après 
Henri.)  Vainchelin  fit  un  traité  de  paix  et  d'alliance, 
le  20  novembre  1431,  avec  Robert  de  Saarbruck,  sei- 
gneur de  Commercy,  pour  se  défendre  mutuellement 
contre  le  duc  de  Luxembourg  et  contre  Evrard  de  la 
Marche  et  tous  autres.  La  forme  et  les  précautions  prises 
dans  ce  traité  sont  curieuses  et  peignent  les  mœurs 
du,  temps  :  «  Ils  jurent  de  l'observer  sur  le  propre  corps 
»  de  N.  S.  J.  C.  benoist,  et  consacré  par  bouches  des 
»  prêtres,  corporellement,  visiblement  veu  et  démontré 
»  devant  eux,  etc.  etc.  ».  En  cas  de  rupture,  élisent  des 
arbitres,  condamnent  à  mille  h*ancs  d'or  ceux  d'entre 
eux  qui  ne  s'en  rapporteraient  pas  à  l'arbitrage  ;  et  les 
déclarent  «  faux  mannaux,  parjures,  traîtres,  déloyaux, 
»  foy  mentie  et  déshonorés  de  tous  honneurs,  en  tous 
»  lieux  et  en  toutes  cours  de  seigneurs  et  autres  3  ladite 
»  bourgfride  ne  pouvant  pour  ce  être  anéantie,  mais 
»  étant  en  force  et  vertu  perdurabie  à  toujours  »  .  Vain- 
chelin de  la  Tour,  fidèlement  attaché  à  son  frère,  joua  le 
même  rôle  que  lui  dans  les  troubles  de  la  province,  et 
mourut  vers  1446.  De  Catherine  de  Lénoncourt,  sa 
femme  et  sa  belle-sœur,  il  laissa  des  enfants  qui  mouru- 
rent sans  postérité. 

Henri,  frère  du .  précédent,  chevalier,  bailly  de  Vitry, 
seigneur  de  Pierrefort,  Saucy,  Balaicourt  et  Jeandelise, 
né  vers  i365,  fut  d'abord  écuyer    de  Jean-le-Bon ,    du 


GIRAUD  DES  ECHEROLLES.  2l3 

Bordes^  conseiller  du  roi ,  maître  en  la  cour  ^  marié ,  en 
1680^  à  François  Bousîtat  de  Seline.  De  ce  mariage 
vint  : 

V.  Gilbert-Simon  GnuuD^  seigneur  des  E^heroiles  et 
des  Bordes  ,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  capitaine  au  régiment  de  Poitou^  né  en 
1702,  mort  en*  lySg.  Il  avait  épousé  Martiale-Aimée 
Melon ,  dont  il  eut  : 

I  .•  Etienne-François ,  dont  l'article  suit  ; 

2.®  Anne-Marie  ,  décapitée  révolutîonnairement  à 
Lyon,  le  II  février  1794,  à  Page  de  soixante-un 
ans.  Elle  n'avait  point  contracté  d'alliance. 

VL  Etienne-François  Giraud  ,  seigneur  des  EcheroUes, 
chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis, 
né  en  1781  ,  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  ins- 
pecteur des  haras  du  Bourbonnais,  commanda^  comm^ 
général,  pendant  le  siège  de  Lyon,  le  poste  de  Saint-. 
Just,  en  1793,  et  mourut  en  1810.  11  avait  épousé  Marie- 
Anne-Odile  de  Tarade,  dont  sont  issus  : 

.   .  I  .•  Martial ,  mort  en  1 774  ; 

2.*  Anne-Etienne-Louis  Giraud  des  Echerolles  ,  an- 
cien officier  au  régiment  Royal-Guienne,  cava- 
lerie; 

3.* Etienne-François-Louis,  mort  en  1783  ; 

4.*  Joseph-Marie  Etienne,  cfont  l'article  suit; 

5."  Etienne,  mort  en   1783  ; 

6.*  Odile,  mone  en  180 1  ; 

y^  Alexandrine Giraud  des  Echerolles,  née  en  1779  , 
dame  d'honneur  de  LL.  AA.  SS.  les  duchesses 
Louis  de  Wurtemberg. 

VII.  Joseph-Marie-Etienne  Giraud,  chevalier  des 
Echerolles ,  né  à  Moulins  le  17  mai  1775,  capitaine  de 
cavalerie  en  retraite,  a  épousé  Maria-Louisia  Luciana 
Leygoniex ,  de  Séville  en  Andalousie.  De  ce  mariage  sont 
issus: 

I ."  Louis  Giraud ,  chevalier  des  Echerolles ,  né  le  1 1 
avril  i8i3; 

2.*  Paul  Giraud  des  Echerolles  ,  né  en  mars   i8i5  ; 


i 

j 


212  GIRAUD  DES  ECHEROLLES. 

et  sa  valeur^  mourut  en  1449,  laissant  de  sa  femme, 
Jeanne  de  Lenoncourt,  un  fils  nomme  Ancherin  marie 
à  Henriette  de  Puxe,  souche  des  la  Tour  en  Voivrc  Sa- 
vonnières,  tx  des  la  Tour  en  Voivre  Jeandelise,  famille 
chapi traie  de  Lorraine,   encore  existante. 

Armes  :  «  Ecartelé,  au  i  et  4  de  gueules,  à  trois  lions 
9  d^argent  ;  et  au  2  et  3  de  sable,  à  une  fasce  d'argent, 
»  accompagnée  de  trois  pattes  de  lion  du  même,  deux 
»  en  chef  contre  -onglées,  et  l'autre  contournée  et  mou- 
»  vante  de  la  pointe.  » 


GIRAUD  DES  ECHEROLLES,  famille  ancienne  du 
Bourbonnais.  Le  cardinal  Giraldi^  originaire  du  Brian- 
connais,  a  reconnu  la  branche  établie  à  Moulins  comme 
issue  de  la  même  souche  que  la  sienne.  : 

I.  Louis  GiRAUD,  seigneur  de  la  Bergerie^  vivant  en 
1587,  épousa  Jeanne  de  Page,  de  laquelle  il  laissa  : 

I  .*  Gilbert  Giraud  ,  seigneur  des  Echerolles,  terre 
qui  fut  substituée  aux  enfants  de  son  frère  puîné, 
conseiller  du  roi,  maître  en  son  hôtel,  marie 
à  Marguerite  le  Gendre,  fille  du  sieur  de  la 
Fay  et  du  Verger,  conseiller  du  roi,  mort  en 
1662.  Gilbert  des  Echerolles  fut  enterré  aux  Au- 
gustins  de  Moulins,  qui,  en  reconnaissance  des 
dons  qu'il  avait  faits  à  leur  église,  lui  accordè- 
rent, à  lui  et  à  toute  sa  famille,  une  sépulture 
dans  une  de  leurs  chapelles.  Dans  l'acte  de  sépulture 
du  6  mars  1662,  il  est  qualifié  du  messire.  Il  laissa 
de  son  mariage  Claude,  mariée,  en  i663,  avec 
noble  Jean  Chenevier,  seigneur  de  Fleurion; 
2.®  Antoine-Jacques,  dont  l'article  suit. 

II.  Antoine-Jacques  Giraud,  seigneur  de  Vignoles  et 
des  Bordes,  épousa,  en  1646,  Elisabeth  Harel.  Il  eutdi; 
ce  niariage  : 

II L  Antoine  Giraud,  seigneur  de  Vignoles,  des  Bor- 
des, des  Echerolles,  etc.,  conseiller  du  roi,  maître  en 
la  cour.  Il  laissa  de  son  mariage,  contracté  en  1675, 
avec  Marie  Metenier: 

IV.    Simon    GmAUD,    seigneur   des   Echerolles    et   des 


GIRAUD  DES  ECHEROLLES.  2l3 

Bocxles^  conseiller  du  roi ,  maître  en  la  cour ,  marie ,  en 
1680,  à  François  Bousitat  de  Seline.  De  ce  mariage 
vint  : 

V.  Gilbert-Simon  GnuuD^  seigneur  des  EcheroUes  et 
des  Bordes ,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  capitaine  au  régiment  de  Poitou^  né 'en 
1702^  mort  en  1759.  Il  avait  épousé  Martiale- Aimée 
Melon ,  dont  il  eut  : 

I  .*  Etienne-François ,  dont  l'article  suit  ; 

2.'' Anne-Marie  ,  décapitée  révolutionnairement  â 
Lyon,  le  11  février  1794 ,  à  Page  de  soixante-un 
ans.  Elle  n'avait  point  contracté  d'alliance, 

VI.  Etienne-François  Giraud  ,  seigneur  des  EcheroUes , 
chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis, 
né  en  1731  ,  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  ins- 
pecteur des  haras  du  Bourbonnais,  commanda^  commt 
général,  pendant  le  siège  de  Lyon,  le  poste  de  Saint-. 
Just,en  1793,  et  mourut  en  1810.  Il  avait  épousé  Marie- 
Anne-Odile  de  Tarade,  dont  sont  issus  : 

I.*  Martial,  mort  en  1774; 

2.*  Anne-Etienne-Louis  Giraud  des  EcheroUes ,  an- 
cien officier  au  régiment  Royal-Guienne,  cava- 
lerie; 

3.* Etienne-François- Louis,  mon  en  1783  ; 

4.*  Joseph-Marie  Etienne,  dont  l'article  suit  ; 

5.*  Etienne,  mort  en   1783  ; 

6.*  Odile,  morte  en  1801  ; 

7.*  Alexandrine  Giraud  des  EcheroUes ,  née  en  1779  , 
dame  d'honneur  de  LL.  AA.  SS.  Its  duchesses 
Louis  de  Wurtemberg. 

