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Full text of "Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale et autres bibliothèques"

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NOTICES ET EXTRAITS 

\ 

DES 

MANUSCRITS 

DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE 

ET AUTRES BIBLIOTHÈQUES. 



ii./z.c 



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NOTICES ET EXTRAITS 

DES 

MANUSCRITS 

DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE 

ET AUTRES BIBLIOTHÈQUES, 

PUBLIÉS PAB L'INSTITUT NATIONAL DE FRANCE. 



FAISANT SDITB 



AUX NOTICES ET EXTRAITS LUS AU COMITÉ ÉTABLI DANS L'ACAOÉHIB 
DES INSCKIPTIONS ET BELLES-LETTHES. 



TOME VINGT-SIXIÈME. 



PARIS. 

IMPRIMERIE NATIONALE. 



M DCCC LXXVII. 



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lSsae.li,Xl.Tjï 



JAN 111884 



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DEUXIEME PARTIE. 



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LA CHIROBALISTE 
D'HÉRON DALEXANDBIE, 



VICTOR PROU. 



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NOTICES ET EXTRAITS 

DES 

MANUSCRITS 

DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE 

ET ADIRES BIBLIOTHÈQUES. 



LA CHIROBALISTE D'HÉRON D'ALEXANDRIE, 



M. VICTOR PROD, 

ing£niedii uti:.. 

PREMIÈRE PARTIE. 

INTRODUCTION HISTORIQUE. 

I. 

1. li est bien difficile d'interpréter exactement, au point de vue 
philosophique, les œuvres d'art d'une civilisation éteinte, sans les 
rattacher à l'histoire de leur pays d'origine. Conunent, par exemple, 
expliquer avec toute la clarté convenable Sophocle ou Aristophane, 
en dehors des idées politiques et religieuses du monde contemporain i> 
Comment mettre en plein relief toute la beauté de leurs créations 
dramatiques, s'il est presque impossible de ressusciter la scène, la dé- 
clamation, raccompagnement musical, dont savait l'animer, sous un 
ciel éclatant, l'harmonieux génie de la Grèce? Réduit au moule pro- 



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2 NOTICES 

sodique, le vers jadis ailé de Pindare n'est plus lui-même aujourd'hui 
qu'une forme morte et parfois inintelligible. 

2. Indispensable en littérature, l'exégèse s*inipose, avec plus de 
rigueur encora , aux études ayant pour objet les produits de l'industrie 
antique. Ce n'est plus aux mœurs générales du temps qu'il appartient 
d'en défmir la sphère d'utilité ou la fonction; ce sont tes besoins de 
la consommation courante, les connaissances techniques, avec les pro- 
cédés plus ou moins avancés de la fabrication usueUe, qui doivent en 
préciser, poiu* chaque époque , les diverses conditions pratiques. Mais 
comment affronler de pareib problèmes, si les matériaux manquent ou 
s'ils ne se trouvent pas en état de servir? 

3. Lorsque j'abordai, en i86i, de concert avec feu M. Vincent, 
la recherche de la Chirobaliste, je ne connaissais, des quelques docu- 
ments relatifs à l'artillerie des anciens, que les BeXoTrouxà [Traité des 
armes de Jet ou Bélopéc) d'Héron d'Alexandrie, dans les Matkemaiici 
veteres, de Tbévenot'*. J'en avais lu une traduction française, encore 
inédite, de M. Vincent, à l'occasion des figures du texte original que 
j'avais été chaigé de reproduire dans cette traduction. Les machines 
de jet gréco-romaines reconstruites par M. de Reflye, aujourd'hui 
colonel d'artillerie, étaient alors à l'étude. Les textes de la Poliorcé- 
liqae des Grccs^, de M. C. Wescher, sommeillaient encore dans les 
manuscrits de dix bibliothèques. J'ignorais d'-ailleurs l'existence des 
nombreux travaux modernes publiés sur la question. C'est dans un 
isolement presque complet que j'ai retrouvé l'arme d'Héron, telle que 
je la Gs connaître en 1 86a *. 

k. Depuis, le terrain a pris plus de consistance. La solution per- 
sonnelle de M. Vincent, publiée en t866, a montré de quel ordre 
d'idées on devait s'abstenir*. Le musée d'artillerie et celui de Saint- 
Germain-eU'Laye se sont enrichis des nombreux modèles exécutés [»r 
M. de Reflye. S'il n'a pas retrouvé, dans les 'Rù.oTtoumi mêmes, le 
principe de ta balitte ['OtûdvTOVOV 6pya.vov) , le judicieux olBcier n'en 
a pas moins deviné, avec une rare sagacité, le mécanisme véritable. 

" Voir les note» en renvois numérolés à la fin de Touvrag^. 



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DES MANUSCRITS. 3 

i.a convei|;ence extérieure des battants, également entrevue dans la 
ckirobaliste par M. Vincent, est le caractère distinctif de l'engin palin- 
tone. S'en donnerai plus loin la démonstration, dégagée pour la pre- 
mière fois du texte des 'BeXtmotïxd. 

5. D'un autre côté, le texte grec de la Xapo^aikXMpa., réédité par 
M. C. Wescher, d'après six manuscrits de Paris, de Vienne et du Va- 
tican, m'a fait connaître quelques leçons inédites, reprendre et per- 
fectionner ma solution primitive. Sans en modifier le principe, j'en ai 
restitué tous les détails, jusqu'au décor symbolique de l'arme, avec 
une précision mathématique. Dix autres manuscrits, de Paris et de 
Vienne, négligés par le savant éditeur de ta Poliorcétique, m'ont livré 
également de précieuses variantes, attestant que les copies issues de 
la recension officielle byzantine , effectuée au \* siècle sous les auspices 
de Constantin Porphyrogénète, ne sont pas inférieures, en authenti- 
cité, aux manuscrits de même source que celui de Mynas, c'est-à-dire 
provenant sans doute du commerce. Outre des leçons absentes de ces 
derniers, les figures annexées à ces copies offrent ime précision rela- 
tivement supérieure. A la vérité , les manuscrits dits secondaires ne 
sont que du xvi* siècle. Mais ne peut-on admettre qu'ils fussent des- 
tinés, dès cette époque, à remplacer de vieux parchemins vermoulus 
auxquels la philologie, déjà si éclairée, assignait une valeur considé- 
rable? La provenance de tant de précieuses reliques était sans doute 
alors sufGsanunent connue, et la garantie fondée sur l'antiquité des 
unes put s'y trouver compensée par la sagacité d'une critique plus 
pénétrante , mise au service de la reproduction des autres. 

6, Avec les leçons des nombreux manuscrits délaissées par M. C. 
Wescher, j'ai rétabli en leur juste relief celles de Baldi, éditeur prin- 
ceps de la XEipo€xXXi)yïpac, en compagnie de qui le traducteur princeps 
du même opuscule s'est vu complètement mis de côté par le savant 
paléographe. Mon nouveau commentaire, cinq ou six fois plus étendu 
que celui de M. C. Wescher, s'exerce sur seize manuscrits et sur cinq 
éditions. Chaque manuscrit, chaque édition, y recouvre en latin la 
plénitude de ses droits. 



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k NOTICES 

7. Enfin tes essais d'interprétation de Baldi, de Juste-Lipse, de 
Saumaise, de Perrault, de De Folard, de Maizeroy, de Silberscfalag , 
de Meister, de Schneider, de Dureau de la Malle, de Dufour, de Kô- 
chly et Rûstow, sur les principes techniques de l'artillerie gréco-ro- 
maine, m'ont souvent signalé le danger de céder, en pareille matière, 
à l'imagination, en dehors des faits rigoureusement démontrés. Par 
la forme, comme dans le fond, témoin la chirobidiste , la mécanique 
des anciens était une science exacte. Ils ne l'ont jamais entendue autre- 
ment. Les auteurs ci-dessus m*ont néanmoins signalé bon nombre de 
renseignements historiques ayant trait à l'artillerie primitive. J'ai repris , 
dans l'édition de M. Wescher, le texte des BeXoTroiVxi; dans les Ma- 
thematici veteres, Vétixde du livre IV de Philon de Byzance sur le même 
objet*. Ces deux sources m*ont permis d'étudier à fond l'état de l'ar- 
tillerie au temps de la cbirobaliste , ainsi que les progrès remarquables 
issus des travaux contemporains. En im mot, je me suis appliqué à 
mettre en évidence le courant d'idées neuves et hardies où s'élabora, 
au 11' siède avant l'ère chrétienne, l'engin si remarquable de la X^ipo- 

Avant d'aborder le compte rendu de ces nouvelles recherches, i) 
convient d'exposer brièvement la série des efforts tentés aux diverses 
époques, en vue de restituer Tarme d'Héron d'Alexandrie. 

II. 

8. En l'année i6i6, l'abbé Baldi, célèbre philologue italien, pu- 
blia i Augsbourg, avec figures, traduction et commentaire en latin, 
la première édition (petit ia-à") des BsXoTroiixct, curieux Traité des 
armes de jet antiques, attribué partons les manuscrits aujourd'hui con- 
nus k Héron, disciple de Ctésibius. A la suite, Baldi annexa, sans 
traduction ni figures, im second opuscule grec qu'il intitula ; 



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DES MANUSCRITS. 5 

C'est-à-dire : 

Da même Héron, straclare tt dimensions de la Chirobaliste. 

9. Les manuscrits édités par Baldi étaient sans doute ceux du 
Vatican. Les leçons de ces derniers, données par M. Wescher, en 
fournissent plus d'une preuve. H est certain d'ailleurs que Baldi avait 
consulté plusieurs manuscrits. Son texte porte à la marge d'Impoi^ 
tantes variantes. D'im autre côté, le savant abbé de Guastalla avait fait 
à Rome, dès l'année i586, plusieurs voyages, et Ton sait qu'il y sé- 
joimia plus tard, pour se livrera l'étude des langues orientales*. Or, 
témoin les seize manuscrits aujourd'hui connus, les mots ■ Tov avroû > 
sont une interpolation du savant éditeur. Baldi pensa que la Xeipo- 
fixXXiWpa était du même Héron, disciple de Ctésibius, que les BeXo- 
iroiixi, dont le titre complet est « Hpwvos Ktî/ot&'ov BeXoirowxa; ■ 
tandis que les manuscrits consultés par lui donnaient à la Chirobaliste 
le simple titre : 

nparvos Xefpo€a^^iV7paf xaneuixeuri xcù tTuiifisrpia, 
Baldi n'était donc pas suffisamment autorisé à attribuer la Chiro- 
baliste à Héron d^Alexandrie. Loin de là, les douze manuscrits aujour- 
d'hui connus de la recension officielle byzantine, à laquelle se ratta- 
chent ceux du Vatican, donnent ÏAXeipoêaX^t/lpa avant lesBeXoTTOiVxct. 
Celte circonstance créerait plutôt une opposition qu'un rapprochement 
entre les deux Héron, auteurs des opuscules respectifs. Au surplus, 
le manuscrit lao [olim i i3) de Vienne porte, sans nom d'auteur, le 
titre laconique ■ \etpoSaXMpas [sic) xaToerxeu^. ■ Enfm le manus- 
crit 1^0 (olim I lo] devienne, qui appartient à la série dite de Mynas 
et non à la recension byzantine, a pour titre : « ttpuvos Xk^OLvSpétùs 
\eipo&iXkù/lpas xtX. » Or ce manuscrit, étranger à la série officielle, 
n'est que du xyi' siècle. 

1 0. L'interpolation de Baldi préjugeait donc ime question grave. 
Rien ne l'autorisait à confondre avec Héron d'Alexandrie l'auteur 
homonyme de la \etpo€aX)Jtïlpa. D'un autre côté, cet auteur, quel 
qu'il fut, était-il l'inventeur même de la Chirobaliste? 



GBIBOBAI.in'B 
P-tLBtJURIBn. 



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6 NOTICES 

Nous aurons à examiner cette intéressante question. 

11. De toute l'antiquité grecque et, selon toute apparence, anté- 
rieurement à Tère chrétienne, le titre de Topuscule édité par Baldi 
est le seul endroit où il soit fait mention de la \£tpo€<ù.)J(/}pa. On 
n'en retrouve la trace qu'au x* siècle, dans un ouvrage de Constantin 
Porphyrogénète '', sous la forme j(etpoëoyJ</lp(i, k propos d*expédi- 
tions militaires contemporaines de Dioclétien et de Constantin V" 
(284-337). L'auteur donne ce nom à un engin d'artillerie volante, 
actionné par la torsion de câbles de nerfs ou de chanvre. Il l'appelle 
également du nom plus général ^Xiaxpa , batiste', 

12. Dans un autre ouvrage*, Técrivain byzantin mentionne égale- 
ment la TO^oSo}J</}pa, arcabaUsta, arbalète, complètement distincte 
de la x.^poSoXî</}pa. Il est aussi question de la To^oêoXta^pa dans 
Théophane '" [ix' siècle), et dans la Tactique de l'empereur Léon" 
(x' siècle). Comme la ^oTddlpa ou x^eipoëoklr/]pa,, la To^oSo}J</}p<t 
semble appartenir à l'artillerie volante du Bas-Empire. 

in. 

13. Chez les Latins, Végèce (fin du iv* siède) est le seul auteur 
qui ait mentionné la mant^alisle. On sait qu'il vécut à Constantinople". 
En deux endroits de son traité de VArt militaire, il désigne sous le 
nom de manabaliste une arme de jet évidemment portative, puisqu'il 
la classe, sur le champ de bataille et dans l'attaque des places, au 
même rang que l'arc, l'arbalète, la &onde etie fustîbale. Toutefois, en 
employant les expressions manMbalii^xs ygl tircabalistas , manabalistarii 
VEL arcubalistarii ", Végèce montre que la manabalisie était très^lis^ 
tincte de ['arbalète, qu'il considère d'ailleurs comme beaucoup mieux 
connue'*. En même temps, la manabaliste citée mfojit Xarbaiètt semble 
indiquer qu'elle lui était préférée. Peut-être ïarcabalista la suppléait- 
elle au pis aller. Toutes deux servaient à lancer des flèches, sagittas. 

14. Parlant de la batiste, Végèce dit qu'elle lançait des flèches 
aiguës, spicala^^. De même la manabaliste, identique au scorpion des 



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DES MANUSCRITS. 7 

âges précédents, Unçait un trait aigu et de petite dimension, parvis 
subtilibusqae spicaUs mortem inferwil, dit encore Végèce. Or la légèreté 
de ces projectiles pennettait d'en approvisionner un plus grand nombre 
clans ie carquois du soldat. A ce point de vue, au moins, la manuba- 
liste était déjà supérieure h l'arc, dont elle dépassait probablement 
la portée. 

15. £n6n, dans le même groupe que les mtuiubaiislei , Végèce men- 
tionne les carrobalistes ou balistet sur roues, attelées de deux chevaux 
ou mulets". Mais il s'agit-ici, comme il prend soin de l'indiquer, des 
balistes communes, actionnées par ia torsion de fibres élastiques ", et 
destinées à faire campagne; d'accord en cela avec le témoignage, rap- 
porté plus haut, de Constantin Porphyrogénète. D'ailleurs, dans la 
pensée de Végèce, nulle confusion possible entre la balisie, l'onagre, 
Varbalèle et le scorpion ou manabaliste^^. 

16. Ala vérité, Anamien Marcellin, contemporain de Végèce, men- 
tionne et décrit k plusieius reprises '°, soua le nom de scorpion, une 
machine propre à lancer des pierres, mais différant complètement du 
scorpion primitif. • Au reste, ajoute l'historien, c'est depuis peu qu'on 
■ l'appelle aussi onagre, > Dans Végèce. l'onagre remplit la même fonc- 
tion. De là, avec le témoignage d'Ammien, ime contradiction apparente. 
Mais, outre que l'autorité de ce dernier, malgré sa réputation d'écri- 
vain consciencieux et de témoin ooilaire, en maint endroit, des détails 
consignés dans son livre, semble avoir moins de poids, au point de vue 
technologique, que celle du tacticien de profession traitant spéciale- 
ment, comme le fait Végèce, de TorganisatioD des armées antiques; 
on peut admettre encore que le nom de scorpion , k une certaine époque , 
passa de l'arme appelée désormais manuhaliste à un autre engin, exclu- 
sivement consacré au jet des pierres, et qui reçut plus tard, .vers la fin 
du 11' siècle, le nom nouveau d'onagre. 

1 7. Ainsi, l'aflirmation de Végèce faisant remonter au scorpion des 
anciens l'idée mère de la manabaliste, non-seulement n'est point ébranlée 
par le témoignage d'Ammien Marcellin; mais nous la venx)ns bien- 
tôt fortifiée, au contraire, par des considérations tétaniques et phi- 



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8 NOTICES 

lologiques, qui ne laissent aucun doute sur rauthenticité de cette ori- 
gine. 

IV. - 

18. Sur le scorpion, type primitif de la ckirobaliste, les données 
historiques abondent dans l'antiquité grecque et latine. 

Pendant le siège de Syracuse (ai a av. J.'C), Ardiimède fit percer 
à hauteur d'faomme, dans le mur du rempart, des meurtrières larges 
de quatre doigts (o°,o8 environ), à travers lesquelles des ardiers, 
munis de axop^iSta, décimaient Tennemi^. Evidemment, ces scorpions 
de petit calibre étaient des armes portatives. 

1 9. Plutarque , confirmant Polybe , les appelle (Txopjrhi ^paxyiovoi , 
scorpions trapus. Ils remplissaient, suivant lui, les conditions requises 
pour frapper fort, mais pour ainsi dire 4 bout portant". 

20. Au rapport de Tîte-Live, le matériel de guerre conquis par 
Scipion Ëmilien dans le sac de Carthagène ( 1 1 o av. J. C. ] comprenait . 
outre les balisles et les catapultes , un nombre considérable de scoqiions . 
grands et petits [majorant minoramqae)^. 

21. Antiochus IV, fortifiant Bethsura (vers i6A av. J. C], y installe 
des batteries {^eko&làaets) d'engins à lancer du feu et des pierres, 
ainsi que des scorpions pour tancer dêsjlèckes , axopnlSta. sis ri ^aXketrÔou 
^éXrt, et enfm des firondes". 

22. Héron d'Alexandrie [vers lao av. J. C], dans ses BeXoTTOuxei, 
atteste que des machines lançant exctasivemeni Jesjîèckes sont parfois 
appelées scorpions, à cause de certaines analogies déforme^. 

23. Suivant Nonius, Sisenna (vers 77 av. J. C.) attribue au scorpion 
plus de portée qu'à la ceUapalle^. 

24. D'après César, le scorpion lance exdusivement des traits. C'est 
une machine d'une grande puissance. Hirtius en paiie à peu près 
comme César". 

25. Vitruve, contemporain d'Auguste, décrit le scorpion comme 
un engin à projectile aigu^^. Ailleurs il le compare et l'assimile aux 
àvKréxvxXoi : ■ Organa autem untus operœ prudenti tactu perficiunt 



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DES MANUSCRITS. 9 

« quod proposituiïi est. uli scorpionis seu anisocydoram versationes ^. « 
Bien que le terme anisocyclorum soit une conjecture de Giocundo ^, un 
des premiers éditeurs de Vîtruve, le passage ci-dessus semble se rap- 
porter h ïorgane molear du scorpion. D'une part, tm seul homme suffit 
à la manœuvre de l'engin; d'autre part, la précision du tir en est le 
caractère distinctif. C'est donc une arme de petit calibre et supérieure , 
par ses effets balistiques . au scorpion commun , auquel l'auteur le com- 
pare, néanmoins sans le confondre avec lui. 

Nous discuterons à fond l'intéressant témoignage de Vitnive. 

26. Sénèque (i" siècle) atteste que le scorpion, ainsi que la balisie, 
lance ses traits avec une sorte de cliqaelis sonore [cam sonita) •*. 

27. Tertullien [m* siècle) définit le scorpion : « Un engin de guerre 
• lançant des dards à recalons [retracla] ^', • 

28. Viennent ensuite, dans l'ordre chronologique, les témoignages 
déjà cités de Végèce, d'Ammien Marcetlin et de Constantin Porphyro- 
génète. Ils font connaître l'époque où l'ancien engin appelé scorpion 
prit le nom définitif de manubaliste ou )(etpo€oXtf/}pa, celui de scor- 
pion ayant été transféré à un engin qui bientôt s'appela onagre. Après 
ces auteurs, toute trace du scorpion ou manubaliste disparait de l'his- 
toire. 

29. On sait que l'analogie figurative guidait surtout les anciens dans 
le choix de la nomenclature technique. En dehors de leurs engins de 
guerre, on en pourrait citer une infinité d'exemples. Pour s'en tenir 
aux données résumées plus haut, et qui montrent déjà le scorpion et 
i'or.agre baptisés d'après des analogies de forme , on pbserve que ïarba- 
ièle [arcubalisla, TO^o€o^</Jpa.) a pour signe distinctif un arc; que la 
carrobalista tire son nom de Vaffàt roulant qui portait la machine, etc. 
De même, il paraît logique de supposer, a priori, que la manubaliste 
(^eipoSxXAiWpa ou yeipo^oUn/lpit) avait pour marque caractéristique 
un système de mains concourant, soit à 1'^^/ balistique ou simplement 
à Yomementation. 

On trouvera plus loin le résultat de mes recherches à ce point de 
vue symbolique". 

TOME xivr, a' partie. 3 



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10 NOTICES 



cuiBOIALIirS 



■■.4LK»«noiiiK. 30 gjj résumé, d'aprè» les traiU généraux que semble lui assigner 

l'histoire, U chirobalUte ou manabaliste fut d'abord appelée scarpion, et 
conserva ce nom durant quatre ou cinq siècles. 

Une modification dans ïomementatiim de Tarme, sinon -dans son 
fonctionnemenl , motiva probablement le changement de nom. 

A toutes les époques , l'eugin lance exclasivement des dards. 

La manabatiite portait plus loin que la catapulte. 

Sa détente, accompagnée d'un cliquetis sonore, se faisait par un« 
sorte de raade, ou mouvement à recalons de l'organe balistique. 

On distinguait, dans les manabalisles, le petit et te gros calibre. Ce 
dernier, monté sur roues conune pièce de campagne, ou bien dressé à 
demeure sur le rempart d'une place assiégée ou sur le front d'attaque 
des assiégeants, lançait des traits de forte dimension. Le petit calibre. 
engin portatif, était de même ra^ que l'arc, \a fronde et les autres armes 
de main. Sou corps avait au plus quatre doigts carrés de section. 

L'engin lançait de petits dards, k pointe subtile. On le préférait à Carba- 
lète. 

31. La manabaliste se bandait par la pression du ventre de l'archer sur 
la crosse de l'arme butée contre ferre ou contre le paraît da rempart^. 
Sa puissance avait pour limite h farce môme du tireur. 

Son <trgane balistique consista d'abord dans le système commun à 
tous les engins primitifs, c'est-^-dire en un double faisceau de nerfs ou 
fbres tordues, principe qui parait avoir persisté, jusqu'à ta fm, dans les 
scorpions de gros calibre. 

£n6n l'emploi des ressorts métalliques, création de Ctésibius au 
11' siècle avant l'ère chrétienne , semble avoir bientôt prévalu pour le 
petit calibre, sous la forme de cadres élastiques d'acier, dont le traité de 
la \etpo€aXXi</}pa décrit ta structure complète , sous le nom de XMfi- 
Sé(/Jpta, et avec lesquels les aniso<ycli ou oscilla de Vitruve' présentent 
une analogie dont il sera plus loin rendu compte. 



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DES MANUSCRITS. 11 



3S. Tels étaient les matériaux offerts à Baldi par l'histoire. Le Vi- 
vant philologue en aurait pu tirer quelque conjecture piftusible , sinon 
une hypothèse définitive, sur la nature et le mode d'action de la -j^ti- 
po&iXXMpa,. Au lieu de songer à comparer entre eux ces divers 
témoignages, et de chercher A grouper, par voie de synthèse, les élé- 
ments épars de cette création Antique, Baldi sVn tint à une opiaioit 
singulière, que lui avait suggérée, vingt-sépt années auparavant, un 
passage d'I^utocius, mathématicien grecdtt vi* siècle, relatif aux Kafjux- 
pixd d Héron d'Alexandrie. 

33. Dans son ouvrage sur Archimède, Eutocius cite en e^et le 
commentaire qu'Isidore dé Milet, son maître, avait composé sur les 
Kctfxaptxi^. Cette mention d'un écrit d'HérOn, aujourd'hui perdu, a 
trait, dans Eutocius, aux méthodes de tracé conlina des sections coniques, 
et en particulier de la parabole. Le rapport intime qui existe entre les 
sections coniques et la stéréotomie autorise à penser que les Kafiaptxd 
[l'étymotogie en fait foi) n'étaient autre chose qu'im Traité da tracé des 
voâles. J'en ai, le premier, avancé la remarque k une époque Où j'igno- 
rais absolument à quel propos Eutocius cite les Kaftapixd'K 

3^1. D'im autre côté, dans le texte édité par Baldi sous le titre de 
\eipo€aXkl</}pa., il était question de certains oiganes mystérieux, 
appelés xa{i€é&lputt xapjipKVy x'Xiftdxtùv, et qui sont tout simplement 
les ressorts de la machiné, le bâti en forme ^arcade qui les renferme 
et le cadre servant de base k ce bâti. Trompé par l'apparence étymo- 
logique, le savant abbé de Guastalla avait conclu, dès l'année l58g**, 
que c'étaient autant de machines spéciales , et parmi elles le kaftdptov, 
ayant peat-étre fait partie d'un traité d'Héron Connu Sous le titre de Ka- 
fiaptxâ. Son édition des BeXonouxà (Augshoui^, 1 6 1 6] malntiem, for- 
mdlement la même conjecture'''. 

35. Du reste, sur la difficulté d'interpréter la Xsipo&ûXtolpa,, 
Baldi formule l'opinion suivante : ■ Eam ita brevem, Jrtutilam dimi- 



cHinoBKLUTe 

D'BiflDN 
lyALBIMIDntK. 



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12 NOTICES 

■ nutanique , ul omnis spcsfeticioribus ingcniis qaicqaam circa cas profictendi 
« prorsus adimalur'^. • 

36. Un peu plus loin {op. cil. p- 7 i) : ■ Figuris autem probatissimïs 

■ sermonis obscuritatem brevitatemque tempérasse sequiun est credere , 

• quod vel ejus verbis elicîtur'". Venim eniinvero quae modo manu- 

■ scriptis in codicibus (neqiie enim typis causa circumferuntur) extant 

■ diagrammata , adeo pessima sunl et barbare,, at iia dicam, delineata, al 

• polios officiant qaam opem allant etiam accaralissime legenlibus afferanl. 

• Quo vitio omnes fere laborant Grxcorum libri de Machinis, qui ex 

• veteribus exemplaribus exscripti ad banc nostram œtatem pervenere. 

■ Porro bujuscemodi camaricaram cambestriaramqae qualis forma pre- 
« cise fuerit, quisve usus, ex ipso quod extat vestigio conjectari non 
« est facile. Quamobrem dolendum nobis valde est ea periisse quœ 

■ Isidorus confecerat commentaria. • 

37. Enfm, Baldi résume ainsi son appréciation sur la XeipoSaX- 
"kMact . •> Quant au reste des courtes annotations {commentariola) inti- 
> tttlées \eipo€aX'kii/lpas xaTouTxevif xad <TV{i{ieTpia, Slractare et ilimen- 
M sions de la ckirobalistc . et à celles relatives aux cambestria et aux 
1 camarica, ce sont plutôt, selon moi, des ébauches [(TjfeSiâapji'ïa) que 

• des Traités véritables [jusla volamina) ". » 

VII. 

38. Un triple problème, enveloppé des plus épaisses ténèbres, el 
Jugé insoluble par un des princes de la science, était donc signalé ù 
l'attention des pbitologues. Durant plus de deux siècles, l'opinion de 
Baldi sur la \etpo&tXkl&lpa règne sans conteste. Seul, Juste-Lipse. 
dans ses Dialogues sur la Poliorcétiqae , publiés neuf ans après la Xef- 
po&tyXi&lpa., s'abstient même de citer l'engin attribué par Baldi à Hé- 
ron d'Alexandrie*'. 

39. Saumaise (1657) admet la pluralité des x^tpoSaXkiàlpM et il 
les assimile, en dépit de Végèce, aux arbalèles^K 

40. Lambecius (1675) considère la ckirobalistc, les campestria [sic] 



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DES MANUSCRITS. 13 

et le camarion, comme autant de machines distÎDCtes, faisant l'objet 
de traités séparés". On lui doit toutefois la mention première des im- 
portantes variantes du manuscrit ex (nuitc i ^o) de Vienne , par rapport 
au texte de Baldi, notamment ta longueur ScunvXovs IC [i o ~ doigts] 
que ce manuscrit assigne aux xa^ii/ipvx, au lieu des JoxTuXotfs etxoat 
(20 doigts) de Baldi et de la plupart des autres manuscrits. 
ftl. Ducange", le Varron français, imprime en 1688 : 

• Kaftâptov, machiiitB bellicœ species. 

• KctfiSét/lpiovt machina bellicœ gênas. 

■ \etpoê6XMpa, machitue bellicœ seu balistœ species. 
« \etpo€aXKl<flpa.,falarica. 

42. Or, suivant Tite-Live", la falari<}ue était un javelot garni d'é- 
toupe enduite de poix, qu'on allumait avant de le lancer. 

43. Nessel (1690), dans la sixième partie de son Catalogae de la 
Bibliothèque de Vienne, complétant celui de Lambecius, mentionne plu- 
sieurs manuscrits contenant la \eipo€aLkXù/lpa, avec deux autres frag- 
ments relatifs aux campestria [sic] et au camariam'^'. 

44. Une réédition de la \etpo€aXKi</}pa parait, en 1693, dans le 
recueil des Mathematici veleres de Thévenot*'. Le texte grec, accom- 
pagné de Bgures et d'ime traduction latine, est celui du manuscrit de 
Paris 3435 [olim 3)76), de même source que ceux du Vatican. A 
l'exemple de Baldi, Tbévenot ajoute en marge quelques variantes 
fournies par d'autres manuscrits. Toutefois, à l'instar de tous les ma- 
nuscrits connus, l'édition de 169 3 place la \eipo€oLkXie/lpct avant les 
BeXoTTOiixflt, et évite avec soin finterpolation [Toû aÛTOÛ] Hpatvos qui 
avait induit Baldi k donner la \etpoScù^XMpa en appendice aux BeXo- 

45. Les Bgures données par Tbévenot sont as*sez claires, bien que 
parfois les lettres de renvoi au texte y manquent , ou ne se trouvent 
pas toujours exactement placées. La traduction latine, honnètenienl 
correcte , prouve qu'il n'est pas nécessaire de comprendre tin texte pour 
le transporter en une autre langue. A l'exemple de Lambecius et de 
Nessel, le traducteiu- rend xoftJSét/lpia. par campestria, et xctftàpiov par 



IfALUitlIIlHIE. 



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irALSXlNDBIE. 



U NOTICES 

camarium. De même, il traduit Xdvévef par canones, tthfiétxtov par 
climaciam, Staitifrytov par diapegiam, etc. Quant à la pureté relative du 
grec de Thévenot, on en trouvera plus loin l'appréciation, dans l'exa- 
men comparatif des manuscrits et des éditions. 

^6. Avec Baldi et les commentateurs à la suite, Thévenot semble 
admettre que la ■)(itpoëa.')ài</ïpaL. est un nom générique, servant de 
titre commun à plusieurs machines distinctes. On en trouve la preuve 
dans son Introduction ^, où il reproduit Topinion de Baldi au sujet de 
l'authenticité de l'opuscule attribué & Héron d'Alexandrie. 

En 1 GgS la question principale subsistait donc tout entière. 

VIII. 

47. Trois quarts de siècle s'écoulent dans le siatu quo consacré par 
l'autorité de Baldi. En 1768 seulement, un savant professeur alle- 
mand , Meister, énonce poiu" la première fois " une conjecture plau- 
sible sur le mécanisme de la ^apo€xXX('o^pa. Mieux que personne, il 
avait pu se rendre compte des dilBcultés d'une pareille recherche, car 
on lui doit la reconstruction, assez exacte d'ailleurs, de la catapulte 
polybole, de Denys d'Alexandrie, décrite par Philon de Byzance, en 
son livre IV, BsXoffoiix^, édité par Thévenot dans les Matkemalici 
veteres **. 

48. Voici ropini<m de Meister sm- les textes dont fait partie la Xa- 
poÊoXXiWpa : 

1 Literarum ad icônes referendarum perpétua occurrit confusJo ; pars 
« quoque excidit aut sedem mutavit. Icônes ipsœ pleraeque ntdlius pre- 

■ tti, nonnuU^e oppido ridiculse et fortuito adjectee. Literie demonstra- 

■ tivse illis adscribendae in textu ita confuss et toties repetitx, ut nes- 
* ciasquff eidem, quœ diversis iconibus respondeant. Accedunt ad hsc 

■ reliqua quae literatos interprètes a machinarum descriptîonibus vel 
« deterrere vel in illis explicandis frustra fatigare soient ; eo qaod archi- 
« tecti magis ingeniam quant grammatici eraditionem requirnnt^. » 



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DES MANUSCRITS. 15 

49. Sur la xsipoSakTJ&Jpa, le savant interprète énonce la conjec- 
ture suivante : 

■ vËneislaminis deiaceps/e/Te« successisse videntur. Saltim in di(ïi> 

• cillùna illa, corruptissima et Cinunerîis tenebris invoiuta ckeirohal~ 
> lislra descriptione, c[uam Heroni debemus, siderotonam aliquod 

• oi^anum, chaicoiono non absmile, latere videtur. Occummt enim in 

• iVLoferreœ lamina (foatuor, ut in hoc œnetB, et vocantur x<zfi£ie/}pta., 

• non a can^ quidem, quod inteqireti [^acuit^^, quasi tota ballistra 

■ campeslris dicta fuerit, fortasse ut a montanis aut navalibas distingue- 

• retur, sed a caivatara laa. Arcas ferreos in veterum balistls val cata- 

• pultis non invenio ^. » 

50. La machine ckalcotone (^^oXxdTovov Spyavov) dont parle ici 
Ueister, est décrite en détail par Phiion de Byzance dans les Malhe- 
matici veterw**. C'est le premier spécimen, et on le doit à Ctésibius, 
de la substitution de ressorts métaUiques, en bronze tout d'abord^, 
aux faisceaux des fibres tordues des catapultes. Malgré la clarté du 
texte de Phiion", Meiater ne parait pas avoir saisi le dispositif exact 
des ressorts chalcotonta, dans l'explication donnée plus haut. Ailleurs 
U les compare aux lames reployées ou enroulées, d'acier trempé, qui 
font jouer le pêne d'une serrure ''\ 

51. L'idée d'un' système de restorts méudliqnes, de forme cambrée, 
agissant pai- détente siu" le projectile, soit directement, soit par l'intei^ 
médiaire d'oi^anes dont le savant professeur ne dit rien, a donc été 
pour la première fois formulée, au sujet de la xeipo&ù^i/ïpa.-, par 
Meister. Mais, ainsi que je l'avais remarqué en tSôa, «Meister ne 

■ conclut rien sur la manière dont fonctionne le système; et, en admet- 

• tant qu'il en ait eatreoa la force motrice, il n'en a signalé ni le.point 
- d'appai, ni le levier'^. • 

52. Il y a plus, Meister semble partager l'opinion de Ëaldi sur la 
pliuutité des engins de U xj^po&tXXi^pa. A propos des machines dcHit 
le ttCHn dérive de la manière de les armer, il fait la déclaration sui- 
vante : alta ckeirohalistras babemus, quarum nerms nada manu du> 
< eebatur; gastraphetas , qui corporis et ventris imprimis aisii catago- 



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16 NOTICES 

■ gîdisope tendebanUir^". o A l'appui de cette remarque, Meister décrit 
plusieurs jas/rapAc/f5. Or ceux-ci admettaient le petit et le gros calibre, 
et le gastraphète portatif ou ^r6aW/e fut le seul engin qui s'amiât à bras 
franc. La chirobaliste ne fut d'abord qu'un petit gastrapkète à ressorts 
métalliques, s'armant par la pression du corps sur la crosse de l'engin 
buté contre terre. Plus tard on la monta sur un affût roulant ou fixe, 
conmie on le voit sur les bas-reliefs de la colonne Trajane. La distinc- 
tion posée par Meister entre les deux systèmes, manabaliste et gastra- 
pkète, au point de vue de la mise aa bandé, n'est donc pas fondée. Ils 
ne diffèrent que par la nature du mécanisme moteur : la chirobaliste 
n'est qu'un (jostraphète transformé. 

53. Le pluriel cheiroballistras semble impliquer, dans la pensée de 
Meister, l'idée de plusieurs machines groupées sous un nom commun, 
en regard du pluriel gaslrapketas , engins dont on connaît plusieurs 
types distincts, entre autres les deux gasiraphètes construits par Zopyre 
de Tarente, l'un à Milet et l'autre à Cumes, en Italie; ce dernier sous 
le nom de you^pa<péTï}s èpivoSdTtjs, soit qu'il fût affecté au service de 
montagne, ou qu'il tirât sous un angle jixe et très-incliné , à l'instar des 
mortiers modernes, dont on sait que le jet est montant. La description 
de ces deux engins, dont les dimensions étaient d'ailleiu-s considé- 
rables, est due à Bîton, dans ses KaraiTxeuou tsioXèfuxSiv àpydvœv xai 
xtxiaTtaXTtxùv*^. 

Les gastraphèies de Zopyre de Tarente n'étaient que de grosses ar6a- 
lèles, et ils s'armaient au moyen de moufles actionnées par un treuil. 
C'est improprement qu'ils sont appelés gastraphèies, nom qui pourtant 
en révèle la haute antiquité. 

54. D'un autre côté, Meister paraît croire que le nom de ckeirobal- 
lislra dérive de la manière dont s'armait l'engin, nada mana. Récem- 
ment M. Vincent t'a attribué à ce que l'anne était portative^K Mais 
l'are, l'arbalète, l'étaient également, et la manabaliste s'armait par la 
pression da ventre, ainsi que je l'ai expliqué plus haut. C'est ailleurs qu'il 
faut chercher les raisons du nom tout spécial donné à cette machine. 

55. Plus loin, Meister reprend ta question au plariel, avec une 



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D'AI.RItlIDIlIE. 



DES MANUSCRITS. 17 

alTectation plus marquée : ■ Scorpiones inde quoque dictos fuisse quod 
« arcus machinœ quodam modo referret iliius bestife cheias, Perrahi 
■ conjectura esse videtur. Nod euim memini in veterum scrîptis extare. d'hëhoi 

• Vegetii scorpionem arcu instructum fuisse inde non sequitur, quod 

• atanuballisiam vocaret novella setas, nam et Crscis manuhallistœ fue- 
. runt, arcubus non instnicUe, et Vegetius ipse scorpiones separare vi- 
" detur a sui sévi arciAedistis , quas describere l'deo superOuum putabat, 
' quod prœsens usus eas agnosceret*'. » 

56. UafTectation de Meister est d'autant plus frappante, qu'il cite 
au singulier la mention faite au pluriel par Végèce des scorpions appelés 
depuis manabalistes^, et aussi des arcabalisfes^ ; tandis que, pour les 
mam^alistes grecques, dont il a dit, à propos des xafiSéi^pia, qu'elles 
sont dépourvues d'arc, Meister observe religieusement le pluriel, à 
l'exemple de.Baldi, bien que le titre de la \etpo€aX^J</lpa. d'Héron, 
sous la forme du singulier, exclue toute idée de collectivité d'objets 
rangés sous un nom commun. En grec, la désinence TpCL désigne tou- 
jours un nom d'outil ou d'instrument de précision : Sié</]pa.^ Stài^pa, 
^tùMi/lpcL, etc. 

57. Ainsi Meister entrevoit la nature du mécanisme de ta chiro- 
baliste , sans reconnaître que l'opuscule d'Héron en décrit les divers 
oi^anes. Ceux-ci lui paraissent autant d'engins distincts, groupés sous 
te titre de : \tipQË(ùXtt/\pas xaTiiaKEvri xai trufifierpia, comme si le 
texte portait \etpo&LkXif/}pùiv xaTOOTC. ktX. 

L'apport de Meister à la solution du problème est donc sans valeur 
décisive. 

58. En 1795, Harles, rééditant la Bibliothèque grecque de Fabri- 
cius, mentionne ■ deux fragments de Campestribus et Camaricis, engins 
•I publiés déjà par Baldi, dans sa Bélopée; mais, ajoute-t-il, ces frag- 

• ments présentent dims le manuscrit ex de nombreuses variantes, 
" ainsi que l'a indiqué Lambecius, Vil, p. 4i8. On les trouve égale^ 

• ment dans le manuscrit cxiu de Vienne et dans plusieurs autres"'. > 



TOMB XXVI, 2* partie. 



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CHitiOBiiLtsn 



18 NOTICES 



IX. 



59. Tout d'abord, le xix' siècle garde le sileoce sur la x^poSetk- 
Xialpa.. 

En i8âo, le général (alors colonel du génie suisse) Dufour, dans 
son Mémoire sur tartiUerie des anciens et sar celle du moyen âge**, se 
borne à dire que le scorpion • ne devait être autre chose qu'une/or/e 
■ arbalète, et qu'en elTet Végèce Fappelle aussi manuh(dUte. ■ 

60. O, d'après Végèce lui-même, non-seulement le scorpicm est 
très^distinct de Xarhalèie, mais encore celle-ci t'est con^tétemeiit de 
la manvbaliile'''' . L'assertion du savant officier renferme dooc presque 
autant d'erreurs que de mots. 

61. En 1 853, deux écrivains allemands, MM. H. Rôchiy, helléniste , 
et W. Rûstow, officier suisse , publient une réédition des traités grecs 
relatifs k l'art militaire,' avec traduction allemande en regard, commen- 
taire technique et philol<^que, et planches nombreuses à l'appui. Les 
BeXoTTOiixâ d'Héron d'Alexandrie, le BsXottouxûv K&yos A' de Philoo 
de Byzance, y occupent une partie du premier volume. Quant à la 
XeipoSxXXi'a^pa, voici l'opinion formulée par les savants éditeurs : 

62. • Outre la Bélopée , Héron a laissé encore plusieurs écrits ayant 
• trait à la physique et à la mécanique, entre auti'es l'uxposé de la 
" Construction delà balisteà main [yjipo&ù^r/lpa,, manuballisla) , dont le 
" sens est demewè jusqu'ici tellement impénétrable, qa'd nous est ia^ossible 
<• d'en communiquer rien au public^*. • 

63. Et, en effet, les savants éditeurs évitent même d'en reproduire 
le texte, qu'ils pouvaient réimprimer d'après Baldi ou Thévenot, sans 
autre responsabilité. 

Ainsi, il y a vingt ans, le dernier mot de la critique, à l'endroit de 
l'énigme d'Héron, c'était 

D'imiter de Conrart le silence priulent. 

64. Toutefois, l' année i 85i voit éclore, sous une forme à la vérité 



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DES MANUSCRITS. 19 

rajeunie, une nouvelle édition des conjectures de Baldi, dans les Re- 
cherches sur la vie et les oaxrages d'Héron d'Alexandrie, de M. Th. 11. 
Martin, doyen de la Faculté des lettres de Rennes*^. Voici, d'après le 
savant professeur, la place qui convient à la XetpoSxXX^pa, parmi 
les œuvres du grand disciple de Ctésibius. 

65. ■ Le morceau publié par Baldi sous le titre Toû avroC HpofvoF 

• "^Mpo&tXXit/lpas xaramtevif xai avfjLfJLSrpki, sans traduction, et par 

• Thévenot (p. 1 1 5-i aS des Math, vet.) avec traduction latine, sous le 

• même titre moins les mots toû avroû, se compose de trois parties; et le 
' titre commun pourrait bien ne convenir qu'à la première, qai parait être 
' an fragment platôt qu'an opuscule complet, et qui est peu intelligible. • 

66. M. H. Martin désigne par première partie les deux premiers 
paragraphes de la \eipoSoiX)J>^pa, concernant la coulisse, le tiroir et 
la batterie. Il a raison de n'y voir (ja un fragment, l'opuscule étant com- 
plété par les deux autres parties. 

S 5. U£pi xaijSei/ipduv. 

67. ■ 11 en est de mâme des deux autres parties du même morceau. 

■ Dans la se&>nde partie, il est question de la construction des Jtap.- 
' €é</}ptct. Il est probable que c'est un fragment d'an opuscule Wepï xoft.- 

• €e(/)pia>v. » 

S 6. Kofutfiixi^. 

68. ■ Dans la troisième partie du même morceau, il est question de la 
« construction du xttpAptov. En efiet Eutocius atteste {In Arch. lib. II 

■ De tphtera et cylindro, p. 1 9 de Hervag) qu'Héron avait écrit sur les 
" xafutpixd, et que cet opuscule avait été commenté par bidore de 

■ Milet, maître d'Eutocius. Ainsi tauthenticilé de cette dernière partie 

• est appayée par an témoignage antique, et c'est une forte raison de croire 
' à lauthenticité des deux autres parues, confirmée expressément par le 

3. 



CHIHOB&LISTII 



D'ILUAKDEtlB. 



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20 NOTICES 

■ titre du manuscrit que Baldi avait sous tes yeux. L'ensemble parail être 

• une compilation de trois fragments apparienant à trois opascales ^Héron 
- et réunis sous an titre qai n'appartenait ga'aa premier JragmeRt. ■ 

69. ■ Seulement, il est probable qae ces trois fragments ont iabi de 
» grandes altérations. Suivant la remarque de Baldi (p. 71, Heronis Alex. 
' vita) le texte en- est si obscur, qu^il est bien difficile d'entrevoir ce 
x qu'étaient les xaftJêét^ptct et ie xaftÀplov et quel en était l'usage ^>. ■ 

70. Et plus loin : t Nous croyons, ajoute M. T. H. Martin (de 
•I Hennés) que Baldi et Lambecius ont eu raison de considérer ces deax 
t fragments comme toat à fait distincts da fragment fort obscur aassi, sar 

■ la )(jupo€aiXXit/}pay auquel pourtant ils sont joints dans tédition de Baldi, 

• ainsi que dans celle de Tkévenol et dans les manuscrits, excepté peut- 
. être le manuscrit 1 10 de Vienne''^. Mais Baldi les sépare, dans son 

• énumération des œuvres d'Héron [Heronis Alex, vita, p. 71 (73) 7a 

■ (73)), sous le titre de J.j^eStâdfta.TO. de cambestriis et camaricis''^, et 

■ Lambecius a suivi cet exemple. ■ 

71. Ainsi, sous la plume de M. H. Martin (de Rennes], les méprises 
de Baldi se perpétuent en s'aggravant. Les conjectiu-es du savant 
du xvi-xvii' siècle tournent en faits acquis aux yeux du moderne phi- 
lologue. Les x(i{t£éa1pm et le xofjutpiov paraissaient à Baldi plutôt des 
ébauches (tT^s^tcto'puxTa) que des traités véritables {justa volumina), et il 
s'était bien gardé de les isoler du corps de la XetpoSxXXiVJpa. M. H. 
Martin n'hésite pas k les transformer en ouvrages spéciaux et distincts, 
et à les classer séparément, chacun avec son titre grec et son numéro 
d'ordre, au catalogue des œuvres d'Héron d'Alexandrie I 



72. A son tour, M. Vincent, de TAcadémie des inscriptions et belles- 
lettres, eut le courage d'aborder (1861-1866] le problème de la ^ei- 
po&ùXl&Jpa,. Dès i85à, il avait communiqué à M. H. Martin (de 
Rennes) la conjecture de Baldi sur les xiXfiëé(/}pKt. Sans aucun doute, 
il connaissait les tentatives faites jusqu'alors pour en décbiilrer l'énigme 



DES MANUSCRITS. 21 

Déjà, en 1860, j'avais reproduit pour le savant érudit les figures de 
Thévenot, dans le manuscrit de sa traduction (inédite) des BeXomukd. ''^ 

A cette occasion, je lui avais soumis quelques observations, qui lui o-aknon 
parurent mériter confiance'*. M. Vincent me proposa de m^associer à w^i-MwtpRiB. 
sa nouvelle recherche (avril 1S6 1). 

73. A cette époque, je n'avais pas ia moindre idée des travaux anté^ 
rieurs concernant la -)(etpo6(tkXi{/lpa.. J'ignorais également Texistence 
de données historiques susceptibles de fournir, jusqu'à un certain point, 
comme on Ta vu plus haut, quelques traits à la physionomie de la chi- 
robaliste, d'en suivre la tradition à travers les Âges et d'assigner i 
l'engin, avec une précision déjà suffisante, son rang dans l'artillerie 
antique. Je n'eus pour guide, en ce travail difficile, que le texte ^ec 
avec l'inconsciente traduction latine de Thévenot. 

lU. A la vérité, dès le début, M. Vincent m'avertit que ses prédé- 
cesseurs étaient unanimes à considérer, dans la XeipoSai^Mp», aatant 
d'engins distincts qu'elle présente de paragraphes. Lui-même néanmoins 
paraissait répugner à cette opinion. Ses idées personnelles Tentrainaient 
déjà à voir, dans l'opuscule d'Héron, une machine aérotone, c'est-à- 
dire un engin aniqae, bien que mû par l'aiV comprimé. 

75. Un examen attentif du texte me convainquit promptement de 
l'unité du système. Mais, sans hésiter, je rejetai l'hypothèse du moteur 
aérotone. A mes yeux, l'exiguïté desMOJvQStSn (M. Vincent lisait xaypv- 
xcûSti) eiduait a priori toute conjecture de ce genre. Loin d'y trouver 
un récipient d'air compressible, analogue à celui de l'engin aérotone 
de Ctésibius^, je me prononçai exclusivement pour le moteur sidéro- 
tone, formé d'un mécanisme à ressorts dacier. Après huit mois de 
patientes investigations, le 38 novembre 1861, je présentai à M. Vin- 
cent xm croquis en perspective de la Chirobaliste, qu'il s'empressa 
d'adopter. 

76. 11 faut convenir que ma solution n'offrait pas encore , dans tous 
les détails, le degré de précision que je lui ai donné depuis. Avant 
tout, de telles œuvres sont filles du temps; et celui-ci, a dit M. Duruy, 
• ne consacre que les œuvres auxquelles il a mis la main. ■ En somme. 



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22 NOTICES 

ina solution était déjà l'engin sidérotone, dont j'ai publié en 1863 la 
description d'après Thévonot''. et dont je donne aujourd'hui la mono- 
graphie compIètei Les xtavoeiSïf, simples leviers balistiques, de struc- 
ture spéciale , y étaient conjugués entre eux par la corde archère. Ils 
appuyaient leurs talons dans les goi^es des xci(i£éi^pKi., ressorts d'acier 
symétriques , en forme de cadres compressibles dont la détente , entraî- 
nant les xanroEtSri, engendrait la force vive du jet. Les battants pivo- 
taient autour dVxes verticaux, reliés par des armatures avec les cadres 
des xa{j£ét/}pKi. Toutefois, comme dans les catapultes ordinaires, 
j'avais tourné en dedans de la cage les talons des battants, dont les 
pointes faisaient saillie latéralement au bâti. Le reste de la machine 
différait peu de ce que j'en publie aujourd'hui. 

77. Le lendemain de cette communication , M. Vincent me montra , 
pour la |H*emière fois, des gravures représentant des engins de guerre 
antiques, d'après les bas-reliels de la colonne Trajane. On n'y saisit 
aucune apparence de bras. Eu conséquence, i7 me conseilla de chercher 
à tourner en dedans les pointes des xowoeiJv, saof à placer les pivots par 
dehors'^''. J'a^ptai avec empressement fidée de dissimaler les baHants 
soas la cage. Mais je maintins le dispositif de mon croquis, où la ca^e 
ahiitait également les pivots. 

78. L'idée de faire converger vers l'intérieur du bâti les bras bâtis- 
tiques de l'engin a une grande importance, au point de vue de la res- 
titution de certaines armes de jet antiques. U est sâr qu'elle eut suggérée 
à M. Vincent par les bas-reliefs de la colonne Trajane, mais seulement 
le jour où je lui présentai ma solution de la j(^etpo€a.X>J(/}p(i. Ses tra- 
ductions (inédites) des BeXoTTOuxté et du livre IV de Philon de Byzance , 
n'en ont jamais offert aucune trace. Toutefois, vers la même époque, 
M. de Keflye entrevoyait la convergence des battants de l'engin ■croXA'- 
Tovov dans xm passage de Philon de Byzance'*; et, à l'appui de sa 
conjecture, il faisait construire un petit modèle, que l'on peut voir au 
Musée d'artillerie. M. de RefTye m'a donné l'assurance qu'il n'avait rien 
communiqué de cette solution à M. Vincent, à l'époque où le savant 
académicien me suggéra la même idée pour la chirobaliste. 



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DES MANUSCRITS. 23 

79. On trouvera plus loin, dans les Principes généraux de l'artillerie 
gréco-romaine, la démonstration complète de Torientation des battants 
vers l'avant, ou de leur convergence vers l'intérieiu" du bâti, dans les 
engins TactA/vTova. Je l'ai dégagée des BeXoiroiïxct d'Héron d'Alexandrie , 
où nui, jusqu'ici, ne l'avait entrevue. Cette convergence est le caractère 
distinctif des IlaX/vrova, par rapport aux EvÔvrova; et je l'ai appuyée 
de preuves qui m'ont révélé les principes certains de la construction 
des annes de jet antiques. 

XL 

80. M. Vincent avait adopté, avec la variante conseillée par lui- 
même, ma solution de la yfetpoScùXli^pa., dont il présenta à l'Em- 
pereur, en mars 1 86a , la traduction et les dessins. Toutefois il 
poursuivait ses recherches personnelles; et, ie 6 juin suivant, il en 
conliait les résultats 4 l'Académie des inscriptions, en un pli cacheté, 
qui fut ouvert le i3 août^. Ce travail a servi de base à la solution 
nouvelle, publiée m i866 seulement, par le savant académicien *", 
laquelle consiste en ime combinaison mixte des types névrotone et sidé- 
rotone. 

81. Quant aux raisons qui l'avaient séduit, dès l'origine, en faveur 
du principe aérotone, voici, d'après M. Vincent, À la suite 'de l'expli- 
cation qu'il en a donnée*', les motifs qui les lui firent abandcmner : 

82. «En conséquence donc, au moins suivant moi, la machine avait 

• pour force motrice un simple mais paissant radiment de léckeveaa de 

• nerfs des anciennes machines névroUtnes , un simple filet pour ainsi dire , 

• qui, par son exiguïté, se trouvait soustrait aux graves inconvénients 

• signalés par Philon ^\ et d'où résaUa Vabaaâon des anciennes machines. 

• Mais en même temps cet élément névniorœ se trouvait renforcé par 
> l'élément ckalcotone, c'est-à-dire par des ressorts métalliques, qui en 
■ assuraient et en multipliaient la puissance. • 

83. L'examen des planches Kl et IV de l'opuscule de M. Vincent 



Q'At-BKAKDiUB. 



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24 NOTICES 

Hxera tes praticiens sur la valeur de cette théorie. Pour moi, je m'en 

tiens au conseil de Pindare : 

Àysv Si OsoÛ mtriyaiiéyov 

oi mauirgpo» xp?f*' ft«w1<»' **■ 

8a. Au surplus, la combinaison mixte de M. Vincent n'est pas nou- 
velle. ■ Philon, assure M. G. DuTour {op. cif* p. 27], Fhilon propose 
- d'employer, pour ajouter à la force da cdhle, des ressorts d'airain com- 
• posés de plusieurs lames. ■ Et, dans sa planche VI, le savant officier 
reproduit un ^e étudié en conséquence. A la vérité, il se garde bien 
de réduire le faisceau névrotone au simple mais puissant rudiment proposé 
par M. Vincent. L'es talons de ses battants pressent contre des ressorts 
de bronze arc-boutés, et traversent comme à Tordinaire les faisceaux 
de fibres tordues; mais une pareille solution est complètement inad- 
missible. MM. Kôdily et Rûstow, dans le dessin annexé à leur traduc- 
tion de Philon, ont supprimé avec raison tout l'appareil névrolone'^. 

85. Le mérite du travail de M. Vincent se limite, en déGnitive, i 
rheureuse adoption de plusieurs variantes des manuscrits de Vienne, 
signalées déjà par Lambecius, et d'une ou deux dimensions également 
publiées par Baldi. On lui doit la leçon xhîasfos, au lieu de tùdattoe 
donné par tous les manuscrits. Ses autres corrections sont, pour la 
plupart, des emprunts faits à ma première édition; emprunts que 
M. Wescher, dans sa Poliorcéiiqae^^ semble considérer comme la pro- 
priété de M. Vincent. Dans la statistique des corrections dues aux 
divers éditeurs, on en trouvera plus loin le relevé. 

86. La Poliorcétitfoe des Grecs, de M. C. Wescher, fournit la cin- 
quième édition grecque de la \eipo€aX)J(/lpa. Des seize manuscrits 
aujourd'hui connus, le savant éditeur n'en a utilisé que six. Des édi- 
tions antérieures, il ne cite que celles de Tfaévenot et de M. Vincent. 
L'édition princeps de Baldi, qui présente 186 leçons exactes, sur les 
33 3 passages des manuscrits sujets à correction ou à variante, n'est 
pas môme rappelée par M. Wescher. Quant au véritable interprète de 
l'énigme vingt fois séculaire de la XetpoÊaXvUb^pa, le savant paléo- 



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DES MANUSCRITS. 25 

graphe lui décerne le même honneur qu'à Baldi. Il ne pouvait recon- 
duire en meilleure compagnie. 

87. Par contre, je suis heureux d'exprimer de nouveau toute ma 
reconnaissance à M. Miller, de l'Académie des inscriptions et belles- 
ietlres, pour la mention, aussi bienveillante que spontanée, qu'il a 
jugé opportun de faire de mon édition primitive, dans son compte 
rendu de la Poliorcétiqae des Grecs, au Journal des Savants*'^. Je dois 
également consigner ici le souvenir de la haute approbation dont 
TEmpereur daigna honorer, dès avril i863, mon premier modèle de 
la chirobaliste. Le déchiffrement de la XeipoëaXXA/7pai comptera, j'en 
ai l'espoir, parmi les plus intéressantes trouvailles de ce siècle. 11 est 
donc juste de. rappeler ici les témoignages favorables qui l'accueillirent 
dès l'origine. En revendiquant celui de l'Empereur, je rends simple- 
ment à César ce qui est à César. 

Enfin je dois à mon savant et vénéré maître, M. Eg^er, mes plus 
sincères remerciments poiu- la bonté toute paternelle avec laquelle il 
soutint mes efforts, lorsque j'eus à faire valoir mes premiers droits à 
la restitution de la chirobaliste, et pour les encouragements qu'il n'a 
cessé de me prodiguer dans la suite. 

XII. 

88. Les perfectionnements que j'ai apportés à ma solution de 1 86a 
m'ont été suggérés par l'étude du texte de la Poliorcétiqae de M. We- 
scber, et surtout des manuscrits secondaires de Paris. Des erreurs 
niunérales, commises par Tbévenot, m'avaient laissé certains doutes. 
M. Wescher ne les a pas toutes rectifiées. Son texte conserve encore 
cinq dimensions fautives**. M. Vincent en avait corrigé une d'après 
Baldi, mais sans justifier la correction et sans citer Baldi, s'appuyant, 
parait-il, sur trois d«s manusciits secondaires de Paris. Deux autres 
cotes fausses ont été conservées par M. Vincent, sur la foi des mêmes 
manuscrits. Je les ai également corrigées, avec commentaire technique 
et philologique à l'appui. 

TOME XXVI, a" partie. & 



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26 NOTICES 

S9. La restitution du texte de la \Btpo€a)i)J<^pa in*a fourni l'occa- 
sion d'établir une statistique exacte des corrections diverses exigées 
par les teize manuscrits connus et pu- les ciRf éditions déjà publiées. 
C'était le seul moyen de m'en former une idée comparative. J'en crois 
l'application nouvelle. En pareille matière, un éditeur donne souvent, 
sans bien savoir pourquoi '°, la {H'éférence à tel ou tel texte, manuscrit 
ou imprimé, et il lui airive encore d'attribuer à telle édition des cor- 
rections heureuses, dues aune édition précédente. Pour la \etpoSak- 
)J</}pat, par ejemple, M. Wescber ne dit mot ni de l'édition princeps 
de Baldi, ni de la mienne publiée en 1863,* et il fait honneur è 
M. Vincent de restitutions dues À ses {w-édécesseurs, mais dont le 
savant académicien, captivé par les manuscrits seuls, ignorait peut-être 
l'existence. 

90. 'J'avais à éviter ce regrettable écueil. Empruntant à M. Wescher 
la forme simple et concise de son commentaire paléographique, j'ai 
refait complètement l'histoire de chaque mot. Toutes les leçons des 
manuscrits s^y trouvent reproduites, ainsi que les conjectures j^us ou 
moins plausibles des divers éditeurs. De la sorte, ta part de chacun 
dans la restauration du précieux opuscule est nettement déterminée. 
C'est ce commentaire qui accompagne ma réédition du texte d'Héron, 
dans la troisième partie du présent ouvrage. 

Ce travail achevé , il était aisé de faire la classification statistique des 
diverses erreurs ou corrections constatées dans les manuscrits et édi- 
tions. J'ai dressé ce compte rendu avec une rigueur mathématique. Le 
détail en tiendrait ici trop de place. Mais, pour se faire une idée exacte 
de l'état de conservation du texte, il suffira d'en connaître les résuhats 
gCTiéraux. 

91. Dans la présente édition, le texte de la XsipoâoAX^pa cotn- 
prmd {sans le titre) f 002 mots. 

Savoir : 

1° Tente descriptif 834 1 

3° Quantités numérales 64 [ 1003 mots, 

3° Notations de renvoi aux figures io4 J 



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DES MANUSCRITS. 27 

]1 compte donc : ' 

Une quantité numérale on cote par seize mots; 

Une notation graphique par dix mots. 

Le tabteau suivant résume la statistique des seize manuscrits «HUlus ' 



D'ALKunura. 







DICES. 


IHCORRECTl 


QHS 






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LEÇONS. 


INCORBECl 
TIONS. 1 


MANUSCRITS. 


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92. Le nombre total des incorrections rencootrées dans les seize ma- 
nuscrits est draïc de làM, soit en moyenne 90 incorrecticms par ma- 
nuscrit, ou environ an onzième de la totalité du texte. 

93. Les plus corrects, dans leur enaemble, sont les mMMiscrits 
deMynaset 1^0(0/101 1 io)de Vienne; Le plus incorrect est le maints- 
crit 3^38 de Paris. 

94. Parmi les incorrecticms figurent les ]acune&. Tons les nianus- 

h. 



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28 NOTICES 

crits en contiennent d'importantes. Heureusement ces lacunes se com- 
blent par te rapprocbement des divers textes. On ne doit regretter, en 
définitive, que l'absence d'an seat mot {ïltlflàptov, au S s) omis par 
tous les manuscrits. La virtuabté du sens a permis de ie restituer d'une 
manière certaine. 

95. Les incorrections des manuscrits se décomposent ainsi qu'il 
suit : 

a. Incorrections grammaticales. En moyenne, J2 par manuscrit. Les 
plus corrects, à ce point de vue, sont les manuscrits i 30 {olim 1 1 3) 
de Vienne, 2445, a5a i et a6 [s^pl.) de Paris. Viennent ensuite les 
manuscrits de Médicis (Paris, 2443) et i4o {ohm i lo) de Vienne. Le 
plus fautif est le manuscrit 3438 de Paris. 

b. Notations graphiques, ou lettres de renvoi aux figures. En 
moyenne, 26 notations altérées par manuscrit, soit -- de la totalité 
de ces notations. Les manuscrits de Mynas et 1 4o de Vienne sont les 
plus exacts sous ce rapport. Vient ensuite 120 de Vienne. Le plus 
fautif est 2438 de Paris. 

c. Cotes ou quantités numérales. La moyenne par manuscrit est de 7 . 3 
cotes d'exécutions inexactes, sur 64; soît i sur 9. Le manuscrit de 
Mynas est im des plus corrects sous ce rapport. Toutefois il vient 
après 1 2 de Vienne , qui , à dire vrai , compte 1 1 a mots de lacunes, 
tandis que le manuscrit de Mynas n'en compte que 7. Viennent en- 
suite les manuscrits de Médicis et du Vatican, les manuscrits i4o de 
Vienne et 2445, ^44 {sappl.) de Paris. 

d. Lacanes. Le nombre moyen des lacunes est de 9 par mahuscrit, 
correspondant à a4 mots absents. Le manuscrit de Mynas ne compte 
que 7 lacunes et 7 mots absents. Le manuscrit 1 20 de Vienne est ie 
plus mutilé : 1 13 mots absents (un neuoième du texte total) en 10 la- 
cunes. Le manuscrit le plus complet, après celui de Mynas, est le 2435 
de Paris ( 1 7 mots absents). Viennent ensuite 3445 et 252 1 de Paris. 
Enfin, le manuscrit 2439 de Paris, le plus mutité après le 1 ao de 



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DES MANUSCRITS. 29 

Vienne, ne compte que àà mots absents et i3 lacunes. Le manus- 
crit a 6 (suppl.) de Paris compte 1 4 lacunes, ntmibre maximam constaté 
entre les divers manuscrits. 

e. Interpolations. Elles sont très-peu nombreuses. Le maumuiu 
est 5, dans le manuscrit uio de Vienne. Ce sont des mots introduits 
par les copistes, en vue de donner plus de liaison aux diverses parties 
du texte. On ne compte en moyenne que 2 interpolations par manus- 
crit 

/. Sabstitaliom. Résultat de distractions de la part des copistes. Les 
manuscrits a438 et 3439 de Paris eu comptent 7, nombre maximum. 
Le minimum a se trouve dans les manuscrits du Vatican et dans le a44â 
de Paris. La moyenne est de 4 par manuscrit. 

g. Suppressions. Il n*y en a qu'ime, celle du mot ïli-flâptov, signalée 
plus haut. Dès ma première édition (i 86a), j'ai rétabli par conjecture 
ce mot, absent de tous les manuscrits [Gn du S 3 ). 

96. En résumé, le jugement que je portais, à cette époque", sur 
Tétat d'intégrité du texte de la \etpo€aiDJe/]pa., en m'appuyant sur la 
Seule édition de Thévenot, subsiste dans toute sa plénitude : 

* La virtualité du sens technique, retrouvé dans toutes les parties, 
« Tordre alphabétique des lettres descriptives régulièrement observé 

■ par l'auteur, enfm ta discussion des quantités numériques incertaines, 

> à l'aide des cotes reconnues exactes, ont rendu facile ce travail de 

■ restitution littéraire, occasionné par les injiu'es toutes superlïcielies 
• du ten^s .... 

• Le Traité de ta ckirobaliste nous est ainsi parvenu, à travers 

> vingt siècles, sans autres altérations que des négligences imputables 
« aux copistes. Non-seulement sa forme didactique , toujours simple et 

■ précise, est demeurée intacte, mais encore il offre le répertoire au- 

■ thentique des nombreuses pièces du mécanisme, avec une telle exac- 
«titude, que toutes les dimensions s'y vérifient l'une par l'autre, et 



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CHIbOBALUTB 



30 NOTICES 

■ qu'on en peut déduire, par le calcul, des apn-çus synthétiques de 
< premier ordre, dont on trouvera plus loin des exemples. . . ■ 

97. A côté des incorrections ci-dessus énumérées, les manuscrits 
originaux contiennent évidemment la plupart des mots ou leçons défi- 
nitives du texte. Quelle est la part des manuscrits et des éditeurs, dans 
cette œuvre de restauration de la XeipoSx^^cW/sa? Le tableau donné 
plus haut fournit également une réponse précise à cette question impor- 
tante. 

98. D'abord,' les leçons exactes, relevées dans les manu^rits, s'y 
classent en 973 déjà éditées, et ao3o inédites, ensemble 3oo3 ; soit, 
en moyenne, 187 par manuscrit, dont 6i éditées et 1 a6 inédites. De 
sorte que, jusqu'à présent, les éditions passaient sous silence 3 leçons 
sur 3 fournies par les manuscrits. 

99. Par les colonnes la et i3 on voit cependant que la totalité 
des leçons des manuscrits principaux (sauf 5 leçons du manuscrit 
de Mynas) a déjà été pubUée. Ce sont les manuscrits dits secondaires, 
qui fournissent la masse complémentaire. Le plus riche en ce genre est 
le a44â de Paris. La moyenne des leçons inédites des manuscrits 
secondaires est de 1 aS, soit de 9 sur 10 environ. 

iOO. Quant aux i443 incorrections, jusqu'ici les éditeurs n'en 
avaient signalé cpie 478, soit 1 sur 3. A l'exception de 7 incorrections, 
néghgées dans les manuscrits de Mynas, de Médicis et du Vatican, 
toutes celles des manuscrits principaux étaient déjà connues. La masse 
des incorrections inédites provient, comme celle des leçons non pru- 
bhées, de la série secondaire, dont loa incorrections seulement 
sur 958, ont été signalées par les éditeurs. Nous avons réparé égale- 
ment cet oubli regrettable. 

101. Les colonnes 1 4 et 1 5 du Tableau statistique donné plus 
haut montrent que les manuscrits de Paris les moins chargés d'incor- 
rections inédites sont les a5ai, a436, 3445, 3435 et a6 [suftpl.). 
Los plus altérés sont 3438 et 9439. 

102. En résumé, des leçons et incorrections de la \apo€aXki(/]pa, 
les éditions {»'écédentes n'avaient encore signalé ^ moyenne qu'une 



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DES MANUSCRITS. 31 

sur trois^; mais cette [»t>portion ne corre9p<Hid qu^aux manusciits 
secondaires, la série jH-incipale ayant été complètement éditée avant 
ce jour, à 5 leçortsfrès sur 855, et  7 incorrections près sur 376. iratitoR 



D'AtutnuniK. 



xm. 

L03. Après avoir constaté Tétat du texte original dans les manus- 
crits, rendons k chaque éditeur de la \etpoS<30t^&Jpa. la part de mé- 
rite due à son initiartire, dans romvre de la restitution du texte. 

AntérieuremCTt an présent travail, on compte cinq éditions de 
l'opuscule d'Hénm, savoir : 

I" Édition Baldi (Augsbourg, 161G, petit în-4",pnnce;)5); 
a" Id. Thévenot [Malh. vet. Paris, iGgS, grand in-fol.); 
3" Id. V. Prou (Paris, 1 863 , grand in-S") ; 
4" U. A. J. H. Vincent (Paris, 1866, petit in-S"); 
5° Id. C. Wescher {PoUorcét. des Grecs, Paris, Imp. imp. 1867, 
in-A"). 

\0k. Baidi indique à peine deax ou trois variâmes, à la mar^ de 
son texte de la \etpo€aXKi</lpa., fourni par le« manuscrits du Vatican. 

105. Thévenot imprime textuellement te manuscrit 3435 de Paris, 
et donne à la marge 1 3 variantes de seconde main, inscrites k la mai^e 
du même manuscrit. 

106. Dans ma première édition (1862}, je reproduis les variantes 
de Thévenot, en y ajoutant quelques remarques philologiques, qui 
portent à 36 le nombre de mes annotations sur le texte. 

107. M. Vincent signale 68 variantes, tirées de Thévenot, des 
manuscrits de Mynas et de Médicis, ainsi que du manuscrit i4o 
(olim 1 1 o) de Vienne, dont il reproduit in extenso {op. dt. p. 24 à a6) 
les incorrections, enfm de la série secondaire de paris. H passe sous 
silence tes leçons de Baldi. 

108. M. Wescher annote 1 1 1 passages de la \eipoSeiXU</Jpa, 
d'après les quatre manuscrits dits principaux, et d'après Thévenot et 



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32 NOTICES 

M. Vincent. Il ne mentionne nulle part mon édition de 1 863 , traduc- 
tion princeps de Topuscule d'Héron; enfin il attribue à M. Vincent un 
certain nombre de leçons dues à Baldî ou à mon édition première. 

109. 11 résulte du commentaire paléc^aphique annexé au présent 
travail, que le nombre des passages annotés, au point de vue paléo- 
graphique et philologique, s'élève à 397. 

110. Mais quelques-uns de ces passages motivant des observations 
de nature diverse, l'ensemble des annotations s'élève à 3a3. 

11 y a donc en moyenne, parmi les 1003 mots du texte, on mot 
sur trois environ annoté, c'est-à-dire présentant des variantes, correctes 
oa non, dans les manuscrits ou dans les éditions antérieures. 

111. Si l'on se reporte au tableau statistique des manusciits, on 
voit que l'œuvre des cinq précédents éditeurs comprend : 

., . ( Leçons éditées d'après les manuscrits 073 

Vananles , . ,,.,..,, , „ 

I iDCorrectiODs éditées d après les manuscrits 478 

Ensemble \&bi ■ 

Ces iA5i variantes correspondent aux 333 passages signalés cî- 
dessus comme annotés par les divers éditeurs". 

112. Dans le texte grec de la présente édition, le commentaire 
paléographique résume, pour chaque mot annoté, l'historique de sa 
restitution définitive par son véritable éditeur. 

Voici, par ordre de date, le nombre des leçons exactes dues aux 
éditions successives : 

Baidi 186 

Thévenol 61 

V. Prou (1" édition) 16 

Vincent a8 

C. Wescher a t 

V. Prou ( présente édition ) 10 

Ensemble 3aa 

113. Baldî (1616). Sur les 3aa passages en litige, l'éditeur prin- 



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DES MANUSCRITS. 33 

cepj de la XetpoéoXX/o^pa a donc donné le premier i 86 leçons eiiactes, 
soit 6 sur 1 o environ. La part de ses successeurs est beaucoup moindre. 
Baldi a emprunté son texte à un manuscrit de la recension byzantine; 
mais, par suite sans doute d'erreurs typographiques, son édition se 
trouve moins pure qu'aucun des manuscrits de la série vaticane. On y 
relève 138 incorrections^, tandis que les manuscrits de Médicis et 
du Vatican n'en comptent que 100. Le moins correct des manuscrits 
secondaires présente 1 35 incorrections. Baldi compte, en outre, 1 & la- 
cunes, ensemble 5 1 mots absents. Le plus mutilé des manuscrits secon- 
daires, le 3439 de Paris, ne compte que i3 lacunes, soit ^4 mots 
absents. 

Les 138 incorrections de Baldi comprennent : 55 fautes gramma- 
ticales, 39 incorrections. graphiques, ta cotes inexactes, 14 lacunes 
(5i mots), I interpolation abusive, 6 substitutions abusives et i mot 
supprimé sans motif. 

Quoi qu'il en soit, le savant al^é de Guastalla ne méritait point d'être 
oublié par M. Wescher". 

Aux 138 incorrections échappées à Baldi, si l'on ajoute 3 lacunes 
(S 4 de son édition) correspondant à 8 passages annotés dans notre 
commentaire, il se trouve à répartir entre les éditeurs subséquents 
1 36 passages, ainsi que je l'ai établi précédemment. 

Ilâ. TuévENOT (1693). Des i36 incorrections échappées àBaldi, 
les Math, veteres de Thévenot redressent près de moitié. 

Les 6 1 corrections dues à Thévenot se répartissent de la manière 
suivante : 

37 fautes grammaticales, 13 incorrections graphiques, 5 quantités 
numérales, 10 lacunes, 6 mots maintenus avec raison, 1 suppression 
plausible ^. 

115. V. Prou (1" édit. 1863). Les 16 corrections plausibles de 
ma première édition se répartissent de la manière suivante : 7 latins 
grammaticales, 8 notations graphiques, 1 interpolation plausible^. 

Il revient donc à ma première édition : 1 correction grammaticale 
sur 1 19 mots, 1 correction sur i3 notations graphiques. 

TOMB lAVt, 3* partie. 5 



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34 NOTICES 

1 16. A. J. H. Vincent {i866). Les a8 corrections dues à M. Vin- 
cent se répartissent de la manière suivante : 9 corrections grammati- 
cales, i4 notations graphiques, a qusntîtés numérales, 3 lacunes, 

1 mot maintenu avec raison ^^. 

Les efforts du savant académicim ont principalement porté, comme 
on le voit, sur les notations graphiques. Baldi en avait déjà restitué ià- 
M. Vincent n'en a laissé que 5 incertaines, dont 3 ont été rétablies 
par M. Wescher et les 3 autres sont déBnitivement 6xées dans la pré- 
sente édition. 

M. Vincent a laissé encore 6 quantités numérales inexactes. 

Parmi ses corrections les plus heureuses, on doit citer xXeiaMf 
(Sa, 3 ) au lieu de xX/treaw, donné par tous les manuscrits et éditeurs 
précédents. 

M. Vincent a emprunté à ma première édition , sans indiquer d'autre 
source que les manuscrits, un certain nombre de corrections résultant 
de mes seules conjectures. Sur les 1 6 leçons dont la priorité revient 
à mon édition de 1 86 a , M. Vincent en a adopté 1 4 . dont 7 corrections 
grammaticales et 7 notations graphiques "". Du reste, il a adopté égale- 
ment des er/-ears- involontaires échappées à mon premier essai"*. EnGn 
M. Wescher lui attribue de son c6té des corrections dues à Baldi'". 

117. C. Wescher [Poliorcét 1867). On doit à M. C. Wescher 
3 I corrections définitives dans la restitution du texte .de la \eipo&iX- 
yXcflpcL, savoir : 1 3 corrections grammaticales; 3 notations graphiques, 

2 quantités numérales; 3 lacunes évitées; i suppression plausible"*. 

Des 3a3 passages en litige, M. Wescher n'a donc fixé que 1 letton 
sur 1 5, soit 1 mot sur 48. 

Parmi les io4 notations graphiques, il n'en a rectitlé que 1 sur 03. 
EnOn il n'a rétabli que 1 quantité numérale sur 64- 

118. V. Prou (a* édit. actaelle). Aux i(j leçons rétablies dans mon 
édition de i86a, j'ajoute aujourd'hui 9 corrections nouvelles. J'aurai 
donc restitué en définitive a 5 passages de la Xeif>o€<9(XA^<y7pa, soit 1 
sur 1 3 , ou 1 leçon par 4o mots du texte. Le nombre de mes correc- 



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DES MANUSCRITS. 35 

tioDS, inférieur de 3 à celles de M. Vincent, excède de 4 celui des 
leçons dues à M. Weacber. 

Mes correctioDS actuelles se répartissent de la ntanière suivante : 
3 leçons grammaticales, 3 notations graphiques, 3 quantités numé- 
rales '". 

XIV. 

1 19. En résumé, le texte de Thévenot, qui a servi de base à mon 
édition première, ne contenait que -jU incorrections, dont j'ai rétabli 
d'abord 1 6 leçons exactes. Voici le tableau récapitulatif des inexacti- 
tudes de Thévenot, corrigées par ses successeurs : 





.89Î- ■ 


.tIG.. 


.M«. 


WESCHSn 


V. PHOL 

(.Un.l). 


«. lncorn.cli™»gr.mm..i«le.... 


11 

7 




9 


■ 3 
3 


3 








» ' 




' 


• 


7* 


i6 


i8 


- 


y 





vu-HimitiK. 



La plupart des incorrections de Thévenot étaient donc purement 
grammaticales, et, par suite, aisées à faire disparaître, (environ -j- des 
notations graphiques laissaient à désirer : sur lo^, Thévenot n'en a 
donné que 77 déHnitives. Parmi les cotes d'exécution, 1 sur 8 seule- 
ment est fautive dans fédition de 1693. Enfin Thévenot ne compte 
que ô lacunes, comprenant ensemble 1 8 mots. Ajoutant à cela 1 inter- 
polation et 3 suppressions abusives, je pourrai maintenir les conclusions 
du jugement porté âur la J^upoScû^alpCL dans ma première édition "" : 

120. • Cet état de conservation presque absolue du texte original 
• tient à une cause simple : nul, jusqu'ici , n'avait entrevu la vérité sur 

5. 



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D'4I.UAnr>HR. 



36 NOTICES 

■ la chirobaliste. A demi-comprise, la pensée d'Héron d'Alexandrie eût 
' été travaillée sur te lit de Procuste des commentateurs. A ce point de 

iTHÉHo:* ' vue, rillusion de ceux qui ont cru distinguer, dans cet ouvrage, 

■ l'exposé de plusieurs machines, a moins entravé la découverte de la 

■ véritable que l'hypothèse préconçue et appuyée sur une modification 

> imprudente du texte, qui a fait récemment attribuer l'air comprimé 
Il pour moteur à la chirobaliste. * 

• Dans la Bélopée, la manière de l'auteur est toute magistrale. Un 

■ exorde philosophique sur le Si vis pacem para bellam y prélude avec 

• art i une savante classification des armes de guerre , d'où la mé- 

■ thode des aperçus généraux, la marche pr(^;ressive des inventions 

■ décrites, enfin l'intérêt soutenu du sujet excluent les détails de 

• construction courante , pour ne donner place qu'à de hautes et lumi- 

■ neuses considérations d'ensemble. 
> Ici , au contraire , la multiplicité des données pratiques entrave la 

■ synthèse. Les cotes d'exécution, fil d'Ariane sous les doigts patients 

■ du mécanicien, mêlent des noeuds inextricables entre les mains du 
' philologue. Une profonde érudition n'était donc pas indispensable 

■ pour retrouver une machine vivante dans cet aide-mémoire écrit, 

■ selon toute apparence , à l'usage des armuriers grecs. Et, si l'exemple 

• de Vitruve, dans sa description des armes de guerre'"^, autorise à 

■ penser que ces constructeurs dissimidaient à dessein les procédés les 

■ plus délicats de leur art, on peut conclure, avec Meister, qu'il fallait 

• mettre en œuvre des notions pratiques toutes spéciales pour réussir, 
•I avec l'aide des données de l'auteur, à réintégrer partout l'idée dans 

• la forme , à ressusciter enfin la chirobaliste. 

• L'opuscule d'Héron, sobre, concis, complet, brille par les qualités 

■ en faveur dans les Mémoires des ingénieurs modernes. Le soin extrême 
< apporté à l'exactitude des détails décèlerait plutôt la plume de Tin- 

• venteur, qu'un recueil de notes prises de visa sur une machine déjà 
cr construite. Dans tous les cas, ce traité technique, où partout le des- 

■ sin complète les idées du- texte, est certainement le fruit d'une étude 

> réfléchie, qui, sans omettre rien d'ess«itiel, n'a jamais de redite. • 



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DES MANUSCRITS. 37 

121. La restitution complète de la j(etpo&ûM&}p(t, dans ses pro- ' 
portions techniques et dans sa forme artistique , me permet aujour- 
d'hui de confirmer le jugement littéraire qui précède , en lui donnant 
d'ailleurs, sur la question d'authenticité de l'œuvre, une précision plus 
rigoureuse. 

La chirobaliste est-elle une invention d'Héron d'Alexandrie ? 
Sa description appartient-elle au grand disciple de CtésibiusP 
Tel est le double problème qu'il me reste à résoudre. 

XV. 

122. Dans la deuxième partie du présent travail, consacrée ci-après 
à l'étude générale de l'artillerie grecque , au temps d'Héron d'Alexan- 
diie et de Philon de Byzance, successeurs immédiats de Ctésibius, j'ai 
retracé l'histoire de la transfonnation du système balistique primitif 
ou vevpàTovov^^, à torsion de faisceaux défibres élastiques, en système 
•j(<thi6^ovov, c'est-A-dire armé de ressorts de bronze, d'après les idées 
de Ctésibius, et dont la chirobaliste, avec ses ressorts d'acier, ne liit 
évidemment qu'une modification presque contemporaine. Sous une 
forme plus dégagée, plus artistique, la xj^ipoêakXic/Jpa, observe, en 
effet, de trop près les rè^es alors en faveur dans la construction des 
engins d'artillerie, pour qu'il soit permis de douter qu'elle date de 
cette époque. La coulisse, le tiroir, la crosse, la cage ou bâti abritant 
l'oi^ane moteur, en un mot toute la charpente de l'arme, et jusqu'à 
la batterie et aux bras balistiques, orientés à l'instar' de ceux du tsaXw- 
TOvov Spyarov de la Bélopée, attestent le fait avec évidence. Les ma- 
chines reproduites un siècle et demi plus tard sur la colonne Trajane, 
et qui sont du genre manabaliste, présentent des formes notablement 
inodifiées. Enfin, en comparant les xoLfiJêét/JpM de la chirobaliste avec 
les oscilla ou anisocycks de Vitnive "', j'ai démontré qu'à Rome , sous 
César-Auguste, moins d'un demi-siècle après Héron d'Alexandrie, le 
scorpion portatif à ressorts métalliques était déjà renommé pour la 
justesse et la vigueur de son tir. 



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cnmoMunB 



38 NOTICES 

La chirobaliate est donc contemporaine de l'élève de Ctc«biu&. 
123. Maintenant si l'on considère : 

1° Que cet engin (ut on simple perfectionnement du système ^aX- 
«(ïTovof, ci'éation de Ctésibius, récemment améliorée par Philon de 
Byzance ; 

2" Que ce perfectionnement repose sur l'application, non plus à la 
catapulte {èvBvTOVQv), mais  la batiste {■acùJvrovov) , de ressorts de 
fer batta ou d'acier, substitué au bronze essayé par les précédents inven- 
teurs; 

3" Que, par cette substitution, il devenait aisé, pour un ingénieur 
aussi habile que l'était Héron d'Alexandrie (témoin l'immense savoir, 
théorique et pratique, révélé par ses œuvres), de modifier la struc- 
ture de l'arme, d'en perfectionner le détail, de manière à respectra* 
U tradition dans l'ensemble de l'épure, en ttii imprimant le cachet de 
suprême bon goût inhérent k l'art grec; ^ 

h" Qu'en admettant qu'il ait fait étudier par un sculpteur de génie, 
initié déjà aux travaux d'ornementation de ses curieux automates, le 
charmant décor des deux mains symboliques de U chirobaliste , il ne 
répugne nullement d'attribuer k Héron d'Alexandrie la conception pre- 
mière de ce décor aussi bien que du mécanisme, progrès nouveau sur 
le )(aXxàTOvov de Philon de Byzance, son contemporain; 

6° Que, malgré rinsuEIisance du titre de l'opuscule qui attribue la 
\upQ€aX)J(ï}pa à Héron, on ne saurait alfirmer que la tradition lui 
refuse absolument cet honneur, puisque le manuscrit i 4o {olim i lo] 
de Vienne, copie du manuscrit de Mynas. mentionne expressément 
Hpowo? kXe^avSpétas \eipoS. xtX.'"*. 

6° Que même le mot Kpù>V0f tout court, donné par tous les autres 
manuscrite, pourrait attester la haute antiquité de ce texte, en le fai- 
sant remonter à l'époque où l'on ne connaissait encore qu'un savant 
du nom d'Héron, appelé aussi Hpuv Kti/ctiSIIqu, peut-^tre parce qu'il 
était plutôt iefls que le disciple de Ctésibius. Évidemment, le terme 



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DES MANUSCRITS. . 30 

Hp&iv kXeknvSpvjt date de l'époque où sur^t, par exemple, Ûpaiv 
Bu^iivTioc, HirOD de Byzance. 

Par ces divers motife, je propose d'interpréter ie titre np6ûvo9 ye*- 
poSoik'kù/lpas xa,vaurxguit xeU fm^^rtplct, comme indiquant, sous le 
nom de chirobaiitte d'Héron , uns machine invmtie par Héron d'Alexan- 
drie. 

XVI. 

|2â. Le texte de la Xnfio€btXX^o7pa est-il aussi du savant élève de 
Ctésibius? 

De prime abord, l'opuscule semble appartenir à une plume étran- 
gère. L'auteur n'a qu'un souci : relever exactement, complètement, au 
point de vue exclusif de la construction, toutes les dimensions d'un 
modèle évidemment placé sous ses yeux. M. Vincent remarque ""*, dans 
ce texte, l'absence complète de toute indication relative au fonction- 
nement de l'arme. Le titre seul laisse entrevoir une arme de jet. Pour 
l'auteur de l'opuscule, sa destination était suffisamment ctœnue. Son 
texte n'est qu'un détail très-méthbdique d'aide-mémoire. Les diverses 
pièces y sont enregistrées de proche en proche, dans l'ordre où il les 
observait sur place. On peut même affirmer que les ressorts {xafi€é- 
i^pia) et les baltanis [xavaBiSi}) se trouvaient démontée, ou du moins 
séparés du corps de l'arme,' pour en faciliter l'exacte description. Leurs 
formes singulières, ainsi que la structure de la cage [xaftÀpiov) et de 
rccAe/fHe(xX((Mb«ov), paraissent avoir engagé l'auteur à s'informer des 
noi>is de ces curieux organes, qu'il semblerait connaître pour la jwe- 
inière fois. La manière dont il les signale, va xaXovfieva KaftSét^piei, 
tÔ xaXovfÂ^vov ïiafiâptov, t6 xdKovftsvov Khfvixiov, indiquerait au 
moins que la machine, nouvelle peut-être pour l'auteur de l'opuscule, 
était déj vu^ai^e''^ 

125. A ces indices, en apparence négatifs, s'ajoutent d'autres sé- 
rieux motifs de doute. S la \upoSaKki(/}pa était de la même plume 
que tes BsXoiroiiW , les pièces principales du corps de l'engin , coulisse . 
crosse, tiroir, porteraient, dans le texte qui nous occupe, les noms tech- 



D-ttRItnHIIR 



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40 . NOTICES 

niques avpiyè, xomiyùryis , Stci&lpa, que leur assigne la Bélopée, 
dans la description duy<3u/lpa(piTVS, auquel la Chirofoaliste emprunte 
sa méthode de mise aa bandé"^. Or ces pièces ne portent ici que des 
D-ALBsironiB. noms vagues, xavàves èv rerpaycûvou oèkexivoK , xavàv S^ptiv, xavwv 
BiiXvs, xavùi) trskrtvoeiSés Tt oyii{*^ ^(^> pièces profilées à rainure et 
languette en queue d'kironde, pièce mâle, pièce femelle, pièce en forme de 
croissant. A la vérité, plusieurs de ces termes se retrouvent dans les 
heXoTtouKà. Pourquoi donc Héron d'Alexandrie, s'il a rédigé lui-même 
la \eipo6aX>J</Jpa, a-Uil commis, dès les premières lignes, une négli- 
gligence aussi inexplicable ? 

126. Une dernière objection, la plus puissante de toutes, semble 
devoir ruiner définitivement l'hypothèse qui attribue l'opuscule à 
l'élève de Ctésibius. Dans la quatrième partie du présent travail, j'ai 
établi, avec une rigueur mathématique, que l'épure de la chiroba- 
iiste, dans ses plus minutieux détails, obéit à la loi du modale, uoilé 
savante qui a soulevé chez les anciens plus d'une intéressante contro- 
verse"', et que nous voyons appliquée, non-seulement dans les ou- 
vrages d'Héron d'Alexandrie et de Fhilon de Byzance traitant des 
armes de jet, mais encore dans les trois chapitres que Vltruve, au 
livre X De Arckiteclura , a consacrés aux en^ns balistiques. L'artillerie 
gréco-romaine tout entière suivait l'échelle des proportions simples, 
fondée sur l'unité appelée module. Dans la'Chirobaliste, j'ai retrouvé 
et mis partout cette unité en évidence. Si Héron d'Alexandrie, créa- 
teur de l'engin, est aussi l'auteur de la description, comment a-t-il pu 
négliger d'en signaler le module, principe si habilement commenté par 
lui dans la Bélopée, et appUqué avec une fécondité si merveilleuse 
dans l'épure de la )(Sipo€ay}J</}pa. 

127. A la vérité, un indice signalé par M. Wescher"* présenterait 
les Bekonouxâ comme le simple commentaire d'un traité d'Archïmède , 
par Héron, disciple de Ctésibius. Comment admettre encore, sous 
ce rôle effacé, l'oubli complet d'un aussi imposant exemple, dans la 
description d'une œuvre qui, i travers les plus humbles détails, le 
respecte d'une manière toute scrupuleuse ? 



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DES MANUSCRITS. 41 



128. Pour résoudre l'objection, ce n'est pas aux termes techniques 
ni même aux procédés graphiques comparatifs de la Bélopée et de la 
Ckirobalisie qu'il faut demander une conformité plus ou moins satis- D'aiROM 
faisante. Le style des ingénieurs grecs, à l'instar de celui des géo- i"AtM*in>BiB. 
mètres, eut de bonne heure sa forme spéciale, sobre et précise, qui 

établit de prime abord un air de famille entre les divers traités du 
genre , tels que ceux de la PoUorcétiqae ou des Mathemat'tci vetcres. Par 
habitude de métier, un auteiu- technique peut ressembler à un autre. Ce- 
pendant, en dehors de la routine professionnelle, ujq écrivain même cir- 
conspect peut employer souvent, dans certaines circonstances, des lo- 
cutions parfois vicieuses , n^ais à hù personnelles et familières , et qui lui 
échappent involontairement au cours de son travail. Héron d'Alexan- 
drie en présente plusieurs cas. Lorsqu'il enregistre les dimensions 
d'un objet placé sous ses yeux, en les mesurant lui-même, au lieu 
de dire, par exemple isXdTOS SaxjvXant Svo, largeur de deux doigts, 
il dit parfois, •aïéxos àss ^XTvXwi' Svo-, îargear cohue de deux doigts. 
Dans sa pensée, il ne s'agit pas d'une cote approximative, le chiflre 
qu'il relève est exact. C'est donc par routine, ou peufr^tre par l'ins- 
tinct de la notation moderne = d'égalité algébrique, qu'il intercale 
le mot es. La supposition est d'autant plus admissible, qu'en parlant 
par modales Héron d'Alexandrie évite avec soin le mot as, le simple 
exposé des principes n'embarrassant jamais sa plume. 

XVII. 

129. Je vais mettre le fait en' évidence, par le rapprochement de 
deux curieux passages des Automates, du disciple de Ctésîbius"*, avec 
trois endroits de la yietpoëcùXît^pa, où le mot ùs est employé d'une 
manière exclusivement personnelle à Héron d'Alexandrie. 

Voici les passages des Aatomates : Book fiStHOs ^ovcra es •us^)(eos , 

■mhkiof S$ éf vsa^&îûv jeatràpasv, u^os Sk «lis -ivaXautT^âw xpmvy un 

socle ayant cohue une coudée (6 palmes) de long, cohhe 4 palmes de 

large, et cohhe 3 palmes de haut. Ëvidenunent l'auteur ne parie point 

TOUB XXVI, "i' partie. 6 



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42 NOTICES 

de quantités appi-oximatives. U s'agît bien d'un socle dont la iongueui- 

esl double de sa hauteur, et dont la largeur est les deax tiers de sa 

longueur. 

Un peu plus loin. Héron dit encore : ■ KniviCL rétravipa, ihf/os fJiÀv 
ixpvra à)9 tsakout^Siv H, istX^tcw Se tScùatt/lâw Sûo; ijaatre colonneites 
ayant cohhe 8 palmes de kaatear et 3 palmes de diamètre. L'jiuteur 
n'emploie ici aw qu'une seule fois, comme s'il avait jugé à l'œil de 
l'épaisseur des colonnettes, après en avoir mesuré la hauteur. Evi- 
demment, la pause marquée par àts devant la première cote n'a plus 
' alors de raison d'être devant la seconde. On peut également admettre 
r|u'Héron n'usait qu'involontairement de cette locution parasite. 

Or, dans le texte de la XeipoéctX^iis^pot, qui compte soixante-quatre 
dimensions pratiques, le mot lùs se retrouve en trois endroits, appli- 
qué à l'instar des exemples ci-dessus. Le caractère d'extrême concision 
imposé par la nature même de l'aide-mémoire, devait faire à l'auteur 
une loi d'éviter rigoureusement toute expression vicieuse ou superflue. 
Si donc le mot es lui est échappé trois fois, on n'y peut voir qu'un 
triple lapstts calami, absolument involontaire. Or ce lapsus ne pouvait 
échapper qu'à Héron d'Alexandrie. 

Voici les trois passages en question : 

Au $ 4 de la Chirobaliste*^^, on lit : ■ Tô Se fierai Sté/^nfUt tàw AB 
« xcù ZH elw SomtuXjuv FC ; l'intervalle de A à B et de Z àUesl COHHE 
' rfe 3 7 doigts. • Or, la cote 3 j doigts est le modale même de l'engin. 

Au S 3 du même opuscule, l'interpolation de ùs est encore plus 
curieuse"* : * Merp^eravree StxxnKove AC ws tvv PS; ayant mesuré 
<■ 4 T doigts, COMME la ligne RS. > Ici, la pause est motivée par la trans- 
cription, sur la figure annexée au texte, de la notation graphique RS 
correspondant aux ^ -f doigts indiqués par l'auteur. 

EnGn, au S i", nous lisons dès les premières lignes : ■ O ^â FA . . . 
è)(éT(û TtfXotTos ci» [^axTvXoitf] BC; f ae la pièce GD ait comme a j doigts 
■ de largeur. • Or la dimension 3 -f doigts est mathématiquement vraie. 

1 30. L'importance des rapprochements qui précèdent paraît déci- 
sive. Le texte de la Xwpo&tXA/oîpa est bien d'Héi'on d'Alexandrie. 



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DES MANUSCRITS. 43 

Lui seul avait qualité pour se nommer Hpcov tout court. Au surplus, 
son opuscule emploie plusieius mots usuels, eipttftévaw, -apoetpnpié- 
vav, xaXovfjLevov, etc., etc. également fréquents dans les BeXoiroiixtx , 
dans les nvsufuxTix^"' et dans les AÛTOfxaToirotrrrutii"' du célèbre 
iogénieur d'Alexandrie. S'il a manqué de précision dans la dénomi- 
nation de quelques pièces de la chirobaliste, pour toutes les autres, 
il respecte fidèlement la nomenclature. D'ailleurs il ne les décrit qu'au 
point de vue de la construction. Tel est le but pratique de l'opuscule. 
A ce but, il sacrifie tout le reste. Les expressions rà xaXoviuvOL xofi- 
ëét/lpui, et autres analogues signalées plus haut, tendent simplement 
à faire connaître les noms donnés par lai-méme aux parties les plus mo- 
difiées de l'ancien système, où le xctpuipiov était appelé rsXtvôiov, où 
le xhpdxiov se nommait -aspirpirtos, où enfin les i){uz6vtct furent les 
ancêtres des xafiS^pia. . Quant à findication du module, principe 
artistique supérieiu-, utile à l'épure seulement, elle eût moins con- 
couru à la clarté, à la concision de l'aide-mémoire, que la simple 
mention des diverses pièces et de leurs dimensions pratiques. 

L'authenticité de l'œuvre d'Héron d'Alexandrie, comme engin et 
comme traité technique, parait sulBsamment démontrée. 

XVIU. 

131. Après avoir exposé, dans la deuxième partie du présent tra- 
vail, fétat des engins balistiques précurseurs et contemporains de la 
XetpoSeikXi&lpa, j'ai traduit et commenté, au point de vue philolo- 
gique, dans la troisième partie, le .texte descriptif du système. Pour 
donner k mes interprétations une sanction mathématique, j'ai discuté 
et rendu certains, dans une quatrième et dernière partie, les éléments 
techniques fournis par l'opuscule. En un mot, j'ai reconstruit l'engin 
de toutes pièces, au moyen d'une synthèse purement géométrique. 

Une quelconque des dimenuons du texte grec étant connue, il est 
possible, en effet, de retrouver toutes les autres. 

6, 



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ktt NOTICES 

132. J'ai d'abord recherché, dans la yttpo€aXUi/lpa,, la trace du 
module, unité fondamentale fournie, dans les engins antérieurs, du sys- 
tème vevpéj'ivov, par le diamètre des faisceaux tordus. La iargear du 
cadre des ressorts, substitué k ces faisceaux dans l'ei^n d'Héron, 
m'a fourni le module vrai de ia chirobaliste ; sept dimensions du texte 
confirment directement cette restitution. Parmi les détails de l'épure. 
/f] autres dimensions sont multiples ou fractions simples de l'unité 
ainsi retrouvée. Les nombres a. 4. 3, i6 expriment en modules les 
proportions générales de l'arme. Des aû4 dimensions rétal>lies d'après 
fépure, 54 dérivent du module. 

133. Cela posé, j'ai pris pour base de ma synthèse répaisseur in- 
connue des lames des ressorts, quantité ainsi indiquée par Héron : 
■ -esdixot Se â&le (lit eiix'^pœs xdfii^eaôou, épaisseur telle que les lames ne 
* ploient pas facilement. > L'ovale des ressorts m'a rendu cette dimen- 
sion, si vaguement exprimée par l'auteur. En même temps, j'y ai 
retrouvé le tracé antique de l'anse de panier à trois centres, plus simple, 
plus élégante , que celle des ingénieurs modernes. 

Le surplus de la synthèse a confirmé mes diverses conjectures phi- 
lologiques, et m'a livré, sans grande difficulté, jusqu'aux dimensions, 
poids et portée, du projectile aigu de la chirobaliste. 

134. La partie la plus curieuse, la plus imprévue, de cette resti- 
tution, a été la découverte des mains symboliques de l'arme, ainsi que 
le déchiffrement de leur tracé pratique. Sans doute la traduction de 
l'opuscule d'Héron est importante au point de vue philologique. L'ex- 
plication du mécanisme exactement décrit par le texte jette également 
une vive lumière sur l'état de la science industnielle chez les anciens. 
Mais ce double résultat semble bieh amoindri par ta résurrection 
d'imc méthode où la merveilleuse habileté du dessin antique vient se 
dévoiler, dans ses procédés les plus intimes. 

1 35. Jusqu'ici les monuments, bien plus que les textes, nous ont 
instruits des proportions classiques de l'architecture hellénique. Mais 
la statuaire grecque, si noble dans ses conceptions, si pure dans l'exé- 
cution de ses chefs-d'œuvi'e , dérobait encore les rè^es mystérieuses 



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DES MANUSCRITS. 45 

d'uD art que le génie moderne n'égalera jamais, le secret des atti- ' 
tudes naturelles, vivantes, ce que Pindare appelle'" ■ 

Epyet ^uoïirtv épjr6vre<7a-l 6' àitoïa. 

En dehors d'une méthode pratique, absolument sûre d'elle-même, 
et laissant à l'artiste toute liberté d'inspiration, il est bien difficile 
d'expliquer comment le pinceau ou le ciseau grec a pu produire une 
• telle série d'oeuvres incomparables. Les mains décoratives de la Xl^po- 
SbtAA/tfîjSa révèlent cette, méthode. Voici comment, à ce qu'il semble, 
elles ont pu être incorporées, d'une manière aussi élégante, dans 
l'épure même de l'engin. 

136. Ainsi qu'on le peut voir plus loin, sur la Ggure 53 complétée 
du canevas graphique, les lignes de leur contour ne sont autre chose 
que des diagonales joignant deux à deux des points remarquables de 
ce canevas. Elles sont donc déterminées de position, permettant au 
constructeur, lors de l'exécution, de retracer sans tâtonnement le pro- 
fil des mains décoratives suspendues, pour ainsi dire, par un ingé- 
nieux artifice, à des attaches fictives directement reliées à l'épure. 
Pour obtenir ce résultat, on projetait sur un miu- la silhouette de la 
double main, prise dans une attitude sensiblement correcte. On l'en- 
cadrait ensuite d'un panneau rectangulaire, dont les cdtés se trou- 
vaient gradués en même nombre de divisions égales. Prises deux à 
deux de toutes les manières possibles, les divisions fournissaient au- 
tant de diagonales servant à rectifier, à idéaliser le contour, l'attitude 
de l'objet symbolique. Les principales lignes de la silhouette, ou mai- 
tresses diagonales, indiquaient le mode de division applicable aux 
côtés du cadre. Les divisions répondaient d'ordinaire à a, 4. S, i6 
parties égales. Les diagonales ainsi tracées obéissaient à la loi d'orien- 
tation des attitudes naturelles, observée par les maîtres de l'art antique , 
dans les positions spontanées des membres d'un être vivant. Les diago- 
nales fixaient la direction, sinon le tracé définitif des lignes succes- 
sives du contour, dont la silhouette était retouchée en conséquence. 
Le surplus de l'épure, répondant à la charpente de l'arme, se ratta- 



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46 • NO-TIGES 

chait, d^une façon analogue, aux centres les plus reinatx{uables d'in- 
tersection des diagonales. Le travail terminé, il semble que les mains 
de la chirobaliste coïncident, par un prodigieux hasard, avec les 
lignes inférieures du système. Celles-ci, au contraire, ont été orientées 
sur celles-là. 

137. Une méthode aussi réfléchie, aussi (îdèle à fobservation de 
la nature, devait donner des résultats féconds. Dans l'élan de l'inspi- 
ration, l'œil de l'artiste poursuit, sa main cherche à fixer ces centres 
d'harmonie graphique, qui sont les véritables foyers du beau, et qui 
rayonnent vers lui l'irrésistible sensation d'une création vivante. Obte- 
nus par la géométrie, ils sont le triomphe de l'art hellénique. 

138. Maintenant, que l'on imagine la chirobaliste revêtue de 
couleurs appropriées à ses divers oi|^es et placée, au centre d'une 
panoplie, dans un arsenal éclairé par le soleil de Grèce. D'un'r^ard, 
on saisit la pensée première qui dut en concevoir l'ornementation. Ces 
mains jumelles, s' élançant du sein de la machine, comme pour jouer 
avec les ressorts, dont leurs doigts semblent provoquer la flexibilité 
redoutable, donnent aux ailes du toit, parleur pose naturelle, hardie, 
une incomparable légèreté. Au-dessous, en arrière-plan, les arcs-bou- 
tants de l'échelette dessinent une double guiriande, que l'on dirait 
retenue par les mains elles-mêmes, et qui rappelle le drapé exquis du 
manteau flottant sur le bras gauche de l'ApoUon du Belvédère. Tout en- 
tière l'œuvre respire la vie et la paix , alliées dans un gracieux symbole. 

139. En campagne, la manubaliste se portait suspendue au dos du 
soldat. Les arts de la patrie accompagnaient les guerriers en marche. 
Mais, sur le champ de bataille, lorsque l'arme abaissée décimait l'en- 
nemi à distance, l'emblème pacifique s'évîuaouîssait, pour ainsi dire, 
ne laissant plus paraître qu'un engin irrité, dont les battants, dociles 
peut-être à la pression des doigts symboliques contre l'acier stri- 
dent "", lançaient au loin la menace et la mort. 

lâO. TeUe fut la "xeipoSaX^J^pa d'Héron d'Alexandrie, arrachée 
par de persévérants eflbrts à la nuit vingt fois séculaire du temps. 
Dans les moindres détails le génie grec y éclate, avec toute sa netteté 



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DES MANUSCRITS. 47 

et toute sa ûnesse. L'œuvre est si haruionieuse , que la pluuie se latigue 

 enregistrer les innombrables vérifications de l'épure. !..e mécanisme 

est si parfait, qu'il est aisé d'en calculer, sur la seule position des D'iifcno> 

ressorts, la puissance de portée pratique. La synthèse en est sî com- "■*'■''»*'«>"'■■ 

plète, qu'elle repose ici tout entière sur une cote, a priori inconnue, 

et sur le module, dont l'auteur ne dit rien. Par voie d'analogie, ces bases 

fondantentales ont été tout d'abord rétablies. De cette restitution, le 

surplus a victorieusement confirmé la justesse. 

A tous les pointa de vue. la chirobaliste atteste, par son admirable 
structure , ■ la gloire immense des fils du Soleil , à qui , selon Pindar^ i^', 
■ la déesse aux vertes prunelles donna de vaincre, de leurs savantes 
' mains, dans tous les art», tous les mortels, nv Si xXéos jSixdvI ■ s'écrie 
le poëte. - 

De nos jours, où sont-ils donc les mécaniciens capaUes de s'ins- 
pirer, dans letu's œuvres, d'un goût aussi merveilleusement édairé? 



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CHinOBJtLtSTK 



NOTICES 



DEUXIÈME PARTIE. 

PBINCIPES GÉNÉRAUX DE L'ABTILLBRIE GRÉCO-ROHAINB 
AU 1" SIÈCLE AVANT J. C. 



CHAPITRE PREMIER. 

OBICINES DE L'ABTILLERtE ANTIQUE. 

141. À l'époque où les Ptolémées, ■ amis de la gloire et amis des 
« arts, • comme ditPhilon de Byzance '**, attiraient par leurs libéralités 
et fixaient sur la terre d'Egypte les plus illustres représentants du génie 
grec, en prodiguant aux sciences des encouragements qui multi- 
plièrent les découvertes, le problème de l'artillerie, si grave de tout 
temps au point de vue politique, fut repris avec une ardeur incompa- 
rable par les ingénieurs d'Alexandrie. La guerre, on le sait, fut, dans 
l'antiquité, en permanence. Les études qu'elle exige n'y furent jamais 
interrompues. Mais, jusque vers le milieu du ii' siècle avant l'ère chré- 
tienne, la force des gros engins balistiques, spécialement affectés à l'at- 
taque et à la défense des places , provint exclusivement du jeu de torsion 
de faisceaux de fibres élastiques, telles que tendons ou nerfs, cheveux, 
crin, chanvre, actionnant des leviers propulseurs, à l'instar du taquet 
de serrage bandé par la cordelette d'une scie à main "'. L'emploi de 
la corne ou du bois flexible s'y trouve restreint à l'arc et k l'arbalète. 
Quant au métal, c'est de Ctésibiiis (vers i ao avant J. C] qu'en date 
l'application, sous forme de ressorts, aux engins de petit calibre. 

I 42. L'histoire a gardé le souvenir des premiers essais de ce sys- 
tème, dont la j($ipo€cikki(/lpa, est le type accompli. S'il n'a pas réussi 
à se substituer, dans les grosses machines de jet, aux faisceaux névro- 
tones, ce fut sans doute par l'impossibilité où se trouva findustrie, à 



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DES MANUSCRITS. 49 

cette époque, de fabriquer des ressorts de dimension pour les calibres ' 
supérieurs. D'ailleurs, ia réparation d'un engin névrotone était tou- 
jours facile, dans toute localité et par les premiers ouvriers venus. La 
rupture d'un ressort, au contraire, eût constitué un accident irrépa- 
rable. Quoi qu'il en soit, les anciens, entre autres Pbilon de Byzance, 
saluèrent avec enthousiasme l'apparition dés machines de jet à ressorts 
métalliques. 

Iâ3. Je n'ai pas à retracer ici en détail l'histoire complète de i'ar- 
ttllerie grecque, antérieurement à Ctésibius. Je rappellerai seulement 
que l'invention des engins dérivés de l'arc et de la fronde est fort an-- 
cienne, et qu'elle eut l'Orient pour berceau. 

Suivant Pline, «les Cretois inventèrent le scorpion, les Syriens la 

■ catapalle, et les Phéniciens la baliste '^*. > 

1 Ml. Vers l'an 8 1 o avant Jésus-Christ, Ozias arme les remparts de 
Jérusalem ■ de machines construites par un ingénieur, pour lancer 
• des traits et de grosses pierres'**. » 

145. Deux siècles plus tard, Ezéchiel menace la ville sainte des 

■ Batistes * '^' de Nabuchodonosor, et Jérémie prédit que le grand roi 
dressera contre elle ses ■ machines de corde "^. > 

1&6. C'est donc à tort que Diodore de Sicile fait remonter l'in- 
vention des machines de jet à l'époque du concours ouvert par Denys 
l'Ancien {399 av. J. C.) entre les ingénieurs de la Sicile et de l'étran- 
ger, pour la construction du matériel de guerre que le tyran préparaît 
contre Carthage '^*. Une découverte ne s'improvise point par décret. 
Les concurrents eurent plutôt à perfectionner àt& engins déjà créés. 
C'est à tort également qu'Ëllen attribue à Denys le Jeune l'invention 
même de la • catapulte '". • 

147. Dès leur apparition, les engins orientaux furent probable- 
ment admirés en Grèce. L'artillerie sicilienne y excita tout d'abord 
une surprise mêlée de terreur : < ÙXero àperctl Adiea bravoure! ■ s'é- 
criait Archidamus, fils d'Agésilas, k la vue d'un trait de catapulte 
apporté de Syracuse (vers 338)'". 

148. Peu de temps auparavant, au sîége de Périnthe (34i). nous 
TOME xivi , 3* partie. 7 



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cnrM)ut.istE 



50 NOTICES 

voyons Antigène, afiîcier de Philippe de Macédoine, perdre un œil 
emporté par un ■ trait de catapulte'", t 

149. Durant toute la campagne d'Asie, des engins de ce genre 
suivent et souliennent l'armée d'Alexandre "'. 

150. Le jour de son mariage, à Ecbalane, avec la fiUe de Darius 
(3aA), l'oflicier Gorgos voue au conquérant, «pour le futur siège 
■ d'Athènes, un présent de dix mille armures complètes, avec un parc 
« d'autant de catapultes et autres machines de guerre '". ■ 

151. Après Alexandre, l'artillerie de campagne et de siège figure 
à chaque instant dans l'histoire. Elle apparaît aussi dans la marine, 
témoin les • huit pierriers • gigantesques dont le génie d'Archiinède, 
sous les auspices du roi Hiéron, arma son grand vaisseau ■ la Ville de 
• Syracuse. • Ces derniers ei^ns lançaient à volonté, à un stade 
(i86 mètres], des boulets de trois talents (8o kilogr.) ou des pou- 
trelles de douie coudées (5. met. 5o environ]'^. 

152. Les progrès que le patronage des rois d'Alexandrie fit faire 
à la halistique appliquée trouvent leur analogie dans le perfectionne- 
ment récent des armes à feu européennes. Partout, dans l'histoire, 
apparaît l'identité des effets de causes siinibires. Les expéditions 
d'Alexandi-e et de ses successeurs avaient inauguré, entre les divers 
peuples de l'ancien monde, des relations jusque-là sansexemfJe. Tant 
de nations étrangères, subjuguées par les armes du conquérant ou 
par l'ascendant de sa renommée, livrèrent en quelque sorte aux com- 
patriotes d'Alexandre le secret de mille usages, de mille produits 
d'utilité ou d'agrément, forment la base de leur industrie et la source 
de leur richesse. Le génie grec dut se trouver émerveillé de cette 
variété prodigieuse de créations artistiques ou savantes, appropriées 
partout aux exigences des moeurs, c'est-à-dire du climat. Certainement, 
les Grecs rencontrèrent en Orient des. engins de guerre différant, soit 
par le principe ou par la structure, de leur artillerie ofBcielle : va- 
riantes, parfois d'apparence méprisable, mais dont un Ctésibius, un 
Philon de Byzance, un Héron d'Alexandrie, sauraient un jour tirer 
des merveilles, aux applaudissements de l'art et de la science. 



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DES MAJMUSCRITS. 51 

ld3. L'intervention de Rome en Egypte favorisa égalemeni les ' 
relations d'Alexandrie avec l'Occident'". C'est par les Romains que 
les ingénieurs des Ptolémées connurent l'élasticité spéciale des aciers 
espagnols. On sait avec quel en^reasement les vainqueurs d'Annibal 
adoptèrent les courtes épées des Celtes et des Ibénens, dont ils 
avaient apprécié la supériorité durant les guerres puniques. On sait 
également qu'ils n'en, connurent jamais, le procédé de fabrication"'. 
Aussi voyons-nous Ctésibius, k qui l'acier flexiblo des épées romaines 
avait inspiré l'idée d'en renforcer les catapultes, fabriquer tout d'abord 
des ressorls en bronze écroui. Philon de Byzance, à son exemple, 
adopte ce métal, tout en perfeclionnant le jeu des ressorts. C'est à 
l'illustre disciple de Ctésibius, k Héron d'Alexandrie, qu'était réservé 
l'honneur de créer une machine k ressorts d'acier, dans le chef-d'œuvre 
de la /eipoëdyXMpa. 

Xbk. Ainsi la facilité des communications nouvelles, due aux ex- 
péditions lointaines, favorisa les progrès de l'artillerie gréco-romaine. 
Ainsi encore, de nos jours, les armes k feu sont parvenues à un 
degré supérieur de perfection, grâce au rapide échange d'idées im- 
provisées, pour ainsi dire, sur tous les points du ^obe. 

Nous examinerons, dans le chapitre suivant, l'état de l'artillerie dîte- 
névrotone, au temps de Ctésibius; puis, dans le chapitre troisième, les 
recherches du célèbre inventeur sur les ressorts de bronze, et la con- 
tinuation de ses travaux par Philon de Byzance. 

CHAPITRE DEUXIÈME. 

STBOCTDRE ET PROPORTIONS DES ENGieS DU SYSTÈME NÉVHOTONE. 

155. Chez les Grecs, la balistique appliquée fui l'objet de ooiu- 
breux écrits. Celui de Biton, KaTOurxeMcd iso)i£fuxâ>v àpyépuv xai 
xaTonrttXTix^ '*'', ainsi que les BeXonouxâ d'Héron d'Alexandrie"^ 
et le BcXovoiixût* Xdyos A de Philon de Byzance •", sont les plus 
complets qui nous soient parvenus. Quelques fragments d'Athénée 

7- 



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52 NOTICES 

et d'Apollodore '*", avec trois chapitres du livre X de Vilruve'*', 
achèvent l'ensemble des seids matériaux qui aient surnagé de l'arlille- 
rie antique. 

156. Rien n'est comparable, pour la clarté et pour la méthode, à 
l'élégant traité des BeAoïrouxâ. Une tradition '"^ tendrait à le faire re- 
monter à Archimède. C'est cet opuscule qui va nous fournir les élé- 
ments les plus certains de la structure des machines de jet grecques. 

Héron d'Alexandrie débute par un spirituel exorde : 

157. De lous les problèmes abordés 
par tes philosophes , le plus grand , le 
plus nécessaire n résoudre, c'est celui 
du maintien delà paix'*'. 

Jusqu'ici, jurmi les maîtres de la 
science '*\ la question a soulevé et sou- 
lève encore une infinité de controverses. 

Selon moi, de pareilles disputes, 
purement spéculatives, n'ont aucune 
chance d'aboutir'**. 

