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EXPLOITATION
DES
MINES METALLIQUES.
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EXPLOITATION
DES
MMES METALLIQUES,
AVIS.
Le mérite des ouvrages de VEncyclopédie-Roret leur a fait
obtenir les honneurs de la traduction , de l'imitation et de la
contrefaçon ; pour distinguer ce volume , il portera à l'avenir
a véritable signature de l'éditeur.
Toul, imp. de Y* Bastiew.
MAN UELS-RO REÏr ?
NOUVEAU MANUEL COMPLET
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L'EXPLOITATION DES MINES.
SECONDE PARTIE,
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SUBSTANCES MIWERAXES UTILES , TELLES QUE-
UE FER, LE PLOMB, LE CUIVRE, L'ETA»,
LE B*KR€URE, L'ARGENT, L'OR, UB
ZDCC, LE SEL, LES DIAMANS, etc.
SUIVI DE LA PRÉPARATION MÉCANIQUE DES
MINERAIS.
PAR M. 3. F. BLANC ,
IBGiAllJDB CIVIL.
Ourrage orné défigures.
V:
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. PARIS,
i LA LIBRAIRIE ENCTCLOTÉDIQUE DE ROKET ,
»W« BAVTIIEtmXI , to aïs.
186*.
FAUTES ESSENTIELLES A CORRIGER.
Nous devons rectifier ici une erreur d'impression commis*
dans la première partie de cet ouvrage, et reconnue tro]
tard pour être corrigée à tems.
Page 60. Entre la ligne 9 et la ligne 10, en remontant, pla
cez l'alinéa suivant.
Les galeries à'alongement sont parallèles à la direction di
gîte et se percent quelquefois à son mur , quelquefois à soi
toit.
Ligne 9, en remontant, au lieu tfalongement lisez d'i/ic/i
naison.
Ligne 3, en remontant, au lieu AedirectionKêt* inclirwUot
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MANUEL
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CHAPITRE PREMIER.
. L INTRODUCnOTI.
quoi m
■ L'or , l'argent , le cuivre , rétara , le plomb et le fer sont
fies métaux les plus anciennement connus ; mais nous ne sa-
*oms rien de précis sur l'époque de leur découverte.
] Suivant Lucrèce , la découverte des métaux est due à l'in-
cendie de certains bois qui fondirent le minerai placé dan*
le sein de la terre (*).
Strabon repousse cette opinion comme invraisemblable.
Posidonius , dit-il , attribue à une circonstance toute fabu-
leuse la découverte des mines en Espagne : il pense que la
(i) Quod superest, ces atone aurtm ferrumque reperlwn est,
Et simul argenti pondus , plumbique potestas ,
Ignis ubi ingentes sylvas ardore cremarat r
Montibus in magnis «
Quidquid id est , quacumque ê causa flammens ardor
Horribili sonitu «ylvas exederat ait «s
t
Ab radicifcus , et terram percoxerat igni ;
Manabat venis ferventibus, in loca terne
Concava conveniens , argenti rivus et auri,
JEris item et plumbi ; qua; quum concreta videbant
Postrrius claro in terris spîendere colore ,
Tollcbant oitido capti leviqve lepore. (Lucsèc* , Ht. v.)
MINES MÉTALLIQUES. £
» nr*ftOMJCT*o».
terre fut liquéfiée par on embrasement des forêts , et rejeta
sur sa surface les métaux d'or et d'argent qu'elle recelait eu
grande abondance dans son sein (i).
Hfeton Aristote , c'étaient des pâtres qui avaient mis le feu
à la forêt (a).
Diodore de Sicile , en parlant des Pyrénées , dit : « Au-
trefois elles étaient couvertes d'une épaisse forêt ; mais quel*
ques pasteurs y ayant mis le feu , celle-ci fut entièrement con-
sumée. L'embrasement dura plusieurs jours , et la terre parut
brûlée ; c'est pour cette raison que l'on a donné à ces monta-
gnes le nom de Pyrénées , {du mot grec Tvûpfeu ). Des ruis-
seaux d'un argent raffiné et dégagé de la matière qui le ren-
fermait, coulèrent sur cette terre (3).
Cadmus est , dit-on , le premier qui découvrit l'or. Quel-
ques auteurs attribuent cette découverte à Thoas de Thrace ;
d'autres à Mercure , fils de Jupiter ; d'autres à Pisus , roi d'I-
talie qui, ayant abandonné sa patrie, se rendit en Egypte , ou
il fut nommé roi après la mort de Mizraira , et reçut le sur-
nom de Dieu d'or, à cause de sa découverte. D'autres disent
qu'Eaclis ou Cœacus , fils de Jupiter , ou Sol , fils d'Océanus ,
fut le premier qui découvrit l'or.
Eschyle pense que c'est à Prométhée qu'on doit la décou-
verte non seulement de l'or , mais encore des autres métaux.
Çolybe dit , que c'est un certain Aulète qui découvrit les
mines d'argent de l'Espagne , ce qui lui valut les honneurs des
Dieux (x).
Le cuivre et les mines de enivre de Vile de Chypre furent
découverts par Cynira, fils d'Agryopa; et s'il faut en croire
Hésiode, ce fut Crès, roi de l'île de Crète qui découvrit les
mines de fer de la montagne Bérécinthe.
Suivant quelques auteurs , Midacritus est le premier qui
entreprit l'extraction du plomb et de l'étain dans l'île de Cas-
sitérîs ( îles Scilly ou Sorlingues ).
L'Ecriture attribue.la découverte du cuivre et du fer , ou
(i) Stra»ok , livre m.
(a) AmisTOTB. De mirabil. «necalt., vol. n , p. 1094.
(3) DioDoii de SicUe , livre v, chap. 35.
(1) Poltbi , Hv. ». — ooxst S'outoç eypet7)5 yevojwevos twv
«pyvpsfoy /<rra>Xwv, iaoOéuv TSTsyxéyai n/^v.
«HTftQOUQTSQ*. 1
de moins la manière de les travailler, à Tnbal Gain, qui
vivait bien avant le déluge (a).
Si nous ajoutons foi aux notices sur l'origine de l'art des
mines , il s'ensuivrait que les métaux les plus anciennement
exploités, sont ceux dont les minerais se présentaient de là
manière la plus apparente , et étaient le plus facilement rô-»"
duits à l'état métallique, ou se rencontraient le phis près de
la surface du sol.
L'or et l'argent furent les premiers métaux exploités en Es-
pagne. L'étain du Cornouailles fut , sans aucun doute , le pre-
mier métal exploité dans la Grande-Bretagne , et probable-
ment le premier article de commerce de ce pays avec les au-
tres nations. Cela fut dû assurément à ce que les minerais d'é-
tain indiquent par leur poids leur contenu métallique , à ce
qu'ils cèdent facilement ce contenu par l'effet d'une chaleur
peu élevée , et à ce qu'ils se trouvent à une faible profondeur.
Il faut aussi observer que les traces des plus anciennes exploi-
tations ne se rencontrent que dans des situations où le sol
pouvait être facilement et promptement fouillé , ou là où it
pouvait être aisément attaqué par les torrens dirigés à des-
sein et qui, entraînant avec eux la terre végétale, laissaient
à découvert le minerai d'élain retenu par son propre poids.
Cette méthode était un ingénieux perfectionnement des
premiers travaux ; elle est encore suivie dans beaucoup d'ex-
ploitations dites stream worhs ou exploitations par lavage , et
tout démontre qu'elle date de la plus haute antiquité.
Le plomb fut probablement exploité dès le principe ; car ,
de même que l'étain , non seulement il se trouve près de la
surface , mais encore il offre un aspect métallique , et se
transforme facilement en métal par l'effet d'une chaleur mo-
dérée.
Le cuivre se trouve généralement à une profondeur asseï
considérable , et la proportion de cuivre dans la plupart des
minerais est si faible , que l'art des mines dut avoir fait des
progrès assez sensibles, avant qu'on pût extraire ce métal
du sein de la terre.
fcx) QeoBn , «y. **. ~ SeiL avtem peperit ThoteJ. Et f»K malbator ,
fatar «rit m, ferri.
4 UfTRQDUCWOW.
Telte a dû être , flvfoa toute probabilité , k miche de»
chose* dans presque toutes les contrées.
y , Après avoir découvert les propriétés des minerais et la ma-
nière de les fondre , il fallut trouver le moyen de le» arracher
du sein de la terre et de suivre les filons qui les contenaient.
D'abord cela ne put se faire que là où l'élévation des mon-
tagnes permettait de travailler à une hauteur assez grande
des eaux pour pouvoir les diriger loin des travaux d'exploita-
tion , au moyen de petits canaux ; là où le roc n'était pas assez
dur pour résister à des outils imparfaits et grossièrement for-
més , ou peut-être à l'action du feu qui , dans la plupart des
cas, ne produisait que peu d'effet.
Des plus simples opérations , l'homme a été graduellement
conduit par l'exploitation des métaux, aux efforts les plus com-
plets et les plus surprenant.
D'abord , il est certain , non seulement d'après la probabi-
lité des choses f mais encore d'après l'inspection des anciens
travaux de mines dans tous les pays , que les métaux furent ,
dansée principe , tirés des fragmeus brisés des minerais qui
avaient été, par une cause quelconque, séparés des filons dans
lesquels ils étaient déposés. C'est ainsi qu'on exploite l'or par
le lavage des sables de rivières t et Tétain qu'on trouve sous
des couches de sable dans les vallées du Cornwall et du De-
vonshire.
La poursuite de ces fragmens détachés de minerais con-
duisit naturellement à la découverte des filons dont ils prove-
naient , et en fouillant le sol , pour se procurer oes fragmens
de minerais , on arriva à mettre à jour le filon lui-même.
C'est ainsi que durent procéder les premiers mineurs;
mais les faibles moyens dont ils disposaient les empêchèrent
de pousser les travaux à une grande distance de la surface.
Ce ne fut qu'après l'application des pompes à l'épuisement
des eaux, qu'on put aller à une certaine profondeur ; et , plus
tard , la découverte delà poudre fournit à l'homme le moyen
de se frayer un passage au travers des rocs les plus durs.
Ces découvertes forment des époques importantes dans l'his-
toire de l'art des mines ; car , depuis que l'homme a eu à sa
disposition ces deux forces , la poudre et les pompes , ni les
torrens d'eaux , ni les barrières que lui présentaient aupara-
vant les rocs les plus tenaces, n'ont été un obstacle à sa mar-
1STR0DUCTIQV. 5
elle souterraine , et 3 a pu se diriger partout où ii a décou-
vert du minerai.
la première époque Importante fut celle de laquelle date
l'usage de la poudre dans le travail des mines. Ce fut en Hon-
grie, ou en Allemagne qu'il prit naissance vers Tannée 1620 ;
il fut introduit en Angleterre aux mines de cuivre d'Eclon ,
en 1670, par quelques mineurs allemands amenés par le
prince Rupert ; de là , il se répandit dans le Somersetshire en
1684 * puis ensuite dans le Corn w a 11.
H est probable qu'on n'aurait jamais pu exploiter la plu-
part des mines sans le secours de cette force , et jusqu'au
moment où l'on commença à l'employer , les opérations sou-
terraines présentèrent la plus grande difficulté et la plus
grande incertitude. Le marteau et les coins furent les premiers
instrumens dont on se servit pour attaquer la roche ; plus
tard on employa le pic- Ces instrumens eurent des formes dif-
férentes et furent fabriqués avec des matériaux différens,
ainsi que le prouvent ceux qu'on a trouvés dans les anciens
travaux.
Plusieurs outils de chêne ont été trouvés dans le Cornwall ,
et les mineurs pensent qu'ils proviennent des Saxons ou des
Danois ; mais il est probable qu'ils datent d'une époque an-
térieure à celle de ces deux peuples , peut-être même à celle
de la découverte du fer.
Les moyens employés pour l'extraction furent d'abord très
imparfaits et très grossiers. Le tour peut être regardé comme
no perfectionnement qui date d'une époque assez avancée
dans l'art des mines. Ce fut un progrès sensible; car les
travaux prirent alors une certaine extension , et par l'emploi
d'un grand nombre d'hommes , on put , avec cette machine ,
pousser l'exploitation à de plus grandes profondeurs , la tenir
libre des eaux et en élever les produits à la surface. Il est pro-
bable que le tour , comme presque tous les perfectionnemens
modernes apportés dans l'art des mines , eut son origine en
Allemagne , d'où Use répandit dans les autres contrées.
Lorsqu'on commença à mener les exploitations à une cer-
taine profondeur , l'épuisement des eaux ne put plus se faire
par de simples machines à bras , et des machines hydrauliques
furent appliquées à cet effet. Des pompes furent établies
dans les puits et mises en mouvement par des roues à eau.
MTRomJcnoa.
Çfesfi encore, ans mineurs allemands , selon tonte probnbiHlé ,
qu'il faut attribuer le mérite de ces inventions.
Cependant , les machines hydrauliques ne sont applicables
que dans les pays où les cours d'eau permettent de les établir,
et si le progrès s'était arrêté à ce point , l'homme se serait
tu forcé d'abandonner dans le sein de la terre la majeure par-
tie des richesses quelle contient , faute des moyens de pou-
voir les retirer.
L'invention des machines à vapeur donna à l'art des mi-
nes un pouvoir susceptible d'une application générale. Dès
lors l'homme put pénétrer à des profondeurs où il n'avait pu
jusque-là atteindre , et qui n'avaient de limites que celles que
présentaient les dépenses comparées à la valeur des produits.
Le fer est de tous les métaux celui dont la production a
acquis le plus d'importance depuis le siècle dernier.
On peut classer ainsi les diverses contrées de l'Europe ,
d'après l'évaluation de leurs produits en métaux bruts.
Angleterre 440 millions.
Russie et Pologne i35
France 1 3a
Autriche 67
Confédération Germanique 6a
Espagne 54
Suède et Norwège 54
Prusse 49
Belgique 40
Toscane 1 5
Piémont et Savoie 11
Danemarck 9
Cette production se compose , pour ces pays , des quantités
suivantes relatives à la production particulière de chaque
métal.
VOIR LE TABLEAU CI-CONTRE.
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GITES DE MISERAIS.
CHAPITRE II.
GITES DE MINERAIS.
Les masses minérales considérées sous le rapport de leur
gisement, se divisent en gites généraux et gîtes particuliers.
Nous ne nous occuperons pas des premiers qui constituent
les terrains ou formations : ils sont toujours disposés en cou-
ches ou en amas couchés , et se distinguent essentiellement
des gites particuliers, qui présentent des formes spéciales et
irrégulières.
Les gites particuliers sont des masses minérales moins éten-
dues que les gîtes généraux , et qui se présentent isolées au
milieu de ces gîtes dont elles diffèrent par leur nature. Lors-
que ces gîtes particuliers sont l'objet d'exploitation pour en
retirer les minerais utiles qu'ils renferment , on les nomme
gites de minerais, et ce sont ceux-ci que nous allons exami-
ner en détail.
Parmi les gîtes de minerais , les uns paraissent être de
formation contemporaine à celle des terrains qui les recèlent :
ce sont les bancs, les amas parallèles , les montagnes entières
formées de minerais ou d'autres substances étrangères au ter-
rain ; les autres paraissent être de formation postérieure à
celle des terrains dans lesquels ils sont encaissés : ce sont les
filons, les amas entrelacés, les amas transversaux et les
amas irréguliers.
§ t ,v . GITES DB FORMATION CONTEMPORAINE A CELLE DES
TERRAINS QUI LES RECELENT.
Bancs. — On donne le nom de bancs à des gites très
étendus en longueur et en largeur et d'une forme assez plane.
Ils présentent une direction et une inclinaison semblable à
celle des couches du terrain qui les encaisse , et par consé-
quent sont parallèles à ces couches , dont ils ne se distinguent
que par leur nature qui est différente.
orras s* sustft&is. 9
ta bancs «ont ainsi compris entre deux plans plus on moins
parallèles qui en forment les parois : la paroi supérieure se
nomme toit, et la paroi inférieure mur ou chevet,
V allure ou la position d'un banc est déterminée par sa
direction , son inclinaison et sa puissance.
La ligne de direction d'un banc est la ligne d'intersection
d'un plan parallèle à ses parois avec un plan horizontal , et
l'angle que cette ligne forme avec le méridien indique la
direction du banc.
L'inclinaison d'un banc est l'angle que fait un plan paral-
lèle à ses parois avec un plan horizontal.
On nomme puissance d'un banc l'épaisseur de ce banc me-
surée perpendiculairement à ses parois.
Les dimensions des bancs varient dans des limites extrême-
ment éloignées : souvent ils ont à peine quelques centimètres
d'épaisseur , et s'étendent entre deux couches à de faibles
distances , s'amincissant peu à peu , et finissant par disparaî-
tre pour reparaître quelquefois non loin de là avec la même
manière d'être. On leur donne alors souvent le nom de vei-
nes ; mais ce nom est donné plus généralement aux filops de
petites dimensions.
Les bancs , lorsqu'ils renferment des substances métalliques
exploitables, sont rarement formés en entier , et même en
majeure partie par ces substances. Les minerais ne s'y présen-
tent habituellement qu'au milieu de substances pierreuses , et
ils sont disposés soit en lits ou feuillets parallèles aux parois
du banc , soit en petites veines ou veinules qui les traversent
dans diverses directions , soit en nids ou rognons épars , soit
enfin en particules disséminées et quelquefois presque invisi-
bles. Dans tous ces cas , le banc , lorsqu'il est exploité pour
le minerai qu'il contient , reçoit le nom du minerai , quoique
celui-ci n'en soit qu'une partie très accessoire.
Les minerais de fer carbonate sont presque toujours disposés
en bancs dans les terrains houillers. D'autres minerais de fer se
rencontrent aussi en bancs dans différens terrains secondaires.
Presque tous les minerais de fer exploités en Suède et en
Norwège sont disposés en bancs dans le gneiss on dans le mi-
caschiste : ces bancs sont divisés en lits ou feuillets parallèles
aux couches du gneiss.; leur épaisseur est quelquefois très
grande.
A Àflevard (Isère) , on exploite des bancs de fer sparirique
dans les mômes montagnes , ou.il forme de nombreux filons.
Les minerais de fer spathique de Raacié, près Vicdesos
(Arriège) , sont disposés de toutes manières, en lits , en vei-
nules , en rognons, dans un banc de calcaire très «pais en-
caissé dans le schiste primitif.
Les minerais de plomb de Brassac (Tarn), sont dissémi-
nés avec du fer spatbique dans un banc de calcaire primitif »
au milieu d'une zone calcaire subordonnée à des terrain»
schisteux.
Les minerais de cuivre se trouvent aussi disposés en bancs.
On exploite un banc semblable dans le calcaire , à Herencia
(Espagne).
Les minerais de mercure se trouvent aussi disposés en bancs
dans beaucoup de pays.
Le sel gemme se rencontre ordinairement en bancs dans
des terrains particuliers : ces bancs ont souvent une puissance
considérable.
Ama* parallèles. — Les amas parallèles peuvent être con-
sidérés comme des bancs très poissans et peu étendus en lon-
gueur et en profondeur. Les couches du terrain qui encaisse
ces gites se contournent autour d'eux pour reprendre ensuite
leur allure première. Les amas parallèles présentent d'ailleurs,
dans la nature et la manière d'être des substances dont ils
sont formés , les mêmes caractères que les bancs , et ils sont
souvent divisés en lits ou petits bancs parallèles aux couches
du terrain.
On exploite à Pesey un amas parallèle formé de spath cal-
caire magnésien et de quarz renfermant de la galène argenti-
fère disséminée en parcelles , en nids ou filets. Cet amas a la
forme d'une espèce de colonne torse, à base tantôt elliptique ,
tantôt affectant la figure d'un croissant ; le grand diamètre
de cette base est de 3o à 40 mètres ; le petit diamètre varie
de 1 à 7 mètres.
A Fahlun ( Suède) , on exploite un amas qui a quatre à
cinq cents mètres dans le sens de sa plus grande dimension ,
deux cents environ d'épaisseur, et trois à quatre cents de pro-
fondeur. Cette masse, formée presque uniquement de pyrites
ferrugineuses, est entourée d'une zone peu épaisse et assez
ngulièrement disposée de pyrite cuivreuse qui fait l'objet de
MMI M MlKlftAtt» Ct
l'exploitation. EU» est encaissée dans des roche» talqueuses
ou ampbiboliques.
Aux mines d'Idria, le minerai de mercure, souvent mélangé
avec un schiste bitumineux, est disséminé en amas de tontes
dimensions dans un terrain calcaire. •
Le minerai de manganèse oxidé delà Romanèche (Saône-et-
Loire) forme, près de la surface du sol, un amas de vingt
mètres de largeur sur quatre cents de longueur et deux à six
de puissance.
Montagnes entières. — - Lorsque les bancs joignent à une
puissance considérable une étendue considérable dans leurs
autres dimensions , ils constituent des montagnes entières et
paraissent mériter d'être comptés au nombre des terrains, an
moins dans les localités où ils se présentent ainsi.
Le Taberg , en Suède , est formé de fer exidnlé magnéti-
que contenu dans du grûnstein , et qui constitue une monta-
gne isolée haute de cent quarante mètres ; cette masse de fer
repose sur du gneiss.
A Gellivara , en Laponie , le fer oxidulé constitue une mon-
tagne considérable.
La montagne de sel gemme de Gardonne , en Espagne , a
une hauteur décent mètres : elle est formée de couches verti-
cales alternatives de sel gemme et de gypse ; elles paraissent-
plonger sous le terrain de calcaire et de grès qui environne la
montagne.
Parmi les gîtes de cette espèce, on pent encore citer le Sahl-
berg ou montagne deSahla, en Suède, la Tolfa, en Italie, etc.
§ II. GITES DE FORMATION POSTÉRIEURE A CELLE DES
TERJS.MHS QUI LES RECELANT.
Filons. — Les filons sont des gîtes d'une forme en général
assez plane , d'une épaisseur généralement peu considérable ;
ils sont assez étendus dans leurs autres dimensions. On peut
les considérer , dans le plus grand nombre de cas , comme des
fentes ouvertes dans une roche , et qui ont été remplies pos-
térieurement à la formation de cette roche, d'une matière dif-
férente de celle-ci. Ils traversent , en les coupant sous un
certain angle , les terrains stratifiés comme les terrains non
stratifiés ; ils sont sujets à divers accîdeos , et présentent sou-
vent les variations les plus bizarres.
Mk «TES DE Mnrtft*?*.
Forma et diposition des filons.
On distinguo, dans un filon, le toit, le mur, la tête, la
queue , les pontes ou épontes , et les salbandes.
Le toit est la paroi supérieure du filon , le mur en est la
paroi inférieure , et la distance de ces deux parois constitue la
puissance du filon.
La tête est la partie du filon la plus voisine de la surface ;
elle prend le nom d'affleurement lorsqu'elle se montre au
jour , c'est ce qui arrive lorsque le filon est formé de substan-
ces plus dures ou moins altérables que les roches du terrain
qu'il traverse. Tel est principalement le cas des filons de
quarz.
La queue est la partie la plus profonde du filon ; elle dimi-
nue souvent de puissance à mesure qu'elle s'enfonce , et se
termine en forme de coin.
Les pontes' ou épontes sont les plans de contact du filon
avec le terrain qui rencaisse. Lorsque le filon est très dis-
tinct des roches qui forment ces épontes , et que les surfaces
de ces parois sont lisses et polies , on les nomme salbandes.
Dans le Derbyshtre , certains filons ont leurs salbandes si po-
lies et si serrées contre les épontes, que la séparation de ces
deux surfaces produit une explosion assez forte.
Les lisières ou détaches sont de petites couches le plus
souvent formées d'argile grasse, et qui séparent le filon d'avec
la roche. Ces lisières, qui facilitent considérablement l'abat-
• tage du filon , sont tantôt de même nature , tantôt de nature
différente lorsqu'il y en a deux ; mais souvent aussi il n'y en
a qu'une seule.
On détermine l'allure d'un filon par sa direction , son incli-
naison et sa puissance.
La ligne d'intersection d'un plan horizontal avec un plan
parallèle aux parois d'un filon est la ligne de direction de ce
filon, et l'angle que fait celte ligne avec la méridienne, donne la
mesure de la direction. On rapporte ordinairement celte di-
rection au méridien magnétique, et on se sert pour la mesurer,
d'une boussole divisée en 36o degrés continus :?36o° se trou-
vant au Nord, 180 au Sud, 90° à l'Est , 270° à l'Ouest. Les
Allemands divisent leur boussole en heures , et chaque heure
est subdivisée en huitièmes. Les filons de même nature ont
OITM DE M» E BAIS. 1 3
ordinairement, dans uq même pays, des directions à peu près
parallèles.
On mesure l'inclinaison d'un filon par l'angle que fait un
plan parallèle à ses parois , avec un plan horizontal. On doit
indiquer de quel côté se dirige la ligne d'inclinaison d'un filon,
et connaissant cette inclinaison , il sera toujours facile d'en
déduire la direction. Ainsi un filon qui penche vers le Nord ou
vers le Sud , se dirige de l'Est à l'Ouest ; un filon qui penche
vers le Nord-Ouest , ou le Sud-Est se dirige du Nord-Est au
Sud- Ouest ; un filon qui se dirige du Sud-Est au Nord-Ouest ,
penche nécessairement , s'il n'est pas vertical , vers le Nord-
Est ou le Sud- Ouest.
On dit qu'un filon est bien réglé , ou qu'il a une allure ré»
gulière , lorsqu'il conserve à peu près constamment sa direc-
tion, son inclinaison et sa puissance; dans le cas contraire, l'al-
lure est irrégulière ou le filon est mal réglé. On peut citer
comme exemple de filon bien réglé , le filon de quarz aurifère
des mines de la Gardette (Isère).
La direction d'un filon n'est pas toujours en ligne droite ;
elle éprouve souvent des changemens notables , et par suite
le filon a des directions différentes.
Il en est de même de l'inclinaison : non-seulement l'angle
d'inclinaison varie , mais encore le filon prend quelquefois une
pente inverse. Ainsi aux mines d'Andreasberg , le filon de
Neufang , dont l'inclinaison est opposée à celle du filon de
Samson , se rapproche de ce dernier jusqu'à la profondeur
de 140 mètres; il change alors brusquement de pente, et
s'enfonce en s'éloignant de plus en plus du filon de Samson.
La puissance varie beaucoup dans les filons, elle n'est quel-
quefois que de quelques millimètres, et d'autres fois elle va jus-
qu'à 40 et 5o mètres. Un grand nombre de filons n'ont que o ra io
à o m 20 d'épaisseur ; le plus généralement la puissance est au-
dessous de deux mètres, ce cas est le plus favorable à l'exploita-
tion ; ailleurs la puissance est bien plus considérable : ainsi le
filon d'argent de Guanaxuato au Mexique , a 40 à 45 mètres
d'épaisseur; les filons de Schemnitz en Hongrie, ont 40 mètres
de puissance , et ceux de Clausthal et de Zellerfeld au Hartz ,
atteignent jusqu'à 5oet même 60 mètres. Il est à remarquer
cependant que ces filons puissans sont divisés en lits , ou com-
paru mens, par des veines de matières stériles formées de ro-
MUfES MÉTALLIQUES. *
14 GITKS DE MUTERAIS»
ches entièrement semblables à celles des terrains environnans :
tel est le cas des filons de Clausthal, de Guanaxuato et de
Schemnitz , que nous venons de citer.
Mais si les filons différens présentent des différences si sen*
sibles dans leur puissance, un même filon offre aussi de grandes
variations sous ce rapport ; tantôt il se réduit à l'épaisseur
d'un simple filet , tantôt il présente un renflement. Ainsi la
puissance ordinaire des filons de Poullaouën, qui n'est que de
x à a mètres, atteint quelquefois 5o mètres; celle des filons de
Huelgoat, varie depuis quelques décimètres jusqu'à a 5 mètres.
Souvent lorsqu'un filon peu épais augmente ainsi de puissance,
la richesse en minerai diminue, tel est le cas des filons de*Vialas
( Lozère ) et d'Andréasberg au Hartz. Les filons diminuent gé-
néralement de puissance en s'approfondissant, mais cependant
on trouve des exemples contraires ; ainsi les filons d'argent de
Kuhschacht près Freyberg , les filons de fer sulfuré et arseni-
cal aurifère de Goldcronacht dans le Fichtel-Gebirge , vont en
s'élargissant dans la profondeur.
Les filons s'étendent quelquefois à des distances considéra-
bles dans le sens de leur direction , et ils présentent à cet
égard des. différences aussi sensibles que sous le rapport de la
puissance. Le filon d'argent de Guanaxuato auquel on donne
le nom de Veta madré, est exploité sur une longueur de 12700
mètres, depuis Santa Isabella et San Bruno jusqu'à Buena Yista.
Le filon de la Croix-aux-Mines , dont la puissance est de 20
mètres , a été poursuivi sur x 3ooo mètres de longueur. Plu-
sieurs filons des environs de Steben et de Naïla , dans le
Fichtel-Gebirge, courent parallèlement entre eux et sans varia-
tions dans leur allure, sur une étendue de i5 à 18000 mètres.
Les filons les plus étendus en longueur sont en général les filons
les plus puissans ; mais habituellement celte étendue ne va pas
au-delà de 800 ou xooo mètres.
Quant à l'étendue dans le sens de l'inclinaison , l'expérience
a fait voir que les filons disparaissent généralement à une pro-
fondeur variable de 100 à 5oo mètres; il en est cependant
qui se prolongent beaucoup plus profondément : ainsi à Frey-
berg au Hartz , on a exploité un filon à 5 80 mètres de pro-
fondeur. Les mines de Joacbimstal en Bohême , ont été ex*
ploitées jusqu'à une profondeur de plus de 600 mètres , et s'il
faut en croire Agricola, les travaux des mines de Kûttenberg,
GITE* DE MIH1BAIS. «6
dans le même pays , ont été poussés Jusqu'à iooq mètres de
la surface.
Les filons se divisent quelquefois dans leur épaisseur en plu-
sieurs parties dites branches ou rameaux, et qui se séparent
plus ou moins les unes des autres. On les nomme accompa-
gnantes, lorsqu'elles suivent à peu près parallèlement la
branche principale, et joignantes , lorsqu'elles s'y réunissent.
Fréquemment ces branches vont se perdre à peu de distance
dans le terrain , en petites veines ou veinules. Le filon ou la
branche principale, se subdivise également en une multitude de
▼einules qui s'amincissent toujours , et finissent enfin par dis-
paraître tout-à-fait. Quelquefois un filet très mince et presque
invisible , permet de suivre le filon , et de le retrouver à une
certaine distance , où il reparait en veinules éparses, et se re-
forme de la méme'manière qu'il avait disparu*. D'autres fois ,
au contraire , le filon ne laisse plus de trace , mais cependant
on le retrouve en suivant sa direction. Il arrive aussi que les
filons disparaissent complètement, et que les recherches pour
les retrouver, sont toutes faites en pure perte. Ainsi aux mines
d'argent d'AIIemont ( Isère ), où ces ramifications et dispari-
tions de filons sont très fréquentes , on n'a jamais retrouvé les
filons perdus,
COMPOSITION ]>SS FILOITS.
Les filons , qui sont les gîtes principaux des substances mé-
talliques, sont remplis par des matières de nature très variée ,
et différente en général de celle des terrains qui les encaissent.
Les minerais s'y trouvent mélangés avec des matières pier-
reuses qu'on nomme gangues, et lorsque ces minerais sont en
assez grande abondance , on dit que le filon est riche ; il est
pauvre au contraire, lorsqu'il n'en contient qu'une faible
quantité ; enfin , on désigne sous le nom de filons stériles ,
ceux qui ne renferment aucune substance exploitable.
Les gangues des minerais sont principalement la silice , soit
sous forme de quarz , soit sous forme de jaspes ou d'agates ;
la chaux carbonatée ou apathique; la chaux fluatée, et la ba-
ryte sulfatée.
Les gangues des filons sont le plus ordinairement de plu-
sieurs espèces, et rarement d'une seule; quelquefois cependant,
«ne de ces espèces domine, soit dans certaines parties du filon.
f 6 GITES DE XIlffERAXS'.
à différentes profondeurs , soit dans le filon entier. Sonfeot
aussi une seule espèce de gangue domine dans les filons de
même nature et d'une même contrée. Ainsi le quarz est la
gangue dominante dans les Vosges , sur les bords du Rhin ,
dans la Haute Hongrie ; le spath calcaire dans les mines du
Hartz , etc.
Ces gangues sont parfois mélangées confusément et sans or-
dre , mais souvent aussi elles sont disposées avec régularité et
symétrie, et parallèlement aux salbandes du filon, de telle
sorte que les lits ou épaisseurs de gangues qu'on remarque à
partir du toit , se représentent dans le même ordre à partir
du mur. Ainsi le filou se trouve, dans ce cas, formé par la su-
perposition de zones placées dans le même ordre , à partir du
toit et à partir du mur. Le milieu est, quelquefois rempli par
une matière différente; d'autres fois il présente des cavités dont
les parois sont tapissées de cristaux plus ou moins volumineux.
De même que les gangues , les minerais sout rarement isolés
dans les filons. Ainsi l'étain se trouve avec l'arsenic et île
scheelin, le cobalt avec l'argent et l'arsenic , le plomb avec
l'argent , le cuivre et le zinc, l'antimoine avec l'argent , le fec
spathique avec le cuivre , et les pyrites accompagnent presque
tous les autres minerais métalliques.
Les substances qui composent les filons changent souvent
de nature à mesure que le filon s'enfonce : ainsi, parmi les fi-
lons exploités , les uns ne sont productifs qu'à une certaine
profondeur; les autres, au contraire, cessent de l'être à une
certaine profondeur. Les minerais d'argent du Mexique et du
Pérou , qu'on désigne sous les noms de pacos et de colorados ,
se rencontrent , soit à l'état natif , soit à l'état de sulfure et
de chlorure , dans des terres ferrugineuses et rougeâlres , et à
peu de distance de la surface. Plus profondément , ces mine-
rais perdent leur richesse, et leur exploitation devient en
outre plus difficile. Au contraire , les filons d'argent de l'Alle-
magne ne sont productifs qu'à une certaine profondeur , les
parties voisines du jour, ne renfermant que des minerais de
fer.
Les mines de Giromagny ( Vosges ), offrent de même, dans
l'approfondissement des filons , trois formations successives
dont celle du milieu seule est productive.
Le filon d'EU-Estano au Potosi, n'offrait à son affleurement
GITES DK MM ERA1S. IJ
qp» de Pétafn lulfuré ; ce D'est qu'à une profondeur assez
forte qu'on y a trouvé des minerais d'argent.
La richesse d'un filon offre aussi des variations remarqua-
bles dans le sens de la direction, et l'on rencontre souvent, en
exploitant un filon, des parties entièrement stériles, qu'il faut
traverser pour aller retrouver des parties riches. Ainsi le filon
de la Vela-Madre au Mexique , qui est exploité sur une lon-
gueur de 12700 mètres , n'a présenté une certaine richesse
que sur une longueur de 2600 mètres environ.
Le filon de Freyssinet à Yillefort , dont la puissance est de
o m 8o , est remplie d'une espèce de roche argilo - micacée
schisteuse , dans laquelle est disséminé du quarz qui sert de
gangue à une pyrite cuivreuse. En suivant le filon dans sa di-
rection , on remarque que le quarz cesse , et avec lui le mine-
rai. Il en est de même dans la profondeur, où, la bande quar-
zeuse métallifère s'amincit et disparaît.
Quant à la manière d'être du minerai dans le filon , elle
offre également de nombreuses variations : tantôt il y forme
on seul filet placé sur le milieu du filon, tantôt il s'y
rencontre en plusieurs filets qui s'étendent parallèlement aux
salbandes, c'est le cas le plus favorable pour l'exploitation. Ces
filets ne se prolongent souvent que sur une certaine étendue ,
et ce n'est qu'à quelque distance du point où ils se terminent ,
qu'on en retrouve de semblables. Lorsqu'ils sont très petits et
peu étendus , ils présentent une direction et une inclinaison
très variées ; mais s'ils se prolongent sur une longueur un peu
considérable , ils suivent en général l'allure du filon.
Souvent le minerai se rencontre en masses irrégulières plus
ou moins considérables et disséminées sans ordre dans la gan-
gue : ce sont des nids ou rognons dont l'exploitation pré-
sente toujours de grandes difficultés ; car dans ce cas , on est
obligé de conduire les travaux au hasard , et la recherche de
ces nids peut souvent se faire en pure perte.
Nous avons tu que les filons qui étaient formés de sub-
stances disposées par bandes ou zones parallèles, renfer-
maient souvent dans le milieu de leur épaisseur , des cavités
tapissées de cristaux. Ces cavités qu'on nomme fours , poches,
craques ou druses , ne se rencontrent pas habituellement à
plus de aoo mètres de la surface. On a trouvé dans les filons
fie Sainte^Vîarieawx-Mines (Vosges), un grand nombre de
A I
•6 OITES DR HDTEBAIft.
dnues qui renfermaient de l'argent natif et des cristaux char-
gent rouge , d'argent sulfuré , et de cuivre gris.
Les filons de la Croix-aux-Mines contiennent beaucoup de
druses qui sont tapissées de cristaux de plomb phosphaté , et
de plomb carbonate.
Il arrive aussi quelquefois que ces druses ne renferment au-
cuns cristaux du minerai qui fait l'objet de l'exploitation.
Ainsi M. Brard a poursuivi à plus de 60 mètres du jour, un.
filon de plomb qui traversait les couches d'une montagne schis-
teuse, et partout où le filon n'était pas brouillé, on remarquait la
disposition suivante: à partir du toit, d'abord un filet de baryte
rouge , ensuite un cordon de pyrite , puis un ruban souvent
très large , composé de baryte rose et de calcaire spathique ;
le même ordre de superposition avait lieu à partir du mur, et
le milieu était occupé par une bande de plomb .sulfuré, dont
l'épaisseur variait depuis o«oo5 jusqu'à 0*42. Ce filon pré-
sentait des fours très grands et très nombreux , tapissés de
baryte rose et de cristaux du plus beau blanc , sans un atome
de plomb.
On a trouvé, mais rarement, des druses de très grandes dimen-
sions. Ainsi un des filons d'Andreasberg, au Hartz, a présenté,
à 160 mètres de profondeur , une druse qui avait 10 mètres
de diamètre , et qui était remplie des cristallisations les plus
belles de spath calcaire.
On a également rencontré, au point de jonction de plusieurs
filons des mines de Joachimstal en Bohême , et à 5oo mètres
de profondeur, une vaste cavité de a a mètres de diamètre. Tou-
tefois ces grandes dimensions ne sont que des cas peu fréquens,
et des exceptions remarquables aux dimensions ordinaires des
druses.
RELATIONS DES FILOUS MITRE EUX , ET ATEO LES TERRAINS
QUI LES EJtCAISSEZTT.
Il est très rare qu'on ne trouve dans une contrée qu'un
seul filon , ou que des filons de même nature ; on en ren -
contre presque toujours plusieurs , soit de même nature ,
soit de nature différente dans le même terrain , soit de nature
différente et dans des terrains différens. On a remarqué qu'en
général , dans une même contrée , les filons de même eompo*
64TI8 OS HONMIAIS. flp
sition sont à peu près parallèles , quelles que soient d'aitletirs
les roches qu'ils traversent , tandis que les filons de composi-
tion différente , courent dans une autre direction.
Considérés relativement aux roches qui les encaissent , les
filons occupent des positions très variées. Le plus généra-
lement ils coupent sous un certain angle , les couches des ter-
rains qu'ils traversent, quelquefois ils sont parallèles aux couches
du terrain. Cette dernière disposition, contraire à un des carac-
tères dis tinc tifs des filons , peut laisser dans le doute de savoir
si Von doit ce nom aux gîtes qui se présentent ainsi ; mais
en les examinant attentivement sous le rapport de la composi-
tion et de la structure , on ne tarde pas à reconnaître qu'ils
sont de formation postérieure à celle des terrains environ naos,
et qu'ils doivent être par conséquent classés parmi les filons.
Ainsi le filon de la Yeta-Madre au Mexique, est parallèle au
schiste argileux primitif qui le renferme. Aux mines d'Alle-
mont (Isère), on exploite des filons parallèles aux couches de
gneiss qui les encaissent.
Le filon d'Hashruknerspath près Freyberg , après avoir
coupé les couches de gneiss, devient parallèle à la stratification
de cette roche , puis la coupe de nouveau.
Les filons se trouvent quelquefois à la jonction de deux ter-
rain* de formation différente : dans ce cas, souvent après avoir
suivi pendant quelque tems la stratification des terrains , ils
s'enfoncent en pénétrant dans l'un d'eux.
Ainsi à Rothenberg (Saxe), un filon puissant de fer oxidé
rouge sait d'abord la stratification des couches de gneis et de
granité , entre lesquelles il est situé, et pénètre ensuite dans
le granité.
Le filon de Mazimbert à Villefort (Lozère), court entre le
granité et >le micaschiste ; un banc d'argile blanchâtre d'un
mètre d'épaisseur lui sert de lisière au mur, et le sépare du
granité ; du côté du toit il est accompagné par un filon de
quarz de 8 à 10 mètres d'épaisseur, qui court dans le mica-
schiste parallèlement avec le filon métallique.
Les filons de Platten ( Bohème ) sont encaissés à l'une de
leurs extrémités dans le granité ; ensuite 11s ont long-tems le
granité' pour mur et le gneis» ou le micaschiste pour toit , puis
M* entremet! entier dans la roche supérieure. Ils renferment
30 GITES DE MISERAIS.
•ouvert des fragmens des deux roches qui leur serrent de
parois.
Non seulement les filons interrompent la continuité des cou-
ches du terrain qu'ils traversent , mais encore ils les déran-
gent souvent, de telle sorte que la partie' d'une couche située
au mur ne se trouve plus vis-à-vis de la partie correspondante
située au toit , et les remarques à cet égard ont fait voir que
la partie située au toit est toujours plus basse que la partie si-
tuée au mur. L'abaissement ainsi produit est quelquefois tel,
qu'on ne retrouve plus la couche , même à la plus grande pro-
fondeur des travaux de mines.
Nous avons vu que , dans une même contrée , les filons de
même nature étaient parallèles ; il arrive aussi quelquefois que
des filons de nature différente sont parallèles entre eux , mais
souvent aussi cette disposition n'a pas lieu. Alors les filons se
rencontrent soit dans le sens de la direction, soit dans le sens
de l'inclinaison. Lorsque cette rencontre se fait, l'un des filons
peut disparaître tout-à-fait , et l'autre continuer sans change-
ment dans son allure : ou ils s'unissent et marchent ensemble,
ou ils se croisent.
On remarque que le filon qui disparaît se divise à l'appro-
che des parois du filon qu'il rencontre , en une multitude de
veinules qui vont se perdre dans la roche.
Lorsqu'il y a croisement des filons , l'un des deux , le filort
croiseur , continue sa marche à travers l'autre , en suivant son
allure primitive ; mais l'autre, le filon croisé, est séparé en deux
parties qui ne se- retrouvent plus vis-à-vis l'une de l'autre. On
donne le nom de rejet à la distance qui sépare ces deux par-
ties. Nous indiquerons plus loin le moyen de retrouver le filon
ainsi rejeté.
Lorsque deux filons se rencontrent, s'unissent et se croisent,
on trouve souvent que le minerai augmente de richesse an
point de leur réunion ; mais fréquemment aussi, on ne remar-
que aucun changement sous ce rapport.
FORMATION DES PILONS.
Il est impossible d'attribuer à une seule cause la formation,
des filons. Les matières qui les remplissent sont venues de bas
en haut et de haut en bas, et l'action ignée parak avoir pris
GIT1S DB HXBMUUl» M
une grande part à cette formation. Mais quelle que soh la
cause réelle qui a produit leur remplissage, on doit les considé-
rer comme des fentes qui se sont ouvertes postérieurement à
la formation des terrains qui les renferment , et qui ont été
remplies postérieurement à leur ouverture. On trouve encore
un grand nombre de ces fentes encore vides , et il s'en produit
fréquemment de nouvelles dans les pays du Nouveau Monde, à
la suite des tremblemens de terre. La réunion d'un certain
nombre de filons dans une même contrée , l'allure à peu près
parallèle de ceux qui sont de même nature, prouvent qu'il s'est
formé en général des fentes nombreuses dans le même terrain,
et que celles qui ont été produites par la même cause et à la
même époque , se sont ouvertes dans le même sens.
Lorsque, dans un terrain qui contenait des fentes déjà rem-
plies, il s'est formé de nouvelles fentes par une cause quelcon-
que, celles-ci ont dû couper les premières si elles ne leur
étaient pas parallèles i d'où il suit que les filons les plus anciens
sont coupés par les filons les plus nouveaux ; cette remarque
donne le moyen de reconnaître l'âge relatif des filons. Cette
rencontre du filon ancien par le filon nouveau , a fait glisser
toute la partie du terrain située du côté du toit de la nouvelle
fente , celle-ci a emporté avec elle la partie du filon ancien
qu'elle contenait , et le filon ancien se trouve ainsi rejeté parle
filon nouveau.
En réunissant tous les faits observés dans les filons, et com-
parant ces faits avec ceux que doivent présenter dans des cir-
constances analogues des fentes formées dans une masse de
terrain par une cause quelconque , on est conduit à conclure
que les filons sont évidemment des gîtes postérieurs aux ter-
rains qui les recèlent et qu'ils se sont formés dans des fentes
ouvertes dans ces terrains. C'est ainsi que le parallélisme à
peu près exact des filons de même nature dans un même dis-
trict , le croisement constant dans une même contrée , d'une
suite de filons par une autre suite , l'abaissement qui a lieu
dans les coucbes du terrain par suite de ce croisement , l'éva-
«ement du filon par en haut , dans un grand nombre de cas ,
les ramifications des filons , leur inclinaison plus ou moins
grande par rapport aux assises du terrain qu'ils coupent , les
«ides qu'ils présentent dans plusieurs de leurs parties, les/rag-
i déroches , soit étrangères aott de leur toit , qu'on y ren-
ftft «ITBS Dl MXDTE&AI».
contre souvent , les cailloux roulés , les matières limoneuses
ou sablonneuses , les débris de corps organisés qu'on y trouve
quelquefois , sont autant de circonstances qui viennent à l'ap-
pui de cette opinion, la seule rationnelle et la seule admissible.
Jmas entrelacés.— Les amas entrelacés ou stockwercks sont
des gîtes de forme irrégulière et quelquefois de dimensions à peu
près égales dans tous les sens, qui contiennent un grand nombre
de petits filons métallifères , courant dans toutes les directions,
se croisant et s'entrelaçant , dans un espace peu considérable.
Les amas entrelacés sont souvent, ainsi que les terrains qui les
encaissent , traversés par des filons de nature différente et qui
paraissent évidemment de formation postérieure à celle de l'a-
mas. Ce sont surtout les filons d'élain qui forment de sembla*
blés groupes de filons ou amas entrelacés.
On exploite un gîte d'étain de cette espèce, à Âltenberg en
Saxe et à Kirclase près Saint- Austle , dans le Cornouailles. Le
filon de cinabre de Huancavelica au Pérou » présente souvent
de petits amas entrelacés.
Amas transversaux. — Parmi les amas transversaux on dis-
tingue ceux auxquels les mineurs donnent le nom d'amas en
rognons ; ce sont des amas irréguliers dans leur forme, et dis-
séminés au hasard soit dans une seule couche t soit dans plu-
sieurs couches.
Les amas transversaux proprement dits sont des filons ex*
trémement puissans à leur partie supérieure , mais peu étendus
en longueur et en profondeur , s'amincissant à mesure qu'ils
t'enfoncent , et se terminant en forme de coin. On trouve plus
particulièrement dans ces gîtes, des roches d'alluvion et quel-
quefois des débris de corps organisés.
Les minerais de fer en grains forment des amas transver-
saux dans un grand nombre de localités. A Poisson , dans le
département de la Haute-Marne , on exploite à ciel ouvert
des amas de minerais de fer de 10 à 3o mètres de largeur, el
qui sont encaissés dans un terrain calcaire.
Les minerais de fer spathique , forment aussi des amas trans*
versaux ; on exploite un de ces amas dans le pays de Siegen.
Ha aoo mètres environ de longueur, et 5o mètres dans sa
plus grande épaisseur ; il se trouve encaissé dans un, terrain de
grauwacke.
«TES DB BUM&AIS» l3
le gîte de minerai de calamine de la Grande-Montagne
près Àix-la-Cbapelle , est un amas transversal qui remplit une
grande fente de 400 à 5oo mètres de longueur.
Les amas en rognons sont irrégulièrement disséminés , soit
dans une seule couche , soit dans un petit nombre de couches.
Il ne faut pas confondre ce gite avec les filons à rognons , qui
offrent des renflemens et des rétrécissemens successifs. Les
amas en rognons sont absolument isolés les uns d'avec les au-
tres , tandis que dans les filons , ils sont réunis par des filets
ou fissures qui peuvent servir de guides pour les retrouver.
Ce gite est un des plus difficiles à exploiter.
Les mines de mercure du Sahlberg présentent un des exem-
ples les plus remarquables de cette espèce de gite. La monta-
gne est formée de couches schisteuses au milieu desquelles se
trouvent irrégulièrement de grands rognons de grès ou d'ar-
gile, qui ont jusqu'à 80 mètres de hauteur sur 3o et 5o mè-
tres dans leurs autres dimensions. C'est principalement dans
ces masses que se trouvent les minerais de mercure , toit dis-
posés en filons qui les traversent , soit disséminés dans la masse
même quand les -filons deviennent stériles.
On exploite à Zamabor , en Croatie , des minerais de cuivre
pjriîeux disséminés en rognons dans un terrain degrauwacke.
Amas irréguliers. — On donne le nom d amas irréguliers
à des cavernes ou crevasses irrégulièrement formées , et rem-
plies postérieurement en totalité ou en partie. Quelques-unes
sont entièrement fermées , d'autres au contraire communi-
quent entre elles ou a la surface du sol , par des fentes vides.
Les amas irréguliers sont souvent formés de minerais de fer
d'alluvions ; on connaît plusieurs gîtes de ce genre en France,
en Belgique, en Souabe, en Carniole, enDalmatie, etc.
On trouve en Sibérie de semblables gîtes de galène argen-
tifère, qui donnent lieu à des exploitations importantes.
«4
CHAPITRE IIL
RECHERCHE DES GITES DE MINERAIS.
La géologie doit être le premier guide dans la recherche des
mines; elle seule peut indiquer si telle ou telle contrée, d'après
la nature et la disposition des roches qu'elle présente aux yeux,
est susceptible de renfermer dans son sein des gîtes de mine*
rais exploitables. Cependant les règles tirées de la connais-
sance des résultats généraux recueillis parla géologie, sont plu-
tôt négatives que positives ; car elles se bornent à démontrer
que telle substance ne doit pas se trouver dans tel terrain, sans
indiquer qu'elle se trouvera assurément dans tel autre; en
d'autres termes, elles indiquent les points où les gîtes peuvent
exister. Ces indications sont précieuses, et quoique n'ayant pas
une valeur absolue , elles tracent la marche à suivre dans la
recherche des gîtes métallifères.
Tout ce qui peut servir de guide dans cette recherche se
nomme indices. Ces indices sont positifs ou négatifs.
Indices positifs. — On distingue deux classes d'indices po-
sitifs, savoir : i° les indices prochains ; a° les indices éloi-
gnés.
x» Les indices prochains sont fournis par la rencontre de
morceaux de minerais roulés parles ravins , par l'affleurement
d'un gîte de substances exploitables , par l'existence d'autres
gites connus et exploités , par l'attraction magnétique pour
certains minerais de fer , par la rencontre de minerais qui
existent ordinairement avec ceux qu'on cherche : ainsi le
wolfram est un bon indice de l'étain , et son existence à Puy-
les-Vignes et à Vaulry, a donné l'idée de faire des recherches
qui ont amené la découverte de deux gîtes de minerai d'étain.
a°,Les indices éloignés indiquent seulement une probabi.
lilé plus ou moins vague. Les filons stériles, quand ils sont en
grand nombre , sont des indices éloignés parce qu'ils croisent
DES GITKS DK MUERAIS, a 5
souvent alors des filons métallifères. Ces derniers paraissent
rarement au jour, car les minerais qu'ils renferment les expo-
sent à une altération prompte ; les filons stériles au contraire,
surtout ceux de quarz , résistent plus que les roches qui les en-
vironnent ; quelquefois même les filons stériles ne le sont que
dans leur partie supérieure ; et ils renferment plus profondé*
ment une formation de minerais. On peut, dans ce cas, faire des
recherches sur les filons stériles eux-mêmes , s'il est reconnu
que dans la contrée les filons productifs sont stériles dans leur
partie supérieure. Si les filons stériles traversent les montagnes,
il faut les attaquer au pied de ces montagnes et surtout , s'il
est possible , chercher des fentes qui les traversent , et se pla-
cer au mur de ces fentes, parce quelles doivent avoir fait glis-
ser et descendre la partie du filon située à leur toit. Si, au con-
traire, on savait que la formation productive se trouve dans les
filons exploités du pays au-dessus de la substance du filon sté-
rile qui paraît au jour , il faudrait placer ses recherches aussi
haut que possible et au toit dés fentes , s'il en existe , qui cou-
pent le filon, parce qu'on aurait alors la probabilité de se trou-
ver dans une partie du gîte qui , autrefois plus élevée , a glissé
sur le toit de la fente.
La nature du terrain et la forme du sol sont des indices
très vagues ; mais ils acquièrent un certain degré de probabi-
lité , lorsque dans une contrée , telle sorte de terrain renferme
des gîtes exploitables , ou lorsque ces gîtes s'y rencontrent dans
tel rapport avec la configuration du sol.
Les eaux ferrugineuses et chargées de parties métalliques
méritent en général peu d'attention lorsqu'elles découlent des
sables ou des argiles , parce qu'elles peuvent venir de très
loin ; mais elles prennent une certaine valeur quand elles sor-
tent d'un filon en apparence stérile , ou d'une couche de ter-
rains à filons.
Indices négatifs, — Les indices négatifs annoncent la non
existence de gîtes exploitables : ainsi , le granité exclut l'es-
poir de découvrir le sel gemme ; les terrains volcaniques n'of-
frent pas de gîte exploitable de minerais métallifères. Dans les
cas particuliers et selon les localités , il y a un grand nomdre
d'indices négatifs.
Autrefois on regardait comme indices un gran d nombre de
circonstances qui ont souvent induit en erreur , et engagé à
MINES MÉTALLIQUIS. 3
a6 m*CHK*cHM
faire des recherches inutiles et ruineuses. Tels sont les eaux
thermales , les eaux minérales , le climat , l'âpreté du sol , les
différentes espèces de bois qui croissent en divers lieux , la fonte
plus rapide des neiges , enfin la baguette divinatoire qui a été
long-tems en honneur ; on a même cru reconnaître dans une
pyrite de fer suspendue à un fil , la propriété de s'agiter de
diverses manières autour de diverses substances minérales , de
les faire distinguer ainsi les unes des autres , et de déceler leur
existence dans le sein delà terre. Tous ces indices sont sans
fondement aucun , et doivent être repoussés comme autant de
préjugés nuisibles , à cause des recherches sans succès dans
lesquelles ils peuvent entraîner ceux qui y ajoutent foi.
Il n'y a donc d'indices certains de l'existence des minerais,
que la présence de ces minerais eux-mêmes à la surface , c'est-
à-dire les affleuremens de leurs gîtes. Mais ces indices , tout
certains qu'ils sont , ne doivent autoriser que des recherches
faites avec prudence ; car ils indiquent bien , il est vrai , la
présence du minerai , mais ils ne démontrent pas que le mine-
rai existe en quantité suffisante pour établir aussitôt des tra-
vaux d'exploitation.
Trois cas se présentent dans la recherche des mines : on
peut avoir à faire cette recherche dans une contrée vierge ,
ou bien dans une contrée où la tradition rapporte qu'il a existé
autrefois des mines , ou bien'enfin dans une contrée où l'on
exploite actuellement certaines substances. Dans tous ces cas,
l'étude géologique de la contrée doit être le premier soin du
mineur..
Si la recherche se fait dans une région vierge t cette élude
seule peut fournir quelques indices sur l'existence des mine-
rais qui font l'objet de la recherche. Le mineur devra explo-
rer avec la plus grande attention toute la surface de la con-
trée , en visiter tous les points , et revenir à plusieurs reprises
sur les mêmes points ; c'est surtout sur le sommet des monta-
gnes et vers le fond des vallées , qu'il devra diriger ses recher-
ches. Il faut qu'il visite avec soin les escarpemens , les carrières,
les excavations , le lit des ruisseaux et des torrens , principa-
lement après les orages ; qu'il examine les cailloux roulés par
les eaux , et dont quelques-uns proviennent peut-être de dé-
pôts de substances exploitables ; en suivant la trace de ces
cailloux il arrivera au lieu de leur origine. Ce n'est qu'en pro-
DA3 G1TE8 M BlIVXHAïa. «Q
oédant ainsi avec méthode , et comparant les résultats des ob-
servations avec ceux fournis par la géologie , qu'on pourra
se faire une idée exacte du caractère de la contrée , et arriver
à connaître si Ton peut espérer d'y rencontrer la substance
qui fait l'objet de la recherche.
Lorsque les recherches ont lieu dans un pays ou la tradi-
tion rapporte qu'il y a eu autrefois des mines exploitées, il
faut d'abord faire l'étude géologique de la contrée , et si les
résultats de cette étude sont conformes aux faits indiqués par
la tradition , on aura alors une certaine certitude de rencon-
trer un gîte de minerais. Souvent aux documens verbaux m
joignent des preuves positives, tels sont des actes authentiques,
d'anciens registres , des monceaux de déblais et de scories
entassés à la surface , l'existence d'anciens travaux : il n'y a
plus alors à douter ; mais il importe de savoir par quels motifs
ces travaux ont été abandonnes , est-ce par suite d'une inon-
dation ou d'un éboulement ? ou bien , est-ce à cause de la
cherté des bois , des difficultés de l'épuisement , ou de la pau-
vreté du gîte? La solution de ces questions fournira les don-
nées nécessaires pour se tracer une règle de conduite. Il peut
arriver qu'une exploitation ait été abandonnée à cause de la
pauvreté du gîte ; il ne faut pas croire dans ce cas qu'il n'y ait
pas lieu à reprendre les travaux : les progrès qu'ont fait aujour-
d'hui toutes les sciences et toutes les branches d'industrie qui
se rattachent à l'art des mines , permettent à un nouvel entre-
preneur d'espérer qu'il aura p'ius de succès que ceux qui l'ont
précédé.
Si l'on se trouve dans un pays qui renferme des exploita-
tions en activité , l'étude des gîtes exploités facilitera alors con-
sidérablement la recherche de nouveaux gîtes.
Lorsque l'étude géologique d'une contrée vierge aura con-
duit à soupçonner l'existence d'un gîte de minerai , on pourra
faire des travaux de recherche pour s'assurer de son exis-
tence; cette recherche s'opérera soit par tranchée ouverte, soit
par sondage. Ce n'est qu'après avoir constaté d'une manière
bien positive l'existence d'un gîte, qu'il convient de procéder
à la reconnaissance de ce gîte par travaux souterrains , c'est-
à-dire par puits et galeries. Ce deruier moyen convient aussi
lorsqu'on se trouve ou dans une contrée où il y a eu autrefois
a 8 RECHERCHE
des mines exploitées , ou dans une contrée qui renferme des
exploitations actuellement en activité.
RECHERCHE PAR TRANCHEES.
Les recherches par tranchées ont pour but de reconnaître
l'affleurement des couches et des filons. Ce mode de recher-
che est le plus simple et le moins coûteux ; mais c'est aussi ce-
lui qui donne le moins d'indications ; on l'emploie principale-*
ment pour l'assurer de l'existence d'une couche ou d'un filon
qu'on ne faisait que soupçonner.
Les tranchées sont des fossés pratiqués à la surface du sol
de manière à écarter la terre végétale , les dépôts d'ail uv ion
et les parties altérées par Faction atmosphérique , à mettre
les roches à découvert , et à permettre de distinguer les cou-
ches qui leur sont interposées et les filons qui les traversent.
Les tranchées s'exécutent dans les endroits où la pente du sol
est la plus forte , et Ton choisit les points où le terrain meu-
ble a le moins d'épaisseur. Elles doivent être ouvertes dans
une direction perpendiculaire à celle du gîte à explorer. Lors-
qu'une tranchée n'a pas découvert les affleuremens cherchés ,
on la recoupe par une seconde tranchée qui fait un angle avec
la première.
Si la tranchée se fait sur la pente d'une montagne , il con-
vient de faire la tranchée en montant , afin de ne pas être
gêné par les eaux , et de travailler ainsi plus commodément.
En pays de plaine , les tranchées consistent en deux fossés se
croisant sous un certain angle.
On donne aux tranchées une largeur de o m 5o à la base;
les parois vont en s'élargissant , et la largeur en haut varie de
o m 8o à i m 4o, la profondenr est de a" à a^So.On les boise au
moyen de quelques planches placées de distance en distance.
Il faut avoir le soin de mettre d'un côté du fossé les déblais,
et de l'autre la terre végétale.
RECHERCHE PAR LE SONDAGE.
Le sondage est propre à rechercher jusqu'à une profondeur
considérable des gîtes de minerai dont on soupçonne l'exis-
tence ; il met à même déjuger de la natnre des roches que la
sonde a traversées , et de la puissance des gîtes exploitables
DBS GITKS DE MIMERAIS. 39
qu'elle peut rencontrer ; mais il n'indique pas quelle est la
nature du gîte , si c'est uu banc , un filon ou an amas ; il ne
sert qu'à démontrer l'existence de ce gîte. Il est du reste sujet
à une multitude d'entraves et d'inconvéniens, qui se multi-
plient de plus en plus à mesure que le trou acquiert une plus
grande profondeur. Le sondage est cependant très utile dans
plusieurs circonstances , par exemple pour connaître si un fi-
lon qui est stérile au jour sera productif à une certaine profon-
deur ; si un amas que l'on exploite se prolonge à une certaine
distance ; s'il n'existe point quelque couche de fer limoneux
au-dessous de celles que l'on exploite. Le sondage s'applique
avec beaucoup de succès à la recherche du sel gemme et des
eaux salées , et en général à la recherche des substances dis-
posées par couches dans les terrains stratifiés.
Nous ne nous arrêterons pas ici sur les outils du sondage et
la marche à suivre pour percer un trou de sonde; on trouvera
tous les détails à cet égard dans la première partie de ce Ma-
nuel. Nous nous bornerons à dire qu'un sondage exige les plus
grandes précautions , si l'on veut en retirer tout le fruit pos-
sible. Il faut connaître exactement la direction et l'inclinai-
son des couches du terrain dans lequel on se propose de tenter
un sondage , afin de pouvoir déterminer, d'après cette con-
naissance, la position exacte du Irou de sonde. Les trous de
sonde doivent être en général placés au toit des couches du
terrain qu'il s'agit de traverser, et de manière à en atteindre
le pins grand nombre possible. On doit tenir un journal exact
de toutes les circonstances observées pendant le sondage. Des
échantillons du terrain devront être rapportés de o«ao en
o"ao , et plus souvent même quand le terrain change de na-
lure ; mais comme les matières retirées du trou de sonde sontf
généralement à l'état de boues , et qu'il est par conséquent
difficile de les reconnaître au simple aspect , on les séchera si
elles sont argileuses, ou on les lavera si elles sont composées
de fragmens ou de graviers ; on aura recours aux essais pour
s'assurer de leur nature , puis on les numérotera et on les
placera dans un carton, de manière à juger d'un coup d'œil
la série des terrains traversés par la sonde.
Pour terminer ce qui est relatif au sondage , nous devons
faire connaître les owtiîs de sande qui ont été employés »ve«
SO EECBEACHES
succès pour le percement d'un puits salé à Briscous (Basses-Py-
lénées).
Ce mode de sondage est analogue au sondage chinois, en ce
qu'il dispense de tout l'attirail de tiges dont on se sert dans le
sondage ordinaire. La manœuvre de la sonde s'opère an
moyen d'une simple corde.
Les outils de cette sonde sont de deux sortes , l'un destiné
à opérer un mouvement de percussion , c'est-à-dire à briser
la roche ; l'autre à retirer les débris produits par la percus-
sion.
Le premier outil ( fig. 4 ) a la forme d'un faisceau cylin-
drique composé de barres rondes de fer, et dont chacune a un
diamètre égal à o m oao ou o m oa5. L'extrémité inférieure de
ces barres est aciérée et rendue tranchante comme un fleuret
de mineur, ou comme un ciseau , suivant la nature de la ro-
che à traverser.
Les barres de fer qui forment l'enveloppe extérieure du
faisceau ont o mi j5 ou environ de hauteur, et les barres inté-
rieures formant le noyau, ont o°»rt5 à o»6o seulement de hau-
teur, en sorte qu'il reste dans l'iutérieur du faisceau et à sa
partie supérieure, un espace vide de 0*10 à o m i 5 de hau-
teur, dans lequel les débris de la roche attaquée viennent
quelquefois se loger.
Toutes les barres de fer sont juxt a -posées et fixées ensem-
ble par des chevilles et par deux cercles en fer qui servent à
maintenir le faisceau, dont les bouts sont d'ailleurs circulaires
et ont un diamètre de o" 1a ou environ , plus ou moins selon
la grosseur que Ton veut donnera l'outil.
L'outil est suspendu à une corde , au moyen d'une anse
£rmée par deux des barres de fer extérieures , un peu plus
ngues que les barres de fer de l'enveloppe, et soudées en-
semble.
Une corde et une poulie suffisent à la manœuvre de cet
instrument. En soulevant et laissant tomber l'outil d'une hau-
teur convenable , on peut opérer le percement du puits. Il est
nécessaire de tenir de l'eau dans le trou de sonde , non seule-
ment pour empêcher la trop prompte destruction des fleurets ,
mais encore pour faciliter le travail en aidant à la dispersion
des parties détachées de la roche.
Le second outil, celui qui sert à retirer du trou les déblais ,
MA GITES StS MUTERAIS. 3 1
consiste en un cylindre en tôle de même diamètre que le premier
outil. Ce cylindre ( fig. 5 ) porte une anse en fer à sa partie
supérieure laissée ouverte , tandis que sa partie inférieure est
au contraire fermée , mais munie d'un clapet qui s'ouvre en
dedans pour laisser passage aux matières et se referme par
le poids des matières quand on soulève l'outil.
Cet instrument a été employé avec succès au percement d'un
puits creusé dans le terrain salifère de Briscous.
Lorsque la recherche des minerais de fer n'a lieu qu'à une
petite profondeur, on peut se servir d'une petite sonde parti-
culière. Si la recherche ne doit pas aller à plus de six mètres ,
les tiges ont o"oi 5 environ de diamètre; elles sont de diverses
longueurs, et on les assemble au moyen de vis et d'écrous à fi-
lets triangulaires. La tige inférieure de la sonde est terminée
par un petit renflement aciéré en forme d'olive, et percé d'une
cavité c (fig. 6 ). Deux hommes suffisent pour la manœuvre
de cette sonde , manœuvre qui se réduit à enfoncer et à reti-
rer la sonde à la main , en ayant soin de tenir de l'eau dans
le trou lorsque la nature du terrain l'exige. Les déblais pro-
duits par la percussion viennent se loger dans la cavité c qu'on
doit nettoyer préalablement , avant de battre, lorsqu'on veut
reconnaître la nature du terrain.
S'il s'agit de pousser le sondage jusqu'à dix mètres , il faut
alors faire nsage d'une tarière pour traverser les sables et les
argiles , et d'un ciseau pour briser la roche que l'on veut re-
connaître. Les tiges ont, dans ce cas o"oa , de diamètre , et
trois hommes sont nécessaires pour manœuvrer la sonde , ce
qui se fait au moyen d'un tourniquet en fer a 6 t visié sur la
partie supérieure , et qui sert à opérer le mouvement de per-
cussion de la sonde. Pour dévisser les tiges élevées au-des-
sus du sol , on soutient les tiges inférieures à l'aide d'une
fourche en fer /(fig. 7 ) que l'on passe au-dessous des renfle-
mens qui avoisinent les vis.
Au-delà de dix mètres, il faut avoir recours à la sonde ordi-
naire.
RECHERCHE PAR TRAVAUX SOUTERRAINS.
Les puits et les galeries constituent les travaux souterrains
de recherche ; ces travaux , qui fournissent des indications
plus certaines que le sondage f servent à étudier le gîte sur
3 S B «CHERCHE
une grande étendue , el de plus ils peuvent être «tihsés pour
l'exploitation.
Le choix à faire entre un puits et une galerie, qu'il faut
Quelquefois combiner ensemble , dépend des circonstances et
des localités. Pour déterminer ce choix. , on pourra avoir
égard aux considérations suivantes.
Un puits , quoique plus coûteux qu'une galerie , procure
des renseignemens bien plus étendus : on peut en outre le
creuser partout, en pays de plaine comme en pays de monta-
gne ; il n'en est pas de même d'une galerie.
Les puits creusés de distance en distance font connaître un
bien plus grand nombre de points qu'une galerie.
Une galerie doit être préférée à un puits pour des travaux
de recherche, lorsqu'on peut la percer sur le flanc d'une mon-
tagne qui présente l'affleurement d'un filon , lorsque les eaux
abondent dans le gîte à exploiter, et lorsque surtout on peut
placer l'orifice de la galerie à un niveau tel , qu'elle fasse pen-
dant long-tems l'office de galerie d'écoulement et de galerie
d'extraction.
Si l'on se trouve en pays de plaine , la recherche par puits
est le seul moyen possible ; mais , dans ce cas , il convient de
combiner les recherches par puits partant du jour, avec les
recherches par portions de galeries partant du fond des puits.
Ainsi on pourra creuser des puits de xoo mètres en xoo mè-
tres , et à partir du fond des puits, on chassera à droite et à
gauche deux galeries de trente mètres de longueur. Ces gale-
ries devront suivre la direction du gîte.
Si l'on est en pays de montagnes , il y a avantage à com-
mencer les recherches par une galerie partant du jour, soit
que l'on attaque directement le filon , soit qu'on ne doive le
recouper qu'à une certaine distance. On devra , dans tous les
cas , se placer vers la partie la plus basse et la plus voisine du
gîte que l'on veut attaquer, afin de s'assurer un écoulement
facile pour les eaux. Lorsqu'on est obligé de se placer dans le
voisinage d'un ruisseau ou d'un torrent , ce qui est le cas le
plus général , il faut avoir soin de ne placer l'orifice de la ga-
lerie qu'à quelques mètres au-dessus du niveau des plus gran-
des eaux.
Si l'inclinaison du filon approche de la verticale , et que le
mur et le toit soient solides , on pourra faire une galerie
des orrts d b narKftâis. Il
Hante et étroite ; mais il faudra cependant oooserver près du
sol une largeur suffisante pour le roulage.
Si le filon est ébouleux , on devra boiser la galerie , et le
boisage sera déterminé par le plus ou moins de consistance du
filon.
Si la galerie se perce à travers la roche pour aller recouper
le gîte , on pourra se dispenser du boisage lorsque la roche
présentera assez de solidité , et dans ce cas , il est avantageux
de faire la voûte de la galerie en arc de cloître.
Les dimensions les plus convenables à donner aux galeries
sont :
i n 80 de hauteur,
1 n 6o de largeur au sol ,
i B a5 de largeur au toit.
Quant aux puits de recherche , la meilleure forme à leur
donner est la forme ovale. Us auront trois mètres de longueur
sur deux mètres de largeur.
Nous avons vu que les filons étaient sujets à des dérange-
mens ou rejets provenant de l'intersection par d'autres filons;
que ces accidens étaient dus à ce qu'un filon nouveau se for-
mant dans un terrain qui contenait un filon ancien , il s'était
opéré sur la fente nouvellement produite , un glissement
général des terrains situés au toit de cette fente , lesquels
avaient emporté la partie de l'ancien filon qn'ils renfermaient.
Ces rejets se présentant fréquemment dans l'exploitation des.
mines , aux travaux desquels ils peuvent être très préjudicia-
bles , il importe de connaître la marche à suivre pour retrou-
ver la partie dérangée du filon ancien.
La distance la plus courte à parcourir pour cet objet , serait
évidemment la ligne perpendiculaire au plan du filon rejeté à
partir de l'intersection ; on pourrait encore suivre le filon croi-
seur perpendiculairement au plan d'intersection ; mais l'allure
du filon est rarement assez bien connue , pour qu'on puisse
déterminer exactement celte ligne , et en général , on recher-
che le filon rejeté, en suivant le filon croiseur sur sa direction
ou sur sa pente. Le premier mode se trouve souvent néces-
sité par l'obligation où Ton est de conserver aux travaux le
même niveau ; le cas ordinaire est d'ailleurs que , dans une
même montagne , les filons de formation différente varient
bien pins dans leur direction que dans leur inclinaison, et que
34 mscwE&oaB us ortu m xikuu**,
pour cette dernière circonstance , on ne peut arriver à la î%ne
d'intersection de deux filons , que très profondément s'ils pen-
chent dans le même sens , ou jamais s'ils penchent en sens
contraire. Si la recherche du filon déran gé a lieu par une ga-
lerie suivant la direction du filon croiseur, la distance à par-
courir se nomme rejet horizontal ; si cette recherche se fait
par un puits incliné suivant la ligne de pente du filon , la di-
stance se nomme rejet vertical.
Quatre cas peuvent se présenter dans l'intersection des fi-
lons entre eux.
x° Un filon vertical nouveau peut couper un filon vertical
ancien. Le glissement aura lieu alors verticalement , de ma-
nière que les deux parties du filon ancien resteront vis-à-vis
l'une de l'autre , et la position du filon n'aura subi aucun
changement apparent t quoiqu'il y ait eu affaissement des
couches du terrain.
a° Un filon vertical nouveau peut couper un filon incliné
ancien. Celui-ci s'éloigne alors de sa ligne de direction primitive,
de telle sorte , que l'espace à parcourir sur la direction du
filon pour retrouver le filon coupé , sera d'autant pins grande
que l'inclinaison s'éloigne plus de la verticale.
3° Un filon incliné nouveau peut couper un filon vertical
ancien ; dans ce cas , la portion rejetée du filon vertical
glissera sur le plan de l'autre, parallèlement à la ligne d'incli-
naison.
4* Un filon incliné nouveau peut couper un filon incliné
ancien : ce dernier est alors rejeté en raison des deux angles
d'inclinaison et de l'angle d'intersection des deux plans.
La règle généralement adoptée par les mineurs , pour re-
trouver dans ces divers cas le filon dérangé , consiste à re-
chercher ce filon du côté de l'angle obtus que fait la portion
du filon ancien que l'on a suivie avec le filon croiseur. L'expé-
rience a démontré la vérité de cette règle.
Le grand filon de cuivre de la mine de Garharack en Cor-
nouailles , dit M. Dufrénoy (i) , est un des exemples les plus
instructifs d'intersection des filons. La puissance de ce filon
( fig. 3) est de i a 5o ; sa direction est presque Est et Ouest ,
et il plonge au Nord : sa partie supérieure est dans le killas;
(i) Dafréqof et £Ke de Beaumout. Voja^e métallurgique en Jngleterrt,
«orors d' JurotTiTionB. 3 5
sa partie inférieure dans le granité. Le filon a subi deux in*
tel-sections ; la première résulte 4e la rencontre du filon ap-
pelé Steverfs fluckan , qui se dirige du Nord-Ouest au Sud-
Est , et qui rejette le .filon de plusieurs mètres ; la deu-
xième est causée par un autre filon qui est presque à angle
droit avec le premier , et qui fait éprouver un deuxième rejet
de 4o mètres du côté droit. La chute du 61on se trouve donc
à droite dans un cas et à gaucbe dans l'autre ; mais » dans les
deux cas , elle est du côté de l'angle obtus. Cette disposition
est très singulière , car une partie du filon parait être re-
montée , tandis que l'autre est descendue.
»«%«<<W»Vt^MM«tV> * %W O %l>.
CHAPITRE IV.
MOYENS D'EXCAVATIONS.
l«s masses ou les roches que le mineur est obligé d'entail-
ler pour se frayer un passage dans le sein de la terre , et en ex-
traire les substances utiles qu'elle renferme, varient considéra-
blement de dureté, de consistance et de ténacité, et , selon les
différences qu'elles présentent dans ces qualités, elles exigent
des outils différent pour opérer leur entaillement et leur abat-
tage.
Werner a divisé les roches en cinq classes sous le rapport
de leur résistance au travail du mineur et des moyens qu'elles
exigent pour les attaquer.
!• Roches ébouleuses. Ce sont les terres végétales, les sa-
bles et les graviers ; il suffit de la pioche et de la pelle pour
pouvoir les enlever.
a° Hoches tendres : telles sont les roches très décomposées
de granité , de gneiss , les gypses , le sel gemme , les argiles 4
les sables fortement agglutinés, les alluv ions , certains mine-
rais à gangue de spath pesant , le cinabre , l'argent rouge , et
en général les minerais à gangue pulvérulente. On peut abattre
toutes ces roches avec le pic , le* coins el tas leviers.
30 MOYEN d'eXCAVATIOMS.
3» Roches imitables : telles sont les granités, les gneiss ,
les porphyres et les schistes micacés qui ont déjà subi une dé-
composition assez avancée ; les schistes cuivreux et aluniineux,
la serpentine , les marnes , les grès, les substances spathiques,
excepté le feldspath qui est tenace et le spath pesant qui est
tendre , la plupart des minerais métalliques tels que le plomb
sulfuré , le zinc sulfuré , le cuivre pyriteux et le fer apathi-
que. Ces roches résistent au pic , mais elles peuvent être attt»
quées à l'aide du marteau et de la pointrolle, dont on combine
l'action avec celle de la poudre.
4° Boches tenaces: on range dans cette classe les granités k
grains fins, les trapps, certains grès, la plupart des porphyres,
des schistes micacés , des grauwackes, des basaltes et des ro-
ches calcaires , le fer oxidulé , le fer oxidé rouge , le fer py-
riteux , le fer arsenical ; les minerais de cobalt et tous les mi-
nerais mélangés de quarz et d'amphibole. Les roches de cette
classe résistent à l'action du pic et de la pointrolle , et ne peu-
vent être attaquées qu'à l'aide de la poudre.
5° Roches récalcitrantes : telles sont les roches très quar-
zeuses de granité , de gneiss , de schiste micacé , le quarz pur
ou mélangé intimement avec quelques minerais de cuivre,. de
fer , de zinc , d'arsenic , et les minerais d'étain disséminés
dans une roche très tenace. Les moyens précédens sont impuis-
sans pour attaquer les roches récalcitrantes ; il faut , quand
les circonstances le permettent , avoir recours à Tact ion du
feu , qui les rend susceptibles de céder à l'effort de la poin-
trolle et des coins.
Les outils employés par le mineur, pour l'abattage des ro-
ches , sont donc \epic, la pointrolle, le levier > les coins , les
masses , les pelles et les racles ou râteaux. Le travail à la pou-
dre exige des outils particuliers , ce sont le fleuret , la masse,
la curette, Yépinglette et le bourroir.
Pic, — Le pic a différentes formes suivant la nature de la
roche qu'il est destiné à entailler. Pour les roches tendres , on
peut se servir d'un pic à deux pointes ( Gg. 8 ) pesant deux
kilogrammes, non compris le manche , qui a o m 75 à o m 8o de
longueur ; la lame doit être bien trempée , et aciérée sur o«o5
de longueur à la pointe.
Pour les roches Irai tables , on emploie un pic obtus et plus
fort à une seule pointe (ûg. 9 ) ; il pèse deux à trois kilo-
MOYENS VeXCATATKXI* % f
grammes non compris le manche , et il fait l'office de levier.
La lame , qui est aciérée sur un tiers de sa longueur , est per-
cée près de l'extrémité opposée à la pointe , d'un œil pour re-
cevoir le manche ; elle présente près de cet œil une saillie ou
télé de o m o5 à o m o6, qui doit aussi être aciérée , et dont Ih
mineur se sert comme de masse. La longueur totale de la lame
est deo m 3o à o'"4o.
Les pics s'usent très vite par l'abattage, même des substan-
ces peu dures , ce qui est un inconvénient très sensible dans
les mines profondes , à cause du grand nombre de pics qu'on
est obligé de monter et descendre chaque jour ; on peut y re-
médier eu se servant du pic Meynier , dont les lames sont mo-
biles (fig. 35 , Première Partie) ; on n'a de cette mauière que
les lames à monter.
Pointrolle. — La pointrolle est un cylindre en fer terminé
d'un côté par une pointe aciérée ayant la forme d'une pyra-
mide quadrangulaire , de l'autre par une face plane qui est
aussi aciérée : quelquefois la pointrolle est toute en acier ;.
l'ouverture , pour le manche , est placée au milieu de la lame
( fig. 10). La longueur du manche est de o m a5, et celle de
la pointrolle de o m io. Chaque miueur emporte avec lui une
trousse de lames enfilées dans une courroie ou dans une petite
chaîne en fer , et il les adapte successivement an même man-
che. Le mineur tient la pointrolle d'une main , en appuyant
la pointe sur le rocher, et de l'autre, il frappe avec une
petite masse (fig. 1 1 ) » pesant deux ou trois kilogrammes.
Cette masse est munie d'un manche court et propre à bien
tenir dans la main , mais non cylindrique.
Plus la masse à abattre est tenace, plus la pointrolle doit
être courte , car une pointrolle longue se maniant difficile-
ment , l'effet produit est moins sûr ; au contraire , dans une
roche tendre , une pointrolle courte s'enfonce trop aisément
et ne produit que peu d'effet. Lorsque la masse est compacte t
le mineur pratique denx petites rigoles voisines l'une de l'au-
tre , puis il abat , à l'aide des coins, la partie intermédiaire ;
les pointrolles courtes sont très avantageuses dansce cas; si la
masse, au contraire, présente des fissures, on introduit
dans ces fissures des poinlrolles longues qui eulèvent des pla-
ques de roche plus ou moins grandes. Il convient donc d'a-
voir un certain nombre de pointrolles de différentes longueurs.
MIW ES MÉTALLIQUES. •*
38 iio-ïiirg n*EXcx\kTiovs:
Le travail à la pointrolle exige de la part du mineur une
grande adresse et une grande habitude.
La pointrolle est indispensable dans le travail à la poudre :
elle sert pour préparer l'emplacement du trou , et achever
d'abattre ce que le coup de mine n'a fait qu'ébranler. Elle est
très utile dans le percement des communications souterraines
toutes les fois que le tirage à la poudre pourrait endommager
le boisage déjà existant, ou ébranler les masses environnantes;
ainsi , on l'emploie avec avantage dans un puits boisé , pour
entailler une roche qui doit supporter l'extrémité d'une pièce
principale de charpente. Si la roche , quoique dure, présen-
tait des fentes ou cavités , ou alternait avec une roche tendre,
de telle sorte, qu'il fût à craindre que le tirage à la poudre*ne
produisit aucun effet, il faudrait se servir de la pointrolle. On
doit encore l'employer de préférence à la poudre, toutes les fois
qu'on travaille dans un endroit où l'on ne doit avancer qu'a-
vec précaution , et où le tirage pourrait occasioner un ébran-
lement funeste aux travaux.
Un mineur doit donc être muni d'inslrumens de diverses
espèces , afin que dans chaque cas il puisse se servir de ceux
qui sont les plus convenables ; car, souvent la même roche
présente plusieurs degrés de solidité.
Coins. — Les coins dont on se sert pour achever l'abat-
tage de la roche , lorsqu'elle a été entaillée soit avec le pic ,
soit avec la pointrolle , sont des morceaux de fer pointus et
pyramidaux et aciérés sur la moitié de leur longueur ; les arê-
tes sont abattues sur la tête , qui doit aussi être aciérée.
Les dimensions des coins dépendent de la profondeur des
entailles , on leur donne moyennement o œ 65 de longueur, et
une section de o*o3 5.
On se sert aussi , et particulièrement pour l'exploitation du
sel gemme , de coins en bois qu'on chasse avec force dans les
fentes de la masse; ces coins, en se gonflant par l'effet de l'hu-
midité, font éclater la masse et en détachent des blocs énor-
mes ; mais on a le soin de placer dans les fentes , des laUes
assez longues qui, en s'enfonçant au moment où les coins
produisent leur effet , avertissent les ouvriers, et préviennent
ainsi les accidens qui pourraient résulter de la chute imprévue
des blocs.
Masses. — Les masses sont des maillets en fer qui servent
MOY£RS d'U€AVAT10BS. $9
à enfoncer les coins ; elles ont la forme d'un prisme carré à
arêtes abattues. Elles ont o m i5 de longueur de corps et o n o6
de diamètre ; ce corps est aciéré de chaque côté , sur une
longueur de o m oi5; le manche a o m 8o de longueur. Ces
masses se manœuvrent à deux, mains , et pèsent habituelle*
ment six kilogrammes ; ce poids va quelquefois jusqu'à dix
kilogrammes.
Leviers. — Les leviers ou palfers sont des barres de fer
soit droites , soit terminées en pied de biche j ils servent à dé-
tacher la roche déjà entaillée ou ébranlée par le pic , la poin-
trolle ou la poudre. Ils ont i»ao à x n 4o de longueur et o B, oa5
de diamètre ; ils pèsent environ a 5 à 3o kilogrammes.
Pelles. — La pelle du mineur ressemble à celle des terras-
siers; elle est en fer, et le manche doit être légèrement coudé
vers le bas , près de la douille , afin d'éviter aux ouvriers la
fatigue de se baisser trop bas.
Racles. — Les racles ou râteaux servent à rassembler les
déblais que l'on n'a pu enlever avec la pelle ; ce sont des
pelles ordinaires que l'on courbe près de la douille.
Tirage <z la poudre. — La poudre, le plus puissant de tous
les moyens d'abattage , est employée toutes les fois que les
circonstances le permettent. Ce travail est un des plus impor-
tans du mineur, et nous allons entrer dans quelques développe-
mens nécessaires à cet égard.
Percer un trou dans la masse à abattre , y introduire la
charge , bourrer, placer la mèche et mettre le feu ; telle est la
marche suivie dans le travail à la poudre.
Le trou se creuse au moyen d'un instrument nommé
fleuret : c'est une tige en fer terminée tantôt par un biseau un
peu tranchant (fîg. 12) , tantôt par deux biseaux en croix
(fig. i3). Les trous sont forés par un seul homme , ou par
deux et même trois hommes ; dans les deux cas on doit avoir
des fleurets de différentes longueurs et en plus ou moins grand
nombre , suivant le degré de solidité de la roche.
Bans le travail à un seul homme , Je mineur tient le fleuret
d'une main , et frappe de l'autre avec une masse sur la tête du
fleuret , en ayant soin de le faire tourner à chaque coup, d'un
sixième de circonférence , et de tenir un pea d'eau dans le
trou , pour que le fleuret ne se détrempe pas. Les fleurets
4* MOYEWS d'sXCAVATIONS.
doivent être aciércs à leurs deux extrémité Le premier fleu-
ret a, dan* ce cas, o n 3o de longueur, et o°»023 de diamètre
au biseau ; lo deuxième o-45 de longueur, et o^oi? de dia-
mètre au biseau; le troisième 0*3 5 de longueur, et o m o*4 de
diamètre au biseau.
Lorsque le trou doit avoir une plus grande profondeur et
nu plus grand diamètre, deux ou trois hommes sont employés
à le forer ; un d'eux lient le fleuret , pendant que les autres
frappent avec une masse pesant environ trois kilogrammes ;
dans ce cas , le premier fleuret a o m 4o de longueur» et o œ o4o
de diamètre au biseau ; le deuxième o m 8o de longueur et
o m o34 de diamètre au biseau; le troisième i b io de longueur,
et o^oBo de diamètre au biseau.
L'eau et les débris de la roche ne tardent pas à former une
pâle qui empêche l'action du fleuret ; on retire cette pâte au
moyen d'un petit instrument nommé curette ( fig. i5). C'est
une tige en fer, terminée d'un côté par une cuiller, et présen-
tant à l'autre extrémité un œil dans lequel on peut passer de
leloupe ou du papier gris pour sécher le trou.
Le trou étant foré et bien sec , on introduit la charge i'ia
poudre s'emploie en cartouches faites le plus souvent en pa-
pier, et qui doivent entrer facilement dans le trou sans qu'il
soit besoin de les briser; ces cartouches se font au moyen d'un
mandrin de bois rond sur lequel on enroule une feuille de
papier gris.
Avant d'introduire la charge , le mineur enfonce Yépin-
glette dans la partie supérieure de la cartouche qu'il place en-
suite dans le trou. Celle épinglelte (fig. 14) est une petite
broche cylindrique en fer ou en cuivre, de o ni oo5 de diamètre
et de o m 5o à i m de longueur; elle est terminée à sa partie
supérieure par un anneau , au moyen duquel on retire l'épin-
glelte après le bourrage.
La cartouche étant placée , on procède au bourrage; on se
sert pour cela de matières calcaires ou argileuses, qu'on
bourre à l'aide d'un instrument nommé bourroir. C'est un
cylindre enfer (ûg. 16) terminé par un renflement présen-
tant uue rainure pour le passage de l'épinglette.
On retire alors l'épinglette en passant un fleuret dans son
MOYEIfS D EXCAVATIONS. 4 I
anneau , en donnant de petits coups en dessous , et soulevant
avec précaution pour que le frottement contre la roche ne puisse
pas faire jaillir quelque étincelle , et produire l'explosion.
Cela fait, on introduit dans le vide laissé par l'épinglette, uu
certain nombre de tuyaux de papier, de plumes, ou de pailles
remplis de poudre, c'est ce qu'on appelle la mèche ; à l'extré-
mité de ces tuyaux , on place une amorce en cotou soufré ,
puis on met le feu et Ton se retire. Lorsque le coup a éclaté ,
le mineur revient , et abat à l'aide du pic et du levier toute
la partie qui a été ébranlée.
