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t
GALIFFE
NOTICES
GÉNÉALOGIQUES
SUR LES
FAMILLES GENEVOISES
TOME IV
DKI'XIKMK ÉDITION t'OMPI.KTKK Kl' KXTIKItKMKNT HI'.MANIK
l'AK
Aymon GALIFFE
(ÎKNKVF.
CIIKZ A. JITLUKN. KHITHI-I!
Al* r.oriit* I)K Kni'i;. H:l
NOTICES GÉNÉALOGIQUES
i OALIFFE
NOTICES
GÉNÉALOGIQUES
8UB LES
FAMILLES GENEVOISES
TOME IV
DEUXIÈME ÉDITION COMPLÉTÉE ET ENTIÈREMENT REMANIÉE
PAR
Aymon GALIFFE
GENÈVE
CHEZ A. JULLIEN, ÉDITEUR
AU BOI'KG DE-FOUK, 32
1908
es
99'/
Grli
l'osai €>st*-\&°
AVANT-PROPOS
y Le quatrième volume des Notices généalogiques sur Us
familles genevoises, continuées par J.-B.-G. Galiffe, a paru en
trois livraisons datées de 1857, 1860 et 1866. Il marque une '
étape entre les trois premiers volumes de cet ouvrage, publiés
par J.-A. Galiffe de 1829 à 1836, et les trois qui Pont terminé
' (1884, 92, 95) et pour lesquels notre prédécesseur1 s'était ad-
| joint plusieurs collaborateurs. S'il contient plusieurs articles
i qui ne sont que des énumérations chronologiques de renseigne-
ments, justifiant le titre discret de notices adopté prudemment
r par celui qui conçut le premier l'idée de cet ouvrage, on y
L trouve aussi bon nombre de ces généalogies méticuleusement
m complètes qui caractérisent la seconde sériede ces volumes.
; Le choix des articles insérés peut surprendre. A côté de
r familles qu'on s'étonnait de ne pas avoir vu figurer dans les
i premiers tomes ou qui avaient en tous cas leur place marquée
► dans celui-ci, on en trouve d'autres qui n'ont eu à Genève
qu'une existence éphémère, n'y ont joué qu'un rôle effacé ou
n'en ont pas même possédé la bourgeoisie. Nous croyons qu'il
faut expliquer la présence de ces dernières par le désir auquel
paraît avoir cédé l'auteur, d'une part d'utiliser les archives
\ domestiques qu'il tenait de familles figurant dans son ascen-
dance, d'autre part de documenter ou d'illustrer en quelque
sorte l'histoire du régime calviniste, dont il s'occupait alors
avec ardeur.
Bien que ce volume contienne une proportion de familles
1 Quand au cours de ce volume nous parlons de notre prédécesseur,
il s'agit de J.-B.-G. Galiffe, et nous désignons toujours son père, J.-A.
Galiffe, par son nom.
1
VI AVANT-PROPOS
encore existantes plus faible que les autres, c'est celui qui a été
épuisé le plus rapidement. Son mode de publication en livrai-
sons espacées y a peut-être été pour quelque chose. Quoiqu'il en
soit, il était devenu introuvable depuis nombre d'années et
l'impression d'une seconde édition s'imposait.
Nous aurions pu nous borner à compléter jusqu'à ce jour
les familles vivautes, mais nous avons estimé devoir mieux au
public spécial auquel s'adresse l'ouvrage. Les recherches de
nos prédécesseurs, les communications des amateurs de ce genre
d'études, les publications de nos sociétés historiques, étaient
autant de sources de renseignements nouveaux dont nous
devions tenir compte. Nous avons par conséquent repris, rema-
nié et complété tous les articles; quelques uns ont été entière-
ment modifiés ; nous avons même dû, dans quelqus cas, réfuter
l'opinion de notre prédécesseur.
Le manque de place a exigé la suppression de toutes celles
des nombreuses notes de la première édition qui n'avaient pas
un rapport très direct avec le sujet. On ne retrouvera pas non
plus la réfutation très vive et très développée que, sous forme
d'avant-propos de la seconde livraison, l'auteur avait faite
d'une critique de son livre sur Bezanson Hugues le libérateur de
Genève, insérée dans la Bibliothèque universelle, et dans laquelle
il avait été pris à partie de manière assez acerbe au sujet de ses
opinions sur le rôle de Calvin à Genève. Nous nous sommes cer-
tainement conformé à ce que notre prédécesseur eût fait lui-
même, en supprimant ce morceau qui ne pouvait avoir eu qu'un
intérêt d'actualité, et dont le ton, comme celui de l'article qui
l'avait motivé, cadrait mal avec les relations d'estime réci-
proque que les deux antagonistes avaient renouées après s'être
expliqués sur les points qui les avaient divisés.
Plusieurs articles complémentaires ou rectificatifs concer-
nant des familles dont la généalogie a depuis lors été publiée à
nouveau ou le sera prochainement, n'avaient également plus de
raison d'être. Nous les avons remplacés par un supplément à
l'article Thellusson paru dans le tome II de ces notices, mais
dont, faute de renseignements, nous n'avions pu corriger les
AVANT-PROPOS
VU
graves inexactitudes, ni combler les lacunes dans la deuxième
édition de ce volume que nous avons publiée en 1892.
Telles sont les raisons des modifications que nous avons
apportées h l'œuvre de notre prédécesseur. Mais avant de
livrer notre travail au public, en nous excusant d'un retard qui
, ne nous est pas imputable, nous avons le devoir de remercier
les personnes qui nous ont aidé à le mener à bien : M. L. Dufour-
Vemes, archiviste d'État, qui a bien voulu se charger de refaire
en entier, avec la compétence que Ton sait, plusieurs articles1 ;
H. Alfred Vidart, de Divonne, auquel nous devons une foule
dé renseignements, extraits à notre intention du remarquable
travail qu'il a fait sur les familles du Pays de Gex, et dont tous
les amateurs d'études historiques doivent souhaiter la publica-
tion ; MM. Constant Picot et Albert Ghoisy, toujours prêts à
communiquer à ceux que cela intéresse le résultat de leurs
consciencieuses et incessantes recherches. Nous n'aurions garde
d'oublier les représentants des familles, auxquels nous, ne
nous sommes jamais adressé en vain et dont plusieurs nous
Eont laissé prendre connaissance de travaux personnels, souvent
onsidérables. Que tous veuillent bien trouver ici l'expression
de notre reconnaissance.
Juin 1908.
Galiffe.
Ces articles sont signés L. D.-V.
'/
AVANT-PROPOS DE LA PREMIÈRE ÉDITION
ï
Nous ne cherchons pas davantage à satisfaire la vanité
des uns que la simple curiosité des autres. Les études généalo-
giques forment, surtout dans les républiques, une science auxi-
liaire de l'histoire ; nous complétons un recueil qui, sous ce
rapport, a déjà rendu de grands services et qui en rendra
davantage à mesure que nous avancerons dans l'étude de nos
annales. Quant aux familles elles-mêmes, surtout celles d'ori-
gine étrangère, bon nombre d'entre elles sauraient nous dire
les avantages de tous genres qu'elles ont trouvés à être éclai-
rées sur leurs antécédents ; les prédictions de Galiffe ■ à ce
sujet se sont réalisées et se réalisent encore bien au delà de ce
que l'on pourrait croire. Nous n'insisterons pas non plus ici sur
la tendance philosophique et toute républicaine que notre pré-
décesseur a su imprimer d'emblée à cette publication, ni sur
l'intérêt plus intime que les familles peuvent trouver à con-
naître des données qui leur sont ce que l'histoire est aux peu-
ples. Pour toutes ces choses, nous renvoyons le lecteur aux
préfaces des volumes précédents. Quant à ceux qui sont de
parti-pris opposés à ce genre d'ouvrage, nous renonçons tout à
fait à les convaincre ; ne savons-nous pas qu'ils en seraient les
partisans déclarés s'ils pouvaient y trouver pour eux-mêmes la
satisfaction et les avantages qui en résultent pour d'autres ?
Assez d'exemples sont venus confirmer notre opinion à cet
égard.
.....L'utilité historique nous a engagé, surtout dans les
articles qui sont entièrement de nous, à sortir çà et là des
1 Jacques- Augustin Galiffe- Pictet [1776-1853], auteur des trois pre-
miers volumes des Notices généalogiques, [1829-36], et des Matériaux
pour l'histoire de Genève [1829-30].
X AVANT-PROPOS
limites purement genevoises dans lesquelles notre prédécesseur
s'était retranché, — et à ajouter même, à ce dernier point de
vue, ce genre de détails insignifiants en apparence, mais dont
nous sentirons toujours plus l'utilité en progressant dans l'ex-
ploration de nos matériaux historiques. Ceux qui s'occupent de
ces explorations savent de reste combien un nom, une date, un
mot, une lettre, un chiffre peuvent contribuer à éclaircir les
questions les plus ardues. Enfin, là où nous avons été obligé de
recourir aux renseignements d'autrui, nous n'avons rien négligé
pour en contrôler l'exactitude, préférant élaguer ou laisser
dans le doute tout ce qui nous a paru manquer de ce. degré
d'authenticité qui est la première condition requise dans un
travail de ce genre. Les correspondances souvent fort éloignées
que nous avons été obligé de soutenir à ce sujet, sont donc
encore au nombre des causes qui ont retardé l'impression de ce
volume.
Nous ne terminerons pas sans rappeler encore une fois le
titre de cet ouvrage, qui ne paraît pas avoir été compris par
tous ses lecteurs. En entreprenant à lui seul, comme simple
accessoire, un travail « qui est ordinairement l'œuvre collée-
« tive, principale et de longue haleine d'un grand nombre de
« collaborateurs réunis », Galiffe ne pouvait penser à donner
les généalogies complètes des trois cents et quelques familles
dont il s'est plus particulièrement occupé dans ses trois vo-
lumes. Sa vie entière n'aurait pas suffi à ce travail, qui chez
nous est d'ailleurs à peu près impossible pour toute famille qui
n'a pas marqué d'une certaine façon dans toutes ses branches,
et dans le pays même, dès sa première apparition. Après avoir
annoncé de simples notices généalogiques sur les familles gene-
voises, surtout au point de vue de leurs rapports avec la chose
publique, les seuls souvent dont il reste quelques vestiges, notre
prédécesseur a en réalité donné beaucoup plus qu'il n'avait
promis et, pour la majorité de ses articles, plus même qu'on ne
trouve dans bien des ouvrages de ce genre dont le titre promet
tout ce qu'on peut désirer. Nous n'avons pas la prétention de
faire mieux que lui. Qu'on ne s'étonne donc pas de trouver, au
milieu de généalogies plus complètes, des articles ne contenant '
n
ÀVÀNT-PBOPOS XI
deux, ou trois générations, quelquefois même de simples
Séries d'individus qui ne paraissent pas avoir d'autre rapport
entre eux que celui du nom. Malgré leur pauvreté apparente,
ces articles-là sont souvent mieux reçus des véritables connais-
seurs que les autres : — ou. bien ils se rapportent à une époque
reculée, dont les lacunes ne peuvent être comblées que par les
documents de famille ; — ou bien il s'agit de personnages célè-
bres, ou de races historiques, sur lesquelles on ne saurait par
conséquent avoir assez de renseignements ; ou bien encore ces
' articles concernent des familles qui n'ont fait qu'un séjour très
court parmi nous* et dans ce cas ils servent souvent a compléter
les travaux des historiens et des généalogistes des pays voisins.
Nous ne saurions d'ailleurs assez répéter que, dans les sciences
auxiliaires de l'histoire, aussi bien que dans les sciences natu-
relles, aucun renseignement authentique ne saurait être superflu ;
ils trouvent tous tôt ou tard leur emploi au service de cette
i-. vérité qui, sous diverses formes, constitue le but final de toutes
k les recherches scientifiques.
i
Pracr, mai 1857.
EXPLICATION DES ABRÉVIATIONS
b = baptisé
b. a. = en bas âge
B. G. = Bourgeois de Genève
CC = Conseil des Deux Cents
C. G. = Citoyen de Genève
D. C. R. = Député au Conseil
Représentatif.
D. G. C. = Député au Grand Con-
seil.
Egr. = Egrège.
f. = fils, fille
L, LX = Conseil des Cinquante,
Soixante
n. = né
No. = noble
R. B. G. = Reçu bourgeois
Genève.
s. a. = sans alliance
s. e. = sans enfants
s. p. = sans postérité
Spect. = spectable
t = mort
Pour les sources:
corn. - communication
G. = Galiffe, J.-A. (Renseignements
trouvés dans ses manuscrits sans
indication de source.)
M. et D. = Mémoires et documents
publiés par la Société d'hisl
de Genève.
R. G. = Regeste Genevois (pu
par la Société d'histoire)
Ter. = Terrier
Les chiffres romains indiquent les degrés de filiation : les chiffres
bes les enfants dans chaque degré par rang d'âge; les lettres, les
fants de ces enfants quand la postérité s'est arrêtée à eux.
r%
NOTICES GÉNÉALOGIQUES
D'AIGUENOIRE (de Aquanigra).
140 1 , 22 juillet. Messire Girard d'Aiguenoire, recteur de
l'église de Saint- André en la combe de Boëge, fonde
dans l'église de Saint-Pierre de Genève, une cha-
pelle en l'honneur de Sainte-Marie et de toute la
cour céleste, à l'autel antique de Saint- André l'apô-
tre, qu'il dote de plusieurs censés et autres biens.
Le 15 mars 1402, Laurent ffeu Amédée de Jonzier
lui fit une reconnaissance de 6 deniers genevois
vieux service annuel, pour lui et les siens.
1473, Claude «de Aqua nigra» prête serment comme
guet.
I. Berthet d'Aiguenoire (de Aqua nigra), de Boëge, connu
par la bourgeoisie de son fils Jean, qui suit :
II. No. Jean d'Aiguenoire, reçu B. G. le 13 nov. 1495
{cordonnier) ; du L. 1507, vivait encore en 1514,
suivant les livres de la confrérie de Saint-Antoine,
Saint-Gervais et Saint-Prothais, à Saint-Gervais.
Ep. Gervaise dont il eut :
1 . No. Françoise d'Aiguenoire, fem. 1) d'Egrège-
î
ALÂMAND.
Jaques Chabel, de Faucigny, B. 6. avec qui elle
reconnut en 1518 au couvent de Pomiers; 2)
d'Asinius Tockerle, C. G. du L.,qui testa le 6 mars
1528 et dont elle eut deux fils; 3) de No. Gui-
gues dit Guido Maillet, B. G., du CC. Elle mourut
avant 1537. Elle possédait en 1526 le four de
Saint-Gervais.
Ayma,fem. de Thivent deCollonges habitant.
1539, 14 mars Jean ffeu Guillaume d'Aiguenoire de
Boëge.
1564, Me Jean d'Aiguenoire B. G. habitant Thonon.
1612, Pierre f. de Jean d'Aiguenoire, de Boëge, habitant
Louèche.
ALAMAND
Il y a eu de bonne heure plusieurs familles de ce nom
tant en Dauphiné que dans le diocèse de Genève. Tous les
généalogistes qui s'en sont occupé ont constaté la difficulté
qu'il y avait à ne pas les confondre. M. de Foras dans son
« Armoriai et nobiliaire de Savoie », a attribué non sans
vraisemblance aux Alamand de Savoie l'évêque de Genève
Alamand de Saint- Jeoire qu'on avait le plus souvent consi-
déré comme étant de la race des sires de Faucigny. Louis
Aleman, élu en 1423 par le Chapitre au siège épiscopal
mais non confirmé par le pape, appartient aux Alamand
d'Arbent en Dauphiné, qu'on prétend aussi issus de cette
maison dynastique.
^s
ALAMAND. 3
Nous donnons ici quelques familles Alamand qui ont
[ possédé la bourgeoisie de Genève ou ont habité la ville et
: son territoire.
ALAMAND D'ESERY
M. de Foras a donné sur cette famille une notice qui
rédigée d'après d'autres sources que celle qui se trouve
dans la première édition de ce volume, confirme les rensei-
gnements qui sont contenus dans cette dernière. Nous lui
avons fait quelques emprunts.
Armes: Besson donne deux blasons aux Alamand
d'Esery : 1° de gueules à trois têtes de cheval d'argent;
2* de sable au lion rampant d'argent (ou d'or), à la cotice
de gueules brochant sur le tout. Les sceaux de l'Evêque
Alamand de Saint- Jeoire, 1344-61, portent un lion. Les
Alamand d'Arbent portent de sable au lion rampant d'ar-
gent couronné, armé et lampassé de gueules. (Chiesa,
Besson).
Chorier dans son Etat politique de la province du
Dauphiné (1671), affirme que les Alamand d'Esery se rat-
tachent à la famille dauphinoise et qu'un Jacques Alamand
Sgr d'Esery et de Vosérier, figurait au nombre des repré-
sentants des onze branches de sa famille que l'évêque
Sibuet Aleman réunit à Grenoble en 1455 .
I. No. AymonAlaman Sgr d'Esery (Essirier, Sysseriaco,
canton de Régnier, arr* de Saint-Julien), vivait
en 1418, mais était mort en 1421. Une reconnais-
sance faite par sa veuve, montre qu'il possédait des
biens à Vosérier, Amancier, Sales et La Roche ; —
4 ALAMAND.
ép. : Mermette f. de Jean des Balmes et de Fran-
çoise de Vosérier.
1 . Mcolette abbesse de Bellerive 1431 à 1467. Foras
la nomme Marie, peut-être s'agit-il d'une sœur?
2. Pierre, probablement f avant 1471.
3 . Jean qui sait.
4. No. François, mentionné en 1438 et 39 f avant
1471.
5. Catherine fem. de No. Gérard, f. de No. Pierre de
Chatîllon.
II. Jean Alamand Sgr d'Esery et de Vosérier (près
de la Roche), majeur en 1426, acquit le 27 juil.
de cette année des biens de Pierre et de Claude de
Vosérier, f avant 1 461 ; — ép. : Pernette de Langin
qui vivait encore en 1471.
1 . No. et puissant Louis Alamand Sgr d'Esery, vivait
en 1490, fit donation de ses biens, entre autres du
château d'Esery, à son cousin Michel de Vosérier.
2 . Jean qui suit.
3. Louis cité en 1490, comme frère de Jean et de
Louis.
Ces enfants possédaient en 1477, une maison esti-
mée 700 florins à Genève, dans le quartier de Rive.
III. No. Jean Alamand Sgr de Vosérier, nommé aussi
Jean-Louis par Foras, cité dans des actes de 1471,
1472, 1483, 1499 ; très probablement père de :
IV. No. André Alamand 7 avant 1527, en tous cas des-
cendant de Jean II; — ép. : Michelle f. de No. Jac-
ALAMAND. 5
ques Vidompne, remariée en secondes noces à No,
Jean de Crans Sgr de Bancez et en troisièmes à
No. Antoine de Bellegarde Sgr de Disonche.
Comme tutrice de ses enfants, elle reconnut en
suivant la reconnaissance faite par le précédent.
André Alamand en eut plusieurs fils mentionnés
conjointement en 1529, et dont on ne connaît que:
V. No. Jean-Félix Alamand Sgr de Vosérier, vivait
encore en 1544.
ALAMAND de LÉLUISET dits JOLY
1368, Pierre Alamand, de Leluyset (commune de Viry),
homme lige de Gallois Sgr de Viry, les hoirs de
Girod Alamand, Clément et Perenod Alamand,
Agnessonne, veuve de Girod Alamand, sont cités
dans le même acte de reconnaissance.
I . Girod Allamand, propriétaire à Léluiset ; — ép. :
Agnessonne, veuve en 1368, dont il eut:
II. Jean Alamand dit Joly, nommé aussi Joly alias
Alamand, paie au Chapitre pour sa mère en 1437,
reconnaît au fief de Coudrée le 7 août 1448, fut
père de :
1 . Jean, qui suit.
2. Jeannette, cohéritière pour un tiers de Messire
Pierre Chevalier, testa le 27 mai 1469. Elle était
fort riche et fonda par ce testament, en la dotant
de 800 florins, la chapelle de Saint-Yves, à la
Madeleine. Fem. : 1° de Pierre Ros soit Roux ou
6 ALAMAND.
Rufi, dit Noblet; 2° d'Ansermet Marval, notaire,
plus tard syndic ;
3° Jeannette, citée en 1455, comme fille de feu
Jean Alamand dit Joly, de Léluiset, veuve en pre-
mières noces de Jean Mortier, femme de discret
Hugonet deLangin, notaire, qui l'institue héritière
et lui substitue les enfants qu'elle a eu de son pre-
mier mari.
III. Provide Jean Alamand alias Joly, qualifié B. G. en
1469, conseiller en 1478, héritier pour un tiers de
Messire Pierre Chevalier, prêtre, maître es arts,
curé de Saint-Donat d'Alby, son cousin ; — ép. :
Léonarde, f. de Besançon Bourgeois et d'Aymo-
nette, sa veuve* avec qui il transigea le 6 mai 1441.
1 . Jean, moine franciscain, 1469.
2. Barthélemie, fem. de Jean Novelli, notaire juré
de la Cour spirituelle, vivant en 1469 et 1487.
1406, Béatrice, f. de Péronet Alamand, fem. de Jean
Robin, héritière de Pierre Alamand, paraît être
la même que Béatrice, f . de Péronet Alamand, fem.
de Jean Reybet, de sous Viry, qui en 1437, recon-
naît avec Clément Alamand de Léluiset et Agne-
sonne, veuve de Girod Alamand. Son père pourrait
être le Pérenod de la reconnaissance de 1368.
ALAMAND DE L'ISLE
Armes : Une main avec avant-bras mouvant du
flanc dextre et tenant un demi vol.
ALAMAND. 7
1287-1288, Jean dit Alamand de l'Isle, à Peney (Reg.
Gen.).
1310, Jean Alamand de l'Isle, témoin de l'enquête faite
sur les péages et redevances dus à l'évêque (Reg.
Gen.).
1309, 21 et 24 février. Alamand de l'Isle est au nombre
des citoyens qui interviennent au compromis passé
avec l'évêque Aymon du Quart.
1318, Jean l'AUeman ou Alamand de l'Isle, conseiller,
(probablement le même).
A la même famille appartiennent probablement
Jourdaine Alamand, mère de Guillaume et Nicolas,
de Bourdigny, mentionnée en 1267 et 1283 ; Ber-
trande, f. d'Etienne Alamand, fem. de Claude Bor-
nod, à Satigny, mentionnée en 1524.
DBS ALAMANDS
1399, Guyonnet ffeu Martin des Alamands et Guille-
mette sa femme, Pierre ffeu Martin des Alemands.
Lyonet des Alamands, reçu bourgeois pour 7 flo-
rins en 1439, des L en 1457, assiste au conseil
général de 1460, nommé en 1461 de la commission
chargée de vérifier les comptes de la ville, eut un
différend cette année avec un de Livron. Il épousa
Pernette, f. de Thomas Crachaz, soit Crache, B. G.
laquelle testa devant Pierre Poral, le 13 janv.
1487, en faveur de son fils, auquel elle substitua
ses deux filles, disposant du bien de son défunt
ALEMAND.
mari, dont elle avait eu : Jaques, Girarde et
Guillermette.
Voici enfin quelques Alamand qu'il n'a pas été
possible de rattacher aux familles qui précèdent.
1311, Jean Alamand de Sateninge (Isère), homme franc
et Agnès, sa femme.
1336, Messire Jacques Alamand, chanoine, prévôt de
l'église de Genève, cité en 1367, comme oncle
maternel de Messire Richard d'Aillé, chanoine de
Genève qui, en 1389, voulait être enseveli auprès
de lui.
1433, Messire Pierre Alamand, prêtre et Jean son frère.
1435, Jeanne Alamandi, veuve de Messire Othon de
Grandson chevalier.
Un Pierre Alamand était curé de Jussy et recteur
de la chapelle de Saint-Sébastien, il changea de reli-
gion à la Réformation, aussi lui conserva-t-on ses
anciens revenus.
1455, 18 novembre R. B. G. Jean Alamand, maréchal.
1477, Jean Alamand alias Régis, maréchal, était pro-
priétaire d'une maison avec grange et jardin, sise
à Coutance et estimée 300 florins.
1512, Rolette, f. de Jean Alamand, dit Rey, veuve de
Jean Chambaz. Son contrat de mariage (C. Wandel,
not.) est de mai 1506.
1454, Henriette Bourgeois, f. de Pierre Alamand, d'Ac-
tenaz.
~>
\
ALEXIU8, ALEXIS. ALE8CH. 9
1524, 5 janv. R. B. G. Jacob Alamand, alias Mongreaz
ffeu Guillerme, mercier du diocèse de Tarentaise.
11 existe actuellement dans le canton, plusieurs
familles Allamand, venues à une époque plus
récente.
ALEXIUS, ALEXIS, ALESCH.
Cette famille originaire des Grisons, ne doit pas être
confondue avec la famille Allex de Fribourg, dont le nom
est souvent latinisé de la même manière. Senebier affirme
que celle qui fait l'objet de cet article fut gratifiée gra-
tuitement de la bourgeoisie genevoise en 1598 en la
personne de Gaspard Alexius. On ne trouve aucune con-
firmation de ce renseignement et ce nom ne figure pas
au registre des Bourgeois.
No. et Spect. Gaspard Alexius (dit aussi Alexis) retiré à
Genève, pasteur à Chêne en 1608, puis à Genève 1612,
professeur en théologie 1610 et en philosophie 1611,
ecclésiastique « fort rompu aux disputes et très habile à
« traiter scolastiquement des controverses en théologie,
« ayant le langage un peu rude pour être du pays des Gri-
« sons, mais au reste un très pertinent homme ». (Grenus,
Fragments historiques, p. 94). Malgré le labeur que lui
imposaient ses deux chaires, il continua à prêcher en ville,
tant dans l'église nationale que dans l'église italienne.
Selon Senebier, le Conseil et l'Académie l'auraient refusé
10 ALEXIUS, ALEXI8- ALKSCH.
trois fois à sa patrie avant de se décider à ce sacrifice pour
le bien de l'église, en 1614. Il fat alors pasteur à Sondrio,
dans la Valteline, où il fonda un collège semblable à celui
de Genève ; en 1619 il présida un synode des ecclésiasti-
ques du pays; enfin ayant entrepris en 1620 ou 21 un
voyage dans le but de faire une collecte pour aider les Gri-
sons persécutés dans la Valteline, il fut arrêté à Brissach,
allant à Heidelberg et conduit à Insbrtick où il fut mis en
prison. Relâché après vingt-sept mois de captivité en
échange du colonel autrichien Baldiron détenu à Coire, il
revint à Genève où il reprit son cours de philosophie, en
juillet 1623, et mourut en 1626. On a de lui une Bisser-
tatio physica de rnixtura ou Disputatatio physica de mix-
tione, 1625.
Ep. : 1° Susanne ffeu Antoine Jean et de Marguerite
Vanier (contrat du 18 mai 1608, Humbert Roch,
not.), à 34 ans, 27 nov. 1613; — 2° 6 nov. 1614,
Jeanne, f. de David Hébert, de Dieppe et de Jeanne
Trembley, remariée à Gaspard De la Rue. Par acte
du 7 juin 1626 (F. Dunant, not.), elle reconnut
1000 florins de la succession de Nicolas Hébert, son
grand-père et 700 florins de vaisselle, vendue lors
du départ pour la Valteline.
Il eut de la première :
1. Esther,n. 1610.
2. Louise, n. 1612, filleule du comte Henri de Nassau,
cohéritière en 1629 de ses grands parents Jean
Vanier. Fem. 1° de No. Jaques Fabri, dont elle
~\
r
AMEAUX. AU88I AMYÀULX, AMYOZ. 11
était veuve en 1631 ; — 2°le 2juil. 1633 de Jaques
Planchamp.
3 . Judith, f s. a. après sa mère.
Et de la seconde :
4. Jeanne, n. 1615, fem. 10 déc. 1637 de David
Miol, bourgeois de Vevey, contrat du 2 juin 1638
(F. Dunant, not.), dot 2000 florins, dont 1000 en
don de Gaspard De la Rue, le beau-père de sa mère.
5 . Catherine, n. 7 août 1617, fem. 31 janv. 1641 de
Maurice Maistre, hôte de l'Ecu de Genève, contrat
du 17 mars 1641 (J* Vignier, not.), dot de 4000
florins; elle vivait en 1648.
6. Judith, fem. 14 avril 1644 de Thomas, f. de
Jacob Aymé et de Lea Chapuis (cont. du 2 janv.
1645. Is. de Monthoux, not.), dot 4000 florins, y
compris 300 florins de legs de Gaspard De la Rue.
AMEAUX, aussi AMYAULX, AMYOZ.
Cette famille qui ne compte que trois générations à
Genève, y aurait passé presque inaperçue sans le procès
criminel que le parti calviniste intenta en 1546 au con-
seiller Pierre Ameaux, et qui ne fut qu'un prétexte de
persécution ou d'intimidation et d'humiliation à l'égard
du parti national, au moment où ce parti commençait à
se remettre de sa sanglante défaite de 1540. Ce procès
12 AMBAUX, AUSSI AMYAULX, AMYOZ.
qui a été publié en 1863 par J.-B.-G. Galiffe sous le
titre «Nouvelles pages cPhistoke exacte», est des plus
instructifs en ce qui concerne le pouvoir et les moyens
d'influence de Calvin dans Genève.
La famille Ameaux ou Amyoz ne doit pas être con-
fondue avec celle des Amiot, originaire^ de Laon, et qui
ne vint à Genève qu'en 1562.
I. Jean Amioz, cartier, R. B. G en 1478 i^r 7 florin?
et une coulevrine; il est mentionné enV*98 sous
le nom de Jean Amyaulx. Comme on iV trouve
pas d'autre individu de ce nom au rôle dS^ *)0ur"
geois, c'est certainement lui qui était le p^e "e:
II. Pierre Amyeaux, C. G. ainsi signé, mais nornrn* P^M
souvent Ameau ou Ameaux; cartier, du CC llpO»
du LX 1533. 34; conseiller 1535. 36; dul1^
1541 à 45 ; derechef conseiller 1545. 46, et c|
taine ou gouverneur de l'artillerie de la vilï
Condamné cette même année, après dix semainj
d'emprisonnement, à l'instigation de Calvin qui
casser comme trop douce la sentence déjà trèd
rigoureuse des Conseils, à faire le tour de la ville]
en chemise, tête nue, torche au poing, puis à faire
amende honorable à genoux devant le tribunal,
en criant merci à Dieu et à la justice. Les motifs
de cette condamnation, qui impliquait la dé-
chéance de tout emploi public, étaient : « d'avoir
« méchamment et vilainement parlé contre la,
« parole de Dieu, du magistrat et des ministres ». '
>
i
AMEAUX, AUSSI AMYAULX, AMYOZ. 13
L'accusation et les témoins les plus hostiles à
l'accusé ne relevèrent cependant que quelques
propos tenus par Ameaux dans l'intimité en pré-
sence de quelques amis qu'il avait invités à souper,
sur Calvin, sur sa doctrine, sur les magistrats
calvinistes et sur l'influence croissante du parti
français.
Il est bon d'observer qu' Ameaux était lui-même
un des plus anciens protestants genevois, et qu'il
n'avait pas eu la moindre connexion avec la fac-
tion nationale des artichaux qui avait expulsé les
réformateurs rebelles en 1538. Mais on voit dans
son procès que Calvin avait d'autres raisons pour
lui en vouloir personnellement, peut-être à l'insu
d' Ameaux lui-même.
Ép. 1° Benoîte Jaccon, veuve de Jean Mugnier.
Son second mari formula contre elle plusieurs
demandes en divorce pour adultères réitérés;
pendant treize mois il se vit impitoyablement
débouté. Calvin avait en effet pris la défense de
cette femme qui prétendait justifier son inconduite
éhontée par des passages de l'Ecriture, mais il
fut bientôt obligé de recourir au Conseil contre
les obsessions de cette folle. Ameaux obtint son
divorce, mais ce n'est que quatre mois après
qu'elle eut été mise en prison pour dévergondage
qu'il fut autorisé à se remarier « vu la conduite
de sa femme » . On ne l'accusa pas moins d'avoir
14 d'argonne ou dargonne.
favorisé sa débauche, ce qui ne l'empêcha pas
d'être une quinzaine de jours plus tard un des
candidats au conseil qui obtinrent le plus de voix
en CC presque entièrement composé de calvinistes.
2° Georgea Marchiand, f 26 déc. 1549 ; —
3° 15 fév. 1651, Clauda Boccard, veuve de Pierre
de Rages, hospitalier, remariée le 31 juil. 1552
à Mermet Pictet, C. G. — Il eut de sa première :
III. Bernardin Ameaux, n. 1529, du CC 1552, f le 10 nov.
1562 à 32 ans, étant donc entré au CC à 22 ans.
— Ép. : l°le 1er oct. 1550, Jeanne, f. de No. Ulrich
Embler ou Ambler ; 2° Guillauma , remariée
déjà le 19 av. 1563 à Perceval Roguet. Bernardin
Ameaux eut de cette dernière alliance un fils unique
posthume, f à six semaines le 25 janv. 1563.
Ces deuils et ces veuvages si courts sont l'un des traits
caractéristiques de cette époque, où l'on voyait tant de
veuves et de veufs se remarier au bout de quelques
semaines.
D'ARGONNE ou DARGONNE.
I. Jaquemin d'Argonne de Nantes en Bretagne f avant
1558, fut père de :
II. Jacques d'Argonne, retiré à Genève pour la religion,
puis réfugié dès 1558 à Poully au pays de Gex, où
il avait dû fuir la justice calviniste. H était sus-
i
r-
D ARCONNE OU DABGONNE. 15
pecté d'avoir les opinions de Boisée et Germain
Colladon, conseil juridique du réformateur, préa-
visait pour qu'on le punit ainsi que les trois
ministres Carmel, Eynard et Grimault. Ce crime
se compliquait pour ces derniers d'opinions favo-
rables à Servet, on l'avait du moins déduit de la
présence dans leurs papiers de vers latins extraits
d'un livre contre la mort de celui-ci. Eynard fut
emprisonné et torturé et tous trois n'échappèrent,
dit-on, à la mort que par ce qu'ils déclarèrent
détester les opinions de cette victime de l'intolé-
rance. Dargonne fut encore impliqué avec d'autres
dans un procès « de lèse majesté et de pratiques
contre le roi de France » mais on ne put établir
aucun fait à sa charge, aussi fut-il libéré (1558).
Il fut père de :
1 . Esdras.
2. Kaymond, qui suit.
3. Nicolarde.
4. Humbert, taffetassier, reçu B. G. 13 nov. 1604,
pour 10 écus et deux seillots, du CC 1622,
f fév. 1626, ayant testé le 22 nov. 1625, substi-
tuant à sa fille, son neveu Gilles pour la moitié, ses
amis les conseillers Jean Sarasin, Louis Trem-
bley, Jean Sève et Antoine Dangers pour l'autre
moitié.
Ép. : Esther,f.de sire Jean Moissonier, Maissonier
ou Massonier, f âgée de 51 ans, 23 av. 1625.
16 AUDÉOUD
Il en eut Esther, n. 1606, fem. 26 mai 1622, de
Philibert Allemand, B. G.
5 . Susanne, fem. d'Antoine, f. d'Armand Mathieu.
III. Raymond d' Argonne, f avant son frère fut père de :
IV. Gilles d'Argonne, substitué à sa cousine Esther par
le testament de son oncle Humbert.
AUDÉOUD
Cette famille est originaire du Dauphiné où elle possé-
dait dès le XVe siècle, à Saint-Laurent du Cros en Champ-
saur près Saint-Bonnet, arrondissement de Gap, des pro-
priétés dont une partie appartient encore à l'une de ses
branches, restée catholique au pays de ses ancêtres. Une
autre branche se réfugia en Suisse pour la Religion à la
Révocation de l'Édit de Nantes, et y acquit les bourgeoi-
sies de Payerne, de Cudrefin et de Genève, où elle réside
encore. Un rameau de cette branche, victime de la Révolu-
tion genevoise de 1794, est toutefois rentré en France à
la fin du siècle passé, s'y est distingué de diverses manières,
et y a contracté des alliances de premier ordre.
La famille Audéoud paraît avoir été assez nombreuse
en Dauphiné, et la Réforme avait pénétré dans d'autres
branches que celle de Saint-Laurent du Cros, témoin le
nombre assez considérable d'individus du nom d' Audéoud
qui, dans le courant du XVIIIe siècle, vinrent de divers
endroits du Dauphiné faire bénir leurs mariages à Genève,
^
AUDÉOUD. 17
et séjourner plus ou moins longtemps dans cette ville, alors
que les cérémonies religieuses protestantes étaient derechef
entravées en France. Il y a actuellement (1907), à Paris,
une famille Audéoud protestante originaire de Saint-
Bonnet et qui n'a aucun rapport avec le rameau français
issu de la branche genevoise.
Armes : D'après Naville, Grenus et Galiffe : d'or à la
bande d'azur chargée de 5 besants d'argent, accompagnée
de 2 fleurs de lys d'azur, — Grenus place sur la bande,
trois besants et 2 demi-besants, — et donne aussi une barre
pleine au lieu de la bande. — Galiffe donne encore d'azur
à la colombe d'argent volant au dessus d'une mer du même.
Enfin les Audéoud restés à Genève portent ordinairement
d'azur à l'ancre d'or flanquée de 2 besants du même, armes
qu'ils disent avoir été adoptées lors delà Réforme. Devise:
Audeo et Spero.
Le premier Audéoud dont l'existence soit authentique-
ment prouvée, est Charles-Pierre Audéoud qui, par un
acte de l'an 1518, régla le partage entre ses enfants et
héritiers de ses biens situés à Saint-Laurent du Cros en
Champsaur. Selon cet acte, il fut père de :
1° Etienne, 2° Gorin, 3° Bonnet, 4° Jean, 5° Pascal.
Malheureusement l'incendie qui consuma en 1722, les
archives de la commune de Saint-Bonnet, nous oblige à
laisser une lacune de près d'un siècle entre la génération
que nous venons de nommer et celle que nous retrouvons
sur les mêmes lieux au commencement du XVII siècle,
savoir :
18 AUDÉOUD.
I. Jean Audéoud, vivant en 1616, connu par un titre
d'acquit de son fils, fut père de :
H. Pierre Audéoud, n. à Saint-Bonnet, possédait un
domaine considérable à Saint-Laurent du Gros,
qu'il avait acheté ou augmenté, par acte d'acquisi-
tion du 23 nov. 1616, d'honnête Susanne Martin,
fem. de Jaques Audéoud de Saint-Laurent du Cros,
qui l'assista en cette vente (André Queyrel, not.);
— ép. le 19 juin 1661 ou 1659, Doucette, f. de
Pierre de Bontoux, avocat au parlement de Gre-
noble, dont il eut :
1 • Charles-Pierre, qui suit.
2. Etienne, n. etf à Saint-Bonnet.
3. Pierre-Frédéric, qui suivra.
4. Charles, émigré avec son frère Pierre-Frédéric en
Suisse où il mourut sans postérité.
III. Charles-Pierre Audéoud, émigra aussi, mais ren-
tra ensuite dans son pays, et obtint le 13 mai
1717, un arrêt de la cour de Grenoble, qui le
maintint dans la propriété et la jouissance des
biens de son père, condamnant à vuider les lieux
Claude Amar, qui les avait acquis en 1704, de
Pierre Olivier, cousin du dit Pierre Audéoud et
établi par lui son héritier, à la charge de remettre
les dits biens au premier de ses enfants qui revien-
drait de l'émigration. Les contestations entre le
possesseur et le propriétaire légitime se terminè-
rent le 9 juin suivant au moyen d'un compromis
~\
AUDÉOUD. 19
par lequel Claude Amar s'engagea à payer à
Charles-Pierre- Audéoud, la somme de 99 livres,
qui fut changée en une pension annuelle de 4 livres
19 sols (Thomé, not.). Ce Charles-Pierre Audéoud
fut commissaire des gardes des eaux et forêts de
Champsaur; il s'était marié à la Haye en Hol-
lande, et fut père de :
IV. Jean-Pierre Audéoud, n. à Paris en 1713, héritier
de tous les biens de son père, suivant acte du
18 juin 1740 (Morel, notaire à Saint-Bonnet;) —
ép. Anne Gautier Belin, f. de Dominique Belin et
de Jeanne d'Astrevigne de Saint-Bonnet.
V. Pierre-Jean Audéoud, donataire des deux tiers des
biens de son père par acte du 26 juin 1777
(Cesmat, not. à Ancelle). — Ép. Madeleine, f. de
Jean Arnaud et de Madeleine Imbert.
VI. Jean- Antoine Audéoud, n. 31 déc. 1785. Donataire
du quart des biens de son père par acte du 5 mars
1810 (Robin, not. à Saint- Julien) ; — ép. Anne,
f. de Joseph Meyer et de Marguerite Jossaud de
Saint-Laurent du Cros.
1. Marie-Anne- Mélanie, n. 6 janv. 1811.
2. Jean-Louis-Isidor, n. 4. oct. 1814; — ép. Rose,
f. de Pierre Davin et de Madeleine Erard de
Pesanson, de la commune de Benevent.
3 . Rosalie, n. 17 août 1816.
4. Jean-Laurent, n. 30 av. 1818.
20 AUDÉOUD.
5. Julie, n. 25 nov. 1820, religieuse de Saint-Claire
au couvent de Saint-Joseph de Gap.
6 . Marie, n. 6 janv. 1827, religieuse au même couvent.
ELI. Pierre-Frédéric Audéoud (fils de Pierre), n. 11 déc.
1664 à Saint-Bonnet, émigra en Suisse le 26 sept.
1685 pour cause de religion ; il se retira d'abord
à Lausanne, puis à Moudon, et à Payerne, alors
aux Bernois ; il fut reçu bourgeois de cette ville le
12 mars 1701 avec son frère Charles ; le 22 mars
1701 il acheta la bourgeoisie de Cudrefin, et enfin
le 13 fév. 1704 celle de Genève, avec ses deux fils
aînés, pour 5250 flor. , 3 fusils, 3 gibecières et 10
écus à la bibliothèque. Il possédait aux environs de
cette dernière ville plusieurs domaines, entre autres
àBossey et à Troinex; ce dernier est resté dans la
famille Audéoud jusqu'en 1830. Pierre-Frédéric y
mourut le 3 mars 1738, et fut enterré le 4 dans un
caveau de l'église de Bossey. — Ép. 4 août 1696
à Berne, Marie-Madeleine, f. de Barthélémy Mon-
tillon, d'Annonay enVivarès, et de Marie Chomel,
dont il n'eut pas moins de 22 enfants, entre autres :
1 . Marie-Doucette, n. à Payerne 20 mars 1698, f le
lendemain.
2. Marie-Madeleine, n. à Payerne 25 juil. 1699, f le
surlendemain.
3. Marie-Madeleine, n. à Payerne 29 nov. 1700, f
28 av. 1711.
AUDÉOUD. 21
4. Frédéric-Claude qui suit.
5 . David, qui suivra.
6 . Elisabeth, dite Isabelle ou Isabeau, n. à Genève
15 fév. 1705, f ibidem 28 déc. 1775; — ép. à
Genève 25 juil. 1745, Jean Serment, f. de Michel
et de Marguerite Maréchal.
7. Daniel, n. à Genève 2 av. 1706, f 22 déc. 1714.
8. Abraham, n. à Genève 16 av. 1707, f 1717.
9 . Jean-Pierre, n. à Genève 25 janv., f 14 mai 1709.
10. Marie-Catherine, n. à Genève 21 av. 1710, fen
bas âge.
11 . Jean-Pierre, n. à Genève 17 mai, f 22 juin 1711.
12 . Jean-Gédéon, qui suivra.
13. Jean-René, jumeau, n. à Genève 29 août 1713,
f 20 déc. 1714.
14. Marie- Jeanne, jumelle, n. à Genève 29 août,
f 1er sept. 1713.
15. Louise, n. à Genève 5 av. 1715. — Ép. à Genève
11 sept. 1740, Etienne, f. d'Etienne Agasse et
d'Anne Plantamour, f 3 mai 1777.
16 . André, qui suivra.
IV. Frédéric-Claude Audéoud, n. à Payerne4 déc. 1701,
f à Plainpalais 1er av. 1780; — ép. 1° 23 juil.
1736, Judith-Marie, f. de Spe Hugues Romagnac,
ministre, f 1742 ; 2° 4 fév. 1743, Marguerite, f.
de Michel Gaudy et d'Anne Jaquemin. Il eut de la
première :
22 AUDÉOUD.
1. Anne, n. à Genève 17 mai 1637, f à Plainpalais
18fév. 1821.
2 . Frédéric, qui suit.
3. David, n. à Genève 15 sept. 1739, f à Troinex
29 juin 1743.
4. Jean-François dit Jeannot, n. à Genève 26 juil.
1741, f à Rolle. - Ép. 1° 23 juil. 1769. Marie-
Madeleine Audéoud f . de Jean-Gédéon ; 2° après
1783, Claudine-Henriette Allaman, f. de Jean-
Baptiste et de Jeanne Martin.
Et de la seconde :
5 . Michel, qui suivra.
6. Louise, n. à Genève 13 août 1747, f avant son
père.
V. Frédéric Audéoud, n. à Genève 3 juil. 1738, f à Troi-
nex 23 av. 1818 ; — ép. à Chêne, 16 sept. 1764,
Marie-Madeleine, f. de David Audéoud.
1 . Jaques-Laurent, n. à Genève 3 nov. 1765, f 27
nov. 1832; — ép. à Chêne 1er août 1795, Jeanne-
Lucile, f. d'Antoine Favre C. G., et de Madeleine
Salomon.
2. Frédéric René, n. à Genève 24 août 1767, f 27
fév. 1801, associé de la maison Courvoisier au
Locle.
3. Marie-Madeleine, n. à Genève 19 mars 1770, f
30 av. 1789.
4. Michel-David, qui suit.
VI. Michel-David Audéoud, n. à Troinex 11 août 1771,
r
AUDÉOUD. 23
f 10 oct. 1860; — ép. à Genève 6 fév. 1796,
Elisabeth-Judith, f. de Laurent Zollicoffre et de
Françoise Rilliët :
1 . Marie-Agnès soit Mary, n. àGenève 10 déc. 1796,
f 13 mai 1831; fem. à Genève, 12 juin 1819, de
Gédéon- Jaques Audéoud, f. d'Aimé Louis et de
Jeanne-Marie Sues.
2 . Frédéric, qui suit.
3. Laurence-Renée, n. à Troinex 13 août 1801, f à
Genève 20 av. 1818.
4. Elisabeth, n. à Troinex 25 oct. 1809, f à Genève
1 1 déc. 1817.
VII. Frédéric Audéoud, n. à Troinex 8 déc. 1798, f 1«
juin 1885 ; — ép. à Genève 31 juil. 1825, Fran-
çoise-Guillelmine, f. de Jean Filliol et de Jeanne-
Marie Roland.
1. Jean-Adolphe, n. à Genève 23 mai 1816, qui
suit.
2. Jules-David, n. à Genève 18 mars 1828, qui
suivra.
3 . Jeanne-Marie, n. à Genève 23 fév. 1830, f 7 oct.
1879, fem., 12 déc. 1855, de J.-Fr.-G. Dunant,
f . de Pierre et de Jeanne Bellamy.
4. Jacques-Georges, n. à Genève 3 août 1831, f
Tannée suivante.
5 . Adèle, n. àGenève 20sept. 1835, f 13mars 1852.
6 . Elisaheth-Malvina, n. à Genève 26 av. 837, f s. a.
11 juil. 1864.
24 AUDÉOUD.
7 . Elie n. à Genève 5 mars 1839 f à Stutgard 3 janv.
1901 ; — ép. : 1886, Louise Michaels, veuve Bender.
8. Eugène, n. à Genève 17 mars 1845.
VIII. Jean- Adolphe Audéoud, n. à Genève 23 mai 1826,
f 2 janv. 1878 ; — ép. 29 sept. 1853, Emilie, f. de
J. Samuel Viande et de Françoise-Etiennette
Patry.
1 . Louise-Emma, n. 12 janv. 1855.
2. Frédérika-Fanny, n. 28 janv. 1856, fem. 17 juil.
1888, de Charles-Frédéric dit Fritz Benz, f. de
Charles-Fréd. et de Rosalie Yersin.
3. Jules-Emile, n. 12 nov. 1857.
4 . Jean-François, qui suit.
5. Théophile-Henri suivra.
6. Adële-Eugèuie, n. 28 déc. 1866.
7. Paul-Louis Audéoud, n. 5 janv. 1871.
IX. Jean-François dit Francis Audéoud, n. 28 mai 1862 ;
ép. : 4 fév. 1892, Jeanne-Louise, f. de Jean- Fran-
çois Constantin et de Joséphine-Pernette Plan.
1. Jeanne- Simone, n. 27 oct. 1892.
2. J émue-Marcelle, n. 4 juil. 1894.
3. Jeanne- Yvette, n. 27 juil. 1896.
4. Jeanne- Isabelle, n. 10 août 1898.
5. Je&uue-Marianne, n. 4 déc. 1900.
6. Iforre-François-Jean, n. 14 déc. 1901.
XL Théophile-ffercri Audéoud, (f. de Jean-Adolphe et
d'Emilie Viande) Dr-méd.,n. 12mars 1864; — ép.:
AUDÉOUD. 25
16 oct. 1895, Louise- Alexandrine-Aiice, f. de
Charles-François- Abraham Chapoisat, (d'Aclens,
canton de Vaud) et de Jeanne-Françoise Malègue.
1. Jfe<w-Edouard- Adolphe, n. 28 juil. 1897.
2. Gabrielle- Alice- Jeanne, n. 2 sept. 1901.
3. lfo#er-Charles-Henri, n. 7 nov. 1904.
Vin. Jules-David Audéoud (fils de Frédéric et de Fran-
çoise Filliol), n. 18 mars 1828, f 19 oct. 1877;
— ép. : 28 fév. 1857, Louise-Elisa, f. de Jean-
Samuel Viande et de Françoise-Etiennette Patry.
1 . Samuel-Edouard , n. 8 déc. 1857 ; — ép. : 21 juin
1900, Ida-Mary-Georgine, f. de Jean-François
Monnet, de Krieg3tâtten (Soleure), et de Rose-
Adèle Clerc, veuve de Stanislas- Alfred Klott.
2. Frédéric- Henri, n. 30 déc. 1858, j 8 fév. 1859.
3. Gustave-Frédéric, n. 22 mars 1860, j 24 janv.
1869.
4. Adolphe- Ernest, n. 2 av. 1862; — ép. : à Cor-
sier sur Vevey, 14 sept. 1893,Augusta-Madeleine,
f. de Ch. William Cuénod et de Sophie-Lucie
Mayor de Montricher, dont il a Sylvain-Pierre,
n. 7 juin 1894.
5. Pauline-ilfane, n. 17 nov. 1865.
6. Sophie-Eugénie, n. 14 fév. 1869.
V. Michel- Audéoud (fils de Fréd. -Claude et de Marg.
26 AUDÉOUD.
Gaudy), n. à Genève 3 sept. 1743. Ami du fameux
Necker et inventeur à Paris du système des
billets solidaires ; du CC 1782-84, auditeur 1785,
fusillé à Genève par le parti révolutionnaire le
9 août 1794 au pied du bastion du Pin, sous les
fenêtres de son appartement. — Ép. : 12 juin
1769, à Genève, Elisabeth, f. de Louis Vignier et
de Judith Paris.
1 . Louis, qui suit.
2 . Frédéric Barthélémy, qui suivra.
3. Anne, n. à Genève 14 mai 1776, f 28 nov. 1840,
fem. à Genève 15 juil. 1793, de Louis-Gabriel Cra-
mer, f. de Philibert et de Catherine Wesslowsky,
officier au régiment de Diesbach.
4. Théodore, qui suivra.
VI. Louis Audéoud, n. à Genève 20 mars 1771. Émigra
en France après la révolution de Genève dont son
père avait été victime, et devint dès 1809, inspec-
teur général des contributions indirectes du dépar-
tement du Gers, et directeur du département de
lre classe à Strasbourg; naturalisé français par
ordonnance royale du 31 janv. 1815; nommé
chevalier du Lys par le duc d'Angoulème à sa
rentrée en France 1814, à Auch, et chevalier de
la Légion d'honneur par brevet du roi Louis XVIII
du 10 nov. 1821. Il était retourné en catholicisme
qui resta la religion de ses descendants ; f à Bor-
deaux 24 juin 1843. — Ép. : 8 vendémiaire
AUDÉOUD. 27
de l'an VI, 29 sept 1797, Antoinette Made-
leine, f. du comte Marc- Antoine de Levis-Lugny,
colonel du régiment de Picardie, et de Louise-
Madeleine Grimod de la Reynière. (Elle était
veuve en premières noces du marquis Guy-Henri-
Joseph-Thérèse de Levis de Gaudin) ; 2° à Lyon
13 juil. 1813, Elisabeth- Joséphine, f. de Jean-
Marc Bonnafous et d'Anne-Françoise Peschier. Il
eut de la première :
1 . Louis-Palamède Audéoud, n. à Paris le 9 thermi-
dor an VII, 27 juil. 1799. f s. p. à Paris 15 nov.
1822, garde du corps de Louis XVIII, compa-
gnie de Luxembourg, puis lieutenant au régiment
des carabiniers du comte d'Artois.
Et de la seconde :
2 . Louis-Marie- Alphonse, qui suit :
3 . Louis-Eugène-Maurice, n. à Strasbourg 4 juin
1818, f ibidem 2 mars 1823.
4 . Louisa-Pauline-Théodora, n. à Strasbourg 12 nov.
1824, f à Bordeaux 17 mai 1833.
VII. Louis-Marie- Alphonse Audéoud, n. à Auch 9 août
1814 ; a abjuré le protestantisme à Fribourg en
Suisse, en 1843. — Ép. : 8 mai 1847 à St-Mihiel,
(Département de la Meuse), Marie-Louise- Char-
lotte, f. de Charles de Rouyn, de la Malmaison
(des anciens Drouin du Tardenois), officier aux
flanqueurs de la garde impériale, et de Marie-
Barbe-Emilie Boulanger, n. à Saint-Mihiel.
28 AUDÉOUD.
1. Louis-Marie-ilfarceZ, n. à Buxières près Saint-
Mihiel, 17 sept. 1848, colonel au 9° régiment
de dragons, chevalier de la Légion d'honneur, f
9 fév. 1901.
2. Marie- Michel- Alexandre -Bené, n. à Buxières
9 sept. 1854, général de brigade, commandeur de
la Légion d'honneur, a fait avec distinction la
campagne du Soudan (1887), l'expédition d'Abo-
mey et celle contre Samory.
3 . Charles-Marie-Félix-Etienne, qui suit.
4. Marie- Charles- Hubert-André, n. 2 nov. 1865,
capitaine au 6me hussards, officier de la Légion
d'honneur.
VIII. Charles-Marie-Félix-.M6wwe Audéoud, n. à Saint-
Mihiel 4 fév. 1856, capitaine de cavalerie en
retraite, officier de la Légion d'honneur ; ép. : 20
oct. 1885 Elisabeth-Henriette de Maud'huy, fille
de Pierre-Adrien et de Thérèse-Joséphine Obry,
n. 18 av. 1858.
1. Anne -Marie- Charlotte -Thérèse, n. 2 fév. 1890.
2. Marcel-Mcfed, né 18 oct. 1892.
VI. Frédéric -Barthélémy Audéoud (f. de Michel et
d'Elisabeth Vignier), n. à Genève 20 juil. 1772,
f à Paris 30 juin 1823. — Ép. : 1° Louise-Eléo-
nore, f. de Jacob Dupan et de Marie Dutron,
veuve André; 2° 7 mars 1818, Charlotte, f. de
^
AUDÉOUD. 29
Jean-René Des Arts et de Jacqueline Françoise
Roux. Il eut de la première :
1 . Jwtes-Louis-Elisée, n. à Paris 17 sept. 1797, f le
20 juin 1831. — Ép. : Agrès-Désirée Lacoste,
dont il a Juliette, fem. en 1847 de Jules Hunziker.
2 . Gfeartes-Frédéric-René, n. à Paris 18 sept. 1798,
f 1860 ou 62.
3 . Edouard, n. à Paris 10 juil. 1804, f 9 juil. 1833.
Et de la seconde :
4 . Théodore qui suit.
VII. Jacques- Théodore Audéoud, n. à Paris 6 janv. 1819,
f à Chatou 13 oct. 1899. — Ép. : 1er mars 1848
Julie-Elisa Fournier, f. de Louis et de Geneviève
Galinière. Il fut père de :
VIII. Paul Jules Audéoud, n. 1838; ép. : Anaïs Delacour.
1 . Frédéric, f à 5 ans, en 1869.
2. Jules-Maurice, n. 24 déc. 1863, f 5 juil. 1907.
VI. Théodore Audéoud (f. de Michel et d'Elisabeth
Vignier), n. à Genève 28 mai 1779, f août 1854.
Chevalier de Tordre Saint-Hubert de Lorraine, de
Tordre de Saint-Louis et de la Légion d'honneur ;
officier d'ordonnance à Tétat-major du comte
d'Artois qui le nomma chef d'escadron en 1815,
attaché au service particulier du duc de Berry ;
membre du conseil de préfecture du Bas-Rhin
1816, démissionnaire 1819, renommé en 1822,
30 ÀUDÉOUD.
démissionnaire 1830 ; dès 1797 il avait été se
mettre en Angleterre à la disposition de Monsieur,
et les princes l'employèrent à diverses missions
importantes jusqu'au moment où il fut arrêté et
détenu au Temple à Paris, puis déporté en Hol-
lande par ordre de Bonaparte. — Ép. à Strasbourg
18 juil. 1805, Marie-Antoinette- Jeanne- Fortunée,
f. de Joseph-Salomon Rumpler, d'ancienne noblesse
allemande, juge royal des forts et citadelles, et de
Madeleine-Sabine Laquiante.
1. Alfrède- Marie-Françoise, n. à Venise 17 sept.
1807, f à Strasbourg 17 av. 1815.
2. Emma-Marie-Françoise, n. à Venise 6 août 1809,
f à Strasbourg 8 mars 1815.
3. Anne-(Nancy)-Marie-Françoise, n. à Genève 12
août 1811 ; — ép. : 19 août 1834, Alphonse-Henri-
Philippe de Bernard de Montbrison (de vieille
noblesse provençale), ancien officier aux chasseurs
à cheval de la garde royale, f. de Louis-Simon-
Joseph de Bernard de Montbrison, capitaine du
génie, recteur de l'académie de Strasbourg et
sept fois président du Conseil général du Bas-Rhin,
et de Marie - Philippine - Frédérique - Dorothée
d'Oberkirch, baronne du Saint-Empire, fille de
celle qui a laissé d'intéressants mémoires sur son
pays et son époque.
4. Louis qui suit.
VII. Louis Audéoud, n. à Strasbourg 9 oc t. 1816, f à
F'
AUDÉOUD. 31
Avolsheim 4 mai 1877 ; — ép. : à Saint-Mihiel
18 nov. 1846 Marie -Henriette -Charlotte, f. de
Charles de Rouyn et de Marie-Barbe -Emilie Bou-
langer, f à Avolsheim 3 juin 1904.
1 . Marthe-Marie, n. à Saint-Mihiel 14 av. 1848,
fem. de Maurice de Montbrison.
2 . Raymond, n. à Avolsheim 28 juil., f 10 déc. 1849.
3 . Berthe-Marie, n. à Avolsheim 4 sept. 1850, f à
Saint-Dié 13 août 1889, fem. d'Anatole de Brye.
4. Raymond, n. à Saint-Mihiel 30 janv. 1853, f 18
fév. 1873.
5. Lucy, n. à Avolsheim en mai 1855, f 6 av. 1871.
6. Marie, n. à Saint-Mihiel 18 fév. 1859.
IV. David Audéoud (f. de Pierre-Fréd. et de M.-Mad.
Montillon), n. àPayerne 20 sept. 1703, f à Genève
14 mars 1759; — ép. : à Chêne 23 sept. 1736
Catherine, f. de David Petieu et de Catherine
Bermond, f 15 août 1760.
1 . Catherine, n. à Genève 2 av. 1737, f à Plain-
palais 12 juin 1818; — ép. 1er juin 1766,
Philippe, f. d'Etienne Agasse et d'Angélique
Iselin.
2. Marie- Madeleine, n. à Genève 17 janv. 1739, f
3 fév. 1804 ; — ép. à Genève, 16 déc. 1764, Fré-
déric, f. de Fréd.-Claude Audéoud et de J.-M.
Romagnac.
32 AUDÉOUD.
3 . Jaques-Laurent, qui suit.
V. Jaques-Laurent Audéoud, n. à Genève, 10 fév. 1740,
f à Plainpalais 15 oct. 1802* ; — ép. à Chêne,
20 av. 1766, Renée-Françoise, f. de Samuel Coulin
et de Madeleine Serre.
1 . Frédéric-Samuel, qui suit.
2. Catherine, n. à Genève 29 fév. 1768,f8fév. 1784.
3. Marie-Madeleine, n. à Genève 21 déc. 1769, f 18
fév. 1796.
4. Marie-Louise, n. à Genève 26 août 1772, f 7 mars
1790.
5. Jeanne-Marguerite, n. à Genève, 5 déc. 1776, f
4 mai 1796.
6 . Samuel-Daniel-Frédéric, n. àGenève, 30 août 1 792,
t à Plainpalais 17 août 1794.
VI. Frédéric-Samuel- Audéoud, n. à Genève 25 juin 1767,
f à Paris 4 juin 1831 ; — ép. à Chêne, 10 nov.
1793, Jeanne-Elisabeth, f. de Jean-Louis Fazy,
dit Fazy desUergues, et d'Antoinette Joannin.
1. Filles jumelles, n. à Genève 1794, f 17 janv. et
2. 2 fév. 1795.
3. Jeanne-Marie, n. à Genève 1er oct. 1796, f
10 déc. 1874. — Ép. : 28 août 1819, André-Léo-
nard, f. d'Henri Melly et de Jeanne-Conradine-
Antoinette Schwarz.
4. Laure-Renée, n. àGenève 31 déc. 1798, f à Paris
18 juin 1823.
5 . Auguste- Jacques, qui suit.
AUDÉOUD. 33
VII. Auguste- Jacques Audéoud, n. à Genève 6 nov. 1 801,
chevalier de la Légion d'honneur, f auPetit-Sacon-
nex 10 oct. 1860 ; — ép. à Genève 29 fév. 1840,
Marie- Antoinette, f. de Charles-Etienne Chevrier
et de Jeanne-Emilie Melly.
1. Georges-Emile, qui suit.
2 . Henri- André, n. au Petit-Saconnex 20 juin 1844,
f s. a. 28 av. 1875 à Alger.
VIII. Georges-Emile-Audéoud, n. 30 déc. 1840, f 4 janv.
1889 ; — ép. 1° 2 sept. 1865, Emille-Adélaïde-
Opportune Montex, f. de François et de Marie-
Adélaïde Yvonet, f 6 mai 1876; 2° 8 juil. 1876,
Marie, f. de Jean-Claude Baud et de Pernette
Monnier. Il eut de la première :
1 . U.enri-Auguste, n. 19 mai 1868 ; f 20 juin 1905 ;
— ép. 4 oct. 1890, Magdalena Nufer, f. de
Johanès et de Magdalena Zumbrunnen, div. 2 av.
1905, dont il eut : a) Georges-Emile, n. à Plain-
palais 30 juin 1891. h) Augusta.
2 . Henri- Emile, n. 17 août 1873 ; — ép. 24 fév.
1894, Jeanne-Louise, f. de Jean-Louis- Aristide
Regard-Pellagru et d'Henriette- Antoinette Auber-
son, dont il a : Charles-Albert, n. 10 nov. 1894.
Et de la seconde :
3 . Jean-Henri, n. 28 av. 1877, f à Oran 21 mai
1902.
4. Charles-Edouard, n. à Thônex 3 août 1878, f à
Chêne-Bourg 12 déc. 1902.
34 AUDÉOUD.
5. Susanne-Henriette n. à Thônex 7 juin 1880, f à
Chêne-Bourg 2 mai 1896.
6. Marie-Thérèse, n. 3 mars 1882, f à Chêne-Bourg
8 août 1902.
7. Jeanne-Marguerite, n. 23 déc. 1886.
IV. Jean-Gédéon-Audéoud (f. de Pierre-Frédéric et de
Marie-Madeleine Montillon), n. à Genève 12 juil.
1712, f à Chancy 9 mars 1774 ; — ép. à Genève,
4 juin 1741, Marie-Françoise, f. de Théodore
Avril et de Marthe-Catherine Ritter.
1. Marc-Théodore, n. à Genève 16 mars 1742, f
26 janv. 1743.
2. Marie-Madeleine, n. à Genève 26 mars 1744, f
13 janv. 1783 ; — ép. Jean-François, f. de Fré-
déric-Cl. Audéoud et de J.-M. Romagnac.
3. Louise, n. à Genève 2 nov. 1745, f 25 juil. 1803 ;
— ép. : à Genève, 18 juin 1775. Jacob, f. de
Jacob Millenet et de Pernette Santoux.
4. André, n. à Genève 4 juin 1747, f 27 mai 1768.
IV. André Audéoud (f. de Pierre-Frédéric et de Marie-
Madeleine Montillon), n. à Genève 28 juil. 1717, f
à Bossey, 30 oct. 1783 ; — ép. : à Bossey, 24 déc.
1753, Marie-Marguerite, f. de Jean- Jacques Pou-
lain de la Barre et de Sara Jaquet.
AUDÉOUD. 35
1 . Jean-Louis- Aimé, qui suit:
2 . Louise-Renée, n. à Genève 6 août 1756, f 6 janv.
1787.
3 . Marie, n. à Genève 21 oct. 1757, f 10 janv. 1786.
4. Marie-Marguerite- Aimée- Andrienne, n. à Genève
14juil. 1759, f 9 juil. 1768.
5 . Aimé-Louis, qui suivra.
V. Jean-Louis-Aimé Audéoud, n. à Genève 26 oct. 1754,
f 27 janv. 1810 ; — ép. au pays de Vaud, 23 av.
1779, Marie-Elisabeth, f. de Mathey-Doret
et de Berthollet.
1. Marie-Madeleine, n. à Genève 20 juin 1780, f
12 déc. 1800; — ép. 19 fév. 1800 à Genève,
Philippe-Gaspard, f. de Pierre Mouchon et de
Jeanne-Louise Richard. .
2 . André-François, qui suit.
3 . Louis-Charles-Alexandre, qui suivra.
VI. André-François Audéoud, n. à Genève 13 mars 1782,
f 4 janv. 1856, D. C. R. 1820; — ép.: à Genève
20 mars 1816, Andrienne, f. d'Antoine Duvil-
lard, professeur, et de Marthe-Sara Masbou, f 23
nov. 1859.
1. Antoine, n. à Genève 15 fév. 1817, f le mois
suivant.
2. Antoinette, n. à Genève 10 août 1818, f 14 mai
1891 ; — ép. à Genève, 16 oct. 1839, Louis-
Charles Chêne vière, ministre du saint Évangile,
36 AUDÉOUD.
f. du professeur Jean-Jaques Chenevière et
d'Adrienne-Constance Bourdillon.
3 . Aimée-Suzanne, n. à Genève 3 juin 1820, f 2
août 1837.
VI. Louis-Charles- Alexandre Audéoud, (f. de J.-L.-Aimé
et de Marie Mathey-Doret), n. à Genève 14 juil.
1788, D. C. R., f 1861 ; — ép. à Genève,
18 mars 1823, Marie, f. d'Antoine Puvillard et
de Marthe-Sara Masbou, f 8 mars 1859 ; dont il
eut :
VIL Théodore. Louis- Antoine Audéoud, n. 24 fév. 1824,
avocat puis notaire, f 18 fév. 1892 ; — ép. :
1° 15 av. 1851, Anne-Marguerite, f. de Guil-
laume-Alfred Long et de Suzanne-ZéliaPelou, f
26 sept. 1861 ; 2° à Paris, 18 oct. 1865, Emilie-
Fanny, f. d'Adolphe -Louis -François -Théodore
Monod et d'Hannah Honymann.
Il eut de la première :
1. CftarZes-Edouard, qui suit :
2. Alfred-Loms, n. 16 août 1853, colonel au corps
d'Etat major, chef d'Etat major du Ier corps d'ar-
mée(l 898-1905),commandant des écoles centrales.
3. Eléonore,n. 4 mai 1855.
4. Hélène-Susanne, n. 19 août 1857.
5. Marie-Antoinette, n. 19 sept. 1861, f 1er août
1869.
">
AUDÉOUD. 37
Et de la seconde :
6 . Adolphe-Gmllbume, publiciste, n. 4 oct. 1866 ; —
ép. : lljuil. 1895, à St-Privé (Loiret), Valentine-
Louise Chéradame, f. de Jean-Léopold et de
Mathilde Wheatcroft, dont il eut: Théodore-
Georges-Daniel, n. 5 juil. 1896, f 16 janv. 1904.
7 . Auguste- Antoine, n. 3 janv. 1868, f à Château-
d'Œx, 27 déc. 1889.
8. Jfarimme-Caroline, n. 17 mars 1869.
9. Jeanne-Marie- Constance, n. 1er août 1870.
10. Louise-Dorothée, n. 11 fév. 1872.
11. Georges-Elie, n. 6 juin 1874, Dr-méd., capitaine
dans les troupes sanitaires.
12 . Sophie-Lêonie, n. 4 sept. 1876.
13. TFïZftam-François, n. 14 mai 1878, missionnaire
à Maculahe (Sud Afrique); — ép. 8 av. 1905,
Louisa-Lydia, f. de Frédéric- Wilhelm Hofmann
et de Julie Stickel.
VIII. Chartes-Edouard Audéoud, n. 28 mars 1852, f 8
juil. 1898; — ép. à Fleurier, 24 mai 1888,
Louise-Laurence Kunz, f. de Jean-Christian et
de Jeanne-Marie Reusser.
1. Alfred, n. 31 mars 1889.
2 . Anna- Marguerite, n. 29 mai 1890.
3. Emilie-Marianne, n. 14 nov. 1891.
4. Eléonore, n. 4 fév. 1894.
38 AUDÉOUD.
V. Aimé-Louis Audéoud (f. d'André et de Marie-Mar-
guerite Poulain de la Barre), n. à Genève 14 mai
1763, f au Petit-Saconnex 10 fév. 1837, D. C. K.
-r ép. àGenthod, 21 janv. 1787, Jeanne-Marie,
f. de Jean- Jaques Sues et de Marie Francillon de
Candolle :
1 . Gédéon-Jaques, qui suit ;
2. Jean-François dit James, qui suivra.
3. Marie- Aimée-Elisabeth, n. au Petit-Saconnex
23 mai 1795 ; — ép. 4 déc. 1820, Charles, f. de
Jacob Francillon et de Marianne Mercier.
4. Elisa, n. au Petit-Saconnex 18 juin 1804; f à
Genève 29 mars 1842 ; — ép. : à Genève, 7 fév.
1828, Gaspard Breitmayer f. de Christophe et
d'Angélique de Gallatin.
VI. Gédéon-Jaques Audéoud, n. à Genève 4 fév. 1788,
f à Genève 23 juil. 1840, capitaine d'artillerie
au service de France, fit sous l'Empire les campa-
pagnes d'Allemagne et de Russie ; directeur des
arsenaux de Genève et commandant supérieur de
la garnison; — ép. à Genève 12 juin 1819,
Mary, f. de David Audéoud et d'Elisabeth Zolli-
kofer.
1. Pauline-Michelle-Elisabeth, n. 20 août 1823, f
12 avril 1865; fem. de Paul, f. de Jean-Phi-
lippe Bourne et de Marie Subilia, des Vallées vau-
doises.
2. Marie-Louise, n. 10 juin 1826, f 4 juil. 1831.
BALLET. 39
3. Frédérique-Françoise, n. 29 nov. 1827, fem. à
Chavornay, 18 déc. 1863, de François, f. de Jean-
Daniel Malherbe et de Marie Favre.
VI. Jean-François dit James Audéoud, (f. d'Aimé-Louis
et de Jeanne-Marie Sues), n. 2 oct. 1793, f
12 mars 1857. Amateur de peinture très distin-
gué, propriétaire d'une galerie de tableaux remar-
quable, président de la Classe des Beaux-Arts à
Genève. — Ep. Étiennette, f.-de Jean Binet et
d'Antoinette Lagier, f 16 juin 1869.
1. Alexandre, n. 2 fév. 1818, f 23 mai 1896; —
ép. 18 oct. 1851, Marie- Andrienne, f. de Jean
Grosjean et de Marie- Andrienne Baumgartner.
BALLET
I . Humbert Ballet, ne vivait plus au 27 janv. 1464.
Ep Moncéard, qui était morte à la même
époque ; elle est nommée dans la lettre de bour-
geoisie de ses fils.
1 . Claude, reçu B. G. 1464.
2 . Guillaume, qui suit.
II. Guillaume Ballet, reçu B. G. avec son frère Claude le
27 janv. 1464, conseiller 1483-1500, âgé de
50 ans en 1484, mentionné ailleurs en 1493. —
40 BANQUET.
Ep. No. Jeanne veuve et tutrice de ses enfants
en 1508, chargée par eux en 1523 du recouvre-
ment des censés et services qui leur appartenaient
dans toute la terre de Lancy ; elle vivait encore en
déc. 1527.
1 . Louis, prêtre.
2 . Aymon 1523-28 f s. e. , est cité avec sa mère dans
les Kegistres du Conseil de 1527 et 1528.
3 . Jean, partant pour un long voyage, fit le 6 juin
1524, pour le cas où il n'en reviendrait pas, dona-
tion de tous ses biens à sa mère, réversibles à son
frère Aymon.
4. Hugonette, héritière de son frère Aymon 1543,
fem. en premières noces de Jean Vertier, et en
secondes noces de No. Aymon Bonna, conseiller et
trésorier. Elle reconnut à l'Evêché pour les biens
que son père avait acquis et qu'elle avait hérités de
son frère Aymon.
BANQUET
Armes : D'azur à une banquette (tabouret) d'argent. —
Le colonel Jaques Banquet portait les armes de la famille
Lecointe.
I . Jean Banquet, du Bourg-d' Angles , près Castres (Dépar-
tement du Tarn); — ép. Marie Griffolière.
1 . Etienne, qui suit.
BENOIT, BENOIOT. 41
2 . Marguerite, fem. de Jean Chabert, de Castres,
réfugié.
II. Etienne Banquet, n. 1761, reçu B. G. 24 fév. 1710,
CC 1721, f 20 mai 1732, avait acquis en 1713
le château construit par Michel Koset entre
Sécheron et les Pâquis et auquel le nouveau pro-
priétaire laissa son nom; — ép. 27 août 1710,
Elisabeth, f. d'Ami Lullin et de Marie Perdriau.
1. Marie,f 17 août 1747, fem., 6 fév. 1729, de Sp.
Horace-Bénédict Mallet.
2. Sara, fem. 1730, de Jaques Lemaire cosseigneur
de Saint- Vincent.
3 . Françoise, fem. de Jean-François Pache, f 1789.
4. Pierre, n. 1713, CC 1746, banquier à Paris, f
1798 ; — ép. 1737, Elisabeth, f. de Donat
Chabert et de Catherine Estrang, f s. e. — Il
laissa le château Banquet à son neveu J.-P.-L.
Pache, par qui il passa à la famille Forget qui le
possède encore.
5. Jaques Banquet, n. 1715, lieutenant-colonel au
régiment de Diesbach, du CC 1764, f 1787, s. e.
d'Elisabeth, f. de Pierre Baraban et de Susanne
Bonet.
BENOIT, BENOICT
(de Champrond en Dauphiné)
Nous avons eu de fort bonne heure à Genève, plusieurs
familles du nom de Benoit, lequel se prononçait et s'écri-
42 BENOIT, BENOICT.
vait souvent alors Beney, Bené et même Bénit. — Michel
Benoit était un des recteurs élus par les citoyens à la fin
du XIIIe siècle, Mermet et Ami Benoit sont également
mentionnés dans les divers actes auxquels donna lieu cette
première tentative des Genevois de se constituer en com-
munauté. Dès lors ce nom se rencontre souvent et outre
cette première famille qu'on peut considérer comme autoch-
tone, on trouve avant la Réformation des Benoit de Bur-
sins, de Versonnex, de Thonon, de Loyer (paroisse de
Saint-Didier), dans les situations les plus diverses. Les
persécutions religieuses nous amenèrent plusieurs familles
Benoit, le registre des bourgeois porte de 1565 à 1791,
dix réceptions d'individus de ce nom. Il est encore repré-
senté dans notre ville.
De toutes les familles Benoit, réfugiées à Genève pour
la religion, la plus ancienne et la plus importante était
sans aucun doute celle des Benoit de Champrond en Dau-
phiné, qui signait ordinairement Benoict, et qui après un
siècle environ de séjour à Genève alla s'établir à Berne,
où elle existe encore sur un pied très honorable. Les trou-
bles qui bouleversèrent la France et particulièrement le
Dauphiné dans le siècle de la Réformation, l'ont privée
comme tant d'autres, des preuves nécessaires pour établir
sa filiation sans lacunes antérieurement au XVIme siècle.
Mais il lui en reste suffisamment pour prouver sa descen-
dance des anciens Benoit du Dauphiné, la seule famille
dauphinoise noble de ce nom avant l'annoblissement connu
des Benoit de Vienne et des Benoit d'Étoile mentionnés
BENOIT, BENOICT. 43
dans l'Armoriai de Chorier ; elle avait disparu de cette
province longtemps avant la publication de cet armoriai
et de celui de Guy Allard. Ce dernier parle d'une famille
Beneis établie à Avignon et qui se disait descendue des
anciens Benoit du Dauphiné.
Armes: d'azur au lion d'or rampant; ce sont aussi,
selon Paillot, celles des Benoit du Lyonnais, qui peuvent
avoir la même origine. Les Benoit d'Anjou portaient les
mêmes armes, mais prétendaient venir originairement du
Poitou. — Les Benedict de Lyon, portaient en 1639, un
lion rampant armé d'un trident tenu en pal.
Les Benoit de l'évêché de Grenoble (le plus souvent
orthographiés Benoist ou Benokt dans les anciens actes)
se rencontrent dans l'histoire du Dauphiné dès le XIIme siè-
cle comme faisant partie de la noblesse du pays.
1140. Raymond Benoit, chanoine de Notre-Dame, à Gre-
noble.
1270. Pierre Benoist, mentionné dans les bans et arrière-
bans du Dauphiné comme ayant comparu en armes
pour son service. C'est sans doute le même que le
tableau des consuls de la ville de Grenoble qualifie
de jurisconsulte et mentionne comme consul de
cette ville en 1289, 90, 97 et 1314, et, en 1291,
parmi les six conseillers que les consuls en charge
élisaient pour leur année de consulat.
1328. Pierre Benoit, jurisconsulte, auditeur des comptes,
consul cette même année ainsi qu'en 1329 et 30,
selon le tableau précité.
44 BENOIT, BENOICT.
1334, Hommage de Jean Benoit de Moyrens, au Dauphin
(Inventaire des archives des Dauphins du Viennois
publié par Vabbé Chevalier).
1343, 31 juil. Hommage noble de Gilles Benoit au Dau-
phin (Guy Allard). Il est dit iils de Pierre et qua-
lifié de chevalier dans plusieurs actes. — Conseiller
des consuls régnants de Grenoble 1345, 59 ; con-
sul 1352 ; nommé en 1352 Courrier de l'Evêque
de Grenoble, charge qui, à l'égard de celui-ci, cor-
respondait à celle que le châtelain exerçait au nom
du Dauphin; garant en 1373, avec Guillaume de
Tournon et François de Sassenage, du paiement de
la dot d'Humilié, f. de Pierre Ainard Sgr de
Gère, mariée à Aimar de Sassenage Sgr de Saint-
André ; — ép. par contrat du 28 mai 1353,
passé à Grenoble en sa maison, Mabille d' Agonit, à
qui son père donna en augment de dot, la terre de
Pontbarret (Guy Allard et Lelabourreur, Géné-
alogie de la maison WAgoult, les masures de V Ab-
baye royale de Vile Barbe). Il en eut a) Félise
fem. de Didier, coâseigneur de Ponse ; — 6)
Catherine codame de Pariset, fem. de Koux de
Corniers Sgr de la Bâtie ; — c) Antoine, Châte-
lain de Saint-Laurent-du-Pont 1383 (Guy Allard:
Révision des feux).
Un autre Gilles Benoit vivait noblement dans
le Viennois en 1388. (Guy Allard).
BENOIT, BENOICT. 45
1425, Jaques Benoit, comparaît pour le service militaire
mais ne croit pas le devoir.
1545, No. Jean Benoit, vivait à Bolène.
I. No. Jaques Benoist de Champrond ou Champreng, en
Dauphiné, avant 1577, connu par un acte d'acquit
de son fils George, par l'acte de mariage de son
fils Guillaume, et par d'autres titres où son nom
est souvent écrit Benoict. — Ep. Jeanne Salette (1) :
1 . George, qui suit :
2 . Guillaume , dont la postérité suivra celle de son frère.
II. No. Georges Benoist ou Benoict, fuyant à l'âge de 23
ans la persécution religieuse, passa du Dauphiné à
Genève pour y vivre « selon la sainte réformation
de l'Évangile ici purement annoncé. » Il fut reçu à
l'habitation le 27 déc. 1569, avec permission
« d'y exercer le train duquel il plaira à Dieu de lui
faire grâce », B. G. 10 av. 1572 pour six écus
et un seillot; du CC 1582, ancien du Consistoire
1584, et « davantage honoré de plusieurs charges
de la confiance que la Seigneurerie avait en
lui. » f 23 fév. 1596. — Ep. 2 nov. 1573,
Salomé, f. de No. et Sp. Michel Cop, ministre,
et d'Ayma Warembert. Lorsque son beau-frère,
No. Luc Cop, après avoir mangé tout son bien,
(1) Le second de ses fils, Guillaume Benoit, était en tout cas fils
de Jeanne Salette. Mais comme il était de quinze ans plus jeune que son
frère George, il serait fort possible que ce dernier fût fils d'une pre-
mière femme de Jaques Benoit.
46 BENOIT, BENOICT.
quitta Genève en 1584 pour aller chercher fortune
ailleurs, Georges Benoist lui acheta le pré de
Waremberg dit Varembé, qui était déjà chargé
d'une hypothèque de 500 écus et d'une rente de 12
écus à dame Ayma Cop, née Waremberg.
1 . Pierre, qui suit.
2. No. Samuel Benoict, b. 14 juin 1758, f 1620.
Rentré en France après l'édit de Nantes, il était
en 1610 Dr-médecin à Die en Dauphiné, s'éta-
blit ensuite à Grenoble et fut conseiller et méde-
cin ordinaire du roi; — ép. No d'Arta-
male, dont il eut un fils mort en bas âge. Elle se
remaria avec M. de Bryon, gentilhomme dauphi-
nois.
3. Mathieu Benoict, b. 7 mars 1580, retourna en
France après l'édit de Nantes. Il est dit en 1610
« Monsieur maître Mathieu Benoict, Dr-médecin,
habitant à Montélimar. »
4. Jaques Benoict, b. 30 mai 1583; — ép. 17 nov.
1620, Judith, f. de Pierre Tyon, f 15 août 1621,
à 21 ans.
5. Jean Benoist, n. 21 nov. 1585, f 1664, Dr-mé-
decin. Parti jeune pour l'Allemagne, sans doute
pour ses études, il fut successivement professeur à
Lausanne et, à la recommandation de Casaubon,
professeur de langue grecque à la célèbre univer-
sité protestante de Saumur 1611, où il traduisit
Horace en vers grecs, donna en 1619 un texte
BENOIT, BENOICT. 47
grec et latin de Lucien en deux volumes, et en
1620 une édition annotée de Pindare. — Ep.
Madeleine, f. de Pierre Grimaudet bourgeois de
Saumur et de Madeleine de la Noue, mariage
approuvé par autorisation authentique de Pierre
Benoit son frère aîné, 18 juin 1611 (Etienne Bon,
notaire). — Un fils du professeur Jean Benoict
vivait encore à Saumur en 1685.
6- Anne, b. 24 sept. 1588.
7 . Daniel, b. 9 mars 1591.
8. François, b. 25 oct. 1593.
Il y a entre 4 et 5 encore deux enfants morts en
bas âge.
III. Pierre Benoict, appelé souvent Pierre-George, b.
5 janv. 1576, f 26 juin 1623; du CO 1606. Lui
et son frère Samuel furent institués héritiers seuls
et universels de leurs père et mère (testament du
5 fév. 1588, Etienne de Monthoux, notaire), à
la charge d'élever leurs frères et sœur, de leur
faire apprendre un état, et de leur distribuer à
chacun 600 livres tournois à titre de legs. Toute-
fois, par un codicile postérieur à la mort de sa
femme (28 déc. 1594), leur père avait chargé
Pierre Benoict seul du gouvernement de toute sa
famille. Il était propriétaire à Bardonnex et à
Compesières de biens que ses parents y avaient
déjà possédés. — Ep. Marie, f. de No. Amied
de Chàteauneuf, conseiller, ensuite premier syndic,
48 BENOIT, BENOICT.
et de Pauline de Lonnay (contrat du 31 déc. 1597,
Etienne de Monthoux, notaire).
1. Jean, b. 8 av. 1597, f 1628; légataire de son
oncle de Châteauneuf, pour 2000 fl.
2 . Aimé,b. 15 mai 1599 ; — ép. 20 juin 1625, Jeanne
ou Susanne, f. d'Abraham Levrat, B. G., dont il
eut Aimé, n. en 1626, filleul de son grand-père
maternel, légataire de 2000 fl. de son grand-oncle
de Châteauneuf.
3. Timothée, b. 1er juil. 1601.
4. Daniel, 18 mai 1603, f s. e., inspecteur des forti-
cations de 1650 à 62.
5. Pierre, b. 24 nov. 1607.
6. Elisabeth, b. 10 août 1609.
7 . George, qui suit.
IV. George Benoit, n. 7 mai 1612, f en mai 1672 à
Berne ; dernier survivant de ses frères et sœurs
et par là seul héritier des biens de sa mère.
Resté orphelin de bonne heure, il obtint de
la Seigneurie de Genève, six semaines avant sa
25me année, n'ayant eu jusque-là ni curateur, ni
conseil, son émancipation dans l'intérêt d'un voyage
important qu'il allait entreprendre, sans doute pour
ses études, car il se voua à la médecine et à la chi-
rurgie de manière à se créer une réputation. Le
11 fév. 1650, il fut reçu bourgeois-habitant de
la ville de Berne, et cinq ans après, par lettre
patente du 27 av. 1655, honoré de la réception
BENOIT, BENOICT. 49
gratuite dans la bourgeoisie souveraine de cette
ville, en reconnaissance des services qu'il avait
rendus dans son art. — Ep. 8 août 1651, Marie, f.
de Jean-Rodolphe de Watteville, baillif de Morges ,
et de Salomé May, dont il eut cinq garçons et
trois filles; nous ne mentionnerons que l'alné,
Albert, qui continue la filiation.
V. Albert Benoît, b. 18 mai 1654, f 13 juil. 1739.
Il eut comme son père la charge et le titre de
médecin ordinaire de la ville de Berne, ne pouvant
du reste pas plus que lui entrer dans la magistra-
ture, à cause de la loi du 31 août 1635, qui décla-
rait inéligibles non seulement les bourgeois nou-
vellement reçus, mais encore leurs fils nés avant
l'époque de leur réception. — Ep. 10 déc. 1675,
Anne Rosine, f. de Jean-Frédéric Rihiner, sénateur,
et de Catherine Manuel; il en eut treize enfants,
dont le cadet seul, Abraham, continua la filiation.
VI. Abraham Benoit, b. 13 sept. 1703, f 18 mai 1775.
Membre du Conseil souverain du CC de Berne
1745, baillif d'Interlaken 1756, de Brandis dans
l'Emmenthal 1770, où il mourut en charge cinq
ans plus tard. — - Ep. 4 déc. 1735, Jeanne-Barbe,
f. de David Knecht, doyen à Oberwyl, d'une très
ancienne famille patricienne de Berne, et de Véro-
nique Tschiffely.
1 . Abraham-Frédéric, qui suit.
2 . Amédée Benoit, b. 12 oct. 1741, f s. a. 1796,
4
50 BENOIT, BENOICT.
d'une chute de cheval. Il fut d'abord officier au
régiment de Tscharner en Piémont, puis major du
pays 1773, enfin colonel chef du parc 1786.
VII. Abraham-Frédéric Benoit, b. 31 déc. 1736, f 10
août 1824. Membre du Conseil souverain de Berne
1785, baillif de Brandis 1 788. Après le renverse-
ment de l'ancienne république de Berne par les
armées françaises en 1798, il paya sa part de la
contribution qui fut imposée exclusivement aux
familles aristocratiques régnantes ; rentra au Con-
seil souverain lors de la Restauration après la
chute du régime de la Médiation, mais résigna
définitivement le 14janv. 1816. — Ep. 29 mai
1769, Rosine, f. d'Abraham de Greyerz, doyen de
l'Église bernoise, et de Catherine Hortin.
1. Abraham-Frédéric, qui suit.
2. Albert- Amédée Benoit, b. 30 mars 1775 ; lieute-
nant-colonel d'infanterie 1815, membre du Conseil
souverain de Berne 1816, se retira des affaires
publiques après l'abdication du gouvernement
patricien en 1831; s. e. de Julie May (veuve
d'Albert de Werdt, f pour la patrie 1798), f. de
Charles-Frédéric May, Sgr de Schœftland, et de
Julie-Dorothée Steiger.
3. Daniel-Amédée Benoit, b. 30 oct. 1780, f s. a.
30 juii. 1853. Dr-médecin, président de la direc-
tion du collège de la ville de Berne depuis le 3 mai
1843.
BENOIT, BENOICT. 51
VIII. Abraham-Frédéric Benoit, b. 28 mai 1770, f 18
av. 1841 ; décoré de la croix du mérite dans
l'institut de Pfeffel à Colmar 1786 ; secrétaire du
Conseil d'État de Berne 1803 ; membre du Grand
Conseil 1813 ; secrétaire du Sénat soit Petit Con-
Conseil 1816 ; conseiller de légation à la Diète de
Lucerne 1819 ; conseiller secret 1825; sénateur
1826 ; retiré des affaires avec ses collègues après
la révolution démocratique de 1831. — Ep. 21
nov. 1795, Jeanne-Catherine, f. d'Erasme Ritter,
directeur à la douane, et de Catherine Knecht.
1. Emilie, b. 28 déc. 1797, f 18 janv. 1838, fem.
14 m ail819, de David-François de Gfaffenried,
préfet de Signau.
2 . Albert-Frédéric, qui suit.
IX. Albert- Frédéric de Benoit, n. 1er oct. 1800, élu
candidat au Conseil Souverain de Berne en 1825,
membre effectif de ce corps en 1830, retiré des
affaires avec le gouvernement auquel il avait prêté
serment, f 10 juin 1879. — Il obtint en 1871 du
Conseil de bourgeoisie de la ville de Berne, l'auto-
risation de prendre la particule, conformément
aux dispositions du décret du 9 av. 1783, qui
accorde cette faculté à toutes les familles de l'an-
cienne bourgeoisie souveraine. — Ep. 26 fév.
1835, Susanne-Marie, f. d'Abraham-Balthazar
d'Im Hof et de Catherine Haller, f 13 juin 1848.
1 . Georges-Frédéric- Amédée, qui suit.
52 BENOIT, BENOICT.
2. Marie-Sophie-Adèle, n. 10 nov. 1843, f 1er juil.
1845.
X. Georges-Frédéric- Amédée de Benoit, n. 23 av. 1841,
Dr en Droit, membre du Conseil de bourgeoisie
1869-88, de la Cour tutélaire suprême de la ville
de Berne 1879-93, et de diverses commissions et
sociétés philanthropiques et religieuses. — Ep.
16 mai 1879, Marie-Éléonore-Julia-Gertrude, f.
d'Iftfoward-Louis-Gabriel de Millier et de Flora-
Anna Grisdale.
1. Frédéric- Wolfgang-Edouard, n. 31 mai 1880; —
ép. : à Lausanne 30 oct. 1900, Mathilde, f. de
Maximilien Strolz (d'Allenstadt, Vorarlberg) et
d'Anna-Louise Tanner, dont il a : Irène Gertrude,
n. 11 sept. 1901.
2. Marie- Agnès-Flora, n. 9 nov. 1881, fem. 5 juin
1902, de Berthold Henri, f. de Paul-Albert de
Haller et de Georgine-Ch.-Vict.-Aymée Grand
d'Hauteville.
3 . P/erre-Georges-Frank, n. 9 mai 1884, cand. méd.
4. iteymowd-Charles- Albert, n. 10 janvier, f 25
juil. 1889.
Branche cadette restée et éteinte à Genève.
II No. Guillaume Benoit (f. de No. Jaques Benoit de
Champrond et de Jeanne Salette), n. 1561, f
1618. Il parait qu'il vint du Dauphiné en 1589 à
l'appel de M. de Lurbigny, alors chef des forces
militaires genevoises; le 25 mai 1590 il fut chargé
BENOIT, BENOICT. 53
par le Conseil d'une commission pour M. de Les-
digoières, commandant du Daaphiné ; le 29 av.
1597 il fut gratifié de la bourgeoisie genevoise
« en égard à ses services an port d'armes et à la
prise de Versoix, ayant été l'nn des dix-sept guer-
riers qui pénétrèrent les premiers dans le fort de
cette ville le 18 nov. 1589 » (Voyez Fragments
biographiques et historiques du baron Grenus,
page 78), du CC en 1618. On voit par un acte
d'Etienne Bon, notaire, 1610, qu'il était encore à
cette époque débiteur de l'hoirie de son frère
George d'une somme de 2400 fl. que celui-ci lui
avait avancée en 1592. — Ep. 20 juil. 1596,
Elisabeth, dite Isabeaa, f. d'André Gurt (nommé
Court dans son testament), et de Marie Bas, sa
première femme (contrat du 5 juil. 1596, Etienne
de Monthoux, notaire).
1 . Isaac, qui suit.
2. Françoise, b. 2 déc. 1602; fem. 5 juil. 1635, de
?ierre, f. de Jean Badollet, C. G. Elle fut instituée,
avec sa sœur Marie, héritière pour un quart par
leur oncle J. B. Curt, du CC.
3 . Marie, fem. de Jean Quinson, C. G.
4. Ruth, n. 1609.
5. Elisabeth, n. 1610.
6. Sara, n. 1612.
III. Isaac Benoit, b. 1er janv. 1601, f 1627, père de :
IV. Isaac Benoit; ép. 14 août 1669, Elisabeth Garnier.
54 BLANDRATE, BI AN DR AT A, BIANDRA, BLANDRA (DE)
1 . Jean, 23 mars 1673, f s. a.
2 . François, qui suit.
V. François Benoit, b. 17 mai 1674; — ép. Jeanne
Natural.
1. Jean, b. 9 mars 1705.
2. Henri, b. 20 sept. 1713.
DE BLANDRATE, BIANDRATA, BIANDRA
BLANDRA
La famille de Blandrate est connue dès le XIme siècle,
époque où le titre de comte que portaient déjà ses mem-
bres n'était attribué qu'aux grands vassaux de la cou-
ronne. Elle tirait son nom d'une très ancienne petite ville
du diocèse de Novare. C'est là et au val Sesia qu'étaient
situées ses plus anciennes possessions patrimoniales qu'elle
tenait à titre d'alleux et qui augmentèrent considérable-
ment, tant par ses alliances avec les maisons souveraines
des pays environnants que par la libéralité des empereurs
dont le parti n'eut pas dans le pays de plus fermes défen-
seurs. Peut-être se rattachait elle par son origine à la
dynastie des marquis de Montferrat à laquelle elle resta
étroitement unie formant du reste dès son apparition une
dynastie à part. Elle se subdivisa de bonne heure en plu-
sieurs branches ; un rameau de celle des comtes de Saint-
Georges-en-Canavès, a joué un rôle éminent dans le Haut-
Valais où il avait hérité au XIIIme siècle des droits et des
^>
BLAKDRATE, BI AN DR AT A, BIAKDRA, BLANDBA 55
biens des seigneurs de Viège: — Une autre branche s'était
rétirée en 1230, à Saluées, d'où vint à Genève le rameau
qui nous occupe.
Armes : De gueules au chevalier armé de toutes pièces
galopant d'argent ; cimier : Une aigle essorante issante
tenant dans son bec une rose feuillée ; devise : Non per
forza. — Ces armes qui sont spéciales à la branche des
comtes de Saint-Georges se voyaient sur un cachet d'al-
liance du syndic Jean Savion en 1617.
I. No. et magnifique seigneur deBiandrata, fut père
de:
1. No. et magnifique Docteur Messire Georges Blan-
drata, médecin et auteur de traités théologiques,
dut fuir les persécutions de l'Inquisition à Padoue
et se réfugia à Genève, dont il fut reçu habitant
le 4 nov. 1557. Il ne partageait pas les idées
de Calvin sur la Trinité et s'en ouvrit au réforma-
teur lui-même. Celui-ci n'ayant pu réussir à le
convaincre en conçut une animosité aux effets de
laquelle Blandrate dut se soustraire par la fuite au
moment où il allait être arrêté et qui se poursuivit
dans sa retraite. Il fut médecin et conseiller du
roi de Pologne, Etienne Bathori et des princes de
Transylvanie de la même maison. Il testa en 1588,
en faveur de son neveu Georges et mourut la même
année. On a accusé ce dernier de sa mort sans
aucune preuve, les circonstances rendent cette accu-
sation très invraisemblable.
56 BLANDRATE, BIANDRATA, BIANDRA, BLANDRA
2. Alphonse, qui suit.
II. « No. et magnifique homme » Alphonse Biandrate ou
Biandra, f avant 1590, peut être bourgeois de
Berne. Il possédait le bien et chevance dit la
Tour de Saint-Loup sur Versoix, qu'il déclare dans
son testament ne produire que bien peu de chose,
et une maison dite la Fleur de Lys à Lausanne,
ainsi qu'un jardin hors de cette ville. Ces deux
dernières propriétés furent vendues en 1595, pour
6000 fl. par sa veuve et ses enfants au No. et puis-
sant Jean -Baptiste Loys, Sgr de Cheseaux. En
1586, Alphonse Biandra assistait au mariage de
son parent Pierre de la Mare avec Marie de Nor-
mandie.
Ep. No. Andriette Morine (contrat du 30 av.
1558, Fr. Thiberga, not. à Saluées).
1 . No . Bernardin Biandrate, émancipé le 4 février
1584, signait Biandra en 1590, vivait encore en
1622.
2. No. Georges Blandrata, probablement filleul de
son oncle Georges qui l'institua son héritier en
1588. Il donna à son père dans la même année une
procuration générale entre autres pour exiger
d'Illustrissime seigneur baron Félicien de Herbens-
tein de Vienne en Autriche, conseiller de S. M. I.
maintenant en Hongrie, 4320 ducats d'or de Hon-
grie suivant son obligation du 12 juin échéant en
juin 1589, plus 1500 thalers. Alphonse Biandrate
>
BLANDRATE, BIANDRATÀ, BIANDRA, BLAKDRA 57
passa cette procuration à No. Octave et Paul Pes-
talozzi frères, de Chiavenne, demeurant à Vienne.
3. No. Aurelio Blandrate ou Biandra, testa le 21
oct. 1590. (Et. de Monthoux, not.), en faveur
de sa mère et de ses frères et sœurs. Il était alors
sur le point de faire un voyage lointain dont il
était de retour en 1592. Il vivait encore en 1622.
4. Camille, fem. 14 sept. 1593, de No. Jean
Savyon, auditeur, ensuite syndic, f. de Louis et
de. Pernette Corne; f âgée de 66 ans, 6 déc.
1640. — Son mari racheta en 1594 de la famille,
le bien de la Tour de Saint-Loup pour 11,000 fl.
5. Lucrèce, f avant 1642, fem. 1° 1587 de No. Fran-
çois de la Pasle, f . de Claude et de Jeanne Maillet,
tué à 32 ans, d'un coup de mousquet ; 2° 25 janv.
1591, No. Jean-Autome Sarasin, "Dr-méd. , f. de
Philibert et de Louise de Genin de Pennes, f
1598. Un accord intervint en 1642 entre les enfants
des deux lits au sujet de l'hoirie de leur mère.
6. Bernardine, fem. 1596, de No. Alphonse-Marc-
Antoine Pollotto, soit Pollot de Dronero au mar-
quisat de Saluées.
7. Paul, b. 15 juin 1581.
8. Pierre, b. 30 sept. 1582, vivait encore en 1622.
9. Jean, b. 18 fév. 1585, f 10 mai 1590, rue de la
Poissonnerie.
58 BOLOMIER
BOLOMIER
D'après Guichenon cette famille serait arrivée à Poncin
(Département de l'Ain) vers 1300, venant de Rome, où
elle aurait adopté ou reçu le surnom de Fabius. Elle a
joué au XVme siècle un rôle important dans les pays qui
nous entourent et était richement possessionée à Genève
même qui fut l'objet de ses libéralités. La branche aînée
s'est éteinte dans la famille de Conzié qui a relevé le
nom.
Armes: de gueules au pal d'argent; cimier: Tète et col
de lévrier d'argent colleté d'or. Elles sont sculptées sur le
mur du Palais de Justice en face de la rue Verdaine.
I. No. Guillaume Bolomier, damoiseau, vivait à Poncin en
1360 ; ép. 1° Marie, f. de Jean du Saix, chevalier,
s. e. 2° Henriette, f. de Pierre de Breul, damoiseau
et de Blanche de Saint- Julien. Il eut de la seconde :
IL No. Henri Bolomier, Sgr de Bolomier, f 1415. — Ep.
Anne de Rossillon, du pays de Gex :
1 . Claude qui suit.
2 . Antoine qui suivra.
3. N° Guillaume Bolomier, chevalier, Sgr du Villars
en Genevois, de la Bâtie-d'Ardilliers, du Rosey, de
Nercia et de Sure ; premier maître des requêtes et
grand chancelier de Savoie, reçu gratuitement à la
bourgeoisie genevoise en 1439; testa le 11 déc.
1444, f en 1446. Selon la plupart des historiens,
il fut jeté vivant dans le lac, à Thonon, une pierre
~>
BOLOMIER. 59
au cou. On lui en voulait, dit-on, pour avoir dis-
suadé Félix V (Amédée VIII de Savoie) de renoncer
au pontificat, et plus encore peut-être pour les
richesses qu'il avait amassées. Le caractère turbu-
lent et factieux de son principal ennemi, François
de Varembon, qu'il avait accusé de trahison, nous
permet de croire avec Chaponnière, que l'infor-
tuné chancelier fut victime d'une intrigue de
cour et de la jalousie qu'inspirait son crédit et
son opulence. En tous cas s'est- il acquis des titres
à la reconnaissance des Genevois en faisant rebâtir
ou restaurer l'ancien hôpital du Bourg-de-Four,
dont il augmenta les revenus et dont les bâtiments
annexés au couvent des sœurs de Sainte-Claire,
devinrent ensuite l'hôpital général. De là le malen-
tendu qui a fait attribuer faussement à Guillaume
Bolomier la fondation de ce couvent (fondé en 1474
par la duchesse de Savoie Yolande de France) et
la restauration de l'hôpital de la Madeleine. La
part qu'il eut à celui du Bourg-de-Four, qui prit
ensuite son nom, est clairement indiquée sur l'an-
cienne pierre à ses armes qui a été encastrée dans
le mur du nouveau bâtiment, en face de la rue
Verdaine : « Patronus noster miles Guillielmus
Bolomerius Fabius, in anno MCCCCXLIII nosfun-
ditus instauravit. »
Ep. 1° Anne, f. d'André de Dortenc, chevalier, Sgr
de Dortenc, et de Claudine de Domps. 2° Ancel-
60 BOLOMIER.
lesie des Clés, f. de Claude, Sgr de la Vaux-des-
Clés, — dont il eut Marguerite qui en 1454 était
sous la tutelle de sa mère.
4 . No. Pierre Bolomier, bachelières décrets, chanoine
de Genève, recteur, 1435-39 de l'hôpital restauré
en 1443 par son frère Guillaume. Il fut aussi suc-
cessivement conseiller, aumônier, puis chambellan
du pape Félix V, enfin abbé d'Hautecombe et évo-
que de Belley, 1444 ; il occupait encore cet évêché
en 1454.
5. No. Henri Bolomier, chanoine de Genève et de
Lausanne 1422-1429.
III. No. Claude Bolomier Sgr du dit lieu ; — ép. Phili-
berte, f. de François d'Avrillia, écuyer.
1 . No. Pierre Bolomier, Sgr du dit lieu, Grand-Châ-
telain de Poncin et de Beauvoir 1465 ; testa le
8 mars 1485. — Ep. Pernette, f. d'Aymé Beguet,
écuyer, châtelain de Poncin et de Beauvoir par
inféodation de Humbert, sire de Thoire et Villars,
à Antoine Beguet, son père, le 7 nov. 1401,
— dont il eut a) Antoinette, fem. d'Ame Sgr de
Conzié et de Vauchier en Savoie, titres auxquels il
ajouta celui de Seigneur de Bolomier ; h) Jeanne,
fem. de Louis de Villette, écuyer, Sgr de la Couz
et de Montfalcon.
2. Guillaume, f s. a., recteur de l'hôpital enrichi et
restauré par son oncle Guillaume, 1477, et chargé
)
BOLOMIEK. 61
en 1445 de la procuration des enfants d'Antoine
Bolomier.
3 . Henri, f s. a.
4 . Antoine, curé de Belley .
5 . Pernette, fem. de Jean de Mezeria, Sgr de Tyrant.
6 . Jeanne, fem. de Jean de Monspey Sgr de Luy-
sandres.
7 . Henriette, fem. de Guillaume, Sgr de Gramont en
Bugey.
8 . Guillemette, fem. de Godefroy de Sachins Sgr de
la Mylatière.
ni. No. Antoine Bolomier, Sgr de Tullins, la Bastide et du
Montillier en Dauphiné; testa le 1er déc. 1461. Il
fut trésorier général de Savoie en 1437, puis géné-
ral des finances du Dauphiné. Il avait à Genève
une maison qui fut pillée en juil. 1454, en manière
de paiement, par les Bernois que le duc Louis,
brouillé alors avec le roi de France Charles VII,
avait appelés à son secours. Le 4 nov. 1450, il
passa, comme père et administrateur de sa fille
Jeanne, procuration à plusieurs notaires de Lyon
devant Belièvre, notaire (ratifiée le 29 à Tullin
par sa dite fille) « ne pouvant (dit-il) venir à
« Genève, parce que certains ennemis (Emuli) y
« trament contre lui (sinistra machinantes.) » Il pos-
sédait à Genève treize maisons ou fonds de terre
d'une valeur totale d'environ 7000 florins ; f avant
1477. — Ep. : 1° Amédéa, f. de No. Michel de
62 CAZENOVE OU DE CAZENOVE.
Fer C. G. damoiseau, trésorier de Savoie et d'An-
cellesie de Rueix; 2° Antoinette, f. de Jacques,
Sgr d'Hostun, la Lopie et Veicars et de Béatrix
Dame de Claveson; elle se remaria avec N. de
Chellar.
Il eut de la première :
1. Jeanne, f 24 juin 1478, fem. de Geoffroy, Sgr
d'Hostun, Claveson, Mureil,Mercurod, Saint-Juste,
la Bastie et Veicars ;
Et de la seconde :
2. Antonia, f avant 1503, fem. de No. et Puissant
Jean Reynard, Sgr du Sollier.
3. No. Jacques Bolomier, f s. e. avant 1505 ; ses
neveux reconnurent pour sa succession au Chapitre
de Genève.
CAZENOVE ou de CAZENOVE
Les traditions de cette famille la font sortir de l'illustre
maison de Casanova en Aragon, qui a fourni deux cardi-
naux au XVe siècle. Le « livre de raison » de Pierre Caze-
nove dit sa race originaire de Biscaye, et une généalogie
dressée vers 1660, au moment du mariage d'Henri Caze-
nove avec Françoise de la Fare, rattache celui-ci aux
Cazanova d'Aragon. {Voyez Saint- Allais, Tome XIII,
article Firmas Périès). Quoiqu'il en soit les Cazenove
^
CAZENOVE OU DE CAZENOVE. 63
étaient fixés dès le XVme siècle en Gascogne aux environs
de Bazas et d'Agen, et l'on vit l'un d'eux Guillaume de
Cazenove dit Coulon, grand-maître des eaux et forêts de
Picardie sous Louis XI, livrer, en qualité de vice-amiral
de la mer pour le roi, aux flottes d'Angleterre et des Pays-
Bas divers combats où il remporta l'avantage. Son fils
Jean de Cazenove-Coulon eut à son tour la charge de maître
des eaux et forêts ; sa postérité, fixée en Picardie, a formé
des alliances avec les Montmorency-Laval, les Mailly, les
Courtenay, etc. Louis de Cazenove, tué au siège de Rouen
1626, fut le dernier de cette branche, qui s'éteignit dans
les maisons de Glizy-Bertangles et de Clermont-Tonnerre-
Thoury.
Armes: d'azur à la tour d'argent soutenue de deux
lions du même, ou aussi d'or, sur une terrasse d'argent ou
de sinople. Quelques branches, et notamment celle de
Genève, ont porté aussi d'azur à une maison d'argent,
maçonnée et ajourée de sable, vue en trois quarts. (Galiffe,
Grenus, cachet original de 1740). Il parait que ces armes
parlantes étaient celles des Casanova proprement dits, et
que les autres, qui étaient particulières à la branche de
Guyenne, ne sont devenues communes à toutes les bran-
ches que depuis que leur communauté d'origine a pu être
bien établie. Devises : « Stetit in exsilio pro patria fides»
et « Vis où tu peux, meurs où tu dois ». Elles ont été adop-
tées par la branche française depuis son retour au pays
d'origine.
La branche restée en Gascogne, commence par titres
64 CAZENOVE OU DE CAZENOVE.
authentiques à No. André de Cazenove, Sgr de Béart, qui,
vers 1514, épousa Charlotte Thibaut, dont il eut plusieurs
fils qui suivirent la carrière des armes, entre autres
Arnaud de Cazenove Sgr d'Araigne capitaine de cent
hommes d'armes, qui épousa en 1548Isabeau de Faugères
et qui est la tige de la branche dite de Pradines issue de
celle de Leyrison. L'un de ses frères, qui avait embrassé
la religion réformée, paraît être la souche de la branche
protestante de cette famille. En 1790, No. Pierre de Caze-
nove de Pradines issu au 5me degré d'Arnaud de Cazenove
susnommé, reconnut pour être de sa famille Messieurs
Marc- Antoine et Quirin de Cazenove tous deux officiers
aux hussards d'Esterhazy, reconnaissance qui depuis lors
a été confirmée et entretenue par une correspondance
suivie et régulière entre les deux branches. Celle restée
catholique a aujourd'hui pour chef M. Henri de Cazenove
de Pradines, f. d'Edouard, autrefois secrétaire du Comte
de Chambord et député, et de Marie de Bouille.
Nous avons à nous occuper de la branche protestante
qui a poussé ses rameaux à Genève, à Lyon, en Angleterre
et aux Etats-Unis. Les recherches de M. Arthur de Caze-
nove ont permis de reculer de deux générations le point de
départ de la généalogie.
D'étape en étape, d'Espagne en Aquitaine, la famille
arriva aux premières années du XVIme siècle, et la filia-
tion peut être établie sans interruption à partir de :
I. Gueyrault de Cazenove dit le Gasc (Gascon) en 1544,
testa 22 juil. 1566 (M0 Robert, not. à Anduze) ;
~>
F
CAZEKOVE OU DE CAZENOVE. 65
— ép. Catherine Moulière, dont il eut plusieurs
enfants mentionnés dans son testament, entre
antres :
1 . Etienne, bayle (bailli) de Lézan, qui d'Anne Sollier
eut Etienne, bayle de Lézan, mari 15 mai 1581,
de Françoise de la Roche, dame d'Hombres.
2. Antoine, dit le capitaine Cazenove, délégué du
synode de Sommières en 1578, pour faire lever le
siège de Beaucaire.
3 . Claude, qui suit.
II. Claude Cazenove, consul d'Anduze en 1585 et 1587 ;
— ép. 6 juin 1572, Marguerite Roure.
1. Claude, consul d'Anduze en 1618,, f 1629 ; — ép.
Isabelle de Carante, f . du commandant d'Alais pour
le maréchal de Damville depuis 1585 ; il en eut :
a) Madeleine, fem. 3 mars 1631, de Jacques de
Vignolles; — b) Henri, n. 1620, consul d'Anduze
en 1652, ép. Susanne Roquette, dame de Saint-
Saturnin ; 2° Françoise de la Fare. Il eut de cette
dernière Jeanne, fem. d'Abraham de Saint-Ravy,
Sgr de Meyrargues.
2. Jean, capitaine de la ville d'Anduze de 1625 à
1654, consul en 1639; — ép. 1618, Margue-
rite Bourguet.
3. Jacques, fixé en Gévaudan — ép. Suzanne de
Gibilin.
4. Madeleine, fem. 1619, de Jean de Cantalupa,
notaire royal à Anduze.
66 CAZENOVE OU DE CAZENOVE.
5 . Pierre, qui suit.
III. Pierre Cazenove, b. 30 mars 1590, consul d'Anduze
en 1626 ; — ép. 1619, Isabeau de Gaussargues.
1 . Madeleine ; — ép. André Laburthe.
2. Marguerite, fem. 1652, de Jacques de Bilage,
avocat, du Vigan.