Vil.  Joseph-Marie- Etienne  Giaaud,  chevalier  des 
EcheroUes,  né  à  MouUns  le  17  mai  1773,  capitaine  de 
cavalerie  en  retraite,  a  épousé  Maria- Louisia  Luciana 
Leygoniex ,  de  Sévi  lie  en  Andalousie.  De  ce  mariage  sont 
issus; 

I  .*  Louis  Giraud ,  chevalier  des  EcheroUes ,  né  le  1 1 

avril  i8i3; 
2.*  Paul  Giraud  des  EcheroUes  ,  né  en  mars    1 8 1 5  ; 


214  DE  GALBERT. 

3. «Maria  Giraud  des  EcberoUes,  née  le  23  juillet 
i8io. 

Armes  :  «  De  gueules  ^  au  puits  d'argent ,  d'où  sortent 
»  deux  palmes  en  bande  et  en  barre  du  même;  au  chef 
»  cousu  d'azur^  à  la  fleur  de  lys  d'or,  chargée  d'un  bâton 
>  péri  en  bande  du  champ  .n 


GALBERT  (  de  ) ,  ancienne  Camille  du  Dauphiné. 

Lors  de  la  réunion  du  Dauphiné  à  la  couronne  de 
France  ,  en  1 349  ,  un  des  aïeux  de  la  famille  de  Galbert 
étail  secrétaire  intime  de  Humbert ,  dernier  dauphin  ;  il 
était  son  notaire  ^  et  stipulait  :  Pardevant  moi  noble  Gai-- 
bert,  notaire;  mais  la  filiation  suivie  et  par  titres  de 
cette  famille ,  ne  remonte  qu'à  : 
# 

I.Raimond  de  Galbert^  qualifié  noble  dans  la  révi- 
sion des  feux  de  l'annce  1458 ,  dont  copie  a  été  tirée  de 
la  chambre  des  comptes  du  Dauphiné.  Il  testa  en  1480  « 
et  laissa  de  Philippe  de  Toverie ,  sa  femme  : 

II.  Antoine  de  Galbert  ^  écuyer^  marié  à  Dominique 
de  Lucé  ,  dont  : 

I  .*  Ennemoiid ,  dont  Tarticle  suit  ; 
2.^  Michel  de  Galbert; 

'I  i^^  '        !  religieux  à  Saint-Martin  ; 
4.*Guigues,  S       ^  ' 

5.*  Claude  deGalben; 

6.<*  Jeanne,  mariée  à  N....  du  Van  de  Campo; 

7.*  Catherine  ,  alliée  à  Colin  N...; 

8.*  Antoinene ,  femme  d' Aimond  de  Rivoles. 

III.  Ennemond  de  Galbert ,  I*'  du  nom,  écuyer, 
épousa  Raimonde  de  Genton ,  de  laquelle  il  laissa  : 

i.**  Ennemond ,  dont  l'article  suit; 
2.*"  Telmos  de  Galbert. 

IV.  Ennemond  de  Galbert,  II*  du  nom,  écuyer, 
épousa  Jeanne-Marguerite  de  Gommiers.  II  eut  de  ce 
mariage: 

I  .*  Philippe ,  dont  l'article  suit  ; 


DE  GALBERT.  315 

2°  Jean;  3.' Ennemond  ;  4.*  Pierre;  5."  Lucrèce; 
6.*  Meraude;  7.°  Eanemonde;  8.°  Antoinette; 
9.°  Marguerite;  10. °  Elisabeth  de  Galbert. 

V.Philippe  DE  Galbert,  écuyer,  seigneur  d'Estapes, 
épousa  Mai^uerite  de  la  Pra,  rappelle  dans  le  contrat 
de  mariage  d'Alexandre,  son  second  âls,  auquel  elle  fait 
une  donation.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I .'  Philippe ,  auteur  de  la  branche    des  seigneurs 

d'Estapes,  éteinte  ; 
3."  Alexandre,  dont  l'article  suit  ; 
3."  Françoise  ;   4."  Anne  ;  5.'  Louise  ;  6.*  Claire  de 
Galbert. 

VL  Alexandre  de  Galbert,  I"  du  nom,  écuyer,  sei- 
gneur de  Rochenoire  et  de  Trinconnière,  est  compris  au 
rôle  de  l'arriêre-ban  des  gentilshommes  du  Dauphîné, 
convoqué  par  le  roi,  au  mois  d'octobre  iâ3o,  pour  mar- 
cher sur  Casai,  et  servit  â  l'arriëre-ban,  convoqué  en 
1640,  pour  porter  du  secours  à  Turin,  et  dont  la  revue 
fut  faite  à  Gap,  le  3o  juillet  de  ladite  année.  11  fut  main- 
tenu dans  son  atvcienne  noblesse,  lui  et  sa  postérité, 
par  jugement  de  messire  Henri  de  la  Guette,  seigneur 
de  Chaze,  et  Alexandre  de  Sève,  seigneur  de  Cbati- 
gnouville,  commissaires  et  juges  souverains,  députés 
par  le  roi  pour  la  vériScation  des  titres  de  noblesse,  du 
7  mars  164t.  11  testa  le  8  mars  i652,  devant  Saulce, 
notaire.  11  avait  épousé,  par  contrat  du  25  septembre 
1622,  reçu  par  Martinon  ,  notaire  royal  de  Voyron, 
demoiselle  Catherine  de  Dorgeoise,  fille  de  noble  Thomas 
de  Dorgeoise,  seigneur  de  Triucqnnière.  De  ce  mariage 
vint  :     . 

VU.  Aymard  i>e  Galbert,  écuyer,  seigneur  de  Trin- 
connière, maintenu  dans  ses  privilèges  d'ancienne  no- 
blesse par  François  du  Gué,  chevalier,  intendant  des 
provinces  du  Dauphiné,  Lyonnais,  Forez  et  Beaujolais, 
le  2  juillet  1667;  il  testa  le  5  mars  r7ii.  Il  épousa,  par 
contrat  du  5  juin  1668,  demoiselle  Madeleine  A«nnrr 
lillede  messire  Louis  Asport  et  de  dame  Claudine 
De  ce  mariage  vinrent: 

i."  Alexandre,  dont  l'article  suit; 


2t6  DIS  GAI^BERT. 

2.®    Catherine,  mariée  à    N....  de    Laval  de  Mau- 

rienne  ; 
3.*  N....^femmedeN....dela  Bâtie. 

VIII.  Alexandre  de  Galbert,  II*  du  nom,  écuyer, 
seigneur  de  Trînconnière  et  de  Rochenoire,  épousa,  par 
contrat  du  i6  novembre  1708,  reçu  par  Pasquet,  notaire 
royal,  demoiselle  Marguerite  de  Gillet,  fille  de  Claude 
Gillet  et  de  demoiselle  Marie  Penon.  Ses  enfants  furent  : 

I .°  Oronce,  dont  l'article  suit  ; 

I.®  Pierre,  ecclésiastique; 

3.®  Marie,  alliée  à  Charles  Roge  de    Noissanc  ; 

4.*  Françoise,  religieuse  aux  dames  de  Tuliq. 

IX.  Oronce  de  Galbert  de  Rochenoire,  écuyer, 
conseiller  au  parlement  de  Grenoble,  par  provisions  du 
20  mai  1745,  épousa,  par  contrat  du  premier  février 
1749,  reçu  par  Bevol,  notaire  royal  à  Grenoble,  demoi- 
selle Anne-Consunce  le  Clet,  fille  de  Charles-Mathieu 
le  Clet,  conseiller  du  roi,  et  de  dame  Anne-Henriette- 
Lucrèce  Heraud,  et  fit  son  testament  le  10  mai  1770.  De 
son  mariage  sont  issus  : 

I .°  Alexandre-Oronce-Constance,  dont  l'article  suit  ; 

2.^ Gaspard  de  Galbert,  capitaine  de  vaisseau,  dé- 
puté aux  États-généraux  en  1789,  qui  n'a  eu 
qu'une   demoiselle,    mariée  à    M.  de    Monnière. 

« 

X.  Alexandre-OxDnce-Constance  de  Gaiaert,  écuyer, 
conseiller  au  parlement  de  Grenoble,  par  provisions  du 
22  janvier  1781,  épousa,  par  contrat  dui5  juillet  1775, 
passé  devant  Rey,  notaire  royal  de  Grenoble,  demoi- 
selle Marie-Madeleine-Laurence-Susanne  de  Charency, 
fille  de  messire  Pierre  de  Charency  et  de  dame  Marie 
Madeleine  de  la  Tour-du-Pin.  De  ce  mariage  sont  issus: 

I.**  Alexandre,  dont  l'article  suit; 

2.'*  Alexandrine  -  Marie-  Elisabeth  -  Charlotte- Cons- 
tance de  Galbert,  chanoinesse  et  comtesse  de  Neu- 
ville, le  24  mars  1783,  puis  chanoinesse  de  Malte 
à  Saint-Antoine  de  Viennois,   le  3o    juin   1788. 