La quantité de poudre doit être proportionnée à la profon-
deur du trou et à la résistance de la masse : cette quantité
varie habituellement de tio à a5o grammes; elle est moyen-
nement de i a5 grammes. La poudre doit être de bonne qua-
lité et conservée dans un endroit à l'abri des explosions :
elle coûte a fr. 75 c* le kilogramme, lorsqu'on l'achète au
quintal.
Les mineurs du Cornouailles emploient la poudre à plus
grandes charges : cela tient au bon marché de celle sub-
stance qui ne coûte que i fr. le kilogramme. Les trous sont
forés par deux hommes ; dans un trou pratiqué au faite d'une
galerie et ayant o m 04 de diamètre et o m 45 de profondeur,
on met o kil. 45 de poudre ; dans le creusement des puits, les
trous sont plus profonds, et la charge est de 1 kil. à x k. 40 .
La poudre étant une des dépenses priucipales de l'exploita-
tion des mines , on a cherché à en diminuer la consommation,
sans toutefois diminuer l'effet produit : on est arrivé à ce but
en mélangeant deux tiers de poudre avec un tiers' de sciure de
bois , le mélange est même quelquefois , dans certaines mines ,
de moitié; on obtient ainsi une économie d'un tiers de
poudre.
On économise aussi la poudre sans diminuer l'effet produit,
en laissant un vide entre la poudre et le tampon : ce procédé
est en usage au Hartz.
L'opération du bourrage est une cause fréquente d'acci-
dens : on a proposé , pour y remédier, de couvrir simplement
la charge de sable, après avoir placé la mèche au centre du
trou ; les expériences faites à cet égard ont donné de bons ré-
sultats : en évitant ainsi le bourrage et l'extraction de l'épin-»
glette , on supprime les chances d'explosion.
4* MOTKHS O U.CAYATIOHS.
Pour diminuer ces chances , toutes les fois qu'on fait usage
du bourroir et de l'épinglette , il convient d'employer les in-
strumens proposés par M. Fouruet. L'épinglette est en fer,
mais terminée par une pointe en cuivre jaune ; elle se place
dans l'axe du trou , au milieu des matières formant la bourre.
Le bourroir est une tige en fer, terminée par un bourrelet
annulaire en cuivre , percé à son centre d'un trou dans lequel
passe l'épinglette. Cette dernière est maintenue contre la tige
et par conséquent dans l'axe du trou , au moyen d'une bride
placée à peu de distance du bourrelet. On pourrait aussi em-
ployer comme bourroir, un tube creux en fer, terminé par un
bourrelet annulaire en cuivre, dans le centre duquel passerait
l'épinglette.
Il n'est pas possible de prescrire une règle générale pour la
profondeur, le diamètre et la direction des trous de mine ; ces
trois choses dépendent de plusieurs circonstances. On peut
dire seulement , à l'égard de la profondeur, que si la masse
était fortement engagée , un trou trop profond nuirait à l'effet
de l'explosion , dont l'action principale aurait lieu contre la
bourre, moins résistante que la roche ; mais que si la masse ,
au contraire, était découverte sur plusieurs faces , un trou
d'une certaine profondeur présenterait plus d avantage dans ce
cas; car, avec une même quantité de poudre, il agirait bien
plus puissamment qu'un trou peu profond.
Quant au diamètre , on peut dire qu'il convient de faire
l'orifice du trou aussi petit que possible , afin de ne pas dimi-
nuer l'effet de l'explosion contre la masse , le plus grand effet
de cette explosion ayant lieu contre la bourre , moins rési-
stante que les parois du trou.
Pour ce qui est de la direction , la seule règle générale
à prescrire est que cette direction doit être telle que la moin-
dre résistance soit du côté qu'on se propose de faire éclater.
Le tirage à la poudre peut aussi se faire dans un terrain
couvert d'eau. Le trou se creuse de la même manière ; seule-
ment il faut employer des cartouches imperméables ; lorsque
la hauteur de l'eau est peu considérable , on se sert de car-
touches de toile goudronnée , et on y adapte une baguette
en bois très mince et goudronnée , destinée à contenir la mè-
che. Le bourrage s'opère au moyen d'un tampon en bois sec,
muni d'une cannelure longitudinale pour le passage de la ba-
moyeu* d'ejlcavatious. 43
guette. Les mineurs du Cornouailles se servent, pour placer la
charge, d'un sac de toile goudronnée. Le feu est mis par un
tube rempli de poudre ; ce tube est à deux enveloppes formées
de petites bandelettes en toile goudronnée enroulées en spirale
l'une sur l'autre , et en sens inverse Tune de l'autre. Les sacs
sont vendus pleins de sable et liés avec une ficelle. Lorsque
l'ouvrier veut s'en servir, il vide le sable qu'il remplace par la
poudre ; il introduit dans la poudre et près des bords du sac ,
l'extrémité du tube destiné à porter le feu à cbarge ; il re-
noue ensuite le sac auquel le tube se trouve ainsi adapté ; il
coupe celui ci à une longueur convenable, place la charge
dans le trou et bourre sans mettre d'épinglette , le tube en
tenant lieu. Un sac goudronné pouvant contenir o kil. 5o de
poudre se vend o f. 40 , et les tubes remplis de poudre
o fr. 76 par mètre de longueur.
Si la masse à abattre était recouverte d'une grande hauteur
d'eau , on se servirait soit de tuyaux de ferblanc , soit de
tuyaux de cuir goudronné , dont la hauteur excéderait le ni-
veau de l'ean. On place le tuyau dans le trou , on met la car-
touche , on introduit l'épinglette , on bourre , on dispose la
mèche et on met le feu ; toutes ces opérations se font d'ail-
leurs comme à l'ordinaire. Les tuyaux en cuir présentent cet
avantage qu'ils éclatent le long de la couture , et que par
conséquent il suffit d'en faire uue autre pour pouvoir les em-
ployer de nouveau.
Travail par le feu, — Le travail par le feu est en usage
depuis l'enfance de l'art des mines ; il a été jusqu'au dix-
septième siècle , époque de l'introduction de la poudre dans
l'exploitation des mines , le seul moyen d'attaquer les roches
tenaces et les roches récalcitrantes ; on ne l'emploie plus au-
jourd'hui que pour les roches extrêmement, dures et qui résis-
tent à l'action des outils et de la poudre ; mais le renchérisse-
ment des bois fait qu'il n'est plus usité que dans un petit nom-
bre de localités , où l'on peut encore se procurer du bois eu
abondance et à bon marché, ainsi que cela a lieu au Rammels
berg (Hartz) , à Felsobanya (Hongrie) , à Kongsberg (Nor-
vège ), à Dannemora (Suède ) .
Le travail par le feu peut être appliqué soit au percement
d'une galerie , soit à l'approfondissement d'un puits , soit à
l'abattage d'une masse minérale par l'exbanssement successif du
44 DISPOSITION DES TRAVAUX.
toit d'iMtt galerie déjà commencée. Dans tous ces cas , le
travail consiste à disposer des bûchers dont on dirige la flamme
«ontre la masse à attaquer. Il est nécessaire que tous les ou-
vriers sortent de la mine pendant que la combustion s'opère ,
et qu'ils n'y rentrent que quelque teins après. Lorsque les
bûchers sont éteints, les ouvriers reviennent et abattent, soit
avec le pic , soit avec les coins et les leviers , soit même quel-
quefois avec la poudre, les masses que le feu a fait éclater. On
est souvent dans l'obligation de disposer un second bûcher an
même endroit , avaut de pouvoir rien abattre.
A mesure que l'excavation s'agrandit , ou dispose de nou-
veaux bûchers , et Ton peut ainsi parvenir à pratiquer de vas-
tes nercemens, d'une hauteur quelquefois considérable.
A Felsobanya (Hongrie) , on se sert d'une caisse rectangu-
laire en tôle, dont le fond est disposé en forme de grille , sur
laquelle on place des bûches. Cette caisse est fermée solide-
ment sur les côtés , de manière que la flamme ne puisse sortir
que par l'ouverture, qui est tournée contre la partie à
excaver.
Le travail par le feu exige , comme on le voit , une énorme
quantité de bois pour développer beaucoup de flamme ; il ne
peut d'ailleurs s'employer que dans les mines où la circulation
de l'air est active et facile.
CHAPITRE V.
disposition des travaux préparatoires.
Les travaux souterrains se divisent en deux classes; les uns
qui sont les travaux principaux ou travaux préparatoires, ont
pour objet spécial de constituer la base de l'exploitation ; les
autres sont simplement des tailles ou galeries d'abattage , dis-
posées de manière a aboutir aux ouvrages principaux.
Nous ne nous occuperons maintenant que des travaux pré-
pa^loires; quant aux chantiers d'abattage , nous en parle-
PREPARATOIRES 45
tous en décrivant les diverses méthodes d'exploitation em-
ployées dans les mines.
Lés puits et les galeries eonslit lient les travaux prépara-
toires.
Les puits servent à l'extraction , à l'épuisement , à l'airage,
à la descente et à la moulée des ouvriers, et ils reçoivent dif-
férentes dénominations suivant l'usage auquel ils sont desti-
nés. L'orifice supérieur des puits est le plus souvent placée au
jour, mais il y a aussi des puits intérieurs qui servent à
faire communiquer entre eux les divers étages d'une exploita-
tion.
Les puits sont verticaux ou inclinés.
Les puits verticaux , qui se creusent généralement dans la
roche stérile , sont presque toujours préférables aux puits in-
clinés ; l'extraction s'y fait d'une manière plus commode et
plus rapide , et 1'épuiseineut y est plus facile à établir.
Les puits inclinés se percent dans le gîte même et suivant
son inclinaison ; ils servent à reconnaître le gîte , et permet-
tent d'ouvrir adroite des champs d'exploitation. Les substan-
ces utiles qu'on en retire diminuent les frais de leur percement,
ce qui les rend moins coûteux que les puits verticaux ; mais
ifs présentent de graves inconvénieus. Comme ils sont plus
difficiles à soutenir que les puits verticaux, les frais de boisage
et de muraillemeut sont par conséquent plus considérables,
ils exigent en outre, pour l'extraction , une plus grande lon-
gueur de cables , et ces cables s'usent plus vite ; pour l'épuise-
ment, une plus grande longueur de tuyaux de pompes , et l'u-
sage de ces pompes est plus incommode. Moins l'incliuaison
est grande, et plus il faut éviter d'établir un puits incliné;
mais l'inconvénient diminue d'autant plus que cette inclinaison
se rapproche davantage de la verticale.
Les puils sont circulaires ou elliptiques , carrés ou rectangu-
laires. La forme à leur donner dépend de la matière dont on doit
revêtir leurs parois. La forme ronde ou elliptique est préférable
pour les puits verticaux qui doivent être murailles , ces formes
sont les plus favorables à la solidité, et elles offrent l'avan-
tage de mettre à profit tout l'espace excave. Si le puits doit
être boisé , il convient de lui donner une forme rectangulaire
ou carrée , et dans le premier cas les petits côtés seront oppo-
sés à la plus forte pression d« terrain.
46 Mspoarrioa des tkavauk
Les puits inclinés seront rectangulaires s'ils doivent être
boises , et ils auront une forme analogue s'ils doivent être mu-
railles ; mais la partie qui correspond au toit sera voûtée.
Les dimensions à donner aux puits seront :
Pour les puits circulaires a*5o à 3 m : ces dimensions con-
tiennent même pour les puits destinés à recevoir des échelles.
Pour les puits elliptiques, 4* débogueur sur 3» de largeur.
Les puits carrés et rectangulaires auront des dimensions ana-
logues à celles-ci.
Lorsqu'on perce un puits , on doit avoir le plus grand soin
de placer son orifice dans un endroit qui soit à l'abri des inon-
dations ; si l'on est dans l'impossibilité de. faire autrement , il
faut établir à l'entour du puits une plate-forme solidement
disposée , qui élève l'orifice du puits au-dessus du niveau des
plus hautes eaux ; il suffit pour cela d'un simple travail de
remblai.
Les parois des puits doivent conserver sur toute leur éten-
due la direction première qu'elles ont reçue ; si le puits est
vertical , il est important qu'il conserve partout son aplomb ;
s'il est incliné , et dans ce cas nous avons dit qu'on lui donuait
la forme rectangulaire ; les petits côtés seront perpendiculaires
à la direction du gîte , la plus grande poussée ayant lieu dans
ce sens.
La sécurité des ouvriers dans le percement des puits doit
être l'objet de la plus grande attention ; on doit toujours être
prêt à les remonter au premier sigual , à un niveau assez élevé
pour qu'ils ne puissent être atteints parle coup de mine.
U arrive souvent qu'on est dans la nécessité d'approfondir
un puits lorsque les travaux d'exploitation sont en pleine acti-
vité. On peut , dans ce cas, employer une méthode dite appro-
fondissement sous stock. Pour cela , à partir du fond du puits,
on pousse une galerie, à l'extrémité de laquelle on pratique un
puits intérieur d'une profondeur égale à la quantité dont on
veut augmenter le premier puits. Du fond de ce puits intérieur
on pousse une seconde galerie horizontale qui vienne aboutir
au-dessous de la base du grand puits , qu'on va rejoindre en
attaquant de bas en haut. On peut s'assurer , au moyen d'un
coup desonde, qu'on est bien dans l'axe du puits.
Cette méthode exige la plus grande précision pour opérer
an raccordement bien exact ; elle à l'inconvénient d'être
préparatoires. 47
très coûteuse , mais elle présente aussi de grands avantagea,
Oo n'est pas dans la nécessité d'interrompre les travaux d'ex-
ploitation pendant que le puits s'approfondit ; on n'est pas
gêné et retardé dans le percement , par les eaux des niveaux
supérieurs , et les ouvriers trouvent , à chaque coup de mine,
une retraite prompte et sûre.
Le prix du percement d'un puits varie suivant la profondeur,
la résistance qu'offre le terrain , l'aflluence des eaux et les
localités.
AChessy, le mètre cube s'est payé, dans le grand puits, *if.5o.
A Alloue ( Charente ) un puits de i m 55 sur 3* d'ouver-
ture et de ai m de profondeur , a coûté i5o francs le mètre
courant, y compris l'huile et la poudre.
A la mine de Huel Friendship dans le Devonshire , un puits
intérieur de a» 7 5 sur a" 4 5 de diamètre, percé daus lekillas
dur , et dans lequel il n'arrivait que très peu d'eau , a coûté
44a fr. 5o le mètre courant ; on employait 18 kilogrammes
de poudre par mètre. Le percement est quelquefois plus coû-
teux lorsqu'on ne peut pas contenir les eaux des niveaux su-
périeurs ; H faut souvent un an pour approfondir un puits de
vingt mètres.
Les galeries sont des voies souterraines plus ou moins éten-
dues et plus ou moins inclinées , servant à différens usages et
par suite recevant différentes dénominations suivant leur usage.
On distingue 1* les galeries allongement ;» i° les galeries de
traverse ; 3° les galeries à* écoulement; 4* les galeries de roulage.
Les galeries d'alongement servent à faire reconnaître l'al-
lure d'un gîte sur une grande longueur, et à préparer des
chantiers d'abattage ; elles sont parallèles à la direction du
gite et se percent quelquefois à son mur , quelquefois à son
toit , suivant les circonstances locales. Les dimensions conve-
nables à donner à ces galeries sont 1*70 de hauteur et i" de
largeur.
Les galeries de traverse servent soit à couper le gîte sous un
certain angle, soit à reconnaître un ensemble de couches ; on
les perce, dans ce dernier cas, perpendiculairement à la direc-
tion du gîte.
Les galeries d'écoulement sont employées pour l'épuisement
des eaux. Leur établissement n'est avantageux que dans le»
pays très coupés et tri» montagneux , et lorsqu'elles peuvent
48 Disposrnow des travau»
servir à assécher une masse proportionnée à leur dépense.
Une galerie d'écoulement fait souvent l'ofûce de galerie de
roulage.
Les galeries de roulage servent au transport intérieur des
minerais; elles sont pratiquées dans une direction quelconque*
et elles doivent être à peu près de niveau ou légèrement incli-
nées vers le puits ; quant à leurs dimensions , elles dépendent
du mode de transport adopté.
Les mêmes circonstances qui font varier le prix du perce-
ment des puits influent aussi sur celui des galeries.
Le mètre courant des galeries de Poullaouen , percées dans
le schiste, se pa.ie 5o à 70 francs; elles ont 2 m à a m 5o de
largeur, ce qui porte le prix du mètre cube à 19 francs 40 c.
Lorsque la roche est de dureté ordinaire , le mineur fait trois
trous par poste de douze heures , et reçoit o f, 85 en hiver
et o fr. g5 en été. Les trous ont quatre décimètres de profon-
deur.
Au Huelgoët ( Finistère ) le mètre courant d'une galerie
poussée sur le filon qui est très dur et quarzeux , se paie jus-
qu'à 100 francs. Un miueur ne fait quelquefois qu'un trou
de o" 40 à o™ 4 5 de profondeur, et met cinquante fleurets hors
de service.
A Alloue (Charente) le mètre cube d'une roche siliceuse
très dure, Jans laquelle le plomb est disséminé , coûte 18 f. 1 5.
Dans le Cornouailles , les galeries percées dans le filon et
les galeries à travers bancs, ont en général o"^ à o m 90 de
largeur, et a m de hauteur; elles coûtent dans le roc dur de 75
à 100 francs le mètre courant , y compris l'extraction des dé-
blais au jour, A la mine de Huel-Vor , une galerie percée dans
la partie la plus basse des travaux, a coûté ib'5 francs, et quel-
quefois 340 francs le mètre courant.
Le mètre cube , suivant un vieux mineur qui a beaucoup
voyagé, dit M, Brard , coûte , terme moyen , en galerie tail-
lée en voûte :
1 • Dans le calcaire compacte sans mises ni fentes , 8 francs,
ou a 5 francs le mètre courant ;
Avec mises et fentes, 7 fr. ou ao fr. le mètre courant;
o° Dans le grès gris grossier , 5 à 6 francs , ou 18 francs le
mètre courant ;
Dans le grès tendre, 4 francs ,011 12 francs le mètre courant ;
raipARATOXM». 49
Dans le grès fin et dur v 10 à 1 a francs ,ou 3o à 35 francs
le mèlre courant ;
3» Dans le schiste , 3 francs le mètre courant;
4° Dans le quarz mêlé de pyrites , a 5 francs , ou 7 5 francs
le mètre courant;
5° Dans le quarz pur , 33 francs, ou 100 francs le mètre
courant.
Lorsqu'on a constaté par des recherches l'existence d'un
gîte de minerai , il faut , avant d'entreprendre aucuns travaux
d'exploitation , mûrement examiner si le gîte peut être ex-
ploité avec avantage , quelle est sa valeur , quelle est la ri-
chesse du minerai, et à quel traitement il devra être soumis
pour en extraire la substance utile; quels sont les débouchés
et les moyens de transport , quel mode d'exploitation on de-
vra adopter , quelles seront à peu près la régularité , l'étendue
et la profondeur des travaux , quelles facilités ils offriront pour
le roulage , l'extraction , Vairage et l'épuisement , quelles ma-
chines il faudra établir , et quelle force motrice on devra ap-
pliquer à ces machines , quelle est la solidité des masses qui
renferment le gîte , et par conséquent quelle sera à peu près
la dépense qu'on sera obligé de faire pour le boisage et le «111-
raillement, quel est enfin le prix de la main-d'œuvre et des
objets de consommation dans le pays où l'on veut exploiter.
Ce n'est qu'après avoir calculé avec soin ces divers démens
du succès d'une exploitation, qu'on pourra se décider à en-
treprendre les travaux.
Les dispositions des travaux préparatoires varient suivant les
localités et la nature du gîte.
Dans un pays de plaine ou faiblement montagneux , on
perce des puits verticaux du côté du toit du gîte , lorsque le
toit n'est pas ébouleux et qu'il présente une certaine solidité;
on fait ensuite communiquer ces puits par une galerie d'alon-
gement ; dans le cas contraire on les établit dn eôté du mur ,
et l'on va rejoindre le gîte à une profondeur convenable , au
moyen de galeries de traverse qu'on fait de même communi-
quer par une galerie d'alongeinent.II convient d'avoir toujours
deux puits pour le service de l'exploitation : la dépense du
percement de ce second puits est bien compensée par les avan-
tages qu'il présente pour l'extraction , rétablissement de la
circulation de l'air dans toute l'étendue des travaux , et la se-
mais MÉTALLIQUES. 5
A\
5o EXPLOITATION
cnrité des mineurs , qui ont ainsi une retraite [assurée en cas
d'événement. Mais pour atteindre ce but d'une manière cer-
taine , il faut que les puits se trouvent à une distance convena-
ble l'un de l'autre.
On doit en généra) placer les puits verticaux hors de la masse
à exploiter; on évite ainsi la perte d'une partie de la substance
exploitable, qu'on serait obligé de ménager autour du puits
pour assurer sa solidité. Si cependant la masse présentait une
grande solidité , et si elle n'avait qu'une faible valeur , il n'y
aurait pas d'inconvénient à établir le puits dans la masse.
Si le filon est très incliné , on peut aux puits verticaux subs-
tituer des puits inclinés qu'on perce dans le gîte même et sui-
vant sa pente , et qu'on fait ensuite communiquer à une* cer-
taine profondeur par une galerie d'alongement.
Dans un pays de montagnes à pentes rapides , on peut ou-
vrir , au niveau le plus bas possible , une galerie de traverse
qui va atteindre le gîte en un certain point , à partir duquel on
pousse une galerie d'alongement. Cette galerie de traverse ser-
vira à l'écoulement des eaux et au transport des minerais. On
peut encore percer un puits vertical du côté du mur du filon,
et aller ensuite le rejoindre par une galerie de traverse.
. Les travaux préparatoires doivent atteindre le gîte aussi
profondément que possible; ils doivent satisfaire à toutes les
parties du service de la mine , à l'extraction , à l'épuisement ,
à l'airage , à l'entrée et à la sortie des ouvriers ; il faut en ou-
tre que toutes ces conditions soient remplies le plus économi-
quement possible.
CHAPITRE VI.
EXPLOITATION PROPREMENT DITE.
§. ***• BXPI.OITATI0W A CIEL OUVERT.
i° Lorsque le gîte à exploiter n'est recouvert que d'une
faible épaisseur de terré , on emploie la méthode d'exploita-
tion à ciel outert: «'est la plus simple et la plus économique
PE0PR1MJLH1 DITE. 5fl
de toutes , lorsque surtout les travaux ne doivent pas attein-
dre une grande profondeur. Elle consiste a pratiquer une
excavation en coupant les terres par banquettes ou gradins ,
auxquels on donne un talus convenable pour prévenir l'éboule-
ment de leurs parois , et à ménager des rampes pour le trans-
port des matières extraites. Quand les travaux ont lieu à une
certaine profondeur , on est obligé d'opérer l'extraction à
l'aide de machines établies à la surface. Les eaux sont un
des grands obstacles de l'exploitation à ciel ouvert, car les
travaux reçoivent et les eaux pluviales et celles qui filtrent à
' travers les parois du terrain ; on s'en débarrasse , soit en les
conduisant dans un endroit où elles, peuvent être absorbées
par le sol, soit en les réunissant dans un puisard d'où on les
retire au moyen de pompes.
On exploite à ciel ouvert un grand nombre de minerais en
amas , parmi lesquels on peut citer la masse de fer oxidulé de
Dannemora en Suède , la masse de fer de l'île d'Elbe , plu-
sieurs gîtes d'étain de la Saxe , la masse de pyrites cuivreuses
de Rœraas près Drontheim en Norwège , et un grand nombre
de mines de fer , de cuivre et d'or des monts Ourals.
On a aussi exploité à ciel ouvert la masse de calamine de
Limbourg en Belgique , les gîtes de minerais d'argent de
Xongsberg en Norwège , la masse de pyrites cuivreuses de
Fahlun en Suède , etc. Les travaux de cette dernière mine ont
été poussés jusqu'à une profondeur de 80 mètres ; mais ils de-
vinrent alors trop dispendieux par suite de la difficulté d'é-
puiser les eaux et de soutenir les terres ; et l'on fut obligé de
continuer l'exploitation par puits et galeries. On a de même
renoncé à l'exploitation à ciel ouvert pour la masse de cala-
mine de Limbourg, et les gîtes de minerais d'argent de
Kongsberg.
a* Exploitation par lavage.
L'exploitation par lavage a lieu principalement pour le dia-
mant, les sables aurifères et les alluvions stannifères ; c'est
dans l'Inde et dans l'Amérique du Sud qu'elle est le plus em-
ployée.
Les diamans se trouvent dans un terrain composé en par-
tie de fragmens de quarz , ou de cailloux roulés de qnarz et
d'un sable quarzeux souvent très ferrugineux qui forme, par
5* EXPLOITATIOU
son agrégation > des roches quelquefois assez dures. Ce ter-
rain reçoit au Brésil le oom de cascalho. Il se rencontre tou-
jours à très peu de profondeur au-dessous de la surface du soi,
dans des vallées larges et vers le fond de ces vallées , plutôt
que sur lé penchant des collines qui les bordent.
Les diamans sont très rares dans la nature , on ne les
trouve que dans une partie de la presqu'île de l'Inde et une
partie du Brésil.
Les mines de l'Inde sont connues depuis une époque très
reculée ; elles sont principalement situées dans les royaumes a
de Golconde et de Visapour, depuis le cap Comorin jusqu'au
Bengale ; au pied d'une chaîne de montagnes nommées les
monts Orixa. Les miues de Visapour fournissent des diamans
plus petits , mais aussi plus abondaus que celles du royaume
de Golconde.
Dans tous les gîtes de diamans des Indes , dit Marshai , ces
minéraux sont si écartés, si dispersés, qu'il est rare de les
trouver directement, même en fouillant dans les lieux les plus
riches ; ils sont d'ailleurs presque toujours enveloppés dans
une croûte terreuse qu'il faut enlever pour les voir plus facile-
ment. On y parvient en divisant mécaniquement et en lavant
la terre à diamant datis des bassins pratiqués exprès. On réu-
nit le graxier ainsi lavé , et on le répand sur un sol battu et
très uni , où il se sèche. Les diamans exposés au soleil se font
alors remarquer par leur éclat.
Les mines de diamans du Brésil, dont la découverte ne re-
monte qu'à 17*8 , sont situées dans un terrain analogue à ce-
lui des Indes orientales ; c'est un agglomérat toujours presque
Superficiel , renfermant des morceaux de quarz jaune et bleuâ-
tre de jaspe schisteux et des grains d'or et de fer oligiste sou-
vent adhérens. Cet agglomérat nommé cascalho , se trouve
quelquefois à une hauteur assez grande sur les plateaux des
montagnes ; mais elles présentent moins de facilité pour l'ex-
ploitation que le lit des rivières : dans celles-ci , le travail est
moins long , peut se faire plus en grand , et les diamans y sont
plus gros. La plus célèbre exploitation de diamans du Brésil ,
est celle de Mandanga , située sur le Jiquitinhonha , dans le
district de Serro-do-Frio, au nprd de Rio- Janeiro. Elle occupe
plus de mille nègres , et ce nombre va souvent jusqu'à deux
mille.
PROPREMENT DITE, $1
L'exploitation consiste à changer le cours de la rivière , afm
de pouvoir ramasser le cascalho, le laver et choisir les diaroans.
Pour cela , on établit un fort barrage qui oblige les eaux à se
détourner de leur lit, et Ton met à sec les parties les plus
profondes au moyen de pompes mues par une roue hydrauli-
que ; cela fait , on enlève la couche de limon qui recouvre le
cascalho , et Ton recueille ensuite ce cascalho qu'on trans-
porte dans un lieu convenable. Ce transport se faisait autre-
fois daus des vases en bois que des nègres portaient sur leur
tête ; il se fait aujourd'hui an moyen de deux plans inclinés ,
sur lesquels roulent de petits chars mis en mouvement par une
roue à eau , dont les aubes sont disposées de telle sorte , que
la roue peut tourner en deux sens contraires lorqu'on change
la direction du courant. Le cascalho ainsi extrait du lit de la
rivière , est placé en tas coutenaut de cinq à quinze tonnes
chaque.
Le lavage s'opère sous un hangar de forme oblongue ,
ayant vingt-cinq à trente mètres de longueur sur quinze en-
viron de largeur ; c'est un simple toit recouvert de gazon et
soutenu par quelques piliers de bois. Sous ce hangar est éta-
bli un plancher; il est divisé en vingt compartimens ou caisses
de trois à quatre mètres de longueur et d'un mètre de lar-
geur , un canal en bois amène les eaux dans ces caisses dis-
posées de manière à recevoir une quantité d'eau déterminée.
Un nègre est placé dans chaque caisse ; il prend environ vingt-
cinq à quarante kilogrammes de cascalho , il l'étend bien sur
le fond de la caisse , laisse arriver l'eau et remue pendant nu
quart d'heure; l'eau entraîne les parties terreuses et laisse dé-
poser le gravier; on fait alors un triage; on jette de côté tou-
tes les pierres, en commençant par les plus grosses, et le
résidu est ensuite examiné avec le plus grand soin. Quand un
nègre a trouvé un diamant , il se lève et le montre ; un des
surveillans vient le prendre et le dépose dans un vase conte-
nant de l'eau. Si un nègre trouve un diamant de dix-sept ca-
rats et demi , il est immédiatement mis en liberté ; une prime
proportionnée au poids du diamant , est accordée pour la dé-
couverte des diamans dont le poids est moindre de dix -sept ca-
rats et demi.
Les plus grandes précautions sont prises pour prévenir la
soustraction des djamaus ; des inspecteurs sonc placés de dis-
$4 EXPLOITATION
tance en distance sur des tabourets élevés, et d'où ils exercent
une surveillance active sur le travail. Pour empêcher que les
nègres ne placent, dans un coin de la caisse , quelque dia-
mant, et ne s'en emparent ensuite dans un moment où ils pour-
raient ne pas être surveillés , on les déplace souvent pendant
leur travail , en les faisant changer de caisse.
Les nègres travaillent depuis le lever jusqu'au coucher du
soleil , mais on leur accorde une demi-heure pour le repas du
matin et deux heures dans le milieu de la journée. Ils sont
divisés par escouades de deux cents travailleurs , commandés
par un chef et plusieurs employés inférieurs ; un chirurgien et
un aumônier sont attachés à chaque escouade.
Les sables aurifères et platinifères du Brésil , du Chili , du
Mexique , du Pérou et de Buenos- Ayres , sont exploités par
lavage.
Le terrain qui contient les allavions d'or au Brésil , est un
agglomérat analogue à celui où l'on rencontre le diamant , et
portant aussi le nom de cascalho. On pratique dans ce cas-
calho des gradins de 6 à 8 mètres de longueur, de i m de lar-
geur et de o m 35 de hauteur; on creuse ensuite au bas une
tranchée de i m de profondeur, et Ton fait arriver doucement
le courant d'eau. Six à huit nègres placés sur chacun de ces
gradins remuent la terre avec une pelle, de manière à la
transformer en boue liquide qui est entraînée par le courant
d'eau. Les paillettes d'or plus pesantes se précipitent, en
vertu de leur poids , au fond de la tranchée inférieure.
Le lavage se continue ainsi pendant cinq jours ; on enlève
alors le dépôt qui s'est formé au fond de la tranchée; ce dépôt,
presque noir , est composé d'oxide de fer , de pyrite , de quarz
ferrugineux et de paillettes d'or ; on le transporte auprès d'un
autre courant d'eau pour le soumettre à un second lavage.
Ce lavage se fait an moyen de sébiles (gamellas) ayant la
forme d'un entonnoir ; elles ont o m i5 de profondeur et o m 65
de largeur vers le haut. Chaque nègre debout dans le ruisseau,
prend dans sa sébile deux ou trois kilogrammes environ du
dépôt à laver , et il y fait entrer une certaine quantité d'eau ;
il ltagite ensuite avec adresse , de manière à ce que l'eau puisse
entraîner avec elle les substances plus légères que l'or, qui se
précipite au fond et sur les parois de la sébile. .
Cela fait , on vide les sébiles dans un vase plus grand rem*
PROPREMENT OT*. 55
pli d'eaa , et où For se dépose tantôt sous la forme de pail-
lettes extrémemeut fines , tantôt sous celle de petits grains de
la grosseur d'un pois.
Cet or est ensuite séché /et s'il est associé avec le platine ,
on l'en sépare par l'amalgamation.
On suit , dans certaines localités , une autre méthode de
lavage , nommée lavage à la caisse; on dispose à la suite Tune
de l'autre deux longues auges inclinées de 7 à 8 centimètres
par mètre, et dont la seconde est placée à o m i5 au-dessous
de l'extrémité inférieure de la première. Deux planches de
o"35 de largeur et de 4 à 5 mètres de longueur, sont acco-
lées et posées sur terre , de manière à former le fond d'une
auge. Les rebords sont des planches posées de champ et assu-
jetties par des pieux:
On étend sur le fond de ces auges des cuirs tannés , à poils
tournés en dehors, ou des draps grossiers. Alors , on fait cou-
ler le long de ces auges Veau tenant en suspension l'oxide de
fer et les paillettes d'or les plus légères , et celles ci sont ar-
rêtées dans leur cours par les poils des cuirs. On enlève les
cuirs toutes les demi-heures ; on les porte à une cuve maçon-
née ayant o B 65 d'eau , au-dessus de laquelle on commence
par les battre , et dans laquelle on les plonge ensuite, en ré-
pétant plusieurs fois cette double opération , jusqu'à ce que
tout l'or soit détaché. Le soir , on les reporte aux caisses à
laver.
Le sédiment qu'on retire de ce réservoir étant très léger ,
se lave à la sébile , et on n'a plus , en dernier lieu , qu'une
houe noire nommée émeril , qui est de l'oxide de fer , chargé
de particules d'or d'une ténuité si extrême v qu'on est forcé de
les extraire avec du mercure.
On exploite aussi par lavage, les alluvions stannifères du
Cornouailles et du Devonshire , et l'on donne à cette méthode
le nom de stream-work. On commence par déblayer les bancs
d'argile r de tourbe et de sable qui recouvrent le dépôt ; le
travail se fait par banquettes et gradins demi-circulaires. On
transporte les déblais avec des brouettes dans les parties déjà
excavées. Le diamètre du demi-cercle que forme le gradin in-
férieur est égal à la largeur du banc stannifère terminé de tous
côtés parles collines qui entourent la vallée. Les eaux qui fil-
trent de toute la masse du terrain , sont reçues de deux en
56 EXPLOITATION
deux , ou de trois en trois gradins , dans des rigoles horizon-
tales qui les empêchent de couler librement et de dégrader
l'ouvrage. Elles sont conduites par des rigoles inclinées gar-
nies de planches et de gazon , jusqu'au gradin inférieur , dans
lequel se trouve une caisse longue où on les fait tomber en
nappes ; c'est dans celte caisse que se fait le débourbage , le
lavage et le criblage de tout le sable stannifère. Elle est suivie
de bassins , desquels l'eau est conduite par un canal jusque
dans un puisard , d'où on la relire à l'aide de pompes mises
en mouvement par des roues hydrauliques (i).
La mine d'étain de Carclase près Saint-Àustle en Cornouail-
les , offre un exemple remarquable de l'exploitation par lavage;
elle présente uue vaste excavation dont les parois ont pris ,
par l'action des agens atmosphériques , les formes bizarres
des ruines gothiques. Les eaux pluviales et celles qu'on amène
par de petits cauaux , déchaussent et entraînent avec elles ,
parfragmens, les petits filons stannifères ; ces fragniens sont
ensuite rassemblés dans le fond de la tranchée , et soumis à
une préparation mécanique. Quant aux eaux , on les réunit
aussi dans le fond , d'où on les fait écouler par une galerie
percée au point le plus bas.
On trouve dans l'arrondissement d'OIonetz en Russie, une
grande quantité de minerais de fer dits minerais des lacs; ils
sont disposés sur le fond des lacs vaseux , par couches qui
ont quelquefois une étendue de plus d'un kilomètre , et dont
l'épaisseur varie de o»o45 à o a 35. Leur extraction se fait
d'une manière toute spéciale.
Deux hommes montés sur un radeau composé de dix ma-
driers de o m 3o à o m 35 de grosseur et de 8 à dix mètres de
longueur, se dirigent vers le bas-fond où git le minerai ; puis
ils arrêtent leur radeau au moyen de deux fortes perches qui
passent dans des ouvertures pratiquées aux extrémités. Un
des ouvriers prend un seau en fer attaché à un manche; il le
descend dans l'eau , et en le pressant contre le fond , il par-
vient à le remplir de minerai. Il retire le seau , et place le mi-
nerai dans un crible eu fil de fer attaché à une manivelle de
bois que tient le second ouvrier. Celui-ci descend le crible dans,
l'eau , y lave le minerai , et l'ayant dégagé du sable et de
(i) Dufrênoy et Hlie de Beau mont , Voyage métallurgique en Angleterre^
PROPAKMEirr IHTB. S']
] 'argile auquel il est mêlé , le dépose sur le radeau. Quand le
radeau est rempli , on retire les perches qui le retiennent , et
on le ramène au bord ; le minerai est ensuite transporté à terre
sur des brancards , et disposé en tas. Suivant l'habileté et la
force des ouvriers , et la quantité de miuerai gisant sur le bas-
fond , deux hommes peuvent en extraire, par jour , de dix à
soixante-cinq quintaux métriques.
3° Exploitation de la tourbe.
La tourbe est une substance combustible d'un brun noirâtre
plus ou moins foncé , produite par l'altération spontanée des
plantes herbacées et aquatiques et des bois , lorsque ces plan-
tes et ces bois se trouvent accumulées dans des endroits maré-
cageux et très humides.
Elle forme vers la surface du sol , des bancs ou lits horizon-
taux plus ou moins puissans, tantôt absolument à découvert
ou simplement recouverts de plantes herbacées vivantes , et
tantôt recouverts d'alluvions d'une faible épaisseur.
On distingue la tourbe en tourbe ligneuse et en tourbe her-
bacée , selon qu'elle se compose principalement de fragmens
de bois ou de débris de plantes. La tourbe herbacée est la plus
commune.
La tourbe ne se rencontre que dans les terrains marécageux
ou humides qui sont encore ou qui ont été le fond d'étangs
ou de lacs. Elle constitue près de la surface du sol des couches
presque horizontales , et qui couvrent quelquefois des terrains
d'une étendue considérable , lorsque ces terrains sont à peu
près unis. Ces couches qui sont tautôt homogènes et tantôt sé-
parées par de petits lits de sable , de coquilles ou de limon ,
atteignent souvent une épaisseur de dix mètres. La tourbe se
trouve aussi mais rarement en petits amas isolés formés dans
le fond de mares très peu étendues.
Les tourbières sont ordinairement recouvertes d'eau , mais
quelquefois elles recouvrent l'eau et nagent à sa surface.
Le terrain en s'imprégnant d'eau, se gonfle et prend une forme
un peu convexe : il acquiert souvent une certaine mollesse
qui ne permet pas d'y marcher sans y enfoncer.
La même couche de tourbe présente des qualités différentes.
Ainsi la tourbe la plus superficielle est lâche et composée de
végétaux entrelacés et à peine décomposés ; on lui donne le
58 EXPLOITâTlO»
nom de bousin on tourbe fibreuse ; pins profondément, la
tourbe devient plus compacte, plus noire, les végétaux qui
la composent sont moins apparens , et ils sont à peine visibles
dans les derniers lits ; on la nomme tourbe limoneuse. Cette
tourbe plus ancienne que 'la première , a eu le tems de se for-
mer complètement, et le poids de l'eau et de la tourbe qui la
recouvrent lui a donné en la comprimant, la compacité qu'on y
remarque.
M. Bertbier, qui a fait l'analyse de plusieurs tourbes, a trouvé
les résultats suivans pour la tourbe des environs de Troyes ,
pour celle de Bourgoing (Isère), pour celle de Ham (Somme),
et pour celle du Champ-du-Feu , près de Framont (Vosges).
TOURBE
de
Troyes.
t
TOURBE
de
Bonrgoing
TOURBE
de
Ham..
TOURBE
de
Framont.
Charbon
Cendres
Matières volatiles.
0.140
O.IÔO
O.7OO
0.322
0.071
O.707
0.1 85
0.117
O.698
0.260
o.o3o
0.710
1.000
1.000
Z.000
1 .000
L'analyse de la tourbe noire* ne contenant aucuns débris
organisés visibles, faite par Bergsma, a donné les quantités
suivantes :
Eau 12. 5o
Matière ligneuse
Ulmine
Substance résineuse
Substance analogue à la cire.
Oxide de fer
Silex
Gypse
Chaux et acide phosphorique.
Perte
La tourbe des marais de Linum près Berlin , a été analysée
par Poggendorf , qui a trouvé les résultats suivans.
49.20
12.00
3.8o
i.3o
0.43
0.80
4.5o
2.70
t. 78
PROPREMENT DITS. 5q
Coache Goache Coache
inférieure, moyenne, supérieure.
Parties combustibles 76.59 70.06 72.40
Eau 16. o5 20.66 30.40
Parties terreuses 7 . 36 8. a8 7.10
100.00 99.00 99.90
qui étaient composées comme il suit :
N Couche Coache Couche
inférieure, moyenne, supérieure.
Acide carbonique x.ax 5. 40 a. 54
Acide sulfurique xa.5o 19.40 "»79
Acide hydrochlorique o.xo o.xo i.i5
Acide phospborique o . ao o . 5o o . 3o
Chaux 28.90 34. ao 36.67
Talc 1*90 j.70 1.87
Argile......... a. 16 a.a5 a.oa
Oxide de fer 1.16 1.20 0.90
Silice x . 44 a . 5o 1 . 96
Les tourbes renferment des substances variées : on y trouve
soit des substances minérales qui s'y forment ou qui y ont été
amenées , telles que le phosphate de fer pulvérulent qui enve-
loppe quelquefois les racines et les tiges des végétaux qui com-
posent ce combustible, les petites couches de sable et de marne
que des alluvions paraissent y avoir transportées pendant leur
formation ; soit dés débris de corps organisés , tels que des
coquilles , des troncs d'arbres et même des arbres entiers pou-
vant servir de bois de construction. Les arbres sont ordinai-
rement couchés dans le même sens et renversés auprès de leurs
souches , et Ton a remarqué que celles-ci étaient coupées à
peu près à la même hauteur, et que dans beaucoup de cas on
y reconnaissait l'empreinte de la hache. Les tourbières d'E-
cosse renferment des débris d'animaux d'une grandeur remar-
quable et d'une espèce qui n'existe plus actuellement. On
trouve aussi dans la tourbe des objets de l'industrie humaine,
es sont des armes , des outils de bûcherons , des bois de con-
struction, des chaussées construites tantôt avec des fascines
disposées en couches , comme dans les tourbières de Kincar-
dioe , tantôt avec des boules dé terre cuite de la grosseur du
poing, comme dans les tourbières de Dieuze.
TJn des caractères les plus remarquable de la tourbe est la
propriété dont ette jouit au plus haut degré de conserver les
60 KXPtOlTATIOW
substances animales. De nombreux exemples ont démontré la
réalilé de ce fait. Nous en rapporterons ici quelques-uns des
plus saillans. En 1747 on a découvert un corps de femme en-
terré à 2 mètres de profondeur, dans une tourbière de Vile
d'Axholm dans le Lincolnsbire en Angleterre : les sandales de
forme antique qu'elle portait aux pieds, dénotaient qu'elle
était ensevelie depuis plusieurs siècles, et cependant ses ongles,
ses cheveux et sa cbair portaient à peine de légères traces de dé-
composition Un corps humain parfaitement conservé et couvert
de près de 4 mètres de tourbe, a été décoin ert dans uue tour-
bière de l'Irlande: il était complètement vêtu, et la matière qui
composai! ses vétemens démontrait qu'il appartenait à un des
premiers babitans delà contrée. £11 1674 , deux corps furent
enterrés à un mètre de profondeur , dans une tourbière du
Derbyshire ; vingt-huit ans et neuf mois après , ces corps fu-
rent exhumés , et on les trouva exactement semblables à ceux
de personnes mortes tout récemment.
Le tems nécessaire pour la production d'une épaisseur
donnée de tourbe, a été l'objet d'un grand nombre de recher-
ches , sans qu'on ait encore pu le déterminer d'une manière
certaine. Dans quelques cas cette production a été si rapide
qu'on n'a pu l'observer avec exactitude, mais généralement
elle exige une longue période de tems. On a remarqué que
plusieurs cavités en Europe ont été remplies d'une épaisseur
de tourbe de plus de deux mètres dans le court espace de
trente ans ; et cinquante ou soixante années ont suffi pour la
formation de tourbières assez abondantes dans certaines par-
ties de l'Ecosse.
La surface d'une tourbière n'est généralement pas solide >
mais on parvient à lui donner la solidité nécessaire pour l'ex-
ploitation, au moyen de saignées assez étendues, pratiquées à la
partie inférieure de la tourbière. On doit ouvrir cette saignée
au commencement du printems ou dans l'été : l'opération de-,
vient alors plus facile , et Ton ne tarde pas à voir dimiuuer
sensiblement le volume des eaux.
Ou placera alors des planches sur la tourbe, et des hommes
pourront s'y soutenir pour creuser des rigoles latérales.
Chaque homme sera pourvu de deux planches , une sur la-
quelle il se soutient en travaillant , l'autre sur laquelle il passe
quand il a opéré sur la longueur de la première planche, en
enlevant celle-ci , et la plaçant en avant et à la luite. de la
PROPREMEKT DITK. 6f
deuxième ; il continue ainsi sur tonte la longueur de la rigole.
Si l'on veut occuper un grand nombre d'ouvriers à la fois ,
on peut établir un sentier de planches dans la direction néces-
saire , et les hommes opèrent sur la même ligne. Ces planches
ont l'avantage de servir de point d'appui aux ouvriers pour
enlever la tourbe de la rigole qu'ils creusent ; ceux-ci ont le
dos tourné à la partie de la tourbière qu'on veut assécher, et
ils doivent avoir soin de ne rien jeter sur cette partie pour la
plus grande liberté des eaux qui sortiront de la surface de la
tourbière. Ils jettent devant eux les bancs de tourbe, sans,
toutefois les placer sur le bord de la rigole , ce qui obstruerait
l'entrée des eaux. Cette première rigole ne doit pas être très
profonde, car la tourbe pourrait s'y déverser ; il suffit qu'elle
ait les dimensions convenables pour faciliter l'évacuation des
eaux de la tourbière que l'on veut dessécher. Bientôt après on
pourra élargir cette rigole lorsque la tourbe aura pris une
certaine consistance , et au bout de quelques mois , la solidité
sera suffisante pour permettre de commencer l'exploitation par
la partie inférieure sans être gêné par les eaux.
Si cependant la tourbière occupait un bas-fond sans issue
pour l'écoulement des eaux, ce moyen d'assèchement ne serait
plus applicable ; mais dans ce cas , lorsque le sol imperméable
de la tourbière se trouve au dessus d'un fond de sable ou
d'un fond pierreux fendillé, et d'une nature propre à absor-
ber les eaux , il suffit alors de creuser un puits qui atteigne ce
terrain , - et en donnant ainsi écoulement aux eaux , on opé-
rera l'assèchement de la tourbière,
Avant d'entreprendre aucuns travaux dans un terrain que
l'on suppose contenir de la tourbe , il importe de s'assurer
préalablement de l'existence et de la qualité de cette tourbe.
On se sert pour cela d'une sonde qui consiste en une espèce
de grande cuiller de o m 3o environ de longueur, dont les bords
sont très coupans , et qui est terminée par une pointe tournée
en Trille. Elle est munie d'un manche de 5 à fi mètres de lon-
gueur;, et portant des divisions de o m 3o. En faisant pénétrer
cet instrument d'une certaine quantité dans le terrain , on
peut déterminer exactement d'après la matière qu'il ramène au
jour , quelle est la nature de la tourbe , à une profondeur
donnée , et quelle est aussi l'épaisseur de la couche de tourbe
qu'on veut exploiter.
MINES MBTAT. BIQUES.
6« IXrLOITXTlOH
La tourbe devant subir, après son extraction, une dessicca-
tion complète pour la débarrasser de l'eau qu'elle contient , il
importe de commencer les travaux au prinlems , afin de fa-
ciliter celte dessiccation. Ou doit préparer, pour faire sécher
la tourbe , une surface d'une étendue suffisante et aussi près
que possible du lieu d'extraction. Lorsqu'on a ainsi pris
toutes les dispositions générales , on peut commencer les tra-
vaux en attaquant la tourbière par la partie la plus basse.
Après avoir déblayé les terres qui recouvrent la tourbe , on
extrait cette tourbe en creusant des fossés au moyen d'un in-
strument nommé loucbet. C'est une bêche en fer ( fig. 17 )
de o m 3o de hauteur sur o m ia ou o m 1 5 de largeur, et mu-
nie d'un aileron latéral, faisant un angle obtus avec sa surface.
Assez souvent on adapte à cet instrument une fourche à ressort,
destinée à retenir le prisme de tourbe. On peut extraire avec
ce louchet toute la tourbe qui présente une certaine consis-
tance , et qui n'est pas recouverte d'eau.
S'il s'agit d'extraire une tourbe molle à une certaine pro-
fondeur sous l'eau , et que l'assèchement soit trop difficile ou trop
dispendieux, on emploie alors le grand louchet. Cet instrument
qui est manœuvré par un seul homme, permet d'extraire la
tourbe à une profondeur de cinq mètres sous l'eau; il a beaucoup
d'aualogie avec le petit louchet, dont il ne diffère que par la
grandeur des proportions et par un bâtis en fer destiné à cou-
per le parallélipipède de tourbe, et à le maintenir sur l'instru-
ment quand on le retire de dessous l'eau.
Le ferc de ce louchet, représenté figures 18, 19, ao, ai,
a m 10 de largeur et o m 33 de longueur; l'aileron b a la
même largeur que le fer du louchet ; mais au lieu de former
avec lui un angle obtus comme celui du petit louchet , il est
disposé à angle droit. Le fer et une partie du manche sont en-
tourés, sur une hauteur d'un mètre, d'nn châssis à jour composé
de frettes horizontales/,/, /et de bandes verticales qui cir-
conscrivent un prisme droit à base carrée ; la première de ces
frettes coupe la tourbe , et toutes les autres servent avec les
bandes verticales à soutenir le long parallélipipède que l'on dé-
tache. Le manche m a six mètres de longueur, non compris
le fer, et l'on peut ainsi extraire la tourbe à cinq mètres en-
viron au-dessous de l'eau.
Cet instrument , qui a été imaginé dans le département de
k Somme} exige une certaine adresse pour sa manœuvre ; mais
rBOPRIMEHT DITE. 63
il a l'avantage d'être peu dispendieux, et de produire l'écono-
mie des frais d'épuisement.
La tourbe se trouve quelquefois dans un état si liquide ,
qu'on peut , en se plaçant dans un bateau , l'extraire à l'aide
d'un cercle de fer garni d'un filet , et muni d'un long manche;
on est obligé , dans ce cas , de la mouler en petits parallélipi-
pèdes qu'on fait ensuite sécher.
Les prismes de tourbe extraits avec le louchet sont jetés
par l'ouvrier sur le bord de l'entaille ; des hommes les char-
gent dans des brouettes et les transportent sur l'aire de dessic-
cation , en prenant les précautions nécessaires pour ne pas les
briser. On range d'abord les tourbes eu petits tas assez espacés
pour que l'air puisse circuler autour ; on les laisse ainsi quel-
que tems , puis on pose sur le terrain les tourbes des rangs
supérieurs, qui sont les plus avancées pour la sécheresse, et l'on
met celles de dessous dans la partie supérieure. On met ordi-
nairement ai tourbes dans ces seconds tas, et i5 seulement
dans les premiers.
Quand la tourbe de ces seconds tas a acquis un nouveau de-
gré de sécheresse , on la dispose en tas de forme différente
pour achever de la sécher. On pose d'abord sur le sol un dou-
ble rang de tourbes les plus sèches , debout et adossées l'une
contre l'autre; on élève ensuite sur cette base une espèce de
muraille d'une tourbe d'épaisseur, d'un métré environ de hau-
teur, et d'une longueur aussi étendue que le terrain le per-
met : on dispose cette muraille en zig-zag, afin de lui donner
la plus grande solidité.
La tourbe ayant acquis le degré de sécheresse convenable,
on la réunit en piles dont tes dimensions varient suivant les
localités. Si les piles ne sont pas transportées de suite en ma-
gasin , et si elles doivent passer quelque tems eu plein air ,
il faut avoir soin de les couvrir, afin qu'elles ne s'affaissent pas
et ne tombent pas en poussière par suite de l'action destruc-
tive des pluies et de la gelée. On emploie de grands roseaux
pour couvrir le tour des piles , et du chaume pour cou-
vrir le sommet. En prenant les précautions nécessaires , ces
couvertures qui sont un objet de dépense assez considéra-
ble , peuvent servir deux ou trois ans sans éprouver un grand
déchet. Il faut nos seulement que les piles se trouvent à l'abri
des inondations , mais il faut encore que leur pied ne soit pas
64 MPLOITATIOW
exposé à absorber l'humidité du sol , si Ton ne veut pas perdre
en partie le fruit de ses travaux.
Les excavations produites par l'extraction de la tourbe don-
nant lieu à des émanations marécageuses et malsaines pour la •
contrée, il importe de les combler soit au moyen de remblais,
soit en y dirigeant un cours d'eau.
L'extraction se fait pendant l'été , car les eaux étant plus
basses à celte époque, le terrain présente par suite une
plus grande consistance , ce qui facilite le travail.
A Rothau , dans le département des "Vosges , un homme
coupe par jour 35oo mottes de tourbe , dont la longueur est de
o m 3 1 , et la largeur et l'épaisseur de o m 1 1 . On estime ainsi le
prix de revient d'un mètre cube qui pèse 3 60 kilogrammes :
Extraction of.93 c.
Dessiccation o. 40
Frais généraux. ....... 0.07
Total..., 1.40
A. Crouy-sur-Ourcq près de Meaux , les frais d'exploitation
4e la tourbe mousseuse se composent ainsi :
Extraction et premier empilage de 1000 mottes. . . if.5o c.
Emmagasinage et empilage eu grands tas o. 40
Paille pour recouvrir la tourbe °» IO
Total a. 00
La tourbe pèse au millier 3oo kilogrammes , et au mètre
cube , a5o kilogrammes ; le prix est donc : -
Par 100 kilogrammes of. 667 mil.
Par mètre cube 1 . 067
L'exploitation de la tourbe compacte de la même localité ,
est plus dispendieuse ; elle se répartit ainsi :
Extraction et premier empilage- de 1000 mottes. 2f.*5
Emmagasinage et empilage en grands tas o. 5o
Total.... a. 00
Les mille mottes pèsent moyennement après une dessiccation
de dix-huit mois, 3 1 5 kilogrammes, et le mètre cube pèse 3 1 o
kilogrammes ; le prix est donc :
Par 100 klogrammes of.87
Par mètre cube a ?5
Les couches de tourbe du Fichtelgebirge (Bavière), dont
la puissance varie de a mètres à 3 m 5o , s'exploitent d'une
manière beaucoup plus économique. Les ouvriers sont payés à
P&OF&MUUrT DITE. 65
h tâche , ils reçoivent x 3 centimes par mètre cube de tourbe
extraite : on évalue la quantité de tourbe qu'ils ont extraite
en mesurant l'avancement de la taille et l'épaisseur de la cou-
che : ce mode d'évaluation est très commode et d'une vérifi-
cation facile.
Les femmes et les enfans employés à la dessiccation reçoivent
45 à 55 centimes par jour. Le maître tourbier qui surveille le
travail est payé 1 fr. 35 centimes, pendant tout le tems
de l'exploitation.
On estime ainsi le prix d'un mètre cube d# tourbe propre à
être vendue :
Extraction • of.36
Dessiccation o . a3
Entretien des outils 0.0»
Surveillance 0.16
Frais généraux d'administration. . . o.o5
Total.... 0.8»
Ce prix n'est quelquefois que de 75 centimes ; le mètre cube
se vend 1 fr. 10 cent. La pesanteur de la tourbe dépend de sa
position dans la tourbière : le poids d'un mètre cube de tourbe
supérieure compacte, et sans intervalles , varie de a 85 à 590
kilogrammes.
Les principales tourbières exploitées , sont celles de la Hol-
lande , de l'Allemagne, de l'Ecosse , de l'Irlande ; plus de la
dixième partie du sol de celte dernière contrée est recouverte
de tourbières.
L'extraction de la tourbe donne lieu, en France, à un grand
développement de travaux : plus de 5o,ooo ouvriers sont
employés à l'exploitation de 2280 tourbières, produisant an-
nuellement 1,48a, 366' mètres cubes de tourbes, dont le prix
moyen est de 3 fr. 10 cent. Il existe en outre 417 tourbières
non exploitées.
Les dcpartemens qui contribuent dans la plus grande pro-
portion à la production de la tourbe, sont dans leur ordre
d'importance , la Somme , le Pas-de-Calais , la Manche , la
Moselle , l'Oise , l'Aisne , la Seine- et-Oise , le Nord , l'Isère ,
le Bas-Rbiu , le Doubs , l'Aube , les "Vosges et les Ardennes.
Le tableau suivant indique Ions les départemens qui con-
tiennent des tourbières, le nombre de ces tourbiètffes r le pro-
duit de leur exploitation , et le prix de la tourbe «ktraifiU
prise sur ta teurbière.
DÉPARTEMENT
AlQ. ••••••••••••••••
Aisoe •• ••
Ardennes*. ...... . ...
Aube
Calvados
Cantal
Charente
Charente- Inférieure . .
Côte d'or
Doubs
Eure
Eure-et-Loir
Indre
Isère • • .
Jura ».
Landes...
Loire. Inférieure
Manche. •
Marne. ...... .t
Moselle
Nord
Oise.
Orne • . .
Pas-de-Calais
Puy de Dôme ,
Pyrénées ( Basses) . . .
Rhin (Bas)
Rhin (HautJ
Saône (Haute)
Seine-et-Marne.» »...
Seine -et- Oise. .......
Seine-Inférieure
Somme
Vienne (Haute)
Vosges
Yonne
toOMUVIULBS.
NOMBRE
DES TOURBIERES
Totaux et moyennes. .
3a
»9
4i
375
PAaTKOLlKREA.
Kploi- non
tee§. expl.
1
4o
16
\ 9
1
a 9
a3
4i
6
58
37
1117
i
1
19 6
44
a
aoo
aa6
1
*9
178
»,94«
88
3oo
NOMBRE
approximatif
1
TOURBE EXTRAITE.
1
l""*""~ "^" »
des
nix MOYiir.
OUYB1IBS
QUANTITÉ.
- m
employés
▼ALIDI.
du qtn.
au
Poids.
Volume.
métr.
fr. c.
stère.
Qaint. met,
stères.
Francs.
fr c
16
8,000
3,30O
6,4oo
O.80
2,Oi;
3,54o
356,971
63,854
83,990
2l3,6l9
o.85
3.57
i,53o.
31,300
46,986
0.74
3. 33
131
93,360
33,090
61,718
0.67
3.34
57
6,370
3,85o
8,55o
i.56
5. co
69
30,55o
6,85o
20,55o
1.00
o.33
6
i,5oo
600
i,o5o
0.70
1.75
80
19,950
8,4o4
354*0
i.26
2 -99
»
«
>
»
•
»
1,135
108,459
53,88e
68,311
o.63
1.3g
5
i,o3o
545
1,339
i.3o
3. ou
»
»
•
•
•
•
13
3,845
948
i,i4o
0.40
ï.ag
i,5oo
i63,ooo
1 1 0,000
165,000
1.01
i.5o
610
43,607
19,364
35,8a3
0.60
1.54
7°
19,130
11,357
4,846
0.77
î.du
1.3s
33,700
411,379
i33,554
534,i36
4.00
38s
34o,4oo
85,ioo
394,850
0.87
5^46
78
8*9» 9
3,559
5,171
o.58
3.03
589
183,143
47»9»9
137,983
»3u,579
6,800
0.76
3.88
7 35
380,495
75,654
o.85
5. 10
a
8,5oo
1,800
0.80
5.8i
9»°4 8
86o,333
i6o,o54
6 7 o,55a
6,000
°«79
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4
1,000
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3.46
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1,100
3,960
1.30
5.6o
393
318,080
60, s5s
261,596
1.30
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17,966
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1,483,366
4»575,3 9 9
0. 87 5. 09JI
68 EXPLOITATION
§ II. — EXPLOITATION PAR. TRAVAUX SOUTERRAINS.
Lorsque le gîte est recouvert d'une trop grande épaisseur
de terre pour qu'on puisse l'exploiter avec avantage à ciel ou-
vert , l'exploitation se fait par travaux souterrains. La méthode
à employer varie alors suivant la puissance et l'inclinaison du
gîte ; mais quelle que soil celle qu'il convienne d'adopter , il
y a certaines règles générales dont on ne doit jamais s'écarter
dans la conduite des travaux.
Il faut toujours commencer par exploiter les massifs les plus
éloignés, afin de ne pas être obligé de revenir dans les anciens
travaux.
Les ouvrages doivent être disposés de telle sorte, que le
transport des matières dans l'intérieur puisse se faire commo-
dément , et que leur extraction à la surface ne soit pas assu-
jétie à des inconvéniens et à de grandes dépenses.
Ces ouvrages doivent aussi être établis de manière à se pro-
curer un bon airage ; car , sans cette condition 9 il n'est pas
d'exploitation possible.
Il faut réunir en un même point le plus grand nombre
d'ouvriers possible , sans qu'ils se géneut mutuellement ; les .
travaux avancent ainsi plus vite , et on a l'avantage d'écono-
miser les lumières , et de rendre la surveillance plus facile .
Les chantiers d'abattage seront aussi , autant que possible ,
dans le voisinage les uns des autres.
Il faut aussi exploiter un même point le plus vite possible ,
et ne le quitter qu'après l'avoir entièrement épuisé , de ma-
nière à enlever le boisage pour le faire servir ailleurs , si tou-
tefois les circonstances le permettent.
Ou doit enfin adopter les dispositions qui rendent le trans-
port intérieur le plus court et le plus facile , et faire en sorte
que les eaux se réunissent en un poiut commun , d'où elles
puissent s'écouler d'elles-mêmes au jour , ou être extraites
avec facilité.
Quant au choix à faire entre les diverses méthodes d'exploita-
tion, il dépend, comme nous l'avons dit, delà puissance et de l'in-
clinaison du gite, mais il y a cependant quelques considérations
qui peuvent influer sur ce choix. Ainsi il faut avoir égard a ux
circonstances de localités, aux prix des travaux de boisage çt_
PAO* &1UMT DIT*. 6ç,
de muraillement , aux accidens du gîte , à la oonsistance du
terrain dans lequel Use trouve, enûn aux difficultés que peu-
vent présenter les travaux pour l'épuisement et l'airage. Ce
n'est qu'après avoir mûrement examiné toutes ces considéra-
tions , variables d'ailleurs suivant les localités , qu'on pourra
se décider à adopter telle ou telle méthode d'exploitation.
Nous classerons les différentes méthodes d'exploitation d'a-
près la puissance du gîte , et nous distinguerons :
i» Les filons qui n'ont pas plus de deux mètres de puissance;
a° Les liions ou masses dont la puissance excède deux mètres.
1&PLOITATX09 DES Fit O If 8 DOKT LA PtTIS&AVCE EST INFERIEURS
▲ DEUX METRES.
Différentes méthodes sont applicables dans oe cas , suivant
l'inclinaison du filon.
Si l'inclinaison est comprise entre 45° et 90°, on peut em-
ployer :
i° la méthode par gradins droits ou descendana ;
a° la méthode par gradins renversés ou mon tans.
Si au contraire elle est comprise entre o° et 45° où peut
employer :
i° la méthode par gradins couchés;
»° la méthode par grandes tailles ;
3° la méthode par galeries et piliers.
Méthode par gradins droits. (Fig. a6) — Après avoir divisé le
gîte en massifs parallèlipipédiques, au moyen de galeries d'alon-
gement ouvertes à dilférens niveaux , et de puits de commu-
nication percés suivant la pente du filon , on procède à l'en-
lèvement des massifs ainsi formés.
Un premier miueur placé en asurunéchafaud établi dans le
puits è deux mètres au dessous de sa face supérieure, enlève un
parallèlipipèdededeux mètres de hauteur et de huit à dix mè-
tres de longueur ; un second mineur se place alors en b , à
deux mètres au-dessous du premier , et enlève un second pa-
rallèlipipède ; lorsqu'il a avancé de huit à dix mètres , un
troisième mineur se place en c, puis un quatrième mineur atta-
que un quatrième parallèlipipède , et ainsi de suite.
Ce travail présente comme on le voit l'image d'un escalier
à grandes marches , servant à attaquer \% fil«u §w m grand
70 1XPLOITATIOW
nombre de points , «ans que les ouvriers se gênent mutuelle-
ment ; il a l'avantage d'offrir toujours le massif à abattre dé-
gagé sur deux faces ; l'ouvrier travaille sur le filon dans une
position commode , et n'a pas à craindre les éboulemens des
parties supérieures.
A mesure que le mineur s'éloigne du puits , il dispose un
fort boisage ou plancher correspondant au sol de chaque gra-
din, et sur lequel il entasse les déblais provenant de l'abattage;
ce boisage sert en même tems à soutenir les parois du filon.
De distance en distance on ménage de petites voies de roulage,
dont on établit la communication avec le gradin correspon-
dant, à l'aide d'un plancher amovible. La circulation des ou-
vriers se fait au moyen de petites échelles placées contre la
face verticale des gradins.
C'est ainsi qu'on arrive à vider toute la masse du filon et à
la remplacer par des déblais dans lesquels sont ménagés des
passages où l'air circule librement sous des boisages qui assu-
rent la solidité des travaux.
Méthode par gradins renversés ( Fig. a 7). — Cette méthode
diffère de la précédente en ce que le travail a lieu de bas en
haut. Un premier mineur placé en a sur un échafaud établi dans
le puits au niveau du toit de la galerie G G , avec laquelle il
communique, abat un parallèlipipède' de deux mètres de
hauteur et de huit ou dix mètres de longueur ; un second
mineur se place alors à deux mètres au-dessus du premier mi-
neur, et abat un second parallèlipipède ; puis un troisième
mineur attaque un troisième massif et ainsi de suite , de telle
sorte que l'ouvrage présente l'image d'un escalier dont les
marches seraient vues en dessous.
On soutient les parois du filon au moyen de pièces de bois
placées perpendiculairement aux plans de ces parois. Quant
aux déblais, on les entasse sur un plancher établi solidement
au-dessus de la galerie inférieure ; ou peut même substituer
une voûte à ce plancher ; c'est ce qu'on fait aux mines de
Freyberg. On commence par pratiquer à la partie inférieure
du puits une excavatiou horizontale dirigée dans le sens des
tailles à établir, et d'une hauteur égale à celle de deux ou
trois gradins ; puis on muraille en voûte presque plate que
l'on charge de déblais. On commence alors les gradins , et à
PROraBMEOT DfTl. 7 t
mesure qu'ils s'éloignent du'puits, on continue le muraillement
en voûte , de telle sorte qu'il en réanlte bientôt une galerie in-
férieure de roulage, mitraillée sur toute sa longueur. On
ménage quelquefois au milieu des déblais , de petites ouver-
tures par lesquelles on fait descendre le minerai dans la gale-
rie inférieure.
Lorsque les déblais sont en quantité suffisante pour former
un talus assez élevé , le mineur peut se placer sur les déblais
pour travailler; dans le cas contraire il se place sur un plan-
cher mobile qu'il avance en même tems que son entaille.
Lorsqu'on est obligé d'entailler la roche qui encaisse le filon,
afin de donner à l'ouvrage une largeur convenable pour le tra-
vail du mineur, on peut, si la roche est bien distincte du filon,
commencer par dépouiller le filon , c'est-à-dire entailler la
roche séparément sur une certaine étendue , et l'on opère en-
suite, à l'aide delà poudre , Vabattage du filon , qui est ainsi
rendu bien plus facile par ce dépouillement. On a de plus l'a-
vantage d'obtenir le minerai sans mélange de matières pier-
reuses. On doit s'attacher autant que possible à opérer le
dépouillement du filon , afin de faciliter le triage des mine-
rais.
En comparant ces deux méthodes ; on voit qu'elles ont des
avantages et des inconvéniens particuliers , qui doivent faire
préférer l'une à l'autre , suivant les circonstances.
Dans l'ouvrage en gradins droits , le mineur se trouve dans
une position plus commode , et peut travailler plus aisément ;
il est d'ailleurs parfaitement en sûreté , mais aussi il est obligé
d'employer, pour soutenir les déblais, une énorme quantité de
bois qui se trouve perdue à jamais.
Dans l'ouvrage en gradins renversés , le mineur travaille
dans une position plus gênante ; mais le poids des masses fa-
cilite l'abattage : il emploie moins de bois , et parconséquent,
il y a économie notable sous ce rapport ; mais cette méthode
a le grave inconvénient de rendre le triage difficile; car le mi-
nerai étant plus fragile que les gangues , se brise en tombant
sur les déblais , avec lesquels il se mêle , et , sans les plus mi-
nutieuses précautions , on est exposé à en perdre une grande
partie.
Malgré ce désavantage , cette méthode est plus générale-
ment répandue que la méthode par gradins droits. Elle est
7 1 EXJLQlTÀTfO*
employé* pour l'exploitation des filoni de Poullaouen el de
Pontgibaud ea-France , pour celle de la plupart des filons dti
Oornwall et de la Saxe. Au Hartz , on combine les deux mé-
thodes, en exploitant par gradins droits les parties inférieures,
et par gradins renversés les parties supérieures.
Les filons de plomb des mines de Villefort , sont exploités
par une méthode qui a la plus grande analogie avec les gra-
dins renversés ; on donne à ce travail le nom de hastlis.
On commence par diviser le gîte en massifs , au moyen de
galeries d'alongement de a mètres de hauteur et de i m 33 de
largeur, et de puits de communication placés à 60 mètres de
distance; ces puits ont i5 mètres de hauteur, i»33 de lar-
geur perpendiculairement aux parois du filon , et 3» 33 dans
l'autre sens , y compris un compartiment de i - 33 où Ton
place les échelles.
Pour enlever ensuite un massif, les ouvriers se placent dani
la galerie inférieure à ce massif , sur des planchers portés par
des solives appuyées dans des entailles , et ils attaquent le pla-
fond de la galerie , de manière à doubler la hauteur de cette
galerie. On établit alors sur toute la galerie inférieure, un
plancher folide dans lequel on laisse un trou de décharge , et
une ouverture pour le passage des ouvriers. Ceux-ci , portés
sur le plancher, continuent à abattre au-dessus d'eux, en for-
mant des gradins renversés. Au premier triage qui s'exécute
dans les kaslhs , on laisse tontes les parties stériles, qui suffi-
sent pour exhausser continuellement les ouvriers.
On exploite ainsi la masse comprise entre deux puits et -
deux galeries; on laisse des massifs près du puits et de la gale-
rie supérieure , pour lier les parois du filon ; on en laisse même
quelquefois au plafond de la galerie inférieure, quand le filon
est très large.
Méthode par gradins couchés. — Cette méthode est spé-
cialement en usage dans les mines de cuivre du comté de
Mansfeld ; elle ne s'emploie que pour l'exploitation des gîtes
d'une très faible puissance.
Après avoir divisé le gîte en massifs , au moyen de galeries
d'alongement et de puits inclinés ou galeries montantes de *o
à *5 mètres de longueur, percées suivant l'inclinaison du gîte ,
ou si cette inclinaison est trop rapide, suivant une ligne inter-
médiaire entre la direction et l'inclinaison. On place alors un
FROPRIHEKT DITS. «3
premier mineur à l'extrémité inférieure de la galerie montante,
et celui-ci pousse une taille suivant la direction du gîte; quand
il a avancé de quelques mètres , un second mineur commence
une seconde taille au-dessus de la première ; puis un troisième
ouvrier se place au-dessus du second , de telle sorte que l'ou-
vrage a bientôt l'aspect de gradins plus ou moins couchés ,
suivant que le gîte est plus ou moins incliné.
La hauteur des tailles varie de 0*70 à o» 85 , suivant la
puissance du gîte. Le mineur ne peut travailler que couché
sur le côté , principalement dans les parties peu inclinées de la
couche , c'est ce qui a fait donner à cette méthode le nom de
travail à cou tordu. Pour opérer l'arrachement du minerai ,
l'ouvrier ayant une planche attachée le long de la cuisse droite,
et une autre sous le bras, se couche sur le côté ; puis à l'aide
du pic, il entaille le mur de la couche sur une hauteur de
quelques centimètres , et une profondeur d'environ deux
mètres ; et il abat le schiste au moyen de la poudre lorsque
la dureté l'exige, ou dans le cas contraire, avec des coins chas-
sés entre la couche exploitable et son toit. A mesure qu'il
avance , le mineur soutient le toit derrière lui par des étais ,
et remblaie les vides avec les déblais qu'il retire , en ména-
geant cependant les voies nécessaires pour le roulage.
Jjes ouvriers qui opèrent le roulage sont aussi obligés de
ramper sur le côté, en tirant un chariot ou chien rempli de
minerai , qui est attaché à leur pied gauche. Ils descendent
ainsi le minerai dans la galerie inférieure , d'où ils le mènent
ensuite commodément au puits d'extraction.
'C'est ainsi qu'on exploite les couches de schiste cuivreux du
pays de Mansfeld, dont la puissance varie de o"3o à o a 5o.
On emploie de même le travail à cou tordu pour l'exploitation
de la couche de marne plombifère de Tarnowitz.
Méthode par grandes tailles. -— Cette méthode, totalement
différente de celles que nous venons d'exposer, est applicable
à l'exploitation des gîtes peu inclinés d'une faible épaisseur, et
qui présentent des déblais en quantit4issez considérables. On
divise le gîte, comme nrécédemment, en massifs dont la lon-
gueur dépend du nombre d'ouvriers qu'on peut faire travailler
de front, et Ton enlève ensuite chacun de ces massifs tout à la
fois. Les ouvriers placés à deux ou trois mètres l'un de l'au-
tre , avancent en même tems et opèrent l'abajtage sur toute
MIS xs nij&XJQVï** 7
74 EXPLOITATION
la ligne ; ils font le triage des matières stériles qu'ils entassent
derrière eux , de manière à en former une sorte de mur qui sou-
tient le toit de la couche. On laisse entre le front de taille et
les déblais une distance de quatre ou cinq mètres ; mais, pour
assurer la solidité , on place quelques lignes de boisages qu'on
enlève à mesure qu'on avance , en les remplaçant par les dé-
blais. Ces tailles ont souvent une longueur de ioo et même
x 5o mètres ; dans ce cas il est nécessaire de ménager, en pla-
çant les déblais , de petites voies pour le roulage.
Si l'inclinaison du gîte était assez forte pour gêner les ou-
vriers dans leur travail , on placerait le front de la taille obli-
quement ; on préfère quelquefois , dans ce cas , opérer l'abat-
tage en descendant. Si la masse présente des fissures naturel-
les , on place le front de la taille dans la direction de ces
fissures, qui facilitent notablement l'abattage. Lorsqu'on ren-
contre dans le gîte quelques parties stériles , on peut ne pas
y toucher et les laisser comme piliers.
Cette méthode , très expéditive en ce qu'elle permet d'em-
ployer un grand nombre d'ouvriers à la fois, et qu'elle les
force d'avancer tous du même train , ne peut s'employer avec
avantage que pour des substances peu dures ; car elle a l'in-
convénient de n'offrir la masse à abattre, dégagée que sur une
seule face.
On exploite ainsi par grandes tailles , la couche de galène
de Tarnowitz en Silésie. On divise le gîte en massifs de 80 à
xoo mettes de longueur, puis vingt-quatre hommes placés de
front sur la face d'un massif , avancent tous ensemble en atta-
quant d'abord la couche avec le pic sur une hauteur de quel-
ques centimètres dans sa partie inférieure , puis opèrent l'a-
battage des parties supérieures , soit à l'aide du pic , soit à
l'aide de la poudre.
Méthode par galeries et piliers. — Cette méthode consiste à
diviser le gîte, comme précédemment, en massifs qu'on enlève
ensuite en ménageant des pleins ou piliers capables de soutenir
les vides ? pour cela on perce dans le massif à une certaine
distance l'une de l'autre , des galeries parallèles qu'on recoupe
par d'autres galeries perpendiculaires , en laissant de même
entre elles un certain intervalle. On voit qu'on obtiendra
ainsi une série de piliers qui assureront la solidité de l'exploi-
ta tien. Les dimensions de ces piliers dépendent de la con-
PIOPEEMEITT DITE. .$5
sîstance du gîte et de son inclinaison; leur plus grande lon-
gueur est dans le sens de l'inclinaison.
Cette méthode est une des plus simples ; mais elle a l'incon-
vénient d'occasioner la perte d'une grande partie de la sub-
stance exploitable. Par suite on ne doit l'employer que pour
l'exploitation des substances d'une faible valeur, qui n'offrent
que peu ou point de déblais, et pour lesquelles il y aurait dés-
avantage à remplacer les piliers par un boisage ou par des
remblais amenés de la surface.
On exploite ainsi la plupart des minerais de fer en couches;
mais, pour éviter autant que possible la perte du minerai, on
ménage les piliers dans les parties les plus, pauvres, en perçant
les galeries dans les parties les plus riches , disposition qui
donne nécessairement aux travaux une grande irrégularité.
EXPLOITATION DES GITES QUI OTTT PiUS DE % METBE3 DX
PUISSANCE.
Les méthodes exposées jusqu'à présent pour l'exploitation
des gîtes d'une faible puissance , sont simples et d'une appli-
cation facile , quelle que soit du reste l'inclinaison du gîte ; '
mais il n'en est plus de même lorsqu'il s'agit d'exploiter des
gîtes d'une puissance considérable ; les difficultés se font alors
sentir, et d'autant plus fortement que le gîte présente moins
de consistance. Par suite on est conduit à diviser les gîtes de
cette classe en deux espèces : i ° les gîtes solides et consistans;
a° les gîtes peu consistans et ébouleux.
Deux méthodes sont applicables dans le premier cas , où la
facilité de l'abattage est surtout ce qu'on doit chercher , sans
nuire toutefois à la solidité des travaux.
i° La méthode par ouvrages en travers;
2° La méthode par galeries et piliers.
Dans le second cas, où l'abattage s'opère avec la plus grande
facilité , on peut employer deux méthodes.
x* La méthode par éboulement ;
a° La méthode par piliers et remblais,
Méthode par ouvrages en travers. — Cette méthode , qui
offre la plus grande sécurité et qui a l'avantage de pouvoir
enlever toute la matière exploitable , est employée depuis un
tems immémorial pour l'exploitation des filons puissaus de la
Hongrie.
76 EXFlOITATttMr
Od ?a rejoindre le gîte au point le plus bas où l'on veuille
établir actuellement l'exploitation, soit par une galerie de
traverse aboutissant au jour, soit par un puits ouvert du côté
du mur et par une galerie de traverse menée du fond de ce
puits. Arrivé sur le mur M du gîte (fig.28, 3o), on pousse une 1
galerie d'alongemen t G G , et Ton entaille en partie son sol
sur le mur, afin de pouvoir par la suite y établir solidement
des canaux de bois pour la conduite des eaux. C'est à partir
de cette galerie qu'on attaque le filon ; on ouvre des taille»
aaa , de 3 mètres de largeur, en laissant entre elles l'inter-
valle nécessaire pour placer trois autres tailles 6, c, d. Les mi-
neurs coupent ainsi le filon en travers , et le percent jusqu'au
toit , en boisant avec soin à mesure qu'ils avancent. Le mine-
rai est trié sur place , puis transporté dans la galerie d'alon-
gement , d'où on le fait parvenir au jour. Ces tailles achevées,
on se retire en enlevant le boisage et remblayant avec les dé-
blais ; si l'on prévoit qu'on devra un jour exploiter dans la
profondeur, il faut disposer les déblais sur des pièces de bois
. établies en travers sur le sol , et qui serviront de chapeaux
aux étais qu'on placera en sous-œuvre quand on exploitera le
massif inférieur. Cette précaution permettra d'enlever tout ce
massif, ce qu'on ne pourrait faire sans danger, si les déblais
recouvraient immédiatement le sol de ce premier étage. On
laisse un intervalle de quelques centimètres entre les déblais
tt le plafond des tailles, afin de faciliter l'abattage dans l'é-
tage supérieur.
Lorsque les tailles a, a, a, sont complètement remblayées,
on ouvre d'autres tailles b, b> en laissant de même entre elles
une distance de trois tailles ; on les boise et on les remblaie
comme les premières. En continuant ainsi on voit qu'on arri-
vera à enlever toute la tranche de minerai du premier étage ,
et à la remplacer par une tranche de déblais. Lorsqu'il se
rencontre dans le gite des parties stériles , on peut tourner
autour, et les laisser pour piliers.
Pendant qu'on exploite un premier étage, il faut préparer
l'exploitation de l'étage supérieur ; pour cela , on perce de
bas en haut , sur le mur du gîte , des puits p, p\ et Von con-
duit a partir de ces puits , une galerie d'alongement G' G\
placée immédiatement au-dessus de la galerie inférieure ; on
ouvre ensuite des lai lies a a'.*. £ A'... cc\.. dd' (fig. *8, 29)
PROPREMENT E*TR, 77
lorsque feiploitation des tailles correspondantes do premier
étage est terminée. On procède de même pour l'exploitation
d'un troisième , d'un quatrième étage , et ainsi de snite.
La galerie inférieure G G sert de galerie de roulage pour les
étages supérieurs ; on la conserve ordinairement pour dix éta-
ges; mais elle doit être solidement boisée , et il convient même
de mnrailler à sec le côté opposé au mur du filon , et d'établir
sur ce muraillement de fortes traverses destinées à prévenir
l'éboulement des déblais. Le minerai des étages supérieurs
arrive à la galerie de roulage par les puits ou trous de dé-
charge^,/?' qui doivent être solidement boisés ou murailles à
sec.
Cette méthode présente des avantages sensibles sous plu-
sieurs rapports : i° on peut extraire tout le minerai , en ne
laissant pour piliers que les massifs stériles ; a° le mur et le
toit n'étant jamais à découvert que sur une longueur de deux
à trois mètres , on n'a pas d'éboulement à craindre de ce côté;
3° le boisage met l'ouvrier en sûreté pendant qu'il travaille,
et le remblai assure la solidité des travaux ; 4° il y a économie
de bois , puisqu'on peut toujours enlever les étais pour les
faire servir ailleurs ; 5° enfin l'abattage s'opère avec facilité
sur des masses qui se trouvent dégagées sur deux faces au
moins , et souvent sur trois et même quatre faces.
Gomme la sûreté de ce travail dépend du remblaiement
complet des vides, on pourrait, si lamine ne fournissait pas des
déblais en quantité suffisante, percer dans la roche stérile une
galerie d'une certaine longueur ; puis à l'extrémité de cette
galerie , pratiquer une excavation ou vaste chambre , dans
laquelle on se procurerait des déblais par éboulement.
Méthode par galeries et piliers. — Cette méthode consiste
à diviser le gite en étages , au moyen de galeries d'alongement
percées à différens niveaux ; puis à exploiter chacun de ces
étages par deux systèmes de galeries se croisant à angle droit,
de manière à laisser des piliers dans la masse. La distance des
étages dépend du plus ou moins de consistance de la masse ; il
faut avoir le soin de donner aux galeries une direction telle ,
que les piliers des différens étages se correspondent exacte-
ment. Pins tard , on pourra enlever une partie de ces piliers ,
en commençant par le haut.
Cette méthode, qui a le désavantage Reproduire une grande
7 8 HnoiTÀTioir
perte de la matière exploitable , n'est applicable qu'aux sub-
stances de peu de valeur, et qui ne fournissent qu'une faible
quantité de déblais. On exploite ainsi la plupart des minerais
de fer et les grandes masses de sel gemme.
A Stahlberg (Allemagne), on exploite ainsi un puissant dé-
pôt de fer carbonate; on donne aux galeries jusqu'à 7 mètres
de hauteur, et le travail est disposé dans chaque galerie , par
gradins d'un mètre de hauteur.
On exploite de même le stockwerck d'Altenberg en Saxe ;
on pratique de vastes chambres séparées les unes des autres
par des piliers de trois à quatre mètres de diamètre. Ces cham-
bres qui ont la forme de voûtes , atteignent quelquefois des
dimensions effrayantes; leur excavation se fait à l'aide du feu.
On établit pour cela sur le sol, un bûcher formé de lits hori-
zontaux et disposés en croix; la flamme vient frapper contre
le sommet de la voûte et fait éclater la roche. Lorsqu'on a
enlevé toutes les parties détachées par le feu , on établit un
second bûcher, et ainsi la voûte s'élève graduellement à une
hauteur considérable ; en même tems , on exhausse le sol pour
que la flamme soit toujours à la même distance du faîte de la
voûte, et par conséquent puisse avoir toute son action. On
dispose les bûchers pendant la semaine, et le samedi on y met
le feu ; on les laisse ainsi brûler jusqu'au lundi ; lorsque la
combustion est achevée , on s'occupe de détacher les mine-
rais , d'en faire le triage, et d'établir de nouveaux bûchers.
Quelques-unes de ces chambres sont excavées à l'aide de la
poudre , mais on préfère généralement le travail par le feu ,
qui présente une économie de moitié sur le travail à la pou-
dre ; c'est ce qu'il est facile de voir d'après les nombres suivans.
Dans le travail à la poudre , deux hommes exploitent un
mètre cube en 16 jours 3/4 , et les frais sont de 35 fr. 98 c. ,
se répartissant ainsi :
Main d'oeuvre a r f . 98 c.
Huile 4 93
Poudre 6 oa
Réparation d'outils. 3 o5
35 f. 98c.
Dans le travail par le feu , deux hommes exploitent un mè-
tre cube en 7 jours 3/4, et les frais qui s'élèvent à 18 fr. a3 c.,
se composent des quantités suivantes :
vaoe&cBurr Dm. 79
Main-d'œuvre 10 f. i5 c.
Huile a 37
Poudre a 44
Bois a o3
Réparation d'outils, i 34
18 f. 43 e.
• Méthode par éboulement. — Cette méthode, qui est appli-
cable aux minerais friables ou ébouleux , est employée à
Liège pour l'exploitation d'une couche de schiste alumineux
dont l'inclinaison est de 70», et la puissance de i5 à ao mètres.
La fig. 33 représente le plan (iVeette exploitation, et la fig.
3a en est la coupe. ~ i<
Le puits est placé hors de la masse à exploiter du coté du
mur ; on pratique dans la partie supérieure , à peu de distance
de la surface , une galerie de traverse qui vient couper la cou-
che au mur, et qu'on prolonge jusqu'au toit ; on pousse en-
suite le long du mur une galerie d'alongement jusqu'à une
distance de 100 mètres environ de chaque coté de la galerie
de traverse ; cette galerie sert à établir les chantiers d'abat-
tage. Pour cela , des mineurs placés aux extrémités de cette
galerie d'alongement , ouvrent une première taille de a mètres*
de hauteur qu'ils poussent jusqu'au toit de la couche, en boi-
sant avec soin derrière eux ; cela fait , on enlève les étais , en
commençant par l'extrémité , et l'on provoque ainsi des ébou-
lemens , qui se propagent jusqu'à une hauteur de 4 mètres au-
dessus du plafond de la galerie ; les mineurs recueillent les
matières à mesure qu'elles tombent, et les transportent au
puits par la galerie d'alongement. On ouvre ensuite une se-
conde taille à côté de la première , en laissant entre elles un
massif d'un mètre environ d'épaisseur ; on opère dans cette
seconde traverse delà même manière que dans la première, et
l'on continue ainsi jusqu'à ce qu'on soit arrivé à la galerie de tra-
verse principale , qui part du puits. L'exploitation se trouvant
alors terminée à ce premier niveau , on ouvre dans le puits ,
à 6 mètres au-dessous , une seconde galerie de traverse qu'on
prolonge jusqu'auToit de la couche ; puis on pratique sur le
mur une galerie d'alongement qu'on prolonge de chaque côté
de la traverse , et l'on répète dans ce second étage ce qu'on a
fait dans le premier. On conçoit qu'en continuant ainsi à éta-
blir de nouveaux étages d'exploitation de 6 mètres^en 6 me-
80 i*»LCftT4*ra*
«MB de distance, et pratiquant des tailles transversales du toit
au mur , on opérera l'exploitation complète de la couche»
Ce travail présente une économie notable de main-d'œuvre
et de boisage ; mais il exige d'être conduit avec les plus gran-
des précautions , pour éviter les accidens auxquels il peut don-
ner lieu ; il a en outre l'inconvénient de permettre aux eaux
de la surface de s'introduire dans les travaux , et de rendre t
difficile le triage du minerai , qui se trouve mélangé avec une
énorme quantité de matières stériles.
Par suite de l'imprudence, avec laquelle ont été conduits les
anciens travaux de la mine d'Altenberg f il s'est formé un
* vaste abîme,; on a tiré parti de cette circonstance pour exploi-
ter par la méthode d'éboulement la partie située au-dessous
de cet abîme : on pratique au milieu des décombres des cham-
bres qu'on soutient de tous les côtés par une forte charpente,
sous laquelle l'ouvrier déblaie les blocs de minerai à mesure
qu'ils se présentent ; on les brise à l'aide du pic s'ils sont trop
volumineux. On peut ainsi obtenir des quantités considérables
de minerai ; mais pour éviter d'attaquer une roche qui ne se-
rait pas métallifère , ou qui serait trop pauvre pour payer les
frais d'exploitation, on soumet de tems en tems à un essai
mécanique quelques fragmens pris dans la masse.
