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Full text of "Nouveau recueil géneral de traités, conventions et autres transactions remarquables, servant à la connaissance des relations étrangères des puissances et états dans leurs rapport mutuels .."

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Internat  « 
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NOUVEAU 

RECUEIL  GÉNÉRAL 

DE 

TRAITÉS, 

CONVENTIONS  ET  AUTRES  TRANSACTIONS 
REMARQUABLES, 

SERVANT  À  LA  CONNAISSANCE  DES  RELATIONS 
ÉTRANGÈRES  DES  PUISSANCES  ET  ÉTATS 

DANS   LEURS    RAPPORTS    HUTUELS. 


REDIGE     SUR     COPIES,       COLLECTIONS    ET 
PUBLICATIONS   AUTHENTIQUES. 


CONTINUATION  DU  GRAND  RECUEIL 

DE 

GËO.  FR.  DE  MARTENS. 

FAB 

CHARLES  SAMWER. 


Tome    XIV. 
1845—1852. 

GOTTINGUE, 

LIBRAIRIE    DE     DIETERICH. 
1856. 


EECUEIL  GENERAL 


DB 


.vXu; 


TRAITES  ê^:::^ 

AUTRES  ACTES  KEUTEFS  AUX  RAPPORTS 
m  DROIT  INTEMlTIONlIi. 


CONTINUATION  DU  GRAND  RECUEIL 

DB 

G.  FE.  DE  MAETENS. 

PAB 

CHAELES   SAMWEE. 


TOME  PREMIER. 


GOTTINGUE, 

LIBRAIRIE    DE    DIETERICH. 

1856. 


i^ous  nous  sommes  imposé  la  tâche  de  continuer 
on  ouvrage  qui  a  été  commencé,  il  y  a  soixante-six 
ans,  par  un  des  plus  grands  publicistes  de  l'Europe, 
ouvrage  qui,  grftce  aux  services  qu'il  a  rendus,  est  de- 
venu indispensable  aux  hommes  d'État  et  k  tous  ceux 
qui  se  livrent  à  une  étude  sérieuse  du  droit  public  de 
l'Europe.  Nous  n'avons  que  peu  de  chose  à  dire  sur 
les  principes  qui  présideront  à  notre  travail. 

Suivant  l'intention  du  fondateur,  ce  Recueil  devait 
réunir  les  documents  qui  servent  de  base  au  droit  con- 
ventionnel et  pratique  des  Nations. 

Le  droit  civil  des  différents  États  se  trouve  consigné 
dans  des  codes  et  des  bulletins  officiels;  il  n'y  a  pas 
d'autorité  qui  puisse  réunir  en  corps  d'ouvrage  les  ti- 
tres qui  consacrent  le  droit  international;  ce  travail  était 
réservé  à  un  particulier;  c'est  M.  de  Martens  qui  l'avait 
entrepris  pour  continuer  et  compléter  les  ouvrages  de 
Dumont,  de  Rousset  et  de  Wenck. 

Fidèle  à  la  pensée  qui  a  inspiré  le  fondateur  de  ce 
Recueil,  nous  n'y  ferons  entrer  en  général  que  des  ac- 
tes dispositifs,  ceux  qui  établissent  en  matière  de  droit 
des  gens  une  règle  d'une  application  directe.  S'il  nous 
arrive  de  faire  une  exception  en  faveur  d'un  document 
d'un  intérêt  particulier,  nous  le  ferons  en  vue  du  côté 
pratique,  c'est  à  dire  en  vue  des  conséquences  qu'on 
peut  en  tirer  pour  déterminer  une  question  de  droit  des 
gens  ou  pour  faciliter  l'interprétation  d'un  traité. 


Nous  laisserons  donc  de  côté  tous  les  documents  qui 
n'ont  qu'un  intérêt  historique  ou  politique  —  c'est-a-dire 
les  notes  et  dépèches  diplomatiques  ordinaires.  Les 
documents  qui  figurent  dans  ce  Recueil  seront  emprun- 
tés généralement  à  des  sources  authentiques.  Quand  la 
source  «dans  laquelle  nous  puisons  nous  inspire  quelque  dé- 
fiance, nous  aurons  soin  de  le  dire.  Quant  aux  docu- 
ments empruntés  a  des  publications  officielles,  il  nous  a 
semblé  superflu  d'en  indiquer  la  source. 

Pour  remplir  toutes  les  conditions  d'authenticité, 
nous  aurions  aimé  à  reproduire  tous  les  documents 
dans  la  langue  dans  laquelle  ils  ont  été  rédigés.  Mais  cette 
reproduction  originale  n'est  possible  que  pour  quelques, 
langues.  La  connaissance  du  latin,  du  français,  de  l'anglais 
et  de  l'allemand  est  assez  générale  pour  nous  dispenser 
de  donner  la  traduction  des  actes  rédigés  dans  ces  lan- 
gues. Quant  à  l'italien,  langue  peu  connue  dans  le 
Nord  de  l'Europe,  nous  accompagnerons  d'une  traduction 
les  pièces  les  plus  importantes.  Pour  les  actes  rédigés 
dans  les  autres  langues  romanes  et  germaniques,  le  texte 
original ,  mis  en  regard  de  la  traduction ,  sera  toujours 
de  quelque  intérêt  pour  la  plupart  des  lecteurs. 

Nous  chercherons  à  rendre  ce  Recueil  aussi  complet 
que  possible;  un  coup  d'oeil  jeté  sur  la  table  des  ma- 
tières contenues  dans  ce  volume  fera  connaître  jusqu'à 
quel  point  no&s  avons  réussi. 

Nous  espérons  pouvoir  donner  à  ce  Recueil  plus  d'à- 
propos  et  un  plus  haut  degré  d'utilité  pratique  en  com- 
muniquant dans  les  prochains  volumes  les  traités  les  plus 
récents.  D'un  autre  c6té  nous  chercherons  à  donner 
des  traités  qui  datent  d'une  époque  plus  reculée  et  qui 
ont  été  omis  ou  qui  jusqu'à  préfient  n^ont  pas  été 
publiés. 

A  l'exemple  de  M.  de  Martens,  nous  seronis  quelques- 
fois    forcés  de  renoncer    à  suivre   l'ordre  chronologique. 


qu'il  serait  impossible  d'observer^  vu  que  les  traités  qui 
règlent  les  rapports  des  nations  existent  ordinairement 
longtemps  avant  d'être  publiés.  Du  reste  l'ordre  chro- 
nologique n'est  rien  moins  que  nécessaire,  si  l'on  a  soin 
de  publier  de  temps  en  temps  une  table  des  matières 
embrassant  plusieurs  volumes. 

L'éditeur  nous  autorise  a  annoncer  que  déjà  dans  le 
courant  de  l'année  prochaine,  il  fera  paraître  un  registre 
chronologique  et  alphabétique  des  documents  contenus 
dans  tout  le  Recueil,  registre  qui  rendra  superflu  les  ta- 
bles des  différents  volumes  et  même  les  tables  généra- 
les publiées  en  1837  et  1843. 

Nous  nous  féliciterions  de  pouvoir  contribuer  quel- 
que peu  au  progrès  des  études  du  droit  international, 
études  qui  tendent  a  affermir  les  principes  d'une  justice 
impartiale  pour  toutes  les  nations  du  globe  et  à  faire 
passer  dans  les  rapports  internationaux  les  bienfaits  de 
la  civilisation.  Ces  études  reprendront  peut-être  un  nou- 
vel essor.  Il  était  réservé  à  l'année  1856  d'ouvrir  une 
nouvelle  ère  du  droit  des  gens.  Les  guerres  n'ont  que 
trop  souvent  fait  dévier  les  nations  des  principes  de  l'hu- 
manité. De  toutes  les  guerres  qui  ont  eu  lieu,  celle 
qui  vient  de  finir  est  la  première  qui  ait  mis  des  obsta- 
cles aux  guerres  à  venir  et  qui  les  ait  humanisées. 

Elle  a  introduit  dans  le  droit  public  de  l'Europe  des 
principes  qui,  s'ils  ne  rendent  pas  d'autres  guerres  im- 
possibles, les  empêcheront  pourtant  d'étendre  leur  influ- 
ence funeste  jusque  dans  le  sein  des  Etats  désintéressés 
dans  la  lutte.  Le  congrès  de  Paris  a  fait  du  principe 
de  la  médiation,  qui  n'était  qu'un  principe  politique,  un 
principe  de  droit  des  gens,  et  il  a  posé  des  principes 
de  droit  maritime  tels  que  les  grands  pubUcistes  de 
l'Europe  les  avaient  en  vain  défendus  jusqu'à  présent, 
sans  en  oser  espérer  l'application  générale. 


IV 


a 


1. 

Publication  du  gouvernement  de  la  Saa^e  rekUive 

à  une    convention  avec  la  Suède  et  la  Norvège 

pottr  f  échange   des  actes  de  décès  des  sujets  re- 

spectifs.     Signée  à  Dresde  ^  le  3  janvier  i848. 

In  den  Kônîgreichen  Schweden  und  Norwegen  ist  die 
Ânordnung  getroflen  worden, 
dass,  wenn  in  dem  einen  oder  dem  andern  der  ge- 
nannten  Kônigreiche  ein  ausiândischer  Unterihan  mit 
Tode  abgehen  sollte,  die  Localbehôrde  innerhalb  der 
nâchsten  vierzehn  Tage  eine  Ausfertigung  an  den  Gou* 
verneur  der  Provinz  einzusenden  nabe,  in  welcher 
nachstehende  Notizen  zu  verzeichnen  seien: 
der  Name  und  die  Taufnamen  des  Verstorbenen,  dessen 
Stand  oder  Handwerk,  der  Ort  seines  letzten  Âufent- 
halts, 

sein  Geburtsort  und  sein  Alter, 
ferner  die  bekannt  gewordenen  Nachrichten  ûber   den 
Umfang  seines  Nachiasses, 

ûber  Namen,   Stand  und  Wohnort  seiner  Aeltern  oder 

sonstiçen  Verwandten,  und  ûber  die  Erben,  welche  er 

etwa  im  Lande  hinterlassen  bat, 

welche   Ausfertigungen    schliessiich    an    das    Ministerium 

der  auswârtigen  Angelegenheiten  zu  Stockholm  zu   ge- 

langen  haben. 

Da  nun  bei  Benachrichtigung  von  dieser  Anordnung 
Seiten  der  Kôniglich  Schwedisch-Norwegischen  Regierung 
der  Wunsch,    dass  ein  Austausch    derartiger  Todesanzei- 

§en  zwischen  der  Kôniglich  Sachsischen  Ke^ierung  und 
ir  vereinbart  werde,  anher  erôiïnet,  und  emer  solchen 
Ueberetnkunft  hierorts  beigestimmt  worden  ist;  so  wer- 
den  die  Geistlichen  aller  Confessionen  und  die  Obrigkei- 
ten  hiesiger   Lande   hierdurch   angewiesen,    bei    den   in 

^otl9.  Recueil  gén.     Tom   XIV,  A 


2     Saxe  et  royaumes  de  Suède  et  de  Norvège. 

ihren  Bezirken  sich  ereignenden  Todesfôllen  Schwedischer 
oder  Norwegischer  Unterthanen  Todtenscheine  in  der 
obgedachten  Weise  -  unenigeldlich  auszustellen ,  und  an 
die  ihnen  vorgesetzte  Kreisdireciion  zur  weitern  Le- 
galisirung  einzureichen ,  von  welcher  sie  an  das  Ministe- 
rium  des  Cultus  und  ôffentlichen  Untemcfats  kostenfrei 
zu  befôrdern  sind. 

Dresden,  am  Sien  Januar  1848. 
Die  Ministerien  des  Cultus  und  ôiïenilichen  Unterrichts 
opd  des  Innern. 
v^  fVieteraheim.  v,  falken&tein. 


Kuhn. 


2. 

Traité  d'amitié  et  de  commerce  entre  le  royaume 
des  Iles  Hawtm  *et  la  Ville  libre  et  anséatique  de 
Hambourg,  signé  à  Honolulu^  le  8  janeier  1848*J. 

It  being  désirable  that  a  gênerai  couvention  and  in- 
strument oT  inutual  ajgreement  should  exist  between  Ham- 
borg  and  the  Hawaiian  Islaods,  ihe  foUowing  Articles, 
hâve  tov  that  purpose  and  to  that  intent,  been  mutually 
agreed  upon  and  si^ned  between  the  gOvernpients  oî 
Hamburg  and  that  pf  the  Hawaiian  Istands* 

Artl.  There  shall  be  perpétuai  peace  and  amity 
between  the  Republic  and  free  Hanseatic  City  of  Ham- 
burg, and  His  Majesty  the  King  of  the  Hawaiian  Islands, 
iheir  heirs  and  successors. 

Art,  n.  The  ciiizens  of  the  Republic  of  Hamburg^ 
residing  within  the  dominions  of  the  King  of  the  Ha- 
waiian Islands,  shali  enjoy  the  same  protection  in  regard 
to  their  civil  rights,  as  well  as  to  their  persons  and  pro- 

Grties,  as  native  subjects  ;  and,  the  King  of  the  Hawaiian 
ands  engages  tp  grant  to  citizens  of  the  Republic  of 
Hamburg,  the  same  rights' and  privilèges  which  now  are, 
or  may  hereafter  be  sranted  to  or  enjoyed  by  any  other 
foreigners,  subjects  of.  the  most  favored  natiop. 

Art  ni.  The  protection  of  the  King  of  the  Hawaiian 
Islands,  shall  be  extended  to  ail  Hamburg,  vessels,  their 
ojBcers  and  crews,  within  the.  harbours,  and  roadâ  of 
his  dominions.  In  time  of  war,  they  shall  reçoive  ail 
possible  protection  against  the  enemies  of  the  Republic 
of  Hamburg.  In  case  of  shipwreck,  the-  local  authorities 
and  officers  of  the  King,  shall  use  their  utmost  exertions 


*)  Le  traité  a  été  rédige  en  hawaiien  et  en  anglais.  Nous  ne 
que  le  texte  anglais.  Nous  ignorons  si  le  traité  a  été  ra- 
tifié pas  les  deux  partie*  contraetantes  ;  nous  sarona  seulemietit  qu'en 
décembre  1849  le  sénat  de  Hambourg  proposa  à»  rassemblée  consti- 
tntionelle  des  citoyens  d'as  sentir  à  cette  ratification. 

A2 


4  Hambourg  et  Iles  Hawaii 

to  saccar  them  and  secure  them  from  plonder.  The 
salvage  dues  shail  be  settled  according  iQ  tho  gênerai 
law  of  saivage,  and  in  case  of  dispute,  shall  be  regulaied 
by  arbitrâtors  chosen  by  both  parties. 

Art.  IV.  The  désertion  of  seamen  belonging  to  Ham- 
burg  vessels,  shall  be  severely  repressed  oy  the  local 
authorities,  who  shall  employ  ail  means  at  their  disposai 
to  arrest  and  confine  deserters,  and  the  lawfnl  expenses 
shall  be  defrayed  by  the  captain  or*owners.  In  such 
cases  no  unnecessary  severity  is  to  be  used,  and  due 
notice  is  to  be  immediately  given  to  the  Hamburg  Con- 
sul, agreeably  to  the  6th  Art.  of  this  treaty. 

Art.  y.  Hamburg  citizens  shall  be  allowed  to  réside 
or  settle  on  any  part  of  the  dominions  of  the  King  of 
the  Hawaiian  Islands,  upon  obtaining  a  document  certi- 
fying  that  they  are  wortny  persons,  from  the  Hamburg 
Consul,  i?vhose  duty  it  is,  not  to  give  any  such  document 
to  others  than  bona  fide  citizens  of  the  Republic  of 
Hamburg.  In  the  case  of  Hamburg  sailors  wishing  to 
remain  on  the  islands ,  permission  shall  be  previously 
obtained  of  the  govemment  bv  the  Hamburg  Consul. 

Art.  YI.  It  is  agreed  that  the  Hamburg  Consul  shall  be 
instructed  to  zealously  attempt  to  settle  amicably,  and 
extra  judicially,  ail  difficulties  arising  with  Hamburg  citi- 
zens; and  that  when  any  case  is  brought  before  the 
court  of  forei^  causes,  the  presiding  judge  shall,  with 
the  least  possible  delay,  communicate  Knowledge  thereof 
to  the  Hamburg  Consul,  also  that  when  Hamburg  sailors 
or  citizens  are  committed,  in  conséquence  of  police  or 
other  offences,  information  shall  be  conveyed  to  him, 
forthwith,    by  the  Prefect  or  other  ofBcer  ot  the  Police. 

Art.  VII.  No  productions  of  the  Republic  of  Ham- 
burg or  anv  other  goods  on  board  of  or  imported  in 
Hamburg  snips,  that  can  be  imported  bv  other  foreign 
ships,  shall  be  prohibited,  nor  pay  more  than  those  duties 
levied  on  goods  of  the  most  favored  nation.  Any  altéra- 
tion in  the  duties  levied  on  goods,  shall  not  take  effect 
nor  be  enforced,  until  twelve  calendar  months  after  the 
first  public  notification  of  such  change. 

Art.  VIII.     Hamburg  merchandise  and   property,  or 

Soods  imported  in  Hamburg  vessels,  liable  to  an  entrance 
uty  higher  than   5   per  cent  ad   valorem,   shall   be 
allowed  to  be  Bonded,  paying  only  the  usual  transit  da^. 
Art.  IX.    Ali   Hamburg  vessels  shall  hâve  the  right 


Traité  de  comnierce.  S 

and  privilège  of  disposing  of  their  cai^oes,  or  any  part 
thereof,  at  ail  or  any  of  the  ports  ofthe  Hawaiian  do- 
minions, now  open,  or  that  may  hereafter  be  opened  to 
foreign  commerce,  and  to  take  in  any  produce  of  the 
Hawaiian  Islands  which  they  may  receive  in  payment  of 
such  cargoes.  —  But  they  shall  not  be  allowea  to  take 
any  goods  or  merchandise  or  freight  from  one  island  or 
port  to  another,  such  coasting  trade  being  restricted  to 
Dottoms  sailing  under  the  Hawaiian  flag. 

Art.  X.  The  subjects  of  His  Majesty  the  King  of 
the  Hawaiian  Islands,  shall  in  their  commercial  relations, 
or  relations  of  any  otber  nature,  with  the  Republic  and 
free  Hanseatic  City  of  Hamburg  and  her  dependencies, 
be  treated  on  the  footing  of  the  most  favored  nation. 

Done  at  Honolulu,  this  8th  day  of  Jan.  1848. 

R.  C\  TVvllie,  K  A.  Siiwerhrop, 

His  Hawaiian  Majesty's  Mi-  Consul  and  Plenipotentiary 
nister  of  Foreign  Relations  for  the  Republic  and  free 
and  Member  of  his  Council  Hanseatic  City  of  Hamburg. 
of  State.  (L.  S.)  (L.  S.) 

Additional  Art.  This  treat^  shall  not  be  permanently 
binding  till  it  receive  the  ratification  of  the  Senate  of  the 
RepubiiG  and  free  Hanseatic  City  of  Hamburg,  but  in 
tbe  meanwhile  for  the  sake  of  Hambure  vessels  or  citi- 
zens  arriving,  it  is  mutaally  agreed  that  it  shall  take 
effect,  provisionally  from  the  date  of  its  ratification  by 
His  Majesty  the  King  of  the  Hawaiian  Islands. 

Done  at  Honolulu,  this  8th  day  of  Jan.  1848. 

R.  C.  JVjyllie,  E.  A.  Siiwerkrop, 

His  Hawaiian  IVfajesty's  Mi-  Consul  and  Plenipotentiary 
nister  of  Foreien  Relations  for  the  Republic  and  free 
and  Member  01  his  Council  Hanseatic.  City  of  Hamr 
of  State.  (L.  S.)        burg.  (L.  S.) 


3. 

Déclaration  du  Sénat  de  la  Ville  libre  de  Ham'^ 
bourg  relative  à  l'abolition  réciproque  des  droits 
différentiels  entre  le  Brésil  et  la  ville  libre  de 
Hambourg,  signée  à  Hambourg  le  31  janvier  i848. 

Nachdem  durch  ein  Dekret  Sr.  Maiestat  tJes  Kaisers 
von  Brasilien  vom  1.  October  1847  Veriûgt  worden,  dass 
vom  1.  Juli  d.  J.  an,  in  den  Hâfen  von  Brasilien  fremde 
Schiffe  und  deren  Ladungen  einem  Differentiaizolle  un- 
terworfen  werden  sollen,  mit  Ausnahme  jedoch  der  Schiffe 
und  deren  Ladungen^  welche  Staaten  angehôren,  die  in 
ihren  Hâfen'  Brasilianische  Schiffe  und  deren  Ladungen 
den  Nationalen  gleich  behandeln ,  so  bringt  E.  H.  Rath 
hierdurch  zur  ôffentlichen  Kunde,  dass  nach  hierselbsl 
bereits  bestehenden  gesetziichen  Anordnungen  in  Ham- 
burgiscben  Hâfen  von  Brai»iîanisehen  Schiffen  und  deren 
Ladungen  keine  andere  und  hôhere  Abgàbéti  erhobén 
werden,  als  von  Hamburgisohen  Schiffen  und  deren  La* 
dungen  xja  bezableii  sina,  —  E.  H.  Raib  fiigt  dieser 
Bekanntipachung  hinzu,  dass,  nach  etner  Ihxn  gewordenen 
officiellen  Mittheilung,  die  Kaiserlich  Brasilianische  Re- 
gierung,  in  Berûcksichtigung  dieser  gleichmâssigen  Be- 
handlung  Hamburgischer  und  Brasilianiscber  Scniffe  in 
Hamburgischen  Hâfen,  eine  bisher  noch  bestandene  Ab- 
gabenverscfaiedenheit  în  Brasilien  (ur  Passe-  des  Herm 
Marineministers  aufgehoben  hat,  so  dass  in  Zukunft  Ham"- 
burgische  Schiffe  nur  6720  Reis  fur  solche  Passé,  gleich 
den  Brasilianischen  Schiffen,'  statt  der  bisherigen  1(^0 
Reis,   in  Brasilianischen  Hâfen   zu  zahlen  haben  Werden. 

Hamburg,  den  31.  Januar  1848. 

Gegeben  in  Unserer  Raths-Versammlung. 


4. 

Traité  de  paix^  d'amitié^  de  limites  e/  d^arrange^ 
ment  définitif ,  entre  les  Etats-Unis  de  l'Amérique 
et  la  République  de  Mexique^  signé  à  Guadalupe 
Hidalgo  y  le  2  février  i848.  Suivi  des  articles 
i  et  5  de  la  convention  non  ratifiée  en  date  du 
20  novembre  1843^. 

Texte  «allais.  Texte  eipagaol. 

In  the  Dame  of  Âlmighty  En  el  nombre  de  Dios 
God  :  Todo  -  Poderoso  : 

The  United  States  ofAme-  Los  Estados  UnidosMexi- 
rica  and  the  United  Mexican  canos  y  los  Estados  Unidos 
States,  animated  by  a  sin-  de  America,  animados  de  un 
cere  désire  to  put  an  end  sincero  deseo  de  poner  tér- 
to  the  calamities  of  the  war  mino  à  las  calamidades  de 
which  unbappily  exists  be-  la  guerra  que  desgraciada- 
tween  the  two  republics,  and  mente  existe  entre  ambas 
to  establish  upon  a  solid  republicas ,  y  de  establecer 
basis  relations  of  peace  and  soore  bases  solidas  relacio- 
friendship,  which  shall  con-  nés  de  paz  y  buena  amistad, 
fer  reciprocal  bepèfits  upon  que  procuren  reciprocas  ven- 
the  citizens  of  both,  and  tajas  à  los  ciudadanos  de 
assure  the  conpord,  harmony,  uno  y  otro  pais ,  y  afîanzen 
and  mutual  confidence  whe-  la  concordia,  armonia  y  mù- 
rein  the  two  people  should  tua  seguridad  en  que  deben 
live,  asgoodneighbours,  hâve  viyir,  como  buenos  vecinos, 
for  that  purpose  appointed  los  dos  pueblos  han  nom- 
their  respective  plenipoten-  brado  à  este  efecto  sus  res- 
tiaries  —  that  is  tosay,  the  pectivos  plenipotenciarios;  â 
Président  of  the  United  otates  saber,  et  Présidente  de  la 
bas  appointed  Nicholas  P.  repiîblica  Mexicana  à  Don 
Trist,  a  citizen  of  the  United  Bemardo<;outo,  Don  Miguel 
States,  and  the  Président  of  Atristain ,  y  Don  Luis  Gon- 
the  Mexican  republic  has  ap-  zaga  Cuevas,  ciudadanos  de 


*)  Voir  Morhard  Tom.  21.   p.    887.     Le»  r«tiflefttiong   ont  été 
échangées  à  Queretaro,  le  80  mai  1848. 


8  Etats-Unis  et  Mexique. 

pointed   Don   Luis  Gonzag^  ia  misma  repùblica  ;  v  el  Pre- 
Cuevas,  Don  Bernardo  Couto,  sidente  de  los  Estad.os  Uni- 
and    Don    Miguel  Atrisiain,  dos   de  America  à  Don  Ni- 
citizens  of  the  said  republic,  colas  P.  Trisi,  ciudadano  de 
who,  aflter  a  reciprocaf  corn-  dichos  Esiados;  quienes  de- 
munication   of  their  respect-  spues  de  haberse  communî- 
ive  full  powers,  bave,  under  cado    sus    plenos    poderes, 
the   protection   of  Almighty  bajo  la  proteccion  del  Seîïor 
God,  the   author   of  peace,  Dios    Todo   Poderoso    autor 
arranged,  agreed  upon,  and  de  la  paz,  han  aîustado,  con- 
signée! the  foUowing  venido,  y  firmaao  el  siguiente 
Treaty  ofPeace,  Friend-  Tratado    de  Paz,    Ami- 
ship,  Limits,andSett-      stad,  Limites  y  Arre- 
lement    between   the      glo  définitive  entre  la 
UnitedStates  ofAme-      Repùblica  Mexicana  y 
rica  and  the  Mexican      los    Estados    Unidos 
Republic.  de  America. 
Art.  L      There    shall    be      Art.  L     Habrà   paz   firme 
firm  and  universal  peace  be-  y  universal  entre  la  repùblica 
tween  United  States  of  Ame-  Mexicana  y  los  Estados  Uni- 
rica   and  the  Mexican  repu-  dos  de  America,  y  entre  sus 
blic ,    and  between  their  re-  respectives  paises,  territorios, 
spective  countrîes,  territories,  ciudades ,   villas ,  y  pueblos, 
cities,    towns,    and   people,  sin  escepcion  de  lugares  6 
without   exception  of  places  personas. 
or  persons. 

Art.  IL  Immediately  upon  Art.  IL  Luego  que  se  j 
the  signature  of  this  treaty,  firme  el  présente  tratado,  I 
a  convention  shall  be  entered  habrà   un   convenio  entre  el  ! 

into  between  a  commissioner  comisionado  ù  comisionados         | 
or  commissioners  appointed  del  gobierno  Mexicano,  y  el  I 

by   the  General- in -chief  of  6  los  que  nombre  el  Gène-  | 

the  forces  of  the  United  Sta-  ral-en-gefe  de  las  fuerzas  de         j 
tes ,    and   such   as  may  be  los  Estados  Unidos,  para  que 
the  Mexican  government,  to  cesen    provisionalmente     las         | 
the  end   that   a   provisional  hostilidades,  y  se  restablezca 
suspension  of  hostilities  shall  en  los  lugares  ocupados  por 
take  place,  and  that,  in  the  las  mismas  fuerzas  el  orden         | 

|)laces  occupied  by  the  said  constitucional  en  lo  politico, 
orces,  constitutional  order  administrative,  yjudicial,  en 
may  be  reëstablished,  as  re-  cuanto  lo  permitan  las  cir- 
gards  the  political,  admini-  cunstancias  de  ocupacion  mi- 
atraiive,  and  judicial  bran-  litar. 
ches,  so  far  as  this  shall  be 


T^aké  de  paix.  '§ 

permitted  by  the  circumstan- 
ces  of  military  occupation. 

Alt  III.  Immediately  upon  Art.  III.  Luego  que  este 
the  ratification  of  the  présent  tratado  sea  ratificado  por  el 
treaty  by  the  government  of  gobierno  de  los  Estados  Uni- 
the  United  States,  orders  dos,  se  expedirân  ordenes  à 
shall  be  transmitted  to  the  sus  commandantes  de  tierra 
commanders  of  their  land  y  mar  previniendo  à  estos 
and  naval  forces,  requiring  segundos  (siempre  que  el 
the  latter  (provided  this  treaty  tratado  baya  siao  ya  ratifi- 
shall  then  bave  been  ratified  cado  por  el  gobierno  de  la 
by  tbe  government  of  the  repiîblica  Mexicana  y  can* 
Mexican  republic ,  and  the  ^eadas  las  ratificaciones),  que 
ratifications  excbanged)  im-  immediatamente  alcen  el  bio- 
mediately  to  desistfrom  block-  cmeo  :de  todos  los  puertos 
ading  any  Mexican  ports;  Mexicanos,  y  mandandoàlos 
and  reouiring  tbe  former  primeros  (bajo  la  misma  con- 
(under  tne  same  condition)  dicion^  que  à  la  mayor  po- 
to  commence,  at  tbe  earliest  sible  orevedad  comiencen  a 
moment  practicable,  with-  retirar  todas  las  tropas  de 
drawing  ail  troops  of  the  los  Estados  Unidos  que  se 
United  States  then  in  the  hallàren  entonces  en  el  in- 
interior  of  the  Mexican  re-  ténor  de  la  repùblica  Mexi* 
public,  to  points  that  shail  cana,  a  puntos  que  se  de- 
De  selected  by  common  a-  giran  de  comun  acuerdo,  y 
greement,  at  a  distance  from  que  no  distaran  de  los  puer^ 
tne  seaports  not  exeeeding  tos  mas  de  treinta  léguas; 
thirty  leagues;  and  such  esta  evacuacion  del  interior 
évacuation  of  the  interior  of  de  la  repùblica  se  consumera 
the  repubKc  shatt  be  corn-  con  la  menor  dilacion  po- 
pleted  vnth  the  least  possible  sible,  com^yrometiéndos  à  la 
delay;  the  Mexican  govem*  vez  el  gobierno  Mexicano  à 
ment  hereby  binding  itself  facilitar,  cuanto  quepa  en  su 
to  afford  every  facility  in  its  arbitrio,  la  evacuacion  de  las 
power  for  renoering  the  same  tropas  Americanas;  à  hacer 
convenient  to  tbe  troops,  on  comoéas  su  marcha  y  su 
their  march  and  in  their  new  permanencia  en  los  nuevos 
positions,  and  for  promoting  puntos  que  se  ^jan;  y  a 
a  good  understanding  be-  promover  una  buena  mteii- 
tween  them  and  the  inha^  gencia  entre  ellas  y  los  ha- 
bitants. In  like  manner  or-  bitantes.  Igualmente  se  li- 
ders  shall  be  despatehed  to  braràn  ordenes  à  las  perso- 
the  persons  in  charge  of  the  nas  en  cai^adas  de  las  adua- 
custombouses    at    ail    ports  nas  maritimas  en  todos  los 


10  EtatS'-UniB  et  Mexique. 

occupied  by  the  forces  of  puertos  oeofiadog  por  las 
the  United  States,  requiring  riierzaa  de  los  Estadoa  Uni- 
tbem  (under  the  sàme  con-  dos,  previniéadoles  (bajo  la 
dition)  immediately  to  deliver  misma  condicion)  que  pon« 
possession  of  the  same  to  gan  inmediatamente  en  po- 
the  persons  autborized  by  sesion  de  dichas  aduanas  à 
the  Mexican  goverament  to  las  personas  autorizadas  por 
receive  it  to^ether  with  ail  el  gobierno  Mexicana  para 
bonds  and  évidences  of  debt  recibirlas,  entegàndoles  al 
for  duties  on  importations  mismo  tiempo  todas  las  ob- 
and  on  exportations,  not  yet  ligaciones  y  constancias  de 
fallen  due.  Moreover,  a  deudas  pendientes  por  dere- 
faithful  and  exact  account  chos  de  importacion  y  ex- 
shall  be  made  out  showing  portacion,  cuyos  plazos  no 
the  entire  amount  of  ail  du-  estén  vencidos.  Ademas  se 
ties  on  imports  and  on  ex-  formarà  una  cuenta  fiel  y 
ports ,  collected  at  such  eu-  exacta  que  manifeste  el  total 
stom- bouses,  or  elsewhere  monto  de  los  derechos  de 
in  Mexico,  by  authority  of  importacion  y  .  exportacion, 
the  United  States,  from  and  recandados  en  las  mismas 
after  the  day  of  the  ratifica-  aduanas  maritimas  o  en  eu» 
tion  of  this  treaty  by  the  alquiera  otro  lugar  de  Mé- 
government  of  the  Mexican  xtco  por  autoridad  de  los 
repuMic;  and  also  an  account  Estados-Unidos-  desde  el  dia 
of  the  costof collection;  and  de  la  ratificaciôn  de  este 
such  entire  amount,  deduct-  tratado  porel  gobierno  de  la 
ing  only  the  cost  of  collée^  repùblica  Mexicana;  y  tam- 
tion,  shall  be  delivered  to  bien  una  cuenta  de  los  ga- 
the  Mexican  ffoyemment,  at  stos  de  recaudacion;  y  la 
the  city  of  A^xico,  within  total  suma  de  los  derechos 
three  months  after  the  ex-  ooirados,deducidossolamente 
change  of  ratifications.  les   gastos  de    recaudacion, 

se  entregarà  al  gobierno  Me- 
xicana en  la  ciudad  de  Me- 
xico à    los  très  meses  del 
cange  de  las  ratificaciones. 
The  évacuation  of  the  ca-      La  evàcuacion  de  la  capi- 

Eital  of  tlie  Mexican  republic  tal  de  la  repùblica  Mexicana 
y  the  troops  of  the  United  por  las  tropas  de  los  Esta<- 
States,  in  virtue  of  the  above  -dos  Unidos,  en  oonsecuencia 
stipulation,  shall  becompleted  de  lo  que  queda  estipulado, 
in  one  month  after  the  orders  se  completarà  al  mes  de  re^ 
there  stipulated  for  shall  hâve  cibirse  por  el  comandante 
hten  received  by  the  com-  de  dichas  tropas  las  ordenes 


Traité  de  paix.  ïl 

mander  of  said  troops,   or  convenidas  en  el  présente  ar- 
sooner  if  possible.  ticulo,  6  antes  si  fuere  posible. 

Art  IV.  Immediately  after  Art  IV.  Luego  que  se  ve^^ 
the  exchange  of  ratifications  rifique  el  cange  de  las  rati- 
of  the  présent  tréaty,  ail  (icaciones  del  présente  tra- 
casdes,  forts,  territories,  pla*  tado,  todos  los  castillos,  forc- 
ées, and  possessions,  which  taleias,  terri torios,  lugares, 
bave  been  taken  or  occupied  y  posesiones  que  bayan  to- 
by  the  forces  of  the  United  tnado  û  ocupado  las  fuerzas 
States  during  the  présent  de  los  Estados  Unidos,  en 
war,  within  tne  limits  of  tbe  la  présente  guerra ,  dentro 
Mexican  republic,  as  about  de  los  limites  que  por  el  si- 
lo be  established  by  the  fol«  guiente  articulo  van  à  fijarse 
lowing  article,  shall  be  de-  a  la  repûblica  Mexicana,  se 
finitively  restored  to  the  said  devolveràn  definitivamente  à 
republic,  together  with  aU  la  misma  republica,  con  toda 
the  artillery,  arms,  apparatus  la  artilleriâ,  armas,  aparejos 
of  war,  munitions,  and  other  de  guerra ,  municiones ,  y 
public  property,  wbieh  were  cualquiera  otra  propiedad 
m  the  said  eastles  and  forts  pùblica  existentes  en  dichos 
when  captared ,  and  whioh  castillos  y  fortalezas,  cuando 
sball  remain  there.^  at  the  fueron  tomados,  y  que  se 
time  when  this  treaty  shall  conserve  en  elles  al  tiempû 
be  duly  ratified  by'  the  gov-  de  ratiflcarse  por  el  çobiemo 
ernment  of  the.  MësÛDan  re-  de  la  republica  Mexicana  el 

Soblic  To  thts  end,  iihme*  présente  tratado.  A  este 
iately  upon  thesigiiatore  of  efecto,  inmediatamente  des- 
this  treaty,  orders  diall  be  pues  que  se  firme,  se  expe* 
despatched  to  the  American  diràh  ordenes  à  los  oficiales 
officers  commanding  stioh  Americanos  que  mandan  di«- 
castles  and  forts,  sécuring  cbos  castillos  y  fortalezas 
against  the  removal  or  des<-  para  asegurar  toda  la  artii- 
traction  of  any  soch  artillery,  leria,  armas,  aparejos  de  gu- 
arms,  i^paratus  ofwar,  mu- erra,  municiones,  ycualquiera 
nitions,  or  other  publie  prop-  otra  propiedad  publica,  la 
erty.  Tke  city  of  Mexico,  cual  no  poch-à  en  adebnte 
within  the  ihner  Une  of  in-  removerse  de  dcmdesehalla, 
treochments  stmrounding  4he  ni  destruitse.  La  eiudad  de 
said  city,  is  comprehended  Mexico  dentro  de  la  linea 
in  the  above  stipulations,  as  interior  de  atrincheramientos 
regards  the  restoration  of  ar-  <|ue  la  cironndan  qneda  com^ 
tillery,  apparatus  of  war^  etc.  prendida    en   la    précédente 

estipulacion  en  lo  que  tooa 


12  Etais-Unh  et  Jtfesique. 

k  la  devolacHMi  de  artîDeffîa, 
aparqos  de  gnerra,   etc. 
The  final  évacuation  of  the      La    final    evacaacion    del 
fenitory  of  the  Mexican  re-  territorio    de    la    repiUica 

tobiic ,  by  the  forces  of  the  Mexicana  por  las  fi^nas  de 
nited  States,  shall  be  com-  k»  Estados  Unidos  quedara 
pieted  in  three  months  from  consomada  a  los  très  meees 
the  said  exchange  of  ratifi-  del  cange  de  las  ratificacio* 
cations,  or  sooner  if  possible:  nés,  ô  antes  si  foére  posibie, 
the  Mexican  govemment  he-  comprometiendose  â  la  vez 
reby  engaging,  as  in  the  fo-  el  gobiemo  Mexicano,  oomo 
regoing  article ,  to  use  ail  en  el  articolo  anterior,  à  usar 
means  in  its  power  for  fa-  de  ^todos  los  medios  qœ  estén 
cihtating  soch  evacoation,  and  en  so  poder  para  facîUtâr  la 
rendering  it  convenient  to  tal  evacoacion,  hacerla  c6- 
the  troops,  and  for  promot-  moda  a  hs  tropas  America* 
ing  a  good  onderstanding  nas,  y  promoYer  entre  allas 
between  them  and  the  inha-  y  los  habitantes  ona  buena 
bitants.  inteligeiicia. 

U,  however,the  ratification  Sin  embargo,  si  la  ratifi- 
of  this  treaty  by  both  parties  cadon  del  présente  tratado 
shoold  not  take  place  in  time  por  ambas  parles  no  toviéra 
to  aUow  the  embarcation  of  eiocto  en  tiempo  cpie  pennita 
the  troops  of  the  United  Sta-  qoe  el  embarque  de  las  tro- 
tes  to  be  oompleted  before  pas  de  los  Estados  Uiûdos 
the  commencement  of  the  se  complète,  anies  de  qui 
season,  ai  the  Mexican  ports  comience  la  estacion  malsana 
on  the  Guif  of  Mexico,  in  en  les  pnertos  Mexicanos  del 
such  case  a  friendly  arran-  GoUbde  Mexico;  entalcaso, 
gement  shall  be  entôred  into  se  harâ  on  are^  amtstoso 
between  the  General*in-chief  entre  el  gobiemo  Mexicano 
of  the  said  troops  and  the  y  el  General-im-ç^  de  di- 
Mexican  govemment,  whereby  chas  tropas,  y  por  medio  de 
heahhyandotherwisesaitable  este  arrqgto  se  seialaran  In- 
places,  at  a  distance  frora  gares  salobres  y  oonvenien* 
the  ports  not  exceedin^  thirty  tes  (que  no  msten  de  los 
leagues,  shall  be  designated  pnertos  mas  de  treinta  legnas) 
for  the  résidence  of  such  para  qne  residan  en  ellos 
troops  as  may  not  yet  hâve  hasta  la  voelta  delà  estacion 
embarked,  until  the  retnm  sana  las  tropas  que  aon  no 
of  the  healthy  season.  And  se  hayan  embarcaoo.  T  qneda 
the  space  ol  time  hère  re-  «il^ndido  qoe  el  espacio  de 
ferrea  to  as  comprehending  tiempo  de  qoe  aqni  se  habla, 
the  sickly   season,   shaU  be  como  comprensivo  de  la  esta- 


Traité  de  paix.  13 

understood  fo  extend  from  cion  malsana,  se  extiende 
the  first  day  of  May  to  the  desde  el  dia  primero  de  Mayo 
first  day  of  November.  hasta  el  dia  primero  de  No- 

viembre. 

Ail  prîsoners  of  war  taken  Todos  los  prisioneros  de 
OD  eitner  side,  on  land  or  guerra  tomados  en  6  mar 
on  sea,  shall  be  restored  as  tièrra  por  ambas  partes,  se 
soon  as  practicable  after  the  restituiràn  à  la  mayor  bre- 
exchange  of  ratifications  of  vedad  posible  despues  del 
this  treaty.  It  is  also  agreed  cange  de  las  ratincaciones 
that  if  any  Mexicans  snould  del  présente  tratado.  Queda 
DOW  be  held  as  captives  by  tamoien  convenido  qoe  si 
aay  savage  tribe  within  the  algunos  Mexicanos  estuviéren 
limits  of  the  United  States,  ahora  cautivos  en  poder  de 
as  about  to  be  established  alguna  tribu  salvage  dentro 
by  the  folloi?ving  article,  the  de  los  limites  que  porel  si- 
govemment  of  tne  said  Uni-  guiente  articulo  van  à  fijarse 
ted  States  wili  exact  the  re-  âlos  Estados  Unidos,  el  go- 
lease  of  such  captives,  and  bierno  de  los  mismos  Esta- 
cause  them  to  De  restored  dos  Unidos  exi^râ  su  liber- 
to  their  country.  tadylosharàrestituiràsupais. 

Art  V.  The  boundary  Une  Art.  V.  La  linea  divisoria 
between  the  two  republics  entre  las  dos  repùblicas  co- 
shall  commence  in  the  Gulf  menzarà  en  el  Golfo  de  Mé- 
of  Mexico,  threeleaguesfrom  xico,  très  léguas  fuera  de 
land,  opposite  the  mouth  of  tierra  frente  à  la  desembo- 
the  Rio  Grande,  otherwise  cadura  del  Rio  Grande,  11a- 
called  Rio  Bravo  del  Norte,  mado  por  otro  nombre  Rio 
or  opposite  the  mouth  of  its  Bravo  del  Norte,  6  del  mas 
deepest  branch,  if  it  should  profundo  de  sus  brazos,  si 
hâve  more  than  one  branch  en  la  desembocadura  tuviére 
emp^ng  directly  into  the  varies  brazos:  correrà  por 
sea;ftointhenceupthemiddle  mitaddedicho  rio,  siguiendo 
of  that  river  foUowing  the  el  canal  mas  profundo,  donde 
deepest  channel ,  where  it  tenga  mas  de  un  canal,  ba- 
bas more  than  one,  to  the  sta  el  punto  en  que  dicho 
point  where  it  strikes  the  rio  corta  el  lindero  meridio- 
southem  boundary  of  New  nal  de  Nuevo  Mexico;  conti- 
Mexico;  thence,  westwardly,  nuarà  luego  hàcia  occidente 
along  the  whole  southern  por  todo  este  lindero  meri- 
boundary  of  New  Mexico  dional  (que  corre  al  norte 
(which  runs  north  of  the  town  del  puebio  llamado  Paso) 
called  Paso)  to  its  western  hasta  su  termine  por  el  lado 
termination ;  thence,   north-  de  occidente:  desde  alli  su- 


t.4  EtatSr  UuU , et  Mepti^que. 

ward,  along  the  western  Une  bira  la  Unea  divisoria  hàcia 
of  New  Mexico,  until  it  in*  el  norte  por  el  lindero  occi- 
tersects  ihe  first  branch  of  dental  de  Nuevo  Mexico,  ha- 
the  River  Gila  ;  (or  if  it  should  sta  donde  este  lindero  esté 
not  intersect  any  branch  of  cortado  por  el  primer  brazo 
that  river,  then  to  the  point  del  Rio  Gila;  (y  si  no  esta 
on  the  said  line  nearest  to  cortado  por  ningun  brazo  del 
such  branch,  and  thence  in  Rio  Gila,  entonces  hasta  el 
a  direct  line  to  the  same);  punto  del  mismo  lindero  oc- 
thence  down  the  middle  of  cidental  mas  cercano  al  tal 
the  said  branch  and  of  the  brazo,  v  de  allî  en  una  linea 
said  river,  until  it  empties  recta  al  mismo  brazo);  con- 
into  the  Rio  Colorado;  thence  tinuarà  despues  por  mitad 
across  the  Rio  Colorado,  fol-  de  esta  brazo  y  del  Rio  Gila 
lowing  the  division  iine  be-  hasta  su  confluencia  con  el 
tween  Upper  andLowerCa-  Rio  Colorado;  y  desde  la 
Ufornia,  to  the  Pacific  Océan,  confluencia  de  ambos  rios  la 

linea  divisoria  ^  cortando    et 
Colorado,    segujra  el  limite 

Sue  sépara  la  Âlta  de  la  Baja 
alifornia  hasta  el  Mar  Pa- 
cifico. 
The  southern  and  western  Los  linderos  méridional  y 
limits  of  New  Mexico  men-  occidental  de  Nuevo  Mexico, 
tioned  in  this  article,  are  de  que  habla  este  articulo, 
those  laid  down  in  the  map  son  los  que  se  marcan  en 
entitled  „Map  of  the  Uni-  la  carta  titulada:  Mapa  de 
ted  Mexican  States,  as  los  Estados  Unidos  de 
organized  and  defined  Mexico  segun  lo  orga- 
by  varions  acts  of  the  nizado  y  definido  por 
Congress  of  said  repu-  las  variasactasdel  Con- 
blic,  and  constructed  greso  de  dioba  repû- 
according  to  the  best  blica,  y  construido  por 
authorities.  Revised  lasmejoresautoridades. 
édition.  Published  at  Edicion  revisada  que 
New  York,  in  1847,  by  publico  en  Nueva  York 
J.  Disturnell.'*  Of  which  en  1847,  J.  Disturnell; 
map  a  copy  is  added  to  this  de  la  cual  se  agrega  un  ejem- 
treaty,  bearing  the  signatures  plar  al  présente  tratado,  fir- 
and  seals  of  tne  undersigned  mado  y  sellado  por  los  ple- 
plenipotentiaries.  And,  in  nipotenciarios  infrascriptos. 
order  to  preclude  ail  diffî-  Y  para  evitar  toda  difficultad 
culty  in  tracing  upon  the  al  trazar  sobre  la  tierra  el 
ground  the   limit  separating  limite  que  sépara  la  Alta  de 


Traité  de  peux*  14 

Upper  from  Lbwer  Californie,  la  Baia  Câliforoia,  queda  cba- 
it  is  agreed  that  the  said  Veoido  que  dicho  limite  con* 
limitshailconsistofasiraighl  sistirà  en  una  linea  recta  ti- 
line  drawn  from  the  midale  rada  décide  la  mitad  del  Rio 
of  the  Rio  Gila^  where  it  uni«-  Gila  en  el  punto  donde  se 
tes  with  the  Colorado,  to  a  une  con  el  Colorado,  hasta 

Point  on  the  coast  of  the  un  punto  en  la  costa  del 
acific  Océan  distant  one  Mar  Pacifico,  distante  una 
marine  leagae  due  south  of  légua  marina  al  sur  del  punto 
the  sonthemmost  point  of  the  mas  méridional  des  puerto 
port  of  San  Diego,  aceording  de  San  Diego,  segun  este 
to  the  plan  of  said  port  made  puerto  esta  dibujaoo  en  el 
in  the  year  1782  by  Don  Juan  piano  que  levante  el  âîio  de 
Pantoja,  second  sailing-mas-  1782  et  segundo piloto  delà 
ter  of  the  Spantfih  fleet,  and  armada  Espafiola  Don  Juan 
published  at  Madrid  ûi  dio  Pantoja,  y  se  publieo  en  Ma-> 
year  1802,  in  the  Atlas  to  drid  el  de  1802,  en  el  Atlas 
the  voyage  of  the  schooners  para  el  vis^o  de  las  goletas 
Sutil  and  Mezioana,  of  Sutil  y  Mexicanaç  del  oual 
whidi  plan  a  copy  is  hère-  piano  se  agrega  copia  fir* 
antoadaed,si^eaandsealéd  mada  y  sellada  por  los  ple- 
hy  the  respective  plenipoten-»  nipotenciarios  respectives, 
tiaries. 

In  order  to  designate  Para  consiguar  la  linea  di^ 
the  boundary  '  Une  with  due  visoria  con  la  précision  de- 
precision,  upon  authoritative  bida  en  mapas  féhacientes, 
roaps,  and  to  estid»lish  «pon  y  para  estanlecer  sobre  la 
the  ground  landmarks  ^nich  tierra  mojones  que  pongan 
shall  show  the  Hmits  of  both  à  la  vista  los  limites  de  am.- 
republics,  as  described  in  the  bas  repùblicas,  segun  quedan 
présent  article,  the  two  gov-»  descritos  en  el  présente  ar- 
emments  shall  each  appoint  ticulo,:  nombrarà  cada  uno 
a  commissioner  and  a  sur-»  de  los  dos  gobiernos  un  co- 
veyor,  who,  before  the  ex-  misario  y  un  agrimensor, 
piration  of  one  .  year  from  que  se  iuntaràn  antes  del 
the  date  of  the  exchange  of  termine  de  un  ano  contado 
ratifications  of  this  treaty,  desde  la  fecha  del  cange  de 
shall  meet  at  the  port  of  San  las  ratificaciones  de  este  tra- 
Diego,  and  proceed  to  run  tado,  en  el  puerto  de  San 
and  mark  the  said  boundary  Diego,  y  procedéran  a  sena- 
in  its  wfaole  course  to  the  lar  y  demarcar  la  expresada 
month  of  the  Rio  Bravo  del  linea  dtvisoria  en  todo  su 
Norte«  They  shall  keep  jour-»  curso  hasta  la  desemboca- 
nais  and  make  out  plans  of  dura  del  Rio  Bravo  del  Norte 


16  EtatB^Unis  et  Mexique. 

their opérations; and tho resuit  LIevaràn  di  arios  y  llevanta- 
agreea  upon  by  them  shall  ràn  pianos  de  sus  operacio- 
be  deemed  a  part  of  this  nés  :  y  el  resultado  convenido 
treaty,  and  -  shall  bave  the  por  ellos  se  tendra  por  parte 
same  force  as  if  it  were  in-  de  este  tratado,  y  tendra  la 
serted  therein.  The  two  gov-  misma  fnerza  que  si  estu* 
ernments  will  amicably  agrée  vièse  insertoen  él;  debiendo 
regarding  what  may  De  ne-  coovenir  amislosamento  los 
cessary  to  the  pensons,  and  dos  gobiemos  en  el  arreçlo 
aiso  as  to  their  respective  de  cuanto  necesiten  estos  m- 
escorts,  should  such  oe  ne-  dividuos,  y  en  la  escolta  re- 
cessary.  spectiva   que    deban   llevar, 

siempre  que  se  créa  necesario* 

The  boundary  line  estab-  La  linea  divisoria  que  se 
lished  by  this  article  shall  be  establece  poreste  articulo  sera 
religiously  respected  by  each  religiosamente  respetada  por 
of  tne  two  republics,  and  no  cada  una  de  las  dos  repu- 
chance  shall  ever  be  made  blicas,  y  ningona  variacion 
therein,  except  by  the  express  se  harâ  jamàs  en  ella,  sino 
and  free  consent  ofbothna-  de  expreso  y  libre  consenti- 
tions,  lawfuUy  given  by  the  miento  de  ambas  naciones, 
gênerai  govemment  of  each,  otorgado  legalmente  por  el 
in  conformity  with  its  own  gobiemo  gênerai  de  cada  una 
constitution.  de    ellas,   con   arregio  à  su 

propia  constitûcion. 

Art.  VI.  The  vessels  and  Art  VI.  Los  buques  y 
citizens  of  the  United  States  ciudados  de  los  Estados  Uni- 
shall,  in  ail  time,  hâve  a  free  dos  tendràn  en  todo  tîempo 
and  uninterrupted  passage  by  un  libre  y  no  intemimpido 
the  Gulf  of  Ôalifornia,  and  trànsito  por  el  Goifo  de  Ca- 
by  the  River  Colorado  below  lifomia  y  por  el  Gio  Colorado 
its  confluence  with  the  Gila,  desde  su  confluencia  con  el 
to  and  from  their  possessions  Gila ,  para  sus  posesiones  y 
situatednorth  of  the  bound-  desde  sus  posesiones  si  tas  al 
ary  line  defined  in  the  pre-  norte  de  la  linea  divisoria 
ceding  article  ;  it  being  un-  que  queda  marcada  en  el  ar- 
derstood  that  this  passage  is  ticulo  précédente  ;  entendién- 
to  be  by  navigating  the  Gulf  dose  que  este  trànsito  se  ha 
of  California  and  the  River  de  hacer  navegando  por  el 
Colorado,  and  not  by  land,  GoIfo  de  California  y  por  el 
without  the  express  consent  Rio  Colorado,  y  no  por  tierra, 
of  the  Mexican  govemment.  sin    expreso    consentimiento 

del  gobierno  Mexicano. 

If,    by    the   examinations      Si  por  reconocimientosque 


Traiié  dé  pitàm.  .rt 

wbieh  may  beitaadeyitsboiild  se  practicjuén  se  comprob&rer 
be  ascertained  to  be  pvaotkv  h  poeibilidacl  y  conveniencia 
abie  and  advantageoos  '  to  de  oonstniir  un  caniino,  ca- 
oonatmct  a  road,  canaU  or  nal,  o  ferro-eaitil,  que  en 
ra3way,whick8hoiildinwlioIe  todo  6  en  parte  corra  sobre 
or  in  pari  mnuponthe  River  el  Rio  Gila  o  sobre  aiguna 
Gila,  or  npon  its  right  or  ils-  de  sne  mÂrgenes  dereena  6 
left  bank,  within  tne  space  ieqoierda  en  la  tetitut  de 
of  one  marine  leaçue  trom  una  légua  marina  de  lano  6 
either  margffi  of  tne  river,  de  otro  lado  detrio,  los  go- 
die  ^vemments  of  both  re^^  bîernos  de  ambas  repùblicae 
publies  will  form  an  agrée-  se  pondrdn  de  acuerdo  so» 
ment  regarding  itskoônstnict-  bre  su  construccion  a  fin  de 
ion,  tD  order  ihatit  may  serve  que  sirva  iguidmente  para  el 
eqoally  for  the  use  and  ad<>  uso  y  provecho  de  ambos 
vantage  of  both  countries.     paises. 

Art  VII.  The  River  Gila,  Art  VIL  Ck)mo  el  Rio 
andtbe  part  of  the  Rio  Bravo  Gila  y  ta  parte  del  Rio  Bravo 
del  Norte  lyinç  below  the  del  ^lorte  que  oorre  bajo  el 
sottthem  bounoary  of  New  Undero  méridional  de  Kuevo 
Mexico,  beinç,  agreeably  to  Mexico  se  dividen  por  mitad 
the  fifth  article,  dividea  in  entre  las  dos  repùblicas,  se- 
the  middie  between  the  two  gun  lo  estableoido  en  el  ar-> 
repnblios,  the  navigaftion  of  tieulo  quinto,  la  navegacion 
the  Gila  and  of  the  Bravo  en  el  Gila  y  en  la  parte  que 
below  said  boondary  shail  queda  indicada  del  Bravo, 
be  free  and  common  to  the  sera  libre  y  comun  i  los  bu- 
vossels  and  citizèlis.  of  both  ques  y  ciudadanos  de  ambos 
eounlrîes^  and  neither  shaU,  paises,  sin  aue  por  alguno 
without  the  consent  of  the  de  ellos  pueda  hacerse  (sin 
other  construGt  any  work  that  consentimiento  del  otro)  nin- 
may  impede  or  interrupt,  in  guna  obra  que  jmpida  6  in* 
whole  or  in  part,  ^the  éxer*  terrumpa  en  todo  o  en  parte 
cise  of  tfais  nght;  not  even  el  ejercicio  de  este  derecho 
for  the  purpose  of .  favoring  ni  aun  con  metivo  de  favo- 
new  methoos  of  navigation,  recer  nuevos  metodos  de  na- 
Nor  shall  any  ta^  or  oontri-  vegacion.  Tampoco  se  podri 
bution ,  under  any  denomi**  eobrar  (sino  en  el  caso  de 
nation  or  titie,  be  levied  upon  desembaroo  en  alçuna  de 
vessels,  or  persons  navrgating  sus  riberas)  ningun  tmpuesto 
the  same,  or  upon  merehau'-  6  contribucion  bajo  nin^na 
dise  or  effects  transported  denominacion  6  titula  a  los 
tbereon ,  «Kcept  in  the  case  buques ,  efectos,  mercancias 
of  landing  dpon  oneoftheir  6  persOnas  que  navéguen  en 

iVotio.  Recueil  gén.     Tome  XIV.  B 


1S  Etats-Unis  et  Mexique, 

shores.  If,  ibr  the  purpose  dichos  nos.  Si  para  bàoer- 
of  making  the  said  nvers  los  à  mantenerlos  navegable» 
navigable,  or  for  mainUtaing  faere  neoesaria  6  convenienie 
them  in  such  staie,  it  should  estableceralgunaconlribueion 
be  necessary  or  advantageous  ô  impuesto,  no  podra  este 
io  establish  any  tax  or  con-  hacerse  sin  el  consenlimienio 
tribution ,  ibis  shall  not  be  de  los  dos  gobiemos. 
done  vrithoui  the  consent  of 
both  governmente. 

The  stipulations  contained  .  Las  estipulacsiones  conte- 
in  the  présent  article  shall  nidas  en  et  présente  articuk) 
not  impair  the  territorial  dejan.  ilesos  los  derechos 
riçhts  of  either  republic  territoriales  de  una  y  otra 
within  its  established  limits.  repùbliea  dentro  de  los  li- 
mites que  les  quedan  mer- 
cados. 

Art.  VIIL  Mexicans  now  Art.  VIII.  Los  Mexicanos 
established  in  territories  pre-  establecidos  hoy  en  terrîtorios 
viously  belonging  to  Mexico,  pertenecientesantes  a  Mexico, 
and  which  remain  for  the  y  que  quedan  para  lo  futuro 
future  within  the  limits  of  dentro  de  los  limites  seoa- 
the  United  Stgtes,  -as  defined  lados  por  el  présente  tratado 
by  the  présent  treaty,  shall  à  losËstados  Unidos,  podràn 
be  free  to  continue  where  permanecer  en  donde  ahora 
they  now  réside,  or  to  re-  nabiian,  6  trasbdarse  en 
moye  at  any  time  to  the  cualquier  tieaapo  à  U  repùb- 
Mexican  republic,  retaining  lica  Mexicana,  conservando 
the  property  which  they  en  los  indicados  tenitorios 
possess  in  the  said  territories,  los  bienes  que  poseea,  6 
or  disposing  thereof,  and  enagenandolos  y  pasando  su 
removing  the  proceeds  where-  valor  à  donde  les  convenga, 
ver  they  piease,  witbout  sin  que  por  esto  puéda 
their  being  subjected,  on  exigirseles  ningua  género  de 
this  account,  to  any  contri-  contribucion,  gravamen  6 
bution,  tax,  or  charge  what-  impuesto. 
ever. 

Those  who  shall  prefer  to  Los  que  preBeran  perma- 
remain  in  the  said  territories,  neoer  en  los  indicados  ter- 
mav  either  retain  the  title  ritorios,  podran  conservar  el 
and  rights  of  Mexican  citizens,  titulo  y  derechos  de  ciuda- 
or  acquire  those  of  citizens  danos  Mexicanoa,  6  adquirir 
of  the  United  States.  But  el  titulo  y  derechos  de  ciu- 
they  shall  be  under  the  ob-  dadanos  de  los  Estados  Uni-* 
ligation  to  make  their  elect-  dos.     Mas  la  eleccioA  entre 


Tr<U/é  4^  pal»,  r,  ig 

ion  vntbin  ohq  .y0$Hr  ^Copm  upii.  y.*  dira.  ((iud«dania'  (kv 
the  date  of  aie  enQbï^ngQ  of  beràn  hacerla  dentro  de  un 
ratifieatidiis  of  thia.  treaty;  hôQ  oontado  desde  la  feoha 
and  those  who.  shall  renoam  d^l  cange  d^  .las  raiifica- 
in  the  said  territories  after  clones  de  este  tratado«  Y 
tbe  expirattoa  -o{.tJbat  yéar,  los  .que  permaoecieren  ea 
without  having  declared  their  ips  indicaqos  temtorios  des- 
intention to  retain  the  cha-  pues  de  tiranscurrido  el  ano, 
racter  of  Meaûeans,  shall  be  sin  haber  declarado  su  in- 
constdBred  to  havè  elected  tencion  de  releaer  el  caràcter 
to  becosne  dtizens  of  tbe  de  Mexicanos,  se  oonsiderara 
United  Siates«  £fQe:bao  elegido  ser  oiud^ 

Odnos  de  Estados  Unidps. 
In    the    said    territories^      Las  pjpopiedades  de  todo 

Eroperty  of  evarv  kind,  nôw  género;  existentes  en  los  e»- 
elonçÎBg  to  Mexicans  not  presados  temtorios,  v  (]ue 
estabbsfaed  tbere,  sball  be  perteneoen  ahora  à  Mexica- 
iaviolably  respected.  .  The  nos  no  establecidos  en  ellos^ 
présent,  owners,  the  heirs  serâa  respetadas  inviolable* 
of  thèse,  and  ail  Mexicans  mente.  Sus  actuales  duentos, 
who  nay  hereafter  acquitte  lo^  herederos  de  estos,  y  los 
said  prùperty  by  contracta  Mexicanos  que  esk  lo  veni-^ 
shall  enjoy  with  respeot  .to  dei^.puedan  adquirir.  jpor 
it  ^iiaranties-  eaiially  anlple  contr^to  las  îndicadas  pro- 
as  if  the  same  pelonged  to  piedades,  disfrutarân  reapecto 
Giti2seDs  -of  4he  United  States^  de  ellas  tan  ampïia  garantia, 

comQ;Si  perteneciesen  à  ciu- 
'    )    '.         d^danos     de    los     Estados 
>  :  iVoidos, 

Art  rlX  Mexiqans  wbo^  Art.  IX.  Los  Mexicanos 
in  the  territories  aforesaid»  me  en.  los  territorios  ahte- 
sball  not  ptreserre  the  char  aichos  n^o  conserven  el  ca** 
ractel*  of  .<»tiiefis  oC  the.  Mex^  ràcter  de^  ciudadano^.  de  la 
ican  repùblio,.  coofoi^mably  repùblica  M^iûcana  senn  lo 
with  wnat  is  stipnlatad  in  estjpulado  en  el  artionlQ  prer 
Uie  preceding  article,  shiall  q^dente,  seràn  incorporados 
be  incorporâted  into  .the -en  la  Union  de  los  Estados 
Union  of  thè!  United. States,  Unidos,  y. se  adinitiraJ»  en 
and  beadmittedattheproper  ttenipo  opportune  (^  Judiçio 
tiffle  (to  be  judged  of  by  del  Congreso  de  los  Estados 
the  Congpess  of  ttie  Uiûted  Unidos)  al  goce  de  todos 
Statea)  to  the  enjoyïnent  of  1qi$,  dereehps  :de  ciiidaddiios 
ail  the  riffhts  df  ciûi^Bns  ..of  de  los  Estados  Unidqs  con- 
the  Unitea  States,  aoobrdis^  forme^  à  los  principios  de. la 

B2 


40  Etats^Vnis  et  Mexique. 

to  the  prtndples  of  tbe  odn*  oonétiifictQn ,  •  v  Mtretanto 
4Stitutiôii;  and  m  the  roean  aerftn  mftilteiMosi  y  pi!Oteji- 
time  ^all  be maintained  and  dos  en  èl  gozede-sa  hberlad 
-proiected  in  tbe  free  enjoy-  y  propiedad,  y  asegat>ados 
ment   of  their    libérty   and  en  el   libre  ^rcicio  de  su 

Îiroperty,  and  eecured  in  the  religion  «nrestticoîonalguDa^ 
ree  exercise  of  their  religion 
without  restriction. 

Art.  X*    [Stricken  outl         Art  X.    [Soprimtdo^. 

Art.  XL  Considerinç  thaï  Art  XI.  En  aleneion  a  que 
a  ^eat  part  of  the  temtories  una  grau  parte  de  ios  terri* 
-which,  by  the  présent  treaty,  torios  que  por  el  présente 
are  to  be  comprehended  for  tratado  van  â  quedfar  para 
ihe  future  within  the  limits  \o  futuro  dentro  de  Ios  li- 
x  the  United  States ,  is  mites  de  Ios  Bstados  Unido% 
now  occupied  by  Savage  se  halla  aetualmënte  ocupada 
tribes,  who  will  hereafter  be  por  tribus  saluées,  que  ban 
under  the  exclusive  oontrol  de  estar  en  adennte  bajola 
of  the  govemment  of  the  exclusiva  auloridad  del  go« 
«United  States,  and  whose  biemo  de  Ios  Estades  Uni* 
incursions  within  the  terri-  dos,  y  cuvas  incursioBes  so* 
tory  of  Mexico  would  be  bre  Ios  aistritoe  Mei|icanoB 
|>rejudicial  in  the  extrême,  serian  en  extremo  peijudi^ 
Tt  is  solemniy  agreed  that  ciales;  esta  solemnemente 
ail  such  incursions  shaU  be  convenido  que  el  mititio  go* 
forcibly  restrained  bythe  gov-  biemo  de  ios  Efetados  Uni** 
ernment  of  the  Uniled  Sta-  dos  contendrà  las  indicada 
les  whensOever  this  may  be  incursiones  por  medio  de  la 
necessary;  and  that  when  fuerza  siempre  que  asi  ses 
Ihey  cannot  be  prevented,  necesatîo  ;  y  cuando  nô  pro- 
thay  shall'  be  punished  by  diére  prevenirlas,  casttgarà 
the  said  govemment,  and  sa-^  y  escarmentaté  4  Ios  inva- 
tisfaction  for  the  same  shall  sores,  extgiéfi&doles  ademas 
be  exacted —  ail  in  the  same  la  debida  reparaciott?  lôdo 
way,  and  with  equal  diligence  del  mismo  modo,  y  eon  hi 
and  energy,  as  if  the  same  misma-  diligeneiâ  y  enerçia 
incursions  were  meditated  or  con  que  obraria.  si  las  m- 
committed  within  its  own  cursiones  se  hubiesen  medi- 
territory,  against  its  own  tado  à  ejecutado  sobre  terri-» 
citizens.  torios  suyos  o   oontt'a    suij 

propios  eiudadafnos. 

It  shatl  not  be  lawful,  un*  A  ningun  habitante  de 
der  any  pretext  whatever,  Ios  Estados  Unidos  serl^  li- 
for    any    mhabitant    of  tbe  eîlo,  bajo  nitigun   ptisteslo, 


UnM,  States  to  partage  comprar  6  adquirir  cautivQ 
or  aoaoire  any  liexioaai  or  alguBo,  Mexicano  6  extran-^ 
any  loreigaer  reaidiog  in  géra,  résidente  en  Mexico, 
Mexico,  wbo  may  hâve  oeen  aprei^ado  por  los  Indios  ha* 
eaptured  by  Indians  iohabit-  bitartes  en  territorio  de  cual-* 
ÎDg  ihe  territory  of  either  quiera  de  las  dos  repùblif 
of  the  iwo  rq>ubiics,  nor  to  cas,  ni  los  caballos,  mulas, 
parohase  or  i^cquire  horses,  ganados,  6  cualquiera  otrq 
mules,  cattle,  or  propertv  of  género  de  oosas  que  hayan 
anykind,  stolenwithin  Alex*  robado  dentro  del  territorio 
ican  territory  by  sucb  In«  Mexicano, 
dians. 

And  in  the  event  of  any  Y  en  caso  de  que  cual^ 
person  or  persotis,  eaptured  quier  persona  6  personas 
within  Mexican  territory  by  cautivaaas  por  los  Indios 
Indians,  beij^g  earried  into  dentro  del  territorio  Mexicano 
the  territory  of  the  United  sean  Ilevadas  al  territorio 
States,  ibe  government  of  de  lois  Estados  Unidos,  el 
the  latter  engages  and  binds  eobiemo  de  dichos  Estados 
itself,  in  the  mgat  solemn  Unidos  se  compromete  y 
mann^,  so  0oon  as  it  shall  liga  de  le^  manera  mas  so- 
kaow  of  sucb  captives  b^ing  lemne,  en  cuanto  le  sea  po- 
within  its  terriAoïy»  and  shall  sible,  à  rescatarlas,  y  à  resti- 
be  able  so  to  do,  thrpu^b  tuirlas  à  su  pais,  6  entre- 
the  feithful  exeapcîse  of  its  garlas  al  agente  6  represen- 
influ^ce  a|>d  powçr,  to  tante  del  gODiepo  Mexicano  ; 
rescue  tb?m  and  rMum  ih^m  baciendo  todo  este,  tan  luego 
to  tbw  conntry,  or  doUveir  como  sepa  que  los  dichos 
them  to  tb0  ag0ût  pr  rep-  cautivos  se  hallan  dentro  de 
resent^tlve  of  -  th^  Mexican  su  territorio  «  v  empleando 
govemment,  The  Mexioaii  al'  efecto  el  leal  ejercicio  de 
authorities  wUl,  as  for  as  su  influencia  y  poder.  Las 
practic^ble^  çive  to  the  govT  antoridades  Mexicanas  daràn 
emmient  of  tae  United  States  é  las  de  loi|  Estados  Unidos, 
notice  of  spph  captures^  segun  spa  practicable ,  una 
and  Hs  agent  sh^H  pay  th^  noticia  de  taies  cautivos;  y 
ex^sas  .  incuf red  in  the  el  agente  Mexicano  pagara 
maintenitnce  and  transmis-  los  gastos  erogados  en  el 
sion  of  tbe  r^SQnod  ci^ptives;  mantenimiento  y  remision  de 
who^  in  tbe  mean  time,  Ips  que  se  resc^^ten,  los 
shall  be  treated  witb  th^  cuales  entre  tanto  seràn  tra- 
utmost  hçspitalitjr  by  the  tados  con  la  mayor  hospita- 
Âmerican  authorities  at  th^  lidad  por  las  autoridades 
place  wbere  tb^y  m^y    be^  Âmericanas  del  lugarenque 


52  Etatu^Unh  et  Mexique. 

But  if  ihe  govertunent'  of  se  encaentren.  Mas  si  et 
tbe  United  States,  before  re-  gobierno  de  los  Estados  Uni- 
ceiving  such  notice  from  dos  antes  de  tecîbir  aviso 
Mexico,  should  obtain  intel-  de  Mexico,  tuviére  noticia 
ligence ,  through  any  other  por  cual(juiera  otro  conducio 
channel ,  of  the  existence  of  de  existir  en  su  territorio 
Mexican  captives  within  its  cauti vos  Mexicanos,  procédera 
territory,  it  wili  procced  forth-  desde  luego  à  verificar  su 
with  to  effect  their  release  rescate  y.  entrega  al  agente 
and  deliverv  to  the  Mexican  Mexicano,  segun  queda  con- 
agent,  as  aoove  stipulated.     venido. 

For  the  purpose  of  giving  Con  el  objeto  de  dar  à 
to  thèse  stipulations  the  full-  estas  éstipulacioiies  la  mayor 
est  possible  efficacy,  thereby  fuerza  posible,  y  afianzar  al 
affording  the  security  and  mismo  tiempo  la  seguridad 
redress  dexnanded  by  their  y  las  reparaciones  que  exige 
true  spirit  and  intent,  the  el  verdadero  espiritu  é  inten- 
government  of  the  United  cion  con  que  se  han  ajustédo, 
States  wîll  now  and  hereaf-  el  gobiemo  de  loi^  Estados 
ter  pass,  without  unnecessary  Unidos  dictarà  sift  inâtiies 
delay,  and  always  vigilahtly  delaciônes,  ahora  y  en  lo  de 
enforce,  sach  laws  as  the  adelante,  las  leyes  que  r&* 
nature  of  the  subject  may  quiera  la  naturaleza  del 
require.  And  finally,  the  asnnto,  y  vigilarà  siempre 
sacredness  of  this  obligation  sobre  su  ejecucion.  Final- 
shall  never  be  lost  sight  of  mente-,  el.  gobiemo  de  los 
by  the  said  governmentwheii  tttismôs  Estado^  Unidos  tcn- 
providing  for  the  removal  drâ  muy  présente  ia  sanUdad 
of  the  Indians  from  any  por-  de  esta  obligacioii  sietnpre 
tion  of  the  said  territories,  q«e  tènga  que  deselojar  à 
or  for  its  being  settled  by  los  Indios  de  cualquiér  punto 
citizens  of  the  United  States;  de  los  indioados  lerritorios, 
but  on  the  contrary,  spécial  ô  (lue  establecer  en  él  k 
care  shall  then  be  taken  nol  ciuaadanôs  suyos  ;  ycuidara 
to  place  its  Indian  occupants  )^ny  especialmenfe  dô  one 
underthe  necessityof  seeking  ^o  se  ponga  à  los  Indios 
new  homes,  by  committing  qœ  habitaban  tintes  &quel 
those  invasions  which  the  punto,  en  neoesidaddébos- 
United  States  hâve  solemniy  car  nnevos  hogares  por  me- 
bbliged  themselves  to  restrain.  dio  de  las  incureioiles  sobre 

los  distritos  Mexicanos,  que 
et  eobierAo  de  los  Estados 
Unidos  se  ha  oompromeUdo 
«olemnemente  à  reptîmtr. 


Traité  de  paix,  23 

Art  XII.  In  considération  Art  XII.  En  consideracion 
of  the  extension  accpiired  by  à  las  estension  que  adqoiren 
the  boondarias  of  the  United  los  limites  de  los  Estados 
States,  as  defined  in  the  Unidos,  seeun  quedan  de- 
fifth  article  of  the  présent  seritos  en  el  articnlo  quinto 
treaty,  the  government  of  del  présente  tratado,  el  go- 
the  United  States  engages  biemo  de  los  mismos  Esta- 
to  pay  to  that  of  the  mexi-  dos  Unidos  se  compromete 
can  republic  the  sum  of  à  pagar  al  de  la  repùblica 
fifteen  millions  of  d(^rs.      Mexicana  la  suma  de  quince 

miUones  de  pesos. 

Immediaiely  after  this  treaty  Inimediatamente  despues 
shall  hâve  been  duly  ratified  que  este  tratado   baya   sido 

Sr  the  government  of  the  ratificado  por  el  gobierno 
exicen  republic ,  the  sum  de  la  repùblica  Mexicana,  se 
of  three  millions  of  dollars  entregard  al  mismo  çobierno 
shall    be    paid   to    the   said  por  el   de  los*Estaaos  Uni- 

B>vemment  by  that  of  the  dos,  en  la  ciudad  de.México, 
nited  States,  at  the  city  of  y  en  mcMieda  de  plata  ù  oro 
Mexko,  in  the  gold  or  sil-  del  cono  Mexicano,  la  suma 
ver  coin  of  Mexico.  The  de  très  millones  de  pesos, 
remaining  twelve  millions  of  Los  doce  millones  de  pesos 
dollars  mail  be  paid  àt  the  restantes  se  pagarjn  en  mex- 
same  place,  and  m  the  same  ico ,  en  moneda  de  plata  A 
coin,  in  annuel  inatalments  oro  del  cuno  Mexicano,  en 
of  three  millions  of  dollars  abonos  de  très  millones  de 
each,  together  with  interest  pesos  càda  aao,  con  un  ré- 
on  the  same  at  the  rate  of  dito  de  séis  por  ciento  annal  : 
six  per  centnm  per  amlnm.  esta  rédito  oomienza  a  correr 
This  interest  shafl  begin  to  para  toda  la  suma  de  los  doce 
run  upon  the  whole  sum  of  millones  el  dia  de  la  ratifi- 
twelve  millimis  from  the  day  caoion  del  présente  tratado 
of  the  ratification  of  the  pre-  por  el  gobierno  Mexicano,  y 
sent  treaty  by-  the  Mexican  con  cada  abono  anual  de 
ffovemment,  md  tbe  first  of  capital  se  pagara  el  rédito 
Uie  instalments  shail  be  paid  que  corresfwnda  d  la  suma 
at  the  expiration  of  eue  year  anonada.  Los  plazos  para 
from  the  same  day.  Together  los  abonos  de  capital  corren 
with  each  annual  instaiment,  desde  el  mismo  dia  que 
as  it  feAs  due,  tbe  whole  empiezan  i  causarse  los  ré* 
interest  accming  on  such  ditos. 
instalment  from  the  begin- 
nme  lÂall  alao  be  paid. 
bi.   XIIL      The    United     Art  XIIL    Se  obliga  ade« 


24  Etais-  Unis  et  Mexique. 

States  eagage^  moreovef,  to-mas  el  ffobîbrnô  '  de*  '  los 
assume  and.  payto  the  daim-  Estadoa  Unidos  â  tomar 
aiits  ail  the  amounts  now  sobre  si,  y  sctkEaoer  curia- 
diie  them,  and  tbose  hereaf-  plidameaie  a  lo»  redaman- 
ter  to  become  due,  by  rea-  tes,  todas  lad  cauiidades  que 
son  of  the  daims  already  hasta  aqui  se  les  deben  y 
liquidatedanddeddedagainst  coantas  se  venzw  en  ade- 
the  Mexican  republic,  under  lante  por  ra^on  de  las  re- 
the  conventions  between  the  clamadones  ya  liquidadas  y 
two  republics  seyerally  c(m-  sentenciadas  contra  la  re- 
cluded  on  the  eleventn  day  pùblica  Mexicana  conforme 
of  April,  eighteen  hundred  a  los  convenios  ahistados 
and  thirty-nine,  and  on  the  entre  ambas  republicas  el 
thirtieth  day  of  January,  once  de  Abril  de  mil  ocho- 
eighteen  hundred  and  forty-  cientos  treinta  y  nuevie,  y  el 
three;  so  that  the  Mexican  treinta  de  Enèro  de  mil 
republic  shall  be  absolutdy  ochodentos  cuarenta  y  très; 
exempt,  for  the  future,  from  de  manera  aue  la  repubUca 
ail  expense  whatever  on  ac-  Mexicana  naaaabsolutamente 
connt  of  the  said  daims.       tendra     que    lasiar  .  ea     lô 

venidero,  por  razoa  de  los 
indicados  redamos. 
Art  XIV.  The  United  Art.  XIY.  Tàmbien  exo^ 
States  do  furthermore  dis-  neran  los  Baèados  Unidos  a 
charge  the  Mexican  repub-  la  repàbUcà  Mexicana  de 
lie  from,  ail  daims  of  dtizens  todas  las  redamacioiies  de 
of  the  United  States,  not  ciudadaiios  de  •  los  Eslàdos 
heretofore  decided  against  the  Unidos  no  deoidîdas  aun 
Mexican  govemment,  which  .ooatra  el  gobierno  Mexieano, 
may  hâve  arisen  previously  y  que  puedaa  faaberae  ori- 
to  the  date  of  the  signature  ginado  antés  de  la  Wha  de 
of  this  treaty;  which  dis*  la  firma  del  presetltetratado : 
charge  shall  be  final  and  esta  exoneradcm  es  defiditiva 
perpétuai,  whether  the  said  y  perpétua,  bien  aeaquelas 
daims  be  rejected  or  be  dichas  redsàwicioneft  se  ad- 
allowed  by  the  board  of  mitan,  bien  sea  qtie-se  de- 
Gommissioners  provided  for  sechmi  por  el'  tnbunal  de 
in  the  foUowing  article,  and  comisarios  de  que  hèibla  et 
whatever  shall  be  the  total  articuIosigaiente,ycudqttîera 
amount  of  those  allowed.       que    pueda    sèr   el    nonto 

total  de  las  que  queden  ad«- 
mitidas.         ^    : 
Art.   XV.       The    United      Art  XV.   Us  Eaiados  .U- 
States/ exonerating    Mexico  hidcKS,  exonerando  à  Mexico 


Traités  d^  paix^  25 

from  aUldemandson  aceoaiit-dei  loda'rdopons^bilMiàd  por 
-on  ike  daims  of  tbeir  cki- .laa  reclanaèiones  de  susetu^ 
zens  meslioiied  in  the  jpré-  dadanos  inoiéncioiiadas  éà  al 
oedinff  aiiide^  and  coniider-  aHiouIo  précédante,  y  coo.- 
ing  taëm  entirely  and  for^  aideràndolaa  coiDpletamenie 
ever  cancelled,  whatever  canoeladas  para  siempre,  aéa 
their  amount  may  be,  iHi-coal  fuére  sa  monto,  toman 
dertake  to  make  satisfaction  à  su  cargo  salisfaoarlas  ha- 
for  the  same,  to  a»  amomit  sta  uoa  cantidad  que  no  exr 
not  exceeding  throe  énd  one  céda  de  très  milliones  do»- 

Îuarter  millions  of  dollars,  dentos  eineuenta  mil  pesos, 
b  ase^tain  the  validity  and  Para  fijar  el  monto  y  vali»- 
amount  of  tfaose  claims,  a  dez  <te  estas  reclamacixMMS, 
board  of  eommissioners  shall  se .  estfl^lecerà  per  el  gobi<- 
be  estaiaUshed  by  the  govern>-  erno  de  los  Eslados  Unidos 
ment  of  ibe  United  States,  un..tribanaL  de  conaisarioB, 
whose  awards  shall  be  final  cuyos  folios  sef  ait  definitiVos 
and  oonolosmr  provided,  y  .  ODncluyeatea,  con  tel 
that  in  deoidiag  .vpon  the^ue  al  deddtr  sobre  la 
^didîty  of  eaèh  claim ,  thé  validez  de  dichas  redama'» 
board  shall  be  guided  and  cÂones,  el  tribunal  se  haya 
gotemed  bv  the  prinoiples  gui«db  y  gobertiado  por  los 
and  raies  ol  decîiion  pre»-  principioa  y  reglas  >  de  de^ 
cribed  by  the  firsli  and  fifUi  x:mon  establecidos  en  los 
articles  of  ike  tinratffied  eau"  articulos  prtmerd  y  quinio 
vention,  coacluded  at  the  dé  la  cenvencion,  no  ratè- 
<àf  of  Meiiod,  on  thé  tweh-  fioada,  que  se  ajusta  efa  la 
tieth  day  of  Movemher,  «ne  cîqdad .  de.  Méxîocy  el  veinte 
thousand  éiglît  iïtcpdred  and  de  Noviembré  de.  mil  ocho^ 
fortv-three;  and  in  nb  case  cientos  ôùareiita  y  trese  y 
shall  an  award  be  diade  in  m  ninigun  caso  se  darà  fallo 
faror  of  any  dbàm  not  em*-  en  fovor  de  ningima  redaî- 
braoed  by  thèse  princifdes  macion  que  no  esté  com»- 
and  mies.  >  prendida    en    las    reglas   y 

principios  indicados. 
If,  in  thé  opinion  of  the  Si  en  juicio  dbl  dichotri- 
said  board  of  eommissioners,  bunal  de  oonûisarios,  o  en 
or  of  the  daimants,  any  el  dé  los  reckunante»,  se-nsp- 
books,  records,  or  do)(Himeat8  eesitârer  para  la  jusio  déda- 
in the  possession  or  power  sionde<^uaIquÀer.reclamacieai 
of  the  govemment  of  the;alguaos  librds^  papales  de 
Mexican  republie,,  shall  be  archivo  6  documentos.  que 
deemad  nfeoessary  toi  the  just  po^ea  d  gobierdo  Mexîcano, 
décision  ef  any  daim;,  the  o  que  estén  en  su  poder; 


26  Etais-- Unis  et  Mexique» 

comknissioners,  or  the  claim-  los  comissarios,  6  los  reda- 
ants  through  them,  shall,  mantes  per  condooto  ée  el- 
within  such  period  as  Con-  los,  los  pedîrân  por  escrito 
gress  may  desi^ate ,  make  (dentro  del  plazo  me  de- 
an  application  in  writing  for  signe  el  Conçreso)  atripén- 
tbe  same,  addressed  to  the  dose  al  Minisiro  Mexicano 
Mexican  Minister  forForeign  de  Relaciones  Exteriores,  a 
Affairs,  to  be  transmitted  by  quien  transmitirà  las  peticio- 
the  Secretaiy  of  State  of  nés  de  esta  clase  el  Secre- 
the  United  otates  ;  and  the  tario  de  Estado  de  los  Esta- 
Mexiçangovernment  engages,  dos  Unidos:  y  el  gobierno 
at  the  earliest  possible  mo-  Mexicano  se  compromete  â 
Bient  after  the  receipt  of  entregar  â  la  mayor  brève- 
such  demand,  to  cause  any  dad  posible,  despues  de  re- 
of  the  books,  records,  or  cibida  cada  demanda,  los 
documents ,  so  specified,  libres,  papeles  de  archivo  6 
which  shall  be  in  their  pos-  documentos,  asi  especifica- 
session  or  power,  (or  au-  dos,  que  posea  o  estén  en 
thenticated  copies  or  extracts  su  poder,  ô  copias  6  ex- 
of  the  same,)  to  be  trans-  tractos  auténticos  de  losmis- 
mitted  to  the  sarid  Secr^ary  mos,  côn  el  objecto  de  que 
of  State,  wfao  shall  imme-  sean  transmilidos  ai  Se<»«- 
diately  deliver  them  over  to  tario  de  Estado,  qui  en  los 
the  said  board  of  commis-  pasara  inmediatamënte  al 
sioners:  Provided,  Thaï  expresado  tribuoial  de  comi- 
no  such  application  shall  be  sarios.  Y  no  se  hàra  peti- 
made  by,  or  at  the  instance  cion  alguna  de  km  enancia* 
of,  any  claimant,  until  the  dos  libros,  papeles  6  docu- 
facts  which  it  is  expeoted  to  mentos,  por  o  i  instancia 
provebysuchbooks,  records,  de  ningon  réclamante,  sin 
or  documents,  shall  hâve  que  antes  se  baya  aseverado 
been  stated  under  oath  or  bajo  juraménto  ô  con  afir- 
affirmation.  macion  solemne   la    verdad 

de  los  hechos  que  ooa  ellos 
se  prétende  proDar. 

Art  XVI.  Eaoh  of  the  Art  XVI.  Cada  una  de  las 
contracting  parties  reserves  dos  repùblioas  se  réserva  la 
to  itself  the  eotire  right  to  compléta  facaltad  de  fortifi- 
fortify  Wbatever  point  within  car  todos  los  pontos  c|ue 
ks  territory  it  may  judge  para  su  seguridad  estime 
proper  so  to  fortify,  m  its  convenientes  en  su  propio 
security.  territorio. 

Art  XVHL  The  treaty  of  Art  XVIL  El  tratado  de 
amity,  commerce,  and  navi-  amistad,  conercie    y  nave- 


\  Traité"  de  paix.  37 

gation,  concluded  ai  the  city  '^cion,  conoltiido  en  la  ciu- 
of  Mexico  on  the  fifth  «day  dad  d^  Méxiqo  el  cinco  de 
of  Aprîl,  A.  D.  1831,  bel-  Abril,  del  ano  del  Setior 
ween  the  United  States  of  1831,  entre  la  repiSiblica  Me- 
Âmerica  and  the  United  Mex"-  xicana  v  los  Estados  Unidos 
ican  States,  except  the  ad«  de  America,  esceptuandose 
ditional  article ,  and  except  el  articulo  adicional  y  cuanto 
so  far  as  the  stipulations  of  pueda  haber  en  sus  estipu- 
the  said  trealy  may  be  in*  tation  es  incompatible  con 
compatible  with  any  stipula-  algâna  de  las  contenidas  en 
tion  contained  in  the  présent  el  présente  tradado ,  queda 
treaty,  is  hereby  revived  for  restablecido  por  d  période 
the  period  of  eight  years  de  ocho  anos^  desde  el  dia 
from  the  day  of  the  exchange  del  cange  de  las  ratificacio^- 
of  ratifications  of  this  treaty,  nés  del  mistno  présente  tra»- 
with  the  same  force  and  vir-  tadoy  con  igual  fuwza  y  va*- 
tue  as  if  incorporated  there-  lor  aue  si  estuviese  inserto 
in;  it  being  utiderstood  that  ^fi  él;  deineadd  entenderse 
each  of  the  contracting'  par*  que  cada  una  de  las  partes 
ties  réserves  to  itsett  the  contratantes  se  réserva  el 
riçht,  a%  any.time  after  the  derechb  de  poiner  termine 
said  period  of  eight  years  al  dichô  tratado  de  ''comev- 
shall  hâve  expired^  to  termina  do  y  navegacbn  eh  cualquiëf* 
aie  the  same  by  givihç  onê  tiempo  luego  aue  haya  ex*- 
year's  notice  '  Or  suèh  mten*  pirado  el  perioao  de  los  odtto 
tion  to  thé  other  party,  anos,   ôomunicando    su    in* 

•  '  tencion  à  la  Otra  parte  cou 
on  aîk)  de  anticipacion^ 
Art  XVlIL  Ail.  supplies  -  Art  XVilL  No  se  éxigi* 
whatev«r  tét^  troops  of  thé  ran  derechos  ni  gravàmen 
United  Ststteis'  in  Mexico,  an-  de  ninguna  clase  à  los  arti* 
riving  at  poris  m  Ihe  occu*  culos  todos  que  lleguen  para 
pation  of  sudi  troops  pre*  las  tropas  de  los  Estados 
vious  to  the  final  évacuation  Unidos  à  los  puertos  Mexi- 
tbereof,  althôugh  subséquent-  x^anos  ocupados  por  ellas, 
ly  to:llie  restoratieu'  of  thè  antes  de  la  evacuacion  final 
castam-faottses  ailsucb  pbrta,  de  los  mismos  pciertos,  y 
shall  be  eiftirely  exèmrpt  from  despues  de  la  devolucion  a 
dutiés  and  charges .  of  any  Mexico  de  las  aduanas  situ* 
kind;  the  goVemment  of  the  iuadoiS  en  ellos.  El  aobier- 
United  States-  &ereby  engag*-  no  *de  los  Estados  Unidos 
ing  and  pledghg^  its  faitn  to  se  compromete  à  la  vez,  a 
estabtish,  airà^  vigilantiy  té  sobre  esto  empena  su  f&,  y 
enforce,  ail'  possime  goards  establecer  y  mantener 


38  EialfiirUnU  et   Mfxiqœ. 

Xor  sëciiring  ibe  revenue  of  vigilailcia  oilailtos  guArdar 
Mexico,  by  preventing  \h»  aean  poaibles  para  asegorar 
importation,  under  eoy^r  of  las  rantas  de  Mexico,  preca"» 
this  stipulation,  of  any  arti-  viendo  la  iiai{KNr^ci0n,  à  la 
clés  otner  than  such ,  both  sombra  de  esta  ^tiputaoion, 
in  kind  and  in  quantiiy,  as  de  cualesquiera  articulas  ^oe 
sball  really  be  wanted  for  realmenle  no  sean  aeceaarios, 
tbe  use  and  consumption  of  o  que  exoedan  en  oantidad 
the  foiHses  of  the  United  Statel  de  los  q«e  se  necesitein  para 
during  the  time  thev  may  el  uso  y  eoasumo  de  las 
remain  in  Mexico.  To  this  fuerzas  de  los  Estados  Vni* 
end,  it  shall  be  the  duty  of  dos  mientras  allas  permsM»es* 
-ail  officers  and  agents  ôf  oan  en  Méxieo^  A  este  e«r 
the  United  States  to  de-  fecto,  todos  los  oficiales  y 
noonce  the  Mexican  author-  agentes  de  los  Estados  Uni*' 
rities  at  the  respective  dos  tendran  obUgacioa  de 
ports  any  attempts  at  a  denunoiar  à  las  aotoridade^ 
iraudulent  abuse  01  this  stip- Mexioanas  en  .  bs  mismos 
ulation  which  they  may  know  pu^loa,  oualquier  ooiiatp  de 
of  or  may  bave  reason  to  traudolaiito  ahoso  df  esta 
suspect,  and  to  give  io  such  estipulaoion  que  pudi^en 
autnorfties  ail  the  aid  in  their  conocer  ô  tnvioreli  aïoitivo 
pbwer  with  regard  tfaereio;  de  sospecbàr)  asi  como  de 
and  every  such  attempt,  knpartir  a  las  mismas  auto- 
-viiiendtily  proved  and  estaV  ridlaudestodo  el  aùxilio  '  que 
lished  by  sentence  of  a  oom^  pudiéren  con  este  objfÂot 
paient  tribunal,  cfhall  be  pu^  y  cualquier  conato  de  esta 
nished  by  the  confiscation  clase,  que  fuére  legalmente 
of  the  propertv  so  attexnpt-  pr6b|u()o ,  y  detlaftddo  por 
ed  io  be  fraudiulently  intro-  sAntencia  de  :  tribunal,  com* 
dttoed.  »  petenle,  sera  oastîgado  oon 

el  comiso  4e  \^  oosa  que  se 
-  haya  >  înteotafdk»  .  introduoir 

frandutentamonte. 
Art.  XIX«  With  respect  -  Art.  XIX.  Rospeftto  de 
to  ail  merchandise,  effeota,  losefectos,  siereancta*  ypro* 
and  property  whataoever,  im^  ptedadès  inportaiAos  tm^m 
ported  into  poHs  of  Mexico  puertos  Mexicanot  dbrante 
whilst  in  the  oécupation  of  el  tiempoqw  haibestado  Or 
the  forces  of  the  United  oupados  por  las  fuerzas  de 
StaieS)  whether  by  citisens  of  los  Estados  Unido%.  ^  por 
either  republio,  or  by  citir  dudàdaaos  die  leiis^cpiîora  de 
zens  or  subjects  of  éi^  ks  dos/repufaiksas^,  .i^ia- por 
oeutral   nation ,  the  foHoiwr  ickidadanoB-OfanMitos  deial*- 


Traita  <ie  paim.  f  §. 

wing  raies  «hall  be  observa  ^m  Rtôion  nenb-aly  se  ob-' 
edx'--  servaràa  las  reglas  sigaien* 

.tesi  *- 

1.  AU  saeh  merchandise,  1.  Los  dichosefectos,  mer- 
eSeds,  and  property^  if  im-  cancias  j  pn>{nedade9  siem- 
ported  previouslT  to  the  re«  pre  que  se  bayan  imporUdx» 
storation  of  tW  custom**  anles  de  la  devoluoion  de 
honses  to  Ihe  Mexiean  am-  las  adoanas  à  las  autoridades 
diorities,  as  sttpulated  for  MexicaMs  conforme  'à  kv 
in  the  third  article  ef  tbis  estipuladq  en  êl  articnlo  terwi 
treaty,  sball  be  exempt  (nom  eero  de  este  tratado,  que-^ 
confiscation,  althoughtiieim^  daréti  libres  de  la  pena  de 
portation  of  the  same  be  coniisov  aun  c&ando  sean  de 
prohibited  by  the  Mexicaq  tos  probitmlos  en  el  arancél 
tari£  Mexioano. 

2.  The  same  perfect  ex-  2.  La  misma  exencion  go»» 
emption  sball  be  enjoyed  by  zaràn  los  efedos,  merean- 
ali  such  merchandise,  effects,  oias  y  propiedades  qoe  He*' 
and  property,  imported  sub-  guen  à  los  puertos  Mexiea^' 
flequently  %b  the  restoration  nos,  déspnes.  de- U  devo- 
of  the  costosfi-hoases ,  and  lacion  à  Mexico  de  las  a* 

Ereviously  to  the  sixty  days  dtianas  maritimas,  y  àntes  de 
xed  in  the  foUcwing  article  que  expiren  los  sesenta  dias 
for  the  eoming  inio  force  que  van  à  fijarse  en  el  ar«* 
of  the  Mexican  tariff  at  snch  ticnio  siguiente  para  que  em*^ 
ports  respeetively;  the  said  pieze  à  régir  el  arancél  Mexi*- 
merehanoise^  dTects,  and  cano  en  los  fmerios;  debi- 
property  being,  howetér^  al  etido  al  tîempo-  de  su  im*J 
the  time  of  tbeir  importation^  porlaoion  mijetarse  los  talea 
snbject  to  the  paymont  ofefectos,  meroanotas  y  ptx)*^' 
doties,  as  provided  for  in  piedades,  en  cuanta  al  pago 
the  satd  foMowkig  a^ptide.      de  derechoss  à  lo  que  en  el 

indfoado  siguiente  artîoolo  se 

establece. 

3.  Àll  merchandiise,  éffects,  *  3.  Los  efectos,  mercaneias 
and  property  detfcribed  in  y  propiedade^  designados  en 
the  two  rules  JForeçoîng  shell^  las  ûm  réglas  ,  anteriores 
daring  their  contmuance  at  quedàràn  exentos  de  todo 
the  place  of  tf»portalion,  and  aerecbo,  alcabàia  ô  impu- 
tipon  tbeir  leavmg  such  ptaee  eslo  y  sea  bajo  el  titoto  de 
for  the  interior,  be  exempt  înlernacjon ,  sea  bijo  cnaK 
from  al  duty,  tax,  or  impost  qniera  otro,  mientras  perme- 
of  every  kind,  Under  ivnat-  nescan  en  los  puntos  donde 
aoever  tttle  or  denottiination.  se  hayan  importado,  y  a  sa 


$Q  Eic^êrU^isMai  Mexique. 

Nôr  skall  they  be  theperab^  salida  ^aié  ii  iatortn;  y  ea 
jected  to  any  charge  whai*  los  mîsmos  puntos  no  podra 
soever  upon  the  sale  thereoL  jamas   exigirse  impuesto  al- 

guBO  aobre  BU  venta. 

4.  Allmerchandise,  effecta,  4.  Loaefecios,  knercaiMâas, 
and  properiy,  described  in  y  propiedades,.  designadoa  en 
the  nrst  and  second  rules^  las  reglas  primera  y  segonda 
which  shall  hâve  been  re->  que  hayàn  8ido.intemaoos  a 
mo ved  to  any  place  in  the  in-  cualcfuter  logar  ocupado  por 
terior  whilst  such  place  was  fuerzas  de  los  Esiados^  Uni- 
intheoccupationof  the  forces  dos,  quedaraa  exèntos  de 
of  the  United  States,  shall,  todo  dereefao  sobre  su  venta 
durinç  their  continuance  the-  6  consumo ,  y  de  todo  im* 
rein,  be  exempt  from  ail  tai!  puesto  6  oontribucion  bajo 
upon  the  sale  or  consumption  cualquier  titulo  6  denonâna- 
thereof,  and  from  every  kind  cion,  mientras  permaneacan 
of  impost  or  contribution,  en  el  oùsmo  lugar«  •. 
under  whatsoever  title  or  de- 
nomination. 

5.  But  if  any  merchandise^  5.  Mas  si  alguaos  efeotos, 
effecte,  or  property,  described  mercancias,  q  propiedades 
in  the  first  and  second  rule^,  de  les  designados  en  las  re- 
shallberemoved  to  an^^  place  glas  primera  y  sciguÀda  se 
not  occupied  at  the  tune  by  trasladareà  a  algna  lugar  no 
the  forces  of  the  United  States,  ocupado  a  la.sazon  po^>las 
they  shall,  upon  their  .intro-  fuerzas  de*  los  Estados  Uni- 
duction:  into  such  place ,  or  dos.;  al  introducirse  a  tel  lu- 
upôntheiraaleorconsumpiâipA  gar,  6  al  vendersé  6  consu- 
there,  be  subject  to  the  same  mirse  en  él,  .iciuçdaraii;  suje- 
dttties  which,  under  the  MeK-  tos  a  los  mismos  dqr^hos 
ican  lâfws,  they  would  be  rer  que  bajo  l^s  leyes  MexicunaB 

Îuûred  to  pliy  ia  such  cases  aeberian  paoar  ^  tal^s  ca« 
-  they  had  been  imported  sos  si  se  hubiéran  importado 
in  time  of  peace,  through  the  en  tiempo  de  paz  por  adua- 
maritime  custom-houses,  and  nas-maritiïkïas^  .y  hubiesen 
had  there  paid  the  duties  p^gado  en  ellasilos  djerecfaos 
oonformably  with  theMexican  que.eat^blece^  arancélMexi- 
tariff.  .  cano.     •       . 

6.  The  otvnerd  of.aÙ  merh  6.  :1.0s  duepos  de  eféctos, 
ehandise,  effect^,  ôr  property  mercancias,  y  propiedadea 
described  in  ,  the  urst  and  designados.  en  la^  réglas  pri-« 
second  rules,  and  existinç  in  mera.  y  segunda, .  y  oaûstea-* 
any  port  of  Mexico ,  snall  tes  en  algun  plierto  de .  Mé- 
hâve  the  right  to  reship  the  xico,  tienenderechodereem- 


TraM.  d»  pàim.  31. 

sanie,  exempt  frbm  dl  tai,  barearioss  ^n  cfoé  pubda  exi*»^ 
imposi,  or  contrâbfotion  what-  girseles  ningona  elase  de  ini"» 
ever.  piiesto,aIcabijiIoocontribùcioik« 

With  respect  to  ihemetais,  Respecto  de  los  meiales  y 
or  other  properiy,  expbrted  de  toda  otra  propiedad  ex- 
from  any  Mexican  port  whilst  portados  porcualquier  poerto 
in  the  occupation  01  the  forces  Mexicano  durante  su  ocupa- 
of  the  United  States,  and  oion  por  las  fUerzas  Ameiri-. 
previoasly  to  the  restoration  canas,  y  antes  de  la  devo«. 
of  the  cusiom-house  at  such  lucion  de  su  adaana  al  go- 
port,  no  person  shall  be  re-  biemo ,  Mexicano,  no  se  exi* 
Jaired  by  the  Mexican  au-  gira  à  ninguna  persona  por 
lorities,  whether  gênerai  or  tas  autoridades  de  Mexico, 
State,  to  pay  any  tax,  doty,  yà  dependan  del  gobierno 
or  contribution  upon  any  such  gênerai,  y  a  de  algun  estado 
exportation,  or  m  any  man-  que  pague  ningun  impuesto, 
ner  to  account  for  the  same  alcabala  6  derecho  por  la  in- 
to  the  said  authorities.  dicada  exportacion,  ni  sobre 

ella  podra  exigirsele  por  las 
dichas  autoridades  cuenta  al- 
guna. 
ÂrL  XX.  Through  consi-  Art  XX.  Por  considéra*^ 
deration  for  the  interests  of  cion  a  los  interéses  del  co- 
oommerce  ^enerally^  it  is  mercio  de  todas  las  naciones, 
agreed,  that  if  less  thah  sixty  queda  convenido  que  si  pa- 
days  should  elapse  between  saren  menos  de  sesentaaias 
the  date  of  the  signature  of  desde  la  feoba  de  la  firma 
this  treaty  and  the  reatora-  de  este  tratado  hasta  aue  se 
tion  of  the  custom-houses,  haga  la  devoluoion  ae  las 
oonformably  with  the  stipu-  aduanas  maritimas^  segun  lo 
latîon  in  the  third  article,  in  estipulado  en  el  articuid  ter- 
such  case  ail  marchandise,  cero  ;  todos  los  efeotos,  mer- 
effects^  and  property  whatso-  eancias ,  y  propiedades  que 
ever,  arrivinff  at  the  Mexican  Ueguen  a  los  puertos  Mexi- 
ports  afier ,  the  restoration  of  caoos  desde  el  dia  en  que 
the  said  custom-houses<  and  se  verifique  la  devolucion  de 
preyiously  to  the  expiration  las  dichas  aduanas  hasta  que 
of  sixty  days  after  the  day  se  completen  sesenta  dias 
of  the  signature  of  this  treaty,  eontados  desde  la  fecha  de 
shall  be  admitted  io  entnr;  la  firma  del  présente  tratado, 
and  no  other  dnties  shall  be  seadmitirdnnopagandootros 
levied  thereon  than  the  duties  derechos  que  los  establecidos 
estaUished  by  the  tariff  found  en  la  tarifa  que  esté  vigente 
in  force  at  such  custom-hou-  en   las   expresadas  aduanas 


32  EiatâK-Unis  et  Mexique. 

ses  ai  tbe  inné  of  tbe  resÉM**'  al  tiehipo  de  ^n  devolaenSf 
alkm  of  tke  same.  And  to  y  se^  exieodâràd  a.  cKohoii 
ail  sneh  mercbaadise,  effieds,  efectos ,  mercancias ,  y  pro* 
and  propeFty,  the  ruies  es-  piédades  las  tant^nas  reglas 
tablished  by  tbe  preceding  establqddas  en  el  artifMik>  an* 
article  shall  apply.  terior. 

Art.  XXL  If  imfaappily  Ariî  XXL  Sidesgradada* 
anydisagreementsfaouldhere*  ibente  en  el  tiempo  foluro 
after  arise  bet^wisen  the  gov*  se  isasottsLre  algun  pnato  de 
emments  of  the  two  repvb*-  draacuerdo  entre  k»  gobier- 
Kcs,  whether  with  respect  ta  nos  de  las  dos  repuolicas, 
the  interprétation  ofany  stip*  bien  sea  sobre  la  intéli^enisia 
ulation.in  this  treaty,  or  with  de  algnna  esfipiiiacioai  de 
respect  to  any  otW  parti*  este  tratado,  bien  sobre  Co* 
eular  concerning  the  poiitioal  alqniera  otra  materià  de  las 
or  commercial  relations  of  the  relaciones  poliUcas  o  GOraer* 
two  nations,  the  said  gov- ciales  de  las  dos  naciônesy 
eromente  ^  in  the  ;  name  of  los  mismos  gobiernos,  k  ooni'^ 
tfaose  nations,  do  prombe  to  bre  de  ellas,  se  comprome- 
eâch  other  that  they  will  en**  ten  a  procurar  de  la  manera 
deavor,  in  the  most  sinoere  mas  smcera  y  empenosa  a 
and  earnest  manner^  to  settle  Hànar  las  dnerencias  que 
thediffierencesso  aristng,  and  se  preseilten  y  conserver  el 
to  préserve  the  state  of  peace  estado  de  pœ^  y  amistaé  en 
and  fri^dsfaip  in  whick  the  qoe  ahora  se  ponen  los  dos 
twocountries  arenowjplacing  paises,  usafido  iX  efeeto  de 
Ihernselves;  using,  for  tfais  represontacioaesmàtisAs  y  de 
end,  mutual  représentations  negcieiaciones'  pactfieasJ  T 
and  pacifie negotiations.  And  si  por  estos  mediûs  no  -se 
if,  by  thèse  meai»,  they  should  lograre  todavia  pcwierse  de 
not'  be  enabled  to  oome  to  acuerdo,  no  por  eto  soape- 
an  agreement,  a  resort  shall  lara  i  represalia,  agresion  ni 
not,  en  this  aocount,  be  had  hostilidaa  de  nipgon  género 
to  reprisais ,  aggression ,  or  de  ona  repâblica  centra  otra, 
hostility  of  any  kind,  by  the  hasta  qoe  el  gobiema  de  la 
onerepnblicagainst  the  other,  qoe  se  créa  ag^aviada  haya 
until  the  government  of  that  considerado  maduramenie  y 
which  deems  itself  aggrieved  en  esmritn  de  |>a2  y  Isvena 
shall  hâve  maturely  consider-  v^naadi,  si  no  serui  mcgor 
ed,  in  the  spirit  of  peace  qoetadifBi^iiiôia  aeterinihai^ 
and  good  neighborship,  por  nu  arbîtrameiilo  ;de  ico- 
whetheritwould  notbe  better  misarios  nombrados  poram^ 
that  such  différence  should  bas  partes,  6  deunanaeion* 
settled   by  tbe  arbitration  of  Y  si   tal   medio   fnére  pro^ 


Traité  de  paix.  33 

oomintssioners  âpipcMited  on  paesto  por  caalqniera  de  la* 
eack  side,  or  by  that  of  a  do»  partes^  la  otra  aecêdèrd 
fnendly  nation.    And  abould  i  él,  i  no  Mr  que  lo  jnzftoe 
sach  courte  be  propoaed  by  abaokitamatite    fncofnpâime 
either  pârty,  k  akall  be  ao^  con   la  natunrieza.  y  eifcun^ 
ceded  to  by  the  cHkery  unhs»  staneÎM'  d»l  cmxk 
deamed  by  it  altogether  in* 
oonmatiUa  vn\h  the  natar^ 
of  tne  differéneey  tr  the  cir^ 
Gomstances  of  the  case; 

Art  JJLlh  If  (whieb  û  Art.  XXIL  Si  (lo  c{aeno 
nottobeexpeetad,  and  which  eé  de  eaper&rse^  y  Dios  no 
God  forbidi)  tvar  ibould  u&-  pennîta)  desgraciadamentese 
kappily  break  ont  betv^neil  diMcitare  guerre  entre  las  dos 
the  Iwo  republiea,  they  do  repùblÎGaà^  estas  para  el  caso 
DOW  y  wkb  a  view  to  soeh  de  tal  calamidad  secompro-» 
Gjdamilyy  solemoly  pledge  metén  ahora  solemnemente, 
themselvetf  to  eack  Olher  and  ante  si  mismas  y  ante  el 
to  ibe  world^  to  observe  the  nmndo^  à  observar  las  reglas 
followîng  mite  $  absolutely  aiguienld»  de  une  manera  ab^ 
wkera  tne  natum  of  tbe  sub-  sofatta  si  là  ilaturale^a  del 
ject  pomit»,  and  as  dosely  objf8i(»  i  que  se  conifaen  lo 
as  possible  in  ail  cases  wbére  perniite^  y  tan  extrictamente 
saett  absolnte  observance  como  sea  dable  en  todos  los 
diall  be  inspossiUet  -^  casos  en  que  la  absoluta  ob- 

servantia  de  allas  fuércf  im- 
posible:  — 

L  Tbe  marchants  ôf  either  1.  Los  codaerciantes  de 
repiiUiC'  tben  residing  in  thé  cada  uMb  de  lan  dos  repà** 
other  shall  be*  allowed  to  re^  blicas  qtie  a^  la  saassB  resi* 
main  twely^  months ,  (for  dan  en  terfitottid  de  la  otra, 
tbasedweliingintbe  interior)^  podran  permeneoer  doceme- 
and  six  months  (for  those  ses  loe  que  resiéan  en  el  in* 
dwellittg  at  the  seapoHs)^  to  terior^  y  seis  meses  los>  que 
collect  their  debts  and  setUe  residan  en  lo»  puertos,  para 
tkeiff  affaira  )  during  whicb  recoger  sas  deudas  y  arre- 
periods,  they  shall  enjoy  ihé  glar  sus  negocios ,  durante 
sane  protection,  and  be  on  estos  plazo»  disputar^n  la 
the  same  fo€4in^,  in  ail  re-  mistna  pr4M)eccioil  y  éstaran* 
spects,  as  the  citizens  orsub-  sobre  el  misaia  pie  en  todios' 
jeets  of  the  most  friendly  na-  respectos  que  los  ciudadaaos 
lions;  and^  at  the  expiration  6  sùBditos  de  las  naciones 
tberaof,  or  aianytitnebefore,  mas  amigas;  y  A  expirar  el 
they  sball  hâve  full  liberty  to  término,  6  antes  de  el,  ten- 
Aotiv.  Recueil  gén.     Tome  XIV,  C 


34  EtaiR'^Uniè  et  Mexique. 

départ,  carrying  off  ail  their  dran  compléta  libertad  para 
effects  without  molestation  or  salir  y  Uevar  todoa  sus  efe- 
hinderancev  conforming  the-  ctos  sin  molestia  à  embarazo, 
rein  to  the  same  laws  which  sajetdndose  en  este  particu- 
the  citizens  or  subjecis  of  lar  a  las  mismas  leyes  &  que 
the  most  friendly  nations  are  estén  sujetos,  y  deban  ar- 
required  to  conform  to.  Upon  glarse  los  ciudadanos  o  sùb* 
the  entrance  of  the  armies  ditos  de  las  naciones  mas 
of  either  nation  into  the  ter-  amigas.  Cuando  los  ejérci- 
ritories  of  the  other,  women  tos  de  una  de  las  dos  na- 
and  children,  ecclesiastics,  ciones  entren  en  territorios 
scholars  of  every  faculty,  cul-  de  la  otra,  las  mujeres  y  ni* 
tivators  of  earth,  merchants,  rios,  los  eclesiasticos,  los  estu- 
artisans,  manufacturers,  and  diantes  de  cualquier  facultad, 
fishermen ,  unarmed  and  in-  los  labradores,  comerciantes, 
habiting  unfortified  towns,  arteranos,  manufactureros,  y 
villages,  or  places,  and  in  pescadores  que  estén  desarma- 
general  ail  persons  whose  dos  y  residan  en  ciudades,  pue- 
occupations  are  for  the  com-  blos  6  lugares  no  fortificados, 
mon  subsistence  and  benefit  y  en  gênerai  todas  las  perso- 
of  mankind,  shall  be  allowed  nas  cuya  ocupacion  sirva 
to  continue  their  respective  para  la  comun  subsistencia 
employments  unmolested  in  y  beneficio  del  género  hu- 
their  persons.  Nor  shall  their  mano ,  podran  eontinuar  en 
houses  or  goods  be  bumt  sus  ejercicîos,  sin  que  sus 
or  otherwise  destroyed ,  nor  personas  sean  molestadas. 
their  cattle  taken ,  nor  their  No  serén  incendiadas  sus  ca- 
fields  wasted,  by  the  armed  sas  6  bienes,  6  destruidos 
force  into  whose  power,  by  de  otra  manera;  niserànto- 
the  events  of  war,  they  may  mados  sus  ganados,  ni  de- 
happen  to  fall;  but  if  the  vastados  sus  campos  por  la 
Hecessity  arise  to  take  any  fuerza  armada  en  cuyo  poder 
thing  from  them  for  the  use  puedan  venir  a  care  por  los 
of  such  armed  force,  the  same  acontecimientos  de  la  guerra; 
shall  be  paid  for  at  an  equit-  pero  si  hubiére  necessidad 
able  price.  Ail  churcnes,  de  tomarlos  alguna  cosa  para 
hospitals,  schools,  collèges,  el  uso  de  la  misma  fuerza 
libraries,  and  other  establish-  armada,  se  les  paçara  lo  to- 
ments  for  charitable  and  be-  mado  i  un  precio  lusto.  To- 
neficent  purposes,  shall  be  das  las  iglesias,  hospitales, 
respected,  and  ail  persons  escuelas,  colegios,  librerias, 
connected  with  the  same  pro-  y  demas  establecimientos  de 
tected   in    the   discharge   of  caridad  y  beneficencia  sedin 

respetados  \  y  todas  las  per- 


Traité  de  paix.  35 

theîr  duties,  and  tbe  pursuit  sonas  qae  dépendait  de  los 
of  their  vocations.  mismos  seran  protegidas  en 

el  de  sempeno  de  sus  debe« 
res  y  en  la  continuacion  de 
sus  profesiones. 
2.  In   order  that  the  fate      2.   Para  aliviar  la  suerte 
of  prîsoners  of  war  may  be  de  los  prisîoneros  de  guerra 
alleviated,  ail  such  practices  se  evitaran  ciudadosamente, 
asthose  of  sending  tneminto  las   pr^cticas  de  enviarlos  a 
distant  inclement  or  unwhole-  distntos  distantes,  inclemen- 
some  districts,  or  crowding  tes  6  malsanos,   6  de  açlo- 
them  into  close  and  noxious  merarlos  en  lugares  estrecnos 
places,    shall   be   studiously  y  enfirmizos.     No  se  confi- 
a^ided.     They  shall  not  be  naran  en   calabosos ,   prisio- 
confinedindungeons,  prison-  nés  ni  pontones;   no  se  les 
«bips,  or  prisons  ;  nor  be  put  aherrojar,  ni  se  les  atara,  ni 
in  irons,  or  bound,  or  other-  se  les  impedira   de  ningun 
wise  restrained   in  the  use  otro   modo   et    uso  de   sus 
of  their  limbs.    The  officers  miembros.    Los  oficiales  que 
shall  enjoy  liberty  on   their  daran    en   libertad    bajo   su 
paroles,    within   oonvenient  palabra  de  honor,  dentro  de 
oistricts,  and  bave  comfortable  distritos  convenientes  y  ten- 
quarters;  and  the   common  dran  aloiamientos  comodos; 
soldier  shall  be  disposed  in  v  los  soldados  rasos  se  co* 
cantonments,   open  and  ex-  locaran  en  acantonamientos 
tensive  enongh   for  air  and  bastante   despejados    y    ex- 
exercise, and  lodged  in  bar-  tensos  para  ta  ventilacion.  y 
nicks  as  roomy  and  good  as  el  ejercicio,  y  se  aloj^ran  en  ' 
are  provided.  by  the  party  in  cuarteles  tan  amplios  y  co- 
wbose  power  they  are  for  its  modes   como    los   que   use 
own  troops.    But  if  any  offi-  para  sus   propias  tropas   la 
cer  shall  oreak  his  parole  by  parte   que  los  tenga  en   su 
leaving  the  district  so  assign-  poder.    Pero  si  algun  oficial 
ed  bîm,  or   any  other   pri-  taltare  £  su  palabra,  saliendo 
soner  shall  escape  from  the  del  distrito  que  se  le  ha  se* 
limitsofhis  cantonment,  after  nalado;  6  algun  otro  prisio- 
they  shall  hâve  been   desig-  nero  se  fugare  de  los  limites 
natedtohim,  such  individual,  de  su  acantonamiento  despues 
officer,  or  other  prisoner,  shall  que   estos   se   les   hayan  fi- 
forfeit  so  much  of  the  bene-  jado,  tal  oficial  6  prisionero 
fit  of  tbis  article  as  provides  perderd  el  bénéficie  del  pre- 
for  his  liberty  on  parole  or  sente  articule  por  lo  que  mira 
in  cantonment     And  if  any  d  su  libertad  najo  su  palabra 
oiBcer  so  breaking his  parole,  6  en  acantonamiento;   y   si 

C2 


36  Etata^Uniê  et  Mexique. 

or  any  common  soldier  so  algan   oficial  faltando  asi  a 
escapÎDÇ  from  the  limiU  as*  su  palabra,  6  algun  soldado 
sig&ed  hkn,  shall  afterwards  raso  saliendo   de  los  limites 
be  foond  in  arms,  previously  que  se  le  han  asignado,  fuére 
to  his  being  reguiarly    ex-  encontrado  despues  con  las 
changed,  the  person  so  of-  armas  en  la  mano  antes  de 
fendine  shall  be  dealt  with  ser  debidamente    cangeado, 
aoûQroiog     to    the     cstab-  tal  persona  en  esta   actitud 
lished  laws  of  wan    The  of-  ofensiva   sedL    tratada    con* 
ficers  shall  be  daily  fumished  forme  a  las  leyes  comunes 
by  the  party  in  whose  power  de  la  gaerra.     A  los  oficia- 
they  are,  with  as  many  ra-  les  se  proveera  diariamente 
tions,   and  of  the  same  ar-  por  la  parte  en  cuyo  poder 
ticles,  as  are  allowed,  either  estén,  detantasracionescom- 
in  kind  or  bv  commutation^  puestas  de  los  mismos  arti- 
to  officers  of  equal  rank  in  culos  como  las  que  gozan 
its  own  army  ;  and  ail  others  en  especie  6  en   équivalente 
shall  be  daily  furnished  with  los  onciales  de  la  misma  çra- 
such  ration  as  is  allowed  to  dnacion  en    su  propio  ejér- 
a  common  soldier  in  its  own  cito:  &.  todos  los  demas  pri- 
service;  the  value  of  ail  which  sioneros  se  proveera  diaria- 
supplies  shall,  at  the  close  mente  de  una  racion  semé- 
of  tne  war,  or  at  periods  to  jante   a   la   que  se  ministra 
be  agreed  upon  between  the  al  soldado  rasô  en  su  pro- 
respective commanders,  be  pio  servicîo:  el  valor  de  to- 
paid  by  the  other  party,  on  das  estas  suministraciones  se 
a  mutual  adjustment  of  ac-  pagard  por  la  otra  parte  al 
counts  for  the  subsistence  of  oonoluirse  la  gnerra,   o   en 
prisoners;  and  suchaceounts  los  périodes  que  se  oonven- 
shall  not  be  mingled  with  or  gan  entre  sus  respectives  co- 
set  off  against  any  others,  mandantes,  precediendo  ona 
nor  the  balance  due  on  them  mutua  liquîdacMn  de  las  cu- 
be withheld,  as  a  compens-  entas  que  se  lleven  del  man- 
ation    or    reprisai    for    any  tenimiento  de  prisioneros  ;  y 
cause  whatever,  real  orpre-  taies  cuentas  no  se  mezcla* 
tended.    Each  party  shaU  be  r^nni  compensardn  con  otras; 
allowed  to  keep  a  commis-  ni   el   saldo  que  resuite  de 
sary  of  prisoners,  appointed  ellas,   se  reusaré   bajo  pre- 
by  itself,  with  every  canton-  teste  de  oompensacion  o  re- 
ment of  prisoners ,    in  pos-  presaUa  por  cualquiera  causa, 
session  or  the  other;  wnich  real  ô  figui'ada.     Cada   una 
commissary  shall  see  the  pri-  de  las  partes  podré  mantener 
soners   as  often  as  he  ptea-  un  comisario  de  prisioneros 
ses;   shall  be  allowed  to  re-  nombrado  por  ella  misma  en 


Traité  de  paix.  37 

ceive,  exempt  from  ail  duiies  cada  acantonamiento  de  los 
or  taxes ,  and  to  dîstribute,  prisioneros  que  esten  en  po* 
wfaatever  comforts  may  be  der  de  la  otra  parie:  este 
sent  to  them  by  iheir  friends  ;  comisario  visitari  é  los  pri- 
and  shall  be  jfree  to  transmit  sioneros  siempre  que  quiera; 
his  reports  in  open  letters  tendra  facultad  de  recibir,  li- 
to  the  party  i)y  whom  heis  bres  de  todo  derecho  6  im- 
employed.  puesto,  y  de  distribuir  todos 

tos  auxifios  que  pueeen  en- 

viarles  sus  amigos,  y  podra 

libremente  transmitir  sus  par* 

tes  en  carias  abierias  à  la 

autoridad   por  la   cual   esta 

empleado. 

Ând  it   is    declared    thai      T  se  déclara  que  ni    el 

neither  the  pretence  thai  war  preiesio    de   que  la  guerra 

dissolves  ait  treatise,  nor  any  destruye  los  tratados,  ni  otro 

other  whatever,  shall  be  con-  alguno,  sea  el  que  fuére,  se 

sidered  as  annuUing  or  sus-  considerarà  que  anula  6  sus- 

pending  the  solemn  covenant  pende  el  pacto  solemne  con- 

contained  in  this  article.  On  tenido  en  este  articulo.    Por 

tbe  conirary,  the  state  of  war  el   contrario ,    el  estado  de 

is  precisely  thai  for  which  it  guerra  es  cabalmente  el  que 

isprovided;andduringwhich,  se  ha  tenido  présente  al  aju- 

iis  stipulations  are  to  be  as  starlo,  y  durante  el  cual  sus 

sacreoly  observed  as  the  mosi  estipulaciones  se  han  de  ob- 

acknowledged  obligations  un-  servar  tan  santamente  como 

der  the  law  of  nature  or  na-  las  obligaciones  mas  recono- 

tions.  cidas  de  la  ley  natural  6  de 

génies. 
Art  XXIII.  This  treaiy  Art  XXIII.  Este  tratado 
shall  be  ratified  by  the  Pre-*  sera  ratificado  por  el  Presi- 
sident  of  the  United  States  dente  de  la  repàblica  Mexi- 
of  America,  by  and  with  the  cana ,  previa  la  aprobacion 
advice  and  consent  of  the  de  su  Con^so  General;  y 
Senate  thereof  ;  by  the  Pre-  por  el  Présidente  de  los  Esta- 
sideni  of  the  Mexioan  repu-  dos  Unidos  de  America  con 
blic,  with  the  previous  ap-  el  consejo  y  consentimienio 
probaiioB  ofits  General  Con-  del  Senado;  y  las  ratifica- 
gress;  and  the  ratifications  ciones  se  cangearén  en  la 
shall  be  exchanged  in  the  ciudad  de  Washington,  6 
city  of  Washington,  or  ai  the  donde  estuviere  el  gobiemo 
Mat  ofgovemmentof  Mexico,  Mexicano,  é  los  cuatro  me- 
in  four  months  from  the  date  ses  de  la  fecha  de  la  firma 


38  Etats-Unis  et  Mexique. 

of  ihe  signature  hereof,  or  del  mismo  tratado,   6  antes 
sooner  if  practicable.  si  fuere  posible. 

In  faith  whereof ,  we,  the  En  (é  de  lo  caal,  nosotros 
respective  plenipotentiaries,  los  respectives  plenipotencia- 
have  signea  this  treaty  of  rios  hemos  firmado  y  sel- 
peace,  friendship,  limits,  and  lado  por  quintuplioado  este 
settlement;  and  nave  hereunto  tratado  de  paa^  amistad ,  li- 
affixed  our  seais  respectively.  mites,  y  arreglo  definitivo,  en 
Done  in  qnintuplicate,  at  the  la  ciudad  de  Guadalope  Hi- 
city  of  Guadalupe  Hidalgo,  dalgo,  el  dia  dos  de  Febrero 
on  the  second  day  of  FeD«  del  ano  de  nuestro  Seuor 
ruary,  in  the  year  of  our  mil  ochocientos  cuaYvnta  y 
Lord  one  thoasand  eight  hun*  ocho. 
dred  and  forty  eight. 

JV.  Pm  Trist,  (L.  SyBernardo    Couto,  (L, 

Luis  G.  Cuetfas^  fL.  S.)  Migl.   Atristain^  fL. 

Bernardo  Couto,  (L.  S.)  Louis  G.  Cuevas,  (L. 

Migl.  Atristain,  (L.  S.)  N.  P.  Trist,  (L. 


Les  Articles  1  et  5  de  la  convention  non-ratifiée,  con- 
clue entre  les  Etats  Unis  et  la  République  de  Mexico  le 
20  novembre  i843  ^   dont  est  fait  mention  dans  V article 
iSème  du  traité  précédent. 

Texte  aaglaii.  Texte  espagnol. 

Art  L  Âll  claims  of  ci-  Art  I.  Todas  las  reda- 
citizens  of  the  Mexican  re-  maciones  de  ciudadanos  de 
public  against  the  govemment  la  repùblica  Mexicana  contra 
of  the  United  States,  which  el  gobiemo  de  los  Estados 
shall  be  presented  in  the  Unidos,  que  se  presentâren 
manner  and  time  hereinafler  del  modo  y  en  el  tiempo 
expressed,  and  ail  claims  of  que  en  adelante  se  espresa, 
citizens  of  the  United  States  y  todas  las  reclamaciones  de 
against  the  govemment  of  ciudadanos  de  los  Estados 
the  Mexican  republic,  which,  Unidos  contra  el  gobiemo 
for  whatever  cause,  were  not  de  la  repùblica  Mexicana,  que 
submitted  to,  nor  considered,  por  cualqoier  motivo  no  se 
lior  finally  decided  by,  the  pregent&ron  à  la  junta  oque 
commission,  nor  by  the  ar-  no  fueron  examinadas  6  dé- 
biter appointed  by  the  con-  cididas  finalmente  por  ella 
vention  of  1839,  and  which  6  por  el  érbitro  establecido 
shall  be    presented   in   the  por  la  convencion  de  1839, 


Traité  de  paw.  39 

manner  and  time  hereinafter  y  que  se  presentéren  del 
specified,  shall  be  referred  to  modo,  y  en  el  tiempo  que 
foarcommissioners,whoshaU  en  adelante  se  espresari  se 
form  a  board,  and  shall  be  someteran  é  cuatro  comisio- 
appointed  in  ihe  foUowing  nados  que  formarân  junta,  y 
manner,  ihat  is  to  say:  Two  seràn  nombrados  del  modo 
commissioners  shall  be  ap-  siçuiente,  à  saber:  Dos  co- 
pointed  by  the  Président  of  misionados  seràn  nombrados 
ihe  Mexican  republic,  and  por  el  Présidente  de  la  re- 
tbe  other  two  by  tbe  Presir  pùblica  Mexicana,  y  los  otros 
dent  ofthe  United  States,  with  dos  lo  seràn  por  el  Presi- 
the  approbation  and  consent  dente  de  los  Estados  Unidos, 
ofthe âenate.  Thesaidcom-  con  consentimiento  y  apro- 
missioners,  thus  appointed,  bacion  del  Senado  de  los 
shall,  in  présence  of  each  mismos.  Los  dichos  comi- 
other,  take  an  oath  to  exa-  sionados,  de  ese  modo  nom- 
mine  and  décide  impartially  brados ,  prestaràn  juramento 
the  ctaims  submitted  to  tbem,  en  presencia  unos  de  otros, 
and  which  may  lawfuUy  be  de  examiner  y  decidir  im- 
considered,  accordine  to  the  parci^lmente  las  reclamacio- 
proofs  which  shall  be  pre-  nés  que  se  les  sometan,  y 
sented,  the  principles  of  nght  que  legalmente  deban  con- 
and  justice,  the  law  of  na-  siderarse  segun  las  pruebas 
tiens,  andthetreatiesbetween  que  se  les  presentàren  yse- 
the  two  republics.  gun    los  pnncipios  de  dere- 

cho  yjusticia  de  la  ley  de 
las  naciones  y  de  los  trata- 
dos  entre  ambas  repiiblicas. 
Art.  V.  AU  claims  of  Art.  V.  Todas  las  recla- 
citizens  of  the  United  States  maciones  de  ciudadanos  de 
against  the  govemment  of  los  Estados  Unidos  contra 
the  Mexican  republic,  which  el  çobiemo  de  la  repûblica 
were  considerea  by  the  com-  Mexicana,  que  fueron  exa- 
missioners,  and  referred  to  minadas  por  los  comisiona- 
the  umpire  appointed  under  dos  y  sometidas  al  drbitro 
the  convention  of  the  ele-  nombrado  con  arreglo  i  la 
venth  April,  1839,  and  which  convencion  de  once  de  Abril 
were  not  decided  by  him,  de  1839,  y  que  no  fueron 
shall  be  referred  to,  and  de-  por  el  decidiaas ,  se  some- 
cided  by,  the  umpire  to  be  teran  y  decidirin  por  el 
appointed,  as  provided  by  arbitro  que  debe  nombrarse 
this  convention,  on  the  points  conforme  a  esta  convencion 
submitted  to  the  ufnpire  un-  por  lo  relative  a  los  puntos 
der  the  late  convention,  and  que  se  sujetaron  al  arbitro 


40     Etats-Unis  et  Mexique.      Traité  de  paix. 

bis  décision  shall  be  final  establecido  par  la  aifterior 
and  conclusire.  It  is  also  convencion;  y  su  décision 
agreed,  that  if  tbe  respective  serà  final  y  definitîya*  Â  la 
commissioners  shall  deem  it  vez  se  ha  convenido  que,  si 
expédient,  tbc^  may  sobmit  se  jnzga  oportuno  por  los 
to  tbe  «aid  arbiter  new  ar-  comisionadosTCspectivos,  po- 
gumentfiupon  tbe  said  daims,  dran  someterse  por  ellos  al 

espresado  ^rbitro,  nuevas 
esposiciones  sobre  dicbas 
reclamaciones. 


41 


6. 

Convention  entre  la  France   et  la  Bamère  pour 

fétabUêsement  et  ^exploitation  d*un  chemin  de  fer 

de  Strasbourg  à  Spire ^   signée   à  Strasbourg^  le 

4  féprier  i848. 

S.  M.  le  roi  des  Français  et  S.  M,  la  roi  de  Bavière, 
animée  àxn  désir  de  orocurer  h  leurs  sujets  respectib  des 
provinces  frontières  an  Rhin  de  nouveaux  moyens  d'é^ 
ciiange  et  de  communication,  sont  convenus  d'établir  un 
chenun  de  fer  de  Strasbourg  à  Spire,  avec  la  destina* 
lion  de  rattacher  les  chemins  de  ter  français  de  Baie  a 
Strasbourg  et  de  Paris  à  Strasbourg,  d'un  coté,  avec  le 
chemin  de  fer  de  Metz  à  Fprbacb,  et  d'un  autre  c6té 
avec  le  chemin  de  fer  qui  jse  projette  depuis  Bexbach  sur 
Spire  et  sur  Ludyrigshafen,  et  qui,  a  partir  de  cette  der- 
nière ville,  devra  être  soudé  au  chemin  de  fer  de 
Mayence  k  la  frontière  bavaro-hessoise. 

A  quel  effet,  ils  ont  nommé  pour  leurs  commissaires, 

Savoir: 

S.  M.  le  roi  des  Français: 

Le  sienr  Louis  Sers,  préfet  du  département  du  Bas- 
Rhin,  commandeur  de  l'ordre  roval  de  la  Légion  d'hon- 
neur, et  grand-croix  de  Tordre  de  Zaehringen  de  Bade; 

et  le  sieur  Hubert  Engelhardt  consul  de  première 
classe  et  commissaire  du  roi  è  la  commission  du  Rhin 
à  Mayence,  officier  de  l'ordre  royal  de  la  Légion  d'hon- 
neur et  du  Lion  de  Belgique,  commandeur  de  l'ordre  du 
Lion  néerlandais,   chevalier  de  l'Aigle-Rouge   de  Prusse 

de  troisième  classe. 

El  S«  M.  ie  roi  de  Bavière  t 

La  sieur  François  Alwens  président  de  la  régence  du 
Paiatinat,  dhevaUer  de  l'ordre  royal  de  Mérite  de  Saint- 
Michel; 

Et  le  siear  <3uillanme  Weber,  conseiller  du  ministère 
de  la  maison  du  roi  et  des  affaires  étrangères,  chevalier 
de  l'ordre  de  Mérite  de  Sainte  Michel,  et  de  l'ordre  de 
Mérite  de  la  CourQiwe  de  Wurtemberg. 


42     France  et  Bapière,     Convention  pour 

Lesquels,  après  a^oir  échangé  leurs  pouvoirs  trouvés 
en  bonne  et  due  forme,  sont  convenus  des  dispositions 
suivantes: 

Art  1.  Le  Gouvernement  français  s'engage  \  faire 
construire  sur  son  territoire,  par  embranchement  sur  le 
chemin  de  fer  de  Paris  à  Strasbourg,  un  chemin  de  fer 
qui  aboutira  à  la  frontière  bavaroise   prés  Wissembooi^. 

De  son  côté,  le  gouvernement  bavarois  s'engage  à 
faire  construire  sur  son  territoire,  en  prolongement  de 
la  ligne  française  ci-dessus  définie,  un  chemin  de  fer  qui, 
depuis  la  frontière  fi'ançatseprès  Wissembourg,  se  reliera 
par  Spire  au  chemin  de  fer  qui,  de  Bezbach,  conduit  à 
Spire  et  à  Ludwigshafen. 

Art  2.  Le  point  de  jonction  des  deux  sections  de 
chemin,  française  et  bavaroise,  et  le  raccordement  de 
ces  sections,  soit  en  plan,  soit  en  profil,  seront  détermi- 
nés par  les  deux  gouvernements,  d'après  les  projets  ré- 
digés de  concert  par  les  in^nieurs  des  deux  pays. 

Toutes  les  autres  dispositions  concernant  le  tracé  da 
chemin,  ainsi  que  l'emplacement  des  stations  à  Fintérieur 
de  chaque  temtoire,  demeurent  réservées  à  l'appréciation 
et  à  la  décision  de  chacune  des  parties  contractantes. 

Art  3.    Les  voies  de  fer  et  leurs  dépendances,  ainsi 

3ue  les  moyens  de  transport,  seront  organisés  de  part  et 
'autre,  de  manière  à  assurer  l'exploitation  avec  aes  lo- 
comotives, et  à  permettre  de  franchir  sans  obstacle  la 
frontière  dans  les  deux  sens  et  de  circuler  sans  inter- 
ruption sur  les  autres  chemins  de  fer,  qui  aboutiront, 
soit  à  Strasbourg,  soit  à  Bexbach,  Spire,  Ludwigshafen 
et  à  la  frontière  bavaroise  du  côté  de  Mayence. 

Les  ingénieurs  des  deux  pays  se  communiqueront 
les  détails  des  projets  respectifs,  et  se  maintiendront  en 
rapport  pendant  1  exécution  des  travaux. 

Art  4.  La  largeur  de  la  voie  entre  les  bords  inté< 
rieurs  des  rails,  sera  d'un  mètre  44  centimètres  a  un 
mètre  45  centimètres  (4  p.  8V2  p&r  mesure  anglaise). 

Les  tampons  des  locomotives  et  des  wasons  seront 
établis,  de  part  et  d'autre,  de  manière  qull  v  ait  con- 
cordance avec  les  dimensions  existantes  sur  le  chemin 
de  fer  bavarois  de  Bexbach  et  sur  lé  chemin  de  fer  de 
Paris  à  Strasboui^  et  à  Bâle. 

Art  5.  La  voie  sera  double  sur  toute  la  ligne  dans 
les  deux  pays,   la  pose  de  la  seconde  voie  pourra  être 


l'établissement  <Pun  chemin  de  fer.       43 

ajonraée  provisoirement,  cependant,  elle  devra  se  faire, 
dès  que  la  nécesÀîié  en  aura  été  reconnue  par  les  deux 
gouvernements. 

Néanmoins,  les  acquisitims  de  terrains  et  les  terras- 
sements seront  effectués  et  exécutés  immédiatement  pour 
les  deux  voies. 

Art.  6.  Les  travaux  de  construction  seront,  autant 
que  possible,  poussés  de  manière  a  arriver  en  même 
temps  à  l'aobèvement  du  chemin  de  fer  et  à  sa  mise  en 
expu)itation  sur  chaque  ligne,  et  cela  dans  le  terme  de 
trois  années. 

Ce  terme  courra  à  dater  du  moment  où  les  disposi- 
tions de  la  présente  convention,  qui  exigent  un  recours 
aux  pouvoirs  législatib  dans  Tun  ou  l'autre  des  deux 
pays,  auront  pu  être  mises  à  exécution. 

Art  7.  Tous  les  trains  de  voyageurs  et  de  mar- 
chandises circiulant  entre  les  deux  pays .  changeront  de 
locomotives  a  la  station  française,  prés  Wissembourg, 
sauf  les  arrangements  ultérieurs  qui  pourraient  être  con- 
venus entre  les  deux  administrations. 

En  conséquence,  il  sera  dûment  avisé  à  ce  que  l'ad- 
ministration ou  chemin  de  fer  bavarois  obtienne,  dans 
cette  station,  les  localités  nécessaires  pour  TétaWssement 
régulier  de  son  service;  et  pour  abriter  ses  locomotives, 
ses  wagons,  et  le  personnel  du  service  d'exploitation. 

Art.  8.  Un  règlement  uniforme  pour  les  signaux  et 
tout  le  détail  du  service  d'e:iploitation,  comme  pour  les 
heures  de  départ  et  d'arrivée  des  convois  à  la  station  de 
Wissembourg,  sera  concerté  entre  les  administrations  des 
deux  chemins  de  fer  sous  l'approbation  des  autorités 
territoriales  respectives. 

Art  9.  Le  tarif  des  prix  pour  le  transport  des  per- 
sonnes et  des  marchandises  sera  arrêté  en  commun  par 
les  deux  administrations,  sous  l'approbation  des  gouver- 
nements respectifs. 

Art.  10.  Il  ne  sera  fait  aucune  distinction  entre  les 
habitants  des  deux  Etats;  soit  pour  les  prix  des  trans- 
ports soit  pour  le  temps  d'expédition,  et  les  transports  à 
effectuer  oun  territoire  a  l'autre  ne  seront  pas  moins 
favorablement  traités  quant  au  temps  et  au  prix  d'expé- 
dition, que  ceux  qui  s'effectuent  sur  chaque  territoire, 
sans  en  sortir. 

Art.  IL  II  sera  libre  à  chacun  des  deux  gouverne- 
ments de  se  charger  lui-même  de  la  construction  et  de 


44     France  et  Bavière.     Convention  pour 

rexploitation  du  chemin  qui  s'appKque  k  son  territoire, 
ou  d'en  faire  la  concession  à  une  eoGiéti  particulière. 

Cependant,  dans  ce  dernier  cas,  il  prendra  les  me*- 
sures  nécessaires  pour  assurer  l'exécution  ponctuelle  des 
dispositions  de  la  présente  conTention,  et  pour  se  réser- 
ver les  moyens  d'action  suffisante  sur  les  règlements 
d'exploitation. 

Les  deux  gouvernements  se  communic^ueront  récipro- 
quement les  actes  de  concession  et  les  cahiers  de  charges 
accordés  à  des  sociétés  particulières. 

Art.  12.  Toutes  les  mesures  de  police  et  de  douane 
auxquelles  poum  donner  lieu  l'ouverture  de  la  voie  qui 
fait  l'objet  de  la  présente  convention,  seront  concernes 
ultérieurement  entre  les  deux  gouvernements. 

Les  deux  gouvernements  se  confèrent  respectivement 
le  droit  de  faire  escorter  par  leurs  employés  de  douane 
les  convois  venant  de  Bavière  et  de  France,  et  circulant 
entre  les  stations  frontières  des  deux  pays.  Le  tout  sans 
préjudice  de  l'application  des  lois  et  rè^ements  de 
chaque  Etat  pour  le  parcours  sur  son  territoire. 

Art.  13.  Avant  l'ouv^nre  des  deux  chemins  de  fer, 
les  gouvernements  s'entendront  au  sujet  des  changements 
que  le  nouveau  mode  de  communication  pourrait  appor- 
ter dans  le  service  et  le  transport  des  correspondances 


Art  14.  Dans  tous  les  cas  oà  les  administrateurs 
du  chemin  de  fer  de  l'un  et  de  l'autre  Etat  ne  pourraient 
pas  s'entendre   sur  les  différents   points  prévus  dans  la 

5 résente  convention,  et,  en  général,  sur  les  movens 
'assurer  la  continuité  du  service  entre  les  deux  fron- 
tières et  la  prospérité  du  commerce  de  transit,  les  gou- 
vernements interviendront  d'office,  et  se  concerteront 
pour  prescrire  toutes  les  mesures  nécessaires. 

Art  15.  Le  présent  traité  sera  ratifié,  et  les  ratifi- 
cations en  seront  échangées  à  Munich,  aussitôt  que  faire 
se  pourra. 

Fait  et  signé  en  double  expédition  et  dans  les  deux 
langues,  à  Strasbourg,  le  4  février  1848. 

(L.  S.):  Sera. 
(L.  S.):  Alwens. 
(L.  S.):  Engélhardt. 
(L.  S.):  fVeber. 


Rétablissement  don  chemin  de  fer*       45 

Article  additionnel.  II  est  formeUement  oonvena  que 
le  présent  traité,  ainsi  que  k  protocole  qui  s'y  rapporte, 
seront  nuk  et  non  avenue  du  gré  de  chacune  des  par- 
ties contractantes,  du  moment  que,  par  le  recours  aux 
pouvoirs  législatifs  de  l'un  et  de  l'autre  pays,  les  unes 
on  les  antres  des  stipulations  éprouveraient  des  modifi- 
cations qui  ne  seraient  pas  agréées  par  les  deux  parties. 

Le  présent  article  sera  ratifié,  et  les  ratifications  en 
seront  échangées,  conjointement  avec  le  traité  principal 
auquel  il  se  rapporte. 

Fait  et  signé  à  Strasbourg,  le  4  février  1848. 

(L.  S.)  s  Sers. 
(L.  S»):  Engelkardt. 
(L.  S.):  Alwens, 
(L.  S.):  yf^eher. 

Procèê'^  verbal  de  féokemge  êês  reiHfieatiùns  de  la  cofi- 
eeniion^  précédente, 

Muxûch  le  8  mai  1852. 


Différentes  circonstanoes  survenues  depuis  la  signa- 
tore  du  traité  international  conclu  le  4  février  1848  entre 
la  Franee  et  la  Bavière^  pour  la  construction  d'un  chemin 
de  fer  de  Strasbourg  a  Spire,  Ludwigshafen ,  et  de  là 
vers  ta  frontière  bavare^hessoise,  ayant  amené  la  nécessité 
de  modifier  ou  d'expliquer  quelques  unes  des  stipulations 
qo'ettd  contient,,  les  deux  gouvernements  sont  convenus 
que  les  déclarations  suivantes  seront  considérées  comme 
une  annexe  dudit  traité,  pour  avoir  la  même  force  et 
valeur  q«e  si  elfes  en  avaient  fai<i  textuellement  partie,  et 
(jo'elles  seront  dans  ce  but,  relatées  in  extenso  dans 
lacté  d'échange  des  ratifications  de  la  France  et  de  la 
Bavière. 

A.  La  direclkM»  k  donner  au  chemin  de  fer  projeté, 
telle  qu'ette  se  trouve  indiquée  à  l'art.  1  de  la  dite  con- 
vention internationale'  se  trouve  modifiée,  en  ce  qui  con- 
cerne la  Bavière,  dans  ce  sens  que  la  ligne  psolira  de 
la  frontière  française  près  de  Wissembourg  pour  se  diri- 

Ser  par  Landau  sur  Neustadt,*  et  se  relier  la  au  chemin 
e  fer  allant  de  Bexbach  à  LudwigsHafen  et  Mayence. 

B.  L'art  2  stipulant  que  le  point  de  jonction  des 
deux  sections  du  cnemin,  françame  et  bavaroise,   et  le 


46     Frtmce  et  Batnire^     ÇanpeMion  pour 

raocordemeiit  de  ces  sections,  soit  en  plan,  soit  tm  profil, 
seront  déterminés  par  les  deux  eomrerneiDe&ts  d  après 
les  projets  rédigés,  ae  concert,  par  les  ingénieras  des  oeox 

CjAj  il  a  été  fixé  que  la  constradion  do  pont  sar  la 
later,  si  cette  rivière  devient  le  point  de  passage  entre 
la  France  et  la  Bavière,  sera  exécutée  à  firais  oommons, 
c'est-à-dire  par  moitié,  entre  les  deux  administratioiis 
françaite  et  oavaroise. 

C.  Le  terme  maximum  de  trois  anaées,  déterminé 
par  l'art.  6  poar  l'achèvement  des  travaux  et  la  mise  en 
exploitation  da  chemin  de  fer  dans  les  deux  pays,  est 
fixé  à  quatre  années  à  partir  du  jour  de  l'échange  des 
ratifications  entre  les  deux  gouvernements. 

D.  L'art.  7  désignant  la  station  de  Wissembourg 
comme  station  d'échange  entre  les  deux  ex^bitations 
firançaise  et  bavaroise,  et  obligeant  l'admmistration 
firançaise  de  fouroir  a  celle  du  chemin  de  fer  bavarois, 
dans  ladite  station,  les  locaux  nécessaires  pour  abriter 
ses  locomotives,  ses  viragons  et  son  personnel  d'exploita- 
tion, il  est  entendu  entre  les  gouvernements  de  France 
et  de  Bavière  que  le  droit  de  gare  à  la  charge  de  l'ad- 
ministration bavaroise,  à  raison  de  l'occupation,  dans  la 
station  de  Wissembourg,  des  locaux  aiiectés  à  son  ser- 
vice, soit  spécialement,  soit  en  commun,  s^a  réglé 
comme  suit  pour  les  trois  premières  années  à  dater  du 
jour  de  l'ouverture  du  service: 

Pour  les  locaux  spéciaux,  l'administration   bavaroise 

ryera  a  l'administration  française  un  intérêt  annuel  de 
p.  %  sur  le  capital  dépensé  pour  leur  établissement, 
plus  les  frais  annuels  d'entretien; 

Pour  les  locaux  communs  aux  deux  administrationjs, 
un  intérêt  annuel  de  2  p.  %  sur  le  tiers  du  camtal  dé- 
pensé pour  leur  établissement,  plus  le  tiers  des  irais 
annuels  d'entretien. 

Les  frais  d'exploitation,  soit  en  personnel,  soit  en 
matériel,  dans  la  station  de  Wissembourg,  sont  à  la 
charge  de  chacune  des  deux  administrations  en  ce  qui 
concerne  leur  service  particuUer;  les  frais  d'exploitation, 
soit  en  personnel,  soit  en  matériel,  faits  pour  un  service 
commun,  seront  supportés  par  les  deux  compagnies,  en 
raison  d'un  prorata  qui  s^tablira  pour  chacune  d'elles 
sur  la  base  de  son  trafic,  soit  en  voyageurs ,  soit  en 
marchandises,  dans  ladite  station. 

Si,  après  l'expiration  des  trois  années  fixées  ci-dessus^ 


tétablissement  dfun  chemin  de  fer.       47 

il  paraissait  nécessaire,  de  part  et  d'autre,  de  modifier 
les  dispositions  du  présent  paragraphe,  et  si  les  admini- 
strations des  deux  chemins  français  et  bavarois  ne  par- 
venaient pas  à  s'entendre  sur  ces  modifications,  les  aeux 
gouvernements  de  France  et  de  Bavière  se  réservent 
d'arbitrer  les  nouvelles  dispositions  k  intervenir. 

E.  L'administration  française  reste  chargée  de  con- 
struire, d'entretenir  et  de  faire  surveiller  à  ses  frais  la 
partie  du  chemin  comprise  entre  la  station  française  de 
Wissembourg  et  la  frontière  bavaroise,  non  compris  le 
pont  de  la  Lauter,  qui,  d'après  le  paragraphe  D  ci-aessus, 
sera  établi  et  entretenu  à  frais  communs  entre  les  deux 
administrations. 

Cette  portion  du  chemin  étant  desservie  par  les  con- 
vois de  l'administration  bavaroise,  cette  dernière  aura  à 
i)ODifier  à  l'administration  française,  à  titre  de  péage,  les 
deux  tiers  du  montant  (des  tarifs  qu'elle  percevra  pour  ce 
parcours. 

Les  soussignés,  après  avoir  fait  acte  de  la  déclaration 
réciproque  ci-dessus,  ont  procédé  a  l'échange  des  docu- 
ments de  ratification  respectifs,  les  ayant  trouvés  en 
bonne  et  due  forme. 

En  foi  de  auoi  le  présent  protocole  a  été  rédigé  et 
signé  en  double  expédition. 

L'envoyé  extraordinaire    et  Le  ministre  d'Etat  et  des 

ministre  plénipotentiaire  de  affaires   étrangères  de  Ba- 

France,  vière, 

JE  de  Menevcd.  V.  D.  Pfordten. 


48 


Traité  entre   la  Grande  Bretagne  et  les  chefn  de 
Cherbro  pour   la  répression  du  commerce  désola- 
ees  et  la  liberté  du  commerce  lieite^  figné  a  TassOj 
le  i2  février  1848. 

Alexander  Mtirray,  Esquire,  ConmaiMier  of  Ikr  Ma^ 
jesty's  ship  ^Favorite,'*  on  the  part  of  Hev  Maje«ty  tbe 
Qneen  of  Ëngland,  and  theChiefs  ofSberboro  and  ofihe 
neighbourhood ,  on  the  part  of  themsehwB  and  of  tbeir 
conntry, 

Hâve  agreed  upon  the  foHowing  Articles  and  Conditions: 

Art.  I.  The  export  of  slaves  to  foreign  countries  is 
for  ever  abolished  m  the  territortes  of  the  Cbiefe  of  Sher- 
boro;  and  the  Chiefs  of  Sherboro  engage  feo  make  and 
proclaim  a  law  prohibitinj^  any  of  their  snbjects,  or  any 
person  within  their  iurisdiction,  from  selKng,  tft  assistiog 
in  the  sale  of  any  slave  for  transportation  to  a  foreign 
country;  and  the  Chiefs  of  Sherboro  promise  to  inflid  a 
severe  punishment  on  any  person  who  shall  break  this  law. 

II.  No  European,  or  other  person  whatever,  shall  be 
permitted  to  réside  within  the  territories  of  the  Chiefs  of 
oherboro,  for  the  purpose  of  carrying  on  in  any  way  the 
Traffic  in  Slaves  ;  and  no  houses,  or  stores ,  or  buildings 
of  any  kind  whatever,  shall  be  erected  for  the  purpose 
of  Slave  Trade  within  the  territory  of  the  Chiefs  of  Sher- 
boro; and  if  any  such  houses,  stores,  or  buildings,  shall 
at  any  future  time  be  erected,  and  the  Chiefs  of  Sher- 
boro shall  fail  or  be  unable  to  destroy  them,  they  may 
be  destroyed  by  any  British  officers  employed  for  tbe 
suppression  of  the  Slave  Trade. 

IIL  If  at  any  time  it  shall  appear  that  Slave  Trade 
has  been  carried  on  through  or  from  the  territory  of  tbe 
Chiefs  of  Sherboro,  the  Slave  Trade  may  be  put  down 
by  Great  Britain  by  force  upon  that  territory,  and  British 
officers  may  seize  the  boats  of  Sherboro  found  anywhere 
carrying  on  the  Slave  Trade;  and  the  Chiefs  of  Sherboro 
will  be  subject  to  a  severe  act  of  displeasure  on  the  part 
of  the  Queen  of  England. 


Grande  Bretagne  et  peuplades  de  Pjàjrique.     49 

IV.  The  subjects  of  the  Queen  of  Engiand  may  al- 
ways  irade  freely  with  the  people  of  Sherboro,  in  every 
article  they  may  wish  to  buy  and  sell,  in  ail  the  places 
and  ports  and  rivers  wHhin  the  territories  of  the  Chiefs 
of  Snerboro,  and  throuffhout  the  wholeoftheir  dominions; 
and  the  Chiefs  of  Sherboro  pledge  themselves  to  show 
no  favour  and  ^ive  no  {privilège  to  the  sbips  and  traders 
of  other  countnes  which  they  do  not  show  to  those  of 
Engiand. 

V.  Power^  is  hereby  expressly  reserved  to  His  Majesty 
the  King  of  the  French  to  become  a  party  to  this  Treaty, 
if  he  shonld  think  fit,  agreeably  to  the  provisions  of  Ar- 
tide  V  of  the  Convention  between  Her  Afajesty  and  the 
King  of  the  French,  signed  at  London  on  the  29th  of 
May,   1845. 

In  failh  of  which  wë  hâve  hereunto  set  our  hapds 
and  seals,  at  Tasso,  this  12th  day  of  February,  1848. 

(L.  S.)  Careybah  Coulker,  KingofBumpey  hisX^i^k- 
(L  S.^  Harry  Tacher ,  King  of  Shebar,   his  X  mark. 
(L  S.)  King  Sherboro  y   his  X  mark* 
(L.  S.)   Totn  Cubah,   Chief  of  the  Plantain  Islands,  his 

X  mark^ 
(L.  S.)  Alex.  Murray^    Commander   of  Her   Majesty's 
sïoop  «Favorite.** 

By  virtue  of  the  power  deputed  to  me,  I  hereby  dé- 
clare the  approvàt  of  Her  Majesty  the  Queen^  my  mistress, 
to  the  above  Engagement 

Given  under  my  hand,  at  Tasso,  this  12th  day  of 
Febmary,    1848. 

Alex*  Murray^ 
Comaiander  of  Her  Majesty's  sloop  ^Favorite,**    and. Se- 
nior Officer  of  the  Sierra  Leone  Division.    . 

The  foregoing  Treaty  was  signed,  sealed,  and  delivered 
in  our  présence:   t 

Witnesses;* 

Hugh  Danlop,  Commander,        .  IHer  Majesty's  sloop 
Morris  Norman,  First  Lieutenant,/  «Alert** 

Alfd.  Sioyrn,  First  Lieutenant,      IHer  Majesty's  sloop 
fVnZé  A.  Parier,  Interpréter,        J        «Favorite." 

iVonv.  RecueU  gin.     Tome  XIV,  D 


50     Grande  Bretagne  et  nations  de  VJjriqtœ  etc. 

Textuellement  de  la  même  teneur,  excepté  pourtant  les 
noms  et  les  dates,  sont  les  traités  de  la  Grande-Bre- 
tagne conclus  avec 

les  chefs  de  Sugury^  signé  au  Cap  Monte  y  le  18  février 
1848, 

les  chefs  de  Grand  Bereby ,  signé  à  Grand  Bereby ,  le 
25  février  184S. 

les  chefs  de  Drewin,  signé  à  St.  André,  le  26  février 
1848. 

les  chefs  de  St.  André,    de  la  même  date. 

les  chefs  de  Grand  Laho ,  signé  à  Grand  Laho  le  28 
février  1848, 

les  chefs  d'Antonio  Laho,  signé  à  Antonio  l^aho,  le  28 
février  1848. 

les  chefs  de  Jack  Jaques,  signé  à  Jack  Jaques,  le  29 
février  1848, 

les  chefs  de  la  Baie  d'Ivorie,  signé  à  la  Cité  divorie, 
le  2  mars  1848. 

les  chefs  de  Malimba,  si^né  à  Malimba,  le  31  mars 
1848. 

les  chefs  d'Otondo,  signé  dans  la  Baie  de  Bâta,  le  4 
avril  1848, 

les  chefs  àe  Batanga  Benito,  signé  à  Boquah,  le  7  avril 
1848. 

les  chefs  de  Camma,  signé  à  Camma,  le  25  mai  1848. 

les  chefs  de  Corisco,  signé  à  Corisco  le  6  janvier  1849. 

lé  roi  de  Biombo ,   signé  à  Biombo,  le  24  mai  1849. 

Le  négociateur  de  ce  dernier  traité  avait  oublié  de 
stipuler  la  Iréserve  de  Taccessiori  de  la  France.  Un  ar- 
ticle additionel  sans  date. redressa  cette  inadvertance.  — 
Les  traités  que  l'Angleterre,  ainsi  qu'en  partie  la  France, 
ont  conclus  ave&  les  nations  indigènes  ae  la*  côte  occi- 
dentale de  l'Afrique  ont  beaucoup  contribué  à  faire  cesser 
la  traite  des  Noirs  au  nord  deTEquateur,  résultat  au- 
jourd'hui heureusement  atteint.  On  les  a  négociés  pour 
acquérir  le  droit  de  procéder  à  des  mesures  coërcitives 
contre  ces  nations  et  on  les  a  fait  valoir  comme  un  titre 


Répression  de  la  Traite  des  Noirs.        51 

pour  justifier  les  démarches  violentes  qu'on  a  faites  con- 
tre la  propriété  des  marchands  d'esclaves,  sujets  de  puis- 
sances civilisées.  Les  nations  indiquées  dans  le  texte  se 
trouvent  sur  les  côtes  occidentales  de  l'Afrique  depuis  la 
rivière  de  Gambia  jusqu'à  la  rivière  de  Congo.  Cherbro 
et  Sugurv  sont  situés  sur  la  côte  de  Sierra  Leone,  Grand 
Beteby,  Drewin  et  St*  André  près  du  Cap  Palmas  sur  la 
côte  des  Dents,  Grand  Laho,  Antonio  Laho,  Jack  Jaques 
et  la  Baie  d'Ivoire  sur  la  même  côte,  du  côté  de  la  côte 
d'Or;  Malimba,  Otondo,  Batanga  Benito  se  trouvent  sur 
la  côte  qui  dans  un  demicercle  entoure  l'île  de  Fernando 
Po;  Gamma  et  Corisco  sont  situés,  dans  les  régions  les 
plus  proches  de  l'Equateur,  enfin  Biombo  aux  embouchu- 
res du  Rio  <irande  sur  la  côte  de  la  Senegambie. 


D2 


53 


7. 

a.  Traité  entre  la  Belgique^  d'une  part^  et  la 
Grande  Bretagne^  l'Autriche^  la  Prusse  et  la  Rus'- 
sie  de  l'autre  5  contenant  l'accession  de  la  Belgi- 
que^ au  Traité  signé  à  Londres  le  SO  décembre 
1841,  pour  la  répression  de  la  Traite  des  Nègres. 
Signé  à  Londres  le  24  février  i848^]. 

Teite  français. 

Au  nom  de  la  Trës-Sainte  et  Indivisible  Trinité. 

Leurs  Majestés  la  Reine  du  Royaume  Uni  de  la  Grande 
Bretagne  et  d'Irlande,  l'Empereur  d'Autriche,  Roi  de  Hon- 
grie et  de  Bohême,  le  Roi  de  Prusse,  et  l'Empereur  de 
toutes  les  Russies,  en  exécution  de  l'Article  XVII  du 
Traité  conclu  entr'elles  à  Londres,  le  20  Décembre,  1841, 
pour  la  Suppression  de  la  Traite  des  Nègres  d'Afrique, 
étant  convenues  de  commun  accord  d'inviter  Sa  Majesté 
le  Roi  des  Belges  à  accéder  au  dit  Traité  ; 

Et  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges,  appréciant  les  motifs 
qui  ont  dicté  l'invitation  qui  lui  a  été  adressée  à  cet  effet, 
et  désirant  assurer  plus  efficacement  l'application  dès 
principes  consacrés  par  la  législation  en  vigueur  en  Bel- 
gique, laquelle  répute  la  Traite  crime  de  piraterie,  et 
f>rononce  notamment  la  confiscation  des  navires  qui  s'y 
ivfent  ;  et  désirant  contribuer  à  l'accomplissement  au  but 
d'humanité  du  dit  Traité,  par  une  sanction  publique  et  for- 
melle de  ses  principes  et  de  ses  dispositions,  a  donné  son 
assentiment  a  la  proposition  qui  lui  a  été  adressée; 

Leurs  dites  Majestés  ont  en  conséquence  résolu  de 
conclure  un  Traité,  pour  constater  en  due  forme  l'Acces- 
sion de  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges  au  dit  Traité,  et 
l'acceptation   de   cette  Accession   par  les  4  Parties  Con- 


*)  Le  traité  a  été  ratifié  par  la  Belgique  le  21  avril  1849, 
par  l'Autriche  le  31  mars  1848,  par  la  Grande  Bretagne  le  6  mars 
1848,    par    la  Prusse    le    24   mai  1848,    par  la  Russie  le  20  mars 


53 


7. 

0.  TraUé  entre  la  Belgique,  d'une  part,  et  la 
Grande  Bretagne,  f  Autriche,  la  Prusse  et  la  Rus^ 
sie  de  l'autre  y  contenant  P accession  de  la  .Belgi-- 
que,  au  Traité  signé  à  Londres  te  20  décembre 
1841,  pour  la  répression  de  la  Traite  des  Nègres. 
Signé  à  Londres  le  24  février  i848*J. 

Texte  «Dglaii. 

In  the  name  of  the  Most  Holy  «nd  Indivisible  Trinity. 

Their  Majesties  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of 
Great  Britain  and  Ireland,  the  Emperor  of  Austria,  King 
of  Hungary  and  Bohemia,  the  King  of  Prussia,  and  the 
Emperor  of  ail  the  Russias,  having,  in  pursuance  of  Ar- 
ticle XVII  of  the  Treaty  concluded  between  them  at  Lon- 
don  on  the  20th  ofDecember,  1841,  for  the  Abolition  of 
the  African  Slave  Trade,  agreed  to  invite  His  Majesty 
the  King  of  the  Belgians  to  accède  to  the  said  Treaty; 

And  Ris  Majesty  the  King  of  the  Belgians,  dtily  ap- 
preciating  the  motives  which  bave  dictated  thè  invitation 
which  bas  been  addressed  to  bim  to  that  effect,  and  bç- 
ing  désirons  more  completely  to  ensure  the  application  of 
the  pri&ciples  estaUtshed  by  the  law  actaaily  m  force  in 
Belgium,  according  to  which  the  Slave  Trave  is  deemed 
to  be  piracy,  and^vessels  enga^ed  therein  are  condcmned 
to  contiBcation  ;  and  being  aesirous  of  contributing  to  the 
accoroplishment  of  the  bumane  object  of  the  said  Treaty, 
by  a  public  and  formai  sanction  of  its  principles  and 
provisions,  bas  assented  to  the  proposai  adoressea  ta  him; 

Tbeir  said  Mafesties  bave  therrfore  reaolved  to  con- 
clude  a  Treaty,  for  the  purpose  of  recording  in  due  ïwm 
the  AcoessioQ  pf  His  Majesty  the  King  of  the  Belgians  to 
the  said  Treaty,   and  the  aeceptance  tbereof  by  the   4 


(1er  aYrU}  184^.  L'échange  des  ratifications  a  en  lieu  à  Londres, 
le  2â  juin  1649,  dans  une*  conférence  dont  nous  ferons  soiTre  le 
protocole. 


54     Belgique   et    Grande    Bretagne^  Autriche, 

tractantes  qui   ont  ratifié  le  Traité;  et  leurs  Majestés  ont 
en  conséquence  nommé  pour  leurs  Plénipotentiaires,  savoir: 

Sa  Majesté  la  Reine  du  Royaume  Uni  de  la  Grande  Bre- 
tagne et  d'Irlande,  le  Très  Honorable  Henri  Jean  Vicomte 
Palmerstôn,  Baron  Temple,  Pair  d'Irlande,  Membre  du 
Très  Honorable  Conseil  Privé  de  Sa  Majesté  Britannique, 
Membre  du  Parlement,  Chevalier  Grand-Croix  du  Très 
Honorable  Ordre  du  Bain,  et  Principal  Secrétaire  de  Sa 
Majesté  Britannique  pour  les  Affaires  Etrangères;        * 

Sa  Majesté  l'Empereur  d'Autriche,  Roi  de  Honçrie  et 
de  Bohème,  le  Sieur  Maurice  Comte  de  Dietricnstein, 
Grand-Croix  de  l'Ordre  Impérial  de  Léopold  d'Autriche, 
de  l'Ordre  Royal  de  Léopold  de  Belgique,  de  l'Ordre  de 
Louis  de  la  Hesse  Grana-Ducale,  et  de  l'Ordre  Constan- 
tinien  de  St.  Georges  de  Parme,  Commandeur  du  Lion 
d'Or  de  la  Hesse  Ëlectorale,  Chambellan,  Conseiller  In- 
time actuel  de  Sa  Majesté  Impériale  et  Rovale  Apostoli- 
que, son  Ambassadeur  Extraordinaire  et  Plénipotentiaire 
près  Sa  Majesté  Britannique; 

Sa  Majesté  le  Roi  de  Prusse,  le  Sieur  Chrétien  Char- 
les Josie  Bunsen  y  Conseiller  Intime  actuel  de  Sa  Majesté 
le  Roi  de  Prusse,  son  Envoyé  Extraordinaire  et  Ministre 
Pléniootentiaire  près  Sa  Majesté  Britannique,  Commandeur 
de  l'Ordre  de  l'Aigle  Rouge; 

Sa  Mmesté  l'Empereur  de  toutes  les  Russies,  le  Sieur 
Philippe  Baron  de  Brunnow,  son  Conseiller  Privé,  En- 
voyé Extraordinaire  et  Ministre  Plénipotentiaire  près  Sa 
Majesté  Britannique,  Chevalier  de  l'Ordre  de  St  Alexan- 
dre Newsky,  de  l'Aigle  Blanc,  de  Ste.  Anne,  et  de  St. 
Stanislas  de  première  classe,  de  St  Wladimir  de  troisième. 
Commandeur  de  l'Ordre  de  St  Etienne  de  Hongrie,  Che- 
valier des  Ordres  de  Prusse,  de  l'Aigle  Rouge  de  seconde 
classe,  et  de  St.  Jean  de  Jérusalem; 

Et  Sa  Majesté  le  Roi  des  Bel^,  le  Sieur  Sylvain 
Van  de  Wever,  Envoyé  Extraordinaire  et  Ministre  Pléni- 
potentiaire ae  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges  près  Sa  Ma- 
jesté Britannique,  décoré  de  la  Croix  de  Fer,  Coçiman- 
deur  de  l'Ordre  de  Léopold,  Grand-Croix  de  l'Ordre  de 
la  Branche  Emestine  de  Saxe,  de  la  Tour  et  de  l'Epée, 
de  St.  Maurice  et  de  St.  Lazare,  Commandeur  de  la  Lé- 
gion d'Honneur,  etc^; 


Prusse  y  Russie.     Traite  des  Noirs.       55 

Contraciing  Parties  who  ratîfied  the  Treaty;  and  their 
said  Majesties  hâve  in  conséquence  named  their  Plenipo- 
tentiaries,  that  is  to  say; 

Her  Majesty  the  Qïieen  of  the  United  Kinedom  of 
Great-Britain  and  Ireland,  the  Rjght  Honourable  Henry. 
John  Yisconnt  Palmerston,  Baron  Temple,  a  Peer  of  Ire- 
land, a  Member  of  Her  Britannic  Majesty's  Most  Honour- 
able Privy  Council,  a  Member  of  Parliamcnt,  Knight  Grand 
Cross  of  the  Most  Honourable  Order  of  the  Bath,  and 
Her  Britannic  Majesty's  Principal  Secretary  of  State  for 
Foreign  Affairs; 

Bis  Majesty  the  Emperor  of  Austria,  King  of  Hungary 
and  Bohemia,  the  Sieur  Maurice  Count  de  Dietrichstein, 
Grand  Cross  of  the  Impérial  Order  of  Leopold  of  Au- 
stria,  of  the  Royal  Order  of  Leopold  of  Belgium,  of  the 
Order  of  Lewis  of  Grand-Ducal  Hesse,  and  of  the  Con- 
stantinian  Order  of  St  George  of  Parma,  Commander  of 
the  Order  of  the  Golden  Lion  of  Electoral  Hesse,  Cham- 
berlain, Privy  Councillor  of  His  Impérial  and  Royal 
Apostolic  Majesty,  his  Ambassador  Extraordinary  and  Ple- 
nipotentiary  to  Her  Britannic  Majesty; 

His  Majesty  the  King  of  Prussia,  the  Sieur  Christian 
Charles  Josiah  Bunsen,  Privy  Councillor  of  His  Majesty 
the  King  of  Prussia,  his  Envoy  Extraordinarv  and  Mi- 
nisler  Plenipotentiary  to  Her  Britannic  Majesty,  Commander 
of  the  Order  of  the  Red  Eagle; 

His  Majesty  the  Emperor  of  ail  the  Russias,  the  Sieur 
Philip  Baron  de  Brunnow,  his  Privy  Councillor,  Envoy 
Extraordinary  and  Minister  Plenipotentiary  to  Her  Britan- 
nic Majesty,  Knight  of  the  Order  of  St  Alexander  Newsky, 
of  the  White  Eagle,  of  St.  Anne,  and  of  St.  Stanislaus 
ofthefirst  class,  of  St  Wladimir  of  the  third.  Commander 
of  St  Stephen.of  Huneary,  Knight  of  the  Order  of  the 
Red  Eagle  of  Prussia  oi  the  second  class,  and  of  St.  John 
of  Jérusalem;        ^ 

And  His  Majesty  the  King  of  the  Belgians,  the  Sieur 
Sylvain  Van  de  Weyer,  Envoy  Extraordinary  and  Minister 
Plenipotentiary  of  His  Majesty.  the  King  of  the  Belgians 
to  Her  Britannic  Majesty,  decorated  witn  the  Iron  Cross, 
Commander  of  the  Order  of  Leopold,  Grand  Cross  of  the 
Order  of  the  Ernestine  Branch  of  Saxony,  of  the  Tower 
and  Sword,  of  St  Maurice  and  St  Lazarus,  Commander 
of  the  Légion  of  Honour,  etc.  ; 


56     Belgique   et  Grande  Bretagne,    j4uiric1ie. 

Lesquels,  après  s'être  communiqué  leurs  pleins-pou- 
voirs respectifs,  trouvés  en  bonne  et  due  forme,  ont  ar- 
rêté ei  conclu  les  Articles  suivans: 

Art  L  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges  accède ,  tanf 
pour  lui  que-  pour  ses  héritiers  et  successeurs,  au  Traité 
pour  là  Suppression  de  la  Traite  des  Nègres  d'Afrique, 
signé  à  Lonares  le  20  Décembre,  1841,  par  les  Pléni- 
potentiaires de  la  Grande  Bretaçne,  d'Autriche,  de  France, 
de  Prusse,  et  de  Russie,  lequel  a  été  ensuite  dûment  ra- 
tifié par  Leurs  Majestés  la  Keine  du  Royaume  Uni  de  la 
Grande  Bretagne  et  d'Irlande,  l'Empereur  d'Autriche,  le 
Roi  de  Prusse,  et  l'Empereur  de  toutes  lesRussies;  l'Ac- 
cession de  Sa  dite  Majesté  le  Roi  des  Belges  étant  néan- 
moins sujette  à  certaine  modification  de  TArticle  IX  du 
Traité  susdit,  laquelle  modification  a  été  relatée  dans  le 
Protocole  de  la  Conférence  tenue  a  Londres  le  3  Octobre, 
1845,  entre  les  Plénipotentiaires  de  la  Grande  Bretagne, 
d'Autriche,  de  Prusse,  et  de  Russie.  Et  Sa  Majesté  le 
Roi  des  Belges  s'engage  a  remplir  fidèlement  toutes  les 
obligations  résultant  des  dits  Traité  et  Protocole  (desquel- 
les pièces  des  copies  imprimées  se  trouvent  annexées  au 
présent  Traité),  de  la  même  manière  que  si  elle  avait  été 
Partie  Contractante  au  dit  Traité. 

Et  Leurs  Majestés  la  Reine  du  Royaume  Uni  de  la 
Grande  Bretagne  et  d'Irlande,  l'Empereur  d'Autriche,  Roi  de 
Hongrie  et  de  Bohême,  le  Roi  de  Prusse,  et  l'Empereur 
de  toutes  les  Russies,  acceptent  formellement  l'Accession 
de  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges. 

II.  Tous  les  navires  Belges  qui  seront  arrêtés  aux 
stations  d'Amérique  ou  d'Afrique,  comme  se  livrant  a  la 
Traite  des  Nègres,  seront  conduits  dans  le  port  d'Anvers 
ou  d'Ostende,  pour  y  être  procédé  contre  les  armateurs, 
le  capitaine,  et  les  gens  de  l'équipage,  conformément  aux 
lois  en  vigueur  en  Belgique. 

Cependant,  si  lors  de  l'arrestation  il  y  a  des  esclaves 
trouvés  à  bord,  ceux-ci  seront  préalablement  déposés 
dans  le  port  où  le  bâtiment  aurait  du  être  conduit,  s'il 
avait  navigué  sous  le  pavillon  du  croiseur  qui  en  'aura 
fait  la  capture. 

III.'  Le  présent  Traité  sera  ratifié,  et  les  ratifications 
en  seront  échangées  à  Londres,  dans  le  délai  de  3  mois 
à  .partir  de  la  date  du  dit  Traité,  et  plus  tôt  si  faire  se 
peut. 


Prusse^  Rtiasiie.     Traite  des  Noirs.       57 

Who,  after  having  communicated  to  each  other  tbeir 
respective  FuU-powers,  found  in  good  and  due  form^  bave 
agreed  upon  and  concluded  the  following  Articles: 

Art  1.  His  Majesty  the  King  of  the  Belgians  accèdes, 
for  himself,  his  heirs  and  successors,  to  tne  Treaty  for 
the  Suppression  of  the  African  Slave  Trade,  which  was 
signed  aiLondon  on  the20th  ofDecember,  1841,  by  the 
Plenipotentiaries  of  Great  Britain,  Austria,  France,  Prassia, 
and  Russia,  and  which  was  afterwards  duly  ratified  by 
Their  Majesties  the  Qneen  of  thè  United  Kingdom  of 
Great  Britain  and  Ireland,  the  Emperor  of  Austria,  the 
King  of  Prussia,  and  the  Emperor  of  ail  the  Russias; 
the  Accession  of  His  said  Majesty  the  King  of  the  Bel- 
gians  beine,  however,  subject  to  a  certain  modification 
of  Article  IX  of  the  Treaty  aforesaid,  which  modification 
was  recorded  in  the  Protocol  of  a  Conférence  held  at 
London  on  the  3rd  of  October,  1845,  between  the  Ple- 
nipotentiaries of  Great  Britain»  Austria,  Prussia,  and  Rus- 
sia.  And  His  Majesty  the  King  of  the  Belçians  engages 
faithfully  to  fulfil  ail  the  obliptions  resultmg  from  the 
said  Treaty  and  Protocol  (pnnted  copies  oi  which  are 
annexed  to  the  présent  Treaty),  in  the  same  manner  as 
if  he  bad  been  a  Contracting  Party  thereto. 

And  their  Majesties  the  Queen  of  .the  United  Kingdom 
of  Great  Britain  and  Ireland,  the  Emperor  of  Austria, 
King  of  Hungary  and  Bohemia,  the  King  of  Prussia,  and 
the  Emperor  of  al(  the  Russias,  formally  accept  the  Ac- 
cession of  His  Majesty  the  Kinç  of  the  Belgians. 

II.  AH  Belgian  vessels  which  ^  shall  be  detained  on 
the  American  or  African  stations,  as  havinç  been  en- 
gaged  in  the  Slave  Trade,  shall  be  carried  either  to  the 
port  of  Antwerp,  or  to  the  port  of  Ostend,  in  order  that 
proceedings  may  there  be  mstituted,  according  to  the 
taws  in  force  in  Belgium  against  the  owners,  the  captain, 
and  the  persons  composing  the  crew. 

If,  however,  at  the  time  of  détention,  any  slaves  should 
be  found  on  board,.  such  slaves  shall,  in  the  first  instance, 
be  conveyed  to  the  port  to  which  the  vessel  would  hâve 
been  carried,  if  she  had  been  sailing  under  the  flag  of 
the  cruizer  by  which  she  was  captured. 

III.  '  The  présent  Treaty  shall  be  ratified,  and  the  ra- 
tifications thereof  shall  be  exchanged  at  London,  not 
later  than  the  expiration  of  3  months  from  the  date 
thereof,  and  sooner  if  it  can  be  donc. 


58     Belgique  et    Granule  Bretagne,   Autriche^ 

En  M  de  qooi  les  Pleoipo4eotiaires  rcspediis  ont 
Mtnie  le  présent  Traite,  et  j  oot  apposé  le  each^  de 
leurs  armes. 

Fait  a  Londres,  le  24  Février,  de  Fao  de  grâce  1848. 

(L.  S.)  Palmerston. 

(L.  S.)     Syhai'fi  van  de  (L  S.)  Dieirichstein, 

fVeyer.  (L  S.)  Bunsen. 

(L.  S.)  Brunnow. 


Prusse  y    Russie.     Traite  des  Noirs.       59 

In  witness  whereof  -^he  respective  Plenipotentiaries 
bave  signed  ihe  same,  and  hâve'  affixed  thereto  the  seals 
of  their  arms. 

Done  ai  London,  ihe  24th  day  of  February,  in  the 
year  of  our  Lord  1848. 

(L  S.)  P aimer ston^ 

(L.  S.)  Dietrichstein.        (L.  S.)     Sylvain  van  de 

(L  S.)  Bunsen.  JVeyer. 

(L.  S.)  Brunnow. 


60 


b.  Protocole  de  la  Conférence  tenue  à  Londres^ 
le  23  Juin  1849,  entre  les  Plénipotentiaires  d'Au^ 
triche j  de  la  Belgique,  de  la  Grande  Bretagne, 
de  Prusse  et  de  Russie  pour  Véchange  des  rat^-- 
cations  du  Traité  précédent. 

Le  Plénipotentiaire  de  la  Grande  Bretagne  a  présenté 
à  la  Conférence  la  note  ci-annexée  (A),  quil  a  reçue  du 
Plénipotentiaire  Belge,  dans  laquelle  ce  dernier  annonce 
qu'il  est  autorisé  par  son  Gouvernement  à  procéder  à 
rechange  des  ratifications  du  Traité  signé  à  Londres  le 
24  Février,  1848,  relatif  au  Trafic  d'Esclaves;  qu'il  a  tou- 
tefois reçu  Tordre  de  réclamer: 

L  Que  la  réserve  établie  par  les  ^Instructions  pour 
les  Croiseurs"  (annexées  sub  literâ  B,  au  Traité  de 
1841),  section  9,  en  faveur  des  navires  Autrichiens,  Prus- 
siens, et  Russes,  chargés  de  planches  et  de  poutres,  soit 
appliquée  également  aux  navires  Belges  qui  font  le  même 
commerce. 

2.  Que  la  réserve  qui  a  été  admise  par  le  Gouver- 
nement de  Sa  Majesté  Britannique  en  faveur  des  navires 
Anséatiques,  quant  à  quelques-uns  des  objets  d'armement 
spécifiés  dans  l'Article  IX  du  Traité  de  1841,  soit  ap- 
pliquée également  ayx  navires  Belges. 

Les  Plénipotentiaires  d'Autriche,  de  la  Grande  Bre- 
tagne, de  Prusse,  et  de  Russie,  ayant  pris  en  considéra- 
tion la  demande  du  Plénipotentiaire  Belge,  sont  convenus 
d'y  accéder,  et  ils  lui  ont  adressé  la  note  ci-annexée  (B.) 

Les  ratifications  respectives  du  Traité  ont  alors  été 
échangées  dans  les  formes  usitées. 

Palmerston. 
Bunsen, 
Syh*ain  pan  de  ff^eyer.  Brunnow, 

Colloredo. 


Belgique  et  Grande  Breiagrèe^  Autriche  etc.     6l 

(Annexe  A).    Le  Plénipotentiaire  Belge   au  Plé- 
nipotentiaire Britannique. 

Londres,   le  23  Ayril,    1849. 

Le  Soussigné,  Envoyé  Extraordinaire  ei  Ministre  Plé- 
nipotentiaire de  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges  près  Sa 
Majesté  Britannique,  a  l'honneur  d'informer  son  Excel- 
lence le  Vicomte  Palmerston,  Principal  Secrétaire  d'Etat 
de  SaMajesté  pour  les  Affaires  Etrangères,  que  les  Cham* 
bres  Belges  ont  adopté  le  Traité  d'Accession  a  la  Con- 
vention pour  la  Répression  de  la  Traite  des  Nègres,  con« 
du  entre  Sa  Majesté  le  Roi  des  Beloes,  d'une  part,  et 
Leurs  Majestés  l'Empereur  d'Autriche,  la  Reine  de  la 
Grande  Bretagne,  le  Roi  de  Prusse,  et  l'Empereur  de 
Russie,  d'autre  part;'  que  le  Soussigné  a  reçu  de  son 
Gouvernement  1  autorisation  de  procéder  à  l'échange  des 
ratifications,  aussitôt  que  les  instrumens  de  oette  ratifica- 
tion lui  seront  parvenus;  qu'il  a  toutefois  reçu  l'ordre 
d'appeler  l'attention  des  Plénipotentiaires  des  4  Grandes 
Puissances  co-signataires  du  ait  Traité,  sur  les  2  points 
qui  ont  déjà  fait  l'objet  d'une  réserve  en  faveur  des  na- 
vires Autrichiens,  Prussiens,  et  Russes,  et  d'explication 
entre  le  Chargé  d'Affaires  des  Villes  Anséatiques  et  le 
Gouvernement  de  Sa  Majesté  Britannique,  ,à  savoir: 

L  Les  Instructions  pour  les  Croiseurs  (annexées  sub 
lit  B,  au  Traité  de  1841),  sous  le  No.  9,  établissent  une 
réserve  en  faveur  des  navires  Autrichiens,  Prussiens,  et 
Russes,  chargés  de  planches  et  de  poutres. 

Le  Soussigné  a  pcmr  instruction  de  demander  que 
cette  réserve  s'applique  également  aux  navires  Belges  qui 
font  le  même  commerce.  La  réserve  dont  il  s'^it  ne 
devrmt  pas  seulement  avoir  en  vue  des  chargemens.  ex- 
clusifs,   mais  aussi  des  chargemens  partiels. 

2.  Le  second  point  se  rapporte  aux  inoonvéniens 
qui  peuvent  résulter  de  certaines  analogies  d'équipement 
entre  les  navires  Négriers  et  les  navires  servant  au  trans- 
port des  émigrahs.  Le  Gouvernement  Belge  désire  ob- 
tenir à  cet  égard  les  garanties  qui  ont  été  accordées  par 
les  Puissances  signataires  du  Traité  de  1841,  aux  Yules 
Anséatiques,  etc^ 

En  conséquence,  le  Soussigné  prie  sa  Seigneurie  d'à-» 
voir  la  bonté  de  faire  insérer,  de  concert  avec  les  auti^s 
Plénipotentiaires,  soit  dans  nn  Protocole  séparé,  soit  dans 
une  note,  une  déclaration  portant: 


62     Belgique   et  Grande   Bretagne,    jÉatriche, 

1.  Que.  la  réserve  conoeraaait  les  navires-Autriehieiis, 
Prussiens,  et  Busses,  chairs  de  plaAckes  ei  de  poutres, 
s'appliquera  également  aux  navires  Belges  ayant  une  car- 
gaison de  même  nature,   soit  complète,   soit  partielle. 

2.  Que  la  présence  à  bord  d'un  navire  marchand 
Belge,  d'un  plus  grand  nombre  de  barriques  oo  réser- 
voirs à  eau,  d'une  chaudière  ou  d'autres  ustensiles  inu- 
sités pour  apprêter  les  provisions  de  bouche,  ou  enfin 
d'une  petite  partie  de  nattes,  ne  constituera  pas  une  in- 
fraction au  Traité,  si  le  capitaine  du  navire  peut  prouver 
par  des  certificats,  ou  par  ses  papiers  de  bord,  qu'il  a 
Hiit  le  transport  des  émigrans,  qujl  est  engagé,  ou  qu'il 
a  été  engage  à  faire  un  trafic  Ucite. 

Le  Soussigné,   etc. 

Sylvain  van  de  fVeyer. 
Son  Excellence  le  Vicomte  Palmerston* 

(Annexe   B.)      Les  Plénipotentiaires    d'Autriche, 

de  la  Grande  Bretagne,  de  Prusse,  et  de  Russie, 

au  Plénipotentiaire  Belge. 

Londres,   le  23  Jain,    1S49. 

Les  Plénipotentiaires  des  G>ur8  d'Autriche,  de  la 
Grande  Bretagne,  de  Prusse,  et  de  Russie,  ont  l'honneur 
d'informer  le  Plénipotentiaire  de  la  Cour  Belge,  ciu'ils  ont 
lu  la  note  que  le  Plénipotentiaire  de  la  Grande  Bretagne 
a  reçue  du  Plénipotentiaire  Belge  en  date  du  23  Avril, 
1849,  dans  laquelle  ce  dernier  annonce  qu'il  est  autorisé 
oar  son  Gouvernement  à  procéder  à  l'échange  des  rati- 
fications du  Traité  signé  à  Londres  le  24  Février,  1848, 
relatif  au  Trafic  des  Esclaves;  qu'il  a  toutefois  reçu  Por- 
dre  de  réclamer: 

1.  Que  la  réserve  établie  par  „les  Instructions  pour 
les  Croiseurs^  (annexées  suh  1  itéra  B,  au  Traité  de 
1841),  section  9,  en  faveur  des  navires  Autrichiens,  Prus- 
siens, et  Russes,  chargés  de  planches  et  de  poutres,  soit 
appliquée  également  aux  navires  Belges  qui  font  le  même 
commerce. 

2.  Que  pour  éviter  les  inconvéniens  qui  peuvent  ré- 
sulter de  certaines  analogies  d'équipement  entre  les  na- 
vires Négriers  et  les  navires  «ervant  au  transport  des 
émigrans,  la  même  réserve  qui  a  été  admise  par  le  Gou- 
vernement de  Sa  Majesté  Britannique  en  faveur  des  na- 


Prusse,    Russie.      Traite  des  Noirs.       63 

vires  Anséàtic^ues,  quant  à  quelques-uns  des  objets  d'ar- 
mement spécifiés  dans  FArticle  IX  du  Traité  de  1841, 
soit  appliquée  également  aux  navires  Belges;  c'est-à-dire, 

Sue  la  présence  à  bord  d!un  bâtiment  marchand  Belge 
'jun  plus  grand  nombre  de  barriques  ou  réservoirs  à  eau, 
d'une  chaudière  ou  d'autres  ustensiles  inusités  pour  ap- 
prêter les  provisions  de  bouche,  ou  enfin  d'une  petite  partie 
de  nattes,  ne  constituera  pas  une  infraction  au  Traité,  si 
le  capitaine  du  navire  peut  prouver  par  des  certificats  ou 
par  ses  papiers  de  bord,  qu'il  a  fait  le  transport  des 
émiçrans,  ou  qu'il  est  engagé  à  faire  un  Trafic  licite. 

Les  Plénipotentiaires  d'Autriche,  de  la  Grande  Bre- 
tagne, de  Prusse,  et  de  Russie,  ayant  pris  en  considéra? 
tion  les  demandes  sus -mentionnées  dii  Plénipotentiaire 
Belge,  ont  l'honneur  de  lui  annoncer  qu'ils  sont  conve- 
nus d'y  accéder,  et  que  les  instructions  qui  doivent  être 
adressées  aux  croiseurs  seront  modifiées  conformément  a 
cette  décision. 

Colloredo.  Bunsen. 

Palmerston.  Brunnow. 


64 


8. 
Recès  général  de  limites  et  de  cession  entre  f  Au- 
triche et  la  Saxe^  signé  à  Dresde,  le  5  mars  i848  ; 
avec  un  acte  séparé  et  une  contention  relative  aux 
ruisseaux  formans   limites  entre    la  Bohême  et  la 

Saxe.  •) 
RalificaHon  autrichiênney  signée  à  Vienne^  le  30  mars  1848, 

Wir  Ferdinand  der  Erste,  von  Gotles  Gnaden  Kaiser 
von  Oesterreich  ;  Kônig  von  Unçarn  und  Bôhmen,  dièses 
Namens  der  Fûnfte  ;  Kônig  der  Lombardie  und  Venedigs, 
von  Dalmatien,  Croatien,  olavonien,  Galizien,  Lodomerien 
und  Illirien;  Erzherzog  von  Oesterreich;  Herzog  von 
Lothringen,  Salzburg,  Steyer,  KSrnthen,  Krain,  Ober  und 
Nieder-Schlesien;    Grossfûrst    von    Siebenbûi^en  ;    Mark- 

fraf  von  Mâhren;    gefûrsteter  Graf  von    Habsburg   and 
irol  etc.  etc. 
Thun  kund  und  bekennen  hiermit: 

Nachdem  zwischen  Unseren  Bevollmâchtigten  und  je- 
nem  Seiner  Majestat  des  Kônigs  von  Sachsen  zur  Fest- 
stellung  des  Grânziaufes  zwischen  den  Kônigreichen  Bôh- 
men  und  Sachsen  und  zum  Austausche  der  in  den  beider- 
seitigen  Gebieten  enclavirten  gegentheiligen  Parcellen, 
so  wie  zur  Regelung  der  Grânzvernâltnisse  zwischen  den 
beiden  Staaten  ûberhaupt  und  zur  Beilegung  der  da- 
mit  in  Verbindung  stehenden  Privat-Streitigkeiten ,  Ver- 
handlungen  gepflogen  worden  sind,  aus  welchen  ein  am 
5.  Mârz  laufenden  Jahres  von  den  obgedachten  Bevoll- 
mâchtig^ten  zu  Dresden  unterzeichneter  Haupt-Grânz-  und 
Territoriai-Recess  hervorgegangen  ist; 

Als  haben  Wir  nach  vorgenommener  Prûfung  sammt- 
licher  in  diesem  Tractate  enthaltenen  19  Artikel,  sowie 
der  demseiben  beigefûgten  Beilagen,  —  nâmlich  einer 
aus  96  Paragraphen  bestehenden  Separat-Acte,  und  einer 
Convention  in  lô  Paragraphen  zur  Behandlung  der  Grânz- 


*)     Les   ratifications   ont   été   échangées  à  Dresde  ,    le  10.  ayril 
1848. 


jiutriche  et  Smxé.     Délimitation.         6fl 

bâche  —  dieselben  giitgéheissen  und  genefamigt,  ver*- 
sprecben  auch  mit  l^serem  kaiserlichen  Worte,  fur  Uns 
QDd  Unsere  Nacbfolger,  dieselben  ihrem  ganzen  Inhalte 
naeb  getren  zu  beobachten  und  beobachten  zu  lassen. 

Zu  dessen  Bestfitgong  haben  wir  gegenwârtige  Ur- 
konde  eigenhândig  unterzeichnet  und  selber  Unser  kai- 
seriidies  Insiegel  oeiffigen  lassen. 

So  geschehen  in  Unserer  kaiserlich  -  kônislichen 
Haupt-  und  Residenzstadt  Wien  den  30.  Tag  des  Monats 
Mârz  im  Jahre  des  Henm  1848,  Unserer  Reiche  im  Vier- 
zehnten. 

Ferdinand  m.  p. 
L.  S.  Ficquelmont  m.  p, 

Nacb  Seiner  k.  k.  Apostol.  Majestat  allerhôchst  eignem 
Befehle: 
Johann  fresque  von  Piittlingen  m,  p. 
k.  k.  wirkl.  Hofrath. 

Recês  général' de  limites  et  de  cession. 

Nachdem  Seine  Majestat  der  Kaiser  von  Oe* 
sterreich,  Kônig  von  Ungarn  und  Bôhmen,  etc.  etc. 
and  Seine  Majest&t  der  Kônig  von  Sachsen  etc. 
etc.  ausserordentliche  Commissure  ernannt  und  bevollmâch^ 
tigt  batten,  um  den  zu  môglichst  vollstândiger  Purifica- 
tion Ihres  Staatsgebietes  bereits  fruher  vereinoarten  Aus* 
tausch  der  darin  enclavirten  gegenseitigen  Gebietstheile 
in  Vollzug  zu  setzen,  und  um  die  zur  Beilegung  der  an 
der  bobmisch  -  sâchsischen  Grânze  obwaltenden  Zweifel 
und  Irmngen  gepDogenen  Vorverhandlungen  einem  be- 
friedigenden  Ende  zuzufûhren;  so  haben  gedachte  Com- 
missare  zun&chst  am  11.  September  1845  eine  Pr&limi- 
nar-Convention  abgeschlossen,  dièse  sodann,  soweit  nô- 
tbig,  durch  nachtrâgliche  Vereinbarung  ergânzt  und  in 
einzelnen  Punkten  modificirt,  auch  die  nocb  hervorgetre- 
tenen  Un^ewissheiten  beseitigt  und  die  sonst  erforderli-^ 
dien  Bestimmungen  femerweit  getroffen. 

Um  nun  aUes,  was  den  freundnachbariichen  Gesin<^ 
nungen  der  hohen  Contrahenten  gemâss,  zur  Regelung 
der  Grânzverhâltnisse  zwischen  den  beiden  Staaten  ver- 
abredet  ^urde,  in  eine  gemeinschaftiiche  Staats-Acte  zu- 
sammenfassen  zu  lassen,  haben  Ihre  Majestâten  Allerhôchst- 
Ihre  ausserordentlichen  Commissare,  nâmiich  Seine  Maje- 
stat der  Kaiser  von  Oesterreich  AIlerhôchst-Dero  Hofrath, 
Commandeur  des  kaiserlich-  ôsterreichischen  Leopold- 
Naw.  ReeueU  yÀi.    Tome  XIV.  £ 


56         .  jénlrick»M  Suxé. 

4«nd  deii  kdoiglich-portuetemiâhBli  Tharm-  uiLd  Schwertr 
Ordens,  WilBelm  Freinerrn  voo  PflûgeULissine», 
uhd  Seine  Majeslat  der  Koni^  von  Saohsen  ÀUerhôdbut^ 
Dero  géheimen  Rath  und  Diredor  der  Oberrechnutaff»^ 
kaminer,  auch  AbtbeiluDgs-Vorsiand  im  Miniâieria.  des 
Innem,  Comthur  des  kôniglich*  aâdisiscfaeii  Civilverdienst- 
Ordens  und  Commandeur  de8  kônigUch*griécbisclien  Or- 
dens  vàm  Erlpser,  Dr,  Maximilian  Gûnther^  beaoftragt 
und  ermaehtigt,  einen  Haupt-Grânz*  und  Territorial-Recess 
abznschliea&enf  welcke,  nach  Ausweehslung  ihrer,.  von  hei- 
den  Seiien  in  gehôriger  Form  befundenen  VoUoiaebtent, 
ûber  nachfolgende  Artikel  ûbereii^ekommen  stnd: 

Ârt.L  l)er  Lauf  dèr  Grânze  zwischen  den  Kdnidreichen 
Bohmen  «nd  Sachaen  \ÀékA  venir  Taée  der  A»swrectu)eluiig 
der  Ratificationen  des  gegehw&rtigen  dtaatsvertrages  an,  so 
festgesielli,  wie  er  dttrch  diesen  Vertrag  bestimmt  worden 
ist,  und  wird  von  beideh  Tbeilen  in  aer  Art  anerkannt, 
dass  aile  dadurch  und  durch  die  unter  Â  hier  beigefû^e 
Separat-Acte  ansgeglichenen  Zv^ifel  und  Irrungen  liir 
imitoer  abgethan  sind. 

Die  ebengeddichte  Separat-Acte  soU  so.  ahgesehen 
werden  ^  aU  ware  sie  W«rt  fer  Wort  in  dem  Haupt-Re«- 
cesse  enthalten. 

Art.  H.  Da,  wa  Fiasse  •  oder  Bâche  beide  Staateii 
treanen,  laoft  die  Gr&nàe  iàngs  der  Mitte  derselboi,  pa* 
rallel  mit  den  UCann.  und.  in  gleicben  Ahstatoden  von  den- 
aelbeil»  Bildeà  Grâben,  Wege  und  dergleichen  die  Granze, 
so  iat  gleichtaUs  die  MitAe  derselben  aïkbeschadei  der  un- 

S^hinderten  Benuttun^  durch  die  beiderseàigeft  Unier* 
anen^  ala  die  SoheidungaUnie  der  Landeshoheiten  za 
bétrbckten,  wenn  das  G^entheil  nicht  âmdi^aoklicb  fest*- 
ge<iets5t  wrurde*  - 

Art.  UL  Was  die  Bchandlmig  der  Grândrôobe  ta^'- 
besondere  anbelamgt^  s^  habèn  beide:  Regieningen  di^rch 
ihre  .  Bevollmachtigten  hierûber  eine  ëigene  Confventioo 
abschliessen  lassen,  ¥ieleh&  dem  gegeBVWMrtigèn  Staatb*- 
v^irtrage  unti^r  B  beîg»fii^  md  se  ^ofluseben  tel,'  aïs 
wâre  sie  Wort  fiir  Wort.  d&rin  enthalten. 

Aiî.  IV.  Dek*  Lauf  der  GrsHÏze.  zwischen  dem.  bdhmt*- 
scbenSïiazer  ^nd  dem  sâebstsckènErzgebirgiecbeii/danB 
zwischen  deai  bohmiseben  iungbuaziauër  Kreise  und  der 
sachsischen  Oberlausitz  erhellet  dus  den/»  dem  gegeowan- 
tigen  Staatsvertrage  unter  C  und  D  ao^fûgtèn  beaehtiei*- 
bunçen  nebst  zugeborigen  Tabelien^  wie  somte  yoa  den 


.  DélimitatiàiK  67 

beidergeitigeo  Oelcg^rieh  W  dér  m  Jiihr«.  1847  stattg«h 
fiindenen  Venn^rktmg  dieiaer  Graoatraota  itu%<o(iaiimii 
WQrdeû. 

An  den  ût^rigfBii  GfèmirjàeAm  zwiscbi^a  don  bobmt- 
schen  Ellbogi^  und  Ii.eitmeriU)er  Kr0Î6en  teiner*-  und 
d^  s&oh'sische»  .YoigUaadi$cbefi  ^  £r2§^rgi»€ikeo  mnd 
Meissner  Kreiaen,  bq  me  d^r  sacbsiach^iiik  Obiwim^iH  00r 
dererseiis,  wurdé  der  Ls^f^ï  der  Grtt»i9B  b€^  ein&i%  im  Harb- 
sto  des  Jabres  1846  ditrch  beidars^itige  DekgMiâ  volV- 
zogâneo  Révision,  und  duifcb  die  Genefaroigmie  der4ad»ei 
von  deo  Delegirten  mh  sp^  t Mi  ^roffe^^en  Vereinigim- 
gen,  auob  binsichtiiob  einig.ei*  we»)gâr^  dab^  Mcb  ver* 
bliebenen  Ungâwissbeiteo.!  duriii  eiose  darâber^  b^ftage 
Protokolfe  der  Dresdoer  Iipào)ediM*CQm»)isaiQn  vôm  23. 
JaU  1847»  erfolgte  VereinJ[>Afung  festgesteUt  und  au&«er 
Zweifel  mfl9tz4« 

Da  ab^r  an  dies^n  Traite»  die  Vern»Ari;iiing  wmI  Be^ 
sebreibung>dai7  Çrriima  nPicJv  oichjtbait  vioUenifet»  w^ràen 
konoeo,  so  sali  mit.  dem  B^ian  d^  FriU^hiM.  1848 
durcb  die  die^fôlligw  Uekftiri^  di^ae  Yermarkunig  «nd 
Bescbraibuog  forlgesetzt  iwd.  nMt  .nH>glidii^ier  JBe$eâbunt- 
^ng  voliendet,  mA  4 s  ^9^\\Jm  di«  #u%Qn0mn)eaeni  Be* 
scbreibungiMl.  «lebst  tKugehi^râefi  TdboUeln  dem  çaganiM^^- 
tigen  Staataverteagf^  illal^blrl^gli^b  b^igfliigt  w^roon. 

Art  Y.  Uaber  den  Lauf.der  Grande  wdiBineî  OsSin^rCarie 
durobvbeiderseiUç^  Feldm0$â9r  nach  d»a  dai^uber  bei  der  Im*- 
fl^criiaC-.Comfi^isNKia  baraiia  t^pei^arte»  nabarw  Bcutim- 
luunmn^  buff}Wom^n  wetvddn.  Mil  dis»  nSobslkom* 
Hièiiâoa  f  rilbjabilB  mird  die$e  Aufilabjtie  an  de»  sahon 
veniilrktaii.Saa3>£r2gebir^isohein  und  Jkingbuadmief-Lau* 
tàg0r  Jùiei^G^jà^ef  begionen^  u»à  ^  wd  im^  den 
ûbirigeii  'GraQ9l«fH4(»  m  Angriff  gonommeii  ii^den,  sohald 
die  Yerwarkuag  u»d  B^cbr^ibu^':  dierselbe»  hse«4igt 
ist  Die  GraUzrCart^  wiîrd  in  zwé  meolméheilig  he^bku^ 
big;too  Pafien  avûig^iferilgt  .w^den,  lUiMi'  sq  ^Ut  beifflèhifia 
sein,  als  bilde  sie  einen  integrirenden  Tbeii  de$>  ge^nf 
«ariigen  .StaatUsverJtrage^^  «o.  ^ie  sejbet  iiebsjb  den  Granz- 
beadNTâibunmii  saolwt  daau  ^ehôrigen  Y(ecmes$ii«£^-Tiar 
belle»,  kvnlHg  siur  Beilegwg  aUenlWUiger  Zwaifeï  und 
Irrungea^  daan  (igr  die  sfiS^en  Qi'ânz-M^isioAen  {AA> 
YH)  dteqen  wW. 

A^  VL:  J)ie  Anraioer  an  der  Landelgiraikze  babea  sich 
aUeiE»  desaBU  zui  enihs^n,,  wa&  dief  qngesohmalevte  Eiv 
halUing  d^a.  Grâftzlmfea  g^f&hrde»,  p4^  sme  «i^  £r* 

E2 


^  'Jfatriéhe  0t  Saxe. 

sichtlichkeit  und  Zug&nçlichkeit  beeintrâchtigen  kônnte; 
es  mûssen  daher  auch  OKi,  wo  die  Grânze  durch  Wal- 
dungen  geht,  dièse  auf  jeder  Seiie  der  Grânzlinie  in  einer 
Breite  von  wenigstens  vier  Fuss  ausgelichtet  bleiben. 

Art  VII.  Den  beiderseitigen  betreffenden  Lokal-Be- 
hôrden  liegt  zwar  zu  jeder  Zeit  ob,  ûber  die  Erhaltang 
der  Grânzmarken  zu  wachen;  um  aber  der  Wiederkehr 
von  Zweifeln  und  Irrungen  um .  so  sicherer  in  Zeiten 
vorzubeugen,  werden  die  beiderseitigen  Reeierungen  mit 
jedem  zennien  Jahre  —  aiso  zum  ersten  Maie  im  Jahre 
1857  —  die  gemeinschafiliche  commissarische  Begehung 
der  Landgranze  veranstalten ,  wobei  die  desshalb  Beauf- 
tragien  davon,  ob  aile  Grânzmale  unbeschâdigt  und  un- 
verrûckt  vorhanden  sind,  sich  zu  ûberzeugen,  fur  sofor- 
tige  Abhilfe  wegen  der  etwa  befundenen  Mângel  und 
Unrichtigkeiten  zu  sorgen,  und  ailes  anzuordnen  haben, 
was  zur  Evidenz  der  Démarcation  beitragen  kann.  Die 
Kosten  ihrer  diessfallsigen  Vorkehrungen  werden  gemein- 
schaftlich  ûbertragen  werden ,  vorbehâltlich  der  auf  den 
Grand  einer  Verschuldung  etwa  eintretenden  Privât- Ver- 
bindlichkeit  zu  deren  Erstattung.  Sollten  beî  einer  sol- 
chen  Grânz-Revision  Zweifel  und  Irrangen  zum  Vorschein 
koramen,-so  werden  die  Beauftraçten  sie  sofort  aufkl&ren 
und  den  Oberbehôrden  zur  Erledigunç  vorlegen. 

Art.  VIII.  Seine  Majestat  der  Kaiser  von  Oestreich 
entsagt  Seinen  Ansprâchen  auf  die  bisher  streitig  gewesene 
Landeshoheit  ôber  die  vier  Rumburger  Ortschaften  Nieder- 
und  Neuleutersdorf,  Josephsdorf  und  Neuwalde,  welcbe, 
eben  so  wie  die  Enclave  Schirgiswalde  bereits  zu  Handen 
Seiner  Majestat  des  Kônigs  von  Sachsen  und  dessen 
Nachfolger  mitteist  Traditions-Urkunde  vom  4.  Juli  1845 
ûbergeben  worden  ist,  nebst  den  sonstigen  wechselseitig 
cedirten,  in  der  beiliegenden  Separat-Acte  verzeichneten 
Gebiets-Parcellen  und  Enclaven,  m  den  vollstândigen  Be- 
sitz  ihrer  neuen  Landesherren ,  deren  Erben  und  Nach- 
folger ûberçeben. 

Art  Ia.  Diejenigen  der  gedachten  Gebietstheile  und 
Enclaven,  deren  tlebei^ang  unter  eine  andere  Landes- 
hoheit mit  der  Abtretung  -von  Unterthanen  verbonden 
ist,  werden' binnen  sechs  Wochen,  vom  Tage  der  Aus- 
wechslung  der  Ratificationen  des  gegenwârtigen  Staats- 
vertrages,  durch  beiderseitige,  gehôrig  instruirte  Commis- 
sâre  ûbergeben  und  ûbernommen  werden.  Die  bloss 
aus  Grundstûcken  bestehenden  Parcellen  gelangen   ohne 


Délunitaiion.  59 

weHeres  vom  Tage  der  vorgedachten  Aaswechsïung   der 
Ratificationen  unter  die  neae  Landeshoheit,  und   die  bei- 
derseitigen    Regierungen    werden   die    diessfalls    nôthige  ' 
Benacbrichtigung  an  die  betheiiigten  Behôrden   und  Un- 
terthanen  unverweilt  veriugen. 

Art  X.  Die  auf  die  gegenseitig  abgetretenen  Ge« 
bietstheile  Bezng  nebmenden,  den  statum  publicum  be- 
treffenden  Acten  und  Nachrichten  werden,  was  diejenigen 
Gebietstheile  betrifflt,  wo  eine  fôrmliche  Uebei^abe  statt-* 
findet,  so  weit  thunlicb,  sogleich  bei  dieser  Uebergabe, 
fibrigens  aber  nachtrâglich  —  beziehentlich  auf  vorher- 
eegangenes  Verlangen  —  in  Ur-  oder  Abschrift  verab- 
foigt  werden. 

Art.  XI.  Die  landesfârstlicben  Steuern  und  Gefôlle 
ans  den  wechselseitig  ausgetauscfaten  Enclaven  und  ce- 
dirten  Parcellen  laufen  zu  Gunsten  der  neuen  Regierung 
vom  Tage  an,  an  welchem  selbe,  auf  die  im  Artikel  IX 
bezeicbnete  Weise,  in  ihren  Besitz  ûbergingen.  Keine 
Redening  âbernimmt  es,  fâr  die  andere  Steuer-  oder 
GeftUen-Râckstânde  einzutreiben. 

Art  XII.  Den  Eigenthûmern  von  Besitzungen  oder 
Anwesen  lângs  der  neugebildeten  Grânze,  von  welcben 
durcb  die  letztere  einzeine  Grundstûcke  durchschnitten 
werden,  wird,  gegen  Beobachtung  der  in  polizeilicber 
und  gefônenâmtlicher  Beziehung  etwa  zu  treffenden  Con- 
troisniassregein,  der  zollfreie  Bezug  der  auf  den  abge* 
tretenen  Tneilen  gewonnenen  Boden-Erzeugnisse,  wenn 
dieselben  in  dem  Zustande,   in   welcbem   sie   als  solche 

SBWonnen  werden,  unmittelbar  von  dem  abgetretenen 
rundstûcke  âber  die  ZoU-Linie  gefûhrt  werden,  zuge- 
sichert,  in  so  lange  dièse  Theile  zu  den  fraglichen  Be- 
sitzangen  oder  Anwesen  gehôren.  Auch  findet  fur  diesen 
eetheilten  Grundbesitz,  unter  den  erforderlichen  zoliâmt- 
fichen  Controlmassregeln ,  der  thunliohst  erleichterte  ab» 
gabenfreie  Uebertritt  ûber  die  Grânze,  mit  den  zur  Be- 
wirtbschaftung  der  geschiedenen  Besitztheile  unentbehrli- 
chen  Ger&thschaften  und  andem  Hilfsmitteln  Statt  Nicht 
weniger  sollen  die  Begîinstigungen  dièses  Artikeis  den 
Besitzem  solcher  Hôfe  zu  Theii  werden,  welche  in  Folge 
der  neu^bildeten  Grânze  zu  ihren  Grundstûcken  und  von 
diesen  m  ihre  Hôfe  nicht  gelangen  kônnen,  ohne  das 
fremdherriiche  Gebiet  zu  dnrchschneiden ,  vorbehâitlich 
der  gefallsâmtlichen  Controlsmassregeln. 

Art  XIII.    So  wie  den  einheimischen  Bewohnern  der 


70  Juiriéhê  ei  SiMxe. 

beideraeifig  abgetreteneh  G^etstbeile ,  welchewieder  in 
den  Staaten  derjenigen  Landeshobeit,  der  sie  iriiher  tm* 
tergeben  waren,  sioh  ansâssig  zu  machen  beabsiehiigeii, 
die  zwischen  den  k.  k.  dsterreichificben  und  den  kônig- 
lich  -  sâchsischen  Staaten  im  ÂUçeroeinen  bealehenden 
FreizôgigkeitsbeBtinunaBffen  obnehin  zu  Gute  kommen, 
so  werden  avcb  im  UeDrigea  die  beiderseitigen  Re^e- 
rangen  solohen  Rocksiedelungen  atte  thunlicben  Erieicb- 
iérungen  aneedeiben  lassen.  Der  Auswandeiiin^- Con- 
sens wird  den  Betbeiligten  fiir  aich  und  ibre  r  amiben 
kostenfrei  ausgefertigt  und  von  den  Uebersieddnden  and 
ihren  noch  niobt  eigenbenBcbtigten,  zur  Zeit  der  Anmel- 
dung  des  Vorsatzes  zur  Auswandening ,  zum  Heere  des 
neuen  Vaterlandes  nicbt  sobon  eingereinten  Sdhnen^  nicbt 
verlangt  werden,  dass  sie  in  dem  Siaaie,  den  sie  ver* 
lassen,  vorher  nocb  der  Miliidrpfliobt  Gèmge  leisten. 

Art  XIY.  Den  Angebfirigen  der  beîdecseits«  abgetre* 
tenen  Gebietstbeile^  welcbe  zur  Zeii  der  Uebei^abe  der- 
selben  dem  Heere  ifares  bishecigen  Vaterianâès  eîn^ereibt 
sind,  bleibt  freigestellt,  die  Dienstzeii,  zu  wdk^r  aie  Im- 
faer  verpflichtèt  waran,  ancb  dort  zu  voUenden,  obne  in 
ihrem  neuen  Vaterlande  einer  MilitairpfUcbt  aberwids  un- 
terworfen  zu  wrerden.  Dieselban  werden^  ob  sie  bioTon 
Gcfcraucb  machen  woUen,  verHOÏnmen,  und  ihr  Entscbkiss 
wird  der  jàdseitigen  Regiening  miigetbeilt  Werden.  Di&> 
jenigen,  welobe  aus  dem  Heere  des  frûbereu  Vaterlandes 
^austreten  z«i  woilen  siob  erklâren^  obne  die  dasellntt  vor- 
geschriebene  Dienstzieit  voUendet  zu  baben,  werden  eni- 
lassen  werden^  Kad  die  bereits  zurûckgelegte  Dienatzeit 
wird  ihnen,  wedn  aie  im  neuen  YaiiBriandè  ebenfelis  die 
Militftrwidmung  treffen  soUte,  so  aagerechnet  werden ,  als 
ob  sie  soldhe  daselbst  valtbracbt  bMlen.  Uebrigens  wird 
von  denjenigen,  walche  der  Militârpflicbt  m  dem  einen 
oder  dem  andem  der  beidan  Staaten  bereits  Genfige  ge« 
leistet  faaben,  wenn  aie  auob  zur  Zeit  der  Gebietsûber* 
gabe  niobt  roehr  im  MiKtârdienâta  sidi  befinden^  déren 
noehmalige  Erfûllong  im  neuen  Yateriande  nicbt  verlangt 
werden. 

Art  XY.  Da  der  gegenwârtige  Staatsvertrag  haupt* 
«gcblich  zur  Festaetzung  der  beiderseitigen  Hobeitsgrftn- 
zen  abgescblossen  wird,  so  andert  selber  in  keiner  Weise 
die  privatrechtlichen  Besiehungen,  namentlieh  derjenigea 
Dominien  und  Piivaten,  weldiè  darcb  selben  in  ibrer 
Person  oder  ia  ibreoi  Ei^ntbiiiti   gatroffen   wcircïeâ,    es 


DeUmUatiQiu  ff 

sei  deno,  dass  bierdbtr  besondere  fféstiinnningeii  vërab- 
redet  word^i  wliren. 

Art  XYL  Dà  die  gegenseitigeft  GebieUabtretungen, 
welcbe  der  Bestimmung  oer  neuen  Gi^nzlinie  bei  Ullers- 
dorf  uod  Weigsdorf,  besage  §.  93  der  Separat-Aote,  zum 
Grande  liegen  und  auf  den  bisherigen  kirchlichen,  Schul-^ 
Jurisdicitona-  und  politischen  Verband  der  genannten 
OrUchaften,  so  wie  der  durch  die  Abgrânzung  bei  Weiçs- 
dorf  mitbetroffenen  Orie,  Neuminkwiiz  und  Uôrfej,  Ein- 
fluss  âussera,  besondere  Bestimmuogen  fur  die  kiinftige 
Regulirung  der  dessfalUigen  Verhaitnisse  nôthig  machen, 
so  sind  aolcbe  in  Folgendem  geiroffen  worden: 

1.  So  lange  die  k,  k.  ôsterreicbiscbe  oder  die  kônig- 
licb-sâcbsische  Regierung  riioht  etwas  Anderes  ver- 
fôgt,  bleiben  die  der  evangeliseben  Confession  zuge- 
tbanen  Einwobner  der,  der  aeuen  Abgranzung  zu- 
folge,  unier  bohmiscbe  Hobeit  fflebôrigen  GebieUtheile 
von  UUersdorf  in  die  dasige  Kirobe,  und  die  kaiho- 
liscben  Ein^^ohner  der  kûnftig  nacb  Sacbsen  gehô- 
rigen  UU^rsdorfer  Crebieisibeite  in  die  Kirche  zu 
Grottau  eingepfarri; 

2.  Ebenso  wird  der  Parocbialverband  der  gegenvrârtig 
2Qr  Weigadorfer  Parochie  gebôrigen,  sowobi  bdhmi- 
seben  als  aachaiaGben  Ortsehaften  durch  die  gegen- 
aeitigen  GebietsabtretuMen  vor  der  Hand  niobt  ver- 
ândert,  so  dass  oamentlich  au<5h  die  unier  bohiûiscbe 
Hobeit  ûbersebeaden  evangeliseben  Einwobner  von 
Weigsdôrf,  NeaininkwiU  und  Dôrfel  in  die  Kircbe 
zu  Weigsdorf  eiAiflepfarrt  bleiben; 

3*  Die  evangeliseben  bôhmischen  Untertbanen  obgedacb- 
ter  Grebieistheile  geniessen  die  Recbtê  der  Parochia- 
nen  der  Kircben  zu  UUersdorf  und  WeigsdorL  Die 
auf  gesettlichen  Anordnungen  beruhenden  Leistungj^n 
fur  Rirebe,  Pfarre  und  Schule  sind  von  den  einge- 
pfurrlen.  und  etngescbulten  aoslandiscben  Unierthanen 
in  ^eicbem  Masae*  wle  von  den  ebendahtn  einge- 
pfarrten  und  eingesobnlten  iolaAdiâoben  Unièrtbanen, 
nach  dea  ^esetzlicbien  Bestimmungen  jenes  Staates, 
welobecn  me  Parochie  oder  Scbule  anaehort,  zu 
entricbten.  Sowie  diass  namentlicb  auf  die  aus 
Sac^seà  in  die .  kaibolische  Schule  zu  Ullersdorf 
Eingesohulten  sicb  mit  zu  bezi^hedi  hat,  so  gilt  das- 
selbe  aucb  in  Betr'eff  der  Groltauer  Kirche  von  den 
dabin  eingepfarrtea  sâchsiacben  kaiholifSQbâa  Unter- 


72  Autriche  et  Saxe. 

tertbanen  za  Uliersdorf.  —  Die  beireffenden  Sedsor- 
ger  und  Schullehrer  haben  bei  der  Ausûbung  îh- 
rer  Amtsverrichtongen  ûber  die  eingepfarrteH  und 
eingeschulten  Untertnanen  des  Nachbanandes,  aof  die 
in  dem  Staate,  welchem  dièse  Unterihanen  angehô- 
ren,  bereits  bestehenden  oder  kûnftig  erlassen  werden- 
den  Gesetze  die  erforderliche  Rûcksicht  m  nehmen; 

4.  Die  Âbtbeilung  der  Schulen  bei  Weigsdorf  daneri 
in  dermaliffer  Weise  fort,  so  dass  die  iCirchenschule 
zu  Weîgsaorf,  so  lange  keine  Aendening  verfdgt 
wird,  den  ihr  jetzt  zugewiesenen  Theilen  von  Weigs- 
dorf gemeinschaftlich  verbleibt,  unier  der  Inspection 
des  Pfarrers  zu  Weigsdorf,  der  auch  bei  der  an 
Bôhmen  ûbergehenden  Schule  zu  Dorfel  die  Aufsicht 
ûber  den  evangelischen  Religionsunterricht  behftlt; 

5.  Wenn  eine,  nach  $$.  1,  2  und  4  der  Entschliessung 
der  betreffenden  Regierungen  vorbebaltene  Abân- 
derung  in  der  vorerst  beizubehaltenden  Gemein- 
schaftuchkeit  der  ParochiaU  und  SchulverhSltnisse 
ausser  der  Zeit  einer  Vacanz  verfûgt  wûrde,  so  kann 
diess  nur  unter  Gewâhrung  einer,  von  dem  die  Aus- 
pfaming  oder  Ausschulunç  verfûçenden  Theile  den 
betroffenen  Seelsorgern,  Kirchendienem  und  Schul- 
lehrern  fur  die  Person  auszuseizenden  Entsehftdigung 
fur  den  durch  die  Auspfarrung  oder  Ausschoiung 
ihnen  erwachsenden  Verlusi  an  Diensteinkommen 
geschehen.  Den  im  eintretenden  Falle  ans  dem 
auslândiscben  Parocbialnexus  ansscheidenden  Theilen 
bleibt  die  Freiheit  ihrer  Religionsûbung  und,  in  so- 
ferne  die  nach  den  Landesgesetzen  fatezu  erforder- 
lichen  Bedingungen  eintreien,  auch  die  Selbstet&n- 
digkeit  der  Parochialverhâltnisse  sesichert  ; 

6.  Der  Kirche,  dem  Pfarrer  und  ofem  Schullehrer  zu 
Weigsdorf  wird,  fur  so  lange,  als  die  gèlmeinschaft- 
liche  Einpfarrung  der  beiderseitigen  Unterihanen  be- 
steht,  die  Abentnchtung  der  in  den  Beilagen  lY  und 
V  des  commissarischen  ProtokoUs  vom  19.  August 
1830  verzeichneten,  von  bobmischen  Parochianen 
zu  entrichtenden  Zehenten  und  Zinsen  zu^eslanden, 
in  soferne  die  Betheiligten  nicht  solche  Emwendun- 

Î;en  dagegen  zu  erheben  vermôgen,  auf  deren  Grund- 
age  sie,  den  in  Bôhmen  bestehenden  Landesge- 
setzen zufolge,  zur  Abentrichtung  nicht  angehalten 
werden  kônnen.    Unter  Voraussetzung  der  kfinftigen 


Délimitation.  73 

riobtigen  Abfûhning  wird  man  kdnîglich-sâefasischer 
Seits  zu  Vermiitlaiig  eines  billtgen  Abkommens  wegen 
dessfallsiger  Rûcksi&nde,  so  weit  deren  bisher  er- 
wachsen,  die  Hand  bieten. 

Eben  so  sind  auch  zur  Kirche  und  Pfarre  zu 
Grottau  und  zur  katholtschen  Schule  zu  Ullersdorf 
von  den  eingepferrten  und  eingeschulten  kôniglich- 
sâchsischen  Unterthanen  die  bisnerigen,  privatrecht- 
Hch  begrândeten  Zehenten,  Zinsen  una  sonstigen 
Giebigkeiten  abzuentrichten ,  was  auch  von  den  et- 
waiçen  Rûckstônden  gilt.  ' 

von  dem  Zeitpunkte  an,  wo,  den  vorhergebenden 
Paragraphen  gemâss,  der  Pfarrer  und  der  Schul- 
lehrer  zu  WeisRsdorf  fur  die  ôsterreichiscben  Unter- 
thanen keîne  oeëlsorge  und  Schuldienste  mehr  lei- 
sten  werden,  kommen  auch,  unbeschadet  der  nach 
Absatz  5  zu  gewahrenden  Entschâdigung,  die  vor- 
stehend  bezeichneten  Zehenten  und  Zinsen,  sowie 
aile  solche  Leistungen,  die  bisher  nur  als  Enteelt 
fïîr  die  Schul-  und  seelsorçlichen  Functionen  be- 
stimnit  waren,  von  und  fur  die  ôsterreichischen  Un- 
terthanen in  Wefffall;  welche  Bestimntung  auch  in 
Bezug  auf  die  Leistungen  sâchsisoher  Unterthanen 
an  Ptarrea,  Kirchen*und  Schulen  des  ôsteî'reichischen 
Gebietes  zu  çelten  bat; 

7.  Die  beiderseitigen  Regierongen  werden  den  zwischen 
den  Herrsehaften  Reibersdorf  und  Friediand  wegen  des 
CoUatur-Rechtes  bei  der  Kirche  zu  Weigsdorf  obwalten- 
den  Streitdahin  zu  vennitteln  suchen,  dass  das  streitige 
Recht  der  erstgenannten  Herrschaft  çegen  Befreiung 
der  letzteren  von  dem  auf  den  herrschanlich  friedlân- 
dischen  M^erhofen  fur  die  Pfarre  zu  Weigsdorf  haf- 
tenden  Decem  fiberlassen  virerde;  Inmitteist  verbleibt 
es,  unter  Verwahrung  der  ge^enseitig  hierunter  in 
Anspruch  genommenen  Bereclittffungen,  bei  der  bis- 
her sâchsiseber  Seits  stattgefunoenen  Ausûbnng  die- 

'  ses  Collatur-Rechtes; 

8b  Die  Verwaltnng  sSromtlicher  bei  der  Kirche  zu  Weigs- 
dorf bestehender  Legatenstiftungen,  insbesondere  des 
Penziger  Légales,  bleibt,  unter  der  bereits  vorstehend 
ausgedrâckten  Verwahrung,  dem  Pfarrer  und  den 
sachsischen  evangelischen  CoUatoren ,  vorbehaltlich 
jedoch  des  Rechtes  auf  femeren  tbeilweisen  Mitge- 
noss  der  Zinsen  derselben  fur  lËe  kfinftig  bohmischen 


74  Autriche  ei  Saxe. 

Odaa&tbeSe,  sowett  erthhen  bîsber  zogestanden  bat; 
9.  Die  bei  den  Gpebèeisabtretangea  zu  UUersdorf  und 
Wei^dorf  unter  eioe  aiiderd  Hobeii  âbermbaiden 
Theile  von  Dominien  oder  RitterffQteni  behaUea  auch 
Qiiter  dieaer  neuen  Hoheit  ibre  Domiaialaualiiât  und 
werden  derjenigen  politiscben  Recbte  tbeilhaftig,  wel- 
cba  aufi  dieaer  Ëigena^ft  nacb  der  Verfassmig  und 
deo  Geseizen  des  Staatea,  dero  aie  kûnfUg  angehô- 
Ten»  henrorgeban*  In^esoodere  werden  auob  die 
fideiooioiniasarisGken  Veidaliniase  der  Herrsobaft  Rei- 
bersdorf  hinsichtiich  der  darunier  begriffeneo  9  durch 
dieee  AbtreUirig  beiroffenea  Gebietstbeile  von  der  k.  k. 
(toterreicbiachen  Regieruag  aufrecbt  erhaltea  werden  ; 

10.  Dea  bohiniachen  und  sachsiacitoQ  GariokUlierrschaf- 
\axi  yerbieibea  aiidi  ûbar  die^  den  GebieUaiiataasche 
zufolge,  unier  firenode  Hobeii  kommenden  Gebiets- 
tbeile die  bishar  auageûblien  JunadiolionsgerechUame 
and  obrigkeitbchen  Kechte,  jedoob  iinter  der  Hoheit, 
lôithin  nacb  den  Gesetzen,  und  luter'  der  Oberauf- 
licbi  dea  Staates,  dam  dieae  Gebteiatheie  kOnftig 
angehôren  und  dergestak,  dass  jene  Gamobtoame 
durcb  etaen  von  der  Regierung  dièses  Siaaiea  ver- 
pfliobteten  und  in  deren  Gebiete  welMutlicb  wobn- 
faaften,'  2h  dieaer  GeschâftibèaoïsaDg  beTéhigtan  Be- 
amten  aasgeûbt  werden,  auch  ûbernaupt  alleni  dem 
gen<i|^  werda,  waa  in  Bezug  auf  diesa  Âusûbung 
die  m  gedachiem  Staaie  berMta  faeèiabenden  oder 
kânftigen  Vorscbriften  erfofdemf 

11.  Die  Dianate,  Zinaen  und  Gebûbmissa  aUer  Art,  welche 
in  den  dureh  die  Gebietaabiretnngan  und  Austaosche 
betroffenen  Gebietaibeilen  von  oen  daaigen  Unter- 
fhanen  ihrer  Guteherrsbhaft  bisber  zn  leisien  und  zu 
enirichten  waren,  aind  aodi  kAnftig  v4^Uig  nngehin- 
dert  derselben  zu  leiaten  und  zo  aatriobien,  aowie 
in  gleichem  Maaaae  auch  die  atwa  besiebenden  Hu- 
tungs^  und  andere  derartigan  Dienstbarketten  fort- 
dauern  ;  vorbehâlilich  der  ^wBndharkeit  der  wegen 
Ablôeung  solcbar  Leiatangen  und  Dianatbarkeitea  in 
deni  Staaie,  welcbem  der  Verp&idiAele  angebort,  be- 
siebenden oder  noch  erlassen  wardenden  gesei^cben 
fieatimmungen.  Die  Leistung  der  stait  der  Abent- 
richiune  an  die  Beiheiligten  a«£  die  kâni^iob<«âch- 
sisehe   Landrentenbank  ûberwiésenen  Abldaungjsren- 

i>      len,  ao   weii  deven   vao  dm  unier.  biibniisaba  Lan- 


.    Délimitètionv  f  5 

deshohcH  gelaiigenden,  bisher  sichsischèH  Oèbiets- 
theilen  zci  cratrichten  sind,  bat  ebenfalls  fartzudauern. 

Die  fraglicben  Befecbtiçangeo  iiû  fremden  Ge- 
biete  bilden  ûbrigens  fiir  sicfa  allem  keine  besondere 
Realiftat  in  Bezoe  auf  dea  Staat,  in  dem  sie  auszu- 
ti)en  sind,  somimi  sind  in  jeder  Hinsicht  als  Per- 
tincttzen  des  Hauptgutes  zn  betrachten; 

12.  Die  dieser  Verpflichtungen  halber  entstebend^i  Strei* 
tigkeîten    sind   bei  den  competenten  Behôrden  des* 

I'enigen  Staates,  dem  der  Bekiagte  angehort,  zur  Er- 
ediffiflig  zu  brii^n,  jedoch  nach  den  Gesetzen  des 
Landes  zn  beurtbeilen,  unter  dessen  Landeshoheit 
die  Verbindlichkeil,  von  deren  Erfûllung  es  sieh  han- 
delt,   entsianden  .ist    Me  Esecution  wegen  derarti- 

ST  Leislungen  u.  à.  w.  kànn  nur  von  der  znstan- 
gen  Befaôrde  des  Staates  yerfûgt  werden,  dem  der 
Verpflicbtete  angehërt; 

13.  Um  den  Torstehend  besprocbenen  Streitigkeiten 
môffiichst  vorzâbeugen,  werden,  unter  Leitung  der 
beiaeraeitigen  Kren^  oder  andem  dessbdlb  zu;beauf- 
tragenden  Ôffentlibhen  Behôrden,  anverweilt  genaue 
Veraeichnisse  der  fragKchen  Prâstkianen  abgefasst 
nnd  den  Behôrden,  aâter  welcbê  inlândische,  der 
aosw&rtigen  GaisiteiTliclikeit  unterworfen  bleibende 
Dnterthenen  zn  stehen  kommen,  eihgehândigiwerden; 

14.  Da  es  zur  BeséitignBg  raancfanr  mit  dem  Fortbeste- 
hen  der  %%.  10  und  11  anyahûlen  Berechiigungen 
in  emeth  auswôrdgen  Gebiete  Yeri)àiMlenen  Unzu- 
trSglichkeiten  gereienen  ^vi^ârde,  wenn  dessbaib  ge- 
geaseiti^  Austauisoiie  und  Âusgleichungea  im  Wege 
aer  Verembarung  unter  den  Betbèiligten  beider  Staa- 
ten  zo  Stande  kâmen,  so  werden  beiderseitige  hohe 
Regierungen  3ire  betreffenden  Behôrden  anweisen, 
der^eiohen  Vereinbarung^  thunlichst  zu  begûnsligen; 

15.  Es  wird  erttittek;  weroca,  ob  und  welché  yerhâlt- 
iiissmâssfge  Venzf&tungsantheile  éfx\  beiderseits  aus 
dem  bisheriffen  Staafsvetbande  ausscbeidendea  Unter- 
thanen  aus  dem  Gemeindevermogen  oder  aus  scdchen 
ôfienâicheii  Fonds  gebûhren  und  zu  Torabfolgen  sind, 
zu  deren  Erricfattmg  mé  oder  ibre  Yorfaluren  mitge- 
wirkt  nnd  an  deren  Vortfaeifen  sie  Tfaeil  zu  nehmen 
berufen  waren^  auch  wird  in  Erw&gun^  genommen 

'  werden,  ^as  etwà  sonst  noch  im  geineiascbaftUchen 
Eanverstândnisse  beider  Regierungen  torgekehrt  wer- 


76  Autriche  ei  Saxe. 

den  kôone,  am  die  aus  der  Verîiiideraiig  der  Ho- 
heitsverhâltnisse  fur  die  Privai- Intereasen  der  da- 
duroh  Betroffenen  hervorgehenden  Folgen  môglichst 
wenie  fûhlbar  zu  machen. 

Art.  aVII.     Gleicbermassen   ist  ia   Ânsehung  einiger 

besonderer,    bei   dem  Niederleutersdorfer  Bezirke   zu  be- 

rûcksichtiçender,  und  durch  dessen  Abtretung   an  Sach- 

sen  herbeigefuhrter  Verhâltnisae,  Nachstehendes  yereinbart 

worden  : 

1.  Bei   den  Schwierigkeiten,   welchen    die  Verweisung 

der  kaiholischen  Bievdlkening  der  Ortschaften  N^der- 

und  Neuleutersdorf,   Josephsdorf  and  Neowalde  an 

eine  sâchaische  Seelsorge  dermalen  nnterliegt,  bleibt, 

so  lange  kôniglich  -  gâchsischer  Seits  andere  Anord- 

nangen   nicht  getroffen,    oder   auch   vmi  der  k.  k. 

ôsterreichischen  Regieran^  die  Aufhebung  des   ge- 

Eenwârtieen  Zustandes  nicht  gewûnscht  wird,  die 
atholiscne  Einwohnerschaft  jener  vier  Orte  in  An- 
sehung der  Seelsorge  und  des  G^iusses  der  Sacra 
an  die  Geistlichkeit  zu  Warnsdorf  yerwiesen,  so  dass 
leizterer  aucb  die  Ertheilune  des  kaiholischen  Unter- 
richies  in  der  Scbule  zu  Neuleutersdorf,  dann  die 
Local-Inspection  ûber  dieselbe,  obwohl  unter  Beob- 
achiung  der  kôniglich  sâchsischen  Schulgesetze, 
zustehen  wird.  Die  den  kônifflich  -  sâchsischen 
Landesgesetzen  zaibigie,  pfarramiUcn  fesizusiellenden 
Ereignisse  und  Familien  -  Verb&linisse  sînd  durch 
das  obrigkeitliche  Ami  der  Herrochaft  Romburg  bei 
der  Pfarre  zu  Oberieutersdorf,  behuiis  der  Einiragung 
in  das  Kirchenbuch,  zur  Anzeige  zu  bringen ,  obne 
dass  jedoch  fur  derariige  Anzeigen  eini^erlei  Stol- 
gebûhren  werden  angesonnen  werden.  Die  Ausstel- 
lung  der  Tauf-,  Trau-  und  Beerdieungs-Scheine  ver- 
bleibi  der  Geistlichkeit  zu  Warnsdorf,  und  die  ge- 
dachie  katholische  Einwohnerschaft  bat,  wenn  es 
nicht  schon  bisher  der  Fall  gewesen  sein  soUte,  za 
den  Parochial  -  Lasten  des  Oberleutersdorfer  Bezirkes 
nichts  beizutragen; 
%  Da  die  vier  Ortschaften  Nieder-  und  Neuleuiersdorf 
Josephsdorf  und  Neuwalde  int^rirende  Theile  der 
fideicommissarischen  Herrschaft  Rumburg  sind,  so 
vrird  die  kôniglich  -  sâchsische  Regierung  das  fidei- 
commissarische  Verhaltniss  dieser  Ortscnaften  auf- 
-  recht  erhaken; 


Déiimiiatiàn.  77 

3.  Die  m  vorstehenden  Artikel  XVI  nnter  9  und  10 
ûber  die  Aufrecbtiialtung  der  Dominial-Qualifât,  dann 
der  Jurisdictions-Gerechtsame  und  der  obrigkeitlichen 
Recbie  und  ûber  dereti  Ausûbung  getroffenen  Be- 
stimmungen  gelten  aoch  in  Bezng  auf  die  nur  ge- 
dacbten  Ortschaften;  es  gibt  aber  die  kôniglich-sâch- 
siche  Re^erung  ihre  Zustiminung,  dass  die  Obrig- 
keit  der  lieiTschaft  Rumburg  dièse  Gerechtsame  bei 
dem  ibr  angehôrigen,  in  Sachsen  gelegenen  Lehn- 
eute  Neagersdorf,  so  lange  die  mehrerwfihnten  vier 
Ortscbaften  mit  diesem  Gute  denselben  Besiizer  ha- 
ben,  mitverwalten  lassen  kônne.  Ifigleichen  ist,  was 
vorstehend  unter  11  und  12  desselben  Artikels  ver- 
einbart  worden,  auf  den  Niederieutersdorfer  Bezîrk 
in  so  weit  anwendbar,  als  die  Gleichartigkeit  oder 
Yerschiedenheit  der  obwaltenden  Yerhâltnisse  es  ge- 
stattet 

Art.  XVni.  W«s  die  zu  Ausdeichung  der  an  meh* 
reren  Puncten  der  bobmisch  -  sâensischen  Grânze  obwai* 
tenden  Privatstreitigkeiten ,  von  den  beiderseitig  Bevoll- 
mâchtigten  verabredeten  Bestimnoungen  betrifft,  so  sind 
dièse  in  der,  Artikel  I  erwâhnten  Separat-Acte  mitenthalten. 
Art  XIX.  Gegenwârtiger  Haupt-Grânz-  und  Territo- 
rial-Recess  wird  den  beiden  adierhôchsten  Souverainen 
zar  Genehmigung  vorgelegt,  und  es  wird  derselbe,  nebst 
der  Separat-Acte  und  der  Convention  Hber  die  Grânz- 
bâche,  nach  Austausch  der  Ratificationen,  welcher  zu 
Dresden  binnen  acht  Wochen,  oder  wo  môglich  noch 
frûher  erfolgen  wird,   gehôrig  kund  gemacht  werden. 

Zu  dessen  Urkunde  haben   die   beiderseitigen  Bevoll- 
mâchUgten  diesen  Yertrag  unterzeichnet  und  besiegelt. 
So  gescheben  zu  Dresden  am  5.  M&rz  1848. 

(L.  S.V  Freiherr  v.  Pflligl  m.  p. 
(L.  S.)  Dr.  M.  Gunther  m.  p. 


A(^  séparé  signé  à  Dresde  y  le  5  mars  1848., 
Zut  Beilegung  der  an  mehreren  Strecken  der  bôh- 
misch  -  sâchsischen  Grânze  vorwaltenden  .Irrungen  und 
Zweifel,  und  zur  Austragung  der  damit  in  Verbindung 
slehenden  Privat-Streitigkeiten  haben  die  hiezu  von  ihren 
allerhôchsten  Hôfen  bevollmâchtigten  ausserordentlichen 
Commissâre  die  naohstehende  Uebereinkunft  getn^ens 


79  A»itiche  ûtOoxe. 

An  der  Grânase  Ewtschen  denk  Ellb(^ner  nnd 
d«m  Voigll&DdiacJbtn  Kreifta. 

S.  1.  Da,  WQ  io  d«m  die  Grânze  trag»den-Wolfsbâ- 
chel  der  Besîtzer  eiaer  Rusticai-Wirihschaft  z«  (roUmanns- 
grûn^'Tboma^  ein  Webr  eingezogen  hai,  ist  aacb  Mass- 
gaba  der  Graois-Revision  vom  13^  Oclober  ];$46  fiir  nô- 
thig  befund^n  wordea,  «in  Normal  •  Zeichen  tiniBalassen, 
ûber  welohes  die  Spannang  des  Ba6b.waBser8  Jiicht  $tatt- 
fiftden  darf. 