3 . Jean- Jacques paraît s'être réfugié en Angleterre
pour cause de religion ; — ép. avant 1675, Louise
Frigoulières.
4. Pierre, consul de Mialet en 1685 ; — ép. 1670,
Suzanne Dumas, dont il eut entre autres enfants
Henriet, n. 1682, f aux Indes.
5. Charles, qui suit.
IV. Charles Cazenove, n. 1634, f 29 juil. 1699 ; — ép.
1er déc. 1666, à Anduze, Marie Viala.
1 . Isabeau, n. 28 oct. 1667, fem. de Paul Monicat,
de Duras en Agénois.
2. Pierre, qui suit.
3. Jean-Pierre, n. 11 juil. 1674, bourgeois de Neu-
châtel 28 fév. 1710, f avant 7 fév. 1739, se fixa
à Amsterdam où il épousa Marthe Mailleboux, dont
il eut Antoinette, n. à Amsterdam 1732, f 5 mars
1809, fem. 5 nov. 1752, de Gaspard Joly, Dr-
médecin, conseiller d'Etat puis syndic de Genève.
4. Marie, n. 26 janv. 1676, f 1745, fem. de No.
Etienne de la Fléchère, de Nyon (Vaud).
5. Charles, n. 1677, fixé d'abord à Amsterdam, fa
Genève s. p. 1740.
CAZENOVE OU DE CAZENOVE. 67
6. Susanne* n. 1681, f à Anduze.
7. Magdeleine, n. 1683, f 1760, fem. 1° à Genève.
2 juil. 1713, de Pierre Livache, de Saint-Paul-
Trois-Chàteaux; 2° 28 juin 1740, de Louis, f. de
Pierre May sonnet de Nismes, reçu B. G. 17 fév.
1706.
V. Pierre Cazenove, n. à Anduze 28 août 1670, f 21 déc,
1733 à Genève, où il s'était retiré en 1686, après
la Révocation de PEdit de Nantes. Reçu B. G. 21
av. 1703 avec ses deux fils aînés, Jean et Philippe,
pour 4500 fl., 3 gibecières, 3 fusils et 10 écus à la
bibliothèque. Il laissa pour 4,600 livres courantes
de legs pies à sa nouvelle patrie. — Ep. 15 juin
1697, Marie f. de Jean Plantamour et de Char-
lotte Penin.
1 . Jean, qui suit.
2. Philippe, reçu B. G. 1703, testa à Abbeville 20
déc. 1748, f 1749 (avant le 2 juin) en Hollande ;
— ép. 1° à Genève 9 oct. 1729, Sara, f. de Jean-
Ls Prévost et de Clermonde Passavant, f 2 nov.
1729; 2° à Onex, 7 mai 1730, Camille f. de
Jean Brechel, B. G . du CC et de Françoise Dansse,
f 27 av. 1741, dont il eut: a) Jeanne-Françoise,
fem. 1° de NN Lassalle; 2° d'Etienne Puthod,
avocat à Nyon ; — b) Pierre; — c) Elisabeth, fem.
de François Alric, du CC auditeur ; — d) Char-
lotte, n. 24 av. 1738, f 1797, fem. de No. Pierre
Dansse ; — e) Théophile, n. 11 nov. 1739.
68 CAZEKOVE OU DE CAZEKOVE.
3. Henriette, n. 21 sept. 1702, fem.J721 de Pierre
Mazel ou Mazet, de Nismes.
4. N. fem. de N. Nadal et mère de David.
5 . Théophile, qui suivra.
6. David, qui suivra.
Et plusieurs autres f en bas âge.
VI. Jean Cazenove, n. 5 av. 1698, f 6 juil. 1745 ; il testa
4 mars de la même année, laissant pour 3, 100 livres
de legs pies et 500 à la Société des catéchumènes
pour l'école de chant sacré, commencée par M. Gasc,
chantre de St-Pierre ; du CC 1738. — Ep. 17 av.
1732, Elisabeth, f. de Sp. Bessonnet, pasteur et
professeur, et de Sara Rilliet, f 1789.
1. Marie-Charlotte, n. 1735, f 11 juil. 1792, fem.
de Jean-Pierre, f. de Jean-Ls Eynard et de Gen.-
Elis. Tremollières.
2. Paul, qui suit.
3 . Philippe- Jean, f s. p. après 1745.
4. 5 et 6. Jacob, Esther et Sara, f b. a.
VIL Paul Cazenove, n. 21 juin 1739, du CC 1770, audi-
teur 1775; — ép. 1er mai 1768, Jeanne-Elisabeth,
f. de Jean- Antoine Martin et de Marie Le Fort,
f 1799.
1. Jean-Antoine, n. à Genève 29 juin 1770, consul
suisse à Philadelphie, fonda en Amérique la ville
de New Geneva, f 1843. — Ep. 1° 14 juil. 1795,
Marie, f. d'Edmond Hogan, de Cork en Irlande et
de Gertrude Murray ; 2° Marie- Anne-Irène- Emilie
CAZENOVE OU DE CAZENOVE. 69
Fontbonne du Vernet, f s. p. 1843. Il eut de la
première : a) Charles-Edouard, n. 1796, f b. a. ;
— 6) Jean-Paul, n. 1798, f b. a. ; — c) Catherine-
Antoinette dite Kitty, n. 13 mars 1800, f 23 sept.
1866, fem. 29 mai 1819, de Jean-Jacques-Louis
Odier ; — d) Marie-Pauline- Antoinette, n. 24 juin
1802, f 27 avril 1827, fem. 1819 de Charles
Aubert.
2 . Charles- Antoine, qui suit.
VIIL Charles- Antoine Cazenove, n. 8 av. 1775, f 1852,
se fixa en Amérique, consul à Philadelphie ; — ép.
Anna, f. d'Edmond Hogan et de Gertrude Murray,
f 1845.
1. Elisa Frances, n. 1798, f 1857, fem. 1816, de
W.-C. Gardner.
2 . Charles-John, n. 1801, f 1834 s. p. ; — ép. Sara-
Elisabeth Greanleaf, f. de Samuel, de Boston.
3. Anna-Marie, n. 1803, f 1859, fem. 1823 d'Archi-
bald Handerson, général de la marine américaine.
4. Paulina, n. 1806, fem. 1831 du colonel John
Fowle de Baltimore.
5 . Louis -Albert, qui suit.
6. Charlotte-Bastie, n. 1807, f 1836, fem. 1835 de
William Bidle Sheperd, député.
7. Henriette, n. 1817, f 1861, fem. 1835 de Gaza-
way H.-Lamar, de Savanah, membre du Congrès.
8. William Gardner, n. 1819, f 1877, capitaine dans
l'armée confédérée, fixé à Alexandrie (Virginie) où
70 CAZENOVE OU DK CAZENOVE.
il avait de grandes propriétés foncières; — ép.
1847, Mary Staward, de Richmond, dont il eut:
à) Antony-Charles, n. 1848, f s. p. ; — b) Cons-
tance, n. 1856, f 10 juin 1886, fem. 1883, de
Robert-Ernest Waller, juge.
IX. Louis-Albert Cazenove, n. 1807, f 1852; — ép. :
1° Francis-Elisa Auesley, f 1847; 2° 1850, Har-
riett-Eugénie, f. de Charles Cal vert Stuart. —
Il eut de la première :
1. Frances-Anna, n. 1839, fem. 17 déc. 1860, de
Charles Landon Carter.
2. Charlotte-Louise, n. 1841, fem. 1° 1862 de Wil-
liam-O. Massie ; 2° du Dr Berryman.
3 . Eleuthera, f b. a.
Et de la seconde :
4 . Louis- Albert, qui suit.
X. Louis- Albert Cazenove, n. à Alexandrie (Virginie),
oct. 1851, établi à Dacota; — ép. 1877, Mary,
f. de James O'Hara.
1 . Louis- Albert, n. 2 déc. 1878.
2. James-O'Hara, n. 25 mars 1880.
VI. Théophile Cazenove (fils de Pierre et de Marie Plan-
tamour), n. à Genève, 1er mars 1708, f à Amster-
tam 17 déc. 1760; — ép. à Vianen (Hollande),
20 fév. 1734, Marie, f. de Paul de Rapin, écuyer,
Sgr de Thoy ras, célèbre historien et de Marie- Anne
OAZEXOVE OU DE CAZENOVE. 71
Testard, — elle se remaria avec Elie Blaquières
~ et fut une des femmes littéraires connues de son
temps, f 1798.
1 . Charles, n. 6 fév. 1735, f s. a. à Colmar 1790.
2. Marie, n. 4 mai 1736, f 1795, fem. 1761 d'An-
toine Liqnier, consul général de Hollande à
Naples.
3. Jean-Henri, n. 16 sept. 1737 à Amsterdam, l'un
des directeurs de la compagnie des Indes, régent
de la banque d'Angleterre, f à Londres 23 juin
1817 s. a.
4. Jean-Philippe, f b. a.
5 . Théophile, qui suit.
6. Paul-David. n. 8 déc.l742,f à Lausanne 1782s.p.
lieutenant au 59me régiment d'infanterie autri-
chienne.
7. Frédéric, n. 1745, f 1789 s. p., officier au service
d'Autriche.
8. No. Marc-Antoine Cazenove, n. à Amsterdam,
11 déc. 1748, f à Lausanne 1822. — Volontaire
au régiment suisse de Diesbach en 1765, il passa
au régiment de hussards d'Esterhazy où il parvint
au grade de lieutenant-colonel en 1761. Blessé et
pris au combat deBoussu àl'avant-garde de l'armée
de Biron il quitta le service et fut nommé cheva-
lier du Mérite Militaire en 1814; il fut encore
juge de paix à Lausanne. — Ep. 8 déc. 1785, Cons-
tance-Louise, f. de David-Louis de Constant Rebec-
72 CAZENOVE OU DE CAZENOVE.
que, Sgr d'Hermenches et de Villars, général au
service de France et de Louise de Seigneux. Sa
femme, 7 12 mars 1825, qui a publié quelques
œuvres littéraires non sans mérite (voyez Querard,
France litt. c. Il\ lui apporta en dot la terre d'Ar-
iens au baillage de Rue dont il prit le nom. Leurs
enfants sont : a) Laure, n. 1788, fem. de Charles-
Laurent- Alexandre Garcin de Cottens; b) Henri
Valentin, n. 1789, lieutenant au 4me régiment de
hussards wûrtembergeois, blessé et pris au combat
de Mojaisk pendant la retraite de Russie, mous-
quetaire gris de la maison de Louis XVIII, enfin
officier dans la cavalerie française, chevalier du
Lion de Wurtemberg et de la Légion d'honneur, f
à Florence 1869, s. a.
9. Cécile-Caroline, n. 1753, f 1830, fem. 1781, de
Ferdinand Rosset.
10. Henriette, n. 1755, 7 1834 s- a- ayant adopté
Henri d'Albis.
VIL Théophile Cazenove, n. à Amsterdam 13 oct. 1740,
f à Paris 6 mars 1811. — Entré comme officier au
service de Hollande et chargé par la compagnie
des Indes de l'achat des terrains en Amérique, il
réussit dans sa mission, fonda Olden Barnwelt et
donna son nom à Cazenovia, ville de l'Etat de New-
York, qui compte aujourd'hui plus de 18,000 habi-
tants. Au moment de sa mort, il était secrétaire du
prince de Talleyrand qu'il avait reçu pendant plu-
)
CAZENOVE OU DE CAZENOVE. 73
sieurs mois chez lui en Amérique. — Ep. à Har-
lem 16 oct. 1763, Margarete-Hélène, f. de Volkert
van Jever, conseiller de la ville d'Amsterdam et
de Quirina Catherine van Sypestein, petite nièce
du Grand Pensionnaire Jean de Witt.
1 . Charles-Théophile, n. 20 nov. 1765, à Amsterdam,
f à Genève 1811 ; — ép. Julie-Catherine, f. de
Georges-Augustin Roguin, d'Yverdon et d'Anne-
Marie d'Illens, dont il eut : a) Volkert, n. à Lon-
dres 1793, f 1814 s. a. ; — b) Charles, n. à Lon-
dres 1795, f s. a.; — c) Mary, n. 1794, fem. 6
av. 1813 d'Auguste-François Saladin de Lubières,
f 19 juil. 1868; — d) Julia, n. 1801, fem. 1818
du comte Charles-René Pictet de Rochemont,
chargé d'affaires de Bavière en France, f 26 av.
1877; — rfjEmma, n. 1804, fem. 1824, d'Adol-
phe Pictet de Rochemont, f oct. 1869 ; — e)
Sophie, n. 1806, fem. 8 nov. 1823 de son cousin
Victor de Cazenove.
2 . Quirin-Henry, qui suit.
3 . Marie, n. à Amsterdam 1764, f s. a. 1836, léguant
sa fortune au marquis de Langalerie.
VIII. No. Quirin-Henry de Cazenove, n. à Amsterdam 21
janv. 1768, f à Lyon 29 mars 1856. Entra en 1778,
à l'âge de 10 ans, à l'école royale militaire, prit
part à la descente de Jersey, et le 11 mars 1781
fut nommé cadet-gentilhomme au régiment d'Es-
terhazy par brevet du roi Louis XVI. Le 22 juin
74 CAZENOVE OU DE CAZENOVE.
1792 il était parvenu au grade de lieutenant-colo-
nel du régiment « Mestre-de-camp-général-dra-
gons », aujourd'hui 10me dragons. Une blessure
reçue pendant la campagne de l'Argonne l'empê-
cha de continuer le métier des armes. Emigré en
Suisse au moment du siège de Lyon, il revint se
fixer dans cette ville où il fut adjoint au maire,
administrateur des hospices, membre du Consis-
toire de l'Eglise réformée. Le 2 mai 1814, il reçut
des mains du comte d'Artois le brevet de chevalier
de Saint-Louis, sa qualité de protestant l'obligea
de renoncer à cette distinction, mais quelques
années plus tard il fut autorisé à porter les insi-
gnes de la Légion d'honneur. — Ep. à Lyon 14
nov. 1792, Elise-Pierrette de Villas, f. de Paul-
Etienne et de Julie Boissièré.
1 . Arthur- Paul-Théophile, qui suit.
2 . Quirin- Victor, qui suivra.
La naissance de ces deux fils survenue à Lau-
sanne pendant l'émigration, fut inscrite sur les
registres d' Etat-Civil de Lyon en exécution de
jugement du 31 déc. 1814, confirmé par ordon-
nance du roi du 20 janv. 1815.
3. Virginie, n. 1800, fem. 1820, de Jean Marion,
baron de Beaulieu colonel du génie, plus tard
général de division et commandeur de la Légion
d'honneur. Elle mourut en 1821 à Sauberthier, en
Bresse.
■ST--
CAZENOVE OU DE CAZEVOVE. 75
4 et 5 . Henriette et Antonia, f en bas âge.
IX. No. Arthur-Paul-Théophile de Cazenove, n. à Lau-
sanne 28 av. 1795, f à Lyon 25 nov. 1841. Entré
le 12 juin 1814 dans les Gardes-du-corps du roi,
Cie de Grammont, il quitta le service pendant les
Cent jours, puis rentra le 10 oct. 1815 comme
officier aux chasseurs de la Garde-royale. Il fut
membre du Conseil Général du Rhône, adjoint au
maire de Lyon, administrateur des hospices, che-
valier de la Légion d'honneur 8 fév. 1834, cheva-
lier du lys. — Ep. 1° 1824, Elfride Brôlemann;.
2° 8 sept. 1832, Clémentine, f. d'Elisée de Villas
et d'Elisabeth d'Arnal.
Il eut de la première :
1. Quirina-Pauline-Hélène, n. 1826, fem. 1843, de
Léopold Brôlemann.
2 . Quirin-Jules-jRaowZ, qui suit.
X. Quirin- Jules- Raoul de Cazenove, n. à Lyon 14 déc.
1833, licencié ès-sciences, membre et ancien pré-
sident de T Académie des lettres sciences et arts
de Lyon. — Ep. au château de Calviac (Gard),
14 juin 1859, Henriette-Antoinette-Zwcie-Jeanne,
f. d'Henri-Maurice Dumas de Marveille, conseiller
général du Gard et chevalier de la Légion d'hon-
neur et de Louise des Hours de Calviac.
1 . Quirin-Maurice- Arthur, qui suit.
2. Elisabeth, n. à Montpellier 12 juil. 1867, fem.
1
76 CÀZENOVE OU DE CAZKNOVE. '
10 mai 1891, de Philippe de Védrine, inspecteur
des forêts.
3. Marie-Louise, n. 8 fév. 1870, fem. 12 fév. 1895,
de Paul Parran, lieutenant au 10me chasseurs à
cheval.
4. Suzanne, n. 16 oct. 1872, fem. 19 nov. 1891, de
Louis de Seynes, ingénieur civil.
5. Jeanne, n. 9 mai 1874, fem. 2 fév. 1902 d'A. de
de Mollins, ingénieur des ponts et chaussées.
6. Paul-i%er-Théophile, n. à Lyon 15 oct. 1876;
— ép. : 9 janv. ] 907 Anne Savoye de Puineuf.
XL Quirin-Maurice-^LriAwr de Cazenove, n. à Lyon 10
. juin 1861, chef de bataillon breveté à TEtat-
major du XVme corps, chevalier de la Légion
d'honneur; — ép. 12 mai 1885, Suzanne- Blan- .
che-Hélène, f. du comte Roger d'Adhémar, baron'
de l'Empire et de Gabrielle Roland.
1. Quirin-RaouKirwawd, n. à Lyon 15 sept. 1886,
reçu septième à l'Ecole militaire de Saint-Cyr
1906.
2 . Louis-Roger-Raoul, n. à Pamiers 18 août 1888.
3. Philippe-Olivier-Raymond, n. a Pamiers 1er août
1890.
4. Clémentine-Lucie-Hélène-Gabrielle, n. à Lyon, 19
juil. 1892.
5. Guy-Louis-René, n. à Teillan près Aimargues
(Gard) 30 juin 1894.
à
CAZENOVE OU DE CAZENOVE. 77
X. Quirin- Victor de Cazenove (f. de Quirin-Henri et
d'Elise de Villas), n. 25 oct. 1798 à Lausanne, f
1861; — ép. 8 nov. 1823, sa cousine Sophie de
Cazenove, f. de Charles-Théophile et de Julie-
Cath. Roguin, dont il eut :
XI. Quirin- Arthur-Léonce de Cazenove, n. 25 août 1824,
Docteur en Droit, chevalier de la Légion d'hon-
neur, de l'ordre du Saint-Sauveur de Grèce, du
Lion de Zfthringen ; l'un des fondateurs de l'œuvre
de la Croix-Rouge, se dévoua pour les blessés
pendant la guerre de 1870, f 1892. — Ep. : 31
janv. 1860, Pauline f. d'Emilien Liquier et de
Mathilde Doxat, dont il a Emilie-Paule-Hélène, n.
16 sept. 1860, fem. 1879 de Georges Dambmann,
chevalier de la Légion d'honneur.
VI. David Cazenove (f, de Pierre et de Marie Planta-
mour), n. 1711, f 7 mars 1782 ; se fixa en Angle-
terre; — ép. 1° Charlotte Brechtel. 2° 8 déc.
1737 (contrat du 28 nov. 1738, L. Pasteur, not.),
Charlotte-Marie, f. de Louis Faure et de Marie-
Charlotte Le Royer. Il eut de la seconde outre six
enfants, f en bas âge ou s. p. avant leur père :
1. Charles-Louis, n. 16 sept. 1738, maire de Satigny,
f 7 fév. 1812, — ép. 1771, Catherine-Espérance-
André. — Il aurait eu, probablement hors mariage,
un fils, David, établi à Chaux-de-Fonds, qui prit le
78 CAZENOVE OU DE CAZENOVE.
nom de Cazenove en 1794; marié à. Henriette /
f. de Jean-Henri Tissot-Vougueux, dont il eut: }
a) Aymé, n. 30 mars 1790, marié en 1836; — ;
b) Emilie, n. 1792 ; — c) Mélanie n. 1794. ':
2. Susanne, n. 10 octobre 1740, fem. 10 fév. 1760, \
de Donat Sautter du CC. \
3. Marie, n. 4 août 1742, fem. 17 août 1784, de \
Jacques- Antoine Odier, auditeur du CC. "]j
4. Charlotte-Marie, n. 1er déc. 1743, fem. 20 oct. 5
i
1768, de Louis-Charles Fazy du CC. \
5 . Jacques dit James, qui suit. \
6. Jean- Jacques, n. 2 nov. 1745, f s. p., à Naples. ■]
7 . Jean-Pierre ; — ép. 29 nov. 1771, Pernette Bien- -j
venu. j
8. Jean- André, n. 1er mars 1747, f 1791 ; — ép. *
1° 24 sept. 1775. Jeanne-Aimée, f. de Gédéon j
Duval et de Jeanne-Pernette Delor ; 2° 20 juin ]
1790, Marie-Henriette Mallet, f. d'Antoine et h
d'Elisabeth Aubanel, remariée à Jacob Chevalier. *
Il avait eu de la première a) Jean-Antome-Gédéon, \
n. 1776, f 17 déc. 1810; — b) Charlotte, f 20 ;,
juin 1780, âgée de dix-sept mois.
9 . Charles- Henry, n. 28 juil. 1751, f s. p. à Londres. c
VIL Jacques dit James Cazenove, n. 8 déc. 1744, établi
en Angleterre ; — ép. Marie-Houssemagne de ■$
Boulay. — Toute leur postérité masculine est
anglaise.
1 . Louise, fem. 1805, de Jean-François Menet.
i
CAZENOVE OU DE CAZENOVE. 79
2 . Jean ; ép. Miss Gibson, dont il eut John, n. 1822,
f 1896, chancelier de la cathédrale d'Edimbourg.
3. Henry, qui suit.
4. James.
5 . Philippe, qui suivra.
Vm. Henry Cazenove, Directeur de l'hôpital protestant
de Londres, régent de la banque d'Angleterre, fut
père de :
1 . Edouard, qui suit.
2 . May, fem. de Marc Deusnap.
3 . Emily, fem. de William Lawford.
4. 5 et 6 . Caroline, Mathilde et Lizy.
7 . Frédéric, suivra.
IX. Edouard Cazenove, ép. Miss Evans.
1. Annie.
2. Edouard, n. 1857; — ép. 1885, Gwendolyne
Chambers, dont il a Ralph de Leyrisson, n. 11
juin 1892, ainsi nommé d'un ancien fief des Caze-
nove de Pradines en Agenois.
IX. Frédéric Cazenove (f. d'Henry), f 1889; — ép. Miss.
Orr.
1. Constance, fem. 1892, du marquis Guiccioli,
syndic de Rome.
2 . May, fem. de Harry Garrod.
3. Reginald, lieutenant de riflemen; — ép. 7 nov.
1895, Lilian, comtesse Cromarty.
80 CERISIER
4. Gertrude, fem. de M. Fullerton.
5 . Percy, officier dans l'armée anglaise.
VIII. Philippe Cazenove (fils de James et de Marie de
Boulay), f âgé de 86 ans en 1882, père de :
1 . Emma, fem. de l'archidiacre Henney.
2. Louise, fem. du général Henney.
3 . Emily, fem. de Lawrence Peel.
4. Nelly, fem. de E. Coldbold.
5 . Henry, j 1894; — ép. Miss Thomson, dont il eut
deux filles mariées à M. Wroughton et à M.
Schreiber.
6 . Arthur, qui suit.
IX. Arthur Cazenove, chanoine de Reyate, f 1893; —
ép. Miss Thomson.
1 . Arthur- Philippe ; ép Miss Shute dont il aBernard-
de-Leyrisson, n. 1889 et Muriel.
2. Ri ta, fem. de M. Bairns.
3 . Marc ; ép. Miss Parbury.
4 et 5. Lena et Walter.
CERISIER
D'après Foras cette famille, facilement confondue avec
les Cerisie ou Cerise venus de Montmélian dans les Banges,
serait originaire de Tarentaise, établie à Ugine et Cham-
r
CEBISŒR 81
béry. Il n'a pu reconstituer sa généalogie complète et n'en
a donné que quelques fragments d'après lesquels, apparue
an XIVe siècle en la personne de Jean Cerisier, f avant
1344, elle se serait éteinte au XVIIe. Il parait avoir
ignoré que plusieurs de ses membres ont été établis à
Genève et ont possédé la bourgeoisie de cette ville.
Armes : d'or au chef d'azur chargé d'une étoile à huit
rays du premier (Besson).
I Cerisier, père de :
1 . Messire Eustache Cerisier, constamment nommé
et signant lui-même Heustachius de Seysselo, licen-
cié es lois, officiai de la Cour épiscopale de Genève
1400, 1401, syndic 1410-16, f 1416.
2 . Antonia, fem. d'Egrège Etienne Forrier not., f
avant 1424.
3 . Agnessonne, fem. de Pierre Combe, de Seyssel.
4. Catherine dite Basine, fem. d'Egrège Renaud
Gonteret C. G. Elle reconnut le 31 août 1424,
avec sa sœur Agnessonne et leur neveu Pierre
Forrier pour l'héritage de son frère.
Urbain Cerisier, conseiller ducal 1431-36, maître
d'hôtel du duc de Savoie 1423-35, président de la
Chambre des comptes ; d'après Foras il aurait été
fils de No. Pierre Cerisier, de Bozel, et petit-fils de
No. Jean Cerisier, f avant 1344.
6
82 COP OU LE COP
Pierre Cerisier, conseiller ducal, maître d
comptes 1468.
Jacques de Cerisier, collatéral au Conseil c
Genevois 1544.
COP ou LE COP
Armes: de gueules à la coupe d'or, au chef d'à;
chargé de trois fleurs de lys d'or. Ce chef avait prol
blement été concédé par un des rois de France dont Gi
laume Cop fut médecin.
I. No. et Spect. Guillaume Cop, natif de Bâle, cèle
médecin des rois Louis XII et François Ier, qu'Eras
nomme unicam nobïlium medicorum gbriam, aut
de divers ouvrages, ami de Reuchlin, etc. ; p
de:
1 . Michel, qui suit :
2 . No. Luc Cop, reçu habitant de Genève 1554, re
à Lyon, ép. Catherine Croppet, veuve de Hug
Vedel.
IL No. et Spect. Michel, nommé à tort Nicolas par Mo
Leu et d'autres, professeur au collège de Saii
Barbe, nommé recteur de l'Université de P
10 oct. 1533. Son discours d'entrée excita 1'
mosité des Franciscains, déféré au parlemei
wr*
COP OU LE COP 83
n'eut que le temps de quitter Paris conservant,
probablement par mégarde, le sceau de l'Univer-
sité dont il était détenteur. Sa tête ayant éternise
à prix il se rendit d'abord à Bâle puis à Genève où
il fût reçu ministre en 1545 sur la présentation de
Calvin. Il figura en 1564 au nombre des témoins
du testament de ce dernier et mourut en 1566. Il
avait été reçu bourgeois gratis 25 oct. 1554 et a
publié à Genève : 1° Exposition familière des pro-
verbes de Salomon^ in-4°, 1556. 2° Exposition fami-
lière de VEcdésiaste, in-8, 1557. Ep. 1° 18 oct.
1545, AymaffeuNo. Dominique Waremberg, B. G.,
et de Pernette Fabri. Elle était veuve 1° de No.
Penyn Varro, 2° de No. Joseph Fosson, 3° de No.
Pierre Gurin ; elle mourut, veuve de son quatrième
mari, 16 mai 1585. à 80 ans.
1. Sara, fem. (contrat du 6 juin 1566) de No. et
Spect. Charles Perrot, ministre, recteur de l'Aca-
démie, théologien célèbre, trop raisonnable pour
son époque. (Voyez Mémoires de la Société d'his-
toire et d'archéologie de Genève , t. IX, livr. I).
2. Tabitha, fem. de No. Pompée Cochet.
3 . Abigaïl, fem. de Firmin de Courcelles, qui en eut,
entre autres enfants, Sara, fem. de Nicolas Le
Clerc, tige de la famille de ce nom, si célèbre dans
les sciences, — et Etienne de Courcelles, illustre
théologien que les persécutions calvinistes obligè-
rent de se retirer en Hollande.
>
84 DUFOUR (de cartigny).
4. No. Luc Cop, ayant mangé tout son bien, partit
en 1584 pour aller chercher fortune à Paris ou
ailleurs.
5. Jean, n. en 1551.
6 . Salomé, fem. de George Benoict, du CC.
7. Mathieu.
8. Jahel soit Joôl.
9 . Marie, fem. de Mathieu Olivier, ministre.
10. Pernette, fem. de M. Dumont.
DUFOUR (de Cartigny)
(Variantes d'orthographe : Du Four, du Four, Du Fourt, Du For, du Fort,
du Fors, de Fort, de Fors ; en latin : De Furno, De Forno, De Foro)
Ce nom de famille est compté parmi les plus anciens de
notre pays, car il apparaît déjà presque à l'origine des
noms, au 13rae siècle. Il peut avoir plusieurs étymologies,
selon que ceux qui le portaient habitaient près d'un four
banal (furnus) ou d'un four à chaux, deux éléments très
importants de la vie du Moyen âge ; près d'un marché ou
place publique (forum) ; ou encore s'ils étaient des étran-
gers venus du dehors (de foris, de foras ; burgus de foris,
le Bourg de four soit bourg extérieur). On doit remarquer
aussi qu'il appartient essentiellement aux pays de langue
française et principalement aux portions de territoire qui
avaient davantage subi l'influence latine. En France il y
avait des Dufour surtout au midi et à l'est, moins au nord
DOFOUR (DE CARTIGNY). 85
et à l'ouest. Il nous en est venu de Sauves en Languedoc,
de Saint- An tonin en Rouergue, de Nérac en Guyenne, de
Corps en Quercy, du diocèse de Montpellier ; d'Avalon en
Dauphiné ; de Blois, de Neufville près Orléans, de Dijon ;
d'Amiens et du pays de Gaux en Normandie. Dans les
parties avoisinantes de la Savoie, le Faucigny et le Cha-
blais, on rencontre desDufourà Mieussy, Filly, Marcellaz,
Dingy près Annecy, Scionzier, Cluses, Massingy, Thollon
près Evian. Le pays de Vaud en avait à Montreux, Va-
lette, Dapples, Morges, Montcherand, Arzier, Chavannes
des Bois, Coppet. Dans le pays de Gex qui fit partie de
l'ancien diocèse de Genève et sur les terres du mandement
de Peney et du prieuré de Saint- Victor qui restèrent ensuite
à la République, entre le Rhône et le Jura, apparaissent
dès les anciens temps diverses races Dufour, à Collonges,
Chalex, Saint- Jean de Gonville, Avouson, Màconnex, Eco-
rens, Villars-Taccon, Flies, Chevry, Sauverny, Genthod,
Meyrin, Maisonnex, Mategnin, Vernier, Chambésy, Bour-
digny, Peicy, Chouilly, Satigny, Peney, Cartigny, Séze-
gnin, Chancy et Athenaz.
Les fragments de registres des habitants qui nous ont
été conservés et les registres du Conseil ne contiennent
pas moins de 25 Dufour reçus à l'habitation genevoise de
1550 à 1792 et dans un répertoire pour la période de
1619 à 1696, dont les registres sont perdus, il s'en trouve
encore onze. Enfin le livre de bourgeoisie, édité par
M. Covelle, donne l'admission de 36 Dufour dès 1442
à 1792.
86 DUFOUR (de cartigny).
Trois seulement de ces familles se sont perpétuées à
Genève dès le 16me siècle. L'une, de Collonges, a fourni
plusieurs membres au Deux-Cents, au petit Conseil, au
syndicat, et quelques militaires; elle s'est éteinte dans
notre ville au 18ne siècle, mais elle est retournée dans ses
possessions à Collonges où elle vivait encore au commen-
cement du 19me siècle, rentrée dans le catholicisme. Des
deux autres, originaires de Bourdigny et de Cartigny, celle
de Bourdigny s'est illustrée, il y a peu d'années, dans la
personne du général Dufour, une des gloires nationales de
la Suisse moderne.
Cartigny, terre de Saint- Victor, auquel appartiennent
les Dufour dont nous allons nous occuper, était le chef-
lieu d'une portion de territoire nommée la Champagne qui
comprenait encore la Grave(auj. Petite-Grave), Eau-Morte,
Laconnex, Sézcgnin, Lajoux, Avusy, Chancy, Epeisse,
Passeiry, Avully et Athenaz. Avant 1500, il y avait encore
un village nommé Challoux, entre Bernex et la Grave, et
que, dans un procès, un témoin appelait la clef de la terre
de Champagne.
DUFOUR (de Cartigny)
Cette race date du 13me siècle. Vers la fin de ce siècle
vivait Vautier Dufour qui possédait des terres assez con-
sidérables pour qu'elles fussent encore mentionnées un
siècle et demi et même deux siècles après dans les recon-
naissances de ses descendants. En 1343, la race paraissait
être déjà assez nombreuse, car en cette année vivaient à
^
DUFOUE (J)K CARTIGNY). 87
Cartigny Perrenod Dufour, propriétaire « sous Arandon »,
Nicod Dufour, propriétaire dans le village d'une maison
où furent dressées plusieurs des reconnaissances du notaire
de Chinige, clerc juré de l'Official de Genève ; Jean Dufour,
possesseur de prés au lieu dit « ou Reires » à côté de la
route de Genève, Mermin Dufour qui avait eu un chosal
à Cartigny, enfin Pierre Dufour qui, avec Jean Dufour et
23 autres communiers, représente en cette même année
1343, le 25 juin, les communautés des villages (villarum)
de Cartigny, Challoux et la Grave, dans un acte de recon-
naissance envers le prieur de Saint- Victor. La grosse de
Chinige mentionne aussi à la même date, dans des confins,
les terres des Dufour, les bois des Dufour (illorumDe Furno).
Un acte de 1556 de Claude Jaccon, notaire, indique
Louis Dufour, de Cartigny, comme bourgeois de Genève,
mais il n'eut pas de descendants. Deux autres branches
s'établirent dans notre ville, l'une, branche aînée, vers la
fin du 16rae siècle et dont la postérité paraît s'être éteinte
au commencement du 19me siècle, l'autre, branche cadette,
vint un siècle après et subsiste encore. Elles se sont vouées
aux 17,ne et 18me siècles à l'industrie de la soie, aux tra-
vaux sur le bois et les pierres précieuses, à l'horlogerie et
à la peinture sur émail. La branche cadette s'est divisée
dans la seconde moitié du 18me siècle en deux rameaux
qui ont donné dès lors des militaires et des pasteurs et plus
récemment des représentants à Genève dans les carrières
libérales. Les admissions à la bourgeoisie de ces branches
datent de 1768 et 1789.
88 DUFOUR (DE cartigny).
Armes: d'argent à un four enflammé, de gueules, le
champ semé de trèfles, de sinople ; au chef d'azur, chargé
d'un croissant d'argent.
I. Vautier Dufour, propriétaire à Cartigny, dut naître
entre les années 1270 et 1290. H fut père de
Nicole, fem. d'Etienne Tissot et de Pierre qui
suit.
IL Pierre, soit Perrod et Perret, Dufour, propriétaire à
Cartigny, reconnut avec d'autres communiers de
Cartigny, au nom de la communauté, le 25 juin 1343,
divers servis en faveur du prieur de Saint- Victor.
C'est sans doute de lui dont il est encore parlé dans
le livre des reconnaissances de Chinige, cette
même année, au f° 62, sous le nom de Perrenod
Dufour, comme propriétaire sous Arandon, terri-
toire de Cartigny. Pierre Dufour reconnut les
biens de Girode De Mi ville, nous ne savons pas à
quel titre, et il fût le père d'Hugonet qui suit.
III. Hugonet Dufour, propriétaire sous Arandon et en
d'autres lieux de Cartigny, hérita des biens de son
oncle et de sa tante Tissot. Le 16 fév. 1412 (Hugo-
net Mercier, alias Pirissod, not.), il acheta des
pièces de terre et d'autres encore précédemment
(Ansermet de Veyrier, not.). Il était mort avant
9 déc. 1425 et fut père de :
IV. Pierre Dufour, âgé de moins de 25 ans à la fin de 1425,
dufour (de cartigny). 89
reconnut les biens provenus de son père 2 nov.
1446 (Humbert Perrod, not.). Le 3 mars 1447 lui
et dix-neuf autres communiers de Cartigny sont
qualifiés de « major et sanior pars communitatis
ville Quartigniaci ». Il augmenta ses biens en 1454,
1457 et 1459 par Tachât de diverses pièces de
terre et vigne (même not.). Il ne vivait plus en 1483.
Ep. 1° par contrat 9 déc. 1425 (même not.) Per-
nette, f. impubère (mineure) d'Etienne Robert, de
Cartigny. 2° (même not.),
Jeannette, f. deMermet Bernard, de Cartigny, qui
testa, étant veuve 3 juil. 1483 (Georges Mercier,
not., testaments en portefeuilles), ' et dont il eut :
1 . Pierre, vivant en 1483.
2 . Jaquemette, veuve dans la même année d'Etienne
Pinget, de Cartigny.
3 . Ansermet, déjà mort en 1483, père de Jaquemette.
4. Jean, qui épousa avant 1491, Marguerite, f.
d'Etienne Pinget, de Cartigny, laquelle reconnut,
étant veuve, 29 mai 1510 devant Vincent Deville,
commissaire des extentes, et dont il eut: a) An-
toine, auteur d'une branche établie à la Grave
(aujourd'hui Petite Grave) près Cartigny ", b) An-
1 Elle demande à être ensevelie dans le cimetière de l'église parois-
siale de St-Georges de Cartigny, et veut que vingt prêtres y disent les
messes lors de la cérémonie funèbre.
* Un rameau des Dufour, de la Grave, se fixa dans la seconde moitié
du 18me siècle à Plainpalais : de lui est issu Jean-Etienne Dufour, con-
seiller d'Etat, mort le 7 septembre 1893, et dont les funérailles furent
faites aux frais de l'Etat, vu les services qu'il avait rendus dans ses
hautes fonctions.
c)
0.
6.
dO (DUFOUR DE CARTIGNY).
serinette, fem. de Jean Cuvât, de Gartigny,
Etiennette. d) Jeanne.
Hugonin, qui suit.
Marie, non mariée en 1483.
V. Hugonin, soit Hugonet, Dufour. Il reconnut avec ses
frères les biens paternels une première fois en
1483, une seconde fois avec son frère Jean entre
1484 et 1487 (Claude Delacrose, not.), enfin une
troisième 26 avr. 1510 (V* Deville). De 1480 à
1490 il procéda à plusieurs reprises à des achats
de terre (Claude Romanet, et Claude Jordan, not.,
dont les minutes sont perdues).
Il fut père de :
1 . François, qui suit :
2 . Antoine, auteur d'une branche appelée les Dufour
dits Coitoux \ qui passa ensuite à Bossey sons
Salève etTroinex où elle s'éteignit. Un des rameaux
est représenté par Jean Dufour, n. vers 1568, f à
Genève 7 mai 1638, reçu H. G., marié 30 oct. 1608
à Jeanne, f. de feu Jean Servand, C. G. dont il
eut six enfants, dont un seul, Jean, n. oct. 1622, se
mariale 23 mars 1 645 avec Antoina, f. de feu Alexan-
dre Peillex, C. G. Il n'eut que des enfants morts en
bas-âge.
VI. François Dufour. Il reconnut les biens paternels le
9 av. 1545 et le 16 août 1547 devant les commis-
1 Ces Dufour prirent ce surnom à cause de la petitesse de leur taille,
tandis que les descendants de Georges (VII) prirent pendant trois géné-
rations celui de Poignant (grand).
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DUFOUR (,DE CAETIGNY). 91
saires de Choudens et Vuarrier, par le ministère
desquels il fit diverses acquisitions de terres. Il
mourut avant 1561 et fut père de :
1 . Anserme, qui suit, auteur de la branche aînée,
fixée à Genève, éteinte.
2 . Georges, qui suivra, auteur de la branche cadette,
fixée à Genève, vivante.
VII. Anserme, dit Sermet, Dufour, f avant 1572.
Ep. vers 1560 Jeanne Escoffier, nommée tutrice
de ses enfants 4 nov. 1572 en la Cour de Cartigny,
pour lesquels elle reconnut les biens de leur frère
10 avr. 1579 (Hugonin Châlon, commissaire),
et dont il eut :
1 . Pierre, qui suit.
2 . Antoine, qui suivra.
VIII. Pierre Dufour, H. G., f avant 1615.
Ep. 1° 25 déc. 1589, Susanne, f. de François
Demole, de Pers-Jussy, H. G. 2° en août 1596,
Anne, ffeu Christophe Dominicé, d'Aulnois en
Lorraine.
11 eut de la première femme.
1. Michée, n. 4 sept. 1590, f 28 juil. 1594 « suffo-
quée en Peau du Rosne ».
Et de la seconde :
2 . Jeanne, n. 21 juil. 1597, f 16 août 1615.
3 . Antoine, qui suit.
4. Jacob, b. 3 mai 1604.
5. Louis, n. 26 avr. 1606.
92 dufour (de cartignt).
IX. Antoine Dufour, n. 29 juil. 1601.
Ep. 25 nov. 1627 (c* de m. 3 déc, Philibert Babel,
not.) Elisabeth, f. de Jean Dupontet, de Flies, bail-
liage de Gex, B. G. et de défunte Marguerite
Brigand, de St-Jean-de-Gon ville, dont il eut:
1 . Pernette, morte-née 4 août 1637.
2 . Pierre, jumeau de sa sœur, également mort-né.
3. André, n. 30 janv., f 6 fév. 1639.
4 . Isaac, n. 15, f 17 oct. 1640.
VIII. Antoine Dufour (fils d'Anserme et de Jeanne Escof-
fier), n. vers 1566, f à 80 ans, 24 fév. 1647.
Reçu H. G. en 1594.
Ep. 1er août 1596, Jeanne, f. de feu Maurice Galley, \
de Satigny, veuve de Pierre Galley, dont il eut : ;
1 . Pierre, n. 12 déc. 1597, f 23 juil. 1625. 'i
2 . Pernette, n. 10 fév. 1601, f 9 août 1618. ?
3. Etienne, qui suit. I
IX. Etienne Dufour, n. 20 mai 1603, f entre 1663 et "j
1666. J
Ep. 24 juil. 1631 (c* de m. Pierre Demonthouz. ;
not.) Léa, ffeu Jaques Delamaison, de Foncenex, ï
H. G. et de Pernette Benoît, de Gex, dont il eut : i
1 . Jean, qui suit : . ;
2. Etienne, n. 3 oct., f 17 déc. 1633. i
3. Un fils, fn. 9 nov. 1634.
DUFODR (DE CARTIGNY) 93
4. Susanne, n. 19 nov. 1635, f 7 av. 1688, fem. 14
sept. 1666 de Pierre Epaule, N. G.
5. Françoise, n. 20 août 1640, f 13 oct. 1705, ayant
testé le 7 (Et. Beddevole, not), fem. 5 janv. 1666
de Bernard Bonvard, N. G.
6. Jean-André, n. 31 mars, f 30 sept. 1642.
7. Nicolas, n. 31 déc. 1644, f 18 fév. 1659.
8. Pernette, n. 25 oct. 1646, f 16 mars 1649.
9. Jeanne, n. 18 juin 1648, j s. a. 14 déc. 1671.
10. Andrée, soit Andrienne, n. 21 mai 1652, fem. 24
av. 1676 (c* de m. du 4 mars, J.-A. Comparet,
not.) de Jean Goudon, f. de Jean- Jaques, C. G. et
de Catherine Mot, de la Valteline.
. JeanDufour, n. 18 avr. 1632, f 11 janv. 1700.
Ep. 1° 18 déc. 1663 (c* de m. du 3 mai 1675, S.
Lenieps, not.) Gabrielle, ffeu Gabriel De Bolo,
C. G. petite-nièce de Martin de Bolo, tué à l'Es-
calade, et de Marie Baud. 2° 20 sept. 1690, Aimée,
ffeu Pierre Rhené, de Berne.
Il eut de sa première femme :
1 . Pierre, n. 3 août 1664.
2. Françoise, n. 21 nov. 1665, f 24 av. 1724, fem.
20 mars 1686 de Jaques de Semery, N. G.
3. Pierre, n. 7 oct. 1667.
4. Jeanne, n. 12 nov. 1669, j 3 déc. 1676.
5. Jean-Antoine, n. 10 av. 1672, f 14 déc. 1673.
6. Jaques, n. 7 sept., f 8 oct. 1673.
7. Jean-Pierre, n. 20 sept. 1674, f 19 août 1676.
94 DUFOUR (DE CARTIGNY).
8 . Isaac, qui suit.
9. Jeanne-Marie, n. 28 déc. 1677, f 4 janv. 17^-=
fem. 13 mars 1699 de David Peilet, N. G. T^m
deux testèrent 30 août 1742 (M. Duby, no^H
léguant à leurs enfants et petits-enfants plusie^M
bijoux de valeur.
10. Amie,n. 21 f 28fév. 1679.
1 1 . Jean- Jaques, qui suivra.
12. Marie, n. 20 mai 1681.
13 . Michée, n. 25 mai 1682.
14. Un fils, f n. 26 déc. 1683.
15. Aimée,n. 14 sept. 1687, f 7 janv. 1694.
XL Isaac Dufour, n. 14 nov 1675. f 27 janv. 1754, im^
sa maison de Saint-Antoine.
Ep. 26 nov. 1699, Jeanne, f. de Louis Brancha,
de Farges au pays de Gex, B. G. 1706, dont il
eut :
1. Susanne, n. 8 sept. 1700, f 3 oct. 1705.
2. Marie, n. 23 juil. 1702, f 25fév. 1766, fem. 22
mai 1723 de Jean-François Saunex, N. G.
3 . Michel, qui suit.
XH. Michel Dufour; n. 1er mars 1704, f 21 oct. 1763
dans sa maison de Saint- Antoine ; il était aussi
propriétaire rue de Saint-Léger.
Ep. 22 sept. 1726 (c* de m. du 11, J.-J. Choisy,
not.) Marie, ffeu Pierre Deschamps, C. G. et
d'Elisabeth Berthet, de Valeiry, dont il eut :
1. Elisabeth-Madeleine, n. 13 juin 1727, f 28 oct.
^
dufour (de cartignyV 95
1763, fem. 13 fév. 1746 de Jean-Isaac Thoire,
N. G.
2 . Judith, n. 16 juin 1728, f 30 août 1776, fem. 28
nov. 1 756 de Jacob Danel, C. 6.
3 . Jean-François, qui suit.
4. Madeleine, n. 5 av. 1731, f s. a. 13 déc. 1782,
ayant testé par devant R.-G.-J. Prévost, notaire.
5. Catherine, n. 15 av. 1734, fem. 22 juin 1760 de
Daniel Béraud, N. G.
XIII. Jean-François Dufour, n. 17 juil. 1729, f 31 janv.
1769.
Ep. 11 oct. 1761, Charlotte, ffeu Marc Bleuvet,
N. G. et de Judith Chaponnière, dont il eut :
1 . Jaques-François, n. 29 mai 1764, f s. a. 6 juin
1832.
2. Sophie-Elisabeth- Andrienne, n. 15 nov. 1765,
fem. 14 déc. 1804 de Jean- Christophe Bandillon,
de Wittenberg en Saxe.
3 . Samuel, n. 24 nov. 1767, f 4 mars 1774.
4. Jean, soit Jean-François, n. 14 juin 1769, f 15
nov. 1771.
XL Jean- Jacques Dufour (fils de Jean et de Gàbrielle De
Bolo)n. 8 fév. 1680, f 14 déc. 1741.
Ep. 5 juin 1706, Pernette, f. de Jean Faisan, N. G.,
dont il eut :
1 . Jean, qui suit.
J
6 DUFOUR (DE CàRTIGNY).
2. Pierre, n. 30 déc. 1708, f 2 fév. 1709.
3. Michel, n. 9 juin 1710, f 13 août 1719, noyé par
accident.
4. Claudine, n. 13 déc. 1717, f 25 av. 1795, fera. J ]
17 mars 1742 de Paul Langin, C. G.
5. Jean-Antoine, n. 28 av. 1723, vivant 1738.
[II. Jean Dufour, n. 9 mars 1707, f 2 fév. 1776, ayant i
testé 12 oct. 1773 (Dunant et Mercier, notB).
Ëp. 3 mai 1727, Elisabeth-Catherine BarbiUe, iftw
Jean-François Simon, de Sainte- Croix surYverdoA J3, \
et de Marie de Brève ville, dont il eut :
1. Claudine, n. 26 nov. 1727, fem. 13 fév. 1752,1?
Marc-François Boisson, N. G.
2 . Jean-Paul-Henri, n. 30 déc. 1730, f 27 nov. 1793.
Il fut reçu B. G. gratis 26 août 1789, avec son ^A^ ^
frère Jean-François et son neveu Henri-Claude, à
la suite de leur requête exposant qu'ils étaient.
arrière petits-fils de natifs ; ils justifiaient de leur
filiation jusqu'à leur quintaïeul Anserme. Jean-
Paul-Henri ne laissa pas d'enfants de sa fem.
Jeanne-Françoise, f . de Nicolas-Louis-Daniel Dan-
cet, N. G. et de Jeanne Baud, qu'il avait épousée
27 nov. 1791 (c* de m. du 24, J.-P. Vignier, not.).
•"■'8. Tea^-François, qui suit.
4 . François-Joseph, qui suivra.
5. Jeanne-Claudine, n. 8 mars 1738, fem. de Jean -«j :
Munier, frère de Anne sous-nommée. ■ .^
6. Marie-Catherine, n. 23 oct. 1739, f 18 août 1740. * ;
DUFOUE (de cartigny). 97
7 . Joseph, le jeune, qui suivra.
XIII. Jean-François Dufour, n. 12 juin 1732, f 29 av.
1809. Reçu B. G. 1789.
Ep. 9 nov. 1760, Anne, f. de feu Jean-Etienne
Munier, N. G. et de Gabrielle Mauris, dont il eut :
1. Jeanne Gabrielle, n. 6 oct. 1761.
2 . Judith, n. 2 sept. 1762, fem. par contrat de mariage
du 27 juin 178$ (M.-E. Masseron, not.) de Claude
Voisin, N. G.
3 . Henri-Claude, n. 8 oct. 1764, f à Genève 2 août
1839, B. G. 1789, marié 1er fév. 1803 à Jeanne-
Andrienne, f. de Jean-Jaques Voisin, N. G. et de
Marguerite Ramu, sœur du dit Claude, s. e.
XIII. François- Joseph Dufour, n. 3 juin 1736, vivant 1775.
Ep. 11 mars 1764 (c* de m. du 5, J.-L. Duby, not.)
Louise-Elisabeth, f. de Jean- Jacques Bâcle, N. G.
et de Marie Chêne vière, dont il eut :
Françoise-Dorothée, n. 12 mai 1767, fem. 21 déc.
1788 (c* de m. Chenaud, not.) de Spe Jean-Marc-
Elie Humbert, N. G., pasteur.
XHI. Joseph Dufour, le jeune, n. 4 janv. 1743, f 23 janv.
1799.
Ep. 20 août 1775 (c* de m. du 15, J. P. Vignier,
DUFOUR (DE CARTIGNY).
not.) Louise, f. de feu Jean Huguenin, N. G. et de
Judith Decroux, dont il eut :
1 . Jeanne-Ève, n. 2 août 1776, f 1er av. 1777.
2. Jeanne-Louise-Dorothée, n. 11 janv. 1778, f 16
déc. 1823, fem. 11 oct. 1801 de Jacques Crottet,
N. G.
VII. Georges Dufour (fils de François). D reconnut les
biens provenus de son père 18 sept. 1555(Vachat,
commissaire). En 1564 (Jaques Bienvenu, not.) il
était amodiataire de la dîme de Cartigny avec trois
autres communiers. Il testa le 15 août 1561, vou-
lant que son corps fût enseveli « en la sépulcre de
ses ancestres au cimistière de Cartigny. » (Claude
Blécheret, not.). Il nommait un tuteur et deux con-
seillers curatélaires à, ses deux enfants Claude et
Jeanne, ses héritiers universels. Il mourut avant
la fin de 1575, victime peut-être ainsi que son
frère Anserme, de la peste qui sévissait alors for-
tement dans la souveraineté de Genève. Comme
ses prédécesseurs, il laissait un grand nombre de
pièces de terre à Cartigny, Laconnex et antres
lieux. De sa femme Martine, il eut Claude qui suit
et Jeanne.
VIH . Claude Dufour, n. vers 1555-1 558, f 1610. Il recon-
nut les biens de son père 10 av. 1579 (Hugonin
Châlon, commre). Il fut père de :
DUFOUR (DE CARTIGNY). 99
1 . Jean, qui suit.
2 . Pernette, fem. de Jaques Jaillet,de Lucinge, H. G.
(Confession en mariage du 9 août 1639, J.Delapa-
lud, not.). Elle mourut veuve, à 57 ans, 2 sept4.
1639.
IX. Jean Dufour,dit l'aîné, f entre 1647 et 1651. H testa
en dernier lieu 6 mars 1647 (J. Vignier, not.).
Ep. vers 1600 (c* de m. J. Dedomo, not., portion
de ses minutes perdues) Marie, f avant 1647, f.
d'Antoine Duboulouz, soit Duboule, de Jussy l'Evê-
que, fixé à Meinier, sœur de Pierre, H. G. puis
B. G. Elle racheta en 1610 les biens de son beau-
père Claude Dufour qui venait de mourir, laissant
ses affaires embarrassées (Gab1 et Louis Pyu,
commres). Elle testa 16 juin 1643 (Ant. Pasteur,
not.), ayant eu de son mari :
1 . Etienna, fem. en janv. 1626 (cont* de m. du 23 fév.,
Ant. Sautier, not.) de Jean Dufour, dit le jeune,
des Dufour dits Coitoux.
2 . Pernette, f avant 1 647.
3 . Abraham, qui suit.
4. Pierre, n. 2 sept. 1617, f entre 1688 et 1690,
après avoir testé 22 nov. 1686 (Marc Mauris, not.
sans minutes). Marié 1° à Susanne Garmaise, de
Gy, dont il eut : a) Marguerite, n. 17 déc. 1646,
fem. en 1677 (cont* de m. du 26 mars 1702, J.-A.
Compare^ not.) de Gabriel De Sales, N. G. b)
Jaquème,n. 26 août 1650. c) Pierre, b.30nov. 1651.
100 DUFOUR (DE CàRTIGNY).
2° 28 nov. 1652, à Andrée, ffeu AmiGalley,^
Sionnex, et de Pernette Gaudy, dont il eut: $)
Pierre, n. 19 sept. 1654. e) Jaques, n. 7 nov. 1656,
marié (c* de m. du 9 déc. 1687, Es. Morel, not.) ï
Nicolarde, ffeu Henri Ducret, de Laconnex, dont il
eut Jaques, n. 23 sept. 1688, f) Abraham, n. 3 déc.
1657, H. G. marié (c*dem. du 11 janv. 1715, P.
Deharsu, not.) à Etienna, ffeu Jean Simon, d' Avully,
g) Marie, n. 21 août 1661. h) Pernette, n. 28 mai
1664. ï) François, n. 10 août 1666.
5. Jean, f 1647.
X. Abraham Dufour, n. vers 1606, f 1653. Il testa en
dernier lieu 28 juin 1652 (Bovard, not. ducal,
sans minutes).
Ep. 1642 (c* de m. Fœx, not. ducal de Veigy,
sans minutes) Georgea (vivante encore en 1688)
f. d'Ami Galley, de Sionnex, et de Pernette Gaudy,
sœur d'Andréa ci-dessus nommée, dont il eut :
1. Abraham, n. 28 juin 1643, f 3 mai 1688, nouv.
style, par accident, d'une fièvre cérébrale ('), marié
à Etienna Faisan, sœur de Jaquema (voir ci-des-
sous), dont il eut a) Jeanne, n. 1er fév. 1684. b)
Abraham, n. 27 juil. 1686.
2 . François, qui suit.
C) De l'information du juge de Saint- Victor, il résulta qu'Abraham
Dufour ne fît jamais rien qui fût sujet à aucune censure, que sa vie fut
très édifiante, que le pasteur n'en connaissait point dans sa paroisse qui
fût plus soigneux à fréquenter les saintes assemblées et qui ait plus pro-
fité de ses instructions que lui. Le Conseil arrête de permettre à ses
parents de le faire ensevelir avec honneur.
p?*^';
DUFOUB (DE CAETIGNy). 101
3 . Pernette, n. 20 janv. 1650, fem. 1° par (cl de m.
du 4 déc. 1669 (L8 Pasteur, not.) d'Abraham
Fontaine, de Lancy, 2° de Jaques Levrat, de
Lancy, B. G.
4. Etienne, vivant 1669.
5 . Jean, b. 6 fév. 1653, f avant 1 669.
XI. François Dufour, n. 5 oct. 1646, f avant 1701. Il pro-
céda 1er janv. 1688, au partage des biens pater-
nels avec son frère Abraham. En 1698, il fut en
butte pendant six mois aux poursuites injustes du
juge-maje de Ternier et Gaillard à propos d'une
rixe survenue dans un chemin vicinal rière Saint-
Victor, où celui-ci n'avait pas à connaître de cette
affaire. Le Conseil prit chaudement le parti de
Dufour auquel il fit remettre trois louis d'or pour
l'aider à se tirer de peine.
Ep. vers 1668 Jaquema, f. de Nicolas Faisan, de
Laconnex et d'Elisabeth Cougnard, dont il eut :
1. Jean, n. 20 oct. 1669.
2 . Humbert, qui suit.
3 . Jean-Louis, auteur de trois branches encore vivantes
à Cartigny.
4. Louise, n. 30 nov. 1676, fera. l°par c* de m. du
6 janv. 1700 (F. Joly, not.) de Jean Rey, de Car-
tigny. 2° par c* de m. du 6 janv. 1703 (Et. Bedde-
vole, not.) d'Abraham Brillon, originaire de Roma-
gnan au Valromey (Ain).
5 . Gabriel, n. 25 déc. 1678, H. G.
1
102 DUFOUR (de càetigny).
6. Pernette,n. 2 av. 1681.
7 . Elie, qui suivra.
XII. Humbert Dufour, n. 19 janv. 1672, f 12 août 1746.
Déjà établi à Genève en 1691 comme employé dans
la « Chappoterie » (charpenterie) de la Seigneu-
rie pour les travaux de l'Etat, puis reçu H. G. 16
oct. 1696. Il vendit ses biens de Cartigny 29 nov.
1745, à son neveu Jaques, f. de feu Elie Dufour
(Marc Vignier, not.).
Ep. 1° 7 nov. 1696 (c* de m. 17 av. 1701, J. For-
net, not.) Aimée, (f 20 juin 1722), f. de Daniel
Blanc, originaire de Meyrin, et de Bartholomée
Bourgeois. 2° en 1724, Jeanne, f. de François
Cloye, de Genollier sur Nyon et de Susanne Dufour,
(c* de mariage du 6 av., J.-A. Comparet. not.).
Il eut du premier mariage :
1 et 2. Deux jumelles mort-nées 7 mars 1697.
3 . David, n. 29, f 31 janv. 1700.
4. Jaques, qui suit.
XIII. Jaques Dufour, n. 8 mai 1701, f 4 août 1747. Dia-
mantaire.
Ep. 11 fév. 1725 (c* de m. du 30 janv., J. Fornet,
not.) Jeanne-Louise, f. d'Etienne Danel, C. G. et
d'Etienna Delabière. N. 25 mars 1700, elle mourut
le 12 août 1747, huit jours après son mari.
Leurs enfants furent :
1 . Jeanne-Louise, n. 6, f 9 déc. 1725.
2. Anne-Judith, n. 14, f 26 oct. 1726.
DUFOUB (de caetiôny). 103
3 . Philiberte, n. 23 mars 1728.
4 . Jean- Jaques, qui suit.
5. Jean-Louis, n. 1er nov. 1734, 13 fév. 1743.
6. André, n. 13, f 19 nov. 1736.
7 • Etienne-Philippe, n. 26, f 31 janv. 1739.
8. Etienne-Bernard, n. 5 juil. 1740, f 5 mars 1752,
dévoré par le loup (maladie, assez fréquente alors,
caractérisée par des ulcères tuberculeux).
9 . Jeanne-Philiberte, n. 17, f 30 juil. 1743.
XIV. Jean-Jaques Dufour, n. 15 sept. 1732, f 22 av. 1802.
Reçu B. G. 1er juil. 1768 avec ses deux fils aînés
François et Jean-François pour 4200 florins, un
assortiment à l'Arsenal, et cent florins à la Biblio-
thèque. Elu bas-officier 10 mai 1776 dans la com-
pagnie Fatio. Il testa en dernier lieu 7 mars 1785
(J.-G. Bernier, not.) avec codicille du 25 sept.
1787.
Ep. 14 mai 1755 (c* de m. du 9, M. Vignier, not.)
Jeanne-Marthe, f. de François Ramu, B. G. et de
défunte Jeanne Dimier, dont il eut :
1 . François, n. 20 mars 1756, f 12 fév. 1840, dans
sa campagne au Petit-Saconnex, s. e. de Jeanne-
Elisabeth, fïeu Jean-Pierre Chériot, C. G. et de
Marie-Madeleine Bonnet, qu'il avait épousée 24
juil. 1785 (c* de m. du 15, J. Binet, not.).
2 . Jeanne-Catherine, n. 14 mai, f 23 sept. 1757.
3 . Louise-Renée, n. 25 oct. 1758, f à Lavey, seconde
fem. 13 août 1786 (cfc de m. du 4, J.-G. Bernier,
104 dufoub (de cartignt).
not.) de Pierre-François Vaucher, originaire de
Fleurier (Neuchàtel), H. G., commandant de la
garde nationale, du comité de sûreté 1793, etc. (1)
4 . Eléonore-Judith, n. 1 1 mars 1760, f 30 déc. 1840,
fem. 14 av. 1793 (c* de m. du 5, Rochette, not.)
de Jacques Chevandier, f. adoptif d'Antoine, ori-
ginaire de Valdrôme en Dauphiné.
5. Marthe, n. 21 oct. 1761, f 27 mars 1764.
6 . Jean-François, qui suit.
7 . Jeanne-Françoise, n. 20 mai 1765, f 1er déc. 1851,
seconde fem. 27 août 1799 de Laurent Bernier,
C. G. trésorier de la Société Économique.
8. Jean-Martin, qui suivra.
9 et 10. Deux fils mort-nés, 6 janv. 1771.
XV. Jean-François Dufour, n. 20 juil. 1763, f 30 nov.
1814. Capitaine dans les milices.
Ep. 14 nov. 1784 (c* de m. du 5, J.-G. Bernier,
not.) Anne-Marie, f. de Pierre Motte, de Saint-
André en Beauchêne au diocèse de Gap, H. G. et
d'Esther Lenoir, dont il eut :
1. Françoise- Alphonsine-Renée, n. 21 fév. 1785, f
28 mars 1861, fem. 28 nov. 1807 de Matthias
Morhardt, N. G.
2. Jeanne-Marthe, n. 21 août 1786, f s. a. 16 juin
1815.
(') C'était un courageux patriote qui, le 28 décembre 1792, se pré-
cipita devant la bouche d'un canon, déclarant qu'il souffrirait la mort
plutôt que de laisser ses concitoyens se massacrer (Picot, histoire de
Genève).
^i
JJPÇÏT M_r
DUFOUR (de oàrtigny). 105
3 . Françoise-Elisabeth, n. 6 fév. 1788, f s. a. 7 av.
1862.
4. Pierre-François-Salomon, n. 22 août 1789.
5. Jeanne-Françoise- Judith, n. 8 déc. 1790, f s. a.
26 déc. 1865.
6. Jeanne-Françoise on Françoise-Marie, n. 19 sept.
1791, f 12 juin 1796.
7. Pierre- Alphonse, n. 23 sept. 1792, f 23 août
1793.
8 . Jules- Alphonse, qui suit.
XVI. Sp. Jvies-Alphonse Dufour, n. 27 nov. 1795, f 21
fév. 1862. Pasteur de Dardagny et Russin, 1822
à 1854 et de 1858 à sa mort. Auteur et traducteur
de quelques ouvrages d'éducation (').
Ep. 9 mars 1821 , Charlotte-Françoise, f. de Jean-
Jacques Ritter et de Marie Lamy, dont il eut :
1 . Jean-Jacques, qui suit.
2. Eugène, n. 30 déc. 1822, f 7 janv. 1823.
3. CaroKwe-Marie- Antoinette, n. 14 mai 1824, f 25
juin 1896 à Satigny, seconde femme 12 août 1841
de Charles-Joseph Bedot, pasteur, vice-président
du Consistoire, etc.
4 . Jeanne-Louise- Eugénie, n. 3 av. 1826, s. a.
5. Elise, n. 19 nov. 1827, f 1er août 1891, fem. 22
fév. 1855 de François Bouvier, de Neuchâtel.
6 . Charles- Alphonse, qui suivra.
(') Voir son éloge dans le Journal de Genève et les journaux et
revues religieuses de l'époque.
106 DUFOUB (de oartigny).
XVII. Jean- Jacques Dufour, n. 23 déc. 1821, successive-
ment pasteur à Naples, puis à Dardagny 1854 à
1858, à Porrentruy 1860 et de nouveau à Dar-
dagny de 1862 jusque, à sa mort, 21 nov. 1876.
Ep. 4 déc. 1861 à Douanne, près Nidau, Annette,
ffeu Marc Huber, de Bàle, et d'Anne-Susanne-
Louise Vérenet, dont il eut :
1 . Marc-Wilhem, dit William, n. 23 sept. 1862, s. a.,
fixé à Canton, puis à Lyon et à Lausanne.
2. Elise-Charlotte, n. 18 av. 1864, s. a.
3. Emilie-Eugénie, n. 14 fév. 1866, s. a.
4. Anne-Eugénie, n. 26 oct. 1868, f 29 août 1869.
XVII. Clmrles-Aljjhonse Dufour, né à Dardagny 19 janv.
1831 f à Kadikeny (Constantinople) 6-7 juin 1894.
Ingénieur fixé d'abord en France, puis à Athènes
et à Constantinople.
Ep. à Ivry près Paris, 11 déc. 1856, Louise- Adé-
laïde, f. de François Dupanloup et de Bernardine
Bourdon, dont il a eu :
1 . Eugène- Albert, qui suit :
2. Jeanne-Marthe, n. 2 fév. 1860, fem. à Athènes
8 sept. 1885 de Cari Jenke, d'Erfurt en Allema-
gne, ingénieur.
3 . Jules- Alphonse, qui suivra.
KYHL Eugène-Albert Dufour, n. 4 fév. 1858. Ingénieur,
ifr& à Baireuth en Bavière, puis à Constantinople.
Ep. en déc. 1899, Léonie Duhaut, française.
n
dufour (de caetigmy). 107
XVm. Jules- Alphonse Dufour, n. 11 mars 1866. Fixé à
Constantinople. Ep. 1er juil. 1897, Emilie Lebet,
française, dont il a : 1° Edmée, n. 13 juin 1898.
2° Maurice, n. 13 août 1901.
XV. Jean-Martin Dufour, n. 10 déc. 1769, f 23 juil.
1839. Capitaine, adjudant de brigade, aide-major
en 1796 ; succède 17 mai 1797 comme major dans
le régiment du Parc, à Michel Micheli qui était
nommé ministre de la République de Genève auprès
de la République française.
Ép. 3 fév. 1793 (contrat du 22 janv., G. Choisy,
not.) Louise Gabrielle f. de Jean-François Coulin,
C. G. et de Philippine Lenoir, dont il eut :
1 . Une fille, mort-née 10 sept. 1793.
2 . Jean-François, n. 3 av. 7 2 mai 1795.
3 . Philippe-François, n. 9 oct. 1796, f 15 mars 1800.
4. François-Zoms, n. 14 av. 1801, f 31 août 1869,
dans sa campagne des Colonnes, à Bellevue sur le
coteau de Sèvres près Paris. Membre du Conseil
d'administration des chemins de fer d'Orléans et
de Paris à Lyon et à la Méditerranée, chevalier
de la Légion d'honneur 16 août 1859 (1). Marié à
Saint-Quentin 23 av. 1835 à Louise- Jenny, f.
d'Antoine Gallay, citoyen de Genève, naturalisé
français, et de Françoise-Zéphyrine-Sophie-Louise
(') Eloge dans le Journal de Genève et dans les rapports de conseils
d'administrations françaises.
108 dufour (de cartignt).
Grégoire, dont il a eu: a) Jenny- Alice,n. à Paris 28
av. 1836, f en la même ville 4 av. 1859, fem.
8 fév. 1858 de Gustave-Louis, baron de Blonay,
de Blonay (Vaud); b) un fils f en bas-âge.
5 . Jeanne-Léonore, n. 14 mars 1803, f 18 janv. 1875,
fem. 16 oct. 1829 de Jean-Pierre-Louis Ramu, du
C. R., major dans les milices.
6 . Jean-Edouard, qui suit.
XVI. Jem-Edouard Dufour, n. 15 juin 1805, f 18 nov.
1868. Du C. R. 1840 à 1842, du Tribunal de
recours 1841, du Consistoire dès 1847 à sa mort.
Membre de plusieurs administrations financières,
entre autres de la Caisse des familles dès sa fon-
dation en 1839 jusques à sa dissolution en 1849, de
la Caisse d'Epargne et de la Commission communale
des biens des anciens genevois dès sa création (1).
Ep. 24 av. 1834, Elisabeth-Françoise-Adélaïde,
dite Elcida, f. de Sp. Jean Heyer, Dr en théologie
et ancien pasteur à Genthod, et de Catherine-Per-
nette Chenevière, dont il a eu :
1 . Jeanne-Louisa, n. 1er mars 1835, s. a.
2. JbM-Léon-Martin, n. 24 sept. 1836, f 29 oct.
1875, s. e. d'Antoinette-Céline, f. de I/oms-Etienne
Galopin, membre du Consistoire, et de Julie- José-
phine Bertholus, qu'il avait épousée le 26 mars 1862*
3 . Louis-Théophile, qui suit.
(*) Eloge dans le Journal de Genève, Etrennes Religieuses, Bulletin
du Consistoire et les rapports des sociétés financières.
^
DUFOUR (de cartigny). 109
4 . Théophile- André, qui suivra.
5, ilfarfe-Fanchette-Hélène, n. 30 mars 1846, s. a.
XVII. Zoms-Théophile Dufour, n. 1er sept 1839. Sous-
archiviste 1879, puis archiviste d'Etat 1885, doc-
teur honoraire es lettres de l'Université 1903.
Ep. 22 fév. 1862 4mé&0-Pauline-Constance, f. de
Jean- François Vernes, membre du Consistoire, et
d'Iifofte-Elisa Prescott, dont il a eu :
Humbert-Camille-Edouard-Henri, qui suit.
XVIII. Humbert-Camille-lftfoward-Henri Dufour, n. 9 av.
1872. Pasteur à Sart-Dames- Avelines en Brabant
1898-1900 ; chapelain de l'Hôpital 1901, licencié
ès-sciences sociales 1905.
Ep. 11-12 mai 1898, Emma-TAeV&rc-Elisabeth,
f. de Jules-Michel-Zfewn Brocher, professeur de
droit aux universités de Genève et Lausanne, et
de Rosalie-Julie- Emma de la Fléchère.
XVII. Théophtte-Anàvè Dufour, n. 4 oct. 1844, licencié
en droit 1867, archiviste-paléographe 1873, juge
à la Cour de Justice 1876-1884, - D. G. C. 1884-
1885, 1897-1898, directeur des Archives 1877-
1885 et de la Bibliothèque publique 1885-1900,
commandeur de l'Ordre de Sainte-Anne (Russie).
Ep. 25 oct. 1873, Farmy-Z^ome-Gustava, f.
d'Jïewn-Léonard Bordier, citoyen genevois natu-
1
110 DUFOUR (DE CARTIONT).
ralisé français, bibliothécaire à Paris, et de défunte
Hélène de Roon, dont il a en :
1 . Jeanne- jEféft'fte-Elcida, n. 25 sept. 1874, connue
en littérature sous le pseudonyme de Noëlle Roger,
fem. 20 av. 1900 d'Eugène Pittard, docteur ès-
sciences.
2. Anne-Humberte-Eewée-Gustave, n. 23 juil. 1876,
fem. à Paris 7 juin 1902 de FauU André Tournier,
de Saint-Félix de Sorgues (Aveyron), f. de Jean-
Louis Tournier, capitaine d'infanterie, chevalier
de la Légion d'honneur.
3 . Jean- Jacques-Henri-Léonard, dit Léon, n. 23 fév.
1879, ingénieur.
4 . /%er-Théophile-Edouard, n. 12 mai 1881, méde-
cin-assistant.
XII. Elie Dufour (fils cadet de François et de Jaquema -
Faisan), n. 25 avril 1683, f en 1731. Garde j
d'église àCartigny. Il testa 9 mars 1730 es mains \
de Sp. Pierre Bordier, pasteur à Cartigny ; ■
son inventaire après décès du 22 mai 1731 montre
qu'il possédait un grand nombre de pièces de terre .
dans cette localité.
Ep. par contrat de mariage du 17 janvier 1711
(F. Joly, not.) Catherine, f. d'Etienne Domergue, ,
de Combaz au diocèse d'Usez en Languedoc, éta-
bli à Sézegnin, et de Marie Richard, dont il eut.
DUFOUR (DE CARTIGNY). 111
1 1 . Madeleine, n. 7 mars 1712, f 28 mars 1715.
f 2 . Jacques, qui suit.
[ 3. Renée, n. 6 janv. 1718.
i 4. Elie, n. 20 av. 1727, f 22 déc. 1737.
i XIII. Jaques Dufour, n 15 janv. 1715, f 28 nov. 1770,
ayant testé 1er déc. 1760 par devant Jean-Louis
Choisy, not.
Ep. 5 fév. 1736, Michée,f. de feu Jean-Marc Goy,
B. G. et d'Henriette Cougnard, dont il eut :
1 . Henriette, n. 12 mars, f 29 av. 1737.
* 2 . Georges, n. 4 janv. 1739, f 24 mai 1757.
3 . Jean-François, n. 25 déc. 1740. Marié 11 mars
1770 (contrat du 27 fév., J.-L. Choisy, not.) à
Susanne, f. de feu Jacob Dufour, de Cartigny, et de
défunte Jeanne-Etienne Clerc, dont il eut: a)
Jeanne-Charlotte, n. 24 janv. 1771. b) Jean-Fran-
çois, n. 10 mars 1774.
4. Henriette, f 10 av. 1803, fem. 20 janv. 1760 de
Jean-Jacques Demole, d'Avully.
5. Jeanne-Françoise, n. 19 août 1 743, f 16 oct. 1811,
fem. 9 fév. 1766 (contrat du 18 janv. J.-L. Choisy,
not.) de Jean-Etienne Dufour, de Cartigny.
6. Jean-Marc, n. 28 oct. 1745. Marié 8 mars 1773
à Jeanne-Susanne, j veuve 24 fév. 1820, à 73 ans,
f. d'Abraham Dufour, de Cartigny et d'Aimée
Dufour, dont il eut: a) Charlotte, n. 17 juil. 1774,
t 4 mai 1783. b) Jean-Louis, n. 2 mars 1777,
marié 16 déc. 1804 à Jeanne-Andrienne, f. de
1
112 DUFOUR (DE CAHTIGNY).
Jean-Pierre Demole, d'Avully et de Jeanne-Fran-
çoise Camp.
7 . Charles, qui suit. :
XIV. Charles Dufour, n. 5 août 1749, dit Charles Dufour
des Roches, |23 mai 1829. Ep. 4 nov. 1784 (con-
trat du 11 oct., Chenaud, not.) Jaqueline, f 28 :
mars 1813, f. de feu François Demole, d'Avully, et ;
de Jeanne Magniley, dont il eut :
1 . Pierre-Philippe, qui suit.
2. Gamaliel,n.l4août 1792,tàAvullyl8juil. 1794.
XV. Pierre-Philippe Dufour, n. 9 sept. 1785, f 30 juin
1851. Etabli dès le commencement du 19™ siècle i
à Genève où il fonda une maison d'horlogerie des|
plus estimées. Très instruit dans son art, esprit clair 1
et précis, il rendit de véritables services à la Classe ;
d'Industrie dont il faisait partie et à la Société des
Arts. Il fut aussi membre pendant douze ans de la
commission directrice de l'Ecole d'horlogerie (').
Ep. 6 juin 1834, Anne-Marie-Louise, f. d'Antoine
Granon et de Marie- Anne Berger, dont il a eu : •
1 . Louis-Auguste, n. 19 mars 1835, f 27 avril 1844.
2. Jaqueline- Hélène, n. 19 mars 1839, auteur de
nouvelles appréciées, fem. 7 déc. 1860 de Marc-
Charles-François Monnier, professeur de littéra-
ture à l'Université de Genève 1872-1885, connu
sous le nom de Marc Monnier.
0) Eloge dans les procès- verbaux imprimés de la Société des Arts,
tome VI, p. 204. L. D.V.
r
DUPOUR 113
DUFOUR (de Bourdigny)
Cette famille a été surtout illustrée par son dernier repré-
sentant S. E. le général G. -H. Dufour, une des gloires
les plus pures de Genève et de la Suisse.
Elle est originaire de Bourdigny (commune de Satigny)
où elle existait déjà au XIVe siècle. Il est probable que les
familles de même nom qui habitaient les villages voisins
de Satigny, Peney, Peicy et surtout Choully où il y a
encore des Dufour, avaient avec elle une origine commune.
J.-A. Galiffe croyait que tous ces Dufour ainsi que tous
ceux de Cartigny étaient autant de rameaux d'une même
tige se rattachant à la grande souche des Dufour de Col-
longes-la-Cluse. Les recherches poussées jusqu'au XIVe
et même jusqu'à la fin du XIII siècle n'ont pas confirmé
cette opinion, et les trois familles apparaissent dès cette
époque comme parfaitement distinctes.
Les Dufour du mandement de Peney n'étaient guère
inférieurs en richesses territoriales à leurs homonymes du
pays de Gex. Ainsi le fief de Turrettini qui est toujours un
des domaines les plus considérables du pays fut formé au
XVIIe siècle, avec les terres que la fille non unique de Claude
Dufour de Choully avait apportées en dot à son époux
Jacob Lect vers la fin du siècle précédent.
Armes : On ne connait pas d'armes aux Dufour de
Bourdigny. Lorsque l'abbaye des marchands de la ville de
8
1
114 DUFOUR
Berne reçut en 1848 le général au nombre de ses mem-
bres, elle lui fit expédier des armes particulières réunissant
les couleurs fédérales aux pièces qui figurent dans les écus-
sons de Bienne et de Thoune qui venaient de lui décerner
leur bourgeoisie d'honneur. Ces armes sont : parti argent
et gueules, à deux haches d'armes en sautoir de l'un dans
l'autre (Bienne), accompagnées en pointe d'une étoile d'or
à six rays (Thoune).
Il ne nous est pas possible de suivre cette famille dans
ses nombreuses ramifications et nous nous bornerons à la
branche qui paraît avoir persisté le plus longtemps à
Genève. Constatons qu'au moins trois Dufour deBourdigny
avaient acquis précédemment la bourgeoisie genevoise :
Jean du Fort, en 1478.
Claude, f. de Bernard, coutelier, reçu 5 nov. 1563.
François Dufour, ffeu Jacques, reçu en 1591.
I. Jean Dufour, vivant au XIVe siècle, fut père de :
IL Jean Dufour, reconnut 2 déc. 1407 les biens hérités de
son père (Girard Fabri, not.) et eut pour fils :
III. Pierre Dufour, père de :
1 . Jean.
2. Pierre, qui suit.
3 . Martin dont la descendance s'éteignit au bout de
trois générations dans la personne de Gasparde
Dufour, fem. d'Egrège Pierre Aillod, C. G.
IV. Pierre Dufour reconnut 6 sept. 1486 (Dimier, Ber-
nard et Fabri, commissaires) les biens provenus de
son père. Il fut père de :
r*v*-i
DUFOUR 115
1 . Guillaume, père d'Etienne.
2 . Dom Gabriel, prêtre.
3 . Claude, qui suit.
4 . Girard, père d'Henri et de Louis.
V. Claude Dufour, reconnut 4 mai 1547 (Thibaud et
Antoine de la Corbière, not.), père de :
VI- Pierre Dufour, reconnut 10 fév. 1570(PetremaudPyu,
not.), t avant 1598 ; ép. Clauda, f. de Jean Joly,
de Marval.
VIL Paul Dufour, b. 12 fév. 1559, f 28 sept. 1623, reçu
habitant, demeurait rue des Etuves où il possé-
dait un four, d'où la qualité de « maître fournier »
qui lui est quelquefois attribuée dans les actes,
avec le titre « d'honorable » qui se donnait alors à
la bonne bourgeoisie commerçante et industrielle.
Ep. 1° Michée 2° Contrat du 18 mars 1612
(J. Gage, not.) Pernette de la Rue, veuve de Girard
Martin, B. G., f 13 déc. 1618 à 66 ans. Il eut
de la première.
1 . Jacques qui suit.
2. Sp. Louis Dufour, ministre, qualifié quelquefois
de B. G., bien que nous n'ayons pu trouver la date
de réception à la bourgeoisie de ce « fils d'hono-
rable Paul Dufour, habitant. » Peut-être avait-il
été reçu gratuitement, en qualité de ministre,
comme ce fut le cas de la plupart de ses collègues
étrangers. Pasteur à Chêne en 1614, à Moëns et
à Genthod 1615-19, puis en ville ; f avant 1630.
\
116 DUFOUR
Ep. 2 fév. 1017 (contrat du 5 fév., Et. Bon, not.)
Catherine, f. d'honorable Balthazar Franconis,
M'1 . B. G. et d'Anne Cartelier ; 5000 fl. de dot. Il ■
en eut Madeleine, f s. a à 24 ans 17 janv. 1653.
3 . Nicolarde, n. 1599, fem. 11 juin 1620, de Gabriel
De Marin, dont elle était veuve en 1643.
VIII. Honorable Jacques Dufour, dit encore « de Bour-
diguy » dans l'acte de mariage de sa fille Jeanne,
1026 ; y avant 1642 ou cette année. Natif, c'est-
à-dire né à Genève d'un père ayant droit d'habi-
tation ; reçu B. G. 29 juil. 1640 avec ses quatre
tils, Abraham, Antoine, Jaques et Jean-Antoine,
pour 20 ocus de 10 fl. pièce, un mousquet et un
seillot. Mais il paraîtrait, d'après une ancienne
copie du rôle des Bourgeois, qu'il avait déjà demandé
cette qualité en 1610 et 1624 ; peut-être préten-
dait-il la revendiquer comme descendant d'anciens
citoyens car vers cette même époque elle fut
accordée à ce même titre à plusieurs autres indi-_
vidus qui se trouvaient dans ce cas, et entre autres
à quelques membres de l'ancienne famille patri-
cienne du même nom ; il est donc fort possible que
son frère Louis, le ministre, l'ait obtenue ainsi
avant lui. Ep. 1° 2° le 22 mars 1612
^contrat du 18 mars, en même temps que celui de
son père qui épousait sa belle-mère, Jean Gage,
not.) Judith, ffeu Girard Martin (des Martin de
Sionnet) et de Pernette de la Rue; il paraît qu'ils se
DUFOUR 117
|. séparèrent de biens le 26 mars 1634. Judith Martin,
f f 11 juil. 1647, à 58 ans, rue des Étuves. Son
[ époux eut de son premier mariage :
\ 1 . Jeanne, fem. 26 mars 1626 (Théod. Jaquemot,
f not.) de Pierre, f. de Louis Genoux de Sambeysy
(Saint-Bézier, Chambésy) au bailliage de Gex.
2 . Henri , nommé au mariage de sa sœur Jeanne, 1626.
Il ne serait pas impossible que ces deux enfants
soient issus d'un autre Jacques Dufour frère de
Paul car la preuve absolue d'un premier mariage
n'a pas été trouvée.
Jacques Dufour eut en tous cas de Judith Martin :
3. Etienne, n. 1613, f également croyons-nous avant
1640.
4. Pierre, n. 1614, idem.
5 . Abraham, qui suit.
6. Antoine, maître orfèvre et lapidaire. Ep. en août
1640 (contrat du 25 nov., M. Pinault, not.) Michée,
f. de Paul Tiliy ou Tillier et de Claire Curte.
7 . Marie, f 29 nov. 1631, à 11 ans, rue des Etuves.
8 . Jacques, f avant 1697 ou cette année ; maître hor-
loger, étant entré en 1642 chez son frère Abraham
pour y faire son apprentissage. Ep. en 1649, con-
trat du 9 mai 1649 (Isaac de Monthoux, not.),
Pernette, f. d'Etienne Châtelain et de Jeanne Chè-
riot; 1000 fl. de dot et 540 fl. en mobilier; il en
eut Jaques, f 23 août 1655, à 27 mois, et Louise-
Madeleine, fem. 6 août 1697 de Paul, ifeu Paul
\
118 DUFOUR
Morel de la Pize, du Cheilay en Vivarais. En 1671
Jaques Dufour et Pernette Châtelain sa femme,
vendirent, rue des Etuves, nne maison qui était
peut-être celle que la famille habitait depuis le
siècle précédent, bien que son père Abraham ait
demeuré encore dans cette rue plusieurs années
après cette époque (B. Grosjean, not.)
9. Paul, n. 1623.
10. Jean-Antoine, n. 1626, f 1680, ayant testé 2 fév.
de cette année ; il paraît être le dernier de la famille
qui ait possédé le four de la rue des Etuves. Ep.
Anne Mermilliod, dont il eut a) Miellée, fil nov.
1651, à deux ans, b) Pernette, fem. de Jaques
Emery, dont elle était veuveavant 1680, çj Judith,
fem. d'Etienne Collomby ou Collombier, d) Théo-
dore, e) Catherine.
IX. Abraham Dufour, n. 21 janv. 1615, f 6 mai 1679, rue
des Etuves, maître horloger ou plutôt, selon le
langage du temps, « maître horlogeur»; ses des-
cendants exercèrent de père en fils, jusqu'à l'avant
dernière génération, cette profession qui était
devenue essentiellement nationale dans la bonne
bourgeoisie genevoise. Ep. 1° 23 août 1640,
Miellée Le Maistre ou Maistre, f 29 déc. 1654, à
39 ans. 2° 2 mars 1655, Françoise ffeu Jacques
More, de Fenières, au pays de Gex, et de Nico-
larde Sadoz, f à 46 ans, 25 juin 1649. Il est pos-
sible qu'Abraham Dufour ait été marié en premières
DUFOUR 119
noces avec Sara Royaume dite «■ femme d'Abraham
« Dafour, horloger, cit. », f à 22 ans 1er juin 1638.
Il eut de Michée Le Maistre :
1 . Gasparde, f 8 oct. 1655, à 14 ans.
2 . Pierre Urbain, qui suit.
3 . Michée, f à 3 ans, 1er août 1648.
Et de Françoise More :
4 . Isaac, qui suivra.
5. Rolet, n. 1661.
X. Pierre Urbain Dufour, n. 17 fév. 1643, f 1690; ép.
19 av. 1668, Madeleine, f. de Jean de la Rue et
de Madeleine Mestrezat dont il eut entre autres :
1. Jaquemine, n. 1670.
2. Jean-Antoine, qui suit.
3. Guillaume, n. 19 sept. 1673, ép. (cont. du 26 fév.
1697, Fornet, not.) Jeanne de Thomas Delouze,
d'Anduze, H. G. et de Françoise Mouchillon dont
il eut entre autres : a) Françoise, fem. de Mathieu
Roch; b) Elisabeth, fem. de Jean- Antoine Dunant ;
c) Horace Bénédict, père de François, qui épousa
Susanne Tardy.
XI. Jean-Antoine Dufour, n. 11 mai 1671 ; ép.'l0 15 fév.
1695, Judith f. de Pierre Gentil et d'Elisabeth
Caillatte, dot 4000 florins; 2° 23 juin 1729,
Susanne ffeu Isaac Mazet de Montpellier .
Il eut de la première :
1. Pernette.
2. Jean, qui suit.
120 DUFOUR
XII. Jean Dufour, n. 21 août 1707, ép. 23 juil. 1732,
Etienna-Elisabeth Demelleyer, de Chàteau-Porcien
(Àrdennes) dont il eut :
XIII. Jean-Jacques Dufour, n. 20 av. 1733, ép. 23 août
1767, Sara f. de François Caille ; père de :
XIV. Jean- Jacques Dufour, n. 18 juin 1768, ép. à Genève
29 juin 1802, Susanne Caille.
1 . Louis- Alexandre, n. à Chàteau-Porcien, 30 déc.
1808.
2 . Charles-James, n. à Chàteau-Porcien, 21 juil. 1813,
ép. Madeleine Groflf.
X. Isaac Dufour (f. d'Abraham et de Françoise More), n.
10 juin 1659, j 3 oct. 1731 ; ép. 5 nov. 1683,
Anne ffeu Daniel Mercier, C. G. et de Marguerite
Gauthier (cont. du 20 oct., B. Grosjean, not).
1. Daniel, n. en 1685.
2. Jacques, n. 1686.
3 . Bernard, qui suit.
4. Sébastien, n. 1690, ép. 10 juin 1719, Sara, f. de
David Girod.
XL Bernard Dufour, n. 3 fév. 1688, f 19 sept. 1765,
ép. 25 mars 1720, Jeanne-Pernette, f. d'André
Caillatte et de Lucrèce Dunant.
1 . Etienne, qui suit.
2 . Philippe, f s. a. , administrateur de l'hôpital.
XII. Etienne Dufour, n. 14 juin 1727, f 11 av. 1794 ;ép.
DUFOUB 121
(cont. du 12 mai 1758), Marie-Elisabeth, f. de
Jacques de la Feuille, G. G. et de Marie-Madeleine
Ramu.
1 . Bénédict, qui suit.
2 . Louise-Pierrette, n. 20 nov. 1772, f 28 août 1855,
fem. 15 mai 1797 de Pierre-Philippe, f. de Jean-
Fazy et d'Elisabeth Eckstrom, de Stockholm.
XIII. Bénédict Dufour, n. 8 fév. 1762, f 13 sept. 1837, au
Château de Montrotier, près Annecy. Ep. 28
fév. 1784, à Waterford en Irlande, Pernette, f.
de Guillaume-Henri Valentin, natif de Genève et
de Françoise-Charlotte Colomby, f 2 janv. 1829.
1 . Guillaume-Henri, qui suit.
2. Elise, n. 26 août 1796, f 27 janv. 1893, fem. 1828
de Jules Mabile.
XIV. Guillaume-Henri Dufour, n. à Constance 15 sept.
1787, élève de l'Ecole polytechnique de Paris 1807,
de l'Ecole du génie de Metz d'où il sortit premier
1810, fit dans le corps du génie la campagne
d'Orient 1811-1813, rentré en France avec la gar-
nison de Corfou 1814, dirigea, pendant les cent
jours la mise en état de défense de Lyon, retiré
avec l'armée derrière la Loire 1815, quitta le ser-
vice français comme capitaine 13 fév. 1817. — Il
passa avec ce grade la même année dans l'Etat-
major fédéral, lieutenant-colonel du génie 1820,
colonel fédéral 1827, chef d'Etat-major de l'armée
en 1831, quartier maître de la Confédération de
122 DUFOUR
1832 à 1855, commanda la division chargée d'oc-
cuper Bàle en 1833. Nommé général en chef de
Tannée fédérale en 1847 à l'occasion de la guerre
du Sonderbund, il dirigea les opérations avec an
talent et un tact auxquels vainqueurs et vaincus
ont rendu hommage. Il revêtit encore le comman-
dement suprême en 1849, 1856 et 1859 et démis-
sionna de l'Etat-major fédéral en 1867. Créateur
des écoles centrales de Thoune il en dirigea l'ins-
truction pendant 1 5 ans, et commanda en 1827 le
premier camp de toutes armes, origine des rassem-
blements de troupe. — Comme ingénieur militaire
il a organisé et dirigé de 1833 à 1865 les travaux
de la carte de la Suisse qui porte son nom. Il avait
levé aussi la carte du canton de Genève au 25000e
qui est restée un chef-d'œuvre.
Il occupa pendant trente ans les fonctions d'ingé-
nieur cantonal à Genève et dirigea en cette qua-
lité les travaux de construction du pont des Ber-
gues, des ponts de fil de fer qui franchissaient les
fossés des fortifications, de l'ancienne machine
hydraulique, du Grand-Quai, et contribué active-
ment à l'établissement de la voie ferrée Lyon-
Genève.
Membre du Conseil Représentatif, et du Grand
Conseil de 1819 à 1870 et du Consistoire de 1847
à 1855. — Nommé député au Conseil National en
1848 par trois arrondissements bernois il opta pour
DUFOUR 123
le Seeland; en 1854 il y fut envoyé par le canton
de Genève qu'il représenta aux Etats de 1863 à 65.
Chevalier (1815), officier (1832), commandeur
(1849), grand officier (1852), grand croix de la
Région d'honneur (1866); grand cordon de l'or-
dre des SS. Maurice et Lazare ; chevalier de la
Croix de Fer (lr0 classe), de la Couronne d'Italie,
de la Rose du Brésil, de l'Ordre d'Olga.
Bourgeois d'honneur de Berne, Bienne, Thoune et
du Tessin, membre d'honneur de l'abbaye bernoise
des Marchands, il reçut tant des gouverne-
ments fédéral et genevois, que de confédérés, de
nombreux et importants témoignages d'admiration
et de reconnaissance.
Une des dernières manifestations publiques de son
activité et non la moins importante, fut la prési-
dence du Congrès de 1863, qui aboutit à la confé-
rence internationale de 1864 où fut conclue tou-
jours sous sa présidence la Convention de Genève.
Il faisait partie d'un grand nombre de sociétés
patriotiques, scientifiques ou artistiques et a laissé
un certain nombre d'ouvrages scientifiques et mili-
taires estimés.
Mort 14 juil. 1875, il est resté la figure la plus
justement populaire de la Suisse moderne.
Ep. 15 sept. 1817, Susanne, f. d'Etienne Bonneton
et d'Elisabeth Sayous, n. 30 oct. 1797, f 26 janv.
1867.
124 DUNANT
1 . Annette, n. 20 mai 1818; portraitiste distinguée,
fem. 5 juil. 1850 d'Henri L'hardy, de Neuchàtel,
>9fév. 1891.
2 . Louise Françoise, n. 5 sept. 1823, f 15 nov. 1874.
3 . Klisabeth, n. 25 déc. 1828 7 3 fév. 1883, fem. 21
av. 1864 d'Adrien, f. de Philippe- Jacques Krieg
et d'Anne-Aimée-Alexandrine Fazy.
4. Amélie, n. 13 fév. 1836.
DUNANT (de CoUonf/es-mr-Béllerive)
Le terme « Kanl • pour désigner un ruisseau profondé-
ment encaissé est spécial à la Savoie, au pays de Gex et an
canton de Genève. On le rencontre mais plus rarement dans
la partie méridionale du pays de Vaud et dans le Bas Valais,
— aussi est-ce exclusivement de ces contrées que sont
originaires les très nombreux Dunant qui sont venus
s'établir à Genève. Il y en avait déjà plusieurs au XIII6
siècle, et de 1364 à 1638 le registre des Bourgeois ne
mentionne pas moins de 38 réceptions d'individus de ce
nom, encore présente- t-il plusieurs importantes lacunes.
Tous ces personnages pourraient être groupés en un
nombre plus restreint de familles dont quelques-unes ont
certainement une origine commune. L'extraordinaire fré-
quence du nom et le peu de variété des prénoms rendent
les recherches très difficiles. On a cependant identifié plu-
DUNANT 125
sieurs de ces familles qui ont dès les temps les plus anciens
occupé une situation honorable dans notre pays.
Les Dunant de Saint-Jean-de-Gonville (pays de Gex)
connus dès 1372, qualifiés de bourgeois de Genève en 1392,
éteints au XVIe siècle, ont produit un chanoine de Saint-
Pierre au XIVe siècle et un syndic au XVe siècle. Ils ont
probablement la même origine que les Guynet dits Dunant
venus aussi de Saint-Jean-de-Gonville, admis à la bour-
geoisie en ] 386 et auxquels appartiennent deux conseillers
et un syndic du XVe siècle. {Voyez le Tome II de cet
ouvragé).
Sur le revers méridional du Mont-de-Sion on rencontre
dès la fin du XIIIe siècle une famille Dunant richement
possessionnée en terres et dont descendent probablement
les Dunant dits Gros de Cernex et Bellossy, reçus bour-
geois en 1604 et qui existent encore, comptant dans leurs
ascendants genevois un syndic, un conseiller et dix mem-
bres du CC. {Voir Galiff'e, notices, Tome II). Les Dunant
de Saint-Cergues venaient de Cernex et se rattachaient à
la même souche, reçus bourgeois en 1523 ils sont actuel-
lement éteints après avoir figuré plusieurs fois au CC.
Aux Dunant de Pralies près Divonne, bourgeois en 1436,
également éteints, appartiennent un syndic et un conseiller
au XVe siècle.
Les Dunant de Saint-Didier connus dès 1426, reçus
bourgeois en 1431, éteints au XVe siècle, ont donné deux
syndics.
i
126 DUNANT
Les Dunant de Saconnex, mentionnés comme bourgeois
en 1562, eurent cinq représentants au CC. et s'éteigni-
rent au XVIIIe siècle. ( Voir Galiffe, notices, Tome II).
Les nombreux autres Dunant admis à la bourgeoisie
genevoise venaient de Jussy, Bernex, Aïre-la-Ville, Lancy
et Saconnex-de-là-d'Arve dans le canton ; — de Bons,
Bonne, Chavannaz, Chenex, Et eaux, Filinge, Langin, La i
Roche, Loysin, Musuet,Saint-Gervais, Saint- Jeoire, Ville 1
et Vulbens dans la Haute-Savoie, de Ballon dans le pays
de Gex, de Nyon et de Montagny au pays de Vaud, de
Belley. Pour les différencier on les avait affublés des sur-
noms les plus divers et les moins harmonieux, tels que
Buttier, Caropin, Gros, Mutin, de Strata, Verbouz, etc., etc.
Enfin, on connaît les Dunant dits de Gollonge-sur- 1
Bellerive, qu'on a quelquefois appelés aussi les Dunant de I
Gênes, à cause d'un rameau qui avait, au siècle précédent, 4
une maison de commerce dans cette ville. C'est de ces der- \
derniers que nous allons nous occuper, après avoir rectifié \
un malentendu qui concerne plus ou moins toutes les ;
familles Dunant du pays, tant anciennes que modernes. *
A diverses époques, elles ont paru mettre quelque impor- ,■"
tance à constater, et cela, pour ainsi dire, en rivalité les ;
unes des autres, que leur nom s'écrivait autrefois « du ;
Nant», en deux mots, comme venant du latin de Nanto, :
que quelques-unes ont prétendu être la forme primitive du -.
nom. Mais cela repose sur une erreur. La forme latine
n'est autre chose que la traduction, en style de notaire, '
du mot Dunant, tout comme de Far no est la traduction de
ï
DUNANT 127
Dufour, de Puteo celle de Dupuis, de Rétro celle de Deley-
{ derrière, etc. Tous les noms de cette catégorie se tradui-
saient ainsi, ceux des serfs taillables ou des enfants trouvés
aussi bien que ceux des possesseurs de fiefs ; tandis que les
noms dépourvus de toute préposition, nobles ou roturiers,
prenaient en latin la forme génitive,qui restait invariable;
ainsi : Tavel TaveUi, Bonivard Bonivardi, Favre Fàbri, etc.
Les exceptions à cette règle ne sont ordinairement qu'ap-
parentes ; ainsi, les noms qu'on trouve en latin au nomi-
natif, doivent être précédés en français d'un article quel-
conque, par exemple : Magnus, signifie Le Grand, Près-
hyter, Le Prêtre ; tandis que s'il s'agissait de traduire en
latin les noms Grand et Prêtre tout court, on dirait Magni
et Presbyteri. Voilà comme cela se passait dans notre pays,
en style de notaire, mais non pas en style épigraphique ni,
depuis le XVIe siècle, parmi les gens de lettres.
Quant à l'orthographe française en deux mots (Du Nant),
elle n'a, dans ce cas, pas plus d'importance que n'en ont
toutes ces variantes qu'on retrouve continuellement pour
le même nom, à la même époque et bien souvent dans le
même acte et pour le même individu. Le fait est que cette
forme pourrait être revendiquée par tous les Dunant de
notre pays et de ses environs, et que la traduction de
Nanto a certainement été employée pour tous ceux qui
figurent dans un acte latin quelconque. En tous cas, n'est-
t-il pas besoin de recourir à de pareilles misères pour
prouver que ce nom est ancien et justement considéré dans
la patrie genevoise.
12S DUNANT
Armes : On reconnaît entre celles des diverses familles
Dunant, les analogies et les variantes qu'on observe dans
les diverses armoiries des Dufour. Le Nant, figuré ordi
nairement sous forme de fasce ondée, est commun à toutes;
les différences ne consistent guère que dans le nombre et
la disposition des pièces qui l'accompagnent. Ainsi, les
Dunant de Bellossier, portaient d'azur à la fasce ondée
d'argent accompagnée en chef de trois étoiles et en
pointe d'un croissant du même. Les Dunant, soit Die
Nant de Soleure, qui sauf erreur en descendent, ont subs-
titué le champ de gueules au champ d'azur, et accompa- ;
gnent le nant de trois molettes d'éperon d'argent, deux en )
chef, l'autre en pointe. Quant aux Dunant de Collonge-sur-
Bellerive, ils portent d'azur à la fasce ondée abaissée
d'argent, chargée de cinq cannetons ou merlettes de sable,
posées deux et trois, surmontée d'un duc ou hibou sur une
branche parlant du tlanc senestre de l'écu, accompagnée en
chef d'un croissant entre deux étoiles, le tout d'argent.
Les traditions des Dunant de Collonge-sur-Bellerive
font de leur premier aïeul bien authentiquement connu,
savoir de Georges Dunant, né en 1551, et dont le second
mariage n'eut lieu qu'en 1602, le fils de Rolet Dunant,
membre des L en 1523, prétendu propriétaire au dit Col-
longe, lequel Rolet aurait été le fils d'un autre Rolet, reçu
B. G. en 1475. Nous connaissons ces deux personnages,
modestes industriels genevois. Mais, outre qu'on n'en sait
que ce qui se rattache à ces dates et qu'il n'est nullement
prouvé qu'ils aient appartenu à une même famille, nous
r
DUNANT 129
ferons remarquer que même en admettant que le second
Rolet n'aurait eu, en 1523, que l'âge strictement néces-
| saire pour entrer au L, — comme son prétendu petit-fils
François Dunant, fils de George, n'est mort qu'en 1652,
âgé de 50 ans à peine, il en résulterait qu'un espace d'un
siècle et demi au moins, n'aurait été rempli, en ligne
directe, que par trois générations, chose sinon impossible,
au moins trop peu probable pour être facilement acceptée,
alors même que des données plus précises ne nous obli-
geant pas d'assigner au dit Georges Dunant une origine
toute différente. Il faudrait d'ailleurs expliquer, en outre,
comment la bourgeoisie acquise en 1475 et continuée au
delà de 1523, aurait été perdue, si bien que les membres
de cette famille antérieurs à François, jusqu'en 1632, et
François lui-même, sont simplement qualifiés d'habitants.
I. Jean Dunant deCollonge-sur-Bellerive, connu pardivers
actes de son fils, fut père de :
II. Georges Dunant, n. à Genève 2 av. 1551, f 21 mars
1611, ép. 1° (contrat du 17 mars 1601 , E. de Mont-
houx, not.) Judith, f. nat. de No. Silvano Giustiniani,
C. G. ; 2° 8 fév. 1602, Jeanne, f. de Jean Paquelet,
C. G., remariée en 1620 à Claude Cusin de Pres-
silly. Il eut de la seconde :
1 . François, qui suit.
2. Etienne, n. 29 déc. 1605, f 26 juil. 1611.
3 . Elisabeth, n. 21 janv. 1607, fem. 29 oct. 1626, de
Jean Quebli, de Thoiry, H. G.
130 DUNANT
III. François Dunant, n. 21. nov. 1602, f 25 août 1652.
Reçu B. G. 8 mai 1638 pour 25 écus, un seiilot et
un mousquet. Ep. 29janv. 1632 (contrat du 9 sept.
1633, Babel, not.) Marie, f. d'Abraham Ami-!
rault ou L'Amirault et de Marie Le Clerc :
1. François, n. 12 déc. 1632, f 30 sep. 1633.
2. Elisabeth, n. 30 avr. 1634, fem. 22 mars 1651,;
de Jean Jaques Fornet, f 21 juil. 1662.
3. Jeanne, n. 14 déc. 1635, f 27 févr. 1636.
4. Marie, n. 24 déc. 1637, f 18 janv. 1638.
5 . Andréa, fem. 24 juin 1660 d'Edouard de la Feuille,
f 9 mai 1662.
6. François, n. lloct. 1639, f 30 sept. 1678; ép.
14 oct. 1660 Sara Arpin dont il eut Jean-Fran-
çois, n. 25 juil. 1661.
7. Jean François, qui suit.
8. Antoine, n. 20 mars, f 21 avr. 1645, étouffé par
sa nourrice.
IV. Jean-François Dunant, n. 10 janv. 1648, f 19 janv.
1684. Ep. 2 janv. 1663 (contrat du 23 oct. 1663,
P. Jovenon, not.), Anne-Catherine Cailliate, veuve ''
d'Imbert Gentil, f. de Mathieu Cailliate (Quagliato),
C. G. et de Louise Peney, de Peicy.
Il en eut, entre autres :
1 . Abraham, qui suit.
2 . Jean- Antoine, qui suivra. ]
3. Pernette, n. 1677, fem. 14 nov. 1699, d'Isaac 3
Gevrain C. G.
[
\
DUNAOT 131
r V. Abraham Dunant, n. 1663, duCC. f oct. 1730, ayant
testé le 2 de cette année. Ep. 1° janv. 1 687, Marie,
f. de M*™ Jaques de Harsu, C. G., « notaire et
commissaire général des extentes de cette cité, »
et de Judith Guillermet, f avant 1707 ; 2° 6 oct.
1709, Françoise, f. de Domaine Dassier et de
Sara Legrand. Il eut de la première :
1 . Jean Antoine, qui suit
2. Jaques, f 1748, s. e. de Madelaine, f. de Pierre
de Harsu, qu'il avait ép. en 1733.
Et de la seconde :
3. Gédéon, ép. Marie Passerat, dont il eut Judith,
n. 1712, fem. 11 mars 1753, d'André, f. de Fran-
çois Lamande.
4. Sara, fem. 10 oct. 1734, de Jean-François Bel-
lamy.
VI. Jean- Antoine Dunant, n. 1691, f 1749, ayant testé
Tannée précédente. Ep. 17 janv. 1734, Elisabeth,
f. de Guillaume Dufour, C. G. (des Dufour de
Bourdigny) et de Jeanne Delouze, dont il eut, entre
autres :
1 . Jean-Jacques, qui suit.
2 . Bernard-Pierre, n. 1738, ép. 9 janv. 1774, Louise-
Aimée, f. de Louis- Antoine Moillet et de Fran-
çoise-Madeleine de Gilliers (veuve de Jean-Fran-
çois Bellamy), dont il eut Elisabeth, f s. a.
3 . Elisabeth ou Isabelle, n. 1744, fem. 17 sept. 1769,
de François Gros.
]
l
1
132 DUNANT
VII. No. Jean- Jaques Dunant, n. 1742, f à Founex, 16
fév. 1802, avocat 1767; du CC 1770; procureur
général 1777-79 ; châtelain de Peney 1780 ; con-
seiller 1781; syndic 1785, 89; lieutenant 1784, ;;
88, 92. En 1778, pendant qu'il était procureur
général, il avait proposé la création d'une chambre
des tutelles. Cette proposition, faite déjà en 1607
et en 1706, fut encore une fois écartée. Néan-
moins, peu de temps après, la Chambre des tutelles
fonctionnait à la satisfaction de tout le monde, et i
en 1787 cet utile établissement possédait déjà un
fonds capital de 219,145 fl.
Ep. 1er mai 1775, Elisabeth, ffeu Jean-Pierre ]
De Marin Cotton, de Londres, f 27 sept 1814.
1 . Peter, f s. e. à la Trinité.
2. Louise, fem. de David-Alexandre Vernet, proprié-
taire à Duillier, canton de Vaud, D. C. R.
3 . Besty, j s. a. 1
4. Sally, fs. a. 1866. "
Jean- Antoine Dunant (f. de Jean-François et d'Anne- 1
Cath. Caillatte) n. 15 déc. 1671, f 11 oct. 1750. ]
Ep. 21 août 1697, Pernette-Aimée, f. d'Isaac
Lianna, C. G. et de Jeanne-Françoise Villiet.
1 . Bernard, n. 1704, f s. a., propriétaire du domaine \
de la Prairie, près Genève. ^
2 . Louis, qui suit. ■;
À
r:- -
}.
I
DUNANT 133
3 . Jean-Louis, qui suivra.
4 . Jean- Jacques, qui suivra.
; VI. Louis Dunant, n. 20 déc. 1706, f 24 oct. 1790; ép.
14 oct. 1742, Esther, f. d'Aimé Bramerel et de
Susanne Archimbaud, f 21 fèvr. 1795, à 71 ans.
1 . Aymée-Suzanne, n. 31 juil. 1743, f 26 oct. 1756.
2 . Pernette, n. 5 oct. 1744, f 17 oct. 1807, fem. 24 juin
1764, d'Augustin-Mathieu Courlet, f. de Pierre et
de Sara Passavant.
3. Jeanne Renée, n. 22 oct. 1746, f 28 nov. 1815,
fem. 27 av. 1766 de Jean-Etienne Roux, B. G.
4 . Philippe, qui suit.
5. François, n. et f 1751.
6. Marie-Isaline, n. 21 août 1754, f 21 sept. 1759.
7. Pernette-Andrienne, n. 18 mai 1756, f 29 nov.
1842, fem. 5 juil. 1787 d'Abraham Garnier, C. G.
8. Louise-Esther, n. 29 août 1757, f s. a. 19 déc.
1811.
9 . Lisette, f s. a. 1800.
10. François Louis, n. et f 1762.
VII. Philippe Dunant, n. 13 av. 1749, f 7 déc. 1822,
dit Dunant de Gênes à cause d'une maison de com-
merce qu'il avait dans cette ville. Ep. 21 déc. 1784
(contrat Mercier, du 17) Clermonde, f. d'Antoine
Pastourel, de Saint-Pargoire au diocèse de Béziers
et de Denise Galtier de Montaigu, f 16 déc. 1814
à 51 ans.
1
134 DUNANT .J
1. Louise-Esther-Jeanne-Philippine,n.àGênes5mars |
1 788, fem. 10 mars 1807 de David Levât, de Mont- \
pellier. J
2 . Anne- Jeanne-Marguerite, n. à Gènes 1er av. 1790, . :]
t 25 juil. 1847, fem, 11 juil. 1811 de Charles- :]
Joseph Auriol, peintre.
3. Jeanne-Etiennette-Esther-Philippine, n. à Gênes
5 mai 1793, f fév. 1874, fem. 1812 de César
Forel de Morges.
4. Jean-Pierre-Philippe, qui suit.
VIII. Jean-Pierre-Philippe Dnnant, n. 1er déc. 1796, f
à Arles 25 sept. 1866, D. C. R. 1838. Ep. 24
août 1827 Antoinette, f. de No. Jean-Louis de
Gallatin et d'Antoinette-Marie Grenus.
1 . Clermonde -Antoinette-Emma, n. 18 juil. 1828, f
à Montpellier 22 av. 1830. 3
2 . Paul-Louis- Ernest, qui suit. i
3 . Charles- Albert, qui suivra. \
IX. Paul-Louis- Ernest Dunant, n. 22 juil. 1831, f 31 i
mars 1890 ; ép. à Arles, 22 sept. 1866. Henriette, *
f. de Gustave Levât et d'Augusta Liechtenstein. ;
1. Louise- Antoinette, n. 10 oct. 1867, fem. 11 mai :-
1889 de Lucien Cellérier.
2 . Philippe- Auguste, qui suit.
3 . (ras&w-Charles, qui suivra. -
4. Nathalie-Henriette, n. 12marsl875,t20av.l891. ;
5. Gustave-Max- Alfred, n. 2 mai 1881.
r
DUNANT 135
| X. Philippe- Auguste Dunant, n. 19 oct. 1868, Dr en droit,
avocat; ép. à Paris 11 av. 1893, Jeanne, f. de
Charles Ledoux et de Louise Levât.
1. Francine, n. 25 janv. 1894.
2. Antoinette, n. 19 oct. 1897.
i X. Gaston-Charles Dunant (f. d'Ernest et d'Henriette
Levât), n. 25 oct. 1821, agent de change; ép.
23 oct. 1894, Blanche, f. de Philippe Duval et
d'Hélène Hartmann.
1. Philippe-René, n. 15 août 1895.
2. Jaques, n. 12 août 1897.
3. Guy, n. 18nov. 1901.
IX. Charles-.4£&er£ Dunant (f. de Jean-Pierre-Philippe
et d'Antoinette de G-allatin), n. 20 fév. 1843, licen-
cié en droit, substitut du Procureur Général 1870-
74, juge d'instruction 1874, juge à la Cour de
Justice 1874-76, procureur général 1880-83,
juge à la Cour de Cassation 1904, la présida en
1906 et 1907; D. G. C. 1872-74, 78-80, 84-98
conseiller d'Etat 1883-97, président de ce corps
en 1891 et 1895 ; lieutenant-colonel à l'Etat major
judiciaire. Ep. 24 juil. 1867, Sophie, f. de Jacob-
David Duval et de Pauline Plantamour.