Cet essai, qui se fait dans la mine même, consiste à broyer
sur une table de granité un morceau de roche d'un volume
connu , à laver dans une sébile de bois la matière broyée, et
à estimer d'après le résidu déminerai d'étain obtenu, la quan-
tité d'étain métallique qu'on peut espérer d'un volume connu
de roche métallifère.
Lorsque les chambres d'un étage cessent de fournir du mi-
nerai , on en pratique de nouvelles dans un étage inférieur.
On a ainsi établi treize étages d'éboulement.
Deux hommes exploitent un mètre cube en a jours i/a, et
les frais d'exploitation sont de 7 fr„ 10 cent, savoir :
Main-d'œuvre 3f. 78 c.
Huile o 76
Poudre. o x6
Bois a o5
Réparations d'outils o 3$
7f. 10 c.
Va comparant ces chiffres avec teux indiqués ci-dessus pour
?&opft*Mfcora ntri. 81
les frais do travail à la poudre et du travail par le feu , égale-
ment employés à Altenberg , on voit que la méthode d'éboule-
men| présente un grand avantage sous le rapport de l'économie.
Méthode par piliers et remblais. — Cette méthode consiste
à attaquer le gîte au point le plus bas, en ouvrant à ee nivean
un étage de deux mètres de hauteur , dans lequel on pratique
des galeries parallèles séparées par un massif intermédiaire
qu'on laisse pour pilier. L'ouvrier boise les tailles à mesure
qu'il avance , mais arrivé à l'extrémité , il enlève le boisage
et comble les vides au moyen des déblais. Lorsque l'exploita-
tion est terminée à ce premier niveau , on ouvre immédiate-
ment au-dessus , un second étage dans lequel on procède de
la même manière , et Ton continue à s'élever ainsi d'étage en
étage jusqu'à ce qu'on atteigne la limite du champ d'exploita-
tion. Les déblais d'un étage inférieur pourront servir à diri-
ger le percement des galeries* de l'étage supérieur, de telle
sorte que les piliers de cet étage correspondent exactement à
ceux de l'étage au-dessous.
Au bout de quelque tems , lorsque les déblais entassés dans
les vides auront acquis une consistance suffisante , on pourra
reprendre les travaux et enlever , en suivant la même marche,
les massifs laissés pour piliers.
C'est ainsi qu'on exploite aux environs de Cologne, des cou-
ches à peu près horizontales de pouddingue et de grès peu
consistai»; et entre lesquelles se trouve disséminée de la galène
en assez grande abondance. Le minerai est cassé , trié et lavé
dans la mine même, et les déblais provenant de ces opérations
servent au comblement des vides.
Aux mines d'Almaden ( Espagne ), on exploite deux filons
de cinabre presque verticaux , et dont la puissance, qui est
moyennement de 8 mètres, s'élève parfois à xa ou x5 mètres.
Comme le gîte est très riche et que la substance exploitable a
une très grande valeur , on est intéressé à enlever la totalité
du minerai. Ces mines ont été visitées par M. le Play, auquel
nous empruntons la description que nous allons donner ici de
la méthode d'exploitation suivie a Almaden.
Les filons sont divisés par des galeries d'alongement percées
dans la direction du gîte , en massifs épais de a8 à 3o <varas ,
( x vara =* o"»8S5 ) : ceux-ci sont tous exploités de la même
manière ; il suffit donc de décrire le mode de préparation et
d'exploitation de l'un de ces massif».
8» CXHOITAVIOV
Lorsqu'on a foncé le puits à la profondeur à laquelle'on veut
établir un niveau, le 8' par exemple , on commence à percer
dans le gite une galerie d'alongement à peu de distance du
mur , ou même au contact de celui-ci , en laissant par consé-
quent, entre cette galerie et le toit , une grande épaisseur de
minerai. Pendant ce tems on continue le percement du puits ,
jusqu'à ce que l'on soit parvenu à la profondeur du 9* niveau 9
où l'on commence une nouvelle galerie. Dans le même tems
encore , on commence l'exploitation du minerai situé au-des-
sous du 8« niveau , en pratiquant du mur au toit , perpendicu-
lairement à la direction du gite , une série de tailles larges
de 4 varas , et séparées par des massifs de même largeur qu'on
laisse d'abord intacts.
Gomme on se trouve peu gêné par les eaux dans les niveaux
inférieurs , on peut ainsi approfondir ces tailles jusqu'à la ga-
lerie inférieure , qui se poursuit en même tems que ces tailles
en descendant. Ce travail achevé , on a enlevé la moitié de
la masse du filon entre les deux niveaux , et les parois du gîte
restent soutenues par des massifs intacts de minerai. C'est
alors que commence une seconde partie de l'exploitation ; elle
te compose de deux opérations que l'on mène de front : le
muraillement et l'enlèvement des massifs qui avaient été mé-
nagés jusque-là.
Ce double travail s'exécute en remontant de la manière sui-
vante : on pratique au 9" niveau , dans le toit et dans le mur ,
au-dessus de chacune des tailles pratiquées précédemment ,
deux entailles sur lesquelles on fonde les extrémités d'une
voûte qui est destinée à supporter un massif de maçonnerie ,
dont le volume est précisément le même que celui du massif de
minerai enlevé précédemment. On élève ensuite ce mur jus-
qu'au 8 a niveau , où il se raccorde avec un mur entièrement
semblable, qui avait été construit précédemment entre le 7 e et
le 8* niveau. Le minerai enlevé par la taille en descendant ,
se trouve donc remplacé par un massif de maçonnerie qui
sert définitivement de support aux parois du filon , quand on
a enlevé les massifs de minerai qui restaient compris entre les
premières tailles. Ces derniers sont exploités en remontant à
mesure que le muraillement s'élève, en sorte que , dans cette
secondé partie de l'exploitation , la somme des vides reste
constamment égale à la somme des pleins.
VftOiRnrarr oïîb. 63
Ainsi , après l'enlèvement d'an massif de minerai compris
entre deux niveaux , celui-ci se trouve remplacé par une série
de murailles de 4 varas d'épaisseur , allant du mur au toit et
séparées par des vides de même volume. Ces massifs de maçon-
nerie sont entièrement pleins , à l'exception de petites ouver-
tures ménagées à chaque niveau , pour maintenir la liberté de
circulation dans l'espace occupé primitivement par les galeries
d'alongement.
Dans le but de ménager de plus grandes réserves en mine-
rai , et aussi parce que le travail en remontant est plus avanta-
geux que les tailles en descendant , on conserve souvent entre
ces dernières, ia varas de minerai intact. Mais en enlevant
plus tard ces larges massifs par un travail à gradins renversés,
on élève toujours les murs à la distance de 4 varas, afin qu'ils
se raccordent avec ceux qui existent aux niveaux supérieurs.
En mai i8a5 , l'exploitation était parvenue entre le 7* et
le 8 a niveau. La galerie d'alongement au 8 a niveau avait 35 va-
ras de longueur , et le puits était foncé à 8 varas au-dessous
de cette galerie.
En mai i833 , lorsque M. le Play visita Almaden, la prin-
cipale partie de l'exploitation était dirigée sur le massif com-
pris entre le 8* et le 9* niveau. La galerie d'alongement au 8"
niveau était percée, en entier ; plusieurs tailles en descendant
avaient dépassé la demi-distance des niveaux ; enfin le puits ap-
profondi à a 7 varas au-dejsous du 8* niveau , devait atteindre,
3 varas plus bas , le niveau inférieur.
Les niveaux se comptent à partir d'une galerie d'écou-
lement pratiquée à 5a i/a varas au-dessous de l'orifice du
puits. En mai i833 , la profondeur totale de ce puits était de
307 varas.
Nous terminerons ce qui est relatif à l'exploitation par tra-
vaux souterrains, en présentant ici un tableau comparatif des
plus importantes mines métalliques de l'ancien et du nouveau
monde.
gg*&an*Troff
TABLEAU comparatif des principale* mines
Situation.
Elévation.
Nature de la roche.
Nature du gti*.
CONSOLIDATED
ET OTIITED MUS ES.
( Actuellement les plus riches minet du
CornouaiUes )»
3 xj4 kilomètres E, de Redruth.
Elévation de la surface au-dessus du
niveau de la mer , 6e à no mètres. Pro-
fondeur des travaux au-dessous du 'niveau
de la mer, environ 4*8 mètres.
Schiste argileux reposant immédiate-
ment sur le granité, à une petite distance
de la mine. Le schiste argileux est coupé
par on grand nombre de filons de porphyre,
qui ont presque la même direction que
les filons métalliques, et qui présentent
souvent une épaissenr considérable. Le
porphyre paraît, dans certain» cas , former
des masses irrégulières au milieu du schiste
argileux. Ces deux roches, le porphyre et
le schiste, sont traversées par des filons de
quarz qui coupent aussi les filons métalli-
fères.
Dans les mines dites Conselidated Mi-
nes, des travaux considérables ont eu lieu
sur les huit filons suivans : le filon Wheal-
Fortune , le filon Cusvea , le filon Deeble,
le Vieux filon, le filon Tavlor, le filon
Tregonning , le filon Martin et le filon
Glover. Dans les mines dites United Mi-
nes, les principaux travaux ont lieu sur le
vieux filon ; on exploite en outre cinq, ou
six autres petits filons plus ou moins pro-
ductifs. Ces deux mines renferment encore
nu grand nombre de branches on rameanx.
métalliques dé V-Europe et de V Amérique*
M
MINES
DI Y «TA GRANDI.
f ÀctueUeuientlesplus
riches mine* do Mexi-
6 17* kilomètres N. de
Zacateca*.
Elévation de la surface
au-dessus du niveau de
la mer, environ 2000 mi.
Elévation du fond des
travaux au-dessus du ni-
veau de la mer , environ
K700 mitres.
Schiste argileux alter-
nant avec la dolomie , et
souvent avec la grauwa-
ke. Ce schiste est quel-
quefois décomposé; u re-
pose sur une roche syéni-
tique, et il est dans quel-
ques endroits recouvert
par Je porphyre.
MINE
DI VALEJfCIAJTA.
(La plus riche mit
du Mexique au commet
cernent dé ce siècle).
TJn filonprineipal, ce-
lui de la Veta-Grande ,
qui se trouve générale-
ment séparée en trois
hanches et quelquefois
même en quatre. Le filon
quand il est ramifié varie
eu puissance de ?o a »5
mit.; lorsqu'il est seul il
lûftre une épaisseur varia-
ble de 3 a 10 mitres. Les
franches ont générale-
i \]% kilomètre N. de
Guanaxuato.
Elévation de la surface
au-dessus du niveau de
la mer, a,3»3 mètres.
Elévation du fond des
travaux au-dessus dn ni-
veau de la mer 1, 74?
Le filon de la Veta-
Madre de Guanaxuato
sur lequel cette mine est
ouverte, traverse à la fois
le schiste argileux et le
porphyre, mais il est plus
productif dans cette ire
roche. MtdeHumbold re-
garde ce schiste argileux
comme un terrain de
transition situé près de
la limite de la formation
primitive. Dans la pro-
fondeur, cette roche pas-
se à l'état de schiste chlo-
riteux et de schiste tal-
queuz. Elle renferme des
couches de syénite et de
serpentine. Le porphyre
repose sur le schiste argi-
leux et présente la
stratification et la
direction que celui-ci.
TJn filon , celui de la
Veta -Madré, qui est sou-
vent séparé en trois bran-
chée dont la pi
atteint jusqu'à 40 mitre*.
Quand il n'est pat rai
fié, sa puissance varie de
*5 6 à a5 mitres ; elle est
3 i/4 kilomètres S.-E.
de Freyberg.
Elévation delà surface
au-dessus du niveau di
, 4*0 mètres. Elé-
vation du fond des tra-
vaux au-dessus du ni veau
de la mer, 80 mètres.
1 Le cneiss primitif
la roche dominante dei
environs de Freyberg, et
celle dans laquelle as
trouvent le plus grand
nombre du mines de cetti
habituellement de 14
»6 mitres. Il est incliné
vers le Sud, et t se dirige
If NO. et S--R-
MINE
DI HHfMtXSFÛB\ST.
( La plus riche mine de
Saxe au commencemenJ
de ce siècle ).
MIVM néTA*llQU*f.
5'filens soi
dans cette mine. Le filon
principal (Teich-Flacbe)
a une puissance qui varie
de o m. 5o à 1 mitre. Les
autres n'ont que o m. i5
k o m. 3o d'épaisseur. II
se dirige à peu près N
et S., en plongeant vert
l'Ouest, et se trouve cou-
' par d'autres petits fi-
8
86
ftXPLOSfeàTTOa
Minerai»*
Richesse de» minerai*.
Nature de la gangue.
CONSOLIDATED
ET UNITED MISES.
Les principaux filons ont une puissance'
variable de om 60 à sm 5o ; les branches
n'ont généralement que om 3o à om 5o d'é-
paisseur. Quelques-uns des filons courent
E. et O, et d'autres se dirigent N.-E et S.-
O. Les filons principaux plongent Ter» le
Nord et les autres vers le Sud.
Substances minérales qui
accompagnent les minerais.
Profondeur de* puits princi-
paux.
Galeries ef écoulement.
Quantité d'eau.
Principalement da cuivre soit à l état
natif, soit à l'état de carbonate bleu ou
rert. On f trouve aurai de l'oxide d'étain,
mais pas en très grande abondance.
9 ij4 pour cent de cuivre fin.
Principalement du quarx dont on trouve
un grand nombre de variétés.
Les minerais sont généralement accom-
Kgnés par du quarz ferrngineux , pat la
snde et la pyrite de for arsenicale.
Puits de la machine de Woolf, 4 $4 nô-
tres de profondeur. Puhs Pearee 5o3 mè-
tres. La plupart des autres puits ont a peu
de chose près la même profondeur.
La galerie d'écoulement qui communique
au puits de Woolf se trouve a a5 mètres de
profondeur. Celles qui communiquent aux
autres puits se trouvent à 60 ou 80 mètres.
La quantité d'eau Tari» de 9,000 à i3,ooo
litres par minute.
MINES
SI TETA GRA9BI.
ment 3*4 mitres de
puissance, et celle qui
Oit supérieure est la plus
Iiroductive. Le filon de
H Veta-Grande court dn
S.-E. an N.-O.et plon-
ge vers le S. Il est coupé
tous un angle aigu par
d'autres filons
Suissans qui se trouvent
ans son voisinage. Un
de ceux-ci paraît le reje-
t*r à plus de 300 mètres:
c'est le dérangement le
plus remarquable que
f résente le filon de la Ve-
to Grande.
Argent rouge, argent
natif, argent sulfuré , et
pyrite argentifère,
i}4 p. 100 d'argent fin,
Principalement dn
rrz ; accidentellement
l'améthiste, de la
chaux enrbonatée et de la
baryte sulfatée.
Les minerais sont gé-
néralement accompagnés
par la blende, l'antimoi-
ne sulfuré et la pyrite de
1er.
Puits Tiro General ,
3o3 mètres de profon-
deur ; Puits Gallggu ,
»53 mètres.
Il n'y. a pas de galerie
d'écoulement dans cette
Environ 36o litres par
nlnute.
MINE
M VAL1HCIAHA.
Argent sulfuré, argent
natif, argent rouge, or
natif et galène argenti-
fère.
1 j4 P' ïoo d'argent fin
Du quart , de l'amé-
thyste , de la ebaux car-
bonatée et do feldspath
compact.
Les minerais sont gé<
néralement accompagnés
par la blinde , le fer spa-
Lbique , le cuivre pyri-
te ux et le fer pyriteux.
Puits Tiro General ,
567 mètres de profon-
deur.
d'écoul
t'y a pas de galerie
dément dans cette
La mine de Valenciana
fut jusqu'en 1780 à l'abri
des eaux ; mais à cette
époque, des percemens
mal dirigés ayant établi
MINE
DB HIMIEUIÙMT,
Galène argentifère, ar-
gent sulfuré, argent na
tif et argent rouge.
3j8 a i;a p. 100 d'ar
gent fin.
Principal eme nt
quant.
du
Les minerais sont gé-
néralement accompagnes
par la blende, le fer apa-
thique et une petite
quantité de fer pyriteux
arsenical.
Puits Frattlensehacht,
3 00 mètres de profon-
deur.
La galerie d'écoule-
ment qui communiqur
au puits Frank ens -
chaent , se trouve à 86
mètres de profondeur.
Environ aa5 litres pat
minute.
88
wxrtaaraùf
Hauteur a laquelle l'eau est
élevée.
Forée motrice employée.
Forée en chevaux.
Frais d'épuisement*
Quantité de minerai extrait.
Produit en métal %
Valeur.
Frais totaux^
Bénéfices.
Capital de roulement.
Intérêts du capital de roule-
ment
Rapport de la dépense aux
bénéfices.
Nombre tPowriert e
ployé*.
Prix de la journée du mineur
Dépense de la poudre.
Emploi des minerais.
CONSOLIDATED
XX TOTITSD MIXtEl.
Environ 4ao mètre* anx mine» dites Con-
solidated, et aoo mètres aux mines dites
United.
g machines a vapeur , i roue hydrauli-
que de x4 m. 60 de diamètre.
i5oo chetfcnx.
3i7,5oo francs par
16400 tonnes de minerai de cuivre et
quelques tonnes de minerai d'étain.
1517 tonnes de cuivre fin et une petite
quantité d'étain.
3,995,000 franc».
3,471, 5oo francs, y compris la rede-
vance à payer anx propriéuua».
5a3,5oo francs.
1,875,000 franc»»
380 p. xoo après le remboursement du
premier capital,
78 p. 100. non compris lee redevances
payée» anx propriétaires.
Environ a,5oo dont i,45o «ont employé»
anx travaux souterrains.
Envi
Les
riron 3 fr. 75 c. p«* JQ«*.
Les minerai» sont vendus anx'usln e» éta-
blies à Siransee , dan» le sud du pays de
Galles.
mines
Dfi WTA ORAJTD1.
Environ 375 mètres.
10 machines à molette*.
3s chevaux.
5oo,ooo fr. par année,
ax,38o tonnes de m
rai d'argent.
68,85o kilogrammes
d'argent fin.
io,585,ooo francs.
6,3o6,a5o francs.
4» 2 2^7^° ft*ncs.
3, 300,000 francs.
Environ 700 p. 100,
après le remboursement
du premier capital.
Environ 5g 173 p. 100
EnTÎron goo dont 600
sont employés aux tra-
▼aux souterrains.
•o à 11 fr. par jour.
s sont trai-
tés aux naines de Sance-
«V
»H0P**MÎBT TJfîE.
MINE
t>l TAXiaCIAlTA.
MINE
DB BIMHlLSPa&ST.
la communication entre
cette mine et celle de Te-
peyac , les eaux de cette
dernière arrivèrent en as-
sez grande abondance, et
Ton estime à 5oo litres
par minute la quantité
d'eau qu'il fallut alors
épuiser.
567 mètre».
1 machine à vapeur et
7 machines à molettes.
65 chevaux.
Environ x. 000,000 fr.
par année.
3a,5oo tonnes de mi-
nerai d'argent.
09,855 kilogrammes
d'argent fin.
Environ i5,0oo,ooo fr.
4,97»,5oo franc*.
2,972,000 francs.
Inconnu mais proba-
blement peu considéra-
ble.
Inconnu mais proba-
blement très élevé.
60 p. 100 jusqu'en 1800
et 80 p. 100 jusqu'en 180g
époque à laquelle les tra-
vaux furent arrêtés par
suite de la révolution.
3,ioo indien* et me
cains, dont 1800 sont
employés aux travaux
souterrains.
5 à 6 francs par jour.
395,7(0 francs.
lies minerais snnt ven-
as aux rtsiataàart et
réduits soit par la fusion
soit par l'amalgamation,
dans les usines des eovi-
Irons de Guanaxnato.
«43 mètres.
s hydrauliquei
très 80 de oia-
3 roues
de 13 mètres 80 de
mètre chacune.
16 chevaux.
On ne peut les déter-
miner exactement , mail
ils paraissent peu consi-
dérables.
65o tonnes de minerai
d'argent.
177 a kilogrammes d'ar-
gent fin.
Environ 45o,ooo fr
Incontras.
Inconnu mais proba-
blement peu considéra-
ble.
Inconnu mais proba-
très élevé.
75 p. 100.
700 mineurs dont 55a
sont employés aux tra-
vaux souterrains
ifr. 85 c. par jour.
36,750 francs.
Les minerais sont trans-
portés dans les usines du
Gouvernement aux envi-
rons de Freyberg, et ré-
duite soit par la fusion t
soit par l'imalgamatiou
4-
i
go ixnorrATco*
EXPLOITATION DU SEL GEMMft.
Le sel gemme , lorsqu'il se rencontre dans la nature en
grandes masses solides et sans mélange de matières étran-
gères, peut s'exploiter comme toute autre roche. La mé-
thode généralement suivie, est celle dite par piliers et gale-
ries. C'est celle qui a été suivie à Dieuze(Meurthe), et dont
nous allons donner la description.
L'exploitation est desservie par deux puits qui furent mis en
communication par une galerie principale. Cette galerie ( Fig,
34 ), qui sert de voie de roulage, a 6 m de largeur; elle est
taillée en voûte de m 70 de flèche , de manière à ce qu'il
reste encore un mètre d'épaisseur de sel à la clé.
Des galeries latérales ///..., ayant les mêmes dimensions,
furent poussées perpendiculairement à la galerie principale ,
de a 6 mètres en 16 mètres de distance. On recoupa ensuite
ces galeries ///.... par des galeries de traverse ttt... de mêmes
dimensions, parallèles à la galerie principale, et espacées aussi
de a 6 mètres.
Ces galeries servent à diviser la couche en massifs : l'ensem-
ble de neuf massifs forme un groupe. Afin d'être à même
d'arrêter les eaux qu'on pourrait rencontrer dans* l'exploita-
tion d'un groupe, et de les empêcher d'envahir les autres par-
ties des travaux , on ménage autour de chaque groupe une
cloison c , de 7 mètres d'épaisseur ; toutefois on réserve , près,
du point de rencontre des galeries , un passage de 1 m 5o de-
largeur. Les groupes étant ainsi préparés , on procède à l'a-
battage des massifs : pour cela on perce dans chaque massif,
des galeries perpendiculaires l'une à l'autre , et de mêmes di-
mensions que les autres galeries , de telle sorte qu'il ne reste
plus par chaque massif, que neuf piliers carrés de 4 m 66 dé-
cote. Lorsqu'on a ainsi exploité tout un groupe, on abat les cloi-
sons c. En continuant ainsi , on voit qu'on arrive à enlever
toute la masse de sel , en laissant toutefois les piliers nécessai-
res pour le soutènement et la cloison qui cerne le champ
d'exploitation.
L'abattage se fait dans les tailles à l'aide de la poudre, et en
établissant deux gradins droits. On commence par pratiquer à.
chaque gradin, an sol et sur les deux parois, des entailles aux-
quelles on donne en général m 55 de profondeur. On se sert
Mtfeuaanr pnx. 91
poar cela du pic à pointe indépendante , dit pic Meynier.
On abat ensu ite le gradin supérieur à l'aide de la pondre , en
perçant des trous de mine* de o m o35 de diamètre an fond , et
dont la profondeur Tarie de o m 5o i x " xo ; la charge est de
«7 à 55 hectogrammes.
Quant an gradin inférieur qui se trouve dégagé en dessus ,
on l'abat en perçant des trous de mine de omo45 de diamè-
tre , et dont la profondeur va jusqu'à i m ao. On met ordinai-
rement dans chaque gradin , deux pétards chargés ensemble
d'un kilogramme de poudre , et Ton abat ainsi un volume de
cinq mètres cubes.
Le sel abattu est trié en deux classes , le blanc et le gris ,
ce dernier est cassé ensuite en morceaux de la grosseur du
poing. L'abattage , le triage et le cassage constituent la tache
do mineur. Il reçoit dans les galeries de préparation des mas-
sifs , io3 francs par mètre courant , produisant cent tonnes
de sel. Le mineur doit fournir sur ce prix , la poudre et la
lumière , savoir :
Poudre.... 8kilog. à af.5oc aofr.
Chandelle.. 4 i.5o 6
Total lô
Il faut trente journées de huit heures pour abattre, trier et
casser un mètre courant.
Le prix de revient du quintal de sel gemme rendu au bord
du puits, calculé d'après les années i83o, x83i, x83a, i833,
pendant lesquelles l'extraction moyenne a été de x 45,000
quintaux, s'élève à 5x cent. 75, non compris les frais géné-
raux d'administration et l'intérêt du capital. Ces 5x cent. 75,
se répartissent ainsi ;
Frais de direction et de surveillance 8 e . 77
Abattage y compris l'entretien des outils. . . • a3 . 19
Roulage , chargement et déchargement 5.77
Dépense delà machine à vapeur xa. ia
Entretien des agrès de l'extraction r.n
Entretien des pompes > .07
Entretien des puits et bâtimens »»7y
Total 5ic.75
Les minet de sel gemme les plus célèbres sont celle» <*♦
de Wielizka et de Bochnia aux environs de Cracovie en Galh-
cie, et celle de Norwich, dans le Gheshire en Angleterre.
Les mines de Wielizka sont en activité depuis le treizième siè-
cle; on y exploite par quatre étages de galeries, trois masses de
sel d'une puissance considérable. La profondeur totale des tra-
vaux est de 3oo mètres. Le premier étage est à 80 mètres
au-dessous de la surface, le second à 66 mètres au-dessous du
premier, le troisième , à xoo mètres au-dessous du second, et
enfin, le quatrième à 55 mètres plus bas.
On donne aux galeries pratiquées dans la masse au niveau
de cbaque étage , 3 m 3o de largeur , et autant de hauteur.
Elles sont dirigées dans tous les sens , et soutenues par le boi-
sage , lorsque la roche n'offre pas assez de solidité. A partir
de ces galeries, on pratique de vastes chambres d'exploitation,
dont quelques-unes ont une hauteur effrayante ; ainsi il se
trouve , au premier étage , une de ces chambres qui a ao mè-
tres de largeur , et 40 de hauteur. Ce même étage offre plus
de a'Jo chambres de dimensions différentes. Les travaux d'ex-
ploitation sont desservis par un grand nombre de puits ; on
a pratiqué en outre dans le roc, un escalier tournant qui con-
duit au premier étage , et de là , on peut descendre jusqu'au
fond des travaux , au moyen de rampes ou voies inclinées.
Lorsque le sel se trouve mélangé très irrégulièrement aveo
les roches qui l'accompagnent, l'eau est le seul moyen de l'ex-
traire ; elle dissout les parties salines sans attaquer les sub-
stances étrangères. Les eaux ainsi saturées , sont remontées
à la surface , et l'on en retire le sel par l'évaporation. Pour
opérer cette dissolution , on pratique dans l'intérieur de la
mine de vastes excavations où l'on rassemble de l'eau douée
qu'on laisse séjourner jusqu'à ce qu'elle ait atteint le degré de
salure convenable. Cette méthode d'exploitation dite méthode
par dissolution, est principalement employée dans le pays de
Saluburg, et nous allons donner quelques détails à cet égard.
Les travaux souterrains consistent en puits et galeries,,
communiquant avec des lacs , où l'on opère la dissolution du
sel.
Les puits sont verticaux et inclinés; ils se divisent en qua-
tre classes, et reçoivent différentes dénominations , suivante
l'usage auquel ils sont destinés.
On distingue f les puits de conduite ou d'introduction de*,
FAÇPRSUEUT DITS. 9)
eaux , qui servent à amener dans l'intérieur des travaux, l'eau
douce que Ton recueille au dehors. Ils renferment sur chacun
de leurs cotés , des conduits destinés à amener l'eau douce ;
ces conduits sont formés par des tuyaux de bois cylindriques,
convexes d'un côté , et concaves de l'autre, de façon que l'un
te joint à l'autre d'une manière exacte. Ces puits présentent
souvent un escalier dont les degrés sont taillés dans le roc ;
quelquefois l'escalier est formé simplement par des perches et
des chevilles en fer.
a # Les puits de transport ou de distribution des eaux, qui
servent à amener l'eau nécessaire pour remplir les lacs. Ils
sont inclinés de 4a*, et présentent un escalier construit avec
des perches , sur les côtés desquelles on fixe des degrés.
3° Les puits de descente ou glissoires , qui servent de corn*
munication entre les divers étages de la mine. La descente s'c-'
père au moyen de poutres cylindriques sur lesquelles l'ouvrier
se laisse glisser ; une corde placée sur les côtés , permet de se
retenir et de s'arrêter avec la plus grande facilité. Il existe
dans la mine d'Hallein , un glissoir qui présente une longueur
de 180 mètres.
4° Les puits de décharge ou puits à déblais , qui servent à
faire tomber ou à retirer les déblais d'un étage à un autre.
Ils sont carrés , et on Jeur donne i m 3o de côté.
Les galeries sont de trois espèces: i« Les galeries principales
qui servent au transport des déblais et à la conduite des eaux
douces et des eaux salées ; elles ont deux mètres de hauteur,
deux mètres de largeur vers le sol , et un mètre seulement vers
le haut. Elles présentent à leur partie inférieure , des rigoles
propres à recueillir les eaux souterraines qui suintent des pa-
rois ; au-dessus de ces rigoles , on dispose des planchers pour
le roulage. Le plancher est formé de planches qu'on a soin de
ne pas trop serrer, afin que l'eau qui tombe du haut de la ga-
lerie puisse s'écouler facilement « et de bandes longitudinales
en bois , sur lesquelles doivent passer les roues des chariots.
Sur le plancher de la galerie, on place deux tuyaux en bois
qui offrent chacun une longueur de près de trois mètres , et
une épaisseur d'environ omao; avec une ouverture de o^io
de diamètre. Ces tuyaux sont destinés, l'un a conduire l'eau
douce dans les lacs , l'autre , à amener l'eau salée des lacs dans
la chaudière. Lorsque ces galeries sont percées dans le cal-
94 EXPLOITATION
caire ou le gypse , elles se soutiennent d'elles-mêmes ; mais
lorsqu'on les établit dans l'argile muriatifère , on ne peut se
dispenser de les soutenir. En effet , l'argile en absorbant l'hu-
midité de l'air, se gonfle et fait rentrer les parois de la galerie,
qui finirait bientôt par être complètement bouchée , si l'on
n'employait le boisage ou le muraillement. On construit bien,
il est vrai , des portes de distance en distance , pour empêcher
que l'air humide ne vienne frapper directement la masse sali-
fère , mais ce moyen est insuffisant. Le muraillement ne se
pratique que dans les parties de la galerie , situées hors de
la masse salifère , et exposées aux prompts dégâts que l'humi-
dité fait éprouver aux bois. Le boisage se compose de traverses
qui supportent le toit de la galerie , en s'appuyant sur des pi-
liers placés un peu obliquement.
a 8 I<es galeries de communication ou de passage , qui ser-
vent de passage de la galerie principale à un lac , ou d'un lac
à un autre. Elles doivent être plus élevées que les lacs auxquels
conduisent les puits de transport. On leur donne des dimensions
plus faibles qu'aux galeries principales. Elles servent aussi pour
recueillir l'eau douce qu'on doit conduire dans les lacs.
3° Les galeries de recherche ou d'essai* au moyen des-
quelles on recherche l'emplacement favorable à rétablisse-
ment d'un lac.
Les travaux préparatoires étant faits dans la masse salifère,
on commence a établir les lacs. Pour cela on pousse quelques
galeries de recherche, et on choisit celle qui parait offrir la plus
grande richesse en sel , et qui , par sa position relativement
aux autres excavations , présente le plus de facilité pour les
travaux d'exploitation. On perce ensuite un puits de transport
partant d'une galerie plus élevée, et aboutissant au bas du lac
que l'on se propose d'établir. On creuse au bas de ce puits ou
plutôt de cette galerie inclinée, des fosses destinées à l' excava-
tion du lac. On enlève ensuite les terres peu à peu, de manière
à donner au lac une hauteur de a* às*7o.
Dans le principe , ces lacs sont au niveau des galeries qui y
conduisent ; mais leur sol ne tarde pas à être exhaussé par
les terres insolubles qui se déposent , et il n'est pas rare de le
voir s'élever de plus de vingt mètres au-dessus du niveau pri«
mitif.
Les lacs s'agrandissent davantage parleur partie supérieure
PROPRiMEir* Drrt. o5
que par les côtés , mais jamais par leur partie inférieure ; ear
le gypse et l'argile qui se déposent couvrent le sol d'une cou-
che insoluble , qui le préserve de l'action de l'eau.
Deux lacs établis sur le même étage doivent être à trente
mètres au moins de distance l'un de l'autre. Dans les mines
pauvres où les lacs s'agrandissent rapidement , on laisse entra
eux un intervalle de 70 et même xoo mètres. Quant à la dis-
tance verticale entre deux lacs situés l'un au-dessus de l'an-
tre , elle doit être de i5 mètres.
On ne soutient les lacs que lorsqu'ils ont une grande éten-
due ; on emploie quelquefois des piliers ep bois , mais géné-
ralement on se sert d'argile ne contenant plus de parties sali-
nes ; on pétrit cette argile , on la bat et on en fait des piliers
qui sont très solides et dont on augmente l'étendue à volonté.
Ce moyen est d'ailleurs plus économique que le boisage , puis-
qu'il évite l'enlèvement des déblais provenant du lac ; en ou-
tre il offre la plus grande solidité. Pour diminuer autant que
possible les frais d'excavation , on ménage dans les lacs de
grands piliers d'argile muriatifère. L'eau douce introduite atta-
que ces massifs , les ronge et finit peu à peu par les détruire
tout-à-fait , ce qui abrège considérablement le travail du mi-,
neur.
On établit dans l'intérieur du lac des caisses à filtrer; ce
sont des caisses carrées en bois , de deux mètres de largeur,
et dans l'intérieur desquelles on pratique deux petits canaux
communiquant avec ceux qui conduisent l'eau salée dans le
puits de sortie. Ces caisses s'élèvent jusqu'au faite du lac, et
elles sont recouvertes d'un toit incliné, pour que l'eau ne puisse
pas y arriver par en haut , et que les déblais ne tombent pas
dans leur intérieur. Elles sont formées par des planches assem-
blées laissant entre elles des intervalles d'un peu moins du
quart de leur largeur , ce qui est nécessaire pour que l'eau
puisse passer à travers les planches des caisses à filtrer. En
effet , quand l'eau introduite dans les lacs se trouve saturée .
on la fait écouler, et dans sa chute elle entraîne avec elle des
particules d'argile qui y sont suspendues-; mais en passant &
travers les planches des caisses , elle subit une première filtra-
lion qui sépare ces particules d'argile; des cribles disposés
dans les conduits que Veau est ensuite obligée de traverser ,
{achèvent la filtration en retenant toutes le» matières terreuses.
ç6 kxploitàtioh
Le nombre de ces caisses à filtrer dépend de retendue du lac»
Un lac présente toujours deux ouvertures : Tune qui sert 4
l'introduction de l'eau douce , l'autre à l'écoulement de l'eau
salée.
La première ouverture communique avec le puits de trans*
port , et doit être plus élevée que le niveau du lac. Le conduit
qui amène l'eau douce est disposé sur l'un des côtés du puits
de transport. C'est un tuyau cylindrique en bois, d'un diamè-
tre intérieur de quelques centimètres , et le plus souvent formé
par des troncs d'arbres forés à cet effet et ajoutés les uns aux
autres. Sur le côté opposé du puits de transport , et un peu en
avant de l'ouverture communiquant au lac , on dispose une
échelle graduée , à laquelle correspond une corde fixée à une
de ses extrémités sur une planche de deux mètres environ de
longueur. Ce flotteur sert à déterminer le niveau de l'eau; la
tension de la corde mesurée sur l'échelle donne la mesure de
ce niveau. Les degrés sont indiqués sur l'échelle à l'aide d'un
indicateur mobile. Deux petites solives dirigent l'élévation du
flotteur , et le forcent à suivre une direction bien verticale.
La seconde ouverture, plus basse que le niveau du lac t
sert à l'écoulement de l'eau salée. Pour retenir l'eau contenue
dans ces lacs et l'empêcher de s'écouler avant qu'elle n'ait at-
teint le degré de saturation convenable , on est obligé de con-
struire des digues capables de résister à la pression exercée par
an volume d'eau considérable. Leur construction, toujours
très coûteuse , présente certaines différences suivant les loca-
lités. Les digues des mines de Hall , en Tyrol , paraissent mé-
riter la préférence , et ce sont celles que nous allons décrire.
Immédiatement après l'ouverture du lac, on pratique une
espèce de caisse carrée ( fig. a 4» a 5) de 2*70 de côté. Cette
caisse est semblable à celles qu'on place dans l'intérieur du lac;
mais à Hall on n'en met qu'une seule à l'entrée du lac ; elle
est couverte d'un toit incliné, et formée de planches laissant
entre-elles l'intervalle nécessaire pour le passage de l'eau. A.
la suite de cette caisse, qui doit être solidement construite, se
trouve une espèce de galerie revêtue de planches et d'argile,
dont la largeur est la même que celle de la caisse carrée, mois
dont la longueur est de a m 6o. Elle offre dans son intérieur
une charpente en bois ( fig. *3), sur laquelle se trouve une
paroi également en boi» et toute percée de trou». Ce» trous
FflDPRiiuirT Dm. 97
sont percés obliquement , de manière à ce que Veau poisse
s'écouler facilement ; on dispose cette paroi au-dessus du ni-
veau de la galerie , pour que les terres insolubles qui ne peu-
vent passer à travers les trous ne bouchent pas leur ouverture,
La petite galerie doit être solidement boisée.
A l'extrémité de cette galerie , on construit une petite di-
gue (fig.a4,a5). Cette digue, qui a * m 3g de largeur et o m 65
d'épaisseur, est établie au moyen d'une forte charpente sou-
tenue par des massifs d'argile pétrie avec de l'eau salée. Elle
est traversée par les tuyaux qui servent à l'écoulement dé
l'eau salée ; ces tuyaux sont en bois et formés par des cônes
tronqués qui entrent les uns dans les autres , en sorte que
l'eau qui s'écoule éprouve a chaque cône un ressaut favorable
à la précipitation des sels les moins solubles ; les particules ter-
reuses sont d'ailleurs retenues par un crible placé à la partie
supérieure des tuyaux dans lesquels elles ne peuvent pénétrer.
Après la petite digue se trouve la grande digue D , desti-
née à arrêter les eaux en cas de rupture de la première digue.
Elle a 5 mètres de largeur et o»3o d'épaisseur ; elle se con-
struit de même que la petite digue. Les tuyaux qui traver-
sent les deux digues sont munis , à leur extrémité , d'un robi-
net au moyen duquel on peut juger le degré de saturation de
l'eau (fig. aa, a4,«5).
Lorsque k construction de la digue est achevée , on com-
mence à introduire l'eau douce dans le lac ; dans le principe ,
s'il s'agit d'élargir le lac , on fait arriver l'eau lentement , en
maintenant son niveau à une certaine distance du faite , de
manière à ce qu'elle n'attaque, que les parois ; s'il s'agit, au
contraire , d'attaquer le faite pour augmenter la hauteur du
lac , il faut introduire l'eau très rapidement , afin qu'elle n'ait
pas le tems d'opérer la dissolution sur les parois. L'eau doit
atteindre en général le niveau du plafond ; mais lorsqu'on
craint des éboulemens, on laisse une distance de o"o55 ;
l'humidité est encore assez grande malgré cette distance , pour
détacher les substances salines, qui tombent peu à peu dans
l'eau et finissent par s'y dissoudre. Lorsque l'eau a acquis un
certain degré de salure , on en diminue un peu le volume , de
peur qu'en attirant le sel, il n'y ait une trop grande précipita-
tion de matières terreuses.
tes éboulemens sont d'autant plus à craindre que.fc sel est
MJN16 ltâTAItAIOVBS. •
98 HLFLOlTAnO*
moins abondant ; on peut les prévenir en construisant des pi-
liers d'argile , ou en établissant une charpente quelconque.
Le faîte du lac; s'élève d'autant plus que le sel est moins abon-
dant , et par suite le sol s'exhausse dans le même rapport ;
cet exhaussement est quelquefois de o m 6o à a mètres par se-
maine. Bans les lacs où le sel est abondant , l'eau ronge o m 027
par semaine.
L'ean d'un lac est jugée saturée convenablement lors-
qu'elle a vingt degrés de salure. Le tems nécessaire pour ob-
tenir ce degré de saturation , varie suivant le plus ou moins
d'abondance de sel ; ce tems varie de trois à vingt semaines ;
il faut en moyenne six semaines. Chaque jour on doit avoir
soin de constater la hauteur de l'eau dans un lac , ainsi que
le degré de saturation de l'eau , ce qui permet de régler en
conséquence l'introduction de l'eau douce.
Lorsque l'eau d'un lac a atteint le degré de salure convena-
ble , on la laisse reposer quelque tems pour laisser déposer
toutes les matières terreuses qu'elle contient en suspension ,
ce qui exige quelquefois autant de tems que pour la satu-
ration.
On fait ensuite écouler les eaux salées hors de la mine ,
d'où elles se rendent dans des réservoirs placés de distance en
distance , en avant des chaudières d'évaporation f en traver-
sant une longue étendue de tuyaux formés d'arbres de sapin
qu'on a percés et joints ensemble au moyen de cercles de fer. (
On est souvent obligé de construire des piliers en maçonnerie
pour soutenir ces conduits.
Après avoir retiré l'eau salée d'un lac , on doit le nettoyer
avant de le remplir de nouveau d'eau douce ; cependant ,
dans les mines riches en sel , ce n'est qu'après le troisième et
même le sixième remplissage , qu'on est obligé de nettoyer
un lac.
Pour cela, on commence par laisser sécher le sol , et l'on
enlève ensuite les terres inutiles à l'aide de pelles , puis on les
transporte au dehors , après en avoir toutefois séparé l'argile
qu'on peut utiliser pour la construction des digues. On est
obligé , en nettoyant les lacs , de les élargir sur leurs parois ;
car l'eau agit bien plus snr le faîte que sur les côtés. Lors-
qu'on a nettoyé complètement le lac et terminé toutes les ré-
parations nécessaires, on rétablit les passages et on remplit de
«ftOPRIMIST DTI*. 99
nouveau le lac, Trois mois suffisent souvent pour nettoyer un
petit lac et faire les réparations ; mais il faut quelquefois deux
ans et demi et même trois ans avant qu'on ait achevé tous le»
travaux d'un grand lac et qu'on puisse le remplir de nouveau.
On préfère, en général, les lacs qui n'ont qu'une capacité
moyenne , comme étant plus faciles à diriger.
Après ce que nous venons de dire sur l'exploitation des ar-
giles salifères , l'exploitation des eaux ou des sources salées
exige peu de détails : tout l'art consiste à rassembler les moin*
dres filets salés ; à en écarter avec le plus grand soin les eaux
douces, qui se trouvent quelquefois à côté des eaux les plus sa-
lées ; à faire parvenir au jour les eaux salées , et à les concen-
trer ensuite dans des bâtimens de graduation ; car elles n'ont
généralement pas le degré de salure convenable pour être éva-
porées de suite avec avantage dans les chaudières.
Les sources salées les plus remarquables sont celles de
Dieuze , qu'on exploite depuis le douzième siècle; celles de
Château-Salins , celles de Moyenvic , celles du Jura et des
bords du Rhin , celles des monts Krapacks , celles de West-
phalie, de Brunswick, de Lunebourg, de Halle , celles de la
Bavière , de Saltzbourg , du Tyrol et de la Souabe. Dans
cette dernière contrée, on pratique pour l'exploitation, des
trous de sonde de 20 à a 5 centimètres de diamètre; on descend
ensuite dans le trou, des pompes en cuivre au moyen desquelles
on remonte les eaux salées.
CHAPITRE VII.
MOYENS DE SOUTENIR LES TERRES, ET DE
CONTENIR LES EAUX.
Les excavations que le mineur pratique dans le sein de la
terre pour aller à la recherche des substances utiles qu'elle
renferme , se trouvent rarement dans une roche assez solide
•00 MOYMSS DE SOUTEKÏB1 LES VEfta.ES,
pour se soutenir par elle-même , et il est généralement obligé
d'assurer la solidité de ses travaux , soit au moyen du boisage,
soit au moyen de constructions en pierres ou en briques.
Les bois employés dans les mines doivent être sains et forts,
et présenter le moins de coupures possible; ils doivent cepen-
dant être écorcés avec soin, afin de prévenir leur trop prompte
altération , facilitée par l'humidité que conserve l'écorce.
Les bois durs et surtout le chêne , le mélèze et le merisier
sont ceux qui résistent le mieux à la pression , et qui se dété-
riorent le moins par suite de l'action de l'humidité et du mau-
vais air ; ils durent quelquefois quarante ans. Ils ont l'avan-
tage de pouvoir être employés en pièces d'un plus petit dia-
mètre.
Les bois résineux résistent moins bien et durent beaucoup
moins que les bois durs ; cependant , ils sont plus employés
que ceux-ci ; car ils croissent généralement dans les pays de
montagnes , où se trouvent aussi la plupart des mines métal-
liques.
On a remarqué que les bois s'altèrent plus rapidement lors*»
qu'ils sont soumis à des alternatives de sécheresse et d'humi-
dité ; par suite , il importe de maintenir les travaux dans un
état constamment sec ou humide, ce qu'il sera toujours fa-
cile d'obtenir en prenant les précautions nécessaires.
BOISAGE.
Le boisage est employé dans les mines , soit pour empêcher
l'éboulement des terres, soit pour arrêter ou contenir les
eaux ; nous examinerons successivement ces deux cas.
Le boisage d'une galerie s'établit au moyen de cadres plus
ou moins rapprochés , suivant le degré 'de consistance et de
solidité de la roche ; il doit se faire au fur et à mesure que le
percement avance , et le suivre pour ainsi dire pas à pas. Un
cadre se compose de quatre pièces , savoir : une semelle qui
repose sur le sol , deux montans ou pieds droits qui s'appuient
sur la semelle , un chapeau qui est porté par les montans et
qui soutient le toit. Ces pièces s'assemblent de diverses ma-
nières; l'assemblage se fait le plus souvent à mi-bois, de manière
à ce que les extrémités de chaque pièce se recouvrent exacte
ment sans se dépasser. On leur donne moyennement o"ao de
diamètre.
UT DE Q09VK«» LU EAUX, icri
Si la galerie se trouve dans une roche ébouleuse , on est
obligé d'employer des cadres complets : ces cadres sont placés
verticalement quand la galerie est horizontale , et perpendicu-
lairement à son axe quand elle est inclinée. On chasse ensuite
entre les pièces du cadre et les parois de la galerie , des boit
de garnissage ou picots : ce sont de fortes planches on de sim-
ples rondins refendus , dont on place la partie plane contre la
roche. Ces bois doivent avoir la longueur nécessaire pour s'ap-
puyer sur deux cadres , et soutenir ainsi la partie interné*
diaire.
Lorsque la galerie doit servir au roulage et à l'écoulement;
on établit un plancher sous lequel coulent les eaux, dans dn
canal pratiqué à cet effet.
Si le sol de la galerie présentait assez de solidité , on pour-
rait se dispenser de placer une semelle ; il suffirait alors de
faire deux entailles dans lesquelles on encastrerait les montans
du cadre.
Si le toit et l'une des parois de la galerie sont seuls ébou-
leux , il ne faut qu'un chapeau et un montant pour soutenir
les deux parties ; l'autre extrémité du chapeau repose dans
une entaille sur la paroi solide.
Enfin , quand le toit seul est ébouleux , on ne place qu'un
chapeau , qui pénètre dans des entailles pratiquées sur les pa-
rois de la galerie. Quant aux picots ou palplanches , on pro-
portionne , dans ces différens cas, leur nombre au degré de so-
lidité de la roche.
On est obligé , dans certains cas , de renforcer les boisages,
à cause de la pression exercée soit par le toit , soit par les pa-
rois. Les figures 37 et 38 indiquent les dispositions employées
dans ces deux, circonstances.
Dans l'ouvrage en gradins , on emploie pour soutenir les dé-
blais , un boisage dit boisage en kastes : il se compose de
fortes pièces de bois placées en travers et soutenues par des
jambes de force : sur ces pièces on établit d'autres pièces de
bois en long , sur lesquelles on entasse les déblais. On peut
voir cette disposition représentée figure 3 x .
Nous avons dit que le boisage suivait le percement au fur et
à mesure que celui-ci avançait ; mais il n'en est pas de même
lorsqu'il s'agit de percer' une galerie dans un terrain meuble
et sans consistanee ; il faut que \% mineur établisse en queiqee
1 03 MOYUSS D* SOUTIKIft Lift fflRAIS
x
sorte le boisage avant d'opérer le percement. Pour cela, après
avoir disposé un cadre aussi solidement que possible , on en-
fonce à grands coups de masse des coins plats et contigus sur
toutes les faces de ce cadre , ces coins soutiennent les terres ,
et permettent d'avancer d'une certaine longueur sans crainte
d'éboulement ; cela fait , on place un nouveau cadre et Ton
chasse d'autres coins , puis on place un troisième cadre , et
ainsi de suite à mesure que l'on avance.
On est souvent obligé de construire dans les galeries f des
barrages ou serremens pour contenir les eaux dans une cer-
taine partie de la mine , et pour empêcher qu'elles ne se pré-
cipitent dans les travaux en activité. Elles sont formées de
pièces de bois contiguës , encastrées dans des entailles prati-
quées dans la roche , et serrées au moyen d'un fort picot âge.
On proportionne la force et l'épaisseur de ces pièces à la
masse d'eau qu'elles ont à contenir et à la pression qu'elles
doivent supporter ; si les circonstances l'exigent , on place
.deux ou trois de ces barrages à la suite l'un de l'autre. On
ménage dans ces serremens des trous d'écoulement fermés au
moyen de tampons , et lorqu'on s'aperçoit que la pression de
l'eau devient trop forte , on ouvre les tampons pour donner
issue à une partie de cette eau , qu'on épuise ensuite par les
moyens ordinaires. On doit visiter avec soin les barrages, et
en établir aussitôt un autre dès qu'on reconnaît que celui
existant peut présenter quelques chances de rupture, en ayant
soin toutefois d'amener les eaux derrière , graduellement et
de manière à éviter la rupture de l'ancien barrage. On ne sau-
rait apporter trop de précautions dans la construction de ces
digues, car de leur solidité dépendent et la prospérité de l'ex-
ploitation et la vie de tous les ouvriers qui travaillent dans la
mine : nous renvoyons , pour les détails de constructions , au
chapitre XI de notre Première Partie.
Le boisage des puits , variable dans sa forme ainsi que celui
des galeries , suivant la nature du terrain qu'ils traversent et
l'usage auquel ils sont destinés, se compose en général déca-
drés placés à i m ou i m 5o les uns des autres, et dont les
piéees sont assemblées à mi-bois. Si le puits est incliné , les
cadres se placent perpendiculairement à l'axe des puits : nous
avons décrit dans le chapitre X de. la Première Partie , les
moyens d'établir ces cadres. La forme rectangulaire et la forme
XT M COHTIKïa LIS EAUX. Io3
carrée sont ordinairement employées pour les puits boisés.
Lorsqu'un puits est destiné à plusieurs usages , on le divise en
plusieurs compartimens » au moyen de cloisons qui ont encore
l'avantage d'augmenter la solidité du boisage.
Quand il s'agit de traverser les sables et les terrains mon»
Tans , on est obligé de boiser très serré ; on s'est servi , dans
ee cas, avec succès, en Angleterre , d'un tubage ou cuvelage
en fonte. On enfonce dans le sable , par pression , des tubes
en fonte qui s'assemblent les uns avec les autres , au moyen de
brides rentrantes vers la concavité des tubes, et de boulons à vis
et écrous. Chaque tube est ainsi terminé par deux brides , sauf
l'inférieur qui entre le premier dans le terrain , et dont le re-
bord est dentelé pour qu'il pénètre plus facilement. Lorsque
le puits à creuser n'a qu'un petit diamètre, les tubes sont
formés d'une seule pièce ; dans le cas contraire , chacun est
formé de plusieurs pièces assemblées entre elles par des bou-
lons à vis et écrous, au moyen de brides verticales, c'est-à-dire,
suivant les arêtes de la surface cylindrique , rentrantes aussi
vers la concavité des cylindres.
Après avoir enlevé le sable à la surface jusqu'à une profon-
deur qui dépend de sa mobilité , on place le premier tube
dont le bas est dentelé ; on le charge de poids et on l'enfonce
dans lé terrain; on facilite l'opération en enlevant. le sable
dans l'intérieur. Quand il est à peu près enfoncé , on ajuste
sur la bride supérieure un deuxième tube qu'on enfonce de
même par pression , et en retirant à mesure le sable de l'in-
térieur. On continue de la même manière jusqu'à ce qu'on
ait atteint le rocher solide.
A Pembroke , un des puits d'extraction est ainsi cuvelé
jusqu'au roc , situé à douze mètres au-dessous de la surface ;
l'épaisseur de la fonte est de o m oaa.
On s'est servi , à Glasgow , de cylindres en tôle formés de
plaques rectangulaires joinjfes ensemble par des clous rivés :
on assemble ces plaques sur place à mesure qu'il est nécessaire ;
des guides en bois les empêchent de se déformer dans la par-
tie supérieure. Le puits est elliptique , le grand axe a 4 m 5»7
et le petit 3 m o5 ; il a été cuvelé sur une hauteur de i3 a, 47 ,
et le poids du cuvelage est de 36 à 40 tonnes; les pièces ont
o œ oao d'épaisseur.
toi moti*» dm ioutoir sis têbais ,
A Mold , pour un puits de a m i5 de diamètre x la tôle avait
o n oio seulement d'épaisseur.
Lorsque, dans le foncement <Tun puits , on a des couches
d'eau à traverser, on établit pour les contenir un boisage
particulier dit cuvelage et picotage. Nous prendrons pour mo-
dèle de ce travail, celui qui a été exécuté aux mines de sel de
la Meorthe , et c'est celui que nous allons décrire.
Lorsqu'on a atteint le niveau qu'il s'agit de dépasser , on
commence par élargir le puits de'o"a3 sur chaque face, en
pratiquant tout autour une banquette bien horizontale ; en
même tems on approfondit le puits d'un mètre environ , pour
recevoir les eaux.
Sur cette banquette, on dispose un cadre composé de qua-
tre pièces assemblées , de o n 38 d'épaisseur sur o" a 3 de hau-
teur , et Ton place derrière les pièces des lambourdes de bois
blanc ou de sapin , de o*o3 d'épaisseur et o m a6 de hauteur ,
qui sont elles-mêmes maintenues par des coins chassés près de
leurs extrémités;
On remplit ensuite avec de la mousse l'espace restant entre
les lambourdes et les parois du terrain. On la fait entrer de
force , et l'on peut ensuite enlever les coins et les remplacer
par de la mousse.
Cela fait , on chasse entre les lambourdes et les pièces du
cadre , des coins plats de bob blanc dont l'angle est très aigu,
et qui ont environ o"o3 d'épaisseur à la tête, en ayant soin de
les serrer bien les uns contre les autres. Comme ces coins ne
sont pas tous d'égale grosseur , quelques-uns d'eux peuvent se
trouver desserrés : dans ce cas on enlève le coin , on le remet
en place la tête en bas, et l'on chasse avec force un nouveau
coin , afin que le contact «oit établi bien uniformément sur
tout le pourtour.
On peut alors procéder au picotage : on se sert à cet effet
de coins de bois blanc , ayant la forme de pyramides très ai-
guës. La place de ces picots se prépare à l'aide d'un instru-
ment de fer appelé agrappe à picoter , qui a la forme d'une
pyramide à hase quadrangulaire. On fait entrer cette agrappe
à coups de masse entre les vides des plats coins , et dans le
trou qu'elle laisse lorsqu'on la retire , on introduit le picot
qu'on chasse jusqu'à recul. Lorsqu'on a ainsi garni de picots
tout le pourtour , oo loi égalise avec un ciseau légèrement
courbé, de manière à ce ipi'ils nedépassent pas les autres pièces ,
On introduit de la même manière une seconde ligne de pi-
cots en chêne , et Ton bat ensnite fortement à coups de masse
tout le picotage , de manière jt le bien unir.
Le picotage est alors achevé , et Ton peut monter le cuve-
lage. Avant de placer les pièces de cnvelage , on doit clouer à
leur bord inférieur une bande de toile de o n o8 ào"io, des-
tinée à retenir le béton qui doit remplir l'intervalle entre le
boisage et le terrain et- que l'on pourrait entramer par les
joints. Ce béton doit être coulé très liquide, afin qu'il puisse
remplir bien exactement les vides ; il convient de ne l'intro-
duire que lorsque le cuvelage est élevé à la hauteur d'un mè-
tre environ.
Lorsque le cuvelage est arrivé a une trousse picotée supé*
rieure assise sur une banquette , on abat la portion de cette
banquette , qui est nécessaire pour établir la clé. On ne doit
abattre que sur une seule face du puits , et placer aussitôt cha-
que pièce de la clé , à mesure que la portion^de banquette est
enlevée.
On se sert pour assembler la clé , do vis munies de poignées,
que l'es enfonce dans les pièces.
Pour établir une liaison bien intime , on fait un picotage
horizontal entre la clé et la trousse supérieure ; s'il est à crain-
dre que l'eau ne repousse ce picotage, on le couvre, sur cha-
cune de ses faces , d'une bande de fer que l'on assujétit au
moyen de plusieurs traverses de fer , fixées elles-mêmes avec
des vis à bois dans les pièces de cuvelage du dessus et du des-
sous.
Gela fait , on calfate avec soin tous les joints du cuvelage
qu'on vient de terminer ; on commence le calfatage par le
haut , afin que l'eau des joints supérieurs n'incommode pas les
ouvriers. On peut , pour maintenir ce calfatage , clouer sur
tous les joints de petites planches de bois blanc.
Les nombres donnés ci-dessus pour les dimensions des trous-
ses , se rapportent au cuvelage exécuté dans le puits Becquey,
aux mines de sel de Vie (Meurthe) ; mais ces dimensions sont
variables suivant les différens cas , et elles dépendent du plus
ou moins de solidité que présente le terrain, et de la pression
du niveau à traverser.
On doit élever deux trousses de picotage , quand bien même
»o6 vmAvaroaT ajrrlBitir»
la première aurait produit l'effet voulu. Cette mesure de pru-
dence assure complètement la sécurité.
On peut aussi , au lieu d'un cuvelage en bois , exécuter un
muraillement en briques. Cette méthode ; employée avec suc-
cès en Angleterre où on lui donne le nom de quaftering , est
décrite dans le chapitre XI de la Première Partie.
VURAILLEMERT.
Le muraillement se fait f dans les mines , soit au moyen de
briques , soit au moyen de pierres. Il est plus coûteux et plus
difficile à exécuter que le boisage , mais aussi il exige bien
moins de réparations, et dure bien plus long-tems. Dans les
galeries , le muraillement est complet ou partiel , suivant le
degré de solidité de la roche. La figure 35 représente la sec-
tion d'une galerie muraillée; on y remarque la charpente qui
a servi à la construction de la voûte. Quelquefois la galerie est
formée d'une seule voûte elliptique , dont la partie inférieure
est surmontée d'un plancher en bois , sous lequel coulent les
eaux.
Quant aux puits , la forme circulaire et la forme elliptique
•ont généralement employées pour le muraillement , qu'on a
soin d'appuyer sur tous les bancs solides que traverse le puits.
Nous renvoyons , pour tous les détails , au chapitre XI de la
Première Partie.
CHAPITRE VIII.
TRANSPORT INTÉRIEUR ET EXTRACTION AU JOUR.
L'homme et le cheval sont employés comme moteurs pour
le roulage ou le transport intérieur des minerais , depuis les
chantiers d'abattage jusqu'au pied des puits d'extraction ,
ou jusqu'au jour lorsque la galerie de roulage communique
avec la surface.
L'homme agit comme porteur, comme brouetteur et comme
1T BXTàACTXOV AU JOtJE. ICJ
trafaenr ou herseheur; lorsqu'on se sert du cheval , on ap-
plique sa force au traînage.
te transport à dos d'homme est le plus pénible et le plus
vicieux de tous les modes de transport intérieur. Il n'est em-
ployé que dans un bien petit nombre de mines en Europe, et
encore ne l'est-il que pour de faibles distances* telles que celles
des tailles aux voies de roulage. Il est au contraire d'un usage
très répandu dans les mines de l'Amérique méridionale, où les
galeries de roulage sont généralement très-étroites et très si-
nueuses. Ainsi , aux mines de Veta-Grande, au Mexique ,
le transport intérieur s'opère à dos d'homme depuis les ate-
liers jusqu'au puits d'extraction. Les sacs employés pour ce
transport contiennent moyennement S 3 kilogrammes. Chaque
ouvrier fait vingt voyages dans la journée non compris les
retours. La distance mo venue des ateliers aux galeries est de
i6 m 8o ; la longueur des galeries jusqu'aux puits est de 210
mètres : ainsi, les ouvriers chargés de 57 kilogrammes par-
courent en une journée une distance de 4,200 mètres en s'é-
levantde 336 mètres, et refont le même chemin à vide. Us
reçoivent six réaax par jour. On a commencé, dans ces der-
nières années à substituer au transport à dos d'homme le
transport par roulage ; mais on éprouva de la part des ou-
vriers la plus grande opposition, car, habitués au portage, ils
pouvaient le soutenir pendant longtems, tandis que le roulage
les fatiguait très promptement .
Le transport à la brouette est généralement employé dans
les mines où les travaux présentent de la régularité et où les
transports sont peu considérables. Les galeries doivent être à
peu près de niveau ou du moins n'offrir qu'une faible inclinai-
son; carau delà du 5°, l'usage de la brouette est désavantageux.
Lorsque le sol de la galerie est uni et dans un bon état,
le roulage s'opère sur le sol même , sinon on établit un plan-
cher au moyen de plateaux portés sur des traverses. L'effet
utile d'un brouetteur varie de 36o à 1,000 kilogrammes
transportés à un kilomètre de distance dans une journée de
huit heures ; cette différence provient de l'état du sol des ga-
leries , de leur hauteur et de leur inclinaison. Le chiffre de
1 ,000 kilogrammes se rapporte au cas où le sol est couvert
d'un plancher , circonstance la plus favorable au roulage.
La broueUe dont on.se sert dans les mines d'Allemagne
io8 niAJiSPO»T urriauu»
contient habituellement deux cuveaux tubant ensemble
o»o65 et pesant chacun environ 5ikil. 60 Dana un* de
ces mines un homme doit transporter dans sa journée tao
Cuveaux à 7 9 m »o de distance : il fait donc, par conséquent ,
60 voyages avec charge, et autant à vide, ainsi
L'espace parcouru chargé » 4, 7 5a mètres.
L'espace parcouru à vide » 4,7g* donc
L'espace total parcouru = 9,504 mètres.
Le volume transporté à 79» ao est de 3* # . 900
Le poids transporté à 79*30 est de €193 kilogrammes.
Le produit du poids par la distance » 490,416.
Ainsi l'effet utile du brouelteur est dans ce cas de 490 kil.
4 1 6 transportés à un kilom. de distance pendant une journée.
Quand les trajets sont longs et les transports considérables,
on se sert de chariots dits chiens de mines , qu'on fait rouler
sur des chemins de bois ; ces chemins se composent de pou-
trelles en bois ou en fonte posées sur des traverses, et laissant
entr'eux un petit intervalle ; de distance en distance on
ménage des places de croisement, pour la rencontre des
chariots.
Le chien démine, représenté figures 39, 40, 41, se com-
pose d'une caisse portée sur quatre roues : deux grandes pla-
cées un peu en arrière du centre de gravité, et deux petites
placées en avant ; elles sont fixées à deux essieux assujettis
à une flèche formée d'un large madrier. Lorsque le chien est
en repos, il penche en avant, mais quand le mineur s'appuie
sur son bord postérieur en le poussant devant lui, il le rend
horizontal , et alors il ne pose plus que sur les deux grandes
roues; on diminue ainsi les frottemens résultant de l'emploi
des quatre roues. Le chien porte un clou de conduite qui
glisse dans l'intervalle ménagé entre les poutrelles, et empêche
les roues de s'en écarter. Un homme tire le chien par de-
vant au moyen d'une bricolle attachée à un anneau, et un
autre le pousse par derrière.
Dans les mines de la Saxe, les chiens dont on se sert ont
trois dimensions différentes , savoir :
Grand chien. . • 6 cuveaux. . . om. c. 196x4
Moyen 4 idem o m. c. 13076
Petit 3 idem . . , , • m. c. 09807
Largeur devant
Largeur derrière
oui 94
o
4f
o
26
o
3i
o
a8
o
33
o
*9
o
la
MT 2XTRACTX0H AU JOUA. XQg
Le chien hongrois contient o"x 06 a 4 équivalant à 5 1/4 cu-
\eaux ; trois chiens remplissent une tonne de dix en veaux. On
lui donne les dimensions suivantes :
Longueur de la caisse.
Profondeur
en haut,
en bas .
en haut,
en bas.
Diamètre des grandes roues
Diamètre des petites roues.
A la mine de Himmelsfûrst , deux hommes transportent
avec le petit chien, en huit heures, à 891 mètres de distance,
3o cuveaux de minerai f chacun d'eux fait par conséquent 5
voyages , ainsi :
L'espace parcouru avec charge » 5 x 891 =4455 met.
à vide »5x 891 « =4455
L'espace total ■= 8910 met.
Le volume transporté à 891 mètres, = 4 m. c. 904
Le poids transporté à 891 mètres = 774 kilogrammes.
Le produit du poids par la dislance = 689,634
L'effet utile d'un homme est donc de 689 kil. 634 transpor-
tés à un kilom. de distance, dans une journée de huit heures.
A la mine de l'Électeur Frédéric- Auguste , on homme roule
dans sa journée iao cuveaux à 1 78*30 de distance*
L'espace parcouru avec charge » 40 x 1 78. ao « 7 1 a8 m.
à vide ■= 40 x 178.20= 7ia8
L'espace total parcouru »i4»5ô
Le Volume transporté à z 78*30 «3 m. c. 91$.
Le poids transporté à i>ji m %o «=6195 kilogrammes,
Le produit du poids par la distance « 1,103,414
L'effet utile est donc dans ce cas de 1,1 o3 kil. 4x4 trans-
portés à un kilomètre de distance.
Dans une autre mine , on se sert de chiens contenant 4 cu-
Teaux , pesant ensemble x 5o kilogrammes : 1 o chiens sem-
blables sont roulés dans une journée , à la distance de a37 m 6o.
L'espace parcouru avec charge «= a37»6o xio«=a376m.
à vide ■=» a37 Œ 6o X xe «=^a376
L'espoœ total parcoure égale « 47 *•
MINES MET ALLIQtTIS. l0
110 TRANSPORT IITTÉ RI pur!
Le volume transporté à a37"6o ■=» t m.c. 3o?.
Le poids transporté à t37 m 6o = i5oo kilogrammes.
Le produit du poids par la distance == 356, 400.
L'effet utile est ainsi de 356 kil. 400 transportés à un kilo-
mètre.
Dans une autre mine de la même localité , un rouleur con-
duit dans sa journée 14 chieus contenant de même 4 eu veaux,
pesant ensemble i5o kilogrammes ; la distance à parcourir est
île 59 m 4o.
L'espace parcouru avec charge =14x59,40= 83 1 ■ 60
avide «=14x59,40== 83i m 6o
L'espace total parcouru . . = i663 n ao
Le poids transporté à 5y" 40 =• a 100.
Le produit du poids par la distance = 194,740.
L'effet utile n'est donc dans ce cas que de ia4 kil. 740 ,
transporté à un kilomètre de distance , dans une journée de
huit heures.
Comme on le voit parles divers exemples cités , l'effet utile
du transport au chien de mine varie entre des limites très
étendues : cela tient aux différentes dimensions des chiens ,
aux pentes inégales des voies de roulage , et probablement
aussi à ce que les rouleurs consument une partie de leur
tems et de leur force au chargement et au déchargement du
chien , lorqu'ils sont chargés de ce soin, perte d'autant plus
considérable que les distances à parcourir sont moins longues.
L'expérience a fait admettre comme règle générale , dans
les mines des environs de Freyberg, qu'en se servant du chien
hongrois , un rouleur doit transporter, dans une journée de
huit heures , 1 an eu veaux à une distance de 1 1 8 D 8e. On aura
donc , d'après ces. données , et en supposant que le chien con-
tienne 3 eu veaux:
L'espace parcouru aw,c charge = 40 x 1 1 8 m 8o — 47 5a m.
avide ==40x118,80=4759
L'espace total parcouru =9504
En admettant que le poids du cuveau soit de 5i kil. 60.
Le poids transporté à 1 i8 m 8o = 6192 kilogrammes.
Le produit du poids par la distance = 735,609.
L'effet utile est par conséquent de 735 kil. C09 transpor-
tés à un kilomètre de distance, dans une journée de huit
heures.
ET EXTâACTlOK AU SOUK, XII
Quand les trajets sont longs et que le roulage présente une
certaine importance , on établit un chemin de fer sur le sol
des galeries ; les résultats obtenus dans ce cas sont plus ré-
guliers et plus uniformes que dans les cas précédent. Prenons
pour exemples les mines métalliques de l'Allemagne.
Dans une mine du comté de Mansfeld , le roulage a lieu
sur un chemin de fer, à une distance de io49 m 4o. Les wag-
gons employés contiennent ont. c. 35685 ; le poids du waggon
-vide est de 387 kil. 93 ; le poids des déblais dont on charge
le waggon est de 600 kilogrammes ; enfin , on charge sur le
waggon les outils qui ont -besoin d être réparés , et dont le
poids moyen s'élève à 38 kilogrammes. Le poids total à trans-
porter est ainsi de 1026 kil. 93.
Les waggons sont à 4 essieux r de telle sorte que chaque
roue se trouvant fixée sur un essieu indépendant , peut tourner
avec uue vitesse plus ou moins grande que celle des autres
roues. Le tems employé par le rouleur , pour
ramenerlewaggonvidesurladist.de 1049 m 40.= ia m * D -
rouler le vaggon plein = 17
remplir le waggon ==» 18*24.
décharger le waggon . = 7 à 8
Total 54a 61 min.
Un voyage complet exige 1 heure 10 minutes, y compris
le tems nécessaire pour graisser les essieux et charger les ou-
tils. Chaque rouleur fait six voyages complets dans une jour-
née de huit heures , réduite à sept heures de travail effectif :
ainsi ,
La distance totale parcourue =» ia59* a So.
Le poids transporté à 104 9 «40 = 3 600 kilogrammes.
Le produit du poids par la dislance «=* 3,777,840
L'effet utile est par conséquent de 3,777 kil. 840, trans-
portés à un kil. de distance, daus une journée de huit heures»
Dans une autre mine de la même localité , les waggous
contiennent 0^791 5 ; le poids des matières contenues est de
6*5 kil. 77. Le nombre des vaggons conduit par jour est de
i5 3/4 , et la distance à parcourir de 3 76™ 20 : ainsi ,
La distance totale parcourue =* n85o mètres.
Le poids transporté à 376« B 20 = 9856 kilogrammes.
Le produit du poids par la distance == 3, 7 2 7, 8a 7.
L'effet utile est donc de 3, 7»? kil. 8*7 , transportés ? ua
i
I I» TRANSPORT INTERIEUR
kilomètre , résultat qui ne présente qu'une légère différence
avec celui obtenu précédemment.
Lorsque les galeries n'aboutissent pas au jour, le roulage
intérieur ne constitue qu'une partie de l'extraction , et il faut
encore élever le minerai depuis le bas du puits ou de la cham-
bre d'accrochage, située sur son bord, aux différens étages de
l'exploitation , jusqu'à la surface.
Le tour et la machine à molettes sont les machines em-
ployées pour l'extraction ; quant aux moteurs , ce sont l'hom-
me , le chef al , l'eau et la vapeur.
Lorsqu'on emploie le tour , ce qui est le cas d'une mine
peu profonde et d'une extraction peu considérable, on
applique la force de l'homme à l'extrémité d'une manivelle.
On se sert aussi du tour dans l'intérieur des mines , quand il
s'agit de faire parvenir le minerai d'un étage à un autre , et
c'est dans ce cas qu'il est le plus employé. Examinons main-
tenant quels sont les résultats obtenus à l'aide de cette ma-
chine.
Dans l'Erzgebirge, trois hommes montent par jour lao
cuveaux d'une hauteur de 39*60; ils remplissent le cuveau
au bas du puits et le vident en haut, de sorte qu'il n'y a que
deux hommes au tour. Ainsi en admettant que le poids du
cuveau soit de 5i kil. 60, on aura pour le travail utile d'un
h nmm . la <> x 5i,6o x 3 9 ,6o a fiA „ U i ogrammeg é|e-
a
vésà un mètre de hauteur verticale.
Dans une mine du comté de Mansfeld , deux hommes mon-
tent par jour d'une profondeur de 27*7 2, 5o tonnes pesant
chacune a 14 kil. 533; un troisième est chargé du versement
des tonnes arrivant au jour , et celles-ci sont accrochées au
bas du puits par les routeurs. Le travail utile d'un homme est
dbnc zl LIL. «a j48,533 kilogrammes élevés
a
un mètre de hauteur verticale.
Dans une mine du district d'Eisleben , 4 hommes , au moyen
d'un tour dont l'arbre a o n 3a de diamètre et dont les mani-
velles divisent h circonférence en quatre quarts, élèvent en
six heures, d'une profondeur de 79 m ao, 100 cuveaux con-
tenant 45 kil. 40. Le travail utile dhm homme est donc
wt extraction au joua. n3
100X45,4oX79'^0 O O 1-1 ....
— = 89» 892 kilogrammes élevés a un
4
mètre de hauteur verticale.
Dans une autre mine, trois hommes montent tao cuveaux
contenant 38 kilogrammes; la profondeur du puits est de
73 tn a6. Ils doivent en outre lever et replacer chaque jour un
plancher mobile établi dans le puits, au niveau de l'extraction
dont ils sont chargés. Le travail utile d'un homme est ainsi
iaox38x73,a6 .»,-.,,., ., . .
= iix,355 kilogrammes élevés a un mètre
de hauteur verticale.
Comme on ne peut donner i l'arbre du treuil qu'un très
petit diamètre , l'emploi de cette machine entraine de grandes
lenteurs et ne peut convenir que dans le cas où l'exploitation
ne présente qu'une faible activité. Dans le cas contraire il im-
porte d'établir une machine à molettes : on emploie alors
comme moteur, le cheval , l'eau ou la vapeur, suivant les cir-
constances locales et le plus ou moins d'importance des tra-
vaux.
Cette machine te compose d'un arbre vertical portant un
tambour dont le diamètre est déterminé par le poids de la
corde et de la charge à soulever : le poids de la tonne mon-
tante se trouvant équilibré par celui de la tonne descendante.
Les câbles s'enroulent sur le tambour et vont passer sur deux
poulies de renvoi d'où elles descendent dans le puits. Les che-
vaux sont attelés à l'extrémité d'un manège au moyen d'arcs
tournans qui leur permettent de se retourner facilement sans
qu'il soit nécessaire de les dételer. En supposant que la charge
totale à enlever soit d'environ 800 kilogrammes , la profon-
deur étant de xoo mètres , on pourra donner 1 "30 de diamè-
tre au tambour , et 5 mètres de rayon au manège : deux che-
vaux suffiront pour exécuter le travail. La vitesse est de ao
mètres par minute.
Comparons les résultats obtenus par l'extraction à l'aide
d'un manège, avec ceux obtenus par l'extraction à l'aide d'un
treuil , c'est-à-dire l'effet, utile de l'homme avec l'effet utile du
cheval.
Dana une mine du district d'Ëisleben , deux chevaux mon-
tent par jour 38o cuveaux d'une profondeur de io4"94» tan-
Xl4 TR49SP0RT INTERIEUR
dis que 4 hommes ne montent avec le tour que i3o cuveaux.
En admettant que 5t kil. 60 soit le poids du cuveau , on aura
pour le travail utile du cheval... i,oa8, 833 kilogrammes
élevés à 1 mètre.
pour le travail utile de l'homme.. 175,984 kilogrammes
élevés à x mètre.
Dans une autre mine de la même localité , on extrait avec
un manège à deux chevaux. 3 80 cuveaux d'une profondeur de
xi6 m 8a, et quatre hommes avec le treuil ne montent que
120 cuveaux : ainsi ,
l'effet utile du cheval «31,145,503 kilogrammes élevés
à 1 mètre.
l'effet utile de l'homme = 180,837
Dans une miue du district de Holzherg, on extrait avec un
manège à deux chevaux 340 cuveaux d'une profondeur de
x4a m 56, et 4 hommes avec le treuil ne montent que 100 cu-
veaux : ainsi ,
l'effet utile du cheval = 1,249,536 kilogrammes élevés à
1 mètre.
l'effet utile de l'homme =- 18 3, 7 55
Dans une mine du district d'Ahlsdorf on extrait avec un
manège à deux chevaux 36o cuveaux d'une profondeur de
x 18° 80 , et 4 hommes avec le treuil ne montent que 1 ao cu-
veaux : ainsi
l'effet utile du cheval « x,xo3,4'4 kil. élevés à 1 mètre.
l'effet utile de l'homme = 183,90a
D'après les exemples cités, ou peut voir qu'avec un manège
convenablement disposé, le travail utile du cheval surpassera
1,000,000 kilogrammes élevés à un mètre de hauteur verti-
cale, la durée du travail variant de 6 à 8 heures ; tandis que
l'effet utile de l'homme n'est moyennement que de i5o,ooo
kilogrammes.
Les intervalles de repos et de travail sont favorables au
développement de la force du cheval : la durée du travail
effectif se trouve par là réduite de i/3 et quelquefois de x/a
sans qu'il y ait pour cela diminution de l'effet utile. Lorsqu'on
établit un manège de mines, on doit avoir soin de prendre pour
l'effort de traction du cheval, 60 à 70 kilogrammes , abstrac-
tion faite des résistances passives, et en ne tenant compte que
de la masse extraite dans chaque tonne.
ET EXTRACTION AU JOUR. I I 5
Le choix des câbles à employer pour l'extraction est de la
plus grande importance, et il mérite d'autant plus de soin que
les puits sont plus profonds. Les câbles sont en chanvre ou en
fil de fer , ronds on plats ; on se sert aussi de chaînes en fer.
Les câbles plats, dont l'usage ne date que du commencement
de ce siècle , sont très usités dans les mines du Comwall et du
Devonshire. Ils sont formés de quatre câbles ronds réunis
entre eux au moyen de feuilles de fer aplati ou de tôle très
épaisse, repliées sur elles mêmes et fixées aux extrémités des
cordes qu'on veut joindre ensemble , par de petits clous qui
traversent les deux branches de la tôle aplatie et de la corde,
et <mi sont rivés du côté opposé à la tête. Les deux pièces en
fer sont réunies par un anneau rectangulaire que Ton place
avant de fixer les extrémités des cordes dans les pièces en fer.
Ces câbles pèsent 3 kil. 969 par mètre courant et ils cou-
tent of. 95 le kilogramme et 3 f. 77 le mètre courant.
Les meilleures chaînes employées pour l'extraction sont
celles qui ont clé construites dans les mines du Comwall ; on
s'en sert de préférence aux câbles, parce que le frottement
userait trop vite les- cordes en chanvre. Ce sont des chaînes
ordinaires a anneaux arrondis et de force décroissante d'une
extrémité à l'autre , autrement le poids de la chaîne serait
trop considérable. A la mine de Wheal "Vor on se sert d'une
chaîne semblable dans un puits dont la profondeur est de
ag2 m 8o. Elle pèse 2176 kilogrammes ou 7 kil. 4* par mètre
courant.
Les câbles plats s'enveloppent sur eux mêmes à la manière
ordinaire, entre les joues élevées d'une bobine ; la bobine, qui
est mue habituellement par une machine à vapeur à double
effet et à haute pression, a quelquefois sou axe vertical. Cette
disposition qui présente l'inconvénient de tordre le câble plat ,
est avantageuse en ce que l'on peut , avec la même machine,
extraire des minerais dans des puits diversement placés par
rapport à elle. Ainsi lorsqu'on veut abandonner l'extraction
dans un puits pour l'entreprendre dans un autre , il suffit de
déplacer les câbles , sans avoir à modifier en rien le système
des bobines et de la machine. <
Les chaînes en fer s'enveloppent également sur elles-mêmes
et sur un treuil d'une petite longueur et à rebords»
Le* machines d'extraction employées dans le Cernwall sont
i
I 1 6 WWMPORT n^TÉàlEOa
généralement à «masses grande distance de l'orifice des puits.
Les molettes on poulies placées au-dessus des puits sont éta-
blies sot une charpente de la forme la plus simple ; elle con-
siste en quatre poteaux inclinés d'une assez grande hauteur,
reliés en haut par des pièces horizontales, sur lesquelles posent
les traverses gui supportent les molettes.
Cette charpente est recouverte d'un petit hangar en plan-
ches , destiné à mettre à l'abri l'ouvrier qui vide les tonnes.
Entre le puits et la bobine sur laquelle ils s'enroulent, les câ-
bles ou chaînes sont soutenus par des rouleaux horizontaux,
placés de distance en distance à la hauteur convenable.
Le machiniste reçoit les signaux au moyen d'une sonnette
fiée à une corde qui se trouve dans la cabane au-dessus du
puits à la portée de l'ouvrier qui vide les tonnes. Celui-ci
communique avec les ouvriers du fond, soit au moyen d'une
sonnette dont les cordons descendent le long du puits , soit au
moyen d'une barre de fer continue qui se prolonge depuis
l'orifice du puits jusqu'à la chambre d'accrochage. Il suffit de
frapper l'extrémité de cette barre avec un marteau, pour que
le son se transmette nettement à l'autre extrémité.
A la mine deWhealFriendship près Tavislock, les signaux
sont transmis du fond d'une galerie inclinée dont la longueur
est de 1073 mètres environ , jusqu'à l'orifice, au moyen d'une
barre de fer continue sur toute cette longueur.
Depuis quelques années on se sert dans les mines de l'Alle-
magne, de câbles en fil de fer tressé ; le fil dont on se sert a
un diamètre de o»oo35xfi, et pèse 69 grammes 5g par mètre
courant. Il est tiré en parties de 1 7 à 38 mètres de longueur.
Pour faciliter la mise en œuvre du fil dans la fabrication des
câbles droits et prévenir l'affaiblissement résultant d'un tirage
violent pour redresser les fils , on enroule ceux-ci après la der-
nière chauffe, sur une bobine de 3"57 de diamètre, et ce sont
ces paquets de fils circulaires qui sont employés à la fabrica-
tion des câbles ; ils coûtent 71 f. 16 les 100 kilogrammes.
Le câble se compose de trois torons , et chaque toron est
formé de quatre fils.
Si la corderie a une longueur de 38 à 40 mètres, il faut
i3 ouvriers dont 5 ou 6 hommes ; ils font environ i5 mètres
par heure.
Lorsque le câble est terminé , on le recouvre d'un enduit
ST IXTItàCTIOH AU JOUE. 1 1 7
formé de z/3 d'huile et a/3 de résine ; on peut encore se
servir du dépôt qu'on obtient en préparant les graisses pour
les machines. On fait fondre cet enduit dans un vase en
fonte , et on y fait circuler lentement le câble, de manière
qu'il s'échauffe dans la masse fondue , et que celle-ci puisse
remplir tous les vides en expulsant l'air atmosphérique. Huit
hommes dans x heure i/m peuvent enduire aïo mètres envi-
ron de longueur de câble, et ils consommeront de 18 à a 4
kilogrammes d'enduit.
Pour lier la corde à la chaîne à laquelle est suspendue la
tonne , on chauffe jusqu'au rouge sombre , sur une petite lon-
gueur seulement, l'extrémité du câble, et on la plie ensuite au-
tour d'une pièce en fer recourbée en forme de fer à cheval ,
avec une gorge de poulie sur le contour extérieur : on des-
cend ensuite un anneau enfer forgé, large de o^o et passé d'a-
vance le long du câble, de manière à embrasser à la fois la par-
tie droite du câble et la partie recourbée jusqu'au fer à che-
val , contre lequel on pousse Vanneau avec force ; puis on re-
courbe isolément autour de Vanneau chacun des douze fils,
que l'on bat à froid sur le contour extérieur de cet anneau.
Cela fait, on entoure le tout avec du fil de fer ou de la corde
solide et d'un petit diamètre , ou même on coule du plomb
dessus quand on veut le garantir complètement. Dans le fer
à cheval on passe, avant l'opération, un anneau fermé , ou
bien après l'opération, un anneau ouvert que Ton soude après
coup. La partie du câble que l'on porte au rouge ne doit pas
dépasser l'anneau de fermeture.
TJn câble de ao8"io pèse 167 kil. 70; le mètre courant
pèse sans enduit o kil. 806; l'enduit pèse o kil. 11 par
mètre courant : donc le poids d'un mètre courant , avec en-
duit est de o kil. 916.
Les frais de confection d'un câble de xo55 mètres de lon-
gueur , y compris l'enduit et les anneaux de fermeture , s'élè-
vent à 816 fr. ao qui se répartissent ainsi :
Fil de fer 634 fr. 4i c.
Salaire des ouvriers employés à confection .169 53
Enduit aa a6
816 ao
f 1 8 T&urftFO&T ra-riantr»
Chaque fil porte environ 5 16 kilogrammes » ce qui donne
pour la résistance par millimètre carré 53 kilogrammes.
Il importe (que la courbure de la corde sur le tambour ne
dépasse pas les limites de son élasticité , c'est pourquoi on ne
peut l'enrouler sur des tambours d'un diamètre inférieur
à a "64. Les poulies placées sur les puits du Hartz ont 3 a 57
de diamètre. Le poids très petit d'un câble de cetle espèce
permet d'augmenter considérablement le diamètre du tam-
bour sur lequel elle s'enveloppe.
Les câbles en fil de fer non recuit sont les meilleurs ;
M. Combes a déterminé que la dépense des câbles en chanvre
comparée à celles des câbles en fil de fer est par iooo kilogram-
mes de minerai extrait :
Pour les câbles en chanvre of. o5<;8
Pour les câbles en fil de fer recuit o 0219
Pour les câbles en fil de fer non recuit o 0059
Les tonnes d'extraction ont la forme de tonneaux f elles
sont renflées vers le milieu afin qu'elles ne puissent être accro-
chées pendant qu'on les monte. Leur capacité est très va-
riable suivant le moteur. Dans les mines du Cor nw ail, les
tonnes sont en tôle de fer , également de forme bombée : elles
sont liées au câble ou à la chaîne principale , au moyen d'un
bout déchaîne en fer , d'un crochet et d'une anse demi-circu-
laire ; elles contiennent à peu près un hectolitre. La tonne
vide pèse i?6 kil.95a, et son contenu en minerai brut est de
ao3 kil. fa3.
A la mine de Wheal Friendship, on vide les tonnes au
moyen d'un système particulier : l'orifice du puits, qui est
élevé d'environ un mètre au-dessus du sol , est couvert d'un
plancher incliné tournant à charnière et percé de trous pour
laisser passer les cordes. La toune qui monte le long de la
paroi du puits, soulève en arrivant le plancher mobile, qui re-
tombe de lui-même après l'avoir laissé passer. Tout contre
la paroi est un encaissement dont le fond se trouve au niveau
du sol : on amène dans cet encaissement les chariots destinés
à recevoir le minerai extrait , pour le transporter de là aux
places convenables. Dès que la tonne est élevée un peu au-
dessus du puits , l'ouvrier qui est placé au-delà de l'encaisse-
ment , saisit avec les mâchoires d'une tenaille suspendue par
une corde à on point d'appui plus élevé pris sur la toiture du
ET SKV RACHOSf AU JOtTR. X X g
hangar , l'anneau qui est au fond delà tonne; en même tems
il donne le s'gnal de changer le sens du mouvement de la ma-
chine ; la tonne redescend alors, et l'ouvrier, en la tirant par
le fond au moyen de la tenaille , la vide dans le chariot. 11
donne alors le signal de relever la tonne, dont il détache la te-
naille : lorsqu'un signal venant du .fond l'avertit de faire des-
rendre la tonne vide , il le transmet au machiniste et ouvre
le plancher pour que la tonne passe.
Dans les localités où Ton a à sa disposition une chute d'eau,
on établit une roue hydraulique au moyen de laquelle on opère
la remonte et la descente des tonnes.
Aux mines de Przibram en Bohême, on emploie un moulin
à vent qui fait l'office de machine d'extraction et de machine
d'épuisement.
Aux mines de plomb de Longwely , on s'est servi avanta-
geusement d'une machine particulière d'extraction.
Cette machine consistait en un treuil à deux diamètres dif-
férées, placé au milieu du canal supérieur. Sur chacune des
deux circonférences du treuil, s'enroulait une corde: celle qui
passait sur la plus grande montait jusqu'au jour , où elle pas-
sait sur une poulie , puis descendait jusqu'au fond du puits
pour y chercher le minerai ; l'autre corde portait une tonne
qui ne montait que jusqu'au niveau du canal supérieur , où
elle pouvait se remplir d'eau. Sa capacité était assez considé-
rable pour que , pleine d'eau et descendant par son propre
poids, elle pût entraîner la charge de minerai. Celui-ci, en
vertu de la différence de diamètre des deux treuils , calculée
d'après le chemin que chaque tonne avait à parcourir, se
trouvait au jour quand la tonne pleine d'eau arrivait au fond.
Une soupape que cette tonne portait à son fond s'ouvrait en
se posant sur une broche, et permettait à l'eau qu'elle conte-
nait de s'écouler. Elle était guidée pendant sa descente par
deux tiges de fer verticales , qui passaient dans deux colliers
fixés aux flancs de la tonne.
Le mouvement de la machine était réglé par un régulateur
à force centrifuge. Ce régulateur participait au moqvement au
moyen d'une ficelle qui , s'enroulant et se déroulant alternati-
vement sur l'axe de la poulie placée an jour, la faisait mou-
voir tantôt dans un sens , tantôt dans un autre.