XI.  Alexandre  de  Galbekt,  écuyer,  marié,  en  1807, 
à  demoiselle  Henriette  de  Rivoire  de  la  Baie  ;  il  a  de  ce 
mariage  : 


DK  BARBBROT  D'AUTEJ.  217 

!.•  Albert-Oroncc  de  Galbert; 
2..*  Laure  <1«  Galben  ; 
3."^  Aiphonsine  de  Galbçrt, 
Armes  :    «    D'azur,  au  chevron  d'or^    accompagne  en 
»  chef  de  deux  croissant»  du  même  >. 


BARBEROT  d'AUTET  (de)  ,  famille  originaire  du 
landgraviat  d'Alsace^  où  elle  possédait  une  seigneurie 
de  son  nom  située  près  de  Landaw,  est  fixée,  depuis 
l'an  1 5oo  à  Graj,  dans  le  comté  de  Bourgogne. 

Antoine,  le  premier  qui  se  fixa  dans  cett3  province, 
était  un  des  secrétaipes  de  Tempereur  Maximilien.  Il  y 
fat  envoyé  en  1498.  Il  ne  put  se  procurer  tous  les  titres 
antérieurs  de  sa  fomilte,  qui  furent  perdus  par  les  ra- 
vages continuels  qu'occasionnèrent  les  guerres  qui  eurent 
lieu  pendant  le  quinzième  siècle  dans  cette  partie  de 
TAUemagne. 

Cette  famille  fut  reconnue  et  confirmée  dans  sa  no- 
blesse de  race  et  lignée,  par  jugement  rendu  à  Besançon 
le  12  février  1698,  par  M.  Claude  de  la  Fond,  cheva- 
lier, seigneur  de  Beuvières,  la  Ferté^Gilbert  et  Limosy, 
conseiller  d'éiat  de  Louis  XIV,  commissaire  de  Sa  Ma- 
jesté, chargé,  après  la  conquête  de  cette  province,  de 
la  poursuite  et  vérification  des  titres  de  noblesse. 

Dans  ce  jugement  il  y  est  dit,  qu'après  avoir  exacte- 
ment compulsé  les  registres  de  la  magistrature  de  la  ville 
de  Qray^  qu'il  y  était  consigné  dans  les  «années  iSSy, 
1568^  i586,  1587,  1589,  1592,  1595,  1596,  1598,  1600, 
1601  et  161 2,  qui  furent  des  époques  intéressantes  pour 
cette  ville,  qu'il  y  eut  toujours  des  membres  du  nom  de 
cette  famille  élus  vicomtes-mayeurs  de  cette  ville. 

Lors  de  la  reddition  de  cette  place,  qui  était  très- 
forte,  assiégée  par  Louis  XIV  en  personne,  le  vioûmce* 
mayeur  Claude-Emmanael  de  Mongin,  d'une  ancienne 
noblesse,  onele  de  iean«François  de  Barberot,  forcé, 
contre  son  gré,  de  présenter  à  Sa  Majesté  les  défis  de  la 
place,  lui  dit  :  c  Sire,  votre  conquête  eût  été  plus  glo- 
»  rieuse,  si  elle  vous  eût  été  plus  disputée.  »  Le  roi  ne  dé- 
sapprouva point  cette  harangue  laconique,  quoiqu'il  con- 
nût l'opposition  constante  que  ce  vicomte-mayteur  avait 
apportée  à  se  rendre,  et  sentit  que  la  grandeur  d*âme  et 
le  patriotisme  ne  pouvaient  être  mieux  exprimés. 

I.     Antoine    de    Barberot,    secvétaire    de    Tempereur 
6.  •  28 


3l8  DE  BARBEROT  D'AUTET. 

Mazimilien,  fut  envoyé,  en  1498,  en  Franche^Comtê; 
il  7  acquit  des  biens,  et  se  fixa  à  Gray,  en  7  épousant 
demoiselle  Jeanne  du  Mont,  fille  de  noble  Charles  de 
Mont,  dont  il  eut  : 

II.  Guillaume  de  Barberot,  docteur  es  droits,  qui 
épousa,  par  contrat  du  23  janvier  i535,  Charlotte  Da- 
vadan,  fiîle  de  noble  Pierre  Davadan,  docteur  es  droits, 
dont  il  eut  : 

III.  Jean  de  Baebbrot,  qui  épousa,  par  contrat  du 
30  mai  i55o,  Jeanne  Hugon,  fille  de  noUe  Jean-Hugon, 
vicointe-ma7eur  de  la  ville  de  Gn7,  auquel  ledh  Jean 
succéda.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

IV.  Jean-Baptiste  de  Barberot,  seigneur  de  Tavaut, 
près  Dôle,  vicomte~ma7eur  de  Gra7.  Il  épousa,  par 
contrat  du  i5  juin  i6o5,  Claudine  Perrenelle,  fiUe  de 
Reoobert  Perrenelle,  anobli  à  Madrid,  le  17  août  i558, 
par  l'empereur.  Il  eut  deux  fils  : 

I  .*  Etienne  Bernard,  dont  Tarticle  suit  ; 

2.*  Norbert  de  Barberot,  capitaine  de  cinquante  ca- 
valiers au  service  de  l'empereur  ;  il  mourut  en  £•• 
pagne  en  1 648^  sans  postérité. 

V.  Etienne-Bernard  de  Barberot,  seigneur  de  Ta- 
vaut,  vicomte-ma7eur  de  Gn7,  épousa  par  contrat  du 
i5  février  i65i,  demoiselle  Jcanne^aude  Sordet,  petite- 
fille  de  Guillume  Sordet,  conseiller  au  pariemeoi  de 
Dôle.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

I  .*  Jean-François,  qui  suit  ; 

2.*  Claude-Alexandre,  qui  forme  la  troisième  bran- 
che, rapportée  ql-après. 

VI.  Jean-François  de  Barberot  d'Autet,  chevalier, 
seigneur  d'Autet  et  de  la  Vaivres,  épousa,  par  contrat 
du  25  juillet  1679,  demoiselle  Barbe  Jobek>t  de  Montu- 
reux,  fille  de  Claude  de  Jobelot,  chevalier,  seigneur  de 
Montureux,  président  au  parlement,  dont  il  eut  ; 

I  .*  Claude-Antoine,  dont  l'article  suit  ; 

2.*  Jean*François ,  chevalier  de  la  Yaivres,  lieute- 
nant dans  le  régiment  de  M.  le  duc  de. Maine,  en 
juin  1724.  Il  7  leva  une  compagnie  en  décembre 
1729,  reçut  la  croix  de  Saint- Louis  en  avril 
1735,  et  fut  tait  lieutenant-colonel  du  régiment 
de  M.  le  comte  d'Eu.  Il  mourut  sans  alliance  à 
Strasbourg,  le  22  mai  1743,  des  blessures  qu'il 
avait  reçues  dans  les  campagnes  d'Allemagne  et  de 
Bohême,  notamment  au  siige  de  Prague,  en  1 742  ; 


DE  BARBEROT   D'AUTET.  219 

3/ François-Bonaventure,  prêtre  de  la  compagnie 
de  Jésus  j  mort,  recteur  du  collée  de  la  maison 
des  Jésuites  de  Lyon  ; 

4.*  Joseph-Philippe ,  auteur  de  la  seconde  branche , 
rappcMtée  d-après  ; 

5.*  Jeanne-Françoise  de  Barberot  d'Autet^  mariée, 
par  contrat  du  23  juillet  lySS  ,  à  Christophe 
Picot  ^  seigneur  et  comte  de  Moras ,  capiuine  de 
cavalerie  au  régiment  de  Beroy  ^  chevalier  de  Tor- 
dre royal  et  militaire  de  Saint-Louis. 

Vil.  Qaude-Antoine  db  Barberot  d'Autet  ,  chevalier , 
seigneur  d'Autet ,  épousa  ,  par  contrat  du  5  a^vril  1720^ 
demoiselle  Anne-Baptiste  Maudinet  de  Montrichier^  fiUe 
de  Charles  de  Maudinet ,  seigneur  de  Montrichier  j  veuve 
en  premières  noces  de  Pierre  de  Ricbardot ,  seigneur  de 
Choisey ,  président  à  la  chambre  des  comptes,  dont  il  eut  : 

VIII.  Jean-Farnçoîs-Gabriel  de  Barberot  d'Aittet, 
chevalier ,  seigneur  d' Autet  et  de  la  Vaivres ,  lieutenant- 
général  du  grand-bailliage  d'Amont,  épousa:  1*  en  1740, 
demoiselle  Aurore-Clotilde  Huot  d'Avilley,  fille  de  Jean 
Huot  d'Avilley ,  chevalier ,  seigneur  de  Lavoncourt ,  de 
laquelle  il  n'eut  point  d^enfiints;  2.*  par  contrat  du  14 
février  1759,  demoiselle  Marguerite  de  Trestondam,  fille 
de  Louis  j  marquis  de  Trestondam,  seigneur  de  Suau- 
court  et  Pisseloup ,  colonel ,  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis.  Il  eut  de  ce  second  mariage  : 

I  .*  Claude-Joseph-Thimoléon ,  dont  l'article  suit  ; 

2/ Joseph  Aimé^  chevalier  d' Autet ,  sous-lieutenant 
au  régiment  de  Bresse ,  capitaine  au  même  régi- 
ment ,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis ,  non  marié  ; 

3/  Charles- Joseph ,  entré  au  service  du  roi  d'Es- 
pagne j  en  1 780 ,  sous-lieutenant  dans  les  Gardes- 
Vallones^  mort  sans  alliance^  à  Madrid  ; 

4.*  Hippolytc-Ferdinand  ,  prêtre,  chanoine-prében- 
dier  du  chapitre  du  Grand-Saint-Jean  de  Besan- 
çon ,  mort  à  Constance  en  1799. 