.  %.  %  Das  der  Pfarre  in  Rosabadi  geboiâge^  m  alté- 
rer Zeit  dersèlben  von  dem  saohsiscben  RittorgpMe  Ber- 
g  en  legirte  Stock  Holz,  welches  bereiia  bai  einer  Grânz- 
ievision  vom  23.  Juni  1790^  ^bwobl  iinter  Vwwabrung 
des  koniglich-bôbmiseheii  CommiBaSHT»  gegen  die<  unbe- 
dingte  Anerkennung  der  kôniglicb-sâcbaischiept  H0heits- 
Ansprûche,  fur  das  Kônigreich  oachsen  abgeraint  wurde, 
i^  numnebr  als  zum  kôaigUch-sachMchen  Gebieie  gehô- 
i^  definitiv  anerkannt  worden^  jeéoch  obne  daaa  dadurcii 
die  Privatrechta  beirrt  werdea^  ùnd  indem  -man^  k.  k. 
ôsterreichiscber  Seiia  gc^n  desfaUsige  Beeiairâ^hiigungeB 
Seiien  des  Ritiergutes  ^irgen  Verwahrung  eingelc^t  bat 
.  $.  3.  Weçen  der  tm  Môsehel  oder  Lazarçrunda  bei 
Gettengrûn  gelegenen^  im  Besitza  voa  Rossbaober  Unter- 
ihanen  befindlicben,  Yon  dem  Wehre  im  DôUarw^iobâch- 
lein  links  abwârts  eine  Zunçe  in  das  kôntgKcb-sâebisische 
Gebiet  bildenden  Wiesen,  derenthalban  die  beiderseiftigea 
Commissâre  bei  der  Verbaodlung  voin  19.  Aueti^i  1830 
sicb  nicht  baben  vereiniçen  kdiinen^  bait  man  honiglich- 
sl^bsiscber  Seits  aof  ée  biéhèrigao  Hoheifta^Aiisprûche 
dardber  verztoblet 

S.  4.  Die  unterm  2&  J«bi  1790  uod  19*  A^gust 
1830  commissariscb  vereinbarte  Erbdigiing  der  bei  Glâ- 
seFs  zu  Rossbach  Teiche  ûber  4en  Lauf  derLandesçrânze 
stattgefundenen  Dîfferenz  îst  genehmigl  und  hienach  die- 
ser  Lauf  dergestalt  bestimmt  worden,  dass  zwischen  den 
an  den  entgegengesetzten  Seïten  des  obgêdacbten,  jetzt 
als  Wiesengnind  cokivirlen  Teïebw  eingèsçliteti  Grânz- 
nïELïkefky  die  Grânzlinie  in  gepader  Riehtung  tber  den 
T^ch  hinwe^ebt,  «o  dass  der  rechis  gelegene  Theil  zum 
Kônigreicbe  Bôhmen,  der  links  lia^àde  zum  Kônigreicbe 
Sachsen  gebôtii 

1  :,  §*  5.    Dia^  ^  sionst  Josefik,  jatzt  Johann  Adam  Lud- 
wi^  ZQ   Roasback  Wald*Afltheil  an$i  dem   sogenaontea 


Kiesaiiiig  gëUHgs  Ecke,  weiohe  (Ibdr  ddn^  bis'  Jkahin  die 
Landesgrâoze  kniUefidBD  Weg  vorspringt,  ist  gemliss  einer 
conoMisarwciieB  YerbftDdluog  youi  1^.  Ajuj^sI  163^  «it$ 
mm  koaiglicfa  -  BSôhsisohen  Gebiete  gehorig  anei^Minl 
wordea. 

|.  &  Einoy  zwiscbeû  de»  Asoher  Ldros-Agnaten  und 
dem  Besitzer  des  Bittergutos  Elsinr  iber  die  streiti^  gè«- 
weaene  Wâldstreitiœ  im  Kesisel  tak  der  darin  befindlichen 
WiesQ  Conradsbait  oBterni  20*  A^st  18S0  geiroffenè 
VereiBbarung)  .wonach  dieser  stmtige  District  dea  ge^ 
dachten  Lehos^A^oatén  iiberlassen,  jedoch  2ar  Briangang 
noer  zweokDiâssigwi  Al^râûzuiig  in  m^lgltohst  gerader 
Lihie,  die  «ni^e  sipîtze  aesariben  wieder  dem  Ritt^gote 
Elster  gegen  Abiretong  eiher  skichmâssigên  Fl&ebd  EU 
ster'schen  Wafaibédebs  nagclbeat  -wurde  ^  ist  gênehmi^ 
wordea,  und  idie^  nack  dieser  VeroiRbaraiHg  fUr  das  Pti- 
vet'Eigéûtbnm  Tei^diene  *Gr&lizUnte  sbll  auob  als  die 
Laadesgrântor  geken. 

|.  7*  Sidui  tsro  bei  dem  ...ziMi  Rittergole  Eister  ^h5- 
ligen  Waldfi^dQP  SjirenggaiteR,  zwischaa  diesem  Ritter*- 
ente  und  dem  angrânzenden  Thonbrunn  es  vBrdetn  zwei* 
lelbafi  waiï^  Dbeih  Weg  oder  einé  Steihmaosr  dieGrSinze 
oadlie,  und  fsm  fenoerer  Ziwieifd  am  sogetlannten  FHiigel 
alallfaiid,  ist^  nach  iobiii  dartliber  bereits  oei  àen  commis* 
iarischeii  Revisrànen.  vom  30.  iuni  179ft,    oneh  19»  Au^ 

Est  1890  VerhiattiAslÉen,  die  ëstecreichisGfaér  Seits  be«- 
aptaie  Grânzlime  anerkantit  i^rden. 

1^  8*  Da  ekie,  zwiscben  Weitengel,  z«  Goidbrann 
ami  KrauMi  zii  HaÎBenalein  ûber  ein  Stûck  Holz  béi  EU 
ater  eb^atieMde  SfePsitigkeH  am  1^.  Angtist  1830  dabifi 
verglichan  wnrdo^  4aas  man  das  sifeiti^  Hob  durch  eine 
geratteraUaofenda  GrinsHnie  in  ewèi  glevehe  Thèile  ge- 
theflt  bat,  s6  soll  dièse  Privalgi^nalinie  aaoh  dio  Lande»- 
gr&nze  bestiivimen»  ' 

f.  9l.  Wegeià  dpr  sireitij^Mi  Wiaaen  «Nid  Hôteer  im 
SebaB%nîndeiiiad  der  daseU»t  erbanten  vormabSchthd* 
kf'scbfltti  Pafiler-»  JflfaBt  LanghaiiMrich'ateheii  Mahlmâiile  ist 
derLanC  dar  LatMki^rlihEa  so  bestiilimt  word«ti,  wie  deir«- 
selba  bei  dén  aommiai»anBchen  VérhMidhfagen  vom  5» 
Joli.  1790  ûnûM.  AngiiiM  1830  fûr  das  Kônigreioh  Bdb- 
fiKtt  m  Ans^cb  genammeA  wurde. 

IKe  Priiiat*irraBg  wâgot  der  •  Triftgereohtigkeit  des 
Rittargota  Eister  im  Schâa%pande  isi  dadunoh  fûr  erle- 
digt  m  acktéi,  dasa,  basage.  ProM^oUa  tom  20.  August 


fiO  jéutrickè.  et  Saxe. 

183Q)  die  Ascher  Lehens-Agnaten  dem  Gâte  Elster  die 
demselbeo  zustehende  Triftçerechtigkeit  durch  den  Schaaf- 
grund  und  auf  dem  dahingehenden  Stege  sowohl  wei- 
terhÎD,  wie  dièse  Trift  bisher  ausgeûbt  worden,  nicbt 
weiter  streitig  gemacht,  vielmehr  unbedingt  eingerSiumt 
liaben,  was  auch  Seiten  des  Elster'schen  nittergatsbesi- 
tzers  nûizlich  angenommeii  worden  ist 

S.  10.  Nacfadem  die  zwischea  Ascher  Lehens-Agna- 
ten und  dem  Rittergute  Elster  obgewallete  Differenz  we- 
gen  des  Eigenthums  an  der  Waldstrecke,  die  Sohl  oder 
oubl  genannt,  durch  gleiche  Theilunç  des  Streitgegen- 
standes,   mittelst  ëiner  der  Lange  nacn  den  Bei^  nerein 

Sezoeenen  und  abgesteckten  Grânzlinie,  dergestalt,  dass 
ie  dem  Ascher  Gebiete  zunâchst  gelegene  Hâlfie ,  den 
Grafen  von  Zedtwitz,  dagegen  die  der  Elster'schen  unbe- 
stritienen  Waldung  zun&chst  gelegene  Hâifte  dem  Besitzer 
von  Elster  zufalle,  und  als  vôlliges  Ei^nthum  âberlassen 
bleibe,  unterm  20.  August  1830  commissarisch  verglichen 
worden,  ist  die  solchermassen  fur  das  PrivatrEigenthum 
bestimmte  GrSinzlinie  als  auch  die  Landesgranze  angenom- 
men  worden. 

S*  11.  Zwischen  den  bei  der  Granz-Revision  vom 
16.  October  1846  eingesetzten  provisoriseben  Granzmar- 
ken  Nr.  244  und  245  ist,  abweichend  von  der  vocgefun- 
denen  Privatrainung ,  der  vorber  und  nachher  in  seiner 
Mitte  die  Grânze  tragende  Weg  von  Sohl  nach  Gûrth  und 
Kleedorf  gleichfalls  als  Landesgr&nze  ançeaoramen  und 
das  zwischen  diesem  Wege  und  iener  Pnvatrainung  auf 
der  bôhmischen  Seite  liegende  ode  und  wenig  bewach- 
sene  Areale,  unter  Yerwahrung  der  betreffenden  Privaten, 
der  bôhmischen  Landeshoheit  ûberlassen  worden. 

$•  12..  Der  fruhere  Anspruch  derer  von  Zedtwitz 
wegen  einer  Koppel-Jagd^Gerechtigkett  auf  Gûrther  Flu* 
ren  bat  seine  Ërledigung  erhalten  durdbi  die  von  den 
Ascher  Lehens-Agnaten  am  20.  August  1830  zn  Proto- 
koll  gegebene  Erklârung,  dass  sie  sich  aus  dem  ihnen 
voi^elegten  Anschlage  ûber  das  Rittergut  Elster  ûbcôeugt 
hâtten,  dass  diesem  Gute  die  hohe,  mittlere  und  medere 
Jagd  ûber  sàmmtliche  Fluren  des  Gutes  Elster  sowobl, 
als  auch  auf  allen  Fluren  und  Gutern  der  Unterthanen 
zu  Elster,  Heisenstein,  Reuth,  Barenloh  und  Gûrth  aus» 
schliesslich  zustehe,  und  dass  sie  auf  keine  dieser  Fluren 
eine  Koppel-Jagd-Gerechtigkeit  in  Anspruch  n&hmen. 

S*  13.    Wo  am  sogenannten  WencUmgsbei^e  des  Jo- 


.   DêtimUàiioKk.  .  M 

hann  Schiâdlar  b»9  Niederreuth  und  des  Johaim  Fisoher 
aas  OberreBih  Walduoeen  zasaiBttienrainen ,  wurde  am 
21.  Auçist  1830  ein  Streit  ôber  ein  Stâck  Waldboden 
dnrch  eifie,  daâ  fragliche  Stûck  Land  theilende  Gr&nzlt- 
nie  vw^ichei»;  dièse  Linie  ist  aoch  fur  die  Landesgrânze 
aneriKannt  wordeii. 

S.  14.  Da  zwisGben  dem  sâchstscben  Wiesengrande 
des  Johann  Fisoher  zu  Oberreuth  und  dem  bôhmisohen 
Wiesengrande  des  Johann  Kogler  zu  Oberreuth  der  Grânz- 
lauf  menrere  kietne  Ausbiegungen  nach  Bohmen  und  naoh 
Sachsen  maohte,  so  sind  die  Anraîner  ûbereingekommen, 
zwischen  den  bei  der  Grânz-Revisioii  vom  20.  October 
1846  eingeseizieii  provisorischen  Grânzmarken  Nr*  4â6' 
und  457  eine  gerade  Linie  als  kûnftige  Privat-Grânze  an- 
zunehmen,  weudie  aoch  als  Landesgrânze  bestinimt  wor- 
den  ist 

$.  15.  Hinsichtiicb  des  von  Johann  Michael  Kûnzel 
ond  Johann  Fischer  zu  Oberreuth  besessenen,  von  sach- 
sischen  Brambacher  und  Elster'schen  unstreitigen  Grund- 
stâckea  omscblossenen  Stâokes  Holz  im  Kleedorf,  be» 
wendet  es  bei  dem  bereits  bei  der  commissariscben  Yer- 
handlung  vdm  21.  Augusi  1830  erfolgten  Anerkenntnisse 
der  sSioosisohen  Territoriat-Zubehôrigkeit 

!•  16.  Wegen  des  ZYfhchen  Brambach  und  Schôn- 
bach  fruber  streitig  gewesenen  oberen  Zankholzes  ist  be- 
reits im  Jahre  1800  zvsrischen  den  Interessenten  eine 
Ausgl^cbung  und  Verrainung  getroSen  worden^  bei  wel- 
cher  man  es  auch  in  Bezug  auf  die  Landesgrânze  bat 
bewenden  lasaen;  das  untere  Zankholz  und  die  Zank- 
wiese  sind  als  zum  Kônigreiche  Sachsen  gehôrig  aner- 
kannt  worden. 

S.  17.  Kônîglichosâohsisoher  Seits  hat  man  den  auf 
die  Hoheit  uber  die  Hâlfte  des  Dorfes  Fleissen  bis  ati  den 
duroh  das  Dorf  fliessenden  Bach  fruher  erhobenen  An- 
spruch  aufgegeben. 

Dem  Rittergute  Brambach  bleibt  ûberlassen,  den  An- 
8{>n]€è  wegen  der  Koppel-Jagd-Gerechtigk«it  auf  Fleiss- 
ner  FhiFen,  wenn  es  aich  damit  fortzukommen  gétraut, 
im  Prîvatrechtswege  vor  der  kôniglich-bôhmisehen  com- 
peienten  Behôrde  g^tend  zu  machen. 

S.  18.  Den  beiderseitigen  Grnndsâtzen  der  Territo- 
rial-Purification gemass^  hat  die  koniglich-sachsische  Re- 
Sierung  die  weeen  des  jus  summum  circa  sacra  und 
es  jus  episcopale,  namentlieh  bei  Fletasen^  sowie  wegen 

Aofi9.  Recueil  gén.     Tome  XIV.  F 


SS  j^uiriche  et.Skxe, 

des  Parochial»  und  Schulverbande»,  nametttliob  des  Dor- 
fes  GriiD  mit  der  Kircbe  zu  Elster,  und  des  DorfÎBS  Fleis- 
sen  mit  der  Kircbe  zu  Brambach,  aoch  wegen  der  Lei- 
stuagen  der  Ddrfer  Ottengrân  und  Voitersreutb  an  die 
Kirche  und  Schule  zu  Schônberg  erhobenen  Anmruche 
fallen  iassen,  und  es  ist  dagegen  k.  k.  ôeterreionischer 
Seits  fur  ganz  gleiche  Verhaltnisse  die  Gegenseitigkeit 
dem  Kônigreiche  Sachsen  zugesichert  worden% 

Eine  ausnahms-  und  theilweise  temporâre  Aufreofater- 
hallung  des  Parochial-  und  Schuiverbandes  zwischen  Zu- 
bebôrunçen  beiderlei  Staaten  in  einzelnen  geeigneten  Fal- 
len ist  aïs  Gegenstand  eines  besonderen  Uebereinkommens 
angesehen  .worden. 

%.  19.  Die  Landeshoheit  ûber  die  zum  Riitergute 
Schônberg  gehôrige^  bei  Unterlohma  anderthalb  Stunden 
von  der  Grânze  enifernt,  vom  bôhmischen  Gebiete  gânz- 
lich  umschlossen  gele^ne  Wiese  ist  von  dem  Kônigreiche 
Sachsen  an  das  Kônigreich  Bôhmen  ûbergegangen. 

$.  20.  Ueber  die  bei  Schônberg  links  des  Scheiben-, 
auch  Scheide-  oder  Stechwiesbaches  gelegenen,  im  Pri- 
vatbesitze  bôhmischer  Unterthanen,  mehrerer  Einwohner 
des  Dorfes  Voitersreutb  und  des  Gutes  Âltenteicb)  beftnd- 
lichen  Grundstûcke  ist  die  streitig  gewesene  Landeshoheît 
an  Sachsen  ûberlassen  worden,  so  dass  der  genannte 
Bach  von  dem  unterhalb  der  Scheibenmfible  am  rechten 
Ufer  stebenden  Rainpfahle  an  bis  znr  Vereinigung  mit 
dem  Grosseteichbache  die  gemeinscbaftUche  LanâesgrâBze 
bildet,  welche  dann  dem  letzgenannten  Bâche-  aofwârts 
folgt,  bis  dahin,  yvo  sie  mit  der  bereits  unstreitigen  Lan- 
desgrânze  zusammenfallt 

S.  21.     Dem  Rittei^ute  Schônberg   bleibt  ûberlassen, 
den   Ânspruch   auf  eine   KoppeUJagd-Gerechtigkeit    im 
Eger'sehen  Gebiete,   wenn   es  sich   damit  fortzukommen 
-getraut,   bei   der  competenten   Behôrde  des  Kônigreiohs^ 
bôhmen  geltend  zu  machen. 

§.  22.  Da,  wo  zwischen  Fliessner  und  Brambacher 
Fluren,  zwischen  den  bei  der  Grftnz-Revision  vam  23. 
October  1846  eingesetzten  provisorischen  Grânzmarken 
Nr.  751  und  752  ein  Wassergraben  die  Grânze  macht, 
ist  demselben,  im  Einverstândnisse  der  angrânzenden 
Wiesenbesitzer;  eine  gerade  Richtung  in  der  Art  gegeben 
worden,  dass  die  dabei  ausgetauschten  kleinen  Gmndpar- 
cellen  sich  aus^leicben. 

S*  23.    Gleicbfalls  zwischen  Fleissner  ijnd  Bramhaoher 


Délimitation.  83 

Flar  ist  von  den  luïtiegenden  Wiesenbesiizarn  eiiue  Aus- 
gleicbui^  ^laroiFen  worden,  woroach  ihre  Priyatgrânze 
von  der  bei  der  Grânz-Revision  vom  23.  October  1846 
eingeselzten  provisorischen  Grânzmarke  Nr.  777  in  ge- 
rader  Linie  zu  der  Nr.  778  lâuft;  welche  Linie  auch  fur 
die  Landesgrânze  angenommen  worden  ist. 

S.  24.  Zwischen  Johann  Adam  Zwickers  aus  Landr 
wust,  und  Martin  MûUers  zu  Dûrrengriin  WiesQn  bei 
Wallhof  ist  9  in  Gemâssheit  eines  am  26.  August  1830 
vermittelten  Abkcmimens,  die  Grânze  in  thunlichst  gera- 
der  Richtung  bestimmt  worden. 

S.  25.  m  Gemâssheit  der  beiderseitigen  Grundsâtze 
der  Territorial-Purification  ûbertrâgt  die  kônigliche-sach- 
sische  Regierung  die  Lehenherriichkeit,  welche  bisher  die 
Krone  Sacbsen  ûber  mehrere  Gûter  und  Grundstucke 
des  bôbmîschen  Territorii  jenseits  der  voigtlândischen 
Grânze  in  Anspruch  genommen  hat,  an  die  Krone  Bôh- 
men,  so  dass  die  Lehensverbindlichkeiten  nunmehr  an 
das  Kaiserhaus  von  Oesterreicb  zu  erfûllen  kommen,  und 
die  auf  die  Lebensverhâltnisse  Bezug  habenden  Docu- 
mente âusgeliefertwerden;  wogegen  k.  k.  ôsterreichischer 
Seits  dem  Kônigreiche  Sachsen  fur  ganz  gieiche  Verhâlt- 
nisse  die  Gegenseitigkeit  zugesichert  wird. 

S.  26.  Da  hinter  der  bei  der  Granz-Revision  vom  26. 
October  1846  untcr  Nr.  92  provisorisch  eingesetzten 
Hauptgrânzmarke  bei  einem  kleinen  Fleoke  Wiesengrund 
die  Grânze  zwiscben  Friedrich  August  Penzel  zu  Land- 
wûst  und  Fritzscbe's  Erben  zu  Dûrrengriin  ungewiss  ge- 
wes^i,  und  die  Erledigung  dièses  Zweifels  durch  Thei- 
lung  des  streitigen  Flecks  bei  nur  gedachter  Grânz-Re- 
vision  vermittelt  worden  ist,  so  dass  jeder  der  beiden 
Theile  die  Hâifte  ûberwiesen  erhaken  bat,  so  ist  hiemach 
aach  der  Lauf  der  Landesgrânze  in  gerader  Linie  ange- 
Qommen  worden. 

%.  27.  Ein  an  der  Grânze  zwiscben  den  Fluren  Elrl- 
bacb  und  Stein  befindlicher,  zum  sogenannten  Wirths- 
grunde  gehôrigçr  Wiesenfleck  von  geringem  Umfange, 
welcher  der  Anzeige  nacb  bisher  weder  bôbmischer  nocii 
sâchsiscber  Seits  pesteuert  war,  ist  als  zum  Konigreich 
Sachsen  gehôrig  anerkannt,  und  es  ist  daselbst  die  Landes- 
grânze als  in  gerader  Linie  von  Nr.  983  zu  Nr.  984  der 
bei  der  Revision  vom  26.  October  1846  eingesetzten  pro- 
visorischen Grânzmarken  gehend  angenommen  worden. 

%.  28.     Das  zwischen   den  Schônbacher   Betheiligten 

F2 


84  jiutriche  et  Saxe. 

und  der  Gemeinde  Landwfist  streitige  Holz  in  der  Do- 
ckengrûn  ist,  nachdem  der  eigentliche  Umfans  desselbeB 
auf  den  Grand  der  bei  der  commtssarischen  Verbandlang  . 
vôm  Jahre  1830  vorgeleçencn ,  von  dem  kôntglich  -  bôh- 
mischen  Ingénieur  Kutscnera  au^nommenen  Mappe  bei 
der  Grânz-Kevision  vom  Jahre  1846  von'Neuem  m  Ge- 
wissheit  gesetzt  worden;  einem  untcr  den  Privat-Interes- 
senten  bereils  am  27.  August  1830  gelroffenen  Abkom- 
men  gemâss  zwiscben  diesen,  besage  commissarischen 
Protokolls  vom  2.  November  1846,  gjeich  getheilt  und 
die  hiernach  abgesteckte  und  vereinte  Theihingslinie  auch 
aïs  die  Landesgrânze  anerkannt  worden. 

Hinsichtiich  des  von  den  belreffenden  Schônbacber 
Unterthanen  gemachten  Vorbehalts  eines  Ansprachs  an 
die  Gemeinde  Landwûst,  weil  aus  dem  den  ersieren  zu- 
gefallenen  Theile  des  streitig  gewesenen  Waldes  mehr 
noiz  und  Slreu  unter  gemeinschafllicher  Theilung  enl- 
nommen  worden  sei,  aïs  aus  der  an  die  letztgedacbte 
Gemeinde  ûberlassenen  Hâifte,  bleibt  die  sûtlicfae  Verei- 
nigung  oder  die  Geltendmachung  des  Anspruchs  im 
Rechtswege  der  Privatbetheiligten  iiberlassen. 
An  der  Grânze  zwiscben  dem  Ellbogner  tind 
dem  Erzgebirgischen  Kreise. 

S.  29.     In  Betreff  eines   wegen  der  Grânze  zwiscben 
der  Herrschaft  Neudeck   und   dem  Glashûtter-Revier,    in 
der  Nâhe   der   Fribusser  Strasse    obçewalteten   Zweîfels, 
bat  man  kôniglich-sâcbsischer  Seits  die  Ausfûbrung  eines 
Hoheitsanspruchs  auf  ein  je'nseits  der  gedacbten  Strasse 
gelegenes  Waldstûck  von  13^  Acker,  u  QR^^then  fallcn 
lassen,   wogegen  eine  Spitze    von   4  DRuthcn,    welche 
ûber  den  als  Landesgrânze  angenommenen  Fahrweg  knapp 
am  Jugler  Wege  nach  Sachsen  Gberspringt,    als   zu  die-      i 
sem    Kônigreiche   gehôrig  und   die  Grânze    in   beiderlei      i 
Beziebung  so  anerkannt  worden  ist,    wie  solche  bei  der      I 
commissarischen  Verhandiung  vom  28.  Juli  1830  einver- 
stândlich  angenommen   und   oei  der  Grânz-Revision  vom 
26.  October  1846  vereint  vorgefunden  worden  ist. 

$.  30.  Da,  wo  der  Grânzweg  von  Glashfltte  nach 
Hirschenstand  in  die  Cdrisbad-Wildenthaler  Chaussée  ein- 
mûndet,  ist  der  Lauf  der  Grânze  so  bestimmt  worden, 
dass  selbige  riicht  in  directer  Linie  von  dem  vorhandenen 
Grânzsteine  Nr.  XI  altérer  Bezeichnung  auf  dên  Grânz- 
stein  Nr.  X  die  Chaussée  schief  durchschneidet,  sondern 
in  einer,  durch  die  dem  ProtokoHe  der  GrSnz-Revisions- 


Délmntation^  85 

commiss&re  vom  26.  October  1846  beigiefâgte  Situations- 
zeidinung  ©  verdeutlichien  Wendung,  ûber  die  ia  der 
Zeicbnung  mit  Â,  B,  C,  D  und  £  oezeichneten  Puacte 
nacb  dem  Gr&nzsteine  Nr.  X  geht. 

§.31.  Wenn  bei  eiDer  Granz-Revision  vom  10.  Au- 
ist  1843,  da,  wo  bei  dem  Hammerwerke  Wittigsthal 
lie  Landesgr&nze  das  Scbwarzwasser  ûberschreitet ,  zu 
Erlangunç  einer  sachgemassen  Abgrânzung  durch  Ver^ 
setziing  eines  Raiastaios  eine  uabedeutende  Yerânderung 
des  Laufes  der  Laiidesgrânze  vereinbart  worden  war;  so 
bat  die  in  solcber  Masse  stattgefundene  Regelung  des 
Grânzlaufes  Geaebmigung  erhalten. 

t.  32.  Am  Mûckenbache,  wo  derselbe  durch  einen 
neu  entstandenen  Arm  zwei  Inseln  gebildet  batte,  be- 
wendet  es  bei  der  bereits  unterm  24.  August  1820  ge- 
troffenen  Vereinbaning,  nach  welcher  die  obère  dieser 
Inseln  dem  Kônîgreiche  Bôhmen,  die  untere  dem  Kônig- 
reicbe  Sachsen  angehôren  soll,  und  bei  der  am  27.  Juli 
1830  coi^missanscli  beschlossenen ,  iomittekt  auch  zur 
Auafubrung  gelaogien  Vergrabung  des  neuen  Rinnsales. 

S,  33.  Da  an  der  Stelle,  wo  bei  dem  Einfalle  des 
Goldbaches  in  den  Pôhibaeb  die  Grânze  diesen  Bach  ver- 
lâsst,  bei^  einer  von  dem  Granzst^ne  Nr.  61  bisheriger 
Bezeicknuog  nach  dem  Steine  Nr.  62  zu  ziehenden  ge* 
raden  Linie,  <iie  iinke  Ecke  des  dem  Joseph  Patzsch  zu 
Goldeabôhe  gehôrigen  bphmisohen  Hauses  unter  saphsi- 
sche  Hoheit  gefallen  wâre,  so  tst  bei  der  Grânz<-Revision 
vom  28.  Oetobef  1846  durch  Einsetzung  zweier  Zwi- 
schensteine,  vorl&ufig  Nr.  61  a  und  61  b,  die  Landes- 
grânze  um  dte  Ecke  des  Patzsch'schen  Hauses  herumge* 
zogen,  uod  es  ist  dièse  Berichtigung  des  Grânzlaufes  ge- 
Qehmigt  worden. 

$.  34.  Der  ûbêr  den  Lauf  der  Grânze  zwischen  Got-» 
tesgabe  und  Oberwiesenthal,  zwischen  den  Landes-Grânz- 
steinen  Nr.  109  und  108,  108  und  107,  105  und  104 
dermaliger  Bezeichnung  entstandene  Zweifel  ist  bei  der 
Grânz*ravision  vom  &.  October  1846  dahin  erledigt 
worden,  dass  die  bôhmischen  Anrainer  die  Grânze  ihrer 
Gronde  nur  bis  zur  geraden  Linie  zwischen  den  gedach* 
ten  Steinen  in  Anspruch  nehmen,  so  dass  der  gedachten 
Vereinbarung  gemâss,  aueh  die  Landesgrânze  zwischen 
diesen  Steinen  .ia  gerader  Linie  von  Stein  zo  Stein  geht, 
und  die  zu  deren  Sicherung  anzule^enden  hinreicoend 
breiten  Grâben  in  dieser  geraden  Lime  gezogen  werden. 


g6  yfutriche  et  Saxe. 

$.  35.  Bet  dem  PÔhIbaohe,  wo  er  îwischêti  S&ch- 
sisch-Hammer  einer-,  und  der  LauxmQhle,  sowie  der  Stadt 
Bôhmisch-Wiesenthal  anderer  Seits,  tiann  zwiscben  Bâ- 
renstein  auf  sâchsischer  und  der  Stadt  Weixert  auf  bôh- 
mischer  Seite  die  Griinze  macht,  sind  an  vier  Stellen  die 
in  einer,  dem  commissarischen  GrânzrevisionsprotokoUe 
vom  29.  October  1846  beigefOgten  Handzeichnung  be- 
merkten  Durchstiche  der  Krûmmungen  des  Bâches,  auf 
Antraç  der  Anrainer  und  auf  deren  Kosten  genehmiçt, 
und  die  betreffenden  obrigkeitlichen  Behôrden  angei^e- 
sen  worden,  darûber  zu  wachen,  dass  die  Durchstiche 
und  die  Regelung  des  Bachlaufes  in  der  aos  obiger  Zeich- 
nung  ersicntlichen  Art  bewerkstelliget  werden;  die  hier- 
durcn  entstehende  neue  Richtung  des  BacMaufes  ist  als 
kiinflige  Landesgrânze  anerkannt  worden. 

AnderGrânze  zwiscben  dexnSaazer  und  dem 
Erzgebirger  Kreise.  . 

%,  36.  Wegen  des  vorhin  streitig  gewesenen  Terrains 
beim  weissen  Hirscben,  bewendet  es  bei  der  aul  dem 
Grunde  eines  Vergleicbes  vom  22.  Auçust  1789,  am  13. 
Mai  1830  erneuerten  Berainung  der  Landei^ânze  und 
bei  der  von  dem  Besitzer  der  sogenannten  Fiedlermfihle 
gegebenen  Erklërung,  dass  der  in  die  Sopgenth&ler  Mûhle 
nihrende  Fahrweg  auf  keine  Weise  versperrt,  und  das 
Fahren  auf  demselben  nach  dieser  Mûhle  auf  keinerlei 
Art  behindert  oder  bescbrânkt  werden  soile, 

S.  37.  Da  an  der  vot^edachten  Rainung  zwisohen 
den  Grânzsteinen  Nr.  8  una  9  der  frûhem  Beaseicfaûung 
fNr.  7  und  8  der  definitiven  Vermarkung)  der  eigentliche 
Grânzweg  verfallen  und  der  Weg  auf  das  Térritorium 
der  Herrschaft  Pressnitz  verlegt  worden  war;  so  ist  bei 
der  GrSnz-Revision  vom  19.  October  1846  angeordnet 
worden,  den  alten  Grânzweg  wieder  herzustëÀen  und  den 
neueren  Weglauf  durch  Gràben  zu  sperren;  so  wie  auch 
zwischen  den  Steinen  Nr.  15  und  l6  der  frâberen  Be- 
zeichnung  (Nr.  14  und  15  der  definitiven  Vermarkung) 
wo  der  Weg  auf  die  sachsische  Seite  verlegt  worden 
war,  die  Wiederfaersteilnng  des  alten  Grftnzweges  eben- 
falls  verfûgt  worden  ist. 

$.  38.  Der  zwischen  den  Grftnzsteinen  Nr.  11  bis 
23  filterer  Bezeichnung  (Nr.  30  bis  45  definitiver  Ver- 
markung), wo  die  Grônze  in  gerader  Linie  von  Stein  zu 
Stein  geht,:in  abweiehender  niebtung   siefa  hinziehende 


Délimtiatioh*  87 

Fabrweg,  weloher  von  jehcr  als  eîn  gemeinschaftltcher 
Communicationswee  benûtzt  wurde,  sol),  besage  des  un- 
term  19.  October  1846  daruber  commissarisch  Vereinbar- 
ten,  aach  ferner  fur  die  beiderseitigen  Staatsangehôrigen, 
sowohl  zur  Communioation  als  auch  aus  Zollgefallsrâck- 
sichten  znr  -gemeinscbaftlichen  Benutzong  ofien  stehen. 

$.  39.  Die  bei  eîner  Grjlnz-Revision  vom  30.  August 
1841  aof  der  Grft'^nzstreeke  von  Sorgenihal  uber  Heger- 
haus  bis  Christophsbafnmer  bohmischer,  und  Jôbstadt 
sâehsischer  Seits  durcb  tnôglichste  Aequivalirunç  des  Fiâ- 
cbenranmes  des  weehsdseitig  ilberla^enen  Terrains,  durch 
Absclmeidung  aller  kûnftigen  Beimingen,  und  unier  Vor- 
behalt  der  ôffenlassan^  und  Freilassung  einiger  Wege, 
selbe  mogen  auf  sicbsischem  oder  auf  bôhmischem  Ge- 
biete  liegen ,  '  erfoigte  Ausgleichun^  mehrerer  vorwaliend 
gewesener  Streitigkeiten  ist  genehmigt  worden,  sowie  anck 

$.  40.  das  am  14.  Mai  1830  getroffene  Abkommen, 
wonach  an  dem  zwischen  Saatzung  und  Pressnitz  be- 
findlichen  Orte,  vsro  die  herrschaftiich  Pressnîtzer  Waldung 
mit  dem  kôniglicb-siicbsiscben  Forst  Steinbacher  Reviers. 
ond  mit  Saàtzunger  Privatv^aldung ,  namentlich  der  des 
Saatzanger  Lehngerichts,  raint,  dias  nach  Neubau  hinab- 
fliessenoe^  den  sâchsischen  Forst  und  die  Pressnitzer 
Waldang  abrainende  Bailwasser  bis  auf  den  Punct,  v^el- 
cber  bohmischer  Seits  mit  dem  Namen  des;  ^Schenkels^ 
and  silchsiac^er  Seits  mit  dem  Namen:  ,,Fliigel  VII^  be- 
zeicbnet  wird,  in  einer  Breite  von  drei  Ellen  in  gerade 
Riohtunçgeiegt  worden  ist,  und  stets  ofTen  gehalten  wer* 
den  solY;  die  Mitte  dièses  Grabens  giit  fôr  die  Grânze 
zwischen  den  beiderseitigen  Staaten. 

%.  41.  Die  wegen  oer  morastigen  Haide  oder  Kriegs- 
wiese  ^nhalts  der  commissarischen  ProtokoUe  vom  14. 
und  le.  Mai  1830)  erfoigte  Bestimmung  der  bereits  durch 
das  Abkommen  vom  22.  August  1789  verglichenen  Gritnz- 
linie,  und  die  (besage  femeren  Protokolis  vom  14.  Mai 
1830)  f&r  die  betreffeMen  bôhmtschen  Môlier  geschefaeae 
Zusicheruag  des  Wasserbenutzungsrechts  hat  ebenfalls 
Genehmigoflg  erhalten. 

$•  42.  Von  mehreren  bei  der  Grânz*  Revision  vom 
14.  und  19.  August  1832  in  Frage  gekommen^  Gera- 
deiegangen  der  an  der  schwarzen  Bockau  vorbandenen 
Rrumnaungen  ist  sich ,  nach  den  Ergebnissen  der  spate- 
ren  Verhandiung  vom  20.  October  1B46,  in  Betracht  der 
inmitteist  ^iblgten-  tûchtigen  Uferbefestigung  auf  den  be«- 


gg  jiuêrich»  ei  Saxe. 

reits  zur  ÂusftihruDg  gdangien  Dordisiich  an  d^  beî  der 
frûhern  Yerbandlung  mit  n — o  bezeichoeten  SieUe  be- 
scbrânkt  worden. 

§.  43.  Die  Differenzen  wegen  einer  Gr&nzverrâckung 
an  der  schwarzen  Bockau,  "mdurch  anterhalb  Ulmbacfa 
ein  Stûck  Wiese  des  bôhmischen  Unterihan  Rosdier  darch 
einen  Bacheinriss  an  die  Wiese  des  sâchsischen  Unter- 
ihan Fritzsche  versetzi,  und  andererseiis  in  gl^cher  Art 
ein  Stûck  Commotauer  Gemeindewiese  an  das  sachsische 
Ufer  gelegt  worden  sein  soUte,  haben  bei  der  Grânz*Re- 
yision  vom  20.  Ootober  1846  sich  erledigt  gefimden. 

S.  44.  Auch  die  bei  der  Grânzbeziehung  vom  14. 
Augnst  1832  wegen  einer  Wiese  im  Dorfe  Ulmbacfa  und 
wegen  eines  Stûcks  Wiese  bei  dem  Anweisehause  an  der 
Raitzenbainer  Landstrasse  in  Bezugnahme  auf  den  unre^l- 
massigen  Lauf  des  Granzbaches,  der  schwarzen  Bockaa, 
angeregten  Zweifel,  sind  nach  dem  Resultate  der  dama- 
iigen  Yerbandlung  fur  erledigt  za  achten  gewesen. 

$.  45.  Die  nach  einem  Vertrage  zwischen  dem  kô- 
nislich*sâchsiscben  Forstamto  Laoterstoin  und  der  kônig- 
lu^-bohmiscben  Herrsohaft  Rothenhaus  am  14.  Mai  1834 
liber  die  Theilung  des  Kriegswaldes  yergliehene  Grïtnz- 
linie  ist  auch  als  die  Landesgrânze  anerkaant  worden. 

S.  46.  Der  Lauf  der  Gr&nze  zwischen  der  Herrschatl 
Rothenhaus  und  dem  Rittemite  Rûbenau,  vom  sogenann- 
ten  Ahornbrunnen  bis  zur  Natzschung,  ist  diirch  die,  ei- 
ner Vereinigung  vom  25.  October  lo42  çeroass,  am  9. 
September  1843  erfolgte  Yersteiming  bestunmi  wonden; 
und  so  wie  dabei  in  Betreff  der  von  Rûbenan  nach  Ober- 
natzschung  fûhrenden  Commotauer  Strasse  dafain  sich 
einverstanoen  worden  ist,  dass  der  Weg  femerhia  ge- 
meinsohaftlich  benutzt  und  unterhaltea  und  aienthalben 
da,'Wo  nicht,  den  getroffenen  Bestimmungen  zuiblge,  die 
Landesgrânze  von  dem  Wege  sich  entfernt,  die  Mitte 
desselben  als  die  wahre  Grânzlinie  betraohtet  werden 
solle;  so  ist  dersdbe  Grundsatz  auch  fur  des,  die  Fort- 
setzung  dieser  Strasse  bildenden  freien  Rauni  vor  dem 
ehemaugen  sâchsischen  ZoUbause  zu  Obematzachong  und 
liir  die  daselbst  ûber  die  Naizachung  fiohrende  Brûcke 
festgestellt  worden* 

S.  47.  Eine  bei  der  e(»nmi8sarischen'  Yeriiandlung 
vom  18.  Mai  1830  gegen  die  yom  Ritttrgole  Ëinsiedd- 
Sensenhammer  vorgenommene  Uferbefestigung,  als  dem 
bôhmischen   Ufer   nachtheilig,    erhobene  Beadiwerde  ist 


DèlimUaiion^  89 

btt  der  Grans-Revisioil  vom  2L  October  1$4&  eriedigi 
gefonden  worden» 

9»  48.  Die  w6gen  ebiger  zwiscben  dem  SaazerKreise 
des  Kôni^iches  Bdbmen  und  dem  erzgebirsischea  Krei&e 
des  Kônigreiches  Sacbseu  die  Grânze  biideoden  Bâcbe 
in  Bezug  auf  Hobeits-,  Eigenthums-  und  Flossverbâltnisae 
stattgefundenen  Irrungen  baben  durcb  die  ûber  die  Be- 
hanalang  der  Grânzb&che  zwiscben  Bôbmen  und  Sacb« 
sen  im  AUgemeinen  «nterm  12.  October  1846  abge<- 
scblossene  Convention,  welcbe  dem  Hauptvertrage  unter 
B  angeschlossen  ist,  ihjre  Eriedigong  erbalten. 

S.  49.  Ânlançend  aber  insbesondere  die  an  der  Stre* 
cke  der  Sehweinitz  zwiscben  Einsiedel  und  Kâtbarinen- 
berg  unter  den  anUegenden  bdbmischen  und  sâobsiscben 
Mûilern  und  Werkbesitzem  statt^fundenen  Streiti^eilen, 
80  wird  die  Vereinbarung  besia^igt,  welcbe  wegen  Benu- 
tzung  des  Wassers  dièses  Bacbes,  sowohl  zum  Betriebe 
von  Mûblen  und  ajider^n  Wasaerwerken,  als  zur  Wiesen* 
wâsserung  durcb  die  coromisaariscben  Yerhandiungen 
vom  27.  und  28.  Jânner,  aacb  15.Juni  1846,  und  durcb 
die  B^tritta-Erklârangen  •  der  anrainenden  bobniischen 
Wiesenbesitzer  vom  17.  und  18.  Juni  1847,  sowie  der 
sâchsiscben  vom  27.  November  1846.  2.  und  8«  Jénner, 
aiicb  4  und  10«  Februar  1847,  venaittelt,  dann  durcb 
die  daruber,  von  den  dazu  al3geordnet6n  Gommissaren 
anterm  15*  December  1847  al^eiasate  und  voilzogene 
Vergleicba-Urkiinde  in  nacbstebender  Weise  festgestellt 
worden  ist: 

1.  Uûteôr  der  Voraassetzung,  dass  die  Mittel*  oderjunge 
Sehweinitz  mil  ibreh  bisberigen  Zuflusaen  und  dem  Hirscn* 
fleckenwasser,  dann  dem  ersten  Brandflôssel  nëcbst  der 
MitteUScbweinitz,,  sowie  gegenw&rtig  ans  der  Stadt  Brû- 
xer  Waldung  in  den  Grânz^Scbweinitzbacb  ferner  ein* 
fliesst,  soU  das  Wasser  des  Scbweinitzbacbes  bei  dem 
Pancte  A  der,  der  Yergleicbs^Urkunde  vom  15.  Decem- 
ber 1847  beiliegenden  mit  ©  bezeiebneten,  bei'  obgedach- 
ten  oommissariaoben  YerbancHungen  beiderseits  anerkann- 
ten,  und  von  den  Commissarien  beglaubigten  SiUiations- 
Zeichnung,  durcb  einen  gemeinscbaftiicb  auEsustellenden 
steinemen  Wassertheiier  .nacb  dem  bereits  vorbandenen 
AnscUag  %  in  der  Art  getbeilt  werden,  dass  zwei  Drit- 
theile  dem  Bôbmîscb-Einsîedier  MûUer,  und  ein  Drittbeil 
in  dem  Sbhweinitzbacbe  den  sâcbsiacben  Werkbesitzera 
zugdettet  werde. 


90  Juirichè  et  Saxe. 

Der  vorhîn  von  dcm  Erbgerichtezii  Bdhmîsch-Einwe- 
del  fiir  die  Entnahme  des  Wassers  auB  der  Schweinitz 
an  das  kôniglich-sfichsische  Rentamt  Lautersteîn  entrich- 
tête,  seit  dem  Jahre  1830  aber  auf  k.  k:  kreisâmtlictie 
Weisung  sistirte  Zins  von  jâhrlich  Einem  Thaler  gelangt 
in  Wegîall. 

II.  Wie  sich  nun  die  Stadt^meinde  Brûx  erklârt  bat, 
dass  das  ganze  an  der  Bôhmiscb*Einsiedkr  Mqhie  und 
Bretsâge  gesammelte  Wasser,  sowie  gegenwfirtig  unge- 
bindert  dem  Grânz-Scbweinitzbacbe  vor  dem  Poncte  E 
der  obgedachten  Sitaations-Zeicbnung  zufliessen  solle,  so 
lange  uir  eine  jâbrlicbe  Rente  von  fonfzig  Gulden  Con- 
ventions-Mfinze  entweder  in  jâhriicber  Zablnng  oder  darch 
Leistung  einer  Aversionçl-Summe,  welcbe  bei  den  Stadt 
Brôxer  nenten  stets  aiso  verzinslicb  gemacht,  verrecbnet 
werden  soll,  gewâhrt  werde,  so  soll  aucb  den  sâcbsi- 
scben  Mûllern  und  Werkbesitzern  bei  dem  Functe  E  mit- 
telst  des  dort  befindlichen  Wehrs  die  ausschliesslidie  Be- 
nutzung  des  ganzen,  unterhaib  der  Bôhmisch-Einstedler 
Bretsage,  und  der  segenwârligen  Einsiedier  Brûckc  wie- 
der  gesammelten  Wassers  aos  dem  Schweinitzbacbe  zu- 
stefaen.  Doch  soll  es  den  beiderseitigen  Wiesengrundbe- 
sitzem  gestattet  seyn,  bei  znreîcfaendem  Wasser,  unbe- 
schadet  des  Betriebes  der  schon  jetzt  bestehenden  Werke, 
tbre  Wiesen  bôhmischer  und  sâchnseher  Seits  gleich- 
mâssig  in  der  gewdbniidien  Jahreszeil  zu  bei^âssem,  wozu 
unterhalb  des  Wehrs  E  abwârts  der  Einsiedier  Grftnz- 
brûcke  eine  Bewâsserungsschleuse  nach  gemeinschaftlicher 
Bestimmun^  der  beiderseitigen  Anrainer  auf  cteren  ge- 
meinschaftliche  Kosten  erricntet,  und  von  derselben  auf 
beiden  Seiten  zu  gleichen  Theilen  das  Wasser  in  die 
Wiesengrâben  geleitet  werden,  dabei  aber  der  Grundsatz 
gelten  soH,  dass  iramer  mir  beiderseits  auf  einmal  ge- 
wâssert  werden  dfirfe,  und  weder  koniglich-bolimischer, 
noch  kôniglich-sâchsischer  Seits  ein  Vorzug  vor  dem  An- 
dem  stattfinden  kônne;  in  welchem  Grunosatze  aiich  die 
Bewâsserung  ans  dem  Môh%raben  kôniglîch-saM^hsischer 
Seits  mitbegriffen  ist 

In  Râcksicht  der  im  Eingange  'dièses  Absatzes  ge- 
rfaefaten,  der  Stadtçemeinde  Brûx  zu  gewâbrenéen  Jah- 
resrente,  oder  Aversional-Stimme ,  gegen  dereh  wirkiicbe 
Leistung  sich  einzig  und  allein  die  §tadtgemeinde  Brûx 
durch  inren  Mœistrat,  Anwaitschaft  und  Gemeinde^Repra- 
sentanten   zum   Beitritte   zu  diesem  Uebereinkommen  be*- 


•    Délîmitnlion.  ^i 

stimmt  gefunden,  soll  auch  oberhalb'des  auf  der  mehr* 
erwabnten  Sitoations  -  Zeichnung  uïiter  I,  i  bemerkten 
Ponctes  das  auf  der  bôhmischen  Seite  in  der  Biiixer 
WalduDg  eiitsfmngende  rothe  Wasser  bei  dem  Puncte 
S,  s  der  Zeichnong  und  sodann  der  weiter  sich  ansain- 
meinde  Wasserzufluss  in  dem  Grfinzgraben  zwischen  der 
Herrschaft  Neandorf  und  Brûx,  bei  A  der  Zeichnunç,  in 
die  Schweinitz  eineeleifet  werdenj  wogegen  der  bisher 
von  Joseph  Griessl  Nr.  80  C  und  von  den  Eheleuten  Har- 
tig  Nr.  o2  C  zu  Gebirgs-Neudorf  an  die  Stadtgemeinde 
Brûx  zu  entrichten  gewesene  jâhrliche  WasserlauTzins  von 
30  Kreuzern  Conventions-Mûnze  von  der  Zeit  der  Afa- 
fâhmng .  der  oberwâbnten  Jahresrente  oder  Âv^rsionaU 
Surome  an  in  Wegfall  kommt.  Das  durcb  ein,  dem  Rich- 
ter  Goldammef  zii  Sâehsisch-Neudorf  unter  gewtssen  Be- 
schrânkungen  zastehendês  Wiesenwdir  aus  der  Schwei* 
nitz  entnommene  Wasser  ist  nocb  vor  dem  Theilungs- 
puDcte  I,  i  wieder  in  den  Scbweinitzbacb  zurûck  zti  fôbren. 
III.  Das  hiernach  mit  dem  roChen  Wasser  und  dem 
Znflusse  bei  X  vereinigte,  und  die  unter  $.  I  bemerklen 
Zoflîisse  mit  enlhahende  Wasser  der  Schweinitz  wird  bei 
dem  Puncte  I,  i  der  Zeiehnung  166  sàobsische  Ëllen=: 
301,01  Wiener  Fuss  oberhalb  des  Pnnctes  I^  ^wo  jelzt  der 
Mûhl^aben'  nach  dem  zu  Karl  Gottlieb  Hofmanns  zu 
Sâchsiscfa-Neudorf  Hintermûhie  ^hdrigen  Mûhltetcfae  ab* 
geht,  mittelst  eines  steinernen  Wassertheilers  nach  der 
Separatzeichnunç  f  auf  dem  Hauptrisse  0  anderweit  in 
der  Masse  getfaeiH,  dass  die  eine  HâHte  durch  einen  Gra> 
beo  oberhalb  des  Schweinitzbaches  sâchsischer  Seits  zu 
dem  aur  gedachlen  Mûhlteich'e  gef&hrt  wird,  die  andere 
Hâlfte  aber  in  dem  Schweinitzbache  fortiâuft  und  im  Nor- 
malzQstande  den  bdhmischen  Mûllem  bis  zum  Punote  M 
der  Zeichnung,  wo  dieselbe  in  dem  auf  bôhmisdier  Seite 
befindiichen  Mâhigraben  den  Bôhmisch-Neudorfer  und  Ka- 
tharinenberger  Werken  zufliesst,  ausschliessend  zvkommt 
Bei  K  der  Zeichnung  ist  eine  Schwelle  in  der  Hôhe  des 
mittieren  Wasserstandes  einznlegen.  Die  durch  hdheren 
Wasserstand  oder  durch  andere  Zuflûsse  von  I,  i  bis  K 
erwacbs^de  Wassermenoe  ist  bei  K  zu  gleichen  Thei- 
len  in  den  sâchsischen  Mûhleanal  und  in  oie  Schweinitz 
zo  leiten.  Um  Jedoch  den  wafaren  Normalzustand,  somit 
die  Hôhe  der  Schwolle  und  der  Construction  des  Was- 
sertheilers bei  K  ganz  genau  ermitteln  und  den  eigentli«- 
chen  Zweck   einer  ganz  gteicheft  Wi^ssertheilung  bdhmi- 


99  Autriche  et  Sùxe. 

scber  als  sâchsischer  Seito,  sowobl  vor  als  unter  Hof- 
inanns  Mûhle  erzielen  zu  kônnen,  werden  im  Schwei- 
nitzbache  seibst  bei  dem  Puncte  K,  K  und  im  sftcbsi- 
scben  Mâhlçraben  uaterhaib  der  HofmaBn^chen  Mûhle 
ungefahr  bei  X,  X,  wo  das  beî  I,  i  getheilte  Wasaer  sacb- 
siscber  Seits  mit  dem  bei  K  getbeilten  Zufluaswasser  sich 
vereinigt  bat,  steinerne  Durcblâsse  von  ganz  gleichem  Di- 
mensionen  mit  aus  Steinplatten  gepflasterten  Sobleo  er- 
richtet,  und  es  wird  durcn  mehrfaltige  Messangen  in  bei* 
den  Canâlen  die  gleicbe  Wassermeoffe  ab^ewogen,  und 
sodann  biernacb  der  Wassertbeiler  oei  K  in  der  Art  er- 
richtet  werden,  dass  in  dem  Falle,  wenn  bei,  durcb  un- 
vorbergesebene  Umstânde,  sâcbaiscber  Seits  èing^tretener 
Nothwendigkeit,  das  Wasser  bei  dem  Pancte  L,  i  in  dem 
Scbweinitzbacbe  fortgeleitet  werden  môcbte,  fur  die  Zeit 
der  unvermeidlicben  Notbwendiffkeit  die  ganze  Wasser- 
menge  statt  bei  I,  i  erst  bei  K  in  zwei  gleicbe  Tbeile 
durcn  Schliessunç  der  niederen  Oeffnung  nach  Anleitung 
einer  auf  dem  Risse  0  unter  £  gebracbten  Separatzeich- 
nung  ffetheilt  werden  Kdnne. 

Behufo  der  Aosûbung  der  wecbselseitigen  Contrôle 
ûber  die  vor  sicb  geçangene  ricbtige  Wassertbeilung  soli 
es  sowobl  den  bônmiscben  als  den  sachsischen  Werkbe- 
sitzem  fretsteben,  sicb  auf  das  jenseitige  Territorium  zu 
den  anzulegendoi  Dorcblâssen  begeben  zu  kônnen. 

IV.  Bei  der  Neudôrfer  Brûcke,  Punct  L  der  oftge- 
dacbten  SituationiNBeicbnung  wird,  nacb  Anleitung  einer 
auf  diesem  Risse  dazu  befindlidien  besonderen  Zeich- 
nung  |>,  in  der  Schweinitz  eine,  in  einem  Wassertbeiler 
ausgehende  Mauer  von  ungefiàbr  2  EUen  Hôbe  und  der 
erforderlicben  Lange  erbaut,  um  dnrob  dieselbe  das  bei 
Christian  Friedrich  Kluçens  Mûhle  aus  dem  bei  I,  i  und 
beziehentlich  K  abgetbeilten  sachsischen  Mûhlgraben  so- 
wobl, als  das  vorkommenden  Falls,  aus  dem  Weicbgra- 
ben  der  Klnge'schen  Mûhle  jetzt  in  die  Schweinitz  zu- 
rûckfliessende  Wasser  in  den  auf  der  s&chsischen  Seite 
befindlichen  sogenannten  Fortunagraben  ûberzaleiten,  die- 
sem Graben  aucb  von  dem  im  Bette  der  Schweinitz  un- 
terhalb  des  Mûhlgrabens  M  sich  wieder  ansammebden 
Wasser  die  Hâifte  zuzuweisen.  Dagegen  gelangt  das  zu 
alleinigen  Gunsten  der  sâchsisdien  unterhalb  geleçenen 
Werkbesitzer  bisher  bestandene  Webr  an  der  Neuaorfer 
Brûcke  in  Wegfall. 

Zur  Beforckning  des  vorai^egebenen  Einbaues  ûber- 


Délirniîationm  -  ^9 

lisst  der  EîgentlÎQkner  der  am  bdhmischen  Ufer  ^lege- 
nen  Wiese,  Joseph  GriessI  Nr.  80  C  den  zu  Ërweiterung 
des  Bettes  der  Schweinîtz  zum  angegebenen  Behofe  er«> 
forderlichen  Grand  obne  Entschâfdigang. 

V.  Bei  der  Âusfûhrang  dieser  Wasserbaue  haben  die 
Betbeiligten  den  Ânordnungen  der  zu  diesem  Zwecke  ab- 
zQordnenden  sowohi  bahmiscben  als  s&ohsischen  Com- 
missâre  und  s&chsischen  Beamten  sich  gânzlicb  unter- 
worfen. 

VL  Die  steinernen  Darchlâsse  bei  K,  K  und  X,  X  sol«- 
len  aaf  Kosten  der  betreffenden  bôhmischen  und  sficbsi- 
schen  Werkbesilzer  bergestellt  werden,  sobald  es  der  eine 
oder  der  andere  Theil  nôthig  findet.  Daçegen  haben  die 
beiderseitigen  Staatsre^ierangen  sich  in  oer  Ansicht  ver- 
einigt,  dass  es  auch  im  Interesse  der  betreffenden  Staa- 
ten  liège,  durch  das  Uebereinkommen  der  Privatbetheilig- 
ten  einen  gegenseitig  gesicherten  Rechtszustand  (ilr  oie 
Znkanft  begrûndet  zu  sehen,  und  es  haben  daher  die  er* 
steren,  so  lange  die  Âufrechterhaliung  dièses  Ueberein- 
kommens  in  den  beziehendiichen  Staatsinteressen  liegt, 
anstatt  der  Privatbetheiligten  und  als  Beihilfen,  und  zwar 
die  k.  k.  ôsterreichische  Staatsregierung  die  Âuszahlung 
der  i&hrKchen  Rente  yen  50  fl.  C.  M.  an  die  Stadtge^ 
meinde  Briix  lïlr  die  Uebernabme  der  Verpflichtuiig  die 
auf  ihrem  Territorio  entsprinçenden  Wâsser  zum  Vor- 
theile  der  Anrainer  des  Schweinitzbaches  dem,  laut  Pro- 
tokoll  ddo.  Brûx  den  27.  und  28.  Jânner  1846  getroffe- 
nen  Uebereinkommen  gem&ss,  abfliessen  zu  lassen,  dage* 

S  en  die  kôniglich-sachsische  Staatsregierung  die  Kosten 
er  Herstellung  und  Erhaltung  der  Wassertheiler  bei  Punct 
A,  ly  i,  K  und  L  des  Risses  O  tu^d  der  Herstellung  und 
Erhaltung  der  Wassergi^ben  zu  Einleitnnç  des  rothen 
Wassers  bei  S,  S  und  des  Wassers  bei  X,  desgleichen  zu 
Einleitung  des  Wassers  auf  der  Goldammerscnen  Wiese 
vor  dem  Theilungspuncte  I,  i,  ferner  die  Sohadioshaltung 
der  sâchsischen  Mûhlen  -  und  Werkbesitzer  wegen  des, 
durch  dièses  Abkommen  nach  ihren  bisberigen  Ansprû- 
chen  ihnen  angçblich  entstehenden  Verlusies  an  der  zu- 
folse  des.zeitherigen  status  que  von  ihnen  benutzten  Was- 
serkraft,  ûbernommen  und  zugesa^ 

Vir.  In  Ansehung  der  Fischereinutzung  in  der  Schwei- 
nîtz ist  von  der  Stadtgemeinde  BHix  und  der  Herrschaft 
Neuendorf -  Eisenberg  einer  und  der  Gutsherrschaft  zu 
Purschenstein     anderseits    die    Gemeinschaftiichkeit    des 


94  Autriche  et  Sù^e. 

Gr&nzwasaers  zagestanden  woréen,  und  dasselbe  ge»^- 
seitige  Zugesiandniss  ist  in  Betreff  desoberhalb  dçr  Ëin- 
siedter-Brilcke  bis  zur  Herrschafi  Duxer  Gr^nze  beflndli- 
cben  Grânzwassers  gemachi  worden,  wo  sacfasischer  Seits 
Staatewaldung  und  anderes  Siaatseigentbuni,  bôbmischer 
Seits  Gruiid  und  Boden  der  Stadt  Brûx  anraiot 

S«  50.  Hinsicbtlich  der  zwischen  Bôhmisch^  und 
Deutsch  -  Katbarinenberg  bei  Rechenbergers  zu  Deutscb- 
Katharinenberg  Grundstûck,  unweit  der  ehemaiigen  sach- 
sischen  ZoUeinnahme  vordem  bestandenen,  nacbmals  ein- 

gestûrzten,  fur  die  dasige  Communication  aber  nôtbigen 
Tucke  ûber  die  Schweinitz  ist  unterm  22.  October  la46 
eine  Vereinbarung  vermitteit  worden,  wonach  der  Grund- 
besitzer  Wilbelm  Rechenberger  zu  Deutsch-Katharinenberg 
und  der  Kaufmann  Cari  nichter  zu  Bôhmisch  -  Kathari- 
nenberg  zur  Herstellung  der  eingestûrzten  steinernen  Bru- 
cke  und  zu  deren  Unterbaltung  auf  gemeinschaftiicbe  Ko- 
sten,  als  einer  ibren  beiderseitigen  Grundstûcken  oblie- 
genden  Reailast,  sich  erboten  haoen. 

§.  51.    Aucb  ist  in  Verfolg  des  am  22.  October  1846 

conunissarisch  Verhandelten  gestattet  worden,  dass  noch 

unterhalb  der  vorgedacbten  Brâcke  bei  dem  Grundstûcke 

des  Cari  Ebert   zu  Bôhmisch-Katharinenberg,  gegenûber 

dem  Grundstûcke    des  Wilbelm   Fischer  zu  Dentsch-Ka- 

tbarinenberg,  eine  mit  Beitragsleistung  der  Herrschaft  Ro- 

thenhauser  Obrigkeit  von  der  Bohmisch-Katharinenberger 

Stadtgemeinde   nerzustellende  und  zu  unterhaltende  Bru- 

cke   ûber   die  Schweinitz  gebaut  werde,  unter  der  Yor- 

aussetzung: 

.  a)  dass  dem  Wilhelm  Fischer  fur  den  zum  Brûckenbau 

nôthigen   Grund   und.  Boden    von   hôchstens   zwôlf 

sachs^schen  EUen  Breite^  von  den  bôhmischen  Bau- 

Concurrenten  eine  Entscbâdiguog  von  zwanzig  Tha- 

le^n  gewâhrt; 

b)  dass  ein  in  neuerer  Zeit  durch  die  Schweinitz  er- 
ôffneter  Schleifweg,  oebst  daneben  befindlichem  Stege 
in  Wegfall  gebracht  und  zu  dem  Ende  das  beider- 
seitige  Ufer  befestigt; 

c)  dass,  nach  dem  Erbieten  der  kôniglich  -  sâchsischen 
Forstbehôrde ,  derjenige  Boden,  welcher  zwischen 
dem  Fischer'schen  Grundstûcke  und  dein  Kathari- 
nenberger  Communicationswege  mitten  innc)  liegt, 
unentgeldlich  ûberlassen  werde,  und 

d)dass   von  der  kôniglich  -  sâchsischen  Regieruog  und 


DélimUatiùnk  r  .,  ^ 

deren  Uateilthafiej»  ein  BeitIrAg:  %n  den  KohIqh  d«â 
Briickenbanes  lûcht  zu  leistei^  sèi. 

S*  52.  Uamittelbar  unterfa«lb  des  Wehrs  an  der  Ëin-i 
siedierbrucke  anfangend,  soli  die  Schweinitz  auf  eine 
Strecke  von  1304  sâchsischen  oder  1U31  bôhmischen  El- 
len  in  zweielliger  Breite  auf  gemeinscfaafiliche  Kosten  der 
beiderseitigen  Staaten  gerâumt  werden. 

|.  53.  Die  bel  der  Brûderwiesmâhle  und  dem  Rich^ 
terschen  Grundstûcke  sich  erhobenen  Ânstande  wegen 
verânderien  Laufes  der  Schweinitz  sind  durch  das  Er- 
gebniss  der  commissarischen  Verhandlung  vom  17.  Au* 
gust  1832  dahin  erledigi  worden,  dass  deshalb  bôhmi* 
scher  Seits  ein  Ânspruch  nicht  eemacht  werde. 

$.  54.  Wegen  eines  am  sûdlichen  Ufer  der  Schwei-! 
niiz  unmittelbar  unter  der  Einsiedler-Brûoke  aelegenen^ 
nur  einîge  Quadrat-Ellen  Flaohe  enthaitenden  Wiesenfle- 
ckes  haben  sich  bei  der  Grânz-Revision  vom  23.0ctober 
1846  der  Richter  August  Ferdinand  Hiemann  ausDeutechr 
Einsiedel  und  der  Gasiwirth  Cari  Grossi  aus  Bôhmisch- 
Ëinsiedel  dahin  vereinigt,  dass  solcher  des  letztern  aalie- 
gendem  Grand  und  Boden  zuwachse,  und  es  soll  hiernaoh 
aach  hier  die  Schweinitz  die  Landesçranze  bilden. 

S.  55.  In  Folge  der  nunmehr  bei  der  Schweinitz  an- 
erkannten  Gemeinsohaftlichkeit  des  Grânzwassers  haben 
die  Stadl^emeinde  Brûx  und  die  Herrschadt  Neudorf-* 
Eisenbei^  mit  dem  Riitergute  Purschenstein  ûber  dieGe- 
meinschaftltchk^t  des  Etgenthums  an  den  iiber  diesen 
Bach  ftthrenden  Brôcken  und  ûber  die  gemeinschaftliche 
BaQ-  und  Unterhaltungspflicht  in  Betreu  derselben  bei 
der  Verhandlung  vom  zo.  Jânner  1846  sich  einverstanden. 

S-  56.  Da  bei  der  Grânz'-Revision  vom  23.  October 
1846  sich  ergeben  hat,  dass  zwiscben  Briixer  Dominio 
und  der  s&chsischen  Staal3Waldung  die  Schweinitz  dop* 
pelte  Arme  bildet,  welche  es  zweifelhaft  machen  kônnten^ 
zu  wetchem  der  :  beiderseitigen  Gebiete  das  zwischen  lie- 
gende  Land  gehôre;  so  ist  der  Grundsatz  angenommen 
wordra,  dass  ûberalL»  wo  bei  mittlerem  Wasserstande  die 
Schweinitz  nur  ein  Bett  bildet,  dessen  Mitte  als  die  Lan- 
deseranze  ausschliesslich  anzunehmen  sei. 

Ueber  die  hternach  nur.  an  drei  Puncten  verbUebenen 
wirkKchen  Inseb  auf  der  Strecke  zwischen  dem,  $.  49 
unter  A  erwâhnten  Wassertheiler  oberhalb  Ëinsiedel  und 
dem  Einfalle  der  MiiteU Schweinitz,  ist  die  Vereinigung 
dahin  erfolgt,  dass  die  mittlere  grossere  an  Bohmen»  die 


9â  Auitiùhe  et  Siêke. 

betden  kieindren  an  Sachsen  Mieii^  «o  Ab9é  bei  i^er  der 
zunâchst  nach  Saelreeii,  bei  diesen  der  zan&chst  nach 
Bôbmen  gelegene  Arm  der  Schweinitz  die  Grânze  mâche. 

An   der   Grânze    zwischen    dem    Leitmeriizer 
und  dem  £r?gebirgischen   Kreise. 

%.  57.  Da  der  die  Grânze  tragende  Wernsbach  bei  den 
Grânzsteinen  Nr.  107  und  108  altérer  Bezeichnung  durch 
Ueberschwemmung  seinen  ursprQnglichen  Lauf  verândert 
and  ein  kleines  Stûck  Land  von  der  bôhmiscben  Seite 
auf  die  sâchsische  gewiesen  bat;  so  tst  man  bei  der 
Grânz-Revision  vom  7.  October  1846  ûbereingekommen, 
dass  das  verlassene  Bett  des  Bacbes  durch  Ausrâumen 
in  den  vorigen  Stand  gesetzt  und  die  alte  GrânzUnie  wie- 
der  bergestellt  werde. 

S.  58.  Von  den  an  dem  Wemsbach  bei  den  Rain- 
steinen  Nr.  112  und  115  altérer  Bezeichnung,  durch  Aus- 
reissen  des  Bâches  gebildelen  drtei  kleinen  Insein  fallen, 
in  Genehmigung  der  commissarischen  Vereinij^ung  vom 
3.  Juni  18^,  die  zwei  kleineren  an  Bôhmen,  die  grossere 
aber  an  Sachsen,  so  dass  bei  der  in  der  Mitte  liegenden 
grôsseren  der  rechte,  bel  den  zwei  kleineren  d^  linke 
Arm  des  Bâches  die  GrSnEe  bildet. 

%.  59.  Die  unterm  4.  Juni  1890  commîssarisch  ge- 
troffene  Uebereinkunft,  dass  da,  wo  die  Flôba  von  den 
Wiesengrundstûcken  der  bôhmiscben  Unterthanen  Franz 
Panzner  und  Joseph  Panzner  zu  Georgendorf  Land  ab- 
gerissen  und  «n  aas  Grundstûck  des  sachsiscbea  Unter- 
thans  Gottlob  Wagner  zu  Kâmerswalde  angelegt  bat,  der 
damais  ermittelte  alte  Lauf  des  Flussbetles  durch  einen 
auf  Kostën  der  betkeiligten  bôhmiscben  Unterthanen  zu 
bewirkenden  und  bei  der  erwâhnten  commissarischen 
Verhandiung  abgesteûkten  Durchstich  wieder  bergestellt 
werde,  ist  genehmîgt  worden. 

$.  60.  Bei  der  am  4.  Juni  1830  in  Yerbandlfiiig  ge- 
TOgenen,  zu  dem  Scbabe'schen  Gute  zu  Kâmerswalde  ge- 
hôrigen,  auf  dem  linken  Ufer  des  Rauschenbaches  gele- 
^enen  Wiese  oberhalb  der  Hasenbrôcke  bei  Georgenthal 
ist  die  Grânze,  in  Genebmigung  eines  bei  der  Grinz-Re- 
vision  vom  8.  October  184o  zwischen  den  b^derseitigen 
Grânznacfabarn  Qber  das  Privateigenthum  getroffen^n  Ab- 
kommens,  so  bestimmt  worden,  dass  nach  Massgabe  ei* 
nés,  den  Lauf  derselben  bezeichnenden  mit  Grânzsteinen 
besetSEten   Wassergrabens,    ein  Ueiâer  Tbeil  diei^er,  ûbri- 


IMlimiiMion.  jfff 

^ns  dem  èâdbftischeh  Gebiele  verbleibeilclen  Wiese,  an 
Bôhmen,  dagegen  eine  ziemlich  ganz  gleicbe  Parzdle  von 
Bôhmen  an  Sachsen  fiberwiesen  worden  ist. 

S.  61.  Nach  Massgabe  des  am  5.  Juni  1830  coin- 
missarisch  Verhandelten  ist  da,  wo  Bernhard  Richter  aus 
Niclasbei^  Ânsprucb  auf  einen  Wiesenfleck  erhoben  bat, 
welcher  durch  einen  angeblich  verânderien  Lauf  der 
Weiseritz  von  seiner  Wiese  abgetrennt  worden  sei,  der 
dermalige  Laof  dièses  Bâches  aïs  die  Privât-  und  Lan- 
desgranze  anerkannt  worden;  es  wird  aber  dem  benann- 
ten  Kicbter  gegen  Verzichtieistung  auf  gedachten  Anspruch 
eine  Summe  von  vier  Thalern  aus  der  kônigltch-sachsi- 
schen  Staatscasse  gewâbrt  werden. 

$.  62.  Bei  einem,  bis  an  die  Âltenberg-Teplitzer 
Chaussée  die  Grânze  tragenden  Sieiorueken  soU,  obne 
Rucksicht  auf  die  bei  der  Granz-Revision  vom  9.  October 
1846  vorgefundenen ,  theils  auf  der  Mitte,  theils  ausser- 
halb  derselben  stehenden  Sieine,  die  Mitte  dièses  Stein- 
rûckens  als  Grânzlinie  angenomiaen  und  durch  feste  Steine 
bezeichnet  werden. 

An  der    Grânze   zwischen    dem    Leitmeritzer 
und  dem  Meissner  Kreise. 

S*  63.  Wegen  des  zwischen  Neugeisinger  Flur  saoh- 
sischer  und  Hinterzinnwalder  Flur  bôhmischer  Seits  be- 
fiodlichen  sogenannten  Aschergrabens  ist  uber  den.bei 
der  Grânz-Revision  vom  27.  October  1846  verbliebenen 
Zweifel  die  Vereinigung  dahin  getroffen  worden,  dass  die 
Mitte  des  Grabens  die  Landasgrânze  trage. 

S*  64.    Die  Ergebnisse  der  am  14.  und  15.  Juli  1841 

vorgewesenen  commissarischen  Verbandlungen  zu  Berieh- 

tigung  einiger  an  der  Grànze  des  Lauensteiner  Gerichts- 

bezirkes  entstandenen  Zweifel   sind  mit  dem  Bemerken 

genehmigt  worden: 

a)  dass  der   dem  bôhmischen  Unterthan  Anton  Richter 

auf  dem  Grundstucke  des  sâchsischen  Eigenthûmers 

Siegmund   Gdssl   eingerâumte    eingleisige    Fahrweg 

bei  sëiner  unbestrittenen  Lage  ausserhalb  der  bishe-» 

rigen  bôhmischen  Landesgranze,  als  auf  sâchsischem 

Gebiete  gelegen,   durch  Grânzmarken  zu  bezeichnea 

sei,    und  die  Sicberung   dièses  Servitutsrechtes  des 

Anton   Richter  fur   die  Zukunft  dem  nachtrâglichen 

Privât- Uebereinkommen     beider    Theile    ûberlassen 

bleibe; 

Nom,  Refcueil  gén.     Tome  XIV,  G 


98  Autriche  et  Saxe. 

b)  dass  die  Mitte  des,  von  der  Ecke  des  dem  Zinnwal- 
der  Schullehrer  gehôrigen  Hauses  Nn  9  an,  in  der 
Ricbtung  gegen  die  Pechmûble  bis  zu  einem  Stein- 
rûcken  nestebenden  Fussweges,  mit  Vorbebalt  der 
beiderseitigen  unbehinderien  Benutzung,  und  weiter- 
hin  die  gescbebene  Abtbeilung  des  Steinrûckens  der 
Grânz  -  Regulinine  zum  Gninde  gelegt  werde; 

c)  dass  unter  der  Voraussetzung ,  es  werde  durch  die 
Râumung  des  Mûgliizbacbes  und  die  Uferbeféstigung 
auf  der  sâcbsischen  Seiie  weder  die  anbestrittene 
Landesgrânze  vernickt,  nocb  der  Lauf  des  Bâches 
verândert,  und  es  eigne  sich  letzterer  ais  ufersicber 
zur  festen,  dauerbaften  Begr&nzung,  die  Mitte  des 
Bacbes  als  Landesgrânze  angenommen  werde; 

d)  dass  der  im  Protokolle  vom  15.  JuH  1841  erwSbnte 
Grânzweg,  sonst  Hammerweg  genannt,  zwiscben 
Oelsener  und  Scbônwalder  Flur,  welcber  nur  von 
den  bôbmiscben  Untertbanen  benutzt  und  erbalten 
wird,  bei  der  Grânzverrainung  ais  auf  bobmiscber 
Seite  gelegen,  bezeicbnet  weroe. 

%.  65.  Da,  wo  zwiscben  Scbônwalde  und  Fûrstenwalde 
ein  von  Fûrstenwalde  kommendes,  in  den  Scbônwalder 
Grânzbacb  einmûndendes  Bâcblein  die  Grânze  macbt,  ist  eine 
zwiscben  des  Gottbard  Rietzscbel  zu  Scbônwalde  und  des 
Wilbeim  Hôyer  zu  Fûrstenwalde  Gnindstûc'ken,  weçen  des 
alten  und  neuen  Bettes  dièses  Bâcbleins  entstandene  Differenz 
bei  der  Grânz-Revision  vom  28.  October  1846  dabîn  er- 
ledigt  worden,  dass  das  von  beiden  Betten  umscblossene 
Areal  durcb  eine  ziemlicb  in  der  Mitte  abçerainte  Linie 
Çetbeilt  wurde,  in  welcber  Linie  durch  emen  von  den 
Adjacenten  gemeinscbalUicb  zu  bebenden  Graben  der 
Grânzbacb  geleitet  werden  und  in  seiner  Mitte  die  Lan- 
desgrânze tragen  soll. 

S.  66.  Der  bei  der  Grânz-Revision  vom  29.  October 
1846  entstandene  Zweifel,  ob  da,  wo  zwiscben  berr- 
scbaftlich  Tetscfaner  und  kôniglicb-sâcbsischer,  zum  Forst- 
amte  Pirna  gebôriger  Waldung,  anfangs  der  Raitza-Ei- 
lander  und  sp^ter  der  sogenannte  Puasterweg  an  der 
Griinze  sich  nndet,  die  an  beiden  Seiten  dieser  Wege 
wecbselweise  stehenden  Grânzsteine  den  Grânzlauf  in  ge- 
raden  Linien  von  Stein  zu  Stein  bezeicbnen,  oder  obaie 
Grânze  dem  Laufe  der  fraglicben  Wege  folge,  ist  dabin 
vergiichen  worden,  dass  die  Mitte  der  Letzteren  als  die 
Demarcationslinie  gelte.     Im  Uebrigen    bewendet  es  bei 


DélimUàtUm.  99 

den  bereîts  bei  der  Granzberainang  vo'm  25.  bis  30*  Juiî 
1799  ûber  die  Theilung  des  alien  grossen  und  kleinen 
Kriegsholzes  und  ûber  die  far  beiderseitige  Unterthanen 
freie  und  ungehinderte  Benutzung  der  Wege  vereinbarten 
Bestimmungen ,  und  die  in  Folge  dièses  Yertrages  mit 
Granzsieinen  eingefassien  Fahrwege  sollen  so  hergestellt, 
vermarkt  und  erhaiten  werden,  dass  die  als  Landes- 
eranze  bestimmte  Mitte  derselben  keinem^  Zweifel  unter- 
liegèn  kann. 

S.  67.     Auf   der  Strecke   der  Elbe  zwischen  Nieder* 

Kiind  und  Schmilka,  soweit  daselbst  das  rechte  Ufer 
hmiscber,  das  iinke  sdchsiscber  Hoheit  ist,  soil  die 
Mitte  des  Stromes  bei  mittlerem  Wasserstande  die  Granze 
bilden,  mithin  die  rechte  Hâlfte  bôhmisch  und  die  Iinke 
sâcbsisch  seyn. 

Hinsichtlich  der  Fischerei,  welche  von  den  beidersei- 
tigen  Unterthanen  stets  un^ehindert  an  beiden  Ufern  aus- 
geûbt  wurde,  bleibt  es  bei  der  bisherigen  Observanz. 

S.  68.  Die  Bestimmung  der  Grânze  am  Diebssteige, 
auf  dem  Steinigtploss  am  grossen  Winterberge  bei  den 
drei  Winkelwftnden ,  bôhmischer  Seits  Taubenstallchen 
genanni,  und  am  Ziegensrunde  ist  am  Diebssteige  durch 
ziehung  einer  çeraden  iLinie  von  dem  bei  Hensels  aus 
Schmilka  Grundstûcke  in  der  Elbe  liegenden  grossen 
Steine,  bis  dahin,  v\fo  die  Linien  des  dort  streitig  gewe- 
senen  Landes  zusammentreffen,  und  im  Uebrigen  durch 
gleiche  Theilung  der  Streitgeçenstânde ,  in  der  Art  ge- 
nehmigt  worden,  wie  sie  oei  der  oommissarischen  Ver* 
handlung  vom  11.  Juni  1830  verabredet,  am  16.  bis  19. 
desselben  Monats  ak^esteckt  und  durch  beiderseitige  Feld- 
messer  aufgenommen  worden  isL 

S*  69.  Da  wo  zwischen  der  Herrschaft  Kamnitz  und 
der  Hinterhermsdorfer  Flur  die  Grânze  durch  den  Kir- 
nitzschbach  gebildet  wird,  oberhalb  der  Kirnitzschbrûoke, 
ist  einer  Beschwerde  der  Beamten  der  Herrschaft  Kamnitz 
ûber  ein  von  dem  sachsischen  Anrainer  Gottlob  Mûller 
eingebautes,  ansebiich  fur  das  bôhmische  Ufer  nachthei* 
liges  Wehr  bei  der  Grànz-Re vision  vom  31.  October  1846 
durch  die  Bestimmung  abgeholfen  worden,  dass  das  Wehr 
am  oberen  Ende  der  linken  Uferwand  um  15  Zoll  ôster* 
reichisches  oder  I6V4  Zoll  sâchsisches  Mass  zu  dem  Be- 
hufe  eingerûckt  werde,  um  dem  darûber  fliessenden  Was- 
ser  die  natûrliche  Richtun^  des  Stromstrichs  zu  geben. 

S.  70.    Da  in  Folge  emer  am  Weissbache  durch  Zer- 

G2 


100  jiuiriehe  et  Saxe. 

stdning  eines  s(leh«schen  Uferbaoes  entstandeiiên  Irrung^ 
wegen  Herstellung  des  zerstôrten  Baues  unter  Belassung 
einer  Breite  von  3V2  EUen  sâchsischen  Masses  (ïlr  den 
im  Bette  des  Bâches  hineehenden  Fahrweg,  am  12.  Mai 
1824  eine  interimistische  Vereinigang  getroffen  und  dièse 
bei  der  nachmaligen  commissanscheii  Yerhandlung  vom 
11.  Juni  1830  zur  definitiven  Beibehaltung  geeignet  be« 
funden  worden  ist,  so  bat  es  dabei  zu  bewenden. 

S.  71.  Die  bei  Nieder-Einsiedel  wegen  eiaiger  Wie- 
sen  an  der  Sebnitz  stattgefundenen  Irrungen  sind  in  Ge- 
massbeit  eines  commissarischen  Abkommens  vom  12.  Juni 
1830  dahin  erledigt  worden,  dass  bei  denselben  der  nur- 
genannte  Bach  die  Landesgriinze  bildet  und  hiemaçh 
fcûnftig  die  Wilmsdorfer  Untertbanen  gehôrige  Wiese  in 
Hertigswalder  Flur  und  die  unterhalb  oerselben  gelegene, 
bisher  bobmischer  Hoheit  gewesene  Flûgersche  Wiese 
der  sâchsischen,  dagegen  die  Schâdlich'sche  und  die  Hes- 
se'sche  Wiese  nebst  dem  mit  der  ersteren  verbundenen 
Dietrich'schen  Wiesenfleoke  der  bôhmischen  Hoheit  an- 
heimfailen.    • 

S.  72.  Die  zwischen  der  Herrschaft  Hainspach  und 
dem  Bauer  Hempel  zu  Saupsdorf  ûber  die  zwischen  ih- 
nen  streitig  ^wesenen  drei  Stûck  Holz  im  Thomaswalde 
am  12.  Juni  1830  verabredete  Theilunçslinie  —  wozn 
auch  die  damais  vorbehaltene  Ratihabition  des  Verhan- 
delten  Seiten  des  Besitzers  der  erstgedachten  Herrschaft 
unterm  26.  Juh  1845  erfolgt  und  der  kônigUch  -  sâchsi- 
schen Kreisi  Direction  zu  Dresden  von  dem  k.  k.  Kreis- 
âmte  Leitmeritz  am  7.  August  1845  mitgetheilt  worden 
—  ist  als  die  Landesgi^nze  anerkannt  worden. 

S*  73.  Die  Krone  Sachsen  verzichtet  ml  aile  bishe- 
ri^n  Ansprûche  der  Landeshoheit  tiber  den  Gerstenberg 
bei  Sebnitz,  und  es  geht  derselbe  in  die  unbestrittene 
Landeshoheit  des  Kônigreiches  Bôbmen  Qber. 

Was  den  Vorbehalt  der  Gemeinde  Sebiûtz  wegen  des 
Weges  zum  Gerstenberge ,  der  Jagd  auf  deroselben  und 
aller  ihr  auf  diesem  Grundstûcke  sonst  etwa  zukommen- 
den,  auf  Privatrechtstiteln  sich  stâtzenden  Befugnisse,  so* 
wie  die  Protestation  des  Oberamts  der  Herrschaft  Hains- 
pach  dagegen  und  dessen  Verwahrung  aller  Privatrechte 
der  Hatnspacher  Obrigkeit  auf  dem  Gerstenberge  betriSi, 
so  bleiben  die  hier  fraglichen.  Privât  ^Ansprûche  der  Ver- 
einbarung  der  Betheiligten  oder  der  Verfolgong  im  Rechts- 
wege  vor  der  competenten  Obrigkeit  ûberlassen. 


Dëlimiiaiîon.  ^01 

An  der  Grânze  zwischen  dem  Leitmeritzer 
Kreise  und  der  Ober-Lausitz. 

S.  74.  Da  wo  die  Grânze  zwischen  Fugauer  und 
Taubenheinier  Fiuren  lângs  der  Strasse  von  Schluckenau 
nach  Fueau  sich  hinzieht,  ist  bei  der  Grânz- Revision 
vom  5.  November  1846  dahin  Vereinigung  erfolgt,  dass 
durch  Aufsteilang  zwei  neuer  Grânzsteine  zwischen  den 
bestebenden  Rainsteinen  Nr.  138  und  139  damaliger  Be- 
zeichnungy  die  vorher  unregelmâssig  in  einen  Winkel 
mitten  in  der  Strasse  einschneidende  Grânze  kûnftig  als 
an  der  Strasse  hinlaufend  bezeichnet  werde. 

$.  75.  In  çleicher  Weise  ist  bei  eben  dieser  Grânz- 
Revision  zwischen  den  Grânzsteinen  Nr.  143  und  144 
damaliger  Bezeichnung  ein  neuer  Grânzstein  an  dem 
Garten  der  sachsischen  Neuschenke  zu  setzen  beschlossen 
und  ein  bereits  vorhandener,  mit  einem  Kreuze  versehe* 
ner  Privât -Gr&nzstein  als  Landesgrânzstein  anerkannt 
worden. 

Es  ist  femer  anerkannt  worden,  dass 

S.  76.  die  am  linken  Ufer  der  Spree  gelegene  Op- 
pacher  Pfarr-Wiedemuthswiese  nebst  der  durch  dieselbe 
vom  bôhmischen  Gebiete  getrennten  Strecke  des  Plusses 
za  Sachsen, 

$.  77.  die  weiter  oben  am  rechten  Ufer  der  Spree, 
oberhalb  der  Fugauer  Mûhle  gelegenen  drei  Hâusler,  ein- 
schliesslich  der  durch  Letztere  vom  sachsischen  Gebiete 
getrennten  Strecke  des  Flusses  zu  Bôhmen,  und 

$.  78.  die  Schlosserwiese  bei  Niederfriedersdorf,  Zit- 
tauer  Antheils,  nach  Sachsen  gehôren. 

8.  79.  Die  unterm  30.  Juni  1830  commissarisch  se- 
troffene  Vereinigung  wegen  vorzunehmender  Durchsticne 
an  der  Spree  zwischen  den  Besitzungen  von  Micklisch 
ond  Olbrich  zu  Ebersbach  einer-  und  Diesner  zu  Wie- 
senthal  und  Jurschel  zu  PhiUppsdorf  anderseits,  welche 
Durchstiche  zugleich  die  Lanaesgrânze  bestimmen  soUen, 
ist  genehmiget,  sowie  auch 

S.  80.  derjenige  Lauf  der  Spree  als  Landesgrânze 
anerkannt  worden,  welcher  durch  die  von  Hanke  zu 
Neuebersbach  und  Rôthig  zu  Wiesenthal,  sowie  noch  von 
einigen  andern  Anrainern  der  bôhmischen  Ortschaften 
Wiesenthal  und  PhiUppsdorf  mit  denen  der  sachsischen 
Orte  Neuebersbach  und  Spreedorf  durch  die  vorgenom- 
mene  Geradelegung  des  Flusses  zwischen  ihren  oeider- 
seitigen  Besitzungen  demselben  gegeben  worden  ist. 


iOi  j4uiriche  et  Saxe. 

%.  81.  Bei  Neugersdorf  und  PhiKppsdorf  zwischen 
Diesners  und  Jungens  Grundstûcken  bônmischer  und  den 
Wohnungen  des  Franz  Henlzsch  und  Krusche  sâchsischer 
Seits  macht,  in  Gemâssheît  der  unterm  30.  Juni  1830 
commissarisch  getrofifenen  Vereinigung,  die  Mitte  des  von 
PhiKppsdorf  und  Ebersbach  nach  Neugersdorf  und  Seif- 
hennersdorf  fûhrenden  Conimunications-Weges  auf  dem 
halben  Gleise  die  Grânze;  es  bleibt  aber  dieser  Weg 
fur  aile  kûnftige  Zeiten  zur  freien  und  ungesiôrten  Be- 
nutzung  der  beiderseitigen  Unterthanen. 

$.  §2.  Da  der  von  dem  Hause  Nr.  54  C  zu  Boh- 
misch-Philippsdorf  zwischen  bôhmischen  und  sâchsischen 
Hâusern  hinlaufende  GrSnzwec  bald  breiter  bald  enger 
ist,  und  namentlich  unierhalD  des  gedachien  Hauses 
durch  die  auf  der  bôhmischen  Seite  vorbandenen  Garten- 
zâune  verengt  und  theilweise  ganz  auf  das  sâchsische 
Gebiet  gedrângt  wurde,  so  soll  auf  Gnindlage  des  Ueber- 
einkommens  zwischen  den  Privatanrainem  vom  19.  Sep- 
tember  1821  und  nach  vorausgegangenem  Einvemehmen 
der  beiderseitigen  Kreisbehôrden ,  der  Weç  unter  Besei- 
tigung  jener  Zâune  auf  acht  bis  zehn  Ellen  verbreitert, 
dann  die  Mitte  des  Weges  als  GrStnze  an^enommen  wer- 
den,  so  dass  hier  sowonl  als  da,  wo  weiter  oben  schon 
der  fragliche  Weg  die  GrSnze  in  seiner  Mitte  trâgt,  der- 
selbe  den  beiderseitigen  Unterthanen,  ohne  dass  aus  ge- 
fàllsâmtlichen  Rûcksichten  die  Anhaltung  eînes  gegenthei- 
ligen  Unterthans  vorgenommen  werden  dûrfe,  zur  ge- 
meinschaftlichen  Benutzurïg  freibleibt 

$.  83.  Das,  was  bei  der  Revision  der  Landesgrlinze 
zu  Sicherstellung  derselben  in  der  Richtung  vom  Stûb- 
ner'schen  Hause  gegen  Seifhennersdorf  hin  bis  zum  so- 
genannten  hohen  Stein  und  von  da  bis  zu  dem,  mit  drei 
Kreuzen  bezeichneten  Grânzstein  durch  Emeuerung  und 
Setzung  von  Grânzsteinen  unterm  30.  Juni  1830  commis- 
sarisch verhandelt  worden,  hat  Genehmiçung  ërhalten. 

8.  84.  Die  Privaterânze  zwischen  den  Fluren  von 
Oberhennersdorf  und  oen  anstossenden  streitig  gewesenen 
Gebietstheilen  :  dem  Huthungsfleckchen ,  dem  Huthunss- 
busche  und  der  Oberlehde  mit  Einschluss  des  Schlunks, 
wie  solche  auf  dem  im  Jahre  1834  gemeinschaftlich  auf- 
genommenen  und  commissarisch  beglaubigten  Risse  sich 
verzeichnet  findet,  ist  zur  Landesgrânze  zwischen  Bôh- 
men  und  Sachsen  bestimmt  worden,  dergestalt,  dass 
nicht  nur  die  dermalige  Hoheit  der  Krone  bôhmen  fiber 


Délimitation.  103 

den  soQach  von  s&cbsîschem  Gebiete  umschlossenen ,  die 
Ortschaften  Nieder-  und  Neuleutersdorf,  Josephsdorf  und 
Neowalde  enthahenden  District  an  Sachsen  abgetreten 
worden,  sondern  auch  die  sâcbsische  Gebietszugehôrigkeit 
des  Stadt  Rumburger  Gemeindebasches,  des  Winkler'- 
scben  Rânmichts  und  der  sonst  auf  der  sâchsischen  Seité 
gedachter  GrSnzlinie  gelegenen  Territorialparcellen  ausser 
Streit  gelang|t  ist 

Wegen  einiger,  duroh  vorstebende  Âbtretungen  her- 
beigefûhrter  Verhâltnisse  ist  in  dem  Artikel  XYII  des 
Hanptvertrags  Fûrsorge  getroffen.  Nebstbei  ist  auch  fest- 
eesetzt  worden,  dass  der  auf  bôhmischem  Gebiete  von 
der  Rumburger  Chaussée  ab,  ûber  Schiuckenauer  Terri- 
toriumi,  dann  ûber  das  soçenannte  Huthungsfleckchen, 
and  weiter  an  der  obgedachten  Grânze  zwischen  Ober- 
hennersdôrfer  Flur  und  dem  Huthungsbusche,  der  Ober- 
iehde  und  dem  Schluûk  hingehende,  auf  vorerwâhntem 
Situationsplane  vom  Jahre  lao4  als  Diebsstrasse  bezeich- 
nete,  auch  unter  dem  Namen  der  Salzstrasse  vorkom- 
mendeWeg  bis  zur  Grânze  von  Seifhennersdorf,  welcher 
bisher  aïs  iStreckenzug  von  den  sâchsischen  Anwohnern 
benut^  werden  durfte,  als  solcher  gesperrt  werde. 

$.  85.  In  Folge  der  Abtretung  von  Niederleutersdorf 
bimbt  die  formelle  Erledigung  des  ûber  die  Irrung  zwi- 
schen der  Herrschafl  Rumbui^  und  dem  Rathe  zu  Zittau 
wegèn  des  Seiflbennersdorfer  Teichs  unterm  2.  Juli  1830 
getroffenen  Abkommens  der  kôniglich  -  sâchsischen  Re- 
giening  anheimgestellt 

S*  86.  Die  wegen  Wiederherstellung  des  Laufes  des 
aaf  einer  Streeke  zwischen  Seifhennersdorf  und  Warns- 
dorf  die  Grânze  machenden  Goidbaches,  oder  Melzer- 
flo^s,  da  wo  wegen  entstandener  Durchrisse  dièses 
Bâches  zwischen  den  Besitzungen  des  Presse  zu  Alt- 
wamsdorf  und  Jentsch  zu  Seifhennersdorf  Irrungen  ûber 
einiee  Wiesenflecke  entstanden  waren,  unterm  6.  Juli 
1830  commissarisch  getroffene  Vereinigung  ist  genehmi- 
get  worden. 

8*  87.  Was  die  wegen  des  Hader-  oder  Zankplanes, 
und  wegen  des  Knoblocnsbusches  stattgefundenen  Irrun- 
gen betrifft,  so  wird  dem  unterm  18.Juni  1834  commis- 
sarisch çetroffenen  Abkommen  gemâss,  von  dem  die 
Cnnnersaorfer  Grûnde,  die  Grossschônauer  Flur  und  die 
berrschaftlich  Rumburger  Waldung,  Spitzberg  genannt, 
abgranzenden  Dreiecke  eine  Linie  nach  demjenigen  Puncte 


104  Autriche  et  Saxe. 

der  Laitdesgr&nze  gezc^n,  wo  an  etnem  kleinen  Tetche 
die  Wachthûtte  des  Neuwarnsdorfer  Bleicher  Christian 
Pilz  sich  befindet ,  und  es  ist  dièse  Linie  als  kûafiise 
Landesgrânze  anerkannt  worden,  so  dass  die  kôniglicn- 
sâchsische  Landeshoheit  ûber  den  Haderplan  ausser  Streit 
getangi  uad  dieser  Hobeit  auch  der  Knôblochsbuscb  an- 
heinifâUt,  wohingegen  die  durch  besagte  Linie  von  den 
sâchsischen  Besitzungen  der  Grossschônauer  Einwohner 
Wûrfel  und  Roscher  abgesohnittenen  Tbeile  in  die  bôh- 
roische  Landeshoheit  ûbergehen. 

Die  Erledieung  der  wegen  Yollziehung  des  damais 
zugleich  zwischen  der  Henrschaft  Rumburg  und  den  ob- 

Senannten  beiden  Grossschônauer  Einwohnem  hinsichtlich 
es  Pnvateigenthumes  verabredeten  Austausches  des  Knob- 
lochsbusches  gegen  die  nach  Vorstehendem  unter  bôhmi- 
sche  Hobeit  geîangenden  Tbeile  der  Wûrfel'schen  und 
Roscher'schen  Besitzungen  neuerlioh  erhobenen  Ânstànde 
bleibt  den  Privât  -  Interessenten  ûberlassen. 

An  der  Grânze  zwischen  dem  Jungbunzlauer 
Kreise  und  der  Ober-Lausitz. 

$.  88.  Von  da  an,  wo  zwischen  Môsers  zu  Harthau 
sachsischén,  und  Fritsche's  zu  Gersdorf  bôhmischen 
Grundstûcken  von  dem  bis  dabin  die  GrUnze  bîldenden 
Weissbache  das.  sogenannte  Granzflôsscfaen  sieh  trennt, 
ist  das  letztere,  in  dem  unterm  3.  August  1830  corûmis- 
«arisch  verabredeten  Masse,  bis  zur  rieisse  als  Landes- 
grânze anerkannt,  und  was 

S.  89.  die  an  der  Stelle,  wo  dièse  Grânze  an  die 
Neiâse  sich  anschliesst,  zwischen  Engler  zu  Harthau  und 
Fritzsche  zu  Gersdorf  wegen  eines  nasenfleekes  bestan- 
dene  Differenz  betrifft ,  so  ist  die  Grânze  nach  der  eben- 
falls  am  3.  August  1830  getroffenen  Bestimmung  zu- 
gleich als  Landesgrânze  festgestellt  worden. 

$•  90.  Da,  wo  sâchsischer  Seits  die  Johnsdorfer 
Pfarrwiedemuth  -  und  Schulwiese,  bôhmischer  Seits  Nie- 
derlichterwalder  Flur  und  Waldung  rainen,  ist  die  bei- 
derseitige  Landeshobeits- Grânze  in  der  Art  festgestellt 
worden,  dass  von  dem  Grânzsteine  Nr.  62  an,  die  Schei- 
dungslinie  der  Abrainung  des  -  Grundbesitzers  Anton  Wei- 
ckert  aus  Nieder  -  Lichtenwalde  N.  C.  73  folgend,  in  ge- 
radér  Linie  nach  dem  sogenannten  Grânzgraben  und 
Damm  sich  wendet,  dann  diesem  Graben  und  Damm 
und  den  daselbst  befindlicfaen  Grânzstemén  Nr.  62a  und 


.  Délimitation.  105 

63  bis  zu  dessen  mit  dem  Gr&nîsteine  Nr.  63  a  bezeich- 
neten  Ende  folgt,  endlich  von  da  an  in  gerader  Unie 
zum  Grânzsteine  Nr.  64  hinlànft,  ohne  dass  dadurcb  den 
ge^nseitigen  Ansprûchen  der  Betheiligten  wegen  des 
Pnvaieigenthames  etwas  v^rgeben  werde,  deren  Rechts- 
ausfûhrang  diesen,  wenn  sie  nioht  in  Gûte  sich  zo  eini- 
gen  vermôgen,  unbenommen  bleibt. 

8.  91.  An  der  Grânze  zwischen  der  Herrschaft  Gra- 
fenstein  und  der  Stadt  Zittau,  wo  selbige  im  Walde  zum 
Ursprung  des  Weissbaches  fûbrt,  sind,  um  die  eigent- 
liche  Steile  dièses  Ursprunges  zu  bestimmen,  zwei  grosse 
Steinblôcke  als  Doppel^&nzsteine  bezeichnet  worden. 

S*  92.  Die  zum  Zitiaaer  Hospital  St  Jacob  gehôrige 
sogenannte  heiliçe  Gieistwiese  bei  Grottau  ist  ais  im  kô- 
niglich  -  bôhmâschen  Gebieie  enclavirt,  von  Sachsen  in 
die  Landeshoheit  des  Kdnigreichs  Bôhmen  iiberlassen 
worden. 

S.  93.  In  Folge  der  bei  Ullersdorf  und  Weigsdorf 
gegenseitig  zn  bewirkenden  Enclaven  -  Abtretun^n  und 
der  Theilans  der  Landeshobeit  ûber  etnige  bis  ietzt  bei 
Ullersdorf  aLs  gemeioschaftlich  geltende  Gemeindeplâtze, 
80  wîe  im  Ansjtauscfae  einiger  gegenseitiger  Gebietstheile 
za  Erlanganç  einer  ali^erundeieren  Landesgrânze,  haben 
die  bmderseitigen  Regierungen  auf  den  Grand  der,  be- 
sage  commissarischen  ProtokoUs  vom  19.  August  1830 
und  nachtrâglich  unterm  23.  Jnli  1847  getroffenen  Ver- 
abredungen,  ûber  folgende  Abgrânzung  sidi  vereinigt: 

a)  Sachsen  tritt  an  Bôhmen  ab,  die  Landeshoheit  ûber 
die  in  der  Nâhe  déâ  k.  k.  Grottauer  Ansagepostens 
liegende,  ein^seits  von  der  Neisse,  anderseits  von 
bônmischen  Grundstûcken  und  zuletzt  von  dem  Ul- 
lersbache  bis  zu  -  dessen  Einmûndung  in  die  Neisse 
begranzte,  sogenannte  kleine  Haderwiese;  feraer  ûber 
die  eben  daselbst  befindlichen,  einerseits  von  bôh- 
mischen  Grundstûcken,  anderseits  von  dem  UUers- 
bache  umschlossenen  sachsischen  Grundstûcke;  so 
dass  von  Harthe  die  Neisse  bis  zur  Einmûndung  des 
Ullerbaches  in  dieselbe  ond  von  da  an  der  letztere 
Bach  <Ue  Grânze  trâgt,  bis  zu  dem  Puncte,  wo  er 
in  Ullersdorf  auf  den  mittleren  Dorfweg  stôsst; 

b)  Zu  Ullersdorf  folgt  die  neugebildete  Grânze  von  nur 
gedachtem  Puncte  an  dem  mittleren  Dorfwege  bis 
z«  der  von  Ullersdorf  nach  Kohlige  fûhrenden  Strasse, 


106  Autriche  et  Saxe. 

und  ferner  dieser  Strasse   bis  za   ihreni  Enifall  aaf 
die  alte  Grânze. 

Der  erstgedachte,  in  seiner  Miitedie  Grftnze  trar 

gsnde  mittlere  Dorfweg  isi  so  abgeraint,  dass  er  die 
reite  von  21Vio  Wiener  Fnss  oder  12  sâchsischen 
EUen  erhalten  kann,  in  welcher  Breite  er  herzustel- 
len  ist 

Wo  dermalen  die  Kohliger  Strasse  von  der  Grânz- 
marke  Nr.  568  an  bis  zur  Gr&nzmarke  Nr.  577  in 
bedeutenden  Kriimmungen  nach  rechts  und  links, 
zum  Theil  auch  in  mehreren  Ârmen  çeht,  ist  die 
derselben  kûnftig  zu  gebende  geradlinige  Ricbtung 
durch  Grânzmarken  verraint  worden,  wekhe  fur 
selbige  ebenfalls  eine  Breite  von  21Vio  Wiener  Fuss 
oder  12  sâchsischen  EUen  bestimmen;  die  Grânze 
lâuft  in  der  Mitte  der  durch  nur  gedachte  Grânz- 
marken  bezeichneten  Richtung; 
c)  Bei  Weigsdorf  foigt  die  von  Domhennersdorf  und 
Cnnnersdorf  herkommende  Grânze  von  da  an,  wo 
sie  bei  dem  zusammenhângenden  Theile  von  Ober- 
weigsdorf  auf  den  Doribach  stôsst,   in  der  ibr  çe- 

Sebenen  neuen  Richtung  dem  Dorfbache  bis  zn  aer 
arôber  liegenden,  zum  Kirchweg  fûhrenden  Brâcke, 
dièse  nach  Sachsen  abscheidend,  indem  ne  dabei 
einen  durch  zwischenUegendes  bohmisches  Gebiet 
von  dem  ûbrigen  Complex  von  Sâchsisch-Oberwei^ 
dorf  getrennten  Streifen  dièses  Dor£s  fur  Bôhm^i  ab- 
trennt  Von  gedachter  Brûcke  an  geht  die  Grânze 
in  der  Mitte  des  Kirchwegs  bis  zum  Ànfange  des  zum 
Hause  Nr.  14  gehôrigen  Gariens,  und  folgt  dann 
der  gegen  die  bôhmischen  obrigkeithchen  Meierhofs- 
grânde  zugewendeten  Berainung  dièses  Gartens  bis 
zur  Kirchhofsmauer  ;  letzterer .  geht  sie  nach  bis  zu 
dem  nach  obbesagtem  Meierhof  fûhrenden  Fahrwege 
und  zieht  dann  weiter,  der  Kirchhofsmauer  entlang, 
bis  zum  Einfahrtsthor  in  den  Kirchhof  hin  und  von 
da  lângs  der  Kirchhofseinzâunung  zur  weitem  Kirch- 
hofsmauer. Dann  wendet  sie  sich  iângs  dieser  Mauer, 
der  Schule  und  der  Schulgrundstûcke  nach  der  un* 
teren,  ûber  den  Weigsdorfer  Doribach  fûhrenden 
bôhmischen  Brûcke.  Von  letzterer  an  zieht  die 
Grânze  in  der  Mitte  des  Dorfbaches  aufwârts  bis  zu 
der  den  Bach  ûberspringenden ,  zwischen  der  sâch- 
sischen Pfarrwiedemuth  und  den  bôhmischen  Leub- 


DélUniiaiion.  107 

ner'schen  Haushalten  gegen  den  Zabnebach  htniau- 
fenden  Scheidungslinie,  geht  dieser  bis  zum  Zabnebach 
nacb,  und  lâaft  dann  aiesem  Bacbe  folgend  bis  zur 
Grânze  zwischen  Engelsdorfer  und  Kônigshainer  Flur. 

Das  Stlick  des  Kirchweges  von  der  oberen  Brûcke 
am  Dorfbache  bis  zum  Anfange  des  zum  Hause  Nr. 
14  gehôiigen  Gartens  bleibi  den  beiderseitigen  Un- 
terthanen  zur  freien  und  ungehinderten  Benutzung 
offen. 

Der  Lauf  der  Grânze  um  die  Kircbhofsmauer  ist 
so  bestimmt  worden,  dass  die  Grânzmarken  in  der 
Entfemung  von  einem  Wiener  Fuss  von  der  Mauer- 
erûndung  abwârts  zu  siehen  kommen,  und  es  wer- 
den  die  an  der  Mauer  vorhandenen  ungefâhr  drei 
Ellen  starken  Strebepfeiler  als  Bestandtheile  der  sâch- 
sischen  Mauer  dergestalt  anerkannt,  dass  sie  jeder- 
zeit  fôr  den  Fall  des  Bedûrihisses  reparirt  und  neu 
aufgemauert  werden  kônnen,  wie  denn  auch  die 
Parochial  -  Gemeinde  berechtigt  seyn  soll,  an  den 
Puncten,  wo  es  kûnftig  nôthig*  werden  kônnte,  noch 
andere  Strebepfeiler  çegen  Entschâdigung  des  JPrivat- 
grundbei^tzers  aufzuricnten. 

Da  der  Fahrweg,  welcher  von  der  sâchsischen 
Pfarrwiedemuth  an,  lângs  dem  Dorfbache,  den  Schul- 
grundstûcken ,  der  Schule  u.  s.  w.  nach  dem  bôh- 
mîschen  obrigkeitlichen  Meierhof  fûhrt,  ansschliessend 
unter  bôhmischer  Landeshoheit  verbleibt,  so  tlber- 
nimmt  die  kôniglich  -  sâchsische  Re^ierung  die  Ver- 
bindlichkeit,  auf  ihrem  eigenen  Temtorio  emen  Fahr- 
weg zur  Kirche,  Schule  und  Kirchhof  herstelien  zu 
lassen;  bis  solcher  hergestellt  seyn  wird,  gewâhrt 
die  k.  k.  ôsterreichische  Regierung ,  dass  Seiten 
Sachsens  der  eben  beschriebene  bôhmische  Fahr- 
weg bis  zum  Ende  der  Kircbhofsmauer  zur  abgaben- 
freien  Zufuhr  des  fur  Kirche,  Schule  und  Kirchhof 
nôtfaigen  Baumaterials  benutzt  werden  dûrfe;  inglei- 
chen  gesteht  die  k.  k.  ôsterreichische  Regierung  dem 
Weigsdorfer  Schullehrer  zu,  den  gedachten  FaQirweg 
von  der  sfichsischen  Pfarrwiedemuth  bis  zur  Schule 
zur  abgabefreien  Zufuhr  der  ihm  und  seiner  FamiUe 
nôthigen  Lebensbedûrfnisse  benûtzen  zu  dûrfen,  wohl- 
verstanden  jedoch ,  dass  es,  ungeachtet  dieser  vor- 
erwâhnten  Ëegdnstigungen,  der  k.  k.  ôsterreichischen 
Regtènmg  vorbebalten   bleibe,    die  in  poUzeilichen 


108  j4utrichê  et  Saxe. 

und  gefâibâmtUchen  Beziehungeti  erforderiichea  Si- 
cherheiUmassregeln  zu  nehmen  und  festzahalten. 

Ueber  die  auf  der  sachsischeh  Seiie  der  yorste- 
hend  fur  Uilersdorf  und  Weigsdorf  bestimmten  neuen 
Granzlinien  geleeenen,  bisher  zu  Bôhmen  gehorigen 
GebietBiheile  una  deren  Bewohner,  ist  die  Landes- 
boheit  von  der  Krone  Bôhmen  an  die  Krone  Sach- 
sen  und  ûber  die  auf  der  bohmischen  Seite  jener 
Linien  eelegenen,  bisher  zu  Sachsen  gehorigen  Ge- 
bietstheile  von  Uilersdorf  und  Weigsdorf  nebst  Neu- 
minkwitz  und  Dôrfel  und  deren  Bewohner,  ist  die 
Landeshoheii  von  der  Krone  Sachsen  an  die  Krone 
Bôhmen  abgetreien  worden. 

Wegen  der  in  Folge  dieser  gegenseitigen  Gebieis- 

abtretungen  bei  Uilersdorf  und  Weigsdorf  erforder- 

lichen  Regulirung  der  Kirchen-,  Jurisdietions-  und 

sonstigen  Verhâltnisse  ist  im  XVLArtikel  des  Haupt- 

vertrags  besondere  Vereinigung  getroffen  worden. 

S.  94.    Ein  bei  Engelsdorfer  und  Kônigshainer  Fluren 

zwischen  Nr.  238  und  240   der  bei  der  Grânz*  Revision 

vom  Jahre  1846  eingesetzten  provisoriscben  Grânzmarken 

(iber  den  Lauf  der  Landesgrânze  entstandener  Zweifel  ist, 

in  Genehmigung  des,  besage  Grânz- Revisions -ProtokoUs 

vom  30.  November  1846,  getroffenen  Abkommens,  durch 

eine  Theilune  des  streitigen  Terrains,  in  dem  Masse  ver- 

gUchen  worden,  daâs  die  Grâozlinie  durch  das  zwischen 

fedachten   beiden   Marken  eingesetzte  Grânzzeichen   Nr. 
39  bestimmt  werde. 

%.  95.  Die  Krone  Sachsen  verzichtet  auf  den  Ho- 
heitsanspruch  wegen  des  Tschauwaldes,  jedoch  dass  dem 
Besitzer  der  Herrschaft  Reibersdorf  unbenommen  bleibe, 
den  Eigenthumsanspruch  we^en  dièses  Waldes  vor  der 
betreffenden  kôniglich  -  bohmischen  Behôrde  im  Rechts- 
wege  auszufûhren. 

S.  96.  Die  Hoheit  ûber  die  in  dem  commissarischen 
Protokolle  vom  17.  August  1830  und  in  dem  dazu  ge- 
horigen Situationsplane  sub  H  nâher  bezeichneten ,  an 
der  ^ittig  gelegenen  und  ûbrigens  ganz  von  bôhmischem 
Gebiete  umschlossenen  Wiesenfleckchen  ist  von  der  Krone 
Sachsen  an  die  Krone  Bôhmen  abgetreten  worden. 

2u  dessen  Urkunde  haben  die  beiderseitigen  Bevoll- 
machtigten  gegenwârtige  Séparât- Acte,  welche  einen  in- 
tegrirenden  Theil  des  unter  heutigem  Dato  abgeschlosse- 
nen  Haupt-Grânz-  und  Territorial  ^Reeesses   bildel  und 


Délimkàihn.  109 

mit  demselben  zur  Ratification  der   beiden  AllerboGhsten 
Hôfe  gelanK^,  unterzeichnet  und  besiegelt. 

So  geschehen  zu  Dresden,  am  fûnften  Mârz  Eiiitau-» 
sead  acDtbundert  vierzig  und  acht. 

(L.  S.)  FreiheiT  p.  Pfl'dgl  m.  p. 
(L.  S.)  Dr,  M.  Gunther  m.  p. 

B. 

Contention  entre  t Autriche  et  la  Saxe  relative  aux  ruis^ 

seaux  qui  séparent  la  Bohême  et  la  Saxe  y  signée  à 

Dresde  f   le  i2  octobre  1846. 

Nachdein  in  der  am  11.  September  1845  zu  Dres- 
den abçeschlossenen  und  von  beiden  hohen  Regierungen 
genehmigten  Convention  festgesetzt  worden  war,  oass 
aie  in  Bezug  auf  Hoheits-,  Eigenthums-  und  Flussver- 
hâltnisse   an  einigen  Grânzbâchen  stattgefundenen  Irrun- 

Sen,  durch  eîne  besondere,  die  Behandlung  aller  diabei- 
en  Nachbarstaaifin  scheidenden  Grànzbâche  reirelnde  Con* 


vention  erledigt  werden  soUen,  s6  sind  die  beiderseits  be* 
voUmâchti^en  Commiss&re  ûber  nacbSolgende  Bestimmun- 
gea  ûbwemgekommen: 

%.  1.  Das  Hoheitsrecht  ûber  aile,  das  Kônîgreicii 
Bôhmen  vom  Kônigreiohe  Sachsen  trennenden  Bâche  ist^ 
insofem  und  in  Solange  selbe  die  Grànze  bilden,  zwiscben 
den  Kronen  Oesterreiâi  und  Sachsen  dergestalt  getheilt, 
dass  die  nach  der  Lange  der  Grànzbâche  paraiiel  mit 
den  Ufem  und  in  çleichen  Abstânden  von  denselben  ge- 
zogene  Mittelltnie  die  Grânze  der  beiderseitigen  Lahcles- 
hbheit  bildet 

S.  2.  ht  es  zweifelhaft,  an  welcher  Stdle  ein  Ver- 
anglûcki^  oder  ein  G>rpus  delicti  aufgefunden,  ein  Ver- 
brechen  begangen,  ein  Verbrecher  angehalten  wurde;  so 
ist  zur  Amtshundlung  derjeniffe  Staat  berufen,  welcbem 
der  Veninglûekte,  der  Verbrecner,  das  Corpus  dèlictiu.s.  f. 
vorber  angehorte.  Ist  auch  dièses  zweifeUiaft,  so  ent* 
scheidet  die  Prâvention,  wobei  ûbrigens  es  von  selbst 
sich  versteht,  dasi?  wenn  obige  Amtshandking  an  sicfa 
keine  seibstst&ndige  Untersuobung  begrûndet,  sondem 
einer  diess-  oder  jenseits  bereits  anhângigen  angehôrt, 
die  somit  schon  feststehende  Competenz  nierdurçh  keine 
Verândemng  erleidet. 

S.  3.    Die  Privat-Bereehtigungen   bleiben  unverrûckt 


110  jlutrichê  et  Saxe. 

aofrecht  bestebend,  wenn  selbe  sich  auch  ûber  die  $.  1 
bezeichnete  Hoheitsgrânze  erstreckt  haben  wûrden.  In 
der  Recel  wird  aber  vorausgesetzt,  dass  dieselben  zwi- 
schen  oen  beiderseits  anstossenden  Grand-  und  Gericfats- 
herren.  oder  Privaten  gleichgetheilt  seien,  uod  dass  die 
Grânze  derselben,  soweit  die  Natur  dieser  Berechtigangen 
eine  solche  zulâsst,  von  der  Mittellinie  des  Gewâssers  ge- 
bildet  werde. 

S.  4.  Was  insbesondere  das  Flossrecht  betriffl,  so 
kann  solches  sowohl  bôhmischer  als  sâchsiscber  Seits 
ausgeûbt  werden,  doch  bewendet  es  den  eigenen  Unter- 
thanen  gegenûber,  bei  der  Verfassung  jedes  der  beiden 
Staaten,  und  da  die  hohen  contrahirenden  Regierungen 
beabsichtigen ,  hinsichtlich  des  Flossbetriebes  es  bei  dem 
Herkommen  zu  belassen,  so  werden  sie,  wenn  diessfalls 
etwas  geândert  werden  woltte,  ihre  Vermittlung  eintreten 
lassen,  unbeschadet  jedoch  ihrer  eigenen  und  ihrer  Un- 
terthanen  Rechie. 

S.  5.  Sollten  weçen  der  Privai -Berechtigangen  an 
den  Grânzbâchen  Streitigkeiten  zwischen  den  Betheiiigten 
entstehen,  so  bleibt  es  dem  sich  verietzt  erachtenden 
Theile  unbenommen,  sich  um  Abhilfe  an  die  vorgesetzte 
Behôrde  zu  wenden,  und  sodann,  wenn  die  Betheiiigten 
nicht  insgesammt  demselben  Staate  angehôren,  oder  der 
Streit  auch  auf  Gebietstheile  des  Nachbarlandes  Bezug 
nimmt,  im  Einvernehmen  der  beiderseitigen  Granzbehôr- 
den  und,  falls  eine  Grânz-Obriskeit  s^st  Partei  wâre, 
der  Kreisbehôrden,  die  Vermituung  in  Gûte  versacht, 
und,  wenn  kein  gûtliches  Uebereinkcmmen  erzidt  wer- 
den kônnte,  ûber  den  Streitgegenstand  nach  Maassffabe 
des  erhobenen  Sachverhaltes  und  der  eintreienden  Yer- 
h&Itnisse  gemeinschafUich  entschieden,  oder  derselbe  dem 
Australe  im  gerichtlichen  Wege  uberwiesen  werden  wird. 

S.  o.  Ohne  vorher  eingeholte  und  erhaltene  Bewilli- 
^nç,  dann  vorhergegangene  çemeinschaftlidie  Loeal-Be- 
sichtigung  von  den  beiderseitigen  Grânzbehôrden  darf 
keine  neue  Wiesenbewâsserung  oder  neues  Wasserwerk 
angelegt,  keine  Verânderang  eines  Gerinnes,  eines  Ein- 
oder  Ablasses,  einer  Wehre,  Scbleusse  oder  Arche,  keine 
Erhôhung  oder  Erniedrigung  eines  Haimstockes,  Fach- 
baumes  oder  Fachbretes  vorgenommen,  kein  den  Rinnsal 
des  Bâches  gegen  den  vorigen  Bestand  verengender  oder 
den  Lauf  des  Wassers  ândernder  Uferversicherunçs-  oder 
Yerdâmmungsbau  gefuhrt  werden.    Deriei  Beaichtigongen 


DélimUaiion.  Hi 

sind,  wena  sie  angesucht  werden,  stets  mit  thunlichster 
Beschleuoigung  Yorzunehmeii ,  hierzu  aile  Interessenten 
vorzuladen  und  wegen  ihrer  Zustimmung  oder  etwaigen 
EinwebduDgen  zu  vernebmen.  Den  Grânzbehôrden  wird 
es  obligea,  in  wichtigea  und  insbesondere  allen  jenen 
Fâllen,  wo  die  Hobeitsrechte  in  Berûhrung  kommen,  den 
Gegenstand  den  hôheren  Behôrden  zur  Entscheidivig  vor- 
zalegen.  Bei  der  Erledigung  solcher  Geçenstande  soil 
als  Kegél  gelten^  dass  dergieichen  Yerânaerungen  oder 
neue  Anlagen  nur  in  soferne  gestattlich  sind,  als  dadurch 
die  Landesgrânze  nicht  verrûckt  oder  verrûckt  zu  wer- 
den  bedroht,  die  Wirkung  der  schon  bestehenden  Was- 
serwerke  nicht  gehemmt  oder  geschwâcht,  nicht  fur  an- 
dere  Anrainer  die  Gefahr  von  Ueberfluthung  und  Abschwem- 
mung  ihrer  Grundstûcke  oder  von  Uferbeschâdigungen 
herbeigefûhrt,  und  ûberhaupt  Niemand  gegen  seinen  Wil- 
len  in  seinen  Rechten  beeintrâchtiget,  oder  an  der  her- 
gebrachten  fremden  Rechten  unnachtheili^en  Benutzungs- 
Art  des  Bachwassers  gehindert  wird.  Wenn  eine  solcne 
neue  Anlage  oder  Âenderung  des  fruheren  Bestandes  ge- 
hôrig  bewilligt  worden  ist,  so  bat  die  zustândige  ôffent- 
liche  Behôrde  des  Ufers,  an  welchem  selbe  vorgenommen 
werden  will,  darûber  zu  wachen,  dass  die  Ausfûhrung 
genau  nach  Massgabe  der  Bewilligung  stattfinde. 

S.  7.  SoUte  das  eine  oder  das  andere  der  Grânzse- 
wâsser  gegenwârtig  oder  in  der  Folge  beschifft  werden 
kônnen,  so  haben  die  Unterthanen  oeider  Regierungen 
die  in  den  einen  wie  in  den  anderen  Staaten,  wegen  der 
Zeit  und  der  Stellen,  wann  und  wo  Fahrzeuge  an  den 
Ufem  der  Grânzgewâsser  anlegen,  vor  Anker  gehen, 
Waaren  aufnehmen  und  ausladen  dûrfen,  bestehenden 
Yorscbriften  auf  das  Genaueste  zu  beobachten. 

%.  8.  Beide  hohen  Regierunsen  werden,  nach  Mass- 
gabe der  tn  ihren  L&ndern  bestenenden  gesetzlichen  und 
baupolizeilichen  Yorscbriften  fur  die  nôthige  Reinigung 
der  GrSnzb&che  und  Erhaltung  der  Ufer  sorgen.  Es  ver- 
steht  sich  ûbrigens  von  selbst,  dass  bei  nicht  durch  reine 
Elementar  -  Einwirkungen  entstandenen  Beschtidigungen 
fremder  Ufer-  und  Wasserwerke  dem  zu  Schaden  Ge- 
kommenen  der  Anspmch  auf  Entsch&digung  und  Wie- 
derherstellung  des  vorigen  Standes  gegen  denjenigen  zu- 
steht,  durch  dessen  Yeranlassung  selbe  entstanden  sind; 
femer  versteht  es  àeh  von  selbst,  dass  muthwtUige  vor- 


m  Autriche  et  'Saxe. 

tôtzUefae  Verietzungen   fremden   Guies    der    Behandiung 
nach  den  Strafgesetzen  unterliegeo. 

%.  9.  Sollte  der  Fall  sich  erseben,  dass  dureb  An- 
Bchwemnitingen  grosserer  oder  kleinerer  Erdtheile  der 
Laiif  des  Grânzwassers  sich  ândei%  so  soll  dasselbe  den- 
noch  fortwâhrend  die  Landesgrânze  bilden,  and  die  an 
ein  Ufer  angeschwemmten  Lrdtheile  anbeschadet  eines 
von  einem  Privaten  etwa  nachzuweisenden  Entschadi- 
gangs-Anspruchs ,  dem  Landes-  und  Privai  -  Terriiorium 
zuwachsen,   an  welches  selbe  angeschwemmt  wurden. 

$.  10.  Entsteht  durch  allmaliges  Anspûlen,  durcb 
gewaltsame  Avulsion,  durch  Austrocknung  aes  Gewâssers, 
oder  durch  die  Aenderung  seines  Lautes  eine  Insel  in 
der  Mitte  eines  Grânzbaches,  so_sind  die  Eigenlhûmer 
der  lângs  derselben  an  den  Ufern  liegenden  Grundslûcke 
ausschliessend  befugt,  den  innerhalb  der  Hoheits^rânze 
ihres  Landes  fallenden  Theil  der  Insel  sich  zuzueignen, 
und  nach  Mass  der  Lange  dieser  Ufergrundstûcke  unier 
sich  zu  theilen,  in  welchem  Falle  die  Grânze  der  beider- 
seitigen  Landeshoheit  auf  der  Insel  durch  die  Granzen 
der  eben  besprochenen  Zueignuns  und  beziehungsweise 
Theilung  bestimmt  wird.  Liegt  aber  die  enlstandene  In- 
sel ganz  innerhalb  der  Grânzlinie  des  einen  Landes,  so 
haben  die  Eigenthûmer  des  nâheren  Ufers  allein  darauf 
Anspruch,  und  theilen  sich  nach  dem  angegebenen  Mass- 
stabe  nur  unier  sich.  Dem  eiwa  nachweisbaren  frîiheren 
Eigenihûmer  der  zu  einer  Insel  gewordenen  Landtheile 
bleiben  die  Enischâdi^ungs-Ansprfiche  vorbehalien. 

S.  11.  Bei  çewalisamen  Durchrissen,  wodurch  eine 
ganz  neue  Sirombahn  gebildei,  miihin  der  alte  Lauf  eines 
Grânzbaches  durchaus  verânderi  wird,  isi  sofori  den  bei- 
derseiiigen  Grânzbehôrden  davon  Anzeige  zu  erstatten. 
Selbe  haben  die  Sache  an  Ori  und  Sielle  zu  uniersuchen, 
und  eniweder  durch  Wiederhersîellung  des  alien  Laufes 
miiielsi  aneemessener  Baue,  oder  sonst  dahin  zu  reguli- 
ren,  dass  der  fragliche  Bach,  soviel  immer  ihunhch,  fort- 
wâhrend die  Landes-  und  Privaigrânze  bilde.  Sollie  diess 
nichi  ihunlich  seyn,  so  werden  gedachie  Behôrden  un- 
verzûglich  Sorge  tragen,  dass.  langs  der  Miite  des  frûbe- 
ren  Wasserbeiies  sogleioh  Grânzmarken  geseizi  oder  Grâ- 
ben  gezogen  werden,  damit  der  Lauf  der  beiderseiUgen 
Landesgrânze  fortwâhrend  ersichtlich  bleibe.  Von  ihren 
Anordnungen  und   deren  Erfolge   h^en   sie  den  ibnen 


Délimitation.  1 13^ 

vorgesetzien   Behôrden  Bericht   zu  erstatten,    die  Kosten 
aber  beide  Theile  zu  trageOé 

i.  12.    Die  in  den  %%.  1,2  und  3  der  gegenwdrti- 

SD  G)nveiition  hinsichtiich  der  Grânzbâche  au^estellten 
unds&tze  finden  fiuch  aof  die  ûber  dteseBilche  ffihren* 
deo  Brûcken  und  Stege  ihre  Ânwehdunç.  In  soferne 
deriei  Brûcken  und  Stege  gemeinschaftlicn  von  den  bei- 
derseitigen  Unterthanen  Deniitzt  werden ,  sind  selbe  auch 
auf  gemeinscbafUiche  Kosten  herzustellen  und  zu  erhal- 
ten,  es  sei  denn,  dass  hieruber  ein  anderes  Uebereinkom- 
men  bereits  bestehe  oder  in  der  Folge  zu  Stande  komme. 
g.  13.  Gegenwdrtige  Uebereinkunft  wird  den  beider- 
seitigen  ÂUerhôcfasten  Hôfen  zur  Ratification  vorgelegt 
werden. 

Zu  desseà  Urkunde  haben  die  bevoRmâchtigten  Com- 
missare  dièse  Convention  unterzeichnet  und  besiegelt. 

Dresden,   den  zv^dUten  October  Eintausend  achtbun- 
dert  sechs  und  vierzig. 

(L.  S.)    Freiherr  von  Pfliiglf  m.  p. 
k.  k.  dsterrachischer  bevoUmftchtigter  Commiss&r. 

(L.  S.)    D.  M.  Giinther,  m.  p. 
kônigiîch-sSichsischer  bevoUmàchtigter  ComitiisBâr. 


AW.  Reeueii  gén.     Tome  XI V,  H 


114 


9. 
Déclarations  ministérielles  échangées  entre  la  Saxe 
et  l'Autriche^  relatives  à  une  ameenlion  modifiant 
les  articles  IX  et  XI  du  recès  général  de  limites 
et  de  cession  du  5  mars  1848.  Signées  à  Vienne 
le  6  décembre  et  à  Dresde  le  45  décembre 
i849^J.  7 

Déclaration  saxonne,  ; 
Die  Kôniglich  Sâchsische  tind  die  Kaiserlich  Kôniglich 
Oesterreichische  Regierung  haben  fur  zweckmâssig  be- 
fundén ,  nachiraglicn  zu  den  Bestimmurtgen  der  Art.  IX 
und  XI.  des  zwischen  Sachsen  und  Oestérreich  unlerm 
5ten  Mârz  1848  abgescblossenen  und  durch  die  am  lOten 
April  1848  erfolgte  Auswechslung  der  Ralificatioftea  fest- 
gestellten  Haupt-  Grenz-  und  Territorial -Recesses,  in 
Berucksichttgung'der  Ànsti»nde,  welche  die' Durchfûhrung 
der  Verei^ibarUDg  gefundea  bat;'  dass  die  landesfûrstlichen  . 
Steuern  und  Gefàlle  von  denieoigen  wech3elseitig  abge- 
tretenen  Gebietithèilen ,  welcbe  dIos  aus  Grundstûcken 
oh  ne  Unterthanen  besièhen,  zu  Gtinsteh  der  neuen  Re- 
gierung  vom  lOten  April  1848  an,  als  dem  Tage  der 
Auswechslung  der  Ratincationen,  laufen  sollen,  die  modi- 
ficirende  Bestimmung  zu  treffen, 

dass   die   Steuern    und   Gefalle   von   diesen   Grund- 
stûcken erst 

vom   Isten  April  1849  an,       .       ' 
fur  die  neue  Regierung  eingehoben  werden  sollen. 
Zu   dessen  Urkund   ist  mit  ISr.  Majestât  des   Kônigs 
von  Sachsen  Allerhôchster  Genehmigung  gegenwârtige 

Erkiârung 
ausçestellt  und  vollzogen   worden,   und  es  soll  dieselbe, 
nacn  erfoigter  Mittheilung  einer  ûbereinsiimmenden  K.  K.    . 
Oesterreichischen  Déclaration,  Kraft  und  Wirksamkeit  haben. 
Dresden,   am  ISten  December  1849. 
Die  Kôniglich  Sâchsischen  Ministerien  der  auswârtigen 
Angelegenheiten  und  des  Innern. 

trhr.  von  Beust.  (L.  S.)  von  Friesen, 

*)  L'échange  de  ces  déclarations  a  eu  lieu  le  6  janvier   1850. 


.      ''-\      '  '-A  ^       115 

■iia  .  .    ;: 

Edil  du  gowoernemènt  de  Saxe  relatif  à  là  réunion 
des  districts  cédés  par  l'Autriche  à  la  Saxe^Mgnà 
à  Dresde^   le  3i  mars  i849. 

Nachdem  die  Artikel  IX.  des  Hâupt-  Gtenz-  undi 
Territorial  -  Recesses  zwiscben  .  S^chs^n  ui^d .  Oester^eich 
vom  5ten  Mârz  1848  getraffene  Bestimmung  durch  die 
am  12ten,'  15ten  und  17ten  dièses  Monats  stattgefundene 
commissarische  Uebergabe' und  Uebërnabme  der  gegen- 
seitig  abgetretenen  Geoietstheile  zur  Yollziehung  gelangt 
ist  und  von  Sr.  Kôniglichen  Majestât  von  Sachsen  die 
nachbenannten  bisher  zum  Kônigreich  Bôhmen  gehôrig 
gewesenen,  von  des  Kaisers  von  Oesterreich  Majestiit  an 
Allerhôchstdieselben  abgetretenen  Gebietstheile ,  nâmiich 

1.  die  Ortscbaften  Nieder-  und  Neuleutersdorf,  Josephs- 
dorf  und  Neuwalde,  so  wie 

2.  diejenigen  Theile  .  .  .... 

a.  von  UUersdorf  und 

b.  von  Weigsdorf, 

welche  diesseits  der  S.  93  der  Separatacte  vom  5ten 
Mârz  1848  neu  vereinbarten  und  daselbst  nâher  be- 
zeichneten,  auch  bereits  vermarkten  Grenzlinien  liegen, 
in  Besitz  genommen  und  Âllerhôchstdero  ûbrigen  Landen 
mit  allen  Rechten  der  Xandeshoheit  und  Oberherrlichkeit 
einverleibt  worden  sind;  so  haben  Sr.  Kônigliche  Majestât 
beschlossen,  dièse  Gebietstheile  hinsichtlicn  der  Verwal- 
tung,  in  Unterordnunç  unter  die  betreffenden  Ministerien, 
dem  Bezirke  der  Kreisdirection  zu  Budissin  und  dessen 
zweiter  Amtshauptmannschaft,  sowie  dem  Lobauer  Bezirke 
des  vierten  Steuerkreises  und  dem  Bezirke  des  Haupt- 
zollarots  Zittau  zuzutheiien. 

In  Ânsehiing  der  Rechtspflege  geht  die  bisher  von 
den  betreffenden  K.  K.  Oesterreicniscben  Kreisâmtern  aus- 
eeûbte  Criminalgericbtsbarkeit  auf  das  Landgericbt  zu 
Lôbau  ûber;  die  den  Gericbtsberrscbaften  bisber  zustân- 
dig  gewesenen  Jurisdictionsgerecbtsanie  aber  sind  bis  auf 
Weiteres,  binsicbtlicb  der  Ortscbaften  Nieder-  und  Neu- 
leutersdorf ,  Josepbsdorf  und  Neuwalde  ebenfalls  auf  das 
Landgericbt  zu  Lôbau,   und  binsicbtbcb  der  oben  unter 

H2 


tl6        jiuiriche  et  Saxe.     Délimitation. 

2,  a  und  b  bezeichneien  Gebietstheiie  auf  die  Justizcanziei 
zu  Reibersdorf  ûberiragen  vrorden.  Die  obéra  Behôrden 
fur  Justiz-  und  Ciiminalsachen  sind  das  Appeilationsge- 
richi  zu  Budissin  und  in  hôherer  Instanz  das  Oberappel- 
lationsgericht  zu  Dresden,  in  Unlerordnung  unter  das 
Justizministeriuro. 

Es  wird  diess  daher  zur  Nachricht  und  Nachachtung 
kierduTch  bekannt  gemacbt. 

Dresden,  am  Slsten  Mârz  1849. 

Ministerium  des  Innern 
D.  tVeinlig. 

Kulm. 


417 

11. 
Note  officielle  échangée  entre  le  chargé  ff  affairée 
de    la   République  française    et    le   ministre   des 
relations  extérieures  de  la  république  de  Guate- 
mala^  relative  au  traité  du  8  mars  1848*). 

1.  Les  dispositions  générales  de  Fart.  27  du  traité 
s'appliquent  au  cas  où  la  république  de  Guatemala  ac- 
corderait a  quelque  autre  natioa  étrangère  la  faculté  de 
faire  le  cabotage  sur  ses  côtes,  et  comme  le  gouverne- 
ment guatémalien  permet  aujourd'hui  que  les  navires 
étrangers,  sans  distmction,  fassent  le  canotage  dans  les 
ports  de  la  République,  il  est  expressément  entendu  que 
les  navires  français  jouiront  du  même  privilège  tant  que 
ce  ^uvernement  ne  l'aura  pas  exclusivement  réservé,  de 
droit  et  de  fait,  à  la  marine  nationale. 

2.  Les  dispositions  du  deuxième  paragraphe  de  l'art  6 
inséré,  par  inadvertance,  au  traité,  n  mfirment  en  rien  les 
autres  articles  dudit  traité  en  vertu  desquels  les  citoyens 
de  l'un  des  deux  Etats  peuvent  posséder  des  immeubles 
dans  l'autra 

3.  Dans  l'art.?,  les  mots  usage  particulier  signifient 
une  destination  particulière  et  spéciale  se  rattachant,  d'ail- 
leurs, à  un  service  public  et  urgent,  et  ne  peuvent,  en 
aucun  cas,  admettre  une  autre  mterprétation. 

4.  Relativement  aux  privilèges  et  immunités  dont 
parle  l'art.  20,  il  est  expressément  entendu  que  les  con^ 
suis  et  leurs  chanceliers,  s'ils  ne  sont  point  citoyens  du 
pays  oii  ils  résident  ni  commerçants,  ne  pourront  être 
an^tés  ni  emprisonnés,  si  ce  n^est  pour  crime  atroce,  ni 
forcés  de  comparaître  comme  témoins  devant  les  tribu- 
naux; et  lorsaue  les  autorités  auront  besoin  de  quelque 
déclaration  juaiciaire  de  leur  part,  lesdites  autorités  de- 
vront la  leur  demander  par  écrit  ou  se  transporter  à 
leur  domicile  pour  la  recevoir  par  écrit 

*)  Le  traite  entre  la  FVance  et  la  République  de  Guatemala, 
signé  le  8  mars  1848 ,  se  trouve  imprimé  Tom.  XII.  p.  4.  D  ftit 
publié  en  France  par  dëoret  du  Président  de  la  Bépublique  eu  date 
du  17  juiUet  1860;  la  note  conununiquée  «i- dessus  fut  annexée  au 
traité.  Elle  est  sans  date,  mais  vraisemblablement  elle  a  été  échangée 
à  l'occasion  de  l'échange  des  ratifications  du  traité  même,  lequel  à  eu 
Heu  à  Quatemala,   le  25  octobre  1849. 


116 

12- 
a.  Traité  d'amitié^  de  commerce  et  de  namgaUon 
entre  les  villes  libres  et  anséatiques  de  Lubeck^ 
Brème  et  Hambourg  et  la  république  de  Guatemala^ 
signé  à  Guatemala  ^  le  25  juin  i847^  suivi  d'un 
protocole  en  date,  du  iO  octobre  i850. 

Texte    «IleniaBd. 

Da  seit  geraumer  Zeit  zwischen  den  HanseatiscKen . 
Republiken  und  der  Republik  Guatemala  Handelsvefbin- 
flnngen  angeknûpft  worden  sind,  so  hat  es  nûtzlich  ge- 
schienen,  dièse  Verbindungen  durch  einen  Freundschafts- 
Handels-  und  Schiffîahrts  -  Vertrag  zu  bekrâftigen  und 
sicher  zu  stellen. 

Zu  diesem  Zweck  hâben  die  gedachteti  Republiken 
ihre  respectiven  BeYollmâcKtigien  ernartiit,  nïmlich:  der 
Sénat  der  Republik  und  der  freien  Hansestlsidt  Lûbeck, 
der  Sénat  der  Republik  uàd  freien  Hansestadt  Bremen 
und  der  Seiiat  der  Republik  lind  freien  Hansestadt  Ham- 
burg,  jede  fur  sich  besonders,  den  Herru  Cari  Frie- 
drich Rudolpïi  Klée,  iKren  General-Consul  in  Centro- 
America,  und  aer  Prâsideht  der  Republik  von  Guatemala 
den  Herrn  Licenciât  Don  Màriano  nodriguez,  Staats- 
secretair  im  Département  der  ausIvSrtigen  Angeleg^nhei- 
ten,  welche,  nach  Austauscfa  ihrer  in  guter  und  richtiger 
Form  befundenen  Vollmachten ,  sich  iiber  die  folgenden 
Artikel  geeinigt  haben. 

Art.  1.  Zwischen  den  Han^eatischen  Republiken  und 
der  Republik  von  Guatemala,  sowie  zwischen  ihren  BOr- 

fern   und  Eînwohnern  soll  dauernder  und  vollstandiger 
riéde,    aufrichtige  und  uhwandelbare  Freundschaffc  -be- 
stehen. 

Art.  2.  Eben^o  soll  zwischen  den  Hahs^atischen  Frei- 
staaten  und  der  Republik^  Giiatemala  gegenseitige  Freiheit 
des  Han^eU  und  der  Scbifflahrt  statthaben.  Dem  zur  Folge 
dûrfen  die  beidepseitigen.Bûrger  frei  und  sicher  mît  ihren 
Schiffen  und  Ladungen  nach  allen  Kûsten^  Hâfen  und 
Flûsseii  im  Gebiete  des  andem  Theiles  fahren,  wohin  es 
anderen  Fremden  zu  fahren  gestattet  iist  oder  kiinftig  ge- 
stattet  werden  jnôchte,  dort  landen,  verweilen  unasich 
niederlassen  ;    Hâuser    und  Magazine   zunà   Zweck   ihres 


fl9 


12. 
a.  Traité  d'amitié^  de^  commerce  et  de  navigation 
entre  les  villes  lUrres  et  anséatigues  de  Lubeck^ 
Brème  et  Hambourg  et  la  république  de  Guatemala^ 
signé  à  Guat&malaj  le  25  juin  i847^  suivi  d^tm 
protocole  en  date  du  iO  octobre  1850. 

T«tte   rspAgnol. 

H£j3iéndose  establecido  desde  algun  tiempo  relàciones 
de  comercib  entre  las  eiudades  libres  Ânseaticas  y  la 
Repùblica  de  Guatemala,  se  ha  creido  util-  que  didtas 
relàciones  semi  coafirmaéa»  y  establecidas  pormedio  de 
an  tratado  de  amistad^   comercio  y.  navegSMÛon. 

Con  este  ofajeto.  àan  .itombradô  sus  respectives  pleni* 

Eoienciarios,  à  saher»  ei  Présidente  de  la  Republica  de 
uatemala  ai  SeSor  Ltcénciado  don  MarianoRôdriguez 
secretario  'de  estado  y  de  relàciones  estefiores,  y  el 
Senado  de  :1a  RepàbUca  y  Ciudad  libre  y  Anseatica  de 
Lobeds,  el  Senado  dé  1»  Repùblica  y  Ciudad  Kbre  y 
Anseatioa  do  Bremen',.  y  el  Senado  de  la  Repùblica  y 
Ciudad  libre  y  Anseatica-  de  Hambut^o,  cada  una  sepa^ 
radamente,  al  Senor.  Carlos  Federico  Rodolfo 
Klèe  su  Consul  gênerai  eti  Centra  America,  quienes 
despuAS  de  h«bérsè  coinunicado  sus  plenos  poderes;, 
hallados  en  buena  y  debida  *fomla  hmi  convenido  en  los 
articulos  sîgulentes. 

Art  1.  BAvi  paz  perpétua  y  perfecta,  y  amistad 
sincera  é  invariable  entre  la  Republièa  de  Guatemala  y 
las  RepùbUcas  Anseaticas  y  entre  sus  pueblos  y  Ciu- 
dadanos. 

Art  %  Habré  igualmente  entre  la  Repùblica  de 
Guatemala  y  las  Repùbiieas  Anseaticas  una  reciproca 
libertad  de  comercio  y  iniavegécion. 

En  consecoenoia  los  Ciudadanos  de  cufalquiera  de 
ellas  podrén  ir  libre  y  segùramenie  con  su)s  rMiques  y 
cargamehtos  i  todos  aqmllos  perajes,  puertos  y  nos  en 
los  territorios  '  y  dominios  de  la  otra,  a  los  ouales  se 
pennite  6  se  permîlieTe  ir  a  olros  aslranjeros,  etitrar, 
permahewer  y  residir  en  eltos,:  alifoiUr  y  oeupar  casas  y 


130        Failles  ans^atiques  et  Guatemala. 

Handeis  miethen  und  besitzen,  wobei  sie  gleichwohl  den 
in  den  beiderseitigen  Gebieten  geitenden  Geseizen  und 
Stataten  unterworfen  bleiben. 

Ali.  3.  Die  Bûrger  der  contrahirenden  Repabliken, 
welche  im  Gebiete  des  andern  Tbeils  verweilen  oder  rei- 
sen,  geniessen  in  Belrcff  ihrer  Personen  und  Gûter,  sowie 
der  Ausûbung  ihrer  Gewerbe  und  ihrer  Religion,  dessel- 
ben  Schutzes,  derselben  Garantien,  Rechte  and  Vorrechte, 
wie  sie  den  Bûrgero  oder  Unierthanen  der  am  ipeisten 
begûnstigten  Nationen  gewâhrt  sind  oder  werden  môch- 
ten;  sie  erhalien  freien  und  leichten  Zugang  bei  den 
Gerichtshôfen  zum  Zweck  der  Verfolgung  und  Vertheidi- 

O  ihrer  Rechte  und  Interessen,  unter  den  ^eichen 
igungen  wie  die  Einwohner  der  Republik,  in  wel- 
cher  sie  verweilen  ;  sie  sind  zum  regulairen  Kriegsdienste 
im  Heere  oder  in  der  Flotte  nicbt  verpflichtet ,  auch 
dûrfen  sie  weder  zum  Beitrag  zu  gezwungenen  Anleihen, 
noch  zu  Zahlung  anderer  oder  nôherer  Steuern ,  von 
welcher  Art  und  Benennung  es  sei,  genôtingt  werden, 
als  die  Bûrger  des  Landes,  in  dem  sie  sich  befinden, 
jetzt  oder  kiinftig  zu  entrichten  haben.  Eben  so  wenig 
dûrfen  Schiffe,  Mannschaften,  Waaren  und  Eigenthum 
mit  Beschlag  beleçt  oder  zu  militairischen  Zweckefa  oder 
ôffentlichen  Dienstleistunçen  irgend  einer  Art  angehalteh 
werden,  ohne  die  Betheiligten  dafûr  hinreicbend  zo  ent- 
schâdigen. 

Art.  4.  Zwischen  den  Repabliken  von  Lûbeds,  Bre- 
men  und  Guatemala  ist  ausserdem  festgestellt,  dass  die 
Ausnahme  vom  Militairdienst,  wovon  der  vorhergehende 
Artikel  handelt,  die  von  der  Bûrgergarde  einscMiesst, 
von  welcher  Befreiung  gegenseitig  die  Bûrger  der  drei 
genannten  Republiken  geniessen  sollen. 

Art.  5.  Auch  ist  man  ûbereingekommen ,  dass  die 
Bûrger  eines  jeden  der  contrahirenden  Theile  ûber  ifare 
unter  der  Gerichtsbarkeit  des  andern  Theiles  befindlichen 
(jûterfrei  verfûgen  kônnen  durch  Kauf,  Schenkung,  letz- 
ten  Willen  oder  auf  andere  Weise,  und  dass  ihre  Erben, 
wenn  sie  Bûi^er  des  andern  Theiles  sind,  in  den  ge- 
dachten  Gûtem  nachfolgen  soMen,  sei  es  durch  Testament 
oder  ab  intestate,  persônlich  oder  durch  Bevollm&chtigte 
davon  Besitz  ergreifen  und  iiach  Willkûhr  darûber  ver- 
fûgen môgen,  unter  Entrichtung  nur  deijenigen  Abgaben, 
welche  in  gleichem  Falle  die  Einwohnér  des  Landes,  wo 
sich  die  Gûier  befinden,  entriebtea  wârden.    Fiaden  sich 


Traité  de  commerce.  121 

almaoenes  para  los  objetos  de  su  comercio,  quedaftdo 
sin  canbargo  sajetos  à  las  ieye»  y  estatutos  de  los  dos 
paises  respectivamente. 

Art  3.  Los  Chidadanos  de  las  Repùbiicas  contra- 
tantes,  résidentes  6  transeuntes  en  los  territorios  de  la 
otra,  gozarân  en  sas  personas  y  propiedades  y  en  el 
ejercicio  de  su  ind^^stria  y  de  su  religion,  de  la  misma 
proteccîon,  seguridades,  derechos  y  pnvilegios  concedidos. 
à  (pie  se  concedieren  à  los  Gudadanos  ô  subditos  de  la 
nacion  mas  favorecida;  tendràn  libre  y  facil  acceso  à  los 
tribunales  de  josticia  para  sostener  y  defender  sus  dere- 
chos é  intereses  baio  las  condiciones  impuestas  à  los 
natorales  de  la  Repuolica  en  que  residan,  no  podran  ser 
obliçados  à  servir  en  el  ejercito  de  tropas  regulares  6 
manna,  ni  oompelidos  à  contribuir  a  los  emprestitos 
forzosos,  ni  k  pagar  otras  6  mayores  contribucionea  de 
caalquiera  espime  o  denominacion,  que  las  que  pagan 
6  pagaren  los  Ciudadanos  del  pais  en  que  se  nallen. 
Tampoco  podran  ser  embai^adas  ni  detenidas  las  em- 
barcaciones,  tripulaciones,  mercaderias  y  efectos  de  su 
pertenencia  para  ninguna  espedicion  militar,  6  usos 
pàbiicos  cualesauiera  (^iie  sean,  sin  concéder  a  los  inte- 
resados  una  suneiente  indemnisacion. 


Art  4.  Entre  las  RepAblicas  de  Lubeck,  Bremen  y 
Guatemala  se  estîpula  aoemas  que  la  exencion  del  ser- 
vicio  militar  de  que  habla  el  articule  anterior  comprende 
el  de  la  gnardia  civica,  de  cuya  libertad  deberàn  gozar 
reciprœamente  los  Ciudadanos  de  las  très  Republicas 
mencionadas. 

Art  5.  Se  ha  convenido  tambien  que  los  Guda- 
danos de  cada  una  de  las  partes  contratantes ,  puedan 
disponer  de  sus  bienes  personales  dentro  de  los  limites 
de  la  jurisdiccion  de  la  otra,  por  venta,  doiiacion,  testa- 
mento  6  de  otro  modo,  y  sus  herederos,  siendo  Guda- 
danos de  la  otfa  parte,  sucoederan  à  los  dichos  bienes 
personas  y  à  sea  por  testamento  6  ab-intestato ,  y 
podran  lomar  posesion  de  ellos,  bion  sea  por  si  mismos 
0  por  otros  que  obren  por  ellos  y  disponer  de  los 
mismos  segun  su  voluntad,  pagando  aquellas  cargos 
solamente  que  estuviaren  sujetos  6  pagar  en  igual  caso 
los  habitantes  del  pais  donde  se  ballon  los  dichos  bienes. 


mz        Villes  anaéatiijfues  et  Guatenuila. 

dabet  unbewegliohe  Gûter  vor^  in  deren  Besitz  die  ge* 
dachien  Erben,  als  Fremde  nicht  gelangen  kônnen,  so 
soll  ihnen  eine  dreijâhrige  Frist  gestattet  sein,  um  âber 
selbige  nach  GutdûnkeD  zu  verfâgen  und  den  Eiiôs  davon 
unbescbwert  and  frei  von  ailen  AbzugreGbten  von  Setten 
der  Regierungen  der  respecûven  StaateB  aasser  Landes 
zu  ziehen. 

Art.  6.  In  ÂUem,  was  sich  auf  die  Hafimpolizei,  La- 
dang  und  Lôschung  der  Sohiffe,  Sicherheit  aer  Waaren, 
Gûter  und  Effecten  bezieht,  sind  die  Biirg^  der  oontra- 
hirenden  Theile  den  Gesetzen  und  Yerfâgungen  des  Ortes 
unterworfen ,  wobei  ihnen  jedoch  die  Redaié  ;  und  Vor- 
rechte  der  Nationalen  nicht  nûnder  zusiôheb. 

Art  7.  Als  Hanseatische  oder  Guatemalascbe  werden 
geeenseitig  diejenigen  Schiffe  betrachtet  und  behandelt, 
welche  in  Gemassbeit  der  bestehenden  oder  zu  erlassen- 
den  Gesetze  und  Vorschnften,  in.  den  Staaten,  welchen 
sie  angehôren,  als  solche  anerkannt  sind,  wobl  verstan- 
den,  dass  jedes  Schiff  mit  etnem  von  der  zustandigen 
Behôrde  nusgefertigten  Seebriefe  oder  Passe  vèrsehen 
sein   muss. 

Art.  8.  Die  in  den  Hâfen  der  Repoblik  Guatemala 
einlaufenden  Hanseatischen ,  sowie  ge^^seits  die  iâ  den 
Hâfen  der  Hanseatischen  Freistaaten  einlaufenden  Guate- 
malaschen  Schiffe  soUen  eingehend,  ausgehend  und  vor 
Anker  liegend  den  von  den  nâmlichen  Orten  kommenden 
nationalen  Sehiffen  vôllig  èleiçh  geaehtet^ùnd  bebandelt 
werden,  sowohl  in  Betreff  des  Tonnen-,  Anker^,  Loolsen- 
und  Leuchtgeldes  und  aller  anderen  Hafeh-  oder  Muni- 
cipaiabgaben ,  als  auch  hinsichtlich  der  Gebtibren  der 
<mentlicnen  Beamten,  sowie  nièht  tniader  ia  Betr^  des 
Bergelohns  bei  Havarie-Fâllen  oder  Schiffbrôdieo. 

Und  zur  Ausfuhrung  dièses  Artikds,  sowie  fur  die 
der  anderen,  welche  der  gegenwârtige  Vertrag  eiofasst, 
wird  erklârt:  dass  man  gcwenwârtig  betraohten  mqss  als 
Hâfen  der  Republik  von  Guatemala  an  der  Tiord-Kûste 
die  von  Santo  Tomas  als  fur  Depo»to  fur  jetlst,  Yzabal 
"als  Haupthafen  und  zum  Etnelanren,  und  Teleman  als 
geringérem  fur  Transito,  und  an  der  Sûd-Kûsie  den 
von  Ystapa  als  Haupthafen  und  zum  Einclariren,  aovide 
auch  jedwediger  anoerer,  welcher  fur  die  ZukonfL  erôff- 
net  wird. 

Art.  9.  Aile  Waaren  und  Handebgegenstânde,  oàne 
Unterscbieddes  Ursprungs,  d^en  Einfiuar  in  die  Hâfen 


'  Traité  de  commerce.  128 

T  si  en  el  caso  de  bienes  raices,  los  didios  herederos 
faesen  impedidos  de  entrer  en  posesion  de  la  herencia, 
por  razon  de  sa  caraoier  de  estranieros,  se  les  darà  e) 
término  de  ires  anos  para  disponer  de  ella,  como  juz^uen 
coDveniente,  y  para  estraer  el  producto  sin  molestia  y 
exenio  de  todos  dwechos  de  deduccion  por  parte  de  los. 
Gobiemos  de  los  respectivos  Estados. 

Art  61.  En  todo  lo  relativo  â'  la  policia  de  los  puer- 
tos,  carga  y  descarga  de  los  buques,  seguridad  de  mer- 
caderias,  bienes  y  efectos,  los  Ciudadanos  de  las  partes 
contratantes  esteran  sujetos  à  las  leyes  y  ordenanzas  lo- 
cales, y  tambien  gozarân  de  los  mismos  derechos  by 
privilegios  que  los  habitantes  del  pais  en  que  residan. 

Art*  7.  Reciprocamente  seràn  considerados  y  trata- 
dos  como  buques  Guatemaltecos  y  Anseaticos  todos  los 
que  fueren  reconocidos  por  taies  en  los  paises  a  que 
respectîvamente  pectenecen,  segun  las  leyes  y  los  regia- 
mentos  existentes  6  que  en  adelante  se  promulgareo; 
bien  eniendido  que  todo  buque  deberà  estàr  provisto  de 
una  carta  de  mar  6  pasaporte  espedido  por  la  autoridad 
compétente. 

Art  8.    Los  buques  de  Guatemala  que  arriben  à  los 

Eaertos  de  las  Republicas  Anseaticas  y  reciprocamente 
»  buques  Anseaticos  que  arriben  à  los  de  la  Republica 
de  Guat^Bala,  seràn  tradados  y  considerados  à  su  entrada 
durante  su  permanéncia  y  à  la  salida,  como  buques 
nacionales  procedentes  del  mismo  lugar,  para  el  cobro 
de  los  derechos  de  ionelada,  anclaje,  pitolaje,  fanal  y 
cualesqoiera  otros  de  puerto  à  municipales,  6  emolu- 
mentes  de  los  empleaaos  publiées  y  tambien  respecte 
â  los  derechos  de  salvamento  en  càso  de  naufragio  à 
averia. 

T  para  los  efectos  de  este  articule  como  para  tos 
demas  que  comprende  el  présente  tr^dato  ^e  déclara  : 
que  por  puertos  de  la  Republica  de  Guatemala  deben 
entenderse  al  présente  los  de  Santo  Tômas  como  de  dé^ 
posito  por  ahora^  Yzab^J  mayor  y  de  registre  yTeleman 
menor  de  cabot^e  en  ks  costas  del  Norte,  y  en  lasd^l 
sur  el  de  Tztapa  mayor  y  de  registre  como  asi  mismo 
cualquiera  otro  qud  en  lo  successive  sea  habilitado. 


Art  9.    Todas  las  mercaderias  y  efeotos  comerciabies 
sin  distincion  de  drigen,  cuya  importadon  séa  permitida 


124  Filles  ansMtiqnes  et  Guatemala. 

der  Hanseatischen  Freistaaten  in  Ranaeatischen,  aus  ir- 
pnd  einem  fremden  Lande  kommenden  Schiffen  eriaobt 
i8t,  dûrfen  ebensowohi  in  Goatemalaschen  Schiffen  ein- 
gebracbt  werden,  ohne  andere  oder  hôhere  Âbgaben  ir- 
gend  einer  Art  oder  Benennung  zu  entrichien,  ids  von 
den  nâmliohen  Waaren  und  Handelsgegenstàndea ,  wenn 
eingebracht  in  Hanseatischen  Schiffen,  entrichtet  wird 
oder  kândig  entrichtet  werden  môchte,  and  umgekehrt 
dûrfen  aile  Waaren  und  Handels^egenst&nde,  ohne  Un- 
terschied  des  Urspnings,  deren  Emnihr  in  die  Hftfen  der 
Republik  Guatemala  in  Goatemalaschen,  ans  irgend  einem 
fremden  Lande  kommenden  Schiffen  erlaubt  ist,  gleich- 
mâssig  in  Hanseatischen  Schiffen  eingebracht  werden, 
ohne  andere  oder  hôhere  Abgaben  irgend  einer  Art  oder 
Benennung  zu  entrichten,  als  von  oen  nftmlichen  Waa- 
ren und  Handeisgegenstânden,  wenn  eingebradit  in  Gua- 
temalaschen  Schiffen,  entrichtet  wird  oder  kûnftig  ent- 
richtet werden  môchte. 

Dorch  die  Bestimmungen  dièses  Artikels  erleiden  zwar 
die  in  einer  jeden  der  contrahirenden  Repobliken  hin- 
sichtlich  des  Kûstenhandels  mit  auslândischen  schon  zum 
innern  Verbraucfa  dispaohirten  Artikeb  oder  fur  den 
Transport  einheimischer  Producte  von  Hafen  zu  Hafen 
erlassenen  Gesetze  keinerlei  Widersproch  oder  Abânde- 
rung:  doch  ist  gleichwohl  vereinbart,  dass  die  beidersei- 
tigen  Bûrger  in  diesem  Betracht  aller  Reefate  geniessen 
sollen,  die  der  beoûnstigtsten  Nation  emgerëromt  sind. 

Art.  10.  Aile  Waaren  und  Handeisgegensfônde ,  de- 
ren Ausfuhr  oder  Wiederausfuhr  aus  den  Hafen  der  Han- 
seatischen Freistaaten  in  Hanseatischen  Schiffen  ertaabt 
ist,  dûrfen  auch  in  Guatemalaschen  Schiffen  aussefâhri 
werden  ohne  andere  oder  hôhere  Abgaben  irgena  einer 
Art  oder  Benennung  zu  entricbten  als  von  den  nftmlichen 
Waaren  oder  Handelsgegenstanden  bei  der  Au^uhr  oder 
Wiederausfuhr  in  Hanseatischen  Schiffen  jetzt  od^  kunf- 
tiç  entrichtet  werden  môchten,  und  umgekehrt  dûrfen 
allé  Waaren  und  Handelsgegenstânde,  deren  Ausfuhr  oder 
Wiederausfuhr  aus  den  Hâfen  der  Republik  Guatemala 
in  Guatemalaschen  Schiffen  erlaubt  ist,  çleichmassig  in 
Hanseatischen  Schiffen  ausgefûbrt  oder  wiederausserahrt 
werden,  ohne  andere  oder  iiôhere  Abgaben  irgena  einer 
Art  oder  Benennung  zu  entrichten,  als  von  oen  nâmli- 
chen  Waaren  und  Handelsgegenstândbn  bei  der  Ausfuhr 
oder  Wiederausfuhr  in  Guatemalaschen  Schiffen  jetzt  oder 


.      Ttxàtè  de  commerce.  155 

en  los  paertos  de  la  Repubiiea  de  Guatemala  en  buqjves 
Giiatemaiteoos  procedenies  de  cualquier  Mi$  esiraajerçs 
podran  tainbien  importarse  en  buques  Anseaiicos,  sia 
pagar  otros  6  mayores  dereohos  de  cualquiera  especie  o 
denominacion,  que  los  que  pagaa  o  pagaren  las  mismaa 
mercaderiaa  y  efectos  comerciables  importadôs  en  buques 
Guatemaltecos;  y  reciprocamente,  iodas  .las  mercadertas 
y  efeetos  comerciables  sin  distincion  de  origen  cuya 
importackm  sea  permitida  en  los  puerios  de  las  Repù^ 
blicas  Anseaticas  en  buques^  Aaseaticos  procedenies  de 
cualquier  pais  eatranjero,  podran  tambien  imporiarse  en 
baques  Guatemaltecos  sin  pagar  otros  6  mayores  dere* 
chos  de  cualquiera  especie  6  denominacion,  que  los  que 
pagan  6  pagaren  las  mismas  mercaderias  y  efectos  co- 
merdaUes  importadôs  en  buques  Anseaticos. 


Lo  estipulado  en  este  articulo  no  coniradice  ni  deroga 
las  leyes  que  rijan  en  oualquiera  de  las  Repiiblioas  con* 
tratantes  con  respecto  i  cabotaie,  para  el  comercio  de 
los  efectos  es^anieros  despachados  ya  para  el  consumo 
y  el  transporte  dfe  las  jproducciones  indijenas  de  puerto 
a  puerto  ;  mas  esta  tambien  convenido,  que  los  Ciuda- 
danos  de  las  partes  contratantes  gozarin  en  este  parti* 
cular  de  todos  los  dereehos  concedidos  6  que  se  conce- 
dieren  é  la  nacton  mas  favorocida* 

Art.  10.  Todas  las  mercaderias  y  efectos  comercia- 
bles, cuya  esportacion  6  reesportacion  sea  permitida  de 
los  puertos  de  la  Repàblica  de  Guatemala  en  buqOes 
Guatemaltecos,  podran  tambien  ser  esportados  6  ree- 
sportadoa  en  buques  Anseaticos  sin  pagar  otros  6  mas 
éltos  deredios  de  oualquiera  especie  .6  deno  minacion, 
que  los  que  pagan  6  pagaren  las  mismas  mercaderias  y 
efectos  comerciables    esportados  6   reesportados   en  bu- 

3aes  Guatemalieros  ;  y  reciprocamenrte,  todas  las  merca- 
erias  y  efectos  comerciables,  cuya  esportacion  6  ree- 
sportacion sea  permitida  de  los  puertos  de  las  Repùbli- 
cas  Anseaticas  en  buques  Anseaticos,  podran  tambien  ser 
esportados  6  reesportados.  en  buques  Guatemaltecos,  sin 
pagar  otros  6  mas  altos  dereehos  de  cualquiera  especie 
6  denomî&acioB  one  los  que  pagan  6  pagaren  las  mismas 
mercaderias  y  e&ctos  com^'dables,  esportados  en  bu- 
ques Anseaticos.  *     . 


126         Villes  anséatiqueê  et  Gucdemala. 

kunftig  entricbtet  werden  môchten.  Auch  werden  die 
nâmlicnen  Prâmien,  Rûckzôlle  ond  Vergûtançen  2Uge- 
standen,  die  Ausfuhr  oder  Wiederausfahr  eus  dem  einen 
oder  andern  Lande  mag  in  Hanseatischen  oder  Guate- 
malaschen  Schiffen  gescnehen. 

Art.  11.  Es  sollen  weder  in  den  Gebieten  der  Han-* 
seatischen  Freisiaaten,  noch  in  denen  der  Repablik  Gua* 
temala  andere  oder  hôbere  Abgaben  irgena  einer  Art 
oder  Benennung  bei  der  Einfuhr  oder  Wiederausfuhr  von 
Producten  oder  Fabrikaten  des  einen  oder  andem  Landes 
erhoben  werden,  als  von  den  gleichen  Producten  oder 
Fabrikaten  jeder  andern  Nation  jetzt  oder  kdnftig  entricb- 
tet wird.  Fur  die  Wirksamkeit  dièses  Artikels  wird 
ausserdem  bestimmt,  dass  ebénso  auch  alie.  aus  den 
Hanseatischen  Hâfen  verfûbrten  Prodocte  oder  Fabrikate 
der  Staaten  des  deutschen  Bundes  als  Erzeugnisse  der 
Hanseatischen  Freistaaten,  sowie  gegenseits  als  Producte 
und  Fabrikate  der  Republik  Guateniala  aile  diejenigen 
der  verschiedenen  Staaten  von  St.  Salvador,  Honduras, 
Nicaragua  und  Costarica  in  Central  -  America  angesehn 
und  geachtet  werden  sollen,  deren  Ausfuhr  aus  deii  Gua- 
temalaschen  Hôfen  geschieht,  wobi  verstanden  jedoeh, 
dass  dièse  Gunst  den  Ausfuhren  oder  Wiederausfuhren 
solcher  Erzeugnisse  nur  dann  zu  Gute  kommen  soll, 
wenn  sie  in  Hanseatischen  oder  Guatemalaschen  Schiffen 
ohne  Unterschied  bewerkstelligt  wird^ 

Art.  12.  Weder  in  den  Hanseatischen  Republiken 
noch  in  der  Republik  von  Guatemala  dfirfen  die  Gegen- 
stânde  der  wechselseitigen  Ausfuhr  unter  ibnen  anderen 
oder  hôberen  Abgaben  unterworien  sein,  als  die  nfimli^ 
chen  Gegensiânde  bei  der  Ausfuhr  nach  ii^end  einem 
dritten  Lande  ietzt  oder  kônftig  zu  entrichten  faaben. 
Auch  darf  in  keiner  der  contrabirenden  Republiken  die 
Einfuhr ,  Ausfuhr  oder  Wiederausfuhr  von*  riatur  -  oder 
Kunsterzeugnissen  der  betreffenden  Staaten  verboten  v^er- 
den,  wenn  solches  Verbot  nicht  zugleich  auf  den  Ver* 
kehr  mit  alleh  Nationen  ûberhaupt  erstreckt  wird. 

Art.  13.    Die  Hanseatischen  Freistaaten    und  die  Re- 

Kublik  Guatemala  verpflichten  sich  wechselsweûse,  dt^îtlen 
ationen  in  Bezug  auf  Handel  und  Schtffiahrl  keinerlei 
Vorzûçe  gewâhren  zu  wollen,  welche  nickt  sofort  auch 
dem  e>nen  oder  andern.  der  hier  contrabireiiden  Theile 
zustandig  wârden,  und  deren  sich  die  letzteren  dann  un- 
bedingt  oder   unter  Leistung  der  nâmliohen  Eolâcbâdi- 


Traité  de  commerce*  127 

Y  los  mismos  premios,  descuentos  de  derectioS  d 
gratificaeiones  se  concederàn,.  sea  que  la  esportaciôn^d 
reesportacion'  de  uno  u  otro  pais  se  baga  en  buques 
Guatemaltecos  6  Anseaticos. 

Art  11.  No  se  pagarân  en  los  territorios  de  la  Re- 
pùblica  de  ^Guatemala ,  ni  en  los  de  las  Repùblrcas  An- 
seaticas  olros  6  mayores  derechos  de  cualquiera  especîe 
6  denominacion ,  â  la  importacion  6  à  la  reesportacion 
de  cualesquiera  articulôs  del  produclo  natural  6  manu- 
facturado  de  uno  ù  otro  pais,  que  los  que  se  pagari  ô 
pagaren  sobre  semejantes  articulôs  del  producto  natural 
6  manufaotarado  de  cualquiera  otra  nacion.  Ademas  se 
estipula,-  que  deberan  considerarsc  y  reputarse  para  los 
efectos  de  este  articulo,  como  producto?  nâturales  y  mà- 
nufacturados ,  tambien  Guatemaltecos,  los  de  cualquiera 
de  los  Estados  del  Salvador,  Honduras,  Nicaragua  y 
Costa  Rica  en  Centre  -  america  que  se  esporten  por  los 
puertos  Guatemaltecos,  y  como  productos  naturales  y 
manufàcturados ,  tambien  Anseaticos,  tod6s  los  de  loi^ 
Estados  de  la  confederacion  Germanica ,  que  se  esporten 
de  los  puerlôs  Anseaticos,  bien  entendidfo  sin  embargo 
que  en  citos  casos  la  concesion  solamente  favorecera  à 
las  importaciones  6  reesportaciones  de  taies  prôdùctos 
(jue  se  hicieren  en  buques  Guatemaltecos  o*  Anseaticos 
indistintamente.  '  . 

Art.  12.  -  No  se  pagarin  en  la  Republîça  de  Guate- 
mala ni  en  las  Republicas  Aliscaticas,  otros  ô  mhyores' 
derechos  de  cualquiera  especie*  6  denominacion  é  lâi 
esportaciOH  que  de  tina  de  ellas  se  haga  para  la  otra^ 
que  los  que  se  pagan  6  pagaren  a  la  esportacion  de 
ésios  articulôs  para  cnalquier  pats  èstranjero,  ni  se  pro-j 
hibir^  en  ninguna  de  las  Republicas  contratantès  la  im-| 
portacion,  esportacion  6  reesportacion  de  ninguh  articulo 
de  produccion  natural  6  manufacturado  def  los  respecti- 
ves paises  k  menos  quQ,  esta  prohibicioh  se  estîenda  àl 
comercio  con  todas  las  naciones.  '        '     >  . 

Art  13.  La  RepàbHca  de  Guatemala  y  las  Republi- 
cas Anseatitjas  8&  obligan  mûtuamente  à  no  concéder  fa- 
vores  particulares  à  otras  naciones,  con  respeçlo  é  eo-' 
mercio  y  navegacion,'  que  no  se  hagan  immediatamente 
comunes  à  una  y  otra  parte,  quien  gozarâ  de  ellps  li- 
bremente  A  la  concesion  fuese  necha  libremente  6  pre- 


126       Villes  anséaiiquês  0I!  Quatemala. 

gui^  zu  erfreaen   babea,  je   nacbdem  die.  EinrâuEtniDg 
90  Bediagungen  geknûpft  worden  war  oder  oicht 

Art.  14.  So  oft  sien  die  Bûrger  des  einea  contrahi- 
renden  Theils  genôthigt  sehen  in  den  Flûssen,  Bayen, 
Hâfen  oder  Besitzungen  des  andern  mit  ihren  Schiffen 
Schutz  zu  suchen  vor  stûrmischem  Wetter,  Seeriubera 
oder  Feinden,  wird  ihnen  eine  freundliche  Aufnafame  und 
aile  Sicherung  und  Fôrderung  zu  Tbeil  werdeo,  um  die 
Schàden  ausbessern,  Lebensmittel  einoehmen,  und  sich 
zur  Fortsetzung  der  Reise  in  den  Stand  setzen  zu  kôn- 
nen,  obne  Hindernisa  und  Stôrung  irgend  einer  Art 
Ueberall  in  den  Besitzungen  beider  ïbeile  wird  es  den 
Schiffen  des  andern  Tbeils,  deren  Mannscbaft  durch  Krank- 
beit  oder  aus  andern  Grûnden  eingescbmolzen  ist,  ver- 
stattet,  soviel  Seeleute  anzuwerben,  als  sie  zur  Fortse- 
tzung der  Reise  bedûrfen,  vorausgesetzt,  dass  dabei  in 
Gemassbeit  der  Landesgesetze  venabren  werde  und  die 
Werbung  ieder  Zeit  eine  freiwillige  sei. 

Art.  15.  In  den  Fâllen,  wo  den  Bûrgem  eines  der 
contrabirenden  Staaten  angebôrige  Scbiffe  an  den  Kûsten 
oder  innerbalb  des  Gebiets  des  andern  Tbeils  scbeitem, 
stranden  oder  sonst  Havane  leiden,  wird  ibnen  Schutz 
und  Hûlfe  in  demselben  Maasse  çeleistet  werdeo,  wie  sie 
bei  den  eigenen  Schiffen  der  Nation,  wo  die  Havane  ein- 
tritt,  gebrâuchlicb  ist,  und  steht  ibnen  frei,  wenn  erfor- 
derlich,  die  Ladung  zu  lôsoben,  obne  dass  dessbalb  Auf- 
lagen  oder  Abgaben  erboben  werden  dûrfen,  es  sei  denn, 
dass  die  eelôscbten  Waaren  oder  Effeclen  zam  innern 
Verbrauch  bestimnat  sind. 

Art  16.  Aile  den  Bûrgem  eines  der  contrabirenden 
Tbeiie  angebôrigen  Scbiffe,  Waaren  und  Effeclen.  die  von 
Seerâubem  genommen  wûrden,  es  sei  dies  innerbalb  der 
Grenzen  des  anderen  Tbeiles  oder  auf  boher  See  jgesche* 
hen,  und  welcbe  demnâchst  nacb  denJlûssen,  nbeden, 
Bayen,  Hâfen  oder  Besitzungen  des  andern  Tbeils  ge- 
bracht  oder  dort  entdeckt  worden ,  soUea  nacb  gebôrig 
und  vor  den  zustfindigen  Gericbten  gefâfartei^  Beweise 
ibrer  Anrecbte,  den  Eigentbûmem  wiecfer  zugestelli  wer- 
den, so  jedocb,  dass  die  Réclamation  hinnen  Jabresfrist 
durch  die  Betheili^n,  ibre  Bevollmâcbtigten  oder  die 
Agenten  ibrer  Regierunç  angebracht  werden  muss. 

Art.  17.  Fur  den  tall,  dass  eine  der  contrabiDenden 
Parteien  sich  im  Kriege  befande,  wdbrend  die  andere 
neutral  verbleibt<>  ist  ausgemacbt,  dass  Ailes,    was  die 


Traité  de  commerça^  ft9 

siaado  la  isÂsiiia  oompensaeioa  si  la  ooaoedion  Ibère  cob- 
dicional. 

Art  14.  Siempre  que  los  Gmdadaaos  de  alguna  de 
las  partes  contratantes  si  vieren  precisados  à  busoar  re- 
fujio  6  asilo  en  los  rios,  bahias,  pùerios  6  Dominios  de 
la  otra  oon  sus  buques,  por  mal  tieaipo,  p^*secix»oii  de 
piratas  6  enemigos,  seràn  recibidos  y  tratados  con  hu- 
manidad,  dandoles  todo  favor  y  proteccion  para  reparar - 
las  danos  sufridos,  procurar  viveres  y  ponerse  en  situa- 
cion  de  continuar  su  viaje,  sin  obstàeulo  ô  estorbo  de 
ningun  género. 

En  todos  los  territorios  y  dominios  de  una  de  las 
dos  partes,  se  concédera  â  los  buques  de  la  otra,  cuya 
tripulacton  baya  sido  disminuida  por  enfermedad  6  cual- 
quier  otro  motivo  la  fiacultad  de  ençanohar  los  marineros 
que  necesiten  para  continuar  su  viaje,  con  tal  que  se 
Gumpla  con  lo  que  prescriben  las  ordenanzas  locales,  y 
que  el  enganche  sea  voluntario. 

Art  15.  Cuando  algun  buque  perienedente  a  ciu- 
dadanos  de  alguna  de  las  partes  contratantes  naufrague, 
encalle  o  sufra  alguna  averia  en  las  costas  6  dentro  de 
los  dominios  de  la  otra,  se  le  dara  toda  ayuda  y  pro- 
teccion como  la  usa  y  acostumbra  la  nacion  donde  su- 
ceda  la  averia  con  sus  propios  buques,  permitiendoiés  la 
descai^a,  si  fuere  necesario,  sin  êobrar  por  ello  ningun 
derecko,  impueslo  é  contribucion,  à  mmos  aue  las  mer- 
caderias  ô  efectos  deseai^ados  se  destinen  al  oonsumo. 


Art  16.  Todos  los  buques,  mercaderias  y  efectos 
pertenecientfiS  à  Ciudadanos  de  una  de  las  -  partes  con- 
tratantes, que  sean.  apresados  por  piratas,  bien  sea  den- 
tro de  los  limites  de  su  jurisdiccion,  6  en  alta  mar,  y 
fueren  Uevados  6  hallados  en  los  rios,  radas,  bahias, 
paertos  ô  dominios  de  la  otra,  seran  entregados  à  sus 
duenos,  probando  estos  en  la  propia  y  debida  forma  sus 
dereohos  ante  los  tribunales. compétentes;  bien  entendido, 
que  el  reclamo  ha  de  hacerse  dentro  del  término  de  un 
ado  por  las  mismas  partes,  sus  apoderados  6  ajentés  de 
los  réspectivos  Gobiemos. 

Art  17.  En  el  caso  de  que  una  de  las  partes  con- 
tratantes se  halle  en  guerre,  mientras  que  la  otra  perma- 
nezca  neutral,  se  ba  convenido  que  tooo  lo  que  la  parte 

AoiM).  iUciiet/  gén.     Tome  XIV.  I 


190       P^illeê  ofiséfêiiqueê  et  Guatemala. 

kfÎBgfiihfeiide  Partei  nit  anderan.  Mâobien  t»  Gunsten 
der  neutralen  Flagee  verabredet  haben  oder  kûnftiff  ver- 
abreden  sollte,  auch  noter  den  Hanseatisoben  Repuniken 
und  der  Republik  Gaatemala  zor  Regel  dienen  wird. 
Und  um  jeden  Zweifel  ûber  das  zu  vermeiden,  was  als 
GegeDsiand  der  Kriegscontrebande  anzaseben  sei,  so  ist 
(dem  eben  ausgesprochenen  allgemeinen  Grandsatz  onbe- 
schadet)  beUebt  worden,  jene  auf  folgende  Gegenstâode 
zu  beschrânken: 

1.  Kanonen,  Môrser,  Haubitzen,  Steinstûoke,  Doppelha- 
ken ,  Muskeien ,  Flinien ,  Bûchsen ,  Carabiner,  risto- 
ien,  Piken,  Degen,  Sâbd,  Lanzen,  Spiesse  und  Hel- 
lebarden,  Granaien,  Boroben,  Pulver,  Lunten,  Ku- 
geln  und  aile  andern  auf  dea  Gebraucb  dieser  Waf- 
ten  sich  beziehende  Gegenstânde; 

2.  Schilde,  Helme,  Kûrasse,  Panzerhemden  und  fur  den 
Kriegsgebrauch  eingerichieie  und  bestimmie  Ausrû- 
stungen  und  Kleidungsstûcke  ; 

3.  Bandeliere  und  Pferde  mit  ibrem  Geschirr; 

4.  Endiich  aile  Arten  von  Waffen  ond  Werkzeugen 
von  Eisen,  Stahl,  Kupfer  und  Erz,  oder  von  ireend 
einem  andern  ausdrticklich  zum  Kriegsgebraucb  za 
Wasser  oder  zu  Lande  zug«*ichteten  und  gefonnten 
Stoffe. 

Art  18.  Fur  den  Fall  der  Visitation  eines  Handels- 
fahrzeuges  des  einen  der  contrabirenden  Tbeiie  dorch 
ein  Kriegsschiff  des  andern,  ist  maa  âbe^eingekoœmen, 
dass  dièse  Untersuchung  nur  in  einem  nicht  stârker,  als 
zû  seiner  Fûhrung  erforderlich,  bemannten  Boote  gesche- 
hen  darf,  wabrend  das  Krieffsschiff  selbst  sich  aosserhalb 
Kanonenscbussweiie  za  haUen  b«L  Die  Prûfmig  der 
Scbiffispapiere  ist  schlechterdings  nur  an  Bord  des  uAter- 
suchten  .Fahrzeugs  vorminehmen  und  sind  dieseiben  un- 
ter  keinem  Vorwande  raitzunehmen ,  noch  ancb  der  Ca- 
pitain  oder  die  Officîere  zu  nôthiçen,  sich  an  Bord  des 
untersuchenden  SchiOes  zu  beçeben.  Die  Befeblsbaber 
der  bewaffneten  Sehiffe  sind  mit  Person  oder  Yennégen 
fiir  jeden  Brucb  dieser  Vorschriften  und  iedes  regeiwi- 
drige  und  ungerechte  Verfahren  verantwortlicfa. 

Art  19.  Jedem  Zweifel  und  Missbrauch  bei  der  Prâ- 
funç  der  Schiffspapiere  rficksichtlich  des  Eigenthums  der 
Schiffe,  welche  Ëûrgem  der  contrabirenden  Theile  ange- 
hôren,  und  der  Natur  ihrer  Ladungen,  zuvorzuk(MDaien, 
ist  festgesetzl,    dass  im  Fall  sich  einer  unter  ihnen  im 


Traité  êe  cùmm^ree.  131' 

beligerante  faubiere  estipabdo  6  estipulare  de  fatorable 
al  pabelion  neutrai  ocm  otres  potendas,  servira  tambien 
de  régla  entre  la  RepAblica  de  Guatemala  y  las  Repu- 
biicas  Anseatîcas.  Y  para  evitar  oaalqaiera  doda  acerca 
de  lo  que  deba  ser  considerado  como  oontrabando  de 
gaerra,  se  ha  ootivenido  (salvo  el  principio  ^neral  es- 
presado  arrtba)  de  restringir,  la  definicion  de  ei  à  los  ar- 
ticules signientes: 

1.  Canones,  morteros,  oboses,  pedreros,  trabucos,  mos- 

Joetes,  (usités,  rifles,  carabinas,  pistolas,  picas,  espa-» 
a9,  sables,  lanzas,  chuzos,  alabardas  y  granaoas, 
bombas,  pôlvora,  mechas,  balas  con  las  demas  co- 
sas  correspondientes  al  uso  de  estas  armas. 

2.  Escudos,  casquetes,  corazas,  cotas  de  malla,  forni- 
turas  y  vestidos  hechos  en  forma  y  k  usanza  miiitar. 

3.  Bandoleras  y  caballos,  junto  con  sus  armas  y  ameses. 

4.  Y  finalmente  toda  especie  de  armas  é  instrumentos 
de  hierro,  acero,  bronce,  cobre  y  otras  materias  cua- 
lesquiera,  manufacturadas ,  preparadas  y  formadas 
espresamente  para  hacer  la  guerra  por  mar  6  por 
tierra. 

Art  18.  En  el  easo  de  que  algun  bnqde  mercante 
de  una  de  las  partes  contraftantes  pœda  ser  visitado  por 
un  buque  de  guerra  de  la  otra,  se  ha  convenido  que 
esta  visita  no  se  haça  sino  con  un  bote,  armfado  con 
los  hombres  necesarios  para  su  manejo,  quedando  el  bu- 
qae  visHador  fuera  de  tiro  de  canon.    El  examen  de  los 

Eapeles  deberà  preeisamente  practiGai*se  k  bordo  dei 
U(^ue  visitado,  del  cual  no  podran  sacarse  ni  exijirse  al 
capitan  û  oficialies  que  vayan  k  bordo  del  buque  exami- 
nador  bajo  nififfun  prelesto. 

Los  comimckHites  de  los  buques  armbdos  serèn  res- 
ponsables con  stt  persoria  y  bienes  por  la  infraccion  de 
estas  reglas  y  de  cualquiera  conducta  irregular  é  injusta. 

Art.  19.  Para  evitar  toda  duda  y  abusa  en  el  exa- 
men de  los  pa|teleB  relatives  k  la  propiedad  de  los  bu- 
ques  pertenenoientes  à  Ciudadanos  de  las  partes  contra- 
tantes,  y  de  la  naturaleza  de  los  caivamentos,  haii'  con- 
venido,  que  en  el  caso  de  que  une  de  ellas  estuviere  en 

12 


1S2'      P^ili^s  anê4^aiiqii09  et  Gmftemala. 

Kriege  befinden  sollte,  die  Seebriefe  oder  Pâase,  welche 
die  dchiffe  nach  Artikel  7  dièses  Vertrass  zu  fUbren  ha- 
ben^  Namen,  Eigenthum  und  ToBnengebali  des  Scbiffes, 
nichi  minder  Namen  und  Wohnoii  des  Patrons  oder  Ca- 
pitains  entbalten  und  ûberdies  von  Certificaten  begl^tet 
sein  mûssen,  welche  den  Inhalt  der  Ladung  uncT  den 
Abgan^ort  des  Schiffes  bezeichnen,  and  deren  Âusferti- 
Çung  in  gebrâuchlicher  Form  durch  die  Behôrden  des 
Àbgangsorts  zu  geschehen  hat  Uebrigens  darf  das  neu- 
traie  ochiff  wegen  Mangels  an  den  vorerwafanten  oder 
anderen  auf  das  Eigenthum  oder  die  Natur  seiner  Ladung 
Bezug  habenden  Erfordernissen,  nicht  angehalten  werden, 
sofern  zur  Zeit  seines  Aussegelns  an  dem  Orte  von  wo 
es  kommt,  die  Kriegeserklaning  noch  nicht  bekanni  ge- 
worden  war. 

Art  20.  Ausserdem  ist  noch  vereinbaret,  dass  nur 
die  in  dem  Lande,  wohin  die  Prisen  gefuhrt  werden,  zu 
diesem  Zwecke  eigends  niedergesetzten  Gerichtshôfe  dar- 
ûber  zu  erkennen  Macht  baben  sollen. 

Und  jedesmal  wo  die  gedachten  Gerichtshôfe  eines 
der  contrahirenden  Theile  wider  ein  von  den  Bûi^ern 
des  andem  reclamirtes  Scbiff,  Gâter  oder.  Eigenthum  ein 
Urtheil  erlassen,  ist  dieser  Spruch' oder  Décret  mit  den 
Entscheidungsgrunden  zu  versehen  und  dem  Capitain 
oder  Agenten  des  Schiffes  auf  sein  Verlangen  und  gegen 
die  gesetzliche  Gebûhr,  unverweilt  beglauDigte  Abscbnfl 
des  ISpruches  oder  Décrètes,  oder  auon  des  ganzen  Ver- 
fahrens,  mitzutbeilen. 

-  Art  21.  Zur  vôUigen  Sicherstellung  der  Bûrger  bei- 
der  contrahirenden  Theile,  ist  man  ûberein^kommen, 
dass  wenn  jemals  ungtûcklicherweise  zwischen  diesen  eine 
Unterbrechung  des  Handels  und  der  freundschafUichen 
Verhâknisse  oder  ein  Bruch  statt&nde,  die  in  den  Ge- 
bieten  des  einen  Theils  sicb  aufhaltenden  BOrger  des  an- 
dem das  Recht  haben  sollen,  so  lange  sie  sich  friedlich 
und  den  Gesetzen  gehorsam  verhalten,  nngestôrt  im  Lande 
zu  verbleiben  und  ihre  Gewerbe  fortzusetasen.  tbre  Gâ- 
ter und  Effecten ,  wo  sie  Privaten  oder  dem  Staate  an- 
vertraut  wâren,  sollen  weder  der  Beschlagnahme ,  noch 
irgend  andem  Lasten  unterworfen  sein,  als  solcbe,  welche 
man  auf  die  den  eingeboraen  Bûrgera  des  Landes,  in 
welchem  iene  sich  aufbalten,  gehôrigen  gleichen  Gûter  und 
Effecten  legen  môchte. 

Art  22.    Die  diplomatischen  Agenten  beider  Theile 


Traité  de  commerce,  133 

gaerra,  las  letras  de  mar  6  pasaporte  que  deban  llevar 
los  buques  conforme  al  articulo  7  de  este  tratado,  han 
de  espresar  el  nombre,  propiedad  y  tamano  del  buque, 
como  tambien  el  nombre  y  lugar  de  la  residencia  del 
roaestre  ô  comandante  ;  y  ademas  han  de  estâr  provistos 
de  certificados  qae  contengan  los  pormenores  del  carga- 
mento  y  el  lugar  de  donde  saliô,  cuyos  certificados  seran 
bechos  por  los  oficiales  del  lugar  de  su  procedencia  en 
la  forma  acostumbrada.  No  podrà  ser  detenido  el  buque 
neatral  por  defecto  de  los  requisitos  mencionados,  ni  por 
otro  alguno,  respecto  â  la  propiedad  6  naturaleza  de  su 
cargamento,  si  anies  de  su  salida  no  se  ténia  conoci- 
miento  en  el  lugar  de  su  procedencia  de  la  dedaracion 
de  goerra. 

Art  20.  Se  ha  convenido  ademas,  que  solo  los  tri- 
banales  establecidos  para  causas  de  presas  en  el  pais  a 
que  estas  sean  conducidas,  tamaran  conocimiento  de  ellas. 

T  siempre  que  dichos  tribunales  de  cualquiera  de  las 
partes  pronuncien  sentencia  contra  algun  buque  6  efectos 
6  propiedad  reclamada  por  los  Ciudadanos  de  la  otra, 
la  sentencia  6  décrète  narâ  mencion  de  las  razones  6 
mottvos  en  que  aquella  se  haya  fundado,  y  se  entregarà 
sin  demora  alçuna  al  comandante  6  ajente  de  dicho  nu- 
que, si  lo  solicitare,  un  testimonio  autentico  de  la  sen- 
tencia 6  décrète,  6  de  todo  el  proceso,  pagando  por  el 
los  derechos  légales. 

Art  21.  Para  la  mayor  seguridad  de  los  Ciudadanos 
de  las  Repiïblicas  contratantes,  se  ha  convenido  que  si 
en  algun  tiempo  desgraciadamente  sucediere  al^una  in- 
temipcion  de  la  correspondencia  comercial,  amistosa,  6 
algun  rompimiento  entre  ellas,   los  Ciudadanos  de  cual- 

3 niera  de  las  dos  partes  contratantes,  résidentes  en  los 
ominios  de  la  otra,  tendran  el  derecho  de  permanecer 
y  continuar  en  el  ejercicio  de  su  industrie,  sm  nin^una 
especie  de  interrupcion ,  mientras  se  conduzcan  pacifica- 
mente  y  no  quebranten  las  leyes;  y  sus  efectos  y  pro- 
piedades  ya  esten  confiados  a  individuos  particulares  6 
al  estado,  no  estaran  sujetos  à  ocupacion  ô  secuestro, 
ni  à  ningunos  otros  gravamenes,  q^ue  a  aquellos  que  pue- 
dan  imponerse  à  îguales  efectos  o  propiedades  pertene- 
cientes  à  Ciudadanos  del  pais  en  que  residan. 

Art  22.    Los  ajentes  diplomaticos  de  ambas  partes. 


134       Villes  ofis^aiiques  et  Guatemala. 

?eDies6en  der  namiichen  BegûnsUgungen,  Freiheîten  und 
orrechte,  welche  von  eioer  oder  der  andern  der  con- 
trabirenden  Republiken  den  diplomatischen  Agenteo  der 
begûnstigiesten  Nation  eingerâusot  «ad  oder  kûnftig  ein- 
gerâumt  werden  môchten. 

Art.  23.  Die  contrahirenden  Theile  dûrfen  in  allen, 
dem  ausiândischen  Handel  geôffneten  Hâfen  uad  Orten 
der  respectiven  Territorien  wo  Consuln  und  Viceconsuln 
irgend  einer  Nation  zugelassen  sind  oder  zugelassen  wer- 
den môchten,  ebentalls  Consuln  und  Viceconsuln  ernen- 
nen,  welcken  die  namiichen  Bechte,  Yorzûge  und  Frei- 
heîten zustehen,  wie  sie  denen  der  begûnstigiesten  Na- 
tion eingerâumt  sind  oder  werden  môchtén. 

Die  Consulats  -  Archive  oder  Papiere  werden  als  un- 
verletzlich  betrachtet  und  sind  keiner  Beschlagnahme  oder 
Einmischung  von  Seiten  der  Behôrden,  unter  welchem 
Vorwand  es  auch  sei,  unterworfen. 

Damit  die  Consuln  und  Viceconsuln  die  Rechte,  Vor- 
zûge  und  Freiheiten,  welche  ihnen  zufolge  ihres  ôffentli- 
chen  Characters  zukiômroen,  geniepsen  kônnen,  mfissen 
sie  der  Regierung,  bel  welcher  sie  angestellt  sind,  ihre 
Beglaubigung  und  ibr  Patent  in  gehônger  Form  vorzei- 
gen,  ehe  sie  die  Ausûbung  ihres  Amtes  antreten,  und 
nachdem  sie  das  Exeauatur  erlangt  haben,  sollen  sie  als 
solche  von  den  Behôraen,  Gerichtshôfen  und  Einwohnern 
des  Consulat-Districtes  y  wo  sie  rcsidiren,  gebalten  und 
betrachtet  sein. 

Art.  24.  Die  gedachten  Consuln  sind  befugt,  die 
Hûlfe  der  Ortsbehorden  zu  gefônglichen  Einziehungen  und 
Verwahrung  der  Déserteurs  von  den  Schiffen  ihres  Lan- 
des in  Anspruch  zu  nehmen^  und  werden  zu  diesem 
Zweck  ihr  uesuch  bei  den  zustandigen  Behôrden  schriil- 
lich  anbringen,  indem  sie  aus  den  SchifiTsregistern,  der 
Musterrolle  oder  andern  Documenten  darthun,  dass  jene 
Leute  einen  Theil  der  Schiffsbesatzung  btlden.  Auf  ein 
so  documentirtes  Gesuch  darf  die  Auslieferung  nicht  ver- 
weigert  werden*  Solche  Déserteurs  werden  nach  erfolg- 
ter  Verhaftung  zur  Verfûgung  der  Consuln  gestellt,  und 
kônnen  auf  Anhalten  und  Kosten  derer,  die  es  begehreo, 
in  den  ôffentlichen  Gerânsnissen  bis  dahin  verwahrt  blei- 
ben,  dass  sie  auf  ihre  oaer  andere  Schiffe  derselben  Na- 
tion geschickt  werden.  Werden  sie  aber  binnen  vier 
Monaten,  vom  Tage  ihrer  Haflnahme  angereobnet,  nicht 


Traité  de  eotmnerce.  I35 

gozBFân  de  los  miftmos  fevores^  inniunidades,  exenciones 
y  priyilegios  que  estén  concedidos  ô  se  concedieren  por 
uoa  y  otra  de  las  repùblicas  contratantes  à  los  ajentes 
dtplomaticos  de  la  nacioa  mas  favorecida. 

Art  23.  Las  partes  contratanies  podràn  establecer 
coDSules  y  viceconsules  en  los  puertos  y  lugares  de  los 
respectivos  terriiorios  abiertos  al  comercio  estranjero,  en 
donde  esten  admitidos  6  se  admitieren  los  de  cualquiera 
otra  nacion,  los  cuales  gozarân  de  los  mismos  derechos, 
prerogativas  é  inmunidades  que  se  hayan  concedido  6 
se  concedieren  a  los  consules  y  viceconsules  de  la  na- 
cion  mas  favorecida.  Los  archivos  y  papeles  de  los  con- 
sulados  seràn  respetados  inviolablemente,  y  baio  ningun 
pretesto  los  ocuparâ  magistrado  alguno,  ni  tenarà  en  el- 
les ninguna  intervencion.  Para  que  los  consules  y  vice- 
consules de  las  dos  partes  contratantes,  puedan  gozar 
los  derechos,  prerogativas,  é  inmunidades  que  les  corre- 
sponde por  su  caracier  pùblioo,  ântes  de  entrar  en  el 
ejercicio  de  sus  funciones,  presentaran  su  comision  y 
patente  en  la  f<^ma  debida  al  Gobierno  eon  quien  esten 
acreditados  y  habiendo  obtenido  el  exeouatur,  serân  te- 
nidos  y  cônsiderados  como  taies  por  las  antoridades, 
mag^trados  y  habitantes  del  distrito  consular  en  que  re- 
sidan. 


Art  24.    Los  diehos  consules  tendràn  el   poder  de 
requérir   el   auxilio    de  las  autoridades    locales,   para  la 

Erision,  detencion  y  custodla  de  los  desertores  de  los 
aques  de  su  pais,  y  para  este  objeto  se  dirijiràn  à  las 
autoridades  compétentes  y  pediràn  los  diohos  desertores 
por  escrito,  probando  con  la  presentacion  de  los  rejistros 
de  los  baques,  roi  del  equipaie  ù  otros  documentos  piî- 
blicos,  que  aquellos  hombres  forman  parte  de  las  dicnas 
tripnlaciones,  y  probada  asi  la  demanda,  no  se  reusarà 
la  entrega.  Taies  desertores,  lueço  que  sean  arrestados, 
se  podran  à  disposician  de  los  dichos  consules,  y  pue- 
den  ser  depositados  en  las  prisiones  publiées,  à  solicitud 

Lespensas  de  los  que  lo  reclamen,  para  ser  enviados  à 
)  buques  à  que  corresponden ,  é  à  otros  de  la  misma 
nacion. 

Pero  si  no  foeren  mandad(»8  dentro  de  cuatro  meses, 


136       Filles  anséaiiqueà  ei  Guatemala. 

abgefordert,  so  wird  man  sie  in  Freiheit  setzen  und  nm 
des  n&mlichen  Grandes  willen  nicht  wieder  verhaften. 

Art.  25.  In  Betracht  der  naiîonalen  und  polîtischen 
Verbindungen ,  welche  zwischen  den  Hanseatischen  Frei- 
staaten  und  den  ûbrigen  Staaten  des  deutschen  Bandes 
bestehen  und  des  hohen  Interesses,  welches  sammtliche 
contrahtrende  Staaten  daran  baben,  dass  die  Bestimmun- 

5 en  des  gegenw&rtigen  Vertrags  sich  baldthunlichst  fiber 
en  ganzen  Umfang  des  deutschen  Bundes  erstrecken 
Tnôge,  ist  man  ûbereingekommen  fQr  den  Fall,  wo  einer 
oder  mehrere  der  genannten  Bundesstaaten  als  selbst- 
stândige  Contrabenten  dem  gegenwSrtigen  Vertrag  mit 
der  Republik  Guatemala  beizutreton  wûnschen  sollten, 
ein  solcher  Beitritt,  môge  er  nun  in  Form  eines  beson- 
deren  Vertrags,  oder  nur  mitteist  Austausches  officieller 
Declarationen  geschehen,  denselben  jederz^t  offen  stehen 
soHe.  Die  erw&hnten  aiso  beigetretenen  Staaten  w«rden 
ter  aile  Zwecke  dièses  Vertrags  den  Hanseatischen  Frei- 
staaten  und  einem  jeden  derselben  vollkommen  gleich 
betrachtet,  und  sie  sollen  unter  denselben  Bedingungen, 
Stipulationen  und  Verpflichtungen  derselben  Vorzûge  und 
Vortheile  theilhaftig  werden. 

Art.  26.  Im  Faite  den  Artikeln  des  gegenwârtigen 
Vertrags  voh  einzelnen  Bûrgern  dès  eineo  oder  andem 
Theils  zuwider  gehandeit  wûrde,  sollen  dièse  Bûi^r  per- 
sônlich  dafûr  verantwortlich  sein,  ohne  dass  desshalb  das 
unter  den  Regierangen  bestehende  gute  Vemehmen  ir- 
gend  Unterbrechung  litte.  Es  çeloben  sich  dièse  vielmehr, 
den  Schuldigen  auf  keine  Weise  in  Schutz  zu  nehmen 
oder  demleichen  Verletzungen  gut  zu  heissen. 

Art  27.  Wûrde  hingeçen,  (was  in  Wahrheit  kaum 
zu  befûrchten  ist)  den  Arti^iein  des  gegenwârtigen  Ver- 
trags auf  irgend  eine  sonstige  Weise  zuwider  gehandeit, 
so  ist*  ausdrucklich  festgesetzt,  dass  keiner  der  beiden 
contrahirenden  Theile  wegen  Klagen  ûber  ^rlittene  Krân- 
kung  oder  zugefûgte  Scnliden  mit  Anordnung  und  Ge- 
nehmigung  von  Repressalien  oder  mit  Erkfârung  des 
Krieges  wider  den  andern  verfahren  dûrfe,  ebe  und  be- 
vor  nicht  der  sich  verletzt  achtende  Theil  dem  andem 
eine  auf  genfigende  Zeugnisse  und  Beweise  gestâtzte  Aus- 
einandersetzung  jener  ochfiden  urid  Beleidigàngen  ûber- 
geben  haben ,  und  ihm  die  begehrte  Gerechtigbeit  und 
Genugthiiung  ohne  Grand  geweigert^pder  verzôgert  sein 
wûrde. 


Traité  de  commerce.  137 

contados  desde  el  dia  de  sa  arresto,  seran  puestos  en 
libertad,  y  no  volverân  à  ser  presos  por  la  misma  causa. 
Art  ^.  En  coniâderacion  k  las  conecciones  nacio- 
nal  y  politica  existentes  entre  las  Repùblicas  Anseaticas 
y  los  otros  Estados  de  la  confederacion  Germanica,  y 
siendo  muy  importante  à  todas  las  partes  contratantes, 
que  las  estiputaciones  de  la  présente  convencion  sean 
esiendidas  lo  mas  pronto  posibie  à  todos  los  Estados  de 
la  dicha  confederacion,  queda  ademas  convenido  que  si 
une  6  mas  de  los  dichos  Estados  se  hallasen  disptiestos 
a  adherirse  al  présente  convenio  con  la  Repùblica  de 
Guatemala,  la  accesion  sera  siempre  libre  y  abierta  à  el- 
les, sea  bajo  la  forma  de  uaa  distinta  convencion,  6  solo 
por  medio  de  canje  de  declaraciones  oficiales,  bien  en- 
iendido,  que  los  poderes  accedentes  seran  puestos,  para 
todo  objeto  y  proposito  de  la  présente  convencion,  sobre 
el  mismo  pnncipio  que  la  Repùblicas  Anseaticas,  jr  que 
han  de  gozar  de  Us  mismas  ventajas  y  privilégies,  siendo 
sujetos  à  la»  mismas  condidonès,  estipulactonei^  y  obli- 
gaciones. 


Art.  26.  Si  alguno  6  algunos  de  los  ciudadanos  de 
ana  u  otra  parte  infrinjieren  cualquiera  de  los  articules 
contenidos  en  el  présente  tratado,  dichos  ciudadanos  se- 
ran personalmente  responsables,  sin  que  por  esto  se  in- 
temimpa  la  armonia  y  buena  correspondencia  entre  los 
Gobiemos  respectives,  comprometiendose  une  y  otro  à 
no  protejer  de  modo  alguno  al  ofensor,  6  a  sancioriar 
semejante  violaoion. 

Art.  27.  Si  (lo  que  à  la  verdad  no  puede  esperarse) 
desgraciadamente  alguno  6  algunos  de  los  articules  con^ 
tenidos  en  el  présente  tratado  fueren  de  qualquiera  otra 
manera  violados  6  infnnjidos,  se  estipula  espresamente, 
que  ninguna  de  las  dos  partes  contra  tantes,  ordenara  ni 
autorizarâ  ningunos  actes  de  Veprosalia ,  ni  declaranà  la 
guerra  contra  la  otra  por  quejas  de  injurias  [6  danos, 
hasta  que  la  parte  que  se  créa  ofendida,  haya  presentado 
à  la  otra,  una  esposicion  de  aquejlas  injurias,  ô  danos 
verificada  con  pruebas  y  testimenies  compétentes,  exi- 
jiendo  justitia  y  satisfaccien  ;  y  esto  baya  sido  negado  ô 
diferido  sin  razon. 


138  P^ille^  atëséatiquea  et  Guatemala. 

Art.  28«  Gegenw&rtiger  Vertrag  soll  fik*  immer  bin- 
dend  sein  in  Allem,  waa  Frieden  und  Freundschaft  be- 
trifil,  und  in  den  aitf  Handel  und  SchifflEa^ri  bezûgiichen 
Punkten  soll  er  fâr  die  Dauer  von  zwôlf  Jahren ,  vom 
Tage  der  ausgewechselten  Raiificationen  an  gerechnet,  in 
Kraft  verbleiben;  so  jedocb,  dasa  wenn  kein  Theil  dem 
andem  Ein  Jahr  vor  Ablauf  dieser  Friat  seine  Absicht, 
ihn  2u  beendigen,  kund  thut,  seine  verbindliche  Kraft 
fur  beide  Theile  ununterbrochen  bis  nach  Verlauf  eines 
Jahres  nach  gescbebener  Aufkûndigung  fortbesteben  soll. 

Art.  29.  Wiewohl  der  gegenwartige  Vertrag  den  Han- 
seatischen  Freistaaten  Lûbeck,  Bremen  und  Hambuiig  ge- 
meinschaftlich  ist,  so  ist  man  doch  fibereingekommen, 
dass  unter  den  von  einander  unabhftngigen  Re^erungen 
dieser  Stâdte  keine  solidarische  Verantwortlidikeii  eintre- 
ten  und  die  Bestimmungen  des  Vertrags  daher  voile  Kraft 
behalten  soUen  fur  den  tibrig  bleibenden  Tbeil  der  ge- 
nannten  Freistaaten,  wenn  solcher  aach  rteksicbtlicb  ei- 
nés  oder  mehrerer  unter  ihnen  ausser  Wirksamkeit  ge- 
treten  sein  sollte. 

Art.  30.  Sobald  der  gegenwSrtige  Freundschalls-, 
Handels-  und  SchiffTahrtsvertra^  durcn  die  Hanseatischen 
Freistaaten  Und  durch  die  Regierung  der  Rerablik  Gua- 
temala, ratificirt  worden  sein  wird,  sollea  oie  Ratifica- 
tionen  in  Hambur^  oder  in  Guatemala  ausgev^echselt 
werden,  in  einem  /^eitraume  von  einem  Jabre,  vom  beu- 
tigen  Tage  an  gerechnet,  oder  frûber,  wenn  es  gesche- 
ben  kann. 

Dess  zur  Urkunde  haben  die  gegenseitigen  Bevoll- 
mâchtigten  Gegenwârtiges  unterzeicnnet  una  ibr  Siegel 
beigedruckt 

So  çescbehen  zu  Guatemala  den  fQnf  und  zwanzig- 
sten  Juni  des  Jabres  Eintausend  Achtbundert  und  Sieben 
und  Vierzig. 

(L,  S.)        C.  F.  R.  Klée. 

(L,  S.)        J.  Mariano  RodHguez, 


Trniêè  de  commerce.  139 

Art.  28.  El  présente  tratado  sera  perpetuamente 
obligatorio  en  todo  lo  relaiivo  a  paz  y  amisiad;  y  en  los 
pantos  concernientes  a  comercio  y  navegacion  permane- 
cerà  en  su  fuerza  y  vîgor  por  el  termino  de  (ioce  anos 
contados  desde  el  dia  dei  canje  de  las  ratificaciones.  Sin 
embargo  de  la  dicho,  si  ninguna  de  las  partes  notificase 
â  la  otra,  un  ana  antes  de  espirar  el  termino  de  su  va- 
lidacion,  su  intencion  de  terminarlo,  continuari  siempre 
obligatorio  para  ambas  partes  hasta  un  ano  despues  de 
baberse  notificado  la  espresado  intencion. 

Art.  29.  Aunque  et  présente  tratado  sea  comun  à 
la  très  Repùblicas  Anseaticas  de  Lubeck,  de  Bremen  y 
de  Hamburgo,  se  ha  convenido  tambien,  que  los  Go- 
biernos  soberanos  de  estas  ciudades,  no  seran  responsa- 
bles in  solidum  y  que  las  estipulaciones  del  tratado  que- 
darin  en  pleno  vigor,  relativamente  al  resto  de  dichas 
Repùblicas,  aunque  llegue  é  césar  respecto  de  cualquiera 
de  ellas. 


ArtJ  30.  El  présente  tradado  de  amistad ,  comercio 
y  navegacion,  luego  que  sea  ratificado  por  el  Gobierno 
de  la  Repùblica  de  Guatemala,  y  por  los  senados  de  las 
Repùblicas  Anseaticas,  las  ratincaciones  seràn  canjeadas 
en  Guatemala  6  en  Hamburgo  en  el  termino  de  un  aîlo 
coQtado  desde  este  dia  6  antes  si  fuere  posible. 

En  fé  de  lo  cual,  nosotros  los  plenipotenciarios  de 
las  partes  hemos  firmado  y  sellado  las  présentes. 

Hecho  en  la  ciudad  de  Guatimala  à  veinte  y  cinco 
de  junio  de  mil  ochocientos  cuarenta  y  siete. 


(L.  S.)         /.  Mariano  Rodriguez. 
(L.  S.)        a  F.  R.  Ktée. 


140         Filles  anséaiiques  et  Gnaiemala. 


b.  Protocole  sur  f  échange  des  rtUificatkms  entre 
le  Guatemala  et  la  tille  libre  et  anséatique  de 
Lubeck^  signé  à  Guatemala,  le  i  ociabre  4850*), 

Trxtc  allemand. 

Der  unterzeichnete  General  -  Consul  der  drei  Hansea- 
tischen  Republiken  von  Lubeck,  Bremen  und  Hamburg 
bei  der  Republik  Guatemala,  Herr  Cari  Friedrich  Rudolpn 
Klée,  und  der  unterzeichnete  Licenciât  Don  Pedro  w. 
Ârriaça,  Staats  -  Secretair  im  Département  der  auswârti- 
gen  Angelegenheiten,  von  ihren  hohen  Regieningen  dazu 
bevollmâchtigt ,  traten  am  heutigen  Tage  zusammen,  um 
den  Âustausch  der  Ratificationen  des  unter  dem  25.JuDi 
1847  zwischen  einer  ieden  der  drei  Hanseaiischen  Repu- 
bliken von  Lûbeck,  Éremen  und  Hamburg  mit  der  Re- 
Sublik  Guatemala  abgeschlossenen  Freundschafts  - ,  Han- 
els-  und  Schifffahrts-Vertrages  fur  die  Republik  Lûbeck 
vorzunehmen  und  zugleich  durch  eine  wôrtliche  Aufnahme 
in  das  çegenwârtige  Protocoll  derjenigen  Déclaration  eine 
gegenseitige  Ânerkennung  zu  geben,  welche  die  hohen 
contrahirenden  Regieningen  der  abgeschlossenen  Ueber- 
einkund  nach  beiderseitiger  Verabredung  hinzuzufQgen 
fur  dienlich  erachtet  haben. 

Nachdem  der  Text  des  von  dem  Bevollmâchtigten  des 
hohen  Sénats  von  Lûbeck  einerseits  und  Sr.  Excellenz 
dem  Prâsidenten  der  Republik  Guatemala  andererseits 
voUzogenen  Tractâtes  vom  25.  Juni  1847  mit  einander 
verglicheh  und  gleichlautend  befunden  worden  war,  war- 
den  dièse  Urkunden  gegeneinander  ausgetauscht. 


*)  Nous  connaissons  seulement  le  protocole  sur  rechange  des 
ratifications  signé  entre  la  ville  de  Lubeck  et  le  Guatemala.  Entre 
la  ville  de  Hambourg  et  le  Guatemala  l'échange  des  ratifications  a 
eu  lieu  le  21  novembre  1850,  celle  entre  la  viUe  de  Brème  et  le 
Guatemala  le  4  avrli  1850.  La  rédaction  fautive  du  texte  aUemand, 
qui  donna  lieu  à  la  déclaration  insérée  dans  le  protocole  signé  entre 
la  ville  de  Lubeck  et  Guatemala,  a  vraisemblablement  engagé  les 
gouvememens  de  Hambourg  et  de  Brème  à  proposer  au  gouverne- 
ment de  Guatemala  des  déclarations  semblables.  Le  texte  du  traité 
fut  publié  à  Hambourg  et  à  Brème  dans  une  forme  amendée ,  mais 
pas  tout  à  fait  correspondante  aux  amendemens  du  protocole  qae 
communiquons.  Quant  à  l'article  4  le  texte  du  traité  publié  à  Ham- 
bourg (Hamburger  Handels-Archiv  p.  31)  diffère  de  la  teneur  du  dit 
protocole  seulement  par  les  mots  suivants: 


Trmié  de  commerce.  ^  141- 


b.  Protocole  mr  Péehange  des  ratifications  entre 
le  Guatemala  et  la  cille  libre  et  améàtique  de 
Lubecky  signé  à  Guatemala^  le  i  octobre  i850*). 

Texte  espagBol. 

El  infrascripto  ministro  de  estado  en  el  Departemento 
de  relaciones  exieriores  Licenciado  Don  Pedro  N.  Arriaga 
y  el  infrascripto  Consul  General  de  las  très  Republicas 
Anséaticas  Lubeck,  Bremen  y  Hamburgo  Don  Carlos 
Federico  Rodolfo  Klée  apoderado  de  sus  altos  Gobiernos 
para  efectnar  el  cange  delas  ratificaciones  del  tratado  de 
amistad ,  comefcio  y  navegacion  celebrado  el  25.  de  Ju- 
nio  de  1847  entre  la  Repùblica  de  Guatemala  y  cada 
una  de  las  très  Repàblicas  Anséaticas  de  Lubeck,  Bre- 
men y  Hambui^o,  se  reunieron  el  dia  de  hoy  para 
efectuar  el  cange  del  tratado  celebrado  entre  la  Repù- 
blica de  Guatemala  y  la  de  Lubeck  y  al  mismo  tiempo 
paradar  por  una  inclusion  verbal  en  el  présente  proto- 
cole un  mutuo  reconocimientb  â  las  Declaraciones,  que 
los  altos  Gobiernos  contratantes  han  estimado  conveniente 
agregar  por  convenio  reciproco  al  tratado. 


Despues  de  baber  sido  examinado  por  ambos  y  en- 
contrado  conforme  el  texto  del  tratado  celebrado  el  25. 
de  Junio  de  1847  por  su  Excelencia  el  Présidente  de  la 
Repùblica  de  Guatemala  por  una  parte  y  el  Encargado 
del  alto  Senado  de  Lubeck  por  oltra,  fueron  mutuamente 
cangeados  estos  documentes. 


Die  von  der  Bttrgeifgarde  mit  uxnfasBt,,  von  welcher  die  Bûr- 
ger  etc. 

Le  texte  du  traite  pablié  par  le  gouvernement  de  Brème  est 
toat  à  fitit  conforme  an  dit  protocole. 

Dans  les  publications  de  Hambourg  et  de  Brème  les  artieles  8 
et  11  se  Irourent  ebaagéB  copfonnâneiit  à  ce  protocole. 

U  en  est  de  même  pour  l'article  17  dans  le  texte  de  la  pnbli- 
cation  de  Brème;  dans  celle  de  Hambourg  il  n'est   pas  amendé. 

L'article  23  est  changé  dans  la  publication  de  Brème  conmie 
dans  le  protocole.  Le  dernier  mot  seulement  est  „sein"  au  Heu  de 
nwerden".  Dans  la  publication  de  Hambourg  Partide  est  resté  sans 
changement. 


142  Joutes  anêé^atiqueê  et  Guatemala. 

Im  Namen  ihrer  hohen  Regieningen  erklftren  sîch 
sodann  die  Unterzeiehaelen  darûber  eiwrerstaDden ,  dass 
den  soeben  ausgetauschten  Urkunden  die  nachstebende 
Déclaration  beigelegt  und  ihr  dieselbe  Wirkung  gegeben 
werde,  als  sei  sie  and  die  in  ihr  entbaiienen  Abënoenin- 
gen  in  den  Text  der  Uebereinknnft  seibst  mit  aufge- 
nommen» 

Deciaraiion 

in  Bezug  auf  den  Tractai  der  drei  freien  HansestSdte  mit 

der  nepublik  von  Guatemala  vom  25.  Juni  1847. 

1)  Im  Eingan^e  im  ersten  Abschnitte  soU  es  im  spa- 
nisohen  Texte  heissen,  statt:  ^establecidas  por  nieaio" 
„protejidas  por  medio'\ 

2)  Der  Schlusssatz  des  Artikel  4  ist  dahin  zu  verste- 
hen,  dass  auch  die  Bûrger  der  Republik  Hamburg  in 
Guatemala  von  dem  Dienste  in  der  Bfirgergarde  jederzeit 
frei  sein  soUen,  ohne  dass  die  Bûrgf^r  von  Gpatemala 
ein  gleiches  Recht  in  Hamburg  genie^en.  Deahalb  ist 
man  ûbereingekommen,  im  spaniscbe^  Texte  unter  Weg- 
lassung  des  Wortes  „reciprocamente''  am  Ende  den 
Worten  „de  las  très  republicas  mencionadas"  die  Worte 
„repùblicas  Anséaticas''  zu  substituiren  und  ebenfails  im 
deutschen  Text  das  Wort  ,,gegenseitig''  wegzulassen  und 
vor  ^Republiken",  ^^hanseatischen"  hinzuzufûgen^  so  dass 
der  Schlusssatz  laute: 

„Den  Dienst  în  der  Bûrgergarde  mitumfasst,  yon 
welchem  die  Bûr^r  der  arei  haoseatischen  Repu- 
bliken  ebenfails  frei  sein  soUen,'^ 

3)  Man  ist  ûbereingekommen,  den  Schlusssatz  des 
Artikel  8.  im  deutschen  Texte,  in  folgender,  dem  spani- 
schen  Texte  mehr  entsprechender  Weise  zu  ûbersetzen: 

„Und  fur  die  Ausfûhrung  sowohl  dièses,  als  auch 
der  andern  im  eegenwârtigen  Yertrage  enthaltenen 
Artikel  wird  erklârt,  dass  als  Hâfen  der  Republik 
Guatemala  dermalen  '  zu  betrachten  sind  : .  an  der 
Nordkûste  derjenige  von  Santo  Thomas,  zur  Zeit 
als  Entrepôthafen ,  Izabal  als  Haupthafen  und  zum 
Einclariren,  und  Teleman  als  Nebenhafen  und  zum 
Kûstenhandel ,  und  an  der  Sûdkûste  derjenige  von 
Istapa  als  Haupthafen  und  zum  Einclariren,  so  wie 
aucn  ieder  andere  Hafen,  welcber  kfinftighin  dem 
Handel  geôffnet  werden  môchte." 

4)  Im  Artikel  IL  ist  im  deutschen  Texte  nach  „Re* 


TYiiité  d0  ûùnkmerc0.  143 

En  nombre  de  stm  altos  Gobternos  declaran  desde 
laego  los  infrascriptos  baber  oonvenide  en  que  al  docu- 
naento  cangeado  en  esto  momento  se  anada  la  siguienie 
dedaracion,  dandole  el  mismo  efecto  que  tendrià,  si  ella 
y  las  mudanzas  contenidas  en  alla  estabiesen  incluidas 
ea  el  texto  del  mismo  tratado. 

Declarticion 
referenie  al  tratado  de   las  très  Cindades  libres  Anséati- 
cas  con  la  Repùblica  de  Guatemala  de  25.  deJunio  1847. 

1)  En  la  introduccion  en  la  primera  seccion  sedini 
en  el  texto  espanol  en  luçar  de  „éstablecidas  por  me- 
dio"  „protejidas  jpor  medio  • 

2)  jLa  frase  final  del  Articulo  4  ba  de  entenderse  de 
esta  manera,  que  tambien  los  ciudadanos  de  la  Repu- 
Uica  de  Hamburgo  deberan  ser  libres  en  todo  tiempo 
del  servicio  de  la  Gaardia  Qvica  en  Guatemala,  sinque 
los  ciudadanos  de  Guatemala,  gozen  del  mismo  derecho 
en  Hambui^.  Por  lo  tanto  se  ha  oonvenido  en  susti- 
tuir  en  el  texto  espanol  al  fin  con  omision  de  la  palabra 
„reciprocamente"  à  las  palabras  „de  las  très  republicas 
mencionadas"  Us  palabras  ,,repùbiicas  Anséaticas"  y  de 
omitir  igualmente  en  el  texto  ateman  la  palabra  ^,gegen- 
seitig"  agregando  delanle  de  „  Repubiiken  ",  „hanseati* 
scheii"  de  manera  que  la  frase  final  diga: 

„comprende  el  delà  guardia  civica,  „de  cuya  liber- 
tad  deberan  gozar  los  Ciudadanos  de  Jas  très  Re- 
publicas Anséaticas." 

3)  Se  ha  corivenido  en  traducir  la  frase  final  del 
Articulo  8.  en  el  texto  ^leknan  del  modo  siguiente,  que 
corresponde  mejor  al  texto  espanol: 

nllnd  fur  die  Ausfûhrung  sowohl  dièses,  als  auch 
der  andem  im  gegenwârtigen  Vertrage  enthaltenen 
Artikel  wird  erklârt,  daas  als  Hâfen  der  Republik 
Guatemala  dérmalen  zu  betrachten  sind:  an  der  rlord- 
kuste  derjenige  von  Santo  Tomas,  zur  Zeit  als  En- 
irepôthafen,  Izabal  als  Haupthafen  und  zum  Eincla- 
riren,  und  Teleman  als  Nebenhafen  und  zum  Kiisten- 
handel,  und  an  der  Sûdkûste  derjenige  von  Istapa 
als  Haupthafen  und  zum  Einclariren,  so  wie  auch 
jeder  andere  Hafen,  welcher  kûnflighin  dem  Handel 
geôffnet  werden  môchte.^ 

4)  En  el  Articulo  11  ha  de  leerse  en  el  texto  aleman 


144  Filles  aaséaiiques  et  Guatemala. 

publik  Guatemala'*  statt  „alle  diejenigen  der  venchie- 
denen"  zu  lesen:  ^der  einzelnen." 

5)  Man  ist  ûbereingekominen ,  der  deotachen  Ueber- 
seizuDg  dea  Scblussaatzea  dea  Artikela  17,  4.  fddgende 
geoauere  Fassung  zu  geben: 

„oder  von  irgend  einem  andern  Stoffe,  welche  aus- 
diiicklich   zum   Kriegsgebrauch   zu  Wasser   und  zu 
Lande  zugerichtet  und  geformt  sind." 
Feraer  bat   man    sicb   zu   nachstehender  deutscben  Fas- 
sung des  Schlusssatzes  des  Artikel  23.,  als   dem   spani- 
scben  Texte  mehr  entsprechend,  vereinigt: 

,,Damit  die  Cx>n8ttln   und    Viceconsnln   der  beiden 

contrabirenden  Theile  die  Recbte,  Vorzuge  und  Frei- 

beiten,  welche  ibnen  zufolge  ibres  ôfTentlicben  Cha- 

rakters  zukommen,  geniessen  kônnen,  mûssen  sie, 

bevor  sîe  ibre  Functionen  antreten,   der  Regierung, 

bei  welcher  sie  ernannt  sind,  ibre  Beglaubigung  uod 

Patent  in  gebôriger  Form   ûberreicben   und,   sobald 

sie  bierauf  das  Éjiequatur  erlangt  baben,   soUen  sie 

als   solcbe  von  den  Bebôrden,    Gericbtsbôfen  und 

Einwobnern  ibres  Consulatsdisiricta  gebalten  und  be- 

tracbtet  werden." 

Das  ge^enwartige  ProtocoU  ist  von  den  dazu  Bevollmâch* 

tigten   m   zwei   gleicblautenden  Abacbriften  unierzeicbnet 

und  besiegelt  worden.   Jeder  derselben  bat  ein  Exemplar 

zur  Aushândigung  an  seine  Regierung  zu  siob  genommen. 

Guatemala,  Isten  October  1850. 

(L  S.)    (gez.)    a  Fr.  E.  KUe        U 
(L.  S.)      „       Pedro  N.  Arriaga  Lt 
(L.  S.) 


Traité  de  commerce.  145 

nés  de:   ^Republik  Guatemala''   en  lugar  de:    „alle 
nigen  der  verschiedenen"  —  „der  einzelnen." 
5.    Se  ha  convenido  en  dar  a  la  traduccion  alemana 
de  la  frase  final  del  Articulo  17,  4.  la  siguiente  expresion 
mas  exacta: 

^oder  von  irgend  eirïem  andern  Sioffe,  welche  aus^ 
drûcklich   zum   Kriegsgebrauch   zu  Wasser   und   zu 
Lande  zugerichtet  und  geformt  sind.« 
Ademas  se  ha  convenido  en  la  siguiente  expresion  ale- 
mana de  la  frase  final  del  Articulo  23   como  mas  équi- 
valente al  texto  espanôl: 

„Damit    die .  Consuln    und   Viceconsuln    der   beiden 

contrahirenden  Theile  die  Rechte,  Vorzûge  und  Frei- 

heiten,  welche  ihnen  zufolge  ihres  pffentlichen  Cha* 

rakters  zukommen,  ^eniessen  kônnen,  mûssen  sie, 

bevor  sie  ihre  Functionen  antreten ,  *  der  Regierung, 

bel  welcher  sie  ernannt  sind,  ihre  Beglaubigung  und 

Patent  in  gehôii^er  Form  ûberreichen  und,   sobald 

sie  hierauf  das  Exequatur  erlangt  haben,   soUen  sie 

als   solche   von   den   Behôrden,    Gerichtshôfen  und 

Einwohnern  ihres  Consulatsdistricts  gehalten  und  be- 

trachtet  werden." 

El  présente  Protocole  esta  firmado  y  sellado  por  los 

respecUvos  apoderados  en  dos  Copias  iguales.   Cada  uno 

de  ellos  ha  tomado  an  Exemplar  para  entre  garlo  a  su 

Gobiemo. 

Guatemala,   lo  de  Octubre  de  1850. 

(L.  S.)  (sign.)     Pedro  N.  Arriaga.    Lt 

(L.  S.)  ^    „         C.  Fr.  R.  Klée. 


iVotro.  Heeuàl  gén.     Tome  XIV. 


146 


13. 
Convention  entre  les  villes  libres  et  anséatiques  de 
Lubeck^  Brème  et  Hambourg  et  la  République  de 
Costa  Rica  pour  ^accession  de  la  dernière  au 
traité  du  25  juin  1847,  conclu  entre  lesdites  villes 
libres  et  anséatiques  et  la  République  de  Guate- 
mala.    Signée  à  Guatemala^  le  iO  mars  i848*). 

Teite    allenaad. 

Die  bis  jetzt  zwischen  den  freien  Hansestadten  und 
dem  sonveramen  Slaat  der  Repoblik  von  Coslarica  beste- 
henden  Handels-  und  Schifffahrts  -  Verbindungen  haben 
es  als  nûtziich  und  vortheilhaft  herausgestellt ,  dieselben 
auf  eine  bleibende  Art  zn  bekrâftigen  und  sicher  zu  slel- 
len  und  die  Rcgieningen  der  beiden  Lânder  dazu  bewo- 
gen,  dies  mitteist  eines  Tractats  zu  bewerkstelligen,  und 
da  ferner  die  Durchsicht  des  am  25.  Juni  1847  zwischen 
den  Hansestadten  und  der  Republik  von  Guatemala  ab- 
geschlossenen  Freundschafts-,  handels-  und  SchiflTahrts- 
Vertrages  ergeben  hat,  dass  aile  darin  enthaltenen  Be- 
stimmungen  auch  ebenso  wobi  auf  den  souverainen  Staat 
der  Republik  von  Costarica  anwendbar  sind,  jedoch  mit 
der  Abweichung,  welche  die  Local- Verhâltnisse  erfordern, 
so  sind  die  zu  diesem  Zweck  von  ihnen  ernannten  re- 
spectiven  Bevollmâchtieten ,  nâmiich  fur  den  Sénat  der 
Republik  und  freien  Hansestadt  Lûbeck,  den  Sénat  der 
Republik  und  freien  Hansestadt  Bremen  und  den  Sénat 
der  Republik  und  freien  Hansestadt  Hamburg,  fur  Jedep 
alléin,  der  Herr  Cari  Friedrich  Rudolph  Klée,  ihr 
General-Consul  in  Centro-America,  und  fur  Se.  Excellenz 
den   Herrn  Prâsidenten   des   souverainen   Staats  der  Re- 

Sublik  von  Costarica,  der  Herr  Senator  Doctor  Don 
asario  Toledo,  nachdem  sie  sich  ihre  Vollmachten 
mitgetheilt  und  sie  fur  richtig  befunden,  ûber  die  folgen- 
den  Artikel  ûbereingekommen. 


♦)  Les  ratifications  ont  été  échangées  entre  la  répnbWqtie  de  CostA 
Rica  et  les  villes  libres  de  Hambourg  et  de  Brème  à  Hambourg, 
le  11  janvier  1860.  —  Nous  ignorons  si  la  ville  de  Lubeck  et 
la  république  de  Costa  Rica  ont  fait  échanger  les  ratifications  de 
cette   convention.      Le  traité  entre   les  villes   libres  et  anséatiques  et 


t47 


13. 
Convention  entre  les  miles  libres  et  anséatiques  de 
LAeck^  Brème  et  Hambourg  et  la  République  de 
Costa  Rica  pour  Vaccession  de  la  dernière  au 
traité  du  25  juin  i847j  conclu  entre  lesdites  villes 
libres  et  anséatiqUes  et  la  République  de  Guate- 
mala.    Signée  à  Guatemala^  le  iO  mars  i848  *J. 

Texte    espagaol. 

Las  relaciones  establecidas  hasta  ahora  sobre  comer- 
cio  y  navegacion  entre  las  Ciudades  libres  y  Anseàticas 
y  el  Estado  soberano,  y  Repûblica  de  Cosiarica,  han 
demostrado  cuan  util  y  conveniente  es  procurar  sean 
afirmadas  y  establecidas  de  la  manera  mas  permanente 
y  han  persuadido  à  los  Gobiernos  de  àmbos  paises  à 
procurarlo  por  medio  de  un  tratado,  y  habiéndose  traido 
a  la  vista  el  de  Amistad,  Comercio  y  Navegacion  con- 
cluido  el  25.  de  Junio  de  1847  entre  las  Ciudades  An- 
seàticas y  la  Repûblica  de  Guatemala,  y  encontràndose 
que  todas  sus  disposiciones  son  aplicables  asi  mismd  al 
Ëstado  Soberano  y  Repûblica  de  Costarica,  sin  mas  di- 
ferencia  que  las  que  exijen  las  circumstancias  locales: 
estando  nombrados  é  este  efecto  sus  respectives  plenipo- 
tenciarios  ;  à  saber,  por  su  Exelencia  el  Senor  Présidente 
del  Estado  Soberano  y  Repûblica  de  Costarica,  el  Senor 
Senador  Doctor  Don  Nasafio  Toledo,  y  por  el 
Senado  de  la  Repûblica  y  Ciudad  libre  y  Anseatica  de 
Lubeck ,  por  el  5enado  de  la  Repûblica  y  Ciudad  libre 
y  Anseatica  de  Bremen,  por  el  Senado  de  la  Repûblica  y 
Ciudad  libre  v  Anseatica  de  Hambur^,  cada  uno  sepa- 
radamente,  el  Senor  Charles  Freaerico  Rudolpfe 
Klée,  su  Consul  General  en  Centro  America,  quienes 
despues  de  haberse  comunicado  sus  plenos  poderes,  y 
hallàndolos  en  buena  forma,  han  convenido  en  los  Articules 
siguientes. 

U  République  de  Onatemala  a  été  inuéré  dans  cette  convention  dans 
sa  fonne  originale,  mais  à  en  juger  d'après  les  publications  offî- 
délies  qui  en  ont  eu  lieu  à  Hambourg  et  à  Brème  les  gouvernements 
de  ces  villes  libres  sont  convenus  avec  la  République  de  Costa 
Rica  des  modifications  indiquées  dans  la  note  précédente. 

K2 


148       Pailles  anséattques  et  Costa  Rica. 

Art.  1.  Der  souveraine  Staat  der  Republik  von  Costa- 
rica  tritt  in  allen  Theilen  dem  Freundschafts-,  Handels- 
und  Schifffahrts-Vertrage,  wèlcher  am  25.  Juni  1847  zwi- 
schen  den  Republiken  und  freien  Hansestâdten  und  der 
Republik  von  Guatemala  abgeschlossen  wurde,    bei  und 

genehmigt   dénselben,    und    die  Republiken    der    freien 
[ànsestâdte  nehmen  diesen  Beitritt  des  souverainen  Staates 
der  Republik  von  Costàrica  an. 

Art.  2.  Demzufolge  werden  aile*  Artikel  des  vorer- 
wâhnten  Vertrags  auf  dieselbe  Weise  wie  die  gegehwârtige 
Uebereinkunft  als  zwischen  den  Republiken  und  freien 
Hansestâdten  und  dem  souverainen  Staat  der  Republik 
von  Costàrica  geschlossen  und  unterzeichnet  angesehen. 
Die  contrahirenden  Parteien  kommen  ûberein  und  ver- 
sprechen  gegenseitig,  Jede  fur  sich,  treu  die  Verpflich- 
tungen  und  Bedingungen  der  gegenwârtigen  Ueberein- 
kunft auszufûhren,  un4  um  jede  Zweideutigkeit  zu  ver- 
hindem,  haben  sie  beschlossen,  dass  der  obenerwâhnte 
Vertrag  hier  Wort  fur  Wort  eingeschaltet  werde,  wie  folgt: 

Art.  3.  In  Bezug  auf  den  8.  Artikel  des  vorstehenden 
Vertrags  soUen  in  dem  gegenwârtigen  Yertrage  aïs  HâfeD 
des  souverainen  Staats  der  Republik  von  Costàrica  an- 
gesehen werden,  der  von  Moin  im  Atlantischen  Océan 
und  der  von  Punta-Arenas  im  stillen  Océan,  oder  jeder 
andere,  der  in  Zukunft  an  einem  der  b'eiden  Meere  an- 
gelegt  vsrerden  wûrde. 

Art.  4.  Der  gegenvsrârtige  Yertrag  soll  ratificirt,  und 
die  Ratificationen  desselben  entweder  in  Guatemala  oder 
Hamburg  in  dem  Verlauf  von  12  Monaten  oder  frûher, 
wenn  môglich,  ausgeliefert  werden.  Dessen  zur  Urkunde 
haben  die  erwâhnten  Bevollmâchtigten  den  gegenwârtigen 
Vertrag  unterzeichnet  und  mit  ihren  respecUven  Siegeln 
versehen. 

Geschehenzu  Guatemala  den  10.  Mârz  1848. 
(L.  S.)  a  F.  R.  Klée. 

(L.  S.)  Nasario  Toledo, 


Traité  de  commerce.  149 

Art  1.  El  Estado  soberano  y  Repùblica  de  Costa- 
rica,  accède  y  admite  en  todas  sus  partes  el  tratado  de 
Amistad,  Comercio  y  naveeacion  concluido  en  esta 
Ciudad  el  25  de  Junio  de  1847  entre  las  Repûblicas  y 
Ciudades  libres  y  Anseaticas  y  la  Repùblica  de  Guatemala, 
y  las  ttepûblicas  y  Gudades  libres  y  Anseaticas,  acceptan 
esta  accesion  de  parte  del  Estado  ooberano  y  Repùblica 
de  Costarica. 

Art  2.  Por  tanto,  todas  los  articulos  del  ahtedicho 
tratado ,  se .  tendràn  como  concluidos  y  firmados  en  la 
misma  que  la  présente  Convencion,  entre  las  Repûblicas 
y  Ciudades  libres  y  Anseaticas  y  el  Estaçlo  soberano  y 
Repùblica  de  Costarica.  Las  partes  contratantes  con- 
vienen  y  prometen  mutuamente  à  cada  uno,  ejecutar 
fielmente  las  Condiciones  y  obligaciones  de  la  présente 
convencion,  y  à  fin  de  impedir  calquiera  equivocacion, 
ha  side  acordado:  que  el  susomencionado  tratado,  seri 
incerto  aqui  palabra  por  palabra  corne  signe: 

Art  3.  Con  respecte  al  Articule  Octavo  del  tratado 
anterior  debe  entenderse  el  présente,  por  puertos  del 
Estado  soberano  y  Repùblica  de  Costarica  los  de  .Moin 
en  el  Oceano  Atfantico  y  el  de  Punta  Arenas  en  el 
Oceano  Pacifico  6  cualquiëra  otro,  que  en  lo  sucesivo 
se  habilitare  en  cualquiëra  de  los  dos  mares. 

Art.  4.  La  présente  convencion  sera  ratificada,  y 
canjeadas  las.  ratificaciones  de  ella  en  Guatemala  6  en 
Hamburgo,  dentro  del  termino  de  doce  Mesis  6  antes 
si  fuere  posible.  En  fé  de  lo  cual  los  mencionados 
plenipotenciarios  han  firmado  la  présente  convencion 
sellandola  con  sus  sellos  respectives,  fecha  en  Guatemala 
à  lU.  de  Marzo  de  1848. 

(L.  S.)  Nasario  Toledo. 

(L.  S.)  C.  F.  R.  Kiée. 


150 


14. 

Déclarations  du  roi  et  des  chefs  de  V Ancien  Ca- 

labar  portant  la  promesse  de  faire  cesser  les  sa-- 

cri/ices  humains,  signées  à  Creek  Toum  le  i8  mars 

et  à  Duke  Toum  le  20  mars  1848. 

Eyo,  King  of  the  Old  Calabar^  hereby  makes  promise 
to  Her  Majesty  the  Qaeen  of  England, 

Tbat  he  will  from  this  day  benceforward  use  bis  ut- 
most  influence  and  power  io  induce  bis  subjects  and 
countrymen  to  abandon  the  practice  of  sacrificing  Huinan 
Beings,  either  upon  anniversaries  or  as  offerings  to  the 
gods,  or  upon  the  occasion  of  the  deaths  of  Kings, 
Chiefs,  or  their  relations,  or  upon  any  pretext  whatever. 

Given  under  the  hand  and  seal  of  KingEyo,  at  Creek 
Town,  in  the  Old  Calabar  River,  this  18tb  day  of  March, 
1848. 

King  Evo  bis  X  mark  and  signature. 
(L.  S.)     Éyo  Honeaty, 

Witnesses: 
Alex,  Murray  Commander  of  H.  M.  sloop  «Favorite." 
John  Beecrojt,   Governor  of  Fernando  Po. 
L.  W.  Peyton^   Lieutenant  of  H.  M.  sloop  «Favorite." 
îVilliam  JDewan^  Clerk  of  H.  M.  sloop  «Favorite.** 
Hope  M,  fVaddell,   Missionary,  Old  Calabar. 

We,  the  undersigned  Chiefs,  in  token  of  our  joining 
in  the  foregoing  promise,  made  by  King  Eyo  to  Her 
Majesty  the  Queen  of  England,  bave  hereunto  set  our 
hands  and  seals',  at  Duke  Town,  in  the  Old  Calabar 
River,  this  20th  Marsh,   1848. 

(Suivent  les  signatures  des  chefs  et  des  témoins). 


*)  L'Ancien  Calabar  ainsi  que  Bimbia,  et  Camerons,  dont  sera 
fait  mention  pins  tard,  se  trouvent  sur  la  côte  qui  dans  un  demi- 
cercle  eptoure  l'île  de  Fernando  Po. 


151 


15. 

Convention  entre  le  gouverneur  militaire  de  Venise 

et  le  gouvernement  provisoire  de  la  dite  ville  potfr 

f évacuation  de  Venise  par  les  troupes  et  autorités 

autrichiennes ,  signée  le  22  mars  i848  *^; 

Onde  evîtare  lo  sparçimento  del  sangue,  sua  Eccel- 
lenza  il  Signor  Conte  Luigi  Palffy,  Governalore  délie  Ve- 
nete  Provincie,  avendo  udito  da  sua  Eccellenza  il  Conte 
Giovanni  Correr,  Podestà-  di  Venezia,  ed  assessori  muni- 
cipali  e  da  altri  cittadini  a  cio  deputati,  che  non  è  pos- 
sioile  raggiungere  questo  scopo  senza  che  abbia  luogô 
qnanto  sarà  articolato  qui  sotto;  nell'  atto  di  doversi  di- 
mettere,  corne  si  dimise  dalle  sue  funzioni,  rimetteftdole 
nelle  mani  di  sua  Eccellenza  il  Signor  Conte  Ferdinando 
Zichy,  Comandante  délia  città  e  fortezza,  ha  raccoman- 
date  caldamente  al  Signor  Comandante  medesimo  di  vo- 
ler avère  ri^ardo  a  questa  bella  monumentale  citta,  verso 
la  quale  egh  ha  sempre  professato  la  più  viva  affezioine 
ed  il  piùlealeattaocamento;  locchè,  gli  piace  nuovamente 
di  ripetere.  In  conseguenza  di  che,  essendosi  il  Signor 
Conte  Zichy  penetrato  délia  strinçenza  délie  circostanze, 
e  nel  medesimo  desiderio  di  evitare  un  inutile  spargi- 
mento  di  sangue,  si  devenue  fra  lui  e  gli  sottoscritti  a 
stabilire  quanto  segue: 

I.  Cessa  in  questo  momento  il  Governo  Civile  e  Mi- 
litare,  si  di  terra  che  di  mare,  che  viene  rimesso  nelle 
mani  del  Governo  Prowisorio  che  va  ad  istituirsi,  e  che 
istantaneamente  viene  assunto  dai  sottoscritti  cittadini. 