Ce régulateur montant ou descendant , selon que le mouve-
lao ivmsmpBifT ois baux.
ment s'accélérait ou se ralentissait , entraînait avec lui une
des extrémités d'un levier, dont l'autre était fixée près de
Taxe de la poulie. Le levier , dans le mouvement d'ascension ,
frottant contre cet axe , ralentissait le mouvement , tandis
qu'en descendant il le laissait aller en liberté.
CHAPITRE IX.
ÉPUISEMENT DES EAUX.
Le mineur, en pénétrant dans le sein de la terre, donne pas-
sage à des sources dont les eaux, en s'inûltrant dans les exca-
vations, sont un des plus grands obstacles qui s'opposent à ses
travaux. Lorsque cela est possible on se débarrasse des eaux
à l'aide d'une galerie d'écoulement. C'est le moyen le plus
simple et le plus sûr d'assèchement , et c'est aussi générale-
ment le plus économique, quoiqu'il exige de grandes avances.
Lorsque l'exploitation promet une longue durée , on ne doit
pas craindre d'établir une galerie d'écoulement ; quelques-
unes présentent un développement de plusieurs lieues de lon-
gueur, et sont disposées de manière à épuiser les eaux de plu>
aieurs mines. La pente convenable à donner à ces galeries est
de 0,00 1 à 0,002. Lorsque la quantité d'eau est peu considé-
rable, on peut, en pratiquant une rigole, faire servir la galerie
au roulage : on peut encore établir sur le sol un plancher qui
sert au roulage et sous lequel s'écoulent les eaux;
Parmi les galeries d'écoulement les plus remarquables , on
peut citer celle de Glausthal au Hartz , qui a 1 0,4 38 mètres
de longueur ; elle sert à l'assèchement d'un grand nombre
de mines. Son percement a duré vingt trois ans , et a coûté
1,648,568 francs. Dans le district de Schemnitz en Hongrie,
on a entrepris une galerie d'écoulement dite galerie du roi
Joseph, qui doit avoir 16000 mètres de longueur et qui est
destinée au service des principales mines du district , sous le
rapport de l'écoulement des eaux et du roulage.
Lorsqu'on ne peut pas établir une galerie d'écoulement , il
KFBU EKUIT DES BAUX, X • I
faut Concentrer et simplifier autant que possible 1'éporsement ,
car en augmentant le nombre des appareils , on augmente la
somme des résistances. Aussi cherche-t-on à concentrer les
eaux dans un seul bassin d'épuisement, qui est le puisard d'où
on les retire à l'aide de moyens mécaniques. En concentrant
il est vrai les épnisemens , on élève les eaux d'un niveau plus
bas , mais cette différence de niveau est peu sensible vu la
profondeur des puits.
Il faut épuiser autant que possible verticalement, car à éga-
lité de hauteur, l'épuisement vertical est plus facile et moins
coûteux que l'épuisement incliné.
Le moteur doit être placé à l'extérieur de la mine , et il
. faut disposer l'exploitation en contre-haut du puisard , de ma-
nière à ce que les eaux s'y rendent d'elles-mêmes.
L'épuisement se fait au moyen de tonnes , ou de pompes
mues par des machines situées au jour. Les eaux sont con-
centrées dans le puisard, qui a même diamètre que le puits et
une profondeur variable selon la quantité d'eau à recevoir.
Les tonnes dont on se sert pour l'épuisement doivent être
solides et aussi grandes que le diamètre du puits et la force de
la machine le permettent, sauf à diminuer la vitesse. Elles sont
en pin , avec un double fond cloué l'un sur l'autre à joints
croisés : les tonnes cubant huit à dix hectolitres , ont t mètre
de diamètre au ventre et 0*89 aux deux extrémités sur une
hauteur plus ou moins grande. Les douves ont 0*040 d'é-
paisseur et o n oSt à o œ i36" d'épaisseur. Les tonnes sont mu-
nies de cinq cercles en fer retenus pat des rubans en fer : on
donne aux cercles la plus grande largeur possible-, pour que le
ventre soit tout couvert de fer. Les tonnes prennent l'eau
d'elles-mêmes dans le puisard ; on les vide en les faisant bas-
culer sur le devant du puits où se trouve un dégorgeoir. Les
tonnes munies d'une soupape à champignon, ont l'avantage de
ne point être aussi exposées aux ruptures , et de conduire
l'eau à un niveau voulu. La vitesse d'ascension des tonnes va*
riëentre 1*20 et x«4o, elle n'est jamais plus de i*5o: une
plus grande vitesse serait désavantageuse. En recouvrant la
lonne d'un couvercle en bois , on peut diminuer le déchet dé
Veau, qui varie de 5 à to p. 100.
. L'épuisement par tonnes a l'avantage de ne pas nécessiter
A nouveaux agrès, et de plus il n'exige pas que les eaux «nent
JfXVIS MWTAIAlQt»». X *
t a a ieuxsiMEHT dis baux.
claires et pures. Les tonnes suivent le niveau de l'eau , et
lorsque le puits est profond, elles n'extraient qu'une quantité
d'eau limitée. L'épuisement ne peut être continu » il y a in-
termittence dans le travail, et le versement des tonnes donne
lieu à des frais de main-d'œuvre. Enfin l'épuisement par tonnes
convient quand il n'y a que peu d'eau à extraire; dans le cas
contraire on emploie les pompes.
Les pompes employées pour l'épuisement n'ont été pen-
dant bien long-tems construites que pour élever l'eau à dix
mètres ; on était ainsi obligé d'établir un grand nombre de
ces pompes , mues par une maîtresse lige. Ce système donnant
lieu à de fréquentes réparations , était fort dispendieux. Plus
tard on employa des pompes hautes , dont la hauteur allait
jusqu'à 3o mètres': depuis plusieurs années on se sert de
pompes à haute colonne. Dans les mines duCornwall, les pom-
pes ont 60 mètres de hauteur d'action. Aux mines d'Huelgoat,
M. Juncker a élevé directement les eaux d'une hauteur de
a"îo mètres, au moyen d'une seule colonne de pompes.
Les pompes sont foulantes ou aspirantes ou bien à tiges dé-
couvertes ou à tiges noyées. Les pompes foulantes semblent
présenter un peu plus d'avantage. Elles se composent du corps
de pompe où se meut le piston, de la colonne, de l'aspirateur,
de la soupape et de la chapelle. Le point lé plus élevé de la
course du piston ne doit pas être à une hauteur plus grande
que celle de la colonne d'eau faisant équilibre à la pression
atmosphérique.
Le corps de pompe est en fonte et quelquefois en bronze
lorsque les eaux sont très acides. Le piston se place dans un
stufiïng box ; le diamètre du corps de pompe se détermine
d'après celui qu'on veut donner au piston ; il est un peu plus
grand, de manière à laisser un jeu de 0*02 environ. La hau-
teur du corps de pompe dépend de la course du piston.
La colonne se compose de tuyaux de fonte munis de brides
et de a m 5o à 3» de longueur. Pour éviter les ruptures on
donne à la colonne le même diamètre qu'au piston ; l'épais-
seur des tuyaux dépend de la charge d'eau. Les tuyaux doi-
vent être essayés sous une charge double ou triple de celle
qu'ils doivent supporter.
Dans le cas où les eaux sont très acides, il faut dpnner aux
tuyaux une plus grande épaisseur. En Angleterre, pour éviter
ipUISÈMElTT DBS SàV X . 1 9 3
l'oxidation des tuyaux, on les double avec des douves en bois ;
maison peut employer avec avantage la méthode de M. Junc-
ker ; elle consiste à se servir d'huile siccative au lieu d'eau dans
l'essai des tuyaux, qui deviennent ainsi moins oxidables et
moins pénétrables par l'eau. Pour éviter l'oxidation extérieure
des tuyaux , on doit les enduire d'une forte couche de minium.
Les brides des tuyaux sont plus épaisses que les tuyaux, afin
de prévenir leur rupture dans le serrage des joints ; leur saillie
est de o m 33 en dehors de l'épaisseur des tuyaux. Les brides
doivent être tournées pour que les joints soient imperméable*.
Les tuyaux doivent être sans emboîtages, ou bien avoir des
emboîtages par bout mâle et bout femelle ; ces emboîtages
ont o n 025 à o m o2 7 de hauteur, eto"©!» à o»oi4 d'épais-
seur ; ils doivent être alésés et tournés pour pénétrer à frotte-
ment dur. Les emboîtages sont incommodes pour les répara-
tions, et il vaut mieux avoir des tuyaux sans emboîtages quand
il n'y a pas d'inconvéniens à cela.
Les garnitures qu'on emploie pour les tuyaux sont de diffé-
rentes espèces : ce sont i° des rondelles plates en fer, couver-
tes de filasse ou de lisières enduites de suif ou de goudron. La
filasse dure plus que la laine, et le suif est préférable au gou-
dron. On obtient un enduit meilleur avec de l'huile de noix,
du suif et du goudron ; i° De simples rondelles en cuir. 3° Des
rondelles de plomb posées à nu, enduites de filasse et goudron-
nées. 4* Les garnitures dont s'est servi M. Juncker se com-
posent d'un manchon en cuivre rouge , présentant une saillie
et entrant à frottement dans les deux extrémités des tuyaux
à assembler. Les garnitures en cuir sont très simples , et con-
viennent pour les puits peu profonds , mais si la profondeur
excède ioo à xao mètres , ou se servira avantageusement des
garnitures employées par M. Juncker. Dans tous les cas, l'in-
tervalle restant entre les deux brides autour des boulons, doit
être enduit d'un ciment de fer composé de limaille , soufre ,
hydrochlorate d'ammoniaque et un peu de vinaigre.
L'aspirateur a x à 3 mètres de longueur ; on lui donne le
même diamètre qu'à la colonqe. Comme il se trouve immergé
il s'oxide |Hus promptément que les tuyaux, et par suite il con-
vient de le couvrir d'un enduit extérieur et intérieur, et même
d'un habillage en planches extérieur et ultérieur. L'aspirateur
x i4 ipuisiiturr ois «ad».
porte un treillis métallique , destiné à arrêter les graviers qui
pourraient engorger les tuyaux.
Les soupapes doivent être faites avec soin , de manière à
empêcher complètement le passage de l'eau lorsqu'elles sont
fermées , et lorsqu'elles sont ouvertes à donner issue à l'eau
qui doit suivre le mouvement de la pompe.
La partie de la tige qui s'adapte au piston est en fer , et se
trouve fixée au piston à l'aide d'un taraudage : quant à l'autre
partie de la tige, si elle est en bois, elle s'adapte à cette partie
en fer au moyen de fourchettes. Les tiges en bois sont en pin
de 7 à 8 mètres de longueur , équarries et assemblées par
traits de Jupiter de o"8o à i" de longueur ; la clé du trait
de Jupiter a o m o55 de côté , et on l'enfonce à coups de masse.
Les armatures des tiges doivent être établies avec grand soin.
L'équarrissage des tiges dépend de la hauteur de la colonne.
Si l'on se sert de tiges en fer, on peut prendre des barres de
fer carrées de sept mètres de longueur, assemblées à vis comme
les tiges de sonde. Les tiges en fer se rompent plus facilement
que les tiges en bois , qui sont préférables surtout pour les
pompes foulantes.
Dans les pompes aspirantes, le corps de pompe est en fonte
ou en bronze. Les soupapes , les tiges sont les mêmes que
pour les pompes foulantes. Le piston est en bronze , sa forme
ordinaire est celle d'une anse supportant une rondelle ; on
l'entoure de cuir qu'on fixe à l'aide d'un cercle en fer.
Les pompes s'établissent dans les puits au moyen de moises
et contre-moises. Les moues sont encastrées par deux patte»
en fer ; on établit sur chaque moise deux contre-moises en
chêne de o*aa à 0^27 de hauteur sur o"i6 de largeur.
L'écartement des contremoises est égal au diamètre extérieur
du tuyau , non compris la bride. L'intervalle de deux moïses
comprend deux tuyaux ; elles sont en chêne et elles ont.
o"«7 à o"33 de hauteur, et o^ifi à o" 1 *! de largeur; entre
les moises on place des traverses en pin pour encaisser la
pompe. Dans les puits étroits , la pompe plonge dans une en-
taille pratiquée dans l'intérieur du mur.
Les pompes peuvent être mues par des machines à simple
effet ou à double effet ; les premières sont destinées aux pom-
pes foulantes , dans lesquelles on ne fait que soulever la tige.
Les pompes inclinées servent pour l'épuisement intérieur ;
elles se composent d'an cylindre de bois, ayant an aspirateur
fermé par un clapet de cuir cloué sur des planchettes ; le pis-
ton porte une anse qui tient à la tige. Cette pompe est ma-
nœuvrée par des hommes ou des chevaux.
Quand la mine présente une galerie d'écoulement et qu'on
peut disposer d'une chute d'eau dont le niveau est supérieur
à celui de la galerie , on peut établir une machine à colonne
d'eau. Tel a été le moyen employé par M. Juncker , lorsqu'il
a créé le beau système d'épuisement des mines d'Huelgoat.
C'est à lui qu'on doit l'importation en France de ces machines
si parfaites. Nous renvoyons au mémoire inséré par M. Junc-
ker dans le tome YIU de la 3° série des Annales des mines , et
dans lequel on trouvera les détails les plus intéressans sur la
construction des machines à colonne d'eau, dont la supériorité
sur tous les autres moyens hydrauliques est maintenant incon-
testable.
CHAPITRE X.
MOYENS D'XïRÀGE.
L'entretien d'un bon airage constitue une des parties les
plus importantes de l'exploitation. Les causes qui tendent à
vicier l'air dans les mines, sont la respiration des ouvriers , la
combustion deslampesetde la poudre, la décomposition des
bois et de certaines substances minérales, telles que les sulfures
qui se transforment en sulfates , le choc des outils contre des
roches contenant des minerais d'arsenic et de mercure ; enfin,
les dégagemens naturels de gaz délétères qui se trouvent sou-
vent accumulés dans des fissures ou cavités naturelles.
Les moyens d'akage se divisent en moyens naturels et
moyens artificiels.
Les courans produits par la différence de densité de l'air
des mines et de l'air extérieur , et les dispositions qu'on em-
ploie pour diriger cette action de la manière la plus utile, con-
stituent les moyens naturels.
Lonque la mine présente aeuc ouTertares, l'air s'écoule
ia6 MOYENS n'Ai RAGE.
naturellement en hiver par la plus élevée , et en été par la plus
basse. Si la mine a plusieurs ouvertures situées au même ni-
veau, quelque circonstance particulière viendra sans doute dé-
truire , pendant l'hiver , l'équilibre instantané dans lequel se
trouve Pair léger qu'elle contient ; telle est la plus grande lar-
geur de l'un des puits qui occasionent un plus grand refroidis-
sement , détermine l'air extérieur à descendre par cette voie.
Mais en été , l'air intérieur étant plus frais et plus lourd que
l'air extérieur, et tendant, par son poids , à rester au fond des
travaux , il faut , pour l'en faire sortir , élever sur l'un dès
puits une cheminée d'une certaine hauteur , qui produit l'effet
d'une ouverture à un niveau différent , et quand ce moyen se
trouve insuffisant , on doit avoir recours aux moyens artifi-
ciels, qui deviennent souvent nécessaires dans le tems doux ,
où l'air extérieur est à peu près à la même température que
l'air des mines , et où les moyens naturels d'airage perdent
toute leur action. Les grands vents et les tems d'orage déran-
gent habituellement la marche del'airage.
Quand les travaux sont profonds , présentent un grand dé-
veloppement , et surtout lorsqu'il se produit une grande quan-
tité de gaz délétères , on doit employer des moyens artificiels
pour forcer l'air à circuler dans les excavations. Les machines
employées pour dilater l'air dans les mines , agissent soit par
aspiration, soit par refoulement.
Dans les mines du Gornwall , les extrémités des galeries en
prolongement , sont les seuls points où la circulation de l'air
soit gênée. Pour l'établir , on fait tomber de l'eau d'un ni-
veau supérieur à un niveau inférieur, dans une caisse ou tuyau
incliné , et Ton recueille ait bas de la chute , dans un réser-
voir analogue à celui d'une trompe, l'air que l'eau amène avec
elle , et que Ton conduit au fond des tailles par une série de
tuyaux en bois ou en fonte. On préfère les tuyaux de fonte ,
parce qu'ils durent indéfiniment, et que les tuyaux en bois qui
'' commenceraient à se pourrir , vicieraient un peu l'air qui les
parcourt. Quand on ne peut pas employer ce moyen , on
foule de l'air frais au moyen d'une pompe ordinaire , ou bien
on aspire l'air vicié suivant les méthodes connues.
Nous ne nous étendrons pas davantage sur les moyens d'ai-
rage , renvoyant pour les détails , à cet égard, au chapitre XV
de la Première Partie.
LEVi DES *&AH6 DE MINE. 117
%^* »» l »^%v»••*^ , ^•■'**-^*•* l
CHAPITRE XI.
LEVÉ DES PLANS DE MUSE.
Nous avons va , chapitre XX de la Première Partie , que
les instrumens dont on se sert pour lever les plans de mines ,
sont la boussole suspendue, qui sert à mesurer la direction, le
demi-cercle gradué, qui sert à mesurer l'inclinaison, et la chaîne
de laiton, qui sert à mesurer la distance. Sans décrire de nou-
veau ces instrumens , nous reviendrons rapidement sur la ma-
nière d'opérer.
Après avoir noté dans l'intérieur delà mine le point de dé-
part , on tend la chaîne suivant une direction quelconque , et
on la fixe par ses deux extrémités. Si l'on veut opérer sur
une longueur plus grande que celle de la chaîne , on peut se
servir d'un cordeau; il faut, dans ce cas, mesurer la lon-
gueur du cordeau avec la chaîne ; si , au contraire , on se sert
de la chaîne, la longueur est déterminée par la division qu'elle
porte. La chaîne ou le cordeau servent d'hypothénuse à un
triangle rectangle situé verticalement. La chaîne étant bien
tendue, on y place successivement le demi-cercle gradué
et la boussole suspendue , en ayant soin de tourner le point
N du côté vers lequel on s'avance. Les indications fournies
par les deux instrumens doivent être notés avec soin , ainsi
que la pente montante ou descendante de la chaîne. On con-
naît alors la longueur de l'hypothénuse , l'angle adjacent et la
direction du triangle rectangle. On mesure l'espace à droite
et à gauche de la chaîne , ainsi que la distance au toit et au
mur aux denx extrémités de la chaîne ; toutes ces mesures
doivent être notées dans les colonnes d'un callepin disposé à cet
effet.
La première station se trouvant terminée , on commence la
seconde , en reportant plus loin la première extrémité de la
chaîne , et Von continue de la même manière jusqu'à ce qu'on
I *8 LEVÉ SIS PL*KS DE 111*1.
ait opéré dans tout l'ensemble des travaux dont on veut le-
ver le plan.
Après avoir résolu les triangles des différentes stations , on
peut rapporter les opérations sur le papier. On doit se servir
pour cela , d'une table qui ne contienne rien de susceptible
d'attirer l'aiguille de la boussole ; on oriente le papier et l'on
construit l'échelle. On rapporte le plan avec la même bous-
sole avec laquelle on a opéré dans la mine ; seulement il faut
la placer dans uu rapporteur en cuivre. On détermine alors un
point de départ convenable ; on pose la boussole sur ce point
de départ , de telle sorte que la ligne droite qui termine le
rapporteur passe par ce point , et que le point N soit toujours
dirigé vers l'espace à parcourir. Lorsqu'en tournant la bous-
sole , on a amené l'aiguille sur l'indication observée dans la
station dont il s'agit , on tire par le point de départ , et sui-
vant la règle du rapporteur , une ligne sur laquelle on porte
la projection horizontale de la chaîne. L'extrémité de cette
ligue servira de point de départ pour rapporter la station sui-
vante. On porte ensuite les distances marquées dans la colonne
du calepin intitulée : largeur à droite et à gauche ; puis , par
les points ainsi déterminés , on trace une ligne à laquelle on
fait suivre les ondulations de la galerie , et en continuant
ainsi , on arrive à obtenir le plan complet des travaux.
Si Ton voulait tracer la coupe des travaux , on détermine-
rait une ligue de terre ; de l'extrémité de chacune des sta-
tions projetées horizontalement , on élève des perpendiculaires
à cette ligne. On prend une ordonnée arbitraire sur la perpen-
diculaire correspondant au point de départ ; du point ainsi
déterminé et qui est la projection verticale du point de dé-
part , on mène une parallèle à la ligne de terre jusqu'à la ren-
contre de la seconde perpendiculaire ; à partir du point d'in-
tersection des deux lignes , on prend sur la perpendiculaire ,
une quantité égale à la projection verticale montante ou des-
cendante de la chaîne. On détermine ainsi toutes les projec-
tions verticales des extrémités des stations , et l'on obtient la
projection verticale de toutes les positions que la chaîne avait
rd* h me ; on com plète ensuite le tracé en portant , à par-
tir ae cnacun des points ainsi déterminés, les distances égales
aU An V T en baut <* en bas , mesurées dans la mine.
I€u «• rapporter les opérations avec la boussole » on
iev* oxa piass nt kxhi. 119
peut se servir d'un simple rapporteur en corne» ayant la forme
d'un demi-cercle et divisé en 180 .
Dans les mines où Ton craint l'influence du fer , on emploie,
an lieu de la boussole , des rondelles graduées : nous avons in-
diqué , chapitre XX, Première Partie , la manière d'opérer
avec les rondelles, dont l'usage est assez incommode. On peut
y substituer le graphomètre souterrain , qui remplit absolu-
ment le même but que les rondelles graduées ; car il ne porte
point d'aiguille aimantée. Cet instrument se compose d'une
plaque circulaire dont le limbe est divisé en degrés et en
heures , et que l'on place horizontalement au moyen d'un ni-
veau à bulle d'air. Le limbe porte une alidade mobile circu-
lairement , qui sert à indiquer les degrés et par conséquent les
directions ; cette alidade est surmontée d'une autre plaque
verticale à laquelle elle est solidement filée. Celte plaque, qui
représente les deux tiers d'un cercle , est divisée ea ni de-
grés de chaque côté ; elle sert , à l'aide de deux alidades gar-
nies de crochets , à indiqyea^les angles d'inclinaison. Il faut
toutefois partir d'une direction bien connue, qu'on peut déter-
miner avec la boussole.
La boussole offre plusieurs inconvéniens capables d'altérer
l'exactitude des opérations. En effet , il faut non seulement
ne choisir qu'un tems calme pour opérer à la surface , et em-
ployer la même boussole , soit pour opérer dans la mine , soit
pour rapporter les stations sur le papier ; mais il faut encore,
autant que possible, rapporter les opérations aux mêmes heu-
res , à cause de la variation qu'éprouve l'aiguille aimantée.
On doit en outre tracer avec la plus grande exactitude sur le
terrain, une méridienne que l'on rapporte sur le plan , afin de
pouvoir convertir les directions magnétiques en directions
vraies : sans cette précaution , il est à craindre que , par suite
des variations qu'éprouve la déclinaison dans un même lieu ,
le tracé le plus exact ne se trouve entièrement faux après un
certain laps de tems.
Pour tracer une méridienne , on élève sur un plan bien ho-
rizontal un style vertical ; autour du style et de son pied
eonune centre, on décrit plusieurs circonférences. On ob-
serve , avant et après midi , l'ombre de l'extrémité du style
au moment où elle atteint les diverses circonférences ; on di-
visa ensuite les différens arcs de cercle en deux parties égales.
t 30 LEVE DBS PLfTfS DE MINE.
La ligne ainsi obtenue serait l'ombre portée par le style au
moment où le soleil est le plus haut possible , c'est à dire ,
lorsqu'il est au méridien du lieu , s'il décrivait dans son mou-
vement des cercles parallèles à l'équateur. L'erreur est en ef-
fet si petite , qu'elle est tout à-fait négligeable ; car le méri-
dien ainsi déterminé ne diffère du véritable, dans le cas le plus
défavorable, que d'un petit nombre de secondes.
La méridienne étant tracée pour déterminer la déclinaison
de l'aiguille aimantée , on place la boussole dans son rappor-
teur en cuivre, de manière que les points NS soient précisé-
ment sur une ligne parallèle à la règle du rapporteur, et ayant
mis le côté du rapporteur sur la méridienne déterminée , le
côté bleu de l'aiguille aimantée marquera un angle qui est la
mesure de la déclinaison de l'aiguille. Cette déclinaison est
dans nos pays d'environ aa ô x/a à l'Ouest.
Les inconvéniens que nous avons signalés ci-dessus pour
la boussole , ne sont pas les seuls qu'on lui reproche ; ainsi,
pour représenter l'ensemble , il faut avoir déjà calculé et
représenté toutes les stations précédentes ; Terreur la plus
légère dans le tracé d'une seule des statiotis ainsi représentées
bout à bout , peut rendre faux tout le tracé ; enfin , il est très
difficile de vérifier, à une époque quelconque, la position d'un
point considéré seul. On peut remédier à une partie de ces in-
convéniens par la méthode de M. Scheidhauer.
Supposônsie point connu de départ représenté par Tinter-
section de trois plans dont Tun soit un méridien solaire , l'au-
tre un plan vertical perpendiculaire à ce méridien , et le troi-
sième un plan horizontal perpendiculaire aux. deux premiers.
Cette méthode consiste à déterminer, pour chacun des
points extrêmes de chacune des stations , à quelle distance il
se trouve de trois points indiqués ; à porter tous ces résultats
sur un tableau, de telle sorte qu'on puisse, dans tous les tems,
n'y prendre que ceux qui seront nécessaires pour tracer telle
ou telle partie du plan et des coupes, que leur ensemble met-
trait à même de tracer en entier.
On opère , dans l'intérieur de la mine ♦ avec la boussole et
le demi-cercle gradué , ainsi qu'il a été indiqué ci-dessus , et
Ton réduit chacune des directions observées en direction
vraie, d'après la déclinaison observée de l'aiguille aimantée.
En calculant les triangles rectangles , on parvient à connaître
1.BV* DES PLANS DE MUT*. 1 1 v
de position et de longueur les projections horizontales et verti-
cales de la chaîne pour chacune des stations ; nommons les
premières bases, et les dernières hauteurs.
Considérons maintenant une seule de ces bases , celle par
exemple dont le point de départ b (fig.4a ) est le commen-
cement , et qui se termine en c , projection horizontale du
point C. Si du point c on mène c a perpendiculaire au plan
méridien Z b X , dans le triangle rectangle formé abc,\e côté
c a mesure la distance du point C au plan méridien , et l'autre
côté ab de l'angle droit, exprime la distance du même point C
au plan vertical ZbX. Or, on connaît déjà Ce, projection
-verticale de la chaîne dont, en déterminant les longueurs des
côtés ac, ab , on aura les distances du point G aux trois
plans rectangulaires , et par conséquent la position de ce point
sera connue. Dans le triangle rectangle a b c , l'hypothénuse
bc est d'ailleurs donnée par le calcul ; l'angle abc est connu ,
c'est celui formé par la direction de la chaîne avec le mé-
ridien solaire ; on aura donc : ac=bc t sinabc;ab=>bc.
cos. abc.
Le côté ac t proportionnel au sinus de l'angle abc est dit
longitude du point C , et le côté ab proportionnel au cosinus
du même angle se nomme latitude.
En continuant les mêmes opérations sur chacun des points
extrêmes des stations , on pourra former le tableau suivant :
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Lorsqu'on a réuni sur un semblable tableau les résultats de
l'observation et du calcul qui se rapportent à une suite de
points , on peut déterminer séparément la position de l'un de
ees points sur le plan et sur la coupe , soit par rapport au
point de départ , soit par rapport à un autre point connue de
r3a uv£ des plâks de mute»
position. Il suffit , pour cela , de calculer la somme des lon-
gitudes et latitudes depuis le point connu jusqu'au point cher-
ché ; les hauteurs se trouvent dans la colonne des ordonnées.
Cette méthode présente aussi quelques inconvéniens ; elle
ne dispense pas de remploi de la boussole ; par conséquent ,
elle participe aux imperfections de l'instrument. En outre ,
comme elle eiige plus de calcul , une erreur provenant soit
de l'instrument , soit de l'observateur , peut se perpétuer et
se multiplier à travers tous les calculs.
Pour remédier aux inconvéniens de la boussole , M. Combes
a fait construire un théodolite souterrain , au moyen duquel
on peut lever les plans de mine avec une grande exactitude.
Nous ne dirons ici que quelques mots de cet instrument plus
précis et aussi commode que la boussole, renvoyant au Mé-
moire inséré par M. Combes dans le tome ix delà 3* série des
Annales des Mines. On y trouvera tous les détails sur la con-
struction et l'usage du théodolite.
Cet instrument se compose d'un limbe circulaire divisé en
degrés et demi-degrés, porté sur un pied à caler à vis.' Une tige
pleine et qui entre dans une douille placée sur la plate-forme
du support termine le plateau inférieur du pied. La rotation
de cette tige se trouve arrêtée par une vis latérale dépression,
qui presse contre elle un collier fendu dont l'intérieur de la
douille est garni. Au moyen des vis du pied , on peut placer le
limbe dans une position horizontale. Il est mobile autour de
son centre , et peut être fixé au pied par une pince portée
à l'extrémité d'un bras ajusté sur l'embase qui sépare le
limbe.
Une alidade portant à l'une de ses extrémités un vernier ,
une pince pour la fixer au limbe, et une vis de rappel pour
procurer un mouvement lent , se trouve placée sur le limbe
et autour de son axe. Un niveau à bulle d'air ajusté sur cette
alidade sert à placer le limbe horizontalement.
# .
L'autre extrémité de l'alidade dépasse un peu le limbe , et
porte , an moyen d'une équerre fixée avec des vis , un second
limbe qui doit être exactement perpendiculaire au premier.
Ce limbe est fixé à l'équerre de l'alidade , de manière qu'on
puisse rectifier sa position s'il s'en écartait un peu. Autour
F AOL DU TEATAIL DAHS LU l&RCS . 1 3 3
de son axe se meut une lunette qui porte un vernier , une
pince pour la fixer au limbe el une vis de rappel pour procu-
rer un mouvement lent dans le plan vertical.
Le limbe vertical est divisé en deux fois 180V Le o est au
bas du diamètre vertical , et les degrés se suivent de o à
i8o* de chaque côté.
Les deux limbes peuvent avoir de o m ri à o a i4 de dia-
mètre. Les demi-degrés sont très lisibles sur des cercles de di-
mensions semblables. Les verniers peuvent donner les minutes.
La lunette doit être munie d'un réticule formé de deux fils
dont l'un est parallèle et l'autre perpendiculaire au plan du
limbe vertical .Le premier fil doit être mobile pour qu'on puisse
rectifier t'axe optique et le rendre parallèle au plan du limbe.
L'instrument ainsi disposé sert à mesurer les angles hori-
zontaux, que Ton pourra répéter pour diminuer les erreurs du
pointé et les imperfections de l'instrument ; il mesure égale-
ment les angles d'inclinaison.
CHAPITRE XII.
MANIÈRE DE RÉGLER LE PRIX DU TRAVAIL DANS
LES MINES.
Il y a deux manières de payer le prix du travail dans les
mines , i° à la journée , i° à prix fait. Le poste de mineur est
habituellement de huit heures , pendant lesquelles ils doivent
faire un tâche déterminée quand ils travaillent à la journée.
Si le mineur n'a pas complètement terminé sa tache , il lui est
fait sur son salaire une retenue proportionnée.
Le travail à prix fait présente un grand avantage: les mi-
neurs déploient tous leurs moyens pour avancer en besogne ;
ils sont intéressés à ne pas perdre de tems , et par conséquent
la surveillance devient inutile. Ainsi partout où l'on n'a pas un
travail qui demande des soins particuliers , tel' par exemple
que l'exploitation d'un filon très riche en minerai d'argent t il
MIH ES MÉTAIXtQUBI. 1%
1*4 MA3UERE DE REGLEE LE PAUL
est plus convenable et à la fois plus économique de faire tra-
vailler à prix fait.
Il faut , pour établir ce prix , avoir une connaissance par-
faite du travail sur la rocbe , être à même de juger ce qu'où
peut faire dans un certain tems sur une rocbe donnée , et la
quantité de poudre dont on aura besoin. Il est bon de main-
tenir un peu de rigueur dans la détermination de ce prix.
Le travail donné à prix fait , à une société de mineurs , est
avantageux en ce que chacun d'eux est intéressé à ce que les
autres travaillent , et les plus expérimentés donnent aux autres
des conseils utiles sur la manière de conduire les travaux.
Comme la rocbe change souvent de dureté et de nature ,
les prix faits ne peuvent être fixés que pour un court espace
de tems ; en Saxe , ils le sont pour quinze jours ; dans le
Cornwall et le Devonshire , les prix sont fixés pour un ou deux
mois, jamais pour une plus longue époque.
Dans la détermination des prix faits, il faut avoir égard à
un grand nombre de considérations qui demandent beaucoup
d'habitude : i° au degré de dureté de la rocbe; a" aux fissures
qui la traversent et peuvent ou faciliter le travail ou le rendre
plus difficile; 3° aux dimensions de l'ouvrage, 4° à la posi-
tion et à la forme de l'ouvrage , les mineurs étant quelquefois
obligés de prendre une attitude forcée qui rend le travail plus
difficile ; 5° à la position des couches de la roche par rapport
au mineur ; 6° au nombre de trous qu'un mineur peut forer
et faire sauter dans son poste , ou combien il peut arracher
de roche si le travail se fait à la pointrolle; 7 à la profondeur
à donner aux trous ; 8 • à l'effet que produit la poudre dans
les trous , pour fixer la quantité qu'on doit en mettre. Il faut
examiner en outre: g° si le filon peut être dépouillé; io° si
le dépouillement doit être considérable , s'il doit être fait à la
pointrolle ou avec le pic, et quelle doit être sa lavgeur; n°
si le filon est adhérent ou non à la roche adjacente tant dans
son toit que dans son mur ; i*° si les ouvriers doivent, sur le
prix qui leur est alloué , fournir la poudre et faire reforger la
poiule et le tranchant de leurs outils ; on doit aussi savoir la
quantité de poudre qu'ils mettent dans chaque trou , et la
quantité d'outils qu'ils énioussent dans leur poste ; x3° enfin ,
combien on peut employer d'ouvriers par jour à un travail.
Les élémens du prix fait sont , comme on le voit , très nom-
OU TRAVAIL DASS LIS MSHli.
135
breux, très variables et difficiles à évaluer. Aussi est-il impos-
sible de parvenir à des règles fixes pour la détermination du
prix coûtant des travaux de mine. M. Lempe a établi, pour
arriver à déterminer ce prix , la formule suivante :
P» — h ( B + o. m. q. r ) dans laquelle
n
P est le prix cherché ,
f le tems ou le nombre de semaines employées pour arracher
le nombre de mètres n ,
h le nombre d'ouvriers employés ,
B la paie ordinaire par semaine ,
p le nombre de postes qu'un mineur fait par semaine ,
m le nombre de trous qu'un ouvrier fait dans son poste ,
q la fraction de la livre de poudre employée à chaque trou ,
r le prix de la livre de poudre.
M. Daubuisson a calculé pour dix cas différens , dans les
mines de Saxe , le prix coûtant de l'exploitation d'un mètre
cube de roche. Le tableau suivant indique le résultat de ces
observations.
Prix coûtant de l'abattage d*un mètre cube de roche, dans
les mines de Saxe.
MAIN-
RÉPARA-
CotrsOM-
Poudre.
TIONS
MATlOlf
TEMS.
SOMME
d'oxuvae
d'outils.
en outils.
jours, heur.
X4.35
3.88
a. 36
1.1S
4. i5
ai. 75
ia.70
1.78
1.40
0.70
3. i3
16. 58
7.38
1.46
X.OI
o.5o
x. i5
io.35
7.78
a. 74
a. 9*
1.46
a. xo
14.90
20.55
6.84
5.70
a. 85
5. »3
35.94
?4.65
8.18
5.87
. a *9 3
7. 3
4i.«1
9-83
a.a8
i.a8
0.64
a. 18
14. o3
8.89
a. 67
x.34
0.67
a. 18
i3.5 7
9- 09
3.53
i. 7 5
0.91
a. 3
i5.!>8
«
c
«
i.58
7. 4
3a. 3a
I$6 WUOHULE DK RÉGLEft Ll PRIX
La main-d'œuvre est en Saxe de o fr. 90 par poste ; dans
le cas du travail à prix fait , elle est tantôt un peu plus élevée,
tantôt moins , mais plus rarement moins.
La poudre a coûté dans les exemples 1 , 5, 6, 7 et 8 , 5 fr.
les a kil. 80a ; 4 fr. 5o dans les exemples 2, 3, 4 » et 6 fr. 3o
dans l'exemple 9.
On paie o fr. 40 pour reforger la pointe de 60 pointrolles ,
et autant pour refaire le tranchant de douze fleurets.
On a pris pour la consommation de l'acier, la moitié du
prix qu'il en coûte pour reforger les outils.
Les jours sont de a 4 heures; on emploie pendant ce tems
4 mineurs travaillant 6 heures chacun.
La somme représente le prix, coûtant de l'abattage d'un
mètre cube de roche. D'après les dix observations citées, le
prix moyen est de a x f. 69 ; le tems moyen est de quatre
jours.
M. de Hennezel qui a fait plusieurs observations aux mines
de cuivre de Sainbel, a établi le tableau suivant, qui indique les
valeurs moyennes pour les prix de l'abattage du mètre courant
et du mètre cube dans les différens travaux, de mine.
foir U Tableau ci contre.
DOT «AV AIL DAIW LES MIRES.
i3 7
VALEURS MOYENNES POUR
un mètre
un mètre
une journée
courant.
cube.
démineur.
na. cour, m. cub.
CaLEBIBS.
1 =3 %.OÇ
Pondre.
1.33— a.8o
0.64 — i.34
o.ao — 0.4a
Papier.
o. 3o— ■ o« xa
o.i5— 0.06
o.o5 — 0.0a
Huile.
o.8o — 0.96
o.38— 0.46
o.xa — 0.14
Outils.
■ — i.*5
« — 0.59
« — 0.19
Main-d'œuvre.
Total.
6j.69.-1a. 85
3j.ao — 6. i5
« — 1.9a
17.98
8.60
a. 69
m, cour. m. cub.
G RADIUS.
I = 2.7a
Poudre.
t.a6— a. 65
0,46— 0.97
o.ai — 0.45
Papier.
o.a8 — 0. ii
0.10 — 0.04
o.o5 — 0.0a
Huile.
0.75 — 0.90
o.a8— o.33
o.i3 — o.i5
Outils.
« — 1 . 10
« — : O.41
■ — 0.19
Main-d'œuvre.
5j. 90— 16.59
aj.x7 — 6. 10
« — a. 81
' Total.
ai. 35
T^5
3.6a
m. cour. m. cub.j
Tailles.
1 =^ a.6x j
Poudre.
0.70 — x. 4710.97 — 0.56
0. 14 — o.3o
Papier.
O.18— O.07
0.08— o.o3
o.o3 — 0.01
Huile.
O.ÔO 0.7a
o.a3 — 0.37
0. ia — 0. 14
Outils.
« — 0.9a
« — o.35
« — 0.19
Main-d'œuvre.
Total. 1
4J.90— i3.oi
ij.89- 4.98
« — a. 63
16.19
6.19
3.37
ENSEMBLE
m. cour. m. cub.
DES TBAVAUX.
1 = a. 45
Poudre.
x.ia— a. 36
0.46 — 0.96
0.19— 0.40
Papier.
o.a5 — 0» 10
0. io« — 0.04
0,05 O.Oa y
Huile.
0.7a— 9.86
o.3o— o.36
0,185— o.i5
Outils.
» — x. 10
« — 0.45
* — 0.19
Main-d'œuvre.
Total.
5j«9a— 14.13
aj.4x- — 5.76
« — a. 38
i8.55
7.57
TT 4
l38 MAVlàftft PI EiGLM Ll prii du travail.
Oq voit d'après ces résultats , qae chaque ouvrier brûle
moyennement o kil. 19 de poudre, ce qui est à peu près la
quantité employée dans des trous de mine deo m 5o à o»55.
Il faut une main de papier par 4 kilog. i/a de poudre, tant
pour fabriquer les cartouches que pour sécher les trous et faire
le premier bouchon. On fournit les canettes aux ouvriers. Un
mineur brûle par jour un peu plus de o kil. x »5 d'huile. L'en-
tretien des outils d'un mineur , entretien qui comprend les
réparations et la consommation , est de o f . 1 9 par jour. Le sa-
laire moyen de l'ouvrier qui travaille à prix fait est de af 38
par jour. L'importance relative des élémens dont se compose
le prix de revient du travail, peut se représenter par les nom-
bres suivans :
Poudre 127
Papier 6
Huile 47
Outils 59
Main-d'œuvre 761
Total x ,ooo
"En sorte que la main-d'œuvre a fourni à peu près les trois
quarts, et la consommation en poudre le huitième de la dé-
pense totale.
Dans les mines de Saxe , en portant la poudre au prix de
Sainbel et prenant la moyenne des exemples cités ci-dessus,
on trouve que l'importance relative des élémens qui com-
posent cette dépense totale , se trouve ainsi représentée :
Poudre 206
Outils 187
Main-d'œuvre 607
Total 1,000
La différence entre ces nombres et les précédens doit être
attribuée t° à ce que la roche est moins dure à Sainbel qu'en
Saxe ; a* à ce que le salaire journalier y est plus élevé.
sichuas a Doiîwia . 1 39
.«V»V»v»«%«*%»vk«%vi
CHAPITRE XIII.
DES SECOURS A DONNER.
Les accidens sont moins terribles et moins fréquens dans
les mines métalliques que dans les mines de houille ; les mi-
neurs ont un ennemi de moins à redouter, le grisou, dont les
effets sont parfois si funestes.
Ainsi dans la mine de houille de East Holywell ( Northum-
berland ), il y a eu , en 184 1 , 3a accidens , et le nombre des
ouvriers employés a été de i?8.
Dans la mine de houille deEarsdoii ( Northumberland) ,
qui emploie J71 ouvriers , il y a eu dans la même année 5 7
accidens.
Dans la mine de cuivre de East Wheal Crofty ( Cornwall) .
il y a eu, en 1840 , 91 accidens , et le nombre d'ouvriers em-
ployés était de 63o.
Les accidens survenus dans la mine de East Hblvwell ont
occasioné aux 3 a mineurs blessés une perle de tems dont le
total s'élève à 555 jours.
Cette perte a été de 83 1 jours dans la mine de Earsdon ,
et de 817 jours dans la mine de East Wheal Crofty.
En comparant ces résultats qu'il serait aisé de multiplier,
on voit que le rapport des accidens au nombre d'ouvriers em-
ployés , est moins grand dans les mines métalliques que dans
les mines de houille.
Dans les mines de mercure , les mineurs sont exposés à
tous les mauvais effets de ce métal : il est rare qu'ils puissent
travailler plusieurs mois de suite , sans ressentir m tremble-
ment dans tous les membres , et sans éprouver les symptômes
de la paralysie métallique ; aussi , après qu'ils ont travaillé
quelque tems dans la mine , on les fait travailler à la terre , et
la transpiration causée par 1* fatigue produit leur rétablisse-
ment.
Nous devons faire mention ici d'un appareil ingénieux , ou
ifO fKGOUBS M DOlflfEE.
lit de mine, imaginé par M. Yalat pour le transport des mi-
neurs blessés. Au moyen de ce lit on peut amener le blessé du
point le plus reculé des travaux, au bas du puits , et le remon-
ter dans le puits sans qu'il ait à souffrir les douleurs produites
par le transport à bras d'homme et la remonte dans les tonnes,
opérations qui tendaient à rendre la blessure du mineur plus
grave et ses douleurs plus aiguës.
M. Cordier a rendu compte de cet appareil dans une notice
insérée dans le tome XI de la troisième série des annales des
mines, et nous en extrayons ce que sous allons dire à cet égard.
L'appareil de M. Yalat consiste en une caisse en foime de
cercueil, avec cette différence qu'elle est pentagonale et légè-
rement infléchie dans le sens de sa longueur , son. couvercle est
mobile ; elle contient un matelas traversé par une petite sel-
lette , et en outre des sangles qui sont convenablement pla-
cées pour soutenir le blessé lorsque la caisse doit remonter au
jour et prendre à cet effet une position presque verticale. La
caisse reçoit aisément cette position au moyen de chaînons en
forme d'anses , qui se trouvent fixés à l'une de ses extrémités.
Cette même extrémité sert de plate-forme pour le mineur qui
doit présider à la remonte.
Le déploiement de quatre bras à charnières change la caisse
en brancard , lorsqu'on doit s'en servir horizontalement. L'ap-
pareil présente en outre plusieurs dispositions de détail qui le
complètent d'une manière satisfaisante.
L'essai en grand de cet appareil a eu lieu aux mines de
houille de Blaazy , département de Saône-et-Loire , le 9 mai
18 36 , en présence des employés. supérieurs de cet établisse-
ment. Ainsi qu'on devait s'y attendre , cet essai a été satis-
faisant.
Nous ne reviendrons pas ici sur les secours à donner dans
les ras de brûlure, de fracture et d'asphyxie, soit par l'eau, soit
par l'acide carbonique , l'azote etc. On trouvera des détails à
cet égard dans le chapitre XYHI de la Première Partie , et
nous renvoyons en outrç, pour tous les renseignemens sur
les moyens de secours , à l'ouvrage récemment publié par M. le
docteur Yandenbroeck , professeur de chimie et de métal-
lurgie à l'école provinciale des mines du Hainaujt. (i) Un dé-
, (1) Réflexion! sur l'hygiène des mineurs et des ouvrieri d'neines méuHnr-
!>*««, wiriee de l'ecpoeidee moyen* propre» a le* tecoam en «m à
SICOB&S ▲ OOKVSR . f 4 1
cret impérial du 3 janvier 18 1 3 prescrit aux exploitant l'en-
tretien d'une boîte de secours et des médicament nécessaires
aux divers accident auxquels sont sujets les mineurs. M. Van-
denbroeck conseille de composer ainsi cette boîte de secourt ,
qui devra être à compartiment et renfermer les objets éoumé«
rés ci-après.
1 ° Une paire de ciseaux bien tranchant et à pointes émous-
sées.
a° Un bistouris bien évidé, à pointe émoussée.
3° Un bistouris bien évidé, à pointe aiguë*
4° Une spatule en acier , terminée par un levier.
5* Un tourniquet avec sa bande, sa pelotte, etc.; pont
les cas d'hémorragie.
6» Un lancettier avec quatre lancettes , toujours en ordre.
7° Deux verres à ventouses.
8° Une seringue ordinaire,
90 Une canule en gomme élastique.
to° Un petit soufflet pouvant s'adapter a l'une des extrémi-
tés de cette canule.
1 1 # Une cuillère en étain.
ia° Un briquet pour se procurer du feu.
i3° Quelques attelles en bois, destinées à maintenir les
fragmens dans les cas de fracture , et en attendant l'appliea-
tion du bandage.
14* Quelques morceaux de flanelle épaisse, pour servir de
frottoirs.
x 5° Quelques couvertures , chemises et bonnets de laine.
x6* Quelques bandes roulées et des compresses.
17° Quelques kilogrammes de bonne charpie.
18 Un petit pot d'axonge ou de cérat , qu'il faut renou-
veler souvent.
19° Un flacon de sous-acétate de plomb liquide.
90° Un flacon d'ammoniaque caustique.
• i° Un flacon d'alcool camphré ( ip kilogramme),
a a* Un flacon de vinaigre de vin.
a 3° Un flacon d'alcool.
a 4» Une boite contenant de la colophane eu poudre.
a5* Plusieurs petits paquets d'émétique d'un ou deux grains
chacun.
a6° Un paquet de séné.
l4> SICOUftS A DOHVfift.
97* Un paquet de sulfate de magnésie.
a 8» Un flacon de laudanum.
Quant aux médicamens, il faut pour le traitement des brû-
lures :
i© Un flacon de chlorure de chaux.
a° Du carbonate de chaux.
3* Du coton cardé.
4° Un cerceau.
Pour le traitement des fractures et des blessures , il serait
nécessaire d'avoir toujours eu bon état , quelques appareils à
fracture de cuisse , de jambe , de bras et d'avant-bras ; quel-
ques aiguilles à suture , de l'emplâtre agglutinatif , et des sang-
sues pour le cas où une forte contusion nécessiterait leur emploi.
Dans les mines et dans les usines de plomb , il faut avoir en
dépôt :
i° Séné , quelques kilogrammes,
a* Sulfate de soude , quelques kilogrammes.
3* Sulfate de magnésie , id.
4* Casse en bâton , id.
5* Tartrate de potasse et d'antimoine , x hectogramme.
6* Thériaque , id.
7* Confection Hamech, id.
8* Opium , id.
9° Huile de noix , quelques kilogrammes,
xo* Miel blanc , id.
xi* Sirop de Nerprun, id.
x a* Gayac , id.
*3° Squine, id.
* 4° Salsepareille, id.
i5* Sassafras ,% id.
*6* Scammonée, x hectogramme.
1 7* Racine de jalap , id.
*8° Huile de Ricin , quelques kilogrammes.
Etena les mines d'arsenic f il est urgent d'avoir :
*• De la gomme arabique.
** De l'eau de chaux,
m* *** ,es mmes de cuivre , on doit avoir les mêmes roédica-
trait* qU ^ dans les mines de P ,omb • la C0lique dC CUiVre 8C
Da* 1 î peu P 1 ^ conune cclle dc pl° mD '
an » lea mines de mercure on doit avoir :
1
p*kpaiia.tios nio*niQui dis mihieais 1 4 S
1* Sassafras , quelques kilogrammes.
a* Squine , id.
3° Salsepareille, id.
4* Gayac, id.
5* Thériaque , 1 hectogramme.
6° Opium, id.
7° Laudanum, id.
8° Acétate d'ammoniaque liquide , i/a kilogramjne.
9* Sulfate de soude , quelques kilogrammes.
CHAPITRE XIV.
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS.
Les minerais métalliques ne peuvent être soumis aux traite-
mens métallurgiques immédiatement au sortir de la mine ; ils
doivent préalablement subir certaines opérations destinées à
en séparer aussi parfaitement que possible la matière stérile,
et par conséquent à faciliter la fusion du minerai , c'est-à-dire
à la rendre moins longue et moins coûteuse. Ces opérations
préliminaires, qu'on désigne sous le nom de préparation mé-
canique, varient suivant la nature du mineraiet celles des sub-
stances avec lesquelles il est mélangé.
Six opérations principales constituent la préparation méca-
nique des minerais : 1* le débourbage; 2 lecassage; 3° le
triage; 4° le criblage; 5° le bocardage; 6° le lavage. Nous
allons examiner suscessivement chacune de ces opérations.
Débourbage. — Le débourbage est employé pour les mine-
rais imprégnés de matières boueuses , tels sont les minerais de
fer en grains. Le mode de débourbage varie suivant le mo-
teur qu'on emploie. Lorsque le débourbage se fait à bras
d'hommes , on se sert de caisses ou lavoirs , dans lesquelles
on agite le minerai à l'aide de râbles en bois ; on dispose gé-
néralement plusieurs caisses en contre-bas l'une de l'autre.
Le débourbage se fait généralement près de l'entrée de la mi-
ne , en employant pour cela les eaux qui en sortent.
144 r&iPA*ATio* wâcAiriQUB »u moue ai».
Si le minerai a une certaine valeur , on peut opérer ce dé-
bourbage d'une manière plus soignée , au moyen des grilles
anglaises. Un courant d'eau dirigé sur une grille horizontale
sur laquelle est placé le minerai , débarrasse celui-ci de la boue
qui le recouvre , et Ton facilite encore cette séparation en re-
muant continuellement avec une pelle. Cet appareil est sur-
tout employé npur la préparation des minerais de plomb.
On se sert, pour le débourbage des minerais de fer, d une
machine nommée patouillet : elle consiste en une auge en bois
ou en fonte , dont le fond est courbe et dans l'intérieur de
laquelle se meuvent des bras de fer fixés à l'arbre d'une roue
hydraulique ; on fait arriver dans cette auge un courant d'eau
qui entraine les terres détachées du minerai par le frottement
des bras de la machine (Fi g. 45.) Lorsque le lavage est terminé,
ce que l'on reconnaît à la clarté de l'eau , on enlève une des
parois latérales de l'auge , et le courant entraine le minerai
dans un bassin plus spacieux , où il subit une sorte de triage.
Souvent même le minerai est passé ensuite à un crible , pour
le diviser en plusieurs grosseurs.
Cas sage. — Le cassage , qui a pour but de faciliter le tria-
ge , s'opère soit à l'aide d'un marteau ou batte, manœuvré
à la main, soit à l'aide de cylindres nommés cylindres broyeurs,
et mis en mouvement par une roue hydraulique ou une machine
à vapeur.
Triage, — Le triage a pour but de séparer par ordre de
richesse , les minerais soumis au cassage. Ce sont des femmes
ou des enfans qui exécuteut ce triage.
Criblage, — Le criblage est un triage mécanique ; il se
fait , soit à sec , soit au moyen de l'eau. Dans le criblage à
l'eau , on se sert d'un crible rond dont la partie inférieure
présente un tamis métallique : on plonge ce crible dans une
cuve pleine d'eau , et on l'agite légèrement : l'eau entraîne les
parties boueuses , tandis que les parties fines traversent le cri-
ble , et les parties grosses restent sur le crible.
On peut aussi se servir des cribles à secousse , que nous dé-
crirons ci-après.
Enfin , on emploie encore les cribles i roulettes ou cribles
successifs ; ils consistent en une grande caisse, au-dessus de
laquelle sont deux traverses portant un petit chariot roulant
sur uu chemin de fer. Ce chariot est muni d'un crible à sa par-
PâlplRATlOlf SftCAllIOJTB BBS tttaU&IS. 14$
tic inférieure , et il peut opérer le criblage par son mouvement
de va et vient.
Bocardage.—Les bocards(fig.43, 44) consistent en flèches
ou pilons composés d'une tige en bois équarrie , et portant à
sa partie inférieure on sabot en fonte pesant a 5 à 5o kilo-
grammes. Ces pilons sont rangés en ligne , et soulevés alter-
nativement par les cames d'an arbre mis en mouvement soit
par une roue hydraulique , soit par une machine à vapeur.
Un courant d'eau qui arrive dans l'auge où agissent les pi-
lons , entraîne les particules de minerai aussitôt qu'elles sont
assez fines pour que cette action puisse avoir lieu. On incline
Taire sur laquelle frappent les pilons , pour que le minerai soit
obligé de passer successivement sous tous les pilons. Souvent
on ferme , par une grille composée de barres verticales , la
face opposée à l'entrée de l'eau ; l'intervalle entre ces barres
sert à régler la grosseur du minerai qui est entraîné.
Enfin , on peut faire agir les pilons sur de fortes grilles en
fonte , c'est ce qu'on appelle le bocardage à sec.
Lavage. — Les méthodes de lavage «ont fondées sur les
différences de pesanteur spécifique. Le lavage se fait soit à ta
main , soit sur des tables. Les tables employées sont le caisson
allemand , les tables à secousse et les tables dormantes.
Le lavage à la main a lieu pour les minerais très précieux ; il
s'opère dans de petites sébiles «n bois.
Le caisson allemand ou la caisse à tombeau (fi g. 46) est
une caisse de 3 mètres de longueur , o m 5o à 1 mètre de lar-
geur, et o m 4o à o m go de profondeur; l'eau arrive par un
conduit placé à la partie supérieure. La partie postérieure est
percée de trous à différens niveaux, pour l'écoulement de
l'eau. Lorsque l'ouvrier a mis le minerai dans la caisse , il l'a-
gite quelque tenis au moyen d'un rable, et il débouche le niveau
supérieur eu continuant de remuer : l'eau entraîne les partiea
qui sont les plus légères ; on débouche ensuite un second ni-
veau : les parties plus denses sont alors eutrainées; enfin, on
continue ainsi jusqu'à ce que le dernier niveau soit débouché,
on obtient de la sorte du bon schlick qui se dépose dam la
caisse. L'eau qui sort des caissons se rend dans un labyrinthe
où les minerais se disposent par ordre de densité ; les parties
les plus denses se trouvent en tète du labyrintWet les parties
les plus légères à l'extrén ité.
XIHES MiTAIXIQUKS. lî
1{6 PREPARATION MECANIQUE OIS MUERAIS.
Les tables à secousse ( fig. 49) sont des tables en bois sus-
pendues à quatre poteaux au moyeu de chaînes. Elles ont gé-
néralement 3 à 4 mètres de longueur et i"3o de largeur. La
table est appliquée contre un heurtoir par deux de ces chaînes
qui sont iuclinées , en sorte qu'étant poussée au moyen de
leviers mis eu mouvement par un arbre à cames , elle est obli-
gée de venir frapper contre le heurtoir t en imprimant de for-
tes secousses au minerai qui est déposé à sa surface.
Les tables dormantes, dites aus»i tables jumelles, parce qu'on
en place ordinairement deux à côté Tune de l'autre ( fig. 47),
ont 4 à 5 mètres de longueur, x n 5o à i ro 8o de largeur, et
o ra ia ào"i5 d'inclinaison. Elles ne présentent qu'un rebord
de quelques centimètres. L'eau arrivant sur la tête de la table,
est répartie uniformément au inoven d'un distributeur. Cette
eau en I raine les parties les plus légères , et les parties métal-
liques retenues à l'aide d'uue baguette transversale , sont ra-
menées vers la tête de la table jusqu'à ce qu'elles soient com-
plètement lavées.
Pour développer d'une manière uuiforme l'ensemble des
opérations nécessitées par la préparation mécanique des mi-
nerais , nous allons décrire d'abord la préparation des mine-
rais de fer, celui de tous les métaux le plus répandu en
France, ensuite la préparation des minerais de cuivre, telle
qu'elle est usitée daus le Cornouailles.
PRÉr ARA TlOIf MÉCANIQUE DES MINERAIS DE FER.
Les minorais de fer subissent généralement un premier la-
vage ou débourbage , qui se fait sur les lieux d'extraction ,
afin de diminuer autant que possible les frais de transport.
Ce débourbage ou premierlavage se fait au moyeu d'un la-
voir formé de quelques planches , sur lequel les eaux sont
a menées par de petites rigoles , alimentées le plus souvent par
les eaux pluviales.
Le minerai ainsi débourbéest transporté à un second lavoir
établi près d'uu cours d'eau. Ces lavoirs ont la forme d'une
auge à base trapézoïdale, qui a 3 à 7 mètres de longueur , 1 à
3 mètres de largeur , et o"3o à 0^70 de profondeur. Le mi-
nerai est disposé en tas sur le bord et en tète du lavoir ; deux
ouvriers sout occupés au lavage , l'un d'eux écrase l'argile qui
est mélangée avec le miuerai , et le pousse sous le courant
PREPARATION *KC4NIQC S DIS MIW 1KAIS . 1 4 7
d'eau-, tandis que Vautre , placé de l'autre coté du courant ;
attire à foi le minerai contre le courant , et le place ensuite
sur le bord du lavoir ; lorsque le minerai n'a pas été entière*
ment purifié par ce premier lavage , on répète la même opé-
ration une seconde et une troisième fois, jusqu'à ce qu'il sort»
entièrement net.
. Deux ouvriers peuvent ainsi produire par jour 1 5 à 80 quin-
taux métriques de minerai lavé , et ils reçoivent ensemble de
trois à douze centimes par quintal. Dans les Ardennes ,.les frai»
d'un quintal métrique de minerai lavé s'estiment ainsi :
Minerai à laver sur la minière , 1 quintal of. 070
Transport de la minière au lavoir , à raison de
of o33 par kilomètre et par quintal, pour une
distance moyenne de 3 kilomètres o 099
1 quintal de minerai rendu au lavoir o 109
3 quintaux de minerai à laver. .0, 507
Main-d'œuvre o, 060
Frais généraux o, o53
Valeur du quintal de minerai- lavé sur le lavoir. . o, 620
1>3 lavoirs employés dans le département du Nord , ont
6"5o de longueur et o°»5o de profondeur ; la largeur en haut
est de ?"4o et au fond de i m 3o; ils contiennent six mètres
cubes. L'auge formant le lavoir est disposée près d'un plan-
cher un peu incliné vers l'auge , et recouvert d'un toit en-
chaume soutenu par quatre montans en bois. C'est sur ce
plancher* que se placent les ouvriers pour le lavage. L'eau
arrive par une ouverture carrée de o m 1 5 de côté, et pra-
tiquée à la partie supérieure de l'un des bouts du lavoir ,
près du plancher ; elle sort par une ouverture de o» 1 5 de
hauteur verticale , et o m ao de largeur horizontale, pratiquée
à l'autre bout opposé du lavoir et près du fond. Un lavoir de
ce genre , en bois de chêne , tout construit et rendu sur place,
coûte 160 francs. Il faut , pour le poser , deux journées d'ou-
vriers à 1 f. 5 o chacun.
Lorsque l'eau dont on se sert est courante, deux ouvriers
suffisent pour le travail d'un lavoir ; mais si l'eau doit être
élevée à l'aide d'une pompe , H en faut un troisième.
Le minerai est placé dans l'auge , où on le laisse tremper
tonte une nuit avant d'en opérer le lavage. On fait ensuit*
arriver l'eau par l'ouverture supérieure, et à l'aide d'une rigole
y
1 4& paipMUTiox MmcAWiQUK dis iuxieais .
creusée dans le minerai , on la dirige vers la partie la plus voi-
sine de l'orifice de sortie de l'eau. Les ouvriers sont placés à
la suite l'un de Vautre, et ils commencent à remuer le minerai
par l'extrémité opposée à l'orifice d'entrée. Le premier ouvrier
agite , avec sqn rable , une certaine portion de minerai , puis
il se recule et agite une seconde portion, pendant que le se-
cond ouvrier agite la première portion qui vient d'être remuée,
et ainsi de suite jusqu'à ce que tout le minerai contenu dans
l'auge ait été remué de la sorte. Ce n'est qu'après avoir ré •
pété trois fois cette opération , que le minerai peut être retiré
de l'auge et placé sur le plancher , où on le laisse égoutter
quelque tems.
Deux hommes produisent ainsi par jour 3,5 mètres cubes de
minerai lavé; ils reçoivent i f. ao par mètre cube lorsque l'eaa
est courante , et x f . 5o lorsqu'elle est dormante. Ils doivent
fournir les râbles, les pelles et les pioches, ioo mètres cubes
de minerai brut rendent moyennement 55 mètres cubes de
minerai lavé. Le mètre cube de minerai brut coûte 3 f. 70, et
les frais de lavage se répartissent aiusî :
1 "^ 8a de minerai brut à 3 f. 70 . ... 6 f . 73
Frais de lavage 1 5o
Frais généraux « 1 00
Prix de 1 m. e. de minerai lavé 9 * 3 .
Le minerai subit ensuite un second lavage à l'usine , et le
prix du mètre cube de minerai relavé est de xof. 95, non
compris les frais de transport.
Pour les minerais en petitsgrainsoolitiques agglutinés par une
gangue argileuse, le lavage se fait au patouillet. Les patouillets
sont à une ou deux cuves, suivant la force motrice dont on
dispose. Une cuve de patouillet présente trois orifices : l'ori-
fice supérieur par où arrive l'eau alimentaire , l'orifice latéral
qui est un peu plus bas que le premier , et par lequel s'écoule
l'eau sale , l'orifice inférieur, par lequel le minerai lavé se rend
dans un bassin où l'on achève de le purifier.
Pour opérer le lavage , on charge progressivement la cuve,
après avoir fermé l'orifice inférieur , et on laisse agir le pa*
tooillet , qui sépare les parties argileuses du minerai ; on ou-
vre ensuite l'orifice inférieur , et le minerai déjà épuré est en-
traîné dans le lavoir, où l'on achève de le purifier; puis on
recharge de nouveau la cuve , pendant qu'un ouvrier relève le
minerai sur le bord du lavoir. Lorsque la force motrice per-
paipAAiTioif m4cayiqui du mute bais. 149
met d'établirdeux cuves, od doit régler le travail de telle sorte,
que Tune des cuves soit à la première partie de l'opération ,
tandis que l'autre est à la seconde. Les frais d'un quintal mé-
trique de minerai préparé au patouillet , s'estiment ainsi dans
la tyfeuse.
, Minerai à laver o f . 070
Transport à raison de 3 centimes par quintal
et par kilomètre , pour une distance de 5 kilo-
mètres. o x 5o
1 quintal rendu au patouillet »*. o *ao
a,4 quintaux sur le patouillet o 528
Main-d'œuvre o 040
Frais généraux • o o53
x quiutal de minerai préparé o 621
Les minerais en rognons et contenant de l'argile q'ii ne
pourrait être séparée par le lavage ordinaire , sont préparés
au bocard > après avoir subi un débourbage préalable. Les
bocards sont toujours accompagnés de patouillets à deux cu-
ves; l'une reçoit les produits du bocardage , l'autre sert à la-
ver ces produits qu'on fait ensuite écouler dans le bassin , où
ils sont soumis à la dernière préparation. Le nombre des pi-
lons du bocard varie avec la nature du minerai et le tems
nécessaire pour le bocardage ; ils doivent être en nombre suf-
fisant pour alimenter le patouillet. On peut voir ( fig. 43) la
disposition d'un bocard. Le minerai est d'abord amené sous
les pilons du bocard , de là il est entraîné au fur et à mesure ,
à travers la grille, dans les cuves du patouillet , où Ton achève
de le purifier. Dans la Meuse, le prix du quintal métrique de
minerai bocardé se compose des quantités suivantes :
Minerai à bocarder , x quintal o f. x 30
Transport au bocard pour une distance
moyenne de 5 kilomètres , à raison de 3 centi-
mes par quintal et par kilomètre o x 5o
x quiutal rendu au bocard o 970
a,i quintaux sur le bocard o 567
Main-d'œuvre o o5o
Frais généraux o 060
x quintal de minerai préparé. o 677
l50 FREFARATtOH MECANIQUE DES MUTERAIS.
Dans te département du- Cher , le lavage des minerais se
fait d'une manière très simple. On pratique aussi près que
possible du lieu où se fait l'exploitation , une grande excava-
tion destinée à recevoir les eaux pluviales , et près de laquelle
on transporte le minerai.
Le lavage s'exécute à l'aide d'un appareil composé d'une
pelle suspendue , par une branche de chêne , au point de
jonction de trois perches disposées comme les arêtes culmi-
nantes d'une pyramide triangulaire.
Un seul ouvrier manœuvre cette pelle , avec laquelle il élève
un peu au-dessus du niveau du réservoir, l'eau nécessaire au
lavage. Des ouvriers agitent le minerai avec des râbles pour en
séparer l'argile ; l'eau , «près avoir servi au lavage , s'écoule
dans le réservoir , où elle dépose les boues dont elle est char-
gée, et elle peut ensuite être employée de nouveau.
Les ouvriers sont payés à raison de la quantité de minerai
lavé , et qui est très variable selon la richesse du minerai.
Moyennement un ouvrier laveur aidé d'un enfant, gagne i fr.
5o c. par jour.
PREPARATI01T MECANIQUE DES MUTERAIS DE CUIVRE.
Les minerais subissent d'abord un premier triage , qui a
pour but de les séparer par ordre de grosseur. Les plus gros
fragmenssont eusuite cassés, à l'aide d'un marteau ou batte en
fer , pesant deux à trois kilogrammes et muni d'un manche
de i mètre de longueur. Les matières pulvérulentes prove-
nant de ce triage sont passées sur un grand tamis incliné, dont
les mailles ont uneouvertnre de o m *. 0009. La partie retenue
sur ce tamis est mise à part , et celle qui a traversé les mailles
est soumise à un second tamisage sur un tamis à mailles plus
serrées , et qu'on manœuvre généralement à la main.
Cette série d'opérations sépare les minerais en quatre classes,
savoir :
A , fragmens provenant du triage et du cassage , qui sont
cassés de nouveau pour être ensuite triés selon leur richesse.
B, partie restée sur le premier tamis, qui est de même triée
selon sa richesse.
C, partie restée sur le second tamis, et qui subit un nouveau
triage d'après sa richesse.
**> partie fine et argileuse , qui a traversé le second tamis;
PRÉPARATION MiCAiriQUl DIS MUTERAIS- I 5 I
on la fait passer dans des cribles à eau , pour eu extiaire ltjs
parties cuivreuses, qu'elle contient en assez grande abon-
dance.
Examinons maintenant comment se traite chacune de ces
parties.
i° A. Le minerai A, porté sous des hangards, est cassé et
trié par des femmes. Elles se servent pour cela d'un marteau
en fer pesant x kil. 60 , et muni d'un manche de o m 3o de lon-
gueur; le cassage se fait sur des plaques de fonte qui portent
un anneau destiné à empêcher le glissement du minerai. Le
minerai est ensuite trié , ce qui donne quatre produits qu'on
met séparément en tas.
Le minerai riche , qu'on brise au cylindre et qu'on tamise
avant de le livrer à la vente.
Le minerai médiocre , qu'on passe dans des cribles à eau,
après l'avoir également brisé au cylindre , et qu'on trie ensuite
de nouveau.
Le minerai pauvre , qui est porté aux bocards, puis lavé sur
différentes tables.
La partie entièrement pierreuse ; eelle-ci est rejetée.
B. Le minerai B , contenant une grande quantité de matiè-
res étrangères , est soumis au débourbage avant d'être trié.
On le jette d'abord dans des canaux , où on l'agite avec une
pelle jusqu'à ce que l'eau ait séparé toutes les parties terreuses,
ce que l'on reconnaît facilemtnt à la clarté de l'eau. Le mine-
rai est ensuite retiré et transporté sur d'énormes tables , où
des enfans opèrent le triage comme dans le cas précédent ; ce
sont des enfans qui font ce triage.
C Le minerai C est trié de la même manière , après avoir
été débourbé, et les lots provenant de ce triage sont réunis à
ceux des triages précédens.
D. La partie D , qui a traversé le second tamis , doit et ra
soumise au criblage. Ce criblage s'opère soit à la main , soit à
l'aide de cribles mus par une machine.
Les cribles ont, dans le premier cas , o m 7"5 de diamètre ,
et le grillage présente à peu près deux ouvertures par centi-
mètre carré de surface. Le criblage est fait par des enfans,
et on se sert le plus souvent , pour cette opération , de l'eau
quia servi au déjbourbage. Le crible plein de minerai est plongé
daas l'eau et agité légèrement quelques minutes ; après quoi
1 5* paiPA»ÀTioic ■scastique ras mixeriis.
on ajoute une nouvelle quantité de minerai qu'on lare de
même , et l'on continue ainsi jusqu'à ce que le crible se trouve
rempli de minerai bien lavé.
Le produit de ce lavage se divise en deux parties : la par-
tie supérieure ou la moins riche , qu'on met à part pour la
soumettre au bocardage ; la partie inférieure, ou la plus riche,
qui est triée suivant sa richesse.
Ce criblage donne en outre deux autres produits : i° la par-
tje fine , qui a traversé le crible et qui s'est déposée dans les
canaux par ordre de densité ; cette partie est ordinairement
assez riche pour être recueillie et disposée pour la vente ;
a* la partie boueuse que l'eau a entraînée lors du criblage , et
qui va se déposer dans des réservoirs disposés à cet effet ;
on la recueille et on la soumet au lavage ainsi que non»
l'expliquerons tout-à-1'heure.
Dans le criblage mécanique , les cribles consistent en une
caisse de bois quadrangulaire, de i m ao de longueur, o n 6o
de largeur et o m 3o de profondeur , munie d'un tamis en lai-
ton présentant deux ouvertures par centimètre carré de sur-
face. Cb tamis est Gxé d'une manière solide au bas de la caisse,
et soutenu par six petites planches placées en travers au-des-
sous , qui servent à prévenir sa rupture sous le poids du mine-
rai : on établit la même disposition au-dessus et dans Tinté-
rieur de la caisse, pour le garantir des chocs du rable avec le-
quel les ouvriers retirent le minerai.
Le crible est supporté par deux montans en fer assujétis à
une barre en fer , dans le milieu de laquelle est attachée une
chaiue fixée à l'extrémité d'un levier en bois , qui sert à plon-
ger le crible dans l'eau et à l'en retirer.
Le mouvement est communiqué au crible par un autre le-
vier qui a une direction opposée à celle du premier ; ce levier
est muni d'une fourchette dont les bouts saisissent les montans
au moyen d'une clavette qui traverse la fourchette et la rai-
nure des montans. Cette disposition est représentée figure 5o.
^ Six et même dix cribles sont placés quelquefois les uns à
côté des autres , et mis en mouvement par la même machine.
Leurs tamis présentent des ouvertures qui diminuent progres-
sivement. Chacun de ces cribles doit avoir un mouvement in-
dépendant de celui des autres. Les montans de fer sont de
deux pièces , pour qu'on puisse 6ter plus facilement et plu*
PRÉPARATION MICAKXQUX DES MOIK&AIS. ill
rite le crible", lorsqu'on enlève les dépôts de minerai accu-
mulés dans les bassins ; les bouts snpérieurs des montans res-
tent toujours emboîtés dans la fourchette.
Le levier qui communique le mouvement , a 3 ra 35 de lon-
gueur; les cribles font a5o oscillations par minute. Chaque
crible se meut dans un bassin qui reçoit le minerai criblé ; ce
bassin est muni d'une ouverture qui communique avec le con-
duit de l'eau , et de deux autres ouvertures percées sur les
parois de derrière du bassin , l'une à o m 45 du fond , et Vautre
o™45 plus haut. Cette dernière sert à l'écoulement d'une par-
tie de l'eau trouble , avant l'introduction de l'eau claire , l'au-
tre donne issue à toute l'eau , lorsqu'on veut retirer du bassin
le minerai qui s'y est déposé. Cette eau boueuse se rend dans
un réservoir commuu , destiné à recevoir les eaux de tous les
appareils de criblage.
Cette opération , qui se conduit comme dans le cas précé-
dent , est confiée à des enfans , chacun d'eux ayant la sur-
veillance d'un crible.
On obtient également quatre produits : i° le minerai riche,
qui se dépose dans les bassins ; a° le minerai riche , qu'on re-
tire du crible , mais qu'il faut trier avant de le livrer à la
vente; 3° le minerai pauvre du crible , qui doit être lavé après
avoir passé aux bocards; 4° enfin , le minerai qui s'accumule
dans les réservoirs et qu'on doit soumettre au lavage.
Nous avons vu que le triage , selon la richesse des parties
A » B , C , fournissait quatre produits , le minerai riche , le
minerai médiocre , le minerai pauvre , et la gangue ou la par*
tie stérile. Le minerai médiocre est d'abord brisé , puis passé
dans des cribles , ainsi que nous venons de l'expliquer.
On emploie pour ce cassage une machine à laquelle on donne
le nom de cylindres broyeurs. Si le minerai est très dur , ces
cylindres sont cannelés, sinon ils sont unis; ceux-ci ont o œ 35
à o m 45 de diamètre et o nj 45 de longueur. Leur intérieur pré-
sente un vide de forme octogone , où passe un axe de fer, oc-
togone à l'endroit où il touche le cylindre , et rond sur le reste
de sa longueur ; cet axe est solidement fixé au cylindre au
moyen de coins de fer : une caisse de tôle terminée en pointe
(fig. 56 ) est appliquée à la partie supérieure des cylindres ,
pour empêcher que le minerai ne glisse par dessus les cylin-
dres sans avoir passé entre eux. Les tourillons des cylindres se
l54 HÉPARATIOH MECAKIQfUE DIS *nTER4rS.
meuvent dans des crapaudines en bronze , fixées sur des ma-
driers de fonte joints par des châssis également en fonte. L'un
des madriers est établi d'une manière invariable , l'autre est
mobile ; cette disposition permet à l'un des cylindre* de s'é-
carter un peu, lorsqu'un fragment trop volumineux de minerai
vient à se présenter entre les cylindres. Un contre-poids sus-
pendu à l'extrémité d'un levier assujéti à la même cage , à la-
quelle sont fixés les châssis de fonte , fait appuyer le levier
contre un morceau de fer rond qui force la crapaudine à glis-
ser avec le madrier dans le châssis de fonte , et rapprocher
ainsi les deux cylindres ; ceux-ci pourront donc se séparer l'un
de l'autre , et laisser passer les gros fragmens de minerai ,
tans éprouver aucun dommage. La durée de ces cylindres va-
rie de cinq semaiues à deux mois , suivant le plus ou moins
de dureté du minerai.
Le minerai qui a passé par les cylindres tombe snr un cri-
ble c ( fig. 57 ) en traversant un entonnoir conique e. Ce cri-
ble , dont la forme est à peu près cylindrique, a o m 6o de dia-
mètre et 1"» ou i"5o de longueur; il fait le même nombre
de révolutions que les cylindres, et il est un peu incliné pour
faciliter la chute des fragmens de minerai qui ne peuvent tra-
verser les mailles.
Il est en fil de fer ou de enivre, attaché sur des cercles en
fer fixés eux-mêmes à un axe de rotation. Le mouvement est
communiqué par deux tambours assujètis l'un à l'axe A , l'au-
tre à l'axe B. La figure 57 montre comment le mouvement est
transmis à Taxe de rotation du crible.
Plus le minerai est pauvre , plus les ouvertures du crible doi-
vent être petites. On se sert quelquefois d'un crible coniqne
double , mais les mailles du crible intérieur sont alors plus
larges que celles du crible extérieur, ce qui fournit deux pro-
duits qu'on traite séparément.
Après avoir été passé au cylindre , le minerai est soumis
au criblage à eau , et les produits résultant de ce criblage sont
réunis avec ceux des criblages précédens.
Le bocardage, qui s'emploie pour le minerai pauvre , pro-
venant soit du triage, soit du criblage , se fart au moyen de
bocards à trois ou à quatre pilons. Les montans des pilons
•ont des madriers de bois de o"i5 de largeur et de o m i3
d'épaisseur ; souvent même ce sont de grosses barres de fer.
raiPAKATion m icAiriQOX pis mis xatis. tù5
La hauteur à laquelle on élève les pilons -varie de o»ao à
a «2 5, suivant le plus eu moins de dureté du minerai.
Aux mines dites Pembrock , six bocards à trois pilons et
quatre bocards à quatre pilons , sont mis en mouvement par
une machine à vapeur de cinquante chevaux , qui sert en ou-
tre à amener l'eau nécessaire aux bocards et a faire agir les
cylindres. Une force de vingt chevaux est employée pour les
bocards , et le reste est appliqué aux cylindres et aux pompes.
Six cames correspondent à chaque pilon , et l'arbre qui porte
ces cames fait treize tours par minute, de sorte que chaque
pilon bat 78 coups par minute. Les pilons pèsent avec les mon-
tans ia4 kilogrammes. Aux mines Consol's, ce poids est de
164 kilogrammes ; les bocards sont à quatre pilons. Les cri-
bles eu tôle, placés devant la caisse des bocards , présentent
six ouvertures par centimètre carré ; on les multiplie davan-
tage lorsque le minerai est très pauvre.
Des réservoirs de i m ioà x'°5o de profondeur, et dont le
fond est disposé en pente , sont placés devant les bocards. Ils
sont destinés à recevoir le minerai qui a été broyé par les pi-
lons en poussière assez fine pour traverser les mailles du cri-
ble; de petits canaux pratiqués à cet effet , servent à con-
duire ce minerai du bocard au bassin. Le nombre et la gran-
deur des réservoirs dépend de la quantité de minerai à bo-
carder.
Les différentes particules de minerai se déposent dans le
réservoir suivant leur ordre de densité. Une cloison est placée
au milieu du réservoir pour régulariser le dépôt. Les fragment
de minerai les plus pesans restent dans la partie supérieure du
bassin , tandis que les plus légers sont entraînés par l'eau dans
la partie inférieure. Quant aux particules extrêmement ténues
qui ne peuvent pas se déposer dans cette partie , elles se ren-
dent dans un grand réservoir commun à tous les bocards et
placé à la partie la plus basse du lieu où se fait la prépara-
tion. Ce bassin reçoit aussi les eaux des tables de lavage.
Lorsqu'un des réservoirs est rempli , on ferme les conduits
d'eau avec lesquels il communique , et on partage le bassin en
deux parties : la partie supérieure ou la tête, qui contient du
minerai plus gros et plus riche , et la partie inférieure ou la
queue, qui contient du minerai plus fin.
Le minerai de la partie supérieure est porté ensuite pour
x56 pii*AftATtoii incAirfQus su amriBAis.
coopérer le lavage, sur une table nommée schaking-trunck.
Elle consiste en une caisse de bois de 4 a> 5o à 6 mètres de
longueur et de i m 20 de largeur; cette caisse (fig. 5 a ) qui
est inclinée de 0*006 par mètre , est enterrée dans le sol et
divisée en deux, compartimens. On place dans le premier le
minerai à laver , et Ton fait arriver un fort courant d'eau
en même tems qu'on remue le minerai avec une petite pelle.
L'eau emporte les parties les plus légères, qui vont se déposer
par ordre de densité dans la section inférieure ; mais les par-
ties les plus pesantes restent dans le premier compartiment,
d'où on les retire pour les déposer à terre ; c'est le minerai
grossier que nous nommerons M. Quant à celui qui a été en-
traîné par l'eau dans la seconde section de la caisse , il est di-
visé en deux parties, la tête M' et la queue M".
La partie M est portée sur une seconde table dite lie; c'est
uue caisse longue et étroite de 4 m 8o à 6 mètres de longueur ,
o m 46 de largeur et o v 9 3 de profondeur; elle est inclinée de
o n oa7 par mètre et également enterrée dans le sol. Une cloi-
son établie dans le haut divise la caisse en deux compartimens ;
ce minerai est placé dans le second et le long de la cloison.
On fait alors arriver le courant d'eau qu'on laisse agir seul.
Le minerai se dépose dans la caisse par ordre de densité, et
lorsque celle-ci est remplie jusqu'aux bords , on divise le mi-
nerai en trois ou quatre parties suivant la richesse. La pre-
mière m est lavée encore une fois , sur la même table , la deu-
xième m' est lavée deux fois , la troisième m" est soumise au
criblage , puis au triage , et la quatrième m"' est rejetée
comme inutile. Le produit du lavage des parties m et wi* est
traité dans des cuves de dépôt nommés kieves , lorsqu'il n'est
pas encore jugé assez riche.
La tète M' du second compartiment de la première table
shaking-trunk, est portée sur une table nommée huddelex. sur
laquelle s'opère également le lavage de la queue des réservoirs
des bocards.
Cette table (fig. 5 1 ) consiste en une caisse de bois dis-
posée en forme de tombeau : elle est enterrée dans le sol et
présente les dimensions suivantes.
Largeur. Jf. \ m ° - 9 £
Longueur. . . ♦ *• 45
Longueur du compartiment où l'on
PRÉPAflÀTKHf lcicAHlQUK DBS MOTEBAIS. l57
charge le minerai 0.41
Profondeur près de la tète o.53
Profondeur au bout .inférieur. ... 0.61
Pente o.xo
Le minerai est placé au-dessus de la caisse , et l'eau arrive
d'un niveau plus élevé. On étend sur la partie supérieure an
buddel une couche de minerai dans laquelle on trace de pe-
tites rigoles ; le courant d'eau qui doit être très faible suit ces
rigoles et entraîne avec lui le minerai. L'ouvrier debout dans
la caisse, étend le minerai soigneusement à mesure qu'il arrive.
Un autre courant d'eau traverse la section supérieure et des-
cend sur la tête de la table, le long de la petite cloison à la-
quelle on fait une entaille pour diminuer la force du courant.
L'eau s'écoule par des ouvertures pratiquées à différentes hau-
teurs dansla planche qui forme la paroi inférieure de la caisse,
d'où elle se rend dans un petit canal souterrain. Plus le mine-
rai est pauvre , plus l'opération doit être conduite avetfpromp-
titude ; il faut environ trois heures pour remplir la câHse.
Le minerai est ensuite divisé en trois parties n , n y ?$" : n
est lavée encore une fois sur la même table , »' est lavée' deux
fois , et si , après ces lavages , on ne juge pas ces schliks obte-
nus assez riches , on les traite dans des cuves de dépôt kieves,
dont nous parlerons tout-à l'heure; quant à la troisième partie
ou la queue »" , on la porte sur une nouvelle table de lavage.
C'est aussi sur celte table nommée trunck, qu'on lave le dé-
pôt du réservoir inférieur des bocards. Elle consiste en une
caisse très peu inclinée (fig. 53*) de a m 75 de longueur ,
o m 9o de largeur et o m 45 de profondeur. Une cloison placée
* la partie supérieure de la caisse divise cette caisse en deux
compartimens. Le minerai est mis dans le premier comparti-
ment , et remué à l'aide de palettes assujéties à un arbre hori-
zontal supporté par deux montans en bois. Un levier fixé sur
le milieu de cet arbre et mis en mouvement par une machine
à vapeur ou une roue hydraulique, fait agir les palettes ( fig.
54).
Plusieurs caisses sont ordinairement placées l'une a côté de
l'autre ; mais lorsqu'elles sont Mflees , oft ne se sert pas de
galettes , et c'est un homme qui remue le minerai avec une
celle.
Si le minerai est très visqueux, en tète des caisses est une
, MiTAIAICjUBS. * 4
x 58 r&BPÂiATioxr mkcajuque du uni beau.
autre caisse commune, et l'on y entasse le minerai; des enfant
le remuent avec des pelles , puis il se rend par des canaux
dans les différentes sections des caisses, où il est remué par les
palettes (fig. 55). Le minerai est ensuite emporté dans le
second compartiment , où il se dépose par ordre de densité.
Lorsque le second compartiment est rempli , on le divise
en trois parties p , p\ />" .' la tête/7 est lavée sur une nouvelle
table nommée rake , si elle est très visqueuse , sinon elle est
traitée dans les cuves de dépôt kieves ; la partie o* est lavée
de nouveau sur la table trunk , et enfin la queue// est rejetée,
La table à bascule dite rake, sur laquelle se porte la tête p 9
consiste en un plan incliné de a m 76 de longueur et de i m 37
de largeur , fixé à un châssis qui peut basculer au moyen de
tourillons. Le minerai est placé avec uue pelle sur la partie a
supérieure au plan incliné, et communiquant avec lui au
moyen d'une petite planche assujétie à la partie a par des
courroie^ afin qu'elle n'empêche pas la table de basculer :
on donnée à cette table une inclinaison de o œ o46 par mètre.
Lojsque le minerai est bien étendu sur la partie supérieure,
on laisse arriver un faible courant d eau qui emporte le mine*
rai dans la partie inférieure , où on la remue soigneusement
avec un rable. En même tems l'eau entraîne avec elle la par-
tie la moins riche, et la fait tomber dans la caisse e"; lorsqu'on
a remué quelques instans , on soulève le châssis presque verti-
calement , et l'on répand sur la table une certaine quantité
d'eau qui fait tomber le minerai dans les caisses c et c\ On
obtient de la sorte trois produits : celui de la caisse c est du
minerai riche ; celui de la caisse c' est du minerai médiocre
qui est encore lavé une fois sur la même table , et celui de la
caisse c" est porté de nouveau sur la table trunk, pour y être
lavé.
Nous avons dit que le produit du lavage de certaines ta-
bles devait être traité dans des cuves de dépôt nommée»
kieves. Ces cuves ont une forme légèrement conique et sont
remplies d'eau jusqu'à moitié de leur hauteur. On place le
minerai dans la cuve , et on le remue avec une pelle pendant
quelques minutes, en frappant en même tems sur le bord dû
la cuve avec un marteau: le minerai ainsi agité, se dépose
par ordre de densité dans le fond de la cuve, où il forme trois
couchai. La nremière ou la couche supérieure est traitée une/
MIWES DE LA. GRAHDE BRETAu.^. A ^y
seconde fois dans la même cuve , et la couche supérieure qui
en provient, est lavée sur le buddel dont la tête est définitive-
ment lavée dans des cuves. La couche du milieu est de nouveau
lavée ou dans une cuve ou sur la table à bascule , et la couche
inférieure ne subit aucune autre préparation.
. Tou« les schliks obtenus par ces opérations successives ,
sont disposés en tas qui diffèrent par la richesse, par la
grosseur des fragmens et par la couleur ; puis on les réunit
tous en un seul tas , de manière à obtenir un mélange aussi
intime que possible.
CHAPITRE XT.
MINES DE LA GRANDE BRETAGNE.
L'exploitation des mines de l'Angleterre date d'une époque
très ancienne; cette industrie fut probablement la première
«ause du commerce de ce pays avec les autres nations. L r é-
tain de la Bretagne était connu dans les contrées les plus loin-
taines , à une époque très reculée ; il était exploité par les
Bretons bien avant qu'ils ne connussent l'usage du fer, c'est
ce que prouvent les outils de chêne qui ont été trouvés dans
les anciens travaux. Les Phéniciens paraissent être le peuple
qui s'occupa le plus du commerce de ce métal.
Les richesses métalliques de la Grande Bretagne furent une
des principales causes qui engagèrent les Romains à entre-
prendre la conquête de cette ile.
Les Saxons négligèrent la poursuite des mines , mais les
Normands surent les exploiter avec avantage. Depuis , jusqu'au
fègne du roi Jean , les mines furent entre les mains des Juifs ,
qui ne purent en tirer parti. Edouard I er bannit les Juifs, et
l'industrie minière fut négligée jusqu'à l'époque où Edmond ,
duc de Cornouailles et fils d'Edouard I e * , accorda* une charte
qui permit la libre exploitation des mines d'étain en Cornouail-
les ; ce fut le premier règlement sur les mines. Des permis-
sions d'exploiter les autres métaux , l'or , l'argent , le coivr*
l6o ttlftBS BI LA GRAJTD1 BEBTAQffZ.
et le plomb furent accordées sous les règnes d'Edouard HI , de
Eichard II , d'Henri IV et d'Henri VI ; mais les privilèges des
exploitant de mines d'étain ( tinners ) furent constamment sé-
parés de tous les droits concédés pour l'exploitation des autres
métaux.