1 . Edmond-Ernest, n. 4 août, f 3 sept. 1868.
1
l
136 DUNANT j
2 . Alphonse, qui sait. j
3. JSaoerf-Emile, n. 13 juin 1871, Dr-médecin, ancien |
chef de clinique chirurgicale à l'hôpital de Genève, |
capitaine dans les troupes sanitaires. j
4. .4Kce-Henriette, n. 19 nov. 1872, fem. 3 mars :jj
1895, d'Edouard Forget.
5. Emma^Eèlène, n. 24 oct. 1874.
6. iiofort-Henri, n. 16 mai 1877, f 14 av. 1900.
7. Zawre-Berthe-Frédericka, n. 20 oct. 1878, fem.
29 juin 1905 de Camille Odier, avocat.
8. 6reor#es-Ernest, n. 30 déc. 1881, Dr ès-sciences,
chimiste diplômé. ï
9. Edouard, n. 14 déc. 1883, lieutenant d'infanterie, j
X. Alphonse-Philippe Dunant, n. 29 juin 1869, Dr en 'i
droit, attaché puis secrétaire aux légations de .|
Suisse à Berlin, Paris et Rome ; secrétaire adjoint 1
au Département politique fédéral; conseiller de .
légation à Paris. Ep. à Berne 9 juil. 1901, Elisa, j
t. d'Henri Marcuard et de Madeleine Curchod.
1 . Jean- Jacques, n. à Mûri (Berne) 15 juil. 1902. ;
2 . ito&ert-Plantamour-Raoul, n. à Mûri, 12 juil. 1905. ;
VI. Jean-Louis Dunant, (f. de Jean- Antoine et de Pernette
Lyanna), n. av. 1709 ; ép. 26 août 1742, Françoise,
f . d'Abraham Moilliet et de Marié Dassier.
1 . Bernard, qui suit.
2. Sebald, n. 7 janv. 1750, f fév. 1821. Ep. 15 juil.
DUNANT 137
i 1781, Jeanne- Antoinette, f. d'Antoine Moilliet et
r et de Suzanne Machon, dontune fille, femmede
i de Châtillon.
► 3 . Jean-Louis, n. 21 déc. 1751, f s. a. 24 déc. 1817.
[ 4. Daniel, n. 16 janv. 1753, f 24 mars 1805. Ep. 1°
Marie-Thérèse Sala, de Milan, dont il eut Fran-
çoise Anne, fera, du Dr Matthey ; 2° Rose Gerber
de Berne, dont il eut Jeanne -Françoise, n. 1790,
f 1835, fem. 1807 de Georges Chaix, peintre.
5. Jean-François, n. 16 déc. 1757, f s. a., 16 août
1850, à Marseille où il s'était fixé.
VU. Bernard Dunant, n. 6 janv. 1746, f 29 juil. 1822 ;
ép. Anne, f. d'Antoine Gravière et d'Anne Hilditsch
de Londres, f 14 janvier 1826.
1 . David, n. 1784, f s. e. 19 mai 1872, libraire,
éditeur des Chroniques de Bonivard ; — ép. Rose
Maniglier, s. e.
2. Sophie-Elisabeth, f s. a. 1856.
3 . Jean-Jaques, qui suit.
4. Anne-Jeanne, f s. a. 1856.
Vin. Jean-Jaques Dunant, n. 21 fév. 1789, filleul du
syndic No. Jean-Jaques Dunant, D. C. R. 1837,
membre de la Chambre des tutelles, f 23 janv.
1875. Ep. 21 juin 1827, Anne- Antoinette, f.
d'Henri Colladon et de Jeanne-Marthe Gille, f 2
fév. 1868.
1 . Jean-Henry Dunant, n. 8 mai 1828. Homme de
lettres et membre de plusieurs sociétés philanthro-
1
138 DUNANT
piques. On sait que c'est à son Souvenir de Solferino
et aux réflexions qui raccompagnaient, sur l'insuf-
fisance des secours pour les soldats blessés, que
l'on doit la Convention internationale signée, le 22
août 1864, à Genève, par les représentants des
principales puissances européennes en vue de la
neutralisation des ambulances et d'une meilleure
organisation des secours pour les militaires blessés
en campagne ('). Cette généreuse initiative lui a
valu les plus importants des ordres existants et en
particulier : Saint-Maurice et Lazare (Italie), Ni-
cham (Tunis, officier), Lion de Zaehringen (Bade),
Wasa (Suède), Albert-le-Valeureux (Saxe royale),
Ludwig (Hesse Grand-Ducale, lre classe), Légion
d'honneur (France), Christ (Portugal), Frédéric
(Wurtemberg), Couronne de Prusse (IIIe classe,
officier), et Saint-Sauveur de Grèce. Une médaille
(1) La part de M. Henry Dunant à cette œuvre méritoire a été recon-
nue dans tous les journaux de l'époque, et plus officiellement déjà à la
conférence internationale de 1863 qui l'a préparée. Voici en quels ter-
mes ce témoignage fut conçu, sur la proposition de M. le Dr Basting, de
la Haye, délégué de S. M. le roi des Pays-Bas : « Vu l'extrême impor-
« tance qui doit être attribuée à la généreuse initiative prise par
« M. Henry Dunant et par la Société genevoise d'Utilité publique, dans
« la question des secours à donner aux blessés sur les champs de bataille,
« et appréciant l'immense retentissement que les mesures projetées dans
« la Conférence auront dans tous les pays, au sein des classes les plus
« intéressées dans cette question, les membres de la Conférence inter-
« nationale, à la clôture de leurs travaux, déclarent : Que M. Henry
« Dunant. en provoquant par ses efforts persévérants, l'étude interna-
« nationale des moyens à appliquer pour l'assistance efficace des blessés
« sur le champ de bataille, et la Société genevoise d'Utilité publique,
« en appuyant de son concours la généreuse pensée dont M. Dunant s'est
« fait l'organe, ont bien mérité de l'humanité et se sont acquis des titres
< éclatants à la reconnaissance universelle.
DUNANT 139
lui a été offerte par la Société Ethnographique
de Paris, enfin le premier prix Nobel lui a été dé-
cerné en 1901.
2. Sophie-Anne, n. 8 déc. 1829, y 14 juil. 1886,
fem. 25 juin 1851 d'Ernest Vaucher Amat, minis-
tre du Saint-Evangile, f 2 mai 1882.
3 . Daniel, qui suit.
4. Marie, n. 12 fév. 1833.
5. Pierre-Louis, qui suivra.
IX. Daniel Dunant, n. 4 août 1831, f à Vandœuvres 25
nov. 1904. Ep. 1° 9 av. 1859,. Sophie -Bonne,
f. de Jacob Duval et de Maschinka Duval, f à
Avully 24 juil. 1872 ; 2° à Neuchâtel, janv. 1877,
Marie-Sophie- Augustine, f. de Georges Godet et
d'Adèle Wyss, f à Genève 7 nov. 1890.
Il eut de la première :
1 . Louise-Antoinette, n. 5 av. 1860.
2. Marie- Adrienne, n. 29 mai 1861, fem. à Genève
17 sept. 1885 de Geor^s-Frédéric-César Wyss
de Berne, pasteur.
3 . Charles, qui suit.
Et de la seconde :
4. Georges, n. à Neuveville 19 oct. 1877, ép. à Mira-
bel et Blacons (Drôme) 27 juin 1905, Jeanne-
Cécile, f. de Tommy Fallot, pasteur, et d'Hélène
Emma Steinheil, dont il a Hélène, n. à Die 4 sept.
1906.
140 DUNANT
X. Charles Dunant, n. 7 juil. 1872 ; ép. 23 mai 1898,
Elisa, f. de Marc-Louis Mathey-Doret et de
Mathilde- Antoinette Mathey-Doret.
1. Robert, n, 14 mai 1899.
2. Paul, n. 13 janv. 1901.
3. Daniel, n. 28 août 1907.
IX. Pierre-Louis Dunant (f. de Jean- Jaques et d'Anne
Colladon) n. llnov. 1834, Dr-médecin, professeur J
d'hygiène, secrétaire général du IVe congrès inter-
national d'hygiène et de démographie à Genève en :
1882. Ep. 6 oct. 1865, Andrienne-Mathilde, f. de
Daniel Colladon et de Stéphanie Ador.
1 . Maurice, n. 7 juil. 1866 ; ép. 30 août 1894,
Jeanne-Marcelle, f . d'Henri Brocher et d'Emma de
la Fléchère. ;]
2. Adolphe, n. 17 mai 1868, agronome; ép. 2 mai i
1895, Isabelle-Caroline, f. de Charles Bourrit et j
de Louise Sacc. j
3. Emile, n. 8 juin 1871, f victime d'un accident de 3
montagne 21 août 1902. Docteur en philosophie, *
conservateur des musées archéologiques et ethno- :j
graphiques de la ville de Genève, il a laissé sur l'his- "]
toire de la Suisse d'importants travaux qui se distin- \
guent par leur sincérité et leur impartialité, et un très \
grand nombre d'articles sur d'autres sujets histo- I
riques et archéologiques.
4. Ernest, n. 2 mai 1874.
DUNANT 141
VI. Jean-Jaques Dunant, (f. de Jean- Antoine et de Per-
nette Lyanna), n. 1714,| 19 mars 1776. Ep. 2 déc.
1742, Pernette, f. du professeur Jean-François
Chaix, pasteur à La Haye et d'Alexandrine Mau-
rice.
1 . Jean-François, qui suit.
2 . Charles-Guillaume, qui suivra.
3 . Louis, qui suivra.
4 . Antoine, qui suivra.
VII. Jean-François Dunant, n. 1743, D. C. R. 1814, ~ 4
av. 1829. Ep. 7 janv. 1776, Isaline-Madeleine, f.
d'Aimé Gaudy et de Sara Maudry.
1. Sara, n. 1776, f 1820, s. a.
2 . Pierre-Bernard, qui suit.
3. Elisabeth, n. 1784, f s. a. 1840.
VIII. Pierre-Bernard Dunant, n. 1780, f 12 juil. 1836.
Ep. Jeanne-Françoise, f. de Gédéon-François Bel-
lamy, D. C. R. et de Marthe- Adrienne-Catherine
Daix.
1 . Jean-François-Gédéon, qui suit.
2 . Aimé-Louis, qui suivra.
IX. Jean-François-Gédéon Dunant, n. 5 janv. 1822, f
5 août 1887, ép. 1° 9 mars 1846, Susanne, f.
d'Augustin Le Royer et de Jeanne-Marguerite
Bérenger,f à Rome, 31 mars 1853; — 2° 22 déc.
1855, Jeanne-Marie, f. de Frédéric Audéoud et de
Guillelmine Filliol, f 7 oct. 1879.
11 eut de la première :
1
142 DUNANT
1 . William, n. 24 janv. 1847, f 24 av. 1896.
2. Louise-Bernardine, n. 1er fév. 1848, f b. a.
3. Eugène-Pierre, n. 6 sept. 1850, f b. a.
IX. Aimé- Louis Dunant (f. de Pierre Bernard et de J.-F. ■]
Bellamy), n. 18 juil. 1824, f 10 oct. 1886, ;
maire du Petit-Saconnèx ; ép. juin 1848, Jeanne-
Françoise dite Fanny, f. de Pierre Gœtz et de *
Susanne Debrit, f 13 juil. 1900.
1 . -Marie-Bernardine, n. 26 mai 1849, f 8 juin 1889,
fem. 25 juil. 1870, d'Etienne- Jean-François i
Lacroix.
2. Louise- Emma.n. 26 mars 1851, f 20 janv. 1883,
fem. 3 juil. 1873, de <Mes-Rodolphe Rochat.
3 . 4wna-Françoise, n. 9 déc. 1854, fem. 28 août 1877 ;
de Jean-Philippe-2£dtoward Gœtz. I
4. Charles- Isaac, qui suit.
X. Charles-isaac Dunant, n. 1er mai 1859, ép. 14 sept.
1882, Marie-Mélanie Ballié, f. de Frédéric et de
Virginie Speitel.
1. Jean-Louis, n. 5 août 1883.
2. Anne-Irène, n. 9 déc. 1888, f 25 fév. 1906.
VII. Charles-Guillaume Dunant (f. de Jean- Jaques et Per-
netteChaix), n. 1744, f 23 mars 1808, Dp-méde-
cin. Ep. 19 juil. 1778, Susanne-Dorothée, f. de
Louis Colladon et de Jeanne- Aubert, dont il eut :
DUNANT 143
VIII. Pierre-Louis Dunant, n. 1779,1). CE. 1814,1825,
f 10 fév. 1855. Ep. 1809, Antoinette, f. de No
Isaac Fabri, baron d'Aïre-la-Ville et de Marie-
Françoise de Carro, f 6 mars 1859.
1 . Isaac-Théodore- Adolphe, n. 1810, f 31 juil. 1860.
ép. 2 sept. 1843, Marie, f. de Samuel Widmer
et de Jeanne-Elisabeth Bernard, f s. e. 24 mai
1863.
2. Pierre-Edouard, n. 6 fév. 1816, f s. a. 3 oct.
1852.
3 . Louis- Victor, qui suit .
IX. Louis- Victor Dunant, n. 14 oct 1824, f 6 déc. 1887;
ép. 20 mai 1859, Charlotte-^méKe, f. de Samuel
Vaucher et de Coralie Crémieux, f à Prangins 26
oct. 1907.
1 . EdmarâAjom&, n. 2 sept. 1860 ; ép. 1° 27 sept.
1882, Mathilde, f. d'Edouard Lullin et de Sophie-
Joséphine Cramer, div. 24 juin 1894; 2° 1er sept.
1894, Marie- Victorine Picard. Il a eu de la pre-
mière : Eugène Victor, n. 20 fév. 1889.
2 . Edmond- Alfred, qui suit.
£. Edmohd-^/rerf Dunant, n. 27 août 1862 ; ép. 4 fév.
1885, Alice, f. d'Albert Mathey-Doret et d'Eu-
génie-Jeanne Bousquet.
1 . Gaston, n. 3 janv., f 26 sept. 1887.
2. Renée, n. 5 av. 1888.
144 DUNANT
VIL Louis Danant (f. de Jean-Jaques et de Pernette
Chaix), u. 1746. Ep. 6déc. 1772, Louise-Susanne-
Jaqueline, f. de Barthélémy Baumier.
1 . Marie dite Betsy, n. 1774, f 3 juin 1859 à Cham-
bésy; fetn. 1796, de Louis- Auguste Brun, maire
de Versoix, peintre.
2 . Jaques Bernard, n. 1780, f 1818, ép Johan- ;
not, dont il eut Caroline, femme de Philippe Roux. ;
3. Barthélémy-Théodore, n. 1784, f en 1839 ou 1840 ■!
à Tampico, s. e. de Laurent.
VIL Antoine Dunant Cf. de Jean-Jaques et de Pernette
Chaix), n. 1753. Ep. 1° Louise-Thérèse-Rosalie
de Lémède de Jennevaux, du grand-duché de
Luxembourg; 2° 1791, Anne-Marie Malan.
Il eut de la première :
1. Louis-Philippe, n. 1777, D. C. R. 1826. Ep. oct.
1810, Marie, f. d'Emmanuel Bastard et de Fran- ;
çoise Barrai, dont il eut Emilie, n. 22 août 1811 ;
fem. déc. 1845, de François-Louis-Aimé de Chou-
dens, et Sophie, n. 8 juil. 1814, f 8 mai 1863, }
fem. 1838 de Henry Karcher-Hay. *
Et de la seconde : .i
2. Antoine-Philippe, f s. a., à Pultava en Russie. '=;
DUVAL 146
DUVAL
Il y a eu plusieurs familles de ce nom à Genève et dans
; les environs, dont trois possédèrent la bourgeoisie. La
plus ancienne est mentionnée avec cette qualité en 1401,
elle fournit, en 1428, un syndic, Jacques, dont le fils Jean,
D* en Droit, était, en 1469, propriétaire d'un fief relevant
de Lugrin. Une seconde famille peut-être de même origine
que la précédente habitait le pays de Gex. Les Du val de
Sallanches, qualifiés de nobles, habitèrent temporairement
notre ville à diverses reprises, — nous ignorons si Jacques
Du Val qui fut reçu bourgeois gratis, 29 mars 1 558, par ce
que « ci-devant il a beaucoup souffert des condamnés,
ayant été détenu longuement del à d'Arve pour soutenir
l'honneur de la Seigneurie » appartenait à l'une de ces
deux familles. Celle qui fait l'objet de cet article est origi-
naire de Rouen.
Armes: d'azur au singe d'argent assis sur une boule
d'or et tenant de la patte dextre une palme (Grenus), —
depuis une trentaine d'années les Duval de Genève, ont
pris les armes adoptées par la branche anglaise telles
qu'elles se voient sur des portraits à l'hôpital des réfugiés
protestants de Londres et qui sont : d'azur au chevron d'ar-
gent accompagné de trois fers de lance de même. Ces
armes sont celles des Duval, marquis de Fontenay Mareuil,
10
1
i
146 DUVAL i
sauf que les fers de lance étaient renversés. Le singe a été i
conservé comme cimier. Ceux de Gex portaient cinq barres
d'après an cachet de 1685.
I. Justin ou Jeuffin Duval, de Rouen (Roan), suivant
la bourgeoisie de son fils ; il est aussi dit quelque
part de Montauban. Il fut père de :
1 . Etienne, qui suit.
(2 . Jacques Duval, reçu gratuitement à la bourgeoisie
genevoise, 29 mars 1558, et dont la postérité sera
détaillée plus loin, était peut-être aussi fils de
Justin.)
EL Etienne Duval, apothicaire, persécuté à Rouen pour
la religion, entre autres par l'archevêque de cette -
ville, son parent, fut forcé d'émigrer en abandon
nant une partie de ses biens. Il se réfugia à Genève, ;
où il fut reçu bourgeois, 17 mai 1555, pour 20
écus, 1 seillot et un mousquet; du GG en 1566;
testa en 1571 en faveur de ses deux fils (Fichet,
notaire). — Ep. 1° Marguerite Dupont, de Rouen,
2° Marceline des Loges, déjà veuve du sieur de
Morgues et mère de deux filles (donation du 3 août
1570, Anastaize, notaire). Elle se remaria 16 av.
1572 avec Jaques Garon, de Lyon, H. G. Etienne \
Duval eut de la première :
1 . Louis, b. 3 déc. 1550, f 5 oct. 1589, ép. 25 nov.
1571, Anne, f. de Jean Mollet et de Françoise
Bouvier, remariée à Martin Dupuis et, f 25 mars 1
1609, elle partagea en 1574 avec sa mère ou belle- %
DUVAL 147
mère Françoise Bruyère, veuve de son père. Il en
eut : a) Etienne b. 22 fév. 1573, f 16 fév. 1577;
6) Etienne, b. 29 mars 1578, f 26 nov. 1579 ; c)
Marie, n. 28 sept. 1580, f avant 1621 ; d) Suzanne,
• n. 6 fév. 1583; é) Marguerite, n. Juin 1585, fem.
15 av. 1610 de David, f. de Julio Santa B. G. ;
f) Louise, n. 1er nov. 1587 ; g) Anne, fem. 18 mars
1604 de Conrad, f. de Conrad Kilchberger, bour-
geois de Berne, pourrait être la même que Suzanne
(d.).
2. Judith, b. 13 fév. 1554, f 23 janv. 1555.
3 . David, qui suit.
4. Marie, b. 26 oct. 1561, f 11 mai 1581.
Et de la seconde :
5 . Pierre, b. 18 mars 1571, f jeune.
IDL DavidDuval, n. 1556, f 14 mai 1607, du CCen 1597,
cité par Gautier au nombre des combattants de
l'Escalade; ép. 28 juil. 1588 (contrat du 5 fév.
1589, Et. de Monthouz, not.) Elisabeth ou Isa-
belle, f. de Michel Fontbonne, de Lyon, H. G. et
de Clauda Brière, ou Bruyère, f 7 juil. 1609 dont
il eut :
1 . Elisabeth, n. 23 août 1589, f 29 juin 1637, fem.
d'Isaac Grilliet, f. de François (contrat 4 déc. 1609,
Et. de Monthouz).
2. Marie, n. 8 déc. 1591, f H sept. 1617, fem. 25
av. 1613, d'Etienne, f. de Michel Chenaud (contrat
8 juin, Roch, not.).
148 DUVAL
3 . Etienne, b. 17 mars, f 7 nov. 1594.
4 . David, qui suit.
5. Jeanne, n. 5 nov. 1598, f 1er oct. 1610.
6. André, suivra,
IV. David Duval (signait aussi da Val) n. 10 oct 1595, f ;
17 mai 1662 ; ép. 19 mai 1618 (contrat Bon, not
du 26) Suzanne, f. de LouisChoisyB.Gr., et de Su- -
zanne Favon, f 3 juil. 1631 ; 2° 26 nov. 1631, à,
Farges, Madeleine, f. de No. Jean-Antoine de
Gribaldi, coseigneur de Farges et de Jeanne de
Bellegarde; 3° 23 oct. 1659, Anne, f. de No.
André de Croso et de Jeanne Ferra, veuve de No.
Gédéon L'Archevêque, remariée en 1668 avec
Antoine Bartholony C. G. — Il ent de la première : :
1 . Louis, n. 18 juil. 1619, f 28 fév. 1620.
2. Jean, qui suit. ^
3. Pierre, n. 26 déc. 1624, f 22 août 1625.
4. Abraham, n. 21 juin 1626, f 16 oct. 1631.
5. David, n. 26 mars 1627.
6. Elisabeth, n. 28 nov. 1628, f 13 nov. 1634.
7. David, n. 23 mars 1630.
Et de la seconde : j
8. Simon, n. 13 janv. 1634, propriétaire à Farges,
établi à Vevey dont il fut reçu bourgeois avec son
fils Jean-David, 30 déc. 1678. Ce dernier eut de:
N. Dubois, Abraham enterré 16 nov. 1756 et une
fille mariée à M. Dumoulin.
9. Catherine, n. 6 déc. 1634, f 29 mai 1649.
u
ir^
DUVAL 149
10 . Jean-Gaspard, qui suivra.
Y. Jean Duval, n. 22 mai 1622, f 24 août 1697, ayant
testé 23 sept. 1695 (J. de Harsu, not.), ép. 1° 26
av. 1646 (contrat Vignier du 9) Louise, f. de
Pierre Vautier et de Marie Escuyer, f 23 mai 1654 ;
2° au Petit-Saconnex en 1654 (contrat 9 ou 10
août de Monthouz, not.) Jeanne, f . d'Isaac Armand
et de Jeanne Viollier, f 27 oct. 1 659 ; 3° 4 mars
1660 (contrat Lenieps du 8) Marie, f. de Jean
Legrandroy et de Thévine Dubois, f 8 mars 1705.
Il eut de la première :
1 . Jacques, n. 24 av. 1647, f 20 mai 1708, testa 13
juil. 1707 (Joly, not); ép. 4 janv. 1674 (contrat
Vignier du 13) Pernette, f. de Jean Voullaire et
de Louise Trot, n. 1653, f 23 janv. 1718, dont
il eut : outre plusieurs enfants morts sans baptême,
a) Jean-Louis, n. 2 f 17 fév. 1676 ; b) Margue-
rite, n. 4 juil. 1679, fem. d'Alexandre Coste de
Magdbourg où elle demeurait avec lui en 1707 ; c)
Jeanne, n. 15 mai 1681, vivante en 1707; d)
Marie, n. 8 août 1682; g) Marguerite la jeune,
n. 17 oct. 1683, f 27 mars 1762, fem. 1° 24 av.
1705, d'Henri, f. de François Thomeguex et de
Marie Gradelle; 2° 23 av. 1719, Jean, f. de David
Girard.
2. Georges, n. 27 nov. 1648, vivant en 1695 ; ép.
Suzanne Dupuy, f 3 mai 1701 , dont il eut Made-
leine, f à 20 ans, 28 mars 1698.
150 -, DUVAL
3 . David, qui suit.
4. Daniel, n. 15, f 24 mars 1653.
De la seconde :
5. Daniel, n. 11 nov. 1656, f 17 janv. 1657.
6. Jean- Jacques-Gabriel, n. 12 juil., f 16 nov. 1658. .
Et de la troisième :
7. Jean, n. 29 déc. 1660, f 10 oct. 1669.
8. Pernette, n. 6 juil. 1662, fem. 24 nov. 1683 de]
Florent, f. de Florent Boutin, de Châtelleraut-en-
Poitou, H. G. (contrat De Harsu 22 juin 1685).
9. Elisabeth, n. 5 juil. 1664, f 17 mai 1670.
10. Françoise, n. 18 juil. 1665, f avant 1707, fem.
14 août 1701, de No. Jean- Antoine de Livron, f.7
de No. Jacques de Livron, de Genthod, et de
Sara Varro (contrat De Harsu, 13 mai 1701).
1 1 . Jean Simper, n. 21 nov. 1666, f 26 mars 1685. J
12. Catherine, n. 16 déc. 1667. f 18 av. 1672. }
13. Jeanne-Marie, n. 1er juil. 1669, femme: 1° 2 déc. j
1701 de No. Gaspard de Livron, frère du précé- ]
dent (contrat Beddevole 5 nov.) ; 2° 20 fév. 1706, k
de Hugues, f. de Pierre Boccard, d'Allamand, jus- 1
ticier au bailliage de Morges. \
14. Jacques, n. 19 av. 1671, f 29 juin 1675. 1
15. Marie, n. etf 1er av. 1672. 1
i
16. Jean, n. 21 mars f 4 av. 1674. 5
17. Pernette, n. 25 fév., f 25 août 1675. j
18. Samuel, n. 7 oct. 1677, f 16 fév. 1678. 1
DUVAL 151
19 . Gabrielle, n. 27 juil. 1679, f 4 août 1686.
VI. David Duval, n. 25 mai 1651, f 8 fév. 1722, test.
Girard, not. 3 juin 1715; ép. 1° 23 juin 1678,
Marguerite, f. de Mathieu Voullaire et de Suzanne
Nadal, n. 1654, f 14 août 1693 ; 2° 9 déc. 1693,
Elisabeth-Louise, f. de Jacques Durand et de Judith
Dupré, n. 1657, f 28 mars 1739 ; il lui laissa son
domaine de Champel, réversible à ses filles.
H eut de la première :
1 . Jean, n. 23 fév. 1679, f 1er mars 1679.
2 . Jaquemine, f 2 mai 1693, à 14 ans.
3. Jacques, n. 18 juil. 1681, f jeune.
4. Louise, n. 7 juin 1683, f 24 mars 1686.
5. Louis, qui suit.
6. Marguerite, n. 23 déc. 1685, f 8 déc. 1688.
7. Samuel, n. 14 août 1687, f 1er juil. 1699.
8. Jacques, n. 9 av. 1690, f 31 mars 1769 ; ép. 30
juin 1721 (contrat De Harsu 28 juin) Louise, f. de
Théophile Mussard et de Louise-Marie Flournois,
f 25 juil. 1750, dont il eut : a) Théophile-Louise,
n. 10 juil. 1721, f 29 déc. 1728 ; b) Marie-Jeanne,
n. à Francfort-sur-le-Mein, f 4 sept. 1765, à 43
ans, fem. à Vandœuvres 15 fév. 1756 (contrat For-
net, 10 fév.) de Jean-Louis, f. d'Etienne Bouvier
et de Jeanne Deschamps ; c) Françoise-Elisabeth,
n. 9 janv. 1724, f 27 fév. 1792 ; d) François-Ben-
jamin, n. 1er janv. 1727, f 9 oct. 1737 ; e) Renée-
Louise, nommée aussi Régine Ludovique, n. à Près-
1
152 DU VAL
bourg, f 20 déc. 1803, âgée de 70 ans, fem. 28
nov. 1756 (contrat Flournois, 20nov.) de Jacques,
f. d'André Millenet et de Jeanne Massard.
Et de la seconde :
9 . Anne-Madeleine, u. 4 nov. 1694, f 12 sept. 1761,
fem. 1° 18 mai 1710 (contrat, J. Fornet, du 8)
de No. Jean-Jacques Sarasin, f. de Jean et de
Jeanne Favre ; 2° à Genolier, 29 déc. 1716 de
No. Guillaume Dansse, f. de Jacques (contrat For-
net, 29 déc. 1717).
10. Renée, n. 27 août 1696, f 16 fév. 1778, fem. 8
mars 1715 de Jean-François, f. de François Bel-
lamy et de Suzanne Dentand (contrat Girard,
9 av.), elle était veuve en 1769.
VIL Louis Duval, n. 7 août 1684, f 27 déc. 1760, ayant
testé le 11 août 1755. Il s'applaudit de l'union qui
règne entre ses enfants, dont il est fort content, et
de ce que ses belles-filles ont adopté le même
esprit qui, il faut le dire, n'a pas cessé de caracté-
riser la famille Duval jusqu'à ce jour ; du CC 1738;
ép. à Cerlier, 27 août 1709, Rosa, f. de Gabriel
Engel, bailli de Cerlier, et de Marie-Marguerite
Sttirler, n. 1692, f 16 av. 1764, dont il eut:
1. Marie-Marguerite-Louise, n. 30 août 1710, f
2 mai 1789, fem. 7 janv. 1737, de Spe Jean-Louis
De Lorme, f. de Thomas, avocat et notaire (f 1780),
dont elle n'eut pas d'enfants. On voit par le testa-
r
DUVÀL 153
ment du dit De Lorme qu'ils faisaient ménage
commun avec plusieurs de leurs frères et sœurs
Du val non mariés. — Elle avait testé le 4 oct 1785,
partageant sa fortune entre ses frères et sœurs,
neveux et nièces.
2. David, qui suit.
3. François, n. 3 mars 1713, f s. a. 6 juil. 1790,
ayant testé le 4 mai 1789, laissant tout son
bien à ses frères et sœurs et à leurs enfants. Ses
sœurs eurent la jouissance de sa campagne du
Petit-Saconnex, meublée. Héritier, David Duval,
son frère et intime ami. — Il s'était établi d'abord
à Lisbonne, d'où il était de retour avant 1755.
4 . Jean-Pierre, qui suivra.
5 . Gédéon, qui suivra.
6. Françoise- Renée, n. 22 fév. 1718, f 6 déc. 1791
s. a. (test. Flournois, du 23 août 1790).
7. Louise- Margmrite, n. 5 août 1719, f s. a. 18 nov.
1780, au Petit-Saconnex.
8. Pierre, qui suivra.
9. Louise-Rosine, n. 29 déc. 1722, f 24 août 1724.
10. ^inwa-Marguarite, n. 6 fév. 1724, f 14 juin 1767,
s. a. (test. Bellamy, pasteur, 8 mai 1764).
1 1 . Marie, n. 29 juil. 1725, f 14 mars 1798, s. a. (test.
Mallet, 17 juin 1796).
12 . Louis David, qui suivra, auteur de la branche res-
tée à Genève.
154 DU VAL
13. Jacqueline-itose-Douzine, n. 21 déc. 1728, f 5
mai 1796, à Berne, s. a. (test. Flournois, 4 avr.
1792).
Vin. David Duval, n. 5 oct. 1711, f 23 déc, 1791 (test.
30 août 1790) du CC. 1752; ép. 29 déé. 1739,
Jeanne- Elisabeth, f. de Jean-Pierre Du Roveray
et d'Elisabeth Oltramare, n. 1714, f 2 avril 1782,
dont il eut :
1. Jean-Pierre, qui suit.
2. Louise, n 27 juin 1742, f 10 oct. 1801.
3 . Jean, n. 8 fév. 1748,f 26 juil. 1820, s. a., à Saint-
Pétersbourg.
4. François- Jean-Louis, n. 24 juil. 1751, |6 mars
1826, D. C. R. 1814 ;ép. 15 août 1785, Henriette,
f. de Pierre Lasserre et d'Anne Cathala (contrat
Prévost, du 12) n. 27 mars 1751, f 31 janv. 1822.
IX. Jean-Pierre Duval, n. 11 juin 1741, f à Londres 1er
nov. 1819. Il s'établit fort jeune en Angleterre
pour y suivre la carrière du commerce, et y fut
naturalisé anglais par acte du parlement. — Ep. à
Londres, 17 déc. 1767, Catherine, f. de William
Dracke, Esq., de la famille des chevaliers baronnets
Dash, en Devonshire, dont il eut :
1 . Elisabeth, n. 21 mai 1769, f à Genève, 19 janv.
1853; fem. 8 août 1796 à Saconnex, de Pierre-
iowis-Alexandre- François Mathieu, C. G., f. de
François, de Mons en Dauphiné et de Suzanne De-
mafifey.
DUVAL 155
2 . John, n. 16 mars 1771, f à Amsterdam, 26 mars
1844 s. e, major an service de S. M. Britannique
pendant la guerre de la Péninsule. Ëp. 2 mai 1835,
à l'ambassade anglaise de Berne, Cornélie Calkoen.
3 . Louisa, dite Lucy, n. 24 mars 1773, fem. 20 av.
1800, de Spe Jean-Jaques Pasteur, ministre du
Saint Évangile, f . de Gabriel et de Louise Suzanne
Bonnet, f à Genève, 12 janv. 1833.
4. Frances, n. 1er sept. 1775, fem. 17 déc. 1812, de
Pierre Goudet; f. de Jean-François et de Margue-
rite de la Rive, f à Genève, 31 janv. 1850.
5 . Thomas-Francis- Blacke, n. 21 sept. 1776, et mort
naufragé en 1802. Capitaine de frégate dès l'âge de
24 ans au service de S. M. Britannique, il se dis-
tingua comme lieutenant au combat d'Aboukir, et
Nelson le chargea de porter la nouvelle de cette
victoire aux Indes et en Angleterre. Il fut chargé,
successivement de missions diplomatiques à Cons-
tantinople, où il fut revêtu de la pelisse d'honneur,
à Saint-Pétersbourg, enfin du commandement d'un
vaisseau de haut bord pour escorter un convoi qui
se rendait à Terre-Neuve ; au moment d'arriver,
le vaisseau qu'il montait fit naufrage sans laisser
de traces.
6 . Peter,n. 20janv. 1779,f de la petite vérole en 1788.
7 . Louis-David, n. 2 juil. 1781, f 21 oct. 1840; Com-
missaire des vivres dans la marine royale d'Angle-
terre.
1
156 DUVAL
8 . François dit Frank, qui suit.
9. Georges- Vincent, n. 6 août 1787, f à Paris, 16
déc. 1855 s. e; employé par le gouvernement
anglais pour régler les comptes de l'armée anglaise
pendant la guerre de la Péninsule ; directeur géné-
ral des mines d'or de Oongo Soco pour la Compa-
gnie anglaise des mines impériales du Brésil. Le
gouvernement brésilien lui offrit le ministère des
finances qu'il refusa ; l'empereur le décora de l'ordre
de la Croix du Christ. De retour à Paris, il se dis-
tingua parmi les rédacteurs du Corsaire, et y fit
paraitre plusieurs morceaux de poésie. Le Consti-
tutionnel lui a consacré un article nécrologique
dans son numéro du 12 janv. 1856. Ep. à Saint-
Pétersbourg, 17sept. 1811, Marie-Louise Yanasch,
de Varsovie, divorcée de Jean-Pierre Loubier.
X. Francis dit Franck Du val, n. 16 oct. 1783, f 9 mai
1868 ; capitaine de haut bord au service de S. M.
Britannique. Il se distingua en plusieurs rencon-
tres, et fut fait prisonnier à la suite d'un naufrage.
Se trouvant à Genève en 1813, lors de l'entrée des
Autrichiens, le général comte Bubnale chargea de
dépêches pour le quartier général des armées
alliées à Fribourg en Brisgau, d'où l'ambassadeur
anglais l'envoya en mission aux cabinets de la
Haye et de Londres. Ep. à Genève, 18 nov.
1818, Marie-Henriette -Philiberte- Jeanne, f. de
Jacob-David Duval et de Françoise-Marguerite
DUVAL 157
Bonne Alexandre, n. 14 août 1798, f 26 août
1860.
1. Bonne-Elisa, n. 10 oct. 1819, fem. 25 nov. 1839
de Jean-Pierre-François Goudet, avocat; f 12
janv. 1890.
2. François- Jean, n. 8 janv. 1821, f 19 sept. 1849
sur mer en revenant de Chine en Europe.
3 . Louis-Jacob, n. 25 fév. 1824, f 22 av. 1828.
4. Marie-Stéphanie-ZrOftise, n. 7 juin 1828, f 30 oct.
1870, fem. 19 av. 1854, d'André, f. de Jacob-
Louis Duval et de Marie-Louise-Jaqueline Duval.
VIII. Jean-Pierre Duval (f. de Louis et de Rosa Engel),
n. 25 .fév. 1715, f 9 déc. 1781 à Londres; ép.
3 mars 1741, Judith Sigoret.
1 . Jean-Louis-François, n. 24 sept. 1744, ép. Eli-
sabeth Dalbiac, dont il eut une fille mariée à M. Mil-
ford, du comté d'Exeter.
2. Marie, n. 31 déc. 1745, fem. d'Abraham, f. d'An-
toine Joly et de Marguerite Delor, f s. e. 1775.
3 . Jean, qui suit.
IX. Jean Duval, n. 2 mars 1747, f 18 mai 1807 ; ép. à
Mortlène, 31 déc. 1772, Elisabeth Beaufils de
Vîsmes, de Chatham (Surrey), fille d'un général
américain.
1. Jean-David, n. 3 déc. 1773, aide de camp du
général Blacke, tué en 1799 à la bataille de Delhi
(Inde).
158 DU VAL
2. Lewis, n. 11 nov. 1774, f 10 août 1844, avocat;
ép. 10 fév. 1820, Louise Arven, f 7 fév. 1837.
3 . Francis, qui suit.
4. Anne, n. 14 déc. 1780, f 15 fév. 1822.
X. Francis Duval, n. 5 juin 1777, f 11 av. 1837; ép. 24
août 1816, Sara Wolff.
1 . Sara, n. 23 mai 1817, f 6 fév. 1879, fem. 22 nov.
1839 de Sir Charles Hali.
2 . Francis, qui suit :
3. Elisabeth, n. 25 av. 1820, f 19 mars 1880, fem.
en Australie de M. Green.
4. Lewis, n. 31 oct. 1822, f 17 août 1897.
5. John, n. 28 mars 1824, f 16 juil. 1899, marié en
1864.
6. Harriet, n. 3 mars 1826, f 5 janv. 1829.
7. Julia, n. 5 juil. 1828, f 1863.
8. Mathilde, n. 9, f 27 juin 1830.
XL Francis Duval, n. 8 nov. 1818, ép. 28 déc. 1843, en
Australie où il était établi Lucy-Anne Reave, dont
il eut :
XII. Lewis, n. 18 oct. 1844.
VIII. Gédéon Duval (f. de Louis et de Rosa Engel), n.
17 sept. 1716, f 8 déc. 1787, du CG 1783; ép.
18 déc. 1746, Jeanne-Pernette, f. de Jacques-
André Delor et de Jeanne Bourdillon, f 8 av.
1796.
1. Jeanne-Pierre, n. 16 nov. 1747, f 12 déc. 1749.
DUVAL 159
2 . Rose-Louise, n. 21 mai 1749, f 28 nov. 1829, s. a.
3 . Anne-Elisabeth, n. 24 oct. 1750, f s. a 27 mars
1805.
4. Jeanne- Aimée, n. 3 janv. 1752, f 15 juil. 1789,
fem. 24 sept. 1775, de Jean-André, f. de David
Cazenove et de Charlotte-Marie Faure.
5 . Antoine, n. 22 fév. 1754, f 8 déc. 1799, ép. 16
mai 1788, Elisabeth, f. de Pierre Thomeguex et
d'Anne Girod (cont. 2 nov. 1787), f 28 av. 1803,
dont il eut IZewriette-Elisabeth, n. 16 déc. 1790,
f s. a. 1858.
VIII. Pierre Duval (f. de Louis et de Rosa Engel), n. 19
oct. 1720, f 1er janv, 1755, établi à Francfort sur-
le-Mein; ép. 1748, Sophie-Marie, f. de Jean-Fran-
çois Lagisse, f 13 juil. 1759.
1 . Françoise- Elisabeth, n. 16 nov. 1749, f s a. 3 oct.
1803, à Chêne.
2. David, qui suivra.
3. François, n. 10 mai 1754, f à Hambourg 1755.
IX. David Duval, n. 12 janv. 1751, établi à Londres, f
23 mars 1836; ép. 23 nov. 1791, Anne Tidswell,
f. de Richard, f 18 août 1819.
1. Sara Lydia, n. 20 sept. 1792, f à Gravesend
1873.
2. David, n. 7 av. 1794, f 9 av. 1845, ép. 25 mars
1819, Marie, f. de Charles Danvers, fà Boulogne,
7 fév. 1869, dont il eut : a) Marie-Sophia, n. 21
160 DUVAL
janv. 1820, f àGuernesey 24 av. 1828 ; b) David,
n. 2 janv, 1822, f en mer, se rendant aux Indes,
25 juil. 1842, officier an 35*° régiment, Madras
N. J.
3 . Sophia-Louisa, n. 3 1 juin 1 795, f s. a. 2 août 1819. ^
4. Philippe Smith, qui suit. j
5. Anna-Susannah, n. 17 août, f 17 nov. 1798. \
6 . Frances-Elisabeth , n. 1 2 nov. 1 799, fem. à Hakney ,
21 mai 1827, de Thomas Craven.
7. Richard-Julius, n. 20 oct. 1802, ép. au Brésil où
il s'était établi, Maria da Costa Machado, f. de j
A
Manuel José, dont il eut : a) Maria-Isabel, n. à ]
Saint-John del Rey, 5 fév. 1833; b) Carlos Giulio, j
n. 25 janv. 1834; c) Francis-Thomas, n. 23 déc. }
1836, f 1839; d) Georges-Lewis, n. 31 déc. j
1838 ; e) Edouard Champion, n. 1842 ; f) Lonisa; •
g) Ernest-Kugène ; h) Sophie ; x) Hélène ; j)
Alberto, n. 24 av. 1851 ; A;) un fils n. 1855.
8. Henri- James, n. 15 mai 1804, f à Besley 14 sept.
1873; ép. 24 mai 1840, Henriette Luter, f. de
Léopold, major au service danois, veuve du major
Hordsmann. n. 1809, f 1891, dont il eut: a) Hen-
riette-Anne , n . à Hakney, 2 7 sept . 1 84 1 ; 6) Bessie-
Araélie, n. 18 mai 1843, fem. d'Alexandre Walke;
c) Fanny-Auguste, n. 24 sept. 1844; d)Georgina-
Elisabeth, n. 13 janv. 1846. f 11 déc. 1847; e)
Suzanne-Sophie, n. 9 juin 1848, fem. d'Edouard
Michell.
DUVAL 161
9. Lewis-Emmanuel, suivra.
X. Philippe-Smith Duval, n. 11 fév. 1797, f 7 fév. 1883 ;
ép. à Hakney, 30 juin 1836, Marguerite, f. de
Westgarth Snaith et de Jane Sickes.
1 . Philipp-Smith, n. 18 déc. 1837, f 22 fév. 1878.
2 . Margaret-Sickés, n. 30 janv. 1839.
3. Jane-Aynscombe, n. 31 déc. 1840.
4. Stephen-Smith, qui suit.
5 . Alfred-Tidswell, n. 31 oct. 1843, f 24 juin 1903 ;
ép. à Canton, 30 mars 1880, Ethel Elisabeth
Hall,n. 1862, f. de Lewis-Fréd. Hall, lieutenant-
colonel, dont il eut: a) Ethel Margaret, n. 26 août
1881 ; 6) Dorothy-May, n. 30 mai 1892, à Londres.
XI. Stephen-Smith Duval, n. 18 juil. 1842, ép. à Madras
9 oct. 1869, Alice, f. de John Peachey, n. 1839,
f 1897.
1. Stephen Peachey, n. 12 nov. 1870.
2. Herbert-Philippe, n. 30 nov. 1872.
3 . Walter-John, qui suit :
4. Westgarth-Alfred, n. 11 oct. 1875.
5. Violette-Alice, n. 28 mars 1877.
6. Ernest-Smith, n. 7 mai 1879.
XII. Walter-John Duval, n. 18 juin 1874, ép. 19 juin
1902, Caroline- Augusta Cronch.
1. John- Arthur, n. 20 nov. 1903.
Lewis-Emmanuel Duval (f. de David et d'Anne Tids-
well), n. 10 juil. 1805, f 1889 ; ép. aux Indes, 20
il
162 DU VAL
déc. 1825, Jane, f. de Léopold Luter, major au ,
service danois.
1 . David-Louis, n. à Trichinopoly 1" juin 1827, offi-
cier aux lu des.
2. Lewis-Léopold, n. juil. 1828, f àTala 6 oct. 1833.
3 . Henry-James-Burgess, qui suit :
4. John, n. 13 mars 1831, officier de l'armée des
Indes; ép. Marie, f. de James Wood, de Calcuta.!
5. Lewis-Philipp, n. à Madras, 17 janv. 1834, f en
Australie 1861.
6 . Jane-lîebecca, n. 29 août 1835, fem. à Milton, 25
août 1859, d'Alexandre Forbes, de Calcuta.
7. Maria-Frédérica, n. 19 juin 1837.
8. Natalia, n. 10 janv. 1839.
9. Anne, n. 24 juil. 1840, fem. 19 déc. 1871, d'Ed-
ward Milt.
10. Samuel-Frédéric, n. 21 juil. 1842.
11. William, n. 24 av. 1844, f 1845.
12. Peter-Georges, n. 25 déc. 1845, f 13nov. 1874. i
13. Charlotte-Louise, n. 31 mars 1848.
XL Henry-James-Burgess Duval, n. 24 oct 1829; ép.
16 fév. 1853, Mary-Anne West, dont il a : 1° Mary-
Anne, 2° Anne-Tidswell, 3° Lélia-Frédérica, 4°
Lewis-Henri, 5° Edith, 6° Anny, 7° Ethel.
VHI. Louis-David Duval (f. de Louis et de Rosa-Engel), .3
n. 20 av. 1727, f à St-Pétersbourg, 22 fév. 1788. fi
Ayant commencé sa carrière commerciale avec ses
DUVAL 163
aines à Londres, il passa en 1745 en Russie, et
s'établit en 1754 à St-Pétersbourg, où il se livra
avec succès au commerce des pierres précieuses.
L'impératrice Catherine II le nomma joaillier de
la couronne. D Ait aussi l'ami et le protecteur de
Bernardin de Saint-Pierre pendant le séjour de cet
anteur en Russie (voy. ses Mémoires, par Aimé
Martin; Paris, 1826, p. 84, 141, 205, et plusieurs
lettres de Bernardin de Saint-Pierre dans les
notes). Ep. 7 janv. 1767 à S^Pétersbourg, Marie-
Louise, f. d'Abraham-David Dumontet deLouise-
Esther d'Illens (citoyenne de Genève et sœur du
publiciste Etienne Dumont) f à Cartigny, 27 fév.
1815.
1 . Jacob-David, qui suit.
2. Jea/me-Louise, n. 1772, f 5 déc. 1845, fera. 20
mars 1792 (contrat Chenaud, 31 janv.) de Nicolas,
f. de Frédéric Soret et de Marie Menu.
3. itfarttwwe-Jacqueline-Renée,n. 1773, |5av. 1809,
fem. 16 oct. 1794, de Pierre, f. de Jean-Louis
Théremin et de Marie-Charlotte Clarenc.
4. Jean-François- André, qui suivra.
5 . Louis-Etienne- Jean-François, qui suivra.
. Jacoft-David Duval, n. à Moscou, 18 fév. 1768, f à
Genève 11 mars 1844. Il suivit avec succès la
carrière de son père et fut honoré de la confiance
de Timpératrice Catherine II. A son avènement, le
czar Paul 1er le nomma joailler delà couronne avec
164 DU VAL
rang de colonel au civil. Rentré à Genève, suivant
le vœu de son père, en 1803, il fut D. C. R. à la
première formation de ce corps, et y siégea jus-
qu'en 1841. Il fut aussi pendant 14 ans membre de
la Chambre des comptes et de la Société Écono-
mique. Ep. 8 av. 1790, Françoise-Marguerite-
Bonne Alexandre, de Metz, f 29 mars 1843.
1 . -Bfarie-Louise, n. 8 août 1791 , filleule de la grande
duchesse Marie de Russie, f 19 fév. 1867.
2. François-Louis Duval, n. à Saint-Pétersbourg,
3 mars 1795. Auditeur 1825, D. 0. R. 1825 à
1841, D. G. G. 1846-48, lieutenant-colonel dans
les milices 1832, maire de Cartigny 1845.
3. Jacob-Louis, qui suit.
4 . Marie-iZennette-Philiberte- Jeanne, n. à Berlin, 14
août 1798, f 26 août 1860, fem. 18 nov. 1818, de
Francis, f. de Jean-Pierre Duval et de Catherine
Dracke.
X. Jacoft-Louis Duval, n. à Saint-Pétersbourg 3 sept. 1797,
f 8 av. 1863, filleul de l'Impératrice de Russie,
Dr en Droit, avocat 1819, D. C. R. 1827-1838,
substitut 1828, Procureur général 1834, profes-
seur de droit 1840-48, de l'assemblée constituante
1842, D. G. C. 1842-46 et 1848. Ep. 8 mai 1827, ,
Marie-Louise- Jacqueline, f. d'Etienne- Jean-Fran-
çois Duval et d'Andrienne Seguin, n. 20 janv. 1809, \
f 23 nov. 1864.
1. André- Jacob, qui suit.
DUVAL 165
2. Bonne-Sophie, n. 10 jnîl. 1834, fem. 9 av. 1859,
de Daniel Danant, f. de Jean-Jacques et d'Anne
Colladon, f 24 juil. 1872.
3. Paîdine- Jeanne-Françoise, n. 17 oct. 1847, fem.
4 août 1868, d'Alexandre- Charles Martin, pastenr,
f. d'Alex. -Ch. et d'Emilie-Dorothée Labouchère.
XI. Andréa Jacob Du val, n. 11 av. 1828, Dr en médecine
1853, de l'assemblée constituante 1862, D. G. C.
1864, f à Onex 6 nov. 1887. Ep. 19 av. 1854,
Marie-Stéphanie-.Lom$e Du val, f. de François et
d'Henriette Duval,n. 7 juin 1828, f 30 oct. 1870.
1 . JFfowcft-Jacob, n. 6 sept. 1855, f 4 mai 1876.
2 . François-David, n. 28 nov. 1856, major-instruc-
teur d'infanterie, f 8 janv. 1902.
3 . Jean- Victor-Henri, n. 19 mai 1859.
4. Henriette-Mmie, n. 29 août 1863, f août 1906.
XI. Jean-François-André Duval (f. de Louis-David Duval
et de Marie-Louise Dumont), n. à Saint-Péters-
bourg 13 mars 1776, f à Genève 16 déc. 1854.
Chef de la maison de Saint-Pétersbourg, après le
départ de son frère aîné ; il fut nommé en son
absence, consul général à Saint-Pétersbourg, sur
la demande unanime des suisses établis, et obtint
d'être suppléé par son frère adoptif Philippin
Duval, mais ne put se démettre qu'en 1836 de
cette charge dont il n'avait jamais rempli les fonc-
tions. Il quitta également la Russie pour se retirer
166 DDVAL
à Genève en 1817, D. C. R. de 1818 à 1842. Ama-
teur très éclairé de peinture et possesseur lui
même d'une fort belle collection de tableaux, il
prit une bonne part dans les travaux et les succès
de la Classe des Beaux-Arts de Genève. Ep. 21
nov. 1821, Ninette, f. de Wolfgang-Adam Tœpfer
et de Jeanne-Antoinette Counis, n. 18 fév. 1801,
f 13 mars 1866.
1 . Jacob-David, n. 14 sept. 1822, f 12 août 1869,
Dr en droit, maire du Petit-Saconnex de 1850 à
57 ; D. G. C. de-1850 à 52 et de 1854 à 56.
2. Louis-Etienne Duvàl, n. 6 janv. 1824, paysagiste
très distingué. Ep. 14 juin 1855, Sophie, f. de
François Marcet, professeur et conseiller d'Etat,
et d'Aimée-Amélie BoutntiHer-Beaumont, n. 28
mars 1832, f 30 janv. 1895
3 . jLomse-Adamine, n. 9 sept. 1825^\i 30 août 1903,
fem. 16 av. 1844, de Louis Aubert, co|lonel fédéral,
4. ^drïe/me-Françoise, n. 16 sept. 1826\t4nov-
1905, fem. 30 sept. 1849, d'Alfred Van jj^yden,
peintre très distingué.
5. Adolphe, n. 1« janv. 1828, D. G. C. 188^ t
6 juill. 1881.
6. Adrien-Jem, qui suit.
7. Frédéric-Louis, n. 30 juill. 1836, établi à Pont-
d'Ain, ép. 18 nov. 1869, Félicie Bouthier de
Borgard, dont il eut : a) Lucie, n. 18 août, f 3 sept. «
1870; b) Hélène-Lucie, n. 18 août 1871; c)'
DDVAL 167
Adrien, n. 13 janv. 1873, f 18 déc. 1878 ; d) Lucie,
n. 12 oct. 1875, f 6 nov. 1881.
8. Marie, n. 9 av. 1838, f 27 janv. 1867, fem. 27
[ déc. 1858 du baron Ludwig de Geer.
X. Adrien-Je&n Duval, n. 12 av. 1830, converti au catho-
licisme, écrivit plusieurs ouvrages de polémique
anti-protestante, f lOfév. 1899; ép. 30 av. 1859,
Virginie, f. de Moïse-Benjamin Foa et d'Emilie
délia Vida.
1 . David-Emile, n. 29 fév., f 12 mars 1860.
2. Louise-jEmiZie, n. 13 fév. 1861.
3. Etienne, n. 9 janv. 1863, officier dans la marine
française, prit part à la campagne du Tonlrin, f à
Toulon 25 juill. 1885.
4. JWoJpfo-François, n. 15 avril 1866, curé à Torny-
le-Grand, canton de Fribourg.
5. François-Louis, n. 24 mai 1869, ép. 24nov. 1903,
Elise-Marie- Joséphine, f. de Théodore de Sepibus
etdeMathildedeWerra, dont il a : Adrien-Marie-
Théodore, n. à Sion 14 juin 1905.
IX. No. Louis- Etienne -Jean -François Duval, (f. de
Louis David et de M. L. Dumont), n. à Saint-
Pétersbourg 15 mai 1782, f 20 mars 1863,
quitta la Russie en 1814, auditeur et D. C. R. en
1819, conseiller d'Etat 1820, président de la direc-
tion de l'hôpital 1823, rentré au Conseil d'Etat
1
168 DUVÀL
1832, démissionnaire 1839, syndic 1834, 36 et
38. Ép. 2 mai 1807, à St-Pétersbourg, Andrienne,
f. de François Seguin et de Jaqueline Dumont, sa
cousine germaine, f 1er oct. 1860.
1. itfarie-Louise-Jaqueline, n. à Saint-Pétersbourg \
21 janv. 1809, filleule de S. M. l'impératrice Marie,
f 23 nov. 1864, fem. 5 mai 1827, de Jocoft-Louis,
f. de Jacob-David Duval et de Bonne Alexandre.
2. Lucile, n. 1810, f b. a.
3. Jean, n. 12 déc. 1812, f à Paris, mai 1854.
4 . David-Jocoô, qui suit.
5 . Etienne-Louis, qui suivra.
X. David-Jocoft Duval, n. à Cartigny 13 oct. 1814, f 12
fév. 1891, commandeur de Tordre du Christ de "
Portugal, chevalier de la Couronne d'Italie. Ep.
25 fév. 1843, Pauline, f. de Françoise-Théodore
Plantamour et de Louisa Saladin, n. 9 déc. 1818, \
t 5 av. 1884. 1
1 . Philippe-Louis, qui suit. J
2. Natalie, n. à Saint-Pétersbourg 18 nov. 1845, f 1
10 oct. 1893, fem. 5 oct. 1863 d'Emile, f. de Guil- !
laume-AdolpheBoissier et d'Anne-Laure-Robertine
Micheli.
3 . Sophie, n. à Genève 5 nov. 1847, fem. 24juil. 1867, !
de Charles- Albert, f. de J. -Philippe Dunant et \
d'Antoinette de Gallatin.
4. Théodore, qui suivra.
5. Emile, n. à Genève 21 mars 1855, chevalier de
DUVAL 169
Tordre du Christ, ép. à Paris 3 oct. 1888, Margue-
rite-Adrienne, f. d'Alexandre-Louis Feyre-Foulc
et d'Aimée-Marie-Françoise Cordier, dont il a
Anne-Marie, n. 7 juil. 1890. Par arrêté du Conseil
d'Etat du 24 juil. 1903, confirmé par jugement du
Tribunal civil du 20 oct. suivant, M. Emile Duval
a été autorisé à porter à l'avenir pour lui et ses
descendants le nom de Duval-Foulc.
XL Philippe-Louis Duval, n. 28 mars 1844, f 13 mai
1896; ép. 30 juin 1873, Hélène, f. d'André-Fré-
déric-Jules Hartmann et de Joséphine-Blanche
Sanson, f à Paris 25 av. 1906.
1 . Blanche, n. 13 sept. 1874, fem. 22 oct. 1894, de
Charles- Gaston, f. d'Ernest Dunant et d'Henriette
Levât.
2. Germaine, n. 10 av. 1876, fem. 20 mai 1895, de
Léopold de Saussure, lieutenant de vaisseau, che-
valier de la légion d'honneur ; f. d'Henri et d'Adèle
de Portalès.
3 . Jeanne- Aimée, n. 11 juil. 1877, fem. 4 janv. 1901,
d'Eugène Burnat, pasteur.
4 . Maurice, qui suit.
5. Rachel,n. 22 juil. 1881, f 5 janv. 1882.
XII. Maurice Duval, n. 6 oct. 1879, ép 25 mars 1903,
Elisabeth-Julie dite Bettine, f. d'Henri Fœsch et
de Léonie Bouthillier de Beaumont.
1. Andrée, n. 22 juin 1904.
£ . . . . . • n. . . • . . iî/vi #
1
170 OU VAL
XL Théodore Du val (f . de Jacob et de Pauline Plantamour),
n. 6 mars 1849, ép. à Lyon, 4 déc. 1876, Laure- \
Julie-Pauline, f. d'Emile Bernard et de Louise
Morin.
1 . homs-Gaston, qui suit.
2. -Mane-PauUne-Emilie, n. 27 nov. 1879, fem. 10 ;
av. 1899, de Jean-Emile- Alexandre Frossard de
Saugy.
3. Marthe-Henriette-Sophie, n. 9 mai 1883.
XII. Louis- Gaston Duval, n. 14 sept. 1877, ép. 6 mai
1902, Adèle-Ellen, f. d'Alfred Chenevière et de
Marguerite Paccard.
1 . Raymond-Jean, n. 24 fév. 1903.
2. René-Maurice, n. 9 nov. 1905.
X. Etienne-Louis Duval (f. de Louis-Etienne-Jean-Fran
çois Duval et d'Andrienne Seguin), n. à Onex 20 \
août 1818, f 16 av. 1895. Ep. 8 av. 1851, Anne- i
Caroline, f. de Frédéric de Stoutz et de Jeanne de
Chapeaurouge.
1 . Andrienne-Frédérique, n. 10 juin 1852, f 6 juin %
1867. ^
2. Antonie-Jeanne, n. 19 av. 1854, f 31 juil. 1898, 3
fem. 11 fév. 1896, de Benno-Auer von Herrenkir-
chen, maréchal de la cour d'Anhalt.
3. Louis-Paul, n. 4 juin 1856, f 19 av. 1865.
V. Jean-Gaspard Duval, signait du Val (f. de David
DUVAL 171
et de Madeleine de Gribaldi), b. à Farges, 8 av.
1637 ; ép. 1° 14 nov. 1659, Jeanne Hugonot, f. de
Jacques, de Montbéliard, f 15 sept. 1665 ; 2° 4 mars
1666 (contrat Baveu dn 3 mai), Jeanne, f. de
Martin Comte et de Marthe Bouquet, 2 av. 1680;
3° 26 juin 1680, Marguerite, f. de Samuel Masset
et de Marthe Dangers (contrat Lenieps du 25), f
3 mai 1687; 4° 30 janv. 1688 (contrat Comparet
du 21), Jeanne, f. d'Urbain Lévrier, de Crassier et
de Marie Bouquet.
Il eut de la première :
1 . Judith, n. 13, f 17 av. 1660; 2° Susanne, n. 4, f
14 oct. 1661 ; 3° Sébastien, n. 23 déc. 1662, f
6 av. 1664; 4° Jean, n. 28 mai 1664, f 20 mars
1665; 5° Jacques, n. 15, f 29 sept. 1665.
De la seconde :
6. Jean-Marc, n. 13 déc. 1666, f 16 juil. 1667.
7. Marthe, n. 12 déc. 1668, f 5 déc. 1740, fem. 14
sept. 1691 (contrat Grosjean du 7 août), de Fré-
déric, f. de Barthélémy Soret et de Susanne
Terroux.
8. Suzanne, n. 5 av. 1670, f 5 mai 1685.
9. Louise, n. 20 janv. 1672.
De la troisième :
10. Samuel, n. 14 juin 1681, f 25 nov. 1753, ép. (con-
trat Fornet 15 août 1713) Sara Malcontent, f 19
av. 1744, f. d'Etienne et de Marguerite Bulet, dont
il a : a) Etiennette-Marguerite, n. 28 janv. 1715,
1
■i
172 DUVAL
7 à Presinge 23 mars 1768, feoi. 24 mars 1743
(contrat Delarue du 21) d'Abraham Sage, de Mon-
tauban, régent, f. de Jean-Pierre et de Marguerite
Trossières; b) Jeanne-Isabelle, n. 17 oct. 1717, f
21 av. 1744; c) Jean-Pierre- Julian, n. 15 oct. À
1720 ; d) Jacques-François, n. 1er janv. 1724, f 21 \
av. 1744. ',
11. Jacqueline, n. 5 nov. 1682, f 11 juil. 1685.
12. Abraham, qui suit.
13. Jacques, n. 6 déc. 1685, f 4 av. 1744, ayant testé
26 juil. 1728 (Grosjean, not.); ép. 3 oct. 1723
(cont. Fornet, 22 sept.) Françoise, f. de François-
Germain, f 8 juil. 1760.
VI. Abraham Duval, n. 10 av. 1684, f à Paris, fév. 1750,
testa 6 av. 1734, Fornet, not. ; ép. 15 mars 1712 \
(contrat Fornet, 27 fév.) Marie, f. de JeanCusin et
de Louise Puerari, f 10 oct. 1766.
1. Jeanne, n. 26 mai 1713, fem. 25 av. 1737, de
Pierre, f. d'Etienne Girod et d'Andrienne Girod.
2. Frédéric, n. 15 mars 1715, ép. 12 juil. 1740,
Marie-Dorothée Bouquet, de Rolle, f. de Pierre-
Isaac.
3 . Gédéon, qui suit.
VII. Gédéon Duval, n. 10 av. 1724, f à Paris, le nom de
sa femme n'est pas connu mais il fut père de Fran-
çois mis en apprentissage à Genève en 1773, d'un
autre fils et de deux filles.
DUVAL 173
17. André Du val (f. de David et d'Elisabeth Fontbonne),
n. 13 déc 1601, f 22 oct. 1676 ; ép. 1° 3 fév. 1628
(cont. Babel, 4 août), Pernette, f. de Pierre
Badollet et de Michée de Croux ; 2° 1er av. 1655,
Jeanne Gage, arrière petite-fille de Calvin, f. de
Jean et de Jeanne Bachelier, f 12 oct. 1679, âgée
de 70 ans. Il eut de la première :
1. Pierre, n. 6 fév. 1629, f 3 av. 1662, ép. 14nov.
1652 (cont. Lenieps, 19 oct.) Esther, f. de Nicolas
Collet, hab. et de Marie Taravel, dont il eut: a)
Jacob, f 15 fév. 1654, âgé de 4 ans; b) Pierre, n.
26 av. 1655, f 8 fév. 1657 ; c) Andrienne, n. 29
av., f 29 déc. 1657; d) Théodora, n. 15 janv., f
23 janv. 1659 \e) Samuel, n. 3 juin, f 4 sept. 1660;
f. Théodore, n. 15, f 23 janv. 1659 ; g) Samuel, n.
3 juin, f 4 sept. 1660; h) Françoise, n. 31 août
1689, f âgée de 9 ans.
2. Eve, n. 17 av. 1632, f 2 mars 1662, demeurant à
Bossey.
3. Jacquême, n. 7 janv. 1634.
4. Jean, n. 25 janv. 1636.
5 . Marguerite, n. 30 av., f 8 sept. 1637.
6. Jacques lb f 21 «oût 1638.
7. Etienne ( f 9 mai 1644.
8. Jacques, n. 18 av. 1640, f 7 janv. 1679; ép.24fév.
1671 (cont. Guenaud, 2 nov.) Catherine, f. d'Ami
Saunex, H. G. et de Jeanne-Françoise Darny, dont
il eut a) et b) Louis et Jean- Antoine, n. 18 déc, f
174 DUVAL
1» et ao déc. 1671 ; c) Judith, n. 6 déc. 1673, f
3nov. 1718,fe».7fév. 1713, d'Etienne, f. de Jean
Girard; d) Jean, n. 10 juin 1676, f 7 sept. 1686;
e) et f) un fils et une fille posthume», n. et f 11 et
12 mars 1679.
9. Jean, n. 11 juin 1642.
10. Suzanne, n. 11 mars 1647, f 14 av. 1652.
11 . François mis en apprentissage en 1668.
Et de la seconde :
12. Un fils, n. 25 sept. 1656.
13. Esther,n.20juin 1658, f 25déc. 1686,fem. 3 nov.
1684, de Florent, f. de Pierre Girard, de Chatel-
lerault-en -Poitou.
14. Un fils, jumeau, f 20 juin 1658.
15. André, qui suit.
16. Mathieu, n. 1« fév. 1661, f 23 nov.1705.
V. André Duval, n. 10 déc. 1659, f23 nov. 1705, ép. 21
mai 1685 (cont. Grosjean du 30) Judith, f. de
Daniel Mercier et de Marguerite Gautier.
1. Marie, n. 21 juil. 1686, f 1er mars 1687.
2. Ami, n. 28 janv. 1687.
3 . Frédéric, qui suit.
4. Marie, n. 31 juin 1690, f 2 fév. 1696.
5. Daniel, b. 8 août 1694, f 10 sept. 1699.
VI. Frédéric Duval, f âgé de 52 ans, 14 mars 1742, ép.
4 fév. 1732 (cont. Vi^nier, du 22) Suzanne, f. de
David Guichard, de Rives en Dauphiné, f 10 av#
1750.
DUVAL 175
À. Jacques Duval, reçu B G 29 mars 1558, « eu égard »
à son bon vouloir et à ce qu'il a souffert de la »
part des condamnés, pour avoir soutenu l'honneur »
de la Seigneurie » ; peut être fils de Justin (1) -
ép. 1° 12 juin 1552, Claudine, f. de Claude de
Miribel ; 2° 19 juil. 1562 (cont. Guillemet, du 24)
Gonine Clavel de Norsier, f. de Pierre et de
GeorgiaTaravel; 3° 19 nov. 1570, Claudia Chapuis.
Il eut de la première :
1 . Pernette, b. 10 août, f 14 oct. 1553.
2. Jacques, b. 16 sept. 1554.
3 . Etienne, qui suit.
4. Jaquême, b. 25 juin 1561.
Et de la seconde :
5. Philippe, b. 27, f 28 mai 1563.
6. Jérémie, b. 31 juil. 1564.
7« Elisabeth, b. 17 mars 1568.
Et de la troisième :
8. Marie, b. 18 nov. 1571.
B. Etienne Duval, b. 12 janv. 1558, f 15 juil. 1627 (test.
15déc. 1626, Bochu) ; ép. 16 fév. 1589, Lucrèce,
f. de Guillaume Ruyne ou Rivinaz, veuve d'An-
toine Bertrand, f à 78 ans, 23 juil. 1622.
1 . Madeleine, n. 21 janv., f 2 av. 1590.
2. Jeanne, n. 2 mars 1591.
3 . Rachel, n. 28 janv. 1594, f 10 fév. 1635, fem. 13
nov. 1614 (cont. de Monthoux, du 15) de Jean, f.
de Nicolas Personne, de Chatillon-sur-Seine.
176 FATIO
4. Jean, qui sait.
C. Jean Du val, résidait à Bourg-en-Bresse en 1626 J
ép. Jeanne, f. de Louis Musnier, et de Suzanne
Blécheret (cont. Blondel, 7 août 1619).
1. Marie, n. 10 fév. 1628.
2 . Sara, n. 13 fév. 1632, f 2 août 1634.
3. Jean, f 15 nov. 1642, à 6 mois.
FATIO
Ce nom est un diminutif de Bonifazio, et comme tel très
usité dans le nord de l'Italie, où il était représenté
Pavie, Mantoue, et dans diverses parties du duché de
Milan. On le trouve orthographié Fatii, Facei, Fazy,
Facho, Facio, Fassio et Fascio. La forme actuelle n'a
définitivement prévalu à Genève qu'au XVIIIe siècle.
La famille dont nous avons à nous occuper est origi-j
naire de la Burella, district de Montecrestesia, au Val:
d'Ossola, où Minosus Facii vivait en 1411. Les persécu-
tions religieuses la forcèrent à se réfugier d'abord à Chia-
venna (alors aux Grisons), puis à Vienne en Autriche, |
enfin en Suisse, où elle forma des établissements à Zurich, ;;
Bàle, Vevey et Genève. Dans cette dernière ville, elle À
s'est distinguée de bonne heure dans la magistrature, les |
sciences, ainsi que dans la carrière militaire.
« Si elle a marqué plus qu'une autre et de diverses i
manières dans nos troubles politiques, il en est peu qui
FATIO 177
tient donné à leur pays des preuves plus éclatantes de
■ dévouement et de la sincérité de leurs convictions. »
édition du présent volume).
Il y a eu et il existe encore, soit à Genève, soit dans
> canton de Vaud, plusieurs familles Fatio, mais il n'est
établi qu'il y ait aucun rapport entre elles et celle
lont s'agit ici. C'est également le cas d'un rameau émigré
XVIIIe siècle de Suisse, d'abord à Nice, puis en Floride
; éteint aux Etats-Unis vers le milieu du XIXe siècle.
Armes : d'argent à trois œillets tiges et feuilles de
aople montant de trois copeaux du même. Les Fatio de
onvillars brisèrent ces armes de deux (ou trois) étoiles
\ gueules en chef, et les Fatio de Duillier d'un chef de
nenles (ou d'azur) chargé d'une étoile d'or. Cimier : un
de femme tenant dans la dextre des œillets de sino-
[ pie, dans la senestre une étoile ; ce buste est vêtu de blanc
[pour les Fatio de Bonvillars, de gueule et de sinople en
irti pour les branches cadettes. Ces armes présentent
r une frappante anologie avec celles des Fazy, dont le nom
est an diminutif génitif du latin Bonifacius et qui avaient
conservé la tratition d'une origine commune avec les Fatio.
(Voir plus loin r article Fazy).
I. Jaques Petrino Fatio, de la Burella, province de Mon-
tecrestesia, au Val d'Ossola, f avant 1517, fut
père de :
H. Pierre Fatio, habitant Masera, au Val d'Ossola, marié
avant 1517 avec Dominique, f. de Bertin Fiori,de
la Ri varia, province de Masera, dont il eut :
12
178 FATIO
III. Jean Fatio, n. 1530, f 21 juin 1597; reçu bourgeois
des trois Ligues grises 22 oct. 1558, après avoir
quitté sa patrie pour embrasser la réforme. Ep.
Madeleine, f. de François de Nigris, f 4 mai 1601.
1 . Susanne, n. 6 nov. 1557, à Chiavenne (Grisons),
ainsi que tous ses frères et sœurs, f 20 déc. 1586.
2. Lydie, n. 13 janv. 1566, f 19 août 1588.
3. Catherine, n. 21 sept. 1567.
4. Madeleine, n. 7 août 1569, f 22 janv. 1573. j
5. Jean-Pierre, n. 5 déc. 1570.
6. François, n. 20 juill. 1572, f 13 janv. 1573.
7. François, n. 22 janv. 1574.
8 . Paul, qui suit.
9. Daniel, n. Ier janv. 1580.
10. Lucrèce, n. 30 janv. 1582, f en 1595.
11 . Francesquine, n. 28 mars 1583.
12 . Marie, n. 9 nov. 1584, f août 1588.
13. Jean, qui suivra.
IV. Paul Fatio, n. à Chiavenne, 24 janv. 1577. Il dut,
pour fuir les horribles persécutions dont les pro-
testants furent victimes après la prise de Chia-
venne par les Espagnols en 1621, se retirer à
Zurich, puis à Vevey, où il s'établit et dont ili
acquit la bourgeoisie en 1640. Ep. 1° 2° 27
juin 1639, à Vevey, Sara Amonatzi, de St-GalL
Il eut de la première :
1. Camille, f. à Vevey, 8 fév. 1640, de Rolet, f. de
;
FATIO 179
François Rochonnet, de la paroisse de Saint-Sa-
phorin.
2 . Pierre, ép. 1° Esther Scanavin, 2° Marie Lalle-
mand, dont il eut de 1640 à 1667 neuf enfants
baptisés à Vevey.
3 . François, qui sait,
4. Jean, ép. 22 av. 1653 Jeanne Menons, dont il
eut trois enfants, parmi lesquels Gratien, père de
Pierre-François, qui faisait son apprentissage à
Genève en 1708.
5 . François, qui suit.
V. François Fatio, n. à Zurich, f âgé de 82 ans 14 av.
1704; se fixa à Genève, où il fut reçu habitant
avant 1647 et dont il acquit la bourgeoisie le
6 fév. 1674. Il était banquier, du CC en 1658,
diacre de la Bourse italienne 1669, du LX 1680,
acquit le 27 nov. 1675 la seigneurie de Bonvillars
au district de Grandson. En 1693, sa maison de
banque devint propriétaire de terres à Surinam
[Guyane hollandaise]. Par son testament du 6 juil.
1702, il fit plusieurs legs importants à l'Hôpital
et aux trois Bourses de Genève, ainsi qu'à l'Hô-
pital de Vevey. Ep, à Genève; 10 janv. 1647,
Marie, f. de Guillaume Franconis et de Jaquema
Lullin, f âgée de 66 ans 15 janv. 1694. Ils eurent
de 1647 à 1674 vingt-quatre enfants, dont treize
morts en bas âge et :
1 . Marie, n. 8 fév. 1654, f 12 fév. 1733, fem. 21 oct.
180 FATIO .]
1699 de Pierre Perret, de Villeneuve, bourgeois |
de Vevey. a
2 . Jacques, qui suit.
3. Françoise, n. 5 déc. 1656, fem. 1678 de Philippe
de Choudens, de Gremaz, qui fut conseiller d'am-
bassade de l'Electeur de Brandebourg. Elle resta
veuve, 3 sept. 1704 (F. Joly not.) et f avant 1722,
probablement à Berlin, où son mari s'était fixé.
4. Jean- Antoine, suivra.
5 . Pierre, suivra.
6. Jean-Jacques, n. 15 janv. 1664, f 10 fév. 1688.
7. Camille, n. 7 nov. 1665, fem. d'Abraham Gallatin
(cont. du 5 fév. 1685), f 10 août 1725, ayant
testé le 4 (Grojean not.), laissant 7000 florins à
l'Hôpital, 3500 à la Bourse française et autant
« aux pauvres honteux qu'elle a indiqués à son fils. »
8. François, n. 5 av. 1667, officier en France.
9. Sara, n. 7 av. 1668, f 28 av. 1679.
10 . Jean-Baptiste,n. 3août 1669,f s.a. àLaHaye 1737.
11. Bénédict, suivra.
VI. No. Jacques- François Fatio, seigneur de Bonvillars,
n. 20 janv. 1656, du CC 1684, conseiller 1705,
syndic 1720-1724, premier syndic 1728, f 2 juil. ;
1729. Testa 15 août 1709, léguant 2000 écusà
l'Hôpital, 1500 à la Bourse française, 500 à lai
Bibliothèque. Il signait Facio. Ep. 22 sept. 1680;;
Marie- Aimée, f. de No. Barthélémy Lect, syndic
et de Sara Croppet , f âgée de 88 ans 28 mars 1747.
FATIO 181
Il eut outre huit enfants morts en bas âge.
1 . Sara, n. 22 déc. 1682, f 25 déc. 1765, fera. 11 oct.
1698 (contrat J. De Harsa du 20 janv. 1700), de
Marc Lui lin.
2 . François, qui suit.
3. Catherine, n. 8 janv. 1695, f 25 av. 1778, fem.
de Sp. Jean-Ferdinand Calandrini, ministre du
Saint Evangile (contrat A. Vigaier, not., 11 juill.
1722).
4. Jeanne, n. 28 fév. 1696, fil av. 1770, fem.
2 mars 1713 d'Isaac Bonnet (contrat du 25 fév.,
L. Pasteur, not.).
YH. No. François Fatio, seigneur de Bonvillars, n. 26
août 1692, f 25 juin 1748. Du CC 1721, audi-
teur 1730. Ep. 29 av. 1727 Marianne, f. d'Albert
Doxat, d'Yverdon.
1 . Marie, n. 3 nov. 1728, f 26 av. 1806, fem. 6 juil.
1766 (contrat du 4 J.-L. Delorme, not.) de Jean-
Antoine Lullin.
2. François-Marc, n. 10 nov.. f 10 déc. 1729.
3 . Jeannne-Marianne, n. 25 fév. 1731, f 10 av. 1798,
f. 19 août 1753 d'Isaac- Robert Rilliet (contrat du
17, O.-G. Flournois, not.).
4. André, qui suit.
5. Françoise, n. 11 fév. 1736, fem. 28 août 1757
(contrat du 26, J.-L. Delorme, not.) de Jean-
Daniel Lemaire.
1
182 FATIO
6. François-Rodolphe, n. à Bonvillars, 20 nov. 1737,
naturalisé anglais.
VIII. No. André Fatio, n. 6 mars 1732, lieutenant dans
le régiment suisse de Planta, blessé et fait prison-
nier à la bataille de Rosbach, du CC. 1764. Ep.
16 mars 1766 Marthe- Andrienne, f. de Jean-
Antoine Martin et de Marie Lefort.
1 . Jean- Antoine, qui suit.
2. Jeanne-Marie, n. 10 nov. 1770, f 23 juill. 1845,;
fem. à Saint-Maurice, près Grandson, de David-
François Jeanneret, seigneur d'Essert, bourgeois
de Grandson et de Champagne.
IX. Jean-Antoine Fatio, n. à Genève, 1er mai 1769, sous-
lieutenant de la compagnie de Durkheim au régi-
ment de Nassau Saarbrttck Cavalerie, service de
France (1787), juge de paix, puis préfet du cercle "j
d'Yverdon, lieutenant-colonel dans les milices vau-
doises. Ep. 1er août 1 794 à Ornens, district de
Grandson, Jacqueline-Elisabeth van Heut, veuve
de Pierre-Ambroise Tulleken van Hagenhouck, de
Leyde.
1 . André, qui suit.
2. Jeanne-Marie, n. à Champagne 23 janv. 1797,
f 28 sept. 1801.
3. Louis-Rodolphe, n. à Champagne 16 août 1798,
officier au 5m0 régiment de uhlans prussiens.
4. Jeanne-Marie, n. à Yverdon 17 août 1802, fem.
de Warnery.
FATIO 183
:X. André Fatio, n. àBonvillars 30 janv. 1796. Ep
' dont il a :
1 . Nicolas, n. à Pétersbourg 26 av. 1823.
2. Parmenion, n. à Botroff (Russie), 25 déc. 1825.
3. Catherine-Félicité.
VI. Sp. Jean-Antoine Fatio (f. de François et de Marie
Franconis), n. 27 déc. 1659, f 2 fév. 1742, pas-
teur à Satigny 1690, à Chêne 1693, en ville 1704,
de la Vénérable Compagnie des Pasteurs 1703.
Ep. 29 nov. 1694 Judith, f. de No. Jacques Pic-
tet, syndic et de Marie Du Pan, f 9 juin 1745
(test. Choisy, not., du 3 fév. 1730). Il en eut,
outre quatre enfants f b. a.
1 . François, qui suit.
2. Louise, n. 27 janv. 1701, j s. a. 18 août 1778
(test. Choisy, du 12 mai).
3 . Sp. Jean -Alphonse, n. 6 mars 1702, ministre du
Saint Evangile, f s. a. 23 déc. 1730.
4. François-Antoine, n. 14 août 1706, du CC 1738,
du LX 1753, f s. a. 27 oct. 1 792.
5. Catherine- Andrienne, n. 15 sept. 1712, f s. a.
22 mars 1767.
TU. No. François Fatio, n. 1er déc. 1699 ; du CC 1728,
auditeur 1732, conseiller 1748, syndic 1752, 56,
60. 64, 68 et 72, lieutenant de justice 1761, 55 ;
f 26 oct. 1774. Ep. 1° 1er déc. 1726 Charlotte, f.
184 FATIO
- de Jean-Jacques Sicard et de Madeleine Raby;
f âgée de 35 ans 15 oct. 1739 ; 2° 26 mars 1747
(cont. J.J-. Choisy, du 24) Marie, f. de No. Marc
Pictet et d'Anne -Elisabeth de Budé, f 13 juill.
1761. Il eut de la première :
1 . No. Léonard, n. 19 sept. 1727, fs.a. 3 oct. 1808.
Du CC 1758, auditeur 1761, conseiller 1775, syn-
dic 1779, 83, 87, 91. Ep. 1° 30 avril 1775 (con-
trat J.-L. Choisy, du 29) Marie, f. d'André Mal-:
let-Genoud et de Françoise Rilliet, f 31 mai 1783;
2° 1er août 1791 (contrat Vignier, du 27 juil.)
Sara Georgette. f. de Nicolas Porte et de Jeanne-
Marguerite Périsse, veuve de Jean-François Fatio;
f 8 mars 1817.
2. Jean- Antoine, qui suit.
3. Jean-Baptiste, n. 9 oct. 1729, fs.a. 19 juil. 1786. ?
4. Pierre, n. 12, f 19 sept. 1730.
5 . Louise-Marguerite, n. 11 mai 1732, f s. a. 14 déc. j
1799.
6 . Louise- Françoise-Catherine, n. 29 nov. 1734, fs. a,
30 oct. 1783.
VIII. Jean-Antoine Fatio, n. 28 août 1728, du CC 1764, ;
auditeur 1767, acquit en 1769 un domaine à Céli- "
gny où il s'établit et f 3 juil. 1804. Ep. 12 nov. j
1776 à Sornetan (district de Moutier, Jura Ber- J
nois) Marie Morel, de Corsier, bailliage d'Oron,
f âgée de 37 ans 6 nov. 1778. Il en eut:
IX. Jean-François Fatio, n. 26 juin 1767, fà Céligny
FATIO 185
8 déc. 1823 ; ép. 16 sept. 1814 Jeanne-Marie, f.
de Michel Grandvaux et de Françoise Buchaillet,
f 25 av. 1863.
1 . Jean-Autoine, n. 9 mai 1814, f 5 mars 1855, ép.
13 mars 1844 Judith-Henriette, f. de Jean Dimier
et de Fanchette Jaquillard.
2. Anne-Jaqueline, n. 21 sept. 1815.
VI. Sp. Pierre Fatio (f. de François et de Marie Franco-
nis). n. 30 oct. 1662, Dr en droit, avocat, du CC
1688, juge de Saint-Victor et Chapitre 1691,
auditeur 1695, châtelain de Peney 1701. C'est
l'infortuné Pierre Fatio qui fut passé par les armes
pour cause politique le 6 sept. 1707. Par égard
pour son frère, le conseiller Jacques-François
Fatio, ses biens ne furent pas confisqués, mais
remis à ses enfants. Ep. 7 août 1694 (cont. F.
Joly, not., du 5 sept.) Elisabeth, f. de Léonard
Chouet, conseiller, et de Michée Lefort, fil fév.
1749.
1 . François, n. 18 juil. 1695, f 16 mars 1696.
2 . Jean-Louis, n. 7 août 1696, f 2 janv. 1697.
3. Jacques-François, n. 3 fév. 1699, f 5 mars 1724.
4. Françoise, n. 8 déc. 1700, f 9 mars 1750, fem.
15 juin 1727 (cont. Bordier, du 22 mai 1749) de
Sp. Jacques-Théodore Le Clerc, pasteur et pro-
fesseur de langues orientales.
5 . Pierre, qui suit.
1
186 FATIO
6. Jean- Jacques, n. 27 déc. 1706, f 10 mars 1707.
VIL Pierre Fatio, n. 4 oct, 1704, f 29 nov. 1774. Lieu-
tenant au régiment suisse de Benzenval au service i
de France en 1732, ensuite au service de S. M. ;|
le roi de Sardaigne, où il arriva en 1774 au grade |
de général d'infanterie ; il était colonel d'un régi-
ment suisse qui portait son nom. Ep. 18 mars
1732 (cont. du 14, Choisy, not.) Marianne, f. de
Philippe Rubati et de Marguerite Favre de Chà- 1
teauvieux.
1. Philippe, n. 16, f 25 nov. 1732.
2. Jean-Louis, n. 10 mai 1734, f 11 sept. 1737.
3 . Jean-Baptiste-François, qui suit.
4. Pierre, n. 26 mai 1740, lieutenant-colonel au ser-
vice sarde, chevalier des SS Maurice et Lazare,
f s. a. 1793. Il avait abjuré le protestantisme.
5. Marguerite, n. 20 déc. 1749, f 23 mai 1754.
VIII. Jean -Baptiste-François Fatio, n. 13 oct. 1736,
capitaine major en Sardaigne, du CC 1770, con-
seiller 1783, syndic 1785, 89, fusillé par le parti
révolutionnaire le 2 août 1794. Ep. 29 oct. 1770
(cont. du 27, Dunant, not.) Renée-Julie, f. d'Isaac-
Georges de Pellissari et d'Andrienne de Portes,
f 10 nov. 1775.
1 . Andrienne-Perrette-Marie-Anne, soit Marianne,
n. 13 janv. 1772, f 22 fév. 1825, fem. 15 janv.
1792 de Jacques- André Pasteur.
2. Anne - Ficfoire-Isaline- Jeanne, n. 29 mars 1774,
i
FATIO 187
f 12 janv. 1846, fem. 16 oct. 1805 de Jean-Pierre
Schmidtmeyer.
3 . Antoine-Guillaume-Henri, qui suit.
IX. No. Antoine- Guillaume-Henri Fatio, n. 16 oct. 1775,
D. C. R. dès 1814, conseiller d'Etat 1817,
- syndic 1830, 32, 34, 36, 38, 40; député aux Diètes
helvétiques ordinaires de 1817, 18, 19, 20, 21,
22, 23, 24, 25, 27, 29, 31 et 36 et aux Diètes
extraordinaires de 1830, 32 (bis) et 36, f 21 nov.
1840. Ep. 18 mai 1805 Anne-Perrette, f. de Marc-
Louis Rigaud et de Marie-Anne Martin.
1 . Jacques-Gustave, qui suit.
2 . Louise- Victoire-Marie, n. 3 août 1808, f 28 fév.
1874, fem. 1° 27 sept. 1827 de Pierre-André-
Georges -Pyrame Maurice, professeur. 2° 24 mai
1833 d'Arthur- Auguste de la Rive, professeur.
X. Jacques-Gustave Fatio, n. 10 sept, 1806, f 1er mars
1871, D. C. R„ auditeur 1834, D. C. C. 1842 ;
ép. 27 mai 1833 Suzanne-Frmçoise, f. de Jacob
Beaumont et de Caroline Lullin.
1 . Louisa-Suzanne- Adèle, n. 6 août 1834, f 7 nov.
1853.
2 . Guillaume- Edouard, qui suit.
3 . Paul-Victor, qui suivra.
4 . Edmond-Louis, n. 20 av. 1842, f 16 av. 1846.
XI. Guillaume- Edouard Fatio, n. 22 oct. 1836, banquier,
ép. 22 oct. 1862 Emilie-Eugénie, f. d'Henri-
François Barbey et d'Hélène Iselin.
188 FATIO
1 . Gustave Henri, n. 30 août 1863, architecte, ép.
4 mai 1894 Andricnne-Renée, f. d'Alexis Lombard
et de Marie Trembley.
2 . Guillaume, qui suit.
3. Hélène, n. 21 av. 1867, fem. 28 sept. 1887
d'Henri de Morsier.
4. Edmond, n. 10 janv. 1871, ingénieur, capitaine
du génie; ép. 4 août 1898 Thérèse-Emilie, f.
d'Henri- Edouard Naville et d'Isabelle-Marguerite \
de Pourtalès.
4. Paul-Albert, n. 19 oct. 1874, ép. Emilie Wenner.
XII. Guillaume Fatio, n. 11 sept. 1865, banquier, ép.
20 av. 1892 Marguerite-Hélène-Emilie, f. d'Al-
phonse Pictet et de Renée Girod.
1. Robert, n. 16 janv. 1893.
2. Renée-Eléonore, n. 23 nov. 1894.
3. Maurice, n. 18 mars 1897. • ]
4. Madeleine- Adèle, n. 3 mars 1899.
5 . André, n. 25 janv. 1903.
XL Paul- Victor Fatio, n. 26 nov. 1838, + 19 mars 1906. i
Dr en philosophie, auteur d'ouvrages qui l'ont ;
placé au premier rang parmi les naturalistes it
suisses et dont les plus importants sont La Faune |
des vertébrés de la Suisse et le Catalogue des |
oiseaux de la Suisse; membre actif ou correspon- i
dant de plusieurs sociétés scientifiques, nationales :
ou étrangères ; a représenté la Suisse dans plu- ;
FATIO 189
sieurs congrès internationaux ornithologiques et
phylloxériques ; commandeur des ordres du Christ
(Portugal), d'Isabelle la Catholique (Espagne), de
Saint-Sava (Serbie), chevalier de la Légion d'hon-
neur, de la Couronne de fer (Autriche), de la Cou-
ronne d'Italie, de la Couronne de Prusse fflme classe,
de Saint-Stanislas (Russie); officier d'Académie.
Ep. 15 juin 1865 Anne- Germaine, f. d'Alphonse
Turrettini et de Charlotte-Marie-Anne Rigaud,
f 19oct. 1907.
1 . ifewée-Sophie, n. 14 déc. 1866, fem. 30 mai 1890
d'Emile Odier.
2 . imse-Marguerite, n. 14 déc. 1866, fem. 3 sept.
1888 d'Edmond Boissier.
3 . iJocfoZ-Caroiine,n. 2 janv. 1874, fem. 18 av. 1894
de Charles Sarasin.
VI. Bénédict Fatio (f. de François et de Marie Franconis),
n. 11 juil. 1672, f 1713, capitaine au service de
France, propriétaire à Satigny. Ep. 30 mars 1697
(contrat J. De Harsu, du 20) Andrienne-Margue-
rite, f. de Jean-Louis Fabri et de Marguerite
Stoppa.
1. Françoise-Marianne, n. 30 déc. 1699,fàNyon
25 août 1770 s a.
2 . François, n. 5 juillet 1701, du CC 1738, capitaine
lieutenant dans le régiment de la Cour aux Chan-
tres en France, puis capitaine dans la garnison
190 FATIO \
de Genève 1756. Ep. 8 août 1745 (contrat Vignier, \
du 2) Louise, f. de Gédéon Ageron, de Saint- \
Antoine en Dauphiné et de Louise Eynard; s. e. \
3. Jacques-François, 17 sept. 1702, f 24 juin 1703. ]
4. Jeanne, n. 27 sept. 1703, vivait encore en 1744. i
5 . Jean-Antoine, qui suit. .1
VIL Jean-Antoine Fatio,n. 16 déc. 1710, f 25 juin 1786,
officier au service de France, habitant Colovrex.
Ep. 30 déc. 1737 Françoise-Renée, f. de Jean- ;
François Panchaud, de Lausanne, f 22 fév. 1801.
1. François, qui suit.
2 et 3. Deux fils f b. a.
4. Jean-François, qui suivra.
5. Aimée-An toinette-Renée, née à Colovrex 9 fév,
1748, f août 1824, fem. 1° d'Alexandre Faure, ■
(contrat J.-L. Choisy, du 15 mai 1772); 2° de
Jean-Martin Cloquemin.
6 . Louise-Marianne-Françoise, n. à Colovrex 26 fév.
1752, fem. 6 juil. 1771 de Jean-Michel Lapierre.
VIII. François Fatio, n. 12 déc. 1739, f à Lyon 16 juin )
1816, horloger; ép. 25 août 1766 Henriette Jou
bert, f. de Pierre, de Châteaudouble en Dauphiné '
hab. et de Madeleine Serve.
1 . Jean- Antoine-René, né 12 fév., f 8 sept. 1767. .;
2. Jacques-Pierre-Etienne-Philippe, n. 23 mars 1768, |
f 21 août 1772.
3. Louise-Susanne, n. 24 sept., f 14 déc. 1769. ■
4. Jean-François, qui suit.
FATIO 191
5 . Pierre, n. le 4 av. 1775.
6. Louise-Antoinette-Suzanne, n. 5 déc. 1776.
7. David, n. 14 mai 1780, f à Chancy 18 oct. 1788.
8 . Louise- Alexandrine, n. 3 1 août 1783 , f 5 août 1788.
IX. Jean-François Fatio, n. 19 août 1773, sous-lieute-
nant d'artillerie dans la garde soldée, f 13 août
1826 ;ép. 23 sept. 1820 Jeanne-Pilippine-Jaque-
line, f. de Georges-Philippe Dietz, de Schirstein
(Nassau), et de Jaqueline Frey, f 27 nov. 1845.
1. Louise-Henriette- Jaqueline, n. 22 janv. 1821,
f s. a. à Plainpalais 24 août 1885.
VIII. Jean-François Fatio (f. de Jean- Antoine et de Renée
Panchaud), n. 8 oct. 1744, capitaine dans la gar-
nison, f 29 janv. 1789 d'un coup de feu reçu à la
tête dans la prise d'armes du 27. Les conseils
firent en cette considération à sa veuve et à ses
enfants un don de 8750 livres. Ep, 14 fév. 1770
(cont. Chenaud, du 9 janv.) #ara-Georgette, f. de
Nicolas Porte, natif, et de Jeanne-Marguerite
Périsse.
1 . François, n. 19 fév. 1773 , officier au service sarde,
tué en Piémont en 1795.
2 . Jean- Antoine, qui suit.
IX. Jean-Antoine Fatio, n. 17 av. 1778, fixé à ïrieste.
Ep. 10 mars 1799 (cont. Choisy, du 9) Charlotte-
Elisabeth:Françoise, f. de David Mégevand et de
Pernette-Suzanne Bellamy.
192 FATIO
1. Suzanne Pernette, n. 29 mars 1800, f. 15 mars
1821 de François-Théodore Letourneur.
2 . £ara-Françoise, n. 1 1 av. 1802, f à Trieste 15 fév.
1859, fem. 17 déc. 1823 de Jacob Bideleux.
.3
IV. Jean Fatio (fils de Jean et de Madeleine de Nigris),
né à Chia vernie 23 août 1591, négociant, quitta
sa ville natale pour fuir les persécutions exercées
par les Espagnols contre les protestants, se retira
d'abord à Zurich, d'où il alla s'établir à Vienne en
Autriche, puis vers 1640 à Bâle, où il fut reçu
bourgeois et f 18 fév. 1659. Ep. 31 oct. 1614,
Elisabeth, f. de Jean -Antoine Bardelle deTerracini,
f à Vienne janv. 1640, 2° 1662, Barbara Engel-
hardt f 1660. Il eut de la première : j
1 . Jean- Antoine, qui suit. :
2. Madeleine, n. à Chavenne 27 juin 1618, fem. 12
janv. 1637, de Pierre Romelin, de Vienne.
3 . Jean- Jacques, n. à Zurich, 4 janv. 1622, f 18 sept.
1639, à Bâle. \
4. Jean- Baptiste, suivra.
5. François, n. 8 août 16 27, à Vienne,! 18déc. 1628.
6. François, n. à Vienne, 29 nov. 1629, ép. 1° 21 janv.
1661, Anne-Marie, f. de Christophe Iselin et de
Marguerite Hummel, f 20 mars 1672 ; 2° 26 janv. ;
1674, Jacobea, f. de Jacob Battier et d'Anne-
Marie Miville, f 28 mai 1705. Il eut de la pre-
mière Jean, f s. a.
FATIO 193
7 . Christophe, n. à Vienne 8 fév. 1 633 ; ép. 1° 22 août
1659, Maria, f. d'Emmanuel Schœnauer et de
Gertrude Herwagen, f 28 avril 1665 ; 2° 1676,
Marie Wassermann. Il eut de la première Jean-
Emmanuel, f s. p. D'après Leu, Christophe aurait
laissé un autre fils nommé aussi Christophe, f 1741
et père lui-même de Jean-Rodolphe, maître de
I philosophie en 1739, assesseur au Tribunal de
Bàlel751.
8 . Elisabeth, n. à Vienne, 1 1 mai 1634, f 3 sept. 1 635.
9 . Daniel, n. à Vienne 4 déc. 1635, ép. Judith Mayer.
V. Jean- Antoine Fatio, n. à Chiavenne, 3 juil. 1616, f
Mannheim 23 mai 1674; ép. à Bâle 15 nov. 1644,
Christine-Henriette Pétri, f 3 déc. 1655.
[ 1 . Marie-Elisabeth, n. à Bâle 29 juin 1 645.
2. Marie-Barbe, n. à Bâle 14 juil. 1646.
3. Marie-Catherine, n. à Bâle 21 nov. 1647, f 25
mars 1650.
4 . Jean, n. à Bâle 10 juin 1649, Dr-méd., décapité à
Bâle pour sédition, 28 sept. 1691; ép. 10 fév.
1678 Marguerite Schœnauer. Trois fils, f b. a.
V, No. Jean-Baptiste Fatio (f. de Jean et d'Elisabeth
Bardelle), n. à Vienne 6 mars 1625 ; acheta vers
1670 la seigneurie de Duillier au pays de Vaud;
reçu B. G. avec ses fils 19 fév. 1678 ; en 1682, il
prêta 20,000 livres à Jean-Baptiste de Tavernier,
Seigneur et baron d'Aubonne qui, l'an précédent,
18
1
i
194 FATIO
avait affranchi de leur cens annuel les biens que le
dit Fatio possédait à Burtigny et qui relevaient de
son fief ; f à Genève 27 nov. 1708. Ep. Catherine ■
f. de Gaspard Barbauld, Sgr de Florimont, Grand- ■
Villars et Thiancourt.
1 . Elisabeth-Madeleine, n. 1652, au comté de Mont-
béliard, fem. 1674 de Ferdinand Rolaz, Sgr de
Mézery.
2. Sibylle-Catherine, n. 1655, f à Genève, 30 sept.
1753, fem. 29 av. 1670 de Sp. Bénédict Calan-<
drini, pasteur, ensuite professeur. Le contrat de
mariage (De Harsu, not.) ne fut passé que le 11
janv. 1683.
3. Jean-Christophe, n. à Belfort 1659, ingénieur,
habile astronome, membre de la Société royale de ■
Londres, du CC en 1688, rendit de grands ser- \
vices pour les fortifications, ce qui lui valut de "S
magnifiques présents en vaisselle; il est l'auteur
d'une carte du lac et des pays environnants et de
bonnes remarques sur l'histoire naturelle des envi-
rons du lac; f 18 oct, 1620. Ep. 14 oct. 1708,
Catherine, f. de Jean Gassaud, de Forcalquier et \
d'Anne Seignoret ; 6 janv. 1752. I
4. Alexandrine, n. à Belfort, 20 janv. 1659, f à la S
Taconnerie, 14 oct. 1762, âgée de 103 ans 8 mois |
6jours ; fem. 1690 de No. Pierre Lullin, conseiller *
et ancien syndic.
5 : Anne, n. à Bâle 1 660, fem. 24 janv. 1683 de Marc
Jl
r
FATIO 195
Dupuis, Dr en droit, auditeur et sautier, plus tard
membre du Sénat de Savoie, juge mage de Ternier
et Gaillard (1695).
6. Marie, n. à Belfort 1662, fem. 1684, de Laurent
Quizard, Sgr du Rosey.
7. Nicolas, n. à Bâle, 16 fév. 1664, f 1753, grand
mathématicien, de la Société royale de Londres en
1688.
8. Jean-Baptiste, n. à Bàle 1665.
9 • Juliare, n. 1670, fem. d'Augustin-Gabriel Roguin.
10 . Marianne, n, à Duillier 1676, fem. de Jean-Fran-
çois Varnery d'Yverdon.
11. François, qui suit.
12. Jean-Jacques eut une fille, n. à Duillier, fem. à
Genève 4 janv. 1708 de Jean, f. de François
Déléamont, de Gy près Jussy.
13 • Jacques ; 14° André ; 15° Emile, f tous b. a.
VI. No. François Fatio, Sgr de Duillier, n. à Bâle, 9 juin
1677, capitaine au régiment de Loche ; ép. Anne-
Louise Bondeli.
1 . Barbe-Zomse, n. 16 août 1708, f 8 juin 1730.
2 . André-Emmanuel, qui suit.
VII. André-Emmanuel Fatio, Sgr de Duillier, n. 1709, f
à Genève 9 déc. 1731 ; ép. 1730, Elisabeth, f. de
No. et Sp. Jean-Louis Calandrini et de Michée
Dupan ; f 26 mars 1738. Il en eut:
Françoise-Michée, dame de Duillier, n. 26 marc
1732, f 18 mai 1764 ; fem. 1° à 14 ans de No.
f,
j
196 FAZY
Paul- Barthélémy de Blonay avec qui elle vivait
en 1749, mais dont elle fut divorcée. 2° de Jac-
ques-Charles Bazin de Liméville, de la Haye.
FAZY
Dans les premiers actes passés à Genève par les mem-
bres de cette famille le nom est écrit Fagi, Fagis, Fagit,
Fagier, Phagy , Fargï et plus tard Pharzy et Fasi, mais la
signature même est toujours conforme à l'orthographe
actuelle qui se retrouve dans toutes les branches.
Ce nom est un diminutif génitif de Bonifacius. Une tra-
dition conservée chez lesFazy leur donne une origine com-
mune avec les Fatio dont le nom est comme on l'a vu un
diminutif de l'italien Bonifazio et qui àBâle au XVIIe siècle
étaient presque toujours appelés Fazy. Les armes des deux
familles présentent en outre de grandes analogies.
La famille Fazy était possessionnée de très ancienne
date sur les deux versants des Alpes Cottiennes où elle a
donné son nom à diverses localités : la Rua de Fazy près
de Ponte-Chanel, sur le versant italien dans l'ancien mar-
quisat de Saluées, le hameau des Fazis dans la vallée de
Freissonnières, le Plan de Fazy au confluent du Guil et de
la Durance, la Rua de Fazy près de Saint-Véran dans la
vallée de Queyras où la famille avait fondé une chapelle
qu'elle a entretenue jusqu'au siècle dernier.
LesFazy figurent parmi les nobles du Briançonnais dans
FAzr 197
; l'inventaire des archives de la Chambre des comptes de
\ Grenoble. Une branche restée catholique possède encore
une partie des anciennes terres de la famille. Celle établie ,
à Genève après la révocation de l'Edit de Nantes venait
de Saint- Véran dans la vallée de Queyras (Hautes- Alpes).
Avec les Vasserot, originaires aussi du Briançonnais, elle
introduisit à Genève l'industrie des toiles peintes, dites
, indiennes, qui y prit bien vite un développement considéra-
ble et fut introduite de là en Alsace où elle est encore pros-
père alors qu'elle a complètement disparu de notre canton
depuis le commencement du XIX siècle.
Armes : d'argent à une tige d'œillet au naturel issant
de trois copeaux de sinople, accostée de deux gerbes de
gueule liées d'or, au chef d'azur chargé d'un soleil d'or
(Galiffe, Navillë). L'œillet, qui n'est pas très fréquent en hé-
raldique se retrouve disposé de même dans le blason des
Fatio. D'après Naville le premier Fazy qui vint à Genève
se servait d'un cachet aux armes Vasserot : d'azur au
[ dauphin d'or, qui figure encore au testament de Jean-
Salomon Fazy en 1780 ; une autre branche en employait
un aux armes desFavre du Lac: d'azur au chevron d'argent
accompagné, en chef de deux étoiles, en pointe d'un crois-
sant de même (Galiffe).
Les recherches très consciencieuses faites récemment
par M. Georges Fazy ont permis de reculer de plusieurs
degrés le point de départ de la généalogie, et fourni quel-
ques renseignements sur les générations antérieures.
1 340 , Fazius (Boniface) Fazii figure parmi les signataires
198 FAZY
d'une supplique des habitants du Queyras au con-
seil delphinal. (Archives de Grenoble).
1429, Damian Fazy est mentionné dans une liste des habi-
tants de Saint- Véran (idL).
Thomas Fazy en 1443 et Antoine en 1448 sont
portés sur des listes semblables (id.).
I. Honorable Georges Fazy, figure comme syndic de 3
la communauté de Saint- Véran dans les actes de
1541. Il est indiqué comme étant de la Chalp
Ronde de Saint- Véran, localité où se trouvent la
Rua de Fazy et la chapelle de Saint-Georges j
apppartenant aux Fazy. D fut père de :
1 . Damien, auteur d'une branche établie aux Foranes
de Molines, éteinte en 1800.
2 . Abraham, qui suit.
3. Mathieu-François, auteur de la branche des
Foranes de Saint- Véran, éteinte à la fin du XVIIIe
siècle.
II. Abraham Fazy, inscrit au cadastre de Molines en
1552; son nom est gravé avec la date de 1606
sur un rocher servant de limites entre les commu-
nes de Saint- Véran et de Molines, f 1606 ; ép. \
Marie Fazy, dont il eut:
III . Mathieu-François Fazy, inscrit au cadastre de Saint- *:
Véran comme mort en 1606, père de : j
IV. Fazi Fazy cité dans son répertoire du cadastre de ;
Molines, aux années 1610, 1611, 1612 et suivantes •
et dans un mémoire indicatif des limites commu-
pazt 199
nales. II était domicilié à la Chalp de Saint-Véran
où il possédait trois maisons ainsi que la forêt de
Rochelongae appartenant de temps immémorial à
la famille. Il fut consul de Saint-Véran et père de :
1 . Abraham qui, d'après la tradition aurait émigré à
la Révocation del'Edit de Nantes. Son fils Damien
est en tous cas mort à Genève 28 juil. 1688, noyé
dans le Rhône. Un autre fils, Samuel, marié à
Isabeau Yasserot, resta dans le pays et fut l'ancê-
tre d'une branche éteinte en 1737.
2. Mathieu, propriétaire à la Chalp Saint- Agathe,
rédigea le grand livre du cadastre de Saint-Véran
vers 1650; f 1661. Il eut de Susanne Gaudissard:
a) Pierre, ép. Marie Labory, dont naquit Daniel
« Fassy » f à Genève 30 nov. 1687. 6) Fazi Fazy,
négociant à Gap, ép. suivant contrat du 8 mars
1691, Isabeau, f. de Daniel Lesbros ; dont il eut:
Mathieu « Fagis », f à Genève 21 juin, 1708 marié
à Jeanne Coste et un fils auteur de la branche de
Gap, existant encore en 1766. c) Jean, négociant,
à Montpellier et Garcassone, f 1703, auteur d'une
branche existant encore dans le Briançonnais.
3. Damien, qui suit.
Damien Fazy, consul de Saint-Véran, inscrit au cadas-
tre de cette ville en 1653, f vers 1666.
1 . Fazi Fazy, consul de Saint-Véran, f avant 1666,
émigra à la Révocation de l'Edit de Nantes, à Pont-
et-Chanel, auteur de deux branches qui s'établi-
'200 FAZY
rent l'une à Alais où elle fonda une fabrique d'in-
diennes et à Nîmes, l'autre à Saint-Florent près
Saint-Àmbroise.
2. Baul, f avant 1679
3. Garcin, n. vers 1653, ép. Judith, f. d'Antoine
Vasserot, dont il eut : a) Jean, resté à la Chalp j
St- Agathe, souche d'une branche éteinte en 1789 ; \
b) Marie, n. vers 1671, f en couches, à Genève 28
sept. 1702, fera. 15 déc. 1700, d'André, f. de 3
Jacques-Michel. 11 fonda aux Eaux- Vives avec
Antoine Fazy, son cousin, une fabrique d'indiennes
qui passa ensuite dans la famille Petit.
4. Daniel, qui suit.
VI. Daniel Fazy, n. vers 1638, f avant 1702. Il quitta sa
patrie à la révocation de l'édit de Nantes, après „
avoir erré plusieurs jours autour de son habita- 1
tion dans laquelle il n'osait plus rentrer. Ep.
Marguerite, f. d'Antoine Vasserot, de Queyras, ;
f à Lausanne avant 1702. Elle avait été arrêtée 1
pendant l'émigration qui précéda la révocation de ]
l'Edit de Nantes (Archives de Grenoble w° 2150). -1
1 . Jean, resté dans le Briançonnais,ép. 26 juin 1696,
Colomba Brune t.
2. Antoine, qui suit.
VIL Antoine Fazy, n. vers 1681, établi à Genève à la fin ;
de 1701, reçu habitant 13 fév. 1702 et bourgeois
de Neuchâtel 17 mars 1710, f aux Pàquis 23 av.
1731. Les biens de sa famille situés en France .
r*^- ^ * ■ -
fazy 201
furent confisqués, et dit-on, vendus ou donnés à la
famille Polignac. D'abord associé de son oncle
Vasserot pour l'exploitation de la fabrique d'in-
diennes que celui-ci avait créée aux Eaux- Vives,
il en fonda lui-même une seconde ( 1 706) qu'il trans-
féra aux Pâquis acquis dans ce but. Ep. 1° à
Cologny, 6 mars 1702, Priscille, f. de Paul Du
Pouy,de Puch-en-Contand, Guyenne (contrat 9 fév.
1702, Joly, not.) f 18 mai 1704, âgée de 26 ans ;
2° 27 janv. 1705, Susanne, f. de Jean Bou-
verot, B. G. et de Perside Ballet (contrat 17 janv.
1705, Joly, not.), f en couches aux Pâquis 16 juil.
1718; 3° 11 juin 1719, Clermonde,f. de Daniel
Rousseau et de Susanne Cartier, tante de Jean-
Jacques (contrat 3 juin 1719, Marc Fornet, not.),
f 1747.
Il eut de la première :
1 . Louise-Marie, b. 28 janv. 1703, f 17 sept. 1704.
2. Jean, b. 13 av. 1704, fs. p.
Et de la seconde :
3. Elisabeth, b. 7 oct. 1705, f 12 déc. 1726, fem.
25 mars 1725, d'André, f. de No. Dominique Cos-
tantini, B. G.
4. Jean, qui suit.
5 . Jean-Salomon, qui suivra.
6. Jeanne-Françoise, n. 13 oct. 1711, fem. 8 août
1728, de David, f. de Barthélémy Michel ou
Micheli, de Briançon, divorcée 12 août 1738, f à
202 FAZY
Avignon 22 août 1781.
7. Jean-Pierre, n. 21 juil. 1716, f à Ponte-Ercole
(Italie) avant 1744.
VIII. Jean Fazy, dit l'aîné, n. 24 av. 1708, alla étudier
en Hollande la fabrication des indiennes et acquit
à son retour, 8 sept. 1728 et 24 janv. 1729, les
Bergues, où il établit une nouvelle fabrique avec
son oncle Jean-Salomon ; f aux Bergues, 29 mai
1744. Ep. 15 mai 1729, Jeanne-Marie, f. de Jean
Morel, d'Arvieux-en-Queyrasetde Susanne Jaquin,
f 22 av. 1754.
1. Jean-Antoine, n. 13 fév., f 22 fév. 1730.
2. Philippe, n. 25 fév. 1732, f à Paris, fév. 1761; à
sa mort les Bergues furent acquis par transaction
par son oncle Jean-Salomon.
VIII. Jean-Salomon Fazy (f. d'Antoine et de Susanne Bon- \
verot), n. 15 sept. 1709, f mars 1782, ayant testé *
21 juil. 1780 (Et. Fornet, not.). Il fut reçu B. G. i
avec ses deux fils aînés, 14 janv. 1735, pour 3500 <
florins, 10 écus à la Bibliothèque, assortiments à
l'arsenal ; il dirigea simultanément les fabriques des \
Pâquis et des Bergues. Ep. 1 1 mai 1732, Marie, f. \
de No. Louis Trembley et de Marie-Madeleine
Sales.
1 . Jean-Louis, qui suit.
2 . Jean, qui suivra.
3. Louis- Charles, qui suivra. i
i
FAZY 203
I
4. Jean-Salomon, qui suivra.
5. Susanne, n. 15 août 1747, f 1784, fem. 15 août
1772, de Jean de la Morte, de Die, B. G., f. de
François, veuf de Louise Pissard.
6 . Marc-Conrad, qui suivra.
EL Jean-Louis Fazy, dit Fazy des Bergues, n. 16 av.
1732, reçu B. 6. avee son père et son frère Jean
en 1735. Il avait passé une partie de sa vie en
Hollande. On lui accorda une mention honorable
dans la séance du Conseil d'Etat du 6 janv. 1789
« pour le zèle extraordinaire qu'il avait déployé
dans l'incendie de la maison Galline, dont on n'était
venu à bout, à cause du gel, qu'en remplissant les
pompes d'eau chaude, apportée avec profusion des
quartiers même éloignés du sinistre. » Il fut avan-
tagé dans le testament de son père « à cause de sa
générosité et de sa bienfaisance envers diverses
personnes de sa famille. » Il acquit en 1770 le
reste de l'ancienne propriété de Jean Clébergue.