II.  Le  truppe  del  Reggimento  Kinsky,  e  quelle  dei 
Croati,  l'artigliena  di  terra,  il  corpo  del  genio,  abbando- 
neranno  la  città  e  tutti  i  forti;  e  resteranno  a  Venezia 
le  truppe  Italiane  tutte  e  gli  ufBziali  Italiani. 

III.  Il  materiale  di  guerra  di  ogni  sorte  restera  in 
Venezia. 


*)  La  copie  de  ce  docament  qui  se  trouve  imprimée  dans  les  actes 
officiels  communiqués  au  parlement  anglais,  et  que  nous  reproduis 
Bona  ici,  ne  porte  pas  de  date. 


1;52     Autriche.     Capitulation  de  F^enUe. 

IV.  Il  irasporto  délie  tnippe  seguirà  immediatamente 
con  tutti  i  mezzi  possibili  per  la  via  di  Trieste,  per  mare. 

V.  Le  amiglie  degli  uffiziali  e  soldati  che  dovranDO 
partire  saranno  guarentite,  e  saranno  loro  procurât!  i 
mezzi  di  trasporto  dal  Govemo  che  va  ad  istituirsi. 

YI.  Tutti  ^r  impiegati  civili  Italiani  e  non  Italiani 
saranno  garantiti  nelle  loro  persone  famiglie  ed  averi. 

VIL  Sua  Eccellenza  il  dignor  Conte  Zichy  dà  la  sua 
parola  d'onore  di  restare  Tultimo  in-  Venezia,  a  guarenti- 
gia  deir  esecuzione  di  quanto  sopra«  Un  vapore  sarà 
posto  a  disposizione  deli  Eccellenza  sua  pel  trasporto 
délia  sua  persona  e  del  suo  seguito,  e  degli  ultimi  sol- 
dati che  nmanessero. 

VIIL  Tutte  le  casse  dovendo  restar  qui,  saranno  ri- 
lasciati  soltanto  i  denari  occofrenti  per  la  paga  e  pei 
trasporto  délia  truppa  suddetta.  La  paga  sarà  data  per 
tre  mesi. 

Fatto  in  doppio  originale. 

•  Gioi^anni  Correr. 
Luigi  MichieL 
Conte  Zichy  y  Dataico  Medin. 

Tenente-Maresciallo  coman-   Pietro  tabris. 
dante  délia  Città  e  Fortezza.  Gio.  Francesco  Avesanu 

Angélo  Mengaldo^ 

Comandante. 
Leone  Pincherîe. 

Francesco  Dott.  Beltrame,  testimonio. 
Antonio  Muzani^  testimonio. 
Conatantino  Alberti^  testimonio. 


153 


16. 
Déclaration  du  roi   et   des  chefs  de  Bimbia  por^ 
tant  la  promesse  de  faire  cesser  les  sacrifices  hth- 
mains  j  signée  à  Bimbia  le  31  mars  i848. 

King  William,  and  the  Chiefs  of  Bimbia,  do  solemniy 
promise  to  do  away  with  the  abominable,  inhuman,  ana 
an-Christian  like  custom  of  sacrificing  Human  Lives  on 
the  death  of  any  of  their  Chiefs,  or  on  account  of  their 
superstitions  practices. 

Dated  at  iCing  William's  Town,  Bimbia,  this  31st  day 
ofMarch,   1848. 

In  the  présence  of: 

King  fVilliam,  his  X  mark.  Ypung  Ambiey  his  X  mark. 
Prince  William,hisYmark. Dick Merchant,  hisXmark. 
Quan,  his  -X  mark.        Date  Mer  chant,  his  X  mark. 
NaccOy  his  X  mark.      John  Bimbia,  his  X  mark. 
Bicky  his  X  mark. 

Tho8,  Rodney  Eden,  Joseph  Merricl, 

Captain  of  H.  M.  Ship  Missionary  of  Bimbia. 

„Amphitrite."  Henry  Ross  Sanders, 

George  fValker,  Midshipman  of  H.  M.  ship 

Senior  Lieutenant  of  H.  M.  ^Amphitrite." 

ship  „Amphitrite.**  .    TV.  J,  Strurus, 

John  Beecroft,  Qerk  of  H.  M.  ship 

Govemor  of  Fernando  Po.  «Amphitrite.** 


154 


17. 

ContentUm    entre   f Autriche    et    le$    Etats-Unis 

d'Amérique  pour  t extension  de  certaines  stiptdations 

du  Traité  de  commerce  et  de  navigation  en  date 

du  27  août  1829.     Signée  à  Washington  le 

8  mm  i848*). 

Telle    «lleMand. 

Nachdem  Seine  Majestât  der  Kaiser  voir  Oesterreich 
und  die  Yereinigten  Staaten  von  Nord  -  Amerika  ûberein 
gekommen  sind,  die  in  dem  Artikel  XI.  des  Handels- 
und  SchiSTahrts-Tractates  vom  27.  August  1829  den  bei- 
derseitigen  Staatsangehôrigen  fur  ihr  bewegliches  Ver- 
môgen  zugesicherte  Befreiung  von  Taxen^und  Abgaben 
auf  aile  Arten  von  Eigenthum  auszudehnen,  und  ebenfalls 
die  in  dem  Artikel  a.  erwâhnten  Handels-.  und  Schiff- 
fahrts  -  Tractâtes  den  respectiven  Consuln  zugesicherten 
Befugnisse  zu  vermehren,  so  sind  hiezu  von  beiden  Sei- 
ten  BevoUmâchtigte  ernannt  worden,  als  nâmlich  von 
Seite  Seiner  Majestât  des  Kaisers  von  Oesterreich  Aller- 
hôchst  dessen  Geschâftstrâger  bei  den  Vereinigten  Staaten 
Herr  Johann  Georg  Hûlsemann,  und  von  Seite  des 
Prâsidenten  der  Vereinigten  Staaten  von  Nord -Amerika 
Herr  James  Buchanan,  Staats-Secretair  der  Vereinig- 
ten Staaten;  welche  Bevollmâchtiçte ,  nach  vollzogener 
Auswechslung  ihrer,  in  guter  und  gehôriger  Form  be- 
fundenen  VoIImachten,  nachstehende  Artikel  festgesetzt 
und  unterzeichnet  haben: 

Art  I.  Den  Staatsangehôrigen  eines  jeden  der  ab- 
schliessenden  Theile  soU  in  den  Staaten  des  anderen  die 
Freiheit  zustehen,  ûber  ihre  beweglichen  Gûter  durch 
Testament,  Schenkung,  oder  auf  andere  Weise  zu  ver- 
fûgen-,  deren  Erben,  durch  Testament,  oder  ab  intestato, 
oder  durch  Schenkung  hiezu  berechtigt,  soUen,  wenn 
sie  die  Staatsangehôrigen  des  anderen  der  beiden  ab- 
schliessenden  Theile  sind,   ihnen  in  dem  Besiize  dieser 


*)  Les  ratificationB  ont  été  échangées  à  Washington  le  23  février* 
Le  Beichsgesetzblatt  de  Fempire  d'Autriche,  publication  officielle  sur 
laquelle  cette  copie  est  prise,   dit  que  le   texte  anglais  est  original 


156 


17. 

Com&MoH   entre    P Autriche    el    les    Mata- Unis 

â^ Amérique  pour  f  extension  de  certaines  stipulations 

d»  Traité  de,  commerce  et  de  navigation  en  date 

du  ar  août  i8W.     Signée  à  Washington  le 

■     8  mai  1848  *J. 

Text«  ugUU. 

His  Majesty  the  Emperor  of  Âasiria  and  the  United 
States  of  America  having  agreed,  to  extend  to  ail  des- 
criptions of  property  the  exemption  from  dues,  or  charges, 
wbich  was  secured  to  the  personal  goods  of  their  res- 
pective citizens  and  subjects  by  the  XIth  Article  of  the 
Treaty  of  Commerce  and  Navigation,  which  was  con- 
clnded  between  the  Parties  on  the  27th  August  1829, 
and  also  for  the  purpose  of  increasing  the  powers  grahted 
to  their  respective  Consuls  by  the  Xth  Article  of  said 
Treaty  of  Cfommerce  and  Navigation,  hâve  named  for 
this  purpose  their  respective  Plenipotentiaries ,  namely 
His  Majesty  the  Emperor  of  Austria  has  confefred  full 
powers  on  his  Chargé  d'Affaires  to  the  United  States 
John  George  Hûlsemann,  and  the  Président  of  the 
United  States  of  America  upon  James  Buchanan, 
Secretary  of  State  at  the  United  States;  who,  after 
having  exchanged  their  said  full  powers,  found  in  due 
and  proper  form,  hâve  agreed  to  and  signed  the  foltowing 
Articles  :  % 

Art.  I.  The  citizens  or  subjects  of  each  of  the  con- 
tracting  parties  shall  hâve  power  to  dispose  of  their 
Personal  property  withîn  the  states  of  the  Other,  by 
testament,  donation  or  other wise;  and  their  heirs,  le- 
gatees  and  donees,  being  citizens  or  subjects  of  the  other 
contraéting  party,  shall  succeed  to  their  said  personal 
property,  and  may  take  possession  thereof,  either  by 
themselves  or  by  others  acting  for  them,  and  dispose  of 

et  le  texte,  allemand  traduction,  mais  le  traité  lui-même  et  la 
publication  qu^on  en  a  faite  en  Amérique,  prouvent  que  le  texte 
ftUemaod  est  iotà  de  mSad  original  comme  U  texte  anglais. 


156  Autriche  et  Etats-^Unis. 

ihrer  beweglichen  Gûter  folgen ,  auch  in  Person  sowoUi 
aïs  durch  andere,  welche  an  ihrer  Stelle  handeln,  davon 
Besitz  ergreifen  und  nach  Gutdûnken  damit  schallet 
kônnen ,  ohne  andere  Steuern  zu  bezahlen ,  aïs  so 
welchen  die  Einwohner  des  Landes ,  worin  sich  die  gd* 
nannten  Gûter  befinden,  bei  gleichem  Ânlasse  onter* 
worfen  sind. 

Art.  II.    Wenn  durch  den  Tod  irgend  eiiies  Besitzen 
von  Immobilien  oder  Grundeigenthum ,   welche  sicbaol 
dem  Gebiete  des  einen  der  abschliessenden  Theile  beio' 
den,   dièse  Immobilien,   oder  Grundeigehthum  naeliiieD 
Gesetzen   des  Landes   auf   einen   Staaisangehôrigen  ^ 
andem  Theiles  ûbergehen  sollen,  so  wird  diesem,  vena 
er  nach  den  Gesetzen  des  Landes,  wo  das  ûnbe^'egbflid 
Vermôgen  liegt,  zu  dessen  Besitze  untehig  ist,  ein  Aiil' 
schub  von  zwei  Jahren  gewâhrt ,   welcher  Tennin  aack . 
Umstânden    in   angemessener  Weise   verlângert  wenten 
kann ,   um  dieselben  zu  verkaufen ,   und  um  den  Ertraj; 
davon  ohne  Anstand  und  frei  von  allen  andem  Abgaben 
zu  beziehen,  als  solchen,   die  in  dergleichen  Fâllenk 
Einwobnern  des  Landes  auferlegt*  werden,  aus  welchesi 
dieser  Ertrag  exportirt  wird. 

Art.  III.  *  Im  Falle  der  Abwesenheit  der  Erben  wirà 
man  hinsichtlich  der  erwâhnten  beweglichen  oder  uabe- 
weglichen  Gûter  provisorisch  çanz  dieselbe  Sorgfall  ao- 
wenden,  welche  man  bei  gleichem  Anlasse  hinsichtlicli 
der  Gûter  der  Eingebomen  angewendet  hâtte,  bis  der 
gesetzmâssige  Eigenthûmer  oder  derjenige,  welcher  nadi 
Artikel  IL  das  Recht  hat,  dieselben  zu  verkaufen,  Ad- 
ordnungen  zu  treffen  fur  gut  finden  wird,  um  die  Erb* 
achaft  anzutreten,  oder  darûber  zu  verfûgen. 

Art.  IV.  Die  hohen  contrahirenden  Theile  gestehen 
einander  die  Befugniss  zu,  ieder  in  den  Hâfen  des  ande- 
ren  selbst  bestellte  Consuin,  Vice-Consuln,  Handels- 
Agenten  und  Vice-Handels-Agenten  zu  unterhalten,  wel- 
che die  nâmlicben  Privilegien  und  Befugnisse ,  wie  die- 
jenîgen  der  begûnstigtesten  Nationen  geniessen  solleo: 
wenn  jedoch  der  eine  oder  der  andere  der  senanDten 
Consuin  Handel  treiben  will,  so  soUen  dieselben  den 
namlichen  Gesetzen  und  Gebrâuchen  unterworfen  seyn« 
welchen  Privatpersonen  ihrer  Nation  in  demselben  Orte 
unterliegen. 

Die  Consuin,  Vice-Consuln,  Handels-  und  Vice- Han; 
dels-Agenten    soUen   das  Recht  haben,  als  solche  bei 


Traite  de  commerce.  157 

'he  same  ai  llieir  pleasure,   paying  such  dutîes  only  as 
be  inhabitants  of  the  country,  whére  the  said  property 
M»8,  sball  be  liaMe  to  pay  in  like  cases. 


Art.  IL  Where,  on  the  deatb  of  any  person,  holding 
\  id  property  or  property  not  personal  within  the  terri* 
dI  pries  et  one  party,  such  real  property  would  by  the 
kkvs  of  the  land,  descend  on  a  citizen  or  subject  of 
.  le  otber,  were  he  not  disquaUfied  by  the  laws  of  the 
:  Hontry,  ^here  such  real  property  is  situated,  such 
i  itzen  or  subject  shail  be  allowed  a  term  of  two  years, 
D  sell  the  same,  ^hich  term  may  be  reasonably  pro- 
j  hged  according  to  circumstances,  and  to  withdraw  the 
r  ioceeds  tbereof,  without  molestation,  and  exempt  from 
D  «y  other  charges  than  those  which  itiay  be  imposed  in 
ler-ke  cases  upon  the  inhabitants  of  thecountry,  from 
q  fhich  such  proceeds  may  be  whithdrawn. 


I  Art  III.  In  case  of  the  absence  of  the  heirs,  the 
^me  care  shall  be  taken,  provisionaly  of  such  real  or 
Personal  property,  as  would  be  taken  in  a  like  case  at 
property  belonging  to  the  natives  of  the  country,  until 
the  lawful  owner  or  the  person ,  who  has  a  right  to  sell 
ifce  same  according  to  Article  IL,  may  take  measures  to 
(«ceiTe  or  dispose  of  the  inheritance. 


Art  IV.  The  high  contracting  parties  grant  to  cach 
oibcr  the  liberty  of  having,  each  in  the  ports  of  the 
other,  Consuls,  Vice -Consuls,  Commercial  -  Agents ,  and 
Vice -Commercial -Agents  of  their  own  appointement,  who 
shall  enjoy  the  same  privilèges  and  powers,  as  those  of 
tne  most  favored  nations;  but  if  any  of  the  said  Consuls 
Mail  carry  on  trade  they  shall  be  subjected  to  the  same 
laws  and  usages,  to  wnich  private  individuals  of  their 
nation  are  subjected  in  the  same  place. 

The  said  Consuls,  Vice -Consuls ,  Commercial-  and 
Vice- Commercial -Agents  shall  hâve  the  right,  as  such. 


158  Autriche  et  Etats-Unis. 

Sireitigkeiten,  welcbe  zwischen  den  Capitans  und  Hann- 
schaften  der  SchiOe  der  Nation,  deren  Interessen  sie  wahr- 
zunehmen  beauftragt  sind,  entsieben  môgen,  als  Richter 
und  Schiedsmânner  zu  bandeln,  obne  Dazwischenkunft 
der  Ortsbehôrden,  wenn  nicht  etwa  das  Benehmen  der 
Mannschailen  oder  des  Capitans  die  Ordnung  oder  Ruhe 
des  Landes  stôrt,  oder  die  besagten  Consuln,  Yice-Con- 
suln,  Handelsagenten  oder  Vice-Handelsagenten  deren 
Beistand  zu  VoUziebung  oder  Aufrecbthaltung  ibrer  Ent- 
scbeidungen  in  Ansprucb  nebmen.  Es  versteht  sich  i^ 
docb,  dass  dièse  Art  von  Urtbeil  oder  scbiedsriGhterlicner 
Entscbeidung  die  streitenden  Tbeile  niobt  des  ihnen  zo- 
stebenden  Recbtes  berauben  soll,  bei  ibrer  ZurûckkuDll 
an  die  richterlicbe  Bebôrde  ibres  eigenen  Landes  sicb  za 
wenden. 

Die  besagten  Consuin,  Vice  -  Consuln,  Handelsagenten 
und  Vice-Handelsagenten  sind  befugt,  den  Beistand  der 
Ortsbebôrden  zur  Aufsucbung,  Festnebmung  und  Gefan- 
gensetzung  der  Déserteurs  von  den  Kriegs- und  Handek- 
Schiffen  ibres  Landes  in  Ansprucb  zu  nebmen.  Zu  die- 
sem  Bebufe  baben  sie  sicb  scbriftlicb  an  die  competen- 
ten  Gericbte,  Ricbter  und  Beamten  zu  wenden  und  die 
besagten  Déserteurs  zu  reclamiren,  indem  sie  durch  Bei- 
bringung  der  Scbiffsregister,  MusterroUcn  der  Mannscbaî- 
ten  oder  anderer  âmtlicber  Urkunden  dartbun,  dassjene 
Individuen  gesetzlicb  zu  den  Mannscbaften  gebôren,  und 
wenn  dièse  Réclamation  also  begrfindet  ist,  so  soll  die 
Auslieferung  nicbt  versagt  werden. 

Wenn  dergleicben  Déserteurs  festgenoromen  sind,  so 
sollen  sie  zur  Verfûgung  der  besagten  Consuln,  Vice- 
Consuln,  Handelsagenten  und  Vice-Handelsaçenten  ge- 
stellt  werden  und  kônnen  sie ,  auf  Reauisitionen  and 
Kosten  derer,  welcbe  sie  reclamiren,  in  oen  ôffentlichen 
Gefângnissen  festgebalten  werden,  um  auf  die  Schiiïe,  zu 
welcben  sie  gebôren,  oder  auf  andere  desselben  Landes. 
gesandt  zu  werden.  Wenn  sie  aber  binnen  drei  Monaten 
vom  Tage  ibrer  Festnebmung  an,  nicht  zurûckgeschickt 
silid,  so  soUen  sie  in  Freiheit  gesetzi  und  wegen  dessel- 
ben Grundes  nicbt  wieder  verhaftet  werden.  Wenn  je- 
docb  befunden  werden  soUte,  dass  der  Déserteur  ii^end 
ein  Verbrecben  oder  Vergeben  begangen  batte,  wegen 
dessen  er  vor  Gericbt  zu  stellen  wâre,  so  kann  dessen 
Auslieferung  ausgesetzt  werden,  bis  das  Gencht,  vor 
welchem  semé  Sacbe  anbltoigig  ist,   das  Urtbeil  gespro- 


Traité  de  commerce.  159 

to  sit  as  judges  and  arbitralors  in  sueb  différences  as 
may  arise  between  ihe  masters  and  crews  of  the  vessels 
beloD^og  to  the  nation,  whose  interests  are  committed 
to  their  charge,  i^vhithout  the  interférence  of  the  local 
authorities,  unless  the  eonduct  of  the  erews  or  of  the 
captain  should  disturb  the  order  or  tranquillity  of  the 
country;  or  the  said  Consuls,  Vice -Consuls,  Commercial- 
Agents  or  Vice -Commercial -Agents  should  require  their 
assistance  in  executing  or  supportinç  their  own  décisions* 
6ol  tbis  species  of  judgment  or  arbitration  shall  not  de- 
prive  the  contending  parties  of  the  right  they  hâve  to 
resort,  on  their  retum,  to  the  judicial  authority  of  their 
own  country. 


The  said  Consuls,  Vice -Consuls,  Commercial -Agents 
aod  Yice*-Commercial-Agents  are  authorised  to  require  the 
assistance  of  the  local  authorities  for  the  search,  arrest 
aod  imprisonment  of  the  deserters  from  the  ships  of  war 
and  merohant  vessels  of  their  country.  For  this  purpose 
they  shall  apply  in  vsrriting  to  the  compétent  tnbunals, 
judges  and  officers,  and  shall  demand  said  deserters, 
proviDg  by  the  exhibition  of  the  registers  of  the  vessels, 
the  musterroUs  of  the  crews,  or  by  any  other  officiai 
documents ,  that  such  individuels  form  legally  part  of  the 
crews;  and  on  such  claim  being  substantiated ,  the  sur- 
render  shall  not  be  refused. 

Such  deserters,  when  arrested,  shall  be  placed  at 
the  disposai  of  the  said  Consuls,  Vice-Consuls,  Commer- 
cial-Agents and  Vice- Commercial -Agents,  and  may  be 
con&ned  in  the  public  prisons  at  the  request  and  cost  of 
Aose,  who  shall  claim  them,  in  order  to  be  sent  to  the 
vessels,  to  v^hich  they  bebng,  or  to  others  of  the  same 
country.  But  if  not  sent  back  within  three  months  from 
the  day  of  their  arrest,  they  shall  be  set  at  Hberty,  and 
shall  not  be  again  arrested  for  the  same  cause.  If  ho- 
wever  the  déserter  shall  be  found  to  hâve  committed  any 
crime  or  offence  requiring  trial,  his  surrender  may  be 
delayed,  until  *the  tribunal,  before  vsrhich  his  case  shall 
he  pending,  shall  hâve  pronounced  its  sentence,  and  such 
sentence  shall  hâve  been  carried  into  effect. 


160  Autriche  et  Etats-^Unia. 

chen   haben    und   dièses  Urtheil    zur  Vollstreckung   ge- 
bracht  seyn  wird. 

Art.  V.  Gesenwârtiger  Vertrag  soll  vom  Tage  der 
Auswechslung  der  Ratifications- Urknndeii  zwei  Jahre  in 
Wirksamkeit  bleiben.  Docb  erlischt  seiber  nacb  Verlauf 
dièses*  Zeitraumes  nur  in  dem  Falle,  wenn  er  von  dem 
einen  oder  von  dem  andern  Theile  zwôlf  Monate  frûher 
aufgekûndigt  wurde.  Geschieht  keine  Aafkûndigang  zo 
der  bestimmten  Frist,  so  dauert-  der  Vertrag  auf  unbe- 
stimmte  Zeit  fort,  bis  eine  der  contrahirenden  Mâchte 
ibn  aufkûndi^,  wo  sodann  derselbe  zwôlf  Monate  nach 
erfolgter  AutKQndigung  aufzuhôren  hat,  wenn  immer 
dièse  Aufkûndigung  geschehen  soUte. 

Art.  VI.  Gegenwârtiger  Vertrag  isl  abçeschlossen 
worden,  vorbehaltiicb  der  Ratification  Seiner  Majestat  des 
Kaisers  von  Oesterreich  und  vorbehaltlich  der  Ratification 
des  Prfisidenten  der  vereinigten  Staaten  von  Nord-Ame- 
rika  nach  and  mit  dem  Rathe  und  der  Einwilligung  des 
nordamerikanischen  Senates,  und  es  soll  die  Auswechs- 
lung der  Ratifications- Urkunden  innerhalb  Jahresfrist 
vom  Tage  der  Unterzeichnung  des  gegenw&rtigen  Ver- 
trages  angerechnet,  oder  frûher,  wenn  es  môglich  ist, 
in  Washington  Statt  finden. 

Urkundlich  dessen  haben  die  beiderseitigen  BevoH- 
mâchtigten  obenstehende  Artikel  sowohl  in  deutscher  als 
englischer  Spraohe  unterzeichnet  und  ihre  Siegel  beige- 
drûckt.  1 

Aussestellt  zu  Washington  den  achten  Mai  Ein  Tau-  | 
seud  acht  Hundert  und  acht  und  Vierzig,  im  vierzehnten  | 
Jahre    der   Regierung    Seiner  Majestat   des  Kaisers  von 
Oesterreich,   und   im   Zwei  und  Siebenzigsten  Jahre  der 
Unabh&ngigkeit  der  vereinigten  Staaten  von  Nord-Amenka< 

Hulaemann  m.  p.        (sign.)     Buchanan. 


Traité  de  commerce.  |61 


Alt  y.  The  présent  Treaty  shall  continue  in  force 
for  two  years,  countinç  {pom  the  day  of  the  exchange 
of  lis  Ratifications;  and  if  twelve  months  before  the  ex-^ 
piration  of  that  pérttid  neitber  of  (he  hi^  eontracting 
parties  shall  hâve  annwnced  hf  au  officiai  Notification 
to  the  other,  its  intention  to  arrest  the  opération  of  said 
tre^Éy^  it  shaU  vemain  l^ding  for  CHië  yefir  beyônd-that 
time,  and  so  on,  uiiiil  thé  expiration'  ôf- the  twelve 
months,  whûk  will  follow  a  similar  noCification,  'whait 
mr  the  timê,  at  whicïii  it  inay  take  place.  * 

..  ■   (  -    .      .■.■■■>       .  '»'■'■'  »." 

Art  VI.  This  Convention  is  coftdndfed  sulneét'td 
tlie  RalMication  of  His  Majeshr,  th'e  '  Ethperor  of  Âustria, 
and  of  the  Président  of  the  United  Stàft^  of  Alpéiriea  by 
aod  Dirith  thë''advi(îe'  and  consent  df' the  iSenaté  thereof; 
and  the  Ratificatidtils  ^reof  *  shall  he  exchanged  m  Wà»- 
Aington  within  the  term  of  one  year  fromithe  date  of 
the  sÂgnaftore  thereof ,  or  sboner,' if  possible.     • 


In  wihiess  tvhereof  the  respective  Plenîpotént^nes 
hâve  s^ed  the  abovè  ai^cles,  as  vsrell  in  german  ai  in 
english  fend  hâve  '  thèréte  àffixed  iHèir  sealè.    .'!:;'' 

Doîie  îii'"ihe  City  of  W^shinglpn  (ft  the  Ëî^ht  dây  of 
May^  Op^  Thoosand  lEîghl'Hundfed  and  Forty  Eight,  îh 
the  FouHéenth  ^eaf  6f  «le  teîgn  ôf  Hîs  Majesty.the  E^n- 
peror  of  AustWà  ànd' î<i  thé  Sevctity'Second^eair  6f  lïip 
Indépendance  oÇ  the  Diiîted  Stàtës  ôt  Amèrità.'  '  '  /" 


(^si^éa). 

Èucliànan, 

1.;.  '     .,    '        1." 

'^îluîsemahh  nil 

\\     ■  i . .  ' 

Pi,      .-n 

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Recueil 

gén.     Time  XïV. 

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r.       ■   ■■  18.         •  ■    ;  ' 

Cktpifviotm  de  Pefçkiera,  signée^  à  Ceuftùcaselle, 
le  30  mai  1848. 

S.  A,  R.  il  Duqa  di  Genova  mcoricato  4a  S^  M,  il 
Rq  deir  assedio  di  Peschiera,  col  Mag^ore  d'EAAinçhaii- 
seii  dçl  regrâaeQto  délie.  froniietiB,  OitocikiÀi,  momto  di 
poteri  dal  Teneute-Maresoiallo  Eco^n^^a.  Barone  Rath, 
comandante  délia  foriezzà,  hanno  siabilito  le  seguenii 
cond^ooi  per  la  resa  délia  foriezza: 

L  Questa  sera  le  truppe  di  S.  M.  il  R^  occupeFanno 
il  forte  di  MandeUa.    . 

IL  Le  trappe;  di  S.  M.  il  Re  entrera^no  domaiii  31 
aile  ore  7 ,  ed  occaperanno  i  tiastipai,  ed  i .  due  forii 
Salyi  e  le  porte. 

IIL  Le  truppe  di  S..  M.  l'IniperaUm  sorUwwio  aile 
ore  12  cogli  onori  délia  guerre.  I  signori  ufficiali  ed  i 
sotto-ufficiali  conserveranno  le  loro  armi;  in  quanto  ai 
soldati,  dopo  avère  sfilato,  le  loro  armi  saranno  mcassate» 
ed  in  tal  modo  traspprlate  al  s^guito  délia  guami^one 
sotto  scorta  délie  truppe  Sarde  per  esser  poi  restituite 
air  arrive  délia  guamigione  sul  suolo .  di  S«  M.  llmpera- 
tore  d'Austria. 

IV.  La  fanteria  conservera  i  suoi  taiob|iri^  gli  ussan 
le  loro  trombe  colla  facolta  di  famé  uso,    ■        .  ;  . 

y.  Gli  ussari  conserverapno  i  loro  cavalli  sino  al 
sito  deir  imbarco^.  dove  saranno  rimessi  alla  peraona  de- 
legata  da  S.  M.  il  Re  per  riceverlif  . 

YI.  Tutti  i  magazzini,  munizioni  da  guerra,  pez2i 
d'artiglieria  ,  ed  oggetti  ^n  génère  apparte^^nii,  al  mate- 
riale  di  guerra  saranno  domattina  nmessi  agli  ufficiali 
delegati  da  S.  A.  R.  il  Duca  di  Genova. 

YII.  Quanto  alla  strada  da  tenersi,  le  truppe  coi 
loro  ufficiali  passeranno  per  Desenzano,  Brescia,  Cremona, 
Piacenza,  Parma,  Modena,  Bologna  ed  Ancona,  dove  sa- 
ranno imbarcate  per  la  Croazia,  e  per  quanto  possibile 
sbarcate  a  Segna. 

yill.    Quanto  a  S.  E.  ed  agli   altri  ufficiali  non  ad- 
detti  aile  truppe,     siccôme   pure  grimpie^ati,     prende- 
ranno  essi  quella  strada  che  più  loro  conviene. 
i  .  . 


Autriche  et  Sardaigne.  Capit.  de  Peschiera.     103 

DL  Le  trappe  tatie  promettono,  sotto  parola,  di  non 
servira  dorante  la  presente  çuerra  ne  contro  le  armi  di 
S.  H.  il  Re,  ne  contro  i  sum  alleati  delP  Italia. 

£.  Il  goverao  di  S.  M;  Vincarica  di  fornire  tutti  i 
mezzi  di  trasporto  che  passoAO  o^orr^re.  p«l  traaport^ 
dei  signori  umciali,   per  çli  ammalati  e  per  i  bagagli. 

XL  Nella  marcia  i  signori  ufficiali  saranno  trattati 
rigoardo   agli  alloggiaiiienti  oome .  qu^  di  S.  M^  GOÛte 

Cire  i  soldati  saranno  inessi  a  eoperto,  ed  il  più  possi- 
le  sulla  paglia. 
XIL    I  80tlx>«Qffi6iali   e  soldati  rioeveranno  in  inarcia 
le  razioni  di>  -viveri  ed  il  prestito  come  i  soldati  di  &  Mi 
iRe,       '     .  . 

XUL  I  signori.  ufficiali  rioeveranno'  il  trattamento 
(tti  al  rispettivo'  j^do  delf  armata  di  S.  M.  in^campagna. 

XIV.  Il  commissario^s'intendei'a  col  Ck>niandante  délie 
trappe  e  délia  soorla  per  il  rtparto  délie  tappe» 

XV.  S.  A.  R.  si  cotkipiace  dt  rendere  la  giustizia 
dovuta  aUa  gMmigione  di  Peschiera  per  la  valorosa  di-» 
fesa  da  essa  fatta.  * 

Cavalcasélle,  30  tfîâggîo  I848. 

Maggiore  nel  reggifoento  dédi  Ottocsani,  munitQ  di  po- 
teri  dal  Com^dante  délia  fortezza  di  Peschiera. 

Férdinando  di  Savoia. 
Direttore  générale  delP  assedio  di  Peâebiel*a. 


.   i 


'  '  )  »     • .  H.;  :^ 


L2 


164 


Convention  en!bte  la  8atd/aignè  et  le   gotitêrne- 

ment  provisoire  de  la  Lombardie^  pour  la  réu- 

mon  de  la  Lombardie  é  te  Sardaij^^   sigkie  le 

i3  Juin  1848"^]: 

Art.  I.  Tosto  ohe  il  Rà  col  iRartamtnto  Sardo  ayrà 
dicbtarato  dii  acoeltare  la  .foakmei  (pi«le  fiu.vçribata  dalpo- 

Eolo  Lombardo  in  base  alla  legge  12  Maggio  scorso.,  la 
Dmbardiae  gli  Stati  Sardi  coatilairéiino  an  solo  Stato. 
Art  U.  Bnc^ë.l'aCGtttiazidiksttesf^essa.dlUa  fusiooe 
DOa  aia  ayvenata,  il  Gbveinio  Provvisono.Cdhtrale  délia 
Lombardia  ooBtiiiu4rà  mil'  :eserciâ#  degli  ^tuali  suoi 
pol»Fi«  Dair  epoea  Ml'  aooettasioiie  tniddettà  ia  poi  la 
Lombardia.sara.  iransitoriaffiente  goveroato  colla  norme 
infra  stabilité.  i  . 

Art  III.    Al    popolo  l^oiiabardQ  i»ono    cQiiseryate  e 

faarentite  nella  forma  ed  estensione  attuale   di   diritto  e 
i  fatto,  la  libertà  dclla  si^mpà,  H  diritto  d'associazione, 
é  la  istrtnîibtife  dtella  gtrardfeu  toa^idnrie. 

Art.  IV.  Immediatamente  dopo  la  pr<wiU»garione 
délia  legge  che  ammette  la  fu^ione  dei  due  Stati,  il  po- 
tere  esecutivo  sarà  esercÂtato  diJ  Rè  col  m^^o  d'un  Mi- 
nistero  responsabile  verso  la  nazione  rappresentata  dal 
Parlamento. 

Art.  V.  Gli  atti  pubblici  verranno  intestati  in  nome 
di  Sua  Maestà  il  Rë  Carlo  Alberto. 

Art.  VI.  Sono  mantenute  in  vigore  le  leggi  ed  i  re- 
golamenti  attuali  délia  Lombardia. 

Art.  VII.  Il  Govemo  del  Rè  non  potrà  conchiudere 
trattati  politici  o  di  commerci  senza  concertarsi  previa- 
mente  con  una  Consulta  straordinaria  composta  dei  mem- 
bri  attuali  del  Govemo  Prowisorio  di  Lombardia. 

Art.  VIII.  La  Legge  Elettorale  per  l'Assemblea  Cos- 
tituente  sara  promulgata  entro  un  mese  dall'  acceCtazione 
délia  fusione.  Contemporaneamente  alla  promulgazione 
délia  legge  stessa  sarà  convocata  la  comune  Assemblea 
Costituente  la  quale  dovri  efféttivamente  riunirsi  nel  più 

*)  Voir  une  traductioii  firançaifle  Tom.  XII.  p.  469. 


Réunion  de  la  Lombardie  à  la  Sardaigne.     161 

brève  tennine  possîbile  e  no  mai  più  tardo  del  giorno 
1  Novembre  prossimo  futuro. 

Art  IX.  La  Legge  Eleitorale  sarà  fondata  sulle  se- 
gaenti  basi: 

a.  Ogpi  dttadino  cbe  abbia ,  compivitq  Tetà  d'anni 
21  è  elettore,  salviï  le  s^guenti  ecceïiohi,  cio4: 

N'ei  paesi  sûggetti  ^Uo  Stâiiito  Sftrd6  a^noésoliise  !• 
Dersone  che  si  trovano  <^Qlplte  d'esclusione  «a  termini 
délia  legge  17  Marzo  prossimo  passato. 

NolU  l^oipbardia  .1,  cittadini  in  i^itato  '  d'interdi^one 
giodiziai^,  eoeotto  i  prodighi.    .  ^  .  .  | 

I  cittadini  i^  istaio  «li  prorogaia  minore  etèu         ,     . 

QuelU  che  furono  condannaAi  o  cbe  sono  inq^isiti  per 
delitti  non  ch^  per,  reati  ^commessi  con  ôffesa  del  pub* 
Uico  costume  q  per  cupidigia  di  luoro  :  nella  quale  set 
coada  cate^oria  perô  nop  si  Fitc«;ranno  compresse  le  con- 
trawenzioii  di  finànza.  o  di  caccia.  ;      .    . 

Quelli  sui  béni  deî  quali.è  fiperto  il  concorso.de* 
creditori  qnalora  pel  fatto  de^  loro  fallimento  sia  stata 
contro  di  loro  pronunciata  in  via ,  qvile  condanna  ail' 
arresto. 

I  cittadini  che  hanno  accettato  da  uno  Stato  estero 
air  Italia  un  pubblico  impiego  civile  o  militare  qualora 
non  provino  di  avervi  rmunciato,  eccettuati  i  Gonsoli 
degli  Stati  esteri  e  loro  addetti. 

b.  Il  numéro  dei  I)epiiteli  determinato  nel  rapporto 
di  ono  pei  20  ai  25  mila  abitanti. 

c  Per  la  Lombardia  non  avente  circondarii  eletto- 
rali  si  segniranno  i  riparti  amministrativi  attuali,  ed  il 
riparto  e  la  nomina  dei  Deputati  si  farà  per  provincie. 

d.    n  suffragio  ë  diretto  per  ischeda  segreta. 


166 


20. 

Arrêté  de  P Assemblée  Venétienne  pour  la  réunUm 
de  Venise  à  la  Sardmgne^  en  date  d»  4  jûiUet 

i843. 

Obbediendo  alla  miprema  necessitk  che  fa  Halia  in- 
tera  sia  liberata  dallo  straniero,  ed  alP  intento  principale 
di  continnare  la  guerra  dell'  indipendentà  con  la  mag- 
giore  efficacia  possibile,  corne  Yeneziani,  in  nome  e  per 
Pinieresse  délia  Provinxia  dî  Veneria,  e  corne  Italtani,  per 
rinteresse  di  tntta  lanazione,  votiaiho  Timmediata  fusione 
délia  città  e  provincia  di  Yendria  negli  Stati  Sardi  tàn 
la  Lombardia,,  e  aile-  condizioni  sfesse  deHa  Lombardia, 
con  la  quale  in  ogni  casQ  îniendiamo  di  reatare  perfet- 
tamente  incorporati ,  seçuéndone  i  destinr  poHtiçt  j  unita- 
mente  aile  ahre^prôvincie  Yenete.  •     :     .     > 


.^^o^  .. 


t     '-  '  . 


i67 


Décret  du  gomememe^t  proimpùre  de  Venise  pu^ 
mmt  la  loi  sarde  en  date  du  Hf  jnêllêt  iS48, 
rehtiee  à  h   réunion  de  Venise  à  la  Sar daigné. 
Signé  à  Venise  €aoM  i848. 

L'iaun;ediata.uoioDje, délia  città  e  provincia  di Yene^ia, 
qaale  &i  votata  .dall*  Àissei;obl^a,  dei  nostri  .rawresentanti, 
venne  ammessa  dalla  Caméra  dei  Deputati  e  dal  Senato, 
noDchè  sancita  dà  Sua  Âltezza  Serenissima  il  Principe 
Loogotenente,  a  nome  di  Sua  Maéfltà  il'  Rè  di  Sardégna, 
colla  Legçe  dei  27.  Li^ia  p...p- 

Essendo  cio  stato  ufGcialmênte  comnnicato  al  Go- 
vemo  Provvisorio  di  Venezia  mediante  drspacciô  mini- 
steriale  dei  29.  Lyglio,,.cQn  inoarico  cônten^poraneo  di 
farne  la  relativa  pubblicaziône,   esso  'Govemo   * 

Décréta: 

La  Legge  27  Luglio  decorso,  quale  è  compresa  nel 
présente  decreto,  yien0  ppbhlicata .  per  ogni  suo  effetto. 
(Segoe  la  legge). 

Eagenio,  Pnncipe  di  Savpj^i-Ç^rimano,  Luogotenente- 
Générale  di  Sua  Maestà..nei  Rpgii  otati  in  assenza  délia 
Maesta  Sua. 

Vista  la  deliberazione  dei  di  qqattro  corrente  mese 
délia  città  a  provincia  di  Venezia  stata  presentata  a  Sua 
Maestà  da  spéciale  deputazione  al  cpiartier  Générale  di 
Roverbella  nel  shccessivo  giorno  dodici,  seconde  la  quale 
deliberazione  è  générale  voto  di  quella  popolazione  di 
onirsi  al  nostro  Stato^ 

Il  Senato  e  la  Caméra  der*  Deputati  hanno  adottato; 

Noi,  in  virtù  dell'  autorità  che  ci  è  delegata,  abbiamo 
ordinato  ed  ordiniamo  quanto  segue: 

L  L'immediata  unione  délia  città  e  provincia  di  Ve- 
nezia, votata  dair  Âssemblea  de'  &uoi  rappresentanti,  è 
accettata. 

La  città  e  la  provincia  di  Venezia  formano  cogKStati 
Sardi  e  cogli  altn  già  uniti,  un  solo  regno,  aile  oondi- 
zioni  contenute  nelle  leg^  d'unione  colla  Lombardia. 

n.    Per   le    Provincie  Venete  vi  sarà  una  Consulta 


l6À     Réunion  de  f^enUe  à  la  Sar daigne. 

Straordinaria  corne  per  quelle  di  Lombardia.  Essa  sara 
composta  degli  atiuali  Membri  del  Goverao  Prowisorio 
di  Yenezia,  e  dei  due  Membri  per  ciascuno  dei  comiiati 
délie  quaitro  provincie  di  Padova,  Vicenza,  Treviso,  e 
Rovigo,  contemplati  nelle  dette  leggi  d'unione. 

Quando  le  tre  provincie  di  Verona,  Udine,  e  Bellano, 
ai  rianiscano  ançh'  ease  agliStati  medesimi,  potramiom- 
viare  alla  Consulta  stessa  due  Deputati  per  ciascheduna. 

I  Ministri  Segretari  di  Stato  sono  incaricati  délia  ese- 
cuzione  délia  présente  legge,  la  quale  sarà  sigillata  col 
sigillo  dello  Stato  pubblicata  nella  citta  e  comuni  delà 
provincia  di  Yeneziia,  ed  inserita  negli  atti  del  Croveroo. 

Dato  inTorino,  addl  ventisette'LugUo,  mille  ottocento 
qnarantotto. 

Veneada^  6  Agoalo,  184a 

Eugenio  di.  Savoja  : 

,    V^  Sclopis. 
.  K  Di  KeueL 
V.  Gazelli,  pel  ControUore  -  Générale* 

Fïncenzo  Ricci. 

Coêielli,  Presideote.- 
Camerata. 
Paoiucci. 
Martinengo. 
Catfcdalis. 
'     '  '  Reaii.    '       '■ 


•-•-^■ipiiv^ 


H       '.'»/•       'î      f  i    .       .    I  ,        •       *j 


\  .Al)    .y.  •-.-,  •^•■.'   •.  '.M  •  ■.'•,-.V-^V  . 


m 


ir. 


Convention  entre  le  Pro-hégdt  ràpifl ,et  .le,f^fvf^q 
Français'  Uékbfn^temj  ^  gékéral  ^mUrtchlen^  four 
régler  les  relations  entre  la  citadelte  îà  la  fille 
de  Ferrarài  [signéei,  le.:  i4  Juillet  XSi48,%:^u',if:<^ 
■•■."'    r:  dueUbn.ée  miùlkà.  <  '      ^  --  •  i  -"• 

To  regulate  for  ihe  future  the  înùtual  relalions  b^t- 
ween  the  town  and  the  citadel ,'  thé  (pllowing  Convention 
was  agreed  ons  —  ■....•!     \   »       V 

I.  The  citadel  is  to  be  prçvïsîôned*  by  the  tbwn  Yçr 
two  months,  and  thèse  stores  regardea  as  a  reserve. 
The  Commandant  wiil  give  in  a  list  ûf'ihtt  varibfis'  iarticies 
required.    .    .  n»  '.. 

IL  Ail  ihlB  varions .  wànts  of  th^  ganiâon  «ay  be 
parchased  in  the  town,  and  no  escort  is  riecâBsarv  for 
that  parpose,.  the  jbgress.and  fgjress  frppi^,/he  cit^fel  is 
particularl^  ^uàraiiteeç^  to  eyeiy'  pne.r,.    î  i,  .       ..  ; 

m.    TliQ  çprrçspbnde^cé  ty.^ppst,   by  Sfin(^  ^aJi^ 
Maddalena.  is  to.bê  '^tajblished i^  ,9fx^\  ppnrçopm^^pjf^à 
officer  to  take.  ond  receiye  thèse 'letters^l. in  jSie.;^ 
manner  as  was  in  practice  before  the  late  bcctirrencês.' 

IV.  The  Âustnan  miUtary  hospital  remains  in  the 
town,  together  with  ail  pensons  belonging  to  it;  and  theâe 
latter  may  go  bacH  ana  forward  without  hindrance. 

V.  In  the  citadel,  those  works  which  the  engineer 
officers  deem  necessary  are  to  be  nndertaken. 

VI.  In  case  the  évacuation  of  the  citadel  should  be 
decided  on,  in  pursuance  with  the  orders  of  His  Impérial 
Majesty  or  of  the  Commander-in-chief,  the  retreat  is  to' 
iake  place  with  ail  the  honours  of  war,  as  also  with  ali 
the  artillery,  military  stores,  and  baggage.  The  town  of 
Ferrara  engages  to  lurnish  the  necessary  means  of  trans- 
port to  the  Impérial  frontier.  The  requisite  provisions  to 
De  furaished  to  the  officers  and  men  under  m^  command 
during  their  staj^  at  ^Ferrara.  In  considération  of  the 
respect  which  His  Majesty,   our  most  gracions  Emperor, 

*)  Voir  Tom.  XI  p.  228  et  XU  p.  367.  Cette  traduction  se 
trouve  dans  la  Correspondance  relative  aux  affaires  de  ritalie  Part, 
HL,  présentée  au  parlement  anglais  par  le  ministire. 


(170  Autriche  et  Etats  rom.  CUcuieUe  de  Ferrara. 

has  for  the  Holy  Father,  I  will  abstain  fSrom  evwy  ad 
of  hosUlity  against  the  town  and  ita  inhabitante;  and 
after  the  conclusion  of  the  above  Convention,  and  the 
deliyery  of  the  provisions  which  Uie  Ist  Article  treats  of, 
I  will  retire  witn  my  troops. 

ÇivQn  in  the  ciiadel.otFerrani,  Jnly  14^  lâ4& 

.  P-  S. 
*  I  rec|iiest  the  respected  Légation  to  conclnde  the  above 
Cohvention  in  the  course  of  this  day,  and  àt  the  same 
time  to  agrée  to  ftke  .oûnditioa,*Uiat  from  the  moment  of 
my,  departure  from  hère,  till  my  arrivai  at  Pontela^oscuro, 
no  act  of  hostility  i^haD  be  had  recourse  to  agàinst  me, 
either  by  the  Papal  troopis  or  their  allies;  in  the  contrarv 
case,  I  shall  1:^.  compelled  to  oppose  such  act  by  ail 
the  means  at  niy  disposai. 

.Ferrara  as  aboyé» 

Agreed  to  A^reed  to 

<    Count  Louatelli,  P.  Francis  Ldchtensteiru 

i  Prolegate. 

The  I«*  Article  is  to  be  changed  as  follows:—  If  the 
garrison  should  quit  the  citadel,  the  two  month's  provi- 
sions in  store  to  be  reCumed  to  the  town  of  Ferrara, 
providèd'that  the  garrison  has  never  beëd  prevented 
purchasing  what  it  is  required.  ,  Agreed  to. 


'      •    il       I    •    »   .    ..      '    s       ,  ■■  •!. 


I' 


II!'.       _•  '  '    .'  .    1     •;■ 


m 


Ctmention    d'armistice   entre    P armée    Sarde    et 
Imée  Autticbiêtme    àignée^à  MUaà,  U^Q  août 

I.  La  linea  di  demarcazioi^e  fra  \  dae  eserciii,.sara 
la  frontiera  medesima  ' dei  rispettm'Slali.   '  "' ^ 

II.  Le  fortezze  di  Peschierà,  Rocca  d'Anfo  ed  Osopo 
saraono  evacuate  dalle  trappe  Sarde  ed  alleaie,  e  ri- 
messe  a  quelle  di  S.  M.  Impériale.  La  consegna  di  cias- 
coaa  di  queste  piazze  avrà  luogo  ire  giomi  dopo  la  noti- 
icazione  délia  présente  Convenzidne. 

In  queste  piazze  tutto  il  materiale  di  dotazione  ap- 
partenente  ail'  Austria  sarfiTrëilituito.  Le  trappe  uscenti 
porteranno  con  esse  tutto  il  loro  materiale,  armi,  muni- 
zioni  ed  effetti  di  vestiario  quivi  introdotti,  e  rientreranno 
per  tappe  regolari  e  per  la  via  più  brève  negli  Stati  di 
S.  M.  oarda. 

IIL  Gli  Stati  di  Modena,  di  Parma  e  la  città  di  Pia- 
cenza  col  territorio  che  le  è  assegnato  come  piazza  di 
gnerra,  saranno  evacuati  dalle  trappe  di  S.  M.  il  Re  di 
oardegna  tre  giorai  dopo  la  notificazione  délia  présente. 

IV.  Questa-Convenzione  si  estenderà  parimente  alla 
città  di  Venezia  e  alla  terraferma  Yeneziana;  le  forze  mi- 
litari di  terra  e  di  mare  Sarde  lascieranno  la  città,  i 
forti  ed  i  porti  di  questa  piazza  per  rientrare  negli  Stati 
Sardi.  Le  trappe  di  terra  potranno  effettuare  la  loro 
ritirata  per  terra  e  per  tappe  sovra  una  strada  da  de- 
terminarsi. 

V.  Le  persone  e  le  proprietà  nei  luoghi  precitati  sono 
poste  sotto  la  protezione  del  Goverao  Impériale. 

VI.  Quest'  armistizio  durera^  sei  settimane  per  dar 
corso  aile  negoziazioni  di  pace,  ed  a  termine  spirato 
sarà  0  prolungato  di  comune  accordo,  o  denunziato 
Otto  giorai  prima  délia  ripresa  délie  ostilità. 


*)  T«xte  originAl  dont  la  tradactlon  se  tronve  Tome  XII  p.  471. 


172     j4uir.  et  Sardaig.  Cont^.  (ParmisU  de  1848. 

VII.  Saranno  reciprocamehte  nominati  comm  issarii 
per  la  più  facile  ed  amichevole  esecuzione  deî  suddetti 
articoli. 

Quartier  générale,  Milanô  9  agosto  1848. 

Conte  Scdoèco 

Lnogotenehte  Ge&erale  Capo  dello  Statb  Bhggior  Gène* 

raie  dell'  Ëserciio  Sardo. 

Heaa 
Luogoienente  GençriJe  O^artier  Hastro  Générale  deii' 
Ëserciio  Âustriaco. 


1      «I 


}  : 


.■1      -.   .  ..  r 


:  ■'  •**•  \  .'• 
ÙHN)Mt$a9i  d^armjMce  entre  l'Autriche  et  la  Sar^ 
daigne^  signée  à  Novare^  le  26  mars  (849^). 

Yietor^mmanud,  roi  de  Sardaigne^  à  qui  S.  M.  lë 
roi  CharleS'-Albert,'  ao  tnoment  de  èon  «^Klicaiion,  a  con^ 
lié  le  cottiidiMdeiiient  etk  chef  de  Tarmée,  vq  les  cireon- 
stances  de  la  guerre,  a  conclu  avec  S.  Exe.  de  maréchal 
comte  de  Radetekî  ond  SuspeiMioii  d'hosiilïtéis,  dont  les 
oonditîoils^  que  les  Parties  cèntraetan^s-s'^ligeiit  à  suh 
vre  fidèlement,  sont  les  suivantes  î 

1.  Le  rot  de  Sai'daigne  donne  raàsurance  positite  el 
solennelle  qu'il  se  bètera  de  cOndure,  '  avec  &  M.  fem^ 
pereur  d'Autriche,  un  traité  de  paix  dont  cet  armistice 
serait  le  prétode.       .        . 

2.  L^  roi  de  Ssfrdtfigne  dissoudra,  aussitôt  due  pos* 
sible,  les  corps  militaires  fermés  é&  Lombahis^  Hongrois 
et  Polonais,  sujets  de  S.*  M.  Tempët^nv  d'Aut^ie^ë,  en-'se 
réservant  toutefois  de  conserver  dans  son  arnrà^  qùel^ 
qties  officiers  desdits  .  corps  ^  saiv^tnt  im  oolitenanoesi 
d.  Exct  le  maréehal  comté-  Radelzky  aft'eti^a^e,  m  nmù 
de  S.  M.  Tempereur  d'Autriche^  à  ce*  que  ptemeiét  entière 
amnistie  Sdit  'àoi[k9fdéè^èi  tous  lesdits  "militatres  lombards, 
bonerots  et  polonaifii  H|ui  rcxittidmnl  dttrs  tes  États  dé 
S.  M.  i.  et'R.-  ,  .  :■  -.i   •      .M   .. 

3.  Le  R<i«"'de  Bantéign^  permet 9>  pimdaht  iW  dqréé 
de  l'armistice,  l'occupation  militaire,  par  18,000^ i|omm«s 
mel  d'itifont^rief  et  2^009  de^'cAvalëne  de  trout>és  de  S. 
M.  Pempet^nt,  «dt!  «et^ritmre  ^^oiApris  letftrs  le^Pér  la 
Sesia  el  le  Tefssin^ -èl  de  lia  moitié*  d^  -la- ptedi' d'Alexan- 
drie. 'Gétie'  '  ofecuptflion  i/«iu<ra  '  èticiine  '  kifluif noe  sur 
l'administration  civile  et  judiciaire  des  prdviiioès  GOm^ 
prises  dans  ;le'4«iNî«Si)^^fiusdil.  ^   <         I 

LesdJIes  Iroffps^,  «ilf  n«|mbrè^  total  do  tmè  im&ëj 
pourront  fiMu^iif'  ièt  m^ié  de  la''g«ttM8im  de  la  ville '«1 
citadelle  d'Alexandrie;  <  tQndtsquei'Mftre'imokié  «MW'linir^^ 
nie  par  les  troupes -Sai-dss;  La  parole  de  ^.It.  le' roi 
est  le  garant  de  le  .Mveté  dë'oene  Ifoupe^ide-Si  M*l^eiii« 
pereur.  *  ' -•  '•"■       "    ■  "  •>•  "•■j|*"1  ••       .n. /•['.»  -  .' 

-— — ■■'"  ■<   nii — ^[  ■     >-    .    V  *      ..I    '     1.  •      '  .    '.  ,;  «»      :   .  •.  .'• 


174  Autriche  et  Sar daigne. 

Les  troupes  autrichiennes  auront  libre  la  route  de 
Valence  à  Alexandrie  pour  leur  communication  avec  la 
garnison  de  ladite  ville  et  citadelle. 

L'entretien  de  ces  vingt  mille  hommes  et  deux  mille 
ehevuux,  par  le  goilvernenieaft  sardé.,  sera  fim  par  une 
comnûfsîon  militaire.  .   , 

Le  roi  de  Sa;*daigne  fera  évacuer,  sur  Ta  rive  droite 
du  Pô,  tout  le  territoire  des  duf^bps.de  PlaL^qc§,  dià'Mo- 
4èae,;  et<  du  grand^ducké  4q  .Tppcaue.,  c^*^ir,  tous  les 
territoires  qui  n'app^ttenaieni  p^  ^vant;  A^^^gM^pre  aux 
EUts  sardes. 

4^  L'^ntri^  de  la  oioitié  de,  la  garqîfliQD,  daos  la 
forteresse  .d'AkoLandri^,  à  fournir,  par  les.troupeft:. autri- 
chiennes, ne  pouvant  avpir  lieuiou'^n  trois  ou^.qifatJrf»  jours, 
le  roi  Sardaigne  garantît  Teutree  regulièri^,  di».  ladite,  par- 
t^  de  U  garni^n.daiis  la  forteresse ;d'Ale|(^n4rie. 

â.  La  flol^  sarde^  ayec  toutes  Jes  voiles,  et  tous  les 
bateaux  à  vapeur,  quittera  TAdriatique,  dçuis. L'espace  de 
quinze  jours  pour  se  rendre  daii$  Jea  Etats  ^sarpes.  Le 
FOi  .de  Sardaigne  dpnj|yBi:af  rprdre,ji^.|^s>oér§mptoir0  à 
ses .  troupes  ^  et  ^  iiivitei^a, ,  fies  Mitres  Sujets  qui.  pf^Htraieat 
se  trouver  à,  Vfîoise«:  dé  repim:.  imifiédialeia^ent  .4w#  les 
Etats  MrdeA,  ;S0Ms.  p^in^  4^  jV^^^l^A  .^U»  >)op^pris  daas 
me  oapitulatioQ  que  les.,  .i^utorites  milii<^rw  ilupérâles 
potirraient  conolurp. avec. c^tte  ville;:  i  .: 

6.  :  Le  roi .  à»  ^ardaigtie-  .j^roipet»  ;  ^fin .  (de^  jiuontner .  son 
vrai  désir  de  eoQçJure  une.{)aix;.|Mron)|]|t^et,  durable  avec 
S.  M.  l'empereur  d'Autriche,  de  réduire  sçp  «arifée  sur 
le  pied  ordinaire  d»  la  paiy;^  daw  le  plu|»  ;Çoui^  espace 
de  tem|>s:    ;    '  ' 

7.  ht  roi  de  Sandaign^j  •y^M  le  drpit.îde  4^1«rer 
la  guêtre!  et  de  faire  lin  paix,  ^t.  par  oonséquent  aqssû  de 
conelaré  un,alnni«itiei0!  comn»e  preUn^i^e  do  M  F^  ^^ 
garde^  pnr.eettejtaisfon  .inèiiû^,  oette  oomventjpn  ;de  l'ar- 
loistice.  inviolable.  •  .  •  »•  '    J       '«/i»    »   .   • 

8.  Le  roi  de  Sardaigiiç  pBV(9rf#::imnédiaf0ment  un 
plétnipolèiitiairè.  lùuni  de  .pleinsppuvoks  ^d  boc  dans 
we.  Inlle  iquelooJiqiiNs  À.  choisir  de, po^ihiW  #fipordy  pour 
y  «nAainer  les  ouveriui^s .dp  b  pai^  <  .  >.! 
.'.%  JLa.  pai^i  ibéwie,  et  sas  ,  conditions  pa^tticuliëres, 
seront  faites  indépendamment;, de  cet  armistice  et  d'après 
les  convenances  réciproques  des  deux  ffouvememenj^  S. 
Exe.  le  maréchal  comte  Radetzky  se  fait  un  devoir  de 
prévenir  sans  retnrd  la  cour  impériale  du  désir  réel  dç  S. 


Convention  éPttrmiêtice  de  1849*        ^7i 

M.  sarde  de  conclure  ane  paix  durable  avec  S.  M.  im* 
pénale  et  royale. 

10.  La  présente  convention  d'armistice  est  obligatoire 
ponr  tout  le  têmpA  de  la  diipée  dés  né^ciaAkiiis  dé  la 
paix,  et,  en  <cas  de  leur  rupture,  rarmistire  dçiyf:a>  être 
dénonce  dix  jours  avant  la  reprise  des  hostilités. 

IL  Les  prisonniers  de  j^^rre  seront  re^tifué^i  im- 
œediatenientpar  les  deux  parties  <K>ntr«chkn|e^.  i  ,1 

12.  Les  troufes  impériales  >arràteront  Imirs'-mouve* 
ments,  et  celles' qpi  ont  déjà  passé  la  SeiAa  rèftttrpront 
dans  le  territoire  désigné  ci-dessus  pour  roccupatioii  mi*» 
litaire.         '    ..    •  .    . 

Novare,  le  26.  mars  1849.     '  '  .        :     j 

yiçior  Emmanu^L     ■    ;  Rç^deUhi<.  ,\  ■ 

Chrianow9hy,'TùA]Ot  général  de  l'armée."   •  •      ' 


•  .  •{• 


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.-.    .   '   j:  • 


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„    ,       :■  ■.     ■  25. 

^cfo  wolemel  d'abdicmUon  ék  roi  Charles  Albert 
dé  Sardaigne^  signé  à  Tolosa  le  3  avril  i849^). 

'  En  h  maison  d'hôtellerie  cle  Pierre  Sf$iiag(y,  sise  en 
la  rue  del  Cdrreo,  de  cette  ville  de  ToIôSa,  le  3  avril 
1841)^  devailt  moi  Jaao  Fdrmia  de  Funim  Darena»  gref- 
fier, pablic  die  S.  M.,  notaire  des  royaumes  et  secrétaire 
de.  la  .mnDicipaliliÀ  de  cette  capitale  y  en  présence  du 
marquis  Charles  Ferraro  délia  Marmora,  prince  Macerano, 

Sremier  aide-de  camp  de  S.  M.  le  roi  oe  Sardaiene,  et 
u  comte  Gustave  ronza  de  San -Martine,  intendant 
général,  à  éomparu  en  personne,  Charlei^* Albert  de  Sa- 
voie, roi  abidicatatre:  de  dardaigiie,  lai^iiel  déclare  vouloir 
confirmer  et  ratifier  de  sa  propre  et  libre  volonté,  Tacte 
verbal  par  lui  fait  à  Novare,  dans  la  soirée  du  23  mars 
dernier; 

Acte  en  vertu  duquel  il  a  abdiqué  la  couronne  do 
royaume  de  Sardaigne  et  de  tous  les  Etats  qui  en  dé- 
pendent, en  faveur  de.jUMi.fiU  idné,  Victor-Emmanuel  de 
Savoie;  à  cette  fin  que  la  présente  déclaration  ait  l'au- 
thenticité nécessaire  et  qu'elle  sorte  les  effets  qu'elle  doit 
I)roduire,  il  signe  de  sa  propre  main,  conjointement  avec 
es  personnes  susnommées,  et  en  la  présence  de  MM. 
Antonio  Vicente  de  Parga  chef  politique  supérieur  de 
cette  province  de  Guipuzcoa,  et  Xavier  de  Barenitzlegri, 
députe  ^néral  de  la  province. 

En  loi  de  tout  ce  que  dessus  et  de  ce  que  les  deus 
derniers  m'ont  constaté  l'identité  des  trois  premiers,  j'ai 
moi-même,  greffier,  signé  cejourd'hui  avec  tous  les  sus- 
nommés. 

Charles  Albert,  C.  Ferraro  délia  Marmora,  Gustave 
Ponza  de  San-Martino,  A.  V.  de  Parga,  Xavier  de  Bare- 
nitzlegri,   devant  moi, 

Juan  Femùn  de  Furum  Darena* 

J'ai  Juan  Fermin  de  Furum  Darena,  greffier  public 
de  S.  M.,  notaire  du  royaume  et  secrétaire  de  la  munici- 
palité de  cette  capitale  de  Guipuzcoa,   été  présent  à  la 

*)  L*acte  est  rédigé  en  langue  espagnole.  Nous  reproduisons  la 
tradaction  française  que  porte  le  Moniteur  Universel  dn  26  avril  1849. 


8ar daigne.    Abdication  de  Charles» jilherU    17T 

passation  de  la  minute  qui  demeure  consignée  au  registre 
courant  des  actes  authentiques  tenu  par  mon  fils  José 
Maria,  également  greffier  de  S.  M.  et  au  ressort  de  cette 
ville  de  lolosa;  je  m'y  réfère;. et  en  foi  de  ce  que  dessus 
et  de  ce  que  leur  première  expédition  est  fidèlq  et  con- 
forme, et  la  minute,  je  la  signe  et  parafe  sur  ce  papier 
ordinaire ,  attendu  que  Ton  ne  se  sert  pas  de  papier 
timbré  en  cette  provmce. 

Juan  Fermin  de  Furum  Darena. 

Suivent:  P.  La  légalisation  de  la  signature  du  notaire 
Juan  Fermin  de  Furum  •  Darena  par  le  licencié  Juan 
Francisco  de  Âtrizabalaga ,  avocat  près  les  tribunaux  du 
royaume,  premier  adjoint  de  l'alcade  de  Tolosa,  exerçant 
les  fonctions  de  juge  de  première  instance  de  l'arrondis- 
sement, en  date,  à  Tolosa,  du  3  avril  1849; 

2°.  La  légalisation  de  cette  dernière  signature  par 
Antonio  Vicente  de  Parga,  chevalier  de  l'ordre  très-vénéré 
de  Saint -Jean  de  Jérusalem,  commandeur  de  l'ordre 
espagnol  royal  et  distingué  de  Charles  III,  chef  politique 
supérieur  de  la  province  de  Guipuzcoa,   même  aate; 

3^.  La  légalisation  de  cette  dernière  signature  par  le 
comte  de  San  Luis,  ministre  de  l'intérieur  du  royaume, 
en  date,  à  Madrid,   du  6  avril  1849; 

4^.  Les  légalisations  de  cette  dernière  signature  par 
D.  Pedro  José  ridai,  marquis  D.  Pidal,  chevalier  grand- 
croix  de  l'ordre  espagnol  royal  et  distingué  de  Charles  III, 
et  premier  secrétaire  d'Etat  des  affaires  étrangères,  en 
date,  à  Madrid,   du  6  avril  1849; 

5^.  Les  légalisations  de  cette  dernière  signature  par 
le  secrétaire  de  la  légation  de  Sardaigne  A.  Taliacarne, 
en  date,'  à  Madrid,  du  7  avril  1849. 


A'otir.  Aecuet/  gén.     Tome  XIV.  M 


178 


26. 
Traité  de  paix,  entre  P Autriche  et  la  Sardaigne^ 
signé  à  Milan,  le  6  août  1849,  avec  les  ratifica- 
tions des  parties  contractantes ,  les  actes  d^ (acces- 
sion des  Duchés  dé  Modène  et  de  Parme,  et  les 
actes  d^ acceptation  de  t Autriche*). 

a.     Traité  de  paix. 

Au  Nom  de  la  très-sainte  et  indivisible  Trinité. 

Sa  Majesté  l'Empereur  d'Autriche,  Roi  de  Hongrie, 
de  Bohême,  de  la  Lombardie  et  de  Venise  etc.  etc.  etc.  etc. 

Sa  Majesté  le  Roi  de  Sardaigne,  de  Chypre,  de  Jéru- 
salem etc.  etc. 


*)  KouB  sommes  k  même  d*  ajouter  ici,  d'après  ime  copie  pri' 
vée,  le  projet  de  paix  dont  les  plénipotentiaîres  sardes  étaient  muiiiâ 
à  l'ouTerture  des  conférences: 

S.  M.  l'Empereur  d'Autriche  et  S.  M.  le  Boi  de  Sardaigne  ayant 
également  à  coeur  de  mettre  fin  aux  calamités  de  la  guerre  et  de 
rétablir  lés  anciennes  relations  d^amitié  et  de  bonne  intelligence  qû 
ont  subsisté  entre  leurs  états  respectifs,  ont  résolu  de  procéder  sans 
délai  à  la  conclusion  d'un  traité  de  paix  définitif  et  ont  en  consé- 
quence nommé  pour  leurs  Plénipotentiaires  savoir: 

S.  M.  l'Empereur  d'Autriche  .  .  «  • 

S.  M.  le  Boi  de  Sardaigne  .... 
lesquels  après  avoir  reconnus  leurs  pleinspouvoîrs  trouvés  en  bonne 
et  due  forme,    sont  convenus  des  articles  suivants: 

1.  Il  7  aura  à  l'avenir  et  pour  toujours  paix ,  amitié  et  bonne 
intelligence  entre  3.  M.  l'Empereur  d'Autriche  et  S.  H.  le  Roi  de 
Sardaigne,  leurs  héritiers  et  successeurs,  leurs  états  et  sujets  respectifs. 

2.  Tous  les  traités  et  conventions  conclus  entre  —  et  —  qui 
étaient  en  vigueur  au  mois  de  Blars  1848  sont  pleinement  rappelés 
et  confirmés  ici. 

3.  Les  limites  entre  les  états  de  —  et  les  états  de  —  seront 
telles  qu'elles  existaient  avant  le  commencement  de  la  présente  guerre 
en  1848. 

4.  S.  M.  le  Boi  de  Sardaigne  n'ayant  été  mue  par  aucune  idée 
d'agrandissement  de  Ses  états  en  entreprenant  la  guerre  &  laquelle  le 
présent  traité  est  destiné  à  mettre  fin,  renonce  tant  pour  Elle  que 
pour  ses  héritiers  et  successeurs  à  tout  titre  comme  à  toute  préten- 
tion sur  les  pays  situés  au  delà  des  limites  ci-dessus  désignées  et 
qui  constituent  le  royaume  lombarde-vénitien,  et  de  son  côté  S.  M. 
l'Empereur   d'Autriche  n'étant  pas  dans  l'intention  de  fure  servir  le 


Jutriehe  et  Sardaijgne*     Traité   de  paix,     t79 

ayant  également  à  coeur  de  mettre  Sn  aux  calamitéis  dé 
la  guerre  et  de  rétablir  les  anciennes  relations  d'amitié 
et  de  bonne  intelligence,  qui  ont  subsisté  entre  Leurs 
Etats  respectifs,  ont  résolu  de  procéder  sans  délai  à  la 
conclusion  d'un  Traité. de  paix  définitif,  et  ont,  en  con- 
séquence, nommé  pour  Leurs  Plénipotentiaires,  savoir: 

Sa  Majesté  l'Empereur  d'Autriche  etc.  etc.  le  Sieur 
Charles  Louis  Chevalier  de  Bruck,  ChevaUer  de  l'ordre 
Impérial  de  Léopold,  Son  Ministre  du  Commerce  et  des 
travaux  publics; 

Sa  Majesté  le  Roi  de  Sardaigne  etc.  etc.  le  Sieur 
Charles  Beraudo  Comte  de  Pralormo,  Grand-Croix 
de  l'Ordre  Royal  de  St.  Maurice  et  Lazare  et  de  celtii 
Impérial  de  la  couronne  de  fer.  Son  Ministre  d'Etat;  — 
le  Sieur  Joseph  Chevalier  Dabormida,  Chevalier  de 
l'ordre  Royal  de  St.  Maurice  et  Lazare,  Son  Général 
d'x\rtillerie  et  Son  Aide  de  Camp;  —  le  Sieur  Charles 
Chevalier  Bon-Compagni  de  Montebello,  Chevalierde 

Biiccës  de  068  armea  à  se  délier  des.  epgagemens  (pris)  eavers  ses 
SQJets  italiens ,  soit  par  les  déclarations  de  son  auguste  aïeul  conte- 
nues dans  l'acte  de  notification  du  16  avril  1815  les  patentes  qui 
érigeaient  en  royaume  les  provinces  lomlbardo-vénitiennes ,  soit  tout 
récemment  par  la  constitution,  qu'ËUe  a  Elle •> même  octroyée  à  Ses 
peuples  en  date  d'Olmiitz  le  4.  mars  dernier,  confirme  en  faveur  de 
ses  sujets  italiens  la  reconnaissance  de  leur  propre  autonomie  et  de 
l'inviolabilité  de  leur  nationalité.  L'empereur  s'engage  en  outre  à 
accorder  pleine  et  entiëre  amnistie  K  ceux  de  ses  sujets  qui  auraient 
pris  une  part  quelconque  à  l'insurrection  et  à  la  guerre  passée,  de 
manière ,  qu'ils  ne  puissent  être  inquiétés  ni  dans  lettrs  personnes  ni 
dans  leurs  propriétés  sous  aucun  prétexte  à  raison  de  leur  conduite 
on  de  leurs  opinions  politiques. 

5.  Le  Boi  de  Saïdaigne  s'engage  à  payer  fc  l'Empereur  la  somme 
de  70  miUions  de  francs  à  titre  d'indemnité  des  frais  de  la  guerre 
de  toute  nature  et  esjpèee  quelconque,  quelsque  soient  ou  puissent 
avoir  été  les  dommages  soufferts  pendant  la  guerre  par  le  gouvenier 
ment  autrichien  et  par  ses  sujets ,  villes ,  corps  moraux  ou  corpora- 
tions sans  aucune  exception. 

6.  Le  payement  de  l'indemnité  susdite  sera  répattie  de  manière  b 
ce  que  le  Boi  de  Sardfûgne  puisse  y  ^ire  face  sans  compromettre  la 
fortune  publique  et  dans  les  limites  des  ressources  du  pays.  Une 
convention  spéciale  et  séparée  réglera  les  termes ,  les  conditions  et 
le  mode  des  paiemens  de  ladite  indmmité. 

7.  L'Empereur  s'engage  de  Son  côté  à  faire  évacuer  entièrement 
par  les  troupes  autrichiennes ,  aussitôt  après  la  stipuUtion  du  pré- 
sent traité,  les  états  du  Boi  de  Sardaigne,  soit  le  territoire  sarde 
dans  les  limites  établies  par  ratticle  III  de  ce  traité. 

8.  Le  présent  traité  •  sera  ratifié  et  les  ratifications  en  seront 
échangées  au  bout,  de  14  jours  ou  plutôt  si  faire  se  pourra. 

M2 


lÔO     Autriche,  Modène,  Parme  et  Sardaigne, 

rOrdre   Royal   de  •  St.  Maurice  et  Lazare,   Président  de 
Cour  d'Appel;   lesquels  après  avoir  reconnu  leurs  pleins- 

Souvoirs  trouvés  en  bonne  et  due  forme,  sont  convenus 
es  articles  suivants: 

Art.  I.  Il  y  aura  à  l'avenir  et  pour  toujours  paix, 
amitié  et  bonne  intelligence  entre  Sa  Majesté  rEmpereur 
d'Autriche  et  Sa  Majesté  le  Roi  de  Sardaigne,  Leurs  hé- 
ritiers et  successeurs,  Leuns  Etats  et  sujets  respectifs. 

Art  IL  Tous  les  Traités  et  Conventions  conclus  en- 
tre Sa  Majesté  l'Empereur  d'Autriche  et  Sa  Majesté  le 
Roi  de  Sardaigne,  qui  étaient  en  vigueur  au  1  Mars 
1848,  ^sont  pleinement  rappelés  et  confirmés  ici,  autant 
qu'on  n'y  déroge  pas  par  le  présent  Traité. 

Art.  III.  Les  limites  des  Etats  de  Sa  Majesté  le  Roi 
de  Sardaigne  du  côté  du  Pô  et  du  côté  du  Tesin  se- 
ront telles  qu'elles  ont  été  fixées  par  les  paragraphes  3, 
4  et  5  de  l'article  LXXXV  de  l'Acte  final  du  Congrès  de 
Vienne  du  9  "juin  1815,  c'est  à-dire,  telles  qu'elles  exi- 
staient avant  ie  commencement  de  la  guerre,   en  1848. 

Art.  lY.  Sa  Majesté  le  Roi  de  Sardaigne,  tant  poar 
Elle  que  pour  ses  héritiers  et  successeurs,  renonce  à  toat 
titre  comme  a  toute  prétention  quelconque  sur  les  pays 
situés  au  delà  des  limites  désignées  aux  susdits  paragra- 

Shes  de  l'Acte  précité  du  9  Juin  1815.  —  Toutefois  le 
roit  de  réversibilité  de  la  Sardaigne  sur  le  Duché  de 
Plaisance  est  maintenu  dans  les  termes  des  Traités. 

Art.  V.  Son  Alteçse  Royale  l'Archiduc,  Duc  de  Mo- 
dène, et  Son  Altesse  Royale,  l'Infant  d'Espagne  Duc  de 
Parme  et  de  Plaisance  seront  invités  à  accéder  au  pré- 
sent Traité. 

Art.  VI.  Ce  Traité  sera  ratifié,  et  les  ratifications  de 
même  que  les  actes  d'accession  et  d'acceptation  en  se- 
ront échangées  dans  le  terme  de  quatorze  jours  ou  plus 
tôt  si  faire  se  pourra. 

En  foi  de  quoi  les  Plénipotentiaires  l'ont  signé,  et 
muni  du  cachet  de  leurs  armes. 

Fait  à  Milan,  le  6  août  1849. 
Bruch  m.  p.    (L.  S.) 

G  de  Pralormo  m.  p.     (L.  S.) 
G.  Dabormida  m.  p.     (L.  S.) 
C  Bon  Compagni  m.  p.    (L,  S.) 


Traité  de  paix.  181 

Articles  séparés  et  additionnels  au  Traité  de 
paix. 

Art  1.  Sa  Mmesté  le  Roi  de  Sardaigne  s'engage  à 
payer  à  Sa  Majesté  l'Empereur  d'Autriche  la  somme  de 
soixante-quinze  millions  de  francs  à  titre  d'indemnité  des 
Irais  de  la  guerre  de  toute  nature,  et  de  dommages  souf- 
ferts pendant  la  guerre  par  le  Gouvernement  Autrichien, 
et  par  ses  sujets,  villes,  corps  moraux  ou  corporations, 
sans  aucune  exception,    ainsi  que  pour  les  réclamations 

Îai  auraient  été  élevées  pour  la  même  cause,  par  Leurs 
Itesses  Royales,  l'Archiduc,  Duc  de  Modène  et  l'Infant 
d'Espagne,  Duc  de  Parme  et  de  Plaisance. 

Art  II.  Le  payement  de  la  somme  de  soixante-quinze 
millions  de  francs  stipulé  par  l'article  précédent  sera  ef- 
fectué de  la  manière  suivante: 

Quinze  millions  de  francs  seront  payés  en  argent 
comptant  moyennant  un  mandat  payable  à  Paris,  à  la 
fin  an  mois  d'octobre  prochain,  sans  intérêts,  qui  sera 
remis  au  Plénipotentiaire  de  Sa  Majesté  l'Empereur  au 
moment  de  l'échange  des   ratifications  du  présent  Traité. 

Le  payement  des  soixante  millions  restants  doit  avoir 
lieu  en  dix  versements  successifs,  à  effectuer  de  deux  en 
deux  mois  à  raison  de  six  millions  chacun  en  argent 
comptant,  à  commencer  du  premier  terme  qui  sera  en 
échéance  à  la  fin  de  décembre  prochain,  avec  l'intérêt  à 
cinq  pour  cent  sur  le  montant  au  terme  à  payer.  Pour 
chaque  terme  les  intérêts  seront  calculés  k  dater  du  pre- 
mier du  mois  qui  suivra  celui  dans  lequel  les  ratinca- 
tions  du  présent  Traité  seront  échangées.  , 

Pour  garantie  de  l'exactitude  de  ce  payement,  le  Gou- 
vernement Sarde  remettra  en  dépôt  a  celui  de  Sa  Ma- 
jesté Impériale  et  Royale  Apostolique,  au  moment  de  l'é- 
change des  ratifications  du  présent  Traité,  soixante  In- 
scriptions d'un  million  de  francs  chacune  en  xcapital,  soit 
de  cinquante-mille  francs  de  rente  chacune  sur  le  Grand- 
Livre  de  la  dette  publique  de  la  Sardaigne.  Ces  Inscri- 
Dtions  seront  restituées  au  Gouvernement  de  Sa  Majesté 
darde  au  fur  et  k  mesure  des  versements  qui  seront  ef- 
fectués à  Vienne,  en  lettres  de  change  sur  Paris,  comme 
il  est  stipulé  ci-dessus. 

Si  le  Gouvernement  Sarde,  par  quelque  motif  que  ce 
soit,  manquait  de  retirer  ces  Inscriptions  et  de  faire  les 
versements  stipulés,  il  est  entendu  que,  deux  mois  après 


182     jiutriche ,  Modène,  Parme  et  Sar daigne. 

l'échéance  du  terme  non  payé^  le  Gouvernement  de  Sa 
Majesté  Impériale  et  Royale  Apostolique  serait  autorisé, 
par  ce  fait  même,  à  faire  vendre  chaque  fois  a  la  Bourse 
de  Paris  des  rentes  pour  la  somme  échue  de  sixmillions, 
soit  trois  cent -mille  francs  de  rente.  Le  déficit  qui 
pourrait  en  résulter,  comparativement  à  leur  valeur  no- 
minale, serait  à  charge  du  Gouvernement  de  Sa  Majesté 
Sarde,  et  le  montant  en  devra  être  payé  par  lui  dans  le 
plus  bref  délai  possible,  en  lettres  ae  change  sur  Paris, 
conjointement  avec  les  intérêts  échus  qui  seraient  cal- 
cules jusqu'au  jour  où  ce  payement  aura  effectivement  lieu. 

Art.  III.  Sa  Majesté  l'Empereur  d'Autriche  s'engage 
de  son  côté  à  faire  évacuer  entièrement  par  les  Troupes 
Autrichiennes  dans  le  terme  de  huit  jours  après  la  rati- 
fication du  présent  Traité,  les  Etats  de  Sa  Majesté  le  Roi 
de  Sardaigne,  soit  le  territoire  Sarde,  dans  les  limites  éta- 
blies à  l'article  3.  du  Traité  de  paix  de  ce  jour. 

Art.  IV.  Comme  il  existe  depuis  de  longues  années 
une  contestation  entre  l'Autriche  et  la  Sardaigne  à  l'égard 
de  la  ligne  de  démarcation  près  de  la  ville  de  Pavie,  il 
est  convenu  que  la  limite  en  cet  endroit  sera  formée  par 
le  Thalweg  du  Canal  dit  Gravellone  et  qu'on  fera  con- 
struire de  commun  accord  et  à  frais  communs ,  sur  ce 
même  canal,  un  pont  sur  lequel  il  ne  sera  pas  perça  de 
péage. 

Art.  V.  Les  deux  hautes  Parties  contractantes,  dési- 
rant donner  plus  d'étendue  aux  relations  commerciales 
entre  les  deux  pays,  s'engagent  k  négocier  prochainement 
un  Traité  de  commerce  et  de  navigation,  sur  la  base  de 
la  plus  stricte  réciprocité ,  et  par  lequel  leurs  smets  re- 
spectifs seront  placés  sur  le  pied  de  la  najUon  la  plus 
favorisée. 

A  cette  occasion  on  prendra  également  ea  considé- 
ration la  question  des  sujets  mixtes,  et  on  conviendra 
dés  principes  qui  devront  régler  leur  traitement  réciproque. 

Dans  le  but  de  faciliter  et  de  favoriser  le  commerce 
légitime  aux  frontières  de  leurs  territoires,  Elles  déclarent 
de  vouloir  employer  mutuellement  tous  les  moyens  en 
leur  pouvoir  pour  y  supprimer  la  contrebande.  Pour 
mieux  atteindre  ce  but  Elles  remettent  en  viçi:tôur  la 
Convention  conclue  entre  l'Autriche  et  la  Satdcàgne,  le 
4  décembre  1834  pour  deux  ans  à  commencer  du 
1  octobre  prochain,  avec  la  condition  énoncée  à  l'ar- 
ticle 24   de  la   dite    Convention,    c'est -à- dire  «    quelle 


Traité  de  pai^.  1«3 

sera  considérée  comme  renouvelée  de  deux  en  deux  ans, 
à  moins  que  Tune  des  deux  Parties  ne  déclare  à  Tau^ 
tre,  trois  mois  au  moins  avant  l'expiration  de  la  période 
des  deux  années,  qu'elle  devra  cesser  d'avoir  Son  effet 

Les  deux  Parties  contractantes  s'engagent  a  introduire 
saccessivement  dans  la  dite  Convention  toutes  les  amélio<> 
rations  que  les  circonstances  rendront  nécessaires,  pour 
atteindre  le  but  qu'ElIes  ont  en  vue. 

Art  YI.  Le  Gouvernement  Autrichien,  en  retour  des 
avantages  que  la  remise  en  vigueur  de  cette  Convention 
procure  à  son  commerce,  consent  à  la  résiliation  de  cette 
conclue  le  11  mars  1751  entre  le  Gouvernement  Sarde 
et  celui  de  la  Lombardie,  et  déclare  en  conséquence 
qu'elle  n'aura  plus  aucune  valeur  à  l'avenir.  Il  consent 
en  outre  à  révoquer,  aussitôt  après  la  ratification  de  la 
présente  Convention,  le  Décret  de  la  Chambre  Âulique,  qui 
a  imposé,  à  dater  du  1  mai  1846,  une  surtaxe  sur  les 
vins  du  Piémont. 

Art.  VII.  Les  présents  articles  séparés  et  addition- 
nels 'auront  la  même  force  et  valeur  que  s'ils  étaient  in- 
sérés mot  à  mot  au  Traité  principal  oe  ce  jour.  Ils  se- 
ront ratifiés  et  les  ratifications  en  seront  échangées  en 
même  temps. 

En  foi  de  quoi  les  Plénipotentiaires  les  ont  signés  et 
munis  du  cachet  de  leurs  armes. 

Fait  à  Milan  le  6  août  1849. 
Bruci  m.  p.    (L.  S.) 

C.  de  Pralormo  m.  p.    (L.  S.) 

G.  DcAormida  m.  p.     (L.  S.) 

C.  Bon  Compagni  m.  p.    (L.  S.)   . 

h,    RaiificaHon  par  t Empereur  tf  Autriche  ^  ^gnée  à 
Vienne  le  i4  août  i849. 

Nos  Franciscus  Josephus  primus,  divina  favente  cle- 
mentia,  Austriae  Imperator,  etc.  etc. 

Notum  testatumque  omnibus  et  singulis  quorum  in-> 
terest,  tenore  praesentium  facimus: 

Ad  stabiliendam  solidam  ac  durabilem  in  Italia  su- 
periore  pacem,  firmandamque  in  illa  omnium  bonorum 
votis  exoptatam  quietem  a  nostro  Plenipotentiario  et  Se- 
renissimi  ao  Potentissimi  Sardi^iaé  Régis  Plenipotentiariis, 
plena,  utraque  ex  parte,  agendi  f^oultate  tnunitis,  tractatus 
pacis  et  amicitiae  cum  septem  artioulis  separatis  et  ad- 


184     Jutriche,  Modène^  Parme  et  Sar daigne. 

ditîonalibus,  die  sexta  mensis  augasti,  anni  currentis,  Me- 
diolani  confectus  et  signatus  fait  tenons  sequentiss 

Nos,  visis  et  perpensis  omnibus  et  singulis  anteceden- 
tibus  his  articulis,  illos  omnes  ratos  gratosque  habere 
hisce  declaramus,  verbo  nostro  caesareo-regio  adpro- 
mittente,  nos  ea  omnia  quae  in  illis  continentur  fideli- 
ter  executioni  mandatnros  esse.  Quorum  in  fidem 
majusque  robur  praesentes  ratihabitionis  tabulas  manu 
nostra  signavimus,  sigilloque  nostro  caesareo-regio  ad- 
presso,  firmari  jussimus. 

Dabantur  in  imperiali  urbe  nostra  Vienna  Aastriae  die 
decimaquarta  mensis  augusti,  anno  miliesimo  octingente- 
simo  quadragesimo  nono,  re^norum  nostronim  primo. 

Franciacus  Joaephus.     (L.  S.) 

F.  Schwarzenberg  m.  p. 

c.    Ratification  par  le  Roi  de  Sardaigne,  signée  au 
château  de  Moncalieri  le  i2  août  1849. 

Victor  £manuel  II,  par  la  grâce  de  Dieu,  Roi*  de 
Sardaigne,  de  Chypre  et  de  Jérusalem,  Duc  de  Savoie, 
de  Gênes,  de  Montferrat,  d'Aoste,  de  Chablais,  de  Gene^ 
vois  et  Plaisance;    Prince  de  Piémont  et  d'Oneille;   Mar- 

auis  d'Italie,  de  Saluées,  d'Ivrée,  de  Suse,  de  Ceva,  du 
laro,  d'Oristan,  de  Cérane  et  de  Savone;  Comte  de 
Maurienne,  de  Genève,  de  Nice,  de  Tende,  de  Rom'ont, 
d'Asti,  d'Alexandrie,  de  Gocéau,  de  Novare,  de  Tortone, 
de  Vigevano  et  de  Bobbio,  Baron  de  Vaud  et  de  Faus- 
signy;  Seigneur  de  Verceil,  de  Pignérol,^  de  Tarantaise, 
de  Lumelline  et  de  la  Vallée  de  Sesia,   etc.  etc.  etc. 

A  tous*  ceux  qui  ces  présentes  verront,  salut.  Nous, 
ayant  vu  et  exammé  le  Traité  de  paix,  ainsi  que  les  ar- 
ticles séparés  et  additionnels  conclus  et  signés  a  Milan, 
le  sixième  jour  de  ce  mois,  par  Nos  Plénipotentiaires,  le 
Comte  de  Pralormo ,  le  Chevalier  Dabormida  et  le  Che- 
valier Boncompagni,  et  par  le  Chevalier  de  Bruck,  Plé- 
nipotentiaire ae  Sa  Majesté  l'Empereur  d'Autriche ,  des- 
quels Traité  et  Articles  séparés  et  additionnels  la  teneur 
suit. 

Nous,  ayant  agréable  le  Traité  et  les  articles  séparés 
et  additionnels  ci -dessus,  en  tout  et  chacune  des  oispo- 
sitions  qui  y  sont  contenues,  les  avons  acceptés,  approu- 


Traité  de  paix.  iS$ 

vés,  ratifiés  et  confirnlés,  comme,  par  les  présentes,  sU 
gnées  de  notre  main,  nous  les  acceptons,  approuvons, 
ratifions  et  confirmons,  tant  pour  nous  que  pour  nos  hé- 
ritiers et  successeurs,  promettant,  en  foi  et  parole  de  Roi, 
de  les  observer  et  de  les  faire  inviolablement  observer, 
sans  jamais  y  contrevenir,  ni  permettre  qu'il  y  soit  con- 
Irevenu  directement  ou  indirectement,  pour  quelque  cause 
et  80US  quelaue  prétexte  que  ce  soit  En  foi  de  quoi. 
Nous  avons  wit  contresigner  les  présentes  par  le  Cheva- 
lier Maxime  Tapparelli  a  Âzeglio ,  décoré  de  la  médaille 
du  mérite  militaire.  Colonel  de  cavalerie.  Président  de 
notre  Conseil  des  Ministres,  chargé  du  portefeuille  des 
affaires  étrangères.  Notaire  de  la  Couronne  et  Surinten- 
dant général  des  postes,'  et  y  avons  fait  mettre  notre 
grand  sceau.  —  Donné  en  Notre  Palais  de  Moncalieri, 
le  douzième  jour  du  mois  d'août,  l'an  de  grâce  milhuit 
cent  quarante-neuf. 

Victor "EmmanueL 

M^  Azeglio. 


d.    Acte  ^accession  m  Traité  de  paix  du  Duc  de  Mo^ 
dène,   signé  à  PauUo,   le  i2  août  18*9. 

François  V,  Archiduc  d'Autriche,  Prince  Royal  de 
Hongrie  et  de  Bohème,  par  la  grâce  de  Dieu  Duc  de 
Modene,  Reggio,  Mirandola,  Massa,  Carrara,  Guastalla  etc. 

Comme  Nous  avons  été  amiablement  invités  d'accéder 
an  Traité  de  paix  et  d'amitié  qui  a  été  conclu  et  signé 
dans  la  ville  de  Milan  le  6  août  de  l'année  courante 
par  les  Ministres  Plénipotentiaires  de  Sa  Majesté  l'Empe- 
reur d'Autriche,  et  de  Sa  Majesté  le  Roi  de  Sardatgne, 
lequel  Traité  est  de  la  teneur  suivante: 

Nous  nous  sommes  déterminés  avec  plaisir  d'accéder 
et  par  la  présente  accédons  formellement  au  dit  Traité 
de  paix  et  d'amitié. 

En  foi  de  quoi  Nous  avons  signé  la  présente  de  No- 
tre propre  main  et  l'avons  munie  de  Notre  sceau. 

Donné  à  Paulto  le  douze  août  mil -huit -cent -qua- 
rante-neuf. 

(L.  S.)    François  d^ jiutriche^Este  m.  p. 
Joseph  Forni  m.  p. 


486     Juiriche  y  Modène  ^  Parme  et  Sar daigne, 

e.  Acte  f  acceptation  de  FaeceMion  du  Duc  de  Modène 
de  la  part  de  V Autriche^  signé  à  Vienne  le  i4aoûti849. 

Nous  François  Joseph  L  par  la   grâce  de  Dieu  Em- 

Eereur  d'Autriche,  Roi  de  Hongrie  et  de  Bohème,  delà 
ombardie  et  de  Venise  etc.  etc.  etc.  savoir  faisons: 
Comme  Son  Altesse  Royale  l'Archiduc  d'Autriche, 
Duc  de  Modène  a  accédé  formellement  au  traité  deDaix 
et  d'amitié  signé  en  la  ville  de  Milan  le  6.  Août  1849, 
par  un  acte  authentique  signé  de  sa  main  et  revêtu  de 
son  sceau,  du  quel  acte  la  teneur  suit  ici  mot  pour  mol: 

Nous  avons  pour  agréable  et  acceptons  formellement 
la  dite  accession. 

En  foi  de  quoi  Nous  avons  signé  la  présente  de  No- 
Ire,  propre  main  et  l'avons  munie  de  Notre  sceau. 

Donné  à  Vienne  le  quatorze  Août,  mil-huit  cent-qua- 
rante neuf,    et  de  Notre  règne  la  première  année. 
(L.  S.)    François  Joseph  m.  p. 

F.  Schwarzenherg  m.  p.     F.  M.  L 

f.  Acte  d accession  au  Traité  de  paix  du  Duc  de  Parme, 

signé  à  Vienne  le  14  août  i849. 
(La  teneur   de  cet  acte  est,    mutatis  mutandis,  la 
même   que  celle  de    l'acte  d'accession   du  Duc  de  Mo- 
dène.) 

g.  Acte  (^acceptation   de  Faccession  du  Duc  de  Parme 
de  la  part  de  V Autriche,  signé  à  Vienne  le  U  août  18^9. 

(La  teneur  de  cet  acte  est,  mutatis  mutandis,  ta 
même  que  celle  de  l'acte  d'acceptation  donné  au  Duc 
de  Modène.) 

h.    Procès-verbal  de   rechange  des  ratifications^  signé 
à  Milan,   le  i7  août  1849. 

L'an  1849  et  le  17  août,  les  soussignés  Plénipoten- 
tiaires de  S.  M.  le  Roi  de  Sardaigûe  et  dç  S.  M.  I.  et 
R.  Apostolique,  s'étant  réunis  pour  procéder  à  l'échange 
des  actes"  de  ratification  du  Traité  et  des  Articles  addi- 
tionnels signés  par  eux  le  6  du  mois  courant,  MM.  les 
Plénipotentiaires  de  S.  M.  le  Roi  de  Sardaigne  ont  remis 
à  M.  le  Plénipotentiaire  Autrichien   l'acte  de  ratification 


Traité  de  paix.  187 

de  S.  M.  le  Roi,  leur  souverain,  si^né  à  Moncalieci  le  12 
dudit  mois,  et  M.  le  Plénipotentiaire  de  S.  M.  I.  et  R. 
Apostolique  a  remis  à  MM.  les  Plénipotentiaires  Sardes 
l'acte  de  ratification  signé  par  S.  M.  l'Empereur,  à  Vienne, 
le  14  dudit  mois. 

Ed  même  temp»  les  Plénipotentiaires  de  S.  M.  le  Roi 
de  Sardaigne  ont  consigné  à  M.  le  Plénipotentiaire  Au- 
trichien une  obligation  provisoire   de  quinze   millions  de 
livres  neuves,  pour  tenir  lieu  de  mandat  de  pareille  somme 
(^oi,  aux  termes  de  l'article  2  additionnel  du  Traité  pré- 
cité, devra  être  payée  à  Paris,    à  l'ordre  du  Gouverne- 
ment Impérial,  a  la  fin  du  mois  d'octobre  prochain,  sans 
intérêt,    et  dix  obligations  provisoires   de  six  millions  de 
llïïes  neuves  chacune,  outre  une  déclaration  par  laquelle 
le  Gouvernement  de  S.  M.  le  Roi  de  Sardaigne,  aux  ter- 
nies du  susdit  article  2  additionnel  du  Traité,  s'engage  à 
faire  remettre   à  Vienne,   au  Gouvernement  de  S.  M.  I. 
et  R.  Apostolique,  au  plus  tard  dans  te  mois  de  sep!lem- 
bre  prochain,   les  soixante   inscription»  d'un  million  de 
livres  neuves  de  ca^Htal,  ou  de  cinquante  mille  livres  de 
rente  chacune,   sur  le  grand  livre   de   la  dette  publique 
de  Sardaigne,  lesquelles,  aux  termes  du  susdit  article  2, 
doivent  rester  en  dépôt  auprès  du  Gouvernement  de  sa 
dite  M.  I.  R.  Apostolique,  comme  garantie  des  payements 
stipulés  à  l'article   1  du  Traité^  moyennant  la  restitution 
desdites  déclarations  et  dix  obligations  susmentionnées. 

En  foi  de  auoi  les  Plénipotentiaires  ont  signé  le  pré- 
sent procès-veroal  à  double  original,  et  y  ont  fait  appo- 
ser le  cachet  de  leurs  armes ,  a  Milan  ^  les  an  et  jour 
qae  dessus. 

(L.  S.)    De  Pralormo. 

(L.  S.)    Dahçrmida.  (L,  S.)     De  Bruch. 

(L.  S.)     Boncotnpagni. 


188 


27- 

Décret  du  roi  de  Sardaigne  relatif  à  la  ttotta-ali- 
satian  des  Italiens  appartenant  aux  profmces  réu- 
nies^ en  i848j  à  la  Sardaigne.     Signé  à  Turin^  k 
4  décembre  1849. 

Victor-Emmanuel  II,  etc. 

Vu  Fart.  26.  du  Code  civil  5 

Vu  Tart.  1.  de  la  loi  du  16.  mars  I8485 

Notre  conseil  des  ministres  entendu; 

Sur  la  proposition  de  notre  ministre  secrétaire  d'Etat 
de  rintérieur,  avons  décrété  et  décrétons  : 

Art  1.  Il  est  créé  une  commission  à  l'effet  d'exami- 
ner, pour  faire  un  rapport  motivé  et  raisonné,  les  de- 
mandes en  naturalisation  qui  nous  seront  présentées  pai 
les  habitants  des  provinces  réunies  au  royaume,  en  verto 
des  lois  des  27  mai,  16  et  21  juin,  11  et  27  juillet  1848. 

Art.  2.  La  commission  s'occupera  de  préférence  des 
demandes  de  ceux  qui  se  trouvent  dans  les  catégories 
ci-après: 

P  Les  individus  exclus  des  amnisties  pour  faits  po- 
litiques relatifs  à  la  cause  de  l'indépendance  italienne, 
3ui  auront  antérieurement  fait  déclaration  de  domicile 
ans  l'Etat. 

2^  Ceux  qui  seront  revêtus  de  quelque  charge  publi- 
que dans  l'Etat  Elle  donnera  ensuite  son  avis  sur  les  au- 
tres demandes  qui  auront  été  présentées  ou  qui  le  seront 
dans  le  délai  étabU  par  l'art  lO. 

Art.  3.  Toute  demande  devra  être  accompagnée  des 
pièces  justificatives  voulues,  prouvant  l'origine,  la  condi- 
tion, la  bonne  conduite  et  les  moyens  de  subsistance  de 
la  partie  requérante. 

Art.  4.  Notre  ministre  de  l'intérieur  transmettra  à  la 
commission  toutes  les  demandes  de  ce  genre,  sur  les- 
quelles il  n'a  pas  encore  été  statué. 

Art  5.  Les  demandes  seront  dorénavant  adressées 
directement  par  les  requérants  au  président  de  la  com- 
mission. 

Art  6.    Il  ne  sera  pas  donné  suite   aux  demandes 


Sardaignek  Naturalisation  des  Lombards  etc.   1 89 

émanées  des  condamnés  on  prévenus  de  crimes  ou  de- 
lits  non  politiques. 

Art  7.  Lorsque  la  commission  aura 'fait  son  rapport 
sar  chaque  demande,  il  nous  en  sera  fait  rapport  immé* 
diatement  par  notre  ministre  de  l'intérieur,  sur  la  propo- 
sition duquel  seront  rendues  nos  résolutions  définitives. 

Art.  o.  Les  décrets  de  naturalisation  pourront  être 
expédiés  francs  de  tout  droit 

Art  9.  La  commission  sera  composée  de  neuf  mem- 
bres; elle  pourra  délibérer  toutes. les  fois  qu'il  y  aura 
cinq  membres  présents. 

Art  10.  Les  demandes  devront  être  transmises  a  la 
commission  dans  tout  le  mois  de  janvier.  Celle-dsera 
dissoute  de  plein  droit  à  l'expiration  du  mois  de  février. 

Art.  11.  Notre  ministre  secrétaire  d'Etat  de  l'inté- 
near  est  chargé  de  l'exécution  du  présent  décret  qui 
sera  enregistré  au  contrôle  général  publié  et  inséré  au 
recueil  des  actes  du  gouvernement 

Turin,  le  4  décembre  1849. 

p^ictor^JSmmanueL 

Galpagno. 

Enregistré  au  contrôle  général,  le  4  décembre  1849 
inquième   registre   des   actes   du   gouvernement,    chap. 

■iAvilll. 

Moreno. 


10 


190 

28.  . 
Déclarations  mimOéneUes,  en  date  du  ^^^  i84S, 
échangées  entre  le  royaume  de  Saxe  et  le  Duché 
de  Saxe-'Cobonrg-'Gotha  pour  simplifier  et  régler 
les  procédures  judiciaires.  Déclaration  du  ministère 
de  Saxe'^Cobourg-Gothay  signée  à  Cobourg^  le 
iO  pin   1848. 

Zwischen  der  Kônigl.  SSichsischen  and  der  Herzoglich 
S.  Coburg-Gothaischen  Regierung  ist  zu  Befôrderang  der 
Rechtspflege  folgende  Uebereinkunft  getroffen  worden. 

I.  Âllgemeine  Bestimmungen. 

Art  1.  Die  Gerichte  der  beiden  contrahirenden  Stdâ- 
ten  leisten  einander  unter  den  nachfolgenden  BestimmuD- 
gen  und  Einschrânkungen  sowohi  in  Civil-  aïs  in  Strat- 
rechtssachen  diejenige  Rechtshûlfe,  welcbe  sie  den  Ge- 
richten  des  lolandes  &ach  dessen  Gesetzen  und  Gerichts- 
verfassong  nicht  verweigern  dûrfen. 

II.  Besondere  Bestimmungen. 

1.     Rûcksichtlich  der  Gerichtsbarkeit  in  bûrgerlicheo 
Rechtsstreitigkeiten. 

Art  2.  Die  in  Civiisachen  in  dem  einen  Staate  er- 
gangenen  und  nach  dessen  Gesetzen  vollstreckharen 
richterlichen  Erkenntnisse  und  Contumacialbescheide  sollen, 
wenn  sie  von  einem  nach  diesem  Vertrage  als  compétent 
anzuerkennenden  Gericbtd  jarlassen  sind,  auch  in  dem 
andern  Staate  an  dem  dortigen  Vermôgen  des  Sachrâlli- 
gen  unweigerlich  vollstreckt  werden. 

Dasselbe  soll  auch  rûcksichtlich  der  in  Processen  von 
dem  competenten  Gerichte  geschlossenen  und  nach  den 
Gesetzen  aes  letzteren  vollstreckharen  Vergleiche  stattfinden. 

Wie  weit  Wechselerkenntnisse  auch  gegen  die  Person 
des  Verurtheilten  in  dem  andern  Staate  vollstreckt  wer- 
den  kônnen ,  ist  im  Art.  29.  bestimmt 

Art.  3.  Ein  von  einem  zustândigen  Gerichte  gefàlltes 
rechtskrâftiges  Civilerkenntniss  begrûndet  vor  den  Gerich- 
ten  des  andern  der  contrahirenden  Staaten  die  Einrede 
der  rechtskrâftig  entschiedenen  Sache  mit  denselben  Wir- 


Saxê  et  Sao^-Cobourg^Gx^tha*  Procéjudic.     191 

kangen,  als  weim  das  ErkeniitniâS  von  euiem  Gerichte 
desjenigen  Staates*,  in  welchem  die  Einrede  geltend  ge«- 
raacht  wird,   gesproohen  wâre. 

Art.  4.  Keinem  Unterthan  ist  es  eriaubt,  sich  einer 
nach  den  Bestimmungen  des  gegenwârtigen  Yertrags  nicht 
competenien  Gerichtsbarkeit  ^des  andern  Staates  durch 
(reiwillige  Prorogation  zu  unterwerfen* 

Keine  Gerichtsbehôrde  ist  befugt,  der  Réquisition  eines 
solchen  gesetzwidrig  ororoffirten  Gerichts  um  Stellung 
des  Beklagten  oder  Voftstreckung  des  Erkenntnisses  stati- 
zugeben,.  vieimehr  wird  jedes  von  einem  solchen  Gerichte 
gesprocbene  Erkenntniss  in  dem  andern  Staate  aïs  un-^ 
gûltig  betrachtet. 

Art.  5.  Beide  Staaten  erkennen  den  Grundsatz  an, 
das8  der  Klâger  dem  Gerichtsstande  des  Beklagten  zu 
foigen  habe;  es  wird  daher  das  Erkenntniss  dieser  Ge- 
ricbtsstelle  nicht  nur,  insofern  dasselbe  Etwas  gegen  den 
Beklagten ,  sondern  auch ,  insofern  es  Etwas  gegen  den 
Klâger,  z.  B.  riicksichtlich  der  Erstattung  von  Unkosten, 
verfûgt,  in  dem  andern  Staate  als  rechtsgûltig  anerkannt 
und  vollzogen. 

Art.  6.  Zu  der  Insinuation  der  von  dem  Gerichte 
des  einen  Staates  an  einen  Unterthan  des  andern  auf 
eine  angestellte  Widerklage  erlassenen  Vorladung,  sowie 
zu  der  VoUstreckung  des  in  einer  solchen  Widerklagsache 
abgefassten  Erkenntnisses  ist  das  requirirte  Gericht  nur 
unter  den  in  seinem  Lande  in  Ansehung  der  Widerklage 
geltenden  gesetziichen  Bestimmungen  verpflichtet,  wonach 
auch  die  Bestimmung  Art  3.  sich  modincirt. 

Art.  7.  Die  Provocationsklagen  (ex  lege  diffamari  bder 
ex  lege  si  contendat)  werden  erhoben  vor  demjenigen 
Gerichte,  vor  welches  die  rechtliche  Ausfûhrung  des 
Hauptanspruchs  gehôren  wiirde,  es  wird  daher  die  voq 
diesem  Gerichte,  besondefs  im  Falle  des  Ungeborsams, 
ausgesprochene  Sentenz  von  der  Obrigkeit.  des  Provocir- 
ten  als  rechtsgûltig  und  voUstreckbar  anerkannt. 

Art.  8.  Der  persônliche  Gerichtsstand ,  welcher  entr 
weder  durch  den  Wohnsitz  in  einem  Staate  oçter  bei 
denen,  welche  einen  eigenen  Wohnsitz  noch  nicht  ange- 
Dommen  haben,  durch  die  Herkunft  in  dem  Gerichtsstande 
der  Aeltern  begnindet  ist,  wird  von  beiden  Staaten  in 
persônlichen  Klagen  dergestalt  anerkannt,  dass  die  Unter- 
thanen  des  einen  Staates  in  der  Regel  und  insofern  niçht 
in  nachstehend  erwahnten  Fallen  specielle  Gerichtsstande 


192  Saxe  et  Saxe^Cobourg-^Goiha. 

concurriren,  nur  vor  ihretn  respectivén  (^ersônlichen  Rich- 
ter  belangt  werden  dûrfen. 

Art  9.  Ob  Jemand  einen  Wohnsitz  in  einem  der 
contrahirenden  Staaten  habe,  wird  nach  den  Gesetzen 
desselben  beurtheilt. 

Art.  10.  Wenn  Jemand  in  beiden  Staaten  seinen 
Wohnsitz  in  landesgesetztichem  Sinne  genommen  hat, 
hângt  die  Wahi  des  Gerichtsstandes  von  dem  Kiâger  ab. 

Art.  11.  Der  persônliche  Gerichtsstand  wird  auch 
durch  den  Besitz  eines  Lehngutes  rar  den  Yasallen,  sowie 
in  allen  Sachen,  welche  das  Lehnsverhâltniss  betreffen, 
durch  die  gesammte  Hand  ^n  einem  solchen  Gâte  fur 
die  Mitbelehnten  begriindet. 

Art.  12.  Der  Wohnsitz  des  Vaters,  wenn  dieser  noch 
am  Leben  ist ,  begrûndet  zugleich  den  ordentUchen  Ge- 
richtsstand der  Kinder,  welche  sich  noch  in  seiner  Ge- 
walt  befinden,  ohne  Rûcksicht  auf  den  Ort,  wo  die 
Kinder  geboren  worden  sind,  oder  sich  nnr  eine  Zeit 
lang  aufhalten. 

Art.  13.  Ist  der  Vater  verstorben,  so  verbleibt  der 
Gerichtsstand,  unter  welchem  derselbe  zur  Zeit  seines 
Ablebens  den  Wohnsitz  hatte,  der  ordentliche  Gerichts- 
stand der  Kinder,  so  lange  dieselben  noch  keinen  eige- 
nen  ordentlichen  Wohnsitz  begrûndet  haben. 

Art.  14.  Ist  der  Vater  unbekannt,  oder  das  Klnd 
nicht  aus  einer  Ehe  zur  rechten  Hand  erzeugt,  so  richtet 
sich  der  Gerichtsstand  eines  solchen  Kindes  auf  gleicBe 
Art  nach  dem  gewôhnlichen  Gerichtsstande  der  Mutter. 

Art.  15.  Die  Bëstellung  der  Personalvormundschaft 
ter  Unmûndi^e  oder  ihnen  gleich  zu  achtende  Personen 
gehôrt  vpr  die  Gerichte,  wo  der  Pflegbefohlene  sich  we- 
sentlich  aufhâlt.  In  Absicht  der  zu  dem  Vermôgen  der 
Pflegbefohlenen  gehôrigen  Immobilien,  welche  unter  der 
andem  Landeshoheit  liegen,  steht  der  jenseitigen  Gerichts- 
behôrde  frei,  wegen  dieser  besondere  Vormûnder  zu  be- 
stellen,  oder  den  ausw&rtigen  Personalvormund  ebenfails 
zu  bestâtieen ,  welcher  letztere  jedoch  bei  den  auf  das 
Grundstûck  sich  beziehenden  Greschâften  die  am  Orte  des 
gelegenen  Grundstûcks  geltenden  gesetzlichen  Yorschriften 
zu  befolgen  hat.  Im  ersteren  Falle  sind  die  Gerichte  der 
Hauptvormundschaft  gehalten,  der  Behôrde,  welche  wegen 
der  Grundstficke  besondere  Vormûnder  bestellt  hat,  aus 
den  Acten  die  nôthigen  Nachrichten  auf  Erfordern  mitzu- 
theilen;    auch   haben   die  beiderseitigen  Gerichte  wegen 


Procédures  judiciairea.  193 

Verwendung  der  Einkûnfte  aus  den  Gûtern,  soweit  solche 
zum  Unternalte  und  der  Erziehung  oder  dem  sonstigen 
Fortkommen  der  Pflegebefohlenen  erforderlich  sind,  sich 
mit  einander  zu  vernehinen  und  in  dessen  Yerfolg  das 
Nôthige  zu  verabreichen. 

Art.  16.  Diejenigen,  welche  in  dem  einen  oder  deni 
andern  Staate,  ohne  einen  Wohnsitz  daselbst  zu  haben, 
eine  abgesonderte  Handlung,  Fabrik  oder  ein  anderes 
èrgleichen  Etablissement  besitzen,  soUen  wegen  persôn- 
licher  Yerbindlichkeiten ,  welche  sie  in  Ânsehung  solcher 
Etablissements  eingegangen  sind,  sowohl  vor  den  Ge- 
richten  des  Landes,  wo  die  Gewerbanstalten  sich  befinden, 
als  vor  den  Gericbten  des  Wohnorts  belangt  werden  kônnen. 

Art  17.  Die  Uebemahme  einer  Pachtung,  verbunden 
mit  dem  persônlichen  Aufenthalt  auf  dem  erpachteten  Gute, 
soll  den  Wohnsitz  des  Pâchters  im  Staate  begrûnden. 

Art.  18.    Ausnahmsweise  kônnen 

1.  Studirende  wegen  der  am  Universitâtsorte  von  ih- 
nen  gemachten  Schulden  oder  anderer  durch  Vertrâge 
oder  Uandlungen  daselbst  fur  sie  entstandenen  Rechts- 
verbindlicbkeiten  \ 

2.  aile  im  Dienste  Anderer  stehende  Personen,  sowie 
dergleichen  Lehrlinge,  Gesellen,  Handlungsdiener,  Kunst- 
gehûlfen,  Hand-  und  Fabrikarbeiter  in  Injurien-,  Alimen- 
ten-  und  Entschâdigungs-Processen  und  m  allen  Rechts- 
streitigkeiten*,  welche  aus  ihren  Dienst-,  Erwerbs-  und 
Contracts-Verhâltnissen  entspringen,  ingleichen  wegen 
contrahirter  Schulden,  so  lange  ihr  Aufenthalt  ah  dem 
Orie,  wo  sie  studiren  oder  dienen,  dauert,  bei  den  dor- 
tigen  Gerichten  belan^  werden. 

Bei  verlangter  VoUstreckung  eines  von  dem  Gerichte 
des  temporâren  Ajjfenthaltsortes  gesprochenen  Erkennt- 
nisses  durch  die  Behôrde  des  ordentlichen  persônlichen 
Wohnsitzes  sind  jedoch  die  nach  den  Gesetzen  des  letz- 
teren  Orts  bestebenden  rechtUchen  Verhâltnissen  desjeni- 
gen,  gegen  welchen  das  Erkenntniss  voUstreckt  werden 
soll,  zu  Derûcksichtigen. 

Art.  19.  Bei  entstehendem  Creditwesen  wird  der  per- 
sônliche  Gerichtsstand  des  Schuldners  auch  als  allgemeines 
Concursgericht  (Gantgericht)  ànerkannt;  hat  Jemand  nach 
Art  9,  10  wegen  des  in  beiden  Staaten  zugleich  genom- 
fflenen  Wohnsitzes  einen  mehrfachen  persônlichen  Ge- 
richtsstand, sf  entscheidet  fur  die  Competenz  des 
meinen  Concursgerichtes  die  Prévention. 
^otl9.  ileouet/  gén.     Tome  XIV.  N 


194  Saxe  et  Saxe-^Cobourg^Gotha. 

Der  erbschafUiche  Liquidationsprocess  wird  îm  Falle 
eines  mehrfachen  Gerichtsstandes  von  dem  Gerîchte  ein- 
geleitet,  bei  welchem  er  von  den  Erben  oder  dem  Nach- 
lasscurator  in  Antrag  gebracht  wird.  Der  Antrag  auf 
Concurserôffnunç  findet  nach  erfolgier  Einleitung  eines 
erbschaftlichen  Liquidationsprocesses  nar  bei  dem  Gerichte 
statt,  bei  welchem  der  letztere  bereits  rechtshângig  ist. 

Art  20.  Der  hiernach  in  dem  einen  Staate  erôffnete 
Concurs-  oder  Liquidationsprocess  erstreckt  sich  auch  auf 
das  in  dem  andem  Staate  befindiiche  Vermôgen  des  Ge- 
meinschuldners,  welches  daher  auf  Verlançen  des  Con- 
cursgerichts  von  demjenigen  Gerichte,  wo  pas  Vermôgen 
sich  befîndet ,  sicher  gestellt ,  inventirt  und  entweder  in 
natura  oder  nach  vorgângiger  Versilberung  zur  Concurs- 
masse  ausgeantwortet  weroen  muss. 

Hierbei  finden  jedoch  folgende  Einschrânkungen  statt: 

1.  Gehôrt  zu  dem  auszuantwortenden  Vermôgen  eine 
dem  Gemeinschuidner  angefallene  Erbschadt,  se  kann  das 
Concursgericht  nur  die  Ausantwortung  des  nach  erfolgier 
Befriedigung  der  Erbschaftsglâubiger,  in  soweit  nach  den 
im  Gerichtsstande  der  Erbschaft  geltenden  Gesetzen  die 
Séparation  der  Erbmasse  von  der  Concursmasse  noch 
zuiâssig  ist,  sowie  nach  Berichtigung  der  sonst  auf  der 
Erbschaft  ruhenden  Lasten,  verbleibenden  Ueberrests  der 
Concursmasse  fordem. 

2.  Eben  so  kônnen  vor  Ausantwortung  des  Vermô- 
gens  an  das  allgemeine  Concursgericht  aile  nach  den 
Gesetzen  desjenigen  Staates,  in  welchem  das  auszuant- 
wortende  Vermôeen  sich  befindet,  zulâssige  Vindications-, 
Pfand-,  Hypotheken-  oder  sonstige,  eine  vorzûgliche  Be- 
friedigung gewâhrende  Rechte  an  den  zu  diesem  Vermô- 
gen gehôrenden  und  in  dem  betreffenden  Staate  befind- 
fichen  Gegenstanden  vor  dessen  Gericht  geltend  gemachl 
werden  und  ist  sodann  aus  deren  Erlôs  die  Befriedigung 
dieser  Glâubiger  zu  bewirken  und  nur  der  Ueberrest  an 
die  Concursmasse  abzuliefern,  auch  der  etwa  unter  ihnen 
oder  mit  dem  Curator  des  allgemeinen  Concurses  oder 
erbschaftlichen  Liquidationsprocesses  ûber  die  Ventât  oder 
Prioritat  einer  Forderung  entstehende  Streit  von  denselben 
Gerichten  zu  entscheiden. 

3.  Besitzt  der  Gemeinschuidner  Bergtheile  oder  Kuxe 
oder  sonstiges  Bergwerkseigenthum ,  so  wird  Behufs  der 
Befriedigung  der  Bergglâubiger  aus  demsilben  ein  Spe- 
cialconcurs  bei  dem  betreffenden  Berggerichte  eingeleitel 


Procédures  jadiûiaireê»  195 

und  nnr  der  verbletbencle  Ueberrest  dieser  Spéoialcassé 
zor  Haupt-Concursmasse  abgeUefert 

Art^l.  In  soweit  nicbt  etwa  die  in  dem  vorstehen- 
den  Art.  20  bestimmten  Aiisnahmeii  eintreten ,  stnd  aile 
Forderungen  an  den  Gemeinschnldner  bei  dem  allgemei- 
nen  Concursgerichte  zu  liquidiren ,  auch  die  in  Riicksicht 
ihrer  etwa  bei  den  Gerichten  des  andern  Staates  bereits 
anhân^gen  Processe  bei  dem  Concursgerichte  weiter  zu 
?erfolgen,  es  sei  denn,  dass  letzteres  Gericht  deren  Fort- 
setzung  und  Entseheidung  bei  dem  processleitenden  Ge- 
richte  ausdrucklich  genehmigt  oder  veriangt.  Auch  die- 
jenigen  der  in  Art.  20  gedacnten  Realforderungen,  welche 
von  den  Glâubi^ern  bei  dem  besondern  Gerichte  nicht 
angezeigt  oder  daselbst  gar  nicht  oder  nicht  voUstândig 
bezahlt  worden  sind,  kônnen  bei  dem  allgemeinen  Con- 
cursgerichte noch  geltend  gemacht  werden,  so  lange  bei 
dem  Letzteren  nach  den  Gesetzen  dejsselben  eine  Anmel- 
dung  noch  zulâssig  ist. 

Dihgliche  Rechte  werden  jedenfalls  nach  den  Gesetzen 
des  Orts,  wo  die  Sache  ^eleçen  ist,   beurtheilt 

Hinsichtlich  der  Gûltigkeit  persônlicher  Anspriiche 
entscheiden,  wenn  es  auf  die  Form  eines  Rechts^eschâfts 
ankommt,  die  Gesetze  des  Staates,  wo  das  Geschâft  vor- 
genommen  worden  ist  f  Art  33)  ;  bei  allen  andern  als  den 
vorangef&farten  F&llen  aie  Gesetze  des  Staates,  wo  die 
Forderung  entstanden  ist. 

Ueber  die  Rangordnun^  persônlicher  Ansprûche  und 
deren  Yerhâltniss  zu  dinglichen  entscheiden  aie  am  Orte 
des  Concursgerichts  geltenden  Gesetze.  Nii^ends  aber 
darf  ein  Unterschied  zwischen  in-  und  auslândischen 
Glâubigem  rucksichtlich  der  Behandlung  ihrer  .Rechte 
gemacnt  worden. 

Art  22.  Aile  Realkiagen,  desgleichen  aile  possessori- 
schen  Rechtsmittel,  wie  ^uch  die  sogenannten  actiones  in 
rem  scriptae  mûssen,  dafem  sie  eine  unbewe^liche  Sache 
betreffen,  vor  dem  Gerichte,  in  dessen  Bezirk  sich  die 
Sache  befindet,  kônnen  aber,  wenn  der  Gegenstand  be- 
weglich  ist,  auch  vor  dem  persônlichen  Gerichtsstande 
des  Beklagten  erbobeii  weraen,  vorbehâltlich  dessen, 
was  auf  den  Fail  des  Concurses  bestimmt  ist. 

Art  23.  In  dem  Gerichtsstande  der  Sache  kônnen 
keine  blos  (rein|  persônlichen  Klagen  angestellt  werden. 

Art  24.  Eine  Ausnahme  von  dieser  Regel  iindet 
jedoch    statt,    wenn   gegen  den    Besitzer  ujabeweglicher 

N2 


196  Saxe  et  Saxe^Coboùrg^Gotha. 

Gâter  eine  solche  persônliehe  Klage  angestellt  wid, 
welche  aus  dem  Besitze  des  Grondstûcks  oder  aus  den 
Handlungen  fliesst,  die  er  in  der  Eigenschaft  aïs  Guts- 
besitzer  vorgenommen  hat 

Wenn  daher  ein  solcher  Grandbesiizer 

1.  die  mit  seinem  Pachter  oder  Yerwalter  eingegan- 
genen  Verbindiichkeiten  zu  erfûllen,   oder 

2.  die  zam  Besten  des  Grnndstûcks  geleisteten  Vor- 
schûsse  oder  gelieferten  Materialien  and  Arbeiten  zu  ver- 
gûten  sich  weiçert,  oder  wenn  von  den  auf  dem  Grand- 
stûcke  angestelïten  dienenden  Personen  Ânsprûche  wegen 
des  Lohnes  erhoben  werden,   oder 

3.  seine  Nachbam  im  Besitze  stôrt, 

4.  sich  eines  auf  das  benachbarte  Grundstuck  ihm 
zustehenden  Rechts  berâhmt,   oder 

5.  v^enn  er  das  Grundstuck  ganz  oder  zum  Tbeil 
verâussert  und  den  Contract  nicbt  erfûllt,  oder  die  schul- 
diçe  Gewâhr  nicht  leistet,  so  muss  derselbe  in  allen  diesen 
Fâlien  bei  dem  Gerichtsstande  der  Sache  Recbt  nehmen, 
wenn  sein  Gegner  ihn  in  seinem  persônlichen  Gerichts- 
stande nicht  belangen  will. 

Art.  25.  Der  Gerichtsstand  einer  Erbschaft  ist  da, 
wo  der  Erblasser  zur  Zeit  seines  Ablebens  seinen  per- 
sônlichen Gerichtsstand  hatte. 

Art.  26.^  In  diesem  Gerichtsstande  kônnen  angebracht 
werden  : 

1.  Klagen  auf  Anerkennung  eines  Erbrechts  und  sol- 
che, die  auf  Erfûllung  oder  Aufhebung  testamentarischer 
Verfûgungen  gerichtet  sind; 

2.  Klagen  zvrischen  Erben,  welche  die  Theilnng  der 
Erbschaft  oder  die  Gew&hrleistung  der  Erbtheile  betreffen. 

Doch  kann  dièses  (zu  1  und  2)  nur  so  lange  ce- 
schehen,  als  in  dem  Gerichtsstande  der  Erbschaft  der 
Nachlass  noch  ganz  oder  theilweise  vorhanden  ist;   * 

3.  Klaçen  g^en  Erben  wegen  persônlicher  Verbind- 
iichkeiten ihres  Ërblassers,  so  lange  die  Erbschaft  ganz 
oder  theilweise  noch  dort  vorhanden  oder,  wenn  der 
Erben  mehrere  sind,   noch  nicht  getheilt  ist. 

In  den  zu  1,  2  und  3  angefûhrten  Fâllen  bleibt  es 
jedoch  dem  Ermessen  der  Klftger  ûberiassen,  ob  sie  ihre 
Klage,  statt  in  dem  Gerichtsstande  der  Erbschaft,  in  dem 
persônlichen  Gerichtsstande  der  Erben  anstellen  wollen. 

Art.  27.  Ein  Arrest  kann  in  dem  einen  Staat  unter 
den   nach  den  Gesetzen  desselben  voi^schriebenen  Be- 


Procédures  judiciaires.  197 

diogungen  gegen  den  Bûrger  des  andern  Staais  in  dessen 
in  dem  Gerichtsbezirke  des  Arrestrichters  befindliches 
Yermôgen  angelegt  werden  und  be^ûndet  zugleich  den 
Gerichtsstand  fur  die  Hauptklage  in  soweit,  dass  die 
Entscheidung  des  Arrestrichters  rûcksichtiich  der  Haupt- 
sache  nicht  dIos  an  den  in  seinem  Gerichtssprengel  be- 
&ndiichen  und  mit  Ârrest  belegten,  sondern  in  allen  in 
demselben  Lande  befindlichen  Yennôgensobjecten  des 
Schuldners  vollstreckbar  ist  Die  Ânlegung  des  Arrests 
sibt  jedoch  dem  Arrestklâger  kein  Vorzuesrecht  vor  an- 
dern Glâubiffem  und  verliert  daher  durch  Concurserôff- 
ooDg  ûber  das  Yermôgen  des  Schuldners  ihre  rechtlicbe 
Wirkung. 

Art.  28.  Der  Gerichtsstand  des  Contracts,  vor  wel- 
clem  eben  sowohl  auf  Erfûllung  aïs  auf  Aufhebung  des 
Contracts  geklagt  werden  kann,  findet  nur  dann  seine 
Anwendung,  wenn  dem  Contrahenten  die  erste  Ladung 
auf  die  angestellte  Klage  in  dem  Gerichtsbezirke  insinuirt 
worden  ist,  in  welchem  der  Contract  geschlossen  worden 
ist,  oder  in  Erfûllung  gehen  solL 

Art.  29.  Die  Clausel  in  einem  Wechselbriefe  oder 
einer  Verschreibun^  nach  Wechselrecht,  wodurch  sich  der 
Schuldner  der  Genchtsbarkeit  eines  jeden  Gerichts  unter- 
wirfl,  in  dessen  Bezirke  er  nach  der  Verfallzeit  anzu- 
ireffen  ist,  wird  als  gîiltig  anerkannt  und  begrûndet  die 
Zustândigkeit  eines  jeden  Gerichts  gegen  den  in  seinem 
Bezirk  anzutreffenden  Schuldner.  Aus  dem  ergangenen 
Erkenntnisse  soll  selbst  die  Personalçxecution  gegen  den 
Schuldner  bei  den  Gerichten  des  andern  Staates  voU- 
streckt  werden. 

Art  30.  Bei  dem  Gerichtsstande ,  unter  welchem 
Jemand  fremdes  Gut  oder  Yermôgen  bewirthschaftet  oder 
verwaltet  bat,  muss  er  auch  auf  die  aus  einer  solchen 
Administration  angestellte  Klage  sich  einlassen,  so  lange 
nicht  die  Administration  vôUig  beendigt  und  der  Yerwalter 
ûber  die  abgelegte  Rechnung  quittirt  ist. 

Wenn  daher  ein  aus  der  auittirten  Rechnung  verblie- 
bener  Rûckstand  gefordert  oaer  eine  ertheilte  Quittung 
wgefochten  wird,  so  kann  dièses  nicht  bei  dem  vormali- 
gen  Gerichtsstande  der  gefûhrten  Yerwaltung  geschehen. 

Art.  31.  Jede  Intervention,  die  nicht  eine  oesonders 
zu  bebandelnde  Rechtssache  in  einen  schon  abhâng[igen 
Process  einmisehi,  sie  sein  principal  oder  accessorisch, 
betreffe  den  KlSger  oder  den  Beklagten,  sei  nach  vor- 


198  Saxe  et  Saxe^-Cobonrg'-Goiha. 

g'ângîger  Streitankûndigung  oder  ohne  dieselbe  ^scheben, 
begriindet  gegen  den  ausidndischen  Intervenienten  die 
Gerichtsbarkeit  des  Staates,  in  welchem  der  Hanptprocess 
gefûhrt  wird. 

Art.  32.  Sobald  vor  irgend  einem  in  den  bisherigen 
Ariikeln  bestimmten  Gerichtsstande  eine  Sache  rechtshân- 
gig  geworden  isi,  so  ist  der  Streit  daseibst  za  beendigen, 
ohne  dass  die  Rechtshângigkeit  durch  Yerândening  des 
Wohnsitzes  oder  Aufenthalts  des  Beklagten  gestôrt  oder 
aufgehoben  werden  kônnte. 

Die  Rechtshângigkeit  einzelner  Klagsachen  wird  dnrch 
die  légale  Insinuation  der  Ladung  zur  Einlassong  aof  die 
Klage  fur  begriindet  erkannU 

2)    Rûcksichtlich   der  Gerichtsbarkeit  in  nîcht  sirei- 
tigen  Rechtssachen. 

Art.  33.  Aile  Rechtsgeschafte  unter  Lebenden  uod 
auf  den  Todesfall  werden,  was  die  Gûltigkeit  derselben 
rûcksichtlich  ihrer  Form  betrifil,  nach  den  Gesetzen  des 
Orts  beurtheilt,  wo  sie  eingegangen  sind.  Wenn  nach 
der  Verfassung  des  einen  oder  des  andem  Staates  die 
Gûltigkeit  einer  Handlung  allein  von  der  Aufnahme  vor 
einer  bestimmten  Behôrde  in  demselben  abhfingt,  so  bat 
es  auch  hierbei  sein  Verbleiben. 

Art.  34.  Vertrâge,  welche  die  Begrûndung  eines 
dinglichen  Rechts  auf  unbewegliche  Sacnen  zum  Zweck 
haben,  richten  sich  lediglich  nach  den  Gesetzen  des  Or- 
tes,  wo  die  Sachea  Hegen. 

3)    Rûcksichtlich  der  Strafgerichtsbarkeit 

Art.  35.  Verbrecher  und  andere  Uebertreter  vonj 
Strafgesetzon  werden,  soweit  nicht  die  nachfolgenden  Ar- 
tikel  Ausnahmen  bestimmen,  von  dem  Staate,  dem  sie 
angehôren,  nicht  ausgeliefert,  sondem  daseibst  wegen 
der  im  andem  Staate  oegangenen  Yerbrechen  znr  Unter- 
suchung  çezogen  und  bestraft.  Daher  findet  auch  ein 
Contumacialverfahren  des  andem  Staates  gegen  sie  nicht 
Statt. 

Art  36.  Wenn  ein  Unterthan  des  einen  Staats  im 
Gebiete  des  andem  sich  eines  Vei^ehens  oder  Yerbre- 
chens  schuldig  gemacht  hat  und  oaselbst  ergriffen  und 
zur  Untersuchung  gezogen  worden  ist,  so  wird,  wenn 
der  Verbrecher  gegen*  juratorische  Caution  oder  Handge- 
lobniss  entlassen  worden  ist  und  sich  in  seinen  Heiœaths' 


Procédureè  judiciaires.  I99 

staat  zurflckbegeben  hai,  von  dem  ordentlicheR  Richter 
desselben,  dafem  zur  Yollendung  der  angefaneenen  Un- 
t^rsuchung  das  persônliche  Erscheinen  .  des  Inculpaien 
vor  dem  Uniersucnun^gerichte  erforderlich  werden  soUte, 
derselbe  auf  Réquisition  vor  letzteres  sistirt,  in  jedem 
Fall  aber  das  Ërkenntniss  des  auslândischen  Gerichts, 
nach  vorgângiger  Réquisition  und  Mittheilung  des  Urtels, 
sowohi  an  der  Person  als  an  den  im  Staatsgebiete  be- 
findlichen  Gûtern  des  Verurtheilten  vollzogen,  vorausge- 
setzt,  dass  die  Handiung,  wegen  deren  die  Strafe  erkannt 
worden  ist,  auch  nach  den  Gesetzen  des  requirirten  Staa- 
tes  als  ein  Vergehen  oder  Verbrechen  und  nicht  aïs  eine 
blos  polizei-  ooer  finanzgesetziiche  Uebertretung  erscheint, 
ingleichen  unbeschadet  des  dem  reouirirten  Staate  zu- 
standi^en  Strafverwandlungs-  oder  begnadigungsrechts. 
Auf  gïeiche  Weise  erfolgt  die  VoUziehung  des  Erkennt- 
nisses  des  auslândischen  Gerichts  im  Falie  derj  Flucht 
eines  Verbrechers  nach  der  Verurtheilung  oder  wâhrend 
der  Strafverbûssung. 

Hat  sich  aber  der  Verbrecher  vor  der  Verurtheibing 
der  Untersuchung  durch  die  Flucht  entzogen,  so  soU  es 
dem  untersuchenden  Gerichte  nur  freistehen,  unter  Mit- 
theilung der  Âcten  auf  Fortsetzung  der  Untersuchung 
ond  Bestrafung  des  Verbrechers,  sowie  auf  Einbringung 
der  aufgelaufenen  Unkosten  aus  dem  Vermôgen  des  Ver- 
brechers anzutragen.  In  Fâllen,  wo  der  Verbrecher  nicht 
vennôgend  ist,  die  Kosten  der  Strafvollstreckung  zu  tra- 

Sen,   bat  das  requirirende  Gericht  solche  in  Gemâssheit 
er  Bestimmung  des  Art.  45  zu  ersetzen. 

Art  37.  Hat  der  Unterthan  des  einen  Staates.  Straf- 
gesetze  des  andem  Staates  durch  solche  Handlungen 
verletzt,  welche  in  dem  Staate,  dem  er  angehôrt,  gar 
nicht  verpônt  sind,  z.  B.  durch  Uebertretung  eigenthûm- 
licher  Abgabengesetze,  Polizeivorschriften  und  dergleichen 
ond  welche  demnach  auch  von  diesem  Staate  nicht  ber 
straft  werden  kônnen,  so  soll  auf  vorgângige  Réquisition 
zwar  nicht  zwangsweise  der  Unterthan  vor  das  Gericht 
des  andem  Staates  gestellt,  demselben  aber  sich  selbst 
zu  stellen  gestattet  werden,  damit  er  sich  gegen  die  An- 
schuldigunçen  vertheidigen  und  gegen  das  in  solchem 
Faite  zuiâssige  Contumacialverfahren  wahren  kônne.  Doch 
soll,  wenn  bei  Uebertretung.  eines  Abgabengesetzes  des 
einen  Staates  dem  Unterthan  des  andem  Staates  Waaren 
in  BescUag  genommen  worden  sind,  die  Verurtheilung, 


200  Saxe  et  Saxe^Cobcurg'-Gùtha. 

sei  es  Im  Wege  des  Contotnacialverfahrens  oder  sonst, 
in  sofern  eintreien,  aïs  sie  sich  nur  auf  die  in  Beschlag 
genommenen  Gegenstfinde  beschrânkt.  In  Ansehung  der 
Contraventionen  gegen  Zollgesetze  bewendet  es  bei  dem 
unter  den  Vereinsstaaten  abgeschlossenen  ZoUkartel  vom 
11.  Mai  1833. 

Art.  38.  Der  zustândige  Strafrichter  darf  auch,  so 
weit  die  Gesetze  seines  Landes  es  gestatten,  ûber  die  ans 
dem  Verbrechen  entsprungenen  Pnvatansprûche  mit  er- 
kennen,  wenn  daraut  von  dem  Beschâaigten  angetra- 
gen  worden  ist. 

Art.  39.     Unterthanen  des  einen  Staates,  welche  we- 

een  Verbrechen  oder  anderer  Uebertretungen  ihr  Vater- 
ind  verlassen  und  in  den  andern  Staat  sich  geflûchtet 
haben,  ohne  daselbst  zu  Unterthanen  aufgenommen  wor- 
den zu  sein,  werden  nach  voi^ângiger  Réquisition  gegen 
Erstattung  der  Kosten  ausgelieiert. 

Art.  40.  Solche  eines  Verbrechens  oder  einer  Ue- 
bertretung  verdâchtige  Individuen ,  welche  weder  des  ei- 
nen noch  des  andern  Staates  Unterthanen  sind,  werden, 
wenn  sie  Stràfgesetze  des  einen  der  beiden  Staaten  ver- 
letzt  zu  haben  oeschuldigt  sind,  demjenigen,  in  welcheœ 
die  Uebertretung  verûbt  wurde,  anf  vorgângige  Réquisi- 
tion gegen  Erstattung  der  Kosten  ausgeliefert;  es  bleibt 
jedoch  dem  requirirtem  Staate  ûberlassen,  ob  er  dem 
Ausiieferungsantrage  Folge  geben  wolle,  bevor  er  die  Re- 
gierung  des  dritten  Staates,  welchem  der  Verbrecher  ao- 
gehôrt,  von  dem  Antrage  in  Kenntniss  gesetzt  und  de- 
ren  Erklârung  erhalten  hat,  ob  sie  den  Angeschuldigten 
zur  eigenen  Bestrafung  reclamiren  wolle. 

Art.  41.  In  denselben  FâUen,  wo  der  eine  Staat  be- 
rechtigt  ist,  die  Ausliefening  eines  Beschuidigten  zu  for- 
dern,  ist  er  auch  verbunden,*  die  ibm  von.  dem  andern 
Staate  angebotene  Ausliefening  anzunehmen. 

Art  42.  In  CriminalfiâUen,  wo  die  peraônliche  Ge- 
genwart  der  Zeugen  an  dem  Orte  der  Untersuchung 
nothwendig  ist,  soll  die  Stellung  der  Unterthanen  des 
einen  Staates  vor  das  Untersuchungsgericht  des  andern 
zur  Ablegung  des  Zeugnisses,  zur  Confrontation  oder 
Récognition  gegen  yoUstandige  Vergûtnng  der  Reiseko- 
sten  und  des  Versâumnisses  nie  verweigert  werden. 

Art.  43.  Da  nunmehr  die  Fâlle  genau  bestimmt  sind, 
in  welchen    die  Ausliefening   der   Aiigefichuldigtea  oder 


Proùédures  judicimires.  201 

GesteliuDg  der  Zeo^  çegenaeitig  niobt  verweigert  wer^* 
den  sollen,  so  hat  un  einzelnen  Falle  die  Behôrde^  weU 
cher  sie  oblie^  die  bisher  ûblicben  RevMHidien  ûber  ge* 
genseittge  gleiche  RechtswilUabrigkeit  nichi  weiter  zu  ver- 
lai^en»    In  Anse^iuiig  der  vorgangigen  Anzeige  der  re* 

Îairirten  Gerichte  an  die  vorgeseizten  Behôrden  bewen- 
et  es  bei  den  in  beiden  Staaten  deshalb  getroffenen 
Ànordnungen. 

III.   Bestimmungen  rûcksichtlich  der  Kosten 
in  Civil-  und  Criminalsachen. 

Art  44.  Gerichtiiche  and  anssergerichtliche  Process- 
and  Untersuohungskosten ,  welche  von  dem  zufolge  der 
Bestimmungen  dieser  Uebereinkunft  competenten  Gerichte 
des  einen  Staates  nach  den  dort  ^eltenden  Vorschriften 
festgesetzt  und  ausdrûcklich  fur  beitreibungsfâhig  erklârt 
worden  sind,  sollen  anf  Verlansen  dièses  Gerichts  auch 
in  dem  andern  Staate  von  den  daselbst  sich  aufhaltenden 
Schuldnem  ohne  Weiieres  executivisch  eingezogen  werden. 

Art  45.  In  allen  Civil-  und  Criminalrechtssachen,  in 
welchen  die  Bezahlung  der  Unkosten  dazu  unvermô^en- 
den  Personen  obliegt,  haben  die  Behôrden  des  emen 
Staates  die  Requisitionen  der  Behôrden  des  andern  spor- 
teU  und  stempelfrei  zu  expediren  und  nur  den  unum- 
gânglich  nôihigen  Verlag  an  Copialien,  Porto,  Botenlôh- 
nen,  Gebûhren  der  Zeugen  una  Sachverstândigen,  Ver- 
pflegungs-  und  Transportkosten  zu  liquidiren. 

Art.  46.  Den  vor  einem  auswârtigen  Gerichte  abzu- 
hôrenden  Zeugen  und  andern  Personen  sollen  die  Reise- 
ond  ZehrungsKOsten  nebst  der  wegen  ihrer  Yersâumniss 
ihnen  gebûhrenden  Yergûtung  nach  der  von  dem  requi- 
rirten  Gerichte  geschehenen  Yerzeichnung  bei  erfoigter 
wirkiicher  Sistirung  von  dem  requirirenden  Gerichte  so- 
fort  verabreicht  werden. 

Art  47.  Zuf  Entscheidung  der  Frage,  ob  die  Per- 
son,  welcher  die  Bezahlung  in  Civil-  und  Criminalsachen 
obliegt,  hinreichendes  Vermôgen  dazu  besitze,  soU  nur 
das  Zeugniss  derjenigen  Gerichtsstelle  erfordert  werden, 
unter  welcher  dièse  Person  ihre  wesentliche^  Wohnung 
bat  SoUte  dieselbe  ihre  wesentliche  Wohnung  in  einem 
dritten  Staate  haben  und  die  Beitreibung  der  Kosten  mit 
Schwierigkeiten  verbunden   sein,  so  wird  es  angesehen. 


202     Saxe  ei  Saxe-'Coburg-^Goiha.    Proc.  judk, 

als  ob  sie  kein  hinreiolMiides  eigenes  VermSgen  besitze. 
Ist  in  GriminalfâUeii  ein  Angeschukiigter  zwar  vermô- 
gend,  die  Koaten  zu  enirichten,  jedocn  in  dem  gespro- 
dienen  Erkenntnisse  dazu  nidii  verurtheilt  worden,  so 
ist  dieser  Fall  dem  des  Unyerindgens  gleich  zn  setzen. 

Art.  48.  Die  Bestimmungen  des  gegenwârtigen  Ver- 
trags  stehen  mit  der  Beurtheilung  der  politiscnen  Hei- 
math  in  keiner  Yerbindung. 

Art.  49.  Die  Dauer  dieser  Uebereinkunft  wird  aiil 
zwôlf  Jahre,  vom  1.  Juli  1848  an  gerechnet,  festgesetzt 
Erfoigt  ein  Jahr  vor  dem  Ablaufe  dieser  zwôli  Jahre 
keine  Kûndigung  von  der  eînen  oder  der  anderen  Seite, 
so  ist  sie  stiUschweigend  als  auf  weitere  zwôlf  Jahre  ver- 
l&ngert  anzusehen. 

Coburg,  am  10.  Juni  1848. 

Her^iogl.  Sachs.  Staatsministerium. 
Frhr.  u.  Stein. 


203 

29. 
Convention  de  subsides  entre  la  France  et  la  Ré- 
publique  Orientale  de  l'Uruguay,  signée  à  Montée 
Didéo,  le  i2  juin  i848. 

Les  autorités  françaises  dans  la  Plata,  voulant  aider 
Montevideo  à  conserver  la  position  dans  laquelle  il  se 
trouve,  jusqu'au  moment  où  tes  deux  gouvernements  mé- 
diateurs connaîtront  les  résultats  de  Ta  mission  qu'ils  y 
avaient  envoyée,  et  protéger  ainsi  efficacement  la  nom- 
breuse population  française  qui  se  trouve  dans  la  ville, 
offrent,  à  titre  d'avance,  au  gouvernement  de  la  répu- 
blique Orientale,  qui  l'accepte,  un  subside  mensuel  de 
qaarante  mille  piastres  courantes,  aux  conditions  suivantes: 

Art  1.  Un  subside  mensuel  de  quarante  mille  pia- 
stres courantes  sera  remis  par  les  soins  de  M.  le  chargé 
d'affaires  de  France  à  la  personne  désignée  à  cet  enet 
par  le  gouvernement  oriental. 

Art.  2.  Ce  subside  sera  payé  à  la  fin  de  chaque 
mois ,  à  partir  do  30  du  présent  mois  de  juin,  et  jus- 
qu'au moment  où  le  Gouvernement  français  aurait  pris 
une  résolution  à  cet  égard. 

Art  3.    n  est  convenu  que  le  payement  de  ce  sub- 
side sera  effectué  par  le  consul  général  de  France,  et  à  . 
son  choix,   soit  en  espèces,   soit  en  traites  sur  France, 
au  cours  du  jour. 

Art.  4.  Ces  subsides  seront  affectés  spécialement  à 
la  subsistance  et  à  l'entretien  de  l'armée. 

Art.  5.  M.  le  chargé  d'affaires  de  France  veillera  à 
ce  que  ces  subsides  reçoivent  la  destination  à  laquelle 
ils  sont  spécialement  affectés. 

Art  6.  Le  gouvernement  de  la  répubUque  Orientale 
se  reconnaît  débiteur  des  sommes  qui  lui  auront  été 
avancées,  et  il  en  hypothèque  le  remboursement  sur  les 
revenus  de  la  douane  de  mil  huit  cent  cinquante  deux 
et  suivantes. 

Art  7.  Les  membres  du  pouvoir  exécutif,  le  com- 
missaire de  la  République  française,  l'amiral  comman- 
dant l'escadre  française  et  le  chargé  d'affaires  de  France 
signeront  le  présent  acte,  qui  sera  dressé  en  triple  expédition. 

Fait  à  Montevideo,  le  12  juin  1848. 
Signé:  Baron Gro^,  JP.  LePrédoiir.  A.  Dei^oize,  Joa- 
quim  Suares^  M,  H*  Yobès,  G.  Bat t le,  Bruno  Mas. 


204 


30. 
Firmans  du  Schah  de  Perse  adressés  aux  Gou- 
verneurs de  Fars  et  de  t Arabie  perse,  partatd 
défense  d'importer  et  d^ exporter  des  Nègres  par 
voie  de  mer.  Signés  le  iS  juin.  i84S.  Tradm- 
tion  officielle. 

A.  To  the  high  in  Rank,  and  Pillar  of  Nobîliiy,  etc. 
etc.,  Hoosen  Khan,  the  Controller  of  the  State  Âffairs  and 
Governor  of  Fars ,  who  bas  been  exalted  and  sapported 
by  the  distinguished  Favonrs  of  His  Majesty,  etc.  etc.  the 
Shah,  be  it  known. 

That  it  is  a  long  Time  since  that  a  Reqoest  for  the 
AboHtion  of  the  Importation  of  Neeroes  by  Sea  was  made 
on  the  Part  of  the  Ministers  of  the  British  Government 
to  the  Ministers  and  Authorities  of  this  Kingdom ,  but 
their  Request  doring  this  long  Period  has  not  obtained 
an  Answer  or  (our)  Consent 

But  in  conséquence  of  the  Favour  entertained  by  oar 
august  Sovereignty,  etc.  etc.  towards  the  high  in  Kank, 
the  sincère  Well-wisher  of  the  State,  the  chosen  amons 
Christian  Nobles,  etc.  etc.  Colonel  Farrant,  Chai^  d'Al- 
faires  of  the  English  Government,  on  account  of  his  re- 
spiBCtful  Conduct  and  Manner  of  proceeding,  which  hâve 
been  made  manifest,  and  purely  for  the  Regard  we  en- 
tertain  for  him,  we  hâve  accepted  and  complied  with 
his  Request,  and  we  hâve  ordained  that  henceforward 
that  high  in  Rank  shall  v^am  ail  Merchants  and  Persons 
passing  to  and  fro  to  discontinue  to  bring  Negroes  by 
oea,  and  that  they  shall  not  export  or  import  Negroes 
except  by  Land,  which  is  by  no  means  forbidden.  That 
high  in  nank  will  be  held  responsible  for  the  Fulfilment 
of  the  Orders  contained  in  this  Communication. 

Writtcn  in  the  Month  of  Rujub  1264. 

Translated  by 
(Signed)    Joseph  Rééd. 

B.  To  the  high  in  Rank,  the  Suoerior  of  Gênerais, 
the  esteemed  of  the  Sovereign,  Mirza  flubee  Khan,  Cbief 
of  the  Civil   Law  Court,    the  Governor   of  Ispahaa  and 


Perse  et  Grande  Bret.    Traite  des  Noirs.     JOft' 

Arabia,  who  bas  been  honoured'  by  tbe  Favour  of  the 
pnre  Mind  of  tbe  Kiog  of  Kings,  be  il  known,  Tbat  ai 
this  Time  the  bigb  in  nank,  the  noble  and  exalted,  pos- 
sessed  of  Dignity,  tbe  Pillar  of  Christian  Nobles,  tbe 
Cream  of  tbe  great  Ruier  of  Christendom,  the  undoubted 
Well-wisher  of  the  State ,  Colonel  Farrant,  Chargé  d'Af- 
faires of  the  exalted  English  Government,  wfao  enjoy^ 
the  unbounded  Favour  ofHis  Majest^  the  Shah,  whose 
resplendent  Mind  is  désirons  to  gratify  him,  made  a  friendly 
Request  on  tbe  Part  of  tbe  Ministers  of  tbat  exaltéd  Go- 
Temment  to  the  Ministers  of  His  Majesty  The  Shah,  etc. 
etc.  tbat  with  a  view  to  préserve  the  existing  Friendship 
between  the  Two  exalted  States  a  Decree  should  be  is- 
soed  from  the  Source  of  masnificence  (the  Shah),  tbat 
henafier  the  Importation  of  ine  Negro  Tribes  by  Sea 
shmid  be  forbidden,  and  this  Traffîc  be  abolished. 

In  conséquence  of  this,  ijt  is  ordered  and  ordained 
tkt  that  high  in  Rank,  after  perusing  this  Firman, 
which  is  equal  to  a  Deere  of  Fate,  it  will  be  incumbent 
OD  him  to  issue  positive  and  strict  Injunctions  to  the 
whole  of  the  Dealers  in  Slaves  who  trade  by  Sea,  that 
henceforth  by  Sea  alone  the  Importation  and  Exporta- 
tion of  Negroes  into  the  Persian  Dominions  is  enlirelv 
forbidderi  but  not  by  Land.  Not  a  single  Indivîdual  will 
be  permitted  to  bnng  Negroes  by  Sea,  without  being 
subjected  to  severe  Punishment. 

Tbat  high  in  Rank  must  in  this  Matter  give  peremp- 
tory  Orders  througbout  his  Government  and  not  be  remiss* 

Written  in  the  Month  of  Rtfj'ub  1264  (june  1848). 


206 


31. 
Déclarations  minhlérielles^  échangées  entre  les  goth- 
eememens  de  Hamwre  et  de  Brunsûic,  relaUves  à 
la  réunion'  de  certains  villages  brunstncois  m 
Steuereerein.  Déclaration  du  ministère  de  Hanovre^ 
signée  à  Hanovre  y   le  17  juin  i84S. 

Nachdem  die  Kônigl.  Hannoversche  Regierung  mit 
der  Herzogl.  Braunschweigischen  Regierung  ûbereinge- 
kommen  ist,  wegen  des  Anschiusses  oer  Herzogl.  Braun- 
schweigischen  Ortschaften  Bninkensen,  Hohenbûchen, 
Coppengrave  und  Lûtgenholtensen  und  des  Gasihauses 
am  Jerzer-Berge  an  den  Steuerverein  nachstehende  Be- 
stimmungen  gemeinschaftlich  zu  treffen,  so  erklâren 
beide  Regierungen  Folgendes: 

Art.  1.  Die  Herzogl.  Braunschweigischen  Ortschaften 
Hohenbûchen,  Brunkensen,  Coppengrave  und  Lûtgenhol- 
tensen und  das  Gasthaus  am  Jerzer-Berge  werden,  un- 
beschadet  der  Landesherrlichen  Hoheitsrechte  Sr.  Hoheit, 
des  Herzogs  von  Braunschweig,  vom  1.  Juli  d.  J.  an  in 
Beziehung  auf  Eingangs-,  Ausgangs-  und  Durchgangs- 
Abgaben,  so  wie  auf  Verbraucns-  (Fabrikations-)  Abga- 
ben  von  inlândischem  Branntwein  und  Bier  dem  Steuer- 
vereine  angeschlossen. 

Die  in  rolge  dièses  anschiusses  zwischen  den  Zoll- 
und  Steuer-Vereinsgebieten  zu  ziehenden  Grenzen  sollen 
durch  beiderseits  zu  emennende  Commissarien  festgestellt 
werden. 

Art.  2.  Die  Bestimmungen  der  Uebereinkunft  II. 
zwischen  Hannover  und  den  ûbrigën  Staaten  des  Steaer- 
vereins  einerseits  und  Braunschweig  andererseits  wegen 
des  Anschiusses  verschiedener  Braunschweigischer  Ge- 
bietstheile  an  den  Steuerverein  vom  16.  Octbr.  1845  Art. 
2  bis  18  und  der  dazu  gehôrigen  Séparât- Artikel  1  und 
4  bis  12  von  demselben  Uato  nnden  auf  die  vorgenann- 
ten  Ortschaften  und  das  Gasthaus  am  Jerzer-Berge  gleich- 
falls  Anwendung. 

Art  3.  Zollvereinslândische  Baumwollen-,  Seiden- 
und  Wollen-Waaren,  welche  sich   im  Besitze  von  Ein- 


Hanopre  et  Brunavic.     Union  douanière,     fffj 

wohnern  der  fraglichen  Gebietstheile  befinden,  sollen, 
falls  die  Quantitôten  den  unmittelbaren  Privatbedarf  der 
Inhaber  ûberschreiten ,  entweder  aus  dem  Steuervereine 
entfernt,  oder  zur  voUen  Eingangsâbgabe  nach  dem  Ta- 
rife des  Steuervereins  herangezogen  werden  kônnen,  da- 
tera die  Inhaber  nicht  nachweisen,  dass  die  Waaren  vor 
dem  1.  Juni  d.  J.  in  den  fraglichen  Gebietstheil  einge- 
fnhrt  sind.  Von  anderen  Gegenstônden  wird  eine  Nach- 
steuer  nicht  erhoben. 

Art  4.  Dièse  Uebereinkunft  soll  eben  so  t^ange  in 
Wirksamkeit  bleiben,  als  die  wegen  des  Anschlusses  an- 
derer  Braunschweigischer  Gebietstheile  an  den  Steuer- 
verein  unter  dem  16.  Octbr.  1845  getroffene  Vereinbarung. 

Urkundlich  des  hierunter  gednickten  Siegels  des  Kô- 
nigl.  Gesamnxt-Ministerii  und  nebengesetzter  iJnterschrift 

Hannover,  den  17.  Juni  1848. 

Kônigl.  Haanoversches  Gesammt-Ministerium. 

(L*  S.)    %wn  Benningsen. 


20S 


32. 
Acte    clîê   Congrès    des    Etals  -  Unis    d'Amériqfte 
relatif  au  transport  des  postes  entre  les  Etats- 
Unis  et  les  pays  étrangers ,  sanctionné  le  27  juin 

i84S. 

Be  it  enacted  by  ihe  Senate  and  House  of 
Représentatives  of  the  United  States  of  Ame- 
rica in  Congress  assembled,  That  the  Postma- 
ster-General ,  under  the  direction  of  the  Président  of  the 
United  States,  be,  and  he  is  hereby,  authorized  and  em- 
powered  to  charge  upon,  and  coUect  from,  ail  letters 
and  other  mailable  matter  carried  to  or  from  any  port 
of  the  United  States,  in  any  foreign  packet  ship  or  other 
vessel,  the  same  rate  or  rates  of  charge  for  American  post- 
age  which  the  govemment  to  which  such  foreign  packet 
or  other  vessel  belongs  imposes  upon  letters  and  other 
mailable  matter  conveyed  to  or  from  such  foreign  country 
in  American  packets  or  other  vessels,  as  the  postage  of 
such  govemment,  and  at  anr  time  to  revoke  the  same. 
And  it  shall  be  the  duty  of  ail  custom-honse  officers  and 
other  United  States  agents,  designated  or  appointed  for 
that  purpose,  to  enforce  or  carry  into  effect  tne  foregoin^ 
provision ,  and  to  aid  or  assist  in  the  collection  of  socti  | 
postage.  .  And  to  that  end  it  shall  be  lawful  for  such 
officers  and  agents,  on  suspicion  of  fraud,  to  open  and 
examine ,  in  the  présence  of  tv^o  or  more  respectable 
persons,  being  citizens  of  the  United  States,  any  package 
or  packages  supposed  to  contain  mailable  matter,  found 
on  Doard  such  packets  or  other  vessels ,  or  elsev^bere, 
and  to  prevent,  if  necessary,  such  packets  or  other  ves- 
sels from  entering,  breaking  bulk,  or  making  clearancci 
until  ail  such  letters  or  other  mailable  matter  are  doly 
delivered  into  the  United  States  post-office. 

Sec.  2.  And  be  it  further  enacted,  That  ail 
letters  or  other  mailable  matter  conveyed  to  or  from  any 
port  of  the  United  States,  by  any  foreign  packet  or  ship 
except  such  unsealed  letters  relating  to  said  ship  or  ves- 
sel, or  any  part  of  the  cargo  thereof,  as  may  be  directed 
to  the  owner  or  owners,   consignée  or  consignées,  of 


Etats- Uni».  T^anêpori  dès  posiéà  par  mer,     iO§ 

said  ship  or  other  vessêl,  shall  be  so  sabjeet- 16  postage 
charge  as  aforesaid,   whether  addre&sed   to  any  person 
in  the  United  States  or  elsewhere:     Provided,   Itis 
done  by  tbe   packet  or   other  ship  of  a  foreign  conntry 
imposing  postage  on  lett^rs  or  mailable  matter  conveyed 
lo  or  from  such  country,   by   any   packet  or  other  ship 
otthe  United  States;   and  such  letters  or  other  mailable 
maUer  carried  in  foreign  packet  ships-  or  other  Vessels, 
eicept  such  unsealed  letters  relating  to  tbe  ship  or  ves- 
sêl, or  any  part  of  the  cargo  thereof,  as  may  be  directed 
to  the  owner  or  owtiers,   consignée   or   eonsimnees,    as 
aforesaid,   are   hereby  required   to  be  delivered  intp  the 
United  States  post«-olfice  oy  the  ma^r  or  commanders 
of  ail  sndi  paoKets  or  other  vessels  when  arriving,   and 
to  be  taken   from  a  United  States  post^office  wben  dé- 
parting,   and  the  postage  paid  thereon  justly  chafgeable 
oy  thid  aci;  and  for  reuising  or  >failitig  to  do  So^  or  for 
conveying  said  letters,  or  any  letters  intended  to  be  con- 
veyed ÏA  any  ship  or  vessel  of  sueh  foreign  country,  over 
or  across  tbe  United  States,  or  any  portion  thereof,  the 
party  oSending  shail,  on  conviction^  forfeit  and  pay  iiot 
exceediag  five  thousand  dollars  for  each  offence. 

Sec  3.  And  be  it  further  enacted,  That  in 
case  the  person  or  persons ,  «or  the  directbrs  of  any  ift- 
corporated  company,  who  hâve  entered  into  any  çontract, 
or  who  tnay  hereaner  enter  into  any  çontract,  witti  the 
Postmaster-General,  for  conveying  the  mail  of  the  United 
States  to  any  foreign  country,  m  pursuance  of  the  act 
entitled  ,,An  Act  to  provide  for  the  transportation  of  the 
mail  between  the  United  States  and  foreign  countries, 
and  for  other  purposes'S  approved  the  third  day  of 
March,  eighteen  hundred  and  forty-five,  or  of  any  other 
act,  in  which  said  çontract  there  is  a  stipulation,  on  the 
part  of  such  contracter,  giving  to  the  United  States  the 
right  to  purchase,  at  an  appraised  value,  the  steam-ship 
or  ships  required  by  such  çontract  to  be  employed  in 
conveying  the  mail,  shall  décline  to  sell  and  deliver  to 
the  United  States  such  ship  or  ships,  or  shall  refuse  to 
name  and  appoint  appraisers  to  value  the  same,  agree- 
ably  to  the  provisions  of  said  act,  or  the  same  having 
been  appraised  and  valued,  shall  refuse  to  convey  and 
deliver  said  ship  or  ships  to  the  United  States,  on  the 
payment,  or  tender  of  payment,  by  the  United  States,  of 
the  sum  at  which  the  said  ship  or  ships  may  bave  been 
Nauv»  Recueil  gén.     Tome  XIV.  0 


210     Eiais^  Unis»  Transport  des  postes  par  mer. 

appraised  and  valued^  soch  person  or  persons  so  offendins 
shall  forfeit  a  sum  not  exceeding  one  hundred  thousand 
dollars,  to  be  recovered  in  any  proper  action,  for  the 
use  of  the  treasury  of  the  United  States;  and  in  case  of 
refusai  or  inability  to  pay  the  same  shall  be  liable  to  be 
imprisoned  not  exceeaing  one  year  at  the  discrétion  of 
the  court  rendering  judgment  for  such  penalty. 

Sec.  4.  And  be  it  further  enacted,  That  to 
secure  the  reçular  transmission  of  the  mail  to  and  from 
foreign  countries,  the  Postmaster-General  be,  and  he  is 
hereby,  authorized  and  required  to  impose  fines  on  con- 
tractors,  for  any  unreasonable  or  unnecessairy  delay  in 
the  departure  oi  such  mails,  or  in  the  performance  of 
the  trip:  Provided,  That  the  fine  for  any  one  default 
shall  not  exceed  one  half  of  the  contract  price  paid  for 
the  trip. 

Sec.  5.  And  be  it  further  enacted,  That  it 
shall  not  be  lawful  for  any  contracter,  for  transporting 
the  mail  to  any  foreign  oountry  to  assign  or  transfer  bis 
contracts;  and  ail  such  assignments  or  transfers  shall  be 
nuU  and  void:  Provided,  That  assignments  and  trans- 
fers, which  hâve  been  made  and  acoepted  by  the  Post- 
master-General or  the  Secretary  of  the  Navy  before  the 
passage  of  this  act,  shall  not  be  affected  by  this  section. 

Approved,   June  27,   1848. 


ut 


33. 

Traité  entre  les  nations  indiennes   des  Wyandotts 

et  des  Delawares,   relatif  à  me  cession    de  ter^ 

ritoirej  signé  le  14  décembre  1843,  ainsi  que  la 

résolution  du  Congrès  des  Etats-Unis  d'Amérique, 

en  date  du  25  juillet  i84S,  approuvant  ce  traité. 

Resolved   by,the  Senate  and  House   of  Re- 
ptcsentatives  of  the  United  States  of  America 
ioCongress  assembled,    That  the  agreement,   in 
WTfinç,  between  theDelaware  nation  of  IncUans  and  the 
j^yajpdott  nation  of  Indians,   made  and  entered  into  on 
tfce  fonrteenth  day   of  December,  eighteen    hundred  and 
forty-three,  for  the  purchase  of  certain  lands  by  the  lat- 
ter,  of  the  former  tribe  of  Indians,  and  whioh  said  agree- 
ment,   in  wnting,   is  as  follows: 
«Wh^as,  from  a  long  and  intimate  acquaintance,  and 
Ihe  ardent  friendship  which  has  for  a  great  many  years 
Misted   between   the  Delawares   and  Wyandotts ,   and 
from  a  mutual  désire  that  the  same  feehng  shall  con- 
tinue    and    be  more   strengthened   by  becoming  near 
neighbors  to  each  other;  therefore  the  said  parties,  the 
Delawares  on    one  side    and  the    Wyandotts   on   the 
other,  in  full  council  assembled,  hâve  agreed,  and  do 
agrée,    to  the  foUowing  stipulations,   to  wit:  — 
Art  1.     TheDelaware  nation  of  Indians,  residing  be- 
tween the  Bfissouri  and  Kansas  Rivers,  being  very  anxi- 
oos  to  hâve  their  oncles,   the  Wyandotts,   to  settle  and 
réside  near  them,  do  hereby  donate,  grant,  and  quitclaim 
torever,  to  the  Wyandott  nation,  three  sections  of  land, 
contaming  six  hundred  and  forty  acres  each,  lying  and 
being  situated  at  the  poÎHt  of  Ae  jonction  of  the  Missouri 
and  Kansas  Rivers. 

Art  2.  The  Delaware  chiefs,  for  themselvcs  and  by 
the  unanimous  consent  of  their  people,  do  hereby  cède, 
Rrant,  quitclaim  to  the  Wyandott  nation,  and  their  heirs 
forever,  thirty-six  sections  of  land,  each  containing  six 
hundred  and  forty  acres,  situated  between  the  aforesaid  . 
ffli88ouri  and  Kansas  Rivers,  and  adjoining  on  the  west 

02 


212      I^^^  WyandotU  et  les  Delawares. 

the  aforesaid  three  donated  sections,  making  in  ail  tbirty- 
nine  sections  of  land,  bounded  as  follows,  viz.:  Com- 
mencinç  at  the  point  at*)  the  junction  of  the  aforesaid 
Missouri  and  Kansas  Rivers,  running  west  along  the 
Kansas  River  sufficiently  far  to  include  the  aforesaid  tnirly- 
nine  sections  ;  thence  running  north  to  the  Missouir  River; 
thence  down  the  said  river  with  its  meanders  to  the 
place  of  beginning;  to  be  surveyed  in  as  near  a  square 
tbrm  as,  the  rivers  and  territory  ceded  will  admit  of. 

Art.  3.  In  considération  of  the  foregoing  donation 
and  cession  of  land,  the  Wyandott  chiefs  bind  themselves, 
successors  in  office,  and  their  people,  to  pay  to  the  De- 
lav^are  nation  of  Indians  fortV'six  thousand  and  eighty 
dollars,  as  follows,  viz.:  six  thonsdnd  and  eighty  dollars 
to  be  paid  the  year  eighteen  hundred  and  forty-four,  and 
four  thousand  dollars  annuaUy  thereafter  for  ten  years. 

Art.  4.  It  is  hereby  distindiy  understood,  between 
the  contracting  parties,  that  the  aforesaid  agreement  shall 
not  be  binding  or  obligatory  until  the  Président  of  the 
United  States  shall  hâve  apprbved  the  same,  and  caused 
it  to  be  recorded  in  the  War  Department 

In  testimony  whereof,  we,  the  chiefs  and  faeadmen  of 
the  Delaware  nation,  and  the  chiefs  and  headmen  ofthe 
Wyandott  nation,  hâve,  this  fourteenth  day  of  December, 
eighteen  hundred  and  forty-three,  set  our  signatares. 

Nah'KoO'Mer,  bis  X  mark. 

Gaptain  Ketchum,  bis  X  mark. 

Captain  Suapec,  bis  X  mark. 

Jacken  du  then,  bis  X  mark.  |  Delaware 

San-Koct'Sa,  bis  X  mark.  )     ^u\i>ç^ 

Cock-I-To-PVa,  bis  X  mark.  '     ""^^^^ 

Sa-Sar^Sit^Tona,  bis  marL 

Pemp-Scah,  bis  X  mark. 

Nah'Que-Non,  bis  X  mark. 

Henry  Jacquia,  his  X  mark. 

James  fVaahingtorh  bis  X  loark. 

Matthew  Peacock,   his  X  mark. 

James  Bigtree^  bis  X  mark.  )Wyandotts. 

George  Armstrong^  bis  X  mark. 

Tan-JloO'Mie,  his  X  mark. 

T.  A.  Hicks, 

*)  Sans  donte  erratum  a«  Uen  d«:    of 


Traité  de  cession.  213 

Signed  in  open  council  in  présence  of 
Jonathan  Philips,  Sab-agent  for  ihe  Wyandotts. 
Richard  W *  Cummins,  Indien  Agent. 
James  M,  Simpson. 
Charles  Graham. 

Joël  Walher,   Secretary  of  the  Wyandott  Council. 
Henry  Tihlow,  Indien  Interpréter,  Deleware.*^ 

be,  and  the  semé  is  hereby,  confirmed:  Provided, 
liiat  the  Wyandott  Indien  netion  shall  teke  no  better 
right  or  interest  in  end  to  seid  lands  than  is  now  vested 
in  the  Delawere  netion  of  Indiens. 

Approved,   July  25,    1848. 


214 


34. 

TraUé  de   cession  entre  les  Etats-Unis  tPAméri- 

que  et  les  Paumées^  signé  à  Fart  ChUds^  le  6  aoûl 

1848,    ratifié   de   la   part   des  Etats-Unis   le  i 

janeier  1849. 

Articles  of  Âgreement  and  Convention  made 
this  sixth  Day  of  August,  A.  D.  1848,  at  Fort 
Childs,  near  tne  Head  of  Grand  Island,  onthe 
south  Side  of  the  Nebraska  or  Great  Platte 
River,  between  Lieutenant-Colonel  Ludwell 
E.  Powell,  commanding  Battalion  Missouri 
Mounted  Volunteers,  en  route  to  Oregon,  in  Be- 
half  of  the  United  States,  and  the  Chiefs  and 
Headmen  of  the  Four  Confederated  Bands  of 
Pawnees,  viz.:  Grand  Pawnees,  Pawnee  Loups, 
Pawnee  Republicans,  and  Pawnee  Tappage, 
at  présent  residing  on  the  Platte  River. 

Art.  L  The  confederated  bands  of  the  Pawnees  he- 
reby  cède  and  relinquish  to  the  United  States  ail  their 
right,  title ,  and  interest  in  and  to  ail  that  tract  of  land 
described  as  foUows,  viz.:  Commencing  on  the  south  side 
of  the  Platte  River  five  miles  west  of  this  post,  „Fort 
Childs^^;  thence  due  north  to  the  crest  of  the  oluffs  north 
of  said  Platte  River;  thence  east  and  along  ttie  crest  of 
said  bluffs  to  the  termination  of  Grand  Island,  SDpposed 
to  be  about  sixty  miles  distant;  thence  sc^uth  to  the 
Southern  shore  of  said  Platte  River;  and  thence  west  and 
along  the  southern  shore  of  the  said  Platte  River  to  the 
place  of  beginning. 

The  land  hereby  conveyed  is  designated  within  the 
red  Unes  of  the  foUowing  plat. 

Art.  IL  In  considération  of  the  land  hereby  ceded 
and  relinquished,  the  United  States  hâve  this  day  paid, 
through  Captain  Stewart  Van  Vliet,  assistant  quarterma- 
ster  United  Staates  army,  under  an  order  from  Lieute- 
nant-Colonel Ludwell  E.  Powell,  commanding  battalion 
Missouri  mounted  volunteers,  to  the  said  four  oands  col- 
lectively,  on  the  exécution  of  this  treaty,  the  amount  of 


Etats-Unis  et  les  Pawnees.  Traité  de  cess.     215 

two  thoasand  dollars  in  goods  and  merdiandise,  the  re- 
ceipt  of  wbich  is  hereby  acknowledged. 

Alt  IIL  The  United  States  shall  hâve  the  privilège 
of  using  any  hard  timber  thàt  may  at  any  time  be  needed, 
sitoate  upon  Wood  River,  immediately  north  of  the  land 
hereby  conveyed. 

Art.  IV.  The  Pawnee  nation  renew  theîr  assurance 
o(  friendshîp  for  the  white  men,  their  fidelity  to  the 
Uoited  States,  and  their  désire  for  peace  with  ail  the 
Deighboping  tribes  of  Indians. 

Tbe  Pawnee  nation,  therefore,  faithfuUy  promise  not 
to  molest  or  injure  the  property  or  person  ot  any  white 
citizen  of  the  United  Staates  wherever  found,  nor  to  make 
war  upon  any  tribes  with  whom  said  Pawnee  tribes  now 
are,  or  may  nereafter  be,  at  peaoe;  bat,  should  any  dif- 
Gcalty  arise,  they  agrée  to  refer  the  matter  in  dispute  to 
SQch  arbitration  as  the  Président  of  the  United  States 
may  direct. 

Art  y.  Thèse  articles  of  agreement  and  convention 
shall  be  binding  and  obligatory  from  this  sixth  day  of 
August,  A.  D.  1848- 

In  tesiîmony  whereof,  the  said  Lieutenant-Colonel 
Ludwell  E.  Powell,  commanding  battalion  Missouri  mounted 
volunteers,  and  the  chiefs  and  headmen  of  the  four  con- 
federated  bands  of  Grand  Pawnees,  Pawnee  Loups,  Paw- 
nee Republicans,  and  Pawnee  Tappage,  bave  hereunto 
signed  their  names,  and  affixed  tjheir  seals,  on  the  day 
and  year  aforesaid. 

Ludivell  E.  Powell^ 
Lt  (x)l.  Com'g  Bat  M.  Mounted  Volunteers. 

Chef  Ma^Laigne^ 
Principal  Chief  of  the  Four  Confederated  Bands. 

Suivent  les  signatiires  des  chefs. 


216 


35. 

Acte  du  Congrès  des  Etats-Unis  d'Amérique  re- 
latif aux  poufxwrs  judiciaires  des  agens  diploim- 
tiques  et  consulaires  des  Etats-^Unis  en  Chine  el 
en  Turquie,   sanctionné  le  H  août  iSJS. 

Be  it  enacted  by  the  Senate  and  Hoase  ol 
Représentatives  of  the  United  States  of  Ame- 
rica in  Gongress  assembled,  That,  to  carry  into 
iiiU  effect  the  provisions  of  the  treaty  of  Jaly  ihird,  ei^h- 
teen  hundred  and  forty-fonr,  with  the  Chmese  empire, 
the  commissioner  and  the  consuls  of  the  United  States 
duly  appointed  to  réside  in  China,  shall,  in  addition  to 
the  other  powers  and  duties  imposed  upon  tbem  by  the 
provisions  of  said  treatv,  be  vested  with  the  judicial  au- 
thority  herein  described,  which  shall  appertain  to  the 
said  office  of  commissioner  and  consul,  and  be  a  part 
of  the  duties  belonging  thereto. 

Sec.  2.  And  be  it  further  enacted,  That  in 
regard  to  crimes  and  misdemeanors,  the  said  public 
functionaries  are  hereby  fuUy  empowered  to  arraign,  and 
try,  in  the  manner  herein  provided,  ail  citizens  of  the 
United  States  charged  with  offences  against  law,  whieh 
shall  be  committed  in  the  dominions  of  China,  including 
Macao,  and,  upon  conviction,  to  sentence  such  offenders 
in  the  manner  herein  authorized;  and  the  said  function- 
aries and  each  of  them  are  hereby  authorized  to  issue 
ail  such  processes  as  are  suitable  and  necessary  to  carr} 
this  authority  into  exécution. 

Sec.  3.  And  be  it  further  enacted,  That  in 
regard  to  civil  rights,  whether  of  proper^  or  person,  the 
said  functionaries  are  hereby  vested  with  ail  the  judicial 
authority  necessary  to  exécute  the  provisions  of  said 
treaty,  and  shall  entertain  jurisdiction  m  matters  of  con- 
tract  at  the  port  where,  or  nearest  to  which,  the  contract 
was  made,  or  at  the  port  at  which,  or  nearest  to  which, 
it  was  to  be  executed;  and  in  ail  other  matters  at  the 
port  where,  or  nearest  to  which,  the  cause  of  controversy 
arose,   or  at  the  port  where,   or  nearest  to  which,  the 


Etats-  Unis,  jégens  dipU^  c6ns.  en  Chine  etc.   217 

damage  oomplained  of  was  sngtained  —  any  such  port 
above  namea  being  dirfsy&  one  of  the  five  mentioned  in 
the  treaty;  which  jurisdictioii  ghall  embrace  ail  contro* 
versies  between  citizens  of  the  United  Statea  or  others 
provided  for  by  said  treatv. 

Sec.  4.  'And  be  it  furtber  enacted,  That  such 
mrisdiction  in  criminal  and  civil  matters  shaH,  in  ail  cases, 
De  exercised  and  enforoed  in  oonformity  with  thelaws 
ofihe  Uhited  States,  which  are  hereby,  so  far  as  is  ne* 
cessaiy  to  exécute  said  treaty,  exteiided  over  aU  citizenà 
of  the  United  States  in  China ,  (and  over  ail  others  to 
the  estent  that  the  tertns  ci  the  treaty  justify  or  reqtiire), 
so  far  as  such  laws  are  snitable  to  carry  said  trealy  into 
effect;  but  in  ail  cases  where  such  laws  are  not  adapted 
to  the  object,  or  are  déficient  in  the  pi^visions  neoessary 
to  fumish  suitàble  remédies,  the  common  law  sball  be 
extended  în  likè  manner  over  such  citizens  and  others 
in  China;  and  if  defeets  still  remain  to  be  snpplied,  and 
neither  the  common  law  nor  the  statutes  of  tne  United 
States  fumish  appropriate  and  suitable  remédies,  the 
commisfiioner  shdi:,   oy  decrees   and  régulations  which 

shall  hâve  die  force  bf  law,  supply  such  oefects  and  de- 

«...  '      »  »  •' 

nciencies* 

Sec.  5«    And  be  it  further  enaoted,  That,  in 

order  to  organise  and  carry  into  efiect  the  System  of  ju-* 

rispmdence  demanded.  by  said  treaty,  the  commissioner, 

with  tbe  advice  of  the  several  consuls  for  the  five  ports 

named  in  said  treaty,  or  so  many  of  them  as  can  be  con- 

veniently  assembled,  shall  perscribe  the  forms  of  ail  pro*» 

cesses  which  shall.  be  issned  by  anv  of  said  consuls;  the 

mode  of  exeeuting   and  llie  time  of  retuming  Uie  same; 

the  manner  in  wmch  trials  shall  be  conducted,  and  how 

tbe  records  therebfi  shall  be  kept;  the  form  of  oaths  for 

Christian  witnessss,  and  the  mode  of  examininig  ail  otfaer 

witnesaes;.  thé  costs  which  shall  be  allowed  to  the  pre- 

vailing  p|hrty,  and  the  fées  which  shall  be.  paid  for  judi** 

cial  services  to  defray  necessary  éxpenses;  tiie  manner  in 

which  ail  officersanid  agents  to  exécute  procôss,  and  to  carry 

tbis  act  into  effect,  shaH  beap^ointed  and  compensated; 

the  form  of  bail  bonds,  and  the  sécurity  which  shall  be 

required  of  Ihle  party  i\^hb  appeals  fix)m  the  décision  of 

a  consul;  snd  çenarallyv  witfaout  further  enomeration,  tO 

made  aii  sudi  deorees  and  reg^ulations  froih  time  to  time, 

ander    Ibe  provbions   of  this  act,   as  the  exigency  may 


218  Eiatê^Uniê. 

deraand;  and  ail  saeh  re^lationa,  decrees  and  orders 
shall  be  plainly  drawn  up  in  writing,  and  submitted,  as 
above  provided,  for  the  advice  of  the  consuls,  or  as  many 
of  them  as  can  be  consulted  wiihout  prejudicial  delay  or 
inconvenience,  who  shall  each  signify  bis  assent  or  dis- 
sent in  writing,  with  bis  name  subscribed  thereto;  and 
after  taking  such  advice,  and  considering  the  same,  the 
commissioner  may,  nevertheless,  by  causing  the  decree, 
order,  or  régulation,  to  be  published  with  nis  signature 
thereto,  and  the  opinions  of  bis  advisers  inscribed  thereon, 
[make  iti  to  become  binding  and  obligatory  until  annulled 
or  modified  by  Congress,  and  it  shall  take  effect  from 
the  publication  or  any  subséquent  day^  thereto  named  in 
the  act 

Sec.  6.  Ând  be  it  further  enacted,  That  ail 
such  régulations,  orders,  and  decrees  shall,  as  speedily 
as  may  be  after  pubUcation,  be  transmitted  by  the  com- 
missioner, with  the  opinions  of  his  advisers,  as  dra^ 
up  by  them  severally,  to  the  Président,  to  be  laid  before 
Congress  for  revision. 

Sec.  7.  Ând  be  it  further  enacted,  That  eacb 
of  the  consuls  aforefaid,  at  the  port  for  which  he  is  ap- 
pointed,  shall  be  compétent,  under  the  authority  herem 
oontained,  upon  facts  within  his  own  knowledge,  or  which 
he  bas  good  reason  to  believe  true,  or  iipon  complaint 
made,  or  information  filed  in  writine  and  authenticated 
in  such  way  as  shall  be  prescribed  oy  the  commission- 
ers,  to  issue  bis-  warrant  for  the  arrest  of  anj  citizen 
of  the  United  States  charged  with  committing  m  China 
an  offense  against  law;  and  when  arrested,  to  arraign 
and  trv  any  such  offender;  and  upon  conviction,  to  sen- 
tence him  to  punishment  in  the  manner  herein  prescrib- 
ed; always  meting  out  [punishment]  in  a  manner  pro- 
portioned  to  the  offence;  which  punishment  shall,  in  ail 
cases,  except  as  is  herein  otherwise  provided,.  be  either 
fine  or  imprisonment  * 

Sec.  8.  Ând  be  it  further  enacted,  That  any 
consul,  when  sitting  aibne  for  the  trial  of  offences,  shall 
finally  décide  ail  cases  where  the  fine  imposed  does  not 
exceed  one  hundred  dollars,  or  the  term  of  imprisonment 
does  not  exceed  sixty  days,  and  there  shall  be  no  appeal 
therefrom,  except  as  provided  in  section  eleven  of  this  act 

Sec.  9.  Ând  be  it  further  enacted,  That  when 
sitting  alone  he  may  also  décide  ail  cases  in  which  the 


Agem  dipL  et  cons»  en  Chine  et  en  Turquie^    219 

fine  imposed  does  not  exceed  fiye  faundred  dollars,  or  the 
term  oT  imprisonment  does  not  exceed  ninety  days;  but 
io  ail  soch  cases,  if  the  fine  exceeds  one  faundred  doI« 
lars,  or  the  imprisonment  exceeds  ninety  days,  the  de» 
fendant  may,  by  complying  with  the  requirements  in  ca- 
ses of  appeal,  carry  the  case  before  tne  commissioner 
by  appeal. 

oec.  10.  Ând  be  it  farther  enacted,  That  when- 
ever  in  any  case  the  consul  shall  be  of  opinion  that, 
by  reason  b(  the  légal  questions  which  may  arise  tberein, 
assistance,  will  be  nseml  to  him,  or  whenever  he  shall 
be  of  opinion,  that  a  severer  punishment  than  those  above 
specifiea  will  be  required,  he  shall,  in  either  case,  sum« 
mon  one  or  more  citizens  of  the  United  States,  not  ex- 
ceeding  foor  in  nnmber,  but  in  capital  cases  not  less 
than  four,  who  shall  be  personsjof  good  repute  and  com- 
pétent to  the  duty,  to  sit  with  him  m  the  trial,  and  who, 
after  so  sitting  upon  the  trial,  shall  each  enter  upon  the 
record  fais  judgment  and  opinion,  and  sign  the  same. 
The  consul  shall,  however,  décide,  the  case;  but  if  bis 
décision  is  opposed  by  the  opinion  of  one  or  more  of 
his  associâtes,  the  case,  without  further  proceedings,  to- 
geiher  with  the  évidence  and  opinions,  snall  be  referred 
to  the  commissioner  for  his  final  adjudication,  either  by 
entering  up  judgment  therein,  or  remitting  the  same  to 
the  consul  with  instructions  how  to  proceed  therewith; 
but  in  ail  such  cases,  except  capital  offences,  if  the 
consul  and  his  associâtes  concur  in  opinion,  the  décision^ 
shall  be  final. 

Sec.  11.  Ând  be  it  further  enacted,  That  the 
consuls  aforesaid,  and  each  of  them,  at  the  port  for 
which  he  is  appointed,  shall  bave  jurisdiction,  as  is 
herem  provided,  in  ail  civil  cases  arising  under  said 
treaty,  wherein  the  damage  demaùded  does  not  exceed 
the  sum  of  five  hundred  dollars;  and  if  he  sees  fit  to 
décide  the  same  without  aid,  his  décision  thereon  shall 
be  final;  but  if  in  his  judgment  any  case  involves  légal 
perplexities ,  and  assistance  will  be  useful,  or  if  tne 
damage  demanded  exceeds  five  hundred  dollars,  in  either 
such  case  it  shall  be  his  duty  to  summon  to  his  aid  not 
less  than  two  nor  more  than  three  citizens  of  the  United 
States,  of  gooà  repute  and  compétent  to  the  duty,  who 
shall  with  him  hear  any  such  case;  and  if  the  consul 
and  his  assooiatee  concur  in  opinion,  the  judgment  shall 


320  Etats^  Unis. 

be  final;  bot  if  the  associâtes,  or  any  of  ihem,  differ 
from  the  consul,  the  opinions  of  ail  shall  be  noted  on 
the  record,  and  each  shall  subscribe  bis  name  to  his 
assent  to,  or  dissent  from,  the  consul,  with  such  reasons 
therefor  as  he  thinks  proper  to  assign,  and  either  party 
may  thereupon  appeal,  under  such  régulations  as  may 
exist,  to  the  commissioner  ;  but  if  no  appeal  is  lawfally 
claimed,  the  décision  of  the  consul  shall  be  final  and 
conclusive. 

Sec.  12.  And  be  it  further  enacted,  That,  in 
ail  cases,  criminal  and  civil,  the  évidence  shaÙ  be  taken 
down  in  virriûng  in  open  court,  under  such  régulations, 
as  may  be  made  for  that  porpose;  and  ail  objections  to 
the  competency  or  character  of  testimony  shail  be  noted 
down,  with  the  ruling  in  ail  such  cases,  and  the  évidence 
shall  be  part  of  the  case. 

Sec.  13.  Ând  be  it  further  enacted,  That  the 
commissioner  of  the  United  States  shall,  in  addition  to 
his  power  to  make  régulations  and  decrees,  as  is  herein 
provided,  be  fuUy  authorized  ta  hear  and  dedde  ail 
cases,  criminal  and  civil,  which  may  come  before  him 
under  the  provisions  of  this  act,  and  to  issue  ail  pro- 
eesses  necessary  to  exécute  the  poviner  conferred  upon 
him;  and  he  is  hereby  fuUy  empowered  to  décide  finally 
any  case  upon  the  évidence  which  cornes  up  with.  it,  or 
to  hear  the  parties  further,  if  he  thinks  justice  will  be 
promoted  thereby;  and  he  may  also  prescribe  the  rules 
,upon  which  new  trials  may  be  granted,  either  by  the 
consuls  or  by  himself,  if  asked  for  upon  justifiable  grounds. 

Sec.  14.  And  be  it  further  enacted,  That  in 
ail  cases,  except  as  is  herein  otherwise  provided,  the 
punishment  of  crime  provided  for  by  this  act  shall  be 
by  fine  or  imprisonment,  or  both,  at  the  discrétion  of 
the  functiopary  who  décides  the  case,  but  subject  to  the 
régulations  herein  contained,  and  such  as  may  hereafter 
be  made.  It  shall,  however,  be  the  duty  of  each  and 
every  funotionary  to  allot  punishment  àocording  to  the 
magnitude  and  aggravation  of  the  offence,  and  odl  who 
refuse  or  neglect  to  comply  with  the  sentence  passed 
npon  tfaem  shall  stand  committed  until  they  do  comply, 
or  are  discharged  by  order  of  the  consul,  with  the 
consent  of  the  commissioner. 

Sec.  15.  And  be  it  further  enacted,  That 
murder  and  insurrection,  or  rébellion  against  the  Chinese 


Agena  diplom.  et  cons.  en  Chine  et  en  Turquie.  221 

goverameût,  with  intent  to  subvert  the.  éame,  shaH  be 
capital  ofFences,  punishabl^  with  death;  but  no  peilsoii 
shall  be  convicted  of  either  of  said  crimes  uûleés  tbe 
consul  and  bis  associâtes  in  the  trial  ail  concur  in  opinion, 
and  the  commissioner  also  approves  of  tbe  conviction; 
but  it  shall  always  be  law&il  to  convict  one  put  upon 
triai  for  either  of  thèse  crimes  of  a  lesser  offence,  of  a 
similar  character,  if  the  évidence  justifies  it^  and  when 
so  convicted,  to  punish  as  for  other  offences,  by  fine  or 
imprisonment,   or  both. 

Sec.  1&  And  be  it  further  enacted,^  That 
wh^ever  any  one  shall  be .  convicted  of  either  ôf  the 
crimes  pnnianable  with  death,  as  aforesaid,  it  shall  be 
the  duty  of  the  oommissioner  to  issue  bis  warrant  for 
the  exécution  of  siich  convict,  appointing  the  time,  place, 
and  manner;  but  if  the  said  commissioner  shall  be  satÎA- 
fied  that  the  ends  of  public  justice  demand  it,  he  may, 
from  time  to  time,  postpone  such  exécution;  and  if  he 
finds  mitiçatory  offcumstances  which  may  authorize  it, 
may  submit  the  case  to  the  Président  of  tbe  United  States 
for  pardon. 

Sec  17.  And  be  it  further  enacted,  That  it 
shall  be  the  duty  of  the  oommissioner  tô  eâitablish  a 
tariff  of  fées  for  indiciel  services,  which  shall  be  paid.bf 
soch  parties,  and  tp  such  persons,  as  said  commission^ri 
shall  direct;  and  the  prooeeds  shall,  as  far  as  is  jaeoes- 
sary,  be  applied  to  aefray  the  expenses  incident,  to  the 
exécution  of  Ihis -act;  and  regular.  afecoonts,  both  of 
receipts  and  expenditures,  shall  be  kept  atid  laid  befor^ 
Congress  by  the  commissioner  annually. 

Sec.  18«  And  be  it  further  enacted,  That)  in 
consideraàoa  of  the  duties  herein  imposèd  upon  the  com«* 
missioaer,  thete  shall  he  paid  to  him,  out  of  the  treasury. 
of  the  United  States,  annnally,  the  sum  of  one  thousand: 
dollars  tu  addition  to  bis  salary;  and  there  shall  also 
be  paid,  annually,  to  each  of  said  consuls,  for  a  like 
reason,  the  som  of  one  tbousand  dollara  in  addition  to 
coDsular  fees. 

Sec.  19,  And  be  it  further  einacted,  That,  in 
ail  criminal  cases  which  sfo  not  of  a  heiooua  character^ 
it  shall  be  lawfol  for  the  parties  aggrieved  or  concoraed 
therein,  vTith  the  assent  of  the  cotumisaioner  or.jcoQçul, 
to  adjust  and  settle  the  sa0»e  among  themseWes,  upon 
pecuniary  or  oth^r  considérations^ 


222  Etats-'Unia. 

Sec.  20.  And  be  it  further  enacted,  That  it 
shall  be  the  duty  also  of  the  commissioner  and  the 
consuls  to  encourage  the  setdenient  of  controversies  of  a 
dvil  character  by  maiual  agreement,  or  to  submit  them 
to  the  décision-  of  référées  agreed  upon  by  the  parties,  a 
majority  of  whom  shall  hâve  power  to  décide  the  matter. 
Ând  it  shall  be  the  duty  of  the  commissioner  to  prépare 
a  form  of  submission  for  such  cases,  to  be  signea  by 
the  parties  and  acknowledffed  before  the  consul;  and 
when  parties  hâve  so  agreea  to  refer,  the  référées  may, 
after  suitable  notice  of  the  time  and  place  of  meeting  for 
the  trial;  proceed  ex  parte,  in  case  either  party  refuses 
or  neglects  to  appear;  and,  after  hearing  any  case,  may 
deliver  their  awara  sealed  to  the  consul,  who,  in  court, 
shall  open  the  same;  and  if  he  aocepts  it,  he  shall 
endorse  the  tact,  and  judgment  shall  be  rendered  thereon, 
and  exécution  issue  in  compliance  with  the  terms  thereof: 
Provided,  however,  That  the  parties  may  always 
settle  the  same  before  retum  thereof  is  made  to  the  consul. 

Sec.  21.  And  be  it  further  enacted,  That  the 
commissioner  and  the  consuls  shall  be  fuUy  authonzed 
to  call  upon  the  Chinese  authorities  to  sustam  and  sup- 
port them  in  the  exécution  of  the  powers  confided  to 
them  by  said  treaty,  and  on  their  part  to  do  and  per- 
form  whatever  is  necessary  to  carry  the  provisions  of 
said  treaty  into  fuU  efiect,  so  far  as  they  are  to  be 
executed  in  China. 

Sec.  22.  And  be  it  further  enacted,  That  the 
provisions  of  this  act,  so  far  as  the  same  relate  to  crimes 
committed  by  citizens  of  the  United  States,  shall  extend 
to  Turkey,  under  the  treatv  ^th  the  Sublime  Porte  of 
May  seventh,  eighteen  hunared  and  thirty,  and  shall  be 
executed  in  the  dominions  of  the  Sublime  Porte,  in  con- 
formity  with  the  provisions  of  said  treaty,  by  the  minister 
of  the  United  States,  and  the  consuls  appointed  by  the 
United  States  to  réside  therein,  who  are  nereby  ex  officio 
vested  with  the  powers  herein  contained,  for  the  purposes 
above  expressed,  so  far  as  regards  the  punishment  of  crime. 

Sec.  z3.  And  be  it  further  enacted,  That  the 
Word  commissioner,  when  used  in  this  act,  shall  be 
understood  to  mean  the  persons  yested  with  and  exer- 
cising  the  principal  diplomatie  fnnctions  in  China;  and 
the  Word  minister,  as  meaning  the  person  vested  with 
the  powers  of  chief  diplomatie  functionary  of  Uie  United 


jigenB  diplom.  et  cons,  en  Chine  et  en  Turquie.  223 

States  in  Turkey.  The  word  consul  skall  be  undersiood 
to  mean  any  person  vested  by  the  United  States  with, 
and  exercising,  the  consulàr  authority  in  any  of  the  five 

forts  in  China  named  in  the  treaty,   or  in  any  port  in 
urkey. 

Sec.  24.  Ând  be  it  further  enacted,  That  ail 
such  officers  shall  be  responsible  for  their  conduct  to 
ihe  United  States  and  to  the  laws  thereof ,  not  only  as 
diplomatie  functionaries  and  commercial  functionaries,  but 
as  judicial  officers  when  thev  perform  judicial  duties, 
and  shall  be  held  liable  for  ail  négligences  and  miscon- 
doct  as  public  officers. 

Approved,  August  11,  1848. 


2*4 

36. 

Acte    du    Congrès    des    Etats '^  Unis    d^Anèérique 

pour  mettre   en   exécution   les   traités   relatifs  à 

VextradilUm  des  malfaiteurs.     Sanctionné  le 

m  août  i848. 

Be  it  enacted  by  the  Senate  and  House  of 
Représentatives  of  the  United  States  of  Ame- 
rica in  Congress  assembled,  That  in  ail  cases  in 
which  tbere  now  exists,  or  hereafter  may  exist,  aoy 
treaty  or  convention  for  extradition  between  the  govern- 
ment  of  the  United  States  and  any  foreign  government, 
it  shall  and  may  be  lawful  for  any  of  the  justices  of  the 
Suprême  Court  or  judges  of  the  several  District  Courts 
of  the  United  States  and  the  judges  of  the  several  Stat« 
courts,  and  the  commissioners  authorized  so  to  do  by 
any  of  the  courts  of  the  United  States,  are  hereby 
severaily  vested  with  power,  jurisdiction  and  authority, 
upon  complaint  made  under  oath  or  affirmation,  charging 
any  person  found  within  the  limits  of  any  State,  district. 
or  territory,  with  having  committed  within  the  jurisdiction 
of  anv  such  foreign  government  any  of  the  crimes  enum- 
erated  or  provided  for  by  any  such  treaty  or  convention  — 
to  issue  his  warrant  for  the  appréhension  of  the  person 
so  charged,  that  he  may  be  orought  before  such  judge 
or  commissioner,  to  the  end  that  the  evidehce  of  crimmality 
may  be  heard  and  considered;  and  if,  on  such  hearing, 
>  the  évidence  be  deemed  suGGcient  by  him  to  sustain  the 
charge  under  the  provisions  of  the  proper  treaty  or 
convention,  it  shall  be  his  duty  to  certify  the  same, 
together  with  a  copy  of  ail  the  testimony  taken  before 
him,  to  the  Secretary  of  State,  that  a  warrant  may  issue 
upon  the  réquisition  of  the  proper  authorities  of  such 
foreign  government,  for  the  surrender  of  such  person, 
according  to  the  stipulations  of  said  treaty  or  convention; 
and  it  shall  be  the  duty  of  the  said  judge  or  commis- 
sioner to  issue  his  warrant  for  the  commitment  of  the 
person  so  charged  to  the  proper  gaol,  there  to  remain 
until  such  surrender  shall  be  made. 

Sec.  2.    And   be  it  further  enacted,    That  in 
every  case  of  complaint  as  aforesaid,   and  of  a  hearing 


Eiatê^Unis.    ExtraiHtioH  'dÊ9  malfaiteurs.     225 

opon  the  relum  of  the  wirranl  ôf  arreit^  copiés  of  the 
dépositions  npon  whicb  an  original  warrant  in  any  such 
foreign  country  may  bave  been  granted^  certifiée!  under 
tbe  hand  of  tne  person  or  persons  issuing  such  warrant, 
and  attested  opon  the  oath  of  thé  party  producing  them 
to  be  true  copies  of  tbe  original  dépositions,  may  be 
received  in  évidence  of  the  criminality  of  the  pérson  so 
apprehended. 

Sec.  3,     And    be   it  further   enacted,    That  it 

stall  be  lawful  for  the  Secretary  of  State,  under  bis  hand 

and  seal  of  office,  to  order.  the  person  so  committed  to 

be  dehvered  to  such   person   or  persons  as  shall  be  au- 

thorized,   in  the  name  and  on  behalf  of  guch   foreign 

government,    to   be   tried   for  the   crime  of  which   such 

person  shall  be  so  accused,   and  such   person   shall  be 

delivered  up  accordingly,   and  it  shall  be  lawful  for  the 

person   or  persons  authorized ,     as    aforesaid ,    to    hold 

such  person  in  custody,    and  to  take  him  or.  her  to  the 

lerritories  of  such  foreign  government,  pursuant  to  such 

treaty;  and  if  the  person  so  accused  shall  escape  out  of 

any  custody  to  which  he  or  she  shall  be  committed,  or 

to  which  he  or  she  shall  be  delivered,    as  aforesaid,   it 

shall  be  lawful  to  retake  such  person  in  the  same  manner 

as  any  person  accused  of  any  crime  against  the  laws  in 

force  in   that   part  of  the  United  States  to  which  be  or 

she  shall  so  escape  may  be  retaken  on  ai^  escape. 

Sec 4.  And  be  it  further  enacted,  That  when 
any  person  who  shall  bave  been  committed  under  tbis 
aci,  or  any  such  Ireaty,  as  aforesaid,  to  remain  until 
delivered  up  in  pursuance  of  a  réquisition,  as  aforesaid, 
shall  not  be  delivered  up  pursuant  thereto,  and  conveyed 
out  of  the  United  States  within  two  calender  months  after 
such  commitment,  over  and  above  the  time  actually  re- 
quired  to  convey  the  prisoner  from  the  gaol  to  which 
he  or  she  mav  bave  oeen  committed,  by  the  readiest 
way,  out  of  tbe  United  States,  it  shall,  in.every  such 
case,  be  lawful  for  any  judçe  of  the  United  States,  or 
of  anv  State,  uppn  application  made  to  him  by  or  on 
behalf  of  tbe  person  so  committed,  and  upon  proof  made 
to  him  that  reasonable  notice  of  the  intention  to  make 
such  application  bas  been  given  to  tbe  Secretary  of  State, 
to  order  the  person  so  committed  to  be  discharged  out 
of  cQstody,  unless  sufficient  cause  shall  be  shown  to 
such  judge  why  such  discharge  ought  not  to  be  ordered. 
Notn>,  Recueil  gén»    Tome  XIV*  P 


236  Etaiê^Ums. 

Sec.  5.  And  be  it  fartfaer' enacted,  That  dus 
act  shall  continue  in  force  during  the  existence  of  any 
treaty  of  extradition  with  any  foreign  govemment,  ana 
no  longer. 

Sec.  6.  Ând  be  it  further  enacted,  That  it 
shall  be  lawful  for  the  courts  of  the  United  States  j  or 
any  of  them,  to  authorize  any  person  or  persons  io  act 


37. 
Articles  additionnels  à   la  confjentian  postale  d» 
3  amil  i843 ,  entre  la  France  et  la  Grande  Bre- 
tagne.   Signés  à  Paris  ^  le  30  août^  et  à  Londres^ 
le  7  septembre  1848. 

Texte    aa^lati. 

In  pursuance  of  the  power  granted  by  Àrtides  XLIX 
and  LaXXYII  of  the  Convention  of  April  3rd,  1843, 
between  France  and  Great  Britain,  to  the  2  Post  Offices, 
to  settle  the  matters  of  détail  whieh  are  to  be  arranged 
by  mutual  consent  for  ensuring  the  exécution  of  the  said 
Convention  ; 

The  Undersigned,  duly  authorized  for  that  parpose 
by  their  respective  Offices,  hâve  agreed  upon  the  foUowing 
Articles: 

Art  I.  The  correspondence  originatîng  either  in  France. 
Algeria,  and  those  countries  on  tne  shores  of  the  Medi- 
terranean  where  France  maintains  Post  Offices,  or  in  the 
States  the  correspondence  of  which  passes  throu^h  France, 
addressed  to  the  States  of  Equator,  Peru,  Bolivia,  Chili, 
and  any  port  or  place  in  the  Pacific  Océan  or  elsewhere 
(ports  m  Wew  Granada  excepted),  and  reciprocally,  the 
correspondence  originating  m  the  said  States  addressed 
to  France,  Algérie,  and  tnose  countries  on  the  shores  of 
the  Mediterranean  where  France  maintains  Post  Offices, 
as  well  as  to  the  States  the  correspondence  of  which 
passes  throuçh  France,  may  be  forwarded  to  England 
and  across  the  Isthmus  of  Panama,  to  be  coaveyed  by 
yessels  freighted  by  order  of  the  Government  of  ner  Ma- 
jesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of  Great  Britain 
and  Ireland. 


•  Extradition  deê  malfaiteurs^  227 

as  a  commissioner  or  commissioners,  ander  the  provil^ions 
of  this  act;  and  the  doings  of  sucb  person  or  persons 
80  authorized,  in  parsnanze  of  any  of  the  provisions 
aforesaid,  riiall  be  good  and  availabie  to  ail  intents  and 
purposes  vvhatever. 

Âpproved,  Âugust  12,   1848. 


37. 
Articles  additionnels  à  la  convention  postale  du 
3  avril  i843^  entre  la  France  et  la  Grande  Bre- 
tagne.    Signés  à  Paris^  le  30  août^  et  à  Londres^ 
le  7  septembre  i848. 

Teite   fraaçait. 

En  vertu  de  la  faculté  conférée  par  les  Articles  XLIX 
et  LXXXVII  de  la  Convention  du  3  avril,  1843,  entre  la 
France  et  la  Grande  Bretagne,  aux  Offices  des  Postes 
des  2  pays,  d'arrêter  de  concert  les  mesures  d'ordre  et 
de  détail  qui  doivent  procurer  Texécution  de  cette  Con- 
vention ; 

Les  Soussignés ,  dûment  autorisés  à  cet  effet  par 
leurs  Offices  respectifs,  sont  convenus  dés  Artides 
snivans  : 

Art.  I.  Les  correspondances  originaires  de  la  France, 
de  l'Algérie  et  des  parages  de  la  Méditerranée  où  la 
France  possède  des  établissements  de  poste,  ainsi  que 
des  pays  auxquels  la  France  sert  d'intermédiaire,  adres- 
sées soit  dans  les  Etats  de  l'Equateur,  du  Pérou,  de  la 
Bolivie  et  du  Chili,  soit  dans  d'autres  pays  situés  sur 
rOcéan  Pacifique  (la  Nouvelle  Grenade  exceptée),  et  ré- 
ciproquement, les  correspondances  originaires  des  dits 
Etats  et  pays  à  destination  de  la  France,  de  l'Algérie  et 
des  parages  de  la  Méditerranée  où  la  France  possède  des 
étabhssements  de  poste  ainsi  que  des  pays  auxquels  la 
France  sert  d'intermédiaire,  pourront  être  dirigées  sur 
TAngleterre  et  par  llsthme  de  Panama,  pour  être  trans- 
portées au  moyen  des  paquebots  entretenus  ou  frétés 
pour  le  compte  du  Gouvernement  de  Sa  Majesté  la  Reine 
du  Royaume  Uni  de  la  Grande  Bretagne  et  d'Irhinde. 

P2 


226  France  et  Grande  Bretagne. 

IL  The  French  Post  Oflfice  shall  pay  to  the  Briiish 
Post  Office  for  transit  postage  on  the  territory  of  Great 
Briiain  and  across  the  Isthmus  of  Panama,  as  well  as  (ôr 
sea  GonTeyance  of  the  correspondence  originating  in  or 
addressed  to  the  States  of  Equator,  Peru,  Boiivia,  Chili, 
and  any  other  port  or  place  in  the  Pacific  Océan,  or 
elsewhere  (ports  in  New  Granada  exccpted),  namely: 

Ist  On  ordinary  letters,  5  shillings  and  4  pence  per 
ounce  British,   net  weight. 

2ndly.  On  newspapers  .(those  originating  in  or  ad- 
dressed to  Chih  excepted),  4  penny  for  every  newspaper. 

3rdly,  On  newspapers  originating  in  or  âddressôd  to 
Chih,  3  pence  for  every  newspaper, 

III.  It  is  understood  tbat  tn  the  rates  fixed  as  above 
for  transit  postage  and  sea  conveyance  of  the  corre- 
spondence descrioed  in  Article  II  preceding,  the  rate 
with  which  the  said  correspondence  may  be  chargeable. 
for  internai  postage  in  the  otates  to  or  trom  which  it  is 
ibrwarded,  is  not  included. 

The  correspondence  originating  in  the  oountries  above 
mentioned  shall  be  marked  on  ttieir  arrivai  in  England 
with  a  stamp  bearing  the  words   »  Panama  transit.^ 

IV.  The  présent  Articles  shall  be  ooi!isidered  as  ad- 
ditional  to  those  agreed  upon  between  the  2  Of&ees  for 
carrying  into  exécution  the  Convention  of  April  3,  1843, 
signed  at  London  the  Ist  May  following,  and  shall  corne 
into  opération  on  the  15th  of  September,   1848.. 

Done  in  dupUcate,  and  signea  at  Paris,  the  SOth  dav 
of  tJie  month  oT  August,  1848,  andat  London  the  7tD 
day  of  September  following. 

pr.  L.  Maberly, 

Secretary  to  the  General  Post  Office  of  the  United 

Kingdom. 

Piron, 
L'un  des  Sous -Directeurs  de  l'Administration  des  Postes 
de  France. 
Approved, 

Clanricarde, 
Postmaster-General  of  the  United  Kingdom. 


Convention  postale.  229 

II.  L'Administration  des  Postes  de  France  payera  à 
TÂdministration  des  Postes  de  la  Grande  Bretagne,  pour 

Prix  de  transit  a  travers  l'Angleterre  et  entre  Chagres  et 
anama,  ainsi  que  pour  tout  port  de  voie  de  mer  des 
correspondances  originaires  ou  à  destination  tant  des 
Etats  de  l'Equateur,  du  Pérou,  de  la  Bolivie,  et  du  Chili, 

Sue  des  autres  pays  situjés  sur  l'Océan  Pacifique  {la 
loavelle  Grenade  exceptée),  savoir: 

1^.  Pour  les  lettres  ordinaires,  la  somme  de  5  shil- 
lings et  4  pence  par  once  Britannique,  poids  net. 

2^.  Pour  les  journaux  (ceux  originaires  ou  k  desti- 
nation du  Chili  exceptés),  la  somme  de  1  penny  par  journal. 

3^«  Pour  les  journaux  originaires  ou  a  destination  du 
Chili,  la  somme  de  3  pence  aussi  par  journal. 

m.  Il  est  entendu  c|ue  dans  les  prix  de  transit  et  de 
port  de  voie  de  mer  stipulés  dans  l'Article  II  précédent, 
ne  sont  pas  comprises  les  taxes  dont  les  correspondances 
mentionnées  au  dit  Article  sont  passibles,  en  raison  de 
leur  parcours  dans  l'intérieur  des  Etats  d'origine  ou  de 
destination. 

Les  correspondances  originaires  des  pays  ci-dessus 
mentionnés  seront  frappées  à  leur  arrivée  en  Angleterre 
d'un  timbre  portant  les  mots,  ^Panama  transit.^ 

IV.  Les  présens  Articles  seront  considérés  comme 
additionnels  aux  Articles  d'exécution  de  la  Convention  du 
3  Avril,  1843,  signés  a  Londres  le  1er  Mai  suivant,  et 
seront  mis  en  vigueur  à  partir  du  15  Septembre,  1848. 

Fait  en  double  original  et  signé  à  Paris  le  30ëme 
jour  du  mois  d'Août,  1848,  et  à  Londres  le  7ëme  jour 
du  mois  de  Septembre  suivant. 

PiroUf 

L'un  des  Sous -Directeurs  de  l'Administration  des  Postes 

de  France. 

fV.  L.Maberly, 

Secretary  to  the  General  Post  Office  of  the  United 

Kingdom. 

Approuvé, 

Le  Directeur  de  l'Administration  Générale  des 

Postes  de  ta  République, 

Etienne  Arago. 


230 


38. 

a.  ArUcles  (tdditionneh  au  traité  eoncbt,  le  4  mm 

iSiS,  entre  la  Grande  Bretagne  et  le*  Pt^t-Bas, 

pour  la  répretsion  de  la  traite  des  Noir*.    Signé* 

à  la  Haye,  le  3i  août  i848*J. 

Sa  Majesté  le  Roi  des  Pays-Bas,  et  Sa  Majesté  la 
Reine  du  Royaume  Uni  de  la  Grande  Bretagne  et  dlrlande, 
ayant  trouvé  bon  de  convenir  d'un  arrangement  ultérieur, 
additionnel  au  Traité  conclu  a  la  H^je  le  4  Mai,  1818, 
pour  la  répression  du  Trafic  des  Esclaves,  auquel  ont 
déjà  été  ajoutés  des  Articles  Additionnels  et  Explicatif, 
conclus  le  31  Décembre,  1822,  le  25  Janvier,  1B23,  et 
le  7  Février,  1837,  ont  nommé,  autorisé,  et  commis  leurs 
Plénipotentiaires  à  cet  effet,  savoir: 

Sa  Majesté  le  Roi  des  Pays-Bas,  le  Sieur  Arnold 
Adolphe  baron  Bentinck,  Commandeur  de  l'Ordre  du 
Lion  Néerlandais,  et  de  celui  de  la  Couronne  de  Wurtem- 
berg, et  Chevalier  de  l'Ordre  de  l'Aigle  Rouge  de  Prusse, 
3me  classe,  son  Ministre  des  Affaires  Etrangères,  ad 
intérim;  et  Sa  Majesté  la  Reine  du  Royaume  Uni  de 
la  Grande  Bretagne  et  d'Irlande,  Sir  Edward  Cromwell 
Disbrowe,  Chevalier  Grand  Croix  de  l'Ordre  Royal  Ha- 
novrien  des  Guelphes,  son  Envoyé  Extraordinaire  et  Mi- 
nistre Plénipotentiaire  auprès  de  Sa  Majesté  le  Roi  des 
Pays-Bas,  Grand  Duc  de  Luxembourg: 

Lesquels,  après  s'être  communiqué  leurs  Pleins-pouvoirs 
respectiis,  trouvés  en  bonne  et  due  forme,  sont  convenus 
des  Articles  suivans: 

Art.  L  Attendu  que  par  la  5me  section  de  l'Article 
Additionnel  conclu  le  25  Janvier,  1823,  au  Traité  pour 
la  répression  du  Trafic  des  Esclaves,  entre  Leurs  Majestés 
le  Roi  des  Pays-Bas  et  le  Roi  de  Royaume  Uni  de  la 
Grande  Bretagne  et  d'Irlande,  signé  à  la^Haye  le  4  Mai, 
1818,  tout  navire  ou  vaisseau  sujet  à  l'examen,  aux  termes 
du  dit  Traité,  ou  aux  termes  des  Articles  Explicatifs  et 
Additionnels,  et  détenu  rôdant  ou  naviguant  sur  ou  proche 
de  la  côte  d'Afrique,  dans  l'espace  d'un  degré  géographi- 

*)  L'échange  des  ratifications  a  en  lieu  à  La  Haye,  le  84  octobre 


231 


38. 

a.  Articles  addUionneh  au  traité  conclu,  le  4  mai 

i8i8^  entre  la  Grande  Bretagne  et  les  Paya-Bas, 

po»r  la  répression  de  la  traite  des  Noirs.    Signés 

à  la  Haye,   le  3i  août  i84S*). 

Texte   aDglai*. 

Her  Majesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of 
Great  Britain  and  Ireland,  and  His  Majesty  the  King  of 
The  Netherlands,  having  deemed  it  expédient  to  enter  into 
a  farther  arrangement,  additional  to  tne  Treatv  concluded 
at  The  Hague  on  the  4th  of  May,  1818,  for  tne  Suppres- 
sion of  the  Slave  Trade,  to  whieh  Additional  and  Èxpla- 
natory  Articles  hâve  been  already  concluded  on  the  olst 
of  December,  1822;  on  the  25th  of  January,  1823;  and 
on  the  7th  of  February,  1837;  hâve  named,  authorized,  and 
appointed  as  theirPlenipotentiaries  for  that  purpose,  namely: 

Her  Majesty  the  Qween  of  the  United  Kingaom  of  Great 
Britain  and  Ireland,  Sir  Edward  Cromwell  Disorowe,  Knight 
Grand  Cross  of  the  Royal  Hanoverian  Guelphic  Order,  Her- 
Envoy  Extraordinary  and  Minister  Plenipotentiary  to  His 
Majesty  the  King  of  the  Netherlands,  Grand  Duke  of 
Luxemburg;  and  His  Majesty  the  King  of  the  Netherlands, 
Arnold  Adolphus  Baron  Bentinck ,  Commander  of  the 
Orders  of  the  Netherland  Lion  and  the  Crown  of  Wurtem- 
berg ,  and  Knight  of  the  Pnissian  Order  of  the  Red  Eagle, 
3rd  class,  his  temporary  Minister  for  Foreign  Affairst 

Who,  after  having  communicated  to  eacn  other  their 
respective  Full-powers,  found  in  good  and  due  form,  hâve 
agreed  upon  and  concluded  the  following  Articles; 

Art  I.  Whereas,  by  the  5th  section  of  the  Additional 
Article,  concluded  on  the  2dth  of  January,  1823,  to  the 
Treaty  for  the  Suppression  of  the  Slave  Trade,  between 
their  Majesties  the  King  of  the  United  Kingdom  of  Great 
Britain  and  Ireland  and  the  King  of  the  Netherlands, 
signed  at  The  Hague  on  the  4th  of  May,  1818,  any  ship 
or  vessel  subject  to  examination  under  that  Treaty,  or 
ander  the  Explanatory  or  Additional  Articles  thereto, 
detained,  hovering,  or  sailing  apon  tbe  Coast  of  Àfrica, 

1848.  —     Voir  Tom.  XL   p.  470. 


232        Grande  Bretagne  et  Pays^^Bas. 

que  à  l'ouest  d'icelle;  et  entre  le  20me  deçré  de  latitude 
septentrionale,  et  le  20me  degré  de  latitude  méridionale, 
ou  a  l'ancre  dans  une  des  rivières,  baies,  ou  criques  de 
la  dite  côte;  dans  la  circonscription  de  ces  limites,  ou  à 
l'ancre  en  quelque  port  que  ce  soit  dans  la  circonscription 
des  dites  limites,  se  trouve  exposé  à  être  détenu  et  con- 
damné,  s'il  se  trouve  a  bora  une  quantité  exorbitante 
d'eau  en  barriquei^  ou  en  cuves,  et  plus  qu'il  n'en  faudrait 
pour  la  consommation  de  l'équipage  d'un  navire  marchand: 
et  attendu   que   des  cas  pourraient  se  présenter,   où  le 
commerce  légitime  pourrait  être  interrompu,   et  que  des 
navires  marchands,  destinés  au  transport  d'émigrés  ou  de 
bétail,   pourraient  être  empêchés  de  continua  cette  oc- 
cupation légitime,  par  l'application  trop  rigoureuse  de  la 
susdite  stipulation;   il   est  convenu   entre  les  2  Hautes 
Parties  Contractantes,   que  s'il  se  trouvait  a  bord  d'un 
bâtiment  marchand  de  l'une  ou  de  l'autre  nation,  une 
plus  grande  provision  d'eau  en  barriques  ou  en  cuves, 
ou  dans  d'autres  réservoirs,  que  ne  l'exig^i  les  besoins 
de  l'équipage,   cette  circonstance  seule  ne  ponrra  point 
être  considérée  comme  un  motif  valable  pour  autoriser  la 
détention   du   susdit  naviiie,    pourvu   que  les   papiers  à 
bord  dont  il  est  muni  soient  en  règle ,  de  manière  à  con- 
stater qu'il  n'est  pas  engagé  à  faire  le  Trafic  d'Esclaves. 
IL    Attendu   qu'il  était  convenu  par   l'Article  II  do 
susdit  Traité  du  4  Mai,   1818,   que  des  vaisseaux  des 
Marines  Royales  des  2  Hautes  Parties  Contractantes,  munis 
d'instructions  spéciales,   auraient  le  droit  de  visiter  des 
navires  marchands  des  2  nations,  suspects  de  se  trouver 
engagés  dans  le  Commerce  d'Esclaves,  et  auraient  le  droit 
d'arrêter  de  tels   navires  ayant  en  effet  des  esclaves  à 
bord:    et  attendu  que  ce  droit  de  visite  et  d'arrestation 
fut  permis  dans  toute  l'étendue  des  grandes  mers,  à  l'ex- 
ception de  la  Mer  Méditerranée,  et  les  mers  Européennes 
situées  hors  du  Détroit  de  Gibraltar,  au  nord  de  la  37me 
parallèle  de  latitude  Septentrionale,  et  a  l'est  du  méridien 
de  longitude  au  20me  degré  à  l'ouest  de  Greenwich:  et 
attendu  qu'il  était,  convenu  par  l'Article  Additionnel  au 
susdit  Traité,   siçné  le  25  Janvier,   1823,   que  le   droit 
d'arrestation  serait  étendu  aux  navires  trouvés  dans  cer- 
taines limites  indiquées,  sur  la  Côte  Occidentale  d'Afrique, 
équipés  pour  le  Commerce  d'Esclaves:  et  attendu  que  le 
Trafic  d'Esclaves  ne  se  borne  pas  à  cette  partie  de  la 
Côte  Occidentale  d'Afrique,  oi^  l'arrestation  du  obef  d'équi- 


-     Tfaiie  dts  Nmrs.  233 

witliin  1  géographie  degt^  to  tlie  wesiward  tbereof,  and 
between  the  20ih  degree  (Â  B6rtb  ialituda  and  the  20ib 
degree  of  sotitb  latitude,  or  at  anchor  ^^itbm  ahy  of  the 
livers,  bays,  or  creeks  of  the  said  coast,  within  tbose 
limits,  or  at  anobor  in  any  port  within  the  said  limita,  was 
declared  liable  to  seizure  and  condemnation  if  she  should 
be  found  to  bave  on  board  an  unreasonaMe  quantity  of 
water  in  casks  or  in  tanks,  more  than  sufficient  for  the 
consumption  of  her  crew  as  a  merchant-vessel:  and  wbereas 
cases  itiight  arise  in  which  lawful  oommerce  might  be 
intemipted,  and  merohant-ships  desUiked  for  the  transport 
of  emigrants  or  cattle  might  ne  fpjrevented  feom  pursuing 
such  lawful  occupation  by  too  strict  an  application  of  the 
stipulation  above  cited; —  it  is  hereby  agreed  by  the  2  High 
Contractîng  Parties,  that  if  there  should  be  found  on 
board  of  a  merchant-véssel  of  eitber  nation  a  greater 
qaantity  of  water  in  casks  or  io  tanks,  or  in  other  re* 
ceptacles,  than  is  neoeasaiy  for  the  use  of  the  crew,  that 
drcumstance  alone  shall  not  be  considered  as  sufficient 
reason  for  authorizîiiç  the  détention  of  the  said  vessel, 
provided  that  the  ship's  papers  with  which  she  is  fur* 
flished  are  in  order ,  so  as  to  prove  that  she  is  tiot 
engaged  in  Slave  TrÀde. 

IL  Wbereas  by  Article  II  of  the  ^oresaid  Treaty  of 
the  4th  of  May,  1818,  it  was  agreed  that  ships  of  the 
Roval  Na^es  of  the  2  High  Contracting  Parties,  provided 
witn  spécial  instructions,  should  bave  the  rtght  ol  visiting 
merchaat-vessels  of  the  2  nations,  suspected  of  being 
enjgaged  in  Slave  Trade,  and  should  bave  the  right  (H 
seizing  such  vessels  when  found  with  slaves  actuaily  on 
board:  and  wbereas  that  right  of  sea>ch  and  seizure  was 
permitted  throoghout  the  whole  extent  of  the  high  seas 
except  in  the  Mediterranean  Sea,  and  in  the  seas  of  Europe 
lyinç  without  the  Straits  of  Gibraltar,,  to  the  iMlhward 
of  the  37tfa  parallel  of  north  latitude,  and  to  the  eastward 
of  the  meriaian  of  longitude  20  degrees  west  of  Green* 
wich:  and  wbereas  by  the  Additional  Article  to  the  aforesaid 
Treaty,  si§^ed  on  the  25th  of  January,  1823,  it  was  agredd 
that  the  right  of  seizure  should  be  extended  to  vessels 
found  withm  certain  specified  limits  on  the  West  Coast 
of  Afirica,  equipped  for  slave  trading:  and  wbereas  the 
TrafBc  in  Slaves  is  not  confiaed  to  that  part  of  the  West 
Coast  of  Africa,  within  which  seizure  for  equipment  is 


234        Grande  Bretagne  et  Pays-Bas. 

pement  est  permise,    mais  au*fi  se  pratique  également, 
tant  sur  la  Côte  Orientale  d'Afrique  que  dans  d'autres 

Parties  du  monde;  il  est  convenu  entre  les  2  Hautes 
arties  Contractantes,  que  le  droit  réciproque  accordé  par 
l'Article  Additionnel  susmentionné  aux  croiseurs  des  2 
nations,  d'arrêter  des  navires  trouvés  équipés  pour  le 
Commerce  d'Esclaves,  sera  étendu  à  des  navires  trouvés 
sur  la  Côte  Orientale  d'Afrique,  à  l'ouest  du  53me  degré 
de  longitude  à  l'est  du  méndien  de  Greenwich,  et  entre 
l'Equateur  et  la  parallèle  de  30  degrés  de  latitude  méri- 
dionale; et  que  des  navires  arrêtés  du  chef  d'un  tel 
équipement  dans  les  susdites  limites,  seront  soumis  à  la 
jurichction  des  Cours  de  Justice  Mixtes  établies  en  verta 
du  Traité  de  1818. 

III.  Attendu  qu'il  était  convenu  par  la  section  3  de 
l'Article  III  du  Traité  du  4  Mai,  1818,  que  le  nombre 
des  vaisseaux  de  chacune  des  Marines  Royales,  autorisés 
à  visiter  et  a  arrêter  des  navires  marchands,  par  suite 
des  stipulations  de  ce  Traité,  ne  pourrait  excéder  le 
nombre  de  12,  appartenant  à  chacune  des  Hautes  Parties 
Contractantes,  sans  le  consentement  exprès  de  l'autre 
Puissance  préalablement  obtenu:  et  attendu  que  l'expé- 
rience a  fait  connaître  l'insuffisance  d'un  nombre  si  restreint 
de  croiseurs  pour  supprimer  le  Commerce  d'Esclaves: 

Il  est  réciproquement  convenu  entre  les  2  Hautes 
Parties  Contractantes,  que  l'une  et  l'autre  Partie  aura  la 
faculté  d'employer,  sous  les  conditions  et  les  restrictions 
stipulées  par  le  Traité  de  1818,  et  dans  le  but  de  donner 
suite  à  ce  Traité  et  à  ses  Articles  Additionnels  et  Expli- 
catifs, tel  nombre  de  vaisseaux  de  sa  Marine  Royale, 
que  l'une  et  l'autre  Partie  jugera  utile. 

IV.  Leâ  préseils  Articles  Additionnels  auront  la  même 
force  et  valeur  que  s'ils  se  trouvaient  insérés  dans  le 
Traité  du  4  Mai,  1818,  et  seront  tenus  comme  en  fesant 
partie  intégrante.  •  Ils  seront  ratifiés,  et  les  ratifications 
seront  échangées  h  La  Haye,  dans  l'espace  d'un  mois,  à 
compter  du  jour  de  leur  signature. 

En  foi  de  quoi  les  Plénipotentiaires  respectifs  les  ont 
signés,  et  y  ont  apposé  le  cachet  de  leurs  armes. 

Fait  à  La  Haye,  le  31  Août,  de  l'an  de  Grâce,  1848. 
(L.S.)  Sentinct.       (L.S.)  Edw.  Cronm^ell  Diabrowe* 


Traite  des  Noirs.  235 

allowed,  but  is  also  carried  on  both  on  the  Easi  Coast 
of  Africa  and  in  other  parts  of  the  world;  it  is,  there* 
fore,  agreed  by  the  2  High  Contracting  Parties,  that  the 
mntual  right  granted  by  the  Additional  Article  aforesaid 
to  the  cruizers  of  the  2  nations,  of  seizing  vessels  found 
equipped  for  Slave  Trade,  shall  be  extended  to  vessels 
[ound  on  the  East  Coast  of  Africa,  to  the  westward  of 
the  53rd  degree  of  longitude  east  from  the  meridian  of 
Greenvvich,  and  between  the  Equator  and  the  parallel  of 
30  degrees  south  latitude  ;  and  that  vessels  seized  on  ac- 
count  of  such  equipment  v^ithin  the  limits  aforesaid,  shall 
be  amenable  to  the  jurisdiction  of  the  Mixed  Courts  of 
Justice  established  under  the  Treaty  àî  1818. 

III.  Whereas  by  section  3  of  Article  III  to  the  Treaty 
of  the  4th  of  May,  1818,  it  was  agreed  that  the  number 
of  ships  of  each  of  the  Royal  Navies  authorized  to  search 
and  d[etain  merchant-vessels  under  the  provisions  of  that 
Treaty,  sfaouM  not  exceed  the  number  of  12,  belonging 
lo  either  of  the  High  Contracting  Parties,  wiihout  the 
spécial  consent  of  the  other  High  Contracting  Party  being 
first  bad  and  obtained:  and  whereas  expérience  has  shown 
the  inadequacy  of  so  small  a  number  of  cruizers  to  sup- 
press  the  Slave  Trade: 

It  is  mutually  agreed  by  the  2  High  Contracting 
Parties,  that  either  party  shall  be  at  liberty  to  employ, 
onder  the  conditions  and  restrictions  stipulated  by  the 
Treaty  of  1818,  and  in  order  to  carry  mto  effect  that 
Treaty  and  its  Additional  and  Explanatory  Articles,  such 
number  of  ships  of  its  Royal  Navy  as  may  appear  to 
either  Party  to  be  expédient. 

lY.  The  présent  Additional  Articles  shall  hâve  the 
same  force  and  validity  as  if  they  had  been  inserted  in 
the  Treaty  of  the  4th  of  May,  1818,  of  which  they  shall 
be  considered  aâ  formin^  an  intégral  part.  They  shall  be 
ratified,  and  the  ratifications  thereof  shall  be  exchanged  at 
The  Hague  within  1  month  from  the  date  of  their  signature. 

In  witness  whereof  the  respective  Plenipotentiaries 
hâve  signed  the  same,  and  hâve  affixed  thereto  the  seals 
of  tbeir  arms. 

Done  at  The  Hague,  this  31st  day  of  August,  in  the 
year  of  our  Lord  1848. 
i^.S.)  Edu^,  Cromwell  Disbrowe.      (L.S.)   Bentinck. 


fi36        Grande  Bretagne  et  Pays-Bas. 


b.    Déclaration  signée^  à  la  Haiye^  le  24»  octobre 

i84S. 

The  Undersigned  Plenipotentiaries  hâve  agreed,  with 
the  consent  of  tneir  respective  Sovereigns,  that  Article  II 
of  t^e  ulterior  Arrangements  signed  ai  The  Hague  on 
the  31st  of  Aogust,  1848,  as  additional  to  the  Treaty  of 
the  4th  of  May,  1818,  for  the  Suppression  of  the  Slave 
Trade,  shall  not  be  carried  into  exécution  till  afler  the 
expiration  of  5  months  from  the  date  of  the  exchange 
of  the  ratifications,  and  that  from  that  period  the  stipu- 
lations of  this  said  Article  shall  hâve  fuU  and  complète 
efiect 

Done  at  The  Hague,  this  24th  day  of  Octobre,  1848. 

(L.S.)  Edii^.  Cromwell  Disbrowe.      (LS.)   Bentinch 


£87 

39. 

Acte  du  parlement  britannique,  en  date  du  4  sep-- 

tembre  i848,  relatif  omx  relations  diplomatiques 

de  la  Grande  Bretagne  avec  ,,le  souverain  des 

états  romains.^' 

[11  et  IS  Vict.  cAp.  108.]  ideptember  4,   1849^1 

Whereas  doubts  exist  whether  Her  Majesty  can  lawfully 

establîsh  and  maintain  diplomatie  relations  and  hold  di-» 

olomatic  intercourse  with  the  Sovereign  of  the  Roman 

Mates;  and  it  is  expédient  that  sucn  doubts  should  be 

removed:   Be  it  therefore  declared  and  enacted  by  the 

Queen's  most  excellent  Majesty,  by  and  with  the  advice 

and  consent  of  the  Lords  Spiritual  and  Temporal,  and 

Gommons,  in  this  présent  Parliament  assembled,  and  by 

the  aathority  of  the  same,  that,  notwithstandinç  anything 

contained  in  any  Act  or  Acts  now  in  force,  it  shall  be 

lawful  for  Her  Majesty,  her  heirs  and  successors,  to  establish 

and  maintain  diplomatie  relations  and  to  hold  diplomatie 

iotercourse  with  the  Sovereign  of  the  Roman  States. 

IL  Provided  always,  and  be  it  enacted,  that  it  shall 
not  be  lawful  for  Her  Majesty,  her  heirs  or  successors, 
to  receive  at  the  Court  of  London,  as.  Ambassadbr, 
Envoy  Extraordinary,  Minister  Plenipotentiary,  or  other 
Diplomatie  Agent,  accredited  by  the  Sovereign  of  the 
Roman  States,  any  person  wbo  shall  be  in  holy  orders 
in  the  Church  of  Rome,  or  a  Jesuit  or  member  of  any 
other  religions  order,  community,  or  society  of  the  Church 
of  R  o  m  e ,   bound  by  monastic  or  religious  vows. 

IIL  Provided  always,  and  be  it  enacted,  that  nothing 
herein  contained  shall  repeal,  weaken,  or  afFect,  or  be 
construed  to  repeal,  wealcen,  or  affect  any  laws  or  sta- 
lates,  or  any  part  of  any  laws  or  statutes,  now  in  force 
for  preserving  and  uphofding  the  supremacy  of  our  Lady 
the  Queen,  her  heirs  and  successors,  in  ail  matters  civil 
and  ecclesiastical  witliin  this  realm,  and  other  Her  Majesty's 
dominions,  nor  those  laws  or  parts  of  laws  now  in  force 
which  bave  for  their  object  to  coiitrol,  regulàte,  and 
restrain  the  aets  and  conduct  of  Her  Majesiy's  subjects, 
and  to  prohibit  their  communications  vsrith  the  Sovereigns 
of  Foreign  States  on  the  said  matters;  ail  which  laws 
and  statutes  ought  for  ever  to  be  maintained  for  the 
dignity  of  the  Crown  and  the  good  of  the  subject 


S38 


40. 
Note  officielle  du  mmistère  des  affaires  étrangères 
de  la  Grande-Bretagne  pour  décider  de  la  que- 
stion^ sHl  est  légitimement  permis  de  détruire  les 
propriétés  des  marchands  âesclates.  Signée  à 
Londres^  le  i6  septembre  i84S. 

Foreign  Office,  16.  September  1848. 
Sir, 

Lord  Eddisbury  laid  before  Viscount  Palmerstoa  yonr 
letter  of  the  4th.  ultimo,  on  the  subject  of  the  proceed- 
ings  v^hich  Her  Majesty's  Naval  Omcers  are  legally  en- 
titled  to  take  with  respect  to  slave  factories  anci  barra- 
coons  found  in  the  territories  of  native  chiefs  of  Âfrika, 
whe  hâve  concluded  Treaties  with  this  country  for  the 
supression  of  the  Slave  Trade,  and  who  hâve  granied 
to  Her  Majesty's  Forces  the  right  to  put  down  Slave  Trade 
by  force  within  their  dominions. 

In  that  letter  you  call  attention  to  the  following  pas- 
sage in  the  letter  addressed  by  the  Earl  of  Aberdeen  to 
the  Lords  Commissioners  of  thie  Âdmiralty  on  the  20  th. 
of  May  1842,  enjoining,  that  if  slave  factories,  such  as 
above  alluded  to,  ^^should  be  found  to  contain  mercband- 
ize  or  other  property  which  there  may  be  reason  to 
suppose  to  belong  to  foreign  traders,  care  should  be  ta- 
ken  not  to  include  such  property  in  the  destruction  of 
the  factory,"  you  state  your  opinion,  that  the  passage  ia 
question  is  undoubtedly  intended  to  apply  to  tne  case  of 
(oreign  légal  traders,  and  that  a  treaty  which  would  iust- 
ify  tne  destruction  of  the  buildings  of  slave  traders, 
would  also  justify  the  destruction  of  their  goods.  But 
you  show  that  a  différent  interprétation  bas  been  put 
upon  the  passage  by  Naval  OSIcers,  who  hâve  felt  them- 
selves  precluded,  in  cases  such  as  above  referred  to, 
from  destroying  goods  belonging  to  slave. traders. 

I  am  to  acquaint  you  that  your  letter  was,  by  Lord 
Palmerston's  direction,  referred  to  Her  Majesty's  Aclvocate- 
General  for  his  opinion,  whether  Her  Alajesty's  officers, 
in  proceeding  to  destro]^  slave  factories,  or  oarracoons, 
unaer  Treaties  with  native   chiefs,  are   not  at  liberty  to 


Grand  BreU  Repres.  de  ta  Traite  des  Nier  s.  039 

destroy  the  goods,  as  well  as  the  buildings,  of  slave  tra- 
ders, and  wneiher  the  exemption  of  goods  of  „foreign 
traders"  from  destruction  ôught  not  to  be  confined  to 
goods  belonginç  to  foreigners  not  engased  in  Slave  Trade 
and  I  bave  tne  satisfaction  of  informing  you  that 
Her  Majest/s  Âdvocate-General  bas  reported,  „tbat  you 
bave  put  upon  the  passage  in  question  the  précise  mean» 
ing  wbich  ne  intended  it  should  convey." 

I  am.  etc. 

Captain  The  Hon.  Joseph  Denman.  n  n.  etc.  etc.  etc. 

(signed)       H.  U.  Addington. 


240 


41. 
Publication  du  gouvernement  provisoire  de  la  Sicile 
portant  les  conditions  de  f  armistice  conclu  entre 
le  général  en  chef  de  f  armée  Napolitaine  et  le 
gouvernement  Sicilien^  signée  à  Palerme,  le  12 
octobre  i848*J. 

Linee  di  demarcazione  e  convenzioni  per   Tannistizio 
stabilito    dai  Signori  Comandanti   délie   forze   navali    In- 


*)  Quoique  cette  publication  ne  soit  pas  tout  à  fait  exacte,  nons 
Toffrons  comme  la  seule  qui  soit  émanée  sur  cet  armistice.  Aussi 
les  inexactitudes  que  le  gouvernement  de  la  Sicile  y  avait  commises, 
se  trouvent- elles  rectifiées  dans  la  lettre  du  Vice -amiral  Parker 
dont  nous  allons  ajouter  la  copie.  D'ailleurs  cette  convention  d'ar- 
mistice ne  fut  conclue  que  veibaleneul  par  la  médiation  de  la  Franc. 
et  de  TAngleterre  et  sans  qu'aucune  négociation  directe  des  partie? 
contractantes  eût  eu  lieu.  Le  général  Napolitain  aurait  cm  se  désho- 
norer, s'il  avait  préféré  une  négociation  directe  avec  le  gouvememeni 
révolutionaire  de  la  Sicile  à  la  médiation  des  puissances  étrangères 
imposée  par  des  menaces  humiliantes. 

La  lettre  suivante  du  vice-amiral  Parker  fut  adressée  aa  capîtaict 
Robb  chargé  de  surveiller  à  Messine  au  maintien  de  l'armistice: 

Sir,  „Hibemia,"  Naples,  October  24,  1848. 

I  hâve  to  acknowledge  the  receipt  of  jour  letter  of  the  2l8t  in- 
stant by  fhe  French  steam-vessel  „Chacal." 

I  am  sorry  to  find  that  there  is  any  misunderstanding  and  dis- 
appointment  on  the  part  of  General  f^angieri  with  regard  to  the 
tenus  of  the  armistice  said  to  hâve  been  printed  and  published  &t 
Palermo  on  the  12th  instant. 

My  secretary  has  communicated  with  Bear-Admiral  Tréhouart, 
who  is  now  hère,  respecting  the  modified  conditions  and  the  Unes  of 
démarcation  as  settied  at  Palermo  on  the  8th  instant  by  the  French 
Bear-Admiral  and  Captain  Rich  of  the  ^Vanguard,"  and  which  I  nii' 
derstand  had  been  accepted  by  General  FUangieri. 

With  regard  to  the  Article  in  the  Sicilian  printed  statement  res- 
pecting the  mode  of  coUecting  the  imposts  on  the  neutral  ground  fof 
the  sustenance  of  the  Sicilian  inhabitants  of  Messîna,  it  will  only  bt 
necessary  to  remark  that  the  Government  of  Palermo  were  not  awar« 
that  their  proposai  of  paying  a  sum  of  money  in  lieu  thereof  had 
been  accepted  when  the  paper  in  question  was  published. 

With  référence  to  the  drd  Article,  which  Captain  Bich  informed 
yott  Captain  Nonay    was   directed   to    leave  out,  Admirai  Tréhouarl 


.jirmisiiee  entré,  la  Sicile  et  Naples.    ^241 

desi  e  Francesit  ^  proposto  jper  parte  del  Governo  di 
Napoli  al  General  Filançîeri,'  (Joinandante  in  capo  delle 
forze  Napolitane  in  Messma,  e  per  parte  del  CîovernoSi- 
ciliano  al  Signor  Marohese  di  Tdrrèarsa,  Ministre  degli 
Affari  Esteri  e  del  Commercio,  i  quali  rispetiivaniente  le 
anno  accettate  e  si  impegnano  di  respettarle  le.farlô  os- 
servare. 


acqn&ints  me  that  as  it  stipulated  „that  the  SicUian  for«e8  before 
the  renewal  of  hostilities  shall  retum  to  the  points  of  neutral  gronnd 
which  they  are  to  abandon  by  virtue  of  the  pending  stipulations," 
and  as  the  exécution  of  this  condition  appeared  to  be  hardly  pos- 
sible, the  Commanders  of  the  French  and  British  forces  before  Paler- 
mo  entertaining  that  opinion  deemed  it  unnecessary  to  bmg  it. before 
General  Filangieri. 

With  regard  to  the  4th  Article,  „That  hostilities  shaU  not  be  re- 
sumed  nntil  after  ten  day's  notice  shall  hav-e  been  given  to  the  Si- 
dlian  Government  by  the  Commanders  of  the  British  and  French 
naval  forces  st  Palermo;"  the  French  Sear-Admiral  states  that  in 
conséquence  of  the  '  Sicîlians  ha^^ing  condented  to  abandon  certain  ex- 
cellent poBts,  Captain  Bicb  «ad  hirnse/if  had  promised  that  in  the 
event  of  the  Sicilians  being  left  to  their  ortm  resources,  they  should 
receive  ten  days'  notice  before  the  NeapoUtans  should  be  allowed  to 
attack  them. 