L'industrie des mines continua d'être protégée par la cou-
ronne, et particulièrement par Henri VII , jusqu'à l'avéne-
ment au trône d Edouard VI ; elle tomba alors dans l'aban-
don , et elle était dans le dépérissement le plus complet sous
le gouvernement de la reine Marie. Sa sœur Elisabeth adopta
les mesures nécessaires pour remédier au mal ; elle fit venir
des mineurs allemands et leur accorda des privilèges très éten-
dus dans certaines parties de l'Angleterre ; elle institua une
société dite Société royale des mines, à laquelle elle fit de
grandes concessions. Dès lors l'industrie prit un développe-
ment rapide , et déjà sous le règne de Jacques I er , les mines du
Cornouailles et du Devonshire produisaient annuellement
i5 à 1600 tonnes d'étain, et cette production ne fit qu'aug-
menter depuis cette époque. On peut voir par le tableau sui-
vant la marche qu'elle a suivie pendant le dix-huitième siècle.
Tableau indiquant la production des mines (Té tain du
Cornouailles et du Devonshire , de 1700 à 1800
ÀxntxES.
PRODUIT.
VALEUR.
Tonnes*
Franc».
De 1700 à 1720
IÔOO
Inconnue.
1720 à 1740
2I0O
3.465.000
1740 à m5o
a5oo
4>o6i.5oo
1750 à 1760
a658
4.1 3a. 000
1760 à 1770
3718
4.211.270
1770 à 1780
2750
4.525.000
1780 à 1790
89*8
5.o36.ooo
1790 a 1800
3a45
5.676.200
L'exploitation du cuivre commença sous le règne d'EKsa-
belb ; mais son importance ne date que du dix-huitième siècle.
MVSIS DI LA 0&AVOX a&ITAQHS. l6 1
La valeur de la production des mines du Gornooaillet , qui
était en 1 700, de 4,500,000 francs , avait atteint en 1760 le
chiffre de 9,000,000. En 1773, on découvrit dans le Derby-
sbire et dans le pays de Galles de nouvelles mines dont l'ex-
ploitation fut entreprise avec activité. En 1799 on comptait
dans le Cornouailles soixante mines de cuivre divisées en trois
classes.
i* anciennes mines produisant -
plus de la moitié de tout le cui-
vre du Cornouailles, ... 10 produisant 2676 tonnes
a° Mines en prospérité pro-
duisant les trois huitièmes du
cuivre du Cornouailles , 7 produisant a 166 tonnes
3* Nouvelles mines en acti-
vité , et promettant de devenir
profitables, 43 produisant a 8a tonnes
60 5ca4
Le cuivre , Vétain , le plomb et le fer sont les quatre prin-
cipaux métaux qui forment la richesse minérale de la Grande-
Bretagne. Le tableau suivant montre comment se répartit
cette richesse entre les diverses contrées du royaume.
x6a
MÉTAUX.
Or
Argent..
Cuivre. .
Étain. . .
Plomb. .
Zinc...
Manganèse
Cobalt. .
Fer.,
Sel..
MISES DE El. GRANDE BRETAOVE.
cobttrees.
presque
nul.
4,5ookil.
i 3,ooo
tonnes.
4,000 to,
VALEUR.
Francs.
Cornouailles , Ecosse , presque insignifiante,
comlé de Wicklow en Ir
lande.
Cornouailles , Pays de
Galles, Yorcksbire, Cum-
berland, Ile de Man , Ir-
lande.
Cornouoilles f De von -
sbire, nord du Pays de
Galles, diverses parties de
* l'Irlande,
I Cornouailles, Devonsbire.
S Cornouailles, Devonsbi-
re, nord et sud du pays de
Galles, Derbyshire, York- ) 46,000 t.
shire, Alston-Moor, La-
narkshire , Ile de Man, Ir-
lande.
Somerselsbire, Derby-
shire, Yorkshire, nord de
l'Angleterre.
Cornouailles, Devonsbire.
Cornouailles.
iGlamorganshire, Mon-
moutsbire, Staffordsbire,
Shropsbire , Lancasbire , l 900,000
I Yorkshire, envir. de Glas- [ tonnes,
gow, Arygua en Irlande.
1 Cheshire, Worcester-j 3oo,ooo
I shire. j tonnes.
Alun i Whitby dans le York- j n,5oo
' * ' ( sbire. j tonnes.
Les nombres indiqués dans ce tableau ne sont qu'approxi-
matifs.
I* partie Ouest de l'Angleterre constitue le district mitai-
peu consi-
dérable.
Idem,
Idem,
900,000
3o,ooo,ooo
8,000,000
113,000,000
Inconnue.
Idem»
Idem»
187,500,000
7,5oo,ooo
75o,ooo
MUTES DE LA ORAWDX BftlTAGHl. lOS
lifere le plus important du royaume. Il commence à Dart-
moor dans le Devonshire , et se termine au Cap Land's End ,
«'étendant sur une longueur d'environ quarante lieues. Sa lar-
geur est très variable , mais les principales mines exploitées
forment sur presque toute la longueur , une chaîne étroite
coupée ça et là par de courts intervalles de terrains exclusive-
ment consacrés à> l'agriculture.
La surface de cette contrée ne présente que de légères on-
dulations , et les sommets des plus hautes montagnes s'élèvent
rarement à plus de 35o mètres au-dessus de la mer , tandis
qoe les vallées qui sont à leurs bases , ne descendent pas à
plus de 5o mètres au-dessous du niveau des eaux.
Le granité t le schiste et' le porphyre sont les trois roches
métallifères du district. Le granité occupe la partie la plus éle-
vée du terrain ; le schiste auquel on donne le nom de KilUu ,
est disposé autour du granité avec une sorte de symétrie , aussi
a-t-on comparé les sommités granitiques du Cornouailles à des
îles de granité situées au milieu d'une mer de schiste. Os
deux roches , le granité et le schiste , se trouvent coupées par
des fiions composés d'une roche porphyrique nommée elvan.
Ces filons , dont la direction est en général de l'Est à l'Ouest,
et l'inclinaison de 40» à 45° vers le Nord , présentent quelque-
fois une puissance de plus de 100 mètres , et ils peuvent être
suivis sur une longueur de plusieurs milles ; ils coupent fré-
quemment à une certaine profondeur , les filons métallifères.
L'oxide d'étain et la pyrite cuivreuse sont les deux mine-
rais caractéristiques du Cornouailles*; mais on y trouve cepen-
dant des minerais de plomb , d'antimoine , d'arsenic , de man-
ganèse, de cobalt et même d'argent.
Les filon» d'étain paraissent appartenir à deux époques
différentes , les uns plongent vers le sud , les autres vers le
nord , et ce sont les plus anciens ; car partout où il y a ren-
contre de ces filons , les derniers sont toujours coupés et reje-
tés par les premiers. Leur direction est à peu près la même ,
et leur inclinaison varie de 3o° à 70*. Leur puissance moyenne
est de i" à i"5o; quelquefois elle se réduit à o"oi et, dans
d'autres cas, elle s'élève à ia ou i5 mètres. Une augmenta-
tion de richesse correspond généralement à cet accroissement
de puissance. Les filons d'étain présentent aussi de grandes
variation» relativement à leur rûtasse considérée par rappert
IÔ4 MUTBS DR LA O&AJTD* B&ETAQft*.
à la roche qu'ils traversent. Ainsi le filon qui est exploité an*
mines de Wheal-Vor, et qui a produit en dix-huit ans une
valeur de 3 1,000,000 de francs, a été suivi avec bénéfice
dans le killas , tandis qu'il présentait à peine quelques frag-
mens de minerai dans le granité. AWheal Trumpet , à Wheal
Ann , au contraire , le filon était productif dans le granité et
cessait de l'être dans le killas.
L'étain se trouve aussi en veines ou amas nommés tinfloors.
Ce gîte consiste en petits amas d'oxide d'étain , disposés pa-
rallèlement aux couches entre lesquelles ils se trouvent inter-
posés.
Les stock wercks on amas entrelacés constituent un troi-
sième gîte des minerais d'étain. On les trouve dans le granité
et dans le porphyre nommé elvan , mais plus rarement dans
ce dernier.
Enfin on connaît encore un assez grand nombre d'alluvions
stannifères dont les exploitations les plus importantes sont
situées aux environs de Saint-Just et de Saint-Austle. Ces dé-
pôts , recouverts par d'autres alluvions dont l'épaisseur varie
de 5 à 20 mètres, sont toujours exploités à ciel ouvert , si ce
n'est à Carnon , où Ton est obligé d'exploiter par travaux sou-
terrains , par suite de l'épaisseur des terres de recouvrement,
qui sont en outre baignées par les eaux de la mer aux heures
de la marée montante.
Les filons de cuivre présentent deux directions bien distinc-
tes ; les uns courent de l'Est à l'Ouest , et sont nommés pour
cette raison East and West Iodes ; les autres , appelés caun-
ter Iodes , se dirigent Sud- Est et Nord-Ouest. Leur inclinaison
est d'environ 6o° à 70 , et leur puissance varie de z mètre
à 5 mètres. Ils offrent généralement une grande augmentation
de richesse à leurs points de jonction avec les filons qui le»
croisent. On peut les suivre sur une grande longueur dans le
sens de leur direction ; celui d'united mines a été reconnu suc
une étendue de près de trois lieues. Dans un grand nombre
de cas , la partie supérieure du filon se trouve remplie par
une matière ferrugineuse que les mineurs nomment gossem, et
l'expérience leur a appris à juger, d'après l'aspect de cette ma-
tière, quelle sera à peu près la richesse du filon dans la pro-
fondeur.
On a remarqué que les filons sont en général plus produo.
«nnS DE IA «RAJDE 8RKTAQSE. l65
tifs aux points de jonction du granité avec le killas ; par suite,
les mines, au lieu d'être irrégulièrement distribuées sur la sur-
face de la contrée, se trouvent réunies en groupes près des
lignes de jonction des deux terrains.
Les filons du Gornouailles offrent un grand nombre de cir-
constances instructives ; une des plus remarquables est celle
que présente le grand filon de cuivre de Garharack. Ce filon,
disent MM. Dufrénoy et Elie de Beaumoot , a a m 60 de puis-
sance ; sa direction est presque Est et Ouest » et il plonge vers
le Nord , sous une inclinaison de 3o°; sa partie supérieure est
dans le Killas , et sa partie inférieure dans le granité. Il a subi
deux intersections ( fig. 3), la première résulte de la rencon-
tre du filon appelé Steven *s fluckan , qui se dirige du Nord Est
au Sud-Ouest , et qui rejette le filon de plusieurs mètres ; la
deuxième est causée par un autre filon qui est presque à an-
gle droit avec le premier , et qui fait éprouver un deuxième
rejet de 40 mètres du côté droit. La chute du filon se trouve,
donc à droite dans un cas et à gauche dans l'autre ; mais dans
l'un et l'autre cas, elle est du côté de l'angle obtus. Cette dis-
position est très singulière , car une partie du filon parait être
remontée , tandis que l'autre est descendue.
Les filons métallifères sont coupés par trois systèmes de fi-
lons croiseurs qui ont reçu des noms différées : ce sont les
cross courses , les fluckan* et les slides.
Les cross courses sont composés de'quarz; leur direction
est à peu près Sud-Est et Nord*Ouest , et leur puissance qui
est moyennement de 2 mètres, va quelquefois jusqu'à 10 et
même ia mètres. L'étain et le cuivre s'y trouvent parfois en
petite quantité, et l'on peut citer deux ou trois circonstances
dans lesquelles ces filons ont fourni des minerais d'argent pour
une certaine valeur. Le plomb est le métal principal que con-
tiennent les filons croiseurs , mais ce cas se présente rarement
dans le voisinage des filons qui contiennent d'autres minerais
métalliques. Les cross courses coupent à angle droit les filons
métallifères , et les mineurs du Cornouailles régardent comme
une règle générale, que deux systèmes de filons qui se coupent
à angle droit , sont rarement productifs dans le même district.
Les filons croiseurs rencontrent souvent les filons métallifères;
quelquefois ils les croisent simplement , mais le plus souvent
ils les rejettent; ces rejets, nommés heaves, qui sont habituel-
f66 KZHES DE LA «KINDE BAETAGlTft.
lement de quelques mètres , vont parfois jusque 40, 60 et
80 mètres , et il s'est même présenté un cas où le rejet était
de i5o mètres.
Les fluckans qui coupent les filons métallifères et les cross -
courses, sont composés d'argile; ils plongent \ers l'Est , et
leur puissance varie de 1 mètre à 3 mètres ; ils sont parfois -
réduits à l'épaisseur de quelques centimètres; mais quelle que
soit leur puissance , l'eau ne les traverse jamais, et sous ce
rapport ils sont favorables à l'exploitation.
Les slides sont aussi des filons argileux qui coupent tous les .
autres filons; ils sont généralement d'une faible épaisseur et
presque parallèles aux filons métallifères.
Les mines de cuivre les plus importantes sont situées près
de Redrulh et de Camborue ; on doit citer celles appelées •
Consolidated mines , United mines , Dolcoatk, Jfheal Alfred r
Poldice.
Aux Consolidated mines , les 'travaux qui ont lieu sur
un filon de cuivre encaissé dans le killas , ont atteint une
profondeur de 600 mètres ; les puits descendent au point
le plus bas des travaux ; ils sont divisés en deux compar-
timens par une cloison , l'un pour l'extraction , l'autre pour
l'épuisement, qui a nécessité l'établissement de trois machines
à vapeur d'une grande puissance. Le cuivre est le produit
principal ; mais on retire cepeudant 3400 tonnes de minerai
d'étain par an. On emploie pour l'abattage deux tonnes de
poudre par mois.
Les mines d'étain les plus importantes sont situées près de
Helston , de Saint-Yves : celles appelées Wheal-Yor occupent
le premier rang.* La mine de Polgooth est la seule mine impor-
tante ouverte sur des filons d'étain aux environs de Saint-
Austle, qui renferment on assez grand nombre d'exploitation»
d'étain a ciel ouvert.
Dans le Devonshire , les environs de Tavistock renferment
plusieurs mines* de cuivre dont la plus importante est celle de
"Wbeal Friendsbip.
L'étain et le plomb y sont aussi exploités ; on peut citer
parmi les mines de plomb de cette localité , celle de Wbeal
Betsey, dont les minerais donnent trente grammes d'argent par
quintal métrique, et celle de Beer-Àlstoo , dont les muerai*
MUTES DE LÀ G&ABD1 B&ET4GSE. 167
sont fondus à Bristol et rendent u5 à i5o grammes d'ar-
gent par 1 00 kilogrammes.
On trouve dans le Cornouailles , plusieurs mines dans les-
quelles les filons croiseurs contiennent de la galène argeutw
fère. Celles dites Cornubian mines , et qui sont situés au Nord-
Est de la partie centrale du district , sont les plus importantes.
Près de Calstock , on exploite une mine d'argent nommée
Wheal Saint-Vincent ; le minerai consiste en argent muriaté
et en argent natif.
Les mines de fer et de manganèse occupent un grand nom-
bre de personnes ; les exploitations de fer les plus importan-
tes sont situées près de Lostwithiel. Les mines de manganèse
se trouvent sur la limite du Cornouailles et du Devonshire :
leur profondeur ne va pas au-delà de 40 à 60 mètres, et celle
des mines de fer ne dépasse pas xoo mètres.
Il existe en outre des mines d'antimoine à Wheal Boys dans
le Devonshire , et à Salstalh en Cornouailles.
L'exploitation des mines du Cornouailles et du Devonshire
donne du travail à un nombre immense de personnes; le tableau
suivant établit approximativement le chiffre de la population
minière du Cornouailles , et indique en même tems les diffé-
rens âges des personnes employées.
au dessous au-dessus
de i3ans. de i3 à 18 ans. de 18 ans.
Hommes... 1639 2720 i55oo
Femmes. .. 696. 1740 ...« 2700
«335 4460 18200
Le chiffre total de 24995 doit être porté à 28000 et même
à 3oooo. Dans le Devonshire , la population minière n'est que
de i5oo personnes. Les enfans commencent généralement à
travailler à l'âge de 8 à 10 ans , mais ils ne sont employés à
l'intérieur qu'à 12 ans environ; les femmes sont exclusive-
ment employées aux travaux de la surface.
Le poste de mineur est habituellement de 8 heures , et trois
postes se succèdent ainsi par 24 heures; ils se relèvent en
place , le premier à 6 heures du matin , le second à 2 heures,
* et le troisième à 10 heures du soir. Souvent aussi la journée se
partage en quatre postes de 6 heures ; mais , dans tous les
.«*&*, le travail de nuit est toujours fait par le même poste
l68 MIXTES DE LA. GRANDE BHETAGWE.
pendant une semaine consécutive. Il arrive fréquemment
qu'un mineur double volontairement le poste ; c'est surtout
lorsque le prix du travail se trouve à son avantage.
Les enfans sont principalement employés au transport inté-
rieur.
Le travail des mines se paie dans le Gornouailles , par tut-
work ou par tribute.
Le tut-work qui comprend le foncement des puits , le perce*
ment des galeries et la division en massifs du gîte à exploiter ,
se paie à raison de tant par mètre cube ou par mètre courant.
Le tribute comprend l'abattage , le transport , l'extraction
au jour et la préparation mécanique du minerai. Les tributers
ou les ouvriers qui exécutent ces travaux , reçoivent en paie-
ment une certaine partie de la somme produite par la vente du
minerai extrait et préparé par eux.
Ces deux genres de travaux sont donnés par contrat à des
mineurs réunis en société.
Les tuUworhnen éprouvent en général peu de différences
dans le prix de leur journée ; mais il n'en est pas de même
des tributers , dont le gain dépend du plus ou moins de ri*
chesse du ûlon; ces derniers sont pour ainsi dire les coassociés
des propriétaires , et ils se trouvent exposés aux mêmes chan-
ces qu eux : tantôt leur gain est presque nul , tantôt au con-
traire ils reçoivent une somme considérable.
Pour diminuer autant que possible les chances de perte ,
les prix des travaux sont renouvelés tous les deux mois. Le
jour de l'adjudication, les différentes sociétés se réunissent dans
le lieu désigné , et l'agent chargé de traiter avec les mineurs
commence par indiquer le travail à faire; aussitôt une société
fixe un prix , et c'est habituellement la société qui était char-
gée précédemment de ce travail. Le prix qu'elle fixe est tou-
jours très élevé , afin de faire croire à la difficulté du travail,
et d'écarter ainsi la concurrence. Chaque société indique un
prix ; mais comme ce prix est constamment au-dessus de celui
que l'agent a déterminé d'après une inspection préalable des
lieux , ce dernier fixe le prix qu'il croit convenable , et la so-
ciété qui l'accepte devient adjudicataire.
Il est d'usage parmi les. mineurs , de laisser continuer à la
même société le travail qu'elle a commencé ; c'est ce qui fait
que très souvent lorsqu'il s"agit d'entreprendrs un nouvel ou-
VOTES DR LA. ORA1TDB BRITAGVE. 169
vrage , une société s'en rend adjudicataire pour un très bas
prix , espérant obtenir de meilleures conditions à la prochaine
adjudication.
Ce système , qui met en opposition les intérêts du proprié-
taire et ceux, de l'ouvrier , favorise le développement de l'in-
telligence des mineurs , et entretient constamment parmi eux
un certain esprit d'émulation.
Les traités conclus ne sont valables que pour deux mois ;
à l'expiration de ce délai , chaque société reçoit un compte dé-
taillé du travail qu'elle a fait et des avances qu'elle a reçues ,
et ce compte est ensuite réglé définitivement. A la fin du pre-
mier mois , on donne aux mineurs la somme nécessaire pour
leurs besoins et pour payer les enfansqui travaillent avec eux.
Nons donnons ici deux comptes tels qu'ils ont été établis à
la mine de Dolcoaih : le premier pour une société de deux
hommes et deux eu fans, qui a travaillé pendant deux mois par
tribute ; le second pour une société de six hommes , qni a
travaillé pendant un mois par tut-work.
Compte de deux hommes et deux en/ans,
TRIBUTS.
( Valeur du minerai produit i5o5 francs.)
Dividende de 66 1/2 p. «y i,ooofr. 8oc.
Frais divers 47 fr. 10 c.
Outils 4a 35
Éclairage .. . 86 gS
Poudre. 33 5o
Somme avancée. .... 257 5o
Frais de médecin 1 85
469 â7. . . 469 a5
Contribution à la caisse de secours 16 45
485 70
Reste dû 5i5 10
Compte d'une société de six hommes.
TUT-WORK.
4 mètres à xs5 fr 5oo fr.
9 mètres à 106 fr. a5 c ai* 5o
71a 5©
muas Mfoàm&ffgtrit. tS
170 MllfES DI LA. G&A.JTDS »RtTA.G»£.
Frais divers i5f. 6oc.
Outils 5 c 65
Éclairage g5 5o
Poudre 47 35
Somme avancée .... 00 00
Frais dç médecin . . . a i5
aia a5.. • •
Contribution à la caisse de secours. . . .
Reste du. . . .
11a
la
a*
5o
aa4
487 85
Outre les tributers et les tut-workmen , chaque mine em-
ploie en outre un grand nombre d'autres personnes. Le tableau
suivant indique le nombre proportionnel d'ouvriers de chaque
classe employés dans les différentes mines du Cornouailles
ainsi que leurs gains mensuels.
NOMBRE.
DISTRICT
du Centre.
§"3
oâ
3o tributers ,
ao tut-workmen.
zo ouvriers employés à la
surface
a 5 garçons.
1 5 femmes ou filles.
F.C.
89.50
77.35
5a. 5o
aa.a5
17.50
F.C.
68.75
65. 60
56. a5
35. «
aa.5o
F. C.
77. 5o
75. «
53.75
x6.a5
i5. «
F.C.
75. ■
6t. 5o
5a. 5o
18.75
16. a5
100
Les sommes payées aux tributers et aux tut-workmen con-
stituent une des plus grandes dépenses des mines , c'est ce
qu'on peut voir d'après l'inventaire de i838 , de la mine dite
Fowejr Consols,
111X11 DE LA GRAHDK B&1TAA1TI. I 7 X
Valeur produite par la vente des minerais, a, 379,760c. 90c.
Total des dépenses de Tannée. . • 1,917,533 10
Bénéfice 463,217 80
Somme payée aux actionnaires en six di-
videndes 435,200 00
Capital ajouté au fonds de réserve. . . 37,027 80
La somme de 1,917,533 fr. 10 c. portée pour total des dé-
penses , se répartit ainsi :
Frais d'administration 37,7 1 6 f. 85 c.
Redevance due au propriétaire. ... 137,753 so
Travaux de forge. ........ 29,479 80
— de charpenterie 18,253 90
— de maçonnerie 4,58; 90
Entretien des puits et boisage. ... 20,200 00
Levé des plans 4,753 5o
Entretien des machines 4x,io3 95
Tutwork , . 367,968 3o
Tribute 545,644 35
Travaux de la surface 43, 175 75
Impositions 118,920 40
Dommages et intérêts pour terrains
détruits 10,7x7 o5
Transport des minerais 101,242 5o
Frais de bureau 4,173 6a
Sommes payées aux ouvriers malades. 18,049 a 5
Frais de médecin . . . 8,040 00
Fournitures diverses. ....... 407,780 80
x,9i7*533 10
Les fournitures diverses portées ci-dessus pour la somme de
407,780 ïr. 80 c. , comprennent l'huile, fa chandelle, la.
poudre , le bois , le fer , l'acier , la fonte , etc.
La mine de Fowey-Gonsols occupe 1734 personnes. Le ta-
bleau suivant indique le nombre d'employés de chaque classe,
ainsi que le prix qu'ils reçoivent par mois.
172
MOTM DB LJL QRASDJL BRETAGNE.
DÉSIGNATION.
NOMBRE.
PRIX
PAR VOIS.
Agens.
Mécanicien en chef.
Géomètre.
Tribu ters.
Tut-workmen.
Ouvriers attachés aux machines
Enfans employés à l'intérieur.
Ouvriers employés à l'intérieur
et payés à la journée.
Ouvriers employés à la surface.
Eufans employés à la surface.
Femmes et filles.
i3
X
x
338
36o
44
i5
140
196
302
324
F. C.
228.75
2X0. «
2IO. «
88.40
74-65
90.50
21.85
65. «
25.79
2p. 3o
1734 1
Les mineurs choisissent eux-mêmes les enfans 'qu'ils asso-
cient à leur travail ; mais ils ne peuvent ni en augmenter ni
en diminuer le nombre sans le consentement des agens.
Une caisse de secours est établie dans chaque mine , dans le
but de subvenir aux besoins des ouvriers blessés ou malades.
Une retenue de 1 fr. 2 5 c. par mois sur la paie des mineurs
et de o fr. 60 c. sur celle des enfans , sert à former le capital
de cette caisse. En cas de maladie , les hommes reçoivent
1 fr. 25 c. par jour et les enfans o fr. 60 c. , et les soins de
médecin leur sont donnés gratuitement. En outre, les parens
d'un mineur décédé ont droit à une certaine somme qui est
prélevée sur les fonds de la caisse de secours ; cette somme Ta-
rie suivant les mines , de ia5 à i5o francs.
Dans quelques mines du Gornouailles , les travaux ont été
poussés à une certaine distance au-dessous du fond de la mer*
lia plus remarquable de ces mines sous-marines est celle de
Wherry, située près de Pcnzance, et aujourd'hui abandonnée.
Le puits d'extraction est percé dans un rocher que les eaux
ativis n« ta. oftAjfiui nmo», 17)
de la mer recouvrent entièrement aux heures de la marée mon-
tante. Malgré cet obstacle , un simple ouvrier mineur entre-
prit et exécuta ce travail difficile. Après avoir creusé le puits
à une petite profondeur , ce qu'il ne put faire , dans le prin-
cipe , que lentement et avec peine, car il était obligé d'épui-
ser les eaux chaque fois qu'il revenait au travail , il établit au-
tour de l'orifice une forte charpente ou tourelle 9 dont tous
les joints furent calfatés , puis goudronnés avec soin. Au sonv
met de cette charpente , il plaça deux poulies sur lesquelles
s'enroulaient deux câbles mis en mouvement par une machine
à vapeur établie à 200 mètres de là sur le rivage. Le creuse-
ment put alors continuer avec régularité , et le hardi mineur
ne tarda pas à retirer de son entreprise un bénéfice assez con-
sidérable. L'exploitation se faisait par grandes chambres , et
fut continuée avec avantage pendant plusieurs années ; mais .
un vaisseau battu par les vagues ayant , pendant une nuit d'o-
rage , renversé la tourelle qui mettait le puits à l'abri des
eaux , les travaux furent inondés, et ils n'ont pas été repris
depuis cette époque.
I^a mine de Bottalack, située près du cap Cornwall » est
ouverte dans les rochera qui forment le rivage de la mer , et
contre lesquels les vagues se brisent continuellement. L'exploi-
tation a été poussée a plus de aoo mètres au-dessous du niveau
de la nw , et dans certaines parties des travaux qui s'avan-
cent à une grande distance sous son fond , on a laissé une si
faible épaisseur de terrain , qu'on entend distinctement le
bruit des vagues et le roulement des cailloux. Pendant les tem-
pêtes , ce bruit se fait entendre avec une si grande force , qu'il
a souvent effrayé les mineurs.
Le plomb est le produit le plus important du Cumberland :
les minerais se trouvent dans le calcaire , où ils constituent
trois gisemens distincts auxquels les mineurs donnent le nom.,
de pipe veins , flat <veins et rake teins.
Les rake teins sont les gîtes les plus nombreux des minerais
de plomb dans le Cumberland ; ils présentent tous les carac-
tères des filons. Ils traversent les couches de calcaire et
de grès ; mais on remarque que généralement ils diminuent
de puissance et de richesse en pénétrant dans cette dernière
roche , tandis que le contraire a lien lorsqu'ils passent du grès
àsm U calcaire. Amsi le «00 <k HvdgtUMnrft , tari la p«w~
174 M/W*3 DE LA GRANDE BRE1AG5E.
sance est de 5 m 5o dans la couche calcaire dite Great Limes-
tone , se réduit à i mètre dans la couche de grès inférieure
dite Watersdl.
Les pipe i>eins sont des amas ordinairement assez étroits et
de forme alongée , le plus souvent parallèle aux plans des
couches. On les rencontre habituellement dans le voisinage
des filons, avec lesquels ils sont analogues pour la compo-
sition.
Les flat wins sont de petites couches de minerai qui se
trouvent près des rake weins , mais elles sont rarement pro-
ductives dans leur voisinage ; elles ne s'enrichissent qu'à une
certaine distance des filons.
Les principales exploitations de plomb du Cumberland sont
situées aux environs d Alston Moor.
Les gîtes de minerais de plomb du Derbyshire sont les mêmes
que ceux du Cumberland ; mais les couches calcaires présen-
tent ici de nombreuses intercalations de trapps qui terminent
lubilemeut les filons.
Le Derbyshire fournit encore une certaine quantité de
cuivre et de calamine ; les gites de celle-ci sont situés aux eu-
virous de Casdelown et de Matlock.
La calamine est répandue dans plusieurs localités : on l'ex-
ploite dans le Cumberland, le Derbyshire, le Flintshire,
daus le Gloucestershire, dans le comté de Nottingham et à Men-
dips-Hill aux environs de Bristol.
On exploite depuis long-tems , à Borowdale dans le West-
moreland , une mine de plombagine qui forme des amas dans
un terrain talqueux. On connaît encore à Huntley une autre
mine de plombagine.
Le fer est exploité dans un grand nombre de localités de
l'Angleterre. lies principales exploitations sont situées à Cole-
brook-Dale dans le Shropshire , dans le Dean-Forest , dans le
Gloucestershire , dans le Laucashire , dans le Yorkshire , dans
le Derbyshire , dans le Cumberland et dans la partie occiden-
tale du comté de Durham.
Le sel se trouve en abondance dans le Chestershire.
L'ile d'Anglesey est célèbre par ses mines de cuivre exploi-
tées t dit-on , par les Romains. Ces mines , long-tems aban-
données , n'ont été reprises qu'à la fin du siècle dernier. La
p)rite cuivreuse qui fait l'objet de l'exploitation , se trouve en
MIXIIS DE LA OftANDB B&KTAGSE. 17^
amas quelquefois très considérables ; les travaux , d'abord en-
trepris à ciel ouvert, se font maintenant par galeries poussées à
différons niveaux dans les flancs d'une excavation de 70 mètres
de profondeur , provenant de l'ancien mode d'exploitation.
Le plomb et le fer sont les principales productions minérales
de l'Ecosse. Le cuivre et l'antimoine s'y rencontrent aussi ,
mais en si petite quantité , qu'on ne peut les exploiter avec
avantage.
Les exploitations de plomb les plus importantes sont si-
tuées dans la partie méridionale du Lanarksbire. Le village
de Leadbills est environné des mine» de plomb les plus an-
ciennes et les plus célèbres de l'Ecosse. La puissance des fi-
lons varie de a a 3 mètres , mais elle va quelquefois jusqu'à
4 m 5o.
On trouve à Argdovar et à Sunart dans le comté d'Argyle ,
un grand nombre de filons de plomb dont la puissance varie
de 1 à 3 mètres.
On a exploité , à Tyndrum , des minerais de plomb et de
zinc sulfuré qui contenaient un peu de cuivre pyriteux et de
cobalt arséniaté.
Le fer e*t exploité dans le East Lotbian , dans le West
Lotbian , dans le Ayrshire , dans le Lanarksbire , dans le
comté d'Argyle, dans le Stirlingsbire , dans le Clackmannan-
sbire et dans le comté de Fife.
On a découvert , en 1819 , une mine de cuivre à Cally ,
sur la route de Dumfries à Port Patrick dans le Kircudbright-
sbire; le minerai qui est d'une grande richesse, consiste en
un mélange de pyrites jaunes panachées et de malachites.
Dans une des îles Shetland , on avait ouvert des travaux sur
un filon de cuivre traversant une roche calcaire ; les produits
ont été pendant quelques années assez considérables; mais
l'exploitation est maintenant abandonnée. On a exploité plu-
sieurs gîtes de minerais de cuivre , dans le comté d'Argyle.
Une mine d'antimoine découverte, en 1788, dans la pa-
roisse de West Kirk dans le Dumfrieshire , a donné assez
long-tems d'abondans produits ; elle est abandonnée au-
jourd'hui.
L'or , le cuivre , le plomb et le fer , sont les quatre métaux
exploités en Irlande.
L'or est exploité dans trots mines , à Killehurlagh , à Bal-
X76 MUTES DE LA ORAWDK BRETA.GHE.
linvalley et à Ballintemple. Ces mines sont situées tontes trois
dans une belle et immense vallée nommée Ballycogue t à sept
milles environ d'Àvoca.
L'exploitation consiste dans le lavage des sables aurifères
d'un petit ruisseau qui sort d'une montagne appelée Crooker's
Mountain.
Le cuivre se rencontre dans plusieurs comtés de l'Irlande ,
soit en filons ou filets , "Soit en bancs d'une certaine épais-
seur , soit en amas parallèles l'un à l'autre dans des couches
de schiste argileux.
Une des plus importantes mines de cuivre de l'Irlande est
celle dite Allichies Mine , située près de Gastletown dans le
comté de Cork , qui occupe plus de 800 personnes. On y
voit 5 puissantes machines à vapeur , dont deux sont employées
à l'épuisement , deux à l'extraction , et une à la préparation
mécanique des minerais.
Les exploitations du comté de Wicklow occupent plus de
2000 personnes ; les mines principales sont celles de Bally*
murtagh , de Ballygahan , de Groneban , Tigroney et de Con-
norée.
Les mines de Knockmahon, dans le comté de Waterford ,
occupent 1 100 personnes environ.
C'est dans le comté de Tipperary que se trouvent les seules
mines de plomb un peu importantes de l'Irlande ; elles sont
situées près d'un petit village nommé Silvermines.
On trouve dans le comté de la Reine , une grande quantité
de minerais de fer, et presque toute la partie méridionale du
comté de Kerry présente également des minerais de fer en
abondance.
La production de l'éta'in , en Angleterre , a augmenté d'une
manière sensible depuis le commencement de ce siècle ; mais
l'accroissement le plus rapide ne date que de 1 8a 3 ; ainsi cette
production qui était en 1800 , de 3 a 45 tonnes , a présenté ,
à partir de i8a3 , la marche suivante :
i8a3 4o3x tonnes.
i8a4 4879
x8a5 4170
x8a6 44o6
1827 53i5
• U production du cuivre se répartît «on catre 1m Afférent
MINES DB I* GEÀICDE BEETÀOKE. 1 9 7
districts métallifères de la Grande-Bretagne ; les chiffres se
rapportent à Tannée 1828.
Cornouailles 9921 tonnes
Devonshire • . • • • 43o
Staffordshire (environ). 3 a
Cumberland 6*0
Anglesey (environ). 73o
Autres parties du pays de Galles. ... ao3
Irlande. . . . . 7'4
Total 12088 tonnes.
Les mines de plomb sont disséminées dans un si grand
nombre de localités, qu'on n'a que des données approximati-
ves sur la production de ce métal.
Mines de Weardale, d'ÀlstonMoor, deTeas-
dale , de Derwent , etc. , dans les comtés
de Cumberland , de Durham , et de North-
umberland * 22,000 toant»
Mines de Swaledale , de Grassington , de Pa-
teley Bridge, etc. dans le TCorkshire. • . 4» 700
Mines Ju Derby shire • 3, 000
Miifes du Shropshire 1,800
Mines du Cornouailles et du Devonshire. . . 2,00*0
Mines du pays de Galles , principalement du
Ffintshire et du Denbighshire 12,000
Mines de l'Ecosse 1,000
Mines de l'Irlande 5 00
1 mi » h
Total. . • • 47,000
On peut voir , par les résultats suivans , quelles sont les
diverses quantités .de ces métaux nécessaires à la consomma-
tion de la Grande-Bretagne. Les chiffres se rapporteront à
l'année 1827.
Cuivre.
Produit des mines »t t 63 5 tonnes
Cuivre importé. 67S
î3,2IO
Coivre exporté. ....... 7,57s
Reste pour la consommation. ....... 5,115
f 7 S MIRES DE LA. &VSSIE.
Étain.
Produit des mines 5,3 1 6 tonnes.
Étain importé ioo
5, 416
Étain exporté . . a,6ao
Reste pour la consommation 2,796
Plomb.
Produit des mines 47,000 tonnes.
Plomb importé 3, 000
5o,ooo
Plomb exporté i8,5oo
Reste pour la consommation 3r,5oo
»V»«W\«V»O^V»%W«>'
CHAPITRE XVI.
MINES DE LA RUSSIE.
La Russie est une des contrées que la nature a le plus lar-
gement favorisées sous le rapport de la richesse minérale. Les
provinces centrales et les steppes du Sud n'offrent pas encore
de gîtes de minéraux importans; il est possible que la nature
des terrains et la profondeur à laquelle il faudrait aller cher-
cher les roches métallifères , soient un obstacle à rétablisse-
ment de grandes exploitations.
Les chaînes de mon'agues qui ont déjà été explorées , ou
dont certaines parties du moins ont été l'objet des recherches
des mineurs , sont remarquables par la quantité et la variété
de minéraux qu'elles renferment. l'Oural et l'Altaï doivent être
mis au r^ng des dépôts métallifères les plus riches du globe ,
et surtout de ceux qui offrent le plus de chances de durée.
Presque tous les métaux se trouvent en abondance en Russie;
lui nombreux gîtes de ces substances font de ce vaste empire
uu des pays les plus fiches en produits minéraux.
MUTES 01 LA. ftCStll. 179/
L'or , le platine , l'argent ,1e cuivre, le plomb , le ft-r et le
sel donnent lieu anx plus importantes exploitations de la Rus-
sie. L'or se trouve abondamment répandu dans l'Oural , et
Ton découvre continuellement dans la chaîne de l'Altaï de
nouvelles alluvions qui paraissent inépuisables. On ne connaît
jusqu'à présent de gisement spécial du platine que dans une-
seule localité de l'Oural ; mais on le trouve toujours associé a
l'or dans les alluvions de ce métal. Les plus importantes mines
d'argent paraissent épuisées ou bien près de l'élre ; mais les-
nombreuses recherches entreprises dans les grandes vallées de
l'Altaï , font espérer d'en découvrir de nouveaux gîtes. Le
cuivre offre de magnifiques gisemens dans les deux chaînes
de l'Oural et de l'Altaï. Les gîtes de minerai de plomb de
l'arrondissement de Nertchinsk sont peut-être les plus riches
du monde. Les gîtes de minerais de fer connus dans l'Oural
seulemcut suffiraient à une production sans limite ; en outre ,
on trouve ce métal en abon lance dans certaines parties de
l'Altaï et du territoire de Nertchinsk , ainsi que dans plu-
sieurs gomernemens méridionaux de l'Empire. Enfin de vas-
tes dépôts de sel gemme et les lacs salins de la Crimée et de
Pérecop , fournissent à la Russie une énorme quantité de sel,
et complètent la série de ses productions minérales. Il est fa-
cile de voir d'après cela , qu'en comparant les points connus
du territoire métallifère de l'empire russe avec ceux qui res-
tent à explorer , le connu est dans une proportion bien faib'e
avec l'inconnu. De nombreuses explorations sont entreprises
chaque année par les mineurs russes , dans le but de faire
connaître les parties encore inconnues , et de découvrir de
nouveaux gîtes de minerais.
On trouve dans les montagnes de POnral et de l'Altaï la
trace d'exploitations de cuivre fort anciennes , faites à ciel
ouvert et qui ne peuvent être attribuées qu'à des peuples
ignorant les premiers clémens de l'art des mines , et auxquels
l'usage du fer était même inconnu ; c'est ce que prouvent les
instmmens trouvés dans ces anciennes exploitations ; ils sont
en bois ou en pierre , et fort grossièrement taillés.
Les Mogols donnent à la chaîne de l'Altaï le nom de mon-
tagne d'or , nom qui semblerait indiquer que les gîtes de cette
contrée leur étaient connus ; mais rien ne prou\e qu'ils y
aient jamais exploité ce métal, Le plts ancien des documens
a _
t&O MIHE8 DE LÀ RUSSIE.
qui sa rapportent à l'exploitation des mines dans ce pays ,
constaté l'envoi forcé de mineurs européens en Asie vers le
mi)ieu du treizième siècle, à la suite de l'invasion des Tatars
en Sibérie , et d'une bataille à laquelle prirent part deux mille
cinq cents mineurs de la ville de Goldberg* Mais ce ne fut que
dans le quinzième siècle qu'on commença à songer à tirer parti
des richesses minérales de l'empire , richesses qui furent aug-
mentées bientôt après par la conquête de la Sibérie. Les re-
cherches qui s'étaient arrêtées aux pentes occidentales de
l'Oural , purent alors s'étendre graduellement jusqu'aux limi-
tes de l'Asie.
Dans les premières années du dix-septième siècle commença
l'exploitation du fer. Vers la fia du siècle, on découvrit des
gîtes de minerais d'argent près de la rivière Argoune , dans le .
district de Nertchinak ; c'est l'origine des mines que possède
aujourd'hui la couronne dans la Sibérie orientale , aux confins
mêmes de la Chine.
Enfin vint Pierre le Grand , qui donna tous ses soins à cette
partie de l'industrie. Il s'occupa de détruire les préjugés qui
frappaient la profession de mineur d'une sorte de défaveur : il
abolit le droit régalien , accorda la libre exploitation des mé-
taux , institua à Moscou une direction spéciale des mines , fit
venir des mineurs de Freyberg , et enfin promulgua un code
de lois et réglemens pour le service des mines.
Depuis cette époque jusqu'à ce jour , l'industrie des mines
prit un rapide essor ; mais les progrès les plus sensibles ne da-
tent que du commencement de ce siècle. Les recherches furent
alors dirigées sur un plus grand nombre de points , et aidées
par les progrès de la science , elles eurent de nombreux succès.
L'exploitation des sables aurifères a acquis dans ces derniers
tems un développement immense , et chaque année la produc-
tion minérale de l'empire russe atteint un chiffre plus élevé.
Le territoire métallifère de la Russie se divise en six grands
«rrondissemens de mines savoir :
io L'arrondissement d'Olonetz ,
a» L'arrondissement des monts Ourals ô\i d'Ekaterinebourg.
3* L'arrondissement des monts Altaï ou de Kolyvan.
4° L'arrondissement de Nertchirak ,
5* L'arrondissement de hougan ,
6* L'arrondissement de la Finlande.
notes Dl LA RU3SIC. 1S1
i* Arrondissement cTObnetx. — Le fer est la plus impor-
tante production minérale de cet arrondistement ; les vallées
de toute la contrée sont remplies d'immenses dépôts d'allu-
vion. L'eau en séjournant a formé une grande quantité de
lacs qui se prolongent en général dans la direction du Nord
au Sud : un grand nombre de ces lacs n'ayant qu'une faible
profondeur , se couvrent peu à peu de gazon , et finissent par
se transformer en marais : ces transitions sont continuelles.
Ce sont précisément ces lacs et les marais qu'ils ont formés
qui renferment des gites de minerais de fer. On extrait prin-
cipalement le minerai destiné aux usines , de quatorze lacs ,
dont le plus considérable a pkw de trois lieues de longueur
sur une lieue de largeur.
Outre ces gites 3 en existe d'antres qui sont nommés mines
de marais ; et il y a encore quelques lacs contenant des dépôts
de minerais. Plusieurs de ces lacs sont abandonnés à cause
de leur pauvreté , les autres sont conservés comme réserve
pour l'avenir. Les usines d'Olonetz ont le droit d'exploiter
dans un espace de cinquante lieues environ de rayon.
Les minerais se trouvent sur les bas fonds des lacs, en nids
ou en couches qui ont parfois un kilomètre et plus d'étendue;
ils reposent a une profondeur de a" a 6«5o, sur un fond sa-
blonneux ou argileux , et quelquefois ils sont recouverts de
vase. Ces cooches ont de o*,o5 à o",i8 d'épaisseur ; dans
les lacs vaseux elles atteignent o m 35. La partie supérieure
de la couche est composée de minerais ayant là forme de gran-
des galettes , qui abondent en manganèse, et comme cette es*
pèce de minerai est impropre à la fabrication de la fonte , on
le rejette ordinairement à l'eau lors de F exploitation. Nous
avons vu , page 56 , comment se faisait cette exploitation,
au moyen de radeaux montés par deux hommes.
On extrait annuellement de 4000 à 4700 tonnes de mine-
rai de lac pour l'usine d' Alexandrofsk , e*wti«ron a5oo tonnes
pour celle de Kontchozersk , sans compter le minerai de ma-
rais. Ce dernier fournit de 1 600 à 2000 tonnes. Les gîtes où
l'on extrait le minerai de marais sont situés , pour la plupart,
aux environs du lac Onega. Il y en a pourtant qui en sont
éloignés de a? à 200 kilomètres.
Les minerais de marais se trouvent presque toujours en cou-
ches, recouverts de gazon et d'un peu de terre d'attuvîoa. L'é-
MIHES METALLIQUE* l6
*8» MUTES DE LA RUMIE.
paisseur des couches est différente ; elle varie quelquefois dans
la même couche de o m 10 à i m 40.
Pour exploiter ces minerais , on commence par lever avec
des pelles le gazon qui les recouvre , puis on les détache avec
un pic de fer ; ensuite les ayant déposés à la pelle sur des
brancards , on les rassemble en tas. Si par suite du mélange
de terre, le minerai n'est pas jugé suffisamment pur, on le lave
au moyen d'un crible de fil de fer attaché à une manivelle de
bois.
Il est impossible de déterminer pendant qnel laps de tems
les minerais suffiront au besoin des usines d'Olonetz , car on
ne peut explorer avec exactitude les gîtes de minerais de lac.
Celui de Touman-Oséro , découvert en 1800 , est encore ex-
ploité aujourd'hui, quoiqu'on en ait déjà extrait 3 5, 000
tonnes environ de minerai de première qualité: d'autres gîtes,
au contraire , sont épuisés au bout d'un an. On n'a pas remar-
qué que des minerais une fois épuisés se renouvelassent comme
plusieurs personnes l'ont affirmé.
a° Arrondissement des monts Ourals. — Ces montagnes
forment une chaîne continue qui s'étend sur un espace de
cinq cents lieues entre les 5i« 10' et 68° i5'de latitude
nord. Elle commence sur la côte de la mer Glaciale au détroit
de Vaïgash et se dirige à peu près Nord et Sud , en se perdant
dans la steppe d'Orsk. C'est dans la partie moyenne et la plus
habitée de la chaîne de l'Oural que se trouvent presque, toutes
les exploitations ; elles sont situées sur les deux versans , mais
principalement sur celui qui regarde l'Asie , depuis les envi-
rons d'Ekaterinebourg jusqu'à cent vingt ou cent trente lieues
au Nerd de cette ville : elles occupent une superficie de plus
de a 5,ooo lieues carrées.
L'or , le platine , le cuivre et le fer sont exploités avec suc-
cès dans l'Oural. Presque tout l'or fourni par l'Oural provient
du lavage des sables aurifères ; cependant on connaît un gise-
ment en filon de ce métal.
Près d'Ekaterinebourg , à Bérézofsk , on rencontre des fi-
lons de quarz encaissés dans un terrain de gneiss , de schistes
amphiboliques et de serpentine : ces filons contiennent de l'or
accompagné de minerais de cuivre , de plomb cbroinaté , de
Pyrite martiale et de manganèse. Cette mine produit environ
<rH*tra vingt kilogrammes d'or par année. La plus grande par-
MOUS D* LA RUSSIE. i83
lie des filons est bordée des deux cotés par des salbandes ;
quelques-ODS n'en ont qne d'un côté , et d'autres en sont pri-
vés tout-à-fait. On a remarqué que ces derniers filons sont
plus riches que les autres. La richesse moyenne des minerais
est de 76/1800.
Les exploitations se font par puits verticaux , d'où partent
des galeries qui suivent les filons de quarz aurifère. Le mine-
rai extrait des puits montre le quarz souvent cristallisé ; l'or
y est mécaniquement mêlé sous la forme de parcelles tellement
minimes , qu'elles échappent à l'œil nu , ou en fragmens visi-
bles qui s'agglomèrent en forme d'images dendri tiques , et qui
pèsent huit , douze et jusqu'à vingt-cinq grammes» L'or est
séparé de sa gangue par le bocardage suivi du lavage et de
l'amalgamation.
La découverte des gîtes aurifères qui ont donné tant d'im-
portance aux exploitations de l'Oural est due au hasard. En
x 7 7 4 » des réparations exécutées à l'un des appareils de Klut-
chefsk , firent rencontrer un gîte de sable aurifère, dont une
portion fut soumise au lavage en 1775 ; c'est la première opé-
ration de ce genre exécutée dans l'Oural. Trente ans s'écou-
lèrent sans que cet essai mil sur la voie ; quelques recherches
eurent lieu dans le commencement de ce siècle , vers les an-
nées 1804, 1807, 1810, mais elles n'eurent aucun résultat.
En 18» 1 , on découvrit le premier gisement de sable aurifère
du district de Goroblagodat , et en 182 3 , une commission
nommée par l'empereur Alexandre , dirigeait les recherches
et traçait les reglemens pour l'exploitation. Depuis cette épo-
que , cette branche importante d'industrie minière a cons-
tamment été en progrès ; elle parait même avoir atteint son
apogée dans l'Oural , tandis que dans l' Allai , elle prend cha-
que année un développement plus considérable. Depuis 18a 3
jusqu'en i836 , le lavage des sables aurifères a produit , dans
les divers districts de l'Oural , les quantités suivantes :
Sables lavés Or obtenu
Ekaterinebourg. . . x,8a5,ooo tonnes 5,87a kil.
Goroblagodat «73, 000 63a
Bogoslofsk 860,000 5,3i8
Zlataoust 3,376,000 xo>*5q
Mines particulières i8,a45,ooo 37,o56
Total. '34,579,000 58,937
*f4 MiWXS DI 1.4 &CSS1B.
Le§ aUarions aurifères sont déposées dans les vallons et
dans ki lieux bas peu éloignés de la chaîne de l'Oural ; elles
forment des couches que recouvre le sol ; For y est mélangé
mécaniquement avec des débris de roches et de l'argile , aux-
quels se mêlent le platine , le fer , le cuivre et parfois d'au-
tres métaux. Dans l'Oural , l'épaisseur des couches est asses
constante , les plus puissantes n'ont guères plus de deux mè-
tres, et les plus minces de o" 18. La longueur des couches va-
rie depuis ai mètres jusqu'à 53o et même 640 mètres; mais
il est rare d'en trouver qui atteignent cette dimension ; leur
largeur est de 4 m i 1 et même ai mètres.
Lorsque les sables donnent au lavage de o kil.ooo3g* à
o kil. 000784 d'or par xoo kilogrammes , leur exploitation est
très profitable ; au-delà de cette limite ils produisent de grands
bénéfices. Il s'est trouvé dans les gîtes de Miassk des sables
contenant ok.ooiS , ok.oo5 et même ok.410 par 100 kilo-
grammes. En général il est rare que la teneur d'un gîte soit
parfaitement homogène : certaines parties sont privilégiées par
suite delà configuration du terrain ou d'autres causes : aussi ,
lors de l'évaluation de la richesse d'un gîte , creuse-t-on une
grande quantité de puits peu espacés entre eux , dans la di-
rection de sa longueur , afin d'établir une moyenne de teneur.
Il arrive parfois , mais rarement , que le gîte pénètre dans
le sol à une certaine profondeur , et qu'on est obligé de creu-
ser des puits et de pousser des galeries. Un seul gîte de l'Oural
exige ces travaux. L'exploitation des allovions se fait à ciel
ouvert, en séparant l'alluvion en massifs , qui s'exploitent par
une des extrémités et au moyen d'une tranchée centrale par
laquelle s'opèrent les déblais.
On trouve ordinairement les gisemens de sables aurifères
flans les vallées secondaires de la chaîne principale de l'Omral
ou dans des vallées tout-à-fait rapprochées de la plaine. L'ac-
tion de l'eau étant indispensable à l'extraction de l'or, il y a
un avantage réel à en trouver près des alluvions. Si le courant
d'eau est assez fort , il remplit le double but de fournir, au
moyen d'une digue , une force motrice pour les appareib , in-
dépendamment de l'eau des lavages. Lorsque ce cas a heu
pour une alluvion riche , elle se trouve dans toutes les cir-
constances nécessaires à la réussite. Si l'ea» manque, on est
forcé de conduire les sables près le plu» prochain cours d'eau,
mais de la umu. i85
on d'employer des manèges à chevaux. Une pompe peut par-
fois fournir assez d'eau pour les lavages. Dans les vallées arro-
sées , il arrive que le lit même du ruisseau est aurifère , et
souvent Von trouve avantage à en détourner le cours.
Les monts Ourals renferment les principales mines de cui-
vre. Ce métal est exploité dans les districts de Perm et de Bo.
goslofsk. Les minerais se composent de cuivre oxidé, qui pé-
nètre une gangue de grès , et de quelques variétés de carbonate
bleu de cuivre , avec des strates de cuivre vitreux. On les ren-
contre en amas peu considérables disséminés sur une assez vaste
éteodue de terrain; aussi est-on obligé d'abandonner assez
promptement les travaux entrepris sur un point , pour aller
chercher d'autres filons auxquels succèdent bientôt de nou-
velles exploitations. Les mines les plus profondes ne s'enfon-
cent pas à plus de cinquante mètres, et il en est beaucoup qui
n'ont que huit à dix mètres de profondeur.
Les minerais de cuivre de Bogoslofsk se trouvent dans une
couche de calcaire de transition , de quatre-vingt-dix mètres
environ d'épaisseur. On y rencontre le calcaire primitif qui
contient le gisement des minerais de cuivre ; sa profondeur est
inconnue et son prolongement considérable. Le cuivre s'y
montre en filons , en couches , en rognons , qui dans leur po-
sition et leur direction , concordent en tout avec la superposi-
tion et la direction des couches de leur gangue. Ces minerais
sont le cuivre pyriteux , le cuivre carbonate , te cuivre sulfuré
très rare , le enivre oxidulé , le cuivre natif , la malachite ,
autrefois très abondante, mais qu'on ne rencontre plus au-
jourd'hui que peu souvent. La richesse de ces minerais est ,
pour le cuivre pyriteux , de cinq à vingt pour cent , pour le
cuivre carbonate de x kil. 88 1 à 3 kit. 76a par 100 kilo-
grammes, et pour le cuivre sulfuré de vingt- cinq à quarante-
cinq pour cent.
Les minerais de fer abondent dans l'Oural jusqu'aux points
les plus méridionaux de la chaîne. On les trouve souvent en
masses prodigieuses comme le mont Blagodat , celui de Ta-
guHsk , le mont Kalch-Kanar ; souvent épars en gisemens sé-
parés, sous la forme d'amas, de filons etc. Le minerai le plus
commun est le fer hydraté , souvent mélangé ou accompagné
de manganèse hydraté , et quelquefois de minerais de zinc , de
cuivre et de plomb; le fer oxidulé est aussi tort abondant sur
, 95 Ml* Et DK LA RUSSIE.
le versant oriental de la chaîne. Ces minerais sont en général
mélangés avec une plus ou moins grande quantité d'argile di ver-
tement colorée. Lear exploitation en est partout facile et se
fait à ciel ouvert : les cas où il est nécessaire d'employer la
poudre et de s'enfoncer sous lerre , sont tout-à-fait exception-
nels. Quelques minerais reviennent aux usines à un prix un
peu élevé , mais cela tient au transport.
Le district de Goroblagodat , situé au sud de celui de Bo-
goslofsk , se fait remarquer par ses inépuisables mines. Le
mont Blagodat , situé dans cette contrée , est un rocher de
porphyre amphibolique , dans lequel se trouve en immense
quantité , un minerai de fer magnétique qui rend soixante
pour cent de ce métal.
On exploite aussi le fer dans le district de Zlataoust, le
plus riche en alluvions aurifères de toute la circonscription de
l'Oural. On extrait annuellement dans l'Oural 45,369,000
kilogrammes de minerais de fer , qui se répartissent ainsi en-
tre les divers districts : .
Goroblagodat 24,480,000 kilogrammes.
Zlataoust 12,729,600
Ekaterinebourg 8,160,000
Total 45,369,600
3» Arrondissement des monts Altaï.— La circonscription des
mines de l'Altaï est située au centre de la Sibérie, à plus de
cinq cents lieues de la chaîne de l'Oural. Le territoire de cet
arrondissement offre , comme divisions naturelles , sa portion
plane et sa portion montagneuse , qui constituent en même
lems sa partie connue et celle qui ne l'est pas ; il abonde en
métaux. La chaîne deKholzoun contient l'argent aurifère , le
plomb et le cuivre accompagné de fer et de traces de zinc. La
chaîne qui sépare les eaux du Tom de celles de l'Ob recèle des
mines d'argent et de fer et des alluvions d'or. Enfin des sa-
bles aurifères d'une richesse considérable se trouvent sur les
deux versans de la chaîne de l'Alatou.
On rencontre dans l'Altaï comme dans l'Oural , des traces
d'anciennes exploitations qu'on attribue à la nation Finoise.
Elles pénètrent parfois la terre à plus de trente ou quarante
mètres; mais la nature des instrumeus dont se servaient cet
anciens habitansde la Sibérie, ne leur permettaient pas d'at-
xsiis os ia. aussii. 187
laquer les roches dures , et ils ont dû se borner à extraire les
mi uerais tendres ; ces travaux ont été abandonnés pendant
long-tems, et on ignorait même leur existence. En 1726, une
expédition de mineurs découvre un gisement de cuivre , et y
établit une exploitation ; vingt ans plus tard , une autre expé-
dition découvre des mines d'argent et commence les travaux
à Zméioffsk.
Les mines d'argent de l'Altaï forment quatre groupes prin-
cipaux situés à des distances de cinquante à cent vingt-cinq
lieues de Barnaoul , dans des directions Nord-Est, Sud et
Sud-Est de ce chef lieu.
Ces groupes sont ;
i° celui de Salairsk,
a° celui de Zméioffsk,
3* celui de Riddersk f
4° celui de Zyrianofsk ,
Les gisemens de minerais se présentent dans l'Ait aï en
masses compactes , puissantes , de peu d'étendue et d'une pro-
fondeur qui ne dépasse pas a5o mètres et qui reste presque tou-
jours en deçà. Ainsi le gîte de Zyrianofsk est enclavé dans des
schistes talco-chloriteux ; sa longueur en direction est de 160
métras ; sa puissance varie de 3 à 14, et on l'a exploré jusqu'à
55 mètres.
Un grand nombre de minerais d'argent se trouvent encore
dans la contrée qui entoure L'extrémité ouest de la chaîne de
Kbolzoun.
Parmi les minerais des groupes que nous avons cités , les
uns contiennent outre de l'argent, du cuivre à l'état natif ou
de carbonate ou de sulfure, les autres du fer oxidé et du fer
sulfuré , ainsi que du zinc sulfuré Les minerai* des parties su*
périeures des gîtes sont des terres ocreuses argentifères et au-
rifère*, mélangées de carbonate de plomb, et en s'approfondis-
sant ces substances sont remplacées par des sulfures La masse du
filon de Zyrianofsk est composée de quarz servant de gangue ,
dans la partie supérieure à des minerais ocreux, dans la partie
inférieure à des minerais sulfureux; et en certains points l'abon-
dance de ces minerais est telle , qu'ils éliminent complète-
ment la gangue quarzense. La galène argentifère , les pyrites
de cuivre, de fer, le enivre gris argeutifère , la blende sont les
minerais sulfureux ; U carbonate de p>mb , les carbepatea
1 83 MflTIS ML XA RUSSU.
de cuivre ,1'hydroxide de fer constituent les minerais oereux.
tes minerais pénètrent quelquefois les schistes du toit et du
Inur , qui sont alors exploites. Le niveau moyen de cette trans-
formation des minerais est à environ trente mètres des aiHea-
remeus. Le gîte de Zyrianofsk est le plus riche de tous ceux
des quatre groupes ; on en extrait annuellement 6 à 7000 ton-
nes de minerais, qui rendent environ 8000 quintaux métri-
ques de plomb , 5ooo de cuivre et 700 kilogrammes d'argent.
La mine deZméioffsk, autrefois l'exploitation la plus impor-
tante du territoire , est ouverte sur un grand filon qui con-
tient de l'or natif argentifère , de l'argent natif aurifère f de
l'argent sulfuré , de l'argent muriaté , du cuivre gris , du cui-
vre sulfuré , du cuivre carbonate vert et bleu , du cuivre oxidé
rouge , du cuivre pyrileux , du plomb sulfuré et de grandes
masses d'arsenic un peu argentifère. On y trouve aussi du
zinc sulfuré, des pyrites de fer et quelquefois des pyrites arse-
nicales. Ces divers minerais ont pour gangues de la baryte
sulfatée , de la chaux carbonatée , du quarz et rarement de la
chaux fluatée. Le filon principal , qui est d'une grande puis-
sance , est reconnu sur une longueur de plusieurs cent aines de
mètres, et jusqu'à 200 mètres de profondeur. Incliné d'envi-
ron 5o° dans sa partie supérieure , il devient presque vertical
à une certaine profondeur ; sen toit est constamment formé
de Schiste argileux. Ce filon pousse des branches dans diver-
ses directions ; il est coupé par des filons stériles , et présente
des étages successifs de richesse différente. Les premières an-
nées ont été les pins productives ; les travaux commencés
en 1745 ont d'abord été très irréguliers, ce qui a eu des in*
coftvéniens d'autant plus grands que la puissance du gîte est
plus considérable. Il en est résulté des éboulemens qui ont
fortement compromis l'exploitation de toute la partie supé-
rieure. Les travaux sont du reste très compliqués, à cause de
la puissance et de l'inclinaison dïi gîte. L'épuisement des eaux
se fait au moyen d'une gâterie d'éconlement de xioo mètres
environ de longueur. La production de cette mine est aujour-
d'hui peu considérable.
Les mines de Salairsk sont peu riches , mais elles offrent
un* approvisionnement presque inépuisable de minerais d'ar-
gent, dont la teneur moyenne ne dépasse pas o* a -oi34 par
x»o kilogrammes. On extrait annuellement de ces mines pms
mous di la Russie. 189
de 1 ôooo tonnes de minerais , contenant près de 3ooo kilo-
grammes d'argent.
Sur onze mines d*argent en activité dans l'Altaï , celles de
Zyrianofsk et de Krioukofsk offrent les minerais les plus ri-
ches en argent , et celles de Salairsk les plus pauvres.
Le territoire de l'Altaï possède du cuivre en abondance.
Ce métal accompagne une partie des gisemens argentifères ;
mais ceux qui lui appartiennent spécialement, et dont on l'ex-
trait pour le service des usines , sont au nombre de quatre
et situés à l'extrémité orientale de la chaîne de Kholzoun , on
an commencement de la partie plane du territoire. Les deux
premiers se présentent sous la forme d'amas composés de py-
rites cui? reuses et de carbonates de différentes couleurs , con-
tenus dans des gangues d'eurite et de schiste talqueux. Les
deux seconds s'y rencontrent en filons composés d'oxide de
cuivre , de carbonate de enivre et de pyrites cuivreuses ren-
fermées dans du porphyre argileux.
La mine de cuivre d'Aleiski-Loktefski près de Zméof » est
ouverte sur un filon contenant de la pyrite cuivreuse , du eni-
vre sulfuré et du cuivre natif disséminés dans les matières ar-
gileuses plus ou moins ferrugineuses et plus on moins endur-
cies.
A la mine de Tschakirskoy , sur les rives do Tscharisch ,
l'exploitation a lieu sur une masse très puissante renfermant
dn cuivre et du plomb argentifère. Les minerais sont du plomb
sulfuré arsenical , du plomb carbonate , du cuivre carbonate
vert et bleu , des pyrites cuivreuses et du cuivre oxidé rouge.
Les minerais de fer sont répandus dans beaucoup de loca-
lités de l'Altaï , mais leur exploitation est généralement négli-
gée ; car on trouve plus avantageux d'employer lés ouvriers à
traiter l'argent et le cuivre. C'est dans la chaîne supérieure qui
sépare le cours supérieur du Tom de celui de l'Ob , que l'on
rencontre les gisemens de fer les plus i m port ans.
L'extraction des minerais dé fer se fait à ciel ouvert , au
moyen de coins ; il y a rarement lieu d'employer la poudre et
de percer des puits.
Les minerais qu'on rencontre dans les contrées élevées ,
sont le fer magnétique, l'hydrate de fer oxidé , le fer oxidulé ;
dans les localités basses ces minerais sont , l'hématite, l'oxide
de fer ronge terreux , le fer hydro-oxidé. Le rendement de
igO MIITES DK LA. RUSSIE.
ces minerais ne dépasse pas quarante pour cent. On traite ,
année commune , un peu plus de 1600 tonnes de minerais
produisant de 6 à 700 tonnes de fonte.
Les gîtes de sables aurifères sont répandus abondamment
dans l'Altaï : leur découverte ne date que d'un petit nombre
d'années. Comme dans l'Oural , tes gîtes aurifères se trouvent
dans l'Altaï , dans des petits vallons près des cours d'eau se-
condaires ; mats la longueur et l'épaisseur des gisemens sont
en général plus considérables dans cette dernière contrée.
Plus de trois cents gîtes aurifères ont été reconnus par les
particuliers , cinquante sont en voie d'exploitation ; ils occu-
pent environ 6000 ouvriers , et leur production s'élève chaque
année à un chiffre plus cousidérable ; c'est ce qu'on peut voir
par le tableau suivant.
L'or se montre dans les alluvions , en grains plus ou moins
gros , parfois ronds et irréguliers. Les pépites y sont plus ra-
res et moins grosses que dans l'Oural. Les moyens d'exploita-
tion sont du reste les mêmes.
La première allovion aurifère appartenant à la couronne t
a été ouverte en i83o ; ces alluvions sont loin d'avoir l'im-
portance de celles des particuliers ; le tableau ci-joint fait veir
quels ont été les produits annuels de ces alluvions , depuis l'é-
poque de leur découverte.
EXPLOITATIONS PARTICULIÈRES.
Annéei. Produit.
1829 aokil. 696
i83o 74 46o
i83r 87 8 9 5
i83a 260 993
x833. 5oi 482
i834 854 086
i835 1184 854
x836* 1369 3og
i83 7 i553 oa3
i838 220I 335
EXPLOITATIONS DR LA COUROWHB.
Années. Produit.
i83o lokil. a54
i83i 83 655
MINES D£ LA AUSSlI. 1Ç;I
Année»- Produits
i83a $6kil. 77*
i833 9 5 545
i834 187 7 3i
*i835 336 260
i836 336 584
1837 4a5 aiô
i838 616 177
4° arrondissement de Nertchinsk. — Cet arrondissement
est situé à l'extrémité sud est de la Sibérie orientale , dans la
contrée qui faisait autrefois partie de la Daourie chinoise.
C'est dans l'arrondissement de Nertchinsk que se trouvent les
plus anciennes exploitations métallifères de la Sibérie. En 169 1,
on découvrit des minerais de plomb argentifère; en 1700,
des Grecs établirent la première usine, et eu 1704 eut lieu
le premier envoi à Moscou , de l'argent extrait des mines de
Nertchinsk ; depuis , la production fut ascendante , et en
1 765, les mines donnaient leur maximum de produit, 8000 ki-
logrammes d'argent environ ; ce produit a constamment dimi-
nué depuis lors , et il n'est plus aujourd'hui que de 4000 ki-
logrammes environ.
Le territoire de Nertchinsk D'est pas métallifère dans toute
son étendue ; à part le gîte d'étain d'Onone , la totalité des
mines et usines est renfermée dans un espace de 35 à 40,000
kilomètres carrés.
L'argent forme l'exploitation la plus importante de l'arron-
dissement. Les gîtes de minerais sont renfermés dans le cal-
caire seul ou dans le calcaire accompagné de schiste argileux ;
rarement ces gites forment des veines régulières , de direction
et de dimensions constantes. Le plus grand nombre se rencon-
tre sous la forme de massifs irréguliers dont le prolongement,
la direction et les dimensions sont très variées. Ces massifs ou
nids sont rarement isolés : ordinairement deux , trois ou plu-
sieurs d'entre eux sont réunis par des filons de minerais don-
nant à une suite entière de nids , l'aspect d'une véritable
-veine qui paraît plus épaisse qu'à l'ordinaire en quelques en-
droits seulement. Par suite de celte circonstance , il est quel-
quefois difficile de décider si ces gisemens doivent être classés
parmi les veines ou les nids.
L'exploitation intérieure des mines en veines s'exécute an
iga MOIU DB 1.4 RUSSIE.
moyen de galeries et d'aile» de galeries dans le sens de leur
étendue , et de puits de communication dans le sens de leur
inclinaison. Les ailes de galeries sont établies a dix mètres
l'une au-dessous de l'autre; les puits de communication sont
espacés de vingt en vingt mètres à peu près. Les ailes de gale-
ries et les puits de communication pourraient être conduits à
une plus grande distance les uns des autres , ce qui ferait re-
connaître plus promptement le massif de minerai ; mais leur
fréquence sert en même tems à l'exploitation et à l'extraction
des minerais. L'enlèvement des massifs s'opère par gradins
montans , et dans les endroits où la masse de minerais a
plus de deux à quatre mètres d'épaisseur à travers bancs , on
ne perce pas de puits verticaux pour ces gites. Les mines
n'ayant pas besoin d'appareils pour l'épuisement des eaux , le
percement de cette espèce de puits , pour la seule extraction
du minerai , n'est pas nécessaire : il serait pourtant avantageux
d'y avoir recours , car l'élévation du minerai à la surface par
le moyen de puits inclinés qui varient de pente avec l'inclinai-
son de la veine , est accompagnée de grandes difficultés.
L'irrégularité des gites de minerais en nids rend leur recon-
naissance et leur exploitation plus difficiles.
Le fer est exploité dans l'arrondissement de Nertchinsk f
mais pour l'entretien d'une seule usine.
Les gites aurifères de cet arrondissement sont de peu
d'importance.
Le gîte stannifère des bords de l'Onone a produit environ
aooo kilogrammes d'étain depuis sa découverte ; mais on a
cessé de l'exploiter depuis un certain nombre d'années.
5* Arrondissement dé Lougan, — - L'arrondissement de Lou*
gan est situé près de la Donetz septentrionale , un des affluens
du Don : il est peu abondant en gîtes de minerais.
Les gisemens de fer de ce territoire , sans être d'une grande
richesse, suffiraient cependant aux besoins d'usines plus con-
sidérables que celle de Lougan. L'exploitation du fer n'a com-
mencé qu'à la fin du siècle dernier ; mais elle avait eu lieu i
«ne époque fort ancienne, sur une grande échelle. La produc-
tion annuelle est peu considérable.
Le territoire de Lougan contient des gites de minerais de
MOTS Bl LA &USSX1. X9I
plomb qui ont été reconnus en 1800 ; nais on n'a fait jus-
qu'à présent 'que des travaux d'explorations. Il s'y trouve
aussi d'abondantes sources salées , qui fournissent une quantité
notable de sel, et Ton fait en ce moment d'activés recherches
pour découvrir le sel gemme.
6* Finlande. — Les minerais de fer exploités dans la Fin»
lande, sont des minerais de lacs. Le cuivre est , après le fer,
la production la plus importante de l'industrie minière de cette
contrée. La seule mine exploitée est celle d'Oriervi. Les tra-
vaux y ont commencé en 1738, et ils sont maintenant à la
profondeur de 75 mètres. La quantité de minerais a diminué
un peu depuis ces dernières années. Il existe , outre cette
mine , un grand nombre de gisemens de minerais de cuivre ,
sur l'exploitation desquels on ne sait rien jusqu'à présent de
positif; beaucoup cependant sont dignes d'attention. Le seul
minerai d'argent trouvé en Finlande , est la galène argenti-
fère , encore est-elle en si petite quantité , qu'elle ne mérite
d'être exploitée ni pour plomb , ni pour argent.
Outre les mines métalliques des six arrondissemens que
nous venons de décrire , la Russie possède de&saliues de diffé-
rentes espèces. On remarque parmi les exploitations salines ,
celle d'Iletzk , magnifique gîte de sel gemme qui affleure le soi
de la steppe à quelques kilomètres d'Orembourg. Le plus
grand nombre des salines particulières est situé dans le gou-
vernement de Perm ; la production annuelle de ces salines est
de 816,000 quintaux métriques. Les salines de la couronne
sont situées dans douze gouvernemens. La production princi-
pale du sel provient des lacs salins de la Crimée et de Péré-
cop ; ils produisent à eux seuls autant que le reste des salines
de l'Empire , dont le chiffre total s'élève à 1,720,000 quin-
taux métriques.
Les tableaux suivans indiquent le produit des différentes
mines de la couronne et de celles des particuliers.
ttIKU BfXTUttQ*JftS . S 7
x<g4
BtlHBS BK LA RUSSIE.
Tableau indiquant la quantité des métaux produite par l**
exploitations de la Couronne.
i83i
Or.
Platine.
Argent.
Plomb.
Cuivre.
Fonte.
Fer.
Acier.
Quint, met
1.649
0.014
a© . 98 1
79i.o34
683. 640
99.98a. 863
10,044* *85
408.848
i835.
Quint, métr.
a. 55:
m «
19.78»
640.448
7Gt.x37
34,i5o.456
i,n8.aa7
301.902
MOYEU* ES
des années de
i83i à i835.
Quint, métr.
%.6oi
O.O04
20.3l5
646.339
7a3.6ot
30,330.787
xo,o47' 5 67
446. »i8
La production des exploitations particulières a été pendant
Tannée i83a:
Or. . .
Platine
Argent .
Cuivre.
Fonte .
Fer. . .
Sel.
Quint métr.
3.20I
I.901
0.989
a,8ao.ooo
1*4,837.040
145,000.000
83,aa 9 .4:8
Les quantités de platine , d'or et d'argent indiquées .par -ce
tableau sont celles qui ont ete fournies par les exploitations
particubères , à 1 bôtel des monnaies de St.-Petersbourg.
■XKKS DS LA VftAKCK. IO,5
CHAPITRE XVII.
MINES DE LÀ FRANCE.
Le fer est la production principale dé la France , qui tire
de son sol tous les minerais servant de matière première a
l'industrie du fer. La France possède en minerais de fer des
ressources presque indéfinies. Ces minerais , qui se trouvent
répandus dans 58 départemens, se divisent en quatre classes:
i° Minerais de fer oxidé , nommes aussi minerais d'allu-
vion ; la majeure partie est un hydroxide de fer , qui se
trouve en rognons , en fragmens irréguliers , et souvent en
grains arrondis de différentes grosseurs.
*• Minerais de fer oxidé , qui se trouvent en filons ;
3° Minerais de fer carbonate spathique avec hématites bru-
nes , qui se trouvent en filons ou en amas ;
4* Minerais de fer carbonate lithoïde , qui se trouvent en-
rognons dans le terrain houiller.
Les minerais que consomment principalement la plupart des
usines , sont disséminés irrégulièrement en fragmens de forme
et de grosseur variables , dans des matières argileuses et sa-
bleuses qui recouvrent une grande partie du sol de la France.
Les travaux d'exploitation ne sont qu'à une faible profondeur,
et ils présentent naturellement la même irrégularité que les
gîtes.
Les minerais de fer carbonate lithoïde sont répandus dans
plusieurs bassins houillers de la France ; il en existe des dé-
pôts considérables dans l'Aveyron , dans la Loire , et on les
rencontre fréquemment avec la houille dans les bassins du,
Nord et du Gard. Mais leur exploitation est peu importante»
car , même dans le voisinage des bassins houillers , les usines.
emploient de préférence les minerais d'origine plus récente ,
gui forment souvent à la surface du sol , des dépôts i:
ig6 MUTES 0B X. VRABGB.
Les mines de fer proprement dites sorfl au nombre de 89;
elles comprennent les gîtes en couches on en filons , mais elles
ne fournissent qu'une très faible quantité des minerais con-
sommés par les usines. Les autres exploitations qui consistent
en fouilles superficielles prennent le nom de minières. On con-
naît en France 2162 mines ou minières exploitées, et 471 non
exploitées ; elles produisent plus de 18,000,000 de quintaux
métriques de minerais représentant une valeur de plus de qua-
tre millions de francs. Ces différentes exploitations se répar-
tissent ainsi entre les 58 départemens qui les contiennent.
Tableau des mines
et minières
de fer de la France»
NOMBRE | PRODUIT TOTAL.
DK MINES BT MINIlfiEsll
1
DÉPARTEMEHS.
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KIMKKÂI MUT.
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Poids.
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Quint, mit.
Francs.
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Allier.
3
3
106,855
8,707
0.08
Ardèche.
1
1
a63,i6o
8a, 705
o.3i
Ardentes,
1
4
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7»
i,a85,94©
105,819
0.09
Ariège.
Aude.
4
5
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ai 5,74o
ai,464
TX
Aveyron.
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5
339,909
127,44a
o.38
Calvados,
Charente.
Cher.
1
a
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4a,8i8
1,33 a, 86a
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33,o37
i44,37°
c
0.7s
0.10
Cote- d'Or.
•9
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a44,355
0. i3
Côtes du Nord.
9
a
11
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o.56
Dordogne.
41
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0.9a
Doubs.
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0. a6
Eure.
aa
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103,92a
o.65
Eure-et-Loir.
3
1
4
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J7,55o
0.75
o.3g
Gard.
4
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16
111,881
44,575
Gironde.
Hérault.
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1
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9,355
o.3l
1.00
Ille-et- Vilaine.
3
4
7
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o.56
Indre.
4i
4
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47,85o
0.54
Indre-et-Loire.
10
10
9,35o
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0.7e
MUTES »» X.4 VftAWCft.
*97
i NOMBRE H PRODUIT TOTAX.
DB MINES ET ■imiftUIf
DÉPARTEMENS
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1 MINIRjU BRUT.
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F.C.
| Quint, met.
Francs.
Isère.
53
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9»
51.191
76,107
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1.48
Jura.
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15
372,660
0. 11
Landes.
11
O
11
n5,I86
4o,o49
49,020
O.S5 1
Loire.
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9
18
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0.77
Loire-Inférieure
1
4
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0. aa
0.60
o.44
Loir-et-Cher.
ao
ao
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10,911
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Lot.
a
a
10,400
Lot-et-Garonne.
10
10
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3i,i43
o.33
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4
4
18,490
9.245
o.5o
Marne.
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670] 3,o4a,399
12,000
o.i5
Marne (Hante).
670
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Mayenne.
10
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Meurthe.
1
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1
45 7
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0. 5o
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0. o5
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39,875
171,630
0.64
Moselle.
86
i>4
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i,775,ao8
735,129
0.10
Nièvre.
55
55
97»?g4
91,089
0. i3
Nord.
8
8
286,54a
o.3a
Orne.
Pyrénées (Bass.)l
Pyrénées Orien-
63
4
67
107,959
54,5a 7
6 9»9>7
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8
a
10
26,199
0.48
tales.
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111,897
3,i3o
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Rhin (Bas).
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Rhône.
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10
43
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o.36
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Saône (Hante).
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3,670,317
717,380
0.37
Saôneet-Loire. '
4
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o. 30
Sarthe.
11
1
la
65,847
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0.49
Sèvres (Deux).
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7
11,000
5,750
o.5a
Tarn.
6
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19,170
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3,784
0.4
Tarn-et Garonn,
5
5
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0. 17
0.86
Vancluse.
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a
4,3oo
3,780
18,889
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4
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Vosges.
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Totaux.
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4
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33,697
0.09
a 162
JL 7 ±
a633
18,041,387
4,o3o,56i
0.33
I98 MUTES DE LA. FRANCE.
Les matières argileuses et sableuses qui se trouvent associée»
aux minerais de fer , formant en général plus de la moitié de
la masse extraite , on est obligé de séparer ces matières par
le lavage. Les machines dont on se sert pour exécuter cette
opération reçoivent, suivant les localités, les noms, de lavoirs à
bras , lavoirs à cheval , bocards à mine et patouillets.
Ce lavage se fait dans 44 départemens , et occupe envi-
ron a 200 ouvriers. Les minerais ainsi préparés acquièrent une
valeur de près de 7,000,000 de francs. On peut voir parles deux
tableaux suivans , comment se répartit cette valeur entre les
divers départemens dans lesquels s'opère ce lavage , et quelle
est en outre la valeur créée par l'extraction , la préparation et
le transport des minerais.
Tableau de la préparation mécanique des minerais.
NOMBRE DES LAVOIRS.
PRODUIT TOTAL.
LAVOIRS
LAV.
LAVOIH
AXàCHI.
MINERAI LAVE.
DÉPARTEMENS.
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1. 18
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33,717
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B
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NOMBRE DES LAVOIRS.
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Marne (Haute).
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1. 22
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18,420
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Moselle.
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6
6
310,187
310,187
1. ao
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8
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38o,i64
1. 22
Nord.
6
B
B
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5
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Saône (Haute).
Saôneet-Loire.
164
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moy.
I.08
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MUTES M là. rlUKCE.
TOTAL DU MINERAI
VALEUH
extrait , supposé préparé et rendu
<"rt:tTî pa r
DÉPARTJEMENS.
aux
fourneaux.
reitr.lctiûn
iaj>repa ration
elle*
POIDS.
▼AUDE.
transports
ï*
des minerais.
Quint, met.
Francs.
f.c.
Francs.
Ain.
\l!ier.
17,138
1**897
3 1*747
1,75
1,85
12,897
74,383
336,28,
Ardèche»
227,027
532,239
1,46
Ardennes.
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204,072
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464,34
Ariège. I
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758,587
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10,590
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Aveyron. |
274,859
35,967
291, 35o
63,762
499* 3 7°
1,06
373,610
Charente.
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56, i 7 4
Cher.
534,744
0*99
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5ao,363
Côte d'Or.
519,960
33,683
205,774
705,060
683,325
Côtes-du-Nord.
Dordogne.
3o,6q8
374,057
1,18
1,81
572,338
Doubs.
160,420
293,569
163,980
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1 53,oi 5
Eure.
i36,65o
1,20
163,980
Eare-et Loir.
10,000
37,000
n3,48i
39,760
23,93o
i,85
57, 100
Gard.
Gironde.
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i»47
1,23
91,041
38,4i5
*7.2oJ
20,976
Hérault.
9,355
2,56
[Ile-et-Vilaine.
15,478
20,000
1.33
Indre.
77,446
98,182
1,26
98,928
ïodre-et-Loire.
8,228
12,861
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12,836
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42,660
127,980
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Jura.
96,680
106,970
1,10
101, 3a3
Landes.
72,926
53,463
102,188
i,36
i02,a33
Loire.
62,290
1,16
37,3e;
Loire-Inférieure.
62,699
37,71a
0,60
Loir-et-Cher.
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21,334
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20,71a
Lot.
7,816
9,661
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Lot* et- Garonne.
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Marne.
Marne (Ha»te).
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20,000
24,000
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Mayenne.
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3oo,355
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Morbihan.
67,0*0
i»4o
1 93,96o
linris dx 1.x nuire*.
loi
TOTAL DU MINERAI
VALEUR
extrait, supposé préparé et rendu
créée par
DÉPARTBMENS.
aux fourneaux.
l'extraction,
la préparation
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et les
POIDS,
VALIDE-
transports
f. c.
des nunerais.
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Francs.
Francs.
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1.31
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Nord.
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Orne.
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106,660
0,9»
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47,53o
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Pyrénées-Orient.
Rhin (Bas).
Rhin (Haut).
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Rhône.
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Saône (Haute).
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Saône-et-Loire.
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Tarn-et-Garonne.
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Vaucluse.
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67,506
Vienne (Haute).
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i,36
1 33, 168
io,663,744|
10,693,150
Il existe en France 4 1 mines de plomb situées dans a5 dé-
partemens , mais onze seulement sont en exploitation aujour-
d'hui , et encore n'y en a-t-il que 4 sur ce nombre qui don*
nent des produits importai».
* Le tableau suivant indique quels sont les départemens qui
contiennent des mines de plomb concédées , et quels sont les
travaux exécutés dans les mines actuellement exploitées.
MINES DI TA FRANCE.
mmm
MINES
DE
1
MINES. 1
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pu donner lieu
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PRODUITS.
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soient exploitées, ce sont celles du département du Rhône,
malheureusement elles perdent chaque jour de leur impor-
tance par suit* de l'épuisement du gîte.
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La plupart des gîtes de plomb et de cuivre de la France contien-
nent une certaine quantité d'argent; mais les mines du Finistère sont
les seules, actuellement, qui donnent un produit un peu important.
MINES D'ARGENT.
DEPÀRTEMENS.
Alpes (Hautes),
Cantal.
Charente.
Creuse.
Finistère.
Gard.
Ille-et-Vilaine.
Loire (Haute).
Lozère.
Manche.
Puy-de-Dôme.
Rhin (Haut).
Vienne (Haute).
Vosges.
PRODUITS.
Galène argentifère.
Idem.
Idem.
Idem.
Terres rouges ,
(Quarz argentifè-
re.)
Galène argentifère.
Idem.
Antimoine sulfuré
et galène, antimo-
niale.
Galène argentifère.
Idem.
Idem,
Galène et cuivre
gris argentifère.
Galène argentifère.
Argent antimonialj
et galène argenti-
fère , cuivre gris ,
argent rouge.
OBSERVATIONS.
Les mines figurent les t
comme mines de plomb, les
très comme mines de cuirre.
La mine figure comme mine de
plomb.
Idem.
Idem.
La mine figure comme mine de
plomb ; les terres rouges men-
tionnées ci-contre ne forment
qu'un produit accessoire de l 1
Î dotation. Elles sont en partie
ondues avec le minerai de
Flomb , en partie traitées par
amalgamation.
La mine figure comme mine
de plomb.
Idem.
La mine figure
d'antimoine.
La mine figure
de plomb.
Idem.
Idem.
La mine est portée comme
mine de plomb et mine de cuirre,
La mine figure comme min«
de plomb.
La mine renferme en outre
du minerai de plomb , et figure
i mine de plomb.
La consommation de l'antimoine est si faible que , quoique la
France en possède plusieurs gîtes très abondant, la production est
loin d'atteindre un chiffre élevé. Sur les a 3 mines d'antimoine au-
jourd'hui concédées et réparties dans 9 départemens , 1 1 seule*
HOTES MéTAtlIQUES. *8
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ment sont en exploitation . Les plus riches et les plus produc-
tives sont celles de l'Auvergne.
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On connaît en France un grand nombre de gîtes de manga-
nèse ; les 19 mines concédées sont réparties entre dix dépar-
t émeus , et sur les xô actuellement en exploitation , 5 seule*
ment donnent des produits un peu importans.
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n n'existe en France qu'une seule mine d'arsenic , die est
située dans le département du Puy-de-Dôme , et sa production
annuelle est d'environ 700 quintaux métriques.
Les départemens situés vers la frontière de l'Est renferment
de puissans gîtes de sel gemme , qui se prolongent sur nne
étendue considérable. Leur découverte ne date que d'un petit
nombre d'années. Outre les marais salans qui fournissent une
grande quantité de sel , on exploite encore plusieurs sources
salées dans différentes localités.
Les gites métallifères de la France se trouvent concentres
dans cinq districts principaux , qui sont i° la Bretagne, a« les
Vosges ,3- le centre de la France , 4° les Pyrénées , 5* les
Alpes*
La Bretagne f qui présente la plus grande analogie de com-
position avec le Cornouailles , est loin d'avoir la même impor-
tance sous le rapport de la richesse minérale. Les mines de
plomb de Poullaouen et de Huelgoat , situées près de Morlaix,
sont les plus importantes mines métalliques de la France. Le
filon de Poullaouen , reconnu sur une longueur de 1 5oo mètres
et jusqu'à une profondeur de aoo mètres, a donne des pro-
duits considérables près de la surface ; mais en s'approfondis-
sant , il s'est ramifié et a perdu beaucoup de sa puissance et
de sarichesse. Le filon d'Huelgoat, plus riche aujourd hui que
eelui de Poullaouen , a été reconnu sur une longueur de 1000
mètres et jusqu'à nie profondeur de a7 o mètres. Ces mme.
produisentanLllement 3ooo quintaux métriques de plomb,
et 1400 kilogrammes d'argent Elles sont remarquables par
les belles machines à colonne d'eau qu'on y emploie pour 1 e-
puisement : c'est à M. Junker qu on doit la création de ces
machines f les premières de ce genre qui aient été construites
en France.
A Chatelaudren près de St. Brieux , on a exploite autre-
fois plusieurs filons de galène argentifère, mais les travaux
ont été abandonnés à cause de l'appauvrissement du gîte.
On connaît encore à Pont-Péan près de Rennes un filon de
galène argentifère qui a été reconnu sur une longueur d'envi-
ron 5oo mètres et jusqu'à i3o mètres de profondeur. L'abon-
dance des eaux et la difficulté de les épuiser ont fait abandon-
ner l'exploitation.
On a découvert de l'étain dans deux départemens de la Bre-
MBflS Al LA. FAAHOB. *OQ
tagne , à Pyriac (Loire Inférieure) et à ViHeder (Morbihan ) ,
mais toutes les recherches faites pour trouver des gîte» exploi-
tables , ont été jusqu'à présent sans succès.
Les Vosges contiennent de puissans et riches gisemens de
plomb et de cuivre argentifère , dont l'exploitation a donné
autrefois des produits considérables.
A Sainte-Marie»aux-Miaes , on a exploité , dans le gneiss ,
plusieurs filons de galène, ainsi qu'un filon de cuivre gris ar-
gentifère accompagné de cobalt arsenical et d'arsenic natif ;
mais les travaux n'ont été poussés que jusqu'au niveau des
vallées voisines. Les filons sont dirigés Est et Ouest , et As in-
clinent un peu vers le nord.