IX.  Qaude-Joseph-Thimoléon  de  Barberot  d'Aittet^ 
chevalier,  seigneur  d'Autel  et  de  Lavoncoun  ,  fut  lieu- 
tenant au  régiment  de  Bresse ,  et  chevalier  de  Tordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis;  épousa,  par  contrat 
du  22  septembre  1806,  demoiselle  Hélène  de  Malar- 
mey   de    Roussillon,    fille    de    Charles    de    Malarmey\ 


J 


120  D^  ÈAAbfeRÔT  D'AUtET* 

eomte  de  Rôu«6ilIoil,  et  dt  dAtné  ËUgéiiiô  de  Fourche- 
f est ^ veuVe de  Charles  de  Durfbrt,  tiôlonél  dû  cavalerie; 
il  mourut  le  1 2  juin  18 14 ,  et  eut  dô  ce  mài'iftge: 

t.*  Mippolyte  de  Barberot  d'Autet,  Chevalier,  sei- 
gneur d*  Au  tet,  né  en  r8o8; 

2.»  Mathllde  de  Barberot  d'Aùtet ,  tiéé  th  1807  ; 

3*  Clotilde  de  Barberot  d'Autet,  ttëé  en  1810. 

SECONDE   BRANCHE. 

VIL  Joseph- Philippe  de  Barberot  b^AùtEt ,  chevalier 
d'Autet3  quatriètne  fib  dd  Jeaifi- François  et  de  Barbe 
Jôbelot  de  Motitureux,  fut  en  décembre  1734,  à  l'âge 
de  quinsse  an& ,  lieutenant  au  régiment  de  Montmorency  ; 
Capitaine  tù  i73g,  qU*il  leva  utie  compagnie,  lorsqu'il 
devint  Fleury;  en  1748,,  y  fut  premier  capitaine  de 
grenadier»;  y  fut  commaâdâiit  de  bataillon,  lorsqu'il 
devint  Rohan*Rochefort ,  et  en  octobre  1736,  en  fut 
lieutenant-colonel,  étant  devenu  régiment  de  Poitou; 
fut  nommé,  en  décembre  1757,  lieutenant  de  roi,  com- 
mandant de  ta  ville  d'Ostervick;  se  distingua,  à  la  tête 
de  son  régiment  j  à  la  journée  de  Lutzelberg,  en  1758, 
et  Obtint  Pannée  suivante  >  de  Sa  Majesté ,  une  pension 
de  deux  mille  livres;  fit  toutes  les  campagnes  d'Alle- 
magne et  de  Bohême;  se  trouva  au  siège  de  Prague ,  en 
dà;embre  174^,  où  il  reçut  un  coup  de  feu  à  la  jambe. 
Le  roi  lui  accorda  la  croix  de  Saint-Louis.  Il  se  trouva , 
le  II  mai  1745,  à  la  bataille  de  Fontenoy  et  à  celle 
de  Lawfeld  ,  Tune  et  l'autre  commandées  par  le  maréchal 
de  Saxe;  fit  toutes  les  campagnes  et  les  sièges  de  la 
Flandre )  sous  le  même  maréchal;  fut  blessé  d'un  coup 
de  feu  dans  les  reins,  à  l'assaut  de  Berg«-op-Zoom ,  sous 
le^.  ordres  du  maréchal  de  Lowendal  j  en  1746;  fut  aux 
batailles  de  Berghen  et  de.  Minden  ,  en  1755  ,  sous  les 
ordres  du  maréchal  de  Broglie;  fut  de  l'expédition  et 
du  siège  de  Port-Mahon  ,  qui  fut  pris  sous  les  ordres  du 
maréchal  de  Richelieu.  Après  quarante-trois  campagnes 
de  guerre  et  trente-six  ans  de  service,  il  mourut  en 
1763,  époque  de  sa  nomination  à  la  lieutenance  de  roi 
d'une  place  forte.  Il  avait  épousé  ,  par  contrat  du  2  août 
1743,  à  Bergues  Saint- Vinox',  demoiselle  Marie-Reine 
de  Grignon ,  nièce  du  lieutenant  de  roi  de  cette  place, 
fille  de  Pierre-Alexahdre  de  Grignon  et  dame  Marié- 
Anne  Marisy.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

I .•  Alexandre-Clément-Emmanuel , dôntlarticle  àuil ; 


DE  BARBEROT  D'AUTET.  221 

a.*  Pienre-Jûseph-Bruno ,  sous-lieuten«iit  an  régi- 
ment de  Poitou^  mort  sans  alliaqoe  ; 

3.*  Antoiae-Francois»  élevé  k  l'école  royale  militaire 
de  Paris  ,  entre  sous-lieutenant  au  régiment  de 
Royal-Comtois,  qui  a  été  dans  Tlnde  ;  nommé 
capiuine  dans  le  5*  régiment  de  chasseurs  ,  il  eut 
le  brevet  de  cblonel^  fut  chevalier  de  Saint-La- 
zare et  de  Saint-Louis,  et  mourut  à  Illon>  non  marié; 

4.*  Anne-Marie-Madeleine-Reiné  ,  élevée  dans  la 
maison  royale  de  Saint-Cyr,  non  mariée. 

VIII.  Alexandre  -  Qément  -  Emmanuel  de  Barberot 
D*AuTKT,  élevé  à  recelé  royale  militaire  de  Paris,  entré 
sous-lieutenant  au  régiment  de  Poitou,  capitaine  au  Sç* 
régiment  de  FIsle-de-France ,  premier  aide-de-camp  du 
gouverneur  général  des  Isles-dU-Vent,  chevalier  de  Saint- 
Lazare  et  de  Saint-Louis  \  a  épousé,  par  contrat  du  8 
février  1796,  demoiselle  Marie-Madeleine  de  Baignart, 
fille  de  Jean-  Claude-Bénigne  de  Baignart ,  chevalier, 
seigneur  d'Estrabonne  et  de  Pradines,  major  du  régiment 
de  Coincy,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire*  de 
Saint-Louis  ,  doyen  de  la  noblesse  des  états  de  Bour- 
gogne, et  de  dame  Madeleine-  Claire  -  Honorée  de  Rey  , 
famille  de  Provence.  De  ce  mariage  il  a  eu  : 

I.*  Alfred'' Emmanuel,  ne  en  décembre  1797»  enre- 
gisths  pour  entrer  dans  la  première  compagnie 
des  Mousquetaires; 
2/ Arthur-Emmanuel, chevalier  d'Autet,  né  en  dé- 
cembre 17^9,  enregistré  pour  entrer  dans  la  pre- 
mière compagnie  des  Mousquetaires. 
3.*  Alexandrine-Emmanuelle  de  Barberot  d'Autet , 
née  en  novembre  1795. 

TROISIÈME  BRANCHE. 

VI.  Claude- Alexandre  de  Bakeerot,  chevalier,  sei- 
gneur de  Tavaut)  capitaine  de  cavalerie,  second  fils 
d'Etienne-Bernard  et  de  Jeanne-Claude  de  Sordet, 
épousa,  par  contrat  du  18  mars  171 2,  haute  et  puis- 
sante demoiselle  Marie-Louise  de  Vaudrey,  damedeTro- 
marey-Bonboillon ,  Cugney ,  Chancey,  Vaudey,  com- 
tesse de  Velxon,  Chance vigny,  Mothey,  dont  il  eut  : 

I .*  Bernard- Alexandre-François-Xavier ,  dont  lar- 
ticle  suit  ; 

2.*  Marie-Madeleine,  mariée,  par  contrat  du  20  fé- 


222  DE  BARBËROT  D'AUTET. 

vrier  1738.  à  Charles  de  Tricomot,  seigneur  « 
baron  du  Tremhloy,  chevalier  de  l'onire  royal  et 
militaire  de  Saint- Louis  ,  capitaine  au  régiment 
de  Rouergue  ; 

3.*  Marie-Charlotte,  mariée,  par  contrat  du  i5  mars 
1740,  à  Augustin  de  Branges,  chevalier,  seigneur 
de  Sivriat  en  Bresse,  capitaine  au  régiment  de  la 
Reine,  cavalerie,  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis; 

4.*  Anne-Marie,  mariée ,  par  contrat  du  ao  avril 
1744,  à  Charles-François  le  Noir,  chevalier,  sei- 
gneur de  la  Châtre  en  Orléanais ,  capitaine  au 
régiment  de  la  Reine,  cavalerie,  chevalier ,  de 
Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis  ; 

5«*  Sophie-Louise  de  Barberot  de  Tromarey  ,  m^ 
riée,  par  contrat  du  3o  mai  1753  ,  à  Charly 
Antoine  de  Chollet ,  chevalier ,  seigneur  d'Hé- 
danges ,  lieutenant-colonel  du  régiment  de  Schom- 
berg,  dragons,  chevalier' de  Tordre  royal  et  mi- 
litaire de  Saint-Louis,  commandant  en  second  du 
Roussillon,  lieutenant  de  roi ,  commandant  de 
Perpignan ,  mort  en  1789. 