Pourtant, sur ce terrain, la. méca- 
nique a supplanté la doctrine. Par die , 
les hommes ont conquis la sécurité 
d'une existence paisible, dont elle leur 
oITrc les garanties dans la plus humble 
sphère de son enseignement, je veux 
dire, dans les applications de ce qu'on 
nomme l'artillerie. 

Grâce à elle, en effet, point d'attaque 
à redouter en temps de paix , au dedans 
ni au dehors'**; et, si la guerre éclate, 
rien n'ébrantc une tranquillité fondée 
sur la philosophie des machines. 

Il faut donc, en tout temps, y ap- 
porter tous les soins, y consacrer tons 
les moyens que suggère la prudence. 

S'il r^ae une paix profonde, nul 
doute qu'on la verra fortifiée par l'ac- 



157. Tijs év (ptXatTO^if SutipiÇrif 
rb (léytt/iov xaà àvayxcuàjarop t^pos 
ùmipj(ei t6 vep] tUs àTapa^inf. 

Tlepi ifs vXsta^xi re ùnH^/iv K,vtv- 
<rus mapà roU (iSTKX,eipiio(iivois r^v 

Kal vofi/lù) (inSè tCkos zroTi.S^iv 
Stà TÙv Xôya>v t^v laepï aùrqf^i/Tqo'ii'. 

Mttj(flvtxii Si ùttepSàcra rHv Sià t&v 
Xbyav -rnspi Toûitit StSamaXtav, iSi- 

iitlala^rBat Si' évhtxaà Aa;^/iT7ou (tépotis 
avrils, Xfyu Si} tow xenà tHv xaXot/pi/- 
vt)v ^eXonoitmi. 



At' is oÔrs iv Elptivixii xarau/làlaet 
lapet/Otitrotnan ij(6pàv xal vroXefttùni 
éitav6SoiSf oCn év</lclvTos ■tBo\4ft.ou où 
Toipax^ffoopiai ■aoje tii -aoLpaSeSoftévri 
ùtt' aÙTvs Sià TcSv àpyoltiav ^i\ofn<piif. 

Àià TOÛ ftépovs TOUTOU év ■axvTÏ Xf>^' 
v^ xaToo^fvai Seï xail igâoTiv lapévoiatP 
vmteïtrSai. 

Yilptfptjs yàp voWns iitapy;itioris , 
vptxrSoxifvtuto &v its ■akelova laûinv 



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DES MANUSCRITS. 



53 



ysvéadai , ireai iv r^ wtpï t^v BeXo- 
mifav (lipei KarayivavTat ■ 

AÙToi Te xaià avvelStitrtv à7ii^j(fit 
Stofteimvvt, xeù ol éTtiSuftotvres éiri€ou- 
Xeûeiv, èpôitnes t^v vepï acôrà yiyvofié- 
VHP adrâv Siajpiëtiv, oCx fntij^ivovrai, 

Afis)i.ntnivTùni Sif-^mSan AriSoiiX^, 
x&v éXdyito^os '"'7X^*"!'t évtKpenjfvet 
diiaLpaaiieûatv lûv iv icût véXtvi vepi 
leâha ùitap-)(&vMft>. 

Voilà UD assez beau commentaire du si vis paceh, para belluv an- 
tique 1 

ENGINS EITTHYTOMBS BT PALINTOHXS. 

Après avoir exposé le plan de l'ouvrage. Héron aborde la classifi- 
cation suivante : 



tivité déployée dans les armements, et 
cette conviction sereine perpétuera la 
paix "''. 

D'ailleurs, en face d'un appareil dp n-iL&w 
guerre formidable, loute velléité d'é- 
meute serait paralysée. ^H. loi 

Que l'artillerie, au contraire, soit w. 74. 
négligée : la moindre machination, si 
faible qu'elle sui^sse, triomphera bien- 
tôt d'un État pris au dépour\'u. 



158. Twv oSp g/pif^twi« bpyénuv 
là (tét> éaltv E^ftfrova, Ta Se UaXif- 
rova KaXetTai- rd Si ECBirovel tivu - 
xal ^xopviovs KeAoCtTiv, Ani tHi wtpï 
TA ^n(i» ipuuirtrtof. Ta fiiv KàêÛTova 
bïalois (livous à(^liiafTà Si TlaXlinova 
êpiot xal \iSo€6Xa xeAoScrt, Sià rà Xf- 
datit i^woaldXXeiv H xxi bïa1o6s * vépi- 
net SéTOi bït/loùs 4 xal awaft^érspa. 

Opos Se Tnt ^ei.t»roiÏKvs &tIi tb fut- 
xpàp AiTot/I^XXetP TA {SAoc ^1 t6v So- 
BivtacxonbPfdhovovr^wXiiy^pSxov 
mepi oS Seï vfSiTav r^ (ppovTiSa moiv^ou 
rots sipnftdvote bpycCpotf. 

BiXos Si xaXeÎTai vâv tb ^xaoa'lsX- 
XSftevo» ihtb TÛv bpyJpwv H Cit* AXXnt 
Tivâs Suvdfuaff cilop t65ou, a<pevS6v¥ts, 
i ikXov Tivés. 



158. De ces engins, dit-il, les uns 
sont appelés Eilft^ova , et les autres Ila- 
Xivropa^^. Quelquefois, par analogie 
de forme, les Ei!l9ifToi'as'appel)ent aussi 
Scorpiont^*^. Les EiIlSitrova lancent ex- 
clusivemeol des dards. Les DoX/v- 
TOva, que l'on nomme aussi \t6oS6Xa 
(Pie/riert), jettent à volonté des pierres 
ou des traits, et même simultanément 
les deux sortes de projectiles'^. 

La balistique a pour objet d'at- 
teindre, du plus loin et avec le plus 
de force possible, un but détenuioé. 
A cela doivent tendre tons les efforts 
de la construction desdites machines. 

On nomme piioibctili (^iXas) tout 
corps lancé an moyen d'un engin ou 
instrument quelconque, tel que l'arc, 
la fronde, etc. 



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5& 



NOTICES 



E SES tuGHiNKS DE JET. — Arc primitif. 



159. Triv lièp otv dpyjip ^p^eaiTo 
yîvsoBat tôv v^tpi^fiévoni bpydvav at 
KaToaxeuai éirb tûv )(stpovpyt)u5v ré- 
Zùw. ^ta^èftzvot yàp i^-noa^iWetv SC 
aùtSv ^ti,6v Ti ^£kos xal ^1 vikelovoL 
Toirov , aÙTà (leilova tnoiouv xal Toùc iv 
fKÙTOÏs rivowSf iéya SU tàs ix tmi 
Sxpim x^f/ipeif, TOujéa^t làt ix iHiv 
xepéftaiv trxXnpiTtnas. Ex toÙtou Se 
tn/véêaive SwrsstB&s xafii^oftépani aù- 
jôvy fieilavos SvvditeaK SetaGm # t^s 
yiyvofdvvs èith r^t jt"P^' élfeax. Upits 
Si toûto éfjiiixBivifaatné ti toiwtov. 



159. Le poiot de départ des ma- 
chioes en question fut l'arc à main. Od 
tenta d'abord de lancer, avec cet ins- 
trument, un trait plus fort et à une 
distance plus considérable. Naturelle- 
ment, on fit l'arc plus grand, et l'on 
CD renforça le» branches fleiibles, en 
grossissant les courbures des estrémi- 
tés, c'est-à-dire en donnant plus de 
rigidité aux cornes '^'. L'arc ainsi ob- 
tenu était diOicile à bander; l'etTort 
naturel de la main étant devenu insuffi- 
sant , on eut alors recours au mécanisme 
que voici '^ : 



Kig, I. Gastkiphète , arbnlète [irimitivc. 



X 



Ëo^oi yàp Ta elptift^vov TiSon rà A 
BFA, êj(fiii ràs iittxaft.i^O(Âévas &xpas 
tàs inà AB, TA, ^laiorépas Ttts Sià 



Soit ABGD l'arc en question , dont 
les branches courbes AB, GD, ne flé- 
chissent que sous un effort supérieur 



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DES MANUSCRITS. 



55 



Kenayaryijs' if Si ■n^nit Neupà ^ A A. 
Monture i 
160. T^ Si t6^ xarà (tdvnv t^v 
xoCktiv ypapniitv av(i<pvi)t Mat xavôip 

erak^va meXexivoetSii tÀv KA. 



à celui de la maÎD. Soit A D la corde 

I coalùie. 

160. Al'arc, et au droit de son front 
concave, soit adaptée une monture EZ 
H-C, prétentaot par-dessus une rainure 
loD^tudinale, profilée en queue d'a- 
ronde KL '". 



161. ToiÏT^ Si éppio</lhs yeyovéTo) 
i^pnv ItTOfijfxtjt aàr^f ^uf Im te t^ï 
&vùt éTtttpavEÎaif tTVfj.<puii érepop xapéva 
âvanTXirpovvTa xgSv ti) (ûjxof xeà th 
vfkirtas taj EHZ6 xeaiivos, xal fy<M> 
éx vite âvtû éniipaveioLS (lévav xolkaapa. 
mepi^pès, laéfmxes t^ KA ureXsxA'^, 



161. Dans cette rainure s'emboite 
une lancette •**, de même profil , fai- 
sant corps avec une autre pièce '^' su- 
perposée, qui recouvre loule la lon- 
gueur et toute lalai^urdela monture 
EZRC. Enfin, sur le dessus de la se- 
conde pièce, soit profilée dans l'axe 
une cannelure ronde, de même lon- 
gueur que la rainure en queue d'a- 
ronde KL. Sur cette cannelure repose 
le trait. 



162. Ëv Si T^ Xoitr^ fiépet aircû 
T^ KOfrà. rà EZH6 p.épt>s, ix tUs Svu 
ètvi^vtioiS Tov hrivù) xeivévoç, Saîv 
rivà a/Jiffiamt ipSà trtSvpâ Sùo, ^>(u- 
ftéva. xa\ mjyxexoivu^tha, ix -zâv vno- 
xéru {tepâir, éaéjfovra àif diXXiA&v 

MïTolii Si toiJtùw fyxe/erSa) aiSitpws 
SàxnXot ■Jmxexoftpévoe ett rà mfr&i 
ftépv ix tâv vtp^ Tp A fispsSv ToS xor- 
vSvot, liai ivjijaftivos ît/la ix toC /iri- 
■KtKtpfiépûii èxpov &/le S(^\ov yevé- 
a9ai lùMSéjrtp toSv xa^Wfi^am mcs»- 



162. Maintenant, en atrière de la 
cannelure, et vers'la queue de la mon- 
ture EZHC, mais sur le dessus de la 
pièce superposée à celle-ci , soient éta- 
blis deu\ supports verticaux en fer, 
cloués sur le bois , et faisant corps entre 
eux par le bas, à peu d'écart l'un de 
l'autre [Gg. a]. 

Dans l'intervalle, se loge un doigt 
de fer, recourbé de haut en bas, du 
côté L de la pièce [KL], et fendu, à 
son extrémité crochue, de manière à 
former unegrififé '**, comme dans l'ou- 
til ndmmé fenoilÏM'". La lai^ur de 



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56 



D-tLBtANDilie, 



NOTICES 



Svklw. ToooÙTOv Se Stea^(aBa> 6txov 

Koù Sià TÔiv i/ififuttstm xai ^M el^vf^ivov 
Saa^vtMi SiûeiOa) tgepéiiii (jl^ti a'ipoy- 



]a fenie doit élre suffisaote pour rece- 
voir la queue du trait. Eofin , à traveis 
les supports et le trait en question, 
s'ajuste une goupille ou broche arron- 
die '«: 



Fig. 1. BtHeiie du GMtrtphète. 



Knj'îai «if fi elp^févos SéxTv\os i 
NSO, Sixn)^av SitiiNy^Sè Sioxrttévt, 
viepôvti i) vpàt rb £0 fxépet toù ^ix- 
TvXou. "t-aoê^XrfijBa xctvévtov triSjtpovv 
TA nP, »tvo6fuvov ts'spl mepivtfv t^v II, 
vemyvîav iv Tp ittil^axelif toO èaixsi- 
ftévov xavévof bpSlav. Ènàv o3v lino- 
€i,n8p rà DP xaviviov tîwà tbv Sdbnv- 
Xov, à-K0a<Pnv6i aùxhp &(/ls àveuevaat 
liH SùvaoOai ■ inw Se, ^iXoSiifteyoi 
TOÛ P SxpoUf êTttoTrao'éft^at rà IIP xa- 
vévtov Arl ri -apif t^ HO fx/pv, Tiite 
diKMnevvei & S^acnXot ix rwv SN (up^. 



Soit donc NXO ledit doigt, N la 
grîQe et AO la goupille engagée dans 
le corps du doigt. Sous celui-ci, soil 
encore placée une pièce de fer PH, 
pivotant autour d'une goupille P, en- 
castrée verticalement dans la face de 
dessus de la pièce supérieure. Evidem- 
ment, en poussant cette pièce PR sous 
la queue du doigt, on cale celui-ci de 
manière à l'empêcher de pivoter dans 
te sens vertical. Mais, lorsqu'on presse 
l'extrémité R de cette pièce PR, en 
arrière de XO, le doigt ausvtât se 
relève du côté de XN. 



163, T^ Se EZHe xavévi tn(i(pv^s 
^ùw Ti)v Tf<ï> Kupr^p, T^f J'i*'X XO A»»-. 



163. Alapièce £ZHCs'adapteune 
autre pièce rt/FQK.ajaot la face TUF 
convexe, et la face QV évidée [fig. i]. 



Définiliont. 

16â, ExdAouvSirivitipELilQ xa- 164. On appela Monture ou Cou- 

»6va^vptyya,àieia1pavSi7bvimxei- lisse (Si/ptyÇ)'^, la pièce EZHC 



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DES MANUSCRITS. 



57 



ftevov- rh Si Sej(6(Àe»ov rè ^éXos xol- 
Xetapa, Eitno^iTiSa' -rb Si (lera&i tûv 
SO (iépos Tcû ivuieipLévou xavévot, \e- 
Xtiviov ( tfv yàp xa) t}>^iii^ept)v toû Art- 
xeifiévou xeu'61'Os) ' T^v Si NSO JoxTvXov, 
XsfpA' Tb SéHP xavéviov , ^^(aa'liipiaai' 
Tbv Si TT<I>X'4^ xavévat, Karayaiy^ ■ 
TàSik&,T^&xpa^mt6^\l, kyitmias. 



(fig. 1 et a); — TiROiB (Aiofa^pa) »», 
la pièce posée dessus; — Cakhblure 
(ËffiTO&Tic] '", la rainure qui reçoit 
le trait; — Chodpe ou Culasse (XeXw- 
vtov, tortue]'^, la portion du tïroir 
nolée XO (c'est, en eiTet, la partie cul- 
minante de la pièce ) ; — Mu« ou Griffe 
{Xeip} le doigt NXO; — Ahabbes ou 
Brides {Ketroxeis), les supports cor- 
respondants; — Gâchette ['S)(flt/}ii- 
pltt), la pièce PR; — Crosse ou Rb- 
FOULOin (KoToyaiyA)'*', la pièce TV 
FQV; enQOfBRAs ou Battants {kyii^- 
vef) les branches AB, GD, de l'arc. 



165. TavTtis Se Tqf luvtatTXM^s yt- 
vuSsîanf, el tfSov^owo ivtSévat rd 
ti^ov, àvnyov t^h Stât/lpav iit\ ta vpbs 
T^ K p^ptf, &XP*^ °^ ivaveûaxurei ^ 
Xelp tÏ7rep€$ t^v to^itIv veupcff £Wi 
Si iitéva tUs SiéaOpat. 

El-ra imveùtnunst aùritv iit^aX\ov 
T^f a^aa'Jttpdui, ôitne dvavâkrat fitiKéri 
SûvaaOai T^v x"?'^ ' "'^ f^^"^ laifTa 
SjuBiv &xpùv T0f Si^(/}pas sis rb É^od 
fiépos dinjfpeiSov to/xv ''^'*" ^ ^^ ^^'^~ 
^1, xal -nxTf x^P'''' xaréxomes jà TT 
<&X^ ixpa TQC xmaytaylSos, évtffat- 
Sop rîlv yeu/Jépa Arl to5 X4' xoiA^f^'fut- 
TOf, xal jSfo^^ftevoi t^ dA^ trcifiart 
SttaSouv Trtv Suâa'IpMi, xai xarUyov Ti)" 
toÇitIv veupêtti. Si' Ht avviêaaia xift.- 
T^eaOeu Tois AB, FA, Ayxwias tdû 
t6^ou. Chetv Si ISo^p aùrdpxris i| xa- 
itty^il ytyùpépM, éTtiBAnes -rb ^ékos 
Arl Ttjp éTtiTO^ÎTtStt, é-néaya^op 1^" 
XCfpdt <ntttpii^v7es tiiv ayaa^^pîo;», 
lOMB xsvi, 3* partie. 



165. Gi'&ce à ce mécanisme, lors- 
qu'on voulait bander l'arc '^, on re- 
moutaitle tiroir '"' dans la direction du 
point K, jusqu'à ce que la griffe, en 
pivotant, vint par-dessus saisir la corde 
arcbère; celle-ci, en effet, arase le des- 
sus du tiroir [fig. 3]. 

Ensuite, appuyant sur la griffe, on 
poussait dessous la gâchette, qui l'em- 
pêchait ainsi de pivoter. Cela fait, le 
tiroir se trouvant alors en saillie vers 
l'extbrikdr '", on en appuyait la pointe 
contre le sol ou contre un mur. Des 
deux mains, on saisissait les branches 
TUVQF du refouloir; puis on pressait 
(lu ventre contre l'évidement QV de 
la crosse, en appuyant de tout le poids 
du corps. Refoulé en arrière'*', le ti- 
roir entraînait la corde arcfaère, et par 
suite faisait fléchir les branches AB, 
GD de l'arc. Enfin, lorsqu'on jugeait 
le tiroir suffisamment rentré'**, on 



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58 



NOTICES 



CUIH0ULI3TK 



Aeî' Se Ttjv Siâa'lpav xara^Oetvcw 
titixéii i/Trà T^£ iQ^ttlSos (hiéyevBai eU 

htntBèv th ^£kat ixTo^Sii Arl tÂv 

SùBévTBl ITXOTràp. 

Eyivsro aSv xai toCto oStvs. 



posait le trait sur ja cannelure; «t, 
pressant la gâchette , on lâchait la griiTe. 
Le trait aussitàl partait. 

TouteFois, lorsque le tiroir se trouve 
ainsi refoulé "^, il faut le soustraire k 
la réaction de la corde archère, qui 
tend à le faire remonter""; puis, le 
maintenir fixe, jusqu'à ce que le trait, 
posé dessus, ait pu atteindre le but. 

Voici comment on y parvint ; 



Fig. 3, — ■ Gastrepbèle complet. 



Cliquet d'arrêt. 



K.R. 108. 166. Hot{<rBeû yàp rns ËZHe av- 
piyyof xp6Ta(pot i xarà ib fiijxas b 
Û7' iv Se ttyÔTffi vpoaifKuftAiov xeaiéh 
viov à)Soin(afiévov ^h i^ • ip Sk Sidi/ip^ 
xanà th lA. B ■mpovxeloBu K^f»£ b 
,r A, xtvoûftsvot taepi ■aep6vi}v. Kara- 
yofiévns o3v tUs SiiA/lpas, (Tw^aive 
litv r A x&pttxa., hv Sii KaToxAeï^ 
ix^kouv, iTtmopeûeaBan xœtA tùv bS6v- 
W. 80. Taw ■aXiyiav SeOeiajjs Se Tvf SicAjIpas, 
ivrifpeiSov r^v xeeTax>~eïSa wpàt Sva 



166. Concevons, surlajouelalérale 
de la monture EZHC, et dans le sens 
longitudinal y/, une pièce clouée (fv£, 
laquelle soit munie de dents"'; puis 
au-dessus , adapté en A' B' sur le flanc 
du tiroir, un corbeau (K(ipa$) G' D', 
pivotant autour d'une goupille. Dans 
son recul "^, le tiroir entraîne le cor- 
beau G' D', que l'on nomme Cliquet ou 
DÉCLIC (KoToxAew) "^, Celui-ci glisse 
obliquement d'une dent à l'autre; 



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DES MANUSCRITS. 



59 



•riSot àpiyeaBan t^v Stûv^pav. 



Ta Se ovrà xal ^ toû érépùu (iipous 
éylyvero tris aipiyyos. 

167. ÉxeCXouv ^é tà SXov jpyovov 
raa^pa^éitiv, éiretStfTrep Sti Tijs yaer- 
Ipis ») iutTa7a>^^ tbs to^n/Sos iylyvita. 



mais, dès que te tiroir s'arrête, le cli- 
quet s'arc-boute contre une des dents, 
et soustrait ainsi le tiroir à la réactiou 
de la corde archère"*. 

Même dispositif sur l'autre flanc de 
la monture [fig. 3j. 

167. L'ensemble de l'engin se 
nomme GuTHAPHàTE '^^. C'est en effet 
la pression du ventre qui détermine la 
mise au bandé de la corde archère"*. 



CHiaOB4LISTR 



b-lLKXANDnilk 



Sapprettion de l'arc. 



168. Aièi Se tqC vtpoeiptiitéi'ou bpyd- 

Xea6ai xal M -aXe/ova jénov. BotiX^ 
ftevoi Se inxu^^aat dfji^6npa, th tb 

Toû t6&)u dyKâvau aùiàhi tùrovojrépovs 
WW^aai, yifl SuvéftcuQt Se Siàràv xepé- 



166. Une pareille macbine permet- 
tait sans doute dé lancer plus loin un 
trait plus fort. Mais, lorsqu'on voulut 
augmenter encore la grandeur et la 
portée du projectile, en cherchant a 
multiplier la résistance élastique de 
l'arc, la rigidité de la corne se trouva 
insuffisante. 



Syslime dts fibres enfaitctaax. 



169. Ta (th) &XkaL inolouv bftoîas 
ToTs lapoeipnfiévots , loùs Se àyjtâhias 
éjroitjiTav i^ eiTr^i'Of ^Xou , xai itsiiovas 
râv iv TÔî T^^ij) xxratJKCudaeanes , toioû- 
TOv vi\tvBlov hrn^f"' il navivwv A 
i<r)(upSv, ùlov tÔ ABFA, Tépfiovs êjfov 
ix TÔv hpBldtv xavivuv tôv AB, FA- 
■aepl Si Toùf -ahrylaus Toùs AA, BF, 
lëaXXov veupàv nrX^ÇiuiTe; é^ bpyévau 
&loij(js{w SujuSoA/ov, (ijfpufui aSrap- 
xes ■waitfo'ainES, xal urspiSétnes <Twé- 
Teivov tT<p6Spa xal jS/çt vfpûrov Séftov. 
Enrena xonà rà i^Hs S^tbs SXXov S6- 
ftov, xal fffptfvïSi xpoûovTSf Tot xwAa 



169. Sans rien changer au méca- 
nisme précédent, on fit des bras en 
bois rigide '^, mais plus longs que les 
branches de l'arc primitif. Puis on 
construisit un cadre ou bAti (IIXiv- 
ff/oc) "', composé de quatre forts ma- 
driers, tels que ABGD [Sg. &]. Les 
montants AB, GD,de ce cadre étaient 
munis de tenons. Autour des semelles 
horizontales AD, BG, on enroula une 
corde formée de toboks '^ filés au 
moyen d'un outil de cohhbttage ("Sufi- 
êiAiov) particulier •**. De la sorte , on 
obtint un écheveau de grosseur conve- 



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60 



NOTICES 



^eiTd irépovc Sé[tovs vroioûvres &fc 
i'wa» xajaxpijaovjat ih piifpvfta, tHv 



17(1. ElVa Stà ftévov t&p ve^pMr 
St^ttkXop ëva tSv àyxciva»', xai ht 
tîwà Toùï tT^lrffioiiAs M TÙv AA, Br, 
SiaiiTJiyfjiitTeiiv èvBevav viSiaà à£é»ta ■ 
À Si) iwia^p^ovTes jS/çt avvéïeivov là 

tûv vtûpù»' tSs ivivTpo^s yivoftéiitit. 

EaOti} oôv 6 ftiv £lpni*évos éyn^ & 
EZ , veupà Se d HO, i^vM Se 7i KA, 

MN. 



iiablo , composé d'un premier rang de 
cordons fortement tendus. Puis, ajou- 
tant par-dessus un deuxième rang, on 
battait les cordons avec un coin '*', de 
manière à les serrer à point les uns 
contre les autres. On continuait suc- 
cessivement de la sorte, jusqu'à com- 
plet enroulement de la corde, dont on 
cachait le bout libre sous le faisceau . 
des cordons. 

1 70. Cela fait , entre les deux moi- 
tiés du faisceau, on installait l'un des 
battants; puis, entre les semelles AD, 
BG . et les coudes du faisceau , on lo- 
geait des tasseaux de i'er. Amen^ au 
biais, ces tasseaux tordaient fortement 
les cordons. Par suite de cette torsion, 
le bras se trouvait énei^iquement sem^ 
entre les deux moitii's du faisceau. 

Soit donc EZ, le bras; HC, le fois- 
ceau élastique; KL et MN, les tas- 
seaux'** [fig. i]: 



- Écheveau de fibrei tordurs substiluë à l'arl primitif. 



171. Tqiwtov Si) Kcù hspov ■ay.iv- 
Biov KaiaaxwdaeuneSfXeà tjvvStlveanef 



171. On prépara de même un se- 
cond cadre, que l'on conjugua avec 



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DES MANUSCRITS. 



61 



dft^éiepaévlvrspmtfyfttnt Stàxavévup, 
aale tous àyxâivas els rè imis (lépos 
T^v itiéi/loMTiv xa.) t^k (S/dv ÎX'iv, 
i^T^ov ix -tûv ixptuv aàrûv t^v toÇi- 
■tiv vnpàv, éyx6)ias viatrjiraanK , xaà 
TavTOf Tois éyxâat vfepévais ànaka.- 
€6vTzs -rait £0, IIP, â</lt fti) éirnî- 
itleiv T^v veufkiv. Kaï ta Xotità ià 
ttùrà iitatouv toTs vipoeiptifi^oit. 



Fig. S. — Double cadre 



l'autre au moyen de moïses, en un 

commun assemblage, de sorte que les '■^ 

bras eussent tbrs l'eïtéribub lidu b*t- chiiiob*listi; 

TBMENT ET LEUR EFFET BALISTIQUE '^'. A 

leur extrémité fut adaptée ta corde ar- 
chère , au moyen de boucles '**, retenues W. 83. 
par des broches telles que XO, PR, 
montées sur l'about des battants, de 
manière à bien retenir la corde archère. 
Le reste de l'engin était confonne au 
dispositif décrit plus haut [fig. 5}. 

priiaiiiC 



Définitions. 

172. ËxoXouv Se rà fièv avvéxfinTtx 172. Le faisceau élastique conjugui 
TOUS éyxôivat vtSpa, Tivov Svtoi Se, auxbattanlsfutappeléToN (T^voï) '^^ 
EvoTovoi'- Ivtot Si, HfuiSvtov. Ta Se Quelques ingénieurs l'appelaient Héha- 
iwtt/lpé^mis. liiv t6vop i^via, Evi- ton (ÈpAiovot), quelques autres HÉ' 
^vyiSaf EiToioi/p Se asùràf aiStipâç. hiton (Hftniviov)^^. Les tasseaux ser- 
vant k produire la torsion s'appelaient 
FnsiNs (Èniit/y/Set]. On les faisait de 
fer. 

Perfectionnement de Cappareil de bandage. 

173. ÈireiSd avvtëaivev ix Tv« eipti- 173. Un pareil mécanisme limitait 
(Uvne iunamtevi}s r^v éiria'lpo^v xol nécessairement l'effet de torsion et de 



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62 



NOTICES 



vm^ y(veaêat Sii toû AA, BF, Sta- 
VffyiiaïQt lÂt) Suvttfiévou Si^mBai thv 
i6vov, tàs oSv éTTi^vyt'Sea ivtSéines to» 
TpuTtifiAocrt, ri eahi éaolauv to» e/pq- 
(lévots. Kol oSroi Sri tadXiv 4 éTtt&lpo(pi 
Tff? Évi^vyiSos Swiefryeiav e7jce, Stà 
[xà] T^»" èwi^vylSa éTrtxaBelafiAivv t^ 
iiairtfyiJuxTi (iH atp^eaBeit, xol xorà 
tETÔv ^pM •^aûetv aÙT^ ' &6ev ifvayxd- 
oBnami xol tàs xakavfUvas Xotvix/jof 
«poo^simi, vepl ^ V6î' ipoCfun. 



tension de l'organe nevmlone- On re- 
connut bientôt que les traverses AD, 
BG, ne pouvaient pas recevoir un fais- 
ceau de calibre indéfini. Sans rien 
chan^r au reste du système, on ins~ 
talla les freins au-dessus d*ouverture£ 
[pratiquées dans les semelles AD.BG]. 
Mais la torsion par le frein n'en devint 
pas plus efficace. Au contraire, le frot- 
tement du frein sur le Imis, au droit 
des points d'appui, la tendait impos- 
sible. 11 fallut alors recourir aux Ba- 
rillets [TiotvixtSes) , dont nous parie- 
rons tout k l'beure. 



Poulies, moufles, treuils, affût tt appareil de pointage. 



l^vpât yevo(iA>tit, Set xai i^v xotb- 
yay^v Itrjcypiv yetiéoBeu Sià tè Iirus 
Seï^ai jS/of iBpbf xà tout àyxûvois xa- 



174. La puissance balistique étant 
ainsi assurée, il faut disposer de moyens 
également énergiques pour entraîner 
les battants'"'' et armer la macbinc. 
A cet effet , etc. etc. 



L'auteur décrit ici plusieurs systèmes de poulies, moufles et treuils, 
servant à bander la machine. Puis il donne le détail du support, 
pied ou AFFÛT ( Kapj^^OTOi») "* de l'engin , comprenant l'appareil de poin- 
tage, pour les modèles de gros calibres. La ysipo^)^</lpa étant un 
simple gaslrapkète portatif, ces diverses particularités seraient ici su- 
perflues'*". Notons seulement que l'auteur les expose avec toute la 
rigueiu- de son incomparable méthode, dont la traduction ci-dessus 
n'aura donné, je le crains, qu'une idée imparfaite. 

Héron aborde ensuite le détail des deux systèmes fondamentaux, 
WixXivTovov (baliste), et EùÔûtovov (catapulte ou scorpion primitif). 
On a vu plus haut que le WaîKivTOVOVy à fibres tordues, a été créé le 
premier. L'auteur lui consacre la description suivante"*. 



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DES MANUSCRITS. 



63 



STSTàHB nAAINTONCW. 



175. Kdl erp^Tcpoi' hrl tw YlaXiv- 
t6vou [spajfisv]. Èttei oJv trvyxetrai ix 
TB^aipav 7ol)(fi)v, SCo te tiSv h^Bluv xal 
Sûo TOI' vsXeeyiani hi ois Ti Tptfpund éc/li 
S^ àtu i révof SiaSdk'XeTat, fri tc tSv 
iTriKSifiivani joïf vsXaylois Tairais yjit- 
vtxiStMi, xa\ ht t&v ^Tti^vylSuv usep) 
as à t6vos xaMi^eiaïf éxtUrlov twv 
nrpoetprifiéiiani Seï "ri t£ hv6(iaia xa\ 



CHinuHU.UTB 



175. CoDunençonB par l'eDgin Ila- 
X/vrovov. Son bâti se compose [ai-je d'albxmdhie. 
dit] de quatre madriers , deux verticaux 
et deux horizontaux. Ceux-ci présentent 
des évidements traversés parie Taisceau 
du ton. En outre ils servent de siège 
aux barillets , ainsi qu'aux freins autour 
desquels s'enroule le faisceau. 

Faisons connaître les noms et les 
formes de ces différentes pièces. 



W. 9.. 



176. 'ïûvcSvb^&v 
xaXiîicu Hapax/littiis , ^ vrpoa-ova- 
vMzi A hyxoni • à Se hepos Avrie/lâ- 
Txs, -apis ^ éa'^n i} toC àyxâhios 
v^épva. 



Piedt-iroitt de Jlanc et de front. 

Til-foiv h ptèv 176. Des madriers verticaux, l'un 

s'appelle montant ou pibd-dboit latéral 
ou DE FLANC {Hapoolihvs) •", adjacent 
au bras abattu ^^. L'autre est le pibd- 
DKOiT DE FBONT (AirriffVaTifs) '" adja- 
cent au coude du battant '^. 



Pieddroif 
177. fihi oJv vfapaa^dTvs yive- 
Toi thvSe -thv tpbisw 

A» Xoê^vra aaviSa i^ eù-vàvov ^ 
Xou, bpSoyôpiov dnrepyâtreuTÔai {ta^a> 
Se Hff ^f ta ÂBrA) xaX ix (àv Tiit 
FA «y^eupSs xarà ib ftéaov xoiXaaiut 
vm^treu xaBivep HfxixûxXiov iv 70 -ad- 
XU aÙTrif, ùaèp loC ToSf èyx&vas Sri 
fûXXof vp09iaia.vh^eiv xaà vi^dov àk- 
Xi/Xâi» iatfytm, (bs rà EZH j(fiipaSv ib 
TOÛ iyxâvof vidy^ps ' iv tout^ yàp àua- 
•ahnet à éyiu^. Ëx Se tqc èrépas rà 
laov rfi èyxoTt^ xuprh» dvep^d^ertu 
tunà. Ta. aura xxlftivav t^ xolkcfi, oUv 
it/It rà eKA, tntas riv tq« ELU iy- 
xoTtSe ia^évtfOiP iv rp $^ ivavXv- 



de Jlanc. 

177. Le pied-droit de flanc se trace 
de la manière suivante [Gg. 6] : 

On prend un madrier de bois dur, 
de forme rectangulaire, tel que ABGD. 
A mi-bauteur de la face GD, on dé- 
coupe dans le corps du bois une goi^ w. 91. 
demi-circulaire, aBn que les bras, en 
remontant, aient une amplitude de 
battement plus grande et s'écartent 
davantage l'un de l'autre '^. La gorge 
EZH correspond d'ailleurs à l'épais- 
seur du bras qui s'y 1<^ à la fin du 
battement. Sur la face exposée, on mé- 
nage un renflement ^1 à la profon- 
deur de la gorge et au même niveau, 
tel que CKL, afin de compenser l'aflai- 



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6â 



NOTICES 



fx&Tt, ^ eKA xupréivt. Ta Se Me, 
AN, àitcuOtivxi «apctX>]7Aa toU AH, 
EF. 



D-JtLUiNDIlIR. 



blissemeol causé au bois par l'entaille 
circulaire EZH^'^. Les arêtes MC et 
LJVsoDt,d^ailleurs,parallèlesaux arêtes 
DH et EG. 



Fig. 6. — Pied-droit de flanc du biti nërrotonc. 

(B) Ri^lilisB 
(A) D-ipita Umt.it HjDii 

% 



► n 


n 


/ 





/ 


^ 


t 


\ 


\ 


\, 




1 1 


1 1 




A(7 ^ xal ix TûS vXt(Bous toù tira' 
pae/lÔTOv xoTttXet-^ai é^éxaripou fiépovf 
Snopitiao', oïx it/lh i} S, O, xn! 4 H, 
P. Tâc Si xTtfSovxs Toû ^Xqu eif -ri) 
&^os Tov ■araptu/lérou ^ éxxtépou fiépous 
xenà T^v M€tKAM ypctiifi^v xal xarà 
^itv rEZHA[Xe7r('iT( vfepii.aêetv] xaï 
ifXois myxoivâxiat Tovra; ' vrepitiSévai 
Si xai ursp) Tàt Sttoppila.s xari re T^t> 
MA xal xarà t^v FH xuxXtxà; XeiiiSas 
xal ^f(o/fM il^oif avyxoivûaa.1 , iitax 
■aéinoOev 6 vctpeu/lérns ovvSeSsfiévos 
iiti^XV '^oXki^v im)fiivù)v xaxtnrdSevxv. 



En outre, sur la longueur totale du 
pied-droit, il faut réserver, à chaque 
bout, celle de doubles tenons '•', tels 
que X, 0, P, B. Puis, sur toute la 
hauteur de la pièce, de chaque côté, 
et suivaut les contours MCKLN et 
GEZBD '", il faut renforcer les fibres 
du bois avec des bandes de fer clouées 
sur la surface. Enfin, au pourtour des 
doubles tenons, dans la partie ML et 
GH, il faut paiement clouer avec soin 
des bandes de fer, afin que le pied- 
droit soit bien consolidé dans toutes ses 
parties, el puisse résister à une tension 
considérable. 



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DES MANUSCRITS. 



65 



Pied-droit 

178. AsT Si Koi TùB Airtfa^éruv Toû- 
T^ îerov aotUtrat, l<TOv fièv l)(pvTa jtii- 
Kos T^ MN, ■ahirof Si t/Tov t^ NA, xa) 
bfialui SiTOptiias ê^ittenéptiu (tépovs olas 
tèx MX, TA b(Aii^ OSrot Si «! XctfjL- 
€dvei oôre i^v xo/Xqv dhe r^v xupj^p 
vepi<pépsttai. Kai rahov Sii bpLoias ratt 
XenÛTt vepi^Jifiëdlvotnat toU iP^ots Sel 
atryxoivcûv. 

Ètri 
170. Aafi&tvet Si oSrot i ivria^^- 
-itiSfitraJéviis (iépous,)(fikci>'io», xarà 
T^v TQÛ àynàvos t^épva», mpbf Hv 
ip&has b àyxàtv datamaûtrai- ko^ïtoi 
Si licoBflepvls. 

Èeuti 

18U. Oï Se vrXeiyiot toï^^oi xaXmiv- 
teu (thr Ilephptritf yivmnat Si r6v 

rpÔTTOV TOÛT(W, 



defronl. 

178. Four ie pied-druil de front, 
mêmes précautions. Il a même lon- 
gueur MN et même laideur ND que 
l'autre. Comme lui, il porte à chaque 
bout un double lenon MN, GD. Seu- 
lement il ne préseule ni goi^e ni 
renflement. De même que le pied- 
droit de liane , il doit être renforcé de 
bandes métalliques, clouées sur tout 
son pourtour. 



179. Le pied-droit de front reçoit en 
outre, sur une de ses faces, un lasseau 
destiné à soutenir le talon du battant, 
qui vient s'y appuyer'^ à l'instant de 
la détente. Ce support s'appelle étribr 
Cïwo-nlepvis. sous-laton). 



18U. Les tables horizontales du w. 9I. 
bâti s'appellent écvssons [Uaplrptira) 
[Scalalaàam Vitruve]*". Les écussons 
se tracent de la manière suivante : 



|A| Vifl** Umt.àt HfBU. 



Fig. 7. ÉcuHon pilintone (baliste). 



Vv.n n 


s?\ 




à^ 


■ ^ 


lil Ù'^ 




6 IS'ïSS. \ 



TOME IXVI, 1 



partie 



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NOTICES 



Èyxsî^ett Set -mapaXXn^^poLtJtfiiov 
àp8oyâ»tot> Ta ABFA, JurAf» /x*" 
Wv AB TnfTA, xal Ariîeuj^feilnjs tâs 
AF, tffaprfXXijXof ^aj-eïi' J^oi tout»» 
Ai TW A T^w AE, wt) itrlxi ri ax^l^^ 
TW vfsptTptirou rh AFEA" ^i^mj^- 
BelTvs Se xal t?^ AE 'DGpl xémpov rb 
Z, xûxXov ^pcr^ai lo-ov t^ rpifptait Tp 
Tov r6vov SE)(^ûfiévCf>, xa) Stà Toôzou rai 
xu'xAov ixxé'^ai tà tiptiiiévov Tpiifut. 

A.yay6vTa Si) rats AA, FE, -aeipaX- 
Xif'Xouf TtïfHB, KA, etiroXa^Savovo'af 
apès Tos AA, FE, «rXifrif là aura Toït 
■ad^etTt Toû mapaOléimi xal dvTitrrétoiJ, 
ixxé'^M rà Tptffuna rots xépfiOK àpa- 
pAra ToOxe mtipaalehùv xai to2 ii^i- 
yîrfTou, Ta M, N, S, O, ftd J.' 8X«. J^ 
ToC vrdxouf rm vfeptrpifrou , àXXàiana- 
Xeiicopra toÎs TOpfiixots <is ri rphov 
fiépor ToC vdxous t/\epeeâ^XTOt xal e^ 
irpenelas (vexa. 

181. KaïtànephptiraSèSstiitoietv 
é^ eùrivou &Xou, xai veptr^évrof 
mxX^ xenà rh tgdj(ùf XeviSaf tfkots 
cn/yxonioCu, xaSditep in} tûv vapaala- 
■ttSv xai dvria'laTâni elpinat. Toi^ Se 
JIXovs Stà rifS &lepeSs Ipu^dovofiev, tirus 
fitire Sià ToS Tprlftatros tov thv révov 
Se)(pfjiétiùv, fuéts Se tiipov tûv rptifid- 
Toni il! oit elvtv oï Tépfiot, ol ii\ot 
StexnMùxri itXayias Siepx^fJtevof éneï 
ioBevits ctÙTéâv ylvnat i} xaffîfXaxrts, 
lovjAjltv >i (brà toC ÇiiXau xano)(rf. 

182. Tâv Se AF, AE, mdxn oiîx 
in' eùOtloLt tivat Set, aX>Â v£pt<pepeîas , 
oîaldatv aï AITF, APE- xal «lÏTai Sk 
o^BpeaifMtTOï éi'sxa tow ■aepitptfTou. F/- 
itmnitt Se oJ vrtptiÇépettu xiixX^ o^imi * 



Construire un parallélogramme rec- 
tangle ABGD, ayant le côté AB double 
dp BG. Joindre AG et menqr à cette 
diagonale , par le point D, une parallèle 
DE. La figure AGDE sera celle de Té- 
cusson. Joindre ensuite AE. Du point 
Z comme centre, 'décrire un cercle 
^al au trou qui doit loger le faisceau; 
puis, suivant la circonférence , évider 
ledit trou*»'. 

Cela fait, mener les parallèles HC 
et KL aux arêtes AD et GE, à une 
distance égale aux épaisseurs respec- 
tives des pieds<lroîts de flanc et de front. 
Puis découper les entailles destiotVs 
aux tenons desdits pieds-droits, telles 
que M, N, X, 0, non pas dans toute l'é- 
paisseur du madrier, mais en laissant 
sur les entailles une partie pleine d'en- 
viron un tiers, en vue de la solidité 
et du bon aspect de l'assemblage. 

181. Les écussons doivent être faits 
de bois dur, et recevoir, sur tout leur 
périmètre, des bandes de fer clouées 
dans l'épaisseur, comme on Fa dit pour 
les pieds-droits***. Les clous doivent se 
limiter au corps du bois, de tdie sorte 
que leurs pointes boriEontaies ne per- 
cent jamaisjusqu'à la lucarne (Tpiîfta, 
trou cylindrique) destinée au faisceau, 
ni jusqu'aux entailles servant de loge 
aux tenons. Au reste, la tenue de ces 
clous dépend surtout de celle du bois. 

182. Quant auxjouesi4G,/)E, elles 
nesontpas rectilignes; mais, pour ren- 
forcer Técusson, elles sont courbées, 
telles que APG. DBE; et le diamètre 
de leur courbure est triple de celui de 



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DlïS MANUSCRITS. 



67 



mXtxovnu oSv Stéiterpo* ^ Tpnrijxtiùx 
iali Tijs SiOfUrpau toû TptfiAeeros tov 
tim tivov Se)(fiitépou. Evei o3v -rà vtepi- 
TpqTow éoOevàt ÙTiip^st Sià rà teévrn 
imerp^oêau, laeip&mu (TiStipâi xavo- 
viSas vsptTtBévM aùyùîs, iyxet^Uvas 
■tùïs TE vapcu/lérais , xa! ivrit/lirats , 
xetfjLévetf Se >anà Tàs/iSIT, APE, vfepi- 
^tpeiett. 



la lucarne occupée par le faisceau. Et, 
comme TécussoD, par suite de toutes 
ces entailles, se trouve irès-afTaibli, 
OD cherche à le renforcer par des 
bandes de fer, fixées sur les pieds-droits 
de flanc et de front, et embrassant les 
bords arrondis APG , DEB. 



183. H Se XoiPtxU y{vrran6vSnhv 
tpfmw. 




Quant au bakillbt (Xoiki- 
t'exécule de la manière sui- 



Ë|u€oX^a ^ï xatttvjceuévat Afioiov 
Tç3 ABFAEZ ÙTroyeypoLfi^tf), fyùtm 
ràt lièv ABEZ ■mtpt^peias, vas Se 
ErZA eCÔeixs, r^v Si AB tffw ip roS 
rpifftarof StofUrp^' xai «rpàî tovtùv 
iKiopveùaaa9at t^p j(OivtxiSa' êàv (ièv 
)(a,Xxil fté)iX7i ùirip)[etv, SiamXditTavTa 
xux>^ j(yitlP vsoiiftTat ait' iXcnov K^' 
xoû, adijfos vioiovma vb cdhapxes irpiis 
T))v TOÙ bpyévoii jS/ov. Ëir! Sk t&v fiei- 
{6vw bpydivani, iàv ^Xtvtu y{vaniTtit, 
làs xnfSovat tou 6;Aoti els ib S^Of tv« 
^awtxlSas Stî woisïv, xai vepntSévai 



On façonne un mandrin, de la 
forme ABGDEZ ci-dessus. La partie 
ABEZ est courbée, et la partie EGZD 
est droite [c.-à-d. plane]. La dimension 
AB est égale au diamètre de la lucarne 
(tig. 8). Sur ce mandrin, ou tourne le 
barillet. S'il doit être coulé en bronze, 
on le moule en cylindre, d'un bronze 
mou et d'une épaisseur suffisante pour 
la solidité de la machine. Dans les 
grands modèles, les barillets se cons- 
truisent quelquefois en bois, avec la 
précaution d'en placée le fil debout. 



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68 



NOTICES 



CHiHQniU.mK 



ifu/iSM xarà riiv dvat igXevpàv n^v AB 
xai xenà tHv x^toi t^v FA xiîxX<^ Xe- 
iriSof, xaï vidXai ^oir ffvyxotvoS», xa- 
ToXiinSi^a ix Tifs tulnu «XeupSs xûxX^ 
Tépftavs, irttoïai ei<rtv ol H, 6, iio^e 
iyêcù^lv lxù^às év biraïs vfepi rh trepi- 
TpJiTOv ytvofiévais àan\ t^muw' Kal di' 
âXov évTopvia yiverat, xxï £Îs Tiva to- 
X^pa êfivMei «repl Ta mephpuTûv yt- 
p6pisvov iv xvxX^ mpès ta f«) viapa- 
€a(vttv T^v )(OivixiSa téitov ix réntou. 
rtverai Se ï<t9 Stc ùiràOefta, Tp j(puit-' 
xîSi éntxslfUvov xoi avyxexoivùtfiivoii 
rip laepi-tptj'f <i>f iv çS k^iv b elpvy^ot 
œaXtfv. Toûto Si yivEreu Svexn tov ^4 
éxxOTtijvai rh xSÈphptiTov vnh làû aa- 
X^vQS xai ioBeois yévetrBat. 



18à. KaXeÏTai Sk 4 xaToXsii^eia'a 
ivropvloL Tfji&vf. OTar ^i ivtopvlat 
èvti -répfjtuv xaToXeii^^, ^x nrf Jixli 
«rAecpôs t^ï wiTà rà AB etJflet'aï ^xxo- 
iral yivoinai B xotâ Sidfxs^pov xeinevat, 
W. o8. A" aïs rf(77j xaiepjcoiÂévv i} xaAouftAij 
Ëtti^v^/;, xaTcl xp^o^oi' xetitépii. AtÎTq 
M /07ai ffiStipi, ix xaBaptû vtSt(pou 
ytypofiivt], xal ri ^c Tjj yahaî^ xaXûf 

T^u ^où hpyénou ^(an - isepï yàp tikÛtvv 
à t6vûs xa(t.i^6fjLËi>os ylyverai, Èa^ou 
Se a a^-ni ùs ^ KAMN. 



En oulre, le bord supérieur Ah, el !«■ 
bord inférieur GD doivent ëlre ren- 
Torcé» au moyen de colliers circulaires, 
Cxés à l'aide de clous , et dont la face 
inférieure présente des tenons tels que 
H, C, distribués sur le pourtour, de 
manière à ajuster ces frettes dans des 
enlailles ménagées, autour de la lu- 
carne, en r^ard desdits tenons. On 
obtient ainsi un manchon cylindrique 
en forme de tuyau, et s'adaptani par 
son contour à la lucarne, de telle sorte 
que le barillet se trouve parfaitement 
assujetti. On ajoute parfois une sbhbu.e 
[TtrôOefta) joî^^nant le barillet, mais 
fixée sur l'écusson et recevant le tuyau 
ci-dessus. Elle a pour objet de ne point 
entailler l'écusson , et ainsi de ne point 
raOatblir, en y If^eant ledit tuyau. 

184. Le manchon en question se 
nonmv somuier {Tpiêsûs). Lorsqu'il 
est installé el ajusté par ses tenons, 
on pratique sur le dessus AB deux en- 
tailles diamétrales recevant la pièce ap- 
pelée FBEis (ÈTr(Jvyii)*''Squi8'yadaplP 
de profil. Cette pièce, en fer doux soi- 
gneusement corroyé à la forge, est des- 
tinée à soutenir tout l'effort de l'engin. 
Autour du frein, en effet, s'enroule 
tout le faisceau. Soit KLMN celte 
pièce ^*'*, 



Montage du bâii. 



185. Toûrani Se ^Sv SiaaeaaÇitvt- 
a(iévuv, Set mjvdévTsn rè ^t^névtov Sx Te 
Toi; [laapaa^ckou] xai danii/lxiou tâvts 
Sûo aepnptfTUV xai tôv SCo ■}(iuvixiStav 



185. Cela posé, il faut procéder au 
montage de l'hémiton , qui se compose 
des pieds-droits de flanc et de front, des 
deux écussons et de leurs barillets. On 



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DES MANUSCRITS. 



Rg. 9. Épure du Palintoiie (balistpj. 
{*) Pl«. 



69 



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70 



NOTICES 



CyËHON 



(tiasv aùrâv ê^é^avra t^v (iUai dpj(iiv 
TOv ^évûv, "rit» Se ètioas Sià "rcHv tov- 
fiârttt)v SiexSdyXovra j fjiiipûstT^au lif 
t6vo», èvan viàs à rôti TpitfÀâTow tS-kos 
viknpf^v ToC t6)iou SiafieimpwriJtévou. 
Th. 135. W. 99. Aei Se eJ (uHm Siexretvuv ràv tévov 
Stà Tov xaXQV(iépov Ërrov/w, trep) o0 
Ti)v xxiamcsuïiv i^eûfieii. 



ôfw/btf Set xatèt ta aéra iv t^ Mp^ 
^iftmv^^ awSeivBu. 

^oe{cr6a>oSv émerofiéva, cèteîptint, 
zà S60 tiftcrévM, xa.) xelfixva. évinvani 
lawiiha', xal dUpea'lciTa thr* dXXjfXav 
ftiitp^ (i£%o» SmXth^tov ri toS ivhs 
éyxâiiot n^itof. îioe(v9ù) Se rà xéra 
vtphptrta tûv lifiiroviai» xà ABFA, 
EZH6, rSpfjtous ^;^oi^a iz oïlrûi' toÙs 
KA, MN, SO, nP, avpej(6(teva Cnii 
HcarévùH' 2T, TO, êv oit eitrtv oJ rép- 
ftot. Kaï âvù) Se rà aura étrtvoeîv Ssî. 



installe les deux freim; puis, atlachanl 
à l'un d'eux le bout du cordon névro- 
tone, on introduit alternativement, à 
travers les barillets, l'autre extrémilé 
du cordon, et l'on enroule ainsi l'éche- 
veau, jusqu'à ce que la chambre des 
barillets soit complètement garnie. 
Pour plus de facilité, ce travail s'exé- 
cute avec l'instrument appelé TERDetm 
(ËvT^viov], dont nous donnerons la 
description. 

Même méthode de montage pour 
l'autre hémiton. 

Concevons donc les deux hémitoos, 
armés comme on vient de le dire, et 
posés sur certaines pièces transversales , 

X (IDE DISTANCE l'uN DB l'ADIUR UH PEU 
PLUS GHANDE QUE DEUX FOIS LA LOKGUEnn 

DB L'un DBS BATTANTS ***. CoocevoDs , en 
outre, les écussons inférieurs ABGD, 
EZHC, des hémitons, munis de tenons 
saillants KL. MN. XO, PB, et conju- 
gués l'un à l'autre par des moises 57*, 
UF, recevant les tenons. Supposons 
même dispositif à la partie supérieure. 



Trapèze. 



186. Oi Se xdra xavéves lat) Sia- 
mfyfiaai (rvvéjipvrai ■aksloviv, &tntep 
rois X, <b, T, fl, xa] ^1 râSe Sta- 
TttfYfjaratravU énirBerai iuttirXnptùJva 
•aésrta r}iv fjtera^ râhi xavétrani r6itov. 
KoXerrai Se rà vijyfiia rh avyxeiixevov 
ix re rùv xavévaiv xai râv Stxnvyfii- 
Tow xeù r^s tnxvîSot, Tpdtaelx. 

187. Oërws Se raBévruv ràv ij^iTO- 
viuv xaX r&» Ayxwvav ets rb ixrbt dtnx- 
Tteti\(£aihrav, Totï ^h) iv r^ ABFA M 



186. Les moises inférieures sont 
elles-mêmes contreventées par des en- 
Iretoises tellesquef ,/, v,y, recouvertes 
d'un plancher qui remplit tout l'espace 
compris entre les moises. L'ensemble 
des moises, entretoises el plancher, a 
reçu le nom de labU ou TRApfeze {Tp<i- 

187. Les hémitons une fois assem- 
blés, comme il vient d'être dit, et les 

BRAS ORIENTES DE MAHlkEE À BATTHB VERS 



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DES MANUSCRITS. 



71 



iv tip EZH6 ^1 rà tsp6s -rà .4> âavsft 
TOv X^ , S^ T^v To&rii' Ptupàv xaré- 
yetv tit eiptrttu, xal is^éma ti /3Ao£ 
énoax'iUi''- 



188. A je ZiiptyS, &• ^ {f^if 4 
Stâalpa xa! tâ j^eXeivtov xai li X^^P' 

intiSifirep aXtïo» whiroe fy^i xa) J'ia- 
wifyftaai (Tuv^erai «Xe/iwi, taéémp 



l'bitéhiedd ***, celui de ABGD, tel que 
JjE, étant orienté vers V, et celui de 
EZHC, tel que ÇW, étant orienté vers 
F, il reste à tirer en arrière la corde 
arohère^'*, k poser le projectile et à 
lâcher la détente, comme ou Ta dit 
plus haut, 

188. La monture où se meut le ti- 
roir avec sa gâchette et sa grifTe, s'ap- 
pelle cocLissB (SupiT'f) dans les entky- 
ton», et icHELETTB {KXtftoxU) dans les 
palintones, à raison de sa largeur plus 
grande et des traverses d'assemblage 
qu'elle reijoil comme le trapèie. 



1 89. !J auteur décrit ici l'échelette, formée de deux longerons main- 
tenus parallèles par des entretoises. Sur le dessus des longerons sont 
cloués des tasseaux ou bandes longitudinales, entre lesquelles se meut 
le tiroir. Uéchelette se relie au\ hémitons par des contrefiches. J'in- 
dique sommairement ces particularités, qui n'ont qu'un rapport indi- 
rect avec la x,eipo€a)M</}pcL. 



Tor 



ri des /aisceaus. 



190. ô^ov Se rà éx trdivTwii auvte- 

KaXtîrai Si ïltépu^ aùrit ^à bpyewov 
Skùv. AafjSdvei Si xaï rà ^lUTÔvm éai- 
•nipeiSas, àv xà fxàv Sxpa iv tH x^ipia- 
xiSt éptfpemlcu. . , 

191 . \taSXti6éirtw Si râv (é/xaWw 
Sià fâéiTuv rSv réwËi, Se7 ivtt/lp^etv 
lès )(fttvtx(Sas fx4^>^ oiSnp^ xpixov 
IXflVTt, tis if ift^éXkniu ^ tris initu- 
yiSot ùvepo^, iittût oï éyxûhies T^f 
àviMaxrtp l^ùiat i^v slpnfiévnv- ^tt 



190. L'ensemble de la machine ci- 
dessus, continue Héron , se monle en- 
suite sur Tafltlt. Un lui donne le nom 
d'oisEAU [Yllépu^, aile). Les hémiions 
sont d'ailleurs armés de contrefiches, 
dont les pieds s'appuient sur l'éche- 
lette. . . 

191. Les bras étant I(^é5 au centre 
des faisceaux, la torsion s'efTectue à 
l'aide d'un levier de fer muni d'un col- 
let, .l'ajustant sur la tête du frein , 

DANS LB SBNS PBBUBTTANT DB DONNER AUX 
BEAS LB BATTBIlENr INDIQUA PLUS HAtTÎ^'". 



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72 



NOTICES 



D'ALI!\il<inHIB. 



Se iKttlveai T^v TofiTÎv vaupàai oSrat, 
àialt TOUS àyxûvcu jipaj(p dnréjffiiv ivà 
Tûv aapaalaTÛv, &mi>s fi^ wyxpaué- 
fuvot Q-paùciWTiu xeù ^paôùvi». 



Du reste, il l'aut tendre la corde ar- 
chère, de manière à ce qne les bru 
touchent presque les pieds-droils de 
fianc , sans pouvoir les frapper ni s'y bri- 
ser eux-mêmes, à l'instantde la délente. 



Armataret mélallitfuet. 

192. Suivent diverses recommandations ayant trait auK amiatures 
métalliques, pour la consolidation do système. L'auteur termine par 
cette remarque : 

193. Ta Se «repiVpifTa ^péfiSarat 
SvtKS» tm TÛV iyttcèvav fUpa'Ti}!' Tofi- 
tIk Sej(6(uva nfXeïoi' ii:' diXtfXaw àné- 
Xeiv. Où fiiiv éXXà xai ol tsapaa'ldrai 
éÇBxéirîttrav ràs elpttfiévats M.ût\airla( 
Tqc aùrift alTias ivexev. Kal ta fxèv 
Arl rôif HaXwjépuv énï to^oûtov el~ 



193. Quant aux écitssons, on les 
découpe en parallélogrammes {pepift- 
€&rra() , afin que les exirémilés des bat- 
tants, reliées par la corde archère, 

PUISSENT S'ÉCADTEil DAVA?<TAflB l.njNB HE 

l'autre"'. D'ailleors, les gorges mé- 
nagées dans les pieds-droits de flanc 
concourent an même but. Je m'en tiens 
à ce qui pn?cède, sur les engins palin- 
tonei. 



SYSTÈIIE ETetTONON. 



19Â. TA Si EiSÙTOPa TA yÀv SAla 
viéytaLiàasùtàè)ittiSv!tiktv^6vtf),iBy.ilv 
£ti ^à Sûo tjfinàvia elf êv wXtvBîoii 
avyiienai, àtté^ovfct dXXi/X&rv t^ tqk 
Siâi/lpaf mXdTûs • Si' & S>i oC^e Tpàtte- 
^av, oÙTS Toùt &va xav6vas, û&re ràf 
diiTitpe^Sa.t }Mix6âvet. réyvsrau Sa rà 
xôtu ^0 tsephprtTti i^ éviis ^Xou , xal 
àftoieof TA ivùj. 



194. Le sjstcnie de rEwftfroi'Oi' est 
le même que celui du HaXitnovo»"^. 
Seulement, les deuK hémitons y sont 
fondus en un seul bâti , n'étant séparés 
que par la largeur du tiroir^". Il n'y 
a donc ni trapèze, ni moïses supé- 
rieure^s, ni contrelîches. Les deux écu»- 
sons du bas sont d'une seule pièce, et 
de même les deux du haut. 



Tracé des tables 

195. 'S,uXXoyi<TéiteposSîitiremé/;n 
TÛV ■mapaa'laTùiii xal tùm fievoa^ctrâi/ 
(ofif Su àvria^d-ns ftrl jûp troLkHmôvaiv 
haikmifav ) , xai Irt tâc t&w tptifiéfnm 



195. Faisant do«c la somme des 
pieds-droits latéraux et intermédiaires 
(Metroo^^ai, appelés pieds-droits de 
front dans les «oA/iTOva ) *'*, des dia- 



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DES MANUSCRITS. 



13 



StaiiéTpovt,xài rà t«« ^(WT^pof «Xc^tm 
(ô Si fitra^ ie/li t&v foaoalaTÔiv), 
Mou évi treuiiSos tv^txaùrtiv tùSetav 
■rt» AB, xal TattÎTi; ■orpès ipôif iyoytif 
ni; AT, BA, Sn> éxénpa îen, éali -rf 
Toû Tpi/fUETOf Stofthptp a xal fuxp9} 
fu^ow, «rep/^ixnl'oi' fii^ laipt^épetav 
KÔxXou Sià Tôv r, A, T^v TEA- xal 
il^oi <nt Ta rZEeA (7x?Fia -rà Kdrtat 
ftépos ToO «epnprftm èv t^ EutfuTiii^ 
T^ m/ynstftév^ éx tâiv Svo iBepnptfian'. 



mètres des lucarnes [ou modules] et de 
largeur du tiroir (intervalle des pieds- 
droits du milieu) ; puis , traçant sur une 
planche une droite AB égtde à cette 
somme, onuièDèraàladroitedeuxper- |^[{^ , 
pendiculaires AG et BD , dont chacune 
égale ou excède à peine le module. Si, Tfa. ■; 
parlespointsGetD.onfait passerl'arc W. ic 
de cercle GÈD, on obtiendra ainsi le 
tracé de l'arête postérieure GZECD de 
la tahle^^^ de V^ùBviovo», formé par 
les deux écussons réunis [fig. lo]. 



. Table de l'Eulhytone (CaUpulte ou OiybUe). 
/Aï-J^--. „ 



196. ÀffoXacSùv oSv fàs AZ, eB, 
îeras t^ vàyipt Toi vapaa'JdTou, xai 
âyayé» irpiis f>p9às êv t^ travlSi t^ AB 
jàs ZH, 6K, «epfypae^ov Ta rpi/futra 
Ta Sex^t^^a T^»" "révov, ri A, M, jx<- 
xpiiv étréxotna ànb vSv ZH, SK- tl-za 
étpe^Vf 3^1f Tel leiixv t&v fitaot/ianihi 
ta NS, on, ■aapéeyayi vtp^ ipOàs Tp 
AB, xal la'lat ib ^era^ iSv HO, Ta 
vXÂrot riis Suialpca. 



196. Maintenant, si l'on prend les 
longueurs AZ, CB, égales à l'épaisseur 
des pieds<lroils latéraux, et ù l'on trace 
sur la planchette ZH et CK perpendi- 
culaires à AB, on pourra décrire les 
LUc&miBs Z. et Af ou chambres des fais- 
ceaux, qui toucheront presque les lignes 
ZH et CK. Puis, comptant à la suite 
les épaisseurs NX, OP, des pieds^lroits 
intermédiaires, on disposera ceux-ci à 
angle droit avec -4B, et l'intervalle XO 
sera la largeur du tiroir. 



Montage de Veathyione. 



197. As! oJv xal JXXo KaTomteûatrai 
ifÀOiO» ax?f** ''9* e/pufiAy, &nep /«ri 
tÀ may^vai rouf mctpcu/léiat xaîi to^ï 
fttaoa^iTOS, JqXov^Ti répfi&w ytvofié- 
vwu, èadvw éntztBéoLfiev xal Xaiirà» 

TOHB XXVI, 3* PARTIE. 



197. On trace une seconde figure 
identique, pour la table supérieure, 
qui s'assemble, par des tenons, avec les 
pieds-droits latéraux et intermédiaires. 
Le surplus, faisceaux de nerfs, baril- 



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74 



NOTICES 



l3dlXXotrTes ta vevpà xal vas )(ftt»txiSat 
xal ri Xoivà rà &itû el^fiéva., /SâXAdv- 
TCf Si xai toits éyxûvas, è^Ofix» ëp M 
iaXtp8i^ avvta-1 aXftÀva vroXXti jiéfn toû 
bpyivùu. 01 Se dyxàJns rffletnai, t&s 
oi TP, T2, àiiaam^axérss vphs rots 

Fig. II. Épure de TEuIhyli 
(A ) PUn â-«,ÈaUt (>kMruiiM Mu 



lets, etc. , s'cxécule comme il a été dit. 
Eafin l'installatioD des bras complète, 
en un seul bâti , la presqup totalité de 
l'engin. Ces bras, tels que TR et US, 
battent en remontant, tout près des 
pieds-droits latéraax de la rage'". 

e fCaUpultc). 



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â^ 


2^?= 


X 

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:v'^'" 







-•> 



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CHUOMLin* 



DES MANUSCRITS. 75 

Tendeurt , faitceaux et corde arckère. 

198. L'auteur passe ensuite au tekdeub {Èpréviov), servant à elTec- 
tuer le montage des faisceaux névrotones; puis il aborde la fabrica- 
tion des cordons, formés de tendons ou fibres, ou de cheveux'". 11 Th. ,i,. 
indique, enpassant.quelacordearchère de l'Euthytone est remplacée, ^' '^'' 
dans le Palintone, par une bande, ceinture ou ehbbasse {Zdnnj), en- k,r. i3i. 
tourant la moitié postérieure de la pierre , et retenue , lorsque la ma- ^- '"• 
chine est armée, par un crochet ou doigt unique, engagé dans une 
boucle ménagée à l'arrière de la ceinture. 

ModaU. . 

199. Héron expose ensuite la méthode de calcul du module ou ca- w. ii3. 
LIBRE {tpnfia,), mesuré au diamètre des lucarnes, dans les deux sys- 
tèmes : imité fondamentale de toutes les autres dimensions. 

L'auteur énonce les deux règles suivantes : 

i" Dans VEiÔvrovov, le modale égale le neuvième de la longueur du Th. it>. 
ImW». "•■■'- 

2" Dans le UaXivrovov, on multiplie par iOO le poids de la pierre 
exprimé en mines. La racine cubique du produit , augmentée de son dixième , 
exprime en doigts le module"^. 

Duplicaliuii du cube. 

200. Le traité de la Bélopée se termine par l'exposé d'une solu- Th. ii3. 
tion graphique du problème de la duplication da cube, si célèbre dans ^^- *^^' 
l'antiquité*", et servant ici pour calculer Téchelle de proportion de 

deux machines dont les boulets ont leurs poids dans an rapport déter- 
miné. 

Les rè^es indiquées par Héron d'Alexandrie sont confirmées par 
Phiton de Byzance et par Vitnive^'. 

Dimensions des mactiinei de jet. 

20 1 . Les ligures i a et 1 4. données plus haut, sont les épures du 



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D'tLEMlDHIE. 



76 NOTICES 

UaXivTOvov et de l'EûduTcvoif, construites d'après certains principes 
que mettra en pleine lumière la restitution graphique de la x^P^^<'^- 
"kit/lpa.. Pour le moment je dois seulement indiquer les principales 
proportions des deux types névrotones, au point de vue de la compa- 
raison de leurs effets balistiques. 

Les détails suivants sont empruntés au livre IV (BeXoirotïxûi'] de 
Pbilon de Byzance*". 



Tfa. 53. 202. H Sk tau TptffULTOs StéftsTpos 
KR. »5o. ft^pov ia^i ■miitnvi' tôv xanà (tépoe 



202. Le diamètre dei lucarne*, riil 
le savant contemporain d'Héron, sert 
de module pour toutes les autres pro- 
portions du type. 



nAAJNTONA (bAUSTBS, UTHOBOLU 00 PIEBRIBBS]. 



203. Oïo»' th fihi Hepirptirw ix 
fiéaov fierpoil^uvov futicos Xoftëivet rpti- 
fuirav SCo xal ^(iiav xai réraprov, rà 
Se {hf'Of Sta^érpau (iiâs. 

204. H Sk Xofvixlc fiiixas (lèv Sj(jst 
Stafiérp&ni Sûo, -rà Sa vXdhos îaw t^ 
Tov JlepiTprfrov vrXdTei , rb Se ^os Siai- 
p^thris Tflf* Siofiérpov elf itépv ■Ti<T- 
aapx, roÔTO» rà tpta. 

205. Kal Ta Toû TpiËéoK vfixos 
Staiiérpm ftdpos meftn'lôv. 

200. Tlapaa^djov Si G^^os yfyverau 
X'uptf fftptiMV Steiftéipam E xal ^fitav, 
mXéios Se Staiiérpov ntSs xal Tpltov 
(Upos xal &i T^apTOf, W^^of Si Sia- 
(lérpùv iffitav xai c' xai Ért riji iKxtu- 
SexâTtp itépet SXowop. 

207. liroSéfiOTOs tov lîirà loS ïlepi- 
rptfTOv S^os Stafiérpou ftépos Téraprov. 

208. Ùi/le rà zsdai tov Hfinoviou 
S^ot (Twtryéfievov ylverat X^p!* éirtt,u- 
ylSoi» StapUipani évvia. . . T^s Si Étti- 
ivyiSo* -rà itèv mdxof àpKttv yevéfuvov 



203. Ainsi r^OMon, mesuré en son 
milieu, a une longueur de 2 ; mo-. 
dulee"'. Sa hauteur est de i module"*. 

20â. Le barillet a deux modules de 
long. Sa largeur est égale à celle de 
l'écUBSon. Sa saillie supérieure est de 
7 de module***. 

205. L'épaisseur dn sommier {Tpi- 
€eûs] est de ^ de module '*^. 

206. Lepied-droit dejlanc 367 mo- 
dules de hauteur, sans compter les te- 
nons**^. Sa largeur est de 1 ■— de mo- 
dale, et son épaisseur de -J de mo- 
dule. 

207. Le sapport engagé dans l'écns- 
son fait saillie de { de module. 

208. Par suite, la hauteur totale de 
Yhémiton, mesurée entre les freins*", 
est de 9 modules. Quant au frein, l'é- 

plus convenable est \ de 



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DES MANUSCRITS. 



77 



to6 laéftT^ou fiépous tnf Siattérpou, ta 
Se vXctrof SnrXdtriM roû ■mi)(fivs. 

209. Toû Se Kyn&iios fiHtmi av^fu- 
rpéra-rav ê^atran slvoi Stafiérpt!» ç' 
yivéfievQv. 

210. Tè Si vXefrcK SEtiroÙ «oisïv 
ifltiw Statiérpm, xal «^os rà lirov. 

311. TbSi-rUs^eufMtfànxotSutXtfr 
triov xaii Sri Sexxtufàapi^ toS àyxâvot 
lufxous trXéo». 

21S. TUtSèTpajt^tttTit finnot Sm- 
(lérpav évvécL, tq» Si aaviSa Wv iv 
Tpoir^i) -râ iir£;(o« àpxstv fypwrav Sut- 
pérpou rà tySoM fi^poe, ïà Si ixtinfy- 
furra t^i tpait^tis lïïouïv vtkdttts xa) 

213. Tûv Jj xav^i'OPi' ri pÀv (i^xos 
dppé^ov rote H/juroviots, «>^oc Si 
St/xftérpw ifum/, vpot/iiBévca ht xal 
ib bxToxaiSAiaroi' (t^pos, vdj(flt Si Sta- 
liérpou ^fàiav, ôiroÀsriroi' rip &XT<kUCCuJc- 
xth^ fiépsi. 

2 là. Tnt Si KXifiaxiSos tè i&lhv 
sàapftoa^et» itéXta'Ja ipaaaai Séxa xal 
ivvia Sutiiéipav yevéfievov, xtà vXiTot 
rii ivrits SiAfLérpou fu&s xaà ht véft,Wlou 
fUpcw ' Ttitt Si <Tx£\Batv aùiHs taXitos 
fiÂv SiS6veu StOfiArpOu réraprov ftipos, 
S^ot Si &Xvt SiOfiérpou. 

215. Kai Siantfyfuna iftëtlXXeiv ^^- 
Bétna Sià 7etT(ieipav Siafiérpa/Vf «X^toï 
^ovTot TffF Siofiérpou tà zphov iJiépas, 
«d}(fls Si ftcTûv (Upos. 

216. noieîv Si -xk Jlttpùytat, Si' &w 
Ta Xc^oivioy tyertu, nUxos (liv Sj(fivTa 
tb laov T^ KXtiuuciSi, vXArOf Si Sia- 
ixérpou T^rapTov fiépot, miyflf Si 6xTa>- 
tauSéxxtùv fiépot Tvt Sioftérpou. 



module, sur une laideur double de 

l'épaisseur'^'. n 

209. Pour le battant, on recom- '='"'">»»"«tE 
mande la longueur de 6 modules, i^hbiion 
comme la plus pratique ^''. 

210. La largeur et l'épaisseur du 
battant sont de ^ module. 

. 211. La longueur de la ew^ excède Th. 5j. 
de ~ le double de la longueur du bat- 
tant»'. 

212. La longueur du trapèze t*\. de kk. i:>?. 
9 modules'**. L'épaisseur du plancher 
qui le recouvre est de ^ de module. 
Les entretoitet ont même largeur et 
épaisseur qoe celles de Véchelette. 

313. Les moitet longitudinales qui 
relient les hémitont ont de lai^ur-, 
et d'épaisseur 7 de module. 



214. LVc/ie^Ue a, dit-on, en bonne 
proportion, 19 modules de longueur. 
Sa largeur, en dedans, est de 1 ~ mo- 
dule. Ses longeroiia ont de laideur -j- de 
module et de hauteur i module. 



215. Les entreloùes sont espacées 
de ù modules. Elles ont y de module 
de large, et j de module d'épaisseur. 

216. Les rebords [Ulspûyia, glit- 
«4^e«]"^ entre lesquels se meut la tortue 
(XeXûwiot', culatii) ont m^e longueur 
que ïéckeletle. Leur longueur est de { 

de module, et leur épaisseur de -—. 



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78 



NOTICES 



217. Kat XeXuv/mi [t^xùf (^ 
■moie'ïv vvfifiSTpov, «Xcétoc Se dpfto^iv 
T^- xXiftaxiSt. 

Kaï ttSi' fièv ^ji-Zt/uv TA fiirpx toïs 
sipnftévais évBLkoylMt XaptSâvovriu fi^ 
Smpiapréîv. 

218. ^tS^pov Je Kpearav etpymrp^- 
voo Xafiëocsn' ih bf>$Ss SoBk» Ôpyavov 
avvQévree Htt^vyhi xal tais ùtnBifiaot 
vrep] eïxoiri xai vivre a'ie^fiovs vpftf 
■tbv Xil?ot). 

■il 9. Td Si 106 T<$vou ntXaeos fi^ 
ûpKTftivov eJvai- Sa pjvtot iTctfiO-.ôs 
é^apTÔP xai oif laXst^ov vntptàfiévms 
éttëdXksn, cIk où ftotpSs vapà toIÏto 
yiyvéïÂSVTjs StafpopSs' eJ-)tfi Si âv aufifté- 
rpaspuiXu/ht mpi KE' yivAfiava» </laB- 
^oùs -apin jbv Xtôov. . . 

Kal TA \/Àv \t6aSoXi)ià idiv bpyA- 
vtM fksyov Se^v Toiîry t^ Tpintfi eruv- 

EtetTONA [owBÈ 

220. Ta Si Ô&€bXv^ Ma66Tt fiAXo- 
ptm SnXmip • ùtroa^tianifÀaiov imn^ ftij- 
xas mXlxov ySotfXei rà toÛ (SAous , St&- 
Xstv asÔth sis ivwia. fiiptt, xa) iv6s 
moieïv T^v Toû rpiffiiiTOs Siâfjierpov • 
-r^ Se SiOfiérp^ iB<ù.tv xal êvï ■toÛTom 
(tétpy -^t^p^fj^i trpis vtdana ri xari 
ptépot ér T^ àpyip^ yiyfifiBva. 

221. Kal -rà (tiv Yiepérptijw woittv 
ft^xQS ^01- Stxftérpojv cC , otX^tos Je 
^x f/davu pLtrpoûfievov Stoifiétpat» Sûo, 
éx Se râv Sxpatv Smftérpou ftiâs xmï 
^fjitatias, t^xos TpHptaTOS évét. 

222. To^ Se ïlapctaltkas ftUxos 
fiiv ^ofTOp «roielv x.'^pU T^pfiaw Tpw- 



217. La tortue doit être de même 
longueur que i'échelette. et sa laigenr 
doit résulter de celle de cette dernière. 

En se conformant, pour les bois, 
aux proportions ci-dessus, on évilein 
toute erreur. 

2)8. Quuit au fer forgé, une ma- 
chine bien faite doit en recevoir, tant 
ponr les freins que pour les armatures, 
environ vingt -cinq fois le poids du b<m- 
let de pierre*". 

219. L'abondaoce du faiacean n'est 
pas limitée ***. Il faut toutefois l'instal- 
ler avec précaution , tout en cherehant 
h en introduire le plus possible. Il peut 
en résulter une différence notable. La 
meilleure proportion est de vingt-cinq 
fois le poids de la pierre ***■ . . . 

Telles sont , pour les pierrien^'', les 
proportions k suivre en pratique. 

ES ou catapultes). 

230. Le module de l'engin à pro- 
jectile aigu se calcule an nêmiime de 
la longueur que l'on veut assigner au 
trait. Cette quantité sert de base à toutes 
les autres dimensions du système. 



221. La (âbfe a 6 ^ modules de loo- ' 
gueur. Sa largeur, mesurée au milieu, 
est de 2 modules, et aux extrémités 
de 1 7 module. Son épaissenr est de 

1 module. 

222. Les pi'nJl^roKf faf^iuc ont de 
longueur 3 7 modules, non compris 



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DES MANUSCRITS. 79 

fiânvv rC', vdjcfi^ ^ Hfilvaut Tptffta- les tenons, et d'épaisseBr ~ de mo- 

TM xal êri byS6ou. dule. 

323. Toits Si Merrot/ldras liiJKOs 223. Les piedt-droili du miliea ont 

^oirras îtrov rip ïlapaalérti, zs^drot mèmt: longueur que les préc&ients, 

Si oJov AC SmfiérpoUf wé^os Si Tptf- i ~ module de largeur, et ; module 

ftamt À S" xai HySoo». d'épaisseur. 

23(1. Toit Se Ayuâwat «aieïf.&a- 234. I»es bras doîv«i)t avoir 7 mo- 

ftérpam érrïa- tUs SlSipfjryot rà itiJHûs dules.de loogueur^ Quant à la mon- 

Set dapfiàtletvlC (uÙ.ta'lxytyv6(jieiiov tare [coulisse) la longueur la mieuii 

Siaftéipaiv. proportionnée est de l6 modules. 

Kal vtepi fiiv j'2v mtnâ^eav iii\ Je m'en liens à ces données sur les 

twtoOtov eiptr'aSo}. proportions des machines. 



GHAPITBE TROISIÈME. 

DISTINCTION TECtINIQlJB ENTRE LE nAA(i\TOHON ET L'EtetXONON. 
DÉPixiTioKS, n'APRËs LES BcAovoiJxd. 

225. Dans la traduction, donnée au chapitre précédent, des détails 
de la Bélopée concernant le IlaX^TOvov et VEùBùrovov, j'ai annoté Içs 
passages ^° qui autorisent à placer les baUants du Palintone aar l'avant 
de l'engin. J'ai démontré que l'expression ëù t6 èxràs ftépos, du côté 
extéritar, em{^oyée trois ou quatre fois par Héroniet confiranée par 
Pbilon et Vitruve, possède, dans les BeXoTroiixct, uneaigmlication trèî>- 
précise, dont l'auteur lui-même fait remarquer l'importance. J'en ai 
conclu que le caractère distinctif du UcùUvtovov consiste dans la con- 
vergence des battants vers tttvant de la volée. 

226. D'un autre côté, le ttacè des écastons biais, restitué pour la 
première fois d'après la Bélopée, et appuyé sur la comparaison d'une 
autre méthode, également rétablie d'après Pbilon de Byzance, est 
venu confurmer, par le dispositif de fépure résultante, l'hypothèse du 
baltement extérieure Jen.ai déduit immédiatement l'explication de la 
laideur donnée k l'embrasure, de la figure et même du nom technique 
du trapèze, enfin de la longueur considérable de la corde, attestée 



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80 NOTICES 

par Héron el par Pbiton. La concordance Je ces divers détails a 

pifîînement démontré la justesse de l'hypothèse"'. 

IltTERPRérATIONS AHTBRIEUIIE5. 

227. Voici maintenant, d'après M. de RefTye, la définition du sys- 
tème palintone, consignée par P. Mériraée dans son compte rendu au 
Moniteur universel (g novembre 1867), dé la Poliorcéti<fue de M. C. 
Wescher. 

■ Dans V Eathytone , dit Mérimée, le machiniste tire à soi, au moyen 

■ d'un treuil, la corde de l'arc jusqu'à ce que les écheveaux aient reçu 

■ une torsion suffisante. Cette corde présente alors ta forme d'un V, et, 

■ dans son an^e rentrant, on placera sans peine une flèche; mais le 

■ même angle sera peu propre à recevoir un autre projectile, une 
> pierre, par exemple. 

- Maintenant, si l'on suppose que les bras de l'arc ^ont engagés dans 

■ les écheveaux du côté opposé aux châssis, c'est-à-dire du côté oà est 

• le bat qa'on vise , pour donner le mouvement de torsion aux éche- 

• veaux, en un mot, pour bander la machine, il faudra que la corde 

■ passe à l'intérieur du châssis entre les deux écheveaux, et que les 

■ deux extrémités de l'arc se rapprochent. Alors la corde prendra la 
« forme d'un U allongé, dont le fond arrondi reçoit convenablement 

• une pierre ou un boulet. Héron compare à une ceinture la corde des 

■ machines palintones. 

Plus loin : « La catapulte palintone a été ainsi nommée, ajoute Mé- 

• rimée, parce qu'elle a les bras de son .arc dans le sens opposé des autres 

• machines, absolument comme f arc palintone, dans Tétat de repos, a 

■ ses extrémités dirigées du côté opposé à la tension^^. 

228. Vraie en elle-même, cette explication ne répond pas suffi- 
samment à toute la rigueur technique des termes •OCtKivTOVOv et ev6v- 
Tovov. Ils ont, en efîet, une signification géométrique précise, absolue, 
qui n'a point encore été définie; si naturelle d'ailleurs, au point de 
vue théorique , qu'elle doit dater de l'invention même des machines 
de jet. La distinction générique entre ÏEvdvTOVOV et le IlaX/rTOrot* 



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DES MANUSCRITS. 



8] 



révèle, chez ringénieur qui Ta conçue, une haute portée d'esprit géo- 
métrique, qui Justirierait la conjecture en vertu de laquelle, comme 
on l'a vu plus haut, les BeXoTTOÙxà d'Héron seraient peut-être im traité 
d'Archlmède. On en jugera tout à l'heure. 



CKIKOBtLISTB 



AflUi PRISIITIPS. 



229. Dans le langage courant, ev$vT0V05 est presque iuusîté^. Pin- 
dare l'applique au tracé rac/i7i^e du stade olympique"*, etlescholiaste 
l'explique par dxofiw^s, s<ms courbare. Au contraire, vieûJvrovos se 
trouve beaucoup plus fréquent, plus ancien et plus précis. On le ren- 
contre plusieurs fois dans Homère et dans Hérodote, comme épitbète 
de l'arc à main. Or l'exactitude bien connue de ces deux grands té- 
moins de l'histoire autorise à penser que le terme 'croX/vrova T^Çct 
n'est point par eux employé au hasard*". Qu'est-ce donc que Varcpa- 
Hntone ? 

230. Dans s»'Poliorcéiiqae des anciens^^, Dureau de la Malle repro- 
duit les figures ci-dessous de deux arcs égyptiens, d'après des bas- 
reliefs de la plus haute antiquité. Le premier est un arc circulaire, 
le second est un arc à double courbure. 




Arcs primitif». 



23 1 . Si l'on imagine une tangente ab au premier arc en son milieu, 
c'est-à-dire passant par la main de l'archer, cette ligne droite Hgure la 
position que prendrait le bois de l'instrument, s'il pouvait librement 
se redresser à l'instant du tir. 

C'est vers cette position que l'arc tend k revenir en lançant le trait, 
et il y tend directement. 

232. Dans le second arc, au contraire, la tangente cd menée par 
la main de l'archer, laisse à l'avant les deux cornes ou branches re- 
courbées. Plus longues que celles.de Tare circulaire, ces branches 

TOME XXVI , 3* partie. 1 1 



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IrtI.tAtKMllE. 



82 NOTICES 

sont susceptibles d'une flexion plus notable. L'exlréiiiité libre d'un 
corps élastique soutenu à l'autre extrémité flécliît à proportion de 
la longueur du corps, quel que soit le profil longitudinal. L'an- à 
double coarhare comporte donc plus de course et par suite plus île 
puissance que Tare simple. 

233. Un. pareil arc étant bandé, les pointes m, n, de ses cornes 
lendenf à se rapprocher de l'axe idéal cd. Lorsque le trait part, elles 
s'en écartent bnisquenienl. Elles subissent une sorte de reçu/'*'. 

C'est ce mouvement de recul, par rapport à la droite idéale traver- 
sant la main de l'archer, qui est caractérisé par le terme vIoùJvtovov. 

De même, c'est la tendance directe vers cette droite idéale qui jus- 
tifie l'épittiète evdvTOVOV applicable à l'arc circulaire. 

Ces deux termes techniques reposent donc simplement au fond ^ur 
des distinctions cinématiques, dont le sens bien éclaircî venge Ho- 
mère et Hérodote du reproche d'ignorance, lancé contre eux par de 
présomptueux critiques. 

OKfINITIONS G KO M Km [Qir 1:9 DES ENGINS IloXfyrorov HT KiSvtovov. 

23/1. Entre les machines de la Bélopée, la distinction à établir se 
montre plus nette encore, à ce qu'il semble, qu'entre les deux formes 
antiques de l'arc. La ligne idéale, considérée plus haut comme repère 
fixe des deux battements, fait place, dans les engins k faisceaux de 
fibres tordues, au plan d'axe des pivots névrotones, c'est-à-dire au plan 
médian transversal de l'embrasure. A l'instant du tir, les bras de fevdv- 
Tovov S£ RAi-PitociiENT de cc plan; ceux du •sctXivrovov, au contraire, 

s'en iCABTENT. 

235. La signification intime du terme vsoLkivToyov ressort du pas- 
sage, jusqu'ici incompris, de Tertullien, cité plus haut dans l'Intro- 
duction historique, à propos du scorpion^: * Machinam bellicam be- 
■ TB.*CTU tela vegetantem de scorpio nominant. • Rétracta rend ici l'idée 
de xaciXivTOVOv avec une grande exactitude. Le scorpion, nommé de- 
puis manabaliste, n'était déjà plus, an temps de TertulUen, une variété 
de ïeuthytone. comme l'indique l'auteur de la Bélopée. A tous les 



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DES MANUSCHITS. 83 

points de vue, surtout pour les engins portatife ou roulants, le type 
'oaMvTOVOV fut de bonne heure reconnu le seul convenable. Les petits 
calibres de ce système, témoin la xeipoSoikyJt^plt, conservaient pour- 
tant la monture de Veuthylone. En un mot, le scorpion fut un système 
mixte, à corps ealhytone et à battants palintones. 

DE L'INCLINAISON DU JET. 

236. Pour compléter la théorie ci-dessus, je dois rappeler l'assimi- 
lation, tentée par plusieurs interprètes, entre les machines eathytones 
et les bouches à feu modernes à tir rasant, et entre les palintones et 
les mortiers à tir plongeant oa parabolique^'. 

Cette assimilation est complètement insoutenable. 

237. Dans les engins névrolones, la vitesse du projectile était loin 
d'égaler celle que la poudre imprime aux balles et boulets modernes. 
Dufour a déduit d'expériences pratiques des tables de tir applicables 
aux engins de la Bélopée. 11 a trouvé qu'une baliste^'^ (t*^ P*'" ®""eur 
il déclare eaihytone) lançait à 4oa mètres environ, sous l'angle de 
àS degrés, un poids de 3o kilos, avec une vitesse initiale de ()a'°.Ôo; 
de même qu'un scorpion^^ [euthylone selon le savant officier) lançait 
à asa^-Go, sous l'angle de i5 degrés, un trait de 5oo grammes, avec 
ime vitesse initiale de 66". lo. Or Lombard'" assigne des vitesses 
înilialesde 307 et 272 mètres aux mortiers de 37 et 32 centimètres, 
tirant à ^5 degrés. Les canons de \i et de 8 , chargés au tiers du poids 
du boidet, admettent les vitesses initiales de 5.46 et 55 1 inètres^^'. 
Enfin la vitesse initiale d'une balle de chassepot est de iSo mètres. 

238. Ces chifiires donnent la mesure de la supériorité des armes à 
l'eu sur l'antique système des faisceaux tordus. Même à longue portée, 
les meilleurs engins gréco-romains compensaient leur faible vitesse 
initiale par le relèvement de l'angle du jet. Le tir incliné constituait 
donc, dans Tartillerie des anciens, un principe permanent et néces- 
saire. Les simples archers, on l'a vu plus baut^^, lançaient leiu's 
flèches, dans certains cas, paiwlessus plusieurs liles de combattants. 
Us tiraient au juger, mais on peut croire qu'ils s'y montraient habiles. 



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84 NOTICES 

239. Au surplus on a vu, par de nombreux passages de la Bélopée, 
(jue la manœuvré des engins sVxprime par des termes impliquant 
la POSiTroN iNGLinéE de la monture. Pbilon de Byzance, comme Héron 
d'Alexandrie, appliquent ces tenues, indistinctement, à Veuthytone 
comme au palintone^^. Les anciens n'ont donc jamais songé à distin- 
guer chaque système d'après l'inclinaison plus ou moins grande de la 
volée. Cette base eût été trop incertaine. Toute leur nomendature re- 
pose, au contraire, sur des faits observés sans la moindre arriére-peosée 
de subtilité technique. 

COMPARAISON BALISTIQUE BHTHE LE naA/rTOVOV BT lKÙSÛtOVOV. 

240. Il serait intéressant d'établir la théorie dynamique complète 
des deux systèmes. Cela m'écarterait du cadre du présent travail. Je 
n'ai à consigner ici que le fait de la supériorité balistique, à module 
égal, du palintone sur ïeathylonc, de la baliste sur la catapulte. 

PODMULBS raSDlUENTALES. 

241. Dans son Mémoire sur l'artillerie des anciens, Dufour rend 
compte de ses recherches pratiques sur les éléments de lir applicables 
aux engins névrotones. 

Il part de la formule suivante *** ; 

(') f="m 

dans laquelle : 

c est la longueur du faisceau entre ses points d'appui sur les freins, 

■d, le diamètre du faisceau ou le modale; 

d, l'angle de torsion décrit pai' le battant d'essai; 

R, le bras de levier de ce battant; 

fli, im coefficient particuher; 

P, l'eflTort qui fait équilibre à la torsion, au bout du levier R. 

242. L'auteur observe ensuite que le faisceau, mis au bandé par 
l'effort P, se trouve lui-même à un certain degré de tension f, par 



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DES MANUSCRITS.. 85 

unité de section transversale, dont l'influence sur l'effet de torsion 
est évidente. Par suite, la formule (i) devient^' : 

(=) f-"% 

Mais la tension t des brins sous torsion difiPère essentiellement de la ten- 
sion primitive, que l'on peut représenter par p. Admettant que ( est 
une fonction de p, il reste à déterminer, avec cette fonction, le coeffi- 
cient numérique m de l'équation (3]. 
M. Dufour a trouvé*** : 

avec 
(i) n=i. 12957, soit n=i.i3 

et 

(5) m =0.08 

L'équation (3) devient alors 

(6) P-o.o8x«^ >° ''x^ 

2Û3. L'auteur calcule ensuite^" les valeurs de P correspondantes . 
aux diverses grandeurs de l'angle de torsion 6 et de la tension pri- 
mitive p. L'expérience lui a montré*** qu'une trop forte torsion est 
nuisible, et qu*il convient de ne pas dépasser i oo ou i 30 degrés. Tou- 
tefois ses tables sont calculées de 10 en 10 degrés jusqu'à 1 80 degrés, 
pour ime tension primitive de 5 kilos par centimètre carré. M. Du- 
four donne séparément "*' la table des valeurs 

(7) y.ny"' 

calculées de 10 en 10 degrés jusqu'à 180 degrés. 

244. Nous ne suivrons pas le savant officier dans les applications 
qu'il fait de ses formules aux divers engins antiques. Il confond Veatky- 
tone avec le palintone'^^, et donne aux deux systèmes le même batte- 
ment latéral, en arrière de la cage. En outre, il applique à faux les 



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86 



D'iVLBIUNDHIK. 



NOTICES 



dimensions techniques données par le livre IV de Phîlon^. il en ré- 
Auite que les vitesses initiales signalées plus haut^, d'après M. Dn- 
four. ne sont pas d'une rigoureuse exactitude. 

Il s'agit d'appliquer les formules ci-dessu.s avec toute la précision 
actuellement possible. 



ENGIN PALINTONE. 



245. Dans ce système, l'angle total de torsion*" est de 78" %k' ■ 

Fij;. i3. Kpiire balisUituo il<t Pnliiilon'; 




Soit 73"-^- Pour cette valeur de ô, la table de M. Dufour (p. 66) donne 

(8) y-n^ '» '.2.178 

Posant, en outre, dans l'équation {()) 

-73°T c- 9.801; etp-5ii 



on obtient 



(9) 



P = o.o8/iX3.i78x 



73^ ri' 



5dxi).80(/ /|i,.oo 



^K.o..6, 



Au bandé, la corde du {[(ùJvtovov, autrement dit les branches de l'U 
allongé formé par cette corde, sont presque parallèles à l'axe du tir. 



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DES MANUSCRITS. 



87 



La vateur précédente de P représente donc pratiquement la moitié de 
la force balistique maiima. On aura donc pour celle-ci : 



(.0) 



0=3 P — 2X0.26/>cf = 0.53/J 



CHinOiUJSTK 
D'AI.MtlIMIB. 



eHGm BUTHïl 



246. Dans ÏEaihytone, l'angle 6 du battement n'est que de 36° 5a', 
moitié de celui du Palintone. 

Kii;. li. Épure balistique de l'Ealhjilone. 




On en déduit (table de Dufour, p. 66) : 

(k) y = n^ '" ''=1.39 

Posant d'ailleurs, dans l'équalion (6) , 

.9=36''-5^ c-=7.8g(/ R = 6(/ 
100 ' 

On trouve 

Et comme, an bandé, les branches du V formé par la corde de l'eu- 



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88 NOTICES 

thylone font avec l'axe du tir un an^e de k^ degrés, la composante de 
P, favorable au jet, sera 

[i 3) F= o.i i6/»(/^ cos 45"— o. 1 16x0,707^(^ = 0.083 p(P. 

L'autre bras donnant un effet identique, on aura pour la force ba> 
lislique maxima 

{lU) <I>'=2P'=axo.o83/)<f-=o.i64/ï<^ 

En comparant ce résultat avec la valeur analogue du palintone, on 
trouve, entre \es forces balistiqaes, le rapport pratique 

{i5) s?= — cT = 3î envjron. 

\ ' <t> 0-164 5 

Ainsi, à égalité de modale d et de tension primitive p des brins do. fais- 
ceau, la force initiale da noXiiTOvov dépasse le triple de celle de CÈvÔv- 
tovov. 

247. Maintenant, si l'on considère que la course de détente est de 
9 modules dans les deux systèmes; mais que, durant une bonne partie 
de cette course, la corde du Palintone ne fait pas de biais sensible avec 
Taxe du tir, tandis que ce biais dépasse toujours ^5 degrés dansl'Â'u- 
thytone, on peut conclure que l'effet utile du Palintone est au moins 
quadruple de celui de VEuthytone, k égalité de module et de tension 
initiale"". 

248. M. Dufour observe**' que, dans ÏEatkytone, la tension initiale 
p pouvait être plus forte que dans le Palintone. Il la lïxe à 3o kilogr. 
par centimètre carré dans le premier système, et à a5 kilogr. dans le 
second^*. Pratiquement, il serait téméraire, à ce point de vue, d'affir- 
mer que la puissance du Palintone fût quadruple de celle de VEufky- 
ione. Il y aurait d'intéressants calculs k faire sur la question ci-dessus, 
ainsi que pour la détermination de tous les effets du tir des engins né- 
vrotones. Je les réserve pour le travail d'ensemble que je me propose 
de rédiger sur ÏArtillerie des anciens. Actuellement je dois me borner 
aux considérations susceptibles d'apporter quelque lumière nouvelle 
à la restitution de la j(apoStùMt/}p(t. 



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DES MANUSCRITS. 



89 



CHAPITRE QUATRIÈME. 

OBIGINE DES ENGINS À RESSORTS MétALLIQUES. 



[ATIQtES DU SYSTJEHB HÉVROTONB. 

2&9. Les engins k pivots névrotones, si exactement décrits par Héron 
d'Alexandrie et par Philon de Byzance, étaient loin, k notre point de 
vue moderne, de constituer des modèles irréprochables. Mais il ne 
faut pas croire que les anciens , de leur côté , fussent très-convaincus 
de la perfection du système. Au contraire, ils en connaissaient jus- 
(|u'aux moindres défauts; et nous devons à Philon de Byzance la dis- 
cussion complète des imperfections, des vices même de ces machines. 

LE LIVItB IV DE PHILON Ht BtZANCB. 

Sous le titre de BeXoTTOiixwv Xéyos A' *", Philon a rédigé , en forme 
de lettre à Ariston, personnage inconnu, une remarquable histoire 
des progrès réalisés de son temps dans l'artillerie hellénique. 11 com- 
mence par décrire, en praticien consommé, tes précautions à suivre 
pour la bonne exécution des ei^ins névrotones. II signale avec vivacité 
et critique avec une sagacité merveilleuse les inconvénients nombreux 
du système. II fait connaître les améliorations qu'il y a lui-même in- 
troduites, entre autres la méthode de bandage des faisceaux à t'aide 
d'un coin, substituée à la torsion par rotation des barillets. Insistant 
sur t'insu£Bsance des fibres tordues, il démontre la supériorité du 
métal, du bronze essayé par Ctésibius, en remplacement du système 
névrotone. Racontant ensuite les expériences de son illustre prédéces- 
seur, il en fait ressortir les défectuosités. II termine par la description 
du modèle qu'il a personnellement produit de la machine à ressorts 
de bronze, de l'engin dit x,*^<fTovov, précurseur de la j(£tpo&ik'ki</}pa. 

250. La valeur historique du Uvre IV de Philon est considérable. 
L'enchaînement des détails y est rigoureusement exact. La filiation 
TOME XXVI, s' partie. it 



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90 . NOTICES 

des progrès racontés par lui est manifeste. On peut contester à Pfaiion 
ta justesse de quelques-uns de ses jugements théoriques*'"*. Mais on 
ne peut qu'admirer sa bonne foi, dans le récJt qu'i! apporte d'inven- 
tions antérieures à la sienne, et qu'il surpasse sans les éclipser. Au 
surplus, il se montre partout si épnis de son art,' que son emphase 
même n'émousse jamais chez lui le sens du vrai. Son livre est le spé- 
cimen vivant de l'industrie antique, au milieu de ses préoccupations 
savantes, de sa pratique réfléchie. Rien n'est laissé au hasard par un 
esprit de cette nature. Tel apparaît Pbiion de Byzance, une des illus- 
Irations les plus brillantes du monde technique, au ii^ siècle avant l'ère 
chrétienne. 

251. MM. Kôchly et Rùstow ont traduit l'opuscule de Philon de 
Byzance à la suite des BeXowowxâ d'Héron d'Alexandrie*'". Leur tente 
est celui de Thévenot, corrigé par conjecture, sans remonter aux ma- 
nuscritsl Une réédition de l'ouvrage eût mérité la place d'honneur 
dans la Poliorcétique des Grecs, de M. Wescher, dont les cent vingt 
dernières pages sont consacrées à des fragments dépourvus de toute 
valeur technique^". Le regret que j'exprime, à l'égard du livre iV, 
s'applique également au livre V de l'illustre ingénieur de Byzance. 

UISCDSSIOH DU SISTÈHE NÉVHOTONE. 

252. Conune dans la Bélopée, je n'emprunterai, du livre IV de 
Philon, que les passages utiles à la restitiition de la ^eipo&ikXIf/Jpa.. 

Calibre limité âei faisceaux, 

Kpivù> Se àvtryKxîov eJvat, ftfKXav .\vant de montrer toute la sup^rio- 

ixipépsiv rbv AiroXoyiiriihv ■aep) rm rite, théorique et pratique, de mes 

yévous liai Tîjt xaro^xevqf -rci» iSîtav propres machines, je crob nécessaire. 

bfrydva»', ispSiepov tipoevéyxaaêau rà dît Philon, de mettre en lumière les 

év joïs àpyalots èviet Swt](^ij</}ix ko) imperfections, les points faibles des 

àaBsvrj, xal Svtrepyfav fiàv au t^v tv- anciennes : d'une part, ie manque de 

Xpûffav itc) Ttis xararTxsuiïs -zsetpiyovTX vigueur inhérent au système: d'autre 

SuaxaXlav Se fteya'Xijv ^i ji}s é^e^rtf- parlJadiUicuIté pratique du monlagc. 

erttas. Atbm/fiSa{veiTiiii(ièvxonaiTKSuiip De là vient, en eflèt, que l'cxéeulion 

aahàp ylyvtaGan KaxérraBév ts xct\ ■mo- de ces machines est compliquée , coù- 



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DES MANUSCRITS. 



91 



i.vSdira»ov, év Si Tàb èicetyoiaatt 

SùvaoBcu awtxv ^^ t^v ùttofiévuv. 
TovTo Se aÙK àiJryas Soxst poi aupSeU- 
vttv. 

EMU yàp tiv iiaxpaëo}xTv péiiXovTa 
Ssî vmp&aBai t6voi> (bs ai.eïa'lov ifi- 
&ù^ea, — T^v yàp Svvafnv otï (tévov 
iffts» é> tùûr^ fidku/la vofil^opev ehai , 
Kot ol ^£XXo( Si vdvtts, — b Sk tèvof 
Stà TÛv i^npuhojv StsxxMei râv raû 
«BpiTpi^TOv, TÂf oS» ftùXomet «Xei'ova 
T^ov i^Sd)Oitt» éamyxMO* (aieu fixi- 
^o>a ipifpaTa t toÛ tnpiTptfrov teotsai, 

— S^XoKyàpoCy^aipifa'etTÔvow "eksia, 

— &/]s Xn^às 'OaiTekâf xai vepu-' 
yoùfiixç b<Ppvs xacraleiTTOfiévas tùXéyais 
àaSevtîs yiveaGait. Ta ^tèv yàp isepi- 
rpTjTov nfOiHirat crXaTiÎTEfioi' où Suvcnév ■ 
mptuS^eTeu yàp tilv toû (txy^ous 
outrerai. 

A(à aetpônnau a-iSupâs naaiOviSas 
ùxoTiBévai- Xei^ÔJv Si joù téSv xavovi- 
Sm Sià TÂv 'ràvov xàï ia$a>Sv yivofié- 
pottij teaioftAen tâv rSvam iv toïs 
mvejiéatv éy^ms, cvf/êalpet xdfi^ip 
aÙTÛv iMftêaaiwmJi' eùxAjras rdr t!ire- 
ptùta révev rev ■KeptTpjfrov auvrptSs- 



25â. Ëti Si rây réppxfv aJ dtvarptf- 
mts ai t&v vapaa^anûv xal lioroata- 
TÔw yiwénevai ntapf a&rà va xtvtiftaTa 
tw> xvxX&iv Ol! pitxpàv Aadévetoii vsap- 
éxpiMTt. Tlpès Si TotÎTOis Tii Tpvn^fiaTa 
tûv myMOaiaifiéiaii ^nimà xtù trkdyia 
SuxnMJona mù ytvifavm «ttpe&AvXa 



teuse, et que, dans les cas pressants, 
elles se trouvent tout à fait iosaffisantes, 
par l'impossibilité de fournir un service 
soutenu. Et je m'en explique aisément 
les raisons. 

Veut-on, par exemple, en vued'aug- 
menter la poitée, renforcer au maxi- 
mum le faisceau élastique? J'admets, 
et tous les infrénieurs sont de imni avis, 
que c'est là, en effet, ie moyen le plus 
efficace. Or ta grosseur du faisceau 
dépend de roHvertare des lucarnes. 
Pour renforcer le faisceau, il faut donc 
élargir les lucarnes : autrement, point 
de place pour le supplément du fais- 
ceau. Par suite, les rebords*" conser- 
vés au pourtour des chambres cylin- 
driques seront amincis au point de 
perdre toute solidité. Aussi bien il est 
impossible de faire les écussons [Jus 
larges, sans rompre la proportion ap- 
propriée à leur longneor*'*. 

On essaye, j'en conviens, de les ren- 
forcer par-dessous à l'aide de bandes 
de fer. Mais ces pièces, réduites elles- 
mêmes à l'espace disponible, ne sont 
d'aucun secours. Lorsque le faisceau 
fonctionne en manœuvre soutenoe, on 
les voit bientôt se courber, el amener 
la ropture de la portion de Técussou 
qui les recouvre. 

253. D'un autre côté, les entailles 
ménagées à l'aplomb^* des tenons des 
pieds-droits latéraux et intermédiaires 
se trouvent très -rapprochées des lu- 
cames. C'est là encore une cause d'atTai- 
bJissement sensible. D'ailleurs les évi- 
dements exigés par les assenublages sont 



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92 



NOTICES 



Toïs xivcifiatTi traSpèv vtoaï tà ipyop ' 
(impaTs -yàp vraanekûf mvéjierai ta 
iXa. tâj ^\ou xovpaûs. ^ib t^aXXâ tûv 
urepnptfTcuv oùSi ràv Trjs xsaouxaiUs 



25&. AdSs yàp tsephp7}Tov vrpii 
b^Ba^^tâVf xexfiopttTfi^o*' toû aXtvS/ou 
xai fttfTia awJ}\ûfxevov, fXJtSè xexovfitf- 
ftévoVf vsùlcai Tivd tni Ttiv l^tv àim- 
Sâaei, xtxepaitétioii xaà Siearya^épsvQv 
isdvTOÔev xa\ xaroTieTiuxiiaptévw toU 
iaepié)(Ouert Toùt xûxXous rptSfioŒi ' d'ca*- 
pst Si mpoaeirtXeXùytapiéitot, ^X/xqv 
aùrb Seï ^iav ùitoftiveiv oSrv yàp eù- 
xaTa^pévtiTOv <pa»BtTa( «roi rà a^^fia. 

Insuffisance d 
255. ÙQev àffSevoûs Ôvrot toû erytf- 
fiatas Sii -rà fSposipnitévei metpâvrett 
^(ùXlSas (TiSripas vepl toù§ xpord<pous 
vepotdun'iotnet tTvvti^ovp, Koi Tott ùito- 
Qiftaa^i, xaôii Xéyai, )(^a0at, xal ràf 
viXtvStSas TÂf linà jàs jfùtviKlSeis ale- 
ptenépas ÙTroTiOévaif xai TOioiiroif Tio-lv 
àvaud^eiv 'aapa£oriBtl\taai, Saitebmv 
iyùuviv iiuaitiv xai y_p&vou wXSSos iv 
Tjr xaravxevp avyydv. TaÎTûir iJffap- 
y^mav roioviaa', Xolëaiftev vdkiv rà 
vrsp) T^v i^p-natv ocùtoTs avvatnôivTa 



presque contîgus, et disposés latérale- 
ment dans le sens parallèle aux lu- 
carnes. Toat cela contribue à afiâibltr la 
machine. Elles'appuie, pour ainsi dire, 
sur des copeaux de bois. Aussi , nombre 
d'écussons, incapables de résister, se 
brisent même pendant )e montage. 

254. Considérez un écusson, isolé 
du bàtî et en dehors de tout assem- 
blage, de tout ornement accessoire*^'. 
Quel pauvre aspect il présente, avec 
ses évidemenis percés à jour de tous 
côtés, et ses entailles multipliées au 
pourtour des lucarnes! De bonne foi, 
je vous prie, quelle résistance peut-il 
fournir? Vous aurez bien raison de le 
juger ridicule. 



255. Pour remédier à celte faiblesse, 
inhérente aux exigences de la foime 
en question, on essaye, il est vrai, de 
renforcer Técusson , en clouant au pour- 
tour des bandes de fer ployé, ainsi que 
des fourrures fixées par-dessous, comme 
je l'ai indiqué. On cherche également 
à faire reposer les barillets sur des 
sommiers plus forts et à consolider le 
système par d'autres moyens analogues. 
Mais ces moyens sont très - coûteux , 
et leur application prend beaucoup de 
temps. C'est pourquoi je veux examiner 
une à une les difficultés pratiques que 
prt'sente le montage de ces machines. 



CompUcalion dajea des tendeurs. 
256. ïlpéroii fiiv yàp wfi€a{vei T^v 256. Et d'abord, l'installation du 

tptaatv «6i.u)(fi6viov ytyvevSat rcâi lé- faisceau n'est rien moins qu'expédi- 



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DES MANUSCRITS. 



93 



fié» xâSkov aùroS Tciveaôai, xxi xaS' 
éxcl&lnv Se -raUriv iXov Stà rHv j^otvtxl- 
Suv Sisxfivpûaffôat, viepi Te Tii; éno- 
Xi^eis xaxoitaBeîv aùrhv xa\ vtepi to^ 
bvltrxous Toàt toû Ëvtov/ov vieiéfie- 
yov xal B^>au6iuvoy SiiXou. Ilpàs Se 
TO^otf TÎiv linaatv râ» àpytivam fu) 
Suvarbv Sf éartà» elvat telmaBcu, 
mpOoSiKiScu Se JAA&w bpydvwv «oXA^ 
p*t\iwi t&v iiaXouiâévani Évroviaw. 
noXAe6cfc Si laupoùs cFrai totoô^ixis, 
ép oit xttJBnakTàv ftÀv avfiSaivet daiay- 
xaîbf x^^ ytyveaBai, payévTMi Se 
nSv tAvoh' if tivui' ifUaiv laovtitreitnM' 
T^v fii» ^ipjwriv fi-t/Sevi tpém^ Su- 
vaaSai v<»i{aaa$iu Sià rè 3ta6vt/}epetv 
Tw àunnépa StiXaBévraiv Ëitov/ow ' 
reCro Sa ylyvtaêat aux àXiyalxis ftÀ» év 
raût welixaU alpatuHe, éir] ■arokù Si 
xal év rcûf vtanume. 

Effet nuisible 

257. ÉSxxoï.ovfieî' Si xal £^0 t( 
S6vj(^tlo^ov 'WcaneXâs xal âxe^w xai 
Xvfuuvépxvoa ïà ftiixos t»s ro^elta' iv 
yàp rats tù^ùits wù tuts mixvaîs xa- 
rayaryeiïf pc^Xo^-fia Xx€^ 6 t6vos éni- 
reloeat velXtv nrpooSûreu • t6 yip tUs 
tf^las ftnxos éttoXtfyet Sià xvv ytye^ 
vtjfiévuv Sveaiv. Su^ëx/vei «Tf jSovXo- 
(Âévots innelveiv aùjbv eh àpSiv ftiii 
fui SvvaaBat, fitiSi xa-f eCÔeitiv SiSévat 
Ti)v èirétnaan', intt/}pé^Qvns Si toCto 
voteh SiSôvToa vsapà <pûtriv r^v xaStf- 
xaufToai irttalpoÇi», ihroXafi&ivot'Tas 
fjiiv ^otiôetv, ftéya, Si X^tauvofiévovs t^v 
Tdmpxeù teotoSvTaSfXfyatjTil» ToSilav 



tive. Il faut tendre brin à brin le cor- 
don élastique; et, k chaque passe, il 
faut le dévider tout entier à travers les 
barillets. Chaque inflexion du cordon 
en compromet la ténacité. En passant 
sur les treuils du tendeur, il s'y apla- 
tit et s'y alTaiblii considérablement. 
En outre, le bandage de Tengin exige 
l'emploi de machines beaucoup plus 
grandes, c'est-à-dire de iendeart^''''. 
Souvent même il arrive qu'au moment 
de recourir aux catapultes, certains 
cordons s'y trouvent rompus ou d'autres 
relâchés, et qu'il est impossible, faute Tli. SS. 
des tendeurs ci-dessus, de les remettre 
en état. Ce cas, déjà fréquent en cam- 
pagne, est presque inévitable à bord. 



de [a torsion. 

257. Il a pour conséquence un autre 
inconvénient non moins grave et non 
moins funeste à ta portée constante que 
l'art assigne au jet. En effet, dans les 
manœuvres prolongées"*, le faisceau 
se relâche et exige uu nouveau ban- 
dage. De là une diminution sensible 
dans la portée. Veut-on rendre au fais- 
ceau sa tension primitive? Loin d'en 
pouvoir maintenir les cordons reclî- 
lignes, il faut le faire tourner et hiî 
donner, contre nature, la torsion con- 
venable. On croit par là lui venir en 
aide, mais on en compromet grande- 
ment la vigueur. Je dirai même qu'on 



CHIKOB1U.1STK 



D-ALEilJlllDfllE. 



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94 



NOTICES 



^pa^(yréf>ea> xai daiavea'lépeaf rats -aXn- 
yals, irévQU toû ipytii/au yaitmévau 
Stà rh toùf irltffiwoif sis mxv^v SXixa 
doKiyeaôtu »(1 laXéyiov ytyovéra [lèv 
t6uov] toû /Siaibu xai cifr^ou tov tanà 
^trtv it/iepHoBai Stà t^v iiirepatyouata> 
éTTta'lpotpifp. O yàp roiahos iv fih raU 
éyayaïs SvvémxTOt laà ^iai&e i</^a>, 
iv Si itâs é^éataiv é/j^is mû Arovos, 
^àa» tris irXsovoCoifTitf imalpo^s els 
Ttiv tixiBouotai Tof&v mù àgaftéw éam- 

258. Th Si iS ipxni v!à[kw slt bp- 
6à» ixntîvat thv t6vov fteyvlXtif d^o- 
*Jat wpoaSiÏTou xat où rriktxaûrnv 
■apçacl^i à)ipi\euai, il'kùaiv ^at^ei ru 
TOUS jàvovs ixXvuti xaS^ Sv Te Siexpai- 
puàfsevos xâ\ov, xa) nrdXiv -raÙTo votâiv 
rv éiri Tjjs ividireus. OBev énayvéïnes 
ol ■orXeîffîoi x^pciinat loiovrois ùndp- 
)(ouvw, oXott dticirspQv eipifuuftev. 



amoiaclrit la portée et l'intensité du 
jet, ea aQâiblissant ia machine par la 
torsion oblique du faisceau en hélice 
serrée, ce qui enlève aux cordons Irar 
force et leur élasticité naturelle : tH 
est r^fet de la torsion qui leur est ap- 
pliquée à ia partie supérieure. Dans 
cet état, te faisceau devient rebelle k 
la manœuvre de bandage. Dans la dé- 
tente, au contraire, il se montre affai- 
bli, relâché; comme si la torsion qn'il 
a reçue en excès se traduisait par une 
perte de force équivalente. 

258. Quant à vouloir de nouveau 
bander verticalement le faisceau, c'est 
une opération l<Migue, pénible, hors 
de proportion avec le résultat cherché. 
Aussi bien on court le risque de dé- 
tériorer le cordon, en le retirant brin 
à brin des barillets, pour le rétnstaQer 
ensuite au degré voulu de tension. C'est 
pour éviter ces ennuis, que la plupart 
des ingénieurs emploient le procédé 
ci-dessus. 



259. A fthi oSv &v tts KortuTuiratTo 
TÙv ÙKap)(6vrMt àpydmu», M xelpa- 
Xaiou Tothci iali». Ta Se xora ftdpot 
M lits i^eats aùrûv puCha'}' âv ttt 
évtSû^i SûraiTO. IIX^ fX^oi iyxa- 
fiiai/léoii ie/li TOÙt i^ àpyfjôs eipénas 
Tijf tûvSe rûv bpyeinw tBXTaansu^v' 
xai yàp Toô iBpttyfuntis jmeI toû ^x^ 
liazos àpx'tyo^ yeyivaiTi, luerà tacivm» 
TE Tôt SXi^uu ^çXâiv imp&iX^v eSpeai 
(itfiai TE Ta£tJ«s wxl 0dpsi. r£v ySoXAo- 
fiA>6tVf Xfyat ii oTof xoTft' tc t^cxi. 



259. Telles sont, en résumé, les 
critiques méritées que l'on peut adres- 
ser au système en nsage. Quant aux 
détails, chacun peut, d'un coup d'oeil , 
en apprécier la valeur. Toutefois on 
doit deséloges atix premiers inventeurs 
de ces machines. Pour le fond, comme 
pour la forme, ib furent, en effet, de 
vérilaUes créateurs , qui laissèrent bien 
loin derrière eux , tant pour la pm^ée 
que pour le poids du projectile, les 
instruments prinirtife, arc, javelot. 



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DES MANUSCRITS. 95 

xo) ixovriov xaï 9<pevS6v»s. Kai yàp fronde. Aussi bien une idée fécondée 

ri ftèv i^ àpxn^ hrivoUirai ri «d ïà dans son germe et mûrie k point par '-' 

xeerà Tqv hthouv i^pyaltraaSai jui- le travail procède de plus haut, dans '^'*"' ^' 

Jows <^tHTSc^ ialf rbSè els Si6f>6ci>9ai i'écheUe de l'intelligence, que le talent „.„j.,„ 

a ftttdBemv àyayéîv rè ihtd^o» «tf^e- banal de modifier ou de corriger ce 

féa^epov elvai Soxst. HX^v «oXX&> qui existe. D'ailleurs, Tinvention en KU. if^i. 

aÇéSpa éiâv SteXnXvôérTCiw, éS^ oJ ttIv question remonte k un grand nombre 

TifvTofn' eCpiia6at rifvSs avfiSalvst, d'années. Naturellnnent maint ingé- 

xal «roXXonr yeyoviyrwv, &<rnep elx6(, nieur, maint constructeur, en a fait 

xal ^q^"*""^ ^ ^Xtnroiâv, ftnSéva usage. Nu), jusqu'ici, pourtant, n'a osé 

lerokfiitxAiai ■mapexSnviit tHv vnoxei- rompre avec la routine. Le premier, 

(térnv ft^oSov. îlpÔTov Si 4f[t£?f TovTo je m'en suis aGfranchî; et j'ai obtenu ^^- ^9- 

wotifaaams eoXXtl iitapaieSeixaftai eC~ de nombreuses et utiles améliorations , 

Xpvc/Ja, xrspi (5» ti)i> éirfyvavip g$M dont vous prendreE connaissance par 

Sià Tôw fceU^fToiv Xéyt^xt. l'exposé qui va suivre. 