A la Croix-aux-Mines, tes travaux ont eu lieu sur un grand
filon de galène argentifère , remarquable par une puissance de
vingt mètres. Ii a été reconnu sur une longueur de plus d'une
lieue ; mais dans la profondeur , l'exploitation n'a été poussée
que jusqu'au niveau des vaHées voisines. Ce filon incline un
peu vers l'Est , et court du Nord au Sud , dans une direction
à peu près parallèle à la ligne de jonction du gneiss et d'une
montagne syénitique stérile , qui le sépare des filons de Sainte-
Marie aux- Mines. Il a eu des époques très productives , et il
donnait encore de grands bénéfices vers le milieu du siècle der-
nier. Il produisait encore , en 17 56, iaooo quintaux métri-
ques de plomb et 1468 kilogrammes d'argent.
A Giromagn y , sur la croupe méridionale des Yosges , on
a également exploité un grand nombre de filons de plomb et
de cuivre , qui traversent des porphyres et des schistes argi-
leux , en se dirigeant du Nord au Sud. Les travaux , poussés
jusqu'à une profondeur de 400 mètres -au-dessous de la sur-
face, étaient encore en activité en 1^79.
On trouve encore dans les Yosges un assez grand nor.bre
de filons contenant des minerais de fer. Le filon exploité à
Framont , est puissant mats 'très irrégulier, et il présenle de
nombreuses ramifications ; les minerais sont le fer oxidé rouge
et l'hématite brune. A Rothau près de Framont , on exploite
aus»i de petits filons contenant des minerais de fer oxidé rouge ,
le plus souvent magnétique.
An centre de la France, les montagnes de la Lozère, de
l'Auvergne , des Cévennes et du Forez, contiennent un grand
nombre de filon» métallifères, les mines de plomb les plus im-
31» MUU »1 &A FfULKCt,
portantes de et district sont celles de Pont-Gibaud dan* le
Piryde Dôme, et de Yialas et Yitlefort dans la Lozère.
Les filons exploités à Pont-Gibaud ont une direction nord
sud ♦ et une puissance moyenne d'un mètre ; ils contiennent
de la galène un peu argentifère, qui a pour gangues de» matiè-
res argileuses et de la baryte sulfatée.
Les mines de plomb de Yialas et Villefort , remarquables
par la régularité de leurs travaux , sont ouvertes sur des fi-
lons qui traversent le granité et le gneiss , et qui sont compo-
sés de quarz , de cbaux carbonatée et de baryte sulfatée con-
tenant de la galène argentifère , disséminée en rognons et mé-
langée de pyrite cuivreuse et de blende. Elles occupent envi-
ron a5o ouvriers , et produisent annuellement iooo quintaux
métriques de plomb et 400 kilogrammes d'argent.
A Malbose , dans le même département ,. on exploite ua
filon peu puissant composé principalement de quarz , et con-
tenant de l'antimoine sulfuré, disposé en filets de o m io à
o m 3o d'épaisseur.
On trouve également près de Vienne, plusieurs filons de ga-
lène ; mais leur exploitation n'offre qu'une faible importance.
A Chessy dans le département du Rhône, on a long-tems
exploité avec succès des amas de pyrite cuivreuse , de cuivre
carbonate bleu et de cuivre oxidulé ; mais ces mines perdent
chaque jour de leur importance par suite de l'épuisement du
gîte. Les mines de Sainbel près Chessy , ouvertes sur un gîte
analogue de pyrite cuivreuse , sont aujourd'hui abandonnées.
A Romanèche , dans le département de Saône-et-Loire , on
trouve des amas de manganèse oxidé , qui donnent lieu à une
exploitation très productive.
Dans le même département , à la montagne des Ecouchets ,
on exploite un gîte de chrome oxidé , disséminé dans les
arkoscs.
A Yanlry près de Limoges , on a découvert daus le granité
quelques filons d'étain de o' r o5 à o m 'J5 de puissance ; mais les
recherches faites jusqu'à préseut dans cette localité , n'ont pas
encore rencontré de gîte exploitable.
A l'exception des mines de fer, les mines métalliques des
Pyrénées ne présentent que de faibles ressources. La plus im-
portante de ces mines est celle de Hancié dans la vallée de
Yicdessos , dont les travaux sont en activité depuis plus de six
•*feto. Le gtte présente une série de renflemens ou d'amas,
BU*IS DE LA VILàHCI. six
«tués les ans au-dessus des autres , et liés entre eux par des fi-
lets de minerai qui ont constamment servi de guides pour les
travaux de recherche. La puissance , qui est moyennement de
ao mètres, s'élève parfois jusqu'à 40 mètres, mais souvent
aussi elle se réduit à 4 ou 5 mètres. Les minerais sont princi-
palement des minerais de fer hydraté , fréquemment à l'état
d'hématite; on trouve aussi des rognons de fer spathique,
disséminés avec quelque abondance dans le voisinage du cal-
caire.
Il existe encore au pied du Canigou des mines importantes
de fer spathique ; telles sont celtes de Batères , d'Escarou, de
Fillols , d'Olelte , de Villestavia , de Lapinousse , etc.
Quant aux autres mines métalliques , dont l'exploitation a
été abandonnée après avoir été reprise à plusieurs époques
différentes , on peut citer les mines de cuivre argentifère de
Baigorty dans le département des Basses- Pyrénées , et celles
de plomb et de cuivre d'Aulus , dans la vallée d'Erce , dépar-
tement de l'Ariège.
Dans les Alpes comme dans les Pyrénées , les mines de fer
sont les seules mines métalliques importantes et actuellement
exploitées ; # elles sont situées sur la pente des Alpes , depuis
l'entrée de la vallée de l'Oisans jusqu'à la vallée de l'Arc en
Savoie; les plus productives se trouvent aux environs d'Aile-
vard. Les minerais sont des minerais de fer spathique , qui
constituent tantôt des amas , tantôt de petits filons.
A la Gardette dans la vallée de l'Oisans , on a exploité
pendant quelques années , un filon de quarz contenant de l'or
natif et des pyrites aurifères , remarquable par la régularité
de son allure. Il a été suivi fur une longueur de plus de 3oo
mètres ; mais les produits qu'on en a retirés n'ont jamais payé
les frais d'ex ploitation .
La mine d'argent d'Allemont , située dans la montagne des
Ghallanches et maintenant abandonnée , a eu pendant une
courte époque une certaine importance vers la fin du siècle
dernier; elle produisait annuellement environ 5oo kilogram-
mes d'argent. Les minerais consistaient en argent natif
et en argent sulfuré , accompagné d'un grand nombre de sub-
stances minérales plus ou moins argentifères, telles que le co-
balt gris , le cobalt arséniaté et arsenical argentifère , la ga-
lène argentifère, l'antimoine natif , le mercure sulfuré , !•
nickel arsenical , l'arsenic , le cuivre sulfuré , le cuivre car-
a i a noria nn la ynaser.
bonaté, le cuivre gris et le manganèse oudé. Ces minerais
étaient disséminés dans des fissures ou cavités «régulières , au
milieu de roches talquenses et amphiboliqnes.
La production des métaux en France est loin d'avoir une
certaine régularité ; elle présente souvent d'une année à l'au-
tre , des différences très sensibles tantôt en plus , tantôt en
moins. La production du fer est la seule qui ait suivi depuis
une vingtaine d'années une progression croissante. On petit
voir, parle tableau suivant , quelles sont les variations éprouvées
par la production des différens métaux exploités en France*
Tableau chronologique de la
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MANGANÈSE.
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358,010
*l4 M1MM DE t A faiBCE.
\ Outre les mines dont nous venons de parler « il existe ett-
v core en France un grand nombre de gites métallifères qui ont
été anciennement exploités , mais qui cependant pourraient
être repris arec quelques chances de succès ; nous allons indi-
quer successivement ceux qui méritent de fixer l'attention.
Deux-Sèvres. — Mine de galène argentifère à Melle et aux
environs. (D'immenses travaux dont l'époque est inconnue ,
annoncent une longue exploitation. )
Indre. — Indices de plomb près St.-Benoit-du Sault. ( On
n'y a encore fait aucuns travaux. )
Vienne. — Mine de plomb près de Sanxais. ( L'époque de
l'abandon est inconnue : on n'a fait qu'effleurer la tête de»
filons. )
Mine de plomb près de Yigan. ( On ignore l'époque de l'a-
bandon. La tradition porte que les recettes n'oot pas couvert
les dépenses. )
Haute-Vienne. — Mine de plomb un peu argentifère. Com-
munes de Glanges , de Saint-Genêt et de Vie. (Exploitée avec
des chances diverses depuis 17*4 jusqu'à la révolution , qui a
concouru à ta ruine de l'établissement. )
Mines d'antimoine. Communes de Coussac-Banneval et de
Glandon , arrondissement de Saint- Yriex. ( Abandonnées en
18 ta » après avoir été irrégulièrement exploitées pendant cin-
quante ans par des paysans étrangers à l'art des mines. )
Mine d'étain à Vaulry. (Exploitée par les anciens. L'ad-
ministration des mines y a fait exécuter des recherches à plu-
sieurs reprises depuis 1819. )
Corrèze. — Mine de cuivre carbonate vert et bleu , mé-
langé de sulfure de cuivre et de cuivre rouge. Montagne-des-
Forges , commune de Louignac. (Quelques recherches ont été
faites en i&?3, et abandonnées à cause de l'irrégularité du
gîte. )
Indice de mine d'étain à Ségur. ( Trouvé il y a 5o ans. )
Indice de mine de plomb argentifère à Bon.
Mine de plomb de Mercœur. (D'anciens renseignemens par-
lent de cette mine comme renfermant plusieurs filons. Dans le
cours de la révolution , elle a été l'objet d'une demanda «a
tonewsion qui n'a pas eu de suite. )
anris »e la rHAjrcv. • *i$
Mine de plomb. Commune de Moustier-Venladour. ( Elle
paraît avoir été abandonnée un peu avant 1765 , è cause de
la mauvaise exploitation et de la modicité du produit. )
Minières de fer. Communes de Ferrières et Estival. (Des
puits de 3o à 40 mètres ont été ouverts et sont abandonnés
depuis loog-tems. Les gites de minerai sont d'alluvion, et l'ex-
ploitation paraît susceptible d'être reprise. )
Creuse. — Mine d'antimoine des Géobert. Commune de
Mérincbal. ( Quelques fouilles peu profondes entreprises en
1817 , ont élé abandonnées par suite de discussions. )
Mine d'antimoine. Communes de Fontanière et Retirre.
(On a fait quelques recherches. )
Vendée. — Mine d'antimoine a la Ramée , commune de
Bonpère. ( La renonciation à la concession a été acceptée le
a février 1818 , et des rapports officiels attestent le non épui-
sement, )
Cétes-dtt-No*d. Filons de galène argentifère à Chatelau-
dren. ( Abandon de la concession en 1 790 , les filons les plus
productifs s'étant perdus. )
llle-et-Vilaïne. — Filon de galène argentifère et blende à
Pont-Péan. (Abandon de la concession en 1796 ; des rapports
officiels attestent que le filon n'a pas été épuisé du côté du
midi. )
Loire-Inférieure. — Mine d'étain à Pyriac sur le bord de
la mer. ( Découverte en 18 1 3. Recherches de 1819 à 1827. )
Manche. — Mine de mercure an Ménildot , commune de
la Chapelle-en-Suger. ( Elle a été exploitée à trois reprises
dans le siècle dernier, et a donné des produits notables de 1 7 3o
à 1742.)
Mines de galène argentifère , de zinc sulfuré et de calamine.
Dans la presqu'île du Cotentin « à la partie septentrionale du
département. (Plusieurs gîtes irréguliers concédés à une com-
pagnie en 1788, ont été exploités, puis abandonnés vers
1790 pour différentes causes , et notamment pour vice d'ad-
ministration. ) r
Moselle. — Mines de plomb de Saint-Avold. Communes de
Saint- Avold, de Hargarten-aux-Mines etFatck. (Les travaux
considérables auxquels ces mines ont arfctennemtot douni
lit MISES DE IA VRAHC1.
Heu , ont été repris quelque lems ayant la révolution et aban-
donnés faute de bénéfices. Les anciens travaux sont à se» et
parfaitement conservés.)
Mines de cuivre. Commune de Longeville. ( On ignore l'é-
poque de l'abandon. On y a fait , il y a quelques années , des
recherches qui n'ont pas eu de suite. )
Mine de cuivre. Commune de Falck. ( Abandonnée depuis
lpngr.tems. )
Bas'Rhtm. — Mine de cuivre et d'argent de la Goutte-du-
Moulin. Ctmmune d'Urbeis. ( Abandonnée de tems immémo-
rial ; les travaux faits sont peu étendus. )
Mine de cuivre du Champ-Rrécheté , même commune.
( Abandonnée de tems^mmémorial. Travaux fort étendus. )
Mines de cuivre et plomb des Coites , même commune.
( Abandonnée de tems immémorial. Travaux qui paraissent
avoir eu peu d'extension. )
Mine de plomb de la Goutte-Henri, même commune.
( Abandonnée de tems immémorial. Reprise en 1780. Aban-
donnée deux ans après , faute de capitaux. Travaux peu éten-
dus-. Les rapports annoncent que la mine peut être reprise
avec avantage. )
Mine d'argent d'Aptaingoutte , même commune. ( Aban-
donnée depuis fort long-tems. Filon puissant , mais très pau-
vre. )
Mine de cuivre , plomb et argent de Saint-Nicolas , même
commune. (Abandon très ancien. Reprise en 1780. Aban-
donnée deux ans après , faute de fonds. Elle pourrait être re-
prise avec avantage. )
Mine d'or de la Porte-de-Fer , même commune. ( Abandon-
née de tems immémorial. La nature de cette mine parait
incertaine. )
Mine de plomb de la Chapelle , même commune. ( Aban-
donnée très anciennement. Reprise en 1780 et abandonnée
deux ans après , faute de fonds. )
Mines d'antimoine. Commune de Lalaye. (On y a fait des
travaux d'exploitation en 1 835. Ces mines paraissent avoir
été abandonnées prématurément ; car elles présentent du beau
minerai d'antimoine sulfuré presque pur. Les anciennes haldes
sont également riches en minerai , ainsi que l'ont prouvé les
fouilles qui ont été faites. Leur quantité et leur richesse fait
MINI5 DE LA FftAXCI. Il']
présumer qu'une compagnie qui reprendrait l'exploitation de
ces mines, trouverait , dans le traitement seul des matières
dont se composent les haldes , le remboursement de ses pre-
mières avances. )
Mine de plomb du chemin de Charpe. ( Abandonnée , il y
a environ trente ans , faute de capitaux. )
Mine de plomb et argent. Commune de Triembach. (Aban-
donnée de tems immémorial. )
Mine de manganèse, même commune. ( Abandonnée depuis
environ vingt ans. Elle était exploitée par des paysans. )
Mine de cuivre et argent. Commune de Borsch. (Abandon-
née de tems immémorial. )
Mine de plomb et argent. Commune d'Orschwiller. ( L'é-
poque de l'abandon est inconnue. Travaux peu étendus. )
Mine de plomb et argent de Jaegerthal. Commune de tfie-
derbronn. (Ouverte et abandonnée à plusieurs reprises jus-
qu'en i8a4. )
Mine de manganèse. Commune de Dambach. ( Il y a quel-
que probabilité que la reprise de l'exploitation aurait lieu
sans de grandes difficultés , et qu'elle fournirait un très bon
minerai de manganèse. )
Fosçe*. — Mines de cuivre. Commune de Bussang. ( Une
partie de ces mines est vierge , l'autre a été très anciennement
exploitée. On voit encore les vestiges d'une ancienne galerie
d'écoulement. )
Mine de cuivre et argent. Commune de Tillot. (Exploita-
tion longue et considérable qui finit en 1761 , faute de
moyens d'épuisement. Susceptible d'être reprise , suivant les
avis donnés en 1785 , par plusieurs ingénieurs. )
Mine de plomb , cuivre et argent. Commune de Kememont.
( Exploitée fort anciennement pour le compte des ducs de
Lorraine. On y a fait , eai 755 , quelques recherches qui n'ont
pas eu de suite. )
Mine de cuivre et argent. Commune dé lubine. (Les haldes
annoncent une exploitation notable. L'abandon a eu Heu dans
le milieu du siècle dernier. )
Mine de cuivre et argent. Commune de Fresse" ( Abandon-
née en 1734 , à cause de l'abondance des eaux.)
Mine de plomb et cuivre , même commune. ( Abandbnnée
de tems immémorial. )
MINES lttéT*LHQT7ES. x 9
a ï6 UISI8 IM il FRANCE.
Mfoe (h ealfi*. Commune de Saint-Maurice. (L'abandon
a eu lieu en 176 1 ; on en ignore la cause. )
Mine de plomb, Cuivre , zinc et argent. Commune de Lusse.
( Abandonnée de tenu immémorial. )
Mine de plomb, cuivre et argent. Commune de Gernaîn-
gouttes. ( Abandonnée de tems immémorial. )
Mine de cuivre et argent. Commune de Wildersbach.
(Abandonnée de tems immémorial.)
Mine de cuivre du Haut-Perbeux , même commune.
( Abandonnée de tems immémorial. )
Mine de manganèse. Commune de "Wïsch. (Reprise il y a
environ deux ans , et abandonnée à cause de l'affluence des
eaux. )
Eaut-Min. — Mines de cuivre , plomb el argent de Gyro-
magny , du Puits et d'Auxelle , communes de Gyromagny , du
Puits et d'Auxelle. (Elles offrent 43 filons. L'exploitation a
eu trois époques très florissantes, savoir: au 14* siècle, au
i6* et au commencement du x8*. L'abandon a eu lieu en
«79 x » par suite de travaux mal entendus et de dépenses
étrangères à l'entreprise. )
Mines de cuivre, plomb et argent de la vallée de Saint- Ama-
rin. Communes de Saint- Amarin , Orbe et Mosch. (Abandon-
nées en 1760. Anciennement productives. La plupart des tra-
vaux étant en roche très dure, sont conservés. )
Mines de plomb , cuivre et argent de Silberthal. 'Commune
de Steinbach. (Abandonnées vers 1750. )
Mines de cuivre et argent de la vallée de Sulzmatt , com-
mune d'Osenbach. (Depuis très long-tems abandonnées. Re-
prises en x 750 , et abandonnées peu de tems après , faute de
capitaux.) »
Mine de cuivre et argent. Commune de Munster. ( Aban-
donnée au commencement du 18 e siècle.)
Indices de mine de cuivre. Commune de Thann.
Mines de fer. Commune de Roppe. ( Abandonnées au com-
>mencement de la révolution, à cause de l'affluence des eaux.
Annoncées comme susceptibles d'être reprises sans beaucoup
de dépenses , à l'aide d'une machine vapeur.)
^Vante-Saône. — Mines de plomb , cuivre et argent. Com-
mune de Plancher-les-Mines. (Elles se composent de sept filons
mires ne i* prascz, %ig,
qui ont. été exploités long- teins avec bénéfice. L'abandon a eu,
lieu. en 1760, par suite delà mauvaise direction et du déran-
gement des affaires de l'entrepreneur. )
Mine de plomb du Baudy , commune de Château -Lambert.
(L'époque de l'abandon est inconnue. On a voulu la repren-
dre , il y a une soixantaine d'années > an moyen d'une galerie
d'écoulement qui n'a point été achevée , mais qui a été pous-
sée très avant. )
Mine de cuivre. Commune de Château-Lambert^ Aban-
donnée en 1758 , par suite de travaux mai conçus, elle avait
été anciennement productive.
Mine de plomb. Commune de Faucogney. (Ouverte en
C755, et abandonnée quelques années après.)
Mine de plomb. Commune de Saint-Bresson. ( L'époque de
l'abandon est inconnue. Elle a été momentanément reprise ,
il y a environ 70 ans. )
Mine de cuivre , plomb et argent. Communes de Tanwy
et de Vannes. ( L'époque de l'abandon est inconnue. >
Mine de manganèse de Chauvillerain , commune de Fau-
cogney. (Abandonnée il y a environ vingt ans , faute de ca-
pitaux. Le gîte serait productif ; mais la qualité du minerai
n'est pas bien connue. )
Haute-Marne. — Mine de fer en grains. Commune de La-
treux , au ^ieu dit le Creux-de-fer. ( Abandonnée depuis ao
ans , faute des connaissances nécessaires pour tirer parti du
minerai. )
Mine de fer. Commune de Mon treuil. (Abandonnée depuis
3o ans , faute de travaux d'art devenus indispensables. )
Mine de fer en grains. Commune de Ville-en-Blaisoîn .
( Abandonnée depuis 20 ans par suite d'exploitation vicieuse.
Susceptible d'être reprise à l'aide de travaux réguliers. )
Mine de fer en grains. Commune de Doulevant-le-Petit et
de Rageconrt. ( Abandonnée depuis ao ans , par l'effet de tra-
vaux mal entendus. )
Cote-tTOr. — Mine de plomb argentifère. Commune d'A-
lîgny. ^ Exploitée très anciennement , a été l'objet de quel-
ques tentatives en 1734 et en 174a. On y voyait encore, ou
1774 » une galerie très étendue. )
Nièpre. — » Mines de plomb argentifère. Commune do Chi-
2 20* HIKBS D* LA FJUKCH.
try-les-Mtnes. ( Ces mines ont donné lieu à l'une des pfas con-
sidérables exploitations de France. Découvertes en 1493, leur
extraction a été abandonnée vers le milieu du 17 e siècle. Leur
existence et leur grande importance sont attestées par dix
édits , enregistrés , pour la plupart , au parlement de Paris ,
dont le premier date de 1493 , et le dernier de 1599. )
Mine de plomb. Commune de Saint-Reverien. (On ignore
si ce gîte a été exploité anciennement. Quelques recherches
ont été fûtes il a quelques années. )
Mine/ de plomb et argent. Commune de Saint-Didier.
(Abandonnée depuis fort long-lems. Elle a été exploitée en
même tems que les mines de Chttry. )
Indices de mine de plomb argentifère. Commune deFrauchy.
(Découverts vers 1775. On y a fait , en 1785 , quelques tra-
vaux qui donnaient des espérances. )
Mine de plomb de Gamez. Communes de Glux et Saint-
Prix. (Découverte en 1782. On y a fait alors des travaux qui
promettaient , et dont la mésintelligence des entrepreneurs a
causé l'abandon. )
Mine de plomb de Crièur. Commune d'Aunay. ( Époque de
l'abandon, inconnue.)
Mine de cuivre et plomb. Commune de Montceaa. ( Aban-
donnée depuis très Ion g-tems. Son existence est principalement
attestée par des scories très riches en cuivre et en plomb. )
Saâne-et-Zoire, — Mine de plomb. Commune d'Oyé. (Plu-
sieurs filons sur lesquels il a été fait quelques recherches peu
suivies , il y a un certain nombre d'années. )
Mine de plomb. Commune de Gueugnon. ( On y a fait quel-
ques recherches , il y a environ 45 ans. )
Mines de plomb. Commune de Saint-Christophe.
Mine de plomb. Commune de Saint-Prix. ( Découverte en
178a. On y a fait quelques travaux de recherches, abandon-
nés peu de tems après. )
Mine de chrome oxidé vert des Ecouchets. Commune de
Sain t-Pierre-de- Van nés. ( A été l'objet de quelques travaux
d'extraction qui ont duré pendant plusieurs années, et qui ont
fini en i8i3. )
allier. — Mines d'Antimoine. Commune de Bre&nay. (ex-
ploitées et abandonnées dan*, te cours du cjècle <kmi«r.)
Mine d'antimoine. Commune du Jardinet. (Exploitée et
abandonnée dans le cours du siècle dernier. )
Mine d'antimoine. Commune de la Petite-Marche. (Depuis
long-tems abandonnée. On croit que l'abandon ne tient pas à
son épuisement. )
Mine de plomb. Commune de Nizerolle.
Puy-de-Dôme. — Mine de plomb argentifère. Saurière
près d'Issoire. ( Époque de l'abandon, inconnue. On y a fait
des recherches.)
Mine de plomb. Saint-Amand-Roche Savine près d'Am-
bert.
Mine de fer à Corn pains. (Abandonnée il y a environ un
siècle, faute de bois.)
Mines de plomb. Youx et Masboulin près de Montaigu.
(Exploitées vers 1775, et abandonnées faute de capitaux,
quelques années après. )
Rhône. — Mines de plomb de Boussière et de Valetier.
Communes de Tarare et de Joux. (Travaillées et successive-
ment abandonnées en 1748, en 18 riJ et en 1819. )
Mine de plomb. Commune de Bressieu. (Abandonnée en
1 776 , à cause de la rareté des produits. )
Mine de plomb. Commune de Propières. (Exploitée ancien-
nement ; reprise il y a un certain nombre d'années , et aban-
donnée peu de tems après.)
Mine de plomb. Commune de Chasselay. ( Abandonnée en
1780.)
Mines de plomb du Fenoyl , de la Fouillouse, de Chambost, '
de la Tour , de Sainte- Paule , d'Etra. Communes des Halles ,
de Juliennes , de Chambost , de la Tour-Salvagny , de Sainte-
Paule, d'Etra. (Ce sont, à l'exception de la mine de Cham-
bost , où il y a eu d'anciennes fouilles , des affleuremens où il
n'a pas été fait de recherches régulières. Ces gîtes sont décrits
Journal des Mines t t. XXV, p. 43.)
Mine de plomb de la Maison Blanche. Commune de Vau-
gneray. (Quelques recherches furent faites il y a 3o ans.)
Mine de plomb de Chapon os t. Commune de Chaponost.
(Quelques recherches furent faites il y a 3o ans.)
Mine de plomb de Dizinieu , commune de Louges. (L'exis-
tence d'un puits atteste qu'on y a fait anciennement des re-
cherches. )
3 22 MINES DK LA PEAJTCE. «
Mine de cuivre sulfuré. Commune de Chavaizoles. (La
compagnie des mines de Chessy et Sainbel y a fait ancienne-
ment des recherches qui ont été abandonnées en 1784.)
Les mines du département du Rhône et des contrées limi-
trophes à l'Ouest et au Nord, ont été anciennement l'objet d'un
très grand nombre d'exploitations dont les traces sont perdues.
Ainsi , par un édit du 5 août 1457 , Charles VII a fait remise
aux quatre ûls de Jacques Cœur, des mines d'argent , plomb
et cuivre de Pompatien et de Côme , ainsi que du droit du roi
sur les mines de Saint-Pierre-le-Palu , de Jos , de la montagne
de Tarare, avec les ustensiles, à la charge d'acquitter le
dixième et ancien droit. On n'a pas encore retrouvé ces mines,
Hautes-Alpes. — Mine de plomb à Lapierre. (Abandonnée
depuis 80 ans , comme trop pauvre. )
Mine de plomb à l'Argentière. (Abandonnée depuis environ
40 ans, comme trop pauvre.)
Mine de cuivre , aux Acles. ( Abandonnée depuis 40 ans ,
comme trop pauvre. )
Far. — Minières de fer chromaté de Gassin. (Terrain en
partie concédé et en partie non concédé , sur la plage de Ca-
valaire. Non encore abandonnées , mais à la veille de l'être ,
par l'effet de la concurrence du fer chromaté de Baltimore ,
Etats-Unis d'Amérique. )
Mine de plomb argentifère , à Cogolin. ( Seulement explo-
rée. Abandonnée à raison du peu d'abondance du minerai.)
Indices de mines de plomb et zinc sulfurés tenant cuivre et
argent, à Lagarde Fraynet. (N'ont jamais été explorés.)
Indices de mines de plomb argentifère , à Montoli près Gri-
ma ud. ( N'ont jamais été explorés.)
Indices de mine de plomb , près de Gassin. (Ont été l'ob-
jet de quelques travaux de reconnaissance. )
Autres indices analogues, dans un rayon d'un à deux
myriamètres autour de Saint-Tropez, notamment près du
Bois-Noir. ( Ceux-ci ont été reconnus par quelques fouilles. )
Mine de plomb argentifère avec cuivre et fer , au lieu dit
les Ameniers. ( Explorée en x 82 3 ; abandonnée depuis lors.)
Mine de plomb. Commune du Canet-du Luc. (L'époque de
l'abandon est inconnue.)
Indices de mine de cuivre py rit eux , au Luc. ( On ne croit
pas que ce gisement ait encore été attaqué, )
MKEft DE LA riiVCE. 9tS
Indices de cuivre carbonate* Entre Hièree, Sotlies et Tou-
lon. (Point encore explorés. Minerai disséminé dans des grès
bigarrés.)
Indices de mine de graphite. A une demi-lieue du plan de
la Tour. ( Il ne parait pas qu'il y ait eu de recherches faites
sur ces indices.)
Indices de graphite, à Ramatuelle au sud de Gassio. ( N'ont
point encore été explorés.)
Basses-Alpes. — Mines de plomb. Commune de Saipt Ge-
niez-de-Dromont. (Exploitées de 1788 a 1799. Abandonnées
à la discrétion de paysans qui , après avoir commis beaucoup
de désordres et ruiné les travaux , ont été forcés de les aban-
donner , faute des moyens et des connaissances nécessaires
pour les bien conduire. Reprises en 1810. Abandonnées de-
puis i8ai.)
Mine de plomb argentifère. Commune de Curban , au pied
de la montagne Augarde. (On y a fait des tentatives d'exploi-
tation en 1718, en 1770, en 1783, et définitivement en
x g 85. Elle a été abandonnée vers 1 790 , probablement à cause
de l'appauvrissement du gîte. )
Mine de plomb argentifère. Commune de Piégu , hameau
de îfeirac. ( On y a fait des tentatives d'exploitation en 1718,
en 1770 , en 1783 et enfin en 1785. Elle a été abandonné»
probablement à cause de l'appauvrissement du gîte. )
Mine de plomb de la Malune , entre les vallées du Yerdon
et de Barcelonette. (Découverte en 176» , exploitée en 1766,
reprise vers 1 786, et abandonnée peu de teins après , à raison
du peu d'abondance des produits. )
Indices de plomb , près de Colmars , partie supérieure de
la vallée du Yerdon. ( Il y a eu des travaux de recherches qui
ont fourni de beaux échantillons de minerai.)
Isère. — Mine d'argent des Challanches , près d'AUemont.
Commune d'AHemont. (Découverte et exploitée en 1768 ;
abandonnée depuis 181 5 , par suite de la mort du concession-
naire et de ses mauvaises affaires dans d'antres entreprises.
Malgré de grandes et fâcheuses vicissitudes administratives et
l'exiguité de la mise de fonds , l'exploitation , qui a duré qua-
rante-six ans, a produit 4a, 5a 5 marcs d'argent. La recette
totale a été de a, 296,367 francs. La dépense totale a été
de 1,41 5,3 17 francs. Déficit de n5,65o francs. Ce déficit
OA4 MINAI DE LA F&MTCI.
priaient des vingt-trois dernières années , k dépense annuelle
(3 x?ooo francs, terme moyen) ayant été constamment trop
faible pour donner un développement suffisant aux travaux
souterrains. Tous les rapports s'accordent sur les avantages de
la reprise de celte mine, pourvu qu'on y applique des capi-
taux suffisans.)
Mines de plomb. "Vizille et Vaulnaveys. (Abandonnées de-
puis une vingtaine d'années comme trop pauvres.)
Mines de plomb. Sechilienne et Saint- Barthélémy. (L'épo-
que de l'abandon est inconnue. On présume qu'elles sont
pauvres. )
Mines de plomb argentifère. Huez et lieux environnant.
(Abandonnées à une époque inconnue et très ancienne , pro-
bablement à cause de leur pauvreté. )
Mine d'or de laGardette. Commune de Villard-Eymont f
près du bourg d'Oisans. ( Recherches suivies de quelques ten-
tatives d'exploitation au commencement de 1700, en 1733,
en.1765 et eo 1770. Exploitation faible de 1781 à 1787,
pendant laquelle on a dépensé a 7,3? 1 francs. La recette en
or et en cristaux de roche a été de 8000 francs. Cette mine
a été reprise en 1837: elle est décrite dans le Journal des
mines, t. XX, p. io3.)
Faucluse. — Indices de mines de fer , sur plusieurs points
du département , notamment aux environs de Piolene , à
Bédouin, etc. ( N'ont jamais été explorés. )
Bouches-du-Rhone. — Indices de mines de fer aux envi-
rons d'Arle*. ( N'ont jamais été explorés. )
Corse. — Indices de mines de fer. Communes d'Olmetta ,
de Farinoles et de Venzolasca.
Indice de minerai de cuivre. Commune de Prato.
Mine de plomb argentifère. Commune de Prato.
Mine d'antimoine à Erza.
(Voir Extrait d'un Voyage en Corse en 1820. Annales des
mines, !*• série, t. IX, p. ia3.)
Pyrénées - Orientales, — Mine de fer du Pla-del-Pons à
Mosset. ( Abandonnée depuis très long-tems par suite de la
destruction des forges à bras ; susceptible d'être reprise. )
Mine de fer de Torn. Commune d'Escaro. ( Abandonnée
depuis environ 5o ans par suite de la destruction de deux for-
ges voisines; susceptible d'être reprise. )
BUTES SA LA FAA.IICI. %l5
Mine de fer de Llech, vallée de Llech , commune des Ma-
sos. ( Abandonnée depuis très long- teins par suite de la des-
t ru et ion d'une forge voisine. Bonne à reprendre. )
Mine de fer de Vallestavia. Commune de Yallestavia.
( Abandonnée depuis très long-tems par suite de la destruc-
tion des forges voisines. Bonne à reprendre. )
Mine de plomb. Commune d'Art as. ( Indiquée par la tra-
dition sans qu'on ait encore pu en découvrir les vestiges, )
Gard. — Sables et terres aurifères. Aux environs de Saint-
Ambroise et de Malbose , dans le lit de la Peze et de la Ga-
gnère , dans celui de plusieurs ruisseaux affluens , ainsi que
dans une partie des terrains cultivés qui forment les bassins
de ces deux rivières. La cueillette de la poudre d'or , ancien-
nement très productive , n'est plus pratiquée que car quelques
paysans. )
Mines d'antimoine. Près de Sessons.(Des travaux ont été
ouverts il y a quelque! années et abandonnés faute de produits
suffisans.)
Mine d'antimoine de Coignas et Latran , commune de Por-
tes. ( Abandonnée en 1824 après plusieurs années d'exploita-
tion. Minerai peu abondant et de médiocre qualité. )
Mine de plomb et argent. Commune de Laval. (lies Anglais
passent pour l'avoir exploitée. Il existe un immense tas de dé-
blais sur le terrain.)
Lozère. — Mines de plomb et argent de Saint-Sauveur.
Communes de, Mayrneis et Gatuzières ( Lozère ) et Saint-San «
venr ( Gard ). Exploitées très anciennement ; reprises en 1775
sur un grand pied ; abandonnées en 1789. Renonciation à la
concession le i3 mai i8aa. Ces mines sont décrites dans le
tome VIII des Annales des Mines \ p. 474 et suiv. Elles se com-
posent d'un grand nombre de filons en général bien réglés. )
Mine d'antimoine de Teraillon. Commune de Saint-Mar-
tin-de-Loubaux. ( Abandonnée depuis peu de tems à cause de
la pauvreté du gîte. )
Mine de plomb. Commune de Saint Michel-de-Dèze. (On
ignore l'époque et la cause de l'abandon. )
Mine de plomb. Commune de Cassagoas. ( L'époque de
l'abandon est inconnue. Un bocard et des restes de bâtimens
indiquent une exploitation d'une certaine importance. )
Aude. — Mines de cuivie de la Canale % de Pech Egute , de
a 26 MISES DK LA FRANCE.
Sainte-Marie etc. Commuoe de Maisons. ( Abandonnées vers
i75o , après un assez grand développement des travaux iou-
terraios. )
Mine de cuivre. Communes de Lanet et de Bouysse. (Tra-
vail! de reconnaissance à plusieurs époques; les derniers da-
tent de 40 ans. )
Mine de cuivre antimonial et argentifère de Feugerolle.
Commune de Quintiilan. (Anciennement exploitée , reprise en
178?. Abandonnée en 1793. )
Mine de plomb argentifère de Rocas-Negros. Commune des
Bains de Rennes. ( L'époque et la cause de l'abandon sont
inconnues. )
Mine de plomb. Commune de Mont- Gaillard. ( L'époque
et la cause de l'abandon sont inconnues. )
Mine d'aniimoine. Commune de Quintiilan. ( Abandonnée
en i8o5 , par suite de la rareté du minerai. )
Mine d'antimoine de las Corbos , commune de Maisons.
( Exploitation suspendue depuis i8?3. )
Mine de Manganèse de Yillerambert , commune de Cannes.
(Abandonnée vers 180a, faute de débit.)
Mines de fer spathique. Communes de Bouysse et de Mont-
joye. ( Gîtes puissans qui n'ont été que faiblement exploités.
L'époque de l'abandon est inconnue. )
Hérault. — Mine de cuivre. Commune de Vicussau. ( Aban-
donnée il y a deux siècles; reprise en 1780 et abandonnée
presque aussitôt sans motifs connus. )
Indices de mine de plomb argentifère. Biols près de Saint*
Pons. ( Ils consistent en un beau filon découvert il y a peu
d'années , sur lequel il n'a été fait aucun travail , et que les
rapports signalent comme devant être productif. )
Mine de cuivre , commune de Boussague. ( L'époque de
l'abandon est inconnue. On y a fait des travaux souterrains
considérables. )
Mine de plomb de la montagne de Caroux à Colombières,
( L'époque et la cause de l'abandon sont inconnues. )
Mine de plomb argentifère de la Ma'oie et du Pradel. Com-
munes de Mourcairol et de Villemagne. ( L'époque et la cause
de l'abandon sont inconnues. L'étendue des travaux atteste
une grande et longue exploitation. Quelques travaux de recon-
naissance, ouverts il y a trente ans, n'ont point eu de suite.)
Mines D& LA FRAIÏCK. a^7
Mine de fer de la Calmète. Montagne de l'Espinoaze.
(Plusieurs filons qui n'ont point encore été explorés. )
Mine de fér de Glnnestet,près du pont de Mouline, au pied
de l'Espinouze. ( Un filon dont la découverte est également
récente. )
Aritge. — Mine de plomb argentifère. Commune d'Aulus ,
canton d'Oust. (Plusieurs gîtes voisins les uns des autres ont
été superficiellement exploités dans des teins très reculés. Il y
a eu une reprise mal administrée et mal conduite sous le rap-
port de l'art , il y a environ un demi-siècle. 11 parait qu'on a
méconnu le principal minerai , qui est un carbonate de plomb
argentifère, tantôt solide et tantôt terreux. Des rapports cir-
constanciés annoncent que ces mines peuvent donner lieu à
une exploitation. )
Sables et terres aurifères. Environs de Pamiers , principale-
ment dans le lit des ruisseaux de Bénagues-Ferriès , Gros-
Milly , Trébans, Pailhes etc , et dans un grand nombre de
terrains cultivés qui font partie des bassins de ces ruisseaux.
Bassins et lits des ruisseaux de la Béouze et de Taliol, entre
Foix et Saint-Girons.
Bassins et lits des ruisseaux de Nert et du Salât , dans les
environs de Saiut-Girons.
Avant la découverte de l'Amérique , la cueillette de la pou-
dre d'or dans l'Ariège donnait lieu à une industrie importante,
et qui datait de tems immémorial. Les orpailleurs étaient te-
nus de livrer l'or à un prix déterminé à la Monnaie de Tou-
louse; mais il y avait souvent contrebande. Depuis i5oo, cette
industrie a successivement diminué. Vers la fin du seizième
siècle , la quantité d'or portée annuellement à la Monnaie de
Toulouse ne s'est plus élevée au-dessus de deux cents marcs.
De 1750 à 176a le bureau de Pamiers n'a reçu en tout que
quatre-vingts marcs. Aujourd'hui la cueillette n'occupe plus
que quelques paysans. Elle a été autrefois l'objet d'un grand
nombre d'arrêts , d'édits et de réglemens. Les principaux sont
ceux des 14 mai 147a, 18 octobre 1 481 et 9 novembre 1751.
L'or est à un très haut titre. Ces gîtes sont décrits parRéaumur.
{Mémoires de l'Académie Royale des Sciences t année 1718;
parGuettard, id. année 1761 ; et par Dietrich, Description
des gîtes de minerais de France , tome I". )
Haute Garonne. — Mine de plomb et argent , sur la monta-
»a8 MINES rfE LJl FRAïl CE.
gned'Uls, commune de MeUes. ( Abandonnée en 1824 * les
produits ne couvrant pas la dépense. )
Tarn. — Mine de plomb de Brassa c. ( Découverte en 1 790;
a été peu de tems après l'objet de quelques travaux qui ont
produit 5 à 6 000 kilogrammes d'alquifoux et qui n'ont pas eu de
suite , l'entrepreneur manquant des connaissances et des ca-
pacités nécessaires. Celte mine est décrite dans le tome XXVIII
du Journal des mines. )
Mine de cuivre de Rosières, Carmeaux. ( Abandonnée de
tems immémorial ; a été l'objet de travaux considérables dont
une partie est encore accessible. )
Mines de fer de Paully , de Rocaubert , de la Tribale , près
de Saint-Pierre deTrévisy.
Mines de fer de la Rivierre , de là Merigué , d'Arrifates , de
Montcouyoul près de Montcouyoul. ( Ces mines offrent de
puissans filons qui ont été superficiellement fouillés sur une
grande étendue. Elles alimentaient les forges à la Catalane de
la Rivierre , de Brassacet de Lacaze, qui sont détruites depuis
fort long-tems à cause de la rareté du combustible. ) '
Mine de fer de Travanet. La Fénasse. (Deux liions qui ont
été l'objet d'une exploitation très considérable et abandonnés
de tems immémorial. On peut entrer dans quelques-uns des
travaux souterrains. )
Lot. — Indices de mine de plomb. Combecave près Figeac.
( Ont été il y a environ trente ans l'objet de quelques travaux
de recherches qui n'ont pas eu de suite, le minerai étant peu
abondant. )
Charente. — Mine de plomb. Près du château de Menet,
canton de Montbron. ( Abandonnée depuis 60 ou 80 ans. Il
existe des vestiges de la fonderie. Le minerai est mêlé d'une
grande quantité de zinc sulfuré. )
Dordogne. — Mine de plomb. Commune de Nontron. ( Des
tentatives d'exploitation faites à différentes époques , et dont
la dernière a eu lieu en 182 3 , n'ont eu aucune suite. )
Mine de plomb. Commune de Saint-Martin. ( Dans une
tentative faite eu 1824 , on a dépensé environ 4000 francs.
La recette a été d'environ 700 francs. )
Indices de mine d'antimoine. Commune du Grand- Jumillâc.
Mine de manganèse. Commune de Milhac et Nontron.
MIKK3 ÛÊ l'eSPAGHE. 9 2g
( Abandonnée il y a quelques années , faute de débit. Fouille»
à ciel ouvert. )
Indices démine de manganèse. Commune d'Evzerat. ( On
n'y a encore fait aucun travail. )
Indices de mine de manganèse de Valajoux , commune de
Montignac. ( Ce gîte , découvert il y a plusieurs années , n'a
pas encore été exploré. )
CHAPITRE XVIII.
MINES DE L'ESPAGNE.
L'Espagne était renommée dans l'antiquité pour la richesse
de ses mines : en aucun lieu du monde, dit Strabon (i), on
ne trouve l'or , l'argent , le cuivre et le fer en aussi grande
abondance. Pline parle aussi en plusieurs endroits de la ri-
chesse minérale de cette contrée (a). Les Romains exploitè-
rent avec activité les mines de l'Espagne , doat ils retirèrent
des produits considérables ; mais l'activité de cette industrie
diminua sensiblement à la chu'e de l'empire de Rome ; elle
était presque nulle à l'époque où les Maures furenl,ex puisés de
l'Espagne , et la découverte de l'Amérique suwRf de l'avilis-
sement des métaux en Europe , vint porter le dernier coup à
l'art des mines en Espagne.
En 1820 , à l'exception des mines de mercure d'Almaden et
des mines de fer de certaines provinces , l'industrie minière
était dans une ruine complète. A cette époque les réglemens
qui avaient été la cause principale de cette ruine , furent sup-
primés et remplacés par une législation plus libérale. Le suc-
cès ne tarda pas à suivre de près cette sage mesure : déjà en
1823 , la production des usines qui n'était , trois ans avant ,
que de 18700 quintaux métriques, s'élevait alors à a 34,000
(ij Stkabow , lir. m,
{*) Puits , lir. ut. Metellia plvrabi , fétti , mti» , argent* , a«ri tota fermé
Hiapaata acalet.
MUTM M<TALI4QC«. 20
1
I
a3o m m es de iAspàgke.
quintaux; en 1827 t époque de la plus grande prospérité»
cette production était de 374,000 quintaux; depuis elle est
restée à peu près stationnaire. L'exploitation des riches mines
de plomb des Alpujarras , qui avaient été abandonnées depuis
l'expulsion des Maures , fut reprise avec le plus grand suc-
ces ; en 1826 , plus de 3,5oo mines avaient été ouvertes dans
les Sierras de Gador et deLujar , et en i833 , plus de 4000
puits avaient déjà été creusés dans la seule sierra de Gador.
Le développement de l'industrie eut lieu sur tous les points
du territoire de V Espagne. L'exploitation et le traitement du
fer reçut les perfectionnemens les plus récens. La production
du mercure extrait des mines d'Almaden augmenta d'une ma-
nière sensible. On poussa avec activité l'exploitation des riches'
mines de cuivre de Rio Tinto , négligées pendant si long-tems.
Les puissans dépôts de calamine d'Alcaraz, dans la partie orien-
tale de la Manche , furent exploités avec succès. L'exploita-
tion des riches gisemens de minerais de plomb des environs de
Malaga prit presque instantanément un développement im-
mense. Les mines de plomb de Linarès dans le royaame de
Jaen et de Falsete en Catalogne , donnèrent des produits no-
tables, malgré la concurrence des mines de la Sierra de Gador.
Enfin on commença à tirer parti des minerais de cuivre de
Linarès , des environs de la Sierra de Gador et de plusieurs
autres localités.
L'argent , le mercure , le plomb , le cuivre, le zinc et le fer
sont les principaux métaux exploités en Espagne. Le sel est
aussi une clés productions importantes de cette contrée. H
existe près de Cardonne un dépôt de sel gemme considérable.
Cette masse qui constitue une montagne de 80 à 100 mètres
de hauteur, se compose de deux masses liées par leur partie
inférieure , le sel formant constamment le sol sur lequel on
marche pour aller de l'une à l'autre.
La masse exploitée , qui a environ 1 3o mètres de longueur
sur i5o de largeur, est composée de sel d'une grande pureté.
Elle présente huit couches également pures ; il existe en outre
du sel au-dessus de ces couches ; on le voit affleurer à diffé-
rées niveaux sur le flanc de la montagne. Les huit couches
peuvent avoir ensemble une puissance de i5 mètres. Les qua-
tre premières couches sont les seules exploitées ; ces couches
étant horizontales, l'exploitation a lieu par gradins droite
XiREi DE l/ûSPAGHE. *3 ^
dont la hauteur est la même que celle des couches ; les marnes
qui séparent les couches facilitent beaucoup cette exploitation,
cependant la masse de sel est tellement tenace , qu'on est obligé
d'employer la poudre. La largeur des travaux est à peu prés
de 80 mètres; ils se prolongent jusqu'au ruisseau qui divise la
masse exploitée eu deux parties.
La seconde masse de sel présente des caractères différens de
ceux de la première. Sa forme est très irréguiière , elle est
alongée en travers du vallon dont elle occupe entièrement le
fond. Elle est terminée presque partout par des escarpemens
approchant très, près de la verticale. On y observe de nom-
breuses, saillies ; elle est hérissée de pointes aiguës et de crê-
tes tranchantes à la manière des glaciers , dont elle donne une
idée très exacte par ses formes , sa couleur et l'éclat de sa :
masse , disposition due sans doute à l'action des eaux pluviales,
qui dissolvent le sel et le corrodent en tombant.
Parmi les salines, celles d'Anana situées à l'ouest de Yittqria*
donnent des produits considérables- Elles occupent le fond
d'un petit vallon , et sont alimentées par une source salée très
abondante et très riche , qui sort verticalement d'un puisard
pratiqué au milieu de l'ophite.
Le mercure produit par l'Espagne s'extrait du riche d^pôt
d'Almaden , qui est exploité depuis une haute antiquité. Les
gîtes de mercure d'Àlmaden se composent principalement de*
deux grands filons parallèles , ,presque verticaux , et. distans
de 20 mètres environ. Leur puissance moyenne est de 8 mè-
tres; mais dans les points de croisement on rencontre des mas-
sifs de minerai dont la puissance excède quinze mètres. Les
minerais consistent en cinabre et en mercure natif. Les filons
sont tellement puissans que , malgré une exploitation active
pendant un grand nombre de siècles , les travaux n'ont en-
core atteint qu'une profondeur de 3oo mètres environ. On
extrait en entier la masse du filon, sans y laisser une parcelle de
minerai.
Les mines d'Almaden fournissent annuellement plus de
10,000 quintaux métriques de mercure. A l'époque de Tan-
née où les travaux ont la plus grande activité, plus de 700 ou-
vriers qui se succèdent en trois postes différens, sont employés
aux travaux souterrains ; aoo hommes travaillent à la surface
au transport des minerais et à l'exploitation des matériaux de
23a MITES DE L* ESP AGITE.
remblai. De nombreux muletiers sont constamment occupés à
transporter le mercure à Séville , et à rapporter en retour à
la mine , du fer , du bois de charpente , de la poudre et des
approvisionnemens de toute sorte.
Les minerais de mercure se rencontrent aussi à Almadene-
jos : plusieurs mines situées dans le voisinage de ce bourg ,
présentent un minerai semblable à celui d'Almaden. Leur ex-
ploitation a été autrefois très florissante, mais les anciens filons
étant épuisés , on n'y fait plus aujourd'hui que des travaux de
recherche. Les mines d'Almaden et d'Almadenejos fournissent
à elles seules deux fois autant de mercure que tontes les saines
connues dans la Carniole, la Hongrie , le Palatinat et le Pérou.
Ce sont elles en partie qui alimentent de mercure presque
toutes les contrées du globe.
Le plomb est une des productions minérales les plus impor-
tantes de l'Espagne. La sierra de Léon et la sierra de Gador
renferment un nombre immense d'exploitations ; les gîtes de
galène y sont si abondans et si rapprochés l'un de l'autre ,
qu'il est rare qu'un puits percé au hasard ne rencontre pas le
minerai avant la profondeur de cent mètres. Les environs
d'Almeria et d'Adra sont riches en gisemens de plomb. L'ex-
ploitation se fait généralement au moyen d'un puits vertical
de x»ao de diamètre, desservi par un treuil fort simple, garni
seulement d'une corde en sparte , à laquelleje mineur se sus-
pend par la cuisse dès qu'il veut monter ou descendre. Dans
quelques cas seulemeut , on se sert de galeries inclinées ou
descenderies.
La rareté et la cherté du bois , ainsi que le peu de solidité
du terrain , obligent à ne donner aux travaux qu'une très fai-
ble hauteur; aussi le mineur travaille-t il souvent dans des
galeries où il ne peut circuler qu'à plat ventre. Par suite , les
outils dont il se sert n'ont que de petites dimensions. Le mine-
rai est chargé dans des corbeilles en sparte , et transporté par
des enfans au bas du puits , d'où il est élevé au jour A l'aide
du treuil. Les lampes dont se servent les mineurs sont petites
et découvertes , et consomment une grande quantité d'huile.
Les rouleurs sont éclairés par des lampes semblables , fixées
dans les paroi? de la galerie de roulage.
Il existe à Guadalcanal et à Cazalla , dans la Sierra Morena,
dm mines d'argent qui ont donné autrefois des produit* con*
irons ni l'espaqwi. a33
stdérables ; la première moitié du dix-septième siècle a été l'é-
poque de leur plus grande prospérité ; on n'y fait plus aujour-
d'hui que des travaux de recherche.
Les mines de cuivre les plus importantes sont celles de Rio
Tiato aux environs de Se ville. Exploitées successivement par
les Romains , les Arabes et les Maures , ces mines furent long-
tenis abandonnées ; elles ont été reprises au commencement
du dix-huitième siècle, mais ce n'est que depuis une soixantaine
d'années que date l'importance qu'elles ont acquise aujourd'hui.
Les minerais de fer se rencontrent en abondance en Espagne.
Sur la côte de la Méditerranée , dans la Sierra de Rond a , on
exploite de puissant amas de fer oxidulé , les gîtes sont très
rapprochés les uns des autres. Les dépôts les moins importans
sont des espèces de filons presque verticaux, mais le gîte le
plus puissant , le seul exploité aujourd'hui , n'a encore été dé-
gagé que sur une petite étendue, des roches qui l'entourent ;
il paraît former un amas alongé à peu près parallèle aux au-
tres ; il est déjà exploité dans le sens de son épaisseur , sur
une largeur de quarante mètres. Le minerai qu'on extrait de
cette taille est excessivement pur , et rend 70 pour cent au
haut-fourneau. On trouve dans l'Estramadure plusieurs dépôts
très puissans de minerai de fer ; ces minerais consistent prin-
cipalement en fer oxidé rouge , en fer oligiste et en hématite
rouge et brune ; ils forment des filons , des amas et même des
couches. On connaît des gîtes de minerais de fer dans la Sierra
de Larès , et aux environs d'Orellanita dans la Sierra d'Orel-
lana , où ils sont exploités depuis un tems immémorial ; les
minerais de ce dernier gîte sont principalement de l'hématite
rouge. Sur la rive droite du Rio Guezna , on trouve dans les
montagnes des couches presque inépuisables de fer oligiste ,
qui alimentent aujourd'hui les forges du Pedroso.
a 34 mises de i' AUTRICHE.
CHAPITRE XIX.
MINES DE L'EMPIRE D'AUTRICHE.
L'Autriche possède un grand nombre de mines dont les
plus importantes se trouvent dans la Hongrie , la Bohême et
le Tyrol. Le tableau suivant présente l'état de la production
des substances minérales dans l'empire autrichien.
Or •• . 1,1 44 kilogrammes.
Argent 40,780 «
Cuivre al, 3*6 quintaux métriques.
Mercure 1,548 «
Fer brut 855, a4o «
Fer fondu 74» «04 «
Etain 37 5 •
Zinc • 1,020 « •
Antimoine i,9 3 ° «
Alun 14,334 «
Sulfate de cuivre. . . i4* «
Sulfate de fer. . . . i8,586 •
Cobalt 33 •
Arsenic. » . . . . 33a «
Minerais de plomb. • 9»?45 «
Plomb. ...... 59,449 «
Lilharge 11,967 «
Calamine 4,i83 «
Manganèse oxidé. . . 4*4 •
Soufre 7i778 « *
Les mines métalliques de la Hongrie forment quatre dis-
tricts principaux , en y comprenant celles du Bannat et de la
Transylvanie.
i° La Basse Hongrie ;
a°La Haute Hongrie ;
3° Lî contrée de Nagybania ;
4° Le Bannat et la Transylvanie.
mwss de l'adtricbe. «35
la Basse Hongrie est le plus riche des quatre districts ; le
centre de ce district se trouve a Schemnitz et à Kremnitz.
Les mines de Schemnitz , exploitées depuis environ 1 100
ans, sont ouvertes sur des filons nombreux et puissans, dont
les minerais principaux, sont l'argent sulfuré et la galène ar-
gentifère ; on y rencontre aussi de l'argent natif aurifère. Ces
filons , presque parallèles entre eux , présentent quelquefois
une épaisseur de 40 mètres, et ils n'ont que rarement une puis-
sance inférieure à 6 ou 8 mètres. Les gangues sont principale-
ment le quarz drusique , le quart carié , la chaux carbonatéo
ferrifère , la baryte sulfatée, et dans certains cas la chaux flua-
tée. La richesse des minerais varie beaucoup; tantôt ils ren-
dent jusqu'à soixante pour cent d'argent , tantôt la galène est
extrêmement pauvre. L'or qui accompagne l'argent se trouve
également dans une proportion très variable mais qui est gé-
néralement à peu près d'un trentième. Les filons sont encaissés
dans un terrain de porphyres qui se lient è des svénites pas-
sant au granité et au gneiss , et renfermant des couches subor-
données de micaschistes et de calcaires.
Les mines de Kremnitz , exploitées , dit on, depuis le tems
des Romains , sont ouvertes sur des filons analogues à ceux,
de Schemnitz* La seule différence qu'on y remarque , c'est que
le quarz forme la masse principale des filons , qui contiennent
une plus grande quantité d'or natif, et en outre de l'antimoine
sulfura qu'on ne trouve pas à Schemnitz.
Les mines de Schemnitz produisent à elles seules x5o kilo-
grammes d'or et 8750 kilogrammes d'argent. La Basse Hon-
grie produit aussi un peu plus de 3oo quintaux métriques de
cuivre. La production du fer de ce district est presque nulle.
La Haute Hongrie , qui forme le second district métallifère,
est moins riche que la Basse Hongrie. Les mines les plus im-
portantes sont les mines de fer et de cuivre situées aux envi-
rons de Schmolnitz , de Gœlnitz , de Rosenau , etc. Les prin-
cipales exploitations de cuivre sont groupées aux environs de
Schmolnitz et de Gœlnitz ; elles fournissent environ x 0,000
quintaux métriques de cuivre. Les minerais contiennent une
certaine quantité d'argent. Les minerais de fer sont principa-
lement le fer apathique et le fer hydraté ; ils se trouvent ac-
compagnés par le fer oligiste et le fer oxidulé. On exploite une
% 3 6 MINES 0B t* AUTRICHE,
mine d'antimoine aux environs de Rosenau , et H existe à
Zalathna une mine de mercure peu importante.
tes filons de la contrée de Nagybania présentent la plus
grande analogie avec ceux de Schemnitz; les principales mines
sont celles de Nagybania, de Kapnick et de Felsobanya : elles
produisent de l'or , de l'argent , du cuivre et du plomb ; on
y trouve aussi de l'antimoine sulfuré et du sulfure d'arsenic.
Les principales exploitations du Bannat sont ouvertes sur
des filons de cuivre argentifère qui contient un peu d'or ; on
y trouve aussi des minerais de plomb , de zinc et de fer et du
tulfure d'arsenic; elles sont remarquables par les beaux échan-
tillons de cuivre carbonate bleu qu'on y rencontre. Des mines
de fer importantes sont exploitées à Dombrawa et à Ruchers-
berg ; aux environs de cette première localité il existe un gîte
de mercure sulfuré. Le Bannat produit' annuellement a5oo
kilogrammes d'argent et un peu plus de 3ooo quintaux métri-
ques de cuivre.
La Bohême produisait autrefois une grande quantité d'or ,
qui était extrait par lavage des sables de la Watava , rivière
qui se jette dans la Moldau au-dessous de Prague ; elle ne pos-
sède aujourd'hui qu'une seule mine de ce métal , dans l'Eu-
lengebirge.
L'argent est exploité en plusieurs points de la Bohême ,
mais avec peu de succès ; les mines principales sont celles de
Joachimsthal , dont les travaux ont été poussés jusqu'à 600
mètres de profondeur. Ces mines, autrefois très florissantes ,
ne produisent plus actuellement que a5o kilogrammes d'ar-
gent. Les anciennes mines de Kuttenberg ont été exploitées ,
suivant Agricola , jusqu'à 1000 mètres de profondeur. Depuis
un petit nombre d'années , on exploite à Przibram , à l'ex-
trémité des montagnes qui séparent la Beraun de la Moldau,
à îa lieues S. O. de Prague, des filons de galène argentifère
accompagnée de blende , et dans laquelle on a reconnu la pré-
sence du cadmium. Ces mines fournissent annuellement 55oo
kilogrammes d'argent et x 0,000 quintaux métriques de plomb.
Un moulin à vent sert de machine d'extraction et de machine
d'épuisement. AMiess , on exploite plusieurs mines de plomb,
. qui livrent environ Soo quintaux métriques de litharge.
Aux environs de Platteo se trouvent d^raportuftes mine*
jfciiris be l' AtJTKicn e . a 3 7
de fer , dont le» principales sont celles ouvertes sur le filon dit
lrrgang.
On a trouvé du mercure avec de la baryte sulfatée, dans des
filons d'hématite rouge , au contact de roches d'origine ignée.
La Bohême produit en outre annuellement xoo quintaux
métriques de cuivre , plus de 200,000 quintaux métriques de
fer, et a5o quintaux métriques d'étain.
Le Tyrol, jadis très riche en cuivre et en argent , n'a main-
tenant qu'une seule exploitation en activité , celle de Kutzubel,
qui produit environ 600 quintaux métriques de cuivre , pro-
venant de minerais de cuivre pyriteux , qui se trouvent en fi-
lons dans un schiste argileux.
Les mines d'or de Zell , ouvertes sur des filons aurifères
traversant des schistes argileux et des roches de quarz , four-
nissent neuf kilogrammes d'or par année.
On connaît dans le Tyrol un gîte de chrome oxidé sembla-
ble à celui delà montagne des Ecouchets , dans le département
de Saône et Loire.
Près de Brenner , oh exploite une mine peu importante de
mercure.
Plusieurs mines de fer sont en grande activitédans le Tyrol :
on cite surtout celle de Schwatz. Les minerais sont principa-
lement des minerais spathiques et des hématites brunes, qui
se trouvent en filons dans des schistes argileux. Ces mines
produisent 55oo quintaux métriques de fer et xooo quintaux
métriques d'acier.
Enfin , on exploite dans le Tyrol un grand nombre de sali-
nes dont les plus importantes sont celles de Hall ; elles produi-
sent annuellement 110,000 quintaux métriques de sel.
LeSalzbourg possédait jadis un grand nombre de mines d'or;
deux seulement sont en activité aujourd'hui, ce sont celles de
Bockstein et de Rauris. Les minerais sont de la pyrite aurifère,
du mispickel argentifère , du cuivre gris argentifère et de l'ar-
gent sulfuré; ils ne contiennent que 0,000001 5 à 0,000006
d'or. Ces mines fournissent a 5 à 3 o kilogrammes d'or et i5o
à aoo kilogrammes d'argent.
Plusieurs mines de fer sont exploitées dans le Salzbourg ; les
minerais sont , comme dans le Tyrol , des minerais spathiques
et des hématites brunes. Ces mines produisent annuellement
de 7 a 8000 quintaux métriques de fer.
a 38 muuu db l'autjuoh *.
Les salines se trouvent en grand nombre dans taSaUbourg,
et fournissent d'abondaos produits.
La Carinthie produisait autrefois une quantité notable de
zinc , mais l'exploitation de ce métal a perdu maintenant pres-
que toute son importance , par suite de la concurrence des
exploitations de la Silésie, où le traitement métallurgique $e
fait à très bon compte.
Les pentes des Alpes présentent de nombreuses mines.de
plomb dont les principales sont situées à. Willach et à Bleyberg;
elles forment plus de 5oo arrondissemens de concessions , et
livrent annuellement de 3o à 35,ooo quintaux métriques de
plomb. Les mines de Bleyberg fournissent à elles seules les
deux tiers de cette production. La galène forme , dans ces
mines, quatorze couches inclinées de 40' à 5o° à l'horizon ,
et alternant avec, un pareil nombre de couches calcaires. Le
plomb est remarquable par sa pureté et par. l'absence d'ar-
gent.
On connaît à Kirschdorf des mines de cuivre argentifère.
Il existe aussi en Carinthie quelques gîtes, d'antimoine ,
mais ils sont faiblement exploités.
Le fer donne lieu à des exploitations importantes ; les mi-
nerais sont des minerais apathiques partiellement décomposés
très riches en mica , se trouvant dans, le schiste micacé avec
des couches subordonnées de calcaire primitif , et, souvent
accompagnés de baryte sulfatée que l'on exploite à part , pour
falsifier la céruse , fabriquée en grande quantité dans la Carin-
thie. Les mines principales sont celles de Huttenberg et de
Waldenslein.' La Carinthie fournit annuellement environ
170,000 quintaux métriques de fonte transformée enfer doux
ou en acier , et produisant 90 à 100,000 quintaux métriques
de fer et 35 à 40,000 quintaux métriques d'acier. La produc-
tion du cuivre est d'environ i5o quintaux métriques.
Le mercure forme la production la plus importante de la
Carniole ; Idria est le centre de celte exploitation , qui fournit
3 à 4000 quintaux métriques de mercure ; 1 00 quintaux envi-
ron sont tirés d'un schiste qui renferme le mercure à l'état
natif.
De toutes les provinces autrichiennes ; la Styrie est celle
qui fournit la plus grande quantité de fer doux et d'acier ;
elle produit annuellement a»5,ooo quintaux métriques de fer.
VIVES D* Là P&US9I. ^3^
lies minerais sont principalement des minerais de fer apathi-
que. On connaît à Schladming des mines de cuivre argentifère
analogues a celles du Tyrol. On exploite aussi quelques mines
de calamine , mais elles n'ont qu'une faible importance.
Les divers districts métallifères de l'Autriche contribuent à
la production minérale de l'empire, dans les proportions sui-
vantes :
Or.
Argent.
Cuivre.
Plomb.
Fer.
kilogram.
kilogram.
qaint. m.
ftuint. v.
quint, m.
Bohême. ♦ . »
5,000
IDO
1 4»ooo
5o,ooo
Styrie. . . »
»
»
»
25o,ooo
Garinthie. . »
•
i5o
3o,ooo
x 5o,ooo
Salzbourg • 3o
«00
»
•
9,000
Tyrol. . . 9
II
700
•
8,000
Quant à la Hongrie , sa production minérale se compose
ainsi :
Or. . . 9,000 kilogram. Plomb 20,000 quint, met.
Argent. 19,000 » Antimoine 6,000 •
Mercure. x5oquintm. Cobalt 5,ooo »
Cuivre. 5o,ooo » Fer 2 5o, 000 »
CHAPITRE XX.
MINES DE LA PRUSSE, DE LA SAXE ET DU HARTZ.
La Prusse peut se diviser en deux districts métallifères : i° la
Thuringe , 2» la Silésie.
Les environs d'Eisleben , de Gerlstadt et de Sangerhausen
contiennent un grand nombre de mines de cuivre ouvertes sur
la couche de schiste cuivreux qui se prolonge sous la surface
delà Thuringe. Cette couche qui a reçu le nom de Kupfer
Scheifer a o B 4o à o*6o de puissance , et contient un cuivre
vgris un peu argentifère, disséminé en veinules et en particules.
!*• MIRES t>* là JàX*.
On extrait en entier la couche métallifère; on relire moyenne-
ment a, 10 de cuivre par quintal de minerai. Ce gîte qui pro-
duisait au commencement de ce siècle , 8000 quintaux métri-
ques de cuivre et 3 000 kilogrammes d'argent, ne produit plus
actuellement que 4000 quintaux métriques de cuivre et
j 700 kilogrammes d'argent.
On trouve aux environs deTarnowitz en Silésie, une couche
calcaire qui contient des amas nombreux de plomb sulfuré,
de fer oxidé et de zinc oxidé. Les mines de plomb les plus
. importantes s'étendent de Georgenberg à Benthen : les minés
de fer s'étendent surtout au N- £. de Tarnowitz , et les mines
. de zinc sont réparties au S. E. deTarnowitz et près de Scharley,
sur une longueur de onze kilomètres et une largeur de sept.
La mine de Tarnowitz produit annuellement 19,000 quintaux
métriques de plomb et 375 kilogrammes d'argent provenant
de 20,000 quintaux métriques de minerai. Les mines de zinc
produisent environ x, 000 quintaux métriques de zinc prove-
nant de 40,000 quintaux métriques de minerai. La Silésie
fournit presque tout le fer produit par la Prusse. ,
Les provinces Rhénanes renferment un grand nombre d'u- ]
sines à fer dont la plupart sont alimentées en tout ou en partie
par des minerais de fer hydraté, quelquefois zincifères , extraits
du terrain de transition où ils forment souvent des filons et
souvent aussi des dépôts fort irréguliers. Quelques-uns de ces
gîtes sont exploités à ciel ouvert , les autres le sont par tra-
vaux souterrains. Quelques mines pénètrent jusqu'à 80 mètres
de profondeur ; on y remarque des galeries taillées en forme
de voûte , et boisées avec des cerceaux.
Le Hunsdrùck présente également de nombreux gîtes de
minerais exploitables.
SUE.
L'Erzgebirge , qui sépare la saxe de la Bohème , sur la rive
gauche de l'Elbe, contient un grand nombre de mines dont les
produits principaux sont l'argent , l'étain et le cobalt.
Les mines d'argent de l'Erzgebirge sont ouvertes sur des
filons qui traversent le gneiss et qui ne présentent qu'une très
faible puissance ; elles forment plusieurs groupes dont l'im-
portance respective a beaucoup varié.
Les mines de Freyberg sont reconnues depuis long-temç ,
mxhbs bk ik saxe; )4 f
pour être les plus productives , et malgré l'augmentation de
profondeur , leur prospérité va toujours en croissaut. La plus
productive et la plus célèbre est celle de Himmelsfùrst ( voir
page 85 et suiv. pour les détails concernant cette mine.) La
mine de Beschertglùck est également très riche. La mine la
plus profonde est celle de Kuhschacht qui est exploitée jus-
qu'à 45o mètres environ an-dessous de- la surface.
La mine de Marienberg qui a été autrefois la plus florissante
de toutes les exploitations de la Saxe, et dans laquelle on a
souvent trouvé, au seizième siècle, à peu de distance de la sur-
face, des minerais qui donnaient o,85 d'argent, ne fournit plus
aujourd'hui qu'une production presque nulle.
Parmi les autres mines d'argent on peut citer celles d'Ehren-
f riedersdorf , de Johann-Georgenstadt , d'Annaberg , d'Ober-
wiesenthal et de Schneeberg. Celles de ces trois dernières loca-
lités produisent aussi du cobalt. La Saxe est le pays où le cobalt
est exploité et travaillé de la manière la plus étendue. On le
retire des mêmes filons que l'argent ; on en fabrique principa-
lement du smalt ou bleu de cobalt. Le plomb et le cuivre, dont
on ne retire que 5oo quintaux métriques du premier et a
à 3oo du second, ne sont que des produits accessoires des
mines d'argent , produits qui suffisent à peine pour les opéra-
tions métallurgiques. Les mines de Schneeberg et de Freyberg
fournissent un peu de bismuth , et celles de Johann-Georgen-
stadt donnent une certaine quantité de manganèse.
Les mines de Saxe produisent un peu de galène argentifère
et de cuivre gris argentifère. La richesse moyenne des mine-
rais d'argent de toute la Saxe n'est que de 1/4 pour cent ;
l'argent qu'on en retire contient un peu d'or. Les mines de
Saxe produisent annuellement i3,ooo kilogrammes d'argent ;
le district de Freyberg en fournil à lui seul 1 1 ,5oo , et parmi
les nombreuses mines de ce district, celle de Himmelsfùrst seule
produit 2772 kilogrammes d'argent.
Les mines d'étain sont, après les mines d'argent , les exploi-
tations les plus importantes de TÉrzgebirge. Les gisemens de
l'oxide d'étain qui est le minerai principal, peuvent se diviser
en quatre classes :
i° Etain en couches : ainsi à Altenberg on trouve dans le
granité, des veines peu puissantes d'étain oxidé disséminé dans
une roche quarzeuse. On exploite à Zinnwald des couches de
Ml» ES METALLIQUES. » X
94* ttlVU M LA SAIE.
quart stanntfère de o m 3o à o n 6o de puissance. Près Breifen-
brunn , on trouve dans une roche très solide , une couche
de t m, 20 à x m 6o de puissance ; elle est divisée en deux par-
ties : la couche supérieure est stérile , la couche inférieure est
métallifère ; souvent la première couche passe insensiblement
à la deuxième. L'étain oxidé parait principalement dans la
profondeur , là où la couche est puissante ; en quelques points
on a trouvé des masses de o*"3o à o m 6o d'épaisseur d'étain
oxidé pur et compact , le plus souvent seulement disséminé ;
cette couche n'est plus exploitée aujourd'hui.
2° Stockwereks ou amas entrelacés : ainsi à Geyer on voit
encaissée dans le gneiss, une masse de granité ayant à peo près
la forme d'un cône tronqué, et offrant tout autour une inclinai-
son uniforme vers le Word-Ouest. Elle présente dans sa direc-
tion une forme rentrante. Le petit diamètre a 80 à 100 mètres
de longueur , et le grand lao à i3o. Tout le stock werck est
traversé d'une quantité innombrable de filons horizontaux et
verticaux , composés de quarz stannifère de quelques millimè-
tres de puissance. A Âltenberg on exploite un amas de quarz
chloriteux gris verdâtre, traversé d'un grand nombre de veines
de quarz gris , dans lequel le minerai d'étain est disséminé
d'une manière invisible : c'est l'exploitation d'étain la plus
considérable de toute la Saxe.
3° Etain en filons : tels sont les gites de Rabenberg , près
Johann-Georgenstadt , d'Ehrenfriedersdorf , d'Anesberg et
d'Henneberg.
4» Minerais d'alluvion : on trouve dans les vaMées des
hautes chaînes d'Eybenslock, une grande quantité de galets
qui forment des couches de six à dix mètres d'épaisseur, déten-
dant sur une longueur de plusieurs kilomètres. En beaucoup
de lieux ces galets n'occupent pas seulement les bas fonds ,
mais ils reposent encore sur les peutes des mêmes chaînes.
Ils sont formés de roches granitiques et schisteuses analogues
à celles des monts environnons ; ils sont plus ou moins arron-
dis , et leur diamètre varie depuis quelques millimètres jusqu'à
0-40 et quelquefois jusqu'à 1 mètre. Ils reposent ordinaire-
ment dans un sable à grains fins de quarz, et ils sont particu-
lièrement riches en étain. On trouve en outre épars dans le
sable, des galets de minerai d'étain massif et des cristaux dés-
unis de quelques millimètres de diamètre.
MIHffi OU HAUT». a 4 3
Les minerai» d'étaiu sont accompagnés de pyrites arsenica-
les qui , dans le grillage qu'on leur fait subir , fournissent une
certaine quantité d'oxide d'arsenic.
L'Ërzgebirge présente également un grand nombre de mines
de fer , particulièrement à Rodenberg près Cradorf , dans le
comté de Henneberg, où les travaux pénètrent à 200 mètres de
profondeur.
La Saxe renferme 5oo mines qui occupent plus de i5,ooo
ouvriers, et qui produisent annuellement :
Argent i6,?5o kilogrammes.
Plomb 12*000 quintaux métriques.
Ktain 3,5oo •
Cuivre 12,000 •
Cobalt 4,5oo •
Fer 100,000 »
HARTZ.
Le Hartz est un pays mon tu eux et presque couvert de fo-
rêts de cbênes , de hêtres et de sapins ; il s'étend à plusieurs
myriamètres autour du Brocken , et occupe une superficie de
douze myriamètres carrés. L'exploitation des mines est pres-
que l'unique ressource des 5o,ooo habitans qui le peuplent.
Les villes principales doivent leur origine à l'exploitation des
mines de plomb , argent et cuivre, sur lesquelles elles sont
bâties.
Les mines du Hartz sont exploitées depuis environ neuf cents
ans. Le milieu du dix-huitième siècle a été l'époque de leur
plus graude prospérité; elles donnaient annuellement, au com-
mencement de ce siècle un produit brut de cinq à six millions
de francs. Le plomb est leur produit principal. Elles sont re-
nommées pour leur bonne exploitation , et les mineurs du
Hartz sont célèbres par leur habileté. Les mines du Hartz
produisent annuellement :
Argent 3, 7^0 kilogrammes.
Plomb 60, 000 quintaux métriques.
Cuivre 1,700 »
Fer 400,000 •
Les filons de plomb , argent et cuivre qui forment la prin-
cipale richesse du Hartz , ne le parcourent pas dans toute son
a44 «Ores du hjlrtï.
étendue. Ils se trouvent principalement près des villes d'An-
dreasberg, Clausthal , Zellerfeldet Lautbenthal. Ils sont géné-
ralement dirigés du N. O. au S. E., et plongent au S. O., en
faisant avec l'horizon un angle de 8o°.
Les mines les plus riches en argent sont celles des environs
d'Andreasberg ; elles produisent de la galène argentifère , des
minerais d'argent proprement dits , tels que de l'argent rouge
et du minerai de cobalt. Elles ont été découvertes en x5ao ,
et ont donné naissance à la ville , qui fut bâtie en i5*i. On
peut citer parmi ces mines celles de Samson et de Neufang,
qui sont exploitées jusqu'à 5 20 mètres de profondeur.
Le district de Clausthal , celui qui fournit la plus grande
quantité de plomb argentifère, renferme un grand nombre de
mines dont plusieurs sont exploitées jusqu'à 5oo mètres de
profondeur. La mine Dorothée , et la mine Caroline sont les
plus riches et les plus productives. Ce district est remarquable
par la grande galerie d'écoulement qui sert à l'assèchement des
mines qu'il renferme.
Le district de Goslar ne fournit presque uniquement que
du cuivre ; l'exploitation la plus importante de ce district est
la mine de cuivre du Rammelsberg , ouverte depuis l'an 968,
sur un amas de pyrites cuivreuses , disséminées dans du quarz
et mélangées de galène et de blende. On se sert du feu pour
Tabattage du minerai. Cette mine produit annuellement 12
à i3oo quintaux, métriques de cuivre. La galène qu'on en
retire produit une petite quantité d'argent et une très petke
quantité d'or , qu'on trouve moyen de séparer avec avantage,
quoiqu'elle ne soit que la cinq millionième partie de la masse
exploitée.
Le Harlz renferme en outre un grand nombre de mines de
fer qui alimentent des forges importantes. Les minerais sont
principalement du fer spathique et des hématites rouges et
brunes, qui se trouvent en filons, en couches et en amas. On y
trouve aussi des minerais terreux et d'alluvion.
Enfin on exploite à Ilefeld, au pied méridional du Hartz,
une mine de manganèse.
MÏÎIIS DE TLà. SUEDE ET DE LA W0RWEGB. a/j5
CHAPITRE XXI.
MINES DE LA. SUÈDE ET DE LA NOJIWÈGE.
Le fer est la production minérale la plus importante de la
Suède; c'est la contrée la plus favorisée pour ce genre d'in-
dustrie , et se» fers jouissent à juste titre d'une haute répu-
tation.
La province de Wermeland, qui comprend le rivage septen-
trional du lac Wener, est une des plus riches de la Suède en
mines de fer. Les plus importantes sont celles de Nordmark.
et de Fersberg. Les filons de fer oxidulé sur lesquels elles
sont ouvertes, courent N. S. dans un terrain déroches amphi-
boliques , talqueuses et granitiques. L'exploitation qui se fait
à ciel ouvert, a été poussée jusqu'à 120 mètres de profondeur
sur ces masses presque verticales.
Les mines de Dannemora , dans la province d'Upland, occu-
pent le premier rang parmi les mines de fer de l'Europe.
L'exploitation a lieu sur trois masses bien distinctes et parai- '
lèles entre elles, aplaties et verticales, courant N. E. et S. O.,
et encaissées dans un terrain de roches anciennes parmi les-
quelles on remarque du gneiss , du petrosilex et du granité.
Les travau» à ciel ouvert ont été poussés sur une longueur de
plus de 1400 mètres et jusqu'à une profondeur de plus de
80 mètres, à l'aide du feu et de la poudre. Le minerai est un
minerai magnétique , qui produit un fer éminemment propre à
la fabrication de l'acier.
Le fer oxidulé forme également de riches dépôts dans l'île
d'Utoc , située près de la côte de la province d'Upland.
La montagne du Taberg , dans la province de Smoland , est
formée en grande partie de fer oxidulé magnétique contenu
dans du grunstein qui repose sur du gneiss.
On trouve également dans les provinces.de Wermeland et
de Smoland, de nombreux dépôts de minerais de fer d'aikivioa
dont on tire un parti avantageux.
3 \Ct Ml* ES DE »▲ SU£"DB ET DE LA KOtVTVÈOE.
Le far oxidulé se rencontre aussi dans plusieurs localités de
la Laponie. Il constitue àGellivara, une montagne considéra-
ble dans laquelle on a ouvert une exploitation. Le fer est
transporté en partie au moyen de traîneaux, en partie par
eau au port de Luléa , d'où on l'embarque pour Stockholm,
La Suède produit annuellement environ 760,000 quin-
taux métriques de fer, ou de fonte moulée , dont 5oo,ooo
sont exportés principalement par les ports de Stockholm ,
Gottenbourg , Geffle et Norkopping.
Le cuivre est, après le fer, le métal qui donne lieu aux tra-
vaux le» pins importans. La principale et la plus célèbre mine
de cuivre est celle de Fahlun , dans la province de Dalécarlie
et près de la petite ville de Fahlun. La mine est ouverte dans
une masse irrégulière et très puissante de pyrites cuivreuses ;
c'est un amas vertical et alongé de fer sulfuré , enveloppé par
des roches talqueuses ou amphiboliques. L'exploitation a été
faite dans le principe à ciel ouvert , mais des travaux conduits
avec imprudence ont occasioné l'éboulement des parois de
l'excavation , qui ne présentait vers le' milieu du dix-septième
siècle , que d'effrayans précipices. Depuis, les travaux ont été
continués par puits et galeries dans la partie inférieure, et ils
ont atteint actuellement plus de 400 mètres de profondeur.
Le roulage est fait par des chevaux , et de» forges ont été éta-
blies dans l'intérieur, pour la réparation des outils des mineurs.
Cette mine dont l'exploitation date , dit-on , d'une époque
intérieure à l'ère chrétienne , produit actuellement environ
9000 quintaux métriques de cuivre , 3oo quintaux métriques
de plomb, ta à 14 kilogrammes d'argent et 1 kilogramme
d'or. On assure qu'elle produisait, lors de sa plus grande pros-
périté , 5o, 000 quintaux métriques de cuivre par au. Les mi-
nerais fournissent a i/a à 3 pour cent de cuivre ; on en retire
en outre une grande quantité de soufre.
Parmi les autres mines de cuivre de la Suède , on peut citer
celle de Garpenberg , près de Fahlun , et qui est exploitée
depuis 600 ans ; celle de Nyakopparberg en Néricie: l'exploi-
tation a lieu à ciel ouvert et à l'aide du feu , sur des masses
de minerais parallèles entre elles et dont la forme et la dispo-
sition sont des plus singulières ; enfin celles d'Alwidaberg dans
l'Ostrogotliîe, qui fournissent annuellement la sixième partie
du cuivre de la Suède.
MINES DE I.à. 6U&DB ET DE LA HORWEOE. a 47
Les mines d'argent de la Suède ont été pendant long-tems
dans un état de prospérité remarquable , mais leur nombre et
leur richesse ont considérablement diminué , et des trois qui
étaient en exploitation à la fin du siècle dernier , une seule
présente aujourd'hui quelque importance , c'est celle de Sahl-
berg dans la Westmanie. Elle donnait autrefois de riches pro-
duits, elle ne fournit plus maintenant que iooo à i3oo kilo-
grammes d'argent. Les travaux ont été poussés jusqu'à aoo
mètres de profondeur , et la solidité du rocher dans lequel
ils sont pratiqués, a permis de leur donner des dimensions assez
grandes pour que les transports puissent s'y faire à [l'aide de
chevaux et de charrettes. Cette mine fournit principalement
du plomb très riche eu argent.
Il existe dans la province de Smoland , une mine d'or , ou-
verte depuis le siècle dernier , sur des filons très minces de
pyrite ferrugineuse aurifère, traversant des roches schisteuses.
Elle fournissait autrefois huit à dix kilogrammes d'or , par
année , mais elle en produit à peine aujourd'hui un kilogram-
me.
On connaît en Suède , plusieurs mines de cobalt , dont les
produits sont fort estimés, mais en quantité peu considérable.
Elles sont situées principalement à Tunaberg et à Los près de
Nykopping , et à Otward en Ostrogothie.
Enfin , il existe à Sahlberg des gîtes d'antimoine sulfuré.
Le fer, le cuivre et l'argent sont les principales produc-
tions minérales de la Norwège.
Les mines de fer produisent annuellement environ 75,000
quintaux métriques de fonte , fer et tôle, dont on exporte la
moitié. Le fer oxidulé est presque le seul minerai exploité : il
est accompagné de piroxène , d'épidote et de grenat , et il
forme dans le gneiss des couches ou filons de 1 à 20 mètres
d'épaisseur. Les mines sont situées principalement à Arendal ,
à Krageroc et aux environs sur la côte qui fait face au Jutland;
il s'en trouve aussi sur les bords du golfe de Christiania.
Les plus importantes mines de cuivre de la Norwège sont
situées dans le Nord à Quikkne , Lœken , Selboc et Rœraas
prèsDrontheim. La mine de Rœraas, la plus riche de toutes,
est exploitée à ciel ouvert depuis 1664 ; elle est ouverte sur
un amas très considérable de pyrites cuivreuses. Elle 'produit
annuellement 3 à 4000 quintaux métriques de cuivre. On
248 MISES DE t'iMIMQDE MifiIMOSAX.1.
trouve encore plusieurs mines de cuivre asseï riches dans le
midi et dans le centre delà Norwège.
Les mines d'argent les plus célèbres de la Norwège , sont
situées près de la ville de Kongsberg. Les travaux ont été
commencés en i6a3 ; ils ont pour objet des filons de chaux
carbonatée accompagnée d'asbeste et d'autres substances ,
dans lesquelles on trouve de l'argent natif , ordinairement en
petits filets et quelquefois en masses considérables , ainsi qne
de l'argent sulfuré. Ces filons, qui sont en très grand nombre,
parcourent une grande étendue divisée en quatre arrondisse-
mens , dont chacun comprend plus de quinze exploitations
distinetes. Les travaux ont atteint «3 00 mètres de profondeur:
on ne poursuit par travaux souterrains que les filons dont la
richesse est suffisante pour compenser les frais d'exploitation;
on a employé le feu pour l'abattage du minerai. Ces mines,
qui ont fourni en 1768, environ 10,000 kilogrammes d'argent,
ne produisent plus maintenant qu'un très faible bénéfice.
On exploite à Edswald une mine de pyrites aurifères, mais
elle ne donne qu'un produit presque insignifiant.
A Modum aux environs de Christiania, il existe des mines
de cobalt assez importantes ; les travaux sont fort étendus
mais peu profonds.
On exploite à Englidal une mine de graphite, et on con-
naît en plusieurs points de la Norwège, des gîtes de fer chro-
mât é.
CHAPITRE XXII.
MINES DE L'AMÉRIQUE MÉRIDIONALE.
MEXIQUE.
L'argent est presque uniquement le seul métal qui soit
l'objet de l'exploitation des mines du Mexique. Ces mi-
nes sont presque Toutes situées sur le dos ou sur les flancs des
/
MUTES DE fc' AMERIQUE MERIDIONALE. 249
Cordillères, surtout à l'ouest de la chaîne. Oo connaît au
Mexique trente-six districts de mines, renfermant 5oo chefs-
Heux. autour desquels se trouvent réparties plus de 3,ooo ex-
ploitation?, qui ont lieu sur 4 à 5ooo filons ou amas. Depuis
cent ans, le produit de ces mines a toujours augmenté : dans
les dix dernières années du i*)* siècle, elles produisaient an-
nuellement vingt-trois millions de francs ; ce chiffre s'élève
aujourd'hui à plus de cent millions.
Les minerais ne sont pas très riches, mais ils sont répandus
dans le pays, enNelîe abondance, que Ton pourrait, sans
cramte de les épuiser de loug-tems , augmenter de beaucoup
les produits des mines , si l'on disposait de moyens d'exploita-
tion plus puissans.
Les divers minerais diffèrent peu les uns des autres parleur
nature : ils consistent en général en quarz compacte , opaque
ou faiblement translucide , d'un blanc de lait ou nuancé de
gris et moucheté de matières métalliques. La pyrite de fer
ordinaire domine parmi ces matières ; mais elle est fréquem-
ment accompagnée de blende brune ou tout-â fait noire , de
mispickel et de galène, et elle renferme en outre de l'argent
natif, de l'argent sulfuré et de l'argent rouge; le chlorure d'ar-
gent ne s'y rencontre que fort rarement.
La richesse des minerais n'est pas en général très grande ;
quelques-uns rendent , à la vérité, dix à quinze pour cent ,
mais la richesse moyenne est de o,ooi8 à 0,002 5. La richesse
relative des différentes mines offre des résultats extrêmement
éloignés, ainsi les 19/20 de toutes, les mines ne produisent pas
ensemble 5o,ooo kilogrammes d'argent, c'est-à-dire moins du
dixième du produit total; au contraire, les 19 exploitations
situées sur le Glon de Guanaxuato, produisent prèg, du quart
de la totalité , et parmi celles-ci la seule mine de Yalenciana
produit chaque année plus de huit millions de francs. La ri-
chesse des minerais de cette mine a beaucoup diminué depuis
long-tems ; cependant , depuis l'époque de sa découverte, les
bénéfices annuels n'ont jamais été au-dessous de deux à trois
millions de francs. Les faits opposés sont , au contraire , très
nombreux , et l'exploitation des mines du Mexique offre peut-
être plus qu'ailleurs des exemples multipliés des terribles vi-
cissitudes de la fortune. Si ces vicissitudes dépendent en pari te
de l'inconstance de la richesse des gîtes de minerai , elles tien-
a5o mihk3 dex'amzrique mImdiosale.
nent beaucoup plus encore à l'imperfection des méthodes d'ex-
ploitation.