VII.  Bernard-Alexandre- François- Xavier  db  Babbb* 
ROT  DE  Tromarey,  chevalier,  seigneur  de  Veizon  et  de 
Vaudey,  épousa,  par  contrat  du  20  juillet  1758,  de- 
moiselle Marie-Charlotte  de  Salomon,  fille  dé  Louis  de 
Salomon ,  premier  président  du  conseil  supérieur  d'Al- 
sace, dont  il  eut  : 

VIII.  Alexandre-Charles  de  Barberot  de  Velzoic, 
chevalier,  seigneur  de  Veizon  et  de  Vaudey,  capitaine 
du  régiment  de  Royal-Roussillon,  cavalerie.  Il  a  épousé» 
par  contrat  du  16  août  1788  ,  demoiselle  Michaud  d'Ar- 
çon, fille  de  Jacques- Philippe  Michaud  d'Arçon,  seignetir 
d'Arçon,  colonel  du  génie,  chevalier  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis.  Il  n'a  point  de  postérité. 

Armes  :  «  D^azur,  à  Taigle  d'or,  becquée  et  mem- 
»  brée  de  sable,  empiétant  une  bisse  mouchetée  d*or  et 
»  de  gueules,  languée  du  même ,  tortillée  en  forme  de 
>  caducée,  et  posée  en  fasce  :  Técu  sommé  d'une  oou- 
»  ronne  de  comte,  et  supporte  par  deux  aigles  aux  mêmes 
»  émaux.  • 


RAMON0.  223 

RAMOND,en  Languedoc.  Les  armoiries  de  cette  fa- 
mille,  qui  sont  celles  des  anciens  comtes  de  Toulouse,  et 
le  nom  de  Raymond  ou  Ramond,  que  ces  souverains  ont 
rendu  presque  héréditaire  dans  leur  maison ,  ont  donné 
lieu  à  une  ancienne  tradition  de  famille,  qui  trouve  l'o- 
rigine des  Ramond  du  Languedoc  dans  un  fils  d'un  an- 
cien comte  de  Toulouse,  nommé  Pierre  Raymond,  qui 
avait  épousé  une  demoiselle  de  Lagoursan  ;  et  ce  qui  ap- 
puierait encore  ce  système,  c'est  que  la  famille  de  Ramond 
de  nos  jours  écartèle  ses  armes:  i.®  de  Toulouse,  qui  est 
de  gueules ,  à  la  croix  cléchée,  vidée ,  alésée  et  pom- 
metée  d'or,  et  2.*  de  Lagoursan,  qui  est  d'azur^  à  la 
cloche  d'argent,  bataillée  de  sable  ;  et  enfin,  que  la 
terre  de  Folmont  et  autres  domaines,  en  Quercy,  possé- 
dés anciennement  par  la  maison  de  Ramond,  lui  venaient 
de  ce  Pierre  Ramond,  fils  d'un  comte  de  Toulouse. 
Cette  famille  a  possédé  en  outre  les  seigneuries  de 
Moncuq,  le  Castel,  Anty,  Roquebrune,  Pages,  Gazes, 
Haûterive^  JausseiYs,  Saint-Pierre,  Rascas,  etc.,  etc. 
Son  tombeau  se  voyait  encore  de  nos  jours  en  l'église  de 
Saint-Pierre  d'Anthe  ;  et  ses  armoiries  sur  les  vitraux 
de  l'église  des  mineurs  conventuels  de  la  ville  de  Montcuq. 

L'auteur  du  Nobiliaire  de^  la  Haute-Guienne,  parmi 
les  nobles  de  la  sénéchaussée  de  Lauzerte  et  ceux  qui 
ont  donné  des  chevaliers  et  qui  prenaient  le  titre  de  mon- 
seigneur dès  ii3o,  1270  et  i33o,  cite  les  Ramond;  et 
Raymond  de  Ramond-de-Folmont,  chevalier  de  Saint- 
Jean  de  Jérusalem,  fut  commandeur  d'Espedailhac,  en 
Quercy,  au  treiisième  siècle,  ce  qui  se  voit  aux  archives 
de  la  maison  de  Themines. 

I.  Raymond  -  Guillaume  de  Ramond,  seigneur  de 
Folmont  et  de  Moncuq,  était  petit-fils  de  Pierre-Ray- 
mond, seigneur  de  Folmont,  descendant  des  anciens 
comtes  de  Toulouse,  et  de  N  ....  de  Lagoursan;  il  mourut 
avant  1 384,  et  laissa  pour  fils  : 

IL  Guillaume  de  Ramond,  seigneur  de  Folmont,  vi- 
vant en  1 393,  lequel  fut  père  de  : 

III.  Bernard  de  Ramond,  seigneur  de  Folmont,  vi- 
vant en  1412  ;  il  laissa  : 

IV.  Pierre  de  Ramond^  seigneur  de  Folmont,  cheva- 
lier^ maître  d'hôtel  du  Daqphin  en  1459  ;  il  fut  sénéchal 
du  Quercy,  de  TAgénois  et  de  la  Gascogne,  en  1461  ;  ca- 
pitaine du  château  et  de  la  ville  de  Puymerol  en  14.62; 
puis  chambellan  et  maître    d'hôtel   du    roi,  et  députe  aux 


394  RAMOND. 

États  généraux  tenus  à  Tours  en  1468.  Le  lol,  pour  le 
dédommager  de  l'ofSce  de  sénéchal  du  Quercy  et  de  l'Agi- 
nois,  provinces  dont  il  avait  disposé  en  Csveur  du  doc 
de  Guienne,  son  frère^  lui  donna  l'office  de  capitaine 
ville  et  château  de  Penne,  en  Albigeois,  an  1469.  Il 
devint  sénéchal  du  Quercy  en  1473,  par  le  veiour  da 
duché  dcGuienne  à  la  couronne,  et  résigna  Toffice de  oa* 
pitaine  de  Penneà  Jeaq,  son  fils^  en  i486.  Il  épooaa  Hé- 
lène des  Lacs^  qui  vivait  en  1467,  fille  de  Raymopd  dea 
Lacs^  et  de  Cécile  de  Tauteresse.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

I  '**  Bertrand,  écuyer,  capitaine  de  Caylusavant  1465  ; 

2.*  Jean,  dont  l'article  suit. 

V.  Jean  de  Ramond^  P'  du  nom^  seigneur  de  Folniont  et 
d'Anty»  écuyer,  capiuine  de  Caylus  en  1465,  au  lieu  de 
Bertrand,  son  frère;  gouverneur  de  Cabors,  lieutenant- 
dû  sénéchal  dç  Quercy.  maître  d'hôtel  du  roi  en  1469  et 
1498.  Il  fut  élu,  en  1474,  pour  commander  la  noblesse 
de  Quercy  au  ban  et  arrière-ban  i  Rayonne.  Il  était 
panetier  du  roi,  et  capitaine  de  Lauzerte  en  1477,  et 
fut  capitaine  de  Penne  en  Albigeois  par  la  résignation 
que  son  père  lui  fit  de  cet  office  en  i486.  Il  épousa, 
i.*  N ;  2.*  Jeanne  dcL  Durfort,  fîUc  d'Antoine  de  Dur- 
fort,  et  de  Boissière  Salviac,  et  de  Jeanne  de  Luzecb. 
Ses  enfants  furent  : 

Du  premier  lit  : 

I  .*  Mathieu,  seigneur  de  Folmont,  grand-mahre  des 
eaux-et-foréts  du  Languedoc^  en  1489; 

Dti,second  lit  : 

2/ François,    reçu  chevalier  de  Saint-Jean  de  Jéru* 

salemeni5o3; 
3.*  Jean^  dont  l'article  suit. 