Ce fut l'époque de la plus grande prospérité de la
fabrique des Bergues qui employait 12 à 1300
ouvriers. Il paraît que le parti aristocratique, qui
était alors aux affaires, aurait voulu faire entrer
Jean-Louis Fazy au CC, à cause de l'influence que
lui donnaient tout naturellement dans le quartier de
Saint-Gervais ses importantes fabriques et le grand
nombre d'ouvriers qui y étaient employés, mais qu'il
refusa cet honneur, auquel il préférait sa complète
1
î
204 FAZY |
indépendance, f à Russin, 25 août 1803. Ep. 1er
juil. 1764, Marie Antoinette, f. de Jean-Samuel
Joannin, de Chàtillon-en-Dauphiné, et de Claire
Serre.
1 . Jean-Samuel, qui suit.
2. Jeanne-Susanne-Claire, n. 26 oct. 1767, f 5 fév.
1808 ; fem. de Jean- Jacob, f. de Jacob Chevrier et
de Catherine Àlric.
3 . Louise-Françoise, n. 25 juin 1768, f 24 août 1800,
fem. de Pierre-Charles Serra.
4. Louise-Charlotte, n. 17 sept. 1770,f 24 n. 1856,
fem. 19 déc. 1790, d'Etienne, f. de Jean-Etienne
Roux.
5. Jeanne-Elisabeth, n. 29janv. 1775, f 1859, fem.
10 nov. 1793, de Frédéric-Samuel, f. de Jacques- 1
Laurent Audéoud et de Renée-Françoise Coulin. ;
6. Jeanne-Claire, n. 6 avr. 1779, f 29 août 1849, :
fem. 28 fév. 1796 de Jacques Peschier, f. de ;
Charles-Antoine. t
X. Jean-Samuel Fazy, n. 2 mai 1765, f à Russin, 28 ^
juin 1843. Associé dès 1787 avec Claude Périer,
le père du ministre Casimir Périer, il fonda avec :
lui la fabrique d'indiennes du château de Vizille sur
le modèle de celle des Bergues. Il entra en 1790 ;
dans les fabriques des Pâquis et des Bergues dont
son père lui fit plus tard donation. Il avait égale-
ment fondé des fabriques semblables à Annecy et
et dans le parc du château de Choisy-le-Roi près
FAZY 205
Paris, ainsi qu'une maison de commerce à Lyon.
Croyant avoir à se plaindre des banquiers genevois,
il loua en 1813 ses fabriques de Genève, à Josepb
Labarthe, et quitta cette ville pour aller s'établir
à Lyon puis à Paris, ne revenant que les mois d'été
à Russin. 11 avait une autre campagne à Sécheron
(actuellement Parc de Mon-Repos) où il reçut en
1797 le général Bonaparte, et était encore pro-
priétaire d'un hôtel à Paris, de la Tour de Mon-
netier, du clos de PHermitage, de cent mille ares
de terre en Virginie ; la propriété de ce dernier
fonds lui fut plus tard contestée. Il avait acquis
les galeries de tableaux du comte de Bedern et du
baron Massias. Ep. Jeanne-Marie, f. de Marc-
Conrad Fazy et de Marie-Susanne Casai, f à Rus-
sin 7 janv. 1851, âgée de 85 ans. Il avait acquis
pour elle un domaine à Humilly (Hte-Savoie).
Jean-Louis, n. 23 sept. 1792, f 5 oct. 1878. Pro-
priétaire des Délices de Voltaire, de la terre et du
château de Dardagny acquis en 1836 et du
domaine familial de Russin. Il vendit les Bergues en
1827 à une société qui construisit le quartier de
ce nom. Membre des Constituantes de 1841,
1847 et .1862, D. G. C. 1842-1862. Il avait formé
une importante galerie de tableaux. Ep. à Paris,
15 av. 1813, Jeanne-Marie, f. d'Etienne Boux et
de Louise-Charlotte Fazy, dont il fut divorcé 13
juin 1827, s. e. ; 2° 24* fév. 1836, Jeanne-Louise
206 FAZY \
f. de Louis Olivier, officier an service anglais et 1
de Jacqueline Desvignes, f à Dardagny 17 déc. i
1886. Il en eut: 1° Alice, fem. 19 oct. 1848, du
pianiste Charles-Samuel Bovy-Lysberg ; 2° Jeanne- 1
Blanche, fem. 1878 de Louis Glardon. ']
2. Jean-Jacob dit James, n. 12 mai 1794, f6nov.
1878. D'abord établi à Paris comme publiciste,
membre de la Constituante de 1841, D.G. C. de
1842 à 1874, président du gouvernement provi-
soire 1846, conseiller d'Etat et chef du gouverne-
ment de Genève de 1847 à 1853 et de 1855 à
1861, député à la Diète 1847, au Conseil des
Etats de 1848 à 1857 et en 1871-72, au Conseil^
national de 1857 à 1866. « Depuis Calvin, dit .-j
« Gaullieur dans son Histoire de Genève, nul
« homme n'a exercé une plus grande influence sur *'
« les destinées de Genève. » Ep. 25 fév. 1858 (con- i
trat Rivoire du 24 fév.) Elie- Joséphine -Henriette, m\
f. Jacques Sprenger, de Saarbourg, maître de jj
musique au 27e régiment d'infanterie légère, et de %
Marie-Marguerite Husserman, n. à Saint-Maurice ;
(Valais) 29 déc. 1827.
3. Jacques, n. 18 sept. 1796, f 21 oct. 1801.
4. Michel-Marie, n. 31 déc. 1798, f 31 mai 1826, '
peintre.
IX. Jean Fazy (fils de Jean-Salomon et de Marie Trem-
bley)n. 10 juin 1734, f à Moscou 1812. Ayant
fàzy 207
quitté. de bonne heure la maison paternelle, il se
rendit à Stockholm où il fut admis dans l'intimité
du prince héritier plus tard Gustave III, puis à
Moscou, appelé par son frère Marc-Conrad qui y
avait fondé une manufacture d'horlogerie et bijou-
terie commanditée par l'impératrice Catherine II,
enfin à Saint-Pétersbourg où il devint horloger de
la cour ; inventeur d'une montre à compensation
dont le secret lui fut volé. Ep. à Stockholm, août
1760, Anne-Elisabeth, f. d'Oulow Eckstrôm et
d'Anna-Christina Kasman.
1 • Jean, n. 1762, f à Saint-Pétersbourg, 8 mars 1 782.
2. Jean-Marc, établi à Moscou, f avant 1840; ép.
Charlotte, f. de David Pache, justicier de Morges
et de Catherine Billiard.
3 . Pierre-Philippe, qui suit.
3 . Jean-Robert, n. à Moscou, 1767, f à Genève 17
mars 1842. Ep. 7 juin 1795, à Cologny, Jeanne-
Françoise, f. de Pierre-Louis Muzy et de Jeanne-
Marguerite Jean- Renaud, dont il eut : à) Jean-
Pierre-Charles-Philippe, n. 5 mai 1796, f 1837
s. p. ; 6) Jeanne-Françoise- Amélie, n. 1800, fem.
de Jules- André Paquet, f 20 mai 1878.
4 . Susanne-Louise, n. 9 juil. 1769 à Genève, f 7 juiL
1771, à Saint-Pétersbourg.
5. Guillaume-Auguste, né à Saint-Pétersbourg, 21
mai 1771, f s. p.
208 FAZY
6 . Joséphine-Andrienne, né à Saint-Pétersbourg, ^
déc.1783.
7. Charlotte, fem. en Russie de. . . Pimparé.
X. Pierre-Philippe Fazy, n. à Moscou, 20 juin 1766, ~j
Genève 31 déc. 1852. Ep. 15 mai 1797, Louise
Pierrette, f. d'Etienne Dufour et de Marie^-Elis*^
beth De la Feuille, f 28 août 1855, tante du géné-
ral Dufour.
1. Marie-Elisabeth, n. 25 juil. 1797, f s. a. 7 juin ~\
1846 ; sa bienfaisance l'avait fait surnommer la
sœur grise.
2 . Jeanne-Peggy, n. 22 déc. 1800, f 8 avril 1885.
3. Laure-Marie-Jaqueline, f s. a., 6 sept. 1806.
4. Louis- Philippe, qui suit.
XI. Louis-Philippe Fazy, n. à Genève 3 déc. 1808, f
9 juil. 1867. Professeur de langue et littérature 1
françaises à Berne, instigateur, organisateur et 4
premier principal de l'Ecole secondaire des jeunes
filles à Genève, il y fut chargé du même enseigne-
ment ; auteur de divers ouvrages sur ce sujet et ,;
notamment d'un Cours d'histoire de la poésie f ravir ''
çaise. Ep. 12 av. 1841, Hélène, f. de Georges \
Meyer esq., membre de l'administration de la ban- ;
que d'Angleterre, consul intérimaire d'Angleterre ;
à Varsovie, et d'Elisabeth Tisoun, n. 1811, f 11 <
mars 1875.
1 . Georges-Philippe-Ifettn, n. àBerne, 31 janv. 1842,
filleul de son cousin le général Dufour ; historien
FAZY 209
et archéologue, archiviste d'état 1864, plus tard
Directeur des Archives, vice-consul de l'Uruguay
1869, consul du Pérou 1877 ; du Conseil municipal
de la ville de Genève 1870, D. G C. 1868-76,
1878-80, 1886 à ce jour, vice-président de ce
corps 1878 ; Conseiller d'Etat 1870-75 et de 1897
à ce jour, le présida en 1901, 1903, 1905 et 1907 ;
député au Conseil National 1896-99 et de 1902 à
ce jour ; Officier d'académie, Chevalier de la Légion
d'honneur; auteur d'ouvrages très appréciés sur
l'histoire de Genève.
Geor^es-Louis-Gabriel, n. à Berne 2 juil. 1846 ;
Dr en droit, avocat, juge suppléant à la justice de
paix, substitut du Procureur Général 1873-76,
juge suppléant au Tribunal civil 1880-84, au Tri-
bunal de lre instance de 1897 à ce jour ; D. G. C.
1872-76, 1878-80 et dès 1899 à ce jour, vice-
président (1874), président (1907) de ce corps;
du Conseil Administratif de la ville de Genève 1898,
major d'infanterie, consul de Roumanie à Genève.
Ep. 19 fév. 1883, Marie, f. de Michel Margari-
tesco, ancien trésorier général et sénateur du
Royaume de Roumanie et de Catherine Greceano,
de la famille des grands boyards de Greci, dont il
eut : Jean-Philippe- Antoine - 6rasfora-Michel-Cons-
tantin, n. 21 janv. 1886, f 1er fév. 1891.
Edouard, qui suit.
14
210 fazf
VII. Edouard Fazy, n. à Genève 1848, établi à Flore**^
comte romain. Ep. 12 av. 1877, 1° Julielr^
Marie-Charlotte-Philippine, f. du comte Char/a^ ^
Esprit- François Charpentier du Bayet etdeMari^^
Antoinette-Eugénie d'Hennin, petite-fille du géné^>
rai Charpentier du Bayet, comte de l'Empire, et
arrière petite-fille du général Aubert du Bayet, pré*
sident de l'assemblée législative et ambassadeur
Constantinople; f à Berne 27 août 1886; 2°
Eensington (Angleterre) 24 nov. 1891, Hélène
Bradley, veuve Cullington, div. 1898.
Il eut de la première :
1 . Hélène- Juiiette-Fridheiina, n. à Genève 27 mars
1881, ép. 1903 le vicomte Jean deThy.
2. René-Hubert- Marie-Esprit-Christian, n. à Berne
19 août 1886.
XL Louis-Charles Fazy (f. de Jean-Salomon et de Marie
Trembley), n. 22 oct 1735, du CC 1775-1791,
procureur de l'hôpital 1778, juge au Tribunal pro-<
visoire en dernier ressort pour les recours en ma-
tières civiles et criminelles 1793. Il avait fondé une '
fabrique d'indiennes à Lyon où il posséda aussi une
blanchisserie de toiles, il avait des comptoirs à
Bordeaux, Marseille et Montpellier, ces établisse-
ments furent séquestrés en 1793 ; f 12 nov. 1804
dans sa campagne de Malagnou, actuellement cam-
pagne Krieg. Ep. 2 oct. JL 768, Charlotte-Marie, f.
FAZT 211
de David Cazenove et de Charlotte-Marie Faure ;
2° 12 mai 1776. Alexandrine-Andrienne, f. de
Marc-Conrad Dunant et d Hélène Art og, f 1818.
D eut de la première :
1 . Marie-Charlotte, n. 17 juil. 1769, 7 l$37, fem.
10 juin 1789 de Jacques Martin, f mai 1842.
2 . Jean-Salomon, n. 29 juin 1771, blessé au siège de
Lyon 1793, émigra en Amérique en 1794 avec
ses cousins Cazenove et chercha avec Albert Gai-
latin à créer une société d'émigration pour les
Genevois ; s'établit plus tard à Thessalonique où il
mourut en 1815 s. p., d'Elisa Becker, de Franc-
fort-sur-le-Mein, remariée à Jacques Lasserre, et
f 1868.
Ht de la seconde :
3 . Alexandre-Charles, n. 24 août 1777, f à Londres,
s. a.
4. Marc-Antoine, n. 28 mars 1778, f 12 déc. 1856.
D'abord établi en Angleterre, il fonda avec M. de
Stoutz, après son retour à Genève, la filature de
Carouge (1807) et avec Jean-Samuel Fazy, la
fabrique d'indiennes d'Annecy, mais dut à la Res-
tauration abandonner ces entreprises basées sur
le système prohibitif français. Il s'occupa dès lors
de politique et d'agriculture, devint un des mem-
bres les plus considérables de l'opposition et chef
du parti libéral depuis 1842. D. C. R. 1814-
1839, des constituantes de 1841 et 46, président
212 FAZY
de cette dernière, D. 6. 0. 1842-56, du Conseil
municipal et du Conseil administratif de la ville de
Genève (1845), qu'il présida en 1846, du Consis-
toire 1842, président du Tribunal de Commerce,
1831-37, juge au Tribunal de Recours 18*3, pré-
sident de la société économique 1843-45 ; mem-
bre de plusieurs sociétés scientifiques et philan
thropiques, auteur d'un grand nombre d'ouvrages
et d'articles de jurisprudence, d'économie politique
et d'agriculture, Dr en droit honoraire de l'Uni-'
versité de Berne. Ep. 1807, Marie-Anne, f.
d'Isaac Pasteur et de Madeleine Bertrand, n. 20
juin 1787, f 26 sept. 1864, dont il eut une fille
unique, Mathilde, fem. nov. 1833 de Frédéric de
Seigneux, etf 23 oct. 1842.
5. Anne-Àimée-Alexandrine, n. 11 mai 1784, f 31
oct. 1862, fem. de Philippe -Jacques Krieg, de
Strasbourg, R. B. G. 1814, f 3 août 1824.
IX. Jean-Salomon Fazy (f. de Jean-Salomon et de Marie
Trembiey), n. 19 janv. 1737, f 2 juin 1794. Ep.
20 juin 1762, Jaqueline-Françoise, f. de Jacob
Favre, qualifié gentilhomme du pays de Gex et de
Catherine Déclé (contrat Fornet du 10 juin).
1 . Jean- Jacob, n. 14 av. 1763, ancien du Consistoire
181 1, D. C. R. 1814, juge au Tribunal de recours
1817, f s. p. 24 nov. 1842. Ep. 6 av. 1795,
fazy 213
Anne-Louise, f. de Jean-Etienne Colladon et de
Susanne Béné.
2 . Susanne, n. 8 fév. 1765, f 7 nov. 1806 ; ép. 6 juil.
1788, Spe Gabriel Binet, notaire, f 1835.
3 . Abraham-Jacob, qui suit.
4 . Marie- Jeanne- Antoinette, n. 2 1 mai 1773, f 1840,
ép (cont. Boin, 7 prairial an VIII) Jacques-Augustin
Guillaumin, commandant du génie à Metz en 1809,
puis général, f. de Jacques, de Talent (Eure-et-
Loire).
No. Abraham- Jacob Fazy, n. 28 août 1768, proprié-
taire à Saconnex, puis à Mategnîn, juge sup-
pléant au Tribunal de commerce 1811, D. C. R.
1814, Conseiller d'Etat 1818-1835, juge à la Cour
suprême 1830, du Tribunal de recours 1834,
f 17 av. 1842. Ep. 22 mai 1796, Jeanne-Susanne,
f. de Sp. Michel Vautier, ministre et dAnne
Grenus.
1 . Auguste-Michel-Salomon, n. 30 juin 1797, f b. a.
2. Jaqueline-Françoise, n. 21 sept. 1799.
3 . Jean- Antoine, n. 26 juin 1800, maire de Meyrin,
1833-42, D. C. R. 1833, de la constituante de
1842, D. G. C. 1842, Conseiller d'Etat 1842-46,
président de l'exercice de lArc 1844, délégué en
1843 avec le colonel Dufour et M. Macaire, à la
conférence sur l'élévation des eaux du lac. Sa car-
rière politique s'étant terminée à la Révolution de
1846, il se voua dès lors à l'agronomie et écrivit
214 FAZY
sur ce sujet divers opuscules estimés. Fondateur
de la Compagnie des carrières de plâtre d'Armoy,
cofondateur de la compagnie du Sétif, proprié-
taire à Mategnin, aux Pàquis, à Châtelaine, f 10
mars 1855. Ep. 26 nov. 1842, Anne-Cécile, f. de
Louis-Barthélémy Alléon et de Zélie Verdet, f 5
août 1 886 à Morges et dont il n'eut qu'un fils, f s. a.
4. Jacques- Auguste, qui suit.
XL Jacques-Auguste Fazy, n.20 juil. 1802, f à Yverdon, ;
12 av. 1869. Avocat 1824, juge-instructeur 1829;!
auditeur 1830, juge assesseur au Tribunal civil
1832, juge au Tribunal civil et correctionnel 1835-
41 et 47, le présida en 1848, Juge de Paix 1841-
45, juge à la Cour de Justice 1857 ; D. C. R.
1832-41, D. G. C. 1847-62, vice-président de ce
corps 1858; directeur de la Caisse Hypothécaire
1848-1851 ; propriétaire à Satigny, aux Clées
(Vaud), à Plainpalais, à Genève, aux Pâquis. Ep.
3 déc. 1835, Eugénie, f. de Denis-Anne-Marcel \
Lepage d'Arbigny et de Caroline-Renée Turret-
tini,f 18nov. 1883.
1. Jacques- Gustave, n. 10 nov. 1836, capitaine à
l'Etat major fédéral 1862; f à Saratoff, Russie,
24 av. 1896; ép. 4 mars 1861, Catherine, f. de ;
Nicolas de Tscheluskine, maréchal de la noblesse
de Saratow et d'Alexandrine de Sabouroff.
2. Antoinette-Elvire, n. 9 mai 1838, f 4 nov. 1890;
fem. sept. 1859 de Jean Delisle de Lausanne.
ï
; FAZY 215
3 . William, qui suit.
XII. William Fazy, n. 23 déc. 1841, ingénieur, directeur
des manufactures de Fœcy 1868-73, inspecteur
du Crédit Lyoqnais, puis directeur de la succur-
sale de Besançon 1879-86, inspecteur général de
la Banque fédérale à Berne, 1886-1891. Ep.
4 mai 1869, Adèle^Marie-Louise, f. d' Alfred Morel-
Fatio et d'Adèle Monnet.
1 . Edmond-William-Edouard, n. à Fœcy, 24 mars
1870, rédacteur au journal Le Temps puis à la
République Française.
2. ito&erô-Clément-Théophile, n. à Fœcy, 29 juin
1872, D* en droit, avocat, substitut du Procureur
Générai 1897-1900, juge au Tribunal de lre ins-
tance 1900, le préside 1906 ; capitaine à l'état
major général. Ep. 1° 17 fév. 1899, Nathalie-
Adèle, f. de Jean-Louis Prévost et de Marie
Mallet, div. 1904; 2° 13 av. 1907, Alice, f. de
Bernard Bloch et d'Henriette Bollag.
3 . Maximilien-Emile- Antoine, n. à Besançon 30 août
1883.
IX. Marc-Conrad Fazy (f. de Jean-Salomon et de Marie
Trembley), n. 9 janv. 1740, fonda à Moscou une
fabrique d'horlogerie et de bijouterie avec la com-
mandite de Catherine IL Ep. 1° Marie-Susanne
Casai, de Hambourg ; 2° 10 mai 1786, Eléonore
Schlauch de Manteuffel. Il eut de la première :
216 FAZY
1 . Jeanne-Marie-Susanne, n. à Moscou 29 mai 1768,
f à Rassin 7 janv. 1851, fem. de Jean-Samuel, t
de Jean-Louis Fazy et d'Antoinette Joannin.
2. Charles-Louis, n. à Moscou 1770, officier de hus-
sards dans l'armée de Moreau, suivit le général
Decaen à l'île Bourbon, f à Batavia 181 1 .
3. Théodore- Michel, n. 1773, établi à Paris, puisa.
Saint-Pétersbourg comme joailler de la Couronne;^
marié à Paris en déc. 1822, f à Odessa 1842,]
laissant une fille mariée à M. Bourdeille. .j
4. Edme-Jean-Louis-Philippe, n. à Moscou 3 juin
1776, secrétaire de l'amiral Paul Jones, percep-
teur en Russie 1791-1811, contrôleur des dota-
tions impériales en Westphalie sous Jérôme Bona-
parte (1812), décoré de l'Ordre du Lys 1814,.
traducteur de l'histoire de Russie de Karamsine, *
collaborateur de Buloz à la Berne des deux ;
Mondes, f à Russin 19 avril 1855, s. p.
Et de la seconde : 1
j
5. François-Xavier, n. 6 août 1787 à Saint-Péters- :
bourg, général dans l'armée Russe, souche d'une
branche établie en Russie et propriétaire d'un
majorât en Pologne.
6. Charlotte, confirmée à Saint-Pétersbourg 23 mars
1795.
7. Françoise-Sophie, n. à Saint-Pétersbourg, 11
sept., f 9 oct. 1788.
8. Basile, n. à Paris 1813, retourné en Russie.
GAY, GUAIYS, GUBX 217
GAY, GUAIYS, GUEX, etc.
[en latin Oaii)
- Cette famille très ancienne à Genève ne doit pas être
ttifondae avec la suivante, qui venue de Mies au pays de
**ud7 apparut peu après que celle-ci se fut éteinte.
' Armes : Fascé d'or et d'azur de six pièces au chef de
Mules chargé d'un lion issant d'or (Chiesa).
278, Etienne Gay et Dognette sa femme, f. de Jean
Burdet et de Bollonne Ruffi.
283, Messire Girod Gay, curé d'Arbusigny, probable-
ment le même que Girod Gay, curé de Saint-Ger-
vais 1289-91, arbitre pour les citoyens de Genève
:• ' 1293.
ËB90, Etienne Gay, boucher, est au nombre des citoyens
qui traitent avec Tévêque au sujet du transfert dans
la ville haute du marché, — en 1306 il prête hom-
mage lige au comte de Savoie avec plusieurs autres
et en 1309 il figure au compromis intervenu entre
l'évêque et les citoyens pour soumettre leurs dif-
férends à un arbitrage.
L325, Girod Gay, clerc, procureur de la communauté au
chœur de Saint-Pierre de Genève ; son anniversaire
est payé en 1357 par Mermette, f. d'Agnès de
Bourdigny; peut-être le même que Girod cité plus
haut.
L Jean Gay, aussi nommé Guaymasson et Guays, C. G.
218 GAY, GUÀIYS, GUEX
1315, 28, 31, possesseur de nombreux immeubles \
dans la ville et ailleurs. Ep. Jeannette , sœur {
de Godefroy , propriétaire par indivis avec i
Mermet de Saint-Germain et Leone sa femme, f
Elle reconnut pour ses enfants à Peicy, Peney, i
Feuillasse, Genthod, etc., etc. . ^
1. Ànsermet assista au Conseil Général en 1364; \
vivait encore en 1395 ; ép dont il eut Isa-
belle, f s. p. 1415, veuve de maître Colin Fournier.
dit Lathom, et Jeanne, fem. de Nicolas Gentil, de:
Veigy, B. G.
2 . Jean qui suit, assista également au Conseil Général
en 1364.
3. Perret 1344,45.
4. Nicolet 1344, 45.
IL No. Jean Gay, damoiseau, sous la tutelle de sa mère
1344, adjoint aux syndics 1378, syndic 1379, 1402,
conseiller 1380, 83, 85, 86, 94. Le nom de sa
femme n'est pas connu, il fut père de :
1. No. Jean Gay, conseiller 1404, lieutenant du
vidomne soit châtelain de Genève 1409, conseiller
1410, 18, 23, syndic 1415, 16, 22; amodiataire 1
du revenu des halles 1415 ; f avant 1451. Il avait }
épousé Girardine, f. de Messire Rodolphe Gavit, 3
dont il n'eut pas d'enfants puisqu'il testa en 1426 1
en faveur de son neveu François d'Orlier. )
2 . No. Rolet Gay, syndic 1407, conseiller 1404, 1409; ;î
ép. (contrat 4 août 1405) Isabelle, ffeu No. Richard
•j
GAY, ENSUITE GUAICT 219
de Livron et d'une fille de messire Henri de Ros-
sillon, chevalier.
3 femme de No Pierre d'Orlier dont elle eut
François, héritier de son oncle Jean Gay.
GAY, ensuite GUAICT (de Mies)
On ne s'explique pas pourquoi ce nom qui jusqu'alors
avait invariablement été orthographié Gay se transforma
en Guaict dans la seconde moitié du XVIe siècle, ce qui l'a
souvent fait confondre avec la famille Guat (v. Galiffe,
Notices gen. T. J, p. 164).
Armes : Le cachet du syndic Pierre Gay, f 1607, por-
tait une cordelière formant un nœud à 2 boucles et entre
les deux extrémités de laquelle se trouve un trèfle. — Son
fils Pierre également syndic portait les mêmes armes et
aussi : d'argent à une fasce de gueules, surmontée d'un geai
de sable et accompagnée en pointe de trois trèfles de si-
nople. On trouve aussi : au chef chargé de trois étoiles
rangées en fasce au geai brochant. Cimier : Un geai posé.
I. Pierre Gay, de Mies au mandement de Coppet, men-
tionné comme B. G. au Conseil général de 1446,
vivait encore en 1471, fut père de :
II. Jacques Gay, de Mies, B. G. reconnut en 1506 et
1509 au chapitre, aux chevaliers du Temple, à No.
François de Menthon Sgr de Sivry, et à sa femme
Philiberte de Navi . Il fut père de :
1 . Pierre, qui suit.
2. Jean Philibert, cité en 1497.
GAY, ENSUITE GUAICT
3 . Balthazarde dite Baptizarde, fem. de No. Girardin
de la Rive, syndic, avec qui elle vivait encore en
1524.
4 . Françoise, fem. de No. Jean Gringalet, châtelain
de Mornex.
5. No. Jacques Gay, retiré à Peney en 1535.
6. Révérend Jean Gay, 1518.
7 . Peut-être encore une fille mariée à No Bor-
nand, de Céligny.
III. No. Pierre Gay, possesseur héréditaire de Poffice de
« mesureur » du blé et du sel, qu'il afferma pour
5 florins, en 1515 et pour lequel il demanda une
indemnité en 1530; syndic substitué 1519; tré-
sorier de la ville et de Tévêque 1520; f avant
1547. Ep. Claudine, f. de No. Jean de Pesmes "j|
C. G. et de Péronnette de la Fontaine-de Rouge-
mont, tutrice de ses enfants mineurs en 1547.
1 . Jean-Philibert, demeurant à Mies en 1555, accusé •;
en 1550 d'avoir dit que les artichauts étaient j
« hommes de bien et bons genevois ». Ep. (cont. 10 '\
juin 1540) Mye, f. de No. Jean Philippe, syndic, ■
dont il eut Balthazarde et Françoise.
2 . Antoine l'aîné, qui suit.
3 . Antoine, le cadet.
4 . Claude, ép. 1557, Andréa, veuve de Jean du Biez :
5 . Pierre l'aîné, qui suivra.
6 . Pierre le jeune, qui suivra.
7. Michel.
r
■ GAY, ENSUITE GUAICT 221
I 8. Jeanne, fem. de No. et Egr Louis de Choudens,
[ Sgr d' Aire-la- Ville, vivait veuve en 1585.
r 9. Girardine, fem. de Bertrand ou Bertaud Page,
de Lncinge, vivait veuve en 1608.
10. Louise eut en dot des parts de la Seigneurie de
Confignon à Corsier, Veigy, Anières et autres lieux,
testa 19janv. 1604, [Olivier Dagoneau,not.],f s. e.
3 mai 1608 à 80 ans. Fem. en secondes noces
d'Egrège Jacques Guigonnat, le nom de son pre-
mier mari n'a pas été retrouvé.
11. Péronnette, fem. 1° de No. Clément de BifFort;
2° de No. Jacob du Molard.
IV. Antoine Gay, l'aîné, du CC 1533, vivait encore en
1558 ; ép. Jeanne Blécheret, veuve de No. Fran-
çois Favre dit Colavin.
1. François, ép. (contrat du 24 av. 1580, DeDomo,
not.) Jaquema, f. de Pierre d'Acier.
2 . Jacques, qui suit.
V. Egrège- Jacques Gay, vivait en 1587, ép. Pernette
Grillon, père de :
VI. Jean-François Gay, père de :
VII. Nicolas, vivait en 1651 ; ép. Jeanne du Bosson, dont
il eut :
VIII. Etienne Gay, père de :
IX. Abraham Gay, demanda le 18 av. 1768 à être réin-
tégré dans sa bourgeoisie.
1
222 GAY, EN8UITE GUAICT
IV. Pierre Gay l'aîné (f . de Pierre et de Claudine de Pe&-
mes), ép. Philiberte diteHumberte, f. de No. Louis
de Cholex, cosseigneur de Choie x.
1 . Samuel Ghtaict, demeurant à Gex, eut de sa femme
Madeleine Chicand : a)Pernette, fem. 14 nov. 1618,
de Jean Robin B. G. (cont. du 14 déc, Dunant,
not.), elle eut 2150 florins de dot dont 750 repré-
sentés par des vignes provenant de sa mère;
b) Françoise, fem. de Claude Philippin, C. Gv
(contrat Ph. Babel, not., 1200 florins de droits
matrimoniaux) ; c) Mye, fem. de Sp. David Testaz,
dTvonand, au baillage de Grandson (cont. Jovenon, 3
19 juil. 1621, 1600 florins de dot). 1
2. Nicolarde, fem. de Jean Aubertinaz. I
3. Jacques, qui suit.
4. Jean.
V. Jacques Grmict, ép. (cont. 29 mars 1580, De Domo,
not.), Marie, f. de No. Jean Blécheret et de Louise
Mestral, dont il eut :
VI. Pierre Guaict,ép. 1619, Elisabeth, f. deNo. Pierre '■■
de Saint-André et d'Anne Mallet.
IV. No. Pierre Guaict, le jeune (f. de Pierre et de Claudine
de Pesmes), modifia le premier l'orthographe du
nom, du CC. 1555 ; conseiller 1563 ; syndic 1565,
69, 75, 79, 83, 87; lieutenant 1567, 71, 81, 88,
trésorier 1572-74 ; testa 21 oct. 1607 ; f la même
r
I GAY, ENSUITE GUAICT 223
F année. Ep. 1° Guigonne 2° 29 août 1563,
Etienna, f. de No. Odet Chenelat, châtelain de
Jussy et de Nicolarde Lect. Il eut de la première :
1 . Jeanne, f de peste 10 oct. 1615, fem. de Jacques
Testu.
Et de la seconde :
2 . Pierre, qui suit.
3. Rebecca, f 3 fév. 1634 à 75 ans, fem. 1589, de
No. Jean Gringalet.
4. Etienna, f 28 déc. 1647 à 74 ans, fem. de Jean
Bogueret, hospitalier.
5. Jean, vivait en 1608, déshérité pour avoir changé
de religion.
Et plusieurs autres enfants f b. a ou s. a.
\ No. Pierre Guaict, n. 1563, du CC. 1609, auditeur
1613; conseiller 1616; secrétaire d'état 1618 à
1624 et 1626 à 28 ; syndic 1625, 29, 33 ; premier
syndic 1637, 41, 45 ; lieutenant 1631,35, 39,44;
f âgé de 62 ans 30 août 1645, ayant testé le 19
(Jovenon, not.). Ep. 17 av. 1608, Susanne, f. de
Sp. Jean Pinault, ministre et d'Odette de Saint-
Aubyn (cont. 3 juin 1608, Dupuis, not., 10,770
florins de dot).
1. David, n. 21 nov. 1610.
2. Judith, n. 1612, fem. 1632, de Guillaume Fran-
conis (cont. Jovenon du 26 fév. 1646, suivant con-
vention du 28 av. 1632 : dot 500 livres de 10 flo-
rins).
224 GÀY, ENSUITE GDAICT
3. No. Pierre, n. 2 mai 1615, du CC 1642, père de
Madeleine, fem. 1677, d'Abraham Cheuaud, mi-
nistre.
4. Pierre, f à trois ans, 17 mars 1620.
5. No. Gédéon, n. 1623, du CC 1652 ; f 1686; ép.
30 déc. 1664, Judith, f. de Joseph Stoeretde
Marie Le Clerc, f s. e. H se remaria, le nom de
sa seconde femme n'est pas connu, mais il en eut
Gabrielle, fem. 9 sept. 1699, de Louis de Mêlais,
C. G.
6. Pernette, fem. de Jonas Martin C. G. (cont. 25
fév. 1646; dot: 500 livres de 10 florins plus 100
livres montant d'un legs de son père).
5 . Madeleine reçut 600 livres en legs de son père,
plus 2000 florins de sortie.
1508, Mermet, Pierre et Claude, ffeu Jean Gay, recon-
naissent au chapitre pour les biens de feu Jean ffeu
Perret Gay et de Jean flfeu Janus Gay, dit de:
Léaval, de Mies.
Humbert Guaict, B. G., marchand de chandelles,
f 22 janv. 1620, âgé de 76 ans, son fils Pierre
C. G. ép. Sara, f. de Jaques Decombes et de Sarah
Putot (cont. de Monthoux, du 24 juil. 1604, dot
1,600 florins soit 200 livres de 8 florins).
GAY 225
GAY (familles diverses)
Nous transcrivons ici quelques notes sur des person-
\ nages de même nom qui n'ont pu être rattachés aux
: familles qui précèdent ou appartiennent indiscutablement
;■ à d'autres.
; 1357, Jean ffeu Perrier Gay, de Forons, reconnaît au cha-
pitre, rière la Comté, pour lui, Rolet, Jaquet, Béa-
[ trix et François ses frères et sœurs mineurs, dont
E il est tuteur. (Forons est probablement Forens-en-
Michaille, département de l'Ain).
1357, 26 mai, Jacquet Gay, bourgeois d'Hermance.
■ 1358, 21 mai, Jean Guay, de l'Olme, paroisse deLoysin.
r 1437, Nicolette, ffeu Jean Bombarron, fem. de Mermet
Gay.
1449, Pierre Gay, notaire juré de l'Officialité.
1476, Les hoirs d'Ansermet Gay, assavoir : Jean de Gex,
tondeur.
Gay, de Mornex. 1474, Jean et Jacques, ffeu de Rolet; —
Nycod, f. de Jean, boursier, R. B.G. lOdéc. 1493.
Michel, f. de Jacob, mercier, R. B. G. 18 mai 1498.
Guect, de Marlens, près Faverge (Hte-Savoie), Georges,
meunier, R. B. G. 20 octobre 1509, Simon, meu-
nier, R. B. G. 21 octobre 1521, tous deux fils de
Kolet; le second épousa Claudia, ffeu Antoine
Châtelain; 1518, André Guact et Catherine sa
femme.
15
226 GENOD, GINOD, ANCIENNEMENT JOHANNOD
Le registre des bourgeois contient en outre les.
réceptions suivantes :
1462, 14 sept. Jean Gay, de Bonneville, escoffier.
1464, 17 janv. , Manset Gay, pelletier.
1521, 8 oct., Jean, ffeu Amédée Gay, escoffier, de Saint-
Germain-en-Semine (Haute-Savoie).
1 52 1 , 6 déc, Louis Gay, f. d'Etienne, tailleur, de Villiers-
de-Boveret (Villy, en Chablais).
1522, 7 mars, Jean Gay, f. d'André, de Monthoux,
pâtissier.
1791, 27 juin, David Gay, natif de la 3me génération
avec Jean-Louis, son fils mineur.
GENOD, GINOD anciennement JOHANNOD
Cette famille venue de Thouz au diocèse de Lyon s'éta-
blit sur un très bon pied dès son arrivée à Genève. Elle
était richement possessionnée en immeubles. Bien que leur
premier auteur genevois ne soit connu que sous le nom
de Johannod les premières générations étaient appelées
aussi indistinctement Genod et Ginod forme qui finit par i
prévaloir.
Armes: D'après un cachet original de 1542: de... à la
patte de lion mouvant du flanc senestre et tenant dans les
griffes un cœur enflammé. Un cachet de 1626 porte :
d'azur à la fasce d'argent chargée de 2 chevrons entre-
lacés de gueules, l'un droit, l'autre renversé, accostés de
GENOD, GINOD, ANCIENNEMENT JOHANNOD 227
deux étoiles de même, la fasce accompagnée de 3 roses
d'argent.
I. Pierre Johannod de Thou au diocèse de Lyon reçu B.
6. en 1419, fut père de :
1 . Np. Jean Johannod Faîne, fondateur de la chapelle
de Saint-Laurent à Saint-Gervais avec son frère
Jean le cadet et les fils de son frère Pierre 1447 ;
conseiller 1446. 57, syndic 1449 ; testa 16 fév.
1450. Ep. Jeannette, f. de Claude Tissot.
2 . Pierre qui suit.
3 . Jean le cadet dit Janin, qui suivra.
4. Nicolet Ginod, père de Françoise, fem. de Janin
Bellot.
5. Vullierme Genod, f avant 1450, père de Jean
1450, Pierre 1450, Henri 1450; Claudine, fem.
de Jacques de Becio; Jeannette, fem. de Jac-
ques Rigaud; Benoîte, fem. de Henri Rastel.
6 . Etiennette, fem .de Pinget.
7 fem. de Ravonel.
IL No. Pierre Giuod, 1430. 36, f avant le 22 av. 1447;
père de :
1 . Jean qui suit.
2 . Louis qui suivra.
ILE. No. Jean Ginod le jeune, 1447. 1457, cofondateur
de la chapelle de Saint-Laurent. Ep. Henriette
veuve et tutrice de ses enfants en 1485.
1. Henri, 1485. 1504. 1532.
2 . Humbert, 1504, f avant 1532 s. p.
228 GENOD, GIXOD, ANCIENNEMENT JOHANNOD
3 . Jean qui suit.
IV. No. Jean Genod, 1504. 1532 ; père de :
1. No. Georges Genod, maître des halles 1501, du
L. 1512, f avant 1540; ép. 1) Péronette f avant
1525 légant à son mari des biens provenant de
Pierre Dolens. 2) Amédéa dite Mye f. d'Egr.
Prévost et de Jeannette Vuerle, veuve de No. Jean
de Ghapeaurouge.
2. Nicolas 1508.
3. Léonard 1508.
III. No. Louis Genod, l'aîné, (f. de Pierre), cofondateur
de la chapelle de Saint-Laurent 1447, conseiller
1466, légataire en 1482 de No. Antoine de
Tingeron ; père de :
1 . Mathieu qui suit.
2 . Jacques, testa 29 sept. 1502, s. e.
3 . Jean, du CC 1537, père de Claudine et de Benoîte
fem. 1514 d'Egr. Michel Vondesi.
4 . Vénérable Claude Ginod, recteur de la chapelle de
Saint-Laurent 1499, 1502.
5 . Antonia, fem. de Hugues de PAtre.
6. Augustine, fera, de Jacques Berthet.
IV. No. Mathieu Genod 1486, 1502; ép. Antonia f. de
No. Henri Pinard.
1 . No. Benoit Johannod, du L 1510, conseiller 1510,
11 à 14, 19, 27 à 31, syndic 1529, recteur de
r
i'
GENOD, GINOD, ANCIENNEMENT JOHANNOD 229
l'hôpital des pestiférés 1510-12, de l'hôpital des
Pauvres Honteux 1527-28, f 1531.
2 . Messire Thomas Genod prêtre, devenu protestant
il fut élu procureur général en 1540 et 41, du CC
en 1544, f 13 déc. 1546. Ep. Blaisinef. de No.
Dominique Waremberg et de Pernette Fabri, re-
ligieuse du couvent de Saint-Claire en 1 536, ne
suivit pas cette communauté lorsqu'elle se retira
à Annecy. Son mari la traitait fort mal, il la fit
emprisonner pour adultère et lui offrit de la re-
prendre si elle voulait accuser de ce crime un
homme qu'il haïssait. Ils avaient eu un fils vivant
encore à la mort de son père.
3 . Christine.
4- Louise 1512.
5 . Michée, fem. de No. Pierre Muthiod, conseiller.
6. Pernette, testa 18 av. 1555, fem. d'Egr. Barthé-
lemi Messier, conseiller.
7 . Rolette, fem. de Pierre Châtel.
8. Jeanton,CC 1541, contrôleur 1543, auditeur 1558,
L X 1570, f 1572; zélé calviniste, il avait servi
d'espion en 1555 et déposa la même année contre
Philibert Berthelier, le fils du martyr, puis fut
finalement incarcéré en 1563 pour suspicion de
complicité de trahison.
II. No. Jean Genod le cadet (f. de Pierre) dit Janin Ginod
230 GENOD, G1NOD, ANCIENNEMENT JOHANNOD
1436. 1447 ; ép. Mermette, ffeu Mermet Morel
et de Françoise de Forens, vivant en 1450.
1 . Louis qui sait.
2. No. Albert dit Aubert Ginod, testa le 17 fév.
1485. Ep. Jeannette, No. Jaques de Saint-Michel,
syndic, f s. e.
III. No. Louis Ginod, le jeune, 1458. Ep. No. Claudine de *
Dortenc, remariée ensuite à No. Henry Emery dit
d'Espagny, testa le 14 avril 1498. Il en eut:
IV. No. Benoît Johannod ou Ginod, héritier de sa mère,
de son oncle Aubert et de son grand-oncle Louis :
Morel, sous la tutelle de No. Boniface de Saint- ■-
Michel et d'Henry d'Espagny 1485, testa 1502
(Picardet, notaire), mais ne mourut qu'en 1531.
Son hoirie étant disputée entre plusieurs préten-
dants, le Conseil s'en empara à titre de prêt pour
les besoins de la ville. Ep. Catherine, f. de No.
Boniface de Saint-Michel, seigr d'Avully, conseil-
ler; testa 21 septembre 1507 s. e.
Guillelme f. de Pierre Gynod de Thouz, reçu B G le 11
janvier 1513 est probablement de la même famille.
Le testament de Perret Johannod parle en 1415 du
tombeau de ses ancêtres dans le cimetière de Collex.
On trouve citée à plusieurs reprises dès 1420 une fa-
mille Johannod ou Genod de Vésenaz, par. de Vandœuvres.
Le Registre des bourgeois indique les réceptions sui-
vantes :
\
r
GONTERET 231
1510 Hugonin f. de Genêt Genod, de la chapelle Ram-
baud;
1547 Huchières Genod f. de Claude de Fontanaz Vivaz;
156 1 Thivent, f. de Pierre Genod, d'Alières, charpentier ;
1561 Claude Ginod, f. de Jean, de Lancy, charpentier;
1562 Claude Genod, f. de Simon, d'Alières, charpentier.
GONTERET
[ U Inventaire du trésor des chartes de Ghambéry (publié
■ par Max Bruchet, 1900) mentionne un Jean Gonteret,
d'Aoste, procureur du Comte de Savoie en 1385. Il est
possible que la famille qui nous occupe et dont l'origine
; est inconnue soit venue du même endroit.
\ I. Egrège Girard Gonteret, notaire 1371. 77, chargé en
1376 d'une levée de contributions pour les forti-
fications de la ville. Il fut père de :
1. Egrège Renaud Gonteret, C. G., député par la
ville à Bonne ville avec Jean Vigniet, d'Hermance,
pour y consulter sur un procès de Pierre Gaillard,
damoiseau, et donner à dîner au juge du Faucigny.
Le tout coûta 18 sols. Il vivait encore en 1431.
Ep. Catherine dite Basine, sœur et cohéritière de
messire Eustache Cerisier dit de Seyssel, officiai et
syndic de Genève, dont il eut Ayma, fem. de Jean
Lossier, veuve 1482, et Claudia, fem. d'Etienne
Bandières, B. G.
2 . Girard qui suit.
232 HORNGACHER
H. Girard Gonteret, C. G. 1403, f 1413; ép. Jeannette
dont il eut:
1 . Pierre Gonteret, sous la tutelle (1413) de raessire
Aymon de Salanches, jurisconsulte et syndic, qui
s'en fit décharger et la fit remettre à Renaud
Gonteret du consentement des No8 Etienne Pey-
rolier et François Chambrier, parents et amis.
2. Bertholette.
3. Jeannette, femme de Pierre Vulliod, B. G. 1431.
HORNGACHER
Ce nom avait été de bonne heure francisé à Genève en ,
Homeca et le fils du premier bourgeois adopta lui-même j
cette orthographe qui n'a disparu que de nos jours. Cette /
famille appartenait au patriciat d'Augsbourg et fut anoblie
en 1568 par l'empereur Maximilien. Reçue à la bour-
geoisie genevoise en 1668 elle a possédé la seigneurie de
Dardagny. La restitution, il y a une vingtaine d'années, .
de papiers restés en Italie depuis le commencement du
XIXe siècle et les communications de la Stadt-Archiv
d'Augsburg ont permis de compléter et de préciser ses
premières générations.
Armes: Parti, sable et or à la grue ou cigogne de l'un
dans l'autre, tenant dans son bec un serpent d'argent.
Cimier une grue ou cigogne essorante. Ces armes sont
mentionnées au diplôme de nobilitation de 1568 comme
1
F
HORNGACHER 233
étant déjà portées par la famille. Les Horngacher les ont
écartelées à Genève avec celles des Pellissari, des Vasse-
rot et des Beddevolle, lenrs principaux quartiers:
L Horngacher.
1 . Martin qui sait.
2 . Simon f 1572, ép. 29 av. 1569 Pietas Wildprecht
dont il n'eut qu'une fille, Regina.
H. Martin Horngacher n. 1526 f 4 août 1601. Ce fut
lui qui fut anobli avec son frère Simon par l'empe-
reur Maximilien en 1568, « en considération de
« leurs fidèles services, avec amélioration de leurs
« anciennes armes en bijoux. » Ép. 1° Sibylle
Schregl f 18 août 1571; 2° 16 av. 1572 Sabine
Manlich f 9 fév. 1576. 3° 9 janv. 1577 Anne
Marie Walther.
Il eut de la seconde :
1 . Martin qui suit.
2 . Simon dont la descendance subsisterait encore en
Allemagne, d'après une tradition conservée dans
la branche genevoise.
3 . Sabine.
in. Martin Horngacher ép. 1594 Lucie Feichtwegg
d'Augsbourg, dont il eut :
IV. Gabriel Horngacher, vint se fixer à Genève où il épou-
sa, 1 déc. 1633, Marthe, f. de Jean Reguillon
B G., dont il eut:
V. JeanrSimbert Horngacher, n. à Genève, b. 14 sept.
1634, reçu B. G., 25 août 1668 pour 50 écus, 1
234 HORKGACHER
seillot et 1 mousquet; ép. 6. nov. 1664 (contrat
de Harsu) Judith Joly f. de Jean et de Judith
François. Il en eut plusieurs enfants f b. a. ou
s. a. et
1 . Jacques qui suit.
2 . Susanne fem. d'Isaac Bardet.
VI. Jacques Horngacher, signait Horneca dès 1694, n.
20 oct. 1670; ép. 30 mars 1693 Marguerite, t
de No. Jean-Philippe de Pellissari et de Pernette
Vieux.
1 . Isaac-Théophile. n. 27 oct. 1694, f 29 juin 1699.
2. Jean- Jacques, n. nov. 1695, propriétaire du do-
maine de Plongeon, sur la rive gauche du lac,
f 21 fév. 1778 s. e. d'Antonia-Elisabeth Both,
qui se remaria à de Tournes. Ce Jean- Jacques
Horngacher était à la tête d'une maison de com-
merce à Amsterdam et son nom paraît souvent
dans la correspondance du grand Haller avec l'un
de ses fils qui était placé dans cette maison,
(voyez Etrennes nationales de Gaullieur, 1854).
3. Renée, n. 9 nov. 1697 f s. a. 14 fév. 1791.
4. Sara, n. 20 oct. f 29 nov. 1698.
5. Antoine, n. 9 sept. 1700, capitaine, aide -major
dans la garnison de Genève, passa de là, avec
l'autorisation du gouvernement et une entière
approbation de ses services, dans l'armée piémon-
taise (1742), puis dans celle des Provinces-Unies
des Pays-Bas ; f 28 déc. 1776.
F"
■ HORNGACHER 235
6. Ami, n. 20 juin 1702.
7. Marc-Christophe, n. 21 sept. 1703, négociant,
f s. a.
8 . Jean Philippe qui suit.
VII. Spect. Jean Philippe Hornhacher, dit Horneca, n.
29 juin 1707, ministre du Saint -Évangile. Élu
pasteur de Dardagny dès 1739, « en considération
de ses talents et de ses grandes qualités », puis en
ville 1753. On lui accorda sa démission en 1761,
en lui conservant la moitié de son traitement « eu
« égard à ses infirmités, à ses services et à son
« mérite en tout genre distingué et reconnu » (voy.
les Fragments biographiques et historiques du baron
Grenus, où il est cité plusieurs fois avec éloge)
f 3 déc. 1784. Ép. 12 janv. 1744, Marie-Rénée-
Catherine, f. de No. Jean Vasserot, B. G. Sei-
gneur de Dardagny, Châteauvieux, Confignon, etc.,
et de Renée Beddevole. Après la mort de ses
frères, cette dame porta la terre de Dardagny à la
famille de son mari. Celui-ci en eut :
VIII. No. Jacques- Antoine Horngacher, n. à Dardagny
15 juin 1751, f à Padoue 17 oct. 1824. Il se qua-
lifiait dans les actes officiels : chevalier, seigneur
de Dardagny, Châteauvieux et Confignon, deBruel,
des Sertines, des Baillets et autres lieux, cossei-
gneur de Russin, Marval et autres lieux. Son in-
vestiture qui eut lieu en ] 779 en mains du premier
syndic Gédéon Turrettini, avec toutes les anciennes
236 HORNGACHER
formes féodales usitées en pareil cas, fat, sauf
erreur, le dernier acte de ce genre de l'an-
cienne Seigneurie de Genève. Il fut du CC en,
1784, fit plusieurs voyages en Europe, séjour-:
na assez longtemps à la Cour de Suède où le roi
lui donna son portrait qui se trouve encore en'
possession d'un de ses arrière-petit-fils. Au mo-
ment de la Révolution il émigra sans plus donner
de ses nouvelles à sa famille et ce n'est que de nos,
jours que ses descendants ont pu percer le mystère
qui enveloppait sa destinée. Rompant avec des
antécédente auxquels jusque là il avait paru tenir
plus que personne, il avait suivi l'armée du Premier
Consul et fait la campagne d'Italie comme chef
d'escadrons avec le grade de colonel. D exerça
avec distinction divers commandements en Lom-
bardie, dans les Etats Vénitiens, le royaume de
Naples, remplit d'importantes fonctions au mi-
nistère de la guerre, puis se retira à Padoue où
il mourut dans une situation très modeste. Il avait
peut-être été créé baron de l'empire. Il avait rom-
pu toute relation avec sa famille qui ignora long-
temps son sort jusqu'au moment où le hasard le
mit à Mantoue en présence d'un genevois, M. Hu-
ber Ludovisi qui fut fort étonné de retrouver dans
le gouverneur de la place l'ancien seigneur de
Dardagny. La personne qu'il avait chargée de
remettre à sa famille ses papiers, argenterie et
:'}
HORKOACHER 237
bijoux mourut sans avoir exécuté ce mandat, mais
les papiers furent conservés par un de ses neveux,
entre les mains duquel M. Edouard Horngacher
les retrouva en 1888. Ils comprenaient entre
autres plusieurs travaux historiques sur la Suède
et le Danemark, un Abrégé des cames de la Ré-
volution de Venise et de sa chute en 1797 dont
J. A. Horngacher avait été témoin oculaire, des
ouvrages philosophiques. Ep. à Cologne suivant
contrat du 28 nov. 1769, Anne-Elisabeth-Marie
f. de Folkert Both et de Goswina-Marie Both,
|8mai 1776.
1 . Jeanne-Elisabeth, n. 14 juin 1770, f 19 nov. 1837,
fem. à Dardagny, 16 nov. 1788, de William- James
Archer, gentilhomme anglais.
2 . Jean-Philippe-Louis qui suit.
IX. Jean-Philippe-Louis Horngacher, n. 10 déc. 1771,
fit ses études à l'école militaire de Pfeffel, officier
au régiment suisse de Châteauvieux puis chef d'es-
cadron d ms le régiment de dragons de Schomberg,
chevalier du Mérite militaire, enfin lieutenant-
colonel dans les milices genevoises, f à Dardagny
17 juin 1818. Il était resté en possession du do-
maine de Dardagny que sa veuve et ses enfants
vendirent en 1833 à M. J. L. Fazy. Ep. 28 déc.
1808 Françoise -Adélaïde-Caroline Morier-Lafon-
238 HORNGACHER
taine f. de Jean-François et d'Elisabeth Crouch,
f 17 mai 1869 «.
1 . Charles- John qui suit.
2 . Anna- Andréa, n. 22 av. 1813 f s. a. 15 déc. 1876.
3. Louis-Ernest, n. 19 juin 1815, f àRolle 30 noV.
1901 s. a.
4. Maria, n. juil. 1817, f 3 av. 1826.
X. Chartes- John Horngacher, n. 16 mars 1811, capitaine'
dans les milices genevoises, f 29 déc. 1874 à Pré ;
de Vers près Rolle (Canton de Vaud). Ep. 3 mai ;
1845, Caroline- Anne- MathUde f. d'Edouard Odier
et de Caroline de Thellusson, f 26 mars 1887.
1 . Gabriel qui suit.
2. Gabriel-Maurice, n. 6 fév. 1847, ép. 12 av. 1883
Isabelle, f. de Jules Rochette et d'Antonie de Fér-
nex, dont il a Rodolphe-Gabriel-Fmwmd, n. 14
fév. 1884.
3 . Edouard suivra.
4. Berthe, n. 26 sept. 1852, fem. 6 juin 1881 de
Frédéric Samuel Cuénod, de Vevey.
XI. Gabriel Horngacher, n. 25 janv. 1846, f 10 mai 1890,
banquier; ép. 4 fév. 1875 Constance- Henriette-
Jeanne f. de Gustave Peyrot et de Susanne Chastel.
1 D'après M. le Comte P. A. du Chastel de la Howarderie, J. P.-L.
Horngacher aurait été marié une première fois à Nancy en 1791 avec
Marie-Françoise Pinsart, de Béthel en Champagne, dont il aurait eu a)
Charles-Philippe- Victor n. à Tournai 11 mars 1792 dont le sort est in-
connu; b) Jeanne-Sophie-Josèphe n. à Tournai 18 août 1793, fem. 1818
de Pierre-Joseph Allard, de Rumes près Tournay, f à Rumes 1822. Ce
mariage contracté devant un prêtre catholique par un mineur protes-
tant sans le consentement de ses parents resta inconnu de la famille.
HORNGACHER 239
1 . C&arZes-Gustave-Gabriel-Edouard qui suit.
2. Bené-Morns, n. 4 av. 1878.
f 3. Horace- François -Maximilien, n. 5 sept. 1882,
lieutenant d'infanterie.
XII. CîfcaWes-Gustave-Gabriel-Edmond Horngacher, n. 1
mars 1876, premier lieutenant d'artillerie, ép. 28
sept. 1903 Marie-Adèle f. d'Ulrich Forrer et
et d'Alice Mestrezat.
1 . IféaJnce-Susaune-Constance- Alice- Agnès , n. 16
oct. 1904.
XI. Edouard Horngacher (f. de Charles et de Mathilde
Odier) n. 29 déc. 1849, f à Milan 25 av. 1896 ;
ép. à Milan 23 fév. 1876, Julia f. d'Hermann Vogel
et de Mary Perret.
1. Eugène-Charles- Roger n. à Livourne, 12 mai 1877;
ép. 26 fév. 1901, Marguerite-Renée, f. de Camille
Favre et de Louise de Seigneux.
2. Eric, n. 4 mai 1879.
3. Jean- Louis -Philippe, n. 27 oct. 1880, premier
lieutenant d'infanterie.
4. Annai-Germaine, n. 29 mai 1882, fem. 31 juil.
1902 d'Henri Martin.
5. Edouard-(?^, n. 8 fév. 1884.
6. Hermann-Gabriel-Edouard, n. 14 juin 1886.
7. Cftsète-Mathilde, n. 11 sept. 1888.
240 DE JUTIGNINGE OU DE JUTININGE
De JUTIGNINGE ou de JUTININGE
Le grand et le petit Jutteninge, nommés anciennement
Jutigninge, sont deux hameaux de la commune deTaninges
en Faucigny, situés entre cette localité et Samoëns, à peu
de distance au nord de la grande route. Ils formaient un
fief de la famille de même nom qui y possédait un château,
probablement au lieu dit La Vieille Tour, près du Grand-
Jutteninge. On ignore à la suite de quelles circonstances
elle émigra dans la seconde moitié du XVe siècle à Bex^
où elle s'éteignit au commencement du XVIIe, laissant son
nom à un fief qui était possédé à la fin du XVIIIe, par
moitié par la famille de Rovéréa et le gouvernement de m\
Berne. Bien qu'elle n'ait pas été en rapport direct avec j
Genève, elle touche cependant à notre pays par sa descen- *
dance féminime.
Armes : De sable au chevron de gueules (ou de pourpre?)
à la chaîne d'or posée en orle. (Reconnaissance du com-
missaire Veillon, armoriai de Mùlinen).
1309 . Frère François de Jutigninge de l'ordre des Frères
mineurs, témoin à une sentence arbitrale entre
l'Evêque et les citoyens de Genève.
1355. Guillaume de Jutigninge, cité parmi les nobles
possédant des fiefs dans la châtellenie de Chatillon
et Cluses.
■ DE JUTIGNINGE OU DE JUTININGE 241
f
f
I
1365 . 5 août, Jean de Jutigninge, chancelier de Gene-
vois, scelle une sentence du comte Amédée.
1436 . 11 av. et 2 mai, François de Jutigninge, notaire,
du diocèse de Genève, commissaire du duc de
Savoie, à Monthey ; — Jacques de Jutigninge, cité
dans le même acte.
1436 . François de Jutigninge, prieur d'IUier.
1517 . Vincent de Jutigninge et son fils Hippolyte.
1559 . Nicoud, f. de No. Jean de Jutigninge 1559, f s. e.
de sa femme Anna de Marigny . Ce Nicoud pour-
rait être le même que Nicolas, f. de Jean, men-
tionné plus loin.
I. No. Jacques de Jutigninge, est dit domicilié dans le dio-
cèse de Sion, f avant 1469, père de :
1 . Jean, l'aîné, qui suit.
2 . No. Jean de Jutigninge, le puîné.
3 . No. Hugonine de Jutigninge, fem. 1° de No. Fran-
çois, f. de No. François de Marcleys; 2° par con-
trat passé à Bex, 19 juil. 1464, de No. Jean de
Chides, dit de la Cuisine (de Coquina), bourgeois
de Rumilly-en- Albanais ; 3° 9 av. 1467 de No.
Amédée Galiffe, propriétaire de la terre de Savoy-
roux aux portes de RumiUy1, fils de No. Jean
Galiffe, Dr en droit, secrétaire d'Etat du duc de
1 Cette terre a été érigée en seigneurie au commencement du XVIIe
siècle en faveur de la famille Bracoran, de Rumilly, qui en a pris le
nom. Elle Pavait héritée à la fin du XVI© siècle d'une famille David.
16
242 DE JUTIGNINGE OU DE JUTININGE
Savoie, et de Jeanne de Lyra (ou d'Yse suivant
d'autres). Le contrat de mariage (Pierre Jaque-
mard, not. à Rumilly) fat passé le même jour dans ;
la maison de l'époux à Savoyroux, l'original con-
servé jusqu'à ce jour dans la famille est en notre
possession ; 4° [contrat du 12 novembre 1496], de
Pétremand Beccu, de Seyssel. Elle eut de son pre-
mier mari, Jean de Marcleys, Sgr de la Dôle
(domaine près de Rolle?), et du troisième, François:
Galiffe, qui, tous deux furent reçus bourgeois de
Genève en 1491; le second y épousa Stéphanie
f. de No. André Guat, syndic et de « Haute et puisr
santé Dame », Amédéa soit Mye Festi de Pitigny
et y fit souche. \
II. No. Jean de Jutigninge l'aîné, chancelier de Faucigny,
1467 ; ép. suivant contrat du 12 mars 1458,
Jeannette ffeu No. Jacques Mallet, d'Yenne au dio-
cèse de Belley, et de No. Philiberte d'Oncieux.
Elle était sœur de No. Claude Mallet qui habitait
Jutigninge avec sa mère en 1469.
1 . No. Hippolyte de Jutigninge, habitant à Bex en
1531.
2. No. Nicolas de Jutigninge, habitant à Bex 1531.
3. No. Gabrielle de Jutigninge, qui pourrait aussi
être fille de No. Jean le puîné, ép. No de
Gravernel dont elle eut une fille, Claudine, mariée
à Girard Martinge et mère de Françoise, fem. de
No. Pierre Joly , habitant à Cy vin (Cevin ?) près de
LYONARD OU LTOKARDI 243
Genève ; cette dernière donna quittance à ses grands
oncles Hippolyte et Jacques de Jutigninge, le 30
septembre 1531, à Aigle.
LIONARD ou LYONARDI
Originaires de « Bavoyriapar. d'Austone » actuelle-
ment Ri voire, commune d'Hottones (arrond. de Nantua,
Ain), les Lionard ou Lyonardi, s'éteignirent à Genève
dès la seconde génération.
I Lyonardi fut père de :
1 . Antoine, qui suit.
2 . Etienne, qui suivra.
On a supposé que leur mère pourrait être No. Amblarde
de Carro qui aurait épousé ensuite No. Jean de Veitey,
syndic, puis Pierre Dumont dit Jaquet. Le fait est que ce
dernier, réduisant ses fils légitimes à un legs de 100 florins,
laissa toute sa fortune à sa femme et à Antoine Lyonardi,
auquel celle-ci fit encore donation de la moitié de sa part
(27 mars 1493). Ce testament fut attaqué et mis à néant.
H. No. et Egrèg. Antoine Lyonardi (ainsi signé) habitant
de Genève en 1472, figure au Conseil Général dès
1475, reçu B. G. 24 nov. 1480, notaire, secré-
taire et procureur général 1485, conseiller 1487,
91, 92, 95 à 97, 1500, 1501. 5, syndic 1490, 98,
1500, procureur général 1504-1515, f 1515 (il
est dit âgé de 40 ans en 1494), député à Vienne en
1
244 LYONARD OU LYONARDI
1500, pour un procès entre la ville et le clergé;
père de :
1 . Jeanne, femme d'Egreg, François Marchiand, B. G. ;
2 . Claudine, fem. de No. et Spect. Claude Chevalier, *
D'D*.
3. Jaquema, fem. de No. Jean de Malbuisson, con-
seiller, l'un des fondateurs de notre indépendance,
ensuite proscrit comme Peneysan.
Ces trois dames étaient vivantes en 1525.
IL Etienne Lyonardi, frère d'Antoine, f avant 1490, père îj
de: 3
III. Claude Lyonardi, reçu B. G. gratis, 21 sept 1490, en "
considération de son oncle Antoine, il accompagna ')
ce dernier dans sa mission à Vienne en 1500.
Etienne, f. de Guillelme Lyonardi, de la Ravoire, paroisse j
d'Austone, notaire, reçu B. G., 20janv. 1517, est évi- i
demment de la même famille, ainsi que François qui figure
au Conseil général en 1497.
Michel Lionardi, guet, reçu B. G. 12 fév. 1482, était
originaire de Florence; il fut sautier de 1496 à 1510,
destitué alors par le parti ducal et réintégré le 6 mai 1514;
f 1518.
MAILLET DIT8 GUIDO 245
MAILLET dits GUIDO
Le premier volume des Notices généalogiques contient
une généalogie, assez complète d'une famille Maillet, très
ancienne dans le pays et dont les parchemins, remontant
jusqu'à l'an 1351, ont passé aux Galiffe par voie d'héritage,
du fait des Guat, de Fer, du Saix, etc. ; dès la fin du XVme
siècle. — D'autres Maillet, qui ont fourni trois membres au
CC, étaient venus de Cluses. — La famille dont il est ici
question, est originaire du Dauphiné, et beaucoup moins
ancienne à Genève que la première du même nom. Reçue
à la bourgeoisie quelques années seulement avant la Réfor-
mation, elle fut obligée de se retirer, peu de temps après,
devant les rigueurs d'un parti encore plus nouveau qu'elle.
Il paraît qu'elle existe encore en Dauphiné sur un pied très
honorable.
Nous ne connaissons pas ses armes ; mais des personnes
bien renseignées ont assuré à notre prédécesseur qu'elles
étaient presque identiques avec celles des anciens Maillet,
dont ceux-ci pouvaient être issus.
I. Valentin Maillet, de Tencin en Dauphiné, f avant le 15
sept. 1530, fut père de :
1 . Guignes, qui suit.
2 . Jeanne, fem. de Michel Molot, de Theys, Dauphiné.
II. Guigues dit Guido Maillet, reçu B. G. le 15-20 sept.
1530, du CC. 1533, f 6 janv. 1551. Ep. 1° Fran-
çoise, f. de Jaques Emyndit Guerre, du L. (contrat
]
\
246 MAILLET D1T8 GUIDO
du 3 mars 1527); elle testa le 17 déc. 1529 en
faveur de son mari; 2° Françoise, f. de No. Jean
d'Aiguenoire, duL. et de Gervaise Elle était
veuve en premières noces d'Egreg. Jaques Chabel,
de Faucigny, B. G., et en secondes noces d'Asinius
Tockerle,du*L. ; 3° 19 août 1537, Jaquemine, f. de
No. Rouph Gôudart. H eut de la seconde :
1 . Jean dit Gui do, qui suit.
2. Janin dit Guido Maillet, du CC. 1555, proscrit en
cette année par le parti de Calvin. Ep. Anne, f. de
No. et Puissant Seigr Antoine de Beaumont, Sgr de
la Tour en Dauphiné, et de Claude Marque (cont.
27 fév. 1553, Messier, not., 1000 livres de dot,
200 livres de vêtements nuptiaux).
3 . Jeanne, fem. de No. Claude de la Pasle, syndic
(cont. 21 fév. 1550, Trolliet, not, dot. 563 livres
d'or avec ses accoutrements).
Guigues Maillet eut en outre un fils naturel, Jean,
vivant en 1528.
III. Jean, dit Guido Maillet, proscrit comme son frère par
le parti calviniste en 1555, f avant 1599. Ep. 1°
21 fév. 1552, Françoise, f. de No. et Sp. Louis
Beljaquet, Dr-méd. du CC. (cont. 23 déc), elle
testa s. a. 19 déc. 1576 ; 2° No. Claudine de Boëge,
veuve et tutrice de ses fils en 1599 et 1600.
Il eut de la première :
1. Jeanne, b. 5 mars 1553 J ,
n ™ ** vo ikka T avant leur mère.
2. Pernette, b. 8 av. 1554 ) '
MA88É 247
Et de la seconde :
3. Jean, 1600.
4 . Jacques dit Guido, 1609.
5. Louis.
Il est probable qu'ils retournèrent en Dauphiné.
de MARVAL
(Voir à la fin du volume)
MASSÉ, aussi Massez, Masset, Macé.
L'orthographe de ce nom a varié jadis autant que celle
de son lieu d'origine, que l'on trouve écrit alternativement
Touz, Tours et plus rarement Toul. Ces variantes pour-
raient nous embarrasser si les mots « en Lorraine » qui
suivent toujours le nom de localité, et la qualification de
« ville impériale » qui l'accompagne quelquefois, ne nous
montraient clairement qu'il s'agit ici de la ville de Toul,
l'un des Trois Évêchés enclavés dans les États lorrains.
Il est d'ailleurs certain qu'une famille Massé y existait
encore sous le règne du roi Charles IX, qui, à l'instante
prière du Chapitre et des bourgeois catholiques de Toul,
permit que les partisans des nouvelles doctrines fussent
expulsés de la ville, pour mettre un terme aux luttes con-
fessionnelles qui la désolaient. La mention assez fréquente
du nom de Massez, Macé ou Massé, dans les registres de
l'état civil genevois, dès le milieu du XVIe siècle, pour-
248 massé
rait faire supposer que cette famille était déjà depuis
quelque temps établie dans nos murs. Mais il faut obser-
ver que les Massé de Toul avaient alors à Genève des
homonymes de la Beauce et de l'Auvergne, avec lesquels
ils n'avaient pas plus de rapports de parenté que ceux-ci
n'en avaient entre eux. Ainsi en 1549 Jean Massé de
Sermaise, Beauce, — en 1554 Bonnefoi Massé, du Puy
en Auvergne, — au XVIe siècle également, la famille
d'Antoine Massé venu de Pluviers près d'Etampes, en
Beauce, et d'autres encore. Les confusions sont donc
difficiles à éviter pour les deux off trois premières géné-
rations.
Armes: Claude Massez, le premier bourgeois de Genève
de cette famille, se servait d'un cachet représentant une
sorte de croix ou plutôt un grand T planté dans un M,
et dont les trois bouts se terminent en forme de croissant
ou de c; le tout surmonté d'une étoile, avec le nom de
« Claude Massez » (sic) en légende. C'était évidemment
une marque de maison ou de commerce, qui lui venait
peut être de son père Thibaut. Mais ses descendants por-
tent depuis longtemps des armes plus héraldiques, savoir
deux masses ou massues en sautoir, que la famille dit
d'or ou d'argent en champ d'azur, Galiffe et Grenus avec
plus de vraisemblance de sable en champ d'argent.
I. « Honorable homme Thibaut Massez (ou Masset), du
corps de la Justice de la ville impériale de Toul, »
ainsi qualifiée en 1631 dans le testament de son
fils ; il pourrait bien être le même que Thiébaut
MASSÉ 249
Massé, « maître des œuvres, » soit architecte de
la ville de Toul, dans la seconde moitié du XVIe
siècle, et dont le nom figure au bas d'une peinture
des armes impériales de cette ville qui orne un
manuscrit de cette époque. (Communication de
M. le maire de Toul, v. « Archives de Toul, Inven-
taire et documents » par Lepage, archiviste). Il fut
père de :
[I. Claude Massé (ainsi signé) f 29 juil. 1631 âgé de 81 ans,
marchand tanneur ou corroyeur. Cette industrie
continuée par ses descendants les fixait au bord
du Rhône, surtout en l'Ile, paroisse de S* Gervais,
où ils possédaient plusieurs immeubles. Reçu B.
G. 8 janv. 1579 pour 6 écus d'or sol et un seillot;
sa lettre de bourgeoisie ayant été brûlée dans
l'incendie des ponts bâtis en 1698, ses descendants
en obtinrent une nouvelle expédition en 1707. Ep.
14 sept. 1572 Claudine f. d'Antoine Thiébault
dont il eut entre autres :
1 . Sara, fem. 31 déc. 1640 1° d'Abraham Tiedry
(Dietrich?) de Metz en Lorraine ; 2° 9 juil. 1626
d'Etienne Servaud, hôte de la Croix blanche à
Nyon (contrat 27 juin 1627, Vautier not.)
2. Elisabeth, fem. 16 mars 1617, de Théodore Kit-
zinger demeurant à Vevey.
3 . Philippe qui suit.
4 . Etienne qui suivra.
5 . Pierre, n. 1590, f 22 juin 1626 ; ép. 9 juillet 1619
250 MA88É
Anne f. de Thivent Amy et de Phœbé Buffe, re-
mariée à Pierre Prieur. Il en eut : a) Pierre, n.
et f 1624 ; 6) Etienne n. 1625 f 6 janv. 1674.
III. Philippe Massé n. 1574 f 15 sept. 1671; ép. 1°
2 juin 1605 (contrat du 8 av., J. du Pont, not.)
Anne ou Antoinette f. de Firmin Bachelier et
d'Anne Calvin, f âgée de 27 ans, 17 av. 1609;
2° 31 mars 1611 Anne, f. de Gautier Ferlitte et
de Sara Rocca; 3° 13 nov. 1631, Sara, f. de Do-
minique Chabrey, veuve de Gaspard Ramiro, de
Saragosse ; 4° 30 juill. 1640, Claudine, f. de
François Chevalier, d'Onex, f 20 oct. 1655. Il
eut des trois premières huit enfants, et en parti- .]
culier de la seconde.
1. Susanne, b. 29 mars 1614, fem. 21 juill. 1633
de Jacques Abraham, f. de Samuel Jaïn C. G.
(cont. 28 août 1633, Is. de Monthoux).
2. Pierre qui suit.
3. Marie, b. 12 av. 1625 f 4 mars 1646.
Les autres f b. a.
IV. Pierre Massé, b. 14 mai 1618, 7 24 déc. 1687 ; ép.
17 av. 1642, Françoise, f. d'Aymé Corbet, de
Segny, dont il eut dix enfants, entre autres :
1 . Jean, b. 8 fév. 1649, ép. 28 janv. 1672 Julie, f. de
Pierre Mestral, 7 1 fév. 1706, dont il eu trois
enfants f b. a.
2 . Jean- André qui suit.
MASSÉ 251
3 . Susaime, b. 3 juin 1647, fem. 22 août 1669 de
Pierre Bellamy.
4 . François, b. 30 oct 1653, f 4 mars 1695.
5 . Pierre, b. 4 sept. 1654, f 14 fév. 1693.
6. Esther, b. 12 janv. 1655, f 11 nov. 1735, fem.
7 fév. 1681 de Charles Gantier. Elle test. s. e.
1735.
V. Jean- André Massé, b. 22 fév. 1650, horloger, f 3 mars
1 694 ; ép. 15 déc. 1 674 Jeanne Lambert, f 2 1 fév.
1738. lien eut:
VI. Jean Massé, f à 73 ans, 25 fév. 1751 ; ép. 12 août
1708, Louise f. de Jean Germain, f 20 fév. 1759,
dont il eut :
Elisabeth, b. 21 sept. 1709, f 18 août 1803, fem.
10 sept. 1731 d'Ami Bourdillon.
II. Etienne Massé, signait Massez en 1631, (f. de Claude
et de Claudine Thiebault) n. 1587, du CC 1625,
f 17 juil. 1653. Ep. 1° 5 oct. 1623, Jeanne f. de
Louis Courant, veuve d'Henri Blandin, f 16 mars
1625; 2° 31 juil. 1625, Françoise, f. de Pierre
Viollier et de Claudine Marchand, f 10 mars 1630 ;
3° 14 août 1631, Anne, f. d'Abraham Munier et
d'Andrée Bogueret, f 1640; 4° 30 juill. 1640,
Esther, f. de Pierre Cavussin. Il eut six enfants,
entre autres, de la seconde :
1 . Etienne, b. 21 janv. f 28 mai 1643.
252 MÀ88É
2. Pierre qui suit.
De la troisième :
3. Anne, b. 17 nov. 1633, f 24 déc. 1694, fem.
25 août 1650 d'Antoine Martin.
4. Elisabeth, n. 31 mai 1636, f 8 déc. 1686, fem.
10 fév. 1656, d'Isaac Chapuis.
IV. Pierre Massé, dit le jeune, sans doute pour le dis-
tinguer de son oncle, n. 1630, ép. 1° 16 oct. 1653,
Jeanne, f. de Pierre Dony ou d'Ogny et de Jeanne,
Tronchin; 2° 28 nov. 1662, Esther Desprez, f. de
Pierre et d'Esther Collombet. Il eut de ses deux
femmes dix-sept enfants entre autres, de la pre-
mière :
1 . Marguerite, b. 29 sept. 1659, f 2 janv. 1719,
fem. de Pierre Lyanna.
de la seconde :
1 . Etienne, tanneur, b. 24 sept. 1663, f 30 juin 1736.
2. Sara, b. 11 nov. 1664, .f 13 fév. 1748, fem. 17
déc. 1688 de Pierre Reguillon.
3. Marie, b. 27 juin 1666, fem. 4 juill. 1688 d'Esaïe ;
Brochet.
4. Ami, qui suit. .;
5. Madeleine, b. 28 oct. 1673, f 21 juin 1747, fem. ]
22 juin 1693 de Jean-Pierre Lyanna.
6. François, b. 1 av. 1676, f 9 nov. 1747.
7. Jean-Jacques, f 5 av. 1697 âgé de 18 ans.
Tous les autres f b. a.
V. Ami Massé, b. 15 déc. 1668, un des chefs du parti des
MASSÉ 253
représentants en 1734, f 21 août 1742 ; ép. 1°
29 oct. 1689 Pernette, f. d'Isaac Lyanna et de
Jeanne-Françoise Villiet, f 16 fév. 1702 ; 2°
Olympe, f. de Jean-Pierre Périer, f 24 av. 1744.
Il eut de ses deux femmes quatre filles et onze fils,
dont un seul devait continuer la famille. Parmi
les enfants de la première, nous citerons:
1 . Jean-Pierre, b. 12 août 1690, t 24 fév. 1749.
2 . Madeleine, b. 11 juin 1692, fem. de Jean- Antoine
Cabrol.
3 . Louis, b. 16 mars 1696, f 30 août 1721.
4 . Jacques, qui suit,
de la seconde :
5. Etienne, b. 22 mars 1705, f 28 fév. 1787; ép.
16 mars 1738, Lucrèce, f. de Jean Bourrelier,
f 9 nov. 1788.
6. Barthélémy, b. 1 juill. 1707, orfèvre, f 17 juill.
1761.
7. Marie, b. 26 sept. 1708, f 20 sept. 1780, fem.
6 av. 1731 de Joseph Péchaubeis, de Clayrac en
Guyenne.
T\. Jaques Massé, b. 3 août 1697, f 11 juill. 1762.
Emprisonné comme représentant à la suite des
troubles de 1730, il se rallia au parti gouverne-
mental, ce qui lui attira l'animosité de son ancien
parti. Victime de plusieurs agressions de la part
de celui-ci il dut se retirer en Suisse, puis à
Constantinople où il acquit une fortune impor-
254 MASSÉ
tante, aussi le retrouve-t-on à son retour, proprié-
taire de plusieurs maisons en ville et d'immeubles
à Corna vin, à Pregny dessous, à Sécheron, à
Cartigny, etc. Ep. 17 déc. 1720, Hélène, f. de
Pierre Lyanna et de Marguerite Massé.
1 . Pierre, qui suit.
2 . Ami, b. 28 déc. 1724, f s. a.
3. Andrienne, b. 1727, f 3 juil. 1771, fem. 28 mai
1752 de Jean Trembley, ministre du S* Evangile.
4 . Etienne f s. a.
VII. Pierre Massé, n. 18 déc. 1723, f 24 fév. 1756, pro-
priétaire à Sécheron ; ép. 22 av. 1751, Marie-Eli-
sabeth, f. de Jaques Dunant et d'Elisabeth Favre.
1. Françoise, n. 13 sep. 1752, f 1828, fem. 1774 de4
Nicolas Géard, ingénieur des ponts et chaussées j
en France.
2 . Jaques, qui suit.
VIII. Jaques Massé, n. 17 juil. 1755, f mars 1836: du
CC 1788, ayant été adjoint à ce corps dès 1783, "
auditeur, D. C. R. en 1815, juge à la cour
suprême; ép. 6 fév. 1778, Jeanne-Marianne, f. de
No. et Spe Antoine-Josué Diodati, pasteur et 3
bibliothécaire, et de Marie- Aimée Rilliet. Ces ;
époux héritèrent en 1807, avec les autres descen- j
dants de Spe. Antoine-Josué Diodati, du tiers des' 1
trois millions de fortune environ laissés par leur \
cousin No. Jean Diodati, propriétaire à Cologny,
créé comte du St. -Empire, f s. e.
MASSÉ 255
1. Antoinette-Elisabeth, b. 21 déc. 1778, f 1858,
fem. 1798 de No. Georges de Seigneux, de Lau-
sanne.
2. Charles-Amédée, n. 17 déc. f 13 mars 1781.
3 . Amédée-Salomon Massé, n. 26 av. 1785, f 21 janv.
1864. Il fut désigné pour faire partie du 4e régi-
ment des gardes d'honneur de l'empire' français ;
mais dès 1811 il avait été attaché, en qualité de
secrétaire et d'aide de camp, au général comte Ber-
trand, alors gouverneur des provinces illyriennes,
et qu'il suivit en 1813 à l'armée d'Allemagne. De
retour dans sa patrie, il fut auditeur, D. C. R. et L*-
Colonel dans les milices. Ep. 22 déc. 1818 Elvire-
Rose, f. de Jean-Antoine Vautier et de Rose Guil-
liet, de Lyon ; dont il eut Mark- Jacqueline-Elvire,
n. 24 déc. 1826^ f 7 fév. 1904, fem. 1847 àïfflie-
Daniel Drilholle, de Bordeaux, ancien pasteur ;
leur fille Anne-Amélie- Jeanne, n. 1848, ép. 11 av.
1870 Cftar/es-Guillaume Guiguer de Prangins.
4 . Jean-Elysée qui suit.
[X. Jean-Elisée dit Jpanny Massé, n. 19 mars 179b
f 18 août 1870; licencié en droit 1814, auditeur
1820, vice-président du Tribunal de l'audience
1823, vice-président puis président de la Cour de
Justice de 1842 à 63 ; D. C. R. 1821, de la Cons-
tituante de 1842, D. GC, deuxième député à la
Diète ordinaire de 1831 et à la Diète extraordi-
naire de 1832, commissaire fédéral dans le canton
256 MUTHIOD
de Bâle. Officier d'état-major fédéral, aide de
camp du colonel fédéral de Sonnenberg en 1815,
commanda en qualité de lieutenant-colonel le corps,
cantonal d'artillerie, fut chargé en 1838, lors de
l'affaire du prince Louis Bonaparte, de l'armement
de la place de Genève, le plus considérable qu'elle
eut jamais vu. Il s'acquitta de cette tâche d'une
façon qui lui valut les témoignages de reconnais-
sance du Conseil d'Etat ; le corps d'artillerie lui fit
hommage en cette occasion d'un magnifique sabre
d'honneur. Il est également l'auteur de plusieurs
publications militaires et archéologiques très pré-
cieuses pour l'histoire de sa ville natale. Ep. 16 av.
1836 Clémentine-Amélie-FeZide, f. de Jean de la
Rue et de Suzanne- Jacqueline Rossier, f 1886,
dont il eut :
X. Jean- Arthur Massé, n. 7 janv. 1837, homme de let-
tres; ép. 31 mai 1866 Victorine, f. de Louis Ril-
liet, colonel fédéral, et de Rosalie de Constant,
f 16 juin 1895.
MUTHIOD
I. Claude Muthiod, des Vaux (de Vallibus), paroisse de ■]
La Balme (Hte-Savoie), vivait en 1479, fut père î
de : !
1. Vénérable messire Jacques Muthiod, chapelain,
r
MUTIN 257
reconnut pour ses neveux avec son frère Jean en
1504.
2 . Jean reconnut en 1504.
3 . Jacques qui suit.
4 . Pierre, f avant 1504, père de Nycod qui vivait à
cette date.
II. Jacques Muthiod, f avant 1504, père de :
1 . François, vivant en 1504.
2. Dieu-le-fils.
3 . Jacques qui suit.
El. Jacques Muthiod, reçu B. G. pour 8 florins 14 janv.
1490, père de :
IV. No. Pierre Muthiod, n. 1498, coutelier, du CC 1527,
du LX 1535, auditeur 1538, conseiller 1539,
1540, adversaire de Farel, f 1541. Ep. Michée,
f. de No. Mathieu Ginod et d'Antonia Pinard.
1 . Jeanne, fem. de No. et Egrège Claude Rigot, con-
seiller, veuve en 1560, elle vivait en 1564.
2 . Jaquéma.
3 . Albertine, fem. de... Orjolet.
MUTIN
Il y a eu à Genève à la même époque deux familles de
ce nom, parfaitement distinctes et dont une seulement fut
reçue à la bourgeoisie.
17
258 MUTIN
Mutin, de Bursins
I. André Mutin, de Bursins (canton de Vaud), père de :
IL Michel Mutin, reçu B. G. 6 fév. 1506, f avant 1556;
ép. avant 1524 Nicolarde ffeu Laurent Neyrod,
f âgée de 60 ans, 27 sept. 1566.
1 . Grégoria, fem. de Pierre Caille B. G. (cont. 17 av.
1542).
2. Henri, du CCen 1536.
3. Benoit, du CC 1552, dizenier de la cité 1554,
f av. 1560; ép. Matheline... remariée à Jacques
Guidonet.
III. Pierre Mutin, fâgé de 60 ans lOjanv. 1569; ép.
Jeannette ffeu François Ardin, remariée à Bernard!
Bachod, testa 23 mai 1580.
1 . Marie, sous la tutelle de Benoît Caille, fem. de No)
Jean Vandel (cont. 18 nov. 1588), testa s. e. 22
oct. 1641.
2. Jean, f 17 déc. 1565.
3 . Louis, f av. 1588, sa sœur hérita de lui 800 florins.
Mutin, de
On ignore le lieu d'origine de la seconde famille Mutin
qui n'acquit pas la bourgeoisie.
I. Benoit Mutin, habitant, f âgé de 57 ans, 1er mai 1586;
ép. Guillemette Beddevole; f âgée de 80 ans,
15 mars 1612.
1 . Guillaume, f âgée de 55 ans 8 mars 16] 8 ; ép. 25
à
5fV.
MUTIN 259
av. 1613 Anne, f. de Jean Guincestre (Winches-
ter ?) et de Marguerite de Saint- Amour, dont il eut :
Judith et Marguerite, f toutes deux en 1621 la
première à 7, la seconde à 4 ans.
2 . Françoise, f s. a. âgée de 18 ans en 1589.
3 . Jacques qui suit.
4 . Etiennette dite Toinette, f à 50 ans 13 déc. 1623,
fem. 1° de Gabriel Ramier ffeu Jean (cont. 21 janv.
1604, Aubert not.); 2° 6 août 1620, d'Olivier Le
Fourbeur B. G. (cont. 25 août 1620, 2453 fl. de
dot et des immeubles).
Œ. Jacques Mutin, habitant, f à 63 ans, 27 août 1628;
ép. 19 nov. 1612 Marie f. de François Dorieu, de
Troyes en Champagne, et de Jeanne Vignier (cont.
25 av. 1614, Sautier not). Il en eut :
[H. Nicolas Mutin, orfèvre ; ép. 1° 8 oct. 1643 Pernette,
f. de Jacques Dubois, f 23 fév. 1648 (test, du 21);
2° 23 oct. 1656 Madeleine, ffeu François Grenet
ou Grevet. Il eut de la première :
1 . Jean, vivant encore en 1648,
et de la seconde :
2. Marie-Madeleine, fem. 24. 1677 de Pierre Gou-
let (cont. du 9 juil. De Harsu not.) ; testa 25 av.
1691 (De Harsu not.).
3 . Michel, f à 3 mois et demi, 2 janv. 1660.
4 . Jacques, f à 10 ans, 2 juil. 1676.
260 NEYROD
NEYROD
Il y a eu à Genève et dans les environs plusieurs familles
de ce nom qui ne paraissent pas avoir eu d'autre rapport
entre elles.
Les reconnaissances du chapitre mentionnent plusieurs \
Neyrod, de Tagnier, actuellement Tagny, petit village de
la commune de Desingy, entre Frangy et Seyssel (Haute- "
Savoie), assavoir : 1209 Jaquemet ; 1329 Jaquemet, j
ffeu Pierre; 1330 Laurent; 1369 Jean et Mermet; 139. <
Mermet, ffeu Laurent, et Pierre ffeu Jean ; 1419 François ;
et Pierre ; 1518 Pierre et François Neyrod, àlias Vicaire,
frères et Hugues Neyrod, alias Vicaire.
Jeannette, veuve d'Henri Neyrod et Jacques son fils, de ]
Villars-dessous près Thône sont mentionnés ailleurs en -'j
1476 et 1487; Philibert, ffeu Pierre Neyrod, des ('lés, \
mandement de Thône, habitait Genève en 1503. ;
Le registre des bourgeois contient les réceptions de \
trois Neyrod d'Hostonnia (Hotonnes, au sud de Nantua, :
département de l'Ain) : Jean, reçu le 12 oct. 1484; Fran-
çois le 13 mars 1487, tous deux serraillons; enfin Pierre,
admis le 3 fév. 1487 gratis, en considération du Révérend
Seigneur Vicaire. Etienne Neyrod, mercier, guet, du man-
dement de Châteauneuf, reçu le 21 mai 1487, se ratta-
chait peut-être à la même famille.
On trouve encore au dit registre, Claude, f. d'Henri, tis-
r
r NEYBOD 261
soctier, reçu le 14 déc. 1515 et Bernard, chapuis, reçu le
2 nov. 1570, dont l'origine est inconnue.
Permet Neyrod, notaire, chancelier de la cour de Gex,
était en 1306 juré de POfficial de Genève à Peney.
1406 . Pierre Neyrod et Alésie sa femme reconnaissent
à l'Evêché pour les hoirs de François Feyso de
Chàmpagny et du nommé Colo.
1460 . Jaquemet Neyrod, mari de Guillemette, f. de Mer-
met Lullin.
1493. 20 août. Pierre Neyrod, Jeannette sa femme,
Jacoba sa fille, fem. de Simon Bugniet.
1496. Jeannette, ffeu Jacques Sautier, de Faraman/au
mandement du Vuache, fem. de Pierre Neyrod.
(Peut-être les mêmes que les précédents.)
I. Antoine Neyrod, cité avec la qualité de bourgeois de
Genève en 1446. Il possédait en 1455, au bas de
la Cité, vis-à-vis de la chapelle de Notre-Dame
du Pont, une maison provenant des hoirs de Jean
Carrier; f 1491 ou avant, père de :
1 . Laurent, qui suit.
2. Jacques.
II. Honorable Laurent Neyrod, C. G. 1490, des L 1491,
1502 ; f 1510 ; ép. Jeanne veuve et tu-
trice de ses enfanté en 1510, vivait en 1524.
1 . Louise, fem. de No. Pierre Vandel.
2. Jeanne, fem. de Jean Portier, vivait en 1524.
3. Nicolarde, fem. de Michel Mutin (cont. du 15 août
•■.^."«f?
260 NMHOD
.. /524, veuve en 1556,
"■".HÊP" :/«nviron 60 ans.
,^/ûs en 1534, mis à mort par
nyaenàGep^ j^y
de ce nom qui t ^ '
entre elles* /*/rod, notaire ; ép. Claudia, veuve de-
Les ter ^f&JLç temps en 1539, vivait encore en 1548.
Neyrod. ,*gJjqniBllit.
***** /-^Jïie, fem. de Claude- Antonin du Molard,
SaVf i'fjfpte Pour adultère le 11 juil. 1561, à être
. .-& hors la porte de la Corraterie avec Guil-
7 Janine du Gerdil, son complice.
5iymon(?)
^ge Bernardin Neyrod, notaire, f avant 1572 ; ép.
"' 23 août 1551 Genon, f. de Guyot Bonivard, B.G.
j# David, f s. a. 6 mai 1570.
2. Pierre, qui suit.
3. Bernarde, f à 6 ans 1 nov. 1567.
0. Pierre Neyrod, f 16 mai 1629 à 70 ans ; ép. Susanne,
f. d'Egr. Benoît Mantellier, notaire, f 1 av. 1632
à 62 ans.
1 . Jean Neyrod, f 16 nov. 1632 à 42 ans ; ép. Mar-
guerite, f. de No. Jean Vandel et de Philiberte
Voisin, veuve de No. Marc de Bougy (cont. 30 août
1626, Odet Chapuis, not.), dont il eut: a) Per-
nette, 7 à 11 ans, 9 sept. 1639 ; b) Etienna, f à
20 ans, 30 mai 1652, fem. de Jean Oberjoux, natif.
r
NOBLET 263
2. Susanne, n. 1606 f 12 av. 1639, testa 2 déc.
1636 ; fem. d'Isaac Jacob, séquestrée à cause de la
peste dont son mari était mort.
NOBLET soit ROUX dit NOBLET
Le nom de Roux, sous ses différentes formes Roux, Ros,
Rouph, Ruffi, a été porté à Genève par un très grand
nombre d'individus d'origines complètement différentes;
aussi plusieurs d'entre eux adoptèrent-ils pour se distin-
guer des surnoms qui se substituèrent bientôt au nom
patronymique. Ce fut le cas de la famille détaillée ci-après
et qui, dès le milieu du XVe siècle, ne fut plus connue que
sous le nom de Noblet. Elle s'éteignit à Genève dans la
première moitié du XVIe siècle, mais il nous paraît pro-
bable que les Rosnoblet qu'on rencontre encore dans nos
environs sont issus de la même souche.
Quant aux Noblet qui existent actuellement dans notre
ville, ils sont venus du canton de Vaud et n'ont aucun rap-
port avec les anciens Roux dit Noblet : Claude Noblet, f.
de Claude, de Burtigny, orfèvre, fut en effet reçu B. G. en
1535, et Jean-François-Alexandre, f. de Jean-Jacques, de
Marchissy, habitant en 1767.
Ce nom rappelle un fait unique dans nos annales : Jean
Noblet, f. de Mathieu, originaire du pays de Gex, né à
Genève en 165 1, mais établi à Amsterdam, ayant décou-
vert trois îles désertes dans la mer du Sud, les syndics et
conseils les érigèrent en comté dont ils lui donnèrent l'in-
264 NOBLET
vestiture en 1680, sous l'hommage d'une médaille d'or :
représentant les dites lies.
L'origine des Roux dit Noblet est inconnue, ils sont *•
qualifiés de bourgeois antérieurement à toute mention du '
nom dans le Registre, aussi n'est-il pas impossible qu'ils se r
rattachent à Vincent Roux, citoyen de Genève, qui, en
1269, fit une vente aux Frères Prêcheurs, et dont la veuve
Brosia est citée en 1292 avec le surnom de Bretigny. ■
I. Pierre Roux, dit Noblet, nommé aussi Pierre Noblet, i
B. G., de la paroisse de la Madeleine, 1420, 33, ;
64 ; en 1401, il figure avec son frère Pierre Noblet 4
le jeune au testament d'Agnessonne des Vignes, \
fem. de No. Henri d'Arenthon; ép. Jeanne, ffeu ■
Jean Joly dit Alamand, remariée à Ansermet
Marval, syndic. Elle était fort riche et par son tes-
tament du 27 mai 1469 fonda la chapelle de saint
Yves à la Madeleine. Elle vivait encore en 1471.
1 . Jean, qui suit.
2 . Bartholomée, fem. de Jean Rubin ou Ruby, vivante
en 1501.
3. Péronette, fem. d'Henri Charbonnier, f av. 1502.
4 . Jaques Roux dit Noblet, père de Pierre Noblet,
qui ép. Jeannette veuve 1495, dont il eut
deux filles, vivantes en 1500.
5. Vénérable Antoine Roux dit Noblet, premier rec-
teur de la chapelle de saint Yves à la Madeleine,
fondée par sa mère ; cyré de Saint-Sigismond
1471.
*».
NOBLET 265
6 . Guillaume Roux dit Noblet, témoin à une vente en
1461, f s. e.
7 . Vénérable Etienne Roux, dit Noblet, recteur de la
chapelle de sainte Catherine à la Madeleine, testa
13 juin 1482.
II. Jean Roux dit Noblet, nommé aussi Jean Noblet, des L
1457, f 1471. Ep. Claudia, f. du syndic Ansermet
Marval, son beau-père, veuve de Pierre Lauson,
et remariée ensuite à Visonet de Luysina.
1 . Vénérable Messire Aymon Noblet, professeur en
droit, testa s. a. le 4 sept. 1501, donnant le seul
nom de Noblet à tous les membres de sa famille
qu'il mentionne.
2 . Henriette, fem. le 1 1 fév. 1470 de Girard du Crest,
C. G., f. de Pierre (cont. du 12 fév., Novel not. :
160 florins de dot et 4 robes nuptiales); elle vivait
encore en 1512.
3. Louise, fem. 1° 9 nov. 1471 de No. Thomas de
Bernice (cont. du même jour : dot, 400 florins pour
les biens de son père et de sa grand'mère Jeanne
Noblette, et 25 florins don de son grand-père An-
sermet Marval) ; 2° de Guillaume Curt ou Court,
conseiller 1506, roi des Arbalétriers 1510 (cont.
9 fév. 1490. Jean Marchiand, de Collonges).
4. Humbert, f av. 1500 s. e.
5 . André, f av. 1500 s. e.
6 . Amédéa ou Mye, fem. de Discret Henri Dunant,
elle vivait en 1512.
266 DE PITIGNY
7. Coline, fem. de Commandable Nycod Dunant,
vivante en 1512.
8. Une 611e vivante en 1469, f av. 1500. i
/
de PITIGNY, PETIGNY (de Piiignaco)
Famille de très ancienne noblesse qui tirait son nom, à
moins que ce ne fût l'inverse, du petit village de Pitigny,
aujourd'hui Pitegny, situé à trois kilomètres à l'est de
Gex.
Elle possédait de nombreux et importants domaines dans
la partie septentrionale du pays de Gex et a fourni des
chanoines, des châtelains et un bailli de Vaud. Alors que
dès le milieu du XIVme siècle, les principales familles féo-
dales du pays de Gex déclinaient rapidement au point de
vue social, les de Pitigny se maintinrent sur un pied très
honorable jusqu'à l'extinction de leur race, au XVIme siècle.
Armes : d'or à trois coquilles d'azur.
Les terriers de Gex conservés aux archives de Dijon et
ceux de l'abbaye de Bonmont, qui se trouvent aux ar-
chives cantonales vaudoises, contiennent un très grand
nombre d'actes relatifs à cette famille, qui est citée dans
plusieurs ouvrages historiques ou recueils de chartes, rela-
tifs aux pays de Gex et de Vaud ; nous possédons quel-
ques titres la concernant, parvenus à notre famille par
héritage des Guat, qui les tenaient des Festi, alliés aux
de Pitigny. Nous ne pouvons donner ici tous ces rensei-
DE PITIGNY
267
gnements, dont rénumération serait monotone et inutile,
nous nous bornerons aux principaux, en commençant par
ceux relatifs aux individus qui n'ont pu être reliés à la
généalogie qui suit.
1188 à 1190, Pierre de Petigny, témoin à une transaction
entre l'abbaye de Bonmont et Manerius de Mar-
cins (B. G. n° 452).
1210 . 17 déc, Ponce de Petigny, témoin à une confirma-
tion de concessions faites par Amédée, sire de Gex,
à l'abbaye d'Oujon (B.G.n* 522).
1211. Pierre de Pitigny et Ponce son frère, témoins à une
renonciation faite par Jean de Prangins en faveur
des monastères de Saint-Oyen de Joux, Divonne et
Nyon(E. G.,n°529).
1276 . No. Amédée de Pitigny, arbitre de différends entre
les nobles de Satigny (G.)\
1310. 19 sept. Perrot de Pittignier, écuyer, prête hom-
mage à l'abbé de Saint-Oyen de Joux, au prieuré
de Sexier (Cessy) pour différents droits à Gex.
(Dont Benoît, Histoire de Saint- Claude).
1317. Pierre et Jean de Pitigny, frères, vendent à Guil-
laume de Joinville, sire de Gex, pour 23 livres,
leurs droits sur le vidomnat de Sessier (aujour-
d'hui Cessy, entre Gex et Versonnex). {Archives de
Dijon).
1319 . 3 juin. Hommage de Jean de Petigny à Guillaume
de Joinville, sire de Gex (Archives de Dijon).
1 Nous indiquons par un G les renseignements trouvés des notes de
J.-A. Galiffe sans indication de source.
268 DE PITIGNY
1340 . 1 6 mars. Perret de Pitigny, témoin d'une transac-
tion entre Pévêque et le sire de Gex (G.).
1359. Alamanda, ffeu Péronet de Rossillon, damoiseau,
fem. de Nicolet de Pitigny, damoiseau; reconnais-
sance pour des biens à Poully (Ter. de Gex).
1350 ou 60. Etienne de Pitigny, chanoine de Saint-Pierre
de Genève (G.).
1360. Alexis de Pitigny, possédait une maison sur la-
quelle était assignée une censé par Jean de Saint-
Aspre, C. G., Péronnette, sa femme et Alamand,
leur fils (G.).
1385. Guillaume et Rolet de Pitigny, damoiseaux, pro-
priétaires d'une vigne à Coppet, joignant celle de
No. Messire Raimond Rubei, seigneur de Vufflens,
chevalier. Ce Rolet de Pitigny avait épousé Béa-
trix de Rigny, héritière eu 1 387 de Guillaume de
Rigny, son père, ffeu Mermet de Rigny.
1402 . Aymon de Pitigny, damoiseau (G.).
1406. 3 fév. Nobles Jean et Aymon de Pitigny, frères,
damoiseaux.
1409 . 1 1 oct. Echange entre le comte de Savoie et Amé-
dée, fils de Jean de Pitigny, damoiseau, de l'hô-
pital de Gex, que le dit Comte donne à Amédée de
Pitigny pour une autre portion en sa dite ville.
(Terrier de Gex).
1412. Marie de Pitigny, fem. de Jean de Sergy, Guille-
mette, fem. de Robert de Cholay, toutes deux filles
de feu Nicolet de Pitigny et d' Alamanda de. Ros-
DE PITIGNY 269
sillon; reconnaissance pour une maison forte à
Poully (JB.).
1424. No. Àlexie de Pitigny, veuve d'honorable Pierre
des Netz (d'Esnay), notaire, B. G., reconnaît au
chapitre pour un bien hérité de Jean des Balmes
(de Balmis), son petit-fils, né de Nicole tte sa fille et
de Girard des Balmes fils d'Henri; bien situé jouxte
la terre jadis de Jean de Privessin, damoiseau, C.
G. ; fait en sa maison dite des Balmes, paroisse de la
Madeleine. La même Alexie reconnut entre 1423
et 1440, comme veuve de Pierre d'Esnay, notaire,
B. G., et fonda la chapelle de Saint-Denis en
l'église de Notre-Dame la Neuve (Auditoire). Elle
est encore mentionnée en 1470 comme mère de
Pernette d'Esnay, mais cette fois en qualité de
veuve de No. François Favre (G.).
1445. No. Aymonet de Pitigny, indivis avec Nycod de
Pitigny (Id.).
1447 . 25 mai ; le même aberge des biens sis à Pitigny à
Jean Rubat, de Visencier (ld.).
1455 . Ce même Aymonet de Pitigny vend à No. Jean et
Henri de Sacconay et à leurs frères, la censé de la
pièce sus vendue (Thibaud de la Corbière 1514)
(ld.).
1 533 . Louis, ffeu Michel de l'Aiguë, de Versonnex, re-
connaît, au fief d'Asserens, pour des biens précé-
demment reconnus (vers 1490) par No. Claude,
Pierre et Georges de Pitigny, nobles vassaux du
270 DE PITIGNY
duc de Savoie, confinés par le pré de vénérable
messire Bernard de Pitigny, qui en faisait par-
tie (G.).
I
I. No. Aymon de Pitigny, père de :
1 . Péronet, qui suit.
1 . Jean, qui suivra.
IL Péronet de Pitigny, « homme-lige de main et de bou-
che » du sire de Gex, en faveur de qui il reconnaît
en 1336 et auquel il réserve sa fidélité dans l'hom-
mage qu'il prête le 22 décembre 1342, avec son
frère Jean, au comte de Savoie (Arch. de Dijon ,
terrier de Gex). ]
1 . Aymon ou Aymonet, qui suit. ]
2. Jean de Pitigny, damoiseau, reconnaît en 1359,
tant en son nom qu'en celui de ses frères et sœurs,
neveux et nièces, en faveur du comte de Savoie
pour ses biens à Pitigny, Vesancy, etc. H est peut- !
être le père d'Amédée de Pitigny, damoiseau qui, j
en 1409, échangea avec le même seigneur des !
biens situés à Gex ( Voir plus haut).
3 . Guillaume de Pitigny, qui reconnaît en 1356 et 59
pour des biens situés à Exchenevex, Gex la Combe,
Pitigny, Vesancy. On lui connaît un fils, Aymonet
de Pitigny, damoiseau, qui reconnut en faveur du
comte de Savoie en 1412, pour lui et ses cousins
germains Rolet et Péronette de Pitigny (6r.). Il
DE PITIGNY 271
hérita du premier et reconnaît pour des biens pro-
venant de lui, ainsi que de la succession de son
père en 1444 (Terriers de Gex, Dijon).
4 . Mermet de Pitigny.
5 . Aymonette de Pitigny.
Tous deux cités dans les hommage et recon-
naissance de 1356 et 59 (Terriers de Gex).
6 . Péronet, père de Péronette citée plus haut comme
cousine germaine d'Aymon, f. de Guillaume, et ainsi
qualifiée dans la reconnaissance de son autre
cousin Rolet, f. d'Aymon, faite la même année
1412 (G.).
III. Aymon ou Aymonet de Pitigny, reconnaît en 1356
(voir plus haut), f probablement avant 1359. Ep.
Marguerite de Navis, qui hérita d'Henri, de Fran-
çois et de Mermet de Dardagny, des biens situés à
Villeneuve, et pour lesquels son fils reconnut en
son nom en 1412 (Terriers de Gex).
1 . Rolet de Pitigny, damoiseau, cité avec ses sœurs
dans la reconnaissance de 1359, faite entre autres
pour lui par son oncle. C'est probablement lui qui
était en 1385 propriétaire indivis avec Guillaume
de Pitigny à Coppet, et mari en 1387 de JBéatrix,
f. de Guillaume, petite-fille de Mermet de Rigny
(Voir cette date). Il n'eut ou il ne lui resta pas
d'enfants, car il testa en faveur de son cousin Ay-
mon, f. de Guillaume.
272 DE PITIGNY
2 . Isabelle, ép. Nicolet Prévost dont elle était veuve
en 1440.
3 . Agnelsate, citée avec son frère et sa sœur dans la
reconnaissance de 1359.
.i
IL Jean de Pitigny, damoiseau, (f. d'Aymon et frère de
Péronet), f avant 1359 ; prêta hommage au comte
de Savoie avec son frère en 1342; c'est probable-
ment lui qui est cité plus haut en 1317 et 19. Ep.
une sœur de Jean de Visencier dit de Rious, pro-
bablement fille de Guillaume de Visencier, cheva-
lier, et de Dame Isabelle de Saint- Jeoire. Il fut
père de :
III. Mermet de Pitigny, damoiseau, f av. 1401 ; exécu-
teur testamentaire de No. Etienne, vidomne de -]
Satigny, en 1360; héritier en 1377 avec Jean de 'ï
Visencier, de leur oncle Guillaume de Visencier, !■
qui leur substitua No. Gallois de Viry. Ep. Béa-
trice, fille de No. Aymon Mareschal, de Cessier. \
1 . Jean qui suit.
2 . Nicolette, fem. d'Aymon Mestral, de Divonne, héri- :
tière universelle de son aïeule Isabelle de Saint- ;
Joire qui lui substitua les enfants qu'elle a eus du -
dit Mestral (1401).
IV. No. Jean de Pitigny, donzel, dit de Sessier, fut, en
1405, l'une des cautions de la dot de No. Isabelle
de Livron. femme de Rolet Gay, C. G., conseiller.
DE PITIGNY 27 7,
ensuite syndic de Genève. Il reconnut le 24 ma
1410 pour un grand nombre de biens immeubles
dans la barbnnie de Gex, tenus en fief noble par
sa mère et par lui (Archives de Dijon). C'est sans
doute le même qui fut baillif de Vaud en 1408
(voy. plus haut : archives du canton de Vaud).
Ruchat le cite également comme baillif et gouver-
neur de Vaud, dans les années 1412, 13, 17. Ep.
Etiennette, ff. Jean Colestrin, de Saint-Prex, ainsi
qu'on le voit dans une vente, 1443, de Louis et
Nicod de Pitigny, leurs fils, à Guillaume de Bet-
tens, abbé du Lac de Joux, agissant au nom de
son couvent, de choses, biens, censés et rentes à
Morges, Lonay, Echichens, Jolens, etc., avec la
directe seigneurie des dites censés, le tout pour
338 livres et 10 sols, bonne monnaie. Si les choses
vendues valent plus que ce prix, ils donnent le
surplus par dévotion et en aumône perpétuelle
pour le salut de leurs âmes et de celles de leurs
prédécesseurs (arch. du canton de Vaud, titres du
baiïlage de Morges).
1 . Louis, qui suit :
2 . Nycod de Pitigny, vendit, en 1442, aux frères Pon-
cet, de Gex-la- Ville, des biens situés au territoire
de Sessier. Ep. Amasie qui en était veuve en
1449.
3 . Marie, fem. 1° de Henselin Ferwer, de Fribourg,
dont elle était veuve en 1456 : 2° de Noble Pierre
18
274 DE PITIGNY
Billens avec qui elle vivait en 1462 (contrat de
mariage 1460, Falck not.).
Il est probable que Claude, bâtard de Pitigny, était
aussi fils de Jean; en 1426, il prit part, sous ren-
seigne de Louis de Pitigny, à la guerre entre les
ducs de Savoie et de Milan; en 1456, il acquit une
part du fief de Bettens dans la baronnie de Cos-
sonnay. (Voyez : de Charrière, les fiefs nobles de :
la baronnie de Cossonay,p. 416.
V. No. Louis de Pitigny, accompagna comme chef de 3
lances, en 1426, l'armée du duc de Savoie Amédée
contre le duc de Milan; vendit en 1443 avec son \
frère Nycod à Guillaume de Bettens, abbé du lac ;;
de Joux, divers biens à Morges, Lonnay et Echi- :
chens; reconnut avec le même en 1445 pour une
maison haute et une maison basse à Cessy, et le
15 mars même année pour les biens de No. Béa- j
trix Mareschal, leur grand'mère paternelle; la ]
moitié indivise avec No. Aymonet de Pitigny, du 3
vidomnat de Pitigny, Tutigny, Versonnex et Ses- 3
sier; pour la mistralie de tous les monts du pays -j
de Gex, procédée d'Alésie de Fleyer (de Flie) et !]
d'autres biens (Alésie de Fleyer était, en 1410, ;
femme de Renaud de Dortenc) ; pour les biens que ■[
Jean de Pitigny, leur bisaïeul, avait possédés avec ■
les nobles de Visencier ; pour plusieurs pièces à
Visencier; enfin; pour les biens indivis avec les
nobles de Sacconay. Il fut châtelain de Cossonay
DE PITIGNY 275
de 1440 à 1447, et habitait Cessy en 1476. Il re-
connut en 1477 pour son fils Jean des biens pro-
venant de No. Béatrix Mareschal, et la même
année pour des biens provenant de la succession
de son frère Nycod (Terriers de Gex)\ il vivait
encore en 1488. Ep. No. Marguerite (M. et
JD. T. XXI, p 207).
No. Claude de Pitigny, écuyer, châtelain de Cosso-
nay 1452, 56-57; tuteur avec son frère Pierre de
ses neveux Festi en 1487 et 88 ; reconnut avec ses
frères Pierre et George, nobles vassaux du duc de
Savoie, en mains de Vincent de Ville pour une pièce
partagée avec messire Bernard de Pitigny, 1490 à
1510 ; et en 1498 pour des biens provenant de son
aïeule Béatrix Mareschal à Cessy, Echevenevex,
Tougin, Vesancy, etc., et pour la moitié du
vidomnat de Pitegny; en 1496 il agit pour son
frère Jean, curé de Cessy. En 1500, 26 fév., les
nobles George et Claude de Pitigny, frères, recon-
naissent la part de la Seigneurie de Bettens acquise
en 1456 par No. Claude, bâtard de Pitigny, sur
les mains de Quisard, en faveur du duc de Savoie,
à cause du château de Cossonay (voy. Les fiefs
nobles de la baronnie de Cossonay, p. 416,). Ep.
Louise, f. de No. Girard de Genthod, qui devenue
veuve se remaria avec No. et Puissant Amé de
Ternier, Sgr de la Pierre, Cosgr de Ternier. Elle
vivait encore, veuve de son second mari, en 1528.
276 DE PITIGNY
Elle avait eu de Claude de Pitigny un fils, No.
Jean, f avant 1528 et dont elle hérita.
2 . Vénérable messire Jean de Pitigny, curé de Ses-
sier 1477, chanoine de Saint-Pierre de Genève
1487, chanoine de Turin 1477, 1496. Son anni-
versaire était aux Ides de septembre (1528), c'est
sans doute son aïeul Jean de Pitigny qui avait déjà
un anniversaire à Saint-Pierre, pour lequel, en
1476, on trouve un débours de 21 sols.
3. Pierre de Pitigny, tuteur et curateur avec son
frère Claude des nobles Louis et André Festi, leurs
neveux, 1487 et 88. Ce fut peut-être lui qui était
religieux à l'abbaye de Saint-Claude en 1493, de-
vint petit cellérier de ce monastère dès 1496 et y
fonda 12 messes pour le repos de son âme en
1502. (Dont Benoit, Histoire de Saint-Claude.)