260. Je passe à regret le développement annODcé, qui occupe huit 
pages de l'in-folio de Thévenot. C'est un admirable spécimen de la 
mécanique appliquée des anciens'™. Un constructeur moderne n'y 
montrerait pas plus de sagacité, de souci du progrès, ni d'amour de 
l'art. Le grand mérite, à mon sefts, du traité de Philon, c'est que l'au- 
teur y demeure continuellement en scène, non pour afficher sa person- 
nalité, mais pour soutenir hautement la cause de la science désinté- 
ressée. 

DES ENGINS V BBSSOBTS HtTALLIQDKS. 

XAAK.(>TONON M crisiBius. 

261. A la suite de son exposé, Fhilon aborde la théorie du \cùm6- Th. 67. 
TQvov {engin chakotone, ou à ressorts de bronze), inventé par Ctésibius 
d'Alexandrie. € Moi-même, dit-îl, j'ai eu à m'occuper du problème, 

• tel qu'il était posé***. J'ai cherché à le résoudre, en marchant, sur les 

■ traces de Ctésibius, vers une solution meilleure. Entre son type et le Th. m. 

■ mien, il existe, en effet, une grande différence de forme, si j'en 

■ crois des personnes qui ont pu examiner avec attention l'engin de 
1 Ctésibius. Je vais donc vous décrire ma machioe, telle que je l'ai 

■ exéoitée. ■ 



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96 



NOTICES 



ENGIN )(llXK(tTOVOV DE l'HILON. 



CUIHOBALLITE 

D'HÉBOn 
D'AI.BXAHDHIE. 



262. Bsf?» fiiv oôv xaï avpfyyiov 
xaï ^gkeiviov xal ;(«lp i xardyouaa t^v 
toËTtiv, &n Monos xai >) ianaxXs7s xol 
aJ erxurclXai, xaï ta iJEXXa toûtde kÙ 
éwi TOUTOU KXTeerxsùeuT^at TOÏf iSXXoïc 



262. Le pied , la monlure , le tiroir, 
avec la ^ffe commaodaat la corde 
arcbëre, le treuil, le déclic ^^', les le- 
viers, etc.. soDt absolument les mêmes 
que dans les C)&£eXeÏ£^B> ordinaires. 
La cs^e seule présente une autre dis- 
|)osition. 



Théorie dafaitceau névrotone. 



263. MùXopTEf oSv ts'epl riis ^âv 
Ttifon' lSi6mtos dTieeyyéyXsai , KoAûf 
^siv Ùttékxft6c[v0fxev xai éai toutou 
«rpôrrow éaiaxé^aoBtu «epl jâvépjfaiani 
àpyelvù»' xai avf^dXksiv, tU é&liv i) 
xhix roS fiaxpèo' éiroa'lé^etv SwaaBai 
t6 ^éXas, iJui «epl fuxpàs ethins t^v 
^topliai vsotoùftxvQi , xaBdttsp évûrepoii 
SeStty.^(afzev. . . TcuÎTa pÀv yètp mpoelrf-- 
rnrcu, xaSebrep eJnov év -raïs vp&vepov, 
xal iv (tétrtfi Mlfueva xoivà vâ/Jtv vndp- 
j(et vsoi^clxis ^Sv xai vtmnaSem&i vse- 
veipafiéva. NDn Si bXQ<Tj(epii twa Set 
TJv Mata^tv vepl tûv xaB6^w laaitf- 
ataiBat (lé^Xouids yt xal vpofrdyuv 
bXooyspù Ti âeeipnfut, xal îSiov rp 
StaBéatt xal moXù vsapvXXayftdvùv iSk 
fgporépwv. 

264. OXn oSv i) râv àyxeûvw 0{a. 
vrapahtos yfyverai toû {loxpèx ^épe- 
oGai rà j3éXùs. ASrtj Si Stà tov tàvtMi 
a£^Tai, Sxn^^oi' ro^wv, vsolx tU eo^t 
mspi TOUS tévous »} iWpxotMra SiSe- 



Oùxoûi' 6 liyxi^ ialtv iv ftÀa<^ t^ 
T^v^' Ta (iiv lifUTàvtov aÙTW éntvMet 



263. Avant de décrire, poursuit 
Philon , les propriétés particulières du 
moteur chalcolone.je crois utile, même 
à ce sujet , de jeter encore un coupd'œil 
sur les anciennes machines, et d'y re- 
chercher quelles sont les conditions re- 
quises pour lancer loin le trait. Je ne 
donnerai point, d'ailleurs, comme je 
l'ai fait plus haut, une théorie détail- 
lée du système . . . Ces questions , déjà 
résolues, comme je l'ai dît, se trouvent 
à la portée de tout le monde, et maintes 
fois ta pratique les a étudiées. Ce que 
j'ai à présenter, pour le moment, ce 
sont des considérations générales, c'est 
l'examen sommaire et spécial d'un 
principe tout à fattor^n^ et nouveau. 

264. La quantité de force accumu- 
lée dans le battant, telle est la cause 
de la longue portée du projectile. Le 
faisceau névrotone est un moyen de 
l'augmenter. Examinons donc, dans ce 
système, de quelle manière peut en 
varier l'effet. . . 

Et d'abord, le battant est au centre 
du faisceau. Une moitié de celui>ci 



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DES MANUSCRITS. 

T^v ^éptuat slt rà évrés, rà j'é dEUo 

éeyuiiKnif àvxitMstv, fioxpérara Tb ^ 
Tff« Tof/rt^ TO^UTi^K évepydierat 



97 



D>ALU*^DBIE. 



265. n^ep' oj^f, xa$ehnp tipifnavm 
oi vXsta'Joi xa) ij^ïc j!i dfnioK etno- 
fuv, (Tvfiiëiii'iisi T^ Totl àyx&vos éaxtt^ti- 

TÂW ^f/ITOv/oil', # fl^VOV ^x ToC Afisj 
ToÛTO & oa^âk elStfvOfisv éittoxonif- 
vatms aù^d' vtâvu yàp xp'ftftftov Mat 
vpbs TÏiv Mwm X^ov. 

OixoCv «rpis fiiv r^v fîjt ro^hiSot 
xarecyay^v bpàfitv à(i!^Tepa traças 
évTrtrpdtTtTOvra. Tel ^fitiàvia; Sth xeù 
toùf iyKÛvas avft'Salvu vroXhLus ipl- 
€eaGai Sào Suvdpxit ivaxtvoûvrat , fv ts 
T^ (7j(fla(i£at liv tdÇitIv élpLX avfiÊalvtt 
àft(poTépas rit tÔw i^iieror^V.Supdfiett 
Kivttv lirmaytûs eahàJt avvv!mpx°^^^f 
Stà rh iZ ïaav xaà ifioiam Suvdpxùiv 
mipe&ltiiiat. Oôx âv o3v Vp^f th T<i)(pt 
nS iyx&ioç tf (lia <TV(i€eC^onQ Suiiat- 
fuf, tl ft^ (ui^av eh Tvf iX>DC. OStiu 
yàp Sv xatoxparoiri rqc fXAtTaovos xctl 
AnOTmni7o( t^ td-jfSi, 



TouE XXVI, 3*pai-tie. 



tombe au droit du talon, i>tt côré es- 
T^EUR, el poaue U iaU>n vert VmU- 
riear da bâti; l'autre moitié, symétri- 
quement placée, pousse ea avant le 
bras***. Or je dis que, plus vive sen 
la déteote des battants***, plus loin K.n. 190. 
sera lancé le trait. En effet, plus te 
mouvement de la corde archère est ra- 
pide, plus forte est Timpulsion qu'elle 
communique au projectile. De sorte 
que, dans le même temps, grâce k la 
continuité de l'impubioo *■*. l'espace 
parconm est plus ^and.' 

265. Cela posé, faut-il admettre, 
comme je l'ai dit, avec la plupart des 
ingénieurs, que la puissance du bat- 
tant'" est engendrée simultanément 
par les deux moitiés du faisceau, ou 
bien par une seule? Examinons ce 
point, a6n de l'édaircir. Aussi bien, 
pour ma thèse, il ett de la dernière 
importance. 

Lorsque nous tendons la corde ar- 
chère , ne voyons-nous pas simultané- 
ment les deux moitiés du câble ré^r 
en sens contraire? A tel point que sou- Tb. 6g. 
vent, par ces deux efforts invenes, le 
bras lui-même se trouve, pour ainsi 
dire, broyé. En outre, dans la détente, 
on voit la corde arobère entraîner, 
d'une vitesse ^ale, les deux moitiés 
du faisceau, dont les forces compo- 
sâmes sont égales et identiques. Pour 
imprimer au bras sa vitesse , une force 
unique ne suffirait donc pas, k moins 
de surpasser l'autre. Alors, en effet, 
elle vaincrait cette seconde force et 
viendrait en aide k la vitesse**''. 



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98 



NOTICES 



iiHiÉron 

D-lLEIANVHIi;, 



266. ^ttjifitbi &v Ta Xsy^ruvM> oo- 
^&t iitdfrjiov, oïov lifÂÔtt ipafjtai, xai in 
TOÛ piXAovTW liiroSefyfiaTot XéyEoêat. 

Èàv yelp tu Xa&ïv A!o /Sdfpg Jiftôia 
T^ ^^ei JKt) T^ vj(tffïetrt, rà ^t^ fivji 
fo'»', Ta j'i iXXo iii/vûGvf ipM é^ ^oot 
i^^ tpipeoBai, Xéyiu Art zi SipawS» 
wapà 'OtAi idyjov ola ù ^t m an ' xa) Arl 
T&iv iXKatv Se 0apM à aùriit ùitdpjcei 
"k&yùt, Sais ipJi^oyom is) Ta it^ov 
toi ikcl^vovoi àe id)(it3» ^peuBeu' 
tW ISti -rh futio» ^clpof, xcéérep <^aal 
Ttvts TÂv (puvtxôp, futXXop étpofiSnv 
Sivemu xaï Six^éXXsw tI» i£pa, el9 
iri T^ fuilovi ^dpa iueI ^ojri «XeAiv. 
napémrai Si vXtlat pojtHv ^u&Xov aH- 
€m' t^v xat xtlStro» Çoptlv. 



266. Ce que je viens de dire peut 
être mis en lumière par iVxemple sui- 
vint : 

Que l'on prenne deux corps de 
même substance et de même forme, 
l'un pesant une mine et l'autre deui. 
Qu'on laisse de haut tomber ces deux 
corps. J'observe que le poids double 
sera entraîné avec un exc^ considé- 
rable de force vive^ Même raisonne- 
ment pour tout autre poids. Toujours, 
proportionnellement,le plus lourd aura 
le plus de force vive; aoit parce que, 
au dire de quelques physiciens , il fend 
et ëcarle l'air avec plus de facilité; soil 
parce qu'au poids le plus lourd corres- 
pond une impulsion plus forte **'. Il 
suit de là qu'une impulsion plus grande 
•youte k la force vive de chute. 



367. Philon appuie sa démonstration sur des exemples cpi'il serait 
irop long d'exposer, mais qui sont contraires aux principes, les mieux 
établis aujourd'hui, de la physique. Au fond, Philon sent- d'instinct 
les phénomènes naturels. Mais il confond k chaque instant la vitesse 
d'un mouvement avec l'efifet de force vive. Dans la comparaison qu'il 
donne ci-dessus de la chute des corps, j'ai respecté la distinction enti-e 
les deux faits, et restitué à chacun son rôle effectif Chose remar- 
quable, les connaissances scientifiques de Philon se montrent habi- 
tuellement exactes, k la condition de rendre aux termes par lesqueb 
il décrit des phénomènes certains une précision qui trop souvent 
semble impossible à sa plume. 



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DES MANUSCRITS. 



99 



OBISINE DB L-INVBItTION I 



268. Quoi qu'il eu soit, Thabile praticien arrive aux codcIubîods 
suivantes : 



CHInOBALtSTE 



D-ALEIltlIDNIK. 



269. tovrwp Si roiùàn» ijnap^év- 
T&iy éSe^Bn va/p&t tb hi iifinéviov (â»- 
Sèu awtpycSv T^ TOv dcyxOnos <popji Stà 

ixpfflu rà vepieXelv nai fierâpat rà 
poiôèv tii^Xeïv SuveifÀSvait -n}i> toû bpyd- 
ptxi Sûvofuv. Nsvp/van' (ikv oSv éinùm 
tûv râvuv, xal fyévniv ti)v hfialcai 
reifftv Toit vpérepùv, oùx AiSexifievo» 
ri Sv Tbw lifiiTOv/aïf mtpuXtïv, liât 
yàf> hi b éeyxùn> iSvvaro iv Ovi toû 
piàvoii xpateltT^au ; lapoaeScÎTO Se dXXtis 
(isdéSou nrpiis rb xai «ù^ircu SépaaSeu 
tHv toû ivbt i}fxiTOv/ou SCvaftO', toû 
fnpoirttpetandvoii vols t^v TOir iyxûvos 
tilépv(xv, xai rb £XXo VEpts\ûv^(in6vtoi) 
lii els iièii T^v iTrarloX^v toû ^IXovs 
fitiBèv tnfiËeÙ^eaBoit Swdfuvop, els Si 
T^f xarayuyîiv dtnnrpeùraov, xaï Suatp- 
ylav T^i> (léXXovactv "kéyeaBat. 



269. Dans cet état de choses, il fut Tfa. 6g. 
clairement prouvé que chaque moitié K^- '9*- 
du faisceau n'ajoutait rien à la vitesse 
du bras, à cause de son identité de 
force avec l'autre. On conclut donc 
avec raison qu'il fallait enlever et sup- 
primer ce disposilif, qui n'était d'au- 
cun secours pour ia machine. Or, te 
faisceau étant formé de cordons de 
nerfs, tendus d'après l'ancienne mé- 
thode, il n'était pas possible de n'en 
supprimer que la moîtié^^. Comment, 
en efiét, avec l'autre moitié seulement, 
ie bras eùt-ii pu déployer la moindre 
force? U fallait donc recourir à un 
moyen nouveau, permettant d'obtenir 
plus de puissance qu'avec la moitié du 
faisceau appliquée au talon du bras, et 
desupprimeralorsrantre moitié, qui ne 
pouvait rien ajouter à la force balis- 
tique ^°', et dont la résistance entravait 
la manœuvre'**. 



FABRICATION DES RESSORTS I>E BRONZE. 



270. lHjxrtOMSuaMrtiTa» yàp Us -tb» 
TfttnriOafiov xa.rcnru.Tnv heiriies ;(aX- 
Kcû, xa\ tijifi" f^ '^^^ vpoaftyQplav 
Toiiniv. Hvoi' Si al \m{Sss iXelafUcra 
jtçùjiâ, fi^xos piv fypvra [SaxT^Xauf 
W], vXchoe Se [SaxriXout B], isdxot 
Si [SaxniXou rb SuSéxarov]. Ailrai Si 
iXfi>iftù6rt<Tav fii» ^o^^'cû mapamatM- 
vOéiros épuBpoC aie y^turroriirou xal xt- 



270. On fabriqua alors, pour la ca- 
tapulte de trois empans, des lames ou 
HuBAHs [Aev/jef] de bronze, car on leur 
donna ce nom. Ces rubans étaient des Tb. 7 
RESSORTS [ÉXfffff^tara] métalliques , ayant 
de longueur [13 doigis], de laideur 
(a doigis] et d'épaisseur [■— de doigt] *". 
On les fondit en cuivre rouge bien pré- 
paré , de première qualité et punlié avec 



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100 



NOTICES 



xu, tî9 oÔTCM eh ri)v fivSai \tty^6évTOt 
xoffvirépov iXxijs Sftajfjiai 'rpeîs, taà 
TOUTOU xexadapftépou xal <farftni7ir^ov 
vteptaeriSs, 

27 1 . E/t* iy^v^eivôv xai ikaa^t- 
vc5v ttiv Xeir/iwi» xal hiStuerév rà Si}- 
XadévTa i*érpa, oÛTa xafo^ilv iSdxafUV 
aI^Taïs ■arpasiav vs^t éfiêoXéa ^Xivov. 
Ka) fiera Tcâha éxportftfafuv Taûras 
^vjt^ûàs avvejiâis xai ■aroXilv y^^vov, Tit- 
poSirre; Jo-cnra;(,eff xa) bpBès xark xpi- 
Totpov xal xKTà ■ai.dros àalpaSsîs xcù 
dpfioioétms vidiTodsii tapis Tàv iiiêo- 
iJa. Mnà Se TctÛTa xaià ^evyos aàràs 
avviêrlxetfiEv, ni xoï^ «rpàf dXXi/Xof 
ffi4nïSxi>Tes, xal rà Sxpoi ^aitftravrss 
ets livu)(_a, xaï lôpfioit els ^XifXa ov- 



272. itT^if p^ oSv iXclfiScpiov al 
XeniSes Sià rijv it£ ^akxtâ KpSatv ' à 
yip Xevx6Ta^ot xai xnôxpairaTos yijù- 
veSûi els rà SvvaT^v pLuSevis ^isinajuim 
Iff^upés ^t xa) àXxàs xai vevpâSjii ia^ iv. 
ÈxpOToCmo Si -^n/jf^pa.) mivs/ûs xaH vso- 
Xic -j^pivo» 'Bpàt ïà Ti)i' ént^veiaoi 
AÙTciv mKva9ét<nw eôroviaai vapa- 
axeïv. 



soin, à plusieurs reprises, puis mé- 
langé, à raisoD de trois drachmes par 
mine (iroii poar cent) avec de l'étaÏD 
pur, bien nettoyé et corroyé. 

271. Au sortir du moule, les ra- 
bans furent aplatis et mis aux dimen- 
sions ci-dessus. Puis ils reçurent une 
courbure douce sur un oib&rit de boîs 
{i.fiSbXeùs). Ensuite je les battis à 
frmd sans relâche, pendant très-long- 
temps, leur donnant une épaisseur 
uniforme, ainsi que des arêtes recti- 
lignes au pourtour du profil-, et, dans 
l'autre sens, une courbure régulière 
épousant exactement celle du gaba- 
rit. Ëufin je les conjuguai deux à deux, 
mettant en regard leurs parties con- 
caves***. Les extrémités, limées avec 
soin, s'assemblaient deux à deux au 
moyen de tenons. 

272. Les rubans empruntaient donc 
leur force à la nature même du bronze. 
Le plus blanc et le plus pur, quand 
on ie fond avec toutes les précautions 
requises, donne un métal fort, souple, 
élastique. Les ressorts furent battus à 
froid'", sans relâche et pendant long- 
temps, afin d'eu durcir les fibres su- 
perficielles et de leur procurer plus 
de résistance. On ]cur donna, comme 
j'ai dit, une double convexité. 



INSTALLATION DBS RESSORTS. 



273. A.(i<p!xupTai yàp cwepetaOiî- 
vatf xa6à \éyO[iev, vtatpà t^v raJ iy- 
x&ios tsaperlSevro ■a^êpvav. O Se 
àr^xfiiv ttIv vAipvav ely^ev étnjpewifiévyiv 



273. Cela fait, on installa les res- 
sorts au droit du talon du bras. Cdui- 
ci s'appuyait donc contre les lames 
flexibles. Lui-même pivotait autour 



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DES MANUSCRITS. 



101 



onpl bxi^ er§StipoSv inapeateifuvov itt- 
Tàc Tq^ Toû iyxûvos êitttpai'eht xol 
awtxàiuvov it> T^ «XwfliV xarà tk 
ixfM iTiSripciîs SarfioU, oï xai ràs Xe- 
■xiSas Xiia vepieïjfo» KvxXtp vrp^s rb 
f^ laovéa^i ri wXiyBiov. Ka) Korrà fi» 
éwtlptâ/etav Si loû •éyxûvos &uctvXi(k 
XfiiXxoSt «poffdjutra, xai «pdf -riv ày- 
KM>a wpoaxixoivufiépoe Hv, S^ ûS Sti- 
Tpe)itv 6 atSnpoût byeie vsphs th Kio-- 
aitpuïXw vttpsxTetvipevo» i^ oifroû Stà 



d'un collier de fer extérieur, qui em- 
brassait le contour du bras*"*, et qui 
se reliait à la cage, par ses eitrémités, 
au moyen d'étriers de même métal. 
D'ailleurs, pour ne point fatiguer le 
bâti, ces élrters, de forme arrondie, 
s'assemblaient avec les cadres des res- 
sorts. Enfin, le long du battant, se 
trouvait une douille en bronze, ajustée 
sur la surface du bras, et dans laquelle 
pénétrait le pivot de fer, au droit de la 
feaiUe de lierre [Kurai^puXXov] , disposée 
en relief sur la douille'". 



Fig. 13. Engin chalcolooede Pliilon de Djiance. 

(CaUpnllc a rmorti île brooic). 

Cvvpt IV jl S. 




BLASTlCITe DU SYSTBUB. 



274. Tiïs qSv SeSnXùf/jA'ris Sia^x&iits 
ùnap^oùans tnv^atve, xaiayo(i.évvf tJs 
■ro^iriSos, tIv AynSva vroXevâfUvov «rgpl 
Tiiv hyéi tlv mSnpoûv, Ô-X^tii T^ 
«lépvti Ttiv (tlav TWf \eniSuVf H xarà 
Tci xupriv iiépos vralofiévi) lunà &xpa 
xai ■apotmpeurfiévn jp éiXti XeniSi Ji" 
enÎT^ï TE iTrtupSoÛTO xal tHv SXXnv 
àvcSpôm. TlpixTtce/ftetiov yàp ?» xai ri 
tÇs éXXtfs itévop vtpis T^ vsXw9l<fi xa\ 
vpèe nts vtepié)(ou<rt» air^v triStipctt 



274. Grâce è ce dispositif , continue 
Pbilon, lorsque la corde archère ve- 
nait à entraîner le bras"', celui-ci, 
pivotant librement dans son collier 
métallique, pressait du talon contre 
l'un des rubans, en appuyant sur la 
face convexe*'*. Ainsi comprimé, ce 
ruban se redressait, et transmettait 
son effort, par les extrémités, au se- 
cond ruban, qui se redressait pareille- 
ment. En eflet le dos de celui-ci s'ap- 



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102 



NOTICES 



Se>7(t.ots, év fièti Tp xavxyaiyfi, koB&ti 
SeStiXûxapev ■ daietyxeûov ijv àmofSd^ 
a0ai xxs \eniSas Sià rù aurais awtipeï- 
aôixi ' èv Se rÇ (7j(aaBi}vai «afXiv Arl ttiii 
iftolav rcS ay/lfunos àiTOKaBi^aaBcu 
idl^iv, Aià xal ovv^awe fisrà ^ht 
•aoXkiis Sna'lafUvas avràs àaofiOjfXeûuv 



pu^ait contre le bâti et contre kf 
armatures de fer, qui le maintenaient 
en position. Ainsi que je l'ai dit, l'en- 
traînement de la corde'"" avait pour 
efFet de comprimer, redresser et arc- 
bouter l'un contre l'autre les deux 
rubans. La détente les reoMnaît à 
leur position primitive. S'éloignanl 
alors violemment l'un de l'autre, ils 
réagissaient avec force contre le laloD 
du bras. 



BLASTICITB NATURBLLE DE CEUIAI.VS CORPS. 



275. liya. fth aSv ttai ao\ S6^t rh 
elftttfiévov Situ/iov elvat, xaSémp xal 
dÉX>Off «rAe/oo-iv. Ut/ yàp (pdivKoutrt Su- 
faT^f elvat xo^tt^v é^oûaas rài XeitîSett 
xal vnb t^s tdv àyxSvos /3/aï AiropOa- 
BilfTos n^ oùx bpBès eh rb \ontbv Sia- 
fiévctv, àXXa mpaxaBlalao^ai vsàktv éit\ 
Tttv i^dp)(iis ùitelpjtfiuaxv aùrdtsxafnrjf'v. 
lïepï fiiv yip tHv tûv xspértÉn' <pùaiv 
tô toioCto»" vvdpxetv, xal «ep/ riva 
TWf SjAùtn, xal Ta T^Si rotovrav ys- 
véaBai, Tèv Si](^aijàv lvj(})p6v ftiv eïvai 
ipiaei xal ^xXirp/of xal titiov S}(eiv, 
KoBénsp xal Tàv a{Sttpov, xafx^éma 
ptévrot ùné rivot ^las eU rà fiera laÛTa 
StafiÂvetv Ti}i' xa/itir^i' è)^ovta xal (li) 
SûvaaBat iairt^ ^akw àiiopOaiaôat. 
^vyyvâfjiv oUv Sa'lù) aùroît toO hrl 
TouTiji' Ti}i' SôÇfoi l^épetrSat (i^ Vpoï- 
erlQptiKéa-i rà ^ta^à [tépos. 



275. Sans doute un pareil fait vous 
paraîtra, comme à beaucoup de per- 
sonnes, incroyable. Il est impossible, 
dira-t-on , que des lames déjà courbées, 
puis redressées par l'effort du battant, 
ne restent pas indéfiniment rectïli- 
gnes, bien loin de se détendre et de 
revenir à leur courbure première. A 
dire vrai, on admet que l'élasticité est 
une propriélée naturelle de la corne*' 
et de certains bois, comme on le voit 
dans l'arc. Mais on soutient que le 
bronze, bien que doué, comme le fer, 
d'une certaine rigidité, d'une certaine 
dureté et résistance, conserve néan- 
moins la courbure qu'il a reçue d'un 
effort puissant, et ne peut plus ensuite 
spontanément se redresser. Excusons 
l'objection, fondée sur une notion im- 
parfaite des chose». 



LAMES D'ÉPÉES CELTIQUES ET ESPAGNOLES. 

276. n^>) yip »i ^ùv vipoetpnfiÀ- 
viuv \eTtlSiuv ipyaala Siè. tiSv KeXrtxiSi 
xal 1/nriivav xaXovfÀéMw ftajieupâv. 



276. La propriété desdits ressorts 
fut, en eEfct, devinée à la vue des 
épées celtiques et espagnoles. Pour es- 



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DES MANUSCRITS. 



103 



el )(pna^ai eiatv, iiriXaSéfuvot rfi fi^ 
^ia; )(eipï Tqc fia)(al^t xa\ M t^v 
xsfo^^v Ouvrée vXayiav iiÙ74i> xarof- 
youviv é^ ixeerépou (lépous, Kets âv rûv 
éfut» Sfiumat' (teii Se Tuûra àviixav 
b^ott vJpavret dft^orépas ràf ^eîpas. 
H Se A^tBtlaat AnopOoSTot vteCkiv, xaï 
i^ras M riv i$ àpj(^ns pu6fii/v àirona- 
Bl^aTM , âals fitiStfiitis Swomv KOfnrîjs 
i)(Bn • Koi Toâha. vsV.eovehuf «rotovvraw 
ip^al Su^iivouani. 



sayer celles-ci, el pour juger de leur 
qualité pratique, on saisit une lame 
de la main droite et on se l'applique 
contre la tête. Puis, des deux mains, 
on en abaisse'*' les extrémités, jus- 
qu'à ce qu'elles (lécliissent au niveau 
des épaules. On làcbe alors brusque- 
ment la lame qui, d'elle-même, rede- 
vient droite comme devant, sans con- 
server, même aprës des épreuves 
répétées, la moindre trace de cour- 
bure. 



THEORIE DU BATTAGE. 



277. È&f«^o 0&, tA ialtv )} «/- 
Tia, Ji* jjv xaaevtovûv o&tbm tnftSadiai 
ràs fuixaipat tavrat • ^^toCvt» Se eC- 
piaxov tapohov ttkv rlv eriSnpov xa9%pi»» 
ù«dp-}(OVja xaff irvepSoXqv, eÏtb i/pj-a- 
afdvov ix wvpàf oUrut, uale (oiit 
SntXinv (i^he S^o oTvos i» ovt^ fitiSè» 
ùitép)(sa>, tmaSè Kxà toc a/Snpov rp 
yéirei [ttixe xaidaicknpc» Xleai fufre put- 
Xaxlv, (téaov Se Ttvcf F^erà Se ravra 
xexpofruttévxs ^v^^is airèa vtavaiâs 
vaiiip)(sai • TAvrl yip eheu tÀ t^v ti- 
Ttwleai isotoûv xponTaSau fiértot fi^ 
Iteyd^au tr^tipduc fii^TE Ivjffjpaûf vrXti- 
yats • T^v yàp ^loMv xol vsiMylav orAir- 
y^v rév ts pn^fûtv Staalpéiptiv xal xari 
0e^ot ixvovfi^iiv éxtxxiùi.'npùvetf Xlaai, 
^Nr7s Tàs oSra xoxporirfc^Ku, el tiï 
éKiSeùAoïro x^fiTi^eiv, ^roi aôrp n^ 
épSiS^vm ïà vapditca), H fiiaa^eiavs 
amnpfSeaSat Sià -rb vtcbm t6iiov tIv 
m/xvùiSéim ihr6 . t^s vsXwynt mxt^ 
iKdp}(jtv. AJ fièv oJv wpâaBis jiv 
TS a&ipw xcù -j^fùjcuv (kaXeatùfOi/vai 



277. Od se demandait en vertu de 
quel principe ces lames possèdent une 
pareille élasticité "".On finit par com- 
prendre que le fer, lorsqu'il est bien 
pur, et qu'on le corroie à la foi^ de 
manière à n'y laisser ni rouille ni 
paille, ne se montre par lui>méme ni 
dur ni mou, mais plutAt d'une con- 
sistance moyenne; d'un antre côté, 
que ces lames, vivement*"* battues à 
froid , acquièrent plus d'élasticité. C'est 
là , en effet , ce qui leur donne la sou- 
plesse. Toutefois il ne les faut battre 
ni avec violence ni avec de forts mar- 
teaux. Un battage exagéré et maladroit 
détruit l'arrangement des fibres et se 
répercute à trop de profondeur. Aussi 
bien , battues de la sorte , si Ion cherche 
à les fairo ployer, elles s'y refusent 
absolument, ou bien se rompent sous 
l'effort, parce que leurs fibres, écrouies 
par le battre, ne peuvent plus se con- 
denser davantage. Le passage an feu 
amollit le fer et l'airain, en les dila- 



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104 



NOTICES 






AfMtouftévsini TÔv awfuha», as (paaiv, 
al Se ^^tt xal «.porrftreit T'xXirpwov- 
7jf. AfiipéTepct yàp ahta ytyvtrrai tw 
iBvxviMoBcu ta vcSftaja mnrrpejiévTam 
tûv (lopiav 'Brpès i^XijXa xaï rUs nS 
xtvw wepttrXoxijs awtupoufdvnt. 

278. ÉxpoToCfiw, -tSv i|^xp^* tes 
XevlSas xaià ifi<pirepa ta fiipvt xo^ 
oSra tàs éatÇapeias mrSv avv^cuve 
axXfjpAs yiyveuBai, ri Se fiétrw Sts^U- 
vetv fieù^axhv StA rà (t^ StHu/eîaOat t^v 
■HfXijyi)»' XŒTi /Saflos i\a^pàv oStrav 
KaOéaep oSv ix rptâw tTaifixiTùw éyl~ 
vovTO avyxeifisvou, Sûo iih> irKi.rfpâv, 
hiiis Si TOV ftéaau (laXoKoirépou , S^ 
xai T^v airoviav aùràts vwéSatvev 
iitdpxt^v, xaS<^ dveirepov éireSelxjStt- 



tant, comme on dit. Au contraire, la 
trempe et le battage durcissent ces 
métaux*". Ces deux causes expliquent 
d'ailleurs la contraction des corps par 
le rapprochanent de leurs molécules 
et par la suppression de* pores inter- 
médiaires. 

278. Je battis donc mes rubans à 
froid sur chaque face , et cela eut pour 
eÉFet d'en durcir l'épidenne. L'inté- 
rieur, au contraire, demeura mou, 
grâce à la douceur du battage, qui ne 
pouvait se faire sentir à quelque pro- 
fondeur. Les lames se trouvaient donc 
formées, pour ainsi dire, de mois ui- 
TAUS JUXTAPOSES : À l'extébiedb, dedx 

COUVERTES DUBBS; A L'INxiBIEUB, IIH 

KOYAC HOU. De là, leur souplesse élas- 
tique, décrite plus haut"^ 



SUPÉRIORITÉ PEUTIQUS DBS ENGINS À RESSORTS. 



279. Ilepl (Âhi oj» tûv XoXxortWf 
xal TQS mpi aura ytyvoftivnt wapa- 
vxsuiff irti TOaahov elpifaSa, (lii xal 
fmxpérspov i^eyfiivTef XéBwfixv iira~ 
pex&tivotnes ils Toèf ^VMoùs M 
«rAeïov \iyms. Ëtj Se (70i ^payéa 
tspoefif^vtoCfUV tD'epl t^s eù')^>tit/llas 
aÙTÔv ■ Vpâto» fiiv ydp êc/Jiv i) x<r- 
Torrxeu^ t&v SsSrfkùifUvav aoLpà ■aokù 
tSv dtAXtuv eÙKortttujépoL Sià ih fttfii 
vepkptira, (itfn X'""""^^ f"^' ^*- 
<Ttto&t vtStjpoùs tffoXAoDc xa) vtoïKlXout 
fyetv, dAX' dl^eXa riva, xtù Xir^c xal 
tSxtmov sïvat itiv xarcunieuilv .aÙTÔv. 
npès Sk TovToiï IiT)(ypcl ré ialt xal 
é^apra (tSiXav TéHv S^ani, ^à» où 
$fà veûpû» àXXà Sià ji/xXxo5 tHv é^p~ 



279. Des engins x*^«^»wa et de 
leur structure actuelle, je borne id 
mon exposé; en allant plus loin, je 
craindrais d'empiéter sans le vouloir 
Bur des questions qui sont plutôt du 
domaine de la physique. J'ajouterai 
seulement quelques remarques sur les 
qualités pratiques du nouveau système. 
Et d'abord , témoin la description don- 
née plus haut, il est d'une facilité 
d'exécution supérieure. Cela tient à 
ce qu'il ne présente ni lucarnes, ni 
barillets, ni armatures de fer pom- 
breuses et compliquées. Sa construction 
se trouve, au contraire, tonte simple, 
tout unie , et partant très-facile. D'un 
autre côté, È'est une amie puissante. 



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DES MANUSCRITS, 



105 



TeCov (loxpo^oketTU xa! ^cûs ■aXijyats 

xal iv -reûs vourixaif (/IpaTiaïs éttoBij 
Sisifidvet Sfà rà //iCtê ^payi^évTn oùtA 
litfrs voTiiTOévTct lÀfiSév Seivbv ■Gsd'r)(Siv. 
T^ Se vsûp^ vtSv tô roioùrôv i&lt vso- 
X^fuov, oCS' oiiv Te voriaêévTCûv lûv 
tivani a ^pax^ti)" fi^ (p9slpeaBa.t rà 
épyeaiix. IloXXaûtjf Si Jtcii jà ^"kaaaà- 
ftsva vfepiertTÔK i/]syvoU Tàttais Sià t^v 
ToO dépôt fieraëoMv ■/elpova. eaJTÔhi 
■mipà nrdX^ yiveuSai [(niiSaivei], O 
Se )(ahtbs iv Te roîc toioi/tois ^cWii' 
éilpSapTot Koï iv leûe ^elats éitoBUs 
Si<t(iévet, Sià ib itjfie ptfyvuaBai firfTe 
éTtéxTCurtv Xctfi&^eiv. Aûvarau Si (urà 
Trjv yj^ziav eùxôinis é^atpeOeU à livos 
ix Toû tsXwBiou jlBeaOan sis êXvTpav 
èf>.€ktiBsli. Kal TOiïf àyxûvas Si éa^tv 

Tov, &</Îe xatà w&v (Upos xal eùinaXh 
xai eùaûvBerov eîvai xaX iv jeàf àSot- 

TfOplat: 



moins sujette qu'une autre à se détra- 

quer, car elle lient sa force balistique '-* 

NON DBS NERFS, MAIS DU BBOSZE "". En- '■"""'^*'-' 

fin sa qualité suprême, sans rivale, daleundi 
c'est la longue portée et la vigueur de 
son tir, qui ne s'alFaiblît jamais durant 
l'action , sur mer conmie sur terre. Son 
orçane moteur est, en effet, à l'épreuve 
de la rupture, de l'humidité ou de 
tout autre accident. Pour les nerfs, ces 
circonstances sont funestes. Dès que 
les faisceaux sont mouillés ou rompus, 
inévitablement la machine est bientôt KH. Soo, 
détraquée. Souvent même le soin 
qu'on prend de l'abriter en un local 
soustrait aux influences atmosphéri- 
ques ne la sauve point d'une détério- 
ration rapide. Le bronze, au contraire, 
résiste à toutes les épreuves. L'usage 
de l'arme, loin d'en rompre ou d'en 
relâcher le ressort, met en évidence 
toute sa vigueur pratique. Après l'ac- 
tion, l'oi^ane des ressorts **, facile à 
démonter, s'enlève de la cage et se 
renferme dans un étui. Les bras se 
retirent avec la mémo facilité'**. Par 
conséquent, à tous les points de vue, 
l'arme est économique, d'un assem- 
blage commode, et portative en cam- 
pagne"". 



280. Tei fut le programme du )(Çthi6T0V0v 6pyavov, dans les limites 
rationnelles des connaissances pratiques de Fhilon de Byzance et de 
ses contemporains. Fidèle à la lot du progrès, c'est-à-dire attentif à 
conserver, en les améliorant, les œuvres de ses prédécesseurs, Philon 
se montre plein de respect pour la tradition primitive. A son exemple, 
dans mes recherches sur la ^^eipoéaXXiVîpa, j'ai pris poiu- règle de ne 

•16 



TOME XXVI, 2 PAHTIE. 



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106 NOTICES 

m'écarter jamais des indications précieuses du livre IV de Philon de 
Byzance. La description qu'il donne des pivots, des ressorts faciles à 
D-Hinox démonter, des battants d'ime structure particulière, introduits par lui 
ffALKiwiDniE. (jgQg [g ^oXxéTOvov, devait éclairer pour moi d'une lumièrevivele texte 
énigmatique de la Chirobaliste. Je dois ausavaot ouvrage de MX. Wes- 
cher l'indice de plusieurs détails, précisés par la restitution des leçons 
authentiques correspondantes. Maisje dois, avant tout, à l'illustre émule 
de Ctésibius le fJ d'Ariane qui m'a retiré, sain et sauf, de cet obscur 
et périlleux labyrinthe. 



FAflALLÈLE ENTRE LSa Kaftêée/lpUt D'HERON D'A] 

OU ÂKiaocrcu du scorpion, selon titruve. 

281. Pour compléter l'étude des origines et des perfectiomiemenls 
des ressorts métalliques, appliqués à la balistique des anciens, je dois 
rendre compte du rapprochement que j'ai tenté de faire entre les 
ressorts ou x(tftëé(/lpict de la chirobaliste, et les antsocycli ou oscilla, 
assignés au scorpion par un passage extrêmement important de Vi- 
truve'". 

Dans mon Introdaction historique, j'ai cité"* les divers témoignages 
qui font dériver la manabaliste du scorpion primitif. Que celui-ci d'abord 
ait été eatkytone, Héron- d'Alexandrie en fait foi. Mais qu'il soit bientôt 
devenu pa/infone, en conservant seulement la monture et le tiroir de 
l'euthytone, c'est ce qui résulte de la structure même de la chiroba- 
liste. 

282. Or, à propos du scorpion, voici le passage en question de Vi- 
truve : 

■ Organa autem unius ope (51c Codd. Par.) prudenti tactu perficiunt 

< quod propositum est, uti scorpionis seo anisocyclordh versatio- 
« NEs"'. 1 C'est-à-dire : « Quant aux engins, l'aide d'un seul homme, 
■ adroitement mise en œuvre, comme dans le jeu do scorpion, JB 

< VEUX DIRE DES &NISOCYCLES, Suffit pour en assurer l'eEfet. ■ 

283. Qu'étaient-ce donc que les anisocyclesP 



I 



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DES MANUSCRITS. 107 

J'observe d'abord que Vitruve assimile cet oi^ane, formé de cercles 
inégaux, au scorpion lui-même. Seo exprime I'identité. 

D'un autre côté, versationes signifie partout, dans Vitruve, moave- 
menl rotatoire. Mais il peut s'appliquer également à Yoscillalion, mou- 
vement rolatoire aîtematif. Sénèque''* l'emploie dans ce sens, en 
paiiant du mouvement oscillatoire qui accompagne le tremblement 
de terre. 

Le scorpion, signalé ici par Vitruve, avait donc poiu- organe prin- 
cipal un mécanisme formé de cercles inégaux, à déienie vibratoire , ma- 
noeuvré par sn seal homme et doué ât une justesse remarquable. 

28/1. J'y verrais volontiers les xafié'iiyîpia d'Héron, avec leurs owafcs 
(cercles inégaux) compressibles, à l'exclusion des ressorts à boudin, 
nd)ans en spirale, engrenages, manivelles, etc., etc., proposés par les 
comm entateurs "*. 

285. Au surplus, l'expression • scorpionis seu anisocyclorum ver- 
• sationes • laisse entrevoir que Vitruve songeait, en rédigeant ce pas- 
sage, à un double système de scorpion. Après scorpionis, il semble se 
raviser et s'appliquer à mieux préciser celui des deux types qu'il veut 
citer pour exemple. A côté du scorpion sidérotone, de la manabalisle, 
Vitruve connaissait bien l'ancien scorpion névrotone, dont il donne 
ailleurs'"* la description détaillée, et qui était manœuvré par deux 
servants. Mais le scorpion à ressorts est le seul qu'il ait pu avoir en vue 
dans le passage qui nous occupe. 

286. Malbeureusement, le terme anisocyclorum, donné par toutes 
les éditions, à l'exception de la première'", ne se retrouve dans aucun 
manuscrit de Vitruve. La remarque est de Scbneider"*. Le mot àvt- 
aàxvxXos ou dvKràxvxXov est inconnu dans les lexiques grecs; et, s'il 
fallait le maintenir dan^ Vitruve, anisocycli serait préférable au neutre 
unisocycla, adopté par tous les commentateurs. 

287. Scbneider observe qu'anwotycforam est une conjecture de 
Giocundo, deuxième éditeur de Vitruve"*, connu pour la témérité 
de ses interprétations. 

i4. 



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108 NOTICES 

A la place de ce mot, Sulpicius met latinise scidoram. En outre, 
dans deux mss. très-anciens (x* et xi* aiècle) de Paris, je lis : 

LATioitisos ciCLOBDM {Cod. Par. lat. 10277)*". 
LATioita oscicioaoM [Cod. Par. laL 7227)"'. 

288. Deux autres mss. plus récents (xnr* et xv* siècle) de Paris 
donnent : 

LATiiri acASCiCLOBOM (God. Par. lat, 7228) '^. 

LATiifi sosciDOBBM {Cod. Par. lat 7382)»». 

289. Schneider cite les variantes analogues de quelques autres 
inss. de Vitruve***. Celui de Franeker'^', le plus célèbre de tous, 
demie : 

LA riOSISOSCrCLOKUM. 

Les autres se rapprochent sensiblement des formes citées plus haut. 

290. Enfin le savant éditeur de Vitruve signale»" la correction 
Lalinis oscUhram proposée par Is. Voss, qui voit dans les oscilla ■ un jeu 

■ spécial connu des acrobates et inventé par le RorL\TiNCS;i sans 
doute Vescarpoletle ou la balançoire. ■ Hœc Vossius, quae equidem non 
inteiligol ■ ajoute Schneider. 

291. Observons, comme il le dit lui-même, que, les divers manus- 
crits de Vitruve dérivant tous- d'un original unique, leurs nombreuses 
variantes sont exclusivement l^œuvre des copistes"'. Parmi celles qu'on 
vient de lire, la désinence isoctclonan parait dominer. Scidoram, donné 
par Sulpicius et par le manxiscrit 7883 de Paris, résulte simplement 
de ta liaison de c avec / à la suite , changée en d par le copiste :el-'d. 
Mais lati, tête du mot, se retrouve partout identique. Les plus anciens 
manuscrits de Paris donnent même très-distinctement, lationis. Com- 
ment interpréter cette énigme? 

292. La conjecture de Voss, dégagée de son bizarre commentaire, 
rétablirait ainsi le passage de Vitruve : ■ Scobpionis sbo Latinis oscil- 
» LOBUM VEBSATiOHES. » C'esl-à-dire : • Le batteicent du scobpion ou, 

■ POOB LES Latins, des oscilla [ressorts). • 



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DES MANUSCRITS. 109 

Oscillant correspond, en effet, au mouvement pendulaire. Terlul- 
lien^ l'applique au va-et-vient des coups du bélier. Versationes, on l'a 
vu, a. la même signilication dans Sénèque, mais Vitruve l'applique 
d'ordinaire au mouvement rofa^nire confina. Oscilloram versationes impli- 
querait donc ridée du battement angalaire, tel que celui des bras du 
scorpion. Or ces bras faisaient partie intégrante de l'organe balistique. 

293. Il y a plus : Oscillam dérive d'tw, bouche, que l'on retrouve 
dans oscitare, bâiller. Le va-et-vient de la boucbe, dans la mastication, 
a fourni l'étymologie figurative du terme oscillari, osciller. Dans les 
ovales des xoftJêét/Jpia, ime déformation analogue à celle de la boucbe 
se produit à chaque coup. Une fois l'engin armé, les ovales s'ouvrent 
et se rapprochent de la forme circulaire. De là, ainsi qu'on le verra 
plus loin'^, l'étymologie figurative de xafi€é&lpia, mot qui signifie 
ressorts grinçants. Je le fais dériver, en effet, de xaftir, radical'de 
xdfo^av, courber, cambrer; et de o^^i, radical de strideredentibas, g rin- 
cer des dents, ouvrir la bouche en rond, en ccear; les deux radicaux étant 
soudés ensemble par un s euphonique, moyennant le changement de 
iren €,sons identiques à la suite de ft: xaft.ir-&]pi-ov={xa.fiJS)^<T}pt)ov. 

Ces diverses analogies conduiraient donc à penser que Vitruve, 
arrêté par un terme grec de ce genre, aura tenu à l'expliquer en 
latin, respectant autant que possible l'étymologie métaphorique du 
texte original. * 

294. Ainsi, soit que l'on adopte la leçon de Voss ou la conjecture 
de Giocundo, le passage précité de Vitruve laisse entrevoir, dans le 
scorpion portatif, un organe oscillant, élastique, paissant et sâr. A tous 
les points de vue, entre les ovales d'Héron et les anisocycli, entre les 
xaf/£ée/lpta et les oscilloram versationes de Vitruve, l'analogie est frap- 
pante. D'où l'on pourrait conclure que l'auteur latin, en citant pour 
modèle d'engin de précision le scorpion, a voulu signaler la j(cipo&iX- 
7J<f}pct elle-même. 

295. Si cette conjecture parait plausiUe, il en résultera : 

I ° Que les engins balistiques à ressorts de métal, inventés en Egypte 



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IJQ NOTICES 

moins de deux siècles avant l'ère chrétienne, étaient connus à Rome 

du temps de César Auguste. 

3° Que ces engins, mus par on seul homme, étaient portatils et du 
type scorpion, servant exclusivement à lancer des àards, comme les 
scorpions névrotones d'Héron, de César et de Vitruve. 

3° Que si ces derniers, d'épiu^ eathytone, au dire d'Héron et de 
Vitruve, étaient appliqués en grand dans les légions romaines, il faut 
admettre, comme le prouve la Chirobaliste, que les scorpions à res- 
sorts étaient palinlones, ce qui en assurait la commodité et la puissance. 
A module égal, nous avons vu que le palintone k fibres tordues est de 
trois à quatre fois plus fort que V eathytone"^. Avec les ressorts mé- 
talliques, sa puissance était plus que double. 

à° Que les machines à ressorts étaient renommées pour la simpli- 
cité et la précision de leur manœuvre. 

5" Que les Romains avaient créé, dans leur propre langue, un 
terme équivalent, pour l'é^nologie figurative, au nom donné primi- 
tivement par les Grecs aux ressorts de ces engins. 

6° Que l'adoption des ressorts par les Romains fut assez prompte; 
les conquérants, fidèles à leur coutume, ne mettant aucun retard à 
munir leiu-s légions d'une arme sûre, portative et puissante, comme 
l'était la manabalistc. 

7° Enfin, qu'à l'époque des campagnes de Gaule (56 àiÔ av. J. C.). 
cet engin figurait déjà probablement dans l'artillerie de campagne. 
Dans César, scorpio est toujours une machine à lancer des traits^*'. 
Balista se dit habituellement du jet des pierres'". Vitruve respecte 
cette classification. Mais il range la catapulte à côté du scorpion , tandis 
que, dans César, la catapulte est un pierrier'"-, ce qui ferait supposer 
que le grand historien donnait ce nom au pierrier-f ronde, c'est-à-dire à 
l'engin ftovdyxofv des Grecs, à battant vertical. Toutes ces machines 
étaient névrotones. César les appelle en bloc tormenta '^^. Mais on lit dans 
Hirtius''^ : • Scorpionum, catapultarum, ceterorumque telorum . . .mag- 
< nam copiam habebat. «Les mana&a/ûfeifiguraient donc probablement, 
vers l'an 46 avant J. C, dans le matériel de la campagne d'Afrique. 



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DES MANUSCRITS. 



m 



HESTITDTION DU SCORPION PAR ANjU.OflIB FIGURATIVE. 

296. Nousavonsdomié, au sujet dujcorpion, les définitions diverses 
fournies par Tertullien, Végèce et Ammien Marcellin, Ces auteurs les 
appuient sur la ressemblance du dard de l'insecte avec la flèche sub- 

> tile et mortelle de l'engin de même nom. Héron d'Alexandrie, plus 
ancien et mieux renseigné, attribue le nom de trxopTrlos, appliqué à 
l'arme de guerre, à une similiiade déforme, àito TÎjs tsepl rà ux^/wt 
dfwirf-nïTOs"'. L'analogie du dard est donc insuffisante. 

297. Noits reproduisons ci-dessous (fîg. 16] plusieurs croquis de 
l'insecte, d'après les monuments antiques et d'après les données de la 
science entomologique. 

Fig. 16. ScoipioDs. 




a ScoipitM do planisphÈre du petit appartement du temple de Tentjrris ( Denderah ) d'aprts Denon *". 
h ScorpioD du Zodiaque ila plafood du portique deTentyrii, d'aprts Denon*". 
c Le même d'après Dupuis "*. 

d Scorpion dn planisphère des iravaui de Thésée, d'après Dupui*^°. 
« Scoipion roasidtre, d'aprèa M. Duméril *". 
/ Scorpion raitHilIr« (occiloniu), d'après M. Blanchard **'. 

298. Les figures ci-dessus diffèrent sensiblement les unes des 
autres, dans le détail des formes du corps, des pattes, de la queue et 



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112 



NOTICES 



du dard du scorpion. Ces formes peuvent correspondre à plusieurs 
espèces distinctes. Tai vu moi-même en Espagne des scoq)ions vivants, 
dont la queue avait une longueur double environ de celle du corps. 
Mais im point sur lequel tout le monde est d'accord, c^est celui des 
bras armés de pinces, qui se trouvent en avant da corps de l'iosecte, 
et qui lui servent pour saisir et approcher de sa bouche l'objet qu'il ■ 
veut dévorer. Ces deux bras sont coudés, à l'instar des bras humains; 
seulement le bras, comme Vavant-bras, demeure horizontal. C*est 
dans celte analogie de forme qu'il faut chercher la ressemblance entre 
le scorpion de guerre et Vimecte, signalée par Héron. Or cette ressem- 
blance n'existe qu'à la condition de supposer l'engin palintone. 

299. La figure i 7 ci-dessous représente un croquis explicatif de 



Kig. 17. IleslitiUion da ZKDpn'JMv. 




Les avant-bras {battanls de l'engin) sont seuls mobiles. Les tables 
du bÂti sont découpées de manière à simuler la forme des bras. Les 
barillets représentent l'articulation des coudes. Il n'est pas douteux 
que tes scorpions névrotones, les fTXOpvtSiix d'Archimède, étaient des- 
sinés d'après ce principe. C'étaient de petits engins; les madriers for- 



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DES MANUSCRITS. 113 

■liant les tablettes, découpées en bras, ne pouvaient, en effet, excéder 
tes dimensions habituelles du bois. 

300. Le détail rétracta tela vegetantem appliqué au scorpion pàr 
Tertullien est très-exact. C'est la traduction mèmedii mottsaklvrovov. A 
Tinstant où le trait part, les avant-bras s'écartent brusquement du corps 
du bâti; ils recalent, pour ainsi dire, en s' éloignant du centre de la 
machine. Ils lancent le projectile par une sorte de ruade, rétracta. 

Les considérations cl -dessus ne peuvent laisser subsister aucun 
doute sur le caractère •atûdviQvov du scorpion antique et de son dé- 
rivé la chirobaliste. 

ENGINS DE LA COLONNE TRAJANE. 

301. Il y aurait encore à rechercher les traces de cet ei^n sur les 
bas-reliefs de la colonne Trajane. Plusieurs d'entre euxn'oifrent aucune 
apparence de bras latéraux. Us 'seraient donc palintones. Ce seraient 
des balistes, scorpions ou manabalistes. Leur organe balistique, caché 
dans des tourelles formant les ailes de l'embrasure , était probablement 
analogue, peut-être même en tout semblable aux xaftJêé</}pia. Les tou- 
relles, peu volumineuses, permettent de le supposer. Des faisceaux 
névrotones seraient plus encombrants. Cependant ces tourelles sont 
surmontées de chapeaux qui sembleraient indiquer la présence de 
barillets. Dans toutes les figures de ces engins, l'embrasure est abso- 
lument libre. Il n'y a pas de trace de colonnettes. C'est un progrès sur 
la x$ipo€aXki(/lpaL; mais il n'était guère applicable qu'à des machines 
sur affût fixe ou roidant. Le poids des tourelles permettait d'y arc- 
bouter directement le linteau de l'embrasure. 




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114 NOTICES 

Je croîs devoir réserver pour un grand travail d'ensemble, que je 
prépare sur l'Artillerie antique, l'étude détaillée de la question. Pour 
Ip'monienl il me su£Qt de signaler les anal<^iea qui précèdent, et de 
les rendre intelligibles par la ftgiire i H ci-dessus, empruntée aux bas- 
reliefs de la colonne Trajane, et qui représente une mannbuHste des 
Daces. 



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DES MANUSCHITS. 



il5 



TROISIÈME PARTIE. 



STBtieri'RE BT DIMEHSIOISS DK LA GBIHOBAUSTE D'nRRO^ D'AI.BXAKDRlB. 



302. Au s XII (le ï Introduction Awfon'çue^", j'ai donné un tableau 
d'ensemble des manuscrits aujourd'hui connus de la XeipoéaXXt'o^pa. 
Avant de présenter la traduction de l'opuscule, je crois devoir com- 
pléter te tableau des manuscrits en indiquant, avec la date de chacun 
d'eux, tes sigles abréviatives choisies aDtérieurement pour les dési- 
gner, et aussi l'endroit où l'opuscule d'Héron se trouve dans ces ma- 
nuscrits. Je complète ces données par cpielques explications sur les 
notations spéciales de mon nouveau commentaire. 











NOT.\T10NS OU SIGLES. 


OBSEHVATiOBS 


M4N0SCIIITS. 


FOL 


OS. 


SitcLE. 


P-^MO.. 


ÉdUid. 


ÉdUi. 












MiliOB. 


Vin(-Bl. 


Wwhw. 


















1. ll;^-.P.ri.,,w'-îr. 


oui^l. 


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U6 



NOTICES 



CHIBOBtLISTK 



HPÛNOS XEIPOBAAAIITRAI 

KATASKETH KAI STMMETPIA'. 

STRUCTURE ET DIMENSIONS DE LA CHIROBALISTE DHÉRON. 



*T*- [I, SVHISGIS DIOSIil* ET I 

oooiDis consthuctio.] 



[1. COULIMB, TIROIR ETCR 



Th. iiS. à. rsyovérvam xavivte 1. Fiant régalai doit AB 1- Soient deux pièces' 

Vt. AG. iiQ-aeXetinwroi', ol A.Br^', et GD, in quadnngiJoi car- AB et GD, profilées k rai- 

iv mpayâivait 'utXndvoiÊ *, diiut tecarielatœ, tfuaram al- nure et languette en queue 

' flpuvot XtipoSakXIalpat «sTcurKcvA )taJ mififtrrp/a] Titulum hune ex Th. dédit Wescher. Hs- 
bent (PiPjP,) %tipo6aXJa1pat HanmtuA lantummodo habet F. - XvfitiCTpliu MPV F, ( P, P, P, P. 
P,P,P,) - àpmmt AAi&vdp^wc ei F, ponit Vincent- ToS wlroS Èpmiof EUIdas. - XtipoSa- 
XMpat (P,)> Il * 'atisKiranoi] sic cadd. et edit. omn., prKter F, abl iseAcNJiru tS 1 legitar. || ' ai 
ABr&] »ic in codd. plerÎM]. minuieuUs litterii legitur; ïenim ubique uncialibiu ewrat We»cher. 
Prior udcÎbIes admisit Vincent. ^ a^yè Baldus ~ ojS, yi primus divisi — çlââ.yi Aofrcf F. tx 
confttstoat Uueraran ^et n. — ola py3 faabet (P,). 1 ' 'v mpaj'tiroif «iïinJvok] sic codd. pleriq. 
el«dit. omnes. - «tAnJvau onùuit. F, — iwrpaydïoif F, — t*Tpayi»v{P^) — moéyontt (P,), 



* Les cinq paragraphes de la QàrohaSisIx ne 
portent aucun titre spécial dans lea manatcrit» , 
ils sont Mulcmenl séparés par les figures. Baldi 
et ThévcQot se sont abstenus de les distinguer 
par des sous-titres. Dans ma première édition, 
je n'ai donné de sous-titre qu'à la traduction. 
M. Vincent, le premier, a intitulé les S, Kt(fà- 
Xaum A, B, etc., entre crochets. M. Wcscher 
les désigne, h la marge, par mpmot, itinpor, 
etc. . . ^tèpv^. Ce dernier ternie existe. 
en effet, dans le corpi du texte. En outre, il 
admet les sons-tilres suivants : [Koniii' SifAvr, 
NBrà» ip^v] — [Dapi Tilt KAc/ff(iw ] — {Kofi- 
e^o^pia] — [KBftdpi4ii]et[Kw(MiJ4]. Les titres 



étant facultatifs, j'ai com|io»é le» miens, à U 
manière de ceux d'Athénée (Th. < à 1 1 ; W. 3 
à 36} et de JulesJ'Africain (Th. 175 1 3.6], 

^ Paca, Eavdvcc. Le mot nmAv a en grec 
la même signilication vague que le mot puce 
en fran;ai9. Faute d'équitalenl. les Latins Ir 
li-aduiseni parrejalo (cf. Vitruve, Schn. \ , igo- 
196], mais seulement lorsqu'il n'agit il'unc 
pièce de bois rectiligne. Thévenol lund vaàru 
par cononrt, qui n'explique rien. En iti6i. 
j'avais traduit ce mol par rtgles, qui a trop ilr 
précision poor rendre partout le .i«ns dn gri-r. 
M. Vincent a conservé le mot rigki. , 



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DES MANUSCRITS. 



iv &ilXvs* ftàv t&l^ b AB*, 

à AB' «dSw vptTf* xaJ Sox- 
tOXovc rénvapoc ", là iè 
v\iTos itoir&Xow" rc",Ti 
8i vàjlpt SaxT^Aovt iC". 



lera ni femitax AB, ah«ni 
v<n> moicaliu GD. 

2. Lonyitadâtem attUm ha- 
beat AB pedam tritun el ^i- 
giloram ifaatuor, latilii£- 
nem aatem digitoram itt ac 
dimidii, cratiiludirum aattat 
Jiqitortun ir can dinûdio. 



m 

d'aronde'. De ce» deuit piè- 
ces, soil A'B la femelle et 
GD le mâle'. 

2. La pièce AB doit me- 
-aurer ; longueur, trois pieds 
et quatre doiglj*: largeur, 
3 doigts et demi; et ^ais- 
seur, à doigts et demi'. 



' Hot d mot : • A profil ek fek dk hache , 
DE roiuiE QVàbnàaGULAiiiE; «titwiWTaJ. . . ir 
TirpoToivwf vlica/nHf. • hefer dt Imche grec 
répond à l'image moderne de la f iuil< ttanmd£. 
Dam la Bilapit (Th. ii3, KR. toi. W. 75), 
Héron appelle <nrAî|n> «titnui'DU^ la raiaart 
ta 9iieiie darondt, et ippn» IvofiiUnf la lan- 
gwtu de mime profil, rnbollit {ipfÉO^àt) dans 
U rainure do la coalâie du gailraplàte. Un peu 
plu» loin, cetle rainure est appelée xteXtaTyot. 
Peul-étre voudrait-on distinguer mAMitwrdf, 
i ^neoc iaroadt saillanle; et «aitMh>D(,â fneiu 
darondt rentnmie. On traduirait alors : (Soient 
■ deui pièces. . . munies de queues d'aronde, 
ide forme quadrangulaire et profilées 



t l'ai 






l'accorder. En cffbt, on lit plus loin (CAirob. 1. 
S):i^» E& J07« if^, ■mtXmtoo,, ni Jp- 
pioOl At ytjrovitai *^ &ijAa mtXttUnf to«I AB 
mlnvoi. — Thévenot traduit aimpiemeul : in 
qaadratù dotaîâ. Vibmve {Sehn. I, 191) dé- 



> âf Juf] lie plerique codd. «ledit, omne*. — d^J^nx habet P — âu;Loi< V(P,)— ail)4t [F,P,) 
dwAsiM ( F,). {{ * è AB] sic omnes codd. et edit.. eieepto F, ubi i Su Ugitur. ex eanjaiiont Utteraram 
^eta>. 1 ' (!^»^]sicMFPV [P,P,P,P,P,) Baldus. Ei. Th. dederem. Ponit Vincent - ifppDi> F, 
(P,P,) Wescher-ifpn]>(P,)-tfpin|*(P,). Il • a AB] ^ au iisrum F. {] • ['aàèaitptlt)]etF^ 
scripsi, quippê fit numen» certior. quum inboiue nol« codice vocabulo intégra euratus invenitur. 
— wàtai r yéI y ¥el J'ceteri codd. — y Baldus. — y' ei Th. dederam. — y pooit Vincent. — F Wes- 
cher. J " Tivaapat] ei(P| P,) scripsi; jim priu» et Th. dederam. — 4 plerique codd. Ponit Wes- 
cher; — i dederal Baldus. Ponit Vincent || " vidio§ iaxriXavi] sic Wescher ex F — wiâroc ha- 
belH. — Paît. bUtd* iiuerant ix,i™ PV, et ceteri codd. Baldus. Ëx Th. insenieram. Ponit Vincent. 
Omiitant MF, rente at videtar, nom redundal; ei Wescber omisi. ]| " (FC)] tic Wescher. HabenI 
plerique codd. venim minusculis exaratum. — 3ç Baldus. — y'ç' ex Tb. dederam; j'Z Vincent. — 
Hendosey habent [P, PJ. — In (PJ post }^ legitnr id Si mXirot ùt ^ç- ti Si «^a« A^tvlo* i 
ai- t-xim Siti ^éBot roO 06 xavétot, k.t.A. || '> (ÂC)] ex Wescher scripsî. Habent MF. -Iç" 
vel Jç cewri codd. — 3 Baldus — fç' ex Tb. dederam — SZ seripslt Vincent. 



signe la fsnu iar^nit par stmrielatas cardo, 
que j'ai adopté pour ma traduction latine. 
H. Vincent trad'oit : Jaçonniti en fer dt hache 
qaadrangaiairt. Le terme /ufonn^t manque de 
précision ; />ra^'^ peut seul convenir pour dé- 
signer des pièces rectilignis de section trans- 
versale uniforme sur toute la longueur. 

* Piite femeUt, pièce mâle, eipmiW)aM figu- 
rées, empruntées aux Grecs et aux Latins par 
la lechnolc^e moderne. Dans la Mep^(TH. 
Mi, KH, 3o4, W. T,] Héron appeUe la pitet 
Jemdie aspiyS. coulissb; et la piice malt iiA- 
alpa. iiHOin. Ces noms conviennent parfaite- 
ment pour la Chirobalule : toutefois, dans la 
traduction française . je laisse partout les termes 
vagues, afin de montrer les diflicultés particu- 
culiïres qui .t'apposaient h l'interprétation. Si les 
diverses pièces de la machine j portaient les 
noms que leur assigne la iUto^de, la reconstruc- 
tion du s^fsttme eîli clé beaucoup plus Tacile. 

' Lc'pied grec, de 3o8 millimètres de lon~ 



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118 



NOTICES 



Fi^- 19. ÇoaliMe. CroMC rt Tiroir de U Chirobdute d'^ftrti U: 



IX 



lui 



$1 



V 



f\f, 10. tteslilution de la monture de la CliiroWlisl 
l.)C«l»...C™«. 




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DES MANUSCRITS. 



MQ 



y. filiTh.-U ^■^oe ij(é- 3. Hahtat cnUmi GD Un- 3. La pièce GE àa'ii me- 

TuwdSa* r'*, rà 8é «IctTM gitiuUitem ptdam mim, kttitm- surer : tongneur, 3 pieds; 

wc jla)n4A9Vc]'*BC", tAS4 Jimm [eiijitaniM] qiati n jar^ur, environ a [doigts] 

«(i^0C 2ebn«>ot> Ak"'. oe dfmiA', aimita é i ae m <£- et demi ; «t ^nisseur, i doi^ 

gili I tt partit <}uarta. et qunrt' 

)■ È,)(iT*t ii TÙ ^àSoe b It.CcmalieuHaatmi régules 4. La rainure prolilée 

at)i.^ Ttê AB xavivas Scbt- AB cnuiittuh àt digili unius. dam la pièce AB mesure un 

■nXor Svti^'. Toi ià AB" Sxcnetur uattKt ngnla AB dmgt de profondeur". Sa 



'* {witm r)] aie Wesckcr ei eoitil. precipuis ~f ftiy' mteri et Baldns — / ei Th. dette- 
rai» — y acripiit Vincent. || " [ianii Joït] ] udcÎs aeclasum «i Wescber scrïpsi. Omitlunt ceteri 
cmld. «t edit eiceplo Vincent, qni rccteconjecit restituendum, venim uoei* omissis scripsil , quasi 
ei aliquo excerptnm codicc. — «oJw» iio, JinTiiÀMV ç Baldiia marg. {| " (BC)] ei Wescher Brripsi. 
DeditB^das. Habeot codd. plerique. — lûolt^av [P, P,P,P,) eiTh. dederam. Miooribus illis codi- 
cjbus auctoritas înceita. — ^Z seripsit Vincent. || " Ai'] sic Wescher ei Vincent, quasi prior iate 
ex Y, restituent. Primni ipse JJ* conjeceram ; aï acripait Vincent. — A iejuira H — Iwa F — i' 
iX/truhabtlF, - i Âï habent PV - 6 53" [P, P,P, P,P,P,) - âaiaJ(P.P,PJ -«aJBaIdu». 
uode Tb. jj '* èdxniLOv ira\ scripsi ei F, cujus auctoritaa certiorem numerani efSciL — Sdun^v 
A quasi ei H ponit Weacher; venim prinr iéxvAoïi â dederat Vincent, — Mendoa* AB tel at po- 
Dunt ceteri codd. ipseque Baldua. ai Tii. uode aV prius conjeceram. || '* ToC U AB] et seajueaiia 
uaque ad mmt^iiTialt) desunt in F,. 



gueur se divise ta 1 6 doigU de 1 9 miliiatètres. 
Le fùd et le doigt sont lea seules mefurea aai- 
tées par Héna dans la Bâapét et dans ta Cti- 
rvioiùw. Mais ce dernier Inité n'oSra pa* la 
moindre trace du calcul des dimeusioiia par 
moâaU, métliode li famiiiire aux ingénieurs 
Srecs et romaiD*. Je dùnontrerai que la Chira- 
loJùl* a son moijub particuiiv, de 3 Itoio» BT 
mu, dont lea aulidivisions permeltenl de re- 
trouver etactauent un grand nombre dediinea- 
sioDS de l'engin, laissées vagues par t'auleut'. 

' La caoiiuï mesure donc : longueur = 
r)3doigt*=g88milliaiëtra; lai^ur = 6*i ^mil- 
timètres; épaisseur = 8S | millimètres. 

* Le firoir mesure donc : longueur = 911 mil- 
limètres, largeur = J7 i millimètres, épais- 
seur = 33 1 millimètres. — Pour la largeur, 
le texte dit ib 3i wXéjat Az [ivniimt] ïiC. 
KiTinoN 3 \ doigts, D'oit vient celte restriction? 
Uans la eoatiiie, la largeur est de 3 j doigta , 
c'est-à-dire, comme on le verra bient6t. de 
1 modale. Philon et Vttruve ne disent rien de 
relte largeur normof; de la coulisse, qui se 



trouve ici restituée par la Cb'rohiliite. Ll lar- 
geur du tiroir a pu être Giée d'une bçpa ana- 
logue; or les 3 j doigta ci'dessua eiprimeat 
environ f de «lodnZt. La ^mension juste • dîa- 
iinulée sou* le (bt JamMaw BC, serait doiu 
égale à ; de 3 i- doigts, soit i 3 -j doigts. Le 
degré d'approximation serait de j de doigt = 
3 millimètres environ. Haia, tout bien coaaî- 
déré , 3 ; doigta , étant le double de la hautaw 
du tiroir, dont la section a 3 de iMue pour 
I de bauteur, sont la dimension vnio. — Voir 
ta djaciiîiaion de l'emploi abusif du mol At, 
spécial à Héron d'Alexandrie . S \VI de l'Intro- 
duction historique [cf. n" ii8-i3o). 

^ Hiérenot traduit ^^tu ii ti pMot toS 
.\B NM^vor par labai cananii AB kaheai in pm- 
faaiitate. T empraale ï Vilruve [SlAr. 1. p. igi] 
l*eipre«sion correcte canaUciJi. . . crasiilado. 
— Dans la phrase suivante. M. Vincent substi- 
tue xavépot i aaXHvot, fourni par la plupart 
des manuscrits. Pourtant la rainarv de ta cou- 
lisse justifie bien ce nom de imXiiw que l'auteur 
lui donne, i défaut peot-étre du terme spécial. 



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120 



NOTICES 



ffoiA^voc")) ftèvÀl" aetm- in eanaliciûam AZ, ad tongi- 

Xt]vitr8v" olaa voi&p BC tadinem pedam ii ean dimi- 

iauriikaiv ç" ■ Aoivi) ipti dio et digilorum ri; ea^tat 

ialiv ^ ZA'' iattviXav ç". Hfi'lur tpatium ZL digiloram 



e. À7reiA)^$6)" Se vi- 5. Sumatur aulem nanc e 

An* " Toû AB lutv^of ^ A6 " rvgula AB longitado LC ^- 

Vt. iH. ■ofoiis A ^(liasoK" ttal iax- dis i eairidimidio etdiyitonan 

tiXwv &"■ fliè AK" woSdt if; hngiludo qaoqae AK p«- 

évàs" Mti'imtriXou itiàs" ■ dis anias et dîgili uniat ; exitat 



longueur, comptée de  en 
Z sur la pièce AB, est de 
a pieds et demi et 6 doigt». 
La portion restante ZL' etl 
ainsi de 6 doigts. 

5. Maintenant, le long 
de la pièce AB , prenons la 
longueur LC, de i pied et 
demi et à doigts ; puis , la lon- 
gueur AK. de 1 pied et un 



" att^ijvot] Aeeit in MF. Ilsbcnt PV, ceterique codd. Ponît Baidus. Ex Th. dederam. — Mai>à»ot. 
omiuis uncis. suliitîluil Viacent; uncis vero seciusum admisit Wescber : vcrum regulz AB. in 
quam aeaai>tvla!ai cauilis AZ ad longitudinem xlvi digitorom , auXftuot melius <[iiam Kauinot 
ïoeem congruerc patet. \\ " i| fiip AZj sic Wescher quasi ex MF. Prior Vincent. — i ftiv OZ;io- 
Runl PV, minoresque codd. Baldus etTb. — i) (tir o{ prius conjeceram. || " ataaihtvlaBu] ioiXa- 
BtioflahabelF. — <r»iraifiiiWo*4i(P,) — <rïr™Jumofl»{P,). Il " (BC Jut^J» ï)] sicquasi excodd. 
pnecip. dédit Weacber — j3«' 3<uitiiu» c habent ceteri — ^ Saxiiiwv t Baldui — jS' ç JairAoïK 
ç Th. p't' [koI] SiurriXar ç prius conjeceram — BZ SaxTiievt ? Vincent || ** ZA] sic codd. ooi- 
Des et Baldus. Ex Th. dederam. — ZB caojecit Vincent ponitque Weicher, non recte, ut mîtii \ide- 
tur. quippe ri Xoivii [^pofi^if] non aliter potest ex figura (coofer W. p. i ib] quam DOUliane ZA' 
designari. || " e] sic plerique codd. Bajdus, Vincent et Wescber ponunL — iS [P, Pj) unde Th. 
ex quo dederam. || ■■ [kiraX4if9ai)] àmX^fBti F. || " [WJiv]] Omisit Vincent. ]| - i) Ae] i 
[|ifo] A6 uncis scclusuDi ponll Vincent; \S figune (confer W, p. ii5) congniil — i AS ex MF 
ponil Weacber, — i sB babent PV el cet. codd., ex confiuione uiicïalium A et A. — Poit a6 ponit 
dsd oc Baldus,- A-af Tb. —its9 ex mutila figura conjecem m, || *■ nDiotXVmm] sicWei M- 
^oiitivit ç habet F — voJ^'ÂC habent PV - moiis ii vel â? codd. ceteri - iti ac Baldus 
- o'c" ex Tb. dederam - âZ Vincent. || " {Â]] t6jotp« [PJ -1 Vincent. || " AK] sic W. 
qutsi ei MF. Prior Vincent. — K vet x cet codd. Bald. el Th. — fx prius conjeceram. || " aoSèt 
érdt] sic prius ex Th. dcdi. Habent F (P, P,) - ooW( A habent MPVF, (P.PjP.P^P. P,P,) Wes- 
cher - iioJdt î Baldu) el Vincent || " itxtiXov i«èt] sicpriui ex TTi. dedi. Habent F(P,)- J«x 
T^lou A habent MPV. Ponil W. — SaxtiXav S cet. codd. Bald. et Vincent. 



Il est dilljcile de comprendre commenl Héron 
d'AJeiandrie. dont la Délopée contient le réper- 
loire complet de la nomenclature balïslicfuc, se 
montre aussi indécis dans la description des 
pièces les mieux connues de la Ckirohalitle , 
telles que la coulisse, le tiroir el la eroij* (voir 
cependant Inlnxl. histor. S XVII]. 

' La dislribution des lettres sur la figure du 
(nanuscrilde Mjnas (voir M. Wescher, p. iiâ. 



fig. 38),repii>duileBl'ap|iui(<ig. igjdupréseni 
paragraphe, montre que ZL est la seule nota- 
tion logique pour la portion pUiiu de la cou- 
Uisi i l'arrière du ([Voir. M. Vincent la rem- 
place par ZB : tous les manuscrits et éditions 
donnent ZL. — H. Vinccnl traduit moSSpVC 
èuxTitM* ë par S pieds ^ tf 6 doigts ENVinOM. 
restriction absente du texte; Â6 doigts sont la 
longueur exacte. 



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DES MANUSCRITS. 



rtAaw Z ". 

Tov AB Mcutivot , tOv vi)(pvt 

(w« T^s AK" ttai Tïft AÔ", 
(Sir7s" cAw Ta KB" fiépoe 
Tww aÛTOw" ItaaiXav ^C" , 



igitar ipalivn KC eU^ilorani 

6. Samotiir antnn nmiu 
B digiUuwn iv et àimiâii n- 
gaim Afi croaitudine digilat 
f ejiuque iHmidium, et exci- 
dalur [lignant] jaxta AK et 
LG. ita ut pan exttaai KC, 
eorumJem <Ugitoriun ip et di- 
midii, deformelar in QVFU. 



121 

doigt*. La portion restante ^ 
KC mesure donc 7 doigts. 
6. En outre, sur les j 
doigts et demi d'épaisseur 
delspiëce^£, prenons une 
bande de 1 doigt et demi; 
puis , découpons-la de A en 
KetdeL en C, de manière à 
conserver à la portion £des 
4 doigta et demi primitifs'; 
on obtiendra ainsi une forme 
[saillante] telle que QVFO, 



' D'après les maniucrils, la longueur LC se 
mesare à rarriére, et AK 1 l'ayant do la c«u- 
lùie. M. Viocenl a observé cette indication. 
Dana Thévenol, U plapaK des lettres de reovoi 
du texte manquent sur la Sf^ure (p. 116), et 
laissent ce point indécis. Dans ma premître 
édition j'avais interverti la position des deui 
ligikes LC et AK, considérant l'avantage ipiî en 
résoltait pour le centre de gravité de la ma- 
chine, rapproché ainsi de l'épaule de l'archer. 
On trouvera dans la synthèse de la ChintbuUiU , 
la justification graphique de LC = 18 doigts = 
â3i millimËtres, et JK = 17 doigta = 3i3 mil- 
limètres. 



TOME xxvr, 1' partie. 



' M. Vincent écrit CK au lieu de KC. On 
peut voir sur le manuscrit de Mjnas (Wesch. 
p. ii5 et ci-dcsius, fig. 10] que les longueurs 
AB et GD de la couliiia et du liroir se lisent 
DE HSUT BK BAS. II faut donc lire de même KC, 
pour la portion de 7 doigts^ i33 millimètres 
située entre les lignes LC et AK. A la vérilë. 
celles-ci se lisent en sens inverse l'une de 
l'autre; mais cela tient è la nécessite de les 
compter respectivement i partir de l'une des 
extrémités de la coolùif . 

' Mol 11 mot : t)« sorte ijat la portion KC toit 

toajoan dt i { doigtt [d'épaUirar], — fia al 

pari 6k lil tonmdan diyitoruin çualoor tt dimi- 

dio (Thévenol}. — H en résulte que QVUF est 

■ 6 



CBIBOIALISn 



"* Ke] «SpHus ei Th. dedi - Ma, 1) nS invertit F, - hÎ Batdus. - BK conjecit Vincent men- 
ilose.quippeei figura cod. M [cf. W. p. iiS] littene regolarum AB et FA descriptive otsCEnDENDO 
ordinantur, unde K8 non 8K legendnm esse palet. Ascendendo quidem legitur A A8 [al tvpm, 
not. 18) aed que longitudo ab iha fabtb regulr AB in altim necesse est oumeretur. || '* Z] sic W. 
quasi eiMFPV, - Chabent F, (P,P,P,P,P,P,)Ponunt Baldoaet Vincent, - *«i<J (P,P,P,). El 
Th. dederam. ]| » Âmiiii^ei] Jin|>i(pfl« F F, - Jini»^* Th. || " râl» AG] sic Wesc. quasi ex M.- 
habent PV, — riB» Jîvel lîrceteri, eicepto Tât» A(Fj) — tw» JeBald.— tS» fc" «Th. dederam 
-i^ Vincent. |{ " ÂC] sic W. quasi eiH. -AZ habent FEV-if, 5Î, 5ï' ceteri codd. etBald. 
-a'feiTh. dederam -5Z Vincent. Il " (««J)l Omittunt (P,P,) Baldos. [ " (AK}] aieomne», 
— 00 prius coojeceram. Il *' (A8}] aie omnes. — ^ prius conjeceram. — PosI 16 lacunam quam- 
dMn F, indicare videtur. || •> (&<flt) tttalt [P, ) - âi n Bald. Th. j) » KB] sic recte HF, Wes- 
cher— h Bddus — 6n cet codd, Ëi Th. dederam. Ponit Vincent, invita figura codd. H et F, 
(cf.^Wescher.p. iî5). Il *• (rfi» «Jtw)] sic omnes. Quid vero Fï. || " ÏC] sic W. quasi ei MPV 
-V.icvei^ cet. codd. - Jî Baldus,-^c" ex Th. dederam - i-i Vincent. || «• Tourf<r7i] 
tootMi ex Th. prius scripseram. [j •' n)> XYT-K] sic W. ex MF, - n)» ex Th. omiseram. Omit- 
lunl cet. codd. Baldus et Vincent. 



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122 



NOTICES 



^d«" ytytviiadea Ty AB" 

iicp^ TOû " AB KavDvfov , cbc figaram lupra ^criptam. 



. Toû 3£ ri (TuA^oc " 



7. f^tot quatfM Innatum 7. Soit encore une pbœ 
quoddam [lignum] HB[H]. ik /fB[N], en forme de croù- 
medio petjbratam quadran- Mnt", s'adaptant par une 
gahforamiae, tjuo apMartx- mortaise carrée pratiquée en 
trenm parti ngal»\B,}tucta son milieu, avec l'about LB 
de la pièce AB , comme l'in- 
dique la figure [aoj. 



8. Regaltt aiuem GD par- 8. En6n.Ulai^etteGD, 



** orlffvociJ^c] sic W. ei MF. Habet quoque F, — mui-iiPimSit ex Th. dederam. PouunI cet. 
codd. Baldui et Viaceat. || *» ti] omiitit F. || ■* HB [H]] aie ei fig. cod. M reitituenduin rnihi 
videtur — vfhtbet P. — NB habet P. — Freqneos iaU H el N uncialium oonruaio — v? babent F, 
(P,P,P,P,P,P,P,). EïTh.de<leram-^[P|marg. P,P,)Th. marg.~Tà»pB>ldii»,-BH Vîo- 
ceDt.iavitafiguracodd. HetF,(cr.W. p. ii3).~HB Weacher exMV. || •' {Tf»fiiw)]u(nfii,F,. 
Il « ipiituti] aie W. quaii ci MPV — oxiffun [P,] uade Tb, — (fii(|iaTi mtrg (P,) et Tb. Prius 
conjecit Baldus. Poiui ipte. Ponit VinccDt. Il " <ni(i^«] prias omiseram — mifipiiif tf . F. [| "râ 
ABj »ic W. quaii ex F. Ponit Viaceal — al t$ 1^ prior conjeceram ~ Tfi AB kaket H, uade ifi 
3^F^— ri X^ (P,] Baldua — Tq! a^ {P^] onde Th., ei confuaioDe A et A undalium. || » (toC)] 
Omittît (P,j. Il " auXîivot] aie ex Tb. d«di. Ilobeat codd. omnes el Butdus,— mpiwet, uacia 
omiMii, quasi ei aliqua codice substituit VinceaL — [NaFiJvacj igilur poait W. mendose : quippe 
regubarA, ia quua vtauXiirlaBtà iimeShu, qdo uii«li dirigitur apiculum, voio-wAfii reclisaime 
^^licalnr: caulîculi enim hujus ad besaem regulzFA loagitado exleoditur. 



un latatvunnlitf, comme je l'ai annoncé dans 
ma preniièrE édition. M. Vincent traduit comme 
s'il j avait Aa^t ri K6 tirai fiépat n.t.X. d* lorte 
ifoe KC ne soit ptai qu'âne partie, etc., ce qui 
implique un craox au lieu d'un relief, La eoaliue 
conserverait alors, sur toute la longueur, une 
épaisseur démesurée (4 ; doigts = g6 milli- 
mètres), au lieu des 3 doigts = S7 millimèlrea, 
résultant du découpage du (aurait. Pour ap- 
puyer son interprétation, M. Vincent semble 
lire tlpsi [lipat au lieu de lUpat tlwai. Or il 
n'est pas doutent que tè K9 fiipot est une ei- 
pression indivisible, signifiant la portion KC. 
La construction naturelle de la phrase l'indique 
lullîsammetit. La Bélopée et la Chirohaiiite four- 
nissent de nombreuses notationa semblables, 
dans les renvois du teite aux &gures. En grec , 
les lettres indicatives prVrMcNC lou/oan le nom 
de la pièce ou de la ligne qu'elle) serrent i. 
désigner : yb dK fiépoc en est un eiemple. Si 
Tauleur avait voulu dire ifo^t xà EB clni jU- 
pot tS* aijùv laxTviiinr ACi il aurait écrit â&li 



t^v K6 [ypaiifiiiii] tlwai fidpet x.tX; comme 
on peut le voir au S IV, 1 , de la Ckiroh. : i-ffir 
■titpir TE *oièt init. . . ^inet Inatipae tA> 
AZ. — L'interprétation de H. Vincent est donc 
Il contre-aena.dénoncéd'aillean parles Ggnres 



dcl< 



s les 



" Mot 11 mot : Vne pùct de forme (tuuurc. 
Thévenol donne attk^rûeiUi , terme qui s'ap- 
plique mil à \» fannt anptiê, ainsi que l'a fait 
remaiTjuer H. Miller (JoDT. du 5av. avril 1868, 
p. 35i) i propos de la traduction à hrancia 
coarhes, donnée à celte eipreMiou par M. Vin- 
cent. Xthivotiiit est le terme juste, fourni par 
le manuscrit de Mynas et par les deux mannt- 
crits(FetFJde Vienne.etrélnbliparM.Wev 
cher. M. Vincent [Ckiroh. p. i5) le mentionne, 
à la vérité, parmi les variantes du manusc. lio 
(olrm 1 loj = Fj de Vienne; mais il n'en a pas 
tenu compte dans sa restitution du texte grec. 
La pièce lonoira en question n'est autre chose 
que le refotdoïr [xarayiiiyit) ou la crolM du 
jaitraplàteAKh Bélopée. [Voir plus hatit, p. 58. 



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DES MANUSCRITS. 



123 



4 nèv EX to7w i^^tjv" «e- tio ED maiculnttil tecuncla- organemâlede lapièceGD, 

Xsxivoc, Kol àp\io^bt" yt- lai, apteinrque ftmtUK secor- doit «'emboîter exactement 

TOv^TU " T^ dijlci " ««Is- riclata canalieuli AB ai/ dnns la rainure en queue 

xivutovÀBaaiXifvottâKl'^ longiladiaem AZ, quw pan d'aronde de b pièce femelle 

fUpei, rovrét/li" ri 4E" Jit DE ejiudem GD regahe. AB, dont le creux jJZ cor- 

lUpot ToO TA" xav^irM. [Figom 2C.] respond à la saillie DE de 

[2x9f<«K.] la pièce CD: {Figure ao.] 



304. 
[II. Db TncoLis onouti.] 



{S □. DÉTAILS DE LA fijkTTEniB.] 



3. îivv iif' tA -aepi Tifs 1. Nuac vero ta qaa ad 1. Décrivons maintenant B. 6i. Tb. ii6. 
KAe/crcwf ' in9rtoip«6*. organi vincala pertinent expo- le mécanisme du déclic*. Pr. ao. Vt. 5o. 



" ipjmr] sic primus dedi. Habeat FPVF[PJ; in P, autem coirectum ei <^^sf apparet. Pooit 
VinGenL-!lpp^9cripsitW.-d(f>fWvM(P,P,P,P,P,P,P,)Bald. elTh. || " ipiio</16t] if)fulo7wf 
MF,. Il» j'iyoritM] yf;^<wic»e»i F. I " [tjI &,(i«'i] t^ Min (P.) - t^ ^fliu (P,). || " (t^AZ)] 

«eW. quasi eiMFPV. Ponit Vincent. -T^si:F,(P,P,P,P,P,P,) BaU. Th. - TiaÇ (P,)- t? 
ap (P4P,) T»* "K conjeceram prius. || " Tmri&li] sic W. quasi ei canjectura. Prior Vincent — 
voirtArfi F, Bald et Th. — tovt' éali Kripsenm prius. {{ " t^ &ë] sic MFP. Quid vero V î Ponunt 
Vincont etWescher, - xi « {P,P,P,PjP,P,P,). Ei Tb. tA »c dederam. - to5 V F, - t^ J« 
(P,P,) Baldiu. H •* [toS rA]]'aic prccipui codd. Poauat Vincent et W. -~ toC fi codd. pleriq. 
miaores — Tif ï 7J [P,P,)Bdd. — loUyt ei Th. prius scripseraiD. 

■ SB» 3i] sic Vincent et W. ei MFP et W. ei V. - vffr Afra V, - AS Ji Bildus - »■> ii cet. 
codd. E( Th. dederam. H * KAafanv] Restituit Vincent. Ponit Wescber. ^ nUimit cet. codd. et éd. 



fig. 3; Th. ni, ii5; KR. loi; et W. 78.] 
Elle servait k ramener en arrière le tiroir, l'ar- 
cber pressant du ventre contre ie^nd de la 
cnuH. Peut-être le mot crosse dérive-t-ii de 
sa forme en croix primitive, ou mieux encore 
de cdie du croitiaiti Bti i la queue des arba- 
lètes antiques ? — Outre la pression du ventre , 
le poids de l'arme concourait k la diise au 
bandé, lorsque l'archer butait contre terre la 
pointe du tiroir. 

* Les termes T^AZ (i^psi, rd AEfiifiof, con- 
firment la note " ci^dessus. k.pfiot/}6f se dit tou- 
joora d'un assemblage de deux pièces mobiles, 
l'une par rapport k l'autre, d'une articulation 
(Art (voir ChinA. V. 1]. SvfiÇvdr se dit d'un 
assemblage rigide. [Chirob. HI. 3, 5, 7; V. 3.) 



' Didic, KXitaatt. Celte correction heu- 
reuse de xUcrnif , donné par tous les manus- 
crits, eat due h M. ViacenL Thëvenot traduit 
niimt par incUnatio. Primitivement , H. Vincent 
lisait k/i^0ii, maaeemtnt. Dès l'origine , j'ai pro- 
posé de traduire xXJaif par déclic ou batterÏM; 
ce que justifie la le^n défitinive ai^siait. Elle 
ne signifie pas la cUJde funne, comme l'avance 
te Jonntiil dei Sananls [avril 1868, p. ibi). 
mais plutôt l'ensemble de la lerrore, s'il est 
permis d'employer ici celte expression. En fait, 
' la ^f«r£e des machines de jet antiques a une 
grande analogie avec le déclic d'une sonnette; 
son fonctionnement est le même. Voili pour- 
quoi, outre favantage de l'harmonie imitative, 
le mot didic me parait présenter la meilleure 

■ 6. 



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124 NOTICES 

Fig. 3 1 . Batteiic de li CfairobalUie d'api%« lett 






■■£30. r? 










P rn5 



Fig. 11. Restitution de la Batlerie. 



HIO- 



^ 









dby Google 



DES MANUSCRITS. 



125 



2. Fiai ex filo ferrw 2. Soit d'abonl une ma- 
moRuhriiun obgd , qaemaâ- nelXeabgd, en fer rond'.de la 



p. Ttyovéru iS iXm ' a 

Tw a)(iiliart * oftt* tivoyi-' modam injra deliiieatum 

ypfnrlai.î/xijAop'Jé rdEZ' fiât quotfae [ferrum] iîfidi 

ftépoeé^OV -roié' ZS^' x6p- ad parttm ex, kabtia cardi- muQÎe d'un tenon carré £(.'; 

fU>t" é&ltaTPt^yutHKiffjfO' nem IjC If aadraagulum ; ctaoi- ensuite une gâchette' A:'/n, 

07)}p/a 8i KAM "> SpoxitvTHW Iruni aatem jial kim, ma- ' un serpenteau' nx; et enfin 



forme dessinée ci-contre [Gg. 
3a] puis une fourchette' ez. 



' iS Mm] lie MFF, (P, P,P^P,P,] Bald. Ei Th. dederam. Ponunt Vincent et Wescher. ~ 
rfK SAamj» P -J« »>n»V (P,P,P,P,)-<6-A]rt{P. marg) - fa 6!i^ Th. inarg. || ' ABFi] >ic 
W. ex MPV — anyi habet P - <^y3 cet. codd. - a^3 Baldus. Ei Th. dedi. Ponit Vincent {| 
' ('■»' 'X'ff"")] omÎMram prius. J * ofa] oîa MF,. Bnldu.i. [[ ' )Ij(ti>lov] sic Wescher qnaai (a MF. 
PriorBaiduï. Ponit Vincenl. Habent (PjP,P,P,P,P„) - 3lx'elor\ el P {P,). Lilteram H prima 
manu superinductam conjecit Wescher — i/xî'Ao»Fi{P, P,). El Th. dederam. {| • (EZ)] sic Wes- 
cher. - H céleri ccdd. - tî Baldiu. Ex Th. dederam. Ponit VincenL [[ • éx,or-ii 3i] air. detfi prius 
eiTb. Habent P(P,P, P,P,)Biildus-i);'»''i^*'ihabeDt M[P,P4PjP,)-ix''"T^Z9(P,) ^c« 
i ponit Wescher, Prior Vincent : mendose, quippe ul axairlupla , sic il^ijiow là ïî lUpoc tx»» ei 
ytyoviiti dépendit. || >• Z»] sic dedi ei MFP. - XS cet. codd. - 1:9 Baldus Th. - n^ conjeceram 
prius. Ponil Viacent. — EZIie conjecit Wescher. || " [iJppo»)] aie Vincent et Wescher ex FP. 
- Habent ( P, marg. P, P, P, P, P, P.) Baldus. Th. marg. - topfiw M - lApiitoi F, ( P, P, P, ) Ex 
Th. scripseram. || " KAU] sic Wescher quasi ex M. — x>|i conjeceram primna. Ponunt F, Vin- 
cent. - »Vp FPV (P,P,PjP,P,P,P,P,P,) Baldos - «A^pp Th. 



traduction de xiaimc. En latin, je traduis ce 
terme par o^rû ou or^nni vi'ncsia, à l'instar 
d'Ammien Marcellin (fler. j«t. xuit, k). — 
Dieiie traduit eiactemenl ■ar^Aaii de la B^- 
pi.. 

' En/ïrronJ,i|«»(«JnpS.. — Théyçnol 
traduit par exffnr»,et M. Vincent m métid de 
ftr. Les mots vagues t msîcria Jrrna suffi- 
raient au latin. Mais voici les raisons qui me 
font préciser davantage en français. Lea aDciens 
employaient certainement \t fer rond, forgé, 
ou peut-<tre même étiré a la filière en baguette 
cylindrique. Dans celte fornie, on peut ad- 
mettre qu'ils vissent une analogie avec celle du 
bois, qui est rond. Entre iXti [bois] ei JiluM, 
fil, ne ponrrail-on pas reconnaître une parenté 
é^rmologique? Il en rêaullerait que, cbei les 
Greca, le terme Mn mSiipa signifierait littéra- 
lement Jfl de fer, ou généralement /cr ronJ. 
Sous cette forme , le métal se prêtait bien 
mieux, eu effet, i la fabrication de la manette 
delà CAiro6ofij'e, puisqu'il suSSsait de le ployer 



à chaud suivantle contour prescrit : ik» aiSnpi 
présente ainsi un sens éminemment pratique. 

' Fourchette, 3ix,>i^of. Dans la Bélopie aU- 
furta oa Hatoxtïs, tapporlt ou amarrei [Th. ni, 
KR. 3DÂ.W. 78 et p. b8,pluihaat). 

' GdchelU, o^a^rifla. Ciaaitrum (cf .Irn. 
Marc. loc. cit.], tnrou. Thévenot traduit par 
tchaileria. La Béloph {loc. cîl. et pattàii] et 
Philon de Balance [paiiim) appliquent oj^oir?!)- 
pia à la diteaU ou gâchette de tous les engios. 

* Scrjienlesa, iptitétrtiov, ifraconliu'n(Tbcv.). 
C'est la griffe, x'Ip . Je la Bélopée el du liï. IV 
de Philon. M. Vincent traduit SpxK6vtiov par 
sefp<nlin. Il assure [Chirob. p. 5i) , fnais à lurl, 
que 3pa*6vtiav est un terme employé dans la 
Bitopit: et il soupçonne, k tort également, la 
jdcjbiu et le ierpenti» d'avoir pris la place l'un 
de l'autre ((611'. p. 5i]. Aussi les Ggures 6 et 7 
de sa planche U moutrent le serpentin i l'ur- 
riire de la gàcbttle, sur Is queue du tiroir : 
dispositif contraire à ta description de l'auteur 
grec et i toute la tradition sur ces matières. 



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126 



NOTICES 



îi tA NS ", «rr7dtp«w " « ri 
OCPÏ " 

y. lLai^tetp^ia9a>4AB^^'* 
XiipoXàGri " naràvà i" ■ 
FA " xavci)» ", b iv^ùi wpA' 



jtiltariinn ' opn , [ou 
amam à doublt bnmehe]. 

3. La manette abgd doit 
être percée d'un trou d. De 
même, la pièce GD, décrite 



1I0111 nx, bidtM aulem 
opn. 

3. Perfrrttar aalemjoitla 
d manuirium %bgd ; ttgal 
PI GD, quM in priino u> 
Tçi ^Bup^finTi, TSrpiJotfûf- gamaito.perforelwjuxtaM, au précédent paragraphe'. 
WKà HN3", xal xarel fin> N,X; ad partes quidam M «l doititre évidéeen J^, /^,Jt!: 
Ta un" </}poyyii^" TpiJ- N nliuiiiofoniminâjaa:ta[re- en Af et A^, l'évid^nent sera 

" TA NS] aie Weacher quBii «I M, — râ vEpriuuB conjecerani. Ponit Viaceol, — ta S^ babet 
F,,-TàrÊh9betF.-iiM|habentPV(P,ma(ï. P,PjP,P,P,)-Tàinifi[P,)Th.-TAiiî[P, P,) 
B*\dm.-Tè itp{P^].\]'* ■mirtipimilvnydpiopP, - -myyipio» F,~ ■miiipwr PS (^g.).\\ » [OnPI)] 
sic Weacher qiuïi ei codd. || " apyJ] ei Th. aederaro. PonuolF, [P[P,PjP,P,P,P,P,l Baido». 
Viocenl.— ôû, }J babet F. {{ " [jcttpoXJSti]] xt'P"^^^ {P, marj.]. || " A] aie Wescher qnaii ei 
MFPV.-Ipleriquocodd. - tA TrftspTOK {P,P,)- » ftJdus.ExTh. dederam. Ponit Vincenl.|| 
■• {é iè TA]] sic Vincent. — i 3i jt conJEceram prior. — Habenl FPV, — yt oroittit F, — EA 
ponit Wescher nTA.-iUii (P, P^ P,P,P,) Th. - i M [P,) -itii (P.) Baldui. || ■ (unis)] 
xavâv {P,).|| " xna HNS] sic Wescber quasi ei PV, - ssra |i>C babeot F,(P,P;P,)- rd (vC 
V (P,), Ex Tb. dederam, kitJ pb MNC babet M. - U. N, S ponit Vincent, xaij ji p,{ (P,) 
Baldui, - Kard fni£ (P.P,), - xaii ta fu| [P.P,). || ■* (Uv t<1 HN] lie Weacber quaii ei FPV, 
-fivtà M.M. Vincwit. - TiMNG habel H. - f* rd p. ei Tb. dedi. Habent (P,P,P,P,]- 
tà lUv \tVt bibet F, - rd (Uv Td f» (PJ ~ti.^f.i, [P^) - id ^ [P(P|) Baldui - rà (> [P,).j| 
. " ^poyyil.ti\ ^poyyÙm F. 



' Pittar'uai, «iT7dp(oi>, pitce en forme de 
n . oncn double ou amam à double branche. Dès 
ma première édition, j'en ai fait Yamarre de U 
batterie, clouée sur le deiiua du tiroir: rôle 
que M. Vincent attribue également au pitta- 
rium, mais en le laissant libre de pivoter autoiU' 
de ion eilrémité poitërirure (pi. II . ilg. 6). Je 
nuintiena dëlinitivemBntnia première opinion. 
Le mrrldpiov ne me paraît pas pouvoir remplir 
d'autre fonction que de Gier la bascule a 
Beur du tiroir. Le» crocheit de l'omarr», qui 
sont d'ailleun figurëi dans les manuicrits, se 
logent, par rabattement, dans des entailles 
'latérales praliquéei sur le dessus du tiroir. A 
l'avant, la traverse du 'fnT7d|>iov s'encastre dans 
le bois i l'entrée de la cannelure. Elle cit même 
entaillée suivant la courbure de cette rigole. 
:r la figure des manuscrits. 



• Ce r 



1 S I I 



e les div. 



1 qui 






Ii'roiV 6 TA KaiiAv i ip tû vpivrw ^tup^itati. 
y est eipressémeni indiqué avec ses lettres 



figuratives , et Tanteur lei répile avec soîn , 
chaque foi» qu'il revient 1 cette pitce. Eiem^es 
(S U, ci-dessus) : ijtSévrei oSr rit AO M toi 
TA Kapéyaç (alin, 5 ] ; — tp^aarrtt . . . tdw FA 
Miwéra Nord TJ □ [t^ i» ifl «fitiifi daaipiffiaTi) 
(niin. 6 ] ; — (rfVu xa^ifur iv ifi FA «Kln , 
S&lu Ml» i» tS mpétifi e-tupripon («tin. 7]. 
Ce sont les seules menlionB, parmi les piicea 
de la ïulUrie, du liraîr TA, pièce unique du 
S I rappelée dans le S II. Le troir seul reçoit, 
en effet, les pifeces de la batterie. Mais fautair, 
pour éviter toute confusion , rappelle sans ceue 
que FA ku^ aj^artienl au premier para- 
graphe. Quant aux lettres indicatives des di- 
verses pibces de la batterie, elles suivent, uns 
autre complication, l'ordre alphabétique natU' 
rel. Le d^raïuUuncnl iie$ atpbabett distinct!, 
^aoii/ae umblablei de ce S II, qui a eoiU da 
années à M. Vincent ( Op. cil. p. 1 3 ] , se homail 
donc, «u fond, h discerner la pitce Gl>, siiye 
des diverses pièces de la batlerie (voir ma 1" ëdit. 



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DES MANUSCRITS. 



127 



Hxn*^iuinv»pie",x/nàii" ^ote] crauitadiium: ad par- 

Tà E viaptAX}}3itrypi!tii.6t" ■ lera vero X (jaadrangalo ; al- 

xal" afirarc imfpfiàvOu'* 4 90* "c aptetur manahrinm 

][«poJ^i6q , do^s iKf>Aiii7ti " Kl, tmjecta per M et N , ttem- 

3ii t9« HN 3iwr0^ai )uti did 71U per foramm d Fntutntn'i 

TOv & TpifftuToe r^ X"P*'~ fi^f-hi, compingatar. 



ï. Tp'^ttvTts 8é TÙ EÔ" 4. Deiait pttjoratii bijîdo 
■;ç7Aoo"x«TdTT" jwIt^ [Jèfro]ecjitB(al,u,claii*tro- 
AM frxjit/îriplv» " lutrd rd ^ ne klm juxta f, trajectaifiu 



un trou rond, foré de part 
^ part; tandis qu'en X sera 
pratiquée une entaiUe droite, 
où doit s'encastrer ' la ma- 
nette , assujettie par une gou- 
pille traversant les trous M 
et N, ainsi que l'œil d de la 
manette '. 

U. De même, on perce 
un œil dans chaque branche 
t, n de la fourchette, et en 



* tpilfwn] ipf^uTi F. H " iofivtpèf] iawtpiaiv F. || " {xarà êi)] «si nmi H (PJ. |{ " «apol- 
inXoypéitmi] sic restitui prius ei conjectura. Uabent HFT,. PoDunt Vincent et Weicher. — «opal- 
:iiiAc9'p<<p(iw P [ P, P, P, P,] Baldus . - «poUnAo^'piiFiw V ( P, P, P, P J - «ap<i>Aii;(ci7paf>!io( ( P,) 

— •mofaiiinXojpéiioi Th. || " (jujj] Omîltit [?,). || " {oS-mt inpitéoBie)] oCm énpfLAa^v Vincent 

— t^ot ^pfidirfe^P,). IJ " mtpiwtiv'l V€p6irn» ti» habet M — atp^ni Air F,. |j " xoivoBilvai] sic 
Wescberei V, mai^. PonunI [P,P,) — xiwiftî™ [P,)—Kai KiraBUpoi [?,) -Mnui-aftlwu M — sal 
mnKjAfru FPV (P^P^P.) - «oiMKi4i|Ku V,- xoi ■«raaUifixu [PJ - «iti Nu»ï«4n« (P.) BaMus, 

— xai KoaaBurm (P,P,) — xinr^vu (P,]. El Th. dederam — xittiiiÀfinu F, -xuaruS^vai V, et Vin- 
cent, non recle, quij^ Kwéa [looge dÎYersuoi sensu] nusqusm vero xtit-du a GrEcis usurpatur.|| 
" E»] sic Wescher quasi es MF - (9 prior Vincent es (P,P.)-<e codd. ceterï. Biidus et Th. 

— tZilO prius eoDJecersD). | " Slxti^ap] sic Wescher quasi ei M. Dedcrot Baldus. Habeot F, (Pi 
P,P,PjP,P,P,P,). Ponunt Th. et Vincent, — W^ôio»! PV, obi litlerani H primi manu superin- 
Ouctain notai Wescher. ~ êixfXoy {P,) prias scripaeram. || " xariTT] sic dedi ei MFF,(P,P,), 

— jwrè Ta TV (P,). f^ Tb. prius scripsetam. —nari [ri] t, v, pooîl Vincent, unde ««ni [ti]TT 
Wescher, - «STd Tj' (P,) — xaTdrà tu (P,) — «stil im (PJ Baldus — xaTdn(P,) —uni TinT* 
(P,)-iiatiTàni((P,).||" oxiwîirpfa»] erxKTÎnp/o» F. 



^ OCnn irnpiiôa6a) fi j^tipaXiSii. J'ai fait ob- 
server (S I, note n] que ip^iilét eldpprj^, son 
primitifi désignent en généra) un assemblage 
ROR rigidt, ou bien encore l'assemblage ri^'de 
de jnëces formées de substances âiffiraMs, 
comme hoit H fer (voy, Chinb. V, ï}. La Faa- 
nslte n'était donc pas absolument fixée au ti- 
roir. Pour la commodité de la manœuvre, le 
plan de la moiultc, à l'instant où l'arcber ban- 
dait l'arme, était perpendiculaire au tiroir, pO' 
sitiCH) I* plus aalurelle pour la fonction de la 
main. Après le service, la manstt« pouvait se 
rabattre snr le tiroir m£me, Tout an moins 
conservai l-elle une certaine liberté de mouve- 
ment auteur de sa goupille. 

' L'assemblage de la monefte avec le fi'ron-, de 



la gâchette avec iaJoarchtUe, du urpenleaa avec 
le tiroir, est caractérisé par le terme xoir^. 
dont II reslitutiao est due à M. Wescher. Tbé- 
venot écrit xiriai , dont le sens est moins ad- 
missible. J'avais suivi cette tefon dans ma pre- 
mière édition. M. Vincent emploie le 
Ktifilat (xviwAfKu, p. âo, lîg. 35; 
ailleurs nvmvfitr], La forme la plus 
■wdw e»t Kvviti, dont le sens est i 
cable. KûiRudilvw et xoimSiu* s 
roumis par plusieurs manuscrits. {Voj. le Comm. 
paliog. i II, 3i,3g, 5>, 63-.) — Kwniw ca- 
ractérise l'assemUage de deux pièces pivotant 
l'une par rapport à l'autre, mats ne pouvant se 
séparer; dpiioalàt eE|'rime l'onioffanunl fibre, 
et mp^v^t , l'ïinliaritnunt rigide. 






nappli- ^ 
t d'ailleurs 



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128 



D'H^.RON 
n'.»I.F.\*1IDltlE. 



NOTICES 



iP,xalip€aX6wM"vtpài>]tv per amho finanina 1, u el f y danaia gâchette itJin; put* , 

i{ dfti^orépuv TÛf ÔTtHv" Jibala, ita aptetur al circaji- i l'aide d'une goupille logée 

Twt>TT'I>",xoii'o&fui'eïo^e" balam clamtrum picme vertU' dnns les trous' I, n et y, 

vsfil adT])p xivtitrBeu " t^ tile permaneal. Habeat aatem s'installe la gâchette, de ma- 

a^aa^riphv " ivtjimil- ciatutram incitionem Im aJ niëre à pouvoir pivoter libre- 



pla " i»TO(i^" T^ AM i)(pv- 
aav xorà piptos ScbtruXov 



longitadioem iigiti a 



i. AaSâvTssoiwT^ AO" 5. Sampto igitar laper r 
iiti ToS T^" iua>6»os Sokt^ gulti GD infeTraJk DO rftji- 



Aùjv lA", xai Tpjjffoc 



ment La gâchette présente 
en Im une fente longitudi- 
nale d'un doigt de profon- 
deur. 

5. Cela fait, on prend sur 
la pièce GTi une longueur 



toram xi , incisoijas [Ugno] DO de ii doigts^; 



"" éft€iiXévttt'\ sic Wesclier ex M, — ifiSAXXowtet cel. codd. et edil.jj" rSiiê'xSv] tSv ftiptiT M — 
dt(Bpè«ù»(P,P,),-i) ù T<S«oirMi.[PjP,).[[ '" iwTT4.]sicWMcliereiMFPV.HabenlF,(P,P, 
PjP,PjP,P,P,) -TOÛTuÇfP,) Bnldus.Eï TL. scripierain - tSb t, v [)(«JtoC] p conjecil Vincent. ]| 
" KoifoSfte, iStj^ï] sic Wescher m PV. Habent [P,P,P,P,P,P,P,P,] Baldft - xaoa^out n 
MFF, — KniBûfttv itff7i (P,). E\ Tli. dederam prius — HwoUfitr &^t conjecit Vincenl, j{ " Ktrti- 
ofloi] xiïfloflaiF. I " (ayaa1'api<tii)'\y(iifla.v iin\t [Pj). || ** àvty,ico3ii/lat\ sic plerique codd, et edit. 
Habenl V, marg (P, uiarg) Baldus mtig. — ifno3l&Jin V, (P^Pt) Baldus — àtcutoSloltn «tA. 
uique ad AM dcsunt in F,, il " i) ax«<r7Tip/«] iox^^npia M — ^ (rxaiiîiip/nii (PJ. |] " (iFiofnJo)] 
MoJui» (P,P,P,), |] « i«i]»icWescbereiF.Poiiil(P,).-5seuo' céleri codd. et cdil.|j" iO] 
sic Wesclier quasi ex MF. Prior resliluertl Vincent, — AS ponunt PV ei confusione uncialium O 
et e.- i^habei F, - 36 {P,P,P,P,PiP,P,P,P,) Baldus el Tb. - jo prius scripseram.l " (fÂ)] 
sic Wescber quasi ex codd. — yi a. Th. dederam prius. Mabent cet. codd. et Baldus. — AF ponil 
Vincent, mendosc : quîppe GD regulœ littene descriptive ei figura DEscEtiDEncD Icgcndc {[ " ia»- 
nîAuv FÂ] sic recte Vincent — ÎomtijXov m dederal Baldus. — idxtviov m habent (P,P,P,) — ^^- 
Tiiloii e (PJ - 3axjiim> t' ei Th. dederam. Habent E, (P.P.PjP.PJ - MniA«r E e» M. ponil 
WescLer— 3euttiXani ta e habet F. 



' Al' é^^otipar jôr oniv. Le terme Mi , 
(TDU rottf', sigtiiiie littéraiemeal un <7t7, expres- 
sion très- fa mi libre aux artisans modernes. 

' AwnTiSAaiii lA. Celle cote de ii daigis est 
due à Baldi. Elle existe dans les mss. 3438. 
]6 {sapp. gr.) et sii ("^p. J^.) de Paris. 
M. Vincenl , en l'adoptant , y a trouvé le pré- 
' lexle de substituer la gdchctie au aerptnteaa (voy. 
note * ci-dessus). La jdcAelie, cfoujtrum lolias 
eperii rintala contineni, comme dit Ammien , 
doit être la pièce la plus voisine du tireur. Hé- 
ron en place le pivot à 1 1 doigts de la queue 
du firai'r. Puis, à A doigts en avani du bec de 
la gdchtne, pivote le irrpenuaa, inlermédiaire 



entre la jdcAeHeel ta ftaieulcqui retient la corde 
archère. Cette forme allongée de la ftaflcrie a 
pour objet de permettre à la batcale d'aller 
saisir la corde qui fonctionne dans la région 
extérieure de l'anne, tit xà inibi ftipot, dit la 
Bélapie. De cette mauiËre, la gâchette ou piice 
de triage, claailiiim, demeure constamment i 
poriée de l'archer. A> t$ iirtèt lUpti. en arrière 
de laçage. Voilà pourquoi il a fallu, dans laCii' 
roialiilr, introduire une pièce intermédiaire, 
le tfoxiniov, transmettant à dist-Onct, de la 
qâclielte k la iaicalt, \e mouvement de détente 
eiëculé par l'archer. M. Vincent admet la leçon 
JaanSÎWv lA eu lieu de SaKjiXm E de la plu- 



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DES MANUSCRITS. 129 

ta n)0,Mttofm'"Td E6" jaxta 0,firram ec bifidam taille [le bois} en 0, et l'on 
itjlj^'kM*' nai tunw^pxp **, uptamut atque ila compingi- y encastre la fourchette k, 
eïff7< ijUwTou itaftivtiti. mat, ai immobile permaneat. en l'enfonçant jusqu'au re- 
fus'. 
ç. Evsrra " Tpi^MTM fà 6- Perjmvtii âeincepi ma.- 6. On perce ensuite en n 
HS.^ipaaiàvnovKittàrà'H*^, na ax jaxta a, re^ulaifaeGD le serpenteau nr; et en Pla 
xaj Tàv TA " xavéva M(T(l rà f^^u* i» primo argamentoj pièce GD (du précédent pâ- 
li" [ràv ivr^vp^Tài" Qtta- jaxta P, iidervallo ab m di- ragraphe), à 4 doigts de m 
p:ifueii)iws)(pti"i:o\itiiax- gitoram ir, per maaiufora- [becde lagàchette"]. Puis, 
tiXovf A", xaiMoSitnes iii menptrqae V fiba.lam ila ap- à travers l'œi) du serpenteau 
Tt Toû Tpt^jUOTM" T0& iça- lamtu et compiitgimui , ut et le trou P, on loge une 
itovTlovxa^TOvJimepivttv", moniu ni circa ipsam plane goupille, qui maintient l'as- 
xoivovfuv dia^e'^ ei^epûs" venalilit permaneat. semblagedu serpenteau nx, 
KivsSiSai TÙ N3," ipmiôvrtov en lui laissant la liberté de 
■wspl aùrr)v. pivoter. 



ifnitiioii 

D'ilLUtHimil. 

B. 65. 



•• (Ee)] sic Wescher, - tO dederant Bdd. Th. et Vincent. - nB (P.) 
— tM prios cDDJeceram — tS ceteri codd. || " ^nXmij sic Wescher quui ei MF. Dederuit B«l- 
dua. Th. et Vincent. Habent F, (P,P,P,)- Ji^âAiiir P [ P, ) cum lillera H prima manu, ut ncHat 
Wescher, supencripla, — Six*i3^ov V (P, super Slxv^ov. P,P,P,P,P,) Th. mng. et quo prius 
icripseram. || " xoirovptv] sic Wescher ex MPV. HabenI (P, P,P,PjP,P,) Baidns, — luroû^v 
F, [P,P,P,}. EiTh-dEderam,- NUffoQ^uv Vincenl. [j " Ëalira] Aiits M ei iotacismo. || " ta NS] 
sic W. quasi ei P seconda msau correclum, — tè nS ei Tb. dedcram. Ponit Vincent. Habent F, 
(P,)- là TiS {P,] - ràv EhabeotMFV (P,P,P,P,) - TmJ Ç (PjPjPJ Baldos. fl " Td H] sic 

Wescher quasi ei FPV - ti S (P,P, P.P.) Bald. El Tb. dederam. Ponil Vincent. - ii)p N 

lubelH.-TdNïhabetF,. {{ " TdorA] sic W.quasi ei MFPV. Ponit Vincent, -râr^J ei inai^. 
Tb. dederam. Habent FJP, P,P,PjP,P,P,) Baldus.-ià SyS (P.) - tA» i.x^ Th. || " ri H] 
sic Wescher quasi eï M. Habet F, — li « prius cooject. Ponit Vincent, — ti» u ceteri codd. Bat- 
dua et Th. — Post rà n [tàv ir i^ opiiTy &-eetpiiiaii) ei Wescher et Vincent parenthesi secluii. |[ 
1 vp^] sic W. quasi ex MF. Prior Vincent. Habet F, - i céleri codd. — a Baldus — n' es Tb. 
»<rip»eram.|j " iiexo»] ân^x"-!- MF. || " [Â] sicpler. codd.-Jcet. ctVincenl,-3Ba)d.- f e. 
Tb. scripseraoï. || " iid te Totl Tpi{|iato<] t: toû mX, usqiie ad iia^e desunt in P, , unde uncis seclu- 
sit Tb. — In P Sià lA rv}(tpSt substiluit sccunda manus, jj " tsepéirtiv] atpàviia F. || " xoii/ovfup 
<da7(]sicW. {P,P,}De5unt in F, , - «Mvinifi^MM re MF - jukot^» (StrTt cet. codd. Baid. ei Tfa. 
dederam , — KuivS(K>r Vincent. H ** (tijçtpSt)] iiitè su^epSt P, ut supra ("). || " rdNE] sic W. 



part des manuscrits) mais il intervertit la jd- 
clicl(e et le irrptntiaa, et place le pivot de ce 
dernier à A doigts de la qneue du tiroir: ce 
qui est contraire aux indications du teile.Uans 
la Synlhiie de ia Cliirabaliste , je démontrerai 
l'exactitude technique de la leçon SaxtiXaiv IA. 
(Voy. ci-après, n° 373-383.) 