The  Rear- Admirai  observes  that  it  was  thought  useless  to  sub- 
mit  this  condition  to  General  Filangieri,  as  he  had  already  been  in- 
formed  that  any  attack  on  the  Sicilians  would  be  oppos'ed. 

The  modified  conditions  which  were  reciproeally  agreed  to  by  Ge- 
neral FUangieii  and  the  ^cilianft  certainly  do  not  comtain  any  article 
of  goarantee  by  France  and  England  ;  but  the  French  Bear- Admirai 
and  Captain  Bich  did  verbally  promise  the  Sicilian  Government  at 
Palermo,  that  if  the  armistice  was  faithfully .  observed  on  their  part 
it  would  îii  Hke  manner  be  enforced  on  the  Neapolîtans  by  the  French 
and  Englisfa  forces ,  sfaoïuld  a«y  departure.  from  its  observance .  be 
indicated. 

Although  this  waa  a  verbal  communication  and  not  inteuded  to 
be  introduced  in  the  agreement  it  was  not  the  less  binding;  but  as 
it  is  presumed  that /General  Filangieri  was  qtrite  aware  that  the  faith- 
fol  observaiice  of  the  armistice  was  equally  réquired  by  the  Neapô- 
litaxns  and  Sîeilians,  it  ia  hoped  that  he  will  understand  it  was  not 
iotended  ^o  faveur  one  party  more  than  the  other. 

I  shall  be.  glad  to  hear  that  thèse  explanations  satisfy  the  Ge- 
neral, who  appears  to  h'ave'  fulfilled  very_  honourably  the  tenus  of 
the  armistice,  which  I  vnXi'  only  add  is  positively  to  b0  maintainçd 
lutil  further  instructions  are  r&eeived. 

Yen  will  of  course  cotmmumcate  with  Captain  Nooayi  before  «thèse 
explanations  ,aro  offîsred.to  Generi^  Filangieri. 
1  <un,  etc. 
(Signed)         »f .  Parker. 

Aotie.  Recueil  gin.     Tome  XIV.  Q 


242     Armistice  entre  la  Sicile  et  Naples. 

•  '   Lrnee  ai  Demwrcazioiifd. 
Linea  NapoUtMia. 
Coiigiiinzk>«fe  dejl^  Strada  di  Barcellona  om  <{iietla  di 
Vatti,  compresovi   S.  Antonio  e  il  teiegraifo  (olbmo 
avanposto.t 
Barcellona  (Centinea,  Voazo  di  Gotlo.) 
Linea    cbe  da  Barcellona    va   dretto   su  la  cr«sta  dei 
monti  per  la  direzione  di  Rossimano,  Artalsa,  Scaletta. 
Linea  Siciliana. 
Montagna  è  Capo  Tindaro. 
Casalnuovo. 
'    Trifii. 
Noara, 
Graniti. 
Mola. 
Taormina. 
Tutta  la  contrada  compresa  tra  le  due  linee   di  so- 
pra  designaie  riroarra  neutrale.    Nessuna   guerriglia  ne 
Dersagliere  armato  potrà  penetrare  entro  quesia  zona  ianto 
da  parte  dei  Napolitani  che  da  quella  dei  Siciliani. 

Ogni  infrazione  di  questa  convenzione  sarà  conside- 
rata  corne  rottura  deir  armistizio. 

Essendo  indispensable  provvedere  al  sosjtegno  dei  Si- 
ciliani abiianti  di  Messina  che  hanno  sofferto  durante  lo 
stato  di  guerra/le  imposte  délia  contrada  che  rimane 
neutrale  tra  le  due  linee  saranno  versaie  nella  cassa  mu- 
nicipale di  Messina,  perché  le  atltoriû  Siciliane  ne  dis- 
pongano  alF  uso  suddetto. 

Kestra  percio  convenuto  che  i  percettori  délia  zona 
neutrale  il  nrima  di  ogni  mese,  durante  l'armistizio  por- 
teranno  a  Oliviera  e  a  Taormina  le  imposte  esistenii  che 
scaderenno,  e  che  essi  percepiranno  da  oggi  in  poi ,  il 
due  di  ogni  mese  battelli  à  vapore  Francesi  e  Inglesi  an- 
dranno  a  levare  l'ammontare  di  tali  imposti,  che  in  sac- 
chi  suggellati  sara  rimesso  ai  Comandanti  di  tali  vapori. 
Questi  Comandanti  rimetteranno  questi  sacchi  ai.  Conseil 
di  Inghilterra  e  di  Francia  in  Messma,  i  quali  da  parte 
loro  u  consegneranno  alla  cassa  municipale  di  auella  città, 
I  Comandanti  e  i  Consoli  assisteranno  ali  apertun 
de'  sacchi  presse  Tagente  délia  cassa  municipale,  e  nei 
caso  che  la  somma  in  essi  contenuia  non  eorrisponderà 
alla  dichiarazione  degli  agenti  Siciliani  che  Tavranna  con- 
segnati  a  Olivieri  e  a  Taormina  ne  sarà  fatto  processo 
verbale* 

{) 


Armistice  entre  la  Sicile  et  Naples^    Q4H 

La  ghistizîa  ed  ogni  ahro  di  ramo  pnbblioo  servizio 
Del  paese  neatro  saranna  ammînîstrati  a  nome  dd  Go- 
yerao  Sîciliano  e  seoondo  k:le^  attaaimenfe  ivi  in  tî- 
gore,  ed  3  Govemo  Sciliano  per  il  baono  andamento 
dell'  amministrazione  continnerà  a  corrispondere  regolar- 
mente  colle  sue  autovità  dipendente. 

Si  Gonviene  inoltre  che  la  gaardia  nazionale  delta  zo- 
na neatrale  non  potra  pigliare  le  anni  she  nelP  interesse 
deOa  pnbblica  sieurezza  e  eome  misnra  di  ordine  interno. 

La  bandiera  Siciliana  noii  si  mostrerà  che  alla  di- 
stanza  di  qnindici  miglia  del  littorale  dei  pnnti  occapati 
dell'  armata  Napolitana  da  Milazzo  si^o  a  Scaletta  coni- 

6rese  le  Insole  di  Lipari,   e  passando  per  lo  Strette  di 
[essina. 

Da  parte  loro,  i  Napolitani  osserveranno  qaesta  me- 
desima  convenzione,  e  non  mostreranno  la  loro  bandiera 
al  di  là  dei  punti  estremi  da  loro  occupati. 

Resta  convenuto  che  le  ostilità  non  potranno  ripigli- 
arsi  che  dieci  giomi  dopo  che  ne  sara  dato  awiso  al 
Govemo  Siciliano  per  roezzo  de'  CommandanU  délie  for- 
ze  navali  Inglesi  e  Francesi  in  Palermo, 

Resta  d'  accordb  convenuto  che  il  piccolo  posto  di 
Olivieri  rîmane  compreso  dentro  la  zona  neutrale,  e  che 
le  tnippe  Sioiliane  non  potranno  occaparlo  dorante  Tar- 
mistizio. 

L'armislino  è  garantîto  dalla  tnghilterra  e  dalla  Fran- 
cia,  corne  hanno  assicurato  i  Comandanti  délie  rispettive 
forae  nayali  in  Pâlenno. 

Il  Présidente  del  Govemo  del  Re^o  di  Sicilia  fa  noto 
l'anzidetto   a   tatte   le  cittfa  e  comunt   del   regno    per  la 
corrispondente  intelligenza  ed  esatta  osservanza. 
Palerrao,  12  Octobre,  1848. 
Il  Présidente 'del  Govemo  del  Regno  di  Sicilia, 

(Firmato)         Ruggiero  Settir/icu 

Il  Mmûstro  degU  Àffari  flsteri  e  del  Commeroio, 

(Firmato)         Marchese  di  Torrearsa* 


02 


244 


42. 
Traité  de  cession^  entre  les  Etats-Unis  de  PAmé-' 
rique  et  la  tribu  des  Menomonies^  signé  aux  bords 
du  Lac  Pow-aw-hay-kon-nay^  le  18  octobre  i848 
et  ratifié  de  la  part  des  Etats-Unis  le  23  janvier 

1849. 

Articles  of  a  Treaty  made  and  concluded  ai 
Lake  Pow-aw-hay-kon-nav,  in  the  State  of  Wis- 
consin,  on  the  eighteentli  Day  of  October,  one 
thousand  eight  hundred  and  forty-eight,  bet- 
ween  the  United  States  of  America,  by  William 
Medill,  a  Commissioner  duly  appointed  for 
that  purpose,  and  the  Menomonee  Tribe  of  In- 
dians,  by  the  Chiefs,  Headmen,  and  Warriors  of 
said  Tribe. 

Art.  I.  It  is  stipulated  and  solemnly  agreed  that  the 
peace  and  friendship  now  so  happily  subsisting  between 
the  eovernement  and  people  of  the  United  otates  and 
the  Menomonee  Indians  shall  be  perpétuai. 

Art  IL  The  said  Menomonee  tnbe  of  Indians  agrée  to 
cède,  and  do  herebjr  cède,  sell,  and  relinquish  to  the 
United  States  ail  their  lands  in  the  State  of  Wisconsin 
wherever  situated. 

Art.  III.  In  considération  of  the  foregoing  cession,  the 
United  States  agrée  to  give,  and  do  herebv  give,  to  said 
Indians  for  a  home,  to  be  held  as  Indian's  lands  are  held, 
ail  that  country  or  tract  of  land  ceded  to  the  said  Unit- 
ed States  by  the  Ghippewa  Indians  of  the  Mississippi 
and  Lake  Superior,  in  the  treaty  of  August  2,  1847, 
and  the  Pillager  ban{}  of  Ghippewa  Indians,  in  the  treaty 
of  August  21,  1847,  Vhich  may  not  be  assiened  to  the 
Winneoago  Indians,  under  the  treaty  with  that  tribe  of 
October  13,  1846,  and  which  is  euarantied  to  contain 
not  less  than  six  hundred  thousand  acres. 

Art.  IV.  In  further  and  fuU  considération  of  said  ces- 
sion, the  United  States  agrée  to  pay  the  sum  of  three 
hundred  and  fifty  thousand  dollars,  at  the  several  times, 
in  the  manner  and  for  the  purposes  foUowing,  viz: 


Etats^'Unia  et  Menomonies.  245 

To  the  chiefe,  as  soon  after  the  same  shall  be  ap» 
propriated  by  Congress  as  may  be  convenient  to  enable 
them  to  arrange  and  settle  the  affairs  of  their  tribe  pre- 
paratory  to  tneir  removal  to  the  country  set  apart  for 
and  given  to  themi  as  above,  thirty  thousand  dollars. 

To  SQch  persons  of  mixed  blood,  and  in  such  pro* 
portion  to  eacfa,  as  the  chiefs  in  conncil,  and  a  commis* 
sioner  to  be  appointed  by  the  Président,  shall  desi^ate 
aod  détermine,  and  as  soon  after  the  appropnation 
thereof  as  may  be  found  practicable  and  expeaient,  forty 
fhousand  dollars. 

In  suoh  manner  and  at  such  times  as  the  Président 
shall  prescribe,  in  considération  of  their  removing  them* 
selves,  which  they  agrée  to  do,  without  further  cost  or 
expense  to  the  United  States,  twenty  thousand  dollars.. 
In  such  manner  and  at  such  times  as  the  Président 
shall  prescribe,  in  considération  of  their  subsisting  them- 
selves  the  (îrst  year  after  their  removal,  which  they  agrée 
to  do,  without  further  cost  or  expense  on  the  part  of 
the  United  States,  twenty  thousand  dollars. 

To  be  laid  out  and  applied,  under  the  direction  of 
tbe  Président,  in  the  establishment  of  a  manual  labor 
school,  the  érection  of  a  grist  and  saw  mill,  and  other 
necessary  improvements  in  their  new  country,  fifteen  thou- 
sand dollars. 

To  be  laid  out  and  applied,  under   the    direction  of    , 
Président,  in  procurin^  a  suitable  person,  to  attend  and 
carry  on  the   said   gnst  and  saw  mill  for  a  period  of 
fifleen  years,  nine  thousand  dollars. 

To  be  laid  out  and  applied,  under  the  direction  of 
tbe  Président,  in  continuing  and  keeping  up  a  black-* 
smith'sshop,  and  providing  the  usual  quantity  of  iron 
and  steel  for  the  use  and  benefit  of  said  tribe,  for  a  pe- 
riod of  twelve  years,  commencing  with  the  year  one 
thousand  eight  hundred  and  fifty-seven,  and  when  ail 
provision  for  blacksmiths'  shops  under  the  treaty  of  1836 
shall  cease,  eleven  thousand  dollars. 

To  be  set  apart,  applied,  and  distributed  under  the 
direction  of  the  Président,  in  payment  of  individual  im- 
provements of  the  tribe  upon  the  lands  above  ceded  to 
the  United  States,  five  thousand  dollars. 

And  the  balance,  amounting  to  the  sum  of  two  hun- 
dred thousand  dollars,  to  be  paid  over  to  the  tribe,  as 
Indian  annuities  are  required  to  be  paid,  in  ten  equal 


246  Etais-^Unis  et  Menomwiies. 

annual  instalmenU,  commencing  wiih  the  year  dne  thou- 
saad  eigth  huadred  and  fifiy*seveny  apd  when  their  an- 
nuiiies  annual  instalments  under  the  treaty  of  1836shall 
bave  ceased« 

Art  V.  Il  is  stipulated  and  agreed,  that  Che  sum  n<m 
invesied  in  stocks,  under  Aie  Senate's  amendment  to  the 
treaty  of  1836,  with  the  mterest  due  thereon  at  this 
time,  shall  be  and  remain  invested,  under  the  direction 
of  the  Président,  and  that  the  interest  héneafter  arising 
therefrom  shall  be  disposed  of  as  follows:  that  is  to  say, 
so  much  thereof  as  may  be  necessary  to  the  support 
and  maintenance  of  the  said  manual  labor  scfaool,  and 
other  means  of  éducation,  and  the  bahnce  be  annually 

Eaid  over  in  money  as  other  nnnuities,  ôr  applied  for 
enefit  and  improvement  of  sbid  tribe,  as  the  Président, 
on  consultation  with  the  chiefs,  may,  from  time  to  time, 
détermine. 

Art  VI.  To  enable  the  said  Indians  to  explore  and 
examine  their  new  country,  and  as  an  inducement  to  an 
early  removal  thereto,  it  is  agreed  that  the  Unitçd  States 
will  pay  the  necessary  expenses  of  a  suitable  délégation 
to  be  selected  for  that  purpose,  under  the  direction  of 
the  Président 

Art.  VU.  It  is  alleged  thaï  there  were  less  goods  de- 
livered  to  the  said  Indians  at  tbe  annuity  payment  of 
1837  than  were  due  and  requlred  to  be  paid  and  deli- 
Vered  to  them  under  the  stipulations  of  their  treaties  with 
the  United  States  then  in  rorcej  and  it  is  therefore  a- 
greed  that  the  subject  shall  be  properly  inveétigated,  and 
ttiat  fuU  indemnitv  shall  be  made  to  them  for  any  loss 
which  they  may  be  shown  to  hâve  sustained. 

Art.  VIII.  It  is  agreed  that  the  said  Indians  shall  be 

|)ermitted,  if  they  désire  to  do  so,  to  remain  on  the 
ands  hereby  ceded  for  and  during  tbe  period  of  two 
years  from  the  date  hereof,  and  until  the  r résident  shall 
notify  them  that  the  same  are  wanted. 

Art.  IX.  It  is  stipulated  that  Robert  Grignon,  who  bas 
erected  a  saw  mill  upon  tbe  Little  V^olf  River,  at  bis 
own  expense,  for  tbe  benefit  and  at  tbe  request  of  said 
Indians,  shall  bave  the  right  of  a  preëmptor  to  the  lands 
upon  wbich  sucb  improv^ments  are  siiuated,  iM^t  ^xceed- 
ing  ip  quantity  on  both  sides  of  said  rivef  one  bundred 
and  aixty  açfies;/  ^  ..  . 


Traite  de  cession.  247 

Art.  X.  TUs  treaty  to  be  bindiiig  od  the  oontracting 
parties  as  sooo  as  rt  is  ralified  by  the  Président  ana 
Senate  of  the  Cnited  States. 

In  testiiDOoy  wfaereo(^  the  said  Williani  MedOK  Com* 
misaoner  as  aforesaid,  and  the  chieCs,  headmen,  and  war- 
riors  of  Ifae  said  Menomonee  tiîbe  of  hidians,  hâve  her^ 
QDto  set  their  hands  and  seals,  at  the  place  and  on  the 
day  and  year  aibresaid. 

PT.  Medill,  [seaL] 
Commiasioner  on  the  Part  of  the  United  States. 

Sui%fent  les  sigruUures  des  témoins,  des  chefs 
indiens  et  encore  celles  dautres  témoins. 


24S 


43. 
Publication  du  gouvernement  de  Saxe  -  Meiningen 
se  rapportant  au  renouvellement  de  la  contention 
conchiCy  le  ^  mars  i833^  atec  lé  Grand-Duché 
de  Saxe-Weimar  relative  à  t administration  de  la 
Justice  criminelle.  Signée  à  Meiningen^  le  i3  no- 
vembre i848. 

In  Folge  siatigehabter  Verhandlungen  zwischen  dem 
unterzeichneten  Herzoglichen  Staatsminisierium  und  dem 
Grossherzoglich  Sâchsischen  Staatsminisierium  zu  Wei- 
mar  und  darauf  ertheilter  hôchster  Ermâchtigung  ist 
durch  gegenseitige  Ministerial-Erkiarungen  die  wegen 
Befôrderung  der  otrafrechtspflese  zwischen  dem  Herzog- 
thum  Sachsen  -  Meiningen  und  dem  Grossherzogthum 
Sachsen-Weimar-Eisenach  unter  dem  A  Mârz  183o  vor- , 
erst  auf  5  und  wieder  5  Jabre  abgeschlossene,  unterm| 
23.  Mârz  1833  in  den  Herzoglichen  Regieningsblâttern 
bekannt  gemachte  Uebereinkunft  mit  dem  vereinbarten 
Zusatze  zu  Art.  1  : 

^dass  dessen  Inhalt  auf  Uebertretung  von  Abgabe- 
und  Polizei-Gesetzen  nicht  zu  beziehen  sei/ 
dahin  erneuert  worden,  dass  sie  fortwâhrend  oder  doch 
auf  so  lange,  als  und  insoweit  nicht  ein  allgemeines 
Reichsgesetz  oder  eine  umfassendere  Spécial  -  Convention 
die  durch  diesen  Staatsvertrag  berûhrten  Fragen  ander- 
weit  reguliren  wird,  in  Wirksamkeit  bleiben  soll,  mit 
dem  Vorbehalte  iedoch ,  dass  jedem  der  contrahirenden 
Theile  das  Recnt  zusteht,  diese  Uebereinkunft  durcti| 
Kûndigung  mit  dem  Anfange  des  auf  dieselbe  folgenden 
siebenten  Monats  ausser  Kraft  zu  setzen. 

Es  wird  dièses  den  betreffenden  Herzoglichen  Behôr-' 
den  und  sonst  Allen,  die  es  angeht,  hierdurch  zurNacb- 
achtung  bekannt  gemacht.  | 

Meiningen,  den  13.  November  1848. 

Herzogliches  Siaatsministerium. 
Spesahardt. 


249 


44. 
Traité  (f  amitié  et  de  commerce  ^   entre  la  Grande 
Bretagne  et  la  République  de  Libéria^    signé  à 
Londres  le  2i  novembre  i848^). 

Her  Majesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of 
Great  Britain  and  Ireland,  and  the  Republic  of  Libéria, 
being  désirons  to  conclude  a  Treaty  of  Peace  and  Friendship, 
and  to  regulate  thereby  the  commercial  intercourse  between 
the  dominions  and  subjects  of  Her  Maiesty  and  the  terri<% 
tories  and  citizens  of  ttie  Republic;  Her  Majesty  has  for 
this  jpurpose  named  as  Her  Plenipotentiaries,  that  is  to  say: 

ihe  Right  Honourable  Henry  John  Viscount  Palmer- 
ston,  Baron  Temple,  a  Peer  of  Ireland,  a  Member  of  Her 
Britannic  Majesty's  Most  Honourable  Privy  Council,  a 
Member  of  Parliament,  Knight  Grand  Cross  of  the  Most 
Honourable  Order  of  the  Bath,  and  Her  Britannic  Majesty's 
Principal  Secretary  of  State  for  Foreign  Affairs;  and  the 
Right  Honourable  Henry  Labouchere,  a  Member  of  Her 
Majesty's  Most  Honourable  Privy  Council;  a  Member  of 
Parliament,  and  Président  of  the  Committee  of  Privy 
Council  for  Affairs  of  Trade  and  Foreign  Plantations: 

And  the  Republic  of  Libéria  having,  by  resolutions  of 
the  législature,  bearing  date  the  4th  of  February,  1848, 
authonzed  and  empowered  Joseph  Jenkins  Roberts,  the 
Président  of  the  Republic,  to  conclude  such  Treaty  on 
behalf  of  the  Republic; 

The  Plenipotentiaries  of  Her  Majesty,  and  the  said 
Président  of  tne  Republic,  after  having  communicated  to 
each  other  their  respective  powers,  nave  agreed  upon 
and  concluded  the  foilowing  Articles  : 

Art  L  There  shall  be  perpétuai  peace  and  friendship 
between  Her  Majesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom 
of  Great  Britain  and  Ireland ,  her  heirs  and  successors, 
and  the  Republic  of  Libéria,  and  between  their  respective 
subjects  and  citizens. 

IL  There  shall  be  reciprocal  freedom  of  commerce 
between  the  British  dominions  and  the  Republic  of  Libéria. 
The  subjects  of  Her  Britannic  Majesty  may  réside  in^  and 

*)  Les  ratîâc«tions  ont  ^té  échangées  à  Londres,  ie  1  aott  lf49« 


?50  Grande  Bretagne  et  Libéria. 

irade  io,  any  part  of  ihe  territories  of  the  Republic  to 
which  any  other  foreigners  are  or  shall  be  admitted. 
They  shall  enjoy  full  protection  for  their  persons  and 
properties  ;  they  shall  te  allowed  to  buy  irom  and  to 
sell  to  whom  they  like,  without  being  restrained  or  pre- 
jcidiced  by  any  monopoly,  contract,  or  exclusive  privilège 
of  sale  or  purchase  whatever;  and  they  shall  moreover 
enjoy  ail  other  rights  and  privilèges  which  are  or  may 
be  sranted  to  any  other  foreigners,  subjects  or  ciiizens 
of  tne  most  favoured  nation.  The  citizens  of  the  Republic 
of  Libéria  shall,  in  retum,  enioy  similar  protection  and 
privilèges  in  the  dominions  of  Her  Britannic  Majesty. 

IIL  Nq  tonnage,  import,  or  other  duties  or  charges, 
shall  be  levied  in  the  RepubUo  of  Libéria  on  British  ves- 
sels,  or  on  goods  imported  or  exported  in  British  vessels, 
beyond  what  are  or  may  be  levied  on  national  vessels, 
or  on  the  like  çoods  imported  or  exported  in  national 
vessels;  and  in  like  manner,  no  tonnage,  import,  or  other 
duties  or  charges,  shall  be  levied  in  the  British  dominions 
on  vessels  of  the  Republic,  or  on  goods  imported  or 
exported  in  those  vessels,  beyond  wnat  are  or  may  be 
levie4  on  national  vessels,,  or  Qn  the  Uke  goods  imported 
or  exported  in  national  vess^s. 

ly.  Merchandiz^  or  goods  coming  from  the  British 
dominions  in  any  ve^a^I^.pr  imported  in  British  vessels 
from  any  country,  shall  qot  be  prohibited  by  the  Republic 
of  Libéria,  nor  be  su()]ect  to  hisher  duties  tnan  are  levied 
on  the  same  kinds  of  merchandize  or  goods  coming  from 
any  othep*  foreign  coqntry,  or  iinported  in  any  other 
vessels. 

AU  articles,  the  produce  of  the  Republic^  may  be  ex- 
ported therefrom  by  British  subjects  and  British  vessels, 
on  as  favourable  terms  as  by  the  subjects  and  vessels  of 
any  other  foreign  country. 

y.  It  being  the  intention  of  the  Government  of  the 
Republic  of  Libéria  to  trade  in  certain  articles  of  import, 
with  a  view  to  raising  a  reivenue  by  selling  them  at  a 
fixed  advance  upon  tne  cost  price,  it  is  hereby  agreed 
that  in  no  case  shall  private  merchants  be  ai)SoluteIy 
prohibited  from  importing  any  of  such  articles,  or  any 
article  in  which  tfae  bofvemment  of  thj^  Republic  may  at 
iM^y  tirnef^e  fit  to  trade;  uor  i^ball  sucb  articl.es,  or  any 
article  in  which  the  GoVemment  of  the  Republic  may  at 
any  time   see  fit  tor  trade,    be  suliyect  ^  a  duty   of  a 


TtaUé  de  avmikeree..  •  25 1 

greater  amount  ihlin  the  amount  o£  the  âdvatlce  tl^on 
the  cost  pHoi^.i^t  whioh  the  Government  mpy  from  Urne 
to  tiai0  be  bonud  tD  ^U  Ihe  semé. 

Iq  case  the  Gorernment  of  the  Repvbli^  sbdl  at  any 
time  fix  the  priée  of  any  article  of  native  produoe,  with 
a  view  to  suoh  article  being  taked  in  payditot  for  any 
articles  in  which  the  Governipent  may  trade,  9Uoh  aiiicle 
of  aative  produce  shuU  be.  received  into  the  Treasury  at 
tiie  same  fixed  piice^  in  payment  of  taxes,  from  ail  per*» 
sons  trading /witb  the  Republic. 

YL  The  protection:  of  the  Governïnent  of  the  Republic 
shall  beafforded  to  làll  Britiâh  vessels,  their  officers  and 
crews.  If  any  such  vessels  should  be  wrecked  on  the 
coast  of  the  Republio^  tjie  loc^  .authorities  shall  succour 
them,  and  shall '  secure  them  from  phinder,  and  shall 
cause  ail  articles  saved  from  the  wreck  tô  be  restored  to 
their  lawful  owners.  The  amouni  of  salvagedueâin  such 
cases  shall  be  regulated,  in  the  event  of  dispute,  by  ar<- 
bitrators  chosen  by  hotii  parties^ 

VIL  It  beii^  the  intention  of  the  2  Contracting  Parties 
to  bind  themselves  by  the  présent  Treaty  to  treat  each 
other  oa  the  footing  of  the  most  favoured  nation,  it  is 
hereby  agreed  between  tbôm,  that  any  favour,  privilège, 
or  immunity  whatever,  in  matters  of  commerce  and 
navigation ,  which  either  Contracting  Party  haa  actually 
granted,  or  may  hereafter  grant,  to  the  subjec|s  or 
citizens  of  any  other  State,,  shall  be  extended  to  the  sub- 
jects  or  citizens  of  the  other  Contracting  Party,  gratui- 
toasly,  if  the  concession  in  favour  of  that  other  State 
shall  hâve  been  gratuitous,  or  in  return  for  a  compensation 
as  nearly  as  possible  of  proportionate  value  and  effect, 
to  be  adjustea  by  mutual  agreement,  if  the  concession 
shall  hâve  beeH  .conditional. 

VIII.  Each  Contracting  Pàrty  may  appoint  Consuls  for 
the  protection  of  trade,  to  réside  in  the  dominions  of  the 
other;  but  no  such  Consul  shall  enter  upon  the  exercise 
or  his  fonctions  mitil  he  shpll  bave  been  approved  and 
admitted,  in  the  usual  form,  by  tbe  Government  of  the 
country  to  which  he  is  §ent  ,. 

IX.  Slavery  and  the  Slave  Trade  beihg  perpetually 
abolished  jn  the  Republ^c  of  Libéria,  the  Republic  engages 
that  a  laW  shall*  be  parâsed,  declaring  it  to  be  piritcy  for 
any  Libérien  citizen  or  vessel  to  be  engaged  or  côncerned 
in  the  Slave  Trade. 


252  Grande  Bretagne  et  Libéria. 

The  Republic  engages  lo  permit  any  British  vessel  of 
war  which  may  be  mrnisheâ  with  spécial  instractions 
under  the  Treaties  between  Great  Bntain  and  Foreign 
Powers  for  the  prévention  of  the  Slave  Trade,  to  visit 
any  vessels  sailing  under  the  Liberian  flag,  which  may, 
on  reasonable  grounds,  be  suspected  of  oeing  engaged 
in  the  Slave  Trade;  and  if,  by  the  resuit  of  the  visit,  il 
should,  appear  to  the  officer  in  command  of  such  British 
vessel  of  war  that  the  suspicions  which  let  thereto  are 
well  grounded,  the  vessel  snall  be  sent  without  delay  to 
a  Liberian  port,  and  shall  be  delivered  up  to  the  Liberian 
authorities,  to  be  proceeded  against  according  to  the 
laws  of  the  Republic. 

X.  The  Republic  of  Libéria  fiirther  engages  to  permit 
any  British  vessel  of  war  whicTi  may  be  furnishea  with 
spécial  instructions  as  aforesaid,  to  visit,  on  the  coast 
within  the  jurisdiction  of  the  Republic,  or  in  the  ports  of 
the  same,  any  vessel  which  may  be  suspected  of  being 
engaged  in  the  Slave  Trade,  and  which  shall  be  founo 
sailing  under  any  flag  whatever,  or  without  any  flag: 
and  il  the  suspicions  which  led  to  the  visit  should  appear 
to  the  ofScer  m  command  of  such  British  vessel  of  war 
to  be  well  grounded,  to  detain  such  vessel,  in  order  to 
send  it  as  soon  as  possible  before  the  compétent  court 
for  adjudication. 

Duly  constituted  ports  of  entry  in  the  Republic  of 
Libéria  shall  be  excepted  from  the  opération  of  the  sti- 
pulations of  the  présent  Article;  and  no  vessel  shall  be 
visited  by  a  British  cruizer  within  the  limits  of  such 
ports,  except  on  permission  specially  granted  by  the  local 
authorities. 

XL  The  présent  Treaty  shall  be  ratified,  and  the 
ratifications  shall  be  exchanged  at  London  within  the 
space  of  12  months  from  the  date  hereof. 

In  witness  whereof  the  Plenipotentiaries  of  Her  Bri- 
tannic  Majesty,  and  the  Président  of  the  Republic  of 
Libéria,  hâve  signed  the  same,  and  hâve  affixed  thereto 
their  respective  seals. 

Donc  at  London,  the  21st  day  of  November,  in  the 
year  of  our  Lord  1848. 

(L,  S.|         P aimer ston.  (L.  S.)     /.  /.  Rjoberts. 

(L.  S.)        H*  Lahouchere», 


253 


45. 
Traité  entre  la  Orande  Brettxgne  et  le  roi  et  les 
chefs  de  Bonmy  pour  la  répression  du  commerce 
iesclaees  et  la  liberté  du  commerce  licite^  signé  à 
la  ViUe  de  Grand  Bonny^  le  2i  novembre  i84S^). 

Les  premiers  trois  articles  de  ce  traité  sont  conformes  aux  pre- 
miers trois  du  tndté  conclu  avec  les  chefs  de  Cherbro,  signé  à 
TasBO,  le  12  février  1848;  le  6ëme  article  répond  au  4ème,  le  8ënie 
an  5ème.   C'est  pourquoi  nous  ne  donnons  ici  que  les  articles  suivants  : 

IV.  The  slaves  now   held  for  exportation  shall   be 

delivered  up  to ,   for  the  purpose  of  being 

canied  to  a  British  colony  and  there  liberated,  and  ail 
the  implements  of  Slave  Trade,  and  the  barracoons,  or 
buildings  exclusively  used  in  the  Slave  Trade,  shall  be 
forthwitn  destroyed. 

V.  Europeans,  or  other  persons,  now  engaged  in 
Slave  Trade,  are  to  be  expelled  the  country;  the  houses, 
stores,  or  buildings,  hitherto  employed  as  slave-factories, 
if  not  converted  to  lawful  purposes  within  3  months  of 
the  conclusion  of  this  Engagement,  are  to  be  destroyed. 

VII.  An  annnal  présent  for  5  years,  of  goods  of 
British  manufacture,  to  the  value  of  2000  dollars,  shall 
be  granted  to  King  Pepple;  such  goods  to  be  delivered 
only  upon  the  production  of  certificates  signed  by  the 
masters  of  the  British  merchant-vessels  frequenting  that 
river;  to  the  effect  that  the  foregoine  stipulations  of  the 
Treaty  hâve  been  fulfiUed  with  good  faith  by  the  King 
and  Chiefs. 


*)  Bonny  est  situé  dans  le  Delta  du  Nigre. 


► 


354 


46. 
a.  Traité  de  cession  embte  lès  Etats-Unis 
d'Amérique  et  les  Indiens  de  Stockbridge,  signée 
Stocklnidge^  le  34  nœembre  i848.  Suim  d^une 
résolution  du  Sénat  des  EttUs^Unis^  en  date  du 
i  mars  i849,  pour  la  ratification  et  Pamendemenl 
de  ce  traité*). 

Whereas,  by  an  act  of  Congress,  entitled  ^An  Ad 
for  the  relief  of  the  Stocldj^ridge  tribe  of  Indians,  in  the 
Territory  of  Wiscon^in",  approved  on  th^  third  day  ol 
March,  A.  D.,  1843,  il  was  provided  that  the  township 
of  land  on  the  east  side  of  Winnebago  Lake,  secured  lo 
said  tribe  by  the  treaty  wi^  the  Menomonee  Indians  ol 
February  8th,  1831,  as  amended  by  the  Senate  of  the 
United  States,  and  not  heretofore  ceaed  by  said  tribe  to 
the  United  States,  shoold  be  divided  and  allotted  amon£ 
the  individuel  member^  of  said  tribe,  by  commissioners 
to  be  elected^  for  that  purposeï,  who  were  to  make  report 
of  such  division  and  allotment,  and  th^reuppn  the  persons 
composing  said  tribe  were  ,  to  becoipe  citizens  pf  the 
United  States. 

And  wherças  a  portion  of  said  tribe  refused  to  re- 
cognize  the  validity  of  said  act  of  Congres3,  or  the 
proceedings  which  were  ^ad  uader  it,  ûr  to  b^  çoverned 
oy  its  provisions,  and  upon  their  pétition  a  subséquent 
act  was  passed  by  the  Congress  of  fhe  United  States, 
on  the  6tn  day  of  August,  1846,  repeahng  the  said  act 
of  March  3d,  1843,  and  providing,  among  other  thinp. 
that  such  of  said  tribe  as  should  enrol  themselves  with 
the  sub-açent  of  Indian  affairs  at  Green  Bay,  should  be 
and  remain  citizens  of  the  United  States,  and  the  residue 
of  said  tribe  were  restored  to  their  ancient  form  of 
govemment  as  an  Indian  tribe.  It  was  aiso  provided 
tnat  the  said  township  of  land  should  be  divided  into 
two  districts,  one  of  which  was  to  be  known  as  the 
nindian  district^,  the  other  as  the  ^citizen  district^;   the 

*)  Nous  omettons  les  annexes ,  dont  est  fait  meiition  dans  le- 
articles  2,  4,  6  du  Traité,   comme  dépoorves  de  tout  intérêt  géndnù. 


Ekxts^Unis  M  h9  InHiem  àe  StQckbriclge.    iS^^ 

former  to  be  hclkl  in  lOomBoito  by  tha  pUrty  wha  djd  iicit 
désire  citizeaship,  mui  the  laiter  to  be.idiyided  (and  alloited 
among  such  as  were  citizens  and  de^ed  io  rem«Hi..so« 
And.whereas  ii  has  bôèn  foond  imfuraoticabto  to  ^^arry 
into  fuU  effeot  tbe  provisions  of  tJie  adt  of  Auguat  6th, 
1846,  by  dividÎRtf  (be^said  townsbip  of  land  in  the  maïuiier 
spécifier  in  said  act,  without  infringinig  tipon  private 
n^ts  acqwinad  in  <good  faith.  under  the  aot  of  1843 
Winbefore  r^farred*  to,  with  a  yi»w  of  relieving  both 
tlie  Indian  and  citizen  parties  of  said  Stockbridge  tribe 
of  Indians  from  itheir  présent  embarrassments^  and  to 
secure  to  each  theiar  jnsi  rights,  articles  of  agreement  and 
compromise  bave  been  entered  into,  as  foliows:  — r  . 

Articles  of  Agreement  and  Treatv  made.  and 
concluded  at  Stockbridge,  in  the  Statè  of 
Wiscqnsin.,  on  the  24th  day  of  November,  in 
the  Year  oJf  our  Lord  one  tbousand  eight  hun- 
dred  and  forty*eight,  by  and  between  the 
undersigned.,  acting  Commi&sioners,  on  the 
Part  of  tne  Upited  States  of  America,  and  the 
Stockbridge  Tribe  of  Indians. 

Art.  I.  Tiie  said  Stoôkhridge  tribe  of  Indians  re- 
noanoe  ail  participation  in  an^  of  ihe  benefits.or  privi- 
lèges granted  or  conferred  by  the  act  of  Congress  «niitled 
^An  Act  for  the  relief  of  the  .Stockbridge  tribe  of  Indians, 
io  the  Terriiory  -of  Wisconsin^,  approved  March;â,  1843, 
and  relinquish  ail  rigbts  secured  oy  said  actç  and  they 
do  hereby  acknowuidge  and  déclare  themselves  to  be 
uoder  the  protection  and  guardianship  'of  the  United 
States,   as  other  Indian  -tribés.  '. 

Art.  IL  That  no  misnijuderstânding  may  «Jtist^  now  or 
hereafter,  in  :determiniiig  who  compose  âaid  ^rtribe  .aad 
are  parties  hereto,.  it  is  agreéd  that  a  roU  or  oensus  ^ball 
be  taken.  and  appenided  to  this  agreement,  and  in  like 
manner  takeni  annsally  hiereafter,  and  returned.  to  the 
Secretary  of  iiie  War  Department  of  the  Unitoti  «Stateâ, 
containing  the  names  of  ail  snob  as  are  patrties  heretô, 
and  to  be  known^  and  reéognized.as  ihe  Stockbridge  tribe 
of  Indians,  who ^all.  eacn  be  entitled  to'their  dtrfe  pro* 
portion  of  the  benefils  to 'be  derived  from!  the '.provisions 
made  for  their  tribe  by  this  and  formetl  àgreerïients;  a»d 
wbenever  any  of  tbemshall  sepàrate  Uiernselves  frôm  said 
tribe,  or  abandon:  the  eountry  whiqk.  m^y  be^.iseleotdd 


256     Eiats-^Unis  et  les  Indiens  de  Siockàridge. 

for  their  future  home,  the  share  or  portion  of  such  shall 
cease,  and  they  shall  forfeit  ail  claims  to  be  reoognized 
as  members  of  said  tribe. 

Art.  ni.  The  said  Stockbridge  tribe  of  Indians  hereby 
sell  and  relinquish  to  the  United  States  the  township  o( 
land  on  the  east  side  of  Lake  Winnebago,  (granted  and 
secured  to  said  tribe  by  the  treaty- with  the  M^aomoDee 
tribe  of  Indians  of  February  8,  1831,  as  amended  by  the 
résolution  of  the  Senate  of  the  United  States,)  and  situated 
in  the  State  of  Wisconsin. 

Art.  IV.  The  said  township  of  land  shail  be  surveyed 
into  lots ,  in  conformity  with  the  plan  adopted  by  the 
commissioners  elected  under  the  act  of  March  3,  1843, 
and  such  of  said  lands  as  were  allotted  bv  said  commis- 
sioners to  members  of  said  tribe  who  hâve  become  cilizens 
of  the  United  States  (a  schedule  of  which  is  hereunlo 
annexed)  are  hereby  confirmed  to  such  iiidividuals  re- 
spectively,  and  patents  therefor  shall  be  issued  by  the 
United  States.  The  residue  of  said  lànds  belonging  to 
the  United  States  shall  be  brought  into  market,  but  shall 
not  be  sold  at  less  than  the  appraised  value,  unless  the 
Senate  of  the  United  States  shall  otherwise  détermine. 

Art  V.  In  considération  of  the  cession  and  relinquish- 
ment  hereinbefore  made  by  the  said  Stockbridge  tribe  of 
Indians,  it  is  agreed  that  the  United  States  shall  pay  to 
said  tribe  within  six  months  after  the  ratification  of  this 
agreement  the  sum  of  sixteen  thousand  five  hundred 
dollars,  to  enable  them  to  settle  their  affairs^,  obtain 
necessaries,  and  make  provision  for  establishing  themselves 
in  a  new  home. 

Art.  VI.     The   United   States  shall   also   pay    to   said 
tribe,    within   six   months    after  the   ratification    of  this 
agreement,   the  sum  of  fourteen  thousand  five  hundred 
^^QH  and  four  dollars  and  eighty-five  cents,  being  the  appraised 

value  of  their  improvements  upon  the  lands  herem  ceded 
and  relinquished  to  the  United  States,  and  to  be  paid  \o 
the  individuals  claiming  said  improvements  accoroing  to 
the  schedule  and  assessment  herewith  transmitted. 

Art  VII.     It  is  further  stipulated  and  agreed  that  the 
said  Stockbridge  tribe  may  remain   upoa  tne  lands  they 


now  occupy   for  one  year  after  the  ratification    of  tb 
agreement,  and  that  they  will  remove  to  the  country  set 
apart   for  them,   or  such  other  west   of  the  Mississippi 
River  as  they  may  be  able  to  secure,   where    ail  their 


Traité  de  cession.  457 

treaty  stipulations  with  the  govemment  shall  be  carried 
into  eflTect 

Art.  YIII.  Whenever  the  said  Stockbridge  tribe  shall 
signify  their  wish  to  emigrate,  the  United  States  wiU 
defray  the  expenses  of  their  removal  west  of  the  Mississippi, 
and  furnish  them  with  subsistance  for  one  year  after  tneir 
arrivai  at  their  new  home. 

Art  IX.  It  is  further  stipulated  and  agreed,  that,  for 
the  purpose  of  making  provision  for  the  rising  génération 
of  said  tribe ,  the  som  of  sixteen  thousand  nve  hvndred 
dollars  shall  be  invested  by  the  United  States  in  stock, 
bearing  an  interest  of  not  less  than  five  per  cent,  per 
annum ,  the  interest  of  which  shall  be  paid  annually  to 
said  tribe,  as  other  annuities  are  paid  by  the  United 
States. 

Art.  X.  It  is  agreed  that  nothing  herein  shall  prevent 
a  survey  of  said  lands,  at  any  time  after  the  ratification 
of  this  agreement,  and  that  said  tribe  shall  commit  no 
wâste  or  do  unnecessary  damage  upon  the  premises  oc- 
cupied  by  them. 

Art.  XI.  The  United  States  will  pay  the  expenses 
incurred  by  the  sachem  and  headmen,  amountmg  to 
three  thousand  dollars,  in  attending  to  the  business  of 
said  tribe  since  the  year  1843. 

Art.  XII.  This  agreement  to  be  binding  and  obligatory 
upon  the  oontracting  parties  from  and  after  its  ratification 
by  the  govemment  01  the  United  States. 

In  witness  whereof,  the  said  commissioners,  and  the 
sachem,  councillors,  and  headmen  of  said  tribe,  bave 
hereunto  set  their  hands  and  seals,  the  day  and  year 
above  written. 

Suivant  les  signatures. 


i^ot».  tUcuM  gén.     Tome  XIV.  R 


258 


b.     Résolution  du  Sénat  en  date  du  i  mars  iSM, 

In  Executive  Session,   Senate  o^f  the  United 
States,   March  Ist,  1849. 

Resolved  (two  thirds  of  the  Senators  présent  con- 
curring,)  That  the  Senate  advise  and  consent  to  the  rati- 
fication of  the  articles  of  açreement  and  treaty  made  and 
concluded  at  Stockbridge,  in  the  State  of  Wisconsin,  on 
the  24th  day  of  November,  in  the  year  of  our  Lord  1848, 
by  and  between  Morgan  L.  Martin  and  Albert  G.  Ellis, 
commissioners  on  the  part  of  th^  United  States  of  America, 
and  the  Stockbridge  tribe  of  Indians,  with  the  foUowing 

Amendment. 
Add  the  foUowing  as  supplemental  articles: 
Whereas  the  Stockbridge  and  Munsee  Indians  consider 
that  they  hâve  a  claim  against  the  United  States  for 
indemnity  for  certain  lands  on  White  River  in  the  Stal£ 
of  Indiana,  and  for  certain  other  lands  in  the  State  of 
Wisconsin,  which  they  allège  they  hâve  been  deprived  oi 
by  treaties  entered  into  witn  the  Miamies  and  Delawares, 
or  to  the  lands  claimed  by  them  in  Indiana,  and  with 
the  Menoihonees  and  Winnebagoes,  or  to  the  lands  in 
Wisconsin,  without  their  consent;  and  whereas  the  said 
Stockbridge  and  Munsee  Indians,  by  their  chiefs  and 
agents,  .hâve  continued  to  prosecute  their  said  claims 
during  the  last  twenty  years  at  their  own  expense,  excepi 
the  sum  of  three  thousand  dollars  paid  them  in  1821; 
and  whereas  it  is  désirable  that  ail  ground  of  discontent 
on  the  part  of  said  Indians  shall  be  removed,  the  United 
States  do  further  stipulate,  in  considération  of  the  relin- 
quishment  by  them  of  said  claims,  and  ail  others,  except 
as  provided  in  this  treaty,  to  pay  to  the  sachems  or 
chieis  of  said  Indians,  on  the  ratification  of  this  article 
by  them,  with  the  assent  of  their  people,  the  sum  of  five 
thousand  dollars,  and  the  further  sum  of  twenty  thousand 
dollars,  to  be  paid  in  ten  annual  instalments,  to  com- 
mence when  the  said  Indians  shall  hâve  selected  and 
removed  to  their  néw  homes,  as  contemplated  by  the 
seventh  article  of  this  treaty. 


Eiai9^  Umu  ei  tes  Indiens  deStocthrùige  etc.  259 


Tbe  PïoîdeBl  oT  the  Cnited  States»  wrthin  two  yeais 
from  the  ratiiicalîon  of  Ihis  treaty,  shall  procore  for  the 
ose  of  said  Stockbriclgç  Indians  a  qaantîty  of  land  west 
of  the  MissîaBÎppî  River^  opon  which  they  shaU  resido, 
Dot  less  than  seventy-two  sections,  said  Indians  to  be 
consoked  as  to  the  focation  of  said  Iand«  and  lo  be 
hoiden  by  the.  same  tenure  as  other  Indian  lands. 

James  K.  Polt. 
By  the  Président 

Jantes  BucJianan^ 
Secretary  of  State. 


R2 


260 


47. 
Convention  postale  entre  la   Grande  Bretagne  et 
les  Etats-Unis  d'Amérique ^   signée  à  Londres^  le 
i5  décembre  i848^). 

Her  Majesly  ihe  Queen  of  the  United  Kingdom  of 
Great  Britain  and  Ireland,  and  the  United  IStates  of 
America,  being  désirons  to  promote  the  friendly  relations 
existing  between  their  respective  subjects  and  citizens, 
by  placing  the  connmunications  by  post  between  the 
territories  of  Her  Britannic  Majesty,  and  those  of  the 
United  States,  upon  a  more  hberal  and  advantageous 
footing,  hâve  resolved  to  conclude  a  Convention  for  this 
purpose,  and  hâve  named  as  their  Plenipotentiaries,  that 
is  to  say: 

Her  Majesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of 
Great  Britam  and  Ireland,  the  Right  Honourable  Henry 
John  Viscount  Palmerston,  Baron  Temple,  a  Peer  of 
Ireland,  a  Member  of  Her  Britannic  Majesty*s  Mosl 
Honourable  Privy  Council,  a  Member  ofParliament,  Knighl  \ 
Grand  Cross  of  the  Most  Honourable  Order  of  the  Bath, 
and  Her  Britannic  Majesty's  Principal  Secretary  of  State 
for  Foreign  Affairs; 

And  the  Président  of  the  United  States,  by  and  wilh 
the  advice  and  consent  of  the  Senate  thereof,  George 
Bancroft,  a  citizen  of  the  United  States,  their  Envoy 
Extraordinary  and  Minister  Plenipotentiary  to  Her  Britannic 
Majesty  5 

Who,  after  having  communicated  to  each  other  their 
respective  FuU-powers,  found  in  good  and  due  form, 
hâve  agreed  upon   and  concluded  tne  foUow^ins  Articles: 

Art.  I.  There  shall  be  charged  upon  ail  letters  nol 
exceeding  ^  an  ounce  in  weignt,  conveyed  either  by 
British  or  by  United  States'  packets,  between  a  port  in 
the  United  Kingdom  and  a  port  in  the  United  States,  an 
uniform  sea  rate  of  8  pence,  or  16  cents;  and  sucb 
postage  shall  belong  to  the  country  by  which  the  packet 
conveying  the  letters  is  furnished. 

*)  Les  ratifications  ont  été  échangc^es  à  Londres,  le  26  janvier 
1849.  —     Voir   Tom.  XIII.    p.  606. 

1  »i 


Grande  Bretagne  et  Etats-Unis.  Conp.post»   Qôl 

II.  There  shall  be  charged  by  the  Post  Office  of  the 
United  Kingdom,  upon  ail  leiters  not  exceeding  ^  an 
oonce  iti  weight,  jposted  in  the  United  Kingdotti  and 
forwarded  to  the  United  States,  or  brought  from  the 
United  States  and  delivered  in  the  United  Kingdom, 
whether  such  letters  shall  be  conveyed  by  British  or  by 
United  States'  packets,  an  înland  postage  rate  of  3 
halfpence. 

There  shall  be  charged  by  the  Post  Office  of  thé 
Dnited  States,  upon  ail  letters  not  exceeding  ^  an  onnce 
in  weîçht,  posted  in  the  United  States  and  forwarded  to 
the  United  Kingdom,  or  brought  from  the  United  Kingdom  ' 
and  delivered  m  the  United  otates,  whether  such  letters 
shall  be  conveyed  by  United  States'  or  by  British  packets, 
an  inland  postage  rate  of  5  cents. 

III.  Upon  ail  letters  posted  in  one  country  qpd 
delivered  in  the  other,  thèse  rates  of  postage,  both  sea 
and  inland,  shall  be  combined  into  one  rate,   of  which 

[tayment  in  advance  shall  be  optional  in  either  country. 
t  shall,  however,  not  be  permitted  to  pay  less  than  the 
whole  combined  rate. 

IV.  With  respect  to  letters  above  the  weight  of  |  an 
ounce,  each  country  shall  be  at  liberty  to  employ,  as 
regards  the  collection  of  the  whole  combined  rate,  the 
scale  of  progression  in  opération  in  its  own  territory  for 
char^ing  inland  rates  of  postage. 

V.  The  United  States  engage  to  grant  to  the  United 
Kingdom  the  transit  in  closed  mails,  through  the  territory 
of  the  United  States,  of  the  correspondence  and  newspapers 
from  the  United  Kingdom  to  the  British  North  Amencan 

Srovinces,  and  from  those  provinces  to  the  United  King- 
om,  at  the  rate  of  inland  postage  to  be  charged  under 
ihis  Convention  for  letters  and  newspapers  between  the 
United  Kingdom  and  the  United  States. 

A  British  officer  shall  be  permitted  to  accompany  the 
closed  mails  during  their  transit. 

VI.  On  the  other  hand,  Her  Brit&nnic  Majesty  engages 
to  grant  to  the  United  States  the  transit  in  closed  mails, 
through  the  British  North  American  provihees,  of  the 
correspondence  and  newspapers  from  one  part  of  the 
territory  of  the  United  States  to  any  other  part  of  the 
territory  of  the  United  States,  at  rates  not  exceeding  the 
rates  of  inland  postage  now  charged,  or  to  be  hereaftcr 
charged,  in  the  North  American  provinces,  according  to 


262        Grande   Bretagne  et  Etats-Unis. 

the;  distance  such  dosed  mails  may  be  conyeyed  within 
ihe  Norih  American  provinces. 

An  officer  of  the  United  States  shall  be  permitted  to 
aocompany  the  closed  mails  during  their  transit 

VIL  The  United  States  furthef  ençage  to  grant  to  the 
United  Kingdom  ihe  transit  in  closea  mails,  through  the 
United  States,  or  through  any  country  where  the  posl 
communication  may  be  under  the  control  or  management 
of  the  United  States,  of  letters  and  newspapers  forwarded 
from  the  United  Kingdom,  its  colonies,  or  possessions, 
to  any  other  British  colony  or  possession,  or  to  any 
foreign  country,  and  from  any  foreign  country,  or  Britist 
colony  or  possession,  to  the  United  Kingdom,  its  colonies 
or  possessions. 

VIII.  Her  Britannic  Majesty  engages,  on  her  part,  to 

Sant  to  the  United  States  the  transit  m  closed  mails,  through 
ë  United  Kingdom,  or  through  any  country  where  the 
post  communication  may  be  under  the  control  or  manage- 
ment of  the  United  Kingdom,  of  letters  and  newspapers 
forwarded  from  the  United  States,  their  colonies  or  pos- 
sessions, to  any  other  colony  or  possession  of  the  United 
States,  or  to  any  foreign  country,  and  from  any  foreign 
country,  or  from  any  colony  or  possession  of  the  United 
States,  to  the  United  States,  their  colonies  or  possessions. 

IX.  When  letters  shall  be  forwarded  in  closed  mails 
under  the  stipulations  of  Articles  V,  VI,  VII,  or  VIII  of 
the  présent  Convention,  the  payment  to  be  made  to  the 
Post  Office  of  the  United  Kingdom  or  of  the  United  States. 
as  the  case  may  be,  shall  be  made  by  the  ounce,  according 
to  the  net  weight  of  the  letters,  at  2  rates  to  the  ounce, 
with  the  addition  of  25  per  cent,  on  the  amount  of 
postage,  to  compensate  the  loss  that  would  otherwise  be 
sustained  by  this  mode  of  computation. 

X.  The  country  which  sends  or  receives  closed  mails 
through  the  other,  is  to  render  an  account  of  the  letters 
and  newspapers  sent  or  received  in  such  closed  mails, 
and  to  account  to  such  country  for  the  postage  due 
thereon. 

XI.  Letters  posted  in  the  United  States,  addressed  to 
foreign  countries,  and  intended  to  pass  in  transit  through 
the  United  Kingdom ,  shall  be  delivered  to  the  British 
Post  Office  free  of  ail  United  States'  postage,  wbetber 
packet  or  inland;  and  letters  from  foreign  countries  ad- 
dressed to  the  United  Statea,  passing  in  transit  through 


Convention  postale.  263 

the  Uoifed  Kinploni,  shall  be  delivered  to  the  United 
States'  Po8t  Office  free  of  ail  British  postage,  whether 
packet  or  inland. 

In  the  case  of  those  coantries  to  which  letters.  cannot 
be  forwarded  uniess  the  British  postage  be  paid  in  ad- 
vance,  sach  British  postage  shall  be  collected  in  the 
United  States  (in  addition  to  the  United  States'  rates  of 
postage),  and  accounted  for  to  the  British  Post  Office. 

In  the  case  of  those  coantries  to  which  letters  cannot 
be  forwarded  uniess  the  United  States'  postage  be  paid 
io  advance,  such  United  States'  postage  shall  bè  collected 
m  the  United  Kingdom  (in  addition  to  thé  British  postage), 
aod  accounted  for  to  the  United  States'  Post  Office. 

XII.  The  rate  of  postale  to  be  taken  by  the  British 
Post  Office  upon  letters  arriving  in  the  United  Kingdom 
from  the  United  States,  either  by  British  or  by  United 
States'  packets,  and  to  be  forwarded  through  the  United 
KJDgdom  to  colonies  or  possessions  of  the  United  King- 
dom, or  of  the  United  âtates,  or  to  foreign  countries, 
—  and  vice  versa,  —  shall  be  the  same  as  the  rate  which 
is  now,  or  which  may  hereafter  be,  taken  by  the  British 
Post  Office  upon  letters  to  or  from  such  colonies  or  pos- 
sessions, or  foreign  countries  respectively,  when  posted  at 
the  port  of  arrivai  or  delivered  at  the  port  of  departure 
of  tne  packets  conveying  the  mails  between  the  United 
Kingdom  and  the  United  States. 

The  above  postage  is  irrespecUve  of  and  beyond  the 
inland  rate  to  ne  taken  in  the  United  States  upon  such 
letters,  if  posted  or  delivered  therein,  according  to  the 
stipulations  of  Article  II  of  this  Convention,  and  also 
irrespective  of  and  beyond  the  sea  rate  upon  such  letters, 
payable  according  to  the  stipulations  of  Article,  L 

The  rate  of  postage  to  be^  taken  by  the  United  States' 
Post  Office  upon  letters  arriving  in  the  United  States, 
either  by  British  or  by  United  States'  packets,  from  the 
United  Kingdom,  and  to  be  forwarded  through  the  United 
States  to  tne  colonies  or  possessions  of  the  United  States, 
or  of  the  United  Kingdom,  or  to  those  territories  which, 
according  to  the  law  of  tlie  United  States,  are  beyond 
the  limit  of  their  established  p^t  routes,  or  to  foreign 
countries,  —  and  vice  vers  à, —  shall  be  the  same  as  the 
rate  which  is  now,  or  which  may  hereafter  be,  taken  by 
the  United  States'  Post  Office  upon  letters  conveyed, 
whether  by  sea  or  land,  to  or  from  such  colonies,  pos- 


^ 


264       Grande  Bretagne  et  Etats-Unis. 

sessions,  territories,  or  foreign  coantries  respectively^  when 

Sosted  ai  ihe  port  of  arrivai  or  delivered  ai  the  port  of 
eparture  of  ine  packets  conveying  the   mails   between 
the  United  States  and  the  United  Kingdoni. 

The  above  postage  is  irrespective  of  and  beyond  the 
inland  rate  to  be  taken  in  tne  United  Kingdom  upon 
snob  letters  if  posted  or  delivered  therein,  acoording  to 
the  stipulations  of  Article  H  of  this  Convention,  and  aiso 
irrespective  of  and  beyond  the  sea  rate  upon  such  letters, 
payaole  according  to  the  stipulations  of  Article  L 

There'shall  be  exoepted  from  the  above  stipulations, 
letters  and  newspapers  passing  through  the  United  King- 
dom, to  and  from  France,  as  to  which  certain  rates  are 
fixed  by  the  Postal  Convention  existing  between  ihat 
country  and  the  United  Kingdom.  But  the  2  Contracting 
Parties  agrée  to  invite  France  to  enter  into  communication 
with  them,  vsrithout  loss  of  timé,  in  order  to  effect  such 
arrangements  for  the  conveyance  of  letters  and  newspapers, 
and  closed  mails,  through  the  territories  of  the  United 
Kingdom,  of  the  United  States,  and  of  France,  respectively. 
as  may  be  most  conducive  to  the  interests  of  the  3  coantries. 

XIII.  Letters  posted  in  the  United  States,  addressed 
to  the  British  Nortn  American  provinces,  or  vice  versa, 
when  not  conveyed  by  sea,  snall  be  charged  according 
to  the  rates  of  postage  which  are  now,  or  which  sball 
hereafter  be,  in  opération  in  the  United  States,  and  in 
the  British  North  American  provinces,  for  inland  letters. 

XIV.  Upon  ail  letters  posted  in  the  United  States  and 
addressed  to  the  British  fiorth  American  provinces,  or 
vice  versa,  the  rates  of  postage  fixed  by  the  preceding 
Article  shall  be  combined  into  1  rate,  of  which  payment 
in  advance  shall  be  optional,  both  in  the  United  States 
and  in  the  British  North  American  provinces.  It  sball, 
however,  not  be  permitted  to  pay  less  than  the  whole  rate. 

XY.  The  rates  to  be  taken  on  newspapers  published 
in  the  United  Kingdom,  when  conveyed  between  the 
United  Kingdom  and  the  United  States,  either  by  British 
or  by  United  States'  packets,  shall  be  1  penny  for  each 
newspaper  in  the  United  Kingdom,  and  2  cents  in  the 
United  States.  Converslly,  no  higher  charges  than  those 
above  stated  shall  be  made  by  the  British  or  by  the 
United  States'  Post  Office,  on  newspapers  published  in 
the  United  States,  either  when  dispalchea  from  that 
country,  or  when  delivered  in  the  United  Kingdom. 


Convention  postale.  265 

Tbere  shall  be  do  acoounts  between  ihe  2  offices  for 
the  transmission  of  newspapers;  each  office  shall  retain 
tbe  postage  it  shall  bave  cbarged  according  to  the  pre* 
cedin^  stiputalions. 

XVI.  The  rate  of  postage  to  be  charged  in  the  United 
Kin^dom  upon  newspapers  to  and  froro  tne  United  States, 

rssing  in  transit  through  the  United  Kingdom,  shall  be 
penny  for  each  newspaper,  except  where  a  lower  rate 
is  provided  by  any  Treaty  between  the  United  Kingdom 
aoa  a  foreign  country;  and  the  rate  of  postage  to  be 
cbarged  in  tne  United  States,  upon  newspapers  to  and 
from  the  United  Kingdom,  passing  in  transit  through  the 
United  States,  shall  be  2  cents  lor  each  newspaper. 

XVII.  Periodical  works,  not  of  daily  publication,  posted 
in  the  United  Kingdom  or  in  the  United  States,  may  be 
forwarded  from  one  country  to  the  other,  either  by  Bri- 
tish  or  by  United  States'  packets,  by  means  of  the  2 
offices,  under  the  foUowing  conditions,  namely: 

Ist.  There  shall  be  no  accounts  between  the  2  offi* 
ces  for  the  transmission  of  such  works:  each  office  shall 
retain  the  postage  it  shall  hâve  charged. 

2nd.  They  must  be  sent  in  bands  or  coyers  open  at 
the  sides  or  ends,  so  that  they  may  be  easily  examined. 

3rd.  They  shall  be  in  every  respect  subject  to  the 
conditions  prescribed  by  the  laws  ana  régulations  of  both 
countries. 

The  rates  to  be  levied  in  Great  Britain,  as  well  on 
ihe  above-mentioned  works  addressed  to  the  United 
States ,  as  on  thoi^  from  the  United  States  addressed  to 
Great  Britain,  shall  be  as  follows: 

lai.  For  every  work  not  exceeding  2  ounces  in  weight, 
1  penny. 

2nd.  For  every  work  above  2  ounces  in  weight,  and 
DOt  exceedings  3  ounces,  6  pence. 

3rd.  For  every  work  above  3  ounces  in  weight,  and 
not  exceeding  4  ounces,  8  pence. 

4th«  And  for  every  ounce  above  4  up  to  16  ounces 
(the  limit  imposed  on  ihe  transmission  of  such  articles 
by  the  Britisb  office),  2  pence  addiiional,  every  fraction 
01  an  ounce  being  reckoned  as  a  fuU  ounce. 

The  rates  to  be  levied  by  the  Post  Office  of  the 
United  States  on  similar  works,  addressed  to  or  coming 
from  ihe  United  States,  shall  not  exceed  the  rates  to  be 
cbai^d  in  ihe  United  Kingdom. 


266       Grande  Bretagne  et  Etais -^  Unis, 

XVIII.  Printed  pamphlets,  not  exceeding  the  weighl 
of  8  ounces  posted  in  the  United  Kingdom  or  in  the 
United  States ,  may  be  forwarded  from  one  country  to 
the  other,  either  by  British  or  by  United  States'  packets, 
by  means  of  the  2  offices,  at  the  same  rates  and  under 
the  same  conditions  as  those  fixed  for  periodical  works 
by  Article  XVII. 

XIX.  In  considération  of  2  cents  United  States'  cur- 
rency  not  being  oreciseiy  équivalent  to  1  penny  sterling, 
the  British  Post  Office  shall  acçount  to  the  United  States' 
Post  Office  at  the  rate  of  484  cents  to  the  pound  ster- 
ling ;  and  the  United  StateS'  Post  Office  shall  account  to 
the  British  Post  Office  at  the  rate  of  480  cents  to  the 
pound  sterling. 

XX.  In  case  of  war  between  the  2  nations,  the  mail- 
packets  of  the  2  offices  shall  continue  their  navigation 
without  impediment  or  molestation,  until  6  vsreeks  after  a 
notification  shall  hâve  been  made  on  the  part  of  either 
of  the  2  Governments ,  and  delivered  to  the  other ,  that 
the  service  is  to  be  discontinued;  in  which  case  they 
shall  be  permitted  to  return  freely,  and  under  spécial 
protection,  to  their  respective  ports. 

XXI.  The  forms  in  which  the  accounts  between  the 
respective  Post  Offices,  for  the  transmission  and  con- 
veyance  of  letters,  are  to  be  made  out,  the  time  and 
mode  in  which  payment  shall  be  made  by  either  Post 
Office  to  the  other,  together  with  ail  other  measures  of 
détail  arising  out  of  the  stipulations  of  the  présent  Con- 
vention, shall  be  settled  between  the.«Britisn  Post  Office 
and  the  Post  Office  of  the  United  States,  as  soon  as 
possible  after  the  exchange  of  the  ratifications  of  the 
présent  Convention. 

It  is  aiso  agreed  that  the  measures  of  détail  men- 
tioned  in  the  présent  Article  may  be  modified  by  the  '2 
Post  Offices,  whenevér,  by  mutual  consent,  those  offices 
shall  hâve  decided  that  such  modification  wotild  be  bé- 
néficiai to  the  Post  Office  service  of  the  2  coontries. 

XXII.  The  présent  Convention  is  concluded  for  an 
indefinite  perioa.  It  cannot  be  annuUed  by  either  of  the 
2  Governments,  excebt  after  the  expiration  of  a  year's 
notice  given  to  the  otner  Government. 

XXni.  The  présent  Convention  shall  be  ratified  by 
Her  Britannic  Majesty,  and  by  the  Président  of  the  United 
States  by  and  vyith  the  advice  and  consent  of  the  Senate 


\ 


Convention  postale.  3457 

thereof;  and  the  ratifications  shall  be  exchanged  at  Lon- 
don  within  3  months  froai  the  date  bereot.  It  shall 
corne  into  opération  as  soon  as  possible  after  the  ex- 
change  of  the  ratifications. 

In  witness  whereof  the  respective  Plenipotentiaries 
hâve  signed  the  same,  and  hâve  affixed  thereto  the  seals 
of  their  arms. 

Done  at  London,  the  15th  day  of  December,  in  the 
year  of  our  Lord,  1848. 

(L.  S^)   Falmerston. 

(L.  S.)  George  Bancroft, 


268 


48. 

Note  officielle  du  ministère  des  affaires  étrangèt 

au  ministère  des  finances  de  la  Grande  Brda^i 

relative  à  F  admission   du  papillon  sc/Ueswig-k 

steinois  dans  les  ports  anglais,  signée  à  Loràt 

le  i7  janvier  i849. 

The  Foreign  Office  ta  the  Treasury. 

Sir  Foreign  Offîce ,  January  17,1^ 

I  am  direcled  by  Yiscouni  Palmerston  to  requestllil 
you  will  inform  the  Lords  Commissioners  of  Her  MajesiJ 
Treasury,  that  the  attention  of  Her  Maiesty's  Govemmî 
has  been  called  to  the  irregularities  which  hâve  occurrl 
in  several  British  ports ,  owing  to  the  masters  of  vessJ| 
belonging  to  ports  in  the  Duchies  of  Schleswig  andi 
Holstein,  having  on  their  arrivai  in  British  ports  reportJ 
those  vessels  as  Schleswig- Holstein 'vessels,  or  as  Geil 
man  vessels,  and  having  subsequently  to  their  arn\i! 
taken  other  steps  tending  to  establish  a  claim  to  be  con- 
sidered  as  vessels  not  subject  to  the  Crown  of  Denmaii 

Under  thèse  circumstances,  Viscount  Palmerston  thinks 
it  expédient  that  the  Lords  of  Her  Majestés  Treasury 
shoula  be  informed  of  the  view  taken  by  Her  MajesiVs 
Government  of  thèse  matters. 

There  are  no  Treaties  which  regulate  the  commercial 
intercourse  between  Great  Britain  and  the  Duchies  à 
Schleswig  and  of  Holstein,  except  the  Treaties  whicl 
hâve  been  concluded  between  the  Crown  of  Ëngland  aD( 
the  Kings  of  Denmark.  In  those  Treaties  no  séparât^ 
mention  is  made  of  the  Duchies  as  distinct  from  oibe 
portions  of  the  dominions  of  Denmark;  and  it  is  unde 
the  gênerai  terms  of  those  Treaties  that  British  vessel 
are  entitled  to  admission  into  the  ports  of  the  Duchies 
and  that  the  vessels  of  the  Duchies  are  entitled  to  ad 
mission  into  the  ports  of  Great  Britain.  Thence  it  i 
that,  although  the  King  of  Denmark  is  not  King,  bu 
Duke  of  Holstein  and  of  Schleswig ,  those  local  aistinc 
tiens  not  being  specified  in  the  Treaties,  the  vessels  o 
the  Duchies  are  entitled  to  admission  to  British  port 
only  in  the  character  of  Danish  vessels,   there  being  n( 


Grande  Bretagne  et  Schleswig--  Holstein.  etc.   'fi69 

Treaty  in   existence  which  gives  them  any    privilège  or 
right   in    their  local   character  of  Schleswig  or  Holstein 


In  the  présent  state  of  the  différences  between  Den- 
mark  and  the  two  Ducbies,  it  may  not  be  expédient  to 
carrv  the  observance  of  this  technicality  too  far;  but  it 
would,  nevertheless ,  be  right  that  the  Officers  of  the 
Castoms  should  explain  clearly  to  the  masters  of  Schles* 
wig  or  of  Holstein  vessels  entering  British  ports,  that  it 
is  only  under  the  Treaties  between  Great  Britain  and 
Denmark  that  they  can  be  allowed  the  privilèges  in  Te- 
gard  to  duties,  etc;,  which  they  claim,  and  that,  con- 
sequently,  whatever  may  be  the  character  by  which  they 
may  déclare  themselves,  and  which  the  Officers  of  Cu- 
stoms  should  be  instructed,  as  a  matter  of  courtesy,  not 
to  dispute ,  it  is  as  Danish  vessels  that  they  are  really 
admitted  to  the  enjoyment  of  the  privilèges  which  they 
claim. 

The  above  relates  to  déclarations  that  such  vessels 
are  Schleswickers  or  Holsteiners,  or  Schleswig- Holstei- 
ners;  but  in  regard  to  tne  déclarations  by  Holstein  ves- 
sels, that  they  are  German  vessels,  the  case  is  différent, 
and  it  would  not  be  expédient  that  such  déclarations 
should  be  accepted  ;  for  sucn  déclarations  would  specificallj 
take  such  vessels  out  of  the  opération  qf  the  Treaties 
with  Denmark,  and  would  not  bring  them  within  the 
scope  of  any  other  Treaty^  inasmuch  as  no  Treaty  has 
been  concluded  between  the  British  Crown  and  Germany  : 
Dor  in  point  of  fact  is  there  at  présent  any  State  called 
Germany  in  existence,  with  which  such  a  Treaty  could 
be  concluded.  What  the  Holsteiners  mean  by  declaring 
themselves  Germans  is,  that  the  Duchy  of  Holstein  forms 
a  part  of  the  Germanie  Confédération;  but  Great  Britain 
has  never  concluded  any  Commercial  Treaty  with  that 
Confédération,  and  the  vessels  of  the  States  which  com- 
posed  that  Confédération  hâve  been  admitted  according 
to  their  respective  national  characters ,  as'  belohging  to 
Âustria,  Prussia,  the  Hans  Towns,  etc.,  according  to 
Treaties,  but  not  under  the  dénomination  of  German 
vessels. 

I  am ,  etc. 

John  Parker,  Esq.  Eddisbury. 


270 


49. 
Convention   entre  les  Etats --Unis    d'Amérique^  el 
le  Brésil^    pour  satisfaire   aux  réclamations  faites 
par  des  citoyens  des  Etats-Unis  contre  le  Brésil 
signée  à  Rio  de  Janeiro,  le  27   jamvier   i849*). 

Texte   anglais. 

In  the  namc  of  the  Most  Holy  and  Indivisible  Trinilr 

The  United  States  of  America  and  his  Majesty  tlie 
Emperor  of  Brazil,  desiring  to  remove  every  cause  thaï 
nii^nt  interfère  with  the  good  understanding  and  harmony 
which  now  happily  exist  between  them ,  and  which  il  is 
80  much  the  interest  of  both  countries  to  maintain;  and 
to  corne  for  that  purpose  to  a  définitive  understanding. 
equaliy  just  and  honorable  to  each ,  as  to  the  mode  of 
settling  the  longpending  questions  arising  out  of  daims 
of  citizens  of  said  States,  bave  for  the  same  appointed 
and  conferred  full  powers,  respectively,  to  wit: 

The  Presidenty  of  the  United  States  of  America,  oni 
David  Tod,  Envoy  Extraordinary  and  Minister  Plenipo' 
tentiary  from  the  said  States  near  the  court  of  Brazil. 
and  his  Majesty  the  Emperor  of  Brazil,  upon  the  most 
illustrions  and  most  excellent  Viscount  of  Olinda,  of  his 
Council,  and  of  the  Council  of  State,  Senator  and  Grandee 
of  the  Empire,  Grand  Cross  of  the  Order  of  Saint  Stephen 
of  Huneary,  of  the  Légion  of  Honor  of  France ,  and  of 
Saint  Maurice  and  Saint  Lazarus  of  Sardinia,  Officer  of 
the  Impérial  Order  of  the  Cross,  Commander  of  the  Order 
of  Christ,  Président  of  the  Council  of  Ministers,  Minister 
and  Secretary  of  State  for  Foreign  Affairs  ;  who  after  ex- 
changing  their  full  powers,which  were  (ound  in  good  and 
proper  form,   agreed    to  the  following  articles: 

Art  I.  Thç  two  high  contracting  parties,  appreciating 
the  difficulty  of  agreeing  upon  the  subject  of  said  récla- 
mations, from  the  belief  entertained  by  each ,  —  one  of 
the  justice  of  the  claims,  and  the  other  of  their  injustice,— 
and  being  convinced  that  the  only  équitable  and  honor- 
able metnod  by  which  the  two  countries  can  arrive  al 
a  perfect  understanding   of  said   questions    is   to  adjust 

*)  Les  ratifications  ont  été  échangées  le  18  janvier   1849. 


27* 


49. 

Convention  entre  les  Etats  Unis  de  f  Amérique^ 

et  le  Brésil^,  pour  satisfaire  aux  réclamations  faites 

far  des  citoyens  des  Etats  Unis  contre  le  Brésil, 

signée  à  Rio  de  Janeiro,  le  27  janvier    i849*J. 

Texte    portngaM. 

Em  nome  da  Saniissima  e  Indivisivel  Trinidade. 

Sua  Magestade  o  Imperador  do  Brazil,  e  os  Estados 
Unidos  da  America,  desejando  para  removerem  qualquer 
iDOtivo  que  empeça  a  bôa  harmonia  e  intelligencia  que 
felizmente  subsistem  entre  os  dous  paizes,  e  ianto  Ihes^ 
intéressa  manier,  chegar  à  um  accordo  definitivo,  igual- 
mente  justo  e  honroso  para  ambos,  sobre  o  modo  de 
pôr  termo  as  questoes  ha  Ianto  tempo  pendentes  prove- 
nientes  de  reclamaçoes  de  cidadkos  dos  ditos  Estados, 
nomeàrào  e  munirào  corn  plenos  poderes  para  aguelle 
fim,  respectivamente,  a  saber: 

Siia  Magestade  o  Imperador  do  Brazil  ao  Illustrissimo 
e  Exceilentissimo  Snr.  Yisconde  de  Olinda,  do  Seu  Con- 
selho,  e  do  de  Estado,  Senador  e  Grande  do  Imperio, 
Grào  Cniz  das  Ordens  de  Santo  Estevao  da  Hungria, 
da  Legiko  de  Honra  da  França,  e  de  S.  Mauricio  e  S. 
Lazaro  de  Sardenha,  Officiai  da  Impérial  Ordem  do  Cru- 
zeiro,  Commendador  da  de  Christo,  Présidente  do  Conselho 
de  Ministros,  Ministro  e  Secretario  d'Estado  dos  Neço- 
cios  Estrrangeiros  ;  e  o  Présidente  dos  Estados  Unidos 
d'America  aoSnr.  David  Tod,  Enviado  Extraordinario  e 
Ministro  Plenipotenciario  dos  mesmos  Estados  na  Côrte 
do  Brazil;  os  quaes,  de  pois  de  terem  trocado  seus 
plenos  poderes,  qoe  forào  achados  em  bôa  e  dévida 
lôrma,  concordarâo  nos  seguintes  artigos: 

Art.  I.  Conhecendo  as  duas  altas  partes  contractantes 
a  difficuldade  de  se  entenderem  sobre  o  assumpto  da- 
qaellas  reclamaçoes  pela  convicçào,  em  que  ambas  estao, 
uma  da  jtistica,  e  outra  da  injustiça  das  mesmas  recla- 
maçoes, e  convencidas  que  o  unico  meio  justo  e  honroso 
para  chegarem  os  dous  paizes  à  um  perfeito  aocôrdo 
em  taes  questoes  sera  resotve-las  por  via  de  uma  trans- 

*)  Lei  rtttiâoatloiM  ont  été  écbwigéeB  le  18.  janvier  1848» 


i72 


Etats-Unis  et  Brésil. 


them  by  a  single  act  ;  they  mutually  agreed,  after  a  ma- 
ture examination  of  thèse  claims;  and,  in  order  to  carry 
this  agreement  into  exécution,  it  becomes  the  duty  of 
Brazil  to  place  at  the  disposition  of  the  Président  ofthe 
United  States  the  amount  of  five  hundred  and  thirty 
thousand  milreis,  current  money  of  Brazil,  as  a  reason- 
able  and  équitable  sum  which  shall  comprehend  the  whote 
of  the  réclamations,  whatever  may  be  their  nature  and 
amount,  and  as  full  compensation  for  the  indemnificatioDs 
claimed  by  the  ^overnment  of  said  States;  to  be  paid  in 
a  round  sum,  without  référence  to  any  one  of  said  daims. 
upon  the  merits  of  which  the  two  hi^h  contracting  part- 
ies refrain  from  entering  ;  it  being  left  to  the  governmenl 
of  the  United  States  to  estimate  the  justice  that  may 
pertain  to  the  claimants,  for  the  purpose  of  distributing 
among  them  the  aforesaid  sum  of  five  hundred  and  thirty 
thousand  milreis,  as  it  may  deem  most  proper. 

Art  II,  In  conformity  to  what  is  agreed  upon  in  the 
preceding  article,  Brazil  is  exonerated  from  ail  respon- 
sibility  springing  out  of  the  aforesaid  claims  presented 
by  the  government  of  the  United  States  up  to  the  date 
of  this  convention,  which  can  neither  be  reproduced  nor 
reconsidered  in  future.  ^    | 

Art.  III.  In  order  that  the  government  of  the  United 
States  may  be  enabled  properly  to  consider  the  claims 
of  the  citizens  of  said  States,  —  the  remaining,  as  above 
declared,  subject  to  its  judgment,  —  the  respective  do- 
cuments which  throw  light  upon  them  shall  be  delivered 
by  the  impérial  government  to  that  of  the  United  States, 
so  soon  as  this  convention  shall  receive  the  ratification 
of  the  government  of  said  States. 

Art  IV.  The  sum  agreed  apon  shall  be  paid  by  the 
impérial  government  to  that  of  the  United  States,  in  the 
current  money  of  Brazil,  as  soon  as  the  exchange  of  the 
ratifications  of  this  convention  is  made  known  in  this 
capital,  .for  which  his  Majesty  the  Emperor  of  Brazil 
pledges  himself  to  obtain  the  necessary  funds  at  the  next 
session  of  the  législature. 

Art  V.  The  payment  of  the  sum  above  i^amed  of  five 
hundred  and  thirty  thousand  milreis  shall  not  be  made 
until  after  the  réception  of  the  notice  in  this  capital  of 
the  exchange  of  ratifications  ;  but  the  said  sum  shall 
bear  interest,  at  six  per  centum  per  annum,  from  the 
first  day  of  July  nextj  the  impérial  govemment  however, 


273 

açcào:  conoordârào  mutuaniente,  depois  de  maduro  ex* 
ame  sobre  aguellas  reclamaçoes;  e  para  o  fim  de  poder 
le?ar  se  a  eflfeito  aquella  transacçào,  em  que  por  parte 
do  Bracil  se  ponha  à  disposiçào  do  Présidente  dos  Èsta- 
dos  Unidos  a  quantia  de  quinhentos  e  trinta  contos  de 
reis,  moedo  corrente  do  Brazil,  como  quantitativo  razoavei 
eequitativo,  que  comprehenderà  «a  generalidade  das  re- 
clamaçoes, quaiquer  que  seja  a  sua  natureza  e  importan- 
da,  e  como  oompensaçào  plana  pelas  indemnidades  re- 
clamadas  pelo  governo  dos  ditos  Estados  ;  as  quaes  serao 
sdtisfeitas  em  giobo,  sem  referencia  à  nenhuma  dessas 
reclamaçoes,  em  cujo  merito  prescindem  de  entrar  asal- 
tas  partes  contractantes;  ficando  ao  governo  dos  Estados 
Unidos  o  avaliar  a  justiça,  que  assista  dos  reclamantes, 
para  distribnir  por  elles  a  supradita  soma  de  quinhentos 
6  trinta  contos  de  reis  como  julgue  mais  conveniente. 

Art.  IL  Em'  conformidade  do  que  fica  concordado  no 
artigo  antécédente  é  exonerado  o  Brazil  de  quaiquer  res- 
ponsabilidade  proveniente'  das  ditas  reclamaçoes,  apresen- 
tadas  pelo  governo  dos  Estados  Unidos  até  a  data  desta 
convençào;  as  quaes  nao  poderào  ser  mais  reproduzidas, 
é  nem  attendidas  no  future. 

Art  III.  A  fim  de  que  o  governo  dos  Estados  Uni- 
dos possa  attender  devidamente  as  reclamaçoes  dos  ci- 
dadkos  dos  mesmos  Estados,  que  pela  forma  acima  de- 
clarada  ficào  sujetas  à  sua  appreciaçào,  serl-heào  entre- 
gues  pelo  governo  impérial  os  respectives  docuihentos 
qae  Ihes  servao  de  illustraçào  logo  que  a  présente  con- 
vençào tenha  a  ratificaçào  do  governo  dos  Estados  Unidos. 

Art  IV.  A  soma  estipulada  sera  entregue  pelo  go- 
verno impérial  ao  dos  Estadoa  Unidos  em  moeda  cor- 
rente  de  brazil,  logo  que  conste  hesta  corte  a  troca  das 
ratificaçoes  desta  convençào  para  o  que  sua  Magestade 
Imperador  do  Brazil  se  compromette  a  obter  os  précises 
fandos  na  proxima  sessào  legislativa. 

Art  y.  Ainda  que  o  pagamento  da  quantia  supra 
mencionada  de  quinhenlos  e  trinta  contos  de  reis  nào 
se  effectue,  sènào  depois  de  chegar  à  esta  côrte  a  noticia 
da  troca  das  ratificaçoes,  a  dita  quantia  vencerà  0  juro 
de  seis  por  cento  ao  anno,  desde  o  primeiro  de  Julho 
proximo  future  ;  obligando-se  o  governo  impérial  a  fazer 

Nou9.  ReeueU  gén.     Tome  XIV.  S 


274  Conç.pour  saU  aux  récL  des  cit.  d  Etats-Unis. 

obliges  iUelf  to  make  good  that  interest  only  when,  in 
conformily  to  the  preceding  article  of  this  convention,  the 
amouni  stipulated  shall  be  paid. 

Art.  Vl.  The  présent  convention  shall  be  ratified, 
and  the  ratifications  exchanged,  in  Washington,  within 
twelve  months  after  it  is  signed  in  this  capital  ;  or  sooner, 
if  possible, 

In  faith  of  which  we,  Plenipotentiaries  of  the  United 
States  of  America,  and  of  his  Majesty  the  Emperor  o( 
Brazil^  sign  and  seal  the  same. 

Done  in  the  city  of  Rio  de  Janeiro  this  twenty-seventh 
day  of  Jantiary,  in  the  year  of  our  Lord  one  thousaDd 
eight  hundred  and  forty-nine. 

David  Tod.      [L.  S.] 
f^isconde  de  Olinda.      [L.  S.] 


275 

bom  esse  juro,  sô  quando,  na  forma  .do  précédente  ar- 
tigo  desta  convençao,  se  vèrifique  o  pagamento  da  soma 
ajustada. 

Art.  YI.  A  présente  convençào  sera  ratificada,  e  as 
ratificaçoes  trocadas  em  Washington,  dentro  de  doze  me- 
zes  depois  de  çua  assignatara  nesta  côrte,  ou  mais  cedo 
se  for  possivel. 

Em  fé  do  que  nos  Plenipotenciarios  de  sua  Mages- 
tade  o  Imperador  do  Bracil  e  dos  Estados  Unidos  da 
America  assi^amos  e  sellamos  a  présente. 

Feita  na  cidade  do  Rio  de  Janeiro  aos  vinte  e  sete 
de  Janeiro  do  anno  do  Nascimento  de  Nosso  Senhor 
JesQs  Christo  de  mil  oito  centos  e  quarenta  e  nove. 

Viaconde  de  Olinda,      (L.  S.) 
David  Tod.      (L.  S.) 


S2 


276 


50. 
Déclaration  des  chefs  de  Gallinas  pour  la  relaxa- 
tion   d'un    certain    nombre    d^ esclaves^    signée  à 
Dumbocorro^  le  4  féerier  i849*). 

Kittam,  and  John  Siacca,  son  of  the  late  King 
Fortune,  voluntarily  déclare  ihat  the  measures  this  day 
adopted  by  Commodore  Sir  Charles  Hotham ,  and  the 
destruction  of  the  barracoons,  are  right  and  proper: 
that  on  the  part  of  the  Chief  of  Gallinas  they  are  em- 
powered  to  say  that  they  hâve  erred  and  done  that  which 
is  wrong;  that  they  hâve  violated  the  Treaty  concluded 
by  Captain  Denman ,  and  merit  punishment. 

That,  unconditionally,  and  witoont  any  reserve,  without 
hope  of  reward  of  any  sort  or  kind ,  they  promised  to 
deliver  up  the  slaves  to  any  oiBcer  appointed  by  the 
Commander -in -chief,  within  4  days  from  this  date  (Fe- 
bruary  4th),  and  that  Sir  Charles  Hotham  positivelj 
refused  to  enter  into  any  compromise,  for  the  sake  o( 
liberating  the  slaves  now  lying  in  the  bush,  and  released 
from  the  several  factories  and  barracoons  on  the  first 
appearance  of  the  boats  in  the  Gallinas'  waters. 

King  John  Fortune,     his  X  mark. 
John  Shaicah,  his  X  mark. 

Chas.  Hotham, 
Commander-  in  -  chiet 
PVm.  A.  Parier , 
Pilot  and  Interpréter,  H.  M.  steam-ship  „Penelope". 
Alex.  Murray  y 
Commander  of  H.  M.  sloop  „Favorite''. 
Thomas  L,  Gordon, 
Interpréter. 

Edwd.  mil. 
Lieutenant,  commanding  H.  M.  brigantine  „Dart". 


♦)  Le  Gallinas ,  à  Tépoqne  de  cette  déclaration ,  comprenait  lei 
r^ons  sitnées  entre  le  pays  de  Cherbro  et  la  république  de  Libéria 
En  1860  ce  pays ,  qui  résista  longtemps  aux  efforts  généreux  de  II 
Grande  Bretagne  d'abolir  la  Traite  des  Nègres,  a  passé  sons  l 
souveraineté  de  la  république  de  Libéria. 


277 


51. 

ConDenHon,  entre  la  Phuse  et  k  Grmtd- Duché 
de  Luxembourg,  pour  prévenir  et  pour  punir  les 
èmUs  forestier t,  de  chaese  et  de  pêche,  signée  à 
la  Haye,  le  9  février  i849*). 

Nachdem  die  Kôniglich  Preussisoke  und  Grossherzog- 
lich  Luxemburgische  Regierunçen  ûbereingekominen  sînd, 
wirksame  Massregein  zur  Vernûtung  und  Bestrafung  der 
Foret-,  Jagd-  und  Fischereifirevel  zn  treffen  und  zu  die- 
sem  Zweke  eînén  Vertrag  mit  einander  abzuschliessen, 
haben  Seine  Majestât  der  Kônig  von  Preussen  Allerhôchst 
ihren  ausserordentlichen  Gesandfen  und  bevollmâchtigten  j 

Minister  am  Kôniglich  Niederl&ndischen  Hofe,  den  Gra-  ' 

fen  V.  Kônigsmark,  und  Seine  Majestât  der  Kôni^,  Gross-  | 

faerzoff  von  Luxemburg  AUerhôchst  ihren  einstweiligen  Sek-  i 

retair  fur  die  Ângelegenheiten  des  Grossherzogthums  Luxem- 
borg  bei  Ihrem  Cabinet,  den  Doctor  und  Professor  der  Ge- 
schichte,  Joseph  Paquet,  zu  Bevollmâchtigten  ernannt, 
welche  demnâchst  folgende  Bestimmungen  verabredet  haben. 

Art.  1.  Beide  negierungen  verpflichten  sich,  die 
Forets,  i^JS^'  und  Fiscbereifrevel,  virelone  ihre  Unterthanen 
auf  dem  Gebiete  des  anderen  Theiles  verfibt  haben  môch- 
ten,  nacb  denselben  Gesetzen  untersuchen  und  bestrafen 
zn  iassen,  nach  welchen  sie  nntersueht  und  bestraft  wer- 
den  wfirden,  virenn  sie  atif  dem  eigenen  inl&ndisehen  Ge- 
biete begangen  virorden  w&ren. 

Art.  2.  Gegen  die  Frevier  soll  von  Amtswegen 
verfahren  werden,  sobald  entweder  von  dem  benacbthei- 
S^en  Unterthan  resp.  der  Familie  desselben  eine  Klage, 
oder  von  den  Befaôrden  de  Staates,  in  welohem  des  Ver- 

Sehen  verûbt  ist,  eine  Anzeige  davon  bei  den  Behdrden  , 

es  anderen  Staates  eingeht. 

Eine  Verfolgung  der  Sache  findet  jedooh  nicht  wei- 
ter  statt,  wenn  der  Einwohner  des  einen  Staates  wegen 
des  begangenen  Vergehens  in  dem  anderen  Staate  be- 
reits  verfoigt  und  vernrtheilt  oder  freigesprochen  worden 
ist,  es  sei  denn,  dass  die  Verurtheilung  nur^  fas  contuma- 

«)  Les  ratififiatioi»  ont'éU  éohsngéea  à  ]a  Es^ye,  U  12  mars  1849. 


278 


Prusse  et  Luxembourg. 


ciam  erfoigt  ist,  oder  der  Venirtheilie  sich  der  Straivoll- 
streckang  durch  die  Flucht  entzogen  hat. 

Art.  o.  Die  Forstbehôrden ,  Waldwârter  und  Forst- 
beamten,  Feldhfiier  und  sonsiigen  Diener  der  Obrigkeit 
in  jedem  der  beiden  Staaien,  solien  aile  môgliche  Hûlfe 
leisten,  damit  daseibst  die  Urheber  und  MiischuIdigeD 
der  im  Ârtikel  1.  genannten  Vergehen,  welche  auf  im 
Gebieie  des  anderen  Staates  verûbt  sein  môchten,  ent- 
deckt  und  eintretenden  Faites  verhattet  werden. 

Art.  4.  Die  Wâchter  und^Beamten,  welche  in  jedem 
der  beiden  Staaten  mit  der  Ermittelung,  Verfolgung  und 
Feststellung  derartiger  Vergehen  beauuraçt  sind,  solien 
befugt  sein,  die  Spuren  aerselben,  sowie  die  Urheber 
und  Mitschuldigen  selbst  bis  auf  die  Entfemung  einer 
Meile  (acht  Kilometer)  in  das  Gebiet  des  anderen  Staates 
zu  veriolgen. 

Art.  5.  Ereilen  sie  auf  dieser  Verfolgung  die  Frev- 
1er  selbst,  so  ist  es  ihnen  gestattet,  dieselben  anzuhalten. 
Sie  mûssen  jedoch  die  Angehaltenen  alsbald  an  die 
nâchste  Ortsbehôrde  derjenigen  Regierunff  ûberliefern, 
auf  deren  Gebiete  die  Anbaltung  stattgefunden  hat. 

Wenn  dièse  Behôrde  erkennt,  dass  die  Angehaltenen 
Inlânder  sind,  so  hat  sie  den  verfolgenden  Beamten  die 
fur.  deren  Protocoll  erforderlichen  Personalnachweise  ûber 
dieselben  mitzutheilen,  und  verfûgt  alsdann  uber  deren 
Freilassung  oder  fortgesetzte  Haft  nach  den  Landesgesetzen. 

Gehôren  die  Angehaltenen  unbestrittenennaassen  nicbt 
dem  Lande  an,  in  welchem  die  Verhaftung  erfoigt  ist, 
so  hat  die  Behôrde,  welcher  dieselben  vorçefûhrt  wer- 
den, deren  alsbaldige  Abfûhrung  auf  das  Gebiet,  wo  das 
Vergehen  verûbt  worden  ist,  zu  gestatten,  und  nôthigen- 
falls  den  vorfûhrenden  Beamten  hierbei  starke  Hand 
zu  leisten. 

Ist  dagegen  die  Nationalitât  der  Angehalt^en  bestril- 
ten,  so  werden  dieselben  demGewahrsam  der  erwâbnten 
Ortsbehôrde  ûbergeben,  welche  die  Entscheidung  der 
competenten  Behôrde  veranlasst 

Letztere  hat  alsdann,  wenn  die  Angehaltenen  sich 
als  Inlânder  erweisen,  die  alsbaldige  Mittheilung  derPer 
sonal - Nachweise  und,  im  anderen  Falle,  die  sofortige 
Auslieferung  der  Angehaltenen  selbst  an  die  Behôrden 
des  Landes,  wo  das  Vergehen  stattgefunden  hat,  zu 
bewirken. 

Art.  6.    Die  Beamten  jedes  der  beiden  Staaten  sind, 


Délits  forestiers  etc.  279 

wenn  m  sich  in  Gem&ssheit  des-Ârt  4.  auf  der Nacheîle 

in  dem  Gebiete  des  anderen  Theiles  befinden,   befagt, 

daseibst   die    Gerathschaften    in    Beschlag    zo    nehmen, 

welche  *bei  Verfibune  der  Frevel  benutzt  worden  sind, 

sowie  die  Gegenstânde,  welche  die  Frevier  etwa  beiVer- 

ûbung  des  Vergehens  sich  angeeignet  haben.    Dièse  Ge- 

râthsdiaften   und   Gegenstânde  sind  der  nâchsien  Orts- 

obrigkeii  zu  ûbei^eben,  um  sodann  dahin  abgeliefert  zu 

werden,  wo  nach  den  Gesetzen  dièses  Landes  die  Unter- 

sachung  wegen  des  begangenen  Vergehens  stattfinden  muss. 

Finden   die  Beaniten  bei   dieser  Nacheiie  eine  Haus* 

sachung  auf  dem  Gebiete  des  anderen  Staates  nôtbig,  so 

haben  sie  sich  deshalb  an  den  Friedensrichter  oder  des- 

sen  Stellvertreier,  an  den  PoUzeicommissâr  oder  auch  an 

den  Ortsvorsteher  oder  dessen  Stellvertreier  im  nâchsten 

Orte  zn  wenden.    Jeder  dieser  Beamten  ist  verpQichtet, 

nach  den  inlândischen  Gesetzen,   unter  Zuziehung  des 

requirirenden  fremden  Beamten,  unverzûglich  zur  Haas* 

SQchung   zu  schreiten.     SoUte  er  jedoch   gesetzlich   die 

Hadssuchunff  verweigem  mûssen,  so  hat  er  dièse  Weige- 

ning  schriftuch  und  unter  Angabe  ihrer  Grûnde  abzugeben. 

Art  7.    Die  Beamten  des  einen  Staates,  welche   die 

Verfolganç  bis  in  das  Gebiei  des  anderen  Staates  fort- 

setzen,  smd  befugt,'  in  diesem  leizteren  Lande  das  in 

ihrem  Heimathsstaate  aufgenommene  ProtocoU  ûber  aUe 

Thatsachen,  welche  auf  die  Verûbung  und  Entdeckuns 

des  begangenen  Freyels  Bezug  haben,  fortzusetzen  una 

darin  ailes  autzuzeichnen,  was  sie  auf  ihrer  Nacheile  in 

Bezug  auf  den  Frevel  bemerkt  haben. 

Soweit  es  sich  jedoch  von  Maassregeln  handelt, 
welche  unter  Zuziehung  von  Behôrden  oder  Beamten  des 
anderen  Staates  vorgenommen  worden  sind,  soll  die  Auf- 
zeichnun^  in  dem  Protocolle  unter  Mitwirkung  und  Mit- 
onterschnft  dieser  Behôrden  oder  Beamten  geschehen. 
Die  Leizteren  haben  in  dem  ProiocoUe  sowohl  ihrer  Zu- 
stimmung,  als  auch  dessen  ausdrûcklich  zu  erw&hnen, 
was  sie  mrerseits  besonders  oder  abweichend  zu  bemer* 
ken  haben. 

Die  Protocolle  mûssen  stèts  die  nothwendige  Auskunft 
uber  die  slaitgehabten  Beschlagnahmen^  sowie  ûber  den 
Ort.  und  die  Behôrden  enihalten,  wo  die  in  Beschlag  ge- 
nommenen  Gegenstânde  vorlâufig  niedergelegt  sind.  Ëin 
Duplicat  des  ProtocoUs  ist  von  denf.nacheilenden  Beamten 
den  zùgezogenen  Beamten  des  anderen  Staates  einzubën- 


280 


Prusse  et  Luxembourg. 


digen,  welche  dasselbe  £ur  weiteren  Veranlassung  ihrer 
vorgesetzten  Behôrde  sofort  einzareichen  haben. 

Art  8.  Die  Bohôrden  and  Beamien  des  einen  Siaa- 
tes,  welche  sich  weigern  sollten,  den  in  Art  5.  6.  nnd  7 
fur  den  Fall  der  Nacheile,  seitens  der  Beamien  des  an- 
deren  Staates,  ihnen  auferlegten  Obliegenheiten  Genûge 
zo  leisten,  solien  ebenso  zur  Verantwortang  und  Strafe 
gezogen  werden,  als  wenn  sie  den  Requisitionen  intândi- 
scher  Behôrden  nicht  genûgt  h&tten. 

Art  9.  Sowohl  die  im  Art.  7.  vorgeschriebenen  Pro- 
iocolle,  als  auch  aile  sonstigen  Acte,  welche  bei  Erroit- 
telung  und  Bestrafung  der  im  anderen  Staate  verûbten 
Forst-,  Jagd-  und  Fischereifrevel  vorkommen,  sollenf  in 
beiden  Staaten  von  Stempel-  und  Einregistrirungsgebuh- 
ren  frei  sein. 

Die  Protocolle  solien  durch  den  Staatsprocnrator  des 
Landes,  in  welchem  derFrevel  begangen  ist,  dem  Staats- 
procurator  des  Landes,  wo  die  Thâter  sich  befinden,  zur 
unverzûglichen  weiteren  Veranlassung  zogesandt  werden. 

Fur  die  Constatirung  eines  Frevels,  welcher  von  einem 
Angehôrigen  des  einen  Staates  in  dem  Gebiete  des  an- 
deren verûbt  worden ,  soU  den  officiellen  Angaben  und 
Abschâtzunçen ,  welche  von  den  compétenten  Beamten  1 
des  Ortes  des  begangenen  Frevels  aufgenommen  worden 
sind,  von  den  Gerichten  des  anderen  Staates  derselhe 
Glaube  beigelegt  werden,  welchen  die  Gesetze  den  ofli- 
ciellen  Angaben  der  inlândischen  Beamten  beilegen. 

Art  10.  Soweit  es  zum  Beweise  der  begangenen 
Frevel  und  ihres  Umfan^s  auf  Zeugenvernehmungen  an- 
kommt,  solien  auf  Réquisition  des  Staatsprocurators  des- 
jenigen  Staates,  wo  die  Untersuchnng  gefûhrt  wird,  die 
m  dem  anderen  Staate  wohnhaften  /«eugen  aufgefordert 
werden,  vor  den  Gerichtsbehôrden  des  ersteren  Staates 
zu  erscheinen.  Weigern  sie  sich  der  dortigen  Gestellang, 
so  solien  sie  auf  Erfordem  von  dem  inlândischen  Rich- 
ter  vemommen  und  die  darûber  aufgenommenen  Proto- 
colle  unverzûglich  der  requirirenden  JBehôrde  ûbersandt 
werden. 

Art  11.  Die  Einziehung  des  Betrages  der  Strafe. 
sowie  sâmmtlicher  entstandenen  Kosten,  bleibt  ansschliess- 
lich  dem  Staate,  in  welchem  der  verurtheilte  Frevier 
wohnt  und  das  Urtheil  stattgefunden  hat,  f&r  seine  eigene 
Rechnung  Qberlassen.  Leaiglich  der^  Betrag  des  -Sçha- 
denersatzes,  soweit  er  hat  beigetrieben  werden  kônnen, 


Délits  forestiers  etc.  2dl 

wird  an  die  betrefFende  Casse   desjenigen  Staates  abge- 
fûhrt,  in  welchem  der  Frevel  verûbt  worden  ist 

Art.  12.  Die  bei  Yerûbnng,  Entdeckung,  Verfolganar 
oder  Constatirung  der  Forst-,  Jagd-  und  Fischerei^eyel 
begangenen  Widersetziichkeiten  oder  Angriffe,  Gewalt- 
thâtigkeiten  oder  Beleidigungen  sollen  in  jedem  Staate 
nach  dessen  Gesetzen  ebenso  verfolgt  und  oestraft  wer- 
deo,  als  seien  sie  auf  eigenem  Gebiete  und  gegen  die 
eigenen  Beamten  beeangen  worden. 

Art  13.  Die  auf  der  ganzen  Breite  de?  schiflbaren 
oder  nicht  schiffbaren  Grenzflûsse  begangenen  Jagd«  oder 
Fischereivergehen ,  kônnen  durch  beide  R^erungen  als 
aaf  eigenem  Gebiete  begangen  angesehen  werden.  Die 
Verfolgung  dieser  Ver^enen  kann  auf  den  Antrag  jeder 
Reçierung,  nach  Anleitun^  der  in  den  vorhergehenden 
Ârtikein  enthaltenen  Bestimmunsen  vor  den  Behôrden 
desjenigen  Staates  stattfinden,  welcnem  derFrevIer  angehôrt. 

Art.  14.  GegenwSirtige  Uebereinkunft  soll  in  beideh 
Lândern  einen  Monat  nach  erfoigter  Auswechselung  der 
Ratificationen  in  Wirksamkeît  treten. 

Sie  bleibt  auch  nach  érfoIgter  Aufkûndignng  seitens 
einer  der  beiden  contrahirènden  Regierungen  noch  sechs 
iMonate  lang  in  Kraft. 

Art  15.  Die  Auswechselung  der  Ratificationsurkun- 
den  soll  binnen  zwei  Monaten  spâtestens  erfolgen. 

Zu  Urkund  dessen  ist  gegenw&rtiger  Vertrag  von  den 
Bevollmâchtigten  in  zwei  Exemplaren  eigenh&ndig  unter- 
zeichnet  und  unte^siegelt  worden. 

Geschehen  im  Haag^  den  9.  Februar  1849. 
(L.  S.)  p.  Konigamarh  (L.  S.)  Paquet. 


282 

52. 

Loi  prussienne  portant  certaines   médications  m 
règlement  général  sur  les  industries^  signée  à  Char- 
lottenburgy  le  9  février  1849. 

Extrait. 

S.  67.  Âuslânder  sind  zum  Betriebe  eines  stehenden  Ge- 
werbes,  soweit  ihnen   nicht  die  Erlaubniss   dazu  ÎDEr-i 
wiederung  der  im  Âuslande  den  diesseitigen  Gewerbelrei- 
benten  ent^egenstehenden  Beschrânkungen  ûberhaupl  lu 
versagen  ist,   nur  aus  erheblichen  Grûnden   zuzulassen 


53. 

Traité  d'amitié^  de  commerce  et  de  navigation  entre 

la  Grande  Bretagne  et  la  République  de  Guatemala. 

signé  à  Guatemala,  le  20  février  1849*). 

(Ttxte  •■gUis.) 

In  the  Name  of  the  Most  Holy  Trinity. 

Extensive  commercial  intercourse  having  been  estab- 
lished  for  some  lime  between  the  territories,  dominions, 
and  settlements  of  Her  Britannic  Majesty  and  the  Republic 
of  Guatemala,  it  seems  good,  for  the  security  as  well  as 
the  encouragement  of  such  commercial  intercourse,  and 
for  the  maintenance  of  good  understanding  between  her 
said  Britannic  Majesty  and  the  said  Republic,  that  the 
relations  now  subsisting  between  them  should  be  regularly 
acknowledged  and  confirmed  by  the  signature  of  a 
Treaty  of  Àmity,  Commerce,  and  Navigation; 

For  this  purpose  they  hâve  named  their  respective 
Plenipotentianes,  that  is  to  say: 

Her  Majesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of 
Great  Britam  and  Ireland,  Frederick  Chatfield  Esq.,  Her 
Britannic  Majesty's  Consul-Geheral  in  Central  America; 

*)  Les  ratifications  ont  été  échangées  à  Londres,  le  16  juin  1849. 


Prusse.  Droits  des  étrang.  pour  fexerc.  etc.    283 

Ueber  dièse  (xrûnde  ist  vor  der  ZulaBsnng  eines  Aaslân- 
ders  iederzett  die  Gemeinde  des  Ortes,  wo  das  Gewerbe 
betrieDen  werden.  soll,  ingleichem  die  bedieiligte  Innung 
und  der  Gewerberath  zu  nôren. 

Dasselbe  gilt,  wenn  Von  auslândiseben  Gewerbetrei- 
benden  die  Nataralisation  (S.  8.  des  Gesetzes  vom  31. 
December  1842,  Gesetz  Sammlung  1843,  Seite  15)  be« 
aniraçt  wird. 

Die  Bestimmungen  dièses  Paragraphe!!  finden  aufÂn- 
gehôrige.  deutscher  Staaten  nur  so  lange  Anwendung,  aïs 
nicht  fur  dieselben  die  geçenseitige  zfulassnng  der  Ge- 
werbetreibenden  zur  Ânsassigmachung  und  zum  Gewer* 
bebetriebe  nach  gleichen  Grundsalzen  geregelt  ist. 


53. 

Traité  (familier  de  commerce  et  de  nofoigaUon  entre 

la  Grande  Bretagne  et  la  République  de  Guatemala^ 

signé  à  Guatemala,  le  20  fébrier  i849*J. 

(Teite  eip«g;nol.) 

En  el  nombre  de  la  Santisima  Trinidad. 

Habiendose  esiablecido,  hace  algun  tiempo,  un  estenso 
trafico  comercial  entre  la  Republica  de  Guatemala  y  los 
territorios,  dominios,  y  establecimientos  de  Su  Majestad 
Britanica,  ha  sido  conveniente  para  la  seguridad  como 
tambien  para  el  fomento  de  sus  mutuos  intereses,  y 
para  la  conservacion  de  la  buena  inteli^encia  entre  la 
mencionada  Republica  y  Su  Majestad  Britanica,  que  las 
relaciones  que  ahora  existen  entre  ambas,  sean  recono- 
cidas  V  confirmadas  formalmente  por  medio  de  un  Tra- 
tado  de  Amistad,  Comercio,  y  Navegacion: 

Con  este  objeto  han  sido  nombrados  los  respectives 
Plenipotenciarios,  à  saber: 

Por  su  Excelencia  el  Présidente  de  la  Republica  de 
Guatemala,  el  Senor  Licenciado  Don  José  Mariano  Ro- 
driguez,  Secretario  de  Estado  y  de  Relaciones  Exteriores  ; 

*)  Les  rfttificatio&ft  ont  été  échangées  à  Londres,  le  16  Juin  1849. 


284       Grande  Bretagne  et  Guatemah. 

And  His  ExceUency  the  Président  of  the  RepnbKc  of 
Goatemala,  the  Licentiate  Don  José  Mariano  Rodrigoez, 
Secretary  of  State  and  for  Foreign  Affaira; 

Who,  after  having  commanicated  to  each  other  their 
FuIIpowera,  foond  to  be  in  due  and  proper  fonn,  bave 
agreed  opon  and  condnded  the  foliowing  Articles: 

Art.  I.  There  shall  be  perpétuai  amity  between  Her 
Majesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of  Great 
Britain  and  Ireland,  her  heirs  and  successors,  and  her 
and  their  subjects,  and  the  Government  of  the  Republic 
of  Guatemala  and  its  citizens. 

II.  There  shall  be  between  ail  the  territories,  domi- 
nions, and  settlements  of  Her  Britannic  Majesty  in  Europe, 
and  the  territories  of  the  Republic  of  Guatemala,  a  reci- 
procal  freedom  of  commerce.  The  subjects  and  citizens 
of  the  2  countries,  respectively ,  shall  hâve  liberty  freeiy 
and  securely  to  corne,  with  their  ships  and  cargoes,  to 
ail  places,  ports,  and  rivers  ip  the  territories,  dominions, 
and  settlements  aforesaid  to  which  other  Foreigners  are 
or  may  be  permitted  to  oome;  to  enter  into  tne  same, 
and  to  remain  and  réside  in  any  part  thereof,  respectiveh; 
also  to  hire  and  occupy  houses  and  warehouses  for  the 
purposes  of  their  commerce;  and,  generally,  the  merchanis 
and  traders  of  each  nation,  respectively,  shall  enjoy  the 
most  complète  protection  and  security  for  their  commerce, 
subject  alwa^s  to  the  laws  and  statutes  of  the  2  coun- 
tries,  respectively. 

In  like  manner,  the  respective  ships  of  war  and  Posl 
Office  packets  of  the  2  countries  shall  hâve  liberty  freeiy 
and  securely  to  come  to  ail  harbours,  rivers,  and  places, 
to  which  other  Foreign  ships  of  war  and  packets  are  or 
may  be  permitted  to  come;  to  enter  into  the  same,  to 
anchor,  and  to  remain  there  and  refît,  subject  alwavs 
to  the  laws  and  statutes  of  the  2  countries  respectively. 

By  the  right  of  entering  the  places,  ports,  and  rivers 
mentioned  in  this  Article,  the  privilège  or  carrying  on  the 
coasting  trade  is  not  understood,  in  which  trade  national 
vessels  only  are  permitted  to  engage. 

III.  Her  Majesty  the  Queen  of  the  United  Kiogdom 
of  Great  Britain  and  Ireland  engages  further,  that  the 
mhabitans  of  Uie  Republic  of  Guatemala  shaU  bave  tbe 


—  I 


Traiié  de  commerce.  285 

T  por  Su  Majestad  la  Reina  del  Reino  Unido  de  la 
Grau  6reiaDa  é  ïrlanda,  Federico  Chatfield,  Escudero,  y 
Consul -General  de  Su  Majestad  Britanica  in  Centro- 
America; 

Quienes,  despues  de  haberse  communicado  mutua- 
mente  sus  Plenos-poderes ,  y  balladolos  en  debida  j  re- 
^lar  forma,  ban  convenido  y  concluido  los  Ârticnlos 
siguientes: 

Art.  I.  Habrà  una  perpétua  amistad  entre  el  Gobierno 
de  la  Republica  de  Guatemala  y  sus  ciudadanos,  y  Su 
Majestad  la  Reina  del  Reino  Unido  de  la  Gran  Bretana 
é  Irlanda,  sus  berederos  y  succesores,  y  sus  subditos. 

IL  Habra  entre  los  territorios  de  la  Republica  de 
Guatemala,  y  todos  los  territorios,  dominios,  y  estableci- 
mientos  de  Su  Majestad  Britanica  en  Europa,  una  reei- 
proca  libertad  de  comercio»  Los  ciudadanos  y  subditos 
06  los  2  paises,  respectivamente,  tendran  lib^tad  para 
ir,  libre  y  seguramente,  con  sus  buques  y  caqgamentos, 
à  todos  parages,  puertos,  y  rios  en  los  territorios,  domi- 
nios, y  establecimientos  antedichos,  a  los  cualei^  se  per- 
mite  G  se  permitiere  ir  à  otros-eslrangeros,  entrar  en  los  mis 
mos,  y  permanecer  y  residir  en  cualquiera  parte  de  ellos,  re- 
spectivamente; tambien  para  alqudar  y  ocupar  casas  y 
almace&es  para  los  objetos  de  su  oomercio;  y  ^neral- 
mente,  los  comerciantes  y  traficantes  de  cada  naoïon,  re- 
spectivamente, gozarân  la  mas  compléta  proteccion  y  se- 
guridad  para  su  comercio;  estanao  diempre  sujetos  à 
las  leyes  y  estatutos  de  los  2  paises^  respectivamente* 

Del  mismo  modo  los  respectives  buques  de  guerra  y 
paquetes  de  correo  de  los  2  paises  tendràn  libertad  para 
tiegar  franca  y  seguramente  à  todos  los  puertos,  rios,  y 
iugares,  à  que  se  permite  ô  se  permitiere  Uegar  buques 
de  guerra  y  paquetes  de  correo  de  otras  naciones,  ea- 
irar  en  los  mismos,  andar,  y  permanecer  en  el(ps,  y 
repararse,  sujetos  siempre  à  las  leyes  y  estatutos  de  los 
2  paises,  respectivamente* 

Por  el  derecho  de  entrar  en  parages,  puertos,  y  rio3 
de  que  se  hace  relacion  en  este  Articnlo,  no  esté  con%- 
prendido  el  *privilegio  del  comercio  de  escala  y  cabotage, 
que  unicamente  sera  permitido  à  buques  nacionales. 

IIL  Su  Majestad  la  Reina  del  Reino  Unido  de  la 
Gran  Bretana  é  Irlanda  se  obliga  ademàs,  à  que  los  ha- 
bitantes de  la  Republica  de  Guatemala  tengan  la  misma 


286       Grande  Bretagne  et  Guatemala. 

like  liberty  of  commerce  and  navigation  stipulated  for  in 
the  preceaing  Article,  in  ail  her  territories,  dominions, 
and  settlements  situated  ont  of  Europe,  to  the  full  estent 
of  which  the  same  is  permitted  at  présent,  or  shall  be 
permitted  hereafter,  to  any  other  nation. 

IV.  It  being  the  intention  of  the  2  High  Contracting 
Parties  to  bina  themselves  by  the  2  preceding  Articles 
to  treat  each  other  on  the  footing  of  tne  most  favoured 
nation,  it  is  hereby  agfeed  between  them,  that  any  fa- 
vour,  privilège,  or  immunitv  whatever,  in  matters  of 
commerce  and  navigation,  which  either  Contracting  Party 
has  actuall]^  granteo,  or  may  hereafter  grant,  to  the  sub- 
jects  or  citizens  of  any  other  state ,  shall  be  extended  to 
the  subjects  or  citizens  of  the  other  High  Contracting 
Party,  gratuitously,  if  the  concession  in  favour  of  that 
other  nation  shall  hâve  been  gratuitous;  or  in  return  for 
a  compensation  as  nearly  as  possible  of  proportionate 
value  and  effect,  to  be  adjustea  by  mutual  agreement,  if 
the  concessions  shall  hâve  been  conditionhl. 


V.  No  higher  or  other  duties  shall  be  imposed  on 
the  importation  into  the  territories,  dominions,  or, settle- 
ments of  Her  Britannic  Majesty,  of  any  article  being  tbe 
growth,  produce,  or  manufacture  of  the  Republic  of 
uatemala,  and  no  higher  or  other  duties  shall  be  im- 
Kosed  on  the  importation  into  the  territories  of  the 
epublic  of  Guatemala,  of  any  articles  being  the  growth, 
produce,  or  manufacture  of  the  territories,  dominions,  or 
settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  than  are  or  shali 
be  payable  on  the  like  articles,  oeing  the  growth,  pro- 
duce ,  or  manufacture  of  any  other  Foreign  country  ;  nor 
shall  any  other  or  higher  duties  or  charges  be  imposed 
in  the  territories,  dominions,  or  settlements  of  either  of 
the  High  Contracting  Parties,  on  the  exportation  of  any 
articles,  to  the  temtories,  dominions,  or  settlements  of 
the  other,  than  such  as  are  or  may  be  payable  on  the 
exportation  of  the  like  articles  to  any  other  Foreign 
country;  nor  shall  any  prohibition  be  imposed  upon  the 
exportation  or  importation  of  any  articles,  the  growth, 
produce,  or  manufacture  of  the  territories,  dominions,  or 
settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  or  of  the  Republic 
of  Guatemala,  to  or  from  the  said  territories,  dominions, 
or  settlements   of  Her  Britannic  Majesty,   or  to  or  from 


^ 


Traité  de  commerce.  287 

libertad  de  comercio  y  navegacion  estipubda  en  el  ant^'- 
rior  Ârticulo,  en  todos  sus  territorios,  dominios,  y  esta* 
blecimientos  situados  fuera  de  Europa,  en  ioda  ta  exten- 
cion  c[ue  se  permite  ahora,  6  se  permitiere  despues  à 
cualauiera  otra  nacion. 

I Y.    Siendo  la  inteneion  de  las  2  Allas  Partes  Con- 
tratantes   el   obligarse  por  los  2  Articulos  précédentes  à 
tratarse  la  ona  à  la  otra  en  los  mismos  termines  que  à  la 
oacion  mas  favorecida,  por  el  présente  convienen  mutua- 
mente,  en  que  cualquier  favor,  privilegio,  6  inmunidad, 
de  cualquiera   especie   que   fuere,   que   en   materias  de 
comercio   y  navegacion   naya  conceaido  actualmente,    é 
paeda  en  adelante  concéder,  alguna  de  las  Partes  Con- 
tratantes,    à  los  sobditos  6  ciudadanos   de  otra  nacion 
cualquiera ,  se   harà  extensivo  à  los  subditos  6  ciudada- 
nos de    la   otra  Alta   Parte  Gontratante,   gratuitamente, 
siempre   que   la   concesion  en   fevor  de  la  otra  nacion 
iiobiere  sido  gratoita;  pues   siendo  condicional,  en  tal 
caso,  por  mutuo  convenio  se  acordarà  una  oompensacion 
équivalente,  cuanto  sea  posible,  y  proporcionada  asi  en 
el  valor,  como  en  los  resultados. 

V.  No  se  impondran  otros  6  mas  altos  derechos  k 
la  importacion  en  los  territorios  de  la  Republica  de  Gua- 
temala, de  cualesquiera  articulos  del  producto  natural, 
producciones,  6  manufacturas  de  los  territorios,  dominios, 
y  establecimientos  de  Su  Majestad  Britanica,  ni  se  im- 
pondnln  otros  6  mas  altos  derechos  à  la  importacion  en 
jos  territorios,  dominios,  y  establecimientos  de  Su  Ma- 
jestad Britanica,  de  cusdesquiera  articulos  del  producto 
natural,  producciones,  é  manufacturas  de  la  Republica 
de  Guatemala,  que  los  aue  se  pagan  o  pagaren  por 
semejantes  articulos,  cuanao  sean  producto  natural,  pro- 
ducciones, 6  manufacturas  de  cualquier  otro  pais  estran- 
^ero;  ni  se  impondran  otros  ô  mas  altos  derechos  6 
iinpuestos  en  los  territorios,  dominios,  ô  establecimien- 
tos de  cualquiera  de  las  Altas  Partes  Gontratantes  à  la 
sxportacion  de  cualesquiera  articulos  para  los  territorios, 
iominios,  ô  establecimientos  de  la  otra,  que  los  que  se 
pagan  6  pagaren  por  la  exportacion  de  iguales  articulos 
oara  cualquier  otro  pais  estrangero  ;  ni  se  impondrà  pro- 
libicion  alguna  à  la  exportacion  ô  importacion  de  cuales- 
:piiera  articulos  del  producto  natural,  producciones,  6 
onanufacturas  de  los  territorios  de  la  Republica  de  Gua- 
temala, 6  de  los  territorios,  dominios,  à  establecimientos 


r 


288       Grande  Bretagne  et  Guatemala. 

the  Republic  olf  Guatemala,  which  shall  not  equally  ex- 
tend  to  ail  other  nations. 


YL  No  higher  nor  other  doties  or  payments  on  ac- 
count  of  tonnage,  of  light  or  harbour  dues,  of  pilotage, 
of  salvage  in  case  either  of  damage  or  shtpfwreck,  or  on 
account  of  any  other  local  charges,  shall  be  imposed  in 
any  of  the  ports  of  the  Republic  of  Guatemala  on  Bntish 
vessels,  than  those  payabte  in  the  same  ports  by  Gua- 
temalan  vessels  ;  nor  m  any  of  the  territories,  dominions, 
or  settlements  of  Her  Britannic  Majesty  on  Guatemalan 
vessels,  than  shall  be  payable  in  the  same  ports  on 
British  vessels. 

VII.  The  same  duties  shall  be  paid  on  the  impor- 
tation into  the  territories  of  the  Repablic  of  Guatemala, 
of  any  article  beinç  of  the  growih,  produce,  or  manu- 
facture of  the  temtories,  dominioBs,  or  settlements  of 
Her  Britannic  IVfajestv,  whelher  such  importation  shall 
be  made  in  Guatemalan  or  in  British  vessels;  and  the 
same  duties  shall  be  paid  on  the  importation  into  the 
territories,  dominions,  or  settlements  of  Her  Britannic 
Majesty,  of  any  article  being  the  growth,  produce,  or 
manufacture  of  the  Repobfic  of  Guatemala,  whether  sach 
importation  shall  be  made  in  British  or  in  Guatemalan 
vessels.  The  same  duties  shall  be  paid,  and  the  same 
bounties  and  drawbacks  allowed,  on  the  exportation  to 
the  Repnblic  of  Guatemala,  of  any  articles  being  the 
growth,  produce,  or  manufacture  of  the  territories,  do- 
minions, or  settlements  or  Her  Britannic  Majesty,  whether 
such  exportation  shall  be  made  in  Guatemalan  or  in 
British  vessels;  and  the  same  duties  shall  be  paid  andl 
the  same  bounties  and  drawbacks  allowed  on  the  export- 
ation of  any  articles,  'being  the  growth,  produce,  or 
manufacture  of  the  Republic  of  Guatemala,  to  tbe  terri- 
tories, dominions,  or  settlements  of  Her  Britannic  Majesty, 
whether  such  exportation  shall  be  made  in  British  or  in 
Guatemalan  vessels. 

VIII.  Ail  merchants,  commandera  of  shtps,  andotfaers. 
the  subjects  of  Her  Britannic  Maiesty,  shall  bave  fui! 
liberty  in  ail  the  territories  of  the  Republic  of  Guatemala, 
to  manage  their  own  a£Eairs   themaeives,  or  to  commit 


\ 


Trente  "de  commerce. 


28$ 


de  Sa  Majestad  Britamcsl,  para  los  dichos,  6  de  I03 
dichos  terntorios  de  la  Reputslica  de  Guatemala ,  6  para 
los  dichos,  6  de  los  dichos  territorios,  dominios,  y  esta- 
blecimientos  de  Su  Majestad  Britanica,  que  no  se  estien- 
dan  igualmente  à  todas  las  otras  naciones. 

VI.  No  se  impondràn  otros  ni  mas  altos  derechos 
ni>pagOs  por  razon  de  toneladas,  fanal,  emolmentos  de 
pnerto,  practico,  derecho  de  salvamento  en  caso  de  per- 
dida  6  naufragio,  ni  por  razon  de  algunas  otras  cargas 
locales,  en  nmguno  de  los  puertos  de  los  territorios, 
dominios,  à  establecimientos  de  Su  Majestad  Britanica, 
â  los   buques   Guatemahecos ,    sinô  los  que  unicamente 

Sagan  en  I09  mismos  los  Britanioos;  ni  en  los  puertos 
e  la  Republica  de  Guatemala  se  impondràn  a  los  nuques 
Britanicos,  otras  cargas  que  las  que,  en  los  mismos 
puertos,  pagan  los  Guatemaltecos. 

VII.  oe  pa^aràn  los  mismos  derechos  de  importacion 
en  los  territorios,  dominios,  6  establecimientos  de  Su 
Majestad  Britanica,  por  los  articules  de  productos  naitu- 
rales,  producciones,  y  manufacturas  de  la  Republica  de 
Guatemala,  bien  sean  importados  en  buques  Britanicos 
6  Guatemaltecos;  y  los  mismos  derechos  se  pagaràn  por 
la  importacion  en  los  territorios  de  la  Republica  de  Gua- 
temala, de  las  manufacturas,  efectos,  y  producciones  de 
los  terntorios,  dominios,  6  establecimientos  de  Su  Maje* 
stad  Britanica,  annque  su  importacion  sea  en  buques 
Guatemaltecos  6  Britanicos.  Los  mismos  derechos  paga- 
ràn, y  gozaràn  las  mismas  franquicias  y  descuentos  con- 
cedidos,  à  la  exportacion  para  los  terntorios,  dominios, 
6  establecimientos  de  Su  Majestad  Britanica,  de  cuales- 
quiera  articules  de  los  productos  naturales,  producciones, 
0  manufacturas  de   la  Republica  de  Guatemala,  ya   sea 

S  ne  la  exportacion  se  haga  en  buques  Britanicos  o  en 
uatemaltecos;  y  pagaran  los  mismos  derechos,  y  se 
concederân  las  mismas  franquicias  y  descuentos,  À  la 
exportacion  para  la  Republica  de  Guatemala,  de  cuales- 
auiera  articules  de  los  productos  naturales,  producciones, 
0  manufacturas  de  los  territorios,  dominios,  6  estableci- 
mientos de  Su  Majestad  Britanica,  sea  que  esta  expor- 
tacion se  haga  en  buques  Guatemaltecos  6  Britanicos. 

VIIL    Todo    comerciante    comandante  de    buque,  y 

otros  ciadadanos  de  la  Republica  de  Guatemala,  gozarén 

de  libertad   compléta  en  todos  los  territorios,  dominios, 

y  establecimientos  de  Su  Majestad  Britanica,  para  mane- 

NouD.  AeeueU  gén.    Tome  XIV.  T 


290        Grande  Bretagne  et  Guatemala. 

them  to  the  management  of  wbpmsoever  tbey  please  as 
broker,  factor,  agent,  or  interpréter;  nor  shall  they  be 
obliged  to  employ  any  other  persons  in  those  capacities 
than  Ihose  employée  by  Guatemalans,  nor  to  pay  them 
any  other  salary  or  rémunération  tban  such  as  is  paid 
in  like  cases  by  Guatemalan  citizens;  and  absolute  tree- 
dom  shall  be  aflowed  in  ail  cases  to  the  buyer  and  seller 
to  bargain  and  fix  the  price  of  any  eoods,  wares,  or 
merchandize  imported  into,  or  exported  from,  the  Repu- 
blic of  Guatemala,  as  they  shall  see  good  ;  observing  tbe 
laws  and  establisbed  customs  of  the  country.  The  saine 
privilèges  shall  be  enjoyed  in  the  territories,  dominm 
and  settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  by  the  citizeDs 
of  the  Republic  of  Guatemala,  under  the  same  conditioDS. 


The  subjects  and  citizens  of  tbe  High  Contractiog 
Parties  shall  reciprocally  receive  and  enjoy  full  and  per- 
fect  protection  for  their  pensons  and  property,  and  shall 
hâve  free  and  open  access  to  the  courts  of  justice  in  the 
said  countries,  respectively ,  for  the  prosecution  and  de- 
fence  of  their  just  rights  ;  and  they  shall  be  ai  liberty  to 
employ  in  ail  causes  the  advocates,  attomeys,  or  agents  i 
of  whatever  description ,  whom  they  may  ikink  proper,  i 
and  they  shall  enjoy  in  this  respect  the  same  rights  and 
privilèges  therein  as  native  subjects  or  citizens. 

IX.  In  whatever  relates  to  the  police  of  the  ports. 
the  lading  and  unlading  of  ships,  the  safety  of  merchan- 
dize, goods,  and  effects,  the  succession  to  personal  estâ- 
tes by  will  or  otherwise,  and  the  disposai  of  personal 
property  of  every  sort  and  dénomination,  by  sale,  dona- 
ûovkf  exchange,  testament,  or  in  any  other  manner  what- 
soever,  as  also  the  administration  of  justice;  the  subjects 
and  citizens  of  the  2  High  Contracting  Parties  shall  reci- 
procally enjoy  the  same  privilèges,  liberties,  and  rights. 
as  native  subjects  or  citizens;  and  they  shall  net  be 
charged  in  any  of  thèse  respects  with  any  higher  imposts 
or  duties  than  those  which  are  paid,  or  may  be  paid. 
by  native  subjects  or  citizens;  suomitting,  of  course,  to 
the  local  laws  and  régulations  of  each  country  respectively- 


If  any  subject  or  citizen  of  either  of  the  2  High  Con- 


Traité  de  eonaiièrcéks 


291 


jar  por  si  i^s  prèpiôs  ne^doios,  6  para  encareàr  su  ma^ 
nqo  a  ^uien  mejor  les  parezca,  sea  correaor,  factor, 
agente^  €  interprète;  y  no  se  les  obligari  à  emplear  para 
estos  objetos  à  ninguna  otra  persoha  mas  que  las  que 
se  emplean  por  los  Britanicos,  ni  estarén  obligados  à 
pagarles  mas  salario  6  remuneraoîon  que  la  que  en  se^ 
mejantes  Casos  se  paga  pOr  subditos  Britanicos;  y  se 
concédera  libertad  absoluta  en  todos  los  casos  al  'com^ 
prador  y  vendedor  para  ajuslar  y  fijar  el  precio  cuales- 
quiera  efectos^  mercaderias,  y  generosi  importados  6  ex- 
portados  de  la  Republica  de  Guatemala,  como  crean  con- 
veniente,  conformandose  con  las  leyes  y  costumbres  es- 
tabiecidas  en  el  pais.  Los  mismos  privilegios  disfrutardn 
en  los  t^ritorios  cie  la  Republica  de  Guatemala  los  sub- 
ditos  de  Su  Mi^stad  Britanica,  y  sujetos  à  las  mismas 
condîcio&es. 

Los  ciudadanos  y^subdjtos  de  jlas  Âitas  Partes  Con^ 
tratantes  recibiràn  y  gozaràn  reciprocamente  de  compléta 
y  perfecta  proteccion  en  sus.personas  y  propiedades,  y 
tendràa  libre  y  Cacil  acceso  à  los  tnbunales  de  justicia 
en  loft  referidos  paises,  respectivamente,  para  la  prosecu- 
cion  y  defensa  de  sus  justos  dere<^os;  y  estaràn  en  li- 
bertad de  emplear  en  todos  casos  los  abogados,  procu- 
VadoreS)  A  agenles  de  cualquier  clase  que  juzguen  con- 
veniente,  y  gozaréa  en  este  respecte,  los»  mismos  dere- 
chos  y  privilegios  que  alli  '  disfrutaren  los  ciudadanos  ô 
subditos  naiivos;  '     ^ 

IX.  Por  lo  que  tooa  Â  la  pôlicia  de  los  puertos,  à 
la  carga  y  descarga  de  buques,  la  segurid^d  aelas  mer- 
cancias,  menés,  y  efectos,  la  aucesion  de  las  propiedades 
personàles  por  testamento,  d  de  otro  modo,  y  al  derecho 
de  disposer  de  la  prôpiedtad^personal,  de  cualquiera  clase 
6  denominacion ,  por. venta,  donacion,  permuta,  testa- 
mento, d  de  otro  modo  cualquiera,  asi  como  tambien 
à  la  administraoton  de  justicia;  los  ciudadanos  y  subdi- 
tos de  las  2  Altas  Partes  Gontratantes  gozaràn  recipro- 
camente los  mismos  privilegios,  libertades,  y  derecnos, 
que  si  fueran  ciudadanos  d  subditos  natives  ;  y  no  se  les 
cargar^,  en  ninguno  de  estos  puntos  6  casos,  mayores 
impuestos  d  derechos  que  los  que  pagan  d  en  adelante 
pagaren  los  ciudadanos  d  subditos  nativos,  sujetos  por 
supuesto  à  las  leyes  y  estatutos  locales  de  cada  pais, 
respectivamente. 

En  caso  que  muriere  algun  ciudadano    d  subdito  de 

T2 


292       Grande  Bretagne  et  Guatemala. 

iracting  Parties  shall  die  without  will  or  teslaroent  in 
any  ofthe  territories,  dominions,  or  settlements  of  the 
other,  the  Consul  -  General  or  Consul  of  the  nation  to 
which  the  deceased  belonged,  or  the  représentative  of 
such  Consul  -  General  or  Consul,  in  his  absence,  shall 
hâve  the  right  to  nominate  curators  to  take  charge  o( 
the  property  of  the  deceased,  so  far  as  the  laws  of  the 
country  will  permit,  for  the  benefit  of  the  lawful  heirs 
and  creditors  of  the  deceased;  giving  proper  notice  of 
such  nomination  to  the  authorities  of  the  country. 

X.  The  subjects  of  Her  Britannic  Majesty  residing  in 
the  Republic  of  Guatemala,  and  the  citizens  of  the  ne- 
public  of  (niatemala  residing  in  any  of  the  territories, 
dominions,  or  settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  shall 
be  exempted  from  ail  compulsory  military  service  what- 
soever,  either  by  sea  or  by  lancf,  and  from  ail  forced 
loans  or  military  exactions  or  réquisitions;  and  they  shall 
not  be  compelled,  under  any  pretext  whatsoever,  to  pay 
any  other  ordinary  charges,  réquisitions,  or  taxes,  çreater 
than  those  that  are  paid  by  native  subjects  or  citizens 
of  the  Contracting  Parties  respectively. 

XI.  It'  shall  be  free  for  each  of  the  2  Hiçh  Contract- 
ing Parties  to  appoint  Consuls  for  the  |>rotection  of  trade, 
to  réside  in  any  of  the  territories,  dominions,  and  sett- 
lements of  the  other  Party;  but  befqre  any  Consul  shall 
act  as  such,   he  shall,  in  the  usual  form,   be  a{ 


and  admitted  by  the  Government  to  which  he  is  sent; 
and  either  of  the  High  Contracting  Parties  may  except 
from  the  résidence  of  Consuls  such  particular  places  as 
they  judge  fit  to  be  excepted.  The  Gruatemalan  Diplom- 
atie Agents  and  Consuls  shall  enjoy  in  the  territories, 
dominions,  and  settlements  of  Her  Britannic  Majesty, 
whatever  privilèges,  exceptions,  and  immunities  are  or 
shall  be  granted  to  the  agents  of  the  same  rank  belong- 
ing  to  the  most  favoured  nation;  and  in  like  manner, 
the  Diplomatie  Agents  and  Consuls  of  Her  Britannic 
Majesty  in  the  Guatemalan  territories  shall  enjoy,  accord- 
ing  to  the  strictest  reciprocity,  whatever  pnvileges,  ei- 
ceptions,  and  immunities  are  or  may  be  granted  in  the 
territories  of  the  Republic  of  Guatemala,  to  the  Diplomatie 
Agents  and  Consuls  of  the  most  favoured  nation. 


I 


Traiiié  de  commerce. 


293 


cualqoiera  de  las  Âkas  Partes  Contratantes,  sin  haber 
hecho  su  ultima  disposicion  6  testarkiento,  en  cualauiera 
de  los  territorioS)  dominios,  d  establecimientos  ae  la 
otra,  el  ConsuUGeneral  6  el  Consul  de  la  nacion  à  que 
pertenecia  d  difunto,  6  en  su  ausencia,  el  que  represen- 
tare  â  dicho  Gonsul-General  6  Consul,  tendra  el  aerecho 
de  nombrar  curadores,  que  se  encarguen  de  la  propiedad 
de!  difunto,  en  cuanto  las  leyes'  del  pais  lo  permitiereû, 
â  beneficio  de  los  legitimos  herederos  y  acreedores  del 
difunto;  dando  noticia  conveniehte  à  las  autoridades 
del  pais. 

A.  Los  subditos  de  Su  Majestad  Britanica  résidentes 
en  la  Republica  de  Guatemala ,  y  los  ciudadanos  de  la 
Republica  de  Guatemala  résidentes  en  cualquiera  de  los 
territorios,  dominios,  b  establecimientos  de  Su  Majestad 
Britanica,  estaràn  exentos  de  todo  servicio  militar  forzoso 
de  cualquier  especie,  de  mar  ô  de  tierra,  y  de  todo  prest- 
ame  forzoso,  o  exacciones  militares,  6  requisiciones ;  ni 
seran  compelidos  à  paçar,  bajo  ninçun  prétexte,  cuales- 
quiera  cargos  Ordinarios,  requisiciones,  6  impuestos, 
mayores  que  los  que  paguen  los  subditos  6  ciudadanos 
natives  de  las  Partes  Contratantes,  respectivamente. 

XL  Cada  una  de  las  Altas  Partes  Contratantes  podrâ 
nombrar  Consules  para  la  proteccion  del  comercio,  que 
residan  en  cualquiera  de  los  territorios,  dominios,  y  es^ 
tablecimientos  de  la  otra  parte;  pero  antes  que  ningun 
Consul  funcione  como  tal,  deberà  ser  aprobado  y  admt- 
tido  en  la  forma  acostumbrada,  por  el  Gobierno  a  quien 
86  dirige;  y  cualquiera  de  las  Altas  Partes  Contratantes 
pnede  exceptuar  de  la  residencia  de  Consules  aquellos 
puntos  particdlares  en  que  no  tengan  por  conveniente 
admitir  los.  Los  Agentes  Diplomaticos  y  los  Consules  de 
la  Republica  de  Guatemala  gozar^n  en  los  territorios,  do- 
minios, y  establecimientos  de  Su  Majestad  Britanica,  de 
todos  los  privilégies,  exenciones,  é  inmunidades  concedi- 
das,  é  que  se  concediereh,  a  los  Agentes  de  igual  rango 
de  la  nacion  mas  favorecida;  y  del  misme  modo,  los 
Agentes  Diplomaticos  y  Consules  de  Su  Majestad  Brita- 
nica en  les  territorios  de  la  Republica  de  Guatemala^ 
gozaran,  conforme  à  la  mas  exacta  reciprocidad,  todos 
los  privilégies,  exenciones,  é  inmunidades  que  se  conce^ 
den,  6  en  adelante  se  concédieren,  â  los  Agentes  Diplo- 
maticos y  Consules  dé  la  nacion  mas  favorecida,  en  los 
territorios  de  la  Republica  de  Guatemala. 


V  V 


m 


f:  T 


294       Grande  Bretagne  et  Guaiemalcu 

Xn.  For  the  better  secariiy  of  commerce  between 
ihe  subjects  of  Her  Britanhic  Majesty  «nd  the  citizens  of 
the  Republic  of  Guatemala,  it  ig  agreed,  that  if  at  any 
time  anf  interruption  of iiriendly  interconrse,  or  any  rupt- 
ure, should  nnfortunately  take  place  between  the2High 
Contra  cting  Parties,  the  subjects  or  citizens  of  either  of 
the  2  High  Contractinç  Parties  who  may  be  within  any 
of  the  territories ,  dominions,  of  settlémenta  of  the  other, 
shall,  if  residing  upon  the  coasts,  be  allowed  6  months, 
and  if  residing  in  the  interior,  a  whole  year,  to  wind  up 
their  accounts  and  dispose  of  their  property;  and  a  safe- 
conduct  shall  be  given  to  them  to  embark  at  Ihe  port 
which  they  themselves  shall  sélect;  and  even  in  the  event 
of  a  rupture,  ail  such  subjects  or  citizen  of  either  of  the 
2  High  Contracting  Parties  who  are  estabUshed  in  any 
of  the  territories,  dominions,  and  settlements  of  the  other, 
in  the  exercise  of  any  trade  or  spécial  employment,  shall 
hâve  the  privilège  of  remaining  and  of  continoing  such 
trade  and  emplovment  therein,  without  any  manner  of 
interruption,  in  mil  enjoyment  of  their  liberty  and  pro- 
perty,  as  long  as  they  behave  peaceably,  and  commit  no 
offence  against  the  law^s:;  and  tbeir  goMs  and  effects,  of 
whatever  description  thejr  may  be^  whether  in  their  own 
custody  or  entrusted  to  individnals  or  to  the  State,  shall 
not  be  liable  to  seizure  or  seqtiestration,  nor  to  any  o- 
ther  charges  or  demands  than  tlK)se  whiob  may  be  made 
upon  the  like  effects  or  property  belonging  to  native 
subjects  or  citizens  of  the  country   in   wrhieh    such   sob- 

{'ects  or  citizens  may  réside.  In  the  same  case,  debte 
}etween  individuals,  property  in  public  funds,  and  shares 
of  c(Mnpanies,  shall  never  be  confisoated,  seqnestered, 
nor  detained. 

XIII.  The  subjects  of  Her  Britanic  Majesty,  and  ihe 
citizens  of  the  Republic  of  Guatemala,  respectively,  resid- 
ing in  any  of  the  territories,  dominions.,  or  seilUements 
of  the  other  Party,  shall  enjpy,  in  their  bouses.,  persons, 
and  properties,  the  protection  of  the  Gpvemiiient,  and 
shall  continue  in  possession  of  the  guarantees  which  they 
no\^  enjoy:  they  shall  not  bedjsturned,  motested,  or  an- 
noyed  in  any  manner  onaccount  of  their  relij^ious  beiief, 
nor  in  the  proper  exercise  of  tbeir  religion,  either  within 
their  own  private  bouses,  or  in  the  places  of  worship 
destined  for  that  purpose,   agceeiâbly,  tP  the  System  of 


Traité  de  comnteme. 


3t)5 


XII.  Para  mayor  seguridad   del  <5omercio  entre  los 
itos  de  Sa  NidjestacT  Britanica  y  los  ciudàdanos  de 

la  Repablica  de  Guatemala,  se  estipula,  q[ue  si  en  algun 
tiempo  ocurriere  desgraciadamente  una  mterrupoion  en 
las  relaciones  amistosas,  y  se  efectuare  un  rompimiento 
entre  las  2  Altas  Paries  Contratantes ,  se  concederén  à 
los  subditos  é  ciudadanos  de  cualquiera  de  las  2  Altas 
Partes  Contratantes  ^e  estén  dentro  de  los  territorios, 
dominios,  6  establecimientos  de  la  otra,  si  residenenlas 
costas,  6  meses,  y  un  ano  entero  à  los  ane  residan  en 
el  interior,  para  arreglar  sus  negocios,  y  disponer  de  sus 
propiedades;  y  se  les  darà  un  salvo  conducto  para  que 
se  embarquen  en  él  puerto  que  ellos  elijieren;  y  aun  en 
caso  de  un  rompimiento,  toaos  aquellos  subditos  6  ciu- 
dadanos de  cualquiera  de  las  2  Altas  Partes  Contratantes 
Sue  estén  establecidos  en  cualquiera  de  los  territorios, 
ominios,  y  establecimientos  de  la  otra,  en  el  ejercicio 
de  algun  trafico  ù  ocupacion  especial,  tendràn  el  privi- 
légie de  permanecer  y  continuar  dicho  trafico  y  ocupa- 
cion en  61  referido  pais,  sin  que  se  les  interrumpa  en 
manera  alguna,  en  el  goze  absoluto  de  su  libertad  y  de 
sus  bienes,  mientras  se^conduzcan  pacificamente,  y  no 
cometan  ofensa  alguna  contra  las  leyes;  y  sus  bienes  y 
efectos,  de  cualquiera  clase  que  sean,  bien  que  estén 
bajo  stf  propia  custodia,*  6  confiados  à  individuos  ô  al 
Estado,  no  estaràn  sujetos  &  embargo  é  secuestro,  ni  à 
ninguna  carga  6  imposicion  que  la  que  se  haga  con 
respecte  à  los  éfectos  6  bienes  pertenecientes  d  los  sub- 
ditos o  ciudadanos  del  pais  en  que  dichos  subditos  ô 
ciadadanos  residan.  De  igual  modo,  ô  en  el  mismo  caso, 
ni  las  deudas  entre  particulares,  lii  los  fondos  publiées, 
ni  las  acciones  de  companias ,  serai)  jamas  confiscadas, 
secuestradas,  6  detenidas. 

XIII.  Los  ciudadanos  de  la  Republica  de  Guatemala, 
y  los  subditos  de  Su  Majestad  Britanica,  que  residan  en 
cualquier  de  los  territorios,  dominios,  6  establecimientos 
de  la  otra  Parte,  gozaràn  reciprocamente  en  sus  casas, 
personas,  y  bienes,  de  la  proteccion  del  Gobierno,  y 
coDtinuaràn  étt  posesion  de  las  garantias  que  actnalmente 
iienen:  no  serân  inquietados,  molestados,  ni  perturbados 
en  manera  alguna,  en  razon  de  su  creencia  religiosa,  ni 
en  les  ejercicios  propios  de  su  religion,  Va  dentrb  de 
sus  casas  particulares,  é  eri  los  lugares  del  culto  desti- 
nados  para  aquel  ol^eto,  conforme  al  sistema  de  toleran- 


il 


c.  ^ 


•■i   I 


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2g6       Grande  Bretagne  et  Guatemala^ 


tolérance  established  in  the  territories,  dominions,  and 
settlements  of  the  2  High  Contracting  Parties;  provided 
tbey  respect  the  religion  of  the  nation  in  which  they  ré- 
side, as  well  as  the  constitution,  laws,  and  customs  of 
the  country.  Liberty  shall  also  be  granted  to  bury  the 
subjects  or  citizens  of  either  of  the  2  High  Contracting 
Parties  who  may  die  in  the  territories,  dominions,  or 
settlements  aforesaid,  in  burial-places  of  theirown,  wbich 
in  the  same  manner  may  be  freely  established  and  main- 
tained;  nor  shall  the  funerals  or  sepulchres  of  the  dead 
be  disturbed  in  any  way  or  upon  any  account 

XIV.  The  Government  of  tne  RepubUc  of  Gaatemata, 
in  order  to  co-operate  with  Her  Britannic  Majesty  for  the 
total  abolition  ol  the  Slave  Trade,  engages  to  exécute 
perfectly  the  laws  of  the  said  Republic,  which  prohibit 
m  the  most  effectuai  manner  ail  persons  inhabiting  with- 
in  the  territories  of  the  Republic  of  Guatemala,  or  in 
places  subject  to  their  jurisaiction,  from  taking  any  share 
m  such  trade. 

XV.  In  order  that  the  2  High  Contracting  Parties  may 
hâve  thé  opportunity  of  hereafter  treating  and  agreeing 
upon  such  other  arrangements  a$i  may  tend  still  further 
to  the  improvement  of  their  mutual  intercourse,  and  to 
the  advancement  of  the  interests  of  their  respective  sub- 
jects and  citizens,  it  is  agreed  that  at  anv  time  after  the 
expiration  of  7  years  from  the  date  of  tne  exchange  of 
the  ratifications  of  the  présent  Treaty,  either  of  the  Hish 
Contracting  Parties  shall  hâve  the  right  of  giving  to  the 
other  Party  notice  of  its  intention  to  termmate  Articles 
V,  VI,  and  VII  of  the  présent  Treaty;  and  that  at  the 
expiration  of  12  months  after  such  notice  shall  hâve  been 
received  by  either  Party  from  the  other,  the  said  Arti- 
cles, and  ail  the  stipulations  contained  therçin,  shall 
cease  to  be  binding  on  the  2  High  Contracting  Parties. 

XVI.  The  présent  Treaty  shaU  be  ratified,  and  the 
ratifications  shall  be  exchanged  at  London  or  at  Guate- 
mala within  the  space  of  8  months,  or  soon^,  if  possible. 

In  witness  vynbereof  the  respective  Plenipotentiaries 
hâve  signed  the  same,  and  hâve  affized  thereto  their  re- 
spective seals. 

Done  at  Guatemala,  this  20th  day  of  February,  in 
the  year  of  our  Lord  1849. 

(L.  S.)  _     Fredk.  Chatjleld. 


\ 


(JL.  S.)        ^.  Mariano    Rodrigu^z* 


Traité  de  commerce. 


2^7 


cia  establecido  en  los  territorios,  dominios,  y  estableci- 
mientos  de  las  2  Allas  Partes  Contratantes;  con  tal  que 
respeten  la  religion  de  la  nacion  en  que  residan,  asi 
como  la  constitucion ,  leyes,  y  costumbres  establecidas. 
Tendràn  tambien  libertad  de  enterrar  à  los  ciudadanos  6 
subditos  de  cualquiera  de  las  2  Âltas  Partes  Contratantes 
que  murieren  en  los  referidos  territorios,  dominios,  6 
esiablecimientos,  en  sus  propios  cementerios,  que  podràn 
del  mismo  modo  libremente  establecer  y  mantener;  yno 
se  molestaràn  los  funerales  ni  los  sepùlcros  de  los  muer- 
tos,  de  ningun  modo,  ni  por  motivo  alguno. 

XIY.  El  Gobierno  de  la  Republica  de  Guatemala,  con 
el  objeto  de  cooperar  con  Su  Maiestad  Britanica  â  fin  de 
conseguir  la  abolicion  total  del  irafîco  de  Esclavos,  se 
compromete  à  hacer  siempre  efectivas  las  leyes  de  la 
misma  Republica,  que  proniben  del  modo  mas  positivo 
à  todas  las  personas  que  habiten  dentro  del  territorio  de 
la  Republica  de  Guatemala,  6  sujetos  à  su  jurisdiccion, 
tomar  parte  alguna  en  dicho  trafico. 

XV.  Para  que  las  2  Altas  Partes  Contratantes  tengan 
en  lo  futuro,  oportunidad  de  tratar  y  aiustar  cualesquiera 
otros  arreglos  que  tiendan  aun  mas  encazmente  a  estre- 
char  las  relaciones  existentes,  y  al  adelante  de  los  inter- 
eses  de  los  respectives  subditos  6  ciudadanos,  se  ha 
convenido  que  en  cualquier  tiempo,  pasados  7  anos  desde 
la  fecha  en  que  se  cangéen  las^ratificaciones  del  présente 
Tratado ,  cualquiera  de  las  2  Altas  Partes  Contratantes 
podra  poner  en  conocimiento  de  la  otra  Parte  sus  inten- 
ciones  de  tecminar  los  Articules  V ,  VI ,  y  VII  del  ore- 
sente  Tratadb  ;  y  que  al  espirar  1  ano  desde  que  I  d^ 
las  Partes  baya  recibido  de  la  otra  dicha  noticia,  los 
espresados  Artictilos,  y  todo  sti  coiitenido,  dejaràn  de 
ser  obligatorios  ^  las  2  Altas  Partpç  Contratantes. 

XVI.  El  présente  Tratado  sera  ratificado,  y  las  rati- 
Scaciones  cambiadas  en  Guatemala  6  en  Londres  en  el 
tennino  de  8  meses,  6  àntes  si  posible  fuere. 

En  fé  de  lo  cual  los  respectives  Plenipotenciarios  han 
firmado  el  présente,  sellandolp  con  sus  sellos  respectives. 

Feche  en  la  Ciudad  de  Guatemala,  à  les  20  dias  del 
mes  de  Febrero,  del  ano  del  Senor  1849. 

SL.  S.)     /.  Mariano  Rodriguez. 
L.  S.)     Fredh.  Chatfield. 


296       Grande  Bretagne  et  Guatemala 

tolérance  established  iû  the   territories,  d$      \ 
settlements  of  the   2  High  Contracting  I^^ 
they  respect  the  religion  of  the  nation/  $  4 
side,  as  well  as  the  constitution,  '^^^^"^  I 
the  country.    Liberty  shall  also  be  p!>^  ^  *  f . 
subjects  or  citizens  of  either  of  t^^'^^ 
Parties  who  may  die    in   the    t^^^  J*  \  ^ 
settlements  aforesaid,  in  burial-rf  VA  \  . 


^-^ 


^\ 


in  the  same  manner  may  be  p  ^  ^  ^ 
tained;  nor  shall  the  funeral/||  %  ^  ; 
be  disturbed  in  any  way  p  4  J  \  ^  '> 


XIV.  The 


any  way 
Government 


X 


in  order  to  co-operate  yj 

the  fi  'i 


i  0 


n 


of  ;  a 


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>  I 


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5î^ 


M 
# 


11 


saine 


total  abolition   01 
perfectiy  the  laws 
m  the  most  effectuai 
in   the  territories  < 
places  subject  to  ' 
in  such  trade. 

XV,  In  ordr^ 
hâve  thè  oppc  f 
upon  such  of 
to  the  impr 
the  advanr 
jects  anc* 

expiratr        ^^    whereof  the    respective   Plenipoteiuia'^ 
CoV^      .«h1  the  same,  and  hâve  affixed  therelo  their  "?. 

v^'  ^v*^"»!  Guatemala,   this  2(Hh  day   of  Februarv      ;. 
u^af  our  Lord  1849.  ^*    "^ 

(L.  S.)        Fredl.  Chatfièld. 
(L.  S.)      *  /.  Mariano  Rodriguez. 


uticle  shall 
were  inserted 
day.     It  shall 


hâve   the 
Word  fop 


a  this  day.    It  shall  be  ratiBed  ^T^x 
shall  be  exchanged  at  the  sanae  li^^ 


p    A 


\ 


Traité  de  commerce* 


iiculo  AdieionaL 


299 


^as  leyes  de  la  Gran  Bretaiia,  para 

isiderado    como  de   Guatemala, 

sido  realmente  constmido  en 

■n    de  Guatemala;  y   eu   el 

'   podria  diclia  Republica 

reciprocidad  estaDiecida 

''ubiera  de  exigirse  in- 

^n  las  leyes  Britani- 

^  espacio  de  7  an  os, 

n2;éadas  las  rali- 


<ieraran  como 
ilquier  con- 
de  sea  de 
-â  dudadanos 
que  los  capilanes 
^lulacion   sean  tambien 
jlïca,  o  personas  domicî- 
jun   un  aclo  ael  Gobierno  que 
^iios   legitimos   de  la  Republica  de 
las  leyes  del  pais. 
Articulo  Adicionai  tendra  la  misma  fuerza 
se  hubiera   insertado  palabra  por  palabra 
italado  de  este  dia.     Sera  ratiBcado,    y  las  ratifi- 
^  serân  cambiadas  al  mîsmo  liempo, 
*é  de  lo  cual  los  respectivos  Plenipotenciarios  io 
^âdo,  y  sellado  con  sus  sellos  respectivos. 

en  la  Ciudad  de  Guatemala,  à  (os  20  dias  del 
Febrero,  del  ano  del  Senor  1849. 

(L.  S,)     /.  Maria/10  Rodriguez, 
(L.  S.)    FredL  Cfiatfleld. 


mm 


298        Grcuide  Bretagne  et  Guatemala. 

AàdiUenal  Artick. 

Whereas  according  to  ihe  laws  of  Great  Britain^  il  is 
necessary  that  a  ship  must  hâve  been  actually  built  in 
ihe  Republic  of  Guatemala,  in  order  io  be  considerad 
a  Guatemalan  ship;  and  whereas  in  the  présent  state 
of  Guatemalan  sbipping ,  it  would  not  be  possible  for 
the  Republic  to  receive  the  fuU  advantage  of  the  re- 
ciprocity  established  by  the  stipulations  of  the  Treaty 
or  this  date,  if  that  condition  oi  the  British  law  were 
immediately  enforced,  it  is  hereby  agreed,  that  for  the 
space  of  t  years,  to  be  reckoned  from  the  date  of 
tDe  exchange  of  the  ratifications  of  the  said  Treaty,  an; 
ships,  wheresoever  built,  shall  be  considered  as  Guate- 
malan ships,  provided  they  are  bon  à  fide  the  jproperiy 
6f,  and  wnoUy  owned  by,  1  or  more  citizens  of  ihe  Re- 
public of  Guatemala;  and  provided  that  the  master  and 
3/4ths  at  least  of  the  mariners  are  also  natural  born  ci- 
tizens of  the  Republic,  or  persons  domiciliated  in  the 
Republic  by  act  of  the  Government  thereof  as  lawful  citi- 
zens of  the  Republic;  such  act  to  be  certified  according 
to  the  laws  of  tne  Republic. 

The  présent  Âdditional  Article  shall  hâve  the  same 
force  ana  validity  as.  if  it  were  inserted  word  for  word 
in  the  Treaty  signed  this  day.  It  shall  be  ratified,  and 
the  ratifications  shall  be  exchanged  at  the  same  time. 

In  witness  whereof  the  respective  Plenipotentiaries 
hâve  signed  the  same,  and  hâve  affixed  thereto  their  re- 
spective seals. 

Done  at  Guatemala,  this  20th  day  of  Febniary,  in 
the  year  af  our  Lord  1849. 

(L  S.)        Fredk.  Chatfièld. 
(L.  S.)     ^  /•  Mariano  Rodriguez, 


Troiié  de  commerce.  }$9 

«'  ArHcuh  Adickmal. 

Por  caanto,  segun  las  ie^és  de  la  Gran  Bretana,  para 
que  un  buque  fuese  considerado  como  de  Guatemala, 
séria  précisa  que  hubiera  sido  realmente  construido  en 
los  territorios  de  la  RepuUica  de  Guatemala;  y  esel 
actual  estado  de  su  manna,  no  podria  dicha  Republica 
recibir  todo  el  beneficio  de  la  reciprocidad  estaolecida 
por  el  Tratado  de  esta  fecha,  «  hubiera  de  exigirse  in- 
mediatamente  la  condicion  que  ponen  las  leyes  Britani- 
cas,  se  ha  convenido  aqui,  que  por  el  espacio  de  7  anos, 
contados  desde  la  fecha  en  que  sean  cangéadas  las  rati- 
ficaciones  del  snsodicho  Tratado,  se  considerar&n  como 
buques  de  Guatemala,  todo  buque,  de  cualauier  con- 
struccion   que  sea,   y  con  tal   que   bonft  fioe  sea  de 

Sropiedad  y  absoluta  pertenencia  de  1  6  mas  ciudadanos 
e  la  Republica  de  Guatemala;  con  tal  que  los  capitanes 
y  3/4  partes  al  menos  de  la  tripulacion  sean  tambien 
cindadanos  nacidos  en  la  Republica,  6  personas  domici- 
liades  en  la  Republica  segun  un  acto  ael  Gobiemo  que 
los  constituya  ciudadanos  légitimes  de  la  Republica  de 
Guatemala»  segun  las  leye3  de]  pais. 

El  présente  Articule  Àdicional.  tendra  la  misma  fuerza 
y  valor  que  si  se  hubiera  insertado  palabra  por  palabra 
en  el  Tratado  de  este  dia.  Sera  ratifîcado,  y  las  ratifi- 
cdciones  seràn  cambiadas  àl  mismp  tiempo. 

En  fé  de  lo  cual  los  respectives  Plenipotenciarios  le 
han  firmado,  y  sellado  con  sus  sellos  respectives. 

Fecho  en  la  Ciudad  de  Guatemala,  à  les  20  dias  del 
mes  de  Febrero,  del  ano  del  Senor  1849. 

(L.  S.)    /•  Marîano  Hodriguet^. 
:     (L  S.)    Fredh.  Chaifleld. 


300 


54. 

Convention  généro^  de  ptux,  âamitiéy  de  com- 
merce et  de  navigation,  entre  les  Etats-Unis  et  la 
République  de  Guatemala ,  signée  à  Guatemala,  le 
3  mars  iSM*). 

Texte    aBglais. 

GeneralConveniion  of  Peace,  Amity,  Commerce, 
and  Naviçation,  beiween  the  United  States  o[ 

America  and  the  Republic  of  Guatemala. 

The  United  States  of  America  and  the  Republic  of 
Guatemala,  desirin^  to  make  firm  and  permanent  the 
peace  and  friendship  which  happily  prevails  between  bolh 
nations,  hâve  resolved  to  fix,  in  a  manner  clear,  distinct, 
and  positive,  the  mies  which  shall  in  future  be  religi- 
ously  observed  between  the  one  and  the  other,  by  meaDs 
of  a  treaty  or  gênerai  convention  of  peace,  friendship, 
commerce,  and  navigation. 

For  this  most  désirable  object  the  Président  of  the 
United  States  of  America  has  conferred  full  povsrers  on  1 
Elijah  Hise,  chargé  d'affaires  of  the  United  States  nearj 
this  republic,  and  the  Executive  Pov^er  of  the  Republic 
of  Guatemala  on  the  Sr.  Ldo.  t).  José  Mariano  Rodngnez, 
Secretary  of  State  and  of  the  Department  of  Foreign 
Relations,  who,  after   havîng  exohanged  their  said  full 

!)owers  in  due  and  proper  form,  hâve  agreed  to  the 
bllowing  articles: 

Art.  I.  There 'shall  bé  a  perfect,  firm,  and  inviolable 
peace  and  sincère  (riendahip  between  thé  United  States 
of  America  and  the  Republic  of  Guatemala,  in  ail  the 
extent  of  their  possessions  and  territories,  and  between 
their  people  and  citizens,  respeotively,  without  distinction 
of  persons  or  places. 

Art.  II.  The  United  States  of  America  and  the  Re- 
public of  Guatemala,  desiring  to  live  in  peace  and  har- 
mony  with  ail  the  other  nations  of  the  earth,  by  means 
of  a  policy  frank  and  equally  friendly  with  ail ,  engage 
mutually  not  to  grant  any  particular  favor  to  other  nations, 

♦)  La  convention  a  été  ratifiée  de  part  et  d'autre  et  les  ratifi- 
cations en  ont   été   échangées.     EUe   a   été  publiée    Hun»  les  Etats- 


n 


90% 


54. 
ConcentUm  générale  de  paix  y  d'aminé,  de  com- 
merce et  de  navigation,  entre  le»  Etats-Unis  et  la 
République  de  Guatemala,  signée  à  Guatemala,  le 
3  mars  1849  *). 

Texte    espagnol. 

Convencion  General  dePaz,  Amistad,  Comercio, 
y  Navigacion,  entre  los  Estados  tJnidos  de 
America  y  la  Repùblica  de  Guatemala. 
Los  Estados  Unidos  de  America  y  la  Repùblica  de 
Guatemala,  deseando  hacer  firme  y  permanente  la  paz  y 
amistad  gue  felizmente  existe  entre  ambas  potencias,  han 
resadto  njar,  de  una  manera  clara,  distinta,  y  positiva, 
las  reglas  que  deben  observar,  religiosamente,  en  lo 
venidero,  por  medio  de  un  tratado  6  convencion  gênerai 
de  paz,  amistad,  comercio,  y  navigacion^ 

Con  este  muy  deseable  objeto,  el  Présidente  de  los 
Estados  fUnidos]  de  America  ba  conferido  plenos  poderes 
é  Elias  Mise,  Encargado  de  Négocies  de  los  Estados 
Unidos  en  esta  Repùblica,  y  el  poder  Ejecutivo  de  la 
Repùblica  de  Guatemala  al  Sr.  Ldo.  D.  José  Mariano 
Rodriguez,  Secretario  de  Estado  y  del  Despacho  del  Re- 
laciones  Exteriorës,  quienes  despoes  de  haberse  cangeado 
sus  espresados  plenos  poderes  en  debida  y  buena  forrtia, 
han  convenido  en  los  articules  siguientes: 

Art  I.    Habrâ  una  paz  perfecta,  firme,   y  inviolable, 

L amistad  sincera  entre  la  Repùblica  de  Guatemala  y  los 
tados  Unidos  de  America,  en  toda  la  estension  du  sus 
posessiones  y  territorios,  y  entre  sus  pueblos  y  ciudada- 
nos  respectivamente,  sin  dfistincion  de  personas  ni  lugares. 

Art.  II.  La  Repùblica  de  Guatemala  y  los  Estados 
Unidos  de  America,  deseando  vivir  en  pâz  y  armonia 
con  las  demas  naciones  de  la  tierra ,  por  tnedio  de  una 
poUtica  franca  y  igualmentc  amistosa  con  todas,  se  obli- 
gan   mutnamente  â  no  concéder  favores  particulares  â 

Unis   par    une    proclamation    du  Président,    en    date    du    28  juaiet 
1862. 


802 


Etats-Unis  et  Guatemala. 


jn  respect  of  commerce  and  navigation,  which  shall  not 
immeaiately  become  common  to  the  other  party,  who 
shall  enjoy  the  same  freely,  if  the  concession  was  freely 
made,  or  on  allowing  the  same  compensation,  if  the  con- 
cession was  conditionai. 


Art  III.  The  two  high  contracting  parties, 
likewise  désirons  of  placing  the  commerce  and  navigati 
of  their  respective  countries  on  tbe  libéral  basis  of  perfect 
equality  and  reciprocity,  mutually  agrée  that  the  citizens 
of  each  may  fréquent  ail  the  coasts  and  countries  of  tle 
other,  and  réside  and  trade  therë  in  âll  kinds  of  produc^. 
manufactures,  and  merchandise;  aùd  they  shall  enjoy  ail 
the  rights,  privilèges,  and  exemptions  in  navigation  and 
commerce  which  native  citizens  do  or  shall  enjoy;  sub- 
mitting  themselves  to  the  laws,  decrees,  and  usages  there 
established,  to  which  native  citizens  are  subjécted.  But 
it  is  understood  that  this  article  does  not  include  the 
coasting  trade  of  either  country,  the  régulation  of  which 
is  reserved  to  the  parties,  réspectively  according  to  their 
own  separate  laws. 

Art  IV.  They  likewise  agrée  that  whatever  kind  ol 
produce,  manufacture,  or  merchandise  of  any  foreign 
country  can  be  from  time  to  time  lawfully  imported  into 
the  United  States  in  there  own  vessels,  may  ne  aiso  im- 
ported in  vessels  of  the  Republic  of  Gqatemala  :  and  thaï 
no  higher  or  other  duties  upon  the  tQnnage  ot  the  ve^ 
sel  or  her  cargo  shall  be  (evied  and  collected  whethei 
the  importation  be  made  in  vesseL^  of  the  pne  countn 
or  of  the  other;  and,  in  like  manner,  that  whatever  kin( 
of  produce,  manufacture,  or  merchandise  of  any  foreigi 
country  can  be  from  time  to  time  tawfully  imported  loti 
the  Republic  of  Guatemala  in  its  own  vessels,  may  b 
also  imported  in  vessels  of  thé  United  States,  and  tha 
no  higher  or  other  duties  upon  the  tonnage  of  tbe  vesse 
or  her  cargo  shall  be  levied  and  collected,  wfaether  ih 
importation  be  made  in  vessels.  of  the  one  country  or  o 
the  other.  And  they  further  agrée,  that  whatever  ma 
be  lawfully  expprted  or  reêxported  from  the  one  coun 
try  in  its  own  vessels  to  any  foreign  country,  may  be  i 
like  manner  exported  or  reêxported  in  vessels  of  tb 
other  country.  And  the  same  bounties,  duties,  an 
drawbacks  shall  be  allowed  and  collected,   whether  suc 


Traité  fie  commerce* 


âOd 


otras  nacion^s  çon  respecte  a  comercio  y  navigacion^  que 
no  se  hagan  imnediatamente  comunes  à  una  ù^  otra, 
quien  gozarâ  de  los  mismos  libremente,  6  prestando  la 
misma  coippeDsaoion  si  la  coneesion  fuere  condicionaL 


Art  III.  Las  dos  allas  partes  contratantes,  deseando 
tambien  establecer  el  comercio  y  navigacion  de  sus  re- 
spectives paises  sobre  las  libérales  bases  de  perfecta 
i^ualdad  y  reciprocidad,  convienen  mutuamente ,  que  los 
Cludadanos  de  cada  una  podràn  frecuentar  todas  las 
costas  y  paises  de  la  otra,  y  residir  y  traficar  en  ellos 
con  tocfa  clase  de  producciones,  manufacturas,  y  merca- 
derias,  y  gozaran  de  todos  los  derechos,  privilégies  y 
exenciones,  con  respecte  à  navigacion  y  comercio  que 
gozan  ô  gozaran  los  ciudadanos  natives,  sometiendose  à 
las  leyes,  décrètes  y  uses  establecides ,  à  que  estan  su- 
getes  diches  ciudadanos  natives.  Pero  deoe  ehtenderse 
qae  este  articule  no  cemprende  el  comercio  de  costa  de 
cada  une  de  los  dos  paises,  cuya  regulacion  es  reser- 
vada  à  las  partes  respectivamente  segun  sus  propias  y 
peculiares  leyes. 

Art  IV.  Convienen  igualmente  que  qualesquiera  clase 
de  producciones,  manufacturas,  y  mercaderias  estran^e- 
ras  que  puedan  ser  en  cualquier  tiempe  legalmente  m- 
troducidas  en  les  Estados  Unides  en  sus  prepies  buques, 
puedan  tambien  ser  introducidas  en  los  buques  de  la  Re* 
pùblica  de  Guatemala,  y  que  no  se  impondràn  à  co^ 
Iraràn  otros  à .  mayeres  derechos  de  tonelada  6  por  el 
sargamento,  ya  sea  que  la  importacien  se  haga  en  bu- 
pes  de  la  una  6  de  la  otra.  De  la  misma  manera  que 
Qualesquiera  clase  de  producciones,  manufacturas,  y  mer- 
aderias  estrangeras,  que  puedan  ser  en  cualquier  tiempe 
egalmente  introducidas  en  la  Republica  de  Guatemala  en 
lus  propios  buques,  puedan  tambien  ser  introducidas  en 
os  buques  dé  les  Estados  Unides,  y  que  no  se  impon- 
Iràn  é  cebrarân  otros  6  mayeres  derechos  de  tonelada 
I  por  el  cargamento,  ya  sea  que  la  importacien  se  haga 
n  buques  oe  la  *  una  é  de  la  otra.  Convienen  ademas 
[ue  todo  le  que  pueda  ser  legalmente  espertado  6  re^ 
sportado  de  une  ae  les  dos  paises  en  sus  buques  pre- 
lios  para  un  pais  estrangero,  pueda  de  la  misma  ma- 
era  ser  espertado  6  re-esportado  en  los  buques  del  otra 
l  los  mismos  derechos,  premio ,  [prenûos]  y  discuentop. 


304 


Etats-Unis  let  ^ruùtemalq. 


exportation   or  réexportation   be  made  in  vessels  of  the 
United  States  or  of  the  Republic  of  Guatemala. 

Art  V.  No  higher  or  other  duties  shall  be  imposed 
un  the  importation  into  the  United  States  of  any  articles 
the  produce  or  manufactures  of  the  Republic  of  Guate- 
mala, and  no  higher  or  other  duties  shall  be  imposed 
OR  the  importation  into  the  Republic  of  Guatemala  of  any 
articles  the  produce  or  manufactures  of  the  United  States, 
than  are  or  shall  be  payable  in  like  articles  being  the 
produce  or  manufactures  of  any  other  foreign  country; 
nor  shall  any  higher  or  other  duties  or  charges  be  im- 
posed in  either  of  the  two  countries  on  the  exportation 
of  any  articles  to  the  United  States  or  the  Republic  of 
Guatemala,  respectively,  than  such  as  are  payable  on  the 
exportation  of  the  like  articles  to  any  other  foreien 
country;  nor  shall  any  prohibition  be  imposed  on  Ihe 
exportation  or  importation  of  any  articles  the  jproduce  or 
manufactures  of  the  United  States  or  of  the  Republic  of 
Guatemala,  to  or  from  the  territories  of  the  United  States, 
or  lo  or  from  the  territories  of  the  Republic  of  Guatemala, 
vvhich  shall  not  equally  extend  to  ail  other  nations. 

Art.  VI.  It  is  likewise  agreed,  that  ît  shall  be  wholly 
free  for  ail  merchants,  commanders  of  ships,  and  other 
citizens  of  both  countries  to  manage  themselves  their  o^n 
business  in  ail  the  ports  and  places  subject  to  the  juris- 
diction  of  each  other,  as  well  with  respect  to  the  con- 
si^nment  and  sale  of  their  ^oods  and  mérchandise ,  by 
Wholesale  or  détail,  as  witb  respect  to  the  loadin^ 
unioading,  and  sending  off  their  ships  ;  they  being  in  ail 
tliese  cases  to  be  treated  as  citizens  of  the  country  ir 
which  they  réside,  or  at  least  to  be  placed  on  a  footing 
with  the  subjets  or  citizens  of  the  most  favored  nations. 

Art.  VIL  The  citizens  of  neither  of  the  contractinj 
parties  shall  be  Hable  to  any  embargo,  nor  be  detainec 
with  their  vessels,  cargoes,  mérchandise,  or  efifects,  fo 
any  military  expédition ,  not  [nor]  for  any  public  or  pri 
vate  purpose  whàtever,  without  allowing  to  those  inter 
ested  a  sufBcient  indemnification. 

Art  VIII.  Whenever  the  citizens  of  either  of  the  con 
tracting  parties  shall  be  forced  to  seek  refuge  or  asylur 
in  the  nvers,  bays,   ports,  or  dominions  of  the  othe 


Tr€4té  de  commerce. 


3Q5 


se  Goncederân  y  Qohraràn ,  ya  sea  que  tal  esportacion  6 
re-esportacton  se  haga  en  buques  de  los  Estados  Unidos 
6  de  la  Repùblica  de  Guatemala. 

Art  ¥•  No  se  impondran  otros  à  mayores  derechos 
sobre  la  importacion  de  cualesquiera  articulo,  produccion 
6  manufactura  de  la  Repùblica  de  Guatemala  en  los 
Estados  Unidos,  y  no  se  impondran  otros  6  mayores 
derechos  sobre  la  importacion  de  cualquier  articulo,  pro- 
doccion  6  manufactura  de  los  Estados  Unidos  en  la  Re- 
pùblica de  Guatemala,  que  los  que  se  pagan  6  pagaran 
en  adelante  por  iguales  articulos,  prpduccion,  6  manu- 
factura de  cualquier  pais  estrangéro;  ni  si  impondran 
otros  6  mayores  derecnos  6  cargas  en  cualquiera  de  los 
dos  paises,  sobre  la  esportacion  de  cualquier  articulo 
para  los  Estados  Unidos  6  para  la  Repùblica  de  Guate- 
mala, respectivamente,  que  los  que  se  pagan  6  pagaràn 
en  adelante  por  la  esportacion  de  iguales  articulos  para 
caaiquiera  otro  pais  estrangero;  ni  se  establescerà  pro- 
hibicion  sobre  la  esportacion  ô  importacion  de  cualquier 
articulo,  produccion  6  manufactura  de  los  territorios  de 
los  Estados  Unidos  para  los  de  la.  Repùblica  de  Guate- 
mala, o  de  los  territorios  de  la  Repùblica  de  Guatemala 
para  los  de  los  Estados  Unidos,  que  no  sea  igualmente 
estensiva  à  las  otras  naciones. 

Art  YI.  Se  conviene  ademas  que  sera  enteramente 
libre  y  permitido  a  los  comerciantes,  comandantes  de 
buques,  y  otros  ciudadanos  de  ambos  paises,  el  maneiar 
sus  negocios  por  si  mismos  en  todos  los  puertos  y  lu- 
gares  sujetos  i  la  jurisdiccion  de  uno  ù  otro,  asi  respecto 
à  las  consignaciones  y  ventas,  por  mayor  y  menor,  de 
sus  efectos  y  mercaderias,  como  de  la  carga,  descarga 
y  despacho  de  sus  buques,  debiendo  en  todos  estos  ca- 
sos  ser  tratados  cômo  ciudadanos  del  pais  en  que  residan, 
6  al  ménos  puestos  sobre  un  pié  igual  con  los  subditos 
6  ciudadanos  de  las  naciones  mas  favorecidas. 

Art  VIL  Los .  ciudadanos  de  una  6  otra  parte  no 
podràn  ser  embargados  ni  detenidos  con  sus  embarca- 
ciones,  tripulaciones,  mercaderias,  y  efectos  comerciales 
de  su  pertenencia  para  alguna  espedicion  militar,  usos 
pûfalicos  6  particulares  cualesqûiera  que  sean,  sin  con- 
céder â  los  interesados  una  sunciente  mdemnizacion. 

Art  YIII.  Siempre  que  los  ciudadanos  de  alguna  de 
las  partes. contratant^s  se  vieren  precisados  a  buscar  re- 
fugio  6  asilo  en  los  rios,  bahias,  puertos,  o  dominios  de 

Aow».  RêcueU  gén.     To$ne  XIV,  U 


307 


Etats^UnU  et  Gnatemalcu 


with  their  vessels,  whether  merchant  or  of  war, 
or  private,  Ihrough  stress  of  wealher,  pursnit  of  pirates 
or  enemies,  they  shall  be  received  and  treated  with 
humanity,  givinç  to  tbem  ail  favor  and  protection  for 
repairing  their  ships,  procuring  provisions,  and  placing 
themselves  in  a  situation  to  continue  their  voyage  witb- 
out  obstacle  or  hindrance  of  any  kind. 

Art.  IX.  AUthe  ships,  «lerchandise,  and  èffects  belong- 
ing  to  the  citizens  of  one  of  the  contf aoting  parties, 
which  may  be  captured  by  pirates,  whether  vWthin  the 
limits  of  its  jurisdiction  or  on  the  high  seas,  and  mj 
be  carried  or  found  in  the  rivers,  roads,  bays,  ports,  or 
dominions  of  the  other,  shall  be  ddivered  up  to  the 
owners;  they  proving  in  due  and  proper  forai  their  rights. 
before  the  compétent  tribunals;  it  bemg  well  understood 
that  the  claim  should  be  made  within  the  term  of  one 
year,  by  the  parties  themselves,  their  attomeys,  or  agents 
of  their  respective  gôvernments. 

Art.  X.  When  any  vessel  belongiiiç  tô  the  citizens  o( 
either  of  the  contracting  parties  shall  be  wrecked,  found- 
ered,  or  shall  suffer  any  damage  on  the  coasts  or  within 
the  dominions  of  the  other,  there  shall  be  given  to  theni 
ail  assistance  and  protection,  in  the  i^nie  manner  which 
is  usual  and  customary  with  the  vedilels  of  the  nation 
where  the  damage  happens,  pertnitting  them  to  unload 
the  said  vessel  (if  necessary)  of  its  merchandisQ  and  èf- 
fects, without  exacting  for  it  any  duty,  itnpost,  or  con- 
tribution whatever,  provided  the  same  be  exported. 

Art.  XI.  The  citizens  of  each  of  the  contracting  parties 
shaH  hâve  power  to  disposé  of  their  personal  goods  with- 
in the  jurisdiction  of  the  othef,  by  sale,  donation,  te- 
stament, or  otherwise,  and  their  représentatives,  being  ci' 
tizens  of  the  other  party,  shall  succeed  tô  their  said  per 
sonal  goods  whether  by  testament  or  ab  intestat  o,  an( 
they  may  take  possession  thereof,  by  themselves,  or  o 
thers  acting  for  them,  and  dispose  of  the  same  at  ihei 
vv^ill,  paying  such  dues  only  ad  the  inhabitants  of  the  <m)ud 
try  wherein  said  goods  are  or  shall  be  subject  to  pa 
in  like  cases.  And  if,  in  the  case  of  real  estate,  the  sai< 
heirs  would  be  prevented  frôm  entering  into  the  pos^s 
sion  of  the  inheritance  on  acconnt  of  tneir  character  c 
aliens,  there  shall  be  granted  to  them  the  term  of  thre 
years  to  dispose  of  the  same  as  they  may  think  propei 
and  to  withdraw  the  proceeds,  without  molestation,  ani 


lYaHé  de  -eommerw:  3(i6 

la  otra,  eon  sus  boqnes,  y  a  sean  mereantes  é  de  çuerra, 
poblicos  6  particulares,  por  mal  tiempo,  persecucion  de 
piratas  6  eneinigos,  serân  recibidos  y  tratadôs  con  bu- 
manidad,  dandoles  todo  Cavor  y  proteccion  para  reparar 
sas  boqoes,  procorar  viveres,  y  ponerse  en  situacion  de 
coDtinoar  so  viaje  sin  obstacolo  6  estorbo  de  ntngan 
genero. 

Art  CL  Todos  los  baques,  mercaderias,  y  efectos 
pertenecientes  â  los  ciadadanos  de  una  de  las  partes 
contratantes  que  sean  apresados  por  piratas,  bien  sea 
dentro  de  los  limites  de  sa  jarisdiccioii ,  à  en  alta  mar 
y  faeren  llevados  o  hallados  en  los  nos,  radas,    bahias, 

Ertos,  à  eominios  de  la  otra,  serân  entregados  à  sus 
DOS,  probando  estos  en  la  forma  propia  [propria]  y 
debida  sus  derechos  anté  los  tribonales  compétentes;  bien 
entendido  que  el  réclame  ha  de  hacerse  dentro  del  ter- 
mÎDO  de  un  ano  por  las  mismas  partes,  sus  apoderados, 
6  agentes  de  los  respectives  gobiemos. 

Art  X.  Caando  algun  baque  pertenedente  à  los  ciu* 
dadanos  dealguna  de  las  partes  contratantes,  naufrague, 
encalle  6  sufra  alguna  averia  en  las  costas  "6  dentro  de 
los  dominios  de  la  otra,  se  les  daré  toda  ayoda  y  pro- 
teccion, del  mismo  modo  que  es  uso  y  oostvmbre  con 
los  buques  de  la  nacion  en  donde  suceda  la  averia;  per- 
mitiendoles  descargar  el  dicho  buque  (si  faere  necesario) 
de  sus  mercaderias  y  efectos,  sin  cobrar  por  este,  çon 
tal  que  elles  sean  esportados,  ningun  derecho,  impuesto 
6  eontrtbucion. 

Art  XL  Los  ciadadanos  de  cada  una  de  las  partes 
contratantes  tendràn  pleno  poder  para  disponer  de  sus 
bienes  personales  dentro  de  la  junsdiccion  de  la  otra,' 
por  venta,  donacion,  testamehto,.6  de  otro  modo;  y  sus 
représentantes,  siendo  ciadadanos  de  la  otra  parie,  suce-' 
deran  à  sue  dichos  i)ienes  personales  ya  sea  por  testa*^ 
mento  6  ab  intestato,  y  podréntomar  posesion  de  el* 
'  ~  ya  sea  por  si  mismos  6  por  otros  que  obren  por 
y  disponer  de  los  mismos  segun  su  voluntad,  pa<- 
•  aqoeltas  cargas  solamente  que  los  habitantes  del 
pais  en  donde  estan  los  refendes  bienes  estuvieren  su^ 
jetos  à  pagar  en  iguales  casos.  Y  si,  en  el  caso  de  bt* 
enes  rmces^  los  dichos  herederos  fueren  impedidos  de 
entrar  en  là  posesion  de  la  herencia  por  razon  de  au 
caracter  de  esinmgeros,  se  les  darà  et  termine  de  très 
iik)8  para  disponer  de  elle  como  juzguen  eonvenienie,  y 

U2 


308  Etats-'  Unie  et  Guatemala. 

e;K»mpt  from  ail  duties  of  detraction  on  the  part  of  the 
government  of  the  respective  States. 

Art  XII.  Both  the  contracting  parties  promise  and 
engage  formaliy  to  give  their  spécial  protection  to  the 
persons  and  property  of  the  ciUzens  oi  each  other,  of 
ail  occupations,  who  may  be  in  the  territories  subject  to 
the  iurisdiction  of  the  one  or  of  the  other,  transient  or 
dwelling  therein,  leaving  open  and  free  tO  them  the  tri- 
bunals  of  justice  for  their  judicial  remurse,  on  the  same 
terms  wbich  are  usual  and  custojtnary  vrith  the  natives 
or  citizens  of  the  country  in  which  they  may  be;  for 
virhich  they  may  employ,  in  defence  of  their  rights,  such 
advocates,  solioitors,  notariés^  agents,  and  factors  as 
they  may  judge  proper  in  ail  their  trials  at  law;  and 
such  citizens  or  agents  shall  hâve  free  opportunity  to  be 
présent  at  the  dicisions  and  sentences  oi  the  tribunals  in 
ail  cases  vsrhich  may  concem  them,  and  Ukewise  at  the 
takinç  of  ail  examinations  and  évidence  which  may  be 
exbibted  in  the  said  trials. 

Art.  XIH.  It  is  likewise  agreed,  that  the  most  per- 
fect  and  enlire  secHrity  of  both  the  contracting  parties  in 
the  countries  subject  to  the  jarisdiction  of  the  one  and 
Ihe  other,  without  their  beîng  liable  to  be  disturbed  or 
molested  on  account  of  their  religions  belief ,  so  long  as 
they  respect  the  laws  and  established  usages  of  the  coun- 
try. Moreover,  the  bodies  of  the  citizens  of  one  of  the 
contracting  parties  who  may  die  in  the  territories  of  the 
other  shall  be  buried  in  the  osual  burying-grounds,  or  in 
other  décent  or  suitable  places,  and  shall  be  protected 
from  violation  or  disturbance. 

Art.  XIV.  It  shall  be  lawful  for  the  citizens  of  the 
United  States  of  America  and  of  the  RepubUc  of  Guate* 
mala  to  sail  with  their  ships,  with  ail  manner  of  liberty 
and  security,  no  distinction  beine  made  who  are  the 
proprietors  of  the  merchandise  laden  thereon,  from  aoy 
port,  to  the  places  of  those  who  now  are  or  hereafter 
shall  be  at  enmity  vrith  either  of  the  contracting  parties. 
It  shall  Ukewise  be  lawful  for  the  citizens  aforesaid  to 
sail  with  the  ships  and  merchandise  before  mentioned, 
and  to  trade  witn  the  same  liberty  and  security,  from  the 
places,  ports,  and  havens  of  those  who  are  enemies  of 
Doth  or  either  party,  without  any  opposition  or  disturb* 
ance  whatsoever^  not  only  directly  *  trom  the  places  of 


Traité  de  commerce^ 


309 


ara  estraer  el  producto  sin  molestia,  y  exentos  de  todo 
erecho  de  deduccion  por  parle  del  gobierno  de  los  re- 
pectivos  Estados. 

Art.  XII.  Âmbas  partes  contratantes  se  compromeien 
obligan,  fonnalmente,  à  dar  su  proteccioD  espeoial  a 
s  personas  y  propiedades  de  los  ciudadanos  de  cada 
oa  reciprocamenie  iranseuiites  6  habitantes  de  todas  o- 
ipaciones  en  los  territorios  sujçtos  a  la  jurisdiccion  de 
la  y  otra,  dejandoles  abiertos  y  libres  los  tribunales  de 
isticia  para  sus  recursos  judiciales,  en  los  mismos  tér« 
inos  que  son  de  uso  y  costumbre  dara  los  naturales  6 
odadanos  del  pais  en  que  residan  ;  para  lo  cual  podran 
nplear  en  defensa  de  sus  derechos,  aquellos  abogados, 
roGuradores,  escribanos,  ajentes,  6  factores,  queiuzguen 
mveniente  en  todos  sus  asuntos  y  litiiios;  y  dichos  ciu- 
idaDos  ô  ajentes  tendran  la  libre  facultad  de  estar  pre* 
ntes  en  las  decisiones  y  sentencias  de  los  tribunales 
I  todos  los  casos  que  les  conciernan^  como  igualmente 
tomar  todos  los  examines  y  (declaraciones  que  se  ofrez- 
0  en  los  dichos  litijios. 

Art  XIII.  Se  conviene  igualmente  en  que  los  ciuda- 
mos  de  ambas  partes  contratantes  gocen  la  mas  perfecta 
entera  seguridad  de  conciencia  en  los  paises  sujetos  à 
jurisdiccion  de  una  ù  otra,  sin  quedar  por  ello  espu- 
tos  à  ser  inquietados  ô  molestados  en  razon  de  su 
eeDcia  religiosa,  mientras  que  respetan  las  levés  y  usos 
tablecidos.  Âdemas  de  esto,  podran  sepultarse  los 
dàveres  de  los  ciudadanos  de  una  de  las  partes  con« 
liantes  que  fallecieran  en  los  territorios  de  la  otra ,  en 
\  cemeterios  aoostumbrados,  ô  en  otros  lugares  decen^ 
i  y  adecuados,  los  cuales  seràn  protegidos  contra  toda 
)Iacion  y  trastorno. 

Art.  aIV.  S«rà  licito  â  los  ciudadanos  de  los 
tados  Unidos  de  America,  y  à  los  de  la  Re- 
blica  de  Guatemala  navegar  con  sus  buques  con 
la  seguridad  y  libertad ,  de  cualquiera  puerto  â  las 
^as  6  lugares  de  los  que  son  6  fueren  en  adelante 
emigos  de  cualquiera  de  las  dos  partes  contratantes, 
t  hacerse  distincion  de  quienes  son  los  duenos  de  las 
srcaderias  cargadas  en  ellos.  Sera  igualmente  licito  é 
t  referidos  ciudadanos  navegar  con  sus  buques  y  mer- 
derias  meûcionadas,  y  traficar  con  la  misma  libertad  y 
^ridad  en  los  lugares,^  puertos,  y  ensenadas  de  los 
emigos  de  ambas  partes,    6  de  alguna  de  ellas,  sin 


310 


Etals  -p  Unin  et  Guatemala. 


the  enemy  before  mentioned  to  heutral  places,  bot  aiso 
from  one  place  belonging  to  an  enemy  to  another  place 
belonçing    to   an    enemy ,    whether   they    be    under  the 

i'urisdiction  of  one  power  or  under  several.  And  il  is 
lereby  stipulated,  that  free  ships  shall  atso  givefreedom 
to  goods,  and  that  every  thing  sfaail  be  deemed  to  be 
free  and  exempt  which  shall  be  found  on  board  the  ships 
belonging  to  the  citizens  of  either  of  the  contracting  par- 
ties, although  the  whole  lading  or  any  part  thereof  should 
appertain  to  the  enemies  of  either  —  contraband  goods 
bemg  aiways  excepted.  It  is  aiso  agreed ,  in  like  mao- 
ner ,  that  the  same  Kberty  be  extended  to  persons  f ko 
are  on  board  a  free  ship,  with  this  effect:  tnat  althouè 
they  be  enemies  of  both  or  either  party,  they  are  nol  lo 
be  taken  out  of  that  free  ship  unless  they  are  officersor 
soldiers,  and  in  the  actual  service  of  the  enemies;  pro- 
vided,  however,  and  it  is  hereby  agreed,  that  the  sti- 
pulations in  this  article  oontained,  declaring  that  tbefla^ 
shall  cover  the  property,  ^hall  be  understood  as  apply- 
ing  to  those  powers  only  who  recognize  this  principle: 
but  if  either  of  the  .  two  contracting  parties  shall  be  al 
war  with  a  third  and  the  other  neutral,  the  flag  oftbe 
neutral  shall  çover  the  property  of  enemies  whose  gov- 
ernments  ac^owledge  this  principle,  and  not  of  otbers. 


Art  XV.  It  is  likewise  agreed  that  in  the  oasewhere 
the  neatral  flag  of  one  of  the  contractins  parties  shall 
[M'otect  the  property  of  the  enemies  of  tne  other,  b; 
virtue  of  the  above  stipulation,  it  sbail  aiways  be  under- 
stood  that    the   neutral   property   fomd  on*  board  sucli 


enemy's  vessels  shall  be  ttelà  and  considered  as  enemy's 
property,  and  as  such  shall  be  liable  to  détention  aoii 
confiscation,  except  such  property  as  was  put  on  board 
such  vessel  before  the  déclaration  of  war  or  even  after- 
wards,  if  it  were  done  without  the  knewiedge  of  it;  bol 
the  contracting  parties  agrée  that,  two  moDths  havin; 
elapsed  after  the  déclaration,  their  citizcais  shall  not  plea( 
ignorance  thereoL  On  the  eontrary,  if  the  flag  of  th( 
neutral  does  not  protect  the  enemy's  property ,  in  tha 
case  the  goods  and  merchandises  of  the  neutral  embarkec 
in  such  enemy's  ship  shall  be  free. 


Traite  "de  camrnerce. 


311 


ninguna  oposicion  6  disturbio  cuaiquiera,  no  solo  directa- 
mente  de  los  iugares  de  enemigos  arriba  mencionados  6 
jugares  neutros  sino  tambien  de  un  Itigar  pertetieciente  à 
un  enemigo   é  otro  enemigo,   ya  sea  que  esten  bajo  de 
M  jurisdiccion  de  una  potencia  é  bajo  la  de  diversas.   Y 
Kiueda  aqui  estipulado  que  los  buquea  libres  dan  tambiep 
lioertad  à  las  mercadenas ,   y  que  se   ha  de  considerar 
Jibre  y  exento  todo  lo  que  se  hallare  é  bordo  de  los  bu- 
^ues  perieneçientes   é    los  ciudadanos   de  cualquiera  de 
las  partes  oontratantes ,  aun   que   toda  la  carga  ô  parte 
de  ella  perienezca  é  enemigos  de  una  ù  otra,  esceptuando 
siempre  los  articulos  de  contrabando  de  guerra.  Se  con- 
viene  tambien,.  del  mismo  modo,  en  que  la  misma  liber- 
tad  se  estienda  à  las  personas  que  se  encuentren  à  bordo 
de  buques  libres,  con  el  fin  de  que  aunque  dichas  per- 
sonas aean  enemigos    de  àmbas  partes  ô  de  alguna  de 
ellas,    no   deban   ser  estraidas   de   los  buques  libres,   à 
menés   que   sean   oficiales   6  soldados  en  actual  servicio 
de  los  enemigos;  à  condicion  no  obstante,  y  se  conyiene 
aqui    en   esto,    que  las  esUpulaciones   contenidas  en  el 
présente   articulo,   declai^ndo   que  el   pabellon  cubre  la 
propiedad,   se  entenderân  apUoables  solamente  à  aquel- 
las  potenciàs  que  reconocen  este  principio;    pero   si  al- 
guna  de  las  dos   partes  oontratantes  estuviere  en  guerra 
con  una  tercera,  y  la  otra  permaneciese  neutral,  la  ban- 
dera de  la  neutral  cubrirà  la  propiedad  d^  los  enemigos 
duyos  gobiernos  reconozcan  este  principio,  y  no  de  otros. 
Art.  XY.     Se  conviene  igualmente,  que  en  el  caso  de 
que  la  bandera  neutral  de  una  de   las  partes  contratan- 
tes  proteîa  las  propiedades  de  los  enemigos  de  la  otra, 
en  virtua  de  lo  estipulado  arriba,  deberà  siempre  enten- 
derse  que  las  propiedades  neutrales,  encontradas  à  bordo 
de  taies  buques,    enemigos,  hàn  de  tenerse   y  consider- 
arse  como  propiedades  énemi^as,   y  como  taies  estarân 
sujetas  à  dëtencion  y  confiscacion,  esceptuando  solamente 
aquellas  propiedades  que  hubiesen  ^do  puestas  â  bordo 
de  taies  buques  antes  de  la  declaracion   de  la  guerra,  y 
aun  despues,. si  hubiesen  sido  embarcadas  en  dichas  bu- 
ques sin  iener  noticia  de  la  euerra,  y  se  conviene,  que 
pasados  dos  meses  despues  de  la  declaracion,  los  ciuda- 
danos   de   una  y   otra   parte   no  podràn  alegar  que  la 
ignoraban.     Por  A   contrario,   si  la  bandera  neutral  no 
protôgiese    las>  propiedades    enemigas,    entonces    serân 


la 


312 


Etats-'Unia  et  Guatemala» 


^ 


Art.  XVI.  This  liberty  of  navigation  and  commerce 
shall  extend  io  ail  kinds  of  merchandises,  excepting  those 
only  ^hich  are  distinguished  by  the  name  of  contràband; 
and  under  ibis  name  of  contràband  or  prohibited  goods 
sball  be  comprehended  : 

Ist  Cannons,  mortars,  howitzers,  swivels,  blunder- 
busses,  muskets,  fusées,  rifles,  carbines,  pistols,  pikes, 
swords,  sabres,  lances,  spears,  halbers,  and  granades, 
bombs,  powder,  matches,  balls,  and  ail  other  things 
belonging  to  the  use  of  thèse  anns. 

2aiy.  Bucklers,  helmets,  breastplates,  coats  of  mail, 
infantry  belts,  and  dothes  made  up  in  the  forai  and  for 
a  military  use. 

Sdly.    Cavalry  belts,  and  horses  with  their  fnniitare. 

4thty.  And  generally  ail  kinds  of  arms  and  instra- 
ments  of  iron,  steel,  brass,  and  copper,  or  of  any  other 
materials,  manufactured,  prepared,  and  formed  expressly 
to  make  war  by  sea  or  lana. 

Art  XVII.  AU  other  merchandise  and  things  not 
comprehended  in  the  articles  of  contràband  explicitlv 
enumerated  and  classified  as  above,  shall  be  heid  ano 
considered  as  free,  and  subjects  of  free  and  lawful  com- 
merce ,  so  that  they  may  be  carried  and  transported  in 
the  ireest  manner,  oy  both  the  contractinç  parties,  even 
to  places  belonging  to  an  enemy,  exceptmg  only  those 
places  which  are  at  that  time  besieged  or  blockaded; 
and  to  avoid  ail  doubt  in  this  particular,  it  is  declared 
that  those  places  only  are  besieeed  or  blockaded  which 
are  actually  attacked  by  a  beiligerent  force  capable  of 
preventing  the  entry  of  the  neutral. 

Art.  XVIII.  The  articles  of  contràband  before  enam- 
erated  and  classified,  which  may  be  found  in  a  vessel 
bound  for  an  enemys  port,  shall  be  subject  to  détention 
and  confiscation,  leaving  free  the  rest  of  the  cargo  and 
the  ship,  that  the  owners  may  dispose  of  them  as  ihev 
see  proper.  No  vessel  of  either  of  the  two  nations  shall 
be  oetamed  on  the  high  seas  on  account  of  having  on 
board  articles  of  contràband,  whenever  the  master,  captain, 
or  supercargo  of  said  vessel  will  deliver  up  the  articles 
of  contràband  to  the  captor,  unless  the  quantity  of  such 
articles   be   so   great  and  of  so  large  a  bulk  that  they 


Truite  de  commerce. 


313 


libres  los  efectos  y  mercàderials  dé  la  parte  i  neuiral, 
embarcados  en  buaues  enemigos.      : 

Art  XVI.  Esta  libertad  de  navegacion  y  oohiercio  se 
estenderi  à  todo  genero  de  meroaderias,  escepinando 
aquellas  solamenie  que  se  dîstinguen  con  el  nombre  de 
contrabando,  y  bajo  este  nombre  de  contrabando  ô  efec- 
tos prohibidbs  se  comprenderén  : 

1^.  Caâones,  morteros,  obuses,  pedreros,  trabacos, 
mosqueies,  fusiles,  rifles,  carabinas,  pisiolas,  picas,  espa- 
das,  sables,  lanzas,  chuzos,  alabardas,  y  granadas,  bom- 
bas, polvora,  mechas,  baias,  con  las  demas  cosas  cor- 
respondientes  al  uso  de  estas  armas. 

2^.  Escudos,  casquetes,  corazas,  cotas  de  malla, 
fomituras  y  vestidos  hechos  en  forma  y  a  usanza  militar. 

3^.  Bondoleras,  y  caballos  junto  con  sus  armas  y 
ameses. 

4^.*  Y  generalmente  toda  especie  de  armas  é  instru- 
mentos  de  nierro,  acero,  bronoe,  cobre,  y  ptras  materias 
cualesquiera,  manufacturadas ,  preparadas,  y  formadas 
espresamente  para  hacer  la  guerra  por  mar  é  tierra. 

Art  XYIL  Todas  las  demas  mercaderias  y  efectos  no 
comprendidos  en  los  articules  de  contrabando  esplicita- 
mente  enumerados  y  clasîficados  en  el  articulo  anterior, 
seràn  tenidos  y  reputados  por  librto,  y  de  Ucito  y  libre 
comercio,  de  modo  que  ellos  puedan  ser  trasportados  y 
llevados  de  la  manera  mas  libre  por  los  ciuaadanos  die 
ambas  partes  contratantes  aun  i  los  lugares  vpertenecien- 
tes  a  un  enemigo  de  una  ù  otra,  esceptuanoo  solamente 
lugarès   6   plazas  que  estan  al  mismo  tiempo 


sitiadas  o  bloauedas;  y  para  evitar  toda  duda  en  el  par- 
ticular,  se  deciaran  sitiadas  6  bloqueadas  aquellas  plazas 

3ue  en  la  actualidad  estuviesen  atacadas  por  una  luerza 
e  un  beligerante  capaz  de  impedir  la  entrada  del  neutral. 
Art  XVIIL  Los  articulos  de  contrabando  ân^es  enum- 
erados y  dasificados  que  se  ballenenun  baquedestinado 
à  puerto  enemigo  estarin  sujetos  é  detencion  y  confis- 
cacion  dejando  libre  el  resto  del  cargamento  y  el  buque 
para  que  los  duenos  puedan  disponer  de  ellos  oomo  lo 
crean  conveniente.  Nm^n  buque  de  cualquiera  de  las 
dos  naciones  ser^  detenido  por  tener  à  bordo  articulos 
de  contrabando,  siempre  que  el  maestre,  capitan,  6 
sobrecargo  de  dicho  buque  quiera  entregar  los  articulos 
de  contrabando  al  apresador  i  n^énqs  que  1^  cantidad 
de  estos  articulos  sea  tan  grande  y  de  tanto  volumen 


3M 


Etai8^Vni&  et  Gû{xiBmala, 


caiinot  hé  Fecenfed  on  -boatd  tbe  captnriiig  «bip  without 
great  inconvenience;   but  in   tbis  and  m  ail  otber  cases  i 
of  just  détention  tbe  vessel  dètained  sball  be  sent  to  the 
nearest  convent^it  and  lafe  port  for   trial  and  jadgment 
according  tb  law. 

Art.  XIX.  Ând  whereas'  it  freaœntly  bappens  that 
.vessels  isail  for  a  port  or  place  belon^ng  lo  an  enemv 
wHbout  knowing  toat  tbe  same  is  faesieged,  blockadea, 
or  invested,  it  is  agreed  tbat  every  vessel  so  circnm- 
^anœd  may  be  turned  away  from  sucb  port  or  place, 
but  sball  not  be  detained;  nor  sball  any  part  of  her 
cargo,  if  not  contraband,  bè  oonfiscated,  unless,  aft^r 
warning  of  sucb  blockade  or  inveistment  from  tbe  corn- 
manding  offîcer  of  tbe  Uodkading  forces,  sbe  sball  again 
attempt  to  enter;  but  sbe  sball  be  permitted  to  go  to 
any  otber  port  6r  place  sbe  sball  tbink  propef.  Nor 
'Sball  any  veçsel  of  eitber  of  the  parties,  tbat  may  bave 
eÀtered  into  sucb  port  or  place  before  tbe  same  was 
actually  besieged,  blockaded,  or  invested  by  tbe  otber, 
be  restrained  froin  quitting  sucb  place  witb  ber  cargo; 
nor,  if  fonnd  tberetn  àfter  tbe  reauction  and  surrender, 
,sball  sucb  vessel  or-  ber  cargo  be  liable  to  oc»fiscatioD, 
but  tbey  sball  be  restoréd  to  tbe  Owners  tbereof. 

Art.  XX.  In  ordér  lo  prévent  ail  kind  <rfdi8orderiD 
tbe  vîsiting  and  examination  of  tbe  sbips  and  cargoes  of 
botb  tbe  contractiiig  (parties  on  tbe  bi^  soas,  tbey  bave 
àgreed,  mtitiially^  tbat  whenever  a  vessel  of  war,  public 
or  pnvate,  diaill  meet  with  a  neutral  of  tbe  otber  con- 
-tracting  party,  tbe  first  sball  r^nain  out  of  cannon-shot, 
ynnà  may  send  its  boat,  iwitb  two  or  ^ree  men  only,  in 
(Order  to  exécute  tbe  said  examinatièn  (tf  tbe  pàpers  con- 
iceming  tbe  owaersbip  and  cargo  of  tbe  :  vessel ,  without 
oausing  ^tbe  least  exitortion^  viélenoe,  or  ill  -  treatment  for 
wbich  tbe  oommanders  of  tbe  said  armed  sbips  sball  be 
responsable  9  with  their  persons  and  property;  for  which 
purpbse,  the  commanders  of  tbe  said  private  armed 
vessels  shall,  before  receiving  tbeir  commissions,  give 
sufficient  security  to  answer  for  ail  the  damages  tbey  may 
commit  And  it  is  expressly  agreed,  tbat  the  neutral 
party  sball  in  no  case  he  required  to  go  on  board  the 
examining  vessel  for  Ibe  purpo^e  of  exhibiting  be^  papers, 
or  for  any  otber  purpose  wfaatever. 


1 


Trhiip  dfi  contfhertei 


^a^ 


3ue  no  puedan  ser  reéibidos' Â  bordo  chel  bùqde  âpresa- 
or  sin  grandes  inbonvenientes;  pero  en  este  comb  en 
todos  los  otros  casos  de  justa  detencion,  el  bdque  dete»- 
nido  sera  enviado  al  puerto  mas  immédiato  co^odo  y 
seguro  para  ser  juzgado  y  sentenciado  conforme  à  las 
leyes. 

Art.  XIX.  Y  por  oaanto  firecuentemenie  sucede  qae 
los  baques  navegan  para  tin  puerto  6  lu^r  perienecienie 
à  un  enemigo  sin  saber  que  aquel  esté  sitiado,  bloqueado, 
6  embestido,  se  conviène  en  que  todo  buque  en  estas 
circunstanciais  se  pueda  hacer  volver  de  dicno  puerto  6 
lagar,  pero  no  sera  detenida  ni  conBscada  parie  alguna 
de  su  cargamenio  no  siendo  de  cûntrabando,  d  ménos 
que  despues  de  la  intimacion  de  s^nejante  bloqueo  6 
ataque  por  el  oomandante  de  las  fuerzas  bloqueadoraâ 
intentase  otra  vez  entrar;  pero  le  sera  permitido  ir  a 
cualquiem  otro  puerto  o  lugar  que  juzque  conveniente. 
Ni  ningun  buque  de  una  de  las  dos  partes  que  baya 
entrado  en  seminante  puerto  6  lugar  antes  que  estuviese 
sitiado,  bloqueaJoi»  6  embestido  por  la  otra,  sera  impe- 
dido  de  dejar  el  tal  bgar  con  su  cargamento,  ni  sifuene 
hallado  alli  despues  de  la  rendicion  y  entrega  de  seme- 
jante  lugar  estarà  el  tâl  buque  ô  sti  càrgamento  sujeto  6 
confiscacion  sino  que  serén  restituidos  à  sus  duenos. 

Art  XX*  Parà/evitar  todo  genero  db  desordeii  en  la 
visita  y  exa^fien  delos  bw^es  y  cargamentos  de  amblas 
partes  GKMitraiantes  en  alla  mar,  ban  convenido  mutua- 
mente,  que  sienûpire 'que  on  bàque  de  guerra  pùblico  6 
particolar  se  enoOntrase  €on  un  neatral  de  la  otra  parte 
contratante,  èl  primero  permanecerâ  fuera  de  tiro  de 
canon  y  podrà  maiidar  su  bote  con  dos  à  très  hombres 
solamente  para  ejecutar  el  dicfao  eoiémen  de  los:  papales 
concernientes  à  ia  propiedad  y  cairga  del  buque,  sin 
occasionar  la  menor  estorsion,  violencia,  o  maltratamiento, 
por  lo  qvfô  losi  cômandantes  del  didho  baque  arinado 
seran  responsables  oon  sus  personas  y  biehes;  é  cuj^b 
efecto  los.  demandantes  de  buqu^i  armados  por  cuenia 
de  particulares  estarén  obligadôs  ântes  de  entregarseles 
sus  oomisiûnes  à  patentes  à  dar  fianza  suficiente  para 
responder  à  los  peijuicios  que  causen.  Y  se.  ba  conve- 
nido espresamente  que  en  ningun  caso  se  exigirâ  à  la 
parte  neutral  que  vaya  â  borao  del  buque  examinador 
con  el  fin  de  exhibir  sus  papeles  6  para  cualquiera  otro 
objeto  sea  el  que  fuere« 


1^ 


316 


Etats-Unis  et  Guatemala. 


Art  ,XXL  To  avoid  ail  kind  of  vexation  and  abuse 
in  ihe  examination  of  the  papers  relatin^  to  the  owner- 
ship  of  the  vessels  belonging  to  the  citizens  of  the  two 
contracting  parties,  they  hâve  agreed,  and  do  agrée, 
that  in  case  one  of  them  shoold  be  en^aged  in  war,  the 
ships  and  vessels  belonging  to  the  citizens  of  the  other 
must  be  furnished  with  sealetters  or  passports  expressing 
the  name,  property,  and  bulk  of  the  ship,  as  aiso  the 
name  and  place  of  habitation  of  the  master  or  command- 
er of  said  vessel,  in  order  that  it  may  thereby  appear 
that  the  ship  really  and  truly  belongs  to  the  citizens  of 
one  of  the  parties.  They  hâve  Ukewise  agreed,  that  such 
ships,  being  laden,  besides  the  said  sea-letters  or  pass- 
ports ,  shali  aIso  be  provided  with  certificates  contaming 
the  several  particulars  of  the  cargo  and  the  place  whence 
the  ship  sailed,  so  that  it  may  be  known  whether  any 
forbidden  or  contraband  goods  be  on  board  the  same; 
which  certificates  shall  be  made  ont  by  the  ofiScers  of 
the  place  whence  the  ship  sailed  in  the  accostomed  form; 
without  which  requisites  said  "vessel  may  be  detained  to 
be  adjudged  by  the  compétent  tribunal,  and  may  be  de- 
clared  légal  piize,  onless  the  said  defeet  shall  be  satis- 
fied  or  sappued  by  testimony  entirely  équivalent. 

Art.  XXII.  It  is  further  agreed,  that  the  stipulations 
above  expressed  relative  to  the  visiling  and  examination 
of  vessels  shall  apply  only  to  those  which  sail  without 
convoy;  and  when  said  vessels  shall  be  under  convoy, 
the  verbal  déclaration  of  the  commander  of  the  convoy, 
on  his  Word  of  honor,  that  the  vessels  under  his  protec- 
tion belong  to  the  nation  whose  flag  he  carries,  and, 
when  they  are  bound  to  an  enemy^s  port,  that  they  bave 
no  contraband  goods  on  board,  uiall  be  sufficient 

Art.  XXIII.  It  is  further  agreed,  that  in  ail  cases 
the  established  courts  for  prize  causes  in  the  country  to 
which  the  prizes  may  be  conducted  shall  alone  take 
cognizance  of  them.  And  whenever  such  tribunal  of 
eitber  party  shall  pronounce  judgment  against  any  vessel, 
or  goods,  or  property  claimed  by  the  citizens  of  the 
other  party,  the  sentence  or  decree  shall  mention  the 
reasons  or  motives  on  which  the  same  shall  bave  been 
founded;  and  an  authenticated  copy  of  the  sentence  or 
decree,  and  of  ail  the  proceedings  in  tbç'  case,  ^hall,  if 


Traité  dé  commerce: 


317 


Art  XXI.  Para  evitar  toda  clasede  vejâtnen  y  «busô 
en  el  examen  de  los  papeies  relativos  i.  la  propiedad  de 
los  baques  perteneôientes  à  los  ciudadanos  de  las  do» 
partes  contratantes ,  ban  conrenido  y  convienen^  que  en 
caso  de  que  una  de  ellas  estuviera  en  guerra,  los  bu- 
ques  y  bajeles  pertenecientes  a  los  ciudadanos  de  la  otra^ 
serân  provistos  con  letras  de  mar  ô  pasaportes  espresando 
el  nombre,  propiedad,  y  tamano  del  buque,  como  tam* 
bien  el  nombre  y  lugar  de  la  residencia  del  maestro  o 
comandante,  à  fin  de  que  se  vea  que  el  buque  real  y 
verdaderamente  pertenece  a  los  ciudadanos  de  uiia  de  las 

Sartes;  y  ban  convenido  igualmenie,  que  estando  carga- 
os  los  es  presados  buques  ademas  de  las  letras  de  mar 
ô  pasaportes,  estarân  tambien  provistos  de  çertificados 
lue  contengan  los  pormenores  del  cargamento  y  el  lugar 
le  donde  saliô  el  buque,  para  que  asi  pueda  saberse  si 
hay  à  su  bordo  algunos  etectos  probibiçlos  o  de  contra* 
bando,  cuyos  certificados  serén  necbos  por  los  oficiales 
del  lugar  de  la  procedencia  del  buque  en  la  forma  aco- 
stambrada;  sin  cuyos  requisitos  el  dicho  buque  puede 
ser  detenido  para  ser  juzgado  porel  tribunal  compétente, 
y  puede  ser  declarado  buena  presa,  à  ménos  que  satis- 
lagan  à  suplan  el  defecto   con  testimonios  enteramente 


î 


Art  XXIL  Se  ha  convenido  ademas,  que  las  estipu- 
laciones  anteriores,  relativas  al  examen  y  visita  de  nu- 
ques, se  aplicaran  solamen^^  é  los  que  navegan  sin  con- 
voy,  y  que  cuando  los  dicbos  buques  estuvieren  bajo  de 
convoy,  sera  bastante  la  declaracion  verbal  del  coman- 
dante  del  convoy,  bajo  su  palabra  de  bonor  de  que  los 
buques  que  estan  baîo  su  proteccion  pertenecen  à  la  na- 
cion   cuya   bandera  llevan,   y  cuaildo  de  dirijan  à  un 

Euerto  enemigo ,   que   los  dichos  buques  no  tienen  k  sq 
ordo  articules  de  contrabando  de  gnerra. 

Art.  XXIII.  Se  ha  convenido  ademas,  que  en  todos  los 
casos  que  ocurran ,  solo  los  tfibunales  establecidos  para 
causas  de  presas,  en  el  pais  â  que  las  presas  sean  conducidas 
tomaran  conocimiento  de  ellas.  Y  siempre  que  semejante 
tribunal  de  cualquiera  de  las  partes  pronunciase  sentencia 
contra  algun  buque,  6  efectos  6  propiedad  reclamada 
por  los  ciudadanos  de  la  otra  parte,  la  sentencia  6 
decreto  hara  mencion  de  las  razones  6  motivos  en  que 
aquella  se  baya  fundado,  y  se  entregara  sin  demora 
alguna  al  comandante  6  agente  de  dicno  buque,  si  lo 


«8 


Eiataf- Unis  > et. Guatemala. 


demandedf  be  delivered  to  the  commander  or  agent  of 
said  vessel  witbout  any  delay,  he  paying  the  légal  fées 
for  the  same. 

,  Art.  XXIV.  Whenever  one  of  the  contracting  parties 
gball  be  eogaged  in  war  wiih  ancHher  State,  no  citizen 
pf  the  oiher  contracting  party  shall  accept  a  commission 
or  letter  of  marque  for  the  purpose  of  assisting  or  co- 
operating  hostilely  with  the  said  enemy  against  the  said 
party  so  at  war,  under  the  pain  of  Seing  treated  as  a 
pirate. 

Art.  XXV.  If  by  any  fâtality  whtcb  cannot  be  ex- 
pected,  and  which  God  forbid,  the  two  contracting  par- 
ties sbould  be  engaçed  in  a  war  with  each  other,  they 
bave  agreed,  and  do  agrée  ^  now  ibr  then^  that  there 
shall  be  allowed  the  tek*m  of  six  mo&ths  to  the  merchants 
residing  on  the  coasta  and  in  the  ports  of  each  other, 
and  the  term  of  one  year  to  those  who  dwell  in  the 
interior,  to  arrange  their  business  and  transport  their 
effects  whereVer  they  please ,  giving  to  them  the  safe 
conduct  necessary  for  it,  which  may  serve  as  a  suffîcient 
protection  until  they  arrive  at  the  designated  port  The 
citizens  of  ail  other  occupations  who  may  be  established 
in  the  territories  or  dominions  of  the  United  States  of 
America  and  the  Republic  of  Guatemala  shall  be  respected 
and  maintained  in  the  full  enjoyment  ef  their  personal 
Uberty  and  property,  unless  their  particular  conduct  shall 
cause  them  to  forfeit  this  p|ptectiôn,  which  in  consid- 
ération of  humanity ,  the  contracting  parties  engage  io 
give  them. 

Art  X^VI.  Neitber  the  debts  due  from  individuals 
of  the  one  nation  to.  individuals  of  the  other,  nor  shares 
nor  moneys  which  they.  may  hâve  public  fuads  or  in 
pubhc  or  private  banks,  shall  ever,  in  any  eveat  of  war 
or  of  national  différence^   be  sequestered  or  confiscated. 

Art  XXVII.  Both  the  contracting  parties,  being 
désirons  of  avoiding  ail  in  inequàlity  in  relation  io  their 
public  communications  and  officiai  intercourse,  hâve 
agreed,  and  do  agrée,  to  grant  to  the  envoya,  ministers, 
and  other  public  agents  ttie  same  favors,  immunities, 
and  exemptions  which  those  of  the.  most  favored  nation 
do  or  shall  eifijoy;  it  bein^  understood  that  whatever 
favors,  immunities,  or  privilèges  the  United  States  of 
America  or  the  Republic  of  Guatemala  may  find  it  proper 
to   give  the  mini9ters:.ai^  pvUic  ageoit^  of  any  other 


1 


Trftàèé  de'  comaierée^ 


s   V 


M^ 


solicitase,  lin  teErtîmonio  aatentico  âe  Fa  éeiitencîa  6 
decreto,  6  de  iodo  el  procesQ,  p^atido  por  él  loi» 
derechos  légales. 

Art.  XXlV.  Siempre  que  una  de  las  partes  dontra- 
tantes  estuviere  empenada  en  guerra  coh  otra  estado^ 
ningun  ciudadano  ce  la  otra  parte  contratante  aceptara 
una  comision  6  ietra  de  mai^oa  para  el  objeto  de  ayudar 
0  co-operar  hostilmente  con  dieho  enemigo,  contra  la 
dicha  parte  que  esté  asi  en  guerra^  bajô  la  pena  de  ser 
tratado  como  pirata; 

Art  XXV.  Si  por  alguna  fàtalidad^  que  no  puede 
esperarsé,  y  ({ue  Dios  no  permita,  las  dos  partes  cion-^ 
tratantes  se  yiesen  empenadas  en  guerra  una  con  otra 
han  conveiiido  y  convienen  de  ahora  para  entonces  que 
se  concédera  el  termine  de  seis  meses  a  los  comerciantes 
résidentes  en  las  costas  y  en  los  puertos  de  entrambas, 
Y  el  termine  de  un  aôo  a  los  que  =  habitan  en  el  interior, 
para  arre^ar  sus  négocies  y  trasportar  sus  efectos  a 
donde  quieran,  dandoles  el  salvoconducto  neces^ario  para 
ello  que  le  sirva  de  ij(uficiente  prote^ion  basta  que  Ueguen 
al  puerto  que^  designenw  Los  ciudadanos  de  otras  oéu^^ 
paciones  que  se  ballbn  estâbleeidos  en  los  territorios  o 
dominios  de  los  Estados  Unidos' de  A<mériGa,  o  ^e  1^ 
repiiblica  de  6uatemata,  seran  respetàdo^  y  mantenidos 
en  el  pleno  goce  de  su  libertàd-  personal  y  propiedad,  é 
ménos  que  su  cbnducta  parlicular  les  baga  perder  esta 
proteccion  que  en  censideraoion  a  la  humanrdad  las  par-* 
tes  contratàntes  se  comprometen  a  prestarles. 

Art.  XXVI.  Ni  las  deudas  cotitraida^  por  los  tndivTdnos 
de  una  nacion  con  los  indtviduos  de  la  otra,  m  lad  acciones 
0  dineros  que  pue<fiBn  tener  en  bs  fondes  pùUicos  o  cq  los 
bancos  péblicos  e  prirados,  seran  jamas  secuestk'ados  e 
confiscados  en  ningun  case  dé  guerra  o  dtfereacià  nacipnah 

Art.  XXVIL  Deseando  ambas  partes  contrataateà 
evitar  toda  diferencia  relativa  a  étiqueta  en  sus  comuni* 
cacienes  y  ôorrespondencias  diplomaticas  han  convenide 
y  convienen  asimisme  en  concéder  a  sus  Enviades,  Mi- 
nistres, y  êtres  agentes  diplematices  les  mismos  favores; 
inmunidades  y  exenciolies>  de  que  gozan  o  ^ozaren  en 
lo  venidero  los  dé  las  naciones  mas  favoreoidas;  bien 
entendido   que   cusflquier  fayer,  inmunidad,   o  privilejtô 

Sue  los  Estàdos  Unidos  de  Amérrca  o  la  Repumica  éé 
uatemala  tengai^'  por  GtoBTeiiientè  dispenàar  a  losÇnvia^ 


330 


Etata-Uniê  et  Guatemala. 


power,  shaB,  by  the  same  act,  be  extended  to  those  of 
each  of  the  eontracting  parties. 

Art.  XXVIIL  To  make  more  effectuai  the  protection 
which  the  United  States  of  America  and  the  Republic  of 
Guatemala  shall  éfford  in  future  to  the  navigation  and 
commerce  of  the  citizens  of  each  other,  they  agrée  to 
receive  and  admit  consuls  and  vice^consuls  in  ail  the 
ports  open  to  foreign  commerce,  who  shall  enjoy  in 
them  ail  the  ri^hts,  prérogatives,  and  immunities  of  the 
consuls  and  vice -consuls  of  the  most  favored  nation; 
each  eontracting  party,  however,  remaining  at  liberty  to 
except  those  ports  and  places  in  wrhich  the  admission 
and  résidence  of  such  consuls  and  vice-consuls  may  not 
seem  convenient 

Art  XXIX.  In  order  that  the  consuls  and  vice-consuls 
of  the  two  coptracdng  parties  may  enjoy  the  rights, 
prérogatives,  and  immunities  which  belong  fto  them  by 
their  pubUc  character,  they  shall,  before  enterinjg  on  the 
exercise  of  their  functions,  exhibit  Iheir  commission  or 
patent  in  due  form  to  the  govemment  to  which  they  are 
accredited;  and,  having  obtained  their  exequatar, 
they  shall  be  held  and  considered  as  such  by  ail  the 
autnorities,  magistrates,  and  inhabitants  in  the  consular 
district  in  which  they  réside. 

Art,  XXX.  It  is  likewise  agreed,  that  the  consuls, 
their  secretaries,  officers,  and  persons  attached  to  the 
service  of  consuls,  they  not  beins  citizens  of  the  country 
in  which  the  consul  résides,  snall  be  exempt  from  ail 
puMic  service,  and  also  from  àll  Jiind  of  taxes,  imposts, 
and  contributions,  except  those  which  they  shall  be 
obliged  to  pay  on  aceount  of  comni^rce  or  their  pro- 
perty,  to  wnich  the  citizens  and  inhabitants,  native  and 
tbreign,  of  the  country  in  which  they  réside,  are  subiect; 
being  in  every  thing  besides  subject  to  the  laws  of  the 
respective  States.  The  archives  and  papers  of  the  con- 
sulate  shall  be  respected  inviolably,  and  under  no  pretext 
whatever  shall  any  magistrate  seize  or  in  any  way  interfère 
with  them. 

Art.  XXXI.  The  said  consuls  shall-  hâve  power  to 
require  the  assistance  of  the  authorities  of  the  country 
for  the  arrest,  détention,  and  custody  of  deserters  from 
the  public  and  private  vesSels  of  their  country,  and  for 
that  purpose  they  shall  address  themselves  to  the  courts, 


^ 


Tr<ûté  de  eoinmeroe. 


321 


dos,  Ministros,  y  agentes  diplomaticos  de  otras  potednciasv 
se  haga  por.  el  mismo  hacoo  estensivo  a  los  de  una  y 
otra  de  las  partes  confjratantes. 

Art  XXVlII.  Para  hacer  oias  efectiva  la  proteecion 
ue  los  JEstados  Unidos  de  America  y  la  Repiiblica  de 
jaatemçla  daran  en  adeiaate  a  la  navegacion  y  ûamereio 
de  los  ciudadanos  de  uoa  y  otra,  se  convienen  en  reoibir 
y  admitir  Consules  y  Viceconsules  en  todos  los  puertos 
abiertos  al  comeroio  esirangero,  quienes  gozaran  en  ellos 
todos  los  dereehos^  prerogativas,  é  iiimunidades  de  los 
Consules  y  Vice-consules  de  la  latacion  mas  favorecida 
(quedando)  no  obaiante  eo  libertad  oada,  parte  oontratante 
para  esoepioar.  aquellos  poertos  y  lygares  en  que  la  ad- 
mision  y  residencia  de  seme^otes  Consides  y  Vice-con- 
sules  no  parezQi^  convenienie. 

Art  aXIX.  Para  que  los  Conaules  y  Vice^oonsules 
de  las  dos  partes  contratantes,  puedan  gozar  los  dere<> 
chos,  prerogaUvaa,  é  inoiunidades  que  les  correaponden 
por  su  caracter  publico  antes  de  entrar  en  el  qercicio 
de  sus  fundiones,  presentaran  su  comision  o  patente  eii 
la  forma  debid^  al  gobierno  con  quien  èstén  acreditados, 
y  habieodo  obtenido  el  e:(eqaatur,  seran  tenidos  y 
Gonsiderados  oomo  taies  por  todaa  las  auloridades,  mar 
jistrados,  y  habitantes  del  di$trito  consular  en  que 
residan. 

Art  XXX«  Se  ha  oo^venido  igualmente,  que  los 
Consules,  sus  Secretarios,  oficiales,  y  personas  agjriegadas 
ai  servicio  de  los  Concilies  (no  siendo  estas  personas 
ciudadanos  del  pais  en  que  en  Consul  réside)  éstafan 
escentos  de  todo  servicio  pùblico,  y  tambien  de  toda 
especie  de  pechois^  impuestos,  y  cont^buciones,  escep- 
tuando  aquellos  que  esteii  oblig^dos  a  p^gar  pOr  razon 
de  comercio  o  propiedad»  y  a  lo^  cuales  ésrtani  sijyejtios 
los  ciudadanos  y  habitantes  naturales  y  estrajoigeros  de) 
pais  en  que  residep,  quedando  en  todo  lo  demas  sujetod 
a  las  leyes  de  los  respectiyos  Estados.  Los  archives  y 
papeles  de  Içs  coi^svilados  aeran  respetadqs  inviolahle- 
mente  y  bajo  aingua  pret^sto  los  ocupara  magistrado 
alguno,  ni  tendra  cin  ellos  ninguna  intervçmcion^ 

Art.  XXXÏ.  Los  dichos  Consules  tendran,  poder  de 
re€|uerir  el.  ausilio  de  la^  autoridades  locales,  pajra  la 
prision,  detehcion,  y  custodia  de  los  desertores  de  buques 
publicos  y  p^rticulares  4^  su  pais,  y, para  este  objeto  se 
dirijiran  a  los  tribunales,  jueces,  y  oficiales  compétentes, 
How.  Recueil  gin.     Tome  XIV,  X 


322 


Etats-Unis  ei  Gudieindla. 


judges,  and  officers  compétent ,  and  sball  demand  the 
said  deserters  in  writing,  provins  by  an  exhibition  of 
the  registers  of  the  vessel's  or  sbips  roll,  or  otfaer  public 
documents,  that  tbose  men  were  part  of  the  said  crews; 
and  on  this  demand,  so  proved,  (saving,  bowever,  where 
the  çontrary  is  proved,)  uie  delivery  sball  not  be  refiised. 
Such  deserters,  wben  arrested,  shall  be  put  at  the 
disposai  of  the  said  consuls,  and  may  be  put  in  the 
public  prisons,  at  the  request  and  expense  of  thoi^e  who 
reclaim  them,  to  be  sent  to  the  ships  to  which  tbey  be- 
longed,  or  to  others  of  the  same  nation.  But  if  tbey  be 
not  sent  back  within  two  months,  to  be  counted  froni 
the  day  of  their  arrest,  they  shall  be  set  at  liberiy,  and 
shall  be  no  more  arrested  m  the  same  causer 

Art.  XXXII.  For  the  purpose  of  morô  effectually 
protecting  their  commerce  and  navigation,  the  two  con- 
tracting  parties  do  hereby  agrée,  as  soon  hereafter  as 
circumstances  will  permit,  to  form  a  consulat  convention, 
which  shall  déclare  specially  the  powers  and  immunities  of 
the  consuls  and  vice-consuls  of  the  respective  parties. 

Art.  XXXIII.  The  United  States  of  America  and  the 
Republic  of  Guatemala,  desiring  io  fnake  as  durable  as 
circnmstanèes  will  permit  the  relations  which  are  to  be 
established  between  the  two  parties  by  virtûe  of  this  trea- 
ty  or  gênerai  convention  of  peace,  amity,  commerce,  and 
navigation,  bave  declared  solemniy,  aînd  do  agrée  to,  the 
foUowingjpoints: 

Ist.  liie  présent  treaty  shall  remain  în  fuU  force  and 
vîrtue  for  the  term  of  twelve  years,  to  be  counted  from 
the  day  of  the  exchange  of  the  ratifications,  and  further 
until  the  end  of  one  year  after  eithèr  of  the  contracting 
parties  shall  bave  given  notice  Io  the  other  of  its  inten- 
tioi^  to  terminate  the  same;  each  of  the  contracting  par- 
ties reserving  to  itself  the  right  of  giving  such  notice  to 
the  other  at  the  end  of  said  term  of  twelve  years.  And 
it  is  hereby  agreed  between  them,  that  on  the  expiration 
of  one  year  after  such  notice  shall  bave  been  received  by 
either  from  the  other  party,  this  tréaty,  in  ail  its  parts 
relative  to  commerce  ana  navigation,  shall  altogether 
cease  and  détermine,  and  in  àll  tholse  parts  which  relate 
to  peace  and  friendship  it  shall  be  perpetually  binding  on 
botn  powers.  '.        ■ 

2dly.  If  any  ona  or  more  of  the  citizens  of  either 
party   shall  infringe    any  of  the  articles  of  this  treaty, 


Traké  de  "eorrimérceé 


*23 


y  pediran  los  dîchos  desertoreâ  pdr  escrito  probando  par 
una  presentacion  de  los  registres  de  los  buqoes,  roi 
del  equipaje^  A  oiros  documentos  pùbiicos  que  aquellos 
hombres  eran  parte  de  las  diohas  tripalaciones,  y  a  esta 
demanda  asi  probada  (ménos  no  obstante  cuando  se 
probare  lo  contrario,)  no  se  rehusara  la  entrega.  Semé*- 
jantes  desertores  luego  que  sean  arrestados  se  pondran 
a  disposicion  de  los  dichos  consùles,  y  pdédan  ser  de- 
positados  en  las  prisiones  publicas  a  solicitud  y  espensas 
de  los  que  los  reclamen  para  ser  enviados  a  los  nuques 
a  que  corresponden  o  a  otros  de  la  misma  nacion.  Pero 
si  no  fuer^n  mandados  dentro  de  dos  meses  contadoft 
desde  el  dia  de  su  arresto,  seran  puestos  en  libertad  y 
DO  Yolveran  a  ser  presos  por  la  misma  causa. 

Art  XXXII.  Para  protejer  mas  efectivamente  su  co- 
mercio  y  navegaeion,  las  dos  partes  contratantes  se  oon- 
vienen  en  formar^^  luego  qUe  las  circunstancias  lo  per- 
mitan,  una  convencion  consular  que  déclare  mas  espe- 
cialmente  los  ptKiores  é  inmunidaaes  de  los  Consules  y 
Yice-consules  ae  las  partes  respectivas. 

Art.  XXXIII.  Los  Estados  Unidos  de  Amérika  y  la 
Repùblica  de  Guatemala  deseando  Jiacer  tan  duraderas  y 
firmes  como  las  circunstancias  lo  permitain,  las  relàciones 
que  han  de  establecerse  entre  las  dos  potencias,  en  vir- 
tud  del  présente  tradado  6  convencion  gênerai  de  par, 
amistad^  comercio,  y  navegacion,  han  declarado  solem- 
nemente  y  convienen  en  los  puntos  siguientes: 

1^  El  présente  tratado  permanecerà  en  sii  fuerza  y 
vigor  por  el  término  de  doce  anos,  contados  desde  el 
dia  del  cange  de  las  ratificaciones ,  y  ademas  hasta  un 
abo  despues  que  cualquiera  de  las  partes  contratantes 
haya  notifieado  à  la  otra  su  intepcion  de  terminarlo;  re- 
servandose  las  partes  conlaratantes  el  derecbo  de  hacer 
tal  notification  la  una  à  la  otra  al  fin  de  dicho  término 
de  doce  anos;  y  ademas  se  ha  convenido  que  este  tra- 
tado  en  todo  lô  relative  â  comercio  y  navegacion ,  que- 
d^rà  sin  efecto,  trascurrido  que  sea  un  ano  despues  de 
recibida  dicha  notification  por  cualquiera  de  las  dos  part- 
es, y  en  todo  lo  relative  â  paz  y  amistad,  sera  perpetu- 
amente  obligatorio  à  ambas  poderes. 


2^.   Si  alguno   ô   algunos   de  los   ciudadanos  de  una 
u  otra  parte  infringiesen   alguno  de  los   articules  conte- 

X2 


324 


Etaiê'-Unis  et  QuaiemaUu 


aach  ciiizens  shall  be  held  personally  responsible  for  the 
saine,  and  the  harmonv  and  good  oorrespondence  between 
the  nations  shall  not  be  interrapted  thereby;  each  party 
engaging  in  no  way  to  protect  the  offender  or  sanction 
sach  violation. 

3dly.  If  (which  indeed  cannot  be  expeoted)  unfortuna- 
tely  any  of  the  articles  oontained  in  the  présent  treaty 
shall  be  violated  or  infringed  in  any  other  way  whatever, 
it  is  expressly  stipalated  tnat  neither  of  the  contracting 
parties  will  order  or  aothorize  any  acts  of  reprisai,  nor 
déclare  war  against  the  other,  on  complaints  of  iniarief 
or  damages,  until  the  said  party  oonsidering  itself  ofiTend- 
ed  shall  first  hâve  presented  to  the  other  a  statement 
of  such  injuries  or  damages,  verified  by  compétent  proof, 
and  demanded  justice  and  satisiication ,  and  the  same 
shall  hâve  been  either  refased  or  unreasonably  delayed. 

4thly*  Nothing  in  this  treaty  contained  shall,  bow- 
ever,  be  construed  or  operaie  contrary  to  former  and 
existing  public  treaties  wnith  other  sovereigns  or  States. 

The  présent  treaty  of  peace,  amily,  commerce,  and 
navigation  shall  be  approved  and  ratified  by  the  Prési- 
dent of  the  United  States  of  America  by  and  with  the 
advice  and  consent  of  the  Senate  thereof,  and  by  the 
eovernment  of  the  Republic  of  Guatemala,  and  the  rati- 
fications shall  be  exchanged  in  the  city  of  Washington 
or  Guatemala  within  eighteen  montbs,  counted  iroœ 
the  date  of  the  signature  hereof,  or  sooner,  if  possible. 
In  faith  whereof,  the  plenipotentiaries  of  the  United 
States  of  America  and  of  the  Republic  of  Guatemala^ 
hâve  siened  and  sealed  thèse  présents,  in  the  city  of 
Guatemala,  this  third  day  of  Marcb,  in  the  year  x)f  oor 
Lord  one  thousand  eight  hundred  and  forty-nine* 

Elijali  Hise,        (L.  S.) 

/.  Mariano   Rodriguez,        (L,  S.) 


Traité  de  commerce. 


3Î5 


DÎdos  en  el  présente  tratado,  dichos  ciadadanos  serân 
personalmente  responsables,  sin  que  por  esto  se  inter- 
rumpa  la  armonia  y  buena  correspondencia  entre  las  dos 
naciones,  comprometiendose  cada  una  à  no  protéger  de 
modo  alguno  al  ofensor  6  sancionar  semejante  violacion. 

3^.  Si  (lo  que  é  la  verdad  no  puede  esperarse)  desgra- 
ciadamente»  alguno  de  los  articulos  contenidos  en  el  pré- 
sente tratado  tuesen  en  alguna  otra  manera  violados  6 
infrinjidosy  se  estipula  espresamente  que  ninguna  de  las 
dos  partes  contratantes  ordenarà  ù  autorizasà  ningunos 
actos  de  represalia,  ni  déclara  la  guerra  contra  lo  otra 
por  quejas  de  injurias  6  danos,  hasta  que  la  parte  que 
se  créa  ofendida  baya  àntes  presentado  à  la  otra  una 
esposicion  de  aquellas  injurias  6  danos  verificada  con 
pruebas  y  testimonios  compétentes,  exigiendo  justicia  y 
satisfaccion,  y  esto  baya  siao  negado  6  diierido  sm  razon. 

4°.  Nada  de  cuanto  se  contiene  en  el  présente  tra- 
tado se  construira  sin  embargo  ni  obrara  en  contra  de 
otros  tratados  pùblicos  anteriores  y  existentes  con  otros 
Soberanos  6  Estados, 

£1  présente  tradado  de  paz,  amistad,  comercio,  y 
navegacion  sera  ratificado  por  el  Présidente  de  los  Esta- 
dos  Unidos  de  America,  y  por  el  Gobierno  de  la  Repu- 
blica  de  Guatamala  con  consejo  y  consentimiento  de  las 
respectivas  camaras,  y  las  ratificaciones  seran  canjeadas 
en  la'  ciudad  de  Washington  o  Guatemala  dentro  de 
diez  y  ocho  meses  contados  desde  este  dia  o  antes  si 
fuere  posible. 

En  fé  de  lo  cual  nosotros  los  Plenipotenciarios  de  los 
Estados  Unidos  de  America,  y  de  la  Repùblica  de  Gua- 
temala hemos  firmado  y  seflado  las  présentes,  en  la 
ciudad  de  Guatemala  el  dia  très  de  Marzo  del  ano  de 
nuestro  Seonr  mil  ochocientos  cuarenta  y  nueve. 

(firmado,)        J.  Marîano  Rodriguez      (L.  S.) 
(firmado,)        Mijah  Hise.       (L.  S.) 


326 


55. 
Articles  additionels  à   la  contention  postale  con- 
clue ^  le  i  octobre  1846^  entre  la  Grande  Bre- 
tagne et  la  Prusse.     Signés  à  Londres^  le  8  mms 
et  à  Berlin  j  le  22  mars  1849^). 

In  pursuance  of  the  power  granted  by  Article  XXXV 
6(  the  Postage  Convention  between  Great  Britain  and 
Prussia  of  Ist  October  1846,  to  the  2  Post  Offices,  to 
modify  the  matters  of  détail  for  carrying  into  exécution 
the  said  Convention,  whenever  such  modifications  should 
be  decided  by  mutual  consent  to  be  bénéficiai  to  ihe 
Post  Office  Service  of  the  2  countries. 

The  undersi^ned,  duly  authorized  for  that  purpose 
by  their  respective  offices,  hâve  agreed  upon  the  follow- 
ing  Articles. 

Art.  I.  The  optional  payment  of  postage  granted  by 
Article  VIL  of  the  Convention,  lo  persons  senoing  letters, 
either  from  Prussia  to  the  United  Kingdom  or  irom  the 
United  Kingdom  to  Prussia,  by  means  of  British  packet- 
boats ,  shall  be  extended  to  letters  exchanged  direct  be- 
tween the  Prussian  Post  Office  at  Hamburgh  and  the 
British  Post  Office  of  HuU,  in  closed  mails,  and  for- 
warded  by  means  of  private  ships  regularly  plying  between 
Hamburgh  and  Hull. 

^11.  ihe  2  Post  Offices  shall  pay  to  each  oiher,  for 
the  international  correspondence  exchanged  in  the  above 
manner,  between  the  Prussian  Post  Office  at  Hamburgh 
and  the  British  Post  Office  of  Hull,  the  rates  of  postage 
stipulated  in  Articles  X  and  XI  of  the  Convention,  and 
for  the  correspondence  passing  in  transit  through  each 
of  the  2  countries,  the  same  rates  as  are  fixea  in  the 
Tables  Nos.  1,  2,  and  3,  annexed  to  the  Convention  for 
letters  sent  by  way  of  Hamburgh. 