4 . Georges, qui suit.
5. Marguerite de Pitigny, fem. de No. Louis Peris-
sod ou Perussod, veuve en 1474.
6 . Madeleine, fem. 1° de No. Nantermet Festi, syndic
en 1467, fils du vidomne de Genève No. Nycod
Festi; 2° de No. Nicolin de Liga, premier syndic.
VI. No. Georges de Pitigny, agit en 1477 pour son frère
Jean, reconnut avec ses frères en 1498, témoin
avec son fils Philippe en 1518 à une reconnaissance
de No. et Puissant Claude de Gingins; f av. 1529.
Il fut père de :
1 . Georges, qui suit :
DE PITIGNY 277
2 . No. Philippe de Pitegny, témoin avec son père en
1518, reconnut en 1527 pour des biens à Vesancy
et en 1529 pour des biens provenant de son père.
3. Vén. messire Bernard de Pitegny, chapelain, re-
connut avec ses frères en 1527 et 1529, témoin
en 1539, avec son frère Georges.
VII . No. Georges de Pitigny, reconnut avec ses frères en
1527 et 1529 pour des biens provenant de son
père à Pitegny, Saconnex, Tougin, Vesancy, Mey-
rin ; reçut diverses reconnaissances de 1526 à
1534; témoin avec son frère Bernard en 1536 à
un acte de No. Françoise de Versonnex, fem. de
No. André Guat, fils de sa cousine germaine,
« Haute et puissante dame » Amédea Guat née
Festi (G); abergea le 10 sept. 1539 divers biens,
sis en Riamont, au territoire de Vesancy, à des
habitants de ce dernier village. (Archives de
Dijon , Chambre des Comptes). Il fut père de :
No. Claude de Pitigny, qui vendit différents biens
- sis à Vesancy, à No. et Egr. Louis d'Arbigny
qui en fit la reconnaissance en faveur de Messieurs
Jde Berne en 1558. Il fut probablement le père de
François de Pitigny habitant à Gex, père lui-même
d'une fille naturelle nommée Jeanne, qu'il aurait
eue de Nicolarde Guynet et qui fut baptisée à
Divonne le 4 sept. 1635.
1
278 REVILLIOD
PLAN
(voir à la fin du volume)
REVILLIOD, anciennement RIVILLIOD
On rencontre de très bonne heure des Revilliod dans le ■ j
Genevois, le Faucigny, le Chablais et la partie limitrophe \
du Pays de Vaud. Ce nom est donc du petit nombre de ..;
ceux qu'on peut considérer comme autochtones, d'autant j
plus qu'on ne connaît aucun étrapger proprement dit parmi ■]
ceux qui l'ont porté. . ;
Son orthographe varie beaucoup dans les anciens actes :
et registres, où l'on trouve indifféremment RiviUiod, Be- :
vittiol, Revillaud, Rouvillot, Roviglio et finalement Revil-
liod; c'est ainsi que signent les deux seules familles ac-
tuelles de ce nom qui appartiennent d'ancienne date à
notre république; elles sont aujourd'hui établies l'une à
Lully, paroisse de Jussy, l'autre à Genève. Le rôle des
électeurs cantonaux contient en outre quelques individus
du nom de Reviïlod qui appartiennent aux communes
sardes annexées au territoire de l'ancienne république par
le traité de Turin; mais nous n'avons pu jusqu'ici
établir leur filiation. L'identité du nom, et plus encore
son ancienneté dans le pays, sont les seuls arguments en
faveur de l'opinion d'une origine commune pour tous ceux
qui l'ont porté ou qui le portent encore.
REV1LLI0D 279
Nous commencerons par les individus isolés qui, tout
en prouvant l'ancienneté du nom dans nos contrées, n'ont
pu être rattachés aux deux familles Revilliod qui existent
actuellement à Genève.
En Savoie.
1266, 6 mai. Engagement du nommé Reviloz comme
novice de l'abbaye de Sixt. (Orbituaire de Sixt.)
1345. Messire Jacques Revilliod, ecclésiastique vivant à
Planaz, village de l'ancien mandement de Cler-
mont-en-Genevois, sur la rive gauche du torrent
des Usses.
1436 . Guillaume Revilliod, de Thoire.
1467, 3 avril. Jean, f. d'Ansermod Revilliod, d'Ave-
nières, paroisse de Fleyrier, vivant au dit lieu
avec ses fils Pierre et Rodolphe.
1593. Claude, ffeu Agnelin Revilliod, de Collonges au
mandement de Chaumont, (Collonges-sous-Salève),
résidant à Bretigny (pays de Gex).
Au pays de Vaud.
1372 . Isabelle, f. de feu Johanod dit Revillioz, de Lutry,
peut-être sœur d'Othet, f. de feu Jean, dit Revilioz,
de Lutry, qui est aussi dit de Poudex en 1382.
Leur mère était peut-être Brussette, veuve de
Jean Revillio de Lutry.
1403 . Jacquier dit Revillio, bourgeois de Lutry.
1365 . Le Sgr Jean Revilliod, prêtre, de Lausanne.
]
280 REVILLIOD
1365 . Jean Revillio, notaire, de Lausanne, reçoit un acte
de reconnaissance de François d'Oron en faveur
de l'évéque de Lausanne. (Archives de Vevey.)
Jean Revilliod, de Lausanne, était curé de Villette
de Lavaux dès 1395 et encore en 1433.
1410 et 1416. Humbert Revilliod, citoyen de Lausanne.
1440. Guillelme Revillio, clerc, de Lausanne, f. de feu
Humbert, bourgeois de Lausanne.
1494. Les héritiers de Guillelme Revillio, à Lausanne.
Ces renseignements sur les Revilliod du Pays de Vaud
sont tirés de Registres de copies conservés aux Archives
cantonales vaudoises à Lausanne.
En Valais.
En 1430, vivait en Valais un Jean Revillod, que de Millier,
dans son Histoire suisse (vol. VII, p. 192), cite
parmi les personnages distingués qui, d'accord
avec les magistrats et des bourgeois notables de la
ville de Sion, avaient rédigé un recueil de lois, le
27 janvier 1414. Millier ajoute en note, mais
sans preuve aucune, que sa famille existe encore à
Genève. Sans insister sur la différence d'ortho-
graphe des deux noms, il est bon d'observer que
l'illustre historien professait alors à Genève et qu'il
voyait souvent des membres de la famille Revilliod
chez leur parent, son illustre collègue Charles
Bonnet. Il ignorait très probablement aussi qu'il
existait des Revilliod dans nos environs bien avant
1414.
REVILLIOD 281
A Genève.
1407 . Pérussod Revilliod, vivant à Genève, contribue à
à an don de 400 florins fait par la ville à la com-
tesse de Savoie ; il fut père de Pierre, qui recon-
nut en 1430 pour des biens abergés à son père,
est qualifié hôtelier et C. G. en 1444, et f avant
1458, laissant de sa femme Jeannette, f. de Pierre
Balme, une fille Antoina.
1418. Jacod Revilliod, habitant ; il figure parmi les 727
citoyens et bourgeois qui signèrent la transaction
passée le 28 février 1420 entre l'évêque Jean de
Pierre Cize et la communauté de Genève contre
les efforts du duc Amédée VIII pour usurper la sou-
veraineté de Genève. Vivant encore en 1425, il
était mort en 1436. Il avait épousé Guicharde, f.
de Nycod Nicolas et de Nicolette Escoffier, de
Marcellax, près Pellionnex en Faucigny, proprié-
taire d'une maison attenante au cloître de la Ma-
deleine, et d'un four. II en eut : a) Jean, vivant
en 1446; b) Jeannette, fem. d'Aymon du Saix;
vivait encore en 1465.
Pierre Revilliod, alias de de la Versoye, mort avant
1465, fut père entre autres, de Pierre Revilliod,
alias de la Versoye, qui épousa Péronette. ffeu
Noël Tournier, de Fenières au pays de Gex, dont
il eut : Pierre, vivant en 1526. L'un des deux
premiers était propriétaire à Genève de plusieurs
maisons et terrains mentionnés dans l'inventaire
1
282 REVILLIOD
des immeubles de 1477 comme étant en mains de
ses héritiers, dont l'un est Pierre Lile dit de
Cluses.
Nous voyons par divers témoignages que des mem-
bres de la famille Revilliod de Genève se disaient issus
de ce Jacob Revilliod dont il est question plus haut (1418),
et qu'on les croyait assez généralement parents de ceux
de Jussy ; mais personne n'en a fourni la preuve, et toutes
les recherches sérieuses sur ces diverses familles ne font
que reculer toujours plus l'époque possible, mais en tous
cas fort éloignée, d'une origine commune. Nous sommes
donc fondé à déclarer inexacts les systèmes d'origine et de
filiation qui ont eu cours jusqu'ici dans certaines branches
de nos Revilliod de Genève pour satisfaire ces hypothèses.
REVILLIOD, de Cornyères, près Ville-la-Grand,
établis à Jussy.
Cette famille, plus anciennement connue dans le pays
et jadis aussi riche et aussi bien alliée que son homonyme
originaire de Coudrée, s'est depuis longtemps établie à
Jussy, où elle est entièrement vouée à la culture de ses
propriétés. Comme ses anciens rapports avec Genève ont
pour ainsi dire cessé depuis cette époque, nous nous con-
tenterons de la parcourir rapidement.
I. Jean Revilliod, propriétaire à Cornières, vivait en 1381
(abergement du 6 juin, Nantermet de Fansonay,
not.), fut père de :
r
REVILLIOD 283
H. Robert Revilliod, reconnut le 12 août 1434 pour des
biens abergés à son père en 1381 ; il eut pour fils :
III. Jean Revilliod, propriétaire à Cornières et à Puplinge,
reconnut pour son patrimoine ; vendit le 20 mars
1500 avec son fils Pierre, aux Altariens de la Ma-
deleine, 18 sous de censés hypothéqués sur un ter-
rain à Cornières ; et le 25 mai 1507, avec ses deux
fils, aux mêmes, 2 florins de censés (Jean Novelle,
not.).
1 . Jean, qui suit.
2. Pierre, qui suivra.
IV. Jean Revilliod, de Cornières, vivant en 1500, 1507, à
Puplinge, père de :
1 . Claude, vivant en 1526, f 18 av. 1580 à 76 ans;
ép. Claudia, ffeu Pierre Corajoux. On ne leur con-
naît pas de postérité.
2 . Jean Revilliod, vivait en 1526, 7 1596, père d'An-
toine, habitant à Lully, par. de Jussy, qui épousa
4 juin 1592 (cont. du 7 janv. 1596, Blondel, not.)
1 Une infortunée de cette famille, Rolette, fille de Jean Revilliod,
veuve de Jaques Pelligot, de Jussy, accusée de sorcellerie et de s'être
donnée au diable, « qui lui avait baillé une poudre avec laquelle elle
avait fait mourir gens et bêtes? », fut condamnée, le 14 août 1626, à être
brûlée vive à Jussy, « ce jourd'hui façon accoutumée (dit la sentence)
et ses bien confisqués à la seigneurie » . Ces tristes exécutions, qui font
si peu d'honneur aux lumières que la réforme aurait dû répandre,
semble- t-il. sur ce sujet aussi bien que sur certains dogmes, durèrent
chez nous jusqu'à la seconde moitié du XVIIe siècle (voyez Gaullieur,
Genève depuis la restauration de cette république jusqu'à nos jours,
p. 135, etc.):
284 REVILLIOD
Antonia, f. de Léger Narfin, de Lully. Sa descen-
dance subsiste encore sur un pied très honorable à
Lully, où elle est représentée par M. Jacques-
François Revilliod, n. 1840 et par son fils Louis,
n. 1875, qui forme la seizième génération à partir
de Jean cité en 1381.
IV. Pierre Revilliod (f. de Jean), de Ville-la-Grand, ven-
dit, 24 août 1520, aux Altarieus de St-Gervais,
12 sous de censés (Claude Voland, de Cornières,
not.), il était en possession des biens abergés en
1381 par son bisaïeul Jean; f avant 1561 ; ép.
Genette Santoux.
1. Mamad Revilliod, 1537.
2. Pierre, qui suit.
3 . Aymon, qui suivra.
4. François, qui suivra.
V. Pierre Revilliod, père de :
1 . Joseph, f s. p. ; c'est peut-être lui qui fut reçu B. G.
le 22 av. 1573 ; il vivait en tous cas cette année là.
2. Pernette, fem. d'Antoine Dentand, de Meinier
(cont. 2 juil. 1559, Blécheret, not. ; dot : 160 flo-
rins).
3. Françoise, vivait encore en 1624, fem. 1° (cont.
de 1588) de Jacques, ffeu Jean de la Rua de Ma-
regnan, en Chablais ; 2° 9 févr. 1617, d'Alphonse
Aymé.
4. Andrée, fem. 18 mars 1592 de Jean Falquet.
REYILLIOD 285
V. No. et Commandable Aymon Revilliod (f. de Pierre),
âgé de 30 ans en 1546, R. B. G. 19 jui'l. 1538
pour 10 écus et le seillot; très riche marchand
drapier, du CC 1548, f 1572 ; ép. 1° Catherine de
Mandy ou du Maney, f de la peste 23 juil. 1545;
2° Andréa de la Maisonneuve, f 1566 ; 3° 23 fév.
1567, Julienne Mauris. Il eu de la première :
1 . François, qui suit.
2 . Mye, f 26 nov. 1582 à 44 ans, fem. 1 1 déc. 1552
de No. François de la Maisonneuve,
et de la seconde :
3. Jacques, bapt. 10 av. 1552.
4. Marie, bapt. 1 mars 1553.
VI. Egrège François Revilliod, notaire, f 3 sept. 1610 à
75 ans ; ép. 1° ; 2° Girardine, ffeu Rolet
Voisin, veuve de Claude Comparet, f à 84 ans
29 janv. 1619.
Il eut de la seconde :
1. Pernette Revilliod, fem. de Gabrielle Chaillot,
B. G., vivait en 1598.
2 . Etienne, qui suit.
VIII. Egrège Etienne Revilliod, signait Bivilliod, notaire,
f 1639, ayant testé le 7 nov. de cette année; ép.
1° Pernette, f. de Michel Moillex et de Serme
Poyte ; 2° 15 sept. 1611, Jaquemine, f. de No. Phi-
libert Franc, C. G. et de Nicolarde Mestrezat, f à
70 ans 20 nov. 1654. Il eut de la première :
1. Jaquema Bivilliod, fem. 6 août 1626 de Jean
1
286 REVILLÏOD
Alary, d'Issoire en Auvergne (cont. du 1 juil.
1626, Vautier, not.),
et de la seconde :
2. Daniel, n. 1612, vivait en 1648.
3. Ami, n. 8 mars 1614, f avant 1647, signait Bi-
villiod; ép. 27 sept. 1640 Sara, f. d'Egrège Ber-
nard Vautier, not., et de Jeanne Gautier. Il en
eut un fils, Simon, qui était sous la tutelle de sa
grand'mère Jaquëmine Franc en 1647, et épousa
16 oct. 1676 Marie, ffeu Henri Roux, de Grenoble.
4. Pernette, n. 1616, fem. 17 sept. 1641 de Nicolas,
f. de Daniel Maupain, de Gien sur Loire.
5. Françoise, n. 1618.
6. Judith.
7. Marie.
V. Honorable François Revilliod (f. de Pierre), R. B. G.
3 janv. 1561 ; ép. 1° Jeanne, f. de de la
Marjolaine, veuve de Jacques Cheneval, f 1560;
2° 26 janvier 1561 , Louise, f. de Georges Taravel,
dit Fournier, B. G. (cont. 29 janv. 1561, Duver-
ney, not.); son mari lui reconnut 800 florins de dot
et 200 florins pour ses habits de noce. Il eut de la
première :
1 . Pierre, b. 13 juin 1551, fut père de Jaquema, fem.
28 juin 1584 de Noël Moillet, B. G.
et de la seconde :
2. Louise.
REVILLIOD 287
Jeanne, fem. 1° de Pierre Cochet ; 2° de Jacques
Chambet.
Ce fragment de- généalogie ne comprend pas tous les
Revilliod de Cornières qui vinrent s'établir à Genève. Le
registre des bourgeois donne, outre les réceptions indiquées
plus haut, celles de : François, ffeu Claude Rivilliod, ma-
çon, 2 août 1547 ; — François le jeune et Humbert, ffeu
Claude Revilliod de Ville-la-Grand, maçons, reçus le 18
av. 1555, « attendu que hont demeuré passez douze ans » ;
— Jean Revilliod et Jean son fils, de Cornières, 2 sept.
1569 ; Egrège Jean Rivilliod, de Cornières, paroisse de
Ville-la-Grand, 10 sept. 1573. Plusieurs autres furent re-
çus à l'habitation sans acquérir la bourgeoisie, et quoique
plusieurs aient fait souche dans notre ville, la famille en
disparut complètement dès la fin du XVIIe siècle.
REVILLIOD (anciennement RIVILLIOD)
Originaires de Cessel, soit Chessex, près Coudrée
Bien que cette famille soit entrée tard au Conseil d'Etat,
pour lequel plusieurs de ses membres avaient été présen-
tés sans succès, elle a cependant siégé au Conseil des CC
dès 1574 sans interruption jusqu'en 1792, et souvent à
celui des LX; de plus, elle a été constamment représentée
dans les diverses branches du gouvernement et de l'admi-
nistration de la république.
288 REVILLIOD
Elle fut anoblie par l'empereur Rodolphe II, suivant
diplôme daté de Prague le 14 février 1579, en la per-
sonne de Jean et Antoine de Bevilliod frères, qui s'étaient
distingués dans la guerre de 1566 contre les Turcs. Les
Revilliod n'ont que rarement fait usage à Genève de la
particule et de la qualité de noble que leur conférait cet
acte, laissant ordinairement cela à ceux de leurs parents
qui étaient au service étranger. Tout en constatant le fait,
nous imiterons cette réserve, conforme d'ailleurs aux
usages de l'époque, qui n'accordait de privilèges nobi-
liaires réels qu'aux membres du Conseil d'Etat.
Armes : d'azur à la bande d'argent chargée de deux roses
de gueules et côtoyée de deux lionceaux d'or. Cimier : un
lion d'or, issant d'un casque couronné d'or, tenant de la
dextre une rose de gueules tigée et feuillée de sinople. —
C'est ainsi qu'elles sont figurées et décrites au diplôme
impérial de 1579. Des représentations plus récentes por-
tent la devise : Ma fidélité couronne ma vie.
Ces armes étaient portées par M. Joseph Revilliod,
f av. 1894 à Saigon où il était propriétaire. H en avait
conclu que sa famille devait être un rameau des Revilliod
de Genève. Les recherches faites ne permettent pas d'ad-
mettre cette opinion. Son ascendance a été établie jusqu'à
un Abraham, né à Saint-Sigismond près Cluses, en Fau-
cigny, et f à Bonne ville en 1719. Le nom est, comme on
l'a vu plus haut, répandu d'ancienne date dans ces contrées
et l'homonymie est trop souvent la seule cause d'adoption
d'armoiries pour que l'identité de celles-ci puisse être
REVILIJOD 289
considérée seule comme une preuve d'une communauté
d'origine entre deux familles.
I. Michel Rivilliod, de Cessel (actuellement Chessex) près
Coudrée en Chablais, f avant 1540, fut père de :
1 . Antoine qui suit.
2 . Ansermet, qui paraît être resté à Cessel, où il était
propriétaire.
II. Antoine Rivilliod, dit ffeu Michel, fut reçu bourgeois
. de Genève 30 janv. 1540. Il est fréquemment
désigné dans les registres sous le nom de Sollier.
Outre certaines propriétés à Collonges-Bellerive,
il possédait une maison au Perron, qu'il avait ac-
quise de messire Hugues Chanal, et tenait encore
l'hôtellerie de la Bose &Or à laquelle il joignit
bientôt celle du Croissant qui lui était contigue
et, quelques années plus tard, celle de la Cou-
ronne'. L'hôtellerie de la Rose était contigue à
1 Les hôtelleries existaient autrefois en vertu de privilèges réels
auxquels se rattachaient certains droits féodaux, aussi la profession
d'hôtelier était-elle souvent exercée par les citoyens les plus notables .
Il en est encore ainsi dans quelques localités suisses où elle est comme
héréditaire dans les plus anciennes familles. (Voyez plus loin l'article
Weber) . Il y avait alors entre l'hôtelier et ses hôtes des habitudes d'in-
timité familière dont il reste des traces dans quelques pays ; c'est
ainsi que dans certaines parties de l'Allemagne et de la France, le
tenancier de l'hôtel préside toujours la table d'hôte. Ces relations iné-
vitables se ressentaient naturellement du rang et du caractère le plus
souvent officiel du voyageur à une époque où on ne voyageait pas encore
pour le simple plaisir de courir le pays. Dans ces cas-là, les hôteliers
savaient fort bien allier les honneurs dus à leurs hôtes avec le sentiment
de leur propre dignité. — J.-A. Galiffe se plaisait souvent à raconter
les détails, curieux à cet égard, d'un voyage qu'il avait fait tout jeune
10
290 REVILLIOD
l'ancienne arcade du Molard à l'Est et s'ouvrait
sur le port. C'était là que logeait Servet avant son
emprisonnement. (Mém. de la Soc. d'hist. et cParch.
Vol. III, p. 20, 67, 133). Antoine Revilliod avait
épousé (cont. du 26 mars 1544, Try, notaire)
Venturine, f. Claude Butin (soit Butini) de Col-
longes-sous- Bellerive, B. B. 1509.
1 . Claude-François qui suit.
2. Antoine Revilliod, n. 1542, f 16 oct. 1583 ; ép.
1573 Esther Keyner ou Kern, remariée 1584 à
Esaïe Boyve, de Neuchâtel. Il entra au CC en
1577, fut fort employé par la Seigneurie pour
l'emprunt à Baie, et mourut sans postérité le 16
oct. 1582. Avant son entrée au CC, il était domi-
cilié à Montluel, ftù il tenait aussi une hôtellerie
(la Couronne) et d'où il avait offert des secours à
sa patrie en danger. (Beg. du Conseil 1574,
p. 155.)
3 . Jean, auteur de la branche de la Rose, qui suivra.
4. Françoise, n. 1552, f H août 1599 de peste, fem.
d'honorable Guillaume Bron, du CC, qui mourut
avant elle.
5. Michée, u. 1554.
encore avec sa famille, à l'occasion d'une mission dont son père No.
Barthélémy Galiffe, alors Sgr conseiller d'Etat et trésorier général de la
République, avait été chargé. Les hôteliers de la catégorie de ceux que
nous venons de désigner ci-dessus, non seulement s'empressaient de ser-
vir personnellement le magistrat genevois, mais il s'acquittaient de ce
devoir en habits de cérémonie et l'épée au côté.
REVILLIOD 291
Claude-François Revilliod et son frère Jean embrassè-
rent la carrière des armes au service de l'Autriche, et s'y
distinguèrent si bien que l'empereur Rodolphe II leur oc-
troya des lettres de noblesse en récompense « de leurs
connaissances militaires et du courage intrépide montré
par eux dans l'expédition de Hongrie » entreprise en 1566
contre les Turcs. Ces lettres expédiées en faveur de
Claude, Jean et Antoine de Revilliod frères, de Genève,
sont datées de Prague le 14 février 1579. L'un des deux
actes originaux se trouve, ainsi qu'une copie dûment léga-
lisée en 1814, entre les mains de M. John Revilliod,
chef actuel de la famille. M. Aloys Revilliod de Murait en
possède aussi deux copies légalisées de 1696 et 1780.
III. Claude-François Revilliod, officier au service de l'em-
pereur Rodolphe II, du CC. 1574, du LX. 1591.
Il refusa sa nomination de châtelain de Jussy et
fut à trois reprises en présentation pour le Conseil
d'Etat. Il remplit aussi dans ces temps périlleux
plusieurs fonctions militaires, entre autres en 1604
celles de capitaine de l'une des compagnies de la
ville (celle de Rive) dont son fils Jean était
lieutenant. De 1573 à 1616, il fut fermier des
halles du Molard, qui passèrent après lui à Isaac
Trembley. Il laissa plusieurs immeubles, tant en
ville qu'à la campagne, dont quelques uns en Savoie
et au pays de Vaud; f 9 sept. 1632, à l'âge
de 93 ans. — La branche issue de ce Claude-
François Revilliod se divisa dès la génération
-s
292 REV1LLI0D
suivante en deux rameaux, dont l'un fut surnommé
de la Madeleine et l'autre de la Couronne, ce
dernier du nom de l'hôtellerie qui lui échut en
partage. On les distinguait ainsi de la branche de
Jean Revilliod, dite de la Bose. Ep. 1° 28 juin
.-. 1573 Jeanne Ladvisé, veuve d'Etienne Maupeau;.
2° 19 sept. 1574 Jeanne, fille de No. Jean-Benoît
Àlléon, de Savigliano, et de Pournas, de
Lyon ; f 29 juil. 1622 à 67 ans. Il eut de la seconde :
1 . Léonard, n. 1575, f en bas âge.
2. Jean, auteur de la branche de la Madeleine, qui
suit.
3 . Jaques, né 1585, f en bas âge.
4 . Léonard, auteur de la branche de la Cowrmney
qui suivra.
5. Pierre, n. en 1589.
6. Jeanne, n. 1591, fem. 14 mars 1643 d'André,
f. d'André de Croso, C. G., et de Jeanne Ferra,
veuve 1650.
7. Isaac, n. 1595.
8 . Deux jumeaux morts-nés.
Rameau ou branche de la Madeleine
IV. Jean Revilliod dit l'aîné (f. de Claude-François et
de Jeanne Alléon), chef de la branche dite de la
Madeleine, n. 11 juin 1582, f 28 nov. 1645;
docteur médecin; il se trouvait à Paris, avec le.
REVILLIOD 293
sieur Anjorrant, lors de l'assassinat du roi
- Henri IV, dont il rend compte dans une lettre que
le baron de Grenus a insérée dans ses Glanures,
p. 100. Du CC. 1612, et des LX. 1633. Ep.
23 juil. 1615 Louise, f. de Sp. André Bonet,
docteur médecin et de Michelëtte Frelon, f avant
1644.
1 . André qui suit.
2. Louise, n. 1617, f 1637 s. a.
3. Léonard dit le jeune, n. 27 nov. 1619. f 19 mai
1694 ; avocat, du CC. 1665, châtelain de St-Victor
1667. Ep. à Cologoy 9 juin 1650 Marie, f. de
Théodore de Juges et d'Olympia Lombardo, dont
il eut, outre trois enfants morts en bas âge, Marie-
Madeleine, n. 1652, f 1695, fem. 30 déc. 1687
de Jean Germain; — Aymée, n. 1657, f 1680,
s. a. ; — Catherine, n. 1659, j 1731, fem.
15 nov. 1610 de Math. Gardelle ; — Marie,
n. 1660, f 1736 s. a ; — Marc, n. 20 nov. 1654
(filleul du syndic Roset), avocat. Ce dernier prit
part aux troubles de 1707, fut fort lié avec l'infor-
tuné Pierre Fatio, qu'il soutint courageusement
en Conseil général, s'enfuit de la ville, fit plus tard
sa soumission après avoir revêtu les prisons, et
mourut le 21 juin 1710 s. a. On a de lui des
mémoires sur le droit de chasse et sur la souve-
raineté.
4. Jean, n. 1623, f 1624.
294 REVILLIOD
5 . Matthieu, n. 25 fév. 1625, f janv. 1677 à Fribourg.
Ep. 20 janv. 1665 Sara, f. de Phil. Ramier et de
Pernette Revilliod dont il eut : a) Léonard n. et
f 1666 ; b) Gabriel, n. 1667, retiré en Angle-
terre, f S; a- 5 c) Etienne, n. 16 juil. 1676,
f 17 juin 1758, ép. 14 mars 1706, Marthe, f.
d'Isaac Dunant et de Jeanne Groppet, dont il eut,
outre cinq enfants nés de 1706 à 1713, f en bas
âge, Marthe, n. 1709, f .1790 s. a. et Théodore,
n. 12 août 1722 etf 1777 s. a. dans sa campagne
de Pressy.
6. Jeanne, n. 6 déc. 1629, f 1717, fera. 1658, de
Jacob Revilliod.
7. Pierre, n. 1632, f 1639.
8. Théophile, n. 23 sep. 1634, écuyer, f l663 s. a.
9. Isaac, n. f 1636.
10. Jean-Louis, n. 1639 f 1641.
11. Abraham, n. 3 av. 1642, doct. méd., f 24 déc.
1685 s. a. ; testa 1678.
V. André Revilliod, n. 9 mars 1616, f 3 juil. 1692, se
tint toujours éloigné de la chose publique. Ep.
(contrat 6 juil. 1641) Jeanne, f. de de No et spect.
Théodore de Juges et d'Olympia Lombardo (cont.
6 juil. 1641. Is. deMonthoux).
1. Théodora, n. 1642, f 1651.
2 . Léonard, qui suit.
3. Marthe, n. 8 oct. 1646 f 11 fév. 1708 fem. :
1° 1668 de No. Robert, f. de No. Jean Du Pan et
REVILLIOD 295
de Sara Galiffe; 2° 16 nov. 1684 No. Ezéchiel f.
de No. Isaac G alla tin et de Madeleine Durant.
4. Théodore, n. 1648.
5. Marc, n. 1649 f 3 mai 1664; ép. 14 fév. 1681
Françoise, f. de Sp. Enoch Gautier et de Marie
Marcet, dont il eut cinq garçons, nés entre 1682
et 1691, tous morts l'année de leur naissance,
et un sixième, François, n. 1693, f de langueur
en 1728.
6. Elisabeth, n. 1650, f 1651.
7. Jean François, qui suivra.
8. Louis, n. 1654, f 1696 s. a.
9. Jean, n. 1656, f 1678 s. a.
10 . Andrienne, n. et f 1658.
11. Ami, n. et f 1659.
12. Marie-Madeleine, n. 1662, f 1738 ; fem. 23 mars
1697 de No. Jean, f. de David Lullin et de
Suzanne Després.
13 . Elisabeth, n. 1664, f 1747 ; fem. 1707 d'Ezéchiel,
f. de Pierre Revilliod et de Jeanne Trembley.
VI. Léonard Revilliod, dit le jeune, n. 7 nov. 1644,
f 8 fév. 1681; ép. 1° 20 août 1671, Jeanne-
Françoise, f. de Jean Revilliod et de Marie
Humbert, f 1675 ; 2° 25 mars 1678, Susanne,
f. de François Dentand et de Marie Levrat,
remariée à Sp. Dassier, ministre. Il eut de la pre-
mière :
1 . Eve, n. 1672, f 1694 s. a.
1
296 EEVILLIOD
2. Jean- Antoine, n. 30 août 1673, f 1734, ayant
testé le 12 fév. ; ép. Anne, f. de Mathieu Gardelle
et de Marguerite Zobi, f s. p.
et de la seconde :
3. Jean, n. et f 1679.
4. Catherine, jumelle du précédent, fem. 24 av. 1696
de Jean- Jacques, f. de Jacob Reviliiod et de Jeanne
Revilliod, de la branche de la Rose, f 1748.
5. Jeanne, n. 1681, f 1782.
VI. Jean-François Revilliod (f. d'André Revilliod et de
Jeanne de Juges) n. 20 déc. 1651,f 5 août 1719;
du CC. 1684, procureur de l'hôpital 1698. Ep.
10 oct. 1681, Camille, f. de No et Sp. Charles
Du Four et de Marguerite de Normandie (cont.
21 déc. 1681, Grosjean, not.).
1. Charles, n. 1682, f 1685.
2. Sara, n. 1684,11686.
3. Marc,n. et f 1687.
4. Elisabeth, n. 1690, f 1691.
5 . Jean-François, qui suit.
VII. Jean-François Revilliod, n. 16 nov. 1693, f 23 déc.
1769, reçu Dr en droit à Valence 1713, avocat au
parlement de Toulouse 1714, puis à Genève 1715,
châtelain des terres de Chateauvieux et de îurre-
tin, du CC. 1721, auditeur 1723, châtelain de
Jussy 1729, délégué en 1730 pour la fixation des
r
REVILLIOD 297
frontières avec la Savoie, présenté pour la charge
de conseiller d'Etat, du LX 1752. Ep. 15 sept.
1720 Charlotte, f. de No. Alexandre Rilliet et de
Susanne Trembley ; 2° 15 oct. 1733 Madeleine,
f. de Joseph Bouer, du CC, et de Claire Bégon.
Il eut de la première :
1. Susanne, n. 22 oct 1723, f 15 mars 1768, fera.
1 sept. 1758 de No. Jean, f. de Philippe de Carro
et de Susanne de Chapeaurouge, f 1791.
2. Ezéchiel, n. 1724, f 1726.
3 . Léonard, qui suit,
et de la seconde :
4. Joseph, n. etf 1735.
5. Claire, n. 7 févr. 1738, fem. 11 fév. 1770 de No.
Gabriel, f. de Pierre Grenus et d'Elisabeth Bois-
sier, f 1806.
6. Susanne, n. 19 oct. 1739, f 17 déc. 1790. s. a.
(test. 24 oct. 1788).
VIII. No. Léonard Revilliod, n. 21 juin 1726, f 12 déc.
1788; duCC 1758, secrétaire de la justice 1761,
auditeur 1763, procureur de l'hôpital 1768, con-
seiller d'Etat 1769 à 1775, amiral de la Naviga-
tion 1771, présenté trois fois pour le syndicat.
Ep. 1 août 1756, Jeanne-Marie, f. de No. Guil-
laume de la Rive et de Marianne Bégon. (Cont.
4 août 1756, Duby, not. ).
1 . Jean-Guillaume, qui suit.
2. Jean-François, qui suivra.
1
298 REVILLIOD
3. Charles, n. 11 mars 1765, f 21 sept. 1787, officier
de grenadiers an régiment de Château vieux, qui
tenait alors garnison en Corse. Il fat enseveli avec
les honneurs militaires sur le bastion Dauphin de
la citadelle de Corte.
IX. Jean Guillaume Revilliod, n. 2 sept. 1758, officier de
grenadiers dans le régiment suisse d'Aubonne au
service de France, puis dans le régiment de Châ-
teauvieux ; du CC 1783, président (1803) puis
amiral de l'Exercice de la Navigation en 1809,
cette dignité ayant été rétablie en sa personnne ;
directeur de l'hôpital à l'époque critique de 1814.
Il y prit la fièvre nerveuse apportée par les troupes
autrichiennes et mourut victime de son dévoue-
ment le 20 fév. 1814. Ep. 28 août 1785 Susanne,
f . de Simon Bertrand et de Marguerite Roque.
1. No. Léonard Revilliod, n. 8 juin 1786, f 9 mars
1867. Il partit en 1805 pour la Russie et y sé-
journa pendant près de 20 années, principalement
à Odessa, où il était fixé par des établissements
commerciaux et agricoles; en 1812 le gouverneur
général, duc de Richelieu, le mit au nombre des
commissaires chargés, sous sa présidence, de
toutes les mesures nécessitées par la peste qui
pendant cinq mois ravagea Odessa et les contrées
voisines. Lors de la disette de 1816, de concert
avec son frère William et Jules Rey leur associé,
ils envoyèrent à Genève un don gratuit de 200
REVILLIOD 299
coupes de blé pour les pauvres (Beg. du C. B. du
29 oct. 1816). Rentré dans sa patrie en 1825 il
fut successivement de l'administration de la Société
économique, de la commission de la prison péniten-
tentiaire, du C. R. 1825-42, auditeur 1826, per-
cepteur des contributions 1827-1832, capitaine
d'Etat-major fédéral, député aux Diètes helvé-
tiques de 1833, 1839, 1840, conseiller d'Etat et
conseiller major, directeur du génie et des fortifi-
cations 1834-37, envoyé en qualité de commissaire
à Lausanne et à Berne au sujet de l'échauffourée
des Polonais en 1834, enfin portant comme son
aïeul et son père un vif intérêt à l'Exercice de la
Navigation, il fut vice-amiral de cette société de
1833 à 43. C'est lui qui commandait dans la
fatale journée du 7 octobre 1846, les quatre pelo-
tons de volontaires dont les deux premiers fran-
chirent avec lui les barricades de l'Ile.
2. Susanne, n. 26 août 1787, f 22 av. 1852, s. a.
3 . ^/me-Marguerite, n. 10 oct. 1789, f 29 déc. 1869.
4. Guillaume-Henri, dit William, n. I juin 1791, f
8-20 déc. 1824 à Odessa, s. a.
5. Adrien-Simon, n. 3 juin 1792, f 15 nov. 1795 à
Chougny.
6 . Jean -François, qui suit.
X. Jean-François dit John Revilliod, n. 24 juil. 1798, du
C. R. 1829-39, directeur de l'hôpital, du con-
seil municipal 1845, commandant de bataillon,
300 REVILLIOD
directeur dès sa fondation en 1845 de la Banque
du commerce de Genève, f 18 juin 1873. Ep. 24
oct. 1824 Marie-Valérie, f. d'Emmanuel Faesch
de Bâle et de Madeleine-Jeanne-Elisabeth Passa-
vant, f 18 mars 1895.
1. Guillaume-Emmanuel, qui suit.
2. Susmne- Elisabeth, n. 14 août 1827, f 28 janv.
1904; fem. 30 juil. 1850 de Georges-Louis DuPan.
3 . Théophile- Alphonse, suivra.
4 . Jean-Léonard- Adolphe, suivra.
XL Guillaume-Emmanuel, dit William Reviiliod, n. 4
oct. 1825, f 4 juil. 1907, agent de change. Ep. 1)
1er août 1856, Julia, f. de Jean-Théodore de Luc
et de Françoise-Théodora Bois de Chêne, f 9 mai
1871 ; 2) 8 av. 1873 Jeanne-Louise, f. de Louis
Rœhrich et de Marie Meynadier, veuve d'Eugène-
Louis Le Royer.
Il eut de la première :
1. Marguerite-Fanny, n. 30 mai, f 29 juin 1857.
2 . Jean-François, dit John, qui suit.
XII. Jean-François, dit John Reviiliod, n. 24 mai 1868 ;
ép. 20 août 1894, Hermance-Adélaïde-Henriette-
Anna, f. de Guillaume-Théodore- Eugène de Budé
et d'Hélène-Henriette Barbey.
1. Gladys-M&xià' Julia, n. 11 août 1895.
2. Horace- William-Eugène, n. 28 janv. 189*7.
3. Marguerite-Marie-Hélène, n. 8 mai 1899.
4. Yvonne-Antonie, n. 20 oct. 1902.
REVILLIOD 301
Jeaw-François-Guy, n. 20 oct. 1905.
Tous nés à Nyon.
XI. Théophile- Alphonse Éevilliod, (fils de Jean-François
et de Marie- Valérie Faesch), n. 24 janv. 1833,
t àPise 2 5 mars 1900; ép. 1 août 1856, Elisabeth-
Anm-Ida, f. de Charles-Louis de Wattenwyl, de
Berne, et d'Emma de Lessert, f 8 août 1872.
1 . Eugène Léonard, qui suit.
2. Amélie, n. 2 août 1859, fem. 23 mai 1889, de
Frédéric Zerleeder, de Berne.
3. -4ima-Henriette, n. 14 mars 1864, fem. 27 sept.
1897 deGiuseppeFerrini, de Pise.
XII. JE^èna-Léonard Revilliod, n. 23 mai 1857, Dr méd.
D. G. C. 1897, du Consistoire 1890-98 ; ép.
20 janv. 1887 Susanne Bouthilier de Beaumont.
1 . Alphonse- Ami, n. 14 janv., f 8 mai 1888.
2. Isàbella-Irfa, n. 23 mai 1890.
3 . Hélène-Elise, n. 26 juin 1895.
XI. Jean-Léonard- Adolphe dit Léon Revilliod (f. de Jean
François et de Marie-Valérie Fœsch), n. 28 sept.
1835, Dr méd., professeur de clinique médicale à
Genève 1876-1900. Ep. 15 oct. 1868 Henriette-
Mathilde, f. de Jacques-Frédéric Le Fort, pasteur
et d'Antoinette-Marguerite Rigot.
1
302 REVILLIOD
1. i^isafaJft-Caroline, n. 14 oct. 1869, fem. 1 nov.
1888 d'Albert Gampert, notaire.
2. Pauline-Emiù&, n. 23 mai 1871, fem. 12 oct.
1892 de Louis Binet.
3. iTe^n-Jules, n. 29 sept. 1873, Dr méd.; ép. 2 oct.
1902 Hélène, f. d'Henri Goudet et d'Henriette
Martin.
4. Guillaume- Alphonse, n. 20 fév. 1877.
5. P^rre-Frédéric, n. 1 déc. 1883.
Xï. Jean-François Revilliod (f. de Léonard et de Jeanne
Marie de la Rive), n. 4 août 1760, f 21 juin 1801,
officier au service.de Hesse-Cassel, puis capitaine
dans la garnison de Genève 1783-89, du CC 1788.
Ep. 22 janv. 1786 Marguerite, f. de No*. Jacques
Rilliet et de Susanne Plantamour.
1 . Philippe -Léonard, qui suit.
2 . Ami, qui suivra.
X. Philippe-Léonard Revilliod, n. 6 déc. 1786, f 2 mars
1864, D. C. R. 1814-33, directeur de l'hôpital;
ép. 24 mai 1810 Ariane-Philippine, f. de No.
François de la Rive et de Suzanne Rilliet.
1 . Horace-Ernest, n. 12 av. 1811, f à Clarens 7 juin
1858, paysagiste.
2. Charles-François, qui suit.
3. 6r^stat;e-Philippe, n. 8 avril 1817, f au Caire
21 déc. 1890. Amateur zélé des études historiques
REVILLIOD 303
archéologiques, connu par ses belles éditions de
nos anciens chroniqueurs, imprimées, illustrées
et reliées dans le goût de l'époque, de manière à
en faire au millésime près, de véritables trompe-
l'œil typographiques ; créateur du musée de l'Aria-
na qu'il a légué à la Ville de Genève avec sa
campagne de Varembé et la plus grande partie
de sa fortune.
4 . Olivier, n. 7 av., f 1 mai 1827.
XI. Charles-Frmçoi& Revilliod, n. 19 oct. 1812, f à Ar-
gelès (Pyrennées) 2 août 1858 ; officier d'artillerie
à cheval au service de Wurtemberg; auditeur 1840,
capitaine de carabiniers dans les milices gene-
voises, blessé à l'affaire du 7 oct. 1846. Ep.
5 juin 1838, Eugénie- Julie- Victoire- Amélie, f. de
Jean-Jacques Comte de Sellon et d'Alexandrine-
Françoise-Cécile de Budé, f 30 janv. 1893.
1 . .4%s-Gustave-Henri, qui suit.
2. Philippine-Marie-Cécile, n. 9 déc. 1844, fem. 12
oct. 1865 d'Auguste de Loriol.
XII. 4%s-Gustave-Henri Revilliod, n. 29 av. 1839,
capitaine de Carabiniers ; ép. 16 nov. 1868 Rachel,
f. de Rodolphe de Murait et de Louise Hope Wil-
son, f 4 juin 1878.
1. Charles Rodolphe, qui suit.
2. Hélène-Louise, n. 27 nov. 1867; fem. 21 juin
1906 d'Henri deMandrot.
3. Bachel, n. 4 juin 1878, fem. 27 juin 1897 de
Gaston Perrot.
304 REVILLIOD
XIII. Cfcartes-Rodolphe Revilliod, n. 11 av. 1866; lieut-
colonel dans les troupes de forteresse, ép. 24 sept.
1896, Alice, f. de Charles Aubert et de Marie
. Pictet.
1 . Rachel-Hélène, n. 7 oct. 1897.
2. Raymond- Jean, n. 18 juil. 1899.
3. Jacques-Paul, n. 31 janv. 1902.
4. André- Aloys, n. 20 fév. 1908.
X. Ami Revilliod (f. de Jean François et de Marguerite
Rilliet), n. 14 av. 1788, f 20 juil. 1856 ; D. C. R.
1816, 1828; ép. 4 juin 1816 Françoise-Clémen-
tine, f. d'Horace Boissier et de Charlotte Fabri.
1 . Charles-François-^rfnm, n. 5 juin 1818, f 5 juin
1896.
2. Marguerite-Pauline, n. 20 juil. 1823, f 4 mars
1905; fem. 24 juin 1842 de Jean-Louis Micheli.
Branche ou rameau de la Couronne
IV. Léonard Revilliod (f. de Claude François et de Jeanne
Alléon), chef du rameau dit de la Couronne, n.
22 janv. 1587 et f 13 août 1675. Il se ressentit
grandement de la rudesse de mœurs de l'époque :
batailleur, résistant à l'autorité, il fut forcé de
s'enfuir et plus tard de revêtir les prisons ; ce qui
ne l'empêcha pas d'entrer au CC. en 1620, et .
REVILLIOD 305
d'être nommé à la ferme du sel, pour laquelle il fut
en concurrence avec Hippolyte Rigaud ; il fut
même mis en présentation pour le Conseil d'Etat
en 1649. Ep. 1613 (contrat passé à Lyon le
29 juin) Sara, f. de Jean Antoine de la Chana et
de Sara de Brunes, vivait encore en 1678.
1. Jeanne, n. 1614, f 1690, fem. 5 mai 1644 de
Sp. Daniel Luya, avocat.
2. Jean-Antoine, n. 1617, f s. a.
3. Paul, n. 1620, f 1655 s. a.
4. Louise, n. 1622, f 1624.
5 . Jean, qui suit.
6. Jaques, n. 1626, f 1650 s. a. Il était écuyer et
fonda un manège ; mais querelleur et mauvaise
tête comme son père, il dut s'expatrier à la suite
de plusieurs duels.
7 . Marguerite, n. 1628, f 1698; fem. 1° 6 nov. 1663
d'Isaac, f. de No. Isaac Fabri; 2° 1677 de No.
David, f. d'Esaïe Colladon ; 3° 1681 de No.
François Régis, capitaine. Elle testa le 1er et f le
3 sept. 1698.
8 . Ami, n. 1630, f en bas âge.
9 . Françoise, n. 1631, f en bas âge.
10. Jaques-François, n. 1635, f 1643.
11. Pierre, qui suivra.
12 . ..... fem. de Rosselin.
Jean Revilliod, n. 17 oct. 1624, f 10 fév. 1678; dut,
pour les mêmes mauvaises raisons que son père
306 REVILLIOD
et son frère Jaques, s'absenter du pays pendan* *
une vingtaine d'années. Ep. 1° 26 mars 1667"^
Marguerite, f. d'Antoine de Choudens et de Jeanne ^
de Pougny, f 22 Juin 1676 5 2° 1676> Jeanne *
Brechtel. Il eut de la première :
1. Jean- Antoine, se retira à Gex où il abjura la
réforme.
2. Pierre, n 1670, en fit autant à Cluses.
3 . Anne-Marie, n. 1678, fem. de PaulMidré, f 1743.
V. Pierre Revilliod, (f. de Léonard et de Sara de la Chana),
n. 1er août 1637, f 6 sept. 1706; d'humeur que-
relleuse comme son père et ses frères, il quitta
également le pays à la suite de plusieurs duels et ~
alla passer quelques années à Vienne en qualité
d'écuyer dans la maison du prince souverain de
Lichtenstein ; depuis son retour il fut successi-
vement du CC. 1665, châtelain de Jussy 1673,
contrôleur du sel 1692. Il possédait à Aïre, alors
sur terre de France, un domaine qui devint une
source de procès et d'ennuis pour ses enfants.
Ep. 16 sept. 1664 (contrat du 26 janv. 1665)
Jeanne, f. de No. Jean Trembley, syndic et de
Catherine Roset.
1. Michel, n. 1665.
2. Marguerite, n. 1667, f 1699 s. a.
3. Ezéchiel, n. 6 av. 1668, f 29 av. 1736, qui fut
pendant 32 ans capitaine dans la garnison; ép.
29 mars 1707, Elisabeth, f. d'André Revilliod et
REVLLLIOD 307
de Jeanne de Juges, dont il eut une fille : Cathe-
rine, n. et 7 1708.
4 . Isaac, qui suit.
5 . Isaac-Léonard, qui suivra.
6. Pernette, n. 1671, f 1744 s. a.
7. Madeleine, n. 1673, f 1677.
8. Etienne, n. 1677, f 1686.
9. Pierre, n. 1682
10 . Jean-François, qui suivra.
11. Marc Revilliod, n. 1er av. 1685 (filleul de Marc
Roset), officier au 2me régiment suisse de Surbeck,
compagnie de Grenus, commandée par son frère
Jean-François Revilliod. Ce régiment qui, en 1703,
avait beaucoup contribué à la victoire de Spire
(St-Simon, vol. rv, p. &5), acquit une véritable
gloire à l'assaut de la forteresse de Landau
(Zurlauben, vol. vu, p. 375)\ Marc Revilliod,
blessé mortellement dans sa tranchée, mourut
le 6 juil. 1713, après avoir testé le même jour en
faveur de son frère Jean-François.
VI. Isaac Revilliod, n. 12 oct. 1670, f 7 sept. 1749;
étudia le droit, remplit pendant 45 ans l'office de
cosignataire à Cornavin, et eut pour retraite ses
honoraires de 600 florins. Ep. (cont. 22 juil. 1699,
Comparet, nbt.) av. 1699 Elisabeth, ffeu No.
Sébastien de Mérode, d'origine hollandaise, B. G.
et capitaine dans la garnison et de Marie Butini.
1 . Isaac, n. 1700, f 1733 au service de la Hollande.
308 REVILLIOD
VI. Isaac-Léonard Revilliod (f. de Pierre et de Jeantf^
Trembley), n. 12 nov. 1673, f 21 mai 1739^
copropriétaire du domaine d'Aïre. Il ne se mari^5
que le 31 juil. 1736 à l'âge de 63 ans, avec Judith^
ff. No. Guillaume de Rabours et de Louise Alard^
qui avait 30 ans de moins que lui, mariage auquel, -
en vertu des édits, la Vénérable Compagnie voulut -
mettre opposition, mais qui fut autorisé par le
Conseil d'Etat. Il eut de cette tardive union :
1. Jacqueline-Françoise, n. 1737, fem. 15oct. 1758
de Jean Louis, f. de Jean Prévost et de Catherine
Després, f 18 janv. 1816, transmit le domaine
d'Aïre à ses descendants qui Ton possédé jusqu'à
il y a une quarantaine d'années.
2 . Marie, n. 1739, f s. a. dans son domaine de Lancy,
le 10 sept. 1814.
VI. Jean-François Revilliod (f. de Pierre et de Jeanne
Trembley), n. à Aire, 6 déc. 1679, f 14 janv.
1754. Capitaine au régiment de Surbeck (voir ci-
dessus l'article de Marc), puis commandant de
bataillon au régiment de Hemel, créé chevalier de
l'ordre royal et militaire de St-Louis; il avait
abjuré la réforme. Ep. janv. 1717, à Carignan,
petite ville de l'évêché de Trêves, DUe Ma-
rianne-Françoise de Flavigny, d'une famille noble
de Picardie.
REVILLIOD 309
Marie-Thérèse-Ferdinande, f à Aïre, 21 oct. 1786,
âgée de 76 ans.
Barbe, n. 1725, f à Aïre 31 oct. 1768. — Ainsi
s'éteignit dans le catholicisme cette autre branche
de la famille Revilliod.
Branche de la Rose
III. Jean Revilliod (f. d'Antoine et de Venturine Butin)
n. le 4 av. 1550, f 8 levr. 1622. Anobli avec son
frère Claude-François pour les services rendus
dans les armées impériales. Il avait eu dans sa
part d'héritage l'hôtellerie de la Rose d'Or,
qu'il rebâtit entièrement en 1587 et dont sa pos-
térité prit le nom. Comme son frère Claude, il mit
ses connaissnces militaires au service de son pays,
et fit partie entre autres de l'expédition de Bonne
en 1589 ; du CC. en 1583. Ep. le 4 mars 1582
Pernette, f. de Jehan Bitry, du CC, et de Marie
de la Maisonneuve, f 7 fév. 1641 à 75 ans.
1 . Mathieu, n. 1586, f 30 août 1624 s. a. ; du CC.
1623.
2. François n. 1589, f 7 nov. 1632 s. a.
3 . Jean, qui suit.
4. Pernette, n. 1604, f 1664, fem. de Philippe
Ramier.
5. Jeanne, n. 1607, f 15 sep. 1638 s. a.
6. Françoise, f à 83 ans 23 août 1674, fem. de Jean
Mestral, C. G.
310 REVILLIOD
IV. Jean Revilliod dit le jeune (pour le distinguer de son
cousin germain), n. 11 déc. 1597, f le 18 av. 1664, \
du CC. 1633, contrôleur 1658, sautier et des LX.
1662. Il avait abergé de la seigneurie, en 1648, le
bâtiment situé entre sa maison de la Rose et
l'horloge du Molard, et qui tombait en ruines ; il le
reconstruisit avec l'arcade et plaça dans les sou-
bassements une pierre milliaire romaine qu'il avait ]
fait amener de Versoix (Spon, vd. u,p. 329). Ep. j
24 septt. 1626 Marie, f. de No. Jaques Humbert j
(de Dijon), et de Françoise Stôer. -j
1 . Jeanne, n. 1634, f 1675 s. a. j
2. Jaques, qui suit. ]
3. Marie, n. 1637, f 1674, fem. d'André Billiard ou
Belliard.
4 . Jean, qui suivra.
5 . Jacob, qui suivra.
6. Abraham, n. 1641, établi à Maestricht, où il se
maria et eut un fils nommé Jean.
7. Jeanne-Françoise, n. 1645, f 3 déc. 1675, fem.
de Léonard, f. d'André Revilliod et de Jeanne de
Juges.
8. Léonard, n. et f 1639.
V. Jacques Revilliod, n. 21 juil. 1627, f le 7 déc. 1707 ;
ép. 19 av. 1664 Susanne, f. de Sébastien Tridon,
B. G.
1. Sara, n. 1665, fem. de R. Sibner ou Hibner, de
Berne, f 1742.
REVILUOD 311
2 . Anne-Marie, n. 1667, fem. de Sp. KOnig (à Hatzle-
gerode); ministre du Saint Evangile à la cour du
duc d'Anhalt-Bernbourg.
3. Anne-Catherine, n. 1668, f 1685, avait abjuré
la réforme.
4. Henri, n. 1673, f 1739, servit en Allemagne; ép.
7 oct. 1729, Antoinette, f. Jacques Gay, C. 6., f
9 mars 1734. D'après un journal de sa vie il avait
eu une fille, Elisabeth-Ernestine, n. en 1707, ce
qui laisserait supposer un premier mariage.
5 . Albert-Frédéric, n. 7 oct. 1675, f 1747 ; ép. Ma-
deleine Carbonnier, dont il eut une fille, fem. 18
juil. 1733 d'Antoine, f. de Samuel Gardelle.
6 . Jean-Louis, n. et f en 1680.
7 . Wolf-Sigismond, qui suit.
8. Gabrielle.
9. Jean, né hors de Genève, tué au siège de Tour-
nay en 1709, n'est connu que par le journal de
son frère Henri.
VI. Wolf-Sigismond Revilliod, n. 13 juil. 1682, f 1716,
établi à Vevey. Ep. Françoise Marie de Mellet,
f. de et de Susanne Maillardoz.
1 . André-Rodolphe, qui suit.
2. Jean-Pierre, n. 1707.
3. Sara, n. 1708.
4. Susanne, n. 1710, f 1790, fem. 30 mars 1737 de
Jean Macaire.
5. Sigismond, n. 1711.
312 REVILLIOD
6. Perside, n. 1713, f 1764, fem. 1737 de Jean
Marc Gravier, natif.
VII. André-Rodolphe Revilliod, n. à Vevey, 1705. Il
quitta le pays, fut employé à Divonne dans les
fermes royales, y abjura la réforme. Ep. 1° le 5
janv. 1730 Sara, fille de No. Philippe Lect, f sans
postérité ; 2° Jeanne-Marie Châtelain, de Grand-
son, dans l'église de Divonne, où elle avait aussi
abjuré ; il en eut :
1. Jean-Louis, n. à Divonne le 17 mars 1760. Son
père, en mourant à Lyon, recommanda cet enfant
à un ecclésiastique de Grenoble, qui le destina à
l'Eglise. A l'époque de la révolution française, il
se sauva à Genève où il fut recueilli et caché à
Chougny par Jean- Guillaume Revilliod, qui le fit
de là passer en Valais. Il était alors simple abbé ;
il rentra plus tard en France, où il devint succes-
sivement curé, archiprêtre, et enfin chanoine de
la cathédrale de Grenoble, dignité dans laquelle
il fut confirmé par S. M. Louis XVIII, le 11 août
1822 ; il mourut dans cette ville, le 29 mai 1829,
laissant aux enfants de Jean-Guillaume Revilliod
des preuves de sa reconnaissance pour le service
que leur père lui avait rendu.
r
REVILLIOD 313
Jean Revilliod (fils de Jean et de Marie Hunibert), n.
23fév. 1629, f 29 août 1703; ép. 5 déc. 1669
Louise-Marie, f. de Nicolas Passavant, B. G. et de
Snsanne Joly.
1 . Susanne, n. 1673, f 1716 s. a.
2. Jeanne-Marie, n. 1674,1 1677.
3. Louise-Marie, n. 1677, f 1737, fein. de David De
la Fontaine.
4. Anne-Catherine, n. 1679, f 1681.
5 . Jeanne-Marie, n. 1681, f 1732 s. a.
6. Jean-Jaques, n. 29 oct. 1686, f 1763; il avait
épousé 1 Perier, 2 Elisabeth Main,
dont il eut Jeanne-Pernette et Marguerite, f s. a.
V. Jacob Revilliod, (f. de Jean et de Marie Humbert), n.
8 juil. 1631, f 2 sept. 1724, apothicaire; ép. le
19nov. 1658 Jeanne, f. de Jean Revilliod, dit
l'aîné, et de Louise Bonet, n. 1629, f 1717 ; dont
il eut outre cinq enfants nés entre 1659 et 1669,
tous morts en bas âge :
6. Madeleine, n. 1662, f 1710 s. a.
7 . Jean- Jaques, qui suit.
8 . Albert-Ernest, qui suivra.
9. Judith, n. 1672, f 1715 s. a.
10. Espérance, f 1705, fem. 4 av. 1682 de Gédéon, f.
de Nicolas Bessonnet.
VI. Jean-Jaques Revilliod, n. 17 juin 1670, j 5 mai 1708,
314 REVILLIOD
succéda à son père dans sa pharmacie ; ép. 24 av.
1696 Catherine, f. de Léonard Revilliod et de
Susanne Dentand, n. 1679, f 1748.
1 . Françoise-Susanne, n. et f en 1697.
2. Jacob, n. 10 av. 1699; ép. 1765 Pernette Jaque-
met, 7 s. p. dans son domaine de Pressy le 31 mars
1774.
3. Anne, n. 1700, f 1784, fem. de Louis Faguillon.
4. Susanne, n. 1702, f 1752 s. a.
5. Antoine, n. 1703, f
6. Esther, n. et f 1705.
7. Esther, n. 18 sept. 1706, f lOjanv. 1778, fem.
6 fév. 1735, de Jean f. d'Alphonse Vignier et de
Jeanne Marie Châtel.
VI. Albert-Ernest Revilliod (fils de Jacob et de Jeanne
Revilliod), n. 30 nov. 1671, f 18 juil. 1748, filleul
de S. A. R. le margrave de Brandebourg (ensuite
roi de Prusse), ce qui ne l'empêcha pas d'être du
parti des Représentants en 1734. Ep. 15 déc.
1705 Hélène, f. d'Abraham Chapuis, f 1766.
1 . Abraham, qui suit.
2. Jeanne- Judith, n. 1714, f 1715.
VII. Abraham Revilliod, n. 10 mars 1713, avocat 1738,
du CC et auditeur 1746, major 1747, châtelain de
Jussy et directeur de l'hôpital 1750, procureur
général 1753 etduLX. en 1760. Ep. 1 1er mars
^
RIEU 315
1744 Julie, f. de Jean-Louis Cramer et de Marthe
Du Pan; 2 16 mars 1755 Sara, f. de No. Louis
Rilliet et de Jeanne-Esther de Saussure ; f sans
enfants de ces deux mariages, le 8 juin 1769, dans
sa campagne de Chougny, aujourd'hui à M. Ca-
mille Favre.
RIEU ou RIEUX
Cette honorable famille, originaire de Privas et de
Rocheséane en Vivarais, se réfugia à Genève pour la reli-
gion vers la fin du XVIIe siècle, probablement à la suite
de la révocation de l'édit de Nantes. Toutefois, malgré
l'acquisition de la bourgeoisie genevoise avant la fin du
même siècle, ce premier établissement dans notre ville ne
dut pas être considéré comme définitif par les premiers
Rieu, dont les pérégrinations et les déplacements conti-
nuels compliquent singulièrement les recherches du géné-
alogiste à leur sujet.
Armes: D'argent à deux jets d'azur, se croisant en sau-
toir et retombant dans une eau du même. Grenus fait
sortir ces jets d'une base d'or, que nous n'avons pas su
découvrir sur les cachets qui nous ont été soumis. Ces
armes sont, en tous cas, remarquables par leur originalité.
L Jaques Rieu, originaire des lieux susnommés, y avant
juin 1693, fut père de:
1. Alexandre, n. 1655, f 13 av. 1720 (ayant testé
31 G KIEU
16 sept. 1719) à Genève, où il avait acquis la
bourgeoisie le 14 juil. 1699 pour 4200 fl., 2 seil-
lotset 2 fusils. Ep. 1er juin 1693 Jeanne, f. de
Jean Bayle ou Baille, de Montélimart, à laquelle
il laissa l'usufruit de ses biens.
2. Jean, qui suit.
II. Jean Rieu, f avant le 14 mars 1702, fut père de :
1 . Une fille marié à un monsieur SchOn, de Mulhouse.
2 . Jean, qui suit.
3 . Jean-Louis, qui suivra.
III. No. Jean Rieu, bourgeois de Paris, banquier, seigneur
de la Billiquinière. Il avait fait à Paris, dans le
système de Law, une fortune considérable qu'il
perdit à la chute de ce système, entraînant dans
sa ruine son frère Jean-Louis. Ces revers de for-
tune l'obligèrent à revendre, en 1723, pour
140,000 fr. (à M. Louis Guiguer) la baronnie de
Prangins sur le lac de Genève, qu'il avait achetée
le 25 nov. 1719 pour 114,000 fr. du baron Darkel-
man. Ep dont il eut :
1 . Un fils, officier au régiment de Provence, avec le-
quel il fit la guerre de Sept ans ; f célibataire.
2 . Une fille, femme du marquis de Senones et par là
grand'mère du marquis de Senones, membre de
l'Académie française. Elle épousa en secondes
noces M. Pieron, major du génie, dont elle se
sépara. Elle eut du premier lit un fils et une fille,
Mme d' Avennes.
i
BIEU 317
3 . Une autre fille, fem. de Pieron, oncle du
précédent et doyen des substituts du procureur
général de Paris.
4 . Une troisième fille, fem. de de Mauvillain;
elle en eut deux filles, dont l'une épousa un M.
de la Ferrière, et l'autre un M. de Villegoniblin.
III. Jean-Louis Rieu (fils de Jean), reçu B. G. le 26 nov.
1708 pour 7000 florins, 2 fusils, 2 gibecières et
lOécusà la Bibliothèque ; il acheta en 1720 un
domaine ou un fief à Genthod. Entraîné dans la
ruine de son frère Jean, il mourut à Surêne, près
Paris ; sa famille revint à Genève, auprès de sa
belle-mère, Mme Calandrini. Ep. 1° à Genève, 14
mars 1702, Judith, f. d'Antoine Gervais, C. G.,
et de Louise Robin ' ; 2° 1710, à Paris, Renée-
Madeleine, f. de No. Jean-Louis Calandrini, des
CC, et de Julie Pellissari, n. 1698, très connue
par ses relations intimes avec la célèbre Mlle Aissé,
qui en parle dans ses Lettres. Une de ses sœurs,
Angélique-Madeleine Pelissari, avait épousé Henry,
vicomte St-John, père, par une première femme,
du fameux Boliugbroke, ministre d'Etat sous la
Les notes de la famille Rieu nomment cette femme d'Antoine Ger-
Tais, Judith du Vernay. Mais comme celle-ci ne paraît s'être mariée
<lu en 1699, il y a tout lieu de croire qu'il s'agit ici d'Antoine, fils du
roinutre-régent Jean Gervais et non pas de son petit-fils du même nom,
ût *e8 enfants ne se marièrent que vers le milieu du lHm" siècle.
318 RIEU
reine Anne. Le père de ces dames, No. George
Pellissari, Sr de la Bourdaisière, avait été tréso-
rier général de la marine, des galères et des forti-
fications en France. Jean-Louis Rieu eut de la
première :
1. Alexandre-Jean-Louis, n. 1703, dont on ne sait
pas autre chose.
2 . Antoine, n. 1705, j la même année.
Et de la seconde :
3 . Henri, qui suit.
4. Julie, n. 1726, f s. a. 1812 à Lausanne.
IV. Henri Rieu, n. à Paris 1721, filleul de lord Saint-John
et de sa femme, baptisé à la chapelle de l'ambas-
sade d'Angleterre. Employé dans la Compagnie
hollandaise des Indes ; capitaine dû régiment de la
Morlière, avec lequel il fit une campagne en
Flandre en 1744; en 1748, il partit pour la Mar-
tinique avec le brevet de capitaine d'une compagnie
franche de la marine, et fut nommé ensuite com-
mandant de la partie française de l'île de Saint-
Martin, des Antilles. Revenu en Europe 1758,
il se fixa successivement à Genève, puis à Ferney,
où il vécut dans l'intimité de Voltaire, qui l'appe-
lait le Corsaire, à cause de son habileté à lui pro-
curer les livres dont il avait besoin. Après la mort
de Voltaire, il vendit sa maison de Ferney pour se
fixer à Rolle, où il mourut en 1787. Ep. à la
Guadeloupe, 1750, Marie-Jeanne Guichard, de
famille créole.
RIEU 319
1 . Marguerite- Julie, n. 10 mai 1751 à la Guadeloupe,
f enjuil. suivant.
2 . Etienne, qui suit.
3 . Marie- Jeanne-Marguerite- Judith, dite aussi Julie,
n. 14 août 1755 à la Guadeloupe, f s. a. à Rolle,
7 juil. 1839. C'était une personne d'esprit, et qui
avait vécu avec sa famille dans la société de Vol-
taire.
V. Etienne Rieu, n. 1752 à la Guadeloupe, f à Genève
20 fév. 1821. Capitaine 1779 au régiment suisse
de Diesbach, où il était entré comme sous-lieute-
nant en 1766 ; chevalier de l'ordre du mérite mili-
taire ; licencié avec son régiment le 9 septembre
1792. Revenu à Genève, il fut, à la Restauration,
député au Conseil représentif , membre du Conseil
militaire, lieutenant- colonel dans les milices, etc.,
il avait été du CC en 1784. Ep. 21 oct. 1783, à
Genève, Marie-Charlotte, f. de No. Antoine Tur-
rettini, Sr de Turrettin, et de Renée Saladin, n.
21 mars 1758, f24nov. 1836.
1. Henriette-Renée, n. le 25 janv. 1785, f à Lau-
sanne : fem. 1804, de Jacques-Pierre Gailliard,
de Nyon, dont elle eut : a) Marie, f. de M. Vullie-
min, professeur à Lausanne ; b) Joséphine, y s. a.
à Lausanne ; c) Julie, s. a. ; d) Jean-Louis, profes-
seur à Lausanne, qui ép. Marie Vulliemin; é)
Joseph, qui ép. Laure Thierry, de Paris, et
f) Emma, s. a.
320 R1EU
2. Jean-Louis, qui suit.
3. Charles- Jules, n. 11 août 1792, f 28 juin 1821
à Fridericia en Danemark, dans ses fonctions de
pasteur de l'Eglise française réformée de cette
ville, où il a laissé les meilleurs souvenirs. Il suc-
comba à une maladie contagieuse pendant laquelle
il s'était distingué par son activité et sa charité
chrétienne.
4. Jeanne-Elisabeth, n. 5 fév. 1794, fem. 15 sept.
1817, d'Abraham-Emmanuel Sautter, établi à
Paris, dont elle eut : a) Maurice, qui ép. sa cousine
germaine Sophie Sautter; b) Augusta, fem. de
Louis Vernes, pasteur; c) Louis, qui ép. Lucie
Duval; d) Henri, qui ép. Susanne Gaussen, et é)
Gustave.
VI. No. Jean-Louis Rieu, n. 6 août 1788, f 17 juin 1868,
Elève à l'école polytechnique de 1806 à 1808, il
en sortit second lieutenant au 1er régiment d'ar-
tillerie de marine. En 1813, il fit la campagne
d'Allemagne, qui lui valut le grade de capitaine et,
le 14 sept. 1813 la croix de la Légion d'honneur ;
blessé à la bataille de Leipzig, il fut fait prisonnier,
emmené comme tel en Russie et conduit jusqu'à
Simbirsk sur le Volga, aux confins de l'Asie.
Rendu par la paix à la liberté, en même temps que
sa patrie redevenue libre entrait dans la Confédé-
ration helvétique, il revint à Genève, et fut aussi-
tôt nommé commandant de l'artillerie fédérale de
RIEU 321
la 8me brigade, sous le général de Sonnenberg, le
10 mai 1815, pais le 29 mai 1818 capitaine d'ar-
tillerie dans le contingent genevois, et enfin, le 15
mars 1824, lieutenant-colonel dans la même arme.
11 passa également par tous les degrés de la ma-
gistrature genevoise : car, élu dès le 18 déc. 1816
D. C.R., il fut successivement auditeur 1816-1819,
de l'administration de la Société économique 1822-
28, conseiller d'Etat dès le 14 av. 1824, lieutenant
de police 1827, 29 et 31, syndic de la garde 1830
et 32, et enfin, de 1834 à 1840, quatre fois pre-
mier syndic (1834-36, 38 et 40), alternativement
avec M. Rigaud-Saladin, dont il fut encore le col-
lègue au syndicat du 4 juil. 1842 jusqu'au 31 dé-
cembre 1843, qu'il donna sa démission du Conseil
d'Etat. On sait combien il contribua, en 1838,
à la ferme et courageuse attitude que Genève sut
opposer aux menaces de la France, qui demandait
à la Suisse l'expulsion du prince L.-N. Bonaparte,
pendant que son collègue Rigaud plaidait victo-
rieusement la même cause à la Diète helvétique.
Ep. 16 av. 1816 Anne-Marie-Marthe-Françoise,
f. de Jacques Lasserre et d'Elisabeth Dejean de
Chapeaurouge, n. 18 juil. 1789, f 8 nov. 1859.
1 . Charles- Auguste, qui suit.
2. Elisabeth-Stéphanie, n. 15 mai 1818, f 3 janv.
1900, fem. 4 mars 1840 à* Alexandr e-Etieime
Lombard.
322 rieu
3. Charles- Pierre-Henri-Frédéric, qui suivra.
VIL Ch&rle&'J&cques-Auguste Rieu, n. 18janv. 1817, -H
1872, avocat, établi à Lausanne ; ép. 25 av. 1860 J
Marie, f. de François Olivier Exchaquet, pasteur,]
veuve Malan.
1. Clémence, n. 7 mars 1861, |1887; fem. 1881J
d'Hermann Cuénod.
VIL Charles-Pierre-Henri-Frédéric Rieu (f. de Jean-Louis
et Anne-Marie Lasserre), n. 8 juin 1820 ; Dr eu
philosophie de l'Université de Bonn, établi ei
Angleterre, conservateur des manuscrits orientai
au British Muséum, professeur d'arabe à l'Uni-
versité de Cambridge (1895), auteur d'ouvrages
très appréciés sur les langues orientales ; f à Lon-
dres 19 mars 1902. Ep. 1) 16 mars 1850 à Nor-f
wich Anne-Marie-Agnès Hisgen d'Utreeht, f s. e. r
mars 1871; 2) 12 sept. 1871 Agnès9 f. du prof. £
Julius-Heinrich Hisgen et de Julia Cornelia Ver-
maas, nièce de la précédente. Il eu de la seconde:
1. Jean-Louis, n. 23 nov. 1872, au service du gou-
vernement anglais dans les Indes; ép. 14 déc. 1899
Ida-Augusta Edwards, dont il a Myra-Julie, n.
9 sept. 1902.
2. Julie, n. 2 nov. 1873.
3. Charles, n. 13 juin 1875, peintre.
4. Henri, n. 15 av. 1877, professeur de langues mo-
dernes.
DE 8ELL0N 323
Alfred, n. 6 mai 1879, homme de lettres, ép.
Claire Boussu, dont il a Etienne- Alfred, n. 5 fév.
1908.
Agnès Marie, n. 16 mars 1884, fem. 23 juin 1906
de Charles Robe Hills.
Emile Victor, n. 10 fév. 1887, étudiant à l'Univer-
sité d'Oxford.
Une branche présumée de la famille Rieu de Privas,
éteinte dans les mâles, s'était établie en Angleterre. Un
j- M. Rieu de cette famille, officier, après avoir pris part
- sous Berwick à la bataille d'Almanza, se retira à
:. Londres en 1707, où il se voua au commerce avec
succès, et où sa postérité a occupé une position très-hono-
[ rable. L'un de ses descendants par les femmes, grand
?. propriétaire dans le Shropshire, a joint, suivant l'usage
l anglais, le nom de Rieu à son nom de Benson. Ils avaient
' conservé la tradition d'une parenté avec les Rieu établis
à Genève.
de SELLON
Il y avait au XVIIe siècle, à Lyon, une famille
Schlumpf, originaire de St-Gall, dont le nom avait été
francisé en Sellon. Quelques généalogistes en avaient
conclu que les Sellon établis à Genève avaient la même
origine. L'inexactitude de cette hypothèse est suffisam-
ment démontrée par le fait que ces derniers, réfugiés après
324 DE 8ELL0N
la révocation de PEdit de Nantes, venaient de Nimes où
ils existaient déjà au XVIe siècle et où on retrouve des
homonymes au XVIIe; il n'y a jamais eu chez eux le
moindre indice que ce nom, parfaitement français, ait
existé sous une autre forme ; enfin, il n'est pas démontré
qu'il y eut jamais aucun Schlumpf à Nimes.
Les Sellon, qui avaient pris la particule depuis leur
anoblissement par l'empereur Joseph II en 1786, sont
actuellement éteints. Ils ont possédé depuis le milieu du .
XVIIIe siècle, la Seigneurie d'AUaman, qui est encore en
possession d'une de leurs descendantes, madame de Loriol,
née Revilliod-de Sellon.
Armes, telles qu'elles ont été agréées et légèrement
amplifiées lors de la promotion de Jean Sellon à la dignité
de comte du Saint-Empire : d'argent, à l'aigle essorante
et empiétante de sable, posée sur une montagne ou ter-
rasse de sinople ; supports, deux lions contournés d'or,
lampassés de gueules. D'après Na ville, le champ aurait
été primitivement d'or.
Outre la branche détaillée ci-après, un petit rameau
des Sellon de Nimes vint s'établir à Genève au XVIII6
siècle, en la personne d'Henri et François, tous deux fils
de François Sellon ; le second y épousa le 30 janv. 1746
Susanne, f. de Jean Allègre, également de Nimes, dont il
eut Henri-François, n. 1747 et dont on ne sait rien d'autre.
Àlard, ffeu Jean Selon ou Celon et de Jeanne Marti-
gnier, natif de Tours, s'était réfugié à Genève pour cause
de religion au XVIe siècle ; il épousa, 13 av. 1565, Made-
DE SELLON 325
leine, ffeu Etienne Gholet et mourut de peste le 30 juil.
1568. Cette famille paraît n'avoir rien de commun avec
les Sellon de Nimes.
I. Jaques Sellon, de Nimes, fut père de :
1 . Jean Sellon, qui suit.
2 . Anne, fem. de JeanBoissier (cont. du 29 av. 1698,
Jean Girard, not.).
H. Jean Sellon, de Nimes, reçu B. G. le 31 janv. 1699
pour 5250 fl. 2 fusils et 2 gibernes, f 1757. Ep.
1697, Françoise, f. de Guillaume Boissier, d'Au-
duze, B. G. et d'Isabeau Naville, d'Anduze.
1. Catherine, n. 1699.
2. Gaspard Sellon, n. 21 nov. 1702, f 1785, s. a.
Du CC en 1746 ; seigneur d'Allaman au pays de
Vaud, par acquisition, 8 déc. 1755, de la marquise
de Langallerie, pour le prix de 150,000 livres
suisses, ancienne monnaie. Il laissa ce beau
domaine ainsi que ses immeubles de la ville à son
frère cadet, le seul qui eut des enfants mâles, le
tout réversible à son fils Jean Sellon (testament
du 7 fév. 1783).
3 . Guillaume-Henri Sellon, n. 12 mai 1704, f 1764;
duCC en 1738. Ep. 11 sept. 1725, Charlotte, f.
de Charles Fayolle, B. G., originaire de Nimes, et
de Gabrielle Richard, dont il eut : a) Elisabeth-
Charlotte, fem., 17 juin 1750, de No. Arthur de
Villettes, ministre d'Angleterre en Suisse, puis à
■'4
326 DE 8ELL0N
Turin ; b) Jeanne-Elisabeth, f 2 nov. 1802, fem.,
10 fév. 1752, de No. Ami-Jean de la Rive, conseil-
ler ; c) Anne, n. le 17 juil. 1729, fem. de No.
Rodolphe Fischer, de Berne ; et d) Jeanne-Fran-
çoise, n. à Lyon, 30 déc. 1738, fem. de Jean-
Jacques Boissier, du CO, associé de son beau-
père.
4. Jeanne-Elisabeth, n. 19 oct. 1705, fem. de sir
Charles Tyrrel, baronnet, du comté de Bucking-
ham, dont elle eut Esther-Marie, légataire de son
grand-père Jean Sellon, fem. du Révérend Dr
Guillaume Cotton.
5 . Jean-François, qui suit.
III. Jean-François Sellon, n. 11 nov. 1707, f 1790; sei-
gneur d'AUaman 1785, chargé d'affaires et ensuite
ministre de la République de Genève à Paris de
1749 à 1764 ; du CC 1752, du LX 1762. Ep. à
Paris, 30 juil. 1735, Susanne, f. de Donat Cha-
bert, bourgeois de Coppet, et de Catherine Estrang.
1 . Jean, qui suit.
2 . Elisabeth-Susanne, n. à Paris 1738, f 9 fév. 1807 ;
fem. 1° de Donat-Louis de Tournes, son cousin
germain ; 2° de No. Jean-Louis de Gallatin, officier
au service de France.
2. Gaspard, n. 4 mai 1740.
3. Elisabeth-Henriette, n. à Paris, le 30 nov. 1742,
f 5 nov. 1807, fem. de No. Jaques de Tournes,
syndic, frère de Donat-Louis.
DE SELLON 327
IV. No. Jean de Sellon, n. à Paris le 29 av. 1736;
f 17 mai 1810; seigneur d'Allaman; du CC
1770, major de la milice; créé comte du Saint-
Empire romain, en août 1786, par l'empereur
Joseph II, auquel il avait été chargé de faire les
honneurs de la ville à son passage par Genève.
Ep., 19 juil. 1772, Anne-Marie-Susanne- Victoire,
f. de Jaques Montz et de Jeanne-Marguerite
Girardot de Vermenoux.
1. Jeanne- Victoire, f s. e. à Turin, 20janv. 1849;
fem. 1° 1803, à Genève, du baron Blancardi Rovero
de la Turbie, ministre plénipotentiaire du roi de
Sardaigne à Saint-Pétersbourg, chambellan de
Napoléon Ier, etc., dont elle obtint son divorce;
2° 1815, de Jules-Gaspard- Aynard, duc de Cler-
mont-Tonnerre, pair de France, maréchal de camp,
chevalier de Tordre de St-Louis, officier de la
Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de Maxi-
milien de Bavière, etc.
2. Adélaïde-Suzanne, f à Turin 23 av. 1846; fem.
1805, de Michel- Antoine Benso, marquis de Ca-
vour, depuis vicaire royal de la ville de Turin,
grand cordon de l'ordre des SS Maurice et Lazare,
dont elle eut : a) le marquis Gustave de Cavour,
qui épousa Adèle de Lascaris, de Vintimille,
6) le célèbre comte Camille de Cavour, ancien pré-
sident du Conseil des ministres de S. M. Victor-
Emmanuel.
328 DE 8ELL0N
3. Jeanne-Henriette, fà Turin 14 août 1842, fem.
1809, de Louis de Douet, comte d'Auzers, alors
directeur général de la police dans les départe-
ments de l'Empire français situés au delà des
Alpes.
4. Jean- Jaques, qui suit.
V. No. Jean-Jacques de Sellon, comte du Saint-Empire,
n. 20 janv. 1782, f 7 juin 1839, chambellan de
l'empereur Napoléon Ier et décoré de Tordre de la
Réunion destiné aux notabilités reconnues des
pays réunis. Fondateur de la Société de la Paix,
auteur de quelques travaux littéraires, d'un grand
nombre de brochures, écrites principalement pour
l'abolition de la peine de mort, à laquelle il se
consacra avec une ardeur et une persévérance in-
fatigables. Ep., 31 mars 1813, Alexandrine-
Françoise-Cécile, f. de No. Isaac de Budé de Boisy
et de Catherine-Aimée-Marguerite Rolaz du Rosey ;
7 à Pregny, 26 sept. 1863.
1. Catherine-Henriette-Françoise-Adèle, n. 5 oct.
1814, f à Paris 17 mars 1859; fem. 15 mai 1832,
du baron Louis-Frédéric-Paul-Emile Maurice,
chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre
de François Ier des Deux-Siciles.
2. Eugénie-Julie- Victoire-Amélie, n. 8 janv. 1818;
fem. 5 juin 1838, de Charles-François Revilliod,
officier au service de Wurtemberg, auditeur;
f 1858.
80RET 329
3. Eugénie-Adélaïde-Jfortense, n. 7 juin 1821, f 5
janv. 1905.
4. Jeanne-Marie- Valentine, n. 15 déc. 1823, f à
Vichy 26 juil. 1904.
SORET
Famille originaire de Blois, réfugiée pour la religion,
actuellement réduite à deux têtes féminines et qui a fourni
plusieurs savants distingués.
Il y a eu à Genève, dès le milieu du XVIe siècle et jus-
qu'à la fin du XVIIIe, d'autres Soret qui n'ont pas acquis
la bourgeoisie, avec lesquels ceux qui font l'objet de cette
notice ne doivent pas être confondus.
Armes. D'argent au chamois rampant de sable. Ils ont
aussi porté : 1° de sinople à deux bandes d'argent char-
gées chacune d'une bande vivrée de gueules; 2° d'azur
à 4 cotices de gueule entre lesquelles sont 3 bandes de
losange d'argent. Les Soret restés en France portaient
d'azur au chevron d'argent accompagné en chef de deux
roses d'or et en pointe d'une croix fleurdelisée de même.
I. Hon. Barthélémy Soret, de Blois, fut père de :
1 . Pierre, qui suit.
2. Barthélémy, qui suivra.
3 . Théodore, qui n'est connu que par le testament de
son frère Barthélémy, ne paraît pas s'être établi à
Genève et vivait encore en 1714.
330 80RET
H. Pierre Soret, maître teinturier, établi à Genève, f 18
nov. 1662 (test. Grosjean, not, 25 sept, et 13 oct.
1662); ép. 1° 6 fév. 1648, Françoise Bastard,
f 4 déc. 1651 ; 2° à Saconnex, 29 mai 1652, Anne,
f. de Pierre Du Meurier et de Marguerite Forel,
n. 7 sept. 1630, f 1er déc. 1704.
Il eut de la première :
1. Gabrielle, b. et|21 av. 1649.
2. Judith, b. 24 août 1659, f 4 mai 1705; fem. 20
juil. 1676, d'Humbert Duparc.
Et de la seconde :
3. Louisa, b. 17 fév. 1654; fem. 30 av. 1675, de
Pierre Boully.
4. Anne, b. 5 août 1655, f 14 sept. 1655.
5. Lydie, b. 27 mars 1657, f 11 mai 1715; fem. 16
juin 1679, de Jacob Prévost, dit de la Trémouille.
6. Pierre, b. 4 juil., f 26 sept. 1658.
7. Pierre, b. 10 juil. 1659, f 29 nov. 1672.
8. Abraham, b. 15 juil. 1660, f 21 fév. 1673.
IL Barthélémy Soret (f. de Barthélémy), maître horloger,
reçu habitant 1654, et B. G. 28 juin 1668 avec
ses fils Jacques, Frédéric et Philippe, pour 50
écus, 2 mousquets et 2 seillots ; f âgé de 84 ans,
1er août 1717; ép. 12 nov. 1654, Susanne, f.
d'Etienne Terroux, f 9 juin 1705.
1. Susanne, b. 23 sept. 1655, f 21 av. 1719, fem.
1° 9 déc. 1678, de Jacques Chabrey; 2° 26 fév.
1684, de Jacques de la Courtine, C. G.
SORET 331
2. pierre, n. 21 août 1657, f 19 janv. 1665.
3. [Jacques, n. 21 août 1657, f 19 janv. 1665.
4. Marie, b. 16 mars 1664, f 21 janv. 1743, fem.
11 mars 1692 de Charles Argand.
5. Frédéric, suivra.
6. Philippe, b. 8 fév. 1668, f 27 déc. 1677.
7 . Madeleine, b. 27 sept., f 29 sept. 1669.
8. Marie-Elisabeth, b. 10 fév. 1671, f 15 juil. 1741,
fem. 3 nov. 1699, de Pierre-Antoine Benoît, d'As-
serens, hab.
9 . Isaac, qui suivra.
10. Pierre, b. 24 juil. 1675, f 7 juin 1696.
1 1 . Barthélémy, b. 21 juil., f 20 nov. 1676.
12. Madeleine, b. 7 janv. 1678, f 21 nov. 1696.
(Nous n'avons pas retrouvé la naissance de
Marie dite fille de Barthélémy Soret, | 30 sept.
1727, et qui avait épousé, 9 sept. 1705, Jacques,
f. d'Antoine Marcet.)
III. Jacques Soret, b. 11 nov. 1659, reçu B. G. 28 juin
1668, avec son père, f 18 janv. 1714 ; ép. 1° 15
déc. 1684, Anne-Marie, f, de Louis Trembley,
f 8 mai 1704 ; 2° 3 nov. 1704, Sara, f. de Pierre
Galline et de Catherine Dangers, n. 1622, f 6 oct.
1736. Il eut de la première :
1. Suzanne dite Gabrielle, n. 1685, f 30 déc. 1763,
fem. 9 nov. 1709, de Jacques de Carro.
2 . Jacob, n. 1686, f 6 déc. 1705.
3. Jeanne-Louise, b. 10 août 1689, f 11 oct. 1692.
332 SORBT
4. Judith, b. 14 fév., f 3 juin 1691.
5. Jeanne-Marie, b. 26 mars 1692, f 13 mars 1697.
6. Louise-Marie, b. 19 nov. 1693, 20 fév. 1694.
7. Jeanne-Marguerite, b. 1er juin 1695, fem. 18 juin
1714, de Jean Gaudy, C. G.
8. Elisabeth, b. 17 oct. 1696, f 6 juin 1744, fem. 3
fév. 1715, de Gabriel Girard des Bergeries.
9. Jean- Alphonse, b. 23 oct. 1697, f 9 janv. 1739,
ép. Jeanne-Judith, f. d'Abraham de Carro et
d'Anne Fabri, dont il eut François b. 20 janv.
1730, f 18 oct. 1742.
10. André, b. 5 déc. 1699, f 25 mai 1707.
1 1 . Barthélémy, b. 5 mai 1704.
m. Frédéric Soret (f. de Barthélémy et de Susanne Ter-
roux), b. 8 fév. 1666, reçu B. G. avec son père,
f 10 janv. 1751 ; ép. 14 sept. 1691 (cont. Gros-
jean du 7 août), Marthe, f. de Gaspard Duval et
de Jeanne Comte, n. 12 déc. 1668, f 5 déc. 1740.
1. Philiberte, b. 16 janv. 1693.
2. Barthélémy, b. 1er janv., f 7 janv. 1694.
3. François, qui suit.
4. Jeanne-Susanne, b. 2 juil. 1706, f 25 août 1715.
5. Sara, b. 6 sept. 1711, f 13 août 1715.
V. François Soret, b. 8 sept. 1697, f 12 nov. 1751 ; ép.
19 nov. 1739, Marie, f. de Bernard Bellamy et de
Susanne Chavannes, f 21 juin J. 782.
1 . Bernard, qui suit.
80RET 333
2 • Frédéric, qui suivra.
3. Jacques, b. 14 août 1736, f 6 mai 1739.
4. François, b. 2 sept. 1737, horloger, f 30 sept.
1765.
5. Guillaume, suivra.
6 . Etienne, b. 24 août 1739, f 17 sept. 1740.
7. Gabriel, b. 25 nov. 1740, f 2 fév. 1741.
8. Pierre, b. 24 déc. 1742.
9 . Marie, b. 22 juil. 1744, f 27 sept. 1754.
Bernard Soret, b. 18 mars 1734, f 10 déc. 1791 ; du
CC 1775, auditeur 1779, gratifié en 1771 par le
Conseil d'une cafetière eu argent, aux armes de la
Seigneurie, pour les services qu'il avait rendus
gratuitement à la Chambre des blés. Ep. 1° 23 oct.
1757, Jacqueline, f. de Pierre Sion, f 10 oct. 1766 ;
2° 12 juil. 1767, Sara, f. de Jean-Etienne Benoit
et d'Anne-Pernette Marchand, f 28 avril 1781 ;
3° 13 août 1781, Esther, f. de Jacques de Chou-
dens et de Susanne Rey, f 16 nov. 1829. Il eut
de la première :
1. Pierre-Louis, b. 8 déc. 1758, ép. Julie Danaide
dont il a : a) Bernard, n. 1er janv., f 8 janv. 1800;
l) Moïse, n. 1er déc, f 15 déc. 1800.
2 . André-Mathieu, b. 2 av. 1760.
Et de la troisième :
3. Jacques, b. 26 juin 1782, ép. 4 oct. 1804, Hen-
riette-Marguerite, f. de Pierre de Choudens et de
Jacqueline-Elisabeth Melly, remariée en 1824
334 80RET
avec Pierre-Jean Bridel. Jacques Soret en eut
Esther-Vernette, n. 23 juin 1805, f 10 avril 1847, \
fem. 25 mai 1827 d'Henri-Auguste-Etienne Bou- ]
verot.
V. Frédéric Soret (f. de François et de Marie Bellamy),
b. 16 av. 1735, du CC 1782, juge suppléant à la
Cour de Justice 1794, f 18 fév. 1807 ; ép. 1°
2 av. 1758, Jeanne-Marie, f. de Nicolas Menu ;
2° 21 juin 1772, Pernette, f. de Jean-Pierre
Pérusset, d'Aubonne, veuve de François Frainet.
Il eut de la première :
1 . Nicolas, qui suit.
2. Jeanne-Aimée, b. 13 juin 1761, f 12 juin 1842,
fem. à Travers (Neuchâtel), 10 av. 1785, de Léo-
nard Bordier, C. G.
VI. Nicolas Soret, b. 31 janv. 1759, f 30 nov. 1830,
peintre sur émail, longtemps établi en Russie où
il devint peintre ordinaire de l'impératrice Cathe-
rine II; D.C.R. 1814. Ep. 20 mai 1792, Jeanne-
Louise, f. de Louis-David Duval et de Marie-
Louise Dumont.
1. Frédéric, n. 1793, f à St-Pétersbourg.
2 . Frédéric- Jacob, n. 12 mai 1795, conseiller aulique
de S. A. R. le grand-duc de Saxe-Weimar en 1825,
son conseiller intime de légation en 1835, D. C.R.
1836, député à la Diète 1838, 41-45, de la Cons-
tituante de 1841, nommé en février 1848 ministre
i
BOBBT 335
résident en France des grands-ducs de Saxe, d'Ol-
denbourg et de Mecklembourg-Schwerin, comman-
deur de l'ordre du Faucon, chevalier du Lion Néer-
landais et de St-Anne; numismate distingué, par-
ticulièrement versé dans la numismatique orientale ;
f 18 déc. 1865; ép. 9 av. 1836, Elisabeth Ber-
theau, dont il a : Marie, n. 4 août 1837, fem. 12
sept. 1856, d'Adrien Lecointe.
3. Marie-Nicolas, qui suit :
VU. Marie-Nicolas Soret, n. 13 av. 1797,D.C.R. 1825,
1837, D. G. C. 1842, 1844, du Consistoire 1843,
t 18 mai 1871 ; ép. 11 juin 1824, Anne-Louise-
Junie, f. de Louis Odier et d'Andrienne Lecointe,
f 27 août 1859.
1 . Frédéric, n. 4 août 1825, f 31 août 1842.
2. Louis- Jacques, qui suit.
3. Edmond-François, n. 15 janv. 1830, f 17 oct.
1832.
VIII. Louis-Jacques Soret, n. 30 juin 1827, membre du
Conseil administratif, professeur de physique à
l'Université de Genève, f 3 mai 1890 ; ép. 22
août 1853, Clémentine, f. de Charles Odier et de
Susanne Céard, n. 1831, f 13 juin 1899, dont il
eut :
IX. Charles Soret, n. 23 sept. 1854, professeur de phy-
sique, recteur de l'Université de Genève, j 4 av.
1904; ép. 9 juin 1880, Madeleine, f. d'Henri Lui-
lin et de Lydie Mallet.
336 80RET
1 . Paule- Valérie, n. 22 mars 1881, fem. 10 av. 1902,
de Jules Micheli.
2. Emile-Marguerite, n. 29 mars 1882, fem. 29 juin
1904, de Paul Naville.
Guillaume Soret (f. de François et de Marie Bellamy),
b. 1er avril 1738, f 26 fév. 1810. Le 27 décembre
1782, il déclara renoncer à la bourgeoisie gene-
pour ne pas être obligé de prêter serment au nou-
vel Edit, et demanda la qualité de sujet pour pou-
voir encore habiter la banlieue. Sa demande fut
repoussée et il fut contraint, sous menace d'expul-
sion, de prêter le serment. Il fut du Conseil de
sûreté en 1793 et du Conseil d'administration en
1794. Ep. 16 av. 1769, Elisabeth, f. de François
Fol et d'Elisabeth Dessaux, f 26 mars 1827.
1. Françoise-Elisabeth, b. 21 fév. 1770, f 16 août
1787.
2. Sara, b. 18 août 1771, f 23 janv. 1845.
3. Octavie, b. 26 mai 1773, f 18 juin 1856.
4. Bernard, b. 15 nov. 1774, f 28 juil. 1777.
5. Marie-Louise, b. 5 mai 1776.
6. Françoise-Elisabeth- Sara, b. 21 av. 1780, fem.
5 juil. 1796 de Jacques Reboul.
III. Isaac Soret, maître horloger, (f. de Barthélémy et de
Susanne Terroux), b. 15 fév. 1673, f 27 nov. 1750;
ép. 10 juil. 1699, Hélène, f. de Michel Definod et
de Marie Chouet, 26 déc. 1742).
SORET 337
1 . Marie, b. 30 mai 1700, f 7 fév. 1755, testa en
1736 avec son mari Jacques Mercier, C. G., qu'elle
avait épousé le 26 av. 1722.
2 . Barthélémy, b. 20 fév., f 22 fév. 1702.
3 . David, qui suit.
4. Susanne, b. 19 mai 1706, fem. 10 av. 1723, de
Jacques Azemar, G. G.
5. Sara, b. 26 juin 1710, f 20 juil. 1714.
IV. David Soret, b. 17 mars 1705, f 9 fév. 1780, ép. 1°
1725, Andrienne, f. d'Antoine Mussard et de Sara
Barbier, f s. p. 25 av. 1725 ; 2° 28 juin 1727,
Rose-Elisabeth, f. d'Isaac Affourty, hab., de Sau-
ves en Languedoc, f 20 juil. 1762. Il eut de la
seconde :
1 • Isaac, b. 8 août, f 16 août 1727.
2. Hélène, b. 18, f 19 sept. 1728.
3. Pierre-Isaac, b. 8 oct. 1729, f 10 sept. 1732.
4. Jean-Robert, qui suit.
5. Pernette-Madeleine, b. 25 janv. 1737, f 15 fév.
1802, fem. 23 oct. 1757, d'Horace-Guillaume-
Bénédict Boidard.
V. Jean-Robert Soret, b. 19 déc. 1731, du CC 1770,
f 4 nov. 1799 ; ép. 29 déc. 1755, Susanne, f.
d'Henri Dumont et d'Anne-Pauline Mallet, f 10
janv. 1810.
1 . Anne-Catherine, b. 15 av. 1757, j 28 oct. 1781 .
2 . Rose-Elisabeth, b. 7 av. 1759, f mars 1775.
3. David, b. 3 juin 1760, maire du Petit-Saconnex
338 SORET
depuis la Restauration jusqu'en 1832, D. C. R.,
f 1èr janv. 1841 ; ép. 3 déc. 1792, Charlotte, f.
d'Augustin Le Royer et de Marguerite Reguillon,
n. 23 nov. 1769, f 21 sept. 1822.
4. Horace-Bénédict, b. 20 av. 1761, f 12 nov. 1804;
ép. 1er juin 1789, Françoise, f. d'Augustin Le
Royer et de Marguerite Reguillon, n. 23 janv.
1763, f 5 sept. 1827, dont il eut Augustin-David,
n. 1790, f 21 nov. 1823.
5. Marie-Marguerite, b. 21 mars 1762, f 28 déc.
1848, fem. 1er juin 1789, de Jacques- Antoine, f.
d'Augustin Le Royer et de Marguerite Reguillon.
6. Daniel, b. 6 juil. 1763.
7. Jacques, qui suit.
VI. Jacques Soret, le 23 janv. 1766, f 11 janv. 1852;
ép. Marie-Sophie, f. de Jean Durand et de Marie
Mesturas, f 3 janv. 1852.
1. Elisabeth-M&rie, n. à Londres 8 mai 1792, f 29
mars 1864, fem. 20 juin 1820, de Charles-Fran-
çois-Louis Roux, f. de Jacques et de Susanne-
Pauline Dassier.
2. Jacques, n. 1804, vivant encore en 1852.
3. Sophie-Susanne, n. 1811, f à Charnex (Vaud),
11 juil. 1864; fem. 17 juin 1835, de Daniel-
Charles Bordier.
4. Anne-Charlotte, fem. 19 juil. 1836, (f Alexandre,
f. de Thomas Good et d'Elisabeth Good.
DE 80VERNIRR 339
Un autre rameau des Soret, de Blois, se réfugia à Ge-
nève, mais n'y acquit pas la bourgeoisie.
Paul Soret (Saurais, sur le registre mortuaire), tapis-
sier, originaire de Blois, habitant, f âgé de 57 ans, le 28
av. 1700, laissant de Susanne Massé (f à 70 ans, 17 janv.
1715) : a) Paul, f 21 oct. 1699; b) Renée, fem. 8 août
1706, de Jacob, f. de Pierre Rolier, natif; c) Madeleine,
f à. 68 ans, 8 août 1752, fem. 19 août 1714, de Moïse Du
Bois.
De SOVERNIER
(Souvernier, Soupvernouz, Sauvemier).
Cette famille tire incontestablement son nom du village
de Sauvemier, situé sur France entre Gex et Versoix,
mais nous ne connaissons pas d'acte qui la mentionne
comme possessionnée dans cette localité. Dès la fin du
XIIIe siècle elle habitait Versoix, elle passa de là à Cos-
sonay, où elle s'est éteinte au XVIe siècle.
Armes: De gueules au sautoir engrelé d'or, accompagné
de 3 coquilles du même. (Pasche, Armoriai vaudois),
1164. Louis de Sovernier, témoin d'une donation faite
par Guichard et Bertrannus d'Ornex et Gérold
d'Eysins, à l'abbaye de Bonmont.
I. Etienne de Sovernier, de Versoix, vivait à la fin du
XIIIe et au commencement du XIVe siècle. Il est
mentionné en 1305 comme garant pour Menuet de
340 DE 80VERNIER
Biolley, neveu par sa mère de feu Pierre de la
Cour, de Péron, dans un différend pour sa succes-
sion. On le retrouve en 1324 dans une acquisition
de Petit- Jean Dupuis, de Versoix, et de Françoise
sa femme (Arduin de la Versoye, notaire). H fut
père de :
1 . Mermet de Souvernier, bourgeois de Versoix, té-
moin en 1316, prieur de la confrérie de cette ville
en 1332, cité dans une longue reconnaissance de
cette date, avec d'autres membres de sa famille dont
il sera question plus loin et dans plusieurs autres
actes. En 1348, il vendit avec sa femme à Etienne
Maillet, bourgeois de Versoix, deux sols de censé
annuelle de franc-alleu avec le droit domaine, que
celui-ci leur doit pour certains biens qu'il tient en
emphytéose. Ep. Leone , qui en était veuve
en 1351 et dont il eut Sadouz et Marguerite, cités
à cette date.
2 . Aymon, qui suit.
II. Aymon de Sovernier, cité en 1332 comme possesseur
d'une maison à Versoix avec son frère Mermet.
Ep. Nichola , qui en était veuve en 1351
et dont il eut :
1 . François de Sovernier, bourgeois de Versoix, da-
moiseau, caution en 1380 pour Jean et Mermet de
Villette, frères, damoiseaux ; châtelain, soit lieu-
tenant du vidomne de Genève, Jean du Vernay,
1385, avec François d'Orsières, damoiseau, et
DE SOVERNIER 341
messire Pierre Blanc. Garant en 1392, avec son
frère Henri, de la restitution de la dot de Fran-
çoise de Villette, femme de Mermet Maillet, leur
neveu. Nommé en 1396 commissaire arbitre avec
Girard de Nernier, chevalier, et messire Rodolphe
Gavit, jurisconsulte, par le prince-évêque [et le
vidomne de Genève pour la dispute entre le sei-
gneur de Ternier et les Frères prêcheurs, au sujet
des digues de l'Arve (Galiffe, Matériaux, I, 94).
Henri de Sovernier, vivant avec sa mère en 1351,
garanty avec son frère François, en 1392, de la
restitution de la dot de Françoise de Villette,
femme de Mermet Maillet, leur neveu, avec Amédée
du Crest, de Jussy, Berthet Escoffier, de château
Gaillard, et Mermet du Saix, notaire.
Broysette de Sauvernier, fem. d'Etienne Maillet,
bourgeois de Versoix, plus tard seigneur de Li-
vron et de Chalex. L'original du contrat, reçu le
6 sept. 1351 par Sadouz de Montgazel not., est
en notre possession ; il est arrivé dans notre fa-
mille par héritage des Maillet, de Saix, de Fer et
Guat. Etienne Maillet eut de Broysette de Sauver-
nier : a) Mermet Maillet, ép. Françoise de Villette
(cont. du 27 déc. 1382, en notre possession);
b) Péronnette, fem. d' Amédée du Crest; c) Véné-
rable messire Aymon Maillet, conseiller 1409,
syndic 1418 ; d) Henriette Maillet, fem. de No. et
Egr. Mermet du Saix.
342 DE 80VERNIXR
Voici maintenant quelques détails sur d'antres membres
de la famille de Sovernier qui n'ont pu trouver place
dans cette généalogie, mais qui devaient évidemment tenir
de très près à ceux que nous avons déjà nommés, puis-
qu'on les trouve mentionnés dans les mêmes actes et agis-
sant en commun avec eux.
1332. Raymond de Souvernier, damoiseau, Vionier son
frère, Mermette Vuycharde, ffeu Girod de Souver-
nier, veuve en premières noces de Girard de Vil-
lette, cités dans la reconnaissance faite cette année
par Mermet de Sovernier, mentionné plus haut.
(Terrier de Gex.)
1386. Raymond de Sovernier, dit Rojoux, habitant Ge-
nève, et Marguerite de Rouz sa femme, mentionnée
en 1420 avec ses frères, non nommés, aux recon-
naissances de la Chapelle d'Ostie, et en 1423
comme propriétaire de biens ayant appartenu à
à Etienne de Nyon et comme témoin d'un accord
des syndics avec Jean et Aymon Mugnier. Proba-
blement le même que No. Raymond de Sovernier,
damoiseau, qui fut châtelain de Genève pour le
vidomne Jean du Vernay en 1402 et qui, en 1419,
avec la qualification d'écuyer, fut témoin à Cham-
béry des lettres d'investiture de la seigneurie de
Divonne, délivrées en faveur de Jean de Gingins
par le comte de Savoie. Il fut père de No. Péron-
nette de Souvernier, fem. de No. Pierre de Cas-
tillon, de Lugrin, qui avait fait donation à Jean de
DE 80VEBHIER 343
Saint-Joire, chapelain, de censés sur différents
bois à Versoix. Cette donation souleva dans la
suite un différend entre No. Jean, f. de No. Guil-
laume de Sovernier, et Isabelle de Menthon,
veuve de Raoul d'Allinges, seigneur de Coudrée,
qui avait acheté ces censés du donataire; une
transaction intervint à ce sujet, le 1er avril 1460,
en présence entre autres, de messire Pierre de
Sauvernier, prieur de Cossonay, docteur en droit,
protonotaire apostolique. Nous retrouverons ce
dernier plus loin. Les biens de Péronnette, f. de
No. Raymond de Sovernier et femme de No. Pierre
de Gastillon, étaient en 1504 entre les mains de
Jacques Paquet, B. G., bourgeois de Versoix.
1387. 15 décembre. Jeannette Elémozyne, femme de
Pierre Souvernier, habitant Genève. — Même
date, transaction reçue par M> Pierre Bonnet, par
laquelle Jeanne, femme de Pierre de Sauvernier,
reconnaît tenir des révérends seigneurs chanoines
Genève sa maison, confinée en icelle, située au
vieux bourg de Genève, en emphytliéose perpé-
tuelle, sous le service annuelle de 12 deniers et un
chapon, payables à la St-Michel (Inventaire fait
par le chanoine Guïllot d'Annecy, des titres de
Véglise cathédrale de St-Pierre de Genève). C'est
très problement la même ou tout au moins une
femme du même que l'on retrouve souvent dès
cette époque sous le nom de Jeannette Fornerii
m
344 DE SOVEBNIBB
(soit Fournier), femme de Pierre de Sovernieiy
B. G. Elle testa le 14 juillet 1405 devant Jean
Du Boule, notaire, et ajouta à ce premier testa-
ment un codicille en date du 21 juillet 1407 :
Elle veut sa sépulture au cimetière de Sainte-
Croix : elle parle de feu Girard de Villette, son
premier mari, et nomme pour son héritier Pierre
de Sovernier, son mari actuel, pour sa vie, et
après lui Pierre de la Fontaine (de Fonte) et
Péronnette, sa femme, par égales portions. — Ce
Pierre de la Fontaine possédait en effet, en 1425,
la maison ayant appartenu jadis à Jeannette Four-
nier et à Pierre de Sovernier, son mari, située
dans la paroisse de Sainte-Croix. Les mêmes époux
de Souvernier sont encore cités eu 1436 à l'occa-
sion d'une maison qui leur avait appartenu jadis,
et dont le propriétaire était alors le chanoine
Henri de Sacconnex.
1412 . Guillaume de Sovernier, chargé de la procuration
de sa sœur Jaquemette, héritière de son fils feu
Aymon , probablement de Livron, car un
acte de 1423 nous apprend que la même Jaque-
mette de Sovernier était mère de No. Pierre de
Livron, Nycolette et autres enfants de Livron, et
nous la retrouvons en 1427, veuve de No. Gallois
de Livron de Thoiry, héritière pour un quart de
No. Etienne d'Agnères et payant pour Romanet
Bocquera ; ainsi fait en la maison de Vénérable
DE SOVEKNIER 345
Àymon Maillet, jurisconsulte. Elle se maria en
secondes noces avec Jean de Genthod,dont elle est
dite veuve en 1435, 42, 47 et 54 ; elle était alors
propriétaire indivise à Colex avec le frère de son
mari, No. Richard de Genthod. Les fils de ce der-
nier, Jean, Pierre et Girard de Genthod avaient,
avant 1474, acheté différents biens de Pierre de
Livron, fils du premier lit de la dite Jaquemette.
(Terriers de Gex, terriers de la Seigneurie de Gen-
thod.) Guillaume de Sauvernier ne paraît pas avoir
laissé de postérité, car ses biens se trouvaient en
1488 en mains de son neveu Pierre de Livron,
ainsi que ceux provenant de Raymond de Sauver-
nier. {Terrier de Bomont.) Guillaume de Sauver-
nier qui, en 1426, prit part à la tête de deux lances
à l'expédition du comte de Savoie contre le duc de
Milan, paraît être le même personnage que le
Guillaume cité plus haut.
1423 . Bonne, ffeu Nicolas de Bignins, donzel, femme de
Guillaume de Sovernier, donzel, de Vevey (peut-
être le même dont il est question dans l'article
ci-dessus). A la même date et dans la même charte,
on trouve encore Reymond de Sovernier (peut-être
le même qui fut châtelain de Genève en 1402,
voy. plus haut). (Archives cantonales vaudoises.)
1430. Aimé de Soupvernouz, cité parmi les vassaux no-
bles du comte de Savoie dans le pays de Gex.
(Traité de la Chambre des comptes de Savoie.)
346 DE 80VEENIER
1442 . Noble Richard de Genthod, possède à Colex des
biens indivis avec Dlle Jaquemette de Souvernier,
veuve de Noble Jean de Genthod, son frère. Les
mêmes sont cités dans des actes de 1436, 1447 et
1454. (Terriers de Gex, Terriers de la Seigneurie
de Genthod.)
1460 . Pierre de Sauvernier, camérier du couvent de Ro-
mainmotier et prieur du prieuré de Cossonay. En
1424 et 55 , il était prieur de Corcelles et amo-
diateur des biens du couvent de Romainmotier.
C'est à cette dernière date qu'on le trouve revêtu
de l'office de camérier de ce monastère, où il exer-
çait le vicariat pour le prieur Jean-Louis de Sa-
voie. (Titres du bailliage de Bomainmotier , aux
archives cantonales vaudrises*.) Le 31 mars 1477,
Claude de Livron, prieur de Bevex, vicaire général
du prieuré de Romaimotier pour Jean-Louis de
Savoie, accorde à Pierre de Sauvernier, prieur de
Cossonay, la latitude (pour autant qu'il en a le
droit) de fonder des messes et des anniversaires et
de faire donation de ses biens situés à Bursins,
Vinzel, Gilly, Nyon et Begnins, à Jean, fils de feu
No. Claude de Sauvernier, son parent. Déjà en
1465, le pape Paul lui avait permis de tester. Le
19 janvier 1478, Pierre de Sauvernier, prieur de
Cossonay et camérier de l'insigne prieuré de Ro-
mainmotier, dans lequel il réside, fonde quatre
messes hebdomadaires à l'autel de la chapelle de
DE 80VEBNIER 347
la vierge Marie, dans l'église de Romainmotier;
il dota chacune de ces messes de qnatre livres de
rentes annuelles assignées en partie à Gossonay et
dans les environs. (Titres du bailliage de Romain-
motier.) Le prieur Pierre de Sauvernier était
mort en 1486. Ce parent auquel il avait obtenu
l'autorisation de donner ses biens était sans doute
No. Jean de Sauvernier, notaire, fixé à Cossonay
dans la seconde moitié du XVe siècle, où il avait
épousé Louise Gohendoz, d'une notable famille de
Grandson, héritière par sa mère de la famille Pos-
sioux, des Glées, possessionnée à Gossonay. Leur
fille, Guiilaumaz de Sauvernier, épousa, par con-
trat du 18 décembre 1502, le noble écuyer Louis,
fils de feu noble et puissant Antoine de Gruyère,
seigneur d'Aigremont. Cette alliance fut l'occasion
de l'établissement de cette branche illégitime de
l'illustre maison des comtes de Gruyère à Cos-
sonay. (Archives de la ville de Cossonay et autres
titres.) — No. Jean de Sauvernier légua en 1500
six livres à l'autel de Sainte-Marie-Madeleine,
dans l'église de Cossonay, pour la fondation de l'an-
niversaire cle feu Antoine Possioux, donzel; la
même année, sa femme Louise Cohendoz légua
cent florins de capital au clergé de l'église de
Saint-Paul de Cossonay, pour la fondation d'une
messe hebdomadaire. (Archives cantonales vau-
dmses.) L'autel de Marie-Madeleine avait été cous-
348 DE TRIE
truit et doté par les ancêtres de la famille Pos-
sioux. No. Jean de Sanvernier vivait encore en
1515. Sa fille Guillaumaz était veuve de No. Louis
de Gruyère en 1530. — On trouve encore, mais
sans date, un noble François de Sauvernier, à Cos-
sonay, qui pourrait bien avoir été frère ou fils du
susdit Jean de Sauvernier. Mais il n'a pas laissé
de traces, et il est positif que Guillaumaz a été
l'héritière de sa famille et partant de celle des
Possioux.
de TRIE
Cette famille, qui nous est venue de Lyon, est par son
origine l'une des plus distinguées du refuge protestant
à Genève, puisqu'elle est une branche de l'antique maison
de Trie, issue de la race historique des comtés de Ver-
mandois.
Armes : d'or à la bande d'azur.