' /lufn'an r</uj, se dit d'un pieu que l'on 

TOMB X3VI, 3* partie. 



eufunee ï coups de naaton. lorsqu'il cesse de 
de descendre sensiblement. C'est le cas, «Ht?* 
ixltnirav iofiiptlv, du Unon de la foBrehttle , 

qui doit élre forcé dans le corps du n'roir. 

" kwt)(or TOÛ M iax-viXoiie A. Or la gAcbette 
a pour notation KAH (voy. S II, i , ci-dessus]; 
et il est dit f^ibid. i) qu'elle préitnle en AH une 
fente longiladînale iTan doigt de profoadear, iv' 

'7 



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130 

K- Ksi -adAi* iTtoa1riaai0- 
ise âwà Tifs j^tipokéSTjt*' 
Tifs [AB]ri" rvv EP". tt- 
Tpâfiev Korà rù P, xtl siXtc 
chr'aÛTOû" fisrpifaavTeeiax- 
riXovt AC", <ùs tvv PS", 
tnpùiiev HOT^ Td £, xal ofi- 

piov] '' Èv T9J FA Mov^i, do'- 

^tup^ftent. ÈS^ xcrrat". 

(izSp. £5] 



NOTICES 

7. j46ic«I«Rlei dtincept a 
inanabrif)[a.b]gdiuqtteadxR, 
inseeamtu [ligrmm]jiu:la R; 
aifttnc aalem ranat metimar 
digitot IF cum dimldio, iiue- 
camatqiu jaxla S; ihiqué 
[pittarium Mb anchoram ] 
compingimiu cam rtgala GD 
tjom itt primo argamento. Se- 



7. Enfin, s'étoïgnaattoa- 
joun de la manette [ah]gd, 
de la quantité xR, on en- 
taille [le bois] en R; puis , k 
partir de R, mesurant & 
doi^ et demi, on entaille 
de nouveau en S, où s'ins- 
talle \\e pittarium ou amarre] . 
ainsi adapté i la pièce GD 
décrite au premier paragra- 
phe °. Voir la figure [aa, 
p. 1=4]. 



- TÔ Nf habel Fj - lâ »{ prior coojeci. Pooit Vîocenl , - 10» £ MFPV (P,P,P,P,P, P, P.) Bald. - 
Tif (P, P,)Th. I" {xtipoXéEnt]] xapoidxvi [P-,]. |[ " [AB]ri]ïicW.- [»e]yJ prier reititui,- 
aSjri uncis omissig, quasi ei aiiquo cod. panit Vincent. — FÂ vcl yi cet. codd. — 7J Bitd. et 
Th. Il " (HP)] sic W. Prior Vincent.- fy codd, omoes. Bald. et Th. - «p prius conjeceram.J 
" {éw' avtoS] sic Wescher. Prior Viâceot. — PonunI oninei codil. Bald. et Th. — ira jaS w priu» 
CDDJeccram. Il " ;ÂC)] sic Weschar. Habent MFPV - 3i cet. codd. - J Baldas,- fc" ei Th. 
deder»n.,-J.i Vmceot. I " <it nt» PS] sic W. Prior VincenU-H«beniFPVFj[P,P,P,P,] Baid. 
et Th. -âi nifCP habelM.-&«Tffppç(P,PJ- tmHliipi [P,P,)-iiïTiii. pp [P,)^i. ri 
«C prius conjeceram. [| " E>tfT« KoS/tfu»] sic ex Th. dederam. Habent F[P,PjP,]- [»1] oin, 
Vincent, -otfTwmendoseeiMPVponit Wescher. HabentFj(P,P, Pi P,P,P,) Baidui.j] " ([lé 
Vl1^dptop])] iic jtm prias restitueodumconjeci. — Omiltunt •mnea codd. et edit. — Omiiit ijuidem, 
venim in conirertendo rcddidit Viocenl. || " Salu] sic W. quasi ex M. — Ei Th. dederam. ~ 
Ponunt pleriq. codd. et Vincent.— 6( nt PV,— 6t V, — 6t t« Baldus, || '^ «po^] sic W. Prior 
Vincent - i codd. omnes,-» BJdus. - «'ex Th. dederam. | " ÉfSt "vm] omittunt MFF,. 



fn. Le point H doit donc désigner la pointe 
du btc mime de la ydcketle ; ce qui détermine 
la position du pivot du serpenltaii À l'Itant et 
à i dtugts du bee de la gAchttle. 

° Xai expliqué ci-desaus [SU, note') la fonc- 
tion définitive du pittariam , sorte d'ancre à 
deahU brantht, servant i tixer la bascule sur 
le dessus du tiroir. La baxcalt, dont le tnte ne 
parie pas, se trouve indiquée trts- nettement 
par les Ggures de tous les manuscrits. Elle a 
sensiblemeiit la forme de la lettre II renversée. 
Peul'itre était-elle comprise, avec l'iincre à 



dotthlt branche, dani la dénominadon de «ir- 
7ipiBv. Elle se rabat , lors de la détente . sur le 
plan du tiroir; puis elle va saisir la corde ar- 
cbère , i f aide de ses deux doigts qui se reltvent 
spontanément. Le terpenieaa la cale aussitôt 
dans cette position, et la gdchetie cale & son 
tour le lerpenUaa, Lorsqu'on presse la détenir, 
la hatciJt se rabat vivement, la card« part. — 
M. Vincent, dans sa tradaclion, a réintégré le 
mot ^itturiiun ; niais il n'a pas osé restituer mn- 
lipiQv dans le texte grec. Il assigne d'ailleurs 
k la piN;e une fonction inadmissible. 



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DES MANUSCRITS. 



131 



[ni. QvoHiM MODO K.aftSéiilpi't [SULSrnucniiiBDESRusoiiTs.] 



â. tKisaxeviaôeiiaav^ ii 1, Coiulntantar ittn ea I. L'appareil des mfoWi' B. 6S. Th. 1 17. 

Kaivèxai.oùfievalLap£é&1pia ijoai Ksfi€ia7pia vocanlar, doit également être com- Pr. 11. Vi Si. 

tpàveà ToiûS* - ejiumodi. truit de la manière suivante. ' ' '°- 

|S. IIoitfiTavTM ^dp (7(8)7- 2. ConJUntar ponv lamina 2. On prépare quatre ru- 

poûe ' xsv^w Tiaaapof ', fetrea qaalaor, qaaram sit bans de fer, mesurant cha- 

lafxoe ixpvras btértpov S«m- tingalm longitudo digiloram cun : longueur, 10 doigts et 

Ti^vtlC\viériKiiim.ri^ x cum dimidio , latitado aatem demi ^; largeur, un peu plus 



i«] sic Wescfaer ex Vincent. — xTtaaxtviaBuaap reli([ul. || * oiSitpavt] ihryoit 
F,, qui sequeiitia omiltit usque ad verba ixanttavii^tlt. J • T^onopot] nie Wurber. —Habet Fj, 
ÂhabenI MPV,- /ve) X' col. codd.- i Baldus,— f ei Th. icripseram,- ? Vinceot. | ' ^- 
rMevt ICjsic Weicheripiasi ci M. — Numeruin I^ prior sed com SaxtiXtip dsdit Vincent, — I$* 
habvt F, ediditque primus Lgmbedus. — iaxTihnit tUooi cet. codd. Baidus. ~- Santiitni tUoot ci 
Th. dedenm. Enwfinxit uc limUitadim liueraraa oneialinai IC com Tiutnx £ ^= tbtoat. 



* Raftn^pM, restoTli. On ■ vu dut l'In- 
trodudioD historique [n" 3i à 71] les hypo- 
thises divenes Tormulées jusqu'ici sur les nofi- 
eMp», entre autrea celle de M. H.Martin (de 
Rennes). Voici maiotenanl [Ckirob. de M. Vin- 
cent, p. ag) l'opinioD du mime savant sur ce 
mol • barbare. > iCesl un mot grec mal formé, 
(dil-ij, mail c'est un mot grec puisqu'il vient 

■ de )Hf(n?w, La Torme classique serait ni xay.- 
<*7ifpHi. Les soldati macédoniens, hyianlini, 

• aleiindrina, des PtolëmÉes, disaient ta xa^- 

• Si^pia. Ce mat n'est nnHcnuRl taliit, car, en 

• latin , il ne pourrait élre rapprocha que de caot- 
iptttria, pluriel neutre de campatru. Or l'in*- 

• Irumeol en question n'avait rien de cAamp<lr«. 

■ (Vojr. Mùsler, p. 19. )• — Que KapSialpM 
n'est pas latin, ceb est hors de donle. Mais 
que ce même terme, dont fa désinence seule 
aemlU altérer la forme grecque, soit une ei' 
pression harbarv, je ne crois pas qu^il y ait de 
motif suffisant pour l'aflimier. Partout, dans la 
niHnencUture des anciens, les noms techniques 
>t trouvent choisis avec une admirable jus- 
tesse. On a vu plus haut (n** 119-134) le «a- 
Airto» tdSs du vieil Homère lui-mime trou* 



ver son explication dans le vocabulaire de la 
charpenterie militaire. En Cut d'antiquité, un 
respect serupuleui envers les plus humbles ves- 
tiges éloigne moins de la vérité qu'une critique 
indisciplinée. 

Quanta l'élymologie du mot KapSialpior, 
on a vu précédemment (n" iSi li 996] sur 
quelles conjectures je propose de l'établir. 

\ 10 ioigli «t denû, AuitâAoM ÏC. — Baldi 
et Thévenot donnent 3<aiTiloiit tbtoat. L'erreur 
provient de la oolitiou K , confondue d'abord 
avec IC, puis transformée en (btom [E eiprime 
le nombre 10). Lambecius (Caaimnit. Bibl. 
Vùid, p. igl)a le premier signalé la leçon IC, 
que MM. Vincent et Wascher ont a}^jée de- 
puis sur le manuscrit de Mynas , sans donner 
aucune autre raison de leur préférence. Dans 
ma premifere édition, les SaxtiXout tinom de 
Thévenot m'avaient fait supposer aux napSiatpia 
une forme compliquée et peu favorable h l'efiet 
de rcj.tart. La réduction ï 10 ^ doigts des ro- 
banj montants simplifie et renforce il la fois 
les xafi?éiT7pfa. Cette dimension équivaut d'ail- 
leurs à 3 modalti, ce qui aullîrait a priori, pour 
en attester l'exactitude. 



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132 NOTICES 

Fig. 33. KaftS^pia ou Reuortu d'apria le» 
[B] Ml. diMjnii. 




Fig. 3à. Realitutian des KBfiS^Tpto. 



CiJrti - R^^ktV. 




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DES MANUSCRITS. 

Xoviiftolpm' ftutp^vXttiov', pauh major digilo ejaiqae 
«é}(ps iè ' à&Ja (it) tix.^pât ' btsse , creufitudo vtro id quod 
xéfmleaSau', apat tit ne facile [lomiW] 

JUctanlar, 



y. Éalaxm li oi AB TA 
EZ R8, oToi elai" t^ <Tj(ii- 
fim KoTitytyptmiUpoi", é- 

KA HN SO HP", TÙ slpot " 



3. Sintaatemistm ab,gd. 
a, hc, ea qute injra Jigara 
delioeatar. lùdem apttSiur 
coïiana kl, mn, xo, pr, qao- 
vaeaam paUaX ai digi 



j;(OimK SdxriiAovr Uto ", rd loi duo; homm aatem lit ta- 
ie trXdToc iàtcnXov étia ", lîtado digili uitiai, craisituelo 
ta iè vijipç tb ainà " t 



aiMm «adem qum lamlitaram. 



133 

d'un doigt et deux tiers*; 
quant à l'épaisseur, elle est 
telle que les lames ne puis- 
sent ployer qu'avec diffi- 
culté'. 

5. Soient ab, gi, ez, kc 
(figure ai. page i5i) ces 
montants , conjugués avec 
des ovales kl, mn, xa, pr, 
ayant d'ouverture i doigts. 
Les rubans des ovales onl 
un doigt de large ; leur épais- 
seur est k même que celle 
des rubans. 



OnUlOBALISIk 

D-BÉROX 
D'ILEXtRDniB. 



' IwTJXov ii^fov] sic W. ex PV. Uabent (MF,P,PtP,P,P,P,) Baldui. - ètanihyv iifM- 
pov prias conjeceram. Il ' fuxp^wAcibi'] sic conigendum conjeci,— pix^ «rA«/w ponit Wescher. 
Prius ei Tb. dederam, Ponit Vincent. Habeol (PP,P,P,P,P,P,) — fumpoit «Itwr H.— putpoC 
vide* F,— fUKpOv viiltn V (P,] Bald. — fxp^ «rliJuir (P,) — funpilv wXokév V inarg. — luKfAv 
m>.thn (P,). I I «i^of Jj]«g^<>f ÂËpi)iiuatPV(P,].;i ' cd]^cp£f ] rif(*f>A H. || • Kd^tltaOni] sicW. 
quMÏ ex PV. Ex Tb. dcdi. Ponit Vinceal. — xX^taOai M, — KXMtaSai F, — ■tlfivcuAu (P,) — 
K^aVcTu Baldus . — KÀ^^taSai Bald. marg. || "■ sfof tlai J sic W. ex M. Habet F, , ~ slby tM 

PV[P,P, P,P,) Bald. etTh. -- olai tïal priai scripseram. Ponit Vincent. || " [xaxayryfofifii- 

»>]] ■<iTc>'i}'pafifiiroi(P,P,)-iwn}'t7p>fifiivot(P,.|| ■■ (KA MNSO0P]J sic Wescber, -nA, fiF, 
6>, «paJli.daderani,--KA.IIN,EO,DPpomlVinMnl.^ «Ifmjoap F, (P,P,] — « Apw&Htp 
(P,P,)-«X, ^, &>, •?(?.) -iâ"f.;roi^(P,) -xiiSSoSp (PJ-«3,.i.e<..p(P,)-«3Hr&.p 
[V,)~ »iy.tieii Baldui. || " *fpof] rdpiwM. || '* iaxtiXont èio] sicW. quasi ex F. Ei Th. dede- 
nm. Ponit Vincent. Habent F, (P, P, P,) - fairiiov. B ponunl MPV, - p ceteri codd. - ^Bald.]; 
" UxTaXor^ AwJ sic W. ex F, - iaxri},o<, tvot (P, P, P,J. El Tb. dcderam. Ponit Vincent. - 
iaxiihn A ponuot MPV, — iaxtiXav i codd. ceteri . ~ iixivXe» a Baldus. || " rd aSri] sic W. 
quasi «I HFPV. Habent pleriq. codd. min. Ponit Baldus. Ex Th. marg. dedenun. Habet F, marg. 
Ponit Vincent. — ii hià habent (P,?,) Ponit Tb. 



* V» pra pfw àt I doijt j , vXitot Si Saxti- 
lov iifutifoo fuxpâ «Xaïo*. — Tous les manus- 
crits et Mitions donnent «Aafv ou wîUiM>. Je 
fins accorder mXtTe» avec «Uto* , qui est nnirc, 
Voill ane quantité approximative, dont la 
notion dn moniale permet de retroaver la va- 
leur exacte. Ce module étant de 3 ^ doigts, sa 
Buutii-^i ~ doigt txcidt à peia£ le i Jdoîgt ci- 
dessus, La différence est celle de i.yS sur 1.67, 
toit 8 centièmes seulement , ou — de la dimen- 



■ioa totale , r 



1 1 ^ miliimitrt. Telle est la n 
I fiiap^ wlaAiF d'Hérau. 



' IldxtitiiAa1eitiieù)(tpSixifn7ta6ai.Bieu 
que cette épiisteur des rtuorU soit indétenni- 
née dans le texte, j'en donnerai plus loin la 
valeur rigoureuse, déduite du tracé des omIm 
conjugués avec les rabtaa. Elle est de ^ de 
modait = (^ doigt), à la condition que chaque 
ovale soit formé d'na irul raicM, dont les sitré- 
mités s'assemblent, par recouvrement, avec le 
rivet qui fixe l'ovale i l'un des montants du 
cadre, comme l'indique te croquis de ce détail 
dans les figures 3 1 et 3i (voir |Jub loin, a"33i 
et 338). 



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134 



CHIHOBALISTG tiXoiV TC '* 



1. rryovéteoaav" ié" tml 
«K^ipia Ti SITTifrXYQ 
A, ffïifipu:}" Tors" AB n 
EZ 116 xavovloK, ijcavra " 

TDK xavov/oie, tô Si eipo; " 

f. ÉoTuaMi iè xai xiXtv- 



NOTICES 

4. SU anlem laminarotn 
iatervallam digitomm tn'om 
CBm dinuiio. 

5. Fiant qiuxiae «rrTipia 
MU aariculm s, t, u, f, q , v, 
y, fi', lonunû ab, gd, ex, hc 
apfatte, fuamm totiWo et 
cntuilado lit eadem qua la- 
minaram; faranun aufeni ^- 
beant béait dtgiti. 

6. Sint quoqiie eylindri 
anei /ree»b'g', d'e', jV.h'c', 



4. L'écartement des moD- 
tants doit être de 3 doigts 
et demi'. 

5. Soient encore des bri- 
des', (elles que s, t, u,f, q, 
» . y, a', rivées sur les ru- 
bans ab, gd, et, hc, dont 
cUes ont la Isi^ur ainsi que 
l'épûsseur, avec un avide- 
ment de deux tiers de doigt. 

6. Soientenfin de légères 
chapes tournées , en bronie '. 

» Th. Jedi. Ponit Vinceat. Ha- 
ie W. 

quasi ei MFPV. Habenl (P, P,) - yç vel 7? céleri codd. - 7s BiJdw . - 7 V 61 Th. dederam , - 
fZ scripùt Vincent.[[» Tr/owéiump] ytyovi&luaa» F.|| " (W)] Omittit (P,).)| " TiZTT^Ttra 
^Amift^JsicW.Uiiciales Vincent ugno(^) aepar»l—'tàa,t,u,Ç,^,-^,a,a.]tm priuaconjeceram 

- ^ et ,A desunt in M - rà ir. ^ . )^. iû. a^p/^iiH F. - ii J.HT^'LVtl. f iivfi^ P. — ià XTr« 
fXO.â tnfi^ V. - ri (rfuftt». 5 ovfi^ F, [P,P, P, P, ) - Tiiî J^ i^. dav^fl [ P,]-Tà 
</}. v^. ifiv. a oVFi^ Th. — Tait tùp u^xV <■ «np^ [P,P,P,j BaldoB, — ^ ^ roït v^xl^. 
a cnippiril (P,). Il " Toï»] TA» VF,(P,P,PjP,P,P,). II " ixona] «i. luque ad tait juvnfoic 

omittunt PV(P, P, ^t^t) Baldns. Th. et ipieego prius. Lacun&m primus compicvit ViDcent.|| 

" TÔ 3i tipoi] sic jam prias dedi. PonuDt Baldua et Vinceat. Quasi e\ conjectura ponit We«cher, 

— TO ii eSpov H,~^ là ëi tSpçt F,— ta f C^tcpot (P,) — ri f tlpot Th. | » 3axra.ov St^iper] 
sic quasi ei conjectura ponit Wesdier. Jam prius conjeci. Ponît Vincent, — iaariiiov Sifuiipov MP 
(P,PjP,P,P,P,P,) Baldui, - BaxrlXov èl^pow F,-AwTiJi<w êoiitoipovV.— iduviiog tlitoipm 
F, (P, P,) Tb. ~ tdimXer ttiulpov (P, toarg) Th. inar^. |J " mXaipo,] xolhiiipoi H. || - (z<<^<n 



•^ [É&7uièxà)]ia1uài^UtotTà{P^).\\ '• 



' 3 iaigU et dfmi. — Dans l'alinéa 3 pré- 
cédent, Héron dit que ces rubans sont riiris 
miecJeteotlien,avp^îtxpliimt,ajaati doigt 
i'omtrtart libre {eipot est la largeur if un évi- 
damnl). L'icartement des ^bans étant de 
3 J doigts = 1 modaU, les coUieri en quesUon 
sont donc de forme tmale. Leur grand axe ré- 
pond à l'intervalle des ratani. Du sont eui- 
mémes formés de bandes d'acier fleiihies; et, 
lorsque fapparcil est actionné par les btUianit, 
les maUt se déforment, s'ouvrent en se rappro- 
chant de la forme circulaire. Telle est l'inter- 
prétation naturelle des alinéas 3 et A ci-dessus. 
M. Vincent, au lieu de collieri otalei, propose 
des rondrlf» filatci. rivées aux moniontt, et per- 
cées d'un (ron central , pour recevoir les barilUlt, 



frtiia,jMettuix ilastiquei [i^uits k un fil oui' 
qœ, mince et fort, par le savant académicien), 
en un mot tout l'appareil nArotone ordinaire. 

' Dm brides, «iv^^pii. — Ce* brides, nette- 
ment figurées, dans tous les miDUScrits. vers 
les extrémités des ratoiu droits et du côté ex- 
térieur, n'ont embarrassé aucun éditeur. Il reste 
pourtant k savoir k quel intervalle fune de 
l'autre se trouvent les deux irida d'un même 
montant, pour recevoir convenablement les 
^Iri<rj deapivott. Cet écartement sera déterminé 
plus loin (n°*3i7, 3iS] dans la 5^ntUie de fa 
Chirobaliite. 

* KiXutpeiy-aijielKoVpoi.deligerseylindrti 
ta branu. — Ki)ii»ipot se dit d'une piict/afon- 
nie aa toar, d'un profil quelconque. Dans m> 



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DES MANUSCRITS. 



135 



^B,r ,A,E ,?,Z jH,6", fi^ot qaorant qatiifae îongitudinem telles que b'g', d'e',j'z', h'e', 

ix^' i>Mf/}of " iaxriiXuv kabeat £gUoram il, eam au- ayant cliarune deux doigts de 

i{ia", ■aàxpi li (aov i^ iem crtaiitadiMm qaa lami- long, même épaisseur que 

■niv" xeaiopiuv", trfv iè Sii- naram; diametram aulem, tes rubans, et, du cdtéévidé, 

ftxvpoii Tov tipovt SoxtOXou jtLctafaramen, digili i et ter- un diamètre de i doigt un 

A xai y ". lia. tiers. 

Ç. Êx^wffiw' ii x«J ovfL- 7. Habeant qatufae [cyhn- 7. Avec ces chapes, et du 

^•rc" xpbiovs V€pmetixé- dn\ col/ana m,ai^, m^mj. cAtédeleursurfaceconvexe, 

«««T^KTjpT^iwi^iiafaTWtf m,mç, inçm„ _ cirtamjûeu doivent faire corps des crapau- 

MvXMpw", TOUS MM HH convexm cylindroram tapetji' dinea, m^me, mynj, m^m^, 

MM MM"^ évixwras iwd <"«• interwiita a6 b', d', j', mçm,, s'élendant à i doigt 

Tôf ,B,A ,Ç",H" îixTuXtw h', rfijili uni'iu eam qaarla un quart [des extrémités] 6', 



aoC^N)] xo^ov?"' (Pi^t'^i) - XoAxoS^i Baldus. Q •• 0( ,B^ ,&,B y,Z ,U,e] sic quasi ex con- 
jectura ponit W. — ol ^, i», ii, 1)9 ei Th. jam prius dederam. Uodales eodem modo diviMs 
suhsiiluit Vincent.- oJ0, ië, iî, Âfl (P,P,P,)- «J ,A^ ,ri ,EZ ,He liabelM,- ol^. «S. 
ÇîflhabBl F- d BTiKÏZHO habeni PV - ol ajSj' J t.C;! 9 habet F, - <rf jS?, ^, çî. nô (P,P,) 
a^n£t«(P,}^J ft., 3., <rî.M (PJ-oJ^.iwîno {?^)-ô^iMaive(P,)-à^3€. 
fivio Baldus. |{ " éx»ni Ixiti/Iot] sic Wescber ex F — tiuu/Jot J^w invertunl ca. codU. et edit || 
" iaxtiXan/ 3io] sic Weicher quasi ei M. Piior Vidccdl Habet F, — iani)iur B poonnt PV, — 
iaKiOm ^ [P, PJ - iaxTSXar"^ vel"^' cet. codd. — ^ Baldus, — p ta. Th. decieram.|j " [taow t$ 
n)*]] sic Testilui ei F, — laeu tih cet. codd. et ediL |j '' xarothm] sic Wescber quasi ci M. Jam 
prius ei Th. dedi. Ponit Vincenl. Habent Fi[P,P,)_- xewiijw» PV (P, marg. P,PjP,P,P,P,) 
Baidua. Th. mai^. — Toft xauidn (Pi). | " imn^eu A xd .y'] sic Wescber. — Prier iaxriXcv s'y" 
caDJeceram, — ttmviXaa iy' scripsit Vinceut, — AumiAou Af ponunt HFV, — Sgjnii.ovr twa Hat y 
habet F,— iaxtiXi*» 57' habet F, — tax-riXaiw â^ [P,P,] — iaxTiiaw «y Bddus, — taxtiXmr s'y' 
Th. Il " iTUfi^cTf] ouft^iriff F. Il " Ktiprf ^il^piif t5» avUsJpMv] Poit idpT^ cetera désuni in F 
nsque ad initium Ttyoréni ti sequentis argumenli. — Kupr^ ^mtif V, marg. — Kupr^ ixifmnif 
ISp puXlw3p»« (P,P,). n " To^ MM HU mi MM] sic Wescber, signo H ei figura cod. H resti- 
tua. Signum oclavum quasi H prior addendum conjeceram. Addit et Vincent,— Todi HMMHHHM 
habeul MPV,— laffomiltit F, habelque fifififijififi,— roit fififififipf» cet codd, el Th. — (i(» (ffi*!' 
Baldus. J "* Br 4,Ç,H ] sic Wescber quasi es cod. M figura. Prier ^edit Vincent — BÂ ni babel 
M, -,B,i,ï,H habent PV- ^ xai « habet F, - /5ç,S (P^P.) - ^,Jç« (P,) - ^3»il (P.) - 



premiire éditioo, j'avais disposé ces ehapet eu 
eloehttUt suspendues à des pitoiu; trompé en 
cela par la figure (p. 1 iS) de Thévenot, tirée 
<run manuscrit où les prétendus eroehtu de 
suspensioo sont tout simplement le signe ç ou c 
[lijma lunaire) serrant de renvoi au teste. Mon 
interprétation actudle est rigoureusement con- 
forme au sens naturel du grec. Je recommande 
au lecteur l'eumen des Ggures 3i, 3i et 33, 



et la démonstration que j'en donne plus loin 
(n" 3ii i 33i). Aui jTBuï de M. Vincent, les 
xiitvSpoi x'^'J"" 'oS^ saut des piices ana- 
logues aux barilleli du système nATOtone. Le 
détail D (6g. 33 ci-dessusj donne le croquis 
des chapes , d'après le manuscrit de Paris si38 . 
qui se rapproche le plus de la forme restituée 
dans le présent travail. 



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136 



NOTICES 



a8'", «Xôtos 3^ ij(ét«MTav parie : laliludÎMin aatem [col- d^.f, k' [des chapes]; ces 

■•• iaietiXov ilftotpov", Tgâjipf laiia] habeant heuii iigiti, crapaudines, dont la largeur 

cHiBOBtusTE 3^ f^ {jjgy ^^ nmDovlfav, eam aalem qua laminarum est de deux tiers de doigt^. 

D-RBKON crauitttdintm. doivent avoir même épais- 



V- OJ 8è ,B,r,A,E ,Ç,Z 8. Cyiindri mtem b'g'. 8. Le» chapes h'g'. d'e' , 
,11,6*' M^AirSpoi" Jirroftsc d'e', jV, hV, Ao&eani inci- j"z',AV, présentent, suivant 
^;(^aio'at> xaT<t Siifierpov jaru j. j, [j>jO wcuu/iun unplan diamétral, des fentes 
Tis ffff[ç-ff]", eis 4«" xavi- diamttru.m, tfuihas aptentar j.j, [_/,j]. recevant'de prê- 
ter temporti laaiiniB m, m, fil des lames m, m, m, m, 
m, m. eminenlM singala ad ayant lodotgtsde longueur. 
digiloi X , habenta autem hili- avec une largeur de deux 
betiù digiti. [Figura tiers de doigt', [Figure aj.] 



ri tcp&ra^v, rd MH MM ", 

TiXove I ", «tA^o; Se ieacri- 
Xoii Hiioipov". [S}(iffLa KA.] 



241 



^îrt(l'4Pt]BalJuï,-j9,J,e,B~(P,] |SJçn (P,P,)-^.3,ç, n eiTli.dederam. || >• Ai'] AwJf 
vel Ay plerii|ue coeld. — a'S" ex Th. dederam, — S xal S' Vinceot. — A K>t f Wcscher, — A^'J* 
babenl P,PjP,P,. Pnoît Baldus. || " SaxiiXeu tliUHpow] sic Wescher quasi ex MPV. Prior dedil 
Vincent, —toKiiXov Hfioipor (P,Pj P,Pj P,P,P, P,) SiKnXo» ^ffioipoï Fj (PJ. Ei Th. dederam-l 
" OI 3i BP i E 5 Z H e] sic W. quasi ex M. Prlor VincenL - Ipse ol Si a^, yi. ^, v6 toity.- 
cera_m priu'i,- oj'iiis.'T'. 3, î. C n. o pooil Th. - ol H fi^ l^ï â_Z rifl liabet F,- o' Â.Bf, A 
EZHO habenl PV. - <J ,3.^^,^ fÇ,"," ( P, P, P, P. Ps P, P,) - ■>' â^^ ( P, P.) - d i^r&o Baidus..1 

« NiiljxJpoi] sic W. quasi ei M. Prior Viacenl. fiabel F,. OmiUunl PV ( P, P, P, P,) Baldusel Tfa. 

Ipsequoqueornijeram. {{ '^ tv [ï?]] sic coDJeci resliluetidum — ïsïc conjecit W. ex codd.M, figura.] 
Prior iT signa ;-. ;,ç, c, dedil Vincent — ççponunl lantominodocel. cadd.etedit.[| "IrJomiu.HF,.^ 
" idMMHU]sicW.HabetF,-TdDmittitH-TiiH.H,lI,HpnorVincent-MUHhabe(itPV-^fiJi 
(P,P,P,P,) Th.- ;li^c (P,P,P,P,)B«idus,-/liJ(f (P,) - p^,(;ppriu!(»njêcenim.j"*i£0»] 
sic W. quasi ex conjectura. Poaunt liaid. Th. el Vincent. Ipie dcdcrani , — ixf* M. | " éadnpo)'] 
imripev Bald. marg. || " JoxTtlAovt I] StanXout T aut y ccidd. ex ronfusione uncîalium I et F.J 
*• iaxTÛiev iliioipor] sic W. quasi ei M. Ex Tli. dedi prius. Ponit Vincent. Habent F,(P,P,P,P,) 
- AwttlAoB.V^po" PV[P,PjPjP,P,) Aumilouï Jipi/poïBaldu». 



' Ccscollicn./iu'tant corpj dvn: IcJcAaptfdu 

c6t^ bombe de cci derniirei, vipixiifiévotit t$ 
Hiipj^ inilpavtif Tftw xuihSpar , sont les cropaa- 
Jinti mêmes des piuati, Ccui-ci sont de simples 
touritloni transversaux ajustés sur les battanU. 
On doit admetlre que le* crapatxiinci , furmant 
le pnjongemcnt des chapts, sont da même mor- 
ceau que celles-ci. Celte interprétation peut se 
concilier avec avp^tït, qui indique d'ordinaire 
l'assemblage de deux pièces di'jlinclu, mail 



lii 



'S l'une 11 l'ai 



' Ces fentes diamétrales sont clairement in- 
diquées fig. là- Les élrien qui s') ajustent s'en- 
gagent, parles eilrémités opposées, dans les 
iriilu rcdoajDiairEi ('■i'[7dpM] des rubans mon- 
tants, L'auteur u'indique pas l'épaisseur de ces 
éirien; elle doit cependaul sa prêter au jeu de 
Qeiion des ressorb. M, Vincent assigne aux 
ilrieri le rôle de cfoMllU oa Jrt'iitS du sjrsltme 
Hivmloae. 

' II faut remarquer l'unirorniité d'épaisseur 
assignée par Héron aux rahons, eolliert otalei. 



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DES MANUSCRITS. 



137 



[&.t. 



"■] 



306. 



[IV. POBTICUS E 
STBDCTIO.] 



CBIftOULUTIl 

[S IV. Sthuctdre dd Pohtiqdb D'aénON 

ET DE l'ÉcBELBTTE.] lyALEIANDIllE. 

B. 65. Th. Il 8. 
Pr. î4. Vt. 58. 



a. rtyovirw 8i xoi' rà 1. Fiat ijaoque id qaod I. Soit encore* la partie 

KoXoAfievov Kaftipiov*, t^ Kapképiov teii Porticus voca- nommée Arcade^, représen- 

ff^piliim oTov tnrvYéypiiiilv tur, eaqaœ infia AbGDEZH lée en ABGDEZH sur la 

TdAhTàKLli'.ixpvtJtv tiip figara delinealar, citjiu GH. % [36,p. i3S]. De Gen£, 

FE' -Boiàe ivàs xal icani- longilado pedit sit atiiat et di- elle mesure un pied 7 doigts 



' Ttfoihttii ««i] sicW. e»F, - yéyovtr « M,- yt/tw^unaJ PV (P,P,P,P,P,P,P,P,) 
Baldu). Ego ipsG prius. Vincent. — Je xaJ omillunt F,(P,) Th. Q * xapàpiov] fiaxdpiov M. || > ta 
ABr&EZH] sic Wescber quasi ex M. Prior Vincenl, - ià. ^. 7^ «ft habe» F, - tô «ft-Jttn ha- 
bet F, — riâ ceteri codd. — t^ a Bddui. Ex Th. prius dederam. 1 * éxov rH» lUv TE] aie W. 
quBji et MF. Prior Vincent Habel F,. — ^ovii lofièn lE ponuni P(P, morg.)— ^orii t^v lE habet 
V,- ixoni Htv (Uv >e [P,P,. . . .P.P.) Baldus, - ^ovn tàt ,0» « Th. - ixoptitàt pi» n 



tridct, chapei et crapaailino- Elle doit l'étendre 
au itriers des pivots. Elle avait pour principe 
de permettre de découper les bondes fonnaiit 
les nhant, mmUt, brida et ilrieri, dans uoe 
même plaque de tnéUi. L'induilrie antique 
fournissait sans doute l'acier sous forme de 
planches minces ou Ules, de dimensioiu limi- 
tées et d'épaisseurs graduée*. Toutes les pièces 
flexibles ont ici -^ de doigt, dimension qui ré- 
vèle suffisamment une ipaiaem 



* Te^miTU ti xal rà. . . n.t.A — La liûson 
Si Mtâ montre l'inlimilé existant entre les S III 
et IV. Tbévenot et M. Vincent omettent Se. 
Baldi omet kbJ. Les mots Si xai sa trouvent 
égaltmeol au début des S 111 et V. Ces liaisons, 
avec les renvois continuels du S U au S 1. m'a- 
vaient filé, dfcs l'origine, sur l'onilë (fa 1^1- 
Ihnt dt la Chiroialitte (voy. ma i"édit. p. ïg). 

' Arcai». E.afiépias, littéralement : ptlite 
voàtt. On a fu, dans flntroduetion hislorique, 
les efforts tentés par Baldi et sanctionnés par 
l'école à sa suite, pour rattacher le xajidpiap, 
machine ntppoiie spéciale , aux KafupixJ d'Hé- 
nin, dont parle Eutocius. La voile sert ici, 
non-seulemeut i orner U cage où se trouve ins- 
tallé l'organe balistique de l'arme, mais encore 

TOHE XXVI, a* partie. 



à faciliter la pose du Irait sur le tiroir, en 
o0rant à l'archer un d^ouc^ laj^ant ponrpiu- 
itr la main. L'oaitrriarc de [a vonte est, en effet, 
deSnoiCTs. (Cf.ma Leitrf AJtf. rincent, i863, 
p. io, note 1.) D'un autre côté, l'invention de 
la Ckirobaliite eut pour objet , ainsi qu'on l'a 
vu dans la premiirt partie du présent travail , de 
créer une arme porltilive t'éloignant U maiiu poi- 
lible dei/ormei o^cieUei de l'artillerie contem- 
poraine. Telle fut l'idée mtre de l'adoption des 
miorl*. Varcad», montée sur de légires colon- 
nettes et réduite à une sorte de toit, avec une 
petite voûte centrale, favorisa la réduction du 
poids de la cage. Il en fnt de mSme de Véehe- 
letlï, formée de lieux longeront, flanqués d'orcj- 
boatanli qui rappellent les tablei du biti de l'ea- 
Aylone, découpées en arc de certie à la partit 
poii^imr». (Voy. plus baul, fig. 11, p. 74. j Du 
reste, dans le système des reiiortt, toutes les 
riectioBt sont korUontalei, tandis que les/oû- 
ceaax n^croIonM comprimaient violemment, 
dans la sens vertical, les icauom et les pitdt- 
droiti. Ces pièces exigeaient donc une épaisseur 
énorme; celle des écussons atteignait un modale. 
A tous les pomts de vue, les resioru fournirent 
la solution d'une armeh la fois pnùianK,«oliik, 
porlafiH. 



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J38 



NOTICES 



Fig. 35. EclieletlR et Portique d'aprka le manutcrit de Myni 



d'alrxaudrie. 




Fig. 36. Restitution dn Portique ou Cage. 
¥>«*_, 




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DES MANUSCRITS. 



139 



Xwp ZC*> ta ii S«ftf7i;fut TOS gitoram vu cam dimidio; in- et demi de longueur '. L'ou- 

Kafiapâ>u*TddK'daMT6A«iw tervalium aatem CK portictu vertore de la voûte CK est 

E, lit digitoram qainqae. de 5 doigts*. 

|S. TA 8 j fi^xw £ x«rtfp«* 2. Limgitudoautematriiu- 2. Chacune des branches 

ta* AZ* itfxriAwv &, éxa- fiu A et Z ji( digilorum iv, A et Z est en saillie de d 

Tipw" 8i «Bw BH" 3«JtTv- utritu<iae ven B e( H digito- doigts, et chacune des bran- 

Xm> B"' T^ a (WTofâ Sià- moi ii. Intenallam auiem ches B et II de a doigts*. 



cuiBOUusre 



D-ALKIA^DHIK. 



prius conjeceram. {{ ' ZC] lîc Wescber. — Zi Baldug, — Ce' ci Th. dederam, — C'^ scripsit VincenL 
• joB xa^aplou] xifiou (P,P4) — «afioplov (P, tuai^.) — tdCt sofWp/Dv htX, osque ad AJirTiifis ifv 
AB dcsiint in F. 1| ' SK] sic Weacli. qaasi ei H. Prior Vincetil. Habet F,, - OE habent PV. ex 
conTusione uncialtum et 9> — ôï céleri codd. — ox Baldua. Ex Tb. dederant. || * tiunépiu] 
sic WcKber quasi ex M. Prior Baldus. Pooit Vincent. Habet F,,- ixatépm PY{P,P,]. Ei Th. 
dcdeiwn. Q ■ AZ] sic Wescher <[uasi ex H, — A, Z prior Viocent, — â^ habet F,,— AE habent 
PV unde 3{ cet. codd. — «{ Th. — a^ Baldus. Ipse (^o prius. || " ixaiipac] sic Wescher quasi ex 
M. Ponit Viaceni. Dederat Baldus. Habet F^ - éxar^pou PV (P,P,]. Ex Th. dedaram prius.|[ 
" BH] sic W. Prior Vincent,— ^ codd. eioepto t^ (P^) — fin Baldiis M Tb. — Kx ego prius.jl 
>• aumSl»» B] Jdo babent [P,PtP,P,) Baldus. El Tb. dederam. 



' Cest la distance , de fond i fond , des ou- 
verture* des deux nuÙKt. Dans la Sjmthhe de la 
Cbirotaliiu, je démontrerai [n" 3SS et suit.] 
l'existence de ces deux maiw, dont le groupe 
symbolique a servi k fixer le nom de l'arme. Ma 
première idilion montrait le toil terminé par 
iei/owxheitei drtilei, h branches égales, entre 
lesquelles se lisent les luifiiSéalpu. La dis- 
cussion apprdondie de ce détail nous conduira 
Uentfit i Is réintégration des tnaiai ci~dessus. 
M. Vincent adopte les/oarcA^riM primitives. 

' li'aavtrlart (5 doigts = 9^"°'} indique suf- 
fisamment un piri'n einire. Les ligures de tous 
les manuscrits confirment cette înlerprélâlion: 
je l'ai adaptée dès l'origine. M. Vincent [Chirob. 
pi. lU, fig. S) forme la vtûie d'une douciM h 
douMe courbure, dont il est impossible de 
(lier les naiijanccj. Où prend-U les 5 doigU du 
texte? 

' Dans ma première édition, les quatre bran- 
ches ci-dessus sont éyaUs, mais les /iinrcAcltei 
sont asiujellJes au biaii eilrfme de YichtUtU. 
L'iniulfisaoce des lettres de renvoi de la figure 
(p. iig)deTbé>enot avait d'ailleurs laissé in- 
décis pour moi le sens du biaU. Dans les divers 
, l'obliqniU extrême de féduletu 



semble converger vers la poinia du draïr, et 
j'avais adopté cette indication, i laquelle 
M. Vincent s'est également conformé, liais il ne 
peut rester ancun doute sur la conve^nce du 
biaUven la crowede la machine. Voici pourquoi : 

1* Les branches ij et Z de la foardteue 
sont situées, d'après les figures des meil- 
leurs numuscrils, sur favaut du toit, et les 
branches fi et H sur l'arrière. Or <4 et Z sont 
en saillie de i doigts, et fi et if de 3 doigts 
par rapport aux foadi G et E des Joarchetta. 
Le bim du foit convei^e donc vers l'arrihe. 

3* De même, le lon^^ron ifanimt de ïickt- 
UtU, noté OPBS sur les figurA des manus- 
crits, a s6 doigts de long, et le hngmn iar- 
riirt LMNX a seulement ai doigts. Dans 
Yicheltttt, comme dans le toit, le }ii«it converge 
donc vers l'amire ât tarmi. 

3' Cette orientation du biaù est d'ailleurs con- 
forme è celle des ailes du Palinlone, ainsi que 
je l'ai démontré le premier dans la BHopée. 

Quant à sa grandeur dans la Ckîrobalitle, 
elle résultera de la ^nttiite de la machine. Dès 
à présent, je puis annoncer que ce Mou mesure 
\ de hast poar i de haatear. absotument comme 
dans les Paliaionet (Th. iZi, KR. ii8. 



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140 



NOTICES 



t/]tifxaTÛpkRxal[i&it\ZE" qai>d patel inler \ et B item- Les interratles AB et ZH 

liie SaxTOAup" FC"' vti^oe qae inter Z et H til ijaaii ii- »ont d'envïnm 3 doigts et 

hé ixéri» taovnivapoeipi!' gitorum m cam iimidiù. demi'.L'épaisseurdesquatre 

fiévipv^* xavovitùv". Crassitndo eero [eujiuijae A, branche» [A, B.Z, H] doit 

B, Z, H] iil eadem qua in être égaie k celle des pièces 

sapradictù regalii. dont on vient de parler*. 

y. Td 3é xsAoïJfievov KXi- 3. Fiat qnaqae LMNX, 3. Soit, en outre, la par- 

p-ixtov'* ialùj Ta" AMNS OPRS, qaod KAiftixiov len tie nomaiée ÈcheUtU. (elle 



'> (iiwABxd ZH]] lie Wescher et MFPV,- t&i a^ uù U lisbent F,(P,P,P,P,) Baldus. Ex 
Th. dederam.-ToCï^KaJÎS (P,P,P,P,P,)-ifiiiABx»J [Tia»]za Vincent. I " (d« Awniia»»}) 
sic WeKher quasi ex MPV. Ponit Baldus. Ei Th. dederam. Ponit Vincent. ~ ù SaxtiXat» (P^P^) 
— Téf» AuinJAw;- (P.). Il " fc] sic Wescber quasi ei MPV, - ye" F^ (P,P,) - rè cel. coild. - 
y'ç' ei Tb. (ledcram. — y-C scripsit Vincent, — a Baldus. {| " («paupNfiiiw*)] wpoatipri^vut ex 
errore typographico prius dederam. Q " («œkjip/w)] oinitlunt (P(P,) Baldui. || " KAifi^u»*] sic 
Wescher quasi coirectom ex M, uJI>i Kopunov ex confusioue unciatium A et A in KA.HARION 
iirepsil. Al prius ipse ex Th. xU^mv dedi. Ponit Vincent, — xAiponu' V, — HAipuî* P lee manu 
- ««fuJpw. F,,- «ii(«*î»(P,P,P,P,P,) Baldus, - «i/fwwi [P,]. | '• Ti]oi 



W. 9i). Cest ce double principe , découvert par 
nui dans la CiUroiatùlc, qui m'a fait recons- 
truire ciactement. pour la première fois, l'épure 
des ^cniioni de )a Bélopit, et retrouver dans le 
texte même de ce traité la preuve du battemtnt 
extiritar dei patiiitoiut. En outre, l'épure du 
biaii de la Chirobaliile m'a permis de fixer la 
position exacte de la eogedes engins névrotonei, 
par rapport au corpi de ces oiachines. J'en aï 
conclu , enfin , que le système de l'artillerie des 
ancien! reposait sur des principes certains et io- 
variablei , dont la précision n'avait pas encore été 
même soupçonnée. (V. plus haut, Gg-g.p.Gg.) 
' Comme de 3 ^ ànigti, &t SoKtiiMr TC. 
Voili une sorte d'approiimatioo dont il faut 
rendre compte. Les nwûij tenaient serrés, entre 
le pouce et Tindei, les eajret des xai^i&Jpa 
composés, comme on l'a va plus haut (S lit, t. 
noie'')de i lames verticales espacées de 3 J doigts 
= 1 module , et de y; doigt d'épaisseur chacune. 
La lar^ar exlérieart des cadres élait ainsi de 
3^-i~i=^i doigts. Ces cadres étaient donc 
coBiprimù, mais de leur épaiiseur seulement, 
entre les brancha ou doigti dei maÏM décou- 
pées dans le toit. Cette compression initiale 
donnait plus de vigueur à la détente. Les 



Jckaaernm du toit rappellent d'ailleurs les fn- 
cornrs n^roloius, dont le diamètre excédait 
1 modali, aGn de tenir compte de l'épaisseur 
des harilleU. J'ai déjà signalé [S m, i, note') 
l'analogie de la largeur des cadres à rcsiorb 
avec le diamilre des Jaiictanx nétntloaet. Ces 
considérations m'ont suggéré l'idée de prendre 
3 ; d«ig» pour le uodulb de la Chirohatiitt, 
qnautilé dont les multiples se retrouvent, en 
effet, dans toute l'épure de Tarme. H. Vincent 
( Ckirob. p. 4 1 (I j 3 ) évalue , dans une note spé- 
ciale, le modale i i doigts, 1 cause des 3 doigts 
de (ai^eurfs^lpovc] des ODiifei, qu'il prend pour 
des rondfUu, percées' d'un troa central do 
1 dei^u de diamètre, tenant de siège k des 
iariUtU nAiratona. 

■ TSwpoapfifUwmi xavovlw». — Les pièces 
en question sont la uoàle et la plate-tande du 
loi). Il est naturel que les brancha eitrâmes de 
celui-ci aient une épaisseur égale è la sienne. 
J'avais supposé jadis, et M. Vincent a maintenu 
cette opinion, qu'il s'agit ici de lomei des xa/i-- 
Séaipui; mais n'oublions pas que toute l'oreiuEr 
est m bois, ce qui rend ce rapprochement im- 
possible. 



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DES MANUSCRITS. 141 



OnPï", i* Mo xa»6iwv" Scala vocatar, ex daabat re- que LMNX , OPRS, con- 

T^ ax^futri" oîov" ivoyi- gulis compaginatam , ea quœ shtanl en deui: longerons, l* 

ypovTai, itifMK é^w à fiiv infrafyiira dtlmeatar; çoa- fig. [a6, p. i38], dont l'un chibob»iistk 

OU?X"xap^"-Boiàsivàe" mm altéra OPRS habeat Ion- OPRS mesure i pied et lO tt'néHO'i 

xaiitoniXtiv l",ù ié&MSS giludinem pedit i digiloram x, doigts, et l'autre LMNX un 

voiàe ivàs" xoJ îaxT^Aûw altéra vtro LMKXpedis i di- pied et 8 doigts de longueur''. 

B", ■a)^éros iè vpàe voïs gitorain riii. Utriatqaeaaletn Leur largeur, en T et V, est 

TT"ft^p«r("!«(TiAini«B", latUado ju:rla T, U, lit digi- de a doigts; en [LM, NX], 

wpàc ii ToTs [AM NS] OD toram ii, jaxta pero [LM , OP. BS. elle est d'un doigt 

PI" SixruXov" iva téntp- NX] OP, RS, àigiti amiu tt et quart'. Quant au\ sabots 

TM>"- «i^"* '*" itiialov partis quarim; cnusitmJo au- LB', JVC, OD', RE', ils 

BMas et Th. Ipse ago priu j. || " (A MSB ODPÏ]] mc Wescher. Prior Vincenl. - V5o"p« Tb. 
-lf«{, iMtpff egoprius.- Afwjowpç habet F; - VÉ^pî (PiP.PjP.PtP.) - Vî^p? (P4P,) 
Baldus, — y^rS (P,] qui setpientia o*p? ktA. usque ad voièi ivàt omiltil ei repetitione signi 
V>f- 9 " MKJtwi ] sic Wescher quasi ei HF. Prior Vincenl. Habet F, — xavoviiar PV [ P, P, P, 
PiP.P,P,P,) Baldus. El Tli. dederam. || » (»^ <n(.^F"']] "^V" (P.) Baldus. || » (oTdp)] sic 
Weicber. Dederant Bald. Th. et Vincent— ar<iv oinitlîl [P^ HahentceLcodd.min.— dâ ega prius. 
* (OnP£)]<wpi (P)-aîpç[F,]. n « («awi.]] naviv'iëi [P,] - Maiiiv ttH (P,) Th. - ■«nil' 
Baldus el ego prius. | " voièt hài] sic Wescher quasi ei F. Prius ex Th. dedi, Ponit Vincent. 
Habet (P,)-*oJdc hahentHPV-voJâci habcnt F, (P,P,P,PtP.P,P,P,] - woj^ <i Bal- 
dus. Il " î] sic WewJier es MFPV - î habent F, (P,P, P,P, P, P,P,) - < Baidus - Ji«a (P,) Es 
Th. dederam. Ponil Vincenl. || » Ivit] tic W. quasi ex F. Habenl [P,P^P,P,P,P,) Baldus - À 
babentMPV-ibabent F, (P,PJ Vincent- >' ex Th. dederam. | » (ïï)} sic W. Habent MP - 
n' ei Th. dederam, - n Baldus,- v (P,P,P,... P,P,) Vincent. || » TT] sic W. quasi ei M, 
-T. T. prior Vincenl, - rr habet F, - ZTT habent PV , - « babel F,,- S5î (PiP,P,P,P, 
P,P,P,),-?iT (P,).- c«T Baldus, -ovi EX Th. dedenm. || ^ (fiip«n)] [«^peow F,(P,P,).|| 
" èamiXmit B] sic ei (M) scripsi. — SaxtiXms 3io Wescher. — iaxtiXouf ^' habet F, — Auiri- 
)Mif ^ habet F,, — SaxTiijm ^ Baldus, — iaxtiXav lio (P,j. Ex Tb. dederam. Ponit Vjnceiit|| 
" [AU NS]On PI] A(U(È, oipt jam prius conjeci. — OHPS quasi ex MFPV ponit Wescher. Prior 

Vincenl, -ôîps habet F,, — ôipî {P,P, P,P,) - oxpf Baldus elThcvenol. {| » WnTvXor] 

sic W. ei MF Habet F,. — iaxiiXat cet. codd. et edil. || " ira rmpiav] sic rccle Wescher es F. 
-AA habet M, — â^ habet P,,-Ij (F) ei couTusione uncialium A et A. — Ad habet V, —AI 
vel Xy cet. codd. — kt Baldus, — Xi' Th. — f'F prius coojecenini , — yï (?) cum signo dubite' 
tira ponit VtncenL || " ■méx,"* ié]-wé](pt 3i. . . quasi foret aliqua lacuua. pnnctis adjectjs scripsît 

^ Voir hi DOte * ci-dessus. en l'appliquant à la largeur extrême des Umg«- 

' &éiiivXev ipa tHaptoii. — M. Wescher a rani.Quantàceui-ci,l'(^andel'A;Ac((I(imODtre 

rétabli celte cote d'après le manuscrit lAo de que la différence entre les largeurs moyennes 

Vienne. Baldi el Tfaévenot écrivent U. altéra- et extrêmes s'explique par un léger biais donné 

tion de AA = 1 \, notation primitive, conser- auiarêteseitérieuresdeslongerom.Leursaretes 

vée par le manuscrit de Mynas. Dans ma pre- intérieures sont d'ailleurs rigoureusement pa- 

mière édition, j'avais corrigé y'S" = 3 ^, et rallfeles.leurécartement eitpartoutde3doigts, 

ap[diqué cette cote aux losanges figurant les comme l'indique l'auteur; mais toutes deux 

laiet), M. Vincent l'a admise avec le signe (?) sont inclinées de ; doigt «ers l'avant. 



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142 



NOTICES 



TÙv" A^Bnr OA P,E" tàp- tem cajatque totem LB', NG', oot chacun a cloigts d'épais- 

fiûw " Mm iax%i).uv B ". OD', RE' lit digitorun ir. seur'. 

S. Kal 8i>rpj(ri?iU7av " ol U. DividantareliamregaUe k. Il faut, d'ailleurt. di- 

lÉnox AHNE OPDS " NsvâvM sis LUfiX , OVRS . œqualiter ia viser les longerons LMiVX, 

xâNDiiiE. ^p^jj faa,Tà"<l>T*XTÛ". très, ita at [fcrFT = TV.el 0Pfl5. en trob régions éga- 

g.Vt.eo. xai"TeTp»f<TÔWTif(i»'Tr" QU = UY] /a( FQ = QY = les', telles que FQ-Qr= 



Weschcr ei Vinci^nl, qui lacunam istam meudosam eiplevil hujusmodi : vc(;£or li tni^ou [èauri- 
ijov p, - Hfixac ii) éxdaloo] tûv xtA. | " itiia^ou tûs] sic e( Viacent conjcctum scripsisic se 
profert Wescher, Prior ipse conjeci. — iKaolot tSv cet , codd . el edit. || « A,B NJ 0,4 PE] sic 
quaii e!i conjecliira Wescber. Pri or Vincent .— AB NFO APE hahet M,— ï^ yS. 53. pi habet F, 
- ABNfÔAPÈ liaLent PV, - i^NFcApï babel F, - ipSpBÎï (P, P, ■ . . P, P.) - a^wpoSpt Bal- 
du9.— s^vpojc Th. — Af(, vC, o>. pf prius conjeceram.H " répiiuv] liprar F. || " B] ^ (P,). 
Ex Th. dedcram. Ponit Vincent. || " SitjpiiaBuaas] sic Weschar — Imp^aiuiTaii ceL codd. el odiL|| 
" AUNS OnPZ] aie Wescher quasi ex F, qui ^v£. ôïtpi dividit. ~ Primiu Aiivf, tmpt divisi,— 
AHNS OnPÏ Viacent— ^fivfovpt cei. codd. Baldu) et Th. [| *' (fera t<1]] sic Wescher quasi ex 
MFPV. Prior Th. Habenl Fj (P,P,P,),— oU ti prius conjeceram, — fmi omiltit Vincent,— elm 
tâ(P,PsP,)-/(™-/<i<.i«babet(Pj),-ha + iiBaIduB. || " *T*ÏTn]sicW. quasiexM. Primus 
Çt^uiu dédit Thevenot.- 9, t, 't. X'"- «diriseram, — <t>, T, Y, X, T, O divisit Vincent, — 
^ÏX- î^Jîf^i'ifTi' - *T*Krû habent PV. - ^t-Jx"* (P,PiPjPiPi P.). -?t*X""' 
(P,P,)-9t+im« (Pji.-Mgc*"B"'''"»- Il " (xaJ)] omittunt (P;) Baldus. Il "TT] sic Wescher 
quasi exPV,— n> Baldus el Th.— r, u diviscram,- T, T dividit Vincat, — n» M vûtelicet ex 
iolaciimo tjao TOI = TT, — t^-' habel F, — ty habet F, ,— tÛ vei t5 reliqui codd. habent. 

' Les tabals ne son! donnés que par leur 
epaisjeur, ■aé'jiot iaxri^taii Sio, c'est-à-dire par 
leur dimensioD vrrlicale, MM, Vincent et Wes- 
cher en conclaent que le texte présente ici une 
lacune. La discussion-dû r^e des aaboU permet 
d'eu retrouver la/omu, la poiition et les di'men- 
riOB] pricàei. Héron s'abstient de les expliquer, 
h cause des particularités du dispositif, que la 
Cgure seule pouvait rendre intelligtbies. La so- 
briélé du texte, loin de décder une lacune, 
marque piutâl ici la sagacité de l'auteur qui, 
dans chaque cas analogue, confie au dessin le 
soin de reproduire clairement sa pensée. Il est 
aisé de reconnaître qu'Héron décrit une ma- 
chine placée sous ses yeui , et dont les miorlt 
et les baUaali se trouvent s^erés. L'ordre 
même de sa description le prouve avec évidence. 
L'exactitude des cotes indiquées par lui montre , 
en mtme temps, le soin avec lequel il les re- 
Itve. Les approximations doulil semble ci et Ib 
se contenter ne sont qu'apparentes, ainsi qu'on 
l'avu plus haut [n" ia8 à i3i]. La moindre 



nodiuw est importante dans une ri 
ce genre. L'omission de ia longueur des lahols 
conduit à penser qu'elle n'était point uniToims : 
l'épure donne , en effet , 3 ^ doigU i celui d'oponl . 
et s ; doigts seulement k celui d'iarib^. Leur 
for^tiu- est d'ailleurs égale à leur^ptuwcor.-de 
sorte que v^x"* ^swniAaiv B mesure le cité de 
leur uction carrée. Cfaei Héron d'Alexandrie, 
une dimeDsioi) transversale unifue, exprimée 
par Wxixou par aiérot, indique toujours, soit 
le citi d'un cvt^, soit le diamiln d'un ttreU. 
Dans ma première édition, je fignrais lesiaïsti 
sous forme de losan^ égaux, de même base, 
haattar et épaaitw, orientés sous l'angle du 
biais. Ils avaient en tous sens 3 J doigts. H. Vin- 
cent donne aux siens la forme rectangulaire , el 
pUce les plus grands i l'omhv, sans soupçon- 
ner l'importance technique de la grandeur et 
de la direction du bi'oii. — En déGnitive, les 
sabots «ont découpés dans le mÉme bloc de bob 
que les hagerent de ïéehtUut, 



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DES MANUSCRITS. 



ptikXri^oypiftfiOK ", ^à le 



SwcT^Aouc r ", -ri Si «A^M 
SaxT^XooB S6o ijfpHtni ". 

Xip« ta CtXVa, ixopft" 
ta fatxoe,x(S>pie ton tipiutv, 
iaieriXovt I**, rà 3é vXitot 
iéttvXo» épa ". 



YV. Fiat ifOO^M jaaia TU 
01^ longiladatem incisio qaa- 
drangula; juxta aatem F, Q, 
V, y.foramen munibim. 



5. Jïa( qtttMfae Ugnam 
traiavermni TU, co/iu hn- 
gitaJo, pneter cardinet , jiia 
digitorum m, ladtaâo aatem 
(Ugitarmm ii cam dimidio. 

6. Sint prœltna columellm 
F, Q , V, Y, ifoorant loagitado 
prœler cardines, fiât digita- 
rum 1, lalitndo aatem unias 
digili. 



U3 

¥V.Pt^,enTéiU,le\oag 
des tnëiaes pièces, on doit 
pratiquer des mortaises reo 
tangiilaires;enlîn, en F, Q, 
V, Y. doivent être forés des 
trous ronds. 

5. Soit aiusi une traverse 
TU, d'une longueur de 3 
doigts, sans compter les te- 
nons, et d'une laideur de 
3 doigts et demi. 

6. Soient enfin des co- 
ionnettes F, Q. Y. V. lon- 
gues de 10 doigta', mos 
compter les tniiins , et larges 
d'un doigt. 



" {^apaiXilXtrypéfmon]] vapaiXnioypdfiiiot P, — «wpaUijiLoif ypinfioai (P|P,). [| " OXYH] 
lie W. quasi eiHFPV.-^ÏÏN vd ftt-+^ *»' ^x+«ceteri codd.— ftt^™ BsW"* et Th.— p, x. 
if, « diviseram, — 4, X, Y, O divisil et VincenL {{ *' (rpilfuun)] -rpiffin» xtA. usque ad 4>XYa 
ex r^ietitione signi 4>XYa deiunt in Baldo. y " [hawéyiov]] Siâ uUjiar (P,], — Ità miyar 
(P,),- iii-irr*» (P,). i " TT] TT habet F. [ " (/x" tô ^v]] V^ f^' LP.P.P.). -«X""" 
pis (P,P,), Il " tSv répftuw] xS» topyS» habet F, — tûv amlttit (P,). [| " (P)] sic codd. eicepto 
ip««(P,), — Tpcif Th. — ^Baldus. — 7' Kripseram, — JVincent.JI " JiktiîAobï J1J0 f((uov] sic 
Wescber ex PV. Habent (P,P,P,PJ, - iaxriXout'm habet M, ~ èaxiiXovt^' habeal F, 
(P,P,P,),- aaxiiiMt fZ Vincent, - Awmiiu» ^' habel P,, — Aumiiiw Alo <f(<wii (P,),- 
iaxiiAam ^'s' ex Tb. dederam. | ** Év^awav] ktA. uMpie ad JaimSAovc BC, quasi ei repetitione 
signi BC, desunt in F. [{ " ^orra] t;(pv MF,. | " 1] sic ei ini|ifUTpJf organi correxï. Qiiin et 
pbilologice ex conrusioae uncialium F et I conjici potest,— F ponit Wescber. HtbenI codd. ple- 
riquc, — tpttt (P,) Th. — rpi^u/Jura prias conjecerain, — y ponil Vincent. \ " lvii\ BC VVes- 
cbir quasi ex MPV,— ^V ex Tb. dederam,— pÂ. scripsit Vincent, — Jiia %cru liabet (P,) Ponit 
Baldus, — ^' vd ^ vel j^ «' reliqui codd. 



' EJ« tpia im. C'est-à-dire que les colanwtln 
doÎTsnt, par leur (ifoidùtoRC* en &èiioX\on, di- 
viser l'arciulc ta3 comfatûmcnU égasx.H^sa les 
meilleurs manuscrits, les lettres ^, T, ¥, X, 
Q, sont placées priudes traverses desarci-tos- 
(onli de IVchefclM. C'est éudemment une 
erreur. Pobserve que la troun-ie centrale At 
XitMAte est déjï notée Tl/.'^our être exacte, 
la notation <D,T, Y, X,0, doit donc se réduire 
)|4,'Y,X, O, et correspondre aux pieds des 
quatre cvtonnelles. Elle est d'ailleurs ainsi ra- 



menée i l'wdre alphabétique, et mise d'accord 
avec le texte. M. Vinceol supprime foi et tra- 
duit t\t tpU par 3 pointa de diti$ion. Or mon 
interprétation ci - dessus conduit k compter 
7 doigts = 3 medalti entre les colonitetin: cl, 
comme la cage, de VicheUtte au toil, mesure 
i modales, chaque compartiment en ilAalion 
mesure 2 Je baie tw 3 de biatcor, proportion 
tout 1 Tait harmonique. 

' AoiiTvious I. Tons les manuscrits et édi- 
tions donnent JoxTiutovf F ■> 3 doigts. J'ai corrigé 



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cnnOB.tusTB 

ICALEXjlNDItlE. 



iik 

C Kal xaâsiaSuaav" ti 
A ffVuAeEpii" xal tù diaiiff- 
ytov ct« T<1« ivàs râv x%v6- 

ràpii-oi ToO SiairiTyfou «pas 
TOft Kav^ir '' fnfotifiaf ** 
éa'ls avpi^eadat tous itav6~ 
vas xal" elvai ainôiv tù ftc- 

^. Éti" 8ê fi^' x^ixb- 
ffSùJffa»" TûS AN" xavévt^' 
xai T^ OP " Td S ", jp' ixi- 



NOTICES 

7- Defigantur aatem âtm 
eolamellm i r lignumqat trans- 
venam in regalaram fora- 
m'ma, clafiiqae trxmnenarii 
cardines , firmilalU gratta, sic 
regalis apfentar, ut Ulœ eoag- 
mealentar mediamt/ae earam 
ptrmaneut digitoram m ia- 
lervallam. 

8. Item chvit affigantar 
ngalu LN et OR arcaata 
tornaa S , ad utramgae latas 



7. Les & colonnettes, 
ainsi que la traverse ,'doivent 
être ajustées dans les troos 
et mortaises des longerons; 
et l'on aura soin de clouer 
les tenons de la traverse. 
aËn d'assurer la rigidité de 
l'assemblage' et de mainte- 
nir à 3 doigts l'écartement 
entre les longerons, 

8- Enfia, sur les longe- 
rons LN et OR, à droite et 
è> gauche de la traverse TU, 



" iia6tla9uaa)i] sic Wescherex PV. Haljenl codd. plerique. PanitBaldu), ~ KaTria6nmr ex Th. 
deileram, — KaBtaBtxnai M ei iolacismo. — xaS-ia^aacai F (P,) et Vincent, mendose : quippe non 
SEDERB, verum immitti verbum hic naBiésai BigniGcat, quod accusalivo tit tèt S^it prahtlur (cf. 
Bumouf, Graiwn. j«e. i866, p. iii-i45), || * ri'K a^oXipia] sic Weachw. Habcnl PV et ple- 
rique codd. —ri 3 ^tikipa ei Th. dedenua , — titt v7v>Jpia poQit Weseber. —tàStt o7uAg!pia 
F,. Ponit Vincent,— iiil^AEfpia(P,PJ. — TàJ,cTdJBaldu3.|| ■■ {ii^>è<At>aar)]m9i,Xoia9oavi 
(PJ. Il " [Mt9àan]]wni6<ji[V-'P^). || " Mmçaf] sic ei Th.dedi prius.Habent PV (PiP,PjP,P, 
P, P,l ,- ii/oupa» [ p4 P, ), — Anfoupoï Baidus , — <») oJpî* Wescher e« Vincent . — *tJ mpot MF, , - 
itïSpoiY. Il "xni].HabentMFPV(F,P,P,P,P,P,).-On.illuDt(P,P,P,P,)Baidus. || " (r)]i/>iiw 
(P,i. I " [Éti)]ÉTiTh. Il " Ji(iiiii]sicWeschcrraMFTV,-y«f.,f"{P.)B»W.Th.etVinccnl,- 
j-Bfi^Bdederam prîus. ]j " [xa6iii(io94Joair)]Ka9iiAaJ(rfl4ni'iiaJT^{P,), — xafl>|lwîffflBiw«'{PJ. || '• Tji 
AN] aie Wesdier quaii m F. Prior VincenU Habet F, , - t^ AHN hebet M , sed lilteram H delendun 
notavil prima manus , — rà AH hafacnt PV, unde t^ A^ codd. min. ceteri Bald. et Th, — i^ itiaS 
priua conjcceram. || " {navàvi)] xarovltm (P,). [| " i^î OP] sic W. Prior Vincent, Habent FPVF; 
-Td OPhabelM.-^i^op (P,P,P,P,P,)Baldus. Th.- iÇpp (P,P,).- ri 5p (P,P,), - ir 
o«p( prius conjcceram. J " {t» s)] sic mihi xi îc, plerisque codd. data, conjicienda videntur; 
quippe qiue non Ittterz oslensivz. verum Tornije binorum arcunm in omnium oidd. et edil. figuris 



par conjecture graphique : la confusion de I 
avec r est d'ailleun continuelle dans les ma- 
nnscritg. On trouvera dans la jrjTiiAiw (ji" 35i- 
358] la démonstration de iraiiXout 1. M. Vin- 
cent prend les catonniltet pour des iarrtaax 
transversaux de ïicheletU: et, comme à la Ira- 
vtrse centrale, il leur donne 3 doigts de log- 
gueur. lani compter lei tenoni, }(ùpit tûii tip- 
fiaif. L'analogie dts 3 doigtt, en même temps 
que la mauvaise distribution des lettres de 
renvoi sur la Ggure . explique cette grave erreur 
du savant académicien. Les co(ann(lt«i,o7uAdpia, 
sont figurées nettement dans tous les manus- 



crits. Quant à leur tor^arde i doigt, elle s'en- 
tend de leur dtamitrc, et je la dédub de II 
correction de iaxrôXoot BC , tranarormé en lit- 
TvAov Ira. Les troiu rondj par lesquels elles 
s'adaptent li l'échtlittx prouvent qu'elles sont 
tyUadriquei. 

" llpit loti itavéaiv Meapta. Mot k mot : 
paar nuunfien d'icarttmtnl aux longtnm. Dans 
Homire (/2. K. 35j] : 

AW A« iii P' irégr iaooti t' èiclavpa viXotiv 
fifudwv . . . 

Le mol Moapa semble indiquer l'intervalle mé- 



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DES MANUSCRITS. 



US 



TBptt ToS TT" SicmfT'futToc, tnuuvenariilV, quorum Ion- il faut douer des cMet ar- 

pSiMOÇ ^' éjiovTit iamiX»v gitado til digitoram iiii , quées, telles que 3*, ayant 

ir", «Xérof a iixTvXov laliludo digiti i, crtutitado 1 3 doigts de long*, un doi^ 

Spa^^,-Kà^ofiiaitiftetpov^'. aatem appropriata. ^atiam de large et une épaisseur 

xsi tcrpi^owav Hmà rà aatem inter ûta vacuam pa- proportionnée. L'entre-c6te 

fiiaov, iira;(éT(twav iè éw' teat , ad intervaîliun digitoram doit être évidé', sur une 



. Litteram quidem « seu C undalem qualer aummis columellis appasitam , quasi ei M 
cod. figura comprobat Wascber; »eà minrme là ce columellii, paucis superiiu lineis dMcriptii. 
congruunt. Ex Kofiap'ov figura, littéral ^^itt radidbiis aluXxplani applicandas, lillem vero ^ççç 
ei apce columellaruin ad arcm xhfioxlav transfereDdaa cemeo. — ri omitlil (P,) ubi ec Isgitur. 
Slganm £€ ai-cuatis fonnis designtndis optime con^niit. j| " loSTT] aie W. quasi ex MPV.Prior 
Vincent, - ri* TT habet^F. - loù S codd. min. - toû tu Baidus. Ei Tb. dedeiam. || " ftflxoi] 
pifjiar V,. Il " îxKriimi W] ùc ex otififiCTp/^ organi restitui. Pbiiologice ex conCuiioae uncialium 
I et r [pro IT) conjici rectiMÏme poteaL — SaxTiiuv F ei F ponil Wescher, — JinvJw A habet 

M. — AumSAw «Unw 3è omilL PV, — SJicnXor S F, et cet. codd. min. Bafd. et Tb. — 

Sauri^Mp li' prias conjaceram ei confuiione uncialiiun A el .A (pro lA), — Sixtvkou â. Vincent.jJ 
" foa]sicW.exF. Habel (P,).-Âhabent HPV.-*AiTi>; jj JAiTvWioDtiUunl [P,P,P.Pt 
P,F,P,P,) Bdd. El Tb. omiMram. || " a\SfificTpa:>] oiniitTpot Baidus. 



nagé entre les divan couples de muleta attelés à 
lacbarrue. C'est du moinsropimond'Arislarquc. 
Euatalbe peacbe pour l'interprétation ti (Krafâ 
Jua7)ffiaTii . iattnaUt entn Jeax wbjtli parallilti. 
C'est liitiralemeRt le cas actuel : Ailt. . . cTnu 
ainh lâ ficriif^ iidr/lnita Jux-nSAoni F. Héron 
nemUereit avoir ^crit mipètroît xarSait Mcvpat 
sous l'imprcuioQ d'une réminiscence d'Horoère. 
Je me demande si le inlovpov du poète ne serait 
pas, plutôt que l'intervalle conjecturé par Aris- 
larque, une sorte de Oxaeriren beu maintenant 
la croapt du mubs alleléea à la cbarrue, abao- 
lument comme le joug maiolienl leurs léUt, 
de manière i diici{Jiner leur travail. È^iovpov, 
lîtléidemenl , aignifîe piict potie lar la ijoeoe. 
HM. Vincent et We«cher écrivent ^i aipu. 

' Ta S- J'interprète ainsi la notation là çç 
qui, dans les figure* de la plupart des manus- 
crits , est appliquée aux coloBitUUs , par suite de 
la confusion expliquée plu* baut (note ^|. L'au- 
teur désignerait ainsi par leuryonnc, plutôt que 
par deajettres de renvoi spéciales, les arci de 
contre-yentenienl de VécheUtle, comptant sur 
la clarté de la figure pour en bien expliquer le 
détail. Ce qui me porte à IB croire, c'est que le 

TOME XXVI, 3* partie. 



1437 ou Pj de Paris domie la nota- 
tion £€, qui peut fort bien provenir da signe S 
primitir. Biton ( W. 58. note g ] offre un cas ana- 
bgue , ela» C ijfKvvotiitït , signalé par M. Hil- 
ter (JoBTR. da San. avril 1S68, p. a^i). La 
position de ces arei-4?oatanli , d'aprïs loua les 
manuscrits, est il Varriirt do VécktleUe. Ils rap- 
pellent, comme je l'ai dit plus baut [note'), 
la courbure poitérUart des tables daïtatlytone, 
d'après !b Bilopii. M, Vincent les place en 
ouanl de Vic}u\ittt, en tournant leur convexité 
vers la pointe du tiroir. C'est un regrettable 



* AaxTijAwii ir. Les bons manuscrits donnent 
r. J'ai restitue ir d'après l'épure. La disparition 
de l'I dans lea manuscrits était si fréquente, 
que les anciens renoncèrent de bonne beure à 
introduire cette lettre dans leur? notations gra- 
phiques. Dans les nombres, l'i indicatir des - 
dizaines est Irts-souvent omis par les copistes. 

' trtp'iiAuaa» wnà rd fiaov. Cela indique 
que les nrcj-ioBlonlj, avec leurs tratertet, 
étaient iicoapit dans une planehetti unique , dont 
le nu'liea (entre les aies] se trouvait ainsi évidé, 
mais consolidé par lea traiierttt. 

•9 



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145 NOTICES 

tUAtfAaw SxKTÙXouc Hio C". ii mm dimidio. [Figara S6.] largeur de a doigte et demi. 
[ÏX^foBÇ'.] [Figure a6.) 



[E, 



H.] [V. BtlACHIOLOnUM 



.] [S V. SrnucTUHE di 



B.66.Th.iio. â. UevoiiiaOaiaat!^ ié xal l. Coastniantur ^uotfue 1. 11 faut préparer égale - 

Pr, î6. Vt, 6s. KawociS^ * 86o , Ta ABFA braehiola duo, abgd, eihc, ment deux talons conoides*. 

' ' EZHO , é)(ini énirepw ta in coni Jlgaram lomala; /ta- abgd, tzkc, aidant chacun 

ftèv fi^Kos' iitriiXtiv TA*, beantque lonijitadiium digilo- S-J- doigts de longueur. Le» 

" Jaxrtiou» 3ûo C] sic et PV (P,P,P,) scripaL, Ponit Baldus, - êantiXaut BC ei M ponit W. 

— JajinùlDUf |3( habel F, . — fcxnîlajff p« (P|PtPi). — laxtiXuiv ivo G liabct (P,), — JcwtiîIow Wo 
(P, P.) - iaxriXut ]3'e" ei Th. dederam , - A«niJm,ï ^^ Vincent. 

' titittuliaSaaay] itsnoislaBiÉiaai» M, — Ëvaiif^aiffav Baldus, — wrtorfSttaap errore ly|>ogniphiM 
dederam. {{ ' titmotiSn] Kovotiii\ F, ]] ' k^oti ixittpop ii piv] sic prîus coiijcci. Ponit Vincent, 

— éj/oir iUp ixirtpov punit Weicbcr. — t)(pv ^p fiipot MF, , — éxoiuv trtfot F. P prima tnanas. 
V prima manal (9^ marg. P,P,P, P, P,) Uald. Th. marg.-^xo" inittpov P lec. manas.V uc. ma- 
nui (P, marg.) Th.— ixprtitti fUv (P,P, marg] Th. - /x<"^ luétepov (P,). — t^firm tttpcr 
■Pi)' ~ ^ofura Inpov (P, marp. P,). [[ ' JamWanF Ti] JanTOia» lA codd. omne» et «dit, Krror 



* KavoaSij â^a. Les inauuscriti assignent k 
CM pièces deux formes distinctes. Celui de My- 
nns et les autres de même source accusent 
trts nettement la forme tronconiifae , et la font 
régner sur presque Inute la longueur de la 
plice. Toutefois [a broclic engagée dons l'aie 
dépaue le eonaliic d'une quantité IrÈs-notable; 
mais la baie ou pommeau y manque complète- 
ment. Les manuscrits de i'cditiou byzantine , et, 
a leur exemple, l'édition de Tbévcnot, donnent 
a\}\ JtanroeiSii la forme d'une poire , dont la base 
fait l'alllce du baarrelet ci-dessus. Les loariUoits 
transversaui qui servent de pivali aui battants 
y saut figurés par des angles saillants, k la par- 
tie supérieure des poires. Et. de mi^me que, 
' dans les manuscrits de la pretnître série, les 
b'oches, k l'extérieur du corps tronconique, 
développent une certaine longueur. La figure 17 
ri-après donne le dessin des KUPoaSv d'après le 
manuscrit de Médicii [lÂJj] et d'après Thé- 
venot (manuscrit de Paris a438). 

On peut admettre que la langueur de lA = 



1 1 doigU, donnée par les mss. aui i.tno*iîil, 
comprend la hnyarar des broches. Cependant 
h quantité StmiiXav lA peut se corriger en 
r = 3 j doigts . longueur exacte du pomntcoa 
coDoïdc. Rappelons- no us que fauteur décrit une 
machine placée sous ses yeux, mais dont les 
KafiS^o-^piti et les battants ont été enlevés et 
mis à part. Philon. nous l'avons lu (p. io5) 
atteste que ces pièces, séparées de la cage en 
temps de paix , se conservaient dans un itiù. Hé- 
ron a pu ne pas s'occuper de la longueur totale 
des brodies, mais seulement de la pièce Inmco- 
niifae proprement dilc, dont la longueur Se ré- 
duit b la dimension ajipTopriée k l'épaisseur du 
pommeaa ou bourreiit formant le talon du hal- 
tanl. J'en ai conclu que les broches, avec Icnr 
tige allongée, avalent peut-être elles-mf mes une 
certaine ^ejjii/ii*!, favorable à l'effet utile de 
farme. Dans ma première édition, je faisais 
régner le manche .sur toute la longueur dn 
conoidt. M. Vinceut, qui avait cru, pendant 
longtemps, reconnaître dans cette pièce un ré- 



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DÇS MANUSCRITS. 



Ta ii véxot rûv AB EZ' xo- 

pvpûv * éttia'lov xtuvoeiiow'' 

iétifs ^éireais vi)ros èxi//lov 

Tûp r& H6 * SixtOAou £t>^. 

^. Éx^Tawa» Si " xarà 

fl^XO; (TOlJ^K TGTpO^'ûJ- 

ww " Mai riipfxotw f v tais " 
AB EZ xopu^aû, é&)e xo- 

xp/xoiE ", dpfiotj'Jûv " Tor« 



Ulnasqut aatem hrachioli i 
santmo ab et ei crtusitado s 
dimidii digiti, atriusque ver 
gdethcab radiccdigili unia: 
2, Brachiola aatem hn 
béant secandum longiludinei 
fabos introritts rtctangaîoi 
modiolosque \transvertoi\ja3:- et munies . 
ta partes sommas ab, ei, ita mets ab. 



147 

sommets a£, ez, de ces piè- 
ces , ont d'épaisseur un demi- 
doigt , et leurs ba^es ^ gd,hc, 

2. Ces pièces sont percées, 

dans leur nxe longitudinal, 

detro'uscarréï'[ouniorioiiM], 

droit des som- 

de tourillons 



slyh collaribas 



n'emprunter 
ma première solution dei ItmiotiSs. Touterois 
il donne au bols i i doi^^ts de long, et une sail- 
lie presque égale ani braehes , en leur laissant 
itae très-railile section. D'après sa figure i 
(pi. IV), le!< irai mesurent eu tout i8 doigts. 
Je rends en lalin navoaSif par brachiola, terme 
appliqué par V^gèce [De re milil. U. xt) aux 
6attaRti de U baiUte. 

* Jli](Ot tcSv )iopv(pâr, mij(as tîIi fdatat. — 
Vilnive {Sckn. 1. igi) traduit cnutitudo in 
lammo , creaitado ab radice .-j'imite son exemple. 
Le renflenienl ou pommeaa de la baie du bat- 
tant est exigé par l'obliqaili du bnu sur le 
cadre des ressorU. Il permet au lalon du bras 
d'appujer normalement contre le fond de la 
gorge. J'ai donné (fïg. i8) le profil malbéma- 
tique de ce pnmmton, au droit de son contour 
d'appui sur la gorge. 

' SaiXifvat mpaydrouf, mortaaes,troiu carrés, 
analogue) à celui qui Kçoit la queoe d'un ciMau 



ClIlHOBitLISTB 

D'Ai.itwinnia. 



ri, et [transversaux]'. De la sorte, 



fluiit ex simililudine uncialiuDi J et T, A et A. || * Tâ>* AB EZ] sic Wescher quasi ex F, ubi tSt 
i^. if Habet F, , - tûv af, eK prior divisi , unde AB. EZ Vincent , - tùv a^cÇ ye\ â^ïf cet. codd. - 
tû*a^CBald.etTli. Il • (xopv^*)] xopv^oil (P^P,) Baldus. || ' xavotiiint]iov xuvouiotlthtiiet 
P. Il ' AmiJXou li (ffiitru] sic Wescher quasi ex M. Primus Baldus. Ipse conjeceraro, Ponit Vincent. 
Habet F, . - iaxiiXav ii flpou habenl PV et cet. codd. min. Th. - iixnXop f.' habet F. || ' t5« TA 
He] sic Wescher quasi ex F diviiUt.ubi 7 1. ~r,e legilur. Frimus yi , nfi divisa etlidi , unde TA, Be Vin.- 
cent,-ïiSflbabcnt(P,P,],-yJnehabentF, (PJ-fJ.TfllPjP.P.P.P.PJ.-î-aijeBald.etThé- 
veDol. y " (Ji)]Omillil(P,]. Ij " ffùi>flFar ittpay<i»oiii] owAilrat lïip. . , PV,— Tlrpot^^ovc owIt^m 
(P,). I ■* ir taJt\ ir omittunt MF,, j " ^mofi^Mw] sic Wescher ex M. Habet F, -- yao^tia» 
Vincent, -yfrcoAuFPV [P,P,P,P,) - ji^trfai Baldus. Ex Tb. de Jeram , - yï/wM" (P,P,)-|| 
" (k^Ikom)] xp'voif errore typographico dedei'am. I " ippoa1àii]ippoalmr Y ,— aipoiïlSii VS.\ 

lervoir d'uir comprimé, a fini 



s l'aie du manche. La section 
carrée empêche l'outil de tourner sur lui'méme. 
Dana ma première édition, les 11 doigts de 
longueur, que j'assignais au manche, m'avaient 
fait supposer, pour eipliqucr la confecliou de 
celle rainait carrée intérieure, que ce mancfae 
était en bois, qu'on le fendait d'abord suivant 
l'aie, puis qu'on y pratiquait la rainure en 
question ;aprÏ9 quoi le* deux moitiés, rajustées 
ensemble, étaient maintenues en contact au 
moyen des mVotei. Ce travail, je l'avoue, n'était 
pas sans difficulté ; sur une longueur supposée 
de 3og millimètres, 1rs conoîJei n'offrent, en 
effet, que iq millimètres de diamètre à la base, 
et 9 ^ au sommet. Aujourd'hui leur longueur 
se trouve réduite i i { doigts; et il n'est pas 
douteux que ces talons étaient fondus en bronze. 
La saillie des broches complète niiimnoinj U 
longueur toUle de 1 1 doigti. 

' Tàppavt iv TsTf xopu^Mt. Ce sont des toa- 
rUIaiu transversaux.. faisant corps avec le ca- 



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U8 



CHlHOBltLIn'E 
D'ALIXANDRIE. 



NOTICES 

F%. 17. KmrouSx on BalUnti. 




Lti iMtm «M owkiu HBl loiniri pv 1< m. d* HUiiii (Pi 

Fig. 18. RestitntioD dea BaUanu. 



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DES MANUSCRITS. 

T^pfioM xaj TOfe oetXifatp ", corn foiù mo^oïUqae coag- 

itatofUîtaSat'^ ivl râv ffAi- me/ifafi, tiufrncanlarperfBiaf 

Xifvuv" xaj xûvvôpftMv Iv et moiialoi in brackiolù fa- 

T0& xaw0*iSiffi '* yeyov6- brefactot. 



149 

des broches serrée» par des 
écrous , en s' ajustant dans les 
mortaises , s'assemblent avec 
les tourillons. Mortaises et 
tourillons forment ainsi tes 
points d'appui [ou pivots] 
des talons conoïdes. 

3- Soient donc kimn, xa 
pr, les broches munies des 
écrous kl, xo. Ces tiges se 
terminent par de» crochets 
mn, pr, formant saillie d'un 
demi-doigt*. [Fig. a8.] 



y. É&luva»iiviftiv Htt- 3. 5in( tjilnr klmn, xopr, 

v6»m" avftpotftoîs ttplHott, siyli cothmbat affixi: colia- 

tà" KAMN, SOnP", xpf- n'a auUm Ll. xo; habeant 

KOI a ol EA SO " - /ivaxap.- qaoque ityli in tamm.it parti- 

■ait" ii i^irwvav Ta x«iv&- but carvatarai mn, pr, d!mi- 

9ia vpàe Tofr'Br<p*(Ti"Tiç" diodigitoemirwntes. [Fig. 28.] 
HN np, 6^ot ixoiaa^'imni- 
Xou rà Iffiun". [Z^^fia BH.] 

'* [miX^aiw]] voXilair videlicet errore lypograpbico ponit Vincent. {| " iKnoftlitaSai] AixonftlitaSai 
babetM. ^ " (ovXqvawjJvaAifvttwpoDit \^nceul.|| "xmiMidtoJxavMfJiOT habet F.||*° {jtyQpàrit»)] 
jrtyopàmw codd, et edit. — ^e^ovôiriv [P,) , — ytjàtiaat [P, P,]. |{ " xu^vii] Posl xawliita icHpiitwp^ 
TDTf «fpon librarius in cod. M sed delevit idem. [| » tj]tj Jj HF,.~tâF. | *> KAtfN SOnPj sic 
Weacber, — jfitfiti, fo^p habent (P,P,PjP,P,]. ExTb.divisenm, - KAtIN, EODP divisil Vincent.— 
KAMNF&n habet M , - Kpi. i^. £« hibel F. - KTMNEn babent PV, - k^^ habet F, . — xX^pS* 
{P,P,PJ,«A(«p&iBaldu3,-ja(M.e«(P,),-âÂf<ïeôp«[P,maiî.] || » ÏA EOJsicWescher «piasi 
exM, — «A.foprimusdivisi, — KA.SOponitVinceot, — ïA.ÏBbabetF, ~ a HS habet P.|| •• iva- 
xtafxàt\ drofiiu habet M, — iJMMafisâf H iyjtvû omittitF, — i àvaimf.-*ài habet (P,). \ " «ripoin] 
'■wépaoi» IIP,. Il " TJf] sic quasi ei coQJectara Wescher. Primus restilui. Ponil Vincent, — li cet. 
codd. et edit. g » t^ot ^odnf] 9^ot U ixainat babent MF,. Ponit Wescher. |[ " iA ffpm] ta f 
habet P, — Posl ta Hfuvv. . . iacunam esse ex Vincent sospicalur Wescfaer, adjuncûsque punctù 
■MtaTÎL At Vincent lacuoam tantummodo sub 6ne gallica conversionis punclis adjectis indicat, 
; qutppe nullam in machins membronim descriplione partent Beni Aleiandrinui 



nofdf, au droit de sa petite base, et servant de 
pitou an ballant. L'idée de ces lourifloiu, ciip- 
fiof, est rendue, dans les mannicrits de la re- 
cension bjzantine, par des rtnjJtnunls Irianju- 
lairet, figurés vers la pointe des KwvonJif pro- 
prement dits. (Yoy. plus haat. fig. 37, Th. 110 
et W. i34.) 

* i^ot fyoiaitt ioKTiljn là If^iov. Ces tro- 
chtu font, en effet, saillie de ïoj m AanI [t-^ot] 
sur l'abont de* hrixhet, pour recevoir la corda 
nrcMrr. On voit, en outre, sur tous les manns- 
crils, que ces broches ou tiges ne sont pas rec- 
tHignu. L'^re m'a conduit à leur donner une 



forme arquée, d'environ 1 doigt de flèche. Leur 
section est ronde, et va en diminuant vers 

r extrémité libre. 

Ici se termine la description de la Ckiro- 
batiste. M. Wescher la croit incomplële. et il 
termine-le texte par la suspension ta lifuin. , . . 
M. Vincent , k qui il doit celle conjecture , suv 
pend, non pas la fin du teite, mais sa propre 
traduction, par un sentiment de juste modes- 
tie, n'ayant pas conscience d'y avoir retrouvé 
toutes les pièces de la machine. La Sjalhist de 
la Ctiroiolùlc , donnée ci^après . démontrera . je 
respère , que l'auteur grec n'a omis aucun détail. 



, Google 



150 



NOTICES 



CUIROBtUSTK 

vatsan 

[r.tLSItNDRIB. 



QUATRIÈME PARTIE. 



SYMTHBSE DE LA CHiROBALlSTB. 



DE DEMONSTRATION. 



308. A la simple lecture, on a pu constater les liaisons qui existeaf 
entre les différentes parties de Topuscule d'Héron, et même l'enchaî- 
nement qui permet, jusqu'à un certain point, d'assigner à chaque 
pièce, sinon sa fonction propre, du moins sa position dans l'ensemble. 
Les divers détails y rappellent, en effet, presque partout les indica- 
tions analogues des BeXoirouxé, d'Héron et du livre IV de Philon de 
Byzance, avec une précision telle, que, si parfois une forme spéciale 
se refuse k une description claire, l'auteur prend soin de l'élucider à 
l'aide d'une Ggure. 

309. J'insiste sur le fait, en vue de mettre à néant, une fois pour 
toutes, les imputations de Baldi et de l'école â la suite, au sujet des 
prétendues mutilations du texte de la XeipoSaXAib^pa. Les commen- 
tateurs n'en ont pas même soupçonné l'état d'intégrité réelle. Elle 
éclate pourtant, dès les éditions de Baldi et de Thévenot, où, malgré 
quelques notations incorrectes et quelques cotes inexactes, j'ai pu 
reconnaître, sans le secours de la diplomatique, la charpente d'un 
engin unique , complet, analogue à ceux des BeXonouxé,. Il est juste 
de venger les anciens, nos maîtres à tant d'égards, de torts impu- 
tables, le plus souvent, à d'impuissants interprètes. Dans la pratique, 
les ingénieurs de l'antiquité ne déployaient pas moins de science que 
les plus habiles d'entre les modernes. Leur mécanique, comme leur 
architecture, est là pour l'attester. Ils pensaient que l'expérience ne 
doit jamais dédaigner les principes. Ils regardaient la routine comme 



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DES MANUSCRITS. 151 

l'école des paresseux. S'ils ont parfois mal défini quelque loi natu- 
relle , ils l'appliquaient presque toujours avec une remarquable sagacité. 
L'invention des ressorts mélalliqaes, telle que la décrit Philon de By- 
zance, en est une preuve incontestable. Vkoirear da vide n'a point 
empêché les Grecs de créer la Pneumatiijae. Les machines simples, 
coin, poulie, moufles, treuil, engrenages, chaîne sans fin, sont d'une 
haute antiquité. Les grues, fardiers, norias, tympans, pompes, roues 
hydrauliques, etc., etc., sont décrits tout au long dans Vitruve'**. La 
vis à écrou fournit à Archimède, son inventeur, le moyen de mettre 
à flot son grand vaisseau La Ville de Syracuse. Transformée en vis hy- 
draulique, l'immortel ingénieur l'appropria ensuite à l'épuisement de 
la cale***. Le roi de la mécanique moderne, le piston, est l'œuvre de 
Ctésibius, fils d'un barbier d'Alexandrie***. 

Sans doute les anciens ont imparfaitement connu les lois de la ré- 
sistance des matériaux. Leurs idées, à cet égard, sont assez confuses. 
En architecture, ils suivent de préférence les règles de l'esthétique; 
mais, dans leurs machines, ih ne sacrifient jamais la solidité à l'élé- 
gance. Toujours on les voit procéder avec réflexion, respectant le 
passé au profit de l'avenir; et c'est leur étemel honneur d'avoir inau- 
guré, en toutes choses, des méthodes qui sont restées l'âme de la pra- 
tique courante , dans les applications de la science moderne. 

Slt). Cette habileté souveraine des Grecs en matière technique 
ressort nettement du travail de synthèse que j'ai tenté sur la cbiroha- 
liste. Il s'agissait d'initier le lecteur à la marche graduelle de mes pro- 
pres-recherches. Je ne pouvais mieux faire que de les reprendre sous 
ses yeux. Chacun jugera ainsi du degré de confiance que mérite la 
solution proposée, et de l'influence qu'elle peut exercer siu la resti- 
tution de l'artillerie antique.. La yitipQ^cùXi(/lpa a beaucoup d'ana- 
logie avec le ■j((Ù.x.6tovqv , sinon de Ctésibius, du moins de Philon de 
Byzance. L'engin à ressorts de bronze n'était , comme on l'a vu , qu'un 
perfectionnement du système névrolone; et, sous son épure élégante, la 
chirobaliste observe encore les traditions d'un art séculaire, jusque 
dans l'effort heureux tenté pour l'en affranchir. Aussi bien, entre les 



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152 NOTFCES 

gros calibres de la Bélopée et la manabalisie portative , éclate la ressem- 
blance signalée par le poète '*'' : 

Faciès non omnibus una, 

Nec diversa tameo, qualem decet esse sororum. 

311. Le commentaire donné plus haut, à l'appui de ma traduction 
des principaux éléments des BeXoiroiixdt *", avait pour obj et la restitution 
de l'épure des engins palintone et euthytone, déduite du tracé des écas- 
sons biais. La chirobaliste semblait impliquer une structure analogue. 
Déjà, dans ma première édition, j'avais cherché à déduire du biais de 
l'échelette la méthode d'une reconstruction d'ensemble. Peut-être 
même, du tracé bien défini de l'engin, pouvais-je espérer l'explication 
de plusieurs points, encore obscurs, du système aévrotoae. Mais le 
modale qui, dans l'artillerie primitive , est toujours un guide précieux, 
fait complètement défaut dans la chirobaliste. Avant tout, il fallait re- 
trouver cette mesare fondamentale du système. 

C'est par là que j'ai commencé mes recherches. 

DD MODULE DE LA XEIPOBAAAIZTPA. 

312. Dans l'engin aévrotone, ■ le diamètre de la lucarne, dit Philoo 
• de Byzance, constitue le modale de toutes les autres dimensions **•. » 

En d'autres termes. Vanité fondamentale est le diamètre da faisceau 
de torsion, au droit des barillets. 

313. Vanalogie nous montre, dans la chirobaliste, le cadre des 
xafiëét^pta, de trois doigts et deh[ de large, substitué au faisceau 
primitif : . t6 fiBTct&l Si<X(/lïifUt tûv xavoviuv SaKTvXoiv TC ***. ■ 

H s'agit de savoir si cet écarlemenl des montants du cadre joue 
également te rôle de modale dans l'arme d'Héron d'Wexandrie. 

Vérificationt directes du modale. 

31/l. a. D'après l'auteur, les montants du cadre des xa.ftJSé</}ptci 
mesurent i i o j doigts de hauteur, fivxos SaxTvXovs IC. • 



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DES MANUSCRITS. ■ 153 

Or 

3x3--=ioi="3 modales^^. 

L En largeur, ces montants ont un pea plus de i doigt \ : «XctTOs 
SaxTokoM SiftÀiipov fuxp^ "aXstov. 
La dimension exacte serait 

-î = 1 T doigt = ~ modale. 

Le fuxp^ tSk^QV vaut donc exactement 

(■!-■!) =17 *"»'"'■ 

c. L'écartement des montants, comme on l'a vu ci-dessus (n'SiS), 
est de 3 7 doigts = i module '*". 

d. La largeur de'l'échelette, sous la monture, est de 7 doigts = 
3 modales*'*. Telle est aiissi, d'après Philon, la laideur de la table 
de Veuthylone, mesurée en son miliea : tsXiros (toû TStpnpiiTQv) èx 
{Utov fiBTpovptSVOV Siafihpoiv Svo. La chirobaliste observe donc, 
dans cette dimension de sa cage, l'épure de l'euthytone '**. 

e. La longueur de la monture, en arrière de Téchelette, est de 
28 doigts •= S modales : «oJAs A rtpitjsats xai JoxTtiXwv A"*. 

f. La longueur du tasseau, découpé en relief dans l'œuvre de -la 
coulisse, d'après les dimensions du bois enlevé, est de 7 doigts — 
2 modules^^''. 

g. La largeur de la coulisse est de 3 7 doigts -= 1 module : isXéros 
SoMTvXovs rc **'. 

Ainsi sept dimensions, directement fournies par le texte, sont des 
multiples ou des fractions simples de la quantité 3 ~ doigts, laideur 
interne des cadres élastiques, essayée comme module, par analogie 
avec la laçante des engins névrotones. 

Vérijicationt indirectes da modaU. 

315. L'étude qui va suivre en fournit un grand nombre. Stu* 3o6 
TOME XXVI, S* partie, ao 



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154 NOTICES 

dimensions, déduites des 6A cotes du texte grec, on en compte 69 
qui dérivent du modale de 3 doigls 7. Une telle multiplicité d'applica- 
tions prouve l'indubitable authenticité de ce module. Je les dégagerai 
successivement, par voie de synthèse, des données mêmes du texte'". 
Le lecteur restera ainsi convaincu que je n'ai pas dévié, un seul ins- 
tant, de la méthode vraiment philosophique qui convient à une pa- 
reille recherche. 

srNTHàsK DBS KAHBESTPIA. 
Tracé det Ovales. 

316. Les montants des xa{lJSé</Jpm sont reliés entre eux, à leurs 
extrémités, par des colliers ayant 2 doigls de large en dedans, ^Zpot 
SaxTvXovs Jûo''". Les montants étant espacés de 3 doigls j, les colliers 
sont donc oblongs, comme l'indique, du reste, la figure correspon- 
dante, dans la plupart des manuscrits. Le nom de xpixos, que leur 
donne Héron, signifie anneaa, bracelet, et, en général, conloar fermé 
et ngide, circulaire ou oblong. La forme ovale est donc Ici admissible. 
Mais comment les anciens traçaient-ils cette courbe? Vame de panier 
moderne à trois centres remonte k. Huygens. En quoi difl%re-t-elle de 
Totale antique? 

C'est ce qu'il est curieux d'examiner. 

Posons d'abord une hypothèse approximative. 
■ 317. Héron assigne aux ovales la même épaissear qa'aax montants 
des cadres, tsâxps t6 ovto tqk xo.woi'foif'*'. Mais celle-ci est telle, 
dit le texte, que les lames ploient difficilement, "aà/ps Se &(/}$ fût 
ev-j^tpws xifirfîsffôoi'*'. Les lames en question doivent donc être assez 
minces, c'est-à-dire que le grand diamètre interne de l'ovale ne doit 
pas être beaucoup moindre que 3 -f doigts (diamètre externe). L'anse 
de panier cherchée mesure donc 1 doigt de montée et près de 
3 7 doigts d'onticrhjre La quantité la plus voisipe de 3 7 doigts est 
3 7 doigts. Elle laisserait 7 doigt pour la triple épaissear du ruban 
du coUier, à dédaire de liniervalle entre les maniants des cadres, comme 
l'indique le plan de l'assemblage de l'ovale avec le montant (fig. 3 1 - 



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DES MANUSCRITS. 155 

et 33). L'épaisseur du ruban serait ainsi dé ~ de doigt = -^ de mo- 
dtde, quantité a priori très^ationnelle'". Sa lar^ur est dVilleiirs de 
I doigt « wXcÎtos SixTvXov ëvot. » 

318. Voici (fîg. ag) letracé, par ia méthode moderne de t'anse à 
3 .centres, de- Tovale des xafiSét/ipta,, dans les dimensions ci-dessus^. 

Fig< ïg. K|>ure de l'ovule de» re»«orU d'après la métbode moUerne. 




On y remarque : 

Que les centres latéraux P, V, tombent sensiblement au miliea de 
chaque moitié du grand axe; 

Et que le centre da milieu, S ou Q, se trouve très-rapproché de la 
circonférence du grand asce'*^. 

Si les trois centres occupaient exactement les positions ci-dessus, 
Vovale résultant différerait très-peu de celui qui précède. On en peut 
juger par le tracé suivant : 

Fig. 3o, F.pure de l'ovale dea ressorts d'après la méthode antique. 




•i .«•. 

Les trois centres"** occupent les sommets d'un triangle de base CD 



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D'ILMANDHIE. 



156 NOTICEvS 

égale k sa hauteur ON. On en déduit OC ■= -J- ON. Les rayons extrêmes 
NE, NF, du grand arc sont donc tracés soas le biais de ^de base pour 
1 de kaatear. 

319. Ce biais, déjà restitué dans Tépurè da. palinlone , reparait ici 
avec une évidence encore plus frappante. La simplicité de la méthode 
avait de bonne heure recommandé ce tracé de Vovale à la préférence 
des anciens. Il n'est pas douteux que l'épiure ci-dessus est exactement 
celle de ïovale antique , dans le cas particidier des xa^Sét/lpta,. Je dois 
achever d'en convaincre te lecteur. 

320. Dans les ovales en question, n'oublions pas que le grand axe 
interne est Finconnue du problème. 

L'anse obtenue par le tracé (fig. 3o) a sa montée en rapport détei^ 
miné avec son ouverture, c'est-à-dire un sarbaissemenljixe, équivalent i 
o.3i, comme il est aisé d'en faire le calcul"''. Dans \anse antique à 
3 centres, la montée est donc égale aux 3 1 centièmes de Vouverlare. 

Réciproquement, Yoaverlure égale ;^-=3. 2^ fois la montée*^. 

Dans le cas actuel, la montée = j largeur en dedans = i doigt. 

Vouverture ou diamètre interne sera donc de 3.a3 doigts; en nombre 
rond, à 0.02 de doigt -=(0.00038 mètre) près : 3**. 2 5 = 3 -f doigts. 

C'est la quantité approximative que j'avais adoptée a priori, en sup- 
posant aux rubans une épaisseur de — de doigt. Celle-ci se trouve 
donc complètement justifiée '^. 

Et il en est de même de l'hypothèse relative au mode de forma- 
tion de l'ovale et de sa jonction avec le montant du cadre. (Fig. 32.) 

La largeur externe de Tovale est donc 2^+ 3 (-77)'' ^ ^ 7 doigts; et, 
par suite, la montée externe est de 1 ^ doigt. Son rapport à l'ouver- 
ture externe est donc ^^ = ^TE~ "^ °'^ ' ' 1"*°ti''^ égale au rapport de 
la montée interne. 

Ainsi le principe du biais antique, appliqué à ïovale des xap£é- 
(/ipioL, détermine rigoureusement le tracé de la courbe, et fixe en 
jnéme temps répaisseur des rubans, laissée vague pai- Héron d'Alexan- 
drie. 



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DES MANUSCRITS. 157 

Nous verroDS bientôl de nouvelles preuves confirmer l'exactitude 
des résultats qui précèdent, h'épaissear, désormais certaine , des 
lames élastiques va servir de base à la restitution complète des 
xaftJSéf^pKL, à leur orientation dans la charpente de l'arme, k la con- 
firmation de son caractère palintone, enfin à la restitution de l'épure 
complète de la XMpoéaXX/ir'îpa. 

Plan des étriers et chapes des pîvoU. 

321. Les brides (vfnliipta, pièces en forme de II) figurées vers les 
extrémités des montante des cadres, mesurent -f doigt (Tôuvertare, 
eZpos ScaçTvXov U^otpov '''°. 

De même, les chapes cylindriques en bronze léger sont fendues 
saivanf an plan diamétral, pour recevoir de profil des lames de f doigt de 

largeur; xvhvSpoi èvTOfiàs èjiéxarjiv xarà Stdfifftpov, sU &s 

xavôvia èfijSeëXi^a^a} àp{to&}à xarà xp&ta/pov, tsA^TOs (^ov Ix^Tspov] 
AxxtûXov Stfioipov''". 

Lesdites lames mesm-ent en longueur lo doigts, p-Uxos SaxTv- 

Ces lames ne sont autre chose que les étriers, dont la largeur 
(~ doigt) s'adapte à l'ouverture [y doigt) des •aiYlàpm. Chaque étrier 
développe bien lo doigts de longueur. J'ai restitué la dimension Sax- 
TvXovs 1 à la place de Sa,xTÙXovs r, donnée par tous les manuscrits. Je 
dois à l'épure cette correction d'ailleurs conforme au procédé paléo- 
graphique. 

Les étriers s'ajustent, par les fentes ci-dessus, aux petites chapes de 
bronze évidé, xîîkivSpoi ^tùocoi xoû^oi, mesurant i \ doigt de diamètre 
interne, ttjv Stâfierpav toû evpovs SoxtvKov A xal y\ et de même épais- 
seur que les lames des ressorts, tsixps Sk ïaov tw tàv xctvovluv^'". 

322.' La figure 3 1 ci-après montre en plan ce dispositif. 

L'axe 66 figure le plan médian du cadre , et le point o est le centre 
de l'ovale. Les sections AE et DF sont les montants du cadre, distants 
entre eux de AD= i modale. 

On a aussi AE*=DF=-|- module. 



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>-.tT.n*m*iE. 



158 NOTICES 

Achevons le carré ABCD, dont AEFD sera la moitié, et menons les 
diagonales AC et BD. 

Fig. 3i. Épure en plan du c«d[«-rMsorl. 




Ces diagonales coupent l'axe bb, aux centres secondaires ce de 
l'ovale du ressort. 

Je prends BC pour limite de la portée EB de l'étrier, en décrivant 
cettepièce de manière que son arc eittérieursoittangentàBC au droit de 
l'axe XY. Il en résulte que l'étrier se trouve inscrit dans le carré ABCD. 
Je trace en plan la chape QS de diamètre interne égal à i y doigt, en 
plaçant son centre I sur la corde QS de l'arc externe de l'étrier inter- 
cepté par la chape. Je donne à ta chape ~ de doigt d'épaisseur, comme 
aux lames des ressorts; et la chape se trouve alors tai^ente en L à la 
circonférence décrite sur le grand diamètre externe de l'ovale. 

323. Héron passe sous silence Vcpaissear de la laine d'étrier. Il 
est naturel de la supposer égale à -p;- de doigt, épaisseur des autres 
lames du système. Selon toute probabilité, ces diverses lames se dé- 
coupaient dans une même feuille de tdle. De tout temps, l'économie 
de la main-d'œuvre par l'uniformité du travail, a été l'objet pratique 
de l'industrie. 

324. J'observe que rétrier, en traversant la chape en Q et S. par 



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DES MANUSCRITS. 159 

les entailles ménagées dans l'épaisseur de cette pièce, doit produire ' 
avec la chape un assemblage demeurant stable, sans le secours d'au- 
cune autre pièce auxiliaire, il suffit pour cela que la portion QS de 
l'étrier, interceptée par la chaule, soit rectiligne. B en résulte en Q et 
S deux coudes assez prononcés pour empêcher la chape de glisser le 
long de la courbure de Tétrier. De cette façon, la stabilité de la chape 
ne laisse rien à désirer. Il se trouve alors que la face rectiligne ex- 
terne QS de l'étrier passe au centre I de la chape. 

325. La distance 01 du centre de Vovale au centre de la chape est. 
facile à calculer. 

On a 

ÔÏ-OL + LH + HÎ. 
Or 

OL = imorfa/e = - f 3 .5oJ= 1 .7-=i .yS, 

LH = — doigt, épaisseur de la chape suivant le texte, laûtptos ttjov 
T^ Twi» ita,vovia>v (cf. n° 3o5, ç-}, soit I^H «= o'*.o85. 

Enbn HI*=^f 1 ^J doigt, rayon interne de la chape; soit 

Il vient donc 

OI-^ 1 .7604-0 .o85 + o .667—3 -5o3 = 2- doigts. 

326. Maintenant, l'installation des ressorts dans la machine donne 
à la ligne 01 une orientation PS (fig. 34) qu'il est aisé de reconnaître 
égale au biais de j poar i , par rapport à l'axe MN de Téchelette. 

En effet, dans cette hypothèse, la projection PC de PS sur MN 
(fig. 3A , p. 1 65) aura pour mesure 

PC = PScos^C = fôXo.89Ji = a^5oxo.894 = a^235«2 Je 



irALUtraMS. 



Or, au S 4 de la XwpoSxXX/o^pa, nous lisons qu'une certaine lon- 
gueur GE (SV, fig. 34) mesurée sur le xa^piov, a de longaear 



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160 NOTICES 

1 pied 7 -j- doigts, Thv uèv TE tsoSàs èvos xoti SctxTvXav ZC*. On a 
donc GE » aS -j- doigts. Selon toute probabilité, c'est la distance des 
centres des chapes ou des pivots des battants. Dans cette hypothèse, 
en elTet, la distance PQ des centres des ovales symétriques serait 

PQ-SV+2PC = (23''j + 2X3^J)doigts = (a3''i+4''j) = a8doigts, 

soit PQ = 8 HOOUl.ES I Cette valeur remarquable confirme tous les 
détails qui précèdent. 

Elévation dei cadres, brides, élriers, chapes et crapaadinet. 

327. Les montants du cadre ont lo-f doigts de longueur [ou kaa- 
teur), fiUxos iaxTvXovs IC "*. Or i o 7 doigts = 3 modales. 

Il s'agit de distribuer sur cette hauteur les pièces complémentaires 
des xoifiëé&lpia. 

Les ovales occupent les extrémités, soit 1 doigt de hauteur k chaque 
bout'™. Ils sont donc, sur chaque cadre, à 8 7- doigts l'un de l'autre. 

Je partage (fig. 32)la hauteur totale du cadre en 6 demi-modules, 
et l'intervalle entre les montants en h quarts de module. Dans la divi- 
sion en hauteur, chaque rectan^e ou compartiment mesure - de base 
sur 1 de hauteur. De même, [a division en lai^e donne des quarts de 
module, qm, avec les demi-modules de la hauteur, produisent des rec- 
tangles semblables aux précédents. Après le carré, la forme de ces 
rectangles est la plus simple. Nous en avons déduit, dans les BeXo- 
TTOUXït'^^, l'angle biais de Vécosson palintone. Les rampants d'un^run- 
ton antique sont les diagonales de deux rectangles adjacents, de 2 t2e 
base pour 1 de hauteur. L'ange que fait chacun d'eux avec l'horizontale 
est précisément de 26" 3 4', biais du vSfùhnovQV. C'est Tangle biais pré- 
féré par les constructeurs antiques. 

328. Cela posé, voici la distribution rationnelle, en hauteiu*, des 
diverses pièces des xa{i.€é(^pta (fig. 32 et 33). 

a. Le plan externe des élriers se trouve à i module du milieu de 



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DES MANUSCRITS. 161 

la hauteur du cadre. De Vovale à rélrier voisin, l'intervaUe est en effet 
de -j- doigt, et le raban de l'ovale a i doigt de largeur. 

FiR. 3s. Catli-e-re^aorl grailué en mixliile». 




b. La position des brides résuite de celle des étriers. La longueur 
de ïi fente est de j doigt^''^, et sa largeur est égale à l'épaisseur des 
rubans, c'est-à-dire à ~ doigt. Les brides mesurent donc en hauteur 
totale 7 + 7 = 7 doigt. 

c. La gorge du monfant d'arrière mesure j modale d'ouverture, 
soit 7 module de profondeur par rapport à la /ace externe du mon- 
tant. L'épure bahstique de l'engin conlirmera plus loin cette quantité. 

d. Quant aux chapes et crapaadines, il faut d'abord en expliquer le 
détail. 

329. Les chapes sont des pièces aabb [Hg. 33) moidées en bronze 
creux et mince, xvXtvSpoi xa,Xxoi xov<pot . d'épaisseur • égale à celle 
. des rubans"*. ■ Elles ont 2 doigts de long; et leur diamètre, da càte 
évidé, Siâfierpos Tov sCpovs, est de i 7 doigt. Dans Héron d'Alexan- 
drie, evpos exprime toujours ime largeur vide, et «^otTOs une largeur 
pleine. Nous en avons cité plusieurs exemples. 

TOME XXVI, ï' partie. 31 



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162 NOTICES 

La paroi de )a chape évidée est fendae diamétraleineDt eu c, c, 
pour recevoir de profit, xarà xpéra/pav '*", les étriers de j doigt de lar- 
geur, -crXaTOs SaxTvXov Stfiotpov, appelés déjà par le sipos SaxivXov 
SifÂOtpov des arides'". On a vu plus iiaiit l'assemblage en plan (fig. 3i) 
assigné à ces pièces. 

Il est naturel de diviser la chape, représentée en coupe et en élé- 
valion par la fig;urp 33 ci-dessous, en trois parties, savoir : 

Kig. 33. Uijlaili des rliapi's ri crBjwuilinM. 




a. Télé de chape, au droit de i'étrier, hauteur ^-f doigt. 

jS. Base sphérique, de ~ doigt de diamètre, tijv Se StdfieTpov tov 
eiipovs SaxrvXov Axai y' "■^; hauteur = 7 doigta". 

y. Gorge inférieure = | doigt. 

Ensemble al =^2 doigts. 

330. La figure ci-dessus indique seulement la forme géométrique 
de la chape. Le bronze dont elle était fabriquée portait sans doute 



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DES MANUSCRITS. 



163 



quelque ornement en relief, tel que des fleurons, témoin les figures 
de plusieurs manuscrits***. Ces ornements s'obtenaient économique- 
ment par le moulage. Nous en avons cité un exemple dans le xut<j6- 
^uXXov [feaille de lierre) du xcùxérovov de Philon (p. ici, fig. i5) 

La crapaadine bbdd fait corps avec la chape; elle en est l'appen- 
dice. Elle est située da côté de ta surface convexe, xpUovs avfiipv$à. . 
xeeptKSifiévovs tf xvpr^ érru^veia tÛv xvXivSpMv^^. Elle mesure 
i doigt de laideur et i -J- doigt de saillie, à partir des points b', d',j'. K 
(Cf. fig. 3^, p. i3a.) 

Dans les manuscrits, .les lettres ,B^A ,?,H, sont adjacentes aux côtés 
omincis des chapes, c'est-à-^lire aux collets S reliant les chapes avec les 
crapaadines. Il est évident que bd=\ j doigt de saillie doit être compté 
à partir da bas de ces collets; et la longueiu- totale de là pièce ad est 

'""^' arf = a6 + W=(2''+ii'') = 3idoigts>". 

Quelques manuscrits donnent Aç'S' •= i -^ au lieu de A^^ i ^^ 
pour la longuet de la crapaudine. L'épure ci-dessus (fig. 33] montre 
que la vraie dimension est i \, bien que tous les manuscrits qui 
donnent AçT proviennent de la recension byzantine'*'. En eflfet, aux 
S-J- doigts ci-dessus, ajoutant -J- doigt pour le rayon (diam.=--j- doigt, 
CuinoB. V, a) de l'extrémité du pommeaa conoîde portant les toaritlons, 
on trouve 3 -f doigts => i modale, distance du dessus de la chape à l'axe 
du battant. Le dessus aa de la chape arase donc le plan externe de l'étrier. 

La crapaadine doit son nom à ïévidement e [xplxos), dont la largeur 
est de 7 doigt. Le mot i^XaTOf ici employé est le diamètre externe 
= ^7 doigt de la crapaudine. L'évidement de ~ doigt de diamètre cor- 
respond k l'épaisseur ez des toarilhns (ûg. a8, p. tdS] des battants. 

Les figures 3a et 33 montrent l'harmonie de la forme et de l'ins- 
tallation de la chape et de sa crapaadine dans le cadre-ressort. Le ré- 
seau des diagonales tracées dans ce cadre a servi, on le voit, à déter- 
miner les points principaux du contour de cette pièce, dont le type, 
choisi a priori parmi ceux des vases de jardin, n'avait plus qu'à s'ins- 
crire dans le cadre d'ensemble. La figure ad (p. i3a) donne cette 



D'itLUknKi*. 



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164 NOTICES 

forme aux chapes et crapaadines; mais la figure 33 (p. 163] en est une 
variante mieux appropriée aux exigences de la démonstration. 

OrienlatiOR det KofiSé&lpia. 

331. Dans tous tes manuscrits, la figure des xaixJSéàlpia repré- 
sente les deux cadres en position symétrique, l'un par rapport à l'autre. 
Celle qu'en a donnée M. Wescher'", d'après le manuscrit de Mynas, 
montre en effet la double gorge orientée vers le dehors. Mais le texte ne 
fournit aucun autre indice de la position effective des cadres. (Voir 
plus haut, fig. 33.) * . 