The  accounts  for  the  said  correspondence  shall  be 
made  out  in  the  same  manner  as  for  the  correspondent 
exchanged  between  the  Prussian  Post  Office  at  Hamburgh 
and  the  Post  Office  of  London. 


*)  Nous  avons  omis  les  annexes  qui  n'offrent  que  des  modèles. 


Gr.  Bretagne  et  Prmse,    Convint,  postale.     327 


m.  Leiiers,  Qrig;M>ating  in  the  United  Kiàgâon»,  and 
addressed  lo  the  following  places:  r—  CoBstantinople, 
Scuiari,  Seres;^  Salonikay  G^Iat?,  Ibraila,  Jassy,  Buk- 
aresi^  and  Botuischany,  aiid  conveyed  in .  transit  through 
Prus«a  and  Austria,  via  Belgrade,  may  be  forwarded 
to  thé  Prussiail  Post  Office,  either  unpaîid.  or  paid  to 
their  destination,  ai  the  opjLioli  of  the  senders.         « 

IV.  Reciprocally.  Letters  ôriginating  in  the  plapes 
meniioiied  in  the  preceding  Article  and  addressed  to  the 
United  Kingdom,  conveyed  via  Belgrade,  in  transit 
through  Austria  and  Pru'ssid,  may  be  forwarded  to  the 
Post  Office  of  GreM  Britain  either  unpaid  .  or  paid  to 
their  d^tination,  at  the  option  of  the  send^s. 

V.  The  British  Post  Office  shall  pay  to  the  Prussian 
Post  Office,  for  postage  upon  paid  letters  ôriginating  in 
the  United  Kingdom  i  addressed  to  the  above  -  mentioned 
places,  as  well  as  upon  unpéid  letters  oriçinating  in 
those  places  addressed  to  the  United  Kingoom,  -—  in 
addition  to  the  rates  of  postage  to  the  Austrian  frontier 
contained  in  Table  No.  3^  tonesed  to  the  Convention, 
namelhr^  9  pence  via  Belginm,  10  pence  viàHamburgh, 
and  II  pence  via  Holland:  —  thé  following  rates  lor 
Austrian  trainsii  andforeîgn  postage: 

For  leUers  to  and  from  Constantinople,  Scutari,  Seres, 
and  Salonikav  10  pence; .  for  leU^s  to  and  from  Galatz 
and  Ibraila,  9  penoe;  for  letten»  to  ând  from  Jassy  and 
Bukarest,  8  pence;  and  for  letters  to  and  îvojxx  Botut- 
schany,  Bpeiiee;  for  every  sisigle ,  letter  weighing  under 
a  ^  of  an  ounce.  \  Fér  .every  lettar  weighing  |  of  an 
ounce  and  under  \  an  ounce,  shall  be  paid  2  rates; 
and  for  every  letter  weighing  ^  an  ounce  and  under  4- 
of  an  ounce,  3'  rates;  and  so  oji,  1  rate  being  added 
for  every  \  of  an  ounce. 

YI.  The  Phissian^PostOffice  sball  pay  to  thé  British 
Post  Office,  for  postage  upon  paid  letters  ôriginating  in 
the  places  mentioned  m  Article  III  and  addressed  to  the 
United  Kingdom,  as  well  as  upon  unpaid  letters  ôrigin- 
ating in  the  United  Kingdom,  addressed  to  the  said 
places,  the  rates  stipulated  in  Article  XI  of  the  Con- 
vention. 

VII.  The  correspondence  passing  in  transit  through 
the  United  Kingdom,  between  the  places  mentioned  m 
Article  III  and  the  British  colonies  and  countries  beyond 
sea,   may   also    be  forwarded,  paid   or  unpaid,  at  the 


328  Grande  Bretagne  et  Prusse. 

opiion  of  tlie  sender,  as  far  as  the  préparaient  of  postage 
for  socb  eorrespondence ,  aocording  to  ine  stipalations  of 
Article  XVII  of  the  Convention,  is  optionat. 

VIII.  The  British  Post  Offioe  shalt  pay  to  the  Prussian 
Post  Office,  for  postage  npon  paid  lettens  ortginatiitg  in 
the  British  colonies  and  countnes  beyond  sea,  addressed 
to  tbe  places  mentioned  above  in  Article  III ,  as  well  as 
upon  unpaid  letters  originating  in  those  places,  addressed 
to  the  British  colonies,  etc.,  the  same  rates  of  postage 
as  are  stipulated  above  in  Article  V. 

IX.  1  he  Prussian  Post  Office  shall  pay  to  the  Britisb 
Post  Office,  for  postage  npon  paid  letters  originating  in 
the  places  mentioned  in  Article  III,  and  addressed  to 
the  British  colonies  and  countries  beyond  sea,  as  well  as 
npon  unpaid  letters  originating  in  thèse  colonies  and 
countries,  addressed  to  the  said  places,  the  rates  fixed 
in  the  Tables  Nos.  1  and  2  annexed  to  die  Gonv^ition. 

X.  The  letter-bills  and  acknowledgments  of  receipts 
now  in  use  between  die  Prussian  and  Britisb  Offices  of 
Exchange,  shall  be  amended  according  to  the  above 
stipulations,  after  the  Forms  agreed  upon  and  annexed 
to  the  présent  Articles. 

XL  The  présent  Articles  riiall  be  considered  as  Ad- 
ditional  Articles  to  the  Postage  Convention  between 
Prussia  and  Great  Britain,  signed  at  London  the  Ist  Octo- 
ber,  1846,  and  they  shall  corne  into  opération  on  the 
15th  day  of  May,  1849. 

Donc  in  duplicate,  and  signed  at  London  tbe  8th  day 
of  March,  1849,  and  at  9erfin  the  ^nd  day  of  March, 
1849. 

W:  L.  Maberly.  F.  F.  W.  Seidel. 

Approved ,        Clanricarde, 

Postmaster- General  df  the  United  Kingdom. 


Mi 


Convention  postale. 


329 


es  of  Foreign  Postale  on  Letters  to  and  from  Great  Britain 
ind  the  Continent,  vià  floUand,  Belginm,  and  Hamburgh. 


y\k  BoUaad. 

Til  Belgiaai. 

Vil   HaMipargb. 

rom  Great  Britain 

PraasUa 

Prassiaa 

Proaaîan 

baatit 

ForeJga 

traaMi 

Ftreiga 

traaait 

Foreiga 

rate  per 

raloper 

rate  per 

rate  per 
toa. 

rate  per 

rate  per 

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d. 

d. 

d. 

d. 

d. 

/For  Badca,  Brucwiek    ] 

Mecklenbor^  Schwcria     [ 

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3 

Meekleabarg8frelits...( 

OMcidkarg  ui  Sftvoaj     ) 

Batari* i 

6 

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4 

4 

6 

Gemaa  8latea  terTC<l  bj  / 

4 

tlie  Office  of  Toar  aad  f 

Taxio 1 

6 

h 

4 

h 

6 

„            / 

Haaovct ...•., 

5 

Wwtemkcrg.  and  tke  do-) 
taal      aiiniotta  of  HobensoUern  f 

6 

6 

4 

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i«t  /  Sacn*  émI  6aUitU(Ana. 

i«.  \    tria) ,.. 

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i«a.    Ail  oAer  parti  ofAuaCria 

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Denmarli 

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lOdaUaad  IbraiU 

\  Jaasj  aad  Bnebareat .... 

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T«r]|r|'.lI.»MÉ«to»¥r<ll«.\ 

wry       tbe  placea  ia  tboao  coaa  - 

leat  y    tries  aacatioaed  aboTo), 

»     \  LevuiUEg|pf»Oi^e«e»/ 

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teÛB      loniai  li]aad«,  «adtboâ 

itier      Italian   Sutea    aot   be-1 

^  loagiagto  AattrSa..../ 

AddilioMl  ebarge  for  »€-  % 

gistratîoa  ia  Great  M.  l 

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... 

taia,ete.,at8d.p.letterj 

«iadod  >a  Art.  4.) 

Addilknal  dbwgt  fcttt«-l 

SiatralioaiaPnMaia.alS 

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6d.perletle» J 

(Tbe  «rdiaa^potttge  la- 

«ladtd  ia  A«C.  1.) 

■  Froa  Pmsaia  for  Great  BriUia.  ete.,  lOd.       b  Froai  Praaaia  for  Great  Bril«iii.  ete.,  9d. 


330 


56. 
Conditions  accordées  par  la  Compagnie  des  Indes 
Orientales  à  Makarajah  Duleep  Sing,  dernier  sou- 
verain de  Lahore.    Signées  à  Lahore^  le  29  mars 

1849. 

Terms  granted  to  the  Maharajah  Duleep  Sing  Ms- 
door,  on  the  Part  of  the  Honourable  East  India  Com- 
pany, by  Henry  Miers  Elliot,  Esquire,  Foreign  Secrelan 
to  the  Govemment  of  India,  and  Lieutenant  -  Colonel  Sir 
Henry  Montgomery  Lawrence  K.  C.  B,,  Résident,  in  vir- 
tué  of  fuli  Powers  vested  in  them  by  the  Risbt  Honour- 
able James  Earl  Dalhousie,  Knight  of  the  Most  Andent 
and  Most  Noble  Order  of  the  Thistle  One  of  her  Majes- 
ty's  Most  Honounable  Privy  Cjouncil,  Governor  General 
appointed  by  the  Honourable  East  India  Company  to 
direct  and  control  ail  their  Affairs  in  the  East  Indies. 
and  accepted  on  the  Part  of  His  Highhess  the  Mahara- 
jah by  Raja  Tej  Sinç,  Raja  Deena  Nath,  Bhaee  Nidhun 
Sing,  Fakeer  Noaroodeen  Gundur  Sing,  Agent  of  Sirdar 
Shere  Sing,  Sindulwala  and  Sirdar  Lai  Sing,  Agent  and 
Son  of  Uttur  Sing,  Kaleewalla ,  Members  of  the  Cooncil 
of  Regency  invested  with*  fuU  Powers  and  Anthority  on 
the  Part  of  His  Highness. 

1.  His  Highness  the  Maharajah  Duleep  Sing  shall  i^ 
sign  for  himself,  his  Heirs  and  nis  Suûoessors,  ail  Rigtl. 
Title,  and  Claim  to  the  Sovereignty  of  the  Punjab  or  to 
any  Sovereign  Power  whatever. 

2.  Ail  the  Property  of  the  State,  of  whatever  Descrip- 
tion and  wheresoever  found,  shall  ^e  confiscated  to  the 
Honourable  East  India  Company,  in  par(  Payment  of  the 
Debt  due  by  the  State  of  Lahore  to  the  British  Govern- 
ment, and  of  the  Expenses  of  the  Wet. 

3.  The  Gem  called  the  Koh-i-ÏNoor,  .  whîch  was  ta- 
ken  from  Shah  Schooia-ool-Moolk,  bv  Maharajah  Runjeet 
Sinç,  shall  be  surrendered  by  the  ;  Ijflaiiarajah  of  Lahore 
to  the  Queexï  of  England. 

4.  His  Highness  Duleep  Sing  shall  receivei  from  the 
Honourable  East  India  Company,  for  the  Sapport  of  him- 
selfi  bis  I^^atiyés,  .«y^^;  j^e  ^^ry^nts  pf  ttiçi.  State,  a  Pen- 


t 


Gr.  Bretagne  et  Lahore  Abdication.      331 

sion  not  less  than  Four  and  not  exceeding  Five  Lacs  of 
Company's  Rupees  per  Ânnum. 

5.  His  Hignness  shall  be  treated  with  Respect  and 
Honour.  He  shall  retain  the  Tille  of  Maharajan  Duleep 
Sing  Bahadoor.  and  he  shall  continue  to  receive  during 
his  Life  snch  Portion  of  the  above-named  Pension  as 
inay  be  allotted  to  himself  personally,  provided  he  shall 
remain  obedient  to  the  Bntish  Government  and  réside 
at  such  Places  as  the  Gôvemor  General  of  India  may 
sélect. 

Granted  and  accepted  at  Lahore  on  the  29th  of 
March  1849,  and  ratified  by  the  Right  Honourable  the 
Governor  General  on  the  5th  of  Aprii  1849. 

(Signed)     Dalhousie       Maharajah  Duleep  Sing 

H.  M.  EUiot.      Raja  Te)  Sing. 

H.  M.  Lawrence.      Raja  Deena  Nath. 

Bhaee  Nidhun  Sing 

Faheer  Nooroodeen^ 

r  Gundur  Sing, 

Agent  to  Sirdar  Shere  Sinn  Sinduiwala. 

Sirdar  Lall  Sin^, 
Agent  and  Son  of  Sirdar  Utttir  Sing  Kaleewala. 


332 


57. 

Convention  de  poste  entre  la  France  et  tEspagne^ 

^gnée,   à  Madrid^  le  i  avril  i849. 

Le  président  de  la  République  française  et  S.  M.  la 
reine  des  Espagnes,  désirant  resserrer  les  liens  d'amitié 
qui  unissent  si  heureusement  les  deux  nations  et  régler 
leurs  communications  postales  sur  les  bases  les  plus  libé- 
raies  et  les  plus  avantageuses^  ont  voulu  assurer,  ao 
moyen  d'une  convention,  cet  important  résultat,  et  onl 
nommé  pour  leurs  plénipotentiaires  à  cet  effet  savoir: 

Le  président  de  la  République  française:  le  sieur 
Ferdinand  de  Lessèps,  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
commandeur  de  Charles  III,  chevalier  des  ordres  de  Saint- 
Maurice  et  Saint-Lazare  de  Sardaigne,  de  François  b 
des  Deux-Siciles,  de  l'Etoile  polaire  de  Suède  et  du  Lion 
néerlandais,  envoyé  extraordinaire  et  ministre  plénipoten- 
tiaire de  la  République  française  près  S.  M.  la  reine  de« 
Espagnes,  etc. 

Et  S.  M.  la  reine  des  Espagnes:  don  Pedro  José 
Pidal,  marauis  de  Pidal,  grand-croix  de  l'ordre  roval  et 
distingué  d  Espagne  de  Charles  III,  de  celui  de  oaint- 
Ferdinand  et  du  Mérite  des  Deux-Siciles,  de  celui  do 
Lion  néerlandais,  et  de  celui  de  Pie  IX,  membre  hono- 
raire de  l'académie  espa^ole  de  l'histoire  et  de  celle  de 
Saint-Ferdinand,  et  en  titre  ^le  celle  de  Saint-Charles  de 
Valence,  député  de  la  nation  et  premier  secrétaire  d'Etat 
au  département  des  affaires  étrangères; 

Lesquels,  après  avoir  échange  leurs  pleins  pouvoirs, 
trouvés  en  bonne  et  due  forme,  sont  convenus  des 
articles  suivants: 

Art.  l«^  Les  lettres  ordinaires  et  les  échantillons  de 
marchandises  de  la  France  et  de  l'Algérie  pour  l'Espagne 
et  ses  tles  adjacentes,  et,  réciproquement,  les  lettres  et 
les  échantillons  de  marchandises  de  l'Espagne  et  ses  îles 
adjacentes,  pour  la  France  et  l'Algérie,  seront  toujours 
envoyées  sans  affranchissement  préalable,  et  le  port  des 
deux  parcours  sera  payé  dans  les  offices  de  destination. 

Les  journaux,  gazettes,  ouvrages  périodiques,  pro- 
spectus, catalogues,  annonces,  et  avis  divers  impnmés 
et  lithographies,    devront  être   préalablement  affranchis 


France  et  Espagne^    Conueniion  postale^     333 

dans  l'office  de  r&ception,  sans  qa'oo  puisse  les  frapper 
d'aucune  espèce  de  rétribvtion  ou  de  taxe  dans  Poffice 
de  destination. 

Les  livres,  brochures  et  autres  imprimés  non  men- 
tionnés dans  le  paragraphe  précédent,  les  gravures  et 
les  lithographies,  à  Texception  de  œlles  qui  font  partie 
des  journaux,  et  les  papiers  de  musique,  continueront 
d'être  assujettis  aux  dispositions  du  tarii  des  douanea. 

Art  2.  Les  lettres  de  toutes  provenances  conduites 
3ar  mer,  par  bâtiments  français  et  espagnols,  seront 
admises  dans  les  ports  des  deux  puissances,  elles  devront 
ître  livrées  au  premier  bateau  de  santé  qui  communi- 
{uera  avec  le  bâtiment  conducteur,  ou  au  bureau  de 
lanté  qui  recevra  la  première  déclaration  du  capitaine, 
lelon  la  pratique  de  chaque  pays,  afin  que,  par  ce 
Doyen,  elles  soient  consignées  a  l'administration  des 
)Ostes  du  port  d'arrivée.  Le  capitaine,  patron  ou  maître 
le  bâtiment,  ainsi  que  réqui{)age  et  les  passagers  qui 
contreviendraient  à  cette  disposition  encourront  les  amendes 
lazquelles  sont  soumis  dans  le  même  cas  les  habitants 
In  pays. 

Art.  3.  Lés  habitants  des  deux  pays  pourront  réci- 
iroquement  se  transmettre  les  lettres  charsées,  mais  par 
a  voie  de  terre  seulement,  en  payant  a  Pavanée,  dans 
office  de  réception,  le  port  convenu.  La  moitié  de  ce 
•ort  sera  immédiatement  comptée  par  le  bureau  d'échange, 
jui  remettra  les  lettres  chargées  au  bureau  d'échange 
orrespondant  qui  les  recevra. 

Dans  le  cas  où  une  lettre  chargée  viendrait  à  être 
erdue,  celui  des  deux  offices  sur  le  territoire  duquel  la 
erte  aura  eu  lieu  payera  à  l'autre  office,  a  titre  de 
édommagement,  une  indemnité  de  50  fr.  Les  récla- 
lations  ne  seront  admises  que  dans  les  six  mois  qui 
iiivront  la  date  de  la  livraison  dans  les  bureaux  d'échange 
îspectifs. 

Art.  4.  Les  correspondances  mal  dirigées  ou  adressées 
des  destinataires  ayant  changé  de  résidence  seront, 
ms  aucun  délai,  réciproquement  renvoyées  par  les  bu- 
)aux  d'échange  respectifs.  Les  lettres  ordinaires  on 
bangées,  les  échantiUons  de  marchandises,  les  jour- 
aux  et  iniprimés  tombés  en  rebut,  pour  quelque  cause 
ue  ce  soit,  seront  renvoyés  de  part  et  d'autre  à  la  fin 
e  chaque  mois. 

Art»  5.    Le  pOrt  des  lettres  ordinaires  dont  le  poîda 


334 


,  France  €t:  Eap^jjte.s 


ne  clé{)assèra  pas  i7  graisaies  et  demi  en  Franbe^  et 
4  adarmçs  ou  un  quart  d'once  en  Espagne,  est  ioÀ  ï 
50  cent,  en  France  et  à  2  réaux  de  veillon  en  Elspagne. 

Les  lettres  d'un  poids  de  7  grammes  et  demi  à  15 
grammes  inclusivement  en  France,  et  de  4  à  8  adarmes 
en  Espagne,  payeront  100  cent  ou  rfr.,  en  France,  et 
4  réaux  de  veillon  en  Espagne,  et  ainsi  de  suite,  en 
ajoutant,  de  7  grammes  et  demi  en  7  grammes  et  demi, 
et  de  4  adarmes  en  4  adarmes,  50  cent,  en  France  et 
2  réaux  de  veillon  en  Espagne. 

Le  port  des  lettres  chargées  sera  triple  de  celui  des 
lettres  ordinaires  du  même  poids. 

Les  échantillons  de  marchandises  sans  valeur  pré- 
sentées sous  bandes,  ou  de  manière  à  ne  laisser  aucun 
donte  sur  leur  nature,  et  ne  contenant  d'autre  écriture 
que  des  numéros  d'ordre  ou  des  marques,  payeront  la 
moitié  du  port  fixé  pour  les  lettres  ordinaires  du  même 
poids,  sans  que  ce  port  puisse  néanmoins  être  inférieur 
a  celui  d'une  lettre  simple* 

Les  journaux  et  imprimés  compris  dans  le  second 
paragraphe  de  l'art.  1^^,  i|ui  seront  envoyés  sous  bandes 
et  qui  ne  contiendront  aucune  éoriturp,   chiffre  pu  signe 

Îuelconque  à  la  main,  payeropt  un  affranchissement  de 
0  cent  en  France  et  de  12  jnarayedis  en  Espagne,  par 
feuilles  d'impresi^ion.  Ceux  qui  ;  ne  réuniraient  pas  ces 
conditions  seront  considérés  comme  lettres  et  taxés  en 
conséquence. 

La  taxe   des   lettres  provenant  des   ports   des  deui 

fays,  par  leurs  bâtiments  re^piçctifs,  sera  de  75  cent,  en 
rance  et  de  3  réaux  de  veillon  en  Espagne  par  lettre 
simple ,  en  ai^gmentant  proportionnellement  la  taxe  pri- 
mitive suivant  la  progression  établie  pour  les  correspon- 
dances de  la  voie  de  terre. 

Les  lettres  qui  seront  remises,  conformément  aus 
dispositions  de  l'art.  .2  par  leS;  bà^m^nts  français  et 
espagnols  anrivant  de  ports  étrangers  aux  deux  pays, 
supporteront  la  taxe  appUcable  aux  corr^pondançes  des 
pays  d'où  elles  proviennent. 

Art  6.  La  présente  convention  est  conclue  pour  six 
ans.  A  l'expiration  de  ce  terme,  elle  demeurera  en 
vigueur  pédant  auatre  autres  années,  et  ainsi  de  suite, 
à  moins  de  notincation  contraire  faite,  par  l'une  des 
hantes  [iatties  oontradantes,  ua  an  avant  l'expiration  de 


«  Ctm^miUion  posêfàle.    \  335 

ce  terme.  '  Penémt  cetitë  dernière  année ,  la  cônvIenitioD 
continuera  d'avoir  son^  exéeution  pleine  et  entière. 

•  Art  7.  La  présente  convention  sera  ratifiée  et  les! 
ratifications  seront  échangées  à  Madrid  dans  le  terme 
d'un  mois,  00  plus  tôt  si  faire  se  peut,  et  elle  sera  mise 
à  exécution  le  h'  du  mois  de  mai  prochain. 

En  foi  de  cpioi  les  plénipotentiaires  respectifs  ont 
signé  la  présente  convention  en  double  original  et  y  ont 
apposé  le  sceau  de  leurs  armes. 

Madrid,   1»  avril  1849. 

Fërd.  de  Lesseps.  (L.  S.) 

Pedro  José  de  Pidal,      (L.  S.) 


58. 

Traité  d'amtié^    de  commerce   et   de  mwigation^ 

entre  la  Belgique  et  h  république  de  Guatemala^ 

signé  le  i2   avril  i849  ;  suivi  d'une  déclaration 

signée  le, 9.  avril  i850^J.     . 

S.  M.  le  roi  des  Belges,  d'une  part,  et  S.  E.  le 
Président  de  là  République  de  Guatemala,  d'autre  part, 
voulant  régler,  étendre  et  consolider  les  relations  de 
commerce  et  navigation  entre  la  Belgique  et  la  Republique 
de  Guatemala,  sont  convenus  d'entrer  en  négociation  pour 
conclure  un  traité  propre  à  atteindre  ce  but  et  ont  nommé, 
a  cet  effet,  pour  leurs  plénipotentiaires,  savoir  :  S.  M.  le  Roi 
des  Belges,  le  sieur  Martial  Cloquet,  son  consul  à  Gua- 
temala, et  S.  E.  le  Président  de  la  République  de  Gua- 
temala, \g  sieur  José  MariJano  Rodrigiiçz,  licencié,  secré- 
taire d'Etat,  Ministre  des  Affaires  Etrangères,  lesquels, 
après  avoir  échangé  leurs  pleins  pouvoirs  et  les  avoir 
trouvés  en  bonne  et  due  forme,  ont  arrêté  les  articles 
suivants: 

Art,  1".  Il  y  aura  .paix  perpétuelle  et  amitié  constante 
entre  le  royaume  de  belgique  et  la  République  dé  Gua- 
temala, et  entre  les. citoyens  des  deux  pays,  sans  excep- 
tion de  personnes  et  de  fiçuXf,  ... 

*)  Les  ratifications  du'  traité  et  de  la  déclaration  ont'  été  échan- 
léea  à  BnizeUetr,  le  S.  juillet  1850.  .  *  ' 


^^^  Belgique  ei  OueUemala. 

Art  2.  Les  Belges  dans  le  G«aieBMkr  et  les  Gaate- 
maliens  en  Belgique  pourront  rÀcipnoqaement  et  ea  toote 
liberté  et  sécurité  entrer  avec  leurs  navires  et  cargaisons, 
comme  les  nationaux  eux-mêmes,  dans  tous  les  lieox, 
ports  et  rivières  qui  sont  ou  seront  ouverts  aa  commerce 
étranger. 

Ils  pourront  faire  le  commerce  d'échelle  pour  y  dé- 
charger, transborder  en  tout  ou  en  partie  les  cargaisons 
Ear  eux  apportées  de  l'étranger,  y  former  suecessivemeot 
)urs  cargaisons  de  retour;  mais  ils  n'auront  pas  le  droit 
de  faire  le  commerce  de  cabotage,  c'est-a-dire  la  faculie 
de  décharger  les  marchandises  qu'Us  auraient  reçues  dans 
un  port  du  même  Etat. 

Art  3.  Les  citoyens  de  chacune  de  deux  parties  con- 
tractantes pourront  librement,  sur  les  territoires  respectifs, 
voyaçer  ou  séjourner;  commercer,  tant  en  gros  (|ueD 
détail;  louer  et  occuper  les  maisons,  magasins  et  boutiques 
qui  leur  seront  nécessaires;  effectuer  des  transports  de 
marchandises  et  d'argent,  et  recevoir  des  consignations. 
tant  de  l'intérieur  que  dés  pay4  étrangers;  être  admis 
comme  caution  aux  douanes,  quand  il  y  aura  plas  d'un 
an  qu'ils  seront  établis  sur  les  lieux  et  que  les  biens 
fonciers  qu'ils  y  possèdent  présenteront  une  garantie  suf- 
fisante, sans  que ,  pour  toutes  ou  quelques-unes  de  ces 
opérations,  lesdits  citoyens  soient  assujettis  à  d'autres 
oolieations  que  celles  qui  pèsent  sur  les  nationaux. 

Ils  seront  également  nbres  dans  tous  leurs  achats, 
comme  dans  toutes  leurs  ventes,  d'établir  et  de  fis^r 
le  prix  des  effets,  marchandises  et  objets  queIcon(|ue^ 
tant  importés  que  nationaux,  qu'ils  les  vendent  à  \và 
rieur  ou  qu'ils  les  destinent  à  l'exportation,  saaf  à  se 
conformer  expressément  aux  lois  et  règlements  do  pap 

Ils  jouiront  de  .  la  même  liberté  pour  faire  leurs  af- 
faires eux-mêmes,  présenter  en  douane  leurs  propres  dé- 
clarations ou  se  faire  suppléer  par  qui  bon  leur  semblera* 
fondés  de  pouvoirs,  facteurs,  agents,  consignataires  oo 
interprètes,  soit  dans  l'achat  ou  dans  la  vente  de  leurs 
biens,  effets  ou  marchandises,  soit  dans  le  chargement, 
soit  dans  le  déchargemunt  ou  l'expédition  de  leurs  navires. 

Ils  auront  également  le  droit  de  remplir  toutes  les 
fonctions  qu'on  leur  confiera  par  leurs  propres  compa- 
triotes, par  des  étrangers  ou  par  des  nationaux  en  qa^* 
lité  de  rondes  de  pouvoirs,  facteurs,  agents,  consignatai- 
res ou*  interprètes;  de   tenir  leurs  livres  de  commerce 


;2Viiinrf  de  commerce.  437 

conformémeiit  aux  lois  et  aux  ordonnanees  de  leurs  pays 
respectifs,  et  de  les  présenter,  pour  leur  défense,  devant 
les  tribunaux  ;  et  enfin,  ils  ne  seront  assujettis,  dans  au- 
cun cas,  à  d'autres  charges,  taxes  ou  impôts  que  ceux 
auxquels  sont  soumis  les  nationaux. 

Les  citoyens  de  chacune  des  parties  contractantes  au- 
ront le  droit,  sur  les  territoires  respectifs,  d'acquérir  et 
de  posi^er  des  immeubles  et  de  disposer,  comme  il 
leur  conviendra,  par  vente,  donation,  échange,  testament 
ou  de  quelque  autre  manière  que  ce  soit,  de  ces  immeu- 
bles et  de  tous  les  autres  biens  qu'ils  posséderaient,  et 
ils  n'acquitteront  pas  d'autres  droits  que  ceux  qui  sont 
supportés,  dans  oes  cas  semblables,  par  les  nationaux 
du  pays  ou  ces  biens  se  trouveront 

be  même  les  citoyens  des  deux  Etats  qui  seraient 
héritiers  par  intestat  ou  par  testament  de  biens  situés 
sur  l'an  aes  territoires  respectifs,  pourront  succéder  sans 
empêchement  auxdits  biens  et  en  disposer  selon  leur 
volonté,  comme  il  est  réglé  par  la  convention  spédale 
conclue  entre  les  parties  le  19  juillet  1843. 

Art  4.  Les  citoyens  de  1  une  et  de  l'autre  partie 
contractante  jouiront,  dans- les  deux  Etats,  de  la  plus 
constante  et  la  plus  complète  protection  pour  leurs  per- 
sonnes et  leurs  propriétés,  et  pour  l'exercice  de  leur 
industrie  ou  profession;  ils  auront,  en  conséquence,  un 
libre  et  facile  accès  près  des  tribunaux  de  justice  poqr 
la  poursuite  et  la  défense  de  leurs  droits,  en  toute  in- 
stance et  dans  tous  les  degrés  de  juridiction  établis  par 
les  lois. 

Ib  seront  libres  d'employer,  dans  toutes  les  circon- 
stances, les  avocats,  avoués  ou  agents  de  toute  classe 
qu'ils  jugeraient  à  propos  do  faire  agir  en  leur  nom. 

Enfin,  ils  jouiront,  sous  ces  rapports,  des  mêmes 
droits  et  privilèges  que  ceux  qui  seront  accordés  aux 
nationaux,  et  seront  souims  aux  mêmes  conditions  im- 
posées à  ces  derniers. 

Art  5.  Les  Belges  dans  la  République  de  Guatemala 
et  les  Guatémaliens  en  Belgique  seront  exempts  de  tout 
service  personnel,  soit  dans  les  armées  de  terre  ou  de 
mer,  soit  dans  les  gardes  ou  milices  nationales,  de  tout 
emprunt  forcé,  exactions  militaires  ou  réquisitions,  et, 
dans  tous  les  cas,  ils  ne  pouiront  être  assujettis,  pour 
leurs  propriétés  mobilières  ou  immobilières,  a  d'autres 
charges  ou  impôts  ordinaires  que  ceux  auxquels  seraient 
Nau9.  RêcueU  gén.    Tome  XIV.  T 


338  Belgique  et  Guatemala. 

iOunûs  l0s  nati<»aiix  eaz-mèmes,  saBS  exoeption.  Ils 
ne  pourront  être  arrêtés  ni  expulftés,  ni  mémo  enviés 
d'un  point  à  un  autre  du  pays  par  aucune  mesure  de 
police  ou  gouvernementale,  sans  indices  ou  motife  graves 
et  de  nature  a  troubler  là  tranquillité  publique,  et  avant 

Sue  ces  motifs  et  les  documents  qui  en  feront  foi  aient 
té  communiqués  aux  a^ts  diplomatiquiss  ou  consulatres 
de  leurs  nations  respectives.  Dans,  tous  les  cas,  il  sera 
accordé  aux  inculpés  le  teiiips  nécessaire  oour  présenter, 
au  gouvernement  du  pays,  leurs^  moyens  oe  justification; 
ce  temps  sera  d'une  durée  plus  ou  moins  grande,  suivant 
les  circonstances^  Il  est  bien  entendu  que  les  dispositions 
de  cet  article  ne  seront  point  applicables  aux  cmidamna- 
tions  a  la  déportation  ou  au  bannissement  d'iui  point  à 
un  autre  du  territoire,  prononcées  conformémenl  a«x  lois 
et  aux  formes  établies  par  les  tribunaux  des  pays  respectifs 
contre  les  citoyens  de  l'un  d'eux.  Ces  condamnations 
continueront  à  être  exécutables  dans  les  faismes  éiaUies 
par  les  légblations  respectives. 

Art  6.  Les  citoyens  de  l'un  et  de  l'autre  Etat  ne  pour- 
ront être  respectiv^neni  soumis  à  embargo,  ni  être  retenus 
avec  leurs  navires,  équipa^,  cargaisons  on  effeAsde  com- 
merce, pour  une  expédition  militaire  quelconque,  ni  pour 
quelque  usage  public  ou  particulier  que  ce  soit,  sans  que  les 
intéressés  soient  convenus  préalablement,  par-devant  l'au- 
torité du  lieu^  d'une  juste  indemnité  pour  cet  usage  et 
de  celle  qui  pourrait  être  demandée  pour  les  torts  et  les 
dommages  qui,  n'étant  pas  purem^t  fortuâs,  naitront 
du  service  auquel  ils  se  seront  volontairement  oUigés* 

Art.  7.  Il  est  convenu  que  tous  les  aii«itag«i,  de 
quelaue  nature  que  ce  soit,  qui  sont  actuellement  ac- 
cordes par  les  lois  de  l'Assemblée  nationale  constituante 
An  22  janvier  1824  et  du  16  aoàt  1825,  et  les  autres 
décrets  et  règlements  en  vigueur  dans  la  République  de 
Guatemala,  ou  qui  le  seront  à  l'avenir  aux  étrangers 
qui  viennent  s'établir  dans  le  pays,  sont  garantis  aux 
neiges  qui  sont  établis  ou  s'établiront  sur  un  point  quel- 
conque du  territoire  de  la  Républicpie.. 
•  Il  en  sera  de  même  pour  les  Goatemalisns  en  Bdgûyae. 

Il  est  d'ailleurs  entendu  que  les  (ksposilions  du. pré- 
sent article  n'a£fectent  pas  les  conventions,  particulières  de 
la  République  de  Guatemala  avec  la  Compagnie  bel^  de 
Bruxelles,  qui  ont  pour  objet  de  peupler  le  dktnet  de 
.Sanlo-Tonias. 


lYaité  dé  commerce.  939 

Art.  8.  Si,  par  on  ^onbodrs  de  circonstances  mal* 
heureuses,  des  diffiàrends  entre  les  deux  bautes  parties 
contractantes  poavaient  devenir  le  motif  d'une  interruption 
de  relations  aamitié  entre  elles  et  au'après  avoir  épuisé 
les  moyens  d'une  discussion  amicale  et  conciliante,  le 
but  de  leur  désir  mutuel  n'eût  pas  été  complètement  at-» 
teint,  l'arbitrage  d'une  troisième  puissance,  également 
amie  des  deux  parties,  sera  invoqué  d'un  commun  a&* 
cord  pour 'éviter,  par  ce  moyen,  une  rupture  définitive. 

Il  eal  convenu  que,  dans  le  cas  d'une  rupture  de 
relations  commerciale  ou  d'une  rupture  complète  9  les 
citoyens  du  pays  de  l'une  des  dem:  hautes  parties  oon-» 
tractantes  établis  ou  résidant  dans  les  États  ae  l'autre  et 
qui  exercent  un  commerce  ou  un  emploi  quelconque, 
auront  la  faculté  de  rester  dans  leurs  emplois  ou  de 
continuer  leurs  affaires  sans  avoir  à  supporter  de  troubles 
ni  de  désagréments,  dans  la  pleine  jouissance  de  leur 
liberté  et  de  leurs  propriétés,  tant  qu'ils  se  conduiront 
padifiqoement  et  n'enfreindront  pas  les  lois,  et  leurs 
biens  et  ^ets  ne  seront  pas  plus  sujets  à  saisie,  séquestre 
ou  toute  ~autre  charge  et  retenue  que  ceux  de  la  même 
nature  appartenant  aux  nationaux. 

Les  négociants  et  les  autres  personnes  résidant  sur 
les  côtes  auraient  six  mois  pour  régler  leârs  comptes  et 
disposer  de  leurs  propriétés,  s'ils  se  trouvaient  dans  l'in* 
tention  de  quitter  le  p&ys,  et  une  année  entière,  si  leur 
résidence  était  dans  Imtérieur;  un  sauf*conduit  leur  sera 
délivré  pour  s'embarquer  dans  un  port  de  leur  choix. 

Dans  aucun  cas,  les  dettes  entre  particuliers,  les 
fonds  publics,  les  actions  de  compagnies,  ne  seront  cdn^ 
fisqués,  séquestrés  ni  retenus. 

Art  9.  La  liberté  la  plus  entière  de  conscience  est 
garantie  aux  Belges  dans  la  République  de  Guatemala  et 
aux  Guatémaliens  en  Belgique,  les  uns  et  les  autres  se 
conlbrmant,  pour  Pexerciee  etxtérieur  de  hut  culte,  aux 
lois  du  pays. 

Art«  lO.^  Sont  considérés  cotnme  belges  dans  la  Ré- 
publique de  Guatemala  et  comme  guatémaliens  en  Bel* 
gique,  toii8<  les  navires  qui  navigueront  soos  les  pavillons 
respectifs  et  qui  seront  porteurs^  des  papiers  du  bord  et 
des  documents  exigés  par  les  lois  du  pays  au^l  le 
navire  appartient,  pour,  la  justification  cie  la  nationidité 
des  bâtMiektts  de  commerce. 

Art  H.   Les  navires  belges  qui  entreront  sur  lest  ou 

^  Y2 


340  Belgique  et  Guaiemnicu 

chargés  dans  les  ports  de  la  Répobliqae  de  Gaatemala, 
ou  qui  en  sortiront,  et  réciproquement  les  navires  guaté- 
maliens qui  entreront  sur  lest  ou  chargés  dans  les  ports 
de  Belgique,  ou  qui  en  sortiront,  soit  par  mer,  soit  par 
rivières  ou  canaux,  quel  que  soit  le  lieu  de  leur  départ 
ou  de  leur  destination,  ne  seront  assujettis,  tant  a  len- 
trée  qu'à  la  sortie  et  au  passage,  à  des  droits  de  tonnage, 
de  port,  de  pilotage,  d'ancrage,  de  remorquage,  de 
fanal,  d'écluse,  de  canaux,  de  quarantaine,  de  sauve- 
tage, d'entrepôt,  de  patente,  de  navigation,  de  péage, 
enfin  à  des  droits  ou  charges,  de  quelque  nature  ou 
dénomination  que  ce  soit,  pesant  sur  la  coque  des  navires, 

Serçus  ou  établis  au  nom  et  au  profit  du  gouvernement, 
e  fonctionnaires  publics,  de  communes  ou  d'établisse- 
ments quelconques,  autres  que  ceux  qui  sont  actuellement 
ou  pourront  par  la  suite  être  imposés  aux  bâtiments 
nationaux  à  l'entrée,  pendant  leur  séjour  dans  les  ports, 
à  leur  sortie  ou  dans  le  cours  de  leur  navigation. 

Art.  12.  Le  remboursement  par  la  Belgique  du  droit 
perçu  sur  la  navigation  de  l'Escaut,  par  le  gouvernement 
des  Pays-Bas,  en  vertu  du  S  3  de  l'art  9  du  traité  do 
19  avril  1839,  est  garanti  aux  navires  de  la  République 
de  Guatemala. 

De  son  côté,   prenant  en  considération  les  avantages 

3 ni  résulteraient,   pour  le  commerce  de  la  République, 
e   l'établissement   d'une  navigation  directe   et   réguhère 
vers  le  nord  de  l'Europe,  le  gouvernement  de  Guatemala 

Eromet  que ,  dans  le  cas  oii  le  gouvernement  de  S.  M. 
\  Roi  des  Belges  établirait  une  navigation  régulière  par 
lui  subsidiée  entre  l'un  des  ports  de  Belgique  et  Santo- 
Tomas ,  les  navires  employés  à  cette  navigation  seront 
considérés  comme  paquebots  et,  à  ce  titre,  ils  ne  paye- 
ront aucun  droit  de  tonnage  dans  les  ports  de  la  Ré- 
publique, a  la  condition  quen  retour  ils  transporteront 
g*atuitement  la  correspondance  du  gouvernement  de 
uatemala. 
Il  est  également  entendu,  dans  l'intérêt  de  l'immigra- 
tion, que  tout  navire  provenant  de  la  Belgique  qui  intro- 
duira dans  un  port  de  la  République  au  moms  vingt 
émigrants  ne  payera  pas  le  droit  de  tonnage. 

Art  13.  Pour  quun  navire  puisse  réclamer  le  privi- 
lège établi  à  l'article  précédent,  le  capitaine  devra  re- 
mettre au  directeur  des  douanes  du  port  guatémalien  an 
certificat  du  consd   génial   de  la:  République  près  du 


IVaUé  de  commerce.  34I 


l'il 
sorti 

d'un' port  belge  en  destination  poar  on  port  de  Guate- 
mala avec  vingt  émigrants. 

Art.  14.  En  ce  qui  concerne  le  placement  des  navi- 
res, leur  chargement  et  déchargement  dans  les  ports, 
rades,  havres  et  bassins,  et  généralement  pour  toutes  les 
formalités  et  dispositions  quelconques,  auxquelles  peuvent 
être  soumis  les  navires  de  commerce,  leur  équipage  et  le 
chargement,  la  volonté  des  hautes  parties  contractantes 
est  que,  sous  ce  rapport  aussi,  leurs  bâtiments  soient 
traités  sur  le  pied  d'une  parfaite  égalité. 

Art.  15.  Les  bâtiments  de  guerre  de  l'une  des  deux 
puissances  pourront  entrer,  séjourner  et  se  radouber  dans 
ceux  des  ports  de  l'autre  puissance  dont  l'accès  est  ac- 
cordé à  la  nation  la  plus  favorisée;  ils  y  seront  soumis 
aux  mêmes  lois  et  règlements,  et  ils  jouiront  dés  mêmes 
avantages. 

Art  16.  Les  objets  de  toute  nature  provenant  soit 
du  sol,  soit  de  l'industrie,  soit  des  entrepots  de  la  Bel- 
gique, importés  en  droiture  par  navires  belges  dans  les 
ports  de  la  République  de  Guatemala,  ne  payeront  d'au- 
tres ni  de  plus  forts  droits  d'entrée  que  s  ils  étaient  im- 
portés en  droiture  sous  pavillon  guatémalien,  et  récipro- 
quement, les  objets  de  toute  nature  importés  en  droiture 
en  Belgique  de  la  République  de  Guatemala  sous  pavillon 
de  ladite  République,  n'acquitteront  d'autres  ni  de  plus 
forts  droits  que  s'ils  étaient  importés  en  droiture  sous 
pavillon  belge. 

Il  est  bien  entendu: 

10  Que  les  marchandises  devront  avoir  été  réellement 
chargées  dans  les  ports  d'où  elles  auront  été  déclarées 
respectivement  provenir; 

2<^  Que  la  relâche  forcée  dans  les  ports  intermédiai- 
res pour  cause  de  force  majeure,  justifiée  d'après  le 
mode  prescrit  par  la  législation  du  pays  où  l'importation 
a  lien,  ne  fait  pas  perdre  le  bénéfice  de  l'importation  en 
droiture; 

3<^  Que  l'on  devra  réputer  comme  produits  naturels 
et  manufacturés  de  Guatemala,  ceux  des  Etats  de  Salva- 
dor, Honduras,  Nicaragua  et  Costa-Rica  en  Centre-Amé- 
rique, qui  s'exportent  par  les  ports  de  la  République  dé 


S42  Belgique  si  Ouaièmala. 

Guatemala^  chaque  foÊS  que  rimporiation  en  Belgique  se 
fera  sous  piavillon  guatémalien  ou  belge; 

40  Que,  pour  l'explication  de  cet  article  et  des  an- 
tres du  traité,  on  déclare: 

Que,  par  ports  de  la  République  de  Guatemala,  on 
doit  entendre,  sur  là  mer  du  Sud:  Istapa,  majeur  et 
de  registre,  et  sur  les  côtes  du  Nord  rlsaoal^  majeur  et 
de  registre,  Téléman  dans  le  Polochic,  mineur  et  de  ca- 
botage; et  Santo-Tomas  de  deposito,  sous  le  r^ime 
établi  par  les  articles  80  et  suivants  de  la  loi  du  2Ï  fé- 
vrier 1837,  intitulée:  Tarif  arrancel  des  douanes, 
et  jusqu'à  ce  que  la  construction  de  m^a^asins  convena- 
bles et  l'ouverture  d'une  voie  de  communication  permet- 
tent d'y  établir  l'administration  supérieure  des  douanes, 
et  le  déclarer  jport  majeur ,  conformément  au  voeu  des 
articles  55  ei  d4  de  la  loi^oiiganique  des  finances  du  27 
février  1837  et  de  Fart.  4  du  décret  du  23  avrU  1836; 
bien  entendu  qu'en  attendant  que  ces  conditions  soient 
remplies,  le  aépôt  de  marchandises  dans  les  magasins 
actuels  se  fera  aux  risques  et  pour  compte  de  celui  ou 
de  ceux  qui  voudront  profiter  de  la  liberté  et  franchise 
établies  au  présent  article,  et  que  le  Gouvernement  de 
Guatemala  ne  peut  en  rien  être  responsable  des  avaries 
ou  pertes  totales  oue  les  marchandises  {)euvent  éprouver. 

Art.  17.  Les  objets  de  toute  nature  importés  dans  la 
République  de  Guatemala,  d'ailleurs  que  de  Belgique, 
sous  pavillon  belge,  ne  payeront  d'autres  ni  de  plus  forts 
droits  queleonques  que  à.  l'importation  était  ejQTectuée 
sous  le  pavillon  de  la  nation  étrangère  la  plus  favorisée, 
autre  que  le  pavillon  du  pays  même  d'où  l'importation  a 
lieu,  et,  réciproquement,  les  objets  de  toute  nature  im- 
portés sous  pavillon  guatémalien  en  Belgique,  d'ailleurs 
que  de  la  République  de  Guatemala ,  ne  payeront  d'au- 
tres ni  de  plus  forts  droits  quelconques  que  si  l'importa- 
tion était  effectuée  sous  pavillon  ae  la  nation  étrangère 
la  plus  favorisée,  autre  que  celui  du  pays  même  d'où 
l'importation  a  lien. 

Art  18.   Les  objets  de  toute  nature  quelconque  ex- 

fiortés  par  navires  belges  ou  guatémaliens^  des  porta  de 
une  ou  de  l'autre  des  parties  contractanlies  vers  quelque 
pays  aue  ce  soit,  ne  seront  pas  assujettis  à  des  droits 
ou  à  des  formalités  autres  que  ceux  exigés  pour  l'expor- 
tation sous  pavillon  national. 

Art  19.    Les  primes,  restitutions  ou  autres  faveurs 


^  Traité' €Ùf  vommerùe,  343. 

de  cette  natare  qui  pourraient  être  accordées  dans  les 
Etats  des  deux  parties  contractantes,  sur  des  marchandi- 
ses importées  ou  exportées  par  des  navires  nationaux, 
seront  aussi  et.  de  la  mÂme  manière  accordées  aux  mar- 
chandises importées  directement  de  l'un  des  deux  paya 
sur  ses  navires  dans  l'autre,  ou  exportés  de  l'un  des 
deux  pays  par  les  navires  de  l'autre  ver»  quelque,  desti- 
natîoa  que  ce  soit. 

Art  20.  Pendant  toute  la  durée  fixée  par  les  lois 
respectives  des  parties  contractantes,  les  marchandises 
appartenant  au  citoyens  de  l'un  des  deux  pays  n'acquit- 
teront point  des  droits  autres  que  ceux  fixés  par  les  lois 
respectives  sur  les  marobandises  en  entrepôt. 

EUes  n'auront  à  payer  aucun  droit  d'importation,  tant 
qu'elles  ne  seront  jpas  déclarées  en  consommation,  et  si 
elles  sont  réexpémées  du  port  du  prime  abord  sur  un 
pomt  du  territoire .  du  même  pays  où  se  trouve  un  bu-, 
reau  de  douane  de  registre,  pour'  y  être  mises  en  con- 
sommation, c'est  seulement  dans  cette  dernière  douane 
de  registre  qu'dles  acquitteront  le  droit  d'importation. 

Art  2L  Si  les  marohandisds  sont  réexportées  pour 
an  port  étranger,  ou  un  autre  txHnt  situé  hors  du  terri- 
toire du  pays,  elles  seront  dénnitivemeat  exemptées  de 
toute  espèce  do  droits  de  douane  et  d'entrepôt  Les  ca- 
pitaines pountMit  aussi  transborder  librement ,  dans  les 
ports  des  denz  pays,  leurs  marchandises  à  bord  d'un 
navire  destiné  pour  un  port  national  ou  étranger  ^  sas» 
être  obligés  de  mettre  leurs  marchandises  à  terre  et  de( 
les  faire  passer  par  les  entrepôts  du  pays,  et  les  marchan- 
dises ainsi  transoordées  pour,  être  expédiées  ailleurs  se- 
ront également  exemptes^  de  toute  espèce  de  droit  de 
douane  et  d'entrepôt 

Art  22.  Les  Belges,  leurs  correspondances  et  leui» 
marchandises  pourront  traverser  le  territoire  de  Guatemala 
pour  se  rendre  de  l'océan  Atlantique  à  la  mer  Pacifique 
OQ  vice  ver  s  à,  et  qudles  que  soient  les  voies  de  corn-» 
munioation  qu'ils  empriinteat,  ils  ne  payeront  d'autres 
droits  que  ceux  établis  par  la  loi  du  14  novembre  1830, 
en  se  soumettant  aux  conditions  qu'elle  prescrit  et  aux 
formalités  établies  par  le  décret  du  27  mars  1824,  de  la 
même  manière  que  les  nationaux.  Les  Belges,  leura 
correspondances^  lèmn  marchandises  passant  par  quelque 
route  ou  canal  uni  puissent  être- construits  par  le  gou- 
verneaient  de  .Guatemala,  oa  avec  ison  apfMrobation,  ik'aa-* 


344  Belgique  et  Guatemala. 

ront  h  payer  que  les  mêmes  charges  et  péages  qui  se- 
ront exigés  des  citoyens  de  Guatemala  dans  les  mêmes 
circonstances. 

Tous  produits  quelconques  appartenant  à  des  snjels 
beiges  qui  seront  expédiés,  dans  quelque  direction  que 
ce  soit,  d'une  mer  h  l'autre,  et  qui  seront  destinés  a 
être  exportés  ensuite  vers  un  autre  pays  étranger,  ne  se- 
ront soumis  à  aucun  droit  d'importation  dans  le  Guate- 
mala ,  et  si  des  droits  de  cette  nature  avaient  été  ac- 
quittés, ils  seront  remboursés  au  moment  où  se  fera  la 
réexportation.  Enfin,  les  Belges  et  leurs  marchandises 
allant  ainsi  d'une  mer  k  l'autre  par  le  territoire  de  Gua- 
temala ne  seront  soumis  à  aucun  droit,  péage  ou  impôt, 
de  quelque  espèce  que  ce  soit,  autres  que  ceux  auxquels 
les  nationaux  eux-mêmes  sont  astreints. 

Art  23.  Les  mêmes  avantages  et  exemptions  stipulés 
dans  l'article  antérieur  seront  assurés  aux  Belges  et  à 
leurs  marchandises  transitant  à  travers  le  territoire  de  la 
République  en  toute  direction  quelconque,  soit  pour  les 
Etats  limitrophes  de  Honduras  et  San  Salvador,  soit  pour 
celui  de  Chiapas,  quand  un  arrangement  sera  intervenu 
entre  Guatemala  et  ces  autres  susdits  Etats  pour  régler 
le  transit  sur  les  bases  de  réciprocité  et  d'é^lité  indis- 
pensables à  la  garantie  de  leurs  droits  respectifs. 

Art  24.  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges  garantit  ausa 
que  les  objets  de  toute  nature,  dont  le  transit  est  permis 
en  Belgique,  venant  de  Guatemala  ou  expédiés  vers  ce 
pays,  seront  exempts  de  tout  droit  de  transit  en  Belgi- 
que, lorsque  le  transport  sur  le  territoire  belge  se  fera 
par  les  cnemins  de  ter  de  l'Etat,  et  qu'ils  jouiront,  en 
tous  cas,  lorsque  le  transport  se  fera  par  une  autre  voie, 
du  traitement  accordé  au  transit  des  objets  venant  de  on 
en  destination  du  pays  le  plus  favorisé  par  rapport  an 
transit 

Art.  25.  En  tout  ce  qui  concerne  les  droits  de  douane 
et  de  navigation,  les  deux  hautes  parties  contractantes  se 
promettent  réciproquement  de  n'accorder  aucune  faveur, 
privilé^,  immunité  à  un  autre  Etat  qui  ne  soient  aussi, 
et  à  l'instant,  étendus  à  leurs  sujets  ou  citoyens  respectifs, 
gratuitement,  si  la  concession  en  faveur  de  l'autre  Etat 
est  çratuite,  et  en  donnant  la  même  compensation  oo 
l'équivalent,  si  4a  concession  est  conditionnelle. 

Ni  l'une  ni  l'autre  des  parties  contractantes  n'imposera 
sur  les  marchandises  provenant  du  sol  ou  de  l'inouatrie 


î 


Traité  de  commerce.  345 

de  l'antre  pays,  qui  seront  impartées  dus  les  ports, 
d'antres  ni  de  plus  forts  droits  d'importation  ou  ae  ré- 
exportation que  ceux  qui  seront  imposés  sur  l'importation 
ou  la  réexportation  de  marchandises  similaires  provenant 
de  tout  autre  pays  étrangcir. 

Art  26.  Il  pourra  être  établi  des  consuls,  des  vice-' 
consuls  et  agents  consulaires  de  chacun  des  deux  pays 
dans  l'antre,  poidr  la  protection  du  commerce;  ces  agents 
n'entreront  en  fonctions  et  en  jouissance  des  droits,  pri- 
vilèges et  immunités  qui  leur  reviendront,  qu'après  avoir 
obtenu  l'exéquatur  du  gouvernement  territorial.  Celui-ci 
conservera  d  ailleurs  le  droit  de  déterminer  les  résidences 
où  il  lui  eonvîenëra  d'admettre  les  consuls»  bien  entendu 
que,  sous  ce  rapport,  les  deux  gouvernements  ne  s'op- 
poseront  respectivement  aucune  restriction  qui  ne  soit 
commune  dans  leur  pays  à  toutes  les  nations. 

Art.  27.  Les  agents  diplomatiques,  les  consuls,  vice- 
consuls  et  agents  consulaires  de  Belgique  dans  la  républi- 
Iue  de  Guatemala^  leurs  secrétaires  et  chanceliers  jouiront 
e  tous  les  privilèges,  exemptions  et  immunités  dont  jouis- 
sent les  agents  de  même  qualité  de  la  nation  la  plus  fa- 
vorisée. 

Il  en  sera  de  même  en  Belgique  pour  les  agents  di- 
plomatiques, les  cx>nsuls,  vice -consuls  et  agents  consu- 
laires de  la  République  de  Guatemala,  leurs  secrétaires 
et  chanceliers. 

Art  28.  Les  consuls  respectifs  pourront,  au  décès  de 
leurs  nationaux,  par  eux-mêmes  ou  par  la  personne  de 
confiance  qu'ils  délégueront  à  cet  effet: 

10  Apposer  les  scellés,  soit  d'office,  soit  à  la  réqui- 
sition des  parties  intéressées,  sur  les  effets  mobiliers  et 
les  papiers  du  défunt,  en  prévenant  d'avance  de  cette 
opération  l'autorité  locale  compétente; 

2<^  Dresser  aussi  l'inventaire  de  la  succession; 

3<^  Faire  procéder,  suivant  l'usage  du  pajrs,  à  la  vente 
des  effets  mobiliers  dépendant  de  la  succession,  lorsque 
lesdits  meubles  pourront  se  détériorer  par  l'effet  du 
temps,  ou  aue  le  consul  croira  leur  vente  utile  aux  in- 
térêts des  héritiers  du  défunt; 

Et  4<>  Adminirtrer  ou  liquider  personnellement  ou 
nommer^  sons  leur  responsabilité,  un  agent  pour  admi* 
nistrer  et  liquide?  ladite  succession,  sans  que,  d'ailleurs 
l'autorité  locale  ait  à  intervenir  dans  ces  noqvelles  opé: 
rations.    Mais  lesdUscpns^.  seront  tenus  de  faire  an- 


346  Belgique  ei  Gu<Uem€tl€i. 

Doncer  la  lami  de  ieara  natkmaox  (bns  vne  des  gazettes 
qui  se  publient  dans  l'étendae  de  leur  ahrondisseinent,  et 
ne  pourront  faire  délivrance  de  la  socoession  et  de  «cm 
produit  aux  héritiers^  légitimes  ou  à  leors  mandataires 
qu'après  avoir  fait  acquitter  tontes  les  dettes  qoe  le  dé- 
rant  pourrait  avoit  contraclées  dans  le  pays,  ou  qn'au- 
tant  qu'une  année  se  sera  éconlée  depuis  la  date  de  la 
publication  du  décès,  sans  qu'aucune  rédamation  ait  été 
présentée  contre  la  succession. 

Les  consuls,  vice-consuls  et  agents  consulaires  seront 
également  considérés  comme  tuteurs  légaux  des  oiphe- 
lins  mineurs  de  leur  nation,  et,  à  ce  titre,  prmdront 
toutes  les  mesures  de  conservation  q«e  lears  biens  et 
leurs  personnes  réclameront,  géreront  ^  adunnistreront 
leur  fortune,  rempliront  tons  les  devoirs  qui  leur  iacom- 
bent  à  ce  titre,  sous  la  responsabilité  étarae  pw  ies  lois 
de  leuf  pays. 

Art.  z9.  Les  consuls  respectiis  pourront  foire  arrêter 
et  renvoyer,  soit  k  bord,  soit  dans  leur  pays,  les  mate- 
lots qui  auraient  déserté  des  bâtiments  de  leur  nation. 
A  cet  effet,  ils  s'adresseront  par  écrit  anx  autorités  loca- 
les compétentes  et  justifieront,  en  original  ou  en  copie 
dAmént  certifiée,  des  registres  du  bâtiment  ou  du  rôle 
d'écjuipage,  ou  par  d'autres  documents^  officiels,  qiie  les 
individus  qu'ils  réclament  faisaient  .pattie  dudit  éqaipage. 
Sur  cette  demande  ainsi  justifiée,  la  remise  ne  pourra 
leur  être  refusée.  Il  leur  sera  donné  toute  aide  par  les 
autorités  du  lieu  pour  la  recherche  et  l'arrestation  desdits 
déserteur,  qui  seront  même  détenus  et  gardés  dans  les 
maisons  d'arrêt  du  pays,  à  la  réquisition  et  anx  frais  des 
consuls,  jusqu'à  ce  que  ces  agents  aient  trouvé  une  oc« 
casion  pour  les  faire  partir.  Si  pourtant  cette  occasion 
ne  se  présentait  pas  dans  un  délai  de  trois  mois  à 
compter  du  jour  de  l'arrestation ,  les  déserteurs  seraient 
mis  en  liberté  et  ne  pourraient  plus  être  arrêtés  çôur  la 
même  cause.  Il  est  entendu  que  les  marins,  sujets  do 
pays  où  la  désertion  a  lieu,  seront  exemptés  dd  la  pré- 
sente disposition,  à  moins  qu'ils  ne  soient  naturansés 
citoyens  ae  Pautre  pays. 

Si  le  déserteur  avait  commis  qucloue  délit,   son  ex-' 
tradition  sera  différée  jusqu'À  ce  que  le  tribunal,  qui  a 
droit  d'en  connaître,   ait  prononcé  son  jugement  et  que 
celui-ci  ait  eu  son  effet: 

Art.  30.  Les  consuls  respedUs  serottt  asdnsivement 


TraM  de  commerce.  347 

chargâi  de  la  police  interne  des  navires  de  commerce  de 
leur  nation,  et  les  autorités  locales  ne  pourront  y  inter- 
venir qu'autant  que  les  désordres  survenus  seraîait  de 
nature  à  troubler  la  tranquillité  publique  y  soit' à  terre, 
soit  à  bord  des  bâtiments. 

Mais  en  tout  ce  qui  regarde  la  police  des  ports ,  le 
cbai^ement  et  le  déchargement  des  navires,  la  sâreté 
des  marchandises,  biens  et  effets,  les  citoyens  des  deux 
Etats  seront  respectivement  soumis  aux  lois  et  statuts  do 
territoire* 

Art.  31.  Toutes  les  fois  qu'il  n'y  aura  pas  de  stipula- 
tions contraires  entre  les  armateurs,  les  coargeurs  et  les 
assureurs,  les. avaries  que  les  navires  ou  les  marchandi- 
ses des  deux  pays  auraient  éprouvées  en  mer  en  se  ren* 
dant  dans  les  ports  respectifs,  seront  réglées  par  les 
consuls  de  leur  nation. 

Les  consuls  décideront  également  de  toutes  les  affaires 
de  comoseroe  entre  leurs  nationaux,  diaque  fois  que, 
ceux-ci  réclameront  leur  office,  ainsi  que  de  toutes  les 
discussions  qui  pourraient  surgir  entre  les  capitaines,  les 
matelots,  les  passagers  et  les  affréteurs  pour  question  de 
fret,  de  pasisage  ou  de  nourriture;  et  les  autorités  du 
pays  leur  prêteront  toute  aide  pour. faire  exécuter  leurs 
jugements  qui  seront  seulement  susceptibles  d'appel  par- 
devant  les  tribunaux  compétents  de  leur  pays. 

Art,  32.  Toutes  les  opérations  relatives  au  sauvetage 
des  navires  belges  naufragés  ou  échoués  sur  les  côtes  de 
Guatemala  senont  dirigées  par  les  consuls  ou  agents  con- 
sulaires de  Belgique,  et  réciproquement  les  consuls  et 
agents  consulaires  guatémaliens  dirigeront  les  opérations 
relatives  au  sauvetage  des  navires  de  leur  nation  naufra^ 
gés  ou  échoués  sur  les  côtes  de  Bdgique. 

L'intervention  des  autorités  locales  aura  seulement  lieu 
dans  les  deux  pays  pour  maintenir  l'jDcdre,  garantir  les 
intérêts  des  sauveteurs,  s'ils  sont  étranges  aux  écpiipa- 
ges  naufragés,  et  assurer  l'exéention  des  dispositions  à 
observer  pour  l'entrée  et  la  sortie  des  marchnodises  sao* 
vées;  en  l'absence  et  jusqu'à  l'arrivée  des  consuls  ou 
vice-consuls,  ks  «ostorités  locales  devront  d'aiUeurs  pren* 
dre  toutes  les  mesures  nécessaires  pour  la  protection  des 
individus  et  la  conservation  des  objets  nauu^a^és. 

Les  mardiandises  saluvées  ne  seront  jamais  tenues  à 
aucun  droit  de  douane,  k  moins  qu'elles  m  soient  ad*» 
mises  à  la  eonsoioa^on  intérieure*  , 


348  Belgique  et  Guaieinala. 

Art.  33.  Lorsqa^iin  navire  apparteBant  aux  dtoyeDs 
du  pays  de  Tune  ou  de  l'autre  des  parties  contractantes 
sera  naufragé,  éobchiera  ou  souffrira  quelque  avarie  sor 
les  côtes  ou  dans  les  domaines  de  l'autre  partie  contrac- 
tante, les  autorités  de  celle-ci  lui  donneront  toute  assi- 
siance  et  protection  comme  aux  navires  de  leur  propre 
nation,  lui  permettant  de  décharger,  en  cas  de  besoin, 
ses  marchandises,  sans  exiger  aucun  droit,  ni  impôt,  ni 
contributions  quelconques,  a  moins  qu'elles  ne  soient  dé- 
clarées en  consommation  intérieure.  Ce  navire,  ou  toutes 
ses  parties  ou  débris  et  tous  les  objets  qui  y  appartien- 
dront, ainsi  que  tous  les  effets  et  marckandises  qui  en 
auront  été  sauvés,  ou  le  produit  de  leur  vente,  s'ils  sont 
vendus,  déduction  des  droits,  s'il  y  en  a  à  payer,  seront 
fidèlement  rendus  aux  propriétmres,  sur  leur  réclamation 
ou  sur  celles  de  leurs  agents  à  ce  dûment  autorisés,  et 
dans  le  cas  oii  il  n'y  aurait  pas  de  propriétaires  ou 
d'agents  sur  les  lieux,  lesdits  effets  et  marchanda  on 
le  produit  de  la  vente  qui  en  sera  faite  ^  ainsi  que  toos 
les  papiers  trouvés  k  bord  du  vaisseau  naufragé,  seront 
remis  au  consul  belge  ou  guatémalien,  dans  l'arrondisse- 
ment duquel  le  nauTrage  aura  lieu,  ou,  en  l'absence  du 
consul ,  à  l'agent  le  plus  voisin ,  et  le  consul ,  les  pro- 
priétaires ou  tes  agents  précités  n'auront  k  payer  que  les 
dépenses  faites  pour  la  conservation  de  ces  objets,  et 
les  droits  ordinaires  en  cas  de  vente  ou  de  mise  en  con- 
sommation. 

Art  34.  Les  navires,  marehandises  et  effets  appar- 
tenant aux  citoyens  et  sujets  respectiCs  qui  auraient  été 
pris  par  des  pirates  dans  les  limites  de  la  juridiction  des 
deux  hautes  parties  contractantes,  ou  en  haute  mer,  et 
qui  seraient  conduits  ou  trouvés  dans  les  porta,  rivières, 
rades,  baies  de  la  domination  de  l'autre  partie  contrac- 
tante seront  remis  à  leurs  propriétaires,  en  payant,  s'il 
y  a  lieu ,  les  frais  de  repnse  qui  seront  déterminés  par 
les  tribunaux  compétents,  lorsque  le  droit  de  propriété 
aura  été  prononcé  devant  ces  tribunaux  et  sur  la  récla- 
mation qui  devra  en  être  faite  dans  le  délai  d'un  an  et 
un  jour,  par  les  parties  intéressées,  par  leurs  fondés  de 
pouvoirs  ou  par  les  agents  des  gouvernements  respectifs. 

Art  35.  Il  est  formellement  convenu  entre  les  deux 
parties  contractantes  qu'indépendamment  des  stipulations 
qui  précèdent,  les  agents  aiplomatic^ues  et  consulaires, 
les  citoyens  de  toutes  classes,  les  navires  et  les  marcban- 


Traité  de  eommireeé  349 

dises  de  Ttiii  des  èectx  Etats,  jouiront  de  plein  droit, 
dans  Pantre,  des  franchises,  réductions  de  droits,  privi- 
lèges et  immunités  quelconques,  consentis  ou  à  consen- 
tir en  faveur  de  la  nation  la  plus  favorisée,  et  ce  gratui- 
tement, si  la  concession  est  gratuite,  ou  avec  la  même 
compensation  ou  l'équivalent,  si  la  concession  est  con- 
ditionnelle. 

Art  36.  Et,  dans  le  cas  où  il  serait  convenable  et 
otile,  pour  faciliter  davantage  la  bonne  harmonie  entre 
les  deux  hautes  parties  contractantes  et  pour  éviter  à 
l'avenir  toute  espèce  de  difficulté,  de  proposer  et  d'ajou- 
ter quelques  antres  articles  au  présent  traité,  il  est  con- 
venu que  les  deux  puissances  se  prêteront,  sans  le  moin- 
dre retard,  à  traiter  et  à  stipuler  les  articles -qui  pour- 
raient manquer  audit  traité,  s  ils  étaient  jugés  mutuelle- 
ment avantageux ,  et  que  lesdits  articles,  après  avoir  été 
convenus  et  dûment  ratifiés,  feront  partie  du  présent 
traité  d'amitié,  de  commerce  et  de  navigation. 

Art  37.  Le  présent  traité  sera  perpétuellement  obli- 
gatoire relativement  à  tous  les  points  concernant  la  paix 
et  l'amitié,  et,  relativement  au  commerce  et  à  1»  naviga- 
tion, it  sera  en  force  et  vigueur  pendant  le  terme  de 
douze  ans,  à  compter  du  jour  de  l'échange  des  ratifi- 
cations. 

Néanmoins  si  auenne  des  parties  ne  notifiait  à  l'autre, 
un  an  avant  l'expiration  de  sa  validation,  l'intention  de 
le  terminer,  il  continuera  d'être  obligatoire  pour  les  deux 
parties  un  an  après  la  notification  de  ladite  intention. 

Art  38.  Le  présent  traité  sera  ratifié  et  les  ratifica- 
tions en  seront  échangées  à  Bruxelles  ou  à  Guatemala, 
dans  le  délai  de  dix-huit  mois  ou  plus  tôt  si  faire  se  peut 

En  foi  de  quoi,  les  plénipotentiaires  l'ont  signé  et  y 
ont  apposé  leurs  cachets. 

Fait  à  Guatemala,  le  douze  du  mois  d'avril  mil  huit 
cent  quarante  neuf. 


(L.  S.)  Martial  Cloquet. 


(L.  S.)  Mariano  Rodriguez. 

DéclaraHon 

jointe  au  Traité  d'amitié,  de  commerce  et  de  navigation 

conclu,  le  12  avril  1849,  entre  la  Belgique  et  la  népu- 

blique  de  Guatemala. 

Quelques  dispositions  du  traité  d'amitié,  de  commerce 

et  de  navigation  conclu,  le  12  avril  1849,  entre  la  Bel- 


350  Btlgiifm  et  GwOmMla. 

gique  et  la  République  de  GaataMla^  ayant*  para  avoir 
besoin  d'éolairciflsemenis,  soit  quant  à  leur  sens,  soit 
<|uant  à  leur  application,  il  a  été  entendu  entre  le  soas- 
aigné,  Ministre  des  Affaires  Etrangères  de  S.  M.  le  Roi 
des  Belges,  d'une  part,  et  le  soussigné  consul  général 
de  la  République  de  Guatemala  en  Belgique,  se  tenant 
pour  suffisamment  autorisé,  d'autre  part: 

10  Qu'en  stipulant  à  l'article  21  l'exemption  de  tout 
droit  d'entrepôt  dans  les  cas  déterminés  par  cet  ar- 
ticle, on  a  eu  en  vue  le  droit  4'entrepôt  proprement  dit 
et  non  le  loyer  (droit  du  magasinage)  qui  poarraîi  être 
dû  pour  l'usage  des  magasina  affectés  au  séjour  et  à  la 
conservation  des  marchandisea  et  qui  n'est  qae  le  prix 
d'un  service  rendu; 

2^  Et,  attendu  que  le  Gouvernement  belge  se  pro- 
pose de  régler  prochainement,  de  concert  avec  la  I^is- 
lature,  les  attributions  des  consuls  étrangers  en  Belgiaue, 
et  pour  ne  point  préjuger  les  décisions  du  Pouvoir  Lé* 
ffialatif  en  cette  matière,  il  a  été  convenu  que  les  articles 
z8  et  31  (  2,  laisseront  subsister  les  dispositions  en  vi- 
gueur en.  Belgique  jusqu'à  ce  qu'il  intervienne  an  acte  de 
la  Législature  qui  les  modifie,  les  consuls  guatémaliens 
en  Be^ique  devant,  d'ailleurs,  avant  comme  après  cet 
acte,  être  mis  en  possession  de  tontes  les  attnbotioDS, 
immunités  et  privilèges,  de  quelque  espèce  que  ce  soit, 
dont  jouissent  ou  dont  iouiront  à  l'avenu*  les  conaub  des 
nations  les  plus  favorisées. 

En  foi  de  quoi,  lea  soussignés  ont  signé  la  présente 
déclaration,  qui  aura  la  même  force  et  vdeur  que  si  elle 
était  insérée  au  traité  et  ils  y  ont  apposé  leur  sceau. 

Fait  à  Bruxelles,  en  double  original,  le  neuvième  joar 
du  mots  d'avril  1850. 

(L.  S.)  C.  (t  Hoffschmidt. 
(L.  S.)  L.  Veydt. 


351 


59. 
Contention  oddiHonndle  à  la  contention  de  poste 
du  3   novembre  i847y   entre    la  Belgique  et  h 
France^  signée  à  Bruxelles  le  27  aoril  i849*J. 

Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges  et  le  Président  de  b 
Répabli(]ue  Française^ 

Désirant  modifier,  d'un  commun  accord,  les  condi- 
tions de  l'échai^e  des  correspondances  établies  entre  la 
Belgique  et  la  France,  afin  d^mprimer  une  activité  nou- 
velle aux  relations  qui  subsistent  entre  les  deux  pays,  des 
Plénipotentiaires  joat  été  nommés  à  Teffet  d'introduire  les 
améliorations  reconnues  utiles  dans  les  stipulations  de  la 
coavention  de  poste,  en  date  du  3  novembre  1847; 
savoir: 

De  la  part  de  Sa  Mûesté  le  Roi  des  Belges, 

M.  Charles-Félix-Joseph  Bareel,  chevalier  de  TOrdre 
de  Léopold,  commandeur  de  l'Ordre  de  la  Lésion  d'hon- 
neur, chevalier  de  2^  classe  de  l'Ordre  de  l'Aigle  Roug^, 
secrétaire  général  ^u  ministère  des  travaux  publics; 

Et  de  la  part  du  Président  de  la  Républioue  française, 

M,  Edouard-James  Thayer,  officier  de  l'Ordre  Natio- 
nal de  la  Légion  d'honneur,  directeur  de  l'administration 
des  postc^; 

Lesquels  après  s'être  communiqué  leurs  plems  pou- 
voirs trouvés  en  bonne  et  due  forme,  sont  convenus  des 
articles  additionnels  suivants: 

Art  1er.  Les  prix  de  port  dont  l'administration  des 
postes  de  Belgi<jue  et  l'admmistration  des  postes  de  France 
auront  à  se  temr  réciproquement  compte  sur  les  lettres 
que  ces  deux  administrations  échangent  entre  elles,  seront, 
à  l'avenir^  établis,  lettre  par  lettre,  d'après  l'échelle  de 
progression  de  poids  d-après: 

Seront  considérées  comme  lettres  simples  celles  dont 
le  poids  n'excédera  pas  sept  grammes  et  demi; 

Les  lettres  pesant  de  sept  grammes  et  demi  k  quinze 
grammes  inclusivement,  supporteront  deux  fois  le  port  de 
la  lettre  simple; 


*)  lies  BatdfleiitioBp  ont  été  échangées  à   Bnixelle»,  la5  sepftMi- 
bre  1849. 


352  Belgique  et  France. 

Celles  de  quinze  h  vingt- deux  grammes  et  demi  in- 
clusivement, trois  fois  le  port  de  la  lettre  simple,  et 
ainsi  de  suite ,  en  ajoutant  de  sept  çrammes  et  demi  en 
sept  grammes  et  demi  un  port  simple  en  sus. 

Art.  2.  Les  lettres  de  la  France  et  de  l'Algérie  ponr 
la  Belgioue  et  réciproquement  les  lettres  de  la  Belgique 
pour  ta  France  et  TAIgérie,  ne  supporteroot  dorénavant 
qu'une  taxe  uniforme  de  quarante  centimes  par  lettre 
simple,  dont  dix-sept  centimes  seront  perças  au  profit 
de  l'administration  des  postes  de  Belgique,  et  vingt-trois 
centimes  au  profit  de  l'administration  des  postes  de 
France. 

Toutefois,  le  port  des  lettres  adressées  de  l'an  des 
deux  pays  dans  l'autre  sera  réduit  à  vingt  centimes  par 
lettre  simple,  lorsaue  la  distance  existant  en  ligne  droite, 
entre  le  oureau  d'origine  et  le  bureau  de  destination, 
n'excédera  pas  trente  kilomètres.  Ce  port  de  vin^  cen- 
times sera  partagé,  par  moitié,  entre  1  administration  des 
postes  de  Belgique  et  l'administration  des  postes  de 
France. 

Art  3.  '  Les  lettres  de  la  Belgique  pour  les  parages 
de  la  Méditerranée  où  la  France  possèae  des  établisse- 
ments de  poste,  et  réciproquement,  les  lettres  des  para- 
ges de  la  Méditerranée  où  la  France  possède  des  établis- 
sements de  poste  à  destination  de  la  Belgique,  ne  sup- 
porteront quune  taxe  uniforme  de  quatre-vingt-dix  cen- 
times par  lettre  simple,  dont  dix- sept  centimes  seront 
perçus  au  profit  de  1  administration  des  postes  belges,  et 
soixante  et  treize  centimes  au  profit  de  l'administration 
des  postes  de  France. 

Art.  4.  Les  lettres  de  la  Belgique  pour  les  pays 
auxquels  la  France  sert  d'intermédiaire,  et,  réciproque- 
ment, les  lettres  desdits  pays  pour  la  Belgique  qui  se- 
ront envoyées  à  découvert,  seront  échangées  entre  l'ad- 
ministration des  postes  belges  et  l'administration  des 
postes  de  France  aux  conditions  énoncées  dans  le  tableaa 
annexé  à  la  présente  convention. 

Art  5.  Les  lettres  des  pays  d'outre -mer  pour  la 
France  qui  Seront  apportées  dans  les  ports  de  la  Belgi- 
que par  des  b&timents  du  commerce,  et  réciproquement 
les  lettres  de  la  France  pour  les  pays  d'outre  mer  qui 
seront  acheminées  par  la  voie  des  bâtiments  du  com- 
merce partant  des  ports  de  la  Belgique,  supporteront  en 
France  une  taxe  uniforme  d'un  franc  par  lettre  simple, 


Cùnpenthh  postate.  353 

dont  cinquante  centiiiies  seront  perçus  au  profit  de  Fad- 
ministration  des  postes  belges  et  cinquante  centimes  au 
profit  de  l'administration  des  postes  de  France. 

Art,  6.  Les  lettres  recommandées  et  les  lettres  char- 
gées supporteront  un  port  double  de  celui  des  lettres 
ordinaires.  Elles  seront  soumises  à  Taffanchissement  obli- 
gatoire. 

Art.  7.  Les  journaux,  gazettes,  ouvrages  périodiques, 
livres   brochés,  brochures,   papiers  de  musique,   catalo- 

Sies,  prospectus,  annonces  et  avis  divers  imprimés ^  li- 
o^aphiés  ou  autographiès,  publiés  en  France,  en  Al- 
géne  et  dans  les  parages  de  la  Méditerranée  où  la  France 
entretient  des  étabtissemeiits  de  poste,  qui  seront  adres- 
sés dans  le  royaume  de  Bel^que,  et  réciproquement  les 
objets  de  même  nature  publiés  dans  le  royaume  de  Bel- 
gique qui  seroAt  adressés  en  France,  en  Algérie  et  dans 
les  parages  de  la  Méditerranée  oà  la  France  entretient 
des  bureaux  de  poste,  devront  être  affranchis  de  part  et 
d'autre  jusqu'à  destination. 

Art.  8.  La  taxe  d'affranchissement  des  journaux,  gah 
zettes  et  ouvrages  périodiques,  expédiés  de  France  et 
d'Algérie  pour  la  Belgique  et  vice- versa,  sera  de  cinq 
centimes  pour  chaque  teuille  ou  fraction  de  feuille  de 
soixante  décimètres  carrés  et  au-dessous.  Cette  taxe  sera 
augmentée  de  cinq  centimes  pour  chaque  trente  décimè- 
tres ou  fraction  de  trente  décimètres  excédant. 

La  taxe  d'affranchissement  des  livrei^  brochés,  bro- 
chures, papiers  de  musique,  catalogues,  prospectus^  an- 
nonces et  avis  divers  imprimés,  lithographies  ou  auto- 
graphiés,  expédiés  de  France  et  d'Algérie  pour  la  Belgi- 
que et  vice-versà,  sera  de  cinq  centimes  par  feuille  de 
trente  décimètres  carrés ,  ou  rraction  de  trente  déci- 
mètres carrés. 

Les  taxes  perçues  en  vertu  des  dispositions  du  pré- 
sent article  seront  réparties  entre  les  administrations  des 
postes  des  deux  pays,  dans  la  proportion  de  deux  cin- 
quièmes au  profit  de  l'administration  des  postes  belges, 
et  de  trois  cinquièmes  au  profit  de  l'administration  des 
postes  de  France. 

Art.  9.  La  taxe  d'affranchissement  des  journaux,  ga- 
zettes et  ouvrages  périodiques,  expédiés  de  Belgique  pour 
les  parages  de  la  Méditerranée  où  la  France  possède  des 
établissements  de  poste,  et  vice-versà,  sera  de  dix  centi- 
Now>.  lU^ueU  gén.     Tome  XIV,  Z 


354  Belgique  et  Froifce» 

mes  pour  chaque  feqilk  ou  fraction  4^  feuîHe  de  soixante 
décimètres  carrés  et  au-dessous.  Cette  tax^  sera  augmea- 
tée  de  diz  centimes  pour  chaque  trente  décimètres  ou 
fraction  de  trente  décimètres  excédant 

La  taxe  d'affranchissement  des  livres  bcoehés,  bro- 
chures, papiers  de  musique,  catalogues^  prospectus,  an- 
nonces et  avis  divers  imprimés,  lithographies  ou  autogra- 
phiés,  expédiés  de  Belgique  pour  les  parafes  de  Médi- 
terranée où  la  France  possède  des  établissements  de 
poste  et  vice -versa,  sera  de  dix  centimes  par  feuille  de 
trente  décimètres  carrés  ou  fraction  de  trente  décimètres 
carrés.  . 

Les  taxes  perçues  en  vertu,  de»  dispositions  du  pré- 
sent article  seront  réparties  entre  les  administrations  des 
postes  des  deux  pays,  dans  la  proportion  d'un  cinquième 
au  profit  de  l'administration  des  ooeles  belges  et  de  qua- 
tre cinquièmes  au  profit  de  raaministration  des  postes 
de  France. 

Art  10.  Il  est  entendu  que,  pour  jouir  des  modé- 
rations de  port  accordées  par  les  deux  articles  précé- 
dents aux  journaux  et  autres  imprimés,  ce»  objets  de- 
vront être  mis  sous  bandes,  non  reliés  et  ne  contenir 
aucune  écriture  chiffre  ou  signe  quelconque  à  la  main, 
si  ce  n'est  la  date  et  la  signature.  Les  journaux  et  au- 
tres imprimés  qui  ne  réuniraient  pas  ces  conditioiis  se- 
ront considérés  comme  lettres,  et  taxés  en  conséquence. 

Art  IL  Sont  abrogées  les  dispositions  contenues 
dans  les  articles  neuf,  onze,  douze,  treize,  quatorze, 
quinze,  seize,  dix -sept,  dix- huit,  dix -neuf,  vingt,  vingt- 
trois,  vingt- quatre,  vingt -cinq,  vingt -six,  vingt -huit, 
vingt- neuf,  trente,  trente- un,  trente- trois,  trente -quatre, 
trente -cinq,  trente -sept,  trente- huit,  trente- neuf,  qua- 
rante-un, quarante -deux,  quarante -trois,  quarante -qua- 
tre, quarante -cinq,  quarante -six,  quarante -sept,  qua- 
rante-huit, quarante -neuf,  cinquante,  cinquante -un,  cin- 
quante-deux, cinquante- trois,  cinquante -sept,  soixanie- 
cmq  et  soixante -six  de  la  convention  du  3  novembre 
1847. 

Art.  12.  La  présente  convention,  qui  sera-  considérée 
comme  additionnelle  à  la,  convention  du  3  novembre 
1847,  et  qui  aura  la  même  durée  que  cette  convention, 
sera  ratifiée  et  les  ratifications  en  seront  échangées  à 
Bruxelles  aussitôt,  que  faire  se  pourra.    Elle  sera  ipise  » 


CGtweniUm  postale.  355 

exécut^n  ud  mois  m  plus  tard  après  l'échange  desdites 
ratifications. 

En  foi  de  quoi,  les  Plénipotentiaire^  respectifs  ont 
signé  la  présente  convention  additionnelle  et  y  ont  ap- 
posé  leurs  cachets. 

Fait  à  Bruxelles,  en  double  original,  le  vingt-septième 
jour  du  mois  d'avril  de  l'an  de  grâce  mil  huit  cent  qua« 
rante-neuf. 

BareeL  A-J.  l^kayer. 


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Articles  contenus  à  Bruxelles,  le  8  mai  1849 
entre  V administration  des  postes  de  Belgique  et 
f  administration  des  postes  de  France,  pour  Vexé- 
cutiofé  de  la  contention  du  3  novembre  i847  et 
de  la  convention  additioneUe  du  27  avril, i849*) 

Art  !•'•  En  vertu  des  dispositions  contenues  dans 
l'art.  3  de  la  convention  du  3  novembre  1847,  il  sera 
établi  pour  la  transmission  réciproque  des  correspon- 
dances entre  l'administration  des  postes  de  Belgique  et 
l'administration  des  postes  de  France,  six  nouveaux  bu- 
reaux d'échange  dont  deux  du  côté  de  l'administration 
des  postes  de  Belgique  et  quatre  du  côté  de  l'admini- 
stration des  postes  de  France. 

Les  nouveaux  bureaux  d'échange  belges  seront  éta- 
blis, l'un  a  Florentville  et  l'autre  à  Heer. 

Les  nouveaux  bureaux  d'échange  français  seront  éta- 
blis, l'un  à  Amiens,  le  second  à  Arras,  le  troisième  à 
Carignan  et   le  quatrième  à  Douai. 

Art.  2.  L'expédition  des  dépêches  des  bureaux  d'é- 
change français  pour  les  bureaux  d'échange  belges  aura 
lieu  ainsi  qu'il  suit,  savoir: 

1°  Le  bureau  de  Paris  fera  deux  envois  par  jour 
aux  bureaux  amblilants  établis  sur  les  chemins  de  fer 
belges  du  midi  et  de  l'ouest; 

2®  Le  bureau  d'Amiens  fera  deux  envois  par  jour 
aux  bureaux  ambulants  établis  sur  les  chemins  de  fer  bel- 
ges du  midi  et  de  l'ouest; 

30  Le  bureau  d'Arras  fera  deux  envois  par  jour 
aux  bureaux  ambulants  établis  sur  les  chemins  de  fer 
belges  des  lignes  du  midi  et  de  l'ouest: 

50  Le  bureau  de  Carignan  fera  un  envoi  par  jour 
au  bureau  de  Florenville; 

50  Le  bureau  de  Carignan  fera  un  envoi  par  jour 
au  bureau  de  Florenville; 

6^  Le  bureau    de  Douai  fera  deux  envois   par  jour 

*)  Les  annezeB  B — O  de  ceB  articles  ne  contiennent  que  des 
nomenclatures  et  des  modèles.     Nous  les  omettons. 


Belgique  et  France.     Cotl/veni.  postale.    36l 

aux  bureaux  ambalants  établia  sur  les  chemins  de  fer 
belges  des  lignes  du  midi  et  de  l'ouest; 

7^  Le  bureau  de  Dunkerque  fera  un  envoi  par  jour 
aa  bureau  de  Fumes; 

8^  Le  bureau  de  Givet  fera  un  envm  par  jour  aux 
bareaux  de  Dinant  et  de  Heer; 

9^  Le  bureau  de  Lille  fera  deux  envois  par  jour  aux 
bareaux  de  Courtray  et  de  Gand,  ainsi  qu'au  bureau 
ambulant  de  l'ouest,  et  trois  envois  par  jour  au  bureau 
de  Toumay; 

10^  Le  bureau  de  Longwy  fera  un  envoi  par  jour 
aa  bureau  d'Ârlon; 

1 1^  Le  bureau  de  Maubeuge  fera  un  envoi  par  jour 
au  bureau  de  Mons; 

12^  Le  bureau  de  Montmédy  fera  un  envoi  par  jour 
au  bureau  de  Virton; 

13^  Le  bureau  de  Rocroy  fera  un  envoi  par  jour  au 
bureau  de  Couvin; 

14^  Le  bureau  de  Roubaîx  fera^  un  envoi  par  jour 
aux  bureaux  de  Courtray,  de  Gand  et  de  Toumay,  et 
deux  envois  par  jour  au  bureau  ambulant  de  la  ligne  de 
l'ouest; 

15^  Le  bureau  de  Sedan  fera  un  envoi  par  jour  au 
bureau  de  Bouillon  ; 

16^  Le  bureau,  de  Thionville  fera  un  envoi  par  jour 
au  bureau  d'Arlon; 

17^  Le  bureau  de  Tourcoing  fera  un  envoi  par  jour 
aux  bureaux  de  Courtray,  de  Gand  et  de  Tournay,  et 
deux  envoK  par  jour  au  bureau  ambulant  de  la  ligne 
de  l'ouest; 

18^  Le  bureau  de  Trélon  fera  un  envoi  par  jour  au 
bureau  de  Chimay; 

19^  Et  enfin  le  bureau  de  Valenôiennes  fera  deux 
envois  par  jour  au  bureau  ambulant  belg^e  de  la  ligne 
du  midi. 

Art.  3.  En  retour,  l'^pédition  des  dépêches  des  bu- 
reaux d'échange  belles  pour  les  bureaux  d'éctiange 
français  aura  lieu  ainsi  quil  suit,  savoir: 

1^  Le  bureau  d'Arlon  fera  un  envoi  par  jour  aUx' bu- 
reaux de  Longwy  et  de  Thionville; 

2^  Le  bureau  de  Bouillon  fera  un  envoi  par  jour  au 
bureau  de  Sedan; 

30  Le  bureau  de  Chimay  fera  un  envoi  par  jour 
aux  bureaux  d'Avesnes  et  de  Trélon; 


36U  Belgique  et  France. 

4^  Le  bureau  de  Courtray  fera  un  envoi  par  jonr 
aux  bureaux  de  Ronbaix  el  de  Tourcoing,  et  deux  envois 
par  jour  au  bureau  de  Lille; 

0®  Le  bureau  de  Couvin  fera  un  envoi  par  jour  au 
bureau  de  Rocroy; 

6®  Le  bureau  de  Dinant  fera  un  envoi  par  jour  ao 
bureau  de  Givet; 

70  Le  bureau  de  Florenviile  fera  un  envoi  par  joor 
au  bureau  de  Carienan; 

8°  Le  bureau  ae  Fumes  fera  un  envoi  par  jour  an 
bureau  de  Dunkerque; 

90  Le  bureau  de  Gand  fera  un  envoi  par  jour  aox 
bureaux  de  Roubaix  et  de  Tourcoing,  et  deux  envois 
par  Jour  au  bureau  de  Lille; 

10^  Le  bureau  de  Heer  fera  un  envoi  par  joar  au 
bureau  de  Givet; 

11^  Le  bureau  de  Mons  fera  un  envoi  par  jour  aux 
bureaux  d'Avesnes  et  de  Maubeuse; 

12^  Le  bureau  de  Toumay  fera  un  envoi  par  jour 
aux  bureaux  de  Roubaix  et  de  Tourcoing,  et  trois  envois 
par  jour  au  bureau  de  Lille; 

l3^  Le  bureau  de  Yirton  fera  un  envoi  par  joar  au 
bureau  de  Montmédy, 

14^  Le  bureau  ambulant  du   midi  fera  deux  envois 

Ear  jour  aux  bureaux  de  Paris,   d'Amiens,  d'Arras,  de 
louai  et  de  Valenciennes; 

15^  Et  enfin  le  bureau  ambulant  de  l'ouest  fera  deux 
envois  par  jour  aux  bureaux  de  Paris,  d'Amiens,  d'Arras, 
de  Douai,  de  Lille,  de  Roubaix  et  de  Tourcoing. 

Art.  4.  Les  correspondances  de  toute  nature  échan- 
gées entre  l'administration  des  postes  de  Belgique  et 
Padministration  des  postes  de  France,  seront  dirigées 
conformément  fa  l'instruction  cotée  ^4,  annexée  aux  pré- 
sents articles. 

Toutefois,  les  livres  brochés  et  les  brochures  que  les 
deux  administrations  seront  dans  le  cas  de  se  livrer  réci- 
proquement, ne  pourront  être  compris  dans  des  dépé-< 
ches  autres  que  celles  échangées,  soit  entre  le  bureau 
de  Paris  et  les  bureaux  ambulants  établis  sur  les  che- 
mins de  fer  belges  des  lignes  du  midi  et  de  Touest,  soit 
entre  le  bureau  de  Lille  et  les  bureaux  d'échangé  belges 
de  Courtray,  de  Gand,  de  Toumay  et  de  la  ligne  de 
l'ouest;  soit  enfin  entre  le  bureau  de  Valenciennes  et  le 
bureau  ambulant  belge  de  la  ligne  du  midi. 


Convention  postale.  363 

Art  5.  Les  lettres  et  journaux  pour  les  colonies  et 
autres  pays  d'outre-mer,  que  le  public  du  royaume  de 
Belgique  voudra  faire  transporter,  soit  par  des  bâtiments 
du  commerce,  soit  par  des  paquebots  réguliers  partant 
des  ports  du  Royaume -Uni  de  la  Grande-Bretagne  et 
d'Irlande,  devront  porter  sur  l'adresse  les  mots:  Voie 
d'Angleterre. 

Art  6.  Seront  taxées,  à  raison  de  vingt  centimes  par 
lettre  simple,  conformément  à  l'article  2  de  la  conven- 
tion additionnelle  du  27  avril  1849,  les  lettres  échangées 
entre  les  bureaux  belges  et  les  bureaux  français  désignés 
dans  le  tableau  coté  B,  annexé  aux  présents  articles. 

Art.  7.  L'administration  des  postes  de  Belgique  pourra 
livrer  à  l'administration  des  postes  de  France,  aux  con- 
ditions fixées  par  l'article  6  de  la  convention  addition- 
nelle du  27  avril  1849,  des  lettres  recommandées  ou 
chargées  pour  les  divers  pays  étrangers  ci-après  désignés  ; 
savoir: 

1^  Le  grand  -  duché  de  Bade; 

20  Le  Royaume-Uni  de  la  Grande-Bretagne  et  d'Irlande; 

3®  Le  royaume  de  Bavière;   • 

40  Les  cantons  suisses; 

50  L'île  de  Malte; 

60  Les  Etats  de  l'Italie; 

70  L'empire  d'Autriche; 

8^  Les  villes  de  Belgrade  et  de  Cracovie; 

90  Le   royaume    de    Grèce    (par   les    paquebots 
français  de  la  Méditerranée); 
'  IQo  La  Moldavie  et  la  Valachie. 

Art.  8.  Les  lettres  chargées  ou  recommandées,  ori- 
ginaires de  la  France,  de  l'Algérie  et  des  parages  de  la 
Méditerranée  où  la  France  possède  des  établissements  de 
poste,  destinées  pour  le  royaume  de  Belgique^  et,  réci- 
proquement, les  lettres  chargées  ou  recommandées  ori- 
ginaires du  royaume  de  Belgique,  destinées  pour  la 
France  et  les  pays  auxquels  la  France  sert  d'intermé- 
diaire, ne  pourront  être  admises  que 'sous  envdoppe  et 
fermées  au  moins  de  deux  cachets  ien  cire  avec  em-« 
preinte.  Ces  cachets  devront  être  placés  sur  le»  plis 
supérieur  et  inférieur  de  l'enveloppe,  de  manière  que  fun 
et  l'autre  pli  se  trouvent  réunis  sous  le  même  cachet 

Art  9.  Les  lettres  chargées  ou  recommandées,  trans* 
mises  de  part  et  d'autre  en  vertu  des  dispositions  de  l'ar- 
ticle 8  de  la  convention  du  3  novembre  1847,  de  l'arti- 


364  Belgique  et  France, 

cle  6  de  la  convention  additionnelle  da  27  avril  1849,  et 
de  Tarticle  7  précédent,  seront  frappées,  savoir:  les  let- 
tres chargées,  d'un  timbre  portant  le  mot:  Chargé,  et 
les  lettres  recommandées,  dun  timbre  portant  l'initiale  R 
(recommandé). 

Art  10.  Les  lettres  ordinaires,  les  lettres  chargées 
ou  recommandées,  ainsi  que  les  journaux  et  imprimés  de 
toute  nature  qui  seront  expédiés  soit  de  France,  d'Algé- 
rie et  des  bureaux  français  du  Levant  pour  la  Belgique, 
soit  de  Belgique  pour  la  France,  l'Algérie,  les  bureaux 
français  du  Levant  et  les  pays  auxquels  la  France  sert 
d'intermédiaire,  seront  frappés,  du  côté  de  l'adresse,  d'ua 
timbre  indiquant  la  date  du  dépôt  et  le  lieu  d'origine. 

Art.  11.  Les  lettres,  journaux  et  imprimés  de  toute 
nature  à  destination  de  la  Belgique,  qui  seront  livrés  à 
l'administration  des  postes  de  France  par  les  offices  étran- 
gers avec  lesquels  les  postes  françaises  entretiennent  des 
relations  directes  et  régulières,  devront  être  frappés,  du 
côté  de  l'adresse,  d'un  timbre  circulaire  à  date  indiquant 
le  nom  de  l'office  qui  aura  transmis  ces  objets  à  l'admi- 
nistration des  postes  de  France,  ainsi  que  le  nom  du 
bureau  par  lequel  ils  seront  entrés  sur  le  territoire  français. 

Art  12.  Les  lettres  et  journaux  originaires  des  Indes 
orientales,  de  l'Archipel  indien  et  de  la  Chine,  qui  seront 
apportés  en  France  par  les  courriers  de  la  Grande-Bre- 
tagne, et  qui  seront  destinés  pour  la  Belgique,  devront 
être  frappés,  du  côté  de  l'adresse,  d'un  timoré  circulaire 
à  date  portant  les  mots;  Marseille.    Indes  Or: 

Art.  13.  Les  correspondances  de  tonte  nature  origi- 
naires des  pays  d'outre -mer,  qui  seront  apportées  dans 
les  ports  de  France  par  des  bâtiments  du  commerce,  et 
qui  seront  destinées  pour  la  Belgique,  devront  être  frap- 
pées, du  côté  de  l'adresse,  d'un  timbre  circulaire  à  date 
portant  le  mot:  Outre "^ Mer,  ainsi  que  le  nom  du  port 
français  de  débarquement 

Art  14.  Les  correspondances  de  toute  nature  origi- 
naires des  pays  d'ootre-roer,  qui  seront  apportées  dans 
les  ports  de  Bel^que  par  des  bâtiments  du  commerce 
et  qui  seront  destinées  ponr  la  France,  devront  être  frap- 
pées, du  côté  de  l'adresse,  d'un  timbre  circulaire  à  date, 
portant  les  mots:  Outre -Mer,  ain»  que  le  nom  de 
port  belge  de  débarquement 

Art  15.  Indépendamment  des  timbres  mentionnés 
dans  les  articles  précédents,    les  lettres  ordinaires,  les 


Convention  postale.  365 

ettres  chargées  on  recommandées,  ainsi  que  lès  jour- 
[iaux  et  autres  imprimés  échangés  entre  les  deux  admi- 
listrations  des  postes  de  Belgique  et  de  France,  c^ui  au- 
ront été  affranchis  jusqu'à  destination  ou  jusqu'à  une 
limite  quelconque,  recevront  dans  un  endroit  apparent 
Je  l'adresse  l'empreinte  en  encre  rouge  d'un  timoré  de- 
stiné à  faire  reconnaître,  par  les  bureaux  d'échange  re- 
spectifs, la  limite  d'affrancnissement. 

Le  timbre  PD  sera  apposé  sur  lettres  ordinaires  ou 
chargées,  ainsi  que  sur  les  journaux  et  autres  imprimés 
]ui  seront  affranchis  jusqu'à  destination. 

Le  timbre  PD  sera  également  apposé  sur  les  lettres 
'X  journaux  que  l'administration  des  postes  de  Belgique 
ivrera  à  l'administration  des  postes  de  France,  pour  les 
K)lonies  et  autres  pays  d'outremer,  lorsque  ces  objets 
levront  être  transportés  par  les  paquebots  réguliers  de 
a  Grande-Bretagne. 

Le  timbre  Pr  sera  appliqué  sur  les  correspondances 
le  toute  nature  qui  seront  affranchies  en  Belgique  jus* 
|u'aux  limites  déterminées  dans  la  3«  colonne  de  la  l'< 
ection  do  tableau  annexé  à  la  convention  additionnelle 
lu  27  avril  1849,  pour  l'Espagne,  le  Portugal,  Gibraltar, 
es  colonies  et  autres  pays  d outre-mer  (par  les  bâti- 
nents  français  du  commerce),  les  Etats  pontificaux, 
B  royaume  des  Deux-Sieiles,  les  principautés  de  Bénévent 
t  de  Ponte -Corvo,  la  république  de  Saint-Marin,  le 
;rand- duché  de  Toscane,  les  duchés  de  Parme,  de 
laisance  et  de  Modène,  les  îles  Ioniennes,  la  Grèce  (par 
es  postes  autrichiennes),  les  Indes  orientales,  l'île 
le  C^ylan,  l'Archipel  indien  et  la  Chine. 

Le  timbre  P  sera  appliqué  sur  les  journaux  et  autres 
mprimés  affranchis  jusqu'à  la  frontière  de  sortie  du  ter- 
iloire  belge,  pour  le  grand-duché  de  Bade,  le  Royaume- 
Jni  de  la  Grande-Bretagne  et  d'Irlande,  le  royaume  de 
Bavière,  les  cantons  suisses,  l'île  de  Malte,  les  Etats 
iardes,  l'empire  d'Autriche,  les  villes  de  Belgrade  et  de 
Iracovie,  le  royaume  de  Grèce  (par  les  paquebots 
rançais),  la  Moldsrvie  et  la  Valachie. 

Art.  lo.  Les  bureaux  d'échange  français  applique- 
ont  en  encre  noire  sur  la  suscription  des  lettres  non 
ffrancbies  ou  chargées  de  port  de  transit,  qu'ils  livre- 
ont  au  bureaux  d'échange  belges,  les  chiffres  indiquant 
es  taxes  que  devront  payer  les  destinataires  de  ces  lettres. 

De  leur  côté,  les  bureaux  d'échange  belges  applique- 


366  Belgique  et  France. 

ront  ea  encre  noire  sur  la  sii«eriptk»i  des  lettres  non 
affranchies  qu'ils  livreront  aux  bureaux  d'écbange  français, 
pour  la  France,  l'Algérie  et  les  bureaux  français  établis 
dans  le  Levant,  les  chiffres  indiquant  les  taxes  que  de- 
vront paver  les  destinataires  desdites  lettres. 

Art.  17.  Les  chiffres  k  appliquer  en  vertu  des  dispo- 
sitions de  l'article  précédent,  sur  les  lettres  non  affran- 
chies ou  chargées  de  port  de  transit,  éeliaDgées  entre 
l'administration  des  postes  de  Belgique  et  l'adimnistratioQ 
des  postes  de  France,  devront  être  formés  d'après  les 
modèles  figurés  aux  tableaux  C,  n»*  1  et  2,  annexés  aux 
présents  articles. 

Le  chiffre  indiquant  la  taxe  à  percevoir  sur  toute  let- 
tre de  la  France  pour  la  Belgique  ou  de  ta  Belgique 
pour  la  France,  dont  le  poids  ne  dépassera  pas  quinze 
grammes,  sera  apposé  au  moyen  d'un  timbre. 

Art.  18.  Lorsqu'une  lettre  dépassera  le  poids  de  la 
lettre  simple,  le  directeur  du  bureau  d'échan^  indiquera 
à  l'angle  gauche  supérieur  de  l'adresse,  en  chiffres  or- 
dinaires, Le  poids  de  la  lettre  en  grammes»  Ces  chiffres 
seront  faits  en  encre  rouge  pour  les  lettres  sJ&ranchies, 
et  en  encre  noire  pour  les  lettres  non  affranchies. 

Art  19.  Les  directeurs  des  bureaux  d'échange  re- 
spectifs devront  indiquer  en  chiffres  ordinaires,  au  côté 
gauche  de  la  suscription  des  journaux  et  autres  imprimés 
sous  bandes,  qu'ils  livreront  aux  bureaux  d'écbange  cor- 
respondants, le  nombre  de  ports  simples  perçus  ou  à 
percevoir  sur  les  objets  de   cette  nature,  toutes  les  fois 

aue  la  dimension  ou  le  nombre  des  feuilles  renfermées 
ans  un  paquet  a  la  même  adresse,  donnera  lieu  de 
percevoir  plus  d'un  port  simple. 

Art.  20.  Chacune  des  dépèches  échangées  entre  les 
bureaux  d'échange  des  admmistrations  des  postes  des 
deux  pays,  sera  accompagnée  d'une  feuille  d'avis  sur 
laquelle  ces  bureaux  énonceront  avec  les  classifications 
établies  par  la  convention  additionnelle  du  27  avril  1849, 
la  nature  et  le  nombre  d'objets  que  la  dépèche  contien- 
dra, ainsi  que  le  nombre  de  ports  simples  à  percevoir 
pour  chaque  catégorie  de  correspondances. 

Le  bureau  auquel  la  dépèche  sera  adressée  en  accu- 
sera réception  au  bureau  expéditeur  par  le  plus  prochain 
courrier. 

Les  feuilles  d'avis  et  accusés  de  réception  k  l'usage 
des  bureaux  de  Paris,  de  Lille,  de  Sedan,  de  ThionviUe 


Conp^niio^  postale.  367 

et  de  YaleQcienijies,  s^qd^  oonformes  au   modèle  D  an- 
nexé aux  présents  articles. 

Les  feuilles  d'avis  et  accusés  de  réception  des  bu- 
reaux d'Âvesnes,  d'Amiens,  d'Arr^s,  de  CarignaQ,  de 
Douai,  de  Dunkerque,  de  Givet,  de  Longwy,  de  Mau- 
beuge,  de  Montmédy,  de  Rocroy,  de  Roubaix^  de  Tré- 
lon  et  de  Tourcoing,  seront  conformes  au  modèle  E. 

Les  feuilles  d'avis  et  accusés  de  réception  des.  bu*- 
reaux  ambulants  du  midi  et  de  l'ouest,  pour  le  bureau  de 
Paris;  du  bureau  d'Arlon  Dour  celui  de  Thionville^  du 
bureau  de  BQuillon  pour  celui  de  Sedan;  des  bureaux 
de  CourtraVf  de  Gand  et  de  Tournay,  aiosi  que  du  bureau 
ambulant  de  l'ouest  pour  le  bureau  de  Lille,  et  du  bu- 
reau ambulant  du  midi  pour  le  bureau  de  Valenciennes, 
seront  conformes  au  modèle  F. 

Les  feuilles  d'avis  et  accusés  de  réception  du  bureau 
d'Arlon  pour  celui  de  Longwy;  du  bureau  de  Chimay 
pour  les  bureaux  d'Avesnes  et  de  Trélon  ;  des  bureaux 
de  Courtray,  de  Gand  et  de  Tournay,  ainsi  que  du  bu- 
reau ambulant  de  l'ouest  pour  les  bureaux  d'Amiens, 
d'Arras,  de  Douai,  de  Roubaix  et  de  Tourcoing;  du  bu- 
reau de  Couvin  pour  celui  de  Rocroy;  des  bureaux  de 
Dînant  et  de  Heer  pour  le  bureau  de  Givet;  du  bureau 
de  Florenville  pour  le  bureau  de  Carignan;  du  bureau 
de  Furnes  pour  celui  de  Dunkeraue;  du  bureau  de  Mons 
pour  les  bureaux  d'Avesnes,  de  Maubeuge  et  du  bureau 
de  Virton  pour  le  bureau  de  Montmédy,  seront  confor- 
mes au  modèle  G. 

Art  21.  Les  bureaux. d'échange  respectifs  diviseront 
en  quatre  paquets  distincts  les  correspondances  apparte- 
nant à  chacune  des  différentes  catégories  de  lettred  dé- 
crites au  tableau  n^  1  des  feuilles  d'avis. 

Le  premiei:  paquet  sera  composé  des  lettres  siu^ples 
distribaables  par  le  bureau  d'échange  auquel  la  dépêche 
sera  adressée.  Il  sera  revêtu  d'une  étiquette  indiquant 
le  nombre  de  lettres  et  le  numéro  de  l'article  du  compte. 

Cette  étiquette,  sera  conforme  au  modèle  H,  annexé 
aux  présents  articles^ 

Le  deii;ûème  paquet  comprendra  les  lettres  pesante 
distribuables  par  ce  même  bureau  d'échange.  Il  sera 
revêtu  d'une  étiquette  indiquant  le  nombre  ae  lettres,  h 
nombre  de  ports,  simples  et  le  numéro  de  l'article  du 
compte.  Cette  étiquette  sera  conforme  au  n)odèle  I,  ai^ 
nexé  aux  présents  articles. 


368  Belgique  et  France. 

Le  troisième  paquet  comprendra  les  lettres  simples  en 

Easse.  Il  sera  revêtu  d'une  étiquette  indiquant  le  nom- 
re  de  lettres  et  le  numéro  de  tarticle  du  compte.  Cette 
étiquette  sera  conforme  au  modèle  J,  annexé  aux  présents 
articles. 

Le  quatrième  paquet  comprendra  les  lettres  pesantes 
en  passe.  Il  sera  revêtu  dune  étiquette  indiquant  le 
nombre  de  lettres,  le  nombre  de  ports  simples  et  le 
numéro  de  l'article  du  compte.  Cette  étiquette  sera  con- 
forme au  modèle  K  annexé  aux  présents  articles. 

Art.  22.  Les  étiquettes  dont  les  bureaux  d'échange 
respectifs  devront  faire  usage  en  vertu  des  dispositions 
de  l'article  précédent,  seront  imprimées,  savoir: 

P  Sur  papier  lilas,  pour  les  lettres  affranchies  distri- 
buables  par  les  bureaux  d'échange; 

2^  Sur  papier  bleu  pour  les  lettres  affranchies*en  passe; 

3^  Sur  papier  rose  pour  les  lettres  non  aETranchies 
distribuables  par  les  bureaux  d'échange; 

4^  Et  sur  papier  jaune  pour  les  lettres  non  affran- 
chies en  passe. 

Art.  23.  Les  bureaux  d'échange  respectifs  diviseront 
en  deux  paquets  distincts  les  journaux  et  autres  imprimés, 
appartenant  à  diacune  des  catégories  d'objets  de  cette 
nature  décrites  au  tableau  n^  1  des  feuilles  d'avis. 

Le  premier  paquet  comprendra  les  journaux  ou  im- 
primés distribuables  par  le  bureau  auquel  la  dépèche  sera 
adressée.  Il  sera  revêtu  d'une  étiquette  indiquant  la  na- 
ture et  le  nombre  des  objets  livrés,  le  nombre  de  ports 
simples  dont  ces  objets  seront  passibles  et  le  numéro 
de  l'article  du  compte. 

Le  deuxième  paquet  comprendra  les  journaux  ou 
imprimés  en  passe.  Il  sera  revêtu  d'une  étiquette  indi- 
quant la  nature  et  le  nombre  des  objets  livrés,  le  nom- 
bre de  ports  simples  dont  ces  objets  seront  passibles,  et 
le  numéro  de  l'article  du  compte. 

Art.  24.  Les  correspondances  mal  dirigées  seront 
inscrites  nominativement  au  tableau  n^  3  de  la  feuille 
d'avis  du  bureau  expéditeur  avec  tous  les  détails  que  ce 
tableau  comporte.  Elles  seront  réunies  par  un  croisé  de 
ficelle  et  placées  sous  une  étiquette  portant  ces  mots: 
Correspondances  mal  dirigées. 

Art.  25.  Les  correspondances  réexpédiées  pour  des 
destinataires  partis  en  laissant  leur  adresse ,  seront  insen- 
tes nominativement  au  tableau   n^  4  de  la  feuille  d'avis 


CoM^ntioH  postais.  '  369 

do  bareaa  ^cpéditeur,  avec  tous  les  détails  qae  ce  tableaa 
comporte.  Eues  seront  réunies  par  un  croisé  de  ficelie 
et  placées  sous  une  étiquette  portant  ces  mots:  Corre- 
spondances réexpédiées,  pour  changemeut  de 
résidence. 

Art.  26.  Les  lettres  chaînées  ou  recommandées  seront 
inscrites  nominativemçiit  au  tableau  n^  5  de  la  feœlle 
d'avis  du  bureau  expéditeur,  et  avec  les  ^détails  que  ce 
tableau  comporte. 

Ces  lettres  seront  réunies  par  un  croisé  de  ficelle,  et 
les  bouts  de  cette  ficelle  seront  attachés  au  bas  de  la 
feuille  d'avis  au  moyen  d'un  cachet  avec  empreinte  en 
cire  fine. 

Art  27.  La  feuille  d'avis  devra  porter  en  tète  le 
timbre  chargé,  toutes  les  fois  que  la  dépèche  contien- 
dra une  ou  plusieurs  lettres  chargées  ou  recommandées. 
Art.  28.  Toute  dépédie,  après  avoir  été  ficelée  inté- 
rieurement, devra  être  enveloppée  de  papier  gris  en  as- 
sez grande  (]uantité,  pour  résister  au  frottement,  puis 
ficelée  extérieurement  et  cachetée  à  la  cire  avec  1  em- 
preinte du  cachet  du  bureau.  La  âuscription  portera  le 
nom  du  bureau  de  destination,  ainsi  que  le  timbre  ordi- 
naire du  bureau  expéditeur. 

La  ficelle  qui  couvrira  extérieurement  une  dépèche, 
devra  tomours  être  sans  nœud. 

Art.  ^.  Toute  dépèche  qui  contiendra  des  lettres 
chargées  ou  recommandées,  devra  être  frappée  du  tim- 
bre: chargé. 

La  ficelle  qui  fermera  extérieurement  cette  dépèche 
devra,  outre  le  cachet  placé  sur  ses  deux  bouts,  être 
scellée  d'un  cachet  mis  de  chaque  côté  de  la  dépèche,  à 
Tendroit  où  la  ficelle  se  croise  sur  elle-même. 

Art  30*  Dans  le  cas  où,  aux  heures  fixées  pour 
l'expédition  des  dépèches,  un  des  bureaux  d'échange  des 
administrations  des  postes  des  deux  pays  n'aurait  aucune 
lettre  à  adresser  au  bureau  correspondant,  ce  bureau 
d'échange  n'en  devra  pas  moins  envoyer,  dans  la  forme 
ordinaire,  une  dépêche  qui  sera . composée  seulement 
d'une  feuille  d'avis  négative. 

Art  31.  L'administration  des  postes  de  Belgique  et 
l'administration  des  postes  de  France  régleront  de  con- 
cert, d'après  l'organisation  de  la  marche  des  convois  sur 
les  chemins  de  fer,  et  dans  l'intérêt  bien  entendu  des 
deux  pays,  les    heures  de  départ  et  d'arrivée  des 

Naw.  JUfiueil  gén.     Tome  XIV.  Aa 


370  Belgique  et  F^ranee. 

ches  que  les   bureaux  d'échange  respectifs  se  transmet- 
tront réciproquement  par  cette  voie. 

Art  32.  L'administration  des  postes  de  France  de- 
meure chargée  de  poiïrvoir  à  Fadjudication  et  d'assurer 
l'exécution   des   serviôes  par  entreprise  affectés  au  trans- 

Srt  des  dépèches  entre  Givet  et  Heer,  entre  Trelon  et 
lîmay,  entre  Maubeuge  et  Mous,  entre  Dunkerque  et 
Furnes,  entre  Moatmédy  et  Yirton',  et  entre  Roat)y  etCouvib. 
De  son  côté,  l'administration  des  postes  de  Belgique 
demeure  !  chargée  de  porurvoîr  à  l'adjuaication  et  d'assarer 
l'exécution  des  services  par  entreprise  affectés  au  trans- 
port des  dépêches  entre  Arlon  et  Longwy,  entre  Bouillon 
et  Sedan,  et  entre  Florenville  et  Carignan. 

Al*t;  33.  Le  mode  de  transport  des  dépèches  et  les 
heures  de  départ  et  d'arrivée  des  courriers  réciproques 
entre  les  divers  bureaux  d'échange  désignés  dans  l'article 
précédent,  sont  fixés  comme  il  suit: 

Service  entre  Dunkerque  et  Fiirnes,  l)ëpart  de  Dunkevque  à  7  heiireB 
à  cheval  ou  en  voiture.  du  matin. 

Tnget  en  2  heures,  Départ  dç  Fumes  à  1  heure  du  soir. 

Service    entre  Maubeuge  et  Mons,  Départ    de    Maubeuge   à   1   heure 
à  cheval  ou  en  voiture.  40  m.  du  matin. 

Trajet  en  2  heures.  Départ  de  Mons  à  9  heures  du  soir. 

Service   entre   Trélon   et  Chimay,  Départ  de  Trélon  à  midi'. 

à  cheval  ou  en  voiture.  Départ  deChimay  à  6  heures  dn  soir. 

Trajet  en    une  heure  30  minutes.  ,     .    ^    \   ^ 

Service   eiitre   Èocroy   et   t^ouvin,  DëpartdeRocroy  à  4he^es  dusoir. 
à   cheval  du  en  voiture.  Départ  de  Couvin  à  10  heures  do 

Trajet  en  2  heures.  matin. 

Service   entre  Oîvet  et  Heer,       Départ  de  Givet  à  0  heures  30  mi- 
à  cheval   ou  en  voiture.  nutes  du  soir. 

Triget  en  une  heure.        ^     Départ  deHeerà6h.  30im«  dumatin. 
Service   eiitre    Sedan    et  Boùiïlôn,  Départ  de  Sedan  à  Vs,  heure,  après 
à  cheval   ou  en  voiture.     ^  l'arrivée    de    la   malle -poste  de 

Trajet  en  2  ieûres.  Paris.  %  .     .  . 

ï)é^art  de  Bouillon  M  h.  30  m.  dû  m. 
Ser^ce  entre  Carignan  et  FlorenviUe,  Départ  de  Càrigaan  à  4  heures  et 
à  pied.  den4e  du  so^.  ;     :. 

^rajet  en  3  heures  15  minutes.       Départ  deFlorei^yille.^4  h.  dupiajlïn. 
Service  entre  Montmédy  et  Virton,  Départ  de   Montmédy   à   4  heures 
à  cheval  ou  en  voiture.  du  matin.. 

Trajet  en  2  heures.  DépartdeVirtonàih.  3Ôm.  dusoir. 

Service    entre    Longwy  et   Ârlon,  Départ  de  LongwjF^  i^rès  PaJrivée 
|ii  cheval  ou  en  voiture.  du  courrier  de  TMonyiUe. 

Trajet  en  2  heures  et  demie.       Départ  d' Arlon  à  4  heures  du  soir. 

Dans  le  cas  où  Texpérience  démontrerait  l'utilité  de 
cbanger  les  heures  d'expédition  fixées  ci-dessus,  les  ad- 
ministrations  des  postes   des   deux  pays  se  concerteront 


'Convention  postale.  371 

à  cet  effet,  ep  cherchant  toutefois  à  éviter  aptant  que 
possible  tout  (dérangement  préjudiciable  dans  la  coïnci- 
dence  des  services  intérieurs. 

Art  34.  Tout  courrier  employé  au  transport  des  dé- 
pêches entre  un  bureau  d'échange  français  '  et  un  bureau 
d'échange  belge,  sera  {)orteur  d'un  part.  Le  part  indi- 
quera le  nom  du  courrier,  le  nombre  des  dépêches  dont 
il  sera  chargé,  ainsi  que  les  jours  et  heures  de  son  dé- 
part et  de  son  arrivée.  Les  causes  de  retard  devront  être 
consignées  sur  le  part. 

Art  35.  Les  courriers  d'ehtreprise  employés  au  trans- 
port des  dépêches  entre  les  bureaux  d'écnange  respectifs 
seront  tenus  de  souffrir  les  visites  des  employés  des 
douanes  et  les  visites  des  employés  des  octrois. 

Les  visites  des  employés  des  douanes  auront  lieu  dans 
les  bureaux  des  douanes  pour  tous  les  objets  non  portés 
sur  le  part  designé  dans  rarticle  précédent.  Quant  aux 
paquets  portés  sur  le  part  et  scellés  du  cachet  d'un  bureau 
de  poste,  ils  ne  pourront  être  visités  qiie  dans  le  bureau  de 
poste  le  plus  voisin  et  en  présence  du  directeur  de  ce  bureau. 

Les  visites  des  employés  des  octrois  auront  lieu  à 
rentrée  ou  à  la  sortie  aes  villes.     . 

Art.  36.  Si  l'intention  de  visiter  les  paquets  scellés 
do  cachet  d'un  bureau  de  poste  et  inscrits  sur  les  parts, 
est  notifiée  aux  courriers  d'entreprise  par  les  employés 
des  douanes ,  ces  courriers  recevront  dans  leur  voiture, 
s'il  y  a  place,  celui  des  employés  qui  devra  procéder  k 
cette  visite,  et  le  conduiront  au  bureau  de  poste  où  la 
visite  devra  avoir  lieu. 

S'ils  ne  peuvent  le  recevoir  dans  leur  voiture,  ils  se 
rendront  au  pas  à  ce  bureau,  afin  que  cet  employé  puisse 
ne  point  les  perâre  de  vue. 

Art.  37.  Le  port  ou  le  prix  des  lettres  tombées  en 
rebut,  pour  quelque  cause  que  ce  soit,  que  les  deux  ad- 
ministrations se  renverront  en  vertu  de  l'art.  74  de  la 
convention  du  3  novembre  1847,  ne  sera  admis  à  la  dé- 
charge de  l'administration  a  laquelle  ces  lettres  auront 
été  originairement  transmises,  qu  autant  que  l'état  de  leurs 
cachets  siie  donnera  pas  lieu  de  supposer  qu'elles  ont  pu 
être  lues  par  les  destinataires. 

Toutefois,  les  lettres  injurieuses  et  les  lettres  dites, 
d'attrape  pourront  être  comprises  et  admises  dans  les 
rebuts  renvoyés  réciproquemeiit,  quand  bien  même  ces 
lettres  auraient  été  ouvertes.  v 

Âai 


372  Belgique  et  France. 

Les  lettres  non  réclamées  qui  seront  adressées  poste 
restante  ou  dans  les  hôtels  garnis,  pourront,  après  trois 
mois  de  séjour,  être  renvoyées,  de  part  et  d'autre,  dans 
les  formes  et  sous  les  conditions  réglées  par  Tait  74 
précité  et  par  le  premier  alinéa  du  prient  article. 

Le  décompte  du  prix  des  correspondances  tombées  en 
rebut  sera  établi  dans  des  bordereaux  conformes  au  mo- 
dèle L,  annexé  aux  présents  articles. 

Art  38.  Il  sera  dressé  chaque  mois,  à  la  diligence 
de  l'administration  des  postes  de  France,  des  comptes 
particuliers  résumant  les  faits  de  la  transmission  des  cor- 
respondances entre  les  bureaux  d'échange  respectifs.  Ces 
comptes  auront  pour  base  et  pour  justification  les  ac- 
cusés de  réception  des  envois  effectués  pendant  la  pé- 
riode mensuelle. 

Les  comptes  particuliers  résultant  des  rapports  entre 
les  bureaux  d'échange  qui  auront  à  se  livrer  réciproque- 
ment des  correspondances  internationales  et  des  cor- 
respondances en  transit,  seront  établis  sur  des  formules 
conformes   au  modèles  M,  annexé  aux  présents  articles. 

Les  comptes  particuliers  résultant  des  rapports  entre 
les  bureaux  d'écoange  qui  n'auront  à  se  livrer  récipro- 
quement que  des  correspondances  originaires  ou  à  desti- 
nation de  la  France,  seront  établis  sur  des  formules  confor- 
mes au  modèle  N,  également  annexé  aux  présents  articles. 

Art  39.  Les  comptes  particuliers  désignés  dans  l'ar- 
ticle précédent,  seront  récapitulés  chaque  mois  dans  un 
compte  général  destiné  à  présenter  les  résultats  définitik 
de  la  transmission  des  correspondances  échangées  entre 
les  deux  administrations.  Le  compte  général  sera  dressé 
sur  une  formule  conforme  au  modèle  0,  annexé  aux 
présents  articles,     v 

Art.  40.  Sont  abrogées  les  dispositions  des  articles 
convenus   entre  les  administrations  des  postes  des  deux 

Êays,    et  signés   à  Paris,   le   26  décembre  1847,  et  à 
Bruxelles,  le  27  du  même  mois. 
Fait  et  arrêté  a  Bruxelles,  le  huitième  jour  du  mois  de 
mai  1849,  entre. nous  secrétaire  général  du  ministère  des 
travaux  publics   de  Belgique,   et  nous  directeur  de  l'ad- 
ministration générale  des  postes  de  France* 

C  BareeL  E.-J.  Thayer. 

Approuvé  : 
Le  Ministre  des  travaux  publics, 
H.  RoUn* 


Convention  postale.  373   . 


Instruction 

Sur  la   direction    des  correspondances  échangée^  entre 
l'office    des  postes  de  France  et   l'offijoe  des  poites  de 
Belgique. 

Les  règles  concernant  la  direction  des  correspondan- 
ces échangées  entre  Toffice  des  postes  de  France  et  l'of- 
fice des  postes  de.  Belgique  sont  divisées  en  dix  classes 
on  catégories  intitulées  comme  il  suit:  Section  A,  sec- 
tion B,  section  C,  section  D,  section  E,  section  F,  sec- 
tion G,  section  H,  section  I,  section  J  *). 

Le  tableau  ci-dessous  indiaue  en  détail^  pour  chacun 
des  départements  français  et  des  pays  étrangers  auxquels 
la  France  sert  d'intermédiaire,  la  section  qui  règle  la  di- 
rectioa  des  correspondances  que  ces  départements  et  pays 
échangent  avec  la  Belgique. 


*)  Cette  classification  embrasse  toutes  les  correspondances  échan- 
gées entre  les  deux  offices  de  France  et  de  Belgique,  sauf  celles  ci- 
après  désignées,  savoir: 

1°  1*68  correspondances  échangées  entre  le  bureau  français  de 
Longwy  et  les  bureaux  belges  qui  corresponctent  avec  Thion^lle  par 
Ârlon,  lesquelles  doivent  être  comprises  dans  les  de'pêches  récipro- 
ques des  bureaux  de  Longp^  et  d'vArlon; 

2^  Les  correspondances  échangées  «ntre  le  bureau  français  de 
Manbeuge  et  les  bureaux  belges  qui  correspondent  avec  Avesnes  par 
Mons,  lesquelles  doivent  être  comprises  dans  les  dépêches  récipro- 
ques des  Bureaux  de  Maubeuge  et  de  Mons; 

3o  Les  correspondances  du  bureau  français  de  Montmédy  pour 
le  bureau  belge  de  Vlrton,  et  vice-versà,  lesquelles  doivent  êti^ 
échangées  directement  entre  ces  deux  bureaux; 

A9  Les  correspondances  du  bureau  français  de  Trélon  pour  les 
bureaux  belges  de  Beauraing,  Ghimay,  Couvin,  Dînant,  Florenne, 
Gedinne^  Mariembourg  et  PhilippeviUe ,  et  vice-versà,  lesquelles 
doivent  être  comprises  dans  les  dépêches  échangées  entre  le  bureau 
de  Trélon  et  le  bureau  de  Chimay; 

5^  Et  enfin  les  correspondances  que  les  bureaux  français  de 
fioubaix  et  de  Tourcoing  échangent  avec  les  bureauhc  belges  qui  cor- 
respondent avec  Lille,  par  l'intermédiaire  des  bureaux  d'échange  bel- 
ges, de  Courtray,  de  Gand,  de  Tousnay  et  de  la  ligne  de  l'ouest, 
lesquelles  doivent  être  comprises  dans  les  dépêches-  respectives  que 
les  bureaux  de  Boubaix  et  de 'To«f coing,'  d'une  part,  et  les  bureaux 
d'échange  belges  précités,  d'autre  part,  se  transmetteq^  réciproquement. 


374 


Belgique  et  France, 


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376     Belgique  et  France.     Conpention  postak 

D'après  cette  division,  les  bureaux  français,  pour  ce 
*qui  conceitie  la  direction  des  correspondances  a  destina- 
/tion  de  Belgique,  n'ont  à  consulter,  dans  la  nomencla- 
ture oi-après ,  que  les  indications  placées  en  regard  do 
nom  de  chaque  bureau  belge,  squs  le  titre  de  la  seciioo 
h  laquelle .  ils  appartiennent.  La  première  colonne  de 
chaque  section  inaique,  dans  ce  cas,  le  nom  du  bureaQ 
sur  lequel  les  coirespondanees  doivent  être  dirigées,  et 
la  deuxième  colonne  le  nom  du  bureau  d'édiange  bel^ 
auquel  le  bureau  d'échange  français  doit  lui-même  livrer 
ses  correspondances*  Suivant  cette  règle,  une  lettre  lie 
Marseille  pour  Ostende  doit  être  d'abord  dirigée  de  Mar- 
seille sur  le  bureau  de  Paris,  puis  comprise  dans  la  de- 
fèche  de  Paris  pour  le  bureau  ambulant  de  la  ligne  de 
ouest. 

De  leur  côté,  les  bureaux  belges  n'ont  qu'à  prendre 
une  connaissance  préalable  de  la  section  dans  laquelle 
rentre  le  bureau  français  ou  le  paysétranger  pour  lequel  ils 
ont  un  objet  à  expédier,  pour  appliquer  avec  certitude  les 
notions  contenues  danç  la  nomenclature.  Ainsi  le  bareao 
de  Namur,  par  exemple,  doit  diriger  sur  le  bureau  am- 
bulant de  la  ligne  du  midi  les  correspondances  pour  les 
départements  français  et  les  pays  étrangers  faisant  partie 
des  sections  Â,  C,  F,  G,  H,  I  et  J  ;  sur  Arlon  les  cor- 
respondances pour .  les  départements  et  les  pays  apparte- 
nant a  la  section  B,  et  enfin  sur  Dinant  les  correspon- 
dances pour  le  département  des  Ardennes. 


377 


61. 

Ordre  du  conseil  de  la  Grande  Bretagne  relative 
à  fea^ercice  du  pouvoir  ecclésiastique  en  Chine^ 
signé  au  Palais  de  Buckingham^  le  i  mai  i849. 

Ât  the   Court  ai  Buckingham  Palace,   the  Ist 
day  of  May,  1849. 
Présent,  the  Queen's  most  excellent  Majesty  in  CouncU. 

Whereas  by  an  Act  passed  in  the  session  of  Parlia- 
ment  held  in  the  6th  and  7t)i  years  of  the  reign  of  Her 
Majesty,  intituled  "An  Act  for  the  better  Government  of 
Her  Majesty's  ;subjects  resorting  to  China,"  it  was  a- 
mongst  other  things  enacted,  tnat  it  should  be  lawful 
for  Her  Majesty,  by  any  Order  or  Orders  made  with  the 
advice  of  Her  TPrivy  Council,  to  ordain,  for  the  govern- 
ment  of  Her  Majesty's  subjects,  being  within  the  domi- 
nions of  tho,  Emperor  of  China,  or  being  within  any  ship 
or  vessel  at  a  distance  of  not  more  than  100  miles  from 
the  coast  of  China,  any  law  or  ordinance  which  to  Her 
Majesty  in  Council  might  seem  meet,  as  fuHy^  and  effec- 
taally  as  any  such  law  or  ordinance  could  be  made  by 
Her  Majesty  in  Council  for  the  government  of  Her  Ma- 
jesty's subjects,  being  within  the  Island  of  Hong-Kong: 

Âad  whéreas  it  is  expédient  that  ail  persons  in  holy 
orders  of  the  United  Church  of  England  and  Ireland, 
being  within  the  dominions  of  the  Emperor  of  China,  or 
being  within  any  ship  or  vessel  at  a  distance  of  not 
more  than  100  miles  from  the  coast  of  China,  should 
be  subject  to  the  authority  and  jurisdiction  of  the  See 
of  Victoria,  to  be  erected  by  Her  Majesty,  and  to  the 
Bi^op  thereof,  to  be  by  Her  Majesty  duly  nominated 
and  appointed,  in  the  same  manner  as  if  they  were  re*- 
sident  within  the  said  Island  of  Hong-Kong: 

Now,  Ih^efore,  Her  Maj^^ty  in  Council,  by  and  with 
the  advice  of  her  said  Council,  is  pleased  to  order  and 
dired;,  vand  diHh  h^eby  f^àwt  and  direct,,  that  ail  per- 
sons in  holy  orders  of  the  United  Cburcb  of  Engumd 
and  Ireland,  beinç  within  the  dominions  of  the  Empe^ 
ror  of  China,  or  neing  within  any  ship  or  vessel  a  dis- 
tance of  not  more   than  100  miles  from   the  coast  of 


378     Gr.  -  Bret.     Pouvoir  ecclesiasU  en  Chine, 

china,  shall  be  subjeci  to  the  aothority  and  jarisdiction 
of  the  See  of  Victoria,  and  ,to  the  Bishop  thereof,  in  the 
same.  manner  as  if  they  were  résident  within  the  said 
Island  of  Hong-Kong. 

And  thé  Right  Hononrable  Earl  Grey,  one  of  Her 
Maje^'s  Principal  Secretaries  of  State,  is  Jo  give  the 
neoessary  directions  herein  accordingly. 

fVm,  L.  Bathurst. 


Convention  entre  fa  Russie  et  la  Turqwe^  relati- 
ve aux  Principautés  danubiennes^  signée  à  Balles 
lÀman^  le  i    mai  184-9. 

Sa  Majesté  Impériale  le  Très-Haut  et  Très -Puissant  Em- 
pereur et  Autocrate  de  toutes  les  Russies,  et  Sa  Maje- 
sté Impériale  le  Très-Haut  et  Très  -  Puissant  Empereur 
et  Padichah  des  Ottomans,  animés  d'une  é^le  sollicitude 

Cour  le  bien-être  des  Principautés  de  moldayie  et  de 
alachie,  et  fidèles  aux  engagemens  antérieurs,  qui  assu- 
rent aux  dites  Principautés  le  privilège  d'une  admini- 
stration distincte  et  certaines  autres  immunités  locales, 
ont  reconnu  qu'  à  la  suite  des  commotions  qui  viennent 
d'agiter  ces  provinces,  et  plus  particulièrement  la  Vala- 
chie,  il  devient  nécessaire  de  prendre  d'un  commun  ac- 
cord des  mesures  extraordinaires  et  efficaces  pour  pro- 
téger «ces  immunités  et  privilèges,  soit  contre  les  boule- 
versemens  révolutionnaires  et  anarchiques,  soit  contre  les 
abus  de  pouvoir  qui  y  paralysaient  l'exécution  des  lois, 
et  privaient  les  habitans  paisibles  des  bienfaits  du  régime 
dont  les  deux  Principautés  doivent  jouir  en  vertu  des 
Traités  solennels  conclus  entre  la  Russie  et  la  Sublime 
Porte. 

A  cet  effet,  nous  Soussigné,  par  l'ordre  et  ('autori- 
sation expresse  de  Sa  Maïesté  ^Empereur  de  toujlës  les 
Russies,  et  son  Altéssé  néchid  Pâchâ,  Grand  Vizir,  et 
son  Excellence  Hali'  Pacha ,  Ministre  des  Afraïres  Etran- 
gères de  la  Sublime  Porte  Ottomane,  par  l'ordre  et  Tau- 


Rfêssie  et   Turquie.  379 

tori^atîon  expresse  de  Sa  Majesté  le  Sultan,  après  nous 
être  dûment  expliqués  et  concertés  ensemble,  avons  ar- 
rêté et  conclu  les  Articles  suivans: 

Art  I.  Vu  les  circonstances  exceptîoneltes  amenées 
par  les  derniers  événemens,  les  deux  Cours  Impériales 
sont  convenues  qu'au  lieu  de  suivre  le  mode  établi  par 
le  règlement  de  1831  p6ur  l'élection  des  Hospodars  de 
Moldavie  et  de  Valachie,  ces  hauts  fonctionnaires  seront 
nommés  par  Sa  Majesté  le  Sultan  d'après  un  mode  spé-» 
cialement  concerté  pour  cette  fois  entre  les  deux  Cours 
dans  le  but  de  conner  l'administration  de  ces  provinces 
aux  candidats  les  pips  fligi^es  et  jouissant  de  la  meilleure 
renommée  p^rmi  (eiirs  compatriotes.  Pour  cette  fois  é- 
galement,  tes  deux  Hospodars  ne  seront  nommés  que 
pour  sept  ans,  les  deux  Coqrs  se  résery^pt  up  an  avant 
'expiration  du  terme  fixé  pour  la  présente  transaction, 
de  prendre  en  considération  l'état  intérieur  des  Princi- 
pautés et  les  services  qu'auraient  rendus  les  deux  Hos- 
podars, pour  aviser  d'up  commun  accord  à  des  déter- 
minations filtérieures. 

Art.  II.  Le  Pèglemept  Organique  accordé  aux  Prin- 
cipautés en  1831  continuera  a  être  en  vigpeur,  sauf  les 
changemens  et  les  modifications  dont  ('expérience  a  prouvé 
la  nécessité,  notamment  pour  ce  qui  concerne  les  as- 
semblées orainaires  et  extraordinaires  des  Boyars.  Dans 
le  mode  de  composition  et  d'élection  suivi  jusqu'ici,  ces 
réunions  ayant  donné  lieu  plus  d'une  fois  a  des  conflits 
déplorables,  et  même  à  des  actes  d'insubordination  ou- 
verte, leur  convocation  restera  suspendue,  et  les  deux 
Cours  se  réservent  de  s'entendre  au  sujet  de  leur  ré- 
tablissement stir  des  bases  coinbinées  avec  toute  la  ma- 
turité requise  à  l'époque  où  elles  jugeront  que  cette  me- 
sure pourrait  être  mise  à  exécution  sans  inconvénient 
tour  te  maintien  du  repos  public  dans  les  Principautés, 
eurs  fonctions  délibératives  seront  provisoirement  con- 
fiées à  des  Conseils  ou  Divans  ad  hoc  formés  des  Bo- 
yars les  plus  notables  et  les  plus  dignes  de  confiance,  et 
de  quelaues  membres  du  haut  clergé.  Les  attributions 
principales  de  ces  Conseils  seront  l'assiette  des  impôts  et 
l'examen  du  budget  annuel  dans  les  deux  provinces. 

Art  III.  Atin  de  procéder  avec  toute  la  maturité 
nécessaire  aux  améliorations  organiques  que  réclament  la 
situation  actuelle  des  Principautés  et  les  abus  admini- 
stratib  qui  s'y  sont  introduits,  il  sera  établi  deux  Comités 


380  Principautés^  danubiennes. 

de  Révision,  l'un  à  Taasi  et  Tautre  è  Bocarest,  compo- 
sés de  Boyars  les  plua  recoromandables  par  leur  carac- 
tère et  leur  capacité,  auxquels  sera  déférée  la  tache  de 
reviser  les  règlemens  existaos  et  de  si^âler  les  modifi- 
cations tes  plus  propres  à  donner  à  l'adminisiratioD  da 
pays  la  régulante  et  Tensemble  qui  leur  ont  soaveot 
manqué. 

Le  travail  de  ces  Comités  sera  soumis  dans  le  plos 
bref  délai  possible  à  l'examen  du  Gouvernment  Ottoman, 
qui,  après  s'être  entendu  avec  la  Cour  de  Russie,  et  a- 
voir  ainsi  constaté  l'approbation  mutuelle,  accordera  auî 
dites  modifications  sa  sanction  définitive,  qni  sera  pu- 
bliée moyennant  la  Corme  usil^  d'un  Hatti-Snérif  de  Sa 
Majesté  fe  Sultan* 

Art  IV«  Les  troubles  qui  viennent  d'adter  si  profon- 
dément les  Principautés  ayant  démontré  ta  nécessité  de 
prêter  à  leurs  Gouvernemens  l'appui  d'une  force  militaire 
capable  de  réprimer  promptement  tout  mouvement  insur- 
rectionnel et  de  faire  respecter  les  autorités  établies,  les 
deux  Cours  Impériales  sont  convenues  de  prolonger  la 
présence  d'une  certaine  partie  des  troupes  Russes  et  Ot- 
tomanes qui  occupent  aujourd'hui  le  pays;  et  notamment 
pour  préserver  les  frontières  de  Yalachie  et  de  Moldavie 
des  accidens  de  dehors,  il  a  été  décidé  ou'on  y  laisse- 
rait pour  le  raom^t  de  25,000  à  35,0i)0  hommes  de 
chacune  des  deux  parts.  Après  le  rétablissement  de  la 
tranquillité  des  dites  frontières,  il  restera  dans  les  deoi 
pays  par  10,000  hommes  de  chaque  côté,  jusqu'à  l'achè- 
vement des  travaux  d'amélioration  organique,  et  la  con- 
solidation du  repos  intérieur  des  deux  provinces.  En- 
suite les  troupes  des  deux  Puissances  évacueront  com- 
plètement les  Principautés,  mais  resteront  encore  a  por- 
tée d'y  rentrer  immédiatement,  dans  le  cas  où  des  cir- 
constances graves  survenues  dans  les  Principautés  récla- 
meraient de  nouveau  l'adoption  de  oette  mesure.  Indé- 
pendamment de  cela,  on  aura  soin  de  compléter  sans 
retard  la  réorganisation  de  la  milice  indigène,  de  mani- 
ère à  ce  qu'elle  offre  par  sa  discipline  et  son  effectif 
une  garantie  suffisante  pour  le  maintien  de  Tordre  légal. 

Art  V.  Pendant  la  durée  de.  l'occupation,  les  deui 
Coure  continueront  à  faire  résider  dans,  les  Principautés 
un  Commissaire  Extraordinaire  Russe  et  un  Commissaire 
Extraordinaire  Ottoman.  Ces  Agens  spéciaux  seront 
chargés  de  surveiller  la  marche  &à  affaires,  et  d'offrir 


Russie  et  Turquie.  381 

en  commun  aux  Hospodars  leurs  avis  et  leurs  conseils, 
toutes  les  fois  qu'ils  remarqueront  quelques  abus  graves, 
ou  quelque  mesure  nuisible  a  la  tranquillité  du  pays. 
Les  dits  Commissaires  Extraordinaires  seront  munis  d'm- 
structions  identiques,  concertées  entre  les  deux  Cours,  et 
qui  leur  traceront  leurs  devoirs  et  le  degré  d'ingérence 
qu'ils  auront  à  exercer  dans  les  affaires  des  Principautés. 
Les  deux  Commissaires  auront  également  à  s'entendre 
sur  le  choix,  des  Membres  des  Comités  de  Révision  à  é- 
tablir  dans  les  Principautés,  ainsi  qu'il  a  été  dit  à  l'Ar* 
ticle  ni.  Ils  rendront  compte  à  leurs  Cours  respectives 
du  travail  de  ces  Comités,  en  y  joignant  leurs  propres 
observations. 

Art  VL  La  durée  du  présent  Arrangement  est  fixée 
aa  terme  de  sept  années,  a  l'expiration  duquel  les  deux 
Cours  se  réservent  de  prendre  en  considération  la  situa- 
tion dans  laquelle  les  Principatités  se  trouveraient  alors, 
et  d'aviser  aux  mesures  ultérieures  qu'elles  jugeraient  les 
plus  convenables  et  les  plus  propres  à  assurer  pour  un 
long  avenir  le  bien-être  et  la  tranquillité  de  ces  pro- 
vinces. 

Art.  VU.  Il  est  entendu  que  par  le  présent  Acte, 
motivé  par  des  circonstances  exceptionnelles,  et  conclu 
pour  un  tems  limité,  il  n'est  dérogé  k  aucune  des  sti- 
pulations existantes  entre  les  deux  Cours  à  l'égard  des 
Principautés  de  Valachie  et  de  Moldavie,  et  que  tous  les . 
Traités  antérieurs,  corroborés  par  l'Acte  Séparé  du  Traité 
d'Andrinople,  conservent  toute  leur  force  et  valeur. 

Les  sept  Articles  qui  précèdent  ayant  été  arrêtés  et 
conclus,  notre  signature  et  le  cachet  de  nos  armes  ont 
été  apposés  au  présent  Acte,  qui  est  remis  à  la  Sublime 
Porte  en  échai^e  de  celui  qui  nous  est  remis  par  son 
Altesse  le  Grand  Vizir  et  son  Excellence  le  Ministre  des 
Affairée  Etrangères  précités. 

Fait  a  Balta  Liman,  le  ^\  ^^ ,  1849.  (et  de  l'Hégire 
le  8  Djemasi-ul-Akhir,  1265). 

(Signé)         Vladimir  Titoff         (L  S.) 
Envoyé  Extraordinaire  et  Ministre  Plénipotentiaire  de  Sa 
Majesté  l'Empereur  de  Russie  près  la  Sublime 
Porte  Ottomane. 


382 

63; 

Traité  d'amitié    et    de   commerce    etUre  le  Sultan 

de    Lahedsch    et    la  Grande  Bretagne ,   signé  le 

7  mai  1849.  *). 

To  secure  commercial  AdvaRtages,  with  friendly  Inter- 
course, GoodwiU,  and  lasiing  Peace  to  both  Powers,  this 
Treàty  is  made,  agreed  to,  sealed,  and  signed  by  those  pos- 
sesstnglfull  Power  and  Authoritv;  viz.  Sultan  AliBin  M'Uas- 
san  Foudthel,  for  himself,  his  Hetrs  and  Successors,  also  for 
the  Azeibee  and  Selamee  Tribes  and  ail  other  Tribes  and 
Divisions  of  Tribes  under  his  Govemment,  Authority,  or 
Control,  and  Stafford  Bettesworth  Haines,  Esquire,  Cap- 
tain  in  the  Indian  Navy,  and  Political  Agent,  Aden,  being 
invested  with  full  Power  so  to  do  from  tne  Right  Honoor- 
able  the  Governor  General  of  India  ;  but  it  must  be  sub- 
ject  to  the  final  Ratification  of  the  Government  of  India. 

Inasmuch  as  Peace  and  commercial  Intercourse  and 
Prosperity  is  eood  and  désirable  among  ail  Nations,  and 
particularly  advantageons  to  the  Powers  above  named, 
the  Sultan  Ali  M'Hassan  Foudthel  of  Lahej,  in  the  Name 
of  himself,  Heirs,  Successors,  and  ail  Tribes  under  his 
Government,  Control,  and  Authority,  and  Captain  Stafford 
Bethesworth  Haines  on  the  Pairt  of  the  Right  Honourable 
the  Governor  General  of  India,  make  this  Agreement 
that  between  the  Two  Governments  shail  exist  a  firm 
and  laâting  Friendship^  and  shall  never  be  broken;  and 
both  Parties  agrée  to ,  and  ratify  under  Seal  and  Signa- 
ture, the  following  Articles:  — 

Art.  I.  —  In  considération  of  the  Respect  due  to  the 
British  Government,  Sultan  Ali  M'Hassan  Foudthel  binds 
himself  to  secure  to  the  rightfui  Owners  ail  Ground, 
Household  or  other  Property,  that  may  be  within  the 
Limits  of  his  Territory  belonging  to  the  British  Subjects 
of  Aden,  and  that  their  Persons  or  Agents  shall  be  safe 
and  respected  shoold  they  proceed  inland  to  look  after 
and  collect  the  Rents  of  sucn  Property,  or  for  any  other 
correct  Purpose. 

Art.  IL  —   SuItàA  AU  M'Hassan  Foudthel  engages  to 


*)  Ratifie  de  la  part  du  Gouverneur  général  des  Indes  Orientales 
le  30  octobre  1849. 


Gr  -  Br0t.  et  Lahedach.     Traite  de  comm.     383 

permit  British  Subiects,  and  ail  Inhabitants  pf  Ade,!;!.,  to 
visit  Lahej  or  any  Part  pf  fais  Territory,  fore  ither  compier- 
cial  Purposes  or  Pleàsure  Excursions.  He  wiU.  insure 
them  Protection,  and  fuU  Toleration  o(  Religion,  with  the 
Exception  of  burning  the  t)ead. 

Art  III.  —  Should  any  British  Subject  become  ame- 
nable  to  the  Law,  he  is  to  be  made  over  for  Trial  and 
Punishment  to  the  Authorities  at  Aden. 

Art  IV.  —  British  Subiects  may  with  the  Permission 
of  the  Sultan  of  Lahej,  hold  in  Tenure  Land  at  Lahej  or 
other  Towns  or  Villages  in  his  Territory,  subject  to  bis 
Law;  and  in  like  Manner  may  the  Ryuts  of  the  Sultan 
of  Lahej  hold  Property  in  Aden,  subject  to  British  Law 
and  Jansdiction. 

Art.  V-  —  The  Bridge  of  Khore  Muksa,  and  the  PÎain 
between  it  and  the  Mountains  of  Aden,  forming  the 
Isthmus,  is  British  Property,  and  no  further  North. 

Art,  VI.  —  Sultan  Ali  M'Hassan  Foudthel  binds  him- 
self  to  keep  the  Roads  leading  to  Aden  clear  of  plun- 
dering  Parties,  and  prôtect  ail  Merchandise  passing  throqgh 
his  Territory,  punishing,  if  in  his  Power,  ail  who  plun- 
der,  molest,  or  injure  others. 

Art  VII.  —  Such  Articles  as  the  Sultan  of  Lahej 
may  personally  require  for  his  own  Household  shall  pass 
Aden  free  of  ail  Customs  Duty,  and  in  like  Manner  alf 
Government  Property  shall  pass  the  Territories  of  the 
Sultan  free  from  Transit  Duty. 

The  Sultan  of  Lahej  binds  himself  to  leyy  only  the 
foUowing  Transit  Duties  within  l;iiis  Territory  npon  ail 
Goods  passing  into  Acien  from  the  Hills;  viz.,  belonging 
to  British  Subjects:  — 

Wheat  \ 

Jowari 

Flour 

Gfaee 

Grapes  and  Fruits  of  ail  Kinds 

UIj^II  /     Inland  Value. 

Senna  ' 

Gums  Frankineense 

Worrus 

Coffee 

Khaat 


384         Grande  Bretagne  et  Lahedach. 

wSd*^'**  /  Free  of  Duty,  being  the  Growth  of  ihe 

GraBsandKirbyi     Abdali  Territory. 
And  Two  per  Cent,  upon  ail  Articles  not  enumerated. 
Articles  passing  out  from  Âden  inio  bis  Territory: 

Outub  Cotton  2  per  Cent. 

Snuff  2      — 

Pepper  2      — 

White  and  Cotton  Cloths  2      — 

Iron  and  Lead  2      — 

Hookas  2      — 

Dates  2      — 

And  Two  per  Cent  on  ail  Articles  not  enumerated. 

Art.  VIIL  —  Sultan  Ali  M'Hassan  Foudthel  binds 
himself  to  encourage  tbe  Growth  of  ail  Kinds  of  Euro- 
pean  and  native  Vegetables  for  Aden  Market. 

Art  IX.  —  Sultan  Ali  M'Hassan  Foudtbel  most  so- 
lemnly  attests  the  religious  Sinceritv  of  tbis  Agreement, 
and  moreover  déclares  that  in  ail  Things  relating  to  the 
Peace,  Progress,  and  Prosperity  of  Aden  he  will  lend  his 
utmost  Aid  to  support  the  Interest  of  the  British,  and 
will  listen  to,  and,  if  possible,  attend  to  the  Advice  of  the 
British  Govemment's  Représentative  in  ail  Matters. 

Art.  X.  —  Sultan  Ali  M'Hassan  Foudthel  further  binds 
himself  by  Oath,  that  should  any  Breacb  of  Faith  or 
Trespass  on  the  aforesaid  Bond,  either  as  Goncerning 
himself,  Children,  Relatives,  Chiefs,  or  any  other  Person  or 
Persons  of  bis  Tribe,  or  those  in  Authority  onder  bim  or 
in  his  Pay,  or  by  any  Means  conneeted  with  his  Go- 
vernment or  under  bis  Jurisdiction ,  or  should  One  or 
any  One  of  the  aforesaid  Persons  be  in  any  Manner  cod- 
victed  oi  having  been  privy  to ,  or  accessory  to ,  sach 
Breach  of  Faith  or  Trespass  on  the  Treaty,  or  of  com- 
mitting  any  Act  of  Plunder  on  the  Roads  leading  to  Aden 
througn  his  Territory  to  take  the  whole  Responsibility 
on  himself,  and  to  be  answerable  to  the  British  Govern- 
ment ;  further,  if  he,  or  any  other  above  mentioned,  either 
openly  or  by  secret  Machination,  protect  any  offisnderf 
and  Qo  not  render  entire  Satisfaction  to  the  British,  and 
for  any  Breach  of  the  above  Articles,  he  freely  and  so- 
lemnly  swears  to  relinquish  ail  Claims  to  the  Salary 
(hereafter  mentioned)  granted   by  the  Right  Honourabie 


Traité  de  commerce.  3^5* 

the  Governor  General  of  India,  and  déclares  himself  a 
perjured  Man. 

Art.  XI.  —  Stafford  Bèitesworth  Haines,  Captain  in 
ihe  Indian  Navy,  and  Political  Agent  at  Aden  beine  duly 
aulhorized,  does  hereby  solemniy  promise,  in  ihe  Name 
of  the  Right  Honourable  the  Governor  General  of  India, 
to  pay  to  Sultan  Ali  M'Hassan  Foudthel,  his  Heirs  and 
Successors,  the  Sum  of  Five  hundred  and  forty-oneGer- 
man  Crowns  per  Month,  so  long  as  he  or  they  continae 
to  act  with  SiDcerity,  Truth,  and  Friendship  towards  the 
British,  and  in  every  respect  strictly  adhering  to  the 
Ternis  of  this  Treaty. 

This  Treaty  is  concluded  and  agreed  to  this  7th  Day 
of  May  in  the  Year  of  our  Lord  One  tbousand  eight  hun- 
dred and  forty-nine. 

(Seal  of  the       (Signed)     Ali  M'' Hassan    Foudthel 
Saltan  of  Lahej)  (Signed)    Stafford  BeUeawortli  Haines é 

(Seal)  Captain  I.  N.,  and  Political' 

Agent  at  Aden. 

(Seal)         (Signed)    Dalhousie»   ' 


fiom.  Recueii  gén.    Tamê  XIV.  Bb 


396 


64. 


Protocole  d'une  conférence  tenue  à  Londres^  le  8 
mai  1849,  entre  les  Plénipotentiairea  de  France 
et  de  la  Grande  Bretagne,  concernant  la  réduction 
de  la  force  natale  française,  établie,  sur  ^  côte 
occidentale  de  l^ Afrique,  pour  la  répression  de  la 
Traite    des  Noirs. 

Les  Plénipotentiaires  de  Id  Grande  Bretagne  et  de 
France  s'étant  réunis  pour  prendre  en  considération  cer- 
tains objets  relatifs  à  rexécutiôn  de  la  Conventian  entre 
leurs  Majestés  la  Reine  du  Royaume  Uni  de  la  Grande 
Bretagne  et  d'Irlande  et  le  Roi  des  Français,  signée  à  Lon- 
dres le  29  Mai,  1845,  pour  la  suppression  de  la  Traite 
des  Noirs; 

Le  PlénipotentiairB  de  France  a  fait  observer  que 
attendu  que,  parJ' Article  1er  de  la  dite  Convention  il  est 
stipulé  que,  ^^Âfin  que  le  pavillon  de  Sa  Majesté  la 
Reine  du  Rovaume  Uni  de  la  Grande  Bretagne  et  d'Ir- 
lande, et  celui  de  Sa  Majesté  le  Roi  des  Français,  ne 
puissent  être  usurpés,  contrairement  au  droit  des  cens 
et  aux  lois  en  vigueur  dans  les  deux  pays,  pour  couvnr  la 
Traite  des  Noirs,  et  afin  de  pourvoir  plus  efficacement 
à  la  suppression  de  ce  Trafic,  Sa  Majesté  le  Roi  des 
Français  s'engage  à  établir,  dans  le  plus  court  délai  pos- 
sible, sur  la  côte  occidentale  de  l'Afrique,  depuis  le  Cap 
Verd  jusqu'au  16o  30'  de  latitude  méridionale,  une  force 
navale  composée  au  moins  de  26  croiseurs,  tant  à  voile 

3u'à  vapeur;  et  Sa  Majesté  la  Reine  du  Royaume  Uni 
e  la  Grande  Bretagne  et  d'Irlande  s'engage  à  établir 
dans  le  plus  court  délai  possible,  sur  la  même  partie  de 
la  côte  occidentale  d'Afrique  une  force  navale  composée 
au  moins  de  26  croiseurs,  tant  à  voile  qu'à  vapeur;"  et 
le  Plénipotentiaire  Français  a  fait  observer  en  outre,  que 
les  fonctions  des  croiseurs  Français  avant  presque  uni- 
quement pour  objet  de  prévenir  la  Traite  des  Esclaves 
sous  pavillon  Français  le  Gouvernement  Français  n'ayant 
pas  de  Traité  de  droit  de  visite  réciproque  avec  les  pays 


887 


64. 

Protocole  d^me  conférence  tenue  à  hondrea^  le  8 
mai  1849  j  entre  les  Plénipotentiaires  de  France 
et  de  la  Grande  Bretagne  concernant  la  réduction 
de  la  force  na^oale  française^  établie^  sur  là  côte 
occidentale  de  V Afrique^  pour  la  répression  de  la 
Traite   des  Noirs. 

(Textt  anglais.) 

The  Plenipotentiaries  of  Great  Britain  and  France 
having  met  to  take  into  considération  certain  mattera 
connected  with  tbe  e;&ecution  of  the  Convention  between 
their  Majesties  tbe  Queen  of  tbe  United  Kingdom  of  Great 
Britain  and  Ireland  and  tbe  King  .of  the  French,  signed 
at  London  on  the  29th  of  May,  1845 ,  for  tbe  suppres- 
sion of  the  Traffic  in  Slaves; 

The  Plenipotentiary  of  France  represented  that  where- 
as,  by  Article  I  of  the  said  Convention  it  is  stipulated 
that,  '^in  order  that  the  flags  of  Her  Majesty  the  Queen 
of  the  United  Kingdom  of  Great  Britam  and  Ireland, 
and  of  His  Majesty  the  Kijig  of  the  Fi;ench,  may  not, 
contrary  to  the  law  of  nations  and  the  laws  in  force  in 
the  2  CDuntries^  be  usurped  to  cover  the  Slave  Trade, 
and  in  order  to  provide  for  the  more  effectuai  subpres- 
sion of  that  Trafic ,  His  Majesty  the  King  of  the  trancb 
engages,  as  soon  as  may  be  practio^ble,  to  station  on 
the  west  coast  of  Africai  from  Cap^.Verde  to  16o  30' 
south  latitude,  a  naval  force  of  at  least  26  cruizefs,  con^ 
sisting  of  sailing  and  steam-vessels;  and  Her  Majesty 
the  Queen  of  the .  United  Kingdom  of  Great  Britain  and 
Ireland  engages,  as  soon  as  it  may  be  practicable ,  to 
station  on  the  same  part  of  the  west  coàst  of  Africa  a 
naval  force  of  not  less  than  26  cruizers,  consîsting  of 
sailing- vessels  and  steam-vessels;"  and  tbe  French  rle- 
ûipotentîary  furthèr  represented,  that  whereas:  thç  func- 
tions  of  the  French  cruizers  are  chiefly  limited  to  pre- 
venting  the  Slave  Trade  under  the  French  flag,  the  French 
Government  having  no  Treaties  of  mutuel  right  of  search 
with  those  countries  tinder  whose  flags  the  Slave  Trade 

Bb2 


388  Grande-' Bretagne  et  France. 

sous  le  pavillon  desquels  la  Traite  se  fait  maintenant,  et 
que,  conséquemment ,  dans  de  telles  circonstances,  le 
nombre  de  z6  croiseurs  que  le  Gouvernment  Français, 
en  vertu  de  la  dite  Convention,  est  dans  l'obligation  de 
maintenir,  se  trouve  plus  considérable  qu*il  n'est  nécessaire 
pour  l'accomplissement  du  but  que  l'escadre  Française 
est  dans  la  possibilité  d'atteindre;  le  Gouvernment  Fran- 
çais propose  que,  par  un  accord  mutuel,  il  ait  la  faculté 
de  réduire  à  12  le  nombre  de  ses  croiseurs,  promettant 
dans  le  cas  où  les  circonstances  exigeraient  qu'un  nom- 
bre plus  considérable  de  bâtimens  fût  requis,  il  serait 
prêt  à  l'augmenter* 

Le  Plénipotentiaire  Britannique  a  répondu,  en  décla- 
rant que  le  Gouvernment  de  Sa  Majesté  Britannique  sous- 
crit à  cette  proposition  faite  au  nom  dû  Gouvernement 
Français,  sous  la  condition   ci-dessus  convenue    que  si^ 

Ear  un  changement  quelconque  de  circonstances,  un  nom- 
re  plus  considérable  de  croiseurs  Français  devait  être 
requis,  le  Gouvernement  Français  augmenterait  ce  nom- 
bre en  conséquence.  Et  le  présent  Protocole  fait  foi  de 
cet  accord  mutuel. 

Cecille  Palmerston. 


66. 
Articles  additionéU  à  la  convention  postale^  con- 
clue entre  la  Grande  Bretagne  et  kê  Etats-Vnk 
le  i 5.  Décembre  i848.  Signés  à  Washington,  k 
i4  Mai  i8*9^J. 
In  pursuance  of  Article  XXI  of  the  Convention  of 
December  15,  1848,  between  the  United  Kingdom  of 
Great  Britain  and  Ireland  and  the  United  States  of  A- 
merica,  which  leaves  to  the  2  Post  Offices  the  régula- 
tion, as  soon  as  possible  afler  the  exchange  of  ratifica- 
tions of  the  saîd  Convention,  of  the  form  m  which  tbe 
accounts  for  the  transmission  of  correspondence  are  to 
be  made  up,  as  well  as  of  ail  other  matters  of  détail, 
which  are  to  be  arranged  by  mutual  consent  for  ensurinff 
the  exécution  of  the  stipulations  contained  in  the  said 
Convention  ; 

*)  Nous  aTons  cru  devoir  OBiettro  quelques  annexes  qni  se  con- 
tiennent que  des  modèles. 


RedueUon   de  la  forée  mwale  etc.       SQQ 

is  now  carried  on,  and  that  consequently  under  thèse 
circumstances  the  number  of  26  cruizers  whioh  the 
French  Gouvernment  ape  boand  by  the  aaid  Convention 
to  maintain  is  found  to  be  greater  than  is  necessary  fer 
any  jpurposea  which  the  French  squadron  can  accûmplish  ; 
tbe  French  Government  propose  that  by  mutual  agree- 
ment  they  shonid  be  aliowed  to  reduce  the  number  of 
their  cmizers  to  12,  promising  that  if  by  any  change  of 
circamstances  a  larçer  number  slioald  be  required,  they 
would  be  ready  to  mcrease  that  amount 

The  British  Plenîpotentiary  hereupon  dedared  that  the 
Government  of  Her  Britannic  Majesty  agrées  to  this  pro- 
posai on  the  part  of  the  Government  of  France,  upon 
the  promised  condition  that  if  by  any  change  of  circum- 
stances, a  larger  number  of  French  cruizers  shall  be 
required,  the  French  Government  will  increase  that  num- 
ber accordingly;  and  this  mutual  agreement  is  hereby 
recorded  in  the  présent  Protocol. 

Palmerston.  Cecille, 


The  undersîçned,  duly  authorized  for  that  purpose 
by  their  respective  offices,  hâve  agreed  upon  the  follow- 
ing  Articles: 

Chapterl. —  Régulations  between  the  respect- 
ive Offices  of  Exchange. 

Art.  I.  The  following  shall  be  the  régulations  for  the 
exchange  of  mails  between  the  United  Kmgdom  and  the 
United  States: 

There  shall  be  an  excbange  of  mails  between  the 
following  offices: 

1.  Between  London  and  Boston,  by  way  of  Liverpool 
and  Boston  direct,  and  also  by  way  of  Liverpool  and 
New  York. 

2.  Between  London  and  New  York,  by  way  of  Liverpool 


390        Grande-Bretagne  et  Etaitt^Unis, 

and  New  York,  cKreot,  and  aiso  by  way  of  Uverpool  and 
Boston. 

3.  Betweeh  Liverpool  and  Boston  direct,  and  abo  by 
way  of  New  York. 

4.  Between  Liverpool  and  New  York  direct,  and  alao 
by  way  of  Boston. 

5.  Between  Loodon  and  New  York,  by  way  of  Soatb- 
ampton. 

6.  Between  Southamton  and  New  York  direct 

IL  When  the  packets  are  dispatched  from  Liverpool 
to  Boston  direct,  the  mails  forwarded  from  the  offices  of 
London  and  Liverpool  to  the  office  of  Boston,  shall  com- 
prise the  correspondence  for  ail  parts  of  the  United  Sta- 
tes (with  the  exception  of  New  York),  and  Cor  countries 
in  transit  throogh  the  United  States. 

The  mails  for  New  York  shall  comprise  ail  the  _  cor- 
respondence for  that  city. 

III.  When  the  packets  are  dispatched  from  Liverpool 
to  New  York  direct,  the  mails  forwarded  from  the  offi- 
ces of  London  and  Liverpool  to  the  office  of  New  ïork, 
shall  comprise  the  correspondence  for  ail  parts  of  the 
United  States  (with  the  exception  of  Boston),  and  for 
countries  in  transit  through  the  United  States. 

The  mails  for  Boston  shall  comprise  ail  the  corres- 
pondence for  that  city. 

IV.  Reciprocally ,  when  the  packets  are  dispatched 
from  Boston,  or  from  New  York  to  Liverpool,  the  mails 
forwarded  from  the  offices  of  Boston  and  New  York  to 
the  office  of  Liverpool,  shall  comprise  the  correspond- 
ence for  ail  parts  of  the  United  Kingdoxn,  with  the  ex- 
ception of  the  city  of  London  and  its  suburbs. 

The  mails  for  London  shall  comprise  ail  the  corres- 
pondence for  that  city  and  its  suburbs,  and  for  coud- 
tries  in  transit  through  the  United  Kingdom. 

V.  When  the  packets  are  dispatchea  from  Southamp- 
ton  to  New  York,  the  mails  forwarded  from  the  offices 
of  London  and  Southampton  shall  comprise  the  corre- 
spondence for  ail  parts  of  the  United  States,  and  for 
countries  in  transit  through  the  United  States. 

VI.  When  the  packets  are  dispatched  from  New  York 
to  Southampton,  the  mails  forwarded  from  the  office  of 
New  York  to  the  office  of  London,  shall  comprise  the 
correspondence  for  ail  parts  of  the  United  Kingdom 
(with  the  exception  of  Southampton),  and  foreign  coun- 


Convention  postale.  39J 

tries  (France  and  countries  on  the  continent  of  Europe 
addressed  via  Southampton  and  Havre  excepted),  and 
for  British  colonies  and  possessions  in  transit  through  the 
United  Kin^dom. 

Tbe  mails  for  Southampton  sball  comprise  ail  the 
correspondence  for  that  town,  and  for  France  and  for 
countries  on  the  continent  of  Europe,  specially  addressed 
via  Sonthampton  and  Havre» 

YII.  If,  hereafter,  it  should  be  deemed  necessary  to 
make  a  direct  exchange  of  mails  between  other  offices 
tban  those  mentioned  in  Article  I  of  the  présent  Articles, 
other  offices  of  e^change  may  be  established  by  mutual 
agreement  between  the  two  offices. 
Chapter  II.  —  Régulations  respecting  the  Ex- 
change of  Correspondence,  Progressive  Rates 
ot  Postage,  &c. 

YlII.  The  respective  offices  shall  matuallv  account  to 
each  other  for  the  portioa  of  the  postage  ot  the  corres- 
pondence exchanged  between  th/em  which  is  due  to  each 
Doih  for  that  of  tne  letters  not  prepaid,  and  also  for  that 
of  the  letters  which  are  prepaid. 

On  ail  prepaid  letters  sent  from  one  office  of  ex- 
change to  anolner,  there  shall  be  distînctly  marked  in 
red  ink,  in  the  upper  right-hand  corner  oi  each  letter, 
the  amount  due  to  the  country  to  which  sent;  and,  in 
like  manner,  on  ail  unpaid  letters  there  shall  be  marked 
in  black  ink,  the  amount  due  to  the  country  from  which 
forwarded. 

When  either  country  is  entitled  to  the  packet  or  sea 
rate  of  postage  in  addition  to  its  inland,  the  2  rates  shall 
be  combined  and  marked  in  1  Sum  on  eàcb  letter* 

IX.  With  respect  to  letters  above  the  weiçfat  of  a 
single  letter,  whioh  is  fixed  at  V2  ^  ounce  in^^eithér 
country,  the  respective  offices  in  accounting  to  eâch  o- 
iher,  snalt  employ  the  foUowin^  scak)  of  progression; 

For  every  letter  not  exceeding  V2  ^^  ounce  in  weigbl, 
1  single  rate< 

Above  V2  dA  ounce,  but  not  exceeding  1  ounce,  2 
rates. 

Abovë  1  ounce,  but  not  exceeding  2  ounce^,  4  rates. 

Abov9  2  ounces,  but  not  exceeding  2  ounœs,  6  rates. 

Above  2  oonces^  but  not  exceeding  4  ounces^  3  va* 
tes  ;  and  so  on,  2  tateS'  being  àdded  m  tnery  ounce  or 
fraction  iof  etfk  onnce. 


392         Grande-Bretagne  et  Etat»'-  Unis. 

X*  The  correspondence  of  every  description  which 
may  be  forwarded  from  one  office  to  another  shall  be 
inclosed  in  sealed  or  locked  bags,  and  each  dass  of 
correspondence  ahall  be  tied  up  separately.  and  distin- 
guished  by  a  label,  sbowing  nnder  wbat  article  in  ihe 
letter-bill  such  correspondence  is  comprised. 

XI.  When  closed  mails  are  forwarded,  under  Ihe  sti- 
pulations contained  in  Articles  V,  VI,  VII,  and  VIII,  of 
the  Convention  of  December  15,  1848,  from  the  United 
Kingdom  through  the  United  States,  or  from  the  United 
States  through  the  United  Kingdom,  the  office  whicli 
dispatches  the  mails  shall  insert  the  net  weight  of  tbe 
letters,  and  the  number  of  newspapers  contained  in  sncb 
mails  in  the  letter-bill,  in  the  Taole  prepared  for  thât 
purpose;  and,  in  like  manner,  when  closed  mails  are 
received  in  the  United  Kingdom  through  the  United  Sta- 
tes, or  in  the  United  States  through  the  United  Kingdom, 
the  office  which  receives  the  mails,  shall  insert  the  net 
weight  of  the  letters,  and  the  number  of  newspapers 
contained  in  such  mails,  in  the  acknowledgment  of  receipt^ 
which  is  to  be  returned  by  the  next  post. 

XII.  When  closed  mails  are  forwarded  from  one  part 
of  the  United  States  to  anothét*  part,  through  the  terri- 
tory  of  British  North  America,  or  from  one  part  ofBritish 
North  America  to  another  part ,  throujgh  the  territory  ot 
the  United  States,  the  office  lyhich  dispatches  the  mails 
shall  send  a  letter-bill,  in  which  shall  be  entered  the  net 
wheight  of  the  letters,  and  the  number  of  newspapers 
contamed  in  such  mails. 

The  letter*bill  shall  be  addressed  to  the  Post  Office 
of  the  country  through  which  the  mail  is  forwarded,  and 
shall  be  according  to  the  form  (A),  annexed  to  the  pré- 
sent Articles. 

Xni.  Letters  originating  in  the  United  Stales,  apd 
addressed  to  the  foreign  countries  and  British  colonies 
and  possessions  contained  in  Table  (B),  and  letters  ori- 
ffinating  in  the  United  Kingdom,  and  addressed  to  the 
foreign  countries  and  United  States'  possessions  contain- 
ed in  Table  (C),  annexed  to  the  présent  Articles,  and, 
vice  versa,  letters  originating  in  such  foreig^  coan- 
tries,  British  colonies  and  possessions,  and  United  Sta- 
tes' possessions,  and  addressed  to  the  United  Kingdom, 
or  tne  United  States,   shall   be  delivened   by  one  office 


.Convention  poaéatA.  393 

to  tbe    other  free  of  ail   postage,    wbether    packei    or 
inland. 

XIV.  With  respect  to  letters  passine  tbrough  eitber 
Gountry  which  cannot  be  forwarded  uniess  tbe  postage 
be  paid  in  advance,  tbe  office  of  tbe  United  States  sball 
pay  to  tbe  Britisb  office  tbe  rates  of  Britisb  and  foreign 
postage  set  against  tbe  names  of  tbe  respective  foreign 
countries  and  Britisb  colonies  and  possessions  in  Table 
(D),  annexed  to  tbe  présent  Articles;  and,  in  Uke  man- 
ner,  tbe  Britisb  office  sball  pay  to  tbe  office  of  tbe  Uni- 
ted States  tbe  rates  of  United  States'  postage  set  aeainst 
the  names  of  tbe  respective  foreign  countries  ând  United 
States'  possessions  and  territories  in  Table  (E),  annexed 
to  tbe  présent  Articles. 

Chapter  III.  —  Letter-Bills,  Acknowledgments 
of  Receipts,  Accounts,  etc. 

XV.  Ever^  mail  passing  between  tbe  respective  offices 
of  exchanse  in  tbe  United  Kingdom  and  tbe  United  Sta- 
tes, sball  De  accompanied  by  a  letter-bill,  specifying  tbe 
amount  of  postage  due  to  eacb  office  on  eacb  class  of 
correspondenoe. 

Tbe  office  to  wbich  tbe  mail  is  addressed  sball  retum 
by  tbe  next  post  an  acknov^ledgment  of  reeeipt  to  tbe 
office  from  wbicb  it  was  transmitted. 

Tbe  letter-bills  and  açknowlednnents  of  reeeipt  sball 
be  made  according  to  tbe  forms  (F  and  G)  agreed  npon 
and  annexed  to  tbe  présent  Articles. 

XVI.  if  it  sbouM  bappen  at  tfie  nsual  period  for 
making  up  tbe  mails,  tbat  tnere  sbould  not  be  any  lelter  or 
other  correspondenoe  from  eitber  of  the  offices  of  ex- 
change, a  blank  letter-bill  sball  nevertbeless  be  forwarded 
to  the  corresponding  office. 

XVII.  Tbe  letter-bills  and  acknowledgments  of  re- 
eeipt, indicating  tbe  correct  amoant  of  postage  dae  to 
eacb  office,  sball  serve  as  vouefaers  to  tbe  quarterly  àc- 
counts. 

If,  in  cbeckinç  tbe  mails  transmitted  to  tbe  respect- 
ive offices  of  excbange,  the  amount  of  postage  ot  any 
of  the  articles  sball  be  fotind  to  differ  from  tbat  entered 
in  tbe  letter-bill  by  the  dispatching  office,  sdcb  articles 
sball  be  checked  by  2  officers,  and  the  corrected  amount, 
which  is  entered  by  them  on  the  vérification  side  of  tbe 
letter-bill,  sball  be  accepted  as  tbe  true  amount 


394      Grande  Bretagne  et  Eiat»^Unis. 

XVIII.  Aoconnts ,  sbowing  the  resotts  of  the  mutual 
transmission  of  correspondence  between  the  United 
Kingdom  and  the  United  States,  sball  be  made  oat  at 
the  end  of  every  quarter  by  the  General  Post  Office  in 
London,  and  havingbeen  examined,  compared^  and  settled 
by  the  General  Post  Office  in  Washington,  the  balance 
shali  be  paid  withont  delay  by  that  office  which  shallbe 
found  inaebted  to  the  other. 

The  quarterly  acconnts  shall  be  made  oui  according 
to  the  forms  (H)  and  (I)  annexed  to  the  présent  Articles. 
Chapter  IV. —  Deaa,    Mis-sent,   and   Returned 
Letters. 

XIX.  Dead  letters,  newspapers,  etc.,  which  cannot 
be  delivered,  from  whatever  cause,  shall  be  mutnally  re- 
turned after  the  expiration  of  every  month,  or  otherwise, 
as  the  X  régulations  of  each  office  will  admit 

Such  of  those  letters,  etc.,  as  shall  hâve  been  charged 
in  the  account,  shall  be  returned  for  tiie  same  amounl 
01  postage  which  was  origbally  charged  by  the  seoding 
office  9  and  shall  be  allowed  in  the  discharge  of  the  of- 
fice to  which  they  were  transmitied. 

The  forms  (K  and  L)  to  be  used  ,in  olaimiiig  the 
ffetdrn  of  poetage,  and  to  accompany  such  dead  letters, 
newspapens,  etc.,  are  annexed  to  the  présent  Articles. 

Xa.  With  respect  to  dead  letters,  etc*^  which  ma; 
bare  been  received  in  cloaed  maib,  or  whicb  cannot  be 
produeed  fay  the  office  which  has  to  claim  the  amoual, 
they  shall  be  admitted  for  the  same  weight  and  amoant 
of  postage  which  was  originally  charged  «pou  such  dead 
letters ,  eto»,  in  the  accounts  of  the  rèM>ective  offices,  on 
a  déclaration ,  or  on  lidta  voaching  for  the  amount  of 
postage  demanded,  signed  1^  the  inspedior  of  the  ded 
letter  office,  or  other  officer  doly  .ailtborized  for  that 
purpose. 

iLXL  Letters  miadirected  or  misHiient,  or  which  may 
require  the  prepayment  of  the  postage,  aball  be  reciproc- 
ally  returnecl,  without  delay,  through  the  respective  of- 
fices of  exchange,  amd  crédit  taken  in  the  letter-bill  for 
the  amount  of  postage  originally  charged  upon  them. 

Re-directed  letters  addressed  to  persons  who  bave 
chançed  tbeir  résidences,  shall  be  mùtuially  retomed  by 
the  tat  post,  charged  with  the  rates  of  postage  whicb 
would  hâve  been  paid  by  the  parties  to  wbom  they  are 
addressed. 


Convention  postale.  395 

XXII.  Letlers  sent  for  tfae  purpose  of  annoying  or 
njuring  the  parties  to  whom  they  are  addressed  (the 
)ostage  on  which  either  office  may  think  proper  to  re- 
orn),  even  though  they  may  bave  been  opened?  are  to 
}e  included  and  admhted'  with  the  dead  lettere. 

XXIII.  Whereas ,  by;  Article  XIII  of  the  Convention 
)f  December  15,  1848,  it  is  stipulated  that  letters  posted 
n  the  Unitçd  States,  addressed  to  the  British  Nora  Âme- 
ican  provinces,  or  vice  versa,  shall  be  charged  ac- 
ïording  to  the  rates  of  postage  which  are  now,  or  which 
ihall  hereafter  be,  in  opération  in  the  United  States  and 
n  the  British  North  American  provinces  for  inland 
filters  ;  and  whereas,  by  Artitle  XTV  of  the  said  Conven- 
tion, it  is  furtbâT  stipulated  that  the  rates  of  postage  fixed 
bv  the  preceding  Article  i^hall  be  combined  into  1  rate, 
)i  which  payment  in  advance  shall  be  optional,  both  in 
the  Unitea  otates  and  in  the  British  Nortn  American  pro- 
nnces,  and  that  it  shaH  not  be  permitted  to  pay  less 
han  the  whole  rate;  and  as,  owing  to  the  liarious  rates 
3f  postage  ndw  in  opération  in  the  2  countries,  which 
are  govemed  by  the  distance  that  letters  hâve  to  be 
conveyed  in  each,  depending  upon  the  point  of  inter- 
communication where  the  correspondence  pasi^bs  from 
one  country  to  the  otber,  it  will  not  be  possible  io  dé- 
termine by  previottS'  régulations  the  true  combined  rates 
io  which  letters  will  be  liable*,  and  as  therefore  it  will 
not  be  practicable  to  prescribe  such  forms,  and  settle 
such  détails  as  will  carry  the  said  Articles  into  due  ef- 
fect,  it  is  agreed  that  further  efforts  for  the  adjustment 
of  such  forms  and  détails,  for  carrying  into  opération 
Articles  XIII  and  XIV  of  the  Convention  of  December 
15,  1848,  shall  be  postponed,  until  such  altérations  be 
tnade  in  the  rates  of  postage  as  will  allow  of  the  pro- 
nsioDs  of  the  said  Articles  being  effectually  carried  out, 
aiccording  to  the  true  intent  and  meaning  of  the  same. 

XXIV.  The  présent  Articles,  so  far  as  they  are  not 
aireddy  in  force,  shall  corne  into  opération  on  the  Ist 
day  of  July  next. 

Done  in  duplicate,  in  the  city  of  Washington,  the  14th 
Jay  of  May,  1849. 

fl.  Baume,  S.  R.  Hohbie, 

(Approved)     Clanricarde. 


396       Grande-Bretagne  et  Etats-Unis. 


(B.)— I^»t  of  Fortign  Conntiieft  and  BDtUh  GoUmies  attd  Posses- 
Bions,  to  or  from  whick  Letters  passing  in  transit  throngh  the 
United  Kingdom ,  must  be  mntnally  delivered  by  one  Office  to 
the  other  free  of  ail  Postage,  whether  Packet  or  Inland. 


Alezandria,    City   of,    via  U93> 

BeiUes. 
Algeria. 

Anstria,  and  the  Âustrian  States. 
Baden. 
Bavaria. 
Belginm. 

Bremen,  Ftte  City  of. 
Bmnswick. 

Beyront,  City  of,  v  l&  Uarseilles. 
Dardanelles,  The,  ▼!&  Ifarseilles. 
Denmark. 
France. 

Gennan  States. 
Gibraltar. 

Greece,  vift  Harseilles. 
Hambonrgh  and  Cnzhay«n. 
Hanovttr.        • 
HoUand. 

Hong  Kong  (China),  Island  of. 
lonian  Islands. 
Lubeck,  Free  Chy  of. 
Malta,  Island  of. 
Mecklenbnrg-^hwerin. 
Mecklenbnrg^^treUti. 
Moldavia. 
Naples  f  Kingdom  of,  y  i  &  Marseilles* 


Norway. 

Oldenburg. 

Poland. 

Prussia. 

Boman,  or  Papal  Stmtes. 

Bussia. 

Saxony. 

Scutari,  Jciti^^^f  viâMarseUii». 

Smyma,/  * 

Sweden. 

Switserland. 

Tmkey  in  Europe. 

Tiuieany,  yiâ  MancUles. 

Venetian  States. 

Wallachia. 

Wurtemberg. 

West  Indies,  etc.,  Britisfa,  tIz.: 
Antigna,  Baliamas,    - 
Barbados,  Berbice, 
Cariacou,  Demerara, 
Pominica,  Essequibo, 
Grenada,  Honduras, 
Jamaica,  Hontserrat, 
Neris,  St.  Kitt«,  St.  Lncu, 
St.  Ylnoent,  Tobago, 
Tortola,  Trinidad. 


'^Convention  postale. 


397 


'.)  —  liîst  of  Foreign  Cauntnea  and  American  Possessîons,  to  or  from 
which  Letters  pasaing  in  transit  through  the  United  States,  must  be 
mntually  delivered  hj  one  Offi^  to  the  other,  free  from  ail  Postage, 
whether  Packet  or  Inland. 

NiL 


.)  —  List  of  Foreîgp  Gountries   and  British  Colonies  and  Possessions, 
with   the  Rates    of  Postage  on  Letters  to  or  from  the  United  States 
of  AnMnca',    wneu  convejvd  ▼ift.tho  Unned  SiugdontT'  w'hlish' RutOfi  ' 
are  to   be   paid  by  the  Post  Of&ce  of  the  United  States  to  the  Bri- 
tish Post  Office.  • 


Kames  of  Comitries,  etc. 


Rateper  Single  Isetter,  wken 

eovtejté  belvceen  Great- 
Brilâiki  and  IheUDÎtcdâtatM. 


B;  Britiàb- 
Packct. 


Notcsceedisg 

4"- 


Éy  United 
Stales'  Pa- 
-    tkét. 


Tiot  exeeeding 


Routes*  Ports  of  Arriva) 

io.  or  Departore  hom 
the    United     Ringdom. 


!n,  Asia 

(tralia 

„       by    private  ship 
ires,  Islande 


^^}  Islande  of   . 
neo    I 

ril 

nos  AyreB 

ary  Islande     .  .  .  . 

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Ion,  leland  of    .  .  . 

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by  private  ehip 


a.  d. 

1  8 

2  0 

1  4 
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2  6 
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1  8 

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2  2 

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2  0 
1  1 


2 

1 
2 

3  3 

1  8 

2  0 

1  4 

2  0 

1  4 


Cents. 

s. 

d. 

Cents. 

40 

0 

24 

48 

4 

32 

32 

6 

16 

58 

9 

42 

48 

4 

82 

82 

9 

66 

78 

7 

62 

60 

10 

44 

60 

10 

44 

40 

0 

24 

40 

0 

24 

52 

6 

36 

28 

6 

12 

40 

0 

24 

48 

4 

32 

26 

5 

10 

60 

10 

44 

40 

0 

24 

48 

4 

32 

78 

7 

62 

40 

0 

24 

48 

4 

32 

32 

0 

8 

16 

48 

1 

4 

32 

82 

0 

8 

16 

Southampton. 

„      andindia. 
Variotis. 

Sonthampton       and 
Lisbon. 

„     andindia. 

Falmouth. 


Uncertain. 
Southampton. 


London. 
Southampton. 

„        and  India. 

Via  France. 

Southampton. 

„        and  India. 

»  »» 

Falmouth. 
Southampton. 

„        and  India. 
Various. 

Southampton       and 
India. 
Varions. 


390        Grande-  ffr^^^ignp^^  ft  #CaAf -  Unis. 


Names  of  Conntries,  etc. 


Parma  and  Placentia 

Philippine   Islande 

Portugal 

Sierra  Leone 

Spain 

Sumatra,  Island  of 

Syria 

Van  Biemen's  Land 

Venezuela • 

Westlndies,  Foreign,  TÎz.fCuba. 

Guadaloupe ,    Hayti, 

Martinique  ,    Porto 

Rico,  St. Croix,  S«. 

Eustatius,  St.  M|l9- 

tin,  8t.Tkomap  ,  * 

iUayBriUsh  Oolony  or  F^reig» 

Conntiy,   when  conveyed  to 

or  from  the  United  KivgdOv 

by  private  ships  •  .  ,  .  f  . 


Ral«  p«r  SÎBgle  Letfer;  wlieâ 

«oa?cye4  betweM  Oreal 
Britai»  mmà  thc  Valted  SUIm 


By  Brittib 
Racket. 


Not  esceeclinfl 


Bj  Vaited 

suie» 

Packet. 


Kotexceedii 


Ro«te«»  Pott»  of  Atrh 
in  or  Departwe  froi 
tke  Uaited   KiBg<iM 


•.  d. 

1  1 

1  8 

2  5 

1  8 

2  10 
2  0 
2     2 

2     0 

1  8 

2  11 


2     l 


1     4 


Cents. 

26 
40 
58 
40 
68 
48 
62 
48 
40 
70 


50 


32 


«.  a. 

CenN- 

0  5 

10 

1  0 

24 

1  9 

42 

1  0 

24 

2  2 

52 

1  4 

32 

1  6 

36 

1  4 

32 

1  0 

24 

2  3 

54 

i     6 

34 

0  8 

16 

Yift  France. 
Southamptoo. 

Uncertain. 
Southampton. 

,,  andlndli 
Southampton. 

„  udlndii 
Southampton. 


YariouB. 


Cçov^nfio»  postale. 


%m 


iflt    of   Foreîgn    QonatriQ»   and  Britiah  Coloiuef  «md  Posa^ssioqs  etc 
— >  continued. 


NameA  of  Conntrim,  £tc 


R«te  per  Single  lutter,  when 

couTejed  bctween   Great, 
BritiinaDd  the  llDlted  States 


«^   British 
Packet 


Unae 


1 


Bj  Uniied 
States' 
racket. 


Vnder  \ 


Roates,  Porta  of  AmTal 
in  orDepjutore  Iron.^ 
the  United  Kingdom. 


en  Asia  .... 
st  Indies  .  .  . 
^lon,   Island  of  .  .f  British 

ina 

mg  Kong.  Island  of  i  Foreign 
[aoritius  .... 
ilippine  Islands 

Totia 

Lstralia  

iw  Zealand  .  .  . 
>n  Dîemen's  Land 
^urbon.  Bornéo  . 
Ta  Liabuan  .  .  . 
slnccas,  Sumatra,  or 
ny  other  place  in 
be  Indian  Achipelago 

Total    .  .  .  . 

;ypt      1  British 

ria  .   .  . /Foreign 


Brîtiah 


Foreign 


Total 


sypt 

Tia 

cily,  Island  of 
mis,  Africa     . 


British 
[  Foreign 


Total    .  .  .  . 

rdinia 1  British 

lain      ./Pore^ 

Total    .  .  .  . 


a.  d. 

Cent*. 

s.  d. 

2   1 

60 

1  6 

0  5 

10 

0  6 

2  6 

60 

1  10 

2  5 

58 

1  9 

0  6 

10 

0  5 

2  10 

68 

2  2 

1  11 

46 

1  3 

0  5 

10 

0  5 

2  4 

56 

1  8 

1  1 

26 

0  6 

0  10 

to 

0  10 

1  11 

46 

1  3 

1  1 

26 

0  5 

0  6 

10 

0  5 

1  6 

36 

0  10 

34     , 

I  By  closed  mail,  via 

jlQ  |f   Marseilles. 


44 

42 
10 


52 

30 
10 


40 
10 
20 


30 

10 
10 


20 


f  »»  n 


I 


iBy  F 

f   via 

Jviâ  Fi 


French  Packei, 
Marseilles. 


ote — The  foreign    portion  of  the  above  rates  is  to  be  charged  according 
to  the  ioIXovrvàe  %^f^  viz.  : 

WeighiDg  under  i  oz 1  rate. 

,,  l  oz.  and  under  X  oz.  .  ,  .     2    .,, 

I  8  ••        o 

»»  j  n  "ï;  »>      •    •    •     ^      >» 

>»  T  »>  ^     »»      •  •   •     ^    '»» 

»»  1      *  »»  l-y  »»     •   •   •     ^      »» 

And  80  on,  an  additâonal  Vftfte  being  charged  foreach  -^  of  an'  o'unce. 


400  Grandes-Bretagne  ei  Etaîs-UnU. 

(E.y^^TAst  of  Fordgn  Cotmtries  and  tJnited  States'  Pessetsions  and  Ter- 
ritories,  which,  by  the  Laws  of  the  United  States,  are  beyond  the  limii 
of  tbeir  Established  Posi  Boutes,  with  the  Batea  of  Postage  on  Lett«n 
to  and  from  the  United  Kingdom  when  conreyed  vift  the  United  State? : 
which  Rates  are   to  be  paid   by  the  Post  Office  of  the  United  KingdoQ 

"^    to  the  Post  Office  of  the  United  States. 


Kames  of 
Countries,  etc. 


Rate  per8iDgleLetter,  wben 
eowejti  hclwecB  the  United 
States     and     Great  Britain. 


By  United 
States* 
Packel. 


Not  eieefdÎBg 
4  o«. 


By   BritUb 
Packet. 


N«t«iceedittg 

4«. 


Roatct,    Ports   of  Arrivai  ia  or  D^ 
partare  fro»  llie  Vaited  States 


Canada  ) 

New  Bruns  wik  .  ./ 

Havana 

Galifomia 1 

Oregon f 

Panama 

Chagres 

Any  place  in  thej 
West  Indies  or> 
Gulf  of  Mexico  .  f 


CenU. 

Ceats.         1 

26 

10 

28^ 

12i 

66 

40 

46 

30 

S6 

20 

21 

5 

26 

10 

By  the  General  nuûL 

By  United  States'  Packet  &om 
Charleston. 


)  By  nnited  States'  Packet  im 
I    New  York. 

By  British  Packet  from  NewYork. 

,,  Mobile 


66. 

Corwentùm   conclue   entre  le  Génércd  commandafi 

f  armée  autrichienne  et  et  les  autorités  de  Bologne 

pour  la  capitulation  de  cette  eiUe^  signée  deeasit 

Bologne^  le  i6  mai  i849  *J. 

(Tradnetion  ) 

Quartier  général,  villa  Soldrini,  devant  Bologne,  le 
16  mai  1849. 

Dans  le  but  de  faire  cesser  le  siège  de  la  ville  de 
Bologne,  cernée  par  les  troupes  impériales  autrichiennes 

*)  Voir  le  Monitenr  universel  du  24  mai  1849* 


Capitulation  de  Bologne.  401 

qui  doivent  en  prendre  possession  au  nom  dé  sa  Sain- 
teté, une  nombreuse  députation  s'est  présentée  aujourd'hui, 
ayant  à  sa  tète  le  cardinal  -  archevêque  Opizoni,  et  com- 
posée de  la  magistrature  municipale  avec  le  sénateur  An- 
toine Janolini,  des  chefs  de  la  troupe  de  Kgne,  de  la 
carde  civique  et  du  corps  des  carabiniers.  Les  condi- 
tions suivantes  ont  été  arrêtées: 

1^  Seront  immédiatement  livrées  aux  troupes  impé- 
riales les  portes  de  San-Felice,  Gallien  et  Castiglione, 
et  l'on  commencera  par  les  débarrasser. 

2^  Tous  les  canons  de  la  ville  seront  transférés  et 
gardés  au  palais  apq^tolique. 

30  En  seront  garants  les  troupes  de  ligne,  la  garde 
civique,  le  corps  des  carabiniers,  chargés  simultanément 
de  maintenir  l'ordre  public.  Les  troupes  régulières  prê- 
teront serment  de  fidélité  au  souverain  pontite  Pie  Ia; 

40  Toutes  les  autres  armes  à  feu,  les  armes  blanches 
appartenant  au  gouvernement  ou  aux  particuliers  devront 
être  déposées  immédiatement  près  de  la  porte  Castiglione, 
où  elles  seront  reçues  par  une  commission  spéciale  com- 
posée d'officiers  autrichiens  et  d'habitants  de  Bologne  ; 

5<>  Aucun  des  habitants  de  Bologne  ne  sera  inquiété 
par  les  troupes  impériales,  eût  -  il  même  agi  contre  elles  ; 

60  La  magistrature  municipale  de  Bologne  se  charge 
d'envoyer  promptement  la  présente  convention  dans  les 
autres  cités  et  communes  aes  légations^  pour  empêcher 
toute  résistance  éventuelle  et  hâter  l'entière  pacification. 

Le  général  de  cavalerie,   gouverneur  militaire  et  civil  de 
Bologne  et  de  Ferrare. 

Gorezhowshi. 

Le  feld-maréchal- lieutenant,  commandant  la  division  im- 
périale dans  la  Romagne. 

Winvpffen. 

Le  colonel  d'état-major  général. 
Magy. 

Et  S.  Ex.  le  cardinal-archevêque. 
Opizoni. 

Janolinif  sénateur. 

Marescotti,  colonel. 


Kow>.  Meeuêil  gén.     Tome  XIV.  Cc 


402 

67. 

Traité  entre  la  Prusse  et  le  Duché  d^Anhatt-Bem- 
bourg  pour  la  réunion  des  troupes  de  ce  Duché  à 
formée  prussienne^  signé  à  Berlin^  le  16maii849*J. 

.  Nachdem  Sr.  Majestât  dem  Kônige  von  Preussen  von 
Sr.  Hoheit  dem  Herzoge  zu  Anhalt  Bernburg  der  Wunsch 
eines  Anschlusses  des  Aohalt-BeroburgscheD  Militair-Kon- 
tingents  an  die  Preussiscbe  Waffenmacbt  fur  den  Fall  zu 
erkennen  gegeben  worden  ist,  dass  durcb  Bestimmupgen 
der  an  die  otelle  der  bisberisen  Bundes-Kriegsverfassung 
tretenden  Deutscben  Webr  -  Verfassung  die  Ànbaltischen 
Staaten  verpflicbtet  werden  soUten,  ibre  Kontingente  mit 
andern  Kontingenten  der  Deutscben  bewaffneien  Land- 
macbt  zu  vereinigen,  oder  sicb  denselben  anzuschliessen, 
und  Se.  Majestât  der  Kônig  von  Preussen  nacb  vorlâofig 
erfoigter  Zustimmung  der  provisoriscben  Deutscben  Ceo- 
tralgewalt  im  Interesse  der  dadurcb  herbeizufûhrenden 
Vermehrang  der  Webrkraft  Deutscblands  auf  diesen  Wunscb 
bereitwillig  eingegangen  sind;  so  baben  Behufs  der  Ab- 
scbliessung  eines  dieserbalb  zu  treffenden  Uebereinkom- 
mens  zu  BevoUmftcbtigten  ernannt,  und  zwar: 
Seine  Majestât  der  Kônig  von  Preussen:  ÂUerbôchst 
Ibren  Obersten  und  Director  des  Allgemeinen  Kriegs- 
Départements  im  Kriegsministerium,  v.  Griesbeim, 

und 
Allerbôcbst  Ibren  Gebeimen  Legationsratb  v.  Bâlow  ; 
Seine  Hobeit  der  Herzoç  von  Anbalt-Bemburg  :  Hôcbst 
Ibren   Kammerberrn,    den   Landratb    v.   Krosîgk  aof 
Grôna, 
welcbe   nacb    vorausgegangener  Unterbandlung  ûber  fol- 
gende  Artikel,   unter  Yorbebalt   der  beiderseitigen  Aller- 

*)  Ratifié  le  24  mai  1849  par  la  Prusqe  et  le  10  juin  1849  par 
Anhalt-Bembourg.  Par  une  convention,  signée  le  24  février  1850,  on 
a  donné  à  l'article  4  la  rédaction  fluivante: 

Die  Preassiaehen  Befejilshaber  fiben  die  Dijieiplinar-Strafgewalt 
ûber  die  Anhalt-Bemburgschen  Truppen  sowohl  wiihrend  des  Zasam- 
mentritts  derselben  mit  der  Preussischen  Armée,  als  anch  fur  die 
Zeit,  wo  Bolcher  Zusammentritt  nicht  Statt  findet,  nach  Massgabe  der 
Preussischen  gesetzlichen  Bestimmungen  aus;  doch  steht  dem  Be- 
fehlsbaber  der  Anhalt-Bemburgschen  Truppen,  so  lange  dieselben  mit 
den  Kôniglich  Preussischen  wàài  ausammentreten,  die  Disciplinar- 
Strafgewalt  eines  Preussischen  Begimentscommandenrs  zu. 


Prusse  et  Anhalt-Bernhoufg.  405 

hôchsten  und  Hôchsten  Ratification,  so  wie  definîtiver 
Zustimmung  der  Gentralgewalt  fur  Deutschland,  sich  ge- 
einigt  haben. 

Art.  1.  Das  Militair-Kontingent  des  Herzoglhums  Ah- 
halt-Bemburg  wird,  unbeschadet  der  Militair-Hoheit  des 
gedachten  Herzogtbums ,  mit  der  Kôniglich  Preussischen 
Armée  vereinigt. 

Das  Kontingent  besteht,  sobald  die  neue  Formation 
erfolgt  ist: 

a.  aus   einem   Bataiilone,  welches  dem  Kônigl.  Preuss. 
26sten  Linien-Infanterie-Regimente,  und 

b.  aus   einer  Schwadron,  welche  dem  Kônigl.  Preuss. 
7ten  Kûrassier-Regimente 

angeschlossen  werden. 

Die  Bestimmung  sub  b.  kommt  jedoch  nur  alsdann 
zur  Ausfûhrung,  wenn  das  Herzogthum  Anhalt-Bemburg 
nicht  wie  bisher  nach  der  Bestimmung  der  Deutschen 
Gentralgewalt  von  der  Gestellung  von  Kavallerie  2ur  Deut- 
schen Eandmacht  befreit  bleiben  sollte. 

SoUte  ein  Wechsel  in  den  Garnisonen  der  genannten 
Kôniglich  Preussischen  Truppen  Statt  finden,  so  werden 
die  betheiligten  Anhaltschen  Truppen  stets  den  nâchsten 
Preussischen  Truppen  ihrer  Wafie  zugetheilt. 

Art.  2.  Der  Oberbefehl  tiber  das  mehrgedachte  Her- 
zoglich  Anhalt-Bernbui^che  Kontingent  stent  Seiner  Ho- 
heil  dem  Herzoge  von  Anhalt-Bernburg  zu.  Dieser  Ober- 
befehl geht  jedoch  von  dem  '  Augenblicke  an,  wo  ein  Zu- 
sammentritt  der  Truppen  mit  der  Preussischen  Arme*  er- 
folgt, und  so  lange  derselbe  dauert,  auf  Se.  Majestât  den 
Kônig  von  Preussen  ûber. 

Art.  3.    Die  betheiliçten  Anhalt-Bernburgschen  Trup-» 

Een  nehmen  aile  iii  Beziehung  auf  das  Militairwesen  jetzt 
estehenden  und  kîinflig  zu  erlassenden  Preussischen  re- 
glementarischen  Vorschriften ,  Straf-  und  Disziplinar-Ver- 
ordnungen,  sowie  die  das  Straf-  und  Disciplinar-Ver- 
fahren  betreffenden  Gesetze,  femer  die  Gehalts-  und  Ver- 
pflegungs-Regulative,  letztere  wenn  auch  nur  nach  und 
nach,  an,  jedoch  bleibt  es  wegen  Ergânzung  der  Truppen, 
Feststellung  der  Dienstzeit ,  Befreiung  vom  Militairdienste., 
bei  den  Bernburgschen  Gesetzen,  weïche  mit  den  Preussi- 
schen môglichst  in  Konformit&t  gebracht  werden  soUen. 

Art  4.    Eine  Disciplinar-Strafgewalt  ûben  die  Preussi- 
schen Befehlshaber  ûber  die  Anhalt-Bernburgschen  Trup- 
pen, so  lange  einZusammentritt  derselbenmltderPreussi- 
Cc2 


404  Prusse  et  j4nhalUBernbourg. 

schen  Ârmee  nicht  Statt  findet,  nicht  aus;  derKomman- 
deur  der  betheiligten  Anbaltscben  Truppen  erhâlt  vielmebr 
in  dieser  Beziehung  unter  der  obigen  Bedingung  dieBe- 
fagnisse  eines  Preussiscben  Regîments-Kommandeurs. 

Wabrend  des  Zusammentritis  dagegen  wird  die  Dis- 
ciplinar-Strafgewalt  von  den  PreussiscbeD  Befeblsbabern 
nacb  Massgabe  der  Preussiscben  gesetzlicben  Besiimman- 
gen  ausgeûbt 

Art  3.  Die  gleicbe  Bestimmung  gilt  fur  '  die  Juris- 
dictions-Verbâltnisse;  es  erfolgt  jedocn  die  Bestâiigung 
der  krieçsrecbtlicben  Erkenntnisse  obne  Ausnahme  von 
Sn  Hobeit  dem  Herzoge  von  Anbalt-Bernbui^. 

Art  6.  Die  Dienst-  und  Uebungszeit  ist  so  zu  ord- 
nen,  dass  zu  den  Haupt-Uebungen  im  Herbste  die  Trop- 
pen  voUzâblig  und  nur  mit  Mannscbaften  erscbeinen, 
welcbe  mindestens  bereits  6  Monate  dienen. 

Art.  7.  Die  Anbalt-Bemburgscben  Truppen  nebmen 
jâbrUcb  an  den  Herbst-Uebungen  der  Kônigl.  Preuss. 
7ten  Division  Tbeil,  in  der  Regel  wabrend  14  Tagen. 

Art  8.  Ausserdem  kônnen  dieselben  von  dem  Di- 
visions- und  jedem  der  betreffenden  Brigade  -  Komman- 
deure  zweimal  im  Jabre,  so  wie  von  den  oetreffenden  Re- 
giments-Kommandeuren  nacb  Bedûrfniss  inspicirt  werden. 

Art.  9.  In  Rûcksicbt  darauf,  dass  die  Formation  von 
V4  Batterie  als  fur  sicb  bestebender  Truppenkôrper  un- 
zulâssig  ist ,  ûbernimmt  Preussen  die  Stellung  der  von 
Anbalt-Bernburç  aufzubringenden  Artillerie. 

Art.  10.  Die  Kosten,  welcbe  durcb  die  AusfûbruDg 
der  r  estsetzungen  in  den  Artikeln  7.  und  8  entstehen, 
werden  von  der  Herzoglicb  Anhalt-Bernburgscben  Régie- 
rung  getraeen. 

Art  11.  Aile  scbriftlicbenVerbandlunsen  ûberdienst- 
licbe  Ançelegenbeiten  finden  direkt  zwiscnen  dem  Kom- 
mando  der  7ten  Preussiscben  Division  und  dem  Kom- 
mando  des  Anbalt-Bemburgscben  Kontingents  Statt  Das 
Herzo^icb  Anbalt-Bernburgscbe  Ministerium  tritt  in  di- 
rekte  Gescbâfts-Verbindung  mit  dem  Kôniglicb  Preussi- 
scben Kriegs-Ministerium. 

Art.  12.  Junge  Mânner  aus  dem  Herzogtbum  An- 
balt-Bemburg,  welcbe  nacb  Preussiscbem  Gesetze  die  Be- 
recbtigung  zum  einjâbrigen  freiwilliçen  Dienst  besitzen 
wûrden,  kônnen  unter  gleicben  Bedmgungen,  wie  jeder 
Preusse ,  bei  jedem  Preussiscben  Truppentbeile  als  Trei- 
willige  ibrer  Militairpflicbt  genûgen. 


Reunion    des  troupes.  4ÔÔ 

Art.  13.  Diejenigen  dem  genannten  Herzogthume 
angehôrigen  jungen  Lente ,  welche  auf  Befôrderung  zu 
dienen  beabsichtigen ,  legen  die  Prâfungen  zum  Porte- 
peefahnrich  und  Offizier  l)ei  den  Preussischen  Examina- 
tions-Kommissionen  ab,  und  werden  dabei  nach  Prèussi* 
schcD  Grundsâtzen  behandelt.  Behufs  ihrer  Vorbildung 
zum  Offizier-Examen  isi  ibnen  der  Besuch  der  betreffen* 
den  Divisions-Schule,  so  wie  der  Artillerie  und  Ingénieur- 
Schule  zu  Berlin,  unter  den  fâr  die  Preussischen  Porte- 
peefâhnriche  und  Offiziere  bestehenden  Bedingungen  ge- 
stattet. 

Art.  14.  Die  OfGziere  haben  unter  denselben  Bedin- 
gungen, wie  Preussische  Offiziere,  die  Berechtigung,  in 
angemessener  Zahl  die  allgemeine  Kriegsschule  zu  Ber- 
lin zu  besuchen;  auch  kônnen  die  Infanterie-  und  Ka- 
vallerie  -  Offiziere  in  dem  Turnus  der  Preussischen  Regi- 
menter  zum  Lehr  -  Bataillone  resp.  zur  Lehr-Schwadron 
unler  Genehmigung  der  beiderseits  kontrahirenden  Staats- 
Regierungen  kommandirt  werden. 

Art.  15.  Nach  erlangtem  Zeugniss  der  Reife  erfoigt 
die  Ernennang  resp.  zum  Portepeerâhnrich  und  zum  Se- 
conde-Lieutenant aurch  Se.  Hoheit  den  Herzog  von  An- 
hait-Bemburg. 

Art.  16.  In  gleicher  Weîse  findet  die  Befôrderung  in- 
nerhalb  des  Etats  zum  Premier -Lieutenant  und  Haupt- 
mann  oder  Rittmeister  Statt,  jedoch  muss  dem  Befôrde- 
rungs-Vorschlage  ein  Zeugniss  des  Preussischen  Régi- 
ments-, Brigade-  und  Divisions  -  Kommandeurs  ûber  die 
Diensttûchtigkeit  beigefiigt  werden. 

Art  17.  Die  Hauptleute  und  Rittmeister  der  Anhalt- 
Bernburgschen  Truppen  rangiren  in  Riicksicht  auf  ihre 
Befôrderung  zum  Stabsoffizier  mit  den  gleichnamigen 
Chargea  in  der  Preussischen  Armée.  Die  Betreffenden 
erhalten  bei  solcher  Befôrderung,  je  nachdem  sie  bei 
Preussischen  oder  Anhaltschen  Truppen  angestellt  wer- 
den, das  Patent  von  Sr.  Majestât  dem  Kônige  oder  von 
Sr.  Hoheit  dem  Herzoge  von  Anhalt-Bemburg. 

Art.  18.  Die  weitere  Befôrderung  der  StabsofGziere 
erfoigt  gemâss  ihrer  Preussischen  Anciennitât  und  nach 
den  fur  die  Preussische  Armée  geltenden  Grundsâtzen. 

Art  19.  Ueber  Versetzungen  von  Offizîeren  des  be- 
theiligten   Anhaltschen    Kontingents    in   die  Preussische 


406  Prusse  et  Anhalt^Bernbourg. 

Armée    and  ooigekehri  hftbc&i  sîch  die  beid^ràts  kon- 
trabirenden  Staatsregierangen  zu  einigen. 

Art.  20.  Die  Herzoglich  Anhalt-Bembargsche  Regie- 
rung  verpflichtet  sich,  oei  den  eintretenden  Vennehrun- 
een  und  rleu-Fonnationen  sowohl  aïs  sonst,  nur  Offiziere, 
aeren  Qualification  von  Seiten  des  Kônigi.  Preussischen 
Kriegs-Ministeriums  anerkannt  worden  ist,  und  zwar  nur 
in  den  von  dem  gedachten  Kriegs-Ministerium  zugestan- 
denen  Chargen  und  Graden  anzustelien. 

Art.  21.  Die  Pensionirung  der  Anhalt-Bembui^chen 
Offiziere  erfolgt  nach  dem  Preussischen  Pensions- Règle- 
ment und  aus  der  Preussischen  Militair  -  Pensions  -  Ka^, 
Sie  leisten  dagegen  zu  derselben  den  Beitrag  nach  den 
Preussischen  Sâtzen.  Da  indessen  dièse  Beitrâge  bei 
Weitem  nicht  zur  Deckung  der  Pensionen  ausreichen,  so 
zahlt  die  Herzoglich  Anoalt  -  Bernbui^sche  Regiening 
ausserdem  an  Preussen  einen,  durch  eine  besondere  Be- 
rechnungfestzustellenden,  den  Zuschuss  deckenden  Beitrag. 

Art.  z2.  Eine  Dislokation  der  Anhahlt-Bernburgschen 
Truppen  in  Preussische  L^ndestheile ,  geeen  Veriegung 
Preussischer  Truppen  in  das  Anhalt-Bernburgîsche  Ge- 
biet,  geschieht  nur  unter  Vereinbarunç  beider  Regîerungen. 

Art.  23.  Die  Kôniglich  Preussische  Regiening  er- 
bietet  sich: 

1)  die  Kavallerie-Waffen» 
2J  die  Munition,  und 
3)  das  Pulver,. 
sowohl  bei  der  ersten  Ausrûstung,  als  auch  in  der  Folge, 
fur  die  Anhalt-Bernburgschen  Truppen  nach  dem  etats- 
mâssigen  Bedarf  und  zu  den  Fabrikations-Preisen  aus  ih- 
ren  Bestânden  zu  gewâhren,  den  Betrag  der  ersten  Aus- 
rtistung  auch    dergestalt  zu  kreditiren,  dass  die  Herzog- 
lich  Anhalt  -  Bernburgsche  Regierung    denselben    binnen 
fûnf  Jahren  in  jâhrlichen  Terminen  Zinsfrei  abtragen  kann. 

Dièses  Anerbieten  nimmt  die  Herzoglich  Annalt-Bern- 
burgsche  Regierung  dankbarlichst  an. 

Art.  24.  Den  beiderseits  kontrahirenden  Regieningen 
soll  es  freistehen,  die  vorstehende  Uebereinkunft  nach 
dreimonatlicher  Kûndigung  jederzeit  aufzuheben. 

Der  gegenwârtige  Vertrag  soll  alsbald  den  betheiiis- 
ten  AUerhôchsten  und  Hôchsten  Regîerungen  zur  Genen- 
migung  vorgelegt,  und  die  Auswechselonç  der  Ratifica- 
tionen  spâtestens  innerhalb  der  n&chsten  vier  Wocben  in 
Berlin  bewirkt  werden. 


Réunion,  dûê  troupes.  407 

Zo  Urkand  dessen  haben  die  im  Eingange  genann* 
ten  Bevollmaohtigten  deûselben  imlerzeichaet  und  un- 
tersiegelt. 

So  geschehen  Berlin,  den  16.  Mai  1849. 

gez.  t^.  Griesheim.     gez.   v.  Biilow*     gez.   v.  Krosigh. 
(L  S.)  (L  S.)  (L.  S.) 


68. 

Engagement  pris  par  le  samerain  de  Sohar  envers 

la  Grande  Bretagne  pour  la  répression  du  conh- 

merce  d'esclaves,   signé  le  22  mai  i849. 

Traduction  officielle. 

Art.  1.  It  having  been  intimated  to  me  by  Major 
Hennell,  the  Résident  in  tbe  Persian  Gulf,  tbat  certain 
Conditions  bave  iateiy  been  entered  into  by  the  Ottoman 
Porte  and  other  Powers  witfa  the  British  Government, 
for  the  Pnrpose  of  preventing  the  Exportation  of  Slaves 
from  the  Coast  of  Africa  and  elsewhere,  and  it  having 
moreover  been  explained  to  me  that  in  order  to  the  fall 
Attainment  of  the  Objects  eontemplated  by  the  aforesaid 
Conventions  the  Concurrenee  ano  Co-operation  of  the 
Chiefe  of  the  severai  Ports  situated  on  the  Arabian  Coast 
of  tbe  Persian  Gulf  are  reouired,  aooordingly  i,  Synd 
Saif  Bin  Hamood,  Chief  of  iSohar,  with  a  view  to  streng- 
then  the  Bonds  of  Friendship  and  Amtty  extsting  between 
me  and  the  British  Government,  do  hereby  engage  to 
prohibit  the  Exportation  of  Slaves  from  the  Coasts  of 
Africa  and  else\srhere,  on  board  of  my  Yesséls  and  those 
beionging  to  my  Subjects  or  Dependents,  such  Prohibi-* 
tion  to  take  effect  from  the  29th  Rujnb  1265,  or  the 
21st  June  1849.  A.  D. 

Art.  n.  —  And  I  do  farther  consent  that  wfaenever 
the  Crùizers  of  the  British  Government  fall  in  with  any 
of  my  Vessels  or  those  beionging  to  my  Subjects  or 
Dependents  suspected  of  being  engaged  in  the  Slave 
Trade,  they  may  detain  and  search  them,  and  in  case 
of  their  finding  that  any  of  the  Vessels  aforesaid  bave 


408     Gf.  Bretagne  et  Sohar.   Traite  des  Noirs, 

violated  the  Engagement  by  the  Exportation  of  Slaves 
from  the  Coaats  of  Afnca  or  ehewhere,  upon  any  Pré- 
test whatever,  they  (the  Goverament  Cniisers)  shaU  seize 
and  confiscate  the  aame. 

Dated  this  20th  Day  of  Jumadee-ool-Akhur  1265.  A. 
H.  or  22d  Day  of  May  1849. 

(L.  S.)    (Signed^     Synd  Suif:  Bin  Hamood. 

(ime  Translation.) 

(Signed)         S.  Hennel,  Résident,  etc. 


69. 

Echange  de  notes  relatiœs  à  f  abolition  des  droits 

différentiels  entre  la  Sardaigne  et  le  Brésil 

a.  Note  du  ohargé  d'affaires  de  Sardaigne  au  ministre 
des  affaires  étrangères  du  Brésil,  signée  à  Rio  de  Ja- 
neiro, le  26  juillet  1848. 

Le  soussigné  Chargé  d'affaires  de  S.  M.  le  Roi  de 
Sardaigne  vient  de  recevoir  du  Gouvemment  du  Roi  l'or- 
dre de  déclarer  au  Gouvernement  Impérial  que  doréna- 
vant les  bàtimens  Brésiliens  et  Iça  marchandises  qu'ils 
importeraient  dans  les  ports  des  Etats  de  S.  H.  y  seront 
admis  à  jouir  du  même  traitement  que  les  bàtimens  na- 
tionaux,  soit  pour,  les  droits  de  navigation,  soit  pour 
les  droits  de  douane,  moyennant  une  complète  récipro- 
cité de  la  part  du  Gouvernment  Impérial  a  l'égard  des 
bAtimens  Sardes  ainsi  que  des  marchandises  qu'ils  im- 
porteraient dans  les  ports  de  l'Empire. 

Le  sousst^é  s'empresse  par  conséquent  de  porter 
cette  déclaration  à  la  connaissance  de  S.  E.  M.  Bemardo 
de  Souza  Franco,  Ministre  Secrétaire  d'État  aux  affaires 
étrangères  et  il  attendra  de  l'obligeance  accoutamée  de 
S.  E.  qu'elle  veuille  bien  de  son  côté  lui  faire  parvenir 
une  déclaration  analogue  à  fin  de  le  mettre  à  même  d'an- 
noncer à  son  Gouvernement  qu'un  arrangement  égale- 
ment avantageux  à  la  navigation  du  Brésil  et  de  la  Sar- 
daigne vient  d'être  ainsi  définitivement  convenu  et  arrêté 
moyennant  l'échange  de  ces  pièces  officielles. 

Le  soussigné  saisit  avec  empressement,  etc. 
Rio  de  Janeiro,  26  juillet  184& 

L.  Doria. 


Sardaigne   et  Brésil.  409 

b.  Note  en  réponse  a  la  précédente,  an  chargé  d'affaires 
Sarde  par  le  ministre  des  affaires  étrangères  du  Bré- 
sil, signée  à  Rio  de  Janeiro,  le  24  mai  1849. 

Traduction  dn  Poiingaia. 

Le  soussigné  membre  du  Conseil  de  S.  M.  l'Empereur, 
Président  du  Conseil  des  Ministres,  Ministre  et  Secrétaire 
d'Etat  aux  affaires  étrangères,  a  l'honneur  Je  porter  à  la 
connaissance  de  M.  le  baron  Picolet  d'Hermillon,  Ministre 
résident  de  Sardaigne,  l'exemplaire  inclus  du  décret  n. 
608  du  4  du  courant,  révoquant  celui  du  1er  octobre 
1847,  c^ui  impose  des  droits  différentiels  sur  les  navires 
des  Nations  qui  n'accordent  pas  à  ceux  du  Brésil  les 
mêmes  avantages  accordés  aux  leurs. 

Malgré  cette  délibération,  subsiste  la  doctrine  des  décrets 
des  20  juillet  et  12  août  1843  qui  autorisent  le  Gouveme- 
nement  Impérial  à  lancer,  quand  il  le  jugera  convenable, 
ces  décrets  sur  les  navires  des  Nations  qui  n'accordent 
pas  aux  Brésiliens  une  entière  réciprocité,  et  le  Brésil 
ayant  adopté  dans  ses  relations  commerciales  ce  principe 
libéral  que  la  Légation  de  Sardaigne  par  ordre  de  son 
Gouvernement,  dans  sa  Note  du  26  juillet  dernier,  fit 
savoir  être  appliqué  au  commerce  et  a  la  navigation  du 
Brésil  dans  les  ports  Sardes,  ainsi  se  trouve  obtenu  le 
but  qu'on  s'était  proposé  atteindre  par  la  déclaration  ex- 
igée dans  la  Note  précitée,  à  la  quelle  de  cette  manière 
il  doit  être  considéré  avoir  été  répondu. 

Le  soussigné  réitère  etc. 

Rio  de  Janeiro,  ministère  des  affaires  étrangères  le'  24 
mai  1849. 

J^iconite  de  Olinda. 


c.  Décret  brésilien  n.  608  relatif  aux  droits  différentiels, 
signé  à  Rio  de  Janeiro,  le  4  mai  1849. 

TradaetioD  da  Porlagais. 

Les  sections  des  affaires  étrangères  et  des  finances 
de  mon  Conseil  d'Etat  entendues,  j  ai  trouvé  bien  de  ré- 
voquer le  décret  n.  536  du  1er  octobre  1847,  oui  éta- 
blit des  droits  différentiels;  Joachim  Joseph  Roariguez 
Torres,  membre  de  mon  Conseil,  Sénateur  de  l'Empire, 
Ministre  Secrétaire  d'État  au  département  des  finances  et 


410  Sardaigne  et  Brésil. 

Président  du  Tribanai  du  Trésor  public,  ainsi  le  tiendra 
pour  entendu  et  le  fera  exécuter. 

Palais  de  Rio  Janeiro,  le  4  mai  1849,-  28  de    l'indé- 
pendance de  l'Empire. 

Rubrique  de  S.  M.  l'Empereur. 

(Signé)        y.  Rodrigue^  Torrea. 


70. 
Protocole  final  des  conférences  tenues  à  Berim 
entre  les  Plénipotentiaires  de  Prusse^  de  Bavière^ 
de  Saxe  et  de  Hanovre,  relatives  au  projet  d^une 
nouvelle  constitution  pour  V Allemagne,  Signé  à 
Berlin,  le  26  mai  i849^J. 

Verhandelt  zu  Berlin,  am  26  Mai 
1849^  Abendfi  lOUhr. 

In  Gegenwart: 

dea  KôDigUch  PreusBiâchen  BevoU- 
m&chtigten,  Genorals   von  Ba- 
'   dowitz, 

dee  K6nig1ich  Bayerischen  Gesand- 
ten,  GrafenyonLerchenfeld, 
des  Kôniglich  S&chsischen  Beroll- 
m&chtigten,  StaatB-Ministera  y  o  i| 
B  e  u  s  t, 
des  Kôniglich  Hannoverschen  Be- 
Tolbn&chtigten ,  Staats-HînisterB 
Btûve, 

in  Zustand 
des  Kôniglich   Hannoverschen 
Kloster-Batbs     von    Wan« 
genheim. 
Das  Protokoll  fÛhrt  der  Kôniglich 
Frenssis che    Landgerichts  -  Bath 
Bloemer. 

Der  Bevollmâcbtigte    der  Kôniglich  Preussischen  Re- 
gierung  legt  als  Proposition  seiner  Regiening  vor: 
a)  den  Ëntwurf  der  Verfassong  fâr  den  zu  bildenden 


*)  A  l'alliance  formée  par  ce  protocole,  ont  accédé  tons  les  états 
de  l'Allemagne  à  Texception  de  l'Autriche,  de  la  Bavi^e,  dv  Wur- 
temberg, des  principautés  de  Hesse-Hombonrg  et  de  Lichtcnstein,  de 
la  TiUe  libre  de  Francfort,  dn  LnjwmbonTig  et  dfi  Qoletm. 


Prusse^  Biwière^  Saxe^  Hanoi^re^       411 

Deutschân  BuAd^sstaat,  vie  diesel*  Enfwnrf  aus  den 
zwischeo  den  Regieruo^en  von  Preussen,  Bayera, 
Sachsen  und  Hannover  in  den  Siizungen  vom  17. 
18.  19,  20,  21.  22.  23.  24.  und  26.  dièses  Monats 
und  Jahres  stattgehabten  Konferenzen  hervorgegan- 
gen  ist; 

b)  den  Entwurf  des  Wahlgesetzes  zu  dem  Verfassungs- 
Eniwurf  ad  a.,  auf  Grund  dessen  die  Wahlen  zur 
Berathung  und  Vereinbaning  ûber  diesen  Verfas- 
sungs  -  Entwurf  zwischen  den  Regierungen  und  der 
Volks  -  Reprâsentalion ,  von  den  betreffenden  Regie- 
runden  demnâchst  anzuordnen  sind; 

c)  den  Entwurf  einer  Note ,  mitteist  welcher  Preussen 
in  eigenem  Namen  und  im  Auftrage  der  hier  ver- 
tretenen,  und  gegenwârtig  zustimmenden  Regierun- 
gen, die  Regierungen  der  sâmmtlichen  ûbrigen  Deut- 
schen  Bundesstaaten  zum  Anschluss  an  die  in  der 
Note  selbst  «nâher  prâcisirte  Proposition,  unverzûglich 
einladen  wird. 

Der  Bevollmâchtigte  der  Kôniglich  Bayerischen  Re- 
gierang  îst  noch  ausser  Stande,  sich  ûber  die  gemachten 
Vorlagen  .  der  Kôniglich  Preussischen  Regierung  auszu- 
sprecnen;  hâlt  sich  demçemâss  seine  Erklârung  offen, 
und  ist  der  Hoffnung,  dièse  Erklârung  noch  vor  Ent- 
sendung  der  ad  c.   erwâhnten  Note  abgeben  zu  kônnen. 

Die  BevoUmâchtigten  der  Kôniglich  Sâchsischen  und 
Hannoverschen  Regierung  erklâren  unter  ausdrûcklicher 
Bezugnahnie  und  Hinweisung  auf  ihre  in  den  Konferenz- 
Protokollen  der  Sitzuneen  vom  17.  18.  19.  20.  21.  22, 
23.  24.  und  26.  laufenden  Monats  und  Jahrs  niederge- 
legten  Ansichten  und  Verwahrungen,  und  unter  Vorbe- 
halt  einer  zunâchst  die  Oberhaupts  -  Frage  betreffenden 
nâhem,  dem  heutigen  ProtokoII  schrifllich  zuzufûgenden 
Erklârung,  dass  sie  der  in  den  vorangefûhrten  Vorlagen 
der  Kôniglich  Preussischen  Regierung  eemachten  Propo- 
sition, Namens  und  im  Auftrage  der  durch  sie  vertrete- 
nen  Regierungen^  ihre  Zustimmung  ertheilen,  dieselben, 
wie  hiermit  geschieht,  fôrmlich  acceptiren,  und  als  nun- 
mehr  gegenseitig  rechtsverbindend  anerkennen. 

Sie  ermâchtigen  die  Kôniglich  Preussische  Regierung 
zugleicb,  den  sâmmtlichen  andern  Deutschen  Reeierun- 
gen,  auch  im  Auftrase  ihrer  Regierungen  die  ad  a.  b. 
und  c.  vorangefûhrten  Vorlagen  zuzuferti^en,  und  ausser- 
dem  in  angemessener  Weise  zur  Oeffentlicnkeit  zu  bringen. 


412       Prusêe,  Bavière,  Saxe^  Hanovre. 

Die  Bevollm&chtigten  der  Kôniglich  Hannoverschen 
Regiening  legen,  als  Proposition  ihrer  Regierung  vor: 

d)  den  Entwurf  zu  einer  nâbern  Feststeliang  desRechts- 
Yerhâltnisses,  welches  zwischen  den  durch  den  ge- 
genwârtigen  Abschiuss  verbundenen  Kôniglichen  Re- 
gierunçen  wâhrend  des  in  der  vorangefûhrten  Note 
ad  c.  bezeichneten  Provisoriums  eintreten  wird. 

Die  BevoUmâchti^en  der  Kônigiich  Preussischen  nnd 
der  Kônigiich  Sâchsischen  Regierung  erklâren,  dass  sie 
der  in  dem  vorangefûhrten  Entwurf  sub  Uttera  d.  ge- 
machten  Proposition  der  Kônigiich  Hannoverscben  Re- 
gierung, Namens  und  im  Auftrage  der  durch  sie  vertre- 
tenen  Regierungen,  ihre  Zustimmung  ertheilen,  dieselbe, 
wie  biermit  geschieht,  fôrmlich  acceptiren,  und  fur  nun- 
mehr  gegenseitig  rechtsverbindend  anerkennen. 

Eine  Deklaration  zu  dem  Yerfassungs-Entwurf  ad  a., 
deren  Abfassung  noch  einige  Frist  erfordert,  ist  in  der 
Note  ad  c.  vorzubehalten.  Der  Entwurf  zu  dieser  De- 
klaration wird  nach  Anleitung  und  Massgabe  der  proto- 
kollarischen  Aufzeichnungen  in  den  Konferenz  -  Sitzungen 
vom  17.  18.  19.  20.  21.  22.  23.  24.  und  26.  laufenden 
Monats  und  Jabrs  Seitens  der  Kônigiich  Preussischen  Re- 
gierung ausgearbeitet,  und  vor  weiterer  Entsendune  und 
Yerôffentlichung  der  Kônigiich  Sâchsischen  und  Hanno- 
verscben Regierung  zur  Kenntnissnabme,  Prufung  und 
Zustimmung  eingereicht  werden. 

Die  ad  littera  a.  b.  c.  und  d.  vorangefûhrten  Yorla- 
^en  sind  zu  dem  gegenwârtigen  ProtokoUe,  als  dessen 
mtegrirende  Bestanmheile,  von  den  BevoUmâchtigten  der 
Kônigiich  Preussischen,  Sâchsischen,  Hannoverscnen  Re- 
gierung und  dem  Protokollfûhrer  paraphirt  worden,  und 
sollen  dem  ProtokoUe  urschriftlich  angefûgt  bleiben. 

Ueber  diesen  Yorgang  ist  das  gegenwârtige  ProtokoU 
aufgenommen,  und  nach  erfolgter  Yerlesung  und  Geneh- 
migunç  von  den  vorgenanntenRegierungs-BevoUmâchtig- 
ten  mit  dem  Protokollfûhrer  unterzeichnet  worden,  zu 
Berlin  wie  Eingangs. 

Fur  Preussen  (gez.)  von  Radowitz. 
Fur  Bayern  (gez.)  Graf  von  Lerchenjeld. 
Fur  Sacbsen  (gçz.)  Frbr.  von  Beust. 
Fur  Hannover*(gez.)  Stiive. 

(gez.)  H.  von  fVangenheim.  (gez.)  Bloemer. 


Constitution  allemande^  413 

Annexe  a. 
Entwurf  der  Verfassungdes  DeutscbenReicbes. 

Âbschnitt  I. 
D  a  s    R  e  i  c  h. 

Art.  I.  S.  1.  Das  Deutsche  Reich  besteht  ans  dem  Ge- 
biete  derjenigen  Staaten  des  bisherigen  Deutschen  Bun- 
des,  welche  die  Reichsverfassung  anerkennen.  Die  Fest- 
setzung  des  Yerhâltnisses  Oestreichs  zu  dem  Deutschen 
Reiche  bleibt  gegenseitiger  Verstândigung  vorbehalten. 
%.  2.  Hat  ein  Deutsches  Land  mit  einem  nichtdeutschen 
Lande  dasselbe  Staatsoberbaupt,  so  soll  das  Deutsche 
Land  eine  von  dem  nichtdeutscnen  Lande  setrennte  eigene 
Verfassung,  Regierung  und  Verwaltung  naben.  In  die 
Regierung  und  Verwaltung  des  Deutschen  Landes  durfen 
nur  deutsche  Staatsbûrger  berufen  werden.  Die  Reichs- 
verfassung und  Reichsgesetzgebunç  bat  in  einem  solchen 
Deutschen  Lande  dieselbe  verbindliche  Kraft,  wie  in  den 
ûbrigen  Deutschen  Lândern.  $.  3.  Hat  ein  deutsches  Land 
mit  einem  nicht  deutschen  Lande  dasselbe  Staatsober- 
haupt,  so  muss  dièses  entweder  in  seinem  Deutschen 
Lande  residiren,  oder  es  muss  auf  verfassungsmâssigem 
Wege  in  demselben  eine  Regentschaft  niedergesetzl  wer- 
den, zu  welcher  nur  Deutsche  berufen  werden  durfen. 
§.  4.  Abgesehen  von  den  bereits  bestehenden  Verbindun- 
gen  Deutscher  und  nichtdeutscher  Lânder  soll  kein  Staats- 
oberhaupt  eines  nichtdeutschen  Landes  zugleich  zur  Re- 
gierung eines  Deutschen  Landes  gelangen,  noch  darf  ein 
im  Reiche  regierender  Fûrst,  ohne  seine  Deutsche  Re- 
gierung abzutreten,  eine  fremde  Krone  annehmen.  %.  5. 
Die  einzelnen  Deutschen  Staaten  behalten  ihre*Selbstân- 
digkeit,  soweit  dieselbe  nicht  durch  die  Reichsverfassung 
beschrânkt  ist;  sie  haben  aile  staatlichen  Hoheiten  und 
Rechte,  soweit  dièse  nicht  der  Reichsgewalt  ausdrûcklich 
ûbertragen  sind. 

Abschnitt  H. 
Die  Reichsgewalt. 

Art  L  %.  6.  Die  Reichsgewalt  ûbt  dem  Auslande  ge- 
genûber  die  vôlkerrechtUche  Vertretung  des  Reiches  und 
der  einzelnen,  deutschen  Staaten  aus.  Die  Reichsgewalt 
stellt  die  Reichsgesandten  und  die  Consuln  an.  Sie  fûhrt 
den  diplomatiscnen  Yerkehr,  schliesst  die  Bûndnisse  und 


414      PruBêe,  Bavière,  Saxe,  Hanovre. 

Yerirïige  mit  dem  Âusiande,  namentlich  auch  die  Handels- 
andScniflTahrtsvertrâge,  so  wie  die  Auslieferangs-Yertrage, 
ab.  Sie  ordnet  aile  vôlkerrechtiichen  Maassregeui  an.  S*  7* 
Die  einzelnen  Deutschen  Regierungen  habea  ihr  Recht,  stân- 
diçe  Gesandie  zu  empfangen  oder  solche  zu  halten,  aaf  die 
Reichsgewalt  ûbertragen.  Auch  werden  dieselben  keine 
besonaeren  Consula  nalten.  Die  Consaln  frejnder  Staa- 
ten  erhalten  ihr  Exequatur  von  der  Reichsgewalt  Die 
Absendung  von  BevoUmâcbtigten  an  den  Reichsvorstand 
oder  andere  Deutsche  Regierungen  ist  den  einzelnen  Re- 
gierungen unbenommen.  §.  8.  Die  einzelnen  Deutschen 
Regierungen  sind  befugt,  Vertrâge  mit  andern  Deutschen 
Regierungen  abzuschliessen.  Inre  Befugniss  zu  Vertrâ* 
gen  mit  nichtdeutschen  Regierungen  beschrânkt  sich  auf 
Gegenstande,  welche  nicht  der  Zustandigkeit  der  Reichs- 
gewalt zugewiesen  sind.  S*  9*  Aile  Vertrâge  nicht  rein 
privatrechthchen  Inhalts,  welche  eine  Deutsche  Regterung 
mit  einer  anderen  Deutschen  oder  nichtdeutschen  ab- 
schliesst,  sind  der  Reichsgewalt  zur  Kenntnissnahme  und, 
in  sofern  das  Reichs-Interesse  dabei  betheiligt  ist,  zurBe- 
stâtigung  vorzulegen. 

Art.  IL  §•  10.  Der  Reichsgewalt  ausschliesslich  stehl 
das  Recht  des  Krieges  und  Fnedens  zu. 

Art.  III.  §.11.  Im  Kriege  oder  in  Fâllen  nothwendi- 
ger  Sicherheitsmassregein  im  Frieden,  steht  der  Reichs- 
gewalt die  gesammte  bewaffnete  Macht  des  Reiches  zur 
Verfûgung.  §.  12.  Das  Reichsheer  besteht  aus  derzum 
Zwecke  des  Kriegs  bestimmten  gesammten  Landmacht 
der  einzelnen  Deutschen  Staaten.  Diejenigen  Staaten, 
welche  weniger  als  500,000  Einwohner  haben,  sind  durch 
die  Reichsgewalt  zu  grôsseren  militairischen  Ganzen  zu 
vereinigen,  oder  einem  angrenzenden  grôsseren  Staate 
anzuscnliessen.  Ueber  die  Bedin^ungen  solcher  Zusam- 
menlegung  haben  sich  die  betrefienden  Regierungen  ud- 
ter  Vermittelung  und  Genehmigung  der  Reichsgewalt  zu 
vereinbaren.  $.  13.  Die  Reichsgewalt  hat  in  Betreff  des 
Heerwesens  die  allgemeine  Gesetzgebung  und  ûberwacht 
die  Durchfiihrunç  derselben  in  den  emzelnen  Staaten 
durch  fortdauemae  Contrôle.  Den  einzelnen  Staaten  steht 
die  Ausbildung  ihres  Kriegswesens  auf  Grund  der  Reichs- 
gesetze,  der  Wehrverfassung  und  in  den  Grenzen  der 
nach  S.  12.  abgeschlossenen  Vereinbarnng  zu;  sie  haben 
die  Verfûgung  ûber  ihre  bewaffnete  Macnt,  soweit  die- 
selbe    nient  nach   $.  11.   fur  den  Dienst  des  Reiches  in 


Constitution  /allemande.  415 

Anspnich  genommen  wird.  %.  14.  Der  von  dêr  Reichs-* 
gewalt  ernannte  Feldherr  und  diejenigeH  Générale,  wel- 
che  von  diesem  zum  selbststândigen  Commando  einzel- 
ner  Korps  besiimmt  werden,  so  wie  die  Gouverneure, 
Commandanten  und  hôheren  Festungsbeamten  der  Reichs- 
festungen,  leisien  dem  Reichsvorstande  und  der  Reichs- 
verfassung  den  Eid  der  Treue.  §.  15.  Allé  durcb  Ver- 
wendung  von  Truppen  zu  Reichszwecken  entstehenden 
Kosten  welche  den  durch  das  Reich  iestgesetzten  Prie- 
denssiand  ûbersteigen ,  fallen  dem  Reiche  zur  Lai^. 
§.  16.  Ueber  eine  allgemeine  fur  das  ganze  Reich  glei- 
che  Wehrverfassung  ergeht  ein  besonderes  Reichsgesetz. 
§.17.  DieBesetzung  der  Befehlshaberstellen  und  die  Er- 
nennung  der  Offiziere  in  den  einzelnen  Kontingenten  bis 
ZQ  den  diescn  Kontingenten  entsprechenden  Graden,  ist 
den  betreffenden  Regierungen  ûberlassen;  nur  wo  die 
Kontingente  zweier  oder  mehrerer  Staaten  zu  grosseren 
Ganzen  kombinirt  sind,  ernennt  die  Reichsgewalt  unmit- 
telbar  die  Befehishaber  dieser  Korps,  insofern  deren  Grad 
nicht  innerhalb  der  Ernennungsbefugniss  einer  der  be- 
theiiigten  Regierungen  liegt.  ïûr  den  Krieg  ernennt  die 
Reichsgewalt  die  kommandirenden  Générale  der  auf  den 
verschiedenen  Kriegstheatern  operirenden  selbststândigen 
Korps.  §.  18.  Der  Reichsgevsralt  steht  die  Befugniss  zu, 
Reichsfestungen  und  Kiistenvertheidigungswerke  anzule- 
gen  und,  insoweit  die  Sicherheit  des  Reiches  es  erfordert, 
vorhandene  Festungen  gegen  billige  Ausgleichung,  na- 
mentlicfa  fâr  das  ûberlieferte  Kriegsmaterial,  zu  Reichsfe- 
stangen  zu  erklâren.  Die  Reichsfestungen  und  Kûsten- 
vertheidigungswerke  des  Reiches  v^erden  auf  Reichsko- 
sten  unterhalten.  S*  19*  Die  Seemacht  ist  ausschliessiich 
Sache  des  Reiches.  Es  ist  keinem  Einzelstaate  gestattet,' 
Kriegsschiffe    fur  sich  zu  halten  oder  Kaperbriefe  auszu- 

?eben.  Die  Bemannung  der  Krieçsflotte  bildet  einen 
heil  der  Deutschen  Wehrmacht  Sie  ist  unabhângi^  von 
der  Landmacht.  Die  Mannschaft,  welche  aus  einem  "emzel- 
nen  Staate  fur  die  Kriegsflotte  gestellt  wird,  ist  von  derZahl 
der  von  demselben  zu  haltenden  Landtruppen  abzurechnen. 
Das  Nâhere  bieriiber,  so  wie  ûber  die  Kostenausgleichung 
zwischen  dem  Reiche  und  den  Einzelstaate»,  bestimmt  ein 
Reichsgesetz.  Die  Emennung  der  Offiziere  undBeamten 
der  Seemacht  geht  allein  vom  Reiche  aus^  Der  Reichs- 
gewalt liegt  die  Sorge  fur  die  Ausrûstung,  Ausbildung 
and  Unterbaltung  der  Kriegsflotte  und  die  Anlegung,  Aus- 


448       Pruês^,  Bavière,  Saxe,  Hanovre. 

auf  Reichskosten  die  Unterhaltung  der  neuen  Ânlagen 
ûboriassân 

Art  vil.  S.  33.  Das  deulsche'  Reich  soll  Ein  Zoll- 
und  Handelsgebiet  bilden,  umgeben  von  gemeinschailli- 
cher  Zollgrenze,  mit  Wegfall  aller  BinnengrenzzôUe.  Die. 
Âussonderung  einzelner  Orte  und  Gebietstheile  aus  aer 
Zolllinie  bleibt  der  Reicbsgewalt  vorbehalten.  Der  Reichs- 
gewalt  bleibt  es  ferner  vorbehalten,  auch  nicht  zam  Rei- 
che  gehôrige  Lânder  und  Landestheile  mitteist  besonde- 
rer  Yertrâge  dem  deutschen  Zollgebiete  anzuschliessen. 
S.  34.  Die  Reicbsgewalt  ausschliesslich  hat  die  Gesetz- 
gebung  ûber  das  gesammte  Zollwesen,  so  wie  ûber  ge- 
meinscnaftliche  Productions-  und  Verbrauchs  -  Steoern. 
Welche  Produktions-  und  Verbrauchs -Steuern  gemein- 
schafilich  sein  sollen,  bestimmt  die  Reichsgesetzgebung. 
S-  35.  Die  Erhebung  und  Verwaltung  der  ZôUe,  so  wie 
der  geroeinschaftlichen  Produktions-  und  Verbrauchs- 
Steuern,  geschieht  unter  Oberaufsicht  der  Reichssewalt 
S.  ,36.  Auf  welche  Gegenstande  die  einzelnen  Staaten 
Produktions-  oder  Verbrauchs-Steuem  fur  Rechnung  des 
Staats  oder  einzelner  Gemeinden  legen  dûrfen  und  wel- 
che Bedingungen  und  Beschrânkungen  dabei  eintreten 
sollen,  wird  durch  die  Reichsgesetzgebung  bestimmt. 
S.  37.  Die  einzelnen  deutschen  Staaten  sind  nicht  be- 
fugt,  auf  Gûter,  welche  ûber  die  Reichsgrenze  ein-  oder 
ausgehen,  Zôlle  zu  legen.  $.  38.  Die- Reicbsgewalt  hat 
das  Recht  der  Gesetzgebung  ilber  den  Handel  und  die 
SchiffTahrt,  und  ûberwacht  die  Ausfûhrune  der  daruber 
erlassenen  Reichsgesetze.  S.  39.  Der  Reicbsgewalt  steht 
es  zu,  ûber  das  Gewerbewesen  Reichsgesetze  zu  erlassen 
und  die  Ausfûhrung  derselben  zu  ûberwachen.  $.  40. 
Erfindungs-Patente  werden  ausschliesslich  von  Reicbswe- 
gen  auf  Grundiage  eines  Reichsgesetzes  ertheilt;  aach 
steht  der  Reicbsgewalt  ausschliesslich  die  Gesetzgebung 
gegen  denNachdruck  von  Bûchern,  jedesunbefugteNach- 
ahmen  von  Kunstwerken,  Fabrikzeichen^  Mustem  und 
Formen  und  gegen  andere  Beeintrâchtigungen  desgeisti- 
gen  Eigenthums  zu. 