Les laborieux compilateurs des XVIIe et XVIIIe siècles,
qui font trop facilement autorité en cette matière très
spéciale, ont généralement attribué aux comtes de Ver-
mandois l'origine carlovingienne si chère à certains
chroniqueurs, probablement parce qu'elle avait l'avantage
de donner une apparence de fondement aux prétentions
des rois de France sur les domaines de ceux qui étaient
alors leurs pairs. En ce qui concerne la maison de Ver-
r
DE TRIE 349
mandois, il suffirait pour réfuter cette origine de constater
que l'ordre successoral n'y fut jamais régi par la loi
salique, laquelle était de règle absolue dans les familles
franques. — J.-A. Galiffe, qui a fait une étude très ap-
profondie de la généalogie des familles dynastiques de la
France au moyen âge, donne, dans son important travail
resté inédit, comme père à Aripert soit Héribert, souche
incontestée des comtes de Vermandois, Guillaume issu de
la famille des anciens ducs d'Aquitaine dépossédés par
Charlemagne. Les motifs développés à l'appui de cette
opinion paraissent très probants, mais ce serait trop nous
écarter de notre sujet genevois que de les exposer ici, nous
nous bornerons à donner un aperçu très résumé de l'his-
toire de cette race jusqu'au rameau devenu genevois. Les
personnes, qu'une généalogie plus complète pourrait inté-
resser, la trouveront en partie dans le grand dictionnaire
de Moreri.
D'après J.-A. Galiffe, Aribert ou Héribert, fils de Guil-
laume duc en Aquitaine, rentra en possession de la partie
des biens de ses ancêtres qui était située en Picardie. Son
propre fils, le premier comte de Vermandois, fut l'auteur
de deux branches : celle des comtes de Vermandois dont
sont sortis les comtes d'Amiens, de Rheims, de Roucy, de
Senlis, les seigneurs de St-Simon, et qui s'éteignit dans sa
ligne aînée au XIe siècle ; et une branche cadette qui, par
mariage, hérita du Comté du Vexin en la personne de
Waleram dit Garnier, arrière-petit-fils d'Aribert. De
cette seconde branche sortirent les sires de Coucy et les
350 DE TRIE
comtes de Warren et de Surrey en Angleterre, où un de
ses représentants avait suivi le Conquérant.
Dreux soit Drogo, comte du Vexin, arrière-petit-fils de
Waleram et représentant le VIP degré de génération à
partir d'Aribert, fut porte-oriflamme de France; il se qua-
lifiait comte du Vexin « par la grâce de Dieu seul » , nutu
solummodo Dominorum Creatoris, ou superni Régis nutu
Cornes, ce qui signifiait simplement qu'en cette qualité il
ne se reconnaissait le feudataire de personne. Vers la fin
de juin 1035, il fut empoisonné en Bythinie, avec le duc
Robert I de Normandie, son ami inséparable; tous deux
furent ensevelis à Nicée le 2 juillet. Sa femme fut Edith
dite Goda, fille d'Ethelred II, roi d'Angleterre. Il en eut
plusieurs fils, dont l'un continua la lignée des comtes du
Vexin et dont trois autres furent les souches des comtes
de Chaumont, des seigneurs de la Rocheguyon et des sires
de Montfort.
Le fils du premier comte de Chaumont de la dynastie
du Vexin, nommé Dreux, comme son grand-père le porte-
oriflamme, prit le titre de Seigneur de Trie, localité située
dans l'Ile-de-France, entre Chaumont et Gisors. Son des-
cendant Jean II, seigneur de Trie et de Moucy, représentant
le XUPdegré à partir d'Aribert, épousa Alix, fille d'Albertl
comte de Dammartin, dont il eut entre autres fils, Mathieu
dont nous parlerons plus loin, qui continua la lignée des
seigneurs de Trie, et Renaud, souche des seigneurs de
Fontenay et Vaumain. Le petit-fils de ce dernier, Mathieu
de Trie (XVIe degré depuis Aribert) fut maréchal de
DE TRIE 351
France et exécuteur testamentaire du roi Charles le Bel
en 1328. Il mourut le 26 nov. 1344. Il avait une sœur
abbesse de Notre-Dame de Port-Royal des Champs, nom-
mée Philippa de Yarennes et sur laquelle nous aurons à
revenir.
Mathieu, fils de Jean II, indiqué plus haut comme con-
tinuateur de la branche aînée, devint comte de Dammartin
vers 1258 par la mort sans postérité de sa cousine ger-
maine, Mahaud, comtesse de Dammartin et de Boulogne,
femme 1° de Philippe de France, comte de Clermont ; 2*
d'Alphonse III, roi de Portugal. Il épousa Marsilie, fille
de Mathieu III de Montmorency. L'aîné de ses fils, Phi-
lippe, ne lui succéda pas dans le comté de Dammartin,
mais fut l'auteur de la lignée des seigneurs de Plessis-Bil-
lebaut et de Mareuil éteints vers 1400. Du dernier né de
Mathieu, Thibaud, descendent les seigneurs de Sérifon-
taine, dont le dernier possédait vingt seigneuries ou fiefs
dans le Vexin et trente dans les provinces voisines. Le
comté de Dammartin échut à Jean, le second fils de Ma-
thieu.
Ce Jean, sire de Trie et de Moucy, comte de Dammar-
tin, fit la guerre en Sicile et en Flandre et fut tué à Mons-
en-Puelle, le 18 août 1304. Il avait épousé en premières
noces Ermengarde, dont le nom de famille ne nous est pas
parvenu, et en secondes Yolande, f. de Jean I comte de
Dreux, dame de St- Aubin et de Dun au pays de Caux,
yeuve d'Amaury seign. de Craon. Il eut de la première
plusieurs enfants dont la destinée a, d'après Moreri,
352 DE TRIE
échappé aux généalogistes, mais sur lesquels nous revien-
drons ; et de la seconde, Renaud de Trie, comte de Dam-
martin, armé chevalier par Philippe le Bel en 1313, f en
1319. La dynastie des comtes de Dammartin de sa maison
s'éteignit en la personne de son arrière-petite-fille,
Blanche, comtesse de Dammartin (XIXe degré), femme de
Charles de la Rivière. Le comté passa aux comtes de Por-
céan de la maison de Ghâtillon, à cause du mariage de
Jaqueline de Trie, tante de la précédente, avec Jean de
Châtillon, comte de Porcéan.
Il est temps d'arriver enfin aux de Trie de Lyon, émi-
grés à Genève pour la religion. A vrai dire, il nous
manque leur point de jonction avec le tronc principal,
mais leur descendance de l'ancienne maison de Trie est
établie par des preuves qui ne permettent pas de la contes-
ter. Outre le nom, qui n'est celui d'aucune localité des en-
virons, ils portaient dès leur apparition à Lyon les armes
de Trie, pleines sans aucune brisure ou surcharge, bien
que plusieurs des branches énumérées plus haut existas-
sent encore à cette époque. Ils étaient, quoique faisant le
commerce, toujours qualifiés de nobles. Ces faits avaient
aux XIVe et XVe siècles une toute autre portée que celle
qu'ils ont pu avoir plus tard.
Une preuve plus concluante encore résulte du titre de
seigneurs de Varennes que portaient les de Trie de Lyon,
lesquelles s'appelaient indifféremment de Trie ou de Va-
rennes, comme on le voit dans plusieurs actes du XVP
siècle, tant à Lyon qu'à Genève. Or, on lit dans Anselme
DE TRIE 353
et du Fourni, qui eux-mêmes s'en étonnent, que « Philippa
de Varennes, . abbesse de N.-D. de Port-Royal-des-
Ghamps, morte le 6 décembre 1325, est nommée dans le
nécrologue de Port-Royal (page 455), sœur ou tante
d'Agnès de Trie, abbesse après elle ; et que, dans son épi-
taphe, elle est dite sœur de Monsieur Malii de Trie, ma-
réchaux de France. » Ce renseignement suffit pour prouver
que la seigneurie et le nom de Varennes existaient dans la
maison de Trie dès le commencement du XIVe siècle, et
qu'ils remontaient probablement au père ou au grand-père
du maréchal de France Mathieu de Trie.
Nous avons vu plus haut que Jean de Trie, premier
comte de Dammartin de cette famille, cousin germain du
maréchal Mathieu et de Philippa de Varennes, avait eu
de sa première femme des enfants dont les généalogistes
avaient perdu la trace probablement parce que, bien qu'ils
fussent les aînés, ils n'héritèrent pas du comté de Dam-
martin et des principales seigneuries de la famille, dans
laquelle le droit de primogéniture n'avait pas force de loi.
Sa généalogie présente, en effet, plusieurs cas d'aînés pré-
térités par leurs cadets, il en était du reste ainsi dans
bon nombre d'autres familles dynastiques. C'est bien vrai-
semblablement dans ce ou ces enfants inconnus du premier
comte de Dammartin qu'il faut chercher la souche des de
Trie de Lyon. Il y a toute apparence que leur émigration
du Nord vers le midi de la France eut lieu dès la première
génération après le dit Jean, puisqu'il mourut en 1304,
et que déjà en 1312 on trouve à Lyon un Guillaume de
354 DE TRIE
Trie, pelletier, avec sa femme Edeline, recevant à cette
date une récompense de 15 livres de rente.
Ici se présente encore une lacune qui pourrait, croyons-
nous, être comblée au moins partiellement par des recher-
ches que nos prédécesseurs et nous n'avons pas eu l'occa-
sion de faire dans les archives de Lyon.
A. Claude Trie, Sgrde Varennes, citoyen de Lyon 1516,
conseiller de cette ville en 1526, 33, 67 ; recon-
nut en 1510 au chapitre de St-Jean, à Lyon, pour
une maison et jardin jadis de Robert Fère. Ep.
Catherine de Laurencin, f 1564, dont il eut :
1 . Guillaume, qui suit.
2 . Catherin de Trie, Sgr de Varennes, conseiller de
Lyon 1549-50, mentionné au contrat de mariage
de sa nièce Anne.
3 . Pierre Trie, dit Castillon, f s. e. à Genève ; ap-
prenti veloutier chez Jean Bresson.
B. Guillaume Trie, Sgr de Varennes, appelé aussi simple-
ment Monsieur de Varennes, citoyen de Lyon,
zélé calviniste. Venu à Genève en 1549 avec
Claude Le Maystre, son cousin ; reçu habitant 9
sept. 1550, et B. G. 16 av. 1555, pour 60 écus;
du CC 1559 ; j à 37 ans, 27 août 1561. Ce fut lui
qui, à l'instigation de Calvin, écrivit à Lyon, pour
donner l'éveil au sujet de Servet et de son livre
Christianismi restitutio, action assurément bien
peu digne du descendant d'un porte-oriflamme de
France. Ep. Marguerite, f. de No. Guillaume
^
VERNE8 355
Budé, S. de Marly-la- Ville, maître des requêtes
du roi de France, le fameux helléniste Budeus, et
de Roberte Le Lyeur, f à 88 ans, 27 fév. 1618,
dans la maison Trie, devant le temple de St-Pierre.
Cette dame tenait des pensionnaires; de 1571 à
72, elle en avait trois de Lyon, les frères Gabiano
avec leur instituteur.
1 . Théodore, f jeune, s. a.
2 . Anne, fem. 1° de No. Mathieu de Sève, f. de No.
Jean de Sève et de Jeanne de Mousseaux, de Lyon
(cont. 29 août 1556); 2°. 14 juin 1574, de No. Jo-
seph du Chesne. Sgr de la Violette, B. G., des LX.
Elle vendit avec lui la terre et seigneurie de Mo-
rance et Liserable à No. Louis Ferrier, citoyen de
Lyon, 12 nov. 1580 (Claude de Pierrafort, notaire
à Lyon).
3. Marie, f 1er avril 1632, à 79 ans ; fem. 1575 de
No. Jean de Normendie, Sgr du Bouchet, f 13 av.
1616, B. G.,desLX.
VERNES, VERGNÊS, VERNEZ
(de Saint-Fortunat, département de VArdèehe).
Cette famille est venue en Suisse à l'époque de la Révo-
cation de l'Edit de Nantes, vers l'an 1685. Son nom se
prononçait plutôt Vernès dans le Midi de la France ; cer-
tains noms de famille terminés par es y sont encore pro-
356 VERNES
nonces comme s'ils avaient un accent grave sur ces lettres.
On sait au reste que la dernière syllabe d'un mot, jus-
qu'au XVIIIe siècle, ne se prononçait souvent pas d'une
manière complète, ou était tenue pour assez indifférente.
Un contrat de mariage du notaire Marc Fornet, du 2 avril
1728, indique comme l'épouse Marguerite, fille de sieur
Claude Vernel, de Saint-Fortunat en Vivarais, et sœur de
Marie Vernel, demeurant à Genève.
Les quatre premiers degrés des Vernes dont nous don-
nons ici la généalogie sont tirés d'un arbre généalogique
dressé par Pierre Vernes (V), aux environ de l'an 1702.
Nous aimons à espérer que, rapproché de cette époque,
Pierre Vernes n'a pas commis d'erreur dans la suite des
degrés. Les passages entre guillemets sont les citations
textuelles de l'arbre.
Armes : d'azur au verne d'argent.
I. Claude « de Vernes », marié « au lieu de la Traverse,
paroisse de St-Fortunat dans la maison de Sen-
don ». Il eut trois fils, chefs d'autant de branches,
parmi lesquels Antoine, qui suit.
IL Antoine Vernes, « marié vers LeTay près St-Agrève »,
dans l'Ardèche. Il eut quatre fils, auteurs d'autant
de branches, dont Jean qui suit.
III. Jean Vernes, qui eut de sa femme Jeanne Tessonnier,
de Savignac :
1 . Paul, f jeune.
2 . Claude, f s. e.
VERNES 357
3. Charles, marié « au MonteiT avec Antoinette
Villain, vivant fort vieil en 1702 ».
4. Jacques, « dit le Sire », f s. e. 1688.
5. Antoine, qui suit.
IV. Antoine Vernes, f 5 juil. 1676. Ep. vers 1659 « Ma-
rie Gaillard, de la Vallette s à la Combe du Pré » ,
dont il eut :
1 . Claude, f s. e. en 1700, à l'âge de 40 ans.
2. Pierre, qui suit.
3 . Jean, f âgé de trois mois.
4 . Alexandre, marié en 1674 avec Marguerite Prailly,
dont il eut Antoine, né en mai 1682 à la Traverse
et qui fut la tige d'une branche restée dans l'Ar-
dèche. Il est possible qu'ils aient eu aussi une fille
Marie. Celle-ci, ayant tenu en 1728 une réunion
religieuse dans sa maison de la Traverse, fut con-
damnée à la prison perpétuelle et jetée dans la
tour de Constance, où elle vivait encore en 1741,
âgée de 60 ans, et en 1742. Le cousin de son
père, Jean-Georges Vernes, fixé à Genève, fit des
démarches auprès du Résident français de cette
ville, lequel intercéda vainement pour obtenir
l'élargissement de Marie Vernes. Le dossier relatif
à ces démarches se trouve dans les archives dépar-
tementales de l'Héraut. (C. 424.)
5 et 6 . Jaques et Jean, décédés fort jeunes.
1 Des quatre localités de ce nom en Ardèche, il s'agit probablement
de Monteil dans la commune de Boule-et-Valos.
* Peut-être la Valette, commune de Silhac près Yernoux.
358 VERNE8
V.Pierre Vernes, de Saint-Fortunat enVivarais, réfugié
dans le pays de Vaud lors de la révocation de
TEdit de Nantes, s'établit d'abord à Payerne, où
il était « diacre » des réfugiés français de 1685 à
1692. Il se fixa ensuite à Lausanne, où il reçut en
1702 la naturalisation bernoise. Dans l'acte de
baptême d'un de ses enfants, il est nommé commis-
saire et à sa mort, survenue à Lausanne le 3 nov-
1706, commissaire à terriers. Il épousa vers 1690
Marie, fille de Spectable Pierre Cotte, d'Annonay
en Yivarais, ministre du saint Evangile à Payerne
et de Marie Lambert. Marie Cotte avait pour
frère Pierre Cotte, capitaine au service de S. M.
le roi de Sardaigne, dont elle hérita par testament
clos du dit Cotte, du 5 juin 1736 (testaments en
portefeuilles). Dans ce testament, Marie Cotte est.
dite : veuve de Spectable Pierre Vernes, vivant
ministre à Payerne. Elle-même décéda à Genève le
5 juil. 1741, à 78 ans, d'hydropisie de poitrine,
à la Cité (probablement chez son fils).
De ce mariage naquirent à Lausanne :
1 . Elisabeth, n. 12 nov, 1692, f 21 fév. 1710.
2. Abraham-Philippe, n. 9 fév. 1695.
3. Jean-Georges, qui suit.
4 et 5. Pierre, f à 8 mois, et Elisabeth-Marie, dite
Sabine, f 21 nov. 1712, jumeaux, nés 26 juil.
1697.
6. Pierre-Gabriel, n. 27 nov. 1698.
VEBNE8 359
7. Marie-Madeleine, n. 21 nov. 1706, posthume,
f 16 av. 1717.
VI. Jean-Georges Vernes, n. à Lausanne 6 l juin 1696,
f à Genève 7 oct. 1763 d'une apoplexie séreuse,
au bas de la Cité. Il vint s'établir à Genève, où il
acquit la bourgeoisie le 10 fév. 1722, pour 5250
florins, 2 fusils assortis pour l'Arsenal et 10 écus
pour la Bibliothèque. Jean-Georges fut du comité
de la Société des catéchumènes de 1745 à 1748,
et ancien de l'Eglise allemande de Genève en 1757.
Son testament olographe est du 28 oct. 1761. Il y
fait des dons aux établissements de bienfaisance
pour 1200 livres et une assez bonne quantité de
legs à ses petits-enfants. Ep. 23 mai 1723 (contrat
du 7, J.-P. Charton, not, XX, 707), Françoise-
Marguerite, iîeu Matthieu Marin, B. G. et de dé-
funte Françoise Corréard, dont il eut :
1 . Pierre, qui suit.
2. Jeanne-Gertrude, n. à Genève 17 av. 1725, f en
av. 1790 ; fem. 24 nov. 1748 de Marc-Mat-
thieu-Samuel, f. de Pierre-Isaac-Salomon Blan-
chenay, bourgeois de Morges, et d'Anne-Catherine
Masset.
3. Françoise-Marguerite, n. à Genève 11 mai 1726,
f 5 mai 1737.
4. Jacob, qui suivra.
5. Paul, n. 27 déc. 1730 à Genève, f 5 janv. 1731.
i Et non le 10, comme le dit par erreur Parbre généalogique de
Pierre Vernes.
360 VERKE8
6. Antoine, n. 7 juil. 1732, f 14 av. 1751.
7. Jeanne-Louise, n. 5 janv. 1734, f 21 mai 1737.
VII. Pierre Vernes, C. G., n. à Genève 13 mai 1724, f à
Morges 19 août 1788. Il résidait à Tours en 1785,
où il était alors ancien inspecteur des dépôts de
mendicité. Ep. Dorothée, ffeu Egrège- Jaques-
François Goy, B. G., notaire, et de Charlotte
Grosjean, dont il eut :
1 . Jacques-Louis, qui suit.
2. Françoise-Marguerite, n. 27 janv. 1754, f à Ge-
nève 25 nov. 1830, fem. 7 août 1785 (cont. du 3,
Me E. Masseron, not.) de Jean-Louis Orange, de
Nyons en Dauphiné. Pour incompatibilité d'hu-
meur, leur divorce leur fut accordé le 19 mai 1788.
3. Jacob, n. 20 mars 1757. Il srétablit successive-
ment dans les villes de Lorient, Bordeaux, Paris.
Marié à Satigny le 26 sept. 1787 avec Angélique-
Louise-Jaquette, ffeu François-Marie de Livoys,
n. à Rennes en France, dont il eut Théodore, né au
commencement de 1788, f jeune.
VIII. Jacques-Louis Vernes, n. à La Sarraz (Vaud), 9 nov.
1751 ; fixé à Lyon. Ep. 31 juil. 1785 à Céligny
(cont. du 22, Boin, not., I, 147) Marie- Anne-Phi-
lippine, f. de Charles Périer de Damiatte, de Puy-
laurens en Languedoc (Tarn), et de défunte J. de
Gailhard, dont il eut 1 :
1 Les descendants de Jacques-Louis Vernes ont repris la qualité de
Français. Les indications qui suivent, biographiques ou autres, de cette
branche, ont été fournies par les Vernes de Paris.
VERNES 3(51
1 . Auguste-Charles-Théodore, qui suit.
2. Elise, n. à la fin de 1787.
3. Nancy, n. vers 1789, f s. a. à Paris.
4. Edouard-François-Philippe, qui suivra.
5. Félix, qui suivra.
IX. Auguste- GfeaWes-Théodore Vernes, n. à Lyon, 17 juin
1786, f 9 déc. 1758 à Paris, où il était établi de-
puis 1811. Il fut de 1820 à 1852 membre du Con-
sistoire de Paris et, à cette dernière date, entra
dans le conseil central des Eglises réformées de
France. Dès 1832, nommé au poste de sous-gou-
verneur de la Banque de France, il remplit ces
fonctions honorables jusqu'en 1857, époque où il
donna sa démission, emportant dans sa retraite les
regrets unanimes du commerce de Paris, qui avait
la plus grande confiance dans ses lumières, comme
dans Tintégrité de son caractère ; il garda le titre
de sous-gouverneur honoraire. En 1845, il fut, à
l'occasion d'une importante négociation financière,
décoré de l'ordre impérial de Saint-Wladimir de
Russie ( 3me classe) ; enfin, sous le règne de Louis-
Philippe, il fut encore trésorier de la Société Ma-
ternelle. Ep. 23 sept. 181 1 Anne-Louise, f. d'Isaac-
Louis Grivel, d'Aubonne (Vaud), et d'Elisabeth-
Philippine Galliard, dont il eut :
1 . Philippe-Louis, qui suit.
2. Philippine-^dète, n. en 1812, fem. 20 sept. 1834
de son oncle Félix Vernes.
362 VERNE8
3. Françoise-Marie, n. à Paris 25 juill. 1824, fem.
de Louis- Henri Paumier, de Rouen, pasteur.
X. Philippe-Zowis Vernes, n. à Paris 25 fév. 1815, f 21
août 1906. Pasteur à Nauroy (Aisne) de 1841 à
1851, ensuite aux Batignolles près Paris de 1851
à 1898, président de mars 1872 à février 1898,
puis président honoraire du Consistoire de l'Eglise
réformée de Paris ; officier de la Légion d'honneur.
Ep. 1° 21 juin 1841 Andrienne-4t40rw$fo-Elisa-
beth, f. d'Abraham-Emmanuel Sautter, C. G.,
établi à Paris, et de Jeanne-Elisabeth Rieu;
2° 11 av. 1855 Marguerite-Henriette, f. de Ben-
jamin-Amédée Jauge et de Claire-Charlotte Ver-
dier de la Carbonnière.
Il eut de la première femme :
1 . Caroline-Elisabeth, n. à Nauroy 8 sept. 1842,
fem. 22 av. 1863 de Gaston Bruneton, ingénieur,
ancien élève de l'Ecole polytechnique à Paris.
2 . Félix-Charles, qui suit.
3. Maurice-Louis, qui suivra.
4. Emma-Marie, n. à Nauroy 16 août 1847, fem. 12
août 1865 de Guillaume-Théodore de Félice, pas-
teur à Orthez.
5. Gabrielle-Louise- Julie-Emma, née à Nauroy 13
nov. 1850, fem. 15 nov. 1871 d'Henri Bouffé,
f. d'Amédée et de Sophie-Henriette-Cécile Jauge.
Et.de la seconde :
6. Amédée-Louis-Ch&rles- Arthur, qui suivra.
VERNE8 363
7. Louis^Charles- Jules-Pierre, n. à Paris 3 juill.
1860, f 14 janv. 1862.
8. -Louise-Caroline-Elisabeth- Hélène, n. à Paris 13
oct. 1862, fem. 27 fév. 1890 de Charles Dupuy,
de Bordeaux, avocat.
XI. Charles-Fêliz Vernes, n. à Nauroy 13 mars 1844.
Pasteur en juillet 1869 à Nègrepelisse (Tarn-et-
Garonne), puis à Celles dans le Poitou, à Poissy
près Versailles, puis en dernier lieu aux Batignolles
près Paris. Ep. à Paris, 11 sept. 1867 Camille,
ffeu Adolphe Monod, prédicateur de talent, pasteur
à Paris, et de Hannah Honyman, celle-ci née à
Londres d'une famille écossaise, dont il a eu :
1. Adolphe-Zowis, n. à Paris 25 juin 1868, marié
29 juin 1907 à Edmée- Dora, f. de Jacques-iww
Mirabaud, de Genève, et de Blanche-Alice Pac-
card.
2. Adèle-Anm, n. à Celles 6 fév. 1870, f à Cannes
19 janv. 1903, fem. à Paris 8 oct. 1891 de Charles-
Samuel Jaulmes, pasteur, n. à Lausanne, mais de
famille française.
3. JacgweZiwe-Marïe, née à Celles 22 mars 1872,
fem. 1 mars 1899 de Paul Beuzart, pasteur.
4. André-Gaston, n. à Celles 3 août 1874, f à Paris
14 juin 1878.
5. Etienne- Jean-Maurice, n. à Poissy 17 fév. 1877,
f à Paris 3 av. 1878.
6. Arthur-Théodore, n. à Paris 16 juil. 1879.
364 VKRNES
7. Gabriel- Jacques, n. à Paris 18 oct. 1882, marié
31 mai 1906 à J^ice-Pauline-Emilie, f. de Louis-
Ferdinand Dobler, de Bâle, et d'Alice-Stéphanie
Sengel.
XL Louis-Maurice Vernes, n. à Nauroy 25 sept. 1845.
Docteur en théologie, directeur d'études à l'Ecole
pratique des Hautes Etudes. Ep. 29 mai 1877
Fqnny- Aline-Henriette, décédée dans sa 44e année
23 mai 1899, f. de Pierre-Félix- Adrien Loisel et
de Rose-PawKne Delarbre, dont il a eu :
1 . 2^M#-Maurice* n. 12 juin 1878 ; ép. 3 sept. 1903
Hélène, f. de Jacques Chanforand.
2. Emile- Adolphe, n. 10 mai 1880, f 10 fév. 1890.
3. Aline-EMse, n. 15 fév. 1883.
4. Henriette-Emma,, n. 27 juin 1889, f 16 mars
1894.
XL .4méd&-Louis-Charles-Arthur Vernes. n. à Paris 10
nov. 1856, ingénieur civil. Ep. 24 oct. 1882 Ger-
maine-Laure, f. de Charles Sautter, de Paris, et
d'Albertine Cordés, dont il a eu : '
1 . JSacM-Henriette, n. à Etretat 3 août 1883.
2 . .MarceZ-Raoul- Auguste, n. à Saint-Germain 9 août
1886.
3 . Robert-Louis, n. à Saint-Germain 13 mai 1890.
VEBNE8 365
IX. 2£do#anï-François-Philippe Vernes (f. de Jacques-
Louis et de Marie Périer), n. à Lyon 24 oct. 1791,
f à Aubonne 1870; ép. à Genève 20 mai 1826
Lucrèce, f 19 mai 1863, f. de Louis-Daniel Co-
velle, C. 6., et de Philippine Roux, dont il a eu :
1. 2^rém6-Philippine, n. à Genève 19 av. 1827,
fem. 1° de Henri Fayod, de Bex; 2° de Henri Ro-
chat, d'Aubonne.
2. Auguste, qui suit.
X. Auguste Vernes, n. à Genève 16 juillet 1828, f à
Lyon 30 mai 1899 ; ép. 19 av. 1864 à Jersey Hen-
riette, n. à Saint-Hélier, f. d'Henry Fuller de
Window-Edling et de Jeanne Aylin, de Londres,
dont il a eu :
1 . Sélina, n. à Alger le 16 janv. 1865, fem. à Nice,
30 mars 1804, de Lucien Horion, de Lyon.
2 . William, qui suit.
3. Léon-Frédéric, n. à Lyon 21 déc. 1867 ; établi à
Paris.
4. Marguerite-Philis-Emma, n. à Lyon 5 mai 1870.
XI. William Vernes, n. à Lyon 30 août 1866 ; établi à
Paris ; ép. 7 sept. 1901 Marguerite-Suzanne, f. de
Jean Dietsch, de Liepvre en Alsace, et de Clara
Straisguth, de Liepvre en Alsace.
IX. Félix Vernes, (f. de Jacques-Louis et de Marie Périer),
n. à Lyon 21 juil. 1801, f 30 déc. 1879 ; fixé à
366 VERNE8
Paris dès 1832, banquier. Ep. 20 sept. 1834 Phi-
lippine--4dète, sa nièce, f. d'Àuguste-Charles -Théo-
dore Vernes et de Louise Grivel, dont il a eu :
1 . Charles- Adolphe, qui suit.
3 . Jules, qui suivra.
3. Gabrielle, n. 9 mai 1842, fem. 1° en 1862 de
Francis-C.-C. Waddington, f 20 oct. 1864; 2° le
5 av. 1870 d'Auguste Léo, f 14 mai 1900.
4. Théodore, n. 17 août 1845, f 23 déc. 1887, marié
16 mai 1870 à Marie, f en 1895, f. de Cornélis
de Witt et de Pauline Guizot. s. e.
5. Mathilde, n. 1 janv. 1852, fem. 5 mars 1872 de
Charles Lardy, de Neuchâtel, secrétaire de l'am-
bassade suisse, puis ministre plénipotentiaire de la
Confédération suisse à Paris.
X. Charles-Adolphe Vernes, n. 27 juil. 1836, f à Paris
14 janv. 1907. Régent de la Banque de France,
membre du Consistoire de Paris, chevalier de la
Légion d'honneur. Ep. 20 sept. 1859 Sophie, ffeu
Jean Seguin, banquier à Pétersbourg, et de Sophie
de Lobry, dont il a eu Jules-Félix, qui suit.
XL Jules- Félix Vernes, n. 1 août 1872; ép. 20 fév. 1899
Hélène, ffeu Edouard Mallet, de Paris, et de Sophie
Mallet, dont il a eu :
1. Adolphe-Edouard-Pierre, n. 24 déc. 1899.
2. Charles-Edmond-Gérard, n. 20 juin 1901.
3. Jacques-Edouard, n. 13 août 1904.
VEBNE8 367
X. Jules Vernes, n. 13 sept. 1839, f à Rome 7 av. 1867 ;
ép. en mai 1863 Marie, f. du baron Louis Ober-
kampf et de Laure Chatonay, dont il a eu :
1. Raoul, n. en oct. 1864, f en sept. 1880, s'étant
noyé par accident à Trouville.
2 . Philippe, qui suit.
XI. Philippe Vernes, n. 14 fév. 1865 ; ép. en 1892 Alice,
ffeu Edouard Mallet et de Sophie Mallet, dont il
a eu :
1 . Sophie- Alberte-Jacqueline, n. 7 av. 1894, f 12
août 1902.
2. Jacques-Edmond- François, n. 6 mars 1896.
3. Marie-Elisabeth- Nancy, n. 27 fev. 1899.
4. Jacqueline- Jeanne- Juliette, n. 22 sept. 1903.
VII. Spectable Jacob Vernes, (fils cadet de Jean-Georges
et de Françoise-Marguerite Marin), C. G. , n. à
Genève 31 mai 1728, f 22 oct. 1791, ayant fait
un testament olographe 16 nov. 1790. Etudiant à
F Académie 20 mai 1743, consacré ministre 1751,
pasteur de Céligny 1761, de Saconnex 1768 et à
la ville 1770. En 1760 diverses vocations, vu son
mérite, lui avaient été adressées de l'étranger. Il
fit d'excellentes études et annonça de bonne heure
du talent qui lui attira la foule. Toutefois, jugé à
un siècle de distance, Vernes n'a pas la simplicité
désirable dans la prédication et qui amène la con-
368 VERNE8
viction chez les auditeurs. U avait de l'invention
oratoire, du mouvement, il présentait des tableaux
destinés à frapper l'imagination , mais son style
était trop chargé d'épithètes et manquait souvent
de précision, défauts qui, du reste, ne se retrou-
vent que trop chez les écrivains de cette époque.
En relation avec la plupart des philosophes de son
temps, il se laissa influencer par eux jusqu'à un
certain point (comme beaucoup de ses collègues),
quoiqu'il les combattît, et il se bornait à prêcher
une morale philosophique, parlant toujours de ra-
mener le système chrétien à la simplicité primi-
tive, sans insister sur les bienfaits de la Rédemp-
tion. Il fut lié avec Voltaire, qu'il chercha à amener
au christianisme et avec Rousseau, qu'il n'aban-
donna qu'après la publication de YEmile. En poli-
tique, il soutint le parti des Représentants, et fut
pour cette cause exilé par les Puissances média-
trices en 1782. Après la Réconciliation de 1789,
il quitta Morges, où il s'était réfugié et rentra à
Genève en 1790. De 1755 à 1760, il publia un
recueil périodique, intitulé Choix littéraire, en
24 volumes, ouvrage qui renferme plus d'un mor-
ceau curieux, le tout reflétant bien la tournure
d'esprit de cette époque. Il publia encore Lettres
sur le christianisme de Bousseau et Dialogues sur
le même sujet, 1763 ; Confidences philosophiques,
1772, où il combat les philosophes en mettant en
VBRNE8 369
action leurs propres maximes ; et le Catéchieme
destiné aux jeunes gens qui s'instruisent pour par-
ticiper à la Sainte-Cène, 1 774. Après sa mort, ses
sermons ont été publiés en deux volumes1. Ep.
l°8janv. 1759 (cont. du 3, J.-L. Delolme, not.,
XXV, 151), Marie-Françoise, f. de Daniel Clarenc,
de Puylaurens en France (Tarn), et de Marie La-
vergne. Elle mourut dans sa dix-huitième année
. 14 déc. 1759. 2° à Céligny 18 mars 1764 (cont.
du 15, J.-L. Delolme jeune, not.) Marianne, f. de
François Simonde, C. G., capitaine, du CC, et de
Marianne Sartoris, tante de l'historien Sismondi.
Elle mourut le 12 mai 1773 à 29 ans. 3° 8 janv.
1775 (cont. du 23 déc. 1774, C.-G. Flournois, not.)
Jeanne-Rosalie, ffeu Jaques Fenou, de Brest en
Bretagne, et de Marie-Jeanne Munier. Elle se re-
maria, après la mort de son mari, au secrétaire de
la ville de Lenzbourg (Argovie), Albrecht.
Il eut du premier mariage :
1 . Anne, n. 5 déc. 1759, f 5 juill. 1570.
Du deuxième :
2. François, qui suit.
3. Jeaime-Françoise-Faww/, n. à Céligny 10 déc.
1765,fàGenève2janv. 1808,fem. 23 juill. 1792
de J.- Jacques- André Chauvet, B. G.
4. Jenny-Louise, n. à Céligny 28 av. 1768, fem. 16
i Voir la brochure Jacob Vernes, essai sur sa vie et sa controverse
apologétique avec J.-J. Rousseau, par Edouard Dufour, Genève, 1898.
24
370 VEKNES ]
i
juin 1788 de François-Isaac Blanchenay, de Mor- \
ges, son cousin germain. ■•
Et du troisième : <
5. Elisabeth, n. à Genève 27 oct. 1775. 1
6. Un fils, f né 24 oct. 1779. '\
VIII. François Vernes, C. G., n. à Céligny 10 janv. 1765, }
f à Versoix près Genève 6 av. 1834. De l'Assem- j
blée nationale et du Conseil d'administration 1793, "*
du Comité législatif 1794, administrateur 1796. Il
a publié beaucoup de travaux littéraires pendant
cinquante ans, de 1783 à 1833, poésies, fables et
contes, pièces de théâtre, voyages sentimentaux à i
la mode de Sterne, romans de tous genres, traités J
religieux et philosophiques. Bon nombre d'entre I
eux [ont eu plusieurs éditions et traductions; ils "%
étaient adaptés au goût de l'époque. Ep. 1° 19 juin ;
1800 (cont. G. Binet, not., XIX, 629). Jeanne- \
Catherine- Françoise, f. de François Lagisse, C. \
G., du CC 1782, et de Louise-Catherine Prévost ,
elle mourut le 27 décembre 1804 ; 2° 28 août ;;
1806 Anne-ilfane-Isaline, f. de Sp. Pierre Vignier,
C. G., Dr médecin, et de Jeanne-Renée Brame- :
rel; elle mourut le 23 av. 1808; 3° 14 mars 1812
Bose- Augustine, f à Versoix 21 nov. 1870, f. de
Jean- Jacques de Luze, membre du Conseil et major
de Neuchâtel, et d'Henriette Osterwald.
Il eut du premier mariage :
1. Louise-Catherine-Françoise, n. 29 août 1803,
f 16 sept, de la même année. 4
VKRHES 371
2 . Jean-François, qui suit.
Du deuxième :
3. Un fils, f né 17 av. 1808.
Et du troisième :
4. James-François, n. à Montalègre sous Cologny 26
juill. 1814, f au Havre s. a. 1841.
5 . Constance, n. 13 av. 1816, f 5 mai 1817 à Mon-
talègre.
6. Charles, n 1817, f en bas âge.
7 . Guillaume- Théodore, n. à Montalègre 24 juin 1820,
f s. e. 11 déc. 1893 à Cannes en France. Fixé à
Paris ; membre du Consistoire de l'Eglise réformée
de Paris dès 1853, du Comité international de se-
cours pour les militaires blessés ; chevalier de la
Légion d'honneur, décoré de l'ordre de l'Aigle
royal de Prusse. Ep. 1° 8 août 1849, à Gruchet-
la-Valasse (Seine-Inférieure) Renée- Anm, f. de
Pierre- Abraham Fauquet, de Rouen, chevalier de
la Légion d'honneur, et d'Adèle Lemaître ; elle
mourut 13 janv. 1869 à 41 ans, à Villeneuve
(Vaud); 2° 20 juin 1870, à Paris, Camille, nièce
de sa première femme, ffeu le comte Philippe du
Vivier de Fay Solignac, du Dauphiné, et de Laure
Fauquet.
8 . Cbnsfewce-Marie-Françoise, n. 27 mai 1823, ~s. a.
à Colombier (Neuchâtel) 24 juin 1847.
IX. Jeam-François Vernes, n. 17 déc. 1804, f 21 sept.
1890. Homme de lettres, a publié Y Abbaye des
372 VILLAR8
Vignerons, quelques articles dans des recueils pé-
riodiques et une traduction des Avis aux jeunes
gens, de Cobbett; membre du Consistoire 1863;
propriétaire jusqu'en 1830 du domaine de Monta-
lègre (aujourd'hui Brot), qui lui était venu des
Lagisse. Ep. à Bussigny (Vaud), 7 juin 1836,
Idalie-Elisa,, f. de Sir Thomas Prescott, lieute-
nant-colonel aux Gardes anglaises, et de Victoire-
Pauline Davrange de Noiserille, de Metz en Lor-
raine, dont il a eu :
1 . Françoise-Pauline- Amélie, n. 1 1 août 1839, f b. a.
2. ^IméKe-Çonstance-Pauline, n. à Lausanne 29 oct.
1841, fem. 22/24 fév. 1862 de Louis-Théophile
Dufour.
L. D.-V.
VILLARS, de VILLARS, du VILLARD
Ce nom est celui d'une quantité de villages et hameaux,
aussi nombreux dans les pays romands que ceux qui, dans
les pays allemands, portent le nom correspondant de Wyl
ou Weiler. Il peut dériver aussi bien du latin villa (ferme,
métairie) que de l'allemand weilen qui signifie demeurer,
rester. La même diversité existe chez les familles qui l'ont
porté. Il est fort difficile de les distinguer chez nous au
delà du milieu du XVIe siècle, époque où l'état civil fut
organisé. C'est du reste un des nombreux exemples qui
r
VILLARS 373
échappent à cette règle que nous prêtons à nos devanciers
de. n'avoir mis an génitif, en latin, que les simples noms
propres qui n'étaient pas, comme les noms de terres, pré-
cédés de la particule de, et vice versa. Ainsi, lorsqu'on
trouve divers individus de la même famille, et quelquefois
ces individus eux-mêmes, appelés alternativement Villarii,
Vûaris et de VUlario, et qu'aucun document français ne
vient éclaircir la question, on ne sait trop s'il faut traduire
par Villars, de Villars ou Du Villard. Au reste, ce doute
ne concerne chez nous que les familles de ce nom éteintes
avant le XVIe siècle, et dont l'une au moins doit être con-
sidérée comme autochtone. Commç la forme génitive pré-
domine dans les actes où elle est mentionnée, et que l'autre
forme ne figure qu'exceptionnellement, nous nous rangeons
à l'avis de nos prédécesseurs, de M. E. Mallet et des
auteurs du Régeste genevois, qui ont traduit générale-
ment Villarii par Villars ; et cela avec d'autant plus de
raison que les anciens Villarii qui paraissent se rattacher
à une seule et même famille n'ont pas de liaison connue
avec les familles plus récentes du nom de Du Villard que
Ton désignait plus généralement par de Villario.
VILLARS, de VILLARS
( Villarii)
C'est à cette famille qu'appartient le plus ancien bour-
geois de Genève connu, c'est-à-dire le premier individu
qui apparaisse dans les actes avec la qualification de
374 VTLLAR8
« citoyen de Genève ». Cette qualification n'avait du reste
pas la signification qu'elle a acquise depuis la fin du XIII*
siècle, car jusque-là les citoyens, libres de leur personne,
ne jouissaient d'aucun droit politique quelconque.
Les Villars jouèrent un rôle honorable dans les événe-
ments qui amenèrent l'organisation de la Commune à
Genève. Quelques historiens et généalogistes les considè-
rent comme venus du pays de Gex; cela n'est pas impossi-
ble, mais cela n'est pas prouvé ; il est de fait qu'on trouve
à une époque contemporaine, sur la rive droite du Rhône,
plusieurs familles nommées indistinctement en latin Villarii
ou de Villario.
Armes, Suivant Galiffe, d'après une pierre tombale de
1270 ou 1290: une aigle essorante. En 1309, Etienne
Villars porte deux demi-aigles accolées. Son fils le notaire,
Etienne, scelle un acte en 1372 d'un cachet où l'on voit:
écartelé, aux 1 et 4 un sautoir, aux 2 et 3 échiqueté de
seize pièces.
Maurice Villars, ou de Villars, citoyen de Genève, est
cité en 1181 comme témoin d'un acte de confirmation de
donation de l'évêque Arducius à l'abbaye de Bonmont,
et en 1188 d'une sentence de l'archevêque de Vienne
entre l'évêque Nantelme et le comte Guillaume de Genève;
le 19 avril 1196, il avait acquis pour cinquante-deux livres,
des nobles de Saconnay, un moulin sur le Rhône, peu au-
dessous du pont, l'évêque Nantelme et plusieurs chanoines
assistent à l'acte (Beg. gen. 422, 444, 463).
1225. Pierre Villars, clerc, assiste comme prudhomme
VILLARS 375
le vidomne Aymon d'Orlier dans une sentence entre Hugues
de Vandœuvres et l'abbaye de Bomnont (Beg.gen., 619).
I. Anselme Villars, citoyen de Genève, propriétaire de
plusieurs maisons et fonds de terre dans la ville et
la banlieue, vendit en 1263 une pièce sise à Plain-
palais à la comtesse de Savoie ; son testament du
12 juillet 1264 a été publié in extenso (Mém. et
Doc. T. XIV, p. 69), f avant 1269. Ep. 1° Béa-
trice ; 2° Jeanne, tutrice de ses trois enfants cadets,
vivait encore en 1270.
Il eut de la seconde :
1 . Pierre Villars, citoyen de Genève, majeur et pro-
priétaire en 1264, passa des actes de vente de
terrain avec sa mère en 1269 et 1270 ; nommé
syndic en 1309 lors de l'installation définitive de
cette magistrature.
2 . Etienne, qui suit.
3. Hugues, mineur en 1264, fut père de Jeannette,
fem. d'Hudric du Port, veuve en 1346.
4. Agnès, mineure en 1264 ; son père lui assigna par
son testament une dot de 50 livres, payables par
ses frères au moment de son mariage ou de son
entrée au couvent ; jusque là, ils devaient lui servir
une rente annuelle de 60 sous. C'est peut-être
elle qui est citée comme femme de Guillaume Alla-
mand dans un acte de vente du seigneur de Fau-
376 , VILLARS
cigny au chapitre de Genève en 1318. {M. et D.
T. XVIII, p. 27.)
L'orbituaire de St-Pierre mentionne à la date
du 3 avril, l'anniversaire d'une fille d'Anselme
Villars, dont le nom n'est pas indiqué. Si ce n'est
pas Agnès, elle était morte quand son père testa.
II. Etienne Villars, citoyen de Genève 1281, syndic ou pro-
cureur de la ville 1289, prit une part active au mou-
vement d'émancipation de la commune de Genève.
Arbitre en 1293 entre Mermet de Veyrier et le
prieuré de Satigny, et en 1303 entre ce dernier et
Chabert de Villette. Il avait été nommé en 1300
par l'évêque Martin de St-Germain pour présider
à la Monnaie et fut témoin de l'acte du 21 février
1309 par lequel l'évêque Aymon du Quart recon-
naissait l'organisation de la commune. Il vivait
peut-être encore en 1324 et fut père de :
1 . Pierre, dit Péronet, père de Michaud, substitué
par son oncle Etienne à ses enfants.
2. Girod, dont l'anniversaire était célébré le 24 dé-
cembre.
3. Nicolet.
4. Etienne, qui suit.
5. Pierre le jeune.
L'orbituaire de St-Pierre, mentionne, à la date
du 13 juillet, une nommée Da, fille d'Etienne
Villars, mais qui peut aussi être attribuée au sui-
vant.
VILLAH8 377
III. Etienne soit Stephanod de Villars, notaire et juris-
consulte; transigea en 1369 avec Guillaume de
St-Jeoire, damoiseau, au sujet de la sénéchaussée
de PEvêché. Etienne de Vandœuvres, possesseur
de cet office héréditaire qu'il avait acquis du
chanoine Pierre Amy en 1339, l'avait transmis à
son fils Nicolet, auquel il avait substitué Etienne
Villars. Ce Nicolet fit alors un double trafic de
cette charge; il vendit d'abord ses droits pour
5 florins de rente à Guillaume de St-Jeoire, damoi-
seau, et ensuite la charge elle-même à Etienne
Villars pour 200 florins de capital. Voilà du moins
comme nous comprenons, cette double vente qui,
sans cela, n'aurait pas eu le sens commun. De là la
transaction de 1369 entre les deux acquéreurs,
qui fut suivie de la remise de la sénéchaussée à
l'évêque par Etienne de Villars, vu l'irrégularité
de la chose et l'écheute, c'est-à-dire le retour au
seigneur, faute d'hoirs mâles. Etienne Villars
mourut avant 1377, ayant testé en 1376. Il fut
père de :
1 . François, vivant en 1376.
2 . Huguette ou Hugonette, propriétaire d'une mai-
son dans la paroisse de Notre-Dame-la-Neuve
(Auditoire), où elle testa en 1429, 35, 39 ; fem.
1° de Jacques du Cret, vivant en 1377; 2° de
Pierre Gaillard, C. G., damoiseau.
3 . Un fils posthume.
378 VILLARS
1267. Pierre, ffeu Martin Villars, cité dans le testament
de Guillaume dit Travers (G).
1288. 10 mai. Jean de Villars, témoin de la vente faite
par Pierre de Pontverre à Amédée, comte de
Genève, de ce qu'il possède entre le Fier et le Che-
ran (Beg. Gen. 1265).
1304. 29 janv. Jean de Villars, chanoine de Genève,
commissaire du Chapitre pour l'élection de l'évêque
Aymon du Quart (Beg. Gen. 1525).
1315. Jean Fol, chanoine de Satigny, achète pour ce
prieuré des pièces du fief d'Etienne et Péronet
Villars (G).
1330. Jean de Faset, citoyen de Genève, prête hommage
pour l'office de bouteiller qu'il a acquis de Pierre
Villars et de son fils Pierre qui le tenaient en fief
du Chapitre (Mém. et Doc. T. XVIII, n° 80).
1341 . Martin Villars, citoyen de Genève, testa en faveur
de sa femme Antoina de Jussy, qui reconnut de
ce fait à la cure de St-Germain, le 9 juin 1343.
1399. Jean Villars, chanoine de Genève, magister in
sacra pagina, légataire de Pierre Meygry officiai,
son ami intime (G).
1405 à 1406. Vuyfred, ffeu Périssot de Villars, reconnaît
au chapitre (G).
1420 . Les hoirs de Perret Villars sont : Mermet et Pierre
de Villars, Pierre et Ansermet fils de Pierre, Mer-
met et Pierre son frère, Pierre fils de Mermet (G).
1425 . Marion, veuve de Jean Marchand, reconnaît, rière
VILLAR8 379
St- Victor, des biens jadis possédés par Etienne
de Villars et Girarde, sa femme (G).
1437 . Jaquette, veuve de Girard de Villars, Perret, Vuy-
fred et Vouchès de Villars, et Etienna, ffeu Jaque-
met Favre (ou Fabri), fem. de Jean de Villars qui
habite Desingy. Ce dernier était mort en 1459,
car Pierre, Jean et Girard de Villars frères, re-
connaissent au Chapitre pour la dite Etienna ou
Etiennette, veuve de Jean de Villars et habitant
toujours Desingy (G).
1460 . On paie à Alexis de Villars, orfèvre, deux écus de
Savoie pour réparation et garniture des bâtons des
syndics (Begistre du Conseil).
1463. Les hoirs de Pierre et de Mermet Villars sont :
Pierre f. de Mermet et Rolette f. de Pierre (G).
1477. Aymon et François Villars, mentionnés dans l'in-
ventaire des biens immobiliers de 1477, parmi les
marchands et industriels habitant la paroisse de
St-Gervais, pour une taxe de 50 florins.
Notre prédécesseur dit, dans la première édition de ce
volume (Complément, p. 564), qu'une branche de cette
antique famille était établie à Collonges-la-Cluse (pays de
Gex), « qui, surnommée Tissot et alliée aux Raton, se con-
« fondait avec la famille pratricienne des Dufour du dit
« lieu qui usait de ces deux noms comme surnoms ». La
première de ces assertions est, croyons-nous, erronée. Les
de Villars ou du Villars de Collonges y étaient venus de
Villars-la-Cluse, localité voisine, d'où ils tiraient non seu-
380 VILLAKS
lement leur nom, mais très probablement leur origine.
Tandis que, comme on l'a vu, on ne sait duquel des innom-
brables Villars de la contrée de Genève était sortie la
famille détaillée plus haut. Quant à l'identité avec la
famille Dufour, sans être bien prouvée, elle n'est cepen-
dant pas invraisemblable. Le père du premier Villars qui
se fixa à Collonges et qui est connu par divers actes de
1370 à 1401, y est nommé Guichard Villars autrement
Tissot, — et le père du premier Dufour de Collonges,
venu également de Villars-la-Cluse n'est mentionné que
sous les noms d'Anserme Tissot sans indication de Dufour,
Quant au surnom de Eaton que plusieurs générations de
ces Villars prirent à la suite d'une alliance avec les Bâton
de Collonges, nous ne l'avons trouvé employé par aucun
Dufour. Il n'est pas impossible, du reste, que Guichard
Villars ait pris aussi le surnom de Tissot à cause d'une
alliance, ce qui était très fréquent à cette époque. Ajou-
tons, pour en finir avec ces Villars ou du Villars de Col-
longes, que l'un d'eux, Jean de Villario, alias Eaton, était
propriétaire en 1477 d'une grange au bord du Rhône, hors
la porte de la Corraterie.
Dès la fin du XVe siècle, on trouve dans le registre des
bourgeois plusieurs familles nommées indiscutablement
Villars et non Duvillard. Le 7 mai 1490, fut reçu Hugonin
Villaris, de Cluses, escoffier; le 16 février 1524, Guil-
lerme Villaris, fils d'Amédée, de Douvaine ; le 15 novembre
F
VILLAB8 381
1557, Gaspard de Villars, ffeu Jacques, du Bourbonnais ;
le 10 mars 1563, François Villars, f. de Claude, égale-
ment de Douvaine, habitant la ville depuis vingt- trois ans.
Enfin, au XVIIIe siècle, Honorable Gaspard Villard,
ffeu Henri, maître bridier, de Gap, fut reçu bourgeois
avec ses fils Gaspard et Barthélémy le 21 janvier 1726,
pour 6000 écus florins, trois assortiments et 10 écus à la
bibliothèque. Aucune de ces familles ne paraît avoir le
moindre rapport avec les premiers Villars.
La forme du Villars ou Duvillard a, en revanche, plus
généralement prévalu pour les bourgeois qui suivent, dont
plusieurs ont fait souche et que nous indiquons également
dans l'ordre chronologique de leur réception.
1448. Claudius Du Villars.
1460 . 4 avril. Jacobus de Villario, de Herchant (Ar-
champ).
1492. 11 déc. Petrus Pellet alias de Villario, de la
paroisse de Neydens.
1500. 15 déc. Glaudius de Villario, du Sapey.
1524. -8 janv. Maximus de Villario, ffeu Rodolphe, de
Mégève.
1545. 2 janv. Pierre Villars, ffeu Jean, d'Allemogne au
pays de Gex, dont les descendants ont porté à
Genève presque exclusivement le nom de Du Villars.
H en était de même de ses prédécesseurs d'Alle-
mogne qui sont dits hommes francs et liges. Ce
Pierre fut en 1563 fouetté jusqu'au sang par la
ville, soi-disant pour avoir parlé avec mépris du
382 VILLARS
pasteur Corneille, mais en réalité pour s'être
moqué, cinq ans auparavant du syndic Claude de
la Maisonneuve. Les Du Villars d'AUemogne, très
nombreux, eurent d'autres branches admises à
l'habitation. Trois d'entre eux furent emprisonnés
et poursuivis pour sorcellerie.
1594. 26 fév. Nicolas de Villard, f. de Nicolas, d'Evor-
des, reçu « parce qu'il a porté les armes pour la
Seigneurie et perdu quelques chevaux ».
1635 . Honorable Gabriel du Villars, natif, ffeu Jean.
1684. 22 mars. Abraham Duvillard, du Vivarais.
1711. 2 déc. Antoine Duvillard, ffeu Simon, d'AUisas,
au baillage de Privas en Vivarais, avec ses trois
fils. Leur descendance s'est éteinte tout récemment
à Genève. Ils prétendirent à un moment donné
descendre de l'ancienne famille patricienne et syn-
dicale dont il sera parlé plus loin et ils en adop-
tèrent les armes. Quelques anciens généalogistes,
entre autres le syndic Naville, ont cru cette pré-
tention fondée, mais il n'en a jamais été rapporté
la moindre preuve, quoiqu'il ne se fut guère écoulé
que vingt- cinq ans depuis l'extinction des anciens
du Villard. Il est probable que s'il avait pu reven-
diquer cette origine, Antoine Duvillard n'eut pas
manqué de la faire plutôt que de payer 7000 florins
pour son admission à la bourgeoisie. La généalogie
de cette famille publiée dans le Recueil généalo-
gique suisse (tome I) ne parle pas de cette préten-
due descendance.
DU VILLARD 383
1788. lldéc. Jean-Pierre Du villard, de Gy (alors sur
terre de Savoie).
Parmi les habitants, nous pouvons encore citer les Du-
villard de Meysin, ceux de Magny, ceux de Bonne, tous
établis au XVI0 siècle. Enfin, il y avait dans le mandement
de Peney une ancienne famille Duvillard qui y florit en-
core. Il en est certainement de même de plusieurs de celles
qui précèdent et dont la généalogie n'a pas encore été
dressée, mais il n'y a guère que celle qui suit qui ait joué
un rôle de quelque importance à Genève.
du VILLARD
(patriciens)
D'anciennes notes généalogiques donnent comme souche
à cette famille, presque invariablement nommée de Villa-
rio, Jacquemet ou Jaques du Villard (ou du Villars), d'Ar-
champ, que nous avons mentionne plus haut, comme reçu
à la bourgeoisie en 1460, mais il n'est rapporté aucune
preuve de cette origine. Comme ces du Villard habitaient
quelquefois La Sarraz, où il y avait une famille de ce nom
qualifiée de damoiseaux, et qu'ils ont contracté plusieurs
alliances nobles au Pays de Vaud, J.-A. Galifte croyait
que c'était de là qu'était venu Nycod du Villard, syndic
en 1526, et M. de Mtilinen le croyait aussi; mais ce n'est
pas l'opinion de MM. de Gingins et Louis de ('barrière,
dont l'autorité en pareille matière doit prévaloir lorsqu'il
s'agit du Pays de Vaud. D'ailleurs la famille de ce Nycod
du Villard, qui était déjà des L en 1502, devait posséder
384 DU VILLARD
avant lui la qualité de citoyen de Genève, puisqu'il ne
figure pas lui-même au rôle des bourgeois. En outre, ces
du Villard possédaient des biens à Evordes, au pied du
Salève, où il y avait une très ancienne famille de ce nom,
dont un membre, qui paraît avoir occupé une situation
assez en vue, fut, comme il a été dit plus haut, reçu à la
bourgeoisie en 1594. Il semblerait donc plus logique de les
rattacher à cette famille, qu'il ne faut pas confondre avec
les Boivin du Villars, nommés aussi seulement de ou du
Villars, du nom d'un fief, aussi au pied du Salève.
Les du Villard dont nous nous occupons ici étaient
fort riches, outre leurs domaines d'Evordes et de La
Sarraz, ils possédaient à Genève même plusieurs immeu-
bles, entre autres, une maison avec chapelle connue
sous le nom de Chapelle de Brandix. Cette maison située
à l'angle de la rue de la Croix-d'Or actuelle et du Molard,
avait été construite par la famille de Rolle; elle avait
passé aux de Pesmes, seigneurs de Brandis, de qui les du
Villard l'avaient acquise. Elle a été démolie en 1889. Il
paraît que ce fut à la requête du syndic Jean du Villard
que l'horloge de la chapelle de Brandix fut transférée en
1591 à l'autre extrémité de la place où l'on construisit un
bâtiment entre les halles et l'arcade.
Les du Villard séjournaient probablement souvent à La
Sarraz, c'est ce qui explique non seulement les fréquentes
alliances qu'ils ont contractées dans cette contrée, mais
aussi les lacunes que présente leur état- civil à Genève.
Armes : Parti ; au premier, de sable au lion d'or ram-
BU VILLARD 385
pant ; au second, coupé : au premier du coupé, d'argent à
la tête de Maure vue au trois quarts, au second du coupé,
de sable à la fasce d'or. Cimier : un buste de Maure
va de profil, tortillé d'argent et vêtu d'or. Ces armes,
qui se voient sur une carte du lac dressée par le syndic
Jean en 1588 et sur les cachets de No. Gabriel du Villard
en 1585, étaient aussi peintes sur une girouette et dans
une salle de leur maison du Molard, où l'on y avait ajouté
neuf P en auréole autour de la tête du Maure, qu'il faut
interpréter ainsi : « Pauvre plaideur, prends patience,
parte pistoles pesantes pour plaider. » On a retrouvé aussi
ces armes sur un livre ayant appartenu à No. Etienne du
Villard. Elles avaient été adoptées, sans droit, par les
Duvillard du Vivarais, et plus récemment par les Duvillard
de Ooppet qui n'ont aucun rapport avec la famille qui
nous occupe.
I. Nycod du Villard; des L 1502, un des quatre syndics
élus dans le fameux conseil général du 4 février
1526, à l'installation de notre indépendance ; con-
seiller 1527, 28, révoqué avec trois de ses collè-
gues, 1529, pour des causes qui ne nous sont pas
connues, du CC 1530. Il était cousin de No. Jean-
Gabriel Monachon. On ignore le nom de sa femme.
1 . François, qui suit.
2. No. Guillaume du Villard, n. vers 1504, f 8 déc.
1573 ; ép. Claudine, ffeu Vincent Tissot, f à 87
ans. 26 mars 1587. Il en eut Jean, Guillajime et
Gabriel connus par le testament de leur cousine
386 DU VILLARD
Françoise Tissot, fem. de Pierre du Villard. — Jean,
l'aîné, eut deux filles : a) Pernette, fem. 3 av.
1625, de Pierre Maistre ; b) Gabrielle, f à 54 ans
2 sept. 1661, fera. 1° 9 janv. 1625, de Marc, f. de
Nicolas Planche ; 2° de Mathieu Bitto, qui lui fit
donation de tous ses biens en 1659. Elle n'eut pas
d'enfants et, le 31 mars 1661, elle fit elle-même
donation de toute sa fortune à Noble Louis Galiffe,
conseiller d'Etat, « pour sa bienveillance et affec-
tion », à la charge de payer cent florins à Per-
nette veuve Maistre, sa sœur, « quoiqu'elle n'ait
« aucun sujet de lui donner pour s'être rendue in-
grate d'aucun bénéfice ».
3 . Guillauma, f avant son père, fem. d'Egrège Claude
Bessonnet ; elle testa veuve en 1 524.
4. Pernette, fem. de Louis Prélaz, vivant en 1524,
connue seulement par le testament de sa sœur.
5. Marguerite, 15 juin 1576, fem. de Burnet Priot.
6 , mariée à Hugues Berthier (?).
IL No. François du Villard, du LX 1533, syndic 1534,
f 29 av. 1552. Il était resté catholique à une
époque où, toute considération religieuse à part,
il fallait déjà beaucoup plus de courage pour gar-
der la foi de ses pères que pour embrasser les nou-
velles doctrines, aussi sa fidélité fut-elle mise en
doute, notamment à l'occasion du complot de 1534
, qui devait livrer la ville au parti épiscopal. Ep.
Jeanne, f. de No. Jean Philippe, capitaine général
DU VILLARD 387
et syndic, et de Péronette ou Sybilline de la Mare,
f 30oct. 1569.
1 . Jean, qui suit.
2. Pierre, qui suivra.
3 . Gabriel, qui suivra.
4. No. André du Villard, servait en 1575 dans l'ar-
mée des réformés français, du CC 1577, cité dans
le testament de son frère Gabriel en 1585.
m. No. Jean du Villard, n. 1532, f 27 oct. 1610. Anobli
avec ses frères par l'empereur Ferdinand, le 19
janvier 1563, pour faits de guerre à son service;
du CC 1565, auditeur 1569, châtelain de Jussy et
Céligny 1575, conseiller d'Etat 1582, trésorier
général 1584-86, syndic 1587, 91, 95, 99, 1604,
1609 ; en 1589, il était colonel de l'infanterie de
la ville. Il possédait des connaissances scientifiques
et techniques étendues et a laissé une carte du lac
qui fut, paraît-il, publiée en 1591 et dont l'original
se trouve à la Bibliothèque publique (voir Mém. et
Doc. T. XIX, p. 359). Il était propriétaire à
Evordes. Ep. 23 janv. 1569, Pernette, f. de No.
Jean Rosset, trésorier général, et de Pernette
Maillard, f 4 mai 1626.
1 . Michel, n. et f 6 oct. 1569.
2. Jean, b. 20 déc. 1570, f b. a.
3. Louise, b. 18 nov. 1571, f avant 1649, fem. de
No. Samuel de Charrière, cosseigneur de Senar-
clens, f. de François et de Jeanne-Andrée de Gin-
gins-Divonne.
388 DU VILLABD
4. Pernette, b. et f 9 mai 1573.
5. Pernette, b. 5 sept. 1574.
6. Gabrielle, b. 13., f 29 nov. 1575.
7. Jean, le 9 juin 1577, f b. a.
8. No. Etienne du Villard, b. 23 nov. 1578, vivant en
1612 et 1617.
9. Gabrielle, b. 30 juil. 1581, fem. 1° 24 nov. 1605,
de Jacques Benna ; 2* d'Alexandre Pernet.
10. Jacques, b. 1 fév. 1582.
11. No. David du Villard, b. 25 juin 1526, vivant en
1612 et 1631.
12. No. Michel du Villard, n. 5 mars 1589, vivant en
1612.
13 . Jeanne, f à Genève, âgée de 60 ans, 28 oct. 1650;
fem. de No. Georges de Charrière, cosseigneur de
Senarclens, frère consanguin du mari de sa sœur
Louise, et dont la mère était Susanne d'Asperlin-
Bavois.
14. Françoise, b. 11 av. 1594, f s. a. 23 sept. 1643.
III. No. Pierre du Villard (f. de François et de Jeanne
Philippe), n. 1535, du CC 1571, f 1576 ; ép. 1° 26
fév. 1570, Marie, f. de No. Amblard Corne, syndic,
et de Jeanne Franc; 2° 26 mars 1572, Françoise,
f. de No. Pierre Tissot, conseiller, et de Louise
Favre, veuve d'Esdras Roset; 3° 16 janv. 1575,
Gabrielle, f. de Jean Mérel. Il eut de la première:
DU VILLABD 389
1 . No. Pierre du Villard, b. 4 juil. 1571, substitué
par le testament de son oncle Gabriel en 1585. Il
avait hérité de son père une maison à Nyon, devant
laquelle fut tué No. Gérard Quizard, Sgr d'Oleyres,
et qui fut saisie par Messieurs de Berne à cause
de cet homicide. Jean et Gabriel du Villard, oncles
du dit Pierre, demandèrent en 1582 des lettres de
faveur pour leur neveu et pupille.
Et de la seconde :
IV. No. Etienne du Villard, nommé le plus souvent de
Villard, n. 21 juin 1573, f 16 janv., 1654; capi-
taine dans la garnison, du CC 1603, auditeur 1606.
Ep. 8 nov. 1603, Marie, f. de No. Domaine Favre
et de Nicolarde Manlich, f âgée de 82 ans, 23
sept. 1662.
1 . Pernette, b. 30 nov. 1604.
2. Marie, b. 18 sept. 1606, f 11 mars 1672 ; ép.
1 fév. 1649, Antoine Noël. Elle avait testé le 21
juil. 1671, à ce moment tous ses frères et sœurs
étaient morts.
3. Louis, b. 15 mai 1608.
4. Louise, b. 14 fév., f 17 fév. 1609.
5 . No. Etienne du Villard, n. 11 av. 1611 , laissa une
fille naturelle nommée Françoise, légataire en
1671 de sa tante Marie Noël.
6. Judith, n. 23 mars 1617.
III. No. Gabriel du Villard (f. de François et de Jeanne
390 DU VILLARD
Philippe), b. 15 juil. 1550, f 30 av. 1588, ayant
testé 20 nov. 1585 (de Monthoux, not.); du CC
1574. Ep. Anne de Sonner, de Nuremberg, rema-
riée à Simon Siret, de La Sarraz. Elle est nommée
Souverain dans quelques actes, parce que son nom
allemand, Sonnerin au féminin, a été pris par les
notaires pour Souverin.
1 . Gabriel, n'est connu que par le testament de son père.
2. François, n. 4 av. 1575, vivant en 1585.
3 . Philippa, n. 20 oct. 1576, f avant 1585.
4 . Louis, qui suit.
5. Pernette-Louise, b. 3 mai 1579, fem. 30 août
1602, de No. Georges-François Thomasset, f. de
No. Jacques, majeur d'Arnex.
6. Esther, n. 10 av. 1581, fem. 30 août 1602, de
Siméon Exchaquet, de Pompaples, près La Sarraz.
IV. No. Louis du Villard, n. 22 mai 1578, f à Châtelaine,
17 août 1657; du CC 1610. Ep. 17 déc. 1609
(cont. de Monthoux du 10 nov. 1618), Marie, f. de
No. Michel Barilliet, premier syndic, et de Do-
maina Varro, f 10 juin 1650.
1. Michel, b. 1 août 1611.
2. Marie, b. 8 oct. 1613.
3. Gabrielle, b. 2 mars 1617, f 29 mai 1625.
4. Sophie, b. 10 mai 1618, vivante en 1675.
5 . Gabriel, f 26 janv. 1640 âgé de 19 ans.
6. Louise, b. 15 av. 1624, f 3 mai 1692.
7. Judith, fem. 6 juin 1659, de Pierre, f. d'Abraham
Thomé.
t
[ DE VISENCIER 391
De VISENCIER, VISENTIER
(Vesancy)
Le château de Visentier, actuellement Vesancy, se
trouve à peu près à rai-chemin entre Gex et Divonne, à la
sortie sud du défilé que forme le mont de Mourex avec
le Jura. Cette situation sur la route la plus directe entre
le pays de Vaud et la baronnie de Gex lui donnait une
certaine importance militaire. Révérend du Mesnil dit,
dans son armoriai, que ce château sortit de la famille che-
valière qui portait le même nom, par la vente qu'en fit
vers 1300, au comte de Savoie, Guillaume, ffeu Ponce de
Visèncier. Nous n'avons trouvé aucun titre le montrant
en mains des nobles de Visèncier, qui possédaient en re-
vanche une maison haute distincte dans ce village, dont ils
tenaient la mestralie.
Après la conquête du pays de Gex, le château de Ve-
sancy fut acquis par la famille Wurstemberger, de Berne.
C'est à ce fait qu'il dut d'être épargné lors de la guerre de
1590, par les Genevois, qui ne laissèrent debout dans tout
le Pays de Gex que les manoirs de Farges et de Tournay,
protégés aussi par la nationalité de leurs propriétaires.
Les Wurstemberger le vendirent en 1642 à Abraham
Bocquet, qui le revendit aux frères Rolaz; Jean de Bal-
thazar, baron de Prangins, citoyen de Genève, l'acquit de
392 DE VISENCIER
ceux-ci en 1681; il était encore en mains de sa famille en
1754. Déclaré bien national, il est, sauf erreur, toujours
resté dès lors propriété communale.
L'histoire des nobles de Visencier présente une grande
analogie avec celle des de Pitigny et des de Sovernier.
Apparus au XIIe siècle, ils s'éteignirent au commence-
ment du XVe. La partie principale de leurs propriétés, en
particulier les biens et droits qu'ils avaient à Vesancy,
passèrent par héritage aux de Saconnex-
Armes : Paie de 6 pièces, au chef chargé d'un lion issant,
sur le tout un bâton brochant. (Sceau de 1319 d'après
Révérend du Mesnii.)
Bien que nos renseignements sur cette famille soient
assez nombreux, il ne nous a pas été possible d'en extraire
une généalogie suivie, aussi sommes-nous obligés de nous
borner à une simple énumération chronologique.
1 177 . environ. Ponce de Visencier ou Visency (de Visen-
cei) est l'un des témoins de la ratification, faite
par Ebal de Grandson, de la donation que Louis
de Mont et Amblare, sa femme, avaient faite au cou-
vent de Bonmont, de dîmes à Bougel près Bur-
sins. et dans les environs. (Terriers de Bonmont.)
Le même est témoin, entre 1180 et 1190, d'une
transaction entre Manerius de Marcins et l'abbaye
de Bonmont. (R. G. 452.)
1212. environ. Guillaume de Visencier, témoin à deux do-
nations faites par Poncia, veuve d'Amédée de Gex,
l'une à l'église de Lausanne, l'autre au couvent de
Romainmotier. (JR. G. 540, 541.)
DE YiaENCŒR 393
1256 . Etienne de Vi sentier, garant de son neveu Etienne
de Sergy, dans un 'accord avec l'official de Genève
et Pierre de Sergy, doyen d'Aubonne, au sujet
d'une terre faisant partie de la dot de sa femme. (G.)
1277 . Reconnaissance en faveur de l'abbaye de Saint-
Claude par Pierre de Visencier, pour la dîme de
Visencier. (Dom Benoît, Hist. de St- Claude.)
1278- Messire Etienne de Visencier, chevalier, Pierre et
Guillaume de Visencier, damoiseaux, cautions pour
Girod Tavé (Tavel), citoyen de Lausanne, dans
une transaction avec le prieuré de Romainmotier.
1286 . mars. Rodolphe de Laboissière (?) (de Labosseria),
donzel, abandonne librement à Guillaume de Vi-
sencier, donzel, tout le fief qu'il tient de lui « a
Ballorio usque ad Buironum » (c'est-à-dire, pro-
bablement, depuis Bel- Air jusqu'au Boiron, petite
rivière qui se jette dans le lac au-dessous de Bois-
Bougis), moyennant douze livres de Genève qu'il a
reçues du dit Guillaume. Fait en présence d'Aymon
de Prangins, sire de Nyon, et de Guillaume de
Troches, prieur du dit lieu, qui scellent l'instru-
ment démette remise. (Archives du château de Vuïl-
lerens.)
1287. Guillaume, ffeu messire Rodolphe de Visencier,
chevalier. (G.)
1293. Guillaume, ffeu Péronier ou Ponce de Visencier,
chevalier, répondant pour Nicolas de Satigny,
clerc, ffeu Jacques de Satigny, damoiseau, dans un
accord avec le prieuré de Satigny. (G.)
394 DE VISENCIER
1295. Guillaume et Ayraon de Visencier, ffeu Etienne,
donnent au couvent de Bonmont huit censés de
terre. (B. G. 1403.)
1298 . Arbitrage entre l'abbaye de Bonmont et Guillaume
de Visencier, chevalier, agissant au nom de deux
hommes à lui, Pierre et Guillaume dit Cannoroz,
demeurant à Trélex, relativement à une pièce de
terre située à Grens. (B. G. 1403.)
1292 à 1300. Le comte de Savoie transfère à Guillaume
de Joinville, sire de Gex, l'hommage qui lui est dû
par Guillaume de Visencier, ffeu Ponce de Visen-
cier. {Terriers de Gex.)
1300. Etienne de Visencier et Guillaume, mestral de
Visencier. (Bévérend du Mesnil.)
1300. 11 avril. Les enfants de Pierre Visencier, Etienne
de Visencier et Guillaume, métrai de Visencier,
sont propriétaires sous Pregny. (B. G. 1470.)
1300 . Dans l'enquête faite le 2 juillet par Guillaume, sire
de Gex, contre Girard et Nicod de Crassier, qui lui
refusaient l'hommage pour leur seigneurie de
Crassier, Richard des Rippes l'un des témoins,
atteste avoir vu jadis le fait suivant : Lorsque Amé,
seigneur de Gex, vint avec les hommes de Divonne
pour combler les fossés du château de Crassier,
trois gentilshommes de la maison de Visencier qui
étaient cousins des nobles de Crassier, vinrent à sa
rencontre lorsqu'il arriva près du château, descen-
dirent de cheval et mirent genou en terre devant
F.-:
DE VISENCIER 395
lui, criant merci de la part des seigneurs de Cras-
sier, promettant en leur nom qu'ils feraient sa vo-
lonté. [Archives de Dijon. Extrait des manuscrits de
] Poncet des Maladières.)
1302. 7oct. Guillelme de Visency se reconnaît homme
lige du sire de Faucigny. (Chevalier. Archives des
Dauphins du Viennois, n° 1524.)
1303. Guillaume de Visencier, damoiseau, ffeu messire
Etienne de Visencier, chevalier, et Guillaume Lu-
ciet de Visencier, chevalier, vendent des biens à
Jean Li Chaz, C. G. ((?.)
1303. Guillaume de Visencier, ffeu Guillaume Sirvent.
(G.)
1310. 17 sept. Messire Guillaume de Visencier, cheva-
lier, reconnaît tenir en fief lige de l'abbé de Saint-
Claude divers biens, censés, droits à Visencier, à
Gex, à Pitigny. (Dom Benoît, 1. 11, p. 42.)
1314. 23 sept. Guillaume de Visencier, chevalier, témoin
de Thommage de Guillaume de Joinville, sire de
Gex, à l'évêque de Genève. (M. et D., t. XVIII,
n° 8.)
1321. Guy de Visencier, religieux de l'abbaye de Saint-
Claude. (Dom Benoît, t. II, p. 23.)
1336. 16 av. Donation faite à l'abbaye de Bonmont par
Mermette, ffeu Jaquet Merset, de Visencier, de
l'exprès consentement de Noble Mermet de Visen-
cier, damoiseau, ffeu messire Vuillelme de Visen-
cier, chevalier. Sont cités comme confins : Henri de
396 DE VISENCIER
Visencier, damoiseau, et messire Rodolphe de Vi-
sencier, chevalier. Acte passé à Visencier devant
la maison du dit Noble Mermet, Pierre de Rissora,
not. (Terriers de Bonmont.)
1340. 16 mars. Henri, Mermet, Etienne et Janod de
Visencier, témoins d'une sentence arbitrale rendue
entre Pévêque de Genève et Hugard de Join ville,
sire de Gex ; et le même jour de l'hommage prêté
par le second au premier. (M. et D., XV111, 99.)
1343. 12 mars. Investiture accordée par Aymon, comte
de Savoie, à Etienne, f. de Rodolphe de Visencier,
du fief et des droits féodaux qu'il possède à Visen-
cier, à charge d'hommage. (Terriers de Gex.)
1346. Mermet, ffeu Etienne de Visencier, damoiseau;
biens jouxte Mermier, f. de messire Guillaume de
Visencier (chevalier), et les hoirs de Guillaume de
Visencier, damoiseau. (G.)
1346. Humbert Alamand, seigneur d'Aubonne, cheva-
lier, reconnaît à la cure d'Aubonne pour un legs
de Lyone de Visencier, sœur de messire Guillaume
de Visencier, chevalier, qui vivait en 1324. (de
Charrière.)
1346. Messire François de Visencier, moine de Romain-
motier. (Id.)
1346. Mermet de Visencier, damoiseau , arbitre pour Vau-
tier de Dardagny dans un différend avec Raymond
de la Corbière. (M. et D. XVIII, n° 122.)
1355. 13 déc. Compromis arbitral passé à la Tour d'Où-
DE VISENCIER 397
chy entre Aymon de Cossonay, évêque de Lau-
sanne, et le donzel Derrious de Vesencier (Jean de
Visencier, dit du Rious), pour faire trancher par
six chevaliers le différend existant entre eux rela-
tivement à des faits concernant les gens de la cité
de Lausanne. Les arbitres nommés par l'évêque
sont : Pierre de Gruyère, Rodolphe d'Oron et
Humbert de Billens ; ceux de Derrious de Visen-
cier : Aymon de Menthonay, Jean de Mont et
Guillaume de Visencier. {de Charrière.)
1356. Les Terriers de Gex mentionnent cette année-là
plusieurs reconnaissances en faveur du comte de
Savoie par des membres de la famille de Visen-
cier. La cause de ces reconnaissances est appa-
remment la reprise de possession par le dit comte
du pays de Gex, en exécution du traité conclu par
lui en 1355 avec le roi de France, à la suite de la
mort du dernier Dauphin du Viennois. Les per-
sonnages cités dans ces actes sont :
Guillaume de Visencier, chevalier, pour des héri-
tages à Visencier ;
' Jean Derrious de Visencier, homme lige, franc de
main et de bouche du comte de Savoie, ffeu mes-
sire Rodolphe de Visencier, chevalier ;
Nicolet de Visencier, tant pour lui que pour ses
neveux Jean et Berthet de Visencier, damoiseaux,
frères, pour des biens à Visencier et autres lieux ;
Le même, en son seul nom, pour des biens qu'il a
398 DE VISENCIER
par succession de Mermet de Montcellier, sis à
Montcellier et Grand-Pré ;
Perret de Visencier ;
1358. 21 juin. Hommage de No. S. Guillaume de Visen-
cier, damoiseau, à l'évêque Alamand. Il y est parlé
de feu Henri de Visencier, son père, et d'Etienne
de Visencier, son oncle, de sa maison forte de
Pregny, en pierre, avec les fossés et l'oche y atte-
nante. Il a pour confins Mermier de Visencier, da-
moiseau, et le champ de Johannod de Visencier,
que tient messire Girard Tavel. Il y est aussi ques-
tion de Châtel-Morillon. Fait au château de Peney
en présence de Perret de Visencier, damoiseau, et
autres (Pierre Qui-ne-rit, notaire). (6r.)
1358. Isabelle de Visencier, femme de Girard, f. d'Henri
Tavel. (Id.)
1359 . Reconnaissance de Mermet de Pitigny, damoiseau,
pour des biens qui furent autrefois à Guillaume de
Visencier, chevalier. (Terriers de Gex.)
1360. Perret de Visencier, damoiseau, exécuteur testa-
mentaire de No. Etienne, vidomne de Satigny,
avec No. Mermet de Pitigny, damoiseau, et mes-
sire Rodolphe de Postella, jurisconsulte. (G.)
1363. 18 déc. Sentence de Fofficial de Genève dans un
différend entre Noble Perret de Visencier, damoi-
seau, et Isabelle de Saint- Joire, veuve de Noble
Willelme de Visencier, remariée à noble et puis-
sant seigneur François de Greysier. Perret de Vi-
DE VI8ENCIEB 399
sencier y est dit fils du seigneur Rodolphe de
Visencier, chevalier. Il s'agit de la dot d'Isabelle
de Saint-Joire, ce qui indique que Perret est héri-
tier de Willelme. Au nombre des témoins figure
Mermet de Pitigny. L'acte est passé par Péraud
de Visencier, clerc, notaire public. (Hisely.)
1377. 8 juin. Testament de Jean de Visencier, dit de
Rious, damoiseau ; héritiers, Jean de Visencier et
Mermet de Pitigny, ses neveux; substitué, No. Gal-
lois, seigneur de Viry ; fait à Saint-Gervais (Ge-
nève), en la maison de Henri Becuel (Jean Dunant,
de Saint- Jean-de-Gon ville, not.). (Id.)
1390 . Reconnaissance d'hommes d'Isabelle de Visencier
et de No. Mermet de Visencier. (Terriers de Gex.)
1401 . 22 janv. Isabelle de Saint-Joire, veuve de Guil-
laume de Visencier, chevalier, teste à cette date :
son héritière universelle est Nicolette, ffeu Mer-
met de Pitigny, donzel, femme d'Aymon, mestral
de Divonne, lui substituant les enfants qu'elle a du
dit mestral. Elle lègue cinq diverses censés au cou-
vent de Bonmont. (Archives cantonales de Vaud.)
Le 3 fév. 1406, Jean de Prangins, donzel, en son
nom et en celui d'Aymon, son frère, reconnut en
faveur du couvent de Bonmont une censé annuelle
de trente sols dont Isabelle de Saint-Joire, veuve
de Guillaume de Visencier, avait fait don entre vifs
à ce couvent. (Id.)
141 0 . Reconnaissance de Nicolette de Pitegnier, faite par
400 DE VI8ENCIEE
Jean, mestral de Visencier, son fils, damoiseau,
pour des biens provenus de l'héritage de Jean De-
riouz de Visencier et de la succession d'Isabelle
de Saint- Joire, veuve de feu Guillaume de Vi-
cencier, chevalier. (Terriers de Gex.)
1410. Reconnaissance de Guillaume, f. de Berthet de
Visencier, alias Bornant, damoiseau, pour des
biens à Visencier. (Id.)
1410. Reconnaissance par Guillaume de Visencier, da-
moiseau, dit Bornant, avec Jean, f. de Jean de
Marval, pour les biens d'Etienne de la Cour, de
Saint- Jean-de-Gonville. (Id.)
1411. Bertholet de Visencier (de Vissencio), bourgeois de
Morges, et sa femme Alexie, ffeu Mermet de Saint-
Saphorin, donzel. (Archives vaudoises, titres du
bailliage de Morges.)
1409-1418. Noble Guillaume de-Visentier, châtelain de
Sainte-Croix. Sa veuve Jeanne était châtelaine en
1418. (Dictionnaire du canton de Vaud.)
1425. Les hoirs de Girard Tavel paient pour l'anniver-
saire d'Isabelle de Visencier. (G.)
1426. Pierre, bâtard de Visencier, accompagne Amé-
dée VIII dans la guerre contre le duc de Milan.
(Costa de Beaur égard.)
1444. Reconnaissance de Jean et Pierre, ffeu Mermier
de la Cour, dit Nergaz, pour une maison à Saint-
Jean-de-Gonville et d'autres biens à Péron, Mor-
nay, etc, donnés à leur père et à leur oncle Etienne
DE VISENCIER 401
de la Cour, par Henri de Baumes, tuteur des No-
bles Jean et Marie de Marval, et par feu Guillaume
de Visencier, dit Barnoz. (Terriers de Gex.)
1446 . Noble Pierre, f. de Noble Guichard de Saconnex,
reconnaît pour une maison haute à Visencier, qu'il
a héritée de Noble Jean de Visencier, près de la
maison des Nobles Louis et Nicod de Pitignier,
frères. (Id.)
1486 . 24 nov. Reconnaissance en faveur de l'abbaye de
Bonmont par Jean, ffeu Mermet du Crest de Vi-
sencier, sur l'ordre exprès de Noble Henri de Sa-
connex de Visencier, ffeu Noble Jean de Saconnex
et de dame Antoinette de Rossillion. Le dit Jean
de Saconnex comme ayant cause de Noble Jean de
Visencier, f. de Noble Mermet, f. lui-même de
messire Guillaume de Visencier, chevalier, avait
reconnu devoir à Bonmont une censé donnée à ce
couvent par Mermette, f. de Jaquet Merset, de
Visencier, du consentement exprès du prédit mes-
sire Guillaume de Visencier et assignée sur une
pièce de terre à Visencier jouxte la terre du con-
firmant. Noble Louis de Pitigny est cité dans cet
acte comme ayant cause d'Henri de Visencier ; les
terres du Gulart indiquées comme ayant été de
Jean Pécolat et dernièrement de messire Rodolphe
de Visencier. (Voir plus haut, à la date du 16 av.
1336, la donation, cause première de cette recon-
naissance.) (Terriers de Bonmont.)
26
402 DE VI8ENCIER
1486. 29 nov. Reconnaissance en faveur de l'abbaye de
Bonmont par les fils de Jean de Saconnex, pour
des biens jadis reconnus par le dit Jean pour lui et
ses frères Henri et Guillaume. Ces biens, prove-
nant de messire Etienne de Visencier, chevalier,
puis de Noble Aymonet, son fils, consistaient entre
autres dans le tiers de la grande dime de Visen-
cier, donné à Bonmont par Aymonet de Visen-
cier, suivant acte de Pierre de Bissora, not., en
1336 ou 1381. (Id.)
1488 . 7 janv. Reconnaissance en faveur de Bonmont par
Claude de Saint-Martin, de Visencier, pour un pré
au territoire de Visencier, légué au dit couvent
par Isabelle de Saint- Joire, veuve de messire Guil-
laume de Visencier, chevalier.
Item pour des biens qui furent d'Ancillie, veuve de
Robert Cormet, légués à Bonmont par Noble Henri
de Visencier.
Item pour un pré légué par la susdite dame Isa-
belle. (Id.)
1488 . Diverses reconnaissances faites par des habitants
de Visencier en faveur de Bonmont pour des biens
à Visencier ou Gex, donnés au couvent par Isabelle
de Saint-Joire, veuve de Guillaume de Visen-
cier. (Id.)
1488. Id. pour des biens au territoire de Visencier,
légués à Bonmont par Noble Henri de Visencier.
WEBER 403
WEBER
« Il en est de ce nom comme des noms Favre, Fabri,
« Munier, Chapuis et, en général, comme de tous ceux
« qui paraissent se rattacher originairement à une pro-
« fession, c'est-à-dire qu'il appartient à quantité de fa-
« milles qui n'ont pas d'autre rapport entre elles. Mais de
« même que nous avons eu à Genève nos Fabri de la
« Roche et de Grailly, nos Favre seigneurs du Lac (en
« Auvergne), et d'autres familles nobles et anciennes dont
« le nom a une origine analogue, de même aussi dans les
« pays allemands, où les noms de cette catégorie sont plus
« fréquents que partout ailleurs, on distingue dans le
« nombre quelques familles vraiment anciennes et consi-
« dérées. Telle est celle, bien connue dans la Suisse primi-
« tive, des Weber du canton de Schwytz. » Malgré la fré-
quence de ce nom elle est la seule, avec son homonyme
de Schafifhouse, qui soit citée dans le Schiveizer Lexikon
du bourgmestre Leu, publié de 1747 à 1765. C'est à cette
famille que se rattachent les Weber établis à Genève de-
puis 1740, qui sont les seuls admis à la bourgeoisie avant
la chute de l'ancienne République de Genève et aussi,
sauf erreur, les seuls bourgeois qui, avant cette date,
nous soient venus des cantons forestiers.
JeanrBénédict Weber, allié de Candolle, admis à l'ha-
bitation en 1740 et père du premier bourgeois genevois
de ce nom, est dit le plus souvent originaire de Schwytz,
404 WEBER
mais dans deux ou trois cas aussi, de Glaris. Ces incerti-
tudes sont fréquentes chez nos familles émigrées pour
cause de religion, mais l'inexactitude de la seconde indi-
cation est manifeste. En effet, les Weber de Glaris s'appe-
laient en réalité Wiggisser, nom sous lequel ils étaient le
plus généralement désignés et ils étaient protestants de-
puis la Réforme, tandis que notre Jean-Bénédict était ca-
tholique, se convertit peu avant son établissement à Genève
et sous l'influence de son père retourna, comme on le
verra plus loin, à l'église romaine. En outre, dans tous les
actes où il intervient directement, il se donne comme ori-
ginaire de Schwytz ; c'est dans ce canton que son fils aîné
se rendit, encore de son vivant, pour renouer des relations
de famille et y fut reconnu et accueilli comme parent,
entre autres par François-Xavier von Weber, plus tard
landamann et député à la diète. Une correspondance
s'établit même sur le pied d'une parenté assez rapprochée,
entre ce dernier et le pasteur genevois J.-F.-A. Weber,
fils cadet de Jean-Bénédict ; en particulier au sujet d'une
condamnation qui aurait été prononcée à Schwytz, pour
cause d'apostasie, contre celui-ci et ses descendants, jus-
qu'à la troisième ou quatrième génération. Voilà qui est
plus que suffisant pour démontrer que c'est bien dans le -
canton de Schwytz, et non dans celui de Glaris, quïl faut
chercher l'origine des Weber dont il s'agit ici.
Il reste maintenant à déterminer le point de jonction
du rameau genevois avec le tronc principal. Les souvenirs
conservés dans la famille à ce sujet étaient très vagues,
WEBER 405
on savait seulement que Jean-Bénédict Weber de Can-
dolle cité plus haut était fils de Léonard, originaire du
canton de Schwytz, qu'il était né à Paris, où son père,
officier aux gardes suisses, était établi et marié ; que lui-
même, également militaire au service de France, était
venu pour la première fois dans notre ville en 1738 avec
un Monsieur de Reding, son camarade et son parent rap-
proché. Elevé entièrement en France par une mère fran-
çaise, il est probable qu'il n'avait jamais habité, ni même
visité le canton de Schwytz, que son père avait définitive-
ment quitté avant sa naissance. Sa conversion au protes-
tantisme devait certainement rompre les relations de fa-
mille qu'une si longue absence du pays aurait pu laisser
subsister, enfin des circonstances dont il sera question plus
loin l'ayant presque complètement séparé de ses enfants
dès leur plus jeune âge, le seul lien qui aurait pu leur rap-
peler leurs parents schwytzois se trouva ainsi brisé. Quel-
que vagues que soient ces renseignemAts, ils permettent
cependant de relier, sans aucune lacune, le rameau gene-
vois à l'antique race schwytzoise.
Lorsque notre prédécesseur, qui était allié à la famille
Weber, entreprit d'en dresser la généalogie, il se mit en
rapport avec M. le colonel François de Weber, à Schwytz,
fils aîné du correspondant du pasteur et professeur
J.-F.-A. Weber Lombard dont il a été question plus haut,
et renoua avec lui, de manière durable, des relations de
parenté interrompues depuis près de quarante ans. Grâce
aux bons offices de cet officier, il eut communication de
406 WEBER
tout ce qui concernait l'histoire des Weber dans le canton
de Schwytz et reçut entre autres le relevé de tous les actes
de l'état civil, absolument complet depuis le commence-
ment du XVIIe siècle. Il ne s'agissait dès lors plus que de
rechercher s'il s'y trouvait un Léonard remplissant les
conditions voulues pour avoir pu être le père de Jean-
Bénédict Weber de Candolle.
Armes : D'azur à la bande d'argent chargée de trois
trèfles de sinople. Cimier : Un buste d'homme, coiffé d'une
toque à plumes, tenant dans la dextre un trèfle de sinople.
(Maison Weber à Schwytz; Fasbind, Histoire du canton
de Schwytz.)
La première édition de ce volume signalait la décou-
verte, faite en 1824, dans la chancellerie d'Etat de l'an-
cien royaume de Pologne, d'un document établissant qu'à
la fin du XIIIe siècle un comte Weber émigra, d'abord de
Pologne en Hongrie, puis de Hongrie en Suède, et finale-
ment de Suède à Arth, au pays de Schwytz. Notre prédé-
cesseur ignorait que la famille avait conservé le souvenir
de cette origine, au moins en ce qui concerne la Suède.
Nous avons en effet retrouvé une lettre écrite par le fils
aîné de Jean-Bénédict Weber de Candolle, au cours du
voyage qu'il fit en 1788 à Schwytz, pour rechercher la pa-
renté de son père, et dans laquelle il raconte à son frère,
le pasteur et professeur J.-F.-A. Weber allié Lombard,
que d'après l'arbre généalogique qu'il avait vu, la famille
serait venue de Suède au XIVe siècle, et qu'on lui avait
montré à Arth une grande épée en fer de cette époque
WF.BER 107
donnée à Nicolas Weber par un roi do Suède, pour les ser-
vices que ses ancêtres avaient rendus à la couronne, et qui
était toujours en dépôt chez l'aine de la famille. On sait
que la tradition la plus reculée des petits cantons, et des
Schwytzois en particulier, les fait descendre d'une émigra-
tion de Suèves ou Suions, peuplade Scandinave qui la pre-
mière aurait défriché les vallées vierges de la Suisse pri-
mitive. C'est le récit de cette tradition que Schiller met au
Grûtli dans la bouche de Werner Stauffacher, un ancêtre,
comme on le verra plus loin, des Weber de Schwytz.
Disséminés aujourd'hui à Arth, Schwytz, Steinen, Hrun-
nen, Ingenbohl, etc., les Weber sont tous originaires
d'Arth, sur le lac de Zoug, où il s'en trouve encore une
branche nombreuse. Voici du reste ce qu'en dit le généa-
logiste-biographe J.-J. Leu, dans son Schwcizer LcrikoH,
tome XIX, d'après les renseignements fournis par l'archi-
viste François- Marie Ab Iberg : « Weber ou Wîeber, fa-
* mille noble du quartier d'Arth, au pays de Schwytz,
« dont les membres demeurent pour la plupart an bourg
~ <TArth, mais dont quelques-uns se sont établis en pro-
« priétaires dans la capitale Schwytz. * Suivent ensuite
les nombreuses illustrations civiles, politiques, militaires
ou ecclésiastiques de cette famille, non sans quelques
confusions bien excusables entre ces diverses branches.
Dans le même article. Leu cite encore le- Weber de
Schaffhouse et ceux de Mulhouse. Ce qu'il y a d'assez re-
marquable, c'est que J.-J. Holzhab, continuateur dans le
même siècle) du volumineux ouvrage de Leu, en revenant
408 WEBER
dans le VIe volume de son Supplément sur les Weber de
Schwytz, cite encore, comme dignes d'une mention parti?
culière, les Weber de Genève. Il n'y est pas question des
nombreuses autres familles suisses de ce nom, qui cepen-
dant occupaient une position très îhonorable dans leurs
cantons respectifs.
Prise dans son ensemble, la famille Weber de Schwytz
offre plusieurs de ces contrastes de position sociale qui
caractérisent d'ancienne date et tout particulièrement les
cantons de la Suisse primitive, où il n'était pas rare de
voir les premiers magistrats du pays et même des indi-
vidus de race chevalière, exercer certaines industries, par
exemple celle de maître batelier, d'hôtelier. C'est ainsi
que l'hôtellerie du Cheval Blanc (zwm Bôssli), à Schwytz,
est tenue depuis plus d'un siècle et demi par les descen-
dants de la branche aînée des Weber ? tout à côté de l'hô-
tel de ville où figurent les portraits des avoyers et banne-
rets de la même famille, parmi lesquels on distingue des
comtes et des chevaliers d'ordres. La famille Weber a na-
turellement largement participé à la direction des affaires
de Schwytz ; elle a fourni plusieurs savants et quantité de
chanoines, prieurs, nonnes, capucins, voire même une es-
pèce de sainte, Madeleine Weber, f 1720, dont on raconte
la vie édifiante. Mais c'est surtout dans le métier des
armes qu'elle a brillé, tant sur les champs de bataille de
la Suisse qu'aux divers services étrangers, auxquels elle a
fourni un nombre considérable de militaires de tous grades.
Il n'est pas possible de les nommer tous dans cet article,
WEBER 409
car ils se succèdent presque sans interruption depuis la
bataille de Saint- Jacques sur la Birse en 1444, où tom-
bèrent deux Weber de Schwytz, jusqu'à la bataille de Vi-
cence en 1848, où le colonel Fr. de Weber commandait
une partie de l'armée pontificale. Il convient cependant de
rappeler que, lors de la campagne de 1632 contre les Sué-
dois, il n'y avait pas moins de douze Weber à la fois dans
les troupes de Schwytz.
Cette famille passait pour une des plus nombreuses du
canton de Schwytz, où la race était très prolifique, aussi
ne peut-il être question d'en donner ici une généalogie
complète. Nous aurions pu nous borner à la branche à la-
quelle se rattachent les Weber de Genève, mais nous avons
estimé qu'il pouvait être intéressant d'avoir une idée, dans
un ouvrage semblable, de ce qu'étaient les familles des
cantons primitifs, aussi résumerons-nous ci après les ren-
seignements les plus importants concernant les autres
branches.
I. Nicolas Weber, vivait à Arth vers la fin du XIVe siècle ;
ép. 1° Marguerite Wipfli ; 2° Véréna Zimpf ; il fut
père de :
II. Jean, soit Hans Weber, qui de Catherine Walker, sa
. femme, eut :
III. Jost Weber, ép. Adélaïde Meyer, dont il eut :
IV. Jean, soit Hans Weber, tué le 11 avril 1499 à la ba-
taille du Schwaderloch près Constance, où l'état de
Schwytz était représenté par mille hommes, sous
le commandement de Rodolphe Reding. Hans We-
410 WEBER
ber est mentionné, avec le fait qui le concerne,
dans la chronique contemporaine de Steinen. Ep.
Anna de Staufach, de la famille de Werner Stau-
facher ou de Staufach, le seul des trois héros lé-
gendaires du Grtttli dont la critique historique
n'ait pu contester l'existence, puisqu'il est bien
établi qu'il fut landamann en 1313 et 1315. Plu-
sieurs de ses ancêtres avaient du reste rempli les
mêmes fonctions dans le siècle précédent. Jean
Weber eut d'Anne de Staufach :
V. Nicolas, dit Claus Weber, tué ainsi qu'un de ses fils à
la bataille de Marignan le 13 sept. 1515 ; ép. Mar-
guerite Ost.
Ces cinq premières générations sont communes à toute
la famille Weber, et c'est aux enfants de ce Nicolas que
se produisit la première séparation en deux branches
principales, qui se subdivisèrent elles-mêmes en branches
secondaires, puis en un grand nombre de rameaux. Comme
nous ne donnerons la filiation complète que pour la branche
dont sortent les Weber de Genève, nous n'observerons
pas, comme cela a été le cas jusqu'ici, le rang d'aînesse,
de façon à épuiser tout ce qui concerne Schwytz avant
d'arriver à ceux-ci.
Nicolas Weber eut de Marguerite Ost :
1 . Barbara, fem. de .... Fàlklin.
2 . Ulrich, ép. Marguerite Bessmer.
3 . Michel, qui suivra.
4. Melchior, dit Melk, tué selon les uns à Marignan
WEBER 411
avec son père, selon les autres la même année,
1515, devant Milan.
5 . Nicolas, qui suit.
VI. Nicolas Weber, auteur de la branche cadette, émigrée
d'Arth à Schwytz vers la fin du XVIe siècle. Son
petit-fils Jacob (VIII), né en 1588, eut trois fils,
François, Jacob et Dominique, qui devinrent les
tiges d'autant de sous-branches ou rameaux. La
postérité de Jacob (IX) se distingnait en dernier
lieu des autres Weber par le nom de Weber im
Acherou vont Acher, d'une propriété qu'elle possé-
dait à Schwytz. Cette première branche schwyt-
zoise est celle qui, relativement au nombre de ses
représentants, a produit le plus de gens distingués.
Nous citerons les principaux en indiquant par des
chiffres romains le rang qu'ils occupent dans la
filiation.
IX. Jacob Weber, n. 1630 (f. de Jacob (VIII) et de Barbe
Schreiber), chevalier et docteur-médecin; con-
seiller ; député à la diète de Bade en 1670, 75, 77,
80; landes-statthalter (vice-landammann) 1670;
landaramann (chef du gouvernement) 1680,84, 92,
député en 1681 pour complimenter S. M. Louis XIV
à Ensisheiin? f 1697 laissant une grande réputa-
tation, tant comme médecin que comme diplomate.
Ep. 1° 5 sept. 1656 Elisabeth Bûeler; 2° 13 fév.
1684 Catherine Schorno. Entre ses 15 enfants,
nous distinguerons :
412 WEBER
1 . François-Xavier Weber, n. 1669, f 1731, docteur-
médecin, conseiller et kastenvogt (soit bailli de
l'arche, c'est-à-dire détenteur d'une des douze clefs
de la caisse de fer où étaient déposées les contri-
butions obligatoires des magistrats et officiers d'un
certain ordre); landes-statthalter 1723 et député
à Bellinzona. — Son fils François-Xavier, n. 1714,
f à Lucerne 1773, est connu dans l'ordre des ca-
pucins, dont il fut l'un des membres les plus dis-
' tingués par son savoir, sous le nom de père Boni-
face, et fut gardien de plusieurs couvents.
2. Ignace- Aloys, qui suit.
3. Antoine-Marie, n. à Schwytz 1685, capucin très
savant, connu dans son ordre sous le nom de père
Apollinaire. D'abord missionnaire à Moscou, puis
chapelain, confesseur et aumônier à la cour du
prince royal de Pologne J. L. Sobiesky; recom-
mandé par ce dernier à sa fille Marie-Clémentine,
femme du prétendant Jaques-Edouard Stuart,
alors à Rome, il fut nommé, par l'influence de cette
princesse, consulteur de la Congrégation des rites,
indulgences et reliques ; il se retira au couvent
des capucins de Schwytz, où il mourut en 1761.
4 . Jean- Jaques Weber, lieutenant en Espagne, f 1 708
à Escola.
5. Dominique-Bénédict Weber, n. 1689, f 1766;
officier au service de France, puis d'Espagne, en-
fin colonel et conseiller aulique auprès du susdit
WEBEE 413
prince royal de Pologne qui, ainsi que le czar
Pierre-le-Grand, lui octroya des lettres de no-
blesse ; il était aussi membre de l'Institut scienti-
fique de Bologne et fut, croyons-nous, VAjo du der-
nier roi de Pologne.
X. Ignace- Aloïs Weber, n. 1675, f 1739, officier au ser-
vice de France et ensuite de Sardaigne. Ep. 1697
Marie-Madeleine Wtleruer, dont il eut huit en-
fants, entre autres :
1 . Werner-Aloïs, qui suit.
2. Joseph- Antoine, n. 1711, f 1790, chanoine à
Bischoffszell.
3 . Jacob-Sébastien-Dominique, n. 1713 ; se distingua
déjà comme lieutenant et comme capitaine au régi-
ment de Tschudi, service de Naples. Major 1756,
lieutenant-colonel 1766, colonel 1776, brigadier
1784.
XL Le comte Werner-Aloïs von Weber im Acher, n. 1703,
f 1792. Entré jeune au service d'Espagne, il prit
part au siège de Gibraltar, à la prise d'Oran, au
débloquement de Ceuta, etc.; lieutenant-colonel au
régiment de Tschudi, service de Naples 1742, dont
il sortit avec le grade de colonel 1757 ; rentré
dans sa patrie, il fut tour à tour capitaine de la
Marche inférieure et supérieure; conseiller 1758,
statthalter 1759, landammann 1761, 67, 71 ; ban-
neret (Pannerherr) 1765; député aux diètes de
Frauenfeld 1761, 63, 64, 66, 67, 69, 71, 72, 74,
414 WEBER
76 et 80 ; à Lugano 1760, 61, 70 et 73 ; à Saint-
Gall 1767; Bade 1767, 80; Soleure 1780, et à
Sion pour y assister de la part de Schwytz, avec le
landammann Michel Schorno, au renouvellement
du serment d'alliance avec la république du Valais.
Il avait reçu en 1787 de la cour de Rome, pour lui
et sa postérité, le titre de comte. Ep. 1741 Ma-
rie-Anne-Françoise Fassbind, veuve du capitaine
Joseph- Antoine Weber, dont il eut entre autres.
1. Le comte Joseph-François-Dominique- Aloïs von
Weber im Acher, n. 23 oct. 1742, capitaine ma-
jor, n'eut qu'une fille de sa femme née Gasser.
2. Aloïs, qui suit.
3. Marie-Madeleine, femme du landammann Fran-
çois-Xavier Wefier, de la troisième branche.
XII. Le comte Jean-François-Dominique-^oïs-Eustache-
von Weber im Acher, n. 1744; occupa dès 1768
dans son pays diverses charges militaires impor-
tantes; bailli en Thurgovie 1772, 85 ; juge 1779,
91 ; major au régiment Schwytz: nommé en 1790
au commandement du corps de 600 hommes des-
tiné par le canton de Schwytz à secourir le Valais
contre les tentatives révolutionnaires ; élu membre
à vie du conseil de guerre à la suite de ses propo-
sitions patriotiques à la landsgemeinde de 1791
pour l'amélioration du militaire schwytzois ; com-
mandant du contingent de Schwytz envoyé à Bâle
en 1792; banneret et landeshauptmann (chef de
toutes les forces militaires) dans la haute et basse
WEBER 415
Marche* 1793; représentant à Zurich et à Bâle
1794; statthalter 1795; landammann et député à
Lugano 1797. Il fut le dernier landammann sous
l'ancien ordre de choses; aucun n'eut de magistra-
ture plus difficile. Comme ses opinions ne ca-
draient plus avec celles des paysans et qu'il était
parmi les premiers dont le général Schauenbourg
demandait l'extradition, il fut obligé de fuir. Il re-
vint incognito en 1800, fit vendre sa propriété de
l'Acher et acheta ensuite un autre domaine à Feld-
kirch; il quitta ce dernier lieu en 1805 pour
Vienne, où il mourut, pensionné par le gouverne-
ment autrichien, en 1827. Il n'avait conservé de
son mariage avec Aloïsia Ulrich qu'une fille qui,
après la mort de son premier mari, le conseiller
Aloïs Beeler, se remaria à un luthérien.
Avant de quitter cette branche, nous mentionnerons
encore :
X. Joseph- Antoine Weber (f. de Dominique, frère du che-
valier Jacob Weber, et de Marie-Anne Reding),
n. 1685, f 1728; l'un des fondateurs de la cha-
pelle de Rômerstalden 1707; oberstwachtmeister
(major) du pays 1708 ; député à Uznach et Gaster
1710; du conseil de guerre 1712; juge 1714;
landes-statthalter 1 7 1 5 ; député à Bellinzona 1 7 1 6 ;
landammann 1717; député à Frauenfeld 1719 et
à Lugano 1720 et 26 ; derechef député à Frauen-
feld 1728, et membre de toutes les autres députa-
416 WEBER
tions de cette année, qui fut aussi celle de sa mort.
Ep. 1704 Marie-Regina de Reding, dont il eut
quatre fils et deux filles, entre autres :
1. Joseph-Antoine, n. 1709, capitaine, qui bâtit la
belle maison Weber, dans la Herrengasse; ép.
Marie- Anne- Françoise Fassbind. Leur postérité
s'éteignit à la seconde génération.
2 . Félix- Louis, qui suit.
XL Félix-Louis Weber, n. 1713, f à Einsiedeln 1773;
député honoraire à Bellinzona 1734 ; conseiller
1738; landes-sâckelmeister (trésorier cantonal)
1742 à 48; landes -statthalter 1747 ; bailli à
Frauenfeld 1750, 56 ; landamman 1759 : chan-
celier de l'abbaye d'Einsiedèln 1762. Lors des
troubles qui éclatèrent en 1765 au sujet d'une
capitulation militaire avec la France, et qui fu-
rent encore aggravés par une dispute entre les
habitants d'Einsiedèln et le couvent, il fut per-
sécuté et emprisonné avec Auf der Mauer, par le
parti national dit des durs, leur vie fut en
danger ; après de vaines tentatives auprès du
gouvernement et du peuple, le prince-abbé réussit
enfin à prouver leur innocence et à les délivrer.
Ep. 1739, Anne-Marie-Madeleine Real, dont il
eut 12 enfants, entre autres :
1. Félix-Rodolphe- Antoine, connu sous le nom de
père Jean - Népomucène, capitulaire professeur
à Einsiedeln, assista le prince-abbé le jour de la
WEBER 417
St-Conrad 1774 dans la consécration de la nou-
velle église de Schwytz, à l'érection de laquelle
la famille Weber avait contribué pour une somme
considérable.
2. Joseph-Louis-Dominique- Judas-Thadée, qui suit.
3 . Marie - Madeleine - Thérèse - Josèphe - Marguerite-
Xavière, fem. de Dominique Gmtir, de Murg,
banneret dans le Gaster.
- 4 . Marie -Anna-Madeleine- Josèphe -Thérèse - Àloïse ,
fem. du landamman Joseph-Marie Schmidt d'Uri.
5 . Jean-Joseph-François-Nicolas-Thadée, capitaine ;
ép. une Weber de la branche d'Arth.
XII. Joseph -Louis- Dominique -Judas-Thadée Weber, n.
1750; landes schutzenmeister (chef des tirailleurs
ou carabiniers d'un district) ; bailli dans le Gaster
1776, dans le haut et bas Rheinthal 1780 ; landes-
statthalter 1783; député à Lugano et à Locarno
1784, à Frauenfeld 1786, 87 ; landamman 1785 ;
député à la conférence d'Aarau 1792; représen-
tant cette même année l'Etat de Schwytz à Bâle.
Il était aussi colonel du régiment du Muotathal.
En 1798, il fut député à Bonaparte, à Paris, pour
les intérêts de son canton ; mais le commissaire
français à Berne lui refusa, dit-on, des passeports,
et le général Schauenbourg le reçut au plus mal,
ce qui l'obligea de retourner chez lui. Pendant le
gouvernement dit Helvétique, il fut président du
Conseil cantonal, fonctions qu'il garda après Pex-
27
418 WEBER.
pulsion du gouvernement français. Les officiers
anglais et impériaux voulaient absolument qu'il
tînt une landsgeimende, et lui offraient à cet effet
une somme considérable; mais il fut inflexible (voy.
Y Histoire de Haller, années 1798, 99). Lorsque
les Français se furent de nouveau emparés du
pays, il fut fait prisonnier et conduit au fort d'Aar-
bourg 1799, d'où il réussit à s'échapper au mois
d'août de la même année et à fuir sur territoire
impérial. Il rentra en charge sous l'organisation
de 1800, et fut réélu au Conseil à la landsge-
meinde nationale de 1803. U mourut en 1835, le
dernier de sa branche, sans héritiers de sa femme
Marie-Ludovique Peyer, de Rorschach.
VI. Michel Weber [f. de Nicolas et de Marguerite Ost,
frère aîné de l'auteur de la branche précédente].
Il était en 1533 Kirchenwogt d'Arth, c'est-à-dire
administrateur de l'église de cette localité, fonc-
tions très délicates qu'on ne confiait qu'à des gens
riches et considérés. Ep. 1° Catherine Zôrnli ;
2° Ida Ztircher, on ne sait de laquelle il eut, entre
autres :
VIL Rodolphe Weber, ép, : Catherine Kungerber.
1 . Balthazar qui suivra.
2 . Michel qui suit.
3 . Paul Weber, conseiller, eut deux fils, Paul et Nico-
WEBER 419
las, auteurs de deux branches. Celle de Paul
s'éteignit au XVIIe siècle ; celle de Nicolas, plus
nombreuse, s'est subdivisée en trois rameaux,
dont deux subsistent encore et dont le troisième
s'est éteint au' XIXe siècle. Les représentants du
rameau aîné forment la XVIIe génération à partir
de Nicolas (1).
VIII. Michel Weber, ép. Catherine Schindler, dont il eut
entre autres :
1. Béat, f 4 janv. 1658, ép. Anna Kalchofen. Il en
eut huit enfante, dont quatre fils, tous entrés dans
les ordres, et quatre filles : une f b.-a., une nonne
à Stanz et deux enfin, mariées à MM. de Reding
et Fassbind.
2. Johanes soit Hans, ép. 1° Anna Biieler; 2° Anna
Kânel, dont il eut huit enfants, f s. p.
3 . Jacob qui suit.
IX. Jacob Weber, f 2 av. 1665; ép. Catherine Kamer f
8 av. 1671; il en eut six enfants dont nous ne
mentionnerons que celui qui a continué la filia-
tion :
X. Dominique Weber, n. 5 juin 1627 f, 6 déc. 1704,
seelenvogt. c'est-à-dire administrateur de la caisse
des fondations de messes pour le salut des âmes.
Ep. Marie-Marguerite Gasser, f 12 janv. 1698,
dont il eut entre autres :
1 . Franz, auteur d'un rameau éteint au XIXe siècle et
dont les derniers représentants formaient le XVe
degré à partir de Nicolas (1).
420 WEBER
2. Michel Weber, docteur en chirurgie, n. 1671,
f 1741 ; ép. Marie-Clara Gungelberg; sa posté-
rité s'éteignit dans la personne de ses petits en-
fants, à la fin du XVIIIe siècle.
3 . Béat- Jacob qui suit.