J'ai déjà fait remarcjuer'*® que les extrémités de Véchelette et du toit 
de la machine sont disposées en biais symétrique, suivant des lignes 
convergeant vers l'arrière de la monture, absolument comme les ailes 
ou écussons du isa)Jinovov. Cela nous conduit à rechercher si le 6iaM 
de la chirobahste est aussi de 1 de base pour 3 de haalear. 

Dans le calcul de la distance du centre de Vovale au pivot des bat- 
tants, on a vu plus haut que, d'après le texte"*, les pivots sont distants 
l'un de l'autre de 3 3 -^ doigts. 

J'ai montré (n" 335 et 326) que, dans chaque cadre, le centre de 
Vovale est à 2 7 doigts du pivot (centre de ta chape); 

Mais que , par suite du biais probable de 7 pour 1 , cette distance 
de 3 7 doigts correspond à 3 ~ doigts mesurés sur Taxe de Téclielette; 

Et qu'ainsi la distance entre centres des ovales extrêmes est (n" 336) 
de (33 7*^+ 2 X2 7^) = 38 doigts == 8 moddles. 

332. On verra plus loin que les autres dimensions principales de 
l'engin répondent à 3, 4^ 8 et 16 modules. Au surplus, dans les en- 
gins névrotones, tes ractX/iTOva mesurent 1 a modales entre les axes des 
faisceaux, et les EÙdvTOva mesurent d moda/es. L'entraxe des faisceaux, 
dans la chirohaliste , correspond à Ventraxe des ovales extrêmes. Les 
8 modules trouvés sont donc une moyenne entre les dimensions ana- 
logues du palintone et de ïeuthytone. 

On ne peut donc douter, par suite des 8 modules mesurés entre les 
centres P et Q des ovales extrêmes , que les xafiSéi^pia sont en effet 



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lyALKxtiiDniR. 



DES MANUSCRITS. 165 

orientés, par rapport à l'entr' axe PQ des ovales, sous l'angle a-= a6° 34', 

correspondant au 6iais de i de base pour \ de kaatear. 

333. La ligure 34 représente l'ensemble de cette restitution. n-aËnoH 

11 suit de là que les pivots S et Q des battants se trouvent à GS = 

VD^-J- (2 7) •= 1 7 doigt en avant de l'entr'axe PQ des ovales, 

Fig. 3i. Orienlation des cadres-ressorls. 

^ '9^'J- ■9^*4.- r ,^ 

i-^J- 1;, 'fer-"'" 

-jif.^ .V,' ■ 



Longerons. 

334. D'après rauteur"\ les longerons du xhftthaov mesurent : 
l'an 26 doigts, laoSos évàs xal SaxvûXojv I; l'aatre .3^ doigfs, isoSàs 
èvàs xûtî ScLXTvXeûv H. 

Dans tous tes manuscrits où les lettres des figures sont complètes, 
les longueurs ci-dessus sont prises entre les sabots. En outre, celle de 
26 doigts s'applique au longeron Savant et celle de 2k doigts aa lon- 
geron d'arrière. 

On a donc (fig. 35) : SU = 1 3 doigts et HG = 1 a doigts. 

Fig. 35. ÉpuT« de l'échelette et de» Mb«ts. 
^ , i/ïl*- fllÏT 



E<)ulJi ir o-.aiiij pur doigta [i «ivinHi). 



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166 NOTICKS 

Sou!t lu monture MN. Tiatervalle UV entre les longerons est de 
3 doigtai. En eflet Héron leur dimne en cet endroit une largeur de 3 doigts. 
tspos Tois TT {lépem taXàros SomtvXovs B'"*. On a donc BU = VC ^ 
3 doigts. Et. comme la largeur de técheleile correspond au tasseau BC = 
7 doigts =' a modules, découpé sous la monture, les deux longerons se 
Irouvent à 3 doigts l'un de l'autre. 

Aux extrémités, la largeiu* des longerons est réduite k i 7 doigl, 
SdxTvXov êva T^apTOf"'. Ainsi SJ = HE = 1 ~ doigt. 

Quant à leur écaiiemenl, il est maintenu à 3 doigts, soit JH = UV; 
mais les bords internes JU et HV des longerons ne sont pas parallèles 
à l'axe de l'échelette. Ils fléchissent vers l'avant, chacun de ~ doigt. 
I.<e fait sera mis en évidence ci-après, par la justification mathématique 
de l'épure des sabots. 

335. Vêpaisseur des longerons n'est pas donnée. On verra plus 
loin qu'elle doit être de 1 doigt. Cette dimension procure d'ailleurs 
au longeron la section de 2 de base pour 1 de hauteur, proportion an- 
tique répandue à profusion dans toutes les pièces de la chirobaliste. 



33€. Au centre de l'échelette, sous la monture, se trouve' une cr- 
tretoise UVU'V, de 2 j doigts de largeur, sur 3 doigts de longueur 
en œuvre, firjxos X'^pïs tw» Tépftatv SaxTvXovt T'**. Ces 3 doigts con- 
firment Vécarlement des longerons, que l'entretoise sert à contreventer. 
Ils prouvent encore que l'échelette mesure 7 doigts de largeur totale 
en son milieu, et qu'ainsi elle s'adapte exactement sous le tasseau de 
7 doigts de la monture. ' 

L'entretoise s'assemble à tenon et mortaise. Les tenons mesurent 
Y doigt d'épaisseur, sur 2 doigts de longueur et largeur : ils traversent 
les longerons de part en part. 

Sabots. 

337. Les sabots (ïcfpfjtoi) sont découpés dans le même morceau de 
bois que le longeron correspondant"*. Tels sont (fig, 36) les ahouts 



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DES MANUSCRITS. 167 

AL et HD de l'échelette. Toul le travail se fait à la scie, avec une ex- 
trême simplicité. L'obliquité des ailes de la machine exige que les sa- 
bots fassent corps avec les longerons. Le bois était abondant chez les 
anciens. 

La section des sabots est un carré de 2 doigts de coté, •aàyps SaxTÙ- 

Xttsv Sûo^^. Dans Héron d'Alexandrie, une dimension unique, exprimée 

par -usà-j^ps, ■oXiios on ewpoff, indique toujours le diamètre d'un cercle 

. ou le côté d'un carré. On en a vu un exemple (n" 329), avec sipos, dans 

la description des chapes des pivofs. On en trouvera d'autres plus loin. 

338. L'auteiu" ue dit n'en de la longueur des sabots'". La Ugure 35 
(p*. 16Ô) montre qu'il eût été dilhcile de l'indiquer clairement. Troi» 
lignes plus haut, l'auteur renvoie d'ailleurs au dessin. Ici probable- 
ment, comme pour les xafUSé&lpia,, le xaftâpiov, les xœvostSif et les 
pièces du déclic (xXe^tc), la figure suppléait le texte. 

339. Ainsi que je l'ai indiqué plus haut, l'échelette s'applique 
transversalement sous le tasseau découpé dans la monture, à 28 doigts 
ou 8 modales du fond de la crosse. 

Traçons donc le rectangle ABCD (fig. 36), de 2 modales de laideur 
au droit du tasseau. Dans ce rectangle sera inscrite la moitié de l'éche- 
lette. 

De plus, prenons la base Ati double de la hauteur BC, conformé- 
ment au principe antique déjà signalé. On aura AB = 4 modales; et AD 
coupera l'axe MN de l'échelette en P, centre des ovales des x<t\tMé<Tlpi<i, 
ainsi qu'on l'a vu précédemment. On aura de même IKl = 4 modales 
{fig. 36). 

Or, la queue E de la coulisse étant à 8 modales de C, on a (fig. 36) 
DC = ^CE. Donc, en menant EDW, on détermine le iirtf's extrême, de 
I de base pour 2 de hauteur, que l'analogie avec le tsaXiviovov assigne 
k l'échelette. 

On voit de suite que D appartient à la circonférence décrite sur EB 
comme diamètre (fig. 36). Démontrons que la ligne biaise EDW li- 
mite l'extrémité même des sabots. 

Je mène d'abord (fig. 36) la diagonale DB. L'angle BDW est droit. 



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CBIBOM LISTE 



168 NOTICES 

Ijcs sabots, POINTS D'APPUI de lajlexion des ressorts, doivent en effet être 
D'ÉQUEBBE sur DE, c'est-à-dire parallèles à BD. 

Fig. 36. Coiiiergence du biais DW vers la queue E de la coulisse. 



1^' ; \^\ 



ÉEl»ll><l>g-,o(.iiSpDHdDi||l = (JL «,in»). 

Évidemment le point D appartient au sabot d'arrière (fig. 35], 
dont le demi-longeron mesure 1 2 doigts. Soit donc Hbl parallèle à AD, 
à l'intervalle DE -= 2 doigts. Comme DC^i A doigts, on aHV=i 2 doigts. 
Je prends EH = i j doigt. Je joins HV et EC , et j'obtiens ainsi les arêtes 
du longeron d'arrière. De même, DE et EH sont des arêtes du sabot 
postérieur de l'échelette. 

Cela posé , je prends DG = a doigts, largeur donnée du sabot. Je mène 
Gl parallèle à DE et HI parallèle à DW. J'achève ainsi le contour 
DËUIG du sabol d'arrière, de 2 -j- doigts de longueur maxima, et mi- 
nima de 2 7 doigts, comme il résulte du tracé grandeur d'exécution. 

D'une façon analogue, je coDStruis ie sabot d'avant. Je mène JU pa- 
rallèle à HV, et je prends SJ parallèle à AD, à 1 doigt de distance. J'ai 
alors.JU = i3 doigts, demi-longueur du longeron. Je prends SJ = 
I 7 doigt, etje joins SB. l.a figure SJUB est celle du longeron d'avant. 

Maintenant, je prends JL parallèle à Gl- Je mesure LF= 2 doigts, 
puis je mène FK parallèle à JL, et enfin SR parallèle à LF. Le con- 
toiu- LJSRF est celui du sabol d'avant. 

Sa longueur maxima est de 3 7 doigts, et sa longueur minima de 



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DES MANUSCRITS. 169 

3 7 doigts, d'après l'épure grandeur d'exécution (fig. Sy, p. 170). Ces 
dimensions se vériûent également par le calcul. 

PttTticalarités de tépare des sabots. 

340. Du tracé qui précède, il résxdte (fig. 35) : 

a. Que l'angle antérieur R du sabot d'avant sort du rectangle ABCD- 
// devait donc être arrondi, pour se limiter à AB. De même, les autres 
arêtes verticales des sabots doivent être arrondies. 

b. Que l'intervalle LG entre les sabots est de 2 -f doigts. La largeur 
extrême FD, suivant le biais, mesurée de dehors en dehors, est ainsi 
2^+2^7+ a** = 6 7 doigts. 

c. Que si Ton mène, à mi-distance entre les sabots, une parallèle ^ 
à leur direction, cette parallèle passera aa centre P même de Yovale 
adjacent^^. Ce résultat remarquable implique la justesse mathéma- 
tique de !a restitution ci-dessus des sabots. 

d. Que dès lors le plan médian des xa{i£é&lpta aura pour axe XY, 
orienté soas le biais antique et passant par le centre P du ressort. 

Installation des Kanëéalpta. 

341. L'orientation des cadres à ressorts résulte naturellement de 
ce qui précède. 

h'aréte externe da montant à gorge de ce cadre, limite de la cage, 
tombe en a (fig. 37) sm* l'axe AD, comme on peitt le vérifier par le 
calcul. La face postérieure du xatfidpiov ou portique mesure donc, entre 
les arêtes extérieures des cadres, une longueur de 28 doigts = 8 mo- 
dales. 

Sur Taxe AD tombe également enc Varéte interne da montant an- 
térieur du cadre. Son arête externe b est à environ 7 module de l'axe 
AD. La^àce antérieure du portique mesure donc, entre les arêtes ex- 
ternes des cadres, une longueur d'environ St-i-doigts-^g modales'^ 
(%.37). 

342. Les anciens n'attribuaient qu'une importance secondaire k la 
longueur d'avant de la cage. Philon ne donne que la petite base [arrière) 

TOME XXVI, a* partie. a 3 



D-RÉnON 

D'ALEX ANDKFK. 



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cHifiotitLian 



iriiLEZ^iiiDi». 



170 NOTICES 

du trapèze palintone, rappelé ici par l'échelette*"". Vitmve de même, 

Fig. 37. ^.pure d«s MboU. 




ajoutant vaguement que la base extérieure de ce trapèze résulte de la 
combinaison da biais avec la courbure latérale des écussons"^^. En im 
mot, les Grecs ne cherchaient guère Tharmonie des proportions que 
dans les parties de lears machines exposées aux regards de leurs propres ser- 
vants. A distance, l'ennemi n'en pouvait saisir le détail. Aussi bien ses 
critiques eussent médiocrement ému le personnel de la hatterie. 

Elévation des sabots. 

3Û3. Les s<d}Ots dépassent de 1 doigt en hauteur (Bg. 3g, p. 1 73] 
le dessus des longerons, dont le dessous s'arase en un même plan avec 
les sabots. L'épure ci-dessus (fig. 37) indique des entailles prisma- 
tiques adqp, mnbc, recevant le pied du xafxێt/}piov. Oa verra plus 
loin [n" 35^) que ces entailles mesurent : profondeur = 7 doigt, lon- 
gueur = 1 -j doigt et largeur ^-f doigt. 



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DES MANUSCRITS. 171 

Conséqaencei du biais des sabots. 

344. En résumé, dans la cbirobaliste , non-seulement ïorgane ba- 
tistiqae se trouve orienté soas le même biais que dans l'engin vKiXivTO- 
vov, mais les arêtes des ailes latérales convergent, sous le même biais, à 
la queue même de la monture. H en était sans doute de même dans le 
TSOLkivrovov , les arêtes externes des écassons allant concourir sur la qaeae 
de la coulisse. Le treuil restait d'ailleurs en arrière de ce point, comme 
la crosse dans la cbirobaliste. Cette analogie permet de restituer exac- 
tement la position de la cage névrotone, par rapport à la coulisse, posi- 
tion que n'indique aucun texte, et sur laquelle je reviendrai à propos 
du palinlone. 

Arct-houtanis de l'ichelette. 

345. « Enfin, dit Héron*"*, à droite et à gaucbe de l'entretoise, il 
« faut clouer sur les longerons des côles arquées [xk a ] ayant 1 3 doigts 
■ de long, 1 doigt de lai^e et une épaisseur ;)rQ/K)rf(onn^e (aufx/tsTjpov). 
« L'entrecôte doit être évidé (TCTpJÎtTÔwerav xarà, th fU<7Qv) sur une 
« longueur de a -j- doigts. • 

La quantité i3 doigts"*' est une correction que j'ai faite au texte, 
qui donne 3 doigts. Elle est parfaitement justifiée par Tépure (fig. 38), 
et aussi par la méthode paléographique *"*. Elle correspond k la partie 
visible des arcs-boutants , mesurée entre ac et bc. 

Leur largeur étant de i doigt, le tsdxos <ri{ifteTpov correspond k 
■j doigt, en vertu du rectangle antique, déjà retrouvé dans la section 
transversale des longerons. 

346. Dans ma première édition , j'expliquais Terp^eTÔûXTati» xaià t6 
pÀtTOV en admettant que les arcs-boutants se joignaient deux k deux 
sous la monture, par un assemblage à onglet*". Mais ce que j'aî dit 
plus haut de la simplicité du travail de découpage des sabots, dans le 
même bois que les longerons, s'applique également ici aux arcs-bou- 
tants de réchelette. Ils se traçaient, avec leurs entretoises, sur une plan- 
chette unique, et se découpaient ensuite à la scie. Tel est, selon moi, le 



CBinOBÏLtïTB 



D'iLEljMnHIB. 



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172 NOTICES 

sens définitif de TSTp^trôùnrai» xtnà t6 fté^rov, indiquant avec inten- 
tion la main-d'œuvre de Vévidemeni compris entre les arcs -boutante. 
Nos ébénistes diraient : Les côtes sont de bois mince ajouré. 

^kl. Dans tous les manuscrits, les cotes sont dessinées avec une 
netteté parfaite. Leur ajustage sur l'échelette et sous la monture ne 
peut soulever aucun doute. Leur courbure rappelle le tracé de l'arête 
postérieure (tÔ xixtw ft^pof ) de la tablette da bâti ealhytone"^, centrée en 
B sur l'arête rectiligne antérieure. Ici encore l'inventeur respecte la tra- 
dition antique, tout en s' efforçant dVlléger le système. Les arcs-bou- 
tants, avec leurs traverses, forment une sorte de grit, fixé sur Véche- 
lette au moyen de clous à tête sphérique, et reliant la cage avec ta 
monture*"''. La figure 38 ci-dessous en reproduit le détail**". 




ÉihiQ* d< D*.Ml5 peur j<i|l = (i m 



On a vu plus haut (q" i38], quel râle élégant jouaient ces arcs- 
boutants, au point de vue de l'aspect général de l'arme. 

348. Il est naturel de raccorder l'arc extérieur cd perpendîculaire- 
. ment à la direction 6Ë du sabot d'arrière. Dès lors son centre se 
trouve en 6, stir le longeron d'avant; car, d'après la figure 35, la 
ligne DE prolongée tombe en B. Le rayon de la côte externe est 
donc EB= I 3y doigts environ. 

La côte interne est concentrique à la précédente. L'intervalle entre 
les deux est de a -p doigts. Il en résulte que le rayon de l'arc arrière 
de la côte interne est de i o doigts. 



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DES MANUSCRITS. 173 

L*arc moyeD de la grande côte a i3 doigts de rayon; celui de la 
petite côte 9 ~ doigts. La difFérence des rayons moyens, entr'axe des 
ârcs-boutants, est donc a^= 3 \ doigts= 1 modale. 

La traverse kh qui réunit les deux côtes est à mi-distance ah = kh 
de l'extrémité intérieure de la petite côte au bord de la coulisse. 
Son axe est à 5 doigts de celui de la machine. 

On verra plus loin, dans la synthèse de la batterie, la relation de 
position qui existe entre les côtes, la gâchette, le serpenteau et la 
bascale. 

VOÛTB BT POBTIQUE, 

Epare de l'arcade. 

349. La voâle et le portiqae sont très-nettement représentés en élé- 
vation dans tous les manuscrits. La voûte, de 5 doigts d^ouverture, est 
au centre du portique (fig. Sg). Elle est en plein cintre, et son centre 
est dans le plan supérieur du toit. Voaverture de la voilte permet l'in- 
trodaction de la main dans la cage , soit pour poser la flèche ou poar 
armer la batterie : 5 doigts mesurent, en effet, la largeur de la main. 

Le texte grec ne dit rien de Vépaissear de la voûte ni de celle du 
toit. Il est aisé de la déterminer. 



Fig. 3g. Élévation du portique. 




350. En juste proportion, la voûte doit mesurer, à l'extrados, une 



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174 NOTICES 

largeur douitle de sa montée , de manière à se trouver inscriptible dans le 
rectangle-antique. En lui donnant i doigt d'épaisseur, on trouve : 

Laideur de l'extrados =5^+2Xi^-=7 doigts = 2 modales. 

Montée de l'extrados =3 -+ i = 3 ' doigts = 1 modale. 

351. Comparée à la longaear totale du portique, entre les arêtes 
externes postérieures des ressorts, la largeur de l'extrados en est le 
quart. De même, sa liaalear en contre-haut du toit est le quart de la 
hauteur totale du porttqae, voûte comprise, en contre-haut du dessus 
du gril. 

En effet. Héron donne au toit et sax fourchettes extrêmes une épais- 
seur uniforme. C'est ainsi qu'il faut interpréter le passage -aàyos Ss 
è)(hiû taov Twv -apoeipin^^tav xavoviaiv du S IV du texte *"". Le toit 
aura donc i doigt d'épaisseur. 

Ici encore, le procédé de confection le plus économique, pour la 
voûte et ses appendices, revient à les découper dans an même madrier, 
de 4 -j- doig;ts d'épaisseur. 

352. Les colonnettes du portique ont 10 doigts de hauteur, sans 
compter les tenons, ftvxos Xfi^pls tww Tépftùw SaxTvXovs I*'*. Tous 
les manuscrits donnent SomtvXovs r = (3 doigts). On va comprendre 
que la correction de F en I , si naturelle au point de vue paléogra- 
pbique, est imposée par l'éptu-e même. 

353. En fadmettant, par hypothèse, on voit que le dessus du 
toit sera à (10+ 1)= 1 1 doigts en contre-haut de l'échelette, soit à 
10 Y doigts = 3 modules en contre-haut du gril, dont l'épaisseur est 
de 7 doigt. C'est ce qu'indique la figure Sg ci-dessus, où l'épaisseur 
de l'échelette et du gril réunis forme le soubassement du portique, et 
ne compte point par conséquent dans les proportions harmoniques de 
son élévation. 

Le portique mesure donc en hauteur 3 modales jusqu'au-dessus du 
toit, et 4 modales jusqu'au sommet d'extrados de la voûte*". Sa lar- 
geur étant d'ailleurs de 2 modales (celle de l'échelette), le portique 



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DES MANUSCRITS. 175 

mesure les dimensioDs suivantes : laideur ^^^ a modules, hauteur» 4 mo- ' 
dules, longueur =» 8 modales. 

On verra bientôtque ta longueur totale de l'en^n est de 1 6 modales"'^; 
de sorte que son canevas général est réglé sur les proportions harmo- 
niques de 3, 4t 9, l6 MODULES- 

354. La correction « Sax-nkovs I » est donc justifiée par l'harmonie 
graphique qui en est la conséquence. Au surplus, les \o\ doigts 
d'intervalle entre le gril et le dessus du toit sont la hauteur même 
des XŒfi'Sé&lpia *". Ce rapprochement indique que le sommet des 
cadres arase le plan supérieur da toit, et que le fond des entailles qui 
en logent le pied dans le bois des sabots se trouve dans le plan supérieur 
da gril. Les entailles mncb, adqp (fîg. 87) ont donc 7 doigt de pro- 
fondeur. On a d'ailleurs bm = ap = '^{5~~- a 7) =j doigt et mn=pq^ 
1 7 doigt. 

355. Voici une nouvelle et décisive preuve de ce qui précède : 
Lés xctpMéi/lpia. mesurant \ o 7 doigts de hauteur, le plan du batte- 
ment balistique doit se trouver à 5 7 doigts en contre-haut du gril; soit 
4(67+ 7) = 57 doigts en contre-haut de téckelette. 

Or la coulisse mesure, en hauteur de section 

transversale, tasseau compris ^j doigts. 

Hauteur du tiroir en contre-haut {d'après le 
texte"*) i 7 

Ensemble 5~ doigts. 

Le plan de battement des bras arase donc le dessus du tiroir, ce qui 
est rigoureusement logique. La position assignée plus haut aux xctft- 
€é(/lpia est donc mathématiquement certaine. 

Enfin, le dessus du tiroir se trouve à 1 7 module en contre-bas da plan 
supérieur da toit ou du centre de la voûte. En effet, du tiroir au toit, la 
hauteur est (10— 5^) = Aj doigts. Ajoutant 1 doigt pour l'épaisseur 
du toit, on obtient 5 7 doigts — 1 7 modale. 

D y a également 1 7 modale du dessus du gril au dessus du tiroir. 



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176 NOTICFS 



CHlHOBtLISTE 



356. La position des colonnettes est très -nettement indiquée par 
les ligures des manuscrits. Celles de fianc sont montées sur le lon- 
geron ttavant, et celles du mUiea reposent sur le longeron (Carrière de 
récbelette. 

J'ai démontré *'* que l'expression eis ipia. tuv. doit s'entendre de 
Yéqaidistance des colonnettes, vues en élévation, comme les représente 
plus haut la figure Sg. Elles divisent le portique en trois compartiments 
égaux KL — LM '= MN. Mais quelle doit être ta largeur de ces com- 
partiments? Quel est le diamètre des colonnettes? L'auteur n'en dit 
absolument rien. 

Il est naturel de chercher à placer Varête interne des colonnettes 
centrales à Vaplomh de retombée de Vextrados. En donnant au chapi- 
teau une hauteur de \ doigt et une laideur de à doigts, on obtient 
une arcade d'une grande légèreté. La naissance du chapiteau se 
trouve alors à 3 -J- doigts = i modale en contre-haut du tiroir. D'im 
autre côté, l'intervalle des colonnettes centrales est de 7 doigts ou 
2 modules. Identique doit être l'intervalle entre ces colonnettes et les 
deux autres, 

357. Quant au diamètre des colonnettes, il est de 1 doigt. Le texte 
dit SaxTvXovs BC dans les manuscrits principaux. Il est probable que la 
rédaction originale donnait SâxTvXov ëva.. Un diamètre de 3 -^ doîgis 
est complètement inadmissible, et l'altération supposée n'a rien que 
de très-vraisemblable*'*. 

Ici encore la grosseur des colonnettes est donnée par une seule 
dimension, wXaTOs*'''. On en pourrait concliire qu'elles sont carrées. 
Mais l'auteur indiquant qu'elles s'adaptent à l'échelette par des trous 
ronds , rpi^fiaun o^poyyûAoïs*'", il est certain que les colonnettes étaient 
cylindriques, c'est-à-dire tournées, le tailloir seul du chapiteau demeu- 
rant carré. 

Il est de bon goût de leur donner une forme légèrement conique. 
On peut porter ta base à i -J- doigt de diamètre. Quant aux tourillons 



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DES MANUSCRITS. 177 

d'assemblage avec l'échelette et avec le toit, leur diamètre peut être 
Axé à ~ doigt sur i doigt de longueur. 

Vintervalle entre les colonneltes extrêmes sera ainsi de (6 modules ■+- 
3 doigts) = 23 doigts. 

Les axes extrêmes sont à 34 doigts l'un de l'autre, et l'entr'axe de 
deux colonnettes adjacentes, en élévation, est de 8 doigts. 

MAINS STHBOLIQOBS. 

358. Tous les manuscrits indiquent, à chaque extrémité da toit, une 
sorte d'éckancrare , formée par une fourchette à branches inégales, ayant 
évidemment pour fonction de MAiNTEintR le sommet des xa.ftSé</}pta, 
à l'instar de Yentaille des sabots de l'échelette. Ces branches doivent 
donc s'orienter parallèlement aux sabots [lig. 4o}. 



Fig. io. Croquis (fiuductioD délemiinaiil l'existence des nMim symboliques. 



Leur écartement, ùs SoxÛtXoûv FC, dit le texte, est de 3^ doigts 
= 1 modale. J'ai démontré précédemment *", que le mot ws est une 
expression superflue, efque Héron l'emploie souvent, même devant 
des dimensions certaines. Ici pourtant il semble avoir commis une lé- 
gère erreur, attendu que le cadre à ressort mesure, de dehors en 
dehors : ( 3 7 + 7) = 3 7 doigts. Je ne crois pas pourtant que le mot ùs 
ait eu pour objet d'indiquer ici une approximation. C'est par compres- 
sion que le cadre-ressort, de 3 7 doigts de largeur externe, se loge 
dans ^intervalle de 3 7 doigts = 1 modale, fourni par Xéchancrare du 
toit. La tension initiale, ainsi donnée aux ressorts, les maintient serrés 
TOMB XXVI, 3* partie. a3 



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178 NOTICES 

dans Véckancmre du toit; elle est d'ailleurs très-favorable à Teffet ba- 
listique"". 

359. Héron n'assigne aux branches du toit rpi'une seule dimension 

transversale, issâj(ps fuov twj» ■aposiprtfiévtav xavoirfwv"'. Elles 

sont donc carrées ou rondes, de i doigt d'épaisseur ou de diamètre, 
comme les autres pièces (du toit) décrites précédemment. 

L'auteur observe qu'il y a a3 ■- doigts entre les fonds des éckan- 
c/-urei"". C'est à partir des plans transversaux correspondants qu'il 
compte « 4 doigts de saillie aux branches d'avant et a doigts de saillie 
«à celles d'arrière*^.» Elles se mesurent parallèlement à l'axe de 
l'échelette et à partir des pivots, dont Ventr'axe est (fig. 3^, p. i65) de 
a 3 7 doigts. 

360. Si l'on construil en plan le cadre des ressorts, ainsi que les 
branches qui le retiennent par le haut, on obtient (fig. 4o, p. l 77) 
une forme approximative de Vaile du toit, dont l'intention devient 
saisissante , lorsqu'on cherche à la raccorder avec le plan de la voûte 
centrale du portique. Mais il faut, pour cela, tenir compte de la distri- 
bution des colonnettes. 

A l'unanimité des manuscrits, elles sont réparties sur l'échelette 
comme on Ta vu plus haut (fîg. 36, p. i38). Il en résiUte que la 
voûte, soutenue seulement par les deux colonnettes d'arrière, ne doit pas 
occuper toute la largeur de Fécheteite, qu'elle couvrirait alors en porte-à- 
faax. Il est rationnel de réduire la longueur de la voûte à la demi-largeur 
de Técheleiie , soit j> i module ■--.. 

36 1 . D'un autre côté , il est natinrel d'admettre que la portion du 
toit qui relie les fourchettes extrêmes aux retombées de la voâte suit sensi- 
blement la ligne qui va de la colonnette d'avant à celle du portique. 

En se guidant sur ces diverses conjectures, on obtient l'esquisse 
[Gg. 4o} donnée plus haut. 

Si incorrect que soit ce tracé, (7 éveille spontanément Vidée de la main 
HUMAINE ET DE L'AVAHT-BRAS allojit se raccorder avcc lefianc de la voâte. 

C'est ainsi que j'ai retrouvé le principe du décor symbolique justi- 
tiant le nom de Baliste A mains ou Main qui lance, donné à la ma- 



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DES MANUSCRITS- 



179 



chine"*, et dont l'idée primordiale fiit peut-être simplement de rap- 
peler que l'éckancrare servait à uaintenib ïorgane balistitfoe de l'engin. 
362. La figure 4' ci-dessous reproduit le tracé perfectionné du 
DÉCOR viVAMT de la x.upo&t)C>Ja1pa. 

Fi)[. i I . Epure de la main symbolique et de ie.< liicnes enveln|)pes. 




Pour le justifier, je l'encadre dans la projection horizontale de l'éche- 
lette, dont les scdiols enveloppent régulièrement les doigts de la main. 
Les colonnettes y occupent également une position très-naturellement 
autorisée par Tépure. Enfin les lignes principales de la main et du bras ' 
y sont orientées suivant des directions indiquées en pointillé, convergeant 
vers les sommets principaux de réchelette. Je les passerai en revue ci- 

a3. 



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180 NOTICES 

après dans rénumération des vériiicatioDS de Tépure. Il s'agit, en 
effet, d'un décor vivant, encadré dans un tracé à lignes rigides. L'har- 
monie n'en peut ressortir qu'à la condition d'y montrer les lignes caracté- 
ristiq/ies de chaque tracé concourant aux points les plus saillants de l'aatre. 
Je suis trës-persuadé que telle était la méthode des anciens'^. 

Epure des mains, 

363. La figure ii ci-dessus contient tous les éléments du tracé 
des mains symboliques. 

a. Sur le longeron d'arrière et sur la largeur de Féchelette, on cons- 
truit un rectangle FBCE, et, en joignant le sommet F au centre de 
l'échelette, on obtient ta ligne Fi déterminant !e dos de la main. 

b. On construit ensuite le rectangle MOCN , figurant la projection 
du demi-extrados de la voûte. La diagonale FN, menée du sommet ar- 
rière N de ce rectangle au sommet avant F du précédent, détennine 
la ligne inférieure JV de Vavant-hras. 

c. La diagonale MG, menée du sommet M antérieur de la projection 
de la demi-voûte, à l'intersection I du dos de la main avec l'arête posté- 
rieure du longeron d'avant, détermine le dessus IM de l'avant-bras. 

d. L'arête postérieure DK du sabot d'arrière, étant prolongée, coupe 
le front de l'échelette en B sur l'axe du tiroir. Cette ligne DB est tan- 
gente à la courbure formée par la base KJ du pouce. 

e. La phalange inférieure LZ da doigt supérieur est déterminée par 
Yaréte LB da longeron Savant. Sa phalange moyenne LX est limitée par la 
parallèle aux sabols tangente aux crochets de la corde arckère. Sa petite 
phalange XY, prolongée , coupe l'arrière de l'échelette à son intersec- 
tion S avec le petit axe SP de l'ovale et avec l'arrière DC prolongé du 
rectangle ABCD. 

f. La courbure de raccordement du pouce avec ïavant-bras JV est 
tangente à El, diagonale joignant les naissances supérieure I et inférieurei 
de la main proprement dite. Cette diagonale passe d'ailleurs au sommet 
inférieur E du rectangle FBCE construit sur la largeur BC de l'échelette 
et Sur le longeron d'arrière EC. 



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DES MANUSCRITS. 181 

g. La phalange moyenne du poace est tangente à la diagonale DB 
du rectangle construit sur la largeur BC de ïéckeleUe et sur le demi- 
entraxe PO des ca4res-ressorts. Enlin la phalange extrême KW du poace 
est tangente k SH , diagonale joignant le centre H du front antérieur de 
la voûte avec l'intersection S du front postérieur DG de ïéchelette et 
l'oa^ transversal SP du cadre-ressort. 

364. Le mode de tracé ci-dessus permettait de dessiner sans tâ- 
tonnement et de découper à la scie, dans la planchette du toit, le pbofil 
DES MAINS SYMBOLIQUES. Comme on vient de le voir, il procède théori- 
quement d'une combinaison savante , inspirée par un sentiment profond 
de l'art, c'est-à-dire de la nature. Cetle-ci ne pouvait donc manquer à 
siniphfier encore l'exécution pratique du tracé en question. 

MOKTURE. 

Coulisse. 

365. J'ai déjà fait remarquer la convergence des ailes du porti(fae 
vers l'arriére de la coulisse ou montare, situé à 28 doigts = 8 modules 
du bâti. La ligure 4a ci-après montre, en effet, que WD, limite la- 
térale de Yécheletle, converge en |S, limite arrière de la monture. 

La monture jS^mesure 5 2 doigts de longueur. Comme l'indique Phiion 
de Byzance pour les engins euthylones'^^^, elle devrait avoir 56 doigts 
ou 16 modules, au lieu de 53 doigts. 

Crosse. 

Les 4 doigts manquants correspondent à la flèche ^x de courbure 
de la crosse MN. Quant à l'ouverture de celle-ci, elle correspond à la 
courbure du ventre d'un homme ordinaire, soit à h modules = i4 
doigts. Son rayon est alors de 10 doigts"'. 

En donnant i doigt d'épaisseur aux abouts de la crosse , on trouve 
pour sa longueur totale i 7. Il en résulte que le creux ou segment évidé 
de la crosse est inscrit dans un rectangle de 4 de base pour i de hau- 
teur, double du rectangle antique. On a ainsi mx — 3 x^, et par suite m^ 
est à angle droit avec D^. Je signalerai ci-après d'autres concordances 
du tracé de la crosse avec l'épure générale du système. 



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182 NOTICES 

Tatteau. 
366. Le tasseaua6crf (fig. 43.p. i86) a 7doigls=2 morfii/cide lon- 
gueur. J'ai fait remarquer *^' que cette partie de la monture est un relief 

Kig. il. Épure dea directrices biaises relianl l'éclidetle avec ta couliise. 




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DES MANUSCRITS. 183 

et DOD le creux qu'y avait vn M. Vincent. Sa saillie bc est de i ~ doigt. 
Ainsi que l'explique Héron *^', le tasseau est découpé dans le même bois 
ffue la coalisse. 

Le plan médian PZ (fig. 43) de la cage se trouve à 9 modales du '^* 
fond P de la crosse, soit à 60 centimètres de l'œil du tireur. C'est la 
longueur da bi-as, depuis l'épaule jusqu'au centre de la main. En visant 
le but. l'archer tenait donc ô bras tendu la machine, dont le centre 
de gravité reposait sensiblement sur sa main gauche. 

Assemblage avec Pécheletle. 

367. La coalisse (lig. 3g, p. 173) mesure 3 ^ doigts» 1 module de 
largeur, sur 3 doigts d'épaisseur courante. Au droit du tasseau, l'épais- 
seur est de 4 7 doigts. Les arêtes du bois, siulout celles du dessous, 
sont adoucies en quart de rond. 

Véckelette est fixée à la coulisse au moyen de deux petits boulons 
(fig. 43, p. 186) traversant l'axe des longerons"''. En donnant à leurs 
tètes -1- doigt d'épaisseur, on trouve 7 doigts = 2 modales, entre le des- 
sous de ces tètes et le dessus du tiroir, savoir : Tètes des boulons™-^; 
épaisseur des longerons = 1 ; tasseau= i j; coulisse = 3 ; et tiroir = 1 -J-; 
ensemble 7 doigts^-a modales. 

TIROIR. 

368. La section supérieure du tiroir mesure ■ 3 j doigts de large 
sur 1 ~ de hauteur, ts^GtTos ws [ScucnXovs] BC , TÔ ^ tstixos Sàxtvkov 
A5'*". • Nouvelle application du rectangle antique. 

La queue d'aronde engagée dans la rainure de la monture a i doigt de 
hauteur. Sa base inférieure mesure a doigts de large et sa base supé- 
rieure I Y doigt. 

Le tiroir mesure 48 doigts de longueur totale, dont a 2 à l'arrière 
de la cage. La volée, ou portion antérieure, serait ainsi de 36 doigts. 
Mais il faut réserver ce nom pour la partie qui correspond k la can- 
nelure destinée à recevoir le trait. 

369. A priori, la longueur du dard doit être un multiple da mo- 
dale*^''. En outre, elle doit être égale à la course de la corde, comme 



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184 NOTICES 

dans l'arc, type primitif de toutes ies machioes de jet*". Enfin la 
flèche doit encore se trouver tout entière sur le tiroir, au moment où 
la corde archère cesse de lui communiquer l'impulsion. 

Il suit de là que la cannelare doit être de longueur 'double de celle 
du trait; et, par conséquent, elle doit êtrie un multiple da module. 

Or le multiple de 3 j doigts, le plus rapproché des a 6 doigts ci- 
dessus, c'est 28 doigts = 8 modales (fig. ^q). 

La cannelure règne donc jusqu'au droit de l'arc intérieur HJ de la 
petite côte, da gril. Par suite, le trait doit mesurer i^ doigts = à mo- 
dales. La course de la corde archère est seulement de 1 2 7 doigts, 
correspondant à la baguette du trait, y compris la douille du fer à pointe 
triangulaire. Le fer a 2 doigts de longueur totale. 

On trouvera plus loin de nouvelles preuves à l'appui de cette restitu- 
tion. 

RELATIONS GRAPHIQUES BNTRB LB PORTIQUB, LA UONTURE ET LE TIROIR. 

370. La figure ^2 ci-dessus montre les diverses concordances re- 
trouvées entre ïépure de la cage et ïarrière de la coulisse et du (iroiV. 

a. On a vu plus haut*** que Vobliqae DW, qui limite latéralement 
Téchelette, sous Vangle biais du tsoMvtovov, concourt à tarrière ^ de la 
coulisse, au fond même de la crosse. 

b. On peut remarquer que DY -= j module, car DP == 3 -^ doigts- 
Donc l'axe XY prolongé passe en S, angle extrême du bois de la cou- 
lisse, avant le découpage du tenon ejS. Car ^=7 module. 

c. De même les rubans montants bc, de ■- module de largeur, fixent 
la face extérieure ba du cadre à -J- modale de l'axe XY et de WD. La 
face ab doit donc couper l'axe de la coulisse à la naissance e du tenon 
^assemblage de la crosse. En outre elle détermine l'angle extrême 1 de 
ce tenon. On a donc 2 ae=- 2' doigts et par suite e^ — 2 doigts. Avec 
une épaisseur de a doigts, le tenon sera exactement cubique. 

d. La crosse aura ainsi 3 doigts de laideur en plan, au droit &p 
de la coulisse; aux extrémités, 1 doigt. En donnant à l'arc extérieur 
MeN le même rayon (10 doigts) qu'à l'arc intérieur, de manière à li- 
miter la longueur totale MN de la crosse à 17 doigts, on obtient le 



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DES MANUSCRITS. 185 

croissant onforme lanatre, Tè eT$Xi}VQetSès axv^, assignée à cette pièce 
par Héron d'Alexandrie. 

La figiire 4^ et la grande épure hors texte ne représentent pas 
rigoureusement les détails (c) et [d] ci-dessus, parce que la directrice 
û6 devrait être équidistante de XY et de WD. En pareille matière, la 
moindre distraction du lire-ligne peut obscurcir les déductions d'un 
art qui a tout demandé à la géométrie. 

e. Si l'on construit un rectangle A'BCD' sur le longeron D'C d'ar- 
rière et siu- la largeur BC de Véchelette, les directrices biaises menées 
par les sommets A' antérieurs de ce rectan^e, concourent aux extrémités 
intérieures du croissant. De même les directrices extérieures aux cornes 
du croissant touchent Varc postérieur de la petite côte HJ du gril. 

y. L'axe XY prolongé jusqu'à la coulisse coupe en y l'axe de cette 
pièce, et l'on a vu plus haut qu'il passe en S. Comme j3J = 7 module, 
on a j3y = 1 module = 5\ doigts. Or, de la queue |3 de la coulisse à 
ta queue 6 du tiroir, on compte 6 doigts. Il reste donc y0 = 6 — 3 {- 
= a Y doigts. C'est la largeur du tiroir. On en déduit yô = a p6. Par 
suite, Taxe XY passe à Vangle <p postérieur du tiroir. 

g. De la queue du tiroir à Ventrée de la cage, on compte 0C===aa 
doigts. L'arrière du tiroir a donc son milieu O à ( i 14-7)= 18 doigts 
du front antérieur B de l'échelette. La petite côte HJ du gril ayant 9 
doigts de rayon, la ligne qui joint son extrémité H au milieu de la 
portion arrière du tiroir est donc parallèle au biais. On a, en effet, 
HB= 9 doigts et B0°° 18 doigts; doncHO est oblique à \ de base pour 
1 de hauteur. 

h. Cette ligne détermine, en outre, l'intersection V de Tare inté- 
rieur de la petite côte avec l'axe de l'entretoise du gril. 

Conclusion. 

371. Les curieuses vérifications qui précèdent mettent en évi- 
dence le procédé graphique de l'épure. C'est par des directrices biaises 
que s'établissait la concordance des points principaux des machines 
de jet. Le biais était de 1 de base pour 1 de kautear. Déjà constatée 
TOMB xxyi, 2* partie. aâ 



CHIBOBALIfTR 
■VÏLBlJllIDnil. 



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186 NOTICES 

dans la figure des écassom palintones, cette méthode doit conduire 
sûrement à la restitution complète des engins névrotones. En-attendant, 
la Chtrohaliste va nous en fournir de nouvelles et intéressantes appli- 
cations. 

B.^TTtniE. 

Siège du déclic. 
372. En arrière de la cannelure, la portion J9 restante (fig. 4^] 
du tiroir mesure 20 doigts de long. Elle sert de siège aux diverses 
pièces du déclic ou batterie. Voici, d'après l'auteur grec, leur mode 
d'installation (fig. 43). 



Fie- ii- Plan et Élévation einérale de la batterie. 




373. A la queue du tiroir s'ajuste la manette mm'^^, dont la fbmie 
est indiquée par les figures des manuscrits. Elle est de fer rond, è^ 



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'DES MANUSCRITS. 



187 



Skris atSripS.s''^^, contournée en rectangle à côtés arrondis; et les deux 
extrémités de la tige courbée viennent se rejoindre, pour former une 
double bride 6, b, qui se loge dans une entaille pratiquée à Tarrière du 
tiroir. Une goupille gg traverse Tceil de la bride, ainsi que les mâ- 
choires de l'entaille, et permet à la manette de prendre k volonté la 
position horizontale ou verticale. 

L'axe de )a goupille est à ^ doigl de la queue du tiroir, soit à 
I o Y doigts = 3 modales' de l'alignement des abouts de la crosse, 
La manette mesure extérieurement 7 doigts™ a modules de long et 
3 7 doigts •= I modale de laideur. Le fer rond dont elle est formée 
a ~ doigt de diamètre. Ses dimensions internes sont donc de 6 doigts 
et 2 7 doigts. 

374. D'après l'épure ci-dessus, la manette est encadrée par les di- 
rections biaises pq joignant l'angle antérieur f du rectan^e construit 
sur le longeron d'avant et sur la largeur de l'éckelette, avec l'extrémité p 
de l'arc intérieur de la crosse. 

Dans la machine armée, la manette est rabattue, de manière à se 
trouver retenue par un bouton f"', -ajusté sur le dessus de la coulisse, 
et ayant 1 doigt de diamètre sur 1 doigt de saillie. L'axe de ce bouton 
est à 3 -j- doigts= i modale du fond de la crosse; et, par suite, il se 
trouve à 8 modales de l'axe de l'écbelette, distance des axes des ovales. 
On a vu en effet (n" 366} que cet axe est à 9 modules du fond de la 
crosse. L'axe da boaton et les centres des ovales élastiqaes forment donc 
(lig. 43] an triangle, dont la base (entr'axe des ovales) est égale à la kaa- 
teur (distance du tourillon à l'axe de l'échelette] ; autrement dit, l'axe du 
bouton, CENTRE DE itÉsiSTiNCE de l'engin armé, se trouve à Tintersection y 
des directrices biaises XY passant par les centres de puissance P et Q des 
ressorts; de sorte que PZ^jZy. Cette harmonie entre le canevas gra- 
phique de l'arme et les conditions de son équilibre sfaliqae est très-remar- 
quable. 

Fourchette et gâchette. 

375. «Ail doigts de la queue du tiroir"", s'enfonce jusqu'au 
« refus, wtrre àxivrtroy Sutfiévuv, • le tenon d'une faarckette à bran- 



C111KOBALISTR 



D'ilLUtHOniE. 



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188 NOTICES 

ckes verticales hh (fig. 43, p. 186), «Dtre lesquelles, dans Taxe longi- 
tudinal du tiroir, sjnstalle la yâchelte ii, aj(a/rTJtpi(i, ajustée au moyen 
d'une goupille, qui la laisse pivoter librement. A l'avant, la gâchette 
est fendue en bec i de 1 doigt de profondeur. 

376. Voici les résultats de l'épure. 

a. Le point k d'encastrement de la fourchette se trouve au miliea 
de la portion du tiroir située en arrière de l'échelette. Il est donc, 
comme on l'a déjà vu"*, sar la directrice ym' passe par l'extrémité de 
rare intérieur de la petite côte da gril. 

b. Le pivot h de la gâchette est & 1 o y doigts = 3 modale* de celai de 
la manette, soit à 6 modales de l'alignement des abouts de la crosse. 

c. La queue de la gâchette est limitée par les doubles directrices 
des abouls de la crosse. (Voir t'épure hors texte, à la Tm de l'ouvrage.) 

d. La longueur totale de la gâchette est de 7 doigts — 3 modales. 
Son bec repose sin- le plan du tiroir. Sa queue est, au contraire, re- 
levée de manière â pouvoir s'abaisser pour opérer la détente **". - 

e. Le bec de la gâchette est à t y doigt en avant du pivot. 

/. En plan, le corps de la gâchette mesure -J- doigt. Les branches 
de la fourchette ont -f doigt d'épaisseur. La fourchette a donc, de de- 
hors en dehors, une largetu' de (7+2X7)= 1 7,doigt= moitié de 
celle du tiroir. Dans le sens de la gâchette, la fourchette mesure 
aussi I 7 doigt. Sa hauteiu* apparente sera aussi de i 7 doigt; soit, avec 
le tenon encastré, 3 7 doigts. 

g. Enfin l'élévation longitudinale montre que la droite xy, allant 
du fond de la crosse (dessus v de la couhsse) au bord supérieur^ du 
toit, touche successivement barrière z de la manette, la (\aeae vi du ti- 
roir et celle i de la gâchette. Cette droite détermine en même temp» 
le plan (tarasement des cornes xv du croissant. 

Serpenteau. 

377. «Le serpenteau, dit l'auteur, a son pivot encastré dans le' 
< corps du tiroir à 4 doigts en avant da bec de la gâchette^*. > Il pi- 
vote donc horizontalement. Le bec de la gâchette se terminant à 



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DES MANUSCRITS. 189 

1 -j- doigt en avant du pivot de cette pièce , t'axe k du serpenteau tombe 
donc à (i 1 + 1 -î-H-Al — iS-f doigts de ta queue du tiroir, c'est-à-dire, 
à Taplomb de Tare intérieur de ta grande côte du gril (fig. ki, p. 1 86). 

a. Si Ton mène des directrices par tes an^es antérieurs c, c, du pian 
d'exirados de la voûte, dont ta longueur est de 7 doigts = a modules, 
ces directrices se coupent en^', sur Taxe du tiroir, à 1 modale en arrière de 
iéchelelfe. De même, les directrices des angles postérieurs s, s, de l'ex- 
trados se coupent sur le tiroir, à a modales en arrière de l'échelette. 
[.e losange formé sur te tiroir, par ces quatre directrices, encadre ■ 
Tavani da serpenteau, dont ta longueur totale est de 3 modules. 

b. La laideur en plan du serpenteau est de ^ doigt, comme pour ta 
gâchette. Au droit de l'œil , je diamètre total est de 1 -f doigt. T^a pointe 
du bec est à 3 doigts en avant du pivot. 

c. Comme dans ta gâchette , le becj du serpenteau est moins élevé 
que sa queue. Toutefois il n'arase pas le plan du tiroir. It en est à 
•j- doigt, pour donner passage à ia traverse de la bascule antérieure. A 
l'arrière, la queue du serpenteau, après s'être courbée, comme l'in- 
dique son nom, dans te plan vertical, vient s'engager dans la fente i 
de la gâchette, à l'arasement du tiroir. 

Bascale et amarre. 

378. A la suite du serpenteau vient ta pièce nommée -avilàpuiv 
[en/orme de II. soit une équerre en U, telle que a^e, fig. 43) repro- 
duite par tes figures des manuscrits et d'un système assez complexe. 

Elle s'installe dans une entaille qui ■ s'étend i à\ doigts du bec 
• du serpenteau, . c'est-à-dire à partir de ta traverse arrière de l'anse ho- 
rizontale de la bascule. Celle-ci étant à 1 7 y doigts = 5 modales de la 
queue du tiroir, t'entaille du iSv^dptov se termine donc à (177 + 47) 
= 32 doigts de l'arrière du tiroir, c'est-à-dire aa droit de l'arête posté- 
rieure 15 de Yéchelette. 

379. Ce 'Oi-^dptov, comme l'indique son nom, se compose d'abord 
d'une éffoerre en U, encastrée sur le plan du tiroir, dans les conditions 
ci-dessus. Sa traverse joignant l'arrière de l'échelette se trouve à 



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190 NOTICES 

3 7 doigts =■ I modale de Tiatersection des directrices antérieures de 

l'extrados***. 

380. Cette pièce empiète sur la cannelure du tiroir qui, comme 
on l'a vu*", s'étend jusqu'à la côte intérieure du gril. Ce fait explique 
la gorge indiquée au dessin du tatilàptov dans les manuscrits, ou du 
moins dans une figure qui l'accompi^e latéralement, et qui paraît 
en être l'élévation transversale , bien qu'elle porte les lettres indica- 
tives NS du serpenteau (voir fig. 3 1 , p. i a4]- L& mètne figure, dans 
plusieurs manuscrits et dans Thévenot***, indique que la section de 
la traverse du «iVïâpiOw, au lieu d'être rectai^;ulaire , aurait la forme 
d'un trapèze. J'en conclus qu'en effet la traverse de cette pièce pou- 
vait, de la sorte, s'encastrer dans une entaille biaise du bois, et s'y 
6xer ainsi solidement sans autre secours. 

Quant aux branches de l'équerre en U , la plupart des manuscrits et 
Thévenot les terminent par de petits appendices, qui éveillent l'idée 
de crochets verticaux ou ancres z [Gg. 43, élévation) s'enfonçant, k 
coups de marteau, dans le bois du tiroir. Les branches aS, ey, s'étendent 
jusqu'au liecy du serpenteau, c'est-à-dire que le -aiVldptov a 4 t doigts 
de longueur. Les branches ont 7 et -j- doigt de section transversale. 

381. Le rôle de cette pièce est de faciliter l'installation, presque à 
fieurda, tiroir, de l'axe transversal d'ime petite bascalejr, également en 
forme de II, et qui paraît comprise, avec la pièce précédente, sous 
le nom collectif de tsi-^iàpiov. Le pivot de cette bascule est formé de 
deux petits tourillons rr, maintenus sous les branches de l'équerre en 
U ci-dessus, convenablement entaillées. Ils sont placés en avant de la 
bascale en U, inscrite dans i'égaerre en U fixe, mais ayant sa traverse à 
l'arrière; et les branches de la bascule présentent, en avant des touril- 
lons rr, deux doigts verticaux, c'est-à-dire perpendiculaires aux branches 
de la bascule. 

382. La traverse de la bascale étant abattue sur le tiroir, le bec du ser- 
penteau vient s'appuyer dessus, dans l'axe de la machine. Tant qu'elle 
est maintenue par la gâchette, la bascale est immobile et ses doigts 
verticaux retiennent fortement la corde arckère. Mais, dès que la gâ- 



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DES MANUSCRITS. 19i 

chette lAche le serpenteau, Teffort de la basctiie suffit pour le chasser 
latéralement et pour déterminer la détente. Les doigts se rabattent 
alors dans le fond de l'égaerre d'amarre, et l'anse postérieure de la bascule 
se relève verticalement. Il suffit donc de pousser en avant le tiroii'i 
jusqu'à ce que la corde archère toache et rabatte Canse ainsi relevée, de 
manière à se trouver de nouveau saisie par les doigts de la bascule. Cela 
fait , on cale le serpenteau et on refoule le tiroir, pour le coup suivant***. 

L'axe de la bascule est à l'aplomb de l'arrière de la cannelure. Entre 
ses doigts verticaux, Tintervalle est de -f doigt. Le diamètre des doigts 
est Y doigt, on a ainsi (7+7"^^)= • T <io'gt' intervalle des branches 
de l'amarre. Les doigts s'élèvent à -j- dqigt en contre-haut du tiroir. 

Les branches de la bascule ont ~ doigt de section carrée. De l'axe 
de son pivot à l'axe du fond de l'anse, on mestu-e 3 doigts. 

Tel est le dispositif de la batterie, restitué d'après les données de 
l'auteur. 

Form» allongée de lu l)aUerie. 

383. Quant à la forme allongée du mécanisme, il est aisé d'en 
rendre compte. Lorsque la machine est armée, la queue du trait 

* touche la corde archère au droit des doigts de la bascule , c'est-à-dire 
à 2 doigts en arrière de l'échelette. La course de la corde étant de 
i.a-f doigts, il faut, pour armer de nouveau, pousser le tiroir, Jusqu'à 
ce que l'axe de fa basoule tombe sous la cerde archère , c'est-à-dire A 
3 7 doigts = I modale, en avant de l'échelette. Or, dans cette posi- 
tion, la queue de la gâchette reste tout entière en arrière de l'éche- 
lette , et par conséquent à la portée da tireur. La queue du serpenteau 
tombe également à l'aplomb du longeron d'arrière. Le calage de la bas- 
cule se trouve donc ainsi commandé à distance, sans la moindre difficulté. 

LEVIERS BALISTIQDES. 

Conoides. 

384. Dans les notes annexées au S V de ma traduction (voir 
n" 307 et fig. 38), j'ai donné l'interprétation définitive que je propose 
pour les KùtvostSt}. M'appuyant sur les figures de la plupart des manus- 



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192 NOTICES 

ciiu**^, il s'agit, ai-je dit, de deux pièces identiques, recevant cha- 
cune une broche métallique de forme arquée et terminée par un cro- 
chet. Les conoîdes servent de manche aux broches, à Tinstar de celui d'un 
ciseau à main. Le manche, de fonne tronconique, est foré saivant l'axe 
d'an trou carré, qui reçoit la tjaeae de la broche. Celle-ci est en fer, tra- 
verse le manche de part en part, et s'y trouve maintenue par une virole 
ou écroa [xplxos] installé à la base du manche, laquelle présente la 
forme d'un boiurelet ou pommeaa « de i doigt d'épaisseur**'. ■ 

La figure 48 (p. 20a) montre la forme du manche tronconique, qui 
lui permet de presser normalement le fond de la gorge du cadre-ressort. 

385. Le diamètre du pommeau est de a** 7 = 7 modale. Son extré- 
mité mince, adjacente au pivot, mesure -^ doigt de diamètre. De ce 
côté, les manuscrits indiquent très- nettement deux saillies latérales, 
déforme triangulaire aj3, e?(ng. 37. p. i48) et symétriques de chaque 
côté de la broche : ce sont des pointes coniques ou tourillons, consti- 
tuant les pivots mêmes des battants. Leur axe est à 3 doigts de la base 
du pommeau. L'auteur les appelle réppLOi èv Toùe xopv<p<its **^. Ils ont 
j doigt de diamètre et de saillie. La longueur des pommeaux , mesurée 
sur leur axe, est de 3 -J- doigts. ' 

386. Ainsi que je l'ai expliqué **°, la structure du battant de la 
chirobaliste et de son pivot est inverse de celle du même oi^ane dans 
le j^aXxtfrorow de Philoo de Byzance**". Néanmoins la forme du xantoet- 
Sés, son faible diamètre, son trou carré central, ses tourillons trans- 
versaux faisant saillie à son extrémité, sont autant de circonstances 
attestant que la pièce était/o/wiue d'an seul morceau en brome, avec une 
grande économie de main-d'œuvre. Comme pour les chapes et crapau- 
dines, le moulage oCfrait, ici encore, le moyen de fabrication le plus 
commode**'. 

Broches. 

387. A partir du pivot, la broche est sensiblement arquée. Elle 
présente, y compris le manche et le crochet .opposé, une longueur 
totale ■ de 1 I doigts *^^. ■ Le crochet ayant ■ jMoigt de saillie, » son 
rabattement est aussi de -f doigt. La longueur de la broche propre- 



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DES MANUSCRITS. 193 

meot dite est donc de lo 7 doigts = 3 modales. En outre, le manche 
ayant 3 - doigts = i module, en y comprenant i'écrou d'arrière, la 
partie visible de la broche mesure a modales. Le maniée forme le tiers 
de la longueur totale. 

L'auteur appelle fli/'os la saillie des crochets. Ils se relèvent vertica- 
lement, pour placer la corde archère à Tarasement du tiroir. 

388. Quant à la grosseur de la broche, elle est de \ doigt à son 
entrée dans le manche de brome, avec lequel elle s'ajuste à frotte- 
ment. Sa queue intérieure mesure au plus -^ doigt et ~ au droit de 
Técrou. Celui-ci se réduit probablement à un anneaa , qui s'ajuste à 
frottement (ovfHpv^) avec la queue de la broche, et qui est retenu 
par une goupille transversale*^. 

La portion visible de la broche s'amincit légèrement jusqu'au cro- 
chet , dont l'épaisseur est d'environ \ doigt. Elle contribue à l'effet ba- 
listique , en fléchissant elle-même d'une certaine quantité. Cela résulte 
de sa forme arquée et de sa faible section transversale. Rien n'est laissé 
au hasard dans l'œuvre grecque , et la puissance dynamique s'y concihe 
toujours avec l'élégance de la forme. 

L'épure balistique de l'engin (fîg. 45} complétera ci-après la justi- 
fication des X6âvo$tSn. 

ifVRt. BALlSTIQnS. 

Pon'f l'on det pivots. 

389. J'ai démontré plus haut*** la coïncidence des pivots ou centres 
des chapes des xafiJëàf/lpta avec les points que l'auteur, dans la descrip- 
tion du xctfidpiov, signale distants entre eux de aS 7 doigts, k la condi- 
tion pourtant que les xa.fiêé</lpta soient orientés à rinstar de Vécusson 
palinlone. Dans cette hypothèse, j'ai fait voir que le pivot du battant 
est situé à i j doigt en avant de l'axe de l'échelette (fig. 34. p- i65), 
soit à ( I ~+ 3 1 J = 4 1 doigts du bord arrière de l'échelette. Or, en joi- 
gnant le talon D d'arrière au pivot I(r)g. 44]. on a dans le triangle IDT: 

1= 4-1.^=. 2.0556. D'où angle iDT = 64" 3'. 
L'angle du biais antique est de 63" a 6'. La différence n'est donc 
TOME \ivi, 3* partie. a 5 



cmnoBitisTR 



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194 



NOTICES 



qiie de 87'. Pour la corriger, il suffirait de ramener le pivot I à 
4 7 doigts de Tarrière de l'échelette (puisque DT'=2 -J- doigts). Son 
déplacement serait de j doigt ou de a 7 millimètres , quantité prati- 
quement négligeable *". Or la ligne DI, prolongée jusqu'en V. axe du 
tiroir, est symétrique de DZ, biais de l'échelette prolongé à l'arrière. 
On a en effet AU = AW. Les deux lignes DU et DZ forment donc 



FTg. 44. Détemiir 



n de la position Ju pivot par le principe du hiih antique. 




un demi-losange, dont l'autre moitié est complétée par le suiplus de 
l'épure symétrique. Ce losange a son grand axe sm- le tiroir, et son 
petit axe sur le longeron DC arrière de l'échelette. Le grand axe mesure 
1 6 modales et le petit axe 8 modales de longueur. Ce losange est donc 
inscrit dans le rectangle antique, de haatear doable de la base; et les 
pivots sont situés sur les côtés antérieurs de ce losange, qui représente 
le canevas fondamental de la xP^po&tkXMpa. 



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DES MANUSCRITS. 195 

Bien plus, dans la machine désarmée, les battanb sont orientés suivant 
les mêmes axes. 

Orientation des boHantt. 

390. Nous avons vu que la gor^e des xafi.ێ</Jpm a de profondeur 
^modale, mesuré du dedans du montant. La figure d8 (p. 3oâ) montre 
la section horizontale de cette goi^e, avec la projection du pommeaa 
du battant et de son pivot. Elle explique la raison d'être du pommeau, 
dont la fonction est de transmettre la pression oblique du battant, 
perpendiculairement à la surface de la gorge et en son milieu. Cesl dans 
ces conditions que le pommeau admet -^ module de diamètre. 

Les autres dimensions de cette pièce sont justifiées par l'épure. 

Uorieniation da battant vers l'avant de la machine résulte tout na- 
turellement et de la position du pivot et de celle de la gorge da r«5- 
sort'^'^. Comme dans l'engin palintone, les leviers de la chirobaliste 
tombent donc dans h région extérieure de la machine, àvotireri^ùiKéTas 
sis TQ èKTOS ftépos. [ja chirobaliste est donc palintone. 

Angle da battement. 

39 1 . Lorsqu'on arme ia corde archère , il se produit un effort de com- 
pression gui tend à ramenet en arrière les pivots. Le même effort tend à 
entraîner également le montant d'avant da cadre à ressort : de là, com- 
pression énergique des ovales et tension paissante des xap^ée/ipta. Tout 
se passe comme si le pivot a et le point d'appui b du pommeaa sur la gorge 
tournaient dans le même sens, autour d'an point intermédiaire c, pris sur 
l'axe da levier et invariable de position par rapport à la cage (fig. 45). 
Le point c constitue, poiu- ainsi dire, le pivot idéal du battant. 

La symétrie des efiets autour de ce pivot conduit k le supposer équi- 
distant des points a et b. On l'obtient par l'intersection de l'axe du bat- 
tant avec le prolongement du fond de la gorge. Donc la circonférence 
décrite de c comme centre , avec le rayon ca , passe par 6. C'est sur cette 
courbe que se déplacent théoriquement les points aetb, dans la mise 
au bandé de la machine. Elle mesure i -J- doigt de rayon. Elle passe 
par le centre du pommeau, c'est-à-dire à (i i+TJ^a doigts du pivot 

35. 



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196 NOTICES 

392. Du pivote idéal à rextrémité du battant, on compte 8 7 doigls. 
Mais !a position du crochet d dans l'épure est encore incertaine , puisque 
la coiu'bure de la broche n'est pas connue. Il s'agit de la déterminer. 

Fig. 15. Épure btlittique de la chirobilûte. 




É>l»ll>d>o>,a<iiS|i<w<lo 



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DES MANUSCRITS. 197 

A mesure que la corde s'infléchit, elle forme, comme on l'a vu 
dans le paîintone, une sorte de V, dont Yangle se ferme de plus en 
plus. Ici , le fond du V est occupé par la largeur des doigts de la bas- 
cule, mesurée de dehors en dehors. 

Si l'on suppose la corde inextensible, on voit que la dislance de 
chaque crochet aa doigt voisin de la bascule doit être constante, quelle 
que soit la position de la bascule. 

393. D'un autre côté, la courbure de la broche doit être en har- 
monie de direction avec l'ensemble de l'épure. 

EnGn on sait que la corde archère, à l'abattu, doit se trouver ep, 
d!J, à 3Ydoigt5=i module en avant de l'échelette, et que sa course 
totale est de i s -f doigts. 

Je prends, sur la cannelure du tiroir (fig. ^5), la longueur de 
1J = 4 modales, correspondant à la position du dard. J'en déduis, à 
l'avant, JK= i ~ doigt pour la longueur de la pointe, et je mène la 
transversale dd figurant l'axe de la corde archère au repos. Puis, du 
talon c du battant comme centre, avec un rayon de 1 1 doigts, je décris 
un arc de cercle dd, qui coupe l'axe de la corde sensiblement dans la 
région où doit se trouver le crochet. 

39&. Or, en cherchant à rattacher cette intersection au reste de 
l'épure , je trouve les résidtats suivants : 

a. Le crochet d est situé sur la circonférence décrite de la queue I du 
trait comme centre, avec U modales pour rayon, c'est-à-dire, passant par 
la pointe J de la jlèche. 

b. Cette circonférence coïncide avec l'arête extérieure des batUints 
curvilignes, dont la forme se trouve ainsi déterminée. 

c. Les crochets d', d, au repos tombent à 1 4 doigts = 4 modules 
l'un de l'autre. La corde archère mesure donc d'd=U modules. On a aassi 
dd=2 modules; et d, d, coïncident avec les naissances antérieures de 
l'extrados, 

d. Les directrices éi' des naissances de l'extrados concourent en o, 
i 3 7 doigts en arrière de féchelette. Les doigts de la bascule se trou- 
vant à I \ doigt en avant de ce point et mesurant, de dehors en dehors, 



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198 NOTICES 

1 - doigt, les directrices dif sont tangentes aux doigts extérieurement. 
Ainsi le doigt i de la bascule et le crochet da battant, armé en d et 
aballa en d, sont sur la ligne droite d'di, directrice biaise de l'épure. 

e. La distance constante de chaque crochet au doigt voisin de la 
bascule est de (7 —^) = 6 7 doigts. Mesurée, à partir de chaque doigt, 
sur la directrice de l'angle antérieur d'extrados, son extrémité tombe 
au sommet même de cet angle. Donc, quand la machine est armée, 
le crochet se trouve en d, à l'aplomb de ce sommet, cl le brin oblique di de 
la corde coïncide avec la directrice dd, dont il est le prolongement. 
. /. Dès lors, le centre idéal c de rotation da bras s'obtient par l'in- 
tersection de l'axe de du battant au repos, avec la perpendiculaire cm 
au milieu de la droite dd, qui joint les positions extrêmes du crochet. 
D'après l'épure, ce centre idéal tombe sar l'axe même de t'éckelelte. L'arc 
décrit par le crochet mesure ainsi 8-f doigts de rayon*". 

g. La corde dd de l'arc décril étant une directrice, la perpendicu- 
laire qui lui est menée du centre idéal fait, avec l'axe de l'échelette, 
l'angle aigu du biais an^ii/oe, soit inci/= 2 6°34'- Le même angle se trou- 
vant être la moitié de celai da battement, on voit que l'angle total décrit 
parle battement sera de (fcrf^ôS" 8'. Il en résulte que le triangle formé 
par le pivot idéal c et par les positions extrêmes d et d des crochets, est 
de base égale à sa hauteur, comme le triangle antique CDN (fig. 3o, 
p. 1 65) formé par les frais centres des ovales *^. (Pour les corollaires 
de h à m, voir la grande épure hors texte, à la fin de l'ouvrage). 

A. La perpendiculaire qui précède est la corde idéale de ta broche 
courbée, dans la position moyenne du battant. D'après l'épure, elle 
passe en même temps au droit dafond de la gorge des xa,fi€ê(/}pia et 
à l'extrémité de terttretoise da gril. 

i. L'arc de courbure des broches passe par la pointe du dard. La tan- 
gente à cet arc, menée au droit du crochet, est tangente à la phalange 
moyenne du doigt antérieur de la main symbolique. En outre, elle coupe 
l'axe de la machine à 1 o -f doigts ==■ 3 modules de la pointe de la couhsse. 

j. L'arête antérieure du sabot d'avant, étant prolongée, touche ex- 
térieurement la courbure du crochet. 



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DES MANUSCRITS. 199 

k. Les directrices menées par la pointe du dard déterminent la 
forme de la pointe du trait. En outre elles sont tangentes à la coar- 
hare de la manche des avant-bras symboiitjues; Le centre de cette cour- 
bure est sur l'axe du tiroir, à i doigt en arrière de l'échelette. 

/. Le rectangle antique Ggurè par le plan de la voûte (extrados) se 
raccorde bruscpiement avec les ailes symboliques du toit. Je substitue 
à ces deux bases deux arcs concentriques MHM' et NKN' décrits de la 
pointe du dard comme centre. Il en résulte un raccordement très-élé- 
gant de la voûte avec les parties latérales. A Tarrière, elle surplombe 
l'échelette de KC=7 doigt. 

m. Le raccordement en plan de ia courbe arrière de la voûte avec 
le loDgeron adjacent de l'échelette se fait très-élégamment, au moyen 
d'une contre-courbe figurant l'arête postérieure du longeron. On ob- 
tient ainsi une doacine allongée, qui donne à l'échelette un aspect 
plus dégagé. 

Ces perfectionnements au tracé de la voûte et du longeron résultent 
nalarellemenl de ce qui précède. Us complètent ce que j'avais à dire 
du détail de t'épure. 

DIMENSIONS DU TRAIT DB LA CUIBOBALISTE. 

395. Par hypothèse , j'en ai fixé plus haut la longueur à ^ modules, 
et l'on a vu combien cette dimension est favorable à la restitution de 
l'épure balistique. L'hypothèse est donc déjà presque certaine. 

Dans Veatkytone, on sait que la longueur du trait était de 9 modales. 
J'ai expliqué"" que son diamètre était vraisemblablement de -^ de la 
longueur, soit de 7 modale. 

396. Dans ta chirobaliste, la règle primitive donnerait une flèche 
de 3 I Y doigts. La cannelure du tiroir n'ayant que ad doigts, le trait 
n'y serait pas soutenu d'une manière convenable. D'un autre côté, le 
mécanisme n'admet que 1 a -f doigts de course pour la corde archère. 
La course ne serait donc plus égale à la longueur du trait. Enfin une 
flèche de 3 1 7 doigts démentirait le témoignage de Végèce*", d'après 
lequel la manabaliste (ancien scorpion) lançait des dards courts cl sab- 



D-1LEXAKD1IIE. 



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CHinOBAI.ISTK 



D-ALMJtNDHIK. 



200 NOTICES 

tih, parvis sabtilibasqne spicalis morlem inférant. Celui de la chiroba- 
liste doit doDC se trouver de dimensions réduites. 
u-HÉaoK 397. Du temps de Héron, il existait de très-petites catapultes 

névrotones. Philon de Byzance**' mentionne le type i^fUfTTr/doftof , dont 
le trait mesurait ~ empan = 6 doigts. Puis venait le type <rm6ctfua*os 
ou de 1 empan (Qèche de la doigts): et ensuite ceux de a, 3, etc.. 
empans ***. 

On a déjà remarqué avec quel soin Tauteur, tout en s'efforçant de 
perfectionner l'ancien système, respecte cependant la tradition de 
Tengin névrotone. Le choix du module = 5~ doigts correspond à l'oaver- 
lare nalareïle et moyenne de la main; mais ce module se retrouve dans 
Torçane balistique. La cage est de longaear moyenne entre celles du 
palintone et de i'eutkYlone;_ et il en est de même de Vangle da bailemeatt 
de la longueur des leviers et de la longueur de lafècke. En un mot, au 
point de vue des proportions générales, la chirobaliste est im type mixtb 
entre les deux spécimens névrotones primitifs. 

398. Etant admis que le trait de l'engin mesure 4 modules, la ba- 
guette mesurera 13 doigts de long^^^i empan), sur \ doigt de dia- 
mètre à la queue*", et s'amincira vers l'avant jusqu'à -f doigt. Le fer 
et la douille mesureront a doigts. Le diamètre de la douille est de 
j doigt. Le fer a i-f doigt de long; et, comme la corde, à l'abattu, toaibe 
au droit de la base du fer, la course effective de la corde est de 1 3 7 
doigts. Elle tombe ainsi à 1 modale en avant de l'échelette. La pointe 
triangulaire a 1 ■- doigt de lai^e et 7 doigt d'épaisseur au droit de la 
douille. 

Poids ia trait, 

399. La ligure 46 ci-après donne les dimensions suivant lesquelles 
j'ai calculé le poids du trait de la chirobaliste. Ce poids est de 
a6y grammes, ou environ 6 drachmes*^. Il est presque identique à 
celui de la balle du fusil chassepot*". 

400. A la densité de ^, une balle de marbre, caillou, silex, aurait 
367 millimètres de diamètre, la grosseur d'une noix***. A défaut de 
flèches, une pareille balle, de 1 7 doigt de diamètre, pouvait se loger 



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DES MANUSCRITS. 201 

entre les branches du V formé par la corde arctère et en recevoir une 

impulsion convenable. Mais l'effet en devait être incertain, et le pro- 

Fig. 46. Reslitulîon de la fltcfae de la chJrobalisie. 



V ^-'-i": ^ 

jectile aigu était bien supérieur au biscayen de même poids. D'ailleurs, 
arasant le tiroir, la balle ne pouvait être exactement frappée au centre 
de gravité par la corde archère. 

DIAIlkTItE DE LA CORDE ARCHàltE. 

&01. En le supposant égal au diamètre de l'encoche de ^ doigt qui 
occupe 7 de la tranche de queue de la flèche , le diamètre de la corde 
archère serait d'environ 4 j millimètres. Or, d'après les données mo- 
dernes*'''', une corde de chanvre de diamètre d (millimètres) se rompt 
sous une chaîne de ^d^ kilogrammes. Elle ne doit pas travailler à plus 
' de 2^ kilogrammes. La chaîne pratique de la corde de la chiroba- 
liste serait donc de a {4 .5o)^= do"". 5o. 

Or on évalue à 8o kilogr. l'effort limite nécessaire pour bander la 
machine*^', effort mesuré sur l'axe du tiroir, avec lequel les deux brins 
du V font chacufl un angle de 26° 34', tel que cos 26° 34' — o. Sgà- 
La tension de chaque brin, pour correspondre à 4o kilogrammes sur 
l'axe du tiroir, doit donc être d'environ 44 kilogrammes. C'est exac- 
tement la tension pratique calculée plus haut, d'après la règle mo- 
derne, pour une corde de 4 7 millimètres. Tel est donc le diamètre 
de celle de la chîrobaliste. 

CAHHBLUnB OU TIROIR. 

402. On a vu précédemment**" que la cannelure du tiroir occupe 
une longueur de 28 doigts = 8 modales, double de la longaeur da Irail. 
Sa largeur est de -f doigt, un peu moins du tiers de celle du tiroir, et 
sa profondeur est de ■'- doigt. 

TOME xtvi, 2* pai-tJe. a6 



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202 NOTICES 



EFDIIB D-BHSBWBIB DB LA CHtnOBALtSTB. 



camoBkui'H 403. La figure iy ci-dessous représente en élévation la cbiroba- 

t>-.%LW*SDi.m. f'R- ''7- La chiroUliïle. 



liste, dont l'épure générale, avec toutes les lignes du canevas tech- 
nique de l'engin est donnée par la grande planche hors texte, à la fin 



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DES MANUSCRITS. 205 

de l'ouvrage. Celte épure fait ressortir, avec une évidence complète, 
non-seulement la justesse des divers détails analysés précédemment, 
mais encore et surtout la prodigieuse habileté des autistes grecs dans 
l'exécution de l'ornement. Au point de vue de l'art antique, les spi- 
rituelles mains de la chirobaliste constituent un poème, aussi admi- 
rable, en sa conception exquise, qu'ime ode d'Anacréon ou une idylle 
de Théocrite , et aussi achevé , par l'harmonie de sa structure , qu'un 
dialogue de Platon ou une tragédie de Sophocle. 

CALCULS BALISTIQUES. • ^, 

Effort de bandage. 

Û04. J'ai démontré précédemment*'"' que ïangle da battement des 
leviers est double à.u biais antiqae. On a àonc g ^ = 2 x 26°3i'^53'*8'. 

Dans chaque position successive des leviers, ta réaction des res- 
sorts fait équihbre à la tension de la corde , autour du pivot idéal c, 
défini n° 39 1 . Si ces deux forces étaient connues, en projetant la ten- 
sion de la corde sur l'axe du tiroir, on obtiendrait Veffort balistique 
de l'engin, poiu- la position considérée des battants. CeJ effort reste 
sensiblement constant sur un faible parcours, et son travail balistique 
résulte du produit de l'effort par l'espace parcouru corre^ondant. La 
somme de tous les travaux analogues détermine la force vive totale , 
qu'il s'agit de'calculer. j 

405. Grâce à la forme du pommeau, le talon du battant demeure 
constamment appuyé contre le fond de la goi^e du ressort, suivant le 
grand axe de l'ovale ou le plan médian du cadre. La réaction da ressort 
a donc poar bras de levier moyen [fig. 48) la longueur CA, distance du 
pivot idéal au plan médian du cadre*. D'un autre côté, son intensité 
croit proportionnellement à la jlexion du ressort, c'est-à-dire à lespace 
parcouru par le point d'appui du pommeau. A l'instant initial, ce point 
d'appui est en A, au pied même de la perpendiculaire mesiu-ant le 
bras de levier de la réaction considérée, et la réaction est nulle. A 
bout de course, elle est proportionnelle au déplacement total c=AB. 
du pommeau. Or, à la limite, c=a doigts*". 

a6. 



IVltLIIAIItinill. 



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204 NOTICES 

Fig. 48. Épure de l'effort de bandage de la cbirobali 



A-<L*Î-. 



I 



■r / ! 






l! 



1 Jmf 1 a»M . ^,1 Àxt jC A 

.__.-.--_--'_--'_'îii__i____rj-.'— . 



Y 

li 



\..-" 



'•?•■■'">"(!-■"■)■ 



db, Google 



DES MANUSCRITS. 205 

On a, d'après l'épure [fig. 48 ci-dessus), 

c=a tang a ^ , (3 =' angle du biais =• a 6° 3 4', 
tang 2^= 1 .333 et a= i jdoigt. 

Soit P VeffoFt courant de la main de l'archer et du poids de l'arme 
réunis, nécessaire pour mettre l'arme au bandé. La tension T des 
brins sera , pour P = VN' et LN'V = 6, 

- Le bras de levier CJ = 6 de cette tension fait également Tangle 6 avec 
Taxe de l'échelette. On a donc 

(a) i=CJ = CM'cosJCM'rcos|e-(a^-w)|rcos(Ô + ù)-aiS). 

L'angle 6 se détermine d'ailteors par la relation*'"' 

... . . ^-rcos(3^-«l 
■ (3) sm9 = ■ 

Le moment M( de la tAision com-ante sera donc 

t-a réaction du ressort a pour bras de levier moyen CA = a. Elle 
croît d'ailleiu-s proportionnellement *" à la flexion BA ■=> a tang &t. Si 
donc S est sa valeur limite, lorsque ej=a|3, la réaction H sera 

(5) R-S-^ 

' ' Ung ap 

Et son moment Mr 

Égalant ce moment À Mt , de l'équation (A) , on trouve 
(7) J^rcos(e + «.>^a|S)«S^^. 

A la limite"*, on a P=7a* et (y=:a|3; et il vient 
Sa = ~ d'où S'=— = 36-. 



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206 . NOTICES 

Ou bien, en tenant compte' du poids de la machine, qui donne 
P- 8o^ on a 

(8) ■ S_4oJ 
Substituant dans Téquation (6), il vient 

(9) M, = 4o,--!^ 



Égalant de nouveau Mt {à) et Mr (9] , on a 
D'où 



a C03 9 ^ '^' tang a/S 



i.wiuse de tang a|S=- 1 .333= -f 

406. L'extrême simplicité de la manœuvre et la nature des frotte^ 
ments permet de limiter à 1 o p. 0/0 la perte d'effet utile due aux ré- 
sistances passives, provenant de la roideur de la corde, ISeffort (Ufsola 
courant O sera donc 0.90 seulement de la quantité ci-dessus, équa- 
tion (10], et l'on aura 

*■ ' cos(S + (»-a^) 

Coane de la corde, 

407. Elle se compose : 

1" Du recul du crochet NQ = rsin ajS — rain{3^ — w). 
2" De l'obliquité du brin QN'=AcosÔ. 
£n la désignant par C, on a donc 

(12) C-=>.cosl9-j-rsina|S — rsin{2|3 — w). 

Tablet balùtiqaet. 

Ii08. Reprenons les équations ci-dessus 

^' ' ^ ^C08l9 + «-3(3) 



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(M) 

(4) 



DES MANUSCRITS. 
C = Xcosô + rsih2^ — rsin(2^— ûj) 



207 



qui permettent d'évaluer \a, force vive de t'arme sans recourir aux opé- 
rations, ici impraticables, du calcul intégral"'. J'y substitue les va- 
leurs numériques suivantes : 

^. = 67 r=8-f et 5= 1 I -j-, en doigts. 

ou 

A=o.ii9 r—o.iôÔ etJ=o.2i9, en mètres. 

En outre, 

sinajS — 0.80. 
Il' vient don£ 

{i3) C=o. i33 + o. 12 cosô— o. i66sin(a^~w) 

et- 
(i4) 3in6= 1 .84— 1 .4ocos(ajS— w). 



4HGLB 


TAHG u. 


MNDS 


COSINDS 


cos fl. 


COSINUS 

{9+— ïfl- 


<t>. 


COURSE 
C 


3* 


o.oSi 


0.768 


O.6À1 


0.333 


0.937 


l'ooo 


O-.046 


6* 





.o5 





733 





6S0 





i6o' 




904 


«.703 





067 


9' ■ 





■ 58 





696 





7.8 





535 





97' 


4.698 





"79 


11* 


« 


ii3 





6S8 




753 





6i8 




983 


7..30 





095 


»B' 





168 





6.7 





787 





674 




986 


9-89. 





.09 


.8" 


e 


3>5 





575 





818 





7'9 





988 


13.77. 





lai 


si' 





38i 





53i 





817 


D 


,56 





988 


15.858 





.34 


ï4* 





MS 





487 





8,4 





787 





988 


,9 ...6 





i44 


17' 





5io 





dio 





898 





811 




988 


3Ï.635 


a 


.55 


3o' 





577 





393 




9" 





833 





983 


iG .406 





• 66 


33* 





6*9 





Ui 





939 





85i 





980 


3o .43î 





.77 


36* 





7»7 





=95 





956 





865 




9-4 


34 863 





.87 


39- 





810 





>ii 




970 





876 





967 


39 .6U 





>96 


il* 





900 





.93 




98. 





884 




958 


44 .847 





106 


. 45' 


1 


000 





>4> 





990 





89. 





946 


.5o .85g 


o 


116 


48* 


> 


m 


■0 


<.89 




996 





895 





93. 


57 .67^ 





ii5 


S." 


1 


>35 





037 





999 





898 




9'3 


65 .591 





i34 


53' 8' 


' 


331 


" 


000 


' 


ooo 


" 


898 




898 


74.736 


" 


î4o 



, Google 



208 NOTICES 

409. I^es formules définitives (i i), (i3) et (li) dépendent des 
cinq valeurs angulaires cosd, tangeo, cos[6-{'eû — 2|3], sin{3^ — &t) et 
cos(3^ — w). La table ci-dessus fournit les élçmenls numériques 
correspondants. L'ange w s'y trouve de 3° en 3", jusqu'à 3^= 53" 8'. 
Les valeurs de (3|3 — tû) s'en déduisent immédiatement; et, par suite, 
relies de 6 et de (Ô-l-w — 3(3). 

'4IO. Si l'on construit une coiu-be sur l'ensemble dps points ayant 
pour abscisses les valeurs de la course C, et pour ordonnées celles de 
ïeffort absolu <I», on obtient le tracé suivant (fig. ^8 ). 



Y 

7^ 


fT^S-L 








--.--/ 




/j 






♦f 




, 






Sa 




-\-\ 


^ 






^^^^'^ ' ■ ' ' 












^^^-J^-""^^ ' \ '''.'. ■ 










-i-— ■'■'!'"'T'^i ;•.;;.■:■ 




ûww* 


i » 


3 


^ i 6 j S f 10 11 u i3 1^ jS i6 ij if ig i 


u » 


t3 t4<^f 



La courbe passe naturellement par Yoriginc des coordonnées. Il est 
facile d'y mesurer les valeurs de l'ejort absolu O à chaque centimètre 
de la course. La moyenne des valeurs de O correspondant à deux 
nombres consécutifs de centimètres représente la valeur constante que 
l'on peut assigner à O, pendant que la corde parcourt le centimètre 
considéré. Le produit de cette moyenne par o™.oi donne le travail de 
tension correspondant. 



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DES MANUSCRITS. 
411. On obtient aiosi le tableau suivant : 



209 



COURBE 


RPFOBT 


COLRSB 


THAVAIl. 


coonsE 


EFFORT 


CODMB 


TRAVill 








VeMr 












■ 






F.rt»ll.. 




Soi 






p.«WU. 






«nti. 


■OIH. 




""""■" 






TOTÀl. «OU.. 




riiiiiL. 
















Report . . 




o'-,4i. 


o".oi 


o'.iS 


o''.!! 




„'-.», 


0" 


i3 


iS'.oo 


.3'.75 


o'".oi 


.,37 


O .03 




&0 


0.38 





01 




ooA 





li 


.7-50 


16. i5 


.01 


.i63 


o .o3 




75 


a. M 


« 


Ol 


o 


006 





i5 




.9.^5 


.01 


.,93 


o .ai 






0.87 





Ol 





009 





16 


si .00 


u .5o 


.Ol 


.îa5 


-Où 




3o 


i.i5 





01 





011 





'7 


98.00 


_î6.oo 


.01 


.360 


.06 




00 


1.65 





01 





0.7 





18 


3i.oo 


3a .00 


.01 


.3oo 


.07 




00 


i.5o 





01 





oi5 





'9 


36 .5o 


3i .5o 


.01 


o'.345 


.08 




5o 


i.75 





01 





o38 







ii.So 


39.00 


.01 


.390 


.09 




3o 


5.4o 





01 





o5à 





11 


46 .5o 


44.00 


.01 


.440 


.lO 




00 


7.15 





01 





071 





11 


53 .5o 


50.OO .01 


.500 


.11 


■ 


00 


9 -08 





01 





090 





i3 


61 .5o 


57.501 .0. 


.575 




n 


5c 


>l .35 






° 


ii3 


° 


H 


74.75 


^68. i3 .01 


.68. 




o'-.44. 


TlItTAIL MOTEUn ÏOT*L. , . 


4'-.65o 


^^_ 
















Force vive totale. 

^ll2. €jes ^'^'".65 ci-dessus supposent (n" âo5] que ia flexion ini- 
tiale des ressorts est nulle. Mais on a vu {Chirob. , 5 IV, S, p. i^o, 
note ^) que ies cadres se trouvent comprimés, dés leur insfallation 
dans la cage, de ~ doigt, soit de -~ de la flexion totale c=i doigts 
que leur fera subir la tension de ta corde. A cause de AC=^ 1 j doigt 
(Hg. 4d], Iei compression initiale des ressorts correspond à 

tang ei)'=-ijî-^-^ = o.o56, 

soit 

8,)'"= 3° 1 a'. 
Or la table du n" 409 donne plus haut : 
Poiu" &»'■= 3", Course C = o . o46 ; 

Et pour w — 4°, Course C — o. 067. 

TOME XXVI, a' partie, i? 



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CHIHOBALISta 



210 NOTICES 

L'angle &)'= 3° i s' donnerait dooc C^o^.oSo, course à laquelle 
ctHTespond (table du n" 4i i}< ^ travail o'"".oia, corresp<H>daat k 
l'effort moyen 

o-oo 

Cet excédant s'ajoute à l'effort moyen E nécessaire pour armer la 
corde archère. Or cet effort est 

o".a4 *' 

On a donc 

E+e=.i9'.35 + o^.a4 = i9''-.^9; 
soit, pour le travail total, 

T= 19^. 69x0.24 = 4^". 70. 
Posons, en nombre rond, 

E + Ê=2o' 

et T--=aoxo.a4 = 4^"-8o. 

On a vu plus haut (o." 409 , tableau] que le maximum de l'effort absolu O 
est de 74^.74. soit 0'="75^, correspondant à la tension limite de la 
corde. Cet effort correspond  la force habituelle d'un homme vigou- 
reux"'. En y ajoutant le poids de l'engin, qui est de 8\ et qui 
s'ajoute à l'effort moyen de 30*^ ci-dessus, on obtient pour le travail 
de bandage fourni par l'homme et par le poids de l'engin *'' : 

T'=[2o + 8)xo.a4 = 6'".7^, 
soit 

T'=6K8o. 

Mais, comme, dans la flexion des ressorts, la moilié de Y effort fé- 
chissant ^ est absorbée par le jeu moléculaire du métal, on comptera seu- 
lement pour le travail utile de la délente : ' 

T-3K4o. 



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DES MANUSCRITS. 211 

Les T= i""" . 80 , dépensés par le tireur dans une manœuvre néces- 
sairement intermittente*''^, excèdent à peine le travail moyen courant 
d'un ouvrier employé à soulever des poids avec la main et à les élever à 
une certaine hauteur. Considéré comme continu, son travail corres- 
pond, en effet, à un effort moyen de 4o kilogrammes, avec une vitesse 
de o°* . i 2 par seconde *'™. 

413. Les conditions balistiques de l'arme d'Héron, telles qu'elles 
sont établies ci-dessus, sont donc tout k fait normales. L'arme peut 
être manœuvrée par un soldat de force moyenne , comme l'atteste 
Vitruve , ■ anius ope pradenti lactu perficH qaod proposilum est. <• 

VilMie initiale de lajtèche. 

h\h. Entre la masse m du projectile, T,, le travail balistique utile 
et V la vitesse initiale, on a la relation 

T„-=^mV'. 
D'où 



On a trouvé plus haut, pour le poids de la flècbe, 
p = G drachmes = o^ . 0262. 



Et comme 
on en déduit 

On a d'ailleurs 

Il vient donc 



p^mg^ 9"". 0000m 

P 0.0363 /. 

m = i-= — 5-^ = o • 00267 
g g. 8008 ' 

2T =2x3^'".4o-6^-'.8o. 



Y 0.00a' 



). 00267 
Soit, en nombre rond, V=5o mètres. 



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212 NOTICES 

Portée (la jet de la ckirobalitle. 

fk\b. La portée dans le vide d'un projectile, lancé sous l'angle a el 
sous la vitesse initiale V. a pour formule connue 

A = — sinaa. 
9 

Au maximum, pour a^^^^", on a sin 3a =1.00. 

A = ^ = ^|^=255 mètres, 
g 9.0000 

soit, en nombre rond, A = 260 mètres. 

416. En tenant compte de la résistance de l'air, supposée propor- 
tionnelle aa cube de la vitesse initiale V, on obtient la portée pratique K 
de la flèche par la formule balistique suivante**", usitée pour les pro- 
jectiles ogivo-cylindriques des bouches à feu : 



E HÏ+^aHÏ(A+a2). 



dans laquelle H = i, 100,700 et m = Y' ^ étant la section transversale, 
en décimètres carrés, du trait de masse m; c'est-à-dii'e la masse-anité 
opposée à l'air. 

La section £, dans la flèche de la chirobaliste, est le losange de 
1 y doigt sur ~ doigt formant la base dafer triangulaire. Od a donc , en 
doigts : 

soit, en décimètres carrés : 

S = i (o^"-. 286) (o''«-. 1 43) = o'"'. 020/(5. 
On a donc 

m o.ooaGT , . . m o.i3o5 ,. 

m = Tr = 7*-=o.i3o5, et vj -« — = — = 0.002(11. 



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DES MANUSCRITS. 213 

Et par suite 



E a,873"'+Y/5,746 (260-+ 1,^37-), 



E= - a, 873" + Y/9, 750,962"» = 3, 1 23° - 5,873"= 25o mètres. 

Sous la vitesse initiale V= 5o mètres, la résistance de l'air varie 
seulement comme le carré de la vitesse. On peut donc poser, sous l'angle 
limite a = 45°, 

E=- 280 mètres, soit E •= 1 7 stade. 

Sous ï angle asael a= 1 0°, obtenu en visant par la ligne joignant la 
queue du tiroir à la crête du toit, ou trouve A'=96'".oo, portée dans 
le vide. 

Et la portée pratique correspondante est : 



E'=-2,873'"+\/5,746{90'"+i.437'") = -3,837'»+y/8,774.i42". 

d'où 

E'=2,g65'° — 2,873°' = 92", soit E'=7 stade. 

Portée comparative de la chirvhaU$te avec celle des engins nivrviones. 

417. Ainsi la flèche de la chirobaliste avait une vitesse initiale 
d'environ 5o mètres, et portait à i \ STADE aa maximum. Son tir ordi- 
naire portail à j stade seulement. 

418. Pour un scorpion [ealkylone) lançant un trait de 5oo grammes, 
M. Dufour a trouvé"' une vitesse initiale V = 66". 10. Ailleurs"" il 
donne V=62'".8o et*" V=64". 1 8 : portéescorrespondantes A = 445", 
A = 4o2'" et A = 4ao"', que le savant officier cherche à justifier par 
preuves historiques*^. Mais ces portées correspondent aa vide sous 
a = 45"; et l'on vient de voir qu'à cette limite la résistance de l'air 
est presque sans effet sur ta portée théorique. 

419. Agésistrate, dit Athénée le mécanicien*", avait construit une 
catapulte de 3 empans (trait de 36 doigts = o".684) portant à 37Stades 
ou 647°*. ôo; et aussi un «aX/vrovov, lançant un trait de 4 coadces 



dby Google 



214 NOTICES 

(96 doigts = 1*°. 8a4) à A stades ou -j^o mètres. Mais l'auteur ne dit 
rien du poids de ces projectiles. 

/l20. J'ai démontré*^ ([ii'd modale égal, la jlècke de Vealhylone a 
même poids que le boalet du palinione. Or on sait que le module fi et 
le poids j3 (en mines] du boulet sont liés par l'équation 

(*= I . loiù'ioo^ 

Dans Yeulhylone, à flèche de X doigts de-longueur, on a X = ^fi, 




X— lOi/iooS et S=— — - = o-ooooiX'. 
V "^ ~ 100.000 

Les deux traits d'Agésistrate pèseraient donc 

^1 = 0.00001 (36)* = 0.467, soit 7 mine*". 

et ^=0.00001 (96)^ = 8.847, soit 9 mines. 

La mine pesant o^ 436 (ou 1 00 drachmes), on a donc 

^, = (o'',436)-j-^ 220 grammes 
et ^=(0^436)9 = 3''. 935. 

Sous l'angle de 45°, les portées ci-dessus A = 647'"-5o etA«'74o", 
donnent les wVejscs ini(iafcjV= 79"°. 70 etV = 85".20, dans le vide. 

Û21. Ces nomhres excèdent d'un tiers les vitesses trouvées par Du- 
four pour des engins beaucoup plus puissants. Mais les projectiles 
d'Agésistrate sont des flèches, dont la plus lourde ue pesait que 
4 kilos. Athénée déclare à peine croyables '^^ les portées obtenues. 
Elles prouvent seulement avec quel soin le constructeur avait ménagé 
l'effet utile de ses engins. Ces résultats étaient exceptionnels, et l'on 



dby Google 



,E\*1DB1K. 



DES MANUSCRITS. 215 

doit admettre que les vitesses iniliaies des grosses machines de jet '~~ 
variaient de 60 à 65 mètres, pour une portée d'environ 3 stades, dis- 
tance des lignes d'investissement des places chez les Romains. D-itino:! 

^22. Par sa vitesse initiale et par sa portée prafi(fae, la chirohalisti' 
prend place à côté des autres engins de siège. Seulement elle lançait 
UD trait de masse limitée au poids suffisant pour produire une bles- 
siu% mortelle. Elle servait, dans la défense des places, au moment 
de repousser l'assaut"^. Elle dépassait en portée l'arc et la fronde : et 
Végèce l'a classée au rang des ARMES portatives. 

Manaavre de Fengin. 

/l23. La Chirobahsie se manœuvrait en cinq temps, savoir : 

1° Appuyer l'anne contre la hanche droite en la soutenant de la 
main gauche; 

2° Pousser le tiroir et caler la batterie; 

3° Appuyer contre terre la pointe du tiroir et refoider la corde en 
arrière ; 

4" Remettre l'arme à la position n" 1 et poser le trait; 

5° Epauler, viser et presser la détente. 



dby Google 



216 



NOTICES 



l>'tl£XA>IllllC 



TABLEAU 



DES DIMENSIONS 



L'ordre des paragraphes est celui de U description grecque. 

Le» httres grtcqMt lie renvoi correspondent aux subdivisions du texte. 

Les numéros de renvoi correspondent à ceux de la Syntlièse. 

Les dimeniions librti sont fournies directement par le texte grer. 



NOT.. — 




' 


LKTTRES OU NtlVÉROS 


0É.O«..,O«..»P.tC.S 


^OI(ERt 
de 


(Fig. ,9 et î«.) 
303i.p, 3125. 305. 367.. 
303i.y, 368 


s f. Coulisse et Tiroir (Xeipoê. n" 303. p. 1 16 A laS). 
1' Dimensions données par U texte. 


1 

i 




' 1 


303Ï, 368 

303i. 312e 

303 i 

303i, 312/- 3W 

303ï. 366 

[Fin. ia.iSelifi.l 


Rainure de la coaliue et Uuigaelle du tiroir en quene d'aromie 








'^'"'^- Longueur totale .. . 


, i 








1 






366 

367 


%-"• •s^* "■"■"" '""»«■ 1 c.„i, .: ::■::■■:;: : 






, 




























368.370/ 












7 











dby Google 



DES MANUSCRITS. 



217 



SYNOPTIQUE 



DB LA GRIROBALISTB. 



CHUOBALIaTI 



L«3 ilimeasKns entrt parenthiaei résultent de> déductions de la Synthèse. 

Le UODCLB = 3 I DOIGTS. 

Le doigt = -^ du piei athénien = ig millintèlrei. 
(Le pied athénieii = So8 milUmitret.) 





aiitLi. (ado,...^ 


> G> 6 et 7) par le Domine de* piÉcis ou 


porli,.«mfct.W«(co 


bu» 3). 










DIMENSIONS PARTIELLES. 


NOMBRE TOTAL l 

•■••■—-• 1 




UHieUBDH 


LABOBUn 


fcA^BUB 


D1ST.UICE 




— 1 




..™™. 


DMiriTBB. 


FilOFOIlDBDR. 


tirTBRTALLE. 




E.JJ,«. 


E.«diJ... 




bt' 


3'i-(i»«l.) 


**î 




3 








18' 


''i 


»*î 


> 


3 








46' 




. 


>8'>.(8inod.) 


* 








,'.(.™xl.| 




\, 




• 








(.7') 
(S'I 




; 




■ 








(,6-) 




(3') 


3,'i = (9n»d.) 


; 








(v'-.mod.) 


(.'') 
(.*i) 


; 


(6') 


i 








" 


.0 















TOME XXVI, a' partie. 



dby Google 



218 



NOTICES 



CHIIHWALISTR 

vntnon 

irALKIANDRIB. 




368,402 

369, 401 

370 c. 

355, 370 J 

365. 370 J 

37O3 

369, 395, 398 

(Fig.ï.etï».) 

304|,f,i. 375, 376/ 

301i, 377 

ç, 378 

(Fig. 43.) 
376 d 



Cannelure du trait. Dimeaabas 

Cordt arthire. Longueur 

Tenon d'assemblage de la crosse avec la coulÎMe. . 
droit de la coulisse 



Lai^urde la ciosse 

Rajrons de couH>ure de la crosse. 



Distance de la queue du ti 



Interne 

r i l'entrée de la cage . 



— ■ g,, ] Dimensions du fer triangulaire . . 
I Dimeosioiu de la douille. 



1 Longueur totale du trait 

Poids du trait (6 drachmes» 16 

Sous l'angle de 45*= (1 j stade)., 
Sous l'angle de io* = (^sUde). .. 



Portée pratique di 



S II. Batterie [XstpoS. n* 304, p. laS à i3o). 
1° Dimeraions Jonnées par h texte. 
Foarchelle recevant la gichette. Distance i la qaeue de la coulisse. . 

Btc de la gâchette. Longueur de la fente 

Strpenteaa. Dislance de son pivot au bec de la gâchette. 

Pilloriiun. Longueur de la portion entaillée 



a* Dimentioni déduilet de la Synthèse. 

Longueur du siège de la batterie sur le tiroir 

De l'aie de la goupille de manette à la queue du tiroir. . . . 

l Dimensions internes 

Dimensions externes 

Diamfelre du fer rond 

Distance de l'aie au fond de la crosse • ■ 
Distance de l'aie il Taie de l'écbelette. . 

Dislance de la manette k la gfichette entre les pivots 

Gàcketle, Longueur totale 

Saillie du bec de la gâchette en avant du pivot 

A reporter. . . . 



j|fanel(f. 



Boolon Je rdenne. | 



db, Google 



DES MANUSCRITS. 



219 



f 


DIMENSIONS PARTIELLES. 








HADTCDB. 


LunaoB 


irMiSKO» 


DniAXCE 


TBXTIOIIIC. 


StHTBiu. 






E.J^g«. 


E. Bodgln. 






i 






'3 


6 






(,»'_8n»d.) 


(f) 


li'i 


' 






(■') 




(•'1 


^ 












(■»') 


(i'I 




' 












(,o'l 

('"il 

CI 


15*) (;-') 
(■'il 
(?) 


(i'I 


("') 












'ii' = 4mod.) 






4' 












in 


" 


' 


'■ 


' 












(.'SI 


'■_ 


(S'I 




: 








Ij'-.n,.,].) 


(;') 


• 


(3'1-'»«1-1 
(,8"_8n.rf.) 
(,o'S-3»««l-l 




1 


' 






|,'_,™od.| 


' 


■' 


■ 




' 








. [ . 


i3 

















CRtROMMSTB 



db, Google 



220 



NOTICES 



D-HÉHOn 



LETTRES ou NUMÉROS 



DÉSIGNATION DES PIÈCES 



Largeur du oorpa de U gftchetle 

Épaisieur des bnncfaes de U fourchette 

Dimensioo» totale* de la fourchette 

I Serpealtaa. Distante de «on aie i la queue du lÏKiir 

Largeur en plan du ■erpenteau 

Diamètre du aerpenteau au droit du pivot 

Saillie du bec du aerpenteau en avant du pivot. . . . 
Dislance i farTitre du tiroir. 



[Fig. ,3 et ,i.) 
305|. 31Sa. 3126, 337. 

305^ 

305^, 317, 327 

305 â, 312 e 

305i. 321 

305 ç. 

305Ï, 321 

305S, 321 

305Ç. 330 

305n. 321, 323 

(Fig. 3o. 3i, 3i, 33 et 34.) 



EntaiUe da Pitlariam. \ 

\ Longueur de f entaille 

Distance de l'avant du Pillurinm à l'arrière de l'échelettir. . , . 

Dimensions des branches du Pittarium 

Pitiariam. Dislance de l'aie de bascule k l'arritre du tiroir. . 

Intervalle entre les doigts verticaui de U bascule 

Diamètre des doigU 

Hauteur des doigts 

Section des blanches de l'anse en U de la bateaU 

Dislance de f aie de la bascule au fond de l'anse en U 



S m. Ressorts {Xtipo€. n* 305, p. i3i à i36). 
1* Dimeniiûm doiméa par le texte. 

liontanU verticaux des cadres-ressorts 

Oiialei. Largeur ou petit diamètre interne 

Largeur du niban d'acier formant l'ovale 

Intervalle entre les montants des cadres 

Bridet d'assemblage des étrieri avec les cadres 

{Longueur des chapes 
Diamètre de l'évidement des chapes 
Fentes dramétrales 

Croftauluxei , appendices des chapes 

Étrieri reliant les chapes et pivots aui cadres-ressorts 

3° Dimensioni dédaitei de la Synthae. 

Épwsenr x des lames composant les cadres-ressorts 

Distance du centre de l'ovale au centre de la chape [pivot]. . . , 



A reporter. . 



db, Google 



DES MANUSCRITS. 



221 







DIMENSIOKS PIHTIELLES. 




NOMBRE TOTAL | 


LONOOBUH 


UHSBun 


iFAissBun 


DISTIHCB 




„.„.. 1 




K.CT.C-. 


DiAHiinB. 


„o„„„.. 


,.™,^„. 




E. 6,igt.. 


E.^... 












*7 






[■'il 


li'i 

('M) 


(i') 


('«'il 








(«') 




■ 


|,,'l_5mod.) 










■ 


■ 


H'i) 












H 


l°'l 








H'i) 


(i') 

(i') 
(i') 
U') 


(;') 

(!') 


(.o'I 
1?) 




: 






.oS"(3inod.) 


(,'!->«l.| 
■ ■ 


("A') 
(»-A*) 
("A') 


3'S-(i"0».) 




8 
à 


8 




r 


("A') 


1— A') 


» 




<6 






' 


l"n'l 


(.-j'I 


, 




8 




;' 




(--A*) 


' 








1 

1 ' - 

1 




l"A'l 
(.-A'-A""i.l 


(■'il 


' 


i 


. 






6S 


,ii 


i5 












db, Google 



222 



NOTICES 



LETTRES OU NUMÉROS 



DESfCNiTIOfl DES PIÈCE: 



328 t. . 



DUtance dea centres dts ovtles des cadrea-resaorls 

lolervalle entre le* deux ovales d'un cadre-iesMrt 

Intervalle entre l'ovale et l'étrier adjacent 

Distance entre les étrien d'un cadre, de dehors en dehon. . 

Distance du centre de la gorge au plan citerne de l'étrier.. . 

Hauteur externe des brides d'attache des étriers 

Diamètre de la gorge d'appui du battant 

Hauteur du coips cylindrique des chapes 

Hauteur de la partie sphérique 

Hauteur de la gorge adjacente 

Hauteur totale de la chape 

Hauteur totale, chape et crapaudinet réunies (pivot) 

Distance du bord de la crapaudine k l'axe du hras 

Hauteur totale du pivot en contre-haut de l'aie du bras 

335, 3S0, 330 Distance de pivot i pivot entre les cadres s^^métriques 

333, 389 Distance du pivot en avant de l'aie de l'écheletle 



329 y.. 



(Fig. »7 et ,8.) 









Mf 






306? 






351. 


359 


306 y 


TiM 




lofir 
















336. 




300 ç 


357 



S IV. Cage {XeipoS. n° 306, p. i37 à il 
1° Dimeiuions ionnéet par le texte. 
Arcade ou cage. Longueur entrff les écfaancrures du toit 

¥«âie centrale. Ouverture 

Longueur de l'index des mains 

Longueur du pouce des mains 

hilervaUe du ^ooce à findex ( largeur de l'iicbancrure). . 
Epaisseur de lu voûte, du toit et des mains 

1 fcJA.». I '^"e"»" *•""' 

( Longeron d arrière 

, , , I en leur milieu 

Largeur des longerons { 

t au droit des sabota. 

Kcartement des longerons 

Sabots, Epaisseur verticale 

Portique ou cage. Nombre des compartiments égaux. . . , 
Entretoise ou traverse de l'échelette dans la coulisse. . . . 
Colomielies 



db, Google 



DES MANUSCRITS. 



223 





DIUENSIONS PARTIELLES. 




NOMBRE TOTAL | 


.o«ç.«n 


^„„ 


iflIMBUH 


.„„.„ 


TBXTB GnBC. 


T 1 


a*UT.u.. 


DUIIXTIIB. 




'"""'"■"■ 




E.Ah^. 


E. .Ddd». 










65 


i3^ 


i5 




V 




(i8'=8ii.od.) 




' 




(8;_;> 








1 ih 


; 














(,'!_>«i.) 

(!') 
(!') 




' 










(i'I 
(■') 

(3'il 




(î') 








{Z'{=\^oà.] 


■ 




{.3'S) 








1 i* 


5' 




3'i-(,iioi..) 








, 


! (7-''i 


f 








1 '^' 


1.-.') 










1 ï4' 

1 


" 


(.-, ) 


3' 








3' 


■;> 


.' 












95 


>99 


«1 












db, Google 



224 



NOTICES 




Report.. 



306n. 345 

(Fig. 35, 36, 37.38,391-140.) 

312rf. 334. 336 

335 

336 

337 

339 

340* 

341 

343.345 

345 

348 

349 

350. 359 

350 

351, 359 

353 

353 

354. 365 



( Gril ou cita aninéa 

Intervalle entre les côles arquées 

a° DimauionM dèdailes de la Syntkète. 

Largeur totale de l'échelette 

Epameur z des longerons et de l'entretoùe 

Tenons de l'entrelolse 

Section transversale des sabots 

Longueur du sabot d'arrière. 

Longueur du sabot d'avant 

Intervalle entre les sabots 

Longueur eiterne de Ja cage de dehors en dehors des cadres. . 

Entailles des sabots recevant le pied des cadres 

Epaisseur d des cotes arquées du gril 

Rajon eitema de la grande cAte 

Rayon citerne de la petite cdte 

Difiërcnce des rayons moyens des deui càtes 

Distances des deux traverses longitudinales du gril 

Epaisseur^ de la voAle centrale 

Diamètre aui naissances 

Moqtée 

Epaisseur ^ du toit et des mains 

Hauteur externe du toit en conlre-baut du gril 

Dimensions générales de la cage 

Longueur totale de la chîrobalisie 

Ien contre-haut de f échelette. . . . 
en contre-haut du grit , 
en contre-bas du toit 

Qiapittaa des colonnetles 

Distance du chapiteau au plan balistique 

Intervalle en élévation entre les colonnettes 

Tourillons d'assemblage des colonnetles 

Intervalle entre les colonnettes extrêmes 

Enlr'aie des colonnettes extrêmes 

Longueur de la voûte (sur l'axe du tiroir) 

A reporter 



Extrados. { 



db, Google 



DES MANUSCRITS. 



225 



^ 




DIMENSIONS 


PARTIELLE. 




NOMBRE TOTAL 1 


™„. 


LARGNDR 


iPATUsun 


.,.„.c 


THTB«RBC. 


W»THiM 1 




HiunuB. 


DiAMàraN. 


PBOrOflVBDH. 


UfTBHTALLZ. 




Eid«|U. 


B""^'- 




1 


95 
8 


'99 


il 




T 


l' 


1— i^*) 


•*i 




■ 


(j'-.mod.) 


-_ 


■ 










(.'1 

(■•!». 'il 

|3'!«3'J1 


(■') 


(i') 


■ 










iJ,'!-9»"i-l 




' 












(■3*i) 




("i'I 












l.o") 


! 




'■ 










■ o'i-3inod.) 
(.»*-8m«l.| 
;56'=i6iiiDd.) 


(3'1-iimd.) 
|,_.«od.l 














13*i=imod.) 


(i*) 
(i") 




(5' i =>•"'■) 

(7'=»mocL) 

(»3'1 




'! 








lOi 


.95 


«1 











CBIHOULU» 



TOUB xivi, 9* partie. 



dby Google 



226 



NOTICES 



CHtnosftLUTR 




DBSIGNITION DES PIÈCES 



Report 

S V. Battants [XgipoS. n* 307. p. ii6 à 1^9). 
[Fig. 17 et 38.) I 1° Dimettîions donnéa par h texte. 

IPomnuaux ou toloiu conoïdes, IjoapieuT 
ÉpaUseur de bue 
Épaisseur pris des pivoU 

307^, 387 I Saillie des crocluti i rextremité des broches 



(Fig. 15 et iy,] a* Dimensioiu déduites de la Synthèse. 

IDiamitre des pommeaux de base 
Diamètre du rollel adjacent au pivot 

( Diamllre et saillie des piïols. . 

ifirod^M. I.ongueur totale [encastrement compris) 
Revers du crochet eilréme 
Longueur de U broche [non compris le crochet) 
Longueur totale du pommeau conokle 
. Longueur de la portion visible de la broche. 

Iau droil du pivot, partie visible. . 
au droit du pivot, partie 
au droit du crochet »lr^ro< 






I put». 
I «litiUn. 



En résumé : 
La cbirobaliste est composée de loa pièces ou parties, de formes distinctes. 
Le nombre des dimensions fournies directement par le texte est de . . . 112 
Le nombre des dimensions déduites de la Synthèse est de 3 1 g 

Eksehble 43 1 



db, Google 



DES MANUSCRITS. 



227 



DIMEHSiONS PABTIBtLES. 




OUBRE TOTAL 1 




DIjIMÉTHK. 


ÈPAISSRUn 


WTBIl^ALLB. 


«.«.«C. 


— 1 


,.,.™.. 


ExtoifU. 


E.»d.l.. 




1 1 


.oi 


195 




^'ï 


;, 


■ 






;;') 
■>>') 


(■'1 


■ 


' 




'4 




ho'{^3mal.) 


' 








j 




J'i-.mod.] 


,, 








j 




(j'^.mod.) 


(i'I 
(i') 


■ 






■ 














3.9 


69 


1 


1 



Et les 43 1 dimeDsioDs ci -dessus en comprenDent 69, soit un sixième, exprimées 
en modalei oafracliont simples de module, dont S résultent directement du texte 
grec, ainsi qu'on peut le vérifier en comptant, parmi les dimensions partielles (co- 
lonne 4 , 5 , 6 et 7 ) , celles qui se trouvent entre parenthèses , en regard d'an nombre 
de la colonne 8. 



db, Google 



NOTICES 



CHIBOBALUni 



NOTES. 



PREMIERE PARTIE. 



' Paris, &r. f^p. reg. 1693. inf , p. 131 ■ i44- 

* Paris, Itnprimerie impériale, 1867, in-4*- 

' La Chinbalùte ^Hénn tCAUxanàrie, traduite du grec en collaboration a 
cent, etc. Paria. juillet 1863, grand in-S* avec ligrires. 

* La Oùnhalitle d'Héron d'Alexandrie, restitution et traduction. Paris, : 



. petit 



' Une réédition de ce traité, revue et complétée sur les manuscrits connus, serait 
d'un grand secours pour la restitution définitive des machines de Jet antiques. Moitié 
des textes de la PoUorcélitfite det Grecs, de M. Wescher, n'ont pas, à beaucoup près, 
l'importance technique det livres IV et V de PUilon de Bvunce. le premier sur les 
Arma de jet, le second sur la Fortifiealioa et sur la Difeiae dei places. 

* Voir Noav. biogr. unis, de M. Hôefer, art. Baldi. 

' De Adm. Imp. (Leyde, 161 1, in-S"). Ch. 53 : De Caitris Chersonis biit., p. ao3 : 
ÈrcxfiifpsvTO roi ^vytfv, (ti) -mpooié^iairet ràt ip roli épfioat MntfnuvaaiiivM Xei- 
po€oXl^paa. — Id. ibid. p. aoj : 01 ii XtpffovFrxi ^fiépa ^tiai ^tiryovtts Ta» Xsipo- 
€bAto7paK Tote Sic^Novrac àv^ktmto» BoavopfavoM. — Id. ibid. p. 309 : Mia^ airovif 
KxnunuviacoTtt téie voXsfimi àpixaret Mal Tàt XeipoSoXialpas, ximXiijiSévovai tin> 
ialpo» ■aoraiiàv. 

' De Adm. Imp. p. 3o3 : Kavaantuéirainet Ipfiarii tsoXtfttxà x«i évSévret iv airoît 
rit \tyofUvae BoXfff7paf. — Id. ibid. p. a 10 : Upàt iè rairotr xoî vapi](pp£v li^iv 
naff Ëitaa^ov irot vevpàv re xoi xi»a€ov, atiïjpàr re koU iXalov, imip Krraminift rùv 
BoXiorpôw 6fiûi>. 

* De Carim. p. 678 , i , 3 ; 676 , 1 7. 

" Théoph. a. 1. Ariemii : Krhat roÇo€oX(&7pas. 

" Léo Tact. c. v, vu : ÀfiiÇ« i}(pini9t roÇoSoi-ialpas. — Ibid. c. vi. xxvii : To^oSoXi- 
&7pae xai otrfMas aùrûv. 

" Voy. Biogr. univ. Michaud, art. Vbgèce. 

" fie re nûlit. III, iiv : «In quinta acie ponebantur intcrdum carrobalisi», maituba 

• Utlarii, fundibulatores , funditores. Fundibulatorcs sunt qui fustibalis lapides jsciunt. > 
— Ibid. II , XV ; ■ Erant item sagiltarii cum cassidibus. Enint tragularii qui ad manabalislai 

• VEL arcubalittaM dirigebant sagittat. — Ibid. IV, xxi : • Admotis turribus , funditores lapi- 

• dibus, sagiltanî jaculis, manubalitlarii vbl arco^iittoni sagittis. jaculalores pjumbatis 

• ac missilibus e mûris submovent hostes. ■ 



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DES MANUSCRITS. 229 

I* Végèce, of). cit. IV, xxii : iFiutibnlos, arcubaiittai et fundas describere superQuum 

■ puto , qiue presens usus agnoscït. i 

" Id. ibid. IV, XXII : •Baliita liinibiu, nervis chordisque tendîtur; que quanto pro- 

• lîxiore brachiola hâbuerit , hoc est quanto major fuerit. tanto ^ieala longius laiUit. 