VI.  Jean  de  Ramond,  II*  du  nom,  seigneur  d'Anty, 
mort  avant  1 53  f ,  laissa  entre  autres  enfants  : 

VII.  Venture  de  Ramono,  I*'  du  nom,  seigneur  de 
Fages,  par  son  mariage  avec  Jeanne,  héritière  de  Fages, 
vivante  en  1541,  fille  de  Florimood  de  Fages,  et  de 
Marguerite  de  Manas.  Il  mourut  en  1576,  laissant  : 

VI IL  François  de  Ramond,  seigneur  de  Fages,  goo<> 
vemeur  des  château  et  ciudelle.de  Toumon,  en  iS7a.  Il 
mourut  en  1601,  et  avait  épousé  Catherine  de  Chastasgoer 
qui  vivait  en  1607,   fille  de  Rigal  de  Chasuigner,  seigneur 


RAMOND.  325 

de  Sainte-Fotx^  et  de  Jeanne  de  Pélâgrue  de  Montagudet. 
De  ce  mariage  vint  : 

IX.  Venture  de  Ramond,  II*  du  nom,  seigneur  de  Pa- 
ges, mort  avant  Tan  1622^  qui  épousa  Jeanne  de  Beau- 
ville,  qui  vivait  en  i656,  fille  d'Adrien  de  Beauville, 
seigneur  de  Massanes,  et  de  Catherine  de  Balsac.  De  ce 
mariage  naquit  : 

X.  Germain  db  Ramond^  seigneur  de  Pages,  mort  en 
i663.  Il  avait  épousé  Jeanne  d'Anty,  vivante  en  1681, 
fille  de  Josué  d' Anty,  et  de  Marie  de  Mauléon,  dont  : 

XI.  Jean  os  Ramond,  III*  du  nom,  seigneur  de  Saint- 
Pierre,  mort  «en  1712.  11  avait  épousé  Marie  Merle, 
morte  avant  1695,  de  laquelle  il  laissa,  entre  autres 
enfants  : 

XII.  Jean-Jacques  de  Ramond,  pourvu  de  l'office  de 
coosetller  du  roi,  receveur  et  payeur  des  gages  de  la  cour 
des  comptes,  aides  et  finances  de  Montpellier,  par  provi- 
sion du  8  novembre  171 1,  mort  en  1761;  il  avait  épousé, 
Rose  Maret,  flUe  d'Isaac,  et  de  Jeanne  Lucadou.  Il  eut  de 
ce  mariage  : 

XIII.  Jean-Isaac  de  Ramond  de  Rascas,  né  le  3 i  jan- 
vier 1712,  qui  fut  député  des  états  de  la  noblesse  aux 
étau  de  Languedoc  en  1748,  et,  le  9  décembre  de  la 
même  année,  fut    un  des  quatre  gentilshommes  choisis 

,  pour  présenter  au  roi  le  cahier  des  doléances  de  la  pro- 
vince. Il  mourut  en  1773,  et  avait  épousé  Jeanne  Lavabre, 
dont  il  eut  : 

t  .*  Pierre-Antoine,  dont  l'article  suit  ; 
2.*  Tobie-Bemard-Maurice  de  Ramond. 

XIV.  Pierre-Antoine  de  Ramond  de  Rascas,  écuyer, 
ancien  gendarme  de  la  garde  du  roi,  ainsi  qu'il  conste 
par  un  certificat  de  Charles  de  Rohan,  prince  de  Soubise, 
capiuine-lieutenant  de  ladite  garde,  du  2  janvier  1757, 
épousa,  par  contrat  du  24  août  1771,  reçu  par  Pierre 
Gaubtl,  et  Pninçois-Daniel  Alquier,  notaires,  Prançoise- 
Geneviève-Charlotte  de  Te3rras  de  Lossedat,  morte  en 
1806,  fille  de  messire  Gabriel  de  Teyras  de  Lossedat, 
écuyer,  et  de  Geneviève-Charlotte  Cluilon.  Il  mourut 
en  1793,  laissant  de  ce  mariage  : 

I.*  Cosme-Gabriel- Jean-Louis,  dont  Tartidesuit; 
2.*  Louis-Gilbert-Charles- Raymond  de  Ramond,  né 

le  9  janvier  1779; 
3.*  Trois  demoiselles. 

6.  19 


aa6  I>E  PLANTA. 

XV.  G>5me  •  Gabriel  -  Jean  -  Louis  de  Ramond,  ne  en 
1773»  a  épouse  Jeanne-Marie  Keittinger,  dont  il  a  : 

Joséphine-CIémentine-Adélaîde    de  Ramond,  née 
en  novembre  1807. 

Armes  :  «  Ecartelé,  au  1  et  4  de  gueules,  à  la  croix 
»  de  Toulouse  d'or;  au  2  et  3  d'azur,  à  la  cloche  d'ar- 
»  genty  bataillée  de  sable.  » 


PLANTA  (oe}.  Famille  ancienne^  originaire  du  pays 
des  Grik>ns9  et  mentionnée  tome  I*',  page  326^  c'est 
ainsi  qu'il  faut  lire  le  degré  XVII,  page  228  : 

XVII.  Ennemond  de  Planta^  I*'  du  nom,  a  épousé 
Marie  Ruel;  de  laquelle  il  eut  : 

I.*  Henri-Joseph- Roben,  qui  continue  la  branche 
ainëe,  et  est  rapporté  au  degré  XVIII. 

Mais  il  faut  lui  ajouter  son  frèrt^  qui  smt  : 

2.*  Claude- Antoine  de  Planta  de  Longueterre,  qui  a 
épousé  Marianne  de  Castanier  du  Glas,  dont  est 
issu  : 

.  Jean-Qaude  de  Plantt  de  Longueterre,  marié. 
I  .*  à  Jeanne-Charlotte  du  Claux  de  ht  Mésan- 
gère;  2.*  à  Elisabeth  Astier^  de  Qermont;  de 
ce  dernier  mariage  sont  issus,  i.*  Jean-Claude- 
Félix,  2.»  Adolphe;  3.»  Zoc. 


FIN  DES  GÉNÉALOGIES  DU   TOME  VI. 


929 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


CORRECTIONS   DU  TOME  III 


Page  83,  article  de  la  maison  de  Cadoine  de  Oabriac,  au  Uea  de 
et  l'on  trouve  des  chevaliera  et  grands  dignitaires  de  ce  nom, 
itef  :  et  1^  trowRp  des  chevaliers  et  dignitaires  de  œ  nom,  etc.,  etc. 

Page  84,  article  de  M.  le  marquis  de  Gabrlac,  au  lieu  de  l'un  des 
richa  propriétaires  de  Saint-Domingue,  /tsef  :  l'un  àet  principaux 
pft»priÀatf«s  de  Sain^Domingtte. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS  AU  TOME  IV. 


Plage  88,  article  Pabquibr  db  Fkancliku,  ajoute^  :  que  les  lettres 
patentes,  ^érection  de  marquisat  ont  été  délivrées  à  Compiègne  en 
juillet  1767,  et  enregistrées  en  la  cour  du  parlement  de  Toulouse,  le 
3  septembre  1767. 

Page  210,  article  Outrequin,  d^ré  II,  Jban,  mort  en  1779,  /iief  : 
«799* 


CORRECTIONS  DU  TOME   V. 

Page  S9,  article  de  Jean-Baptiste  de  Malmaxet,  mort  en  1731,  ti$eiç  : 
172». 

Page  59,  article  de  Jean-André  de  Saint-Andéol,  mort  en  1791, 
lljef  :  1796. 

Page  60,  article  de  Louis-Ferdinand,  comte  de  Malmaiet,  né  en 
Wvrier  1787,  lise^:  1781. 

Page  69,  article  d'Emmanuel-Gervais  Roergas  de  Servies,  mort  le 
18  octobre  1814,  iise^  1804. 

Page  83,  article  de  Bblcastbl  db  Montfabbs,  en  Poitou,  /titf  : 
qu'il  s'est  établi  près  de  Civray,  au  lieu  de  Cusac,  et  que  sa  se*, 
conde  épouse  est  fille  de  ItMSk'BaptisU  du  Vigier,  chevalier,  sei. 
gneur  de  Mirabei,  au  lieu  de  Jean-François  du  Vigier,  seigneur 
de  Mirabd. 


aa6  I>B  PLANTA. 

XV.  Cosme  -  Gabriel  -  Jean  -  Louis  db  Raîiond,  né  en 
1773,  a  épousa  Jeanne-Marie  Keittinger^  dont  il  a  : 

Joséphine-Clémentine-Adélaîde    de  Ramond,  née 
en  novembre  1807. 

Armes  :  «  Ecartelé,  au  1  et  4  de  gueules,  à  la  croix 
»  de  Toulouse  d  or;  au  2  et  3  d'azur,  à  la  cloche  d'ar- 
»  genty  bataillée  de  sable.  » 


PLANTA  (de).  Famille  ancienne^  originaire  du  pays 
des  Grik>nSy  et  mentionna  tome  I*',  page  226^  c'est 
ainsi  qu'il  faut  lire  le  degré  XVII,  page  228  : 

XVII.  Ennemond  de  Planta^  I**  du  nom,  a  épousé 
Marie  Ruel;  de  laquelle  il  eut  : 

I.*  Henri-Joseph-Robert,  qui  continue  la  branche 
aînée,  et  est  rapporté  au  degré  XVIII. 

Mais  il  faut  lui  ajouter  son  frère,  qui  smt  : 

2.*  Qaude-Antoine  de  Planta  de  Longueterre,  qui  a 
épousé  Marianne  de  Castanier  du  Glas,  dont  est 
issu: 

,  Jean-Qaude  de  Planta  de  Longueterre,  marié, 
I.*  à  Jeanne-Charlotte  du  Claux  de  la  Mésan- 
gère;  2.*  à  Elisabeth  Astier,  de  Qermont;  de 
ce  dernier  mariage  sont  issus,  i.*  Jean-Glaude- 
Félix,  2.*  Adolphe;  3.*  Zoé. 


FIN  DES  GÉNÉALOGIES  DU    TOME  VI. 


329 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 


CORRECTIONS  DU  TOME  III 


Page  83,  article  de  la  maison  de  Cadoine  de  Gabriac,  au  lieu  de 
et  l'on  trouve  des  chevaliers  et  grands  dignitaires  de  ce  nom, 
itjff  :  et  Ite  trouve  des  chevaliers  et  dignHaîrss  de  ce  nom,  etc.,  etc. 