Art.  VIII.  %.  41.  Die  Reicbsgewalt  hat  das  Recht  der 
Gesetzgebung  und  die  Oberaufsicht  ûber  das  Postwesen, 
namentlich  ûber  Organisation,  Tarife,  Transit,  Portothei- 
lung  und  die  Verhâïtnisse  zwischen  den  einzelnen  Posl- 
verwaltunçen.  $.  42.  Postvertrâge  mit  ausiândischen 
Postverwaitungen  dûrfen  nur  mit  Genehmigung  derReichs- 


Constitution  allemande^  419 

gewalt  gesdilossen  werden.  %.  43.  Die  Beichsgewalt  ist 
befugi,  Teiegraphenlinien  anzulegen,  und  die  vorhande- 
nen  gegen  Eniscbâdigung  zu  benutzen,  oder  auf  dem 
Wege  der  EnteigDung  zu  erwerben.  •  Weitere  Bestimmun- 
gen  hierûber,  so  wie  ûbcr  Benutzung  von  Telegraphen 
fur  den  Privatverkehr ,  sind  einem  Beichsgesetz  vorbe- 
halten. 

Art.  IX.  S.  44.  Die  Beichsgewalt  ausschliesslich  bat 
die  Gesetzgebung  und  die  Oberaufsicbt  ûber  das  Mûnz- 
wesen.  Es  liegt  ibr  ob,  fur  das  ganze  Beicb  dasselbe 
Mûnzsystem  einzufâhren.  Sie  bat  das  Becbt,  Beicbs- 
mûnzen  zu  prâgen.  $.  45.  Der  Beichsgewalt  liegt  es 
ob,  im  ganzen  Reiche  dasselbe  System  fur  Maass  und 
Gewicht,  so  wie  fur  den  Feingehalt  der  Gold-  und  Sil- 
berwaaren  zu  begrûnden.  §.  46.  Der  Beichsgewalt  steht 
ûber  das  Bankwesen  und  das  Ausgeben  von  Papiergeld 
die  Erlassung  allgemeiner  Gesetze  und  die  Oberauf- 
sicbt zu. 

Art  X.  %,  47.  Die  Ausgaben  fur  aile  Maassregeln 
und  Einrichtungen,  welcbe  von  Beichswegen  ausgefûhrt 
werden,'  sind  von  der  Beichsgewalt  aus  den  Mitteln  des 
Reiches  zu  bestreiten.  $.  48.  Zur  Bestreitung  seiner  Aus- 
gaben ist  das  Beicb  zunâchst  auf  die  Matrikular-Beitrâge 
aer  einzelnen  Staaten  angewiesen.  $.  49.  Die  Beichsge- 
walt ist  befugt,  in  ausserordentlicben  Fâllen  Anleihen  zu 
machen  oder  sonstige  Schulden  zu  contrabiren. 

Art.  XI.  §•  50.  Den  Umfang  der  Gerichtsbarkeit  des 
Reiches  bestimmt  der  Abschnitt  vom  Beichsgericht. 

Art  XII.  §.51.     Der  Beichsgewalt  liegt  es  ob,   die 
kraft   der    Beichsverfassung   allen  Deutschen   verbûrgten 
Rechte  oberaufsebend  zu  wabren.     $.  52»   Der  Beichsge- 
walt liegt  die  Wabrung  des  Beichsfriedens  ob.     Sie  bat 
die  fur    die  Aufrechtbaltung  der  inneren  Sicherheit  und 
Ordnung  erforderlichen  Maassregeln  zu  treffen: 
l)wenn  ein  Deutscher  Staat  von  einem  anderen  Deut- 
schen  Staate  in   seinem  Frieden  gestôrt   oder  ge- 
fahrdet  wird; 
2)  wenn  in  einem  Deutschen  Staate  die  Sicherheit  und 
Ordnung  durch   Einbeimische  oder  Fremde  gestôrt 
oder  gelahrdet  wird.     Doch  soU  in  diesem  Falle  von 
der  Beichsgewalt  nur  dann  eingeschritten   werden, 
wenn  die  betreffende  Begierung  sie  seibst  dazu  auf- 
fordert,   es  sei  denn,  dass  dieselbe  dazu  notorisch 

Dd2 


448       Prusse,  Bavière,  Saxe,  Hanc^ 


o 


aaf  Reichskosien    die   Unterhaltung  à0        S 
ûberlassen.  ^  ^        $:' 

Art  VIL  S.  33.    Das  deutsch^|  l^      f 
und  Handeisgebiet  bilden,   ^^ffl]^  g  ' 
cher  Zollgrenze,  mit  Wegfall  df%  g  g.^ 
Aussonderung  einzelner  Ortç.^l'ef^  p 
Zolllinie  bleibt  der  Reicbsge''|  J,  ^  %f  c?.      ^ 
gewalt  bleibt  es  ferner  va    |  ^  ^.§  |^^ 
che  gehôrige  Lânder  ur/     f^,^'    c^V 
rer  Yertrâge   dem    der/f     1"^  i^^  C 
§.34.    Die  Reichsgiç;!     \t%\%\     ^ 
gebung  ûber  das  jr^^  f     ^  ?  |  ^  ^  ^      :S 
meinschaftliche    Vr.trf^      |,"5"lè'^ 
Welche   VroànW.-^çfÇ      ^i   ' 
schaftlich   sein  ^  ^il  ? 
8.  35.    Die  F  ^^f  *  ' 
der    fireroein' ,'-c^ 


-— * 


Steaern,   p»'*^  o ,     i 

g.  36.    i^-  -  steht  es  f  i  ûb^îrdas 

Produkt*'  -i^e  zu  erlassen  und  die  AusIud- 

Staats  -ti   ûberwachen.     g.  57.   Der  Reichsge 

che  ^  -  zu,  unbeschadet  des  durch  dieGrundre* 

soll''  .isteten  Rechts  der  freien  Vereinigung  und  \er 
$.  ^jlung,  Reichsgesetze  ûber  das  Associationsweseo  zo 
^  Cassen.  S.  58.  Die  Reichsgesetzgebung  hat  fQr  dieM 
^htne  ôffentlicher  Urkunden  diejenigen  Erfordernisse 
/•cstzustellen,  welche  die  Anerkennung  inrer  Aechlheil  im 
ganzen  Reiche  bedingen.  J.  59.  Die  Reichsgewall  ist 
befugt,  im  Interesse  des  Gesammtwohls  allgemeine  Maass- 
regeln  fur  die  Gesundheitspflege  zu  treffen. 

Art.  XIII.  S.  60.  Die  Reichsgewalt  hat  die  Gesetz- 
gebung,  soweit  es  znr  Ausfûhrung  der  ihr  verfassanes- 
mâssig  ûbertragenen  Befagnisse  und  zum  Scbotzeder 
ihr  ûberlassenen  Anstalten  erforderlich  ist.  S*  61.  ^r 
Reichsgewalt  liegt  es  ob,  durch  die  Erlassaag  allgem^l* 
ner  Gesetzbûcher  ûber  bûrgerliches  Recht,  Handels-  m 
Wechselrecht,  Strafrecht  und  eerichlliches  Yerfahrendie 
Rechtseinheit  im  Deutschen  Volke  zu  beçrunden.  §•  "-■ 
Allé  Gesetze  und  Verordnungen  der  Reichsgewalt  erbal- 


ten  verbindiiche  Kraft  durch  ihre  VerkûndigoDg  vtiii 
Beichswegen.  $.  63.  Reichsgesetze  gehen  den  Gesetzen 
der  Ëinzelstaaten  vor,  insofem  ihnen  nicbt  ausàrûcm" 
eine  nur  subsidiaire  Geltung  beigelegt  ist 

Art  XIV.   8.  64.    Die  AnsieUung  der  Reicbsbeamt^^ 


\ 


Constitution  allemande.  421 

^he  aus.    Die  Dienstpragmaiik  des  Reiches 
^esetz  fesistellen. 


^      ^  Abschnitt  III. 

>'         ^  Reichsoberhaupt. 


%'^    ^  \  Regierung  des  Reiches  wird  von 

^^  •      ^  an  der  Spitze  eines  Fûrsten-CoU 


^"<.%     ^  Oie   Wiirde  des  Reichsvorstan- 

^li  ^  ^     *  Preussen  verbunden.     §.  67. 

^  \  9J%%  ""^  ^"*  6  Stimmen,  und  zwar: 


^  ^%^'VV  "^                  Sachsen-Coburg-Golha, 

'^^%%**"  **  '^®'*»    Sachsen-Alten- 

^     ^,  '^  *  Surg,  Anhalt-Côthen, 

'•5'  \warzburg  -  Rudol- 

ç,,  rlolstein,Meklenburg-Schwe- 
^-ûtrelitz,  Oldenburg,  Lûbeck,  Bre- 
«4iitirg. 
-.i-temberg,  Baden,  HohenzoUern  -  Hechingen,  Ho- 
henzollern-Sigmaringen,  Lichtenstein. 
6)Kurhessen,    Grossherzoçthum    Hessen,    Luxemburg 
und  Limburg,  Nassau,  Waldeck,  Schaumburg-Lippe, 
Lippe-Detmold,  Hessen-Homburg  und  Frankfurt  a.  M. 
Die  Staaten,  welche  einen  gemeinschaftlichen  BevoUmâch- 
tiglen  zum  Fûrsten-Collegium  besteilen,  haben  sich  uber 
dessen  Wahl  zu   verstândigen  ;  fur  den  Fall  der  Nicht- 
Yerstândigung  wird  ein  Reicbsgesetz  die  Mitwirkung  der 
Betheiliglen  beslimmen. 

Art.  IL  S.  68.  Der  Reichsvorstand  wird  wahrend  der 
Dauer  des  Reichstages  am  Sitze  der  Reichs-Regierun^  re- 
sidiren.  So  oft  sich  der  Reichsvorstand  nicht  am  bitze 
der  Reichs- Regierung  befindet,  mus»  einer  der  Reichs- 
Ministo  in  seiner  unmitteibaren  Umgebung  sein.  S.  69. 
Der  Reichsvorstand  ûbt  die  ihm  ûbertragene  Gewalt  durch 
veraatwortticbe  von  ihm  ernannte  Mtnister  aus.  $.  f  0. 
Aile  Re^ningshandlungen  des  Reichsvorstandes  bedur- 
fen  zu  ihrer  Gûltigkeit  der  Gegenzeichnung  von  wenig- 
stens  6Ùiem  der  Keichs-Minister,  weleher  dadurcb  die 
Verantwortung  ûbernimmt. 

Art.  ni.  8.  71.  Der  Reichsvorstand  ûbt  die  vôlker- 
rechtliche  Vertretung  des  Deutschen  Reichs  und  der  ein- 
zelnea  Deutschen  Staaten  aus.     Er  stellt  die  Reichsge- 


420       Prusse;  Bavière,  Saxe,  Hanovre. 

ausser  Stande  ist  oder  der  gemeine  Reichsfneden 
bedroht  erscheint; 
3)wenn  die  Yerfassung  eines  deutschen  Staates  ge- 
waltsam  oder  einseitig  aufgehoben  oder  verândert 
wird,  und  durch  das  Anrufen  des  Reichsgerichtes 
unverzûgliche' Hulfe  nicht  zu  erwirken  isi. 
S.  53.  Die  Maassregeln,  welche  von  der  Reichsgewalt  zur 
Wahrung  des  Reichsfriedens  ergriffen  werden  kônnen, 
sind:  1)  Erlasse,  2)  Âbsendune  von  Commissarien,  3) 
Anv^enoung  von  bewaffneter  Macht  Ein  Reichsgesetz 
vsrird  die  Grundsaize  bestimmen,  nàch  wrelchen  die  durch 
solche  Maassregeln  veranlassten  Kosten  zu  tragen  sind. 
$.  54.  Der  Reichsgewalt  liegt  es  ob,  die  Fâlie  undFor- 
men,  in  welchen  die  bewaffnete  Macht  geeen  Stôrungen 
der  ôffentlichen  Ordnung  angewendet  werden  soll,  durch 
ein  Reichsgesetz  zu  bestimmen.  %.  55.  Der  Reichsge- 
walt liegt  es  oby  die  gesetzlichen  Normen  ûber  Erwerb 
und  Verïust  des  Reichs-  und  Staatsbûrgerrechts  festzu- 
setzen.  $.  56.  Der  Reichsgewalt  steht  es  zu,  ûber  das 
Heimathsrecht  Reichsgesetze  zu  erlassen  und  die  Âusfûh- 
rung  derselben  zu  iioerwachen.  $.  57.  Der  Reichsge- 
walt steht  es  zu,  unbeschadet  des  durch  die  Grundrecnte 
gewâhrleisteten  Rechts  der  freien  Vereinigung  und  Ver- 
sammlung,  Reichsgesetze  ûber  das  Associationswesen  zu 
erlassen.  g.  58.  Die  Reichsgesetzgebung  bat  fur  die  Auf- 
nahme  ôffentlicher  Urkunden  diejenigen  Erfordemisse 
festzustellen,  welche  die  Anerkennung  inrer  Aechtheit  im 

eanzen   Reiche   bedingen.     %.  59.    Die  Reichsgewalt  ist 
efugt,  im  Interesse  des  Gesammtwohls  allgemeine  Maass- 
regein  fur  die  Gesundheitspflege  zu  treffen. 

Art.  XIII.  %.  60.  Die  Reichsgewalt  hat  die  Gesetz- 
gebung,  soweit  es  zur  Ausfûhning  der  ihr  verfassunss- 
mâssig  ûbertragenen  Befugnisse  und  zum  Schutze  der 
ihr  ûberlassenen  Anstalten  erforderlich  ist.  $•  61.  Der 
Reichsgewalt  liegt  es  ob,  durch  die  Erlassung  allgemei- 
ner  Gesetzbûcher  ûber  bûrgerliches  Reoht,  Handels-  und 
Wechselrecht,  Strafrecht  und  gericbtliches  Yerfahren  die 
Rechtseinheit  im  Deutschen  Volke  zu  be^runden.  $.  62. 
Aile  Gesetze  und  Verordnungen  der  R^chsgewali  erhal- 
ten  verbindliche  Kraft  durch  ihre  Yerkûndigung  von 
Beichswegen.  $.  63.  Reichsgesetze  gehen  den  Gesetzen 
der  Einzelstaaten  vor,  insofern  ihnen  nicht  ausdrôcklich 
eine  nur  subsidiaire  Geltuns  beigelegt  ist. 

Art  XIV.   S«  64.    Die  Ansteilung  der  ReichsbeamteD 


Constitution  atlemande.  421 

geht  vom  Reiebe  ans.  Die  Dienstpragmatik  des  Reiches 
wird  eia  Reichsgesetz  fesistelleii. 

Abschnitt  III. 
Das  Reichsoberbaupt. 

Art.  I.  S.  65.  Die  Regierung  des  Reiches  wird  von 
einem  Reichsvorstande  an  der  Spitze  eines  Fûrsten-Col- 
legiums  gefuhri.  g.  66.  Die  Wtirde  des  Reichsvorstan- 
des  ist  mit  der  Krone  von  Preussen  verbunden.  $.  67. 
Das  Fûrsten-CoUegium  bestebt  aus  6  Stimmen,  und  zwar: 

1)  Preussen, 

2)  Bayern, 

3)Sachsen,  Sachsen*Weimar,  Sachsen-Coburg-Gotha, 
Sachsen  -  Meiningen  -  Hilburgbausen ,  Sachsen-Alten- 
burg,  Anhalt-Dessau,  Anhalt-Bernburg,  Anhalt-Côthen, 
Schwarzburg  -  Sondershausen ,  Schwarzburg  -  Rudol- 
stadt,  Reuss  a.  L.,  Reuss  j.  L. 

4)  Hannover,  Braunschweig, Holstein,Meklenburg-Schwe- 
rin,  Meklenburg-Strelitz,  Oldenburg,  Lûbeck,  Bre- 
men,  Hamburg. 

5)  Wûrttemberç,  Baden,  HohenzoUern  -  Hechingen,  Ho- 
henzoUern-Sigmaringen,  Licbtenstein. 

6)  Kurhessen ,  Grossherzoçthum  Hessen ,  Luxemburg 
und  Limburg,  Nassau,  Waldeck,  Schaumburg-Lippe, 
Lippe-Detmold,  Hessen-Homburg  und  Frankfurt  a.  M. 

Die  Staaten,  welche  einen  gemeinschaftlichen  BevoUmâch- 
iigten  zum  Fûrsten-CoUegium  bestellen,  haben  sich  ûber 
dessen  Wahl  zu  verst&ndigen  ;  fur  den  Fall  der  Nicht- 
Yerstandigung  wird  ein  Reichsgesetz  die  Mitwirkung  der 
Betheiligten  bestimmen. 

Art.  IL  S-  68.  Der  Reichsvorstand  wird  wahrend  der 
Dauer  des  Reichstages  am  Sitze  der  Reichs-Regierun^  re- 
sidiren.  So  oft  sich  der  Reichsvorstand  nicht  am  bitze 
der  Reichs- Regierung  befindet,  mus»  einer  der  Reichs- 
Minister  in  seiner  unmittelbaren  Umgebung  sein.  %.  69. 
Der  Reichsvorstand  ûbt  die  ihm  ubertragene  Gewalt  durch 
verantwortliche  von  ihm  ernannte  Minister  aus.  $.  70. 
Aile  Regierungshandlungen  des  Reichsvorstandes  bedur- 
fea  zu  ihrer  Gûltigkeit  der  Gegenzeichnung  von  weni^- 
stens  einem  der  neichs- Minister,  wekher  dadurch  die 
Yerantwortung  ûbemimmt. 

Art.  ni.  g.  71.  Der  Reichsvorstand  ûbt  die  vôlker- 
rechtliche  Vertretung  des  Deutschen  Reichs  und  der  ein- 
zeben  Deutschen   Slaaten  aus.     Er  stellt  die  Reichsge* 


422       Prusse,  Bavière,  Saxe,  Hanoi^re. 

sandten  and  die  Consuin  an  und  fûhrt  den  diplomatischen 
Yerkehr.  S-  72-  ^^^  Reichavorstand  erklârt  Krieg  and 
schliesst  Frieden.  S-  73.  DerReichsvorstand  schliesst  die 
Bûndnisse  und  Yertrâge  mit  den  aaswârtigen  Mâchten 
ab,  und  zwar  unter  Mitwirkung  des  Reickstages,  inso- 
weit  dièse  in  der  Verfassung  vorbehalten  ist  §.  74.  Aile 
Vertr&ge  nicht  rein  privatlicben  Inbaltes,  welche  Deutsche 
Regierunçen  unter  sich  oder  mit  auswârtigen  Regieran- 
gen  abscnliessen ,  sind  dem  Reichsvorstande  zur  KeDnt- 
nissnahme  und  insofern  das  Reichs  -  Interesse  dabei  be- 
theitigt  ist,  zur  Bestatigun^  vorzulegen.  |.  75.  Der  Reichs- 
vorstand  beruft  und  schhesst  den  Reichstag;  er  bat  das 
Recht,  das  Yolksbaus  aufzulôsen.  $.  76.  Das  Fûrsten- 
Collegium  unter  dem  Vorsitze  des  Reicbsvorstandes,  oder 
in  dessen  Verhinderung  unter  dem  Vorsitze  Bayems,  bat 
das  Recht  des  Gesetzes-Yorscblaees.  Es  ûbt  die  ge- 
setzgebende  Gewalt  in  Gemeinschait  mit  dem  Reicbstage 
unter  den  verfassungsm&ssigen  Beschrânkungen  aus. 
!•  77.  Das  Fûrsten-CoUegium  fasst  seine  Beschlûsse  durch 
absolute  Majoritât  der  anwesenden  BevoUmâchtigien.  Bei 
gleicher  Stimmenzahl  entscheidet  die  Stimme  des  Yor- 
sitzenden.  %.  78.  Der  Reichsvorstand  verkûndigt  die 
Reichsgesetze  und  erlâsst  die  zur  YoUziehung  derselben 
nôthigen  Yerordnungen.  S.  79.  In  Strafsachen,  welche 
zur  Zustândigkeit  oes  Reichsgerichts  çehôren,  bat  der 
Reicbsvorstand  das  Recht  der  Be^adigung  und  Straf- 
milderung.  Das  Yerbot  der  Einieitung  oder  Fortsetzun^ 
von  Untersuchungen  kann  der  Reichsvorstand  nur  mit 
Zustimmung  des  neichstags  erlassen.  Zu  Grunsten  eines 
wegen  seiner  Âmtshandlungen  verurtheilten  Reicbs-Mini- 
sters  kann  der  Reicbsvorstand  das  Recht  der  Begnadi- 
gung  und  Strafmilderung  nur  dann  ansûben,  wenn  das- 
jenige  Haus,  von  w^elcbem  die  Ânklage  aus^gangen  ist, 
darauf  antrâgt.  Zu  Gunsten  von  Lanaes-Mmistem  steht 
ihm  ein  sorches  Recht  nicht  zu.  S.  80.  Dem  Reichs- 
vorstand liegt  die  Wabrung  des  Reichsfriedens  ob.  $.  81. 
Der  Reichsvorstand  bat  die  Yerfûgung  fiber  die  bewaff- 
nete  Macht  $.  82.  Ueberhaupt  bat  der  Reichsvorstand 
in  allen  Ângelegenbeiten  des  Reiches  nacb  Maassgabe 
der  Reichs-Yerfassung  die  Regierungs-Gewalt,  v^elcbe  der- 
selbe  nach  $.  76  als  Theilhaber  an  der  gesetzgebenden 
Gewalt,  unter  Zustimmung  und  in  Yed^indung  mit  dem 
Fûrsten- Collegium  ausiibt  Dem  Reichsvorstande  stehen 
diejenigen  Rechte  und  Befugnisse  zu,  welche  in  der  Ver- 


Constiiution  allemande* 


423 


fassang  der  Reichsjf^ewalt  beigelegi  nnd  dem  Reichstage 
nicbt  zagewiesen  sind. 

Âbschnitt  IV. 

Der  Reichstag. 

Art  I.  S.  83.  Der  Reichstag  besteht  aas  zwei  Hâa- 
sern,  dem  Staatenhaus  und  dem  Volkshaus. 

Art.  II.  $.  84.  Das  Staatenhaus  wird  gebildet  aus  den 
Vertretern  der  deutschen  Staaten.  %.  85.  So  lange  die 
Deatsch  -  Oesterreichischen  Lande  an  dem  Bundesstaate 
nicht  TheiLnehmen,  vertheilt  sich  die  Zahl  derMitgUeder 
des  Staatenhauses  nach  folgendem  Verhâltniss; 

Preussen 40  MitgUeder. 

Bayern 20         „ 

Sachsen 12         „ 

Hannover    .    • 12         „ 

Wûrttemberg 12         „ 

Baden 10         „ 

Kurhessen  ........      7         „ 

Grossherzogthum  Hessen  ...      7         „ 

Holstein 6         „ 

Mecklenburg-Schwerin ....      4         „ 
Luxemburg-Limburg     ....      3         „ 

Nassau 4         „ 

Braunschweig 2         „ 

Oidenburg 2         „ 

Sachsen- Weimar 2         „ 

Sachsen-Coburg-Gotha  .... 
Sachsen-Meiningen-Hildburghausen 

Sachsen-Altenburg 

Mecklenburg-Strelitz     .... 

Anhalt-Dessau 

Anhalt-Bernburg 

Anhalt-Kôthen 

Schwarzburg-Sondershausen  .  . 
Schwarzburg-Rudolstadt  .  .  . 
Hohenzollern-Hechingen     .     .     . 

Liechtenstein . 

Hohenzollern-Sigmaringen .    .     . 

Waldeck     . 

Reuss  altère  Linie 

Reuss  jungere  Linie      .... 


158  MitgUeder. 


424         Prusse,  Bavière,  Saxe,  Hanopre. 

Transport  tS8  Mitglieder. 

Schaumburg-Lippe 1  „ 

Lippe-Detmoid     ••....  1  ,, 

Hessen-Homburg      •..•••  1  „ 

Lauenburg 1  ,, 

Lûbeck 1  „ 

Frankfart    •    •    •     •     ^    .    •     •  1  n 

Bremen 1  99 

Hamburg 2  „ 

167  Mitglieder. 
|.  86.  Die  Mitglieder  des  Staatenhauses  werdeo  zar 
Hâlfte  durch  die  negierung  und  zur  Hâlfle  durch  die 
Yolksvertretung  der  betreffenden  Staaten  ernannt  Wo 
zwei  Kammern  bestehen,  wird  die  Hâifle  von  jeder  Kam- 
mer  gewâhlt;  bei  uûgléichen  Hâlften  (allt  die  grossere 
auf  das  Yolkshaus.  $.  87.  In  denjenigen  Staaten^  welche 
nur  ein  Mitglied  in  das  Staatenhaus  senden,  schlagt  die 
Regierung  drei  Candidaten  vor,  ans  denen  die  Yolksver- 
tretung mit  absoluter  Stimmenmehrheit  wâhlt  Auf  die- 
selbe  Weise  ist  in  denjenigen  Staaten,  welche  eine  un- 
gerade  Zabi  vôn  Mitgliedem  senden,  in  Betreff  des  lezt- 
ten  derselben  zu  verfahren.  $.  88.  Wenn  mehrere  deut- 
sche  Staaten  zu  einem  ganzen  verbunden  werden,  so  ent- 
scheidet  ein  Reichsgesetz  ûber  die  dadurch  etwa  noth- 
wendig  werdende  Abândening  in  der  Zusammensetzung 
des  Staatenhauses.  S.  89.  Mitglied  des  Staatenhauses  kann 
nur  seyn,  wer 

1)  Staatsbûrger  des  Staates  ist,  welcher  ihn  sendet, 
2^  das  30ste  Lebensjahr  zurûckgelegt  hat, 
3)sich  im  voUen  Genuss  der  bûrgerlichen  und  staats- 
bûrgerlichen  Rechte  befindet 
S.  90.  Die  Mitglieder  des  Staatenhauses  werden   auf 
sechs  Jahre  gewâhlt     Sie   werden   aile   drei  Jahre  zur 
Hâlfte  erneuert.    Auf  welche  Weise  nach  den  ersten  drei 
Jahren  das  Ausscheiden  der  einen  Hâlfte  stattfinden  soll, 
wird   durch   ein  Reichsgesetz  bestimmt     Die  Ausscbei- 
denden  sind  stets  wieder  wâhlbar.    Wird  nach  Ablauf  die- 
ser  drei  Jahre  und  vor  YoUendung  der  neuen  Wahlen  fur 
das  Staatenhaus  ein  ausserordentlicherReichstag  berufen, 
80  treten,  so  weit  die  neuen  Wahlen  noch  nicht  stattge- 
funden  haben,  die  frûheren  Mitglieder  ein. 

Art.  ni.  S.  91.   Das  Yolkshaus  besteht  aus  den  Ab- 
geordneten  des  Deutschen  Yolkes.    $.  92.  Die  Mitglieder 


Constitution  allemande.  425 

des  Volkshaases  werden  auf  vier  Jahr  gew&hlt  Die 
Wahl  geschieht  nach  den  in  dem  Reiohswahlgesetze  ent- 
haltenen  Vorsohriften. 

Art.  IV.  %.  93.  Die  Mitglieder  des  Reichsiages  be- 
ziehen  ans  der  Reichskasse  ein  çleicfamâssiges  Tagegeld 
und  Entschâdigung  fur  ihre  Reisekosten.  Das  Mnere 
bestinimt  ein  R^hseeseiz.  %.  94.  Die  Mitglieder  beider 
Hâaser  kônnen  durcn  Instruktionen  nicht  ^ebonden  wer- 
den. |.  95.  Niemand  kann  gleichzeitig  Mitglied  von  bei- 
den  Hâusem  seyn. 

Art  y.  S.  96.  Zu  einem  Beschluss  eines  jeden  Han- 
ses des  Reichstages  ist  die  Theilnahme  von  wenigstens 
der  Hâlfte  der  gesetzlichen  Anzahl  seiner  Mitglieder  und 
die  eînfaohe  Stimmenmehrheit  erforderlich.  Im  Falle  der 
Stimmengleichheit  wird  ein  Antrag  aïs  abgelehnt  betrach- 
tet  %.  97.  Das  Recht  des  Gesetzvorscblages,  der  Be- 
schwerde,  der  Adresse  und  der  Erhebung  von  Thatsa- 
chen ,  so  wie  der .  Anklage  der  Minister,  steht  jedem 
Hause  zu.  %.  98.  Ein  Reichstagsbescbluss  kann  nur 
durch  die  Uebereinstimmung  beider  Hâuser  gûltig  zu 
Stande  kommen.  S*  ^9.  Ein  Reichsbeschluss  kann  nur 
durch  die  Uebereinstimmung  beider  Hâuser  einerseits,  so 
wie  des  Reichsvorstandes  und  F(irsten*Collegiums  ander- 
seits,  gûltig  zu  Stande  kommen.  Ein  Reichstagsbescbluss, 
weicher  die  Zustimmung  der  Reichs-Regierung  nicht  er- 
lançt  bat,  darf  in  derselben  Sitzungsperiode  nicht  wie- 
dernolt  werden.  S.  100.  Ein  Reichstagsbescbluss  ist  in 
folgenden  Fâllen  erforderlich: 

l)Wenn  es  sich  um   die  Erlassunç,   Aufhebung,  Ab- 

finderung  oder  Ausiegung  von  Reichseesetzen  handelt. 
2)Wenn  aer  Rèichshaushalt  festgestellt    wird,    wenn 

Anieihen  contrahirt  werden,  wenn  das  Reich  eine  im 

Budget  nicht  vorgesehene  Ausgabe  fibernimmt,  oder 

Martrikularbeitrâge  erhebt 

3)  Wenn  fremde  See-  und  Flussschifffahrt  mithôheren 
Abgaben  belegt  werden  soll. 

4)  Wenn  Landesfeâtungen  zu  Reichsfestungen  erkiârt 
werden  sollen. 

5)  Wenn  Handels-,  SchifFfahrts-  und  Auslieferungsver- 
trâge  mit  dem  Auslande  geschlossen  werden,  so  wie 
dberhaupt  vôlkerrechtiiche  Vertrâge,  insofem  sie  das 
Reich  belasten. 

6)  Wenn  nicht  zum  Reich  gehôrige  Lânder  oder  Lan- 
destheile  dem  deutschen  Zollgebiete  angeschlossen, 


426  PrusêBy  Biwière,  Saxëy  Hanovre. 

oder  einzelne  Orie  der  Gebietstheîle  von  der  Zolllinie 

ausgeschlossen  werden  sollen. 
7)Wenn  deutsche  Landestheile  abgetreten,   oder  wenn 

nicbtdeutsche  Gebtete  dem  Reiche  einverleibt  oder 

auf  andere  Weise  mit  demselben  verbundea  werden 

sollen. 
S.  101.   Bei  Feststellung  des  Reichshaashaltes  treten 
folgende  Besiimmungen  ein: 

l)ÂUe  die.Finanzen  betreffenden  Vorlagen  derReidis- 

regiening  gelangen  zunâchst  an  das  Volksbaus  nnd 

sodann  an  das  Staatenhans. 

2)  BewiUiçungen  von  Âusgaben  dûrfen  nur  anf  Antrag 
der  Reichsregierung  and  bis  zam  Belauf  dièses  Ad- 
trages  erfolgen.  Jede  Bewilligung  gilt  nur  fur  den 
besondern  Zweck,  fur  welcfaen  sie  bestimmt  worden. 
Die  Verwendung  darf  nar  innerhalb  der  Grenze  der 
Bewilligung  erfolgen. 

3)  Die  Daaer  der  Finanzperiode  and  BadgetbewiliigQDg 
ist  drei  Jahre. 

4)  Das  Badget  ûber  die  regelmfissieen  Aasgaben  des 
Reiches  and  ûber  den  Reservefond,  so  wie  ûber  die 
fur  beides  erforderlichen  Deckangsmittel,  wird  aaf 
dem  ersten  Reichstage  durch  Reichstagsbeschlûsse 
festgestellt  Eine  Erhôhang  dièses  Budgets  auf  spâ- 
teren  Reichstag^i  erfordert  gleichfalls  einen  Reich- 


5)  Dièses  ordentliche  Budget  wird  aaf  dem  Reichstage 
zuerst  dem  Yolkshause  vorgelegt,  von  diesem  in  sei- 
nen  einzelnen  Ânsâtzen  nacn  den  Eriâuterungen  und 
Belegen,  welche  die  Reichsregierung  vorzul^en  bat, 
gepruflt  und  ganz  oder  theilweise  bewiiUgt  oder 
verworfen. 

6)Nach  erfolgter  Prufung  und  Bewilligang  durch  das 
Volkshaus  wird  das  Budget  an  das  Staatenhaus  zur 
Berathung  und  Beschiussnahme  abgegeben.  Wenn 
dieser  Beschluss  nicht  mit  dem  des  Volkshaases 
ûbereinstimmt,  so  geht  das  Budget  zu  femerer  Ver- 
handlung  an  das  Volkshaus  zurûck.  Ein  end^l- 
tiger  Beschluss  kann  nur  durch  die  Uebereinstun- 
mung  beider  Hâuser  zu  Stande  kommen. 

7)  Allé  ausserordentlichen  Âusgaben  und  derenDeckungs- 
mittel  bedûrfen,  gleich  der  Erhôhung  des  ordentli- 
chen  Budgets,  eines  Reichstagsbeschlosses. 

8)  Die  Nachweisung  ûber  die  Verwendung  der  Reichs- 


Conêiiiution  allemande.  427 

gelder  wird  dem  Reichstage,  und  zwar  zuerst  dem 
Yoikshause,  zur  Pdîfung  und  zum  Âbschiuss  vor- 
gelegt. 
Art  vl.  S.  102.  Der  Reichstag  versammelt  sich  je- 
des  Jahr  am  Sitze  der  Reichsregierung.  Die  Zeit  der 
Zusammenkunft  wird  vom  Reichsoberhaupt  bei  der  Ein- 
benifung  angegeben,  insofern  nicht  ein  Reichsgesetz  die- 
selbe  festsetzt.  Âusserdem  kann  der  Reichstag  zu  aus- 
serordentlichen  Sitzungen  jederzeit  vom  Reichsoberhaupt 
einberufen  werden.  8.  103.  Die  ordentlichen  Sitzungs- 
perioden  der  Landtage  in  den  Einzelstaaten  sollen  mit 
denen  des  Reichstages  in  der  Regel  nicht  zusammenfal- 
len.  Das  Nâhere  bieibt  einem  Reichsgesetz  vorbehalten. 
§.  104.  Das  Volkshaus  kann  durch  das  Reichsoberhaupt 
aufgeiôst  werden.  In  dem  Falle  der  Auflôsung  ist  der 
Reichstag  binnen  drei  Monaten  wieder  2u  versammeln. 
$.  105.  Die  Auflôsung  des  Volkshauses  hat  die  gleichzeitige 
Vertagung  des  Staatenhauses  bis  zur  Wiederberufung  des 
Reichstages  zur  Folge.  Die  Sitzungsperioden  beider  Hâu- 
ser  sind  dieselben.  $.  106.  Das  Ende  der  Sitzungspe- 
riode  des  Reichstages  wird  vom  Reichsoberhaupt  be- 
stimmt.  $.  107.  Eine  Vertagung  des  Reichstages  oder 
eines  der  beiden  Hâuser  durch  das  Reichsoberhaupt  be- 
darf,  wenn  sie  nach  Erôffnung  der  Sitzung  auf  lilnger 
aïs  vierzehn  Tage  ausgesprochen  werden  soll,  der  z;u- 
stimmuDg  des  Reichstages  oder  des  betreffenden  Hauses. 
Auch  der  Reichstag  selbst  so  wie  jedes  der  beiden  Hâu- 
ser kann  sich  auf  vierzehn  Tage  vertagen. 

Art.  VIL  §.  108.  Jedes  der  beiden  Hauser  wôhlt  sei- 
nen  Prâsidenten,  seine  Viceprâsidenten  und  seine  Schrift- 
fûhrer.  $.  109.  Die  Sitzungen  beider  Hâuser  sind  ôf- 
fentlich.  Die  Geschâftsordnung  eines  jeden  Hauses  be- 
stimmi,  unter  welchçn  Bedingungen  vertrauliche  Sitzun- 
gen stattfinden  kônnen.  %.  110.  Jedes  Haus  pruft  die 
Vollmachten  seiner  Mitglieder  und  entscheidet  iiber  die 
Zulassung  derselben.  %.  111.  Jedes  Mitglied  leistet  bei 
seinem  Eintritt  den  Eid:  „Ich  schwôre,  die  Deutsche 
Reichsverfassung  getreulich  zu  beobachten  und  aufrecht 
zu  erhalten,  so  wahr  mir  Gott  helfe."  $.  112.  Jedes 
Haus  hat  das  Recht,  seine  Mitglieder  wegen  unwûrdieen 
Verhaltens  zu  bestrafen  und  âussersten  Falls  auszuschlie- 
ssen.  Das  Nâhere  bestimmt  die  Geschâftsordnung  jedes 
Hauses.  Eine  Ausschliessune  kann  nur  dann  ausgespro- 
cheii  werden,  wenn  eine  Mebrheit  von  zwei  Dritteln  der 


428         Prusse,  Bavière,  Saxe,  Hanovre. 

Stimmen  sich  dafûr  entscheidet.  §.  113.  Weder  Ue- 
berbringer  von  Bittschriften  nocfa  ûberhaupt  Depntationen 
sollen  in  den  Hâusern  zugelassen  werden.  S*  114.  Es 
soll  eine  allgemeine  Geschâftsordnung  anter  Zastimmung 
beider  Hâuser  eriassen  werden.  Dié  Ânwendung  dieser 
Geschâftsordnung  im  Einzelnen,  bleibt  den  Besdilûssen 
jedes  Hanses  voroehalten. 

Art.  YIII.  §.  115.  Ein  Miiglied  des  Reichstages  darf 
w&hrend  der  Dauer  der  Sitzungsperiode  ohne  Zustim- 
muns  des  Hanses,  zu  welchem  es  gehôrt,  wegen  straf- 
recbtlicher  Ânschuldigungen  weder  verhaftei,  nochinUD- 
tersuchung  gezogen  werden,  mit  alleiniger  Ausnahme  der 
Ergreifung  auf  frischer  That  %,  116.  In  diesem  letzteren 
Falle  ist  dem  betrefienden  Hanse  von  der  angeordneten 
Maassregel  sofort  Kenntniss  zu  geben.  $.  117.  Jedes 
Haus  ist  befugt  fur  die  Dauer  seiner  Sitzungs-Periode  die 
Âufhebung  derjenigen  Verhaflungen  zu  verragen,  welche 
ûber  ein  Mitglied  desselben  zur  Zeit  seiner  Wabl  ver- 
bângt  gewesen,  oder  nach  dieser  bis  zu  Erôffnung  der 
Sitzungen  verhângt  worden  ist  %.  118.  Kein  Mitglied 
des  Reichstages  darf  von  Staatswegen  zu  irgend  einer 
Zeit  wegen  seiner  Abstimmung  oder  wegen  der  in  Âus- 
ûbung  seines  Berufes  gethanen  Aeusserungen  gerichtiich 
oder  disciplinarisch  verfoigt  oder  sonst  ausserhalb  der 
Versammlung  zur  Yerantwortung  gezogen  werden. 

Art  IX.  $•  119.  Die  Reichsminister  und  die  von 
ihnen  bezeichneten  Kommissarien  haben  das  Recht,  den 
Yerhandlungen  beider  Hâuser  des  Reichstages  beizowoh- 
nen  und  jederzeit  von  denselben  gehôrt  zu  werden. 
S«  120.  Die  Reichsminister  haben  die  Verpflichtung,  auf 
Yerlangen  jedes  der  Hâuser  des  Reichstages  in  demsel- 
ben  zu  erscheinen  und  Auskunft  zu  ertheiien,  oder  den 
Gnind  anzugeben,  weshalb  dieselbe  nicht  ertheilt  werden 
kônne.  %.  121.  Die  Reichsminister  kônnen  nicht  Mit- 
glieder  des  Staatenhauses  sein.  %.  122.  Wenn  ein  Mit* 
glied  des  Yolkshauses  im  Reichsdienst  ein  Amt  oder  eine 
Befôrderung  annimt,  so  muss  es  sich  einer  neuen  Wahl 
unterwerfen;  es  behâk  seinen  Sitz  im  Hause  bis  die  neue 
Wahl  stattgefunden  hat 

Abschnitt    V. 
Das  Reichsgericht 
Art  I.  $.  123.    Die  dem  Reiche  aasteheade  Geriebls- 


Constitution  allemande,  429 

barkeit  wird   durch  ein  Reichsgericht  ausgeûbt    |*  124. 
Zar  Zastandigkeit  des  Reichsgerichts  gehôren  : 

a)  Klagen  eines  Einzelstaates  gegen  die  Reichsgewalt 
wegen  Verletznng  der  Reicnsverfassung  durch  Er- 
lassung  Yon  Reichsgesetzen  und  durch  Maassregeln 
der  Reicbsregiernnç ,  so  wie  Klagen  der  Reichsge- 
walt gegen  einen  Ëinzelstaat  wegen  Verletznng  der 
Reichsverfassung. 

b)  Streitigkeiten  zwischen  dem  Staatenhanse  und  dem 
Yolkshause  unter  sich  und  zwischen  jedem  von  ih- 
nen  und  der  Reichsregierung,  welche  die  Auslegung 
der  Reichsverfassung  betreffen,  wenn  die  streitenden 
Theile  sich  vereinigen,  die  Entscheidung  des  Reichs* 
gerichts  einzuholen. 

c)  Politiscbe  und  privatrechtliche  Streitigkeiten  aller 
Art  zwischen  den  einzelnen  Deutschen  dtaaten. 

d)  Streitigkeiten  ûber  Thronfolge,  Regierungsfahigkeit 
und  Regentschafl  in  den  Einzelstaaten. 

e)  Streitigkeiten  zwischen  der  Regierung  eines  Einzel- 
staates und  dessen  Volksvertretung  ûber  die  Gultig- 
keit  oder  Auslegung  der  Landesverfassung. 

f)  Klagen  der  Angehôrigen  eines  Einzelstaates  gegen 
die  Hegierung  desselben,  wegen  Aufhebung  oder 
verfassungswidriger  Verânderung  der  Landesver- 
fassang. 

Klagen  der  Angehôrisen  eines  Einzelstaates  geeen 
die  Regierung  we^en  Verletzung  der  Landesverfas^ 
sang  kônnen  bei  aem  Reichsgericht  nur  angebracbt 
werden,  wenn  die  in  der  Landesverfassung  gegebe- 
nen  Mittel  der  Abhûlfe  nicht  zur  Anwendung  ge- 
bracht  werden  kônnen. 

g)  Klagen  Deutscher  Staatsbûi^er  wegen  Verletzung 
der  durch  die  Reichsverfassung  ihnen  gewâhrten 
Rechte.  Die  nâheren  Bestiromungen  ûber  den  Um- 
fang  dièses  Klagerechts  und  die  Art  und  Weise  das- 
selbe  geltend  zu  machen,  bleiben  der  Reichsgesetz- 
gebung  vorbehalten. 

h)  Beschwerden  wegen  verweigerter  oder  gehemmter 
Rechtspflege,  wenn  die  landesgesetzlichen  Mittel  der 
Abhûlfe  erschôpft  sind. 

i)  Strafgerichtsbarkeit    ûber  die   Anklagen   gegen»  die 


430      Prusse,  Bavière,   Saxe,  Hanovre. 

Reichsminister ,  insofern  sie  deren  miaisterielle  Ver- 
antwortlichkeit  betreffen. 
k)  Strafgerichtsbarkeit  ûber  die  Anklagen  gegen  die 
Minister  der  Einzelstaaten ,  insofern  sie  deren  mim- 
sterielie  Verantwortlicbkeit  betreffen  und  dieGericbte 
der  Einzelstaaten  dazu  nicht  kompetent  sind. 
1)  Strafgerichtsbarkeit  in  den  FâUen  des  Hoch-  and 
Landesverraths  gegen  das  Reich. 

Ob  noch  andere  Verbrechen  geçen  das  Reich  der 

Strafgerichtsbarkeit   des  Reichsgenchts   zu  ûberwei- 

sen  sind,  wird  spâteren  Reichsgesetzen  vorbehalteo. 

m)  Klagen  gegen  den  Reichsfiscus,  wo  ein  gemeinrecht- 

licher  Gerichtsstand  nicht  begrûndet  sein  sollte. 
n)  Kiagen  gegen  Deutsche  Staaten,  wenn  die  Verpflich- 
tung,  dem  Anspruche  Genfige  zu  leisten,  zwischeo 
mehreren   Staten   zweifelhaft  oder  bestritten  ist,  so 
wie  wenn  die   gemeinschaftliche  Yerpflic^tung  ge- 
gen  mehrere  Staaten    in   einer  Klage    geltend  ge- 
macht  wird. 
§.  125.  Ueber  die  Frage,  ob  ein  Fatl  zur  Entscheidung 
des  Reichsgerichts  geeignet  sei,  erkennt  einzig  und  allein 
das  Reichsgericht  selbst.    $.  126.  Ueber  die  Einsetzuog 
und  Organisation  des  Reichsgerichts,  ûber  das  Verfahren 
und  die  Vollziehung  der  reicnsgerichtlichen  Entscbeidon- 

fen  und  YerfOgungen  wird  ein  besonderes  Gesetz  erge- 
en.  Diesem  Gesetze  wird  auch  die  Bestimmunç,  ob  und 
in  welchen  Fâllen  bei  dem  Reichsgericht  die  Urtheiislal- 
lung  durch  Geschworene  erfolgen  solî,  vorbebalten.  Ebenso 
bleiot  vorbebalten  :  ob  und  in  wie  weit  dièses  Gesetz  aïs 
organisches  Verfassungsgesetz  zu  betrachten  ist.  $.  127. 
Der  Reicbsgesetzgebong  bleibt  es  vorbebalten,  Admirali- 
tâts-  und  dee-Gerichte  zu  errichten,  so  wie  Bestimnoun- 
gen  ûber  die  Gerichtsbarkeit  der  Gesandten  und  Con- 
suln  des  Reichs  zu  treffen. 

Abschnitt  VI. 
Die  Grùndrechte  des  Deutschen  Yolkes. 
S.  128.  Dem  Deutschen  Volk  soUen  die  nachsteben- 
den  Grùndrechte  gewâbrleistet  sein.  Sie  dienen  den  Ver- 
fassungen  der  Deutschen  Einzelstaaten  zur  Norm  und 
werden  ibre  Anwendung  auf  deren  besondere  Verhâltnisse 
in  den  Gesetzgebungen  dieser  Staaten  finden. 

Art.  I.  S.  129.  Das  Deutsche  Volk  besteht  aus  den  An- 
geh^rigen  der  Staaten,  welche  das  Deutsche  Reich  bilden. 


Constitution  allermmde.  431 

8.  130.  Jeder  Deutsche  hat  das  Deutsche  Reichsbûrger- 
recht.  Die  ihm  kraft  dessen  zustehenden  Rechte  kann 
er  in  jedem  Deutschen  Lande  ausilben.  Ueber  das  Recht, 
zur  Deutschen  Reichsversammiung  zu  wâhlen,  verfOgtdas 
Reichswahleesetz.  $.  131.  Jeder  Deutsche  hat  das  Recht, 
an  iedem  Orte  des  Reichsgebietes  seinen  Âufenthalt  und 
Wonnsitz  zu  nehmen,  Liegenschaften  jeder  Art  zu  er- 
werben  und  darûber  zu  verfûgen,  jeden  Nahrungszweig 
zu  betreiben,  das  Gemeindebûrgerrecht  zu  gewinnen.  Die 
Bedin^nçen  fur  den  Âufenthalt  und  die  Wohnberechti- 
gung  m  den  Einzelstaaten  werden  durch  ein  allgemeines 
Heimathsgesetz ,  jene  fur  den  Gewerbebetrieb  durch  eine 
allgemeine  Gewerbeordnung  von  der  Reichsgewalt  fest- 
gesetzt.  $.  132.  Kein  Deutscher  Staat  darf  zwischen  sei- 
nen An^ehôrigen  und  andern  Deutschen  einen  Unter- 
schied  im  bûrgerlichen,  peinlichen  und  Prozess  -  Rechte 
machen,  welcher  die  letzteren  als  Auslânder  zurûcksetzt. 
S.  133.  Die  Strafe  des  bûrgerhchen  Todes  soll  nicht 
stattfinden,  und  da,  wo  sie  bereits  ausgesprochen  ist,  in 
ihren  Wirkungen  aufhôren,  sqweit  nicht  hierdurch  er- 
worbene  Privatrechte  verletzt  werden.  g.  134.  Die  Aus- 
wanderungsfreiheit  ist  von  Staatswegen  nicht  beschrânkt  ; 
Abzugsgelder  dûrfen  nicht  erhoben  werden.  Die  Aus- 
wanderungsangelegenheit  steht  unter  dem  Schutze  und 
der  Fûrsorge  des  Reiches. 

Art  IL  $.  135.  Yor  dem  Gesetze  gilt  kein  [Unter- 
schied  der  Stânde.  Aile  Standesvorrechte  sind  abge- 
schaSt.  Die  Deutschen  sind  vor  dem  Gesetze  gleich.  Die 
ôffentlichen  Aemter  sind  fur  aile  Befâhisten  gleich  zu- 
gânglich.  Die  Wehrpflicht  ist  fur  Aile  gleich;  Stellver- 
tretung  bei  derselben  findet  nicht  statt  Das  Nâhere  hier- 
ûber  wird  durch  das  Wehrgesetz  bestimmt. 

Art  IIl.  8.  136.  Die  Freiheit  der  Person  ist  unver- 
letzlich.  Die  Yerhaftung  einer  Person  soll,  ausser  im 
Falle  der  Erçreifung  auf  frischer  That,  nur  geschehenin 
Kraft  eines  nchterlichen,  mit  Grûnden  versehenen  Befehis. 
Dieser  Befehl  muss  im  Augenblicke  der  Yerhaftung  oder 
innerhalb  der  nâchsten  vier  und  zwanzig  Stunden  dem 
Verhafteten  zugestellt  werden.  Die  Polizeibehôrde  muss 
Jeden,  den  sie  in  Yerwahrung  genommen  hat,  im  Laufe 
des  folgenden  Tages  entweder  freilassen  oder  der  zu- 
stândigen  Behôrde  ûbergeben.  Jeder  Angeschuldigte  soll 
gegen  Stellung  einer  vom  Gericht  zu  bestimmenden  Cau- 
tion oder  Bûrgschaft  der  Haft  entlassen  werden,   sofern 


432       Prusse,  Bavière,  Saxe,  Hanovre. 

nicht  dringende  Anzeigen  eines  schweren  peinlichen  Ver- 
brechens  çegen  densemen  vorliegen.  Im  F  aile  einer  wi- 
derrechtlich  verfûgten  oder  verlângerten  Gefançenschait 
ist  der  Schuldige  und  nôthigenfalls  der  Staat  dem  Yer- 
letzten  zur  Genugthuung  und  Entschâdiguag  verpflicbtet. 
Die  fur  das  Heer-  und  Seewesen  erforaerlicfaen  Mo- 
difikationen  dieser  Bestimmungen  werden  besonderen  Ge- 
setzen  vorbehalten.  S«' 137.  Die  Stratan  des  Prangers^ 
der  Brandmarkung  und  der  kôrperlichen  Zûchtigung 
sind  abgeschaSt  f.  138.  Die  Wohnung  ist  unverietuich. 
Eine  Hauseuchung  ist  nur  zulâssig: 

1.  in  Kraft  eines  richterlichen ,  mit  Grûnden  versehe- 
nen  Befehls,  welcher  sofort  oder  innerhalb  der 
nâchsten  vier  und  zwanzig  Stunden  dem  Betbei- 
ligten  zugestellt  werden  soll, 

2.  im  Falle  der  Yerfolgung  auf  frischer  That,  durcb 
den  gesetzlich  berecntigten  Beamten, 

3.  in  den  Fâllen  and  Formen,  in  welchen  das  Gesetz 
ausnahmsweise  bestimmten  Beamten  auch  ohne  rich- 
terlichen  Befehl  dieselbe  gestattet 

Die  Haussuchung  muss,  wenn  thunlich,  mitZuziehungvon 
Hausçenossen  erfolgen.  Die  UnverletzUchkeit  der  Wohaung 
ist  kem  Hindemiss  der  Verhaftung  eines  çericbilicb  Verfolg- 
ten.  S.  139.  Die  Beschlagnahme  von  Bnefen  und  Papieren 
darf,  ausser  bei  einer  Verhaftung  oder  Haussuchang,  nar 
in  Kraft  eines  richterlichen,  mit  Grûnden  versehenen  Be- 
fehls  vorgenommen  werden,  welcher  sofort  oder  inner- 
halb der  nâchsten  vier  und  zwanzig  Stunden  dem  Be- 
theiligten  zugestellt  werden  soll.  g.  140.  Das  Briefçe- 
heimniss  ist  gewâhrleistet  Die  bei  strafgericbtlichen  Un- 
tersuchungen  und  in  KriegsfôUen  nothwendigen  Beschrao- 
kungen  sind  durch  die  Gesetzgebung  festzustellen« 

Art.  IV.  S.  141.  Jeder  Deutsche  bat  dasRecht,  durch 
Wort,  Schrift,  Druck  und  bildliche  Darstellung  seine 
Meinung  frei  zu  âussern.  Die  Censur  darf  nicht  einge- 
fiihrt  werden.  Ein  Pressgesetz  zur  Wahrun^  der  ôffent- 
lichen  Sicherheit  und  der  Rechte  Dritter  wird  yom  Rei- 
che  erlassen  werden.  Ueber  Pressvei^ehen,  welche  yod 
Amtswegen  verfolgt  werden,  wird  durch  Schwurgerichte 
geurtheilL 

Art  V.  S.  142.  Jeder  Deutsche  bat  voile  Glanbens- 
und  Gewissensfreiheit  %.  143.  Jeder  Deutsche  ist  un- 
beschrânkt  in  der  gemeinsamen  hâuslichen  und  ôffentli- 
chen  Uebung  seiner  Religion.    Verbrechen  und  Vergeheot 


Constitution  allemande.  433 

welche  bei  Ausûbang  dieser  Freiheit  begangen  werden, 
sind  nach  dem  Gesetze  zu  bestrafen.  $.  144.  Durch  das 
.religiôse  Bekenntniss  wird  der  Genuss  der  bûrgerlichen 
and  staaisbûrgerlichen  Rechte  weder  bedingt  noch  be- 
schrânkt  Den  staaisbûrgerlichen  Pflichten  oarf  dasselbe 
keinen  Âbbnich  thun.  %.  145.  Jede  Religionsçesellschaft 
ordnet  und  verwaltet  ihre  Angelegenheiten  selbststândig, 
and  bleibt  im  Besitz  und  Genuss  der  fur  ihre  Cultus-, 
Unterrichts-  und  Wohlthâtigkeits-Zwecke  bestimmten  An- 
stalten,  Stiftungen  und  Fonds.  Es  besteht  femerhin  keine 
Staatskirche.  r^eue  Religionsgesellschaften  dûrfen  sich 
bilden;  einer  Anerkennung  ihres  Bekenntnisses  durch  den 
Staat  bedarf  es  nicht  $.  146.  Niemand  soll  von  Staats 
wegen  zu  einer  kirchlichen  Handlung  oder  Feierlichkeit 
gezwungen  werden.  $.  147.  Die  Formel  desEides  soll 
laaten:  „So  wahr  mir  Gott  helfe."  %.  148.  Die  bûrger- 
liche  Gûltigkeit  der  Ehe  ist  nur  von  der  Yollziehung  des 
Civilactes  abhângig,  die  kirchliche  Trauung  kann  nur 
nach  der  Yollziehung  des  Civilactes  stattfinden.  Die  Re- 
ligionsverscbiedenheit  ist  kein  bûrgerliches  Ehehinderniss. 
$.  149.  Die  Standesbucher  werden  von  den  bûrgerlichen 
Behôrden  gefûhrt. 

Art  VI.  %.  150.  Die  Wissenschaft  und  ihre  Lehre 
ist  frei.  %.  151.  Das  Unterrichts-  und  Erziohun^wesen 
steht  unter  der  Oberaufsicht  des  Staats;  er  ûbt  sie  durch 
eigene  von  ihm  emannte  Behôrden  ans.  S*  152.  Unter- 
richts- und  Erziehungsanstalten  zu  grûnden,  zu  leiten 
und  an  solchen  Unterricht  zu  ertheilen,  steht  jedein 
Deatschen  frei,  wenn  er  seine  Befâhigung  der  betreffen- 
den  Staatsbehôrde  nachgewiesen  hat.  Der  hâusliche  Un- 
terricht unterliegt  keiner  Beschrânkung.  $.  153.  Fur  die 
Bildung  der  Deutschen  Jugend  soll  durch  ôffentliche  Schu- 
len  ûberall  genûgend  gesorgt  werden.  Eltem  oder  deren 
Stellvertreter  dûrfen  mre  fcnder  oder  Pflegebefohlene 
nicht  ohne  den  Unterricht  lassen,  welcher  fur  die  unte- 
ren  Volksschulen  vorgeschrieben  ist.  $.  154.  Die  ôffent- 
lichen  Lehrer  haben  die  Rechte  der  Staatsdiener.  Der 
Staat  stellt  unter  gesetzlich  geordneter  Betheiligung  der 
Gemeinden  au$  der  Zahl  der  Geprûften  die  Lehrer  der 
Volksschulen  an.  S-  l^S-  Unbemittelten  soll  in  allen 
Volksschulen  und  niederen  Gewerbschulen  freier  Unter- 
richt ertheilt  werden.  §.  156.  Es  steht  einem  Jeden  frei, 
seinen  Beruf  zu  wâhlen  und  sich  fur  denselben  auszu- 
bilden,  wie  und  wo  er  will. 
iVom.  RecueU  gén.    Tome  XIV.  Ee 


434      PruBBe,  Botnère,  Saxe,  Hanopre, 

Art  yn.  $.  157.  Jeder  Deutsche  hat  das  Recht,  sich 
mit  Bitten  und  Beschwerden  schriftlich  an  die  Behôrden, 
an  die  Voiksvertretungen  und  an  den  Reichstag  zu  weD- 
den.  Dièses  Recht  kann  sowohi  von  Einzelnen  als  von 
Korporationen  ausgefibt  werden,  beim  Heer  und  derKriegs- 
flotte  jedoch  nur  in  der  Weise,  wie  es  die  DiscipIiBar- 
vorschriften  bestimmen.  S-  138.  Eine  voreângige  ueneh- 
migung  der  Behôrden  ist  nicht  nothwenoig,  um  ôffent- 
liche  Beamte  wegen  ibrer  amtlichen  Handiungen  gericht- 
lich  zu  verfolgen. 

Art  YIIL  S*  139«  Die  Deutscben  haben  das  Recht, 
sich  fnedlich  und  ohne  Waffen  zu  versammeln,  einer  be- 
sondem  Erlaubniss  dazu  bedarf  es  nicht  Volksv^rsamm- 
lungen  unter  freiem  Himmel  kdnnen  bei  drin^nder  Ge- 
fahr  fur  die  ôffentliche  Ordnung  und  Sicherheit  verboten 
werden.  %.  160.  Die  Deutscben  haben  das  Recbt,  Ver- 
eine  zu  bilden.  Dièses  Recht  soll  durch  keine  vorbeu- 
Çende  Maassregel  beschrânkt  werden.  Die  Ausûbung  der 
in  diesem  %.  und  im  S*  159«  festgestellten  Rechte  solizor 
Wahrung  der  ôffentlichen  Sicherneit  durch  das  Geseti 
geregelt  werden.  S*  161.  Die  in  den  |$.  159.  und  160. 
enthaltenen  Bestimmungen  finden  auf  das  Heer  und  die 
Kriegsflotte  Anwendung,  in  soweit  die  militairischen  Dis- 
ciplinarvorschriften  nient  entgegénstehen. 

Art  IX.  S.  162.  Das  Eigenthum  ist  unverletzlicb. 
Eine  Enteignung  kann  nur  ans  Rûcksichten  des  gemei- 
nen  Besten,  nur  auf  Grund  eines  Gesetzes  und  gegen  ge- 
rechte  Entschâdigung  vorgenomroen  werden.  Das  gei- 
stige  Eigenthum  soll  durch  die  Reichsgesetzgebung  ^• 
schûtzt  werden.  %.  163.  Die  Bestimmungen  uber  die 
Verausserlichkeit  und  Tbeilbarkeit  des  Grundeigenthums, 
sowohi  unter  Lebenden  als  von  Todeswegen,  bieiben  der 
Gesetzgebung  der  Einzelstaaten  ûberlassen.  Fur  die  todte 
Hand  sind  Beschrankungen  des  Rechts,  Liegenschaften 
zu  erwerben  und  ûber  sie  zu  verfû^en,  im  Wege  der  Ge- 
setzgebung aus  Grunden  des  ôffenthchen  Wohls  zulâssig. 
S.  164.  Jeder  Unterthânigkeits-  und  Hôrigkeitsverband 
hôrt  fur  immer  auf.  f.  165.  Ohne  Entschâdigung  sind 
aufgehoben: 

I.Die  Patrimonialgerichtsbarkeit  und   die  grundberrli- 

che  Polizei,  sammt  den  aus  diesen  Recbten  fliessen- 

den  Befugnissen,  Exemtionen  und  Abgaben. 

2.  Die  aus   dem  guts-   und  schutzherrlichen  Yerbande 

fliessenden   persônlichen   Abgaben  und   Leistungen. 


ConstUafion  aU^mandfi*.  43^ 

Mit  diesen  Recbteti  fallen  audi  die  Geçenleistungea 
und  Lasten  weg,  welche  dem  bisher  Berechtigien  dafûr 
oblagen,  $•  166.  Aile  auf  Grund  und  Boden  haftenden 
privatrechtlichen  Abgaben  und  Leistungan/insbesondere 
die  Zebnten^  sind  abiôsbar:  ob  nur  auf  Antrag  des  Be- 
lasteten  oder  auch  des  Berechti^ten,  und  in  welcber  Weise, 
bleibt  der  Gesetzgebung  der  einzelnen  Staaten  ûberlassen. 
Es  soli  fortan  kein  Grundstûck  mit  einer  unablôsbaren 
Abgabe  oder  Leistung  belasiet  werden.  %.  167,  Im 
Grundeigentbum  liegt  die  Berechtiffung  zur  Jagd  auf  eig- 
nem  Grund  und  Boden.  Die  Ja^dgerecbUgkeit  auf  Jfrem* 
dem  Grund  und  Boden,  Jagddienste,  Jagdfrobnden  und 
andere  Leistungen  fur  Jagdzwecke  sind  aufgeboben.,  Die 
Entscbâdigung  oleibt  der  Landesgesetzgebun^  ûberlassen. 
Nur  abiôsbar  jedocb  ist  die  Jagdgerecbtigkeit,  welcbe  er- 
weislich  durch  einen  lâstigen  mit  dem  Eigenthûmer  des 
beiasteten  Grundstiickes  abgesdilossenen  Yertrag  erwor- 
ben  ist;  ûber  die  Art  und  Weise  der  Ablôsung  haben 
die  Landesgesetzgebungen.  das  Weitere  zu  bastimmen. 
Die  Ausûbung  des  Jagdrecbts  aus  Grûnden  der  ôffentli- 
chen  Sicberbeit  und  des  gemreinen  Wohis  zu  ordnen, 
bleibt  der  Landesgesetzgebung  vorbebalten.  Die  Jagd- 
gerechtigkeit  auf  fremdem  Grund  und  Boden  darf  in  Zn-- 
kunft  nicht  wieder  als  Grundgerechtigkeit  bestellt  werden. 
S.  168.  Die  Familienfideikommisse  sind  aufzubeben.  Die 
Art  und  Bedingungen  der  Aufhebung  bestimmt  die  Ge- 
setzgebung der  einzelnen  Staaten.  Ueber  die  Familienfidei- 
kommisse der  regierenden  fûrstlichen  Hâuser  bleiben  die 
Bestimmungen  den  Landesgesetzgebungen  vorbebalten. 
8.  169.  Aller  Lebensverband  ist  aufzubeben.  Das  Nâ- 
here  ûber  die  Art  und  Weise  der  Ausfûbrung  baben  die 
Gesetzgebunjgen  der  Einzelstaaten  anzuordnen.  $.  170. 
Die  Strafe  oer  Vermôgenseinziebung  soll  nicbt  stattfînden. 
$.  171.  Die  Besteuerung  soU  so  geordnet  werden,  dass 
die  Bevorzugung  einzelner  Stande  und  Gûter  in  Staat 
und  Gemeinde  aufbôrt. 

Art.  X.  S-  172.  Aile  Gericbtsbarkeit  gebt  vom  Staate 
aus.  Es  sollen  keine  Patrimonialgerichte  bestehen.  $.  173. 
Die  ricbterlicbe  Gewalt  wird  selbststandig  von  den  Ge- 
ricbten  geûbt.  Cabinets-  und  Ministerial  -  Justiz  ist  un- 
stattbaft.  Niemand  darf  seinem  gesetzlicben  Ricbter  ent- 
zogen  werden.  Ausnabmeçericbte  sollen  nie  stattfinden. 
$.  174.  E^  soll  keinen  privilegirten  Gerichtsstand  derPer- 
sonen    oder  Gûter  geben.     Der   Militair- Gericbtsbarkeit 

Ee2 


436      Prnase,  Bavièrêy  Saxe,  Hanovre. 

Terbleibt  iedoch  die  Aburtheilune  der  von  Milîtair-Perso- 
nen  verûbten  Verbrechen  nnd  Vergehen,  mit  Einschlass 
der  Disciplinartelle.  S-  175.  Kein  Richter  darf,  ansser 
durch  Uriheil  und  Recht,  von  seinem  Ami  enifernt,  oder 
an  Rang  und  Gehalt  beeintrâchtigt  werden.  Suspension 
dârf  nicht  ohne  gerichtlichen  Beschluss  erfolgen.  Kein 
Richter  darf  wider  seinen  Willen,  ausser  durcE  gerichili- 
lichen  Beschluss  in  den  durch  das  Gesetz  bestimmten 
Fâllen  und  Formen,  zu  einer  andem  Steile  versetzt  oder 
in  Ruhestand  gesetzt  werden.  g.  176.  Das  Gerichtsver- 
fahren  soll  ôffentlich  nnd  mândiich  sein.  Aasnahmen  von 
der  Oeffentlichkeit  bestimmt  im  Interesse  der  Sittlichkeit 
das  Gesetz.  S.  177.  In  Strafsachen  gilt  der  Anklage- 
prozess.  Schwnrgerichte  soUen  jedenfalls  ûber  schwerere 
Strafsachen  und  schwerere  politische  Vergehen  urtheilen. 
§.  178.  die  bûrgerliche  Rechtspflege  soll  in  Sachen  be- 
sonderer  Bemfserfahrung  durcn  sachkundige,  von  den 
Berufsgenossen  frei  gewâhlte  Richter  geûbt  oder  mitge- 
ûbt  werden.  %.  179.  Rechtspflege  und  Yerwaltung  sol- 
len  getrennt  und  von  einander  unabhânsig  sein.  Ueber 
Kompetenzkonflikte  zwischen  den  Verwaltungs-  und  Ge- 
richtsbehôrden  in  den  Einzelstaaten  entscheidet  ein  durch 
das  Gesetz  zu  bestimmender  Gerichtshof.  $.  180.  Die  Ver- 
waltunçsrechtspflege  hôrt  auf  ;  ûber  aile  Rechtsverletzungen 
entscheiden  die  Gerichte.  Der  Polizei  steht  keine  Straf- 
gerichtsbarkeit  zu.  $.  181.  Rechtskrâftige  Urtheile  Dent- 
scher  Gerichte  sind  in  allen  Deutschen  Landen  gleich 
wirksam  nnd  vollziehbar.  Ein  Reichsgesetz  wird  das 
Nâhere  bestimmen. 

Art.  XI.  §.  182.  Jede  Gemeinde  bat  als  Grundrechte 
ihrer  Yerfassung: 

a)  die  Wahl  ihrer  Vorsteher  und  Vertreter; 

b)  die   seibstândige  Yerwaltung  ihrer  Gemeindeangele- 

Senheiten  unter  gesetzlich    geordneter   Oberaafsicht 
es  Staates; 

c)  die  Verôffentlichung  ihres  Gemeindehaushaltes; 

d)  Oeffentlichkeit  der  Yerhandlungen  als  Regel. 

§.  183.  Jedes  Grundstûck  soll  einem  Gemeindeverbande 
angehôren.  Beschrânkungen  wegen  Waldungen  undWû- 
steneien  bleiben  der  Landesgesetzgebung  vorbehalten. 

Art.  XII.  §.  184.  Jeder  Deutsche  Staat  soll  eine  Yer- 
fassung mit  Yolksvertretung  haben.  Die  Minister  sind 
der  Yolksvertretung  verantwortiich.    §.  185.  Die  Volks- 


Constitution  allemande.  437 

vertretung  bat  eine  entsoheidende  Stimme  bei  der  Ge^ 
setzgebung,  bei  der  Besteuening,  bei  der  Ordnung  des 
Staatshausnaliefl;  auch  bat  sie  das  Recbt  des  Gesetzvor- 
schiags,  der  Beschwerde,  der  Adresse,  so  wie  der  An- 
klage  der  Minister.  Die  Sitzungen  der  Landtage  sind  ia 
der  Regel  ôffentlicb. 

Art.  XIII.  S.  186.  Den  nicbt  Deutsch  redenden  Volks* 
stammen  des  Reicbs  ist  ihre  volksthûmliche  Entwicke- 
lung  gewâhrieistet,  namentlich  die  Gleicbberechtiçung  ih- 
rer  Sprachen,  soweit  deren  Gebiete  reichen,  in  aem  Kir- 
chenwesen,  dem  Unterrichte,  der  innern  Verwaltung  und 
der  Rechtspflege. 

Art.  XlV.  §•  187.  Jeder  deutsche  Staatsbûrger  in  der 
Fremde  steht  unter  dem  Schutze  des  Reicbes. 

Abschnitt  VIL 

Die  Gewâhr  der  Yerfassung. 

Art  I.  S.  188.  Der  Reichsvorstand  leistet  auf  die 
Reichsverfassung  folgendes  eidliches  Gelôbniss:  „Ich 
schwôre  das  Reich  und  die  Rechte  des  Deuischen  Vol- 
kes  zu  schirmen,  die  Reichsverfassung  aufrechi  zu  er- 
halten  und  sie  gewissenhaft  zu  voUziehen,  so  wahr  mir 
GoU  helfe  !"  Der  Eid  der  Bevollmâchtigten  zum  Fûrsten- 
Coliegium  lautet  wie  folgt:  „Ich  schwôre  das  Reich  und 
die  Rechte  des  Deutschen  Volkes  zu  schirmen  und  die 
Reichsverfassung  aufrecht  zu  halten.  So  wahr  mir  Gott 
helfe!"  Dièse  Eidesleistungen  geschehen  bei  Einfûhrung 
geçenwârtiger  Yerfassung  vor  oen  zu  einer  Sitzung  ver- 
einigten  beiden  Hâusern  des  Reichstages.  Bei  spaterem 
Wecnsel  wird  der  Eid  im  versammelten  Fûrsten-CoUegium 
abgelegt,  und  die  darûber  aufgenommene  Urkunde  dem 
nâchsten  Reichstage  ûbergeben.  §.  189.  Die  Reichsbe- 
amten  haben  beim  Antritt  ihres  Amtes  einen  Eid  auf  die 
Reichsverfassung  zu  leisten.  Das  Nâhere  bestimmt  die 
Dienstpragmatik  des  Reiches.  §.  190.  Ueber  die  Verant- 
wortlichkeit  der  Reichsminister  soll  ein  Reichsgesetz  er- 
lassen  werden.  §.  191.  Die  Verpflichtunç  auf  die  Reichs- 
verfassung wird  in  den  Einzelstaaten  mit  der  Verpflich- 
tung  auf  die  Landeisverfassung  verbunden  und  dieser  vor-* 
angesetzt. 

Art.  II.  §.  192.  Keine  Bestimmung  in  der  Yerfassung 
oder  in  den  Gesetzen  eines  Einzelstaates  darf  mit  der 
Reichsverfassung  in  Widerspruch  stehen.  §.  193.  Eine 
Aenderung  der  negierungsform  in  einem  Einzelstaate  kann 


438       Prusse,  Bavière^  Saxe,  Hanovre. 

nur  mit  Zastimmunç  der  Reichsgewak  erfolgen.  Dièse 
Zustimmung  mass  m  den  fOr  Aenderungen  der  Reicbs- 
verfassung  vorgeschriebenen  Formen  gegeben  werden. 

Art.  III.  §.  194.  Âbânderongen  in  der  Reichsverfas- 
sang  kônnen  nur  durcb  einen  Beschiuss  beider  Hâuser 
und  mit  Zustimmung  sowohl  des  Reiebsvorstandes  als 
des  Fûrsten-CoUegiums  erfolgen.  Zu  einem  solchen  Be- 
schiuss bedarf  es  in  jedem  der  beiden  HSuser: 

1)  der  Anwesenheit  von   wenigstens  zwei  Dritteln  der 

Mitg;lieder; 
2)zweier  Abstimmungen ,   zwischen  welchen  ein  Zeit- 

raum  von  wenigstens  acht  Tagen  liegen  muss; 
3)  einer  Stimmenmehrheit  von  wenigstens  zwei  Dritteln 
der  anwesenden  MitgUeder  bei  jeder  der  beiden  Ab- 
stimmungen. 
Art.  IV.  §.  195.    Im  Falle  des  Kriegs  oder  Aufrubrs 
kônnen    die   Bestimmungen   der   Grundrechte   ûber   den 
Gerichtsstand ,     die    Presse,    Verhaftung,    Haussuchung 
und    Versammlungsrecht  von   der  Reichsregierung   oder 
der   Regierung  emes  Eipzelstaates   fur  einzelne    mzirke 
zeitweise   ausser  Kraft  gesètzt  werden;  jedoch  nur  unter 
folgenden  Bedingungen: 

1)  die  Verfûgung   muss   in  jedem  einzelnen  Falle  vod 
dem  Gesammtministerium   des  Reiches  oder  Einzel- 
staates  ausgehen; 
2)Das  Ministerium   des  Reiches    bat  die  Zustimmang 
des   Reichstaees,   das  Ministerium   des  Einzelstaates 
die  des  Landtages,  wenn  dieselben  zur  Zeitversdm- 
melt  sind,  sofort  einzuholen.     Wenn  dieselben  nicht 
versammelt  sind,    so  mûssen  bei  ihrem  Zusammen- 
treten   die  getroffenen  Maassregeln  ihnen  sofort  zar 
Genehmigung  vorgelegt  werden. 
Weitere    Bestimmungen   bieiben   einem  Reichsgesetz  vor- 
behalten.    Fur  die  Yerkûndigung  des  Belagerungszustan- 
des  bieiben    bis  dahin  die  bestenenden  gesetzlicnen  Vor- 
schriften  in  Kraft. 

Annexe  B. 

au  protocole  final  du  26  mai  1849,  relatif  au  projet  if  une 
nouvelle  constitution  de  V Allemagne, 

Entwurf  eines  Gesetzes,   betreffend  die  Wah- 
len  der  Abgeordneted  zum  Volkshause. 

§•  1.    Wàhler  ist  jedw  selbststândige  aabescholtene 


.  Constitution  allemande.  439 

Deutsche,  welcher  das  2dsie  Lebensjahr  znrûckgelegt  bat 
$.  2.  Als  seibststândig  ist  Derjenige  anzusehen,  welcher 
an  den  Gemeindewahlen  seines  Wohnortes  Theil  zu  neh- 
men  berechtigt  ist  und  irgend  eine  directe  Staatssteuer 
zahlt.  S.  3.  Von  der  Berechtigang  zum  Wâhlen  sind 
ausgeschlossen: 
l)Personen,  welche  unter  Vormandschaft  oder  Cura- 

tel  stehn; 
2)Personen,  ûber  deren  Vermôgen  Concurs  oder  Fal- 
litzustand  gerichtlich   erôffnet  worden  ist,  bis  dahin 
dass  sie'ihre  Creditoren  befriedigt  baben; 

3)PersoDen,  welche  eine  Armen-Unterstûtzung  aus  ôf- 
fentlichen  oder  Gemeindemitteln  beziehn,  oder  im 
letzten,  der  Wahl  vorangegangenen  Jahre  bezo- 
gen  haben. 
§.  4.  Als  bescholten  sind  von .  der  Berechtigang  zum 
Wâhlen  diejenigen  Personen  ausgeschlossen,  denendurch 
rechtskrâftiges  Ërkenntniss  nach  den  Gesetzen  des  Ein- 
zelstaates,  wo  das  Urtheil  erging,  entweder  unmit- 
telbar  oder  mittelbar  der  Yollgenuss  der.  staatsbûrger- 
lichen  Rechte  entzogen  its,  sofem  sie  in  dièse  Rechte 
nicht  wieder  eingesetzt  worden  sind.  §.  5.  Des  Rechts 
zu  w&hlen  soU,  unbeschadet  der  sonst  verwirkten  Stra- 
fen,  fur  eine  Zeit  von  4  bis  12  Jahren  durch  strafgericht- 
liches  Ërkenntniss  verlustig  erklârt  werden,  wer  bei  den 
Wahlen  Stimmen  erkauft  oder  mehr  als  einmal  bei 
der  fur  einen  und  denselben  Zweck  bestimmten  Wahl 
seine  Stimme  abgegeben,  oder  zur  Einwirkung  auf  die 
Wahl  ûberhaupt  gesetzlich  unzulâssige  Mittel  angewindet 
hat.  §.  6.  Wâhlbar  zum  Abgeordneten  des  Volkshauses 
ist  jeder  unbescholtene  Deutsche,  welcher  das  30ste  Le- 
bensjahr zuruckgelegt  und  seit  mindestens  3  Jahren  ei- 
nem  Deutschen  Staate  angehôrt  hat.  §.  7.  Personen, 
die  ein  ôffentliches  Amt  bekleiden,  bedûrfen  zum  Eintritt 
in  das  Volkshaus  keines  Urlaubs,  haben  aber  die  Kosten 
ihrer  amtlichen  Stellverti*etung  zu  tragen.  §.  8.  In  ie- 
dem  Einzelstaate  sind  Wahlkreise  von  je  100,000  Seefen 
der  nach  der  letzten  Yolkszâhlun^  vorhandenen  Bevôlke- 
ning  zu  bilden.  §.  9.  Ergiebt  sich  in  einem  Einzelstaate 
bei  derBildung  der  Wahlkreise  ein  Ueberschuss  vonweniç- 
stens  50,000  Seelen,  so  isthierflir  ein  besondererWahlkreis 
zu  bilden.  Ein  Ueberschuss  von  weniger  als  50,000  Seelen, 
ist  utitér  die  anderen  Wahlkrefêe  des  Einzelstaates  ver- 


440      Prusse,  Bavière,  Saxe,  Hanovre. 

hSltntssm&sfiig  zu  veriheilen.  S.  10.  Kleinere  Staaten  mit 
einer  Bevôlkening  von  wenigsiens  50,000  Seelen  bilden 
einen  Wahlkreis.  Dîesen  sou  die  StadiLûbeck  gleicbge- 
stellt  werden.  Dieienigen  Staaten,  welche  keine  Bevôl- 
kening von  50,000  Seelen  haben,  werden  mit  andern 
Staaten  nach  Maasâgabe  der  Reichswahlmatrikel  zur  611- 
dung  von  Wahlkreisen  zusamn^engelegt.  §.  11.  DieWahl 
ist  indirect.  Die  Urwâhler  wâhlen  Wahlmânner,  und  dièse 
wâhlen  den  Âbgeordneten.  §.  12.  Die  Wahlkreise  zer- 
fallen  in  Wahlbezirke  behufs  der  Wahl  der  Wahlmânner. 
§.  13.  Wer  das  Wahlrecht  in  einem  Wahlbezirke  aus- 
ûben  will,  muss  in  demselben  zur  Zeit  der  Wahl  and 
seit  mindestens  3  Jahren  seinen  festen  Wohnsitz  haben 
und  heimathsberechtifft  sein.  Er  muss  ausserdem  anf Er- 
fordern  nachweisen,  dass  er  mit  der  letzten  Rate  der  von 
ihm  zu  zahlenden  directen  Staatssteuer  nicht  im  Rûck- 
stande  ist  Der  Standort  der  Soidaten  und  Militairperso- 
nen  des  stehenden  Heeres  çilt  als  Wohnsitz  und  berech- 
tigt  zur  Wahl  ohne  Rûcksicht  auf  Heimatsberechtigong 
und  Dauer  der  Wohnsitzes.  In  den  Staaten,  wo  Land- 
wehr  besteht,.  tritt  fur  dièse  dahin  eine  Âusnahme  ein, 
dass  Landwehrpflichtige,  welche  sich  zur  Zeit  der  Wab- 
len  unter  den  Fahnen  befinden,  an  dem  Orte  ihres  Auf- 
enthaltes  fur  ihren  Heimathsbezirk  wâhlen.  Die  nâheren 
Ânordnungen  zur  Ausfûhrung  dieser  Bestimmungen  blei- 
ben  den  negierungen  der  Einzelstaaten  ûberlassen.  $.  14. 
Die  Wâhler  werden  behufs  der  Wahl  der  Wahlmânner 
in  3  Âbtheilungen  getheUt  Jede  Âbtheilung  wâhlt  ein 
Drittheil  der  zu  wâhienden  Wahlmânner.  $.  15.  Die 
Bildilhg  der  Abtheilungen  erfolgt  nach  Maassgabe  der 
von  den  Wâhlem  zu  entrichtenden  directen  Staats-Steoem 
und  zwar  in  der  Art,  dass  auf  jede  Abtheilung  ein  Drit- 
theil der  Gesammtsumme  der  Steuerbetrâge  aller  Wâhler 
fôllt.    Dièse  Gesammtsumme  wird  berechnet: 

a)  gemeindeweise,  falls  die  Gemeinde  einen  Bezirk  fur 
sich  bildet,  oder  in  mehrere  -Bezirke  getheilt  ist; 

b)  bezirksweise,  falls  der  Bezirk  aus  mehreren  Gemein- 
den  zusammengesetzt  ist 

Den  Regierungen  der  Einzelstaaten  bleibt  es  ûberlas- 
sen fur  diejeniçen  Gemeinden  oder  Bezirke,  in  welchen 
keine  oder  nicht  aile  landûblichen  directen  Steuern 
zur  Hebung  kommen,  der  ausfaUenden  Steuer,  bebufs 
Feststellung    der  Wahlberechtigung  und  der  Âbtheilang, 


Constitution  allemande.  441 

eine  andere  zn   sabstituiren.    .$.  16.    Die  erste  Âbthei- 
lanff  besteht  aus  deajeni^n  Wâhlern,    aaf  welche  die 
hôchsten   Steuerbetrâge  bis  zum  Belaufe  eines  Drittheils 
der  Gesammtsteuer   laUen.     Die  zweiie  Âbtheilung   be- 
steht aas   denjenigen  Wâhlern,    auf  welche   die  n&cbst 
oiedri^ren   Steuerbetrâse  bis   zur  Grenze   des  zweiten 
Drittheils  fallen.    Die   dnite  Âbtheilung  endiich  besteht 
ans  den  am  niedrigsten  besteuerten  Wâhlern,  auf  welche 
das  letzte  Drittheil  fàllt.     $•  17.  In  jedem  Bezirke  istein 
Verzeichniss  der  stimmberechtigten  W&hler  (Wâhlerliste) 
mit  Ângabe  des  Steuerbetraçes  Dei  den  einzelnen  Namen 
aafzusteflen.    Dièse  Listen  sind  spâtestens  4  Wochenvor 
dem  zur  Wahl  bestimmten  Tage  zu  jedermanns  Einsicht 
aaszulegen,  und  dies  ôffentlich  bekannt  zu  machen.    Ein- 
sprachen   gegen   die  Listen   sind  binnen  8  Tagen  nach 
ôlTentlicher  Bekanntmachung  bei  der  Behôrde,  welche  die 
Bekanntmachung   erlassen  hat,  anzubringen,    und  inner- 
halb  der  nâchsten  14  Tage  zu  erlediçen,  worauf  die  Li- 
sten gescblossen  werden.    Mur  diejenigen  sind  zurTheil- 
nabme   an   der  Wahl  berechtigt,  welche  in  die   Listen 
aufgenommen  sind.    §.  18.  Aus  den  Wâhlerlisten  ist  ffir 
jede  Gemeinde  oder  Bezirk  (§.  15.)  eine  Âbtheilungsliste 
anzufertigen,  wegen  deren  Berechtigung  die  Vorschriften 
des  Yorhergehenden  §.  Platz   ereifen.     §.  19.    Bei   der 
Wahlhandlung  sind  Gemeinde-MitgUeder  zuzuziehen,  wel- 
che kein  Staats-  oder  Gemeinde-Amt  bekleiden.    §•  20. 
Die    Wahlen     erfolgen    abtheilungsweise    durcfa    offene 
Stimmgebung    zu    ProtokoU,    nach    absoluter  Mehrheit. 
§.  2L   Etaient   sich   bei   der   ersten  Abstimmung  keine 
absolute   Stimmenmehrheit,   so  findet  die  engere   Wahl 
statt    §.  22.   Die  gewahlten  Wahlmânner  treten  zur  Wahl 
des  Abgeordneten  zusammen.    §.  23.    Die  Wahlm&nner 
wâblen    durch   offene  Stimmgebung    zu   ProtokoU   nach 
absoluter  Mehrheit    Ergiebt  sich  bei  der  ersten  Abstim- 
mung eine  solche  nicht,  so  findet  die  engere  Wahl  statt. 
Der  Tag  der  Wahlen  wird  fur  das  gesammte  Reich  ein 
und  derselbe  sein.    Die  Wahlen,  welche  spâter  erforder- 
lich  werden,  sind  von  den  Regierunçen  der  Einzelstaaten 
auszuschreiben.    $.  24.  Die  ^hlkreise  und  Wahlbezirke, 
die  Wahldirectoren  und  das  Wablverfabren,  insoweit  diè- 
ses nicht  durch  das.  gegenwârtige  Gesetz  fes^estellt  wor- 
den  ist,  werden  Ton   den  Regierungen  der  Einzelstaaten 
bestimmt. 


442         Prusse,  Bavière,  Saxe,  Hanoçre. 

Annexe  C. 
au  protocole  final  du  26  mai  i849y  relatif  au  projet  (tune 
noueeUe  constitution  de  FAllemagen*)» 

An  sftmmtliche  Deutsche  Regierungen. 
Der  etc.  Regierung  finden  sich  die  Regierungen  von  Pren- 
ssen  etc.  und  in  deren  Auflrage   die  Preussische  Régie- 
runs,    veranlasst,     folgende    ergebenste    Eroffnung   zu 
macnen. 

Es  bedarf  keiner  n&hern  Darlegung  der  Gefahren,  vod 
welchen  gegenwârtig  das  gemeinsame  Yaterland  bedroht 
wird.  Die  Ereiçnisse  sprecnen  lant  ^enug.  In  mehreren 
Theilen  Deutschlands  ist  die  gesetziiche  Àutoritat  darch 
den  Aufruhr  umgestûrzt,  in  andem  nur  durch  die  An- 
wendung  der  Waffen  hergestellt  worden.  Niemand  ver- 
mag  zu  ermessen,  welche  fernere  Ausdehnunç  dièse  weit 
verzweigten  Bewegungen  erhalten,  und  wie  weit  sie  seibst 
dem  Auslande  gegenûber,  zu  emsten  Bedenken  fûhren 
kônnen.  Nicht  moss  die  gesammte  staatlîche  Existenz 
Deutschlands  ist  in  Frage  gestellt,  sondern  eben  sowohi 
die  Grundlagen  iedes  geordneten  Zustandes  ûberhaapl 

Um  diesen  Gefahren  gewachsen  zu  sein,  um  den 
Kampf  siegreich  zu  bestehen,  dessen  Ausgang  sonst  aile 
Deutschen  Lande  mit  gleichem  Verderben  treffen  wûrde, 
bedarf  es  vor  Allem  einer  vollen  Uebereinstimmung  in 
den  Handinngen  der  Regierungen.  Um  desto  schmerz- 
licher  muss  es  empfunden  werden,  dass  hierzu  jetzt  der 
geeignete  Vereinigungspunkt  mangeit.  Der  auf  der  Akte 
vom  8.  Juni  1815  errichtete  deutsche  Bund  ist  hierza 
factisch  um  so  mehr  ausser  Stande,  da  ihm  zur  Zeitein 
ausreichendes  Organ  zu  gemeinschaftiicher  Thâtigkeit  ab- 
geht.  Ein  neues,  den  gegenwârtigen  Anforderungen  ent- 
sprechendes  Bundesverhâltniss  bat  noch  nicht  zu  Stande 
gebracht  werden  kônnen.  Die  in  Frankfurt  zasammen- 
getretene  National-Versammlung  bat,  als  sie  die  von  ibr 
berathene  Reichs-Yerfassung  aïs  abgeschlossen  und  weite- 
rer  Verhandlung  unzug&nglich  verkfindigte,  sich  seibst 
ausser  Stand  sesetzt,  ihr  Mandat  ferner  zu  erfâllen,  ibre 
weiteren  Bescnlûsse  entbehren  daher  schon  deswegen 
jeder  rechtlic hen  Giiltigkeit  und  kônnen  nar  als  Ueber- 
griffe  betrachtet  werden,  denen  keinerlei  Folge  zu  ge- 
ben  ist. 

Einer  so  bedrohlichen  Lage  gegenûber  ist  ein  festes, 

*)  Cette  note  a  été  signée  par  le  ministre  de  Prusse  le  28 
mai  1849. 


Constitution  allemande*  443 

eintrâchti^s  and  anverzâgUches  Handeln  nothwendtg, 
and  es  wird  dièses  von  den  Regierungen  ausgehen  mus- 
sen,  welche  sich  m  den  hier  vorliegenden  Fragen  in 
gleicher  Stellung  befinden. 

Die  Regierungen  von  Prenssen  etc.  sind  daher  ûber^ 
eingekommen ,  auf  Grand  des  Art.  11.  der  Dentschen 
Bandes-Akte  in  ein  Rûndniss  zu  treten,  das  den  gegenseiti- 

fen  Schotz  seiner  Glieder  gegen  den  innern  oder  ânssera 
eind  zum  Zwecke  bat.  Die  Leitung  der  hierzu  erfor- 
deriichen  gemeinsamen  Maassregeln  naben  sie  Preussen 
ûbertragen.  So  v^ie  an  aile  Regierungen,  welche  Glieder 
des  deutschen  Bandes  von  1815  sind,  so  ergeht  auch  an 
die  etc.  Regierang  ihr  Ansachen  sich  diesem,  durch  die 
Gefahren  des  Aagenblicks  hervorgerafenen  Bûndnisse  an- 
zuschliessen ,  und  sich  hieruber  in  kûrzester  Frist  ge- 
ialliffîst  erklSren  za  woUen. 

Die  genannten  Regierangen  wûrden  iedoch  die  ihnen 

Sestellte  Aufffabe  nur  unvollstândig  erfûllen,  wenn  sie  le- 
iglich  bei  aen  Bedûrfnissen,  welche  die  nâchste  Gegen- 
wart  erzeugt,  stehen  blieben.  Sie  sind  vielmehr  von  der 
Ueberzeugung  durchdrungen ,  das  Pflicht  and  Vernunft 
deichmâssiff  gebieten,  sich  ûber  die  Stellung  zu  der 
Deutschen  Yerfassungsfrage  von  vorn  herein  gegen  ihre 
Verbûndeten  sowohl,  als  gegen  die  Nation  offen  auszu- 
sprechen.  Sie  haben  die  von  der  National- Versammlung 
entworfene  Reichsverfassung  nioht  anerkannt,  weil  sie 
ûber  die  wahren  und  heusamen  Anforderungen  eines 
krâftigen  Bundesstaates  hinausgrtff,  und  in  ihrer  aus  den 
Kampfen  und  Zugestândnissen  der  politischen  Partheien 
hervorgegang^ïen  Gestalt  die  wesentachsten  Bûrgschaften 
entbehrte,  auf  welchen  der  rechtliche  und  geordnete 
Bestand  jedes  Staatswesens  beruht 

Aber  die  verbûndeten  Regierungen  haben  nicht  ei- 
nen  Augenblick  verkannt,  dass  ihnen  eben  hieraus  die 
doppelte  Verpflichtunç  erwachsen  sei,  nach  allen  Krâften 
za  dem  Abschluss  emes  Yerfassunçswerks  mitzuwirken, 
das  fur  das  gesammte  Deutschlana  eine  unabweisliche 
Nothwendigkeit  geworden  ist  Eine  solche  Verfassung 
wird  der  Nation  gewâhren  mûssen,  was  sie  seit  lân^rer  Zeit 
schmerzlich  entbehrte,  was  sie  von  ihren  Regierungen 
za  fordern  bereohtigt  ist:  dem  Auslande  gegenûber  Ëin- 
heit  ond  Macht;  im  Innern  bei  çesichertem  rortbestande 
aller  einzelnen  Glieder,  die  einheitliche  Entwickelung  der 
gemeinsamen  Interessen  und  nationalen  Bedûrfnisse.    Die 


444         Prusse,  Bai^ière,  Saxe,  Hanovre. 

Bûrgschaften   der  rechtiichen  Freiheit  und   der 

chen  Ordnung  sind  es,  welche  die  Deatsche  Verhissang 

den  Regierangen  and  den  YôU^rn  zu  gewfthren  haben  wird. 

Unter  diesen  Gesichtspunkten  haoen  die  vei4)ûndeteii 
Regierangen  den  von  der  National- Vereammlang  beschlos- 
senen  Entwarf  ernstlich  geprûft,  aile  seine  heilsamen  und 
unbedenklichen  Bestimmungen  beibehalten  und  nur  die- 
jenigen  Theile  geândert,  welche  mit  dem  gemeinen  Wohie 
unvereinbar  sind. 

Hieraus  ist,  aaf  Grand  ^ner  von  Preussen  vorgeleg- 
ten  Proposition,  der  Entwarf  einer  Reichsverfassong  ber- 
vorgeganeen,  welchen  sîe  sftmmtlichen  Gliedern  des  Bon- 
des von  1815  als  ihren  gemeinschafUicben  Vorsdblag  und 
in  der  Hoffnung  vorlegBn,  dass  derselbe  ihre  Zastimmai^ 
finden  werde.  Die  Begrûndang  seines  Inhalts  se  wie 
dessen  nâhere  Erlâaterang  ist  in  der  Denkschrift  nieder- 
gelegt,  welche  beiliegt  Die  Deatschen  Staaten,  welche 
sich  dem  vorgelegten  Verfassongs-Entwurf  anschliessen^ 
werden  als  die  im  $.  1.  bezeicnneten  Glieder  des  Ban- 
desstaats  zu  betrachten  sein,  wâhrend  denjenigen  Reffie- 
rongen  geeenûber,  welche  sich  zu  diesem  Anschloss 
nicht  veraniasst  finden,  die  aus  den  Vertrâgen  von  1815 
fliessenden  Rechte  undPflichten  unverfindert  fortbestehen. 

Indem  die  Regierangen  von  Preussen  etc.  sich  durch 
den  Drang  der  Zeitumstânde  genôthigt  gesehen  haben, 
ihrerseits  die  Initiative  in  dem  Verfassungswerke  zu  er- 
greifen,  sind  sie  jedoch  von  der  besttmmten  und  ausdrûckli- 
chen  Voraussetzung  ausgegangen,  dass  der  recbtsguhieeÂb- 
schlass  desselben  auf  der  freien  Zustimmung  der  mtio- 
nal-Vertretung  berahe.  Sie  werden  daher  in  Gemein- 
schaft  mit  denjenigen  Regierangen,  welche  sich  dem  Ver- 
fassungs-Entwurf  anschliessen,  aus  diesen  Deatschen  Lan- 
den  einen  Reichstag  in  dem  Umfange  und  nach  den  Wahibe- 
stimmungen  berufen,  welche  der  Verfassungs-Entvnirf  vor- 
l&ufig  bezeichnet.  Diesem  lediglich  hierzo  versammelten 
Reicnstage  wird  dann  der  genannte  Entwurf  zur  Bera- 
thung  und  Zustimmung  ûbergeben  werden. 

Auf  dem  hier  bezeichneten  Wege  hoffen  die  Regie- 
rangen sich  mit  allen  verstSndigen  und  wohldenkenâen 
Mânnera  der  Nation  zu  begegnen,  mit  Allen,  denen  das 
wahre  Wohl  Deutschlands  am  Herzen  liegt,  mit  Allen, 
welche  von  der  ganzen  Bedeutung  des  Augenblicks  durcb- 
drançen,  eines  unbefangenen  Urtheils  ûber  die  Lage  des 
Yatenandes  fihig  sind. 


Constitution  allemande,  445 

Die  oben  erwâhnte  Denkschrift  zu  dem  Inhahe  des  Ver- 
fassungs-Entwurfs  war  bei  dem  Abgange  dièses  Aktenstûcks 
noch  nicht  beendigt  und  wird  unverzûglich  nachfolgen. 
Berlin. 

Annexe  D. 

m  protocole  final  du  26  mai  i849,  relatif  au  projet 
(Tune  nouvelle  constitution  de  F  Allemagne. 

Traité  d^alliance  entre  la  Prusse,  la  Saxe  et  le  Hanaere. 

Da  unter  den  gegenwârligen  Verhâltnissen  die  vom 
Deulschen  Bunde  gewahrte  innere  und  âussere  Sicher- 
heit  Deutschlands  gefâhrdet  ist,  und  daher  die  Umstânde 
zu  Herstellung  einer  einheitlichen  Leitung  der  Deutschen 
ingelegenheiten,  eine  engere  Vereinigung  derjenigen  Re- 
jierungen,  welche  entschlossen  sind,  nach  gleichen  Grund- 
Jâtzen  zu ,  verfahren ,  nothwendig  machen,  so  ist  unter 
Jen  Regierungen  von  Preussen,  Sachsen  und  Hannover 
blgender  Vertrag  geschlossen  worden: 

Art.  I.     Die  Kôniglichen  Regierungen    von  Preussen, 
5achsen  und  Hannover  schliessen  in  Gemâssheit  des  Art 
11.  der  Deutschen   Bundes-Akte  vom  8.  Juni  1815,  ein 
^ûndniss 
zum  Zvsrecke    der  Erhaltung   der  âussern  und  innern 
Sîcherheit  Deutschlands   und  der  Unabhângigkeit  und 
Unverletzlichkeit  der  einzelnen  Deutschen  Staaten. 
5ie  behalten   dabei  sammtlichen  Gliedern  des  Deutschen 
kndes   aile  aus  diesem  hervorgehenden  Rechte  und  die 
liesen    Rechten     entsprechenden    Verpflichtungen    aus- 
Irûcklich  vor. 

Art  IL  Der  Beitritt  zu  dieseip  Bûndniss  bleibt  allen 
iliedern  des  Deutschen  Bundes  offen;  der  Beitretende 
rlangt  durch  den  Beitritt  das  Recht  auf  I^eistung  der 
lurch  den  ausgesproch^en  Zweck  des  Bundnisses  be- 
lingten  Hûlfe.  Dièse  Hûlfe  wird  theils  in  Vermittelung 
der  Befôrderung  gûtlichen  oder  rechtlichen  Austrags 
>çh  ergebender  Ansprûche  und  Streitigkeiten,  theils  m 
ailitairischem  Schutze  gegen  unrechtmâssige  Gewalt  je- 
ler  Art  bestehen. 

Art.  III.  $.  1.  Die  Oberleitung  der  zur  Erreichung 
les  Zv^eokes  dièses  Bundnisses  zu  ergreifenden  Maass- 
egeln  wird  der  Krone  Preussen  ûbertragen.  Fur  die 
^usûbung  dieser  Oberleitung  sind  fâr  die  Dauer  Eines 


446       Pruss0,  Bavière,  Siixe,  Hanopre^ 

Jabres,  vom  1.  Juni  anfangend,  c|ie  anten  foigenden  wei- 
teren  Verabredungen  getroffen.  SoUte  vor  Ablaof  dièses 
Jahres  die  Reichs-Verfassung  ins  Leben  treien,  so  finden 
lediglich  die  Bestimmungen  derselben  ihre  ÂnwendaDg. 
wâre  aber  mit  Abiauf  eines  Jahres  die  verfassungsmâssi^e 
Ordnung  in  Deutschiand  noch  nicht  wieder  hergestellt, 
80  wird  die  Verlângerung  dieser  Verabredungen  vorbe- 
halten.  $.  2.,  Zur  r  ûhrung  der  auf  die  Erreichuns  des 
Zweckes  des  Bûndnisses  bezûglichen  Geschâde  sou  eiD 
Verwaltungs*Raih  gebildet  weroen,  zu  welchem  jederder 
Verbûndeten  einen  oder  mehrere  Bevollmâchtiçte  absen- 
det  Dieser  Verwaltungs^Rath  tritt  sofort  nach  der  Ra- 
tifikation  des  gegenwârtigen  Vertrages  zu  Berlin  zusain- 
raen.  Der  Verwaltungs-Rath  hat  von  allen,  in  Gemâss- 
heit  des  gegenwârtigen  Bûndnisses  vorkommenden  Ge- 
schâften  Kenntniss  zu  nehmen,  ûber  solche  zu  beratka, 
und  rûcksichtiich  derjenigen  Geschâfte,  welche  allçemeine 
und  dauernde  Anordnungen,  so  wie  namentlich  aie  Ver- 
mittelunç  und  Erledigung  von  Beschwerden  und  sonsti- 
gen  Recnts  -  Verbâltnissen  betreffen ,  entscheidend  za  be- 
schliessen,  ûber  diejenigen  Geschâfte  aber,  welche  ledig- 
lich die  Vollziehung  getroffener  Anordnungen,  so  wie  ini 
einzelnen  Falle  zu  treffende  Maassregeln  angehen,  sein 
Gutachten  zur  vollziehenden  Beschiussnahme  der  Krone 
Preussen  abzugeben.  Ueberdies  liegt  den  Mitgliedern  des 
Verwaltungs-Rathes  ob,  aile  Kommunikationen  zwischeo 
der  Krone  Preussen  und  ihren  resp.  Regierungen  ûber 
die  Angelegenheiten,  welche  mit  dem  gegenwârtigen  Bûnd- 
nisse  zusammenhângen,  zu  vermitteln,  und  wiro  deshalb 
die  Krone  Preussen  nur  auf  diesem  Wege  mit  den  Re- 
gierungen kommuniziren.  S.  3.  Zu  denienigen  Ange- 
legenheiten ,  welche  der  definitiven  Beschiussnahme  des 
Verwaltungs-Rathes  unterlieçen,  gehôren: 

1.  Die  Aufnahme  neuer  Mitglieder  in  das  Bûndniss,  die 
Feststellung  der  desfallsigen  Beitritts-Urknnden,  and 
der  zu  stellenden  Bedingungen  in  Bezug  auf  Theil- 
nahme  an  der  Verwaltung  der  Geschâfte,  auf  zu  lei- 
stende  Hûlfe,  auf  Prûfung  und  Abstellung  derjeni- 
gen gegen  die  Theilnehmer  angebrachten  Beschwer- 
den, durch  welche  Stôrungen  aer  innern  Sicherfaeit 
hervorgerufen  sein  môchten. 

2.  Die  Maassregeln  behufs  Berufung  des  ûber  die  Ver- 
fassung  bescnliessenden  «Reicbsiags  und  Leitung  der 
Verhandlungen  desselbeo* 


Constitution  aUemande.  447 

3.  Bei  yorkommenden  Gesuchen  um  HiUfsleistuDg,  im 
Falle  innerer  Unruheo,  die  Ernennung  und  Instruk- 
tioD  der  den  militairischen  Operationen  beizu^ben- 
den  Civil-Kommissarien  ;  die  Entscheidune  der  r  rage, 
ob  ûber  die  etwaîgen  Beschwerden  eine  Vennitielung 
zu  versuohen,  oder  solche  an  das  Bundes-Schieds* 
gericht  zu  verweiseo  seien;  sowie  Erstattang  der 
Kosiea   der  Hulfsleistung,  und  das  schiiesslicne  Li- 

Îuidations-Geschâft. 
^  •  Werden  diplomatische  Verhandiungen,  sei  es  zûr 
Abwendung  der  Gefahr  aussern  Krieges,  oder  zum  Ab- 
scbluss  von  Allianzen,  oder  behufs  Herstellung  des  ge- 
stôrten  Friedens  noihwetodig:  so  sollen  dieselben  durch 
die  Krone  Preussen  gef&hrt  und  der  VerwaltungsrRath 
ûber  den  Gang  derseiDen  in  voUstandiger  Kenntnisa  er- 
halten  werden,  Demselben  steht  es  frei  zu  bestinun^, 
ob  in  besonderen  Fâilen  die  verbûndeten  Regierungen 
eigene  Bevollmâchtigte  zur  unmittelbaren  Theilnahme  an 
den  Yerhandlungen  absenden,  oder  ob  deren  diplomati- 
sche Agenten  an  Ort  und  Stelle  lediglich  die  Verhand- 
lung  zu  unterstûtzen  haben.  %.  5.  Die  militairischen  Ope- 
rationen werden  durch  die  Krone  Preussen  ^eleitet,  wel- 
cher  die  Verbûndeten  zu  diesem  Ende  aile  diejenigen  Be- 
fugnisse  einrâumen,  welche  nach  der  Kriegs-Verfassung 
des  Deutschen  Bundes  in  den  %%  50,  53,  54,  57 — 64 
dem  Oberfeldherrn  zustehen;  wie  denn  liberhaupt  in  Be- 
zug  auf  die  militairischen  Verhâltnisse  die  Bestimmungen 
dièses  Bundesgesetzes  analog^  Anwendung  finden  solien. 
Die  Verbûndeten  werden  zu  diesem  Zwecke  ihre  Kriegs- 
macht  in  Bereitschaft  halten.  Die  nâheren  Bestimmun- 
gen  ûber  die  Zahl  der  zu  stellenden  Truppen,  der  Art 
der  Stellung  derselben  u.  s.  w.  bleiben  weiteren  Verab- 
redungen  vorbehalten.  Im  Allgemeinen  soll  die  Verwen- 
dung  der  Truppen  zum  Zweck  der  Erhaltung  innerer 
Ordnung  in  der  Art  geschehen,  dass  zunâchst  jedem  der 
Verbûndeten  die  Erhaltung  der  Ruhe  im  eigenen  Lande 
und  den  unmittelbar  angrenzenden  Gebieten  obliegt.  Es 
kann  daher  in  F&llen  dnngender  Eile  jede  der  verbûnde- 
ten Regierungen  den  benachbarten  bundesgliedem  die 
begehrte  Hûlie  ohne  weitere  Rûckfrage  leisten.  Sobald 
jedoch  militairisohe  Operationen  von  umfassenderem  Cha- 
rakter  erforderlich  werden,  soU  die  ganze  zur  Disposition 
gestellte  Truppenmaeht  als  Eine  Année  betrachtet  uod  als 
solche  verwendet  werden. 


448      Prusse,  Bainère,   Saxe,  Hanopre. 

Art  IV.  Um  den  ernsten  Willen  za  bethâtigen,  die 
Verhfiltnisse  Deutschlands  in  Zakunft  nach  den  Bedûrf- 
nissen  der  Zeit  und  den  Gnindsâtzen  der  Gerechtigkeit 
ZQ  ordnen,  verpflichten  sich  die  Verbûndeten,  dem  Deut- 
Bchen  Volke  eine  Verfassung  nach  Maassgabe  des  uDter 
ihnen  vereinbarten  and  diesem  Vertrage  anzaschliessen- 
den  Entwurfs  zu  gewSihren.  Sie  werden  diesen  Entwurf 
einer,  nach  Maasagabe  der  in  denselben  enthaltenen  Be- 
stimmungen  ûber  den  Reichstag,  und  des  neben  dem 
Entwnrfe  vereinbarten  Wahigesetzes  iediglich  zu  diesem 
Zwecke  zu  berufenden  Reicbs- Versammiang  vorlegen. 
Abânderungen ,  welcbe  von  dieser  Reichs-VersammIuDg 
beantragt  werden ,  bedOrfen  zu  ihrer  Gdltigkeit  der  Za- 
stimmung  der  Verbûndeten.  Dieseiben  behalten  sich  yor. 
ûber  Zeit  und  Ort  der  Reichs-Versammlung,  so  wie  âber 
die  Form  der  Berufung  das  Weitere  festzusetzen. 

Art  y.  S.  1.  Nicht  minder  verpflichten  sich  diesei- 
ben, spâtestens  am  1.  Juli  ein  provisorisches  Bandes- 
Schiedsgericht  ins  Leben  treten  za  lassen,  dessea  scbieds- 
richterlicher  Entscheidung  sie  sich  nach  Maassgabe  der 
im  S.  3.  dièses  Artikels  enthaltenen  Kompetenz-Bestim- 
mungen  unterwerfen.  S-  2.  Dièses  Schiedsgericht  wird 
zusammengesetzt  aus  Bundes-Schiedsrichtem,  von  denen 

Preussen 3 

Sachsen 2 

Hannover 2 

ernennen. 

Jedem   Staate   bleibt  vorbehalten,  bei  diesen  Emen* 

nungen    seinen   Standen   eine   Mitwirkung    einzurâumen. 

g.  3.  Das  Gericht  soU  seinen  Sitz  zu  Eriurt  nehmen,  den 

Vorsitz   fûhrt    das   atteste   der  von   Preussen    emannten 

Mitglieder.     g.  4.  Die  Verbûndeten  unterwerfen  sich  dem 

Urtheiie  dièses  provisorischen  Bundesschiedsgerichts 

l.in  allen  denienigen  Fallen,  welche  Sg.  124.  und  125. 

des  Entwurfs  der  Reichs- Verfassung  dem  Reichsge- 

richt  ûberwiesen  'sind,  insoweit  solche  vor  definitiver 

Einfûhrunç  der  Reichs- Verfassung  in  Frage  konunen 

kônnen,  also  na'oientlich  in  den  Fâllen  c,  d,  e,  f,  h, 

k,  n  des  S-  124. 

Femer  ûberweisen  sie  der  Kompetenz  des  provisori- 
schen Bundes-Schiedsgerichts 

%  aile  diejenigen   Beschwerden ,   welche   als  Veranlas- 
sung  von  otôrungen  der  inneren  SicherheitzurSpra- 


'  Consiiiûiion  allemande^'  '445 

cbé    kommen  "  Und    nicht   âurch  dèn  Verwaltongs- 
Rath   oder   die   Civil  ^  Kotnmissarlen  im  Wege  gûtli- 
cher  Verfiandiong  zu   erledigen   odër  lediçhch  den 
Laiidesgerichten    zur    Ëntsch^tmg    zu   ûberweisep 
sein  ihôchten; 
3.  aile  Recbtshëindel ,    welche  unter  den  Verbûndeten 
selbst  ans  der  Vollziehung  des  gegenwMigen  Bjind- 
nisses   erwachsen ,  insofern   auch   hier  die  Gerichtc 
eines  eînzelnen  Staates  nicht  kompetent  sein  môchten. 
§.  5.   Der  Beitrilt  zn  dem  gegenwSrtigen  Bûndniss  wird 
keiner  Regierung   verstattel ,    welche   sich   nicht  in  glei- 
chem  Maasse  der  Entscheidung  des  provii^orischen  Blin- 
des -  Sohiedsgerichts   unterwirft.    §.  6.    Die  naheren  Be- 
stimmungen  ûber  die  Einsetzun^  des  Gerichts,  das  Ver- 
fahren  vor  demselben  und  die  Vollziehungen  seiner  Ent- 
scheidungea  soUèn  durch  den  Verwaltungs-Rath  erlassen 
werden.     Die  Mitglieder   des   Gerichts  werden    mit  der 
Bearbeitung  der  desfalsigen  Gesetz-Entwûrfe  beauftragt. 

déclarations  des  Plénipotentiaires  de  Saxe,  et  de  Hanotre^ 

annexées   a»  protocote  final  du  26  tnai  1849,    relatif 

au  projet   (tune    nomelle   constitution  de  l'AUemagn€f 

signées  te  26  mai  i8*9. 

a.  Déclaration  de  la  Saxe. 

Der  tmterzeichnete  Kôniglich  S'âchsische  Bevollmâch- 
tigte  sieht  sich  veranlasst,  im  Nameh  und  Âuftrag  seiner 
Regierung  nachstehende  Erkfôrung  in  die  Hânde  der 
Kôniçl.  Freussischen  Reçîèrung  niederzulegen. 

Die  Kôni^ich  Sachsische  Regierung  hat  bei  unaus- 
gesetzter  Festhaltung  des  Grûndsatzes,  dass  das  Verfas- 
sungswerk  nicht  vôn  der  National-Versammlung  einseitig 
beschlossen,  éondern  nur  im  Wege  der  Vereinbarung 
mit  den  Regierungett  endgûltig  werden  kônne,  unverën- 
iert  und  so  oft  ihr  dazu  Gelegenheit  geboten  war,  sich 
hhin  ausgesprochen,  dass  die  Burides-  oder  Reichs-Ge^ 
kmlt  ntetit  in  einheitlicher  Gestalt,  sondern  in  kollegialer 
nfzurichten  sei',  und  sich  daher  im  Gegensati  ^u  dèn^ 
fi  Frankfurt  belîebteh  erblichen  Kàiserthum  fur  ein  Direk- 
brium  èrkiârt.  ' 

**'  Es  geschah  dies  namentlîch  durch  die  Note  vom  10.' 

Sibruar  d.  J.  in  Erwiederung  der  Cirkular-Depesche  der 
bniglich  Preussischen  Regierung  vom  23.  Januar  d.  J., 
elche  gleichfalls  das  Projekt  der  Aufrichtung  dèr  deut- 
iVoiie.  lUeueU  gén.     Tome  XIV.  Ff 


460      Prusse,  Bapièrej  SoMj  ffanopre. 

schen  Kaiserwûrde  zprOckwies,  so  wie  dardb  die  t)ote 
vom  17.  Mârz  d.  J.,  worin  der  Preussischer  Seita  ergan- 
g^ea  Einladung  zu  einer  Verhandlung  ûber  das  von 
dem  Kaiserlich  Kôniglich  Oesterreichischen  Kabinet  in 
Vorschlag  eebrachte  Direktorial  -  Projekt  Fol^  gegeben 
wurde,  indem  die  Kôniglich  Sflchsische  Regierang  sich 
zur  ausschliessUchen  Vertretung  dieser  Ansicht  berafen 
fand,  war  dieselbe  keinesweges  von  der  Âbsicfat  geleitet, 
aur  dvnastiscke  Interessen  zor  Geltang  zu  bringen  oder 
sich  aer  Uebertragung  der  obereien  Keichs-Gewalt  an 
eine  einzige  Deutsche  Regierung  eus  partikularistiscber 
Eifersucht  viridersetzen  zu  woUea.  Sie  ^horchte  viet- 
mehr  der  innigen  Ueberzeugung,  dass  die  von  der  Na- 
tional-Versammlung  beabsichtigte  und  spâierhin  beschlos* 
sene  Verleihung  o^r  obersten  Reichs*Gewalt  an  Eineo 
der  regierenden  Deutschen  Fûrsten  einen  doppellen,  fur 
die  kûDftiçen  Geschieke  Deutschlands  gleich  verderblicb^ 
Nachtheil  oereite  ;  sie  durfle  sich  nient  verhehlen ,  dass 
durch  diesen  Akt  einestheils  das  Ausscheiden  Oesterreichs 
aus  dem  neuen  Bundesverhâltnîsse  bedinçt  sei,  und  dass 
andererseits  die  der  obersten  Reichs-Gewait  zu  verleihende 
einheitliche  Spitze  nur  zu  leicbt  dazu^  fûhren  werde,  den 
Bundesstaat  in  den  Einheitsstaat  allmUilig  umzubilden  und 
somit  ailes  und  jedes  selbststândige  Leben  der  verschie- 
denen  Deutschen  Stâmme  zu  vemichten. 

Die  Ereignisse,  welcbe  der  Annabme  der  Deutsehen 
Verfassung  von  Seiten  der  National- Versammlung  bei  der 
zweiten  Lesung  gefol^  sind,  haben  Zustânde  nerbeige- 
fûhrt,  wrelche  zwar  die  diesseitige  Regierung  nicht  haben 
vermôgen  kônnen,  eine  verschiedene  Anschauung  der 
Verhâltnisse  zu  gewinnen,  deoen  gegentiber  sie  jedoch 
die  Nothwendigkeit  hat  ina  Auge  fassen  mûssen,  ihre 
Ueberzeugung  dem  Bedûrfniss  der  Erhaltung  der  bedrob- 
ten  staatlichen  Ordnunff  und  der  damit  in  genauerem 
Zusammenhange  stehenden,  môglichst  raschen  Verwirk- 
lichuQg  des  Deutschen  Verfassungswerkes  unterzuordnen. 
Nachdem  sie  daher,  an  der  Absicht  festhaltend,  dass  die 
von  der  National  -  Versammluns  bescblossene  Verfassung 
ihres  zum  Theil  gemeinschadlicnen  Inbalts  wegen  zu  ver- 
v^erfen  sei,  vor  den  Gefahren  des  in  Folge  diese^  Ent- 
schlusses  in  ihrem  Lande  ausgebrochenen  Aufruhrs  nicht 
zurûck^ewichen  ist,  erklârt  sie  sich  auoh  bereit,  eine  der 
allgememen  Wohlfahrt  fôrderlichere.  Verfassung  anzuneh- 
rnen^  welche  die  Exekutiv-GevvaH  des  Reicbsder  Krone 


Constitution,  alhnmnde,  451 

Prenssen  verleiht,  wobet  aie  die  Sr.  Maj^t&t  dem  Kaiser 
v(»i  Oesterreieh  bundesvertragsmassig  zostandigen  An- 
sprûche  durch  den  im  $•  1.  der  Verfassung  gemachten 
Yorbebalt  als  ausdrûcklich  gewahrt  betrachtet. 

Die  KôniglLch  Sachsiscne  Regierung  will  ond  daff 
jedoch  keine  Zweifel  daruber  besteben  lassea,  wie  sie 
diesen  Entschluss  allein  zu  dem  Zweck  und  in  der  Er- 
wartung  gefasst  bat,  dass  dièse  Verfassung  Gemeiogui 
der  eanzen  Deutschen  Nation  und  nicbt  einea  Tbeils 
derseiDen  werde.  Sie  verkennt  nicbt,  dass  ein  Eintritt 
der  Oesterreicbiscben  Lande  in  der  nachsten  Zeit  hicht 
gehofft  werden  darf.  Allein  die  Aufnahme  des  gesamm- 
ten  ûbrigen  Deutschlands  in  den  Reichs-Verband,  welcbe, 
unbesohadet  der  der  Oesterreicbiscben  Regierung  durcb 
die  Bundesverfassung  gesicherten  Recbte,  erzielt  werden 
soll,  hait  dieselbe  als  Bedingung  dafûr  fest,  dass  sie 
seibst  zu  einem  bleibenden  Verbarren  in  demselben  auf 
Grund  der  vereinbarten  Verfassung  verpflicbtet  sei.  SoUte 
es  daher  nicht  gelingen,  den  Sûden  Deutschlands  in  den 
Reichs-Verband,  wie  er  durch  die  fragliche  Verfassung 
bestimmt  worden,  aufzunehmen ,  was  wesentlich  davon 
abhângen  wird,  oh  Bayern  sich  demselben  anschliesst, 
sollte  vielmehr  nicht  niehr  zu  erreichen  sein,  als  die  Her- 
stellune  eines  Norddeutschen  oder  Nord-  und  Mitteldeut- 
scben  Bundes,  so  mâsste  die  Kôniglich  Sâchsische  Re- 
gierung fur  dièse  Eventualitât  die  Éfrneuerung  der  Ver- 
nandlungen  und  Umgestaltung  der  vereinbarten  Verfas- 
sung ausdrâcklich  vorbebalten.  Eine  solohe  Nothwendig- 
keit  wâre  ohnedies  durch  die  Bestimroung  der  Verfassung 
seibst  geboten,  welcbe  nacb  allen  Richtungen  hin  dem 
Namen  und  der  Sache  nach  den  Anforderun^en  einer 
Verfassung  fiir  d«s  Deutsche  Volk  in  seiner  Gesammt- 
heit,  nicht  aber  denen  eines  Vereins  einzelner  Deutscher 
Staaten  entsprichU 

Die  Koaiglich  Sâchsische  Regierung  bat  der  von  der 
Kôniglich  Preusaischen  Reçierunç  aufgestellten  Ànsicht. 
gerp  beigepflichtet,  dass  die  Regierungen,  welcbe  sich 
zu  einem.  engeresi  Bundniss  Behnfs  der  Bekampfunç  der 
Partei  des  Umsturzes  vereiniçt  haben^  der  Nation  ihren. 
Willen  auf  unzweideut^e  Weise  zu  erkennen  geben,  das 
aus  den  Berathungen  der  National-Versammlung  hervor- 
gegangene  Verfassongswerk  mit  denjenieen  Abânderun- 
Ken,  welcbe  durch  die  Rûcksichten  auf  das  Wohl  der 
uesammtheit  sowohi,  als  der  Einzelstaaten  geboten  waren, 

Ff2 


452       Prusse^  Bavière,  Saxe,  Hanovre. 

anzanehmen  und  zur  Ansfûhrung  zu  brineen.  Dièse 
Verpflichtung  ûbernimmt  die  Kôniglich  S&chsische  Re- 
gieruns  im  gerecbten  Vertraaen  darauf,  dass  das  Sàchsi- 
sche  Volk  inr  Dank  wissen  werde,  ibre  Selbstândigkeit 
dem  Bedûrfniss  der  Deutscben  Einheit  und  einer  sie  ge- 
Wâhrleistenden  Verfassung  geopferi  zu  haben.  Die  Ër- 
reichung  dièses  Ziels  allein  wird  das  von  ihr  onter  so 
schwierigen  Zeitverhalinissen  beobachtete  Verfahren  ge- 
rechtfertigt  erscheinen  lassen. 

Die  Kôniglich  Sâchsische  Regierung  darf  daher  nach 
freimûthiger  Darlegung  vorstehender  Grûnde  nicht  besor- 
ffen,  ibre  Absichten  verkannt  zu  sehen,  wenn  sie  sich 
lur  den  Fali,  dass  bis  zu  dem  Zeitpunkie  der  Einbero- 
fung  des  ersten  Reichstages  iene  ibre  Entschliessung  be- 
dingende  Voraussetzung  sien  nicht  verwirklicbt  habeo 
sollte,  das  Recht  anderweiter  Verhandiungen  vorbehâlL 

Dem  Unterzeichneten  liegt  es  schliesslicb  noch  ob, 
darauf  ei^ebenst  aufmerksam  zu  machen,  dass  in  ge- 
treuer  Beobachtung  der  Bestimmung  der  Sâchsiscben 
Verfassungsurkunde  $.  2.  die  diesseitige  Regierung  nicht 
unteriassen  wird,  die  Zustimmung  der  Kammem  zar  An- 
nahme  der  Deutscben  Reichsverfassung  einzubolen. 

Mit  Vergnûgen  benutzt  u.  s.  w. 

Berlin,  den  26.  Mai  1849. 

(gez.)  Frbr.  von  Beust. 

b.   Déclaration  du  Hanovre. 

Die  unterzeichneten  Kôniglichen  Hannoverscben  Be- 
voUmâchtigien  haben  der  von  dem  Kônighcb  Preussischeo 
Herrn  BevoUmâchtigten  ihnen  vorgelegten  Proposition 
rucksichtiich  der  Gestaliung  des  demnâchstigen  Keichs- 
Oberhauptes  und  der  Reichsregierung  nachgebend,  einen 
von  ihnen  fur  richtiger  gehaltenen  Entwurf  bei  Seite  zu 
setzen  sich  bereit  erklâri  ;  dieseiben  finden  sich  aber  ver- 
pflichtet,  der  Kôniglich  Preussischen  Regierung  gegen- 
ûber  ihre  Ansichten  ûber  diesen  Gegenstand  noâimals 
auszusprechen. 

Nach  der  Ansicht  der  Unterzeichneten  war  es  bei 
dieser  Frage  die  Aufgabe: 

1.  Deutschland  in  seiner  Integritât  zu  erhalteii; 

2.  Eine  Regierungsgewalt  zu  schaffen,  welche  einer* 
seits  der  Eigenthûmlicnkeit  Deutschiands,  —  seinen  durch 
Geschichte  und  lange  Entwickelung  fest  zusammenge- 
wachsenen  Staatsverbânden  -^  die   nôthige  Gew&hr   lei- 


CamiituHon  allemande,  453 

siete;  anders^ts  imStande  wâre,  dieLeakung  der  bdck« 
sten  Btaatlichen  Interessen  DeiiUchlands  d.  h.  die  eigent-: 
liche  Reichsregierung  im  âchten  Geisie  der  Nation  mit 
oDsehemmter,  durcagreifender  Kraft  zu  ûbemehmen. 
Sollen  dièse  Ziele  eireicht  werden,  so  muss  Oestreich  in 
voiler  Bedeutang  bei  Deutschland  bleiben,  dem  es  durch 
geographische  Lage,  Nationalitat  und  Gesohichte  so  enee 
verbunden  ist,  dass  jede  Trennung  eine  unheilbare  Wunde 
sein  wûrde.  Es  moss  die  leider  seit  lançem  Zeitraùm 
gefôrderte  Entfremdung  beseitigt,*  das  geistige  Band  der 
Einheit  enger  geschluneen  werden- 

Es  mûssen  ferner  die  hôchaten  Ânçelegenheiten  der 
Nation,  ihre  Politik  gegen  Aussen  —  die.  nach  den  Ver- 
hâltnissen  der  Gegenwart  vor  Allem  in  den  Beziebungen 
des  Welthandels  inre  Grundlage  und  ihre  EntwickQlung 
findet  ^-  der  Reichsregierung  zur  Yerwaltung,  dem 
Reichstage  zur  Ueberwachung  gegeben  werden,  damit 
beide  —  und  d!urch  sie  die  Kation  —  sich  an  diesen 
grossen  Gegenstanden  halten  und  heben* 

Es  muss  endlich  der  Regi^ung  in  ihrer  Sphare^  die 
Môeliohkeit  freien  und  ungenemmten  Handeins  gesichert 
und  der  Zutritt  zu  den  hôchsten  Ehren  und  rflichten 
Deutschiands  allen  Deutschen  gleich  nahe  gebraoht  werden. 
Die  Grundzû^e  zu  einer  solohen  Gestaltung  der  Dinge 
giaubt  die  Kôniglich  Hannoversche  Regierung  gefunden 
zu  haben. 

Wenn  nun  von  Koniglich  Prenssiscber  Seite  ein  Ver- 
fassungsplan  festgehalten  wird,  welcher,  wenn  die  dem^ 
selben  zum  Stûtzpunkte  dienende  ^Union'^  mit  dem  ge- 
sammten  Oestreicnischen  Kaiserstaate  und  die  fur  dièse 
Union  vorgeschlagenen  Regierungsformen  durchgefûhrt 
werden  solîten,  jene  hôchsten  polifischen  Angelegenheiten 
der  National  -  Vertretung  gânztich  entziehen  und  solche 
einer  Behôrde  ûberweisen  wûrde,  die  vom  Reichstage 
voUkommen  unabhângig  wâre,  welcher  ferner  dem  Reste 
der  Reichsregierung  eine  Form  giebt,  die  allerdings  der 
Geltung  der  Einzelstaaten  ein  bedeutendes  Gewicht  ver- 
leiht,  die  aber  in  Folge  der  Vertheilung  nothwendig  zu- 
sammengehôriger  Geschâfte  unter  zwei  verschiedene  Be-- 
hôrden  neibung  und  Schwâche  bewirken  muss;  und 
welche  endlich  der  Eifersucht  verschiedener  Lânder  ge- 
geneinander  fortwâhrenden  Stoff  bieten  wird;  so  bedau- 
ern  die  Unterzeichneten ,  darin  um  so  weniger  Beruhi- 
gung  finden  zu  kônnen,  als  die  in  fliesem  Entwurf  that"* 


454         Prusse,  Bavière^  Saxe^  Hanovre. 

sSchlich  gegebene  vôllige  Entfremduiig  Oestràchs  von 
Deatschland  nur  geeignet  Bein  wûrde,  jene  MIngel  aul 
das  schdrfste  hervorireten  za  lassen. 

Die  Unterzeichneien  haben  daher  nur  etnerseits  in 
der  nnabweislichen  Nothwendigkeît  einer  Einigung  der 
Reeierungen,  andererseits  in  den  Erkl&ningen  Uestreichs, 
auf  eine  Yerfassang  nicht  eîngehen  zn  kônnen,  welcfae 
die  fur  Deatschland  unentbehriiche  gemeinschaftlicbe 
Volksvertretung  und  Législation  enthielte,  eine  Rechtfer- 
tigung  fur  ihre  Nachgiebigkeit  gegen  einen  Verfassungs- 
Entwurf  finden  kônnen ,  welcher  liirer  Ansicht  nacb  oeD 
Bedûrfnissen  Deatschlands  keinesweçes  genûgt 

Wie  sie  aber  in  dem  an  die  Spitze  des  Ganzen  ge- 
stellten  Vorbehalte  fur  Oestreich  das  Mittel  erblicken. 
der  nothwendigen  Gemeinschaft  Oestreichs  mit  Dentsci- 
land  ihre  Geltung  2u  verschaffen,  sobald  die  dorbgen 
Zustânde  einer  bestimmteren  Ansicht  der  Dinge  Raum 
gegeben  haben  werden,  und  wie  sie  die  VerpflichtuDS 
Deutschlands  den  Rechten  Oestreichs  ans  der  VeriassDDg 
des  Deutschen  Bundes  Folee  zu  geben  ansdrûckiich  ao- 
erkennen  ;  so  mOssen  sie  dem  kûnftigen  Reichstage  aucli 
Gber  dièse  oberste  Frage  die  weiteren  Yerhanolongen 
vorbehalten. 

Zugleich  aber  vereinigen  sie  sich  mit  dem  Beyoll- 
mâchtigten  der  Kôniglîch  oftchsischen  Regierung  far  den 
beklagenswerthen  Faii,  wenn  der  gegenwârtige  Versucb 
einer  Ëinigung  zu  nichts  aïs  zur  Herstellung  eines  nord- 
und  mitteldeutschen  Bundes  fûhren  môchte,  in  derEr- 
klârung,  dass  f&r  dièse  Eventualitât  die  Erneuerang  der 
Verhandiungen  4]nd  die  Umgestaltung  des  vereinbarien 
Verfassungs-Entwurfs  ansdrûCKUch  vorbehalten  bleibe. 

Die  Unterzeichneten  benutzen  etc. 

Berlin,  den  26.  Mai  1849. 

(gez.)  Stûve.       (gez«)  H.  von  Wangenheim. 


tl. 

Cotivention  entre  la  Pn$s9ej  la  Saxe  ef  le  Hano-- 
ère  pour  tiMtiMion  pnmêotre  à^une  ûûur  arbi- 
trale^ signée  à  Berlin^  le  26  mai  1849. 

8.  1.  Die  K^igliohen  Reçierun^*  ybn  Preassen, 
Sachsen  und  Hannov^  verpflichlen  sieb,  sp^tesiens  am 
Isten  Joli  o.  ein  provisoriscnes  Bundesschiedsgericht  ins 
Leben  treten  211  lassen,  nlessen  schiedsrîohierGcher  Ent- 
scheidung  ne  sich  nach  Maassgabe  der  im  %.  4.  enthal- 
tenen  Kompetenz^Bestimmungen  nnterwerfen. 

$.  2.  Dièses  Schiedsgericht  wird  zosaimnengesetzi  aus 

Bundesricbtern,  von  denen 

Preuasen      3, 

Sadisen       % 

Hannover     2, 

emennen. 

Jedem  Staate  bleibt  vorbehalten,  bei  diesen  Ernen- 
nungen  seinen  Stânden  eine  Mitwirkung  einzurâamen. 

$.  3.  Das  Gericht  soll  seinen  Sitz  zu  Erfurt  neh- 
men;  den  Vorsitz  fûhrt  das  âlteste  der  von  Preussen  er- 
nannten.  Mitglieder. 

fi.  4.  DieVerbtindeten  nnierwerfen  sich  dem  Urlheile 
dièses  provisoriscben  Bundes-Scbiedsgerichts: 
a)in  allen  denjenigen  Fâllen^  welche  nach  den  $8. 124. 
und  125.  des  von  ibnen  vor^elegien  Entwurfs  der 
Reicbsyerfassung  dem  Reicbsgprichie  ûberwiesen  sind, 
in  soweit  solche  vor  definitiver  Einfûhrung  der  Reichs- 
verfassung  in  Frage  kojnmen  kônnen,  namentlich  in 
den  Fâllen  von 

1.  politischen  qnd  privatrechtiichen  Streitigkeiten 
aller  Art  zwiscben  den  verbûndeten  Staaten; 

2.  Streitigkeiten  ûber  Thronfolge,  Regierungsfàhig- 
keit  und  Regentschaft  in  denselben; 

3.  Streitigkeiten  zwiscben  derReeierungeinesder  ver* 
bûndeten  Staaten  und  dessen  Yolksverlretung  iiber' 
dieGûltigkeitoderAuslegungderLandesyerfassung;! 

4.  Klagen  der  AngehÔrigen  eines  der  verbûndeten 
Staatçn  gegen  die  Regierunç  dêsselben,  wegen 
Aufhebung  oder  vërfassungswidriger  Verânderung 
der  Landesverfassung. 

Klagen   der  AngehÔrigen  eines  der  verbûnde- 
ten Staaten   gegen   die  Regierung  wegen  Verle- 


456     Prusse,  Saxe,   Hanovre.    Cour  arbitrale, 

izung    der  Landesv^ifassung    kônnen    bei   dem 
Sçhiedsgerichte   nur  angebracht   werden,  wenn 
die  in  der  Landesverfassùng  gegebenen  Mittel  der 
Abbûlfe  nicht  2ar  ÂDwenduftg  gebracht  werden 
kônnen. 
5.  Beschwerden  wegen  verweîgerter  oder  gehemm- 
ter  Rechispflege,    wenn    die    landesgesetzlichen 
Mitiel  der  Abhûlfe  ersohopft  sind; 
G.Anklagen    gegen    die  Minisier  der  verbôndeten 
Staaten,   in   sofem   sie  die  ministérielle  Verant- 
wortlichkeit  betreffen  und  die  eigenen  Landesge- 
richto  dazu  nicht. kompeteni  sind; 
7.  Klagen  gegen  die  verbôndeten  Staaten,  wenn  die 
Verpflichtung,  dem  Anspniche  Genûge  zn  leisteo, 
zwischen  ihnen  zweifelhaft  oder  bestritten  ist;  so 
wie  wenn  die  gemeinschaftliohe  Verpflichtungge- 
gen  mehr  als  Einen  Staat  in  einer  iClage  gelteod 
gemacht  wird. 
'  Femer  iiberweisen  aie  der  Kompetenz  des  provisori- 
schen  Schiedsgerichta: 

b)alle  diejenîgen   Beschwerden,  welche  als  Veranlas- 

sung  von  Stôninîgen  der  inneren  Sicherheit  zur  Spra- 

che  kommen,  und  nicht  durch  den  Verwaltungsrath 

oder  die  Civffl-Kommissarien  im  Wege  gOtlicherVer- 

handlung  zu  erledi^en,  oder  lediglicn  den  Landesge- 

richten  znr  Entscheidung  zu  uberweisen  sein  môchten; 

c)alle  Rechtshândel,  wefohe    unter  den   Verbûndeten 

seibst  aus  der  Yollziehung  des  gegenw&rti^en  Bûnd- 

nisses  erwachsen,  in  sofem  auch  hier  die  Genchte  eines 

einzelnen  Staates  nicht  kompetent  jsein  môchten. 

$.  5.    Der  Beitritt  zu  dem  Bûndnisse  wird  keinerRe- 

gierung  verslattet,  welche  sich  nicht  in  çleichem  Maasse 

der  Entscheidung  des  provisorischen  Schiedsgericbts  ud- 

terwirft. 

%.  6.  Die  nâheren  Bestimmungen  ûber  die  EinsetzoDg 
des  Gerichts,  das  Yerfahren  vor  demselben  und  die  Yoll- 
ziehung seiner  Entscheidungen  sollen  durch  den  Verwal- 
tungsrath der  verbûndeten  IStaaten  erlassen  werden.  Die 
Mitglieder  des  Genchtes  werden  mit  der  Bearbeitung  der 
desiallsigen  Gesetzes-Entwûffe  beauftragt  * 
Berlin,  den  26sten  Mai  1849. 


457 

72? 
icte   à»  rbi  de  CabAar  reàonnaisstmt  •  le   traité 
onclu  par  éon  prédécesieur  avec  ta  Qrande.Bre- 
%gne  le  6   décembre   184i,    Signé  à  Duketown, 
le  28  Mai  i849. 

I,  The  lawfal  sùccessor  of  the  late  King  Eyambo,  of 
alebar,  do  hereby  agrée  to  ail  Articles  and  Conditions 
Dntained  in  a  Treaty  made  on  the  6th  day  of  Décern- 
er, 1841,  by  William  Simpson  BlounI,  Esq.,  Lieute- 
ant  commandmg  Hér  Majesty's  steam-vessel  ,,Pluto/^  on 
le  part  of  Her^ajesty  the  Queen  of  England,  and  the 
îid  Eyambo. 

In  testimony  Ihereof,  I  hâve  this  day  sîgnc^d  the 
resent  Document,  to  be  appended  to  such  Treaty,  in  tbei 
resence  of  Lieutenant  Jasper  Henry  Selwyn,  command- 
ig  Her  Majesty's  steam-vessel  „Teazer,"  and  the  wit- 
esses  whose  names  are  hereqnto  subscribed. 
one  at  Duke  Tawa,  Calebàr,  this  28tb  of  May,  1849. 

J.  H.  Selwyn,  jirchibong  I, 

Lieutenant  Comroanding.  .  King* 

Witnesses: 
/r.  Young. 

Vm,  Anderson,   Presbyterian  Missionary,  Duke  Town. 
L  A.   Ricken,  Master  of  barque  „CeIma/^ 
Mwd.  Davieà,  Master  of  ship  „Providence." 
eo.  Alexander  Leu>U,   Master  of  the  ship  „Princess 
Royal." 
'dwd.  JSdmeades,  Clerk  in  charge,  „Teazer." 


458 

Traité  non  ratifié  entre  fa  France  et  la  RéptMir 
que  Romaène^  êigné  le  3i  mai  i849  *J. 

Art.  1.  L^appui  de  là  France  est  assaré  aux  popu- 
lations des  Etats  romains*  Elles  considèrent  l'armée 
française  comme  une  armée  amie  qui  vient  concourir  à 
la  défense  de  leur  territoire. 


*)  Les  propoBÎtioni  faite»  le  29  Mfti  ipar.  Hr.  Leueps,  envoyé  de 
S^nmee,  acceptées  par  la  généralOuâinot  chef  de  rexp^ditLon  feançaûe, 
xnaû  r^etëes  par  le  triumvirat  Bomain  se  trouvent  dans  la  note 
suivante,  rapportée  par  le  Moniteur  Universel  de  1849: 

„Le  soussigné  Ferdinand  de  Les  seps,  envoyé  extraordinaire  et  mi- 
nistre plénipotentiaire  de  la  fiép^blique  française ,  en  mission  à 
Rome  ; 

CoDsidërant  que  la  marehe.de  Tarmée  autrichienne  dans  les 
Etats  romains  change  la  situation  respective  de  l'année  française  et 
des  troupes  romaines; 

Considérant  que  les  Autrichiens,  en  s'avançant  sur  Rome,  poiu> 
raient  s'emparer  de  positions  menaçantiss  pour  Patmée  française; 

Considérant  que  la  prolongation  du  statu  quo  auquel  avait  con- 
senti, sur  sa  demande,  le  général  en  chef  Oudînot  de  Beggio  pov- 
rait  devenir  nuisible  à  l'armée  française; 

Considérant  qu'aucune  communicatipn  ne  lui  a  été  adressée  de- 
puis sa  dernière  note,  au  triumvirat,  en  date  du  25.  de  ce  mois,  b- 
vite  les  autorités  et  l'assemblée  constituante  romaine.  &  se  prononcer 
si;r  les  articles  suivants: 

Art.  1.  Les  Romains  réclament  la  protection  de  la  République 
française. 

Art.  2.  La  France  ne  conteste  point  aux  populations  romainei 
le  droit  de  se  prononcer  librement  sur  la  forme  de  leur  'gouvernement. 

Art»  3« .  L'année  française  sera'  accuillie  par  les  Romains  comme 
une  armée  amie.  Elle  prendra  les  cantonnements  qu'elle  jugera  con- 
venables, tant  pour  la  défense  du  pays  que  pour  la  salubrité  de  ses 
troupes.     EIIcl  restera  .étrjnigèi»^  i  l^àdm&ojisfration  du  pftys. 

Art.  4.  La  République  française  garantit  contre  toute  invasion 
étrangère  les  territoires  occupés  par  ses  troupes. 

En  conséquence  le  soussigné,  de  concert  avec  M.  le  général  en 
chef  Oudinot  de  Reggio,  déclare  que,  dans  le  cas  où  les  articles  ci- 
dessus  ne  seraient  pas  immédiatement  acceptés,  il  regardera  sa  mis- 
sion comme  étant  terminée,  et  que  l'armée  française  reprendra  tonte 
sa  liberté  d'action." 

Les  différences  qui  existent  entre  les  propositions  de  Mr. 
Lesseps  et  le  Traité  -  ont  été  suffisamment  propres  à  faire  rc 
pousser  ce  traité  par  le  général  Oudinot.  Aussi  le  gouvernement 
français  refusa-t-il  de  le  ratifier.  Nous  avons  emprunté  cette  pièce 
du  rapport  fait  par  le  Conseil  d'Etat  sur  la  conduite  du  négociateur 
français. 


France  et  Etais  RomaUiB.  Interpention  etc.     459 

Art  2.  D'accord  avec  le  'gouvernement  romain  ef 
sans  s'immiscer  en  rien  dans  l'administration  du  pays, 
Tarmée  française  prendra  les  cantonnements  extérieurs 
convenables  tant  pour  la  défense  du  pays  que  pour  iâ 
salubrité  des  troupes.    Les  communications  seront  libres. 

Art  3.  La  République  française  garantit  contre  toute 
invasion  étrangère  les  territoires  occupés  par  ses  troupes* 

Art  4.  Il  est  entendu  que  le  présent  arrangement 
devra  ètnô  soumis  à  la  ratification  de  la  République 
française.    ' 

Art  5.  En  aucun  cas,  les  effets  du  présent  arran- 
gement ne  pourront  cesser  que  quinze  jours  après  la 
communication  officielle  de  la  non-ratification. 

Fait  à  Rome,  au  quartier  général  de  l'armée  fran- 
çaise. 


74. 
Ordonnance  anglaise  relative  aux  procédures  dans 
les  cours  conmlaires  en  Clme^  signée  Hong-Kong, 
le  7  juin  1849. 


An  Ordinance   for  Her  Majesty's  subjects  within  the 

dominions  of  the  Emperor  of  China,  or  within  any  ship 

or  vessel  at  a  distance  of  not  more  than  100  miles  from 

the  coast  of  China. 

Anno  12  Victoriae  Reginae.  —  No.  1  ofl849. 
By  his  Excellency  Samuel  George  Bonham,  Esquire, 
Companion  of  the  Most  Honourabie  Order  of  the  Bath, 
Governor  and  Commander-in-chief  of  the  Colony  of  Hong- 
Kong  and  its  dependencies,  and  Vice-Admiral  of  the 
same,  Her  Majesty's  Pleni^otentiary  and  Chief  Superîn- 
tendent  of  the  trade  of  Bhtish  subiects  in  China,  witb 
the  advice  of  the  Législative  Councii  at  Hong-Kong. 

An  Ordinance  for  the  better  obtaining  ofEvî- 
dence  in  the  Consular  Courts  in  China,  and 
to  amend  the  Ordinance  No.  3  of  1847,  inti- 
tuled  „An  Ordinance  to  authorjze  Her  Maje- 
sty's Conaular  Officers  to  adjudica^e  in  Civil 
Actions."  [June  7,  1849.1  ; 
Wbereas   ihe  «ttainment  of  proper  évidence  in  tbe 


460  Grande  Bretagne. 

Conjiular  CourU  bas  in  some  cases  beeo  attended  with 
difficulty  and  inconvenience,  or  proved  impraclicabie  by 
reason  of  material  witnesses  residinç  beyond  the  jaris- 
diction  of  tfae  Consular  Court:  and  wnereas  also,  by  tbe 
4th  section  of  the  said  Ordinance  No.  3  of  1847,  it  is 
provided  tbat  no  évidence  sball  be  admissible  on  an  ap- 
peal  to  the  Suprême  Court  of  Hong*Kong  from  a  Con- 
sular Court,  save  and  except  sucn  évidence  as  \vas 
actually  given  al  the  trial  in  the  case  in  the  court  below: 
and  inasmuch  as  it  appears  that  a  party  appelant  or 
respondent  msy  at  times  be  able,  in  cases  ot  anpeal  to 
produce  material  évidence  within  the  colony  and  befon 
the  said  Suprême  Court,  which  the  said  parties  had  nol 
the  power  of  so  producing  before  such  uonsular  Court, 
on  tne  original  trial: 

I.  Be  it  enacted  and  ordained,  bv  his  Excellency  tfae 
Governor  of  Hong-Kong,  with  the  aavice  of  the  Législa- 
tive Council  thereof ,  tnat  ^henever  any  civil  case  shall 
or  may  be  depending  before  any  of  Her  Majesty's  Con- 
suls or  Vice-Consuls,  and  that  such  Consul  or  Vice-Con- 
sul shall  deem  it  expédient,  it  shall  be  lawful  and  corn- 
Estent  for  any  sucn  Consul  or  Vice-Consul  to  issae  a 
ommission  for  the  examinatton  on  interro^atories  of  any 
witness  or  witnesses  résident  within  the  lurisdiction  of 
the  Suprême  Court  of  Hong-Kong:  Provided  ahvays,  that 
When  such  witness  or  vntnesses  shall  be  résident  within 
the  Colony  of  Hong-Kong,  or  any  place  within  the  jurisdic- 
tion  of  the  said  court  not  oetng  a  Consular  port,  such  Com- 
mission shall  be  directed  to  z  Justices  of  the  Pèaoe  of  the 
said  colony,  whose  names  shall  be  specified  in  such  Com- 
mission; and  that  when  such  witness  or  witnesses  shall 
bq  résident  at  any  one  of  the  Consular  ports  ihen  such 
Commission  shall  be  directed  to  the  Consul  or  Vice-Con- 
sul at  such  port,  or  to  the  person  acting  on  his  bebalf; 
9od  that  air  such  Commissioner  or  Commissioners  shall 
hâve  full  power  in  ail  cases  to  require  the  party  or  par- 
ties speedmg  such  Commission  to  procure  such  interpret- 
ers  and  translatbrs  as  such  Commissioners  shall  oeem 
fit  and  proper,  in  order  that  they  the  said  Commissioners 
may  transmit  the  évidence  in  Énglish,  in  pursuance  of 
any  such  Commission. 

II.  Âhd  be  it  further  enacted  and  ordained,  that  in 
the  event  of  any  person  or  persons  being  résident  within 
the  said  colony,  or  at  any  place  within  the  jurisdiction 


Cours  consulaires  en  Chine,  46 1 

of  the  Suprême  Coart,  not  beins  a  Consalar  port,  and 
refusing  to  appear  before  the  saia  Commissioner  or  Coro- 
roissioners  for  the  purpose  of  examination,  it  shall  and 
may  be  lawfal  ,to  and  for  any  party  in  the  suit  or  ae-; 
tion,  to  apply  by  pétition  duly  venfied  by  affidavit,  to 
the  Chief  justice  of  the  Suprême  Court  of  Hong-'-Kong, 
to  whom  it  shall  thereupon  be  lawful  to  make  such  or- 
der  or  orders  as  to  him  shall  seem  requisite,  touching 
and  respecting  th&  attendancé  of  any  such  wHné^  or 
witnesses  before  any  such  Commissioner  or  Commisâion-| 
ers;  and  that  in  the  event  of  àny  person  or  persons 
résident  at  any  Con^ular  port  refusmg  to  appéar  béfoi^ 
the  Consul  or  Vice-Condul  for  the  purpose  of  éxamiiïa^ 
tion,  it  shall  be  lawful  for  the  said  Consul  or  Yice-^Con*^ 
sal  to  proceed  against  the  person  or  persons  so  refusing; 
in  the  same  manner  as  if  such  person  or  persons  had 
been  guilty  of  contempt  of  the  Consular  Court.  ,- 

III.  And  be  it  further  enacted  and  qrdained,  that 
notwithstanding  the  4th  section  of  the  said  Ordinahce 
No.  3  of  1847 ,  declaring  „that,"  on  the  hearing  of  an 
appeal  by  the  Suprême  Court,  ,,no  évidence  whatever 
shall  be  admissible  on  such  appeal,  save  and  except  sueh 
as  was  actually  given  at  ibe  trial  of  the  case  in  the  court 
below,"  it  shall  and  may  henceforth  be  lawful  for  the 
said  Suprême  Court,  on  the  hearing  of  any  appeal,  either 
now  pending  or  hereafter  to  be  brought,  to  admit  anv 
additional  or  further  légal  évidence  besides  that  adducea 
at  the  trial  of  the  case  below,  on  it  appearing  to  th|B 
said  Suprême  Court,  by  oath  or  affidavit,  that  the  party 
desiring  to  produce  sucn  additional  évidence  was  unable 
so  to  00  at  the  trial  of  the  case  below,  after  due  and  rea- 
sonable  diligence  and  exertion  on  the  part  of  the  party 
so  applying.  ^ 

S.  G.  Bonfmm, 
Passed  the  Législative  Council  of  Hong-Kong,  this  7thf 
day  of  June  1849. 

L.  IfAlmada  e  Castro,  Clerk  of  Councils. 


462 

75, 
ConeenUan  e^tre  t Autriche  et  la  Russie  pour  t en- 
tretien des  troupes  russes  destinée  s  à  entrer  dm 
les  élcUs   autrichiens^  signée  à  Varsovie  le  ^^ 

i849, 

Sa  Maje$té  TEmpereur  d'Auiricbe,  Roi  de  Honerieel 
de  Bohème,  ayant  deoModé  rassistance  de  Sa  Majesté 
rEmpereur  de  toutes  les  Russie»,  Roi  de  PologQe 
pour  réprimer  rinsurrectioa  en.  Hoi^rie,  et  cette  assi- 
stance ayant  été  accordée,  Leurs  Majestés  ont  jo^é  utSe 
et  convenable  de  régler  par  une  convention  spéciale  tout 
ce  qui  a  rapport  à  l'entretien,  a  l'approvisionement  et 
aux  diverses  fournitures  nécessaires  jiux  troupes  rosses 
qui  entreront  dans  les  Etats  Autrichiens- 

En  conséquence.  Leurs  dites  Majestés  ont  autorisé^ 
savoir  i 

Sa  Majesté  l'Empereur  d'Autriche, 

le  Lieutenant  Général,  Prince  de  Schwarzenberg,  Pré- 
sident de  Son  Conseil,  Ministre  des  affaires  étrangères,  etc. 

et  Sa  Majesté  l'Empereur  de  tontes  les  Russies. 

le  Feldmaréchal  Prince  de  Varsovie,  Comte  Paske- 
wîtsch  dTrivan,  Commandant  en  chef  de  l'armée,  Son 
Lieutenant  dans  le  Royaume  de  Pologne,  etc.  etc., 

à  nommer  de  leur  part  des  Commissaires  charsés  de 
discuter,  d'arrêter  et  de  signer  une  Convention,  îondée 
sur  les  bases  préalablement  convenues  entre  eux. 

A  cet  effet,  le  Lieutenant  Général  Prince  de  Schwar- 
zenberg  a  désigné  et  muni  de  ses  plein-pouvoirs: 

le  Sieur  Bernard  Comte  de  Caboga,  Lieutenant  Gé- 
néral, dirigeant  le  corps  du  génie  de  Sa  Majesté  Imp'' 
et  Rie  Apost«i»%  Son  Conseiller  intime  et  Chambellan  ac- 
tuel^ Chevalier  de  l'ordre  de  S'«  Anne  de  la  2.  classe  et 
de  S'-  Stanislas  de  la  2.  classe  avec  la  plaque^  décoré  de 
la  croix  vjrtuti  militari  et  du  sabre  d'honneur  de  Russie. 
Chevalier  de  l'ordre  de  l'Epée  de  Suède  et  de  Si  George 
de  deux  Siciles, 

*)  Les  ratifications  ont  été  échangées  à  Kaschan  le  ^'jss  join  1849. 
Le  texte  de  cette  convention  est  rédigé  en  français,  les  annexes  sont 
rédige'es  en  aUemand  et  en  russe.  Nons  avons  cru  ne  devoir  donser 
ici  de  ces  annexes  que  oeUes   qui  ont  un  intérêt  général. 


\e  Sieiur  de  Fraenzl,  Conseiller  de  seoiion  au  Mini- 
stère des.finanoesy  Pocteiir  en  Droit; 

^  et  Je  Siear  François  Braunitser  de  Braunthal,.  Oomr 
misgaire  sqpérieur  de  guerre,  Chevalier  de  l'ordre  Gon^- 
staotinien  de  Parme  et  de  Plai«»nce  de  1.  classe, 

et  le  Feldmarécbal  Prioce  de  Varsovie, 

le  Sieur  Guillaume  de  Rdenne,  Sénateur,  Lieutenant 
Général,  Chevalier  de ,  Fordre  de  St.  George  de  la  4«  classe, 
Chevalier  de  l'ordre  de  Si}.  Wlademi^  de  la  2»  classe  et 
de  la  4.  avec  la  oocarde,  dé  celui  deî.  Ste  Anne  de  1» 
classe  orné  4e  la  couronne;  Impériale^  CbeTalier  de  Tor- 
dre du  Mérite  de  Prusse,  décoré  de  la  croioi:  virtuti  min 
litari  de  la  2«  Cla^e,  : .  : 

le. Sieur  Serge  de  ^outoufline,  Général  M^^jor,  Cher 
valier  de  Fordre  dé  St.  .Wlademir  de  la  3.  d^sse  et  de 
la  4.  avec,  la  cocarde*  dç  celui  de  Ste  Anne  de  la  2. 
classe,  décoré  de  la  .croix,  virtuti  militari  de  la,  4.  classe, 
Chevaliei:  de  l'ordre  Rayai  de  l'Aigle  rouge  de  Prusse;  de 
la  2.  clause. 

le  Sieur  Théodore  de  Hilferding,  Conseiller  d'Etat  ac- 
tuel au  Ministère  des  afibires  étrangères.  Chevalier  de 
Tordre  de  St  Wladepmir  4.  classe»  de  celui  de  Ste  Anne 
de  la  2.  classe,  avec  la  couronne  Impériale,  de  St.  Sta- 
nislas de  la  1.  classe,  Qemii^iandeur  de  Tordre  de  Léopold 
d'Autriche  et  de  là  couronne  de  fer,  Chevalier  de  Tordre 
Royal  de  TAigle  rouge  dô  Prusse  de  la  3.  classe, 

lesquels  après  avoir  échangé  leurs  plein -pouvoirs 
trouvés  en  bonne  et  due  forme,  ont  arrêté  et  signé  les 
articles  suivans: 

Art  1.  Sa  Majesté  l'Empereur  de  toutes  les  ^ussies 
prête  a  Sa  Majesté  l'Empereur  d'Autriche  le  concours 
de  ses  armes  dans  le  but  de  réprimer  l'insurrection  en 
Hon^e  et  en  Transylvanie,  et  destine  &  cet  effet,  à  ti- 
tre de  troupes  aaxiliaires,  une  partie  de  Son  armée  com- 
plèlement  équipée. et  munie  de  tout  Tattirail  de  guerre 
nécessaire. 

Art  2.  En  outre  Sa  Majesté  l'Empereur  de  toutes  les 
Rui^sies  prend  à  Sa  charge  Tindeniiûté  de  guerre  accor- 
dée aux  troupes  pour  leur  mise  en  campame  et  consent 
également  a  supfK)rter.  les  frais  de  leur  solde,  non  seu- 
lement de  celle  que  le^  troupes  reçoivent  qu  temps  de 
paix,  mais  dp  fa  solde  supplémentaire  qui  leur  est  al- 
uMiiée  en  tef^^  de  gfierre. 

Art  3.  Par  contre,  Sa  Msûesié  l'Empereur  d'Autriche 


464  Auiriàhê  et  Rùnèie. 

fl^engaga  à  faire  fournir,  sans  indemnité  ancane,  tout  ce 
qui  est  nécessaire  à  la  sabsistanoe  des  troapes  Impéria- 
les russes  envoyées  dans  Ses  Etats,  tant  en  vivres  qu en 
fourrages,  a  faire  procurer  sans  frais  aux  dites  troupes 
le  charroi  nécessaire   pour  les  transporter,  et  de  pias, 


par 

jesté  l'Empereur  de  toutes  les  Russies,  soit  par  des 
achats  effectués  dans  les  Etats  de  Sa  Majesté  l'Empe- 
reur d'Autriche,  conformément  aux  bases  m  l'article  zi 
de  la  présente  convention. 

La  spécification  précise  des  charges  acceptées  parle 
Gouvernement  de  S.  M.  I.  et  R.  Apost<p%  en  verta  da 
présent  Article  se  trouve  consignée   ci-dessous. 

Art  4.  Depuis  le  jour  où  les  troupes  auxiliaires  rus- 
ses auront  mis  le  pied  sur  le  territoire  d'Autriche,  le 
Gouvernement  de  ce  pays  prendra  sur  lui  le  soin  et  les 
frais  de  leur  approvisionnement,  conformément  an  tarif 
russe  ci-annexé  sub  Lit.  A.  du  22.  Avril  (4.  Mai)  1849. 
lequel  tarif,  dans  toute  sa  teneur,  fait  partie  intégrante 
de  la  présente  convention ,  avec  les  modifications  sui- 
vantes. 

I^  Au  lieu  de  3  portions  de  viande  et  d^eau-de-vie 
par  semaine  a  délivrer  aux  combattans  et  de  2  portions 
aux  noncombattans ,  il  sera  délivré  à  tous  sans  distinc- 
tion 5  portions  de  viande  et  d'eau-de-vIe  par  semaine; 

2^  les  chevaux  des  magasins  de  vivres  mobiles  re- 
çoivent 3  gametz  d'avoine  au  lieu  de  2V50  garnetz. 
quand  ils   sont  en  mouvement  avec  les  chariots  chargés. 

Observation  !«*«•  Dans  le  cas  où  le  Commandantea 
chef  russe  trouverait  nécessaire  d'ordonner  des  distri- 
butions de  viande  et  d'eau*de-vie  en  sus  des  5  portions 
E récitées^  cette  augmentation  retombera  également  à 
\  charge  du  Gouvernement  Autrichien. 

Observation  2*»*.  Indépendamment'  des  Articles  dé- 
terminés par  le  tarif,  il  pourra  aussi  être  fourni  aiu 
troupes  russes,  pour  la  conservation  de  leur  santé,  dn 
poivre  et  du  vinaigre,  conformément  aux  dispositions  dti 
règlement  militaire  russe,  contenues  dans  les  SS- 7-8-9. 
(réglement  ci-annexé  sub  Lit  B.V  Toutefois  ces  ingré- 
diens  ne  peuvent  être  exigés  qu  en  vertu  d^une  décision 
du  Commandant  en  chef. 


Entretien  des  troupes  russes,  465 

Observation  3«»c.  l\  ^^rà  fourni  igratuitemeol  des  pk* 
tarages  pour  le  bétail  déstiaé  à  J'appfQvi$ionneaieBt  da 
la  troupe. 

Art.  5.    L'Autriche  fournit  gratuitement: 
a)  le  bois  et  la  paille  pour  les  campemens, 
b)les  fours,  le  cpmbii^tible  et  le^  ustensiles  nécessaires 
pour  la  cuisson  du  pain  et  du  biscuit 
Art  6.     Dans  les  cas ,  où  les  troupes  seront  logées 
militairement,  elles  auront,  à  Tégal  du  soldat  autrichien, 
droit  à  recevoir  de  leurs  hôtes  le  logement,  l'éclairage,  le 
combustible    et  la   paille^    Le   logement  des  troupes  se 
fera  en. vertu  de  billets  délivrés  par  les  autorités  locales. 
Art.  7.    Partout,   où   le  Commandant  en  chef  russe 
le  trouvera  nécessaire,     il  sera   organisé    des   hôpitaux 
russes  auxquels  FAutriçhe  fournira  gratuitement: 
a)  un  local .  convenable,   . 

b)le  mobilier  et  les  ustensiles. n^bassiMres,  ainsi  que  les 
objets  d'habillement  pour  les  malades,  en  autant  qu'ils 
manqueraient  aux  ambulances  russes, 
c)les  médicamens  qui  pourraient  manquer  aux  Russes, 
pourvu  qu'ils  soient  compris  dans  la   pharmacopée 
autrichienne, 
d)le  blanchissa^    du  linge   et  des  autres  objets  à  l'u- 
sage des  hôpitaux, 
e)  l'entretien  des  malades  d'après  le  tarif  russe  cî-an- 
nexé.   Lit  C. 

Observation.    Auprès   de  chaque  hôpital  russe  il  se 
trouvera  un  commissaire  autrichien,  qui  obtempérera  a 
tontes  lés  demandes,  nécessaires  par  les  circonstances, 
des  autorités  russes  préposées  à  Phôpital  sous  respon- 
sabilité et  quittance  de  ces  autorités;  mais  le  commis- 
saire  autricnien  adressera  en  même  tems  à  son  com- 
missaire généi^al  des  rapports  sur.leA  fournitures  qu'il 
aura  faites. 
Les  commissaires  autrichiens    près   les  hôpitaux  russes, 
sont   autorisés    et  tenus  de  contrôler  l'emploi  régulier 
des  articles  et  objets  livrés  aux  hôpitaux. 
Art  8.    Dans  les  localités,  où  il  n'y  aura  point  d'hô- 
pitaux n^ses,   mai^  où  il  sie  trouvera  des  hôpitaux  au-^ 
trichiens,  lias  malades  russes  seront  admis  dans  ces  der* 
niers.    lU  y  auront  §nt^et^us  d'après  hs^  tarif  autrichien,, 
sauf  le   pain    qui  sfera  délivré  d'après  le  tarif  des  hôpi- 
iVoM).  ReeueU  gén.     Tome  XIV.  Gg 


466  Autriche  et  Russie. 

taux   russes.     Quant   aux  convalescents  leur  noorritnre 
dans  ces  hôpitaux  sera  celle  déterminée  par  le  tarif  russe. 

Observation.  Comme  dans  les  hôpitaux  civils  autri- 
chiens ,  il  ne  serait  pas  peut-être  toujours  possible  de 
fournir  les  articles  énumérés  dans  le  tarifa  russe,  des 
déviations  de  ce  principe  seront  admises. 

Art.  9.  L'Autriche  fournit  gratuitement  les  moyens  de 
transport  pour  les  objets  suivans: 

a)  pour  les  vivres  et  fourrages  amenés  de  la  Russie  od 
du  Royaume  de  Pologne,  depuis  la  frontière  jusqu'à 
leur  destination, 

b)  pour  les  vivres,  les  fourrages  et  les  effets  militaires 
de  tout  genre,  en  autant  que  les  moyens  de  trans- 
port russes  seraient  insuffisants;  cependant  dans  ce 
cas  les  exigeances  des  régimens  devront  être  ausà 
limitées  que  possible, 

c)  pour  les  malades  et  les  objets  d'hôpitaux, 
d)pour  le  transport  des  blessés  du  champ  de  bataille. 

ÂrL  10.  Les  voitures  du  pays  ne  se  donnent  que 
sur  la  présentation  de  feuilles  de  route  (Marschroaten) 
signées  par  les  Commandants  des  corps  d'armée,  le 
chef  de  Fétat  major  général  ou  le  général  de  service  de 
l'armée.  La  signature  de  ces  officiers  généraux  doit  être 
légalisée  par  un  commissaire  autrichien.  A  cet  effet,  les 
commissaires  autrichiens  seront  souvent  dans  le  cas  de 
légaliser  les  dites  signatures  sur  des  blancs-seings  im- 
primés. Les  comptes  rendus,  qui  justifieront  l'emploi 
des  feuilles  de  route  délivrées  en  blanc,  seront  commu- 
niqués aux  commissaires  autrichiens. 

Tout  individu  ayant  reçu  une  voiture  sur  la  présen- 
tation d'une  feuille  de  route,  est  tenu  d'en  donner  quit- 
tance. 

Art.  11.  Il  se  trouvera  au  quartier  général  un  nom- 
bre suffisant  de  voitures,  avec  attelages  et  postillons, 
pour  le  service  de  la  poste  militaire,  destinée  à  relier  le 
auartier  général  avec  les  stations  de  poste  ordinaire, 
ai  l'armée  russe  s'avançait  dans  une  direction  où  il  n'exi- 
sterait pas  dé  service  de  poste  régulier,  l'Autriche  dispo- 
serait gratuitement  des  relais  pour  la  poste  militaire  jus- 
qu'à la  ligne  postale  la  plus  rapprochée. 


Entretien  chs  iroupes  russes.  467 

Art.  12.  L'Autriche  aocorde  de  plus  l'usage  grar 
tuit: 

a)  des   chemins  de  fer   pour  le  transport  des  troupes, 

du  matériel  de  guerre  et  de  rapproyisionnement,  en 

autaât  que  le  service  l'exigera,  > 

b)des  postes  régulières  pour  la  transmission,  en  fraa* 

cbise  de  port,  des  lettres  et  paquets  officiels. 
Art.  13.  Bien  que  le  Commandant  en  chef  ait  avisé 
aux  moyens  de  pourvoir  l'armée  de  munitions  de  guerre 
par  des  arrivages  de  la  Russie,  l'Autriche  ne  s'engage 
pas  moins  à  les  renouveler  gratuitement,  de  ses  fabri- 
ques, au  fur  et  à  mesure  qu'elles  s'épuiseront  et  pour 
autant  que  ses  moyens  le  lui  permettront 

Art.  14.  Le  Gouvernement  Autrichien  établira  des 
magasins  dans  les  localités  désignées  par  le  Comman- 
dant en  chef  russe,  et  les  fera  fournir  conformément  à 
ses  indications  en  ce  qui  concerne  les  espèces  et  les 
quantités  de  denrées. 

Art.  15.  Les  articles  de  subsistance  fournis  par  le 
Gouvernement  russe  seront  remis  aux  magasins  autri- 
chiens, qui  en  donneront  quittance;  cependant  ces  sub- 
sistances ne  pourront  être  livrées  à  la  consommation  qu'en 
vertu  d'une  aécision  du  Commandant  en  chef  russe. 

Art  16.  Les  magasins  sont  soumis  à  la  direction  et 
à  la  comptabilité  des  préposés  Autrichiens;  toutefois  il 
se  trouvera  auprès  de  chaque  magasin  principal  des  of- 
ficiers ou  employés  russes  pour  faciliter  les  rapports  avec 
les  troupes  et  pour  prévenir  toute  espèce  de  confusion, 
désordre  ou  malentendu. 

Art  17.  La  réception  des  vivres  d'un  magasin  se 
fait  sur  des  invitations  (Forderung)  imprimées  d'après 
la  forme  ci-jointe,  Lit  E,  sur  les  quelles  le  nom  de  l'in- 
dividu, chargé  de  recevoir  les  vivres  et  d'en  donner  quit- 
tance, est  indiqué. 

Indépendamment  de  cette  invitation,  on  est  obligé  de 

Îiroduire  une  .feuille  d'approvisionnement  (Verpflegungs- 
ournal),  d'après  la  forme  ci-jointe.  Lit  F,  signée  par  le 
Commandant  du  régiment,  par  un  Commandant  de  plante 
ou  quelque  autre  officier  compétent 

Ces  feuilles  ne  serviront  qu'à  constater  la  date  jus- 
qu'à laquelle  la  troupe  requérante  a  été  approvisionnée 
antérieurement    Les  magasiniers  autrichiens  marqueront^ 

Gg2 


468  Autriéhe  et  Russie. 

sui'  les  feuilles  d^approvisionnement,  Tespèce  et  la  quan- 
tité de  denrées  livrées  par  eux  a  la  troupe  et  la  date 
jusqu'à  laquelle  oes  livraisons  satisfont  k  l'approvisionne- 
ment de  la  troupe.  L*înscription  faite,  le  magasinier  re- 
stitue la  feuille  au  receveur  pour  lui  servir  ée  témoi- 
gnage au  plus  proche  magasin. 

Art.  18.  Pour  toutes  les  livraisons  effectuées  par  les 
magasins  ou  les  autorités  locales,  le  receveur  délivrera 
des  quittances  imprimées  en  doubles  exemplaires,  d'à* 
près  la  forme  indiquée  Lit.  G;  l'un  de  ces  exemplaires 
portera  le  mot:  „DupliGata^S 

L'exemplaire  sans  cette  suscription  restera  entre  les 
mains  de  i'<autorité  ou  de  la  personne  qui  aura  effectué 
la  livraison,  tancfisque  le  duplicata  sek*a  transmis  parle 
commissaire  général  autrichien  à  l'Intendance  russe,  pour 
servir,  en  son  temps,  à  la  vérification  des  livres  alimen- 
taires des  régimens. 

Observaiion  l^'*.  Il  ne  sera  admis,  dans  aucun  cas, 
ni  en  aucune  manière ,  que  les  articles  à  fournir  en 
nature,  soyent  remplacés  par  de  l'argent. 
Observation  2**«.  La  fourniture  d'articles  d'approvi- 
sionnement, pour  un  temps  déjà  écoulé  ne  sera  ad- 
missible qu'en  tant  qu'elle  serait  autorisée  par  les  %% 
44  et  45  (Annexe  Lit  H)  du  règlement  militaire  russe. 

Art.  19.  Indépendamment  du  commissaire  général 
autrichien  qui  doit  se  trouver  auprès  de  la  personne  du 
Commandant  en  chef  russe,  des  commissaires  autrichiens 
seront  attachés  aux  chefs  de  corps  et  de  détachements, 
et  partout  où  le  Commandant  en  chef  le  jugera  néces- 
saire. Ces  commissaires  doivent  être  munis,  par  leur 
Gouvernement,  de  pouvoirs  suffisants,  pour  agir  de  leur 
propre  chef  et  sans  attendre  des  ordres  particuliers  pour 
chaque  nouveau  cas  qui  pourrait  se  présenter.  Ces  com- 
missaires servent  d'intermédiaires  entre  les  chefe  mili- 
taires et  les  autorités  locales. 

Art.  20.  Le  commissaire  général  autrichien  présente 
deux  fois  par  semaine,  au  Commandant  en  chef  russe, 
un  rapport  circonstancié  sur  l'état  des  magasins,  et 
transmet  en  même  temps  à  l'intendant  général  de  l'ar- 
mée russe  des  copies  de  ces  rapports. 

Art.  21.  Le  Commandant  en  chef  de  l'armée  russe 
défendra  explicitemeoi   par  un  ordre  du  jour  ^.adressé  à 


Entretien  flesi  Jrpupes  russes.         4Ç9 

Tannée,  d'esiger  soit  des  autorités  locales,  soit  des  ma- 
gasins du  Gouvernement  ou  des  habitans  eux-mêmes^ 
toute  prestation  quelconque,  qui  n'ait  pas  été  déterminée 
on  prévue  par  la  présente  convention. 

Il  sera  interdit  de  même  aux  troupes  d'adresser  des 
réquisitions  aux  autorités ,  directement  et  sans  l'intermé- 
diaire des  camrpissaires  aptricbiens.  .  Si  cepei^lant  de 
pareille^  réquisitions  avaient  lieu,  les  autorités  locales  au- 
ront à  en  faire  immédiatement  leur  rapport  au  commis- 
saire général  autrichien,  se  trouvant,  auprès  du  Comman- 
dant en  chef,^ 

ObservatioUii    Cette  restriction  ne. s'étend  pas  aux  de- 
naandes  faites  !aiiX' magasins  de  vivres^  que  les  troupes 
peuvent  leur  adresseï^  directement  ^  un  employé  autri- 
chien (ma^sinier)   devant  iôti«;:préposé:à  chacun  .de 
ces  magyms. 
Art.  22.    Dans  les  localités  ofa  le   besoin  s'en  fera 
sentir,  Il  sera  nommé  des  Commandants  de  place  russes 
pour   servir  d'intermédiaires  entre  les  troupes  et  les  au- 
torités locales  sans  toutefois  restreindre  en  aucune  façon 
le  pouvoir  de  ces  dernières ,  lii  du  Commandant  autri- 
chien qui  pourrait  s'y  trouver- 
Art.  23*    L'Autriche  accorde  an  Gouvernement  Imp« 
msse,   pour  la  durée   de  la  guerre,  la  libre  importation 
sur  son   territoire  de  tous  les  articles   d'approvisionné^ 
ment  pour  les  troupes  exclusivement,  et  de  munitions  de 
guerre^  même  de < ceux  dont  l'entrée  est  prohibée  parles 
règlemens  autrichiens,  mais   pour   empêcher  de  graves 
abas^  l'Autriche  pourra  faire  surveiller  ces  transports. 

Art.  24.  Le  Gouvernement  autrichien  jouira,  pendant 
la'  dcrréer  de  la  guerre,  de  la  faculté  de  faire,  tant  en 
Russie,  que  dans  le  Royaume  de  Pologne,  des  achats 
d'objets  <fapprovîsionnement,  et  du  droit  de  libre  ex- 
portation. 

Le  Gouvernement  russe  accordera  même  des  facilités 
à  cet  égard,  mais  se  reserve  le  droit  de  surveillance  pour 
prévenir  les  Bbui|; 

Art.  25.  Le  Gouvernement  autrichien  remboursera  à 
eelui  de  Russie  toutes  les  dépenses  faites  pour  les  ap- 
provisionnemens  amenés. de  Russie >  sur  le  territoire  au- 
trichien jusqu'au  14.  (26.)  Mai.  Ce  payement  s'effectuera 
immédiatement  après  la  production  et  la  révision  du 
compte,   sur  lequel  les  pnx  d'achat  auront,  été  reconnus 


470  Jfutriche  et  Russie. 

exacts   par  le  Commandant  en  chef  russe  et  les 

tés    livrées  attestées   par  les  quittances   des  magasiniers 

autrichiens,  auxquels  les  denrées  auront  été  livrées. 

La  susdite  révision  devra  avoir  lieu  au  plus  tard,  dans 
deux  mois  après' la  présentation  des  comptes. 

Observation.  Si  ces  approvîsionnemens  avaient  été 
consommés  avant  leur  remise  aux  magasins  autri- 
chiens, mais,  pendant  le  séjour  de  la  troupe  sorte 
territoire  autrichien,  le  compte  a  présenter  devra  con- 
tenir le  nom  du  receveur,  savoir  la  dénomination  è 
régiment,  le'  nombre  d'hommes  et  de  chevaux  nounii. 
la   durée  de  l'entretien  et   les  quantités  livrées  à  b 

*  consommation*  L'exactitude  de  cette  spécification  sera 
attestée  par  le  Commandant  en  chef  msse^ 

Art.  26.  Le  payement  des  denrées  livrées  par  le 
Gouvernement  russe,  à  la  date  du  14.  (26.)  Mai  au  plus 
tard,  aura  lieu  dans  les  trois  mois  après  la  production  du 
compte.  Les  comptes  seront  appuyés  des  titres  et  docu- 
mens  spécifiés  dans  l'Article  précédent. 

Art  27.  En  cas  que  les  commissaires  autrichiens 
entendus,  le  Gouvernement  Imp'  et  Royal  ne  soit  pas 
en  mesure  de  fournir  aux  troupes  russes  l'approvisioD- 
nement  et  les  fourrages  nécessaires  a  l'aide  de  maga- 
sins ou  d'autres  moyens  régulier;»  *)  ou  bien  même  en 
cas  que  l'existence  journalière  des  troupes  étant  assurée. 
elles  manquassent  cependant  de  la  réserve  de  vivres  et 
de  fourrages  nécessaire  pour  entreprendre  des  dqou^^* 
mens  et  que  pour  y  obvier,  le  Commandant  en  cheî 
russe  se  vit  obligé  de  faire  des  achats  de  subsistance  de 
la  caisse  de  l'armée  russe,  l'Autriche  rembourserait  l'ar- 
gent dépensé  à  cet  effet,  dans  l'espace  de  trois  mois 
après  la  présentation   des  comptes  certifiés  par  le  Cofo- 


*)  Observation.  Le  système  de  réquisition  ne  sera 
considéré  comme  moyen  régulier  d'approvisionnement, 
qu'autant  que  les  réquisitions  seront- faites  par  les  au- 
torités compétentes  et  non  pas  quand  un  district  ou 
canton  quelconque  serait  simplement  désigné  aux  trou- 
pes mêmes,  pour  l'exploitation  des  moyens  alimentai- 
res qu'il  pourrait  contenir. 


Entretien   de»  irèupes  russes.  471 

maiulàût  en  ckef  nrase,  d'après  lès  bases  arrêtées  dans 
les  Articles  25  «t  26.  Des  délégués  da  Gouvernement 
autrichien  pourront  assister  a  ces  achats  pour  constater 
les  prix  auxquels  ils  auront  été  effectués. 

Art.  28.  Tous  les  paiemens  cii-dessus  énumérés,  s'ef- 
fectueront en  monnaie  d'or  ou  d'areent,  en  traites  com- 
merciales sur  de  grandes  places  de  commerce  ou  en 
fonds  autrichiens,  au  cours  du  jour. 

Il  pourra  aussi  être  reçu,  au  lieu  d'argent,  du  sel  des 
salines  de  Wieliezka  et  de  Bochnia,  aux  prix  payés  au- 
jourd'hui par  le  Royaume  de  Pologne,  cependant  la 
c|uantité  de  ce  sel  rie  sera  admise  que  dans  la  propor- 
tion des  besoins  du  Royaume. 

Art.  29.  Comme  moyen  de  payement  des  articles 
livrés  par  la  Russie  a  la  date  du  14.  (26.)  Mai  et  plus 
tard,  il  pourra  être  reçu  des  reconnaissances  provisoires 
du  Gouvernement  autrichien,  a  la  condition  toute-fois 
qu'à  la  fin  de  la  guerre  l'Autriche  remplacera  ces  recon- 
naissances, par  <ies  obligations  d'Etat  portant  intérêt  avec 
amortissement. 

Art  30.  Le  commandant  en  chef  russe  s'entendra 
avec  les  autorités  supérieures  du  pays  au  sujet  de  l'éta- 
blissement sur  les  derrières  de  l'armée,  de  routes  mili- 
taires et  d'étapes.  Le  long  de  ces  routes,  il  sera  établi 
des  magasins  de  vivres  dans  les  endroits  désignés  par 
le  Commandant  en  chef  russe,  mais  il  y  aura,  à  chaque 
étape,  un  dépôt  de  foin  et  de  paille,  mais  particulière- 
ment de  foin. 

Art  31.  Si,  parmi  les  rebelles  faits  prisonniers,  il  se 
trouvait  des  sujets  des  deux  Puissances  contractantes, 
ils  seront  extradés  respectivement  II  en  sera  usé  de 
même  à  l'égard  des  déserteurs  militaires. 

La  présente  convention  sera  approuvée  par  le  Li^u^ 
tenant  Général  Prince  de  Schwarzenberg  d'une  part,  efi 
le  Feldmaréchal  Prince  de  Varsovie  de  l'autre,  et  leur 
déclarations  a  cet  égard  seront  échangées  au  quartier 
général  de  Pàrméé  Impériale  russe,  dans  Tespace  dé 
trois  semaines  qu  plutôt  si  faire  se  peut 


472  Autriche  et  Russie. 

En   foi  de  quoi  les  Commissams  respectiis.  Foui  si- 
gnée et  y  ont  apposé  le  cachet  de  leurs  armes. 

Fait  à  Varsovie  le  vingt-neuf  Mai  (dix  Juin)  Tan  de 
grâce,  mil  huit  cent  quarante-neuf. 

JB.  Cte  Caboga,  m.  p.       G.  de  Roenne,  m.  p. 

L.  Général 

Maur.  Fraenzly  m.  p»  S.de  Boutqurlin^  m.  p. 
JF.  Braunitzer^  m.  p.      jF.  Hilferding,  m.  p. 


In  Gemâssheit  specieller  Ermâcfatigung  Seiner  kai- 
serlich-kôn|iglichen  Apostolischen  Majestât 
bestatigen  und  ratificiren 

Wir  Félix  Fûrst  von  Schwarzenbere,  —  sedacht  Sei- 
ner Majestlit  wirkiicber  geheimer  Ratn,  Fetdmarschdll- 
Lieutenant,  Prâsident  des  Ministerrathes  und  Minister  des 
kaiserlichen   Hauses  und   der  auswlirtigen  Angelegenbei- 

ten,  —    die  vorstehende,  zu  Warschau  am         ""-1849 

abgeschlossene   Convention,   indem    Wir  zugleich  deren 


JEairetUn  des  troupes  russes.  473 

pûnctGchen  luid  getreuén  .VoUziig  Seitens  der.Regierung 
Seiner  vorgedachten  Majestat,  zusichern. 

Urkund  dessen  haben  Wir  gegenwârtige  Ërklarung 
unterzeichnet,  und  dieselbe  mit  dem  Insiegel  des  k.  k. 
Ministeriums  der  auswârtigen  Ahgélegenheiteh  versehen 
lassen.  V .....     .  .    ', 

So  geschehen  zu  Wien  am  Einnndzwanzigsien  Jani 
Eintausend  Achthundert  neun  und  vierzig. 

(L*  S.)        F.  Schwars^enherg  m.  p.     \ 


jètmexê  A, 

ilker  die  Yeipflegtag  dct  kaiialick- 


Tftgliche  Portion  fur 
«i&en  Mann. 


Ff« 


Oe>tter- 

•îtclie    reichUclie 


T£gliche  Bation  mi 
Pferdes 


oder  Wei- 


a)Oebackenes  Boggen 

tzenbrot     .  •  .  J 

oder  Zwieback 

oder  Bpggenmehl,  in  Ennafighing 
de8  Boggenmehles  auch  Wei- 
tsenmehl 

b)  Grûtze,  Buchweitsen,  Hafer,  Ger- 
8ten,  Hirsen,  Spelk  (Dinkel)  oder 
Beifl 

c)  der  Mannschaft  im  Gliede  nnd  den 
Dienem  der  Offidere  Fleisch  an 
drei  und  Branntwein  va.  drei  Por- 
tionen  wôchendich:  der  Mann- 
Bchaft  ansB^r  dem  Gliede  Fleisch 
zn  zwei  und  Branntwein  zu  zwei 
Portionen  wôchentlich. 

Jede  Portion  besteht  ans  : 

fleisch     .  •  .  • 

Branntwein     .  ' 

Bemerknng.   £in  mssischer  Eimer 

(yedro)  enthftlt  80  Tscharki. 

d)Salz,  allen  im  Gliede  nnd  ausser 

dem  Gliede  befindlichen  Soldaten, 

mit  Ansnahme  der  Of&ciers-Diener 

e)  Ober-Officiere  (ausser  dem  was  ih 

ren  Dienem  bestimmt  ist)  erhal 

ten  t&glich  .  .  .  Brot .  . 

GnLtze 

Fleisch 

Ein  Stabs-Officier  erbftlt  zwei  Mal 

so  Tiel  als  der  Ober-Ofi&cier. 

ObigeBestlmmungen  gelten  auch 
fur  die  Civilbeamten ,  mit  Benick- 
sichtigung  ihres  den  Milit&r-Char- 
gen  entsprechenden  Bauges. 

Bemerkung.  Wo  keine  Yorriithe  in 

deuMagazinen  sind,  da  tritt  auf 

Anweisung  der  Behôrden  Verpfle- 

gUDg  durch  die  Quartierstânde  ein 

und  alsdann  erhSltjeder Soldat: 

Brot 

Gnitze  oder  ein  anderes  zu- 
reichendes  Zugemtlse 

Fleisch 

Branntwein 

Officiere   erhalten   die  gewohnli- 

chen  Portionen. 
Ueber   die  Quartier-Verpfiegung, 
so  wie  tlber  den  Empfaugaus 
den  liagaiinen   wird   quittirt» 


3 

3 

2A 

iS 

i 

h 

* 

. 

4 

1 

f 

Tsebar- 

Mut 

k. 

H 

1* 

Zolot- 

iJk 

Bik 

8 

S 

1 

3 

H 

t 

8 

i 

;* 

Tukir. 

M.M 

•" 

Bation  Ni.  1. 
Pack-Pferde 


Bation  Nr.  2. 

B^pferde  der  làm 
Pionnière  .  . . 


Bation  Nr.  3. 

Officiers-Beitpfeide 

Bation  Nr.  4. 
Pttr  Dragoner,  Hniarfl 
Uhlanen  ondGensdaisit 
Fus  s-  und  reiteiidt 
tillerie,  Pontonier- 3^ 
Instnunenten  ■  Wîf«i 
pferde  des  Stppe» 
Trains 

Bation  Nr.  5. 
Zug-  undEosaken-Pfenifi 
Officiers-Packpferde 
Feld-Magazdn   .  .  • 

Bemerknng.  Wâhrendi* 
forcirten  Miirsche  ^ 
den  ArtiUerie-,  ^^^^ 
nier-  nnd  Instrumet!* 
Wagenpferden  derSif 
peur-BatailloDB  "  ï' 
Pftmd  Hen  vé  ]à 
Pferd  zngeactzt.  Strol 
wird  in  diesem  Fsî 
nicht  geUefert  • 


■tiligtl  ?•■  8r.   OvreUMcIlt  dam  Oes«i«I-F«ldlaarMlull  Firtfea  von  l^Varteliaa  Grafca 
P«»]i«witock  voB  Eritu,  mm  22.   April  (4.  Mai  1849. 

liekcB  Tn^pea  im  AMltade. 


•  ehe 


Pfinia 


Hea  )  Strob 


Oeslerrcicbiacke 


Hafer 


At'l^tel  I  Mast 


15 


10 


10 


10 


10 


n 


PlblMl 


Heu  (  Sl/pli 


11 


H 


n 


i^î 


»h 


Braeta«ag«B 

Mit  am  OrigÎMlt  gUisyauttad, 
Der  Cberdea  Stakea  der  acIÎTen  Armre,  General.  Adjtitavt 


1.  In  ErmangeluDg  von  Boggenmehl 
wird  den  Truppen  zur  Halfte  Boggen-, 
znr  H&ifte  Weitzenmehl  geliefert. 

Wo  es  gilnzlich  anRoggenmehl  fehit, 
wird  den  Truppen  entweder  Weitzen- 
mehl' oder  dasjenige  Brot  xùxà  ZWie- 
back  verabfoigt,  ^vrelehe  dénEinWoh- 
neni  des  Landes  BurNabrungdienen. 

5.  Bel  g&nsUehem  HangeJ  an  Brot, 
kann  elnPfund  desselbendurchein 
vierteiPfd  Fleisch  ersetzt  wer'den. 

3.  G  r  â  t  z  B  kann  im  Ermangeluugs- 
falle  dorch  Erbsen,  Bdfanen  oder  Lin- 
sen  ersetst  vèrden,  wclche  in  dop- 
pelter  Quantitat  verabfolgt  werden, 
d.h.  fur  ein  TiertelFfundGrûtze 
ein  h  a  11)  es  PfundËrbsen  u.s. 

Anch  ist  filr  ein  viertél  Pfund 
Grfitze  ein  ganzes  Pfd.  Rjirtoffeln 
Bûben  oder  «Ddares  Geafiso  znlissig. 

4.  Wo  es  aofrischemFleische  «lan- 
gelt,  da  kann  dasselbe  durch  eine 
gleiche  QuantitUt  Salzfleisch  ersetzt 
werden.  Ein  viertel Pfund Schin- 
ken  (Schweinefleisch)  vertritt  eid 
balbës  Pfund  Bindfleisch. 

I». 'Wo  (38  an-  Hafer  ^nangeU^  da 
werden  die  Pferde  mit  Çterste  genahrt  ; 
sechs  J'schetwerik  Gerste  ersetzen 
acht  Tschetwerîk  (1  Tschetwert)  Ha- 
fer. In  diesem  Falle  verttndert  sicb 
die  tftgMche  Ration  der  Pferde  iti  fol- 
gender  Weisc^:  stutt  4GametBHafer 
3  Gametz  Gerste,  statt  3  Gaipaetz 
ilafer  2^g  Gametz  Gerste ,' statt  2 
Gametz  Hafer  1^  Gametz  Gerste. 

Wo  Hafer  und*Gerste  fehlen,  da 
^erden  die  Pferde  mit  Rpggen,  Linsen 
oder  turkiscbem  Weitzen  (Koukou- 
rouza)  in  denselben  Verb&ltnissen  wie 
mit  Gerste  gen&brt.  Anch  kann  die 
Ration  an  Hafer  und  Gerste  vsrmindert 
i^ddafur  an  Heu  Tergrdssert  werden. 

Ein  Gametz  Hafer  wird  mit 
ffinf  Pfund  Heu  ersetzt. 

6.  Bei  Mangél  von  Heu  wird  dasselbe 
durch  Hafer,  Gerste  u.  s.  w.  in  den 
oben  erw&hnten  Verhfiltnissen  ersetzt 

Fanf  Pfund  Heu  werden  durch 
eben  so  viel  gehacktes  Stroh  und 
Mehl  ersetzt  Zu  funf  Pfund 
Stroh  mengt  man  ein  Pfund  Mehl. 

Aile  dièse  Brsetaungen  kënnen  nur 
im  ttussersten  Nothfalle  zugelassen 
werden,  d.  h.  wenn  es  ndthig  ist,  den 
Mangel  an  einem  Producte  mit  dem 
Ueberflusse  eines  Anderen  m  ersetsea. 

FHrat  Gorfsehaktff. 


r-  ■  475  jiuiriche  et  Rnesie. 

Annexe  B. 
Règlement 
ûber  die  Versorguog  der  Truppen  mit  Verproviantirungs- 
und  Commissariats- Gegenstâncien  in  Kriegsseiten. 

S.  7.  Zur  Erhaltnng  der  Gesundheit  der  Leutewird, 
falls  es  dem  Klima  des  Landes,  in  welchem  sich  die  Ar- 
mée befindet,  angemessen  erscheint,  den  Truppen  schwar- 
zer  Kernpfeffer  geliefert,  zo  \  Solôtnik  —  pr.  Mann  au( 
einen  Tag. 

§.  8.  Im  Falle  Mangels  an  gutem  Wasser,  wird  den 
Trappen  w&hrend  den  bommefmonaten  Essig  geliefert: 
der  Mann  erhâlt  eine^  \  Tscharka  auf  den  Tag. 

$/  9.  Die  Lieferunç  von  Pfeffer  und  Essig  fur  k 
Truppen ,  wird  sowohl  im  Ausiande  in  Kriegszeiten,  wie 
sellrât  im  Kaiserreiche,  vom  Oberbefehlsbaber  bestimint, 
nach  seinem  Erachten. 

Annexe  H. 
Règlement 
ûber  die  Versorgung  der  Truppen  mit  Verproviantiniog 
und  Commissariats -Gegenstanden  in  Kriegszeiten. 

$.  44.  Aile  Verpflegungs-Gegenstânde,  welche  den 
Regimentern,  Bataillonen,  Batterien  und  Commandos  in 
Knegszeiten  geliefert  werden,  sind  bloss  fur  die  Gegeo- 
wart  und  Zukunlt  geltend,  keinesfalls  aber  dûrfeo  sie 
rfickçângig  wirken;  deshalb  sind  aile  Prâtensionen  bin- 
sichtlich  der  Rûckzahlung  von  Proviant,  fur  eine  vergan* 
gène  Zeit,  hiemit  aufgehoben. 

S.  45.    Davon  werden  ausgenommen: 

1.  Die  Prâtensionen  der  Gemeinen  (vom  Feldwebel  ab- 
wârts)  fur  ibre  nicht  zur  bestimmten  Zeit;  gelieferten 
Branntwein-Portionen  ;  solche  Prâtensionen  werden  be- 
friediget,  wenn  der  Général-Intendant  der  Armeeo 
darein  williget,  nicfat  in  natura,  sondern  in  Geld. 

2.  Die  Forderungen  der  Truppen  fur  Kômer-Fourage, 
fur  eine  vergangene  Zeit,  aoch  .mit  der  Begrânzuog, 
dass  solche  Forderungen  nicht  eine  dreitâgige  Gie- 
bigkeit  fibersteigen;  die  Entscheidung  dariiber  hângt 
ausschliessKch  vom  Oberbefehlsbaber  ab,  (^lls  er  we- 
gen  zu  grosser  Anstrengung  der  Pferde  es  fur  notb- 
wendig  erachtet,  dièse  Massregel  zu  ergreifen. 


477 


76. 

Acte  du  Parlement  anglais  j  en  date   du  26  juin 

i849^  relatif  à  la  réforme  des^  lois  en  mgueur 

pour  là  protection   des  namres  anglais   et  de  la 

navigation. 

Whereàs  H  is  expédient  to  amend  tb^  laws  now  in 
force  for  the  encouragement  of  British  abippùig  and  na- 
vigation: Be  it  enaoted  by  the  Qheen's  most  Excellent 
Majesty,  by  and  witb  the  advice  and  consent  of  the 
Lords  Spiritual  and  Temporal,  and  Gommons,  in  this 
présent  Pariiament  as&embled,  and  by  the  aùthority  of 
the  same,  that  from  and  àfter  the  Ist  day  of  January, 
I85O9  tbe  foUowing.  Acts  and  parts  of  Acte  shall  be  rer 
p^ealed;  {that  iia  to  say,)  a  certain  Act  passed  in  the  ses* 
sion  of  Farliament  holden  in  the  8th  ând  Sth  years  of 
the  reign  .of  her  présent  Mâjest}^,  intituled  „An  Act  for 
the  Encouragement  of  Britiah  Shipping  and  Navigation  ^^> 
and  so  mucb  of  a  certain  other  Act  passed  in  tne  said 
session  of  Parliament,  intituled ,, An  Act  for  the  Register* 
ittg  of  British  Vessels,^^  as  iimits  the  privilèges  of  ves- 
sèls  registered  at  Malta,  Gibraltar,,  and  Heligo*- 
1  a  n  d  ;  and  so  mucb  thereof  as  provides  that  no  ship  or 
vessel  shall  be  registered ,  except  such  as  are  wholly  of 
the  build  of  some  part  of  the  British  dominions;  and  so 
much  as  relates  to  the.  disqualification  of  ships  repaired 
in  a  Foreien  country;  and  so  mucb  as  pre vents  Bri- 
tish ships  \vnich  bave  been  captured  by  or  sold  to  Fo- 
reigners  from  becoming  entitled  to  be  again. registered 
as  British,  in  case  the  same  again  become  the  property 
of  British  subjects  ;  and  so  mucb  of  a   certain  ôther  Act 

Ïaased  in  the  said  session  of  Farliament,  intituled  „An 
et  to  regulate  the  Trade  of  British  Possessions  Abroàd,^^ 
as  provide$  that  no  goods  shall  be  imported  into  or  ex- 
ported  frOm  aiiy  of  the  .British  possessions  in  America 
by  sea  îvùm  or  to  any  pl^ace  other  than  the  United  King- 
doiKH  or  some  other  of  such  possessions,  except  into  or 
from  the  sevèral  ports  denominated  ^^Free  Ports  ]''  and 
30  mtich  tbereof  as  provides  for  the  limitation  of  the 
privilegea . allowed  to  Foreign    ships   by   thé   Law   ot 


478  Grande  Bretagne. 

Navigation,  in  respect  of  importations  into  the  British 
possessions  in  Asia,  Africa,  and  America;  and  so 
much  thereof  as  provides  that  no  vessel  or  boat  shall  be 
admitted  to  be  a  British  vessel  or  boat  on  any  of  the 
inland  waters  or  Iakes  of  America,  except  such  as  shall 
hâve  been  built  at  some  place  within  the  British  domini- 
ons, and  shall  not  bave  been  repaired  at  anv  Foreigo 
place  to  a  greater  extent  than  in  the  said  Act  is  meo- 
tioned;  and  so  much  of  a  certain  other  Act  passed  io 
the  said  session  of  Parliament,  intituled  „An  Act  for  the 
gênerai  Régulation  of  the  Customs,"  as  prohibits  the  ini' 
portation  of  train  oil,  blubber,  spermaceti  oil,  heàd-nui' 
ter,  skins,  bones,  and  fins,  the  produce  of  fish,  or  me 
tures  living  in  the  sea,  unless  in  vessels  which  shall  \m 
been  cleared  out  regnlarly  with  sach  oil,  blubber,  or 
other  produce  on  board  from  some  Foreign  port;  aod 
so  much  thereof  as  probibits  the  importation  of  Te& 
unless  from  the  Cape  of  Good  Hope,  or  from  places 
eastward  of  the,  same  to  the  Straits  of  MagellaD; 
«nd  so  much  of  a  certain  Act  passed  in  the  session  ol 
Parliament  holden  in  the  7th  ana  8th  years  of  the  reigo 
of  her  présent  Majesty,  intituled  „An  Act  to  amend  and 
consoiioate  the  Laws  relating  to  Merchant  Seamen,  and 
for  keeping  a  Register  ot  Seamen,''  as  provides  that  the 
master  or  owner  of  every  ship  belonging  to  any  subjecl 
of  Her  Majesty,  and  of  the  burden  of  oO  tons  or  op* 
wards,  (except  pleasure  yachts,)  shall  bave  on  board  at 
the  time  of  her  proceeding  from  any  port  ot  the  Unit- 
ed Kingdom,  and  at  ail  times  when  absent  from  the 
United  Kingdom,  or  navigating  the  seas,  1  apprentice. 
or  more,  in  a  certain  proportion  to  the  number  of  ions 
of  his  ship's  admeasurement,  and  that  if  any  such  mas- 
ter or  owner  shall  neglect  to  hâve  on  board  his  ship 
the  number  of  apprentices  thereby  required,  togelher 
with  their  respective  registered  indentures,  assigoments. 
and  register*tickets,  be  shall  forfeit  and  pay  the  sum  of 
10 1.  in  respect  of  each  apprentice,  indenture,  assignaient, 
or  register-ticket  so  wanUng  or  déficient;  aiso  an  Ad 
passed  in  the  37th  year  of  the  reign  of  King  Georg  III 
mtitoled  „An  Act  for  regulating  the  Trade  to  be  carried 
on  with  the  British  Possessions  in  India  by  the  sbips 
of  nations  in  amity  with  His  Majesty;"  and  so  much  of 
a  certain  Act  passed  in  the  session  of  Pariiament  holden 
in  the  4th  year  of  the  reign  of  King  Geoi^ge  IV,  intituled 


Acte   àê  hamgation,  479 

^û  Act  to  consolidate  and  amend  ihc  several  LaSvS  now 
in  foroe  wiih  respect  to  trade  from  and  to  places  within 
tbe  limits  of  the  Charter  of  the  East  India  Company, 
and  to  make  further  provisions  with  respect  to  silch 
trade,  and  to  amend  an  Act  of  the  présent  session  of 
Parliament  for  the  registerinç  of  vessels,  so  far  as  it 
relates  to  vessels  re&istered  in  India,"*  as  enacts  that 
no  A  si  a  tic  sailors,  Lascars,  or  natives  of  any  of  the 
territories,  countries,  islands,  or  places  within  the  limits 
of  the  Charter  of  the  East  Inaia  Company,  shall  at 
any  time  be  deemed  or  taken  to  be  British  seamen,  with- 
in the  inteût  and  meaning  of  any  Act  or  Acts  of  Par- 
liament relating  to  the  navigation  of  British  ships  by 
subjects  of  HerMajesty;  and  also  the  folio wing  Acts  and 

S  arts  of  Acts;  so  much  of  a  certain  Act  passed  in  the 
th  year  of  the  reign  of  King  Geoi^e  IV,  intituled  „An 
Act  to  authprize  His  Majesty,  under  certain  circùmstan- 
ces,  to  regulate  the  duties  and  drawbacks  on  goods  im- 
ported  or  exported  in  Foreign  vessels,  and  to  exempt 
certain  Foreign  vessels  from  pilotage,''  as  relates  to  the 
régulation  of  daties  and  drawbacks;  also  an  Act  passed 
in  the  5th  year  of  the  reign  of  King  George  IV,  intituled 
^n  Act  to  indemnify  ail  persons  concemed  in  advising, 
issuing,  or  écting  under  a  certain  Order  in  Çôuncil  for 
regulating  tbé  tonnage  duties  on  certain  Foreign  ves- 
sels, and  to  amend  an  Act  of  the  last  session  ot  Parlia- 
ment for  àùthorizing  His  Majesty,  under  certain  circum- 
stances,.to  regulate  the  duties  and  drawbacks  on  goods 
imported  or  exported  in  any  Foreign  vessels;"  also  so 
much  of  aUi'Act  passed  in  the  session  of  Parliament  hold- 
en  in  tbe  8th  and  9th  years  of  the  reign  of  her  présent 
Majesty,  intituled  „An  Act  for  granting  Duties  of  Cus- 
toms,"  as  empowers'Her  Majesty  in  Council  in  certain 
cases  to  direct  that  addittonal  duties  shall  be  levied  on. 
articles,  the  growth,  procjuce,  or  manufacture  of  Foreign 
conntrîes,  or  upon  good^  imported  in  th^e  ships  of  Fo- 
reign countries,  or  to  prohibit  the  importation  of  manu- 
factured  articles,  the  produce  ofForei^n  countries;  alsô' 
80  oiuch  of  an  Act  passed  in  the  session  of  Parliament 
holden  in  the  5th  and  6th  years  of  the  reign  of  her  pré- 
sent Majesty,  intituled  „An  Act  to  amend  the  Laws  for 
the  Importation  of  Corn,"  as  enables  Her  Majesty,  under 
certain  circumstances,  to  prolîibit  the  importation  of  corn, 
grain,  meal,  or  flour,  from  the  dominions  of  certain  Fo*- 


480  Grande  Bretagne,. 

reign  jpowers;  and  the  said'sevéral  AcU  and  parUot 
Âcts  before-mentioned  are  hereby  accordiogly  repealed, 
except  so  far  as  the  said  Acis  or  any  of  tnem  repeal 
any  former  Act  or  Acte,  or  any  part  of  such  Acl  or 
Acte,  and  except  so  far  as  relates  to  any  penalty  or  for- 
feiture  wbich  shall  baye  been  incarred  under  the  said 
Act  or  Acte  hereby  repealed,  or  any  of  them,  or  to  anv 
offence  wbich  shall  bave  been  committed  contrary  to  snco 
Act  or  Acte  or  any  of  them. 

IL  And  be  it  enacted,  that  no  goods  or  passen^ers 
shall  be  carried  coastwise  from  one  part  of  the  United 
Kinffdom  to  another,  or  from  the  United  Kingdom  io 
the  Isle  of  Man,  or  from  the  I  s  le  ofMantoâ» 
United  Kingdom,  except  in  British  ships. 

III.  And  be  it  enaçted,  that  no  goods  or  pa^sengers 
shall  be  imported  into  the  United  Kingdom  from  any  ot 
the  islands  of  Guernsev,  Jersey,  Alderney,  or 
Sark,  nor  shall  any  gooos  or  passengers  be  exported 
from  the  United  Kingdom  to  any  of  the  said  islands, 
nor  shall  any  goods  or  passengers  be  carried  from  any 
of  the  islands  of  Guernsey,  Jersey,  Alderney^ 
Sark,  or  Man,  to  any  otber  of  tbe  said  islands,  nor 
from  one  part  of  any  of  the  said  islands  to  another  part 
of  the  same  island,  except  in  British  ships. 

IV.  And  be  it^enactea,  that  no  goods  or  passengers 
shall  be  carried  from  one  part  of  any  British  possession 
in  Asia,  Africa,  or  America,  to  another  part  of  the 
same  possession,  except. in  British  ships. 

V.  Provided  always,  and  be  it  enacted,  that  if  the  légis- 
lature or  proper  législative  autbority  of  any  sach  British  pos- 
session shall  présent  an  addres  to  HerMàjesty  praymgHer 
Majesty  to  authorize  or  permit  the  conveyanoe  of  goods  or 
passengers  from  one  part  of  such  possession  to  another 
part  thereof  in  other  tnanBritish  ships,  or  if  the  légis- 
latures of  any  2  or  more  possessions,  wbich  for  the  pur- 
poses  of  this  Act  Her  Majesty  in  Council  shall  déclare 
to  be  neighbouring  possessions,  sbatl  présent  addresses 
or  a  joint  address  to  Her  Majesty,  praying  Her  Majesty 
to  place  the  trade  between  them  on  the  footing  of  a 
coasting  trade,  or  of  otherwise  regulatin^  the  same,  so 
far  as  relates  to  the  vessels  in  which  it  13  to  be  earried 
on  ;  it  shall  thereupon  be  la^rful  for  Her  Majesty,  by  Or- 
der  in  Council ,  so  to  authorize  the  conveyance  of  such 
goods  or  pçispengers,  or  so  to  regulate  tbe  trade  between 


AeU  dm  nopigatian.  481 


SDch  ne^^ibonring  posaossioiis,  as  Ibe  ctfe  bmy  be,  in 
soch  tenns  and  nnder  sncb  oondîtionSy  in  either  oase» 
as  to  Her  Majesty  may  aaem  good. 

VL  And  with  regard  to  tlie  ooastine  Irade  of  India, 
be  it  enacted,  tlial  il  ahall  be  lawfal  for  tba  Governor- 
General  of  In di a  m  Coonoil  lo  make  any  r^ulationa 
aothorizing  or  permitling  the  conveyanœ  of  goods  or 
pttsengers  finom  one  part  of  the  possessions  of  tkeEasI 
india  Gmipany  to  another  part  thereof  in  other  thân 
British  sbips,  sabjed  lo  snob  restrictions  or  régulations 
as  he  may  think  jnecessary;  and  socb  régulations  shall 
be  of  eqpal  force  and  efied  with  any  laws  and  régula- 
tions wnich  the  said  Govemor-General  inCouncil  is  now 
or  may  hereafier  be  anthorized  to  make,  and  shall  be 
sobjecl  to  disallowance  and  repeaU  in  like  manner  as  any 
other  laws  or  régulations  made  by  the  said  Govemor- 
General  in  Councd  under  the  laws  from  lime  to  time  in 
force  for  tbe  sovemment  of  the  British  territories  in  In- 
dia, and  shall  be  transmitted  to  England,  and  be  laid 
before  both  Honses  of  Parliament,  in  the  same  manner 
as  any  other  laws  or  régulations  which  the  Govemor- 
General  in  Council  is  now  or  may  hereafier  be  empow* 
ered  to  make* 

VIL  And  be  it  enacted,  that  no  shîp  shall  be  admit- 
ted  to  be  a  British  shîp  unless  dujv  registered  and  navi- 
pted  as  such,  and  that  every  British  reeistered  ship 
(80  long  as  the  registry  of  such  ship  shall  be  in  force, 
or  the  certificaie  of  such  registry  retained  for  the  use 
of  such  ship),  shall  be  navigated  during  the  whole  of 
every  voyage  (whether  with  a  cargo  or  in  ballast)  in 
every  part  of  tue  world  bv  a  master  who  is  a  British 
subject;  and  by  a  crew  wnereof  3-4ths  at  least  are  Brit- 
ish seamen;  and  if  such  ship  be  employed  in  a  coasting 
voyage  from  one  part  of  the  United  Kin^dom  to  another, 
pr  in  a  voyage  between  the  United  Kmgdom  and  the 
islands  of  Guernsey,  Jersey,  Alderney,  Sark,  or 
M  an,  or  from  one  of  the  said  islands  to  another  of 
them,  or  from  one  part  of  either  of  Ihem  to  another  of 
tbe  same,  or  be  employed  in  fishing  on  the  coasts  of 
^e  United  Kingdom  or  of  any  of  tbe  said  islands,  then 
the  whole  of  the  crew  shall  be  British  seamen:  provided 
alwavs,  that  if  a  due  proportion  of  British  seamen  can- 
not  be  procured  in  any  Foreiçn  port,  or  in  any  place 
within  the  bmits  of  the  East  India   Company's  Char- 

ff9UD  ReemeU  gén.     Tamê  XIV.  Hh 


482  Grande  Bretagne» 

ter,  for  the  navigation  of  any  British  ship,  or  ifsnch 
proportion  be  destroyed  during  the  voyage  by  any  una- 
voiaable  circumstance,  and  the  master  of  such  ship  make 
proof  of  the  truth  of  such  facts  to  the  satisfaction  of  the 
Collector  and  Controller  of  the  Customs  at  any  British 
port,  or  of  an^  person  authorized  in  any  other  part  of 
the  world  to  inqaire  into  the  navigation  of  socn  shio, 
the  same  shall  be  deemed  to  be  duly  navigaied:  provid- 
ed  aiso,  that  every  British  ship  (except  soch  as  are  re- 
quired  to  be  whol|V  navigated  oy  British  seamen)  vhidi 
SDall  be  navigated  by  1  British  seaman  for  every  '20 
tons  of  the  burthen  of  every  snch  ship  shall  be  deesod 
to  be  duly  navigated,  although  the  number  of  other  sea- 
men shall  exceed  l-4th  of  the  wfaole  crew. 

VIII.  And  be  it  enacted,  that  no  person  shail  be 
deemed  to  be  a  British  seaman,  or  to  be  duly  qaaiified 
to  be  master  of  a  British  vessel,  ezcept  persons  of  ooe 
of  the  foUowing  classes;  (that  is  to  say),  nataral-boro 
subjects  of  Her  Alajesty;  persons  natnralized  by  orander 
any  Act  of  Parliament,  or  by  or  under  any  Act  or  Or- 
dinance  of  the  législature  or  proper  législative  authority 
of  one  of  the  British  possessions ,  or  made  denizens  br 
letters  of  denization  ;  persons  who  hâve  become  British 
subjects  by  virtue  of  the  conquest  or  cession  of  some 
newiy-acquired  country ,  and  virho  hâve  taken  the  oath 
of  aliegiance  to  Her  Majesty,  or  the  oath  of  fidelity  re- 
quired  by  the  Treaty  or  Capitulation  by  which  saeh 
newly-acquired  country  came  mto  Her  Majesty's  posses- 
sion; Asiatic  sailors  or  Lascars,  being  natives  of 
any  of  the  territories,  countries,  islands,  or  places  withio 
the  limita  of  the  charter  of  the  East  India  Company* 
and  under  the  Government  of  Her  Majesty  or  oi  the 
said  Company;  and  persons  who  hâve  served  on  board 
any  of  Her  Majesty's  ships  of  war,  in  time  of  war,  for 
the  space  of  3  years. 

Ia.  And  be  it  enacted ,  that  if  Her  Majesty  shall  al 
any  time,  by  her  royal  proclamation,  déclare  that  the 
proportion  of  British  seamen  necessary  to  the  due  navi- 
gation of  British  ships  shall  be  less  than  the  proportion 
re(](bired  by  this  Act,  every  British  ship  navigated  with 
the  proportion  of  British  seamen  required  by  such  pr^ 
clamation  shall  be  deemed  to  be  duly  navigated,  so  lo 
as  such  proclamation  shall  remain  in  force. 

X.  And  be  it  enacted,  that  in  case  it  shall  be 


ro- 


Acte  de  navigation.  483 

to  appear  to  Her  Majesty,  that  British  vessels  are  sab- 
ect  m  any  Foreign  country  to  any  prohibitions  or 
-estrictions  as  to  the  voyages  in  which  they  may  engage, 
)r  as  to  the  articles  which  they  may  import  into  or  ex- 
)ort  from  such  country,  it  shall  be  lawful  for  Her  Ma- 
estv  (if  she  think  fit),  by  Order  in  Gouncil,  to  impose 
uch  prohibitions  or  restrictions  upon  the  ships  of  such 
'oreign  country,  either  as  to  the  voyages  in  which 
bey  may  engage,  or  as  to  the  articles  which  they  may 
nport  into  or  export  from  any  part  of  the  United  King- 
iom  or  of  any  british  possession  in  any  part  of  the 
^orld,  as  Her  Majesty  may  think  fit,  so  as  to  place  the 
bips  of  such  country  on  as  nearly  as  possible  the  same 
)oting  in  British  ports  as  that  on  which  British  ships 
re  placed  in  the  ports  of  such  country. 

XI.  And  be  it  enacted,  that  in  case  it  shall  be  made 
I  appear  to  Her  Majesty ,  that  British  ships  are  either 
irectiy  or  indirectly  subject  in  any  Foreign  country 
>  any  duties  or  charges  of  any  sort  or  kind  whatsoe- 
)r  from  which  the  national  vessels  of  such  country  are 
^empt,  or  that  any  duties  are  imposed  upon  articles 
iported  or  exported  in  British  ships  which  are  not 
[uallv  imposed  upon  the  like  articles  imported  or  ex- 
)rtea  in  national  vessels,  or  that  any  préférence  what- 
ever  is  shown  either  directly  or  indirectly  to  national 
ssels  over  British  vessels,  or  to  articles  imported  or 
ported  in  national  vessels  orver  the  like  articles  import- 
or  exported  in  British  vessels,  or  that  British  trade 
d  navigation  is  not  placed  by  such  country  upon  as 
vantageous  a  footing  as  the  trade  and  navigation  of 
3  most  favoured  nation,  then,  and  in  any  such  case, 
shall  be  lawful  for  Her  Majesty  (if  she  think  fit),  by 
der  in  Gouncil,  to  impose  sucn  auty  or  duties  of  ton- 
ge  upon  the  ships  of  such  nation  entering  into  or  de- 
rtinç  from  the  ports  of  the  United  Kingdom,  or  of 
f  British  possession  in  any  part  of  the  world,  or  such 
ty  or  duties  on  ail  goods,  or  on  any  specified  classes 
goods,  imported  or  exported  in  the  ships  of  such 
tion,  as  may  appear  to  Her  Majesty  justly  to  counter- 
I  the  disadvantaees  to  which  British  trade  or  naviga- 
1  is  so  subjectea  as  aforesaid. 

Xn.  And  be  it  enacted,  that  in  every  such  Order 
r  Majesty  may,  if  she  so  think  fit,  specify  what  ships 
)  to  be  considered  as  ships  of  the  country  or  coun- 

Hh2 


484  Grande  Bretagne. 

tries  to  which  siich  Order  applies,  and  ail  ahips  answer- 
ing  the  description  oontained  in  sach  Order  shall  be 
considered  to  be  sbips  of  such  country  or  countries  for 
tbe  purposes  of  such  Order. 

aIIL  Ând  be  it  enacted ,  that  it  shall  be  lavrfQl  for 
Her  Majesty,  from  time  to  time,  to  revoke  any  Order  or 
Orders  in  Council  made  under  the  authority  of  this  Àd 

XIV.  And  be  it  enacted ,  that  everv  such  Order  in 
CoUncil  as  aforesaid  shall,  within  14  days  after  the  is- 
suing  thereof,  be  twice  published  in  the  Londoa  Ga- 
zette, and  that  a  copy  thereof  shall  be  laid  beforebotli 
Houses  of  Parliament  within  6  weeks  after  the  issuing 
the  same,  if  Parliament  be  then  sitting,  and  if  not,  th^i 
within  6  weeks  after  the  commencement  of  the  then  neit 
session  of  Parliament. 

XY.  And   be  it  enacted.,   that  if  any  goods  he  im- 

Sorted,  exported,  or  carried,  coastwise  contrary  to  this 
et,  ail  such  goods  shall  be  forfeited,  and  the  masierot 
the  ship  in  which  the  same  are  so  imported,  ezported, 
or  carried  coastwise,  shall  forfeit  the  sum  of  1001.,  ex- 
cept  where  any  other  penalty  is  hereby  specially  imposed. 
XVL  And  be  it  enacted ,  that  ail  penalties  and  for- 
feitures  incurred  under  this  Act  shall  ne  sued  for,  pro- 
secuted,  r^covered,  and  disposed  of,  or  shall  be  miti- 
gated  or  restored ,  in  Uke  manner  and  by  the  same  aa- 
tnority  as  any  penalty  or  forfeiture  can  be  sued  fori 
prosecuted,  recovered,  and  disposed  of,  or  may  be  miù- 
gated  or  restored,  under  an  Act  passed  in  the  said  ses- 
sion of  Parliament  holden  in  the  8th  and  9th  years  of 
her  présent  Majesty,  intituled  „An  Act  for  the  PreventioD 
of  Smug^Ung,^^  and  that  the  costs  of  aU  proceediags 
under  this  Act  shall  be  defrayed  out  of  the  Consohdatâ 
Duties  of  Customs. 

XVII.  And   be  it  enacted,  that  ail  natural-born  sob- 

t'ects  of  Her  Majesty,  and  ail  persons  made  denizens  by 
etters  of  denization ,  and  ail  persons  naturalized  by  or 
under  any  Act  of  Parliament,  or  by  or  under  any  Act 
or  Ordinance  of  the  législature  or  proper  législative  au- 
thority of  any  of  the  British  possessions  m  A  si  a,  Africa, 
or  America,  and  ail  persons  authorized  by  or  under 
any  such  Act  or  Ordinance  to  hdd  shares  ia  British 
shipping,  shall,  on  taking  the  Oath  of  AUegiance  to  Her 
Majesty,  her  heirs  and  successors,  be  deemed  to  be  duly 
qualified   to  be  ownerp^   or    part  owners  of  British  re- 


Acte  de  napigation.  485 

gistered  vessels,  anythmg  in  the  ftaid  rdoHed  Âct  for  tbe 
registering  of  British  diipping  to  the  contrary  in  anywise 
notwithstandîng. 

XVIIL  Ânabe  it  enacted,  tbat  fihe  foibwiog  form  of 
Certificate  shall  be  substiiuted  for  the  form  of  Certificate 
prescribed  by  the  said  Act  for  the  registering  of  British 
shipping: 

„This  is  to  certify,  that  [hère  insert  the  names, 
occupations,  and  résidence  of  the  subscribing 
ownersl,  having  made  and  subscribed  the  déclaration 
required  by  law,  and  having  declared  that  [he  or  tfaey], 
together  with  [names,  occupations,  and  rési- 
dence of  non-subscribing  owners],  is  |or  are] 
sole  owner  [or  owners]  in  the  proportions  speciEed  on 
the  back  hereof,  of  the  ship  or  vessel  called  ttie  {ship's 
name]  of  [place  to  whichthe  vessel  belonrs],which 
is  of  the  bnrthen  of  [nnmber  of  tons],  and  "whereof 
[m  aster's  name]  is  master,  and  that  the-said  ship  or  vessel 
was  [when  and  where  built^  or  condemkied  as 
prize,  referring  to  builder's  certificate,  judge's 
certificate  or  certificate  of  last  reeistry,  then 
delivered  up  to  be  cancelled,  or  (if  the  vessel 
was  foreign  bnilt,  and  thetime  and  place  of 
building  not  know n),  veas  Foreign,  and  tiiat  he  or 
they  did  not  know  the  time  or  place  of  building],  and 
name  and  employment  of  surveying  oificer] 
laving  certrfied  to  us  that  the  said  ship  or  vessel  has 
numbei*!  decks  and  [numbër]  masts,  that  her  length 
rom  tbe  inner  part  of  the  main  stem  to  tbe  fore  part 
of   the   sternpost   alofl  is  [  feet  tenths], 

her  breadth  in  midships  is  y  feet  tenthsj, 

ber  depth  in  hold  at  midships  is  [  feet 

tenths],  that  she  is  [how  riggedj  rigged  with  a  [stand- 
ing or  running]  bowsprit,  is  fdescription  of  stem] 
stemed,  [oarvel  or  ciincher]  built,  has  [whethet  anv 
or  not]  gallery,  and  [kind  of  head,  if  any,]  heacf, 
that  the  framework  and  planking  [or  plating]  is  [state 
whether  of  wood  or  iron]  and  that  she  is  fstat^ 
whether  sailing  vessel  or  steamer,  ana  ifa 
steamer,  state  whether  propelled  by  paddle- 
wbeels  or  screw  propellers};  and  the  said  sub« 
scribing  owners  having  consented  and  agreed  to  the 
above  description,  and  having  ceusttd  sufBcient  tecurity 
to  be  given  éct  required  by  iaw,  the  said  ship  6r  vessel 


486 


Grande  Bretagne. 


called  the  [name]  has  been  duly  regîstered  at  the  port 
of  [name  of  port].  Certified  under  oar  hands  at  the 
Custom  Hoase  in  the  said  port  of  [name  of  port], 
this  [date]  day  of  [name  of  month]  m  the  ;ear 
[words  at  length]. 

„(Signed)  Collector. 

„(Signed)  Comptroller.^ 

And  on  the  back  of  such  Certificate  of  Registrythere 
shall  be  an  accoant  of  the  pars  and  shafes  held  by  each 
of  the  owners  mentioned  and  described  in  soch  certiS- 
cate,  in  the  form  and  manner  following: 


Names  of  the  several  Owners. 
withia  mentioned. 


Tfame 
I4ame 
Name 
Name 


Nnmber  of  Sizty-foarth  Slun! 
held  by  each  Omier. 


Thirty-tvo 
Sixteen 
Eight 
Eight 


(Signed)  Comptroller . 

(Signed)  Collector. 

XIX.  And  be  it  enacted,  that  the  following  déclara- 
tion shall  be  substituted  for  the  déclaration  by  the  said 
Act  directed  to  be  made  b;^  the  owner  or  owners  of 
any  vessel  previoos  to  the  registry  thereof  : 

„I  A.  É.  of  [place  of  résidence  and  occupa- 
tion] do  tmly  aeclare,  that  the  ship  or  vessel  [name] 
of  [port  or  placej  ,  whereof  [master's  name]  is  at 
présent  master,  bemç  [kind  of  build,  barthen,  et 
caetera,  as  described  in  the  certificate  of  the 
sorveying  officer],  was  [when  and  where  built 
or,  if  prize  or  forfeited,  capture,  and  condem- 
nation  as  such,  or  (if  the  vessel  beForeign  buiU 
and  the  owner  does  not  know  when  and  where 
she  was  built,)  that  the  said  vessel  is  For eignbuilt, 
and  that  I  do  not  know  the  time  and  place  ofherbaild- 
ing],  and  that  I  the  said  A. B.  [and  the  o the r  ow- 
ners' names  and  occupations,  if  any,  and  where 
they  respectively  réside,]  am  [or  are]  sole  owner. 
[or  owners]  of  the  said  vessel,  and  that  no  other  persoo 
or  persons  whatever  hath  or  hâve  any  right,  title,  inter- 
est,  share,  or  property  therein  or  tbereto;  and  that  l 
the  3aid  A^B.  [and  the  said  other  owners,  if  any]  am 


Acte  de  navigation*  467 

[or  are]  truly  and  bonâ  fi  de  a  subject  [or  subjecù] 
of  Great  Britoin,.  and  that  I,  the  said  A.  B.  bave  not  [nor 
bave  any  of  the  other  owners,  to  the  best  of  my  know- 
ledge  and  beliefj ,  taken  the  oath  of  allegiance  to  any 
Foreign  State  wrbatever  [except  under  the  terms 
of  some  Capitulation,  describing  the  particu- 
lars  thereof],  or  that  sincemy  taking  [or  bis  or  their 
taking]  the  oath  of  allegiance  to  [naming  the  Foreign 
States  respectively  to  which  he  or  any  of  the 
said    owners   shall    hâve  taken  the  same]  I  hâve 

S  or  he  or  they  hath  or  bave]  become  a  dènizen  [or 
lenizens,  or  naturalised  subject  orsubiects,  as  the  case 
may  be,  ]  of  the  United  Kingdom  of  Great  Britain  and 
Ireland,  by  Her  Majesty's  Letters  Patent  [or  by  an  Act 
of  Parliament,  or  by  or  under  or  by  virtue  of  an  Act  or 
Ordinance   of  the  législature  of  ,  or  bave  beeil 

authorized  by  an  Act  or  Ordinance  of  the  législature 
of  to   hold  shares  in  British  shipping  within 

the  said  colony,  and  since  the  passing  of  such  Act  or 
Ordinance  I  bave  [or  he  or  they  hath  or  havel  taken 
the  oath  of  allegiance  to  Her  Majesty  Queen  Victoria] 
[naming  the  times  when  sucn  letters  of  deni- 
z at i on  ha vebeengran te d  respectively,  or  the 
year  or  years  in  which  such  Act  or  Acts  of 
Naturalization,  or  such  Colonial  Acts  or  Or- 
dinances,  bave  passed  respectively],  and  that 
no  Foreigner,  directly  6v  indirectiy,  hath  any  share  or 
part  interest  in  the  said  ship  or  vessel:^^ 

Provided  always,  that  if  it  shall  become  necessary  to 
register  any  ship  or  vessel  belonging  to  any  corporate 
body  in  the  United  Kingdom,  the  follov^ng  déclaration, 
in  heu  of  the  déclaration  hereinbefore  directed,  shall  be 
made  and  subscribed  by  the  Secretary  or  other  proper 
officer  of  such  corporate  body;  (that  is  to  say,) 

„I  A.B.,  Secretary  or  officer ,  of  [name  of  Com- 
pany or  Corporation],  do  truly  déclare,  that  the 
ship  or  vessel  [name]  of  [port]  whereof  [master's 
name]  is  at  présent  roaster,  berne  [kind  of  build, 
barthen,  etc.,  as  described  in  tne  certificate  of 
the  Surveying  Officer],  v\ras  [when  and  where 
bnilt,  or,  if  prize  or  forfeited,  capture  and  con- 
demnation  as  such],  or  [if  the  vessel  beForeign 
bnilt,  and  that  such  Secretary  or  officer 
does   not   know   when   and  where  built,]  that 


488  Grande   Bretagne. 

the  said  Tessel  in  Foreign  bnilt,  and  tbat  I  do  not 
know  the  lime  and  place  of  the  building,  and*  that  the 
same  doth  whony  ana  truly  belong  to  [name  ofthe 
Company  or  Corporation.]^^ 

XX.  And  be  it  enacted,  that  notwithstanding  that  by 
the  said  recited  Act  for  the  registering  of  Britisn  vessek 
it  is  enacted,  that  in  case  any  ship,  not  being  duly  re- 
gistered,  shall  exercise  any  of  the  privilèges  of  a  British 
vessel,  the  samO' shall  be  forfeited;  neverUieless  ail  boats 
or  vessels  under  15  tons  burthen,  whoUy  owned  and 
navigated  by  British  subjects  althouffh  not  registered  as 
British  ships ,  shall  be  admitted  to  be  British  vessels  in 
ail  navigation  in  the  rivera  and  upon  the  coasts  of  the 
United  Kingdom  or  of  the  British  possessions  abroad, 
and  not  proceeding  over  sea,  except  within  the  limits  of 
the  respective  Colonial  Govemments  vrithin  which  the 
managing  owners  of  such  vessels  respectively  réside;  and 
that  ail  boats  or  vessels  wholly  owned  and  navigated  by 
British  subjects,  not  ^iceeding  the  burthen  of  oO  tons, 
and  not  havinç  a  virhole  or  fixed  deck,  and  being  em- 
ployed  solely  m  fishing  on  the  banks  and  shores  of 
rlewfoundland  and  of  the  parts  adjacent,  or  on  the 
banks  and  «shores  of  the  provmces  of  Canada,  Nova 
Scotia,  or  New  Brunswick  adiacent  to  the  Gulf 
of  Saint  Lawrence,  or  on  thenortb  of  Cape  Canso, 
or  of  the  islands  within  the  same,  or  in  traaing  coast- 
wise  within  the  said  limits,  shall  be  admitted  tobe  Brit- 
ish boats  or  vessels,  although  not  registered,  so  long  as 
such  boats  or  vessels  shall  be  solely  so  employed. 

XXL  And  be  it  enacted,  that  this  Act  shall  corne  into 
opération  on  the  Ist  day  of  January,  1850. 


489 


77. 
Traité  de  poste  entre  f  Autriche  et  la  Suisse,  si- 
gné à  Berne,  le  2  juillet  1849,  suivi  de  la  ratifia 
cation   du  conseU  fédéral  de  Suisse,  signée  le   i 
août  i849. 

Nachdem  die  Auswechdlung  der  gegenseitigen  Rati- 
ficationen  des  am  6.  Juni  1847  durch  k.  k.  ôsterreichi- 
sche  Commîssâre  und  Bevollm&chiigte  schweizerischer  Gan- 
tone  zu  Wien  anterzeicbneten  Schlussprotokolb  derzur 
Re^lining  des  Postverbâltnisse  zwiscben  dem  ôsterrei- 
cbischen  Kaiserstaaie  and  den  Cantonen  der  scbweize- 
rischen  Eidgenossenscbaft  gepflogenen  Verbandlungen,  so 
wie  der  darauf  sicb  stfitzenden  besondem  Postvertrâge 
zwischen  Oesterreioh  und  den  einzelnen  Cantonen  der 
Scbweîz  durch  verschiedene  Umstânde  verzôgert  worden, 
mittlerweile  aber  einerseits  die  oberste  Leitun^  derôster- 
reicbiscben  Postanstalt  durch  das  k.  k.  Ministerium  fur 
Handel,  Gewerbe  und  ôffentlicbe  Bauten  ilbernommen 
worden,  andererseits  die  Yerwaltung  sâmmtlicber  scbwei- 
zerischen  Posten  in  die  Hânde  der  eidgenôssiscben  Bun- 
desbebôrde  ûbergegangen  ist,  so  baben  die  beiderseitigen 
Regierungen,  in  der  Absicht,  die  durch  das  vorgedachte 
Schlussprotokoll  festgeseizten  Bestimmungen  zur  Ausfûh- 
rung  zu  bringen,  zugleich  sie  aber  den  jetzigen  Verb&It* 
nissen  anzupassen,  Commiss&re  ernannt,  und  zwar: 

Die  k.  k.  Regierung  den  Herm  August  Freiherm  von 
Odelga,  Inhaber  des  otiomanischen  Verdienstordens, 
Seiner  k.  k.  Apostolischen  Majesiât  Legationfiraib  und  Ge- 
sch&fUtrSger  bei  der  Regierung  der  scnweizerischen  Eid- 
genossenschafk^  und 

die  schweîzerische 'Eidgenossenscbaft  den  Herm  Be- 
nedict  La  Roche-Steheiin,  General «Postdirector  der 
Schweiz,  welche  Commiss&re  nach  erfolgter  Mittbeilung 
der  in  gehôriger  Form  ausgeferiigt  befundenen  Vellinacb- 
ten  nacnfoigeaden  allgemeinen. 

Postverirag 
zwischen  dem  6sterreiohischen  Kaiserstaaie  und 
der    sohweîzerischen    Eidgenossenscbaft,    mît 
Vorbehalt  hôchaler  Ratification,  abgeschloaaen  haben,  duroh 


490  Autriche  et  Suisse. 

welchen  die  vorgedachien  besondern,  im  Juni  1847  ab- 
^eschlossenen  Postvertrâge  zwischen  Oesterreich  andden 
einzelnen  Cantonen  der  iSchweiz  aufgehoben  werden. 

I.  Allgemeine  Bestimmungen. 
Art  1.  Zwischen  der  k.  k.  ôsterreichischen  Postan- 
stalt  und  der  Postanstalt  der  schweizerischen  Eidgenos- 
senschaft  sollen  zur  geçenseitigen  Uebermitteiang  der 
Correspondenzen  und  anaerer  Sendangen,  so  wie  wegen 
Befôrderung  von  Reisenden  regelm&ssige  Postverbindungen 
unterhalten  werden,  und  zwar: 

a)  nnmittelbare: 

von  der  Seite  Vorarlbergs 
in  der  Richiung  von  Bregenz  und  Rheineck,    Feldkircb, 
St  Gallen,  dann  Feldkircn  und  Wattwyl,   endlich  Feld- 
kirch  und  Chur, 

von  der  Seite  der  Lombardie 
in   der  Ricbtung  von  Mailand,   Corne  und  Chiasso,  von 
Mailand,    Chiavenna  und  Chur,  dann  Chiavenna,  Casta- 
segna  und  Samaden: 

b)  mittelbare: 

zwischen  der  Lombardie  und  den  Cantonen  Genf,  Waadt 
und  Wallis  vermitteist  der  kôniglich-sardinischen  Post- 
anstalt 

Art  2.  Die  Postcourse,  welche  zur  unmittelbaren  Aus- 
lieferung  der  Correspondenzen  und  andern  Sendungen 
zu  dienen  haben,  werden  im  Einverstândnisse  zwiscoen 
der  k.  k.  ôsterreichischen  Postverwaltung  und  der  schwei- 
zerischen General-Postdirection  gegenseitig  so  eingeleitet 
und  unterhalten,  dass  die  moglich'st  schnelle  und  verlâss- 
liche  Befôrderung  derselben  vom  Aufgabsorte  bis  zu  je- 
nem  der  Bestimmung  erzielt  wird. 

Einstweilen  werden  die  dermalen  beatehenden  Coors- 
einrichtungen  gegenseitig  unverândert  fortbestehen. 

Art  3.  Die  gegenwârtig  angeordneten  Correspon- 
denz-Instradirungen  und  eegenseitigen  Briefpacketen- 
schlfisse  zwischen  Oesterreicn  und  der  Schweiz  vyerden, 
in  so  weit  sie  den  gegenwfirtigen  Verfaâltnîssen  entspre- 
chen,  beibehalten. 

Es  wird  jedoch  den  beiderseitigen  Poslverwaltungen 
vorbehalten ,  behuiis  grôsstmôglicher  Beschleunigung  der 
gegenseitigen  BriefiBendungen  und  andem  den  Correspoo- 


Traita  de  poste.  491 

dehten  za  gewâfarenden  Vortlieile,  jeweilen  diejenigen 
Verânderungen  in  der  InstradiruDg  der  Correspondenzen, 
so  wie  in  der  Ânordnung  der  unmittelbaren  oriefpacke- 
tenschiûsse  zu  treffen,  die  zu  Erreichung  dièses  Zweckes 
am  geeignetsten  erscheinen. 

Art  4.  Als  Orte,  in  welchen  die  unmitttelbare 
Âasliefeninff  der  Briefpackete  und  andem  Sendungen 
zwischen  der  Postanstalt  Oesterreichs  und  jene^  der 
scbweizerischen  Eidgenossenschaft  stattfinden  soU,  wer- 
den,  mit  Vorbehalt  kûnftiger,  im  Einvernehmen  beider 
Poslanstalten  zu  treffenden  Aenderungen  bestimmt 

auf  ôsterreichischem  Gebiete: 
Bregenz,  Feldkirch  und  Chiavenna, 

auf  schweizerischem  Gebiete: 
Chur,  Rheineck  und  Chiasso. 

Die  Auslieferungsorte  fur  die  durch  die  mittelba- 
ren  Postverbindungen  zu  besoi^enden  Correspondenzen 
werden  im  Einverstândnisse  zwischen  der  k.  k.  ôster- 
reichischen,  der  k.  sardinischen  und  der  scbweizerischen 
Postverwaltung  festgesetzt  werden. 

Art  S.  Die  k.  k.  ôsterreichische  Postverwaltung  und 
diejenige  der  scbweizerischen  Eidgenossenschaft  gestatten 
im  Interesse  des  correspondirenden  Publikums,  die  Yer- 
sendunff  von  Briefen  mit  Recommandation,  es  wird  je- 
doch  aUseitig  festgesetzt,  dass  auf  denselben  eine  Werths- 
angabe  nicht  entbalten  sein  dûrfe,  und  fur  den  Inhalt 
durchaus  nicht  eine  Ersatzpflicht,  sondem  nur  die  Ver- 
bindlichkeit  zur  verlâsslichen  Versendung  und  Nachwei- 
sang  der  richtieen  Bestellung,  so  wie  zur  Vergûtung  von 
zwanzig  Gulden  Conv.  Mûnze,  Wiener- Wâbrung,  auf 
sich  genommen  wird ,  wenn  der  Brief  aus  Schuld  eines 
Postbediensteten  in  Verlust  gerâth  und  die  Réclamation 
innerbalb  dreier  Monate,  vom  Tage  der  Aufgabe  gerech- 
net,  eingebracht  wird. 

IL  Internationale  Correspondenz. 

Art.  6.  Die  Correspondenzen  aus  den  ôsterreîchi- 
schen  Staaten,  dem  Fûrstenthume  Lichtenstein 
und  Belgrad  in  Serbien  nach  der  Schweiz,  so 
wie  jene  aus  der  Schweiz  nach  den  dsterreichi- 
schen  Staaten,  dem  FflrstenthumeLichtenstein 
und  Belgrad  kônnen 

a)entweder   ohne  Entrichtung  des   Porto  aufgegeben 


492  Autriche  et  Suisse. 

werden,   mit  Ausnahme  der  im  Artikel  14  angêge- 
benen  F&Ile,  oder 
b)8ie  sind  bis  zum  Bestimmiingsorte  zo  frankiren. 
Im    ersten  Falle   bat   der  Emptenger   die  entfallende 
Taxe  zu  entrichten,  wo^egen  im  zweiten  Falle  die  Briefe 
dem  Adressaten  poiiofrei  zu^atellt  werden  soUen. 