■ Onager dirigit lapides et saxonim pondéra jaculatur. Scoqtiona dicebant quas nunc 
t manubatûtas vocant; ideo sic nuncupali. quod parvis tubtUihiuque spiealii morlem infe- 

• runt. • Spieaiam signifie proprement la pointe du dard, témoin Amm. Marc. Rer. getl. 
XXV, I : • Sagittarii divaricatis brachiis Bexiles tendebant arcus, ut nervi mammas per- 

• stringerent dexlras, tpicala sinîstris manibiu cohœrerent. ■ Le même, ibid. XXill, m ; 

• Sagîttam ligneam tpiculo conglutinatam . . . • 

" Végéce, <^. àl. m, XIV : i Carrobaliilat aliquanto majorus supeqwsilas curribus 

■ cum binù equis aut mulis posl acicm ordinari convenit, ne cum sub jactum telî nd- 
€ venerint bestio sagittîs balistariorum transfigantur. • 

" Végècc, op. cit. IV. IX r «Onagri vel balistee czteraque tormenta nisi funibus ner- 
« vinis intenta ni! prosunl. > Voir également plus haut , note 1 5. 

■ " Végèce range les tcorpions ou mani^aliites a côté de» arthert ou tagiltaire*. Dans 
l'antique zodiaque, le signe du icarpion est adjacent a celui de l'archer. Peut-être se 
mèla-t-il un peu d'astrologie dans les raisons qui firent nommer icorpioa, à l'origiiie, 
un engin destiné à renforcer les archers sur le champ de bataille. Manitius appelle le 
scorpion Mariit tidiu. 

" Amm. Marc. Her. ge$t. XXIlI, iv ; tScorpionii autem. quem adpellant nunc ona- 
ignim, hujusmodi forma est, etc. ■ Id. ibid: tScojpio autem (adpellaturj quoniam acu- 

• leum desuper habet erectum; cui etiam onugri vocabulwn indidit œtas novella , ea re 

• quod asini feri, cum venantibus agîtantur, ita emi nus lapides post terga calcitrandu 

• emitlunt. * 

" Polybc, Hitt. VIII, vu ; •'Étot iiApofiiinout t^ot xomrixvAws Tpijftotfi tô ^tixps, 
à>f vaXoÀ&lioK ta ftiyeOot, xgtrd t^ ixrds ttti^avelttv off toSàras xai axopjrliia -vapa- 
&]^iie ivràf toû nljfovs. xai pàXXtav iià tovtwv dxfnfa7ovs ivoitt rois ÎTitSivas. ■ Re- 
marquons en passant que Pol^he applique le terme ^XÏmv an jet desjlèthet, lancées par 
les archen et par les scorpions. Au surplus ^Aoc se dit d'un projectile aigu ou rond, à vo- 
lonté. 

" Plut. Vit. MarceUi, c. xv: • 01 mtopirioi fpaxbrovoi (tiv, iy^iSt» ii tvA^fai v>ps- 
i/î^^teffaviàparotTOKvoXeftlOK. • DemémeVitruve.DsorcA. X.x (Schneider) , vulgo i.^: 

• Braekii brtvilas facit plagam vehementiortm. * De même Végèce, IV, ixti : iBaiista. . . 

• quanlp pmlixiora brachiola habucril, tanto spicula longiut emiltit.t Voir également 
Philon de Byiance {Math. vet. p. 53, I. 35): «Ti Si fpaxutovtbrtp» iwrxariYWyi t« 
tîvat xaj fxit Xlav itaupoSoXatv. > Nous reviendrons sur l'explication technique de ces di- 
vers témoignages. 

" Tile-Live, XXVI, xlvu : • Scorpion nm majonim minorumque. . . ingens numerus. > 
Ibid.: nScorpiones majores ad lx, si auctorem gnecum seqnar LSilenum; si Valerium 

• Antiatem , majorai» seorpionum sex millia . minorant Iredecim millia. • 

" Macchab. I, G. VI, V. bi-.^lLtii Mifoev ixMT ^ti^oa^iasK xal iujx_»>^t tal wpoS6?.i 



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230 



NOTICES 



CHinOlALUTR 



KOJ Xi0o€àXa xai mtopwAui <t> t6 ^iXi.ta0at f4i.n Noi aÇniônt. ■ On voit que le «it^ 
S6Aoi>. machine ineendiairt, est d'une haute antiquité. M. Wescher (PùUonit. Intrad. 
p. xs\; et p. 36a) traduit ce mot, dans Héron de Byiance (x' siècle), pu- arme afin. 
Dans notre langue, arnu afin se dit de celles où \efia aigendn ta force balittigiu.taaé^ 
(pie, dans dans le mpoSàXov antique ou bynnlîn, le feu s'applique au projecUle même. 
Arme à fia se dirait plutât ■wvpbvova». Les Grecs modernes appellent un ranon «nipo- 
SiAov ; mais cela ne prouve point que le passa^ d'Héron lejeiine, commenté par M. Wes- 
cher, concerne une otTne à fia. Il s'agit, au contraire, de ^ajefrf pretque à bout pwiant, 
au moihent de l'assaut d'une place forte: lOes engins portatifs, propres à lancer du feu, 

• permettent aux assaillants d'atteindre et de brûler au- visage leurs adversaires : fttri 

• alptvlvv iy)(stpMùjv 'Bnipo66^ûjv xorA vpàaemiov im «oAc^/wr Sid -wnipàt ixavriiovoi. > 
A si faihie distance, une arme à fia véritable eût dispensé de viser l'ennemi à lafact. 

" Wescher {PoUortél. p. 7^] : Ti Si eiOinové tipsc xoJ mtofmlovs naX,owTtv, âwù tfft 
mpl TÔ ITXW' àpotàriirot. s 

" Just. Li'pg. [PoUorcét. lib- 111 , dial. it) : • Longius tcorpio catapulta se concilat. • On 
pourrait donner à ce passage la signiQcation inverse, en prenant tcorpio pour l'ablatif de 
worpciu. Hais, en lalln, scorpiiu ne se dit jamais d'une arme Je guerre. 

" César, Bell, gall VII , XXT : • Quidam ente oppidi porlam Gallus , icotjûom ah latere 
odcxlro (rajcctus exanimatusque coacidit. iHirtius, fiell. o/ric.zxiz ; • Scorpione accuratîui 
■ misso , atque eorum decurione percusso et ad terram defixo , reliqui perterriti fuga se 

• in castra recipiunt. ■ 

" Z)» nrcA. [Schneider, X,x(vulgo i5}, p. ^igo-aga]. 

" Dearch. \, I, p. 369. • 

'* Voir plus loin le Parallèk mtn les xtt^Sialpia et lei anitocyclti, n" 381 à 3oa. 

" Qaast. aal. II, xvt ; *Nam baUtla quoque et Korpione* tela eam loaila expellunt. ■ 

" De tcorpio : < Hamatile spiculum in snmmo tonnenti ratione stringit , unde et bel- 

• licam machinam rttmcla teia vegslanlem ie icorpio nominant. Id spiculum et fistule est, 
t patuia tcnuilate in vulnus et virus qua figit , efTundit. ■ Juste-Lipse , commentant ce pas- 
sage (Poliore. lib. III, iv) ajoute : iSignificat clare et mucivnan et ad eum canaliculum 

• fuisse, qui infunderet venenum. Alii nondîcunt. ■ Mais il perd de vue que TertuUienne 
parle que de l'insecte leorpioit, dont il désigne d'abord l'aiguillon , hamatile tpicutam, en 
ra[^>dant l'analogie de fonction de ce dard avec l'engin de guerre appelé icorpitm. Puis 
il revient au dard de l'insecte, id spiculum et fistula est. Évidemment, id se raj^orte A 
hamatile ipicalam et non à tcerpiai. L'analogie cherchée par Juste-Lipse est donc inad- 
missible. Toutefois l'expression retracta tela vegetantem classe le teotjtioa mentionné par 
Tertullien dans la catégorie des «oAivrova, ainsi qu'on le verra plus loin. 

" Voir Sj-nthiu t/s la Ckirobalitle, n" 3o8 et sniv. 

" Héron d'AI. BcXovoiâii (Wescher. PoUorcét. p. 78): ^ILai ^x%à tt^rttluiSèv hipov 
t9c Siâo7pa« tl« TÔ iÇfa pÀpos ivr^peâou tol}(u T»i 4 ^^ iià^a, hr^peiiov ritifja^ipa 
évi TDV xotXâapatos , xal ^aiàptvoi tû 6Xt[> aiipavi ii6>SoMV r^ iiAolpa», xaÀ Horîfyov 
viff ToCrrlv vivpév. > 

** Eutocius, /n i4rchini. (Bâle, ib^â. in-8*. Hervag.), DeipAtcrn el cylint'ro, II. p- ai : 



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DES MANUSCRITS. 231 

■ Tpi0mu ii 4 «apofibX^ Zià roC gipi^itrrot iiaSt^tov tA MiXijfffu fii9;(at>iKfi ttrâthp^ t^ 

KapopixAf : La parabole se décrit au moyen du compa» inventé par Isidore, ingénieur 
de Milet, mon maître, i l'intention de son commentaire sur le Tracé àts voûtes d'Héron. ■ 

** Voir mon premier opuscule (Chirobaliite , Paris i86a, grand in-S"], p. iS, note; et 
p. ag . Cn. C'est sur la simple lecture d'un passage de M. Henri Martin (de Rennes] , que 
je suggérai à M. Vincent cette interprétation. On trouvera plus loin [n°' 64-7 >) '^ passage 
de M. H. Martin rappdé cî-desgus. 

" Dans r/nlro^ocfion à sa traduction (italienne) des ^ntomatet d'Héron (Venise, iSâg, 
in-4*) foL li: ( Fece ancor altre opère intitolate Camariche, Cambeilrie, sopra le qualî 
t fece commentuj Isidoro MilesJo;de' quali Cajnarieie Cambestrj s! trova.meniione nella 
tfielopija, cioë in quel che diciamo dellc batiste e de' tormenti da lanciar dardi. • 

" Voir Heron.it, Alex, vita, par Baldi, en léte de l'édition d'Augsbourg, p. 71 ; 
tScripsit prxterea quedam, ex Eutocii in Archimedem testimonio, de Camaricii, quE 

■ Isîdorus Mîlesius, nobilis mathematicus et ipsius Eutocii prœceptor. commentatîonibus 

• adaucU iUmlravit. Harum machinaram descriptionem quamdam babemus in calce libri 

• Behpaecon. ■ 

" Voir/feronit.jélex.vifii par Baldi, en tête de l'édition d'Augsbourg. p. 71. L'erreur 
de Baldi, au sujet de la plaralilé des engins de la XtipoS«Akl</lpa, est d'nutant plus sin- 
gulière, que les paragraphes concernant les diven objets réunis soUs ce titre sont tous 
liés entre eiw d'une manière frappante. Le S a [Ballerie) contient deux renvois formels 
au S 1". Le S 3 [Rasartt) commence ainsi : Viatemievéadtaaavii xctl rtk xaXoiipxvit Kcifji- 
€^o7pia.'Le S 4 (^9'] ■ Tsyovttu %é xai va KoAo^fievov Ka^ulpiov. Enfin, le S & [Co- 
noi^)'; nnronffffiaNTai) ii xat KttvaeAij Z(to. A la vérité, l'auteur grec désigne ces para- 
graphes par le mot aswp^fiora, qui semble les rendre indépendants les uns des autres, 
par le fond sinon par la forme. 

" En effet Héron renvoie du texte aux figures toutes les fois qu'il s'agit de formes 
dont l'œil seul peut bien saisir l'idée. De la manette da tiroir, des retiorli, de ïarcade, il 
dit scrupuleusement : T^ vx^jtccrt ùîa ivoyéypetwrai. 

" Her. Alex. vil. p. 71 (73), 7a (73). 

*' Just. Lips. PoUorcetic&n, live de maekinis.tormenlis, teUs lib. qatitt/ae (Anvers, i€a&, 
petit în-4*). 

*' Dere milif. Rom. (Leyde, 1667, in-4*), p- a3a:(Grca sœculum Constantini (3a6- 

• 337) aut pBulo ante videntur ImanabaUtlarii vel arei^alistarii) in militiam recepti- : 

• grsci Xttpo€aXX^pai vocant In Burgundis nostne agro Alexiensi prope Arnetiim re- 
> pertœ sunt haud ita pridem dus iconcube sive sigilla argentea. unum militis quasi te- 

• gionarii, pari certe habitu veterani et hujusmodi arcubalistam ad pedem tendere co- 

• nantis. • 

" Comment, de Bibliol. Cxsar. Vindob (Vienne, 1675, grand in-t*), t. VU, p. 294 el 
suiv. : i/n cod. Vindob. CX : Tertio et quidem a t" ^9, p. 1, usque ad f" 61, *p. 3. 

• Ejntdem Heronis AUxanirini manabalUitrm conitruclio el tymmetria, etc. E^lîdit hoc He- 

• ronis/u^nunfun) Bern. Baldos Urbinates, cum supra memoratb ejusdem Heronis Be- 



IVtLeXlKIlHllt. 



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232 NOTICES 

• iojioeticis, p. 6&, 65, 6fi. sed lantuni grsce. Quarto: E)t quidou a f^ 6t, p. 3, mque 

• ad f^ 63, p. 1, ejusdem Heronis Alex, jragmenta duo de Campatribut et Camario, nia- 

• cliinis bellicis îta dictis ; quorum primant incipit hîs verbU ; )Larain(tvia6atirtui . . , fiv- 

• xo« ixovf iaieriXovt 17 [eUoai Baldus) xtA. aheram autem: Fiycps H fà xaXoiiiUvow 

• ILapépiov ktX. Edidit qiiidem hoc etiam Heronis ^^^menfa grxce Bern. Baldtu, cum 
" supra memoratis Belopoeticis , led non mtdiocnter divene. 

" Glmt. med. et infmi. gracit- — A'oir les mots cités. 

" Hist. X\l: iFalarica erat Sagunlinb missile tclum, hastili oblongo et cetera tereti 

• prffiterquam ad extremum, undc ferrum exstabat. Id sicut in pilo quadratum stupa cir- 
ocumligabanl linebantque pice. Femmi autem trei in longum pedea habebat. ut cum 
uannis corpus transQgere posset. ■ Silius, à propos de Sagonte, dit également : 

Amuiïït cUuKM ac porlii iriuI liulem 
Ijbrari mulla coniuftA/alnriea dcitn. 

" Breviar. ae lappl. comment. Lambee. (Vienne, iGgOiin-f"], p. 65: (Heronis Alexan- 

• drini I sive scnioris Contiractio et tymmetria ManubaUittnt , cum duplici appendice de 
t Campfttribui et Camario, extat pari. 4. p- i8> n* 3. Cuin appendice de Uanuballiifras 
■ construclione eljragmentit duobut de Campestrihas et Camario extanl, p. 73, n° 1; Ejus- 

• dem contiractio et tymmetria MaHuiaUtttra , n* 3; Ejuiàein fragmenta dao de Campet- 
t tribus et Camario, n' k- » 

" Voir plus haut, note a. 

** Testim. aact. de Taclicit [Matk. vel. Intnd.). p. Xii. Ex Baldo in Hennit Beb^. 
ichol. iLibclliun hune Heronis esse inde evincltur, quod in appendice ejus ad linem, 

• ubî de ckirobaititlrit , itn habet inscriptio toû airroC Èpotvot, ejutdem Hennit. > Voir ibid. 
p. 33i. et Baldi, BcAovointti (Augsbourg, 1616), p. âj. 

** Meister (1734-1788), professeur d'art militaire a l'université de Gcettingue, a laissé 
de nombreux mémoires, la plupart en latin, sur la science antique. Ses conjectures sur 
la cbirobaliste sont consignées dans l'opuscule intitulé ; Alb. Lud. Frider. Meisleri, De 
ealapulla polyboUi eommentatio , Gœllingie, 1768, petit in-4'. 

■• p- 73 i 77. 

" Op. cil. prif. p. 7. Anhiteelat, cbei les Latins, c'est l'ingénieur. Chet les Grecs, l'n- 
^^nieur se désigne encore aujourd'hui par Mtjx'"'Ht6t. \ oir Poliorcét. (Wescher), A'ofatfttr 
let maniucrilt, p. ix, 

" L'auteur de la traduction latine de la XstpoêaXX{ir7|}a dans les Malk. vet. Voir d'ail- 
leurs Lambécius [op. cit. lap. not. 43], et Nessel (op. cil. lup. not. 46), auteurs de l'in- 
terprétation adoptée plus tard par Thévenot. 

" Meist. op. cit. p. ig. 

" p. 6, . ,3. 

" Voir Matk. vet. p. 70, 1. 4' C'était du bronze à Irt.is pour cent d'étain : Elffoitwe 
ils T^ (o/Sv (j^aAitoO) nijfOivTos. Koattnépo» dXxqc Spa^^fiaj rpsrc, xtA. 

" Meist. op. cit. p. 18, juge ainsi la description de Philoa : • Ita clialcotonum ortum 



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DES MANUSCRITS. 233 

• fait, quod Philo subobicure qunnquam satis vcrbose descripstt', interpres [Thevenot] 

< aJiquento etiam obscuriua. > 

" Meiat. op. cit. p. 17-18 : < Cetenim ceneffi chïlcotoni Umiiitt non arcus Itgoeî iiutar 

■ adhibebantur, sed eo fere modo quo in clauslrii jbriam, repagulà teu tckaitentM deeli' 
*nantlisetrelevandiselateremaKi]uem ckalybeam duplieem leneomplicatumtubjicereiolemas. • 

" Voir mon opuscule sur la Chîrob. Paris. 1863. in-8'. p. ag. 

" Heist. cp. cit. p. 3o. 

" Matk. vet. p. 1 1 II i4; Wescber, Polionét. p. 61-68 (avec figures). 

" Voir op. ci(.not. ù- Dans l'inlroduclion : • Quoi qu'il eo soit, dit M. Vincent, le tifrt 

■ du traité de la Chirt^aliite ou BalitU à main, indique suOîsamment une arme portative, 

< destinée avant loat à lancer des mottes, telles que pierrtt, baliei ou Ugert boultls compa- 
1 râbles à nos bbcaïens, etc. > M. Vincoit ne tenait, on le voit, aucun compte de la tradi- 
tion bistorique qui assigne, comme je l'ai montré plus haut, un /irajectrfo oi^a à b Cliiro- 
baliste. 

" Meist. op. cit. p. a8. 

" Voir plus haut, note i5. 

" Voir plus haut, note ij. 

" Leipzig, in-4*, t. IV, p. 336 : ■ Fragmenta duo de Campettriboé et Camario, ma- 

• chinis bellicis, édita quidem sunt a Bernard. Baldo. cum Belopoeticis; sed in cod. 

• ex non mediocriter diverse leguntur, observante Lambecio, VU, p. di8. Extant quo- 

que in Vindob. CXIII et in aliis codd. Harki. > 

" Paris-Genève, i84o, 'm-li', p. \li. 

" De rt milit. II , xv : • Hanubalistas vet arcubalistas. ■ Ibid. IV, xxi : • Manubalistarii 

1 vel arcubalislarii. • 

" Grieschbcbe Kri^schriflsteller, Leipzig. i853, in-8*, t. 1, Einleitnng za Htron and 
Pkilan. p. 199: «Er (Héron] hat autxer der hier gelieferlen Schrift noch mehrere an- 

• ûber Gegenstônde dcr Naturkunde und Mechanik geschrieben , darunter auch eine ûber 
idie Construction der Handballisle (;^«(poScEA>Jff7pa, manuballista), deren Verstândniss 

• uns aber bis jest verschlossen gebtieben ist, das wir foiglich auch dem Publicum nîcht 

■ forlegen konnten. • 

" Voir Collection des Mém. priseniét à l'Acad. de$ intc. et b»Ue$-lettres , Paris. i854, 
t. IV, p. 37-io. 

" M. H. Martin écrit )(stpo6a^{vTpit Pourtant une note de lui, reproduite par feu 
M. Vincent (CfùnA. 1866) p- 39. observe que ^aX'XJa^pa vient de pàï.Xu, jeter, et peut- 
blre même de ^aXAffu, saater. J'adopterais plut volontiers cette seconde explication, 
qui rappelle le rttracla tela ve^etanlem deTertuUien (voir plus haut, note 3i], le jel par 
raade ou à recalons, caractéristique des ■aa)^lvTOva, auxquels appartiennent la xei^SaX- 
AfiT7pa et son ancêtre le scorpion. Dans la même note, M. Martin parait tenir à voir dans 
le xofiiipiov un appareil de haliilique. Je reviendrai, à l'occasion des ititfiSia^pia. sur les 
autres parties de cette note. 

" Dans une note ea renvoi : 'Depuis la rédaction de ce passage de mon Mémoire. 

• ajoute le savant professeur. M. Vincent m'a communiqué une interprétation asseï plan- 

TOUE XXVI, 3' partie. 3o 



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234 NOTICES 

(«ible de Meûler, d'ap)r^ Ucpielle le mot xen^Mpta, éUnt dérivé de nA^iôtw, les 

• xa^Sé(77piai, ainsi nommés a earvalura sua, seraient Rndogues aux j^ojkx^rotwi décrits 

■ par Philon de BvMnce, p. 67-73 de Thévenot. En oulre, Mclster parait vouloir que 

• les *afi£ii/]pM &ssent partie de ta ;^ipo€sA^fa7pa. ILanâpiow signifie voâle: maù l'axtear 

■ décrit tout ce nom une petite machine. > 

" HM. T. H. Mnrtin et Vincent (Chir. p. 10) attachent une grande importance k ce 
manuscrit {oUm 1 in. nunc i4o] de Vienne, importance bien amoindrie par celle du ms. 
(ix* siècle) de Mynas [cod. Par. tapp. greee. 607) et du manuscrit de Vienne [oUtn 1 13. 
fiKnc lao) copié sar un texte de mfane origine et non moins anci^i que cdui de Uynas. 
mais assez différent. En id6â , avant que l'Empereur eût fait don du manuscrit de Mynas 
à la Bibliothèque impériale. J'avais fait venir de Vienne une copie du manuscrit 1 10. 
dont le» variantes et le» figures m'ont été très-utiles. 

" Baldi n'a point hasardé un par«l titre (voir plus haut, notes 36, 37 et ko), ka 
surplus, voici sa déclaration textuelle, p. 71 (73) 7a [73] : •Cetera vero commentariola , 

• in quibus ;(si(]oSaAAHr7pa£ xtttaawv^ xaj mftfirrp/ov, hoc est manvhaUxttrm eommen- 

• fum et coiistractioiiem docet, item illa in quibus de cambesiriii et camaricit, ut dictum 
est , agit , ax'^iàap-axn potius qunm justa volumina esse appellanda arfaîtnunur. • 

" Voir mon opuscule intitulé A M. Vincent, en réponse à sa critique de Vt^utcute inti- 
tulé ia Ckirobalitte, etc. Paris, i863. grand in-8*, p. &, note 1. Il s'agissait de la tra- 
duction de» termes techniquet de k Bélopée, que M. Vincent rendait è l'instar du traduc- 
teur ialin des A/a(A. i>«f.( voir plus haut, p. 1 3, ti* àâ] : 'Ainsi, Monsieur, écrivais-jeen 1860 

• k M. Vincent, j'ai proposé en marge du verso {foi. 8} le» expressions suivantes : Pa- 
<■ nulettes, montants tatéraiix. Stat éveille l'idée d'une chose qui se tient debout, d'an mon- 
'lant:vttpé, de côté, latéral. Anlislales, montants de fiée , pour le spectateur placé dans le 
> pian du tir. MétOêtafes, montants intermédiairti , variante d'aittitlates. Périirèle, couronne, 

• oelui du haut. Anlertides, contrt-fiehet , etc. • Je complétais ma communication en si- 
gnalant l'étroite parenté existant, dans les diverses langues, entre la plupart des termes 
qui désignent de» ol^et» de lalmcation usuelle. L'analogie figuntine préside a leur for- 
mation. Il n'est pas rare qu'une image uaigue ait servi à fixer le nom d'un même cJijel, 
dans les divers idiomes. Cela tient-il aux adinités mystérieuses du langage avec la pensée i 
Ou bien plutàt, les arts indusLriels s' étant de très-bonne heure propagés à travers les 
peuple», i raison des besoins généraux qu'ils venaient satisfaire, ne faudrait-il point 
admettre que la nomenclature, créée par un peuple à l'usage d'un art de son invention. 
ait été simplement empruntée et traduite ultérieurement par le» étrangers, cessionnaires 
du nouvel art ? Il en arrive ainsi chaqwe jour, sous nos jeux, pour des inventions fran- 
çaiset. dont les étrangers traduisent ensuite les noms, d'après les mêmes analogies. 

" Voir Maik. vel. p. 77-78. Philon de Byunce décrit sans figure l'engin d'essai 
de Cteeibius, en des termes qui pntaeenl tjue l'expérience n'a pas réeun. J'en avais fait la 
remarque daBs l'appendice (p. 36-38) de ma prenùére édition (1863). La traduction alle- 
mande de Philon de Byunce, par MM. Kôchly et Bûstow (op. cil. p. 3t3-3i7, vmr 
note 68 plus haut} est inexacte en plusieurs endriHts de la description de rispArow>v 
ipyttwvde Ctesibius. 



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DES MANUSCRITS. 235 



" \<àr op. cit., note^â- — " 

" J'ai déjà reconnu à M. Vincent (p. 33 de nu première édition) le mérite de U u 

priMÎté de cette ccnjeclure. chihobaumï 

" Ce passage sera commenté pltu loin. d-himm 

" Voir £x<im. <U Vécnl. ialil. la Ckirob. (Parâ, i86a. petit in-S") p. 3a, noie. Cet 

opuscule est de M. Vincent. 

" La ChinA. Ratitat. et tradaet. par A. J. H. Vincent, etc. (Part», 1866, pelit in-8'j. 
" Op. cit. p. 10-tO: (Ici (ùg. manuscrit i&o Vi^ine, 110 Lambeciua) plat Je lioate, 

■ s'écrie M. Vincent, nirfes^laibcaraclcrv et la nature eatntielle deiconoidei. Les calques 

< cités, que je reproduis dan» nu première planche, en représentent clairement la char- 

• pente comme fonnée defeailbi métaUiqaa TtpUéet en mamèn de canes troinfués, suivant 
t l'axe desquelles se meovent de» broches «gnaléee dans le texte, broches terminées d'un 

• côté par des crocheta destinés évidemment à retenir la corde archère, et de l'autre par 
1 des anneaux qui , embrassant les conoîdes , peuvent glisser à frottement sur leur surface 

< èxtérienre en les comprimant plus ou moins. Dès lors il devient évident que les botui«s 

• d» ctUr, représentées dans les manuscrits et dans l'édition de Paris , ne jouaient qu'un 

• r6l» secondaire, celui de garnir d'im contn'n Jtexible et élattiqaa la partie des conoîdes 

< qu'elles envelo|^Hiient, etc. • M. Vincent oubUe de dire que la ^clion des ct»ioidei, 
comme battanli, a été découverte et expliquée par son collaborateur. Ce point est fon- 
damental. Selon moi, dés l'origine, les crocheit appelaient la etrde ar^tm, et les takmt 
des coBOida s'adaptaient aux garga des %ap&i&lpta. Ceox-ci, a priori, paraissaient donc 
être des rtssortt, d'une forme particulière. Toute la solutii») dépendait du r6k des eo- 
Hoîdea. Aussi bien U. Vincent passa huit mois (avril-nov. 1861) à les considérer comme 
de» réservoirs d'air comprimé, avant d'aborder le reste du mécanisme. 

" Philon (Maihematiei veleret, p. 73) reproche au système névnltme de s'user rapi- 
donent par l'effet de la torsion. L'humidité lui est aussi fatale. Eutrope (Epit. bell gatl. 
Parts, Uamef, i5â4) p. 55, cité par M. Hassiat (voir Vinc. Chirob. p. ai) dans un Hém. 
sur la prouiëre et la septième campt^ne de César, conânne le fait : • Quod oppidnai 

■ (Genabumj diu oppugnatum. tandem.. . pluvio die , euia hostilium machinarum ammta 
1 Reniigue hmguerent. . . . captum atque deletum est. • 

" Olymp. IX , v. 1 o3 , io£ : • Il est prudent de taire des efforts que le ciel n'aide pas. 1 
(Trad. Boissonode, éd. E. Egger; Paris, 1867, in-3a) p. 69. 

** Voir plus haut, note 66. 

" Voir oji>. àt. (plus haut, note 68) pi. V, fig. 3 i 6. 

" P. ia5 è .34. 

" Avril 1868. p. a53. 

" Voir Poliorc. p. 1 17. 1. i : imrHkiME) u quasi ex codd. Par. (P, ï>, P.) dédit Vin- 
cent. DederatBaldus. ë habent (F, P, P, P, P, P,). Ex Th. dederam. | Ihid. p. lag. 
I. 10 : À xaJ 8] Aç'h' ex Baido et codd. Par. (P» P, P, P.) correïi. [j Ibid. p. i3i, 1. la i 
itotrii.ovt T]. Ponunt omnes; da>n4Aousl ex av^furpfy organt correxi. Quin philologice 
ex cooliuione uncialium F et I conjicî potest. || Ibid. p. iSi. I. ta ; iaKtiXovs BC^. Po- 
nunt omnes, déxTvAoffMrestitui ex (TvpFUTfi^oi^ani. Philolof^ce in cod. par. p4(a438] 

3o. 



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236 NOTICES 

inKviiXovt BC pro iémXov éva scripsit librarius ex repetitione verborum qu» preceden- 
tem roi iiamjylov deacriptionem conciudunt. [| Ibid. p. i3a, 1. 6 : dmcriA*» F]. Ponunt 
plerique ; iax-riXtiti ir en mififurplf restilui- Phitoto^ce « confusione undaliucu T el S' 
(proir) cnnjiciendum ; 3<bc-nAov A habet cod. Myn. Quin, uUima kant, ibid. p. i33, i. a : 
iaxTiXdJv lA in Îsoit. Ti vertendiim' philologice uti ex figura conjeci. {Cf. S V , i , Ckirob., 
p. 1^6 du présent ouvrage.) 

" M. Wescher préfère les manuscrits de Paris (Uvnas) et i ao de Vienne, issus du 
commerce libre, â ceux de Paris et'du Yntican, provenant de la recension officielk by- 
zantine. Les deux premiers, dil-ii, sont plus anciens. Pourtant certaines dimensions de 
la XMipoSaXXùTlptt ne se lisent bien que dans les autres. Les figures des manuscrits de la 
série byzantine sont beaucoup plus voisines de la réalité que celles des manuscrits préférés 
par U. Wesclier. Les musées et arsenaux grecs contemporains devaient posséder encore 
des modèles des engins de guerre de l'antiquilé. On a vu plus haut que Constantin Por- 
phyrogénËte. parlant des Chirobalistes de Constantin I", les désigne par un néologisme, 
Xtipo6o\^a^pal■ Celait une sorte d'artillerie de campagne. La Cbirobaliite d'Héron fut 
sans doute jugée digne de figurer à côté des btXoTtoiùià. La forme antique de son nom 
fat respectée. Xcipo^aAA^pa n'est pas plus un néologisme queSi^7pa.di^>(r7pa, et autres 
termes employés par Héron d'Alexandrie. Ce sont simplement des tn-mes techniques. En 
rééditant la ChirobaUtte, les savants byianlins du x* siècle firent un effort évident pour 
rectilier les figures barbares des manuscrits plus anciens, tels que celui de Mynas, de 
manière à rendre l'opuscule d'Héron plus intelligible. Si l'on v joint des dimensions plus 
correctes, on comprendra que les manuscrits dits lecondairts de Paris, dont M. Wescher 
n'a donné aucune variante, ne m'ont pas été moins utiles que les textes de Mynas et du 
manuscrit lao de Vienne. 

" Le tableau n'en contient que quatorze; mais au manuscrit V du Valican ïont an- 
nexées implicitement les données de deux autres manuscrits Vj (a 19) et V, {aao) . recurallies 
par M. Wescher a la bibliothèque valicane. Des seize manuscrits connus, onze appartien- 
nent à la Bibliothèque nationale de Paris, deux à celle de Vienne et trois à celle du Vatican. 

*' Op. cit. Introd. p. 6. 

" En effet, d'après le tableau donné plus haut, on a eariantei inéd. ^^ (30.^0 leçons 
+ 965 iacoireciioni) ^ aggS, soit a sur 5. 

" Par suite de lacunes échappées à Baldi et i Thévenot, les Saa passages du com- 
mentaire déGnitif correspondent à 3ià passages seulement dans Baldi, et à 3ai dans 
Tliévenol et dans ma première édition. Ainsi, au S â [n° 58 du commentaire) une lacune 
de vingt-huit mois supprime dans Baldi sept passages annotés de notre texte actuel. De 
même, au n° 77 suivant, une lacune de quatre mots supprime encore un passage: (33a 
— 8) = 314. D'un autre côté, la lacune du n° "j-j précité se retrouve dans Thévenot et 
dans ma première édition : Saa — 1 ^ 3a 1 . 

" Baldi; 314— 186 ^- laS passages. 

" Parmi les leçons heureuses dues à Baldi. jesignale les suirantes:S i",n' i5: [!(W- 
riiXove] restitution imprimée à la mai^e de l'édition princeps. M. Vincent l'adopte sans en 
indiquer l'origine; et M. Wesclier loue M. Vincent de celte restitution, en ajoutant les 



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DES MANUSCRITS. 237 

crochets ci-deuiu au mot iamiXme. — S s , n" 7, 33 et 5 1 : Aj;£i;X(w. S^ manuscrits 
donnent iij^siXov. — M. n" Sy et 5a ; xoiooÛFt». Plusieurs manuscrits donnent mvotifMv. 

" Les mots maintenus avec raison par Tliévenot sont les suivants : S 3 : 1 , HCv au 
l)êudeA)<[Baldi]. | S5: g.Kifiirïaaffai, auUeu de xdfiv^srai (Bnldi). — 7W. a3, xa<^xor 
xoû^i, au lieu de ;£aAxov^i (Baldi). || S 4 : âo, SiEnn^iov. omis par Baldi. — Ibid. 53, 
iX^-< omis par Baldi. — Ibid. 53 . rà omis par Baldi, || Enfin le mot judicieusement évité 
par Thévenot est [S 4> 61) ts, rétabli depuis par M. Wescher, qui lit -riis t/liiXA^itt, au 
Heu derà A alvXàpia, donnés par les luanuscritsde Uédicis, du Vatican, i^ode Vienne 
et par la plupart des manuscrits secondaire» de Paris (P, P, P^ P, P, P, P,). 

" Voir les passages suivants de mon commentaire: [a] S i": 57; S a 1.37, 57. — S 3 : 
3i. — 54:37- — S5: 3,26. 1 (i)S i*':4a. — S a: ta, i3, 19. 65, 67; — S 3: aa. 
— S 4: 33. I (j) S a: 73, Ti vmiptw (voir plus haut, XJI g). 

" Voir mon comment, paléogr. : (a) Si": 6a. — Sa:a,9i, 38. 56:S3:i. — S4i 
4, ai, 76. I (6)Si":ai, a8. 3i. — S a: 3a, 46. — S 3: 58, 4i, 45- — S4 : 3. 4. 7, 
9.38, 70. Il (c)S 1": i8.~S3: 4- 1 (rf)S3;a4. — S4: 19- Il (g) S a: 1, 3iJ. 

" S i":4a,d(77c]t>>rrcBaldiTh.— 57. «(IiV] A^jlei'BaldiTli. H S a : i3,KAM]xAfip 
Baldi, KXF(vpTli. — i3, NE] Fi{ Baldi. Ftt>e Th. — i^.r&]o£sa Baldi, bS Th. — 37, «rapaX. 
X>rXo7'p«fifi^] vap. . .ftfUM Baldi. «ap. . .ypàiiot Th. — 57, jà n [tùv. . .]] vàwiytm. .) 
BaldiTli. — 65,'rtNE]Tève,Baldi Th.— 67 [AB] Fi] 78 Baldi Th. I| S 5 : aa,Tiï. 
T, T, 4>, X. V, O, ,A]Tâvv0x^. sBaldi.TdtT?. v^. ^,aTh. — 54. StncriAov} Swt- 
T^AcM' Baldi Tfa. \\ih- 37, ixét^ov] Ixaaiot Baldi Th. || S 5 : 3, tKÔrcpov] hspo» Baldi, 
<X<wra rî> ftiv Tli. — 36 , Tàe] va Baldi et Th. 

'°° S 1", 43:ft(aulieudex9 || Sa, lO: 0i;,au lieu de Ze ^ 53 : 10, olbi £t<ri, au lieu 
de olot état; — i5, ieotriiXov éi-àt, au lieu de HmtvXov iva;— 3a, laov tcSv. au lieu de 
laovTà -nS». 1 S 4 ; 35, y! (?) au lieu de ^" = ivaTéraproti. 

"' S 1": |5, [SoxT^Xouf] donné par Baldi [marge]; 17, AS, donné par moi en 1863; 
«ai Baldi et Th. || S a : 48, lA. cote très-importante due i Baldi. 

"* Voir mon comment paléogr. (a) S 1": 48. — S 3 : 3i, 36, 63. — S3:io, i&,3o; 
S4: 1.33,34. 4i,68.— S5: 13. Il (6)Sr':43.S3.37. 1|{e)S4:35,77. ||(<0Si":47: 
S3:43;S4:77- || (/) S>": »'. ix^**{*"PP"'"^)- 

■" Voici ces corrections définitives : S 1" : 5o, HB[H]] TdvjS Baldi. irjSTh. (v§ marge), v^ 
Prou (1" édition), BH Vincent, UB Wescher. || S 5 : 6, wieîw]. Tous éditeurs antérieurs 
■mXslw, 33. loovt^t&ti] laovxâv, tous éd. ant. — ^3. ççfçç)] çç Baldi Th. et Prou (i" 
édit.); ç-, ç, c «-Vincent; iççç Wescher. — 48, F]. Tous les manuscrits et éditeurs 
donnent r, y ou /. || S 4: 58. I] tfTs (de 7 ou T) Baldi Th. Dans ma première édition 
Je proposais IF ou 17 ou TpurxafSfxa.y Vincent. V Wescher. — 5g, SâxrtiAoi']. Tous éd. 
ant. : SaxTiXouc. || 5961s, <va]3£o ytfiwv Baldi. jSVTh., |SV Prou (i"édiL), ^L Vincent, 
BCWescher^— 73wS].Tou3éd.ant:Tiiçç.— 76,ir]iBaldietTh.,i8Prou{r*édit), 
£ Vincent, T Wescher. La discussion des trois corrections numérales du S 4 est établie 
dans la tynthèie (4* partit de la présente édition). — Voir en outre [Jus haut, note 88, la 
correction numérale FA substituée i lA. 

'*' Intnd. p. 6-7. 



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238 NOTICES 

'" De Arck. lib. X. cb. XT-itii (Schneider, 1. 1, p. ago-a^B). 

'" Le terme «cvpdrowov, oulgré u forme correcte, n'appartient pas atii textes de la 
Poliorcétique. Thévenot l'a adopté [Math. vel. p. 137] d'après la variante nvp^oiiov du 
maniucrit 343£i de Paris. Les manuscrits de Médias et du Vatican donnent, en un aetâi 
mot, mpiroK»!. La leçon véritable, éditée par M. Wescber, est fournie par le manuscrit 
deMjnas : ËxsAoûv Sa ta fUv avtixpimToit dyii&vas iwûpa.T^voi'. La séparation vevpa, 
titvov répond seule au sens. Néanmoins , dans une théorie générale de l'arlillerie antique, 
le terme vetipAnwtw s'oppose très-natureUement au terme x<t^ii&T0¥O». 

'" Voir ci-après (n" 381 à 3oa) le paraftèle entre les ILafiSétflpta et les ÂnuocyeiL 

'" Voir, plus baut, n" 9. 

'" CAirofc. (i866).p. 7. 

"° La remarque est de U. H. Martin (de Rennes). \o\t Chinb. (Vinc. 1866], p. ag-3o. 

'" Voir B«Aow. {PoUorcét. Wescher) . p. 77-78. 

'" Id.ibid.p. iig ni>(«, donne la liste des ^mètres grecs qui ont traité delà Ji^Iicyi- 
lion da eabe, problème fondamental de l'écbelle de proportion des engins balistiques. 

'" PoUorcét. p. 119 : I Apud Pappum laudantur Heronis KaTavaXruUt . . . sed pie- 
tnior atque mirabtlior noU extat in cod. 130 [Vindob.] ubi heec ad calcem leguntur; 
■ TiXot Twt> Ap;^ifuf3oiic BcAotoiôUm' tAp i&fyi^déptw «apd Ûpuvot KT^cnCtou. ■ 

'" Malh. vel. p. 3^6 .1. a6 et sui». 

'" Voir ci-après Tniiième parti», S &, note i4 du Comment paléogr. Voir également 
Weicher, op. cit. p. i3o, ligne a vont- dernière. 

"• Voir ci-après Troaième partie, S 3, note 71 du Comment, paléogr. et Wescber. 
op. eii. p. 1 37, ligne dernière. Voir aussi S 1 , note 1 5 du Comment, paléogr. et Wescber, 
(^. cij. p. 133, 1. 5. 

'" Voir Malk. vtt. p. lââ-a&a- 

'" Voir Malh. twi. p. 3^3-37^. 

'" Ofymp. VII, 53 : • Des chefs^'œuvre qu'on dirait vivre et se mouvoir. ■ 

'" M. G. Boissonade a remarqué, avant U. Ferdinand Delaunay, que les poacet des 
deux mains qui tiennent les ressorts étaient peut-être mobiles, de manière à simuler un 
effort de compression effective. \ttpoSaXi.i&lpit signifierait alors, non-seulement on en^in 
mnni ou orné de mains, mais une arme lançant ton projectile par an jeu de mains. Cette 
conjecture me parait plausible Elle expliquerait d'ailleurs la position de certains points 
symétriques et dbtanls entre eux de 33 { doigts (1 pied +77 doigts] . du S 4 du texte, 
lesquels seraient les pivots d'articulation des ponces mobiles. Je suis heureux de signa- 
ler ici l'observation de mon savant ami. La muse hellénique devait bien cette inspira- 
tion au fils d'un de ses plus délicats interprètes. 

"' Ofymp. \l\,bo: 

Aijtd ii «9<w itaa» W^hv 
DSow iwiyfiovlttv TiimttSttt ipiolotivou x,*fo^ npaTcî*, 
(Voir traduction Bobsonadc, citée plus haut note 83.} 

Errata. — Au n° i33 (p. A^i) : au lieu de 54, lire 69 1 au lieu de 7. lire 8; au lieu de 
aoA . lire 43 1 . (Voir tableau, p. 336.) 



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DES MANUSCRITS. 239 



DEUXIEME PARTIE. 

'" Voir Math. «(. p. 5i, et Kôchly - Rùstow , p, aA4 : ToOnt ii ovv逻nie... hà rà 
^iXoi6^»¥ xoj ^Xoréjivwp txBiXif^at ^aaiXémi. 

"^ Amm. Marc Rer. gesl. XXIII, 4 ■' 'Hi (axes) in moduin serratoris machirue con- 
nectuntur. • 

"* Hist.itat. VII, iTi. 

'" Paralip. II, c. xïvi, v. i5. La Vuigate rend ^rj^avis iufii}j(avBV(iivas koyu/lm 
par machinai fiibnfictai ejxogilOMtii, — Aoyialtis signifie cakaialear, et parfois invenlear. 
Dureau delà Malle [PoUorvét. det me. t. II] croit que les engins d'Orias n'étaient pas de 
création récente. Le degré de science que suppose le texte ^yj^xvis [Lt^ijywtv^i»M Xo- 
yit/lov prouve que ces engins furent, sinon inventés, du moins construits avec art par 
un ingénimr. Aoytalijt admet volontiert cette signification. 

'" Ezéchiel, tv, 3, et xxii, 33. Les deux passages emploient le mot jScAoff^icrsw, 
que la Vuigate rend par arietes, bélien. Mais, dans les Macchab. 1, vi, v. so et v, 5i. 
la Vuigate traduit ptXo^éatis par haliilai. BcAAa7aaYc signifie proprement l'endroit où 
sont installées des machines de jet , une haUerie : ■ BsXoo^io'SK oixtlis loXs imttSeadiu 
^XXùwn timœaéXtas* (Diod. u, 85). Voir également Phil. Byz. {Math. vtt. p. 83 et 
97) et Polyb, IX. xli. Athénée le mécanicien (Wescher, p. aa) emploie ^tXw/litvia 
dans le même sens : Ë^" ^ ''''' jiéai^p t/liyijv évi rùv </litXw Avavawi^iwijv, butas 4 
^Xoalaaia iv'airile sltj. Le sem donné à ^Xàalavtf par la Vuigate dans les Macek. 
permettrait d'y voir l'origine du latin balâta, tenne classique qu'on retrouve dans Plaute, 
Cicéron, César, Tite-Live. Sénèque, Tacite, etc. (voir Jost Lips. PoliorMt. fil, dial. 3 
et 3). Le grec ^aXXlalp» n'est yas davantage un néologisme (voir, [dus hant. notes 70 
et 89). C'est |3oXJ07(M( qui date du vi' siècle (voir Maurit. Tact.]. Les deux langues ont 
pu d'ailleurs demeurer fidèles chacune â son génie propre. 

'" Op^, II, v. 8 : ÈSitttvt fUrpop, xsl oix xtX. Il reste à savoir si fimiculum, qui 
traduit fi^pw dans la Vuigate, répond au terme hébraïque qne les Septante ont rendu 
par lUrpov. Si oui. s'agirait-il pourtant d'engins névrotona? Èmiiniv fiérpmi, tmierefix- 
niculnni, serait jJutôt ime métaphore : ill a prû tMifes tet mttam, il a tntvaiUé tans 
• rttdehe k l'anéantissement de la ville. ■ Videant magistri. 

'" Diod. Sic. XIV, xiii, 1 : TLai yàp rà xaraveXrixiv eîipé9tt «eard toOtov t*» xatpà» 
iv Xvpatumfflatt, d>t b> tùv npaxla'lw Tt)(vtrwv «ovraj^étfsv tts Svet Tévov awtiypAvwv. 
HM. Kôcbly et Rûstow (op. eit p. 18g) suivent l'opinion de Diodore, sans dire un mot 
du passage des Livres saints. 

'" Var. Hilt. VI , m : û ii xxrtmiXTTif etptjfia i)y sfiroû \towalov. 

'" Plut. Apophth. Ce cri d'un brave a son analogue dans un de nos vieux poëmes du 
moyen âge. Giron de Vione, analysé par le savant M. Léon Gmitier, dans son bel ou- 
vrage sur nos épopées nationales (voir ms. 1^48 , Paris). 

CcDl fait DModlt toit le premier urlierl 
II <Uil I4chr, il n'oail ippnchEr. 



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240 NOTICES 

"' Plut ^fcc.LXX. III. 

"■ Arr Anab. IV, iv. 4. 

'" Athen. Dipnoti^h. XII, liv [Schvieigh). 

'" Id. ibid. V, XLUi. 

"* 170 avant J. C, mission de Popilius Lenas. soui Ptolémée IV PbDométor. 

'" Suidas, mol Mà}(aii(M. Montesquieu (Grand, et Die. detRhMaint, ch. 11] attribue ce 
passage à Polybe : T^ ^i« KUTdovci;^ ^miXaSov [of Pu(Mlot\ , »tn^ S^ t^ XP^^' 
•nyta toC ffiSiJpov xai rijv iX'kttv im^Xtlnv ovSaftôw S^vovrai ^i^îtfBM. Philon de Byi. 
[Math. vet. p. 71) dit expressément : Ù^Sv -yàp ^ tSv ttpogiprifiévaHi Acv^Sw (nibans 
d'airain élastiques de Ctésibtus] içyaata. SiA râw KeXfutâv xoJ loriiw* noApVFi^An' ^- 
;(KipAv. De DOS JDun, les aciers de TolMe sont encens renommés pour leur merveil- 
leuse souplesse. 

'" Voir Mafh. vêl. p. io5 h. i lA, et Poliorvit. (Wescherj, p. 4i  68. 

"* Dans un savant travail consacré à Héron d'Aleiandrie [Mém.. de VAcad. det imc. 
i854i p. 23]. M. H. Martin (de Bennes) a démontré qu« le célèbre élève de Ctesibius 
florissait vers l'an 70 avant J. C. 

'" Pliilon de Bjunce fut contemporain de Ctesibius. dont il continua tei travaux 
(Mafk. tel. p. 7$; — Kôchly et Bûstow, p. 3oo). Héron [Malk. vet. p. a63) cile de 
Pliilon de Balance un traité des Automates, dont il se déclare le continuateur. Vitruve 
(lib. Vil, pTEfatio] nomme Philon de Byiance, à la suite de Ctesibius, parmi les au- 
teurs' d'ouvrages sur la balistique. D'après Athénée (Dipnotopk. IV), Ctesibius vivait sous 
Ptolémée Evergète H. septième roi d'Egypte (i46 k tày av. J. C.). Fabricius croit 
Ctesibius contemporain de Ptolémée Pbiladelphe. Schweighsûser (<^. Ath. l. c. p. 637) 
et M. H. Martin (de Bennes) ont réfuté cette opinion (Mém. cit.). Kôchly et Bûstow 
placent Philon de Byzance sous le premier Ptolémée (3i3-385), à propos du passage 
relatif aux rois 1 amis de la gloire et amis des arts , ■ cité au chapitre précédent. Bien ne 
prouve que Philon décerne cet éloge aux souverains d'Egypte ses contemporains. 

'" Math. vet. p. I à 48. Wescher (op. cit.) p. 137 à. ig3. 

'*' Ch. X, XI et XII (Schneider); vulgo i5, 16 et 17, 18. 

'" Voir plus, haut, noie 11 3. 

'" Tô vspi Tife ctrafHif/tu, ta paix de rame, tenue employé ici, avec beaucoup de 
finesse, par Héron d'Alexandrie, dans le sens de la paix politique. Kôchlv traduit par 
Seelenruhe, paix des âmes. 

'" £o^{a, c'est la science proprement dite; témoin Pindare (0/. VU, v. 98-99] : 

Mdîwir iioXot Ttltôn. 

'" Ceci est encore une allusion aux philosophes stoïciens, qui font consister le 
bonheur dans la paix avec soi- même. Tels sont Aristote , Epictëte . Sénèque , Plutarque. Le 
Nil admirari d'Horace résume la doctrine. 

'" Ètf«»i68o(s] ÉwafiSoM. W. ^piSoiw lli. iÇ&low, Kôch.-BûsL 

'*' KvTol TC xard oMvelh^n in&ftajfpi hafiétrovai (Siafi^vctvi, Th. Kôch.) mot à mot : 



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DES MANUSCRITS. 



241 



• Et l'on demeure & bon escient îinperta)4>ab)e. ■ Kôchly traduit : t Und selbst in diesem 
Bewutztsein seine Seelenruhe behauptet. ■ 

'" On trouvera plus loin U distinction technique k faire entre les deux systëines. 
M. de Reffye l'a seulement entrevue (Monit. 6 nov. 1 867 ). Je l'ai déduite du texte même 
d'Héron. Le vaXhTOvop de la Bélopée n'a jamais été expliqué comme je le présente au- 
jourd'hui. H. de Jteffye a exécuté pour le Musée d'Artillerie et pour celui de Saint-Ger- 
main, des modèles euthytone et patialoite, dont les battants sont tournés par dehon. Le 
seul qu'il ait muni de bna eonvergentt , caractère distindif du vnû.lmwov. figure , à titre 
de mnonte seulement, au Musée d'Artillerie. 

"* Le KoratirtfAn^ ou KarcnriAnTc ^c est le nom générique des machines de jet. 
ô$v&Ai^, ^lOoSôXot ou «srpoëMM, indiquent l'engin spécial lançant des traits ou des 
pierres. On a vu plus haut [note 138) le terme tù xaranéXTitiAv, désignant dans Diodore 
l'Artillerie. Certains auteurs disent également à^sT^pia éfrywa (machinei de jet). D'or- 
dinaire MrrenriAriTc est une arme lançant deijlèclus. Les pierriert sont le plus souvent 
«aA/itova , avec ou sans le mot âpyavti. Le Zxopir/oc est une catapulte i^Sehit, ou 
simplement un ièuStXift {s. e. itarraKéXTt/t] ou encore ôÇvSiXit (s. e. épyavo»]. Les 
Grecs avaient un troisième système, k moteur névrotone mais à bras anique, ou (lovAy- 
xw, qui fonctionnait dans le plan même du tir. Ce battant se terminait par une fronde 
armée d'une pierre, que l'engin lançait à l'instar du frondeur, à toar de bras. Ce type 
appartenait à la classe «AMtovov. Les Romains modifièrent la nomenclature grecque 
primitive. Les dfuScAcr; deviennent pour eux des scorpioia, et les vaXlv^ova ou XtOçSà- 
Ao( prennent le nom de balaies. Le paviyxt^ devient la eatapalte, que Vitruve confond 
pourtant avec le icorpioa; de même que oxofwios et KartniXtris désignent souvent en grec 
un seul et même engin, du genre ti$ivwov. IHus tard, le axopvtot devînt iaaX.iimi>oç , 
sans cesser d' être ôfuSeAi^; enfin il prit le nom de j;cipo6g^J<T7pa, manahalisla. Athénée 
{Th. p. 3, W. p- S) cite un engin d'Agésistrate qui, tÊai-ivrovoe év, dit le texte, en- 
vovait k quatre stades (7^0 mètres] un trait de quatre coudées [i*',85). La XaipoSsA- 
XU/lpa est un type mixte : le corpi de Yarme est (ôMtovov, l'engin étant OsS^Xis: son 
micaaitme est «oA/irropot' , plas paissant et moins encontmiit que celui de ie^Oinovov, 
comme il convient à une arme portative. La maiiubaliite, variété de la balisie, est évi- 
demment ■aaXivTovoe. A l'époque où elle se substitue au scorpion eatkytone, définitive- 
ment délaissé par l'artillerie romaine, le nom de scorpion est cependant maintenu au 
vocabulaire, et devient celui du pierrier ftovéyxiiM), de la calapulla ou pierrier-Jnmde de 
César. Un peu plus tard cette macltine reçoit le nom définitif d'onagre. La balisie est le 
seul engin dont te nom, chei les Romains, soit demeuré invariable. Sa description dans 
Vitruve est conforme à celle du mai-htovov d'Héron et de Pbiion. Selon ces trois au- 
teurs, la 5alii(e était un pierrier. Parfob, dans César, elle lance de grosses flèches. Depuis, 
elle cesse complètement de jeter des pierres. Peut-être la confond-on alors avec la ma- 
nnhaUsta, comme les Grecs disent ^XMpa pour xtipoSoXialp^ Palintone par essence , la 
balisie lançait probablement k volonté , comme le remarque Héron , des pierres ou àeafiiehes. 

'" M. Wescher écrit : tài&lovt If.. Mai awapjpàrtpa,* lacune indiquée, parait-il, 
mais sans justification plausible, dans le ms. de Uynas. 

TOHB xxTi, a* partie. 3i 



CHIROBSLISTe 

D'Albxjuidhis. 



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242 NOTICES 



'" Thévenol rend mûntpàrrrrof par asperitata t 

'" La figure des Math. vet. est nssci correcte, mais la forme de U montnre n'est point 

celle d'une pianclietle, comme l'n cru également W. Newton [Siratic. Vitmwe, p. i84. 

D-uino^ pi. XVIII, fig. 1 et 3). Rien n'indiquenon plus, dans Héron, une fonneanalogue pour 

i>-«L»AiiDnn. jg r^oaloir [xarvytryit] . celui de in chirobaikte est un simple awtant [mXtrrntAèt 

tf;(9fia) , ajusté k tenon et mouise avec la queue de la monture. La coaibure donnée par 

Tliévenot et W. Newton à l'autre extrémité de la monture n'est pas davantage Justifiée : 

■ Catagogis extremum E arcut propius in rottatdam Jmean erat conformatum. « ( W. New. ) 

'" M. Dufour {op. cit. p. 3o) la définit cottliue à ijneme d'aigle (?}. 

'" QifXvs^ rainure {pièctifimeïk]\i^^irv, langaelte [pièce m^la). Kôcfa. Rilst. traduisent 
éfl^>f« par feder, phune, qui a sans doute en allemand l'acc^tian dn mot languette. 
Vitnive appelle bacealm (ttww} les bords de la rainare. Pliilon (T. 53, RR, a52) les 
appelle vltpùyta, aiiettet. Double rapprocliement curieux entre ^^lisret «7Bp^i«, d'une 
part, entre languette et ÏbomI», de l'autre. Elans toutes les langues, l'analogie avec let 
formes vivanlei |^sîde évidemment à la nonuncUtare ledmi^. 

'" Kaw^, terme ayant en grec le même sens vague que pièce en français. 

■** MxtfXov (lixK^ov Th. et KR). Baldi, avant H. Wescher, avait adopté a(;^>m>. 
pour le motir suivant [Math. vet. p. 333) : >3/;£i}Aa dicebantur animBlta divisas seu biti- 

■ das bisulcsRve ungulas habentia, ut boves, câpre, cervi et cetera ejusroodi. • Dana la 
XtipoSaiXWJpa, Baldi écrit égnlement iljiTtXov, bonnenr rapporté exclusivement aux 
mss, par M. Wesciier. 

'" KttSéKtp tOp xaXovfxituMi mtvivXiuv. Baldi [lifalh. Ml. p. 333) rapproche ce der- 
nier mot de ffxapMvM , oxoA^cc, xdpaxM, donnés par Hésychius. L'outil en question 
ressemblerait plutôt k la iite da marteaa de menaitier, qui est fendue pour saisir par la 
tète les pointes su clous à arracher du bois. 

'" Le dessin de la batterie, dan» Thévenol, est fort incorrect. Ses successeurs l'ont 
mieux restitué. 

'" Sitberschlag [Mém. de l'Àcad. de Berlin. 1760, p. SyS-^Sa), dans sa DitteHation 
isr ke prwc^let machines de gaerre des amient, dit que oiptyt déngnaît p^bablement 
(ont le (rone de la machine. M. Dufour [op. cil. p. 3o) traduit iriprfÇ par enite [}). Le 
terme exact est ifonTDRB. 

'** M. Dufour(op. ct(. p. 3o) traduit Sigï<T7p« par plotMu, et la laNjM«((«dutinnrpar(moii. 

'" /Icavo ^I^ toeftii, disent les Italiens (Bald. Jlfalft. v«(. p. 333). W. Newfmi (Stra- 
tic. L IV, p. i84) appelle cette pièce HnoSk (?) 

'** Dufour (p. 3i) traduit jiaXAvtov par chelim, qui désigne, selon lui. la ^«R(e ou 
la nùix de détente. \ek<itiHov, tortue, est la forme de la batterie elIe-mÈme, voe en plan, 
et proéminente à la gaeue da tiroir, c'est4~dire la crompe de l'engin. La calasse d'une arme 
A feu répond i une analogie du même gcsire, 

'" Kenvyo^fs, pièce ramenant en bat [\e tiroir], A raison du tir incliné, la veiée de 
l'eagtn était le haut, et tarriire le bas. %.Ttiyen signifie donc ramener en arrière. De là 
naxaytryh traduit par refiuloir. 

"* El ^jSoiXovTO ^vritf^M td ri^op. Thévenot traduit : t Volenles letam i>npenem>(l) 



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DES MANUSCRITS. 243 

"* kvifyov T^ hé&}pav équivaut à poiutar en avant le tirotr. Ueialar {op. cU. p. 34) 
a signctté la précision technique de ces termet de maïuaavre, composés avec dvà 0k xenà. 
et indiquant Je mouvement en avant ou en smère dn tiroir, k cause de l'inclinaison du 
tir, soit de ïaùOinovoif ou du ■atii.lvtoi/ow. Lea simple» ardk«rs tiniinit souvent, ait- juger, 
en visant l'ennemi au-dessus de ta tète, lies pkis anciens bas-relie& d'Egypte et d'Assyrie 
en ofirent plus d'un exemple. Xént^lion [Cynp. VI, m) parle d'archers tirant par-de»- 
sus un double rang de combattants. La distinction que l'on a voulu établir entre XeiOit- 
Tonop et le mutklvTovo», d'après l'incUnaison pins ou moins sensible du tir, est insoute- 
nable. Tow tu eAgbaMniiquÊi liraient tout un angle tris-relevé. Les termes de la manœuvre 
sont identiques pour tous les systèmes. Nous mettrons le fait en complète évidence. 

"' TàitwfSè» SxpovTifs 8Miff7p«w elt ri> éS"* f^poi. L'importance technique de els ta 
à Su fié pot n'a jamais été signalée. K.ôch. Rûst. traduisent [p. 307) : >dfts nach autien 
< voi^stotzene Ende des Laufers, ■ ce qui n'a rien de particulier. D'abord, fie tù j!$w 
fitfpoc signifie ici principalement ^liireicfionda tir, «Japoùit on fe trouve teiuumi. L'exemple 
actuel du yaalpa^injs montre l'engin comme une sorte de rempart, dont Vextêriettr 
ealeeôtédeteantmi.le champ du tir. Un peu plus loin [Tli. 137, KR, aïo, W. d3),Hé 
ron dit encore c/f Ta ixT^ (i^poc,pour définir forwnrafHUi des bras du oraXfvrovov. Le sens 
est é>idemment identique : 'Les bras, dit Héron, doivent avoir Uar battement dt bas en 
haut {inMaatriv] et lear effet balistique dans la région extérieare [-H/w j3^ th t6 imàe 
lUpot).t 11 est clair, d'après cett« indication si précise, que les bras dn vaXivrovov. 
installés à la h«itenr de la voUe, fonctionnent vers lavant de la mactune. 

Plus loin encore, nom voyons reparailre le caractère distincttf du «aAfvrovof. A pro- 
pos de ce système. Héron (Th. i35, KR. 3a4, W. 100) dïl : tm» Aytuivtav sis là èxràe 
liàpot ivtnm^wKémw; les bras ballant va^ l'extiritnr. Ce point si important revient encore 
(Th. i3a, KR. aa6, W. 100-iot) quelques lignes après : «H faut, dit l'auteur, tordre 
v kt faisceaux Jo mmière à orienter le battemeat d«s Iras dans le sens qae j'ai dit : tmtsç oi 
■ éyx&»ee t^ é»éi^ttaa> ^ufi ri/v slfitftitniv. ■ On doit donc tenir con^te de l'iodica- 
tion si précise ils ta ixtàe. De son côté, Philon (Th. &S, KR. aS8) emploie les termes 
év Tû jxtAc. . . sic ta ivr6e, pour expliquer le sens des réactions de chaque moitié du 
faisceau tordu Mr le taltm da, bettant. Son témo^age confirme donc c^i d'Héron 
d'Aleisndrie. Enfin Vitmve (Schn. t. I, p. 394}. parlant de la vêUe de la batiste («ti- 
Xhrrotop], dit *Clinaeidos saperieris part que est pnuntna braehiis, que eonjvtcta est 
• nwnsv, etc.» Or, d'après Héron (Th. i3d, KR. aaA. W. 100), la montare {aipey^ 
du gastraphète) est de forme modifiée dans le viakhfovw, et s'tqipelle nXtfsaitis. Ainsi on 
ne peut douter que les battanit du vaXfvrtwov ou baliste ne fussent installés en avant ée 
}a cage, leurs pointti convergeant vert la volée de la machine. Jusqu'ici on n'avait vu , dans 
tU rb iterie, que l'extérieur de la cage, c'est-à-dire loat Vespaee autoar du bâti; et l'on 
orientait, en conséquence, les bras du vaXhrovov en sailUe latérale on bâti, comme 
ceux de l'riMrovov'. C'est là un grave contre-sens. 

'" KoT^D* T^ To£rrh> vnpiv. Katéyei», faire descendre, amener en arrière; mettre au 
bandé la conia archèrt. 

"' Aâripxifc rf xvrayvyii, mot à mot : b rtfoulemeiti étant suffitant. 

3i- 



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244 NOTICES 

'" T^ Subo^pa» Msrnjf^SsSm (voir, plu» haut, note i65}. 

"' HtjxHt AvéyeaBiu mU rà bu (iépot, mouvement inverse de xniytiv. 

'" Ce mécanisme est asiez correctement rendu dans Thévenot. 

'" KaTxyo(tévifs olw rift iii&7p(u (voir note i65). 

'" KmaxXsTf, clef agissant de kaul en has. M. Dufour [p. 3o) l'appelle ptad de iicfw, 
nom d'une pièce bien différente dans l'arbalète du moyen ige. Littéralement : déclic. 

"* Mi7K^i dviyetTdat n)v héi/lpav [voir note 170 ci-dessui). 

'" Le yaolpaÇir^ montre que la première arbalète fut [Jus compliquée qu'elle ne 
l'est aujourd'hui. Le /oornaft^&iwub (avril 1868, p. 64) assure que le tenue yaaipa- 
pivrte indique qu'on appayait l'arme sar le ventre pour lancer le trait. La pression da 
ventre servait exclusivement à bander l'arme. Quelle précision aurait eue le trait lancé de 
fa sorte? Nous avons cité [Introd. hist. viii) les gaetraphètes de gros calibre, décrits par 
Biton, et dont le bandage s'effectuait à l'aide de mouSes et de treuib. De tels engins 
n'employaient point la pression du ventre. Pour viser avec l'arme appuyée sur le ventre, 
il faudrait que l'œil du tireur arasAt le bout du tiroir, et que l'engin fut, dans cette po- 
sition, Incliné à 45 degrés. La portée serait alors maxima; mais elle pourrait varier sui- 
vant le refoulement plus ou moins grand du tiroir. 

"• Ô xcnayoryi) rife ro^dot (voir note i65). 

'" Éî eiràvoii fOXou. 

"' Capitttlum dans Vitruve. Perrault et M. Dufour traduisent par ehapiteaa (?) ; le ckàitit 
forme la cage, l'embrasure des gros calibres; l'arcade ou le porlûfoe des petits. 

"' Cordons élémenlaires, formés de fils tordus, entrant dans la composition d'un câble 
(Aid. mém. des offic. ^artillerie, Paris, i844i P- 3ii). 

"" Commetlage, action de mettre ensemble, enjàisceaa, les brins composant un cordage. 
Ce mot traduit littéralement trvftSàXtov [Aid. mém. al supra, p. 311). L'art du cordier 
forme, dans les deux langues, sa nomenclature de termes presque identiques. Baldi (Th. 
p. 333) voit dans le avfiSô'Xiov un outil de pécheur servant, suivant Hésychius, à tisser 
les filets : SvftéoAs^ iXavrotèv <nttv6«, vepl A rà Xlva ■aXiieovai. 1 

'" Z^v(3/f) KpoOovtet ri x&Xa, ex Th. marg. conjiciunt Kdch. Rûst. La leçon adop- 
tée par M. Wescher n'a pas de sens. < Battre les cordons avec un coin , poar les courber 
• et les serrer, ■ est, au contraire, très-acceptable. En frappant doucement avec la pointe da 
coin, qui peut être simplement de bois, on obtient sans peine l'effet ci-dessus. 

'" La figure de Th. (p. ia$) est assez correcte. Le battant y .est orienté de droite à 
gauche. A la page suivante, au contraire, la figure du second bid névntone, donnée par 
Héron , ■ son battant orienté de gauche à droite. Les deux figures sont conformes à celles 
des mss. Ce n'est point par hasard que les deux battants coneergent ainsi l'an ven f autre. 
J'y trouve un indice fivppont de la convergence des bras du vaXimovov. déjà prouvée 
plus haut par des expressions techniques décisives. 

"* Û&lt TOUS àrfUMPos tlt rà itctàs pipos t^ ivài^uviv xai r^' ^imtt ix^"- (Voir, 
plus haut, note 166.) Thévenot traduit : t Ita ut brachia ad exteriores partes vergant. > 
Silberschlag et Kôchly-Rûstow n'ont pas mieux entrevu la portée de cet indice. M. de 
Reiïye trouverait ici, comme il me l'a dit lui-même, une preuve de la convergence en 



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DES MANUSCRITS. 245 



question, s'il était possible de lire bnit, an lieu de ^t^. batlement ùOérieBr. au lieu 
^extérieur, entendant par ivtàt l'iNTARiBnR dk la cage. Les bras convei^nt, en effet, de 
ce cAté au moment où l'on arme la machine. Mais cette correction est inadmissible, ht- 
tie et ipvàs signifiant rigoureusement, dans la Bélopée, I'avant et l'ARBiàiu db la cagb. o'HiaoN 

'" AyxiXM. Thévenot rend ce mot par partfei siuaalat, coarhura. U. de Reffye a i>'*i-«mtobi«. 
très-heureusement restitué la forme des boaela d'attache de la corde archëre, dans ses 
modèles des engins grecs. 

'" ËnoAdCv tA fiip avvéxpvta -rode éyx&ns vnpà, tivov (voir, plus haut, note 106). 

'" ÈvArovot s'entend d'un faisceau isolé, arec son bÂti et son levier. Il s'agit peut- 
être encore des engins à hattêment vertical, dits futviyxtipts. tlfitrAntov s'applique i cliaque 
bSti latéral du UaXhnvop, avec ses accessoires. Philon {Malk. vet. 6g, KB. 388) cepen- 
dant appelle ttfirràriw chaque moitié de faisceau tordu, actionnant le talon du battant. 

'" Ilpàe rd roue iytuhmç nnéyeaSiu. (Voir, plus haut, note 16&.) 

"* Kapx'^"''' AiuXi et aussi vote à boire, en îorme ie verre à pied. Dans l'antiquité, 
la Anne d'un navire avait une forme analogue, comme l'attestent deux figures publiées par 
Dureau de la Malle [Poliorv. da me. atlas, pi. VIII) et reproduites ci-dessous (fig. 5o) : 

Fig, 5o. Le Kapj^ifaio». 




La huju ressemble i une talipe épanouie au sommet du mAt Telle est aussi ta forme 
d'un lupport de machine de jet : un pied analogue à celui d'un papitre, surmonté d'une 
«liste en forme d'Ut antre let poroû de laqaetle s'installe la moalareâe l'engin. Le nom de 
napjpioio» donné à ce support dérive évidemment d'une analogie de figure. Héron dit 
aussi xeAximop, expression vicieuse , comme virebrequin pris pour vifbreqain. Philon écrit 
correctement xapx^mo», 

En 1863, j'avais proposé a M. Vincent [Lettre à M. Vincenl, Paris, iS63, p. 1 1) le 
mot xap)piatov comme ancêtre de can/oois. M. Miller juge cette conjecture trës-accep* 
table. J'en eus l'idée, en considérant que le xapx^iov des engins grecs servait pealitre 
de magasia ou caitstM aue Jlèchei, les trailt se trouvant approvisionnés, à hauteur de 
main, entre Isf deitx tablettes horizontalet {viXtyiot roî)(pi) du xappfiftriov Voici d'autres 
analogies très-importantes, que j'ai signalées en mai 1868, au savant M. Miller: 

< La hnne au sommet du mât, la eoi^ sur son pied élevé, l'^tu à flèches sur l'épaule 
(de l'archer antique, rappellent tous la même idée figurative du xap;()f(rio« : tmvanàpied 
■ pbu on moins ibmcé. A ce titre , le nom de xap^'^KX' convient admirablement au sap- 



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246 NOTICES 

■ port des nudiines de jet. Le dessin de Thévenot (p. i3o) rappelle ub wrre à pitd 
(Ordinaire. Il faut remarquer encore ce tenue à'mffit. «jant succédé an terme «acîeB de 
thune, potlt ^ohunation, de vigie, d'urÛT. L'engin resMmblut è mie sorte d'oùean 

• (vléfMS, aile, on l'appelait ainsi) posé lur un perchoir et giutiaiU l'eaneoû. En ^rec, 

■ i! est bien rare qu'une analogie particoUère ne soit pas oonplétée par plusieurs autres. 

• groupées en faisceau autour de l'idée ntère. Le grec a le génie du bon sens. <■ 

'" La partie que je laisse de côté renferme de nombreux exenqiles (i8 au moins) de 
lermt) dt mtutaavn composés arec iwi et xaxA (voir, plus haut, note i6b). J'y signale 
entre autres les deux suivants ; Hopi tÀ xôrt» ftipts [rife aipryyos] et de rè ^mi f^pot 
T$c aiptyyM, qui indiquent le ioi et le feial de la nontur: Celle-ci était donc iitelii^ 
(voir W. 85, Th. laS}. 

'" Pliilon [T. 53, KR. a&o) place également le QsAfrnwov avant ÏEi$<itoww. Il 
appelle le premier Ailïo&Aov ^pysvw, et le second ÙÇajUXis. 

'" U»pa&7àtt}t, piict cUbout et laUmh, moiOatt lalénd. (Voir, plus haut, note -ji.) 
Vitruve traduit parce mot ^anu(i«2a, et Dufour (op. cit. p. ii) ptx partulade, »u fimimn! 

'^ $ tspeoaawitMu b dyxfiw, contre hquel bal, en remonUmt, b feewr. 

'** kvTia^iTtit, pièce debout ei de face, montanf ife^ce. PiKn-DliorT est le nom technique 
de ces montants db flanc et de front. 

"* ïtpbs ^ iali» 4 TOO Ayx&vos «7tfppa. Kôch. Bûst. traduisent ■^épvi. par griffe, 
dans l'acception de manehe, poignée. 

'" Cette condition est réalisée par le dispositif que je donne aux pieds-droits , par rap- 
port aux battants (voir fig. g. p. 69]. 

"* Les Ggures de Thévenot et de Kôcb. Rust. sont ici fort incorrectes. 

'" Thévenot traduit inopfilitv par tUlormiam, qai n'explique rien. En général, Tépfuw 
se dit de tout rendement ou étranglement observé sur un cylindre ou prisme allongé quel- 
conque. Par exemple, un tenon, un toarillon, façonné à l'about d'une tige. La pomme 
d'une canne serait un Tépftoc. Dans la Chirobalistc , les labott de l'écbelette sont des ren- 
Jhmeitts oUitpies. appelés TépfMi. .En général, toute mo£Jicatioa ou pnjit lurvtal d'iuu 
pièce alhngé» se dît T^fM». Et, si ces changements sont nombreux, variés ,^on dit que 
la pièce est d'un profil tourmenté. Pourquoi? 

"* U. Wescher écrit : Karà t^ FEZHA. . . koI ifAow wynoaûaai. ce qui suppose 
une lacune. Kôch. fiwst. supj^éent Amfm ■maptXtSiiv, conjecture très-acceptable. 

'" XeAùi'cot' HTtà tifv toû dyitûvof ^ipvav, vpàe 6 ipeiaas b dyne» évan^cnu. Thév. 
et M. WesdiM' écrivent •apài ^. La leçon mpàt 6 de S.ôch. Rûst. est seule d'acc(»d avec 
le sens. 

*" JUfàrpTTtav. pièc» dAxapée, taillée aa pcurtoar, et non pas pièct ftrée ou percé», 
comoftc l'ont avancé Saumaise, Perrault et Dufour. Tumèbe dit avec [dua de ra»on : 

• Qnod ma^ ioeit pertata et perterebtvta siL ■ Bari>aro est du même avis. En effet, l'rfciu- 
■ion, avec ses Jtanci décoapéi en cercle, ses mordues extrémet et sa laearrte eeaWvh, 
justifie le nom de rnspicptirtis. Je traduis ce terme par écdssoh, pour répondre à la ver- 
sion scirrULA de Vitruve. Cet auteur traduit ausai «spCrpi^roc par tabula. • Tabuia. que 

■ sont in sammo et in imo capituli fMn'trvU'que vocantur. ■ (Schn. t. Il . p. 290.) ■ Da- 



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DES MANUSCRITS. 



247 



■ (cribaturicBlBfBqnegmcefMnfretor vocatnr. * (Schn. p. 393.) Peirault traduit fMnlrali 

par parallèla, et Dufour par périlrèta. i-^ 

'" Ce tracé de IVcuion biais n'a été compris par aucun des commentateurs. Théve- chirobaliste 
not, Silbersclilag , de Polard, Stratîco, DuTour, Kôchly-Rûstow, le construisent d'après 
U B^ure d-dessous : 



D>u.UAin>iiti. 



Fig. Si. Tracé incorrect de récuumi. luivaDl les piÀ:êdents commentateur*. 




SdoD eux, l'fuce longitudinal de l'écnason bit un léger biais DAB avec l'axe GD, 
sitné dans le idan des pivota et i'angle complémentaire avec le plan dn tir. Cest l'inverse 
qui a lieu. La figure 7 (voir plus haut, p. 65) est identique à celle du ms. de Mynas 
{f 5o v°) reproduite par M. Wescher (Poliorc^t. p. gS). Le grand angle du biait est 
iransnertaî au bâti et non hngitudiml. La ChirvbaJiite en dfhe la preuve convaincante. 

Philon (Th. bu, KR. a^S) décrit, outra le tracé d'Héron, une autre méthode pour 
obtenir l'ongle aiga du biaii. Elle n'a pas été mieux cEimpriie, jusqu'ici, que l'autre. En 
voici d'abord l'énoncé (voir fig. Sa. ci-après) : 



iir int&pjcw Knl dOk àpBoyitviov, tri ii 
Koi TÙ 3^ vXtvpàt ofo tùâtiae l)(o* 
OJi.à v€ftayiSe, 06» slx^ HarayfMj^éov, 
iXXà «ai vovvo fiMÔàiv -nvl. àat o(i> M 
n iviv^ov ia^paSit k«î àfteù^ i^^St 
ùvip}(or jupithn AoSArrac KimXov' wapi- 

^ayidtt, xaj iyayivns ht irtr^ Siific- 
Tpov, Tipt ToO iitàt ^fuxincAfov «spi^pcHni 
8uA*Ii> «/f ^içti lA', xoi iwi T^e StKfUrpM 
v^VOTtpa pipn \aSiwt* tiSaXw èya-yaVu 
twi ti itiwpop, ttal i^ai dScJa yàMfi* «06 
««ptrpifnNi. 



• La forme de l'écosson , dit Philon. e*l 
celle d'un parallélogramme {fioftSotiiét) 
et non d'un rectangle {ipSvyAvtov). En 
ootre, sei deux câtéa principaux ne sont 
pas rectili^es. Ils sont adoucis en coui4>e. 
non point au hasard, mais d'après cer- - 
tainea règlea. Sur une planchette boriion- 
tale bien dressée , on trace au compas un 
cercle de grandeur quelcoaque. On y 
mène un diamètre , et l'on divite m onxe 
parti** tapace comprit dont le dtmi-canU 
(rit» TOû Mt i^^MMcAiou wtpi^pclav Sw- 
At& cte ^ifi*l m'). OneompU tvr hdtamètrt 
fool» de cet pariiet [isb ttit luiftirpov 
ii^èmariaoafafUpv)- On mène une droite 
au centre {sùSeTaviyAyavtitiràiUvTpow); 
et l'on obtient ainti fanyle aigu de l'écatton. • 



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D'ALBXAnDAIE. 



248 NOTICES 

Fig. 5i. Tfacé du bûii aigu de l'éciuMiD ptlintone, d'*[«tePbil{m de Bjunce. 




Philon donne bette méthode avant celle décrite plus haut d'après la B^opée. Les ré- 
sidtats dès deux doivent être identiques. Or, dans te tracé d'Héron, le biait mesure i de 
h<ue pour 2 de haatear, soit l'ange tan^ a = a , ou a = 63° a6'. Les précédents com- 
mentateurs prennent tang a » - , d'où a ^ 36* 3A'. et ih orientent fécuaon praqae pa- 
rallèiement aa pian itt pivots. 

Kôcb. Rûst. traduisant Philon, parlaient la demi-circonférence ci-dessus en it par- 
tie» égaies, et prennent pour l'angle k quatre de ces parties, soit b = — X 180° = 65° 
37'. Or, par la première méthode, ils ont trouvé a= 96* 34'- Il y a là une contradiction 
manifeste. 

D'un autre côté, a = 65° 37' excède d'environ deux degrés l'angle Toumi par le tracé 
d'Héron. Sur un écusson de 1 mètre de longueur , l'erreur sur la petite base serait d'en- 
viron o",io cent.; différence trop sensible, qui atteste encore que l'interprétation des 
savants éditeurs est erronée. 

L'énoncé de Philon est très-obscur. Il connaissait peut-être si bien l'épure de Véeasson, 
qu'il a cru ttre compris sai^ plus de précision de style. En pratique , diviser une demi-circon- 
férence en ti partiel égales, est un procédé inadmissible. Philon ne dit point d'ail- 
leurs que les 1 1 parties soient égaks. J'ai trouvé qu'elles le sont, & la condition d'être 
comptées, non sur la demi-àrconfirence , mais sur le diamètre. En élevant, par les points 
de rfi'vûion, des perpendiculaires aa diamètre, on obtient ii segments de demi-cercle, qui 
sont les 1 1 parties que Philon avait en vue. D'un autre cAté, le rayon aboutiuant aa 
sommet de l'ordonnée n' & (r^ffcrapa ftéptj) doit fournir l'angle biais cherché. En le cal- 
culant, on trouve a = -]U° 11, valeur évidemment trop grande. Mais, au lieu de Tto- 
ffopa (U^, si on lit rp/a Ft^pv, on obtient a =6a° 58', qui diffère de 63° 36' de moins 
de i degré. En effet, le diamètre étant représenté par 11 {fig. 5a), le rayon vaut '5^. 
La distance OM du centre à la division n* 3 , comptée à partir de la circonférence, est 
de 3 7. Dans le cercle de rayon = 5 7, elle représente le cosinus du hiais cherché. On 

a donc cos a = 7-7 , ou cos a = o.45â545. ...d'où «=63*58'. La différence avec 63* 



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DES MANUSCRITS. 



249 



a6' donnerait à peine o'.oa cent, sur ia petite base d'un écusson de t mètre. L'altéra- 
tion de Tpfa en ^iaatpa. dans le mss, n'a rien d'invraisemblable, même si le nombre 
primitif était figuré par T, qu'on a pu lire aisément A. 

*** Vitruve dit également (Schn. f, p. ago] : • Anguli quatuor, qui sunt circa in late- 

• ribiu et frontibus , laminb ferreis aut stylis vreia con6gantur. ■ 

'" W. Newton (Stratic. t. IV, p. i86) observe que Vitruve traduit ^("vixfe par mo- 
diobu [petit boisseau). 

"' ÈwiJtiyfe.W. Newton {Sfrflft'c. t rV, 186] : iHe virgœdicebantur «^iz^-^ef !■ 

*" Silberschlag {Mém. cit. p. 4i 1) prétend que le barillet, de forme faexagonde, se 
manœuvrait avec une clef en fer, et se mettait k l'arrêt au moyen d'une roue à rocliet. Il 
n'existe aucun indice antique de ce sjAème. Le plus probable est celui de M. de Reffye. 
Il consiste en une cheville mét^lique, traversant l'embase du barUlet mobile et pouvant 
s'ajuster dans des trous distribués au pourtour du sommier recouvert par l'embase. Cette 
cheville cale )e barillet au degré de torsion voulu. Silberschlag prétend encore, sans au- 
cune preuve, i^e les faisceaux se bandaient â l'aide d'une vis de pression. Or il constate 
loi-mème (p. 4ii) que la pression du faisceau sur les freins suffit, par le Frottement ré- 
sultant, pour le calage du barillet. Les chevilles de M, de Reffye sont un supplément de 
sécurité, rien de plus. 

'" là Ho lifmàyta . . . i^eal&ea dw iXXi^Xaw pixpw fiel^ov imXàatov tû toO iiiàt 
éyx&vos fiffxos. Thévenot traduit : • dûtantia inter se paulo miniu duplo longiludinis 
I alterius brachiorum ■ Rôch.-Rùst. écrivent fttlov pour ftst^ov, et traduisent également 
iweniger als die doppelte. • Le grand écartemeni des hémitons prouve, d'une manière 
nouvelle, la convergence des battants paUntones [déjà établie, note 166]. Mesura en 
longitears de brat, cette dbtance ne permet aucun doute. Si les bras divergeaient latéra- 
lement, à quoi bon les écarter autant? Ce serait contraire à l' effet balistique, car les 
bras auraient moins de battement La convergence seah est admissible, et elle donne 
au UaXbnovov une si^iériorité de puissance très-remarquable. Dans l'EiùSivovov , Héron 
[Math. vel. 137, KR. 336; W. lO^] ne laisse entre les hémitons que la largeur du tiroir. 
Philon (Tb. 6&. KR. 378] supprime en quelque aorte cet intervalle. Dans son iÇ»^t^is 
à coin, il fait lespieilt-droib jointifi, d'épaisseur renforcée, n'offrant vers le bas qu'une 
mortaise, pour le passage de la moiUure et du (l'roi'r. t^aaSévns ii oiipapfun mivti- 
âtmat xai oin>s ifrt 3ià«7ps iteK&rt} xni x^P* ^ ^^ trùpryyos ripfup. D'ailleurs, 
Philon assigne 6 modules de longueur au battant, et g modules au trapèze du •maklvro- 
vov. Vitruve [Schn. p. ag^) confirme les 6 modules du battant et ne donne queS mo- 
dules au trapèze. iReguls, que est in mensa longitudo foraminum viii, latitudo et 
u crassitudo dimidium foraminis. . . Exierioris régulas latitudo et crassitudo tantumdem, 

• longitudo quam dederit ipia versura dejbrmationit et parastatm latitudo adsuam curvatu- 
tram. • Les tiii modules de Vitruve s'appliquent donc i la petite base du trapèae (voir 
note 307. ci-après). L'autre base, la base extérieure [dit Vitruve, confirmant le rd étcràe 
ftipoc de la Bélopée) a une longaear résaltani de la grandeur da biais et de la largeur du 
p(ad-(JroitiJ«_^<inc. On verra bientôt que les 9 modules de Pbilon [il faut lireviiii et nonviii 
dans Vitruve) correspondent à l'entr'axede ■ a modules donné aux faisceaux du naA/vrtwov. 

TOUE sxvi, a* partie. Sa 



CBIBOB'àUSTE 



D-lUtllUlIHIIB. 



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250 



NOTICES 



IVUiKUNIlIlIB. 



*" TfMhnfa, îttbb, marna {Vitrnve). Cette partie da UaXhxopov a, en effet, la tome 
d'vn tn^èze. Peut-Atre le ncon Tpé»c£>, Tftvteiîio», fut-il donné an Irapèiee géométriifMe 
k came de u ressemblance avec la Utbla éa UaXhnim»> ? A priori, nne tdble n'a poîiil la 
forme d'un trapèze. Tpxmiiiùv, dit Hésychins, (T^^fM rà ràt fUv Sto vXnpis àmaitcp- 
•tlas, vpàe àkh/iXits iyipv i^krove, Tàe ii TOÙras ivittvywoùtne , (an. Il s'agit donc 
du trapèie régulier, forme exacte de la Uéb ou plaaclur de ïenénaan palinlone. Les 
coninentateurs n'ont compris ni cette Jitrme, imposée par le hiait da oilsi, ni le râle 
de cette «miratora, au point de vue baUstiqiu. Thévenot (p. i3& et i36) place la rpà- 
«cja en arrière do bAti. Stratico imite cet exemple. Dtifour [p. 38) a bien défini la po- 
sition de la Tp(brs{a, mais il n'a rien entrevu de l'orientation des battants. Silbenchlag 
{Mém. cil. p. àib) traduit : aSuppoiet deux heiu&mûa rangés et placés comme il a été 
t dit, ivr ifuebiaei Kdivti, (\w sont distante*, etc. i( Voir Silbench. fi.\,&g. a.oùt'écbe- 
lette occupe toute la largeur de l'embrasarel) En outre, l'aitteur accuse (p. &i4) Vitruve 
d'avoir écrit ou haiard la description de U mmiu. Cette description est pourtant fort 
claire. De Folard [Commmt. kt Poiybe, Amstord. 17&3, t. II, p. 616), assigne à la table 
lertie deaiwlimds l'ichalie, qu'il appelle oririer ; ^Tintagme, ajoute-t-il, taulat cMmifoiu 
■^•trpKwaarMltB tahl», parce qaej* n'en voû aBcnna (utfre; car, à parler lrancliement,c«U* 
I charpente me parait an pea laperflae; mai*, comme il faut respecter l'oatiquità, «te. *i[ II) 

"* Tâv 4)'KdiMM> eletè itnùe iMcvnrTani^TW*. (Voir, [dus haut, note 166.) 

"* T^ vo&TOi vevpiw xtxiytiv. MH. Kôcbly et lUiatow emploient le terme aafziAta , 
thvJeiat §n haut, qui se dit du chien d'un fusil que l'on arme. On le tire, en effet, de 
bas en haoL Entre tuaéy»» et ai^ziehen, tout rapprochement est impossible. C'est un 
défaut fréquent, chei les savants éditeurs , de n^liger tn^ les analogiea figuratives dans 
l'interprétation du langage leobnique. 

"° Acr ém^pé^tip iie ypmai&as , . . Ava» oj dytiSpes *^ été^wrtv éjfjuat tifn tlpti- 
péwif» (voir, plus haut, note 166J. L'insistance que met l'auteur à recommander l'oriM- 
talion det hattoMi est très-remaïquable. Kôch. Rùst. (p. 337) traduisent ions comprendre : 
• Damit die Bogenarme den oben erwâhnten Anschlag haben. • 

'" Ëwcxa* tdG tm) éykùwv ixpa r^v Tafirlv ityàpxva «A«roi> iw ékh^'Kw inixeiv. 
(Voir la fig. 9, où tout confirme ia convergence det baUfoiti.) 

*" C'est façon de perler. Les deux systèmes n'ont de conunun <pK l'oi^ane balistique 
oAmtone, avec les poulies et le treuil de bandage. 

"' Voir, plus haut, note 9o6, l'influence de l'intervalle des faisceaux sur l'amplitude 
du battement des bras. 

"* Les kirti&lint dn Paliatme deviennent Htao&léxa* dans \EathytoM, par suite 
de leurs positions différentes dans le« deux systèmes. Les piedi-dniu de front du Polin- 
lane sont situés dant lei tâUi, loin du centre de ia machina; ils se présentent defru» 
anx servants, ctvTwTiToi. Les pùdb-<frvi(i interraédiairei , dons VEuthylime, sont au cuitK 
mAme du biti. Et comme on ne les voit que de champ, le nom im^énjt a pu être 
^Hmgé en fÊumo'livifB. 

"* Tè itim fiépoe tov ««pcrp^rou. Conune on l'a vu pour la manœuvre du tiroir, ti 
itArai fUpos indique encore ici la partie postérieure, l'ornera de ta table de l'embrasure. 



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DES MANUSCRITS. 251 

lliéveaot tMdukiifbrm&infaiomperitreti.iconimeÉi la table du haut avait uœ forme 
différente. En outre, la figure (p. iSft-iS^ des Math, twt.) montre U convexité ds la 
table tonmfe vtn l'extérieur. A w contre-aens fermel n'a échappé aucun < 
teur. K6cb. Rôct. [p. 399) traduimit : « Wird der figur oS/sS der untev Theil der Kalib- 

• Irâger in dem Geradspuincr sein, t Voir kur pi. III, fig. 6, qui est tr軫on>ecte, naeis 
dont la pi. n, fig. 1, ne tient presque aucun conqtte. Celle-ci Mcuse ji peine U convexité 
des (aèlef à l'arrière, et leur assigne nne contour polygonal. 

'" Ot a dtpiAtet Ttfevrat. . . imcrs^oMér» vpàe to& vapaa^éiait. Le datif vpà* 
totf . , indique la position des bras m repoi. Seulement, dans le Paiiaùm», fw pMt- 
Jroils sont paralUlet aa pbm central de$ fidtceaiix , tandis que, dans VEatl^rU>itt, ils sont 
parallèles au plan de tir. Dufour prétend [p. Sa) que les bras de l'Ëuthytone tétaient* 
id'aeier;acourts,for<a, sans fiexion sensible. «De là, dit-il, le norad'Eatkjtonê, i tension 

• droite, cranme dans l'ara ordinairei {t) donné i cette machine. Quant k la longueur 
des bns, Philon[Tfa. 55, IL. B. 254) et Vitrwe (Schm. 991-993) leur assignent 7 mo- 
dules, tandis que ceux'da UaXlmww, d'après les mêmes auteurs, n'ont que 6 modules. 

*" Selon Maiieroy [Op. cit. p. 387, note), une corde de neifi tonba est plus puis- 
sante d'un cinquième, à torsion égale, qu'une corde de crin d'^ale grosseur ; elle a aussi 
plus d'élasticité. 

'" Pour faire concorder cette règle avec la suivante, il faut admettre que le diamètre 
du trait est proporUonnel h sa longueur, et que le poids du fer y représente une fraction 
constante du poids total. Dufoiu* (p< 81} évalue le diamètre du trait i 7— de sa longueur, 
et suppose que le poids du fer égide celui du bois , ce qui parait assez voisin de la vérité. 

"* Soient m le poids du boulet en minef et fi le module cherché. Il sera exprimé en 
doigts par la formule 

(*= Lioy/ioo m. (A) 
On peut chercher le rapport existant entre le modale ft et le diamètre 9 du projectile 
rond du îltAbmmov, de densité égale à a. 75 = -7- (macbre, silex, cailloux, etc. ) Le vo- 
lume en doigts cubes . sera V =' -^i'. Un doigt vaut 1 g miUim. ; un doigt cube d'eau 
pèse donc 6. go grammes. Une drachme vaut 4.363 grammes. Un doigt cube d'esu pèse 

donc , go ^ — de drachme, c'est-i-dire de mine (i mine= 100 drachmes), 

4-36 30 aooo ' ' 

Aladensitédel'ean^i.oo, les Kdoigts cubes pèsent donc ^ v9*X de mine, et, à 

la densité de —, ils pèsent m mines. On a donc -. 

e-^aoûo-^S' °<»"'oo"' 4 xaox6 480 
ou bien 100 m = a!'. On a donc (A) : 

fi=i i.io 8{^= i.jo X 1.368= 1.386 8; et 8=»o.73X p. 
Donc enfin î^-rp. 

3s. 



viLBUnnniB. 



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252 



NOTICES 



Ainsi le diamètre du boidet rond du IlaAJrTOMW éuit égsl aux f du modak. Dans l'Ei- 
Ofnopov, le diamètre (pris au -rr de la longueur du Irait) vaudrait-^ Ja modub. On 
pourrait dire que les diamitrts des deux sortes de projectiles sont compUmentairti [leur 
somme vaut i' uodulb); de même que les onglet (Tonentalion de han hattanU respectât 
(par rapport au plan des pivots] ont pour lomme un anglb droit. 

"' Voir, plus haut, note m. Héron d'Alexandrie, Pappus, Archytas, Platon, Phi- 
Ion de Bjzance, Apollonius de Perge. Dioclës, Ponis, Ménechme, Ératosthène, Ntco- 
mède, ont traité le problème de la iji^Iication iit cuis. (VoirRdner, Hist. probtem. de cubi 
dapUcat. Gottinge, 1798, in-8°, cité par M. Wescher, p. 1 19-) 

*" Math. vet. 5i et 55; K. R. 3^4 et sSa; Schn. 390 et agS. 
■ "' Malh. vet. ig à 78; K. R. a4o k 3i6. 

'" Sous le biais normal, de |- de baiepour 1 de hauteur, la quantité ay)=3 ^ correspond 
jila longueurmn=ia46 pour l'écusson. soit - de la lon- 
gueur totale (19 modules] de la machine (voir fig. 53]. 



Fig. 53. Croquti 
de l'ÉcussoD palinlone. 




d'où 



On a en effet ( 3.75}' = a* -h -T-"' 7 
3-75 5-5o 



-,.el.- = 



v/6 

Or ~ de 19 modales = 3.38. L'approximation est de 3 
p. (^0. La quantité etacte 3.58 donnerait à l'écusson la 



3-38 



V'ô = 1.19 X 3,33= 3.66 O 



longueur (^ 

modalei. 
tMtphçtrvoe appellatur, cujus longitude foraminum 11. F. Z, 
, de Paris 7337 (xi' siècle) donne : • foraminum ut lati- 



Vitnire (Schn. 393) dit: 

• latitudo duo , etc. Le ms 
> tudo. etc. t Le ms. 10377 de Paris (Ohm. suppl. tat. 1009, x* siècle) donne : 

• nmn vcl latJtudo, etc.» Il est évident que les leçons II. F. Z, ut, et tel résultent de la 
difficulté de lecture du ms. original. La notation H. F. Z est de Giocundo. Il s'agit d'en 
interpréter la valeur, 

La quantité II. F. Z se retrouve dans la description de la tobtue d'Hégétor de Bj- 
lanCe, que Vitruve (Schn. 1, ch. xv, p. 3oi] traduit d'après Atliénée [Math. vet. p. 5; 
W. p. 33). L'auteur grec cite des monlanlt de 10 doigts d'épaisseur [vàxot iè S^a Sox- 
liXovr) cotés craiiitiidinU F. Z dans Vitruve, les autres dimensions étant exprimées en 
pieds. Or 10 doigis = -^ ou 0,636 de pied, quantité très-voisine de 0,667 — t trouvés 
jdus haut en fixant [par analogie avec la XcifwSoAXto^pa) la largeur de la cage au ~ de 
la longueur totale de l'engin. De U il faudrait condure que, dans tptrftiTW Ho ifr^w 
nai téTaf/tov de Pbiloo , on doit lire xaj ■aifii^fyp au lieu de Mti xtnptw, par suite de 
l'altération du texte onrini DEMOTON en TETAPTON ou encore de Ëen Â. En effet, 
Tpiffiora hi)o xal^fiun tutl ■aéfotlov = ^ . jo modules = 3 * inodulia, en nombre rond. J'ai 
déjà recti&é d'une manière analogue [note 301, plus haut), une autre quantité donnée 
en toutes lettres par Phîlon. Le ms. primitif devait être peu lisible, Pbilon sachant peut- 
être mieux tenir uir rabot qu'une plume. 



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DES MANUSCRITS. 



253 



^ La haulenr s'entend ici de l'^aùuw ou dimautoa verticale de l'écusson. 

' Voici le croquis d'une coupe verticale de l'hânuton . suivant l'axe du faisceau : 



Fig> 54. Coupe verticale 




palinlone. 



„-¥. 



'" Silberscblag prétend (Mém. cit. p. 4ii) que le barillet était hexagonal et muni 
d'une clef de torsion conforme. Il alBrme , en outre , que l'arrêt se faisait au moyen d'une 
roue à rocbet (voir, plus baut, note 3o5). 

"' Xupit Tdp^(in>, expression familière aux mécaniciens grecs. On la retrouve dans la 
XeipoSaXXl&lpa. Vîtruve traduit pne ter cardines. Les anciens, comme les modernes, prê- 
tèrent indiquer les dimensions apparentu, en aavrt, comme on dit, d'une construction. 
Mais ils n'omettent jamais de signaler les excédants cachés par les assemblages. 

"* Dufour croit que ces 9 modules comprennent la hauteur dei jrtint. Philon dît le 
contraire : x'"p'< èniiuyRani. Voir, plus baut , note 33^. 

"* Le frein résiste évidemment mieux lur champ,, et il obstrue moins la lucarne 
qu'd plat. Sa largeur n'est ici que sa hauteur «n mavre. Il n'occupait donc que 



I . 30 |/' 



a surface horizontale. 



La section de la lucarne est —f(' = 0.785 ft'- Le frein n'en obstrue donc que {. Les 
vides adjacents ont donc ensemble o . 60 fi.'. soit les 7 de l'ouverture totale. 

Posé à pîal, le frein occuperait f f** = o>do fx*. c'està-dire moitié de la lucarne et 
ne laisserait que 7 pour chaque moitié du faisceau. Le frein serait ainsi quatre foii moiiu 
rigide que lur -champ, et le faisceau serait réduit de y. Kôcb. Rûst. ont pourtant (p. 337- 
338) adopté le frein à plat, ce qui fausse tous leurs calculs sur la portée probable des 
engins nArofonei. Pbilon (Th. 60, K. B. 366 et 368] critique déjà très-vivement lejrein 
obttraant la lucarne au détriment du faisceau. De toute manière on devait donc le poser 
(fe champ. Pour racheter f espace perdu par le frein , les Romains (Vitruve , Sclin. p. 393 } 



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254 NOTICES 

ovalUaient la Iwmrne, < pOTanten autem aiJon^Mr nt Unto, qiBntuii epn^is liab«t cras- 
1 situdinem. • Comme Philon . Vitruve meaure rc^oincBr in^wi à U Jw^wqu'il occupe 
sur le barillet: cette largeur en est donc la moùidre dimeniion, l'épaiiteur. 

'" Vitruve [Cod. Par. fol. 7337 et 10377) : 'Brachil longitude foramin uni VI- ■ 

*" Il aemble tout d'abord que cette grande longueur ne convienne qu'à {'EiSùnmw. 
Mais le UaXlvTOvov (voir ùg. 9). ayant ses irai ou repoi presque parallèles au plan de 
tir, montre, dans la longueur de la corde, un nouvel argument de plas en faveur du 
ballement extérieur particulier au système. 

"' A la base arrière, Vitruve (Scbn. agA) dit : ilongitudo foraminam VIII • Le 
ms. 7337 de Paris donne VIIJ, et le ms. 10377 donne VIII. Le texte primitif portait 
probablement VIIII. L'épure justiBe la donnée de Philonde Byiance. 

'" Kôch. Rûst : idie Federchen, petites plumet, langaetlet. livret. • 

"* Thévenot : • viginti quinque circiter librasl ' 

*" Tàvov -aX^tôos. Thévenot : • intentionis numenis ! ■ 

'" MH. Kôchly et Rûstow (p. 338) rapp^ent, à ce sujet, l'usage moderne d'évaluer 
le poids de la chai^ en fonction du poidi da boulet. Ils supposent cette charge égale à 
y;, et par suite ils affirment qtie, chet les aiMnens, elle était de 760 fois le poids du 
boulet Un boulet rond moderne ne dépensant qu'tui lien de ton poidt en poudre, eût 
exigé dans l'antiquité a5 fois son poids en organe moteur, c'est-à-dire 75 fois plus de 
matière propulsive. Pour comparer nos bouches à feu avec le système névrotone, il fau- 
drait calculer, à portée égale, le prix de revient d'un coup de balbte, en fonction de 
l'usure du système, et comparer ce prix de revient avec celui d'un coup de canon sur 
un projectile rund ou téUforme de même poids et de même portée. 

'" là fUv oSv XtBoSoXnté tSv àpyivwv fkajov SeA> t^ rp^vy awla'JaaOai. 

'" Vitruve (Scbn. p. 391-393) : ■firaclûi longitudo IS foraminum VU. • Tous les 
rnss. donnent IS, dont le sens parait indéchiffrable. Peut-être faut-il lire : «longitudo 
• UT foraminum VU, ■ leçon rappelant le &e d'Héron d'Alexandrie. 

"' Voir, plus haut, note 166. 

"* Dans la chirobaliste , ce biais est également de j pour 1. et U conver^ vers la 
crotte, comme celui du HaXivrovov. Dans ma première ^tîon. je l'avais orienté ven 
l'avant du système, et je lui assignais une obliquité différente. M. Vincent a fait la même 
erreur, sur laquelle !l ne subsiste plus aujourd'hui le moindre sujet de doute. Les lettres 
de r^ivoi aux figures, dans les meilleurs manuscrits, et surtout l'anatogie avec le tracé 
des écattoiu palintonu, m'a permis de restituer définitivement le biais de | pow 1, con- 
versai ven l'urrière de la machine. 

'" Voir, plus httut, note 1 83 , l'explication de ta conjecture de M. de Reffyesur l'orien- 
httion des battants palintones. 

*" D'accord avec M. de Reffye, M. P. Mérimée se borne s expliquer le terme 'SBÏ.frro- 
vov par la poiitîjin inverse des bnu de ce système, comparé à VsiSirovav. Ce n'est pas là 
une définition, mais une simple description. Daiu (état de repos, l'arc palînttme a certai- 
nement tes bras dirigés du côté opposé à la tension. Mais te n'est pas i'état de reporqui a 
servi de base aux définitions des machines de jet. C'est leur moaxtmtnt de détente, leur 



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DES MANUSCRITS. 255 



baUemM. La dénneoce tovov des tonnas principaux en eat ]a preuve. Leur définition 

ne se peut retrouver que àau la con^araison de leurs momuments baUMtiquet. i-a 

'" L'uni^ne endroitmeiitioiuuntlWAytane.damlasifalLtsf.,eïtd'Atl)éDée(Tli.p.5, chikobiliste 
lig. t3. W. i4. 1 'fi) : TlSnrta iwl t^ tepjjvSot viptyym «MfmrAi^iw t^ il» TOb c4- 
AmiMMs yivoftivff xorcnrtfATais. — ail (Diadès) installe sur le pied un afi&t analogue à 
> la monlore des «àMvoMt. • D'un autre côté , Kôcbly-Riulow , daoi leschapitre» de Vitruve . 
relatifs aux armes de jet, qu'ils ont placés à la suite des Traités de Philon et de Héron 
d'Alexandrie, transcrivent Vitruve (p. 358) de la manièie suivante: •Omnes propor- 

■ tiones eulliyloiutrani ratiocinantur ex proposila sagittee longitudine. ■ On induirait de 
ii que eùÔiiTovov était un terme familier aux Romains. MaUieureusement tous les manus- 
crits et éditions portent : • Eorum oi^anorum. . . • Je le répète, la signification primi- 
tive des termes vakivtovar et eiSinwov tut tout abstraite. C'était une conception pure- 
ment géométrique. La pratique ne put s'en accommoder. Les termes axofnfioi , àSuSeXeH , 
xam&Tw, XiAiâiAoi, arsrpoStàoi, chet les Grecs; tcorfHone$, eatapuila, Indâtm, chei 
lesitoEDains, envafairent.au contraire de très-bonne heure le vocabulaire de l'artillerie. 
Athénée, cité phu baut, est .1xé»-ancieii. Son traité mpi UifXfi^ci^**^ eat dédié a Mar- 
cellus, au vainqueur d'Arcbimàde. Athénée tenait peut-être du grand géomètre lui-même 
b notion des.e^Mrom et dea tgaXbivom. Cela conËrmerait encore, jusqu'à un certain 
point . la tradition qui attribue i Arxdùmède les BsAovoiiiKd d'Uéron . disciple de Ctéai- 
biua. Philon de Byiance (AfotA. .«ot. p. 91) emploie également le tenue vaXfvroMHi, mais 
par nécessité, afin de dirtingner le pûrrier à JoahU iattant de l'engin (tovéytua» : loXt 
«cTpoë6Xov iau ^aXkùvraa, -rojc ■mtikaràwott xai toïe fmmyiUiat. — Athénée (Th. 3. 
W. %) emploie également le tenne Kattatiknts vaiJtnovat. 

"* Ofymp. Il , v. 67 : Srtàtti* fite dpMno*v aiSitovov voaah T^éjfW. . . 

*** Le acholiasle d'Homère «xphque ainsi ce tenne : Efe xotmiatt tBipifun» i>Jidfi«wo«, 
in 6 {a66, 0, â&3] obi poeta : mAùnam v6Sa maivmt- IJésycbius explique égale- 
ment «aA/pToim pour àmaOoiifuva 4 rà ivi ddrcpa Tpvïïiftmm. jtA:fâmad par rtcal en 
floyant dmu In éeax lent, ce qui est peu intelligible. Homère l'emploie encore {Od. 4>, 
II. âg, et /j. K, 45g). Apollonius de Rhodes, 7, 6g, dit de l'arc des Arabes : * kpàSuu 
ii. . . TéSa «oXfiTOWi ■'x<>*' ^P^ ^£*^ • poKpd. • 

■" ^(to,pLVII,fig.5eti3. 

"' Selon Mérimée, Eustathe donne la m&me explication qu'Hésyehîus. iJe pense, 
< ajoute le savant académicien , qn'J^uitathe vent dire que ces arcs ont une forte courbure 

■ lorsqu'ils sont bandés. En effet, la distance entre la cwde tendue et la pdtgnée de l'arc 

• oriental est au moins deux fois plus grande que dans un arc ordinaire. Charles Lenor- 

• mand, dans sa thèse latine pour le doctorat, a publié mi vase grec représentant un 

• Apollon Scythe ayant un are palintone. On en voit on semblable entre ies mains d'un 

• Scythe qui le bande agenouillé, sur un des vases d'argent trouvés k Kertch, ai^ourd'hui 

• au musée de l'Ermitage. Enfin on pourrait encore citer le Péris, peinture d'Hercu^ 

• lanum, et un certain nombre de monuments céramiques. ■ (Monit. 6 nov. 1867.) ■ 

La flexibilité de l'arc «oA/vrocov est certaine. I,es branches recourbées développent 
plus de longueur que l'arc simple. La corde y est, au contraire, pluscourle que dsns ce 



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256 



NOTICES 



CHinOULISTI 



dernier. Les pointes du palinlone conver^nt , en effet , vers le centre de l'instrument. Le 
V formé par U corde, lorsque l'arc est bandé, est donc plus alliage et fius firme que 
celui de l'arc simple. L'effet balistique est donc plus considérable. Les mêmes qualités 
distinguent, dans les grosses machines, le système vaXtvtowv. Sa puissance est 3 | fois 
celle de Veiôinovov. (Voir n" 3^5 et 3^6, p. 86-88.) 

De l'arc scjtbique, signalé par Mérimée, il est curieux de rapprocher un passage 
d'Atliénée [Dipnotopk. X] rapporté par Juste-Lîpte {Poliùrcel. Lib. p. i&à) : lUn berger, 

• dit-il , voulant exprimer le nom de Thésée , en comparant chaque lettre du mot dH2ET£ 

• avec une forme analogue, dit de la troisième lettre : 



• Eile ressemble à u 



rythique, W . 



C'est l'arc VitXivtovop. 

'" Voir, plus haut, note 3i. 

"* Silberscblag [Mém. cit. p. 383) assigne simplement aux deuK systèmes In fonction 
de lancer des tnàls ou des pierrts. Ailleurs (p. 4oi) : • «aA^TOMM), parce que ses bras 
n'étaient pas tendus au moyen d'une corde unique, comme les câMTOva, mais parce 
qu'on Itt bandait mec deux cordet, tfm allaitnt (fan hrat à iaatrt. • De Folard n'a point 
aperçu la différence des deux systèmes. Selon lui, Venthytoiu d'Héron est U catapaile 
(lovéyxim, à ballant aniqiu, et le palintone est une machine à brai tatiraasc [comine teu- 
thytone de la Bélopée}. Voir, k ce sujet, son Comment, nr Pofybe, Amsterdam lySS. 
t. II, p. 5g8 à 6d8. — Meisler(op. cit. p. ii) hésite à émettre une opinion: «Verum 
<i enim vero , neque jacula semper directe in scopum tendebant, nec lapides semperjactu 

• obliquo. • L'amplitude de l'angle lui paraissait donc une base au moins confuse. Meisler 
ajoute : *Qua vera rectius vocantur paliniona, qaoque inter hanc racem et promiscuos 
(lapidum tebrumque jactus, intercédât cognatio , liera non expotalt, nec ego divinart au- 

• lira, f Dufour ^Mént. cit. p. 33 ) dit que «àMroMK vient de letuion droite , < à la manière 

• d'un arc ordinaire; ■ et que «oAtiTtwoc [p. Sy) convient aux machines 'dont les aiJM se 
portent en avant et forment comme on arc renverté. » Le savant officier est d'ailleurs le 
premier qui ait songé (p. 9 ) à distinguer, parmi les engins antiques , les machines à tir 
tviont, de celles à lir retombant. Kochly-Rûstow (p. 3i8-33o) adoptent cette classifica- 
tion, et cherchent i y rattacher l'EiSixovov et le UaXlmomp. Selon eux, cette destina- 
tion est li claire, que les anciens ont jugé superflu de la définir. Dans Veathytone, l'angle 
du tir était variable, mais fixé à tib degrés pour le palinlone. Ils invoquent à l'appui de 
cette opinion! le témoignage de Philon, dont ils faussent à leur insu la pensée. La thèse 
est insoutenable. M. Vincent avait également les mêmes idées sur la différence entre les 
deux systèmes. (Voir ^onif. uni». 31 mai 186a, un article de lui, intitulé : De la balis- 
tique chez let ancieiu.) 

"• Mém. cit. p. 70. 
. '" Mém. cit. p. 7 1 . 
^' Aid. mém. des officiers d^artillerie, p, 43i 
*" Aid. mém. précil. p. A3o. 
'" Voir plus haut, not. i65. 



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DES MANUSCRITS. 257 



'" La Bdopée fournit trente-sept exemples àîiviyttv, xoréycN' et dérivés. PhUon de 

Byiance, dans l'extrait que j'en donne plus loin, contient quatone exemples analogues. u 

La description de l'engin tioXvSèXov et de la macliine etfpârovcw du même Philon chikobalutk 
compte, en outre, ringt-neuf autres applications des termes ci-dessus, ce qui porte à 
QOATRB-viNGTE le nombre des exemples attettaat, pour (ou la tngint indittÔKlement , Via- 
clinaiion permanente du tir. 

'" Mém. cil. p. bg. 

'" Mém. cit. p. 60. 

"' Mém. cit. p. 65. 

'" Mém. cit. p. 64. 

'" Mém. cil. p. 67. 

'*' Mém. cil. p. 66. 

"' Mém. cit. p. 67 et 68. et pi. IX, fig. ao. 

"' Suivant M. Dufour (p. 65) Philon assigne • g diamètres à la longueur du cëble, 
t les épiiyges (freins) comprises. • Or Philon dit expressément le contraire : Xfi'pis im- 
ivyUMi (Th. 53; KR. a5o), laiu compter lei fitins. Ceux-ci ayant chacun ï de module 
en hauteur, la longueur du faisceau sans torsion est de c = 9 -^ d => 9.80 J. D'un autre 
càté Philon, dit M. Dufour (p. €5), • assigne 6 diamètres au bras. • Mais il n'en résulte 
pas que le brai de levier moyen du battant soit de six modides. D'après l'épure, ce bras 
de levier, dûtance de l'attache de la corde archère à tajte du faisceau, est seulement 
R = S modules. Enûn M. Dufour alErme (p. 65) qu'il y avait : • 10 diamètres entre les 
câbles, de centre à centre. > Comme il suppose que le paliitione avait ses battants imllanti 
sur letfiana du bâti, et que le grand écartetâent des pivots lui semble alors embarras- 
sant, le savant officier cherche à réduire cette quantité en la fixant i 10 modulei. En 
fait , Ventr'axe des foisceaux palintonet est de 1 a modales et le ballement a lieu lur l'avant 
de l'engin. 

Dans son calcul sur l'euthytone, M. Dufour commet des erreurs analogues. Il suppose 
(p. 79) que le fabceau,^iru conipm, avait 7 j modules, et le bras de levier du battant 
7 modules. Or Veaihytone n'avait que 6 modules (x^p'f i^itvyliav) . soit c = 6 y d—6.So d, 
de dehors en dehors. Suivant Philon le battant de ï'eatkylone avait 7 modules. Son bras 
de levier moyen était R = 6 modules. Enfin l'entr'axe des pivots , de 5 modules suivant 
Dufour (p. 80), n'était que de 3 v modalei. 

"' Voir n' 236, De l'inclinaison du jet. 

'" Cet angle résulte de l'épure reconstruite sur les données certaines des textes. Dans 
la ;(«ipo&XAf(r7pa, le battement n'est que de 53° 6' {complément de celui de l'enf^one). 
Cela tient k ce 'que la flexibilité des ressorts n'admet pas autant de course que l'élasticité 
des faisceaux. Le métal rachète ce défaut par une vigueur moyenne plus grande. 

"* Les grvt pierrien servaient contre les oavragei de fortification. Les petits pierrien 
et les oxybëles contre les tnapes. Philon [Malh. vel. 78 a 1 1 j) indique les divers calibres 
usités pour ïaltaqne et la défente des places, par terre et par eaa, savoir : 

1* Le ToAat^iaios «erpoëdAof (Th. 85) pienier de 1 talent (pierre = 36 kîlog.]. Les 

asâiégeanti cherchaient i l'établir sur les remblais protégeant la triple enceinte des fos- 

TOMB XXVI, a' partie. 33 



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258 NOTICES 

aés de la place- Ausù, dumailKin a oei levées une k^;eiir en couroime moindre que la 

longueur de l'ei^iin (larcoudéex^S'Âo); et leurs tahu étuent. obatméi par des plan- 
tationB. Ce bfpe oit l'anoMis du canon du 48 (anden). 

9° haimiaiiv^tevwTpoGàkot (Tb. Qi)pûrntrdB lo mina {pie^«'=&7kil),d^es■éxw■ 
b nttqmrt, et dirigé ptf couple cMtn Us madûnei de tauUgamU. 11 serrait msii (Th. gS) 
à la définie des bourgs et villages. Ce type est l'ancêtre de notre canon de 8 (ancien]. 

5° Le TptraAayTofoc «irpoéâAoc (Th. 91) pierrier de 3 laUnts (pierre =• 78 Idl.), 
dirigé contre les toart roulantâi et aairet omraget JeVatttujue. ArchimMe (Atbén. Dipaot. 
V. 43J avait armé de huit de ces pierriera , qui lançaient également des traits de 1 a cou< 
dées à 1 stade, son grand vaisseau h Ville de ^racute. Voir plus haut note iS&. 

à° Le xmavéXntf rpuralStinot ( Th. g3 ] catapabe de 3 enipaiu (trait = o',68) servait 
à la d^mte du hoargi , et aussi [Th. 99} i npoiuter Vaisiégeant des tranchées. Ce modèle 
fîguTsit BU siège de Syracuse (Diod. Sic. cité par H. Miller, /oanufdMSatMiiif, mars 1 868, 
P- i«9) 

b'. L'«bcocnifUMLib«'a'>Tpo6iAoc(Th. g&)piemBrds30 flUB«s(pierre = 8Ykilog.] établi 
par COTq)le , à Ventrée et de chaqme câté da cluiial (f w> peni menacé d'une atUufae par mer. 
Ancêtre du canon de 16 (ancien). 