Page  S4,  article  de  M.  le  marquis  de  Gabriac,  au  lieu  de  l'un  des 
rich€$  propriétaires  de  Saint-Domingue,  lise^  :  l'un  Aet  principaux 
propriéCattes  d»  Saint-Domingoe. 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS  AU  TOME  IV. 


Page  88,  article  Pasquibr  db  FaANCuau,  afoutei  :  que  les  lettres 
patentes,  ^érection  de  marquisat  ont  été  délivrées  à  Compiègne  en 
juillet  1767,  et  enregistrées  en  la  cour  du  parlement  de  Toulouse,  le 
3  septembre  1767. 

Page  210,  article  Outrequin,  degré  II,  Jbaii,  mort  en  1779,  liit^  : 
1799. 

CORRECTIONS  DU  TOME  V. 

Page  S9,  article  de  Jean-Baptiste  de  Malmazet,  mort  en  1731,  Ute^  : 
1722. 

Pige  S9,  article  de  Jean-André  de  Saint- Andéol,  mort  en  1791, 
/i«f  :  1796. 

Pa£e  60,  article  de  Loui^Ferdinand,  comte  de  Malmaxet,  né  en 
Kvrier  1787,  /wf  :  1781. 

Page  69,  article  d'Emmanuel-Gervais  Roergas  de  Servièi,  mort  le 
18  octobre  1814,  /tsef  1804* 

Page  83,  article  de  Bblcastbl  db  Montpabbs,  en  Poitou,  Ijjtf  ; 
qu'il  s'est  établi  près  de  Civrqfy  au  lieu  de  Cusac,  et  que  sa  se*. 
oonde  épouse  est  fille  de  Jfn^B^iste  du  Vigier,  chevalier,  sei. 
gneur  de  Mirabei,  au  lieu  de  Jean-François  du  Vigier,  seigneur 
de  Mirabei« 


r 


33o  ADDITIONS  ET  CORRECTIONS. 

Page  243,  c'est  ainsi  qu'il  fiiut  rétablir  les  armes  de  M.  Boih  de 
Tausçia,  en  Guienne  : 

«Parti,  au  f^  d'azur,  au  chevron  d'or,  accompagné  en  chef  de 
•  deux  roses  du  même,  et  en  pointe,  d'un  lionceau  d'argent;  au  chef 
j»  cousu  de  gueules,  chargé  d'un  croissant  du  troisième  émcilt  acoosié 
»  de  deux  étoiles  du  même  ;  an  2  d'asur,  à  trois  fleurs  de  lys  d*or, 
9  rangées  en  chef,  et  une  limande  du  même  en  pointe.  » 


ADDITIONS  ET  CORRECTIONS  DU  TOME  VI 


Page  5i,  degré  VII,  article  de  Pierre  II,  vicomte  de  Gcneaux. 
ajoutez  que  de  son  mariage  avec  Elisabeth  Irving»  sont  nés  deux 
fils: 

I.*  Oacar-Lottls-Fninçois; 

2«.  Alfred-Charles-Elie-Françoîs. 

Page  35,  article  de  Guignard  de  Saint-Priest,  ligne  2,  supprimes  née 
Constance,  et  Use^  :  il  a  épousé  Constance-Guillelmine  de  Ludolph, 
comtesse  du  Saint-Empire  Romain. 

Page  58,  article  de  la  fiamille  Salvaire  d'Ale3mc,  a|outez  qu'elle  a 
fourni  un  cardinal  du  titre  de  Sainte-Anastasie,  dans  la  personne 
de  Pierre  de  Salvaire  Montirac^  mort  le  dernier  jour  de  mai  de 
i385,  et  dont  on  voit  le  mausolée  dans  la  chartreuse  de  Villeneu«*e 
les  Avignon. 

Page  66,  article  de  Guy-Joseph  de  Girard,  marquis  de  Chamaoé. 
ajoutez  qu'il  était  du  nombre  des  gentilshommes  français  émigrés 
qui  défendirent  Maestricht,  sous  les  ordres  du  prince  de  Hesse 
et  du  marquis  d'Autichamp,  lorsque  l'armée  de  Dumouriez  en  fit  le 
siège  en  1793. 

Armes  de  la  famille  Domini  de  Rienzi ,  mentionnée 

page  i35. 


«  De  gueules,  à  l'épée  d'or,  posée  en  pal,  surmontée  d'un  ooissant 
»  du  même,  à  deux  clefs  d'argent,  passées  en  sautoir,  brochantes 
9  sur  le  tout.  » 


33 1 


TABLE  ALPHABÉTIQUE 

DES  MATIÈRES 


ET    DES    FAMILLES 


CONTENUES  DANS  CE   VOLUME. 


ALEYRAC. 

Page  58  et 

33o 

ALLUIN, 

128 

ARGENS, 

2o5. 

,207 

ARNAULD 

DELA  RONZIÉRE 

ET  d'AR- 

TONNE, 

127 

AUTET  (  Di 

i  Barbbrot  d'  /  , 

217 

B 


BARRÉS  DU  MOLARD, 
BARBEROTd'AUTET  (DR  ) , 
BATZ  DB  TRINQUELLÉON  it  db  MIRE- 
POIX, 
BEAUCHAMP. 
BELCA8TEL, 


'47 
217 

106 

3i 

329 


332  TABLE  ALPHABÉTIQUE. 

BETHUNESULLY,  67 

BLANCHARD,  Sa 

BOILEAU  DB  CASTELNAU(ot),  i53 

BOTH  DE  TAUZIA,  33o 

BOUCHEROUX  (ou) ,  1 14 
BOYER  d'ARGENS  et  d'EGUILLES.                ao5,  207 

BRIOISdb  Là  mairie  et  d'HULLUCH,  i36 

BRONGNIART,  42 


CADOINE  DE  GABRIAC  329 

CAIRE  DU  LAUZET,  tg 

CAPDEVILLE,  i58 

CASTELNAU  (de  BoiLEAU  de) ,  i53 

CHAPELLE  DU  BOUCHEROUX,  1 14 
CHARNACÉ,                                                      60  et  33o 

CAUCHON,  36 

COQUEBERT  de  MONTBRET,  36 

CORDOUE,  57 

COSTART  (  DE  ),  I  Sa 

OOURTIN  d'USSY,  86 


D 


DEAN,  to8 

DIEULEVEULT.  14* 

DOMENI  DE  RIENZI,  1 3S  «1  33« 


ESCHEROLLES  (Giraud  des)  ,  a  1  a 

ETTRICHÉ-BARACÉ   (d'),  86 


TM»US  At.P!HAP£TiQUe.  333 


GALBERT,  2,4 

GAUVILLE(Har8ncdb/,  ,60 

GfiREAUX,  49  et  33o 

GIRARD  OK  CHARNACÉ,  60  et  33o 

OIRAUD  BBS  ECHEROLLES.  213 

ORESLING  (M),  ,59 

eiUANTER,  85 

OUIGNARD  OB  SAINT-PRIBST            ■  ?o  et  33o 

OU YOT  BBS  HERBIERS,  102 


«  P 


H 

HALEWYN,  ,28 

HARENG  BB  GAUVI LLE  (be  },  «60 

HULLUCH,  ,43 

I 


J 

/ 

1 
> 

JACQUEMET  bb  SAINT-GEORGES, 

53 

lAANO, 

M 

I         •  • 


LAUZET  (CAiBBe»),  ap 

LENFANT(bb).  aoe 

UCONNÉS,  lij 

LOUVART  bb  PONT-tB-VOYE.  laç 

6.  «4* 


334  TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


M 


MAHEAS.  i5 

MAIRIE  (Briomdb  la),  14a 

MALMAZET  DE  SAINT-ANDÉOL.  3»9 

MESNAULD  u  la  SALLE.  37 

MIREPOIX,  107 

MOCT,  37 

MOLARD  (BAutÈs  ou),  147 

MOLETTE  M  MORANGIÊSk  si 

MONTBRET,  36 

MONTMORENCY-MORRÊS,  76 


N 


NAS,  ta3 


PASQ.UIER  »  FRANCLIEU,  3*9 

PIGEON  m  VIER VILLE  (ls),  i  ao 

PLANTA  (m).  **6 

PLANTIERS(ois).  58 

PONT-JARNO,  ao 

PONT  M  LIGONNÊS  (  mi  ),  1  a? 

PONT-LB-VOYE  (  LomrAn  db  ),  ■  a9 
PUY  (db).  7« 


RAMOND,  ssS 

JlIENZI(Doiami«),  i35ct33o 


TABLE    ALPHABÉTIQUE.  335 

ROERGAS  DE  SERVIES,  329 

RONZIÈRE  (Arnauld  DK  la),  137 


SAINT-GEORGES,  53 

SAINT-MAURIS.  16 1 

SAINT-PRIEST,  3o  et  33o 

SALLE  (Mbsnaub  de  la;,  ij 

SALVAIRE  d'ALEYRAC,  38  et  33o 

SERRE  DE  SAINT-ROMAN  (de,.  46 

SOUCY,  86 

SULLYiDEBÉTHUNB;,  67 


TELLIER  (LE),  52 

TOUR-EM-VOIVRE  (de  la).  204 

TRINQUELLÉON,  io6 


U 


USSY  (CouRTiM  d'),  86 


VIERVILLE,  120 


PIN  DK  LA  TABLIl. 


emAtnjum-m  nwi.  —  owannut  c  cowmi.tri 


LIBRAIRIE   BACHELIN-DtFLORENNE 


CONDITIONS  DE  LA  SOUSCRIPTION 


AU 


NOBILIAIRE   UNIVERSEL   DE  FRANCE 


On  ne  peut  souscrire  au  Nobiliaire  universel  de  Sainl-Alijis 
qu'à  la  condition  de  s'engager  pour  Touvrage  complet. 