Art.  7.    Fur  die  im  Artikel  6  erwâhnten  wccbsebei- 
tigen  Correspondenzen  wird  eine  gemeinsobaftlicbe 
Portotaxe  in  drei  Abstofançen,  nâmiicb: 
a)  fur  die  Entfemung  bis  emschliesslick  fûnf  Me  il  en 
mit  drei  Kreuzern  Conventioas*Mûnze,  Wi^ier- 
Wâhrung  (respective  zebn  Rappen  Schweizer  Wâh- 
rung), 
b)fûr  die  Entfemung    von   fûnf  bis  einschliess- 
lich  zehn  MeiTen,   sechs   Kreuzer   Conven- 
tions-Mûnze,  Wiener  Wâhrung   (respective  zwanzig 
Rappen  Schweizer  Wâhrung), 
c)  fOr  aile  Entfernungen  ûber  zehnMeilen  mit  zwôlf 
Kreuzern   Conventions  -  Mflnze    (respective  vierzig 
Rappen  Schweizer  W&hrunç)  ffir  den  einfachen  Brief 
festgesetzt,   welche  Taxe,   m  Kreuzern  ausgedrûckt, 
ffegenseitig  vom  versendenden  Posiamte  aufdenBrie- 
(en  zu   verzeicbnen   ist,  und  zwar  auf  der  Adress- 
seite,  wenn  dieselbe  vom  Adressaten  zu  bezahlen  ist, 
auf  der  Siegelseite  bingegen,  wenn  sis  vom  Aii%e- 
ber  voreusbezahlt  warde.    Es  darf  fiber  dièse Taxeo, 
alIfôUige  geringe  Zustellutigsgebâbren  ausgenommen, 
keine  andere  Gebtihr  eingehoben  werden. 
Im   gegenseitigen  Einverstândnisse  sollen   jedoch  die 
gedachten  Rayons  auch  erweitert  werden  kônnen. 

Art.  8.  Das  Ertrâgniss  aua  den  gemeinschafilichen 
Portotaxen  von  drei,  sechs  und  zwôlf  Kreuzern  ist  von 
der  ôsterreichischen  und  der  sohweizerisohen  Postverwal- 
tung  je  zur  Hâifte  zu  beziehen,  so  dass  der  ôsterreichi- 
schen sowohl,  als  schweizerischen  Postcasse  vom  ein- 
fachen Briefe  anderthalb,  beziehungsweise  drei  oder  sechs 
Kreuzer,  zu  Guten  gerechnet  weroen  sollen. 

Art  9.  Beziîglicb  derjeniffen  Correspondenz  ans  Oe- 
sterreich  naoh  den  sûdôstlionen  Cantonen  der  Schweiz, 
und  umgekehrt,  welche  ûber  Sardinien  gesendet  wird, 
wird  das  an  die  k.  sardinische  Postcasse  zu  entncfatende 
Transitporto  vorl&ufig  ^meinscbaftlicb  and  zn  gleichen 
Theilen  von  der  ôsterreichischen  und  der  schweizerischen 
Postcasse  bestritten  werden,   in  welcher  Beziebung  sich 


Traité  de  post^,  493 

die  dsterreichische  PosiverwaHung  mit  îeaer  Sardiniens 
in's  Einvemohmen  setzen  wird.  Doch  bieibi  es  den  bei- 
de«k  Posiverwaltundea  vorbebalten,  in  der  Folge  âob  hin- 
sichtlich  jenes  Portozuscblages  einzuverstehen ,  welchen 
etwa  zur  Compensation  der  an  Sardinien  zu  bezahlenden 
Transitgebûhr  von  den  Correapondenien  einzuheben  fur 
angemessen  erachtet  wûrde. 

Art.  10.  Die  im  Wechselverkehre  zwischen  Oester- 
reich  und  der  Schweiz  vorkommenden  recominandirten 
Briefe  sind,  was  die  Entrichtung  des  Porto  betrifit,  gleich 
den  gewôhniicfaen  Briefen  zu  oehandeln,  und  bat  iede 
Postadministration,  durch  deren  Organe  die  Àufnanme 
und  Bestellung  erfoigt,  die  bei  ihr  gesetzlich  bestehenden 
Recomniandations-  und  Recepissen-Gebûhren  fur  eigene 
Rechnune  zu  beziehen. 

Art.  il.  Die  Entfernunç  vôm  Postorte  der  Aufçabe 
bi»  zo  ienem  der  Aufgabe  der  Briefe  in  den  ôsterreichi- 
schen  otaaten  und  in  der  schweizerischen'Eidgenossen- 
schaft  ¥rerden,  ohne  Rîicksicht  auf  die  Landesgrânze,  in 
gerader  Linie  nach  geographischen  Meilen  (15  auf 
einen  Aeauatorgrad)  berecnnet.  Die  k.  k.  ôsterreichische 
Poslverwaitung  wird,  wiebald  ihr  die  Postorte  in  den, 
Oesterreich  nahe  liegenden  Cantonen  St.  Gailen,  Ziiricfa^ 
Glarus,  Thui^au,  Appenzeit,  Tessin,  Graubûnden,  Schwyz 
and  Uri  bekannt  gegeben  seyn  werden,  die  nôthigen 
Vermessungen  vornefamen^  dann  das  Yerzeicbniss  entwer- 
fen,  und  mittheilen  lassen,  aus  dem  entnommen  werden 
kann,  zwischen  welchen  Postorten  in  Oesterreich  und  in 
der  Schweiz  die  Correspondenz  nadi  den  zwer  ersten 
Portoafttzen,  von  drei  und  sechs  Kreutzern,  zu  taxiren 
seyn  wird. 

Art  12.  Das  Gewicht  des  mit  der  cinfaehen  Taxe 
zu  belegenden  Briefes  wird  bis  zu  einem  halbeii  Loth. 
einschliessiich  (Wiener  Gewichtes)  festgesetzt,  fur  die  die*- 
ses  Gewicht  ûbersteigenden  Sendungen  kommen  die  Ge- 
bûhren  nach  der  anliegenden  Tax-  und  Gewichts-Pro- 
gressionstabelle  eiozuhet^n. 

Art  13.  Bezûglich  der  Porto-Ermassigrung  fur  Druck- 
sachen  und  Mustersendungen  wird  Folgendes.  featgeset2t  t 
a)  fâr  Zeituhgen,  Journale  Broschûren,  dann  gedruçkte 
Prei»Cotirante,  Musikalien  und  Catak)ge,  welche  ao 
verpackt  zur  Aufgabe  gebracht  werden,  dass  die 
Beschrânkunç  der  Sendungen  auf  diesen  Inhak  sicht- 
bar  bleibt,   lat   nur  der  vierte  Theil  der  Briefpprto* 


494  jiuiriche  et  Suisse. 

• 

gebGhr,  in  keinem  Falle  aber  weniger  als  ein  Rreii- 

zer  Conventions-MûQze,  Wiener- Wabrang ,   zu  ent- 

ricbten;  jedocb  dûrfen  derlei  Sendungen  ausser  der 

Adresse  nicbts  Gescbriebenes  entbalten; 

b)  fur  Waaren-Muster,    welcbe   Briefen  kennbar  beige- 

scblossen    oder    denselben   angehdngt  werden,   ist 

gleichfalls  nur  der  vierte  Tbeil  der  tarifmJissiçenPor- 

togebûhr,  in  keinem  Falle  aber  weniger  als  Ein  Kreu- 

zer  Conventions-Mûnze,  Wiener -Wâhning,  einzuhe- 

ben.     Wiegt  der  begleitende  Brief  mebr,  als  fur  den 

einfach  zu  taxirenden  Brief  festgeseizt  ist,  so  kommt 

fur  das  Mehrgewicht  dâs  voile  Briefporto  einzuheben. 

Art  14.    Hinsichtlich  der  portofreien  Behandlung  von 

Correspondenzen  und  bezûglicn  der  im  Ariikel  6  vorbe- 

haltenen  Ausnabme   von  der  Befugniss  zur  Yersendung 

der  Correspondenzen  obne  Porto-Entrichtung  wird  Nach- 

stehendes  bestimnit: 

1.  Die  Schreiben  in  reinen  Siaatsdienst-Angelegen- 
heiten  von  Behôrden  und  Stellen,  und  deren  Vorstânden 
in  den  ôsierreichischen  Staaten  an  Behôrden  und  Stellen 
und  deren  Vorstânde  in  der  schweizerischen  Eidgenos- 
senschaft,  und  umgekehrt,  sind,  wenn  sie  mit  Dienst- 
oder  Regierungssachen  oder  Ex  officio  bezeichnet, 
und  mit  dem  Amtssiegel  verschlossen  sind,  auf  beiden 
Gebieten  portofrei  zu  oefôrdem,  und  ist  sonach  auch 
keine  Portogebûhr  bei  der  Auslieferung  in  Ansatz  za 
bringen. 

2.  SoUten  die  unter  1  erw&hnten  Scbreiben  an  sol- 
che  Behôrden  und  deren  Vorstânde  gerichtet  seyn,  welche 
in  dem  Staate,  wohin  sie  gerichtet  smd,  nach  den  dort- 
lands  bestehenden  Gesetzen  die  Portofreiheit  nicht  ge- 
niessen,  so  darf  die  Postanstalt,  welche  die  Zustellung 
dieser  Schreiben  zu  besorgen  bat,  die  Hâifte  des  gemein- 
schaftlichen  Porto  fur  sich  erheben  lassen. 

3.  Schreiben  von  Privaten  aus  der  Schweiz  an  Ihre 
Majestâten  den  Kaisek*  und  die  Kaiserin  von  Oesterreich, 
an  sâmmtliche  Mitglieder  des  allerdurchlauchtigsten  K$d- 
serhauses,  dann  an  Behôrden  und  Stellen  in  Oesterreich, 
dann  jene  von  Privaten  aus  Oesterreich  an  Behôrden  und 
Stellen  in  der  Schweiz,  mfissen  von  den  Aufgebirn  durch 
Entrichtung  der  vollen  Portogebûhr  frankirt  werden. 

4.  Fur  Drucksachen  unter  Kreuzband  versendet,  dann 
ftir  Waarenproben ,  deren  im  Artikel  13  Erwâhnung  ge- 


Traité   de  poste,  495 

schieht,  .baben  die  Aufgeber  die  Portogebûhren  bis  zum 
BestimmuDgsorte  zu  entrichten. 

Art.  15.  Hinsichtlich  der  unbestellbaren  Briefe  aus 
dem  Wechselverkehre  zwischenOesterreich  und  derScbweiz 
wird  Folgendes  festgesetzt: 

1.  Die  unanbringlichen  Briefe  soUen  segenseitig,  in 
so  feme  sie  sogleich  als  unbestellbar  erkannt  werden, 
irri^  instradirt  oaer  recoromandiri  sind,  ohneYerzug;  die 
âbnçen  lângstens  in  vier  Wochen,  die  mit  post-restante 
bezeicbneten  Briefe  aber  spâtestens  nach  Veriauf  eines 
Yierteljabres  zurûckgesendet  werden. 

2.  Auf  jedem  solchen  Briefe  muss  die  Ursache  der 
Zurucksendung  angemerkt  und  derselbe  im  unverietzten, 
versiegelten  Zustande  sonaoh  unerôffnet  zuruokgesendei 
werden»  eine  Ausnabnie  bievon  sûll  nur  hinsichtiicb  der 
Briefe  mit  fremden  Lotto-Losen  stattfinden,  welche  auch 
geôffnet  zarûckgesendet  werdqn  dilrfen. 

3.  Fur  die2urûcksendung  der  unanbringlicben 
Briefe  wird  eine  besondere  Gebiihr  nicht  in  Anspruch 
genommen;  nur  in  dem  Falle,  als  derlei  Briefe  bei  der 
ersten  Sendung  bloss  mit  der  Taxe  nach  der  1.  oder 
2.  Stufe  frankirt  oder  mit  Porto  zugerechnet  worden  wâ- 
ren,  kommt  fur  jene  Briefe,  welche  dem  Adressaten  we- 
gen  Abreise  aus  Oesterreich  nach  der  Schweiz,  oder  um- 
gekehrt,  aus  dem  Orte  des  einen  Postbezirkes  nach  ei- 
nem  Orte  des  andern  nachgesendet  werden  miSssen,  ein 
Nachtragsporto  von  drei,  sechs  oder  neun  Kreuzern,  je 
nachdem  sich  bei  der  zweiten  Versendung  die  Entfer- 
nang  ergibt,  zu  Gunsten  der  bestellenden  Postanstalt  ein- 
ztiheDen. 

4.  Die  Retourbriefe  und  die  darauf  haftenden  Porto- 
gebûhren  sind.in  den  Correspondenz-Karten  abgesondert 
auszuweisen,  damit  der  hierftir  entfallende  Portobetrag 
bei  der  periodischen  Abrechnung  und  Ausgleichung  in 
Ânschlag  gebracht  werden  kann. 

5.  Die  in  Oesterreich  oder  in  der  Schweiz  aufgege- 
benen  ond  als  uneinbringlich  wieder  dahin  zurûckgelan- 
genden  Briefe  sind  nach  den  fur  die  ôsterreichische  und 
andererseits  schweizerische  Postverwaltung  bestehenden 
Vorschriften  zu  behandeln. 

III.   Transitirende  Correspondenz. 

Art  16.  Die  k.  k.  ôsterreichische  Postverwaltung  ist 
berechiigt,   auf  den    von  der  schweizerischen  Eidgenos- 


496  Aairiche  et  Suisfie. 

86ii8chaft  zo  onterbaltenden  Postcursen  versehlossene  Fell- 
eisen  und  Packete  mit  Correspondenzen ,  Zeiiangen  und 
DrocIcBachen  an  die  Postfimter  Frankreioks  und  Deatsch- 
lands  zu  senden,  ond  solche  von  diesen  eben  so  za  be- 
ziehen  ;  derselben  bleibt  die  Wahl  der  Course,  auf  wel- 
chen  dièse  Packete  versendet  werden  sollen,  freigestellt, 
so  wie  die  VerfOgung,  ob  sie,  dann  wie  lange  und  in 
welchem  Maasse  von  dieser  Transit-Berechtigung  Gebrauch 
machen  will,  dieselbe  ist  jedoch  verbanden,  fâr  den  Fall, 
als  sie  in  diesen  Beziebungen  eine  Aenderung  vorzuneh- 
men  çesonnen  wâre,  der  schweizeriscben  General-Post- 
Direction  davon  vorl&ufige  Miltheilung  za  machen. 

Art  17.  Die  Postcurse  in  der  Schweiz,  welcfae  der- 
zeit  zur  BelBrderung  der  im  vorhergehenden  Artikel  er- 
wShnten  Felleisen  und  Packete  benûtzt  v^erden,  sind 
folgende: 

1.  Der  Postcurs  zwischen  Chiasso  und  Basel  uber  den 
St  Gotthart  und  Luzern  zur  Befôrderung  der  Briefpa- 
ckete  von  Mailand  nach  Paris  und  St  Louis  (nunmehr 
Basel),  Frankfurt  und  dem  Grossberzoçthume  Baden 
(ausschliessiich  Constanz)  und  umgekehrt  m  verschkisse- 
nen  Felleisen  und  Packeten. 

2.  Jener  zwischen  Feldkirch  und  Basel  ûber  St  Gai* 
len  und  Zârich  zur  Befôrderung  der  Briefpackete  von 
Wien  und  FeMkirch  nach  Paris,  dann  von  Feldkircb 
nach  St  Louis  und  vice  versa  in  verscblossenen  Felleisen. 

3.  Jener  zwischen  Chiavenna  und  Constanz  ûber  Chor 
und  St  Gallen  fOr  die  Packete  von  Mailand  und  Chia* 
venna  nach  Constanz  und  umgekehrt 

4.  Jener  zwischen  Feldkircn  und  Constanz  ûber  St 
Gallen;  dann 

5.  zwischen  Bre^enz,  Frankfurt  und  Constanz  fiSrdie 
zwischen  diesen  drei  Aemtem  zu  wechselnden  Packete. 

6.  Der  Postcurs  zwischen  Mailand  und  Lmdau  durch 
Graubûndten,  wobei  jener  zwischen  Chur  ond  Chiavenna 
auf  Reehnung  der  schweizeriscben  Postverwaltune  unter- 
halten  wird,  fur  die  Packete  von  Mailand  nach  Mûnehen, 
Augsburg,  Lindau,  Ravensburg,  Stuttgart,  Berlin,  Halle 
und  Côln  und  umgekehrt. 

7.  Jener  zwischen  Chiasso  und  Schaffhausen  âber 
Altdorf,  Luzern  und  Zurich. 

8.  Jener  zwischen  Feldkirch  und  Schaffhausen  âber 
St  Gallen. 

Art  18.    Der  General-Post-DirecUon  der  sdiweizeri- 


Traité  de  poste.  497 

scben  Eidgenossenschaft  werden  filr  die  Bentitzung  ihrer 
Course  zu  dem  durch  den  Artikel  16  gestatteten  Tran- 
sit ôsterreichischer  Briefpackete  folgende  in  Conventions- 
Munze,  Wiener- Wâhrung,  bemessene  ans  der  k.  k.  ôster- 
reichischen  Postcasse  zu  bezahlende  Gebûhren  fur  das 
Netlogewicht  der  Packete  (Wiener  Gewicht)  vergûtet: 

a)  Bezûglich  der  im  Artikel  17  unter  1,  2  und  7  er- 
wâhnten  Routen  die  gleichmâssigeGebûhr  von  zehn 
Kreuzern  fur  Ein  Loth; 

b)  hinsichtlich  der  unter  3  aufgefûhrten  Strasse  sieben 
Kreuzer  fur  Ein  Loth; 

c)  bezûglich  der  unter  4  angegebenen  Route  vier Kreu- 
zer fur  Ein  Loth; 

d)  bezûglich  der  unter  5  und  8  erwâhnten Routen  vier 
Kreuzer  fur  Ein  Loth; 

e)  bezûglich  der  Benûtzung  der  Route  zwischen  Chia- 
yenna  und  Feldkirch  ûber  Chur  zur  Versendung  der 
im  S.  17  unter  6  erwâhnten  ôsterreichischen  Brief- 
packete zwei  Kreuzer  fur  Ein  Loth,  wogegen  an 
die  ôsterreichische  Postanstalt  fur  das  Packet  von 
Lindau  nach  Chur  auch  nur  die  gleichmâssige  Ge- 
bûhr  von  zwei  Kreuzern  pr.  Loth  statt  der  bisheri- 
gen  drei  Kreuzer  zu  entrichten  seyn  wird. 

Fur  Waarenproben  und  Drucksendungen  unter  Kreuz- 
band  ist  der  aritte  Theil  des  fur  das  Nettogewicht  der 
Briefe  befstimmten  Taxsatzes,  und  fur  die  Zeitungen  und 
Joumale,  welche  in  den  ôsterreichischen  franzô- 
sischen  Packeten  versendet  werden,  nur  ein  Kreu- 
zer fur  Ein  Loth  zu  entrichten. 

Art.  19.  Ge^enseitig  ist  die  schweizerische  Postver- 
waltung  berechtiget,  auf  den  von  der  k.  k.  ôsterreichi- 
schen Postanstalt  zu  unterhaltenden  Postcoursen  ver- 
schlossene  Felleisen  und  Packete  mit  Correspondenzen, 
Zeitungen  und  Drucksachen  an  die  Postamter  derjenigen 
Staaten,  fur  welche  das  ôsterreichische  Postgebiet  oe- 
nutzt  wird,  zu  senden,  und  solche  von  diesen  ebenso  zu 
beziehen,  und  es  bleiben  derselben  die  eleichen  Bestim- 
munçen  zugesichert,  welche  der  Artikel  16  des  gegen- 
wârtigen  Vertrages  der  k.  k.  ôsterreichischen  Postverwal- 
tung  m  Beziehung  auf  die  Transitberechtigung  durch  die 
Schweiz  enthâlt. 

Art.  20.  Fur  die  wegen  Unanbringlichkeit  zurûck- 
zusendenden  in  den  transitirten  Packeten  enthalten  ge- 
wesenen  Briefe,  Muster  und  Druckwerke  wird  die  nach 

Nouv,  Recueil  gén.     Tome  XIV»  Y\ 


498  Autriche  et  Suisse. 

den  Transitopreisen  entfallende  Gebûhr  in  Abzug  gebracht 
werden,  una  es  wird  auch  fur  die  monatlich  ooer  vier- 
teljâhrig  vorzunehmende  Zurûcksendung  der  gedachten 
Gegenstande  eine  Transitogebûhr  nicht  zu  vergûten  sein. 

Ferner  wird  der  unentgeltliche  Transit  der  Correspon- 
denz  der  k.  k.  ôsterreichischen  Postverwaltung  und  ôster- 
reichischen  Postâmter  mit  den  Postadministrationen  und 
Postâmtern  von  Frankreich  und  Deutschland  in  Postamls- 
und  Rechnungsangelegenheiten  und  ebenso  derjenige  der 
eidgenôssischen  General- Post- Direction  und  schweizeri- 
schen  Postâmtern  mit  den  von  Oesterreich  riickwârts  lie- 

Penden  Staaten,  mit  welchen  die  Schweiz  einen  directen 
ostverkehr  unterhalten  wûrde,  in  Postamts-  und  Rech- 
nungsangelegenheiten gestattet. 

Art  21.  Ueber  das  Gewicht  der  Gegenstande,  welcbe 
in  den  nach  Artikel  17  durch  die  Schweiz  transitiren- 
den  Packeten  enthalten  sind,  werden  die  k.  k.  Postâm- 
ter, welche  mit  jenen  Frankreichs  und  Deutschlands  in 
Kartirun^verbindung  stehen,  vom  1.  September  1849 
an,  gewissenhaft  die  Aufschreibung  fiihren  und  dieselben 
an  die  k.  k.  Postbuchhaltung  in  Wien  senden,  welche 
sie  zu  prûfen,  und  die  Schuldigkeitsbetrâge  nach  den 
Bestimmungen  des  Artikels  18  zu  ermittein  nat 

Art.  22.  So  lange  die  Schweiz  von  der  ihr  durch 
den  Artikel  19  eingerâumten  Transitberechtigung  durch 
Oesterreich  keinen  Gebrauch  zu  machen  sien  veranlasst 
finden  wird,  kônnen  die  Correspondenzen  ans  der  Schweiz 
nach  fremden  Staaten,  fur  welche  sie  der  k.  k.  ôsterrei- 
chischen Postanstalt  ûbergeben  werden,  nach  den  Bestim- 
mungen des  Artikels  24 

a)  mit  dem  schweizerischen  Porto  belastet,  oder 

b)  bis  zum  Bestimmungsorte  und  bei  den  Briefen  nach 
einigen  Qberseeischen  LSndem  bis  zum  bezûglichen 
Absatzplatze  frankirt,  endlich 

c)  bloss  ois  zur  ôsterreichisch-schweizerischen  Grânze 
frankirt  ausgeliefert  werden. 

Im  ersten  Falle  ynrà  vom  Auslieferungspostamte  in 
der  Schweiz  dem  bezûglichen  ôsterreichischen  Postanite 
das  schweizerische   Postporto  zur  Last,  im  zweiten  da- 

fegen  werden  der  k.  k.  Postanstalt  das  ôsterreichische 
ransitoporto  und  die  Befôrderung  auf  fremdem  Gebiete 
zu  Land  oder  zu  Wasser  entfallenden  Taxen  zu  Gut  ge- 
schrieben. 


Traité  de  poste.  499 

hn  dritten  Falle  erfoigt  die  Âusiieferung  ohne  Porto- 
oder  Franco-Ânsatz. 

Art  23.     Die  Briefe  aus   fremden  Staaten  nach  der 
Schweiz  werden: 
a)  entweder   bloss   mit  dem   ôsterreichischen  Transito- 

porto  belastet,  oder 
b)sowohl  mit  diesem,  als  mit  dem  Porto  fur  die  Be- 
fôrdening  zu  Land   auf  fremdem   Gebiete  oder  zu 
Wasser  belegt,  oder  endlich 
c)  bis  zum  Bestimmungsorte   in   der  Schweiz  frankirt, 
den  schweizerischen  Postâmtern  ausgeliefert  werden. 
Im  ersten  und  zweiten  Falle  werden  die  betreffenden 
k.  k.  Postamter  den  mit  ihnen  in  Verbindung  stehenden 
Postâmtern   der  Schweiz   die  unter  a.  und  b.  erwâhnten 
Gebûhren   zur  Last,   und  im  dritten  Falle  das  schweize- 
rische  Franco-Porto  zu  Gut  schreiben. 

Art.  24.  Die  Orte  in  fremden  Lândern,  deren  Cor- 
respondenzen  mit  der  Schweiz  entweder  mit  Porto  bela- 
stet  oder  voUstândig  frankirt  versendet  werden  kônnen, 
sind: 

Bukarest,  Jassy,  Botutschany,  Galatz,  Ibraila,  Seres, 
Salonichi,  Constantinopel,  Smyrna,  Alexandrien,  Beyruth, 
Canea,  Cesme,  Tenedos,  Dardanellen,  Gallipolli,  Larnaca, 
Rhodos,  Samsun,  Tultscha,  Varna,  Trapezunt  und  Corfu 
sammt  den  andern  jonischen  Insein. 

Briefe  aus  der  Schweiz  nach  anderen  Orten  der 
Donau-Fûrstenthfimer,  sowie  der  europâischen  und  asia- 
tischen  Tûrkei  als  die  vorgenannten,  smd  —  um  die  Zu- 
stellung  an  den  Adressaten  môglich  zu  machen,  bei  der 
Aufgabe  bis  zu  jenem  der  vorgenannten  Orte  zu  franki- 
ren,  ûber  welchen  nach  der  geographischen  Lage  des 
Bestimmungsortes  die  Briefe  gesendet  werden  mûssen. 

Arr.  25.  Das  zu  Gunsten  der  schweizerischen  Post- 
verwaltung  fur  die  im  Artikel24  aufgefûhrten  Correspon- 
denzen  einzuhebende  Porto  wird  mit  sechs  Kreuzem 
Conventions -MOnze  fur  den  einfachen  ein  halbes  Loth 
wiegenden  Brief  festgesetzt,  fur  schwerere  Briefe  hat  das- 
selbe  îm  gleichen  Verhâltnisse  wie  die  gemeinschaftliche 
Portotaxe  zu  steigen. 

Art  26.     Die  ôsterreichische  Transitotaxe  wird  fur  den 
einfachen  ein  halbes  Loth  wiegenden  Brief,  undzwar: 
a)  bezûglich  der  Correspondenz  aus  den  fremd-italieni- 
schen  Staaten,  oder  im  Transit  durch  dieselben  mit 
vier  Kreuzem,  dann 

Ii2 


500  Autriche  et  Suisse, 

b)  bezfiglich  jener  ans  allen  andem  rOcklieçenden  Staa- 
ten  mil  zwôlf  Kreuzern  Conventions-Mûnze,  Wie- 
ner-W&hning,  besiimmt 

Fur  schwerere  Briefe  steigen  dièse  beiden  Taxen  in 
dem  namlichen  Verhâltnisse ,  welcbes  fur  die  Progres- 
sion des  gemeinschaftiichen  Porto  fest^esetzt  ist 

Im  Faite  der  Benutzung  des  Transitos  in  eingeschlos- 
senen  Packeten,  wie  die  von  der  Schweiz  an  Oesterreich 
zu  vergûtende  Gebûhr  fur  das  Loth  Netto  Wienergewicht 
auf  das  Doppelte  der  in  diesero  Artikel  fur  den  einfa- 
chen  Brief  fesigeseizten  Transitotaxe  bestimmt. 

Art.  27.  Das  Porto  fur  die  Befôrderung  zu  Lande 
auf  fremdem  Staatsgebiete  oder  zur  See  (Artikel  22  und 
23,  lit.  b)  wird  fur  den  einfachen  ^  Loth  wiegendeo 
Brief  festgesetzt  und  zwar: 

a)  fur  jene  zu  Land  : 

bezûglich  Botutscbany  mit  drei  Kreuzern, 

„  Jassy  und  Bukarest  mit  secbs  Kreuzern, 

„  Galatz  und  Ibraila  mit  zehn  Kreuzern. 

„  Constantinopel ,    Seres  und  Salonichi  mit 

zwôlf  Kreuzern, 
„  Smyrnamit  vier  und  zwanzig  Kreozem, 

b)fûr  jene  zur  See: 
bezûglich  Corfu  und  den jonischen  Insein  mit  zwôlf 
Kreuzern, 
„  Galatz,  Ibraila,    Salonichi,  Constantinopel, 

Smyrna,  Alexandrien,  Beyruth,  Canea,  Cesme,  le- 
nedos,  Dardanellen,  GallipoUi,  Larnaca,  Rhodus, 
Samsun,  Trapezunt,  Tultscna,  Varna,  mit  vier  und 
zwanzig  Kreuzern  Conventions  -  Mûnze ,  Wiener- 
Wâhrung. 

Art.  28.  Fur  "die  mehr  als  ein  halbes  Loth  wiegen- 
den  Sendungen  steigen  die  in  den  Artikeln  25,  26  und 
27,  lit.  a.  aufgefûhrten  Gebûhren  ganz  im  namlichen  Ver- 
hâltnisse,  wetches  bezûglich  der  gemeinschaftlichen  Por- 
totaxe  (Artikel  12)  festgesetzt  ist  Die  im  Artikel  27,  lit 
b.  aufgefûhrten  Seeporto- Gebûhren  steisen  dageçen  von 
halb  zu  halb  Loth  um  die  Hâlfte  des  iiir  den  emfachen 
Brief  festgesetzten  Taxsatzes. 

Art.  29.  Bezûglich  der  Waarenproben,  dann  derZei- 
tungen  und  Journale  unter  Schleife  oder  Kreuzband  ver- 
sendet,  haben  an  den  in  den  Artikeln  25,  26  und  27, 
lit.  a.  angegebenen  Gebûhren  die  namlichen  Tax-Erroâssi- 


f?, 


Traite  de  poste.  501 

angen  einzutreten,  welche  hinsichtlich  des  Porto  far  den 
l^ecnselverkehr  (Ârtikel  13)  festgesetzt  sind. 

Hinsichtlich    des   Seeporto    wird  bestimmt,   dass  fur 

Mustersendungen    auch   nur    der   d  rit  te  Theil,    aber  in 

keinem  Falle  weniger  als  der  fur  den  einfachen  Brief  ent- 

fallende  Betrag,  fur  Zeitungen  und  Journale  dagegen  nur 

Ein  Kreuzer  fur  jeden  Bogen  entrichtet  werden  soll. 

Art  30.     Die  Gorrespondenzen  aus  der  Schweiz  nach 

a)'*den  englisch-ostindischenBesitzungen  und 

Schutzstaaten ,     dann  nach    Hong-Kong  in 

China  mûssen  bis  Âlexandrien  frankirt; 

b)  fur  jene  nach  allen  andem  Orten  des  chinesischen 

Reiches  ûberdiess  dreissig  Kreuzer,  und 
c)fûr  jene  nach   allen   ûber   Ostindien   hinausgeleçe- 
nen    Ortschaften   vierzig    Kreuzer   fur  den  ein- 
fachen ^  Loth  wiegenden  Brief  als  englisches  See- 
Sorto   nebst  den  Frankirungs-Gebûhren  bis  Alexan- 
rien  entrichtet  werden. 
Es   kommen    daher  fur  die  unter  a)  erwâhnten  Gor- 
respondenzen 36  kr.,    fur  jene  unter  b)  1  fl.  6  kr.  und 
fur  jene  unter  c)  1  fl.  16  kr.  fur  den  einfachen  Brief  der 
k.  k.  ôsterreichischen  Postanstalt  zu  Gute  zu  rechnen. 

Das  englische  Porto  steigt  fur  die  mehr  als  ^  Loth 
wiegenden  Briefe  bis  1^  Loth  um  den  fur  den  einfachen 
Brief  bestimmten  Taxsatz,  dann  aber  von  1^  Loth  zu  1^ 
Loth  um  den  doppelten  Taxsatz. 

Das  englische  Seeporto  fur  Zeitungen  wird,  und  zwar 
fur  jene  nach  Ostindien  mit  3  kr.,  fur  jene  nach  den 
ûber  Ostindien  hinausgelegenen  Orten  mit  12  kr.  pr. 
Stûck  festgesetzt. 

Art.  31.  In  sofern  der  k.  k.  ôsterreichischen  Post- 
anstalt Gorrespondenzen  fur  die  Schweiz  von  auslândi- 
schen  Postanstalten  mit  Taxen  belastet  zukommen  soll- 
ten,  werden  dieselben  nebst  dem  ôsterreichischen  Tran- 
sitoporto  dem  betreffenden  Postamte  der  Schweiz  in  An- 
rechnung  gebracht  werden. 

Wûrden  Briefe  aus  der  Schweiz  nach  solchen  auswër- 
tigen  europâischen  Staaten  ûber  Oesterreich  geleitet  wer- 
den woUen,  fur  deren  Gorrespondenz  die  k.  k.  Postcasse 
Gebûhren  an  eine  andere  Postanstalt  bezahlen  muss,  so 
sind  bei  deren  Auslieferung  der  k.  k.  Postanstalt  sowohl 
dièse  Gebûhren,  als  das  ôsterreichische  Transito-Porto  zu 
Gttt  zu  schreiben. 

Art.  32.    Wenn  in  der  Folge  die  schweizerische  Post- 


502  .Autriche   et  Suisse. 

verwaltung  und  die  Postadministraiionen  freinder  Staaten, 
wofûr  die  Correspondenz  durch  die  ôsterreichische  Post- 
anstali  vermittelt  werden  wili,  angemessen  erachten,  den 
Frankaiurzwang  bei  den  zwischen  ihnen  za  wechselnden 
Briefen  aufzuheben,  so  wird  ôsterreichischer  Seits  zur 
Âusfûhrung  dieser  Massregel  bereitwilligst  mitgewirkt  wer- 
den, und  es  kommen  dann  der  ôsterreichischen  Postcasse 
fur  die  frankirten  Briefe  ans  der  Schweiz  nach  jenen 
Staaien,  so  wie  fQr  die  nnfrankirten  ans  diesen  nach  der 
Schweiz  die  Transitogebûhren  von  vier  und  beziehungs- 
weise  von  zwôlf  Kreuzern  Conventions -Mûnze,  Wiener- 
Wuhrung,  so  wie  die  an  die  fremden  Postanstalten  za 
bezahlenden  Taxen  von  der  General- Post-Direction  der 
Schweiz  zu  vergûten,  wogegen  dieser  aus  der  ôsterrei- 
chischen Postcasse  das  fur  die  Schweiz  festgesetzte  Porto, 
bezûglich  der  aus  den  Cantonen  unfrankirt  einlangenden 
oder  ganz  frankirt  dahin  zu  sendenden  Correspondenzen 
zu  berichtigen  seyn  wird,  und  wofûr  dièse  den  Ersatz 
von  der  bezûglichen  auslândischen  Postadministration  za 
erhalten  bat. 

Art.  33.  Fur  die  unanbringlichen  Briefe  aus  dem 
Yerkehre  der  Schweiz  mit  andem  Staaten  durch  Vermitt- 
lung  der  ôsterreichischen  Postanstalt  ist  bei  der  Rûck- 
sendung  von  den  k.  k.  ôsterreichischen  Postâmtero  an 
jene  der  Schweiz  und  umgekehrt,  nur  jene  Gebûhr  in 
Âufrechnung  zu  bringen,  mit  welcher  sie  bei  der  ersten 
Sendunç  von  der  einen  Postanstalt  der  andem  zurLast 
geschrieben  worden  sind.  Die  Briefe,  welche  nach  Oe- 
sterreich  und  der  Schweiz  aus  andem  Staaten  geiangt 
sind,  und  welche  den  Adressaten  wegen  mittlerweile  er- 
folgter  Âbreise  aus  Oesterreich  nach  der  Schweiz  and 
umgekehrt  nachgesendet  werden  sollen,  sind  sich  unter 
Ânrechnung  der  darauf  haftenden  eigenen  und  firemden 
Portogebûhren  gegenseitig  auszuliefem. 

Art  34.  Sollte  in  der  Folge  eine  Ermâssigung 
der  Taxen,  welche  geçenwârtig  fur  die  Befôrderang  der 
Correspondenzen  mit  aen  Dampfschiffen  des  Lloyd,  und 
fur  jene  zu  Land  zwischen  der  ôsterreichischen  Granze 
und  den  im  $.  24  çenannten  Orten  auf  fremdem  Staats- 
gebiete  festgesetzt  smd,  oder  jener  Taxen,  welche  an  aus- 
wârtiee  Postanstalten  zu  verguten  sind,  eintreten,  so  soll 
dieselbe  auch  der  Correspondenz  zvrischen  der  Schweiz 
und  den  betreffenden  Landern  zu  Gute  kommen.. 


Traité  de  poste.  503 

IV.    Manipulations-Bestimmungen   bezûglich 
der  Correspondenzen. 

Art.  35.  Die  Taxen  fur  die  unfrankirten  Briefe  sind 
auf  der  Seite  der  Adresse,  die  fur  die  frankirten  Briefe 
eingehobenen  Gebûhren  dagegen  auf  der  Siegelseite  an- 
zuschreiben;  dièse  letzteren  sollen  ûberdiess  auf  der 
Adressseite  durch  Aufdrûckung  eines  Stempels  oder  in 
anderer  Weise  so  bezeichnet  werden,  dass  sie  sogleich 
von  den  der  Portozahlung  unterliegenden  Briefen  unter- 
schieden  werden.  ^ 

Art.  36.  Jedem  Briefe  ist  der  Ortsname  des  Post- 
amtes,  bei  welcbem  die  Aufgabe  erfoigt,  dann  der  Tag 
and  Monat,  an  welcbem  er  dem  Postamte  ûbergeben 
wird,  auf  der  Adressseite  aufzudrûcken. 

Die  gegen  Recommandation  zu  versendenden  Briefe 
sind  ûberdiess  mit  der  erforderlichen  Bezeichnung  durch 
Aufdrûckung  des  Wortes  „Recommandirt^  zu  versehen. 

Art.  37.  Die  Postâmter  in  Oesterreich  und  in  der 
Schweiz,  welche  zur  Auswechsiung  der  Correspondenzen 
bestimmt  sind,  haben  sich  hiezu  der  Correspondenz-Kar- 
ten  zu  bedienen,  die  von  beiden  Postverwaltungen  ein- 
verstândlich  bestimmt  werden. 

Art.  38.  Den  Postâmtern  liegt  es  ob,  den  Inhalt  der 
eingelangten  Briefpackete  mit  den  Ansâtzen  in  den  Kar- 
ten  çenau  zu  vergleichen  (zu  scontriren)  und  wenn  Un- 
richtigkeiten  wahrgenommen  werden,  dieselben  auf  den 
Correspondenz-Karten  selbst  richtig  zu  stellen,  die  ent- 
sprechende  Anmerkung  beizufûgen,  und  hiernach  dann 
die  Empfangsbestâtigung  auszufertigen. 

y.    Fahrpostsendungen. 

Art.  39.  Mittelst  der  zur  Befôrderung  von  Personen, 
Geldem,  Pretiosen  und  Waaren  geeigneten  Anstalten  wird 
die  wechselseitige  Auslieferung  der  neisenden  und  Sen- 
dungen  zwischen  Oesterreich  und  der  Schweiz  nach  den 
derzeit  in  Ausûbung  stehenden  Bestimmungen  und  bis 
hieruber  im  gemeinschaftlichen  Einverstândnisse  andere 
Anordnungen  getroffen  werden,  durch  die  in  den  an  die 
ôsterreichischen  Staaten  grânzenden  Schweizercantonen 
befindlichen  eidgenôssischen  Postanstalten  oder  ûberSar- 
dinien  stattfinden;  es  wird  jedoch  bedungen,  dass  von 
dieser  Befôrderung: 
a)lebende  Thiere; 


504  ylntriche  et  Suisse. 

b)  alte  durch  Reibung,  Druck  oder  sons!  obne  absichU 
liches  Zuthun  leicht  entzûndbaren,  so  wie  ûberhaupt 
aile  Gegensiande,  welche  ihrer  Beschaffenheit  nach 
den  ûbrigen  Frachtstûcken  leicht  verderblich  werden 
kônnen,  als:  Schiesspulver  nnd  Schiesswolle,  Mine- 
ral-Sâuren,  Ghlor-Prâparate  etc.  ausgeschlossenseien; 

c)  Sendungen  ûber  80  Pfund  Wiener  Gewicbt  schwer, 
oder  im  Verhâltnisse  zum  Gewichte  von  zu  grossem 
Umfange,  sollen  nur  mit  dem  Vorbehalte  der  Môg- 
lichkeit  ihrer  Unterbringung  auf  den  Wâgen  ange- 
nommen  werden. 

Art  40.  Dièse  Sendungen  sollen  mit  Rûcksicht  aaf 
den  Inhalt  und  auf  die  zuriick  zu  légende  Wegesstrecke 
gut  verpackt  und  mit  hartem  Wachse  verschlossen ,  mit 
einer  deutlichen  Adresse,  so  wie  mit  der  Angabe  des  In- 
haltes, Werthes  und  Gewichtes  versehen,  und  jenen, 
welche  Waaren  oder  andere  Effecten  enthalten,  auch  ge- 
treulich  abgefasste  Declarationen  beigegeben  sein. 

Was  insbesondere  die  Versendung  von  Geld  oder  Geld 
vorstellenden  Papieren  in  Briefen  betriSl,  so  wird  fest- 
gesetzt,  dass  dieselben  mit  vier  oder  funf  Sieeeln  ver- 
schlossen werden  sollen,  je  nachdem  der  Umscnlag  for- 
mirt  wird.  Sollten  jedoch  fur  die  letztgedachten  Sen- 
dungen besondere  Yorsichts-  und  Controls-Massregein  fur 
nôthi^  erachtet  werden,  so  bleibt  deren  Festsetzung  und 
Ausfûhrung  dem  Einverstândnisse  beider  Postanstalten 
ûberlassen. 

Art.  41.  Fur  die  Fahrpostsendungen  kônnen  die 
Portogebûhren  : 

a)  entweder  vom  Aufgabsorte  bis  zur  Grânze  vom  Auf- 

Seber  entrichtet,  oder 
em  Empfânger  zur  Bezahlung  zuçewiesen  werden. 
im   ersten  Falle  erfolgt  die  gegenseitige  Anslieferung 
portofrei,  im  zweiten  aber  gegen  fiachnanme  des  Porto 
mittelst  Àuslage. 

Der  unter  a)  erwâhnten  Behandlungsweise  unterlie- 
gen  in  allen  Fâllen: 

1.  Sendungen  obne  Werthsangabe  und  bis  zumWerthe 
von  10  fl.; 

2.  solche,  welche  flfissige,  leicht  zerbrechliche ,  dem 
schnellen  Verderben  oder  der  Fâulniss  unterworfene 
Sachen  enthalten; 

3.jene  mit  Wechseln,  Privat-Obligationen ,  Lolterie-Lo- 
sen  und  Geld-Anweisungen  ;  endlich 


Traité  de  poste.  505 

4.  Sendungen  von  Privaten  an  Behôrden  und  Stellen. 

Art.  42.  Die  unrichtig  instradirten  Sendungen  sind 
sogleich,  die  unanbringlichen  aber  spâtestens  nach  Ver- 
lauf  zweier  Monate  vom  Tage  des  Einlangens  im  Bestim- 
mungsorte  gerechnet,  zurûckzusenden,  und  die  Ursachen 
der  nûcksendung  auf  der  Sendung  oder  dem  Fracht- 
briefe  zu  bemerken. 

Fur  die  Zurûckbefôrderung  dieser  Sendungen,  deren 
Abgabe  an  den  Adressaten  nicht  bewirkt  werden  konnte, 
soll  nur  die  Hâlfie  der  tarifmâssigen  Gebûhren  einge- 
hoben  werden,  mit  Ausnahme  der  ochriften  und  Muster 
ohne  Werth,  welcbe  letztern  einem  Retourporto  nicht  un- 
terliegen  sollen. 

Jedenfalls  werden  die,  bezûdich  der  ersten  Befôr- 
derung  auf  den  Sendungen  haUenden  Post-  und  Zoll- 
gebûbren  in  Aufrechnung  gebracht  und  mittelst  Ausiage 
nachgenommen  werden. 

Uebrigens  soll  in  beriicksichtigungswûrdisen  Fâllen 
zwischen  den  betheiligten  Postverwaltungen  das  Einver- 
nehmen  gepflogen  werden,  ob  und  welchen  Nachlass  an 
der  Gebûhren- Zahlung  fur  die  Retoursendungen  eintre- 
ten  zu  lassen,  angemessen  sei. 

Art.  43.  Fur  Verluste,  Abgânge  und  Beschâdigungen 
der  Fahrpostsendungen  haftet  jede  Postanstalt  nach  In- 
halt  der  Landesgesetze  bis  zur  voUzogenen  anstandlosen 
Uebergabe  von  einer  Postanstalt  an  die  andere,  oder  an 
die  zum  Weitertransporte  bestimmte  Privat-Unternehmung, 
so  wie  vom  Momente  der  unbeanstandeten  Uebernahme 
bis  zur  Bestellung  an  die  Adressaten  oder  Ausfolgungan 
fremde  Postanstaiten.  Es  wird  sich  wechselseitig  die  Ver- 
sicherung  ertheilt,  ûber  die  vorkommenden  Reclamatio- 
nen  wegen  Verlusten,  Abgângen  und  Beschâdigungen  die 
genauesten  und  unparteiischesten  Erhebunçen  zu  pflegen, 
um  die  hiervon  Schuldtragenden  zu  ermitteln  und  zum 
Ersaize  verhalten  oder,  wenn  der  Yerdacht  entsteht,  dass 
der  Verlust,  Abgang  oder  die  Beschâdigung  auf  Schuld 
oder  Betrug  des  Absenders  beruhen,  die  Reclamationen 
zurûckweisen  zu  kônnen. 

Art.  44.  Sobald  durch  die  amtliche  Untersuchung  aus- 
gemittelt  ist,  auf  welchem  Theile  die  Schadloshaltung  haf- 
tet, so  soll  sis  sogleioh  nach  Beendignng  derselben  in 
Baarem  geleistet  'werden.  Dièse  Schadloshaltung  erfoigt 
mit  Rûcksicht   auf   den  bei    der  Aufgabe  angegebenen 


â06  Autriche  et  Suisse. 

Werth  und  bei  Beschâdigungen  nach  dem  Betrage  des 
Schadens,  welcher  bei  der  in  ^esetzlicher  Fonn  gepflo- 
genen  Untersuchung  ermiitelt  wird. 

YI.    Prânameration  auf  Zeitungen  und 
Journale. 

Art.  45.     Die  k.   k.   ôsterreichischen  Postâmter  und 

i*ene  der  Schweitz  sind  berechtigt,  wechselseitig  Bestel- 
ungen  auf  Zeitungen  und  Journale,  dièse  môgen 

a)  in  Oesterreich  oder  in  der  Schweiz,  oder 

b)in  andem  Staaten   erscheinen,  zn  machen   und  de- 
ren  Versendung  zu  besoi^en. 

Was  jedoch  die  unter  b)  erwâhnten  Zeitschriflen  be- 
trifit,  so  kann  hierauf  nur  in  sofern  Bestellung  ange- 
nommen  werden,  als  nach  den  zum  bezûglichen  Siaate 
bestehenden  Post-  und  anderen  Verhâltnissen  der  Bezug 
derselben  thunlich  ist 

Art.  46.  Die  Bestellung  auf  Zeitschriften  muss,  wenn 
sich  des  Bezuges  sâmmtlicner  Blâtter  versichert  werden 
will,  zur  angemessenen  Zeit  vor  Eintritt  des  Prânomera- 
tions-Termines  und  auf  jene  Dauer  erfolgen,  welche  von 
dem  Herausgeber  der  periodischen  Zeitschriften  bedun- 
gen  oder  von  den  bezûglichen  Postbehôrden  festgesetzt 
wird. 

Art.  47.  Fur  dièse  durch  die  betreffenden  Postâmter 
zu  beziehenden  Zeitschriften  soll  nebst  dem  Ankaufs-, 
das  ist  Prânumerations-Preise  eine  der  Zahl  der  in  einer 
Woche  erscheinenden  Blâtter  und  der  Grosse  derselben 
angemessene,  von  der  Post-Oberbehôrde  zu  bestimmende 
Gebûhr  eingehoben  werden,  und  es  ist  sich  wechselseitig 
der  gesammte  Prânumerations-Betrag  entweder  vor  Be- 

finn  des  Prânumerations-Termines,  oder  lângstens  inner- 
alb  des  ersten  Monats  desselben  zu  vergûten,  wogegen 
dièse  unter  der  Adresse  der  Postâmter  versendeten  Zeit- 
schriften einer  weitern  Portozahlung  nicht  unterlieeen, 
und  sich  gegenseitig  portofrei  ausgetiefert  werden  souen. 

Art.  48.  Falls  als  beim  Empfange  des  Zeitnngs- 
packetes  ein  Abgang  an  Bl&ttem  wahrgenommen  wird, 
so  soUen  die  Posten  frei  ergânzt  weroan,  wofem  mit 
umgehender  Post  der  wahrgenommene  Abgang  dem  Post- 
amte,   das  die  Versendung  zu   besorgen  hat,   angezeigt 


Traité  de  poste.  507 

wird,  nnd  der  Verleger  noch  die  mangelnden  Blâtter  in 
Vorrath  hat. 

Fur  den  Ersatz  der  Blâtter ,  deren  Abgang  erst  spâ- 
ter  angezeigt  wird,  sind  jene  Zahlungen  zu  leisten,  welche 
von  den  Verlegern  in  Ânspruch  genommen  werden. 

Art.  49.  Der  Zuriicknahme  der  auf  eine  Zeitschrift 
gemachten   Bestellung  wird  nur  in  dem  Falle  Statt  zu 

feben  seyn,  wenn  die  Prânumeration  bei  dem  Herausge- 
er  noch  nicht  veranlasst  wâre,  oder  dieser  hierauf  ohne 
Anforderung  eines  Ersatzes  verzichtet. 

Art.  50.  Wenn  vor  Ablauf  des  Termines,  bis  zu 
welchem  eine  Zeitschrift  bestellt  wurde,  dieselbe  zu  er- 
scheinen  aufhôrt,  so  wird  der  fur  die  Zeit  des  Nichter- 
scheinens  entfallende  Betrag  des  Verlagspreises  zurûck- 
vergûtet,  falls  so  viel  von  der  Forderung  des  Verlegers 
zurûckbehalten  worden  ist,  oder  es  wird  jener  Betrag 
zarûckersetzt,  welcher  vom  Verleger  bereingebracht  und 
von  ibm  billiger  Weise  gefordert  werden  kann. 

VIL    Staffetten-Befôrderung. 

Art.  51.  Es  wird  gestattet,  Dejpeschen  aus  Oesterreich 
nach  Orten  in  den  Cantonen  der  schweizerischen  Eidgenos- 
senschaft  und  umgekehrt,  dann  durch  Oesterreich  und  der 
Schweiz  nach  Orten  in  fremden  Staaten,  in  sofern  in 
diesen  der  Staffeten  -  Dienst  eingerichtet  und  hievon  Ge- 
brauch  zu  machen  erlaubt  ist,  mittelst  eigener  Staffetten 
za  versenden,  und  es  wird  sich  wechselseitig  verbind- 
lich  gemacht,  fur  deren  môglichst  schnellste  Befôrdening 
und  verlâssliche  Zusteliung  an  die  Adressaten  Vorsorge 
zu  treffen. 

Art.  52.  Auf  den  mit  Staffetten  zu  befôrdernden 
Sendungen  darf  eine  Werthsangabe  nicht  stattfinden,  und 
es  wird  im  Falle  des  Verlustes  oder  der  Beschâdigung 
derselben  keine  Werths  -  Entschâdigung  geleistet,  wonl 
aber  dann,  wenn  der  Verlust  oder  die  Beschâdigung 
durch  einen  Postbediensteten  verursacht,  oder  einem  sol- 
chen  eine  bedeutende  Verspâtung  zur  Last  fallen  wûrde, 
und  in  îedem  dieser  drei  Falle  vom  Aufgeber  innerhalb 
dreier  Monate  vom  Tage  der  Staffetten  «Absendung  ge- 
rechnet,  erwiesen  werden  kann,  dass  desshalb  der  Zweck 
der  Staffette  vereitelt  wurde,  vom  schuldtragenden  Post- 
bediensteten  die  ganze  Staffetten-Gebûhr   bereingebracht 


508  j4utrichê  et  Suisse. 

und  zur  Verçûtung  an  den  Aufgeber  der  Staffettal-Sen- 
dung  an  die  betrenende  Posiverwaltung  verabfolgt  werden. 

Art.  53.  Fur  die  Befordening  der  Estaffetten-Sen- 
dungen  sollen  die  diessfalls  in  Oestreich  und  in  der 
Schweiz  gesetzlich  bestehenden  Ritt-  und  sonstigen  Ge- 
bûbren,  dann  die  an  andere  auslândische  Postanstalten 
zu  bezahlenden  Betrâge  vergûtet  werden. 

Die  Ausgleichunç  hierûber  bat  vierteljâhriicb  zwischen 
der  k.  k.  ôsterreicbischen  Posiverwaltung  und  der  Gene- 
ral -  Postdirection  der  schweizerischen  Eidgenossenschaft 
stattzufinden. 

VIII.    Yerschiedene  Bestimmungen. 

Art.  54.  Die  Retourrecepisse,  welcbe  Briefen  und 
Fahrpostsendungen  beigegeben  werd^i,  soUen,  nachdem 
sie  vom  Adressaten  unterfertiget  und  mit  dem  Datum 
des  Empfanges  verseben  worden  sind,  unentgeltlich  und 
mit  erster  Post  an  dasjenige  Postamt,  das  den  Brief  und 
die  Sendung  ausiieferte,  zurûckgeleitet  werden. 

Art.  55.  Ueber  die  wegen  recommandirten  Briefen 
und  Fabrpostsendungen  ausgefertigten  Nacbfrageschreiben 
sind  sogteich  die  genauesten  Ernebungen  za  pfle^en; 
auf  denselben  ist  das  Ergebniss  dieser  zu  bemerKen. 
und  sind  dann  die  gedachten  Schreiben  entweder  an  das 
Postamt,  dem  die  weitere  Nachforschun^  zusteht,  zu  sen- 
den,  oder  an  jenes  Postamt  zurûckzuleiten ,  welches  das 
Nacbfrageschreiben  ausgefertiget  bat 

Sollten  sich  in  der  Folge  dieser  Nachforschungen  der 
Yerlust  der  Sendungen  oder  andere  Unzukômmlichkeiten 
heraussteilen ,  so  soïl  hierûber  sogleich  die  weitere  Ver- 
handlung  zwischen  den  betreffenden  Postverwaltungeo 
eingeleitet  werden. 

Art  56.  Es  wird  sich  çegenseitig  verpflichtet,  dar- 
ûber  zu  wachen,  dass  sowohï  lur  die  internationale  als  im 
Transit  ûber  Oesterreich  vorkommende  Correspondenz 
bei  den  Postâmtern  Oesterreichs  und  der  Scbweiz  keine 
hôhem  als  die  in  diesem  Vertrage  festgesetzten  Gebûh- 
ren  eingehoben  werden,  nur  soU  es  ienen  in  der  Schweiz 
gestattet  sein,  in  dem  Falle,  als  sien  bei  der  Réduction 
von  der  Conventions -Mûnze  auf  Scbweizer  Mûnze  ein 
Theilbetrag  unter  einem  halben  Batzen  ergibt,  dennocb 
einen  halben  Batzen  einzuheben* 


Traité  de  poste.  509 

Art  57.  Die  k.  k.  Posihofbuchhaltung  wird  aaf 
Grund  der  von  den  betreffenden  k.  k.  Postâmtern  an 
sie  ^elangenden  Rechnungen  und  Nachweisungen  vierteU 
jâhng,  und  zwar  nach  dem  ôsterreichischen  Verwaltungs- 
Jahre,  welcbes  mit  1.  November  beginnt: 

a)  Die  Consignationen  ûoer  die  Gebûhren,  welche  wegen 
des  Transits  der  ôsterreichischen,  franzôsischen 
und  deutschen  Briefpackete  durcb  die  Schweiz  an 
die  schweizerische  Postanstalt  zu  entrichten  sind,  dann 

b)  die  Abrechnungen  ûber  den  gemeinschafUichen  und 
Transito-Correspondenz-Verkehr  zwischen  den  ôster- 
reichischen und  schweizerischen  Postâmtern,  sowie 
auch  jene  bezûglich  der  Fahrpostverbindungen  ver- 
fassen,  und  clieseiben  der  k.  k.  ôsterreichischen 
Postverwaltung  ûbergeben,  von  welcher  sie  der 
schweizerischen  General-Post-Direction  werden  mit- 
getheilt  werden. 

Art.  58.  Nach  diesen  Consignationen  und  Abrechnun- 
gen ist  sogleich  die  Ausgleichung  bezûglich  des  wechsel- 
seitigen  Guthabens  durch  die  baare  Zusendung  der 
Schuldigkeitsbetrâge  zu  verfiisen  ;  sollten  bei  der  Durch- 
sicht  der  Consignationen  und  Abrechnungen  von  Seite 
der  schweizeriscnen  General-Post-Direction  Mângel  wahr- 
genommen  werden,  so  sind  dieselben  bei  der  k.  k.  ôster- 
reichischen Postverwaltung  unter  Mittheilung  der  Instru- 
mente, womit  deren  Grundhaltigkeit  dargethan  werden 
kann,  zur  Sprache  zu  bringen,  worauf  dièse  mit  der  k. 
k.  Postbuchhaltung  die  weitere  Verhandlung  pflegen  wird. 

Die  Differenzbetrâge,  welche  in  Folge  der  wiederhol- 
ten  Erôrterungen  als  richtig  anerkannt  werden,  sind  bei 
der  Abrechnung  des  zunâchst  darauf  folgenden  Quartals 
zur  Ausgleichung  zu  bringen. 

Art.  59.  Zur  Berichtigung  der  an  die  Postverwaltung 
der  schweizerischen  Eidgenossenschaft  zu  bezahlenden 
Gebûhren  und  zur  Empfangnahme  der  von  diesen  an 
die  ôsterreichisché  k.  k.  Postanstalt  zu  entrichtenden  Be- 
irage  wird  die  k.  k.  Ober-Postamts- Casse  in  Mailand 
bestimmt. 

Dièse  Zahlungen  sind  gegenseiti^  in  Conventions-Mûnze, 
und  zwar  in  Siloergeld  zu  zwanzig  Kreuzer  oder  zwan- 
zig  Soldi   das  Stiick,   oder  in  Thalem   zu   zwei   Gulden 


510  Autriche  et  Sniase. 

oder   sechs   Lire ,   sâmmilich    im  zwanzîg   Gulden 
zu  leisten. 

Art.  60.  Von  dem  Zeitpunkte  an,  mit  welchem  die 
in  dem  gegenw&rtigen  Uebereinkommen  enthaltenen  Be- 
stimmungen  zur  Âusfûhrung  zu  kommen  haben,  werden 
die  bisherigen  Uebereinkunlle  der  k.  k.  ôsterreichischen 
Postverwaltung  mit  den  Cantonen  der  schweizenscben 
Eidgenossenscnaft,  in  sofern  die  darin  enthaltenen  Stipa- 
lationen  durch  dièse  Bestimmuneen  aufgeboben  oder  ab- 
geândert  erscheinen,  ausser  Wirksamkeit  gesetzt. 

Art.  61.  Die  Daoer  des  gegenwârtigen  Vertraees, 
worûber  die  Ratificationen  wo  môglich  binnen  arei 
Wochen  in  Bem  auszuwechsein  sind,  und  welche  mit 
dem  ersten  September  dièses  Jahrs  in  Ausfûhruns  za 
bringen  ist,  wird  auf  zehn  nach  einander  folgende  Jahre 
festgesetzt. 

Es  wird  iedoch  in  Betreff  solcher  Tbeile  der  ôster- 
reichischen Monarchie,  welche  zeitweilig  der  k.  k.  Yer- 
waitung  entzogen  sind,  bestimml,  dass^  soweit  hieraus 
ein  Anstand  fur  die  Vollziehung  hergeleitet  werden  kônnte, 
zur  Beseitigung  desselben  fur  jene  Theile  eine  spâtere 
Ausfûhrung  der  Yertragsbestimknungen  der  k.  k.  Post- 
behôrde  vorbehalten  bleibt 

Eine  Aufkûndigung  muss  segenseitiç  Ein  Jahr  vor 
Ablauf  dièses  Termines  geschehen,  und  erfoigt  seiche 
nicht,  so  bleibt  das  Uebereinkommen  von  Einem  Jahre 
zum  anderen  ununterbrochen  in  Kraft,  bis  eine  Aufkûn- 
digung erfoigt. 

Zu  Urkund  dessen  sind  zwei  gleichlautende  Exem- 
plare  des  gegenwârtigen  Postvertrages  ausgefertiget  und 
von  den  beiderseitigen  BevoUmâchtiçten  mit  ihrer  eigen- 
hândigen  Unterschrift  und  ihrem  oeigedruckten  Siegel 
bekrâftiget  worden. 

So  geschehen  zu  Bem  am  zweiten  Juli  Ein  tausend 
acht  hundert  neun  und  vierzig  (2.  Juli  1849). 

August  Freiherr  von  Odelga.    (L.  S.) 
La   Roche' Stehelin.    (L.  S.) 


Traité  de  poste. 


511 


Tax-  und  Gewichts-Progressions-Tabelle 

bezûglich   des   gemeinsohafllichen   Porto    bei   der  osier- 
reichisch  -  schweizerischen  Correspondenz. 


Fur  einen  Brief 


Far  die  Entfemnngen 


I.  1  n.  1  m. 

g  -s 

o 
.5  S 

S 

fl.  |kr.|fl.  |kr.|fl.|kr. 


bis  einschliessig 

ûber      J^Loth  bis 

^         »J  V 

^1      »»  >» 

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— 

— 

6 

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12 

— 

— 

9 

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18 

— 

— 

12 

— 

24 

— 

— 

15 

— 

30 

1 

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18 

— 

36 

1 

— 

21 

— 

42 

1 

— 

24 

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48 

1 

— 

27 

— 

54 

1 

30 
33 

6 

2 
2 

— 

— 

36 

12 

2 

— 

39 

18 

2 

— 

42 

24 

2 

— 

45 

30 

3 

— 

48 

36 

3 

Wir  Prâsident  und  Mitglieder  des  Bundesra- 
thes  der  schweizerischen  Eidgenossenschaft 

in  Gemâssheit  der  von    der  Bundesversammlung   durch 

Schlussnahme  vom  30.  Juni    laufenden  Jahres  ertheilten 

YoUmacht  urkunden  anmit: 

dass  wir  dem  zu  Bern  von  dem  mit  YoUmacht  versehen 
gewesenen  Geschâftstrâger, 

Herm  Freiherm  Auguat  von  Odelga, 

und  von  dem  BevoUmâchtigten  der  schweizerischen  Ein- 
genossenschaft, 

Herrn  La- Roche-Stehelin  ^  Generalpostdireclor, 

den  2.  Juli  laufenden  Jahres  abgeschlossenen  und  unter- 
zeichneten,  aus  61  Ârtikeln  bestehenden 


512  Autriche  et  Suiaee. 

Postvertrag 
die  Genehmiganç  ertheilt  haben,  mit  dem  ausdrûckiicheD 
Vorbehalte  jedoch,  dass  die  Bestimmung  des  Artikels  61, 
betreffend  die  auf  zebn  Jahre  festgeseizte  Daaer  dièses 
Vertrages  ais  dabin  abgeândert  zu  oetrachten  sei,  dass 
nach  Verlauf  des  fûnften  Jabres  ieder  der  beiden  con- 
trahirenden  Regieningen  das  Recbt  zusteben  solle,  den 
fraglicben  Vertrag  kûndigen  zu  dûrfen,  worauf  derselbe 
binnen  Jabresfrist  zu  erlôscbeo  bat. 

Zugleicb  sicbern  wir  den  pûnctlicben  und  getreaeD 
Vollzug  des  vorerwâbnten  Vertrages  wâbrend  aer  oben 
angedeuteten  Dauer  desselben  von  Seite  der  Sebweizeri- 
scben  Eidgenossenscbaft  zu. 

Zur  Beurkundung  dessen  ist  gegenwârtige  Ratifica- 
tionserkiârung  mit  oen  Unterscbriflen  des  Bundesprâsi- 
denten  und  des  Kanzlers  der  Eidgenossenscbaft  versehen 
und  mit  dem  Staatssiegel  der  scbweizeriscben  Eidgenos- 
senscbaft verwabrt  worden. 

Bem,  den  ersten  August  Eintausend  acbtbundert  neun 
und  vierzig  (1.  August  1849). 

Im  Namen  des  scbweizeriscben  Bundesratbes  ; 
Der  Bundesprasident: 
Dr.  Furrer  m.  p. 
Der  Kanzler  der  Eingenossenscbaft: 

Schiess. 


78. 

Contention  entre  f  Autriche  et  le  Duché  de  Parme 

pour  fixer   les   frais   d'entretien    des   troupes  de 

Vune  des  deux  parties  contractantes   au  cas  dune 

entrée  dans  le  territoire  de  l'autre,  signée  à  Milan, 

le  3  juillet  i849. 

Coll'articolo  5  del  trattato  concbiuso  tra  S.  M.  rim- 
peratore  d'Austria  e  S.  A.  Rie.  il  Duca  di  Parraa  addi 
4  Febbraio  1848  venue  fissato,  cbe  mediante  una  Con- 
venzione  spéciale  sarebbe  immediatamente  regulato  tutto 
quanto  risguarda  aile  spese  di  moot^nimenta  dçile  Truppe 


Entretien  des  troupes. 


513 


delP  una  délie  parti,  dall'  istante,  in  cui  esse  agiranno 
sul  terrilorio  dell'  altra. 

In  conseguenza  di  ciô  viene  siabiiito  quanto  segue: 

Art.  L  II  soldo  ordinario,  cioè  gii  appuntamenti  e 
le  paghe,  non  meno  che  le  spese  di  eauippaggiamento 
debbono  sempre  essere  sostenuti  da  queilo  otato,  al  cui 
servigio  le  Truppe  appartengono. 

Art.  2.  Dal  giorno,  in  cui  un  riparto  qualunque 
d'Imperiali  e  Reali  Truppe  Austriache  pone  il  piede  sul 
suolo  Parmense,  riceve  dal  Governo  di  Parma  senz'  ob- 
bligo  di  compenso  alcuno  l'Alloggio,  piii  le  competenze 
di  pane  e  di  foraggio  dietro  le  stesse  norme  e  basi  pra- 
ticate  per  le  Truppe  che  si  trovano  nel  Regno  Lombardo- 
Veneto;  come  anche  la  Legna  ed  il  Lume  di  cui  abbi- 
sogna,  ed  innoltre  anche  le  Vetlure  ed  i  Cavalli  neces*- 
sarii  pel  trasporto  de'  suoi  equippaggi  pel  caso  che  i 
propni  siano  msufficienti. 

Art.  3.  La  razione  giornaliera  di  pane  e  di  forag- 
gio rimane  fissata  per  ciascun  individuo  come  sta  es<* 
presse  nella  seguente  Tabella: 


Pane    .  , 

Misura   di 
Vienna 

PeBO  di 
Parma 

Pftmd 

Loth 

Libbre 

Onde 

1 

H 

2 

!; 

5 

11 

6 
1 
8 

Àvena 
BHeno  .  , 

Metz. 

Pfund 

i 

10 
3 

Paglia  0 

Strawe 

I  Cavalli  pesanti  del  treno  d'artiglieria  ricevono  una 
porzione  e  mezzo  di  biada;  ma  pel  resto  sono  trattati 
come  gli  altri  Cavalli. 

Le  esigenze  del  Lume,  délia  Legna  e  délia  Paglia 
saranno  stabilité  secondo  la  stagione  e  le  localitk,  dove 
alloggieranno  le  truppe  in  taie  quantità,  che  risponda  al 
bisogno. 

Le  relative  competenze  saranno,  secondo  i  diversi 
casi,  da  convenirsi  fra  le  due  parti,  avvertendo  che  délie 
somministrazioni  avute  verra  rilasciata  al  Commessario 
Parmigiano  regolare  quietanza. 

Art.  4.  Il  supplemento  pecuniario  per  la  Carne  e 
Yerdura  devoluto  aile  Truppe  stanziate  nel  Lombardo- 
Veneto  dietro  le  basi  stabilité  dal  Governo  Impériale  Au- 
striaco  sarà  posto  a  carico  dello  Stato  Parmense,  calco- 

Now    ReeueU  gén.      Tome  XIV.  Kk 


514 


Autriche  et  Parme. 


lato  pero  secondo  i  prezzi  locali  di  esse  due  specie  di 
Gommestibili. 

Gli  Ufiziali  e  gli  Iikipiegati,  che  godono  di  uno  Sti- 
pendio  mensile,  ricevono  un  soprasoldo  équivalente  alla 
terza  parte  del  loro  stesso  stipendie,  e  gli  altri  Individai 
délia  Truppa  ricevono  ugualmente  un  soprasoldo  di  un 
carantano  per  giorno. 

Art  5.  Quante  volte  le  circostanze  esigono,  che  le 
Trappe  siano  messe  sul  piede  mobile  di  Campagna,  in 
tali  casi,  dietro  disposizioni  del  Commandante  Générale, 
cominciano  a  decorrere  le  competenze  assegnate  in  tempo 
di  Guerra. 

Sifatte  competenze,  compresavi  quella  del  pane  sono 
regolate  per  la  bassa  Truppa  come  ruevasi  nella  seguente 
Taoella: 


Carne 

S  (Farina 

IJBiso 

¥^  (Legumi  a  gnscio 

Vino 

Sale 

Legna  ...... 


Misura 
di  Yîenna 


o 


Peso 
di  Parma 


I 


•3 


16 

, 

16 

, 

S 

2 

1 

3 

10 

10 

5 

5 


Le  competenze  assegnate  in  tempo  di  Guerra  agli 
UfBziali  si  calcolano  in  aenaro,  e  consistono: 

Pel  Capitano  Tenente  di  Infanteria  e  pel  Capitano  di 
1"«  Classe  di  Cavallerià  ail'  insu,  compresovi  gli  Uffizi- 
ali  Generali^  ne-  due  terzi  dello  Stipendie  a  titolo  di 
Soprasoldo; 

pel  Capitano  di  %  Classe  di  Cavallerià,  e  per  gli 
Uffiziali  suDalterni  di  tutte  le  armi,  non  cbe  pei  Cappel- 
lani  di  Reggimento,  per  gli  Âuditori  e  pei  Medici  di 
Reggimento,  in  Un  Fiorino  di  Convenzione  per  giorno; 

Pei  prima-planista  di  majggior  rango,  e  cosi  pei  Ser- 

Senti  maggiori  d'Artiglieria  ff.  di  Ajutanti  o  di  Comman- 
anti  di  Batteria;  pei  Chirurgi  dirango  Superiore  (Ober- 
ârzte);  pei  Forieri  di  1.  Classe;  pei  Vice  -  Ou^rtier-mastri 
dello  Stato  Maggiore  générale  pei  profossi  effettivi  di  Stato 
maggiore  di  Reggimento  ed  altri  ;  ed  anche  pe'  Maniscalcbi 
di  I»*  Classe,  in  trenta  Carantani  di  Convenzione  per  giorno. 
Per  gli  altri  prima-planista,  e  cosi:  pei  Forrieri  ordi- 


Entretien  des  troupes.  515 

narj,  pei  sotto  Cbirurghi;  per  ogni  Sergente  Maggioredi 
Âriiglieria  non  ff.  di  Ajutante,  ne'Jdi  Commandante  di 
Batteria,  pei  Serjgenti  d'Ârtigiieria,  pei  sott'  Uffiziali  pre- 
posti  aile  munizioni,  pei  Capi  fornaj  Militari,  pei  mani- 
scalchi,  pe'  Sellaj,  pe'  Correggiaj  nella  Cavalleria,  in  Venti 
Carantani  per  giorno; 

Per  quelli  Impiegati  dello  Stato  addetti  alF  Ammini- 
strazione  dell'  Armata,  nei  due  Terzi  del  loro  Stipendio, 
oppure  in  Un  fiorino  di  Convenzione  per  giorno,  secondo 
la  carica  Militare  di  cui  loro  viene  attribuito  il  rango  dal 
regolamento  del  1807  intomo  aile  Diète. 

Art.  6.  Le  Competenze  di  cui  è  caso  per  la  bassa 
Truppa,  in  vece  di  essere  somministrate  in  natura  pos- 
sono  essere  corrisposte  in  denaro  previa  intelligenza 
d' ambo  le  parti;  cio  awenendo,  il  compenso  in  denaro 
ë  da  stabilirsi  ugualmente  secondo  il  prezzo  corrente  dei 
generi. 

Nello  stesso  modo  possonno  essere  corrisposte  agli  Uf- 
fiziali di  ogni  Grado,  non  eccettuati  çli  Uffiziali  generali, 
corne  anche  açli  Impiegati  dell'  Ammmistrazione  dell'  Ar- 
mata  o  ad  altn  individui  délie  Truppe  e  rami  militari,  i 

auali,  giusta  il  sistema  praticato,  trovansi  compresi  sotto 
i  questa  Categoria  le  competenze  dei  Generi  loro  devo- 
luti  in  natura,  e  cosi:  in  raçione  di  DieciFiorini  di  Con- 
venzione al  mese  per  la  ragione  di  Fora^gio  di  ogni  Ca- 
vallo  ;  e  di  due  Fiorini  e  trenta  Carantani  di  convenzione 
al  mese  per  ogni  raçione  di  Pane. 

Art.  7.  I  respettivi  Commandanti  délie  Truppe  Im- 
periali  cureranno,  che  di  dieci  in  dieci  giorni  sieno  fatte 
conoscere  ai  Commessario  Parmense  le  competenze  in 
denaro  e  in  generi  loro  devolute  mediante  la  presenta- 
zione  di  uno  Specchio,  nel  quale  esse  competenze  sa- 
ranno  calcolate  secondo  la  carica  di  ciascun  individuo. 
Questo  Specchio  sara  sempre  firmato  dai  rispettivi  Com- 
mandanti per  comprovare  Vesattezza  délia  Forza. 

Art.  8.  Le  competenze  dovute  ai  Corpi  di  Guardia 
saranno  manifestate  in  ugual  modo  e  loro  somministrate 
per  Cura  del  Commessario  Parmigiano. 

Art  9.  Li  Soldati  malati  délie  Imperiali  e  Reali 
Truppe  saranno  ricoverati  negli  esistenti  Spedali  Militari 
o  Civili  ed  ivi  curati  con  ogni  migliore  trattamento.  Il 
pane,  i  Supplementi  e  Soprasoldo  ogli  assegni  di  Cam- 
pagna,  come  tutte  le  altre  competenze  in  denaro  o  in 
generi,  per  tutto  il  tempo,  in  cui  l'individuo  rimarrà  in- 

Kk2 


516  Autriche  et  Parme. 

fermo  nello  Spedale,   saranno  lasciati  a  pro  dello  Stabi- 
limento  medesimo. 

Nel  caso,  che  il  numéro  degli  ammalati  aumentasse 
in  un  modo  considerevole ,  allora  il  Governo  Parmense 
avrà  cura  di  procacciare  locali  convenienti  per  Ferezione 
di  Spedali  militari  Austriaci,  e  di  rifomirli  possibilmente 
di  tutto  il  necessario. 

Art.  10.  Siccome  le  Trappe  Austriache  sono  abituata 
a  fumare  Tabacco,  cosi  verra  disposto  in  modo,  accio 
contro  il  pagamento  di  Dodici  Carantani  per  ogni  „Pfand^^ 
(corrispondente  a  oncie  20  M»**»  di  Parma)  ciascun  fuma- 
tore  di  forza  sia  prowednto  di  Due  „Pfund"  di  Tabacco, 
ed  il  debole  di  un  Pfund  emezzo,  ecià  dietro  qui- 
tanza  e  specificazione  del  Commessario. 

Art.  11.  Rispetto  alla  parte  délia  razione  pei  Ca- 
valli  che  si  somministra  in  grano,  l'Amministrazione  Par- 
mense procurera  di  darla  in  avena  ;  ma  siccome  in  quelle 
Contrade  sifatto  génère  per  lo  più  Scarseggia,  ed  es- 
sendo  che  tutti  i  Cavalli  dei  proprietarii ,  de'Vetturali  e 
de'  paesani  sono  ordinariamente  nudriti  con  faye,  spelta, 
melica  ecc.  ecc.,  per  cio  viene  stabilito,  pel  caso,  ove 
momentaneamente  non  fosse  possibile  di  ntrovare  avena, 
e  che  non  se  ne  potesse  nemanco  avère  dagli  Imperiali 
Magazzini  Austriaci  contro  rimborso  del  Costo  e  spese 
di  trasportO)  vi  si  jprovvega  mediante  altri  grani,  quali 
sarebbero  appunto  Fava,  Spelta,  Melica  ecc.  Si  osserva 
pero  che  questi  ultimi  grani  accettabili  solo  per  assoluta 
mancanza  deir  avena  avranno  ad  essere  muetati  un  ora 
prima  délia  loro  distribuzione  ai  Cavalli. 

Art.  12.  Siccome  per  gli  ordinarii  viaggi  di  servig- 
gio  e  missioni  ;  per  le  prelevazioni  e  trasporto  di  denaro, 
a  oggetti  d'  equippaggiamento  e  di  munizione ,  gli  Ufi- 
ziali  délie  rispettive  Trappe  al  pari  dei  Reçgimenti,  Bat- 
taglioni,  Corpi  e  rami  Militari  ed  altri  individuî  dell'  ar- 
mata  debbono  essere  proweduti  di  Cavalli  si  da  sella 
che  da  tiro  e  da  trasporto  pe'  quali  ricevono  le  corn- 
petenze  di  generi  assegnati  m  Campagna,  cosi  per  H 
sovraespressi  servizii  non  v'  è  luogo  ordinariamente  a 
somministrazioni  ne  di  Vetture,  ne  di  qualsiasi  altro 
mezzo  di  trasporto. 

Pei  trasporti  de^li  ammalati  e  Convalescenti ,  corne 
per  quelli  a  uomini  destinati  a  completare  corpi  o  ad 
essere  rimandati  dai  medesimi  per  diminuzione  di  forza 
o  per  tutti   altri   eventuali   e  speciali   trasporti,   non  ne 


Entretien  des  troupes.  517 

saranno  apprestati  i  mezzi  opportuni  se  non  dietro  par* 
ticolare  diehiarazione  dei  rispettivi  Sig''  Divisionaij  e  Bri- 
gadieri,  e  sovra  ordinazione  del  Commessario  di  Guerra* 
Qualora  poi  essi  mezzi  di  trasporto  siano  dovuti  per 
modo,  che  la  Spesa  cui  danno  luogo  abbia  ad  essere 
sopportata  dall'  Erario ,  li  rispettivi  Unziali  dovranno  ri- 
lasciare  pe'  medesimi  esatte  e  précise  Quietanze.  Se  al 
contrario  sarà  stata  riconosciuta  a  carico  dei  Reggimenti, 
dei  Corpi  o  degli  Ufiziali  ed  individui  medesimi,  che  se 
ne  prevalgono,  in  simili  Casi  saranno  immediatamente 
pagati  in  contante  in  ragione  di  Quindici  Carantani  di 
convenzione  per  ogni  Cavallo  e  per  ciascuna  lega  te- 
desca. 

Art.  13.  Tutte  le  lettere  e  pieghi  con  Conti,  che 
risguardano  il  servigio  interno  délie  Truppe  Imperiali  e 
le  loro  relazioni  colle  diverse  Autorità  Àmministrative  sa- 
ranno ovunque  ricevute  per  parie  degli  Impiegati  délia 
posta  Parmigiana  alla  Partenza  e  consegnate  ail'  arrivo 
senza  spesa  di  porto  alcuno,  purchè  munite  del  Sug- 
gello  d'Uficio;  e  cio  mediante  un  apposito  Libro,  o  con- 
tro  regolare  Certificato  di  Consegna  o  Ricevimento. 

Tutte  le  lettere  e  pieghi  privati  provenienti  si  dall' 
Interno  che  dall'  Estero,  mdinzzati  ad  Individui  délia 
rispettiva  Armata>  come  anche  le  Spese  postali  de'  Cor- 
rieri  o  di  altri  viaggianti  colla  posta,  debbono  essere 
pagati  in  Contante  secondo  le  tasse  in  vigore. 

Art  14.     Gli  effetti  relativi  al  Vestimento,  ail'  equip- 

faggio,  e  tutt'  altro  qualunque  oggetto  appartenente  aile 
ruppe  sono  esenti  da  ogni  Tasse  Doganale,  tanto  aile 
Frontière,  quando  entrano  ed  escono,  quanto  nell' interno 
dello  Stato. 

or  Individui  qualunque  appartenenti  allô  Stato  mili- 
tare,  che  viaggiano,  purchè  comprovino  la  loro  qualità 
mediante  un  fodio  di  via  od  ordine  aperto  sono,  si  per  la 
loro  persona  cne  pei  loro  effetti  ugaalmente  esenti  da 
ogni  opesa  di  Dogana,  di  pedaggio  o  di  altra  qualsiasi 
natura. 

Anche  i  Corrieri  spediti  per  servigio  Militare  vanno 
esenti  dai  sopraaccennati  carichi  e  da  ogni  visita  tanto 
per  le  loro  persone  quanto  risguardo  agli  effetti,  dispacci 
e  pacchetti  ai  ogni  génère  di  cui  sono  portatori. 

Art  15.  Qualora  Truppe  Imperiali  e  Reali  doyessero 
entrare  nel  territorio  Parmense,  vuoi  per  transitarvi,  vuoi 
per  motivi  speciali  e  senza  che  vi  siano  state  chiamate  a 


518  Autriche  et  Parme. 

proteggere  il  Governo  Parmense,  in  queste  circostanze  lo 
stesso  Governo  Parmense  avrà  bensi  robbligo  di  procu- 
rar  loro  tutte  le  somministrazioni  di  cai  ë  detto  negli  Ar- 
ticoli  precedenti,  ma  pero  in  cosifatti  casi  contro  la  Cor- 
rispondenza  a  Lui  del  compenso  a  norma  dei  prezzi 
correnti. 

Art.  16.  Tutto  cio  che  ë  staio  sin  qui  fissato,  ri- 
speiio  al  mantenimento  délie  Imperiali  e  Reali  truppe 
ha  reciprocamente  pieno  effetto  per  un  qualunque  riparto 
di  Truppa^  Parmigiana  che  dovesse  essere  chiamato  sul 
Territorio  Austriaco. 

Art.  17.  La  présente  convenzione  debb'  essere  su- 
bito sotto posta  alla  ratificazione  de'  due  Augusti  Sovrani: 
e  tostochë  essa  ratificazione  avrà  avuto  luogo  ne  sarà 
data  immediatamente  reciproca  communicazione  per  via 
diplomatica.  Le  disposizioni  pero  contenute  nelia  pré- 
sente Convenzione  sono  applicabili  aile  Truppe  stesse  che 
attualmente  trovansi  stanziate  nello  Stato  Parmense. 

Milano  li  3  Luglio  1849. 
L.  S.     Enrico  di  Hess  m.  p.         L.  S.     Ward  m.  p. 
Ten:  Maresciallo  Quartier-  Ministre    Résidente 

Mastro  deir  L  R.  Armata  Parmense  all'Le-R. 

in  Italia.  Corte  di  Sua  Maestà 

Hmperatore 
d'Austria. 


79. 

Convention  postale  entre  P Autriche  et  les  Duchés 
de  Modène   et   de  Parme,   signée  à  Milan,   le  3. 
juillet  i849. 

Sua  Maestà  Y  Imperatore  d'  Austria,  Re  d'  Ungheria, 
Boemia,  Galizia,  Lodomiria,  Lombardia,  Yenezia  ecc. 
ecc.  ecc., 

Sua  Altezza  Reale  1'  Ârciduca,  Duca  di  Hodena  ecc. 
ecc,  e 

Sua  Altezza  Reale  l'Infante  di  Spagna  Duca  di  Parma 
ecc.  ecc. 

persuasi,  che  a  facilitare  ed  a  mantener  vive  le  relazioni 
commerciali  fra  i  Loro  Stati  possa  giovare  la  soppres- 
sione  di   quegli  impedimenti,    che   nascono   dalle    tasse 


Conuention  postale.  519 

vîgenti  per  le  corrispondenze,  e  dal  diverso  metodo  che 
regola  gli  Ufficj  postali  dei  ire  Governi,  hanno  di  comune 
accordo  convenuto,  ed  hanno  nominato  a  Loro  Pleni- 
potenziari;  cioè: 

Sua  Maesta  Tlmperarore  d'Austria,  il  Sîgnor  Carlo 
Lodovico  Cavalière  di  Bruck,  Cavalière  dell'  Impériale  Or- 
dine  Austriaco  di  Leopoldo,  Suo  Ministro  dell  Commer- 
cio  ecc; 

Sua  Altezza  Reale  TArciduca,  Duca  di  Modena,  il 
Signer  Teodoro  Conte  de  Volo ,  Cavalière  delF  Impériale 
Ordine  Austriaoo  délia  Corona  di  ferro,  Suo  Ciambellano, 
Consigliere  nel  Ministro  degli  Affari  Esteri  ecc;  e 

Sua  Altezza  Reale  Tlnfante  Duca  di  Parma,  il  Signor 
Tomaso  Barone  Ward,  Gran  Croce  delF  Ordine  Grandu- 
cale  di  S.  Giuseppe  di  Toscana,  Senatore  Grap  Croce 
deir  Ordine  Constantiniano  di  S.  Giorgio  di  Parma,  Ca- 
valière di  1.  Classe  dell'  Ordine  di  S.  Lodovico  pel  Mé- 
rite Civile  di  Lucca,  Suo  Ciambellano,  Consigliere  di 
Stato  ecc. 

I  quali,  essendosi  riuniti  in  Milano,  ed  avendo  esibiti 
i  loro  pieni  poteri,  trovati  in  buona  e  débita  forma,  e 
quelli  scambiatisi,  hanno  convenuto  e  stipulato  gli  Arti- 
coli  seçuenti: 

Articolo  1.  Air  oggetto  che  i  tre  Stati  Contraenti  abbiano 
un  uniformità  di  Sistema  nel  Servizio  délia  posta-lettere, 
i  Governi  di  Modena  e  di  Parma  si  obbliçano  di  adot- 
tare  e  fare  loro  proprj  i  relativi  regolamenti  e  tariffe  es- 
sistenti  nel  Regno  Lombardo-Veneto ,  e  di  adottare,  pre- 
via  rintelligenza  dei  Governi  stessi;  anche  quelli  che  si 
introducessero  nel  Regno  stesso,  con  facolta  di  ridurre  , 
le  tariffe  alP  équivalente  più  approssimativo  délia  moneta 
légale  nei  due  Stati  corrente. 

Articolo  IL  Le  tasse  che  fine  ad  ora  si  percepiscono 
pei  pacchi  e  lettere,  che  nati  in  uno  dei  tre  Stati  con- 
traenti, sono  destinati  ad  alcun  altro  di  essi,  verranno 
abolite,  e  saranno  invece  detti  pacchi  e  lettere  semplice- 
mente  tassati  e  trattati  corne  quelli  di  interna  circolazione. 

Articolo  III.  Per  le  corrispondenze  verso  il  Levante, 
che  si  eseguiscono  dalP  Impériale  Régie  Govemo,  tanto 
per  terra  nella  Turchia  Europea,  quanto  per  mare  me- 
diante  batelU  a  vapore ,  i  Sudditti  Ëstensi  e  Parmigiani 
verranno  parrificati  ai  Sudditi  Austriaci  nel  pagamento 
délia  sopratassa,  che  restera  a  favore  deU'Erario  postale 
Austriaco. 


'520  Autriche^  Modène  et  Parme. 

Ârticolo  lY.  Sarà  fatta  facoltà  alla  Direzione  Géné- 
rale délie  Poste  del  Regno  Lombardo-Veneto,  ed  a  quelle 
degli  Stati  Estensi  e  del  Ducato  di  Parma,  di  corrispon- 
dere  assieme,  per  quanto  ha  rapporio  collo  scambievole 
Servizio;  salvo  il  ricorrere  aile  vie  diplomatiche  fraStato 
e  Stato  nei  casi,  pei  quali  essi  direttori  Generali  non 
riescissero  di  porsi  d'accordo. 

Ârticolo  V.  Ognuna  délie  Alte  Parti  contraenti  ac- 
cogliera  e  farà  ragione  ai  reclami,  che  da  alcun'  altra  di 
esse  venissero  inoltrati  contro  Fesattezza  degli  Ufficj  ed 
Impiegati  postali  dalla  prima  dipendenti;  premesse  pero 
quelle  verinche  e  quelle  giustificazioni ,  che  senza  onesa 
alla  verità  délia  fatta  rimostraaza,  potessero  essere  del 
caso. 

Ârticolo  VI.  Restano  nella  piena  loro  osservanza,  per 
la  parte  cui  ora  non  si  derogasse,  le  Convenzioni  po- 
stait esistenti  fra  i  singoli  Stati  Contraenti,  corne  an- 
che quelle,  cui  ognuno  di  essi  fosse  vincolato  inverso 
qualunque  altro  Stato.  —  Nel  caso  pero,  che  alcune  di 
queste  ultime  presentassero  delle  maggiori  facilitazioni, 
esse  si  estenderanno  anche  ai  Sudditi  di  ciascun  altro 
de^Ii  Stati  contraenti ,  nel  modo  stesso  che  sono  godute 
dai  Sudditi  di  c|uello,  pel  quale  sono  ora  in  vigore  le 
dette  Convenzioni.  —  Âltre  Convenzioni  con  Stati  italiani 
non  potranno  farsene  senza  accorde  comune. 

Ârticolo  VIL  La  présente  Convenzione  incomincierà 
ad  avère  il  suo  effetto  dopo  tre  ,mesi  decorrenti  dalla 
data  délia  medesima  ;  ben  inteso  che  entro  un  tal  decorso 
si  forniscano  dall'  Impérial  e  Regio  Governo  a  quelli  di 
Modena  e  di  Parma  tutti  i  dati  opportuni  per  darvi  ese- 
guimento,  e  durera  per  cinque  anni,  intendendosi  perô 
prolungata  di  anno  in  anno,  ogniq|^ualvolta  sei  mesi  prima 
del  termine  convenuto,  alcuno  degli  Stati  Contraenti  non 
dia  la  relativa  disdetta. 

Ârticolo  .VIII.  In  ogni  modo  per  altro,  allô  spirare 
del  primo  anno  di  durata  délia  Convenzione,  si  presen- 
teranno  da  quello  o  quelli  dei  Govemi  Contraenti,  che 
potessero  avervi  interesse,  i  prospetti  delle  avutene  risul- 
tanze,  e  cio  affine  di  cbiedere,  e  concertare  di  comune 
accorde  i  rimedj,  che  potessero  essere  duopo,  pel  caso 
di  perdite  considerevoli  nei  prodotti  di  alcona  delle  Mtc 
Parti  Segnatarie. 

In  fede  di   che  i  rispettivi  plenipotenziarj  banno  fir- 


Convention  postale,  521 

mato  la  présente  in  triplo  originale,  e  vi  hanno  apposto 
il  sigillo  délie  loro  armi. 

Milano,  li  3  Luglio  1849. 

de  Bruck.         Teodoro  de  Vola.         Ward. 
(L.  S.)  (L.  S.)  (L.  S.) 


80. 

Convention  d'accession  du  Duché  de  Parme  à  la 

convention  de  douanes  conclue  entre  l'Autriche  et 

le  Duché  de  Modène  le  23  janvier  i848.     Signée 

à  Milan  le  2  juillet  i849. 

Articolo  Unico.  La  convenzione  di  Finanza  con- 
chiusa  a  Vienna  in  data  23  Gennajo  1848  fra  Sua  Maestà 
Impériale  Reale  Apostolica  e  Sua  Âltezza  Reale  l' Arciduca 
Duca  di  Modena  viene  adottata  per  tutto  il  suo  coâte- 
nuto  anche  per  gli  stati  rispettivi  délia  Maestà  Sua  e  di 
Sua  Altezza  Reale  l' Infante  Duca  di  Parma ,  la  quale 
commincierà  ad  avère  effetto  dal  primo  Settembre  pros- 
simo  in  poi  e  durera  sino  al  termine  délia  Convenzione 
suddetta  cioè  sino  al  primo  Marzo  1850. 

In  fede  di  che  i  rispettivi  Plenipotenziarj  hanno  fir- 
mato  la  présente  in  doppio  originale,  e  vi  hanno  appo- 
sto il  Sigillo  délie  loro  armi. 

Milano  li  2  Luglio  1849. 

V*  Bruck  m,  p.  T.  JVard  m.  p. 

(L.  S.)  (L.  S.) 


522 


81. 

Convention  entre  t Autriche  et  les  Duchés  de  Mo- 

dène  et  de  Parme  pour  la  formation  d^tme  ctsso- 

dation  douanière^  signée  le  3  juillet  i849. 

Sua  Maestà   l'Imperatore  d'Austria,   Rè  d'Ungheria,  Boe- 
mia,  Galizia,  Loaomiria,  Lombardia,  .Veneziaecc.  eccecc, 

Sua  Altezza  Reale,  TArciduca,  Duca  di  Modena  ecc. 
ecc,  e 

Sua  Altezza  Reale,  Tlnfante  di  Spagna,  Duca  di  Parma 
ecc.  ecc.  \ 

Analogamente  allô  scopo  délia  Convenzione  tuttora 
vigente,  e  stipulata  dalla  Maestà  Sua  con  Sua  Altezza  Reale 
l'Arciduca  Duca  di  Modena  nel  23  Gennajo  1848,  la 
quale  con  dichiarazione  in  data  di  jeri,  venue  estesa  agii 
Stati  di  Sua  Altezza  Reale  Tlnfante  Duca  di  Parma,  ed 
inerendo  al  convenuto  nell'  Articolo  I.  délia  medesima, 
che  cioè,  avanti  délia  Sua  cessazione  dovesse  col  mezzo 
di  spéciale  Commissione ,  devenirsi  ad  un  più  stabile  e 
più  esteso  Trattato,  il  quale  abbracciasse  e  contemplasse 
1  molti  rapport!  del  traffico  vicendevole  dei  Loro  Stati; 
persistendo  ora  nel  vivo  desiderio,  di  favorire  il  più  che 
e  possibile  tali  relazioni  commerciali,  e  di  giungere  con 
una  comunanza  di  interessi  a  realizzare  il  vantagio  re- 
ciprocco  dei  Loro  Sudditti,  — 

hanno  mediante  accordo  fra  i  rispettivi  Govemi,  fis- 
sato  quanto  appreso,  e  nominato  a  Loro  Plenipotenziarj, 
cioè: 

Sua  Maestà  l'Imperatore  d'Austria,  il  Signor  Carlo 
Lodovico  Cavalière  di  Bruck,  Cavalière  deir  Impériale  Or- 
dine  Austriaco  di  Leopoldo,  Suo  Ministre  del  Commer- 
cio  ecc, 

Sua  Altezza  Reale  l'Arciduca  Duca  di  Modena,  il  Si- 
gner Teodoro  Conte  de  Volo,  Cavalière  dell'  Impériale  Or- 
aine  Austriaco  délia  Corona  di  Ferro,  Suo  CiambeUano, 
Consigliere  del  Ministero  degli  Affari  esteri  eca,  e 

Sua  Altezza  Reale  l'Infante  Duca  di  Parma,  il  Signor 
Tomaso  Barone  Ward,  Gran-Croce  dell'Ordine  Grandn- 
cale  di  S.  Giuseppe  di  Toscana,  Senatore  —  Gran-Croce 
dell'Ordine  Constantiniano  di  S.  Giorgio  di  Parma,  Ca- 
valière di  L  Classe  dell'  Ordine  di  S.  Lodovico  pel  Me- 


ytutriche,  Modène  et  Parme.  523 

rito  Civile  di  Lucoa,  Suo  Ciambellano ,  Consigliere  di 
Stato  ecc. 

i  quali  essendosi  riuniti  in  Milano,  ed  avendo  esibiti 
i  loro  pieni  poteri,  trovati  in  buona  e  débita  forma,  e 
quelli  scdmbiatisi,  hanno  convenuto  e  stipulato  gli  Ârti- 
coli  seçuenti. 

Articolo  I.  Si  riunirà  in  Vienna,  entro  il  più  brève 
termine  da  concertarsi  e  determinarsi  in  via  diplomatica, 
un'  apposita  Commissione,  composta  dei  delegati  délie 
Alte  Parti  Contraenti,  affine  di  trattare  délia  fissazione  di 
una  Lega  Doganale,  il  cui  scopo  dichiarasi  fin  d'ora  es- 
sere  quello  esclusivamente,  di  favorire  il  traffico  e  le  re- 
lazioni  fra  Stato  e  Stato,  col  debito  riguardo  agli  erarj 
rispettivi  e  senza  pregiudizio  délie  Sovranità  che  andreb- 
bero  ad  aderirvi. 


Le 


Articolo  II.  Ogniqualvolta  le  relative  negoziazioni  rag- 
ungessero  lo  scopo  che  si  propongono,  la  suenunciata 
ega  Doganale  verra  ciononostante  risguardata  siccome  un 
esperimento,  e  quindi  non  avrà  durata  maggiore  di  anni 
cinque,  salvo  alla  Commissione  indicata  nelV  Articolo  pré- 
cédente, il  determinare,  fra  gli  altri  oggetti,  anche  il  modo 
di  prolungarlo  o  rinnovarlo. 

Articolo  III.  Dandosi  perô  il  caso,  che  dette  nego- 
ziazioni qui  prestabilite  non  avessero  ra^giunto  il  loro 
sviluppo,  ed  anzi  che  la  Lega  Doganale  cui  tendono,  non 
fosse  m  attività  prima,  od  ail'  epoca  délia  cessazione  fis- 
sata  alla  Convenzione  Commerciale  di  cui  sopra,  e  che, 
come  si  ë  detto,  venue  per  Modena  concluso  nel  23 
Gennajo  1848,  ed  estesa  a  Parma  col  giorno  di  jeri,  si 
dichiara  che  la  Convenzione  stessa,  abbia  da  intendersi 
prolungata,  per  finire  soltanto  quando  sieno  introdotti  in 
pratica  gli  effetti  dell'  Unione  Doganale,  o  quando  in 
modo  opposito  diversamente  si  combini. 

In  feae  di  che,  i  rispettivi  Plenipotenziari  hanno  fir- 
mato  la  présente  in  triplo  originale,  e  vi  hanno  apposto 
il  sigillo  délie  loro  armi. 

Milano  li  3  Luglio  1849. 
di  Bruck.         Teodoro  de  Volo,         Ward. 
(L.  S.)  (L.  S.)  (L.  S.) 


524 


82. 
Convention  entre  t  Autriche  et  le  Duché  de  Parme 
relative    à  la  souveraineté  sur   les  iles    du  Pô, 
signée  à  Milan,  le  3  juillet  i849. 

Saa  Maestà  Tlmperatore  d'Âustria,  Rè  d'Ungheria, 
Boemia,  Galizia,  Loaomeria,  Lombardia,  Venezia  ecc. 
ecc.  ecc.  e 

Sua  Altezza  Reale,  l'Infante  di  Spagna,  Duca  di  Parma 
etc.  etc. 

Siccome  mediante  le  convenzioni  del  25  Luglio  1821 
ed  11  Luglio  1834,  si  sono  stabilité  fra  TAustria  ed  il 
Ducato  di  Parma  le  norme  da  seguirsi,  pel  passaggio 
délie  Isole  del  Po,  dalF  uno  alF  altro  dominio,  dipendente 
da  variazioni  fluviali,  per  le  quali  un'Isola  appartenente 
ad  uno  Stato,  si  fosse  attaccata  al  continente  deiraltro 
Stato  y  come  pure  circa  alla  pertinenza  délie  nuove  Isole, 
e  ciô  a  modifîcazione  di  quanto  era  in  proposito  deter- 
minato  daU'Articolo  95  delI'Atto  Générale  del  Congresso 
di  Vienna ,  essendosi  per  altro  omesso  di  considerare  il 
caso,  dell'unione  di  due  Isole,  appartenenti  a  dtversi  stati, 
ed  al  fine  di  riempire  taie  lacuna ,  —  hanno  conTenato 
quanto  appresso,  e  quindi  nominato  a  Loro  Plenipoten- 
ziarj,  cioè: 

Sua  Maestà  Tlmperatore  d'Austria,  il  Signer  Carlo 
Lodovico  Cavalière  en  Bruck,  Cavalière  deirimperiale  Or- 
dine  Austriaco  di  Leopoldo,  Suo  Ministro  di  Commer- 
cio  ecc.  e 

Sua  Altezza  Reàle  Ilnfante  Duca  di  Parma,  il  Signer 
Tomaso  Barone  Ward,  Gran-Croce  dell'  Ordine  Grando- 
cale  di  S.  Giuseppe  di  Toscana,  Senatore  —  Gran-Croce 
deir  Ordine  Costantiniano  di  S.  Gioreio  di  Parma,  Cava- 
lière di  1.  Classe  delPOrdine  di  S.  Lodovico  pel  Mérite 
Civile  di  Lucca,  Suo  Ciambellano,  Consigliere  di  stato  ecc. 

i  quali,  essendosi  riuniti  in  Milano^  eid  avendo  esibiti 
i  loro  pienipoteri,  trovati  in  buona  e  débita  forma,  e 
quelli  scambiatisi,  —  hanno  convenuto  e  stipulato  quanto 
segue: 

Articolo  Addizionale.  Due  Isole  saranno  a  conside- 
rarsi  stabilmente  congiunte  fra  loro,  quando  l'interrimento 
del  canale  interposto,  giunga  al  livello  délia  média  piena 


Autriche  et  Parme.     Iles  du  Pô.         525 

in  guisa,   che   per  ogni   maggiore  elevazione  del  Po,  le 
acque  possano  prendervi  un  corso  continuo. 

In  taie  caso  l'alto  dominio  d'entrambe  le  Isole,  pas- 
sera a  quello  degli  stati  confinanti,  cui  apparteneva  Tisola 
più  estesa. 

L'estensione  relativa  délie  Isole,  verra  determinata  per 
la  parte,  che  émerge  dalle  acque  ordinarie  del  Po,  il  cui 
liveilo  s'intende  corrisponda,  allô  stato  di  maggiore  te- 
nuta,  ossia  permanenza  del  fiume. 

In  fede  di  che  i  rispettivi  Plenipotenziarj  hanno  fir- 
mato  la  présente  in  doppio  originale,  e  vi  hanno  apposto 
il  sigillo  délie  loro  armi. 

Milano,  li  3  Luglio  1849. 

di  Bruch,  Ward. 

(L.  S.)  (L.  S.) 


83. 

Convention  entre  l'Autriche  et  les  Duchés  de  Mo-^ 

dène  et  de  Parme  pour  la  libre  navigation  sur  le 

Pô,  signée  à  Milan  le  3  juillet  i849  *J. 

Sua  Maestà  Tlmperatore  d'Austria,  Re  d'Ungheria, 
Boemia,  Galizia,  Lodomiria,  Lombardia,  Venezia  ecc.<  ecc.  ; 

Sua  Âltezza  Reale  TÂrciduca,  Duca  di  Modenà  ecc. 
ecc.;  e 

Sua  Altezza  Reale  l'Infante  di  Spagna^  Duca  di  Parma 
ecc.  ecc. 

Essendo  mediante  i  rispettivi  Governi  convenuti  di 
pieno  accorde,  di  promuovere  a  van^taggio  del  Gommer-, 
cio,  la  libéra  navieazione  del  Po,  per  ora  dallo  sbocco 
del  Ticino,  fino  all'AdriatiGO,  e  riserbandosi  la  Maesta 
Sua,  di  ottenere  la  corrispondente  adesione,  anche  dallo 
Stato  Pontifîcio,  hanno  inTrattanto  concertato  quanto  ap- 
presso,  da  entrare  pero  solo  in  attività,   quando   conse- 


*)  La  convention  a  étë  ratifiée  par  des  de'clarations  ministërielles. 
La  déclaration  antrichieBne  a  été  signée  le  11  septembre,  celle  de 
Modëne  le  25  août  et  celle  de  Parme  le  15  septembre  1849. 


526  Autriche,  Modène  et  Parme. 

guitasi  la  sueDunciata  adesione,  poira  procedersi  a  ren- 
aer  pubblica  la  présente  Convenzione;  ed  hanno  nomi- 
nato  a  Loro  Plenipotenziarj,  cioè: 

Sua  Maestà  Hniperatore  d'Austria,  il  Sisnor  Carlo 
Lodovico  Cavalière  di  Bruck,  Cavalière  deii  Impériale 
Ordine  Austriaco  di  Leopoldo,  Suo  Minisiro  del  Com- 
mercio  ecc; 

Sua  Altezza  Reale  l'Arciduca,  Duca  di  Modena,  il 
Signor  Teodoro  Conte  de  Volo ,  Cavalière  dell'  Impériale 
Ordine  Austriaco  délia  Corona  di  ferro,  Suo  Ciambellano, 
Consigliere  nel  Ministero  degli  Affari  Esteri  ecc.;  é 

Sua  Altezza  Reale  l'Infante,  Duca  di  Parma,  il  Signor 
Tomaso  Barone  Ward,  Grancroce  dell'  Ordine  Gran  -  Du- 
cale di  S.  Giuseppe  di  Toscana,  Senatore  Grancroce 
deir  Ordine  Costantmiano  di  S.  Giorgio  di  Parma,  Cava- 
lière di  I.  Classe  dell'  Ordine  di  S.  Lodovico  pel  Merito 
Civile  di  Lucca,  Suo  Ciambellano,  Consigliere  di  Stato  ecc. 

i  quali  essendosi  riuniti  in  Milano,  ed  avendo  esibiti 
i  loro  pieni  poteri,  trovati  in  buona  e  débita  forma,  e 
quelli  scambiatisiy  hanno  convenuto  e  stipulato  gli  Articoli 
seguenti: 

Articolo  I.  La  navigazione  sul  Po,  sara  libéra,  ed  esente 
da  qualunque  aggravio,  lungo  il  tratto  complessivo  del 
territorio  degli  Stati  Segnatan,  e  fino  ail'  Adriatico,  e  non 
potrà  essere  interdetta  o  dimcoltata,  sotto  nessun  aspetto 
a  chi  si  sia,  salve  pero  quelle  discipline,  che  verranno 
presentemente,  o  in  seguito,  di  comune  consenso  di  essi 
Stati  fissate,  e  sempre  nel  senso  il  piii  favorevole,  allô 
sviluppo  del  Commercio  di  tutte  le  Nazioni. 

Sara  pure  libéra  nello  stesso  modo  la  navigazione 
dei  confluenti  inferiori  allô  sbocco  del  Ticino: 

1.  se  estistenti  in  confine  fra  alcuni  degli  Stati  Con- 
traenti  ; 

2.  dal  punto  ove  abbandonano  lo  Stato  di  loro  ori- 
gine, fino  ed  inclusivamente  alla  loro  foce  nel  Po,  nel 
quale  tratto,  se  esistessero  dei  semplici  diritti  di  naviga- 
zione, questi  non  potranno  essere  per  gli  esteri  maggiori, 
che  pei  nazionali. 

Articolo  II.  In  conseguenza  di  cio,  quei  qualunqae 
diritti  di  transite,  che  si  percepissero  finora  nell'  anzidetto 
tratto  complessivo  di  Po,  dalle  Alte  Parti  Contraenti, 
come  pure  ogni  altro  diritto,  ove  esistesse,  sia  di  appro- 
daggio,  e  di  carico  e  discarico  sforzato,  ossia  di  qualun- 
que altra  natura  o  denominazione  andranno  a  cessare, 


Naidgation  sur  le  Pô.  527 

dal  giorno  délia  pubblicazione  délia  présente  Convenzione. 
La   soppressione  dei   diritti   finora    percepiti   sul   Po, 
non  si  estende  pero  sopra  le  segucnti  spese,  cioè: 

a)  Le  spese  per  gli  Ufficj  di  Sanità,  e  le  spese  di 
porto  per  quei  navi^lj,  che  sortono  dal  mare,  o  vi 
entrano,  dietro  le  vigenti  discipline; 

b)  i  diritti  di  passaggio  ai  ponti; 

c)  le  spese,  che  approdanao  si  incontrano  nei  porti  e 
nelle  darsene; 

d)  le  spese  per  carico  e  discarico,  per  pesi  e  niisure, 
e  per  maggazzinaggio. 

Qaeste  spese  saranno  pero  reffolate  dalla  Commis- 
sione,  di  cui  al  seguente  Articolo  v,  espresse  in  regolari 
tariffe  e  pubblicate,  e  non  sarà  permesso  ad  alcuno  Stato 
di  aumentarle  senza  consentimento  degli  altriStatiSegnatarj. 

Articolo  ni.  Nessun  navigllo  od  altro  Convoglio  sul 
Po,  potrà  essere  obbligato,  ad  approdare  e  fermarsi  in 
luoghi  estranei  alla  sua  destinazione. 

Solo  alP  entrata,  corne  alla  sortita  dalle  estremità  prin- 
cipali  di  esso  Fiume,  ed  in  altri  tre  luoghi,  di  cui  nel 
susseguente  Articolo  XII,  sarà  tenuto  ogni  naviglio  od 
altro  convoglio  di  approdare,  e  di  giustificare,  a  senso 
di  un  relative  regolamento  da  rilasciarsi  aile  Dogane 
estreme,  le  quali  verranno  esse  pure  particolarmente  de- 
signate,  il  carico,  la  destinazione,  e  1  adempimento  délie 
discipline  da  esso  regolamento  prescritte. 

Articolo  IV.  Coerentemente  ail'  Articolo  I.  di  questa 
Convenzione,  non  sarà  permesso  ne  ad  associazioni ,  e 
meno  ancora  a  singoli  inaividui,  di  esercitare  un  diritto 
esclusivo  di  navigazione  sul  Po. 

Articolo  V.  Per  sorvegliâre  l'andamento  del  Fiume  nel 
rapporto  délia  navigazione,  e  per  dirigere  le  opère  ne- 
cessarie,  tanto  pel  successivo  miglioramento  del  corso 
del  Fiume  stesso,  quanto  pel  mantenimento  délie  vie 
di  alzaja  (vie  di  attiraglio) ,  corne  per  istabilire  un'  Au- 
iorità,  che  possa  servire  quai  mezzo  diretto  di  com- 
municazione  fra  gli  Stati  Segnatan,  sopra  tutto  cio,  che 
risguarda  Toggetto  principale  délia  Convenzione,  verra 
nominata  un'  apposita  Commissione  di  quatre  Membri, 
ed  oltre  a  questi  di  un  Présidente,  il  quale,  corne  pure 
uno  dei  Commissarj ,  sarà  nominato  dall'  Austria,  e  gli 
altri  tre  Commissarj,  uno  per  cadauno  Stato. 

Le  deliberazioni  di  essa  Commissione,  si  faranno  per 
maggiorità    assoluta    di  voti,   e  la  sede  délia  medesima. 


528  Autriche,  Modène  et  Parme. 

verra  deierminata  in  seguito,  in  una  délie  Città  del  Re- 
gno  Lombarde- Veneto. 

Articolo  VI.  Uno  dei  principali  attributi  di  questa 
Commissione  sarà,  di  unirsi  periodicamenie  due  volte 
air  anno,  cioè  in  primavera  ed  in  autunno,  di  investi- 
gare  lo  stato  del  Fiume  nel  rapporto  délia  navigazione  e 
sullo  sviluppo  délia  medesima,  ai  determinare  i  lavori  ne- 
cessarj,  per  l'anno  avvenire,  e  di  sottomettere  a  tempo 
opportune,  il  suo  operato  ai  rispettivi  Govemi.  Soprav- 
veglierà  d'altronde  questa  Commissione  gli  Ufficj  di  per- 
cezione,  per  cio  che  risguarda  le  tasse  di  naviçazione, 
di  cui  al  susse^uente  Articolo  X,  prendendo  notizia  dei 
registri  appositi  da  stabilirsi ,  e  prevedendo  o  levando 
ogni  abuso  che  si  introducesse  a  detrimenio  o  ad  inciampo 
délia  pronta  spedizione  dei  naviglj. 

Saranno  in  appresso,  con  apposito  regolamento,  de- 
terminate   le    attriouzioni  dei  Membri  délia  Commissione. 

Articolo  VIL  Saranno  posti  sotto  la  sorveglianza  spe^ 
ciale  di  essa  Commissione  tutti  i  mulini  e  passi-volanti; 
spetterà  ad  essa,  di  determinarne  la  posizione  in  caso  di 
cambiamento,  di  far  piantare  i  segnali  atti  a  prevenirea 
tempo  i  piloti  di  qualche  eventuale  pericolo,  e  di  pren- 
dere  tutte  quelle  misure  e  precauzione,  che  atte  sieno 
alla  sicurezza  ed  al  maggiore  sviluppo  délia  navigazione, 
procedendo  col  dovuto  ri^ardo  aile  prescrizioni  nei  di- 
versi  Stati  vigenti,  per  la  conservazione  degli  argini  e 
délie  sponde,  e  mantenendosi  per  cio,  ove  occora,  in 
corrispondenza  coi  rispettivi  Governi.  Avrà  pure  la  yi- 
gilanza  sui  ponti,  sui  porti,  sulle  darsene,  su  lutte  ciô 
msomma,  che  risguarda  la  navigazione. 

Articolo  VIII.  La  Commissione  sara  abilitata,  ad  agire 
senza  restrizione,  dietro  le  basi  fondamentali,  stabilité  nella 
présente  Convenzione,  ed  entro  i  limiti  dell'  importo  delta 
tassa  di  navigazione,  di  cui  ail' Articolo  X,  e  solo  nei 
caso  di  operazioni  straordinarie,  e  sorpassanti  i  detti  li- 
miti, sark  tenuta  a  provocame  Tapprovazione  dei  singoli 
Governi. 

Articolo  IX.  Sarà  cura  délia  detta  Commissione,  di 
stabilire  il  personale  subalterno  permanente  di  sorve- 
glianza e  di  esecuzione,  e  di  determinarne  la  coœpar- 
tizione  e  le  competenze,  scegliendolo  in  parti  proporzio- 
nali,  fra  i  sudditi  dei  Sovrani  Contraenti.  A  taie  effetto 
saranno  affidate  le  relative  incombenzé,  preferibihnente  al 
personale   destinato  alla  sorveglianza  degli  argini  e  délie 


Navigation  sur  le  Pô,  329 

spoade  di  Po^  con  proporzîonato  compenso,  pel  maggior 
lavoro,  e  per  la  maggiore  responsabilita, 

Âriicoio  JL*  Per  te  spese  di  questa  Commisstone  e 
del  personale  da  esso  dipendente,  corne  pure  per  quelle 
di  manutenzione  délie  vie  di  alzaja,  e  pei  miglioramenti 
da  introdursi  nella  navigazione  del  Po,  sarà  provvisto  con 
apposito  fondo  risultante  da  una  tassa  di  navisazione. 

Âriicolo  XL  Questa  tassa  non  avra  nuUa  ai  comune, 
coi  dazj  e  diritti  doganali  di  ogni  singolo  Siato  per 
quelle  merci  e  derrate  che,  yenendo  sbarcate,  possono 
essere  consumate  nei  Circondarj  di  confine,  od  introdotte 
neir  interne,  e  suUe  quali  resta  libero  agli  Stati,  di  dis- 
porre  dietro  le  norme  nei  medesimi  stabilité. 

Ârticolo  XII.  La  tassa  di  navigazione,  verra  perce- 
pita  in  ragione  délia,  capacità  dei  naviglj  o  barche  con 
carico,  in  base  delF  annessa  tariffa,  e  senza  riguardo  aile 
merci  o  derrate  che  contengono.  Naviglj  e  barche  senza 
carico,  pagano  solo  la  meta.  Questa  tassa  sarà  prelevata, 
tutta  in  una  vôlta,  contre  regolare  bolletta  per  ogni  corsa, 
in  qualunque  senso  ella  abbia  luogo,  alla  prima  Dogana, 
sia  montando  che  discendendo,  e  per  la  navigazione  in- 
terna, in  tre  altre  Dogane  intermediarie,  in  distanze  pos- 
sibilmente  eguali,  e  da  designarsi  di  comune  consenso. 

La  navigazione  che  si  fa  tra  due  Dogane,  senza  toc- 
care  ne  V  una  ne  Y  altra,  va  esenta  anche  dalla  tassa  di 
navigazione.  —  Per  l'adempimento  di  cjueste  discipline, 
i  naviglj  che,  procedendo  da  alcuno  dei  confluenti,  pro- 
seguono  il  loro  corso  nei  Po,  si  tratteranno,  per  la  na- 
vigazione in  esso  Fiume,  corne  se  incominciassero  il  loro 
corso  dal  punto  délie  foci  rispettive. 

Articolo  XIII.  Gli  Ufficj  doganali  saranno  tenuti,  a 
versare  mensilmente  il  prodotto  délia  tassa  di  navigazione, 
nella  Cassa  Centrale  délia  Commissione,  da  designarsi 
neir  apposito  regolamento,  e  gli  Impiegati  presteranno 
giuramento,  di  osservare  coscienziosamente  te  prescrizioni 
e  le  discipline,  che  verranno  emanate. 

Ârticolo  XIV.  L'esazione  délia  tassa  di  navigazione, 
si  eseguirà  nella  maniera  la  più  confacente,  sia  alla  pron- 
tezza  délie  spedizioni,  aia  ad  impedire  che  alcun  mezzo 
di  trasporto  se  ne  esima,  e  percio  saranno  con  appositi 
awisi  o  cartelli,  indicati  i  precisi  punti  doganali,  aove  si 
riscuote. 

Articolo  XV.  Ad  evitare  poi  che  qualche  naviglio  o 
convoglio,  ommetta  il  pagamento  délia  tassa,  o  ne  venga 

ReeueU  gén.     Ttme  XIV.  Ll 


532  Autriche,  Modène  et  Parme. 

mata  la  présente  in  triplo  originale,  e  vi  hanno  apposto 
il  sigillo  délie  ioro  armi. 
Milano,  li  3.  Luglio  1849. 
(firmo.)    de  Bruck.        Teod.  de  Volo.       fVard. 
(L.  S.)  (L.  S.)  (L.  S.) 


84. 
Acte  d'accession  de  la  Cour  de  Rome  à  la  con- 
vention conclue  entre  t Autriche  et  les  Duchés  de 
Modène  et  de  Parme,  le  3  juillet  1849,  pour  la 
libre  navigation  sur  le  Pô.  Signé  à  Portici  le  i2 
février  1850  *J. 

Saa  Santita,  essendo  stata  amichevolmente  invitata  da 
S.  M.  rimperatore  d'Austria,  a  volere  accedere  al  trattato 

5er  la  libéra  navigazione  del  Po,  conchiuso  in  Milano  il 
Lnglio  1849  fra  i  Governi  di  Austria,  di  Modena  e  di 
Parma,  nella  previsione  questa  adesione  del  Governo  Pon- 
tificio,  e  con  l'impegno  preso  da  S.  M.  I.  R.  Apost  di 
ottenerla  —  trattato,  il  cui  convenuto,  trascritto  qui  pa- 
rola  per  parola  è  il  sequente: 

e  Sua  Santità  avendo  sommamente  a  cuore  di  promao- 
vere  gli  interessi  dei  suoi  sudditi,  il  cui  commercio  ed 
industria  non  possono  cbe  prendere  un  maçgiore  svi- 
luppo  mediante  la  libéra  navigazione  del  Po,  ha  manito 
il  suo  Pro-Segretario  di  Stato,  Cardinale  Giacomo  Anto- 
nelli  degli  oppbrtuni  pieni  poteri,  di  coi  copia  auteniica 
restera  qui  allegata,  per  eseguire  in  suo  nomine  taleac- 
cessione. 

Il  sottoscritto  Cardinale  dichiara  conseguentemente, 
che  Sua  Santità  aderisce  mediante  il  présente  atto  di  ac- 
cessione  a  questo  trattato,  impegnandosi  formalmente  ad 
adempiere  per  parte  Sua,  agli  obblighi,  che  Le  ne  de- 
rivano. 


*)  Les    ratifications    de   cet  acte   ont  été  échangées  à  Rome^   le 
13  mai  1860. 


Autriche^  Modène^  Parme  et  Etats  etc.     533 

Questo  atto  di  accessione  sarà  ratificato  entro  tre  mesi 
che  seguiranno  la  consegna  dell'  alto  di  accetiazione ,  e, 
prima  dello  spirare  di  questo  termine,  verra  proceduto 
al  concambio  degli  atti  dfi  ratifica^  dell'  atto  di  accessione 
e  del  corispondente  atto  di  accettazione. 

In  fede  di  che,  noi  plenipotenziario  di  Sua  Santitk 
abbiamo,  in  virtù  dei  nostri  pieni  poteri,  e  salvi  sempre 
i  diritti  délia  Santa  Sede  già  altre  volte  riservati,  firmato 
il  présente  atto  di  accessione,  apponendovi  il  sigillo  délie 
nostre  armi. 

Fatto  in  Portici  il  giorno  12  Febbrajo  1850. 

G.  Card,  AntoneUi. 
(L.  S.) 


85: 

Traité  de   limites    entre  l'Autriche  et  le  Duché  de 
Modène,  signé  à  Milm,  le  8  août  1849  ^). 

Sua  Maestà  Impériale  Reale  Apostolica  Francesco 
Giuseppe  1.,  Imperatore  d'Austria,  Re  d'Un^heria,  Boe- 
mia,  Galizia,  Lodomiria,  Croazia,  Lombardia,  Venezia, 
ecc*  ecc. 

Sua  Altezza  Reale  TArciduca  d'Austria  Francesco 
V.,  Duca  di  Modena  ecc.  ecc. 

essendo  venuti  nella  determinazione  di  intraprendere  la 
rettificazione  dei  confîni  fra  i  due  Stati  rispettivi,  affine 
di  cosi  semplificare  i  rapporti  commerciaii  dei  Loro  sud- 
diti,  specialmente  nella  vista  di  potere  al  piii  presto  atti- 
vare  la  libéra  navigazione  del  Po,  cui  già  diedero  opéra 
con  apposita  Convenzione,  hanno  risoluto  di  procedere 
alla  stipulazione  del  présente  Trattato.  Quindi  hanno 
nominato  a  Loro  Plenipotenziarii  : 

Sua  Maestà  Tlmperatore  d'Austria  ecc.  ecc.  il  Signer 
Carlo  Lodovico  Cavalière  di  Bruck,  Cavalière  dell'  Impé- 
rial Ordine  Austriaco  di  Leopoldo,  Suo  Ministre  del  Com- 
mercio  e  dei  Lavori  publici; 

Sua  Altezza  Reale  l'Arcidaca,    Duca  di  Modena  ecc 


«)   Le   traité  a  été  ratifié  par  T Autriche  le  12  septembre^  par  le 
Daché  de  Modène,  le  36  août  1849. 


536  Autriche  et  Modène. 

sima  piena  conosciote  e  marcate  dalP  idrometro  esistente 
nella  linea  precisamente  di  fronte  ail'  isola  od  incremento 
di  cui  si  traita,  ed  in  mancanza  d' idrometro  in  taie  po- 
sizione  da  una  média  presa  fra  le  altezze  dei  due  idro- 
metri  superiore  ed  inferiore,  riducendo  le  differenze  in 
proporzione  délie  distanze. 

Ârticolo  VIII.  E  poichë  nelle  Convenzioni  accennate 
al  précédente  Articolo  lY.  non  ë  contemplato  il  caso  delf 
unione  di  due  isole  di  Po  appartenenti  a  differenti  Siati, 
e  potendo  non-ostante  cio  awenire,  cosi  in  aggiunta  col 

5 resente  Trattato  si  conviene  che,  tanto  lungo  la  fronte 
a  Brescello  a  Gualtieri,  quanto  lungo  queilà'^  di  Gua- 
stalla,  ossia  per  tutto  il  tratto  di  Po  esistente  fra  l'Âa- 
striaco  e  l'Estense,  se  awiene  conginngimento  di  dae 
isole,  entrambe  le  isole  unité  apparterranno,  indipenden- 
temente  anche  dal  Thalweg,  a  quello  de'  due  dtatî  coi 
apparteneva  già  la  più  estesa.  L  estensione  relativa  délie 
due  isole  verrk  determinata  per  la  parte  che  émerge 
dalle  acque  ordinarie  del  Po,  il  cui  livello  si  intende 
corrisponda  allô  stato  di  maggiore  tenuta  o  permanenza 
del  fiume;  e  due  isole  saranno  a  considerarsi  stabilmente 
congiunte  quando  l'interrimento  del  Canale  interposto 
giunga  al  livello  délia  média  piena  (determinata  nel  modo 
prescritto  in  caso  analogo  ail  Articolo  VIL),  in  guisacbe 
soltanto  per  ogni  maggiore  elevazione  del  Po,  le  acqae 
possano  prendervi  un  corso  continue. 

Articolo  IX.  I  due  Governi  stipulant!  si  impegnano 
reciprocamente  di  dare  gli  ordini  necessari  accioccbè  i 
loro  Inçegneri  rispettivamente  sulla  propria  linea  di  Po 
si  prestino  sopra  vicendevole  ricerca  a  fare  tutte  le  veri- 
ficazioni  che  fossero  rese  necessarie  per  le  yariazioni  di 
corso,  affine  di  constatare  sulla  scorta  dei  principii  sta- 
biliti  agli  antecedenti  Articoli  VI.,  VII.  e  VlIL,  sia  Tap- 
parizione  di  nuove  isole,  sia  l'aggregazione  di  alcune  di 
esse  fra  loro  o  ad  un  continente;  ma  ogni  qualvoltaav- 
verandosi  uno  di  questi  due  ultimi  casi,  possa  aver  luogo 
un  passagçio  di  alto  dominio  o  di  Sovranita,  cio  dovrà 
succedere  m  modo  regolare  e  previe  le  débite  requisito- 
rie  fra  Stato  e  Stato,  appoggiate  perè  al  riferto  degli  In- 
gegneri,  e  se  occorresse  anche  al  sopraluogo  di  appositi 
Commissarii. 

Articolo  X.  Ed  altresi  nei  caso  che,  sempre  pel  con- 
venuto  adi  antecedenti  Articoli  VU.  e  VIII.,  si  verifichi 
che  alcun    isola  od  incremento  fluviale  passi  da  una  ail' 


Traité  de  limites.  537 

altra  délie  due  Sovranith  contraenti,  i  redditî  délie  isole 
od  incrementi  che  devono  coDsegnarei,  cominceranno  a 
decorrere  dal  giorno  deir  effeituata  consegna.  In  con- 
seguenza  gli  arretrati  che  potranno  essere  dovuti  fino  a 
quelF  epoca  apparterranno  di  diritto  alla  parte  cedente, 
la  qoale  potrà  esercitare  pel  loro  incasso  le  necessarie 
azioni. 

Articolo  XI.  ÂU'effeito  di  prevenire  ogni  discussione 
ed  ogni  timoré  relativamente  aile  dighe  ed  altri  lavori 
idraulici  che  potrà  occorrere  di  costruire  sopra  l'una  o 
Taltra  délie  due  rive  di  Po,  e  per  impedire  sopraCutto 
che  non  ne  nascano  délie  forzate  deviazioni  a  danno  dell' 
opposta  riva,  ë  formalmente  convenuto  che  i  lavori  e  le 
opère  di  questa  natura  non  potranno  essere  effettuati 
dall'una  o  dall' altra  parte  se  non  dopo  che  i  due  Go- 
vemi  si  saranno  fra  ai  loro  concertati  e  messi  perfetta- 
mente  d'accordo,  salve  le  conseguenze  délie  stipulazioni 
che  potranno  essere  fatte  a  questo  riguardo  nella  Gon- 
venzione  relativa  al  regolamento  délia  Navigazione  di  Po. 

Articolo  4KII.  Affine  di  constatare  i  rispettivi  essercizi 
diSovranità  suUe  isole,  di  cui  nel  précédente  Articolo  V. 
e  per  Tosservanza  di  quanto  altro  procedesse  in  questo 
particolare  dal  présente  Trattato,  dovrà  entro  un  mese 
dalla  sua  effettuazione  nominarsi  apposita  Gommissione, 
cui  sarà  demandata  la  facoltà  del  pieno  relative  esegui- 
mento,  salva  la  definitiva  Superiore  approvazione. 

Articolo  XIII.  E  siccome  il  Trattato  attuale  mira  al 
precipuo  e  vantaggioso  fine  di  sopprimere  le  moite  irre- 
golantà  che  présenta  il  confine  comune  aile  due  Sovra- 
nita  contraenti  senza  danno  di  nessuna  di  esse,  ma  con 

Juegli  equivalenti  compensi  che  le  località  sono  in  grado 
i  sommmistrare ,  cosi  egualmente  entro  un  mese  dalla 
sua  effettuazione  sara  nominata  altra  apposita  Gommis- 
sione, la  quale  ispezionando  il  confine  summentovato ,  e 
rilevandone  le  irregolarità  proporrà  gli  equitativi  compensi 
che  ritenesse  opportuni  amne  di  ottenere  quella  rettifica- 
zione  cui  i  due  Governi  fin  d'ora  sono  disposti. 

Articolo  XIY.  Gon  tutto  cio,  siccomé  è  accennato  nel- 
r  Articolo  L,  il  présente  Trattato  non  avrà  effetto  se  non 
quando  potra  colla  adesione  del  Govemo  Pontificio  en- 
trare  in  atUvitk  la  Gonvenzione  per  la  libéra  navigazione 
del  Po,  ed  allora  le  rispettive  rinunzie  délia  giurisdizione 
estense  di  Po,  ed  immissione  e  presa  di  possesso  del 
territorio    di  Rolo  e  di  parti  di  quelle  di  Gonzaga  mdi< 


538  Autriche  et  Modène. 

cati  air  Articolo  II.  verranno  opportuflamente  in  via  di- 
plomatica  concertate  fra  Staio  e  Stato,  restando  nel  frat- 
tanto  ognî  relaiUvo  diritto  siccome  al  presœte. 

Articolo  XV.  Il  présente  Trattato  sarà  ratificato,  e  le 
ratiSche  si  cambieranno  in  Vienpa  entro  un  mese  o  prima 
se  sarà  possibile*  E  sara  cura  deir  Impériale  Regio  Go- 
verno  Austriaco  di  regolare,  occorrendo,  la  rettificazione 
qui  convenuta  de'  suoi  confini  con  apposita  Legge  a  se- 
conda del  S^  6 — délia  Costituzione  dell'  Impero.  In  fede 
di  che  i  rispettivi  Plenipotenziarj  hanno  firmato  il  pré- 
sente in  doppia  Originale,  e  vi  banno  apposto  il  «gillo 
délie  loro  Armi.  Fatto  in  MilanO  li  8  Agosto  1849. 
firm.  de  Bruck,  firm.  Teodoro  de  Volo. 
(L.  S.)  (L.  S.) 


86. 
Traité  entre  la  Grande  Bretagne  et  les  chefs  de 
Cherbro  relatif  aux  relations  amicales  à  établir 
entre  les  parties  contractantes^  signé  à  Tasso^  le  4 
juillet  i849  ;  suivi  d'un  acte  daccessiofé  des  chefs 
des  rivières  de  Bagrou,  Jong  et  Boum  signé  à 
Bendo,  le  7.  juUlet  1849, 

Between  Benjamin  Chilley  Campbell  Fine,  Esquire, 
Acting  Governor  of  the  colony  of  Sierra  Leone,  and 
Hugh  Dunlop,  Esouire,  Commander  of  Her  Majesty's 
ship  „Alert,  and  senior  OfBcer  of  the  Northern  Divi- 
sion of  Her  Majesty's  ships  and  vessels  on  the  West 
Coast  of  Afrika,  on  behalf  of  Her  Most  '  Gracions  Majesty 
the  Queen  of  Great  Britain  and  Ireland;  and  Careybah 
Caulker,  Chief  of  Bompey,  and  Thomas  Stephan  Caulker, 
Chief  of  the  Plantain  Islands,  and  other  Chiefs  of  the 
Sherbro  Country,  parties  hereto,  friends  and  allies  of  the 
said  Careybah  Caulker  and  Thomas  Stephen  Caulker. 

Whereas,  at  the  désire  and  through  the  médiation  of 
the  said  Actinç  Governor  and  the  said  Senior  Naval 
Officer,  the  said  Careybah  Caulker  and  Thomas  Stephen 
Caulker,  and  their  respective  chiefs  and  allies,  hâve  con- 


Grande  Bretagne  et  chefs  de  Cherbro.     539 

sented  to  put  an  end  to  the  war  which  bas  for  so  many 
years  past  been  carried  on  between  them,  and  to  conclu- 
de  a  treaty  of  peace  and  friendship  upon  the  terms  and 
conditions  hereinafter  mentioned: 

I;  The  war  is  at  an  end ,  and  there  shall  be  peace 
and  friendship  between  the  said  Careybah  Cauiker,  his 
chiefs  and  alhes,  and  Thomas  Stephen  €aalker ,  his  chiefs 
and  allies,  and  between  each  ana  every  of  them. 

IL  The  territories  of  the  said  Careybah  Caulker  shall 
extend  from  the  limits  of  the  colony  of  Sierra  Leone  to 
the  Creek  called  the  Bago;  and  the  territories  of  the 
said  Thomas  Stephen  Caulker  shall  extend  from  the 
Bago  Creek  to  the  River  Taltucka.  The  village  of  Tasso, 
being  the  burial-place  of  the  Caulker  family,  shall  equally 
belong  to  ail  the  members  thereof. 

IIL  The  other  chiefs,  parties  hereto,  shall  be  imme- 
diately  re-instated  in  the  countries  which  they  had  before 
the  war. 

IV.  The  soldiers  and  war-  men  of  every  of  the  said 
chiefs  shall  be  immediately  withdrawn  from  every  place, 
fort  and  stockade  within  the  territories  hereby  declared 
to  belong  to  any  other  of  the  said  chiefs;  and  if  this 
condition  be  not  complied  with,  the  said  chiefs,  parties 
hereto,  consent  to  aid  aùd  assistthe  forces  of  theQueen 
of  England  in  taking  forcible  possession  of  such  places, 
forts  and  stockades,  and  delivenng  them  over  to  the  par- 
ties to  whom  they  belong. 

V.  The  chiefs,  parties  hereto,  hereby  agrée  to  remain 
at  peace  with  each  other,  and  to  refer  any  dispute  which 
may  arise  between  them  to  the  Governor  of  Sierra  Leone 
for  the  time  being  ;  and  if  any  parties  hereto  shall  refuse 
to  refer  such  dispute  to  the  said  Governor,  or  to  abide 
by  his  décision,  the  other  chiefs,  parties  hereto,  sh^ll 
unité  with  the  said  Governor  in  punishing  them. 

VI.  The  persons  and  property  of  the  subjects  of  the 
Queen  of  England  shall  be  inviolate,  and  they  may  freely 
carry  on  trade  in  every  part  of  the  territories  of  the 
chiefs,  parties  hereto,  and  may  bave  bouses  and  factories 
therein;  and  the  said  chiefs  pledge  themselves  to  show 
no  faveur  to  the  sbips  and  traders  of  other  countries, 
which  they  do  not  show  to   those  of  England. 

VIL  No  purrah,  or  country  law  of  any  kind,  is  to 
be  enforced  against  the   subjects  of  the  Qneen   of  Eng- 


540     Grande  Bretagne  et  chefs  de  Cherbro, 

land;  but  they  wrong  or  injure  the  subjects  and  people 
of  the  aforesaid  chiefs,  the  Governor  of  Sierra  Leone 
and  the  Senior  Naval  OiBcer  of  the  station  wili  do  ail 
in  their  power  to  compel  the  subjects  of  the  Queen  of 
England  to  make  réparation  for  such  wrongs  or  injuries, 
or  wiil  otherwise  punish  the  offending  parties. 

YIII.  The  ministers  of  the  Christian  religion  shall  be 
permitted  to  réside  and  exercise  their  calling  within  the 
territories  of  the  aforesaid  chiefs,  who  hereby  guarantee 
to  them  fuU  protection. 

IX.  The  subjects  and  people  of  the  said  chiefs  shaU 
freely  carry  on  trade  witn  the  colony  of  Sierra  Leone; 
and  their  persons  and  property,  wfaile  within  the  said 
colony,  shall  be  as  fuUy  protected  as  those  of  the  sub- 
jects of  the  Queen  ef  England. 

X.  The  vessels,  canoës  and  boats  of  the  subjects  of 
the  said  chiefs,  when  trading  between  the  colony  of 
Sierra  Leone  and  the  territories  of  the  said  chiefs,  in 
articles  the  produce  of  their  territories,  shall  be  placed 
upon  the  same  footing  as  the  vessels,  boats  and  canoës 
or  the  said  colony;  and  the  foUowing  articles  shall  be 
admitted  duty  free;  viz.,  rice,  grain,  palm-oil,  nuts  used 
for  the  manufacture  of  oil,  bides,  bees-wax,  coffee,  benni- 
seed,  ivory,  dye-woods,  timber,  cottons,  coùntry  cloths 
and  gums. 

XI.  In  considération  of  the  foregoing  stipulations  ci 
this  Treatv,  and  ail  other  treaties  entered  into  with  Her 
Majesty  tne  Queen  of  England,  being  strictl^  adhered 
to  on  the  part  of  the  chiets  aforesaid,  the  said  Acting 
Governor  of  the  colony  of  Sierra  Leone  agrées  for  him- 
self  and  bis  successors,  on  the  part  of  Her  Mayesty,  to 
pay,  or  cause  to  be  paid  annually  to  each  of  the  said 
chiefs,  Careybah  Caulker  and  Thomas  Stephen  Caulker, 
the  sum  of  400  bars. 

Done  at  Tasso,  in  the  Sherbro  Country,  this  fourth 
day  of  July,  in  the  year  of  our  Lord  one  thousand 
eight  hundred  and  forty-nine,  and  of  Her  Majesty's  reign 
the  thirteenth. 

(L.  S.)  Benj  C.  C.  Fine, 

Âcting  Governor  of  Sierra  Leone. 

Hugh  Dunlop, 

Commander  and  Senior  Officer  of  the  Northern  Division. 

Careybah  X  Caulker. 

Chief  of  Bompey.  Stepn.  G.  Caulker. 


Relations  amicales  à  établiri  541 

Thos.  S.  Caulker, 
Chief  Plantain  Islands.  l^hoa.  G,  Caulker. 

Harry  X   Tucker, 

Chief  of  Shebar.  Charles  X  Caulker. 

Pierre  X  Cliarley^ 
Chief  of  Sherbro  Istand 

Supplemeniary  Clause. 
The  parties  to  this  Treaty  hereby  agrée   that,   upon  the 
death  of  Careybah  Caulker   and  Thomas  Stephen   Caul- 
ker,  the  sons  of  George  Stephen  Caulker,    late  brother 
to  the  said  Thomas  Stephen  Caulker,  are  to  succeed  to 
the  whole  of  the  territories   belonging   to   the   Caulker 
family,  according  to  the  law  and  customs  of  the  country, 
upon  condition  of  their  observing  the  terms  of  this  Treaty. 
(L.  S.)  Benj,  C  C  Pine^ 
Acting  Governor  of  Sierra  Leone. 
Hugk  Dunlop, 
Commander  and  Senior  Officer  of  the  Northern  Division. 
Careybah  X  Caulker,  Thos,  S.  Caulker^ 

Chief  of  Bompey.  Chief  Plantain  Islands. 

The  undersigned  déclare  themselves  parties  to  this 
Treaty  and  its  Supplementarv  Clause. 

Done  at  Bendo,  River  Sherbro,  this  seventh  day  of 
July,  in  the  year  of  our  Lord  one  thousand  eight  bun- 
dred  and  forty-nine,  and  in  Her  Majesty's  reign  the 
thirteenth. 

Hugh  Dunlop, 
Commander  and  Senior  Officer  of  ilie  Northern  Division. 
Ibiboo  X  Sali f 00, 

Chief  of  Jong  River.  David  X  Tucker, 

Caboukah  X  Chief  of  Bullam  and  Boom  Rivers. 

Chief  of  Bagroo.  fVilliam  X   Tucker, 

Chief  of  Bullam  and  Boom  Rivers, 
John  X  Tucker, 
Chief  of  Bullam  and  Boom  Rivers. 
C.  H.    Tucker,  Banawil  X   'Tu(^ktr 

Chief  of  Shebar.  Chief  of  Bullam  and  Boom  Rivers. 


542 


87. 

Traité  entre  la  Grande  Bretagne  et  les  chefs  des 

rivières  de  Cherbro ,  Bagroo,  Joug  et  Boom^  pour 

la  répression  du  commerce  d'esclaves  et  la  Uberlé 

du  commerce  licite^  signé  à  Bendo^  le  7  juillet  i849. 

Voir  le  traité  conclu  entre   la  Grande  Bretagne  et  le 
roi  et  les    chefs  de  Bonny,   qui  ne  diffère  de  ce  traité 

3ue  par   l'article   7   omiS  dans   le   traité  avec  les  chefs 
es  rivières  de  Cherbro,  Bagron,  Joug  et  Boom. 


88. 
Protocole   contenant   les   articles  préliminaires  de 
paix  convenus   entre  la  Prusse  et  le  Danemark. 
Signé  à  Berlin,  le  iO  juillet  1849. 

Les  .soussignés  Plénipotentiaires  nommés  respective- 
ment par  S.  M.  le  Roi  de  Prusse  et  Sa  Majesté  le  Roi 
de  Danemark  à  Teffet  de  poser  les  bases  d'une  paix 
définitive  destinée  à  aplanir  le  différend  qui  s'est  élevé 
entre  Eux  sur  les  rapports  du  Duché  de  Slesvic,  sont 
convenus,  avec  le  concours  du  Comte  de  Westmor- 
land,  Ministre  de  S.  M.  Britannique  a  Berlin,  comme 
représentant  de  la  Puissance  médiatrice,  des  articles  pré- 
liminaires de  paix  suivants: 

Art.  I.  Le  Duché  de  Slesvic  aura  une  constitution 
séparée  pour  ce  qui  regarde  sa  législature  et  son  admi- 
nistration intérieure,  sans  être  uni  au  Duché  de  Holsteio 
et  laissant  intacte  l'union  politic|ue  qui  rattache  le  Duché 
de  Slesvic  à  la  couronne  Danoise. 

Art.  IL  L'organisation  définitive  du  Duché  de  Sles- 
vic résultant  de  cette  base  fera  l'objet  de  négociations 
ultérieures  auxquelles  les  Hautes  Parties  contractantes  in- 
viteront la  Grande  Bretagne  à  prendre  part  en  qualité 
de  Puissance  médiatrice. 

Art.  IIL  Les  Duchés  de  Holstein  et  de  Lauenbourg 
continueront  à  faire  partie  de  la  Confédération  Germanique- 


Prusse  et  Danemark.  543 

Le  règlement  définitif  de  la  position  que  ces  Duchés 
occuperont  dans  le  susdit  çprps  politique  par  suite  des 
changements  qui  vont  s'opérer  dans  la  constitution  de 
rAilemagùe,  est  réservé  à  une  entente  ultérieure  entre 
les  hautes  Parties  contractantes.  L'un  des  objets  de 
cette  entente  sera  de  maintenir,  autant  que  le  compor- 
tent le  principe  consacré  par  l'article  L  de  la  présente 
ConvQ^tion,  et  la  pjC)sitioQ  future  du  Duché  de  Hoktein 
vis-'à-vis  des  autres  États  allemands,  les  liens  lïon  politt- 

Sues  des  intérêts  matériels  qui  ont  subsisté  entre  les 
uchés  de  Holstein  et  de  Slesvic. 

S.  M.  le  Roi  de  Danemark,  Duc  de  Holstein.,  accor- 
dera à  ce  Duché,  dans  le  plus  bref  délai  possible,  une 
constitution  représentative. 

Art.  IV.  Il  est  entendu  que  les  stipulations  renfer- 
mées dans  les  articles  précédents  ne  préjugeront  en  au- 
cune manière  la  question  de  la  succession  dans  les  États 
réunis  sous  le  sceptre  de  S.  M..  Danoise  ni  les  droits 
éventuels  de  qui  q^ue  ce  soit. 

Afin  de  prévenir  les  complications  qui  pourraient  ré- 
sulter des  doutes  soulevés  relativement  a  l'ordre  de  suc- 
cession, Sadite  Majesté,  aussitôt  après  la  paix  définitive, 
prendra  l'initiative  de  propositions  tendantes  à  régler  cet 
ordre  de  succession  d'un  commun  accord  avec  les  Gran- 
des Puissances. 

Art  V.  Les  hautes  Parties  contractantes  conviennent 
de  réclamer  la  garantie  des  grandes  Puissances  pour  la 
stricte  exécution  de  la  paix  définitive,  relativement  au 
Duché  de  Slesvic. 

Le  présent,  protocole  expédié  en  double  sera  revêtu 
de  l'approbation  de  S.  M.  le  Roi  de  Prusse  et  de  S.  M. 
le  Roi  de  Danemark,  et  les  deux   exemplaires   ainsi  ap- 

I)rouvés  respectivement,  seront  échanges  à  Berlin  dans 
espace  de  o  jours  ou  plustôt  si  faire  se  peut,  a  comp- 
ter du  jour  de  la  signature,  après  quoi  .communication 
de  ce  protocole  sçra  faite  de  part  et  d'autre  à  S.  M.  la 
Reine  ae.la  Grande  Bretagne. 

En    foi   de    quoi    les  Plénipotentiaires   ont  signé  ce 
protocole  et  y  ont  apposé  le  sceau  de  leurs  armes. 
Fait  à  BerUn,  le  dix  Juillet  mil  huit  cent  quarante-neuf, 
(siené)  Schleinitz,         (signé)  Reedtz. 
(L.  S.)  (L.  S.) 


544 


89. 
ComentioH  d^arnùstice  entre  la  Prusse  et  le  Dane- 
mark signée  à  Berlin^  le  iO  juillet  i849*). 

Teile   frMçait. 

La  signature  des  préliminaires  de  la  paix  entre  S. 
M.  le  Roi  de  Prusse  aune  pari  et  S.  M.  le  Roi  de  Dane- 
marc  de  l'autre  ayant  eu  lieu  ce  jour,  Leurs  dites  Majes- 
tés ayant  vivement  à  coeur  de  mettre  dès  à  présent,  un 
terme  aux  calamités  de  la  guerre  et  à  l'effusion  du  sang, 
et  croyant  en  outre  devoir  prendre,  par  rapport  au  Duché 
de  Slesvic,  des  mesures  propres  a  y  préparer  les  voies 
a  une  pacification  définitive  et  durable,  en  conformité  du 
principe  établi  par  l'article  L  des  susdits  préliminaires, 
ont  résolu  de  conclure,  dans  ce  double  but,  une  conven- 
tion d'armistice,  et  ont  nommé  à  cet  effet  pour  Leurs 
plénipotentiaires,  savoir  : 

Sa  Majesté  le  Roi  de  Prusse, 
le  Sieur  Alexandre   Gustave   Adolphe  Baron  de 
Schieinitz  etc. 
et 

Sa  Majesté  le  Roi  de  Danemarc, 

le  sieur  Holger  Christian  de  Reedtz  etc. 
lesquels  avec  le  concours  du  Comte  de  Westmorland, 
Ministre  de  S.  M.  Britannique  à  Berlin,  comme  Repré- 
sentant de  la  puissance  médiatrice,  et  après  avoir  échangé 
leurs  pleins-pouvoirs  trouvés  en  bonne  et  due  forme,  ont 
arrêté  les  articles  suivants: 


Art.  L  A  dater  du  jour  de  l'échange  des  ratifications 
de  la  présente  convention,  il  y  aura  une  suspension  com- 
plète des  hostilités  par  terre  et  par  mer  pendant  six 
mois  et  au-delà  de  ce  terme,  jusqu'  à  l'expiration  de  six 
semaines  après  que  l'armistice  aurait  été  dénoncé  de  part 
ou  d'autre. 


*)  L'ëchange  des  ratifications  de  cette  conventioii  et  des  exem- 
plaires approuvés  dn  protocole  précédent  a  en  lien  à  Berlin,  le  17 


545 

89. 

Convention  d'armistice  entre  la  Prusse  et  le  Dane-- 

mark^  signée  à  Berlin,  le  iO  juillet  i849  *). 

Texte  allemavd. 

Nachdem  am  heutigen  Tage  die  Unterzeichnung  der 
Friedens-Prâliminarien  zwischen  Sr.  Maiestat  dem  Kônige 
von  Preussen  einerseits  und  seiner  Majestât  dem  Kônige 
von  D&nemark  andrerseits  stattgefunden  bat,  so  ist  von 
gedachten  Ihren  Majestâien ,  weiche  von  dem  lebhaften 
Wunsche  beseelt  sind,  den  Drangsalen  des  Krieges  und 
dem  Blutvergiessen  sofort  Einhalt  zu  thun,  und  weiche 
es  ûBerdies  als  angemessen  erachten  rûcksichtiich  des 
Herzogthums  Schleswig  die  geeigneten  Maassregeln  zu 
ergreiten,  um  daselbst  die  Wiederherstellung  eines  defini- 
tiven  und  dauerhaften  Friedens  in  Gemâssheit  des  im 
Art.  I.  der  obgedachten  Prâliminarien  aufgestellten  Grund- 
satzes  vorzubereiten  5  —  beschlossen  worden,  zur  Errei- 
chung  dièses  doppelten  Zweckes  eine  Waffensiillstands- 
Convention  abzuschliessen ,  und  haben  zu  diesem  Ende 
zu  Ihren  Bevollmâchtigten  emannt,  nâmlich  Se.  Majestât 
der  Kônig  von  Preussen 

den   Kammerherrn   Freiherm  Âlexander   Gustav 

Âdolph  von  Schleinitz  etc.  etc.  etc. 
und  Se.  Majestât  der  Kônig  von  Danemark 

den  Kammerherrn  Hoiger  Christian  von  Reedtz 

etc.  etc.  etc. 
weiche  unter  Mitwirkung  des  Grafen  von  Westmorland, 
Kônigl.  Grossbritanischen  Ministers  zu  Berlin,  als  Reprâ- 
sentant  der  vermitteinden  Macht,  und  nach  Auswecnse- 
lung  ihrer,  in  gehôriger  Form  befundenen  Vollmachten, 
folgende  Artikel  festgestellt  haben. 

Art.  I.  Vom  Tage  der  Auswechselung  der  Ratifika- 
tionen  der  gegenwârtigen  Convention  an  gerechnet,  sol- 
len  die  Feindseligkeiten  zu  Lande  und  zur  See  vollstân- 
dig  eingestellt  werden,  wâhrend  eines  Zeitraums  von 
sechs  Monaten,  und  ûber  denseiben  hinaus  noch  wâhrend 
sechs  Wochen,  nach  Aufkûndigung  des  Waffenstillstandes 
von  der  einen  oder  der  andem  Seite. 


juillet    1849.      Le   texte   danois    de    la    convention   nous    est    in- 
connu. 

Now,  Recueil  gén.     Tome  XIV.  Mm 


546  Prusse  et  Danemark. 

Si  le  présent  armistice  était  dédit,  les  troupes  Pras- 
siennes  et  Allemandes  pourront  occuper  la  partie  con- 
tinentale du  Duché  de  SIesvic,  laquelle,  dans  ce  cas, 
serait  évacuée  par  les  troupes  neutres  qui,  d'après  Tar- 
ticle  V.,  pourraient  s'y  trouver  encore. 

Art  IL  T.  M.  le  Roi  de  Prusse  fera  transmettre  au 
Général  commandant  en  chef  l'armée  Prussienne  et  Alle- 
mande réunie  dans  le  Jutland  et  dans  les  Duchés  de 
SIesvic  et  de  Holstein,  l'ordre  d'évacuer  le  Jutland  et  de 
prendre  dans  l'espace  de  25  jours  les  positions  indiquées 
dans  les  articles  lll.  et  V.  — 

Art  III.  Le  Général  en  chef  des  troupes  Prussiennes  et 
Allemandes  et  celui  des  troupes  Danoises  nommeroht  des 
ofGciers  Prussiens  et  Danois,  lesquels,  dans  le  but  de 
fixer  la  délimitation  des  territoires  à  occuper  respective- 
ment par  les  troupes  Prussiennes  et  neutres,  tireront  et 
consigneront  sur  une  carte  une  ligne  de  démarcation  à 
partir  d'un  point  sur  la  côte  prés  et  au  Sud  -  Est  de  la 
ville  de  Flensbourg,  jusqu'à  un  point  sur  la  côte  et  aa 
Nord-Ouest  de  la  ville  ae  Tondem,  laissant  la  première 
de  ses  villes,  ainsi  que  les  enclaves  Jutlandaises  au  Nord, 
et  la  ville  de  Tondem  au  Sud  de  la  dite  ligne  de  dé- 
marcation. 

Art.  IV.  S.  M.  le  Roi  de  Prusse  pourra  conserver, 
pendant  la  durée  de  l'armistice,  dans  le  Duché  de  SIes- 
vic et  au  midi  de  la  susdite  ligne  de  démarcation,  on 
corps  d'armée  dont  la  force  n'excédera  pas  6000  hommes. 
S.  M.  le  Roi  de  Danemarc  pourra  continuer  d'occuper 
militairement  les  îles  d'Als  et  d'Arroe. 

Art.  y.  Les  troupes  Prussiennes  et  Danoises  seront 
les  seules  forces  militaires  qui  pourront  rester  dans  le 
Duché  de  SIesvic  pendant  la  durée  de  l'armistice,  à  l'ex- 
ception d'un  corps  de  troupes  neutres  dont  la  force  n'ex- 
cédera pas  2000  hommes  et  qui  occupera  la  partie  con- 
tinentale du  Duché  de  SIesvic,  située  au  nord  de  la  ligne 
de  démarcation.  L'entretien  et  la  solde  des  dites  trou- 
pes neutres  seront  à  la  charge  de  S.  M.  Danoise. 


Coupention  ^armistice.  547 

Weiin  der  gegenwôrtige  Waffenstillstand  aufgekûndigt 
wûrde,  so  sollen  die  Preussischen  und  Deutschen  Trap- 

Een  das  Festland  des  Herzogthums  Sohieswig  besetzen 
dimeD,  welchesin  diesem  Falle  von  den  neutralen  Tnip- 
Een,  welche  nach  dem  Artikel  V.  sich  etwa  noch  daseibst 
efinden  dûrften,  gerâumt  werden  wârde. 
Art.  IL  Se.  Majestât  der  Kônig  von  Preussen  wird 
dem  Oberbefehishaber  der  in  Jûtiand  und  in  den  Herzog- 
thûmern  Schleswig  und  Holstein  vereinigten  Preussischen 
und  Deutschen  Heeresmacht  den  Befehl  zugehen  lassen, 
Jûtiand  zu  râumen,  und  wâhrend  des  Zeitraums  von  25 
Tagen  die  in  den  Artikeln  3.  lind  5.  bezeichneten  Stel- 
lungen  einzunehmen. 

Art  m.  Der  Oberbefehishaber  der  Preussischen  und 
Deutschen,  sowie  der  Dânischen  Truppen  werden  Preus- 
sische  und  Dânische  Offiziere  ernennen,  welche  Behufs 
der  Abgrânzung  der  beziehungsweise  von  den  Preussi- 
schen und  neutralen  Truppen  zu  besetzenden  Gebiets- 
strecken  auf  einer  Karte  eme  Demarkations-Linie  ziehen 
und  bestimmen  werden,  welche  sich  von  einem  Punkte 
an  der  Kûste  in  der  Nâhe  und  im  Sûd-Ost  der  Stadt 
Flensburg  bis  zu  einem  Punkte  an  der  Kûste  nordwest- 
lich  von  der  Stadt  Tondern  erstreckt  und  die  erstere 
Stadt  so  wie  die  jûtlândischen  Enklaven  nordwârts,  die 
Stadt  Tondern  dagegen  sûdwârts  der  vorgenanntQn  Demar- 
kations-Linie liegen  lâsst. 

Art  IV.  Sr.  MaiestSt  der  Kônig  von  Preussen  soll  wfih- 
rend  der  Dauer  a^s  Waffenstillstandes  im  Herzogthum 
Schleswig  und  im  Sûden  der  vorbesagten  Demarkations-Linie 
ein  Armée -Korps  belassen  kônnen,  dessen  Stârke  die 
Zahl  von  6000  Mann  nicht  ûberschreiten  wird.  Sr.  Maje- 
stât der  Kônig  von  Danemark  wird  fortfahren,  die  In- 
seln  Alsen  und  Arroe  militairisch  besetzt  zu  halten. 

Art.  V.  Dièse  Dânischen  und  Preussischen  Truppen 
werden  die  einzigeï!^  Streitkrâfte  sein,  welche  in  aem 
Herzogthum  Schleswig  wâhrend  der  Dauer  des  Waffen- 
stillstandes verbleiben,  mit  Ausnahme  eines  Korps  neu- 
traler  Truppen,  dessen  Stârke  2000  Mann  nicht  ûber- 
steigen  darf,  und  welches  den  nordwârts  der  Demarka- 
tionslinie  belegenen  Theil  des  Festlandes  vom  Herzogthum 
Schleswig  besetzen  wird. 

Der  Dnterhalt  und  die  Besoldung  der  besagten  neu- 
tralen Truppen  fallen  Sr.  Kônigl.  Dânischen  Majestât 
zur  Last 

Mm  2 


548  Prusse  et  Danemark. 

Les  hautes  parties  contractantes  inviteront  S.  H.  le 
Roi  de  Suède  et  de  Norvège,  à  vouloir  bien  fournir  ce 
corps  de  troupes  neutres. 

Il  ne  sera  pas  mis  de  part  ou  d'autre  de  garnison 
dans  les  enclaves  Jutlandaises  dans  le  Duché  de  Sles- 
vic  pendant  la  durée  de  Tarmistice. 

Art  VI.  En  même  temps  que  les  troupes  réunies 
sous  les  ordres  du  Général  commandant  en  chef  l'année 
Prussienne  et  Allemande  prendront  les  positions  dé- 
signées dans  l'Article  III.,  S.  M.  le  Roi  de  Danemarc  fera 
lever  les  blocus  des  ports  Prussiens  et  Allemands^  éta- 
blis par  ses  forces  navales. 

Les  ordres  relatifs  a  l'exécution  des  articles  précé- 
dents seront  expédiés  le  même  jour  aux  généraux  et  of- 
ficiers commandant  les  armées  et  les  forces  navales  res- 
pectives. 

Art.  VIL  Tous  les  bâtiments  marchands  qui  ont  été 
amenés  de  part  ou  d'autre  depuis  le  commencement  des 
hostilités,  seront  rendus,  ainsi  que  leurs  cargaisons,  im- 
médiatement après  la  levée  des  blocus.  Quant  aux  bâ- 
timents ou  aux  cargaisons  qui  auraient  été  vendus  leur 
valeur  sera  restituée. 

En  revanche  S,  M.  le  Roi  de  Prusse  s'engage  a  re- 
stituer et  k  faire  restituer  les  contributions  en  argent  pré- 
levées dans  le  Jutland  par  les  troupes  Prussiennes  et  Al- 
lemandes, ainsi  que  la  valeur  des  chevaux  requis  mili- 
tairement pour  l'usage  de  l'armée  prussienne  et  allemande 
sans  avoir  été  renous  depuis  à  qui  de  droit.  L'appro- 
visionnement et  le  logement  des  dites  troupes  ainsi  que 
les  fourrages  qui  leur  ont  été  fournis  demeureront  à  la 
charge  du  pays. 

Afin  de  régler  ce  remboursement,  un  commissaire 
nommé  par  S.  M.  le  Roi  de  Prusse,  et  un  commissaire 
nommé  par  S.  M.  le  Roi  de  Danemarc  se  réuniront  sur 
les  lieux,  6  semaines  après  l'échange  des  ratifications  de 
la  présente  convention. 

Ces  commissaires  régleront  cette  affaire  dans  l'espace 
de  quatre  semaines  et,  si  à  l'expiration  de  ce  terme  il  y 
avait   encore   des  réclamations  contestées  à  l'égard  des- 


Convention  (^armistice.  549 

Die  Hohen  kontrahirenden  Theile  werden  Se.  Majestât 
den  Kônig  von  Schweden  und  Norwegen  ersuchen,  diè- 
ses neatrale  Truppenkorps  stellen  zu  wollen. 

Wâhrend  der  Dauer  des  Waffenstillstâu^es  wird  in 
die  Jûtiândischen  Enklaven  innerhalb  des  Herzogihums 
Schleswig  eine  Garnison,  weder  von  der  einen  noch  von 
der  anderen  Seite  gelegt  werden. 

Art  VL  GleichzeitigmitderEinnahmederimArtikeim. 
bezeichneten  Stellungen  von  Seiten  des  die  vereinigte  Preu- 
ssische  und  Deutsche  Heeresmacht  kommandirenden  Ober- 
befehlshabers ,  wird  Se.  Majestât  der  Kônig  von  Dane- 
mark die  Auftebung  der  durch  Ihre  Seemacnt  ausgefûhr- 
ten  Blokaden  der  Preussischen  und  Deutschen  Hâfen 
anordnen. 

Die  zur  Vollziehung  der  vorstehenden  Artikel  erfor- 
derlichen  Befehle  werden  an  einem  und  demselben  Tage 
an  die  Befehlshaber  der  resp.  Land-  und  Seemacht  aus- 
gefertigt  werden. 

Art.  VIL  Aile  seit  Beginn  der  Feindseligkeiten  von 
der  einen  oder  der  anderen  Seite  aufgebrachten  Handels* 
schiffe  werden  saromt  deren  Ladungen  nnmittelbar  nach 
der  Aufhebung  der  Blokade  freigegeDen.  Sollten  Schiffe 
und  Ladungen  verkauft  worden  sein,  so  wird  deren 
Werth  erstattet 

Dagegen  verbûrgt  Sich  Se.  Majestât  der  Kônig  von  Preu- 
ssen ,  aile  Kontnbutionen  in  baarem  Gelde,  welche  von 
den  Preussischen  und  Deutschen  Truppen  in  Jûtland  er- 
hoben  worden  sind,  zu  erstatten  und  erstatten  zu  lassen, 
desgleichen  den  Werth  der  zum  Gebrauch  der  Preussi- 
schen und  Deutschen  Truppen  requirirten  Pferde,  welche 
ihren  rechtmâssigen  Eigenthûmern  seitdem  nicht  zuriick- 
gestellt  worden  sind. 

Die  Yerpflegungs-  und  Einquartirungs  -  Unkosten  fur 
die  gedacbten  Truppen,  so  wie  die  Unkosten  fur  die  ih- 
nen  geliefèrte  Fourage  fallen  dem  Lande  zur  Last. 

Behufs  der  Regulirung  dièses  Liquidations  -  Geschâf* 
tes  wird  Se.  Majestât  der  Kônig  von  Preussen  und  Se. 
Majestât  der  Kônig  von  Danemark  je  einen  Kommissar 
emennen,  welche  beide  Kommissare  sich  GWochennach 
Auswechselung  der  Ratifîkationen  der  gegenwârtigen  Kon- 
veniion  an  Ort  und  Stelle  vereinigen  werden. 

Dièse  Kommissare  werden  dies  Geschâft  wâhrend  ei« 
nés  Zeitraums  von  4  Wochen  abschliessen.  Sollten  nach 
Ablauf  dieser  Frist  noch  etwa  streitige  Forderungen  vor-* 


550  Prusse  et  Danemark. 

quelles  ils  n'auraient  pas  pu  tomber  d'accord,  ces  récla- 
mations seront  soumises  à  la  décision  définitive  d'un  ar* 
bitre  que  les  hautes  parties  contractantes  inviteront  le 
Gouvernement  de  S.  H.  Britannique  à  vouloir  bien  dé- 
signer. 

Le  montant  des  différentes  compensations  sera  rem- 
boursé au  plus  tard  six  mois  à  compter  du  jour  de  l'é- 
change. 

Art  VIII  Tous  les  prisonniers  de  euerre  et  politi- 
ques seront  mis  en  liberté  de  part  et  oautre  sans  res- 
triction. L'échange  des  prisonniers  sera  effectué  à  Flens- 
bourg  tout  au  plus  tard  25  jours  après  l'échange  des 
ratifications  de  la  présente  convention. 

Art  IX.  S.  M.  le  Roi  de  Prusse  invitera  tous  les 
Gouvernements  qui  ont  pris  une  part  active  à  la  guerre 
actuelle  contre  le  Danemarc  k  déclarer,  aussi  prompte- 
ment  que  possible,  leur  accession  à  la  présente  conven- 
tion, dont  les  stipulations  deviendront  par  là  obligatoires 
pour  eux  en  même  temps  qu'elles  recevront  leur  pleine 
application  pour  ce  qui  les  concerne. 

Art.  X.  Il  sera  établi,  pour  la  totalité  du  Duché  de 
Slesvic,  une  commission  aaministrative  (Landes-Ver- 
waltung)  qui,  pendant  la  durée  de  l'armistice,  gouvernera 
ce  pays  au  nom  de  S.  M.  le  Roi  de  Danemarc 

Elle  sera  composée  de  deux  membres,  dont  l'une 
sera  choisi  par  S.  M.  le  Roi  de  Prusse  et  l'autre  par  S. 
M.  le  Roi  de  Danemarc,  auxquels  sera  adjoint  un  com- 
missaire que  S.  M.  la  Reine  de  la  Grande  Bretag^ne  sera 
invitée  à  nommer,  pour  décider  en  qualité  d'arbitre,  en 
cas  de  diversité  d'opmion  entre  les  deux  autres  membres. 


Les  fonctions  de  cette  commission  seront  d'admi- 
nistrer le  Duché  de  Slesvic  conformément  aux  lois  en 
vigueur  et  d'y  maintenir  l'ordre  et  la  tranquillité.  Elle 
sera  investie,   dans  ce  but,  de  toute  l'autorité  nécessaire, 


Convention  cFarmistice.  551 

handen  sein,  ûber  welcbe  es  ihnen  nicht  gelangen  wâre, 
sich  zu  einiçen,  so  wûrden  dièse  Fordeningen  der  Ent< 
scheidung  emes  Schiedsmanns  entworfen  werden,  zu  des- 
sen  Ernennung  die  Hohen  kontrahirenden  Theile  die  Re- 

E'ening  Ibrer  Kôniglicben  Grossbritanniscben  Majestât  ein- 
den  wûrden. 

Die  Erstattnng  des  Betrages  der  verscbiedenen  Ersatz- 
summen  soll  spâtestens  sechs  Monate  vom  Tage  der  Ans- 
wecbselung  der  Ratifikation  der  gegenwârtigen  Konven- 
tion  an  gerecbnet,  erfolgen. 

Art.  VIII.  Sâmmtliche  Kriegs-  und  politische  Gefan- 
gene  soUen  von  beiden  Theilen  obne  Ausnabme  in  Frei- 
beit  geseizt  werden.  Die  Auswecbselung  der  Gefange- 
nen  wird  in  Flensburg  spâtestens  in  25  Tagen  nacb  Aus- 
wecbselung der  Ratifikationen  der  gegenwârtigen  Ueber- 
einkunft  bewirkt  werden. 

Art.  IX.  S.  M.  der  Kônig  von  Preussen  vnrd  sâmmt- 
licbe  Regierunçen,  welcbe  einen  tbâtigen  Antbeil  an  dem 
dermaligen  Kriege  gegen  Danemark  genommen  baben, 
einladen,  baldmôglicbst  ibren  Beitritt  zur  gegenwârtigen 
Konvention  zu  erklâren,  deren  Bestimmungen  dadurcb 
fur  dieselben  eben  so  verbindlicb  werden,  als  solcbe  bin* 
sicbtlicb  ibrer  zur  vollen  Anwendung  kommen. 

Art  X.  Es  wird  fur  das  ganze  Herzogtbum  Scbleswig 
eineVerwaltungs-Kommission(Landes-yerwaltung)erricbtet 
werden,  welcbe  wâbrend  der  Dauer  des  Waffenstillstan- 
des  dièses  Land  im  Namen  Sr.  M.  des  Kônigs  von  Da- 
nemark regieren  wird. 

Sie  soll  aus  zwei  Mitgliedern  besteben,  von  denen 
das  eine  von  Sr.  M.  dem  iCônige  von  Preussen,  das  an- 
dere  bingegen  von  Sr.  M.  dem  Kônige  von  Danemark 
eewâblt  und  denen  ein  Kommissarius  beigeordnet  wer- 
den wird,  zu  dessen  Ernennung  Ibre  Maiestât  die  Kôni- 
5 in  von  Grossbritannien  eingeladen  werden  soll,  um  in 
er  Eigenscbaft  eines  Scbiedricbters  bei  etwa  vorkom- 
menden  Meinungs  -  Verscbiedenbeiten,  zwiscben  den  bei- 
den anderen  Mitgliedern  Entscbeidung  zu  treffen. 

Die  Funktionen  dieser  Kommission  werden  darin  be- 
steben, das  Herzogtbum  Scbleswig,  in  Gemâssbeit  der 
bestebenden  Gesetze  zu  verwalten  und  in  demsalben  die 
Ordnung  und  Rube  aufrecbt  zu  erbalten.  Zu  diesem 
Zwecke  soll  dieselbe  mit  der  nôtbigen  vollen  Autoritât 
bekleidet  werden,  jedocb  mit  Ausnabme  der  gesetzgeben- 


552  Prusse  et  Danemark. 

à  l'exception  toatefois   du  pouvoir  lég^islatif,  qui  restera 
suspendu  pendant  la  durée  de  Tarmistice. 

Quant  aux  lois,  ordonnances  et  mesures  administra- 
tives quelconques  émanées  pour  le  Ducbé  de  SIesvic  de- 
puis le  17  Mars  1848,  la  dite  commission  aura  la  fa- 
culté d'examiner  et  de  décider  lesquelles  de  ces  lois,  or- 
donnances et  mesures  administratives  il  conviendra  d'ab- 
roger ou  de  maintenir  dans  l'intérêt  bien  entendu  do 
pays. 

Art  XI.  Les  forces  militaires  nécessaires  pour  le 
maintien  de  l'ordre  seront  fournies  à  la  commission  ad- 
ministrative, et  sur  la  réquisition,  dans  la  partie  méri- 
dionale du  Duché  de  SIesvic  par  le  Général  comman- 
dant les  troupes  Prussiennes,  pour  les  ties  d'Als  et  d'Ar- 
roe  par  le  Général  commandant  les  troupes  Danoises,  et 
pour  la  partie  continentale  du  Duché  ae  SIesvic  située 
au  nord  de  la  ligne  de  démarcation  par  le  Commandant 
en  chef  des  troupes  neutres  —  stationnées  respectivement 
dans  ces  districts. 

Art  XII.  La  commission  administrative  du  SIesvic 
s'entendra  avec  le  Gouvernement  Danois  pour  convenir 
d'un  pavillon  intérimaire  sous  lequel  les  navires  Slesvi- 
cois  pourront  naviguer  pendant  la  durée  de  l'armistice, 
en  jouissant  des  mêmes  aventages  que  les  bâtiments 
Danois. 

Art.  XIII.  Les  postes  et  autres  communications  inté- 
rieures reprendront  leur  cours  régulier. 

Le  passage  libre  des  postes  par  le  Duché  de  Hol- 
stein  et  le  maintien  de  l'étabUssement  postal  à  Hambourg 
sont  expressément  réservés. 

Art.  XIV.  La  présente  convention  sera  ratifiée  et  les 
ratifications  en  seront  échangées  à  Berlin  dans  l'espace 
de  huit  jours  ou  plus  tôt,  si  faire  se  peut,  à  dater  du 
jour  de  la  signature. 

La  présente  convention,  expédiée  en  double,  a  été 
dressée  en  langue  française,  Allemande  et  Danoise.  Il 
est  convenu  que  les  doutes  qui  pourraint  s'élever  sur 
l'interprétation  de  la  convention  seront  décidés  d'après 
la  teneur  du  texte  français. 

En  foi  de  quoi  les  Plénipotentiaires  ont  signé  la  pré- 


Convention  (^armistice.  553 

den  Gewall,  welche  w&hrend  der  Dauer  des  Waffenstill- 
standes,  suspendirt  bleiben  soll. 

Hinsichthch  aller  Gesetze,  Verfûgungen  und  Verwal- 
tungs-Maassregeln,  die  seit  dem  17.  Mârz  1848  fur  das 
Herzogthum  ochîeswig  erlassen  worden  sind,  soll  die  be- 
sagte  Kommission  befugt  sein,  zu  prufen  und  zu  entschei- 
den,  welche  von  îenen  Geselzen,  Verfûçungen  und  Verwal- 
iungs  -  Maassregein  im  wohl  verstandenen  Interesse  des 
Landes  etwa  wieder  aufzuheben  oder  beizubehalten  sein 
dûrften. 

Art  XI.  Die  zur  Erhaltung  der  Ordnung  nôthigen 
Streiikrâfte  werden  der  Yerwaltungs-Kommission,  aufde- 
ren  Réquisition  zur  Verfûgung  gestellt  werden,  je  nach 
den  Distrikten,  in  welchen  dièse  Truppen  stationiri  sind, 
aiso  im  sûdlichen  Theile  des  Herzogthums  Schleswig 
durch  den  Oberbefehlshaber  der  Preussischen  Truppen, 
fur  die  Insein  Alsen  und  Arroe  durch  den  Oberbefehls- 
haber der  Dânischen  Truppen,  und  fur  den  Theil  des 
Festlandes  des  Herzogthums  Schleswig,  welcher  nôrdlich 
von  der  Demarkations-Linie  belegen  ist^  durch  den  Ober- 
befehlshaber der  neutralen  Truppen. 

Art.  XII.  Die  Yerwaltungs  -  Kommission  des  Herzog- 
thums Schleswig  wird  sich  mit  der  Dânischen  Regierung 
ûber  eine  Interims-Flagge  verstândigen,  deren  die  iSchles- 
wigschen  Schiffe  sich  wâhrend  der  Dauer  des  Waffen- 
stinstandes  bedienen  kônnen,  und  unter  welcher  sie  diesel- 
ben  Vortheile,  wie  die  Dânischen  Schiffe  geniessen  kônnen. 

Art.  XIII.  Der  Postenlauf  und  die  sonstieen  inneren 
Yerbindungsmittel  werden  in  regelmâssiger  Weise  wieder 
hergestellt  werden. 

Uer  freie  Verkehr  der  Posten  durch  das  Herzogthum 
Holstein,  sowie  der  Fortbestand  der  Postbehôrde  zu  Ham- 
burg  werden  ausdrûcklich  vorbehalten. 

Art.  XIV.  Die  çegenwârtige  Konvention  wird  ratifi- 
zirt  werden,  und  aie  Auswechselung  der  Ratifikationen 
binnen  8  Tagen  oder  wo  môglich  frûher,  von  dem  tage 
der  Unterzeichnunç  an  gerechnet,  zu  Berlin  stattfinden. 

Die  ffegenwârbge ,  in  doppelten  Exemplaren  ausge- 
fertig^  Konvention,  ist  in  Franzôsiscber,  Deutscber  und 
Dânischer  Sprache  abgefasst  worden.  Bei  etwa  entste- 
henden  Zweifeln  ûber  dieAuslegung  des  Textes  der  Kon- 
vention, ist  man  dabin  ûberein  gekommen,  den  Franzô- 
sischen  Text  ais  maassgebend  zu  betrachten. 

Zu  Urkund   dessen  haben   die  BevoUm&ohtigten   die 


554  Prusse  et  Danemark. 

sente    convention    et   y  ont    apposé   le  sceau   de  leurs 
armes. 

Fait  à  Berlin,  ce  dix  Juillet  mil  huit  cent  quarante- 
neuf. 

(L.  S.)    V.  Schleinitz.  (L.  S.)     Reedtz, 


90. 
Ordonnance  anglaise    relative  à    la  détention  des 
malfaiteurs     condamnés     par    les    cours    consu- 
laires   en  Chine ^   signée   à  Hong-Kong^    le   19 
juUlet  i849. 

An  Ordinance  for  Her  Majesty's  subjects  within 
the  dominions  of  the  Emperor  of  China ,  or  within  any 
ship  or  vessel  at  a  distance  of  not  more  than  100  miles 
from  the  coast  of  China. 

Anno  13  Victoriae  Reginae.  —  No.  3  of  1849. 

By  his  Excellency  Samuel  George  Bonham,  Esouire, 
Companion  of  the  Most  Honourable  Order  of  the  Bath, 
Governor  and  Commander-in-chief  of  theColonjr  of  Hong- 
Kong  and  its  dependencies ,  and  Vice -Admirai  of  tne 
same,  Her  Majesty's  Plenipotentiary  and  chief  Superin- 
tendent  of  the  Trade  of  Brilish  subjects  in  China,  wilh 
the  advice  of  the  Législative  Council  of  Hong  Kong. 

An  Ordinance  for  the  safe  and  better  Cu- 
stody  of  Offenders  sentenced  to  Imprison- 
ment  by  any  of  the  Consular  Courts  in  the  do- 
minions of  the  Emperor  of  China.  [July  19, 
1849]. 

Whereas  the  prisons  at  the  Consular  ports  in  China 
are  at  times  insufBcient  for  the  proper  custody  and  for 
the  due  préservation  of  the  heaith  oi  prisoners  : 

L  Be  it  therefore  enacted  and  ordained,  by  his  Ex- 
cellency the  Governor  of  Hong-Kong  and  Chief  Superin- 
tendent  of  the  Trade  of  Her  Majesty's  subjects  in  China, 
with  the  advice  of  the  Législative  Council  of  Hong  Kong, 
that  from  and  after  the  passing  of  this  Ordinance,  it  shail 
and  may  be  lawful  to  and  for  any  Consul,  Vice-Consul, 
or  Consular  Agent,   baving    power  to  pass  sentence  of 


Convention  cCarmistice.  555 

segenwârtige  Konveniion  vollzogen  und  ihre  Siegel  bei- 
anicken  lassen. 

Geschehen  za  Berlin,    den  zehnien  Juli  Ein  Tausend 
Acht  Hundert  Neun  und  Yierzig. 

(gez.)    p.  Schleinitz.  (S^z.)   f.  Reedtz. 

(L.  S.)  (L.  S.) 


imprisonment,  to  direct  and  order  in  bis  or  ibeir  discré- 
tion by  such  sentence  or  judgment,  tbat  every  sucb 
prisoner  sbali  and  may  be  by  the  first  suitable  oppor- 
tunity  conveyed  to  Her  Majesty's  gaol  at  Victoria  in  the 
Colony  of  Hong-Konç,  there  to  complète  and  to  undergo 
the  period  of  impnsonment  which  may  be  awarded 
açainst  bim  or  them  :  Provided  always,  that  such  Consul, 
Vice-Consul,  or  Consular  Asent,  shall  and  may  hâve  full 
power  to  make  and  give  ail  necessary  orders  and  direc- 
tions by  socb  judgment  or  otherwise  for  the  safe  custody 
and  conveyance  of  such  prisoner  until  be  can  be  so 
lodged  in  the  said  colonial  gaol. 

IL  And  be  it  further  enacted,  ordained,  and  de- 
clared,  That  every  such  Consul,  Vice-Consul,  or  Consular 
Agent,  wbo  bas  heretofore  sent,  or  caused  to  be  sent, 
any  prisoner  for  custody  to  any  of  the  colonial  gaols  at 
Hong-Kong,  shall  be  considered  and  is  bereby  declared 
to  be  fully  indemnified  from  ail  or  any  suit  or  action 
at  law  or  otherwise  for  so  doing. 

S,  G.  Bonham, 

Passed  the   Législative  Council   of  Hong  Kong,  this 
19th  day  of  July,  1849. 

L,  D^Almada  e  Castro,    Clerk  of  Councils. 


556 


91. 

Ordonnances    anglaises^    réglant  les  fonctions  et 

devoirs  des  agents  consulaires  en  Chine. 

A.  Ordonnance  signée  à  Hong-Kong,  le  iOjtUUet  1849. 

An  Ordinance  for  HerMajcsty's  subjets  wiihin  the 
dominions  of  the  Emperor  of  China,  or  within  any  ship 
or  vessel  at  a  distance  of  not  more  than  100  miles  from 
the  coast  of  China. 

Anno  13  Victorîae  Reginae.  —  No.  2  of  1849. 
By  his  Excellency  Samuel  George  Bonham,  Esoaire, 
Companion  of  the  Most  Honourable  Order  of  the  Ëath, 
Governor  and  Commander-in-chief  of  the  Colonyof  Hong- 
Kong  and  its  dependencies ,  and  ^ce- Admirai  of  the 
same,  Her  Majesty's  Plenipotentiary  and  Chief  Superin- 
tendent  of  the  Trade  of  British  subjects  in  China,  with 
the  advice  of  the  Législative  Conncil  of  Hong-Kong. 

An  Ordinance  to  regulate  and  déclare  the  Do- 
ties   and   Office  of  Consular  Agent.    [Jaly  19, 

1849]. 

Whereas  it  is  deemed  expédient  to  make  further 
provisions  relative  to  the  office  and  the  daties  of  Con- 
sular Agent: 

I.  De  it  therefore  enacted  and  ordained,  by  his 
Excellency  the  Governor  of  Hong-Kong  and  Chief  Sn- 
perintendent  of  the  Trade  of  Her  Majesty's  subjects  in 
China,  with  the  advice  of  the  Législative  Coundl  of  Hong- 
Kong,  that  from  and  after  the  passing'  of  this  Ordinance 
an^  person,  being  a  Consular  Agent  duly  appointed  or 
acting  as  such  Consular  Agent  within  the  dominions  of 
the  Emperor,  of  China,  shail,  subiect  to  the  provisions 
and  exceptions  hereinafter  containea,  possess  and  hâve 
the  same  jurisdiction  and  power  as  is  now  or  shall  here- 
after  be  vested  in  Her  Majesty's  Consul  at  the  port  to 
which  such  Consular  Agent  may  be  attached;  but  that 
such  jurisdiction  and  power  shall  be  only  exercised  at 
the  station  where  he  may  be  résident,  and  such  parts 
adjacent  thereto  as  Her  Majesty's  said  Consul  shall  from 
time  to  time  prescribe  in  writing:  Provided  always,  that 
it  shall  not  only  be  compétent  to  and  for  every  such  Con- 


Grande  Bretagne.  557 

snlar  or  Acting  Consular  Agent ,  before  or  daring  the 
hearing  of  any  case  or  matter  which  may  be  brought 
before  hîm  in  nis  officiai  capacity  for  trial  or  détermina- 
tion, to  remit  snch  case  or  matter  for  trial  or  détermin- 
ation by  ijbe  said  ConsuL 

IL  And  be  it  fnrther  enacted  and  ordained,  That 
each  and  every  décision  made  by  any  such  Consular  or 
Acting  Consular  Agent,  —  provided  that  such  décision 
does  not  impose  a  penalty  or  decree  a  payment  exceed- 
in^  25  dollars,  or  subject  any  person  to  a  period  of  im^ 
pnsonment  exceeding  10  days,  —  may  be  varied  or  set 
aside  by  an  appeal  to  Hw  Majesty's  Consul  or  Acting 
Consul  for  the  tîme  being  at  the  port  to  which  such 
Agent  may  be  attached,  whose  décision  shall  be  held 
and  deemed  as  an  original  décision  or  judgment  of  such 
Consul  or  Acting  Consul. 

III.  And  be  it  further  enacted  and  ordained,  That  it 
shall  and  may  be  lawful  to  and  for  Her  Majesty's  Chief 
Superintendent  of  Trade,  by  written  directions  under  his 
hand,  from  time  to  time  to  limit  any  power  or  jurisdic- 
tion  conferred  on  every  such  Consular  or  Acting  Con- 
sular Agent,  by  this  or  any  other  Ordinance  hitherto  or 
hereafter  to  be  passed. 

lY.  And  be  it  further  enacted  and  ordained,  that  with 
respect  to  ail  officiai  acts  heretofore  donc  by  every  such 
Consular  or  Acting  Consular  Agent,  he  and  they  respect- 
ively  shall  be,  and  are  hereby  declared  to  be,  indem- 
nified  for  the  conséquence  or  conséquences  of  ail  such 
acts,  and  to  hâve  been  duly  authorized  in  the  exécution 
of  the  same,  as  fuUy  as  if  he  or  they  had  been  at  the 
respective  periods  of  doing  such  act  or  acts  invested 
with  the  plenary  powers  now  possessed  by  Her  Ma- 
jesty's Consuls. 

S.  G.  Bonh4mi. 

Passed  the  Législative  Council  of  Hong-Kong,  this 
19th  day  of  July,  1849. 

jL.  Ujlmada  e  Castro,  Clerk  of  Councils. 

B.    Ordonnance  signée  à  Bong-Kong,  le  i  août  1849. 

An  Ordinance  for  Her  Majesty's  subjects  within 
the  dominions   of  the   Emperor  of  China,  or  within  any 


560 


92. 
Déclaratianê  ministérielles  échtmgées  entre  les 
gomemements  de  la  Bavière  et  de  la  Hesse  Grand- 
ducale  pour  ^extension  de  la  convention  du  ^ 
Juin  i834  relative  à  ^entretien  réciproque  des 
malades.  Déclaration  bavaroise^  signée  à  Munich^ 
le  16  juiUet  1849. 

Die  kôniglich  bayersche  und  die  grossherzoglich  bes- 
sische  Staats-Regierung  sind  ûbereingekommen,  die  zwi- 
schen  den  beiderseitigen  Regierungen  am  ^^  Juni  1834 
wegen  gegenseitiger  Verpflegung  erkrankender  Staatsan- 
gehôri^er  getrofifône  Ueoereinkunft  fûr  die  Folge  aucb 
auf  die  durch  die  Beerdigung  unbemittelter  rersonen 
entstehenden  Kosten  auszuoehnen,  wobei  hinsichtlich  die- 
ser  letzieren  noch  bemerkt  wird,  dass  dieselben  jedesmal 
von  dem  môglichst  geringen  Betrage  zu  seyn  hâtten. 

Mûnchen  den  16.  Juli  1849. 
Kônigl.  bayer.  Staatsministerium  des   kôniglichen  Hauses 
und  des  Aeussern. 
pon  der  Pfordten. 


93. 

Arrêté  du  conseil  fédéral  de  la  Suisse  pour  Pex- 

pulsion  des  réfugiés  badois  et  autres  ^  signé  le  16 

juillet  1849  V' 

Attendu  qu'un  très -grand  nombre  de  réfugiés  poli- 
tiques et  militaires  se  sont  vus  réduits  à  la  nécessité  de 
chercher  un  asile  en  Suisse,  à  la  suite  des  derniers  soulè- 

•)  Voir  le  Monitenr  universel  du  24  Juillet  1849.  Dans  une 
circulaire  ultérieure  le  conseil  fédéral  motiva  encore  les  mesures  pri- 
ses contre  les  chefs  militaires  et  politiques  des  réfugiés  en  aUéguant 
que  la  Suisse  serait  transformée  en  un  foyer  d'agitateurs,  si  les 
chefs  d'une  révolte,  trois  fois  renouvelée,  pouvaient  y  prolonger  leur 
séjour  avec  un  grand  nombre  de  leurs  partisans. 


Suisse.     Expulsion   de  certains   réfugias.     S6i 

vements  du  pays  de  Bade  et  du  Palatinat,  et  de  la  guerre 
civile  dans  ces  deux  pays,  qui  vient  enfin  d'être  heureu- 
sement terminée; 

Considérant  que  Texpérience  démontre  que  la  pré- 
sence d'un  trop  grand  nombre  der  réfugiés  en  Suisse,  el 
les  entreprises  qu  ils  se  permettent  de  tenter,  ne  pourront 
être  que  préjudiciables  a  toute  la  confédération  et  occa- 
sionner des  frais  aux  cantons  et  aux  particuliers; 

Considérant  qu'en  permettant  aux  chefs  de  l'insurrec- 
tion badoise  et  de  celle  du  Palatinat  de  séjourner  en 
Suisse,  ce  pays  ne  verrait  guère  arriver  le  terme  des 
charges  nombreuses  que  la  présence  des  réfugiés  lui  a 
déjà  imposées; 

Considérant  que  cet  état  de  choses  produirait,  à  juste 
titre,  du  mécontentement  dans  la  population  suisse; 

Considérant  que  la  Suisse  ne  saurait  consentir  a  ce 
que  son  territoire  soit  transformé  par  ces  réfugiés  en 
foyer  de  propagande  révolutionnaire,  d'où  ils  inquiéte- 
raient à  leur  gré  les  pays  voisins  et  prépareraient  ainsi 
à  la  confédération  helvétique  de  nombreux  embarras; 

Voulant  prévenir  à  tout  prix  les  complications  que 
les  entreprises  des  réfugiés  amèneraient  avec  les  puissan- 
ces étrangères,  et  voulant  rendre  impossible  tout  acte  qui 
serait  contraire  à  la  complète  neutralité  de  la  Suisse  et 
à  l'entente  cordiale  qu'elle  est  décidée  à  maintenir  avec 
les  Etats  voisins; 

Considérant    que  le  droit  d'asile   n'est  pas  illimité; 

Sue    ce   droit  doit  nécessairement  cesser  ou  être  crân- 
ement modifié   quand  il  s'agit  de   la  sécurité  inténeure 
et  extérieure  de  la  Suisse; 

Considérant  que  l'expulsion  des  chefs  militaires  et 
politiques  de  l'insurrection  ne  pourra  tourner  qu'à  l'avan- 
tage de  la  masse  des  réfugiés;  en  déterminant  les  gou- 
vernements à  accorder  à  ces  malheureux  une  amnistie 
coniplète; 

considérant  que  la  Suisse  a  rempli  au  delà  de  tous 
les  devoirs  que  lui  dictaient  les  sentiments  d'humanité 
en  offrant  un  asile  à  ces  réfugiés  poursuivis  par  une 
armée  victorieuse^  et  en  les  hébergeant  jusqu'au  moment 
où  ils  pourraient  retourner  dans  leur  patrie  ou  chercher 
un  refuge  ailleurs; 

Appliquant  les  art.  57  et  90,  N-  8,  9  et  10  de  la 
constitution  fédérale; 

Noue.  Recueil  gén.     Time  XIV.  Nn 


562  Suisse. 

Arrête  : 

ÂrL  1»  Les  chefs  politiaues  et  militaires  et  les  prin- 
cipaux provocateurs  de  la  dfemière  insurrection  badoise 
et  de  celle  du  Palatinat,  arrivés  récemment  en  Suisse, 
auront  à  quitter  immédiatement  le  territoire  helvétique. 

Art.  2.  Sont  considérés  comme  chefs  et  provocateurs 
de  l'insurrection,  tous  ceux  qui  étaient  membres  d'un 
gouvernement  provisoire  ou  occupaient  les  premières 
positions  dans  le  gouvernement  révolutionnaire,  savoir: 
Zitz,  Brentano,  Struve,  Goege,  Werner,  Fickler  ;  les  chefs 
militaires  Mieroslawski,  Siegel,  Doll,  Mersy,  Blenker,  Wal- 
lich,  Germain  Metternich;  tous  ceux  qui  ont  exercé  une 
influence  plus  ou  moins  grande  sur  le  mouvement  révo- 
lutionnaire et  dont  les  noms  seront  publiés  ultérieurement 
par  l'autorité  fédérale. 

Art.  3.  Seront  encore  expulsés  de  la  Suisse  les  in- 
dividus désignés  dans  la  circulaire  du  15  du  courant, 
savoir:  Heinzen,  Neff,  Loewenfeld,  Thielmann,  etc. 

Art  4.  Les  autorités  cantonales  sont  invitées  à  pren- 
dre dans  le  plus  bref  délai  possible  toutes  les  mesures 
nécessaires  pour  assurer  l'exécution  de  cet  arrêté. 


94. 

Convention  de  poste  entre  la  Belgique  et  l'Espagne^ 

signée  à  Madrid,  le  i7  juillet  1849  *J. 

Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges  et  Sa  Majesté  la  Reine 
des  Espagnes,  désirant  resserrer  les  liens  d'amitié  qui 
heureusement  unissent  les  deux  pays,  et  voulant  régler 
leurs  communications  postales  sur  des  bases  plus  favo- 
rables aux  intérêts  du  public,  au  moyen  d'une  nouvelle 
Convention  qui  garantisse  cet  important  résultat,  ont 
nommé  pour  Leurs  Plénipotentiaires,  à  cet  effet,  savoir: 

Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges,  le  baron  Aldephonse 
Du  Jardin,  ofGcier  de  Son  Ordre,  décoré  de  la  croix  de 
Fer,  chevalier  grand'croix  de  l'Ordre  de  la  Couronne  de 
Chêne,  grand  commandeur  de  l'Ordre  d'Oldembourg,  com- 
mandeur de  l'Ordre  du  Lion  des  Pays-Bas  et  de  l'Ordre 

*)  L'échange  des  ratifications  a  eu  lieu  à  Madrid,  le  31  août  1849. 


Belgique  et  Espagne.  563 

de  Danebrog  de  Danemark,   Son  Ministre  Résident  près 
Sa  Majesté  Catholique,  etc., 

Et  Sa  Majesté  la  Reine  des  Espa^nes,  don  Pedro- 
Jose  Pidal,  marquis  de  Pidal,  chevalier  grand'croix  de 
l'Ordre  Ro^al  et  distingué  d'Espagne  de  Charles  III,  de 
celui  de  Saint- Ferdinand  et  du  Mérite  des  Deux-SicileS) 
de  celui  du  Lion  Néerlandais  et  de  celui  de  Pie  IX, 
membre  numéraire  de  l'Académie  Espagnole,  de  celle  de 
l'Histoire  et  de  celle  de  Saint-Ferdmand  et  en  titre  de 
celle  de  Saint-Charles  de  Valence,  député  de  la  Nation 
et  premier  secrétaire  d'Etat  au  département  des  affaires 
étrangères,  etc. 

Lesquels,  après  avoir  échangé  leurs  pleins  pouvoirs 
trouvés  en  bonne  et  due  forme,  sont  convenus  des  ar- 
ticles suivants: 

Art.  1.  Les  lettres  ordinaires  et  les  échantillons  de 
marchandises  de  Belgique  pour  l'Espagne  et  ses  îles  ad- 
jacentes, et  réciproquement,  les  lettres  ordinaires  et  les 
échantillons  de  marcnandises  de  l'Espagne  et  de  ses  îles 
adjacentes  pour  la  Belgique,  seront  toujours  envoyés  sans 
aflranchissement  préalable,  et  le  port  dû  pour  le  parcours 
entier  sera  payé  dans  les  offices  de  destination. 

Les  journaux,  gazettes,  ouvrages  périodiques,  pro- 
spectus, catalogues,  annonces  et  avis  divers  imprimés  et 
lithographies,  devront  être  préalablement  affranchis  au 
bureau  d'envoi,  sans  qu'on  puisse  les  frapper  d'aucune 
espèce  de  rétribution  ou  de  taxe  à  precevoir  au  lieu  de 
destination. 

Les  livres,  brochures  et  autres  imprimés  non  men- 
tionnés dans  le  paragraphe  précédent,  les  gravures  et 
les  lithographies,  à  l'exception  de  celles  qui  font  partie 
des  journaux  et  les  papiers  de  musique,  continueront  à 
être  assujettis  aux  dispositions  du  tanf  des  douanes. 

Art  z.    Les  habitants  des  deux  pays  pourront  réci- 

t>roquement  se  transmettre  des  lettres  chargées  en  payant 
e  port  à  l'avance,  au  bureau  de  départ.  La  moitié  de 
ce  port  sera  perçue  au  profit  de  l'oface  d'envoi  et  l'autre 
OQOitié  au  profit  de  l'office  de  destination. 

Les  deux  offices  se  tiendront  compte,  à  la  fin  de 
chaque  trimestre,  de  la  moitié  du  port  qu'ils  auraient 
respectivement  perçu  dans  la  forme  qui  sera  stipulée  par 
les  directions  générales  des  deux  pays. 

Dans  le  cas  où  une  lettre  cnargée  viendrait  à  être 
perdue,  celui  des  deux  offices  sur  le  territoire  duquel  la 

Nn2 


564  Belgique  et  Espagne. 

Serte  aura  eu  liea  payera  à  Tautre  office,  a  titre  de  dé- 
ommagement,  une  indemnité  de  cinquante  francs. 

Les  réclamations  ne  seront  admises  que  dans  les  six 
mois  qui  suivront  la  date  de  la  livraison  dans  le  bureau 
d'échange  respectif. 

Art.  3.  Le  port  des  lettres  ordinaires  dont  le  poids 
ne  dépassera  pas  sept  grammes  et  demi  et  Belgique  et 
auatre  adarmes  (ou  un  quart  d'once)  en  Espagne,  est 
nxé  à  un  franc  en  Belgique  et  à  quatre  réaux  de  veil- 
lon  en  Espagne. 

Les  lettres  d'un  poids  de  sept  grammes  et  demi  à 
quinze  grammes  inclusivement  en  Belgique  et  de  quatre 
à  huit  adarmes  en  Espagne,  payeront  deux  francs  en 
Belgique  et  huit  réaux  de  veiiton  en  Espaene,  et  ainsi 
de  suite,  en  ajoutant  de  sept  grammes  et  demi  en  sept 
grammes  et  demi  et  de  quatre  adarmes  en  quatre  adar- 
mes, un  franc  en  Belgique  et  quatre  réaux  de  veilion 
en  Espagne. 

Le  port  des  lettres  chargées  sera  triple  de  celui  des 
lettres  ordinaires  même  poids. 

Les  échantillons  de  marchandises  sans  valeur,  pré- 
sentés sous  bandes  ou  de  manière  à  ne  laisser  aucun 
doute  sur  leur  nature,  et  ne  contenant  d'autre  écriture 
que  des  numéros  d'ordre  ou  des  maraues,  payeront  la 
moitié  du  port  fixé  pour  les  lettres  orainaires  du  même 
poids,  sans  que  ce  port  puisse  néanmoins  être  inférieur 
a  celui  d'une  lettre  simple. 

Les   journaux  et  imprimés   compris  dans  le  second 

Saragraphe  de  l'article  1.,  qui  seront  envoyés  sous  ban- 
cs et  qui  ne  contiendront  aucune  écriture,  chiiFre  ou 
signe  quelconque  h  la  main,  payeront  un  affranchisse- 
ment de  dix  centimes  en  Belgique  et  de  douze  marave- 
dis  en  Espagne,  par  feuille  d  impression. 

Ceux  qui  ne  réuniraient  pas  ces  conditions  seront 
considérés  comme  lettres  et  taxés  en  conséquence. 

Art.  4.  Les  correspondances  mal  dirigées  ou  adres- 
sées à  des  destinataires  ayant  changé  de  résidence  seront, 
sans  aucun  délai,  réciproquement  renvoyées  par  les  bu- 
reaux d'échange  respectifs. 

Les  lettres  ordinaires  ou  chargées,  les  échantillons  de 
marchandises,  les  journaux  et  imprimés  tombés  en  re- 
but, pour  quelque  cause  que  ce  soit,  seront  renvoyés  de 
part  et  d'autre  à  la  fin  de  chaque  trimestre. 

Art  5.  Sont  abrogées  toutes  les   dispositions  de  la 


Convention  postale.  565 

Convention  conclae  entre  la  Belgique  et  l'Espagne,  le  27 
décembre  1842. 

Art.  6.  La  présente  Convention  est  conclue  pour  six 
ans.  A  l'expiration  de  ce  terme,  elle  demeurera  en  vi- 
gueur pendant  quatre  autre  années  et  ainsi  de  suite,  à 
moins  de  notification  contraire  faite,  par  l'une  des  Hau- 
tes Parties  Contractantes,  un  an  avant  l'expiration  de 
chaque  terme. 

rendant  cette  dernière  année,  la  Convention  conti- 
nuera d'avoir  son  exécution  pleine  et  entière. 

Art.  7.  La  présente  Convention  sera  ratifiée  et  les 
ratifications  seront  échangées  à  Madrid  dans  le  délai  de 
six  semaines  ou  plus  tôt  si  faire  se  peut  Elle  sera  mise 
à  exécution  un  mois  après  l'échange  desdites  ratifications. 

En  foi  de  quoi  les  Plénipotentiaires  respectifs  ont 
signé  la  présente  Convention  en  double  original  et  y  ont 
apposé  le  sceau  de  leurs  armes. 

A  Madrid ,  le  dix-sept  juillet  mil  huit  cent  quarante- 
neuf. 

(Signé)  Baron  Du  Jardin.      (Signé)  Pedro  J,  PidaL 


95. 

Edit  du  gouvernement  autrichien  publiant  une  or-^ 

donnance  de  VEmpereur  d'Autriche,   signée  le  26 

juillet  1849,  pour  la  successibiUté  des  Montene-- 

grins.     Signé  le  5  août  1849. 

Seine  Majestat  haben  folgende  AUerhôchste  Ent* 
schliessung  zu  erlassen  geruht: 

nich  çenehmige  auf  den  ûbereinstimmenden  Antrag 
Meiner  Mmister  des  Aeussern,  des  Innem  und  der  Justiz, 
dass  die  Montenegrinpr  bei  den  vor  ôsterreichiscben  Be*- 
hôrden  abzuhandelnden  Verlassenschaften  çegeo  Beibrin- 
gung  der  Reversalien  rûcksicbtlich  der  gleichen  Behand- 
lung  ôsterreichischer  Staatsbûrger  bei  Erôffnung  von  Ver- 
lassenschaften in  Monténégro,  nach  dem  Grundsatze  der 
Gegenseîtigkeit  und  mit  Rûckwirkunç  dieser  Verordnung 
aaf  bereits  erôffneta,  jedoch  noch  nicht  eîngeantwortete 
Veriassenschaften   als  erbfâbig,  mit  der  durch  die  Ent- 


566     Autriche  et  Monténégro.     Saccessibiliié. 

schliessuDgen  vom  23.  Juni  1825  und  11.  October  1845 
festgesetzien  Beschrânkune  anzuseben  seien,  dass  dièse 
Begûnstigung  auf  die  F&bigkeit,  Grund  and  Boden  im 
ôsierreicnischen  Gebiete  zu  besitzen,  nîcbt  auszudehnen, 
sondera  in  einem  solchen  Faite  nar  der,  ans  einer  bin- 
nen  peremptorischer  Frist  erfolgten  Yerâusserang  erziehe 
Eriôs,  als  Gegenstand  des  dem  montenegrinischen  Erben 
oder  Legatar  za  erfolgenden  Nachlasses  zu  bebandeln  ist^ 
Hievon  wird  das  Appellationsgericht  zar  Daraachach- 
iung  und  weiteren  Yenûgung  mit  dem  Beisatze,  dass  die 
allgemeine  Kundmachung  veranlasst  werde,  in  Kennt- 
niss  gesetzt 


96. 
Convention  addUionelle    au  traité  de  poste^  conclu 
entre  P Autriche  et  la  Emêie  le  ^^  ^^^    i843^  si- 
gnée à  St.  Pétersbourg  le  ^  juillet  i849j  avec  les 
ratifications  signées  le  i.  octobre  et  le       ^^ 

1849. 

Im  acbien  Artikel  der  zwiscben  den  kaiserlicb-kônig- 
licb-ôsterreichiscben   und  kaiserlich-rassiscben  Regierun- 

gen  am  -^ — —   1843  abgescblossenen  Postconvention  ist 

festgesetzt  worden  :  dass  in  dem  Falle,  als  in  Russland  das 
Briefporto  in  der  Art  eraiâssigt  werde,  dass  der  hôchste 
Taxsatz  ganz  oder  wenigstens  annâherad  der  ôsterreichi- 
scben  Brieftaxe  gleichkâme,  die  gedachten  Postverwal- 
tungen  sich  wegen  Aufhebung  des  Frankaturzwanses  be- 
zûgïich  der  Gorrespondenzen  zwiscben  Oesterreicb  und 
Russland  zu  verstândigen  haben. 

Ferner  enthâlt  der  Artikel  XXIII  die  Bestimmung, 
dass  dann,  wiebald  ûber  die  Beseitigung  des  Brief-Fran- 
katurzwanges  die  Vereinigung  erfolgt,  die  Normen  aucb 
binsichtlich  der  Aufhebung  des  Frankirungszwanges  fôr 
Fahrpostsendungen  festgestellt  werden  soUen. 

Nacbdem  die  gedachte  Voraussetzung  wirkiich  einge- 
treten  und  zwiscben  den  gedachten  Postverwaltungen  die 
erforderliche  Yerbandlung  bezfiçlicb  des  oberwâhnten  Ge- 
genstandes  gepflogen  worden  ist,   so  sind   zor  Aostra- 


Auirictie  et  Russie.  567 

eung  dieser  Ançelegenheit  und  zum  Âbschlusse  des  diess- 
lalligen  Uebereinkommens  von  Seite  Oesterreicbs 
der  kaiserlich  -  kôniglicb  -  ôsterreichiscbe  General  -  Consul 
Doctor  Ludwig  Gutmannstbal,  vonSeite  Russ- 
lands  der  Director  des  Post-Departements  nnd  St.  Pe- 
tersburgiscber  Posidirector,  Gebeimratb  and  Ritter  Tbe- 
odor  Prianiscbnikoff  aïs  Commissâre  bestimmt 
worden,    welcbe  ûber  folgende  Âdditional-Artikel  zum 

Hauplvertraffe  vom  — '■ — "—  1843   unter    Vorbebali  der 

*^  ^  11.  Febraar 

bôberen  Genebmigung  ûbereingekommen  sind. 

AfI.  1.  Der  bisber  bestandene  Zwang  zur  Franki- 
rung  der  Briefe  aus  den  Kronlândern  Oesterreicbs  nacb 
dem  Kaisertbume  Russiand  und  umgekebrt  bat  vom  1. 
Jânner  1850  neuen  Stils  angefangen  aufzubôren  *). 

Mit  Ausnabme  der  in  den  Artikeln  7  und  10  aufge- 
fûhrten  Fâlle  wird  es  daber  von  dem  genannten  Tage 
an,  den  Correspondenten  frei  steben,  die  Briefe  obne 
Entricbtung  einer  Portogebûbr  bei  den  beiderseitigen 
Postâmtern  aufzugeben,  oder  sie  bis  zum  Bestimmungs- 
orte  zu  frankiren. 

Art.  2.  Fur  dièse  internationale  Correspondenz  ynvd 
die  gemeinschaftliche  Portotaxe  fur  die  Befôrderung  vom 
Postorte  der  Aufgabe  bis  zu  jenem  der  Abgabe  mit 
zwanzig  Kreuzern,  in  soferne  die  Taxe  in  Oesterreicb 
eingeboben  wrird,  und  mit  zwanzig  Silber-Kopeken,  in 
soferne  die  Einhebung  der  Taxe  in  Russiand  Statt  zu 
finden  bat,  fur  jeden  einfacben  Brief  festgesetzt 

Art.  3.  Um  den  Verkebr  zwiscben  den  Bewobnern 
der  russiscben  Grânzpostorte  zu  erleichtern,  wird  fur  die 
zwiscben  diesen  Orten  vorkommende  Correspondenz  die 
im  Artikel  II  erwâhnte  gemeinscbaftlicbe  Taxe  auf  die 
Hâlfte  ermâssiget,  sonacb  mit  zebn  Kreuzern  oder  zebn 
Silber-Kopeken  fest^esetzt.  Die  Correspondenz,  auf  wel- 
cbe sicb  derzeit  diese  Begunstigung  zu  erstrecken  bat, 
ist  jene  zwiscben  Radsiwilow  und  Brodi,  zwiscben 
Nowosselitzy,  Czernowitz  und  Bojan,  dann  zwi- 
scben Russiscb-H  u  s  s  i  a  t  y  n,  Oesterreicbiscb-H  u  s  s  i  a  t  y  n  ' 
und  Kopeczynze.  Sollten  in  der  Folge  nocb  zwi- 
scben anaem  an  der  ôsterreichiacb-russiscben  Grânze  ge- 
legenen  Orten   Postverbindungen   bergestellt  werden,  so 


*)  On  a  plttB  tard  différé  ce  terme  Jusqu'au  1  mars  1S50. 


568  Autriche  et  Russie. 

soll  den  zwischen  diesen  Orten  vorkommenden  Correspon- 
denzen  die  gleicbe  Taxerm&ssigong  zu  Theil  werden. 

Art.  4.  Das  Gewicht  des  einfacfaen  Briefea  wird  mit 
drei  Yiertel-Loth  ôsterreichischen  oder  mit  Einem  Loth 
russischen  Gewichtes  festgesetzt  Fur  die  dièses  Gewicht 
ûberscbreitenden  Correspondenzen  sind  die  Gdyûhren 
nach  der  anliegenden  Gewtchts*  und  Taxprogressionsta- 
belle  einzoheben. 

Art.  5.  Fur  die  Correspondenzen,  welche  in  solchen 
nissiscb- ôsterreichischen  Packeten  versendet  werden,  die 
durch  Preussen  transitiren,  ist  nebst  der  gemeinscbaft- 
lichen  Portotaxe  ein  Transitozuschlaff  einzuheben,  iedoch 
nur  in  dem  Masse,  als  es  znr  Deckung  der  an  die  kô- 
niglicb-preussische  Postanstalt  zu  leistenden  Yergûtang  er- 
forderlich  ist  Die  kaiserlich-kôniçlicb-ôsterreiçbische  und 
die  kaiserlich-nissische  Postadministration  haben  sicb  we- 
gen.des  diesfalls  festzusetzenden  Zuschiagsbetrages,  so 
wie  wegen  dessen  Yergûtung  an  die  kôniglich-preussi- 
sche  Postcasse  seiner  Zeit  einzuverstehen. 

Art  6.  Die  aus  Oesterreich  nach  Russland  zu  sen- 
denden  recommandirten  Briefe  unterliegen  nicht  bloss  der 
Entrichtung  der  gemeinschaiUichen  Portotaxe  und  bezie- 
hungsweise  des  Transitozuschlages,  sondem  es  wird  ûber- 
diess  zu  Gunsten  der  ôsterreicniscben  Postcasse  die  ge- 
setzliche  Recommandations-  und  Retour- Recepissegebfibr 
von  den  Aufgebem  ein^ehoben;  dagegen  bat  fur  die  in 
Russland  nach  Oesterreich  aufgegebenen  recommandirten 
Briefe  die  kaiserlich-russische  Postanstalt  die  dortlandes 
bestebende  gesetzlicbe  Recommandationsgebûhr  gleichfalls 
fur  sicb  einzufaeben,  und  es  bleibt  ibr  ûberdiess  freige- 
stellt  fâr  die  aus  Oesterreich  einlangenden  recommanoir- 
ten  Briefe  die  Recommandationsgebûhr  fur  eigene  Rech- 
nung  einzubeben. 

Art.  7.  Fur  Waarenmuster,  Zeitungen,  Handelscir- 
cularien,  Druckwerke,  welche  unter  Scbleife  oder  Krenz- 
band  verwahrt  versendet  werden,  bat  die  im  Artikel  XII 
des  Postvertrages  stipulirte  Ermâssigung  auch  binsiditlich 
des  gemeinscbaftiichen  Porto  einzutreten,  es  mussjedoch 
hiefûr  das  Porto  bei  der  Aufgabe  bezahlt  werden. 

Art  8.  Die  Einnahme,  welche  sicb  am  gemeinscbaft- 
iichen Porto  und  Franko  ergibt,  ist  zwischen  derkaiser- 
lich-kôniglicb- ôsterreichischen  und  der  kaiserlicb-mssi- 
schen  Postcasse  halbscheidlich  zu  theilen. 

Hierûber  wird  vierteljSiirig  die  Abrechnung  gepflogen, 


Convention  postale.  569 

and  es  bât  die  ge^enseitige  Âusgleichung  gleicbzeitig  mit 
jener  hinsichtlich  oer  Transito-Corresponaenz  zu  erfoïgeii. 
Art.  9.  Bei  den  abne  Portozanlung  aufgegebenen 
Briefen  ist  das  von  den  Adressaten  einzabebende  Porto 
auf  der  Adressenseite ,  und  zwar  in  Kreuzcrn  bei  der 
Sendung  nach  Oesterreicb,  nnd  in  Kopeken  bei  der  Sen- 
dang  nacb  Rnssland  aufzuschreiben. 

bei  den  frankirten  Briefen  bat  der  Ansatz  des  bezQg* 
Kcben  Gewiebtsbetrages  entweder  auf  der  Siegelseite  oder 
auf  der  Adressenseite,  und  zwar  im  letzteren  Falie  neben 
dem  aufzuscbreibenden  oder  mittelst  Statnpilie  aufzu- 
drûckenden  Worte  „Franko"  zu  erfolgen. 

Art.  10.  Bezûglicb  der  Bebandlung  der  fôr  portofreie 
Personen  und  Bebôrden  vorkommenden  Correspondenzen 
wird  festgestellt: 

a)  die  unmittelbare  Correspondenz  zwiscben  Ihren  kai- 
serlicb-kôniglicben  Majestâten  und  allen  Mitgliedem 
der  aUerdurchlaucbtiçsten  dsterreicbisehen  und  russi- 
schen  Kaiserfamilie  wird  beiderseits  portofrei  gelassen; 
b)die  von   Bebôrden   des  einen  Staates  an  jene  des 
anderen  vorkommenden  âmtlicfaen  Corresponden- 
zen werden  gegenseitig  ohne  Anrecbnung  eines  Porto 
ausgeliefert,   es   bleibt  jedoch    der  Postanstalt   des 
Staates,  in  welchem  dieBebôrde,  an  die  die  Corres- 
pondenz gericbtet  ist,  oder  von  der  sie  aufgegeben 
wird,   die  Portofreibeit  nicbt  geniesset,  ûberlassen, 
die  Hâlfte  des  gemeinscbaftlicben  Porto,  und  bezie- 
bungsweise  den  Transitzuschlag  fur  sicb  einzubeben; 
c)  die  Correspondenzen  von  Privaten  an  Bebôrden  mûssen 
bei  der  Aufgabe  vollstandig  frankirt  werden  ;  fur  jene 
von  Bebôrden  an  Private  ist  die  voile  Portogebûbr  in 
Ansatz  zu  bringen  und  von  den  Adressaten  einzubeben. 
Art.  11.    Die  unanbringlicben  Briefe  werden  von  der 
Postanstalt  des  einen  Staates  an  jene  des  andera  im  ge- 
wôhnlicben  Kartirunsswege,  jedocn  nur  in  den  nicbt  ûber 
Preussen  sebenden  racketen  zuruckgesendet,  und  es  ist 
deren'  Zabi,  so  wie  das  auf  den  unfrankirten  Briefen  baf- 
tende  gemeinscbaftlicbe  Porto   und  der  Transitozuscblag 
in  den  Correspondenzkarten  einzutragen,  und  der  biefiîr 
«cb   ergebende  Betrag   bei  der   vierteljâbrigen   Ausglei- 
cbon^  ZQ  berûcksicbtigen. 

Die  von  der  einen  Postanstalt  an  die  andere  gelan- 

Senden   unanbringlioben   Correspondenzen  werden    nacb 
en  Vorscbriften  oehandelt,  welcbe  bei  der  Postanstalt, 


570  Autriche  et  Russie. 

an  die  derlei  Sendungen  gelangen,  gesetzlich  in  Anwen- 
dunç  sind. 

Art.  12.  Die  kaiserlich  -  kôniglich  -  ôsterreichischen 
Postâmter  werden  sich  bei  der  Kartining  an  jene  Ross- 
lands,  der  Correspondenzkarien  nach  dem  vorliegenden 
Formulare  A,  die  kaiserlich-russischen  Postâmter  dagegen 
sich  jener  bedienen ,  wovon  das  Formulare  unter  B  an- 
gescblossen  wird. 

Art.  13.  Fur  den  Fall,  als  es  in  derFolge  angemes- 
sen  befunden  wird,  den  Frankaturzwang  auch  bei  den 
Correspondenzen  zwischen  Russiand  und  jenen  fremden 
Staaten,  fur  welche  die  Briefe  ûber  Oesterreich  gesendet 
werden  wollen,  zu  beseitigen,  wird  die  kaiserlich  -  kônig- 
lich-ôsterreichische  Postadministration,  nachdem  sie  sich 
mit  der  kaiserlich-russischen  Postverwaltung  hierûber  ver- 
standi^  bat,  auf  Grund  des  erziehiten  Einverstândnisses 
die  weitere  Verhandlung  mit  den  bezûdichen  auswârtigen 
Postanstalten  pflegeh,  und  dahin  wirken,  dass  ein  den 
Interessen  der  Postanstalten  von  Russiand  und  den  be- 
theiligten  auswârtigen  Staaten  entsprechendes  Ueberein- 
kommen  erzieit  werde.  Ferner  wird  ôsterreichischer 
Seits  vorhinein  die  Zusicherung  ertheilt,  dass  bezûglich 
dieser  Correspondenz  das  auslândische  Porto  nur  in  je- 
nem  Betrage  in  Aufrechnung  gebracht  werde,  welcber 
an  die  fremden  Postanstalten  vergutet  werden  muss. 

Art  14.  Gleichzeitig  mit  der  Aufhebun^  des  Fran- 
katurzwanges  fur  die  Correspondenzen  wira  mit  Rûck- 
sicht    auf    den   Artikel    XXIII    des    Postvertrages    vom 

7-^ — ^^1843  den  Aufgebern  von   Sendungen  mit  Gel- 

11.  Febrnar  ^  " 

dem  und  anderen  Werthgegenstanden  freigestellt,  diesel- 
ben  entweder  bis  zur  Grânze  zu  frankiren,  oder  ohne 
Bezahlung  der  Postgebûhren  den  beiderseitigen  Postan- 
stalten zu  ûbergeben,  in  welchem  letzteren  Falle  dièse 
Gebûhren  von  den  Adressaten  hereinzubringen  sind,  wess- 
halb  das  fur  die  Entfernuns  vom  Aufgabsorte  bis  zur 
Grânze  nach  den  bestehenden  Tarifen  entfallende  Porto 
sowohl  auf  den  Sendungen,  als  auch  in  den  Karten 
von  den  beiderseitigen  Grânzpostâmtern  angemerkt  wer- 
den muss. 

Hierûber  haben  dièse  Postâmter  unter  sich  monatlich 
Abrechnung  zu  pflegen. 

Art.  15.  Von  der  im  Artikel  XIY  enthaltenen  Bestim- 
mung  sind  ansgenommen: 


Convention  postale.  571 

1.  Sendangen  an  Bebôrden  and  Personen,  denen  die 
Portofreiheit  bewilligt  ist. 

2.  Sendungen,  fur  welcbe  gar  kein  Werih  oder  nicht 
weniestens  jener  von  zebn  Guiden  oder  sieben  Silber- 
Rubei  angegeben  ist. 

3.  Sendungen,  welcbe  leicbt  zerbrecblicbe  oder  zer- 
stôrbare  Gegenstânde  entbalten,  und  endiicb 

4.  solcbe  mit  Wecbsein,  Privatobligationen  und  Geld- 
anweisungen.  Fur  aile  dièse  Sendungen  muss  die  Post- 
gebûhr  vom  Orte  der  Aufgabe  bis  zur  Grânze  von  den 
Absendern  bezablt  werden. 

Art  16.  Fur  jene  Fabrpostsendungen,  welcbe  an  die 
Adressaten  nicbt  bestellt  werden  kônnen,  und  dessbalb 
von  der  einen  Postanstalt  an  die  andere  zurûckgeleitet 
werden  mûssen,  sind  bei  der  Rûcksendung  die  mr  die 
Befôrderung  vom  Aufgabsorte,  falls  die  Sendung  unfran- 
kirt  aufgegeben  worden  ist,  oder  von  der  Grânze,  falls 
die  Sendung  nur  bis  zur  Grânze  frankirt  ist,  bis  zum 
Bestimmungsorte  darauf  baftenden  Gebûbren  dem  Post- 
amte,  an  welcbes  die  Sendung  ausgeliefert  wird,  in  Auf- 
recbnunff  zu  brineen  und  sicb  wecbselseitig  zu  vergûten. 
HinsicbtRcb  der  Gebûbr  fur  die  Zurûcksendung  solcber 
unanbringlicberFabrpostgeg^nstânde  bleiben,  wie  es  sicb 
von  selbst  verstebt,  aie  Bestimmungen  des  Artikels  XXVIII 
der  ôsterreicbiscb-russiscben  Postconvention  in  voiler  Kraft. 

Art  17.    Aile  in  den  Artikeln   von  1   bis  16   nicbt 

berûhrten  Bestimmungen  der  Post-Convention  vom  -- — — 

1843  bleiben  in  voiler  Kraft,  und  es  wird  nur  nocb  aus- 
drûcklicb  festgesetzt,  dass  das  ^egenwârtige  Ueberein- 
kommen  die  nâmlicbe  Dauer  wie  die  Convention   vom 

'  1843  baben,  und  auf  dasselbe  aucb  die  weeen 

11.   Febraar  O 

Verlângerung  derselben  in  Artikel  XL VII  entbaltene  Be- 
stimmung  voile  Anwendung  finden  soU. 

Da  ferner  die  môglicberweise  eintretenden  Fâlle  oder 
Ereignisse  nicbt  scbon  jetzt  voraus  zu  seben  sind,  welcbe 
etwa  in  der  Folge  eine  Modificirung  der  in  dem  gegen- 
wârtigen  Uebereinkommen  entbaltenen  Bestimmungen 
v^nscbenswertb  erscbeinen  lassen  kônnten,  so  bebalten 
sicb  zur  Vereinfacbung  des  Gescbâftsgan^es  die  beider- 
seitisen  Postverwaltun^en  vor,  solcbe  Modificationen  nach 
Çepflogenem  gegenseitigen  Einvernebmen  einverstândiicb 
m  das  Werk  zu   setzen,   obne  dass  biezu  erst  die  Ab- 


572  j4 ut  riche  et  Russie. 

schliessung  eines  besonderen  fôrmiichen  Uebereinkom- 
mens  erforderlicb  wâre. 

Zur  Urkunde  dessen  sind  zwei  gleicblautende  Exem- 
plare  der  çegenwârtigen  Uebereinkunft  ausgefertigl  and 
von  den  beiderseitiçen  Bevollmâchtigten  mit  ihrer  eigen- 
hândigen  Unterschrift  und  beigedrûckten  Siegel  bebrâf- 
tigt  worden. 

So  geschehen  zu  St  Petersburg  am  ■  ^    ^^  «wMtiffta 

Jalî  Eintausend  Achthandert  neun  und  vierzig. 

Dr.  L.  GutmannsthaL  2\  Prianischnihoff, 
Von  Seite  des  ôsterreicbischen  Ministeriuros  fur  Han- 
del,  Gewerbe  und  ôffentlicbe  Bauten  wird  unter  Zustim- 
mung  des  Ministerrathes  der  wegen  Âufhebung  des  Fran- 
katurzwanges  zwiscben  Russiana  und  Oesterreich  za  St. 
Petersburg  am  ^^  Juli   1849  abgescblossene  Âdditional- 

vertrag  zu  dem  Postvertrage  vom      '     J*  '    1843,  welcher 

Additional  -  Vertrag  mit  den  Worten  ^Im  achten  Ârtike^ 
beginnt,  und  mit  den  Worten  ^beigedrûckten  Siegel  be- 
krâftigt  worden^  scbliesst,  seinem  ganzen,  17  Artikel 
umfassenden  Inbalte  nacb,  biermit  genebmigt  und  ratificiit 

Wien,  am  1.  October  1849. 
Sr.  k.  k.  apostol.  Majest&t  Minister  fur  Handel,  Gewerbe 
und  ôffentlicbe  Bauten,  Ritter  des  kaiserl.   osterr.  Or- 
dens  der  eisemen  Krone  erster  Classe  und  des  ôsterr. 
kais.  Leopoldordens  etc.  etc. 

Ritter  v.  Brucl  m.  p. 
Von  Seiten   der  kaiserlicb  -  russischen  Obersten  Post- 
verwaltung   wird  der  wegen  Aufhebung   des  Frankator- 
zwanges  zwiscben  Oesterreich   und  Russland   zu  St.  Pe- 
tersburg am  ^J  Juli  1849  abgescblossene  Additional-Yer- 

trag  zu  dem  Postvertrage  vom  ^    p°^  1843,  welcher 

Additionalvertraç  mit  den  Worten  „Im  achten  Artikel 
beginnt,  und  mit  den  Worten  „  beigedrûckten  Siegel  be- 
krâftigt  worden^  scbliesst,  seinem  ganzen,  17  Artikel 
umfassenden  Inbalte  nacb,  biemit  genebmigt  und  ratificirt 

St.  Petersburg,  den  -^— — r-  1849. 

^^  6.   Dccenber 

Sr.  kais.  russische  Majestât  Minister  -  Dirigent  des  Post- 
wesens,  General  von  der  Infanterie,  General -Adjutant 
Sr.  Majestât  des  Kaisers,  Grosskreuz  des  St  Andréas- 
und  des  k.  k.  St.  Stephan-Ordens  etc.  etc. 
Graf  t^.  Adlerberg  m.  p. 


573 


97. 
Acte  du  parlement  britcmnique^  en  date  du  28  juil-- 
let  1849  j    pour  faciliter  les  mariages  des  sujets 
brUanniques  séjournant  dans  des  pays  étrangers. 

[12  4  13  Vict.  cap.  68.]  [July  28,  1849.] 

Whereas  an  Âct  was  passed  in  the  4th  year  ofthe 
reign  of  his  laie  Majesty  King  George  IV,  intitulée!  ^An 
Âct  to  relieve  His  Majesty's  suojects  trom  ail  doubt  con- 
cerning  the  validity  of  certain  Marriages  solemnized 
abroad;^  And  whereas  the  provisions  of  the  said  Act 
are  applicable  only  to  the  cases  of  marriages  solemnized 
by  a  Minister  of  the  Church  of  England  in  the  chapel 
or  bouse  of  any  British  Ambassador  or  Minister  residmg 
within  the  country  to  the  court  of  which  he  is  accre- 
dited,  or  in  the  chapel  belonging  to  any  British  factory 
abroad,  or  in  the  bouse  of  any  British  subject  residing 
at  such  factory,  and  of  marriages  solemnized  within  the 
British  lines  by  any  chaplain  or  officer,  or  other  person 
ofGciatin^  under  the  orders  of  the  commanding  oilQcer 
of  a  British  army  serving  abroad:  and  whereas  large 
numbers  of  Her  Majesty's  subjects  are  résident  abroad 
at  places  where  the  provisions  of  the  said  Act  are  not 
applicable  :  And  whereas  it  is  expédient  to  afford  greater 
facilities  for  the  marriage  of  Her  Majesty's  subjects  rési- 
dent abroad:  Be  it  therefore  enacted  by  the  Queen's  most 
Excellent  Majesty,  by  and  with  the  ad  vice  and  consent 
of  the  Lords  Spiritual  and  Temporal,  and  Gommons  in 
this  présent  ParHament  assembled,  and  by  the  authority 
of  the  same,  that  ail  marriages  (both  or  one  of  the  par- 
ties thereto  being  subjects  or  a  subiect  of  this  realm) 
^hich  from  and  after  the  passing  of  this  Act  shall  be 
solemnized  in  the  manner  in  this  Act  provided,  in  any 
Foreign  country  or  place  where  there  shall  be  a  Bri- 
tish Consul  duly  authorized  to  act  in  such  Foreign 
country  or  place  under  this  Act,  shall  be  deemed  and 
held  to  be  as  valid  in  the  law  as  if  the  same  had  been 
solemnized  within  Her  Majesty's  dominions  with  a  due 
observance  of  ail  forms  reauired  by  law. 

IL  And  be  it  enacted,  tnat  in  every  case  of  marriage 
intended  to  be  solemnized    under  the  provisions  of  this 


574  Grande  Bretagne, 

Act,  one  of  the  parties  shall  give  notice  under  his  or 
her  hand,  in  the  Tonn  of  the  Schedule  (A.)  to  this  Âct 
annexed,  or  to  the  like  effect,  to  the  Consul  within  whose 
district  both  the .  parties  shall  hâve  dwelt,  not  less  than 
1  calendar  month  then  next  preceding,  and  shall  state 
therein  the  name  and  surname  and  the  profession  or 
condition  of  each  of  the  said  parties  intending  marriage, 
the  dwelling-place  of  each  of  them,  and  tnat  each  of 
them  has  dwelt  within  such  district  during  such  1  ca- 
lendar month  at  the  least 

III.  And  be  it  enacted,  that  the  Consul  shall  file  ail 
such  notices,  and  keep  them  with  the  archives  of  his 
consulate,  and  shall  also  forthwith  enter  a  true  and  exact 
copy  of  every  such  notice  fairly  into  a  register  to  be  by 
him  kept  for  that  purpose,  and  shall  likewise  suspend  a 
like  true  and  exact  copy  of  every  such  notice  in  some 
conspicuous  place  in  the  office  of  his  consulate,  during 
7  successive  days  if  the  marriage  is  to  be  solemnized  by 
licence,  or  21  successive  days  if  the  marriage  is  to  be 
solemnized  without  licence,  before  any  marriage  shall  be 
solemnized  in  pursuance  of  such  notice;  and  the  said 
register  and  suspended  copies  shall  be  open  at  ail  rea- 
sonable  times,  without  fee,  to  the  inspection  of  persons 
désirons  of  inspecting  the  same;  ana  upon  the  receipt 
of  every  such  notice,  and  before  registering  and  suspend* 
ing  the  same,  the  Consul  shall  be  entitled  to  hâve  a  fee 
of  10s. 

IV.  And  be  it  enacted,  that  any  person  authorized  in 
that  behalf  as  hereinafter  mentioned  may,  at  any  time 
before  the  solemnization  of  any  such  intended  marriaee, 
forbid  the  solemnization  of  such  intended  marriage,  oy 
writing  the  word  „forbidden^  opposite  to  the  entry  of 
the  notice  of  such  intended  marriage  in  the  register,  and 
by  subscribinç  thereto  his  or  her  name  and  place  of 
abode ,  and  his  or  her  character  in  relation  to  either  of 
the  parties  by  reason  of  which  he  or  she  is  so  author- 
ized ;  and  in  case  the  solemnization  of  any  such  intended 
marriage  shall  be  so  forbidden,  the  notice  shall  be  void, 
and  such  intended  marriage  shall  noi  be  solemnized 
under  such  notice. 

y.  And  be  it  enacted,  that  the  like  consent  shall  be 
required  to  any  marriage  by  licence  under  the  provisions 
of  this  Act  as  is  now  required  by  law  to  marriages  so- 
lemnized in  England  by  licence;  and  every  person  wbose 


Mariages  à  tétranger.  575 

consent  to  a  marriage  by  licence  is  required  by  law,  is 
hereby  authorized  to  forbid  a  marriage  under  the  pro- 
visions of  this  Act,  whether  such  marriage  is  intended 
to  be  by  licence  or  \vithout  licence. 

VI.  And  be  it  enacted,  that  before  any  marriage  by 
licence  shall  be  solemnized  under  this  Act,  both  the  par- 
ties intending  marriage  shall  appear  before  the  Consul, 
and  each  of  them  shaïl  make  oatn,  or  shall  make  his  or 
her  solemn  affirmation  or  déclaration  instead  of  an  oath 
that  he  or  she  believeth  that  there  is  not  any  impedi- 
ment  of  kindred  or  alliance,  or  other  lawful  hindrance, 
to  the  said  marriage.,  and  that  both  of  the  said  parties 
hâve  for  the  space  of  1  calendar  month  immediately  pre- 
cedingi,  respectively  had  their  usual  places  of  abode 
within  the  district  of  such  Consul,  and  where  either  of 
the  parties,  not  being  a  widower  or  widow,  shall  be 
under  the  âge  of  21  years,  that  the  consent  of  the  per- 
son  or  persons  whose  consent  to  such  marriage  is  re- 
çiuired  by  law  has  been  obtained  thereto,  or  that  there 
is  no  person  having  authority  to  give  such  consent,  as 
the  case  may  be;  and  when  and  as  soon  as  such  oath, 
affirmation,  or  déclaration  shall  hâve  been  made,  the 
Consul  shall,  on  payment  of  a  fee  of  20  shillings,  cer- 
tify  under  his  hand  on  the  original  notice,  and  also  in 
the  register,  that  licence  has  oeen  granted  for  the  so- 
lemnization  of  the  marriage  in  respect  of  which  such 
notice  was  given;  and  such  certificate  shall  be  deemed 
and  taken  to  be  a  licence  for  such  marriage. 

VIL  And  be  it  enacted,  that  any  person,  on  payment 
of  a  fee  of  20  shillings  to  the  Consul ,  may  enter  a  ca- 
veat  with  the  Consul  against  the  solemnization  of  the 
marriage  of  any  person  named  therein,  such  caveat  being 
signed  by  or  on  behalf  of  the  person  who  enters|the  same, 
and  stating  his  or  her  place  of  résidence,  andtheground 
of  objection  on  which  his  or  her  caveat  is  founded; 
and  il  any  caveat  be  entered  as  aforesaid,  no  marriage 
of  the  person  named  therein  shall  be  solemnized  until  the 
Consul  shall  hâve  examined  into  the  matter  of  the  ca- 
veat, and  shall  be  satisfied  that  it  ought  not  to  obstruct 
tbe  solemnization  of  the  said  marriage,  or  until  the  ca- 
veat shall  be  withdrawn  by  the  party  who  entered  the 
same;  and  in  cases  of  douot,  it  shall  be  lawful  for  the 
Consul  to  transmit  to  one  of  Her  Majesty's  Principal 
Secretaries  of    State  a  copy  of  such  caveat,  with  such 


576  Grande  Bretagne. 

statement  in  relation  thereto  as  sach  Consul  may  tkink 
fit,  and  suoh  Secretary  of  State  shall  refer  the  same  to 
the  Regtstrar-General  of  Births,  Deaths,  and  Marriages 
in  England,  for  fais  décision;  and  the  said  Registrar- 
General,  iiaving  decided  thereon,  shall  transmit  bis  dé- 
cision in  writing  to  the  said  Secretary  of  State,  who 
shall  oommunicate  the  saode  to  the  said  Consul:  pro- 
yided  always,  that  in  case  the  Consul  refuse  to  solemn- 
ize  or  to  allow  to  be  solemnized  in  fais  présence  the 
marriaçe  of  any  person  requiring  such  marriage  to  be 
solemnized,  such  person  shall  bave  a  right  of  appeal  to 
one  of  Her  Majestj's  Principal  Secretaries  of  State,  who 
shall  thereupon  either  confirm  the  refusai  or  direct  the 
solemnization  of  the  marriage. 

VIIL  And  be  it  enacted,  that  whenever  any  marriage 
shall  not  be  had  within  3  calendar  months  next  after 
notice  shall  hâve  been  so  given  to  and  entered  by  the 
Consul  as  aforesaid ,  or  where,  in  the  case  of  any  such 
caveat  as  aforesaid,  a  statement  shall  bave  been  trans- 
mitted  as  aforesaid,  or  where,  on  such  refusai  as  afore- 
said of  the  Consul,  a  person  shall  appeal  as  aforesaid,  and 
the  marriage  shall  be  directed  to  oe  solemnized ,  then, 
within  3  calendar  months  after  the  receipt  from  the 
Secretary  of  State  of  the  décision  with  respect  to  sach 
caveat  or  on  such  appeal,  the  notice  shall  oe  void;  and 
the  marriage  in  respect  of  wbich  such  notice  was  fflven 
shall  not  be  solemnized  until  a  new  notice  shall  oave 
been  given,  and  copies  thereof  entered  in  the  register, 
and  suspended  in  the  office  of  the  Consulate,  in  aocord- 
ance  with  the  provisions  of  this  AcL 

IX.  And  be  it  enacted,  that  after  the  expiration  of 
7  days  if  the  marriage  is  by  lioeikce,  or  of  21  davs  if 
the  marriage  is  without  licence,  after  notice  shall  bave 
been  so  given  to  and  entered  by  the  Consul  as  aforesaid, 

Erovided  no  lawful  impediment  be  shown  to  the  satis- 
lotion  of  the  Consul  why  the  marriage  should  not  be 
solemnized,  and  that  the  marriage  bas  not  been  for- 
bidden  in  manner  herein  provided,  it  shall  be  lawful  for 
the  Consul  to  solemnize,  or  allow  to  be  solemnized  by  any 
other  person  in  his  présence,  the  marriage  in  respect  of 
whidi  such  notice  shall  hâve  been  given,  between  and 
by  the  parties  described  in  such  notice;  apd  every  such 
marriage  shall  be  solemnized  at  the  British  Consulate, 
with  open  doors,  between  the  hours  of  8  and  12  in  the 


Mariages  à  t^ranger.  577 

forenoon,  in  the  présence  of  2  or  more  witnesses,  and 
may  be  soleranized,  in  the  présence  of  the  Consul,  ac- 
cording  to  the  rites  of  the  United  Church  of  England 
and  Ireland,  or  according  to  such  other  form  and  ce- 
remony  as  the  parties  thereto  may  see  fit  to  adopt,  or 
may ,  where  the  parties  shall  so  désire ,  be  solemnized 
by  the  Consul;  and  in  the  solemnization  of  every  such 
marriage  not  solemnized  accordinç  to  the  rites  of  the 
United  Church  of  Ençland  and  Ireiand,  in  some  part  of 
the  ceremony,  and  in  the  présence  of  the  Consul  and 
witnesses,  each  of  the  parties  shall.  déclare, 

„I  do  solemnly  déclare,  that  I  know  not  of  any 
lawfuf  impediment  why  I  A.  B.  may  not  be  joined  in 
matrimony  to  C.  D." 

Ând  each  of  the  parties  shall  say  to  the  other, 

„I  call  upon  thèse  persons  hère  présent  to  witness, 
that  I  Â.  B.  do  take  thee,  C.  D.,  to  be  my  lawful  wedded 
wife  [or  husband]." 

X.  And  be  it  enacted,  that  the  Consul  shall  be  en- 
titled,  for  every  marriage  which  shall  be  solemnized 
under  this  Act  by  him  or  in  his  présence,  to  hâve  from 
the  parties  married  the  sum  of  20  shillings,  if  the  mar- 
riaçe  shall  be  by  licence,  and  otherwise  the  sum  of  10 
shillings. 

XL  And  be  it  enacted,  that  the  Consul  shall  forth- 
with  register  in  duplicate  every  marriage  solemnized  as 
aforesaid,  in  2  marriage  register  bocks,  to  be  fumished 
to  him  for  that  purpose  from  time  to  time  by  the  Re- 
gistrar-General  (through  one  of  Her  Majesty's  Principal 
Secretaries  of  State),  according  to  the  form  proviaed 
for   the    registration    of  marriages  by  an  Act  of  the  7th 

Îrear  of  the  reiçn  of  King  William  IV,  intitulcd  „An  Act 
or  registering  oirths,  deaths,  and  marriages  in  England,'* 
or  as  near  to  such  form  as  the  différence  of  tue  cir- 
cumstances  will  admit  of;  and  the  entry  in  each  such 
book  of  every  such  marriage  shall  be  signed  by  the 
person  by  whom  the  marriage  shall  hâve  been  solemn- 
ized, if  there  shall  be  any  such  person  other  than  the 
Consul,  and  by  the  Consul  and  both  the  parties  married, 
and  attested  by  2  witnesses;  and  ail  such  entries  shall 
be  made  in  regular  order  from  the  beginning  to  the 
end  of  each  such  book,  and  the  number  of  the  place  of 
entry  in  each  duplicate  marriage  book  shall  be  the  same. 
aII.   And  be  it  enacted,  that  in  the  month  of  January 

iVoiiv.  Rteueil  gén.     Tome  XIV.  Oo 


578  Grande  Bretagne. 

in  every  vear,  every  Consul  shall  make  and  transmit  to 
one  of  Her  Majesty's  Principal  Secretaries  of  State,  to 
be  transmitted  by  him  to  tne  Registrar-General,  a  tnie 
copy,  certified  by  such  Consul  under  bis  hand  and  Con- 
sular  seal,  according  to  the  form  in  the  Schedule  (B.) 
to  this  Act  annexed,  of  ail  the  entries  of  marriage  dur- 
ing  the  preceding  year  in  the  register  book  kept  by 
him  ;  and  if  there  shall  bave  been  no  marriap  registered 
during  such  preceding  year,  the  Consul  shall  certify  such 
fact  under  bis  hand  and  Consular  seal;  and  the  Consul 
shall  keep  the  said  duplicate  marriage  register  bookssa- 
fely  until  the  same  shall  be  fiUed,  and  one  of  such  du- 
pUcate  marriage  register  books,  when  filled,  shall  be 
transmitted  to  one  of  Her  Majesty's  principal  Secretaries 
of  State,  to  be  transmitted  by  him  to  the  Registrar-Ge- 
neral. 