6° Le TCTpapwîb* wrFpoSAXor (Th. 9b) fiiemar da & miiut (pierre = 1 7 LUog.jpour 
la défente det toart uuiltaires, établies entre la «iUf menacée et la mer. 

j' Le TpuouwTOfiMdiK «cTpofidXoc (Th. g5) pierrier de 3o ntinu (pierre b i3 luiog.) 
pour la d^wue du phieat maritlmu à dittanee de la mtr. AncAtre du canon daa^ (ancien). 

8* Le IwSMwpntbs mnpoS&Xot (Th. 98) pifirisr da 13 miaes (pierre 1= 5 ^ liilûg.) 
pour Vattmjnd'aiu place maritime. AncAtre de i^ (ancien}. 

g' Le xsTavdÀn^fi 0cvTa«Tf9afuis (Th. 98} emtapalte de 5 empom (trait =ai~,i&) ser- 
vant par couple à la défime d'um phc» maritime. 

10° Le itpvatae «arpoSàXoc (Th. 99] pierrier de 3 minei (pierre == -7 kilog.) contre 
fosii^BBiil dans la tranchée. 

"' MéM. oit. p. 79. 

"* Ces quantités sont prtdnblement eiag^ées. M. Dufbnr chodie avec niaon i jus- 
tifier ses fonnolea par les données de l'histoire. Hais, si l'on considère que tes Mutas 
romaines, cité» par lui (p. 70), étaient polinf on», c'esfrA-dire de force envirtm tjMadrupk 
de celle de l'euAj'fone, on verra qu'il prend quatre fois trop grande la tensicHi initiale des 
faisceaux. Athénée, £« nmchinis (Th. 3; W. 8} che la catapulte d'Agésistrate , êjfftv rivov 
fwSe Siïlexa , et qui lançait à 3 -^ stades (65o mètres] un trait de 3 ei^Mms = 36 doigts 
>s 0.684- Dufour traduit :' ■ lorsqn'eUe avait la mines de tension, > c'e8t4<lire 5 -f kil. 
par cenlùnètie cairé. qu'il introduit (p. 60] dans sa formule de la tension initiale. Il est 
douteux qœ les anciens aient eu la notion d'une qaoKdté de farce par anité da tai^we, 
LeTévov f(»âc 9<&Ssxat serait plutàt b poidt m^ne «ira _/àinisiwa). PhilonCQi. 54'. Kit. a54) 
évalue ce poids à vingt-tinq Jbit cetai da prycctile. Telle est la notion fondamentale que 
possédaient les anciens. Quant i la tension, ils l'évaluaient d'après le son. miutcai, rendu 
par les vibrations du fnsceau (Vitruve, Sdin. p. ag6; voir muai note 377, jdus loin.) 
E«i prenant 7 pour dEDsité du bois, et supposant le fer do. trait égal au poids dubtùs^ on 



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DES MANUSCRITS. 



259 



calcule que la flèche rptowltfafM» peuit anviroD aao putanei, aoit f nàne (la raine 
pesant 436 gTammeg}; soit 77 du poids du Ion donné per Athiénée. Ce qui justifie la 
règle de Philon. Celle<i. prise dans le sens le [dus strict, assigne an trait un poids de 
a 10 grammes, auqud on arrive ai prenant 0.55 pour densité de la baguette. Or, d'après 
Claudd (Formules, p. aS) , l'osier pèse o.biti et le peiqilier o.5a8. A modula égal, le 
Irait euthytone pesait donc autant que le bùaiet palintone. 
Soit ft le module, nt le poids du boulet. On a vu plus baot (note 319) que 

(i = 1.10 \/ 100 m; d'où fi' = i33»i. et n«™-Çî 

Et comme (t^-i (> étant la longueurdu trait) , 



ounowusTK 
viunsapaB. 



'■- .33x„9 " 
Pour A := 36 doigts. ona(«=ii 
e la mine vaut 436 grammes, 

On a donc m = 436 x 



= 3iogr. 



c'est-à-dire, è 7^ prAs, le poids prouvant que \6m laSt i^Astat est csfw dat Jaitceauj:. 
Au reste, il est probable que m vaut ici -^ mine, soit m = aao grammes. 

"* MaA. vaL p. 49 è 76; Kôch. BûsL p. a4o i 3i6. C'est le quatrième d'une série 
de traités spéciaux, dont les premiers sont perdus. Nous avons encore le livre V (l'b. 7S 
i 1 1&) qui traite de la controclim et de la défaite det plaett. Le préambule du livre IV 
parie du livre III , qui traitait de la corutrvction dat ports, Aipavomilki. Hùlon de By- 
lance était donc ingénieur, dans tonte l'accqitian du mot. 

"° J'ai démontré , en pluaieors endroits de PhiloD , que ses erram tfiéoriques pro- 
viennent souvent des copistes qui, ne saisissant plus Is pensée mathématique de l'auteor, 
ont pu la transcrire k leur guise, en mutilant un teite à tous égards si réaérable. 

"' Leur traduction est généralement précise; mais les savants éditeurs n'ont pas bien 
saisi le détail des rmorti diakaloaet de Ctésibius. ils n'ont pas mieux rendu non plus la 
cAoAie sourde la machine poIjrAale, dont Meister hn-mème, en son Inode cmnmentaire 
sur cette machine (Gottings, 1768, in'4*), n'a pas saisi partout l'ingénieoi mécanisme. 

"' On s'est abstenu, dît U. Wescber [IntroL p. m) d'j joindre les deux Uvres de 
Philon de Byiance, Pabcb qo'ils mahqdeit dans le handsciut dk Mviias, etifa.'il eit 
faUa te contenter de les réimprimer, d'apris les lottrces moins ancisiWM H moùu pares aaie- 
qtulles Thévenot mail déjà paisé. H. Wescber nous appraHl* cependant (ibûf. p. uv) 
que le \àyot 6, de Philon figure sous le n* la , dans le manuscrit 1 164 du Vatican, au- 
quel il accorde une valeur de pKoàet ordre; pois sous le n* 6, dans le manuscrit 319 
du Vatican; enfin (iii^ p. xxTii) sous le n° 11, dans le manuscrit a443 de Paris, dit de 
Médicis, et considéré par U. Wescher comme aussi p-écieux qne I» manuscrits de My- 
nas et du Vatican. A b vérité, le manuscrit a443 (cfim a 174) s fourni è Thévenot le 
livre IV de Philon (MaA. vtt. p. ix). liais on pouvait le coUationner arec les textes du 
Vatican. Thévenot est incorrect en maint endroit, notamment duis les quantités numé- 

33. 



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260 NOTICES 



raies. J'ai démontré (plus haut, note 301) que les dimensions indiquées en toutes ietlrtt 
par Philon, ou transcrites de cette manière par un copiste qui les lisait en ckiffrtt sur le 
texte original, ne méritent qu'une conGance relative. 
[>-Hiiitt« II. Ti, ^^pûc. Thévenot traduit : . supercilia circumdata. . 

l'Ai.BUiDMB. 114 L'objertion gjt très-fondée. La largear limitée des madriers où l'on découpait les 

écastoiu imposait ane Jimirej^ch^iuedb piuMonce des machines. Philon tourna la question 
en tupprimant complètement les éeasions, comme on le verra dans son d^Sakét à coin. 

'" KvtrrpifaeK , entaiîlei pîaciei au-deuui. 

"' Voir, plus haut. fig. 8. 

"' Le tendeur, ivTéww est décrit dan» les BeXtnroiflfi (Th. iSg.KR. aa8, W. 107). 
Tl consistait en deux montants, analogues aux iongerom d'une échelle, réunis par quatre 
traverses ou baireaiuc, dont i'écartement , variable à volonté, était maintenu ensuite k 
l'aide de coins. Aux extrémités des longerons étaient montés deui treuils. Le bâti de 
l'engin étant tout prêt pour recevoir le faisceau, on l'installait entre les longerons du 
tendeur, de manière à l'assujetir entre les deux barreaux intermédiaires , convenablement 
rapprochés. Le tendeur reposait horizontalement sur des tréteaux. iOd attache alors, 

■ dit Héron (Tb. iSg, KR. a3o, W. 108], l'extrémité du cordon à l'un des freins. 

• et l'on introduit l'autre dans un trou foré en regard sur l'un des treuils. On U tend 
I jusqu'à rédaction d'an lien dans le diamètre du cordon. On fixe alors celui-ci contre le 

• barillet, à l'aide d'un outil à bec {mept&loftis] , et on le détache du treuit. Puis , le fai- 

• sant passer à travers les lucarnes, on le conduit jusqu'au second treuil; et ainsi de suite. 

I en retirant successivement le cordon du treuil , grâce à l'outil à bec. Cet outil consiste 

■ en un manche de bois, de deux ou trois palmes [8 à 1 3 doigts =o*'.i5j à o'.aSi], ayant 

■ à son extrémité une entaille correspondante à la grosseur du cordon. Pour achever de 

• garnir les lucarnes, on se servait, en outre, d'aiguilles permettant d'introduire le cordon 

• dans un espace de plus en plus resserré. ■ Vilruve [Schn. p. igâ) décrit également le 
tendeur. Quant au degré de tension des brins, Vitruve le définit ainsi : •Uti. . . extenti 

■ rudentes . . . atjaaUm in utroque sonitus habeant responsum. • Et plus loin : • Ita 

• ad sonilum musicii audilioitibui caHapuha tempcrantur. • Enfin (Schn. t. I, p. 7] Vitruve 
dit :■ ViutccA autem sciât oportet (orcAifccfiu) , uti. . . balistarum.catapultarum, scorpio- 

■ num temperalarat possît recte facere . . . sucutis et vectibus e nervo torti.funes non prs- 

■ cluduntur nec pneligantur. nisi sonitus ad arlijicû aares certos et «qualesfecerint. • Philon 
- de Byzance (Th. 61, KR. 370) dit également : kfia ixrslveiv (vus xat b^ioropavvrût 

[toits (r7i^ft0vas évavTas], 

'" Ët> yip Tods ToStJgEiE xttl raTt ■arvHvalt xors^aT^aîf. 

'" Voici le résumé de la théorie de Philon de Byzance, par lui-même ; 

1° Dana rûfuSsX^ construit par lui, chaque demi-faisceau est recliligns, vertical, et 
placé au droit de l'autre. Le battant est logé «nlre les denx. La torsion est sapprimée; et 
une entente meilleure du mécanisme néurotone a eu pour effet d'augmenter la portée. 

a° Philon a supprima harillela et lucarnes, vu leurs nombreux et graves inconvénients. 

II a formé on seul pied-droit des deux montants intermédiaires, et couronné le tout, 
dans le plan des pivots, d'un fort tasseau en fer, saillant à droite et à gauche du pied-droit 



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DES MANUSCRITS. . 261 



central unique. Sur les aboats du lasieaa, il enron/s librement les cordons, en les serrant 

BU point que permet la main. Lejrein (U ftr est surmonté d'un second Trein ou taaeaii >■* 

en boit, à dos arrondi, sur lequel saecessivement Us brins viennent l'eamaler. CHiK>B*Li»Ti 

3* Pfailon a ainsi résolu le problème de la prompte tt commode installation des faisceaux. d'huon 

4* Son procédé supprime en outre le tendeur. Les brîni sont tendus à ta main, un à 
un, jusqu'à ce qu'ils rendent tous le mime son ((aw nul bfioiovoitvnys). Mais ce n'est U 
que la mise en train du montage. 

5* La suppression des barillets permet d'amélioreiv l'iupect des machines. Philon a 
donné à b cage ta forme d'une sorte de portique. N'est-ce pas le précurseur du xxftàptov 
de la chirob^te ? 

6* Enfin, outre la durée du montage, le système de Philon réduit les frais de cons- 
truction de l'engin lui-même. 

Philon explique ensuite le remarquuble procédé de bandage, qui lui permet de sap- 
primer la torsion, à l'aide de coint de bbis amincit, qu'il introduit, i coups de maillet, 
enrre h frein de fer soutenant le faisceau et le tatseau de boit superposé au frein. Ces 
coins sont aussi nombreux qu'on le juge convenable. Dès que te faisceau accuse le degré 
de tension voulu, on rogne à la scie les tètes saillantes des coins. Inversement, pour 
démonter le faisceau, on arrache les coins, à l'aide d'un outil spécial. Le système se 
détend à l'instant, sans autre difficulté. 

Telle est l'ingénieuse solution due à Philon de Byzance. Elle ne parait pas avoir été 
connue de Vitruve, qui n'a décrit que le système des barillets de torsion , les seuls usités 
alors, probablement, dans l'artillerie romaine. 

'" Thévenot traduit : < Ejusque instrumenti constructio [cum] nondum divulgata sit. i 
Mais le grec dit ; t^ tc xatoantoift oïtcd iiaieiofiévtjs et non othru. 

'" KmoxAsQ: (voir, plus haut, note lyS). Thévenot traduit : dugulumli 

'" L'idée de transformer d'abord en machines à ressorts les engins à Jlèckes fut la 
plus naturelle et la plus logique. Ces engins étaient de petit calibre, et les premiers 
ressorts métaUiques curent de médiocres dimensions. Les pierriers ne servaient que 
dans les travaux de liége. En campagne, au contraire, les armes de jet porbitives se ré- 
duisaient à Yarc. à \a fronde et aii gastrapkète primitir. Les ressorts métalliques résolurent 
la question de réduction du poids des catapaltet. Le chalcolone de Philon, perfectionne- 
ment de celui de Ctësibius, était eutkytone. La ckirobalitle palinlone en fut une heureuse 
transformation. Quant à la généralisation du système, on a vu dans Végèce les archers 
romains renforcés par les munubalistarii armés , selon toute apparence , d'engins à res- 
sorti métalliqaes. 

'" Td fiiv iiundvtov avrov i^lnthl^st ward tjJv ■^ipvtiv toû éyx&vot iv tû ixrds fti- 
pst TOÛ inXniSlov, xaJ 0èéiera.i -rifv ■a^ipvav ele rà ivràs: La moitié du faisceau s'appuie 
contre le labn du bras, dans la région regardant l'eXTiRitvrt du bdti, et elle refoule le talon 
vers la région iNTÉniBunE. Il s'agit ici de Veatkjtone, où le talon du bras ne sortait point 
de la cage. Les expressions iv t& ixràe ftépet.. . ct« t^ ivràs ont donc ici la même 
signification qae dans les BcXavoifui, et désignent fauint et l'arrière de la machine, 
séparés par le bdti. { Voir notes 1 66, i S3 et a55.) 



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D'ALnuronnt. 



262 NOTICES 

*" T^ ToC éyxSivos im^àau. 

'" kvaxtpiArTaa to^ iywfixM. Ce passage, comme les deux précédenteB notes (sSi 
et aS5} confirme le Eut de l'ÙKliiiaùni du Hr, même dans les engins c£Mtom ou ^- 
^Xifc, parle chou des tennee éanexhfl*», éfé^timi, éxantïn. 

'" Ce raùonaenient n'est pas rigoureusement exact Chaque danu-faiscaui founiU 
moitié àefimpuUian; et les deux réunis constituent un ooapls, dont le marnant metart 
ViRtaïuité de Veffort baUitû]tu. Ce moment se calcuk sur le produit de la ritiâtaïua de chaqaa 
dami-jaitotaa par la ditlmct des centm de yrmiié retpecti^. A force égale, le battement 
est d'autant plus intense, d'autant plus prompt, que les deux faisceaux sont plat dtMtanli 
fuit de l'aatrt. 

"* BoXi raxlov ottrS^irai, tara entraîné plia vile. En remplaçant viletie par firct 
vite, j'épai^ne à Pliilon une erreur r^iltée par les pûictpas de la pesanteur. 

"* 6ti tû fiaiioKt ^à^t xoJ ^o«4 «Xcfaw. Ici jknr^ exprime avec justesae l'idée de 
force viat. Philon en avait conscience, et il conibod |dut£t les lemet que les idées. 

"* Thévenot traduit : < Porro autan quando funes es nervis constant et «imilin 

• hafoeant intensionem ac pricMvs, virtus dimidiatorum funium talli non potest * (1) 

'" Elf T^ xarvyvfi)» évtntpimiowsa ( voir note 3S6 ). 

'" Dufour [Mim. cit. p. 37] n'a point compria ce niaonnement, aaset confus d'ail- 
leurs, de Philon de Bysance. Cehii-ci devait dire : «On conclut donc, avec raison, que 
■ les efforts des demi-faisceaux , au lieu d'artionaer le hras de part et d'antre de sa diiee- 

• tion, pouvaient être réunis en un seul, de force égale ilsur somme, et ^]pliqué contre 

• le talon du battant Mais, dans cette hypothèse, comment le bns eà^il pu recevoir 

• l'impulsion d'un efibit unique {iHpctto i» ùwà toO (i^vqv xpccntaStu) } 11 bUail donc 

• lui procurer on point iappvi, un pvoot, etc. etc. > Sous cette forme, la discussion de 
Philon montre dairement la filiation de l'invAiion des ressorts métalhques, et elle 
constitue pour l'hiitoire un précieux témoignage. Dofour n'y voit que la pure et aimfde 
adjonclioK des ressorts sMtfakaeatu!. >Ges bisceaux, dit-il, assimilaUes à ceux d'nne 
voiture, sont eon^rinés par le talon da bras, foi traverse le tonoa {ttmot, faisceau). • 
Et il donne (pL VI, fig. 11, net i36û de son Uémoire) la «Jution gr^ihique «nrres- 
pondante, de pure fantaisie. A ion exemple, H. Vincent {Qùrab. 1666, [d- III et IV) 
et IV) empkùe los resiortt comme auxUiaires de l'dément KévnOcme. Il réduit celui-ci à 

• un sim[Je nu£iiR«ij> [p. 10, ii]t a&n de soustraire ta machine aux inconvénients signa- 
lés par Philon, c'est-i-dire k l'humidité, à l'usure r^de dm nerfs, etc. — Kôcbly et 
Rûstow ont judicieusement supprimé les faisceaux du XaXxérovov. Toutdbis le dis- 
positif des pivots de leur engin est inexact ([d. V, Gg. a , 3 . & et 5 de leur ouvrage). 

*" La calapnlte de 3 empans, c'esti^dire d'un Irait de 36 doigts, avait pour modide 
i doigts. Dans ta chirobaliste , dont le modah est de 3 ~ doigts , les resiortt oiU 3 mo- 
dales de long, 7 modale de large, et environ — de module d'épaisseur; mais ces res- 
sorts sont d'acier. En supposant au bronze du ;(aAji^TOvo» de Philon la même élasticité, 
ses ressorts auraient pour dimensions les nombres restitués entre crochets daMS notre 
traduction. Ce qui rétablît, en effet, tes trois dimensions aln^ites. La longueur et la 



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DES MANUSCRITS. 263 

largeur sinsi calculéw sont M»-rationaeUe). Dans le modde A'esttù de Philon, U 
cage mesurait en dedans 3 y modniet = là doigts de haut (voir, fin du chapitre il, 
diatennons de l'eathylone; et Th. p. 5fi ; KK. aSi). Les ressorts de 1 3 doigts pouvaient 
donc s'y loger, et même' se redresser complètement, sons toucher les tablettes. PhUon 
déclare que ces ressorts étaient isolés du bAtî et retenus par des armatures spéciales. 
Quant À leur épaisseur, évaluée ci-dessus à -— de doigt, die est incertaine a priori, à 
cause du Imime écrani dont ces ressorts étaient fonnés , et dont le coefficient d'élasticité 
est inconnu. 

'" TA KoAs «pàf iXX^Xae miti^amt. Thévenot : iSibi invicem caNritates conjun- 

• gendo. > I 

*" ËxporoOvTo a ^)(paL Thévenot : • Laudabantur- autem irigidx. ilt H prend le 
battage du bronze pour un battement de mai'iu. 

"* kvtàs a imAs^cro -mepi iy/tii vHtipiAv «ispoKcfficvov terdf n}c vo\t iTxfivof tat- 
(ptntln. Thévenot et Kôchly-Bûslow écrirait «apioxia d'un seul mot. Cependant le sens 
et la répétition du mot ^ei« un peu plus loin prescrivent de lire «api âx^> 1°^ "^é- 
venot traduit par .circa aiuam. - — De ce que le eollitr de Jer, t meerté par le brai, en 
loachait par dehon lu mrface adjacente^ il n'en faut pas conclure, avec Kôdily et Rûs- 
tow, que le pivOt était placé sor le côté da brxa. Ils traduisent bien : • Wdcher an der 

• aûttem Oberflâche des fiogenarmes anli^t. > — Et onltegt, comme 'aapaiaipxvmi, 
exprime la ^iLxtaporitioR. Biais les savants éditeurs înterprëlent (pi. V, Bg. 3 et i5] cette 
juxtaposition, en plaçant le pivot à dti du bras, tandis que l'auteur dit simplement que 
le coUier emhrmtait la tmfaeê da bna logé dedaïu. 

'" Cette inter[H^tation Httérate-da texte montra que , dans le x'^^x^fom» primitif, le 
système du pivot était l'inverae de cehii que reçut depuis U cfairtAtaUste. Dan* cdle-ci, 
le battant pmia lai boatoiu MtfJamt ou crapaudines nutlst, et les chapei font fonctitm 
de crapaudines ^/nnellef. Dans le ^faXxAxwop, la crapaadine J^malls est ajustée sbt la 
battant même et dissimulée «ou* Vamenent du xiové^AXo*; et l'tu» du pivot fournit 
les crapaudines nutlst. 

"* ILarayoyLivijs trie ToÇrrîSw [voir, plus haut, note 986). 

*** Ainsi les modèles d'engins à ressorts de Ctésibius et de Philon étaient eaihytones. 
Les reiKMs remplacèrent, dans i'iUcyhèle du temps, lafaitceaax dejibret, et VeffoH 
baiittiqui fut transporté au tahn det battaiOt. Ceux-ci faisaient saUlie i droite et i gauche 
de la cage. La chirobalitle emprunta au ^foixàrovov le principe des ressorts, mais au 
brome die substitua t'ader. En outre, les battants de l'engin d'Héron étaient palinfonei, 
systëoie plus puissant, plus ram^psé et mieux approprié que les précédents au service 
en campagne,' où les combattants se trouvaient d'ordinaire serrés les uns contre les 
autres. 

*" È» pèv tif nemefoy^ (voir, plus haut, note a86). 

"' Kcpiiawl Thévenot ht «spivaw et traduit par KBtremitatam f Kôchly et Rnstow 
ont bien om^ria qu'i^ s'agit de conia élastique. 

"* ILatéymm (voir note s86). 

"* K«r>VTD««li> (voir note 986). 



D'AUnAKOHIB. 



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264 



NOTICES 



CUtnOBALISTE 



'" Neavmwî. à l'instar d'un jeoM homme, avec rapidité, vivement. Thévenot traduit 
pàT forliter, et Kôchly-Bûstow par KrâiUg, aoec force. Mab, deux lignes plus bas, Phi- 
Ion reconunande d'éviter la violence. Il s'agit simplement d'un battage rapide et toatena. 

"' "Vi^sis xai npoTifaeif, l'action du fioid et da battage. Philon oppose cette double 
méthode à celle de la ckaade, qui ramollit les métaux. 11 doit donc entendre par ^^ete 
le Tefioidiuemenl artificiel, par exemple la trempe par l'eaa. froide. La désinence de ^€w 
indique Vaction de refroidir. La trempe était donc connue- des anciens, comme une pro- 
priété particulière à l'acier. Philon se garde bien de l'appliquer à ses ressorts de bronze. 
Il n'en parie qu'au sujet des èpécs celtiques et espagnoles, dont les Romains, au dire de 
Poljbe, ne connurent jamais le secret de fabrication (voir, plus haut, note i36}. Philon 
n'en pouvait donc parier que par conjecture. A la vérité, il semble en attribuer l'élas- 
ticilé au battage. 

'" Cet effet remarquable d'un battage méthodique est très-nettement expliqué par 
Philon, dont le raisonnement prouve que les anciens avaient une notion exacte des loit 
de hfiexion. M. le général Monn {Leçons de micaniq. prat. Paris, i853, in-8*, p. lai- 
I A6] attribue à Galilée les premières recherches théoriques sur cette importante ques- 
tion. L'hypothèse de Galilée, admise ensuite pçr Mariette et Leibnitz, suppose que 
tontes htfibret d^an corps fiichissant s'allongent à partir de la surface concave. Les expé- 
riences de Duhamel {Du Iransp. de la conterv. et de la force des boû] démontrèrent, en 
1767 seulement, la fausseté de cette hypothèse. Continuées et confirmées en iSi 1 par 
M. Gharies Dupin, elles ont prouvé en déGnitive que \mfibres des faces fléchissantes Tru- 
vaillent également, les unes à l'extension et les aaires à la eomprettion. — Or Philon «avait 
fort bien que b parité centrale de la pièce supporte le minimum de fatigue, et que ce sont 
les sutfacet opposées, perpendicalaires à l'effort ftéchissanl, gw travaillent le plus. Peut-être 
ne distinguait-il pas , dans le travail de ces suriaces , l'e^rfeiuion de la compression. Quoi qu'il 
en soit, sa théorie du battage est rigoureatement d'accord avec lei idées modernes; et, en 
admettant même que Philon n'en soit point l'auteur, on ne peut contester aux Grecs )e 
mérite d'avoir «ppliqué avec réflexion, ii y a vingt siècles, une théorie dont la recherche 
a égaré Galilée. Mariette et Leibnitz. 

"' Ce passage n'a pas empêché M. Vincent de conserver à la chirobalitle (p. 35 el 
pi. m, IV, de son opuscule, 1866) un organe névrtltone avec ses accessoires. M. Dufour 
(Mém. cit. pi. VI) a commis ia même erreur au sujet du jfakuÔTOvov. (Voir, plus haut, 
Intmd. Hist. S lu et notes 84 et 85). 

"* Ô tùvos. Philon applique aux ressorts le nom usuel des faisceaux- névrotones. Le 
terme ^6vot possède une signification très-générale; on le retrouve encore dans la des- 
cription de l'engin dep6toi>0P deCtésibius (Th. p- 77. Kit. p. 3 13). Tliévenot se trompe 
ici en traduisant t^voc par_/àiut, corde ou câble. 

"* Kai Toâc âyxàvat H ialw i^iXtlv. Thévenot traduit : • Sed et cubitos nullo nego- 
• tio eximere licet, extractis vectibus. • Contre-sens. 

"• PhUon critique ensuite l'idée primitive de Ctésibius , qui renplaça d'abord l'organe 
névrotone par un^iiceau analogue de rubans métalliques juxtaposés. Cet essai échoua, 
mais Philon en explique mal la cause. U est certain que la réduction du ressort total à 



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DES MANUSCRITS. 265 

Jeux lames arv-boiUéet fut un progrès considérable, dâ en principe à Pliilon de Byzance 
et porté n une liaule pcrlecHon dans la Ckirobalitie d'Héron d'Atenandrie. 

"' Dearehileet. X, i (Schn. t. I, 369; III, aAo). 

'" Voir la première partie, S iv. 

"' Ce paaaage concerne la distinction à établir entre lea machina proprement dite», 
MâcaiNX, et les oatilt, iiutrameitts ou engins, Ohoahj. Selon Vitruve, la machiite est un 
m^tiplicatetir de force, comme la baliile et le preiioir à t'euil, où la force se trouve em- 
magasinée par le travail de pliuitars penonaes, plaribat optribiu aal vi majore cqguniur. 
Les oatili et initrumenli se recommandent plutôt par la pr^ition que par la puissance de 
leurs eflelfl. Un seul homme suffit a leur mise en œuvre : aaius opéra (alïas opère ou ope) 
laclu perfciant qaod propositam est. Cette distinction ne aulEt plus à' la mécanique mo- 
derne. Toute machine paissante peut opérer avec précision, et le moindre oatil peut exiger 
beaucoup de force. A quelle limite dcviendra-t-îl machine? Lorsque, répond Vitruve. 
il correspondra au Irawu'I de plasiean hommes... Celte classification peut sembler puérile. 
Remarquons cependant la tendance, antique à coup sûr, à prendre pour équivalent du 
travail d'une macUine celui d'un ou de plntieurt hommes, considérés coinme molear-anilé. 
Le cheval-vapeur moderne n'est que le rajeunissement d'une définition dont Vitruve nous 
offre ici une trace incontestable. 

'" Trang. 1 1, fin : 1 Venafto rerum sursumac deorsimi euntium. • — Et Qwnf. nul. 
VI , 31 : • Quum terra qualitur et sursum ac deorsum movetur. • 

'" Barbaro voit dans les Anisocycla (sic) desfikis de vis, comme ceux d'un pressoir. 
Lescheveux en fire-6oucAoRfonnentencore, selon lui, desarùsocjfcles. Perrault suppose sous 
ce nom un ruban métallique enroulé en tpinde. £n i863 (Lettre à M. Vincent, p-^g, 
note 1) j'avais fait la même conjecture, sans savoir que Perrault m'avait devancé. Selon 
Stratico les anisocjeles sont des roue* dentées. Freund, traduit par M. Tbeil. rend aniio- 
eycla (sic) par manivelU. 

'" Lib. X , c. XV {Schn. 1. 1 . p. 390-391). Vitruve dit eipressémenl que le scorpion et 
la catapulte sont névrolones * tenduntur nervi toHi, qui bracliia conlinere debenL • Ces 
engins étaient d'ailleurs munis de treuils. Ils constitua :ent, au\ jeus de Vilruve, de vé- 
ritables machines. 

"' Venise. 1Â97, inf, sans commentaire ni figurea. Kôclily el Itùstow [Op. cil. 3^9) 
mentionnent comme édition princept celle de Sulpicius, Rome, lâHG, dont l'édition de 
Venise n'est qu'une réimpression. 

'•' Vilruve [ScAh. t. III, p. sio). 

"' Venise. i5i 1, inf^ avec figures et commentaire. Sauf quelques restitutions lieu- 
reuses, les conjectures de Giocundo sont très-souvent téméraires. 

"* Cod. Par. lat. 10377 (''''"' "^9) ^ 7^ recto. Daté au catalogue. 

"' Cod. Par. lut. 7337. t" Sg verso. Daté au catalogue. 

"' Cod. Par. lat. 7338, P 34 recto. Daté au catalogue. 

"' Cod. Par. Jol. 7383 . t" iH verso. Daté au catalogue. 

'" Schn. t. III, 3âo : Sulp. Latiniso scidorum. Guelf. Lalinisocyelorum. Wrat. Lutini- 
sascitulorum. Franck. LaXiniso ejclarum.. Colton. Lalinisocycloram. 

TOME XXVI, 3' partie. 3^ 



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266 NOTICES 

"' Micliaud. Biojr. aniv. art, Vilruïe. 

LK "' Schn. t. lli , a^o : • Ex Golton. Latinitocyelorum h. Vouiiu, apud Bondam, p. 3^3, 

cHiROBALisTB efltciebst, seu lotiras otciUoram. Latinorum enim ludus aeu artiOciuin (wcîUoruiu usus et 
irHinoN -quidem ab ipso rege Latùio, pertînetque ad itpoSamah'-' Un peu ploa loin, Schnei- 

D'*i,Ei*iiDHiB. jg^ conclul : ■ Ex script, lib. Wral. licet axiealoram conjicere. ■ 

'" L'identité presque absolue des dimensions des engins de Vitruve et la conformiU 
des altérations du texte, dans les divers manuscrits, en sont 1r preuve. Schneider affirme 
que la destitution défmitive du texte de Vilruve serait impossible par la voie purement 
diplomatique. 

"* De Pallio, i. fm ; lAries. . . trabes machins est qus muras frangere militât. 

• lUem dicitur Cartlia^ prima omnium annasse in otcilU pendali impetus. • Freund, 
trad. Theil : • Oseillum, balancement, mouvement oscillatoire, balançoire. • 

"' Trois, part. Ckirob. S 111, note a. 

"' Voir plus haut, deuidàme ^rtie,p.G6.\)msitpalialOtte,VtmgledKbatt»meiù étMtde 
73°44'< i^B^Je de 36*5a', battement de l'earAyfone. Cela résulte des épures construites sur les 
données de Philon de Byiance. Dans le système néBrotone, la temion crotl plat vitt gue 
Van^h de tonion. Les expériences de DuTour [Mém. cit. p. 64 et 66 } ont mis le fait en 
évidence. Pour 36° 5a', la force du battement è son eulrémité est de 0.365; tandis 
qu'elle est de 1.006 pour yS' 44'. Avec lea reaorts métalUqaef , toutes clioses égales 
d'ailleurs, la lention croît ptvportionnelUment à l'angle da battement. Le paiintone à rassorti 
donnera donc une temion double environ de celle de Xeatkytone. Mais il y a plus de course 
avec des battants plus courts, circonstance très-favorable à l'aagmeatadon de lajbrce vive. 
Dans la chirobalitle, la longueur des bras n'est que moitié de cdie des battants palin- 
tones ordinaires ; et leur battement est de 53° 8', complément du battement paiintone. 
Les anciens fabriquaient difficilement des ressorts de grands flexion. Ils y remédiaient en 
raccoarcissant les ballants, en dinûnuant l'angle du battement, et en plaçant ht pivots atusi 
près que possible des ressorts balistiques. 

"' Bell. GalL VII , xiv : • Seorpione ab latere dextro trajectus exanimatusque conctdit. • 
— Hirt. Bell. AJr. 39 : iScorpione accuratius inisto. . . reiiqat perterriti fuga se in cas- 
> tra recepenmt • 

"* Hirtius, Bell. Hisp. i3 ; iSimulque balitla niissa a nostria Uirrem dejecit. > Id. 
Bell. civ. Il, a : lAsseres pedum xii. . . maximis balislis missi, per rv ordines cralium 

■ in terra deGgebantur. • La baliste lançait donc à l'occasion de grands traits, de véri- 
tables poutrelles armées de pointes méttdliques. 

"' Bell. civ. Il, IX ; (Ne aut tela lorménfi't missa tabulationem perfringerent.aut iaj;a 

• ex calapullis lateritiiun discutèrent. ■ 

"* Bell. civ. Il , IX : ■ Castella constituit ibique tonnenla collocaviL — Ibid. IV, xx¥ : 

• Alqueinde fundis. sagittis, fomunfif hostet propelli ac submoverî jussil. > Ibid «Inusi- 

■ tato génère lormentontm permoti barbari constiterant. • Ibid. VIII , xi.i : • Ad lia* sus- 

■ tinenda magno usui fuisse tormenta. • — Bell. civ. I , vu : ■ Tormenld in nions dîspo- 

• suit • — Ibid. II , II : ■ Tantaque multitudo lormentoram, ut eorom vim nutl^n contexta' 

• vimintbus vine.-c sustinere posaent. ■ — Ibid. Il , ix : • Fenestrasque quibus in locis visam 



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DES MANUSCRITS. 267 

■ est ad lornunta nûttenda in struendo rcliquerunt. • — Ibid.Ul, ix : • PnF3€ctîs omnium ■ 

• malieram capillit.' — Ihid. III, li : iTantum obérais nostro castello ut telum lormen- l* 

• /lunve missum adi^ non posset. • — Ibid. III, lvi : • Uti ne in eam telum tormendtmve ciiiaouLisii! 
. adigi non psset. • — Hirt Bell Gall. VIH . xiv : . Unde (ormento misu tela in hos- D-Hiaor. 

■ tiurn cui>eos conjici possent. • — Id. Bell. AJr. xx : iTela fomuntoque eic navibos in d-aliiamihiik. 

• castra comportare. > — Ihid. xiix : • Propter egr^iam mnoilionem oppidi et tarmenlo- 

• ram multitudinem. » 

"' Bell. Afr. Mxi. 

'" BiXimoiùti (Th. 133. KK. aoa, W. -jà). 

"' Voyage dam la haale et baiie Egypte, Paris, an x (1803) grand in-P*, Atlai, 
pi. CXXX. 

"' Même ouvrage. Allai, p). CXXXIV. 

"' Orit). de toai les cultet. Pans, i8i3, in-8°, ,4il(«, pi. dernière; échelle -p,. 

"' Même ouvrage, ibid. Même échelle. 

"' Dict. des icieiKet nalur. Entomologie, Aptères, p. 56. 

'" Mitam. maars et in$tincli des IntscUi, Paris, gr. in.8°, 1868. p. 687 {Arachnide). 

TROISIÈME ET QUATRIÈME PARTIE. 

' Voirn" 91. 

' De Arch. lib. X (Sclin. 1. 1. chap. 11 i x, p. 369 & 390). 

Athénée {Dipnot. V,ûo). 
' Vitruve. op. cil. lib^IX, c. 8 {vulgoii}. Voir Schn. I. 369-360. 

Ovide, Métam. II, ven i3.i^. 
' Deuxième partie, n" 155 à 335. 
' Voir plus haut, n' 303 ; el Th._53 , Kit, a5o. 
' Voir plus haut. Cuirdb. S 111. S. 

Ibid. S III , â. 
' Ibid.im,i. 

' Ibid. S ni. K- 

' Ibid. s 1, ê et ç. La longueur de la monture est de 53 doigts. On en retranche, 
c6té. 38 doigts, et de l'autre 17. Il reste 7 doigts pour ta longueur conservée. 
' Voir Math. vet. p. 55. KB. a54. 
' Voir plus haut, Chirob. S I, c. 
' Voir ci-dessus, note 354. 
' CninoB. S I", jS. 

Voir le tableau détaillé des dimensions de la Cbirobaliste, p. 316 el suivantes. 
' VoirCuiROB. Slll.â, 
' rtiJ. SIll.î^ 
' /È.<i. Slll,^. 

' 1 doigt = 19 millimètres. On a donc -^ doigt= o'ooiâ, soit environ 1 | milli- 
■e. 

34. 



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268 



NOTICES 



CHIHOBALTSTR 
D'ALEXANnniE. 



'^'* Prendre AB == 5 \ doigts et CD = 3 doigts . a\es de l'ovnle , «I décrire sur cbacun 
d'eux une circonférence. Dans la grande, inscrire un demi-beiagone ^XA = MN = NB. 
Mener OM et ON. qui coupent la petite circonférence en K et \,. Joindre CK et CL, et 
prolonger jusqu'en I et J, points de l'hexagone. Prendre AP = AI = et BV = BJ. 
Joindre IPQ et JVQ- Les centres cherchés sont P, Q,V. — Le 4* centre S est symétrique 
de Q, par ÛS = ÔQ. Le biangle PQV est équilatéral. - La niétliode est générale; mais, 
dans les voûtes surbaissées à plus de j, elle donne en I et J des jarrtU désagréables à 
l'œil. On lui substitue alors l'anse à 5 ou 7 centres. 

"' En désignant par a le demi-grand nxe, par b le demi-petit nxe, par B et r- les 
rayons cherchés , on trouve 

l.^3^a — b _^ , 6 — o.aâSd 



B =- 



0-732 



0.73a 



Pouri= i et a = j(3.a5) = 1.035. on trouve r= 0,771 et 5(1 = 0.813. 

La différence est donc (^ o — '') = o'-o^i , soit o'.ooo78 (ou moins de 1 millimètre]. 
Ainsi P est à .{ de millimètre du miUeu de AO. 

On trouve de même B = 3.48. Or a + t = 3 6a5. On n donc QX = ©".ooayfi. Le 
centre Q est donc très-voisin de la circonférence du grand diamètre. 

"* Sur le grand axe, supposé uul connu, décrire une circonférence AMBN. Prendre 
C et D milieux de OA et de OB. Mener MN perpendiculaire i AB, J oindre N C et ND. 
Les trois centres sont C , N , D, Prendre U symétrique de N. Les arcs KAE et HBF dé- 
terminent EP et KH. et par suite le demi-petit axe est OG. L'exeentricM CD de Vovak 
est égale au ^mi-grand axe. — Cette propriété suffit pour caractériser I'ovalb aktiqdr : 
501 3 centrts sonî les lommet) d'un triangU de bote égale à sa haiileur. 

"' On a, en effet : 

R=a+b. B=CN-|-CE ou B = CN + -, 

or 

CN = V'œ' + ÔN''-l/?-(-a» = ^, 



flV/B 



— 1.63a 



= o.3i. 



"' En superposant Vovah antique de 0.3i de montik, avec celui obtenu pour les 
mêmes dimensions à l'aide du, tracé moderne, on trouve que la coarbê antique enveloppe 
l'anse moderne, dont die s'écarte notablement au droit de la soudure des arcs (voir 
fig. 55), La courbe antique offre donc plus de débouché que l'anse moderne, sans la 
moindre apparence de jarret. L'anse A 3 centres ne s'apj^ique jamais aux voûtes pour 



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un suriwisseinent inférieur à 7 ou 0.33, auquel 
de 0.3 1, qui préscnle les avantages ci-desjus. 

Fig. 55. Comparaison de Tovalo antiqDc àver 



DES MANUSCRITS. 269 

peul substituer toujours celui 




"* Mon savant et très-regretté maître, feu M. Morandiëre, Inspecteur général tles ponts 
L-tchaussées, a bien voulu me signaler un rapprochement curieux entre les deux méthodes 
ci-dessus comparées. Chacune d'elles est un cas particulier du procédé général suivant 
(voir fig' 3g, p. i55) : — Décnre des circonférences sur les a axes. Prendre MN corde 
quelconifue paballèls à AB. Joindre OM et ON , qui coupent en K et L la circonférence 
décrite sur le petit axe CD. Joindre AM et NB ; puis mener CK et CL , prolongées jus- 
qu'en I et J. intersections avec AM et NB. Enfin, par 1 et J, mener IPel VJ, parallèles 
à ÔM et A OTÎ. Prolonger TP et JV en Q. Les 3 centres cherchés sont P. Q, V. 

Voir d'ailleurs la note et l'épure consacrées par l'éniinent ingénieur à l'anse de panier 
d'Héron d'Alexandrie, p. 173 et pi. XXXIV (fig. 3), tome I. de son savant Traité Je Ix 
Conitraction det poats et viadacf en pierre, etc. (Paris, in-^*, 187Â, Dunod). 

"* Chirob. s in, s. 
"' ibid, i m, V- 

"• Id. ibid. 

"' CRinoB. S III. ç, 

"' Ibid. S IV, 5. 

"* ihid.sm.i. 
"' Ibid. i m, y. 

'" Voir |Jus haut, a* partie, n* 180; et MalH. tel. i3a;Kn. ai8, W. 94. 
"' Chihob. s III, i. — Le cadre des xapSéaTpii, de dehors en dehors des brides, me- 
sure à doigts de largeur, savoir : 

Intervalle des montants 3 ^ doigts. 

Épaisseur des 3 montante o y 

Epaisseur des 3 branches d'étner o .^ 

Epaisseur des a brides o ^ 

Ensemulb à doigts. 

'" Cbirob. SIU, Ç. 



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GHtROPALm'E 



270 NOTICES 

"' Chirod. s III, h 
'" iJW. SlII.ê. 
"* Ibid.ilïl.y. 

'" C'est la taitlie da creiLt sphérique au-fkiKiu Je iétrier. La profondear totale Ja creux 
de la chape est donc de 

-j + -j = 3do.gt, 

"' Notainmenl du nianuscril a^38 de Paris, dont M. Vincent [Ckirob. pi. IVj a pu- 
bli^ la figure. Onns ce cas. x6Ait>Spos rappellerait simplement une tarface dt révolutioit. 

'" Chibob. Slil.C 

"* Le mol w^i^m, dans les auteurs techniques, se dit tanti)t de deuK parties d'un 
objet faiiunl corps entre elles, tantôt de deun pièce* auembUet par an moyen artificiel. 

'" CiiiaoB. S 111. t^. et note 3^ du commentaire paléo^. ~-a' 3 "(Thév.) i xoi V ou A 
xai S' (Vincent, Wescfaerj. 

"• PoUorcél. p. i3o. 

"* CuinoB. S IV. note ' de la traduction française. 

'" Chibob. S IV, â. 

"' CmnoB. S IV, y. 

'" Ibid. S IV. y. 

"' Ibid. S IV, y- 

'" Ibid. S IV, i. 

'" Cette méthode de découper d'un leal morceau une pièce, avec ses appendices, appj- 
rait. dés le S I de In Xeipo?aXAiffTpix. dans la description du mode de confection du 
lasttau, découpé sotu la couliiie (voir S III, note l de ma traduction française]- E^le s'ap- 
plique également auv arcs-boutanls de l'éehelette, et sans doute à la voûte du tMfi-éptov 
[porliijue). De toutes les manières d'assembler ces divers appendices aiec leurs maîtresses 
pièces, le décoapage est certainement la plas sdrt et la plus économique. 

'" Chibob, S IV, y. 

"' M. Vincent [Op. cil. p. 5g) conclut de là que le te\te présente en cet endroit 
une lacune, qu'il essaye de combler en donnant aux longerons une épaisseur de a doigb 
et aux tenonf {sabots) une longueur de a doigts. A son exemple, M. Wescher indique la 
lacune par des points suspensifs : vàxps ii. . . ixialov Tâh> xtA. , sans chercher à la 
remplir. II n'y a pas de lacune ici. la figure donnant, dans l'intention de l'auteur, lafitrme 
exacte det labols. 

'" En effet, par hjpothèae (tig. 35), J est à (a ■;+ 3) = 5 7 doigta de DC, et à 1 doigt 
dcÂD. Car E esta 1 doigt de OC; M=:i doigt ^, et KJ = 3 doigts. 

Ensemble (1 + i7 + 3) = 54-doigts. 

"""3-53-° ■»'"■'■ 

dou 

ADJ = io°a6'. 



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DES MANUSCRITS. 



JD-v/,+(5l)' 

JD = 5.345 doigts = 54 doigls. 

Comme FDS=a6*34'. il vient XDJ= io''36'+ a6*34' = S?' o'. 
Oti a donc 

lD = JI)cos37°. 
LD=: 5. 3^5x0.799=4.37 doigts 



D'où 



^ = iii2^,-.,35 et (3D=3'.i35. 
supposant que jSj' passe par P, on a 

PD = 3 i doigts . 



271 



D'AbUANCmiE, 



^ = PDcoïjSDP = 3*-Xo 



a6° 34' 



i nombre rond, les - 



(a) j3G = 3.5o x 0.894 = 3'. 1 3. 

Les valeurs (1 ) ^' (*-') ^^ ^^ ^^"^ dune identiques. 

*" Le eoiiniu du bîaù a = 36° 34' est en efiêt 0.tt94; xât, < 
du rayon. 

'" Voir Malh. wl. p. 43; KR. p. a5o. 

*°' Si^n. t. I, p. 394 : *Exienari$ regalm latîludo et crassitudo tantumdem : longi- 
I lado faain dtderit ipta Mrfunii J*f>muitionii et paraitata ialUado ad taam cartfafaram. > 
Le root panutaim n'est pas certain. Les oianuscrits de Paris 7337 et 10377 donnent /ni- 
raitalin. La ieçoQ vraie serait peritrtti, et le pnssage se b-aduirait ainsi : «La longueur 
• (de la base extérieure da >rapèze) résultera de la gnuiâew da biaii [dei uibs ) et âe la 
t largeur de l'éciuimi (periireli) en Jonction de sa coarb^re [latéFale). • 

*" Chirob. s IV, 7. 

*" C'est la longueur, suivant la corde, de la c6te ar^aée extérieare, L'auteur ne l'in- 
dique qu'en vuedela^fancAe/te à déeoapar foar confectionner les <ovs-boatanU. Il indique 
également, par des longueurs droittt, les portées des étrien et des leviert balittiqaês. 

'" Voir CflinoB. S IV, note o de la traduction française. 

'" M. Vincent (Op. cit. p. 61 et pi. III, Hg. S) fait des arcs-boutants des équerres 
douUee, simulant les chapileaua: des coteniwtfW. Il leur donne iS ou g (^ doigts de lon- 
gueur, t Dans son Comment, paléogr. ( ibid. p 60 . not« 30) , tl se demande si la vraie lon- 
gueur n'est pas ïâ = 1 1 doigit Dan» ma première édition , j'avais conigè i de Thévenot 
en 18', provenant du rétablissement de l'iola et de la correction onciale A = A. 

"* Voir Matk. tel. p. 1^6; KR. p. vaS-, W. p. io5 et n* J95 du présent ouvrage, 



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272 NOTICES 

'" Entre t:i filanchelle des arcs- boulants cl le Jeuous de la iniiiHurc, il v a un iHter- 
ralle de I doigt, occupé pnr uncjWrnrv ou taiieau indique par les figures de tous les 
inanuscrila. Sa longueur ét:inl de 4 ; àoigts, il convienl de lui donner 3 -f doigts de lar- 
geur. Au droit du taueau les arci-hoalanli présentent également une enlreloùe de même 
largeur, découpée data la planchette et elouéê Hvec le tasseau soiu la moatart. 

'*' Le gril est en arrière de la cage, suivant la tradition de Veuthytone. M. Vincent 
[Op cit. pi. III, Gg. 9. et pi- (V, fig. a) tourne les arcs-boutanls h contre-sens 

"' Chibob s IV, p. Voir aussi note g de la traduction française du même paragraphe. 

'" Ghibob. s IV. ç. 

'" D"après Pliilon (Tii. 53 et 55, KR. 35o et abù, et n* ao6 du présent ouvrage) , 
le bâti du palinlone a 5 y modale* de hauteur en dedans, et le bâti de Veuthylone 

3 7 modalet. Selon Vitruvc (Sclin. 1. 1 , atjo) , la hauteur en dedans de ce dernier est de 

4 modalet. Vitruvc semble d'accord avec Philon pour les 5 y modules du vaXhirovov. Le 
bâti OM portique de la chirobotiste , moins long comparativement que celui du /talinfone, 
doit aussi se trouver ploi surbaissé. 

"' Ces quantités corres|)ondent à a , 2'. 3' et a'. 

'" Chihob. s III. ^. 

*" Chihob. S I, ^. 

'" Chirob. s IV, i. et iiote k de In traduction française. 

"* L'ne distraction de copiste est ici d'autant plus probable, que la phr.ise précédente 
($]V,ï), relative à l'cnirefoife de l'échelette, se termine déjà par les mots rd 8£ «rAiros 
SfMTÙAoue iito itfxun ou BC, séparés du passage ci-dessus par une ligne et demie seu- 
lement. Le copiste a donc pu emprunter à la phrase précédente le dernier mendjre de 
celle des colonnetles. lequel est identique, sauf la dimension finale. La confusion de 
SoKT^Xo YC BC avec ScbtrvAo ^E^A serait inadmissible. 

Le S IV (Kaftipiop et Ki.itiituov) présente, dans tous les manuscrits, la trace de plu- 
sieurs distractions des copistes. La confusion des lettres indicatives de la division tls 
Tpia loa en est un CKemple. Mais ces distractions proviendraient d'un manuscrit original 
anigae, quoiqu'elles se retrouvent dans les deax séries de manuscrits, considérées pour- 
tant comme dérivaiU d'une double soarce primitive. 

'" Uâ}(Ot conviendrait mieu'c ici que ■mi.iroe ^ rà hè vâp^o; S^bcr. iva. 

"' Chirob. S fV, 8. 

'" tntrod. hist. n" ia4 à i3i. 

"* Chihob. S IV, ^, et note/de la traduction française, 

"' Ibid. S IV, ^ et npt; g de la traduction française. 

'" Ibid. S IV, S. 

'" Ibid. S IV, jS. 

*" Voir plus haut, note "°. Ma première conjecture sur la forme da toit, après avoir 
rétabli Vonentation des naftSialpia. fut que taila était peut-itre découpée en patte de 
scorpion, rappelant le nom primitif de la manahaliste. L'enanicn de Yiniecle m'a con- 
vaincu que set pattes se réfutent absolument à la pose requise par le biais palîntone 
(voir lig. 16). Néanmoins, dans l'eulhylone, appelé aussi scorpion par la Bélopée, ino t^c 



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DES MANUSCRITS. 



273 



.vspj ta 0}(iipit iftoi^nrros, les pattes de l'insecte pouvaient très-facilement ^^urer sur 
la tablette supérieure du Mli, dont le eeiUte était évidé en voûte, simulant peat-élre le ioi 
mime da scorpion. Dans ces conditions, le scorpion primitif tuX euihylone. Mab sa trans- 
formation en palinlone à battants coaris et à cage plat longue, avec \ei faisceaux relégués 
data les ailes, fit abandonner i'omement primitif, et l'on </ substitua la double main tym- 

•bolique, qui fit nommer l'engin 'xetp<^aXX(^pni. La longueur de sa cage est moyenne 
entre celtes du palinlone et de ïeulhylone. Le macliine est euthylone par sa monture et sa 
largeur réduite, el palinlone par l'orientatioa de ses battants. Quant aux bras raccoarcis, 
le principe en est très-ancien. Plularque appelle mtoçitlavt 0pa)rmàpoiis les scorpions 
emplojrés par Archimède dans la défense de Syracuse. 

*" 11 est trèa-remarquaMe que les lignes du contour de la main et de Vavant-bras 
concourent toutes, soit aux sommets du rectangle enveloiipunt Vécheletle, smt en des points 
de son périmètre déjà rencontrés par des lignes de l'épare rigide. J'ai expliqué [Introd. histor. 
u" i3i à )4i) comment les anciens, à ce qu'il semble, réussissaient à concilier le naturel 
de tattila^ d'an ohjet vivant avec les firmes mortes d'an objet rigide, auquel ils le voulaient 
associer, en cberchant k le suspendre, en qudque sorte, par des attaches idéales, aux 
axes principaux du canevas géométrique. Dans in x.'ipo^'^^'olp'^- i'attitajie de la main 
est toute naturelle. Elle lient le ressort, dont ses doigts semblent provoquer lajlexion. La 
position au ressort a déterminé Vattitude de la main. Quant à l'awml-bnu, il va rejoindre 
sans alTeclatian les^futcf de la voâte. 11 est certain que le tracé de l'écheklte, des sabols, 
du gril et de la vodie, a été déduit après coup de la silhouette des maint décoratives, 
préalablement étudiée par un habile artiste. L'ingénieur a succédé au statuaire, mais il 
s'est conformé A ses indications. Les lignes du contour de la main, orientées sar les sommets 
remarquables de l'épure, étaient ainsi retrouvées sans tdtonnemenl, et avec toute leur pureté, 
par l'artisan chargé de les découper dans la tablette du toit. 
*" Malh. vel. 5F); KR. ^54 et n* ^a^ du présent travail. 

■+/■ 



' Par la formule R = — 



= (^corde) = 8* et/=(0èclie) = 4'. 



CHIROBILISTR 

D-BÉROH 
[t'ALEUFIOniE. 



7 — , en posant c 

'" Chihob. s I, c, et liote ) de la traduction française. 

'" Id. Ibid. L'hjpothèse erronée de M. Vincent donnerait à la coulisse une section ' 
courante démesurée (67" sur 86""). 

*** Ce mode d'assemblage n'est point mentionné dans le texte. C'est le plus simple 
de tous, et partant le plus vraisemUable. 

"' Cbirob. 51,7. 

"' Dansl'eulA^tone.lemodule était de^de la longueur du trait (Voirplus'haut.n'aso.) 

*" Dans l'arc, c'est la baguette da trait qui mesure la course totale de la corde, témoin 
Ammien Marcellin, jRer. gesl. xxv, 1, cité note " du présent travail. 

'" Voir fig. 55. 

*" Xiipo^iSji, manette. Outre la conformité étymologique, l'usage de la pièce en 
question rend le mot manette préférable à poijnée. Une manette se lient, en effet, avec 
les doigts rabattus, sans le concours du poaee, comme dans le cas actuel. Une poignée 
exige l'intervention de toute la main, comme une tige ou un manche allongé. 

TOME XXVI, a* pariie. 35 



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274 



NOTICES 



GIIIHOBALISTE 



'" GfliROB. S II, â, et note ^ de la traduction française. 

*" Le texte ne dit rien de ce boatan ^amarrage du tiroir. A la vérité, il e\ige que le 
tiroir, soit à fond de course, tandis que, dans les engins névrotonet, les crémaillèm laté- 
rales de la montare et les cii^ned du tiroir permettaient de fixer le banJagt de U machine 
à on liegré quelcoiujae, sairaiU la portée à atteindre, ftien ne lait «ipposer que la chiroba- 
liste fût munie de ce mécanisme com^iqué et lourd. 

"* La cote Saxril.ctn' lA ourâ= l'i doigts est donnée par les manuscrits de Paris 3^38, 
a6 tappl. gnc et 33â êuf^l. grec, ainsi que par l'édition de Baldi. Les autres manuscrits 
et Thévenot donnent iaxtiXup E ou è >^ & doigts, qui correspondent & la qtieae de ia 
gâchette et non au point d'encailreinent de la fourchette, expressément indiqué par Héron. 
M. Wescher écrit itaXT^Xmv E. 

Dans ma première édition, j'avais respecté la cote de Thévenot, Mais, comme je pla- 
çais alors la cage à 17 doigts de la crosse, au lieu des a8 doigts que j'observe aujour- 
d'hui, ma batterie ne présentait pas' la longueur eiiagérëe que la leçon itoniXtiv E ferait 
rejeter comme impraticable. On verra plus loin pourquoi, dans la chirc^Miiste, la hui- 
lerie a une forme nécestairemeitt allongée. On verra également que h cote Sinriiaw îâ 
corrttpond exactement à la hngaear nieestaire. H. Vincent l'a adoptée pour la gâekttle 
et son pivol; mais il place le serpenteau en retraite sur ces doux pièces, à la distance 
itoniXûi» i de la queue du tiroir. C'est en intervertissant la position des deux pièces qu'il 
lient compte de la dernière dimension, sans respecter la première, qui n'apparaît que 
dans son texte et dnns sa traduction française. 

"' Voir plus haut, n* S70, alinéa g. 

"° Dans ma première édition, la gâchette pivote horizontalement. Mais il en résulte 
une forme peu naturelle pour la^orch^fte, qu'il faut d'ailleurs entailler dans le flanc 
du tiroir. Mon interprétation défmitive répond complètement aux domiées graphiques 
des manuscrits. 

"' Le point II d'encastrement du pivot du serpenteau est ainsi défini de position 
par l'Huleur : Karà rà 11. . , Avejfpv roû M SaxrtiXmjc A. Or, précédemment. Héron 
désigne la gâchette par tZ/v K&H iT^ao^t^pliii, et son bec pa'r ivroft'^ r^ &H. I) dit 
d'ailleurs nettement que toutes les diitancei et notutiom se marquent en s'iloignanl de 
la manette, évoaliitrarret ivà rifs ;(cipoAâSiK. Le point M désigne donc la pointe anié- 
riture du hec. 

'" Voir plus haut, Serpenteau, a, n° 877. 

'" Voir plus haut. Tiroir, n* 368. 

'^' Math. vet. p- 117- 

"' La première éqiterre en (J est donc l'amarre de la seconde. C'est la fonction évi- 
dente que lui assignent les figures des manuscrits. M. Vincent a admis le fait, niais il 
rend le ■vrr7ipiOf mobile, on le faisant pivoter sar l'brrière, par ses branches latérales, 
autour d'un axe traversant le tiroir. Vatiant est a ticulé avec une sorte de boucle, dont 
M. Vincent fait la bascule du système. Mais ce mécanisme est .invr.iisemlilable , car il ne 
présente aucune stabilité. 

*" Ceux de Médicis et du Vatican . ainsi que les manuscrits de Paris , c'est-à-dire la 



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DES MANUSCRITS. 275 

(aie de recention officielle, donnent des kwvociS^ une figure beaucoup plus rationnelle 
que les manuscrits plus anciens de l'autre (groupe. L'hypothèse d'une broche altoagée, 
courbe, mun'e d'un crochet et adaptée i une sorte de poire icowtée, ressort tout naturelle- 
ment de la forme iodîijuée par la i"série. M. Wescher [Op. cil. p. i33-i3&] a eu l'heu- 
reuse idée de reproduire la figure des xuvoeiiif, en deux dessins tirés des deux groupes. 

*" Ces tailliea des xawoBiS^ sont aujourd'hui, pour la première fois, expUquées, 

'" Chihob. s V, ^, et note b de la traduction franjaise. 

'" Voir note 397. 

*** D'une manière analogue, on appelle bourrelet ou tuhpe en artillerie, le protil du 
renflement ou bourrelet voisin de la bouche d'un canon. 

'" Le bourrelet de brume comprimant la gorge d'acier du ressort, produisait un frot- 
tement minimum. Û est peu probable que les anciens en eussent, sinon conscience, du 
moins une idée instinctive. 

"' Ici encore l'auteur mesure la pièce arquée suivant la corde de Vax, comme il l'a 
fait pour la portée des étr'.ers et pour la courte des itrcs-boiitants du j^.'I. 

*" n parait certain que les anciens employaient des boalont et ieroai à pat de vis. Ce 
qu'Archiméde avait fait en grand pour le lancement d'un vaisseau (Athénée, Dipmu.v, 4) 
ses confrères le pratiquaient en petit, en utilisant l'effet du lerrage de la vis dans ton 
écroit. Biton (Wescher, op. cit. p. ig) parie d'une vis de fer, xo)(}.Cas aiirjpovs, de 7 pied 
= n'. 10 de diamètre, ajaslée dans des écrous de serrage : ¥J)(t ii t^ iiifietpov b xo^Xlas 
■mdiit rpttov fUpvs, ivripV^oanivoe in hinovioK. Une seconde vis , symétrique à la pré- 
cédente, servait à armer le pierrier [XiSo&iXov] construit à Thessolonique psr Isidore 
d'Abydo». Biton était contemporain d'Attale (probablement Attale I", roi de Pergaine, 
ai i-ig8 avant J.C.), à qui il dédie v>n traité Kmacnceu^ ■aoXsfxntàv àpyiviav xal Kxta- 

*" Voir n* 33i , Orientation des Ko.p€Mpia.. _, 

*" On voit encore ici la petite influence de l'incertitude micromélritjue de i'épaiueur 
des lames des ressorts. 

**• M. Vincent place la gurge sur le montant d'avant, et fait passer le coitoide entre 1rs 
deux montants, à la hauteur de la gorge. Il place le pivot dans l'axe Je l'échelette, et il 
le forme d'un simple filet ou rudiment (sic) néarotone, soit d'un brin dejil! (Voir son Op. 
cil. p. ia;pl. m, fig. 8;pLIV, 6g. 1 et a.} 

'" Dbtance du centre idéal à l'a** du tiroir. li— i-;=ia-; 

Distance du crochet armé au mèuie ar« (suivant la 
directrice) 

DlFFÉKE>CE 87 doigts. 

*** L'angle de 53* 8' est remarquable par la simplicité de ses lignes trigonométriques. 
En l'app^nt sa, on a 



=*■=, cos 3« = 5. teng aa = â et cot ; 



35. 



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276 NOTICES 

Le» anciens pouvaient donc le construire de 4 manière» différentes. De là leur préfé- 

''* rencepourcetnngle, ainsi que pour sa moitiÉa=a6*34'i tdieque tan^ci=~,et cot. a=<a. 

D'HinoH ^^ battement de Vsathytone mesure 36° Sa'. 

irALBU^iDiiii. Celui de la ckirobalute en est donc le eompUatmt : 

53' 8' H- 36* 5a' = 90*. 

Le battement du patintoM est doable de celui de l'eathylon», c'est-à-dire de 73* ià'. 

La moyenne intre Veathyton» et le palintone e»t de 55° 18'- 

Le battemenl de la clùrobalitte est donc, k -^ près, la moyenne entre ceux de Vealhy- 
tone et du palintone; de même que Xentr'axe dtt ovalet de l'engin est la moyenne entre 
fcj enlr'axei des faÎKeaax palintont et névrolone. (Voir plus haut n* 33a.) 

'" Voir plus haut, note ""- 

'" De re mllU. iv, aa. 

'" Math. vet. 56. et KR, 256. 

"* La règle de ^j- de la longueur du trait n'est pas applicable an diamètre Jetjièdies 
lies eagiat à ressorts. Leur trait est plus Ibrt que celui des anciennes machines, téoioin 
le carreau des arbalètes du mojren âge. Il était nécessaire de laisser au projectile une 
certaine masse et d'employer une corda archère d'une cerlaine résistance. Le diamètre da 
trait, à la qaeae, était triple environ de celui de ta corée. 

*" M. Vincent {Op. cit. 4a-43) assigne au module de la chirobaiiste a doigts, en don- 
nant cette dimension à la' rondelle plate' et évidée qu'il substitue aux ovales des xufxêé- 
&}pM. Il calcule ensuite à 18 doi^ la longueur du trait, et le module par la fonnule du 
■maXivTOPov et pour le poids m, savoir : (x =- ].io\/ioo m. (Voir plus hnut, note'".) 
Pour ffl = a, on trouve ni=>o.o6- Lamine valant 100 drachmes, le poids m vaut donc 
6 drachmes. La diirobaliste avait donc la force d'un paUnlorte de a doigts , lançant un pro- 
jectile de 6 drachmes; mais il ne s'ensuit pas que le module de l'engin fût de a doigts, 
ni que la longueur du truil fut de 18 doigts. 

"* Le centre de gravité de la baguette tronconique partage la tige dans le rapport de 
3i à 35. Il est donc à |j de la queue. La section a 1 1 millimètres de diamètre. La tige, 
tourillon compris, mesure a38 miUiinètres. 

Le bois cube donc 

(95°"')X a38 = aa,ilio-~. soit aa^ôo 

Ajoutons pour les ailettes a .do 

Cube du bois. . . .- ab^.oo 

L'osier pèse n.543, le peuplier 0.600, le saule de 0.571 è 0.585; moyenne des bois 
légers, de o.55o à o.6ou. La densité de o.bSo donnerait 

a5 X o.58o = iAt grammes, soit i5".oo 

A reporter i5''.oo 



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DES MANUSCRITS. 277 

Report 1 5''.oo 

La douille du fer cube pleine : 

(63—) X io=63o"'"" 
Vide... (38.5o)x io=385 

iteste 345"" = o".3â5 

A la densité de 7.80, poids = 1.91, soit a .00 

La base du dard mesure 1 (38 X 9) = 126"* 
Son cube est donc 

• 1(136—») a8.= ia6 X 9t = »"-t7 

Soit 1 'j' centimètre cube. 

Poids i.ao X 7-80 =- 9^.36, soit g | 

Poids total. . ; 36" -J- 



a 6.333 



La dracbnie valant 4''.363. le poiJt da trait était de ~„~ 



6 drachmes. 



d'oi 



sin0 = 

r=8-j. 61X^67 doigts, on trouve 
sin 5= 1.84— i.4ocos (a^-*). 



"' M. Vincent {Op. cit. 43) cite des projectilet rond* antiques, conservés au musée 
du Louvre, et dont les moindres pèsent 37 grammes. M. de Longpérier en a pesé 18; 
les plus lourds atteignent 70 grammes. Huit autres projectiles, de la collection Campna , 
varient de 4o à 70 grammes. ' 

"* Il s'obtient par la formule 

dans laquelle p — 37*' est le poids de la balle de pierre et x son diamètre en »nti- 

j;> = îif = ^^l' _ ,8.80 et a!=a.65centim. = 36f~. 
1 1 TT 34-56 ' 

"' Voir Aid. mém. JeiOff. toHilUria (i844, p. an). 

*" Claudel [Formait!, p. 16] estime à 80' l'efforl maximam de l'homme an nyayen de 
$es br<u. En soulevant des poidi, l'effort moj'en est de ao^, avec une vitesse de o'.i7 par 
seconde. Pour la ehirobaiiste , l'effort total de (eruion peut être porté à 80' ^^ 3 talents, 
dont 8' environ, produits par le poids de l'arme, réduisent l'efFort de l'homme à 73'. 

'" Voir [dus haut, n' 369. 

'" Voir plus haut, noie *'*. 

"' Le bras de levier de la force est a =1 1 -f doigt. La course c ^^ a tan^ a^. ou 
r = i i X 1-333 = 1*995, soit c = a doigts. 

'" En effet 

M^ = A sinff = KH = CH-CR = 8 — rcos(aj9-«} 



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U'ALUtHDHIR. 



« JC, 



278 NOTICES 

*" Quelle que mit [a forme ifmi rewort, lafiexion eil toujoan pnporûoanelle à la cluirge 
correspondante. 

"* Voir plus haut , note '", 

'" L'intégrale du travail T^ de VeffoH ahtola serait 

à la condition de pouvoir éliminer 9 des troii équations ci-dessus, ce qui conduirait à 
une complication inextricable. 

"' Voir plus haut, note '". _ " 

'" Voir plu» haut, note *". 

*" La chirobaliste ne peut guère lancer plus de 5 du 6 flèches par minute. Le travail 
total serait , pour 6 coups, à-So X 6 = a8'-8o, soit 3o'" ou y '"par seconde. 

"' Voir Gaudel, Formalet, p. i4. 

*" Voir Traité de Balistique eapA-Zmentafa, (Te M. Hélie; Paris, in-8". i865, p. io4 et 



dont Varr a pour expression générale 



ivec les conditions : 

„ 3 Ai' . , ,. 3X7 

° I l VP fc = o.oooooat>a — ^j-—-; 

A étant le diamètre du projectile de poids P, la maite m par a/tité de leclion £ s 

P 4P 

m = -~= = ~ 

(fi ngà.' 






"' Mém. cil. f. 63. J'ai montré que ces calculs de M, Dufour ne sont pas rigoureu- 
sement exacts, par suite d'erreurs d'interprétation des données numériques de Philon de 
Bjzance. Toulerois le savant oQicier a établi que tous les engins balistiques des anciens 
étaient réglés pour des portées fixées d'avance par la distance des lignes d'investissement 
des places fortes. Leurs vitesses initiales, sous tout calibre, étaient donc sensiblement 
égales. 

"' Mim. cil. p. 70, pour un boulet de 1 fuient = 3o kilogrammes. 

'" Mém. cil. p. 70. pour un boidelde a talents ^ 60 kilogrammes. 

*" Mém. dl, p. 70 : L'historien Josèphe, V, 18, atteste que les machines des Ro- 



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DES MANUSCRITS. 



279 



inains, au stége de Jéniialein, portaient à S iladet et plut, soit à 4oo mètres. Titus avait 
également éttibli son camp à cette distance, pour se tenir à l'abri de l'artillene de la place. 

*" Malk. tet. p. 3; Wescli. p. 8. 

*" Voir plus haut, note "'. 

'" Je n'hésite pas à évaluer le piiids en fraction simple de la miiu, unité applicable aux 
projectiles rondt et aigtu. 

"' ToaovTO roùt ■mporépovt <rttspifyaytv tSale h»I ràv iÇiyyéXXovra imép airroU fti) 
fiMwt ma^évtadat. {Loc. cil. note 485.) 

"* Philon (Matk. vet. p. gS) mentionne les catapullet de 3 et de 5 empaiu, servant 
à repoastet UsauiigeaaU, dans les attauti terrettret ou marilimet. Voir plus haut, note*". 



D'kLBXklIIIHIE. 



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CHlltOBjU.IÏTe 



TABLE ALPHABETIQUE. 



:«iTCiienl an Dumiroi dn leile. — La ^iw ckiffm accan 
noUlioDi de U Induction de la \iipo6iAUr7pa. p. i iG 
> rearoical >ui not«t conrantei. à la En de l'ouvnge, p. 



ipagnéi d^ndtcu, Idiqie 306', 



About. txirémité ^ane piict , 379, 359- 

kyiiiXji , iouete italtadtt dt hi cordt ar^irt, 
i8i. 

kynAv, bnu, batlanl ou ia'itr baiisli^at, 164 
= i83, i65, 187, 193, 19J, 199. 106, 
108, 110, 111, 916, 383, 181,385. 186, 
396, 309. (Voy. Ballant, Brat, Letier.) 

kyiuniotiHt , eajorme de haltanli 300 *■ ~ 

Académie des inscriptions, 80. 

(CollecLon des Mé- 
moires présentés il 1'], 69, 1J8. 

Acier (espagnol) , 153 = 1 36. 

(Bande ou rabm A'), 305 '^igg. kh\. 

~ — -(Battants d'), îi6. 

ÀcpoSoTMij, art dt marditr en l'air, 3)6. 

kêpiroBoii [Ôpyavo»), tngin airaUme, mû par 
raiVcamprbn^. 74, 75. 76. 80, 1!0 = 75, 
iSS, 3o8. 

Affût (/!w), 31. 52, 174. 190, 301 = 343. 
[Vojr. Kopxifffioc. Cg. &0.] 

[rovimt). 30, 31, 52, 174, 190. 301. 

(Vojr. CanvhtJùla.) 

(A 1'). 188. {Voy. K«px^<««»-) 

Afriijue (C«mpagne d'], 295. 

AoÉMSTiiATB, ingénieur grec, 419, 420, 421 
^»i9, 3G8. 

Aidi'-Mémoire (La Chirob. est un), 130, 124. 
ia9. 

TOHE XXVI, 3* partie 



Aide-Mémoire de* officiers d'artillerie (Paris. 

1844, grand in-8*). 17g. 180, ï5ï. iS3. 

467. 
Aigle (Queue d'). Uma dt eharpenlt, i53. 
Aigu (Projectile). 400. (Voy. ÔfiiCcAïk.) 
(Engin à projectile). 24. 25. 27. 38, 

31. 
Aile, rffjion laUmie ivn engin. 190. 331, 337, 

344,360,365= 188, 107,114, a4g, 4i4. 

(Voy. nT^puS.) 
Ailette (d'une fltche), i54. 
Air comprimé. 307 *=8i. (Voy. Acp^rovo*.) 
AUxitma (ager). i4i. 
Aii«(ixifi, ncliligne, 307. (Voy. ËvMTDrOf.) 
Aupov {ii), ^ont , extréndti , poùtlt, 166, 111. 
Amarres. 1S4, 304, 304'. 304', 378, 382 = 

lia. [Voy. Gg. ïi, ai, i3, H.) 
Àmenta, càbki tardât baii3li<iB£t, 81. 
Amhibu-Marcellik (Rer. geit.). 16, 17. 29, 

206. 304-, 304'. 304'»i5, ig, ii3. 

433. 
Anacréon. 403. 
kré, en haut, et par extension en atant {tattat 

dei macliinei de jet /iml la pailir cnlminante 

dit engins), 16S , 189. EUh. Pbii.. 
Ainfyeiv. païuttr en hiaU, m taimt (voy. Kri), 

i6*, 170, 174, ï5S. HÉn. Phil. 
kroM^ri, cTocKcl ntrouui, 307, (Voy.ï'f*».) 

36 



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282 



NOTICES 



kvaxivtlv, poutitr tn créant (i<yj. kvi) . i86. 

Analogie. 324. 339, 3W = lio. 

(^jnmliBe). 22. 30. 158. 29fl. 298. 

313 = 7i. i54,i8S, 109. i)4. 
Aimiciv?!!!' . haUn m remonfonf, «n avant (voy. 

AviJji d'où lîpils^aKn». 166, i83, iga.ioS. 

110. lie. iSd, a8S. 
Kpifptl'nttentmllevtrùcBie, 175. (Vo;.Tp9|u.) 
Kv*^'*o3la1at , sans embarraa, b'ïrnnciil, 304. 

{Voj.VertatiU.) 
Aucre double. iJonj la haiterie de la Gdnh. 

304'. 304°. (Voj.n»T7<ip»r-) 
Angle biais (Tracé de T) iJn vai/vrorov qd JU 

la BALMTB, 1BO = 90I. (Voj. Vtrium.) 

(de tir). 236. 237. 

(de torsion). !41. 243. 245, 246. 

kvHtàxvtiXot., coarbe comfoa/e de cercles iué- 

paui, ovale, anse de panier, — Anisocyrli 

{Vm.];AaUoc^cla{}). ÂKiiocyciee . 25.31. 

122,281,282,285,286, 287, 294, 305' 

=• ig. 107, 3i5. (Voy. OicUhan.) 
Anneau. 316. (Voy. Kpinat.) 
Ànsa, eoUier, anneau, 196. 
Ans.! de paniL-r, 133, 316. 317. 318. 310. 

320. (Voj. A*i9(licuii>oi, Oaides et ûf. 19. 

3o, 55.) 
kpnptittt, canlit-fickei , jamhea de force, "ji. 

Hin. PnrL. 
AnliochusIV. 21. 
kmtlémt. fflonlonl de face, defrmi, 176=^ 

■ 93, 2.4. (Voy. %. 7.) 
Antîitate (voy. krrK^étiit). -ji. Uàn. pHtL. 
Am» (a/ï là itipot], veri J« hou, tert tmant. 

1-0. 189. i43. HÉn. Pbil. (Voy. kni.) 
Apollodorb (DoiiopinrnMi] . Malh. vil. p. i3 

» 6,1; Wescber (Potjorc. <J«i GnfCt, p. i37 

i> igS), 155. 
A|iollon scyibe. 147. 
Ajralloaius du Perge, 310. 

de Rhodes. làS. 

A,>pendice. 329. 330. 380. 

Arbalète. 12. 13, 30. 39, 52, 53, 54. 59. 

00, 141, 303-= 173. 175. (Voy. Arcuba- 

Utta, ToSoSailalpa et fig. 1.) 
Arbalélrier. 13 = i3. 4i. 67. (Voy. ArcnhtJù- 



Arc. 13. 14,30. 31, 49. 54,55. 141. 143. 
158. 159, 160, 164, 165. 168. 169. 227. 
229.231,232,233. 234, 259.275.369. 
421= lia, 1*7, 1*9. î8a.433. (Voy. ^.^ 
au.ToSovtt r.g. ■ au.) 

— ^plien, 230. 231. 232. 233. (Voy. 
%."■) 

— oriental. 147. 

— «o^frioro* ou rtnvmé ('). ilç. (Voy. 
6g. .-.) 

— scythique. 347. 

Arcad<^ {loy. Bdii. Cage. Kafidpiov, Porlii/ae), 

306. 306*. 306^ 306». 306'. 349. 356 

= 39.-78. 
Arcs-lmutes (Ri'ssoris), 274 = 3io. 
Arcs-boiilanli , 306'. 306'. 306'. 300". 345, 

346, 347 = 359, 395, 4o3, 4o5, io;. 

4o8, 45i. (Voy. Ti S et fig. j5. î6. 38.) 
Archer. 231. 232. 233. 238, 303', 303 "■, 

304', 304', 306', 366, 383. 405. 412. 

413 = <3. i5, 18, 10, i3o, 16&. 173. 

18H, ]54, 383. (Voy. Sagitlttritu, Toià-ntt.) 
Archidamus, 147. 
Archimbdb, 18. 33. 08. 127, 151. 156. 228. 

299,309=37, ii3. ii3. 366. iH, 453. 
AncHiTBCTUnA (Db).Vith(itb; éalÎL Schrbidbr. 

Leipiig. 1808, in..8*. (Voy. .ScHK.el Viw.) 
Architecture anliquft. 309. 
Archilectai, iiyimear, 5i. 
Archytas, 310. 
Artabalijla fvoy. Arbaliu), 12. 13, 30, 55. 

56 = i3. i4, 43,67. 
Arcubidislamu, arbaUtrier, )3»i3. 4i. 67. 
Artm {jiexilet), i5. 57. iSi. Am. M*iic. 
Arislarque, 306". 

Ariilon,249. {Voy. itioneilxSr i^oi'K xaiË.) 
Aristophane, 1. 
Arislole. ii5. 
Armatures. 76, 177, 178. 181, 182, 183. 

J92, 218.252. 255, 274, 279 = 193. 
Armes (à feu). 154 = i3. 

(de jet). 5. î43. 

(de jel portalréei). 18. 31. 5V 141. 

142. 174. 235. 379, 294, 295. 306\ 

310. 413, 422 ==61. 381. 



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DES MANUSCRITS. 



kpfUM^ie. asitmbU, artiaiU, 303, 303°, 303*. 
304, 304*, 305, 307. Hkb. Phil. {Voy. 

An{uée (Forme). 3M, 388. 304 = iSi. 45i. 

{Vaj. Ztinfoaiitt.) 
Apt»i'- P<^ "Uf". 135, 303. 303'- i5i. 

(Voy. Maicahu.) 
\KaiBi "{Àaab.) , i3i. 
Arrière (En), ou rn bat (dans les mackinet dt 

jet). i63, 307. (Voy. KsTcL) 
(L'), ou fo ta* J'uni! madùne dt jet, 

331,365.368.370.373. 374. 376,383 

=^i83, lia, i3i, 3lo, 383, 397, 359. 

(Voy. K«i) 
Arrondi (Anyle.}, 340.367, 373 = ioi. 
Articulilion (voy. kf^uu^it). 303°. (Voy. 

krtiiiaêlalaH. Vertalile.) 
Anilkrie (antique ou gréco-romaine), 3, 79, 

136, 141, 143, 152. 154, 155, 156, 157. 

248. 249, 301. 304", 306', 306'. 310, 

311 = 8g, 106. i4g. 17g, 483. (Voy. TA 

KoTosaiTiaiiv.) 

(de laroimgni; 00 «olanb*), 12^= 8g. 

(du moyen *ge)-, 59. 

(Musée d') . 4 , 78 = . 48. 



Auaul (par lerre ou par mer), 488. 
Arapa^fs. adau, paix de Tàtiu ou da cœur. 

paix iH^liqae , iA3. Hkh. d'Albi. 
ATHuiis (Dcp' Miij^aiiiifiJTu* ; Math. cet. p. 1 

à iti WeKher [Poliorc. dei Gréa], p. 3 B 

4i),155,303'.419,421 = i4g,3i3,i43. 

368. 487. 
Athén^k [tUpnoiopK. Strasbourg, Scuwbibh. 

1801-1807, in.8°). i33, i3i, 139, 347. 

366,345.453. 
Attale Y\ 453. 
Attaque (de* places) . 166. 
Attelage d'artillerie antique, 15 = 16. 
àaricBia, ortiUelU, hride, 305. 
Authealictté (de la Chirob.), 121, 130. 
AvTdFunti. aalomalet, 123, 129^ i39. 149. 

Uin. d'Alki. 
Automatiques (Uaim) . 130. 
Avant-bnui. 298, 300. 361. 362, 303. 304. 

394 = 435. 
Avant (En), ou ta 4aiU (dans les mackiitei de 

jet), i65, 168. HÉn. Phil. (Voj. À^.} 
(L'), ou it haM. i83, i4o. 188, 35g. 

Hin. Phil. (Voy. k^.) 
Axe (ou plan du tir). 245. 246, !47. 



Balançoire, 290. (Voy. ÀcpaSannf, OieiUnm.) 
BiiLDi, ÉDiTEOH pnucBrs de apvvot XcipoSsA- 

i.yl fiaf »iaaaxtaii it<ù avfi^tipUt (Auj:sbourg. 

1616, petit in-4°), à 11, 32 à 47,56 ï 

72.85 il 89, 103 à 110.302 à 309,330 

= 6, 36 à 48. 65 à io3, i56 à iSi. 180. 

438. 
Baguette (de Bkhe), 369, 398 = 433, 464. 

(Voy. Sa^itta.) 
Bliller, 293. (Voy. Oicitan.) 
BaUna. 305'== 343, 177. 33i. (Voy. BaUl- 

ff7pa. RoXia^pa.) 
Baliste.eneinw^rtoror.4, II. 12. 14, 15. 

20, 27. 49. 123. 143. 145. 175. 237. 

240, 305.301. 361.- 15,17.30, 36. 116. 

149. 166. 368. 3i3, 333. (Voy. naihto- 

xw. B<>>/ir7pa.) 



Balistb()iiiaiiis},361>>-6i. (Voy.C&irohilùw. 

MonahallsU. ) 
BolAiiciv. sauter, 70, (Voy. ia)Jda1paL.) 
Balislaiiaj, tenoDl dt baiUu, iG. 
Balistique ippliquce, 152. 155, 158= lïg. 
Balle (antique), 400^^6). 

(moderne), 237. 390. 

B^Aiiv, jeter, tancer tôt project^, klOV ou 

ROND, 30, 70. 
Ba>M&7pa, baliile, 70. 89. 1 3 6.— BaUitIra , 49. 
Bandage (ou mti« ou baïuU) d'un engin, 59. 

53, 54. 125, 173. 174. 227, 242. 245. 

246. 249. 256. 257,258,965.274.303-. 

304^ 305*. 383, 391. 401, 405 = i75. 

j83, 313, 347, 179, 437. 
BiBB&AO (Viratm, trad. ital. Venise. 1S66, 

io-folio. avec comm.), lao, 3i5. 
36. 



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284 



NOTICES 



BarilleE (vo;. X<»K«/t], 173, 175. 183. 185, 
101,197, 204.24g. 255. 25e, 258. 279, 
299,301, 305*. 305», 306', 312 = io3, 
joi. lïS. iig, 177. 179. [Voj. fig. 8 el 
iâ.) 
Barreau, 306'= 177. (Voj. &»«ii^ioi>. Ira- 
Bas (En). i63, 189. (Vo;. KuTcC.) 
Bas-Teiicfs. cgirpliens el assyriens. i65. {^oy- 
Cg.Soet.ï.) 

de Ja colonne Trajane. 5!. 77. 78, 

122.301. (Voy. fig. 18.} 
Bauule. m/conùiu île dJiealt Jan riyin, 304'. 

304'. 304°, 348. 377, 378. 381. 382. 

383, 302. 394 = 359. ii^- (Voj- % n 

Cl".) 
BJcnf . 6a«, pie^-Mi parlû in/Vricara d'un objet. 

307.307*. 3b7', 342. 357=io6. i3i. 

HÉn. Phii.. (Voy. Kapx>i'n<"'> 'l^'i'-) 
Biti (voy. Àrcadt, Cage, Porliqat), lagi Ja 

Jaisctaax nitrùtùae% dont kl givi engiaj, 34. 

76. 79, 122, 166, 173. 175. 180. 185, 
194.197. 254. 273,274. 290, 300.306' 



166, 



186. 



107. 



114, 177, î83. 



193. 4ii. (Voy. BhpBlortt fig. g.) 
Baltage (des cordons aivroloMs), 161. 
— - — (à froid de.» mitaax). 271. 272, 277, 

278= agâ, 3oâ. 3i>5. 3i>6. 
Battant aniifiu (Machine à). 295= lig, 186. 

(Voy. Motdyxair.) 
' Battants, inu ou iaiert halUlî^aet, 76.77. 79, 

84, 124. 164. 170. 171, 172. 174, 176, 

179. 185,193. 209. 210. 211.225.241. 

264. 273. 275, 280. 290,305". 305\ 306'. 

307*,307', 307', 327. 331, 333.384.385, 

389.390.301, 302, 303. 394,404.405 

.= 81, 148,166,183, 186. igS. J06.ÏO7. 

110, 319, i4i, 363, 179, 397. 399,330, 

4a4- (Voy. kj-tti!*, Bmdùam.) 
(Convergence des), dans le «aAhto. 

tm [balùu).H,lS. (Voy. fig. i. 5 et 6.) 

(iatéraui). 34g, 363. 

Battement, moBMmml des battanlî à Tirulant de 

la dJlenU. 
(Angle du). 240. 391. 394, 397, 

404,405=306, 3 13, 365, 330,458.470. 



Bauement angulaire, 202. 

(Amplitude du}, 177, 180 = 33o. 

(Centre de). 394. 

eitérieur (etn tameni), ï3i. (Voy. 

Gg. 5.) 
(Plan de). 355. 

(Sens du), 191, 197. 226. 234, 

244.306'=t66. iS3. igi, i3i. ikt. 

vertical. 295. [Voy. TAony»»*.) 

Batterie [Kngins en), 21 = 33, 136. 
, niicardamie i arrêt aa bandé tt de dé- 

itiiic fan engin. 66. 122, 162.304.304*. 

304*. 304', 349. 372. 383, 423=38. 

i56, 163. 138. HÉH. Pbil. (Voy. DécUc. 

EAi/a». Vincula et fig. 3 . 3 et 43.J 
Bec, txirémiii fiiidae iane piice de mécaiàtme. 
.304-, 375. 376. 377, 378. 380. 382 = 

35g, 4ii. (Voy. É.TOfiif, DepioTofift.} 
Bdopée (la), Traita dci engim balùiiqan, 58. 

62. 120. 122. 125. 128, 200, 225.226. 

234.235.23G.239.252.303',303'.303'. 

303 \ 303 ', 303 -, 304 ". 304 ', 304 *, 

304*, 304\ 300'. 300". 310=36, 37. 

74. 8g, 149, 3ot, 3o6, 349, i55, 4i4. 

(Voy. BtXoroiind.) 
Bélier, 292 = j 16. (Voy. KtMalaait.) 
BeJDuoiixil (voy. BAopée). de Héron d'Alex. 

(édit. princeps, Bnldi. Augsb. 1616. petit 

in-4'; MalLtet. Paris, i6g3. p. 131 à i44t 

Kôtlily-Rûatow, Leipsig. i853, in-8*, p. 300 

k 33gî Wescber, PoUan^liqat iet Grret, 

Paris,i867, in-4', p. 7iàii9),3,4,7. 8. 

22, 34. 44, 61, 72, 78, 125, 127. 130, 

155,156. 225. 228.251,308, 300. 311 

=33.43,i8,6a.Sg. 113.143, >56. 181, 

183.188. 301, 343,ïi9.ï77. 336. {Voy. 

Mopit.] 
BiAcxoiûâf (k.byot A), de Philon de Byiance 

[Math. Dit. p. 49 à 78; {Lôdily-Rastow, 

p. a4o à 317). 47, 61, 78, 155. 200. 

244. 249. 250, 251, 252. 280, 304'. 

308=5. 136, i54, 96g. 373, 180. 383, 

i83. 
htXowoiixSt {\6^iit Ë). de Phîlon de fiança 

[Malk. vet. p. 79 à io4). 251 = 5. ■3«. 

166, 36g. 373, 488. 



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DES MANUSCRITS. 



285 



IUIm, projectile [nmdoa aijn), 21, 158=30, 

i3. HénoN. 
Btiiaalaala , batUrU, 136. AjHtn. HBC. 
htXâi/laau, engins ta baiUrit, liai oà «ont ùu- 

IoIUm la machiaêi dt jet , iaXUrU, SI = i3 , 

116. Pbil. fi^lûr, haling. BiBU. 
BeUMun (Défenie de), SI. 
B/>, JoTCt, farte bib» (ifiui engin), 166, i83. 

Hin. Phil. 
Biais (>oy. Anglt hiaii). oblùfàU Ja ailei da 

bdli, dam Tengin maihnaraw {haiisu) , 226 , 

S47, 300* i 344, 370. 371. 380. 389. 

394,404 = 101,106, 107, ii3,iAo,3gg, 

4oi, 4ii. i58. (Voy. fcnEra et £g. 7, 3i, 

3â. 36, i3 et iA.) 
Biche (Pied de), pike ttarbalite, i-]i. 
Bideni, ancre doahl» (dans la ballerie de la 

Ckirob.]. 304. 
Bifidam ferruBi, daable hriJe (dans la balUrie 

delà Cldnb.), 304. 
Biographie universelle (HichaDd), ti. 
(Nouvelle), par M. HSe- 

fer, 6. 
Bi«ea]Fen (de pîene), 400 = 61. 
BiTON (KoTOtfirtvaJ «o^puiAr âpfdrtn xal xa- 

rawaiTtnmr.hfatk.vtt.p. io5li ii4;Wescher. 

Potion. p.43à69).53,155.*306'=.75. 

153. 
Bi.AKCKArD {Métamorpkoia , n 

Ja intecles, Paris, grand il 

= 345. (Voy. fig. "fi-) 
Bois dur. 181. 183, S17. 

OtMible. 141, S75. 

léger, 164- 

rigide, 169. 

EtOlSSOHADB (J, F.}, trtuhKt. de Pinjart, édit. 

K. Ëgger, Paris, 1867, in^i, 83. 
BoisMoade (G.), iio. 
BoXialp,. balitu. 11. 12. (Voj. KaiiM/lpa, 

DoUtTovov. ) 
Bouche, 293. 305'. (Voy. (h.) 

(à feu), 236, 237=136. 

Boucle, 171, 198 = i84, 4iS. (Voy. Ay 

Kilt,.] 

Bourg (Défense d'un) . 166. 

Bourrelet, renfiemtnl aa talon da baUanU ic la 



1 el imiiacU 

>86S).2g7 



Ctimfc. 307', 307*, 384 = 359. dSi. (Voy. 

Pomneaa, Hanouiit et Gg. 17 et 18.) 
Bonnes (de cuir), 81. [Voy. HÛpvxaiSrft.] 
Bouton (d'amarre) da Unir de la Ckirob. cta 

Bandé, 437. 
Bracelet, 3IQ. (Voy. Kp/«M.) 
fimcWfum, killanr caorl {haliile), 307, 307*. 

= iS. ii.Vbg. — Synon. BraehH brevilai, 

31. Vlm. (Voy. kyxtàt.) 
Bnekiaia, boflonl, irai, jnier- balittiqiu, 166. 

i3o. :i38, 3i6. 
Braocbes (d'art) , 232 , 245 , 246 = 347. (Voy. 

Kipa^] 
.- courbes, 303"=-i47. (Voy. UaXIr- 

(ou ailet da toil, dans la Ckirot.), 

306 à 306*, 358. 359, 300. [Voy. Kifiii- 

(de brides), 375. 376, 380. 381. 

383 = 445. (Voy. ttiilipio:) 
Bru {loy. Battant) . 77.78. 12!, 164, 168 i. 

177, 186, 187. 191. 197. 224, 227. 234, 

264 1274, 298à307*, 355, 366. 384= 

i48. 166. 181,106,916. lia. 149. 183. 

193^397,336,414. (Voy. A^ii^ii, Bolbint, 

Levier boliVtifiu.) 
^p^yç^iropof , à WconURu trapu, 19 = 31. 4l4- 

(Voy. Brachiolam.) 
Brides, 164, 305, 305'. 305', 321, 327, 

328, 373^,378. (Voy. KmoxtU, SnffKRa. 

DiT^i^iev et Tig. 33 et i4.) 
Brin (rudiment névrotonc) . 82 = 193 . 456. 

(cordon de faiscMu). 180. [Voy. Toron.) 

— - (oblique de la corde archtre}, 394. 401. 

«5. 
Brocbe (métallique), 162, 171. 273. 307', 

307 *, 384 . 385 , 387, 388 , 302 , 393 , 394 
= 81,359, ^Z^^- (Voy- Utpiwii,Fibtda.) 

Bronte, 270. 272.275. 279. 329, 330. 386. 

388=193.199, i5t. 
(Barillets en), 183. (Voy. BaiilUt. X«. 

nnlt.) 
Bacmla,ihir«, rtbard, 305*= 1 54. Vira. (Voy. 

Unpiytap.) 
But (Cdié du). S27. (Voy. TA intàt, fExti- 



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286 



NOTICES 



G (S lunain-), 305». 

Cadrf. 169. 171. [Voy. Mli. Cagt, (Mita. 

(4% i.5 ek 6.) 
— — (des reijortj Je la Cldntb.), 7fi, 273. 

306', 307\ 313. 314, 321, 322, 326, 

327. 328. 331, 341. 354, 358. 360, 370. 

384. 391, 405 = 359,378. (Voy. fig. i3, 

li. 3i, 3a. 34 et 37.) 
CiRc. 76, 77, 122, 124, 262. 273. 306\ 

306', 307'. 314. 342. 344. 347. 349. 

368.370.391.397=166.178,183,313. 

383. ig3, 399, ioS. ii4. 438. (Voy. Ar- 

cadt. Bâti, Ka(u(p«H>. Poniqtu, et Cg. i5 

CaUion (voy. Eap;|^ijawv. Carfuoii), 1S8. 
Gaiage (Pièce de), 304* = saS- (Voy. Zji*^»- 
pk.) 

(Opération du), 383, 423= io5. 

Calculs balistiques, 240 à 249, 404 à 423. 
Calibre, IS. 31. 52. 173, 199, 235, 352 = 

(d'engin nàirotone). 132. (Voy.Tpilpi, 

Fanunm.J 

Camariem. camarici [?). Baldi, 36. 37. 58. 

70 = .36, 37. 73. (Voy. Kapapixi.) 
CamaHoa, camariam, Lambéc. >^t Nessei.. 40, 

43,45 = 43,46,65. 
Cambriirim, cambtilri, Balci, 36, 37, 70 = 

= 73. (Voy. K.,.SMp<a.) 
Canihrur. 293, 305*. 
Cambrure. 51. 293. 
Campagiii! (Artillirric do). 8g, 199. (Voy. Cor- 

mbaliiia. ) 
Campeilria, [^mbéc. , Xeisel el Vmlrr, 40. 45. ' 

49. 58. 305'=43, 46. 65. (Voy. Ka^é- 

alpia.) 
CanaUeatas , raùmrt, auuulare, 303. 303 **. 

VlTIl. 

Canevas , ligna th^rii/aei dunt épare , 1 36 . 

389, 403 = 455. (Voy. fig. 4o,ii.4i.43. 

44 et 45.) 
Cannelurp. 161, 162,163. 165. 304', 305-. 



368,369, 372,380, 382.393.396, 409 

= 469. (Voy. S(Ha, IipJyf ) 
Cancoi. 33. i36, 45o. 
Canon, û. 303 '. Thkv. (Voy. Koki^.) 
Capilalum. biii. 178. 300. Vitr. (Voy. Oitiv 

Blon, Bàù, Cage.) 
CarÈnet (praUr). lani campler lei lenoia, 306 

= 317. ViTfi. (CF. Xgiplf lûv Ttlpfug*.) 
Cirquoia. 14= 1S8. (Voy. Kopj^ifaioF. Ctduon.) 
Carreau ifariiitiw, 463. , 

CamhaEila, baiUie tar rauM, 15. 30= ifi.Vic. 

(Voy. AiiiUeTii de campagm.] 
Carthagène (Siège de). 20. 
Catagogii, refanloir (croiK d'eugin |x>rtBtif) , 

52.303 = i53. Hbh.'Piiil. (Cf. Ki>cT97a>>'&.) 
Catapulte, engin >ûMtoiioi> ou iÇi&X^t (chei 

les Grecs), (uwtfj-uw ou parrier-fnmde (chet 

les Romains). 20. 23. 31, 49, 50. 76. 

123.143. 144. 146, 147, 148, J49, 150, 

153. 175. 220, 227, 240, 256, 270. 295, 

397. 4l9=i4,i4g, i43. 149. 168, «77, 

393,3i6.4S8. (Voy. tvSiiovov . 6ia6iMt , 

lAowàynov'a KidoBéi-o,.] 
Catapulte polyhoU , engin - revolver, à projtcliU 

aigu, 47 = 48. 
Gmnture, 198. 227. (Voy. Zdn.) 
Celtibëriens, 153, 176 = i36. (Voy. ÉpA.) 
Cercles iWgaar, 282, 283.284. (Voy. Atn- 

aiJNujiAai, i4nie de panier,] 
Csint. (Juk-s), Commcnlaim , 24, 295 = 16 , 

■ 35, 149. 33i. 
Chaîne aaas Tin. 309==37>. 
Chalcotonom,clialcoli)ne , ànsioiit de bnnse {en- 
gin). 49. 50,82, 261, 263 = ii. 56, 57. 

171. 381. (Voy. %aXiiiTarov.} 
Champ (De ou Sur) ,339. 
Chanvre (Emploi du), dans Us eagint néïro. 

ronn, 141, 401. 
Chape, 273, 305,305*.305*.305\305', 314. 

321,322, 324.325. 327, 328, 329.330. 

386, 389 = 383. (Voy. Kplim a fig. i3, 

34 et i5.) 



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DES MANUSCRITS. 



287 



ChijnleaD (7). 356, 3&7=>4oS. Pekii. (Voj. 

Capilalam,) 
Châssis. 327=178. (Voj. Bàii. Cadre, Ca3e. 

Ponii/ue. ) 
CknmbaUiilra. 49, bS, 53. 54= i8. Mbist. 

Chelnn, loitae, eronpt, ctdattc. 161. Vith. W 
DuF. (Voy. XtWwo,..) 

Cheveui dejemme (Emploi Jcs) <£a)u (ei engini • 
nétrvtones. 141, 198 = 334- 

ChE^vilte dt ctdagr, dmu f'i^aiieil de lortion né- 
vnlonc. 3o5. 

CmitoiiLUTB (La), par V. Prou. Paru, 186a. 
firanj in-8'. — 3.89.103,106.108. 113. 
lia, 116, 110, 302. 303. 303*. 304. 
304'. 304». 304'. 305. 305', 306, 306', 
306*. 306', 307, 307', 307*. 311, 345 = 
3, 35, 58. 75, 77. 88. gi, g3, 97, 100. 
io5. 43S. Uo. 

CmnoBjiLUTB (Efamen <le l'écrit inbtulé La], 
jiar A. J. H. Vincent, Parii. i86î, petit 
in-8". 70. . - 

dnnoBALIsrB (A M. Vincent, tur La), par 
V. Prou, Paris, i863. grand in-8°, 306' = 
7i, 188,315. 

Chiilobalistk d'Hcron <rAleian<lric, restitution 
et Induction, par A. J. H. Vincent, Paris, 
1 866 , petit in-8'. — 4 . 103. 107, 1 16, 30a , 
303.303-, 303-, 304. 304". 304», 305, 
305", 306,306*, 306', 307 = 4, 70,7». 
73, 3o, 81, 83, 98. 99, io3, 109, 110. 
•jIo, nig, 393, 307, 38i, 397. 4o5 . 4e8, 
419. 138, 445, 456, 463. 

Chikobai.isti d'Héron d'Aieiandriu , présent 
ouvragB.— 109,112,116,118.302.303, 
304. 305, 300. 307,384 = g5, 96. 97. 
98. 101, io3. io4, 1)5, 35o, 35i. 35i, 
353, 354, 356. 357, 358. 36o, 36i, 36i , 
370. 371, 371, 373, 374, 375, 376, 377. 
378. 379.380. 38>, 381,335, 386. 387, 
389, 390. 391, 391, 393, 394, 395,396, 
4o3 , 4o4. 4o6. 409, 4io, 4i3, 4i4, 4i5, 
4i8. 4ig. 430. 411.413. 4^3, 414.495. 
436, 418,439. 43i. 431,433.436.439. 
448. 449. (Voj. fig. .9. 30, 11. 31, 33, 
34, 35. 16,37 «t 18.) 



Chirobalitle, mjîn portatif à projeetiit aiju. — 
18. 31. 40. 52. 57. 72. 73,. 75. 78, 87, 
120, 122, 123, 125, 126, 128. 130, 132, 
138,140.S81.295.300.303.303',303', 
303 '. 303 ', 303 ', 304 , 304 ', 304 '. 305 , 
305', 306, 306', 306*. 306*. 306', 30", 
307', 310, 311, 313, 314. 331, 335. 
343,390,306,397,398,401.403,417. 
422, 423 = 49, ^'- 89, 197, 391, 340. 
17g, 181, igSs 397, 39g, 307, 3 10. 33o, 
359,395,411,437,458, 463,468. (Voy. 
i((mBiiiiiil«.) 

Chirolialilte , lypt nùsU tnire la baUtltel la ca- 
■ lapaiUj 397=149. (Voy. ÏJ«op««io», Scor- 
pion, Manabalisle.) 

Chorda, càbU , Jaiiceaa ntentont . i5. Vég. 
(Voy. Ntnw, Fmdi nm>mui.) 

Chute des corpa (Effets de ia). 266, 303'. 

Ciseau à main ou de meamier, 384, 307 '. 

Claudbl (FonRuIcf, Paris, i85G. in^"), 168, 
468, 479. 

Cl<ms(ram,tem>a, gOcketU. 304, 304', 304'. 
Amu. Marc. (Vo;;. £;t<x^"P'"-) 

Clavette, 305'. 

Clef. 304 ' = 105 . 136. 

Climacivm, Thbt. Climacii, idoi, EchtUe [tnon- 
lare delà haiitu). 45 = 166. Vith. (Voy. 
KAifuufr.) 
'Cliquet d'arrêt, pikce de la baUerie des tngint, 
166 -437. (V<9. KAri<««et fig. 3.) 

Cliquetis sonore. 31, 305*. (Voy.&ftitu, ùfio- 
topoiwvai. ) 

Ciochelle, 305 ■, (Voy. Kplnx.^ 

Clou, clouage, 177, 178, 181, 183, 180, 
306, 345, 347. 

Coin, 109,309 = 306. 

(Bandage des/(ii«M>ntx à raidc du). 249 

= 106, 374, 177. 

Cottutnm. roldVr, c^w. 305. 307. (Voy. Kp/- 
»«.) 

Collier» (voy. OwOe), 305', 305 ^ 316. 317, 
319, 330. 

(¥<^. Chape) . 273 . 274 . 305 ^ 305 '. 

Colonne Trajane. 52. 77. 78, 122, 301. (Voy. 
fig. .8.) 

Colonnellei dû oorfif oc de la Ckinb. 301 , 306 . 



db, Google 



288 



NOTICES 



30fl'. 306'. 306', 306". 35S, 356. 357, 

300. 361. 363 <= 35g, to5. (Vof. Snid- 

pa el fig. i5 et ï6.) 
Commetlage (Outil de), poxw cordier, IÙ9 = 

i8o. (Voy. ïitfi&iAw».) 
Comparlimenls da poiiiqve de la Ctinb. 356. 

|Voy. loi [tlijpla].) 
Comi>ni»ioa , ntiorli de h Ckirob. 274. (Voy. 



KiTd 



■-■] 



i, 14G. 



Concours entrr coiutracttni^ antiqnet, 

Conolde, batlanl de la Ckirob. 307', 307°, 

307*. 384 = 38.81,359. 456. (Voy. K»- 

raiii'ii, Bmi, Levier batiitiiftK rt Cig. 17 et 

Constantin 1". 1 1 = io , 89. 

ConsTAnTi^ - Poni'HïHOoinÈTB ( De Àdmmiilr. 

Imperii, Leyde, 1611, in-8°,et Z)e Cafimon.), 

11, 15. 20 = 7. 8, g. 8g. 
Conslrudion des plaça fortes el porta, 16g. 

(Voy: Btiowouxar Aâyn Ë, de Paii.O!l de 

Bïianco.) 
Contour fi-niiv, 310. (Voy. KfiKoi.] 
des mains de la Chirob. 4)5. (Voy. 

Epure graphitfoe.) 
Conlre-fitbe, 189. 194 = 7*. (Voy. Ximptl- 

Convcrgeiice d<i baUraiU du maXhuorof [ba- 
tUle). 4,S25, 305 = lis, 166, 181. iS3, 

Convexité de la labU euikyioae (à l'arriire), 

3l5. 

Copistes (Erreurs des), 170.416. 

Corbeau, piice.de batterie de$ engim, 160. (Voj. 
màpaS et Gg. 3.j 

Corde archire, 76, 159, 165. 166,107,171, 
187. 191, 193. 198. 211, 226. 227, 245, 
216.262, 265, 274. 304', 304", 307', 
303, 369. 382. 383. 387. 391. 392. 393, 
394, 396. 398, 400, 401. 404. 407, 423 
= 81, 167. i8i.a3i. ii-}, a4g.363,35g, 
iOa. 

Cord» (Mtcbiaes du). 145, 169 = 3o8. 

Cordons ah-rvtonis, 109. 185. 198, 356, 257. 
258. 269-=. 7g, =77. 179. (Voy. fig. i.) 

Comcs itun arc. 141. 159, 168, 232, 233. 
275. 370. 376-3oi. (Voy. Wpa(.) 



Coraaa arcaaia S, 306. (Voy. CMe> artiuiet, 

Arci-boatanls,) 
Corps, montare, partie eenIraU dei engim. iSg. 

(Voy. ïipiyS, KAifuufc.) 
Correctionide text«,89, 90. 114. 115, IIA. 

117, 118. 321-, 352, 354=88, g6. 97, 

98, 99. 101, io3, toi. 
Cotes d'eiécution, 95. 113, 119, ISO, 309. 

315. 
Côttïs orvnA» (ti B), 306. 345. 347, 348, 

363, 369, 370, 376. 377. 380 = 4o3. 

[Voy. Arci-boataitU , Gri/et Gg. 75 et s6.) 
Cmide, 898. 290. (Voy. Utipta. Talon.) 
CoDdce = i4 doigts = o',i6i. 
Coulisse, monlure du l'dfuGïAifc [catapulu, ma- 

nubatUie). 66. 13S. 125, 100. 164. 188, 

303 , 303 *, 303 *, 303 ', 303 ■, 303 ', 303 '. 

303'. 303', 303'. 305*. 314, 339. 3U. 

348. 355, 365. 360. 367. 370, 374. 376, 

394= i53, 35g, 3g5, jig. (Voy. ZiSpi^f- 

monlEn, et fig. 1, 3 , ig, 10 et 36.) 
Couple balistique névr^Mw. 287. 
Courbure (Art à simple ou double) , 230 , 232 , 

233. (Voy. fig. ij.) 
Couronne, labletfe lupérieart Wk bdli, 74. (Voy. 

Tabula.) 
Course de la corde arébirt. 247, 369, 383. 

396, 398, 407 = 33o, 35g, i33, 471. 
CouS3inileiibl<;,8i. 
Crapaudinc, 305. 305", 305*, 305', 314. 327, 

328.330,380=33g. (Voy. fig. i3 et i4.) 
Crëmaillèru, 166 = 437. (Voy. fig. 3.) 
Cretois , inventean da Scorpion , 1 43. 
Creui de la'chape de pinol (Cfcirai.). 330, 

331 = 383. (Voy. KpJjicf.) 
Crurd (Bruit) des ressarU de ta Chirob. 305'. 

(Voy. SoailBM.) 
Crin (Emploi du) dont les etyint n^rolonri, 



141 = 



117. 



Crochet, atlacke de la torde arckirr [Ckirob.). 

198. 304'. 305'. 307*. 363. 380, 384, 
387, 388, 392, 393. 394=8i. Sâg. H6. 
457. (Voy. fig. 2^ et 18.) 
Croîssanl (En Torme de). 125, 303. 303'. 
370. 374. 376- i5î. (Voy. £(Aii>M.J>f( et 
fig- '-1 



dby Google 



DES MANUSCRITS. 



289 



CroÎMUit origiiit de CroHe, 303". 

Croue. 31, 5S. 112. 125, 163. 104. 165, 

303. 303 \ 303-, 306 ■. 339, 344. 365. 

370, 373, 376 = 159, aio, SSg. 438. 

(Voy. i^ayoylt, Croiuont et fig. i. 3, ig 

Croupe, arrUn culminant da eagùu , 104, 310. 

(Voy. XtA^o* et fig. ((.) 
CuiïTe. 270=55. 



CuUmc. airàn dts tngùu, 164. 316. (Voy. 

ïtXAnor, Toiine et Gg. g.) 
Coniiitiira, ccarbare, 49. 307 ^71. ïo6 , 4oi. 

ViTH. 

Ctbmbiuj, ingénieur d'Alexandrie, 9. 31. 50, 
75. 131, ISS, 133. 124. 126, 197. 129, 
143.153.153, 154,349, 201,380,309, 
310=75. ii3, i36. )38. 189. 143. 171, 
i$i. ig9,3ii8,3io. 



D-ALnUHDItlE. 



Dacei (Hanulwlisle des], 30). (Voy. CoImm 

Tra/oneafig. 18.) 
Déclic, balUrie Wu engûu, 166, 263. 304, 

304'. 338, 372 = 173. (Voy. KtnxXâi, 

Kiêlait.) 
Décor arliitiqae, 131. 1S3, 135, 362, 403. 
-^— des machina Jejtt, 30, 31. 
Découpage da boii. 306', 337, 346, 351, 

364, 366 = 100, 3g5, 4o3,434, 4i5. 
Défauts da engiu nAirotonei , 249 , 352 , 

359. 
Défenae des plaça, 5=a66. «ôg. 
Oejormado, Oucé dipart, 106, 4oi. VlTR. 
AcxifivaTof (mttpçSiiLOt). pierrwr de k\()ttht] . 

i66. PaiL. 
Delaniuiy (H. Fenlinand), 110. 
Démontage des/oûcnuu, 17g. 

'■ des ttuort!, 279 , 280. 

Dendérali (voy. Tmtyni). 397. 

DsKOn [Voyage dont la batte et luaUe Égjipte, 

Paris, an x [1801], grand in-folia), 307 = 

337, 338. 
Dentée (Pièce). 166. 
Dtins d'Alexandrie , iogénieur grec , 47. 
Denis (l'Ancien). 146. 
Denis (le Jeune]. 146= 119. 
Détente (Jeu de) (fnn 01^, 247. 357, 264. 

265, 374, 304', 304'. 304', 305", 423 = 

i6s. [Voy.fig.».) 
Dévidagedei/aijccaDx, !56. 
AiaSiititc. compat (pour décrire Ut paralmle), 34. 

EtiTOC. 
DlAois, ingénieur grec, «43. 

TOHB xxvt, 3* partie. 



Kagramme balistique dt la Ciirob. 410. (Toy. 

h- »9.) 

Diagonales (Rôle des) dam [épure da engiiu, 

363,363. (Voy. fig. 4i,4i, 43 et 44.) 
DiBmitre,337 356,357 = 363. 

d'un boulet en modalet, 1 19. 

des lacamet Tiiwetana ou HoDULB , 

202, 312. 
&tafaitpés, de part en part, 304. Hin. d'Atu. 
&iaMiijrior,entrel<iite , irmerze, boTTtaa [ttéckelU], 

45. 306, Hbh. d'Alix.. Phil. db Bti. (Voy. 

Ealretitise, Traeene.) 
iidaljifui, intemalU (entre deux piicet), 305, 

306, 306-, 313. Hkr. d'Alri. (Voy. Écar- 

Umeat.) 



H lifjVi. 201,244,270, 
271. 394^397, 359. (Voy. Pnportionj det 
machina de jet.) 

^ifiwàlot {mtTptl6diot),piernerde^(kiia), 166. 
Phil. 

DiocLÙ, matliéinaticien grec, 110. 

Dioclétien, U. 

DiODOHB de Sicile (f/ûloûv, Paris, i8i3, 1 vol. 
iD-4', Didot], 146» 116, 118. i4g, 166. 

Diplomatique (IntulEsaiice de la) dam tétuJe 
det ingénienn aniiqua, 337. 

&i.MfH. ligne de mire, HÉn.; lirair (ifax^UJc). 
Pbil., 89, 106. 

DiucrniCKs lums, paralikla fondamentalei de 
I épure damathiaa de jet greti^Mt, 370,371, 
373, 376, 377, 379. 304. [Voy. OUifvet 
\direclricti] et fig. 4i , 43 «t 44.) 

Lnop^,doMeitBO«, 177 = ig7. IUk.d'Alix. 

37 



db, Google 



290 



NOTICES 



^X'^o» (et non iljftiJMr), piietJadae,fo 
chtitc. bridt dimUr. 304, 304*-g5. 



56. 



AniaTpa, IiroiV [itengin à projectiU oiga], 1S5, 
164, 303, 303'— 33. S9. 16a, ifiS. 166, 

■ 69, 171, l^L Hii. PnL. 
Doigt, Dware de longMur-sia'^ .oi^. 

Doigt, pitce de »iicUnir, 16S, 164, 19S. 304', 
363. 38J, 382. 383, 301, 304. 

Dolaiiim. éjoarri. 303 ". Tbét. 

Doucine. 306'. 

DouJIb, 369. 308. [\oy. TpApa.) 

Dos de icorpion, 4i4. 

Apoidynov. ttrpenlaia ( haiUrit de la Oùrob. ) , 
304,304', 304', Hin. 

Drachme. /M^ <>=&(. 363. 

DtiCMiOE [Glou. med, el ùijiin. grmtil. Paris, 

■ 6S8,iD-fohi>),41=°ii. 

DufoUH {Mimoire mr tarbUerit dai anctnu el 
imr cette du '■•>''" iy. Paria^oève, 1 Bho , 
in-i'), 7, 59. 84. H7, 241. Î43. 144, 



245, 346, 348, 418, 421=-68. Si. >S3. 

iSg, 160, 161, 173, 178, igi. 100, loi, 

107, 1)6. 118. i>8, 149, iBo. i5i. i5£. 

197, i58, i5g, 160, 161, >6t. i63, 167, 

368, 173.307, 33o,48o, 481.463,483. 
DuuAHBL DU Ho^cuu (Dfl Inuupnrl, de la 

coiuervatian el de la forte da boit, 1767). 

3o6. 
DupiH (Baron Charles], 3o6. 
DuitiniL {Dictionn. du tciewe* nul. &i(ainafoj. 

Ap(trea).S97 = 34i. 
DuplicalioD da cube, 200'>iii, iio. (Voy. 

Rbihbii.) 
Dura» {Origine dâ lou les edOi, Paris. i8is. 

in-S*), 297 = 339.340. 
Dsauu Di LÀMiLLa(PolHweAi9a*(b((Mei«tt«, 

Phù, a vol. in-S"), 7, S30 = ij&. 188. 

i46, (Voy. fig. So.) 
Duniy. 76. 

( («mpoCMof ] , pierritr de i j ki- 
166. Phil. Bit. 



Ecarlemonl. 313.336, 358-i63. (Voy. A<d- 

a7nfM, htenaUe.) 
Échelle , monlare de l'engin waUrteror ( batitte ] . 

307. (Voy. KAjfMwb el fig. 9.) 
BchdeMe, ioM i£a ;>ort(fBr (ClUro6.) , 184,188, 

189, 212, 214, SIS. 217. 300,396', 306*. 

306', 306J, 306', 306', 306'. 311, 314, 

326,331, 334.336.339,342,345.346, 

347, 353. 355, 356, 357. 358, 369. 360. 

362,363,367. 377,378,379,382,389, 

393, 3M,3g8=>>97, 3^9,395, 416.435. 

456. (Voy. K;kifutn<ip. Gril «1 Gg. lâ. 36. 

35 et 36.) 
Écheveau, 169, 185.837. (Vey. FaitcmB,T6- 

M»» fig. 4 et 5.) 
Écroo, 309. 384, 388 = 453. (Voy. fonni- 

ËcnMiissage du mêlai. (Voy. Battiye, Hpinimt,) 

Écuston. pitce da bdli dt fcn^ «m^inon» 

(ïdùte), 180, 181. 182, 183. 185. 193, 

194, 203, 204, 807. 335, 352, 853. 854. 



255, 306', 306*. 311. 387. 33). 343,344. 

371,389=100,101.1*3, 334, 34«. 174. 

376, 4oi. (Voy. ScMala, Ut^^tnot et 

fig. 7, 9,5i,5i et 53.) 
Éditeurs (précédeMto) dt k TtyolîiïAJJffip». 90 . 