L'art des mines est encore dans son enfance au Mexique :
les travaux sont conduits sans prévoyance pour l'avenir. En
1780, a5o mineurs ont péri, parce qu'on ne tenait aucun plan
des ouvrages souterrains , et qu'on s'était avancé très impru-
demment vers des travaux inondés dont on se croyait encore
éloigné. Les mines présentent un grand nombre de petits ou-
vrages sanj aucune communication latérale avec les travaux
voisins exécutés sur le même gîte. Les puits et les galeries pré*
sentent des dimensions trop grandes ; on voit des galeries de
recherche poussées sur des filons stériles , et qui ont 8 à 9 mè-
tres de hauteur. Les boisages sont mal établis , les muraille-
mens seuls sont faits avec soin. On consomme une trop grande
quantité de poudre dans le tirage des coups de mine., et le
prix de la journée des mineurs est trop élevé: ils reçoivent
cinq à six francs par jour. Les transports se font à dos d'hom-
mes , rarement à dos de mulets ; on a commencé dans ces der-
nières années à introduire le transport à la brouette; mais on a
éprouvé de la part des ouvriers la plus grande résistance pour
l'adoption de ce mode plus parfait de roulage. Enfin , par
suite de la mauvaise disposition des travaux , 1 extraction des
minerais et l'épuisement des eaux ne peuvent généralement
s'opérer que par des moyens très vicieux.
Les mines du Mexique forment huit groupes , comprenant
une superficie d'environ .12,000 lieues carrées. Ces huit grou-
pes sou t :
i° Le groupe d'Oxaca, situé dans la province de ce. nom, à
l'extrémité méridionale du Mexique propremeut dit. On y
rencontre dans le gneiss et le schiste micacé, les seuls filons
d'or qui soient exploités au Mexique.
2" Le groupe de Tasco, à ao ou 25 lieues au Sud-Ouest de
Mexico.
3° Le groupe de la Biscania, à 20 lieues Nord-Est de Mexico.
Ce groupe est peu étendu , mais il compreud plusieurs exploi-
tations importantes. Le district de Real-del-Moule ne présenta
qu'un seul filon principal sur lequel il y a plusieurs exploita-
tions, et qui est compté parmi les pltis riches du Mexique.
4° Le groupe du Zimapau, très rapproché du précédent. Il
renferme de nombreuses mines d'argent , et l'on y trouve en
KI3T ES DE fc' AMÉRIQUE MlftLDrCWT AI. R. 0$ f .
«titre des gîtes de plomb fort abondans , ainsi que des mines
d'arsenic sulfuré jaune.
5° Le groupe central, qui comprend les districts de Gua-
naxuato , de Catorce , de Zacatecas, de Plateros , de Som-
brorete, fournit plus de la moitié de tout l'argent que produit
le Mexique.
Le district de Gnaiurxuato, le pins riche de tous, ne renferme
qu'un seul filon principal, celui de la "Veta-Madre ; il est re-
connu et exploite sur une longueur de 12,700 mètres, et con-
tient dix-neuf exploitations produisant annuellement pour près
de trente millions de francs d'argent ; celle de Yaleuciana en
produit à elle seule pour plus de huit millions.
Dans le district de Catorce, les gîtes exploites se trouvent
dans le calcaire ; la mine dite Purissima-de-Catorce a été ex-
ploitée jusqu'à 600 mètres environ de profondeur. Ce district
contient également plusieurs mines d'antimoine.
Le district de Zacatecas ne présente qu'un seul filon, qui se
trouve dans la grauwacke , et qui donne lieu à plusieurs ex-
ploitations.
Le district de Plateros, à 1 7 lieues de Zacatecas, se distingue
des autres districts de mines, par la nature du minerai qu'il
renferme. L'argent qui se trouve dans ce minerai s'y trouve à
deux états différens : i° à l'état natif et disséminé en petites
parties , dans une masse grise compacte très piombeuse ,
que les Mexicains nomment plata azui (argent bleu) ; a° et
principalement à l'état d'une combinaison qui se présente en
petits cristaux d'un vert olive et jaunâtre nommées/a ta verde
( argent vert ). Le dictrict de Plateros forme un plateau qui
est entouré de grandes plaines , mais qui n'est pas très élevé
au-dessus de celles'-ci. Il est occupé tout entier par une roche
calcaire à travers laquelle s'élèvent ça et là de petites huttes
de schiste argileux veiné de quarz. L'exploitation des mines de
ce district est peu importante , parce que l'abondance des eaux
s'oppose à ce que l'on porte les travaux à une grande profon-
deur. Jusqu'ici il a été impossible partout de foncer des puits
atteignant 100 mètres; dans ce moment, il n'y a dans ce dis-
trict qu'une seule exploitation en activité , c'est celle de San-
Onofe , qui produit trente à quarante kilogrammes d'argent
par semaine.
6° Le groupe de la Nouvelle Galice, dans la pro^pec de ce
a 5a mines de l'Amérique méridionale.
nom. Il comprend les mines de Balanos , l'un des districts le*
plus riches du Mexique.
7° Le groupe de Durango et de Sonora ; il renferme un
grand nombre de mines.
B° Le groupe de Chihualiua, qui est extrêmement étendu ,
mais peu productif.
Vers la partie occidentale du groupe central , on exploite
des mines de cuivre dans les provinces de Yalladolid et de
Gi.adalaxara ; elles produisent environ a ,ooo quintaux mé-
triques de cuivre par an. Les minerais sont composés princi-
palement de cuivre oxidulé , de cuivre sulfuré et de cuivre
natif.
On trouve également dans ce district, des minerais d 'et a in
d'alluvion , l'étaiu oxidé concrétionné s'y rencontre en assez
grande abondance. La partie centrale contient aussi un grand
nombre d'indices de mercure sulfuré.
L'or , l'argent et le cuivre sont les principales productions
minérales du Chili : le premier de ces métaux provient en
majture partie d'alluvions aurifères ; beaucoup de mines sont
actuellement abandonnées, et la production de l'or a considé-
rablement diminué. Celle de l'argent, au contraire, a augmenté
depuis i8a5, par suite de la découverte des mines d'Argneros,
dans la province de Coquimbo et de celles de Chanaveillo ;
depuis i835, le produit des mines d'argent est resté station-
naire. La production du cuivre augmente tous les jours par
suite du commerce avec les Anglais.
i838.
POIDS.
VALEUR.
Quintaux métriq.
Francs.
Argent exporté par différens
3a4» 770
8,6o3,700
ports du Chili.
Or exporté et or monnayé.
43. 090
3,585,975]
Cuivre en barres.
37,054. 268
6,637, 590 (
2,508,120;
Minerai de cuivre.
121,205. 4*3
Timsis de l'Amérique k£rii)(Owm.«. «53
Ou a trouvé de» mines d'argent dans toute la chaîne des
Andes du Chili , depuis Copiapo jusqu'à plus de vingt lieue»
au-delà de San-Jago ; mais ces mines diffèrent beaucoup par
la nature et la richesse des minerais. Les plus riches sont
au Nord, les plus pauvres sont an Sud , tes plus chlorurés sont
au Nord, les plus sulfurés sont au Sud. 1^ loi du minerai
monte à mesure qu'on avance vers le Nord, et la quantité
de minerai paraît diminuer , tandis que ta loi diminuant dans
les minerais du Sud , on voit Tardent disséminé dans des
masses considérables.
Les minerais peuvent se diviser en cinq classes :
10 L'argent amalgamé natif, (mines d'Arqueros).
2° Le chlorure d'argent mélangé d'argent natif, (mines
de Chanaveillo, d'Agua Amarga , etr).
3° Les minerais arséniurés , (mines de Carisso, Ladrillos ,
San-Félis , etc. ).
4° Le cuivre gris et panaché , ( mines de M achetillo , Los
Porotos , etc. ).
5° La galène et la blende , qui se rencontrent en filons in-
nombrables.
Les filons de galène et de blende sont très pauvres en
argent. Les chlorures, qui sont les minerais les plus riches, se
présentent sous forme de terres grises ou ocreuses auxquelles
on donne le nom de pacos ou coloradas. La richesse des mi-
nerai» est très variable, la plus grande quantité ne produit
que 0,003 d'argent , ceux qui contiennent i/*oo sont réputés
très riches. Les chlorures , les amalgames et les minerais qui
contiennent l'argent natif, peuvent être traités avec avan-
tage, même à la teneur lapins basse.
Les mines d'Arqueros, découvertes en i8a5 , produisirent
plus de 8,ooo kilogrammes d'argent, jusqu'en i835 et i836 ,
époque à laquelle la production commença à faiblir. On les
croyait épuisées lorsque la découverte de nouvelle* veines
donna une plus grande extension aux travaux ; elles ont
produit plus de ao, 000,000 francs depuis leur découverte.
Les filons d'argent d'Arqueros se trouvent sur une ligne
qui suit la direction des Andes du Cbjli, à la distance de dix à
douze lieues de la côte.
L'exploitation consiste à suivre la veine «B&ialbfère dan*
tous ses détours , caprices et irrégularités. Oamme en outre
MINES MKTAM.IQCES. **
a 54 miwes de l'Amérique méridionale.
tout le transport se fait à dos d'hommes , les mêmes galeries
qui servent à l'exploitation , servent de voies de transport.
Il en résulte une quantité de galeries inclinées, irrégulières
et contournées , quand même le filon paraît droit et régulier.
Ce n'est que lorsque le minerai disparaît et devient rare , qu'on
reconnaît le filon par des galeries horizontales ou fortement
inclinées.
Malgré la bonne qualité et la richesse du minerai que les
mines d'Arqueros ont produit depuis leur découverte, elles
n'ont été que peu travaillées et peu approfondies jusqu'à
présent. Aucune n'a atteint 100 mètres de profondeur, et
dans toutes , prises ensemble , il n'y a qu'une centaine de mi-
neurs qui y sont employés.
Les mines qui ont produit le plus , comme celles de Las
Mercedes et de La Descubridora , dont chacune donnait
dans le tems , plus de 3,ooo kilogrammes d'argent par année,
n'occupèrent jamais plus de vingt ouvriers , dont dix travail-
lent au fleuret , et dix sont employés à extraire le minerai.
Pour ces vingt ouvriers , il y a toujours dix surveillans , car
dans ces mines, on est obligé de maintenir autant de surveil-
lans qu'il y a d'ouvriers travaillant au fleuret , et cela à cause
de la grande richesse du minerai et de la convoitise qu'il
excite.
Parmi les causes du peu de progrès qu'on a faits dans les
travaux de ces mines, on doit citer, i° la dureté delà ro-
che ; a les vols qui se commettent ; 3° la cherté de la main-
d'œuvre et des vivres. On évalue ordinairement à aa5 francs
ce que coûtent deux ouvriers mineurs par mois dans les mines,
et les surveillans, la poudre, les chandelles, les outils etc., coû-
tent à peu près autant que le salaire et le maintien des ouvriers.
rÉROD.
L'or et l'argent sont les deux principales productions miné-
taies du Pérou. Cette conirée renferme un grand nombre de
mines d'argent , mais la majeure partie de la production en
argent , est fournie par les trois districts de Pasco, de Chota et
delluantajaya, qui l'emportent beaucoup sur les autres par l'a-
bondance de produits.
Les mines de Huantajay a sont surtout célèbres par les grandes
Mil* ES DB L* AMERIQUE MEftlDIOHALE. 2 5 5
masses d'argent massif qu'on y rencontre quelquefois. En 1 758,
on en découvrit une qui pesait huit quintaux.
Les mines de Pasco, situées à 4,000 mètres de hauteur, près
des sources du fleuve des Amazones , sont les plus riches de
tout le Pérou avec celles du Gero de Youricocha. Elles ont
été découvertes en i63o. Les minerais sont des pacos ou des
masses terreuses de couleur rouge , contenant beaucoup d'ar-
gent, et mélangées de particules d'argent natif et d'argent mu-
rialé. On ne recueillait dans le principe que les pacos, et on a
laissé perdre dans les déblais , une grande quantité de cuivre
gris et d'argent antimonié sulfuré « La richesse moyenne des mi-
nerais, qui est de 0,001 5 , s'est élevé dans quelques, endroits à
o,3o ou 0,40; dans certains points, elle a été de 0,01. La
production des mines d'argent du district de Pasco , s'élève
annuellement à 80,000 kilogrammes d'argent environ.
Les mines de Gualcayoc sont les plus importantes du dis-
trict de Ghota. Elles sont exploitées depuis 177 1, et situées
à des hauteurs remarquables sur la chaîne des Andes ; elles
produisent annuellement près de 1 7 ,000 kilogrammes d'ar-
gent. Les minerais consistent en argent natif, en argent sul-
furé et en argent antimonié sulfuré. Ils constituent des filons
dont la partie supérieure est formée de pacos , et qui traver-
sent tantôt un calcaire , tantôt un hornstein formant des cou-
ches subordonnées.
On exploite des mines d'or dans les districts de Huailas et
de Pataz ; elles sont ouvertes sur des filons de quarz aurifère ,
qui traversent des roches primitives. Le district de Huailas
contient également des mines de plomb.
La mine de mercure de Huancavelica , la seule mine im-
portante de cette espèce qui ait été exploitée dans le Nou-
veau-Monde , est située sur le flanc oriental des Andes , à
675a mètres au-dessus de la mer ; elle n'a donné jusqu'à pré-
sent que de très faibles produits. La roche qui constitue la
masse principale du gîte est un grès composé de très petits
grains de quarz hyalin assez faiblement agglutinés entre
eux. Les minerais se divisent en deux classes ; i° le minerai
ordinaire ; a° le minerai rouge.
Le minerai ordinaire n'est autre chose que le grès dont on
vient de parler , mais dans lequel se trouvent disséminés çà et
là , et en très petites parties, du cinabre reconnaissable à sa
a56 mi h es Dt l'Amérique méridionale.
couleur rouge violacé , et des pyrites de fer ; c'est celai qui
fait l'objet de l'exploitation actuelle.
Le minerai rouge est irrégulièrement disséminé dans le grès
quaraeux, en amas plus ou moins considérables. Quoiqu'il soit
très abondant , on le trie avec soin, et on ne l'emploie qu'en
très petites proportions, parce que, dit-on, il ne produit pres-
que pas de cinabre ; mais l'analyse de M. Berthier a démontré
que ce minerai renfermait du véritable cinabre en proportions
plus considérables que le minerai ordinaire, et qu'il n'était pas
difficile de l'extraire.
Le Pérou renferme également quelques mines de cuivre ,
ainsi que des mines de sel gemme : ces dernières sont situées
principalement près des mines d'argent de Huantajaya.
La Bolivie comprend la célèbre montagne de Potosi , située
sur le versant oriental de la chaîne des Andes, et plusieurs autres
districts également très riches , qui s'étendent principalement
vers le N.-O. jusque sur les deux rives du lac Titicaca, et
même au-delà, sur une longueur d'environ i5o lieues. Ces
districts faisaient autrefois partie du Pérou , mais ils en ont
été séparés en 1778.
Les mines d'argent de Potosi, découvertes en x545, ont
fourni depuis cette époque , d'après M. de Humboldt , une
masse d'argent dont la valeur est de plus de six milliards ; les
onze premières années ont été les plus productives. On trou-
vait alors assez fréquemment des minerais qui produisaient
quarante à quarante-cinq pour cent. Depuis, la richesse a con-
stamment diminué , et n'est plus aujourd'hui, terme moyen,
que de o,ooo3 à 0,0004 , mais l'abondance supplée à la ri-
chesse. Les mines de Potosi produisent encore annuellement
100,000 kilogrammes d'argent, et cette montagne offre le
gîte le plus riche du monde , après le fameux filon de Gaa-
naxuato. Le minerai se trouve en filons dans un schiste ar-
gileux primitif, qui constitue la masse principale de la mon-
tagne, et qui est recouvert par une couche de porphyre
argileux. Ce porphyre couronne la cime , et lui donne la forme
d'une colline basaltique. Les filons sont très nombreux ; plu-
sieurs, près de leur affleurement, étaient presque entièrement
mihes di l'Amérique méridionale. 1^7
composés d'argent sulfuré, d'argent antimonié sulfuré et d'ar-
gent natif. D'autres, au contraire, qui n'offraient près de la sur-
face que de l'étain sulfuré; se sont enrichis dans la profondeur.
Le Brésil renferme un grand nombre de lavages de sables
aurifères et platinifères ; on y trouve aussi de riches mines
d'argent , et quelques mines d'or , de plomb et de fer , ou-
vertes dans des terrains très anciens ; mais il n'y existe aucune
mine d'argent , ce qui indique une grande différence entre
les gîtes métallifères de cette contrée , et ceux des divers
pays dont nous venons de parler.
Presque tout l'or produit par le Brésil , provient des exploi-
tations par lavage. Le cascalho est l'aggrégat particulier qui
renferme les grains et les paillettes d'or : il est toujours à peu
près le même partout. Les mêmes sables renferment à la fois
l'or, le diamant, le platine, le palladium, l'osmium et l'iridium,
à Rio Guarahi, Rio-Abacte, Tejuco, Corrego-das-Lageus.
Les principaux lavages d'or se trouvent dans la capitainerie
de Minas-Geraës , district de Cerro-da-Frio et de Villa-Rica;
dans la capitainerie de St. Paul, près de Jaragua; dans la capitai-
nerie de Rio- Janeiro, près de Canlagallo. Ils produisent environ,
suivant M. de Hum bol dt, 6873 kilogrammes d'or un, ayant
une valeur de 33,689,700 francs.
En parlant de l'exploitation par lavage , nous avons donné
sur les gîtes d'or et de diamant du Brésil , des détails que
nous ne répéterons pas , et auxquels nous renvoyons.
L'or est aussi concentré en plusieurs points dans des rcches
chargées de fer oligiste et de manganèse ; il y forme même
des gîtes qui ont pu être exploités par travaux souterrains.
Ainsi on exploite à Gongo-Socco et à Villa-Rica , pour l'or
qu'elle contient, un jaspe rougeâtre, schisteux, dont les
feuillets sont enduits de fer oligiste. A Taquary , on exploite
des schistes argileux, ardoisiers en contact avec la roche dont
nous venons de parler, et à laquelle on donne le nom d'ya-
cotinga ; ils contiennent l'or intercalé eu feuillets dans les
plans de stratification, et en rameaux cristallins dans certaines
fissures. La proportion d'or contenu dans ces roches, est excessi-
vement variable ; une seule journée suffit souvent pour corn*
9 58 HIV 18 DBS ET ATS-UWIS .
penser des travaux restés stériles pendant des semaines. En
1 83 7 , la compagnie impériale do Gongo-Socco a extrait 1 8 , ooo
tonnes de minerai qui ont produit 700 kilogrammes d'or , ce
qui donne x/a6,uoo pour la teneur moyenne du gîte, c'est-
à-dire environ 100 grammes d'or par mètre cube de rainerai.
Le canton de l'Abacte, dans la capitainerie de Minas -
Géraès , renferme les principales mines de plomb du Brésil.
Leur exploitation a été entreprise depuis quelques années
seulement.
La capitainerie de Minas -Géraës , contient des gîtes extrê-
mement abondans de fer oxidulé et de fer oligiste , qui consti-
tuent des couches ou d'énormes masses formant quelquefois
des montagnes entières , ainsi que de nombreux filons d'hé-
matite et de fer oxidé rouge. On a commencé à les exploiter
depuis peu , et on a établi des usines à fer , à Gaspar Suarez.
Il existe aussi des mines de fer et des usines dans ta capitainerie
de Saint-Paul.
Enfin , on connaît une mine d'antimoine , près de Sabara ,
dans la capitainerie de Minas-Géraës.
CHAPITRE XXIII.
MINES DES ÉTATS-UNIS.
Les États-Unis d'Amérique sont traversés du N.-O. au
S.-E., parallèlement aux rivages de l'Océan atlantique, par la
chaîne des Allegany , qui renferme un grand nombre de
gîtes déminerais de fer , de plomb et de cuivre. On y trouve
aussi quelques minerais d'argent , de la plombagine et du fer
chromaté : plusieurs tentatives ont été faites pour exploiter
ces gîtes, mais la plupart ont été sans succès.
C'est à Southampton, dans le Massachusets et à Perkiomen-
Creek , près de Philadelphie , dans la Pensilvanie , que se
trouvent les mines de plomb les plus remarquables des Alle-
gany. Le gîte de Perkiomen-Creek consiste en un filon de
galène , avec laquelle on trouve une grande variété de miné-
raux à base de plomb , de zinc , de cuivre et de fer. Les mi-
nes de Southampton fournissent de la galène un peu argentifère
MIHES DES ÉTATSUIfIS. *5q
accompagnée de divers minéraux à base de plomb , de cuivre
et de zinc , et qui a pour gangues du quarz , de la baryte sul-
fatée et de la chaux fluatée. Ces substances forment un filon
qui traverse diverses roches primitives , et qui est connu sur
une longueur de plus de vingt-quatre kilomètres. On exploite
aussi quelques mines de plomb sur les bords de la Kanhawa
dans la Virginie.
Les États-Unis ne renferment aucune mine de cuivre impor-
tante : la seule exploitation qui paraissait présenter quelqu'un-
portance, était celle de Schuyler, dans le New-Jersey; mais les
travaux ont été abandonnés, après avoir été poussés jusqu'à la
profondeur d'environ cent mètres. Le gite consiste en un filon
de cuivre sulfuré , accompagné d'oxide et de carbonate de
cuivre , et qui traverse un grès rouge.
Le fer constitue la principale production minérale des États-
Unis : il se trouve en quantités immenses , à l'état de fer
oxidulé , sur les rives occidentales du lac Champlain , où il
forme des couches de o m 5o à 6 m 5o de puissance , presque
sans mélange , et encaissées dans le granité. Ces dépôts pa-
raissent s'étendre depuis le Canada jusqu'aux environs de
New- York, où l'on en voit un en exploitation à Crown-Point.
Le minerai qu'on en extrait est très estimé. Il existe plusieurs
mines du même genre dans le New Jersey. Dans le
Newhampshire , près de Franconia , on exploite dans le
gneiss , une couche de fer oxidulé de i œ 5o à a m 5o de puis-
sance ; les travaux ont été poussés sur une longueur de 70
mètres , et jusqu'à 3o mètres de profondeur. Le même minerai
se trouve en filons dans le Massachusets et le Vermont ; il est
accompagné par des pyrites de cuivre et de fer. Les monta-
gnes primitives qui se trouvent près de la Delaware, renferment
une couche presque verticale de fer oxidulé qu'on a exploitée
jusqu'à 35 mètres de profondeur. Le même minerai se trouve
dans le comté de Sussex. On exploite à Newmilford, dans le
Connecticut , une mine assez abondante de fer spathique , la
seule de ce genre qu'on connaisse dans la chaîne des Allegany.
Les États-Unis renferment un grand nombre d'usines à fer ,
qui sont principalement alimentées par des minerais d'alluvion.
On trouve sur quelques points des Allegany, des gîtes de fer
chromaté et de graphite, dont on ne tire encore qu'un très
faible parti.
10O MCHIS »■ QUILQUSJ AVT&BS PAYS.
CHAPITRE XXIT.
MINES DE QUELQUES AUTRES PAYS.
L'Afrique fournit une certaine quantité d'or ; la forme pul-
vérulente sous laquelle on le présente presque toujours, prouve
qu'il provient des lavages de terrains d'alluvion. On l'exploite
ainsi principalement dans trois contrées.
x° Dans le Cordofan , entre le Darfour et l'Abyssinie.
a* Dans la partie occidentale de l'Afrique , surtout aux
environs de Bambouk et au pied d'une chaîne de montagnes,
nommée Konkodoo, chaîne qui paraît dirigée du Sud au
Nord , et qui est probablement celle où le Sénégal, la Gambie
et le Niger prennent leur source. On y trouve For en pail-
lettes dans une couche de terres sableuses ou ferrugineuses ,
située ordinairement assez près de la surface du sol , ou dans
le lit des ruisseaux et des rivières. En quelques endroits , on
creuse pour atteindre la couche aurifère des puits, qui ont jus-
qu'à douze mètres de profondeur, et qui ne sont pas étaycs.
L'or extrait de cette contrée est vendu sur la côte occidentale
de l'Afrique , ou transporté par les caravanes, à Maroc, à Fez
et à Alger.
3° Sur la cote Sud-£st , vis-à-vis Madagascar , et principa-
lement dans le pays de Sofala , on dit que l'or s'y trouve non
seulement en poudre , mais encore en filons : on croit que le
pays d'Ophir d'où l'Écriture Sainte rapporte que Salomon ti-
rait de l'or, était situé sur cette côte.
On n'a pas de données exactes sur la quantité d'or extrait
annuellement de l'Afrique ; on l'estime à i5oo kilogrammes
environ ; mais cette estimation parait plutôt au-dessous qu'au-
dessus de la réalité.
Aux environs du cap de Bonne-Espérance , on exploite le
cuivre et le fer , et le Congo pioduit des quantités considéra-
bles de ces deux métaux. L'Abyssiuie renferme aussi un
MIRES DE QUELQUES AUTRES PATS. »6ï
grand nombre de gîtes de minerais de cuivre. Les habitans
des rives du Sénégal fabriquent , dans des forges ambulantes ,
une certaine quantité de fer qu'ils retirent d'un grès ferrugi-
neux. Le royaume de Maroc et la Barbarie contiennent beau-
coup de mines de cuivre et de fer.
Dans la partie méridionale de l'Asie , on trouve un grand
nombre de rivières, de ruisseaux et de terrains d'à Hérisse-
ment qui renferment de l'or, et donnent lieu à de nombreuses
exploitations par lavage.
Le Thibet , le Japon , l'île Formose , Ceylan , Java , Su-
matra , Bornéo , les Philippines , et plusieurs autres îles
des Archipels Indiens, renferment des mines d'or, mais
on n'a aucune donnée sur leur exploitation ni sur leur pro-
duit.
La Chine produit une grande quantité de fer et de mercure,
et du laiton blanc renommé. Les mines de cuivre de cet
empire , se trouvent principalement dans la province de Yu-
Man et dans l'île Formose. Le Japon possède aussi des mines
de enivre dans les provinces de Kijunack et de Surunga.
Il paraît qu'elles sont abondantes; car à une époque qui
n'est pas encore très éloignée, elles 'envoyaient leurs pro-
duits jusqu'en Europe. Il présente en outre des mines de mer-
cure. La Chine et le Japon contiennent encore des mines d'or,
d'argent , d'étain , d'arsenic sulfuré rouge , etc.
On trouve en Perse , en Arabie et dans les pays voisins du
Caucase , plusieurs mines de cuivre et de fer. La Perse ren-
ferme des mines de plomb argentifère à Kervan , à quelques
lieues d'Ispahan. On connaît quelques mines de fer et de
cuivre en Tartane.
L'Empire des Birmans et quelques parties des Indes , con-
tiennent plusieurs mines de fer. Les minerais principaux sont
le fer spathique et le fer oxidulé.
Les îles de Macassar, de Bornéo et de Timor, renferment
des mines de cuivre.
L'étain qu'on lire de l'île de Banca , de la presqu'île de
Malaca et de divers autres points de l'Asie méridionale,
provient en entier du lavage des sables.
Les îles de Chypre et de Negrepont , dans la Méditerranée,
ont été célèbres autrefois parleurs mines de cuivre. Plusieurs
îles de l'Archipel de la Grèce, présentaient des mines d'or
2Ô2 LOIS ET O&DOIfltANCES
qui sont maintenant abandonnées. Il en est de même de celles
de la Macédoine et de la Thrace. Les montagnes de la Servie
et de l'Albanie contiennent des mines de fer. On connaît
des mines de plomb en Servie. La Natolie possède des mines
de cuivre et de fer , aux environs de Tokat ; elle fournit aussi
de l'orpiment.
CHAPITRE XXV.
LOIS ET ORDONNANCES SUR LES MINES.
DÉCRET du 3 janvier i8i3, contenant des dispo-
sitions de police relatives d l'exploitation des mines.
TITRE I".
DISPOSITIONS TENDANT A. PREVENIR LES AGCIDEIfS.
Art. x«* — Lorsque la sûreté des exploitations ou celle des
ouvriers pourra être compromise par quelque cause que ce
soit , les propriétaires seront tenus d'avertir l'autorité locale,
de l'état de la mine qui serait menacée ; et l'ingénieur des mi-
nes , aussitôt qu'il en aura connaissance , fera son rapport au
préfet , et proposera la mesure qu'il croira propre à faire ces-
ser les causes du danger.
Art. a. — Le préfet , après avoir entendu l'exploitant ou
ses ayans-cause dûment appelés, prescrira les dispositions con-
venables, par nn arrêté qui sera envoyé au directeur-général
des mines , pour être approuvé , s'il y a lieu , par le Ministre.
En cas d'urgence , l'ingénieur en fera mention spéciale dans
son rapport , et le préfet pourra ordonner que son arrêté soit
provisoirement exécuté.
Art. 3. — Lorsqu'un ingénieur, en visitant une exploita-
tion , reconnaîtra une cause de danger imminent , il fera t
sous sa responsabilité , les réquisitions* nécessaires aux autori-
tés locales, pour qu'il y soit pourvu sur-le-champ , d'après les
soa LES MIKBS. a 63
dispositions qu'il jugera convenables , ainsi qu'il est pratiqué
en matière de voirie , lors du péril imminent de la chute d'un
édifice.
Art. 4. — Il sera tenu , sur chaque mine , un registre et un
plan constatant l'avancement journalier des travaux , et les
circonstances de l'exploitation dont il sera utile de conserver
le souvenir. L'ingénieur des mines devra , à chacune de ses
tournées , se faire représenter ce registre et ce plan : il y in-
sérera le procès - verbal de visite et ses observations sur la
conduite des travaux. Il laissera à l'exploitant , dans tous les
cas où il le jugera utile , une instruction écrite sur le registre,
contenant les mesures à prendre pour la sûreté des hommes et
celle des choses.
Art 5. Lorsqu'une partie ou la totalité d'une exploitation
sera dans un état de délabrement ou de vétusté tel , que la vie
des -hommes aura été compromise ou pourrait l'être , et que
l'ingénieur des mines ne jugera pas possible de la réparer con-
venablement , l'ingénieur en fera son rapport motivé au pré*
fet , qui prendra l'avis de l'ingénieur en chef, et entendra
l'exploitant ou ses ayans-cause.
Dans le cas où la partie intéressée reconnaîtrait la réalité
du danger indiqué par l'ingénieur , le préfet ordonnera la fer-
meture des travaux.
En cas de contestations , trois experts seront nommés ; le
premier par le préfet , le second par l'exploitant, et le troi-
sième par le juge-de-paix du canton.
% Les experts se transporteront sur les lieux ; ils y feront tou-
tes les vérifications nécessaires , en présence d'un membre du
conseil d'arrondissement , délégué à cet effet par le préfet , et
avec l'assistance de l'ingénieur en chef. Ils feront au préfet
un rapport motivé.
Le préfet en référera au ministre, en donnant son avis.
Le Ministre , sur l'avis du préfet et sur le rapport du direc-
teur-général des mines , pourra statuer , sauf le recours au
Conseil- d'État.
Le tout sans préjudice des dispositions portées pour les cas
d'urgence dans l'article a du présent décret.
Art. 6. — Il est défendu à tout propriétaire d'abandon-
ner , en totalité, une exploitation , si auparavant elle n'a été
visitée par l'ingénieur des mines.
L.^
a 66 LOIS ET OUDONNAKCES
semens à la fois , si ces établissemeos se trouvent dans un rap-
prochement convenable. Son traitement sera à la charge des
propriétaires , proportionnellement à leur intérêt.
Atl m t5, — Les exploitans et directeurs des mines voisines
de celle où il serait arrivé un accident, fourniront tous les
moyens de secours dont ils pourront disposer, soit en hommes,
soit de toute autre manière , sauf le recours pour leur indem-
nité , s'il y a lieu , contre qui de droit.
Art. 16. — Il est expressément prescrit aux maires et au-
tres officiers de police de se faire représenter les corps des ou-
vriers qui auraient péri par accident dans une exploitation ,
et de ne permettre leur inhumation qu'après que le procès-
verbal de l'accident aura été dressé conformément à l'article
81 du Code civil , et sous les peines portées dans les articles
358 et 359 du Code pénal.
A r t. 1 7 . — Lorsqu'il y aura impossibilité de parvenir jusqu'au
lien où se trouvent les corps des ouvriers qui auront péri dans
les travaux , les exploitans , directeurs et autres ayaos-cause
seront tenus de faire constater cette circonstance par le maire
ou autre officier public , qui en dressera procès verbal et le
transmettra au procureur-du-roi , à la diligence duquel , et
sur l'autorisation du tribunal , cet acte sera annexé au registre
de l'état civil.
Art. 18. — Les dépenses qu'exigeront les secours donnés
aux blessés , noyés ou asphyxiés , et la réparation des travaux
seront à la charge des exploitans.
Art. 19. —De quelque manière que soit arrivé un accident,"
les ingénieurs des mines , maires et autres officiers de police ,
transmettront immédiatement leurs procès-verbaux aux sous-
préfets et aux procureurs-du-roi. Les procès-verbaux devront
être signés et déposés dans les délais prescrits.
Art. 20. — En cas d'accidens qui auraient occasioné la
perte ou la mutilation d'un ou plusieurs ouvriers , faute de
s'être conformés à ce' qui est prescrit par le présent règlement,
les exploitans, propriétaires et directeurs pourront «tre tra-
duits devant les tribunaux , pour l'application , s'il y a lieu ,
des dispositions des articles 319 et 3 ao du Code pénal, indé-
pendamment des dommages et intérêts qui pourraient être al-
loués au profit de qui de droit.
SUa LES MINES. 267
TITRE III.
DISPOSITIONS CONCERNANT LA POLICE OU PERSONNEL.
SECTION I'«.
Des ingénieurs , propriétaires de mines, exploitant et autres
préposés.
Art. 21. — Indépendamment de leurs tournées annuelles ,
les ingénieurs des mines visiteront fréquemment les exploita-
tions dans lesquelles il serait arrivé un accident , ou qui exi-
geraient une surveillance particulière. Les procès-verbaux se-
ront transcrits sur un registre ouvert à cet effet dans les bu-
reaux des ingénieurs ; ils seront en outre transmis aux préfets
des départemens.
Art. 22. — Les propriétaires des mines, exploitans et au-
tres préposés , fourniront aux ingénieurs et aux conducteurs
tous les moyens de parcourir les travaux , et notamment fie
pénétrer sur tous les points qui pourraient exiger une surveil-
lance spéciale. Ils exhiberont le plan tant intérieur qu'exté-
rieur , et les registres de l'avancement des travaux , ainsi que
du contrôle des ouvriers : ils leur fourniront tous les renseigne-
mens sur l'état d'exploitation , la police des mineurs et autres
employés; ils les feront accompagner parles directeurs et maî-
tres mineurs , afin que ceux-ci puissent satisfaire à toutes les
informations qu'il serait utile de prendre sous les rapports de
sûreté et de salubrité.
SECTION II.
Des ouvriers.
Art. 2.3. — A l'avenir , ne pourront être employés en qua-
lité de maîtres mineurs ou chefs particuliers de travaux des
mines et minières, que des individus qui auront travaillé
comme mineurs , charpentiers , boiseurs ou mécaniciens , de-
puis au moins trois années consécutives.
Art. 24. — Tout mineur de profession ou autre ouvrier ,
employé , soit à l'intérieur , soit à l'extérieur , dans l'exploi-
tation des mines et minières , usines et ateliers en dépendans ,
devra être pourvu d'un livret et se conformer aux dispositions
de l'arrêté du 9 frimaire an XII,
a 68 lois et oaoonsàSGES
Les registres d'ordre sur lesquels l'inscription aura lieu dans
chaque commune ,' seront conservés au greffe de la municipa-
lité , pour y recourir au besoin.
Il est défendu à tout exploitant d'employer aucun individu
qui ne serait pas porteur d'un livret en règle , portant l'acquit
de son précédent maître.
Art. a5. — Indépendamment des livrets et registres d'in-
scription à la mairie , il sera tenu sur chaque exploitation, un
contrôle exact et journalier des ouvriers qui travaillent , soit
à l'intérieur , soit à l'extérieur des mines , minières , usines et
ateliers en dépendans ; ces contrôles seront inscrits sur un re-
gistre qui sera coté par le maire et paraphé par lui tous les
mois.
Ce registre sera \isé parles ingénieurs , lors de leur tournée.
Art. 26. — Dans toutes leurs visites, les ingénieurs des
mines devront faire faire , en leur présence , la vérification
des contrôles des ouvriers.
Le maire de la commune pourra faire celte vérification
quand il le jugera convenable , surtout dans le moment où
il y aura lieu de présumer qu'il peut y avoir quelque danger
pour les individus employés aux travaux.
Art. 27. — Il est défendu de laisser descendre et travailler
dans les mines et minières , les enfans au-dessous de dix aos.
Nul ouvrier ne sera admis dans les travaux. t s'il est ivre ou
en état de maladie : aucun étranger n'y pourra pénétrer sans
la permission de l'exploitant ou du directeur , et s'il n'est
accompagné d'un maître mineur.
Art. 28. — Tout ouvrier qui, par insubordination ou dés-
obéissance envers le chef des travaux, contre l'ordre établi,
aura compromis la sûreté des personnes ou des choses , sera
poursuivi et puni selon la gravité des circonstances , confor-
mément à la disposition de l'article 20 du présent décret.
TITRE IV.
Dispositions générales.
Art. 29. — Les contraventions aux dispositions de police
^-dessus , lors même qu'elles n'auraient pas été suivies d ? ac-
Cl dens , seront poursuivies et jugées conformément au titre X.
** e la loi du 2 1 avril 1810 , sur les mines , minières et usines*
sur les mats. a 69
tOX DU 9 7 AVRIL l838, RELATIVE A l' ASSECHEMENT ET A
l'exploitation des mutes.
Art. i* r . — Lorsque plusieurs mines , situées dans des con-
cessions différentes , seront atteintes ou menacées d'une inon-
dation commune , qui sera de nature à compromettre leur
existence , la sûreté publique ou les besoins des consommateurs,
le gouvernement pourra obliger les concessionnaires de ces
mines à exécuter , en commun et à leurs frais , les travaux né-
cessaires , soit pour assécher tout ou partie des mines inon-
dées , soit pour arrêter les progrès de l'inondation.
L'application de cette mesure sera précédée d'une enquête
administrative, à laquelle tous les intéressés seront appelés, et
dont les formes seront déterminées par un règlement d'admi-
nistration publique.
•Art. 2. — Le ministre décidera , d'après l'enquête , quelles
sont les concessions inondées ou menacées d'inondation , qui
doivent opérer à frais communs , les travaux d'assèchement.
Cette décision sera notifiée adminislrativement aux conces-
sionnaires intéressés. Le recours contre cette décision ne sera
pas suspensif.
Les concessionnaires ou leur représentants , désignés ainsi
qu'il sera dit à l'article 7 de la présente loi, seront convo-
qués en assemblée générale , à l'effet de nommer un syndicat
composé de trois ou cinq membres , pour la gestion des inté-
rêts communs.
Le nombre des syndics , le mode de convocation et de dé-
libération de l'assemblée générale seront réglés par un arrêté
du préfet.
Dans les délibérations de l'assemblée générale , les conces-
sionnaires ou leurs représentai auront un nombre de voix
proportionnel à l'importance de chaque concession.
Cette importance sera déterminée d'après le montant des
redevances proportionnelles acquittées par les mines en activité
d'exploitation , pendant les trois dernières années d'exploita-
tion , ou parles mines inondées, pendant les trois années qui
auront précédé celle où l'inondation aura envahi les mines. La
délibération ne sera valide qu'autant que les membres présens
surpasseraient en nombre le tiers des concessions , et qu'ils
m jO LOIS KT OBDOHIT JJSfcES
représenteraient entre eux plus de la moitié des voix attribuées
* U totalité des concessions comprises dans le syndicat.
En. cas de décès ou de cessation de fonctions des syndics ,
ils seront remplacés par l'assemblée générale , dans les formes
qui auront été suivies pour leur nomination.
Art. 3. — Une ordonnance royale rendue dans la forme
" des réglemens d'administration publique, et après que les
syndics auront été appelés à faire connaître leurs propositions,
et les intéressés leurs observations , déterminera l'organisation
définitive et les attributions du syndicat , les bases de la répar-
tition, soit provisoire, soit définitive, de la dépense entre les
concessionnaires intéresses , et la forme dans laquelle il sera
rendu compte des recettes et des dépenses.
i Un arrêté ministériel déterminera , sur la proposition des
syndics , le sys.tème et le mode d'entretien des travaux d epui-
| sèment , ainsi que les époques périodiques où les taxes devront
• . être acquittées par les concessionnaires. *
j Si le ministre juge nécessaire de modifier la proposition du
! syndicat , le syndicat sera de nouveau entendu. Il lui sera fixé
! un délai pour produire ses observations.
f Art. 4. — Si l'assemblée générale, dûment convoquée , ne
j se réunit pas , ou si elle ne nomme point le nombre de syn-
1 dics fixé par l'arrêté du préfet , le ministre , sur la proposition
de ce dernier , instituera d'office une commission composée de
trois ou cinq personnes , qui sera investie de l'autorité et des
attributions du syndicat.
Si les syndics ne mettent point à exécution les travaux d'as-
sèchement , ou s'ils contreviennent au mode d'exécution et
d'entretien réglé par l'arrêté ministériel, le ministre , après
que la contravention aura été constatée, les syndics préalable-
ment appelés , et après qu'ils auront été mis en demeure ,
pourra , sur la proposition du préfet , suspendre les syndics
de leurs fonctions, et leur substituer un nombre égal de com-
missaires.
Les pouvoirs des commissaires cesseront de droit à l'épo-
que fixée pour l'expiration de ceux des syndics. Néanmoins le
ministre , sur la proposition du préfet , aura toujours la faculté
de les faire cesser plus tôt.
Les commissaires pourront être rétribués ; dans ce cas le
ministre, sur la proposition çhi préfet , fixera le taux des trai-
SUA LES rflIÏES. 271
temens ; et leur montant sera acquitté sur le produit des taxes
imposées aux concessionnaires.
Art. 5. — Les rôles de recouvrement des taxes réglées en
vertu des articles précédons , seront dressés par les syndics, et
rendus exécutoires par le préfet.
Les réclamations des concessionnaires sur la fixation de leur
quote-part dans lesdites taxes , seront jugées par le conseil
de préfecture , sur mémoires des réclamans communiqués au
syndicat , et après avoir pris l'avis de l'ingénieur des mines.
Les réclamations relatives à* l'exécution des travaux , seront
jugées comme en matière de travaux publics.
Le recours , soit au conseil de préfecture , soit au conseil
d'état , ne sera pas suspensif.
Art. 6. — A défaut de paiement dans le délai de deux mois,
à dater delà sommation qui aura été faite , la mine sera répu-
tée abandonnée ; le ministre pourra prononcer le retrait de la
concession , sauf le recours au Roi , en son conseil d'état, par
la voie contentieuse.
La décision du ministre sera notifiée aux concessionnaires
déchus, publiée et affichée à la diligence du préfet.
L'administration pourra faire l'avance du montant des taxes
dues par la concession abandonnée , jusqu'à ce qu'il ait été pro •
cédé à une concession nouvelle , ainsi qu'il sera dit ci-après.
A l'expiration du délai de recours , ou en cas de recours
après la notification de l'ordonnance confirmative de la décision
du ministre, il sera procédé publiquement, par voie administra -
tive , à l'adjudication de la mine abandonnée. Les concurrent
seront tenus de justifier des facultés suffisantes pour satisfaire
aux conditions imposées par le cahier des charges.
Celui des concurrens qui aura fait l'offre la plus favorable ,
sera déclaré concessionnaire ; et le prix de l'adjudication , dé-
duction faite des sommes avancées par l'état , appartiendra au
concessionnaire déchu , ou à ses ayans- droit. Ce prix , s'il y a
lieu, sera distribué judiciairement et par ordre d'hypothèques.
Le concessionnaire déchu pourra , jusqu'au jour de l'adju&
cation , arrêter les effets de la dèpossession , en payant toutes
les taxes arriérées, et'en consignant la somme qui sera jugée né-
cessaire pour sa quote-part dans les travaux qui resteront
encore à exécuter.
S'il ne se présente aucun soumissionnaire , la mine restera
27* LOIS ET 0*DOKKAHCES
à la disposition du d/unaioe , libre et franche de foules char-
ges provenant du fait du concessionnaire déchu. Celui-ci pourra,:
eu ce cas , retirer les chevaux , machines et agrès qu'il aura
attachés à l'exploitation , et qui pourront être séparés sans
préjudice pour la mine , à la charge de payer toutes les taxes
dues jusqu'à la dépossession , et sauf au domaine à retenir , à
dire d'experts , les objets qu'il jugera utiles.
Art. 7« — Lorsqu'une concession de mine appartiendra è
plusieurs personnes ou à une société , les concessionnaires ois
la société devront , quand ils en seront requis par le préfet ,
justifier qu'il est pourvu , par une convention spéciale , à ce
que les travaux d'exploitation soient soumis a une direction
unique , et coordonnés dans un intérêt commun.
Ils seront pareillement tenus de désigner , par une déclara-
tion authentique faite au secrétariat de la préfecture , celui
des concessionnaires ou tout autre individu qu'ils auront pour-
vu des pouvoirs nécessaires pour assister aux assemblées gêné-
raies , pour recevoir toutes notifications et significations , et en
général pour les représenter vis à vis de l'administration , tant
en demandant qu'en défendant.
Faute par les concessionnaires d'avoir fait t dans le délai qui
leur aura été assigné , la justification requise par le paragraphe
premier du présent article t ou d'exécuter les clauses de leurs
conventions , qui auraient pour objet d'assurer l'unité de la
concession , la suspension de tout ou de partie des travaux
pourra être prononcée par un arrêté du préfet , sauf recours
au ministre , et s'il y a lieu , au conseil d'état , par la voie
contentieuse , sans préjudice , d'ailleurs , de l'application des
articles 93 et suivans de la loi du ai avril 18 10.
Art. 8. — Tout puits , toute galerie ou tout autre travail
d'exploitation ouvert en contravention aux lois ou réglemens
sur les mines , pourront aussi être interdits dans la forme
énoncée en l'article précédent , sans préjudice également de
Implication des articles 93 et suivans de la loi du a 1 avril 1810.
Art. 9. — Dans tous les cas où les lois et réglemens sur les
mines autorisent l'administration à faire exécuter des travaux
dans les mines , aux frais des concessionnaires , le défaut de
paiement de la part de ceux-ci donnera lieu contre eux à l'ap P à
plication des dispositions de l'article 6 do la présente loi.
sur les mines, a; 3
Art. 10. — Dans tous les cas prévus par l'article 49 de la
r* loi du ar avril 1810, le retrait de la concession et l'adjudica-
z. tion de la mine , ne pourront avoir lieu que suivant les formes
2 prescrites par le même article 6 de la présente loi.
Ordonnance royale toi a 3 mai 1841, concernant l'en-
quête QUI DOIT PRÉCÉDER L'APPLICATION DE LA LOI DO 27
i avril l838, relative aux mines inondees ou menacees
d'inondation.
Art. i* r . — L'enquête administrative qui doit précéder
l'application des dispositions de la loi du 27 avril i838, rela-
tives aux mines inondées ou menacées d'inondation , sera or-
donnée par notre ministre secrétaire d'Etat des travaux pu-
blics , et aura lieu dans les formes ci après déterminées.
Art. a. — L'enquête s'ouvrira sur un mémoire rédigé par
l'ingénieur en chef des mines , et faisant connaître :
La quantité des produits que les mines inondées fournis-
saient avant d'être envahies par les eaux ;
La quotité de ceux que fournissent encore les mines que
l'inondation peut atteindre ;
Les relations que ces diverses mines ont entre elles ;
Les causes de l'inondation qui les atteint ou qui les menace;
La manière dont cette inondation se propage , les progrès
qu'elle a déjà faits , et ceux qu'elle peut faire encore ;
Les circonstances d'où il résulte qu'elle est de nature à com-
promettre l'existence des mines , la séreté publique ou les be-
soins des consommateurs, et qu'il y a lieu par le gouverne-
ment, de recourir à l'application de la loi du 27 avril 18:8 , à
l'effet d'obliger les concessionnaires à exécuter , en commun
et à leurs frais , les travaux nécessaires , soit pour assécher les
mines inondées , soit pour garantir de l'inondation les exploi-
tations qui n'en sont point encore atteintes.
Art. 3. —Les pièces mentionnées en l'article précédent
seront déposées à la sous-préfecture de l'arrondissement dans
lequel les mines sont situées , après avoir été visées par le
préfet.
Art. 4. — Un registre destiné à recevoir les observations
auxquelles la mesure projetée pourra donner lieu , sera ouvert
274 L0IS ET ORDOHKASCtS
pendant deux mois 4 cette sous-préfecture ; le mémoire et les
plans produits par l'ingénieur en ch«f y resteront déposés
pendant le même tems.
Des registres seront également ouverts dans chaque com-
mune de la circonscription des mines , auxquelles il s'agit de
faire application de la loi du 97 avril i838 ; à ces registres
seront annexées les copies conformes des pièces déposées à la
sous-préfecture. '
Art. 5. — L'enquête sera annoncée par des affiches placées
au chef-lieu du département , à celui de l'arrondissement et
dans toutes les communes dans lesquelles «sont situées les mi-
nes inondées ou menacées d'inondation.
Les représenlans des concessionnaires ou des sociétés pro-
priétaires de chacune de ces mines , nommés en exécution de
l'article 7 de la loi du 27 avril x838, seront informés indivi-
duellement, par notification administrative, de l'ouverture
de cette enquête.
Art. 6. — Une commission, composée de cinq membres au
moins et de sept au plus , sera formée au chef-lieu de l'arron- '
dissement.
Les membres et le président de cette commission seront
nommés par le préfet.
Art. 7. — Cette commission se réunira immédiatement
après l'expiration du délai fixé par l'article 4.
Elle examinera les déclarations consignées au registre ; elle
recevra les dires , mémoires et observations de toute espèce ;
elle entendra les propriétaires des mines inondées ou mena-
cées d'inondation , les ingénieurs des mines , les chefs des éta-
blissemens industriels , et toutes les personnes qu'elle jugera
à même de lui fournir d'utiles renseignemens ; puis elle don-
nera son avis motivé sur la question de savoir s'il y a lieu à
l'application de la mesure indiquée dans l'article premier de
la loi du a 7 avril i838.
Ces diverses observations devront être terminées dans le
délai d'un mois ; il en sera dressé procès-verbal , lequel sera
transmis immédiatement au préfet par le président , avec le
registre et autres pièces de l'enquête.
Art. 8. — Les chambres de commerce et les chambres con-
sultatives des arts et manufactures des villes situées tant à l'in*
SUR LES MIH ES. a 7 5
térieur qu'au dehors du département , qu'il paraîtrait utile de
consulter , seront appelées à donner leur avis.
Art. 9. — Toutes les pièces de l'enquête seront transmises
au ministre des travaux publics , par le préfet , lequel y joindra
son avis motivé.
Ordonnance royale du 7 mars 1841 relative aux conces-
sions DES MINES DE SEL, DES SOURCES ET PUITS d'eau SALEE,
ET AUX TOUTES DESTINEES A LA FABRICATION DU SEL.
TITRE I".
Des Mines de Sel.
Art. i**. — Il ne pourra être fait de concession de mines
de sel , sans que l'existence du dépôt de sel ait été constatée
par des puits , des galeries ou des trous de sonde.
Art. 2. — Les demandes en concession seront instruites
conformément aux dispositions de la loi du 21 avril 18 10 ;
elles contiendront les propositions du demandeur, dans le but
de satisfaire aux droits attribués aux propriétaires de la sur-
face , par les articles 6 et 42 delà loi du ai avril 18 10.
Art. 3.— L'exploitation d'une mine de sel, soit à l'état
solide , par puits ou galeries , soit par dissolution , au moyen
de trous de sonde ou autrement, ne pourra être commencée
qu'après que le projet des trataux aurai été approuvé par l'ad-
ministration.
A cet effet , le concessionnaire soumettra au préfet un mé-
moire indiquant la manière dont il entend procéder à l'exploi-
tation , la disposition générale des travaux qu'il se propose
d'exécuter , et la situation des puits , galeries et trous de sonde,
par rapport aux habitations , routes et chemins. Il y joindra
les plans et coupes nécessaires à l'intelligence de son projet.
Lorsque le projet d'exploitation aura été approuvé , il ne
pourra être changé sans une nouvelle autorisation.
L'approbation de l'administration sera également nécessaire
pour l'ouverture de tout nouveau champ d'exploitation.
Les projets de travaux énoncés aux paragraphes précédens
devront être, ainsi que les plans à l'appui, portés-, avant
toute décision , à la connaissance du public. A cet effet , des
affiches seront apposées , pendant un mois , dans les commîmes
276 LOIS ET ORDONIfANCES
comprises dans lesdits projets , et une copie des plans sera
déposée dans chaque mairie.
TITRE II.
Des sources et puits d'eau salée.
Art. 4. — Les articles 10, 1 1 et 12 de la loi do ai avril
1810 soBt applicables aux recherches d'eau salée.
Art. 5. — Tout demandeur en concession d'une source ou
d'un puits d'eau salée , devra justifier que la source ou le puits
peut fournir des eaux salées en quantité suffisante pour une
fabrication annuelle de 5oo,ooo kilogrammes de sel au moins.
Art. 6. — Il devra justifier des facultés nécessaires pour
entreprendre et conduire les travaux , et des moyens de satis-
faire aux indemnités et charges qui seront imposées par l'acte
de concession.
Art, 7 — La demande en concession sera adressée au pré-
fet et enregistrée à sa date , sur un registre spécial , confor-
mément à l'article 32 de la loi du 21 avril 18 10; le secrétaire-
général de là préfecture délivrera au requérant un extrait cer-
tifié de cet enregistrement.
La demande contiendra l'indication exigée par l'article 2
ci* dessus.
Le pétitionnaire y joindra le plan en quadruple expédition
et à l'échelle de 5 millimètres pour 10 mètres , des terrains
désignés dans sa demande. Ce plan devra indiquer l'emplace-
ment de la source ou du puits salé , et sa situation par rapport
aux habitations , routes et chemins ; il ne sera admis qu'après
vérification par l' ingénieur des mines. Il sera visé par le préfet.
Art. 8. — Les publications et affiches delà demande auront
lieu à la diligence du préfet et conformément aux articles a3
et 24 de la loi du ai *vi?il 1,810. Leur durée sera de deux
mois, à compter du jour de l'apposition des affiches dans
chaque localité. La demande sera insérée dans l'un des jour-
naux du département.
Les frais d'affiches , publications et insertions dans les jour-
naux seront à la charge du demandeur.
Art. 9. . — Lei demandes en concurrence ne seront admi-
ses 5 ue jusqu'au dernier jour delà durée des affiches.
HBes seront notifiées par actes extrajudiciaires au deman*
sur les Mire es. 277
deur » ainsi qu'au préfet , qui les fera transcrire à leur date
sur le registre mentionné en l'article 7 ci -dessus. Il sera donné
communication de ce registre à toutes les personnes qui vou-
dront prendre connaissance desdites demandes.
Art. 10. — Les oppositions à la demande en .concession , les
réclamations relatives à la quotité des offres faites aux proprié-
taires delà surface, les demandes en indemnité d'invention,
seront notifiées an demandeur et au préfet, par actes extraju-
diciaires.
Art. 11. — Jusqu'à ce qu'il ait été statué définitivement sur
la demande en concession , les oppositions , réclamations et
demandes mentionnées en l'article 10 ci-dessus, seront ad-
missibles devant le ministre des travaux publics. Elles seront
notifiées par leurs auteurs aux parties intéressées.
Art. 12. — Le Gouvernement jugera des motifs ou
considérations d'après lesquels la préférence doit être accor-
dée aux divers demandeurs en concession , qu'ils soient pro-
priétaires de la surface , inventeurs ou autres , sans préjudice
de la disposition transitoire de l'article 3 de la loi du 1 7 juin
1840, relative aux propriétaires des élablissemens actuelle-
ment existans.
Art. i3. — Il sera définitivement statué par une ordon*
nance royale délibérée en conseil d'état.
Cette ordonnance purgera , en faveur du concessionnaire ,
tous les droits des propriétaires de la surface , et des inven-
teurs ou de leurs ayans-cause.
Art.» 14. — L'étendue de la concession sera déterminée par
ladite ordonnance ; elle sera limitée par des points fixes à la
surface du sol.
; Art. i5. — Lorsque , dans l'étendue du périmètre qui lui
est concédé , le concessionnaire voudra pratiquer , pour l'ex-
ploitation de l'eau salée , une ouverture autre que celle dési-
gnée par l'acte de concession , il adressera au préfet , avec un
I plan à l'appui , une demande qui sera affichée pendant un
mois danschaétitoe des communes sur lesquelles s'étend la con-
cession. Une copie de ce plan sera déposée dans chaque mai-
rie.
S'il ne S'élève aucune réclamation contre la demande , l'an-
| torisatioh sera- accordée par le préfet. Dans le cas contraire ,
j il sera statué parle ministre des travaux publics.
MINES METALLIQUES. 3 4
278 LOIS El 1 ORDOKWANCES
Art. 16. — Toutes tes questions d'indemnité à payer par
le concessionnaire d'une source ou d'un puits d'eau salée , à
raisoa des recherches ou travaux antérieurs à l'acte de conces-
sion , seront décidées conformément à l'article 4 de la loi
du a 8 pluviôse /in 8.
Art. 17. — Les indemnités à payer par le concessionnaire
aux propriétaires de la surface , à raison de l'occupation des
terrains nécessaires à l'exploitation des eaux salées , seront ré-
glées conformément aux articles 43 et 44 de la loi du 21
avril 18 10.
Art. 18. — Aucune concession de source ou de puits d'eau
salée ne peut être vendue par lots ou partagée , sans une au-
torisation préalable du Gouvernement , donnée dans les mêmes
formes que la concession .
TITRE III.
Dispositions communes aux concessions de mines de sel, et
aux concessions de sources et de puits d'eau salée.
Art. 19. — Aucune recherche de mine de sel ou d'eau sa-
lée , soit par les propriétaires de la surface , soit par des tiers
autorisés ea vertu de l'article xo de la loi du ai avril 1810,
ne pourra être commencée qu'un mois après la déclaration
faite à la préfecture. Le préfet en donnera avis immédiatement
au directeur des contributions indirectes , ou au directeur des
douanes , suivant les cas.
Art. ao. — Il ne pourra être fait , dans le même périmè-
tre, à deux personnes différentes , une concession de mine de
sel , et une concession de source ou de puits d'eau salée.
Mais tout concessionnaire de source ou de puits d'eau salée,
qui aura justifié de l'existence d'un dépôt de sel dans le péri-
mètre à lui concédé , pourra obtenir une nouvelle concession ,
conformément au titre 1" de la présente ordonnance.
Jusque là tout puits , toute galerie , ou tout autre ouvrage
d'exploitation de mine est interdit au concussionnaire de la
source ou du puits d'eau salée.
Art. ai. — Dans tous les cas où l'exploitation, soit des
mines de sel , soit des sources ou des puits d'eau salée , com-
promettrait la sûreté publique , la conservation des travaux ,
Ift sûreté des ou\riers ou des habitations de la surface , il y
SUR LES MINES. 979
sera pourvu , ainsi qu'il est dît en l'article 5o de la loi du
ai avril 1810.
Art. 11. — - Tout puits , toute galerie , tout trou de sonde
ou tout autre ouvrage d'exploitation ouvert sans autorisa-
tion , sera interdit , conformément aux dispositions de l'ar-
ticle 8 delà loi du 27 avril i838.
Néanmoins , les exploitations en activité à l'époque de la
promulgation de la loi du 17 juin 1840 , sont provisoirement
maintenues, à charge par les exploitais déformer , dans un
délai de trois mois , à compter de la promulgation de la pré-
sente ordonnance , des demandes en concession , conformé-
ment aux dispositions qu'elle prescrit.
Si la concession n'est point accordée , l'exploitation ces-
sera de plein droit ; et au besoin , elle sera interdite confor-
mément au i er paragraphe du présent article.
Art. a3. — Les concessions pourront être révoquées dans
les cas prévus par l'article 49 de la loi du si avril i8to« Il
sera alors procédé , conformément aux règles établies par la
loi du a 7 avril i838.
Art. 24. — Le directeur des contributions indirectes ou
des douanes, selon les cas, sera consulté par le préfet sur
toute demande en concession de mine de sel , de source ou de
puits d'eau salée.
Le préfet consultera ensuite les ingénieurs des mines, et trans-
mettra les pièces au ministre des travaux publics , avec leurs
rapports et son avis.
Les pièces relatives à chaque demande seront communi-
quées par le ministre des travaux publics au miuistre des fi-
nances.
TITRE IV.
Des permissions relatives à rétablissement des usines pour la
fabrication du sel.
Art. a 5. — Les usines destinées à l'élaboration du sel
gemme ou au traitement des eaux salées , ne pourront être
établies , soit par les concessionnaires de mines de sel , de
sources ou de puits d'eau salée , soit par tous autres , qu'en
vertu d'une permission accordée par une ordonnance royale ,
après l'accomplissement des formalités prescrites par l'article
a8o LOIS ET 0ft»0HIfX5CE» SUR LES MIXTES.
74 de la loi du ai avril x8co. Toutefois le délai des affiches
est réduit à un mois.
Le demandeur devra justifier que l'usine pourra suffire à la
fabrication annuelle d'au moins cinq cent mille kilogrammes
de sel , sauf l'application de la faculté ouverte par le a" ali-
néa de l'article 5 de la loi du 17 juin 1840.
Seront d'ailleurs observées les dispositions des lois et ré-
glemens sur les établissemens dangereux , incommodes ou in-
salubres.
Art. * 6. — La demande en permission devra être accom-
pagnée d'un plan en quadruple expédition , à l'échelle de deux
millimètres par mètre , indiquant la situation et la consistance
de l'usine. Ce plan sera vérifié et certifié par les ingénieurs
des mines , et visé par le préfet.
Les oppositions auxquelles la demande pourra donner lieu
seront notifiées au demandeur et au préfet, par actes extra-
judiciaires.
Art. 27. — Les dispositions de l'article a 4 ci-dessus, rela-
tives aux demandes en concession de mines de sel ou de
sources et de puits d'eau salée ,' serout également observées
à l'égard des demandes en permission d'usines.
Art. a 8. — Les permissions sont données, à la charge d'en
faire usage dans un délai déterminé. Elles auront une durée
indéfinie , à -moins que l'ordonnance d'autorisation n'en ait
décidé autrement.
Art. 29. — Elles pourront étrerévoquées pour cause d'inexé-
cution des conditions auxquelles elles auront été accordées.
La révocation sera prononcée par arrêté du ministre des
travaux publics. Cet arrêté sera exécutoire par provision ,
nonobstant tout recours de droit.
Art. 3o. — Les fabriques légalement en activité à l'époque
de la promulgation de la loi du 17 juin 1840 , sont mainte-
nues provisoirement , à charge par les propriétaires de former
une demande en permission , dans un délai de trois mois , à
partir de la promulgation de la présente ordonnance.
Dans le cas où cette permission ne serait point accordée,
les établissemens seront interdits dans les formes indiquées au
second paragraphe de l'article précédent.
GI51KS9T DES SOBSTAKC88 METALLIQUES. *6f
►
CHAPITRE XXVI.
DU GISEMENT DES SUBSTANCES METALLIQUES
EXPLOITABLES.
Nous avons rejeté ce chapitre à la fia du volume , parce
qu'il ne fait pas proprement partie de l'exploitation ; mais
cependant nous avons crû nécessaire de ne pas l'omettre , pen-
sant qu'il pourrait être utile à plusieurs personnes.
Nous renvoyons aux traités de Géologie , pour la connais-
sance de Tordre et de la classification des terrainB ; nous ne
nous occuperons ici que des différentes espèces minérales que
constitue en particulier cbaque métal , et du gisement de ce»
métaux.
FER.
Les minerais de fer sont répandus dans la nature , arec
une profusion proportionnée à l'utilité du métal qu'ils ren-
ferment. On en trouve sous toutes les latitudes , dans tous
les terrains , et jusqu'à la surface même de la terre.
Les minerais de fer sont très nombreux , mais ils ne sont:
pas tous exploitables ; ces minerais sont :
i° Le fer natif, dont la pesanteur spécifique varie de 6,48
à 7,40. On a découvert le fer natif pur et un peu acicré , en
filons bien déterminés, dans une roche qffarzeuse , et en filets
minces dans un mica-schiste, à Canaan, dans le Connecticut ;
quelques morceaux pèsent a5o grammes. Plusieurs autres lo-
calités contiennent également du fer natif. Ainsi on trouve à
Grolée, sor les bords du Rhin , du fer natif en rognons de la
grosseur du poing , environné d'oxide , au milieu de la masse
du calcaire blanc du Jura.
»• Le fer oxidulé , qui forme des gîtes considérables , parti-
culièrement des amas , dans le gneiss , le micaschiste , les
roches amphiboliques , les schismes onctueux qui les accompa-
gnent et les serpentines. Il est souvent en bancs très pnissans,
a8ft GISEMEHT DBS SUBSTANCES IttiTALLIQUES.
tels qu'à Cogne , à Traverselle etc. , et constitue même des
montagnes entières comme à Taberg en Suède. Il se trouve
aussi disséminé au milieu des roches primitives que nous
ayons citées , et dans les trachytes , les basaltes et les autres
produits ignés. C'est de la destruction de ces terrains que
proviennent les sables titanifères et magnétiques qui , quel-
quefois , sont assez abondans pour être exploités comme mi-
nerais de fer.
3° Le fer oligiste , qui se présente en masses compactes , en
grains , en grandes lames un peu contournées et en écailles ou
paillettes brillantes agglomérées entre elles ; celte dernière
variété porte vulgairement le nom de fer micacé.
Le fer oligiste se trouve principalement dans les terrains
de gneiss et de mica- schistes. Il constitue des montagnes en-
tières à Gellivaria en Laponie , et des filous ou des amas puis-
sans à l'île d'Elbe , à Framont dans les Vosges , à Norberg
en Suède etc. La variété granulaire unie au quarz et rempla-
çant le mica , forme au Brésil et sur la côte de Coromandel ,
une roche très étendue que Ton nomme stacolumite.
On trouve en outre du fer oligiste en rognons et en veines
dans les fentes des roches granitoïdes , dans les trachytes du
Mont-d'Or, dans les laves anciennes et les scories des volcans
éteints de l'Auvergne ; enfin dans les laves des volcans mo-
dernes comme au Stromboli. Le fer oligiste en grandes masses
est presque toujours mélangé de fer oxidulé ou de peroxide.
4° Le fer oxidé rouge , qui se présente soit à l'état de pe-
roxide soit à l'état d'hématite ; ces deux variétés fournissent
des minerais très riches.
Les terrains primitifs et les terrains de transition contien-
nent des filons ou des couches souvent puissantes de fer oxidé
rouge ; tels sont d'un côté les giseroens de la Tour près Saint-
Etienne , de Minas-Geraës au Brésil , de Somorostro eu Bis-
caye ; et de l'autre ceux du Hartz à Zorge , d'AUenau , de
Lauterberg. A la "Vbnlte, département de l'Ardèche, le pe-
roxide appartient à la fois à des roches de granité et de
gneiss , et à des calcaires marneux qui font partie de la for-
mation du lias.
5° Le fer oxidé hydraté ,. qui se trouve en masses jaunâ-
tres ou en grains , à l'état terreux ou nbreux , dans tous les
«ISBMEIfT DES SUBSTANCES MÉTALLIQUES. i&5
terrains anciens , mais particulièrement dans les terrains de
sédiment.
6° Le fer carbonate , qui se trouve principalement dans
les terrains hou il lers. Il se rencontre au milieu de l'argile
schisteuse du terrain houiller , en sphéroïdes applatis disposés
parallèlement à la stratification.
7° Le fer sulfuré ou la pyrite de fer : on en connaît trois
variétés : la pyrite magnétique , la pyrite jaune et la pyrite
blanche.
La pyrite magnétique se trouve principalement dans les
terrains de transition.
La pyrite blanche et la pyrite jaune se trouvent dans tous
les terrains.
8° Le fer suifo arsenical ou lemispickel, qui se trouve
dans les terrains anciens et notamment avec rétain.
9° Le fer chromé , dont le gîte principal est la serpentine ;
celui de Baltimore , de Pensylvanie et des Monts Ourals se
trouve en gros grains amorphes empâtés dans une stéatite
blanche ou verte.
io° Le fer phosphaté, qui se trouve dans les filons d'é-
tain et dans les terrains tourbeux et d'ail uvion.
ii° Le fer arséniaté , qu'on rencontre dans les terrains an-
ciens et dans les filons d'étain , avec le fer phosphaté .
i2° Le fer carburé ou la plombagine , qui se trouve dans
les terrains anciens , les gneiss et les micaschistes , en amas ou
en rognons assez considérables pour être exploités avec avan-
tage.
CUIVBE.
te cuivre, quoique moins abondait que le fer , se trouve
dans la nature à différens états aussi nombreux que ceux du
fer.
i° Le cuivre natif, qui se rencontre en rameaux formant
des dendrites saillantes ou superficielles à la surface des gan-
gues , en mamelons , en petits filamens, en grains et quel-
quefois en amas assez considérables.
Il n'est jamais parfaitement pur, et contient presque tou-
jours du fer , de l'or ou de l'argent.
Il se forme journellement dans les mines, par la décomposi-
tion des eaux chargées de sulfate de cuivre. Il est aussi associé
1 U GISKMKltT D&S tUMTÂRCBS METALLIQUES.
an\ minerais de cuivre , surtout an cuivre sulfuré et au cuivre
pyriteux , et plus fréquemment encore , on le trouve engagé
au milieu des terrains primitifs , dans les roches de mica-
schiste , de gneiss et de serpentine.
Au Brésil, au Chili et au Canada, des morceaux souvent
volumineux , gisent isolés dans les sables des rivières ou des
plaines ; l'un d'eux , extrait près de Bahia au Brésil , pesait
i3o8 kilogrammes.
a° Le cuivre sulfuré y qui accompagne quelquefois les mi-
nerais de cuivre pyriteux. Dans les Mon ts-Ou rais, en Sibérie,
il existe seul au milieu devions d'argile diversement colorée ,
qui traversent les terrains primitifs.
On connaît aussi le cuivre sulfuré argentifère , mais jus-
qu'ici on ne l'a trouvé qu'en masses compactes et amorphes ,
à Kolivan eu Sibérie.
3° Le cuivre pyriteux , le plus abondant des minerais de
cuivre. Il forme des filons et surtout des amas au milieu des
terrains primitifs , dans les gneiss , les mica-schistes , les eu-
photides , les roches serpent ineuses. Il existe aussi dans les
dépôts de sédiment , les schistes argileux , les granwackes ,
et même dans les grès rouges et les schistes bitumineux qui
accompagnent le zechstein.
LaSilésie, la Bohême, la Si y rie , le Tyrol , Fahlun en
Suède , le pays de Mansfeld , le Corn w ail , l'Irlande , sont ri-
ches en cuivres pyriteux. Il s'en trouve en France à Baigorry
dans les Pyrénées , et à Chessy et Saint-Bel près Lyon.
Le cuivre panaché , nommé autrefois cuivre pyriteux hépa-
thique , se trouve en filons assez puissans au milieu du terrain
de mica schistes, en Sibérie , en Bohême, au Hartz, en Nor-
wège , en Hongrie , en Angleterre.
4° Le cuivre gris , dont on connaît trois variétés principa-
les : le cuivre gris arsénifère , le cuivre gris antimonifère , le
cuivre gris antimonifère et plombifère.
Les cuivres gris se trouvent sous forme de filons, de petits
amas , de veines et de nids , au milieu des gneiss , des mica-
schistes , des schistes stéatiteux , avec les minerais de cuivre
pyriteux , les minerais d'argent et les minerais de plomb sul-
furé argentifère. Us existent dans beaucoup de localités, en
Hongrie, en Sibérie , en Angleterre , à Guadalcanal en Espa-
GISEMBHT DE» SCBSTA9CC& MRTU.tIQOES. a 85
gne etc., et en France à Allenront, à Sainte-Marie- aux-Mines
et à Baigorry.
5° Le cuivre oxidulé; les minerais de cuivre pyritenx, prin-
cipalement ceux qui sont en filons et les minerais de cuivre
carbonate et sulfuré servent de gisement à Toxidulë. Il est en
veines , en petits amas , au milieu des roches environnantes
et dans la gangue des filons. Il se mélange rarement avec les
autres minerais , si ce n'est avec le carbonate , à Chessy et
sur la pente orientale des monts Altaï où il forme une partie
importante de l'exploitation. Le cuivre oxidulé est quelque-
fois accompagné d'arséniate de cuivre ; il contient alors un
peu d'acide arsénique.
6° Le cuivre oxidé , qui paraît provenir de la décomposi-
tion du cuivre carbonate et du cuivre sulfuré. Il se rencontre,
quoique en petite abondance , dans un grand nombre de loca-
lités , en Silésie r dans les environs de Freyberg , au Hartz ,
sur les bords du Rhin , dans le Gornwall , en Hongrie , à
Chessy, etc.
7° Le cuivre carbonate , qui se distingue en cuivre carbo-
nate vert ou malachite , et en cuivre carbonate bleu. Le
cuivre carbonate se trouve avec les minerais de cuivre sulfuré
et de cuivre pyriteux , rarement en quantité notable. Il ta-
pisse les cavités ou les parois des filons ; les plus beaux échan-
tillons proviennent de Chessy , du Banat , de l'Angleterre ,
du Chili et des monts Altaï.
Le gîte principal du carbonate bleu , en masse , est le grès
bigarré. Il est accompagné d'oxidule de cuivre et de carbo-
nate vert soyeux , et il forme des boules , des amas , au mi-
lieu des matières argileuses et sableuses. C'est ce qui a lieu
à Chessy et sur le revers occidental de la chaîne des monts
Ourals.
8° Le cuivre arséniaté ; il en existe plusieurs espèces et il est
disséminé en très petite quantité dans le grauile , dont le
feldspath est converti en kaolin , à Limoges , à Scbneeberg en
Saxe, etc. , et surtout en Angleterre.
9* Le cuivre phosphaté, dont la gangue est ordinairement
un quarz hyalin grisâtre , coloré par de l'oxide de fer. On le
cite dans un petit nombre de localités , à Schemnitz et Libe-
theo en Hongrie , à Rheinbrettbach dans le duché deBerg,
a 86 GISEMENT DES SUBSTANCES MKTALfclQUBS.
au Chili , et dans un filon qui traverse le schiste argileux sur
les bords du Rhin.
xo° Le cuivre muriaté dont on distingue deux variétés :
La première est massive et a pour gangue au Pérou et au
Chili un quarz mélangé d'argile ; elle est associée à du sulfure
et à du chlorure d'argent. C'est une substance accessoire dans
les filons de Pacos.
La seconde est à l'état pulvérulent , au milieu des sables
d'une petite rivière de la province de Lissez sur les frontières
du Pérou et du Chili.
Le cuivre muriaté se trouve encore dans les terrains volca-
niques , en enduits superficiels ; on l'a observé plusieurs fois
dans les fissures des laves vomies par le Vésuve.
Les minerais de plomb sont nombreux , 'mais ils n'offrent
pas tous le même degré d'importance : quelques-uns sont rares
tandis que d'autres paraissent abondamment répandus dans
la nature. Les divers minerais de plomb sont :
i« Le plomb sulfuré ou la galène. Les mineurs distinguent
trois variétés de galène qu'ils désignent par les noms de ga-
lène à grandes facettes , galène à petites facettes , et galène à
grains d'acier. La première est du sulfure de plomb à peu
près pur, les deux autres contiennent toujours de l'argent
dont la proportion peut s'élever , dans la troisième espèce ,
jusqu'à dix ou quinze pour cent.
La galène est le plus abondant et presque le seul minerai de
plomb exploité. Elle forme des filons et des amas considéra-
bles , dans les granités , dans les gneiss , dans les mica shistes,
et même dans les terrains de sédiment inférieurs , les schistes
argileux , les grauwackes, etc.
On la rencontre également avec profusipn , au milieu des
formations modernes , en amas irréguliers , en petits nids , et
quelquefois disséminée dans toute la masse. Elle appartient
ainsi aux schistes argileux , aux calcaires métallifères , aux
grès houillers , aux grès rouges et au zechstein ou calcaire
magnésien.
Quand un grès repose sur le granité , celte roche ancieone
s'altère et prend une apparence arénacée ; en même tems le
GISEMENT DES SUBSTANCES METALLIQUE». ikS'J
grès devient quarzeux , feldspalhique , de sorte qu'il existe
\in passage graduel , uae fusion intime entre les deux terrains.
Ordinairement à leur contact, ils s'imprègnent l'un et l'autre
de galène , de blende , etc. Ces grès, modifiés dans le voisi-
nage des masses primitives , portent le nom d'arkoses , et ,
quel que soit leur âge, ils sont susceptibles de servir de gîte
aux minerais de plomb. Dans plusieurs localités de la Bourgo-
gne, le quadersandsteroest placé immédiatement sur le granité,
et contient beaucoup de galène. On en voit même quelques
paillettes entre les bancs de calcaires à gryphées.
Les mines de plomb les plus importantes de la France sont
celles de Poullaouen et de Villefort ; toutefois elles ne sont
point comparables aux immenses exploitations de la Çarin-
thie, du Hartz et du Derbyshire.
2 Le plomb phosphaté, qui se rencontre , mais en petite
abondance , avec les autres minerais de plomb et même avec
quelques minerais de cuivre et d'argent. On le trouve à Poul-
laouen , à Saiute-Marie-aux-Mines, au Huelgoët ; à Pont-Gi-
baud, etc. Sa gangue est habituellement du quarz et quelque-
fois delà baryte sulfatée.
3° Le plomb carbonate qui est , après la galène, le plus
répandu des minerais de plomb. Non-seulement il existe dans
les mines qui renferment cette substance, mais il se trouve
encore dans les gîtes de cuivre et d'argent. Les plus beaux
cristaux viennent du Derbyshire , de l'Ecosse , du Hartz , de
Poullaouen, , de Sainte Marie-aux-Mines, etc.
4° Le plomb chroma té ; il n'a été découvert que dans quel-
ques localités , au Brésil, à Zimapan an Mexique , en Mol-
davie , et à Berezofsk en Sibérie. Dans ce dernier gîte il est
disséminé sur une gangue quarzeuse , au milieu d'un filon de
galène.
5° Le plomb sulfaté ou plomb vitreux , qui accompagne
toujours les dépôts de galène. Il est assez rare , quoiqu'on le
connaisse dans beaucoup de localités, en Sibérie , au Harte ,
aux Etats-Unis , au Chili , etc.
Il est douteux que le plomb. existe à l'état natif ; on ne l'a
trouvé jusqu'ici que dans l'île de Madère , empâté dans lés
laves ; on prétend cependant l'avoir trouvé avec dû la galène,,
en Amérique. -f tifc.
a8$ OttBXfilTT DIS SCGSTAHCfcS X&TAI.UQU9S.
[1 existe encore un grand nombre de minerais de plomb ,
mais ils n'ont d'intérêt que sous le rapport mioéralogique.
étais .
L'oxide et le sulfure sont les seules espères minérales que
eonstitue Tétain ; encore le sulfure est-il très rare et doit-il
être classé parmi les mioerais de cuivre.
L'oxide d'étain se trouve eu filons , en amas, et le plos son-
Tent en veinules très disséminées dans les terrains anciens. On
le rencontre souvent aussi en galets dans les allumions qui pro-
viennent des détritus de ces terrains. Enfin il paraît qu'il se
présente quelquefois en veines , dans le porphyre du grès
rouge. Il est presque toujours accompagné de Wolfram , de
molybdène sulfuré et de pyrites arsenicales.
Les gîtes d'étain exploitables ne sont pas en grand nombre.
Les principaux se trouvent aux Indes , au Chili , au Mexique,
dans le Cornouailles , en Espagne , en Saxe et en Bohème. On
connaît en France deux gîtes d'étain , l'un à Piriac sur la côte
de Bretagne , et l'autre à Vaulry , département de la Haute-
Vienne ; mais ces gîtes n'ont aucune importance.
Le zinc constitue plusieurs espèces minérales , mais deux
seulement présentent quelque importance.
i° Le sulfure de zinc ou la blende ; c'est un minera) assez
commun ; qui accompagne fréquemment les autres sulfures
métalliques. Use rencontre dans tous les terrains jusqu'à ia
craie inclusivement.
a° Le carbonate de zinc ou la calamine. On le trouve sou-
vent en couches puissantes ou en amas , dans des roches cal-
caires secondaires. Il est ordinairement mêlé d'oxide et d'hy-
drate de fer , de silicate de zinc, etc. Il y a des variétés qui
renferment en combinaison du carbonate de fer et du carbo-
nate de manganèse. Le gîte le plus abondant de l'Europe se
trouve à la Vieille-Montagne entre Liège et Aix-la-Chapelle.
MAIIGANiSE.
Le manganèse appartient à tous les terrains, depuis les plus
anciens jusqu'aux, plus modernes ; il en existe même dans les
GISEMENT DES SUBSTANCES METALLIQUES. 289
terrains volcaniques. Le» végétaux même en renferment une
quantité notable , puisque Ton en trouve dans presque toutes
les cendres et souvent en proportions considérables. Il consti-
tue un grand nombre d'espèces minérales, mais dont la plu*
part sont sans importance pour les mineurs.
f Le deutoxide anhydre qu'on rencontre près d'Ilmenau,
à Elsgerburg , en Thuringe , dans le Mansfeld , et à Saint-
Marcel en Piémont.
2* Le deutoxide hydraté dit manganite.
3° L'oxide rouge anhydre ou hausmanite , qui se trouve à
llmenau , en Thuringe et dans la formation du porphyre d'Ile-
l'eld au Hartz.
4° Le peroxide anhydre.
5« Le peroxide hydraté.
6° Le manganèse bary tique ou l'oxide sans clivages ; cette
espèce est très commune. Il y en a un dépôt extrêmement
considérable à Romanèche près de Mâcon , département de
Saône et Loire : on la trouve en Prusse , en Bohème , en Si-
lésie , dans le pays de Bayreuth , dans le Hanovre , près d'Exe-
ter dans le Devonshire , en Cornouailles , etc.
3° Le carbonate de manganèse , qui se rencontre en Tran-
sylvanie, où il accompagne les minerais de tellure , à Freyberg
et au Hartz.
On connaît encore plusieurs variétés déminerais de manga-
nèse ; mais comme elles n ont d'intérêt que sous le rapport
roiaéralogique , nous les passerons sous silence.
AiTTiMonre.
Les minerais d'antimoine ne se trouvent que dans les terrains
anciens ; ils sont très disséminés , et forment rarement des
gîtes puissans et abondans.
De tous les minerais d'antimoine , le sulfure est 'la plus
abondante et la seule espèce exploitable. On en trome en
France dans les départemens du Gard , de l'Àrdèche , de
la Haute-Loire , du Puy-de-Dôme , de la Vendée, etc.
COBALT.
Le cobalt appartient aux terrains anciens ; il accompagne
souvent les minerais de cuivre et d'argent , mais il est peu
abondant. Il fait partie de presque tous les minerais de ni-
ckel ; il se trouve aussi en très petite quantité , dans un grand
MIH IS M 1T ATXIQU » S . a S
2Ç0 GISEMENT DES SUBSTANCES METALLIQUES.
nombre de pierres météoriques , et avec quelques oxides de
manganèse.
Les minerais principaux de cobalt sont :
i ° L'oxide de cobalt qui se trouve à la surface des minerais
de cobalt sulfuré ou arséniuré , et paraît être accidentel.
i* Le sulfure de cobalt : il est très rare et on ne l'a encore
reucontré que dans les mines de Riddarbyttan en Suède , et
dans les mines de Musen (Pays de Siegen).
3° Le cobalt arsenical, qui se trouve dans plusieurs localités.
4* L'arsenic sulfuré , ou le cobalt gris : cette variété est la
plus riche et la plus recherchée pour les besoins des arts ; il y
en a des mines importantes en Suède.
MERCURE.
Le mercure se trouve dans les terrains anciens , mais seule-
ment en petite quantité. Il n'est abondant que dans les grès
et dans les calcaires qui sont superposés au terrain houiller ,
principalement n à oe qu'il paraît, dans les calcaires jurassiques.
Les mines de mercure les plus importantes , sont situées à
ldria en Garniole , à Almaden en Espagne : à Huancavelica au
Pérou , et au Japon. La Chine paraît très riche en minerais de
mercure, et les plus beaux cristaux viennent de cette province.
Le mercure existe dans la nature , sous plusieurs états diffé-
rons, qui sont:
i • Le mercure natif : il se trouve sous forme de gouttelettes
de toutes grosseurs , au milieu des autres minerais, ou dans
lés roches qui leur serrent de gangues , particulièrement
dans les schistes bitumineux qui accompagnent lezechstein. Or-
dinairement ces globules se détachent et se rassemblent en amas
assez considérables , qui se logent dans les cavités du terrain.
a« Le mercure sulfuré ou le cinabre : c'est le -seul minerai de
mercure qu'on trouve en grandes masses , et c'est aussi le plus
abondamment répandu.
On le rencontre , quoique en petite quantité, dans les ter-
rains primitifs. Ainsi, en Hongrie, il forme des amas peu
épais au milieu d'un micaschiste onctueux. Il existe ensuite
dans les porphyres qui pénètrent à travers les terrains de sé-
diment , et dans les roches de quarz , ou dans les grès placés
dans leur voisinage.
Les grès houillers , ou plutôt les grès rouges , les argiles
schisteuses qui alternent avec eux , et les schistes bitumineux
GfSIMEHT BBS SUBSTANCES METALLIQUES. 9QI
zechstein , le contiennent plus particulièrement sous forme
veines, d'amas , de filons. Leur* couches en sont quelque*
: entièrement imprégnées. Dans ces gisemens , le mercure
'lire est fréquemment accompagné de rognons de houille ,
mpreiotes de poissons et de plantes.
>s minerais d'argent appartiennent en général aux terrains
tens , dits primitifs* , du de transition : on le trouve en fi-
t dans le gneiss , les schistes micacés , les schistes argi-
r , les calcaires intermédiaires et les porphyres ; mais ils
ètrent jusque dans les terrains secondaires, crr c'est dans
echstein que s'exploitent les minerais terreux qui portent
10m de pacos au Pérou : ils y existent eo mawes considé-
es , outre les bancs calcaires.
es principaux minerais d'argent exploités, sont l'argent na-
'argent sulfuré, l'argent antimonial et le chlorure d'argent.
9 L'argent natif accompagne un grand nombre de minerais
illiques ; mais il se trouve surtout en grande quantité
les hydrates de fer quarzeux ou argileux , qui consti-
l les minerais qu'on nomme pacos au Pérou , et Colorado s
lexique. À Allemont et dans d'autres localités , ces mi-
issont en même tems coballiques et nickelifères. I/ar-
natif est rarement pur ; il renferme souvent du cuivre ,
telquefois de l'antimoine , de l'arsenic , etc. On le trouve
fuefois en masses considérables ; on en cite dn poids de
3o kilogrammes. Aux mines de> Schneeberg en Saxe, on
trouvé une masse qui pesait 200 quintaux métriques.
L'argent sulfuré est le plus abondant des minerais d'ar-
II se trouve en filons, traversant le gueiss, le micaschiste,
•ches de diabase , les syénites , le schiste argileux , et
1 le zechstein. Ce dernier gîte appartient aux pacos du
f, qui sont composés principalement de chlorure d'argent.
(Lônigsberg en Hongrie, le sulfure d'argent est disséminé
les amas terreux, au milieu des conglomérats trachytiques.
L'argent antimonial est assez rare , on te trpuve à Air^-
berg , à Allemont , et dans les minerais d'argent , ayant
gangue de la chaux carbonatée ; il est ordinairement
ipagné d'argent arsénié.
L'argent antimonié sulfuré, ou argent rouge , est peu
20* OISEMKKT DES SUBSTANCES METALLIQUES.
abondant daus les mines d'argent de la Hongrie , de la Bo-
hême, des Vosges et de la Saxe; il devient prédominant
quelquefois en Amérique. H est associé à l'arsenic* au cobalt
arsenical , au cuivre gris , etc.
5° Le chlorure d'argent est associé aux autres minerais
d'argent » il se trouve surtout dans la partie supérieure des
filons, où il est accompagné de quarz , de baryte sulfatée , de
chaux carbonatée , etc. Quelquefois il est disséminé dans
une terre ferrugineuse , comme aux mines de Huëlgoët en
Bretagne , et surtout au Mexique.
, L'argent se trouve en outre mélaugé en très petite propor-
tion, soit à l'état métallique, soit à l'état de sulfure, dans
un grand nombre de minerais métalliques , tels que les py-
rites arsenicales , le mispickel, les cuivres gris, le bismuth
et le mercure natif , la galène , le séléniure de plomb , et
quelquefois, mais plus rarement , dans le cuivre pvriteux , le
fculfure d'antimoine et la blende.
L'or est extrêmement disséminé dans la nature , mais il
ne se trouve jamais-qu'en petite quantité à la fois , et il ne
constitue qu'un très petit nombre d'espècts.
L'or se trouve principalement dans des terrains de transport
aucieus , formés en général de fragmens et de cailloux roulés ,
quarzeux, liés entre eux par un ciment argilo-ferrugineux, très
sableux , et dans lesquels on rencontre accidentellement des
débris déroches primitives, du fer oligiste , du fer titane ma-
gnétique, et aussi du platine et des diamaus. On exploite des dé-
pôts immeuses de cette nature , au Brésil , où ils portent le
nom de cascalho , à la Nouvelle Grenade , au Chili , dans le»
Monts-Ourals.
Il paraît qu'en Asie et en Afrique, l'or fait également partie
des dépôts arénacés. C'est encore ce même gisement que l'on
rencontre en Ecosse , dans la Transylvanie et au Bannat. Un
grand nombre de rivières charient des paillettes d'or, et l'on
peut dire que tous les sables en renferment une quantité plus
ou moins considérable ; ceux de Kaschwa , eu Sibérie , sont
maintenant très productifs. En lin , ou trouve de l'or jusque
dans la terre xégétalc.