XI. Béat- Jacob Weber, n. 1678, f 1723, conseiller. Ep.
Anne-Flore Zai, dont il eut sept enfants, entre
autres :
1. Charles- Jacob Weber, n. 1712, f 1764. Lieute-
nant-colonel du génie au service de Naples ; très
habile ingénieur, bien connu et souvent cité comme
l'un des premiers directeurs des travaux d'exhu-
mation de Pompéi et d'Herculanum ; f s. e. de
Louise Salzano de Luna, noble napolitaine.
2 . François-Dominique, qui suit.
3. Pierre- Antoine, n. à Arth 1720, |1748, religieux
capitulaire à Einsiedeln, connu dans son ordre
sous le nom de père Nicolas.
XII. François-Dominique Weber, n. à Arth 1717, f à
Naples 1793. Colonel au service de Naples ; eut
de sa femme Marie-Josèphe-Antoinette-Thérère
Weber de la première branche de Schwytz, 1756,
un fils unique.
XIII. Joseph- François-Xavier Weber ou de Weber, n. à
Messine 1766,f 1843 à Schwytz, où il s'était établi
à l'occasion de son premier mariage. D'abord ensei-
gne au régiment Tschudi (Naples), puis schûtzen-
meister dans son pays 1791; landleuten-sœckél-
WEBER 421
meister' ; député honoraire; juge 1791; bailli
dans le Gaster 1792; conseiller 1794; statthalter
1805 ; landmann 1807, 13, 20. 32; banneret
1818; magistrat très distingué; député dix-sept
fois à la Diète helvétique; colonel du régiment
d'Einsiedeln ; décoré par Charles X de l'ordre de
la Légion d'honneur. Correspondant du pasteur et
professeur J. F. A. Weber Lombard, il connais-
sait les détails de son origine schwytzoise, tous
ses papiers furent malheureusement détruits après
sa mort. Ep. 1° 26 av. 1786, Marie-Madeleine de
Weber, fille unique du comte Werner-AIoïs de
Weber im Acher, de Schwytz, f 1796 ; 2° 15 août
1798, Marie- Josèphe de Reding, f 1802, f. du
général Théodore deReding, vainqueur de Baylen,
et de Josèphe de Reding ; 3° 26 nov. 1806, Aloïsia
Reichlin, f 1836. Il eut de la seconde :
1 . François qui suit.
et de la troisième :
2 . Aloisia, n. 1807, fem. de Martin GFyr.
3. François-Xavier, dont la postérité subsiste à
Schwytz.
4. Charles-Fidèle, n. 1810, landamman de district,
entré depuis dans la Société de Jésus.
5. Anne-Catherine- Josèphe, n. 1811, fem. 1837 du
ladamman Joseph- André Camenzind, de Gersau.
1 Fonctions qui datent des anciennes capitulations militaires avec
les rois de France, d'Espagne, etc. L'argent envoyé par ceux-ci était
distribué entre les anciens habitants ou propriétaires par le Landleuten-
Sàckelmeister.
422 WEBEB
6. Josèphe-Caroline-Catherine-Amélie, n. 1816, fem.
de ... Camenzind, du château de Buonas (lac de
Zng).
7. Madeleine, n, 1819, fem. 1845 du Dr J. Zenon
Schindler, en Amérique.
XIV. François de Weber, n. 1800, f 25 nov. 1870.
Entré à l'âge de 16 ans au 8e régiment des Gardes
suisses au service de France, il fit en 1823 dans
ce corps en qualité de lieutenant, la campagne
d'Espagne; en 1828 il passa, avec le grade de
capitaine, au 7e régiment des Gardes suisses.
Après le licenciement des troupes suisses, il entra,
en 1832, comme commandant de bataillon, au 1er
régiment étranger du pape, qu'il commandait à la
bataille de Vicence 1848, bien qu'il n'obtînt le
diplôme de colonel effectif qu'après cet événement.
Décoré en 1825 de la croix de St-Ferdinand
d'Espagne, et en 1830 de celle de St-Grégoire
(Rome), il fut encore créé commandeur de ce der-
nier ordre à la suite de la bataille de Vicence, si
glorieuse pour les armes suisses. Ce fut lui qui
assista notre prédécesseur dans ses recherches sur
sa famille. Ep. 21 juil. 1830, Caroline, f. du grand
patriote Aloïs de Reding, f 12 av. 1900.
1. Bertha n. 16 juin 1841, f 24 oct. 1902, fem.
1861 de Charles Gemsch, commandant de batail-
lon, et membre du grand conseil de Schwytz.
2. Théodolinda, n. 23 fév. 1843, f 1863.
WEBER 423
3 . Marie-Josèphe soit Joséphine, n. 15 av. 1854, f
188.; fera. 4 sept. 1876 de Charles Benziger,
d'Einsideln.
Vin. Balthazar Weber, dit le long, (f. aîné de Rodolphe
et de Catherine Kungerber), était propriétaire en
1551 d'une maison sur l'Armiberg, à l'ouest du
Righi, auteur de la branche aînée qui fut en même
temps la plus nombreuse, et dont un rameau émi-
gra à Schwytz et l'autre à Genève. Ep. Barbara
Gungelberg.
1 . Martin, qui suit.
2. Rodolphe, sâckelmeister, eut de sa femme Cathe-
rine Benauer, f 1656, entre autres enfants : a)
Balthazar, f 1670, auteur d'une branche subdivi-
sée en trois rameaux, dont un, au moins, subsiste
à Arth; b) Jean, n. 1616, f 1660, dont la posté-
rité s'éteignit à la seconde génération ; c) Rodolphe,
n. 1618, f 1672, eut de Barbara Betshart deux
filles et un fils, f s p.
3 . Paul, n. 1646, ép. Marguerite Kalchofen, f 1646 ;
leurs trois petits-fils moururent s. p.
IX. Martin Weber, ép. AnnaBtieler.
1 . Jean, ép. Elisabeth Heller.
2 . Balthazar, qui suit.
3. Nicolas, f 10 juin 1667, ép. Dorothée Kânel; au-
teur d'une branche nombreuse encore représentée
actuellement à Arth.
424 WEBER
4. Rodolphe, f 1656, laissa de ses deux femmes,
Marie Kânel f 1643, et Ottilia Kamenzind, neuf
enfants dont quatre fils, f s. p.
X. Balthazar Weber, f 1662, ép. 1° Anna Mârchin; 2°
Elisabeth Inderbitzin, f 1676. Il eut de la pre-
mière quatre enfants f s. a., et de la seconde
entre autres :
5 . Jean, qui suit.
6. Balthazar, souche de la branche dont est sorti le
rameau genevois, suivra.
7. Rudolf, n. 1640, f 1710, eut d'Elisabeth Grun-
der, sa femme, neuf enfants dont deux fils f s. a.
XL Jean Weber, n. 1635, f 1678, schùteentneister ; ép.
Marie-Anne Horat, f 1694, remariée à In
der Bitzin. Il en eut entre autres :
1. Jean-Léonard, n. 1661, f 1702, sâckelmeister,
auteur d'une branche éteinte à Arth au XIXe siècle
et qui était l'aînée de toute la famille.
2 . Jean-Balthazar, qui suit.
3. Joseph, n. 1671, n. 1671, f 1742, kirchenvogt,
dont la postérité s'éteignit à la génération sui-
vante.
4. Jean-Martin, n. 1678, f 1726, kirchenvogt, sa
postérité s'est éteinte dans la première moitié du
XIXe siècle, à Arth.
XII. Jean-Balthazar Weber, n. 1663, f 1722, bailli des
prébendes, ép. 1° Anne-Marguerite Schreiber,
f 1712 ; 2° Marie-Thérèse Ab Hospenthal. Il eut
de la première entre autres :
WEBEE 425
XIII. Joseph-Joachim Weber, n. à Arth 1701, f 1777 à
Schwytz, où il avait émigré en 1732 et où, d'une
position très précaire, il sut, par son industrie et
sa probité, s'élever à une fortune très considérable
pour l'époque et pour le pays ; il posséda le pre-
mier à Schwytz l'hôtellerie du Cheval-Blanc (Zum
Bossli) qui, après 175 ans, appartient encore à
ses descendants. Il fut tour à tour kastenvogt,
kirchenvogt à Schwytz ; juge 1758, 64, 70 ; direc-
teur du sel 1769 ; landessthatthalter 1773 ; député
à Lugano 1774, etc. Ep. Marie-Madeleine Kânel,
dont il eut douze enfants (5 nés à Art, les autres à
Schwytz) ; entre autres :
1 . Koman Weber, n. 1725 à Arth, secrétaire d'Etat
dès 1747 jusqu'à sa mort; député à Bellinzona
1767 ; directeur du sel 1765 ; f 1769. « Vir ma-
gnœ capacitatis, scientiœ et experientiœ » dit le
registre mortuaire de Schwytz. Ep. A.-Elisabeth
d'Euw, dont il eut plusieurs enfants.
2. Le père Michel Weber, bénédictin, n. à Arth,
conventuel et professeur distingué de philosophie
et de théologie à Fischingen, f 1763.
3. Joseph-Frédéric ou Fridolin, n. 1735 à Schwytz,
bénédictin à Engelberg, connu sous le nom de père
Thomas, curé en Argovie, f 1803.
4. Joseph-Thomas, qui suit.
5. Waldburga, religieuse de l'ordre de St-Benoît,
f 1820.
426 WEBER
XIV. Joseph-Thomas Weber, n. à Schwytz 1744, f 1792.
Hôtelier après son père ; capitaine de quartier ;
landes-schtttzenmeister 1767 ; juge 1779, 82, 88,
et député à Riveira et à Bellinzona 1773 ; kasten-
vogt 1773 jusqu'à sa mort. Ep. Madeleine-Rose
Schtiler, 1767, dont il eut neuf enfants, entre au-
tres :
1 . Joseph- Joachim-Thomas- Antoine, qui suit.
2. Joseph-Meinrad- Antoine, n. 1769, capitaine au
service d'Espagne.
3. Joseph-Thomas-Dominique-Martin, n, 1779, f
1813, à Séville, en Espagne.
XV. Joseph-Jobchim-ThomsiS- Antoine Weber, n. 1768,
f 1822. Hôtelier; sous-lieutenant au régiment
Tschudi; capitaine de chasseurs au régiment
d'Arth; kastenvogt 1792; député à Uznach et
Gaster 1792 ; juge 1794 ; landeshauptmann. Ep.
Marie- Anne Gasser. Leur postérité fleurit encore à
Schwytz où leur arrière-petit-fils, M. Pius Weber,
exploite encore l'hôtel du Rôssli. Depuis l'extinc-
tion de la branche de Jean-Léonard, il se trouve
être l'aîné de toute la famille et ses enfants repré-
sentent la dix-neuvième génération depuis Nicolas,
le premier Weber d'Arth connu.
WEBKR 427
. XI. Balthazar Weber (second fils de Balthazar et d'Eli-
sabeth Inderbitzin), n. 8 janv. 1637, f 18 janv.
1695 ; ép. 1° Marie-Marthe Villinger ; 2° Margue-
rite Schuler. Il eut de la première :
1 . Bénédict, n. 24 janv. 1676.
2. Georges, n. 16 nov. 1677.
3. Jean-Balthazar, n. 9 fév. 1680.
4. Anne-Elisabeth, n. 27 janv. 1682.
5. Anne-Catherine, n. 9 mars 1685.
6. Jean-Gaspard, qui suit,
et de la seconde :
7. Joseph-Charles, n. 22 oct. 1692, f 1731 en Flan-
dre, au service militaire.
8. Jean-Léonard, suivra.
XII. Jean-Gaspard Weber, n. 1 juin 1686, dont on ne
sait rien, si ce n'est qu'il fut le père légitime
du suivant; cela semblerait indiquer qu'il vécut,
se maria et mourut hors de son pays natal. Il
devait y avoir une très grande différence d'âge
entre lui et son fils.
XIII. . Franz- Werner Weber, naquit très probablement
hors de Schwytz, car il ne figure pas sur les re-
gistres des baptêmes, f 12 mai 1805, seelenvogt.
Ep. 1° Marie-Catherine Biser ; 2° Marie- Anne
Métier, f 26 déc. 1814.
1. Franz-Charles, n, 3 juin 1773, f 19 fév. 1798,
s. a.
2. Franz- Werner, n. 5 juil. 1784, f 23 mars 1820 à
Nancy.
428 WEBER
3 . Joseph-Thomas, qui suit.
4 . Marie-Madeleine, n. 18 janv. 1788, f 13 fév. 1833,
ép de Reding.
XIV. Joseph-Thomas Weber, n. 25 mars 1786, f 16 fév.
1838 ; ép. 1° Marie- Anne Inderbitzin, f 20 fév.
1808; 2° Marie-Hélène de Rickenbach. Il eut de
ses deux femmes onze enfants dont deux seulement
contractèrent alliance :
a) Anne-Madeleine, n. 30 juin 1819, fem. d'Auguste
Schnûriger.
6) Marie-Anne- Agathe, n. 23 juin 1821, fem. de
Btirgi.
XII. Jean-i&mard Weber (f. de Balthazar et de Margue-
rite Schuler), n. à Arth 27 av. 1695. Il ne peut y
avoir aucun doute sur son identité avec l'auteur
du rameau genevois. Non seulement c'est le seul
des Weber schwytzois de ce nom qui, par la date
de sa naissance, puisse avoir été le père de Jean-
Bénédict, le premier Weber établi à Genève, mais
c'est aussi le seul dont, depuis son baptême, on ne
retrouve aucune trace dans les registres parois-
siaux de son pays natal, ce qui indique qu'il vécut
et mourut à l'étranger, comme ses frères Jean-
Gaspard et Joseph-Charles. Le prénom de Béné-
dict, très rare dans cette très nombreuse famille,
ne s'y trouve, à une seule exception près, que dans
WEBER 429
cette branche où il était porté, entre antres, par
le frère aine de Jean-Léonard ; ce fait n'est pas
sans importance. Lui-même, né posthume, n'eut
qu'un frère germain mort en Flandre au service
militaire ; de ses six frères et sœurs consanguins,
un seul se maria et encore le fils unique de cette
union contractée hors de pays ne revint-il dans le
canton de Schwytz que près de quatre-vingt-dix
ans après la naissance de son père. Ces circonstances
suffiraient à elles seules à expliquer la rupture de
toutes relations avec le tronc principal. Quoiqu'il
en soit, c'est à ce Jean-Léonard que le rameau
genevois fut sans hésitation rattaché par M. le
colonel Fr. de Weber et le consciencieux généalo-
giste Kyd, les deux collaborateurs de notre prédé-
cesseur dans ses recherches à Schwytz. Lui-même
partageait cette opinion tout en faisant une réserve
sur la portée du terme Schwytz dans l'indication
de l'origine de Jean-Bénédict. S'il désignait le
bourg de ce nom, il n'était selon lui pas applicable
au représentant d'une branche qui n'avait jamais
quitté Arth. Nous avons constaté que dans tous les
actes où il est partie directe, Bénédict Weber se
qualifiait toujours originaire du canton de Schwytz.
Ces pièces, dont notre prédécesseur n'avait pas eu
connaissance, auraient suffi pour faire écarter
cette réserve.
Retiré du service, Léonard Weber s'établit
430 WEBER
à Paris où il vivait encore en 1755, époque
où, comme on le verra pins loin, son fils dut
quitter Genève. Il avait épousé Cécile f. de Moïse
Martin, de Paris, f avant 1740, et dont il eut :
XIII. Jean- Bénédict Weber, n. à Paris, se convertit au
protestantisme en 1738 à Berne, probablement
en vue de son mariage; il ne devait pas avoir alors
plus de vingt ans. Cette conversion, qui l'obligeait
à rompre avec tous ses antécédents, en faisait un
véritable réfugié pour la religion, et c'est en cette
qualité qu'il fut reçu Habitant de Genève, le
8 juil. 1740 « en satisfaisant à la Bourse française
et au serment. » Sa conduite ultérieure ne tarda
pas à prouver que la réflexion avait eu peu de part
dans ces importantes démarches. Il est probable
qu'il était déjà retourné depuis quelques temps à
la religion romaine, lorsqu'en mars 1754 l'atten-
tion du Conseil fut attirée sur les fréquentes ab-
sences et sur les relations suivies de cet ancien
prosélyte avec le clergé catholique des environs.
Ce ne fut toutefois qu'en août 1755 que le Conseil
se décida à rechercher le coupable personnelle-
ment pour ces faits, alors incompatibles avec la
qualité d'Habitant de Genève. Jean - Bénédict
Weber les avoua franchement, ainsi que son re-
tour à la religion de ses pères ; en conséquence il
rendit ses lettres d'habitation, et, après avoir ob-
tenu trois mois pour mettre ordre à ses affaires,
WEBER 431
quitta sa nouvelle patrie et sa jeune famille pour
retourner à Paris, auprès de son père qui, dit-on,
avait beaucoup contribué à cette dernière conver-
sion. Il est juste d'ajouter que le pasteur du quar-
tier et les syndics chargés des informations rela-
tives à Jean-Bénédict Weber se plurent à louer
ses bonnes mœurs, l'excellente éducation qu'il
avait donnée à sa famille, et la franchise dont il
avait fait preuve dans cette circonstance. Il conti-
nua cependant, autant que la distance le permet-
tait, ses relations avec sa femme et ses enfants,
qu'il pouvait rencontrer, pour ainsi dire, aux
portes de Genève sans quitter le territoire fran-
çais. Il parait que son domicile habituel était
Auteuil, près Paris, et l'on ne saurait mettre en
doute qu'il ne fût affilié à quelque ordre religieux
et très probablement aux jésuites, chez lesquels il
avait peut-être été élevé. Soit à cause de la sup-
pression de cet ordre en France, soit désir de
rejoindre sa famille, soit que les indiscrétions de
son fils aîné à Paris, au sujet de cette famille
protestante eussent rendu là sa position désa-
gréable, toujours est-il qu'il revint après plusieurs
visites se fixer dans les environs de Genève, où il
mourut bon catholique après 1797, date de la
mort de sa femme, qui lui légua une pension via-
gère. Ses petits enfants avec qui notre prédéces-
seur s'était entretenu de lui, ne se souvenaient
432 WEBEB
guère que de sa haute stature, mais les personnes
qui avaient pu le connaître et le juger de plus près i
en parlaient comme d'un homme remarquablement j
cultivé, et du reste tout à fait français de ton et de j
manières. Un fait à rapporter c'est qu'il ne corres- j
pondait qu'en latin avec ses fils. Ep. 28 fev. 1740
Marie-Madeleine, f. de No. Jean de Candolle et de
Madeleine Girod, n. 1717, f 30 août 1797. 'j
C'était une femme de caractère qui, après avoir
sacrifié ses aftections et son intérêt à ses prin- 4
cipes religieux, en refusant de suivre un mari ;
auquel elle reconnaissait n'avoir à reprocher autre
chose que son retour au catholicisme, dut se
mettre elle-même au travail pour élever ses en-
fants et faire faire des études supérieures à ses
deux fils.
1. Jeanne-Marie, n. 12 juin 1744, f s. a. 30 sept.
1788.
2 . Jeanne, n. 6, f 15 oct oct. 1745.
3. Jean-Bénédict, n. 28 oct. 1747, f s. a. à Genève,
2 déc. 1834. Après avoir été percepteur, entre
autres à Berné, il fut, paraît-il, quelques temps
secrétaire du duc de Glocester. En 1788, il fit
un voyage à Schwytz pour retrouver la famille de
son père, et son neveu croyait qu'il connaissait en
détail l'ascendance de celui-ci, mais ses papiers
furent perdus à sa mort. C'était un homme
bizarre, qui paraît avoir été atteint de la manie
WEBER 433
de la persécution et qui donna beaucoup d'ennuis
à sa famille.
4. Marie-Elisabeth, n. 6, f 24 août 1749.
5. Jeanne-Jacqueline, n- 16 juin 1751, f 23 mars
1758.
6 . Jacques-François- Abraham, qui suit.
7. Alexandrine- Elisabeth, n. 17 mai, f 10 juin
1766.
XIV. Sp. Jacques-François-Abraham Weber, n. à Genève
13 juil. 1753, f à Jargonnant 24 sept. 1825.
Elu B. G. 23 juin 1784 ; pasteur à Saconnex
1789, et en ville 1790, nommé la même année pro-
fesseur de Belles Lettres à l'Académie, où il avait
précédemment professé le grec ; le gouvernement
impérial le nomma recteur en 1809 et lui décerna
en 1812 le diplôme de Docteur en théologie honoris
causa; il quitta le professorat en 1819, déjà
déchargé depuis plusieurs années de ses fonctions
pastorales, mais il remplissait gratuitement depuis
1809 celles de bibliothécaire; enfin il fut aussi
président de la Bourse française (fondation des-
tinée à secourir les réfugiés protestants d'origine
française). Très attaché à l'ancien régime il fut
pillé par les chauffeurs en 1794 dans sa campagne
de Jargonnant, suspendu comme professeur lors
de la révolution de 1794, malgré une pétition de
ses étudiants, réintégré en 1795 il failli être révo-
qué une seconde fois par le gouvernement impé-
28
434 WEBER
rial, pour avoir refusé de prendre part officielle-
ment à une cérémonie publique célébrée à l'occa-
sion d'une des victoires de Napoléon. Helléniste
distingué, il était aussi très versé dans les sciences
mathématiques. Ep. 29 juil. 1787, Marie- Anne-
Jacqueline, f. de No. Marc- Antoine Lombard (des
Lombardi de Tortorella) et de Renée Du Pan, n.
4 mars 1762, f 19 nov. 1845, héritière de la cam-
pagne de Jargonnant qui acquise par son père
en 1769 resta dans la famille Weber jusqu'en
1908.
1. Marie- Antoinette, nr. 2 juil. 1788, f à Jargonnant
19 fév. 1860, s. a.
2 . Jean-Jacques Weber, qui suit.
XV. Sp. Jean-Jacques dit John Weber, n. 19 sept. 1790,.
f à Jargonnant, 15 nov. 1866. Licencié en théo-
logie 1813, pasteur en ville 1822 avec la charge
de catéchiste, déchargé en 1835 ; président de
la Bourse française de 1828 à 1845; latiniste et
helléniste de premier ordre, il a laissé une traduc-
tion des Pères grecs et latins restée inédite ; très
porté comme son père vers les sciences naturelles,
il avait pris comme sujet de sa thèse de licence en
théologie : De Veracitate Mosis Diltmum nar-
rantis. Ep. 25 juin 1822 Jaqueline-Marie-An-
drienne dite Elisa, fifeu Isaac Pommier, négociant
à Gênes et de feue Marie- Anne des Gouttes, n.
29 mars 1804, f 30 oct. 1838.
WEBER 435
1. Jfanawne-Elisabeth-Jaqueline, n. 27 nov. 1825,
f 12 nov. 1904, fem. 21 sept. 1853 de Jean-Bar-
thélémy-Gaifre Galiffe, Dr en droit, f. de Jacques-
Augustin et d'Elisabeth Claparède, dont elle eut :
a) JtfaWe-Eiise-Hugonine, n. 1855, f 1895, fera.
1884 d'Henri. Lombard, de Nîraes; 6) Gustave-
Amédée-Gaifre dit Aymon, n. 1856, actuellement
juge de la Cour de justice et colonel chef d'Etat
major du 1er corps d'armée; c) Jacques-François-
Léon, n. 1858, f 1863 ; d) Caroline-Théodora-
Sophie dite Lina, n. 1864.
2. Elise-Amélie, n. 27 fév. 1830, f 23 av. 1861,
fem. 4 mars 1850 de Marc Cramer, juge au Tri-
bunal civil, f. d'Auguste et de Joséphine Martin ;
elle en eut : a) Jfargrttmte-Augusta, n. 1851,
fem. 1876 d'Albert Rilliet ; 6) Paul-Emile-^wste
n. 1853, avocat; c) Zowis-Philibert, n. 1855,
ép. 1882 Léonie Micheli; d) Maurice-Georges,
n. 1861, f 1893, avocat, ép. 1890 Alice Bonna.
3 . Jean-Théodore, qui suit.
XVI. Jean-Théodore Weber, n. 30 juil. 1831, f 12 janv.
1903 à Jargonnant; licencié en droit, avocat,
maire de la commune des Eaux- Vives 1858-1866,
directeur de la Caisse hypothécaire. Ep. 1° 17
août 1860 Emilie-Elisabeth f. de Gabriel Manuel,
de Berne et de Sophie-Elise de Wattenwyl, f
26 juil. 1861 ; 2° 9 août 1867 Henriette-Isabelle-
Thérèse f . de Simon-Louis-Rodolphe de Wurstem-
436 d'aubiol
berg, de Berne, et de Caroline-Elisabeth de Stei-
ger, f à Jargonnant 19 juin 1904. Il eut de la
première :
Elisabeth- Amélie, n. 8 juil. 1861.
d'AURIOL
Famille originaire de Castres, en Languedoc, et qui se-
rait une branche d'une ancienne famille que les historiens
font venir d'Espagne en 1330 en la personne de Charles
Auriol, qui passe pour Fauteur de deux branches établies
à Toulouse et à Béziers. Mais le nom est plus ancien dans
le pays, puisque les annales de la ville de Castres men-
tionnent en 1139 la terre de Puech Auriol (Fodeo Au-
rioli). Il y a diverses localités du nom d' Auriol entre
Castres et Castelnaudary, et plusieurs membres de cette
famille possédaient des seigneuries autour de cette der-
nière ville aux XVe et XVIe siècles.
Armes : d'argent au figuier terrassé de sinople et
chargé d'un loriot (soit auriol en languedocien) d'or. Ces
armes sont communes aux branches restées en pays cas-
trais et aux Auriol de la Nause, de Lauragel et de Rovi-
gnol. On y a quelquefois ajouté deux lacs ou nids d'or
suspendus au figuier. Devise, spéciale à la branche de
Bonnefons : Je le ferai.
Jean Auriol, de Castres, est cité dans un acte de 1513
comme commerçant à Villegoudon, et Petrus Aurioli dans
une reconnaissance de 1534.
d'aueiol 437
Les annales castraises mentionnent plusieurs membres
de cette famille comme s'étant distingués dans les guerres
de religion du côté protestant. L'un d'eux coopéra le
7 oct. 1572 à la prise du château de Roquecombe; le
6 oct. 1573, Jean Auriol figure parmi les assaillants
de la ville de Burlats ; en 1574 Nicolas Auriol assiste à la
prise de Castres sur les catholiques. Ce dernier, nommé
capitaine et enseigne du sieur de La Grange prit part aux
guerres de la Ligue en 1589 et 1590 à la tête d'une com-
pagnie de fantassins, sous les ordres du comte de Mont-
morency. Son fils Pierre, né vers 1580, dénommé « Bour-
geois capitaine », avait épousé en 1604 Marguerite de
Mont
I. Jacques Auriol, dont on sait seulement qu'il épousa
Claire Arcambaillie qui, étant veuve, acquit des
vignes pour ses trois fils : Geoffre, Jean, qui suit
et Jacques.
II. Jean, 1557, fut père de :
EQ. Jean, testa 1625 et fut enterré au cimetière de St-
Jacques de Villegoudon. Ep. Bernarde Cathelana,
dont il eut :
1 . Marthe, fem. de ... . Camonge.
2. Jean, qui suit.
3. David, ép. Madeleine de Bel.
4. Jeanne.
5. Marthe, ép. juil. 1654 Jean Rebol.
IV. Jean d' Auriol, bourgeois de Castres, domicilié à Vil-
legoudon, reconnut en 1652 pour des vignes pro-
venant de la succession de son père et mentionne à
438 d'auriol
cette occasion les actes passés par son aïeul Jean
en 1557, ancien de l'Eglise réformée de Castres.
Ep. Lydie de Bel, dont il eut de 1636 à 1659
douze enfants, entre autres :
1 . Elysée, qui sait.
2 . David, n. 1639, ép. 1662 Louise, f. de No. Jacques
de la Bauve, auteur d'une branche éteinte en 1891
par le décès, à Paris, de Louis-Jules, baron d'Au-
riol. Ce titre avait été conféré à son père Antoine-
Dominique à la Eestauration.
3. Marie, n. 1646, fem. 1665 de Josué Lavabre,
f 1671.
4. Isaac, n. 1646, f 1726, ép. Thiphaime d'Hugony,
dont il eut entre autres : David, n. 1685, ép. 1706
sa cousine Elisabeth d'Auriol, leur fille Isabeau
épousa en 1734 de Thomas.
9. Jean, n. 1654, f s. a. 1739.
10. Lydie, n. 1656, fem. 1672 de Tristan Malecane.
Les autres f b. a. ou s. a.
V. Elisée d'Auriol, n. 1636, f 1693, commerçant à Cas-
tres ; il y acquit une grande fortune et s'y cons-
truisit, dans le quartier de Villegoudon, un très
bel hôtel qui existe encore ; il possédait en outré
des métairies aux Burlats, un moulin à papier et
un jardin à Mazamet. Ep. 1. 8 août 1659 Anne, f.
de No. Jacques de la Baume, Sgr de la Laugerie,
et d'Esther Pelisson; 2. 1676 Elisabeth de Belloc.
Il eut de ses deux femmes dix-sept enfants, entre
autres de la première :
d'auriol 439
1 . Jean, n. 1661, quitta Castres en 1681 à la suite
d'impiétés et de blasphèmes contre la Vierge Ma-
rie ; il fut brûlé en effigie suivant arrêt du Parle-
ment de Toulouse du 22 juin 1683. Il se retira
d'abord à Lisbonne, puis en Angleterre, s'y fit na-
turaliser en 1685, y fonda une maison de banque
et y mourut en 1739 s. a.
5 . Isaac, n. 1668, rejoignit son frère en Angleterre,
naturalisé Anglais 10 oct. 1685, f s. a. 1741,
ayant testé 1737.
6 . Pierre, n. 1670, f 1752 ; acquit pour 45,000 livres
de la comtesse de Poitiers, née de Bourbon, dont il
était le principal créancier, la seigneurie de Las-
graïsses en Albigeois. Ep. 1. 1694 Rose de Léo-
nard; 2. Marthe de Belloc. Son fils Jean-Elisée
d'Auriol hérita la seigneurie de Lasgraïsses. Il est
l'auteur d'un branche restée protestante au pays
castrais et représentée aujourd'hui par : a) Mau-
rice d'Auriol, n. 1875, capitaine de dragons, ma-
rié en 1905 à Yvonne, f. du baron de Cabrol;
6) André son frère, n. 1878.
7. Marie, n. 1673, fem. 1694 d'Antoine de Laegfcr.
Et de la seconde :
11. Isabeau, n. 1680, f 1750, fem. 1706 de David
d'Auriol, son cousin, établi à Lyon.
14. Jean-Louis, qui suivra.
15. Jacques, n. 1685, f s. a. à Marseille, où il avait
créé une maison qui fut longtemps la première
pour le commerce du corail.
440 d'auriol
16. Elisée, n. 1691, ép. Marguerite de Fesquet, dont
il eut : a) Elisée, f s. a.; 6) Elisabeth, fem. 1756
de Pierre de Vismes ; c) Jacques, f s. e.; d) Pierre,
père de deux filles ; e) Jane.
17. Pierre, n. 1693, ép Clies,dont il eut : à) Eli-
sabeth, f s. a.; 6) Henriette, fem. 1719 de Très
honorable et très révérend Lord Robert Hay, évê-
que de St-Asaph, puis archevêque de York, f. de
Georges Hay, comte de Einnoul et vicomte Dup-
plin, et de Lady Abigaïl Harley, des comtes d'Ox-
ford. Il avait joint à son nom celui de Drummont,
en exécution du testament de son bisaïeul paternel
William Drummont, vicomte de Stratthallan.'
VI. Jean-Louis d'Auriol, n. 24 oct. 1684. D'abord ban-
quier à Castres, il se rendit en 1735 à Marseille
auprès de son frère Jacques, puis se retira à Ge-
nève, où f 24 janv. 1750. Ep. 19 janv. 1719
Olympe, f. de No. Jean- Jacques de Bonnefons, ca-
pitaine de dragons et chevalier de St-Louis, qui, né
protestant, était retourné au catholicisme. Il en
eut dix enfants, entre autres :
4. Jacques, qui suit.
5. Marthe-Marie- Jeanne, n. 1728, f 1783, fem. 1749
de Jacques Beaulacre, du CC.
6. Louise, n. 1730, fem. 1750 d'Abraham Le Fort,
duCC.
7. Pierre, n. 1733, f s. a. à Lisbonne 1750.
10. Pierre-Elisée, qui suivra.
VIL Jacques d'Auriol, b. à Castres 25 av. 1724, établi
d'auriol 441
d'abord à Lisbonne, puis en Angleterre où f 1785,
ép. Charlotte Russel, dont il eut :
1 . Sophie, fem. de John Prinsep.
2. Amélie, fem. de M. Drummond.
3 . Charlotte, fem. de M. Dashwood.
4. Jacques-Pierre, qui suit.
5. Jean-Louis, f s. e.
6 . Charles, officier général dans l'armée anglaise.
VIII. Jacques-Pierre d'Auriol, ép Felt, dont il eut
entre autres :
IX. Edouard d'Auriol, pasteur de la paroisse de St-Duns-
tan, à Londres, f 1880 âgé de 7é ans, le der-
nier de sa branche. Il avait eu de sa femme, née
Morris, un fils unique, Edouard, noyé accidentelle-
ment dans le lac de Genève, à l'âge de 18 ans, en
1847.
VII. Pierre-Elisée d'Auriol (f. de Jean-Louis et d'Olympe
de Bonnefons), n. à Marseille 19 oct, 1736, f 21
janv.* 1790. Naturalisé Anglais, il entra en 1757
comme cadet au service de Sardaigne, démissionna
comme colonel en 1769, vint se fixer à Genève
avec ses sœurs et y acquit la bourgeoisie 6 fév.
1771, pour 5000 florins, un assortiment et 100 flo-
rins pour la bibliothèque. Ep. 16 fév. 1770 Anne-
Elisabeth, f. de Pierre-François Turrettini et de
Jeanne Sambuc, n. 1750, dont il eut :
1 . Charles, qui suit.
442 d'auriol
2 . Antoine, n. 13 fév. ] 780, établi à Marseille, f s. a.
15 juil. 1855.
VIII. Charles-Joseph d'Auriol, n. 13 nov. 1778, f à
Chouilly 25 mai 1834. Elève de de la Rive et de
David, fut l'an de ces derniers représentants de
l'ancienne école classique de paysage qui relient
cette école avec celle dite genevoise; il fut l'on des
premiers à sortir des formes conventionnelles pour
aborder la nature par son côté pittoresque. Ep. 11
juil. 1811 Anne- Jeanne-Marguerite, f. de Philippe
Dunant et de Clermonde de Pastourel, n. 1790,
f 1847, dont il eut :
1 . Philippe-Elisée-^Z/raJ, n. 8 av. 1814, f 27 juil.
1866.
2 . Louis-Philippe-GWtaw, qui suit.
IX. Louis-Philippe- Gustave d'Auriol, n. 31 août 1816,
f 9 mars 1882 ; ép. 27 mai 1847 Anne-Charlotte-
Clara, ffeu Emmanuel de May, de Berne, et de
Sophie Streckeisen, de Baie, veuve en secondes
noces de M. de Wette, f 17 mai 1866, dont il eut :
1. Marguerite, n. 25 mai 1848, fà Naples 1er juin
1853.
2 . Henry, qui suit.
3. Charles- Edouard, n. 23 juin 1857, f 1859.
4. Louise-Elisabeth- Marie, n. 5 janv. 1860, f 20 av.
1894, fem. 27 nov. 1883 d'Henri, f. de Marc
Chauvet et de Marie Cramer.
X. Georges-Alfred- JZenrç/ d'Auriol, n. 5 sept. 1855, chi-
miste. Ep. à Paris 26 fév. 1892 Henriette-An-
DE MARVAL 443
gusta, f. de Charles-Ernest Ledoux et d'Augusta-
Louise Levât, dont il eut :
1 . Gara- Anne-Charlotte, n. 21 mars 1893.
2. Mathilde-Henriette- Marie, n. 1er juin 1894.
3. Charles-Albert-GWaw, n. 17 juin 1896.
4. .Cfearfes-Edouard, n. 19 sept. 1899.
5. Alice- Violette, n. 28 mars 1901.
6. Madeleine-Olympe, n. 1905.
de MARVAL
Mwrvaz, Marvaux, Malval, Malva et Malvaux.
Le nom de Marval, soit Malval, vient certainement de
la situation de ce hameau, qui domine un vallon isolé, in-
culte et sauvage à l'extrême frontière nord-ouest du can-
ton de Genève. La forme Malval prévalut pour la localité
et la forme Marval pour la famille seigneuriale qu'on y
trouve résidant dès le XIe jusqu'à la fin du XIVe siècle et
dont la descendance subsiste à Neuchâtel.
Menabrea, dans ses Origines féodales dans les Alpes,
cite les de Marval au nombre des plus importants feuda-
taires du territoire de l'ancienne seigneurie de Gex. Au
moment de leur apparition dans les Chartres, ils occupaient
en effet une position très brillante dens ce pays. Mais au
milieu des orages que traversa la contrée, ils virent leurs
antiques privilèges disparaître peu à peu et, dès la fin du
XIII siècle, ils n'étaient plus que les châtelains hérédi-
444 DE MAHVAL
taires de leur ancien manoir patrimonial, pour le compte
du souverain. Ge dernier changeait souvent, car du XIIe
au XIVe siècle, on voit ce château alternativement en mains
des comtes de Genève et de Savoie, du seigneur de Gex et
de l'évêque de Genève.
Construit à la limite des terres de ce prince et -du, sire
de Gex, il était une menace perpétuelle pour les domaines
de celui des deux qui ne l'occupait pas. C'est ce qui expli-
que les luttes auxquelles sa possession donna lieu, pendant
les guerres de suzeraineté féodale qui agitèrent la contrée
du XIIe au XIVe siècle, et qui en firent l'arme, tour à tour
offensive et défensive, des intérêts les plus opposés. Il fut
ainsi pris, repris, détruit et réédifié plusieurs fois et son
nom se trouve mêlé à nombre de sanglants faits d'armes.
Les circonstances et la date exacte de sa destraction
définitive ne sont pas connues; ce fut en tous cas dans
le premier quart du XIVe siècle qu'il cessa de jouer un
rôle militaire. A vrai dire, il ne semble pas qu'il ait
jamais présenté les caractères d'une forteresse dans le
sens strict du mot. La facilité avec laquelle nous le voyons
détruire, le peu de temps employé à le remettre en état
de défense, et aussi les détails donnés par les chroniques
contemporaines, en particulier par le Fasciculum tetnporis,
démontrent qu'il s'agissait, en tous cas depuis le XIIIe siècle,
d'un ouvrage de fortification provisoire, d'une sorte de re-
fuge ou de point d'appui retranché, plutôt que d'un châ-
teau-fort proprement dit. Il est probable que les de Mar-
val avaient dans la localité quelque autre habitation.
Actuellement il n'en reste aucune trace et son emplace-
DE MARVAL 44J
ment même n est pas connu. A notre avis, il devait sYle-
^ver à la partie ouest du hameau, sur le saillant formé par
la jonction du nant du Crêt1, anciennement Menlasson.
avec le vallon de l'AUondon. C'est le point culminant et le
plus naturellement fort du plateau ; il s'y trouve actuelle-
ment le bâtiment le plus important de la localité, qui do-
mine celle-ci et en est séparé par un espace on les mouve-
ments de terrain paraissent déceler d'anciens fossés. Me-
nabrea et Jules Vuy étaient d'avis qu'au commencement
du XIVe siècle, le comte de Savoie avait fait construire
un second château bien distinct, que Vuy place vis-à-\is
de l'ancien, au lieu dit le Jlolard, sur la rive droite du
nant du Crêt. La chose n'est pas invraisemblable. [(%'•-
aery, Cliartesdu XII* siècle. Mémoires du i Institut tuttiu-
nal genevois, t. X1L)
La partie principale des domaines des seigneurs de
Marval était, à la fin du XIII siècle, comprise eutre l'Al-
london, le ruisseau d'Allemogne, les crêtes du Jura et la
frontière actuelle du canton de Genève à l'ouest de Dar-
dagny, dont les seigneurs leur devaient hommage. Ils
avaient également, indépendamment de celles qu'ils y ac-
quirent plus tard par héritage, d'importantes pruprlér* -
dans le mandement de Pen?y. où les Lobk-s dt Ku^i:
étaient leurs vassaux. Une branche euîiu était rie/. ^::-. t-nt
possessionnée dans les environs de Gex. II e-t pr .Wok
cependant que ce n'était là que 1rs débr> de la Jk:Lr:.uu:k-
primitive.
» Voyez, pour 1**= ;Li::i.*.::'L£ iip-.-e:apLi^:*t-?. if s car:** du ca:.:.L de
Genè** au 25.000*.
446 DE HARVAL
Celles de ces terres qui a voisinaient Gex ont dû être
séparées de bonne heure du reste, et nous ne connaissons
pas d'actes les montrant en mains des détenteurs du châ-
teau de Marval. Quant à l'autre partie, beaucoup plus
étendue, elle paraît être restée indivise jusqu'à la fin du
XIIIe siècle. Un partage dut avoir lieu à cette époque, tout
au moins pour la propriété foncière directe, car on voit
dès lors les terres situées dans le mandement de Peney en
d'autres mains que le territoire entourant Marval.
Connue à Marval dès la fin du XIe siècle, la famille s'y
maintint jusque dans la seconde moitié du XIVe siècle.
L'évêque de Genève prit alors possession du château patri-
monial et de ce qui restait de ses appartenances et dé-
pendances, situées entre l'Allemogne, l'AUondon et le nant
de Roulavaz, en vertu de la cession que lui en avait faite
Pierre de Marval, au cas où il décéderait sans postérité.
Un accord intervint à ce sujet entre ce prince et les héri-
tiers du dit Pierre, alors établis à Satigny, où ils dispa-
rurent à la génération suivante. On verra plus loin com-
ment le fief de Marval devint, nominativement du moins,
une annexe de la seigneurie de Dardagny, qui jusque là,
dépendait au contraire de lui.
A la fin du XIVe siècle, peu avant l'époque où la branche
des de Marval restés en possession du château patrimo-
nial allait s'éteindre, apparurent presque simultanément à
Tutigny près de Gex et à Peney, deux familles de Marval
complètement distinctes Tune de l'autre. La première
s'éteignit bientôt, mais deux familles notables des environs
DE MARVAL 447
de Gex en relevèrent toutes deux le nom, ce qui indique
bien qu'il était considéré comme illustre ; la seconde émi-
gra de Peney à Genève et de là à Neuchâtel, où elle existe
encore.
L'apparition de ces deux familles dans des localités où
l'on sait que les seigneurs de Marval étaient possessionnés.
la situation dans laquelle elles se trouvaient, ne permettent
pas de douter un instant qu'il ne s'agisse de descendants
de cette antique race, mais leur point de jonction avec le
tronc principal n'a pu être déterminé. Notre prédéces-
seur, qui le premier s'est occupé de la généalogie des sei-
gneurs de Marval, a émis à ce sujet, dans la première édi-
tion de ce volume, des hypothèses que nous sommes obligé
de repousser, car nos propres recherches nous ont con-
vaincu qu'il avait été trop optimiste en ce qui concerne la
possibilité de rétablir exactement la liaison entre ceux-ci
et leurs homonymes de Tutigny et de Peney.
Nous donnerons d'abord, par ordre chronologique, tous
les renseignements recueillis sur cette famille jusqu'à l'ex-
tinction de sa branche principale de Marval, puis nous
traiterons séparément la branche de Tutigny et celle de
Peney ou de Neuchâtel.
Armes. On ne connaît pas les armes que portaient les
anciens seigneurs de Marval. Jean, fils de François, de la
branche de Peney, portait deux tiges de mauve (malva)
en sautoir. Ses descendants de Neuchâtel portent depuis
longtemps : d'azur au senestrochère, armé et gantelé d'ar-
gent, mouvant d'un nuage de même, tenant un rameau de
448 DE MARVAL
mauves tige d'argent, feuille de sinople, chargé de cinq
fleurs de gueules. Quelquefois le rameau est entièrement
de sinople et le senestrochère de sable. (GcUiffe, Grenus.)
Cimier: un torse d'homme vêtu d'un paie d'argent et de
gueules, coiffé d'un chapeau d'argent sommé d'une plume
d'autruche de gueules; manchot de senestre, il tient dans la
dextre le rameau de mauve de l'écu. Supports : deux licor-
nes au naturel ou d'argent.
On a quelquefois confondu les de Marval avec les de
Malvenda qui, venus d'Espagne, étaient inconnus à Ge-
nève avant la fin du XVe siècle.
de MARVAL à MARVAL
1093 à 1099. Wido, soit Guy de Marval (de MarvaUo\
mentionné avec sa femme et ses enfants dans une
donation faite à l'église de St- Victor de Genève par
Willelme et Raynold frères, du revenu des églises
de St-Jean-de-Gon ville et de Dardagny et de terres
de l'alleu des donateurs. — La mention de Guy
de Marval et de ses proches dans cette donation,
comme partie consentante, semble prouver que sa
famille avait droit de protection, soit a vouerie sur
ces églises. (i?. G:, 234.)
1 137 . Aymon de Marval, témoin avec d'autres notables à
l'acte de renonciation par le comte Amédée de
Genève aux réclamations qu'il avait élevées contre
Adon, abbé de St-Oyens. (E. G., 290bu.)
DE MARVAL 449
1155. Noble Wiilelme (soit Guillaume) de Marval (de
MarvaUo)} mentionné dans un accord entre l'évê-
que Ardutius et le comte de Genève, où le premier
réclame, comme étant dû en premier lieu à l'Eglise
de Genève, l'hommage que le comte avait reçu mal
à propos du dit Guillaume. Toutefois on laisse à
celui-ci, en sa qualité de noble, la liberté de se
décider personnellement pour l'un ou pour l'autre
de ces seigneurs, mais sans préjudice pour les droits
de l'évêque. — H résulte de cette pièce que le châ-
teau de Marval était du nombre de ceux que le
comte de Genève avait récemment élevés sur les
domaines épiscopaux, ou du moins sur les terres
soumises à la suzeraineté directe de l'évêque et
dont la destruction est exigée. (B. G.} 344.)
1157. 12 des calendes de juin. Le même passage relatif
à Guillaume de Marval (nommé cette fois aussi
Marvallensis) est répété textuellement dans la
bulle du pape Adrien IV, qui sanctionne l'accord
précité. (B. G., 345.)
1153 . Guillaume de Marval, témoin d'un acte par lequel
Odet, abbé de St-Oyens, cède à l'abbaye de Bon-
mont, par l'entremise de l'évêque Ardutius, des
dîmes à Chésery et Divonne. (B. G., 373.)
1180. Wuillerme de Marval, cité comme témoin dans
un document relatif au rachat que fait l'abbé de
la royale abbaye rie Saint-Maurice au Valais, de
Guillaume, comte de Genève, de l'avouerie de Com-
29
450 . DE MARVAL
mugny qui avait été engagée à Aymé, comte de
Genève, par l'un des prédécesseurs du dit abbé.
Les autres témoins, parmi lesquels Wullierme de
Marval occupe la troisième place, sont Girold de
Langin, Pierre des Clés, Wilfrid de Conflans, Tu-
rumbert de Lucinge, Aymon de Luily et Pierre et
Etienne de Commugny. — Cet acte nous importe
surtout en ce sens que les suzerains ecclésiastiques
ou laïques prenaient toujours leurs vassaux les
plus nobles et les plus influents comme témoins et
garants de leurs engagements. (E. G.y 421.)
1285. Pierre de Marval, damoiseau, était en différend
avec l'abbé de Bonmont au sujet d'un legs fait par
son frère Pierre de Vilars, de partie d'un cens
de 16 deniers reposant sur un casai situé à Nyon
et occupé par les moines de Bonmont. Il préten-
dait que, faute de paiement du reste du cens, le
casai était tombé en commise. Un accord inter-
vient par l'entremise de Maître Pierre de Satigny,
chantre de Genève, et de Pierre Cortheys, clerc,
Pierre de Marval renonce à ses prétentions moyen-
nant le paiement de 8 livres genevoises. La tran-
saction est approuvée par Guillaume, moine de
Saint- Jean de Genève, frère de Pierre de Marval,
et par Isabelle leur mère. (E. G., 1211.)
1287. Reconnaissance par Jean de Marval à l'évêque au
mandement de Peney. (G.)
1292. 26 avril. Reconnaissance par Nicolas de Marval,
DE HARVAL 451
damoiseau, pour lui et son frère Pierre de Marval,
d'être hommes liges de l'évêque et de tenir en fief
de lui le château de Marval et tout ce qu'ils tien-
nent au-delà de l'Allondon, et entre les eaux d'Al-
lemogne et de Chaneyri, à l'exception de quelques
acquisitions faites dix ans auparavant. Nicolas
ajoute, tant pour lui que pour son frère, qu'il est
prêt à remettre à l'évêque comme à son suzerain
le château de Marval, qu'il ne peut défendre contre
les attaques du seigneur de Gex et d'autres enne-
mis avec lesquels son frère et lui sont en guerre.
L'évêque accepte cette offre et se déclare prêt à
remplir à ce sujet son devoir comme seigneur du
fief. Cette reconnaissance a lieu dans la cathédrale
de St-Pierre en présence de l'évêque Guillaume de
Conflans et de plusieurs chanoines, nobles et bour-
geois de Genève. (R. G., 1360.)
1295. Pierre de Marval, dit le Roux ou Rossel de Tar-
tegnin, cité comme débiteur de cens donnés par
Guillaume et Aymon de Vesancy à l'abbaye de
Bonmont. (R. G., 1403.) Nous exposerons plus
loin les raisons que nous avons de croire que Tar-
tegnin a été lu par erreur pour Tutigny.
1296. Duel en champ clos, à Genève, entre Pierre de
Marval (de Marvaz) et Guillaume de Livron, gen-
tilhomme du pays de Gex. Quarante hommes d'ar-
mes de la ville protégèrent l'arène du duel, et le
tout se passa sous la présidence du vidomne chàte-
452 DE MARVÀL
lain de l'Ile, Olivier de Payerne. (R G., 1431,
1432.)
1303. Pierre de Marval, damoiseau, est chargé de la
garde du château de Marval, que le comte de Sa-
voie Amé V, en guerre avec le comte de Genève,
le dauphin du Viennois et le sire de Gex, vient de
faire reconstruire. Antelmet Àmblard, châtelain
de Conteys en Chablais, avait été désigné d'abord,
mais il fut remplacé au bout d'un mois par Pierre
de Marval. U avait dix hommes de garde et tou-
chait un traitement de 120 livres du comte de Sa-
voie, dont il était devenu vassal. À peine entré en
fonctions, il s'empressa de creuser les fossés et
d'achever les fortifications élevées à la hâte.
(Mém. et doc., IX, p. 109.) C'est ce château que
quelques historiens croient avoir été distinct de
celui des de Marval, et que M. J. Vuy place sur la
rive droite du nant du Cret. Le fait est qu'on ne
s'explique pas comment le comte de Savoie aurait
pu disposer ainsi de ce dernier sans protestation de
Tévêque, auquel il avait été cédé dix ans aupara-
vant.
1306. 12 mai. Le sire de Gex, dont les possessions sem-
blaient menacées par le château de Marval, profite
de la trêve qui venait d'être ordonnée par le pape
entre les parties belligérantes, pour investir le dit
château avec ses gens et un certain nombre de vas-
saux de Louis de Savoie, baron de Vaud, sous pré-
DE MARVÀL 453
texte d'une querelle avec Pierre de Marval. Celui-
ci, qui avait eu connaissance de ce projet, était
vainement allé réclamer des secours à Chambéry.
Au bout de sept jours le château fut pris et dé-
truit, malgré l'intervention officielle de l'abbé de
Filly. (M. et D., IX,p. 116.)
1 307 . 12 mai. Pierre de Marval, cité dans le traité éven-
tuel conclu pour le cas de rentrée du comte de Ge-
nève dans la ville, comme un des personnages que
le dit comte et le sire de Faucigny s'engagent à ne
pas consulter dans les affaires de Ja ville et de
l'église dont ils auront à s'occuper. (B. G., 1605.)
1312. 17 mai. Hommage lige de Nicolet de Marvaz, da-
moiseau, le même que le Nicolas de 1292, tant
pour lui que pour les héritiers de son frère Pierre,
à l'évêque de Genève, Pierre de Faucigny, pour
le château de Marvaz et autres biens situés au-
delà de l'AUondon, dénombrés déjà dans l'acte de
1292, qu'il rappelle. (Droits de VEvêché, Grosses
dePeney.)
1317. Collation par l'évêque Pierre de Faucigny, sur la
présentation de Henri de Pellier, prieur de St-
Victor, de l'église de St-Laurent de Russin à nies-
sire Henri de Marval, ci-devant recteur de l'autel
de Ste-Marie de l'église de Copponay (M. et D.,
XVIH,p. 22.) Peut-être est-ce le même person-
nage que messire Henri, curé de Russin, qui le 16
fév. 1346, prête hommage lige pour ses biens et
son église et dépendance en faveur de l'évêque.
454 DK MARVAL
1321 . 22 mars. Péronet et Amédée, ffeu Pierre de Mar-
val, damoiseau, cités comme partie consentante,
en qualité de seigneurs du fief, dans une cession du
21 janv. 1321 faite par Vautier de Dardagny et
sa mère Nicolette, aux communiers de la paroisse
de Dardagny, de bois, rives, lies situés entre le
nant de Roula vaz, la route de Dardagny à Genève,
les hauteurs de Dardagny et PAllondon. (M. et
D., XVIII, p. 62.)
1332 et 1336, 8 janv. Reconnaissance et hommage lige
envers l'évêque Pierre par Péronet, ffeu Pierre de
Malval, damoiseau, pour son bien situé entre l'eau
de Roulavaz, celle de Fossa, celle de Thoiry et l'Al-
london, pour ce qu'il possède, tant sur les monts
que dans la plaine, en hommes, cens, services,
hommages, terres, etc. , dans les paroisses de Mar-
val, de St- Jean-de-Gonville, de Thoiry et de Poully,
et tous ses droits dans les territoires du Mortier,
de Russin, de Marval, et depuis PAllondon jusqu'à
l'eau d'Armier (actuellement nant d'Avril). (Grosses
de Peney.)
1336. le même jour. Péronet de Malval donne tous ses
biens à l'Eglise de Genève en considération des
bons services qu'il en a reçus, au cas qu'il vienne
à mourir sans postérité; s'en réservant toutefois
l'usufruit et 50 livres pour ses funérailles. (Id.)
1338 . 26 août. Prise à fief et hommage lige par les mains
et le baiser de bouche en faveur de l'évêque Pierre
par Etienne, ffeu Guichard de Marval, damoi-
DS MARVAL 455
seau, pour tons ses biens situés an mandement de
Peney, à l'exception de sa fidélité an seigneur de
Gex. Jacques de Rnssin y est cité comme son
homme lige. (Id.)
1339. 27 mai. Péronet, ffeu Pierre de Marval, vend à
l'évêque divers hommes taillables de Marval et de
Tornay. (Id.)
1346. 7 avril. Dans une reconnaissance féodale de plu-
sieurs habitants de St-Gervais envers l'évêque
Alamand de St-Joire pour ce qu'ils possèdent à
St-Gervais ou dans les confins de la ville de Ge-
nève, quelques-uns d'entre eux réservent la fidélité
due par eux aux prieurs de St-Jean et de St- Vic-
tor, ainsi qu'à Othonet de Marval, damoiseau, à
cause du fief épiscopal du château de Peney. (M.
etD.,XVlll,p. 197.)
1352. 26 oct. (le millésime n'a pu être déchiffré qu'ap-"
proximativement). Dans une reconnaissance féo-
dale de Pierre de Grigny et de Hugues de Darda-
gny, damoiseaux, en faveur d'André de la Cor-
bière, damoiseau, le premier réserve sa fidélité au
seigneur de Gex et Hugues de Dardagny celle qu'il
doit à Pierre de Marval. (G.)
1357. 21 juin. Dans une reconnaissance de quelques
hommes de Fenières et de Thoiry en faveur de
l'Eglise de Genève, ils mentionnent dans le dénom-
brement de leurs biens ceux qu'ils tiennent en fief
de B. Tavel, d'Amédée et de François de Marvaz
frères et de l'église de Thoiry. (Id.)
456 DE MARVAL
1360. 3 octobre. Amédée et François de Marval, damoi-
seaux, mentionnés dans le testament de leur oncle
maternel, No. Etienne, vidomnede Satigny, qui les
substitue à ses enfants, Alamand et Henriette; ces
derniers sont sous la tutelle de sa sœur Lyonnette
de Marval. Les exécuteurs testamentaires sont :
messire Rodolphe de Postella, jurisconsulte, Per-
ret de Visencier et Mermet de Pitigny. (G.)
1361 . 19 août. Hommage de Jean, ffeu Othonet de Mar-
val, damoiseau, envers l'évêque Alamand, avant
tout autre seigneur, pour ce qu'il tient en fief noble
et antique depuis la montagne sur Thoiry et Fe-
nières (ce qui correspond à la partie la plus élevée
du Jura), jusqu'à l'AUondon, et de là jusqu'à l'eau
de Roulavaz, avec promesse d'en faire avant Ca-
rême une reconnaissance en règle avec dénombre-
ment. (Archives de Genève.)
1376. Amédée de Marval, damoiseau, ffeu No. Etienne
de Marval, fait un accord avec l'évêque pour le
vidomnat de Satigny. Feu Amédée de Marval, son
oncle et parrain, l'a substitué pour un tiers à Pé-
ronet de Marval son frère, autre oncle du dit Amé-
dée et Péronet est mort sans enfants. La femme du
contractant se nomme Nycolette. (G.)
1377. 17 août. Transaction entre l'évêque Guillaume (de
Marcossay) et Amé (soit Amédée), fils d'Etienne de
Marval, au sujet de l'héritage de ses oncles Amé
et Péronet de Marval, que le dit Amé demandait
en vertu d'un testament où il était substitué. L'évê-
DE MARVAL 457
que prétendait qu'un des oncles du dit Amé avait
avant son décès vendu aux évêques, ses prédéces-
seurs, tous les biens qu'il possédait, et que d'ail-
leurs le testament n'était pas dans la forme re-
quise. On élevait encore de part et d'autres cer-
taines réclamations. Enfin les parties conviennent
que le dit Amé cédera à l'évêque tous ses droits
sur l'héritage de son oncle et que, de son côté,
l'évêque confirmera la concession faite à Amé par
le prieuré de Satigny des biens d'Ansermet d'Ar-
nay; qu'il lui donnera en outre une pièce de terre
en fief et 20 florins d'or. (Archives de Genève.)
1377. Amédée et Jean de Marval, damoiseaux. (G.)
1379. 2 av. Testament de Lyonnette, ffeu Jaquemet, vi-
domne de Satigny, fait en sa maison de Satigny
(Voucher de Thoiry, notaire) en faveur de ses en-
fants Amédée et Pernette de Marval. (Id.)
1335. Jean de Marval, damoiseau. {Id.)
1391 . Jean, ffeu Amédée de Marval et Nicolette sa mère,
tutrice de Pierre et de Guillet ses autres fils, aber-
gent des biens de l'hoirie de messire Girard de
Choully à Jean, fils nourri (naturel) de François
de Marval, damoiseau. (G.) Peut-être ce bâtard
fit-il souche à Choully, car nous trouvons, sous la
date du 16 mars 1563, le baptême à Satigny de
Suzanne, f. de Jean de Marval, de Choully, et de
Françoise Chapuis.
1407. La veuve d'Henri de Marval participe à la contri-
458 DE MABVAL
bution de 400 florins pour la duchesse de Sa-
voie. (G.)
1410. Reconnaissance de Jean, f. de Jean de Marval, da-
moiseau, et de Guillaume de Visencier, dit Bor-
nand, damoiseau, pour les biens d'Etienne de la
Cour, de St-Jean-de-Gonville, jadis homme lige et
franc du comte de Savoie. (Terriers de Gex.)
1414. Reconnaissance en faveur du comte de Savoie par
Antoinette de Roveno, veuve de Jean de Marval,
tant en son nom propre qu'en celui de Jean de
Marval, son fils, pour des biens qu'ils tiennent en
fief noble du dit comte et qui sont situés à Marval.
(Id.)
1442. Reconnaissance en faveur du duc de Savoie par
No. Marie de Marval, f. de No. Jean de Marval et
femme de No. Pierre de Lugrin, pour des biens
provenant de la succession de son père et de feu
Jean de Marval, frère de la dite Marie, biens qui
furent de Noble Etienne de la Cour, dit Nergaz,
qui les avait acquis de Girard du Château, dit de
Russin. Ils consistent en une maison haute au
bourg de St- Jean-de-Gonville, des biens à E cor ans,
la mestralie du dit St-Jean-de-Gonville, qu'Es-
tienne de la Cour avait acquis de No. Aymon de
Pougny. Le tout ainsi que le dit Etienne le possé-
dait en 1369 et dont la dite Marie a fait hommage
au comte de Savoie en 1418. (Id.)
1444. Reconnaissance en faveur du duc de Savoie par
DE MARVAL 459
Nobles Jean et Pierre, ffeu Mermier de la Cour,
dit Nergaz, pour les biens provenant de leur dit
père et d'Etienne de la Cour, dit Nergaz, leur
oncle, lesquels biens furent donnés au dit Mermier
par No. Henri de Beaumie, tuteur des Nobles Jean
et Marie de Marval et par Guillaume de Visen-
cier, dit Barnoz, assavoir : une maison haute à
St-Jean-de-Gonville et d'autres biens à Peron,
Mornay, etc., etc. (Id.)
1448, 28 nov. Noble Jean de Marval, cité comme té-
moin à E vires, au diocèse de Genève, dans un
acte d'emprunt ou d'abergement, conservé dans
les archives du château de Gorgier. (Com. du prof.
Matile.)
1460. Marie de Marval, veuve de No. Pierre de Lugrin,
vend des biens avec No. Jean, Pierre et Amédée
de Lugrin, ses fils, pour payer la dot promise à sa
fille Amédéa, fiancée à No. Jean Moine. Louis de
Marval est curateur de Pierre de Lugrin. (6r.)
1464. No. Jean, ffeu Othonet de Marval, No. Marie, f.
de No. Jean de Marval. (G.)
1470 et 1476. No. André et Jean de Marval, frères, ffeu
No. Jean de Marval, ffeu Othonet. (G.)
1478. Reconnaissance en faveur du duc de Savoie par
Noble Pierre, ffeu No. Pierre de Lugrin et de Ma-
rie de Marval pour des biens qui furent à Noble
Etienne de la Cour, dit Nergaz, et à François du
Château et ensuite à Marie de Marval, assavoir
460 DE MERVÀL
une maison haute à St-Jean-de-Gonville et plu-
sieurs autres héritages ; item le droit que No. Jean
de Marval avait au cours de l'eau de l'Allondon
depuis l'eau de Roulavaz en dessus jusqu'à la fon-
taine en laquelle court la dite eau de l'Allondon.
(Terrier de BonmonL)
1485 . Vente, par Jean de Marval, d'un setier et demi de
vin à Peicy, mentionné dans les droits de la cure
de ce village. (Droits de l'Evêché, Grosses de
Peney.)
1486. Marie de Marval, veuve de Richard des Chênes,
d'Annecy, damoiseau, mère de Louis, Guillaume,
Clément, Jeannette, autre Jeannette, Claudia et
Colette des Chênes, dont elle a été nommé tutrice
par le testament de son mari du 14 juin 1479. (G.)
Nous avons essayé de dresser une généalogie d'après
les renseignements qui précèdent, mais nous ne pouvons
affirmer qu'il y ait eu rapports de filiation directe entre les
personnages qui figurent dans les premiers degrés, aussi
faut-il considérer cette généalogie comme donnant jusqu'à
Pierre (VII), non une ascendance directe, mais une suc-
cession de générations, calculées suivant l'usage à la durée
moyenne de vingt-cinq ans. Les dates de décès ont pu être
précisées quelquefois d'après la date des reconnaissances
et hommages. On sait en effet que l'hommage devait être
prêté dans l'année qui suivait ua changement dans la per-
sonnalité, soit du suzerain, soit du feudataire ; les dates
d'avènement des évêques de Genève étant connues, il est
DE MARVAL 461
dès lors facile de déterminer de quel côté s'est produite la
modification qui a motivé la reconnaissance.
I. Wido, soit Guy de Marval, mentionné avec sa femme et
ses enfants entre 1090 et 1100.
II. Aymon de Marval, témoin en 1137.
III. Guillaume de Marval, mentionné dans l'accord de 1155
au sujet de son hommage et de la reconstruction
de son château.
IV. Guillaume de Marval, témoin en 1180.
V de Marval ; reconstruction du château par Pévê-
que Aymon de Grandson entre 1213 et 1219.
VI de Marval, dont la femme vivait encore en 1285,
ayant été mariée avant ou après lui avec un de
Villars.
1. Guillaume, moine de St-Jean de Genève en 1285.
2 . Pierre, qui suit.
VU. Pierre de Marval, damoiseau, 1285, f 1291 ou 92,
père de :
1 . Nicolas de Marval, damoiseau, qui prête hommage
à l'évêque pour lui et son frère en 1292, remet la
même année à ce prince comme à son suzerain son
château de Marval qu'il ne peut défendre ; cité en-
core en 1312.
2 . Pierre, qui suit.
VIII. Pierre de Marval, damoiseau, f avant 1312, indivis
avec son frère en 1292, châtelain en 1303 pour le
comte de Savoie du château de Marval, nouvelle-
462 DE MARVAL
ment construit ou reconstruit, mais qui est pris en
1306 par le sire de Gex. C'est probablement à sa
mort qu'eut lieu le partage qui sépara, entre antres
les terres situées dans le mandement de Peney de
celles dépendant directement de Marval, en tous
cas est-ce depuis cette époque qu'on trouve ces
deux parties de l'ancien fief entre les mains de
propriétaires différents. Il fut père de :
1. Pierre, soitPéronet de Marval, damoiseau, 1321,
1336, 1352, indivis avec son frère Amédée; céda
sous réserve d'usufruit en 1336, an mépris des
droits de son petit neveu, tous ses biens à l'Eglise
de Genève au cas où il mourrait sans postérité, ce
qui arriva avant 1376.
2. Amédée de Marval, damoiseau, indivis avec son
frère Pierre 1321, f peut-être en 1335 on 36 ; par
son testament, il avait substitué son petit neveu
et filleul Amédée pour un tiers à son frère Pé-
ronet.
3. Guichard, qui suit.
IX. Guichard de Marval, f 1338 ou peu avant, n'est connu
que par l'hommage de son fils Etienne, mais ses
petits-enfants sont qualifiés de neveux de Pierre et
d'Amédée, qui précèdent. Comme ces derniers sont
indiscutablement fils de Pierre, ils ne pouvaient
être que les grands-oncles des enfants d'Etienne.
Notre prédécesseur ne croyait pas la chose pos-
sible eu égard aux dates. Il a supposé que Pierre
et Amédée étaient les oncles à la mode de Bre-
DE MARVAL 463
tagne de ces enfants, et dans le tableau joint à sa
notice, il a fait de Gnichard un cousin germain du
père des dits Pierre et Amédée, ce qui éloignerait
encore leur parenté. Nous ne partageons pas cette
opinion. Outre que le terme avunculus est très
clair et ne nous paraît pas pouvoir désigner ce
degré de parenté, nous ne voyons pas pourquoi
Pierre et Amédée, qui étaient tous deux majeurs
bien avant 1321 et qui n'étaient pas forcément les
aînés, n'auraient pas pu avoir un neveu majeur en
1338. On voit par la reconnaissance de son fils
que la plus grande partie du fief de Ce Guichard
était située dans le mandement de Peney et qu'il
était suzerain des nobles de Russin. Il fut père de :
1 . Etienne, qui suit.
2. Othonet, qui suivra.
X. Etienne de Marval, damoiseau, probablement fixé à
Satigny, f avant 1357 ; hommage à l'évêque pour
ses biens dans le mandement de Peney 1338, avait
aussi conservé des biens et droits dans le pays de
Gex, entre autres à Fenières, Thoiry, etc. Ep.
Lyonnette, f. de Jaquemet Vidomne, de Satigny
(d'une famille qui tirait son nom de l'office de vi-
domne du prieur de Satigny, qu'elle exerçait héré-
ditairement), testa 1379 dans sa maison de Satigny.
Il en eut :
1 . Amédée, qui suit.
2. François de Marval, damoiseau, 1357, 1360,
464 DE MARVAL
7 avant 1379, laissant on fils naturel Jean, assisté
en 1391 par les héritiers de son frère Amédée.
3 . Pernette, n'est connue que par le testament de sa
mère 1379.
XL Amédée de Marval, damoiseau, fixée à Satigny 1357,
1360, 1379; traita en 1376 et 77 avec Tévêque
au sujet de la cession faite à celui-ci par son
grand- oncle Pierre, auquel il avait été substitué
pour un tiers par son autre grand-oncle Amédée;
7 avant 1391. Ep. Nicolette . . . . , citée comme
veuve en 1391, dont il eut :
1 . Jean de Marval 1391.
2. Pierre ) ,,.„.., * *~~+
« ^ .„ , sous la tutelle de leur mère en 1391.
3. Guillet *
X. Othonet de Marval, damoiseau, que nous croyons frère
d'Etienne. Leur situation foncière était à peu près
identique, comme celui-ci il était possessionné dans
le mandement de Peney et au pied du Jura, mais
en outre dans le territoire dépendant directement
du château de Marval, ce qui indique bien qu'il
était descendant de Pierre (VIII). Cité en 1346,
7 en 1360 ou 61. Il fut père de :
XL Jean de Marval, damoiseau, possessionné au pied du
Jura et dans l'ancien territoire de Marval, tenait
dans cette localité des biens en fief noble du comte
de Savoie, avait un droit sur le cours de l'AUon-
^>
DE MARVAL 465
don, possédait à St-Jean-de-Gonville et Ecorans
des biens provenant de No. Etienne de la Cour, dit
Nergaz, prêta hommage en 1361, f avant 1410.
Ep. Antoinette de Roveno, citée en 1412 et 14,
dont il eut :
No. Jean de Marval, damoiseau, 1410, 1412, 1414,
f avant 1418 s. p.
No. André de Marval, n'est connu que par un
acte de 1470, mais il devait être mort avant son
frère Jean, dont sa sœur hérita.
No. Marie de Marval, fem. de No. Pierre de Lu-
grin, 1418, 42, 60, f avant 1478, hérita de son
frère Jean. Nous ignorons quel degré de parenté
pouvait exister entre elle et Louis de Marval, cu-
rateur de son fils Pierre de Lugrin en 1460.
Voici encore quelques personnages qui nous paraissent
se rattacher à la famille de Marval, mais qui ne peuvent
l'être aux deux branches qui suivent.
1364. 23 fév. Jean de Marval, reçu bourgeois de Genève ;
il reconnaît en 1378 au chapitre pour une maison
et un jardin situés près du Grand-Mézel. Ses hoirs
sont cités en 1385. (G.)
1406. Etienne, f. de Jean de Marval, de Coppet. (G.)
1412. 26 janv. Doni Guigues Marval, de Genève, et Gi-
rard son frère possèdent par indivis une pose de
vigne à Sècheron et deux à Cornavin ; Girard ha-
406 DE MARVAL
bite Chambésy. Le même Guigues, prêtre, est en
1418 exécuteur testamentaire d'Hugonette, veuve
de Perret d'Avignon. (G.)
1460. Pierre de Marval, ffeu Pierre, habitant Russin,
reconnaît au fief d'AUemogne ; Claudia, sa femme,
est fille de feu Jean Janot, dit Pinard ; Humbert
Marval, alias Pinard, cité dans une vente de 1481,
doit être par conséquent leur fils.
Il y avait à Valeyri, au pied du Vuache, une famille
Marval ou Marvaz, connue par plusieurs actes de 1329 à
1446. Il est fort possible que ce nom lui vint de ce qu'elle
était originaire de Marval, comme çà a été incontestable-
ment le cas d'un grand nombre d'individus.
de MARVAL, de TUTIGNY
Tutigny, actuellement Tutegny, est un très petit village
à 3 7, kilomètres à l'est de Gex, où nous trouvons dès la
fin du XIIIe siècle une famille que nous croyons issue des
seigneurs de Marval. Elle est nommée le plus souvent
Marval tout court, mais ce fait n'a aucune importance, car
il est bien constaté que, fréquemment, la particule n'était
donnée qu'aux individus encore en possession de tout ou
partie du fief dont ils portaient le nom, et qu'elle était
refusée même à leurs plus proches parents qui ne se
trouvaient pas dans ce cas, lors même qu'ils étaient
qualifiés nobles. En revanche, la proximité des lieux d'éta-
blissement, la tradition qui paraît s'être maintenue, la
DE MARVAL 467
situation sociale de cette famille et la considération dans
laquelle elle paraît avoir été tenue puisque deux autres
familles notables en relevèrent le nom lors qu'elle s'étei-
gnit, toutes ces circonstances militent en faveur de cette
origine.
Notre prédécesseur a supposé que ces Marval de Tuti-
gny étaient issus d'Othonet, cité plus haut, parce que la
plus grande partie de son fief était situé dans le pays de
Gex. Ce motif ne nous paraît pas suffisant, les propriétés
d'Othonet n'étaient pas plus rapprochées de Tutigny que
la partie principale du fief de Marval auquel elles confi-
naient; nous les avons retrouvées après l'apparition des
Marval de Tutigny en mains de ses descendants qui nous
sont parfaitement connus et n'ont aucun rapport avec ces
derniers; enfin, nous les avons vus passer après l'extinction
de sa descendance mâle en mains de la famille Lugrin.
Nous avons cité plus haut, sous la date de 1295, un
Pierre de Marval dit le Roux, indiqué comme originaire de
Tartegnin dans un acte de donation des nobles de Visen-
cier. Tartegnin est près de Rolle et nous ne trouvons
aucun autre Marval non seulement dans la localité, mais
dans la contrée. Or le fonds qui fait l'objet de la donation
et sur lequel le dit Pierre doit un cens est situé à Mourex,
village qui se trouve à un kilomètre seulement de Tutigny
et à deux de Vesancy ; le lieu d'origine de celui-ci est or-
thographie Tertignie dans la copie de l'acte en question
"qui a été publiée (M. et B. XIV, p. 475) tandis que dans
d'autres actes contemporains Tartegnin est toujours
468 DE MARVAL
nommé Tertygnens; les syllabes Ter et Tu présentent,
surtout dans récriture de l'époque, une telle ressemblance
que nous sommes fondé à nous demander si le paléographe
qui a déchiffré ce document n'a pas lu par erreur Terti-
gnie pour Tutignie.
Quoiqu'il en soit, au moment où elle nous apparaît, cette
famille était déjà subdivisée en trois rameaux qui possé-
daient tous trois, dans la localité, des biens contigus, ce
qui laisse supposer une origine commune; mais nous
n'avons pu découvrir quel degré de parenté existait entre
eux.
I. Discret Guy Marval, de Tutigny, bourgeois de Gex,
1394, 98, 1410, donataire de Jeannette, f.
d'Etienne Quiblier veuve d'Hugonet Berthod, et
de son fils Aymon ; f 1446. Ep. Leta dont
il eut :
IL No. et Discret Bertrand Marval, alias de Marval (si-
gnait Marvaz), bourgeois de Gex où il était pro-
priétaire ; notaire ; secrétaire du pape Félix V
(Aniédée de Savoie) et du duc de Savoie, 1446,
1448 ; possédait à Tutigny des biens relevant du
fief des nobles Champion de la Bastie-Beauregard,
en acquit d'autres dans les environs de Gex des
nobles Lancelot Bourgeois et Jean de Menthon ;
est qualifié damoiseau dans un acte de 1472 ;
f 1472 ou 73. Ep. Marie de Bruel, remariée à
Noble et puissant Kobert de Duyn, seigneur de la
Val d'Isère et de Châteauvieux, qui fut tuteur des
DE MARVAL 469
filles qu'elle avait eues de Bertrand de Marval et
qui sont :
1. Jeannette, f en bas âge où en tons cas sans
alliance.
2 . Etiennette de Marval, fem. de Spect. et généreux
Amédée de Duyn, Sgr de Chateauvieux et en par-
tie de Chalex, Dardagny, Marval et Russin, f. du
précédent et de sa première femme Jeannette de
Duyn. Etiennette était veuve en 1515 et vivait à
Gex en 1524.
Les titres de « seigneur pour partie » de Chalex, Dar-
dagny et Russin, provenaient à Amédée de Duyn de sa
femme qui les tenait de sa mère Marie de Bruel, dont la
famille possédait depuis la fin du XVe siècle la seigneurie
de Dardagny. C'est lui qui y joignit celui de seigneur de
. Marval, sans autre raison que l'origine de son épouse. Ce
v titre avait en effet complètement disparu depuis près d'un
siècle et demi; les de Bruel ne l'avaient jamais porté et
ne pouvaient y prétendre du fait de Dardagny, puisque les
anciens seigneurs de ce nom relevaient de ceux de Marval
à qui ils devaient hommage. Quoiqu'il n'eut plus guère de
signification effective, il fut dès lors, et jusqu'en 1794,
compris dans la copieuse énumération de titres que pri-
rent les diverses familles qui se succédèrent à la seigneu-
rie de Dardagny. Il en fut de même du titre de Château-
vieux, personnel aux de Duyn et qui se rapportait, non aux
raines de la Corbière sous Chalex comme l'ont affirmé
quelques historiens, mais au vieux château de Duyn, au
470 DE MABVAL
bord du lac d'Annecy ; cette famille le portait bien avant
d'avoir possédé aucune parcelle de Dardagny ou Chalex.
Ce fut celui qui fut le plus volontiers adopté et conservé
par plusieurs des familles qui possédèrent la seigneurie de
Dardagny, même après que celle-ci était sortie de leur
main; les Lullin de Château vieux, aujourd'hui éteints,
étaient cependant les seuls à pouvoir invoquer une colla-
tion personnelle.
Du second rameau des Marval de Tutigny, nous ne con-
naissons que deux générations, mais comme le nom fut
relevé et adopté par la famille Estier, qui n'en porta pas
d'autre à Genève dont elle acquit la bourgeoisie, nous
donnerons la filiation complète de ces Estier depuis cette
époque.
I. Jean Marval, de Tutigny, paroisse de Gex, n'est connu
que par les actes concernant sa fille qui suit.
II. Aymonette Marval, fem. 1401 ou avant, de Pierre
Estier, d'Echenevex près Gex, qui prit le nom de
sa femme dont il eut :
III. No. et discret Ansermet Estier, dit Marva ou Marval,
notaire, reçu bourgeois de Genève en 1447 sous le
nom de Marval, nommé de Marvalle dans quelques
titres; duL 1457, conseiller d'Etat 1458, syndic
1465 à 67 et 1471 ; testa 7 mai 1471 et 3 fév.
1473 ; f avant 1477. Il possédait une maison à
Rive, une devant l'église de St- Germain, une près
DE MABVAL 471
de l'église de Ste-Marie -la-Neuve (Auditoire), une
faisant l'angle de la rue d'Enfer et de la place de
la Madeleine, deux sur la route tendant de la por-
te de la Recluse à l'Hermitage du Pont d'Arve
(entre St-Léger et le pont de Carouge), une grange
avec jardin sous les Crêts St-Aspre (à peu près là
où se trouve la promenade des Bastions) ; le tout
était évalué 2660 florins en 1477; il avait en
outre des terres à Tutigny jouxtes celles de Ber-
trand Marval que nous avons vu plus haut et celles
des héritiers de Louis Marval que nous verrons
plus loin. Ep. 1° Isabelle, if eu Jean Fillion, de
Pitigny ; 2° Jeanne, ffeu Jean Joly dit Alamand,
veuve de Pierre Roux dit Noblet, nommée ordinai-
rement la Ndblette ; elle testa fort riche, le 27 mai
1469, fondant la chapelle de Saint-Ives à la Made-
leine qu'elle dote de 800 florins. Il eut de la pre-
mière :
1 . Pierre, qui suit.
2. Claudia, fem. : 1° de Pierre Lauson ou Lanson,
B. G. ; 2° de Jean Roux dit Noblet, des L ; 3° de
Visonet de Luysina.
3. Pernette, fem. de Henri Charbonnier dit Serrail-
lon.
4. Hugonette, fem. de Jean Rubin.
IV. Pierre Marval, 1469, 73 ; ép dont il eut :
1 . Jean Marval, sous la tutelle de Pierre Dunant,
1477, mineur en 1488, avait en 1491 une maison
à Gex, indivise avec son frère.
472 DE MARVAL
2. Claude Marval, demeurant à Lyon, 1496, f vers
1527.
I. Louis Marval, connu par une reconnaissance de son
petit-fils, devait être parent assez rapproché d'An-
sermet mentionné plus haut, puisqu'ils possédaient
tous deux, à Tutegny, des terres leur provenant de
Pierre de la Craz, de Tutegny. Il fut père de :
II. Jeanne Marval, fem. de Guidon de Mourex (village à
1 7, kilomètre au nord de Tutegny), qui prit aussi
dès lors le nom de Marva. Ils eurent :
1 . Ansermet de Mourex alias Marval, de Tutigny.
2 . Nycod de Mourex alias Marval.
de MARVAL, de PENET
Nous avons vu que la famille des seigneurs de Marval
était de très ancienne date richement possessionnée dans
le mandement de Peney, où plusieurs de ses membres se
fixèrent. Déjà en 1287, Jean de Marvai reconnaissait en
faveur de Pévêque des biens situés dans cette région ; Pé-
ronnet ou Pierre y exerçait encore certains droits féodaux
en 1336; la plus grande partie du fief d'Etienne y était
située en 1338; enfin en 1346 des habitants de St-Gervais
réservaient l'hommage qu'ils devaient à Othonet à cause
du château de Peney. Il est donc bien certain que la lignée
que nous voyons se former à la fin du XIVe siècle à Peney
DE MARVAL 473
même, et qui s'est continuée jusqu'à nos jours, était une
branche de cette antique race, ce qui en fait la plus an-
cienne famille originaire du canton de Genève et une des
plus anciennes de la Suisse.
Le fief que ces de Marval possédaient autour de Peney
était sans doute bien peu de chose en comparaison des
anciens domaines de leurs aïeux. Mais la famille entière
n'était plus à cette époque ce qu'elle avait été dans les
siècles précédents. Elle n'était plus au temps où l'hommage
de ses membres avait lieu en grande pompe dans la cathé-
drale de Genève, en présence des premiers dignitaires du
chapitre de St-Pierre et des principaux officiers et vas-
saux nobles du prince-évêque. Cette déchéance relative
est commune à toutes les familles chevalières du pays,
elle correspond au moment où la bourgeoisie grandit en
richesses et en importance politique et sociale.
Nous n'avons pu vérifier si les biens détenus par les
Marval de Peuey correspondaient à ceux mentionnés dans
les reconnaissances plus anciennes. En tous cas, ils rele-
vaient directement du même suzerain, étaient tenus aux
mêmes services et au même hommage lige que ceux-ci.
A de très rares exceptions près, les représentants de cette
branche sont toujours nommés de Marval, jusqu'au mo-
ment où ils quittèrent Peney après avoir vendu leurs
terres. Dès lors la particule n'est employée qu'exception-
nellement pendant trois générations.
Notre prédécesseur avait commencé la généalogie des
Marval de Peney à Perret qui vivait à la fin du XIVe et
474 D£ MARVAL
au commencement du XVe siècle. Il le supposait fils de
Jacqnemet et petit-fils d'Amédée, parce que dans une
reconnaissance de son fils figuraient des biens provenant
de celui-ci et qu'il rapprochait ce prénom de celui de
Jaquemet Vidomne, grand-père de l'Amédée de Marval
que nous avons vu possessionné aussi dans le mandement
de Peney et domicilié à Satigny au milieu du XIVe siècle.
Ayant retrouvé les noms des enfants d'Amédée et du père
de Péronet, nous avons pu nous convaincre que cette
hypothèse devait être repoussée.
A notre avis, la séparation de cette branche est plus
ancienne ; nous pensons qu'elle se rattache à Johannod de
Marval, bourgeois de Peney en 1344, ou à Jean qui passa
la reconnaissance de 1287, et dont le précédent pouvait
du reste être le descendant. Pour n'omettre aucune des
possibilités relativement à cette origine, nous devons en-
core observer que le fief qu'Othonet de Marval possédait
en 1346 à Peney même, ne passa pas à Jean, le seul fils
que nous lui connaissions et qui, pas plus que ses descen-
dants, ne paraît pas avoir jamais été propriétaire dans
le mandement ; il n'est donc pas hasardé d'admettre
qu'Othonet a pu avoir un autre fils qui aurait recueilli
cette partie de son héritage. Comme il mourut avant 1361 ,
rien au point de vue des dates ne s'opposerait à ce qu'il
ait eu un petit-fils majeur en 1408, année où fut passé par
le fils de l'auteur connu de cette branche l'acte le plus
ancien la concernant sans contestation.
Avant d'aborder la filiation suivie des de Marval de
DE MARVAL 475
Peney, nous citerons quelques individus qui n'ont pu être
rattachés de manière certaine à cette branche à laquelle
ils semblent bien appartenir.
La plus ancienne grosse des titres de Peney allant de
1344 à 1359 mentionne une reconnaissance de Jean de
Marval et une de Mermet de Marval.
1393. 28 janv. Contrat de mariage de Perret, f. de Ro-
let de Marval, de Peney, et d'Aymonette, f. de
Michaud du Port, de Satigny. Perret de Marval
et Jean Marval (sic), tous deux de Peney, caution-
nent l'époux. (Minutes du notaire Bally aux ar-
chives de Genève.) Les deux cautions nous parais-
sent être les deux fils de Guillaume qu'on trou-
vera ci-après.
I. Guillaume de Marval, connu par un acte de son fils
passé en 1408, il ne peut donc être le même que
Guillet, f. d'Amédée de Marval Vidomne, qui étant
encore mineur en 1391, ne pouvait avoir un fils
majeur dix-sept ans plus tard. Ep. Antoina, f. de
Jean Berthet, mentionnée dans des actes de 1434,
47, 61; f av. 1447. lien eut:
1 . Perret, qui suit.
2 . Jean de Marval, eut une fille Pernette ; ils sont
connus tous deux par une reconnaissance faite par
leur neveu et cousin Pierre en 1447, et dans la-
quelle figurent des biens provenant de tous deux.
H. Perret soit Pierre de MarvaL dit GxUeOery soit Cou-
^*^r. agit en 1406 comme mandataire de Pierre,
feu Xycod Berthet; il est connu en outre pu
divers actes de son fils; f avant 1447. Il fat père
de:
1 . Pierre, qui sait.
2 . Taq!iemec de MarvaL connu par la reconnaissance
?n*iwe de son frère (1447 >r f avant 1434, lais-
sant deux ilies : a) Rolette. connue par le même
ictc que son père: &> Xicolette. sons la tutelle de
Pierre de Marrai en 1434. Ce Pierre est évidem-
ment son oncle, qui était en 1447 en possession de
biens provenant de son oncle Jaquemet et de sa
cousine Rolecce.
III. Pierre de MarvaL dit Gwteflefy soit Coutelier, conna
7^r divers acte* de 1434. 35. 61, et surtout par
i rrC :m-iiisan«:e -vïïl ni le 2 mai 1447 en faveur
: : r .ip-r Félix V Aniedée de Savoie comme évêque
".f Tf-^-Tf . U:.e expédition contemporaine de cet
i.iv. in: \\ grosse se trouve aux archives de
■tt:.: r. x -:e conservée par ses descendants.
D'après ce îoenmeuc. le net de Pierre de Marval
:ii: s ;: i.vise en un ^rand nombre de petites par-
;e/.r< >::uees aux abords de Peney : le tout ne
représentera:: pas à l'heure qu'il est l'étendue
d'un dr-s d-main-s de moyenne grandeur de la
commune de Sat:gny. Parmi les fonds énumérés.
il en est qui proviennent de Jean de Marval, grand
DE MARVAL 477
oncle du confessant et de sa fille Pernette, d'an-
tres de son oncle Jaquemet et de sa fille Rolette,
ceux-ci acqnis par échange avec Guillaume San-
tier. Plusieurs des confins portent des noms qui
existent toujours dans la commune de Satigny,
entre autres les Chaillot, de Peney, qui possèdent
encore actuellement les mêmes fonds dont ils sont
mentionnés comme propriétaires dans cet acte. Le
nom de la femme de Pierre n'est pas connu, il fut
père de :
IV. Nicod ou Nicolas de Marvaz, ainsi nommé et dit fils
de Pierre à sa réception à la bourgeoisie genevoise
lel4janv. 1505. Il est mentionné dans plusieurs
actes relatifs à son fils qui suit.
V. No. François Malva (sic), presque toujours nommé
ainsi, f. de Nicod; d'après les papiers de Marval,
il aurait été capitaine en Piémont; cette même
année il fut élu du CC. Les registres du Conseil
disent aussi qu'il avait été Soudan ou geôlier,
charge qui à cette époque était ordinairement oc-
cupée par un membre du Grand Conseil. On le
trouve qualifié de noble dans quelques actes, entre
autres dans celui de son premier mariage, ainsi
que dans un acte de 1598 relatif à sa veuve et à
son fils; cette qualification, donnée ainsi à des
dates éloignées et par des notaires différents, équi-
vaut à une preuve de noblesse réelle quand on
réfléchit que François Malva n'avait occupé aucun
478 DE MARVAL
emploi auquel ce titre est attaché de droit. Il testa
le 13 octobre 1573 (Pierre De la Rue, notaire) en
faveur de ses trois fils, et mourut dans le courant
de la même année. Il avait épousé : 1° Rolette, f.
de No. Jacques Roset, f âgée de 45 ans, 27 mars
1562; 2° 29 av. 1565, au temple de la Made-
leine, Antoina, f. de No. Claude Du Pan, syndic et
lieutenant, et d' Antoina Aubier. Six ans après la
mort de son mari, 21 oct. 1579, elle épousa en
secondes noces, au temple de St-Pierre, No. Jean
Boulard, des LX dont elle n'eut point d'enfants.
Elle mourut vers 1614, instituant pour son héritier
(testament du 14 déc. 1600, Michel Try, notaire)
honorable Jean Malva, son fils, domicilié à Neu-
châtel, auquel elle recommande très instamment ,
de revenir à Genève et de ne pas abandonner sa
patrie. Il eut de la première :
1 . Amblarde, b. 14 août 1562.
et de la seconde :
2. Jean, qui suit.
3 . Pierre, ou Jean-Pierre, b. 15 déc. 1568, étudiant,
tué à la bataille de Châtelaine 7 juil. 1590.
4. Louis, b. 17 juil. 1571, f en 1592 au service d'un
seigneur de Bohême.
5. François, f à 15 ans, 8 juin 1587.
Tous ces enfants, ainsi que leurs père et mère,
sont toujours nommés Marva ou Malva dans tous
les registres paroissiaux.
DE MARVAL 479
VI. No. Jean Malva ou Ma,rva,zj[Marvasius), n. en 1565,
f le 9 juil. 1630. Il est qualifié de noble dans un
accord fait avec sa mère (7 mars 1598, Michel
Try, notaire), après la mort de ses deux frères.
Jean Malva fit d'abord à Strassbourg des études
médicales et pharmaceutiques, mais bientôt il se
décida pour le commerce et s'établit à Neuchàtel,
où il acquit la bourgeoisie (1594) et amassa une
jolie fortune. Il n'abandonna point cependant sa
qualité de citoyen genevois, qui lui fut confirmée
le 1er août 1608 par une attestation très honorable
• du Conseil d'Etat. Il l'avait bien mérité : le 20
déc. 1602, peu de jours après Y Escalade, il était
venu à Genève « pour rendre son devoir et offrir
de la part de Messieurs de Neuchàtel tous les se-
cours qui seraient en leur pouvoir ». Le 12 fév.
suivant, 1603, on rapporta au Conseil * qu'il en-
voyait à Messeigneurs un mousquetaire qu'il voulait
entretenir à ses frais. » On voit qu'il n'avait pas
attendu les recommandations de sa mère pour se
souvenir de sa patrie d'origine. Il vint encore en
janv . 1 6 1 8 , de la part des Srs. Ministraux et du Con-
seil de Neuchàtel, prier le Conseil de Genève de lui
permettre d'emmener avec lui quelque personnage
de cette ville capable en matière d'état et de droit,
pour les assister dans leur cause avec M. le prince
de Longueville ; on leur indique d'abord le sieur
Foissia du Pont de Vesle, puis Spect. Etienne
480 DE MARVAL
Girard. Jean Malva ép. 1° Marie, f. d'Antoine
Legoulx, d'une famille de Besançon réfugiée à Neu-
châtel pour la religion; 2° Marie Petit-Pierre,
veuve de Jonas Pury.
1 . Magdeleine, fem. d'Abraham, f. de Daniel Rosse-
let, conseiller et banderet.
2 . Susanne, fem. de Louis, f. de Biaise Rosselet, con-
seiller.
3 . Esabeau, fem. de David, f. de No. Daniel Hory.
4. Antoina, fem. de Sp. Jonas Favargier, ministre
du Saint Evangile.
5. François, qui suit.
6 . Rose, fem. de Jehan Pury, secrétaire de ville.
7. Anne, fem. de Bénédict, f. de No. François Trey-
torrens, châtelain de Cudrefin.
8. Jean Marval, qui ép. 23 fév. 1621 Etienna, f. de
Jonas Pury, conseiller de ville, dont il eut entre
autres : a) Marie, fem. de Benoît de La Tour ; b)
Félix, capitaine d'une compagnie suisse au service
de France, qui de Marie Chaillet eut Marguerite,
fem. de David de Montmollin, receveur, et Susanne
Marie, fem. d'Emer de Montmollin, conseiller
d'Etat et chancelier ; ce Félix de Marval est cité
dans l'histoire des capitulations militaires suisses,
pour avoir refusé de garder avec ses soldats son
souverain Henri de Longueville, prince de Neu-
châtel, détenu à Vincennes comme frondeur.
VII. No. François de Marval, n. 1596, f 1665, capitaine
DE 1CARVAL 481
d'une compagnie suisse au service de Savoie ; puis
successivement maître-bourgeois de la ville de
Neuchâtel, châtelain de Boudry, trésorier général
et conseiller d'Etat. A l'occasion de sa nomination
aux fonctions de juge (au premier état) du tribunal
des Trois Etats, il obtint du prince Henri de Lon-
gue ville, le 28 août 1648, des lettres de reconfir-
mation de noblesse, « vu que depuis longues années
ses prédécesseurs, sous princes étrangers, ont pos-
sédé fiefs et titres de noblesse ». Ep. Marie, f. de
No. Jean Chambrier et de Susanne Merveilleux.
1 . No. Louis de Marval, capitaine aux gardes suisses
en France, gentilhomme ordinaire du prince
Henri H de Longueville ; se distingua au siège de
Ste-Menehould et fut à cette occasion présenté à
la reine mère. Il fut tué en duel au sacre de Rheims
le 10 juin 1654.
2. Susanne, 1636, fem, 1° de No. Rodolphe Cham-
brier; 2° de No. Samuel Chambrier.
3 . Samuel, qui suit.
Et huit autres enfants, dont six garçons et deux
filles, f jeunes.
VIII. No. Samuel de Marval, n. 1643, f 1733 ; capitaine
aux gardes suisses en France, puis maître-bour-
geois, maire de Neuchâtel, conseiller d'Etat. Ep.
1666 Jeanne-Louise, f. de No. Jean-Henri Thel-
lung de Courtelary, châtelain d'Erguel pour
l'évêque de Bâle.
482 DE MARVAL
1 . Marie, fem. de No. Petit-Pierre, châtelain du Val
de Travers.
2. François, n. 1669, f 1691 à Louvain, officier au
service de Hollande.
3. Jean-Henri, n. 1672, f 1741.
4 . Susanne-Louise, fem. de David-François Rognon,
maître-bourgeois de Neuchâtel.
5 . Louis qui suit.
6. Isabeau.
7. Anne-Catherine.
8 . François, qui suivra.
Et quatre autres enfants f sans alliances.
IX. No. Louis de Marval, n. 1675, f 1752; capitaine au
service des Etats Généraux ; régisseur de Fontaine-
André. Ep. 1704 Ursule, f.'de No. Henri Cham-
brier, banneret de Neuchâtel, et de Susanne
Chambrier.
1 . Jeanne-Louise, f 1798.
2. Susanne, f 1798.
3. Marie-Ursule, f 1731.
4. Marianne, f 1796.
5. Salomé, f 1799.
6. Henriette, f 1789.
7. Samuel, qui suit.
8. Anne-Catherine, f 1810.
X. No. Samuel de Marval, n. 1707, f 1797; maire de
Cortaillod 1735, conseiller d'Etat 1740, directeur
des forêts 1749, membre perpétuel de la Chambre
!
DE MABVAL 483
des comptes 1751, roi et prévôt de la Compagnie
des marchands 1752, enfin l'an des quatre prési-
dents alternants du Conseil d'Etat, dès 1768 jus-
qu'à sa mort. Ep. Marguerite, f. de Jean-Henri de
Montmollin, major au service des Etats Généraux,
puis conseiller d'Etat, et de Barbe Osterwald ; ce
mariage fut béni par le célèbre Jean-Frédéric
Osterwald, traducteur de la Bible, grand-père
maternel de l'épouse.
1. Susanne, f s. a.
2. Ursule, fs.a. 1785.
3 . Louis, qui suit.
XI. No. Louis de Marval, n. 1745, f 1803 ; conseiller de
ville, puis châtelain du Landeron, conseiller
d'Etat, chanoine de Magdebourg (1788) et cham-
bellan du roi de Prusse, son ministre plénipoten-
tiaire près la Confédération helvétique, de 1792 à
1795. Ep. Marianne, f. de François Sandoz, Sg*
de Rosières, conseiller d'Etat, et de Marie Rognon.
1 . Samuel, qui suit.
2. Louise-Marguerite, n. 1769, f 1829 s. a.
XII. No. Samuel de Marval, n. 1768, f 1839 ; officier aux
gardes suisses à Paris 1786 à 1791; lieutenant-
colonel des milices, conseiller d'Etat. Il comman-
dait en 1815 le second bataillon d'élite des troupes
fédérales. On la chargea la même année du com-
mandement d'un bataillon composé de quatre com-
pagnies (Neuchâtel, Genève, Valais et Tessin) qui
484 DE MAKVAL
était en garnison à Genève. A cette occasion, notre
Conseil d'Etat loi confirma officiellement (ainsi
qu'à ses fils) sa qualité de citoyen de Genève, ajou-
tant « qu'il s'y est attiré l'estime et la considéra-
tion de tous les habitants, et qu'il a donné en
maintes occasions à notre gouvernement des témoi-
gnages particuliers de son affection et de son in-
térêt pour la République ». Ep. oct. 1792, Sophie,
f. de Louis-Henri Borel et de Marie-Esther Borel,
n. 5 mars 1772, f 1834.
1 . Sophie, n. 10 août 1793, fem. le 26 sept. 1814 de
Paul-Etienne, f. de Paul Coulon et d'Anne Viala;
f 21 mars 1878.
2. Marie-Zomse, n. 24 mars 1795, f s. a. 11 déc.
1863.
3 . Ctécife- Augustine, n. 1796, f s. a. 8 juil. 1890.
4. Zoms-Frédéric, qui suit.
5. Marianne-Françoise, n. 1799, f 14 juin 1888;
fem. 13 oct. 1847 d'Edouard, ffeu David Robert,
n. 12nov. 1792, f 30 déc. 1881.
6. Charles-François, qui suivra.
7. Rose-Isabelle, n. 1804, f 21 fév. 1867.
XIII. No. ZoMts-Frédéric de Marval, n. 11 juin 1798,
commissaire général et conseiller d'Etat, démis-
sionnaire en 1848, f 7 mai 1883. Ep. 4 fév. 1833
Rose-Frédérique, f. de Georges de Rougemont,
président du Conseil d'Etat, et de Charlotte d'Os-
tervald; f 16 mars 1880.
DE MARVAL 485
1. Louis Samuel, u. 13 mai, f 23 août 1836.
2. Jean, n. 23 janv. 1838, habite depuis 1887 Con-
fédération (République Argentine). Ep. 15 sept.
1870, à Niegin, arrondissement de Kiev (Russie),
Adolphine, f. de Jean Lipitzki et de Domiella
Krzewkowska, dont il eut plusieurs enfants tous
morts en bas-âge.
3. Henri-Samuel, qui suit.
XIV. Henri-Samuel de Marval, n. 18 oct. 1840 ; ép. 16
nov. 1875 Cécite-Lucy, f. d'Alphonse de Rouge-
mont et d'Henriette Warnod, n. 17 janv. 1853.
1 . Jeanwe-Elisabeth,n. 12 juil. 1877, fem. 6 av. 1904
de Marcel Godet, bibliothécaire du roi de Rouma-
nie (Bucarest).
2. Louis- Alphonse, n. 20 oct. 1879, docteur es
sciences.
Xni. No. Cfearifes-François de Marval (fils de Samuel et
de Sophie Borel), n. 29 sept. 1802, conseiller de
ville 1825, châtelain de Thièle 1831, juge au Tri-
bunal souverain 1833, démissionnaire en 1848,
f 23 mai 1880. Ep. 25 av. 1825 Uranie,f. d'Au-
guste-François de Meuron et d'Anna Coulon, n.
1803, f 1866.
1 . François-Louis, qui suit.
2. Rose, n. 2 déc. 1827, f 18 déc. 1888; fem. 1 mai
1851 A'Edomrd-Frmçois, f. d'Edouard- Charles-
486 DE MARVAL
Alexandre baron de Pury et de Louise de Mont-
mollin, président du Conseil administratif de Neu-
châtel, n. 28 août 1822, f 9 sept. 1904.
3 . Frédéric, qui suivra.
XIV. Erançois-LoM$ de Marval, Drméd., n. 9 juil. 1826,
f 22 août 1859, pleuré des pauvres, dont il était
l'ami et le bienfaiteur; vivement regretté de ses
concitoyens, qui tous avaient su apprécier son ac-
tivité éclairée et son dévouement infatigable pour
le bien sous toutes ses formes. Il est peu de cas où
les regrets du public se soient trouvés aussi sin-
cèrement d'accord avec ceux des proches et des
intimes du défunt. Une souscription populaire à
10 centimes par tête, destinée à ériger un modeste
monument sur la tombe du jeune docteur, fut
promptement couverte par plus de six mille signa-
tures, et les organes de tous les partis, alors très
divisés, n'eurent qu'une voix pour rendre justice à
cette carrière si courte, mais si noblement consa-
crée, on peut dire sacrifiée, au service de l'huma-
nité. Ep. 9 oct. 1850 Kose, f. de James Du
Pasquier, pasteur à Neuchâtel, et de Sophie
Bovet, n. 16 mai 1828.
1. Sophie- ÏTrame- Augustine, n. 11 mai 1852, f 1
mars 1884; fem. : 1° 1 juil. 1875, de PawZ-Frédé-
ric, f. de Paul Carbonnier, lieutenant d'artillerie,
f 14nov. 1876 ; 2° 1 juin 1881, d'^dmomJ-Char-
les, f. d'Alphonse baron de Pury et d'Uranie de
Murait.
DE MARVAL 487
Charles- Jantes, n. 8 nov. 1853, f à Colombier, 20
août 1877.
XV. Frédéric de Marval (fils de Charles-François et
d'Uranie de Meuron), n. 4 av. 1834, f 9 déc. 1901 ;
ép. à Stuttgart, 25 oct. 1860, Agathe, f. de
Wilhelm de Seybold et d'Amélie Von den Velden,
n. 8 fév. 1836,
1 . Guillaume, qui suit.
2. Agathe, n. 27 av. 1863 ; fem. le 14 août 1884 de
James, f. d'Alexandre de Dardel et de Cécile de
Perregaux;n. 1859, banquier.
3. Sophie-Cécile, n. 20 déc. 1867; fem. 27 janv.
1897 de Frédéric, f. de Frédéric Von den Velden
et d'Emilie Engelmann, Dr méd. à Francfort-sur-r
le-Mein, n. 1867.
4. .Mer-Rose, n. 20 déc. 1867; fem. 19 nov. 1889
de Paul, f. d'Henri Robert- Tissot et de Louise
Secretan, député au Grand Conseil, n. 11 oct.
1863.
5. Frédéric-iTarZ-Rheinhardt, n. 7 av. 1871, Dr méd.,
major dans les troupes sanitaires ; ép. 18 oct. 1897,
à Baie, Jenny, f . de Fritz Kern et de Pauline Stâ-
helin, n. 9 janv. 1874. 11 en a : a) Maddeine-Aàé-
laïde, n. à Neuchâtel 27 déc. 1898 ; b) Jenny-
CVame-Paulette, n. 3 oct. 1903 à Neuchâtel.
XV. Guillaume de Marval, n. 10 déc. 1861, chef d'esca-
488 DE 1IARVAL
dron au régiment de uhlans « Roi Charles de
Wurtemberg », puis au 25e régiment de dragons
« Reine Olga de Wurtemberg » ; major, aide de
camp du Roi de Wurtemberg. Ep. à Stuttgart,
24 janv. 1887, Edith, f. de Wilhelm Storr et d'Ot-
tilie Schott, n. 24 juil. 1866.
1 . Curt, n. à Stuttgart, 13 mars 1889.
2. Gabrielle, n. à Stuttgart, 18 oct. 1891.
Si on attribue à Guillaume, auteur des Marval de Pe-
ney, le même degré dans la généalogie qu'à ses
contemporains de la branche de Marval, ces enfants
représenteraient la XXVIe génération à partir de
Wido, vivant à la fin du XIe siècle.
IX. No. François de Marval (f. de Samuel et de Jeanne-
Louise Thellung), n. 1692, f 1772 ; colonel d'un
régiment suisse, brigadier des armées du roi de
France. Ep. Marie, f. de No. Jean-Pierre de la
Hire, brigadier des armées du même roi.
1 . Samuel de Marval, n. 1726, f s. a. 1804, capitaine
au service de France.
2. Marianne.
3 . François-Louis, qui suit.
4. Louise.
5. Marie-Esther.
6. Françoise, fem. du marquis de Tulmont, émigré
français.
^
PLAN 489
X. No. François-Louis de Marval, n. 1744, f 1804 ; capi-
taine au service de France, chevalier de l'Ordre
du Mérite. Ep. Catherine Cannel.
1 . Catherine, f 1856, fem. de M. Droher, à Moscou.
2. Marianne, fixée en Hollande.
3. Julie, f 1856 à Neuchâtel.
PLAN
anciennement del Piano.
« Les Genevois ont toujours eu un talent tout particu-
lier pour estropier les noms étrangers à leur pays. Sous
ce rapport, ils n'ont rien eu à apprendre des innombra-
bles réfugiés qui sont venus renforcera Genève l'élément
français. Les citoyens qui, déjà depuis bien des années
avant la Réforme et à une époque où la langue alle-
mande était très en vogue chez nous, avaient su changer
les noms ou termes parfaitement intelligibles de Hof-
fischer, Biltschelbach, Guglenberg et Hindersassen en
Officier, Fisselbac, Gvuqwlïbert et Zmzerlinze, ceux-là,
disons-nous, n'eurent certes pas besoin des leçons des
fugitifs du Vivarais ou des Cévennes pour transformer
: les noms italiens non moins clairs de Cenami, Quagliato,
• Bentivoglio, Spinola et tutti quanti en Sunamy, Caïïliate,
Beddevole, Pignolet, etc. Cette tendance irrésistible cou-
lait de source, comme tout ce qui tient de cette remar-
490 PLAN
« quable faculté d'absorption et d'assimilation de l'élément
« genevois, de ce type singulier que l'étranger s'approprie
« si difficilement, mais qui n'en laisse pas moins des traces
« irrécusables sur tous les individus, n'importe leur ori-
« gine, que notre état civil ou nos établissements d'éduca-
« tion ont pu marquer de leur sceau indélébile.
Dans le cas présent, l'altération est d'autant plus
grave, qu'elle induit à confondre un nom des plus ita-
liens avec plusieurs noms autochtones ou purement fran-
çais, tels que Des Plans, Duplan, Plan et autres, connus
parmi nous, avec lesquels les Plan d'Asti n'ont rien de
commun, pas plus qu'avec les Plan du Dauphîné, ou
(croyons-nous) avec les descendants d'un David Plan,
natif, ffeu Adam Plan, horloger, et qui fut reçu B. G. le
9 février 1734, pour 3000 fl., un assortiment à l'arsenal
et dix écus à la bibliothèque. Les del Piano figuraient
entre les premières maisons de la ville d'Asti (en Pié-
mont), qui avait été république au moyen âge. Ils étaient
sur le pied le plus brillant pendant les premiers temps
de leur séjour à Genève; l'illustre Théodore de Bèze
avait épousé la sœur du premier bourgeois de ce nom,
déjà veuve d'un premier mari, et pendant plusieurs géné-
rations toutes les alliances de cette famille semblaient de
nature à consolider sa position sociale. Mais retenus
ensuite à Russin et au mandement de Peney par les pro-
priétés qu'ils y avaient acquises, les Plan se vouèrent
presque exclusivement à l'agriculture, s'allièrent aux
familles de leur voisinage immédiat, et cessèrent bien-
PLAN 491
tôt d'entrer au CC ; ceci dès la moitié du XVIIe jusqu'au
XIXe siècle. Quelques-uns d'entre eux, qui se fixèrent de
nouveau en ville au XVIIIe pour faire le commerce de
l'horlogerie, n'y retrouvèrent pas la situation qu'ils y
avaient occupée cent cinquante ans plus tôt. De nos jours,
cette famille a été représentée à diverses reprises et très
honorablement au Grand Conseil. Très nombreuse au
XVIIIe siècle, elle est réduite actuellement à deux bran-
ches, l'aînée établie à Satigny depuis quatre générations
et dont la continuation est assurée par quatre frères, la
cadette, restée à Russin, n'a plus qu'un seul représentant
célibataire. »
Armes : d'azur à trois fasces d'argent. (Navitte, Ga-
Mffe, Grenus.)
I. Sébastien ou Bastian del Piano, d'Asti en Piémont, ép.
Marguerite, ffeu Barthélémy Ferrier, de Turin.
Elle mourut de peste à Genève (St-Gervais) 28
août 1571; elle est dite « mère des Delpiane à St-
Gervais ».
1. Alexandre, qui suit.
2 . Catherine del Piano, f 9 av. 1616 âgée de 69 ans;
fem. 1. de Franc Taruffo, de Gênes, qui avait été
reçu B. G. le 24 juin 1568 pour 10 écus et le seil-
lot ; 2. 18 août 1588 de Théodore de Bèze (cont.
2 août 1588, Jovenon, not.). Elle n'eut pas d'en-
fants du célèbre réformateur, qui était presque
septuagénaire lorsqu'il l'épousa ; mais sa fille unique
du premier lit était communément appelée « Ma-
492 PLAN
demoiselle de Besze » jusqu'à son mariage, 1 déc.
1586 avec No. Jean-Baptiste Rocca.
3. Etienne j
4. Jérôme > f s. a, avant 1585 ou cette année.
5. Anne ]
II. Alexandre del Piano, ainsi nommé sur le registre ita-
lien, mais presque partout ailleurs Ddpiane, puis
Pian, nom qu'on ne tarda pas à franciser complè-
tement en celui de Plan, et qui depuis lors n'a plus
varié. Reçu B. G. 4 déc. 1582, pour 6 écus et le
seillot, f avant le 9 sept. 1605, ayant testé le 3 de
ce mois, laissant 7. de sa fortune à la Bourse ita-
lienne. Ep. 28 oct. 1593 Jaquette, ffeu Philippe-
Henry et de Jaquette de la Faye, de Chàteaudun
en Dunois, nièce de Sp. Antoine de la Faye, B. G. ,
ministre, l'époux assisté de No. et Sp. Théodore de
Besze, son beau-frère. Elle mourut le 26 av. 1617.
âgée de 42 ans.
1 . Théodore del Piano, présenté au baptême 2 mai
1596 par Théodore de Bèze, f 7 juin 1597.
2 . Antoine, qui suit.
3 . Pierre, b. 27 nov. 1603, f avant son père.
4. Alexandre del Piano, b. 27 déc. 1604, f 1667,
du CC 1654. Propriétaire à Russin, il prêta en
1642 aux communiers 35 florins pour refaire le
pont de l'Allondon. Ep. 1. 29 av. 1627 Andrée,
f. de Jean Godet, ministre, et de Marie Perrot.
2. à Saconnex, 13 juin 1639, Marguerite, f. de No.
PLAN 493
Jean Sarasin, 1er syndic, auteur du Citadin gene-
vois, et d'Anne Bitto ; 1 1 mars 1661. Il eut de la
première : a) Jean, b. et f 21 déc. 1639 ; et de la
seconde : b) Ami, n. 24 mai 1642, ép. 23 juin
1684 Elisabeth, f. de Jean-Jacques Flournois,
f 24 déc. 1685 ; c) Marie, b. 19, f 28 mai 1643;
d) Catherine, n. 19 juil. 1644, fem. au Petit-Sa-
connex, 18 av. 1669, de No. Pierre, f. de Jean
Blondel, C. G. ; e) Alexandre, n. 22 nov. 1645,
f 17 août 1646 ; f) Raymond, n. 3 nov. 1647,
f 26 nov. 1648; g) Théodora, f 15 nov. 1688
âgée de 39 ans, fem. 1. 7 juin 1763 de Jean-Chris-
tophe, f. de Daniel Wolf, d'Augsburg ; 2. 20 août
1685 de Louis, f. de Jaques Bluet ou Bleuvet, de
de St-Jean-de-Losne.