07, 100, 103, III, lis. 305'. 
Éditions (précédentes) 1^ la X«<po6. 6,89.90. 

102. 113, 116,302, 305*. 306'. 
Éditions deVmnin, 286. 387=^343, 3>7. 
Effort balistique, 174,' 341, 845, 846. 304. 

265, 374, 406=347. 399- 
de bandage da engins, 404= 473. (V<^ 

fig. 48 et 4g.} 

des bras de tlitmine, 468. 

ËMBn (Ë.), Afil. ds la traduction ds Pindara 

de J. F. Boissonade, 83. 
K/aaoïfivoÎM {«tjpoSàXot ) . pterriar de%\{ Uot). 

Phil, 
Axtét (rà), teçeHrittr, tamml da bili {de$ na- 
ehineidejet). 165, 325, 304^^ 166, i83, 
106. 108. 383. 468. Uù. PjOL. 



dby Google 



DES MANUSCRITS. 



291 



168,832,257. 274,275,277=. 



»93. 



Élibn (Car. Hùl. Zurich, i5S6. in-Mo), 146 

-i»9- 
ÈfiScitit, gabtail. J«nu («nfroù), 271. PHn.. 
EmbraMire, forme da bili da «aAivrofe* (ha- 

iMte), 2S6. 234, 301 = 178, Ï07. »i5. 

(Voj. BdtiMUtyeio».) 
Embrasse, 198. (Voy. Zd«t.) 
Empan, ouaart de 11 ijaigti = o" . 3 3 1 . 
ÈvitoiHM. eiufitt à ballanl oaùflie, 172 = 186. 

Hin. -(Woy. UovéyMn, PUirUrf ronde , Cata- 

pakt roBi., Onagrt.) 
Enculrement, 370. 
Engtni (PlnraliUi des] de la XdpofiaJAJofpa 

38. 

k ressort (Supériorité des), 270, 295. 

de siège. 422. 

de In cokinoe Trajane. (Voy. Eg. i3.) 

Engrenage, 284,309. 

Entaille, 180. 181. 183. 353. 254, 304, 

304', 342. 354, 373. 378. 380-»77. 

[Vo,. É«<.M.} 
firtopf.nMiUc. nonoûe, 304, 304". 305= 

Hi. HÈit. Paa. 
Èvténap, ttndear, oaiil dr bandty« [det Jais- 

cMax). 195. 1080*77. HiH.Pnt. 
tnit (t^)t FinUiiear, [amin da Mil dei nut- 

ckinei dejtt. 304^=i66. i83. i83. Uèr. 

PsiL. 
Ëntr'ate, 332 . 333. {\oj. AufarTirr».) 
Entretoiie. 180, 189, 212. 215. 30G. 330, 

345, 346, 370, 3B4 = 4iG. [Voy. Ainn)- 

710F, Trattnt, Bamaa et fig. ^5 et 36.) 
È'wépeiot, iwtuisn, rttoar offmiij, 1 j6. Hin. 
Épée (Lamed') etJfiUrtniM , 153. 170 = 3o5. 
Épicttte, lis. 
È-wiivylitt , Jrrita , busttma d» landage dafiàt- 

ceaa névretone, Hin. Phili fyUygu ,ym. ; 

Bpijyjti, W. Nbwtob! Épuygt, Dopouh; 

172. 184 .-loi. 118. 119, 363. (Voj. 

fig. 8.) 
Ëxfoupa.cflninranibmfnl (piice de), 306, 306". 

HÉH. 

iMnivmVi éerot de lermge «Toii* «ù, 153. 
Ibion. 



fintsEFn». tatmebire, liigi da trait daai for)^ 
&»k, HÉH. Phil.; fpiloxitû.ViTB.; 104 = 
tmo(lt{t] 161. 

Épure balistique des mgini. 389. 395 = 363. 
a65. (Voy. fig. i3, li.iS. 48 et ig.) 

graphique d^ engins, 123, 130, 132, 

135.136.137, 226,308', 311,314.318. 
320, 321, 325. 328, 334. 339, 340. 342. 
345. 349, 352. 362. 363. 364, 365. 371, 
374, 37Q, 388, 390, 393. 394. 403 = 
339.363.33o.ii5. (Voy.fig. ii.ài, 43. 
a el 47.) 

Éqneiro en U. 379. 380. 381.382. (Voy. Un- 

Tjf»»,.) 

Éreiosthène, mathématides grec. 110. 
Ermitage (Huiéede i"). Ï47. 
Erreurs numérales. 88, 306', 300*. 

— de copie, 90. 

Escarpolette . 290. 

Espagooles (Épéas). 153. nOx=3o5. 

Étain, 370. 

ÉinmgleDient, 197. 

Éllier, piice des ressorts lUlaCkirob. 179,273, 

305'. 305', 305', 305'. 321, 322, 323. 

324.325,327.338, 329>=.359, 378. 383. 

4o3, 4Si. (Voy. fig. i3 et ij.) 
Étui k flËdies [voj, Kap^'taior, Caûmn, Cor- 

9Koù).i88. 

ï ressorts , 279 . 307 '. 

ESpM, largtnr ou dienitre (ifan Mdement), 

305, 305*. 300', 321, 329. 337. Hin. 

(Voy. nUtot.) 
WSijowov, engin à isHoNcnt direct, 79. 123. 

158, 175. 194. 195. 199, 201. 220. 225. 

228. 229, 232, 234, 230, 240= i4.t 19, 

i65, igo. id6. iit, 316, 11g. 33i, i4i. 

ï43, i44.ï47.ii9,386. Hin. Pnit. (Voy. 

CatapmlU, OaybUe. Gailnfdiite.) 
SukyUmam. taAjtone, 158, 188. 194. 195, 

197. 198, 227. 235. 237. 339, 240, 244. 

246, 247, 248.281.295, 30fl\ 306". 311. 

314.347.365.395,397,418.420=148. 

143. lig. 363. 365. 368.181. 383. ig3, 

199. 33o, 4o8, âii. d>4, 43i, 458. (Voy. 

fig. 10, >i,iteti5.) 
EoTOCiN (fn Anhimtdem, De Splusm tt çjUnd. 

37. 



db, Google 



cHtHOBUJsn 



292 NOTICES 



Bâle. Hervig. iSit, in-&*), 3S, 33, M. 

306*= 34. 37. 
EotBon{EpU.BtB.Gaa.Pana,UaraeI,ihH). 

8j. 
EUSTATHB [/n /U. «1 (U^. Rome. i54l). 

306" = )47. 
Kndemenl,2S3.3M. 305, 305*, 30<V, 3S9. 

330, 345, 358. 



r (Cité) det mgw, 165. 171. 187, 
325, 3S0, 264, i(A\ 306*, 3W' «66. 
(Voj. Ti Arnlf.) 

Exlerior rtgtJa, bordagt iefnM [àe TentbriUBrt 
dtlabalùtt], aa6, ioi. VtTB. 

Éfu (rd), r«xl^nciir (Ttui (lupn. 166. (Voy. Éa- 



FuHiaus (SiM. grme. HitIm, Vienne. 179S). 

58= 139. 
Face (Pièce de), 193, ni. (Voy. Àpno^énrc.) 
FublesM de l'i^yNiraii lUtroteru, 25S. S53. 

S55. 
FuBceea, appueil dejîira taricft (dit nA>ro- 

lou), 84, 121. 132. 141, U2. 169, 170, 

173, 173, 175, ISl, J84. 190, 196. 197. 

198,219,334, 238. 341.342,346.349. 

353. 356, 257, 358, 263. 364, 365,360, 

301, 305*, 306*, 306', 313. 313, 333 = 

166, 180, 186, loi, loâ, ii3. 316, 11g, 

i63, 168, 177, 179, 191, 19g, 3o8, 3io. 

4i4. (Voj. Tivot, 7m, Éeketeaa. Ntnoê, 

Ntninat, Fana et fig. 8.) 
Putcetu (Demi-), 179. i83, 187. 191. (Vey. 

Èprifwor.]. 
Faitaica.fiittn^ue, engin inetndiairt , 41.43 = 

ii. Plsib. 
Ftrdier. 300. 

Fautes grammaticales, 114. 
Fedtr, Ftdertkea, langnetle, lèvre, t33. KOOB. 

ROsT. 
Femelle (Pièce). 135. 303. 303'= 1 34. (Vof. 

Femina, ^\tit.) 
Fetnina, frnuUe {piicr) d'un assemUage, 303. 
Fente, 304, 304", 305'. 321. 338, 329, 

375. 377. (Voj. 4^»>o».) 
Fer forgé, 184.218. 

— de Oëche, 369, 398. (V07. Spicalnm.) 

— de hache (Profil en). 303'. (Voy. B*i*Kl- 
rot, UtXtuvwtit. &eartc[aliu.) 

— rond. 304, 304*. 373. (Voy. tAir «Afpd. 



Feu (Engin à lancer du), 23. (Vo;. Fahaica, 

UvpàeiXow.) 
Feuille de lierre, ontment det htlfonu y^aXnà- 

nwoi, 273. 307*, 380— 1197. (Voy. Kimnt- 

fvUû».) 
Fibres lordne» (Faiscean de), 84, 133, 132. 

141, 169. 175, 108. 334. 249. 295 = 

179, «17. J99, 5o6, (Voy, FaîjceaB, Trf- 

.«.) 
Fibula. goBpiUe, 304. TuÈv. 
Fit (rudiment), nà>reion«. 305*. Vikcbut. 
— de fer. 304. 304*. 373. [Voy.fXn njqpd.) 
Filet de vis. 3i5. 
Filière (Fer étire à la), 304*. 
F^anc (Pied-iln>it de) Jaia le bdU «sJtJvTOMHr, 

176, 177. 178, 182, 185. 191. 193, 306 

= 193, 106. {Voj. napaa7c(nic. Montant Isr 

Uralet fig. 6el 7.) 
nbchc. 13. 151, 158. 159, 227, 338. 395. 

396,349, 309. 395.306.307,398.401. 

414,430=10. t49, 188, 106, ]8i,35g. 

iGl. (Voy. rnul, Project^ aigu et fig. 46.) 
Ftéchitsant (Corps on solide), 3o6. 
Reiibilitéda mëUJ,37e, 307*. 
Flaeilij areat, i5, 1(7. Amm. BtâHc. 
Fleiion, 333, 376, 339, 405=ii5, 473. 

(Lois de la), 3o6. 

FoLuD (Db) (ConunmL jbt Pofybe, Amaler- 

dom. 1753. in-folio), 7= 101, 107, lig. 
Food de la cnut [Odnb.), 366, 370, 374. 

376. 
de la g»gt di 

394. 405. 
des mains (Oirai.) . 359. 



[Chinb.]. 391. 



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DES MANUSCRITS. 



293 



Foramen, Iren (de ta Incanw da haiiUet aévro- 

Utne]\ diomèlrc da mime Itor (modulb), 106, 

Ji3, SI9, »3o, lài. »38. Vnn. (Voy. 

Tpffpa, Calihn.) 
Forte vive (lMibtiqae),405, 413-i88. 18g. 

deduile, 206,S67 = i88, 18g. 

Forgé (Fer). 184. 218. 

Formules balistiques, S40 k S49. 404 à 4S3. 

Fortification, 5. (Voj. Btïox. 1^. E. dfafh. 

Ml. p. 49 à 78.) 
FtennJiate , 304 . 304 ', 304 '. 304 '. 300 . 306 *. 

306', 351. 358. 359. 361. 375. 376 = 
' 35g. 438. 44o. (Voy. 4^ii><.» et fig. )i. 

il, i5 et 16.] 
Fourrure, ^iéet dx jtnfoTvcmenl, A07. 
Praneker (Hs. de Vitruve^ k la bîUiotli. de). 

S89 = 3i6. 
Frsia. jopport da/aisctaa névrotmu, 17S, 173, 

184. 185. 3DS, 218, 841. 305. 305' = 

m5, ïî8. ijg. i63, 177, 179. (Voy. Ê«(- 

{v/Umc! fig. 8et54.) 



FitBVKD (Dicfton. loi. tmd. par M. Tbeil , Pari» . 

Didot. petit iit-Mo] 3i5, 3i8. 
Fivnde, 13. 21, 31. 143, 158, 259. 431 = 

i4g. iSi. 
Fronde { Pienier- }. 295 = 1 ig , 1 43. ( Voy-.ÉiJ- 

Tfwof , MoviT'imp.) 
Front d'un engin (fomnC dt ten^rtuare), 370 

= 193, aii. 
■■ (Pied-droit de). doiufc&dtiwaiiiToiiaii. — 

176. 178. 179, 182. 185, 195 = 74. (Voy. 

ArTi<j7<hir«. maniant de/aee.) 
Fronton grec, 337. (Voy. Rampant.) 
Front, fmnt «Tun engin. 101. VlTn. 
Frottement, 173, 388. 
Fmtda.Jhndt, 334. VÉo. (Voy. Z^ct-Jt^ini.) 
Fundibatalor, faaditor, fnmdear, i3. Vég. 
Fanicalntn, cordon, carde de tiuuhine dejel, 137. 

Vols, 
Fanii, corde, faàeeaa aévrolme, i5, 3o8.VlTli. 

Mreiniu, cordon de nerft, 17. »^a. Via. 

lertiu , faaceaa tarda, 177, Vrrn. 



cuinoBaLisTB 

D>«LBI«in)BIS. 



Gabarit, 271. (Voy. È^oitii.) 

GIcbette, 164, lOS. 188, 304. 304^ 304'. 

304'. 304', 504 -.304 -.348. 375.376. 

377,382 = 35g,i38,44o.44i.(Voy.Ix«- 

o7ifpia, Verroa et fig. 1, 11 et ii.) 
Galilée. 3o6. 
Ta^pa^init, gaitraphtte, arbalite primitive, 

52. 53, 125. 167. 174. 303*. 303-« 

166, 175, 181. (Voy. F<n(n; et Gg. I et 3.) 
Gaule (Campagne de). 396. 
Gantier(Léon)(^><ipto/ninpaûef, Paris, 1868, 

grand in-8*) , 1 3o, 
Giocdudo (Vitudtb. 1* édit Venise, i5ii, 

petit in-folio). 35,387. 394 = 393. 
Giran de Viane, i3o. 
Gliaiitre», 136. 
Goi^es des E>^^o?fHa . 76 . 305 *. 307 ^ 328 , 

341. 384.390, 391«8i, 197. 35g, 45i, 

456. (Voy.Gg. a3eli4.) 
des |»ed»Klroita (Mli nAuvtonc). 177, 

178. 193. (Voy. fig. 6.) 



Goupille, 163. 166. 304, 304°, 322, 373. 

375, 388. {Voy. Hap.)»». FibaU.) 
Grammaticales (CorrectioDs) , 110. 117. 118. 

(Emu„), 119. 

Gneschùcke KriegiekriflMuUrr, Kôcbly et ftùa- 

tow, Leipiig, i853, in-8', l" partiea66, 

85. (Voy, KÔCBLT et RCstow.) 



Guetter. 188. (Voy. Afit [i fj.) 

Griffé . piice de batterie dei engim, 1 63, 1 04 . 1 65. 

188. S62. 304'. (Voy. A^>i;icw et fig. t.) 
Gril , ensemble de Fécketette et dtt càtti arquéei 

{Chireb.), 347, 351, 353, 354, 355. 364. 

369, 370, 376. 377, 380. 394 = 359, 

4o8,4i5,45i.(Vay.KXif>^o>,^J>ekEt<et 

fig. i5 et 36.) 
Grinçant (Ressort), 293, 305*. (Voy. Tp(î««, 

liridtrt.) 
Grincer des denti, 393. 305* Voy. Tpfici» 

Grue de levage, 309. 



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294 



NOTICES 



CHinOMUSTH 

i>;ai.kxjuvdhu;. 



HanditdluU, 68. KôcHLT et Rditow. 
HtBLU (KM. grtce. Fabrieà, Ldpiig, in-i*), 

as =65. 
Hinnome graphique. 362. 388, 393. 
Haut (En), i65, i6g. {Voj. k»é, i»m.) 
HËfiÉioii de Bjuoce, iDgénieur grec, i>3. 
Ù>.at, clùa, igS. 
hiumiSafiof {iStA^rit], arbaliu à fièeht de 

{tnipan= 6doigti=(o'',iid}, 397. Pbil. 
âfUTcJviov. nuàtii da bdli nétrotone comipomiant 

à itnfaùetaa, Hén. d'Alki.; rkuW dtJaU' 

ceaa Isi-môiu (voy, fig. 54). PiiiL. DB B».; 

hinàtimion, Silbbbkb; khakan. Dur. : 130, 

172. 185. 1S6, 187, 189, 194.308, S13 

■• iS6, 3o6, 107, 3ïâ < i83. 

HË%ATO!I. 172=186. [Voj. ËV^RWM.HOV^ 

nmi, Pirrrier-fivniU.OHafire.) 
Herculanum [Le Piris d'], 147. 
HÉiiODOTB, 2S9, S33. [Voy. IlaUnoM Td&.} 
Hietn d'Albiudrib, ingénteur grec (BtAo- 
■niUi. Wescher. 1B67, in-4'i I«ip»6tAW- 
&Jpa» xotooKtmt KdJ ovfifictpJa, préwole édi- 
tion-, ktnofutt<moùxi, Malh-ftl. Parii, 1693, 
- iD-folio):7. 9.10, 3S, 33, 34. 38, M 
56. 57,61. 62, 63.JÎ7, 68, 71. 73, 90 
108, 120, 121, 132. 123. 135. 136. 127, 
128, 129, 130, 132, 133. 134. 140. 153 
153. 155. 158, 175, 190, 199, 300,302 



S25. 820, 327. 339, S49. 251. SSl. 284. 
294, 295, 296. 208, 303. 303% 303'. 
303', 303'. 303'. 304. 304', 305, 305*. 
305 ', 305 ', 306 *, 306 ». 306 '. 300 -. 307. 
307-,308. 313. 316. 317. 320,323.330. 
334, 337. 338. 345. 351, 359, 360. 370. 
397, 413 = 33, 34, 36. 37. 38. 39. 4o. 
43, i6. 48, 68, 8g, ii3. i.lg. i43. 1J7, 
1&8. i4g, i5*, 166, 181,188,101,10^. 
330, i38. 343, 149. 177, t83, 3g9, 3io. 
336. 438, 44i. (Voj. VtXoxeôKi. Inpo- 

IUkon de Bjitnce [kvovium #tm Ùptipet Bu- 

iarrleuBoiiopmtnKâ .Wcv^KT, Paiii. 1867). 

123= i3. 
Henrtg, 68—34. (Voj. Eutocius.) 
UbicBius {LtxUoH] , 1 57, 1 80 , 107, i45 , i47- 
UiHTius {Ml. A/r. . Bt&. Hitp. . Btil. ca.), 34 . 

205 = 16, 33i,33i. 333, 334. 33â. 
Heefer (Nom. Biogr. aniv.) . 6. 
HmiRB, 239, 333. 306- = i44. 
Horace, 45. 

Horreur du vide (Principe d« 1'}. 300. 
Humilité (Efièt nuisible de I') sur let engins 

aévratones, 81, 191. 
Hune, 188. (Voy. 1Lapx,^u>p. Affùl. Cor^sini 

et Gg. 5o.) 
HoTeiNS, 316. (Voy. ànte dt panitr.) 



Impulsion, 364.3e9aigi. 
/acùia, mbiiU*, mtruue, 304, 306. , 
incJiiuiIi'D. wcIt'jMHwn (<fa uV) , 236,338.239, 

304'» 189, 3ig,i64, 186. 
IncorreclioDs (de leite) , 93 , 93 , 05 , 07, 100 , 

103. 107, 111, 113. tl9 = gi, 94. 9a, 

98. 99, .00. 
lngénieiirsM)li<]nes(SciEOce profonde des), 309, 
InsUlIsUon du Déclic {(Airob.) . 373. (Voy. Kiê!- 



Insuliatiou des Ressorts {CkiUcot. tt Ckinh.). 

273, 341 = 3g8. 
Instrument (ou Outil), 3i3. (Voy. OrganoM, 

Opytipor.) 
Inlérieur (CÈté) , rigùn m anûrt da bMi {ma- 

tkitu dtjfi), 304'-i83, a83. (Voy. Td 

brit.) 
Intermédiaire (Pied-droit) . montant da bési né- 

fnxaw je^Mnt la moniart, 195. 106, 107. 

333. 253 = 114, 179. (Voy. H*ao<rT^«.) 



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DES MANUSCRITS. 



295 



IniBipabtbD. 0, 10, 44, gS. 113, 115 , 110 Ihixmb de Hilel, géanbu* gnc, 33, 36, 38 
= 48. =34.36,37. 

Inteydonai, lenne ineomtt dot manouritt de 

Vitruve, SOI. 
I(W (c/c Tpia).n troU rigimu ijaia, 306 , 300'. 
HtB.D'ALU. (Chiroi.). (Voy.CvmpartMoU.) 
laufirfwM. de nime gnatUvr ou prvfl, 303*. 
Hin. d'Alei. {Clàrob.) 



Jutcrvalle, dulanee de dtax piices paraliklu, 
334. 348, 354. 356. 357 =■ ii3, 407. 
(Vof. iâd^npa, ÉtartmieitL] 

IntndM de la mife {Cirob.) , 35g. 

investiuaineDl (Ligne d'), 421 -> 480. 

limons d'Abjdoé. iDgëniBur grec, 453. 



cuniOBiitnc 



D'Al.lllIVNmil. 



Joeuluarei, îeUab atmit de jomIoU, i3. Vie. 

Jacaiam,jt»tl»t, i3, 149. 

Javelot, 259. 

JAnbnB (8pfrai), 145~ii7. 

JéniMlem (Siège de), 483. 

Josfcphe, 483. 

Joues (dsi piedi-draîts) da M(i mtvrotaiu, 18S. 



Joennu. des Sitjmts. 87,303', 304*. 300' 

= 87. 175. 166. 
Juger (Tir an), 238 -=165. (Voy. Xuopvo^.) 
loua l'Afric*» [Eas7oJ, ap. Matii. ctt), 

303'. 
Jima-LiPSE (Pe/iorceiicât b'iril', Anvers, i5iS. 

peiii in-4°),7, 38— ï5, 3i, 4i. 116. l^^. 



Kafapmi.AMdavaàitt. 32,33.68,300^=- 
34. EuToc 

Kaitipup, araide, portifdr, petile «odto , 34 , 4'! . 
45, 08, 60, 71. 124, 130. 363', 306, 
306^ 327, 338, 341, 380=43, 70. 71, 
379. 395. 4i6. Hin. d'Alix. [Ctdrob.) (Voy. 
Jrcoiir, Portvfae, VoUe. ] 

KaftSfo7pia, naorli (iTiicwr) talitlùjaet, 31. 
34.40,45.49, 56,67,00. 71. 7X, 132, 
>S4, 130,281.284. 293. 204, 301. 303*, 
305,305', 300*, 306*. 306'. 306', 306', 
307*. 313, 314. 316, 318.319,320.527, 
,12^. 331, 332, 338, 339. 340, 341. 342. 
354. 355, 358, 389. 390, 391. 394- 
19. 38, 70. 71, 81. 107. 378. 398. 4i4, 
454, 463. U^. d'Alu. (CAîrai.) (Voj. 
RtuorU, Xolx^Tovowet fîg. i3. i4. 3i. 3). 
34 et 37.) 

(Kafn')-J-(o^pi]-Di> . fomu radicale de KafiSi- 
iflfio», 293,305*. 

E(^»7((r, eearitr, ployer, 293. 305' = 7i. 

Ka|i<[7iipKi, i^aiaalnt de SsfiUirfpM, 305'. 
T. H. BbnTiii (de Heone*]. 



mirdSot, ekaïuire (pour engioi névratonet), H. 

Consr. PoRPHTa. 
Kovdwov, petite piice de corulraclion , 304 , 305 . 

306, 306', 307, 351,360. 
Kt»^, r^le, piieê de cmatraetitn («n général] . ' 

45. 125, 303, 303*. 303*. 303^ 304. 

306. 306=xi55. 
Kap^iaior (et non KaAjrfatmi) . pitd de maelÛM 

de Jet, affit, camoN, carfseb, Aaiu, 174 — 

18S. Iiin.D'Aui.,PBii„DBBn.(Vc7.Car- 

f«0M et fig. 5o.) 
Kari, m iai, M pu- eitaaaMD m arritre [l'n^ 

rârt de* machiDM de jet étant ta partie la 

Moùu ilniA des angiua) , 1 65 . 1 89. 
isféyu», nmaur [de JUat en bat, ai airièn) , 

refoalerle lirair, mettre Cenginaa bondi, i63. 

167, 169. 171. 187, 109. 355, 198, 3oi. 

(Voy. Àt^nr.) 
KsToywyif. nfoalêmeni (du liiwV)'. bandage Je 

tengia. 16S. 176.177, 191. 3oo. Hia. Phti. 
K.aTuftrj'It , rrfottloir, enme ( dani legmtrapktu), 

IX&. 164. 303, 303--i5a, 161. Hâa. 

d'Alu. 



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296 



NOTICES 



D'Hinon 

[TALKllTIDIttE. 



EsToxlcb, lUcUe, eliifail. mchet, 106, 30A'i=< 

173, 161. HÉH. d'Alei. 
KatawlXnn oo K.OMwiXnt , catapalu, engin ni- 

BrofoiM à projeetitt aiga (chei les Grecs) ou 

rond (chei les Romdus). IS9, 149, 243. 

36Ô. (K. Kati, lUAAu.) 
Ksnnra>TuiJ, Ari du RucAina de jet, 1 13. Bi- 

TOB, P*PPll». 

KaTBCcAiixiJt (ti), BaU3ti(}ae appliqaie, 155^ 

118, 1I9. DioD- Sic. 
EoTsaMuif , ilractare, conttraetian effecliot. 

303, 307. 
%xiano9t«i, se dit de tVIuitÉeiU des corps , 3o3. 

Pua. 
HvtojdtU, pîicei d4 rtlenae, amantt, hiitt, 

164. 304'. Hù. d'Alex. 
Kir» (cb T^ F'^pof), K^n '^ ^> f''* TorniK, 

■ 89. 3i5. Bm. PwL. (Voy. End. koi, 

Kipai , corne ou hraneke d'arc , 3o 1 . 

Kertcb (Vases de). 147. 

K(A>JS», thtwdet, IrAcoa, affit ien^, 177. 

Kwi» [vof. Eoisi»), 304'. 

KJ>ii9i(. momxnwnl, 304*. 

KioaUfmXXou ( vo;. FniiUe de lUrrt) , 2*73 . 307 ^ 

386 = 397. 
KÀtJvic (et Don KA/sic] , d^fic. ballmc, 85. 
• 116, .'iOS'. 304, 304*, 338. Hin. {Chinh.) 
KAifidKiov, échd£tlt,gnl, bote da portique, 34, 

Ab, 134, 130, 300, 334. 338 = ii6. Hin. 

{Chinb.) (Voy. Grti.) 
Kljfiaxit, édtetle, monlnr; (du «sUrrevac ou 

baliiu), 188- 166. HÉB. Pan,. (Voj. tfon- 

mrert6g. 9.) 
KÔCHLT BT Rdstow [Giiadiûche Kriegicluiji- 

iidler, Ldpiig, i853}. 7. 61. 84, 157. 159, 
. 166. 171. 175, 181. 183. 185, 193. 108. 

300, 303, 331. 351, 353, 354, 357, 350. 



261, 263, 364, 369, 271, 375. 277, 379. 

303', 303*. 303-. 304', 306'-.75,85, 

13s , 118. 139, 143. 147. iS4. i56. 166. 

■ 81. i83, 186. 18g, 190, 194, 196, 198. 

19g, 101, 106, 3og, 110, 3i5, 1)6, 191, 

311.119,333.336. 343,.*4g.>63,368. 

36g, 371. 377. 393. 393, 396, 3ai. Soi, 

3o8,3i7, 336. 3&g, 355, 377. ioo,4o6, 

4i>, 4i6. 46i. 
Kowcb, tjjuttr, tattoAler, 304. 304'>s95. 
Kdpof, coriMn, dnip dtarit, roditl, 166 = 

i^^.^k.t..{Bilop.). 
Kopii^. extrimiU, pointe, ahoat, 307, ^07^ 

307'. 385. Hin. d'Albi. [Oinb.) (Voy. 

Avoiufmt.) 
Kpoidodoi , être eoBunandi par, se dit d'une 

piioe mite en niatuement par nne «mire, ig3. 

Fhh.. {BtX. Xiy.'K). 
Kplnof, oniiAm, bracelet, conlonr fermé rigide, 

303. 305-, 307, 316. 330. 384. Uék. 

d'Alex. (CAirei.) 
EpoT«7p, battre, ierotùr [le m^Ia'), 3g5. Phil. 

( Voy. Ecroaiuage. ) 
apimaa, battage, écrouii4age [dn métal], 3o5. 

(PHn..) 
KfMJTa^o» (urdj.de cdl^.de profi, 305,339. 

HÉB. d'Albx. 
tiiijpSpof, tylindre, en général larface de riao- 

Idlion, piiee tournée [dt profil foelcongiu) . 

305, 365', 321, 320, 330 = 384. Hék. 

KwvactJrfc, coRoide, piice toamie en Jorme de 
poire (c'esl^^dire plus grosse d'ua bout que 
de Taulre), 75, 76, 77, 124, 303' 307. 
307', 307', 338, 384, 388 = 38. 446. 
447. IUb. d'Alei. (Voy. fig. 17 et 18.) 

KAtpwiMAfc (?), Vincent, 75. (Voy. Bonne de 



L, A 



Ucunes, 94. 95, 113. 114, 116. 117. 119, 
306^ 307'. 330=93. 198. 397. 

Luuicius (ConuRenlarii de BibOotheca Cmtarea 
Vindob. Vienne. 1675, gnnd in-folio), 40. 



43. 45. 58, 70, 84, 305^-43, 53,65, 



Lune (d'épée). 153, 176, 377, 378. [Voj. 
ÉUutieiti.) 



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DES MANUSCRITS. 



297 



Lamei dea étrien, 3S1, 3S3. 

detKapayTpw,S73.37&, 305,300', 

300', 320, 381, 3SSi.= i55. (Voj. Re*- 

mm.) 
Lamàim «nca, 49<b&7. Must. 
laminmJiT7tm.à9.S0'i = lai.}AElsi. 
LinguBUe (Profilé i), 133, 303. [Yoj. Bai- 

Lirgeur (Tun pUn, 380, 330. (Voy. nUroi.) 

dm vidt. 33». (Voj. ESpof.) 

Latiral (Montant oa Pied-droil) , 176, 19S, 

196, 197, 828,853 = 74, 190. {¥07. D^ 

paalént.) 
lolmi KaieiclarBm ( mu. de Virn.) , 288. 
Latinud ttidoram [ma. daVirn.], !87. 
Latâii «ucûlDrw (mu. deViTti.), 288. 
iMùài oteiiiomm [leçoo comcte . mu.deViTR.), 

890, 892. 
Lationis (mu. deVirn.), 291. 
Latioiûioiyclonm (mis. deViTR.], 289. 
XolÛMUMJcicfanun (mu. de Vira.), 287. 
L«{oiu de» maniuerits [XtipoS.), 90, 97, 99, 

lOS. 113 = gi. 
édité». 98, 111. 115. lift, 117,118, 

110-93, 95. 

inédite* (avant m jour) , 08='gi.> 

LiON [Tact, dettmpetmr), 18 = 11. 
Atwiitt, lonei mÀtaili^ati, mhuu dt brwut (on 

daciv), 870=i36. ig8. Pbil. (Voy. Ru- 
ban.) 
ÀifUtoteiad, drt de oaruirnirc Ui paru {titm 

d'un onvrage perdu de PiiiL(nimBTi.),i69. 
Levien iMJiitiques. 7a, 77. 78. 141. 8fl2. 



384. 390. 397. 404 = 186. igi. io3. 




{Voy. BoManl. Brat. A^^i» et fig. *.) 


Là 


Levier il coUrt, 191. 


CimiOUL19TK 


Livres. i54. >33. (Voj. BmcoU. IMordi. 


vHinoN * 


nT.pf7».) 


iriuuiimiE. 


Li«iK>ns da lerle Ji la \t,po6ailla1fn, 304*. 





308=38. 

Lierre (Feaille de). (Voy. 1Liaai<pvXXot.) 
\iSaSoiiKd, maUrid dt pitrrwn, tZ-j. (Voy. 

Unpa6éXot.) 
\iBv€iiot , nueiiiu à lajicer dei pierrei, purrur, 

liOioboU. i3. lig. 190. ii3, 453. (Voy. 

nnpoAJAûf, Èwérorot, Mopéyxttw, Pùrnir~ 

fronde, Otiagn.) 
Aojwfrft, caltaietev-, ùigénûar, Bwmlmr, isS, 

Paulv. 
Lombard (Tablei de tir de), 837. 
Longeron. 189. 214. 306.300*. 306', 300'. 

306', 306-, 334, 335,338.337, 339. 342, 

345, 340. 348. 350, 303, 364. 367. 383. 

389. 394-: 177. 397. (Voy. Gg. iS et 16.) 
Louage, 306^ 377. 389. 
Lutama, 181, 188, 183, 195. 196. 199, 

308. 252, 253. 254, 379. 300', 312- 

100,139, "77- 179. (Voy. Caiiire, Tpfifui. 

Trou du iarîtUl, Uodnle, Fonmien et fig. 8 , 



■•) 






Lncames ovales, à 

319. (Voy. Oblong.) 
Lunaire ( Forme ) , UuuOum { tijniuH ) . 

303-, 370. (Voy. ZtXwenUt. F«rw 

fait, CroÏNont, Cnut.) 



Uaccauiu(LBs), i3, 116. 

JAuUna, modbiH, mutâfiUtatevdeJoret, 3i3, 
3i6. ViTfi. 

Uachine» (UodËtes de), par H. de HeSya, 3, 
4.300, 371. 481 = 5, Ui. 

Uéchoirei d'entwlle, 373. 

Uailleten bois. 379. 

Hain de l'archir, 349. 366, 373. (Voy. Ar- 
cher.) 

TOUB xsvi, 2* partie. 



Ifain ou grifie, 164. (V<^. Griffe. X«/p, &J^«. 

>ovet fig. 1.) 
MainK[ui-Unc«, 36l = iio. (Voy. ïnpoftOA»- 

*7(w.} 
Haini lymboliqnes ^ bi CUroi. 30. 134,135. 

130, 137. 300*. 358. 301. 362. 303. 304, 

394. 397, 403 = 110, 4i4. 4i5. (Voy. 

fig. i5,i6, ioet 4i.) 
Hauuiot, 7 — 317. 

38 



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NOTieES 



D-ÀLKIADDHIE- 



Magaiin d« flbcbei. 188. (Toy. Cmmod. Car- 

qaoii, Kopj^ifinoit. ) 
MaxpoSaXtîP, lancer à granit 1>9T)M, U. PsiL. 
MUa (Pitce) dan cTnUiancnt, 1S5. 303. 303' 

= i5i. 
Maacfae d'oulit. 307*. 307', 3U. 387. 388 

= 19^. 177. 35g, 435. 
Manette. 304, M4^ ao4'. 304'. 373. 374. 

37« = 3g. 359, 135. (.Voy. fig. i6<l 17.) 
Manilius, 18. 
Manivelle, SSt^-SiS. 
MaotBUvre de la Chirobaliita, 433. 
du gwlraphËte, 105. (Voy, rav7pa- 

^Tnf, Ytatn.) 
dM machme» da.jct. 339, 304'= 

■ 65, ii5. 
J/onaèdifU, nKUR-flU'JiiBOc , numi^ialûu. 13, 

U. 15. 16, 17. 20. 30, 31. 53, &4. &5. 

56. H, 60,63. 1S3, 13». £35, 381, 385, 

365, 301, 310. 30e=>>i3. lâ, >«, 67, 68. 

• ig, 4i4. Vi». (Voy. Xnf>9«'UJ^f>a.) 
Maiabaiûtari*t. 13n>i3, <]..67, >8i. Vte. 
ManhcUUua, 43. 46, 73. (Voy. tfanaWwM, 

Vannirnui, nuiutlr, paignie, 304. 

jVaniM, maia,.griffe, 304. 

MlnDsCHiTS Dl u XupoSaAAMpaf Kn^rani) 
■stSwftnp'a.il'Hiiio:) D'AuaAmiBiK. (Voy. 
lMpo6aXlJa1pa. ) 

MaimKntai(Eniemhle dai). 6. 8. 9, Sfi, 89, 
00, ai.,92^. 93, M, «5. 07^ OS, 111, 106. 
302, 303, 304, 305.300, 30?, W3\303\ 
303i, 304', 304', 304*. 304'. .104°, 305=, 
305', 306*. 306*, 306', 306', 306', 307*, 
307*, 316. 3!1, 330, 331, 334.347, 349, 
353,356,358, 300. .173.378,380, 384, 
385-81, 90, i56, 181, 3io, «07, 4i6, 
4&f), iU. 

ManiucriU de laivceiuian iyianùae. ft, 9, 91, 
U3i. 3413, 303, 304. 305, 306. 303.307*. 
307^ = 89, 387. 416,446. 

HanvaeHti do la tiri» dite dfkfynai. 5. d-t 31. 
3iO>S. 30?^ 304, 305. 3». 3a7=A.i6. 
■ iA6. 

Mannicrila priacipaat:^ 9), 99. IQO. 103, 

108, 302, 303. 304, 305, 300. 303. 367. 



ManutcriU iteondairti, 5, 6, 88. 9), 99, 

100, toi, 103, 107. 113,303.303,304,. 

305. 306, 307=» 89, 96. 

Manutcril de MvNu (Paris, 5B^p.5r,6o7.=H), 
5, 9, 93. 95, 99. lOfi. 107. 133. 303, 

303. 303'; 303', 30J-. 304, 30». 305*, 

306. 306', 307, 307' •> Bg, ,06. i5a, 
10,, ,7,. (Voy. fig. 6.7. 8. .9. ,..,3 
et i5.) 

ManuMri[deIlttDKn(Puù,*44i=*P). 100, 
107, 303, 303, 304. 306, 306. 307. 307* 
-96, 44B. ('Voy. fig. 19. II et 1.7.) 

Mu>u«critsde Paris, 5, 44,70.91.95.104. 
302. 303. 304.. 305. 306. 307. 33O-.89. 
go,i46.(Voirei-aprtsP,,P,.8j.P,,P,,P,. 
P,. P.. P,.) 

Maniucril>.du Vamcu (iV=.ii6i, V, — iig. 
V,= no), 5. 9, 91. 95. 100, 104. 113. 

302, 303. 304, 305. 306, 307. 307*— 
89,90,96. 37.1, 146. 

Manuscrits de Vimra (F— 1 lo, Ej— i4o), 5. 
9,40. 58,70,85.91,93,95, 107.302. 
303" — 43, 89. 90. 

{P=-=iio [olMi.ii3j|, 9; 48. 91. 95. 
30S, 303, 303" 304, 305. 306, 307-= 
65, 7*. 89.1. 3. 

(F,^>4o [afin iio])^ 0, 40. 48. 70. 
91. 93, 95, 107. Iï3i. 302. 303, 303". 

304. 305.906, 306'. 307-À3. 65. 71. 
81. 88, g6, loS. 

Manuicriiide P^iiui (P, = ai3&J, 44. 41. 95. 

101, 105, 303, 303, 304. 305, 300, 307 

(P,= i436], 91, 101. 302, 303. 304. 

305. 306. 307= 88. (Voy. fig. a8.) 
(P,= ai37j. 91, 302, 303, 304,305. 

306. 306", 307=88. 

(P, = i438), O-l, 93,95. 101, 30», 303. 
304, 304*. 305, 30«, 3d7, 330 =.88. 3U, 
138. 

(fl, = i4>39). 91, a&, 101. U3. 303. 

303. 304, 305, 30â, 307, 3âD=8& 

(P, = i445),9U95, 09, 101,303.308, 
:t04, 305, 306, 307=:8& 

(P,^36ii]. 91, 9ft, lOL 303, 3031 
304,305,306, 307 = 88. 



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DES MANUSCRITS. 



(P,-96 SÊppl.sr.). gl, 95. 101. SOS. 
303, 304\ 305, 308. 3*7 -=88. 438, 

(P,-.»ii5Bpp(.jrr.). 01, 05.502,303. 

304,304', 905.300,307, 330-^88, 138. 

HUMMcnta deVitniVe '{Di'Arehileemr*). S80. 

280.391='i38,9i3.3«7. (Vo}.V<tRuvE.) 

HanuKntt <(1e Vilrtive : FVaiwker, 989 = 316. 

Paru (i«>3*7^ S87 = ii3, i3o. i3«, 

3io. 4o.. 

Paris (71*7), i$l=iii. i3o. i3i. 
3ii, 4oi. 
PuU [73t8).S88~33a. 
Pam(7389). S88. S«l«=3i3. 
Divers, cit^ parScn^., 3ti. 
Marcellus (Plutauq.), 11, *j3. 
Hahiottb. 306. 
Murtoaa de menuisier, r57. 
UiRTM (Th. Henri] de Henn» (Jlf^ni. p»^. à 
TAead. da ijuer. Paris, .854. 1. IV), «4, 
66, 70, 71, 72. 305' = 35. 70, 71. 73, 

■ >o, 138. 139. 

Miucaliu, pitce mile ttan cmioùemenl, 303. 

(Voy. Â^w.) 
Hassiit [Hém. nir let t" < 

««/>]. Bi. 
Maiticalion (Mouvement de), S93. 
Matériaux (fWïlsUiK« des). 300. (Vdf. Mo- 

an.) 
MnTHKitÀTtCi rtrtkfKS (Paris, ThétbMit, 

■ 6g3.iD-i<i>io). 44,47, 60,65.114.119. 
128=1, ïi, 47. 48. 5o. 3i. 54. 55.56, 



60.7 


5.8. 


.81, 


lofii 


'>4, 


.17, 


1.8. 


131, 


■ 36, 


.3,, 


ïS8. 


139, 


i4o. 


.47. 


Ug. 


i5i. 


i5i. 


1B4. 


.67. 


1S8. 


161. 


.66. 


.71, 


180, 


181. 


i8>. 


i83. 


i84. 


.88. 


188, 


.89. 


■ 90. 


.96. 


'97. 


'99. 


toi. 


>o6. 


*67. 


ii5. 


ïi6. 


311. 


113, 


>43, 


i63. 


366. 


*68, 


169, 


*7', 


'77. 


180, 


181. 


sgo. 


»Ô3. 


«94. 


.99. 


;3o.. 


3o4. 


SbS, 


B09, 


336, 


.349, 


,355 


.377. 


loo. 


4o6. 


4ii, 


4i6. 


138. 


444. 


46.; 


464. (Vf,. 


TaÈVB^OT. 


) 












MjivniTi 


ms(Tart.) 


, 136 










HJx-p. 


1. A*-. .3f 


•. POLÏB. 










-.î60;3O9. 




Hédicis 


(M.. 


de).(Vo,., 


AfanMcriM ib la Xnpo- 


e,).xi</}p<x. 


1 













MA^^hMt. m«c4iM,wytii, laS. (Voiy. HacAiita, ) 
Hn^dlnipa. ctijèt 'd( yttOTt, mtehàit, 943. 

H^X'^*^'* inj^'ii'*''- 5i. (Voy. jtniAjtKIttr.) 
HtîDv pour ruljo», 3o6. Kùck.-RBw. 
Mbibtsb {Ek caiofi. fotybala comtttait. Gttt- 
' ringit, 1768, [Mit iM°], 7, 47. 4S,'49. 
50. SI. 52, 55. 54. 55, 56, 57, 120, 
305'=49, Si, 63. &6. 87. Sg. 63. 71, 

MenechniG, SSO. 

Jfnua, taiU, piandur, 166, 306. 107. Vi- 

Menuitier (Marteau de), 187. 
MéMHittP.). !S7*±i4i, 347. 
Hicreirfdnrf. monlonf ou pùi'droil ctWlroffînicr- 

médiéirt] data h hûii névrotoiu. Btn. Pbil. 

(Voir, hunuidiiârè.] 
Méthode, autiqae du module. 30Q. 
Uitpor { ÈU^tiM ],Uapruia AuBret peBT, ttc. 

MiCBiuD [Bicgr. unit.), la, 3i5. 

MiLLEH [Journal du SmaMt, avril 1868), 87, 
303-, 306'=i88, 366. 

Mine, poids grec» loo dnchmeais 4^^63. 

Modioliu. Uaon. 307 = lo3. Vm. (Vof. "Hlp- 
(«•«■} ■ 

MotMix, 12«, ISS, 130. 132. 140. 195, 190. 
201, 303, 204, ÏÛ5. 206, 3S7, 208, 209, 
210,211.212.213,214. 2t5,216,»a, 
321, 229, 223, 224, 640, 241, 946. 247, 
295, 303' 306', 306*. 30S". 566'. 30{'. 
306', 311,312,313.314,915,322.393. 
325.320.337,328.331. 332, 339. 341, 
353, 356, 365, 360. 367,369. 370; 376. 
377. 383, 365. 387. 389. 390, 393, 39«, 
J95, 9«7. 398, 402. 490» 106. 116, 
3ig, 333. 318. 363. 193. 35g. 4t., 43s. 
463. (Vdj. Làecme, Tnû, TpffF''. PoiWBtn, 
QOihn.) 

MoigDOD. 197. {Voy. DtipvB, Talon.) 

Hoise. 171. 186, 186. 194, 213. (Vo;. %. S.) 

MofEJj'UM'. engin à tattant anii/ae {i batUMaa 
vrriieal), piernir-frbudè , 295 = i4g, 186, 
143. 149. PuiL. (V07. PierrUr-JrwuU. £*<(■ 
Toveï. Onagn, Calapwiu ranoÙM.) -^ 

38. 



D'ALBUHDBIB. 



db, Google 



300 



CHIROBjlLm'E 



CALKIAHDRII. 



MonttBOn uinnttSBI. [VariHù, 9 n 
par M. P. Hcninée),237=-ii8, li^. 

Montage, 197. 198, S52, S53, S5S~i79. 

VaNldnan, de Bumlagn* {atliiiene), i9. (Voj. 
OpivoêdTJii.) 

Honlanl, jàice vtriieaU du hàli nAiralone, 16B, 
176.305.305'. 313,314. 315, 317,321, 
.')23, 3!â.325.32e, 3S7. 328. 341. 370. 
390.391 = 74, 190. 193.113, «77,179, 
378,456. [Voy.PiWJniil et fiB.6,ï3rt^.) 

Montée tCant vaàte sarbaiuie , 320, 350. [Voy. 
Abm de panier, ] 

MoiiTEsqiinu {GmnJev 't dicadenet dtt Ro- 
maini), i36. 

Moulure, eorpi longitadinat ime mocAùie de 
j«t, ISO, 101, LOa. 164, 160, 188, 324, 
235,302,281,314,331,334,330.339. 
344,340, 347, 365, 306, 37O1-1S9. 159. 
166, 188. 18g, 143.359.407,114, 437. 



NOTICES 

■607. 



MoBANStiRB, iupecteur général A» pont» et 

cfaïuuéM, 36g. 
Houn. Leçoai <U nJcanifM pnOi^ue. Puii, 

i853, ia-8*. 
Mrataiu, 303. 300, 336a>iSi. 100, 106. 

(Vo;. Tpgfia, Inciiio.] 
Mot maintenu me niïoi). 114, 110. 
Motif d'ornementation. 303. (Vojf. IMcin- orfû- 

Honflei, 53, I74.309d75. 

Moulage dn hrvnie, 271, 380. 

HoutoD. 304', 304'. (Voy. Didie. Stmiutu.) 

Hoyenlge {Artillerie du), 59. 

Mulets (Attelage de*] à la charrue. 300". 

(Voy. Éxfavpa.) 
Hu*ée d'artillerie (Parii), 4. 7S>>i48. 
— -~- de l'Ermitage (Saint-Pétertboiirg), 147. 
' ■ de SaiDt-GenDaii>«n-Laye, 4^= i48. 
Hyna* (Mi. dit dt MiiwJde). (Voy. Ma. de la 

XtiffoCaUMpa.) 



NabucbodonoMH', 49. 
Napol4on m. 80. 87. 
Ntniale (organoM) , machine de jet nanale, 49. 
Mta»icûc. viaement, à petiti eonpt rapides, 3o4. 
Pau.. (Voy. Batlage. Éemmstagi. Kpàm- 

Nerfs , taido»! pour faitceaax nAirMonet , 82 

141, 198. 209. 279 «117. 3i6. (Voy. 

VdùCMU.Tiivof. Fibre.) 
Neninai (/nnit). e/Met de fhru tordMei, 

Via. 
JV«nnu, faiieaaa tarda, 15. 82. 277, 290, 

316. Vm. (Voy. Ntrf. tendon. /aUeeaa.fibn. 

TJ.o«.) 
Naasu. {Bmiar. oc Snppl, Comment. Lcmbc- 

cii, Vienoe, lOgo, in-folio), 43, 45 = 46 

5i. 
Utopd, eonit urdUrv, 159=>33, 167. log 

Hfa. Pan. 
Ntffpov. nerf, ttntbm [àfbn ^loilifna], 3. Uitt. 



(et non 
ov). 106, i85. 






NérrotOM [Sfslime dit), i lorùon de iwr/t, 

nhroiimt. 15, 50. 80, 83. 84, IS3. 132. 

US. 154. 173, 185, 198.300,337,341. 

348.349.353,869.304,385.399.399. 

301. 305% 309*. 305'. 300*. 300'. 310. 

311. 313. 333. 344. 370. 397. 416-Si. 

117, 149, 181, lit, 119, 336, 179, ig>, 

307. 3o8,3to, 3i6, 330,437. 456. 
Nkwtod (William), tradactoor de Virattri. 

iSi, 161, 3o3, toi. 
Nicomède. géomètra grec. 320. 
Noix de la diUnte ifu engin, 161. 
Nomenclature antique, 339 = 74. iSl. )43. 
NoNiiis, 33. 

Noria, thabu à godeU, 309. 
Notationi graphiqnei (CUnii.). Ql, 95, 113, 

114, 115, 116, 117, 118, 119. 309^380 

Kl4o> 4i6. [V^. Armait eaxfigarei.) 



db, Google 



DES MANUSCRITS. 



301 



O, a 



cemouLUTB 



(^iquM (DiraetricM) , 370. 

OUùpiitè dti ailu palmloiut [Baliit€, Oàrob,), 

307*. 337=ï4o. 
ObloDg (Collier). 316. [Vvj. Kpbm.) 
Oblang ou onle (Buillet). 119. 
Obserratrân (Poste d'), 188. (Voj. Ajit, Cap- 

CBl. Ma n,«d. 304. 304^ 373. 377. Pbii. 

(Vc7. (M.] 
Obeau. 190 = 188. (Voy. aiipvf.) 
ûfiontvodtrnK, i tmiùtoit, 177, 179, (Voy. 

Onagre, pierritr-fronde, 15, là. 24, 30 ^i5, 
17. ig, lig. (Voj. ttcwdjFKtn, Ëmroxw.Ca- 
topulu ramoiiu. ) 

Oncialei (Confiuion da lettres). 68. 101. I16. 
(Voy. Qmntilit ntuniraia.) 

Onglet (AuembUgeà). 346. 

(>(ii6tX^ . ox^UJc , engin à frajtetUt aigu , 320 . 
963, 397 -=119. igo, 106. ii3, >66, 
t^i. 17g. )8ï, 186, 199. PKa. (Voy. Cn- 
Kipnlt«. Goiln^Ie. CUrohi&ite, B<i/ût«.) 

6ml, md, tram miid, 304, 304'. 306. Hiaoïr. 

Oi^anebdiitique, 132, 301, 344 = 111,136. 

oKillatoire, 394. 

Qfyavo», orgatam,tMil, mgin, igo, 137, 18a. 
UÈn. PBiL.TiTn. {\oj. MiTxanfO 

ôpOeyérior, rtetanglt, loi. Pbil. 

Orient, pt^i d^orijùu Ja noctiiui dejrt, 143. 

Orientation ifa piiçtt «faiw hucAvic. 1S7, 191, 
320. 331, 332, 340. 341. 344. 3», 363. 
389, 390» 166, 181. 107. 110. iig. 



lAo. ail, i>t,i54. (Voy. I 



:, DefoT' 



d'ju.iuiivuii. 



Origines dei aucAinM dejel, 159.(Voy.fig.4.) 

— desmnrU n^mlfifui, 36S, 381. 

Opnnténit, à ptat iaeUiU, i monlim oUifnc, 

ou pent-étie mgin [^tmphiu) de monbijae, 

53. BiToi. 
Oraemeni moulé, 330, 386. 
Ornementation de» engins, 403. (Voy. Démr 

artitiique.) 
Ù*, nu', U. CMuu. égal à: 128. 129=- 138. 

H4r. Vmi. 
Oi, bouche. 203. 

OiciUon, OMtUcr, M'favr, 393. Vraii. 
OsdUation. 383. 
OfciUmn, fi^ vtirtuie, reuoK m^uUifue, 31, 

122, S81, 290. 392, 393, 394 = 3i6. 

3i8.Viiit. (Voy. PmUMi.} 
Oteiuit, bâdier. 293. 
OHer, 464. 

Ovale (Tncé île l'), mue de panier, 36A, 365. 
des KifiSMpu (CAi>«i.). 133. 284. 

393, 394. 305, 305'. 305', 305*. 305'. 
300', 316, 317, 318.319. 330, 334. 320 
327, 338, 331, 333. 339, 340, 363, 391, 

394, 405=359,364, 36S, 366. 367. 368 
36g. 458. 463. (Voy. Epfxof. kvia6xvxXot 
etfig. ig, 3a, 3S et 55.] 

Ovale (Lncame), «JoM tartilivie nmaine, t*g. 
OnDB [Métamorphoitt] , Hj. ' 

Ô9p4v, rtbord mwce, 173. Philon. 
Oaias. 144- 1>5. 



O (Pifece n>nM <fe), 304', 304-.3SI,378. 

379.380. (Voy. nrf7t^.} 
PiLtoLOsints (llecensioa des nuiiBiatti de la 

Ptjiorcétiqne au i' stide, sons les anipicei 

des)', 9 = 8g. (Voy. Monmcriti iblaXiipoS. 

flacnuim byiantine.) 



Hâiimwa r^fis, are à daaiU a 
linlane, 339, 305'=i4>, 1 
Hmdu. (Voy. Ait arahe, tcyAe.) 

^aiiwtcvof [ipyoror] , mgin palinbme, i hal- 
tanli cxlMran ou eoiaerynU, Mûl(,4,78, 
79, 123, 133. I5S, 179, 188. 193, 194, 



dby Google 



302 



NOTICES 



195, 198, 199. SOI, 303,82S,2S7. 838. 

S39, 233, 234 , 335 . 230 . S39 . 340, 344 . 

245, 346. 347, 348. 381. 295. 298. 300. 

305\ 331,339,343.344. 370. 419.430 

= 3i. 70. i46. 1I9. i«5. 166. iSa. 186. 

igo, 106. 107, 3i4. ai6, atg. i3i. *to, 

lii. 3l3, i4i, 145.317, lig. 363. 168. 

183. 199.330. il i,4ï4. 458. 46i. Mb. 

Pbil. ( Soj. Bdisu. SotrfiM et Gg. 9 pt Si.) 
Pidintone (BattetnenI), 158. 188, 193. S27, 

23Ô. 240, 281.295. 298. 301. 306'. 311. 

319. 330. 337. 331, 371. 389. 3«0. 39S, 

397=.*8. (Voy. fig. 9«l i3.) 
PappuB d'AleiMidrie . ii3, iso. 
Parabole (Tracé de U), 33 -=34. 
Parabolique (Tir). 236. 

PlHAlTPOMÈNES. 1)5. 

Parallèles, nom daiuU par ferrtail amx taUet m 

écaiiotu da tngim ntiirolona, loo. 
Hopaofinif, monloM, ^ed-iinM [da hâxi nicn- 

tnat], 176=191, 116. Hilt. Pun.. — Pa- 

Totiada, igi. avA. Vrrii. — ~ Paraalade, igi. 

Du». — Pdnulole, 74 , 40i. (V07. knafli- 

Ti|«. làtoo&^éni, Pitd-dnit latirtd.) 
Paris (Mu. de). (V«y. Mu. de la 1.tipc6aXtJ- 

<T7pa.) 
Pirn dUtuY^ulamim , l^^. 
Pattes de scorpioa, iii. 
n^oc . j;HUM«ar ou tComJfre, 306. 306'. 317. 

337.345.359-417. 
UrXeiavotêlit, m Jir de iaehe, en ipume ia- 

roiule, 303 '. 
ntXtKtiHH, comme «cAmnnxiJiff, 129, 303, 

303'. 
ndciuvtnèt, tomme viXtiatetièitt, 303.303°. 
Pmdalai» {oscillam}. 3î8. TenruLL. 
Ïla>iaaitl6afuit [6$i€sHt), mjin à JUclie de 

5 empana, 166. Phil. 
Percée (Pièce) , 2(fc. [Voy. DcphpUTM. Ditoa- 

page.) 
'ntpio)-aJt, mayeti de rwalioR, 196. Pbil. 
IlefH«7o^. ùatU à hec, 196. Pua. 
îliphpvTos, pièce découpit en courbe, tcuw, 

UéB.PBn..;i><ritrrtaj,icaMia,fàimfit,Vnil.; 

Périuite, DuF. 130, 180, 3l<4-7i, 100. 

3i5. 333,401. (Voy. 5ciuoiB.) 



Iltpén, broche, gottpSle, 304. HÉR. (Ch'rei.). 

(Voy. Fibula.) 
PsBBAULt (Q.). ArekiteeiandeVitrttve. Paris, 

1673. in-foiio.7. 55=178. 100, 3i5. 
n*TpDfi^Aof .ptcrrùt-, i4g, 343. ï86.Pfln..(Voy. 

&i6aSà3j>f, fiFifnMKM. HMrf^sM. Pinrier- 
fronde , Onagre , Catapalle roawine. ) 
Peuplier, 464. 

Pièce, 303''^ i55. (Voy. Kw^.) 
Pied, menutrle i< JoigU {— «"".SoS). 303*. 

des Kipeia7pa, >'U4. (Voy. fig. 37.) 

— des machines de jet, 174. 20S = i66. 

»43. (Voy. Affût, Kapxifeno,.) 
Pieil-droil. wmtont du bâti nitmiene. 170, 177. 

178. 181, 182. 185. 191, 103. 195. 196, 

197. 306, 221. 253, 306*= 198, 196, 

306. ii4. ti6. 37g. (Voy. Ifaatant el 

ri6.«.) 

Pîed-droil central (unique), 17g. (Voy. IfaiTa. 

Pieds-droits jointifs, 106. 

Plene, 199. 3S7. 295»4g, 34g. 

Pierrier, 16. 144. 151, 158, 803. 219, 395 

-ilg. 343. 16O, 161. 453. (Voy. AiSo- 

Sitiût, DcTpofifAoc. 6vétapoc, itewéyim». 

Onagre, CMapalie nnnotw.) 
Pierrier -fronde, à battement trertied, 395 => 

i4g, i43. (Voy. ËWnwOf . Hm^wt. Cala- 

ptdle. Onagre.) 
PiHDjuiE, 1. 83. 135. 140, B2Q=>83. ng. 

I30, i44, 344. 
Piston. 309. 
Pilon, 305*. 
IIit7^d>, piiet en firme de D, anert dtmUe, 

amarra de la batterie, iivle, 94, 95. 304. 

304'. 304'. 305'. 805', 321. 378. 379. 

380, 381-445. HànoN [Oiroï.). (Voy. 

Amarre, Ancre el fig. 3 1, 13 , )3 et i4.) 
Pittariam, 304, 304'. 304*. (Voy. Unlépto».] 
Pivot, 77, 234, 273. 280. 304'. 304 ■.305'. 

805'. 305', 307'. 307*. 321, 327. 331, 

333. 370. 376, 377,381.388,385.387. 

389, 390. 39t. 392. 404, 405 — iig, 

379, 391, 196. 33o, 35g. 438. tio, 4ti. 

445.456. (Voy. fig. 36.37 et 38.) 
Pivoter (Lbrement), 304, 375. 



dby Google 



DES MANUSCRITS. 



303 



PhabngM des doigts, 303. 364. 304. 

Pliéniciens . iaecnuari de laBalûtc, I43i 
Fiiiu)^ DB Btuhcb, ingéuîmir ^c (BcAotm»- 
xûv yiyet &, AifinaaaiZxû* UyasE; Math. 
nr. p. 4^io&, et KOcH. lUisT, p. lào à 
3i6) , 7, A7. 50. 61. 78, SS. 83. 84. 122 , 
133. 1U>. 148-, IM. 153. IM. 155.31)0^ 
201.225.226,230. 244,340.250,351. 
252. k 260^ 261, 263, 263> 367. 274. 
280, 303*1 304*, 307'. 307 ^ 308. 309. 
310, 312. 31â_342. 365. 397=.5. ai, 
56, 68, 71, 75, 83, 116, i36. i3g, idg. 
i5i, 166, 186, 188, igo. loi. 30&, 116. 
110. 133.118. i>9, 339. i43. 1^9.155. 

363, 366. 168. 169, 370. S71. t^i, 177. 
179,180, 183. 1B4, 385,186,187,988. 

189, 391, agi. agi. *9d, agS, «96, 398. 

399. 3oa, 3o), 3o3, 3o3, 3o&, 3o&,3Dfi. 

307, 3o8, 3og,3io.33o. 34g, i>i.i6i, 

iSo. 4S8. 
PUcM [Défense des). 432 = 368. 
Plan (ou ue) ilu tir. S45. 246, 347 = i>6, 

33l. 

Plancher, 186.213 = 307. 

PlancbBita dëcoupte. SOC'^iSi., 101. 4a3, 

407. 

— ^ , (DoMin.aur). 346. 

Planisphère ou Zodiaque de Dendérah, S07. 

(Voy. fig. 16.) 
Planisphère des trairaiii de Thésée. 297. (Voy. 

Gg. 16.) 
Plat {Pièce posée à), aig. 
Plateau. 160. 
Platon, 403=°a3o. 
ttXérot, Uuyear ou diomifrc (fut pUin, 303. 

305, 305', 339. 330. 3B7. 308.««4i7. 

m». Pbil. (Voj. BSpot.) 

PUUTB. 116. 

nAaiiw. 305, 305-'. 314. 
Pliub, 143=114. 

UitreivutMl'. CMgÉ [de i'ofporeU.Kdwnuit*), 
130, l69 = >3o. 178. 383. fléib Pbil. 

— CapiaUiun, ViTH.j cA<y<iiMii,[?), Pwa. 

— Areadt, porltfiu [pour 6A|ài>'P0itltif), 
V. Pnoo, (Voy. Anmde. PortiqM. Coft. 
OâttU.CtJn.) 



Plongeant' (Tir)^ 336. [Toy. Pvniol^iur. In- 

dini, BtUunbant.) 
Ployage forcé. 317. 
Plutuiqub. 19 = 31, i3i> i45h ia4. 
nrnifUTiJKf, PneunuUifati 130, 3O0. 
Poids du projectile, )99,.31fts 310, 259.309. 

420=>3i8,a68, 463. 
de l'eDgin, uUlùipomrU batdoft, 303", 

405=468. 
— — des faitceaiu. 368. 

de poudre ou charge . 336. 

Poignée, 194, 435. 

Pointage, 174. 

Pointe de Qècba, 369..303, 394» i5. 

Poire (En forme de), 307 "=397. 446. (Voy. . 

PouOBciriQDB DES A\ci£\s, par Dureau de la 

Halle. 230. 
PouoncËTiqt^ dbs Ghbcs, par Mi C, Wcscher 

(Paria, 1867, in-4*, Impr. imper.}, 3, 85, 

86, 87, 88. 103, 117. J28. 227, 251. 

302, 303'. 303* = 1, 5, 33, ï4. 33, S.. 

60, 88, 96, 103, io3, 111, III. ii3, 

11&, 137. >4o. 149. il5q, 156, 166. iSi. 

tSg, 198, igg, 101, a43, 37a, 377. 336. 

377, 387. 388. 3g7, iofi, a38, 446,453, 

484. 
neX\£6iet [ÙblBtkii] . eagvi p^jboie au rei/ol> 

DIT. 47 = i55, 171. 
PoLiBB. Hist. 18, 10-^30. 116. i36, 3o5. 
Pommeau. 307*, 307\ 385. 390. 391. 405 

™*i97- (Voy. EmonAff. Poire. Boarretel et 

fie. 17 ««8.) 

Pompe, 300. 

Pi^ilius Lanas, i35. 

Portée des engins. S38. 252. 357, 259. 263. 

264, 323, 416, 418. 419. 420, 431» 

37g. 

[AmplificaltondaU). 352, 264. 379. 

PoHée de la Chirobalisie, 415, 416. 433. 
Panicas.portùfge.SOÙ, 341. 340. 351.353, 

353, a5A. 360, 361, 36&.t 370» 17S. 

179. 359, 39L (Vcj. Béti,Cage. nXi»8U>p 

et fig. i5, iCet.Sg.) 
Ports (Construction des), i6fi. 
. (Défeuedes), 16g. 



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304 



NOTICES 



Posta d'ob»WY«twn, 188. (Voy. 4^, Hme. 

t* KapXiftno».} 

.GBiBOBALins Preuoir, 3i5. 

n-ainotr Poulie, 174. 300 — m. 

D-uBtuDRiB. Ponirelles armées, 33i. 

Précision (Oulîl en engin de}. 3i3. (Voy. 6p- 

PrmUr canlina, Huu eampler Ui tenoiu, 137. 

ViTB. {Voy. ïaplt tdpfuni.) 
Princtpaui manuscrits de !■ ChirolMliste. ( Voy. 

Maaaicriti de la CSùnhaiisle.) 
Profil (De). 303, 321. 3Sg. (Voy. i.pAnipe» 

(«rrf].) 
Profilée (PiËce) à rainan ou languette, 303, 

303'. 
Projectile, 158, 108, 187,227.364. (Voy. Bi- 

Aof.J 

rond, 199 >= 165, iSG. 

aigu. 199. 220 = 61. 486. 



ProUxa iractiola {baliilm), ii.Vio. (V49. Bp»- 

Proportions des machines de jet, SOI k 824, 

S53, 332, 342,353»ii*. 
SMpra, talon da baUaat, igi, igg, i83. Hés. 

Pml. (Voy. Totm.) 
Ihtfiiyiov, diletle, rthord, bord ttune gtiuiire, 

216 = i5i. HÉH. (Voy. finccnlo.) 
Jltiptii, oitc.eiuanUe dent Moehàie de jet, 190 

-188. Hin. (Voy. Affit, Ktpx*-"^-) 
PTOLÉMiBS (Progrès de l'artillerie sous lea), 

141,152. 153. 305". 
PtolépMB 1", i3g. ' 
Ptolémée PbiWelphe, i3g. 
PtoléméeVI, i35. 
Ptolémée VII (Évergètell). i3g. 
'UvpoSàiati, arme à fia., eaaon, i3. 
Puissance supérieure du XaAj^ikevai>, 270. 



Qaadrangidot (in eordina) , 303. • 

QBodratum seu dofaHun, 303 ', 

Quantités numérales, 91,95. 113, 114,110, 

117. 118, 119, 345-188, 371. 
Qaeue, 339. 344, 373, 375, 376, 377. 378. 



383, 3S4, 388, 394, 398, 401 ->5), 

161, 359, 438. 46i, 464. (Voy. fig. ii.) 

Queue d'aronde, 125, 160. 161, 303, 303*. 

305*. 368. (Voy. nti.wkhot, SecnricIaOï.) 



R, P 



Rainuro. 160, 161. 164. 303°, 303^ 305', 



307'= 



.53. 



Rainuro (Profilé à), 125, 203. (Voy. Im- 

gaetie.) 
Rampant de fronton antique, 327. 
Rasant (Tir), 230 = ^49. 
Rebord, 216, 252, 305V {Voy. Baecala.UTé- 

piy«*.) 
Hecension byianline (Manuscrits de la), = 

89. (Voy. Mantuciiu de la Chiroholute.) 
Rectangle aalique [2 de baie pour 1 de haatear) , 

345 , 350 , 365 , 368 , 370 , 385 , 389 , 394. 
Recul, 233, 300 = 3ââ. 
Reculoui (A), 70. 



Rsrrys (M. VKncHiai de), 3, 78, 87, 287— 

id8, t83, 1.U, 305,i4i, i4i. 
Refoulement, 168. 175. 
Refbuloir, 164, 165, 303-=i5i, i63. (¥<?. 

CroH<, KoTSj'u^/c.) 
Refiu (Jusqu'au), 304, 304', 375. 
Reg^, pâce de machine, 303^ 304 = 106. 

VlTB. (Voy. EoMb.) 
RlIMBK {Hitl. prûhlem. otbi daplic. Goittings. 

.798,in.8-),aïO. 
Rellchement des faisceaux, 257. 
Remblai de fortification, 166. 
Renflement de* pieds-droits, 177, 307\307 '— 

197. (Voï.fig.6.) 



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DES MANUSCRITS. 



Repos (Engin an], 3i6, a3i, ^it. 
RésUtance des matériaux , 309, 

ptMÏve, 406. 

Ressorts métalliques, 31, 34.50. 51, S2, 75, 

82. ISS, 124. 141, 14S, S49, 201, 208. 

270,!72,S74,275,276,277. S78,2'79, 

280, 285, 202. 295, 305, 305', 305*. 

305', 305'. 30fl*, 309, 310, 324, 339. 

351, 404, 405 = 38, 3g, 8i, i65. 381, 

191. ig3. igg. 3o8, 33o, 4i5, 46s. ^73. 

(Toy. fia(ieMpM.) 
Ressorts d'acier, 70, 123, 123. 133, 153. 

154. 384='ig3.35g,45t.455. 
debronie, 84, 122. 123. 153.249, 

261, 270, 272, 274. 275. 276, 277, 278. 

309= i36, 371, 3o5. {Voj.J^x^'"«' ^ 

fig. .5.) 
Ressort k boudin, 284. 
grinçant, ig3. [Voy. TptUiP. Stri- 



s [de telle), 112, 116. 
Retombant (Tir). 236 = »49. (Voy. Poraio- 

e d'une voâte, 356, 361. 



305 

RïtrncRu, reçu/, moatianenl à reculons, ratJt, 
28 , 235 , 300 = 3 1 , 70. TniTOLL. ( Voy. n«. 

Revolver (Catapulte), 47=}55, 171. (Voj. 

lIaAt£cfiof.) 
Rocfael (Roue k), 30b. 106. (Voj. DoigttCor^ 

bam, IL6pa£.) 
Romains (Relations des] avec l'Egypte, 153. 
tofi€oatit , tn Jorme de par<dlSogrammt , 101. 

HÉn. Phil. (Voy. ôf^So^civicr.) 
Rondelle, 305', 305' = 463. 
towi,Jon:tvae. imjadilon, «8g. PaiL. 
Rotatoire (Mouvement), 283. (Voy. rersotio.) 
Roiie dentée, 3iS. 

hydradiqne, 309. 

Ruade (Par), 31, 300=1=70. (Voy. Rtcai. Ht- 

troclBl.) < 

Rubao^ méuHiques, 270, 371, 272, 274. 

S75, 276, 277. 278, 305, 305', 305*, 

305 ', 305 ', 305 '. 305 ', 305 ^ 3 1 7. 320 . 

328, 329, 370-136. 3io. (Voy. &n/- 

J„.) 
Ruban en spirale. 284a=3i5. 
Rudimen't \fl n^rotone). 82=igi, 456. 



s, ï 



S lunaire , 305 '. 

M (Arc en forme de), 147. 

Sdrat.306.306',306', 334. 337. 333,339, 

340, 343,344, 348, 354, 358,362, 303, 

370, 389, 394 = 197, 397, 4i5. (Voy. 

£g. 3o,3i,4i,4i et i3.) 
Sajilla, yBdie. hayàtttt âe trait. 13= i3, i5, 

>43, 334. 
SasiOariaé, onAer, t3, i&, 18. (Voy. Ar- 

tktr.) 
SoiHie, 306.385,386. 
S&DiiiiSB [Dt n 

in-4'), 7,39 = 
icab, échelle, 300. 

Sidortun (voy. Mtaiiucriu deVnRun), 291. 
Scie, lai. 

Sdpion Émilien, 20. 
ïuopiirtt (voy. î„n3i>M), 1S7. 



. Romtm. Leyde. 1G57. 



TOHB XXVI, 3* 



parlie 



IntfiiiM, Itaailla, 1&7. Uia. 

ZxAqpdnif , rigidité, i5i. 

ZxoUxw (voy. SittySiiia), 157. 

ScBNBiDBn (De Archiuct. ViTfitivi, Leipiig. 
1807, in-e-) , 7. 286, 287, 289, 290, 303^ 
303', 303'. 305', 307* = ai, 57.18, io5 
139, i4i, i4g, i54, i56, 190, 100. *oi 
ia3, ao6, 107, 316, m, >i3, *17, 119 
33o.i3i, i38, i43, 168,177, 179. 3ii 
3i6, 3>7, 3iS, 319, 3i4, 3i6, 317. 344 
346, 4oi. 4ii. 

ScnOLUaTB d'Hamère, 945. 

SCHWBIOBCtrSBB (AlHÉNÉB, DipHUIOph. Btim- 

boui^, 1801-1S07, iii-8'), i3g. 
^tMoptlSiov, scorpuin, machine de jet {ptdî ta- 

Ubrt), 18, 21. 299 = aQ, i3. P01.W. VtJL*. 

(Voy. ÔEv«(;i>f(, Xiipo6iUi'(r7pB.) 
Scarpio, tcorpion. 23, 24, 55,122.158,335, 

39 



db, Google 



306 



NOTICES 



362, 285, 305'-i5. i8. 19. 31, iS. 

*43 , 177. ViTR. Vbo. (V07. jranniuitiia.) 
Scorpion , engin palintone à prajectite aiga , pt- 

lite iaiUu, 14. )5. 10. 17. 18, 19. 20, 

SI. 24. !5. 27. !8, 20, 30. 31. 96, 59. 

60. 143. 175, 235, 337. 281, 283, 283, 

285, 292.20'). S95. 296. 397, 298, 209, 

300, 301, 396. 4l8 = i8. ao. 35. 3o, 

70, lig. 3i6. 33i. 4ii. (Voy. ChinbalUta. 

I-opitioï etfig. 17.) 
Scorpion (in*ecW). 296. 297. 298-3i, il*. 

(Voy. Zodiaque.) 

pouisâire, 297. (V(^. fig. 16.) 

Xnopuiot, icorpion [iiuccte et engin tatittigue) , 

I9.-J58.29fl=îo, i3, lig. i43. 4i4. 
Scorpiai, icorpion (infecte), ligne da Zodieufoe, 

i5. 3.. 147. Manil. [Voy. fig. 16.) 
Senaia.icuimi.tabhdn HUi paliMone , 180^ 

100. VlTH. 
Secondaiics (MantiKiito) de la XdpoSaAJJ. 

&1pa. (Voy. Manaicrili de la ChirobidiÉte,) 
SettaielaOu , en queae daronde, 303, 303°. 

(Voy, Qaese iaronde, CaAfxTvM.) 
^hiroulit «x^l"'- fif""" Innoire, £rowianl, 

cr«iM{iU gailraphite(>iideehin>b(diite),ÏH, 

303, 303-, 370<=i5i. Hinoi (Oin)*.). 

(Voy. Lunaire, Craiiianl, Crou«.) 
Semelle, 160, 170, 173. 183.' (Voy. TaiU, 

Éea$ton, Seattda, ntphpnrot,] 
SintQOU [Qumit. naOtr.: DeTnui^.). 37, 283, 

293,305-=o3a, 116. ii5, 3it. 
S<¥UDte(VenkiQdei), 117. 
SeipsDleaa (Serpentin, Vnc), 304, 304*. 

304', 304', 304-, 304', 348, 377, 378. 

380. 382. 383'' 35g. 138. iii, Ut. 

(Voy, ^paxàrrior et Bg. 1 1 et 11.} 



Sanvre (Pitce de), 304* = 57. 
Sernatt de» madûnei dejei, 342 «iii*. 
ZiAipitTOMr, niinlant, engin à reiêorlt de fer 

(acier). 75, 76. 80, 285. (Voy. K«^i' 

^pn, Beuorti d acier.) 
Si^ du dédie (sur le tiroiT], 372. (Voy. 

t.>Mait.) 
.SUge(Enginide), 431 = 166. 



Sig<e* des manuscrits de b XttpaS. 302. 

S1LBUISCHLÂ6 (Disiert. tur Ut princip. noei. de 
guerre dei aneieni, Mém. de l'Acad. de Ber- 
lin, 176a, p. 378 k i3i). 7=159. t83, 
101, io5. 107. 3i5. sig. 

SiLinos. ailiMe grec cité par Til«-LiTe, 11. 

Silhouette. 435. (Voy. Décw artûltfw. Ow 



■) 

Si uns iTtucua, 45. 
iitù/Hicetn.... 120, 157. 
SiaEini. 23. 

Solidité des constructions antiques, 258. 
Sommets principaui (d'nn canevas d'c^re). 

363. 303. (Voy. Cmmu. Éptrt.) 
Sommier, 184, 205, 255. (Voy. rpiCtit et 

fig. 8.) 
Son musical (des cordons névrotones), 368, 

177. (Voy. Soniitu, Uititun, ùiiorovainve.) 
Sonital, um nuuicid, Vitr. [mgualent lonirBM 

rei^ondere, Bi^rrr à Funiison, ifunowùirtiit , 

PBtt.), 168. 377. 
Sonnette à déclic, 304', 304 '. 
Soubaisement (du Portifpe, Chirob,], 353. 
Sou^tJon, 179. LVoy. twotfltprii.) 
Spiadam, poiiue de fiche, dard, j&clie Ugire, 

14, 396= i5. II. 3i. Vio. Amm. Marc. 
XnAifuaSM , (fnn empan, 307. 
SidSa^oe, empan— 13 doigts = o'*,33 1 . 
£0^, teitnee, t44. 
Sophocle. 1. 403. 

Saint^îennain (Musée de), 4- i48. 
Stade, 483. Longi)eur=> 166-. 
Sutistique. 85,80,90, 97, 101, 110. 
Stéréotomie. 33. (Voy. ^Upapnd.) 
XnffwM, tapporU, 304'. (Voy. Kotex*''-) 
Stoïciens, liS. 
Sthatico (Vitbutb, Venise), >5i. 161. lOi, 

io3. io4. 107. 3i5. 
Stbi (racine). 203. 305*. (Voy. KapSialpu.) 
Soia, eanndait (Jane colowie), 303*. Vr». 
^Tplyi, canneJn/v, 305*. 
Strident, grinçant, 305*. 
iiCrtderc ^mlthu, grincer det denli, 303. 305*. 

Cels. 
Znili^Kw.cAbiuietle.pifMtre, 306. 306'. Uia. 

[CUrvb.]. 



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DES MANUSCRITS. 



307 



Sulwlitutioa*, 95, 113. 119. 
Sucala, tpruil, 177. 
Suidu. (36. 

in-folû), 387. 2»l='3i7. 
SapporI, S07. 
{de déclic), 161, 168. 304*. (V<^. 

fig. ^.) 
SuppresùoD», 95, 113,114. 117, 119. 
SurbaiMée (Voûte), 320. 
Sarnun 00 [l!«Drtiini , inu ilïMUj JcuoM, 3 1 i. Sfat. 
Stylui, ilj/U, pointe, calooM, 306. 
ÎX'^vpta, Mrroa, gidutte. Jéimie. 164. 304, 

304*.375=i4i. Hin. Phil. {Voy.Vtma, 

Gâchette, lUienle.) 
Xif^ito»,ou^ieo>mmiUttye,l69='tio. His. 

(Voy. Commeltage.) 
Syinbole (de U CkirobaliKe) . 138. 



Xi^fierfiof, de dimmtion propartionnée , 345. 

Hin. 
, ^li^t. ai$emiU À denture, rivé 4 , 303 , 303', 

305. 305'. 305'. 307, 330. 388. Hin, 

Pbil. (Voy. kpfumlét.) 
Sjntltèae (de iaCUtobalûle). 131. 132. 133. 

303'. 304 ', 305 ', 305 '. 306". 306 '. 306 '. 

308.310. 315. 316. 348=3i. io3. 
Sjraciue (Siège de), 18. 366. ti4. 
Syriens, înteRleart àt la ealapaltt. 143. 
aptyS, earpt, auMare, totdute ttâÇuStXiit, 

125, 164. 188. 303. 303*= iSg. 166. 

189, 106, i43. Hin. PuiL. [Voj. Cmdiàe. 

Moniart.] 
Syrias, cojilùie. moulure, 303. 
£w>ii*, pia i rainure, Imt rou^, 303. 303*. 

303 \ 307. 307 •. Hin. Pbil. 
l4tXtiVMièii. (Voy. XtXvwoêiîit ox^fui.) 



D-AmtHDIIE. 



T, e 



Ta S. càt" arquiei {de Ut ehinbaHiU]; 306. 
306*. 345. (Voy. àrtt-boaianU.) 

Tables (de tir), 237, 241, 243, 408. 400. 
411.416. (Voy. Umbud.) 

Tables, latalUi da biti miAjiaiu, 180, 186. 
105, 107. Sai, 399, 306'. 314, 347- 
307, 3i5, 193, 4i4. (Voy. TabaU, Se- 
melle el fig. 10.} 

ratak, tabU Ja bdU iÇuGiX^ii. 100. ViTH. 
(Voy. &iwi(e.) 

Tacite. 116. 

Tailloir, 357. 

T(iAavT4a'(if (wirpoSdAoc} , pterrier d'an teUnt 
-36\ 366. Phil. 

TdXamop, poids grec— 36'. 178. 

TaloB (de battant). 373, 507*. 307'=i83, 
igi, «97, 199. (Voy. Uttpva, Coade.) 

Taquet de scie. 141. 

Tastead. 170, 172. 17». 189, 303'. 314, 
334. 336, 339, 3&5. 366, 307 — 179. 

3&9, 395. 407. (Voy. Éi^ivyh. Frein, fonr- 






«■) 



PnjtcùU.) 



. 295. (Voy. biXot. Trait, FlMit, 



Ttmptraiara (nuek'nanm) . montage, nue à 

piHnt,{iet nodiina) . 177.V1TII. 
Ttfiapom (Per), df pr»/J, 305. (Voy. Kfxka^t 

[«.ti].) 
Ttnailles, 162. (Voy. SiuMita.) 
Tendeur, MfleUiw à bander la Jaitctavc nétn- 

tenu. 185.198.256-377. > 7 9- (Voy. t»- 

Tendon. 141. 198, 

Tenon. 183. 184, 18S. 197, 206, 253, 271, 

304, 304'. 336. 353, 370. 375— i5a 

16a. 197, 397. ^oy. Tdpfuf, mMlMM.) 
Tenon (Double). 177, 178, 181. 306. (Voy. 

^nopfla.) 
Tension balistique, 242. 843 ,346.-347. 948. 

258,401-»68,33o. 

droite, 349. 

TtvTYRis (voy. Dra^émA). 297. 

Tehtulliu [De Scorpîo , de Palli») , S8,SS5 

202, 196.300-31, 70, i48, 3i8. 
Tnpafuvief [wrtpoSii.ot) , pmrier de i nôwi, 

366. Phil. 
Teite de la Xtipi>eMJ&7pa. 91. 
a^Avf. pièce femelle , 135. 303, 303*— i&4. 



39. 



db, Google 



308 



NOTICES 



ThëocriM. 403. 

TaÉOPBANB, 12= lO. 

Bm&ptifiB, detcripiioa, paragraphe, 303*. 304'. 
D-HiKOK 304'=.38. HÉR. 

riLBIANDHis. TaÉïMOT (Molh. Mt. Paris, 1693, grand in- 
folio), 3, 7, ki. A5.â6. A7, 03, 65. 70, 
72. 73, 76, 86. 88, 06, 103, 105, 106, 
107. 108, 112. lu. 119, 157. 159. 163. 

165, 167. 170. 17S, 177, 180. 183. 185, 
186, IU2. 198, 199,200,202.221, 251, 
252,256,259,260,261.269,270,275, 
302 . 303 , 303 '. 303 ^ 303 ', 303 *, 303 \ 

303 ', 303 ', 303 -, 304 , 304 ', 304 ', 304 *, 

304 *, 304 ■. 304 ', 305 . 305 ', 305 », 306 , 
306', 306', 30^', 307, 307*. 309. 380 
= s, 47, 18, 5i, 56. 71, 75, 76. 8.. 88. 
g3, 95, 96, io3. 106, ni. k?. 118, 
131. i36. i38, 139. i4o, 147, 149, i5i, 
i5}, i5j. i56. 157, >58, i6>, i64. 166. 
171, 18g, <8i. 181, i83, i8i. 186, 188, 
189. 190. ig6, 197, 199. 101, 106, 107. 
iiS, 3i6, 311, iii,i34, i35,i43, i63. 

166. 168, 169, «71, 177, 180, 181, 190, 
193. 194 . 195 , 196, 3oi, 3o4 , 3o8. 309. 
336.349,355. 377, 4oo, 4o6,4m.4i6. 
438, 44g. 461.484. 

Tien (Réduction d'un] inr It ilicanitre Aei 
conjoiu R^ralarwi, prodaite parole ionila^. 

'77- 
Tir (Champ dej , 166. 
— îocliDé on parabolique. 238, 239 = i63. 

i65. 149. (Voy. Poniiolifiiï.) 
Tire-bouchoD (Cheveux en), 3t5. 
Tiroir, 66. 122, 125, 161, 164. 165. 166, 

188,180.194, 195.262,281,303,303'. 

303», 303'. 303', 303', 303". 304', 304', 

304», 304'. 304', 304', 304'. 304°, 306'. 

306*. 306", 355. 356, 363, 367, 368, 

369 , 370 , 372 , 373 . 374 , 375 . 376 , 377. 

378 , 379 , 380 . 382 , 383 , 387. 389 , 393 , 

394. 400, 401, 402. 423= 39, iGo. 161 . 

i63. 165.175, 300, ii5, 35g, 440.443. 

445. 457. (Voy. ^là^/lpae^ fig. 1, 3. 3, 19 

el 10.) 
TiTitL[TB,30,41 = 3i,45. >96. 
Titn de Ift Xtipoebt>:U(T7pa, 303, 303 V 



Toit (du portique de la ChiroUdUu) , 300*. 

306'. 306', 306>. 306', ifâl. 349, 351. 

353,354,355,357,358, 359,360.361, 

364, 376. 394 = 359, 4i4. (Vof. Kopf- 

piov et fig. gS et 36, 
Tflle (d'acier), 305». 323. 
Ton./dijcraii nétrotone, 172, 175. (Voy. Faù- 

Tonon [pour Ton) . 391. Dor. 

Ténor (dcstDcncej, i4i. 

Tàpot, tention San engin, fane de reuort,/tià- 

ceaa lorda, ressort, 172 = 335. 368. igg, 

3o8. HÉB. Phil. (Vûy. Paucem, Flirts tor- 

dms.]. 
Toron, cor^ compoiant an cible, 169. 
Tormentam, artilierie (ti^rafane), 295 ^^'ly, 3i, 

333, 334. 
Tipftot, tenon, laariUoa, renjlenunt, 304. 306. 

306'. 307, 307'. 336. 337, 385=»ig7. 

106. HÉn. Pan.. (Voy. ModioUu.] 
Torsion (Engins à) défibres éUudipies, 15, 

31, 122, u'i. 170, 190, 191. 227. 242, 

249', 257 = 81. 316, 17g. 
Tonion (Angle de), 241, 243, 245. 246 = 

365. 

(Appareil de), 3o5. 

(Sens de U). 166. 

Tortue. 164, 216. 217= 161. 3i3. (Voy. Xt- 

ijinor. Croupe, Cakate et £g. 9.) 
Tour roulante, 166. 
Tourelle (colonne Trajaoe), 301. (Voj. Ce- 

Unne Trajane. ) 
Tourillon, 305', 307', 307'. 329, 330. 357, 

374. 381, 385 , 386=197. 35g. 464. (Voj. 

Tàpftat, Modiolas et fig. 17 et 38.) 
Tourmentée (Forme), 197. (Voy. TcJpi«iw.) 
Tiijeia, manamre iejei, 377. Phil. 
TofîTK {vtopi), corde arthire dei enijiiitibaUt- 

lifou, 33, 167, 176, 309, 11 1. 198. Hu. 

Phil. 
T6£op, arc à main. 229. 305*. 
ToioSoMolpa, ariaiite, 12. 30 = io. (Voy. 

Areabaiitia, Àrbaiite.) 
ToÇènit. archer, 80. (Voy. Àrdier, Àreabiditta- 

Tpa [désinence), 56. 



db, Google 



DÈS MANUSCRITS. 



309 



Trait. 161, I6S. 1<U, 165, 168, 199, £20. 

231, S&3. 204. 295, 300. 306 ^ 368, 

360 , 388 , 393 . 394 . 305 . 306 . 308 . 40S . 

418. 419. 422=175. 188. 118. 149. 

366, 33i. 463. (Vof. Flhht. Biiot.) 
Tnil (Longueur du), 199. S20. 
Tranchés (Attaque de), 166. 
TpJstîa, uAJe, ùvptzt, plmcker, 186= 307. 

HÈH. Phil. {Voj. Maaa. Trapite.) 
TpcH^iioi', trapiu {rigtdUr], 107. Hisicu. 
Tiavail balutique , 404 , 410, 411. 
Traverse, 186, 188, 303, 306'. 306'. 306'. 
■ -SOÔ'. 347, 348, 364,377. 318. 319. 380. 

381. 382^^77. (Voy. Aïonfj'n».) 
Trempe de l'acier. 3o5. (Voy. ITiÇit.) 
Tréteau, 377. 
Treuil. 53, 174. 227, 256. 262. 309. 344 = 

175. lit, 177, 3i6. (Voy. Saeala.) 
Tpiifta,' Irva, tauUle. douHU, facomc [da ba- 

rUItt nfcrolMc). diamitrt {di la taearae), ea- 



(tin, MM^Of, 181, 109. 303K113. Héb. 

Phil. (Voj. tous cas mois et Forainta). 
TpiStit, lommier, 184. 205. HéfK». (Voj. 

fig. 8.) 
Tpi. racine. 305*. (Voy. 5lrt, KoftCMpu. 

Sliidtrt.) 
TpixKonvfiPoloi [wtTpoSiXot) . pierritr dt 30 

min<j= l3^ 366. Phil. 
Tpl\tia, grjnctr [dts deaU), 305 '. 
TperxJAiru» [è^tX-fit] , tng'm à fhlu: JrSfnt- 

poiu = 0° . 6go , 366, 168. Phil. (Voy. 

% 15.) 

TfUToAavTfaîoc [«tipoSifAo*) . picrrier de 3 la- 

Ientj = 78', j66. Phil. 
Tronconique (Forme). 307 '. 384. 386. (Voy. 

Kusosi^ri*. Conoïdr.) 
Trou (du barillet névrolone), Incani. (Voy. 

Lacariu, Tpiipa.) 
Tulipe. i38. j5o. 

TuRNiBE, 300. 

Tympan, 309. 



U* T 



U (£d forme d'), 227 =188, 445. (Voy. 

Eqntm en V . Ult^iplov.) 
^X^oAipd.jll de fer. 304. 304*, 373. Hto. 

{airib.).{\oj.FUdefer.) 
ti^tiia , t^nelle , foarrare , 183. Hiti. 



■t-eoKlépnt. étrier. lom-taioK, 179. HËR. (Voy. 

Étrier, Soiulalon.) 
Usure rapide (des engins névrotoues), 191. 
Ut, comme. 238. Vith. (Voy. ùt.) 
tf>(. toUli» wrlicaU. 387. Hin. (Cbrat.). 



V(EnforroedB). 227, 392, 400, 401 = 147. 
Va-et-vient (Monvement de). 29!. Ï03, (Voy. 

OtetUam, Vmatio.) 
Valeriut d'Antium, 91. 
Variantes de la Xfipo5aUJr7pd, 111^9). 
Vase i pied, 188. (Voy. Kt^y^awP.) 
Vatican (Haniucriti du). (Voy. Maïuucriti de ta 

XtipO&iXiJ^pa.) 
Wieiex [Deremitit.). 13. 14, 15, 16, 17, 18. 

20. 39. 55. 56. 50. 60, 67, 290, 307', 

306.422 = 13. i3. i4. i5. 16, 18. *i. 

63.64.67. 381.460. 



Vegetar* {t^]. Umcer (du Iruiii), 28, 235. 

300 = 3i, 70. TuTULL. 
Ventre (Pression du) pour armer U jmtropWte, 

31. 52. 54. 165. 167, 303". 365 = 33. 

.751, (Voy. r«T7p<iÇ^..) 
Verrou, 304*. (Voy. ïx'^ip'". G*^") 
VerlaAIe.piaotantfociieaieut, 304. Vitr. 
l'crMlio, rototian [dincte an altenatae), eseU- 

Jation.vitnitùui. 25,282, 283. 285, 292. 

294-31I. VlTii. (Voy. OieiUam. OiciUan.) 
Venam, ^aU, iittr* [dt l'atU paivMae), 106, 

iOI. VlTB. 



dby Google 



310 



NOTICES 



Vitame (Cau/oj» <*< ta SiUûxiUfu A) , 43. 

[.« (Maniucrits de). (Vo;f. Maaaicriu Jt ta 

D-ntuoii Vigie (PMte de), 188. (Voy, //«M, Kapx>)' 

Ville de Syracuse (la), vaùitaii cowlnuc par 

ArehimhU, l&l,309»i66. 
ViNCEWT (A. J. H.), 3. 54, n, 13 77. 78. 

80. SI, 83. 84. 85. 80. 88, 103, 107. 

108.113.116.118.124,302.303.303*. 

303% 303 ', 303', 303'. 303', 303 ', 303", 

304 . 304 ', 304 '. 304 ' 304 '. 304 '. 304 '. 

304", 305. SOS'. 305'. 305". 305'. 306. 

306', 306', 306*. 306'. 306'. 306', 306', 

306', 306', 306', 306", 306". 307, 307*, 

307'. 366-= 35. 6i. 70, 71. 71, ^i, 77. 

79. 80,81. 88, g5, io3, 109, 110, 18S, 

391,381.387.397. 4o5,4oS.4i9.&3S, 

445, 456. 463. 
Viiicttla otgw, amarre, didic dan engin, 304, 

304 ', 304 '. Amm. Mâbc. 
Virgilo. 305*. 
Viroie, 273. 307", 384. 
Vil hydraulique. 30Q. 

— de preision. 309 do5. 

— de fer, 453. 

— (Filet de). 453. 



Viteue initiale, 237, 244, 267. 20», 414. 
418.421, 442«i87.48o. 

do tir. 478. 

ViTRUTi [Dt àrehiUtt, Sch:(bidei, Leipiig, 
1808. m.8-), 25, 26. 31. 120. 123. 126. 
155. 180.200.225.281.282,283. 285, 
S80, 287. 388. 289. SOO. 201. 292, 293, 
394, 205, 303*, 303 ■. 303». 3M\ 305*, 
307*. 309, 34S-°ai, 17. ïS. (o5. 139, 
i4i. 149. i5i. 166, 199, loo, 101, io3, 
106. 107, >i6, 111, ii3, 117. 11g, i3p. 
i33, i38, >43.iG8. 177.179. 3i t. 3i6. 
317. 3i8.3i9.33S.3i6. 317. 344.346, 

401. tll.'(Voy. SCIDIUDBB.) ■* 

VilniTe (HaniucnU do). (Voy. Mtomtcriu.) 

Vive (Force). 1S8. 

Vocabulaire balistique. 243. (Voy. A^oaicncla- 

Ivt tutlùpte.) 
Volée (d'un engin). 368x.i66. 
Voûte. 306, 306*, 306*, 349, 351. 35^.355, 

300, 361, 363, 364,377. 3S4—7 1.359. 

364. 365. 366. 367. 368. 369, 3^5, dii. 

4i5. (Voy. Kifidfii», Portifu et Tig. i5 

et 16.) 
Voûtes (Tracé des), SS^Si, 364. 365. 366, 

367,368,369. [yoj. à-ut it puiir.) 
VuLOiTB. ii5. 136. 197. (Voy. ScpUmU.) 



Wekbrb [PoliorcH. tUt Grecs, Paris, 1867. 
ia-4*), 3,5. 6, 85.80,88. 89. 90, 103. 
108. 112. 113, 116. 117. 118. 127. 157. 
158. 160. 164. 165, 171. 174. 175. 177. 
180. 181. 183, 184, 185. 186. 193, 198. 
199,200.227, 251. 880, 302, 303. 303", 
303'. 303'. 303'. 304*. 304', 305, 305*. 
306. 306'. 306', 306'. 300-, 307, 307*, 



331->5. i3. i4. 33. Si. 60,66.88.89. 
90, 95. 96. loi. io3, m. m. ii3, 
ii5, 137, i4o. i4g, i5o. i56, 16G, tSi, 
189, ig8, tgg. loi, 343, 171, 177, 336. 
377, 387, 388. 397, 4o6. 438. 446. 453, 
484. 
WoM (Is.). apad Boi«h«i. 290, !9S. 294 = 



Xa^K^iiav {éf^oMir), tn^ i rtvarU àe 
triM», 50, 132. 133, 149. SOI, 263. 
B~9, 280, 310= 106, tgi, ig3. igg. 
307- (Voy. Chaleotoatm , ChalcoU>nt.) 



XaiutrovM paar XaJU^Mr. 71. T. H. 1 



Xi^OPBOx (Qto^.), i65. 
Xtlp, main, grije. 164, 304'. 



dby Google 



DES MANUSCRITS. 



311 



XtipoSiUa^pa pour itipo6e)J&lpa, M. T. H. 

XEIPOBAAAiSTP&Z natamni xai m^u- 
tfla, par Hinon D'AutuirOBlK, 5, 6. 32. 
34, 35. 37. 38, 43. 44. 46,47.48 49. 
51. 52, 56. 57, 59, 61. 6S, 64, 65, 73, 
73, 83. 86, 89, 91. 96, 97. 102. 103, 
104. 108, 113, 117, 118, 119, 130. 123. 
124, 125. 139. 130. 303. 303, 304, 305, 
306, 307. 308, 309 = 38, Ss, 68, 7., 73, 
89, 395. (Voy. aàrobaUiU.) 

SMpaSaX)J«1pa, chirab^le, mtttwA^ùu, 11. 
30,31.39.41,71,72,73,80,87 89. 

"121. 123, 126, 131, 133, 135, 140. 142, 
153,174. 189.800.335,348.349.253, 
380. 294, 301. 310, 320, 327. 362. 371, 



389»70, lig, i56. ii3. 117, sio, i6â, 
4ii, Aib. H£r. 
X«fioCoUa7f»i. ckirohaiiiU. 11. 12, 39, 30. 
41, 65, 06. 70=>7. di, 70. 89. lig. 

CimSTlNT. PoBPHia. 
X«ipoiU6n. nuuiette, poignée, 304. 304 ' => 

i35. iii. Hin. 
itXiivtor, Wrlat, croapr, adatlt {inn engin). 

164. 316=181. 199. (Voy. Croupe, Co- 

tatae. Tortue et fîg. 9,) 
ïomxli, banUet [névrolooe) , modiolai, 173, 

183= «o3. 110. ViTB. (V07. Gg. 8.) 
iatpit {nht rdpfuni], loni ecmpUr Ul Itnonl, 

prtiter cardimi, 306. 306'. 336, 352 -= 

ÏS7, ai8, ï63. ViTR. 



Yi!6f, trtmpe {Je Caeier), 3o5. Phil. 



ZadùiiuedeDendérah. 397— 18. 
ZoPTRB de Tareote, ingénieur gT«c, 53. 



IiAni, ceinture [remplaçaid ia cordt archirt] poar 
tepierrier, 198. 



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LÉGENDE DES FIGURES. 



CHIBOMLim 



NUMÉROS 


noHËnos 






d., fi(a«.. 


""■ 




.59 


3 


)63 


3 


i65 


i 


.70 


5 


.71 


6 


177 


7 


180 


8 


.83 


9 


i85 


lO 


i95 


11 


197 


11 


ï3o 


i3 


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173 


i6 


397 


'7 


199 


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3oi 


>9 


3o3 


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3o3 


3. 


3oA 


31 


3oi 


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3oS 


ïi 


3o5 


i5 


3a6 


ï6 


3<.6 


'7 


307 


j8 


3o7 



DÉSIGNATION D£S FIGURES. 



CMSR&LITES SUB LA BALISTIQUE DKS 

GA3TBiPHirB, arbalète primitive 

Batterie du gastraphèU 

Gaslrapbèlc complet. 

ÉcBSTKAU DB FIsiiu TOBDOEt, subititoé ï f*Tc primilîf. , 

Double CIDRE K^rKOTORB primitif. 

PisD-MOiT DE FLANC du blti Dévrotoite 

EcDUOIt PAUICTONB 

Barillet et rRBra 

Épnre du Pallitodb (Baliste). Plan et élévation arrière, 

Tabue de I'Edtbvtmb 

Épnre de l'EtrmnRE (Catapulte) 

Arcs primitif, oïdinaire et à double courbure 

Épure balistique du PALiinONe 

Épure balistique de I'Euthito^b. 

Engin Cbalcoto.ie de Pbtlon de Byiance 

ScoRPiom naturel) 

Restitution du SKOfniiiop 

E-ifiiN (palintore] de la colonne Trajane 



CHIROBALISTB. 
(T*>M tl tnilKtiH.) 

CouuME, Crosse et Timhr de la Gbirobalisie, d'apria le* 
manuscrits de Kyau et de Médicis 

Restitution de Is HoiTtiBB de la Chirobalisle. (Ëcbelle = ^.j 

Battriiie de la Chirobaliste, d'apiis les manuscrits de Mynas 
et de Médicis 

Restitution de (a Batterie. (Échelle = |.]. 

KofiSialpiâ DU Ressorts, d'aprts It 

Reslilulion des Kaf£ia1pta. {Écbelle = j.] 

ÉcBELBTTE et PoBTiQUB, d'oprè* le manuscrit de Mjau 

Restitution dti Portique oh Case. (Écbelle=^.J 

KawonJîl ou Battants, d'aprjn les mànuscrila 

Restitution des Battants. (Ecbelleol grandeur.) 



TOME XXVI. 3' partie. 



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CRinOUUSTB 



314 NOTICES DES MANUSCRITS. 

I 



NUMÉROS 



3S 


331 


36 


339 


37 


Ut 


38 


■M^ 


3, 


3<9 



DltsiGNATIO^f DES PlGDlies. 



STNTHKSE DE LL CUIROBALISTS. 
OviiLB d« K«|iefoTp«i, traté par la médiode modnrie de 

I\hsb di puier à trois centres 

Ovale antique des Ko^o^pis 

Épure en plan du Caduk-ressout. (Échelle = ;.) 

CuiU-naMORT gradué eomoduka. |Écbelle"^.) 

Coupe du Cadiie-reuoht sur Taie d'une chape. (Échelle = ;.) 

Orienuiion des CAMiBS-nsMonTS. (Échelle = ;.) 

Épure de I'Échblbtiï el des SàRon. (ÉcheIIe = j.) 

CONVEnOENCE vu Biais latdra) len la qupua do la CouUise. 

(Échelle-i.) 

Epure de< Sabots. [Échelle=>; grandeur.) 

Épura géoénie de rÉcRELBTTB. (éc-brile<=-i.) 

Élévation du Portique. (Échctie— ;.) 

Croquis d'indudioD délenninanl l'eiislnm dea Mai^s svnbo- 

UQUBS. (Echelle =>{.) 

Épure de la Mai> symboliqui et de ses lignes envebippes. 

(Échelle = 1.) 

Directrices biaises reliant l'Écaïuns avec la Coousse. 

(Échelle=-i.l 

Plan et élévation générale de la Batterie. (Échelle—^.). . . 
Position <Ui Pivot déterminée par le prindpedu MAIS 4.1TIQDB. 

(Échelle- 1.) 

Épure halislique de la CamoBAI.iSTE. (Échelle^;.) 

FiicEiB de la ChirobalUta. (Échelle =.i.) 

La Chirovaliste. (Échelle^;.} 

Épure de I'effort courant de bandage. (Édidle=;.) 

UlAGKAMlB de l'effort courant 

Le Kapxif""» (Anne antiqae) 

Tracé incorracl de rEcuMO> paluitove, d'a(irès la généralité 

drs commentateurs 

Tracé du buis de l'Écusso.t , d'après Phïlon de Byiance 

CroquLj coté dt l'Éci;sso\ , d'aprts Pbilon 

Coups verticale d'un vaisceau {himiloa ptdialone). (Échelle 

= j^-^;* par module.) ', 

Comparaison de Tovalb antique avec rANSB PB pahIBR mo- 

dnne de mfaie surbaissemenl 

Iji CufDOBiLlSTB, é|>ure en plan et élévation, avec ilirectricci 
hiaùes el auittoppcs ^niraUi. (Hors texte , à la fin de l'ou- 
vrage.) 



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3U 



NOTICES DES MANUSCRITS. 





NUMÉROS 


numIèhos, 


DÉSIGNATION DES PIGCBES. 


PAGES. 


D-tLKXtNDMB. 


»9 

3o 
3i 
3^ 
33 
34 
35 
36 

37 
38 
39 
lo 

il 

Al 

43 

il 

i5 
i6 

i7 

So 
5i 

5i 
53 
Si 

55 
56 


3i8 

3.8 
3ii 
3i8 
3^9 
333 
33i 
339 

3ii 
3i7 
3i9 
358 

36a 

366 

37^ 

389 

39. 
4ob 
io3 
io5 
4io 

i88 

ii5 
369 


STNTHÈSE DE L4 CHIROBiLISTE. 
OvkLB dt» Kmf£ia1p,a, tracé par la méthode moderne de 


l5S 

t55 
iSS 
i6i 
169 
i65 
ii>5 

.68 

170 
.7» 
.73 

»77 

•79 

i8ï 
186 

194 
.96 

loi 
108 

«45 

i47 

i4S 

i5ï 

s53 
.69 








Épure en plan du Cadbi-bbsmwt, (ÉcheHe— i.). .... 








Épure de I'Échrlktte et des Sabots. (ÉcheHe = i.) 

CoNTEBOEMCB DU BlAls Uti-ral vcTS la queua de la Couliue. 
















Cronuii d'induction détenniiuiiit l'uiisleoce des Mai;» ïtmbo- 




(Échelle = i) 








Plan el élévation générale de la Battbiue. (Échelle = l.). . . 
(ÉcheHe=>i.) 












Épure de I'efport counA.'iT de bandage. (Éehe]le=.l.) 




HOT88. 




Tracé iocorrecl de rÉcuMO> p*luito\b, d'après la généralité 




Tracé du biais de l'ÉcD»0-'< . d'apris PhUon de fi; uuce 




Coups verticale d'un faisceau {himitm palinloae). (Écb<:lle 












biaùcs et enveloppa ^néralei. (Uon teite, à la fin de l'ou- 
vragt.) 



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TABLE DES MATIÈRES. 



VAUu^iiiniE. 



PREMIERE PARTIE. 

INTRODUCTION UISTOttlQUE. 



iifDiCKS aÉKinâox nir la XtipoGaXXi&Jpct, d'après les auteurs grecs et Istins. ... i 

Conjectures erronées de Baldi, éditeur priiuepi (1616) de Vopuscule d'Héron . 
d'Alexandrie 11 

Opinions superficidles de Sanmnise (16&7], de Lambecius (1675}, de Ducange 

(1688), de Nessd (1690) et de Thévenot (lôgS) 13 

Conjeclures de Meister (1768) sur l'organe moteur de l'engin i4 

Continuation des méprises de Baldi par HaHe (1795}, Dufaur (tSào). — Silence 
prudent de MM. Kôchly et Rûslow (i853}. — Conjectures de M. Th. [J. Uartin 
(de Rennes), en iS54 ■? 

Reclierclies de H. Vincent (18611869) sur ta Chirobaliste (publiées en 1866). . . m 

TsÀDVCTton princtpi de la Xeifn€aXXli/}pa, avec commentaires et figures, par 
V. Prou (186a) a3 

Bases aiiiÉt4i-B9 de la présente réédition de \n solution de 1 663 , par V. Prou. 
— Recension des manuscrits de la Cbirobaliste. ' — Statistique des altérations 
du texte grec i5 

La Chirobaliste est-elle une /APsffr/oar et un ruir/ provenant d'if iMJrs'^isxJir- 
DMiB? 37 

MiTBOOB «iniiiALE de In restitution graphique de l'engin et de sa Jo^bk main 
décorative. ùS 

Trifde importance, philologique, mécanique et esthétique, de la solution définiti- 
vement proposée A^l 

DEUXIÈME PARTIE. 

PUflCIPES ciN^ïtADX DE L'ARTILLEBIB GBÉCO-ROHAINE AU I*' SIÈCLE AVANT J. C. 



CHAPITRE PREMIER. 

L'AmTILLBfKB ANTIQUE 



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316 



NOTICES 



CmHOMLIUTB 
D'ALEXtlISnil. 



CHAPITRE II. 

P.Ï-. 

STRUCTURE BT PROPORTIONS DES BNGIN8 DU STSTBUB NiVBOTOHB . 5l 

Enama kbtbttohss «r pttiHTOirBS 53 

Orioiubs des machines de jet. — Arc piimil^. — Giutraphète. — Monturt oa cou- 
litie. — Tiroir. — Batterie. — Crosse. — Xiifiailioia. — Matutavre. — CUqMl 
d'atrit. — Sappretiton de l'arc. — ^ttime desjibrei en. faisceaux. — Perfietion- 
itement de l'appareil de bandage. — Poulies, moujlet, Irtaib, affûts et appartil de 
pointage hk 

Système HaA/protH». — Pieds-droitt de flanc et Je front. — Etritrt. — Êeuaoat. — 
Barillels. — Mordage du bâti. — Trapèze. — Eckeletle. — Toraion des Jiùtceaax. 
— Armaturts m^lalliqaes 63 

Système EiHrwov. — Tracé des tabUs. — Montage de tEu&yton». — Tendeurs, 
faiseeaax et corde archère. — Module. — Duplication du cuhe 7a 

Piiopoxr/orr s des machines de jet. — DxXfrroM (fialiitei, l^haboUt oa pierriers). — 
■EO^tMv [Oxybèles ou Catapultes) 7& 



CHAPITBE III. 
DISTINCTION tRCHMQtTB BNTRB LB DiAiNTOKON «T L'Ete+TOSON. 

ÙiriHiTioKS, d'après les BcAosoiâta. — Inlerpritatiom antérituret. — Arcs prinùlift. 
— Définitions géométriifuet du engins vaXbnovov et tiSirovtw. — De l'inelintâion 
dajet ^9 

CoaiPAKiisos BdusTiças entre le HoXIptoik» et CtASirow» 84 



CHAPITRE IV. 

ORIGINE DES ENGINS À RESSORTS H^ALLtQDBS. 

Vèfàbts PKATiçats ùv STSTBMB itÉvnoTOHE, — Le livre IV de Philon de ByzoHce. 

— Discussion du système néorolone. —r Calibre restrtint des faisceaux. — InM0- 
sance des armatures. — Complication da jet des tendeurs. — Effet naisibk de la 
torsion. — Résumé 89 

EriaiNS À KBSsonrs mètaluqbes. — Le XoAx^OfOv de Ctésibiat. — ■ Son peifec- 
lionnemenl par Philoa de Byzance. — Théorie antique da friisceaa néorolone. — 
Origine de tinvention des ressorts. — Fabrication des ressorts de bronze. — Ins- 
tallation des ressorti, — Elasticité du système yb 

EiASTiciri ifATVKELLE de certains corps. — Lames d'épées celtitjues et espagnoles. 

— Théorie da battage du brome, — Sapériorité pratique des engin» à ressorts. . . . loa 
Parallèle entre les KsfiS^(r7picE d'Héron d'Alexandrie et les Oscilla ou Air iso- 

CTCLJ du Scorpion selon Vitrave 106 

Bestitvtiok da Scoupiou, par analogie figurative. Engins de la colonne Trajane. . 1 1 1 



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DES MANUSCRITS. 317 

TROISIÈME PARTIE. 

STRUCTURE ET DIHENSIONS DE LA CHIROBALISTE D'HÉRON D'ALEXANDRIE. 



TaBLMÂO STIfOPTIÇVE DES MÂKOSCBITS XT ÉDITIOas DE Là li.ilpa€aXXi</}p<l Il5 

SI". CoDLiSSK.TiROin etCnossB. (Texte, traduction et coRunentaire.) 116 

S H. DéTAïuDE laButehib. (/ifem.) 134 

S m. SntccTtRE DES Ressorts. [Idem.] i3i 

5 IV. POIITIQDB BT ÉCHELBTTB. {Idem.) l37 

i V. SmucTiniB des Battants. [Uem.] 1^6 



(.DinOULIÏTI 
P'HiltON 



QUATRIÈME PARTIE. 

STNTHÉSE DE LA CHIROBALISTE. 



MirBODB DB D^MONSTHATION 1 5o 

Du HODDLE de la XgipoSaXXUflfta. — Vêrifieationi direclet du module. — Vérifica- 
tiont indirtclet ia modaJe 1 5a 

SïNTBiuB des Kafi€^ff?pis. — Tracé dei ovaki. — Comptnvùonde la méthode moderne 
mM celle des ancieia. — Pian det Arien el chapa de pivoU. — EUvation det 
cadres, bridei, étnen, ckapei et crapaudinei. — Orientation det i.xfiSé&7ptti. ... ibi 

Épure de rÉcBKLBXTB. — Longeront. — Entreioitt. — Saboti. — Particuîaritét de 
V4pm det taboti. — Intlallalioa det K.apiSéalpM. — Elévation det tahatt. — Con- 
léqaeneet du biait det tabott. —^ Arci-boatmli de l'Echelette i65 

VoÛTB et PoHTiQrE. — Epan de l'arcade. — Colonnellet, — Méius simboliqvbs. 

— Épwre det moiu ' 7^ . 

MoKTUHE. — Coaliue. — Crotte. — Tatieau. — Atsemhlage avec XEcheUUe. — 

Tiroir 181 

Reiatiok» anjpBiÇBES entre le Portiqde, ta Moutvkê et le TrnoiM, — Con- 

eUuioa 18A 

Batterie. — Siège du déclic. — Manette. — > Fourchette et gâchette. — Serpenleaa.. 

— Bateule et amarre i85 

Épcns BALiSTiQDB. — Position det pivott. — Orientation det battants. — Angle du 

battement. — Potitlont harmoniqaet de la corde archère igS 

Flbchb du Trait de la Chirobatittf. — Dimentioas. — Poidi, — Dtamèlre de la 

coTtU archère. — Cannelure du tiroir 199 

Éptms d'ensemble de la Chik 



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318 NOTICES DES MANUSCRITS. 

Calcdli balistitiuet. — Effioi de bandage. — Coarte de la corde. — Diagramme de 
l'effort courant. — Force vive totale. — Viteise initiale de lajliche. — Portée Jajet 
de ta Chirobalitle. — Portée comparative de la Chirobaliete avec c. Iles des engins 
névrolones. — Manaavre de la Ghinbaliile ao3 



Tablead synoptique des diiacnsions de la Chirobuliste ai5 

NoTBS ïa8 

Table alplubétique aSi 

Légende des fibres. 3i4 



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ERRATA. 



Page 40i ligne 6. — An lieu d'k'ronde, lire annde. 
Page &à . ligne 5. — Au lieu de lepl, lire huit. 

ligne g. — Au lieu de ao4. lire 43i. 

ligne 1 o. — Au lieu de 54 , lire 69. 

Page 45, ligne 11. — Au lieu dejî^. 53, lire Jtg. 4i [n'SGa. p. 179)- 
Page 5i, ligne a5. — Au lieu d'wGtBs, lire bkgins. 
Page 54 . ligne 1 6 , marge. — Au lieu de h. 1 aS , lire Tk. 1 aS. 
Page 71, lignes a3 et a4. marge. — Supprimer Th- iSy el KR. io3-io4. 
Page 75 , ligne dernière. — Au lieu de 1 a el 1 4 , lire g et 1 1 . 

Page 85. ligne i5, équation (6). — Au lieu de P= 0.081. ... lire P^o.oSfwi. . . [le 
factear p étant indapaaahïe , comme on le retrouve plat loin, ^uad'oni (g) el 

Page 87, ligne i3. — Au lieu de P = o.o8x 1 ..I9, lire P = o.o8/ixi-39.. [Ut 

éqaationt (i3) el (i4] repndaUant le facte^- p.] 
Page ia3, ligne 7, colonne a. — 7 Au lieu de àéJitim-Be , lire définitive. 

ligne la, colonne 1, — Au lieu de note'', lire note ', 

Page i43, lignes 7 et la, colonne 1. — Au lieu de Xf^pw, lire j(f9^- 

Page i44. ligne 8, colonne 1. — Au lieu de x'^pis, lire x'^pif. 

Page 147, ligne 17, colonne 1. — Au lieu dejig. a8, lirejîg. 48 [p. ao4). 

Page i63, ligne ig. — Au lieu de Aç'V, lire Kç'i'. 

Page 181 , ligne a8. — Au lieu de 17, lire 17 doigtt. 

Page 184, ligne 3i. — Au lieu de 1 doigt, lire y doigt. 

ligne 3a- — Au lieu de le même rayon ( 10 doigti] qa'à fart intérieur, lire un 

rayon de g doigti. 
Page ao3 , ligne ao. — Au lieu de ht force vne, lire hi demi-force vive. 
Page ao7 , ligne 4- — Même observation que p. ao5, ligne 30. 
Page aa8, ligne 18. — Au lieu de Boavopiavovt, lire Botnropiciwws. 
Page a55, ligne a5. — Au lieu de Ttivépxvov iXxôfttvop, in 9, lire xtivàiievov, èhtA- 

ptpov in 9. 
Pnge a6o. ligne 33. — Au lieu de bfiorovovur&t , lire biwtovoirtu» 



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