L'or existe aussi eu couches et en û!ons dans les terrains
CISIMàKT DIS SUBSTANCES M»TALLIQUàI. 30,3
ancien» , granitiques, porphyriques , etc., tantôt pur et tantôt
disséminé en très petite quantité , comme une matière acci-
dentelle de différer) s gîtes métallifères. A la Gardette ( Isère ) ,
on le trouve en filons avec du cristal de roche. Au Brésil , on
exploite pour en extraire l'or, un énorme dépôt stratifié d'o-
rigine primitive ou intermédiaire , formé de quarz mélangé
de chlorites, de tourmaline, de fer oligiste, de fer oxidé rouge,
etc. L'or existe avec les minerais d'argent du Mexique , du
Pérou , de la Nouvelle-Grenade , de la Hongrie , etc. On le
trouve dans plusieurs mines de cuivre , au Hartz et à Fahlun,
et disséminé dans les pyrites de Berezofsk en Sibérie.
Tous les minerais qui renferment de l'argent et du cuivre ,
peuvent aussi contenir de l'or, mais on trouve ce métal prin-
cipalement dans les pyrites arsenicales, le mispickel , le cuivre
pyriteux , le sulfure d'antimoine , etc.
Les minerais d'or tellure se trouvent en Transylvanie, dans
des filons irréguliers, qui traversent legrunstein porphyrique et
la grauwacke, selon toutes sortes de directions. Ils sont accom-
pagnés de pyrites et de galène argentifère , d'argent sulfuré ,
de cuivre pyrileux , de cuivre gris , de blende , 4e sulfure
d'antimoine , de réalgar et d'or natif.
Les minerais d'or , sont :
i* L'or natif, qui comprend l'or pur et l'or allié en dif-
férentes proportions avec l'argent et avec le cuivre.
a* L'or allié de rhodium.
3° L'or graphique ou le tellurure argentifère.
4° Le tellurure feuilleté ou le tellurure plombo-argentifère.
5° Le tellure sulfo-plombifère.
TlkTITHE.
Les minerais de platine ne se trouvent en quantité exploitable,
que dans les alluvions anciennes , identiques avec celles qui
renferment l'or et le diamant. Ils se trouvent en même tems
avec des paillettes d'or , des lamelles de palladium , de l'os-
miure d'iridium , de petits cristaux de fer titane , du chrome,
des zircons et quelquefois même des diamants.
Près de Santa-Rosa en Colombie , on a découvert dans la
syéuile altérée , un gisement de platine en filons. Ces filons
sont composés de fer hydraté, mêlé d'argile et de quarz; ils
n'ont que quelques centimètres d' épaisseur. Le platine est dis-
>94 GISMtlHX. DBS SUBSTÀBC£5 METALLIQUES.
séminé eo grains dans ceKe matière avec de l'or ; c* grains
ont la forme de lames arrondies , comme les grains qui vien-
nent des sables da Choco.
Les principaux gîtes da platine , se trouvent dans l'Amé-
rique Méridionale ; savoir : dans les sables du fleuve Pinto ,
a Popayan , à Quito , au Choco , en Colombie , près de Santa-
Fé , au Brésil , dans les capitaineries de Matto-Grosso et de
Minas-Geraës. Il en existe aussi à Saint-Domingue , près de
la rivièrre d'Iaky, au pied des montagnes de Sibao. Enfin ,
on a découvert du platine dans les mines d'or de Neiwin en
Sibérie, et, depuis i8a5 , on exploite des gîtes importans de
ce métal, près d'Ekaterinebonrg*, et h i5o werstes de cette
ville , sur le revers occidental des Monts-Ourals ; ces gîtes en-
ferment des fragmens de grunstein, comme les gîtes du Choco.
v»«<»«*0 ****«»*'****'<
EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. x. Yue d'un filon : affleurement , âge, poche ou four.
Fig. a. Stockwerck , ou amas entrelacé.
Fig. 3. Coupe du grand filon de Carharack.
c, c, c, filon de cuivre , Est et Ouest.
/, /, filon argileux , dit Fluckan.
Fig. 4* Outil de sondage employé pour le percement d'un
puits salé, à Briscous (Basses-Pyrénées). Il est
destiné à opérer un mouvement de percussion ,
c'est-à-dire à briser la roche.
Fig. 5. Cylindre en tôle, muni d'un clapet, s'ouvrant en
dedans pour laisser passage aux matières ; et des-
tiné à retirer du trou , les déblais.
Fig. 6. Petite sonde employée pour la recherche des minerais
de fer.
a b , tourniquet en fef , vissé sur la partie supérieure,
et servant à opérer le mouvement de percussion de
la soride.
c , cavité percée dans le renflement aciéré en forme
d'olive, terminant la tige inférieure de la sonde.
f, fourche en fer que l'on passe au-dessous des ren-
flemens qui avoisinent les vis , pour soutenir les
EXPLICATION DES FIGURES* 2Q5
tiges inférieures , lorsqu'on veut dévisser les tiges
élevées an dessus du sol.
Fîg. 7. Plan de la fourche f.
Fig. 8. Pic à deux pointes , pesant deux kilogramme* , et
destiné à entailler les roches tendres.
Fig. 9. Pic obtus et plus fort , à une seule pointe , pesant
deux à trois -kilogrammes non compris le manche,
il fait l'office de levier, et il est destine à eu tailler
les roches traitables.
Fig. 10. Pointrolle pour attaquer les roches tenaces.
Fig. z 1 . Petite masse pesant deux ou trois kilogrammes , et
munie d'un manche court et propre à bien tenir
dans la main , mais non cylindrique , servant à
frapper sur la pointrolle.
Fig. 11. Fleuret terminé par un biseau un peu tranchant,
pour le forage des trous de mine.
Fig. i3. Fleuret terminé par deux biseaux en croix.
Fig. 14. Épinglette; c'est une broche cylindrique en fer ou
en cuivre , terminée à sa partie supérieure par nn
anneau.
Fig. i5. Curette; c'est une tige en fer, servant à nettoyer
le trou; elle est terminée d'un côté, par nne cuiller,
et présente à l'autre extrémité, u» œil dans le-
quel on peut passer du papier gris pour sécher le
trou.
Fig. 16. Bourroir; c'est un cylindre en fer, terminé par un
renflement présentant une ramure pour le passage .
del'épinglette.
Fig. 17. Petit louche t pour extraire la tourbe qui présente
une certaine consistance , et qui n'est pas rerou-
verte d'eau. C'est une l>êche en fer, de o"3o de
hauteur , sur o"ia ou o» i5 de largeur , et munie
d'un aileron latéral , faisant un angle obtus avec sa
surface.
Fig. 18,19, 20 , a t. Grand louchet pour l'extraction de la
tourbe.
Fig. 18. Coupe et vue suivant AB de fig. ai, du côté opposé
à l'aileron .'
On voit que les freltes carrées c,c, c , sont fixées
au manche e , par des clous rivés , traversant ce
QfjG CXPLICAIIOS DIS FIGURES.
dernier . Le fer du loucbet forme un angle très
ouvert avec le mancbe qui le porte; celte disposi-
tion est très utile pour faciliter l'entrée du solide
de tourbe , dans le prisme creux formé par les
fret les et les bandes d, et surtout pour retenir la
tourbe quaud on abaisse l'instrument en arrière
pour le retirer de l'eau.
Fig. 19* Coupe et vue du grand louchet, suivant CD de la fig.
ai. L'aileron est vu de profil.
Fig. 20. Coupe et vue suivant AB du coté D de l'aileron; on y
remarque la forme trapézoïdale de ce dernier et
la bande verticale en tôle d , placée de ce coté,
qui y est rivée , tandis que celle de l'are le oppo-
sée , fig. 18, est plus longue et isolée.
Fig. ai. Plan de l'instrument : on y a figuré la coupe du
manche e , les portions de douille qui l'entourent
et les freltes carrées à jour qui forment la carcasse
de l'instrument. Les trois freltes qui se corres-
pondent verticalement, sont ici représentées par une
seule, qui est entaillée vers le manche; on y a
indiqué la coupe des deux bandes verticales vers
C et D.
Fig. aa, a3, a4,a5. Exploitation des terres salées.
Fig. 25. Plan général de toute la digue.
A, caisse à eau servant à la fill ration , et placée à
l'entrée du lac.
B , galerie étroite.
//, crible placé au milieu de la longueur de la galerie
étroite , pour la fillration de l'eau.
B , continuation de la galerie étroite, très solidement
construite, et faite avec du bois de Pinus Laryx,
qui résiste le mieux à l'humidité.
C, petite digue d'argile pétrie avec de l'eau salée ,
c'est un peu en dessus qu'est placée l'extrémité
supérieure des tuyaux qui passent dans son milieu,
et qui conduisent à l'auge / l'eau saturée.
D, grande digue construite en planches et recouverte
par des massifs d'argile.
/ , tuyau qui conduit l'eau salée filtrée à travers le
crible £, de la galerie étroite dans l'auge /.
IIPLICÀTIOK DUS FIGURES. 997
k, planche inclinée et cannelée , qui ramène dans
l'eau les égouttures du robinet /*.
/, auge qui reçoit l'eau salée du robinet et la distri-
bue dans les canaux placés dans les galeries.
Fi g. 24. Profil de la digue. Les mêmes lettres indiquent les
mêmes objets.
m t support vertical du robinet ; ce n'est qu'un petit
piquet placé sous le robinet.
n , branches en fer qui soutiennent le robinet , en
empêchant son dérangement dans le sens latéral.
Fig. 22. Élévation de la digue ; ou Ta supposée garnie d'argile.
Fig. a3. Elévation du crible b placé. au milieu de la galerie
étroite.
Fig. 26. Exploitation par gradins droits.
PP', puits.
a, b y c y d % e 1 planchers sur lesquels s'établissent les
mineurs pour commencer les gradins.
m, n y 0, p, planchers pour soutenir les déblais.
Fig. 27. Exploitation par gradins renversés.
PP', puits.
GG\ galerie de roulage.
a, plancher établi dans le puits , et sur lequel se
place le premier mineur pour commencer la pre-
mière entaille.
pp, plancher solidement établi au-dessus de la ga-
lerie GG', et sur lequel on entasse les déblais.
Fig. 28, 29, 3o. Exploitation par ouvrages en travers.
Fig. 28. Plan de l'exploitation.
MM, mur du gite.
Tï, Toit du gîte.
GG, galerie d'alongement.
v,p\ puits montant du premier étage aux étages su-
périeurs , et servant à faire parvenir à ce premier
étage le minerai des étages supérieurs,
a, b, d, tailles remblayées.
c y c, tailles en exploitation.
m, m, m, massifs de roche stérile réservés dans Us
tailles comme piliers de sûreté.
Fig. a 9. Coupe verticale des travaux suivant EF du plan Fig. 28.
p, p\ puits montant du premier étage aux étages
supérieurs.
398 K1PLICATCON OIS FIGURES.
a, b, d, tailles remblayées au premier étage.
c, taille en exploitation au même étage.
a a, tailles en exploitation au second étage. .
b\ c\ ^'/tailles non commencées.
Fig. 3o. Coupe verticale des travaux suivant ÀB de Fig. a 8
et CD de Fig. 29.
M, mur du gîte.
T, toit du gîte.
G, galerie d'alongement du premier étage.
G' galerie d'alongement du second étage.
a, taille remblayée au premier étage.
a\ taille en exploitation au second étage.
Fig. 3i. Boisage pour soutenir les déblais . dit boisage en
kastes : il se compose de deux jambes de force,
soutenant de fortes pièces de bois placées en tra-
vers, et sut lesquelles on établit d'autres pièces de
bois en long.
Fig. 3a, 33. Exploitation des minerais friables ou cbouleux.
Méthode par éboulement.
Fig. 3a. Coupe des travaux suivant la ligne m» du plan Fig. 33.
p p\ puits d'extraction.
m, m, mur du gîte.
t, f, toit du gite.
ab, galerie de traverse servant à l'exploitation ac-
tuelle.
g, galerie d'alongement sur le mur.
e, éboulement tel qu'il a lieu dans chaque traverse
à mesure qu'on enlève le boisage.
cd) cd\ traverses exploitera et éboulées.
Fig. 33. Flan des travaux à la bailleur de xy de Fig. 3s.
mm, mur du gîte. *
1 1, toit du gite.
p, puits d'extraction.
ab, galerie de traverse servant à l'exploitation ac-
tuelle.
Fig. 34. Exploitation du sel gemme.
ggi galerie principale.
/, /,/,.. .galeries latérales menées perpendiculaire-
ment à la galerie principale , et de 96 mètres eu
a 6 mètres de distance.
Afin,-*. Tom.2. l'I. If
ao.
::
"i — r
£
SIS
Mines. Tom.2. PI. 2.
31ine». loin. 2. PI. T
Mines. Tom.2. H. 4.
~~\ i , , i à
O
56.
i
Mines. Tom.2. PS. 4.
>i
O
56.
EXPLICATION DES FIGURES. ftgg
t,t y t. . . . galeries de traverse parallèles à la galerie
principale.
c f c, c. . . .cloisons ménagées autour des groupes.
Fig. 35. Projection verticale du muraillement d'une galerie,
Fig. 36. Projection horizontale d'un puits rectangulaire boisé.
Fig. 87. Boisage d'une galerie renforcée par le haut.
Fig. 38. Boisage d'une galerie renforcée par les côtés.
Fig. 3g. 40, 4*. Chien de mine pour le roulage des minerais.
Fig. 3g. Elévation latérale du chien , qui est construit en
planches , garni de ferrures et porté par des roues
de fer. Il est dirigé par un clou de conduite c ; en-
fin il est établi sur deux rangées de solivettes entre
lesquelles ce clou glisse librement.
Fig. 40. Elévation antérieure du chien ; un homme est atta-
ché par une bricolle à l'anneau a que porte celte
face , tandis qu'un autre pousse le chien par der-
rière.
c, clou de conduite.
f g, solivettes.
Fig. 41. Plan du chien vu par dessous.
Fig. 42. Méthode des trois plans rectangulaires pour rappor-
ter les plans sur le papier.
Fig. 43. Elévation d'un bocard.
Fig. 44. Plan d'un bocard avec labyrinthe.
Fig. 45. Patouillet pour le lavage des minerais.
Fig. 46. Caisson allemand ou caisse à tombeau.
Fig. 47 ^ Tables jumelles.
Fig. 48. Table à bascule dite rake.
Fig- 49. Table à secousse.
Fig. 5o. Cribles mécaniques.
Fig. 5r. Table de lavage dite buddtl.
Fig. 5a; Table de lavage dite schaking trunk.
Fig. 53. 54 55. Table de lavage dite trunk.
Fig. 56, 57. Cylindres broyeurs pour briser les minerais.
FIN.
TABLE DES MATIÈRES.
C«afitiie I". INTRODUCTION page u
Opinions diverses sur la découverte des métaux.
— Lucrèce. — Slrabon. — Arîstole. — Dio-
dore de Sicile ibid.
Marche progressive de l'art des raines 3.
Tableau de la production minérale des diverses
contrées de l'Europe 7.
CfràMTRE IL GITES DE MINERAIS 8.
§ I tr . Gîtes de formation contemporaine a
CET/LE DES TERRAINS QUI LES RECELENT ibid.
Bancs. • ibid.
ufmas parallèles * o.
Montagnes entières ri.
§ IL Gîtes de formation postérieure a celle
DES TERRAINS QUI LES RECELENT ibid.
Filons -* ibid.
Forme et disposition des filons v . . iî.
Toit.— Mur. — Tète. — Queue. — Pon^ 5 ou
Epontes. — Salbandes ibid.
Allure d'un filou. — Direction. — Inclinaison.
— Puissance ibid.
Division des filons en branches ou rameaux. —
Branches accompagnantes. — Branches joi-
gnantes *5.
Composition des Filous ibid.
Des gangues et de leur disposition ". . . . 16.
Manière d'être du minerai dans le filon 17.
Fours ou d ruses 18.
Relations des filons entre eux et avec les ter-
rains qui les encaissent ibid.
Croisement des filons. — Rejets 20.
Formation des filons ibid.
Amas entrelacés aa.
Amas transversaux ibid.
Amas irréguliers a3,
Chapitr* III. RECHERCHE DES GITES DE MINE-
RAIS a4 .
TABLE DES MATIERES. 3oi
Indices positifs. — Prochains. — Eloignés. — ibid.
Indices négatifs a5.
Des différens cas qui peuvent se présenter dans
la recherche des mines a6.
Recherche par tranchée a8.
Recherche par le sondage ibid.
Sonde employée au percement d'un puits salé
à Briscous 3o.
Petite sonde pour la recherche des minerais de
fer 3i.
Recherche par travaux souterrains ibid.
Règle à suivre pour retrouver les filons rejetés. 33.
Chapitre IV. MOYENS D'EXCAVATIONS 35.
Roches ébouleuses. — Roches tendres ibid.
Roches traitables. — Roches tenaces. — Roches
récalcitrantes 36.
Pic ibid.
Pointrolle 3;.
Coins. — Masses 38.
Leviers. — Pelles. — Racles 39.
Tirage à la poudre. — Fleuret ibid.
Curette. — Ep'mglette. — - Bourroir 40.
. Tirage sous l'eau 42.
Travail par le feu 43.
Chapitre V. DISPOSITION DES TRAVAUX PRÉ-
PARATOIRES '. 44.
Puits. — verticaux. — inclinés. — circulaires.
— elliptiques. — carrés. — rectangulaires. . 45.
Galeries. — d'alongement , de traverse. — d'é-
coulement. — de roulage 47.
Prix du percement de différens ouvrages de mi-
nes 48.
Règles à suivre dans l'établissement des travaux
préparatoires 49.
Chapitre VI. EXPLOITATION PROPREMENT
DITE ' 5o.
§ x ,r . Exploitation a ciel ouvert ibid.
a°. Exploitation par lavage 5 1 .
Exploitation du diamant ibid.
Exploitation dessables aurifères du Brésil 54.
MINES METALLIQUES. S 6
5oa . TABLE D«S MATIERES.
Exploitation des sables stannifères du Coraouail-
les et du Devonsliire. ... * 55.
Exploitation des minerais de fer , dits minerais
des lacs, dans l'arrondissement d'Olonelz , en
Russie 56.
3° Exploitation de la tourbe 5 y.
Composition de la tourbe 58.
Propriétés de la tourbe 6o.
Sonde pour déterminer l'épaisseur de la tourbe . 6 t.
Petit louchet. — Grand louchet*. 6a.
Empilage de la tourbe « 63.
Tableau indiquant la production de la tourbe
dans les divers départemens qui renferment
des tourbières. • • 66.
§ II. Exploitation par travaux souterrains . • . 68.
Exploitation des filons dont la puissance est in-
férieure à 2 mètres 69.
Méthode par gradins droits ou descendant . . . ibid.
Méthode par gradins renversés ou montons. . . 70.
Exploitation des filons de plomb de Yillefort . . 7a.
Méthode par gradins couchés ibid.
Méthode par grandes tailles , 73.
Méthode par galeries et piliers 74.
Exploitation des gîtes qui ont plus de a mètres de
puissance. 75.
Méthode par ouvrages en travers ............ ibid.
Méthode par galeries et piliers, 77.
Méthode par écoulement 79.
Méthode par piliers et remblais . . .' 81.
Exploitation des filons de cinabre d'Almaden
(Espagne) ibid.
Tableau comparatif des principales mines métal-
liques de l'Europe et de l'Amérique « . 84.
Exploitation du sel gemme 90.
Exploitation d>s terres salées 9a,
Cbapiîrb VII. MOYENS DE SOUTENIR LES TER-
RES ET DE CONTENIR LES EAUX 99 ,
Boisage zoo.
Boisage des galeries \hid.
Barrages ou serremens * , é . i 02 .
TABLE DES MATIERES,. 3j03
Boisage des joints ibid.
Cuvelage et picotage 104.
Muraillement. » »... 106.
Chapitre VIII. TRANSPORT INTÉRIEUR ET EX-
TRACTION AU JOCR ibid.
Transport à dos d'homme. — à la brouette. . . 107.
Transport au chien démine 108.
Transport par chemin de fer m.
Extraction au moyen du tour 1 1 a.
Extraction par machines à molettes 1 1 3 .
Câbles employés pour l'extraction. — Câbles
plats. — Chaînés en fer n5.
Câbles en fil de fer tressé . . . . n6.
Machine d'extraction employée aux mines de
plomb de Longwély 119.
Chapitre IX. ÉPUISEMENT DES EAUX iaô.
Galeries d'écoulement. ibid.
Épuisement par tonnes isi.
Épuisement par pompes 1 a 2 .
Pompes foulantes. — aspirantes ibid.
Corps de pompe. — Colonnes. — Tuyaux. . . . ibid.
Garnitures. — Aspirateur 1*3.
Soupapes. — - Tige 1*4.
Pompes aspirantes ibid.
Chapitre X. MOYENS D'AIRAGE i»5.
Chapitre XL LEVÉ DES PLANS DE MINE 117.
Boussole , demi-cercle. . » ibid.
Graphomètre souterrain 12g.
Tracé d'une méridienne ibid.
Méthode de M. ScheMauer , dite méthode des
trois plans rectangulaires i3o.
Théodolite de M. Combes t3a.
Cbapitbe XII. MANIÈRE DE RÉGLER LE PRIX
DU TRAVAIL DANS LES MINES r33.
Travail à la journée ibid.
Travail à prix fait x 33.
Considérations qui doivent diriger pour établir
le prix du travail à prix fait 134.
Formule de M. Lempe ! 35.
Prix contant de l'abattage d'un mètre cube de
3o4 TABLE DES MATIERES.
roche dans les mines de Saxe» ibid.
Prix, coùtaot de l'abattage dans les mines de
Sainbel . . . . x 37.
Cramtre XHT. DES SECOTJRS A DONNER x3e>
Des accidens dans les mines métalliques ibid.
Lit de mioe de M. Valat x 40.
Composition de la boîte de secours. ........ 141.
Médicamens nécessaires dans les mines et usines
de plomb 142.
Médicamens nécessaires dans les mines d'ar-
senic c ibid.
Médicamens nécessaires dans les mines de mer-
cure ibid.
Cbaktre XIY. PRÉPARATION MÉCANIQUE DES
MINERAIS .' 143.
Débourbage ibid.
Cas sage. — Triage, — Criblage 144.
Bocardage. — Lavage • x 45.
Caisson allemand ibid.
Tables à secousse. — Tables dormantes 146.
Préparation mécanique des miserais de fer. ibid»
Préparation mécanique des minerais de cui-
vre x5o.
Séparation des minerais en quatre classes ibid.
Cassage et triage... . • • « x5i.
Criblage à la main ibid.
Criblage mécanique x 52.
Cylindres broyeurs i53.
Bocardage 1 54.
Table de lavage dite shaking-trunck x56.
Table de lavage dite tie , ibid.
Table de lavage dite buddel ibid.
Cuves de dépôt , dites kievcs 157.
Table de lavage , dite trunck ibid.
Table à bascule , dite rake x58.
«hapitreXV. MINES DE LA GRANDE BRETAGNE, x 5g.
Tableau indiquant la production des mines d'é-
tain du Cornouailles et du Devonshire de
1700 à 1800 t 6o.
Tableau indiquant la répartition des richesses
TÂBLB DIS MATtilES. 3o5
minérales entre les diverses parties de la
Grande Bretagne . . • 16a.
Mines du Cornouailles et du Devonshire i63 .
Mines du Comberland et du Derbysbire 173.
Mines de l'île d'Anglesey 174.
Mines de l'Ecosse f]5.
Mines de l'Irlande 176.
Chapitre XVI. MINES DE LA RUSSIE 178.
1* Arrondissement cTOlonetz* 181 .
a* Arrondissement des Monts-Ourals 1 8a,
3° Arrondissement des Monts-Altaï 186.
4° Arrondissement de Nertchinsk 191.
5° Arrondissement de Lougan 19a.
6° Finlande 19%
Tableau indiquant la quantité des métaux pro-
duits par les mines de la couronne 194»
Chapitre XVII. MINES DE LA FRANCE ijjff.
Tableau des mines et minières de fer de la
France 196.
Tableau de la préparation mécanique des mi-
nerais de fer 198.
Tableau de la valeur créé en France par l'ex-
traction , la préparation mécanique et les
transports des minerais de fer aoo .
Mines de plomb aoa.
Mines de cuivre ao{.
Mines d'argent ao5.
Mines d'antimoine.. ...• ao6.
Mines de manganèse , 907.
Mines de la Bretagne ao8.
Mines des Vosges 309.
Mines du centre ibid.
Mines des Pyrénées a 10.
Mines des Alpes an.
Tableau chronologique de la production des
métaux en France ai».
Mines dont l'exploitation pourrait être reprise. 214.
Chapitre XVin. MINES DE L'ESPAGNE aay.
Mine de sel de Cardonne *3o.
Mines de mercure d'Almaden. a3i.
3oè *AM *>** *4*là*M.
Mines de plomb : . .' a32.
Mines de enivre «33.
Mines de fer &id.
Oaktm XIX. MINES DE L'EMPIRE D'AUTM-
CHE •• a5 4-
Basse Hongrie »36".
Haute Hongrie «^-
Contrée de Nagybama * a3ô.
Baonat et Transylvanie * ibid.
Bohême ihid *
Tyrol. — Salzbonrg * 3 7-
Garinthie • *38.
CtfAftrm XX. MINES DE LA PRUSSE, DE LA
SAXE ET DU HARTZ *3 9 .
Prusse • • • • &[<*-
Mines de laThuribge - . . ibid.
Mines delà Silesie et des provinces de Rhéna-
nes *4°.
Saxe ibiJ -
Mines d'argent; ibid -
Mines d'étarn *4*«
Mines de fer «43-
Hartx ibid '
Chapitre XXI. MINES DE LA SUÈDE ET DE LA
NORWÊGE • • «45.
Mines <le la Suède ibid.
Mines de fer. . ; ; ibid.
Mines de cuivre. .- • 9 4^«
Mines d'argent »— d*or — de cobalt «47»
Mines de Norwège ibid.
Mines de fer — de cuivre. .' ibid.
Mines d'argent. . . ; a48.
G*a*(ti» XXH/ MINES DE L'AM*RIQUE MÉRI-
DIONALE; ii ibid.
Mexiovk ibid.
1 • Oroupe d'Qxaca. ~ *• Groupe de Tasco. —
3° Groupe de là Btscania. — 4° Groupe de
Zimapan. ; u 2 5o.
5* Groupe centrai. 6« Groupe de la Nouvelle
Galice % $ tm
TABLE DES MAT1EELS. §0}
7* Groupe de Duraogo et de Sonora. — 8*
Groupe de Chihuahua «5a.
Chili ♦ . . . ibid.
Mines'd'argent a53.
PÉROU 954.
Mines d'argent t . . P • ibid. '
Mines d'or — de mercure *55.
Bolivie . 256.
Bexsil 2.57.
Mines d'or • ibid.
Mines de plomb — de fer «58.
Chapitre XXIII. MINES DES ÉTATS-UNIS ibid.
Mines de plomb. ibid.
Mines de fer 259.
Chapi.ee XXIV. MINES DE QUELQUES AUTRES
PATS 260.
Afrique ibid.
Asie 261 .
Iles de Chypre ct.de Negrepont • . ibid.
ChawteeXXV. LOIS ET ORDONNNACES SUR LES
MINES '. , .* . 262.
Décret du 3 janvier . 18 1 3 , contenant des dispo-
sitions de police relatives à l'exploitation des
mines ••••• ibid.
Loi du 27 avril i838, relative à l'assèchement
et à ^exploitation des mines 169
Ordonnance royale du 23 mai 18 41, concernant
l'enquête qui doit précéder l'application de
la loi du 27 avril i838, relative aux mines
inondées ou menacées d'inondation 973.
Ordonnance royale du 7 mars 1841, relative
aux concessions des mines de sel, des sources
et puits d'eau salée, et aux usines destinées à
la fabrication du sel 275.
Chapitee XXVI. DU GISEMENT DES SUBSTANCES
MÉTALLIQUES EXPLOITABLES 281.
Fer ibid.
1 • Fer natif. — 2* Fer oxidulé ibid.
3« Fer oligiste. — 4» Fer oxidé rouge. —
5° Fer oxidé hydraté 282.
Sol TABX.K VM MATIERES.
6 # Fer carbonate, t Fer sulfuré. — 8^ Fer
sulfo-anéntcal. — <)• Fer chromé. — io»
Fer phosphaté. — xi* Fer arséniaté. — *»•
Fer carburé 28?.
Corvas ibid.
x Cuivre natif ibid.
*• Cuivre sulfuré. ^-3* Cuivre pyriteux. —
4 # Cuivre gris 284.
5 # Cuivre oxidulé. — 6° Cuivre oxidé. —
7* Cuivre carbonate. — 8° Cuivre arséniaté.
9° Cuivre phosphaté •• a85.
xo« Cuivre muriaté 286.
Plomb ibid.
1" Plomb sulfuré ibid.
a* Plomb phosphaté. — 3" Plomb carbonate.
— 4' Plomb chromaté. — 5« Plomb sulfaté. «87.
Étaxv. . • 288.
Zivc. ibid.
x* Sulfure de zinc. — a* Carbonate de zinc. . . ibid.
Mabganese ibid.
x*Deutoxide anhydre. — a # Deutoxide hydraté.
3° Oxide rouge anhydre. — 4* Peroxide
anhydre. — 5° Manganèse barytique. — 6°
Carbonate de manganèse 289.
Avtimoixe ibid.
Cobalt ibid.
z* Oxide de cobalt. — 9* Sulfure de cobalt.
— 3* Cobalt arsenical. — 4° Cobalt gris. . . 290.
Mercure • • • • ibid.
1* Mercure natif. — a* Mercure sulfuré ibid.
Argeht 29 r.
i° Argent natif. — a° Argent sulfuré ibid.
3° Argent antûnonial. — 4 Argent antimonié
sulfuré. — 5° Chlorure d'argent. . ....... ao*.
Or ibid.
Platixe. 294.
explxcatxov dis figures 295.
FIN DE Lk TABLE.
\
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Sltfr celai de lever les plans, par l|l. LAfHoi^de j^fnstitài.
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«ï«nU 1 e4c. T parMaMîisTOSctMACNïRft-lT.aTecd*r 3?r
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màrn*******^***- R**ii.*3tfr lato 1 vov " i >fr. s*
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Mï«^T«HBJi«-4f«L.»c»^léfifeu»»»i^ i i 'M — ' v i 9rfr.
.iw (GOURMANDS (des), ou l'An de faillite >fceift*B*#
de^a^ltownar^flABSiWïiit^l-Volfiu^l -A *.;'»- f Wt,
..t-SGRAVEUR (du), ou Traité complet <fc'im*»*t'ts?
fhrif «steasqnf f eriwsvpaiMjtt. Pttqror* M*U9rtm.
l>tft. oxnéd^pfaocèwsu^J , :«• - •- .'/)... :*i u »...«. w / #>ifrf
aU* GRÈGE (Histoire de la), depuis les pmurien «iM«A
lÉskiSiJuaiitâblJÉ^àits j frf. a JdbtaûartU* v*efa*rifo r ttar
te¥i#a&atftet>d»4jkeiraftjeimpr^^
rifeé&aux, par M. Thobik, de l'Institut, èUk t **. oMt'àrf
gStisashflSi ,*& , i...\J.d>. i -. ,V # .S.t:rj, Hii .. t&frHSO
ffeitffefs couronné par V Institut, >m*+ù >péé Wh*ltm*$$ï
«*»).% TobabAtiarfJ ^ &'..i , t . .,( , , . , «u * ji, ittl»ft.-50
,4^. fi^J)sYE*l»1i&4l>Pii>Af<«i^^
«Jèit ,. continent **ui Jfitonu}«nude, fMsfeu»ttritt^dMaaii»t
nèérsoka. <)lu« k ptoaaftU^gitaartfc y/ W bétail , UlrfcfcoHes,
s
r- i4 —
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Ifnte» coloriée».' 18 fr*
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pent de la construc.de» Machine» propre» A mesurer i» temps,
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docteur Moftiir. 4 toI. 3 fr.
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foi Plantes à donner leurs fruits dans tontes les saisons ,
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faire en Jardinage, les principes d'Horlicnhore, etc., pat
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t Tolnrae orné de figures fttcwçs'Yuis)., 3 fr. 50
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»;;•.; .rr:'; ri rcAÎ <in 11.7 ryp-tw
fièrea, par M. Biret, ancien magis£rat. 1 toI. ,.$. fr, Jft)
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JÛQDner.lei fro^a^^et^ jf^^n^fV M tyWf eaud.
f T ttl r oH^iefi^ro(|.,. % . :#<J ,,»/ .., ,,^f^#
r , , — ; iyiNG AGE (Pureté du), par H. Blondir tYiLVpt,
' !■• f "* i-v l'V* :f *l- « ."!:>**'" i i.j *'*'*> ., * fc* *£• W
^-r, tïMONAiiER /(Racler ^'d^^V pt.'fpfl
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: ,^ ( LpXïfIE^rf.^ a tenant la CoBMroçlion, iE^neiM£ ^
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Deuxième partie. Menuiserie, peinture, tenture, vitrerie,
dorure, charpente, serrurerie, couverture, plomberie, mar-
brerie, carrelage, pavage, poélerie, etc. 1 vol. 2 fr. 50,
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iiÔ^Ti ObV^C, Diamant,' et, .Vf, 'yi *Jî^»^jw4
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^Mima de ^^11»™?," ,
Uirèi-de joules, les armes, far M.yER^AUp. 1 T ?!' ?H*É fc
•_f- JflKÉÇALOGOnÈV .&I41W Mtùfà/i* min&
tàjei, par $. Huot. 3 yb|. oriv&s fa figures,, ,. .g ft-
T At^A4 Df MÎN^ALQGur v *pjrç'pw$ de $G pîauàhef rei.
MieiiUijt la plurf 4ff l^tt* .ÏW».^' WB»
•Messus ; figures noires. .$ Ijç.
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tUBVlLLK. 1 gros' toI: orne de planchées. .. '. % fi f
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, -^PÊCHETO, o^.^Trnhft géfêral detoTitès tartes tt
pèshea, par H . pBSSplS-ilAlSor<WEUTB, 1 loi. orn|. df
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FM do la pècht dp T| oi^4, pw'W- LAMBERT, auteur «M
de l'Art de faire des filsU, t joji fol. orn* da tig. 1 ffc 71
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Ttftge d*ns lequel ou traite de la ptutaieptiie dé ('Art fî W
pojcni pratiquet, p*r]|fl. Absemmb, peiolre/S toI, 6'|.
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Potier détain, et seulement ce oui est reUtif + U fabrication
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teau central des Poids et Mesures. 1 vol. orné de, fig. 3 fr.
" Petit Manuel à l'usage des Ouvriers et de» Écoles,
eUtec Tables de conversions, par AI. Tari*. .25 c. ;
' Petit Manuel classique pour renseignement élémen-*
faire, tans Tables de conversions, par M, Ta*b£< (4n*m*4
par l'Université.) 15 e.,
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propriétaires et Marchands de bois, par M. T AjutJu 7$ «*
Poids et Mesukjss à rasage des Médecins.» etc., pu
HVTAEii. 25 c.
Tableau sykofiiqub psi £0u>* et Mejukm» p*i»*
! 4W. Taab*. 75 c.
Tableau HGUrat» des Poids et Mesure*, périt.
\ ' MANUEL DES POIDS ET MESURES ,H«mmh< Comptes
j faits , ou Barème général des Poids et Mesures., par J|„
j Achille ttouHEjf. Onvraga divisé en ttAf parties qui
if vendent tentes séparément.
1" partie : Mesures de JLoncujegb. .fQ.t*
' $• partie, — de Surface. gQ *•
oc partie, —, de Solidité. 60*.
*• partie, Poids. ... «0«#
&• partie : Mesures de Gafachb. . gQ «.
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jaire de police à Paris. 1 vol. 2 fr. 50
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IE8 et Cumins, par M. de Gayifibb, iagéaiour de»
Ponts et Chaussées. 1 Toi. aveefig. g fr.50
— Seconde partie , contenant les Ponts, AftVB»UCi,etc.
1 volume avec figures. , , 3 fr. 50
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sjuetier et Tuilier, contenant des notion* pratiques sur la fabrk*
nation des Porcelaines, des faïences, des Pipes, Poêles, d*t>
DtWl, mïs*l XïpM* <ft tout fe monde; |af jW. ig^J
f . j. ^ ^xtitJuÉ SraraiFilsE pu jambage (?©/«
^HtôMtWlttm IfbCAtAIllÈ, on Sani-t*-
titiifc ," tarif frétt mette 4e ttlfe oue des biem ruraux, pi/
v. wtoMt^ va. '•'•" "• V i * r r . *o
• — RËf£l!ÊtM , «ati»^ihïtft , l(é^ partie*, contenant les Arts
è , l*jtëm*ftrV de 1 MfMët!'--ferôfodfcr et de dorer, par M. fcb.
LiDrOBiiAifD et'Jf/*A..l jftof^ol. crue de pi. 3 tt*
•" w ^-lftrt8WIHBiWiiTO2léttr Monographie, lent ftÎH
llIBlètWWifa^^tftl. VUtTAR». 1 tût. iig. noîrei,
I fr:%0 c, — et fig. coloriées.
*^/»JfâWîOîf?^W Théorie Sur IVftfeàih
M fticeiiWeV, ^art* M": iPAriim, commandant Iei Sapeur*-
Wmnieft dêVérH»; * fb*. J ©"'' u ' i iï. 54
• -ATLAS composé de 50 planches, faisant connaître les mi-
tbUteslj^^W^iB^olmtfsc^ilorvIèe, h disposition jpoif
attatrtîer les feux, les positions dei Sapeurs dam loulei 1m
m&é*>iT«é:m r « >* *••■<* â tir
*- SAPEUR-POMPIER, givrage compote par lecorp*
MWtàWItirm&iH'kûlLmfcr, publié par ordre iu Êi^
i»#lré^^'W^in , îoWSrdftrtoe rétifermant une foule fo
gfàhNirti^îil^b^^irflfriàWëé^V^cli texte. Prix. $fr.
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•sAfeéSWïio^lei^eHAAiktt-eÉ/par M. Iietilliers. 2 to-
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ImteiciU^t d^M^fan*^*^ .«ft «traWfcVôtf dM|
ai#n&Qx, par MM. Walkeb et' 'liA^rW; «ri ycH; : #né dl
figdrefn j n«* ,; »*■.. i. « i ai. u. fi -. i I u fc a . î ■ » ~ '. ^ f f - -*y-
. *-*« TCHBTO DM*l^mÊâ ■ ^fého^f ^ ^ri' ffi
tttiufvidâ Aitw-a partie iHbpk «t^à ^«edftuiiWJiliS
u^-H TEINTURIER, contenant l'Art de Teindre «nliHne*
S»wCto»,:*i»?4è.,. t^^fiàéiik^im^^
•g^rjamsVbOi* '* >i ?-• v -*.<.! *:>.! .«'"'■ ,►;{ ,/f;./ *,,. c "4-*£-r
0<W. TERRASSIER j<-fta¥ HH.< mii^"WiriAk»«r
.i^ TISSERAND, ^ tfëé^lte^^e* fr^Wéf nil-^
ehJBèra^fejétao,* **««*% 1WOT*ft¥jffiltot^
€tJonLÏKN.-4Vot btirè^flir/ » «..^-.rT « «fâ-flt
■TOIBBIWB^tfAT" ^'" -.<.«..».• .•
Meunerie, paV '■^.'S^^^tà^^ÎH??^
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Vitrerie, Dorure, Charpente, Serrurerie, Couverture, Plom-
5
terie, Mtrbfetie. Carrelage, PaVage, Poêlerie, Fmnjn-
«rie, etc., par Mi tnnosw. 1 toi. 1 fr. 50
MANUEL DU TONNELIER ET BOISSELEER, suivi
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Sabots, par M. Désorsthaux. 1 toi. atee âg. 3 fr.
— TOURNEUR, ou Traité complet et simplifié de cet
Art, d'après les renseignements de plusieurs Tourneurs
de la capitale, par M. De ValicocHT. * toi. atee pi. 6 fr.
— Sofflêsuoit'u cet outrage (tome 3»), un joli tolnmt
atee Atlas. 5 fr. 50
— WJ.TKEILLÀGEUR ET BTENUISÏÊH DES JAR-
DINS, par M. Desobmeaux. 4 toi. avec planches. 3 fr.
MANUEL DE TYPOGRAPHIE, FONDERIE. (5mm
JMSSt.)
— TYPOGRAPHIE, IMPMMERIE, pat M. Fbbt,
«jscien prote. 3 tel» atee planchés. 5 fr
— VERRIER ET FABRICANT DE GLACES, Cris,
taux, Pierres précieuses factices, Terres coloriés. Yeux ar-
tificiels, par M- iOLlA DI FOKTEïtELLE et Malepeyre.
2 toi. orné» de pUnohes. ' 6fr.
— YÉTÉRmAiRE t cTOten«Ti4laeonnais»«ne«desche-
?aux 9 la maniera do les élever , leé dresser et les conduire |
la Description de leurs maladies, les meilleurs modes de
traitement, etc., par M. Lzijkao et ust ancien preiesseuf
d'AJfort.l toi. atee. planches. 3fr.
. — VINS DE FRUITS (Fabrication des), contenant l'art
Refaire le. Cidre, le Poiré, les Baissons rafreithissaotes ,
Bières économiques , Vjos de Grains* de Liqueurs , Hydro-
mels, etc., par MM. Accu*, Gouu.. et Malphtos,
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Vigne, de faire les Vins, les Eaux-de-Vie et Vinaigres, pat
M. Tbijoaut db Bfifi*E*uj>. i toi. avec ÀuV. 3 fr. 60
- VINAIGRIER ET MOUTARDIER ,par M. J«UA
a>9 Fohteiouxe. 1 toi. atee planches. 3 fr.
— VINS (Marchand de), débitants de Boisson* et Jeu*
feage, par M. Laudieb.. f tel atee planches, 3 fr. 50
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snaux domestiques (coy#* Boutier). 1 toi. SfelQ
— î , ^—
ipmo*, romkAY onhyavo. '
SUITES A BUFFON
tORMlKT ,
TO COURS COMPLET
I> HISTOIRE NATURELLE
. " uur noia lieras db ivà va\*uuu
i Le* postasse* rs des QEnrre» de BUFFON pourront, ave*
et* suites, compléter tontes les partie* qui leur manquent,
chaque ouvrage se Tendit léparémenti et formant, ton*
tennis, avce^es travaux de cet homme illuatr*,- uu ouvrage
général fur rhiatoke. naturelle'.
Cette |«M«caliQ% scientifique.» <ta pl*a ntui intérêt, pré-
parée enVilence depuis plusieus* années» et confiée à ee eue
rlnatitui elle baut enaeignemeni possèdent de plot célèbre*
naturalistes et de plus habiles écrivains, est appelée à- foire)
•jpeque dans les annales dp monde seyant.
Ëiwmomt 4ê$ Auteur itnddpié* *i-éprèi , *m*V powr /a puMiê
' . mie garantie certaine de la tontûienç* #A4* ****** apportée
ê la réduction de$ différents traité*.
XOOLO&ÏE GÉNÉRALE
Supplément à Buffbitlj ou,
émofrès et notices l'ir la
loolôgie y l'Anthropologie et
• l'histoire' de la science, par
H. ISIDORB GEOFFROY
' Sàjwt-Hilaire. 1 volu-
me arec Atlas. Prix Y fig.
noires. • f * . 50
tigrireteoloriées. i* fr.&O.
CÊÎ ÂGÉS (Baxiu* s*, Dàu>
?bhk*, etc.), ou RecneQ
et examen des fait* dont m
, compose l'histoire de ces
animaux, par M. F. CtJ-
vikr, membre 4e Vlnsti-
tut, professeur au Muséum
d'Histoire naturelle, etc. 1
YoL în-8 avec 22 planche*
(Owwdjfé farmiwd)» fignre*
noires. ' ' 12 fr. 50
Fig. coloriées. ISff.lO
-#r
REPTILES (Serpents, Lé
lard*, £fe«w*ye%v lew I
— ORTHOPTÈRES (0*
Jej»j€rHpetfl,RMUtrelles),
tues, etc. )i par 'M- JDsFMjfe- „ par MjJtaAYJIJLK, ttXrpxé-
miL, membre de l'Institut, aident de la Société eptomo-
profsssemv I" t» fatale) de > logique de,* Firajjcn. i vol,
MèdecW el «*' Mfcseumi
d'Histoire naturelle, et M.
Biiroh , professeur dllis-
toire natgftejfetf£ nh tH9<
livraisons de plani "
i et U^\.\Omvra terminé).
fig. noires. 9 fr. 50 e., etfif.
coloriées. 12 fr. 50 e.
l* «ÉMMÈRfS (Cigales»
. r Ç^naisef| Cochenilles, etc.),
parltfM. Amyot et Srr-
Son de pu (Ou*, terminé.)
ng. noires.
noires.
^ F^o^a. 4ji2ifr#0
•ente ; les tomes 1 et 9'
retirant incessamment.
POISSONS, partit *
ENTOMOLOGIE {Introduc-
•e^Hoi'-fV 1 );'' cfon^rênantïetf
. friteipat gêtiérttat'deTk*
,-. qsatohiieet'det* WytfolôtW
*« dW'Infacteli'i Wdétàîfs «ttr 1
leurs mœurs, et un résumé*
• «dp»$rta^u*<sy*tgintis dl
» tlttoffieaiîon; %te.V^r 8 Bf.'
&■ -ftièo«i]àiéai 9 (l Aqfétf < aé > 1tf
> fac*Hé!dM%cfefiees èfLSefle
(Ouvrage termm ; àdïïpit
*e*#tfip<>yi*être>pb<V<îàM [ etm èolflriêèV 'fj
Us bibliothèques de* tàc^X^- fff MENOp
<* et dei Collèges, et donné
l>Wfri*%u*mt>e*)* *%ol "
»* 1*4 *t Wplinctos; Hg.
«^otfes-r <>"-' '^'If^fr.
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^toeW;€WflT,'<l*er**ïV.
*è* &M *«# «nêiifllv -»ff.
*ig:?eeiw8êél!* , »» ^wm
ni^set1es;Ép«^r%s y
■WfWjé'AJ^jlïai.^
^aMttW*(^liWr^^eirW-
:res
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jpâtiçQ «V #t{p<p?tifU &U
ftatffUu* ,qpi ^mp^tent
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. j#j H- fl»pT» WW&r* 4e
• .^s^r* A*#^ tmaiaf.
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4JWAf»g**wj»««OM dt
£ip,l. (Oi*t>.<eriM»4.) ifjfe,
MINERALOGIE (PiwfM
$l,,.ÀL]ft,r JB»ftll«****T,
membre 4« Ufaittiliit» F*-
. dateur 4» Mmeuna 4'Hb-
.teireqalureUe, ftt». f ,a*M.
J>NUjwill, gogttr* . «ai
?ottféirenceil l'Eteole J|ar»
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tveJAe-, •-, .. . .,«
Ut OTITES t fcUFFON fumeront a&kinW-^Inxa a».
Hime* lfl-8 etttftfotfiiitprfméfîatet lef Uift fcralifl itite '« fut
beat ptrptét t «le vwmfer* parait tafïTsaât ytMr ' donne* k eet
tMemMe miè>Wtetteto«on4efliblëi Aitiii^m 'é élt 4H
trttédemiBtttt', c**qtte > auteuf g'océibpâiit depuis lotfttttHp#
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Hier en beu dè^npTU Utal^'4ei^raitéiiA«BV4» <*M*
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Jw CottotHor, ^kJtiHU&iiànt publiée pàn laf «A*»- *
rite p«rionne* çui aurO^Af te* **W«Vtf«&l**M)We\ edktëmm
té*l**em<* f oOSôh* « («1t Aâj>«tt*; aërf*i fo libéra 4* m
;fllSt0IKE NATURELLE DES INSECTES , como*.
Umiïm* eë.bîVaiit Tei' ikMàf es dNftnViir/de' LVtretîg?
„ffer'4e*sïttMi (TO près nature paf r.-Hr.-O.TJK TÎÔîi
étâpW ftgurei , augmentée et mise aû'ftftea'ii dei .tôriifi
— si-
An* «le.: de» Heures acssincet u «pu» »-—» r , — : --
dST^^UWpIa. d. 1600 «jeu. «Tolume. •»*£
^^S™"ûtra«, figures colonèes. 16 fr. M
tion, leurs mornrs et leurs nwges, **t «. »a»C. 3 iM.ttrt
dtpl*»chas* figura noires. ■ ^. ' 4nS é S
& même outrage, figures «*•"*"•„*. . 10 # fr ' *
-C NATURELLE INES CRUSTACES* «»tonaiit«r
description , leurs moeurs et leurs «sage», par M. Bwjt
1 Toi. ornés de planches, fignres noires. 5 4 fc. 71
U même «H^rage, figures coloriées. «
-N^URELli I>ES MINERAUX, par M. B.-JL
Min, membre de l'Institut. Outrage orné de «pb*
tfces, représentant un grand nombre dégels dessines d'à.
près nature- 5 Tolumes ornés de planche*, tpif^Mim
te même outrage, figures eoîoriéès. 1$ tr. 06
-NATURELLE DES POISSONS, atee des Jipi»
dessinées d'après nature, par Bloch. Outrage xlassé pat
•rdres, genre, et espèces, d'après le système de I<inné, a*
?eV caractères génériques, par RÉK* **0UM> (U«*
EdWo«^rnée Se 160 planche, représentât 600 esnjce. *
poissons, 10 Volumes. "SE
Avec figures coloriées. > .. _ _*• ■»
-NATURELLE DES REPTILES, atee des figurai
dessinées d'après nature , par SoiqriKi, hoinmedciettresai
■atùraliste, et Laxbjulue, membre de llnsUtnt. Edita»
•mée de 54 planches, représentant entiron 150 espèces dif-
Hrentes de serpents, tipères,couleutref,lèiards, frsJMOlei,
" Wtpf colUciiv* He'nM vàtumêk à èïè ànhoncfà en \t&*iemt-
**lu*i6$;on let enverra brochet 4e éetlk fcAmérVfttt* peK
,1!! î ♦ ■ "-:- ,^o„)MU|.'.' rt l/r f
^f ^ràllta
faille.
fletéublifsement.
,^e« Wf»*g**»**mt*atrt àn**Uè y *v*W»ioiret ef «ni
. *îllt aial%p«trv#hi»«f m*i?êû* papnv^raildtitaiihh, d'en-
t*. Ht4p«n*Mft m^lume p« an , dHrisé en ^nfctn ttmt*
sons. # .-.v. • -..- *•,. t.. -v. >■.<, ,. A • •.'> * »■;•»
* Wt»IWlU4MlHlftWJi«.v: Mn.,, . i.-., -'*
BOTANIQUE (la), de J^J. Kottuean, «oflttnà'it t'ont H
^^if^^tldièi^nce; atf^ent^ '.# ifeipwltioi fe
4MW» 4e : >o4aBt^u««rtr4eneLe^bwiont|uw^'p*Y_M'. tt«*
4in»>4» édition ;;f «toi wttitftln'-ff, brrié de 8 plana
_S4 —
•otanographib Belgique, « vimi» ■«* «t
h France «l 4c U Belgique proprement dite, par tm. JLav-
fOOVDOif. « Toi. in-8. ■ 44 fe.
BOTANOGRAPHIB ÉLÉMENTAIRE, ouPriudpei
4« Botaniqtfe, 4'Anafomie et 4e Physiologie Yêgêtaln, pat
TB.LiSTiBOimoiS.in-B. T fr.
CALENDRIER SB FLORE, ou JEtudas 4e Fleurs d'a-
•res ntture. 3 ▼*•!. in-8. * 10 fr.
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méthodique 4es animau* 4e cetie partie 4e 1* Champagne ,
MrJ.RAYÏu-lî. • tfr.M
— 1)ES LEPIDOPTERES, en Papillons 4e U Belgique,
procède 4a tableau des Libeilulines de ce pay«, par IL Di
faut-LoHGCBAiiPS. In-8. / t fr.
CAVERNES (des), à* leur origine et de leur mode ds
formation, par T*. VmiJsT. In-8. -. __ 1 fr.
COLLECTION ICONOGRAPHIQUE ET HISTORI-
QUE DES CHENILLES, on Description et figures dos
chenilles d'Europe, a?ec l'histoire de leurs métamorphoses,
et des applications à l'agriculture, par WH^Boisoutal,
RAHBcn et OnASLnf .
Cette collection se composera 4'enTÎron 70 livraisons, for-
mat grand in-8, et chaque ïif raison comprendra troiê plan-
clos coloriées et le texte correspondant.
Le prix de chaque livraison est de S fr. sur papier velin,
et franche de port 3 fr. 25 c. — 43 livraisons oui 404 paru.
Les dessins des espèces qui hoMienties environéde Paris 9
âfltHMiMéfft ceux des chenilles que Pop a^em ê o uie s vivemtet
à Pauteur, ont été exécutés avec autant de précision que 4$
talent. Von continuera a dessiner toutes celles que von pourra
se procurer en nature. Quant aux espèces propret à l'Alle-
magne, ta Russie* la Bohgrie^ ete^, elles eeremt peintêê pair lot
artistes les plus dislingues de ces pays, «
Le texte est imprimé sans pagination; chaque espèce aura
une page séparée, que Von pourra etasser eemme ton voudra.
Au commencement êe chaque page se trouvera le même nu-
méro qu'à la figure qui s'y rapportera , eUn titre te «m» de
te} tribu.fomm* en têt* ds la plcunthe*
Cet ouvrage* avec Vlcones des Lépidoptère*, de M, BaieduvaU
te beaucoup supérieurs d tout ce qui a paru jusqu'à présent,
fermeront un supplément et une suite indispensable an» en*
•rages 4e Bubner , de Godât* f etc. Tout ce queueus pouvons
être en faveur de ces deux ouvrages remarquables peut se ré*
duirê a cette expression employée par M. Dejean dans le cin-
quième volume de son Speeies : M. Boisduval est de tout net
esu^mcloqisUscenti qui cimnaUU mieux toUptietf
— SB —
CONFÉRENCES SU* LES APPLICATIONS DR
L'ENTOMOLOGIE A L'AGRICULTURE, prfeedéea
d'un' discours, par M. Macquabt. (Extrait des publications
«garnies de la Société de* sciences, de l'agriculture et dea
'arts de LiHc), br. m-8o. 75 c.
CONNAISSANCES (Des) CONSIGNÉES BANS LA
BIBLE, mises en parallèle avec lés découvertes des sciences
■fodernes, par M. Mahcb'l Dr Sbbbbs. ln-8. «. 1 fr. 50
- CONSPLCTUS SYSTEM ATIS Ornithologie), 1 vol.
w-f°, par M. le Prince Db Cahinô.
■ •■ Mastologia), id'em.
"' 4L.*. — Herpetologia, idem.
— — - Icthyotogi», idem.
COUPE THEORIQUE DES DIVERS TERRAINS ,
ROCHES ET MINÉRAUX qui entrent dans la composi-
tion du sol du Bassin de Paris, par MM. CtrviBB et Axbxak-
* s>M Bbomgniabt. Une feuille in-fol. £ fr. 50
COURS D'ENTOMOLOGIE, ou dt l'Histoire naturelle
des crustacés , des arachnides , des myriapodes et des in-
sectes , à l'usage des élèves de l'Ecole du Muséum d'Histoire
naturelle, par M. Latbbillb, professeur, membre de J'Jn<*
•fitttt', etc. , contenant le discours d'ouverture du cours»
— Tableau de l'histoire de l'entomologie. — Généralités de
1b classe des crustacés et de celle des arachnides, «les myria-,
•odes et des insectes..-— Exposition méthodique des ordres,
Les familles, et des genres des trois premières classes.
f gros vol. in-8, et un Atlas composé de 24 planches. 15 fr.
COURS D'HISTOIRE NATURELLE conforme au nou-
veau programme de l'Université, parM.FoumKBL. 1" par-
tie, r- 4#f»e animml. In-8. 6 fr.
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MIOCENES DE L'ITALIE SEPTENTRIONALE, pu
AIichblotti. 1 ?.in-4cart. et 17 pi. noires. Leyde, 1847 . 401.
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NOUVELLES et raret jfa jardin botanique *>£***,, ete.,
par H. de Vhibsb. 1 vol. en 5 liv. in-folio de 5 pi. et S à
fr feuilles de texte. La i'e ltv. a paru. Prix 15 fr.
DESCRIPTION GÉOLOGIQUE DR LA PARTU
•MÉRIDIONALE DE LA CHAINE DES VOSGES, par
H. Rozbt, capitaine au corps royal d'èufc-njajor. In-S
•mé de planches et d'une jolie carte» 10 fr.
* DESCRIPTION GÉOLOGIQUE DES ENVIRON*!
s:
êê, pMSf/ÀM- WC & £frYjEii\t^taeWl**»
&4;n«ureV* La , a/'j.'i-»' ">< X -*>*•
ttS, ET TERRESTRES! DE LÀ EAàNCP, e* pio*p»i
titaràremejf t du dépptioipeat £*, lVfV W>» «*W* <*
planches représentant plus de ^40 «s^èces,, |>ajc |f. ÂUf*
-OURSINS tO^SÏt^S {M^o^wW**^*
tiônetla tjlossoTogiè (Te cett^cJasa^^Âi^v» paAaii^^ êfa,
DICTIONNAIRE DE ^OT^KlQUE AlEDtCALÉ ET
PHARMACEUTIQUE, contenant ^j>^cipa|ej _jàwprié-
tè* des minéraux, des végétaux ~el\4«i aifmauv» ait* ta
préparations .de 'pfràr^apfc .^terpei ^t ^a^M^^f^
•ailées étt médecine et^en. chirurgie* été* pflf W %fî*AMt
médecins, de p^y rm»êï{»i/| '^î 4d\^^c#iM^^niirMS9 ^
à toute* les classes de la, société, çripé, dejlT graudfif ^Upahoi
représentant 27* figprejt àé^pJ^Qtoe jr^e^t ftTqç-^.jrtui
jfarid soin, 3» Whon % reyuè , çôrn^ee, fit aq glfciitf friil
beaucoup de préparations Dbaunaceu^quss et . jle ^ e«4|taj
rionjelles.par M.Jûlia be F/}*is*si4L» ei pAjuçgJix,
f pdi Vol! in-Ç, tfjçuçeg jQorrèa.' J. ' „/,.». .• *Wfc»
_ Le même, figurés colonéèj ^apRèi^t^. >0 ab , tv j$ «L
* tel ouvragé »« spécialement de si ij*4 aux petto»*** €MÂW
*m*pèr<ê*4*'md*cHie 7 tuntttft à iécémr UrMxi%^mi.
*i>t€TlOH>M*44Jb (4HJtitean ) JTHtgVefBtë #ATO
E£LLË appliqué* mt cri», à4^rituHnVe;%IVêbtttMë r*
ute el dotriestupie, fr'la médecine; Aetc\, ^ar tim> ^éièff4é
BttaralUtev wc" d'agrttiflleûri. 1 3tôW. Jn4', fifc.toVfoei: f «tfr.
<I**t, figantt^torlfeft^ ,*..... n o - -""r>fWft T
T DICTIONNAIRE RAISONNÉ '«T TOflVfeltî ^
PHlëïÔlHE ttÀtrOttâLLS, ^o^arftfhUMfc^
■^,Hfieef&*è4fcti* et J*wrmWélrrfiikVtArtltèb»f
aÉAfts; *tf i**i|»fegîfcii<8t *v. •'... .*....< 5i.. . . v >*n
: JMLUTlUM-^a^ «^h^réiiesm leV'fepfttf
e»^tidfiitoe*©o<!ie>»><rt #i»r le* cflfufel cfulte» à*
Ml «f jM&m>E*»tkfl4 i**fc.- *'■> ' * r -»*•*;" ' 'à fh
iDIPTERES DUNORD DE LIA ïfcAMlE.'Wt ~
*ÀtaoamT.^Woluàie*'Hà^: • • 0>J ^''ï 1 l "-
>*l«r*RES -.latûflQIttS ^t^A«* H** s
QOMNtiS^ipeMtf* Jv »*«*««** ,» ftfcnib*r <WMi
•odiéUs savantes; 1. 1 ef *,'<ft futftHè^./^IHrrtifiWl^Wj
f^4çnr~e* ntiùas. *iJ^ iJv.lo-u.' Marin,./., ^îfr*
Le même outrage , fig. coloriée*. 72 fr«
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legie et de géologie à la Faculté des Science* de Montpellier,
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«eg ehimiqaef, d'après Benélius, par MM. GlRARDI*: et
LBCOCQ, 2 rolumei in-8. 14 f> #
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A. -M. ConsTAffT-DuatfRiL. 5« édition, 1846, 2 toI. im
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VANTS , suivie de notes snr les collections ëntomologiitee
des musées d'Europe , etc., ayec une table dea résidences de*
entomologistes. Par SiLBBRat akh , in-8. 3 fr.
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cures d oiseaux nouveaux ou peu connus, par le yicomte
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environs de Liège, par M. db Sbxys-Lokmha* p» , in-8,
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BANT, par feu M. (Mammifères.) 2 fr. 50
(Analyse et Extraits par M. dbSbly» Lon «champs.)
ESSAI SUR L'HISTOIRE NATURELLE DES SER-
PENTS de la Suit se, par J. F. Wydbr. in-8, fig. 2fr.50
ESSAI SUR LES BASES ONTOLOGIQUES de la
Science de l'Homme, par P.-E.Garrbau 1846, in-8. 5fr«
ESSAIS DE ZOOLOGIE GÉNÉRALE, ou Mémoire*
et notices sur la Zoologie générale, l'anthropologie et l'his-
toire de la science, par M. Isidorb Geoffroy Saibt-Hi-
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lex, mus et arvieoia d'Europe, suivies d'un index mélho-
ofrfue des mammifères européens , par M. Enat. fti Sblya
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— 35 —
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Vfétaux , par TpK*. LBfl£ilPIWQls.:in~8, fi § . 6 fr.
EUROJPEOMM, MlÇBGLEBœOttTBRORUM Index
sjtethodicu*» «** SniraJea, ïartc«»#>Tîafe»«tAii«âu» Ltnask
JLuct. JW. GuÊifÉB. Pars prima, in-8. 5,fr. 7*
4 FACULTÉS INTfcBlEURES 9$& ASWAtK I*-
YE^tÊ B RÈS , par M. «acquart, i, rej. ii-^o. $ fc,
4 F^UÎfA JAPONICA, siye descrjp,Ud, a nj p ajiu m SBfeîf
libère pej Japoniam jussu et au&piciis, snperjnrwBj, fu
summum in India Balaya impèrinm, teoent, *u*cap*o ajuùp
4823-1830. Collegit, notis. ©bteryitionibus et admira*
tiônibus illustrayit Ph. Fa. DB Sibbold. Prjx, 4» cB*<jp|»lï«
fraison : 26 fr. en noir; celles en couleur. 3z fr.
Cet ouvrage, auquel participent pour sa rédaction MIT. Téa».
aibwk, Soa4»g*k et D^haan, te continue avec activité. ItiivreHêolm
ionien vente; satoir: Mawmatem* &Hr.; Rajtftf**, a.iùfef
Ctuitocat, 7 Ut.; Poisson*, 1§ lir.; Oiseauçs, i^lîyr,.
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sMmraifèref , oiseaux , reptiles et poissons obseryés jusauteî
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FAUNE DE L'OCÉ ANIE , par le docteur Boisi>mr*t.
On gros tel. in-8, imprime sur grand, papier yéftn» 10 fr.
FAUNE ENTOltOLQGIQUE DE MADAGASCAR,
BOURBON ET. MAURICE, ~ Lépùhptères, par le- doc-
teur BcasnuvyU.; apee. des noies, ai^ tofcntftwa^taffy
par HI. Bgawww..
H.iyt livraisons, renfermant chacune * pi, cutanées, aw
le texte correspondant sur. papier. yéJw, 34 fit»
ÏIJUOB Ï&ICORPS dePrjanay (w«i XW}i eo«*»a «Uni
lé science sou* le nom dft l*ikiQp<\g*, de Borna;, ne*
|t. Gw*ftOY $AUfXrH*uiR*. In-4. Figswau 3,fe».
FLORA JAPONICA, sÂyePJant»quaswwperioJapowo«
eollegit, descripsit, ex parte in ipsisloci^pigftnfeoenf&yit,
D. Ph.-Fb,. db SwiftL», grîx de chaftHftliyjsaiflonW fr, e>-
Uriée , et 8 fr. noire. lien parait 3* ttvrjMOns*
FLORA» JAVJSneçnon.înanl^um aOjaçenUum, «note*
BUjmb. In-folio. Bruxelles. Livwdspns,t*3&. 15 foaheciine»
FLORE U\i GEN1$£ DB. LA *ÛAWGR el da >**in
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<U la Loire, par H. A, tk>REAU, directeur du Jardin in
Plantes d'Angers, etc. 2« édition. 2 Toi. in-8; pri* : iSffc
FLORE DES JARDINS ET DES GRANDES CUL-
TURES, etc., par Sbriwg*. 3 wl. in-8». 27 A*
FRAGMENTS BIOGRAPHIQUES, précédéi > 4'étnde*
•ur la Tie, les ouTrages et lea doctrinei de Buffbn , pat
M. Geoffroy Saint-Hilajrk. In-8. • , 9 fr.
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ombyces noctuas, auctore Boisduval. 1 toI. in-8. 5 fr»
HERBARII TIMORENSIS DESCRIPTK), ttmU*
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édition. Par M. Geoffroy. 2 vol. î«-a, figures. «5 Arç
HISTOIRE DES MOEURS ET DE L'INSTINCT DE*
ANIMAUX ; distributions naturelles de tontes leurs classes,
par J. J. Virby. £ vol. ïn-&. 12 fr.
HISTOIRE DES PROGRÈS DES SCIENCES NA-
TURELLES , depuis 1789 jusqu'en 1831 , par M. le baron
0. CuyieR. 5 vol. in-8. 22 fr. 30.
Le tome 5 séparément. 7 fr.
, ÏA Conseil rayai de PUniversiH « décidé qu» eet Offeraf»
ter ait placé dans (et bibliothèques des ciUèget si donné tu pr%m
w**itèvé$.
HISTOIRE D'U» ÊEÎÏT CRÙ$TAÇfe (Artemia ««-
ffWn , Lbach.), auquel on a faussement attribué la coloration
tn rouge des marais salants méditerranéens 9 ele, , . pat
HmÔlRE 'nIîUREUE b£É LÊPÏbOPTÊRÊSJ
RBOPAtOGÉftES, ou Papillons diurnes des départements
des Haut et Bas-Rbin, de la Moselle , delà Meurtbe et de*
Tosges, publiée par L P. CanIbheR. 1S livraisons in-8,
if.eol. * 26 fr.
HISTOIRE NATURELLE ET MYTHOLOGIQUE
DE L'IBIS , par J.-C. Saviony. In-8, avec 8 pi. 4 te
* HISTOIRE NATURELLE GÉNÉRALE BT PARTI-
CULIÈRE > par M. Je comte de Buvfor ; nouvelle édition
accompagnée do notes, etc.', rédigée par M. SomaNi.
Hru, DuUrt, 127 toi. in-8. ZMfc
— 40 —
BISTOIRJS NATURELLE , on Élément* de ta WtvuÊ
française, ptr MM. Bbàguie* et Maubbtts. In-li,
tabieri 1 à 5, I î franc» chaque. 10 fr.
ICONES HISTOBIQUES DES LEPIDOPTERES
HOUVEÀUX OU PEU CONNUS, collection , avec figurée
notariées, des papillons d'Europe nouvellement découverts;
ouvrage formant le complément de tout les auteurs icono-
fraphei ; par le docteur Boisdtjval.
Cet ouvrage te composera d'environ 50 livraisons grand
lm-8 , comprenant chacune deux planchei coloriées et le texte
correi pondant; prix, 3 francs ta livraison sur papier vèttn,
et franche de port , 3 fir. 2$.
, Comme il est probable que Von déco u vr i ra encore de* ee-
fèces nouvelle* dan* le* contrée* de l'Europe qui n'ont pu* été
bien explorée* , Von aura toin de publier, chaque année, uncea
ttauc livraison* pour tenir le* souscripteurs mu courant de*
nouvelle* découverte*. Ce sera en même temps un moyen très-
avantageux et tr'ès-prompt pour MM. les entomologistes* qui
murent trouvé un lépidoptère nouveau, de pouvoir lés publiée
9e* premier*. Cett-d-dire que, si, après avoir subi un examen
nécessaire, leur espèce est réellement nouvelle, leur description
êera impriméetextuellement;ils pourront même en faire tirer
Quelques exemplaires d part. — 42 livraisons ont déjà paru.
tCONOGRAPHIA DELLÀ FAUNA ITALICA; dl
Gablo-Luciano Bonaparte, principe di Musignann,
30 livraison* in-folio à 91 fr. 60 chaque.
ICONOGRAPHIE ET HISTOIRE DES LÉPIDOP-
TÈRES ET DES CHENILLES DE L'AMÉRJQUI
SEPTENTRIONALE, par le doctvsr Boisduvuu, et pal
le major John Leconte , de New-York.
Cet ouvrage, dont il n'avait para que huit livraisons, et
Interrompu par suite de la révolution de 1850, va être con-
tinué avec rapidité. Les livraisons 1 a 26 sont en vente, et
les suivantes paraîtront à des intervalles tres-rapproenès.
L'ouvrage comprendra environ 80 livraison*. Chaque livrai'
ton contient 3 planche* coloriée* , et le texte correspondant.
Prix pour les souscripteurs, 3 fr. la livraison.
ICONOGRAPHIE ET HISTOIRE NATURELLE
DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE , famille des Caraki-
quet , par M. le comte De Je an et M . le docteur Boisdu va u
46 livraisons «r. in-ft, 6g. col. A 6 fr. la liv. £76 h,
ILLUSTRA TIONES PLANTA RUM ORIENTALIUM,
•n Choix de Plantes nouvelles ou peu connues de l'Asie e*>
identaie. par M. le comte Jauebbt et M. Spach. Cet en*
trage foimera 5 vol. grand in-4, composés chacun si» 100
«!- 41 —
planche* e$ d'environ 30 feuilles de texte; il parait pet
livraisons ds 10 planches. Le prix de chacune est de 16 fa»
Il en a paru 30 livraison».
1NSECTA CAFFRARIA,anois 1838-45, a J.Y.VAEL-
1EEG, collecta descripsit Carolus H. Bohbmak. Pare 1,
Fa se. 1. ColeopïbRA [Carabici, Oydrocanihari , Gyrinii
et StaphuUnitS. 1 vol. in -8°. 8 fr,
iHSEGTA sUÉCICA. descripta a (eonardo Gtuukk*
MAL. Scarîs, 18Ô8 à 1827. 4 vol. in-8. 4$ fr.
HOlRÔDUCTlON A L'ETUDE DE LA BOÎANIQUE,
pat PmiïlfeRT. S toi. in-S*; Gg. col. 18 fr.
ITER lllSPAlflEJfSË or a synopsis ef plants collecte j
ta the êonthern provinces of Spain anà* In Portugal, bi
P. fc.Wii*. !*-*•. 3fr*
' MEMOIRES DE LAC A DEMIE DES SCIENCES
ET LETTRES DE MONTPELLIER. — Mémoire de la
aêttion des sciences, 1847—1848. « fort» ?ol. itt-40 are*
ftg. Chaque. 6 fr.
JmÉMOIRE 8TO LA FAMILLE DES COttBRÉTA-
GÉEft , p*r M. nu CaUDOiLK. Th-4°; 6g. 5 fr.
MÉMOIRE SUR LES TERMITES observés à Roche-
ftort et dam divers autres lieux du département de la Cha*
tente-Inférieure , par M. Bobb -Moréau. In-8«. 3 fr.
MÉMOIRE DE LA SOCIÉTÉ DE PHYSIQUE DE
•ENEVE , in-4°, -*- Divers Mémoires séparés sur les
SêUjtaèM^nl^rairetflea Dyp$acée$,\*M<mt-8<mm*, ete.
— DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE
de Paris. 5 vol. in-4° avec planches. Prix : 90 fr. chaque
Yolume.oPrix total. 100 fr.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DES
SCIENCES DE UÈGE. Tome 1, 1843, in- 8°. 8 frl
— Tome 2, 1843. 10 fr,
— Tome 3, 1845 (contenant la Monog. des Coléoptères.
fubptentamèreS'phytophages r piir LacordairB, 1. 1). 12/r.
— Jome 4, 2« partie , i«-8° et atlas. 10 fr.
' — Tome 5, 1848. Monog. des Coléoptères sùbptentamères-
phytophages, par M. Lacordaire, tome 2. 12 fr.
— Tome 6, 1849. Monog. desOdonaies.l vol. 10 fr.
' — Tome 7, 1851. Exposé élémentaire de la théorie des
Intégrales, définies, par Meyer. 1 vol. io-8°. 10 fr.
.* MÉMOIRES pour servir à l'Histoire des In*ectes,par j>»
Riausiur. 6 vol. in-4°. 50 fp
— 42 —
MEMOIRES SUR LES ANIMAUX SANS VERTÈ-
BRES, par J.-C. 8ayigï!Y. Paris, 1816, !*• partie, pre-
mier fascicule , t>ee 12 pi. 6 fr.
— 2» partie , premier fascicule , arec 94 pi. col. 24 fr.
MÉMOIRES SUR LES MÉTAMORPHOSES DES fcO-
LEOPfERES, par De Haan. Tn-4°; fig. 10 fV
MONITEUR ( Le) DES INDES orientales et occiden-
tale!, Recueil de Mémoire! et de Notices scientifiques «I
industrielles , etc. ; publié par F. De Siebold et P. Mbl-
▼ILL De Cabnbbb. 1846, n<» 1 , 2, 5, an cahier in-4.
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Longchamps. In-8, fi g. 2 fr.
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titre de l'agriculture, publiée d'après les ordre» de M. b
Ministre de l'AfriotaUrf* el d* CtettattiSe, eentonani la
âsstriplies géographique, le tel, le «fiant, la ?op«iatisa>
la* sa^Jejêtaiiopa «raies ; imttmassnts atatsires, we g rsi a » as»
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d'une Esqui*se#historique de l'Art de faire le Vin de RaishV,
de la manière de soigner une ctye ; suif i de l'Art de faite k
Cidre, le Poiré, les Arômes, le Sirop et le Sucre de Pommes
de terre, etc ; traduit de l'anglais, de Accuai, par MM. G***
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Le toi. 9 se Tend séparément 4 cr.
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HISTOIRE DU POMMIER, par M. DuVAL.In-8. lfr.50
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Britannica , seventh édition , by James Clegborn . Edim-
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essins de Redouté et Be$ta , peintres du muséum d'bistoi™
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- 54 —
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TRAITÉ DE LA COMPTABILITÉ AGÎUCOLfi, pif
Fap pli cation du système complet des écritures" en prfrttéf
doubles, par MM. Perrault db JoTfikfcs père et file.
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tôt. in-8 et Atlas ln-4. 20 fr.
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Description raisonnèe de leurs maladies et de leur traitement}
•uWi d'un aperçu sur les moyens de tirer dès bestiaux lés
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térinaire. In-12. , 3 fr. 50
TRAITÉ DU CHANVRE DU PIÉMONT, DIS LA
GRANDE ESPECE , sa culture, son rouissage et see pro-
duits, par ReY, in-12. f i fr. 50
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ABRÉGÉ DE L'HiSîOiRË SAINTE, arec des preu-»
yea de la religion, par demande» et par repenses» in-Î2. 60 e,
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Pertes, des Egyptiens et des Grecs, jusqu'à la mort d'iuesaa-
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toiRB de l'Empire romain* depuis ta fondation jusqu'l
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tftges de France, moyennant un" Vocabulaire allemand-fran-
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d'artistes. Paris, 1822. 22 T »L in-S, et AUw.JiM, 222 fi.
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ÉCLECTISME < de 1') EN LITTÉRATURE, Mé-
moire auquel la médaille d'or de !!• cjasa* a étadêçejcaés
Cr la Société royale des Sciences de Clermond-Ferfiusd, pai
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EMPRISONNEMENT (•>!') pour dette* CwWéra*. j
lions sur son origine , ses rapports avec 1% morale publiant
at les intérêts du commerce, des familles, die Utaciévè, aui-
ne# de U statistique «érical» de la jwn&rain&é. par wps en ,
franco et en Angleterre, et de la statistique déMÔRé* des
prisons pour dattes 4e Paris et de Lyoa., e* de plusieurs !
autres grandes villes de France, |*ar J.-R. RAYLE-ltocil
tAfip. Ow>mge cour»n»i *• 18$$ par Vlçititut* A toJubm
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| mot de celle qui m t déterminée par des carnet morales,
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Qiop'zko, Podzasiynski, Mochnackî, et autres écriyaïps oa»
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*!°n, par M. P<*URJtfl$. (J7 ?J a 1^8.) Paris, .**« 4*8?*.
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Hilton. 8 vol, in-32. . 5 fr.
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ANECDOTIQUES, do physicien açronaule Robbrtsoit.
2, vol. in-8, figures. 12 fr.
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LEMAGNE, arec les opération» particulières des corps d'I-
talie, de Pologne, de Saxe, de Naples et de Walcheren, par
la général Pelbj, . d'après son journal fort détaillé de la
campagne d'Allemagne, tes reconnaissances et ses divers
travaux; la correspondance de Napoléon avec le major gé-
néral , les maréchaux, etc. 4 vol. in-8. 28 fr.
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MÉMOIRE SUR LE PARTI AVANTAGEUX que
Ton peut tirer des galbes de safran 9 par M. Ve*gi*ATJD-
Hoh agrbsi. In-8. . ' 4 fr.
MÉMOIRE SUR LES OPÉRATIONS de l'avant-gaid
du 8 e Corps de la Grande Armée, formé de troupes polo-»
naues en 1813, In 8. 1 fr. S3
MEMOIRE SUR LiES SCULPTURE ANTIQUES,
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LICE DE PARIS, par Pjsuchbt. 6 vol. in-8. U fr.
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Beattie; tradu^ de l'anglais, avec la texte en regard, par
M. Louet. 2 e édition, in-18. 3 fr.
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| M'Aignan, de l'Académie française.Nouvelleédilîon, 1841.
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considérées çinùnm* critérium de U yerUé, par G. lit **.
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par M. Sejq^ûR GeKS', jeteur dé la FiCutité de îarii.
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' NOTES' SUlt LES MISONS HE LA ÇPJgSS , et sar
quelques-unes âVcônrinérif dçYÈurPpèî 'riiO^eft de Tes mi#-
Iibrert par M. Eft. CCfriNGriAiÉ ; ' suivies de ta Aesérfptîàa
des priions améliorées de (fana, I*hHàdelpbie^ ITcnesies et
MînW/narM. Btji^.ïnfc. ' 4 tr. 50
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âttftés V«és célèbi^tèa.Var O.-r. Ba* JutL*/Tn~8. A r>.
^4 8TO h^ WOTCTKW BE3 CAMES €#0-
TOÀPfljtiîJES, pa/ E.-I: LiîrtoKicE|tYi. ïn-«8, fi-
fttèï." ' F ....... t if/.to
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Icnïptrur, arec on' précis sur sa ttè. In-8. 1 fr. 50
NOTJLONS ^Yft'TBÉTIQDE^» ïîftàwtw et ptrysiologi.
fie) de ihjlosopjjlj naturelle; par 3tf. Geôf*£oy-$t-Bi-
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et à l/ théorie du judaïsme, par l'abbé Chiabini. Ja-8. 2 Fr.
% OEUt RES COLLETES DE CHÂMFORT, recueillies
•t publiées par P.-A. Auetjis. 5.Tpï,in-8. ' 15 fr.
' é^tf tiÈS D$ lUl,UNCHÉ', de l'Àeidémie fié LVon,
4 If*, iu-18., , ._,..!_/, , r 4 P^*
GEUVRI£ DE. pÔlLEAÏX, nouTeHe ëdiCio^ , accompa T
g*pj^4p tfoiesjCajles jur Bwfeaù par les comme dateurs ou"
littérateurs le* plus, diçUn^ué* , par M . J. P^akCqe, pïor
fe&seur de rhé/orique au collège royal de Boùrbotf , et K
NOM, inspecteur jén,éraldel'Uqi?eWilè. In-1#. 1 fr. fcô
.,— : DE ÔERVAN, nouvelle édition, à^ une notice, par
jt« PB fOAtWf^ P J*At *H-j&.. . t +™ft'
. -r X>B.VôLTAlE^, avec Préfaces Avertissements f
Noies , etc. , par M. Jfepf : P9f y *• ** ®* • TABLiÀi^HÂ-
ft£TJ£<Jl? EX A^ALYTIûC* DE* vitlKÂ*», par ftltinifl. I
^•i»-8. .. ' - ' gfe
îé ,foi.,ip-§. ^ . A ; . • ètrr.
. ~ JMyER$E& S&î^iejpoft^e: ÏWiru J çt^iifpù3bF-
que; Haras el Remontes; par Ç.-J.-^/M^lflifetr^ifDoiï-
,A ^DM^MAtlQtÉà ïfÈ Jjf. l^ÔtfcflË$. Nouvelle
Mu^^|^3^|^ ^ffJ^xstC^l'. i »é^r toi. ïa-1! à »
col, gsand t pakuar ?élitn. . 2jf ,fr.
, L 0PUSÇUiSs t^ltt^MÇ sur ï'effeldés j^tllëâs.
d,es emprunts public» et des conversion» «ur fe créait tfê rfa£
«Hi&trie, ep Frapce «jP^r J,- 1. EÀIy- 1 to'1 , in' 7 8, , fc te.
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ciale , par A.-J. Mewot .Paris, 1825. lu-S. 2 fr. 50
QUESTION DE L'ORIENT sous ses rapports généraux
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QUESTION DES ENTREPOTS et PORTS FRANCS,
con eoantonze lettres publiées dans le journal h Commerce de
Dunkerque et du Nord, par M. Dattier. Grand in-8. S fr*
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DE FER et des Appareils Mécaniques en général , par
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thologiques et Séméïologiques, sur les glandes labiales , par
A.-A. SEBASTIAN, ln-4. 2 fr. 50
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rentes espèces d'insectes ; ouvrage posthume , de Pierrb
Lyohnbt, publié par M. W- Dbhaan ; accompagnées de
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— HISTORIQUES SUR LA VILLE DE SALINS , par
M. Bechrt. 2 vol. iu-12. 5 fr.
RECHERCHES SUR LA VILLE DE MAESTR1CHT
tt sur ses Monnaies, par A. Perreau. In-8. 5 fr.
— (Nouvelles) sur les mouvements du camphre et de
quelques autres corps placé* à la surface de l'eau , par
MM. Joly et Boisgiracd aîné. In-8. 1 fr. 50
— SUR LE SYSTÈME LYMPHAT1CO-CHYLIFÈRE,
par le docteur Lippi; traduit de l'italien par Julia di
FONTEIfELLE. In-8. 75 c.
RECUEIL DE MÉMOIRES SUR LA PHOTOGRA-
PHIE, par Ch. Chevalier. Grand in-8. 5 fr.
RECUEIL ET PARALLÈLES D'ARCHITECTURE,
»tr M. Durand. Grand in-folio. 180 fr.
r- GÉNÉRAL ET RAISONNÉ DE LA JURISPRU-
»
nui l
— 86 —
DENCE et des attributions des justices de paix, en tontes
matières, civiles, crimiiielles, de police, dé crtnniêrce , d*6c- j
tréit de douanes, de brevets d'Invention, contentieuse* et ftèa I
eftetentteuses, etc., par M. BïHkî. 4e éd. in-fc. Ô io\. 14fr. I
RÉFORME (de la) ANGLAISE et de ses suites probes 1
Mes, pat M. DK PAadî. In-8. 5 fr.
RÈGLES DE POlNTAftE à bord des vahseait*, pat
MflrtTeBRY. hï-8. « fr.
RÉGMCIDE ET RÉGICIDE, par M. Dtt PAA*r*
to-è. T5e.
RELATION (nontelle) DE LA BATAILLE DK
FR1EDLAN&(14 juin 1807), par M. DerOdé. IihS. S fr . 9»
"-— /d«m, Papier téllfli S ftr.
— DES FAITS qnf se sont passés lors dé kf descente de
la statue de Napotèfen, eu., par J.-B. LAUJA*. in-S. 75e.
— DU CAPITAINE MÀITLAND, ex-commandant da
Pelteroplreii, eonèerntfnt l'embardaernent et ta sejo*r de
('empereur Napoléon à bord de ce vaisseau. Traduit de l'att*
ftat* par Pa**s6t. In-8, & fr.
RELATION DU VOYAGE AU POLE SUD ET BAfiTÉ
L'OCEAN 1E, sur les corvettes l'Asirélabefel la Xélfee, eièeail
pat ordre eu Roi pendàoMe» années 4 857 , 48S8, 1639 et
1840, sous le commarûdetoent de JVf . J. D0*e*HM>'8*-
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eemte JatjbèRT; 4 vol. in-8, avec carte. , ' 1» fr.
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par irû Magistrat: *sU. In-». * fr. 95.
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GRAPHIE 61R PAt>I£R,J>ar d» VAtÀCooÙi, Jfeprèe
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etde ses feoBsf&Jirences, par *.-B% KutHLR a ton . In-8. 1 fr. 50
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M. A4lÀt<*LaV**r un* brmbo ■tutëlledel'eYdtatUe^e*
Grand În-S. ^ 1 fr. W
k RÉVISION IMMÉDIATE DE LÀ. CONSTITUTION
avec la Sanction du Peuple, par Çoyard. Ur.jn 8.
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180B, précédées d'observation» sur l'empire ottoman,, par
A. De Jocuerbau de Saint-Denis. 2 ?oL in-8. d fr.
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nouvel établissement fondé par la Charte constitutionnelle.
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— ■ 89 ~«
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Û S'.-îïfc i?.'^?- 1 *". P"f«««ir d« chimie et de phtrti
Dfcreto l£ DES ABSENTS, .•»•«,<„, d., Loto, A*r«*».
»*7m n*. EN / A1RE OE rA wlatore Docorew*
«siAGF M tea A, D R c c su ARA r„ ET D,î
«.BotMAW^X C0T0N 'P arL -Ç"»^«
~ r PRAT WE DE CHIMIE appliquée aux arta et
SSmE? '.* "W™ et * l'économie domeuiquepS
■ FABcbr 9 .m H ? ÀBfeI(iA,I0 N «ES TIS8Ù8 , par
tffi'ÀSLr*. de *"*' pN * A,lM " né d « ir
IAMES DE LA P^?, ÈTL ^^ MS0N DE ^:
cri» ?• „J? EA0 ' P* r M'Helliol. In-8. 4 f r .
tl7n S vn, £ A .,, NOt,VE '' LE DÉCOUVERTE DU tE-
• ™ aÎSLVÏÏSF; *» LEVIER-VINET. Id-18. "fr; 50
TROIS RÉGNES de l'HUtoke d'Angleterre, par M
3AOQOAIBB SOPLIOHÉ. 3 Toi. in-8. * ' % fr
««« ANWEE, en la France depai» le S7 juillet 1830,'
i>
I.
{««wto 2Ti«iiie* iftft* par M» fi* ludion l»tft. « & '
YACÇJNS <*H«) e* ses h»wn\ rtsuluu^par lOf.
PahhA Sabatibr du Castres. 3 toi. îo-ft. .. 45 h.
.. VJC?0sWS^ ftroqufttM* Désastre*, ,B9T*re et Gntfres
firilesde» Français. Paris, l$l 7 M*2&. £0?*l.iiir«. 1*5 ffc
YJEUXOp) gfi¥BNO^on A*e"fetcM« U. ri» (TAm-
Vroif e Bort J jr, par JU9AW*$*iiJTrET|CBrfl, fti-r1 », l fr/U
YkMWW o^frihvuww^VVtww.tte *VVis-
ipm wwaine, par 3H«H> EM*a*ITJ| C* **4 îti. «M*- 10H
YisiTs: de ftUDAHR w B?.yiGm,kr *******
U t éwcaton 4p l'/Mit de Nantes, eu. le Rjnfci* 4n fera La»
•feajee, |n-8.
, VOCABULAIRE DU BERRY H 4e ffwlfl*#s canUna
Toififi»; par u» anateur 4u v'w*t \wgfigP, \ *<4. jn-ifcV 3fr»
. VOYAGE PE DECOUVERTE AUTOUR DU MOiND^
evila fwt^ûh^ 4* U ?éron»e, par W- J« PWPW •Wr-
t*xb , *a» itaiqe 4» ▼aisseau* e*é««té sont «on comuande»
Bteat a* par ordre du gw?«rn»ipan| t sur la «er^te l'Attro-
la>e, pendant les années 18?§, 1£2f, 1S?8 e* 1.Ô33.-T
BUtfoire çbi .Voyage. 5 .gros. vol. jpr*8 , aj ec des risettes en
Wis* dassjotas »w WM» .P* friront* £* To?nr J*«akbk«*
fFftvqe* par Pqr^I5T, acpamjmgnéas 4>P Allas contenant 20
plaoebes ou cartes grand ip-fol* .. «Ofr,
1 Qst ImporMoMPTraglB, frfl^ieijftt /« rfnfol, «fM à été *&étuti
•qr le gquvernemeni |qt*< le commandement de M. tournent
a'Ufvil[e et 'rédigé par lui , n'd rien de commun a$ec U
voyage pittoresque publié tout ta direction.
t VÔTAGt: tlf SÎOftIQÙË dans le département de l'Ao^
•nWs. Iti-ft." ,- Ifr. 50
■ V MJEtyCAt AÇTPtJR fltt M0NOT, etfcjté sur !•
Comité du roi /a Ce^ut Ile, comtaaiidee par le capitaine 1)%.
peri^cjr, pendant lès anriéeg 1^/1823;' 1&4 et m^ suifi
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