III- Antoine Plan, nommé encore del Piano sur le registre
des baptêmes, b. 29 av. 1599, f 31 janv. 1640 à
Genève, du CC 1622. Ep. 21 déc. 1617 (cont. du
23, de Monthouz, not.) Marie, f. de No. Pierre
Fabri, Sgr d' Aire-la- Ville, syndic, et de Judith
Magistri.
1 . Théodore, n. 29 av. 1620.
2. Léa, n. 21 fév. 1622, fem. 1643 de No. Jean de
Chalis, Sgr de Franqueville, de Tourqueville en
Normandie, fteu No. Robert de Chalis, Sgr de
Franqueville, et de Dlle Anne Constantin. Elle fit
en 1655 une donation à son mari pour sa bonne
amitié et pour le soin qu'il prend de son bien à Rus-
sin et en ville (B. Grosjean, not.).
494 PLAN
3. Jaquette, n. 5fév. 1624.
4. Pierre, n. 22 juin 1625.
5. Judith, f 10 nov. 1680, fem. 17 oct 1647, à Bos-
sey, de Nicolas Mérienne, praticien.
6 . David, qui suit.
7. Ami, n. 16 av. 1628, propriétaire à Russin. En
mars 1653, il partit pour la guerre avec son beau-
frère de Chalis-de Franque ville, laissant le soin
de leurs biens à la femme de celui-ci, sa sœur Léa,
à qui le dit Ami laisse sa part pour le cas où il se-
rait tué. Mais il revint sain et sauf et épousa Ca-
therine, f. de Sp. Pierre Chavannes, ministre à
Russin et à Dardagny. dont il eut : a) Catherine,
f âgée de 19 ans, 9 janv. 1692 ; ^Elisabeth, fem.
1. 14 fév. 1704 d'Antoine, f.de Jean Vignier, f 17
juil. 1705; 2. Ie' déc. 1709 de Nicolas, f. de Béné-
dict Henry; c) Alexandre, ép. 6 oct. 1708 Anne,
f. de Bernard Gavilliet, B. G., f 20 av. 1714.
8. Marie, n. 14 mars 1630, f 19 av. 1632.
9. Marguerite, b. 5 juin 1631, fem. 18 av. 1656 de
Jean- Antoine, f. de Denis Favre dit Coula vin,
d'Avully, notaire royal à Chalex, au pays de Gex.
10. Marie, n. juil. 1632, f 19 août 1634.
11. Alexandre, n. 17 juin 1637, f 10 mai 1684, maî-
tre horloger; ép. 29 av. 1664 Sara, f. de Pierre
Levrat, f 12 mars 1686. Il en eut de 1665 à 1683
neuf enfants, tous f b. a., sauf Louise, n. 22 fév.
1665,|28 juil. 1689.
PLAN 495
IV. David Plan, f 24 janv. 1705 âgé de 80 ans, se fixa
définitivement vers la fin du XVIIe siècle à Russin;
ép. 1er mai 1678 Marie, f. de Jacques Chavannes.
1 . Noé, qui suit.
2. Louis, f âgé de 45 ans 29 av. 1713, ép. Margue-
rite Canet, f âgée de 75 ans, 28 mars 1728 ; il en
eut : a) Antoinette-Catherine, n. 16 mai 1703,
fem. 16 mars 1726 de Jean-Pierre, f. de Louis
Courtet, de Genthod; b) Jean, ép. 29 av. 1734
Susanne, f. de Claude Janton, d'Oron.
3 . Bernard, suivra.
4. Pierre, suivra.
4 . Susanne-Catherine, fem. 4 fév. 1714 d'Alexandre,
f. de Pierre Gros, de Cologny.
V. Noé Plan, f 6 janv. 1728 âgé de 60 ans; ép. 3 fév.
1704 Jeanne-Pernette; f. de Jean Desbaillets, du
dit lieu, f âgée de 80 ans 28 av. 1760.
1. Jeanne, n. 16 janv. 1706, f 19 fév. 1782, fem. 26
av. 1730 de François, f. de François Vieux, de
Russin.
2. Susanne, n. 19 octobre 1711.
3. Françoise, n. 19 oct. 1711, f 8 oct. 1763, fem.
12 fév. 1736 de Jean-Pierre, f. d'Etienne Ramu, de
Dardagny.
4. Judith, b. 30 mars 1709, f 24 av. 1782, fem. 16
mars 1735 de Jacques, f. de Jean-Louis Des-
baillets.
5. Abraham ) If 16 av. 1715.
6. Jeanne-Marie J n' 8 Sept' jf 11 oct. 1718.
496 plan
7. Jean, qui sait.
VI. Jean Plan, n. 8 fév. 1719, f 3 juin 1789, ép. 23 av.
1741 Dorothée, f. de Jean-François-David Penay.
f 7 nov. 1793.
1 . Jeanne-Pernette, n. 14 mars 1743; f 1er fév. 1759.
2. Jean-Antoine, n. 28 nov. 1745, f 24 juin 1813,
ép. 29 av. 1770 Françoise-Marceline, f. de Fran-
çois Monnard, f 1" sept. 1822, dont il eut :
a) Jacques-François, n. 18 janv. 1771, f 7 août
1803 ; b) Marie, n. 31 déc. 1773, f 4 av. 1844,
fem. 7 déc. 1804 de Jean, f. de Jean-Antoine Pé-
chaubeys et d'Albertine du Péril.
3. Marc, qui suit.
4. Jean, n. 24 nov. 1752, f 24 fév. 1768.
5. Jacques, n, 28 juin 1756.
6. Jaqueline-Marie, n. 4 juin 1758, f à Dardagny
18 oct. 1804, fem. 27 av. 1781 de Jean-François
Gros, f. de Philippe.
7. Antoinette, n. 20 déc. 1761, f 16 fév. 1803, fem.
27 av. 1782 de Jean-Marc, f. de Jean-Pierre De-
lacreaux.
VH. Marc Plan, n. 28 juil. 1748, f 28 déc. 1804 à Sati-
gny; membre de l'assemblée nationale 1793 et du
Conseil législatif 1796. Ep. 30 av. 1775 Pernette,
f. de Marc Deleyderrier et de Jeanne Joux, f à
Russin 1er av. 1801.
1 . Jacques-François, n. 14 août 1776 ; ép. à Satigny
20 août 1797 Françoise, f. de Pierre Bâtard et
PLAN 497
d'Henriette Rey, t 26 sept. 1830 : Il en eut :
a) Jean-François, n. 17, f 22 janv. 1801 ; b) Jean-
Laurent, n. 20 juil. 1803, f 17 fév. 1804; c) Per-
nette-Etiennette-Marie, f 24 ocl. 1887, fem. 30
sept. 1819 de Joseph, f. de Marc- Antoine Penet
et de Pernette Dugerdil.
2 , Jean-François, qui suit.
Vin. Jean-François Plan, n. à Russin 21 nov. 1782, f 14
mars 1811; ép. à Russin 3 juin 1804 Andrienne,
f. de François-Louis Bâtard et de Jeanne-Fran-
çoise Pellegrin, f à Satigny 7 fév. 1809.
1 . Louise-Marie-Françoise, n. 4 déc. 1805 à Satigny,
f 15 janv. 1871 ; fem. 1er oct. 1829 de Jacques-
Louis-Gabriel Lapalud.
2 . Marc-Antoine, qui suit.
IX. Marc-Antoine Plan, n. à Satigny 26 mars 1808, f 2
fév. 1889 ; maire de Satigny, D. C. R. 1836, mem-
bre des Constituantes de 1842, 46 et 62, D. G. C.
1842, 46, 62; ép. 13 av. 1830 Elisabeth-Louise-
Henriette, f. de Marc- Antoine Penet et de Per-
nette Dugerdil, f 16 nov. 1864.
1. Jules-Pierre-Antoine, n. 11 av. 1831, D. G. C.
1866 à 76, le vice-présida en 1873 et 74, f à Ge-
nève 6 déc. 1905 ; ép. 21 juin 1859 Fanny- Jeanne
Mercier, f. de Sigismond-François et de Susanne-
Marie Michaud.
2. Pierre- Joseph-Etienne, n. 4 juin 1833, f 22 sept.
1834.
88
98 PLAN
3. Joséphine-Femette, n. 21 juin 1836, fem. 16 août
1856 de Jean-François Constantin.
4. François-lxwm, qui suit.
I. François-Zoms Plan, n. 14 oct. 1842, adjoint au maire
de Satigny, D. G. C. dès 1888 jusqu'à sa mort, le
vice-présida en 1892 ; juge assesseur à la cour de
justice, f 15 juin 1900. Ep. 25 av. 1867 Jenny-
Françoise, f. de Thomas-Louis- André Pellegrin et
de Fanny Jordan.
1. Andrienne-Fanny, n. 20 mars 1868, fem. 17 août
1889 de Louis-Désiré Sulliger.
2 . Marc-François-Jules, qui suit.
3. JosepA-Louis-François, n. 27 sept. 1871, pharma-
cien ; ép. 26 sept. 1901 Adèle-Joséphine, f. de
Jules-Pierre Dugerdil et de Marie-Adeline Addor,
dont il a : a) Elisabeth-Marie, n. 28 juil. 1902 ;
b) Louis-Paul, n. 21 déc. 1903.
4. Aline-Elisabeth-Louise, n. 2 nov. 1873, fem. 20
juil. 1893 d'Henri, f. de Siméon-Charles Turian et
de Candide- Amélie Cougnard.
5. -Marc-Eugène, n. 9 juil. 1875, ép. à Dardagny,
1er mai 1897, Alice- Adèle, f. de Jules-François
Bellevaux et de Jeanne Desbaillets, dont il a
Charles- Jules, n. 5 mai 1898.
6. Marie-Hélène, n. 10 juil. 1878, fem. 18 nov. 1899
de Marc-Louis-Gabriel, f . de John-Marc Penay et
de Joséphine-Marie Rey.
7. Thomas-Henri, n. 20 août 1887.
PLAN 499
XL Marc-François-Jwtes, n. 29 juil. 1869, ép. à Pregny,
20 av. 1903, Françoise-Louise-Lydie, f. de Char-
les Charbonnier et d'Aimée-Marie Christin.
1 . Marc-Robert, n. à Satigny 24 fév. 1904.
2. Edouard-Charles-Louis, n. 23 mars 1905.
V. Bernard Plan (f. de David et de Marie Chavannes),
|30 mai 1736 âgé de 57ans;ép. 25 oct. 1710
Jaqueline, f. de Charles Vuaillat, de Fégères(pays
deGex), f 27 juil. 1760.
1. Alphonse, n. 8janv 1711, f 23 août 1720.
2. Noé, n. 18 juin 1713.
3 . Jean, qui suit.
4. Marc-Théodore, n. 9 av. 1717, f 1739.
5. Georges, n. 9 sept. 1717, f 21 fév. 1763 s. a. .
6. Judith, n. 17 oct. 1721.
7. Jean-François, n. 4 fév. 1724.
8. Françoise, n. 19 déc. 1725, f « sur Turretin »
17 nov. 1765, fem. à Satigny, 28 nov. 1752, de
Jean- André Tauville, de Dieu-le-fit.
9. Jean, n. 8 fév. 1728, f 15 fév. 1733.
10. Jean- Joseph, qui suivra.
11 . Marguerite, n. 23, f 31 août 1732.
VI. Jean Plan, maître horloger, n. 21 sept. 1714, f 5 déc.
1753; ép. 9 oct. 1740 Anne-Catherine-Olympe-
Rose, f. d'Alexandre Gros, de Cologny, f 16 août
1795.
500 PLAN
1. Jacqueline, n. 10 janv. 1742, fem. 17 av. 1776 de
Théophile, f . d'André Charles.
2. Jean, qui suit.
3. Jeanne-Pernette, n. 21 déc. 1745.
4. Jacques-Gabriel, n. 11 mars 1748.
5. Antoinette-Jacqueline, n. 11 déc. 1750, f 2 oct.
1826 ; fem. 21 fév. 1774 de Pierre, f. de Jacques
Céret, natif.
VII. Jean Plan, maître horloger, n. 29 août 1743, f 27
juil. 1780; ép. 1. 18 oct. 1773 Marianne, f. de
Jacques Guyopin; 2. 22 oct. 1775 Marguerite, f.
Justin Castagnet, f 29 mai 1800. Il eut de la pre-
mière :
1. Jacques-Augustin (appelé aussi Justin), n. 4 juil.
1774, f 5 oct. 1828; ép. 29 mars 1801 Donzaline,
f. d'Henri Amy et de Catherine Steffe, dont il eut :
a) Henriette-Catherine, n. 25 déc. 1801, f 2 juil.
1873, fem. 21 juin 1826 de Louis- Victor Miche-
lin ; b) Jean, n. 9 déc. 1802, f 27 août 1835.
Et de la seconde :
2. Jean l'aîné, f 21 sept. 1840 ; ép. 1. 24 août 1807
Louise- Françoise, f. de J. -Henri Bally et de Su-
sanne Maillet, f 25 av. 1816; 2. 22 oct. 1818
Jeanne-Susanne, f. d'Antoine Chauvet et de Marie
Siever, fà Russin 25 janv. 1891, dont il eut
Jeanne-Henriette, n. 12 mars 1819, fem. 2 déc.
1839 de François-Elie Foos.
3 . Jean le jeune, f 24 mai 1805.
PLAN 501
Paul- Jean, f 31 mai 1804, ép. 9 août 1802 Su-
sanne, f. de Chrétien Ltldy et de Jeanne Duper ret,
dont il eut Anne-Rose-Françoise, n. 11 juin 1803,
f 7 sept. 1807.
VI. Jean-Joseph Plan (f. de Bernard et de Jaqueline
Vuaillat), n. 13 av. 1730, f 4 mars 1803; ép. 12
av. 1761 Marie, f. de Bernard Cartier, f 20 sept.
1822.
1. Pernette-Gabrielle, n. 22 juin 1764.
2. Jeanne- Alexandrine, n. 21 janv. 1767, f 28 oct.
1792, fem. 2 juin 1787 de Jean-Pierre Ritter, f.
de Jacob et de Jeanne Fontana.
3. Jean-François, n. 20 déc. 1769.
4. Jeanne-Pernette, n. 17 sept. 1772, f 6 oct. 1824,
fem. 17 juin 1785 de Jean-Pierre Dumonthay.
5. Jean, n. 24 janv. 1776, f 23 janv. 1854, ép. 12
av. 1795 Pernette-Catherine, f. d'Isaac Gaillard,
de Cartigny, dont il eut Isabelle-Marie, f 14 av.
1800.
6. Jeanne-Gabrielle, n. 17 déc. 1778, f 8 fév. 1824,
fem. 11 déc. 1811 de Marc- Alexandre Pelletier,
f. de Jean.
7. Jeanne-Jacqueline, n. 16 juil. 1782, f 4 mars
1838, fem. 30 déc. 1792 de Jacques-Louis Durand.
8. Jeanne-Philippine, n. 14 mai 1785, f 15 sept.
1854, fem. 20 mai 1812 de Jean-Louis Chouet.
502 PLAN
V. Pierre Plan (f. de David et de Marie Chavannes),
f âgé de 80 ans 8 mai 1771 ; ép. 1. 6 fév. 1719
Marguerite, f. de Jean Godet et d'Anne-Jaqueline
Du Cros, f 19 mai 1750; 2. Louise Goy, f 18 oct.
1772. Il eut de la première :
1 . Jean, qui suit.
2. Jean-Antoine, n. 1er juin 1722, f 3 déc. 1795;
ép. 11 juin 1747 Françoise, f. de Pierre Sautier,
d'Avully, f à 66 ans 29 oct. 1782, et dont il eut:
a) Jacques-François, n. 1er fév. 1748, ép. 4 mars
1770 Jeanne-Françoise, f. d'Elie Moilliet; b) Jean-
François, n. 12 fév., f 5 mars 1749 ; c) Jeanne-
Marie, n. 3 juin 1750, f 17 juin 1791, fem. 10
nov. 1776 de Jacques, f. de Pierre Ponsson, natif.
3. Jeanne-Marie-Françoise, n. 4 av. 1724.
4. Marc-Michel, n. 11 nov. 1726, f 29 mars 1749.
5. Jean-Paul- Alexandre, n. 23 nov. 1733, maître
horloger, se fixa à Cadix ; ép. 8 mars 1756 Marie,
f. de Pierre Chiron, f 1795, dont il eut : a) Jean-
Bernard, n. 21 fév. 1757, f avant 1791, maître
horloger; b) Jean-Pierre, n. 17 juil. 1758;c) Louise-
Pernette, n. 25 janv. 1760; f 10 janv. 1819,
fem. 14 nov. 1790 de Jean-Paul Trautmann ;
cl) Marie, b. 15 mars 1762 ; e) Jeanne-Catherine,
b. 8 oct. 1763; f) Etienne, ép. Françoise Na-
dales, qui vivait veuve à Cadix en 1834 avec ses
fils Louis et Joseph, ce dernier marié à Vincenta
de Serva; g) Elisabeth, n. 7 déc. 1770.
PLAN 503
6. Jeanne, n. 30 juil. 1737, f 24janv. 1826.
7 . Jeanne-Françoise, n. 8 nov. 1739, f 1er mars 1809,
fem. 28 déc. 1762 de Jacques-Philippe, f. d'Abra-
ham Lossier.
^1- Jean Plan, n. 30 déc. 1719, était fixé à Genève en
' 1754, mais retourna à Russin, oti f 3 juin 1789;
ép. 23 av. 1741 Marie -Anne, f. d'Abraham Ro-
joux, de Cologny.
1 . Jeanne-Pernette-Barthélemie, n. à Russin 2 av.
1742, f 31 mai J833, fem. 1. 29 janv. 1762 de
Jacques- Jules, f. de Denis Chapuis; 2. 10 juil.
1781 Se Pierre, f. d'Abraham Faizan, C. G. ;
3. 29 juin 1796 de Pierre Fine, maître en chirur-
gie, f. de Jean-Louis.
2. Pierre-André, n. à Russin 29 août 1743, f 16
janv. 1818, ép. 9 juin 1785 Jeanne-Marie, f. de
David Lacoste et d'Anne Vulliod, f 15 janv. 1829;
il en eut : a) Jean-Marc, f à Russin 12 sept. 1846;
b) Sébastienne, f 24 fév. 1853.
3 . Sébastien, qui suit.
4. Pernette-Philippine, n. à Genève 4 août 1754.
5. Jeanne-Pernette, n. à Genève 22 av. 1759.
Vh. Sébastien Plan, n. 13 août 1745, f 22 août 1806,
ép. 31 oct. 1769 Susanne Barnier.
1. Jean-Léonard, qui suit.
2 . Guillaume-Pierre- Emile, n. 9 août 1772.
3. Pierre-André, b. 18 av. 1774.
VIII. Jean-Léonard Plan, n. 14 oct. 1470; ép. Marie, f.
504 THELLU880N
d'Alexandre Vieux et de Jeanne Jaqueline Deley-
derrier, f à Russin 20 oct. 1807.
1 . Jean- Antoine-Alexandre, n. 2 fév. 1 799, f à Rus-
sin 17 fév. 1820.
2. Jean-Pierre, qui suit.
3. Jeanne-Gabri elle- Antoinette, n. 23 sept. 1804,
- f à Dardagny 29 août 1884, fem. 20 fév. 1833 de
Charles-L.-Fr. Ramu, f. de Laurent-Charles et de
Marie Desbaillets.
IX. Jean-Pierre Plan,n. 20 juil. 1801, f à Russin 29 mars
1844; ép. 8 déc. 1835 Jeannette-Pernette, f. de
Jean-Guillaume Bâtard et de Jeanne-Marguerite
Demonthay.
1. Eugène-Jean, n. 17 oct. 1837.
2. Jean-Louis, n. 2 janv. 1839, f 28 oct. 1858.
3. Jeanne-Etiennette, n. 23 av. 1842, fem. 7 déc.
1863 de Jean-Pierre, f. de Joseph Stocker et de
Jeanne-Marie Failletaz, de Satigny.
THELLUSSON
(Supplément)
L'article concernant la famille Thellusson se trouve
dans le IIe volume de cet ouvrage, mais lors de la publi-
cation en 1892 de sa deuxième édition, nous avions été
dans l'impossibilité de compléter et de contrôler les ren-
THELLUSSON 505
seigriements assez succincts que la^ première (1830) don-
nait sur la branche rede venue française. Depuis lors nous
avons pu, grâce à l'obligeance d'un amateur de ce genre
d'études, consulter une notice provenant de feue madame
la comtesse des Nos, née de Thellusson, l'une des derniè-
res représentantes de cette branche. Cela nous a permis
non seulement de combler les nombreuses lacunes de cet
article et de rétablir les noms de quelques alliances, alté-
rés au point de les rendre méconnaissables, mais aussi
d'ajouter quelques nouvelles données relativement aux gé-
nérations antérieures.
La postérité féminine de messire Isaac de Thellusson, le
très distingué ministre de la République de Genève auprès
de la Cour de France, étant extrêmement nombreuse à
Genève, cet article complémentaire et rectificatif intéresse
beaucoup de familles.
Nous donnerons d'abord, en renvoyant au tome II (2e édi-
tion) de cet ouvrage, les renseignements concernant les
générations antérieures à la séparation de la branche re-
devenue française.
Page 551, ajoutez avant Paul Thellusson : 1350 : Jean
Thellusgon, habitant de Saint-Symphorien, mentionné
comme témoin.
et rétablissez les premiers degrés comme suit :
I. Jean Thellusson, vivant en 1396, testa en 1450; ép.
1. Guillemette de Leschère,* vivant déjà mariée en
1396 ; 2. 1415 Françoise de Whighe; 3. Margue-
rite Dardelly. Il aurait eu de la dernière :
506 THELLUSSON
1 . Paul, qui suit.
2. Guillaume.
3. Catherine.
IL Paul Thellusson, de Saint-Symphorien-le-Châtel (^*&*
lequel nous avions commencé la généalogie), et ^^MÀt
au service de la cité de Metz, qui lui donna qm. »**■
tance de ses gages pendant la guerre en 1474 5. il
est mentionné comme se trouvant encore dans ce*^^
. ville avec son fils en 1504. Ep. Marguerite «3e
Messonneux (ou Messimieux ?) dont il eut :
1 . Noël, qui suit.
2 . Jean, Sgr de Thunes (?) ; f s p.
III. Noël, soit Noé Thellusson, n. à Saint-Symphorien-1*^'
Chàtel en 1480, devenu protestant en 1550, f â*^^?é
de 75 ans.
Page 552, ligne 6, après: 4. Jean Thellusson, chefàZ^^8
protestants de Lyon, ajoutez : réussit à rentrer en Fran*^-^6
et à récupérer une partie de sa fortune ; il s'établit de not^^v
veau à Saint- Symphorien, où Ton croit que sa desce*^^*0
dance masculine ne s'est éteinte que récemment. Il épousa ^
1560 Marguerite Bouchard, de Lyon. Le journal de Jé^^
rôme des Gouttes, cousin germain de Jean Thellusson-^*
écrit en 1586, la fait fille de Philibert Bourcart, mat*""^
chand, établi à Lyon. Il en eut : Elie, Jacob, Jean, Pierr^^^
Anne et Marie.
Page 552, ligne Ï4, après : Symphorien Thellusson
ajoutez : Sgr de Thunes du fait de son oncle Jean, qui 1 <
aurait fait donation du château de ce nom vers 155<
THELLU880N 507
r de Fleschières (et non de la Fléchère) du fait de sa
ame. Cette dernière seigneurie aurait été vendue à la
aille de Sève en 1602.
Page 556, ligne 13, ajoutez à l'article concernant mes-
e Isaac de Thdlmson : D'abord apprenti dans la mai-
i de banque de ses oncles Guigner et Tourton, il devint
r associé en 1715. Légataire universel du dernier, il
déclaré inapte à hériter comme étranger et protestant,
fut ce qui le décida à quitter en 1744 Paris, où il était
micilié depuis son mariage. Rentré à Genève, il acquit
e maison à la rue de l'Hôtel-de- Ville, le domaine de la
,ra près Jussy et une campagne à Champel, où il mourut.
Voici maintenant la généalogie détaillée de la branche
nçaise à partir de son auteur Georges Tobie, deuxième
i d'Isaac (p. 559), formant la neuvième génération de-
is Jean, par lequel doit commencer la filiation.
. No. Georges-Tobie de Thellusson, baron de Coppet,
Sgr de Bière, n. 18 janv. 1728 ; d'abord associé à
Amsterdam avec ses cousins (van der Hulst), fixé
ensuite à Paris comme successeur de son père,
laissa sa maison de banque à M. Necker, plus tard
ministre des finances de Louis XVI, avait acquis
une fortune considérable. Ep. Marie- Jeanne, f. de
David Girardot de.Vermenoux et de Marie-Mar-
guerite Jallot. C'est elle qui fit construire l'hôtel
Thellusson, rue de Provence, à Paris.
1 . No. Paul-Louis de Thellusson, baron puis marquis
de Thellusson, prit ce dernier titre à la suite de
608 THELLUSSON
l'acquisition de la terre et marquisat de Franco
ville; n. 1758, colonel au régiment de Nassa
f 1800, enterré au château de Dornans. Ep. 1. 17"
Amélie de la Ferté ; 2. 1795 Amélie-Augusti
f . de Gabriel-Louis, marquis de Caulaincourt, et
Marie-Joséphine-Augustine de Barandier de
Chaussée d'Eu, n. 8 juin 1776, remariée au cou
Nicolas- Auguste-Marie Rousseau de Saint- Aigm
sœur du duc de Vicence, grand écuyer de Na|
léon Ier. Il en eut deux enfants morts en bas
mais l'un d'eux après lui, ce qui fit passer toute
fortune dans la famille de sa femme et motiva, pr ^m
raît-il, une modification des dispositions léga.1 ^8
sur la succession des enfants mineurs.
2. Jean-Isaac, qui suit.
3 . No. Pierre-Germain de Thellusson, baron de Co^2"
pet, Sgr de Bière, n. 1767; ép. 1794
Reja, veuve de Vintimille, dont il eut trois fill<
entre autres : Jenny-Hersilie, n. 1801, f 188;
fem. 1818 du comte Dyonisius-Marie de Roug'^^^e"
mont, de Lôwenberg (près Morat).
X. No. Jean-Isaac de Thellusson, Sgr de Bérolles et _
Dullit, comte de Sorcy, n. 2 av. 1764 à Pari^ *s'
lieutenant-colonel aux Gardes suisses, colonel YicC-*0'
noraire 1817, créé comte de Thellusson pa *^r
Louis XVIII en 1821, chevalier du Mérite mili^ *'
taire, f en 1828 dans sa terre de Sorcy en Picar^"^"
die. Ep. 1787 Aimée-Marie-Louise, f. de N<
Jacques Rillietet d'Antoinette-Marguerite Juliei
BARTHOLONI 509
1 . Jenny, fem. de No. Casimir Perrin de Cypierre.
2. Aymée, fem. d'Emmanuel, marquis de Trémau-
ville.
3 . Amable-Robert-Germain, qui suit.
4. Agathe-Lydia, f en b. a.
S^I. Ainable-Robert-Germain, comte de Thellusson, n. 17
juil. 1793 au château de Moranges, près Paris,
lieutenant aux Gardes suisses, f à Paris 19 mars
1843. Ep. 18 janv. 1821 Gabrielle-Ernestine-Hé-
lène, f. de Gabriel Baguenault et d'Antoinette
Rousseau d'Etelonne.
1. Antoinette-Jeanne-Zawrewce, n. 19 mars 1822,
f au château de la Molière 26 fév. 1900; fem.
1842 d' Anatole-Charles, comte des Nos.
2. Berthe, n. 6 juil. 1823, fem. 1841 de Gabriel,
marquis de la Roche-Lambert-Montfort.
3. Joséphine-Ernestine-iZewrâtte, n. 3 août 1825,
f à Paris 16 mars 1903 ; fem. 1845 de Sympho-
rien Le Normand, baron de Flageac (soit Flaghac).
4. Hélène, n. janv. 1829, fem. 1847 de Francisque
de Corbel de Corbeau, marquis de Vaulserre.
BARTHOLONI
de Bartolone, Bartoloni, Bartholony.
Cette famille est originaire de Florence et non de Bo-
logne, comme on Ta dit mal à propos, en la confondant avec
510 BÀRTHOLONI
la famille Bertoloni. L'auteur de la branche genevoise nous
est venu de Lyon, où le nom était représenté dès 1554,
aussi est-ce dans les archives de cette dernière ville, plu-
tôt qu'à Florence, qu'on trouverait, croyons-nous, les ren-
seignements voulus pour relier exactement nos Bartho-
loni avec leurs ancêtres florentins. Leur apparition à Lyon
est, en effet, contemporaine de la disparition à Florence
de plusieurs personnages de ce nom, qu'on croit avoir
émigré pour cause de religion.
A Genève, les Bartholoni restèrent étrangers aux affaires
publiques et ne participèrent point au gouvernement, l'un
d'eux fut cependant compromis dans le mouvement popu-
laire de 1696 et poursuivi. Ils se livrèrent pendant plu-
sieurs générations à l'industrie du moulinage de la soie,
qu'ils avaient peut-être apportée de Lyon. Dès le commen-
cernent du XIXe siècle, cette famille conquit une très haute
situation, tant à Genève qu'en France, où elle s'est établie
et a été naturalisée.
M. François Bartholoni, le restaurateur de sa maison,
s'est acquis des titres imprescriptibles à la reconnaissance
de tous les Genevois par la fondation, en 1835, du Conser-
vatoire de musique, pour lequel il a fait construire en
1855 l'élégant palais de la Place Neuve, qui abrite actuel-
lement 1500 élèves et 60 professeurs.
Le nom , quoique d'une prononciation très facile, n'échappa
pas à Tinfluence déformatrice qui caractérise Genève, et
nous le trouvons souvent écrit Bertholoni, Bertholone, même
Berthologne; dès le commencement du XVIIIe siècle, l'or-
BÀRTHOLONI 511
thographe Bartholony prévalut. Par jugement du 25 février
1896, le tribunal de Ire instance de Genève a ordonné le
rétablissement de Yi à la place de l'y final; il est regret-
table qu'il n'ait pas été appelé à statuer par la même occa-
sion sur la suppression de Yh, qui n'a pas plus de raison
d'être.
Armes : sur ce chapitre, les recherches faites tant à Flo-
rence qu'à Genève, ont été vaines. La génération actuelle
porte : parti, au 1er d'argent à la demi-aigle de sable; au
2me de gueules à deux pals d'argent. Ces armes lui ont été
indiquées comme celles d'une ancienne famille italienne de
même nom.
I. Bartolo di Bartolone, originaire de Saint-Quirico à Mon-
telupo (oriundo del popolo di S. Quirico à Monte-
lupo), vint à Florence vers l'an 1500 pour y exer-
cer l'industrie de la laine (« Farte délia lana *) ; il
fut père de :
-fr- Andréa B., qui eut quatre fils :
1 . Mariotto, qui fut père de Piero.
2 . Michele-Angiolo, qui suit.
3 . Francesco, qui fut père de Lorenzo, Banco et Giu-
liano.
4 . Spigliato, qui fut père d'Amostante.
^*^ Michèle- Angiolo B. eut à son tour les quatre fils sui-
vants :
1. Niccolo.
2 . Domenico, qui suit.
3. Giovanni.
512 BARTHOLONI
4. Agostino, qui suivra.
IV. Domenico B. engendra :
V. Giuseppe B., père de :
XI. Giovanni B., qui, comme nous le verrons plus loi
reprit la bourgeoisie de Florence, perdue par soi
grand-père. Il fut père de :
1 . Giuseppe, n. 20 sept. 1619, capitaine.
3 . Piero, qui suit.
VII. Piero B. fut père de :
1 . Vincenzio, qui suit.
2. Pier-Domenico, n. 8 août 1651.
VIII. Vincezio B., n. 25 janv. 1637, fut père de :
1. Giovanni- Agostino.
2. Lorenzo.
IV. Agostino B. (fils de Michele-Angiolo), fut père de :
V. Michelangiolo B., père de :
VI. Ser Gabbriello B., n. 2 nov. 1622, notaire.
Dès l'an 1564, on voit disparaître des rôles des citoyens
florentins du quartier de S. Spirito, auquel les Bartholoni
appartenaient, les individus suivants : Piero, fils de Ma-
riotto; Niccolô, Domenico, Giovanni et Agostino, fils de
Michele-Angiolo; Amostante, fils de Spigliato; Lorenzo,
Banco et Giuliano, fils de Francesco. On voit que ces neuf
Bartoloni avaient tous vendu leurs biens, et cela très pro-
bablemement pour émigrer pour cause de religion, comme
BARTH0L0N1 513
tant d'autres ; car ils perdirent leur droit de bour-
geoisie, si bien que lorsque deux de leurs descendants,
G-iovanni, fils de-Giuseppe, et ser Gabbriello, notaire, fils
de Michèle- Angiolo, se présentèrent dans le courant du
XVIIe siècle pour jouir derechef des droits et privilèges
attachés à la qualité de bourgeois de Florence, qu'ils
croyaient pouvoir revendiquer par droit d'héritage, ils ne
purent arriver à leurs fins que « par voie de supplique et
de grâce ».
C'est tout ce qu'on connaît sur les Bartoloni à Florence.
Si ces renseignements sont un peu maigres, on peut du
moins compter sur leur authenticité, car ils ont été fournis
à notre prédécesseur par un savant d'une compétence
officielle, pour ainsi dire, en pareille matière. Pour trou-
ver plus, il faudrait pouvoir explorer les archives de l'in-
quisition, conservées à l'Archevêché de Florence ; mais
c'était chose impossible sous l'ancien gouvernement. Peut-
être verrait-on là auquel des neuf émigrés susnommés
il faut rattacher la branche genevoise, qui appartient en
tous cas à cette famille, puisqu'il n'y en avait pas d'autres
de ce nom à Florence. Notre prédécesseur 'penchait en fa-
veur de Nicolo, fils aîné de Michèle- Angiolo, tant par rap-
port aux dates qu'à cause de la répétition du même nom
de baptême, suivant l'usage de l'époque; mais il ignorait
qu'il y avait, dès le milieu du XVIe siècle, des Bartholoni
à Lyon. On trouve en effet en 1554, dans cette ville, un
Jean-Baptiste Bertoloni, facteur de la banque Serviati,
qui proteste de dommages-intérêts pour retard d'une somme
514 BÀBTHOLONI
de 2000 écus qu'il envoyait an cardinal de Ferrare et qui
avait été arrêtés à la poste pendant deux heures « avec
« grand bruit, de sorte qu'il les a repris, craignant qu'ils
« ne fussent volés ». Ce personnage est probablement le
même que Baptiste Bartoloni, marchand florentin qui, en
1574-76, légua mille livres tournois aux pauvres de TAu-
mônerie générale de Lyon. (Archives de la Charité, E 3).
Dans l'incertitude, nous recommencerons la numérota-
tion des générations à partir de l'auteur incontesté des
Bartoloni de Genève.
I. No. Antoine, soit Antonio Bartoloni, dit « de Florence »,
appelé aussi de Bartolane, comme le premier qui
vint s'établir dans cette ville. Il exerçait la profes-
sion de changeur à Lyon, où il y avait alors une i
banque florentine ; f avant 1692. Ep. Elisabet
f. d'André Cenamiet de Catherine Buonvisi, deux1
des plus anciennes familles patriciennes de Lucques.
Etablie à Genève depuis 1592, celle-ci était créan-
cière de 8000 florins sur les forges du lac de Joux,
appartenant à son parent No. Manfredo Balbani,
de Lucques. Son testament contient un certain
nombre de legs en faveur d'italiens réfugiés. Elle
mourut à Genève le 23 mai 1599, laissant un fils :
II. Nicolas Bartoloni, appelé aussi Bartolone, dit « de
Florence », natif, reçu bourgeois de Genève, 24
* septembre 1606, pour 20 écus et 2 seillots; il ne
. il ne tarda pas a retourner au catholicisme et de-
vint moine à l'abbaye de Vissy. Ep. 2 août 1 599
BARTHOLONI 515
Judith, f. de François Gayano, de Bagna Cavallo,
dans les Etats de l'Eglise, et de Lucie Ferlingha.
En oct. 1613 elle obtint son divorce, auquel son
mari devenu prêtre consentait, lui laissant toute
liberté de se remarier. Elle se hâta d'en profiter
en épousant, 13 déc. 1613, Pierre David, d'Em-
brun; f 2 août 1638, âgée de 55 ans. Elle eut de
Nicolas Bartoloni :
1 . Deodato, qui suit.
2. Marie, b. 16 nov. 1606, f 2 déc. 1660,fem. 26 juin
1631 d'Etinne, f. de Louis Maupeau.
3. Vincent, b. 3 fév. 1611, f 21 mars 1612.
4. Antoine, qui suivra.
5 . François, moulinier de soie, b. 23 mai 1613, f 30
janv. 1660. Ep. 1. 21 juin 1635 Anne, f. d'Em-
manuel Messy etd'Etienna Dentand, f de peste 26
mai 1640; 2. 12 sept. 1640 Anne, f. de Jean Raby,
ingénieur de la Seigneurie, et d'Elisabeth Scana-
vin, f 19 juin 1650; 3. 27 nov. 1650, Anne, f. de
Thomas Gaillard, f à 25 ans 23 nov. 1656. Il eut
de la première quatre enfants f b. a., dont deux
de la peste à la même époque que leur mère, et
Etienne, b. 26 mars 1639, vivant en 1689 ; de la
seconde, cinq enfants f b. a.; de la troisième : Es-
ther, b. 26 fév. 1652, f 29 mars 1668, et Deodato,
b. 3 janv. 1656, vivant encore en 1658.
III. Deodato Bartolone, présenté au baptême par Deodato
Diodati 27 nov. 1603, maître moulinier de soie.
510 BARTHOLONI
Ep. 1. 11 oct. 1627, Michée,f. de Pierre Ribaud,
f de peste 8 juin 1640; 2. 22 sept. 1640 Jeanne,
f. de David Scanavin et d'Elisabeth Durand, f 21
janv. 1673. Il eut de la première :
1. Pierre, b. 24 juin 1628, fde peste 25 mai 1640.
2. Jeanne, b. 8 nov. 1630.
3 . François, qui suit.
4. Jacques, b. 22 août 1634. i , .
r tti u ca *> laaa ( dont 0n ne Sait nen
5. Ulysse, b. 26 fev. 1636. >
n ,f . , , , *„cr, \ d autre.
6. Marie, b. 4 sept. 1638. ]
Et de la seconde onze enfants, dont quatre seule-
ment atteignirent l'âge adulte, savoir :
7. Marie, b. 1er juin 1643, f 9 av. 1693, fem. 23 oct.
1674 de Philippe, f, de Jean Raby.
13. Judith, b. 2 av. 1654, f 31 janv. 1723, fem. 14
nov. 1676 de Nicolas, f. d'André Zobi.
14. Louis, b. 21 juin 1655; 6p. 4 sept. 1684 Judith,
f. de Jacob Fabri et de Judith Gradelle, j 23 mai
1692.
1 5 . Jean, se trouvait en 1683 à Rocroy, où il consentit
une cession à messire Etienne Bertin, plus tard
aumônier du Résident de France à Genève ; f hors
du pays.
IV. François Bartholoni, b. 6 déc. 1632, f à Jussy 9 août
1688 ; ép. 1. Marie, f. de No. Etienne Chabrey et
de Madeleine Varro, f 5 juin 1662; 2. 31 oct.
1662 Marie, f. de Benjamin Pépin et de Jaque-
mine ïestuz ; 3. Theodora Chapuis. Il eut de la pre-
mière :
BÀRTHOLONI 517
1. Anna, b. 30 juin 1661.
De la seconde :
2. Benjamin, b. 27 juin 1663, f 6 nov. 1704; ép.
4 juil. 1686 Andrienne, f. de Jacques Emery, f 1er
nov. 1704, dont il eut: Anne, b. 10 oct. 1686,
fem. 13 août 1709 de Pierre, f. de Jean Rougis-
sard, et quatre enfants, f b. a.
4. Elisabeth, b. 10 sept. 1665, f 8 mars 1724, fem.
30 nov. 1710 de Philippe, f. de Jules Planche, et
quatre enfants f b. a.
Et de la troisième :
5. Jean, b. 24 av. 1687.
III. Antoine Bartoloni, ainsi signé (f. de Nicolas et de Ju-
dith Gayano), b. 26 mars 1609, f 22 janv. 1678.
Ep. 1.21 sept. 1634 Susanne,f. de Gabrielle Des-
marins et de Françoise Rully, f 4 août 1667 ;
2. 21 janv. 1668 Anne, f. d'André de Croso et
d'Anne Ferra, veuve de No. Gédéon Larchevêque
et de David Duval. Il eut de la première :
1. Jacques, b. 2 août 1635, ép. 15 av. 1660 Gabrielle,
f. de Noël Romilly, dont il eut : a) Jeanne, b. 25
mai 1661, f 22 mars 1662; b) Antoine, b. 4 juin
1663 ; c) André, b. 19 mars 1664.
3 . Charles, qui suit.
6. Gédéon, b. 20 sept. 1646, orfèvre, f 3 nov. 1730 ;
ép. 1. 13 déc. 1684 Judith, f. de Gaspard Eyraud
518 BARTHOLONI
et de Rachel Legris, f 17 août 1695; 2, 1er mars
1696 Jane, f. de Louis Poncet, de Gex-la- Ville.
9 . Jacob, qui suivra.
11. Susanne, b. 2 oct. 1653, f 3 juil. 1724, fem. 1. 29
juin 1686 de Mauris, f. de Jérémie Grillet et de
Pernette Gras; 2. 28 août 1698 d'Etienne, f. de
François Dubois.
12. Judith, b. 2 av. 1656, f 3 juin 1723; fem. 1. 26
oct. 1705 d'Etienne, f. de Jean Chêne vière et de
Marguerite Rousseau, f 20 juillet 1718; 2. 24
sept. 1719 de Philippe, f. de Sp. Melchisédec Pi-
nault et de Claudine Armet.
13. Marie, b. 30 janv. 1658, f 30 janv. 1704, fem.
7 août 1699 de Barthélémy, f. de Michel Gar-
rigues.
14. Jérémie, b. 8 janv. 1660, f 19 sept. 1714, s. a.
IV. Charles Bartholoni, b. 15 nov. 1638, f 1er juin 1687;
ép. 31 janv. 1668 Anne, f. de No. Jacob Fabri et
de Judith Gradelle, f 4 mars 1726, dont il eut dix
enfants, entre autres :
1 . Pierre, b. 29 déc. 1668 ; ép. 25 av. 1699 Jeanne-
Susanne, f. de Claude de la Rue, curial de Rolle,
et de Gasparde Dupuy, f 28 déc. 1724.
2. Barthélémy, b. 11 août 1670. f 26 août 1711.
6. Jeanne, b. 10 juil. 1675, f 29 mai 1736, fem. 30
mars 1794 d'Antoine, f. de Jean Babault, de Gien
sur Loire.
7. Antoine, b. 10 mai 1677, f 14 mai 1695.
BARTHOLONI 519
8. Pernette, b. 10 août 1679, fem. de Denis de
Saint-Ours.
9. Jean, qui suit.
V. Jean Bartholoni, b. 22 août 1681, f 20 août 1743;
ép. 1. 24 nov. 1709 Antoinette, f. de Jean Ba-
dolet, f 13 déc. 1725, 2. 14 av. 1726 Susanne-
Marie, f. de Louis Gautier, natif, f âgée de 73 ans
12 sept. 1777. Il eut de la première :
1. Pierre, n. 9 sept. 1711, f 6 déc. 1717.
Et de la seconde :
1 . Marguerite, n. 18 juin 1727, f 7 fév. 1785, fem.
24 av. 1757 de Jacques, f. de Pierre Dupias.
2. Marie-Elisabeth, n. 16 déc. 1728, f 29 juil. 1734.
3. Pierre, n. 26 mars 1730, f 22 mai 1739.
4. Jeanne-Marie, n. 9 mai 1731, f 10 fév. 1743.
5. Marie, n. 27 mars 1732, f 8 fév. 1753.
6 . Jean-Henri, qui suit.
7. Jacques, n. 30 nov. 1742.
VI. Jean-Henri Bartholoni, né 20 janv. 1736, f 13 #nov.
1790; ép. 1er juil. 1764 Jeanne Pernette, f. de
Pierre Voullaire.
1. Marguerite -Pernette-Elisabeth, n. 31 août 1765,
t 31 mai 1786.
2 . Jacques, qui suit.
VII. Jacques Bartholoni, n. 14 mars 1767, f 24 août
1801 (6 fructidor an IX); ép. 23 juin 1793 Marie-
Charlotte, f. d'Abraham Petit-Pierre, C. G.
1 . Bernard-Ami-Constant, n. 20 av. 1794, f 1873 s. a.
520 BARTHOLONI
2 . Jean-François, qui suit.
3 . Jeanne-Françoise, n. 26 fév. 1798, fem. de David-
Marc Paccard.
4. Florentine, fem. 7 août 1828 de Jean-Jude, dit
Jules Charton.
VIII. Jean-François Bartholoni, né 2 mars 1796, j 1881.
Etabli fort jeune à Paris, il s'y fit remarquer par
des aptitudes financières qui le placèrent bientôt
au premier rang et lui permirent d'acquérir de la
manière la plus honorable une fortune considé-
rable, dont il fit toujours l'usage le plus noble. Il
avait nettement prévu l'avenir réservé aux chemins
de fer, aussi joua-t-il un rôle prépondérant dans
la création des premières lignes françaises. En
1844 déjà, il avait attiré l'attention des syndics de
Genève sur l'avantage qu'il y aurait pour cette
ville à être reliée avec Lyon et la ligne du Midi.
Le conseil préavisa favorablement et adressa des
* remerciements officiels à M. Bartholoni pour son
initiative et les offres qu'il avait faites pour faci-
liter l'exécution du projet. Celui-ci échoua alors
par suite du refus des autorités françaises d'impo-
ser à la compagnie Paris-Marseille l'embranche-
ment sur Genève; repris dix ans plus tard, il fut
enfin mis à exécution et J.-F. Bartholoni fut pré-
sident de la compagnie Lyon-Genève. Il présida
également la compagnie d'Orléans, la Caisse
d'Epargne de Paris et nombre d'autres entreprises
BARTHOLOHI 521
industrielles et financières ; officier de là Légion
d'honneur, commandeur de l'ordre du Christ.
Devenu citoyen français, il n'en resta pas moins
vivement attaché à sa ville natale, qu'il dota d'un
Conservatoire de musique et dont une rue porte
son nom. Ep. 27 av. 1820 Denise-Palmyre, f. de
Frédéric-Louis Tattet, chevalier de la Légion
d'honneur, blessé en défendant Louis XVI le
10 août 1792, et de Denise-Françoise Lucas.
1 . Caroline, n, 1821, f s. a. 22 août 1839.
2. César- Alexandre- Anatole Bartholoni, n. à Ver-
sailles 22 août 1823, f dans son domaine de Cou-
drée (Haute-Savoie) 10 nov. 1902; député de la
Haute-Savoie au corps législatif depuis l'annexion
jusqu'en 1870, conseiller général d'Abondance,
conseiller municipal de Paris, maire de Sciez,
chevalier de la Légion d'honneur. Ep. 1854 Marie-
Thérèse-Elisabeth Fraser Frisell, qui fut dame
d'honneur de l'impératrice Eugénie, f. de John et
de Louise de Courteille. Il en eut : a) Jeanne-
Françoise, n. 1857 ; 6) .Marie-Constance, n. 1858,
fem. du comte Jehan de la Bédoyère, f. du cham-
bellan de l'empereur Napoléon III, et île Clotilde
de la Roche-Lambert; c) Louise-Fernande-2<%é-
nie, n. 1875, filleule de l'impératrice Eugénie, fem.
1901 d'Octave Deschamps.
3 . Fernand, qui suit.
4. Charles, n. à Paris 16 oct. 1841, ép. 5 sept. 1866
522 BARTHOLONI
Eugénie, f. du comte de Croismare et de Victoria
de Déservilliers. Il en a : a) Pauline, n. 1867, fen^^
1888 de Fernand, marquis de Pierres; 6) Caroline-^
n. 1868, fem. 1888 de Charles, f. de Gaston d^^
Salverte et de Marie Pastré; c) Marie, n. 1873, -*
fem. 1896 de François, comte de La Forest-
Divonne. f. de Louis-Marie-François, comte de
Divonne, et de Claire Maillé de la Tour Landry ;
d) Blanche, n. 1874, fem. 1898 d'Olivier, comte
de Rougé, f. de Fernand et de Marie de Nicolaï.
IX. Jean-François-Constant-FerwawdBartholoni, n. à Ver-
sailles 28 juil. 1824, f 1904 ; maître des requêtes
au Conseil d'Etat sous l'empire, vice-président de
la Compagnie d'Orléans, de la Caisse d'Epargne de
Paris, président du Conservatoire de musique de
Genève, chevalier de la Légion d'honneur. Ep.
1879 Jeanne, f. de Gustave-Ernest de Beaufort
et de Françoise-Emmeline Cooper.
1. Jeaw-François-Denis Bartholoni, n. 1880, prési-
dent du Conservatoire de musique de Genève. Ep.
1904 Marie-Thérèse, f. du vicomte Etienne Gas-
taldi et de Cécile Dumont de Borssat, f 21 sept.
1907. Il en a eu : a) Christiane, n. 1904; b) Renée,
n. 1906.
2. René, qui suit.
3. Marthe, n. 1883, fem. 1904 du vicomte Paul Le
Compasseur Créquy Montfort de Courtivron, f.
d'Aimé de Courtivron et de Marguerite-Marie
BARTHOLONI 523
d'Auray de Saint-Pois, officier de cavalerie dans
l'armée française.
René Bartholoni, n. 1881, officier de cavalerie ; ép.
1904 Louise, f. du commandant Alban Gastaldi et
de Louise de Montfort.
1. Maurice, n. 1905.
2. Alain. ) „^„
0 ^ , n. 1906. , ^^„
3 . Fernand. f 1907.
IV. Jacob Bartholoni (f. d'Antoine et de Susanne Desma-
rins), f 1er juin 1714 âgé de 63 ans; ép. à Co-
logny Etiennette, f. de Jacques Fine et d'Etien-
ne tte Jaquerod, f 4 oct. 1711. Ils eurent dix
enfants, entre autres :
2 . Pierre, qui suit.
7 . Andrienne, f âgée de 68 ans 5 juil. 1747, fem. 26
janv. 1710 de Guillaume, f. de Pierre Vallet.
8 . Jeanne- Antoinette, f âgée de 70 ans 27 nov. 1750,
fem. 17 mai 1712 de Louis, f. d'Antoine Bonna et
Pernette Font.
9. Abraham, b.31 déc. 1683;ép. lOfév. 1710 Jeanne-
Marie, f. de Pierre Archimbaud, C. G., et de Jeanne
Flournois, dont il eut, outre trois enfants f b. a. :
a) Pernette-Susanne, n. 8 mai 1711, |3 av. 1764,
fem. 1. 27 av. 1732 d'Henry, f. de Barthélémy
Guarrigues; 2. de Pierre-François, f. de Jean-Phi-
lippe Flournois et d'Adrienne Flournois ; 6) Amed,
524 BARTHOLOHI
n. 10 août 1714, ép. 21 déc. 1748, dans la cha-
pelle de l'ambassade des Etats-Généraux des Pays-
Bas à Paris, Geneviève Mitoire, de Paris, veuve
de Laurent Fa vre, f veuve à Genève 14 déc. 1752;
c) Marie-Françoise, n. 17 sept. 1714, tfem. 8 oct.
1736 de François, f. de François Gervais et de
Claudine Laloue.
V. Pierre Barthoioni, b. 13 fév. 1677, f avant 1755 ; ép.
1. 1714, Catherine Gallot ; 2. Jeanne Pernette, f.
de Louis Patry et de Françoise Jaquenoud, f 19
juil. 1755. Il eut de la première :
VI. Pierre Barthoioni, f âgé de 58 ans 24 nov. 1772;
ép. Suzanne-Catherine Imer, de la Neuveviile,
dont il eut, outre cinq enfants f en bas âge :
VII. François Barthoioni, n. 25 av. 1750; ép. 26 av. 1778
Jeanne-Françoise, f. de Samuel Mellaret.
1 . Jeanne-Pernette, n. 14 mars 1773, f 19 av. 1774.
2. Jean-Joseph-Henri, n. 27 fév. 1774.
ERRATA ET ADDENDA
Pages Ligues AUDEOUD
Tous les Audeoud de Genève, orthographient actuellement
leur nom sans accent sur l'e, ce fait nous avait échappé.
25 6 Ajoutez aux enfants de Mr Théophile- Henry Audeoud, 4. Guy-
Paul-Frédéric, n. 11 avril 1908.
36 22 Ajoutez : colonel divisionnaire, commandant de la 1 re division.
37 16 Mr William Audeoud est mort à Maculane le 24 janv. 1908.
DUFOUR, de Cartigny
105 23 Mlle Jeanne- Louise-Eugénie Dufour,f à Genève, 13 av. 1908.
DUNANT
Lisez 31 au lieu de 17 mars.
Ajoutez après remariée, 16 août.
Lisez 16 au lieu de 21 janv. 1607.
Lisez 25 août au lieu de 30 sept.
Lisez 16 il au lieu de 1648.
Ajoutez 27 entre f et oct.
Ajoutez 22 entre 1° et janv.
Lisez f nov. 1706, au lieu de f avant 1707.
Mettez 3 au lieu de 1 avant Jean-Antoine.
Mettez 1 au lieu de 2 avant Jacques, et ajoutez après ce nom,
f 15 juin 1688.
» 16 Mettez 2 au lieu de 3 avant Gédéon et ajoutez après ce nom,
n. 22 fév. 1690.
» Ajoutez entre les lignes 13 et 14, et de la seconde.
132 24 Ajoutez, f 31 oct. 1781.
133 13 Lisez Françoise au lieu de François.
135 21 Ajoutez après 2. Robert etc., 3. C/ermom/e-Marguerite,
n. à Berne, 29 mars 1908.
129
19
»
22
y>
26
130
6
. »
19
131
1
»
2
»
5
»
8
»
9
526 ERRATA ET ADDENDA
Pages Ligues
129 27 Lisez Quible au lieu de Quebli et ajoutez, f 16 déc. 1628.
136 .8 Lisez 1890 au lieu de 1900.
139 17 Ajoutez : Emma.
FAZY
200 10 Supprimez le tiret entre Jacques et Michel.
213 2 Lisez Boue au lieu de Béné.
215 19 Ajoutez après Bollag, dont il a «tean-Lucien-Marc, n. 18 av.
1908.
GENOD
227 3 Mettez une virgule entre Johanod et de Thou.
MASSÉ
251 4 Pierre f. de Pierre Massé et de Françoise Gorbet, ép.
11 mars 1689, Pernette, f. d'Odet Couronne, dont il eut
quatre enfants f b.a.
De PITIGNY
267 Avant- dernière ligne, lisez : trouvés dans les notes de, au
lieu de trouvés des notes de
De VISENCIER
402 9 Lisez Rissora au lieu de Bissora.
WEBER
432 21 Lisez précepteur au lieu de percepteur.
De MARVAL
470 5 Lisez leurs mains au lieu de leur main.
PLAN
492 13 Effacez le tiret entre Philippe et Henry.
TABLE DES XOHS DE FAMILLE
Ab Eœ&wastL- 4ii-
Adter, 4»-
!
f Ater. 1*1'.
A&rte.Afimrr aïï.
AfenxL iv*j.
AfMh rf\.4i.
aï^k »:,»:-.
Aigaenoxre i" .i.2rf
AiUt if .. *.
MM 114.
Amanl, 44.
Aîfisé. 317.
ilmaîrfl i 390.
âUwand dXsery. 3.
*i«mhH de llsle. 6.
Alanand. dit Joly. 5. 4~i.
<desi. 7.
id de SWeoir? . ±. 3.
Atamaod d'Àrbent. t. 8.
Uard, 308.
Akn. 286.
Àlhfe,72.
Albrecht, 309.
Aj*3LiÛ_ î_ 3-
Jjsubir». :"-". *•*..#. \A*
ALexEss. Alexis. Atesck. r.
Aarr. î& î.
Aii^r». 32L.
AiiflBsaiijr . i\.
Ai**til_. il*. 292
A..iiipe- :'" . >;43.
Ai!'.:. 6". *■*
Anarr. If. : .j.
Am; 13;-.
Ambiarc. ii>2.
AniDÏiiî. Emilie!, li.
Ameaux. Amyault Annroz.
11.
Aunetfe. comtes \A"\ 3*iy.
Aiuiot. 12.
Âmtrauli. l'AmiraiUl. 130.
Aiuyauit, r*|/. Ameaux.
Ainouatzl. 1*78.
Amy. 2fH'. 371, 500.
André, 28. 71.
Angleterre \d'\ KO.
Anjorrant. 293.
Aquitaine, d~~ ^J,x ***
:>■>
TABLE DES NOMS
Arb^nr, (Le page &% 277.
Arcam bail lie, 437.
An-her, i:J7.
Arrhtmtaud, 133, 633.
Ardir», US
Arentlionfd't. 261
Argand, 330.
Argonne (d"), Dargonne. 14.
Armand. J41K *
Armel, 518.
Arnal i d*), 7"».
Arnaud» 19.
Ai HIJ (tf), 457.
Arpin, 130.
Arttraale (d"), 46.
Artog, 31t.
,\n\en 15K.
As^rlin (4f)f 388.
AsIrBvijçïw fd'j, VX
Aire (fa r>, 228,
Aubanel, 78.
Auberson, 33.
Aubert, 69, 142, 166, 304.
Aubertdu Bayet, 210.
Aubertiiiaz, ~2*2*1.
Aubier, 478.
Audeoud, 165 525; 141,204.
Auesley, 70.
Auray de St-Pois, 523.
Àuriol(d'), 436, 134.
Auzers (d'), 328.
Avennes (d'), 316.
Avignon (d'), 466.
Avril, 34.
Avrillia (d1), 60.
Aylin, 365.
kjmt, Aymo, 11, 284,
Azeinar, 337.
Bufaault, 518.
Babel, 92.
Bachelier, Ï73, 250.
Badiod, 258.
Bâcle, 97.
Badoller, 53, 173,519.
Baeler, 415.
Baguenanlt. 509.
Bairns, 80.
Balbani, 514.
Ballet, 39,201.
Ballîé, 142.
B;.lly. 500.
Battue, 281.
Balmes (des), 4, 269.
BalLhazar (de), 391.
Bandiêres, 231.
B'andillon, 95.
Banquet, 40.
Baraban, 41.
Barandier de La Chaussée d'1
508.
Barbauld, 194,
Barbey, 187, 300.
Barbier, 337.
Barbiile, 96.
Bardelie, 192.
Bardet, 234.
. Bariiliet, 390.
Barnier, 503.
Barnoz, 401, 459.
Barrai, 144.
Bartholoni, 509, 148.
TABLE
DE8 NOUS 52!
320.
Bellegarde (de), 5, 148.
Bellevaux, 498.
497, 504.
Belliard, Billiard, 310.
Belloc (de), 438, 439.
Bellot, 227.
,96.
Benauer, 423.
,438.
Bendner, 24.
,401.
Béné, 42, 213, 526.
39.
Benedict, 43.
.
Beneis, 42.
438.
Beney, 42.
irlin.
Bénit, 42.
0.
Benna, 383.
;, 316.
Benoit, de Champrond. 41.
Benoit, 42, 92, 331,333.
>mes, 157.
Benso de Cavour, 327.
522.
Bensou, 323.
).
voy. Marion.
459.
îouthilier.
Bentivoglio.
Benz, 24.
Benziger, 423.
Beraud, 95.
■f 2tt.
Berenger, 141.
Berger, 112.
Bermond, 31.
Bernard, 98; 143,170.
Bernard de Montbrison, 30. 31
3, 235. 258.
Bernice (de), 265.
Bernier, 104.
a), 521.
Berryman, 70.
s.
Bertheau, 335.
Berthet, 94, 228; 475; 476.
438.
Berthier, 380.
Berthod, 468.
».
131 bis, 141, 142,
Bertholet, 35.
Bertholus, 108.
251, 332.
Bertin: 51«.
34
530
TABLE DES NOMS
Bertoloni, 510, 513.
Bertrand, 175, 212, 298.
Bessmer, 410.
Bessonet, 68, 313, 386.
Besze, Béze (de), 490, 49 i, 492.
Betshardt, 423.
Bettens (de), 274.
Beuzart, 363.
Biandra voy. Blandraté.
Bideleux, 192.
Bidle Shepard, 69.
Bienvenu, 78.
Biez (du), 220.
Beffarl,221.
Bignins (de), 345.
Bilage (de), 60.
Billens (de), 274, 397.
Billiard, 207.
Binet, 39, 41,213, 302.
Biolley, 340.
Biser, 427.
Bissora, 402, 526.
Bitry, 309.
Bitto, 386, 493.
Blache, 157.
Blanc, 102, 341.
Biancardi de la Turbie, 327.
Blanchenay, 359, 370.
Blandin, 251.
Blandraté (de), 54.
Blaquière, 71.
Blécheret, 170, 221, 222.
Bleuvet, Bluet, 95, 493.
Bloch, 215.
Blonay (de), 108.
Blondel, 493.
Bluet, voy. Bleuvet.
Boccard, 14, 450.
Bocquera, 344.
Bocquet, 391.
Boége (de), 246.
Boqueret, 223, 254.
Boidard, 337
Bois de Chesne, 300.
Boissier, 189, 297, 304, 325 bis,
326.
Boissiére, 74.
Boisson, 96.
Boivin du Villard, 384.
Bolinglirocke, 317.
Bollag, 215, 526.
Bolomier. 58.
Bolsec. 15.
Bombaron, 225.
Bondeli, 195.
Bonet, 293, 313.
Bonivard, 262.
Bonna 40, 435, 523.
Bonnefous (de). 440.
Bonnet, 103, 155, 184, 280.
Bonneton 22.
Bontoux (de), 18.
Bonvard, 93.
Bonvillard voy. Fatio.
Bordier, 109, 110, 334, 338.
Borel, 484 bis.
Bornand, 220, 400 bis, 458.
Bornod, 7.
Borssat (de), 522.
Both, 234, 237.
Bouchard, 506.
Bouc, 526.
TABLE DES NOMS
531
Bouer, 21)7.
Bouffé, 362.
Bougy (de), 262.
Bouille (de), 64.
Boulanger, 27, 31.
Bouiard, 478.
Bouiay voy. d'Houssemagne.
Boully, 330.
Bouquet, 171, 172.
Bourcart, 506.
Bourdeille, 246.
Bourdigny de), 217.
Bourdilion, 36, 158, 251.
Bourdon, 106.
Bourgeois, 68, 102, 468.
Bourguet, 65.
Bourne, 38.
Bourrelier, 253.
Bourrit, 140.
Boussu, 322.
Bouthillier de Beauraont, 166, 169,
187, 301.
Bouthier de Borgard, 166.
Boulin, 150.
Bouverot, 201, 334 bis.
Bouvier, 105, 146, 151.
Bovet, 486.
Bovy-Lisberg, 206.
Bovne 290
Bracoran, 241.
Bradley, 210.
Bramerel, 133, 370.
Branchu, 94.
Brechtel, 67, 77, 306.
Breitmeyer, 38.
Bresson, 354.
Breul(de), 58.
Brève ville (de), 96.
Bridel, 334.
Briêre, 147.
Brigand, 92.
Brillon, 101.
Brocher, 109, 140.
Brochet, 252.
Brôleman, 75.
Bron, 290.
Bruel (de), 468, 469.
Brun, 144.
Brunes (de), 305.
Bruneton, 360.
Bruyère voy. Brière.
Bryon (de), 146.
Buchaillet. 185.
Budé(de), 184, 300, 303, 328,
355.
Bûeler, 411,419,423.
Buffe, 250.
Bugnet, 261.
Bulet, 171.
Buonvisi, 514.
Bûrdet, 217.
Bûrgi, 428.
Burnat, 169.
Butin, 290.
Butini, 307.
Bûtschelbach, 489.
Cabrol, 253, 439.
Caillatte, 119, 120, 130, 132.
Caille, 120 bis, 258. bis.
Calandrini, 181, 194, 195, 317.
Calkoen, 155.
532
TABLE DS8 N0M8
Galviac voy. des Hours.
Calvin, 12 bis, 13 ter, 15, 173,
250.
Camenzind, 421,422, 424.
Camonge, 437.
Camp, 112.
Candolle (de), 38, 403, 406 bis,
432.
Canet, 495.
Cannel, 489.
Cannoroz, 394.
Cantalupa, 65.
Garante (de). 65.
Carbonier, 311, 486.
Carmel. 15.
Carrier, 261.
Carro (de), 143,297, 331, 332.
Cartelier, 116.
Cartier, 70, 201 . 501.
Casai, 205, 215.
Casanova. 62, 63.
Casaubon. 46.
Castagnet, 500.
Castilion (de), 342, 343; 354.
Calhala, 154.
Cathelana, 437.
Caulaincourt (de), 508.
Cavour, 327.
Cavussin, 251.
Cazenove, 63; 159, 211.
Céard, 254, 335 bis.
Cellérier, 134.
Cenami, 489, 514.
Céret, 500.
Cerisier dit de Seyssel. 80,
231.
Chabel, 2, 246.
Chabert, 41 bis, 326.
Chabrey, 250, 330, 516.
Chaillet, 480.
Chaillot, 285, 477.
Chaix, 137, 141, 142, 144 bis.
Chalis (de), 493, 494.
Chambaz, 8.
Charabeis, 79.
Chambet, 287.
Chambord, 64.
Charabrier, 232, 481 ter, 482 bis.
Champion de la Bastie, 468.
Chapeaurouge (de), 1 70, 228, 297.
327.
Chaponnière, 95.
Chapuis, 11, 175,252,314, 457,
503, 516.
Chapuisat, 25.
Charbonnier dit Seraillon, 47 1 .
Charbonnier, 264, 499.
Charles, 500.
Charpentier du Bayet. 210.
Charriére (de), 387, 388.
Charton, 520.
ChasteL 238.
Château (du), 459.
Chateauneuf, 47, 48 bis.
Chateauvieux (de), 470, 471.
Chàtel, 229, 314.
Châtelain, 117, 118, 225, 312.
Chatillcn (de), 137.
Chatillon de Porcéan, 352.
Chatonay, 367.
Chaumont (de), 350, 351.
Chauvet, 369, 442, 500.
TABBE DE8 NOMS
533
Chavannes, 332, 494, 495.
Chellar (de), 62.
Chenaud, 147, 224.
Chenelat, 223.
Chênes (des), 460.
Cheneval, 286.
Cheneviére, 35, 36, 97, 108, 518.
Cheradame, 37.
Cheriot, 103,117.
Chevalier, 5 bis, 78, 244, 250.
Chevandier, 104.
Chevrier 33, 204.
Chicaud, 222.
Chides, dit de Coquina, 241 .
Chiron, 502.
Choisy, 148.
Cholet, 325.
Cholex, 222.
Chomel, 20.
Choudens (de), 144, 180, 221,
306, 333 bis.
Chouet, 185,336,501.
Choully(de), 457.
Christin,499.
Claparéde, 435.
Clarenc, 163, 369.
Clavel, 175.
Claveson (de), 62.
Clerc, 25.
Germon t (de), 351.
Clermont-Tonnerre, 63, 327.
Clerc, 111.
Clés (des), 60, 450.
Clies, 440.
Cloquemin, 190.
Cloye, 102.
Cluses (de), 282.
Cochet, 83, 287.
Cohendoz, 347 bis.
Coitoux, 90.
Coldbold, 80.
Colestrin, 273.
Colladon, 15, 137, 140 bis, 142,
165, 213, 305.
Collet, 173.
Collombet, 252.
Collomby, Collombier, 121.
Collonges (de), 2.
Colo, 261.
Colomby, 121.
Combe, 81.
Commugny (de), 450.
Comparet, 285.
Comte, 171, 332.
Gonfignon (de), 235.
Contlans (de), 450, 451.
Constant-Rebecque (de), 71, 256.
Constantin, 24, 493, 498.
Constantini, 201.
Conzié (de), 58, 60.
Cooper 522.
Cop, Le Cop, 82, 45 bis.
Coquina voy. de Chides.
Corajoux, 283.
Corbel de Corbeau, 509.
Corbet, 250, 526.
Corbière (de la), 396, 455.
Cordés, 364.
Cormet, 402.
Corne, 57, 388.
Corneille, 382.
Corréard, 359.
534
TABLE DES NOMS
Corlheys, 450.
Cossonay (de), 397.
Costa Machado, 160.
Coste, 149, 199.
Cotte, 358.
Cottens (de), voy. Garcin.
Cotton, 132, 326.
Coucy (de), 349.
Cougnard, 101, 111,498.
Coulavin, Favre dit, 494.
Coulin, 32, 107, 204.
Coulon, 63, 484, 485.
Counis, 166.
Cour (de la), 458 bis, 459 bis,
465.
Courant, 251.
Courcelles (de), 83.
Courlet, 133.
Cour, Curt, 53 bis, 265.
Couronne, 526.
Courteilles (de), 521.
Coutellery, Coutelier, voy. Marval
de Peney.
Courtenay (de), 63.
Courtet, 495.
Courtivron (de), 522.
Courvoisier, 22.
Covelle, 365.
Crachaz, Crache, 7.
Cramer, 26, 143, 315, 435, 442.
Crans (de), 5.
Crassier (de), 394.
Craven, 160.
Crémieux, 143.
Créquy, 522.
Crest(du),265, 341 bis, 377.
Croismare (de), 522.
Cromarty, 79.
Cronch, 161.
Croppet, 82, 180, 294.
Croso(de), 148, 292, 517.
Crottet, 98.
Cronch, 238.
Cuénod, 25, 238, 332.
Cullington, 210.
Curia (de), voy. de la Cour.
Curchod, 136.
Curt, voy. Court.
Curte, 117.
Curtet voy. de la Motte.
Cusin, 129, 172.
Cuvât, 90.
Cypierre (de), 509.
Dacier, d'Acier, 221.
Daix, 141.
Dalbiac, 157.
Dambmann, 77.
Dammartin, comtes de, 350, 351 ,
352.
Daraville (de), 65.
Danaide, 333.
Dancet, 96.
Danel, 95, 102.
Dangers, 15, 171, 331.
Dansse, 67 bis, 152.
Danvers, 159.
Dardagny (de), 271, 396, 445,
454, 455.
Darckelmann, 316.
Dardel, 487.
Dardelly, 505.
TABLE DES NOMS
535
Darny, 173.
Dasch, 154.
Dashwood, 441 .
Dassier, 131, 136,295, 338.
David, 241,515.
Davin, 19.
Davrange, 372.
Debolo, de Bolo, 93.
Debrit, 142.
Decarro, de Carro, 331, 332.
Déclé, 212.
Decombes, 224.
Decroso, de Croso, 148, 292.
Decroux, 97, 173.
Definod, 336.
De Harsu, 131 bis.
Dejean,,321.
de la Baume, 438.
de la Bauve, 437, 498.
de la Bière, 102.
de la Carbonière voy. Verdier.
de la Chana, 305.
de la Cour, 29, 340, 400 bis, 401.
de la Courtine, 330.
de la Craz, 472.
Delachaux, 496.
de la Cuisine, voy. de Coquina.
de la Fare, 62, 65.
de la Faye, 492.
de la Feuille, 121, 130,208.
delaFéchère, 109.
de la Fontaine, 313.
de la Fontaine de Rougeraont, 220.
de l'Aigûe, 269.
de la Maison, 92.
de la Mare, 56, 387.
de la Morte, 203.
de la Noue, 47.
de la Pasle, 57, 246.
de l'Arbre, 364.
de la Rive, 155, 187, 220, 297,
302, 326.
de la Rue, tO, 11 bis, 115, 116,
119, 256, 2845 518.
de TAtre, 228.
Déléamont, 224.
Delessert, de Lessert, 301 .
Deleyderrier, 496, 504.
Delisle, 214.
Délia Vida, 167.
Delor, de Lor, 78, 157, 158.
Delorme, de Lorme, 152, 153. '
Delouze, 119, 131.
Del Piano voy. Plan.
De Luc, 300.
De Maffey, 154.
De Marin, 116, 132.
Demelleyer, 120.
Demiville, 88.
Demole, 91, 111, 112 bis.
Demonthay, 504.
Dentand, 152, 284, 295, 314,
515.
De Rabours, 308.
Derrious, de Rious, 272, 397,
400.
Des Alemands, 7.
Desales, 99.
Des Arts, 29.
Desbaillets, des Baillets, 495 bis,
498, 504.-
Deschamps, 94, 151, 521.
536
Deservilliers (de), 522.
Des Gouttes, 434.
Des Hours, 75.
Des Loges, 146.
Desmarins, 517.
Des Netz, voy. d'Esnay.
Des Nos, 505.
Des Plans, 490.
Des Prés, 252, 295, 308.
Dessaux, 336.
Desvignes, 206, 264.
Deusnap, 79.
De Villas, 75.
Deville, 89.
Dietrich, voy. Tiedry.
Dietsch, 365.
Dietz, 191.
Diraier, 103, 185.
Diodati, 254, 515.
Divonne (de), 387, 522.
Dobler, 364.
Dolens, 228.
Domergue, 110.
Dominicé, 91.
Domps (de), 59.
Dony, d'Ogny, 252.
Doret, voy. Mathey.
Dorieu, 259.
Dortenc, 59, 230, 274.
Donet, 328.
Doxat, 77, 181.
Dracke, 154, 164.
Dreux, comtes de, 351.
Drilholle, 255.
Droher, 489.
Drouin, voy. de Rouyn.
TABLE DES NOMS
Drummond, 440, 441.
Dubois, 148, 149, 259, 339, 518.
Dubosson, 221 .
Duboule, 99.
Duchesne, 355.
Ducrest, 377.
Ducret,100, 401.
Ducros, 562.
Dufour, de Bourdigny, 113,
131, 208.
Dufour, de Cartigny, 84, 525.
Dufour, de Choully, 113.
Dufour, de Collonges, 85, 113.
Dufour, 100, 102, 111 ter, 114,
297, 272, 379, 380.
Du Gerdil, 262, 497 bis, 498.
Du Haut, 106.
Dumas, 66.
Dumas de Marveille, 75.
Dumeurier, 330.
Du Molard, 221,262.
Dumont, 84, 163, 168, 334, 337,
522.
Dumont, dit Jaquet, 243.
Dumonthay, 501.
Dumont, dit Jaquet, 243.
Dumonthay, 501.
Dumoulin, 148.
Dunant, 23, 119, 120, 125, 126,
165,168, 169,265,266,294,
471. .
Dunant, de Bellossier, 125.
Dunant, de Collonges Belle-
rive, 124, 525, 23, lft5, 211,
254, 442.
Dunant, dit Guynet, 125.
TABLE DES N0M8
537
Dunant, du Mont de Sion, 125.
Dunant, de Praiies, 125.
Dunant, de Saconnex, 126.
Dunant, de St-Cergues, 125.
Dunant, de St-Didier, 125.
Dunant, de S t- Jean de Gonville,
125.
Dunant, de Soleure, 128.
Dupan, du Pan, 28, 83, 195, 294,
300, 315, 434, 478.
Dupanloup, 106.
Duparc, 330.
Du Pasquier, 486.
Dupéril, 496.
Duperrel, 501 .
Dupias, 519.
Duplan, 490.
Duplin, 440.
Dupont, 146.
Dupontet, 92.
Duport, 375.
Dupouy, 201.
Dupré, 151.
Dupuis, 146, 195, 340.
Dupuy, 449, 363, 518.
Durand, 151,338,501, 516.
Durant, 295.
Duroveray, 154.
Du Saix, 281,341 bis.
Dutron, 28.
Duval, 78, 135 bis, 139, 156, 157,
164, 165,168,320,332,334.
Duval-Foulc, 169.
Duval, de Gex, 145.
Duval de Rouen, 145, 166, 168,
517.
Duval, de Sallanche, 145.
Du Villard, voy. Villard.
Du Villard, d'Archamp, 381.
Du Villard, de Douvaine, 384.
Duvillard, de Satigny, 383.
Duvillard, du Vivarais, 382,
Du Villard, 35, 36.
Eckstrôm, 121, 207.
Edwards, 322.
Elemozyne, 343.
Erabler, voy. Ambler.
Emery d'Espagny, 230.
Emery, 118, 517.
Emin, dit Guerre, 245.
Engel, 152.
Engelhardt, 192.
Engelmann, 487.
Epaule, 93.
Erard, 19.
Escoifier, 91,92, 281, 341.
Escuyer, 149.
Esnay (d'), 269.
Espagny (d'), voy. Emery, 230.
Estier, dit Marval, 470.
Estrang, 41, 326.
Euw (von), 425.
Evans, 79.
Exchaquet, 322, 390.
Eynard, 15, 68, 190.
Eyraud, 517.
Eysins (d'), 339.
Fabius, 58, 59.
Fabri, 10, 83, 143, 189, 229,
304,305, 332,493,516.518.
538
TABLE DBS NOMS
Faesch, 169, 300.
Fagier, 196.
Faguillon, 314.
Faillettaz, 504.
Faisan, 95, 100, 101.
Faizan, 503.
Fàlklin, 410. s
Fallût, 139.
Falquet, 284.
Faset (de), 378.
Fassbind, 414, 416, 419.
Fatio, 176,184,293..
Faugéres (de), 64.
Fauquet, 371 bis.
Faure, 77, 159, 190, 211.
Favargier, 480.
Favon, 148.
Favre, 22, 39, 452, 212, 239,
254, 269, 315, 379, 388, 389,
494, 524.
Favre de Chateauvieux, 186.
Favre, dil Couiavin. 221.
Fayod, 365.
Fa voile, 325.
Fazy, 196, 526, 32, 78, 121,
124, 198, 200, 205,216.
Feichtweg, 233.
Felice (de), 362.
Felt, 441.
Fenou, 369.
Fer (de), 62, 245, 341.
Fére, 354.
Ferlingha, 515.
Ferlitte. 250.
Fernex (de), 238.
Ferra, 148, 292, 517.
Ferrier, 355, 491.
Ferrière (de la), 317.
Ferrini, 301.
Ferwer, 273.
Fesquet, 440.
Festi, 242, 266, 275, 276 bis,
277.
Feyre Foule, 169.
Feyso, 261.
Filliol,23, 25, 141.
Fillion, 471.
Fiori, 177.
Fine, 503, 523.
Fischer (von), 326.
Flageac, Flaghac (de), 509.
Flavigny (de), 308.
Fléchére (de la), 66, 140.
Fleyer, Flie (de), 274.
Flournois. Flournoy 151, 493,
523 bis.
Foa, 167.
Fol, 336, 376.
Font, 523.
Fontaine, 101 .
Fontaine (de la), 344.
Fontana, 501.
Fontbonne, 147.
Fontbonne du Vernet, 69.
Fontenay, 350.
FoiUenaY-Mareuil, 145.
Foos, 500.
Forbes, 162.
Forel, 134, 330.
Forens (de), 230.
Forest-Divonne (de la), 522.
TABLE DES NOMS
539
Forget. 41, 136.
Fornerii, 343.
Fornet, 130.
Forrer, 239.
Forrier, 81.
Fosson, 83.
Foumier, 29, 286, 344.
Foumier, dit Lathom, 218.
Fowles, 69.
Franiet, 324.
Franc, 285, 286, 388.
France (de), 351.
Francillon, 38.
François, 234.
Franconis, 116, 179, 223.
Fraser-Frisell, 521 .
Frelon, 191.
Frey, 191.
Frigouliéres, 66.
Frossard de Saugy, 170.
Fuller, 365.
Fullerton, 30.
Gabiano, 355.
Gage, 173.
Gailhard, 360.
Gaillard, 231, 319, 357, 360,
377,501,515.
Galiffe, 241, 242, 245, 289 n.,
295, 386, 435.
Galiniére, 29.
Gallatin, 38, 134, 135, 168, 180,
295, 326.
Gallay, 107.
Galley, 92, 100 bis.
Galliard, 361.
Galline, 331.
Gallot, 524.
Galopin, 108.
Galtier de Montaigu, 133.
Gampert, 302.
Garcin de Cottens, 72.
Gardelle, 293, 296, 311.
Gardner, 69.
Garmaise, 99.
Garnier, 53, 133.
Garon, 146.
Garrigues, 518, 523.
Garrod, 79.
Gasc, 68.
Gassaud, 194.
Gasser, 414, 417, 426.
Gastaldi, 522, 523.
Gaudin, voy. Levis.
Gaudissard, 199.
Gaudy,21,26, 100 bis, 141,332.
Gaussen, 320.
Gaussargues, 66.
Gauthier, 120.
Gautier, 174, 251, 286,295, 519.
Gavilliet, 494.
Gavit, 318, 341.
Gay, de Mornex, 225.
Gay. Guays, Guex, 217.
Gay, Guaict, de Mies, 219.
Gay, familles diverses, 225.
Gay, 272,311.
Gayano, 515.
Geèr(de), 167.
Gemsch, 422.
Genin de Pennes, 57.
540
TABLE DES NOMS
Genod, Ginod, Johanod. 226,
526.
Genoud, 184.
Genoux, 417.
Genthod (de), 275, 345, 346 bis.
Gentil, 119,130,218.
Gerber, 137. .
Germain, 172, 251, 293.
Gervais, 317, 524.
Gevrain, 130.
Gex (de), 225, 392.
Gibilin (de), 65.
Gibson, 79.
Giile, 137.
Gilliers (de), 131.
Gingins (de), 276, 342, 387.
Ginod, 257, voy. aussi Genod.
Girard, 149, 174.
Girard des Bergeries, 332.
Girardot de Verraenoux, 327, 507.
Girod, 120, 159, 172, 188, 432.
Giustiniani, 129.
Glardon, 206.
Glizy-Bertangles (de), 63.
Gmiir, 417.
Godet, 139, 485, 492,502.
Gœtz, 142 bis.
Gonteret, 231, 81.
Good, 338.
Goudart, 246.
Goudet, 155, 157, 302.
Goudon, 93.
Goulet, 259.
Goy, 111, 360,502.
Gradelle, 149, 516, 518.
Graffenried (de), 51.
Gramont (de), 61.
Grand d'Hauteville, 52.
Grandson (de), 8, 392.
Grandvaux, 185.
Granon, 112.
Gras, 518.
Gravernel (de), 242.
Gravier, 312.
Graviére, 137.
Greanleaf, 69.
Greceano, 209.
Greci, 209.
Green, 158.
Grégoire, 108.
Grenet, 259.
Grenus, 134, 213, 297.
Grevet, 259.
Greyerz (de), 50.
Greysier (de), 399.
Gribaldi, 148.
Guglenberg, 489.
Gribaud, voy. Gribaldi.
Griffolière, 40.
Grigny (de), 455.
Grillet, 518.
Grilliet, 147.
Grillon, 221.
Grimaudet, 47.
Grimault, 15.
Grimod de la Reynière, 27.
Gringalet, 220, 223.
Grisdale, 52.
Grivel, 301, 366.
Groff, 120.
Gros, 125, 131, 495,499.
Grosjean, 39, 360.
TABLE DE8 N0M8
541
Grunder, 424.
Gruyères (de), 347, 348, 397.
Guat, 242, 245, 266, 277 bis,
341.
Guaict, 219.
Guaymasson, 217.
Guect, 225.
Guerre, Emyn dit, 245.
Gugelberg, voy. Gungelberg.
Guiccioli, 79.
Guichard, 174, 318.
Guidonet, 258.
Guigonat, 221.
Guiguer, 255, 316, 507.
Guillaumin, 213.
Guillemet, 131.
Guilliet, 255.
Guincestre, 259.
Guizot, 366.
Gungelberg, 420, 423.
Gurin, 83.
Guynei, 125, 277.
Gnyopin. 500.
Gyr,421.
Hall, 158, 161.
Haller, 51,52.
Handerson, 69.
Hangenhouck (van), 182.
Harlay. 440.
Harsu (de), voy. De Harsu.
Hartmann, 135, 169.
Hay, 144, 440,
Hébert, 10 bis.
Heller, 423.
Henney, 80 bis.
Henry, 492, 526.
Herbenstein, 56.
Herrenkirchen (von), 170.
Herwagen, 193.
Heut(van), 182.
Heyer, 108.
Hibner ou Sibner, 310.
Hilditsch, 137.
Hills, 323.
Hindersassen, 489.
Hire (de la), 488.
Hisgen, 322 bis.
Hoffischer, 489.
Hofmann, 37.
Hogan, 68, 69.
Honyman, 36, 363.'
Hope Wilson, 303.
Horat, 424.
Hordsmann, 160.
Horion, 365.
Horngacher, 232.
Hortin, 50.
Hory, 480.
Hostun (d*), 62.
Hours de Calviac (des), 75.
Houssemagne de Boulay, 78, 80.
Huber, 106.
Hugonot, 171.
Hugony (d'), 438.
Huguenin, 98.
Hurabert, 97, 295, 310.
Huramel, 192.
Hunziker, 29.
lever (van), 73.
lllens (d'), 73, 163.
542
Imbert, 19.
Imer, 524.
ImHof, 51.
Inderbitzin, 424, 427, 428.
Isaac, 172.
lselin,31,187, 192.
Jaccon, 13, 87.
Jacob, 263.
Jaillet, 99.
Jaïn, 250.
Jalloî, 507.
Janot, 466.
Janton, 495.
Jaquemin, 21.
Jaquenod, 524.
Jaquerod, 523.
Jaquet, 34, 243.
Jaquillard, 185.
Jaquïn, 202.
Jauges, 362 bis.
Jaulmes, 363.
Jean, 10.
Jeanneret, 182.
Jeanrenaud, 207.
Jenke, 106.
Jennevaux, Lemède de, 144.
Joanin, 32, 204, 216.
Johanot, voy. Genod.
Johanot, 144.
Joly, 264, 47 1 , voy. aussi Alaraand.
Joly. 66, 157, 234, 242, 313.
Joly de Marval, 115.
Jonzier (de), 1.
Jordan, 498.
Jossaud, 19.
TABLE DE8 NOM8
Joubert, 190.
Joux, 496.
Juges (de), 293, 294, 307, 310.
Julien, 508.
Jussy (de), 378.
Jutigninge (de), 240.
Kalchofen, 419, 423.
Kamenzind voy. Camenzind.
Kamèr, 419.
Kànel, 419, 423, 424, 425.
Karcher, 144.
Kasman,207.
Kern, 290, 487.
Keyner, 290.
Kilchenberg, 147.
Kinnoul, 440.
Kitzinger, 249.
Klott,25.
Knecht, 49, 51.
Kônig, 311.
Krieg, 124, 212.
Krzewkowski, 485.
Kungerber, 418, 423.
Kunz, 37.
LaBédoyère (de), 521.
Laboissière, 393.
Labory, 199.
Labouchére, 165.
Laburthe, 66.
Lacoste, 29, 503.
Lacroix, 142.
Ladvisé, 292.
Laeger (de), 439.
TABLE DES NOMS
Lafontaine, 237.
Laforest-Divonne, (de), 522.
Lagier, 39.
Lagisse, 159, 370.
Lalleraand, 179.
Laloue, 524.
Lamande, 131.
Lamar, 69.
Lambert, 251, 358.
Lamirault, 130.
Lamy, 105.
Langalerie (de), 73.
Langin (de), 4, 6, 450.
Langin, 96.
Lanson ou Lauson, 471.
Lapalud, 497.
Lapierre 190.
Laquiante, 30.
L'Archevêque, 148, 517.
Lardy, 366.
Lascaris, 327.
Lassaile, 67.
Lasserre, 154,211, 321.
Laurencyn, 354.
Laurent, 144.
Lauson, 265, 471.
Lavabre, 438.
Lavergne. 369.
Lawford, 79.
Leaval, 224.
Lebet, 107.t
Leclerc, 83*, 130, 135, 224.
Lecointe, 40, 335 bis.
Le Compasseur, 522.
Lecop, voy. Gop.
Lect, 180, 223, 312.
543
Ledoux, 135,443.
Le Fort, 68, 182, 185, 304, 440.
Le Fourbeur, 259.
Le Goulx, 480.
Legrand, 131.
Legrandroy, 149.
Legris, 518.
Le Lyeur, 355.
Le Maire, 41, 181.
LeMaistre, 118, 119, 356, 371.
Lémède de Jennevaux, 144.
Lenoir, 104, 107.
Lenormand de Flageac, 509.
Léo, 366.
Léonard, 439.
Lepage d'Arbigny, 214.
Le Royer, 77, 141, 300, 338 ter.
Lesbras, 199.
Leschére (de), 505.
Lesdiguières (de), 53.
Lessert (de), 301.
Le Tourneur, 192.
Levât, 134 bis, 135,169,443.
Levis-Gaudin (de), 27.
Levis-Lugny (de), 27.
Levrat, 48," 101, 295, 494.
Lévrier, 171.
Leyrison (de), 64.
L'Hardy, 124.
Li Chaz, 395.
Lie hte liste in 134.
Liga (de), 276.
Lile 282.
Lionard. Lyonardi, 243.
LipitzkL 485.
Liquier, 71, 77.
544
TABLE DES NOMS
Livache. 67.
Livoys (de), 360.
Livron(de), 150, 219, 272, 344,
345,346,451.
Lobry (de). 366.
L,oges (des), 146.
Lorsel, 364.
Lombard, de Nismes, 435.
Lombard, Lombardo, de Torto-
rella, 188,293,294,321,405
bis, 421, 434.
Long, 36.
Lomay (de), 48.
Lorio! (de), 303, 324.
Lossie;,231, 503.
Loubier, 156.
Loys (de), 56.
Lucas, 521 .
Lucinge (de), 450.
Lûdy, 501.
Lugny, voy. Levis.
Lugrin (de), 458, 459 bis, 465.
Lullin, 41, 143. 179, 181, 187,
194,261,295,469.
Lully (de), 450.
Lurbigny, 52.
Luter, 160.
Luysina (de), 265, 471.
Luya, 305.
Luze (de); 370.
Lyanna, 132, 141, 252,253, 254.
Lyra (de), 242.
Mabile, 121.
Macaire, 311.
Macé, voy. Massé.
Machon, 137.
Magistri, 493.
Magniley, 112.
Maillard, 387.
Maillardoz, 311.
Mailleboux, 66.
Maillé de la Tour Landry, 522.
Maillet, de Versoix, 57, 340, 341
bis, 435.
Maillet, 560.
Maillet, dit Guido, du Dau-
phin é, 245, 2.
Mailly (de), 63.
Main, 313.
Maisonneuve (de la), 285, bis, 309,
382.
Maissonier, 15.
Maistre, 11, 118,386.
Malan, 144,322. »
Malbuisson, 244.
Malcontent, 17t.
Malecana, 438.
Malègue, 25.
Malherbe, 39.
Mallet, 41, 78, 184, 215, 222,
242. 335, 337, 366, 367.
Malvenda, 448.
Mandrot (de), 303.
Mandy ou Maney (de), 285.
xManiglier, 137.
Manlich, 233, 389.
Mantellier, 262.
Manteutel. voy. Schlauch.
Manuel, 49, 435.
Marcet, 166,295, 331.
Marchand, 14,251,333, 378.
TABLE DES N0M8
545
Marchiand, 244.
Marchin, 424*
Marcins (de), 267, 392.
Marcleys (de), 241,242.
Marcuard, 136.
Maréchal, 21.
Mareschal, 272, 274, 275 bis.
Mareuîl (de)f 351.
Margarilesco, 209.
Marigny (de), 241.
Marin, 359.
Marion de Beaulieu, 74.
Marque, 246.
Martignier, 324.
Martin, 18, 22, 68, 165, 182,
187,211,224,239,252,302,
430, 435.
Martin, de Sionnex, 115, 116, 117.
Martinges, 242.
Marval (de), 443. 6, 264, 265,
400,401.
Marval, à Marval, 448.
Marval, de Peney, 472.
Marval, de Tutigny, 466.
Marveille, voy. Dumas.
Masbou, 35, 36.
Massé, 247, 339.
Masset, 171, 359.
Massie, 70.
Massonier, 15.
Mathieu, 154.
Mathey, 137.
Mathev-Doret, 35, 36, 140 bis,
143.
Maud'hut (de), 28.
Maudry, 141.
Maupain, 286/
Maupeau, 292, 515.
Maurice, 141,187, 328.
Mauris, 97, 285.
Mauvillain (de), 317.
May (de), 442.
Mayer, 193.
Mayor de Montricher, 33.
Maysonnet, 67.
Mazel, 68.
Mazet, 68, 119.
Mégevand, 191.
Meissonnier,.Massonnier, 15.
Mêlais (de), 224.
Mellaret, 524.
Mellet(de), 311.
Melly, 32, 33, 333. '
Menet, 78.
Menous, 179.
Menthon, 219, 343, 468.
Menthonay (de), 397.
Menu, 163, 334.
Mercier, 38, 120, 174, 337,497.
Mérel, 388.
Mérode (de), 307.
Mermilliod, 118.
Merset, 395, 401.
Merveilleux, 481.
Messier (ez), 229.
Messimieux, 506.
Messoneux, 506.
Messy, 515.
Mestral, 222, 250, 272, 309.
Mestrezat, 119,229, 285.
Mesturas, 338.
Métier, 427.
35
546
TABLE DES NOMS
Meuron (de), 485.
Meyer, 19, 808, 409.
Meygry, 378.
Meynadier, 900.
Mezeria, 61.
Michaels, 24.
Michaud, 497.
Michel, 200.
Michel, Micheli, 201.
Micheli, 107, 168, 304, 336, 435.
Michelin, 500.
Micheli, 160.
Midré, 306.
Milford, 157.
Millenet, 34, 152.
Milt, 162.
Miol, 11.
Mirabaud, 363.
Miribel(de), 175.
Mitoire, 524.
Miville, 192.
Moilliet, 131, 136, 137, 285,
286, 502.
Moine, 459.
Moissonier, 15.
Mollet, 146.
Mollius (de), 76.
Molot, 245.
Monachon, 385.
Moncéard, 39.
Mongréaz, 9.
Monicat, 66.
Monnard, 496.
Monnet, 25, 215.
Monnier, 33, 112.
Monod, 36, 363.
Monspey, (de), 61.
Mont (de), 392, 397, 437.
Montbrison, voy. Bernard.
Montcellier (de), 398.
Montex, 33.
Monlferrat, 54.
Montfort (de), 350, 522, 523.
Montillon, 20, 31, 34 bis.
Montmollin (de), 480 bis, 483,
486.
Montmorency (de), 63, 351 .
Montricher, voy. Mayor.
Monte, 327.
More, 118, 119, 120.
Morel, 184, 202, 230.
Morel de la Pize, 118.
Morel-Fatio, 215.
Morgues (de), 145.
Morhardt, 104.
Morier-Lafontaine, 237.
Morin, 170.
Morine, 56.
Morris, 441.
Morsier (de), 188.
Mortier, 6.
Mot, 93.
Moite, 104.
Mouchillon, 119.
Mouchon, 35.
Moucy-le-Châtel (de), 350.
Moulière, 65.
Mounicat, 66.
Mourex (de), 472 bis.
Mousseaux (de), 355.
Mugnier, 13, 342.
Muller (von), 52.
TABLE DES NOMS
547
Munier, 96, 97, 251,369.
Murait, 303, 484.
Musnier, 176.
Mussard, 151, 153, 337.
Huthiod, 256, 229.
Mutin, 257, 261.
Muyden (van), 166.
Muzy, 207.
Nadal, 68, 151.
Nadales, 502.
Narfin, 284.
Nassau (de), 16.
Natural, 54.
Navi(de);219.
Naville, 188, 336.
Naville, d'Anduze, 324.
Navis(de), 271.
Necker, 507.
Nergaz, 400, 458, 459 bis, 465.
Nernier(de), 341.
Netz, voy. d'Esnay.
Heyrod, 260, 258.
Nicolaï (de), 522.
Nicolas, 281.
Nigris(de), 178.
Noblet. Roux dit, 263, 471.
Noël, 389 bis.
Normandie (de), 296.
Normendie (de), 56, 355.
Nos (des), 505, 509.
Noue (de la), 47.
Novelli, 6.
Nufer, 33.
Nyon (de), 342.
Oberjoux, 262.
Oberkampf, 367.
Oberkirch (d'), 30.
Obry, 28.
Odier, 69, 78, 136, 189, 238,
334, 335 bis.*
Ogny, voy. Dogny.
O'Hara, 70,
Olivier, 15, 84, 206.
Oltramare, 154.
Oncieux (d'), 242.
Orange, 360.
Orjollet, 257.
Orlier (d'), 218, 219, 375.
Oron (d'), 397.
Orr, 79.
Ornex (d*), 339.
Orsiéres(d'), 341.
Ost, 410, 418.
Osterwald, 370, 483, 484.
Oxford (d'), 440.
Paccard, 170, 363, 520. *
Pache, 41 bis, 207.
Page, 221.
Palle, Pasle (de la), 57.
Panchaud, 190.
Paquelet, 129.
Paquet, 207, 343.
Parbury, 80.
Paris, 26.
Parran, 76.
Passavant, 67, 133, 300, 313.
Passerat, 131.
Pasteur, 155, 186, 212.
Pastourel (de), 132, 442.
548
TABLE DES N0M8
Pastré, 522.
Patry, 24, 25, 524.
Paumier, 362.
Payerne (de), 452.
Peachey, 161.
Péchaubeis, 253*496.
Pécolat, 401.
Peel, 80.
Peilliex, 90.
Pelisson, 438.
Pellagru, 33.
Pellegrin, 497.
Pellet,94, 381.
Pelletier, 501 .
Pellier (de), 453.
Pelligot, 283.
Pellissari, 186, 233, 234, 317,
318.
Pelou, 36.
Peney, Penet, 130, 496, 497 bis,
498.
Penin, 67.
Pépin, 516.
Perdriau, 41 .
Périer, 204, 253, 313.
Périer de Damiatte, 360.
Périsse, 184,191.
Périssod, Pertissod, 276.
Pernet, 388.
Perregaux, 487.
Perret, 180, 239.
Perrin de Cypierre, 509.
Perrot, 83, 303, 492.
Personne, 175.
Perusset, 334.
Peschier, 27, 204.
Pesmes (de), 220, 384.
Pestalozzi, 57.
Pétieu, 31.
Pétigny, voy. Pitigny.
Petitpierre, 480, 482, 519.
Pétri, 193.
Peyer, 418.
Peyroiier. 232.
Peyrot, 238, 386.
Philippe, 220.
Philippin, 222.
Piano (del), voy. Plan.
Picard, 143.
Pictet, 73 bis, 183, 184, 188,
304.
Pieron, 316, 317.
Pierres (de), 522.
Piraparé, 208.
Pinard, 228, 257, 466.
Pinault, 223, 518.
Pinget, 89, 227.
Pinsart, 238.
Pissard, 203.
Pitigny (de), 266, 526, 242,
398, 399 bis, 401 bis, 456.
Pittard, 110.
Pize (de la), voy, Morel.
Plan, du Dauphiné, 490.
Plan, anciennement Del
Piano, 489, 526, 24.
Planchamp. 11.
Planche, 386, 517.
Plantamour, 21. 67, 77, 135, i68,
302.
Plessis Billebaut, 351 .
Poignant, 90.
TABLE DES NOMS
549
Pollot, Pollotto, 57.
Pommier, 4-34.
Poncet, 273, 518.
Ponse (de), 44.
Ponsson 502
Pontverre (de), 378.
Porséan (de), 352.
Port, 375, 475.
Portalès, 169, 188.
Porte, 184, 191.
Portes (de). 186.
Portier, 261.
Portugal (de), 351.
Possioux, 347 bis.
Posteila (de), 306, 498.
Pougny (de), 306, 458.
Poulain de la Barre, 34.
Pournas, 292.
Poyte, 285.
Pradiues de), 64.
Prailly, 357.
Prangins (de), 267, 393, 399.
Prêlaz, 386
Prescott, 109, 372.
Prévost, 07, 215, 228. 272, 308,
371.
Prévost de la Tremoille, 330.
Prieur, 250.
Priot, 386.
Prinsep, 441.
Privessin (de), 269.
Puerari, 172.
Puineuf, v. Savoye.
Pury (de), 480 ter, 486 bis.
Puthod, 67.
Putot, 224.
Quagliato, 487, voy. aussi Caiflatte.
Quebli, 129.
Quible, 525.
Quinzon, 53.
Quizard, 195, 275, 389.
Rabours (de), voy. De Rabours.
Raby, 184, 515, 516.
Rages (de), 14.
Ramier, 259, 294.
Ramiro, 250.
Ramu, 97, 103, 108, 121. 495,
504.
Rapin Thoyras, 70.
Rastel, 227.
Raton, 379, 380.
Ravoud, 227.
Real, ^16.
Reave, 158.
Rebol, 437.
Reboul, 336.
Reding (de), 405, 409, 415, 416,
419.421,422,428.
Regard-Pellagru, 33.
Régis, 8, 305.
Reguillon, 233, 252, 338 bis.
Reichlin. 421.
Reja (de), 508.
Reuchlin, 82.
Reusser, 37.
Revilliod. 278.
Revilliod de Cessel, 287, 324,
329.
Revilliod, de Cornières. 282.
Rey, 101,299, 333,497,498.
Reybet. 6.
550
TABLE DE8 NOMS
Reynard, 62.
Reyniére (de la), voy. Grimod.
Rheims (comtes de), 349.
Rhené, 93.
Ribaud, 516.
Richard, 35, 110, 325.
Rickenbach, 428.
Rieu, Rieux, 315, 362.
Rigaud, 187,189,227,305,321.
Rigny(de), 268,271.
Rigot, 257, 301.
Rihiner, 49.
RHliet, 23, 68, 181, 184, 254,
256, 297, 302 bis, 315, 435,
508.
Rious (de), 272, 397, 399, 400.
Rippes (des), 394.
Rissora (de), 526. #
Ritter, 34, 51, 105,501.
Rivinaz, 175.
Robert, 89, 484.
Robert-Tissot, 487.
Robin, 6, 222, 317.
Rocca, 250, 492.
Roch, 119.
Rochat, 142. 305.
Rocheguyon (de la), 350.
Roche-Lambert Montfort (de la),
509,521.
Rochemont (de), 73 bis.
Roche (de la), 65.
Rochette, 238.
Rochonnet, 174.
Rœhrich, 300.
Rognon, 482, 483.
Roguet, 14.
Roguin, 73, 77, 195.
Rojoux, 342, 503.
Roland, 76.
Rolaz, 194,328,391.
Rolier, 339.
Rolland, 23.
Rolle (de), 384.
Romagnac, 21, 31, 34.
Romelin, 192.
Romilly, 517.
Roon(de), 110.
Roque, 298.
Roquette, 65.
Ros, Roux, Rufi, voy. Noblet.
Roset, Rozet, 41, 293, 306, 388,
478.
Rosey (du), 328.
Rossel, 451.
Rosselet, 480 bis.
Rosselin, 305.
Rosset, 72, 387.
Rossier, 256.
Rossillon (de), 58, 219, 268 bis,
401.
Roucy (^comtes de), 349.
Rougé (de), 522.
Rougemont (de), 484, 485, 508.
Rougissard, 517.
Roure, 65.
Rousseau, 201, 518.
Rousseau de Saint-Aignan, 508.
Rousseau d'Etelonne, 509.
Roux, voy. Noblet.
Roux, 29, 133, 144, 204, 205,
280, 338, 365.
Rouyn(de), 27, 31.
TABLE DES NOMS
551
Rouz (de), 342.
Roveno (de), 458, 469.
Rovero de la Turbie, 327.
Royaume, 119.
Royer, 110.
Rubat, 269.
Rubati, 185.
Rubei de Wufflens, 269.
Rubin, Ruby, 264.
Rueix (de), 62.
Ruffi, 217.
Ruffi, voy. Noblet.
Rully, 517.
Rumpler, 30.
Russel, 441.
Russin (de), 445, 455, 463.
Ruyne ou Rivinaz, 175.
Sabouroff, 214.
Sacconay (de), 269, 274, 344,
374, 401 bis, 402.
Sacc, 146.
Sachins (de), 61.
Sadoz, 118.
Sage, 172.
Saint-Aignan, voy, Rousseau.
Saint-Amour (de), 259.
Saint-André (de), 222.
Saint-Aspre (de), 268.
Saint-Aubyn (de), 223.
Saint-Georges (de), en Canavés,
54, 55.
Saint-Germain (de), 218
Saint-John (de), 317, 318.
Saint-Joire (de), 272, 343, 377,
399 bis, 400, 402 bis.
Saint-Julien (de), 58.
Saint-Michel (de), 230.
Saint-Ours (de), 519.
Saint-Pois (de), voy. d'Auray.
Saint-Ravy (de), 65.
Saint-Saphorin (de), 400.
Saint-Simon (de), 349.
Saix (du), 58, 245, 341 bis.
Sala, 137.
Saladin, 73, 168, 319.
Salanches (de), 232.
Sales, 202.
Salette, 45, 52.
Salomon, 22.
Salverte (de), 522.
Salzano de Luna, 420.
Sambuc, 441.
Sandoz, 483.
Sanson, 169.
Santa, 147.
Santoux, 34, 284.
Sarasin, 15, 55, 57, 152, 189.
493.
Sartoris, 369.
Sassenage (de), 44.
Satigny (de), 267, 393, 398, 450.
Saunex, 94, 173.
Saussure (de), 169, 315.
Sauthier, 261,477,502.
Sautter, 78, 320, 360, 364.
Sauvernier. voy. Sovernier.
Savion, 55. 57.
Savoye de Puineuf, 76.
Sayous, 123.
Scanavin, 179, 515, 516.
Schindler, 419, 422.
552
TABLE DES NOUS
Schltuch de Manteufel, 215.
Schiumpf, 323.
Schmidt, d'Uri, 417.
Schraidtmeyer, 187.
Schnûriger, 428.
Schœn, 316.
Schœnauer, 193.
Schorno, 411.
Schott, 488.
Schregl, 233.
Schreiber, 80, 411,424.
Schùler, 426, 427, 428.
Schwartz, 32.
Secretan, 487.
Seguin, 164, 168, 366.
Seigneux (de), 72, 212; 239, 255.
Seignoret, 194.
Sellon (de), 323, 303.
Selon ou Celon, de Tours, 324.
Selon ou Schlumpf, 323.
Semery (de), 93.
Sengel, 864.
Senlis (comtes de), 349.
Senones (de), 316.
Sepibus(de), 167.
Sergy (de), 268, 393.
Serifontaine (de), 351.
Serment, 21.
Serraillon, voy. Charbonnier.
Serra, 204.
Serre, 32, 204.
Serva (de), 502.
Servaud, 90.
Servand, 249.
Serve, 190.
Servet, 15.
Serviati, 513.
Sève (de}, 15, 355.
Seybold (de), 487.
Seyne, 76.
Seyssel, voy. Cerisier.
Sheperd, 69.
Shute, 80.
Sibner ou Hibner, 310.
Siccard, 184.
Sickes, 500.
Siever, 500.
Sigoret, 157.
Simon, 100.
Simonde, Sismondi, 369.
Sion, 333.
Siret, 390.
Sirvent, 395.
Smith, 161.
Sollier (du), 65.
SoUier, 289.
Sonner, 390.
Soret, 329. 163, 171.
Sovernier (de), 339.
Speitei, 142.
Spinola, 489.
Sprenger, 206.
Stâhelin* 487.
Stauffach, Stauffacher, 407, 410.
Steffe, 500.
Steiger (de), 50, 436.
Steinheil, 139.
Stewart, 70.
Stickel, 37.
Stocher, 504.
Stoer, 224, 310.
Stoppa, 189.
Storr, 488.
Stoutz(de), 170.
TABLE DE8 NOMS
553
Straisguth, 365.
Stratthallan, 440.
Streckeisen, 442.
Strolz, 52.
Stuart, 70.
Stiirler, 152.
Subilia, 38.
Sués, 22, 38, 39.
Sulliger, 498.
Surrey (de), 350.
Sypestein (van), 73.
Talleyrand, 72.
Tanner, 52.
Taravel, 173, 175, 286.
Tardy, 119.
Taruffo, 491.
Tattet, 521.
Tauville, 499.
Tavel, 393, 398 bis, 400, 455.
Tavernier, 193.
Ternier (de), 275.
Terroux, 171, 330.
Tessonier, 356.
Testard, 71.
Testaz, 222.
Testa, 223.
Testuz, 516.
Thellung, 481 .
Thellusson, 504, 238.
Théremin, 163.
Thibaud, 64.
Thiébault, 249.
Thierry, 319.
Thoire (de), 95.
Thoire et Villars (de), 60.
Thomas, 438.
Thomasset, 390.
Thomeguex, 149, 159.
Thomson, 80 bis.
Thoyras, voy. Rapin.
Thy (de), 210.
Tidswell, 159.
Tiedry ou Dietrich, 249.
Tiily ou Tillier, 117.
Tingeron (de), 228.
Tisoun, 208.
Tissot, 88, 227, 379, 380 bis,
385, 386, 388.
Tockerle, 2, 246.
Tœpfer, 166.
Tour (de la), 480.
Tour Landry (de la), 522.
Tournes (de), 234, 326 bis.
Tournier, 110, 281.
Tournon (de), 46.
Tourton, 507.
Trautmann, 502.
Travers, 378.
Trémauville (de), 509.
Trembley, 10, 15, 188, 202, 254,
295, 297, .306, 331.
Trémoliére, 68.
Treytorens, 480.
Tridon, 310.
Trie (de), 348.
Troches (de), 393.
Tronchin, 252.
Trossières, 172.
Trot, 149.
Tscheluskine, 214.
Tschiffely, 49.
Tulleken van Hagenhouck, 182.
Tulmont (de), 488.
554
TABLE. DE8 N0M8
Turbie (de la), 326.
Turian, 498.
Turrettini, 133, 489, 214, 319,
444.
Tyon, 46.
Tyrrel, 326.
Ulrich, 415.
Valentin, 421.
Vallet, 523.
Vandel, 258, 261, 262.
Van der Hulst, 507.
Vandœuvres (de), 375, 377.
Vanier, 10 bis.
Van Heut, 182.
Van Jewer, 73.
Van Muyden, 166.
Van Sypestein, 73.
Varembon (de), 59.
Varennes (de), 351, 352,353.
Varnery, 182, 195.
Varro, 83, 150, 391, 516.
Vasserot, 199, 200, 233, 235.
Vaucher, 104, 139, 143.
Vaulserre (de\ 509.
Vaumain (de), 350.
Vautier, 149,213,255,286.
Vedel, 85.
Védrine (de), 76.
Veitey (de), 243.
Velden (von der), 487 bis..
Verdel, 214.
Verdier de la Carbonière, 362.
Vérenet, 106.
Vermaas, 322.
Vern.andois (comtes de), 348, 349.
Vermenoux (de), 327, 507.
Vernais(du), 317, 341,342.
Vernes, 355, 109, 320.
Vernet, 132.
Vesancy, voy. Visencier.
Versonnex (de), 277.
Versoye (de la), 281.
Vertier, 40.
Vexin (comtes du), 349, 350".
Veyrier (de), 376.
Viala, 66, 484.
Viande, 24 bis, 25.
Vicaire, 260.
Vidomne, de Saligny, 272, 456,
457, 463, 474.
Vidompne, 5.
Viége, 55.
Vieux, 234, 495, 504.
Vignier, 26, 28, 29, 259, 314,
370.
Vigniet, 231,494.
Vignolles (de), 65.
Villain, 357.
Villard (du), 363.
Villars, du Villard, 372.
Villars (de), 373.
Villars, 450, 461.
Villas (de), 74, 75.
Ville (de), 275.
Villegomblin, 317.
Villette (de), 60, 340, 341 bis,
342,344,376.
Villettes (de), 325.
Villiet, 132, 253.
Villinger, 427.
Vintimille (de), 508.
TABLE DE8 NOMS
555
Violette (de la), 355.
Viollier, 149. 251.
Viry(de), 272.
Visencier (de), 391, 526, 272
bis, 274, 451,456,458,459,
467.
Visraes (de), 440.
Vismes (Beaufils de), 157.
Vogel, 239.
Vivier de Fay Solignac, (du), 371.
Voisin, 97 bis, 262, 285.
Vondesi, 228.
Voseyrier (de), 4 ter.
Vougueux, 78.
Voullaire, 149, 151, 519.
Vuaillat, 499.
Vuerle, 228.
Vuflens (de), 268.
Vulliemin, 319.
Viilliod, 232, 503.
Waddington, 366.
Walke, 160.
Walker, 409.
Waller, 70.
Walther, 233.
Wareraberg, Warembert(de), 45,
46, 83, 229.
Waraod, 485.
Warren, 350.
Wassermann, 193.
Wattenwyll (de), 49, 301, 435.
Weber, de Glaris, 404.
Weber, de Mulhouse, 407.
Weber, de Schaffhouse, 407.
Weber, de Schwytz, 403. 526.
Wenner, 188.
Wendt (de), 50.
Werra (de), 167.
Westlowski, 26.
West, 162.
Wette (de), 442.
Wheatcroft, 37.
Whigke, 505.
Widmer, 143.
Wiggisser, 404.
Wildprecht, 233.
Winchester, voy. Guincestre.
Wipfli, 409. i
Witt (de), 73, 366.
Wolf, 158, 493.
Wood, 162.
Wrougthon, 80.
Wuerner, 413.
Wurstemberger (de), 391, 435.
Wyss, 139 bis.
Yenasch, 156.
Yersin, 24.
Yse (d'), 242.
Yvonet, 33.
Zai, 420.
Zerleeder, 301.
Zirapf, 109.
Zobi, 296, 516.
Zollikofer, Zollicofre, 23, 38.
Zornli, 418.
Zumbrunneri, 33.
Zûrcher, 418.
GENÈVE •
Société Générale d'Imprimerie
Pélisserie, 18