Il  paraîtra  un  demi-volume  vers  le  !•'  et  le  1 5  de  chaque  mois. 

Les  souscripteurs  ne  payeront  qu'après  réception  de  chaque 
demi-volume  le  prix  de  5  francs  atférent,  à  ce  demi-volume,  qui 
devra  nous  être  envoyé  en  un  mandat  sur  la  poste. 

Les  souscripteurs  qui  voudront  payer  d'avance  le  montant  de 
l'ouvrage  complet,  qui  sera  publié  en  un  an,  auront  droit  à  un  es- 
compte de  lo  pour  loo. 

Ils  n'auront  donc  qu'à  nous  adresser  en  un  mandat,  ou  autre 
valeur  sur  Paris,  la  somme  de  i8o  francs. 

VALEUR  DK  L'OUVRAGK 

Voici  déjà  bien  longtemps  que  le  Nobiliaire  universel  de  Saint* 
Allais,  complet,  est  devenu  introuvable.  Le  seul  exemplaire  qui. 
depuis  plusieurs  années,  ait  passé  en  vente  publique,  est  celui  de 
la  bibliothèque  du  comte  de  Lambilly  qui  a  éic  vendu,  en  mari 
1872,  tout  près  de  1,000  francs. 

Notre  nouvelle  édition /ac-simi7e  et  mieux  exécutée  que  l'an- 
cienne sera  donc  infiniment  moins  coûteuse  et  pourra  être  ac- 
quise par  tout  le  monde,  ce  qui  ne  peut  avoir  lieu  en  ce  moment 

AVANTAGt:  OFFERT  AUX  SOUSCRIPTEURS  NOBLES 

Pour  donner  une  idée  de  l'importance  de  l'ouvrage,  il  suffit  de 
rappeler  qu'il  contient  les  génkalogiks  d'environ  2,5oo  fauillks 
VIVANTES.  Les  membres  directs  ou  par  alliances  de  ces  famine^ 
pourront  gratuitement,  en  3o  lignes  dans  un  ou  plusieurs  \oluine$ 
supplémentaires,  compléter  leur  filiation  gcnéaloj;ique  jusqu'à  ce 
jour,  ce  qui  a  une  grande  importance  au  point  de  vue  de  Tusur- 
pation  des  noms. 


CHATlLL'iN-SUR-sr.lNC.   —    IMPRIMER  t|:     K.    CORKII.  LAC 


NOBILIAIRE 

UNIVERSEL 

DE    FRANCE 

ou  RECUEIL  GÉNÉRAL 

DES  GÉNÉALOGIES  HISTORIQUES 


M.    DE    SAINT-ALLAIS 


OE  MM.  DE  COURCELLES,  L'ABBÉ  DE  L'ESPINES,  DE  SAINT-PONS 


TOME    SrXIÉME 


LIBRAIRIE    BACHELIN-DEFLORENNE 

î,     QUAI     HALAQU«lt,     î 
MDCCCLXIIV 


LIBRAIRIE   BACHELIN-DHFLORENNE 


CONDITIONS  DE  LA  SOUSCRIPTION 


AU 


NOBILIAIRE   UNIVERSEL   DE  FRANCE 


On  ne  peut  souscrire  au  Nobiliaire  universel  de  Saini-Allais 
qu'à  la  condition  de  s'engager  pour  l'ouvrage  complet. 

Il  paraîtra  un  demi-volume  vers  le  i"  et  le  i5  de  chaque  mois. 

Les  souscripteurs  ne  payeront  qu'après  réception  de  chaque 
demi-volume  le  prix  de  5  francs  afférent,  à  ce  demi-volume,  qui 
devra  nous  être  envoyé  en  un  mandat  sur  la  poste. 

Les  souscripteurs  qui  voudront  payer  d'avance  le  montant  de 
l'ouvrage  complet,  qui  sera  publié  en  un  an,  auront  droit  à  un  es- 
compte de  lo  pour  loo. 

Ils  n'auront  donc  qu'à  nous  adresser  en  un  mandat,  ou  autre 
valeur  sur  Paris,  la  somme  de  i  So  francs. 

VALEUR  DK  L'OUVRAGE 

Voici  déjà  bien  longtemps  que  le  Nobiliaire  universel  de  Saint- 
Allais,  complet,  est  devenu  introuvable.  Le  seul  exemplaire  qui. 
depuis  plusieurs  années,  ait  passé  en  vente  publique,  est  celui  de 
la  bibliothèque  du  comte  de  Lambilly  qui  a  été  vendu,  en  mars 
1872,  tout  près  de  1,000  francs. 

Notre  nouvelle  édition /ac-5imi7e  et  mieux  exécutée  que  l'an- 
cienne sera  donc  infiniment  moins  coûteuse  et  pourra  être  ac- 
quise par  tout  le  monde,  ce  qui  ne  peut  avoir  lieu  en  ce  momcn; 

AVANTACit:  OFFERT  AUX  SOUSCRIPTEURS  NOBLES 

Pour  donner  une  idée  de  l'importance  de  l'ouvrage,  il  suflit  de 
rappeler  qu'il  contient  les  généalogies  d'environ  2,5oo  famii.lfa 
VIVANTES.  Les  membres  directs  ou  par  alliances  de  ces  famillo 
pourront  gratuitement,  en  3o  lignes  dans  un  ou  plusieurs  xolurocs 
supplémentaires,  compléter  leur  filiation  généalogique  jusqu'à  ce 
jour,  ce  qui  a  une  grande  importance  au  point  de  vue  de  l'usur- 
pation des  noms. 


CHATILLON-SUR-ftCtNC.   —    INPRtMtLIIir     K.    CORHIILAC 


NOBILIAIRE 

UNIVERSEL 

DE    FRANCE 

ou  RECUEIL  GÉNÉRAL 

DES  GÉNÉALOGIES  HISTORIQUES 


M.    DE    SAINT-ALLAIS 

DE  MM.  De  COURCELLES,  L'ABBÉ  DE  L'ESPINES,  DE  SAINT-PONS 

TOME    SIXIÈME 


LIBRAIRIE    BACHELIN-DEFLORENNE 

3,     QU.I     HALAQUAlS,     3 

MDCCCLXXIV 


LIBRAIRIE   BACHELIN-DEFLORENNE 


CONDITIONS  DE  LA  SOUSCRIPTION 


A  U 


NOBILIAIRE  UNIVERSEL  DE  FRANCE 


On  ne  peut  souscrire  au  Nobiliaire  universel  de  Saint-Allais 
qu'à  la  condition  de  s'engager  pour  l'ouvrage  complet. 

Il  paraîtra  un  demi-volume  vers  le  i*  et  le  i5  de  chaque  mois. 

Les  souscripteurs  ne  payeront  qu'après  réception  de  chaque 
demi-volume  le  prix  de  5  francs  afférent,  à  ce  demi- volume,  qui 
devra  nous  être  envoyé  en  un  mandat  sur  la  poste. 

Les  souscripteurs  qui  voudront  payer  d'avance  le  montant  de 
l'ouvrage  complet,  qui  sera  publié  en  un  an,  auront  droit  à  un  es- 
compte de  lo  pour  loo. 

Ils  n'auront  donc  qu'a  nous  adresser  en  un  mandat,  ou  autre 
valeur  sur  Paris,  la  somme  de  1 80  francs. 

VALEUR  DE  L'OUVRAGE 

Voici  déjà  bien  longtemps  que  le  Nobiliaire  universel  de  Saint- 
Allais,  complet,  est  devenu  introuvable.  ^Le  seul  exemplaire  qui, 
depuis  plusieurs  années,  ait  passé  en  vente  publique,  est  celui  de 
la  bibliothèque  du  comte  de  Lambilly  qui  a  été  vendu,  en  mars 
1872,  tout  près  de  1,000  francs. 

Notre  nouvelle  édition /ac-5fmi7e  et  mieux  exécutée  que  l'an- 
cienne sera  donc  infiniment  moins  coûteuse  et  pourra  être  ac- 
quise par  tout  le  monde,  ce  qui  ne  peut  avoir  lieu  en  ce  moment 

AVANTAGE  OFFERT  AUX  SOUSCRIPTEURS  NOBLES 

• 

Pour  donner  une  idée  de  l'importance  de  l'ouvrage,  il  suftit  de 
rappeler  qu'il  contient  les  généalogies  d'environ  2,5oo  familles 
VIVANTES.  Les  membres  directs  ou  par  alliances  de  ces  &  milles 
pourront  gratuitement,  en  3o  lignes  dans  un  ou  plusieurs  volumes 
supplémentaires,  compléter  leur  filiation  généalogique  jusqu'à  ce 
jour,  ce  qui  a  une  grande  importance  au  point  de  vue  de  l'usur- 
pation des  noms. 


CHATlLLOK-SUR-SElNe.  —    IMPRtMERlK    K.   COHMlLLAC