XIII.  And  be  it  enacted,  that  after  any  marriage  shall 
bave  been  solemnized  under  this  Act,  it  shall  not  be 
necessary,  in  support  of  such  marriage,  to  give  any  proof 
of  the  actual  dwelling  for  the  time  required  by  this  Act 
of  either  of  the  parties,  previous  to  the  marriage,  within 
the  district  wherein  such  marriage  was  solemnized,  or 
of  the  consent  of  any  person  wbose  consent  thereto  is 
required  by  law,  nor  snall  any  évidence  to  prove  tbe 
contrary  be  given  in  any  suit  touching  the  validity  of 
such  marriage. 

XIV.  And  be  it  enacted,  that  it  shall  be  lawful  for 
the  Consul  bv  whom  or  in  wbose  présence  any  marriage 
is  solemnized  under  this  Act,  to  ask  of  the  parties  to  be 
married  the  several  particulars  required  to  be  regisiered 
touching  such  marriage. 

XV.  And  be  it  enacted,  that  if  any  marriage  shall 
be  had  under  the  provisions  of  this  Act  by  means  of 
any  wilfuUy  false  notice,  oath,  affirmation,  or  déclaration 
made  bv  either  party  to  such  marriage,  as  to  any  matter 
to  which  a  notice,  oath,  affirmation,  or  déclaration  is  by 
this  Act  required,  it  shall  be  lawful  for  Her  Majesty's 
Attomey-General  or  Solicitor-General  to  sue  for  the  for- 
feiture  of  ail  estate  and  interest  in  any  property  accruing 
to  the  offending  party  by  such  marnage;  and  the  pro- 
ceedings  thereupon,  and  the  conséquences  thereof,  shall 
be  the  same  as  are  provided  by  law  in  the  like  case 
with  regard  to  marriages  solemnized  by  licence  in  Eng- 
land  according  to  the  rites  of  the  Church  of  England. 


Mariages  à  Fétranger.  579 

XVI.  And  be  it  enacted,  that  every  person  who  shall 
knowinçly  and  wilfuUy  make  any  oath,  affirmation,  or 
déclaration,'  or  sign  any  false  notice,  required  by  this 
Act,  for  the  purpose  of  procuring  any  marriage,  and 
every  person  who  shall  forbid  any  such  marriage  by 
falsely  representing  himself  or  herself  to  be  a  person 
whose  consent  to  such  marriage  is  required  by  law, 
knowing  such  représentation  to  be  false,  shall  suffer  the 
penalties  of  perjury;  and  such  offender  may  be  tried  in 
any  county  or  place  in  England  in  the  same  manner  and 
may  be  dealt  with  in  ail  respects  as  if-ihe  offence  had 
been  committed  in  such  county  or  place  in  England. 

XVII.  And  be  it  enacted,  that  in  any  and  every  action 
or  suit  for  forfeiture ,  and  upon  any  and  every  prose- 
cution  for  perjury,  as  aforesaid,  the  déclaration  and  cer- 
tificate  of  tne  Consul,  under  his  hand  and  Consular  seal, 
shall  be  received  and  taken  as  good  and  valid  évidence 
in  the  law  of  ail  facts  and  matters  stated  in  such  dé- 
claration and  certificate,  without  its  being  necessary  for 
the  said  Consul  to  attend  in  person  to  prove  the  same. 

XVIII.  And  be  it  enacted,  that  this  Act  shall  be 
taken  to  be  part  of  the  said  Act  for  registering  births, 
deaths,  and  marriages  in  England,  as  fully  and  elFectually 
as  if  incorporated  therewith  5  and  that  every  Consul  shall 
be  deemed  a  registrar  unter  the  said  Act;  and  that  ail 
the  provisions  and  penalties  of  the  said  Act  relating  to 
any  registrar,  or  register  of  marriages  or  certified  copies 
thereof ,  shall  be  taken  to  extend  to  every  such  Consul, 
and  the  registers  of  marriages  under  this  Act,  and  to 
the  certified  copies  thereof,  so  far  as  the  same  are  ap- 
plicable thereto. 

XIX.  And  be  it  enacted,  that  every  British  Consul- 
General  and  Consul  already  appointed  or  hereafter  to  be 
appointed  to  réside  in  any  Foreign  countiy  or  place, 
who  shall  be  directed  or  authorized,  by  writing  under 
the  hand  of  one  of  Her  Majesty's  Principal  Secretaries  of 
State,  to  solemnize  and  register  marriages,  and  any  oer- 
son  duly  authorized  to  act  in  the  absence  of  such  Con- 
sul, or  in  any  Foreign  place  where  there  is  no  British 
Consul  résident,  any  Vïce-Consul  or  Consular  Agent  who 
shall  be  direced  or  authorized  as  aforesaid  by  one  of 
Her  Majesty's  Principal  Secretaries  of  State  to  solemnize 
and  register  marriages  in  such  place,  shall,  in  the  country 
or    place   in  which   he  is  so  appointed  to  réside,   or  in 

Oo2 


580  Grande  Bretagne. 

wbich  he  is  dîrected  or  authorized  to  solemnize  and  re- 

S'ster  marriages  as  aforesaid,  be  a  Consul  duly  authorized 
r  ail  ihe  purposes  of  this  Act;  and  in  the  K^onstniction 
of  this  Act  the  term  ^Consul''  shall  (save  where  such 
construction  would  be  inconsistent  with  the  context)  be 
construed  to  mean  a  Consul  so  autorized  ;  and  the  district 
of  every  such  Consul  for  the  purposes  of  this  Act  sball 
be  ail  or  such  parts  of  the  Foreign  country  in  wbicb 
(or  at  a  place  within  which)  such  Consul  is  appointed 
to  réside,  or  is  so  directed  or  authorized  as  aforesaid, 
as  such  Secretary  of  State  may,  by  such  writing  under 
his  hand,  direct,  or,  where  there  shall  be  no  direction  in 
this  behalf,  shall  be  the  district  of  the  Consulate  of  such 
Consul. 

XX.   And  whereas  many  marriages  hâve  been  entered 
into  abroad  by  British  subjects  under  circumstances  wbich 
may    occasion  doubts   as  to   the  validity  of  such  mar- 
riages, and  it  is  expédient  that  such  marriages  should  be 
confirmed    in   the    cases    hereinafter    mentioned:   Be  it 
enacted,   that  ail   marriages,  both  or  one  of  the  parties 
being  subjects  or  a  subject   of  this   realm,   which,  be- 
fore  the   passing  of  this  Act,   hâve  been  solemnized  in 
any  Foreign    country  or  place,  or  on  board  a  Britisb 
vessel   of  war   on  any  Foreign  station,   by  a  minister 
in  holy   orders  according  to  the  rites  and  cérémonies  of 
the  Church  of  England,   or  of  Ireland,  or  of  the  United 
Church   of  England  and  Ireland ,  or  by  an  ordained  mi- 
nister of  the  Church    of  Scotland  ;   and  ail  marriages  of 
the    like  parties   which   hâve  been  solemnized  according 
to  any   reiigious  rites  or  cérémonies,  or  contracted  per 
verba   de   praesenti    in    any    Foreign    country  or 
place  in  the    présence  of  any  British  Ambassador,  Mi- 
nister, Chargé  d'Affaires,  Consul-General,  Consul,  or  Vice- 
Consul,    excercising   his  functions  within  the  Foreign 
country  or   place  in   which   such    marriages   hâve  been 
had,  or  on  board  a  British  vessel  of  war  on  any  Foreign 
station   in   the  présence  of  the  officer  commandin^  such 
vessel;   and  ail  marriages  of  the  Kke  parties  whicb  bave 
been  solemnized   according  to  any  religions  rites  or  cé- 
rémonies, or  contracted  per  veroa  de  praesenti  in 
any  Foreign   country   or  place,    and  registered  by  or 
under  the  authority  of  any  British  Consul-General,  Con- 
sul, or  Vice-Consul   exercising  his  functions  within  socb 
Foreign  country  or  place,  the  signatures  of  the  parties 


Mariages  à  Pêtranger. 


581 


beîng  written  in  the  register,  shall  be  deemed  and  held 
to  be  as  valid  in  the  law,  and  cognizable  in  the  like 
naanner  as  if  the  same  had  been  solemnized  within  Her 
Majesty's  dominions  with  a  due  observance  of  ail  forms 
required  by  law:  Provided  always^  that  this  enactment 
shall  not  extend  to  render  valid  any  marriage  which  be- 
fore  the  passing  of  this  Âct  has  been  declared  invalid  by 
any  court  of  compétent  jurisdiction  in  any  proceeding 
touching  such  marriage,  or  any  right  dépendent  on  the 
validity  or  invalidity  thereof,  or  any  marriage  where  either 
of  the  parties  has  afterwards,  during  the  life  of  the  other, 
JawfuUy  intermarried  with  any  other  person. 

XXL  Provided  always,  and  be  it  enacted,  that  no- 
tbing  in  this  Act  contained  shall  confirm,  or  impair,  or  in 
anywise  affect,  or  be  construed  to  confirm,  or  impair,  or 
in  anywise  affect,  the  validity  in  law  of  any  marriaçe 
solemnized  beyond  the  seas,  otherwise  than  as  herem 
provided;  and  this  Act  shall  not  extend  to  the  marriage 
of  any  of  the  Royal  Family. 

Schedule  (A.)  Notice  of  Marriage. 

To  the  [British  Consul-Genera!  or  Consul]  at 
I  hereby  give  you  notice,  that  a  marriage  is  intended 
to  be  had  within  3  calendar  months  from  the  date  hereof 
between  me  and  the  other  party  faerein  named  and   de- 
scribed;  (that  is  to  say) 


Marne    «ad    8nr««me. 

a«nk 

CoaditioD.              or 

I  ProfeMÎon. 

Age. 

Dwelling 
Place. 

Length 
of   Ré- 
sidence. 

John  Brown 
ElizabethBeeve  ... 

Widower... 
Spinater  ... 

... 

OffuUAge 
Minor     ... 

... 

... 

Witness  my  hand,  this  day  of 

(Signed)     John  Brown. 


Schedule  (B.)  Certificate  of  Consul. 

I,  [Consul-General  or  Consul]  resîding  at 

do  hereby  ceriify,  that  this  is  a  true  copy  of 

the  entries  of  marriages  registered  in  my  oiSce,  from  the 

entry  of  the  marriage  of  John  Brown  and  Elizabeth 

Reeve,  Number  One,  to  the  entry  of  the  marriage  of 


582  Grande  Bretagne. 

Michael    Joncs    and    Maria    Tomkins,    Number 
Fourtheen. 

Witness  my  hand  and  seal,  this  day  of 

January,  1850. 

(Signature  and  Gonsular  Seal  of  the 
Consul-General  or  Consul.) 


98. 
Traité  de  soumission  ^  signé  dans  la  vallée  de 
Cheille^  le  9  septembre  1849,  entre  les  États-Unis 
de  f  Amérique  et  la  tribu  indienne  des  Nacajos. 
Ratifié  de  la  part  des  Étals  -  Unis  le  9  septem- 
bre i850. 

The  following  acknowledgements ,  déclarations,  and 
stipulations,  hâve  been  duly  considered,  and  are  now 
solemnly  adopted  and  proclaimed  by  the  undersigned: 
that  is  to  say ,  John  M.  Washington ,  Governor  of  New 
Mexico,  and  Lieutenant -Colonel  commanding  the  troops 
of  the  United  States  in  New  Mexico,  and  James  S.  Cal- 
houn,  Indian  agent,  residing  at  Santa  Fé,  in  New  Mexico, 
representing  the  United  States  of  America,  and  Mariano 
Martinez,  Head  Chief,  and  Chapitone,  second  Chief,  on 
the  part  of  the  Navajo  tribe  of  Indians. 

1.  The  said  Indians  do  hereby  acknowledee  that,  by 
virtue  of  a  treaty  entered  into  by  the  United  States  of 
America  and  the  United  Mexican  States,  signed  on  ibe 
second  day  of  February,  in  the  year  of  our  Lord  eigh- 
teen  hundred  and  forty-eight,  at  the  city  of  Guadalupe 
Hidalgo,  by  N.  P.  Trist,  of  the  first  part,  and  Luis  G. 
Cuevas,  Bernardo  Couto,  and  Mgl.  Atristain,  of  the  se- 
cond part,  the  said  tribe  was  lawfully  placed  under  the 
exclusive  jurisdiction  and  protection  of  the  government 
of  the  said  United  States,  and  that  they  are  now,  and 
will  forever  remain,  under  the  aforesaid  jurisdiction  and 
protection. 

IL  That  from  and  after  the  signing  of  this  treaty, 
hostilities  between  the  contracting  parties  shall  cease,  and 

Eerpetual  peace  and  friendship  stiall  exist;  the  said  tribe 
ereby  solemnly  covenanting  that  they  will  not  associale 


Etats  -  Unis  et  les  Nauajos.  583 

witb,  or  give  countenance  or  aid  to,  any  tribe  or  band 
of  Indians,  or  other  persons  or  powers,  who  may  be  at 
any  lime  at  enmity  with  the  people  of  ihe  saidf  United 
States;  that  they  wiil  remain  at  peace,  and  treat  honestly 
and  humanely  ail  persons  and  powers  at  peace  with  the 
said  States;  and  ail  cases  of  aggression  against  said 
Navajoes  by  citizens  or  others  of  the  United  States,  or 
by  other  persons  or  powers  in  amity  with  the  said  Sta- 
tes, shall  i)e  referred  to  the  government  of  said  States 
for  adjustment  and  settlement. 

III.  The  government  of  the  said  States  having  the 
sole  and  exclusive  right  of  regulating  the  trade  and  inter- 
course with  the  said  Navajoes,  it  is  agreed  that  the  laws 
now  in  force  regulating  the  trade  and  intercourse,  and 
for  the  préservation  of  peace  with  the  various  tribes  of 
Indians  under  the  protection  and  guardianship  of  the 
aforesaid  government,  shall  hâve  the  same  force  and  effi- 
ciency,  and  shall  be  as  binding  and  as  obligatory  upon 
tfae  said  Navajoes,  and  executed  in  the  same  manner,  as 
if  said  laws  had  been  passed  for  their  sole  benefit  and 
protection  ;  and  to  this  end,  and  for  ail  other  useful  pur- 
poses,  the  government  of  New  Mexico,  as  now  organiz- 
ed,  or  as  it  may  be  by  the  government  of  the  United 
States,  or  by  the  legally  constituted  authorities  of  the 
people  of  Mew  Mexico,  is  recosnized  and  acknowledged 
by  the  said  Navajoes  ;  and  for  the  due  enforcement  of  the 
aforesaid  laws,  until  the  government  of  the  United  Sta- 
tes shall  otherwise  order,  the  territory  of  the  Navajoes 
is  hereby  annexed  to  New  Mexico. 

IV.  The  Navaio  Indians  hereby  bind  themselves  to 
deliver  to  the  military  authority  of  the  United  States  in 
New  Mexico,  at  Santa  Fe,  New  Mexico,  as  soon  as  he 
or  they  can  be  apprehended,  the  murderer  or  mdrderers 
of  Micente  Garcia,  that  said  fugitive  or  fugitives  from 
justice  may  be  dealt  with  as  justice  may  decree. 

y.  AU  American  and  Mexican  captives,  aod  ail  sto- 
len  property  taken  from  Americans  or  Mexicans,  or  other 

Eersons  or  powers  in  amity  with  the  United  States,  shall 
e  delivered  by  the  Navaio  Indians  to  the  aforesaid  mili- 
taiy^  authoritv  at  Jemez,  riew  Mexico ,  on  or  before  the 
9th  day  of  October  next  ensuing,  that  justice  may  be 
meted  out  to  ail  whom  it  may  concern;  and  also  ail 
Indian  captives  and  stolen  property  of  such  tribe  or  tri- 
bes  of  Indians  as  shall  enter  into  a  similar  reciprocal 


584  Etats-  Unis  et  les  Navajos. 

treaty,  shail,  in  like  manner,  and  for  the  same  poqxMies, 
be  turned  over  io  an  anthorized  officer  or  agent  of  the 
said  States  by  the  aforesaid  Navajoes. 

VI.  Should  any  citizen  of  the  United  States,  or  other 
person  or  persons  subject  io  the  laws  of  the  United 
States,  murder,  rob  or  otherwise  maltreat  any  Navajo 
Indian  or  Indians,  he  or  they  shall  be  arrested  and  tried, 
and,  upon  conviction,  shail  be  subjected  to  ail  the  pe- 
nalties  provide.d  by  law  for  the  protection  of  the  persons 
and  property  of  the  people  of  the  said  States. 

VIL  The  people  of  the  United  States  of  America 
shall  hâve  free  and  safe  passage  through  the  territory 
of  the  aforesaid  Indians,  under  such  rules  and  régulations 
as  may  be  adopted  by  authority  of  the  said  States. 

VIII.  In  oroer  to  préserve  tranquility,  and  to  afford 
protection  to  ail  the  people  and  mterests  of  the  con- 
tracting  parties,  the  govemment  of  the  United  States  of 
America  will  establish  such  military  posts  and  agencies, 
and  authorize  such  trading-honses,  ai  such  time  and  in 
such  places  a^  the  said  govemment  may  designate. 

Ia.  Relving  confidently  upon  the  justice  and  the 
liberality  of  the  aforesaid  govemment,  and  anxioas  to 
remove  every  possible  cause  that  might  disturb  their 
peace  and  quiet,  it  is  agreed  by  the  aforesaid  Navajoes 
that  the  govemment  of  the  United  States  shall,  at  its 
earliest  convenience,  designate,  settle,  and  adjust  their 
territorial  boundaries,  and  pass  and  exécute  in  their  terri- 
iory  such  laws  as  may  be  deemed  conducive  to  the  pros- 
peritv  and  happiness  of  said  Indians. 

A.  For  ana  in  considération  of  the  faithful  perform- 
ance of  ail  the  stipulations  herein  contained,  bv  the 
said  Navajo  Indians,  the  çovernment  of  the  United  Sta- 
tes will  grant  to  said  Indians  such  donations,  présents, 
and  implements,  and  adopt  such  other  libéral  and  hu- 
mane  measures  as  said  govemment  may  deem  meei 
and  propec. 

XI.  T his  treaty  shall  be  binding  upon  the  contracting 
parties  from  and  after  the  signing  of  the  same,  subject 
only  to  such  modifications  and  amendments  as  may  be 
adopted  hy  the  govemment  of  the  United  States;  and, 
finally,  this  treaty  is  to  receive  a  libéral  constraction,  at 
ail  times  and  in  ail  places,  to  the  end  that  the  said  Na- 
vajo Indians  shall  not  be  held  responsible  for  the  con- 
duct  of  otbers,  and  that  the  govemment  of  the  United 


Traité  de  soumission.  585 

States  shall  so   legislate   and   act  as  to   secore   the  per- 
manent prosperity  and  happiness  of  said  Indians. 

In  faith  whereof,   we,  the  undersigned,  hâve    fiigned 

this  treaty,  and  affixed  thereunto  our  seals,  in  the  yalley 

of  Cheille,  this  the  ninth  day  of  September,  in  the  jrear 

of  our  Lord  one  thousand  etght  hundred  and  forty-nine. 

/.  M,  ïVashingtorif  (L.  S.) 

Brevet  Lieutenant-Colonel  Commanding. 

James  S,  Calhoun^  (L.  S.) 

Indian  Agent,  residing  at  Santa  Fé. 
Mariano  Martinez,  his  x  mark,  (L.  S.) 

Head  Chief. 
Chapitone.  his  x  mark,  (L.  S.) 

Second  Chief. 
/.  L.  Collina. 
James  Conhlin. 
IJorenzo  Force, 

Antonio  Sandopal,  his  x  mark. 
Francisco  Josto,       his  x  mark. 
Governor  of  Jemez. 
Suivent  les  signatures  des  témoins. 


99. 

Convention  de  commerce  et  de  navigation  entre  la 

Sar daigne  et  la   Toscane^  signée  à  Turin,  le  24 

septembre  1849*). 

Sua  Maestà  il  Re  di  Sardegna,  e  Sua  Altezza  Impé- 
riale e  Reale  il  Granduca  di  Toscana,  nella  mira  di  pro- 
muovere  le  relazioni  commerciali  fra  i  loro  Stati,  erano 
addi  cin(]ue  giugno  deir  anno  mille  ottocento  quaranta- 
sette  addivenuti  fra  loro  ad  un  apposito  Trattato  di  com- 
mercio  contenente  varie  disposizioni  dirette  allô  scopo  di 
un  comune  vantaggio  per  i  sudditi  loro  rispettivi.  ColP 
articolo  10  di  quell'  accordo,  il  Re  di  Sardegna  si  era 
per  altro  riservato  a   favore   délia  sua  bandiera  i  diritti 


*)  L'échange   des    ratifications  a  eu  lieu  k  Tttrin,   le  21  septem- 
bre 1849, 


586  Sardaigne  et  Toscane. 

differenziali  stabiliti  nei  suoi  porti  sui  cereali,  oliod'oliva 
e  vini  traspoiiati  direttamente  dal  Mar  Nero,  dai  porti 
deil'  Adriatico  e  dal  Mediterraneo  (ino  al  Capo  Trafatgar: 
e  per  reciprocità  il  Granduca  di  Toscana  erasi  riservato 
dal  canto  suo  la  facolta  di  fissarne,  quando  gli  piacesse, 
dei  corrispondenti  sui  medesimi  seneri  nei  propni  domi- 
nii  a  carico  del  commercio  Sardo. 

Desiderando  adesso  i  dae  Sovrani  che  taie  accordo 
riceva  quella  maggiore  estensione,  di  cui  puo  essere  sus- 
cettibile  in  conformità  délie  vedute  dalle  quali  ebbe  ori- 
gine, e  ben  ponderata  la  specialiià  dei  rapporti  del  com- 
mercio maritiimo  dei  loro  Staii,  hanno  dovuto  riconos- 
cere  la  utilità  e  la  convenienza  di  ioglier  di  mezzo  aual- 
siasi  incaglio  che  tuttora  rimanga  sussistente  alla  banaiera 
di  uno  dei  due  paesi  per  la  introduzione  nei  porti  dell' 
altro  di  qualunque  génère  o  prodotto ,  e  speciaimente  di 
q^uelli  che  col  preciiato  articolo  10  restarono  tempora- 
namente  esclusi  da  una  assolata  parita  di  trattamento. 

E  percio  Sua  Maestà  il  Re  di  oardegna  e  Sua  Altezza 
Impériale  e  Reale  il  Granduca  di  Toscana  volendo  ora 
mandare  ad  effetto  queste  loro  risoluzioni,  hanno  di  pieno 
accordo  determinato  d'abolire  il  disposto  delF  anzidetto 
articolo  10,  ed  hanno  a  questo  fine  nominato  per  loro 
spéciale  Plenipotenziario  : 

Sua  Maestà  il  Re  di  Sardegna,  il  Cav.  Luigi  Federico 
Menabrea,  Cav.  del  sacro  militare  Ordine  dei  danti  Mau- 
rizio  e  Lazzaro,  Golonello  del  Genio  militare  e  Primo  Uf- 
ficiale  nei  Ministero  per  gli  affari  esteri;  e 

Sua  Altezza  Impériale  e  Reale  il  Granduca  di  Tos- 
cana, il  Commendatore  Giulio  Martini,  Cavalière  delF  in- 
signe militare  Ordine  di  Santo  Stefano  Papa  e  martire^ 
Commendatore  dell'  Ordine  del  Merito  sotto  il  titolo  di 
San  Giuseppe,  di  quello  sacro  miUtare  dei  Santi  Maurizio 
zio  e  Lazzaro  di  oardegna  e  dell'  altro  impériale  Russo 
di  Sant'  Anna  di  seconda  classe,  Cavalière  dell'  Ordine 
Francese  délia  Legione  d'onore,  decorato  dell'  Ordine 
Piano  di  prima  classe,  e  di  quello  Lucchese  di  San  La- 
dovico  di  seconda  classe,  Ciamberlano  délia  prefata  Al- 
tezza Sua  Impériale  e  Reale  e  suo  Ministro  résidente 
presso  la  Real  Corte  di  Sardegna. 

I  quali  dopo  essersi  communicati  i  rispettivi  loropie- 
nipoteri,  e  d'aver  quelU  trovati  in  buona  e  débita  forma, 
han  convenuto  quanto  segue: 

I.   L'articolo  10  Del  Trattato  del  cinque  giugno  mille 


Traité  de  commerce»  587 

ottocento  quaraniasette  fra  la  Corte  di  Sardegna  e  quella 
di  Toscâna,  il  quale  contiene  la  riserva  a  favore  délia 
rispettiva  bandiera  nazionale,  di  diritti  differenziali  soi 
cereali,  olio  di  oliva  e  vini  trasportati  direttamente  dal 
Mar  Nero,  dai  porti  delF  Adriatico  e  dal  Mediterraneo 
fino  al  Capo  Trafalgar,  resta,  in  forza  délia  présente  Con- 
venzione,  pienamente  abolito. 

IL  Per  effetto  di  taie  abolizione  la  bandiera  Sarda 
nei  porti  dei  dominii  di  Sua  Altezza  Impériale  e  Reale 
il  Granduca  di  Toscana,  e  vice  versa  la  Toscana  in  quelli 
di  Sua  Maestà  il  Re  di  Sardegna  appena  la  présente 
Convenzione  abbia  ricevute  le  necessarie  sanzioni,  go- 
dranno  di  una  perfetta  parità  di  trattamento  con  la  ban- 
diera nazionale,  anche  per  i  generi  esclusi  mediante  il 
citato  Trattato  del  mille  ottocento  quarantasette. 

III.  NuUa  ë  nel  rimanente  innovato  al  suddetto  Trat- 
tato del  cinque  giuçno  mille  ottocento  quarantasette,  le 
oui  disposizioni  contmueranno  ad  essere  nella  piena  loro 
attività. 

lY.  La  présente  Convenzione,  che  sarà  ratificata  fra 
qoattro  settimane,  e  più  presto  se  si  potrà,  rimarrà  in 
vigore  a  tutto  il  trenta  giugno  mille  ottocento  cinquan- 
tasette,  cioè  a  dire  per  il  termine  prefisso  dalle  due  Corti 
alla  durata  del  précédente  Trattato  del  cinque  giugno 
mille  ottocento  quarantasette,  del  quale  s'intende  che 
debba  riguardarsi  come  parte  intégrante,  di  modo  che  per 
la  disdettà  o  la  continuazione  di  essa  nel  tempo  a  detta 
epoca  successive  dovranno  seguirsi  come  se  lossero  qui 
testualmente  ripetute  le  norme  stabilité  air  articolo  13 
del  predetto  Trattato. 

In  fede  di  che  i  Plenipotenziarii  l'hanno  munita  délia 
loro  firma,  apponendovi  il  sigillo  délie  loro  armi. 

Torino,  addi  ventiquattro  settembre  mille  ottocento 
quarantanove. 

L.  F.  Menabrea  G.  Martini. 

(L.  S.)  L.  S.) 


588 


100. 
Convention  entre  la  Prusse  et  f  Autriche  pour  la 
formation  provisoire  d'une  nouvelle  commission 
centrale  de  la  confédération  germamque^  signée  à 
Vienne^  le  30  septembre  i849  ;  suivie  d^un  prolo^ 
cote  sur  l'échange  des  ratifications^  signé  à  Vienne, 
le  13  octobre  1849. 

Nachdem  der  Herr  Erzherzog  Reicbsverweser  wieder- 
holt  den  Wunsch  ausgesprochen  bat,  dass  Ihm  die  Môg- 
lichkeit  geboien  werde,  Seiner  Wûrde  zu  entsaçen,  uod 
die  Ibm  mit  Bundesbescbluss  vom  12.  Juli  v.  ï.  anver- 
traute  Gewalt  wieder  an  bis  Gesammtheit  der  Mitglieder 
des  deutschen  Bundes  zurûckzugeben  ; 

und  in  Erwâgung  der  Nothwendigkeii,  dass  îùr  einen 
solchen  Fall  ein  neues  ailçemein  anerkanntes  Central- 
Organ  die  Leitung  der  gemeinsamen  Angdegenheiten  des 
deutschen  Bundes  ûberaehme  und  bis  zur  definitiven 
Gestaltung  seiner  inneren  Verhâltnisse  besorge, 

haben  die  beiden  Hôfe  von  Wien  und  Berlin  sieh  be- 
bufs  der  Bildung  einer  solchen  neuen  provisorischen 
Bundes-Central-Gewalt  ûber  einen  ihren  ûbrigen  Bundes- 
genossen  vorzulegenden  Yorschlag  zu  verstândigen  gesucht 

Demgemâss  sind  die  Unterzeichneten  am  heutigen 
Tage  zusammengetreten,  um  auf  Grundlage  der  zwiscben 
ihren  Allerhôchsten  Hôfen  gepflogenen  Verhandlangen 
ûber  nachstehende  Punkte  ûbereinzukommen ,  und  dièse 
Uebereinkunft  unter  Yorbehalt  der  Ratification  durcb 
ihre  Unterschrift  zu  beglaubigen. 

S.  1.  Die  deutschen  Bundes-Regierungen  verabreden 
im  Einverstândniss  mit  dem  Reicbsverweser  ein  Intérim, 
wonach  Oesterreich  und  Preussen  die  Ausûbung  der 
Centralgewalt  fur  den  deutschen  Bund  imNamen  sâmmt- 
licher  Bundes-Regierungen  bis  zum  1.  Mai  1850  ûber- 
nehmen,  insofem  dieselbe  nicht  frûher  an  eine  définitive 
Gewalt  ûbergehen  kann. 

%.  2.  Der  Zweck  des  Intérims  ist  die  Erhaltung  des 
deutschen  Bundes  als  eines  vôlkerrechtlichen  Yereines  der 
deutschen  Fûrsten  und  freien  Stâdte  zur  Bewahrung  der 
Unabhângigkeit  und  Unverletzlicbkeit  ibrer  im  Bunde  be- 


Prusse  et  jiutriche.  539 

griffenen  Siaaten,  und  zur  Erhaltung  der  inneren  und 
âusseren  Sicherheit  Deutschlands. 

%.  3.  Wâhrend  des  Intérims  bleibt  die  deutsche  Ver-* 
fassungs  -  Ângelegenheit  der  freien  Yereinbarung  der  ein- 
zelnen  Staaten  ûberlassen.  Dasselbe  gilt  von  den  nach 
Artikei  VI.  der  Bundesakte  dem  Plénum  der  Bundesver- 
sammlung  zugewiesenen  Ângelegenheiten. 

$.  4.  Wenn  bei  Ablauf  des  Intérims  die  deutsche 
Verfassunp-Angelegenheit  noch  nicht  zum  Abschlusse  ge- 
diehen  sem  solite,  so  werden  die  deutschen  Regierungen 
sich  ûber  den  Fortbestand  der  hier  getroffenen  Ueber- 
einkunft  vereinbaren. 

$.  5.  Die  seither  von  der  provisorischen  Centralge- 
walt  geleiteten  Angelegenheiten,  insoweit  dieselben,  nach 
Massgabe  der  Bundesgesetze,  innerhalb  der  Kompetenz 
des  engeren  Rathes  der  Bundesversammlung  gelegen 
waren,  werden  wâhrend  des  Intérims  einer  Bundeskom- 
mission  ûbertragen,  zu  welcher  Oesterreich  und  Preussen 

te  zwei  Mit^lieaer  emennen,  und  weiche  ihren  Sitz  zu 
'rankfurt  nimmt.  Die  iibrigen  Regierungen  kônnen  sich 
einzeln  oder  mehrere  gemeinschafthch  durch  BevoUmâch- 
tigte  bei  der  Bundeskommission  vertreten  lassen. 

%,  6.  Die  Bundeskommission  fûhrt  die  Geschâfte 
selbststandig  unter  Verantwortlichkeit  gegen  ihre  Yollmacht- 
geber.  Sie  fasst  ihre  Beschlûsse  nach  gemeinsamer  Be- 
rathung.  Im  Falle  sie  sich  nicht  zu  vereinigen  vermag, 
erfolgt  die  Entscheidung  durch  Verstandigung  zwischen 
den  neffierungen  von  Oesterreich  und  Preussen,  weiche 
erfordenichen  Faites  einen  schiedsrichterlicben  Ausspruch 
veranlassen  werden.  Dieser  Ausspruch  wird  durch  drei 
deutsche  Bundes  -  Regierungen  geiallt.  Im  eihtretenden 
Falle  hat  jedesmal  Oesterreich  einen  und  Preussen  den 
anderen  der  Schiedsrichter  zu  wâhlen.  Die  beiden  auf 
dièse  Weise  designirten  Regierungen  vereinigen  sich  zur 
Ergânzun^  des  Schiedsgerichts  ûber  die  Wahl  des  dritten. 
Die  Mitglieder  der  Bundeskommission  theilen  sich  in 
die  ibr  zogewiesenen  Geschâfte,  die  sie,  der  bestehenden 
Bundesgesetzgebung  und  insbesondere  der  Bundes-Kriegs* 
verfassung  gemâss,  entweder  selbst  besorgen,  oder  deren 
Besorgung  leiten  und  ûberwachen. 

$.  7.  Sobald  die  Zustimmun^  der  Regierungen  zu 
gegenwârtigero  Vorschlage  erfolgt  ist,  wird  der  Reichsver- 
weser  Seiner  Wurde  entsagen,  und  die  Ihm  ubertraeenen 
Rechte  und  Pflichten  des  Bundes  in  dte  Hânde  Sr.  iUaje- 


590  Prusse  et  Autriche. 

stât   des  Kaisers  von  Oesterreich   und   Sr.  Majeslâl  des 
Kônigs  von  Preussen  niederlegen. 

Nach  erfoigter  Ratifikation,  welche  durch  gegenseitig 
auszuwechselnde  Ministerial-Erklârungen  binnen  fUTagen 
von  heute  an  gerechnet,  dabier  zu  erfolgen  bat,  und 
nach  Eintreffen  der  Zustimmung  des  Herrn  Erzherzogs 
Reicbsverwesers ,  welcbe  das  Kaiserl.  Kabinet  zur  Ver- 
meidung  jedes  Zeitverlustes  sofort  eventuell  einzuholen 
besorgt  sein  wird,  werden  die  beiden  Hôfe  von  Wien 
und  fierlin  gemeinschaftiicb  sâmmtliche  deutscbe  Regie- 
rungen  zum  Beitritte  einladen. 

Gegenwartiger  Akt  ist  in  zwei  gleicblautenden  Exem- 
plaren  ausgefertigt  worden. 

Gescbenen  zu  Wien  im  Ministerium  der  auswârtigen 
Angelegenbeiten  am  30.  September  1849. 

(L.  S.) 

(gez.)  Bernstorff.        (g^z.)  F.  Schwarzenberg, 

Protocole  sur  Péchange  des  ratifications  signé  à  Yiennej 
le  13  octobre  i849. 

Nacbdem  Seine  Majestât  der  Kônig  von  Preussen  nnd 
Seine  MajestM  der  Kaiser  von  Oesterreicb  die  von  Aller- 
hôcbstibren  beiderseitigen  Bevollmâcbtigten  am  30.  v.  M. 
ûber  die  Bildung  einer  provisorischen  Bundes  -  Cenlral- 
kommission   zu   Wien    abgeschlossene   Uebereinkunft  zu 

Senebmigen  und  demnacn  anzuordnen  geruht  baben, 
ass  die  Allerbôcbstdenenselben  vorbehaltene  Ratification 
dieser  Uebereinkunft  durch  entsprechende  Ministerial-Er- 
klârungen  stattzufînden  babe,  sind  die  Unterzeicbneten 
am  heutigen  Tage  zusammengetreten ,  um  die  Kônigl. 
preussischer  Seits  zu  Berlin  am  10.  d.  M.  und  Kaiserl. 
ôsterreichischer  Seits  zu  Wien  am  12.  d.  M.  vollzogenen 
Ratificationsurkunden  gegenseitig  auszuwecbseln. 

Hierauf  erôffnete  der  Kaiserl.  ôsterreichische  Bevoll- 
mâchtigte,  dass  Seine  Kaiserl.  Hobeit  der  Erzberzog 
Reichsverweser  Hôchstibre  Zustimmung  zu  dieser  Ueber- 
einkunft bereits  ertheilt  baben,  legte  die  diesfalls  an  die 
Kaiserl.  Regierung  gelangte  Erklârung  im  Originale  vor, 
und  ûbergao  dem  Kôniçl.  preussiscben  BevoUmâcbtigtan 
eine  beglaubigte  Abscbnft  dieser  Urkunde,  welcbe  wort- 
getreu  lautet,  wie  folgt: 

„Zu  der  am  30.  September  d.  J.  zu  Wien  zwischen 
der  Kaiserl.  Kônigl.  ôsterreicbiscben  und  der  Kônigl. 
preussiscben  Regierung  abgeschlossenen  und  vom  Fur- 


Commission  centrale  de  la  confédération.     591 

sten  Sobwarzenberg  und  Grafen  Bernstorff  unterzeich- 
neien  Konvention  iiber  Bitdung   einer  neuen    proviso- 
rischen  Centraigewalt  fur  Deutschiand  gebe  Ich  hiermit 
Meine  Zustimmung  und  die  Erklârung,  dass,  wenn  die 
in  jener  Konvention  erwâhnie  Zustimmung  sâmmtUcher 
.   deutscher  Re^ierungen  zu  derselben  erfolgt  sein  wird, 
Icb  bereit   sem  werde,    Meiner  Wûrde    als   deutscher 
Reichsverweser  zu  entsagen,  und  die  Mir  am  12.  Juli 
1848  von  der  deutschen  Bundesversammiung   ûbertra- 
genen  Rechte  und  Pflichten  in  die  Hânde  Seiner  Maje- 
stât  des  Kaisers  von  Oesterreich   und  Seiner  Majestâl 
des  Kônigs  von  Preussen  niederzulegen. 
Frankfurt  a.  M.,  den  6.  Oktober  1849. 
Der  Reichsverweser. 
(L.  S.)     (gez.)  Erzherzog  Johann, 
Der  Président  des  Reichs  -  Ministerraths. 
(gez.)   fVittgenstein. 
Da  sonach   der  Bedingung  entsprochen  ist,   Welche 
der   S.   1    der   Uebereinkunit   vom  oO.   September  d.  J. 
festsetzt^  werden  sofort  von  Seite  Preussens  und  Oester- 
reichs  die  geeigneten   gemeinschaftlichen  Schritte   gethan 
v^erden ,   um   aie    Zustimmung   der    ûbrigen    deutschen 
Bundesregierungen  zu  der   in  Rede  stehenden  Ueberein- 
kunft  in  môglichst  kurzer  Frist  zu  erlaneen. 

Geschehen  zu  Wien  im  Ministerium  der  auswârtigen 
Angelegenheiten  und  in  zwei  gleichlautenden  Exemplaren 
ausgefertigt  am  dreizehnten  Oktober  1849. 

(gez.)  Bernstorff.    (g^z.)  Schwarzenberg. 
(L.  S.) 


101. 

Protocole  tfune  conférence  tenue   à  Berlin^   le  3 

octobre  1849,  entre  les  plénipotentiaires  d'Autriche 

et  de  Prusse,  relative  aux  télégraphes  électro-mag-^ 

nétiques  *J. 

Verhandelt  Berlin  den  3.  October  1849. 
Anwesend: 
K.  K.  ôsterreichischer  Seits  der  ausserordentliche  Ge* 


*)  Ce   protocole  a  été    publié   en  Autriche    sous   la  dénomination 
de  ..Traité!" 


592  Autriche  et  Prusse, 

sandie  mid  bevollmâchtigte  Minister ,  Feldmarschall-Lieii- 
tenant  Freiherr  von  Prokesch-Osten;  kônigl.  preus- 
sischer  Seits  der  geheime  Ober-Finanzratb  Mellin. 

Nachdem  die  k.  k.  ôsterreichiscbe  und  kônigl.  preus- 
siscbe  Staatsregierung  ûbereinçekommen  sind,  wegen 
Herstellung  der  Verbindung  und  Benûtzung  elektro-mag- 
netischer  Telegraphen-Linien  nâhere  Verabredung  zu  tref- 
fen,  so  baben  die  zn  diesem  Behufe  ernannten  neben- 
stehend  bezeicbneten  Commissarien ,  unter  dem  Vorbe- 
halte  ministerieller  Bestatigung,  sich  ûber  folgende  Be- 
stimmungen  vereiniget,  und  solcbe  in  das  gegenwârtige 
Protokoll  niedergelegt. 

S.  1.     Zunâcnst  soll   eine   elektro  -  ma^netiscbe  Tele- 

graphen- Verbindung  zwischen  Triest,  Wien,  Oderberg, 
erlin  und  Hamburg  lëngs  den  betreffenden  Eisenbabnen 
oder  Chausséen  eingerichtet  werden.  Dabei  wird  Jedoch 
beiderseits  sogleicb  ausgesprochen,  dass  die  Verbindfnngen 
auf  das  çanze  System  der  beiderseitigen  Staats-Tele^ra- 

Çhen-Linien  ausgedehnt,  und  fur  solcbe  alsdann  âhnkcbe 
ereinbarunçen  getroffen  werden  soilen. 

S.  2.  Die  k.  k.  osterreicbische  Regieruog  bat  bereits 
einen  elektro-magnetischen  Telegraphen  von  Triest  ûber 
Wien  nach  Oderberg  angelegt,  und  wird  solchen  gebôrig 
unterhaiten  lassen. 

Die  kônigl.  preussische  Regierung  bat  ebenso  einen 
elektro  -  magnetischen  Telegrapnen  von  Hamburg  nach 
Berlin  angelegt,  und  wird  solchen  gleichmâssig  gebôrig 
unterhaiten  lassen.  Ferner  wird  die  kônigl.  preussische 
Regierung  eine  elektro  -  magnetische  Telegraphen  -  Unie 
von  BresTau  ûber  Cosel  und  Ratibor  nach  dem  Babnhofe 
der  Kaiser  Ferdinands  -  Nordbahn  bei  Oderberg  fûbren 
und  unterhaiten  lassen. 

Âuf  der  niederschlesisch-mârkischen  Eisenbahn  ist  vod 
Berlin  bis  Breslau  bereits  eine  solcbe  Anlage  vorhanden; 
und  deren  Benûtzung  Seitens  der  kônigl.  preussischen 
Regierung,  sowie  deren  gehôrige  Bedienunç  und  Unter- 
haltung  durch  einen  besonderen  Vertrag  mit  der  Eisen- 
bahn -  Gesellschaft  sichergestellt.  Inzwischen  wird  die 
kônigl.  preussische  Regierung  Bedacht  nehmen,  fiir  die 
Folge  auch  noch  eine  besondere  Telegraphen -Anlage 
zwischen  Berlin  und  Breslau  auf  Staatskosten  zur  Be- 
fôrderung  von  Depeschen  des  Staates  und  des  Publikums 
ausfûhren  zu  lassen. 

Die   k.   k.  ôsterreichiscbe    Regierung   ûbernimmt  die 


Télégraphes  eleciro^  magnétiques.       593 

Zastimmung  der  k«  k.  priv.  Ferdinands-Nordbahn-Gésell- 
schaft  dazu  zu  beschaffen,  dass  von  der  kônigl.  preussi- 
scben  Regierung  und  auf  Kosten  der  Lelzteren  die  Draht- 
leitun^  von  der  Grânze  bis  nach  dem  Oderberger  Bahn- 
hofe  in  den  Eisenbahndamm  gelegt  werden  kann,  ohne 
dass  desshalb  von  der  Eisenbahn  -  Gesellschaft  eine  Ver- 
gûtung  in  Anspnich  genommen  werden  darf. 

§.  3.  Auf  dem  Eisenbahnhofe  bei  Oderberg  wird 
eine  gemeinschaftliche  Grânzstation  angelegt.  In  dieser 
werden  die  ankoramenden  Depeschen  von  den  beidersei- 
tisen  Telegraphen  -  Beamten  einander  zur  unverzûglichen 
Weiterbefôrderung  mitgetheilt.  Die  kais.  ôsterreichische 
Regierung  ûbernimmt  die  Beschaffunç  der  dazu  erforder- 
lichen  Raumlichkeiten,  wozu  die  kônigl.  preussische  Re- 
gierung die  Hâlfte  des  Pachtzinses  und  der  sonstigen 
Unterhaltungskosten  beitrâgt.  Namentlich  sollen  zwei 
miteinander  bequem  verbundene  Geschâftslokale  beschafft 
werden,  worin  die  beiderseitigen  Âpparate  aufeestellt 
werden  kônnen  und  die  beiderseitigen  Beamten  arbeiten. 
Ausserdem  wird  die  k.  k.  ôsterreichische  Regierung  an- 
gemessene  Wohnunesrâume  fur  die  dort  zu  stationiren- 
aen  preussischen  Telegraphen-Beamten  beschaffen  lassen, 
doch  trâgt  die  kônigl.  preussische  Regierung  die  diessfâl- 
ligen  Kosten,  worûber  demnâchst  eine  besondere  Verein- 
barung  getroffen  werden  soU.  Die  preussischen  Tele- 
graphen-Beamten behalten  ungeachtet  inrer  Anstellung  im 
kais.  ôsterreichischen  Gebiete  das  preussische  Untertha- 
nenrecht:  sie  sind  rûcksichtUch  der  Disciplin  des  ihnen 
ûbertragenen  Dienstes  der  kônigl.  preussischen  Telegra- 
phen-Verwaltung,  in  allem  Uebrigen  aber  den  kais.  ôster- 
reichischen Behôrden  und  Gerichten  unterworfen.  Letz- 
teres  bezieht  sich  namentlich  auf  die  allgemeine  Abgabe- 
pflichtigkeit;  dagesen  sind  sie  von  der  Yerpflichtung  zum 
Militar  und  Nationalgardendienst  und  was  dazu  gehôrt,  frei. 

$.  4.  Den  beiderseitigen  Staaisregierun^en  bleibt  es 
ganz  ûberlassen,  welche  Ëinrichtungen  sie  ihren  Leitun- 
gen  und  Telegraphenapparaten  geben  woUen;  jede  Ver- 
waltung  wird  sien  aber  oemûhen,  die  neusten  und  besten 
Erfindungen  in  Anwendung  zu  bringen,  damit  die  De- 

Eeschen  mit  immer  grôsserer  Sichenieit  und  Schnellig- 
eit  befôrderi  werden. 

$.  5.  Zunâchst  soU  die  telegraphische  Verbindung 
zur  Befôrderung  von  Depeschen  der  Organe  der  beider- 

ReemeU  gin.     TotM  XIV.  Pp 


594  Autriche  et  Prusse. 

seitigen  Staatsregieningen  dienen  und  za  dîesem  Zwecke 
woUen  die  beiderseitigen  Regierungen  die  Ânlage  bin- 
nen  spâtestens  drei  Monaten  nach  Ratification  des  gegen- 
wârtigen  Vertrages  vollenden. 

Beide  Regierungen  haben  jedoch  die  Absicht,  die 
Telegraphen-Ânlage  auch  zur  aUgemeinen  Benûtzung  des 
eesammten  Pubiikums  einzurichten  und  wird  verabredet, 
aass  die  dazu  erforderlichen  Einrichtungen  so  beschleu- 
niget  werden  sollen,  dass  lângstens  zwôlf  Monate  nach 
der  Ratification  dièses  Vertrages  dièse  Benûtzung  Seitens 
des  Pubiikums  beginnen  kann.  Jeder  Regiening  bleibt 
das  Recht  vorbehalten,  wenn  sie  es  fur  nothwendig  er- 
achtet,  die  telegraphische  Privatcorrespondenz  auf  iorem 
Gebiete  zeitweise  ganz  oder  in  gewissen  Richtungen  ein- 
zustellen. 

S.  6.  Die  den  beiderseitigen  Teiegraphen  -  Beamten 
zu  ertheilende  Dienstanweisung  woUen  sich  die  beiden 
Staâtsregierungen  einander  zur  Kenntnissnahme  mitthei- 
ien.  Âuf  die  gewissenhafte  Erfûllung  der  ihnen  ertheil- 
ten  Dienstanweisungen  sollen  die  Telegraphen-BeamteD 
vereidiget  werden. 

%.  7.  Die  Depeschen  werden  in  der  Regel  nach  der 
Zeit  ihrer  Ânmeldung  gleicbmâssig  befôrdert,  wobei  aber 
die  Staatsdepescben  und  die  fur  den  Eisenbahndienst, 
denen  des  Pubiikums  immer  vorangeben.  Von  den 
Staatsdepescben  sollen  diejenigen,  die  als  besonders  eiiig 
mit  „citissime^  bezeicbnet  werden,  den  Vorrang  haben. 
Werden  solche  von  beiden  Seiten  angemeldet,  so  soll  in 
der  Weise  eine  Abwechslung  eintreten,  dass  an  den 
Kalendertagen  mit  geraden  Zahlen  die  k.  k.  ôsterr.,  da- 
gegen  an  den  mit  ungeraden  Zahlen  die  kônigl.  preus- 
sischen  Staatsdepescben  den  Vorrang  haben. 

S*  8.  Die  beiderseitigen  Staâtsregierungen  wollen  die 
nôtbige  Vorsorçe  treffen,  dass  die  Depeschen  auch  ûber 
Wien  und  Berhn  hinaus,  nach  allen  bereits  errichteten 
und  noch  zu  errichtenden  Telegraphen  -  Stationen  môg- 
lichst  schnell  befôrdert  werden. 

S.  9.  Die  Kosten  der  Befôrderung  aller  Depeschen, 
aiso  auch  der  Staatsdepescben  sollen  gleicbmâssig  nach 
den  in  den  betreffenden  Staaten  stattlndenden  Tarifen 
berechnet  werden. 

S*  10.    DerAustausch  der  beiderseitigen  Bestâtigungs* 


Télégraphes  électro-^  magnétiques.       395 

Drkanden  des  gegenwârtigen  Protokolles  soll  binnen 
vier  Wochen  erfolgen. 

Hiermit  ist  das  ProtokoII  geschlossen  ond  von  beid.en 
Commissarien  unterzeichnet  worden. 

Mellin  m.  p.  p.  Prci^esch  m.  p* 


102. 

Publication  du  gouvernement  de  Saxe  relative  à 

une   convention    conclue    avec    la    Bavière   pour 

régler  les  frais  des  réquisitions  judiciaires.   Signée 

à  Dresde^   le  4  octobre  1849. 

In  Gemâssheit  eines  mit  der  Konigl.  Bayerschen  R^ 
gîerang  getroffenen  Uebereinkommens  wegen  gebiihren- 
und  stempelfreier  Erledigang  der  Requisitionen  der  bei- 
derseitigen  Gerichte  in  Civiisachen  tinvermogender  Per- 
sonen  wird  mit  ÂUerhôchster  Genehmigung  hierdarch 
Folgendes  verordnet: 

Kequisitionen ,  welche  von  Bayerschen  Behôrden  in 
Civiisachen  unvermôgender  Personen  an  Gerichte  des 
Kônigreichs  Sachsen  ergehen,  sind  von  letzteren,  sobald 
die  Sache  aïs  Ârmensache  bezeichnet  oder  sonst  von  der 
requirirenden  Behôrde  das  Unverïnôgen  der  zahlungs- 
pflichtigen  Betheiligten  bezeugt  ist,  sportel-  und  stempel- 
irei  zu  erledigen  und  nur  die  nothwendigen  baaren  Yer- 
lâge,  einschliesslich  der  Schreibelôhne,  in  Ansatz  zu  brin« 
gen;  wogegen  das  Gleiche  auch  von  den  Bayerschen 
Gerichten  ge&en  die  diesseitigen  Behôrden  in  dergleichen 
Requisitionsfâllen  beobachtet  werden  wird. 

Die  auf  Requisitionen  Bayerscher  Behôrden  in.Sachen 
der  bemerkten  Art  zu  erlassenden  verschlossenen  Ant- 
vtrortschreiben  sind  ausserhalb  mit  der  Bezeichnung: 
^Armensache^  (A.  S.)  zu  versehen,  welche  ihnen  auf  den 
Konigl.  Bayerscnen  Posten  portofreie  Befôrderung  sichert 

Weçen  der  Requisitionen  in  Strafrechtsfâllen  bewen- 
detes  bei  der  Déclaration  vom  .1.  September  1823 
(Seite  111  der  Gesetzsammlung  von  1823.) 

Dresden,  am  4.  October  1849< 

Ministerium  der  Justiz 

D.  Zschinsty.  Manitius, 

Pp2 


596 


103. 

Coneention   éP extradition,   entre  la  France  et  la 

eille  libre    et  Anséatique  de  Hambourg,  signée  à 

Hambourg,  le  5  février  i848  *J. 

Sa  Majesté  le  roi  des  Français  et  le  sénat  de  la  ville 
libre  et  haoséatiqoe  de  Hambourg,  étant  convenus  de  con- 
clure une  convention  pour  l'extradition  réciproque  des 
malfaiteurs,  ont,  à  cet  effet,  muni  de  leurs  pleins  pou- 
voirs, savoir: 

Sa  Majesté  le  roi  des  Français,  le  sieur  Auguste, 
marquis  de  Tallenay,  commandeur  de  l'ordre  royal  de 
la  Légion-d'honneur,  grand' croix  de  l'ordre  d'Isabelle  la 
Catholique  d'Espagne,  commandeur  de  Saint-Grégoire  de 
Rome  et  de  rorore  de  la  Conception  de  Portugal,  offi- 
cier de  l'ordre  de  Léopold  de  Belçic|ue,  son  envoyé  ex- 
traordinaire et  ministre  plénipotentiaire  auprès  des  cours 
grand'ducales  de  Mecklembourg-Schwerin,  Mecklembourg- 
Strelitz  et  d'Oldenbourg  et  près  des  villes  libres  et  han- 
séatiques; 

Et  le  sénat  de  la  ville  libre  et  hanséatique  de  Ham- 
bourg, le  sieur  Edouard  Banks,  docteur  en  droit,  syndic; 

Lesquels,  après  s'être  communiqué  leurs  pleins  pou- 
voirs respectifs,  sont  convenus  des  articles  suivants. 

Art.  1.  Les  gouvernements  français  et  hambourgeois 
s'engagent',  par  Ta  présente  convention  à  se  livrer  réci- 
proquement, chacun  à  l'exception  de  ses  nationaux,  les 
mdividus  réfugiés  de  Hambourg  en  France  ou  de  France 
k  Hambourg,  et  poursuivis  ou  condamnés  par  les  tribu- 
naux compétents  pour  l'un  des  crimes  ci-après  énu- 
mérés. 

L'extradition  aura  lieu  sbr  la  demande  que  Pun  des 
deux  gouvernements  adressera  à  l'autre  par  voie  diplo- 
matique. 

Art  2.  Les  crimes  à  raison  desquels  cette  extradi- 
tion sera  accordée,  sont: 

l^  Assassinat,  empoisonnement,  parricide,  infanti- 
cide ,  meurtre ,  viol,  attentat  à  la  pudeur  consommé  oo 
tenté  avec  violence. 


*)  Les  ratifications  ont  été  ^IwBgéei  le  19  août  1851. 


France. et  Hambourg^  597 

20  Incendie; 

3^  Faux  en  écriture  authentique  ou  de  commerce  et 
en  écriture  privée ,  y  compris  la  contrefaçon  des  billets 
de  banque  et  effets  publics,  mais  non  compris  les  faux  . 
qui,  dans  le  pays  auquel  Textradition  est  demandée,  ne 
sont  point,  suivant  la  législation  française,  punis  de  pei- 
nes afflictives  et  infamantes»  . 

40  Fabrication  et  émission  de. fausse  monnaie; 

5®  Contrefaçon  des  poinçons  de  TÉtat  servant  à  mar- 
quer les  matières  d'or  et  d'argent; 

6^  Faux  témoignage,  dans  le  cas  où^  suivant  la  lé- 
gislation française  a  entraîne  peine  afQictive  et  infamante; 

70  Vol;  lorsqu'il  a  été  accompagné  de  circonstances 
qui  entraînent,  d  après  la  législation  des  deux  pays,  l'ap^ 
plication  au  moins  de  la  peine  de  réclusion  ; 

8^  Soustractions  commises  par  les  dépositaires  pu- 
blics, mais  seulement  dans  les  cas  où  elles  sont  punies, 
suivant  la  législation  française,  de  peines  afflictives  et 
infamantes  ; 

d®    Banqueroute  frauduleuse; 

10^  Faits  de  baraterie,  dans  tous  les  cas  où  ils  sont 
punissables,  d'après  la  loi  française,  de  peines  afflictives 
et  infamantes; 

IP  Crime  de  sédition  parmi  l'équipage,  dans  le  cas 
où  des  individus  faisant  partie  de  l'équipage  d'un  navire 
ou  bâtiment  de  mer,  se  seraient  emparés  audit  bâtiment 
par  fraude  ou  violence  envers  le  capitaine  ou  comman- 
dant, et  aussi  dans  le  cas  où  ils  auraient  livré  ledit  bâ- 
timent ou  navire  à  des  pirates. 

Art.  3.  Tous  les  objets  saisis  en  la  possession  d'un 
prévenu,  lors  de  son  arrestation,  seront  livrés  au  mo- 
ment où  s'effectuera  l'extradition;  et  cette  remise  ne  se 
bornera  pas  seulement  aux  objets  volés,  mais  compren- 
dra tous  ceux  qui  pourraient  servir  à  la  preuve  du 
crime.  • 

Art.  4.  Si  l'individu  réclamé  est  poursuivi  ou  se 
trouve  détenu  pour  un  crime  ou  délit  qu'il  a  commis 
dans  le  pays  où  il  s'est  réfugié,  son  extradition  pourra 
être  différée  jusqu'à  ce  qu'il  ait  subi  sa  peine. 

Dans  le  cas  où  il  serait  pours^ivi  ou  détenu  dans  le 
même  pays,  à. raison  d'obligations  par  hji  contractéçA 
envers  les  particuliers»^  spu  extradition  aura  Ueu  néanmoins, 


598  France    et    Hambourg. 

sauf  à  la  partie  lésée  h  poursuivre  ses  droits  devant  Tau- 
torité  compétente. 

Art  5.  L'extradition  ne  sera  accordée  que  sur  la 
production,  soit  d'un  arrêt  de  condamnation,  soit  d'un 
arrêt  de  mise  en  accusation  ou  autre  acte  judiciaire  équi- 
valent, c'est-à-dire  constatant  les  poursuites  dirigées  con- 
tre l'accusé  et  faisant  connaître  la  nature  du  crime  qui 
lui  est  imputé. 

Art.  6.  Chacun  des  deux  gouvernements  contractants 
pourra,  sur  l'exhibition  d'un  mandat  d'arrêt  décerné  par 
l'autorité  compétente,    demander  k  l'autre,   l'arrestabon 

Iirovisoire  du  prévenu  ou  du  condamné  dont  il  réclamera 
'extradition.  Cette  arrestation  ne  sera  accordée  et  n'aura 
lieu  que  suivant  les  régies  prescrites  par  la  législation 
^u  pavs  auquel  elle  sera  demandée. 

L'étranger  ainsi  arrêté  provisoirement  sera  remis  en 
liberté  si,  dans  les  trois  mois,  la  production  des  pièces 
mentionnées  dans  l'art.  5  n'a  pas  eu  lieu  de  la  part  du 
Gouvernement  qui  réclame  l'extradition. 

Art  7.  Si  le  prévenu  ou  le  condamné  n'est  pas 
sujet  de  celui  des  Jeux  Etats  contractants  qui  le  réclame, 
il  ne  pourra  être  livré  qu'après  que  son  Gouvernement 
aura  été  consulté  ou  mis  en  demeure  de  faire  connaître 
les  motifs  qu'il  pourrait  avoir  de  s'opposer  à  l'extradition. 

Dans  tous  les  cas,  le  Gouvernement,  saisi  de  la  de- 
mande de  l'extradition,  restera  libre  de  donner  à  cette 
demande  la  suite  qui  lui  paraitra  convenable  et  de  livrer 
le  prévenu  pour  être  juge,  soit  à  son  pays  natal,  soit 
au  pays  où  le  crime  aura  été  commis. 

Art  8.  Il  est  expressément  stipulé  que  le  prévenu 
ou  le  condamné  dont  l'extradition  aura  été  accordée  ne 
pourra  être,  dans  aucun  cas  poursuivi  ou  puni  pour 
aucun  délit  politique  antérieur  à  l'extradition,  on  pour 
aucun  fait  connexe  à  un  semblable  délit,  ni  pour  aucun 
des  crimes  ou  délits  non  prévus  par  la  présente  con- 
vention. 

Art  9.  L'extradition  ne  pourra  avoir  lieu  si,  depub 
les  faits  imputés,  la  poursuite  ou  la  condamnation,  la 
prescription  de  l'action  ou  de  la  peine  est  acquise,  d'a- 
près les  lois  du  pays  où  le  prévenu  s'est  réfugié. 

Art  10.  Les  frais  auxquels  auront  donné  lieu  l'ar- 
restation, la  détention  et  le  transport  à  la  frontière  des 
individus  dont  Textradition  aura  été  accordée,  seront 
remboursés,  de   pari  et  d'autre,  d'après  les  règlements 


Extradition  des  malfaiteurs.  599 

légaux  et  les  tarifs  existants  dans  le  pays  qui  en  a  fait 
l'avance. 

Art  11.  La  présente  convention  ne  sera  exécutoire 
que  dix  jours  après  sa  publication. 

Art.  12.  La  présente  convention  continuera  à  être 
en  videur  jusqu'à  l'expiration  de  six  mois,  après  la  dé- 
claration contraire  de  la  part  de  l'un  des  deux  gou- 
vernements. 

Elle  sera  ratifié,  et  les  ratifications  en  seront  échan- 
gées dans  le  délai  de  six  semaines,  ou  plustôt,  si  faire 
se  peut. 

En  foi  de  quoi  les  plénipotentiaires  ont  signé  la  pré- 
sente convention  en  double  et  y  ont  apposé  le  sceau  de 
leurs  armes. 

Fait  à  Hambourg,  le  5  février  de  l'an  de  grâce  1848. 

Sis:né:  Marquis  de  Tallenay.        Signé:  Banks. 
(L.  S.)  (L.  S.) 


104. 
Circulaire  du  gouvernement  des  Etats-Unis  d'A- 
mérique relative  à  l'admission  des  navires  et 
cargaisons  britanniques  dans  les  porfs  américains 
aux  mêmes  conditions  que  ceux  des  Etats-Unis 
Signée  à  Washington^  le  i5  octobre  i849. 

(Circular.)     Treasury  Department,  October  15, 1849. 

I  n  conséquence  of  questions  submitted  by  merchants 
and  others,  asking,  in  considération  of  the  récent  altéra- 
tion of  the  British  Navigation  Laws,  on  what  footing  the 
commercial  relations  between  the  United  States  and  Great 
Britain  vsrill  be  placed,  on  and  after  the  Ist  day  of  Ja- 
nuary  next,  the  day  on  which  the  récent  Act  of  the 
British  Parliament  goes  into  opération,  the  Department 
deems  it  expédient,  at  this  time,  to  issue  the  loUowing 
gênerai  instructions,  for  the  information  of  the  of&cers 
of  the  customs  and  others  interested. 

Ist.  In  conséquence  of  the  altérations  of  the  British 
Navigation  Laws,  above  referred  to,  British  vessels,  from 
British  or  other  Foreign  ports,  wîll  (under  our  exist- 
ing  laws),  after  the  Ist  of  January  next,  be  allowed  to 


600       Etats-Unis  et  Grande  Bretagne. 

enter  in  onr  ports,   with  cargoes  of  the  growth,  manu- 
facture,  or  production  of  any  part  of  the  world. 

2nd.   Such  vessels  and  their  cargoes  wili  be  admitted, 
from   and  aller  the  date  before  mentioned,  on  the  same 
terms,  as  to  duties,  imposts,  and  charges,  as  vessels  of 
the  United  States  and  their  cargoes. 
fF.  M.   Meredith, 
Secretary  of  the  Treasury. 

The  CoUector    and    other    Officers    of  the 
Gustoms. 


105. 

Édit  du  gouvernement  autrichien  ^  en  date  du  i9 
octobre  1849^  publiant  le  contenu  des  déclarations 
ministérielles,  signées  le  ^  septembre  1849,  et 
échangées  entre  F  Autriche  et  la  Prusse  pour  k 
réadmission   de  leurs  sujets  originaires  respectifs. 

Zwischen  der  kaiserUch-ôsterreichischen  und  der  kô- 
niglich-preussischen  Regiening  ist,  mitteist  zu  Berlin  aus- 
gewechselter  Minîsterial-Erklâning  vom  2.  und  resp.  30. 
September  d.  J.,  das  Uebereinkommen  getroffen  worden, 
kûnftighin  in  dem  Verhâltnisse  zwischen  Oesterreich  ond 
Preussen  den  Grundsatz  anwenden  zu  lassen,  dass  jeder 
der  beiden  Staaten  seine  ursprûnglichen  Angehônsen, 
auch  wenn  sie  dièse  Staatsangehôrigkeit  nach  der  inlân- 
dischen  Gesetzgebung  verloren  haben,  auf  Ântrag  des 
anderen  Staates  so  lanse  wieder  zu  ûbernehmen  habe, 
als  sie  nicht  diesem  anderen  Staate  nach  dessen  eigenen 
inneren  Gesetzen  angehôrig  geworden  sind. 
Schwarzenberg  m.  p. 


601 


106. 
Ordonnance  du  roi  de  Suède  accordant  aux  mar- 
chandises  et  aux  bâtiments  anglais  les  mêmes  droits, 
dont   jouissent  les   marchandises  et  les  bâtiments 
suédois,  signée  à  Stockholm,  le  26  octobre  i849^J. 

Nous  Oscar,  par  la  grâce  de  Dieu,  roi  de  Suède  et 
de  Norwége,  etc. 

Faisons  savoir  qu'informé  officiellement  que,  par  suite 
de  la  nouvelle  loi  de  navigation  adoptée  par  le  parle- 
ment britannique  et  sanctionnée  par  le  gouvernement, 
les  navires  suédois,  soumis  aux  conditions  stioulées  de 
réciprocité,  seront,  à  partir  du  1.  janvier  1850.  (à  l'ex- 
ception du  commerce  le  long  des  côtes),  traités  comme 
les  navires  britanniques  dans  tous  les  ports  soumis  aux 
lois  britanniques.  En  retour  des  privilèges  ainsi  accor- 
dés. Nous  ordonnons  qu'à  partir  du  1.  janvier  1850: 

Art.  1.  Les  bâtiments  anglais  visitant  les  ports  de  la 
Suède,  à  leur  arrivée  et  à  leur  départ,  seront  traités  de 
la  même  manière  que  les  bâtiments  indigènes,  relative- 
ment aux  droits  de  tonnage  et  de  port,  et  à  tous  les 
autres  droits  dus  à  la  couronne,  à  des  villes  ou  à  des 
établissements  particuliers  de  toute  dénomination. 

Art.  2.  Toutes  marchandises  étant  le  produit  naturel 
ou  industriel  de  tous  pays  quelconques,  dont  l'importa- 
tion dans  les  ports  du  royaume  de  Suède  est  légalement 
permise  par  tes  bâtiments  suédois  pourront  être  impor- 
tées en  ouède  à  bord  des  bâtiments  anglais  venant  de 
toute  place  quelconque. 

De  même,  toutes  marchandises  dont  l'exportation  de 
Suède,  à  bord  des  bâtiments  nationaux,  est  légalement 
autorisée,  pourront  être  exportées  de  là  à  bord  de  bâ- 
timents anglais,  sans  que^  dans  les  deux  cas,  lesdites 
marchandises  ainsi  importées  ou  exportées  soient  assu- 
jetties à  des  impositions  plus  considérables  ou  autres  que 
celles  qui  seraient  levées  si  lesdites  marchandises  venant 
ou  allant  des  ou  aux  mêmes  places  étaient  importées 
sur  des  bâtiments  suédois.  Tous  ceux  que  cela  intéresse 
devront  se  conformer  aux  dispositions  précédentes. 

•)  Traduction  privée. 


602     Suède.    Abolition  des  droits  différentiels. 

Pour  plas  grande  certitude,  nous  avons  signé  le  pré- 
sent de  notre  main  et  nous  l'avons  fait  sceller  de  notre 
sceliu  royal. 

Palais  de  Stockholm,  le  26  octobre  1849. 

J.  F.  tahraeus.  (L.  S.)     Oscar. 


107. 

TraUé  d^amitié  et  de   commerce  entre  la  Grande 

Bretagne  et  FAbyssiniCy  signé  à  Ennowya^    le  2 

novembre  i849*J. 

Whereas  commerce  is  a  source  of  great  wrealth  and 
prosperitv  to  ail  those  nations  who  are  firmly  united  in 
the  Donds  of  reciprocal  friendship  :  and  whereas  the  con- 
clusion of  a  Treaty  of  perpétuai  Âmity  and  Commerce 
between  Abyssînia  and  Great  Britain,  which  has  already 
been  desired  by  their  respective  Sovereigns,  would  tena 
to  the  mutual  advantage  of  both  countries:  and  whereas 
it  is  désirable  that  the  conditions  should  be  specified 
whereupon  the  commercial  intercourse  betwixt  the  two 
nations  should  be  conducted  :  Now  it  is  hereby  declared, 
donc,  and  agreed  as  follows,  between  Walter  Charles 
Metcalfe  Plowden,  Esquire,  Her  Britannic  Majesty's  Con- 
sul to  His  Majesty  of  Âbyssinia,  duly  empowered  to  that 
effect  by  Her  Britannic  Majesty,  and  by  His  said  Majesty 
of  Abyssinia  on  the  other  part: 

Art.  L  A  firm,  free,  and  lasting  friendship  shall 
subsist  between  Her  Most  -  Gracious  Majesty  Victoria, 
Queen  of  the  United  Kingdom  of  Great  Britain  and  Ire- 
land,  and  her  successors,  on  the  one  part,  and  His  Ma- 
jesty of  Abyssinia  and  his  successors,  on  the  other  part. 

Art.  n.  For  the  porpose  of  preserving  and  streng- 
thening  the  friendly  relations  subsisting  between  the  two 
nations,  His  Majesty  of  Abyssinia  and  his  successors 
shall  receive  and  protect  any  Ambassador,  Envoy,  or 
Consul,  whom  Her  Britannic  Majesty  or  her  successors 
may  see  fit  to  appoint;  and  shall  préserve  inviolate  ail 

*)  Le  traité  a  été  rédigé  en  anglais  et  en  amliaric.  La  ratifica- 
tion de  S.  M.  la  Reine  d'Angleterre  a  été  transmise  au  Bas  d'Abys- 
Bînie  le  1  mars  1852. 


Grande  Bretagne  et  Abyssinie.         603 

the  rights  and  privilèges  of  such  Âmbassador,  Envoy, 
or  Consul. 

Art.  III.  Her  Britannic  Majesty  and  her  successors 
will,  in  ibe  same  manner,  receive  and  protect  any  Am- 
bassador,  Envoy,  or  Consul,  whom  His  Majesty  of  Abys- 
sinia  or  his  successors  may  see  fit  to  appoint,  and  will 
equally  préserve  inviolate  ail  the  riehts  and  privilèges  of 
such  Ambassador,  Envoy,  or  Consul. 

Art.  IV.  His  Majesty  of  Abyssinia  engages  to  grant 
to  the  subjects  of  Her  Britannic  Majesty,  and  to  the 
produce  and  commerce  of  her  dominions,  ail  faveurs, 
privilèges,  advantages,  or  immunities,  either  as  regards 
duties,  imposts,  or  charges,  or  in  any  other  respect 
whatsoever,  which  His  Majesty  of  Abyssinia  has  already 
granted,  or  may  hereafter  grant,  to  the  subjects,  produce, 
or  commerce  of  any  other  foreign  country. 

Art.  V.  An  import  duty  of  five  for  every  hundred, 
and  no  more,  may  be  levied  and  received  by  His  Ma- 
jesty of  Abyssinia  and  his  successors,  upon  ail  goods 
and  merchandize  imported  by  British  subjects  into  the 
Kingdom  of  Abyssinia,  for  sale  either  therein  or  in  the 
Gountries  beyond. 

Art.  VI.  This  import  duty.of  five  for  every  hundred 
shall  be  assessed  upon  the  current  value  of  the  merchan- 
dize at  the  marketplace  of  Gondar  and  shall  be  paid  at 
the  rate  of  five  for  every  hundred,  either  in  kina  or  in 
specie,  at  the  option  of  the  merchant 

Art.  VU.  When  the  said  import  duty  shall  hâve 
been  duly  paid,  the  importing  merchant  shall  be  at  full 
liberty  to  dispose  of  his  goods  at  any  places  within  the 
territories  of  Abyssinia ,  without  any  licence  being  re- 
quired    for   the  removal  of  the  same,  and  without  any 

Erohibition,  restraint,  or  further  duty  or  impost  of  any 
ind  being  imposed  upon  the  buyer;  and  the  importing 
merchant  may,  if  he  pleases,  carry  away  such  goods  to 
any  other  country  or  place,  without  any  licence  being 
required  for  the  removal  of  the  same,  and  without  re- 
straint or  molestation,  or  the  payment  of  any  further  duty 
or  impost  whatever. 

Art.  Vni.  British  merchants  shall  be  at  liberty  to 
purchase  within  the  territories  of  Abyssinia  ail  such  com- 
modities  as  they  may  think  proper  to  buy,  whether  such 
commodities  are  the  produce  of  those  territories,  or  hâve 
been  imported  into  those  territories  from  other  countries; 


604  Traité  de  commerce, 

and  the  said  merchants  may  freely  export  the  same  with- 
out  the  payment  of  any  duty  whatever. 

Art.  IX.  The  '  subjects  of  His  Majesty  of  Âbyssinia 
shall  bave  in  tbe  United  Kinsdom  tbe  advantages  which 
are  already  enjoyed,  or  whicn  may  hereafter  be  enjoyed, 
by  the  subjects  of  the  most  favoured  nation  ;  ana  no 
higher  or  other  duties  shall  be  imposed  on  the  impor- 
tation into  the  United  Kingdom,  of  goods  the  proance 
of  Âbyssinia,  than  are  or  shall  be  payable  upon  the  like 
^oods  the  produce  of  any  other  foreign  country  imported 
m  like  manner. 

Art.  X.  A.  commercial  interconrse  shall  be  allowed 
and  encoaraged  betwixt  the  subjects  of  Abyssinia  and 
of  the  countnes  bevond  that  kingdom,  on  the  one  hand, 
and  the  subjects  oi  Great  Britain,  on  the  other. 

Art.  XI.  In  order  to  increase  and  promote  commerce 
between  Abyssinia  and  Great  Britain,  His  Majesty  of 
Abyssinia  and  his  successors  shall  encourage  merchants 
of  ail  nations  to  bring  the  produce  of  tne  interïor  of 
Africa  into  the  dominions  of  Âbyssinia. 

Art.  XII.  With  a  like  view,  Her  Britannic  Majesty 
and  her  successors  will  protect  British  merchants  in  im- 
porting  into  Abyssinia  such  articles  as  may  be  needed 
therein. 

Art.  XIII.  For  the  better  security  of  merchants  and 
their  property,  His  Majesty  of  Abyssinia  and  his  suc- 
cessors, and  Her  Britannic  Majesty  and  her  successors, 
will  respectively,  to  the  best  of  their  power,  endeavour 
to  keep  open  and  to  secure  the  avenues  of  approach 
betwixt  the  sea-coast  and  Abyssinia. 

Art.  XIV.  With  a  view  to  promote  and  encourage 
reciprocal  intercourse  between  tne  subjects  of  the  two 
nations  respectively,  His  Majestv  of  Abyssinia  engages, 
for  himself  and  his  successors,  tnat  no  hindrance  or  mo- 
lestation  shall  be  offered  to  British  travellers,  whether 
residing  within  the  territories  of  Abyssinia,  or  passing 
through  them  for  the  purpose  of  visiting  the  countries 
beyond;  but  such  travellers  shall  be  protected  both  as 
to  their  persons  and  as  to  their  property. 

Art.  aV.  The  effects  belongmg  to  such  travellers, 
and  not  intended  for  sale,  shall  not  be  liable  to  duty 
of  any  sort ,  and  shall  in  every  respect  be  held  to  be 
their  personal  property,  and  to  be  inviolable. 

Art.  XVI.    The   subjects   of  His  Majesty  of  Abyssinia 


Grande  Bretagne  et  Abyssinie.         Ç05 

shall  meet  with  no  hindrance  or  obstruction  whiist  re- 
siding  in  any  part  of  the  dominions  of  Her  Britannic  Ma- 
jesty,  and  shall  not  be  prevented  from  proceeding  beyond 
thèse  dominions  at  their  pleasure. 

Art.  XVIL  His  Majesty  of  Abyssinia  agrées  that  io 
ail  cases  when  a  British  subject  shall  be  accused  ofany 
crime  committed  in  any  part  of  His  Majestés  dominions, 
the  accused  shall  be  tried  and  adjudged  by  the  British 
Consul,  or  other  officer  duly  appointed  for  that  purpose 
by  Her  Britannic  Majesty;  and  in  ail  cases  when  disputes 
or  différences  shall  arise  between  British  subjects,  or 
between  British  subjects  and  the  subjects  of  His  Ma- 
jesty of  Abyssinia,  or  between  British  subjects  and  the 
subjects  of  any  other  foreign  Power,  withm  the  domi- 
nions of  His  Majesty  of  Abyssinia,  Her  Britannic  Majesty's 
Consul,  or  other  duly  appointed  officer,  shall  hâve  power 
to  hear  and  décide  the  same  without  any  interférence, 
molestation,  or  hindrance,  on  the  part  of  any  authority 
of  Abyssinia,  either  before,  during,  or  after  the  litigation. 

Art.  XVni.  If  any  British  subject  shall  die  m  the 
territories  of  His  Majesty  of  Abyssinia,  the  British  Consul, 
or  in  his  absence,  his  représentative,  shall  hâve  the 
right  to  take  charge  of  the  papers  and  property  of  the 
deceased ,  for  the  benefit  of  nis  lawful  heirs  and  credi- 
tors,  without  any  interférence  on  the  part  of  the  Abys- 
nian  authorities. 

Art.  XIX.  Finally,  it  is  agreed,  that  upon  a  strict 
observance  of  ail  the  foregoing  Articles  and  Conditions, 
shall  dépend  the  continuance  of  a  lasting  and  perma- 
nent friendship  between  the  contracting  Sovereigns. 

In  witness  whereof,  the  présent  Treaty.  has  been 
signed  and  sealed  by  the  above-named  Walter  Charles 
Metcalfe  Plowden,  Esquire,  and  by  His  Majesty  of  Abys- 
sinia. 

Done  at  Ennowya,  the  second  day  of  November,  in 
the  year  of  Our  Lord  one  thousand  eight  hundred  and 
forty-nine,  oorrespondins  with  the  Abyssinian  date  the 
twenty-fourth  day  of  Tekumt,  in  the  year  of  Our  Lord 
one  thoasand  eight  hundred  and  forty-two. 
Walter  Ploivden.  (L.  S.)* 
[Signature  of  the  Ras.] 

[Seal  of  the  Emperor.]  [Seal  of  the  Ras.] 


606 

108. 
Déclarations  des  chefs  de  Gallinas  portant  la  pro- 
messe de  délivrer  à  f  officier  commandant  la  force 
navale    anglaise    un    certain    nombre    d'esclaves^ 
signées  à  Minah,  le  6  et  le  ii  novembre  i849. 

a. 

We,  the  undersigned  chiefe  of  the  Gallinas,  having 
agreed  and  bound  ourselves  io  deliver  to  Commander 
Hugh  Dunlop,  senior  officer  of  Her  Britannic  Maiesly's 
ships  on  the  northern  division  of  the  west  coast  of  Àfrica, 
lOÔO  slaves,  and  having,  at  the  date  hereof,  delivered 
to  the  said  Commander  Hugh  Dunlop  300  of  the  said 
number  of  1000  slaves;  we  hereby  further  agrée  andbind 
ourselves  to  deliver  to  the  said  Commander  Hugh  Dunlop, 
the  remaining  700  of  the  stipulated  number  of  1000  sla- 
ves, by  the  25th  day  of  this  présent  month  of  November, 
1849. 

Signed,  sealed,  and  delivered,  at  Minah,  in  the  Gal- 
linas Kiver,  thisJOth  day  of  November,  1849. 

(Signed)       Prince  Manna  his  X  mark- 
Lucina  Rogers  his  X  mark. 
Hugh  Dunlop. 
Commander  and  Senior  Officer  of  the  Northern  Division. 

Witnesses: 
George  Gain,  Chief  of  Cape  Mount,  his  X  mark. 
Prince  Hobin^  Chief  of  Manna  River,  his  X  mark. 
fVm.  A.  Parker,  Pilot  and  Interpréter,  „Aiert" 

b.  ^ 

We  the  undersigned  chiefs  of  Gallinas,  having  a^ecd 
and  bound  ourseWes  to  deliver  to  Commander  Hugh 
Dunlop ,  senior  officer  of  Her  Britannic  Majesty's  ships 
on  the  northern  division  of  the  veest  coast  of  Africa, 
300  slaves,  and  having,  at  the  date  hereof,  delivered  to 
the  said  Commander  Hugh  Dunlop,  16  of  the  said  num- 
ber of  300  slaves  ; 

We  hereby  further  agrée,  and  bind  ourselves  to  de- 
liver to  the  said  Commander  Hugh  Dunlop,  the  remain- 
ing 284  of  the  stipulated  number  of  300  slaves  by  the 
25th  day  of  the  présent  month  of  November  1849. 


K. 


Grande  Bretagne  et  Gallinas.  607 

And  we  hereby  agrée  and  bind  ourselves  to  réiease 
immediatelv,  and  send  to  the  said  Commander  Hugh 
Dunlop,  ail  the  prisoners  now  in  our  possession,  belong- 
ing  to  the  Cape  Mount,  Sugury,  and  Manna  countries. 

Done  at  Minah,  in  the  Gaîlinas  River,  this  llth  day 
of  November,  1849. 

(Signed)  Shapa  Pamah  his  X  mark. 

Dworah  Mamho  Mamorah  Dolch 

his  X  mark.  his  X  mark. 

Mamorah  Cavah  Sanahsee 

his  X  mark.  his  X  mark. 

Mamorah  Teihee  Bovary  Zenoh 

his  X  mark.  his  X  mark. 

Brumah  Corti  Hugh  Dunlop, 

his  X  mark.  Commander  and  Senior  Of- 

ficer  of  the  Northern  Division. 
Witnesses: 
Prince    Manna,  Chief  of  Gallinas  his  X  mark. 
James  Western  Roger  s,  Chief  of  Gallinas  his  X  mark. 


109. 
Publication  du  gouvernement  de  Saxe  -  Meiningen 
relative  à  une  entente  avec  le  Grand --Duché  de 
Saxe  -  Weimar  sur  l'explication  à  donner  à  la 
convention  relative  à  la  réadmission  des  ren- 
voyés et  des  vagabonds.  Signée  à  Meiningen-^  le 
7  novembre  1849. 

Zur  Beseitigung  derjenigen  Zweifel  und  Missverstand- 

nisse,  welche  bisher  ûber  die  Auslegung  der  Bestimmun- 

gen  S  2.  a.  c.  der  zwischen  der  Grossherzoglich  S.  Wei- 

marischen   und   der  Herzoglich  S.  Meiningischen  Staats- 

regierung  wegen  Uebernahme  der  Vagabunden  und  Aus- 

gewiesenen  bestehenden  Uebereinkunft,  namentlich 

a)  in  Beziehung  auf  die  Beantwortung   der  Frage:  ob 

und   in  wie   weit    die   in    der    Staatsangehôrigkeit 

selbststândiger    Individuen    eingetretenen    Verânde- 


608  Réadmission  des  vagabonds. 

rungen  auf  die  Staatsangehôrigkeit  der  nnselbststân- 
digen,  d.  h.  aus  der   elterlichen  Gewalt   noch  nicht 
entlassenen  Kinder  derselben  von  Einfluss  seien^ 
sowie 

b)  ûber  die  Beschaffenheit  des  §.  2  c.  der  Convention 
erwâhnten  zehnjâhrigen  Aufenihalts  und  den  Begriff 
der  Wirthschaftsfûhrung 
sich  ergeben  haben,  sînd  die  gedachten  Regierungen, 
ohne  hierdurch  an  dem  in  der  Convention  ausgesproche- 
nen  Principe  etwas  ândern  zu  wollen,  dass  die  Unter- 
thanenschaft  eines  Individuums  jedesmal  nach  der  eige- 
nen  inneren  Gesetzgebung  des  betreffenden  Staates  zu 
beurtheilen  sei,  dahin  ubereinsekommen ,  hinkûnftig  nnd 
bis  auf  Weiteres  nachstehende  Grundsâtze  zur  Anwen- 
dung  gelangen  zu  lassen,  und  zwar: 

zu  a. 

1)  dass  unseibststândige,  d.  h.  aus  der  elterlichen  Ge- 
walt noch  nicht  entiassene  Kinder  schon  durch  die 
Handiungen  ihrer  Eltern  an  und  fur  sich  und  ohne 
dass  es  einer  eigenen  Thâtigkeit  oder  eines  beson- 
ders  begrundeten  Rechts  der  Kinder  bedûrfte,  der- 
jenigen  Staatsangehôrigkeit  theilhaftig  werden,  welche 
die  Eltern  v^rahrend  der  Unselbststândigkeit  ihrer 
Kinder  erwerben,  ohne  dass  dabei  etwas  darauf  an- 
kommen  soll,  ob  dergleichen  unselbststandige  Kin- 
der mit  ihren  Eltern  zugleich  und  faktisch  in  den 
neuen  Wohnort  gezogen  sind,  oder  sich  erst  spâter 
oder  zur  Zeit  der  entstandenen  Heimathsfrage  noch 
gar  nicht  dahin  begeben  haben,  und  dass  jener 
Grundsatz,  insbesondere  auch  mit  Âufhebung  des 
bisherigen  Verfahrens,  auf  solche  unselbststandige 
uneheliche  Kinder  Anwendung  finde,  deren  Mûtter 
vom  1.  Januar  1850  ab  durch  Verheirathung  eine 
neue  Staatsangehôrigkeit  erlangen; 

ingleichen 

2)  dass  daçegen  einen  solchen  Einfluss  auf  die  Staats- 
angehôrigkeit unselbststândiger  eheliche  Kinder  die- 
jenigen  Verânderungen  nicht  âussern  kônnen,  welche 
sich  nach  dem  Tode  des  Vaters  derselben  in  der 
Staatsangehôrigkeit  ihrer  ehelichen  Mutter  ereignen, 
indem  vielmehr  ûber  die  Staatsangehôriekeit  ehe- 
licher  unselbststândiger  Kinder  lediglich  die  Kondi- 
tion   ihres    Vaters    entscheidet   und    Verânderungen 


Saxé'-Memingen  et  Saxe^ïreimar.      609 

in  deren  Staatsangehôrigkeit  nur  mit  Zustimmung:. 
ihrer  vormundscbaftlichen  Behôrde  eintrèten  konnen. 
Nâchstdem  soll 

zu  b*      * 
die  Verbindlichkeit  eines  der  kontrahirenden  Staaten 
zu  Uebernahme  eines  Individuums,  welcbes  der  anr  . 
dere  Staat,  weii   es   ihm  aus   ii^end .  einem  Grunde 
lâstig  geworden,   auszuweisen  beabsichtigt,    in    den 
Fâllen  des  S  2.  c.  der  Conventioii  eintrèten, 

1)  wenn  der  Auszuweisende  sich  m  dein  Staate ,  in 
welchen  er  ausgewiesen  werden  soll,  verheirathet 
und  ausserdem  zugleich  eine  eigene  Wirthschaft  ge- 
fûhrt  hat,  wobei  zur  ûâtern  Bestimmung  des  Be- 
griffs  von  Wirthschaft  anzunehmen  ist,  dass  solche 
auch  dann  schon  eintrete,  wenn  selbst  nur  einer 
der  Eheleute  auf  eine  andere  Art,  als  im  herrschaft- 
lichen  Gesindedienst  sich  Bekôstigung  verschafft  hat  ; 

oder 

2)  wenn  Jemand  sich  zwar  nicht  in  dem  Staate,  der 
ihn  ûbernehmen  soll,  verheirathet,  jedoch  sich  darin 
zehn  Jahre  hindurch  ohne  Unterbrechung  aufgehal- 
ten  hat,  wobei  es  dann  auf  Konstituirung  eines  Demi* 
zils,  Verheirathung.  und  sonstige  Rechtsverhaltnisge 
nicht  weiter  ankommen  soll. 

Endlich  sind  die  genannten  Regierungen  zugleich 
noch  dahin  ûberein^ekommen  :  Konnen  die  resp.  Behor- 
den  ûber  die  Verpfiichtung  des  Staats,  dem  die  Ueber« 
nahme  angesonnen  wird,  der  in  der  Convention  und  vor- 
stehend  aufgestellten  Kennzeichen  der  Verpflichtung  un-  , 
geachtet,  bei  der  darûber  stattfindenden  Korrespondenz 
sich  nicht  vereinigea  und  ist  die  diessfâllige  Differenz  der- 
selben  auch  im.diplomatischen  Wege  nient  zq  beseitigen 

Îrewesen,  so  wollen  beide  kontrahirende  Theile  den  Streit* 
ail  zur  kompromissarischen  Entscheidung  ein€i3  solchen 
dritten  deutschen .  Bundesstaats  stellen,  welcher  i^ich  mit  . 
beiden  kontrahirenden  Theilen  Wegen  gegenseitiger  Ueber- 
nahme. der  Ausgewiesenen  in  denselben,  VerUragsverhâlt- 
nissen  f>efindet.    ,       x  .    . 

Die  Wahl  der  zur  Uebernahme  des  KomprQmisses  zu 
ersucbenden  Bundesregierung  bleibt  demienigen  der  kon- 
trahirenden Theile  ûberlassen ,  der  zur  Uebernahme  des 
Ausgewiesenen  verpflichtet  werden  soll. 

Àni  dièse  dritte  Regteruh^  hat  jede  der  betheiligten 
Regierungen  jedesmal  nur  eme  Darlegung  der  Sachlage, 
Nouv.  lUeueil  gén.     Tome  XIV.  Qq 


6lO  RàadmUsion  des  pagabonds. 

wovon  der  anderen  Regierung  ejne  Abschrift   nachricht- 
lich  mitzutheilen  ist,  in  kûrzester  Frist  einzusenden. 

Bis  die  schiedsrichterliche  Entscheidung  erfoigt,  gegen 
deren  Inhalt  von  keinem  Tbeile  eine  weiiere  Einwendung 
zulâçsig  ist,  hat  derjenige  Staat,  in  dessen  Gebiete  das 
einzuweisende  Individuum  beim  Entstehen  der  Differeoz 
sich  befanden,  die  Verpflichtung,  dasselbe  in  seinem  Ge- 
biete zu  befaalten. 

Meiningen,  den  7.  November  1849. 

Herzogliches  Staatsministeriam 
fVechmar* 


110. 
Déclaration  du  gouvernement  d^ Autriche  signée  à 
Vienne,  le  8  novembre  i849,  et  échangée  contre 
une  déclaration  semblable  du  gouvernement  de 
Russie,  signée  le  30  septembre  1849,  pour  le  ren- 
voi des  juifs  passés  de  Vun  des  deux  pays  dans 
Vautre  *J. 

Les  gonvernements  d'Autriche  et  de  Russie  voulant 
réçler  d'un  commun  accord  et  dans  un  esprit  de  bon 
voisinage  le  renvoi  des  Juifs  transfuges  du  territoire  de 
Tun  des  deux  Empires  aans  celui  de  l'autre,  $ont  con- 
venus des  points  suivants: 

1.  Les  juifs,  sujets  Russes,  qui  auront  passé  en  Au- 
triche sans  un  permis  en  rëgte,  ou  nm  autorisation  lé- 
gale quelconque,  ou  dont  les  passeports  où  autres  pa- 
piers se  trouveraient  ne  plus  être  valables,  faute  d'avoir 
été  tetiouvelés  au  terme  pt*escrit ,  seront  renvoyés  en 
Russie. 

2.  Toutefois  ib  ne  seront  réadmis  en  Russie,  qu'au- 
tant que  leur  qualité  de  sujets  Russes  aura  été  dûment 
constatée  et  que  leur  absence  ne  se  sera  pas  prolongée 
au  delà  de  ciiiq  ans. 


*)   Ces     déclarations  ont    été    édutng^s.  à  VUime    le   11  no- 
vembre  ^849. 


Autriche  et  Russie.     '  611 

3.  Ce  terme  de  cinq  ans  comptera  de  l'époque,  où 
aura  commencé  Tabsence  illégale  de  l'individu  en  que- 
stion. Toutefois  la  prescription  sera  interrompue  par  le 
premier  avis,  que  les  autorités  autrichiennes  auront  donné 
aux  autorités  Russes  de  leur  intention  de  renvoyer  le  trans- 
fuge. Le  tems,  qui  s'écoulera  alors  pour  constater  sa 
nationalité,  ne  sera  pas  compris  dans  le  calcul  des  cinq 
années. 

4.  Les  dispositions,  qui  précèdent,  s'appliquent  éga- 
lement aux  jmfs,  qui  ont  illégalement  quitté  le  pays 
avant  l'échange  de  la  présente  oéclaration. 

5.  La  prescription  de  cinq  ans  ne  s'étendra  pas  aux 
juifs,  qui,  avant  ae  passer  la  frontière  auraient  commis 
un  cnme  Ou  délit  quelconque,  et  il  demeure  entendu, 
que  ceux-ci  seront  livrés  a  la  première  réquisition  et 
sans  égard  &  la  durée  de  leur  séjour  hors  du  pays. 

La  présente  déclaration  sera  échangée  contre  une 
déclaration  semblable  du  Ministère  de  Sa  Majesté  l'Em- 
pereur de  toutes  les  Russies.  Les  stipulations,  qu'elles 
renferment,  entreront  en  vigueur  le  jour  même  de  l'é- 
change. 

En  foi  de  quoi  Nous  Ministre  des  affaires  étrangères 

de  S.  M.  l'Empereur   d'Autriche   avons   signé  le  présent 

acte  et  l'avons  fait  munir  du  sceau  du  susdit  Ministère. 

Fait  à  Vienne  le  8  Novembre  mil  huit  cent  quarante 

neuf. 

Le  Ministre  des  affaires  étrangères  et  de 
la  maison  impériale  de  S.  M.  l'impereur  d'Au- 
triche. 

JF.  Schwarzenberg  m.  p. 


111.      . 

Convention  de  poste^  entre  la  Belgique  et  la  Suisse, 
signée  à  Bruxelles,  le  i2  novembre  1849  ^J. 

Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges  et  le  Conseil  Fédéral 
de  la  Coniédération  Suisse,  désirant  resserra  les  Uens 
d'amitié  qui  unissent,  les  deux  pays,  et  voulant. hègler 
leur^  communications  postales  sur  des  bases  pl(is. favo- 
rables aux  intérêts  du  public,   au  moyei^  d'une  conven*  . 

*)  L*échaiige  des  ratifications  a  été  opéré  à  Paris,  le  7  février  1850. 

0q2 


6j2  Belgique  et  Suisse^ 

lion  qui  garantisse   cet  important   résultat,   ont  nommé 
pour  leurs  Plénipotentiaires  à  cet  effet,  savoir: 

Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges,  le  sieur  Charles-Félix- 
Joseph  Bareel,  Chevalier  de  1  Ordre  de  Léopold,  Com- 
mandeur de  rOrdre  de  la  Légion  d'Honneur,  Chevalier 
de  deuxième  classe  de  l'Ordre  de  l'Aigle  Rouge,  Secré- 
taire Général  du  Ministère  des  Travaux  Publics; 

Et  le  Conseil  Fédéral  de  la  Confédération  Suisse^  le 
sieur  Benoît  la  Roche-Stehelin,  ancien  Directeur  Général 
des  Postes  de  la  Confédération,  Commissaire  Fédéral; 

Lesquels,  après  avoir  ,  échangé  leurs  pleins  pouvoirs 
trouvés  en  bonne  et  due  forme,  soat  convenus  des  ar- 
ticles suivants: 

Art*  L  II  y  aura  entre  l'administration  des  Postes 
de  Belgique  et  l'administration  des  Postes  de  la  Confé- 
dération Suisse,  un  échange  périodique  et  régulier  des 
correspondances,  tant  pour  les  lettres,  journaux  et  im- 
primés de  toute  espèce,  originaires  des  deux  pays,  que 
pour  les  objets  de  même  nature,  originaires  ou  à  desti- 
nation des  pays  qui  empruntent  leur  intermédiaire; 

Art.  2.  Les  correspondances  qui  seront  échangées 
entre  les  Administrations  des  Postes  de  Belgique  et  de 
Suisse,  seront  livrées,  de  part  et  d'autre,  à  1  administra- 
tion des  Postes  de  France,  pour  être  transportées  en 
dépèches  closes  à  travers  le  territoire  et  pair  les  moyeDs 
d'exploitation  de  cette  administration,  en  vertu  des  lod- 
ventions  conclues  a  cet  effet  entre  le  gouvernement  de  Sa 
Majesté  le  Roi  des  Belges  et  le  Gouvernement  Français. 

Le  prix  de  transit  revenant  à  l'administration  des  po- 
stes de  France  pour  le  transport  des  susdites  correspon- 
dances sur  son  territoire,  sera  acquitté  par  l'administra- 
tion des  postes  de  Belgique. 

Art.  o.  Les  prix  de  port  dont  l'administration  de5 
postes  de  Belgique  et  l'administration  des  postes  de  la 
Confédération  Suisse  auront  à  se  tenir  réciproquement 
compte  sur  les  lettres  que  ces  deux  administrations  se 
livreront  de  part  et  d'autre  à  découvert,  sçront  établis, 
lettre  par  lettre,  d'après  l'échelle  de  progression  de  poids 
ci-après: 

Seront  considérées  comme  lettres  simples,  celles  dont 
le  poids  n'excédera  pas  sept  grammes  et  demi. 

Les   lettres    pesant    sept  grammes  et  demi  k  quinze 

Srammes  inclusivement,    supporteront   deux  fois  le  port 
e  la  lettre  simple. 


Com^enïton  postale.  6l3 

Celles  de  quinze  grammes  à  viûgl-deux  gramtnes  et 
demi  inclusivement,  trois  fois  le  port  de  la  lettre  simple, 
et  amsi  de  suite,  en  ajoutant  de  sept  grammes  et  demi 
en  sept  grammes  et  demi,  un  port  simple  en  sus. 

Art.  4.  Les  personnes  qui  voudront  envoyer  des 
lettres  ordinaires  soit  de  la  Belgique  pour  la  Suisse,  soit 
de  la  Suisse  pour  la 'Belgique,  pourront,  à  leur  choix, 
laisser  le  port 'de  ces  objets  à  la  charge  des  destina- 
taires ou  payer  ce  port  d'aVàncfe  jiïsqo'ao  lieu  de  desti- 
nation. 

Art-  S*  Le  public  dés  deux  pays  pourra  envoyer 
des  lettres  chargées  d'iln  pays  pour  l'autre,  et  autant 
qu'il  sera  possible  pour  les  pays  auxquels  les  administra- 
tions des  postes  de  Belgique  et  de  ouisse  servent  d'in- 
termédiaire.    .  .  !  , 

Le  port  des  lettres  char^s  devra  toujours  être  ac- 
quitté ({''avance  jusqu'à  destinatioiv  II  sera  double  de 
celui  des  letttes^  ordinaires. 

Api«  6.  Daiis  le  «cas  oii  quelque  lettre,  chaînée  vien- 
drait à  être  perdue, ,  celle  des  deyx  administrations  sur 
le  territoire,  ae  laquelle,  la  perte  aura  eu  lieu,  payera  à 
l'autre  administration  ^  a  titre  de  dédommagement,  soit 
pour  le  destinataire,  soit  pour  l'envoyeur,  suivant  le  cas, 
une  inciemnité  de  cinquante  francs  dans  le  délai  de  deux 
mois,  à  dater  du  jour  de  la  réclamation;  mais  il  est  en- 
tendu que  les  réclamations  ne  seront  admises  que  dans 
les  six  mois  qui  suivront  la  date  du  dépôt  ou  de  l'en- 
voi du  chargement;  passé  ce  ternie,  les  deux  admini- 
strations ne.  seront,  tenues  l'une  envers,  l'autre  à  aucune 
indemnité. 

Art.  7.  Le  prix  du  port  des  lettres  ordinaires  adres- 
sées de  l'un  des  deux  pays  dans  l'autre,  ne  pourra,  tant 
en  Belgique  qu'en  Suisse,  excéder  en  moyenne  la  somme 
de  quarante  Centimes  par  lettre  simple. 

L'administration  des  postes  de  Belgique  tiendra  compte 
à  l'administratioii  dès  portes  de  la  Confédération  Suisse  sur 
les  lettres  dont  le  port  sera  acquitté  en  Belgique,  de  la 
somine  de  quihze  centimes  par  lettre  simple,  et  l'admi- 
nistratibri  de^  postée  de  la 'Confédération  Suisse  tiendra 
compte'  èî'  Padmiùîstrartiori  dèiS  postes  de  Belgique,  sur 
les  lettrés'  dont  ie.  port  sera  acquitté  en  Suisse,  de  la 
sommé' de  vingt^cin<^  cètitimes  par  lettre  simple. 

Art*  8.  '  Les  ^chantiliénfs  dé  marchandises  seront  sou- 
mis h  la  taie  des  tbttres  oi*dinairesl 


6l4  Belgique   et  Suisse. 

Art.  9.  L'administration  des  postes  de  Belgicjoe 
payera  à  l'administration  des  postes  de  la  Confédération 
ouïsse  pour  lettres  non-affranchies,  originaires  de  la 
Suisse,  à  destination  du  royaume  des  Pays-Bas  et  do 
royaume  de  Prusse,  ainsi  que  pour  les  lettres  provenant 
de  ces  pays,  affranchies  à  destination  de  la  Suisse,  qui 
seraient  remises  de  commun  accord,  par  l'administration 
des  postes  de  Suisse  à  l'administration  des  postes  de 
Belgique,  et  réciproquement,  la  somme  de  quinze  centi- 
mes par  lettre  simple. 

De  son  côté,  l'administration  des  postes  de  la  Con- 
fédération Suisse  payera  à  l'administration  des  postes  de 
Belgique,  pour  les  lettres  non-affranchies,  originaires  de 
la  Belgique,  à  destination  de  l'empire  d'Âutnche  et  du 
royaume  de  Sardaigne,  ainsi  que  pour  les  lettres  prove- 
nant de  ces  pays,  affranchies  à  destination  de  la  Bel- 
gique, qui  seraient  remises,  de  commun  accord,  par  l'ad- 
ministration des  postes  de  Belgique  à  l'administration 
des  postes  de  Suisse,  et  réciproquement,  la  somme  de 
vingt'cinq  centimes  par  lettre  simple. 

Art.  10.  L'administration  des  postes  de  Belgique 
payera  h  l'Administration  des  postes  de  la  Confédération 
Suisse,  'pour  les  lettres  non  affranchies,  originaires  de 
l'empire  d'Autriche,  à  destination  de  la  Belgique,  ainsi 
que  pour  les  lettres  originaires  de  Belgique  affranchies 
h  destination  de  l'empire  d'Autriche,  que  l'Office  Autri- 
chien jugerait  convenable  d'expédier  et  de  recevoir  par 
l'interméoiaire  de  la  Suisse,  de  commun  accord  avec 
l'administration  des  postés  de  Suisse,  la  somme  de  qua- 
rante centimes  par  lettre  simple,  savoir: 

a.  Viilgt-cinq  centimes  par  lettre  simple,  à  titre  de 
remboursement  a  faire  à  l'Autriche; 

6.  Quinze  centinaes  par  lettre  simple,  pour  le  transit 
à  travers  la  Suisse. 

Art.  11.  L'administration  des  postes  de  Belgique 
payera  également  à  l'administration  des  postes  de  la 
Confédération  Suisse,  pour  les  lettres  non  affranchies, 
originaires  du  royaume  de  Sardaigne  à  destination  de  la 
Belgique,  ainsi  que  pour  les  lettres  originaires  de  Belgique 
affranchies  à  destination  du  royaume  de  Sardaigne,  que 
-Poffice  Sarde  jugerait  convenable  d'expédier  et  de  rece- 
Toir  par  l'intermédiaire  de  la  Suisse,  de  commun  accord 
avec    l'administration    des    postesi  de    la  Confédération 


Convention  postale.  6l5 

Suisse,  la  somme  de  quarante  centimes'  par  lellre  sim- 
ple, savoir: 

à.  Vingt-cinq  centimes  par  lettre  simple,  à  titre  de 
remboursement  à  faire  à  la  oardaigne;' 

b.  Quinze  centimes  pai:  lettre,  simple,  ppur  le  trapsit 
à  travers  la  Suisse. 

Toutefois,  il  est  entendu  que  ce  prix  de  transit  sera 
réduit  à  cinq  centimes  par  lettre  simple,  pour  les  cor- 
respondances transitant  par  Genève  et  passant,  par  Fer- 
ney  et  Saint-Julien.  . 

Art:  12.  L'administration  des  postes  de  la  Confédé- 
ration Suisse  payera  à  l'administration  des  postes  de  la 
Belgique  pour  les  lettres  non  affranchies  originaires  du 
royaume  aes  Pays-Bas  à  destination  de  la  ouisseain3i 
que  pour  les  lettres  originaires  de  la  Suisse  affranchies 
à  destination  du  royaume  des  Pays-Bas,  que  l'Office 
Néerlandais  jugerait  convenable  d'expédier  et  de  recevoir 
par  l'intermédiaire  de  la  Belgique,  de  commun  accord 
avec  l'administration  des  postes  Belges,  la  somme  de 
soixante  centimes  par  lettre  simple,  savoir: 

a.  Quarante  centimes  par  lettre  simple,  à  titre  de 
remboursement  à  faire  à  l'Office  Néerlandais; 

6.  Vingt  centimes  par  lettre  simple,  pour  le  transit 
à  travers  la  Belgique  et  la  France. 

Art.  13.  L'administration  des  postes  de  la  Confédé- 
ration Suisse  payera  pareillement  à  l'administration  des 
postes  de  Belgique,  pour  les  lettres  non  affranchies  on* 
ginaires  du  royaume  de  Prusse  à  destination  de  la  Suisse, 
ainsi  que  pour  les  lettres  originaires  de  la  Suisse  affran- 
chies à  destination  du  royaume  de  Prusse,  que  l'office 
Prussien  jugerait  convenable  d'expédier  et  de  recevoir 
par  l'intermédiaire  de  la  Belgique,  de  commun  accord 
avec  l'administration  des  postes  Belges,  les  sommes  in- 
diquées ci-après,  savoir: 

o.  A  titre  de  remboursement  à  faire  à  la  Prusse: 

P  Pour  les  lettres  originaires  ou  à  destination  de  la 
province  rhénane  de  Prusse,  vingt  centimes  par  lettre 
simple; 

^  Pour  les  lettres  originaires  ou  à  destination  de 
la  Westphalie  et  de  tous  autres  endroits  de  la  Prusse, 
situés  sur  la  rive  gauche  de  l'Elbe ,  quarante  centimes 
par  lettre  simple; 

3.  Pour  les  lettres  originaires  ou  à  destination  des 
autres  parties  de  la  Prusse  non  désignées  dans  les  deux 


6l6  Belgique  et  Suisse* 

paragraphes    précédents,    soixante  centimes  .par    lettre 
simple. 

6.  Pour  le  transit  à  travers  la  Belgique  et  la  France, 
vingt  centimes  par  lettre  simple. 

Art.  14.  Il  est  entendu  que  les  prix  respectivemeDi 
'  fixés  par  l'article  9  ci-dessus ,  pour  le  transport  sur  le 
territoire  Suisse  d'une  part,  et  sur  les  territoires  Belge  et 
Français  d'autre  part,  ainsi  que  les  prix  respectivement 
fixés  par  les  articles  10,  11,  12  et  13  pour  je  transit  à 
travers  la  Suisse  d'une  part,  et  pour  le  transit  à  travers 
la  Belgique  et  la  France  d'autre  part,  seront  également 
applicables  aux  correspondances  originaires  ou  à  desti- 
nation des  pays  autres  que  ceux  désignés  auxdits  arti- 
cles, que  les  administrations  des  postes  de  Bel^que  et 
de  Suisse  conviendraient  de  se  transmettre  réciproque- 
ment de  commun  accord  avec  les  offices  intéressés. 

Art.  15.  Il  est  également  entendu  que  dans  le  cas 
où  les  administrations  des  postes  des  pays  auxquels  les 
administrations  des  postes  de  Belgique  et  de  Suisse  ser- 
vent ou  pourront  servir  ultérieurement  d'intermédiaire, 
viendraient  à  modifier  leurs  tarifs  territoriaux  de  ma- 
nière à  influer  sur  les  taxes  et  droits  de  transit  réglés 
par  la  présente  convention  pour  les  correspondances 
respectives  de  la  Belgique  et  de  la  Suisse  à  aestination 
de  ces  pays,  et  réciproquement,  les  nouveaux  droits  ou 
taxes  résultant  de  ces  modifications  seront  admis,  de  part 
et  d'autre,  d'après  les  indications  et  justifications  que  se 
fourniront  mutuellement  les  administrations  des  postes  de 
Belgique  et  de  Suisse. 

Art.  16.  La  taxe  territoriale  k  percevoir,  tant  en  Bel- 
gique qu'en  Suisse ,  sur  les  correspondances  étrangères 
que  les  administrations  des  postes  de  Belgique  et  de 
âuissé  se  transmettront  réciproquement,  ne  pourra  excé- 
der, en  moyenne,  vingt  centimes  par  lettre  simple. 

Art.  17.  Le  gouvernement  de  Sa  Majesté  le  Roi  des 
Belges  prend  l'engagement  d'accorder  à  la  Confédération 
Suisse,  le  transit  en  dépèches  closes,  sur  le  territoire 
Belge,  des  correspondances  originaires  de  la  Suisse  et 
des  pays  auxquels  la  Suisse  sert  ou  pourrait  servir  d'in- 
termédiaire, pour  le  royaume  des  Pays-Bas  et  le  royaume 
de  Prusse,  et  vice  versa,  moyennant  la  somme  de 
quarante  centimes  par  trente  grammes,  poids  net,  pour 
les  lettres,  et  d'un  centime  par  journal  ou  par  feuille 
d'imprimés. 


Convention  poflQle.  617 

Art.  18.  Lçl  Confédération  Suisse  s'ençage»  de  son 
côté,  à  accorder  an  gouvernement  de  Sa  Majesté  le  Roi 
des  Belles,  le  transit  en  dépèches  closes,  sur  le  terri- 
toiire  Sujussç,  des  correspondances  originaires  de.  la  JBel- 
gique  et  ^es  p^ys  auxquels  la  Belgique  sert  ou  pourrait 
servir  d'intermédiaire  pour  l'empire  d'Autriche  et  le  ro- 
yaume de  Sardaigne  et  vice  versa,  moyennant  la  somme 
de  soixante   centimes,  par  trente  grammes,  poids , net, 

Eour  les  lettres,  et  d'un  centime  et  demi  par  jojarnal  ou 
iuille  d'imprimés. 
Par  exception  aux,  dispositions  qui  précèdent,  le  prix 
de  transit  dont  la  Bel^iquQ  aura  a  tenir  compte  a  la 
Suisse,  sera  réduit  à  vmgt  centimes  par  trente  grammes, 
poids  net,  pour  les  lettres,  et  à  un  demi*centime  par 
journal  ou  feuille  d'imprimés,  lo^aque  les  correspondan- 
ces oui  seront  ^changées  entre  la  Belgique  et  le  royaume 
de  Sardaigne  passeront  par  Genève,  en  entrant  par  le 
bureau  français  de  Ferney:  et  sortant  par  te  bureau  de 
Saint-Julien  et  v| ce  versa. 

Art  19.  Il  est  entendu  que  les  lettres,  journaux  et 
feuilles  d'imprimés  tombées  en  rebut,  ainsi  que  les  feuil- 
les d'avis  et  autres  pièces  de  comptabilité  résultant  de 
l'échange  des  Correspondances  transitant  en  dépêches 
closes,  fioit  a  travers  la  Beldque,  soit  à  travers  la  Suisse, 
et  qui  sont  mentionnées  dans  les  art  17  et  18  précé- 
dente, ne  seront  pas  compris  dans  les  pesées  de  lettres 
et  comptes  de  journaux  ou  feuilles  d'imprimés  sjur  les- 
quels devront  être  assis  les  prix  de  transit  fixés  par 
lesdits  articles. 

Art  20.  Les  journaux,  gazettes,  ouvrages  périodi- 
ques, livres^  brochés,  brochures,  papiers  de  musique,  ca- 
talogues, pirospectus,  annonces  et  ayis  divers  imprimés, 
lithographies  ou  autographiés,  publiés  en  Belgique,  qui 
seront  adressés  en  Suisse,  et  réciproquement  les  objets 
de  mèjne  nature  publiés  en  Suisse  qui  seront  adressés 
en  Belgique,  devront  être  affranchis,  de  part  et  d'autre, 
jusqu'à  destination. 

La  taxe  d'ai^ançhisseipent  de  ces  objets  est  fixée  à 
cina.  centimes  par;  journal  oii  par  feuille  d'impr^ion, 
quelle  qu'en  soit  la  dimension,  et  cette  taxe  sera  répar- 
tie entre  les  administrations  des  postes  de  deux  pays, 
dmis  la  proportion  de  sept  dixièmes  au  profit  de  l'ad- 
ministration dies  posteijf  de  Belgique  et  de  trois  dixièmes 
au  profit  de  radmipistrat,ion  des  portes  de  Suisse,     . 


6l8  Belgique  et  Suisse. 

li  est  entendu  que,  pour  jouir  des  modérations  de 
port  accordée»  par  le  présent  article  aux  journaux  et 
autres  imprimés,  ces  objets  devront  être  mis  sous  ban- 
des, non  reliés,  et  ne  contenir  aucune  écriture,  chiffre 
ou  signe  quelconque  à  la  main,  si  ce  n'est  la  date  et  la 
signature. 

Les  journaux  et  autres  imprimés  qui  ne  réuniraient 
pas  ces  conditions  seront  considérés  comme  lettres  et 
taxés  en  conséquence. 

Art.  21.  Les  journaux  et  imprimés  de  toute  nature 
originaires  de  Belgique  et  destines  pour  l'empire  d'Âu- 
tricne  et  le  royaume  de  Sardaigne,  devront  être  affran- 
chis jusqu'à  l'extrême  frontière  de  Suisse,  aux  conditions 
fixées  par  l'art.  20  précédent. 

Art  22.  Les  journaux  et  imprimés  de  toute  nature, 
originaires  de  la  Suisse  et  destinés  pour  le  royaume  des 
PayS'Bas  et  pour  le  royaume  de  Prusse,  devront  être 
affranchis  jusqu'à  l'extrême  frontière  belge,  atlx  conditions 
fixées  par  l'art.  20  de  la  présente  convention. 

Art.  23.  Les  journaux  et  imprimés  de  toute  nature 
originaires  de  l'empire  d'Autriche  et  du  royaume  de  Sar- 
daigne, et  destines  pour  la  Belgique  et  pour  les  pays 
auxquels  la  Belgique  sert  d'intermédiaire,  ainsi  que  les 
objets  de  même  nature,  originaires  du  royaume  des  Pays- 
Bas  et  du  royaume  de  Prusse  et  destinés  pour  la  Suisse 
et  pour  les  pays  auxquels  la  Suisse  sert  d  intermédiaire, 
devront  être  affranchis  jusqu'à  la  frontière  Franco-Suisse 
et  livrés,  de  part  et  d'autre,  exempts  de  tout  prix  de  port, 

La  taxe  a  percevoir  tant  en  Belgique  ^u'en  Suisse, 
pour  le  port  territorial  de  ceux  de  ces  objets  mention- 
nés au  présent  artide,  qui  seront  destinés  pour  la  Bel- 
gique et  pour  la  Suisse,  ne  pourra  pas  excéder  cinq 
centimes  par  journal  ou  feuille  d'imprimés. 

Art.  24.  Les  administrations  des  postes  de  Belgique 
et  de  la  Confédération  Suisse  dresseront,  chaque  mois, 
les  comptes  résultant  de  la  transmission  réciproque  des 
correspondances,  et  ces  compteS)  après  avoir  été  débat- 
tus et  arrêtés  contradictoirement,  seront  soldés,  à  la  fin 
de  chaque  trimestre,  par  l'administt^ation  qui  sera  recon- 
nue redevable  envers  Vautre. 

Art  25.  Les  lettres  ordinaires  ou  chargées,  les  jour- 
naux, gazettes,  ouvrages  périodiques  et  imprimés  de 
toute  nature,  échangés  a  découvert  entre  les  deux  admi- 
nistrations des  postes  de  Belgique  et  de  Suisse,  qui  se- 


Convention  postale.  ^6l9 

ront  tombés  en  rebut,  pour  quelque  cause  que  ce  soit, 
devront  être  renvoyés,  de  part  et  (l'autre,  à  la  fin  de 
chaque  mois.  Ceux  de  ces  objets  qui  auront  été  Uvrés  en 
compte  seront  rendus  pour  le  prix  pour  lequel  ils  auront 
été  originairement  comptés  par  l'office  envoyeur.  Ceux 
qui  auront  été  affranchis  jusqu'à  destination  ou  jusqu'à 
la  frontière  de  l'Office  correspondant,  seront  renvoyas 
sans  taxe  ni  décompte» 

Quant  aux  correspondances  non  affranchies  tombées 
en  rebut,  qui  auront  été  transportées  en  dépèches  doses 
par  l'une  des  deux  administrations  pour  le  compte  de 
l'autre,  elles  seront  admises  pour  les  poids  et  prii  pour 
lesquels  elles  auront  été  comprises  dans  les  comptes  de 
transit  des  administrations  respectives,  sur  de  simples 
déclarations  ou  listes  nominatives  mises  à  l'apput  des 
décomptes,  lorsque  les  correspondances  elles-inèmes  ne 
pourront  pas  être  produites  p»  l'office  qui  aura  à  se 
prévaloir  du  montant  de  leur  port  vis-à-vis  de  l'office 
correspondant. 

Art  26.  Les  lettres  ordinaires  ou  chargées,  les  jour- 
naux, gazettes,  ouvrages  périodiques  et  imprimés  de 
toute  nature^  mal  adressés  ou  mal  dirigés,  seront,  sans 
aucun  délai,  réciproquement  renvoyés  par  l'intermédiaire 
des  bureaux  d'éctiange  respectifs,  pour  les  poids  et  prix 
auxquels  l'office  envoyeur  aura  livré  cc^^  objets  en  compte 
à  l'autre  office. 

Les  objets  de  même  nature,  qui  auront  été  adres- 
sées à  des  destinataires  ayant  changé  de  résidence,  se- 
ront 'respectivement  livrés  ou  rendus  chargés  du  port 
qui  aurait  dû  être  payé  par  les  destinataires. 

Art.  27.  L'administration  des  postes  de  Belgique  et 
l'administration  des  postes  de  la  Confédération  Suisse 
désigneront,  d'un  commun  accord,  les  bureaux  par  les- 
quels devra  avoir  lieu  l'échange  des  correspondances 
respectives.  Elles  régleront  aussi  la  forme  des  comptes 
mentionnés  dans  l'article  24,  la  direction  des  correspon- 
dances transmises  réciproquement,  ainsi  que  toutes  au- 
tres mesures  de  détail  et  d'ordre  nécessaires  pour  as- 
surer l'exécution  des  stipulations  de  la  présente  con- 
vention. 

Il  est  entendu  que  les  mesures  de  détail  désignées 
ci-dessus  pourront  être  modifiées  par  les  deux  administra- 
tions toutes  les  fois  que,  d'un  commun  accord,  ces  deux 
administrations  en  reconnaîtront  la  nécessité. 


622 


113. 
Traité   de  navigation   et  de   commerce^   entre  la 
Belgique  et  la  France  y  signé  à  Paris^  le  17  no- 
vembre i849j  suivi  d'une  déclaration  en  date  du 
17  janvier  i850  •> 

Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges,  d'une  part,  et  le  Prési- 
deat  de  la  République  française,  d'une  autre  part,  animés 
d'un  égal  désir  de  faciliter  et  d'étendre  les  rapports  entre 
les  deux  pays,  et  convaincus  qu'un  des  moyens  les  plus 
propres  à  réaliser  ce  vœu  est  d'abaisser  et  d'égaliser 
autant  que  possible  les  droits  à  percevoir  sur  les  pavil- 
lons respectifs,  ont  résolu  de  régler  par  une  convention 
cette  matière  importante,  et  ont,  a  cet  effet,  nommé  pour 
leurs  plénipotentiaires,  savoir: 

Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges, 

M.  Firmin-François-Marie  Rogier,  chevalier  de  l'Ordre 
de  Léopold,  décoré  de  la  croix  de  Fer,  grand  officier 
de  l'orare  national  de  la  Légion  d'honneur,  chevalier  de 
nombre  extraordinaire  de  Tordre  Royal  et  distingué  de 
Charles  III  d'Espaçne,  Son  Envoyé  extraordinaire  et  Mi- 
nistre plénipotentiaire  à  Paris; 

Et  le  Président  de  la  Républiaue  française, 

M.  Alphonse*  Henri  d'Hautpoul,  général  de  division, 
grand  officier  de  l'ordre  national  de  la  Légion  d'honneur, 
grand -croix  de  l'ordre  de  Saint  -  Ferdinand  des  Deux- 
Siciles,  décoré  de  l'ordre  impérial  ottoman  du  Nichàn- 
Iftihar  de  première  classe,  Ministre  et  secrétaire  d'Etat  au 
département  de  la  guerre,  chargé  par  intérim  du  porte- 
feuille des  affaires  étrangères; 

Lesquels,  après  s'être  communiqué  leurs  pleins  pou- 
voirs, et  les  avoir  trouvés  en  bonne  et  due  forme,  ont 
arrêté  les  articles  suivants: 

Art  h\  Il  y  aura  pleine  et  entière  liberté  de  com- 
merce et  de  navigation  entre  les  habitants  des  deux  pays. 
Ils  ne  payeront  point,  à  raison  de  leur  commerce  ou  de 
leur  industrie,  dans  les  ports,  villes  ou  lieux  quelconques 
des  deux  Etats,  soit  qujls  s'y  établissent,   soit  qu'ils  y 

*)  L'échange  des  ratificatioQg  a  été  opéré  à  Paria,  le  7  fév- 
rier 1850. 


Belgique  ^t  finance.  623 

résident  temporairement,  deis  droits,  taxes  ou  iippôts  sous 
quelque  dénomination  que  ce  soit,  autres  ou  plus  élevés 
que  ceux  qui  se  percevront  sur  les  nationaux;  et  les 
privilèges,  immunités  et  autres  faveurs  quelconques,  dont 
jouissent,  en  matière  de  commerce,  les  citoyens  de  Tun 
des  deux  Etats,  s^ont  communs  a  ceux  de  l'autre. 
.Art.  2.   Les  navires   français  venant  directement  des 

Sorts  de.  France  avec  chargement  et  sans,  chargement,, 
e  tout  port  quelconque,  ne  payeront  dans  les  ports  de 
Belgique,  soit  a  l'entrée,  soit  à  la  sortie,  soit  durant  leur 
séjour,  d'autres  ni  de  plus  forts  droits  de  tonnage,  de 
pilotage,  de  quarantaine,  de  port,  de  phare,  ou  autres 
charges  qui  pèsent  sur  la  coque  du  navire,  sous  quelque 
dénomination  que  ce  soit,  perçus  au  profit  de  l'Etat,  des 
communes,  des  corporations  locales,  de  particuliers  ou 
établissements  quelconques,  que  ceux  dont  sont  ou  se- 
ront passibles,  en  Belgique,  les  navires  belges  venant  4es 
mêmes  lieux  ou  ayant  fa  même  destination. 

Par  réciprocité,  et  jusqu'à  ce  qu'il  convienne  à  la 
Belgique  d'exempter  ses  propres  navires  de  tout  droit 
de  tonnage  comme  la  France  le.  fait  pour  les  siens,  les 
navires  belges  venant  directemen,t  des  ports  de  Belgique 
avec  chargement,  et  sans  chargement  de  tout  port  quel- 
conque, ne  payeront  dans  les  ports  de  France,  soit  à 
l'entrée,  soit  à  la  sortie,  soit  durant  leur  séjour,^  d'autres 
ni  de   plus  forts  droits  de   tonnage   que.  ceux   que   les 


navires 


français  auront  à  payer  en  Belgique,  conformé- 
ment k  la  stipulation  qui  précède.  Ils  seront  d'ailleurs 
assimilés  aux  navires  français  pour  tous  les  autres  droits 
ou  charges  énumérés  dans  le  présent  article. 

Les  exceptions  à  la  franchise  de  pavillon  qui  attein* 
draient  en  ^rapce  les  navires  français,  venant  d'ailleurs 
que  de  la  Belgique  ou  allant  ailleurs  qu^en  Belgique, 
seront  communes  aux  navires  belges  faisant  les  mêmes  . 
vovages;  et  cette  disposition  sera  réciproquement  appU- 
cabte^  en  Belgique,,  aux  navires  français. 

Art  3*  En.  ce  qui  concerne  le  placement  des  fiavi-  . 
res  »  .  le^ur  çbargemejat  et,  leur  déchargerpent  dans  les 
ports,  rades,  havres  et  bassins^  et  généralement  pour 
toutes,  les  forqt^alités  ,et,  dispositions  quelconques, auxqq^l- 
les  peuvent  être  soumis  les.  navires  de ,  con^njiterce  „  lei^s,, 
équipages,  et  jeup cargaisons,  il.. e^t convenu  qii'il  ne.  sipra 
accorde  ^ux  navires  nationaux  dans  l'un  des  deqx.  EtaUi 
aucune  faveur  qui  ne  le  soit  également  aux  navires  de   , 


624  Belgique  et  France. 

l'aatre  puissance,  la  volôDté  des  hautes  parties  contrac- 
tantes étant  oue,  sous  ce  rapport  aussi,  les  bâtiments 
l^elges  et  les  oâtiments  français  soient  traités  sur  le  pied 
d'une  parfaite  égalité. 

Art.  4.  La  nationalité  des  bâtiments  sera  admise  de 
part  et  d'autre,  d'après  les  lois  et  règlements  particuliers 
a  chaque  pays,  au  moyen  des  titres  et  patentes   délivrés 

Ear  les  autorités  compétentes  aux  capitames,  patrons  et 
ateliers. 
Art.  5.  Le  remboursement  par  la  Belgique  du  droit 
perçu  sur  la  navigation  de  l'Escaut,  par  le  gouvernement 
des  Pays-Bas,  en  vertu  du  paragraphe  troisième  de  Fart. 
9  du  traité  du  19  avril  1839,  est  garanti  aux  navires 
français. 

Art.  6.  Tous  les  produits  et  autres  objets  de  com- 
merce dont  l'importation  ou  l'exportation  pourra  légale- 
ment avoir  lieu  dans  les  Etats  de  l'une  des  hautes  par- 
ties contractantes  par  navires  nationaux,  pourront  égale- 
ment y 'être  importés  ou  en  être  exportés  par  des  navi- 
res de  l'autre  puissance.  Les  marchandises  importées 
dans  les  ports  ae  la  Belgique  ou  de  la  France,  par  des 
navires  de  l'une  ou  de  l'autre  puissance,  pourront  y  être 
livrées  à  la  consommation,  au  transit  ou  à  la  réexporta- 
tion, ou,  enfin,  être  mises  en  entrepôt,  au  gré  du  pro- 
priétaire ou  de  ses  ayants  cause,  le  tout  sans  être  assu- 
jetties à  des  droits  de  magasinage,  de  surveillance  ou 
autres  charges  de  même  nature  plus  forts  que  ceux  aux- 
quels seront  soumises  les  marchandises  apportées  par 
navires  nationaux. 

Art.  7.  Les  marchandises  de  toute  nature,  importées 
directement  de  Belgique  en  France,  sous  pavillon  belge, 
et  réciproquement  Tes  marchandises  de  toute  nature  im- 

f)ortées  directement  de  France  en  Belgique,  sous  pavillon 
rançais,  jouiront  des  mêmes  exemptions,  resUtations  de 
droits,  primes  ou  autres  faveurs  quelconques,  ne  payeront 
respectivement  d'autres  ni  de  plus  forts  droits  quelcon- 
ques de  douane,  de  navigation  ou' de  péage  perçus  au 
§  refit  de  l'Etat,  des  communes,  des  corporations  locales, 
e  particuliers  ou  d'établissements  quelconques,  et  ne 
seront  assujetties  a  aucune  autre  formalité  que  si  Pnnpor- 
tation  en  avait  eu  lieu  sous  [^^avillon  national 

Il  est  expressément  entendu  que  les  conditions  spé- 
ciales imposées  en  France  aux  arrivages  des-  entrepôts 
européens,  sous  pavillon  français,  s'appliqueront  aux  pro- 


Traifr  de  navigation  et  de  commerce.     625 

doits  expédiés  en  France  des  entrepôts  de  Belgique,  sous 
pavillon  belge. 

Réciproquement,  les  conditions  spéciales  imposées  en 
Belgique  aux  arrivages  des  entrepots  européens,  sous 
pavillon  belge,  s'appliqueront  aux  produits  expédiés  en 
Belgique  des  entrepôts  de  France,  sous  pavillon  français. 

Art.  8.  Les  marchandises  de  toute  nature  qui  seront 
exportées  de  Belgique  par  navires  français,  ou  de  France 
par  navires  belges,  pour  quelque  destination  que  ce  soit, 
ne  seront  pas  assujetties  à  d'autres  droits  ni  formalités  de 
sortie,  que  si  elles  étaient  exportées  par  navires  nationaux; 
et  elles  jouiront,  sous  l'un  et  l'autre  pavillon,  de  toutes 
primes  ou  restitutions  de  droit  ou  autres  faveurs  qui 
sont  ou  seront  accordées,  dans  chacun  des  deux  pays,  à 
la  navigation  nationale. 

Toutefois,  il  est  fait  exception  à  ce  qui  précède  et 
aux  stipulations  des  articles  premier  et  septième,  en  ce 
qui  concerne  les  avantages  dont  les  produits  de  lia  pêche 
nationale  sont  ou  pourront  être  l'objet. 

Art.  9.  Les  navires  belges  entrant  dans  un  port  de 
France,  et  réciproquement  les  navires  français  entrant 
dans  un  port  de  Belgique,  et  c|ui  n'y  voudraient  déchar- 
ger qu'une  partie  de  leur  cargaison,  pourront,  en  se  con- 
formant toutefois  aux  lois  et  règlements  des  Etats  re- 
spectifs, conserver  à  leur  bord  la  partie  de  la  cai^aison 
qui  serait  destinée  à  un  autre  port,  soit  du  même  pays, 
soit  d'un  autre,  et  la  réexporter,  sans  être  astreints  à 
payer,  pour  cette  dernière  partie  de  leur  cargaison,  au- 
cun droit  de  douane,  sauf  ceux  de  surveillance,  lesquels, 
d'ailleurs,  ne  pourront  naturellement  être  perçus  qu'au 
taux  fixé  pour  la  navigation  nationale. 

Art.  10.  Seront  complètement  affranchis  des  droits 
de  tonnage  et  d'expédition  dans  les  ports  respectifs: 

1^  Les  navires  qui,  entrés  sur  lest  de  quelque  lieu 
que  ce  soit,  en  ressortiront  sur  lest; 

2°  Les  navires  qui,  passant  d'un  port  de  l'un  des 
deux  Etats  dans  un  ou  plusieurs  ports  du  même  Etat, 
soit  pour  y  déposer  tout  ou  partie  de  leur  cargaison, 
soit  pour  y  composer  ou  compléter  leur  chargement  jus- 
tifieront avoir  déjà  acquitté  ces  droits; 

3^  Les  navires  qui,  entrés  avec  chargement  dans  un 
port,  soit  volontairement,  soit  en  relâche  forcée,  en  sor- 
tiront sans  avoir  fait  aucune  opération  de  commerce. 
NowD.  Recueil  gén.     Tome  XIV.  Rr 


6:26  Belgique  et  France. 

Ne  seront  pas  considérés,  en  cas  de  relâche  forcée, 
comme  opérations  de  commerce,  le  débarquement  et  le 
rechargement  des  marchandises  pour  la  réparation  du 
navire;  le  transbordement  sur  un  autre  navire,  en  cas 
d'innavigabilité  du  premier,  les  dépenses  nécessaires  an 
ravitaillement  des  équipages  et  la  vente  des  marchandises 
avariées,  lorsque  l'administration  des  douanes  en  aura 
donné  l'autorisation. 

Art.  11.  En  ce  qui  concerne  le  cabotage  (commerce 
de  port  à  port),  les  navires  des  deux  nations  seront 
traités,  de  part  et  d'autre,  sur  le  même  pied  que  les 
navires  des  nations  les  plus  favorisées. 

Art.  12.  En  tout  ce  qui  concerne  les  droits  de  dou- 
ane et  de  navigation,  les  deux  hautes  parties  contractan- 
tes se  promettent  réciproquement  de  n'accorder  aucun 
privilège,  faveur  ou  immunité  à  un  autre  Etat  qu'il  ne 
soit  aussi  et  a  l'instant  étendu  à  leurs  sujets  respectifs, 
gratuitement  si  la  concession  en  faveur  de  l'autre  Etat 
est  gratuite,  et  en  donnant  la  même  compensation  ou 
l'équivalent,  si  la  concession  a  été  conditionnelle. 

Art.  13.  Les  stipulations  qui  précèdent  (art.  1,  2,  3, 
4,  6,  7,  8  et  9)  s'appliquent  tant  a  la  navigation  par 
rivières  et  par  canaux  qu'à  la  navigation  maritime,  de 
manière  que,  nommément  par  rapport  au  droit  de  douane, 
aux  droits  de  navigation  pesant  soit  sur  les  navires, 
soit  sur  les  cargaisous;  aux  droits  de  patente  ainsi  qu'à 
tout  autre  droit  ou  charge  de  quelque  nature  ou  déno- 
mination que  ce  soit,  les  navires  ou  bateaux  appartenant 
à  l'une  ou  à  l'autre  partie  contractante,  ainsi  que  leurs 
chargements,  ne  pourront  être  imposés  de  droits  autres 
ou  plus  élevés  que  ceux  dont  sont  ou  seront  frappés 
les  navires  ou  bateaux  nationaux  et  leurs  chargements; 
ils  ne  pourront  non  plus  être  soumis  à  des  formalités 
autres  ou  plus  onéreuses  que  celles  auxquelles  sont  as- 
sujettis les  navires  ou  bateaux  nationaux  et  leurs  char- 
gements. 

Art.  14.  Les  consuls,  vice-consuls  et  agents  consu- 
laires de  chacune  des  deux  hautes  parties  contractantes^ 
résidant  dans  les  Etats  de  l'autre,  recevront  des  autori- 
tés locales  toute  aide  et  assistance  pour  la  recherche, 
saisie  et  arrestation  des  marins  et  autres  individus  fai- 
sant partie  de  l'équipage  des  navires  de  guerre  ou  de 
commerce  de  leurs  pays  respectifs,  qu'ils  soient  ou  non 


Traite  de  navigation  et  de  commerce.     627 

inculpés  de  crimes,  délits  ou  contraventions  commis  à 
bord  desdits  bâtiments. 

A  cet  eifet,  ils  s'adresseront,  par  écrit,  aux  tribunaux, 
iuges  ou  fonctionnaires  compétents  et  justifieront,  par 
l'exhibition  des  registres  du  bâtiment,  rôle  d'équipage  ou 
autres  documents  officiels,  ou  bien,  si  le  navire  était  parti, 
par  la  copie  desdites  pièces  dûment  certifiée  par  eux, 
que  les  hommea  qu'ils  réclament  ont  réellement  fait  par- 
tie dudit  équipage. 

Sur  cette  demande  ainsi  justifiée,  la  remise  ne  pourra 
leur  être  refusée. 

Lesdits  déserteurs,  lorsqu'ils  auront  été  arrêtés,  reste- 
ront à  la  disposition  des  consuls,  vice-consuls  et  agents 
consulaires,  et  pourront  même  être  détenus  et  gardés 
dans  les  prisons  du  pays  a  la  réquisition  et  aux  frais 
des  agents  précités,  jusqu'au  moment  ou  ils  seront  rein- 
tégrés à  bord  du  bâtiment  auquel  ils  appartiennent,  ou 
jusqu'à  ce  qu'une  occasion  se  présente  ae  les  renvoyer 
dans  le  pays  desdits  agents  sur  un  navire  de  la  même 
ou  de  toute  autre  nation. 

Si,  pourtant,  cette  occasion  ne  se  présentait  point 
dans  le  délai  de  trois  mois  à  compter  du  jour  de  l'ar- 
restation, ou  si  les  frais  de  leur  emprisonnement  n'étaient 
|)as  régulièrement  acquittés  par  la  partie  à  la  requête  de 
aquelle  l'arrestation  a  été  opérée,  lesdits  déserteurs  se- 
ront remis  en  liberté  sans  qu'ils  puissent  être  arrêtés  de 
nouveau  pour  la  même  cause. 

Néanmoins  si  le  déserteur  avait  commis,  en  outre, 
quelque  délit  à  terre,  son  extradition  pourra  être  différée 
par  les  autorités  locales  jusqu'à  ce  que  le  tribunal  com- 
pétent ait  dûment  statué  sur  le  dernier  délit,  et  que  le 
jugement   intervenu  ait  reçu   son   entière   exécution. 

Il  est  également  entendu  que  les  marins  ou  autres 
individus  faisant  partie  de  l'équipage,  sujets  du  pays  où 
la  désertion  a  lieu,  sont  exceptés  des  stipulations  du  pré- 
sent article. 

Art.  15.  Toutes  les  opérations  relatives  au  sauvetage 
des  navires  belges  naufragés  sur  les  côtes  de  France  se- 
ront dirigées  par  les  consuls  ou  vice -consuls  de  Belgi- 
que, et,  réciproquement,  les  consuls  ou  vice-consuls  fran- 
çais dirigeront  les  opérations  relatives  au  sauvetage  des 
navires  de  leur  nation  naufragés  ou  échoués  sur  les  côtes 
de  Belgique. 

L'intervention  des  autorités  locales  aura  seulement  lieu 

Rr2 


628  BelgU/ue  et  France. 

dans  les  deux  pays,  pour  maintenir  Tordre,  garantir  les 
intérêts  des  sauveteurs  s'ils  sont  étrangers  aux  équipages 
naufragés,  et  assurer  l'exécution  des  dispositions  à  obser- 
ver pour  Tentrée  et  la  sortie  des  marcnandises  sauvées. 
En  Pabsence  et  jusqu'à  l'arrivée  des  consuls  ou  vice-con- 
suls, les  autorités  locales  devront,  d'ailleurs,  prendre  tou- 
tes les  mesures  nécessaires  pour  la  protection  des  indivi- 
dus et  la  conservation  des  effets  naufragés. 

Il  est,  de  plus,  convenu  que  les  marchandises  sauvées 
ne  seront  tenues  à  aucun  droit  de  douane,  à  moins 
qu'elles  ne  soient  admises  à  la  consommation  intérieure. 

Art.  16.  En  ce  qui  concerne  les  autres  attributions, 
privilèges  et  immunités  des  consuls  respectifs,  les  deui 
hautes  parties  contractantes  s'engagent  à  en  faire,  dans 
le  plus  bref  délai  possible,  l'objet  d'une  convention  spé- 
ciale ;  et,  en  attendant,  il  est  convenu  que  lesdits  consuls, 
vice -consuls  et  chanceliers  jouiront,  respectivement  dans 
les  deux  pays,  des  avantages  de  toutes  sortes  accordés 
ou  qui  pourront  être  accordés  à  ceux  de  la  nation  la 
plus  favorisée,  le  tout,  bien  entendu,  sous  condition  de 
réciprocité. 

Art.  17.  La  présente  convention  sera  en  vigueur  pen- 
dant dix  ans,  à  dater  du  jour  de  la  publication,  et  au 
delà  de  ce  terme  jusqu'à  l'expiration  de  douze  mois  après 
que  l'une  des  hautes  parties  contractantes  aura  annoncé 
à  l'autre  son  intention  d'en  faire  cesser  les  effets,  chacune 
d'elles  se  réservant  le  droit  de  faire  à  l'autre  une  telle 
déclaration  à  l'expiration  des  dix  ans  susmentionnés;  et 
il  est  convenu  qu'après  les  douze  mois  de  prolonga- 
tion accordés,  de  part  et  d'autre,  cette  convention  et 
toutes  les  stipulations  y  renfermées  cesseront  d'être  obli- 
gatoires. 

Art.  18.  Les  ratifications  de  la  présente  convention 
seront  échangées  à  Paris,  dans  l'espace  de  deux  mois, 
ou  plus  tôt,  si  faire  se  peut. 

En  foi  de  quoi,  les  plénipotentiaires  respectifs  ont 
signé  la  présente  convention  et  y  ont  apposé  leurs 
cachets. 

Fait  à  Paris,  en  double  original,  le  dix-septième  jour 
du  mois  de  novembre  de  l'an  de  grâce  mu  huit  cent 
quarante-neuf. 

(Signé)  Firmin  Rogier.     (Signé)  général  d^Houipoul- 
(L.  d.)  (L.  o.) 


Traita  de  nai^igation  et  de  commerce.     629 


Déclaration. 

La  multiplicité  des  travaux  de  l'assemblée  législative 
de  la  République  française  ayant  empoché  que  le  traité 
de  navi^tion  et  de  commerce  signé  le  17  novembre 
1849,  entre  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges  et  la.  Républi- 
que, traité  soumis,  aux  termes  de  la  Constitution  fran- 
çaise, à  Tapprobation  de  cette  assemblée  et  déjà  approuvé 
par  les  chambres  de  Belgique,  ait  été  examiné  et  ap- 
prouvé par  l'assemblée  française,  dans  le  délai  de  deux 
mois  fixé,  le  jour  de  sa  signature,  pour  l'échange  des 
ratifications  du  pouvoir  exécutif  dans  les  deux  pays,  il  a 
été  convenu,  de  part  et  d'autre,  que  le  délai  de  cet 
échange  serait  prorogé  jusques  au  27  février,  ou  plus 
tôt,  si  faire  se  peut 

En  foi  de  quoi,  le  soussigné,  Ministre  des  affaires 
étrangères  de  la  République,  a  échangé  la  présente  dé- 
claration avec  l'Envoyé  Eixtraord inaire  et  Ministre  Pléni- 
potentiaire de  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges,  également 
soussigné  et  dûment  autorisé  par  son  souverain. 

A  Paris,  le  17  janvier  1850. 

(Signé)  Firndn   Roffier.   (Signé)  Général  de  la  Hitte. 
(L.  S.)  (L.  S.) 


î 


630 


114. 

Convention  de  poste  entre  la  France  et  la  Suisse, 

signée  à  Paris^  le  23  novembre  i849. 

Le  Président  de  la  République  française  et  le  conseil 
fédéral  de  la  confédération  suisse,  également  animés  do 
désir  de  resserrer  les  liens  d'amitié  et  de  bon  voisinage 
lui  unissent  les  deux  pays,  et  d'améliorer  au  moyen 
l'une  convention  générale  résumant  toutes  les  conven- 
tions qui  ont  été  précédemment  signées  entre  la  France 
et  les  divers  cantons,  le  service  des  correspondances  en- 
tre la  République  française  et  la  confédération  suisse, 
ont  nommé  pour  leurs  plénipotentiaires  a  cet  effet,  savoir: 

Le  Président  de  la  République  française,  le  sieur 
Edouand-James  Thayer,  ofQcier  de  l'ordre  national  de  la 
Légion  d'honneur,  commandeur  des  ordres  royaux  de 
Léopold  de  Belgique,  et  de  Charles  IIL  d'Espagne,  di- 
recteur de  l'admmistration  des  postes; 

Et  le  conseil  fédéral  de  la  confédération  suisse,  le 
sieur  Benoit  la  Roche  Stehelin ,  ancien  directeur  général 
des  postes  de  la  confédération,  commissaire  fédéral; 

Lesquels,  après  s'être  communiqué  leurs  pleins  pou- 
voirs respectifs,  trouvés  en  bonne  et  due  forme  sont  con- 
venus des  articles  suivants: 

Art  1"  Il  y  aura,  entre  l'administration  des  postes  de 
France  et  l'admmistration  des  postes  de  la  confédération 
suisse,  un  échange  périodique  de  lettres,  de  journaux  et 
d'imprimés  de  toute  nature  au  moyen  des  services  or- 
dinaires ou  spéciaux,  établis  ou  à  établir  pour  cet  objet, 
entre  les  pomts  de  la  frontière  des  deux  pays  ci-après 
désignés, 

Savoir  : 

1^  Entre  Saint-Louis  et  Bâle; 

20  Entre  Délie  et  Porentruv  ; 

30  Entre  Meiche  et  Seignelegier; 

4^  Entre  Morteau  et  les  Brenets. 

50  Entre  Pontarlier  et  les  Verrières: 

6^  Entre  Pontarlier  et  Sainte-Croix; 

70  Entre  Jougne  et  Ballaigne; 

8^  Entre  les  Rousses  et  iSainte-Cergue; 

90  Entre  Ferney  et  Genève. 


Convention  postale.  631 

Indépendamment  des  services  ci-dessus  désignés,  il 

Sourra  en  être  établi,  à  la  suite  d'une  entente  entre  les 
eux  administrations  des  postes  respectives,  sur  tous  les 
autres  points  du  territoire  des  deux  Etats,  pour  lesquels 
des  relations  directes  seraient  ultérieurement  jugées  né- 
cessaires. 

Art.  2.  Les  services  établis  ou  à  établir,  en  vertu 
des  dispositions  de  l'article  précédent,  pour  le  transport, 

Ear  terre,  des  dépêches  réciproques,  seront  exécutés  par 
)s  moyens  ordinaires  des  deux  administrations,  et  les 
frais  résultant  de  ces  services  seront  supportés  par  ces 
administrations,  proportionnellement  à  la  distance  par- 
courue sur  les  territoires  respectifs.  A  cet  effet,  celle 
des  deux  administrations  qui  acquittera  la  totalité  de  ces 
frais  sur  un  point  quelconque  devra  fournir  à  l'autre  un 
double  des  marchés  conclus  pour  cet  objet  avec  les  en- 
trepreneurs. En  cas  de  résiliation  de  ces  marchés,  les 
indemnités  de  résiliation  seront  supportées  dans  la  même 
proportion. 

Le  prix  que  l'administration  des  postes  de  Suisse 
aura  à  payer  à  l'administration  des  postes  de  France, 
pour  la  part  afférente  à  ladite  administration  des  postes 
de  Suisse  dans  les  frais  du  transport  des  dépêches  exé- 
cuté sur  le  territoire  suisse  au  moyen  des  malles-postes 
françaises,  sera  établi  d'après  le  prix  moyen  par  kilo- 
mètre parcouru,  aue  l'administration  des  postes  de  France 
aura  de  son  côte  à  payer  a  l'administration  des  postes 
de  Suisse  pour  frais  du  transport  des  dépêches  exécuté 
sur  le  territoire  français  au  moyen  des  services  établis 
par  cette  dernière  administration. 

Quant  aux  frais  que  pourra  entraîner  le  transport 
des  dépêches  réciproques  par  les  chemins  de  fer,  ils  se- 
ront supportés  exclusivement  par  l'administration  sur  le 
territoire  de  laquelle  ce  transport  aura  lieu. 

Art.  3.  Les  prix  de  port  dont  l'administration  des 
postes  de  France  et  l'administration  des  postes  de  la 
confédération  suisse  auront  à  se  tenir  réciproquement 
compte  sur  les  lettres  que  ces  deux  administrations  se 
livreront  de  part  et  d'autre  seront  établis,  lettre  par*  let- 
tre, d'après  r  échelle  de  progressions  de  poids  ci-après  : 

Seront  considérées  comme  lettres  simples,  celles  dont 
le  poids  n'excédera  pas  7  grammes  ^; 

Les  lettres  pesant  de  7  grammes  ^  à  15  grammes  in- 


632  France  et  Suisse. 

clusiveinent    supporteront   deux   fois  le  port  de  la  lettre 
simple. 

Celles  de  15  à  22  grammes^  inclusivement,  trois 
fois  le  port  de  la  lettre  simple,  et  ainsi  de  suite,  en  ajou- 
tant de  7  grammes  ^  en  7  grammes  i  un  port  simple 
en  sus. 

Art.  4.  Les  personnes  qui  voudront  envoyer  des 
lettres  ordinaires,  c'est-à  dire  non  chargées,  soit  de  la 
France,  de  TAlgérie  et  des  parages  de  la  Méditerranée 
où  la  France  possède  des  établissements  de  poste  pour 
la  Suisse,  soit  de  la  Suisse  pour  la  France,  1  Algérie,  et 
les  parages  de  la  Méditerranée  où  la  France  possède  des 
établissements  de  poste,  pourront,  à  leur  choix,  laisser 
le  port  desdites  lettres  à  la  charçe  des  destinataires,  ou 
payer  ce  port  d'avance  jusqu'au  lieu  de  destination. 

Art.  5.  Le  prix  du  port  des  lettres  ordinaires  adres- 
sées de  l'un  des  deux  Etats  dans  l'autre  (celles  qui  sont 
mentionnées  dans  l'art.  6.  ci-après  exceptées)  ne  devra, 
tant  en  Suisse,  qu'en  France  et  en  Algéne,  pas  excéder, 
en  moyenne,  la  somme  de  40  C.  par  lettre  simple. 

L'administration  des  postes  de  France  tiendra  compte 
à  l'administration  des  postes  de  la  confédération  suisse, 
sur  celles  des  lettres  auxquelles  s'applique  le  présent  ar- 
ticle, dont  le  port  sera  acquitté  en  France  et  en  Algé- 
rie, de  la  somme  de  15  centimes  par  lettre  simple,  et 
l'administration  des  postes  de  la  confédération  suisse 
tiendra  compte  à  l'aaministration  des  postes  de  France 
sur  celles  des  lettres  auxquelles  s'applique  le  présent  ar- 
ticle, dont  le  port  sera  acquitté  en  ouisse,  de  la  somme 
de  25  centimes  par  lettre  simple. 

Art.  6.  Par  exception  aux  dispositions  de  Part  5 
précédent,  le  port  des  lettres  ordinaires  adressées  de  l'un 
des  deux  Etats  dans  l'autre  ne  devra,  dans  aucun  des 
deux  pays,  excéder,  en  moyenne,  la  somme  de  20  cen- 
times par  lettre  simple,  toutes  les  fois  que  la  distance 
existant  en  ligne  droite  entre  le  bureau  d'origine  et  le 
bureau  de  destination  ne  dépassera  pas  30  kilomètres. 

L'administration  des  postes  de  France  tiendra  compte 
à  l'administration  des  postes  de  la  confédération  suisse 
sur  celles  des  lettres  auxquelles  s'applique  le  présent  ar- 
ticle, dont  le  port  sera  acquitté  en  France,  de  la  somme 
de  10  centimes  par  lettre  simple,  et  réciproquement, 
l'administration   des    postes    de    la    confédération    suisse 


Convention  postale.  633 

tiendra  compte  à  radministration  des  postes  de  France 
sur  celles  des  lettres  auxquelles  s'applique  le  présent  ar- 
ticle dont  le  port  sera  acquitté  en  Suisse ,  de  la  somme 
de  10  centimes  par  lettre  simple. 

Art.  7.  Le  prix  du  port  des  lettres  ordinaires,  ex- 
pédiées des  parages  de  la  Méditerranée  où  la  France  en- 
tretient des  bureaux  de  postes  à  destination  de  la  Suisse, 
et  vice  versa,  ne  devra,  départ  et  d'autre,  pas  excéder, 
en  moyenne,  la  somme  de  i  fr.  par  lettre  simple. 

L'administration  des  postes  de  France  tiendra  compte 
à  l'administration  des  postes  de  la  confédération  suisse 
sur  celles  des  lettres  auxquelles  s'applique  le  présent  ar- 
ticle dont  le  port  sera  perçu  par  les  bureaux  français 
précités,  de  la  somme  de  15  c.  par  lettre  simple. 

Et  l'administration  des  postes  de  la  confédération 
suisse  tiendra  compte  a  l'administration  des  postes  de 
France  sur  celles  des  lettres  auxquelles  s'applic{ue  le  pré- 
sent article,  dont  le  port  sera  acquitté  en  Suisse,  de  la 
somme  de  80  c.  par  lettre  simple. 

Art.  8.  Les  lettres  expédiées  à  découvert  par  la 
voie  de  la  France,  soit  des  pays  mentionnés  au  tableau 
A  annexé  à  la  présente  convention,  pour  la  Suisse,  soit 
de  la  Suisse  pour  lesdits  pays,  seront  échangées  entre 
l'administration  des  postes  de  France  et  l'admmistration 
des  postes  de  la  confédération  suisse  aux  conditions  énon- 
cées dans  ledit  tableau. 

La  taxe  intérieure  suisse  à  percevoir,  en  sus  des 
taxes  étrangères  ou  de  voie  de  mer,  désignées  dans  le 
tableau  précité  sur  celles  desdites  lettres  dont  le  port 
sera  acquitté  cfti  Suisse,  ne  pourra  pas  excéder  en  mo- 
yenne la  somme  de  20  c.  par  lettre  simple. 

Il  est  convenu  que,  dans  le  cas  où  les  conventions 
qui  règlent  les  relations  de  la  France  avec  les  pays 
étrangers,  portés  au  tableau  A  susmentionné,  viendraient 
à  être  modifiées  de  manière  a  influer  sur  les  conditions 
d'échange  fixées  par  la  présente  convention  pour  les  cor- 
respondences  transmises  par  la  voie  de  la  France,  ces 
modifications  seront  appliquées  de  plein  droit  auxdites 
correspondances. 

Art.  9.  L'administration  des  postes  de  France  pourra 
livrer  à  l'administration  des  postes  fédérales  des  lettres 
chargées  à  destination  de  la  buisse. 


634  France  et  Snisse. 

De  son  coté,  l'administration  des  postes  fédérales 
pourra  livrer  à  l'administration  des  postes  de  France  des 
lettres  chargées  à  destination, 

Savoir: 

1®  De  la  France  et  de  l'Algérie; 

2^  Des  parages  de  la  Méditerranée  où  la  France  pos- 
sède des  établissements  de  poste; 

3®  De  la  Bavière-Rhénane; 

4^  Des  régences  prussiennes  d'Aix  la  Chapelle  et  de 
Trêves  et  de  la  principauté  de  Birkenfeld; 

5^  Du  grand  Duché  de  Luxembourg; 

6^  De  la  Belgique; 

70  Des  Pays-Bas; 

8^  De  la  Grande-Bretagne; 

90  De  l'île  de  Malte; 

10®  Du  royaume  de  Grèce. 

Le  port  des  lettres  chargées  devra  toujours  être  ac- 
quitté d'avance,  jusqu'à  destination.  Il  sera  doublé  de 
celui  des  lettres  ordinaires.  ^ 

Art  10.  Dans  le  cas  où  quelque  lettre  chargée  vien- 
drait a  être  perdue,  celle  des  deux  administrations  sur 
le  territoire  de  laquelle  la  perte  aura  eu  lieu  payera  à 
l'autre  administration,  à  titre  de  dédommagement,  soit 
pour  le  destinataire,  soit  pour  l'envoyeur,  suivant  le  cas, 
une  indemnité  de  50  fr.,  dans  le  délai  de  deux  mois  à 
dater  du  jour  de  la  réclamation;  mais  il  est  entendu  que 
les  réclamations  ne  seront  admises  que  dans  les  six  mois 
qui  suivront  la  date  du  dépôt  ou  de  l'envoi  des  charge- 
ments; passé  ce  terme,  les  deux  administrations  ne  se- 
ront tenues,  l'une  envers  l'autre,  à  aucune  indemnité. 

Art.  11.  La  correspondance  exclusivement  relative 
aux  différents  services  publics,  adressée  d'un  Etat  dans 
l'autre,  et  dont  la  circulation  en  franchise  aura  été  au- 
torisée sur  le  territoire  de  l'Etat  auquel  appartient  le 
fonctionnaire  ou  l'autorité  de  qui  émane  cette  correspon- 
dance, sera  transmise  exempte  de  tout  prix  de  port. 

Si  l'autorité  ou  le  fonctionnaire  à  qui  elle  est  adres- 
sée jouit  pareillement  de  la  franchise,  elle  sera  délivrée 
sans  taxe;  dans  le  cas  contraire;  cette  correspondance 
ne  sera  passible  que  de  la  taxe  territoriale  voulue  par 
le  tarif  intérieur  du  pays  de  destination. 

Art.  12.  Les  journaux,  gazettes,  ouvrages  périodi- 
ques, livres  brochés,  brochures,  papiers  de  musique,  ca- 


Convention  postale.  635 

talogues,  prospectus,  annonces  et  avis  divers,  imprimés 
lithographies  ou  autographiés,  publiés  en  France,  en 
Algérie  et  dans  les  parages  de  la  Méditerranée  où  la 
France  entretient  des  bureaux  de  poste,  qui  seront  adres- 
sés en  Suisse,  et  réciproquement  les  ODJets  de  même 
nature  publiés  en  Suisse  qui  seront  adressés  en  France, 
en  Algérie  et  dans  les  parafes  de  la  Méditerrannée  où 
la  France  entretient  des  établissements  de  poste,  devront 
être  affranchis,  de  part  et  d'autre,  jusqu'à  destination. 
Art.  13.     La    taxe  d'affranchissement    des  journaux, 

gazettes  et  ouvrages  périodiques  expédiés  de  France  et 
'Algérie  pour  la  ouisse,  et  vice  versa,  sera  perçue  d'a- 
près les  dimensions  réunies  des  feuillets  composant  cha- 
aue  inuméro  de  journal,  de  gazette  ou  d'ouvrage  pério- 
ique,  sans  égard  au  nombre  ou  au  format  de  ces  feuil- 
lets, conformément  au  tarif  ci-après: 

Jusqu'à  60  décimètres  carrés,  inclusivement,   5  cent. 

De  60  à  90  décimètres  carrés,  inclusivement,  10  cent. 

De  90  à  120  décimètres  carrés,  inclusivement,  15  cent: 

Et  ainsi  de  suite,  en  ajoutant  5  cent,  pour  chaque 
30  décimètres  carrés  ou  fraction  de  30  décimètres  car- 
rés excédant. 

Art.  14.  La  taxe  d'affranchisseipent  des  livres  bro- 
chés, brochures,  papiers  de  musique,  catalogues,  pro- 
spectus, annonces  et  avis  divers  imprimés,  lithograpniés 
ou  autographiés  expédiés  de  France  et  d'Algérie  pour  la 
Suisse,  et  vice  versa,  sera  perçue  d'après  les  dimensions 
réunies  des  feuillets  existant  dans  chaque  paquet  portant 
une  adresse  particulière,  à  raison  de  5  centimes  par  30 
décimètres  carrés  ou  fraction  de  30  décimètres  carrés. 

Art.  15.  Les  taxes  perçues  en  vertu  des  deux  ar- 
ticles précédents  sur  les  journaux  et  autres  imprimés 
expédies  de  la  France  et  d'Algérie  pour  la  Suisse,  et 
vice  versa,  seront  réparties  entre  les  administrations  des 
postes  des  deux  pays  dans  la  proportion  de  trois  cin- 
quièmes au  profit  de  l'administration  des  postes  de  France, 
et  de  deux  cinquièmes  au  profit  de  l'administration  des 
postes  de  la  confédération  suisse. 

Art.  16.  La  taxe  d'affranchissement  des  journaux, 
gazettes,  ouvrages  périodiques,  livres  brochés,  brochures, 
papiers  de  musique,  catalogues,  prospectus,  annonces  et 
avis  divers  imprimés,    lithographies  ou  autographiés  ex- 


636  France  et  Suisse. 

pédiés  des  parages  de  la  Méditerranée  où  la  France  pos- 
sède des  établissements  de  poste  poar  la  Suisse,  et  vice 
versa,  sera  double  de  celle  fixée  par  les  art  13  et  14 
précédents  pour  les  objets  de  même  nature  originaires 
ou  à  destination  de  la  France  et  de  l'Algérie. 

Les  taxes  perçues  en  vertu  des  dispositions  du  pré- 
sent article  seront  réparties  entre  les  administrations  des 
postes  des  deux  pays,  dans  la  proportion  de  quatre  cin- 
quièmes au  profit  de  l'administration  des  postes  de  France, 
et  d'un  cinquième  au  profit  de  l'administration  des  po- 
stes de  la  confédération  suisse. 

Art.  17.  Les  journaux  et  imprimés  de  toute  nature, 
expédiés  à  découvert  par  la  voie  de  la  France,  soit  des 
pays  empruntant  l'intermédiaire  des  postes  françaises 
pour  la  âuisse,  soit  de  la  Suisse  pour  lesdits  pays,  se- 
ront échangés  entre  l'administration  des  postes  ae  France 
et  l'administration  des  postes  fédérales,  aux  conditions 
énoncées  dans  le  tableau  B.  annexé  à  la  présente  loi. 

H  est  convenu  que,  dans  le  cas  où  les  conventions 
règlent  les  relations  de  la  France  avec  les  pays  étran- 
gers désignés  audit  tableau  viendraient  à  être  modifiées 
de  manière  à  influer  sur  les  conditions  d'échange  fixées 
par  la  présente  convention  pour  les  journaux  et  autres 
imprimés  transmis  par  la  voie  de  la  France,  ces  modi- 
fications seront  appliquées  de  plein  droit  auxdits  jour- 
naux et  imprimés. 

Art.  18.  Pour  jouir  des  modérations  de  port  accor- 
dées par  les  art.  13.  14.  15.  16  et  17  précédents  aux 
journaux  et  autres  imprimés,  ces  objets  clevront  être  mis 
sous  bande,  non  reliés,  et  ne  contenir  aucune  écriture, 
chifl^re  ou  si^ne  quelconque  à  la  main,  si  ce  n'est  la 
date  et  la  signature.  Les  journaux  et  autres  imprimés 
qui  ne  réuniraient  pas  ces  conditions  seront  considérés 
comme  lettres,  et  taxés  en  conséquence. 

Il  est  entendu  que  les  dispositions  contenues  dans  les 
articles  susmentionnés  n'infirment  en  aucune  manière  le 
droit  qu'ont  les  administrations  des  postes  des  deux  pays 
de  ne  pas  effectuer  sur  leurs  territoires  respectifs  le  trans- 

Sort  et  la  distribution  de  ceux  des  objets  désignés  aux- 
its  articles,  a  l'égard  desquels  il  n'aurait  pas  été  satis- 
fait aux  lois,  ordonnances  ou  décrets  qui  règlent  les 
conditions  de  leur  publication  et  leur  circulation  tant  en 
France  qu'en  Suisse. 


Convention  poêiale.  637 

Art.  19.  Le  Gouvernement  français  prend  l'engage- 
ment d'accorder  au  Gouvernement  fédéral  le  transit  en 
dépèches  closes,  sur  le  territoire  français  des  correspon- 
dances originaires  de  la  Suisse,  pour  les  pays  auxquels 
la  France  sert  ou  pourrait  servir  d'intermédiaire,  et  ré- 
ciproquement, de  ces  pays  pour  la  Suisse  et  les  Etats 
auxquels  la  Suisse  sert  ou  pourrait  servir  d'intermédiaire. 

L'administration  des  postes  fédérales  payera  à  l'ad- 
ministration des  postes  de  France,  pouk*  chaque  kilomè- 
tre existant  en  ligne  droite  entre  le  point  par  lequel  les 
dépêches  closes  entreront  sur  le  territoire  français  et  le 
point  par  où  elles  en  sortiront,  la  somme  de  10  centi- 
mes par  kilo^amme  de  lettres  poids  net,  et  d'un  cen- 
time par  kilogramme  de  journaux  et  autres  imprimés 
imprimés,  aussi  poids  net,  qui  seront  contenus  dans  ces 
dépêches. 

Toutefois,  les  dépêches  closes  que  l'administration 
des  postes  fédérales  jugerait  a  propos  d'échanger  par  la 
voie  de  la  France  avec  l'administration  des  postes  du 
grand-duché  de  Bade,  seront  transportées  gratuitement 
par  l'administration  des  postes  de  France,  au  moyen  des 
services  ordinaires  employés  pour  la  transmission  de 
correspondances  entre  la  France  et  le  grand-duché  de  Bade. 

Art.  20.  Le  gouvernement  de  la  confédération  suisse 
prend  l'engagement  d'accorder  au  Gouvernement  fran- 
çais le  transit  en  dépêches  closes,  sur  le  territoire  suisse, 
des  correspondances  originaires  de  la  France  ou  passant 
par  la  France,  à  destination  des  pays  auxquels  la  France 
sert  ou  pourrait  servir  d'intermédiaire,  et  réciproquement, 
de  ces  pays  pour  la  France,  et  les  Etats  auxquels  la 
France,  sert  ou  pourrait  servir  d'intermédiaire. 

L'administration  des  postes  de  France  payera  à  l'ad- 
ministration des  postes  de  la  confédération  suisse,  pour 
chaque  kilomètre  existant  en  ligne  droite  entre  le  point 
par  lequel  les  dépèches  closes  entreront  sur  le  terri- 
toire suisse  et  le  point  par  oii  elles  en  sortiront  la  somme 
de  10  centimes  par  kilogramme  de  lettres  poids  net,  et 
d'un   centime  par  kilogramme  de  journaux  et  autres  im- 

5 rimes,   aussi   poids  net,    qui  seront  contenus  dans  ces 
épèches. 

Toutefois,  les  dépèches  closes  que  l'administration 
des  postes  de  France  jugerait  à  propos  d'échanger  par 
la  voie  de  la  Suisse  avec  l'administration  des  postes  du 
grand-duché   de   Bade,   seront  transportées  gratuitement 


640  France  ni  Suisse. 

Avant  d'entrer  en  fonctions,  ces  emplojrés  devront  se 
présenter  devant  l'autorité  locale,  et  justifier  de  leurs 
commissions. 

Art  28.  Le  gouvernement  français  s'engage  à  con- 
server le  service  en  malle-poste  établi  entre  Tonnerre  et 
Bâle  jusqu'à  ce  que  la  prolongation  des  lignes  de  che- 
mins de  fer  partant  de  Paris  et  aboutissant  aux  frontières 
de  l'est  de  la  France  ait  rendu  superflu  l'usage  de  ce 
service. 

Art.  29.  L'administration  des  postes  de  France  et 
l'administration  des  postes  de  la  confédération  suisse  dé- 
signeront, d'un  commun  accord,  les  bureaux  par  lesquels 
devra  avoir  lieu  l'échange  des  correspondances  respec- 
tives. Elles  régleront  aussi  la  forme  des  comptes  men- 
tionnés dans  l'art.  22  précédent,  la  direction  aes  corres- 
pondances transmises  réciproquement,  ainsi  que  toute 
autre  mesure  de  détail  et  d'ordre  nécessaire  pour  assu- 
rer l'exécution  des  stipulations  de  la  présente  convention. 

Il  est  entendu  que  les  mesures  de  détail  désignées 
cidessus  pourront  être  modifiées  par  les  deux  adminis- 
trations toutes  les  fois  que,  d'un  commiyA  accord,  ces 
deux  administrations  en  reconnaîtront  la  nécessité. 

Art.  30.  La  présente  convention  aura  force  et  va- 
leur à  partir  du  jour  dont  les  deux  parties  conviendront, 
dès  que  la  promulgation  en  aura  été  faite  d'après  les 
lois  particulières  à  chacun  des  deux  Etats,  et  elle  restera 
obligatoire  jusqu'au  1"  décembre  1855. 

Si  un  an  avant  l'expiration  de  ce  terme  la  dite  con- 
vention n'est  pas  dénoncée,  elle  continuera  à  être  obli- 
gatoire d'année  en  année,  jusqu'à  ce  que  l'une  des  deux 
parties  contractantes  ait  annoncé,  mais  un  an  à  l'avance, 
son  intention  d'en  faire  cesser  les  effets. 

Pendant  cette  dernière  année,  la  convention  continu- 
era d'avoir  son  exécution  pleine  et  entière,  sans  préjudice 
de  la  liquidation  et  du  solde  des  comptes  entre  les  ad- 
ministrations des  postes  des  deux  pays,  après  l'expira- 
tion dudit  terme. 

Art.  3L  La  présente  convention  sera  ratifiée  par  le 
Président  de  la  République  française  et  par  le  conseil 
fédéral  de  la  confédération  suisse,  conformément  aux  con- 
stitutions particulières  des  deux  Etats. 


Convention  posMik.  64(1 

Et  les  ratifications  en  seront  échangée^  à  Paris  aus- 
sitôt que  faire  se  pourra. 

En  foi  de  quoi  l^s  plénipotentiaires  respectifs  ont 
signé  la  présente  convention,  et  y  on(  apposé  leurs 
cachets.  . 

Fait  à  Paris,  en  double  original,  le  \tngt-ciriqiûème 
jour  du  mois  de  novembre  de  l'an  de  grâce  mil  huit 
cent  quarante-neuf. 

(L.  S.)  E.  1.  Tli^yer 

(L.  S.)  La  Roche  Steheliri^    . 


Nouo.  Recueil  gén.     Tome  XI V.  Ss 


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France  et  Suisse. 


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115. 
Traité  famUié^  de  commerce  et  de  navigation^  en- 
tre la  Grande  Bretagne  et  la  République  de  Co" 
staricay  signé  àSanJoséy  le  27  noi^embre  i849*J. 

Texte  «Dglaii. 

In  the  Name  of  the  Most  Holy  Trinity. 

Extensive  commercial  intercourse  having  been  esta- 
blished  for  some  time  between  the  territories,  dominions, 
and  seiilements  of  Her  Britannic  Majesty  and  the  Repu- 
blic of  Costarica,  it  seems  good  for  the  security  as  well 
as  the  encouragement  of  such  commercial  intercoarse, 
and  for  the  mamtenance  of  good  understanding  between 
her  said  Britannic  Maiesty  and  the  said  Republic,  that 
the  relations  now  subsisting  between  them  should  be 
regularly  acknowledged  and  confirmed  by  the  signature 
of  a  Treaty  of  Amity,  Commerce,  and  Navigation. 

For  this  purpose  they  bave  named  their  respective 
Plenipotentianes,  that  is  to  say: 

Her  Majesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of 
Great  Britam  and  Ireland,  Frederick  Chatfield,  Esq., 
Chargé  d'Affaires  of  Her  Britannic  Majesty  in  Guatemala  ; 

And  his  Excellency  the  Président  of  the  Republic  of 
Costarica,  Don  Joaquin  Bemardo  Calvo,  Minister  of  State 
and  for  Foreign  Affairs: 

Who,  after  having  communicated  to  each  other  their 
Fullpowers,  found  to  be  in  due  and  proper  form,  bave 
agreed  upon  and  concluded  the  followin^  Articles: 

Art.  I.  There  shall  be  perpétuai  amity  between  Her 
Majesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of  Great  Bri- 
tain  and  Ireland,  her  heirs  and  successors,  and  her  and 
their  subjects,  and  the  Government  of  the  Republic  of 
Costarica  and  its  citizens. 

H.  There  shall  be  between  ail  the  territories,  domi- 
nions, and  settlements  of  Her  Britannic  Majesty  in  Europe, 
and  the  territories  of  the  Republic  of  Costarica,  a  reci- 
procal  freedom  of  commerce.  The  subjects  and  citizens 
of  the  2  countries,  respectively ,  shall  hâve   liberty  freely 


*)  Les  ratificatioiiB  ont  été  ëehangéeB  à  Londres,  le  20  février  1850. 


651 


115. 
Traité  d^amUié^  de  commerce  et  de  navigation,  en- 
tre la  Grande  Bretagne  et  la  République  de  Co- 
starica,  signé  à  San  José,  le  27  novembre  1849. 

Teite  espagnol. 

En  el  nombre  de  la  Santîsima  Trinidad. 

Habiendose  establecido,  hace  aigun  iiempo,  un 
estenso  trafico  commercial  entre  la  Republica  de  Costa- 
rica  y  los  territorios,  dominios,  y  establecimientos  de  Su 
Majestad  Britânica,  ha  sido  conveniente  para  la  seguri- 
dad  como  tambien  para  el  fomento  de  sus  mutuos  mte- 
reses,  y  para  la  conservacion  de  la  buena  inteligencia 
entre  la  mencionada  Republica  y  Su  Majestad  Britanica, 
que  las  relaciones  que  aibora  existen  entre  ambas^  sean 
reconocidas  y  confirmadas  formalmente  por  medio  de  un 
Tratado  de  Amistad,  Gomercio,  y  Navegacion: 

Con  este  objeto  han  sido  nombrados  los  respectivos 
Plenipotenciarios,  à  saber; 

Por  su  Excelencia  el  Présidente  de  la  Republica  de 
Costarica,  Senor  Don  Joaquin  Bernardo  Calvo,  Ministro  de 
Estado  y  de  Négocies  Estrançeros; 

T  por  Su  Majestad  la  Rema  del  Reino  Unido  de  la 
Gran  Ëretana  é  Irlanda,  Federico  Chatfield,  Escudero, 
Encargado  de  Negocios  de  Su  Majestad  Britànica,  rési- 
dente en  Guatemala; 

Quienes,  despues  de  haberse  comunicado  mutuamente 
sus  plenos-poderes,  y  halladolos  en  debida  y  regular 
forma,  han  acordado  y  conduido  los  Articules  siguientes: 

Art.  I.  Habré  una  perpétua  amistad  entre  el  Gobiemo 
de  la  Republica  de  Costarica  y  sus  ciudadanos,  y  Su 
Majestad  la  Reina  del  Reino  Unido  de  la  Gran  Bretana 
é  Irlanda,  sus  herederos  y  sucesores,  y  sus  subditos, 

IL  Habré  entre  los  territorios  de  la  Republica  de 
Costarica,  y  todos  los  territorios,  dominios,  y  estableci- 
mientos de  Su  Majestad  Britànica  en  Europa,  una  reci- 
proca  libertad  de  comercio.  Los  ciudadanos  y  subditos 
de  los  2  paises,  respectivamente ,  tendr&n  libertad  para 
ir,  libre  y  seguramente,  con  sus  buques  y  cai]gamentos, 
à  todos  parages,  puertos,  y  nos  en  los  territorios,  domi- 


6^2       Grande  Bretagne  et  Costa  Rica. 

and  securely  to  corne,  with  iheîr  ships  and  cargoes,  to 
ail  places,  ports,  and  rivers  in  the  territories,  dominions, 
and  settlements  aforesaid,  to  which  otber  foreigners  are 
or  may  be  permitted  to  corne;  to  enter  into  tbesame,  and 
to  remain  or  réside  in  any  part  tbereof,  respectively  ; 
also  to  bire  and  occupy  boases  and  warehouses  for  the 
purposes  of  tbeir  commerce;  and,  generally,  tbe  mer- 
chants  and  traders  of  eacb  nation  respectively,  shali  enjoy 
the  most  complète  protection  audsecurity  for  tbeir  com- 
merce, subject  always  to  tbe  laws  and  statutes  of  tbe  2 
countries,  respectively. 

In  like  manner,  tbe  respective  sbips  ofwar  and  post 
ofBce  packets  of  tbe  2  countries  sball  bave  liberty  freely 
and  securely  to  come  to  ail  barbours,  rivers,  and  places, 
to  wbicb  otber  foreign  sbips  of  v^ar  and  packets  are  or 
may  be  permitted  to  come;  to  enter  into  tbe  same,  to 
anchor,  and  to  remain  there  and  refit;  subject  always  to 
the  laws  and  statutes  of  tbe  2  countries,  respectively. 

By  the  right  of  entering  tbe  places,  ports,  and  rivers 
mentioned  in  this  Article,  tbe  privilège  of  carrying  on 
tbe  coasting  trade  is  not  understood,  m  wbicb  trade  na- 
tional vessels  only  are  permitted  to  engage. 

m.  Her  Majesty  tbe  Queen  of  the  United  Kingdom 
of  Great  Britain  and  Ireland  engages  furtber,  that  the 
inhabitants  of  the  Republic  of  Costarica  sball  bave  the 
like  liberty  of  commerce  and  navigation  stîpulated  for  in 
tbe  preceding  Article,  in  ail  her  territories,  dominions, 
and  settlements  situated  out  of  Europe,  to  the  full  estent 
to  which  the  same  is  permitted  at  présent,  or  sball  be 
permitted  hereafiter,  to  any  otber  nation. 

IV.  It  being  tbe  intention  of  tbe  2  High  Contraoting 
Parties  to  bind  tbemselves  by  tbe  2  preceding  Articles 
to  treat  eacb  otber  on  tbe  footing  of  the  most  favoured 
nation,  it  is  bereby  agreed  between  them,  that  any  fa- 
vour,  privilège,  or  immanity  whatever,  in  matters  of  com- 
merce and  navigation,  which  either  Contraoting  Party 
bas  actually  granted,  or  may  bereafter  srant,  to  tne  sub- 
jects  or  citizens  of  any  otber  State,  sball  be  extended  to 
tbe  subjects  or  citizens  of  tbe  otber  High  Contraoting  Party, 
graiaitoiisly,  if  tbe  concession  in  faveur  of  that  other 
nation  sball  bave  been  gratiiitous;  or  in  return  for  a 


Traité  dé  commerce.  653 

nios^  y  establecimientos  antedichos,  é  los  cuales  se  per- 
mite  6  se  permitiere  ir  é  otros  estrangeros,  entrar  en 
los  mismos,  y  permaneoet*  y  i^sidir  en  cualquiera  parte 
de  ellos,  respectivamenle;  tambien  para  alquilar  y  ocu- 
par  casas  y  aimacenes  para  los  objetos  de  su  comercio; 
y  gèneralmente,  los  comerciantes  y  traficantes  de  cada 
nacion,  respectivamente,  gozarân  la  mas  compléta  protee- 
cion  y  seguridad  para  su  comercio;  estando  siempre  su- 
jetos  à  las  leyes  y  estatutos  de  los  2  paises,  respecti- 
vamenle. 


Del  mismo  modo  los  respectivos  buques  de  guerra 
y  paquetes  de  correo  de  los  2  paises  tendrân  libertad 
para  llegar  franca  y  seguramente  à  todos  los  puertos, 
rios,  y  lugares,  à  que  se  permite  6, se  permitiere  llegar 
buques  de  guerra  y  paquetes  de  correo  de  otras  nacio- 
nes,  entrar  en  los  mismos,  anclar  y  perraanecer  en  ellos, 
y  repararse,  sujetos  siempre  &  las  leyes  y  estatutos  de 
los  2  paises,  respectivamente. 

Por  el  derecho  de  entrar  en  parages,  puertos,  y  rios 
de  qiie  sq  hace  relacion  en  este  Articulo,  no  esta  con^ 
prendido  el  privilegio  del  comercio  de  escala  y  pabotage, 
que  unicame&te  sera  permitido  à  buques  naeiopales, 

IIL  Su  Majestad  la  Reina  dei  Reino  Ufiido  de  ta 
Grau  Bretana  é  Manda  se  obliga  ademias,  é  que  kMs 
habitantes  d«  la  Republica  deCostarica  teitgan  la  misma 
libertad  de  comercio  t  navegacion  estipulada  en  el  an- 
terior  Articule,  en  todos  sus  territorioë,  dominios,  y  esta- 
blecimientos situados  fuera  de  Europa,  en  toda  la  exten- 
cion  que  se  permite  ahora,  6  se  permitiere  despues,  a 
cualquiera  otra  nacion. 

lY.  Siendo  la  intencion  de  las  2  Altas  Partes  Con- 
trdtantes  el  obligarse  por  los  2  Articules  précédentes,  à 
tratarse  la  una  à  la  otra  en  los  mismos  terminos  que  a 
la  nacion  mas  favorecida,  por  el  présente  convienen  mu- 
tuamente,  en  que  cualquier  favor,  privilegio,  6  inmuni- 
dad,  de  cualquiera  especie  que  fuere,  que  eh  materias 
de  comercio  y  navegacion  haya  concedido  actualmente, 
ô  pueda  en  adelante  concéder,  alguna  de  las  Partes  Con- 
tratantes  i  los  subditos  6  ciudadanos  de  otra  nacioti 
cualquiera,  se  harà  extensivo  à  los  subditos  6  ciudadanos 
de  la  otra  Alta  Parte  Contratante,  gratuitamente,  siempre 


654       Grande  Bretagne  et  Costa  Rica. 

compensation  as  nearly  as  possible  of  proportionate  value 
and  effect,  io  be  adjusted  Ly  mutual  agreemeni,  if  the 
concession  shall  bave  been  conditionaL 


V.  No  higher  nor  Qther  duties  sball  be  iniposed  on 
the  importation  into  the  territories,  dominions,  or  settle- 
ments  of  Her  Britannic  Majesty,  of  any  articles  being  of 
tbe  growth,  produce,  or  manufacture  of  the  Republic  of 
Costarica,  and  no  higher  or  other  duties  shail  be  impos- 
ed  on  the  importation  into  the  territories  of  the  Repu- 
blic of  Costarica,  of  any  articles  being  the  growih ,  pro- 
duce, or  manufacture  of  the  territories,  dominions,  and 
settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  than  are  or  shall 
be  payable  on  the  Uke  articles,  being  the  growih,  pro- 
duce, or  manufacture  of  any  other  foreign  country;  nor 
shall  any  other  or  higher  duties  or  charges  be  imposed 
in  the  territories,  dominions,  or  settlements  of  eitner  of 
the  High  Contracting  Parties,  on  the  exportation  of  any 
articles  to  the  territories,  dominions,  or  settlements  of  tbe 
other,  than  such  as  are  or  may  be  payable  on  the  ex- 
portation of  the  like  articles  to  any  other  foreign  coun- 
try; nor  shall  any  prohibition  be  imposed  upon  the  ex- 
portation or  importation  of  any  articles,  the  growih,  pro- 
duce, or  manufacture  of  the  territories,  dominions,  or 
settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  or  of  the  Republic 
of  Costarica,  to  or  from  the  said  territories,  dominions, 
or  settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  or  to  or  from 
the  Republic  of  Costarica,  whicb  shall  noi  equally  extend 
to  ail  other  nations. 


VI.  No  higher  nor  other  duties  or  payments  on  ac- 
count  of  tonnage,  of  light  or  harbour  dues ,  of  pilotage, 
of  salvage  in  case  either  of  damage  or  shipwreck,  or  on 
account  of  any  other  local  charges ,  shall  oe  imposed  in 
any  of  the  ports  of  the  Republic  of  Costarica  on  Britisb 
vessels,  than  those  payable  in  the  same  ports  by  Costa- 
rican  vessels;  nor  m  any  of  the  territones,  dominions, 
or  settlements  of  Her  Britannic  Majesty  on  Costarican 
vessels,  than  shall  be  payable  in  the  same  ports,  on  Bri- 
tisb vessels. 


Traité  de  commerce.  655 

que  la  concesion  en  favor  de  la  otra  nacion  hubiere  sîdo 
gratnita;  pues  siendo  coadicional,  en  tal  caso  por  mutuo 
convenio  se  acordarà  una  compensacioa  équivalente,  cu- 
anto  sea  posible,  y  proporcionada  asi  en  el  valor,  como 
en  lofl  resuliados. 

V.  No  se  impondràn  otros  6  mas  altos  derechos  à 
la  importacion  en  los  territorios  de  la  Republica  de  Cos- 
tarica^  ds  cualesquiera  articulos  del  producto  natural, 
producciones,  6  manufacturas  de  los  territorios,  dominios, 
y  estsUecimientos  de  Su  Majestad  Britânica,  ni  se  im- 
pondràn otros  6  mas  altos  derechos  à  la  importacion  en 
les  territorios  dominios,  y  establecimientos  de  Su  Maje- 
stad Britànica,  de  cualesquiera  articulos  del  producto 
natural,  producciones,  6  manufacturas  de  la  Republica 
de  Costarica,  que  los  que  se  pagan  6  pagaren  por  seme- 
jantes  articulos,  cuando  sean  producto  natural,  produc- 
ciones, à  manufacturas  de  cualquier  otro  pais  estrangero; 
ni  se  impondràn  otros  à  mas  altos  derechos  à  impues- 
tos  en  los  territorios,  dominios,  6  establecimientos  de 
cualquiera  de  las  Altas  Partes  Contratantes  à  la  expor- 
tacion  de  cualesquiera  articulos  para  los  territorios,  do- 
niinios,  ô  establecimientos  de  la  otra,  que  los  que  se 
pagan  6  pagaren  por  la  exportacion  de  iguales  articulos 
para  cualquier  otro  pais  estrangero;  ni  se  impondrâ 
prohibicion  alguna  à  la  exportacion  6  importacion  de 
cualesquiera  articulos  del  producto  natural,  producciones, 
6  manufacturas  de  los  territorios  ee  la  Republica  de 
Costarica,  6  de  los  territorios,  dominios  é  establecimien- 
tos de  &i  Majestad  Britànica,  para  los  dichos,  6  de  los 
dîchos  territorios  de  la  Republica  de  Costarica,  6  para 
los  dichos,  à  de  los  di(^os  territorios,  dominios,  y  esta- 
blecimientos de  Su  Majestad  Britànica,  que  ao  se  extien- 
dan  igualmente  à  todas  las  otras  naciones.  . 

Vu  No  se  impondràn  otros  ni  mas  altos  derechos  ni 
pagos  por  razon  de  toneladas,  fanal,  emolumentos  de 
puerto,  pi'actico,  derecbo  de  salvamiento  en  caso  de  per- 
dida  6  naufragio,  ni  por  razon  de  algunas  otras  cargas 
locales,  en  ninguno  de  los  puertos  do  los  territorios,  do- 
minios, o  establecimientos  de  Su  Majestad  Britànica,  à 
los  buques  Costaricenses,  sine  los  que  unicamente  pagan 
en  los  mismos  los  Britànicos:  ni  en  los  puertos  de  la 
Republica  de  Costarica  se  impondràn  à  los  buques  Bri- 
tanioos,  otras  cargas  que  las  que,  en  los  mismos  puer- 
tos, pagan  los  Costaricenses. 


656       Grande   Bretagne  et  Costa  Rica^ 

VII.  Tbe  same  dutîes  shall  be  paid  on  ihe  importa- 
tkm  into  the  territories  of  ihe  Republic  ef  Costarica^  of 
any  article,  being  of  the  ^owth,  produoe,  or  manufao 
tare  of  the  territoriecs  dominions ,  or  settlements  of  Her 
Britannic  Majesty,  whether  such  importation  shall  be 
made  in  Costarican  or  in  Britisb  vesseb;  and  the  aame 
doties  shall  be  paid  on  the  importation  into  the  tenrito- 
tories,  dominions,  or  settlements  of  Her  Britannic  Ma- 
jesty, of  any  article,  being  the  gro^th,  produce,  or  manu- 
facture of  the  Republic  of  Costarica,  whedier  such  im- 
portation shall  be  made  in  British  or  in  Costarican  vessels. 

The  same  duties  shall  be  paid,  and  the  same  boun- 
ties  and  drawbacks  allowed,  on  the  exportation  to  the 
Republic  of  Costarica,  of  any  articles,  being  the  growtb, 
produce,  or  manufacture  of  tbe  territories,  aominions,  or 
settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  whether  such  ex- 
portation shall  be  made  in  Costarican  or  in  British  ves- 
sels;  and  the  same  duties  shall  be  paid,  and  the  same 
bounties  and  drawbacks  allowed,  on  the  exportation  ol 
any  articles,  being  the  growth,  oroduce,  or  manufacture 
of  the  Republic  ofCostarica,  to  tne  territories,  dominions, 
or  settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  whether  sucb 
exportation  shall  be  made  in  British  or  in  Costarican 
vessels. 

Vin.  AU  merchants,  commandersofships,  andotfaers, 
the  subjects  of  Her  Britannic  Maiesty,  shaU  hâve  full 
liberty  in  ail  tbe  territories  of  the  Kepublic  of  Costarica, 
to  manage  their  own  affaira  themselves,  or  to  commit 
them  to  the  management  of  wbomsoeyer  they  please,  as 
broker,  fador,  agent,  or  interpréter;  nor  skall  they  he 
obliged  to  employ  any  otber  persoii»  in  ibose  capacities 
than  those  employed  by  Costarieans,  nor  to  pay  them 
any  other  salaiy  or  rémunération  than  sach  as  is  paid 
in  like  cases  by  Costarican  citisens;  and  absôlute  tree- 
dom  shall  be  allowed  in  ail  cases  to  tbe  bnyer  and  sel- 
ler to  bargain  and  fix  the  priée  of  any  goods,  wares,  or 
merchandize  imported  into,  or  exported  from,  the  Repu- 
blic of  Costarica^  as  they  shall  see  good,  obserring  tbe 
laws  and  established  oastoms  of  tbe  country.  The  same 
privilèges  shall  be  enjoyed  in  the  territories^  domiaîons. 
and  settlements  of  Her  Britannic  Majesty,  by  the  citizens 
of  the  Republic  of  Costarica^  «nder  tbe  same  conditions. 


Trakè  dti  cammàrcà.  €57 

VU.  Se  pagarân  los  mismos  derechos  de  importacion 
en  los  territonos,  dominios,  6  establecimientos  de  Su 
Majestad  Briténica,  por  los  articules  de  pr6do€tos  natu- 
rales,  prodncoiones ,  y  manufacturas  de  la  Republica  de 
Costarica,  bien  sean  importados  en  buques  Britânicôs  6 
Costaricenses  ;  y  los  mismos  derecbos  se  pagarén  por  la 
importacion  en  los  territorios  de  la  Republica  de  Costa- 
rica, de  las  manufacturas,  efectos,  y  producoiones  de  los 
territorios,  dominios,  6  establecimientos  de  Su  Majestad 
Briténica,  aunque  su  importacion  sea  en  buques  Costa- 
ricenses 6  Briténicos. 

Los  mismos  derechos  pagaràn,  y  gozarân  las  mismas 
franquicias  y   descuentos  concedidos,    à  la  exportacion 

Bara  los  territorios,  dominios,  6  establecimientos  de  Su 
[ajestad  Britinica,  de  cualesquiera  articulos  de  los  pro- 
ductos  naturales,  producciones,  6  manufacturas  de]  la 
Republica  de  Costarica,  ya  sea  que  la  exportacion  se 
haga  en  buques  Briténicos  6  Costaricenses;  y  pagarân 
los  mismos  derechos,  y  se  concederàn   las  mismas  fran- 

Îuicias  y  descuentos,  a  la  exportacion  para  la  Republica 
e  Costarica,  de  cualesquiera  articulos  de  los  productos 
naturales,  producciones,  6  manufacturas  de  los  territorios, 
dominios,  à  establecimientos  de  Su  Majestad  Britânica, 
sea  que  esta  exportacion  se  haga  en  buques  Costaricen: 
ses  o  Briténicos. 

VIII.  Todo  comerciante,  comandante  de  buque,  y 
otros  ciudadanos  de  la  Republica  de  Costarica,  gozaràn 
de  libertad  compléta  en  todos  los  territorios,  dominios, 
y  establecimientos  de  Su  Majestad  Briténica,  para  mane- 
jar  por  si  sus  propios  négocies,  6  para  encargar  su 
manejo  é  quien  mejer  les  parezca,  sea  correder,  facter, 
agente,  é  interprète  ;  y  no  se  les  ebligarà  â  emplear  para 
estes  objetos  à  ninguna  otra  persona  mas  que  las  que 
se  emplean  por  les  Briténicos,  ni  estarén  ebligades  a 
pagarles  mas  salarie  é  remuneracion  que  la  que  en  se- 
mejantes  cases  se  paga  por  subdites  Briténicos;  y  se 
concédera  libertad  absoluta  en  todos  les  cases  al  cem- 
prador  y  vendeder  para  ajuster  y  fijar  el  precie  dô  cua- 
lesquiera efectos,  mercaderias,  y  génères  importados  6 
expertados  de  la  Republica  de  Costarica,  ceme  crean 
conveniente,  conformandose  con  las  leyes  y  cestumbres 
establecidas  eu  el  pais.  Les  mismos  privilégies  disfru- 
tarén  en  les  territorios  de  la  Republica   de  Costarica  les 

Nou9    liccncil  gén,     Tonic   XIV.  Tt 


658       Grande  Bretagne  et  Coêta  Rica. 


The  subjeds  and  citizens  of  ihe  High  Contracttng 
Parties  shail  reciprocally  reoeive  and  enjoy  full  and  per- 
fect  protection  for  their  persons  and  property,  and  sbali 
hâve  free  and  open  access  to  the  courts  of  jastioe  in  the 
said  countries  respectively,  for  the  prosecution  and  de- 
fence  of  their  just  rights;  and  they  shall  be  at  libertyto 
employ  in  ail  causes  the  advocates,  attorneys,  or  agents 
of  wfaatever  description,  whom  they  may  think  proper; 
and  they  shall  enjoy  in  this  respect  the  same  rignts  and 
privilèges  therein  as  native  subjects  or  citizens. 

IX.  In  whatever  relates  to  the  police  of  the  ports, 
the  lading  and  uniading  of  ships,  the  safety  of  merchan- 
dize,  ^goods,  and  effects,  the  succession  to  personal 
estâtes  by  will  or  otherwise,  and  the  disposai  of  per- 
sonal property  of  every  sort  and  dénomination,  by  sale, 
donation,  exchange,  testament,  or  in  any  other  manner 
whatsoever,  as  also  the  administration  of  justice;  the 
subjects  and  citizens  of  the  2  High  Contracting  Par- 
ties shall  reciprocally  enioy  the  same  privilèges,  liberties, 
and  rights,  as  native  suniects  or  citizens:  and  they  shall 
not  be  charged  in  any  of  thèse  respects  with  any  higher 
imposts  or  duties  than  those  which  are  paid,  or  may  be 
paid,  by  native  subjects  or  citizens  ;  submitting  of  course 
to  the  local  law,s  and  régulations  of  each  country  res- 
pectively. 

If  any  subject  or  citizen  of  either  of  the  2  High 
Contracting  Parties  shall  die  without  will  or  testament^ 
in  any  of  the  territories,  dominions,  or  settlements  of  the 
other,  the  Consul-General  or  Consul  of  the  nation  to 
which  the  deceased  belonged ,  or  the  représentative  of 
such  Consul-General  or  Consul,  in  his  absence,  shall  hâve 
the  right  to  nominale  curators  to  take  charge  of  the 
deceased,  so  far  as  the  laws  of  the  country  will  permit, 
for  the  benefit  of  the  lawful  heirs  and  creditors  of  the 
deceased  ;  giving  proper  notice  of  such  nomination  to  the 
authorities  of  the  country. 

X.  The  subjects  of  Her  Britannic  Majesty  residing  in 
the  republic  of  Costarica ,  and  the  citizens  of  the  ne- 
public  of  Costarica  residing  in  any  of  the  territories,  do- 


Traités  de  commercé^.   ,  .\.       jgg^ 

subditos  de  Su  Majéstad  Britanica,  y  Sttieto»  àlas  wris- 
ma»  oondiciones.  .      .       ;  . 

Los  oittdadanos  y  .subditos  de  las  Altas  Partes 
Lontratantes  reoibiràn  y  gozaràn  reiprocamente  de  oom- 
pleta  y  perfecU  protecdo»  en  sua  personas  y  ptopie- 
dades,  y  tetodrâa  libre  y  facil  acceso  à  los  tribunales 
de  juslicia  ea  los  referidos  paises  respectivamente,  pana 
la  prosecucion  v  deferisa  de  sus  justos  derechos  j  y  esta- 
ran  en  Iibertad  de  emplear  en  todos  casos  losaboga- 
dos^  proQuradores^  6  agentes  de  cualquier  dase.,  que 
luzguen  cottveniente;  y  go2arén  en  este  respccto,  tes 
mwmos  derechos  y  privUegios  que  alli  disfrutaren  los 
Ciudadanos  6  subditos  nativos. 

IX.  Por  lo  que  loca  a  la  policia  de  los  puertos,  ^ 
la  carga  y  descarga  de  buques,  la  seguridad  de  las  mer- 
cancias,  bienes,  y  efectos,  la  sucesion  de  las  propicda- 
des  Dersonàles  por  testamento,  6  de  otro  modo,  y  al 
derecho  de  disponer  de  la  propiedad  personal,  de  cual- 
quiera  classe  6  denominacion,  por  venta^  donacion,  peii- 
muta,  testamento,  d  de  otro  modo  cualquiera,  asi  oomp 
tambien  é  la  adtninistracion  de  justicia;  los  ciudadanos  y 
subditos  de  las  2  Altas  Partes  Contratantes  gozarân  re^ 
ciprocamente  los  misroos  privilegios,  Jibertades,  y  dere». 
chos,  que  si  fueràn  ciudadanos  é  subditos  nativos  ;  y  no 
se  les  cargarà,  en  ninguno  de  estos  puntos  6  cfeisos, 
mayores  impuestos  6  derechos  que  los  que  pagan,  6  eA 
adetante  pagaren,  los  ciudadanos  6  subditos  natives  ;  suj- 
jetos  por  supuesto  à  las  leyes  y  estatutos  locales  de  cada 
pais,  respectivamente. 

En  caso  que  muriere  algun  ciudadano  6  subdito  de 
cualquier  de  las  2  Altas  Partes  Contratantes ,  sin  haber 
hecbo  sa  ultima  disposicion  6  testamento,  en  cualquiera 
de  los  terntorios,  dominios,  6  estableclmientos  dd  la  otnâ^ 
el  Consul-General  o  el  Consul  dé  la  nacion  à  que  per- 
tenecia  el  diftintô,  6  en  su  ausencia,  el  que  representaré 
a  dicbo  Consul-General  6  Consul,  tendra  el  derecho  dé 
nombrar  curadores,  que  se  encareuen  de  la  propiedad 
del  difunto,  en  cuanto  las  leyes  deï  ^aia  lo  permitieren< 
a  bénéficie  de  los  legitimos  harederos  y  acreedores  dèt 
difunto  5  dando  ndticia  conVetiiente  â  tes  autoridaded 
del  pais.  -  '  *  .  •     : 

X.  Ltw  subditos  de  Su  Majéstad  Britanica  residehtei^ 
en  la  Republica  de  Costarica,  y  los  ciudadanos  de  la 
Kepobkca   de  CoiM»rica   résidentes  en  cualquiera  de  l<>rf 

Tt2 


660      Grande  Bretagne  et  Coêta  Rica. 

minions,  or  seUlements  of  Her  Britannic  Majesbp^,  sball 
be  exempied  from  ail  compulsory  military  service  ^hat- 
soever,  either  by  sea  or  by  land,  and  from  ail  fbrced 
loans  or  military  exactions  or  réquisitions;  and  tbey  sball 
not  be  compeHed,  nnder  any  pretext  whatsoever,  to  pay 
other  ordinary  charges,  réquisitions,  or  taxes,  greater 
tban  those  that  are  paid  by  native  subjela  or  citizens  of 
the  Contracting  Parties  resjpectively. 

XL  It  sball  be  free  tor  each  of  the  2  High  Con- 
tracting  Parties  to  appoint  Consuls  for  the  protection  of 
trade,  to  réside  in  any  of  the  territones,  dominions,  and 
settlements  of  the  other  Party;  but  before  any  Consal 
shall  act  as  such,  he  shall,  in  the  usual  form,  be  ap- 
proved  and  admitted  by  the  Govemement  to  which  ne 
is  sent;  and  either  of  the  High  Contracting  Parties  may 
except   from   the    résidence   of  Consuls   such    partieular 

B laces  as  they  judge  fit  to  be  excepted.  The  Costarican 
diplomatie  Agents  and  Consuls  shall  enjoy  in  the  terri- 
tories,  dominions,  and  settlements  of  Her  Britannic  Ma- 
jesty,  whatever  privilèges,  exceptions,  and  immunities  are 
or  shall  be  granted  to  agents  of  the  same  rank  belong- 
ing  to  the  most  favoured  nation;  and  in  Uke  manner 
the  Diplomatie  Agents  and  Consuls  of  Her  Britannic  Ma- 
jesty  in  the  Costarican  territories  shall  enjoy,  according 
to  the  strictest  reciprocity,  whatever  privilèges,  exemp- 
tions and  imtnunities  are  or  may  be  granted  in  tbe  ter- 
ritories of  the  Republic  of  Costarica,  to  the  Diplomatie 
Agents  and  Consuls  of  the  most  favoured  nation. 

XH.  For  the  better  securitv  of  commerce  between 
the  subjects  of  Her  Britannic  Majesty  and  the  citizens  of 
the  Republic  of  Costarica,  it  is  agreed,  that  if  at  any 
time  any  interruption  of  friendly  intercourse,  or  any  rup- 
ture should  unfortunately  take  place  between  the  2  High 
Contracting  Parties,  the  subjects  or  citizens  of  dtber  of 
the  2  High  Contracting  Parties  who  may  be  within  any 
of  the  territories,  dominions,  or  settlements  of  the  other, 
shall,  if  residing  upon  the  coasts,  be  allowed  6  months, 
and  if  in  the  interior,  a  whole  year^iito  wind  up  their  ac- 
counts  and  dispose  of  their  property  ;  and  a  safe-condact 
shall  be  given  tbem  to  emfoarfc  at  the  pori  which  they 
tbemselves  shall  sélect;  and  even  in  the  event  of  a  rup- 
ture, ail  such  subjects   or  citizens  of  tbe  2  High  Con- 


Traité  de  cominerce^  65l 

terfitoriofi,  dominio^ ,  6  ediâbleciroientos  de  Su  Majestad. 
Britânica,  estanàn  exentos  d«  todo  servicio  militar  for- 
zado  de  cu^lquior  especie,  de  mar  ô  detierra^  y  de  todo, 
prestamo  forzoso,  d  e^aociones  militares,  6  requisiciones; 
ni  seran  compeiido»  à  pagar,  bajo  ningiin  prétexte,  oua* 
lesquiera  cargos  ordinarios,  requisiciones,  6  impuestos, 
mayores  que  los  que  paguen  Los  subditos  o  ciudadanos 
natiyos  de  las  Partes  Contratantes,  respectivamente. 

XL  Cada  una  de  las;  2  Allas  Partes  Cpntratanies  pO- 
drà  nombrar  Consules  para  la  proteccion  del  comercio, 
que  residan  en  cualquiera  de  los  territorioa,  dominios, 
y  establecimientos  de  la  otra  Parte;  pero  antes  que  ningun 
Consul  funcione  como  tal,  debera  ser  aprobado  y  adnni- 
tido  en  la  forma  acostumbrada,  por  el  Gobierno  à  quien 
se  dirige;  y  cualquiera  de  las  Allas  Partes  Contratantes 
puede  exceptuar  de  la  residencia  de  Consules  aquellos 
puntos  particulares  en  oue  no  tengan  por  conveniente 
admitirlos.  Los  Âgentes  Diplomaticos  y  los  Consules  de 
la  Republica  de  Costarica  gozaràn  en  los  territorios,  do- 
minios,  y  establecimientos  de  Su  Majestad  Britânica,  de 
todos  los  privilégies,  exenciones,  é  inmunidades  conce- 
didas,  6  que  se  concedieren,  à  los  asentes  de  igual 
rango  de  la  nacion  mas  favorecida  ;  y  del  mismo  modo, 
los  Â^ntes  Diplomaticos  y  Consules  de  Su  Majestad 
Britànica  en  los  territorios  de  la  Republica  de  Costarica 
gozaran ,  conforme  a  la  mas  exacta  reciprocidad ,  todos 
los  privilégies,  exendones,  é  inmunidades  que  se  conce- 
den,  6  en  adelante  se  concedieren,  à  los  Agentes  Diplo« 
maltoos  y  Consules  de  la  nacioii  mas  favorecida,  en  los 
territorios  de  la  Republica  de  Costarica. 

XIL  Para  mayor  seguridad  del  comercio  entre  los 
subditos  de  Su  Majestad  Britànica  y  los  ciudadanos  de 
la  Republica  de  Costarica,  se  estipula,  que  si  en  algun 
tiempo  ocurriere  desgraciadamente  una  mterrupcion  en 
las  relaciones  amistosas,  y  se  efectuare  un  rompimiento 
entre  las  2  Allas  Partes  Contratantes,  se  concederàn  à 
los  subditos  ô  ciudadanos  de  cualquiera  de  las  2  Allas 
Partes  Contrataintès  que  estén  dëntro  de  los  territorios, 
dominios,  6  establecimientos  de  la  otra,  si  residen  en 
las  oostàs,  6  meses,  y  1  ano  entero  à  los  que  residan 
en  el:  tnterior,  para  arreglar  sus  negocios  y  clisponer  de 
sus  propiedades;  y  se  les  darà  un  salvo-coaducto  para 
que  se  embarqrien'  en  el  puerto  aue  ellos  elijieren;  y 
aua  fXk  çafio  de  un  romptmiento,  toaos  M|uell«s  subditos 


662'       Grande  Bretagne  et  Costa  Rica. 

traéling  Parties  who  are  establishedin  any  of  the  terri- 
tories,  dominions,  and  settlements  of  tbe  other,  in  the 
exerciez  of  any  trade  or  spécial  employaient,  shall  hâve 
the  privilège  of  remaininç  and  of  contianing  sucb  trade 
or  emplovment  tberein  wiihdat  any  manner  of  intermp- 
Uon^  in  the  fuU  enjoyment  of  their  liberty  and  property, 
as  long*  as  they  behave  peaceably,  and  coinmit  no  of- 
fence  again^  the  laws  ;  and  their  goods  and  effects^  of 
wbutever  description  they  may  be,  whetber  in  thoir  own 
GUSt<f>dy  or  entnisted  to  individuals  or  to  the  State,  shall 
not  be  iiable  to  seizure  or  séquestration,  nor  to  any 
other  charges  or  demands  than  those  whicb  may  be 
made  upon  the  like  effects  or  property  belongtng  to  die 
i  native  subjects   or  citizens  of  the  country  in  which  sach 

i  subjects  or  citizens  may  réside.     In  the  same  case,  debts 

^  between  individuals,   property  in  public  fonds,  and  sha- 

res  of  companies,  shall  never  be  confiscated,  seqnestered, 
nor  detained. 

XIII.  The  subjects  of  Her  Britannic  Majesty  and  the 
citizens  of  the  Kepublic  of  Costarica,  respectively,  re- 
siding  Jn  any  of  the  territories,  dominions,  or  settle- 
ments of  the  other  Party,  shall  enjoy,  in  their  houses, 
persons,  and  properties,  the  protection  of  the  Govern- 
ment, and  shall  contintie  in  possession  of  the  guarantees 
vrhich  they  now  enjoy.  They  shall  not  be  disturbed, 
molested,  or  annoved  in  any  m»nner  on  account  of 
their  reKgious  beiiei,  nor  in  tbe  proper  exercise  of  their 
religion,  either  vrithin  their  own  private  bouses,  or  in 
the  places  of  worship  destined  for  that  purpose,  agreea- 
bly'  to  the  isystem  ot  tolérance  establisbed  in  the  territo- 
ries, dominions,  and  settlements  of  the  2  Hi^b  Contracta 
iftg  Parties;  provided  thev  respect  the  religion  of  the 
nation  in  which  they  réside,  as  well  as  the  constitution, 
laws,  and  cnstoms  of  the  country.     Liberty  shall  also  be 

ranted  to  bury  tbe  subjects  or  citizens  of  ^ther  of  the 
High  Contracting  Parties  who  may  die  in  the  territo- 
ries, dominions,  or  settlements  aforesaid,  in  borial-places 
of  their  own,  whicb  in  the  same  manner  may  be  freely 
estabKshed  and  maintained  ;  nor  shall  Uie  funerals  or  se- 
pokhres  of  the  dead  be  distorbed  in  any  way  or  upon 
any  account. 

XIV.  The  Goverfiment  of  iheReiitibltc  of  Costarica, 
in   order  to  op-operate  wilh  •  H^r  Britannic  Majesty  for 


Ttaité  de  commerce.  663' 

6  ckidédanos  ée  cuaiquiera  de  lad  2  Altos  Parles  Gon^. 
traianies  oue  c^tén  efitltblecidos  en  oiulouiera  de  Los  1er* 
ritorids,  aominios,  y  estabiecimi^itos  ae  la  otra^  en  el 
eieroicio  de  algun  Irafico  ù  ocnpacion  espeoial^  tendraa 
el  priv^legio  de  permaneeer  y  oontinaar  dicfao  trafico  y 
ocupacion  en  el  referido  pais,  sin  que  se  les  interrumpa 
en  manera  alguna,  en  el  gc^ze  absoluto  de.su  libertad  y 
de  sus  bienes,  mientras  se  conduzcan  pacificamente,  y 
no  cometan  ofensa  alguna  contrit  las  leyes;  y  sus  bienes 
y  efectos,  de  cuaiquiera  clase  que  sean,  bien  oue  estén 
bajo  su  propia  îcustodia,  6  confiados  à  indiviauos  6  al 
Estadp,  no  estaràn  sujetos  à  embargo  6  secuestro,  ni  à 
ninguna  çarga  ô  imposicion  que  «la  que  se  haga  con 
respecto  à  los  efecios  6  bienes  pertenecientes  à  los  sub- 
ditos  6  ciudadanos  del  pais  en  que  dichos  suhditos  ô  ciu- 
dadanos  residan.  De  igual  modo,  d  en  el  mismo  caso, 
ni  las  duedas  entre  particulares,  ni  los  fondos  publicos, 
ni  las  acciones  de  compaùias  seràn  jamas  confiscadas, 
secuestrada,  6  detenidas.. 

XIII.  Los  ciudadanos  de  la  Republica  de  Costarica, 
y  los  aubditos  dç  Su  Majestad  Britanica,  que  residan  en 
cuaiquiera  de  los  territorios,  dominios,  6  estabiecimienios 
de  la  otra  Parte,  gozaràn  reciprocamente  en  sus  casas, 
personas,  y  bienes,  de  la  proteccion  del  Gobierno,  y 
continuaràn  en  'posesion  de  las  garantias  que  actuaU 
mente  tienen.  No  serân  inquietados,  molestaaos^  ni  per< 
turbados  en  manera  alguna,  en  razon  de  su  creencia  re- 
ligiosa,  ni  en  los  ejercicios  propios  de  su  religion,  va 
deniro  de  sus  casas  particulares,  6  en  los  lu^ares  ael 
culto  destinados  para  aquel  objeto,  conforme  aï  sistema 
de  tolerancia  establecido  en  les  territorios,  dominios,  y 
establecimientos  de  las  2  Altas  Partes  Contratantes  ;  con 
tal  que  respeten  la  religion  de  la  nacion.  en  que  residan, 
asi  como  la  constitucion ,  leye&,  y  costumbres  estableei<- 
das.  Tendràn  tambien  libertad  de  enterrer  i  los  ciuda- 
danos 6  subditos  de  cuaiquiera  de  las  2  Altas  Partes 
Contratantes  que  murieren  en  los  referidos  territorios, 
dominips,  6  establecimientos,  en  sus  propios  cementerios, 
que  podrân  del  mismo  modo  libremente  establecer  y 
mantener;  y  no  se  molestaràn  los  funerales  ni  los  sépul- 
cres de  los  muertos,  de  ningun  modo,  ni  por  motive 
alguno. 

XIY.  El  Gobiemo  de  la  Republica  de  Costarica,  con  el 
objeto   de  cooperar  con  Su  Majestad  Britanica  à  fin  de 


664'      Grande  Bretagne  et  Costa  Rica. 

tfad  total  abolition  of  ihe  Slave  Trade,  engages  to  exé- 
cuté perfectly  the  laws  of  the  said  Repablic^  which  pro- 
htbit  in  the  most  effectuai  inanner  ail  persons  inhabiting 
witbin  the  territories  of  the  Republic  of  Costarica,  or  io 
places  subjeict  to  tfaeir  jurisdiction,  from  taking  any  share 
in  such  trade. 

XV.  In  order  that  the  2  Hieh  Contracting  Parties 
may  bave  the  opportunity  of  hereafler  treating  and 
agreeing  upon  sucn  other  arrangements  as  may  tend 
still  further  to  the  improvement  of  their  mutual  inter- 
course, dnd  to  the  advancement  of  the  interests  of  their 
respective  subjects  and  citizens,  it  is  agreed  that,  at  any 
time  after  the  expiration  of  7  vears  from  the  date  ofthe 
exchange  of  the  ratifications  oi  the  présent  Treaty  either 
of  the  High  Contracting  Parties  shall  bave  the  right  of 
giving  to  the  other  Party  notice  of  its  intention  to  ter- 
minate  Articles  V,  VI,  and  Vil  of  the  présent  Treaty; 
and  that  at  the  expiration  of  12  months  after  such  no- 
tice shall  bave  been  received  by  either  Party  from  the 
other,  the  said  Articles,  and  ail  the  stipulations  contained 
therein,  shall  cease  to  be  binding  on  the  2  High  Con- 
tracting Parties. 

XVI.  The  présent  Treaty  shall  be  ratified,  and  the 
ratifications  shall  be  exchanged  at  London  or  at  San 
José  de  Costarica,  within  the  space  of  8  months,  or 
sooner  if  possible. 

In  witness  whereof  the  respective  Plenipotentiaries 
hâve  signed  the  same,  and  bave  affixed  thereto  their 
respective  seals. 

Donc  at  San  José,  this  27 th  of  November,  in  the 
year  of  our  Lord  1849. 

(L.S.)   Fredk.  Chatjield.     (L.S.)    Jq.  Berndo,  Caho. 


Traité  de  commerce.  665 

conseguir  la  abolicion  total  del  Trafîco  de  Esclavos,  se 
compromete  à  hacer  siempre  efeciivas  las  leyes  de  la 
misma  Republica,  que  proniben  del  modo  mas  positivo 
à  todas  las  personas  que  habiten  dentro  del  territorio  de 
la  Republica  de  Costarica,  é  smetos  à  su  jurisdiccion, 
tomar  parte  alguna  en  dicho  tranco. 

XV.  Para  que  las  2  Altas  Partes  Contratantes  ten- 
gan  en  lo  futuro  oportunidad  de  tratar  y  ajustar  cuales- 
quiera  otros  arreglos  que  tiendan  aun  mas  efieazmente 
à  estrechar  las  relaciones  existentes,  y  al  adelanto  de  los 
interesés  de  los  respectivos  subditos  6  ciudadanos,  se  ha 
convenido  que  en  cualquier  tiempo,  pasados  7  an  os 
desde  la  fecha  en  que  se  cangéen  las  ratificaciones  del 
présente  tratado,  cualquiera  de  las  2  Altas  Partes  Con- 
tratantes podrà  poner  en  conocimiento  de  la  otra  Parte 
sus  intenciones  de  terminar  los  Articulos  V,  VI,  y  VII 
del  présente  Tratado  ;  y  que  al  espirar  1  ano  desde  que 
una  de  las  Partes  haya  recibido  de  la  otra  dicha  noticia, 
los  espresados  Articulos,  y  todo  su  contenido,  dejaràn 
de  ser  obligatorios  à  las  2  Altas  Partes  Contratantes. 

XVI.  El  présente  Tratado  sera  ratificado,  y  las  rati- 
ficaciones cambiadas  en  San  José  de  Costarica  6  en 
Londres,  en  el  termine  de  8  meses,  6  antes  si  posible 
fuese. 

En  fé  de  lo  cual  los  respectivos  Plenipotenciarios  han 
fîrmado  et  présente,  sellandolo  con  sus  sellos  respectivos. 

Fecho  en  la  ciudad  de  San  José,  à  los  27  dias  del 
mes  de  Noviembre,  del  ano  del  Seiîor  1849. 

(L.S)   Jq.  Berndo,  Caho.      (L.  S.)  Fredk.  Chatfield. 


666 


116. 
Cortvention  additionnelle  de  poste,  entre  la  Belgi- 
que   et   la  Grande  Bretagne,    signée  à  Londre», 
le  27  novembre  i849  *J. 

Texte  fiançais. 

Sa  Majesté  la  Reine  du  Royaume  Uni  de  la  Grande 
Bretagne  et  d'Irlande,  et  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges, 
considérant  que  par  suite  de  la  réforme  postale  adoptée 
en  Belgiaue,  il  est  devenu  nécessaire  de  modifier  la  Con- 
vention au  19  Octobre,  1844,  qui  a  réglé  les  rapports 
entre  les  Offices  des  Postes  du  Royaume  Uni  et  de  Bel- 
gique, et  d'arrêter  de  commun  accord,  pour  la  trans- 
mission réciproque  des  correspondances,  de  nouvelles 
conditions  d'échange,  basées  sur  une  exacte  réciprocité 
de  sacrifices  et  d'avantages  pour  les  2  pays,  ont  nommé 
pour  leurs  Plénipotentiaires  à  cet  effet,  savoir: 

Sa  Majesté  la  Reine  du  Royaume  Uni  de  la  Grande 
Bretagne  et  d'Irlande,  le  Très  Honorable  Henri  Jean  Vi- 
oomte  Palmerston,  Baron  Temple,  Pair  d'Irlande,  Mem- 
bre du  Très  Honourable  Conseil  Privé  de  Sa  Majesté 
Britannique,  Membre  du  Parlement,  Chevalier  Grand- 
Croix  du  Très  Honorable  Ordre  du  Bain,  et  Principal 
Secrétaire  d'Etat  de  Sa  Majesté  Britannique  pour  les  Af- 
faires Etrangères;  et  le  Très  Honorable  Ulick  Jean  Mar- 
quis et  Comte  de  Clanricarde,  et  Baron  Dunkellin  en  Ir- 
lande, Baron  Somerhill  du  Royaume  Uni,  Membre  du 
Très  Honorable  Conseil  Privé  de  Sa  Majesté  Britannique, 
Chevalier  de  l'Ordre  Très  Illustre  de  St.  Patrice,  Lord 
Lieutenant  du  Comté  de  Galway,  Vice-Amiral  de  la  Côte 
de  Connaught,  Colonel  de  la  Milice  de  Galway,  Maître- 
Général  des  Postes  de  Sa  Majesté  Britannique; 

Et  Sa  Majesté  le  Roi  des  Belges,  le  Sieur  Sylvain 
Van  de  Weyer,  son  Envoyé  Extraordinaire  et  Ministre 
Plénipotentiaire  près  Sa  Majesté  Britannique,  décoré  de 
la  Croix  de  Fer,  Commandeur  de  l'Ordre  de  Léopold, 
Grand-Croix  de  l'Ordre  de  la  Branche  Ernestine  de  âaxe, 


*)  Les  ratificatious  ont  été  échangées  à  Londres,  le  17  janvier  1850. 


667 


116. 
Convention  addUionneUe  de  poste,  entre  la  Belgi- 
que  et  la  Grande  Bretagne,    signée  à  Londres, 
le  27  novembre  1849  *). 

Tcite  «iiglai». 

H«r  Majesty  tbe  Queen  of  Ihe  United  Kingdom  ol 
Great  Br^ain  and  Ireland,  and  His  Majesty  the  King  of 
ihe  Bielgians , .  oonsidering  that  in.  consequ^noe  of  ihe 
Postal  reform  adopted  in.  Belgiuoi,  it  has  become  nece»- 
sary  ta  niodify  ihe  Convention  of  the  19th  October,  1844, 
which  reçulated  the  relations  between  ihe  Post  Offices 
of  ihe  United  Kingdom  and  of  Belgium,  and  by  mutual 
agreement  io  fix  new  conditions  of  exchange  for  the 
reciprocal  transmission  of  correspondence ,  based  upon 
an  exact  reciprociiy  of  sacrifices  and  advantages  for  ihe 
2  coaniries,  bave  named  as  their  Plenipotentiaries  for 
this  purpose,  namely: 

Her  Majesty  the  Queen  of  the  United  Kingdom  of 
Great  Britam  and  Ireland,  the  Bight  Honourable  Henry 
John  Viscount  Palmerston,  Baron  Temple,  a  Peer  of 
Ireland ,  a  Member  of  Her  Britannic  Majesty's  Mosi  Ho- 
nourable Privy  Council,  a  Member  of  Parliamcnt,  Kntgbt 
Grand  Cross  of  the  Most  Honourable  Order  of  ihe  Bath, 
and  Her  Britannic  Majesty's  Principal  Secretary  of  State 
for  Foreign  Àffairs;  and  the  Riffhi  Honorable  UHokJohn 
Marquis  and  Earl  of  Clanricarae,  and  Baron  Dunkellin 
in  Ireland,  Baron  Somerhill  of  ilie  United  Kingdom^  a 
Peer  of  the  United  Kingdom,  a  Member  of  Her  Britan- 
nic Majesty's  Most  Honourable  Privy  Counoil,  Kniçht  of 
the  Most  Illustrious  Order  of  St.  Patrick,  Lord  Lieute-' 
nant  of  the  County  of  Galway,  Vice-Admiral  of  ihe  Coasi 
of  Connaught,  Colonel  of  the  Galway  Militia,  Her  Bri- 
tannic Majesty's  Postmasier-General  ; 

And  His  Majesty  the  King  of  the  Belgians,  the  Sieur 
Sylvain  Van  de  Weyer,  his  Envoy  Exiraordinary  and 
Minister  Plenîpotentiary  io  Her  Britannic  Majesty,  deco- 
raied  with  ihe  Iron  Cross,  Commander  of  ihe  Order  of 
Leopold ,  Grand  '  Cross   of  ihe  Order  of  the  Emestine 


668  Belgique  et  Grande  Bretagne. 

de   la  Tour  et  de  l'Epée,  de  St.  Maurice  et  St.  Lazare, 
Commandeur  de  la  Légion  d'Honneur,  etc.; 

Lesquels,  après  s'être  réciproquement  communiqué 
leurs  Pleins-pouvoirs  respectifs,  trouvés  en  bonne  et  aue 
forme,  sont  convenus  des  Articles  suivans  : 

Port  des  Lettres  Internationales. 

Art.  L  Les  lettres  affranchies,  ou  non-affranchies, 
nées  dans  un  endroit  quelconque  du  Royaume  de  Bel- 
gique, et  destinées  pour  un  endroit  quelconaue  du  Ro- 
yaume Uni  de  la  Grande  Bretagne  et  d'Irlande;  et,  ré- 
ciproquement, les  lettres  affranchies  ou  non-affranchies 
envoyées  d'un  endroit  quelconaue  du  Royaume  Uni,  et 
destinées  pour  un  endroit  quelconque  de  Belgique,  se- 
ront frappées  dans  les  2  pays  d'un  port  uniforme  de  6 
pence,  ou  décimes,  par  lettre  simple,  dont  4  pence,  ou 
décimes,  seront  censés  représenter  la  taxe  due  à  l'OfBce 
Britannique,  et  2  pence,  ou  décimes,  celle  due  à  l'Of- 
fice de  Belgique. 

La  taxe  de  4  pence,  ou  décimes,  représentant  le  port 
Britannique,  sera  soumise  à  la  progression  de  poids 
ci-après  : 

1.  Pour  toute  lettre  dont  le  poids  n'excède  pas  une 
V2  once,  un  port  simple. 

2.  Au-dessus  d'une  V2  once  et  n'excédant  pas  1 
once,  2  ports. 

3.  Au-dessus  de  1  once  et  n'excédant  pas  2  onces, 
4  ports. 

4.  Au-dessus  de  2  onces  et  n'excédant  pas  3  onces, 
6  ports. 

5.  Au-dessus  de  3  onces  et  n'excédant  pas  4  onces, 
8  ports. 

Et  ainsi  de  suite,  en  ajoutant  2  ports  pour  chaque 
onoe  ou  fraction  d'once. 

La  taxe  de  2  pence,  ou  décimes,  représentant  le  port 
'ge,   sera  soumise  à  la  progression  ae  poids  ci-après: 

1.  Au-dessous  de  7V2  grammes,  1  fois  le  port, 

2.  De  7V2  grammes  à  15  grammes  exclusivement,  2 
fois  le  port. 

3.  De  15  grammes  à  22 '^  grammes  exclusivement, 
3  fois  le  port. 

Et  ainsi  de  suite,  en  ajoutant  de  TV^  grammes  en 
7V2  grammes,  1  port  en  sus. 

Il  est    convenu   que  pour  tout  ce  qui  se  rapporte  à 


Convention  postale^  669 

Brancb  of  Saxony,  of'th«  Tower  and  Sword,  of  Si  Maurice 
and  Su  Lazarus^  Commander  of  tbe  Légion  of  Honour,  etc.  ; 
Who^  afler  having  communicated  to  each  'other  their 
respective  Full-powers  found  to  be  in  goôd  aiid  due  form 
hâve  agreed  upon  tbe  following  Articles: 

Postage  of  International  Letters. 

Art.  I.  Letters,  eitbcr  jpa\d  or  unpaid ,  posted  in  any 
place  in  tbe  Kin^dom  of  Belgium,  and  addressed  to  any 

Elace  in  tbe  United  Kingdom  of  Great  Britain  and  Ire- 
ind;  and  reciprocally,  letters,  eitber  pard  or  unpaid, 
posted  in  any  place  in  tbe  United  Kingdom  and  ad<> 
dressed  to  any  place  in  Bel^iam,  sball  be  cbarged  in 
the  2  countries  witb  an  uniform  postage  of  6  pence, 
or  décimes,  per  single  letter,  of  wbicb  4  pence,  or  dé- 
cimes, sball  be  considered  as  representing  tbe  postage 
due  to  tbe  British  Office,  and  2  pence,  or  décimes,  tbe 
postage  due  to  the  Belgian  Office. 

Tbe  rate  of  4  pence,  or  décimes,  representing  the 
British  postage,  sball  be  subjected  to  the  tbllowing  scale 
of  weight: 

1.  For  every  letter  not  exceeding  V2  an  ounce  in 
weîgbt,  1   single  rate. 

2.  Above  %  an  ounce  but  not  exceeding  1  ounce, 
2  rates. 

3.  Above  1  ounce  but  not  exceeding  2  ounces,  4  rates, 

4.  Above  2  ounces  but  not  exceeding  3  ounces,  6  rates. 

5.  Above  3  ounces  but  not  exceeding  4  ounces,  8  rates. 

And  so  on,  2  rates  being  added  for  every  ounce  or 
fraction  of  an  ounce. 

The  rate  of  2  pence,  or  décimes,  representing  the 
Belgian  postage,  sball  be  subject  to  the  K)llowing  scale 
of  weight  : 

1.  Under  7  Va*^  grammes,  1  single  rate. 

2.  From  7V2  grammes   to    15    grammes   exclusively, 

2  rates. 

3.  From    15  grammes  to  22 Vi  grammes  exclusively, 

3  rates. 

And  so  on,  1  rate  being  added  for  every  7  72  grammes. 

It  is   agreed  that,   in  as  far  as  relates  to  the  oxecu- 


670         Belgique,  et  Grande  Bretagne. 

l'exÂcatioti  de  la  Conventîoii,  Ponée  Britannique  sera  as- 
similée à  30  grammes. 

IL  Les  échantillons  de  marchandises  seront  soumis 
à  la  taxe  des  lettres. 

IIL  L'Office  des  Postes  Britannique  pai^a  à  l'Office 
des  Postes  de  Belgique,  pour  les  lettres  non-affranchies 
originaires  de  Belgique  et  destinées  pour  le  Royaume  Uni 
de  la  Grande  Bretagne  et  d'Irlande,  et  pour  les  colonies 
et  possessions  Anglaises  où  l'Office  Britannique  entretient 
des  Bureaux  de  Poste,  ainsi  que  pour  les  lettres  affran- 
chies dans  le  Royaume  Uni  et  dans  les  dites  colonies  et 
possessions  Anglaises  à  destination  de  la  Belgique,  la 
somme  de  80  centimes  par  30  grammes,  poids  net. 

De  son  côté,  l'Office  des  Postes  de  Belgique  paiera 
k  l'Office  des  Postes  Britannique,  pour  les  lettres  non- 
affranchies  originaires  du  Royaume  Uni  de  la  Grande 
Bretagne  et  d'Irlande,  et  destinées  pour  la  Belgique,  ainsi 
que  pour  celles  affranchies  en  Belgique  et  destinées  pour 
le  Royaume  Uni,  la  somme  de  o  pence  par  once  Bri- 
tannique, poids  net. 

Transit  des  Correspondances  Etrangères. 
§.  1.     Transit  à  Découvert 

IV.  L'Office  des  Postes  de  Belgique  continnera  ï 
transporter,  sans  frais  pour  l'Office  Britannique,  toutes 
les  lettres  que  le  dit  Office  lui  remettra  à  découvert  pour 
être  expédiées  vers  d'autres  Etats  du  Continent,  en  U-an- 
sit  par  la  Belgique  3  ainsi  que  celles  originaires  des  dits 
Etats  et  destinées  pour  la  Grande  Bretagne,  qui  sei^ient 
dirigées  à  découvert  par  la  même  voie. 

Ces  lettres  seront  transmises  tant  de  la  part  de  l'Of- 
fice Britannique  a  celui  de  Belgique,  que  par  ce  dernier 
Office  a  celui  de  la  Grande  Bretagne,  sans  aucune  taxe  ni 
débours.  L'Office  de  Belgique  se  réserve  toutefois  la  fa- 
culté de  se  faire  payer,  par  les  autres  Offices  intéressés, 
un  droit  de  transit  dont  le  montant  ne  pourra  excéder 
80  centimes  par  30  grammes,  poids  net 

V.  L'Office  des  postes  de  Belgique  paiera  a  l'Office 
des  Postes  du  Royaume  Uni  de  la  Grande  Bretagne  et 
d'Irlande,  pour  les  correspondances  affranchies  originaires 
de  Belgique  ou  des  Etats  du  Continent  qui  empruntent 
son  intermédiaire,  et.  expédiées  par  voie  du  jiloyaume  Uni 
à  destination  des  colonies  et  pays  d'outremer;  afnsî  que 
pour   les  correspondances  non-affraiichies  origînaâres  aes 


Convention  pù^tale^  671 

tioD  <^f  this  Convention ,  the  Briiish  o^nee  shall  bè  con-» 
sijdeFed  as  eqqivalent  to  30  grammes. 

IL  Patterns  of  goods  shall  be  subject  io  letter  rates 
of  postage. 

III.  The  British  Post  Office  shall  pay  to  the  Post  Of- 
fice  of  Belgium,  for  ail  unpaid  letters  posted  in  Bel^ium 
and  addressed  to  the  United  Kingdom  of  Great  Brttain 
and  Ireland,  and  those  British  colonies  and  possession^ 
where  the  British  Office  maintains  Post  Offices,  aod  aiso 
for  ail  letters  paid  in  the  United  Kingdom,  ànd  in  the 
said  British  colonies  and  possessions,  and  adressed  to 
Beigium,  at  the  rate  of  8U  centimes  for  every  30  gram- 
mes,  net  weight. 

The  Belgian  Post  Office  shall,  on  its  part  pay  to  the 
British  Post  Office,  for  ail  unpaid  letters  posted  in  the 
United  Kingdom  of  Great  Britain  and  Ireland ,  and  ad- 
dressed to  Belgium,  and  also  for  letters  paid  in  Belgium 
and  addressed  to  the  United  Kingdom,  at  the  rate  of  8 
pence  per  ounce  British,  net  weight. 

Transit  of  Foreign  Correspondenoe. 
$.  1.    Ordinary  Transit  Correspondenoe. 

IV.  The  Belgian  Post  Office  shall  continne  to  con- 
vey,  withont  charge  to  the  British  Post  Office,  ail  letters 
which  the  said  Office  shall  transmit  to  it  in  ordinary 
mails,  to  be  forwarded  to  other  States  of  the  Continent, 
in  transit  through  Belgium;  and  also  ail  letters  coming 
from  the  said  States  addressed  to  Great  Britain,  ànd  sent 
in  ordinary  mails  by  the  same  route. 

Such  letters  shall  be  forwarded  by  the  British  Office 
to  the  Belgian  Office,  and  by  the  Belgian  Office  to  the 
British  Office,  without  any  charge  or  expense.  The  Bel- 
gian Office,  however,  reserves  to  itself  the  right  to  levy 
upon  the  other  Offices  concerned,  a  transit  rate,  the 
amount  of  which  shall  not  exceed  80  centimes  for  every 
30  grammes,  net  weight. 

V.  The  Belgian  Post  Office  shall  pay  to  the  Post 
Office  of  the  United  Kingdom  of  Great  Britain  and  Ire- 
land ,  for  paid  letters  posted  in  Belgium,  or  in  those 
States  of  the  Continent  the  correspondenoe  of  which 
shall  be  transmitted  tbrough  Belgium,  and  forwarded  by 
way  of  the  United  Kingdom  to  colonies  and  countries 
beyond  sea;   and  also  for  unpaid  letters  posted  in  colo- 


673  Belgique  et  Grande  Bretagne. 

colonies  et  pays  d'oatremer,  expédiées  par  voie  du  Ro- 
yaume Uni,  et  destinées  pour  la  Belgique  ou  pour  les 
Etats  du  Continent  auxquels  la  Belgique  sert  dlntenné- 
diaire,  savoir: 

1.  Pour  le  transit  sur  le  territoire  du  Royaume  Uni, 
4  pence  par  lettre  simple ,  lorsque  les  lettres  seront  ori- 
ginaires ou  à  destination  de  la  Belgique;  et  8  pence  par 
lettre  simple,  lorsqu'elles  seront  originaires  ou  à  destina- 
tion des  Etats  du  Continent  qui  empruntent  Tintermé- 
diaire  de  la  Belgique. 

2.  La  taxe  ae  voie  de  mer  à  payer  par  le  public  An- 
glais, sur  les  lettres  originaires  et  a  destmation  des  colo- 
nies et  pays  d'outremer. 

De  son  côté,  l'Office  des  Postes  du  Rovaume  Uni  de 
la  Grande  Bretagne  et  d'Irlande  paiera  à  1  Office  des  Po- 
stes de  Belgique,  pour  le  port  des  correspondances  ori- 
ginaires du  Royaume  Uni,  expédiées  par  voie  de  Belgi- 
que, et  destinées  pour  les  colonies  et  pays  d'outremer, 
ainsi  que  de  celles  originaires  des  colonies  et  pays  d'ou- 
tremer, et  expédiées  par  voie  de  Belgique  à  destination 
du  Royaume  Uni,  savoir: 

1.  Quatre-vingts  centimes  par  30  grammes,  poids 
net,  pour  le  transit  sur  le  territoire  Belge. 

.2.  Quatre-vingts  centimes  par  30  grammes,  poids 
net,  pour  la  voie  de  mer;  en  tout,  1  franc  60  centimes 
par  oO  grammes,  poids  net. 

%.  2.    Transit  en  Dépèches  Closes. 

Le  Gouvernement  Belge  prend  l'engagement  d'accor- 
der au  Gouvernement  Britannique  le  transit  en  dépêches 
closes  sur  son  territoire,  des  correspondances  du  Royaume 
Uni,  des  colonies  et  possessions  Anglaises,  et  autres  lieux 
où  l'Office  Britannique  entretient  des  Bureaux  de  Poste, 
pour   les  différens  États  du  Continent  auxquels  la  Belgi- 

3ue  sert  d'intermédiaire,  comme  aussi  des  correspon- 
ances  de  ces  Etats  pour  le  Royaume  Uni,  les  colonies 
et  possessions  Anglaises,  et  autres  lieux  où  l'Office  Bri- 
tannique entretient  dés  Bureaux  de  Poste;  moyennant  le 
Erix  de  80  centimes  par  30  grammes,  poids  net,  pour 
»s  lettres,  et  de  S  centimes  par  journal  ou  feuille 
d'imprimé. 

VU.  Dans  le  cas  où  l'Office  des  Postes  Britanniaue 
jugerait  convenable  de  faire  passer  par  la  Belgiaue  les 
malles  closes  renfermadt  la  correspondance  entre  le  Ro- 


^  Càhpehiwn  "pdatale^  673 

nies  and  cotintries  beyond  sea,  and'  forWahled  by  'vv«y  of 
the  United  Kingdom  to  Belgtum,  andta  tbose  States  of 
tbe  Continent  ibe  corresponaenoè  of  which  sball  be  trans- 
ihitted  tkreugh  Belgium/ namcjy  : 

1.  Four  pence  per  single  fetter  for  transit  tbrotigh 
the  territory  of  tbe  United  Kingdom,  when  the  lett«r  shall 
be  posted  in  or  adcbeséed  to  B^lginm;  and.  8  pence  per 
single  letter  for  letters  posted  in  or  addressed  to  those 
States  of  the  Continent  v  the  correspondence  of  \!(^hich 
sball  be  sent  tbrough  Belgium.  <        . 

2.  The  paeket  rate  wbieh  the  inhabitants  of  Great 
Britain  hâve  to  pay  on  letters  coming  from,  'and  addressed 
to,  colonies  and  countries  beyônd  seal 

The  Post  Office  of  the  United  Kingdom  of  Great  Bri- 
tain and  Ireland  shall,  onits  part,  pay  to  the  Post  Of- 
fice of  Belgium,  for  postage  of  letters  posted  in  the  United 
Kingdom,  and  (brwarded  oy  way  of  Belginra  to  colonies 
and  countries  •  beyond  sea<  and  of  letters  cotning  from 
colonies  and  coiïntries  beyond  sea  to  the  United  Kingdom, 
by  way  of  Belgium,  namety:  -    -  ' 

l.Ëighty  centimes  for  every  30  grammes,  net  weight, 
for  transit  tbrough  the  Belgian  territory. 

2.  Eighty  centimes  for  every  30  grammes,  net  weight, 
for  sea  convdyance;  making  in  ail,  1  franc  and  60  cen- 
times for  every  30  grammes,  net  weight. 

8,  2.    Transit  in  Closed  Mails. 

VI.  The  Belçian  Government  engages  to  gr^nt  to 
the  British  Government  the  transit  ikrongb  its  terrirory, 
in  closed  inàils,  of  the  correspondence  from  the  United 
Kingdom,  the  British  colonies  and  possessions,  and  other 
places  tvhere  i\\&  British  Office  maintains  Poi^  Offices, 
to  the  varions  continental  States*  the  correspondence  of 
wbidi  ishalt  be  transtnitted  tbrough  iBelgium-;  and  also 
of  tbe  correspondence  from  tbose  States  to- the  United 
Kingdofid,  âbe  British  colonies  and  possessions,  and  other 
places  where  the  British  Office  maintains*  Post  Offices; 
at  thè  raie  of  80  centimes  for  eVery  30  grammes,  net 
weight,  for  letters,  and  of  5  centimes  for  every  newspa- 
per  or  other  printed  paper. 

VIL  If  ike  British  Post  Office  shonid  deem  it  fadvi- 
sable  to  transmit  through  Belgiinm,  closed  mails  contain- 
ing  the  ocHçrespondenee:  between  the  Uaited  :  Kingdom  of 
Nqw.  Recueil  gin.     Tome  XIV*  Uu 


674         Belgique  et  Grande  Bretagne. 

ifaume  Uni  de  la  Grande  Bretagne  et  d'Irlande,  les  oo- 
onîes  et  possessions  Anglaises,  d'une  part,  et  d'antre  part, 
les  Indes  Orientales  et  les  autres  pays  auxauels  les  Indes 
Orientales  servent  d'intermédiaire,  l'Office  des  Postes  de 
Belgique  se  chargera  d'effectuer  le  transport  de  ces  cor- 
respondances sur  le  territoire  Belge,  moyennant  les  prix 
de  transit  fixés  par  l'Article  VI  de  la  présente  Con- 
vention. 

VIII.  Le  Gouvernement  Belge  s'engage  en  outre  à 
transporter  aussi  en  dépèches  closes,  moyennant  les  prii 
respectivement  fixés  au  profit  de  l'Office  des  Postes  Belge 
par  l'Article  V  de  la  présente  Convention,  et  par  l'Arti- 
cle XXXIV  de  la  Convention  du  19  Octobre,  1844^  les 
lettres,  journaux,  et  imprimés  entre  le  Royaume  Uni,  les 
colonies  et  possessions  Anglaises,  d'une  part,  et  d'autre 
part,  les  divers  Etats  des  2  continens  d'Amérique  qai 
seront  desservis  aux  frais  de  l'Office  des  Postes  de  Bel- 
gique^ soit  par  des  bâtiments  de  commerce,  soit  par  des 
bâtiments  de  l'Etat^  ou  frétés  au  compte  de  l'Etat,  expé- 
diés ou  à  destination  des  ports  de  Belgique. 

IX.  Le.:  Gouvernement  Britannique  promet  de  son 
côté  d'accorder  le  transit,  en  dépêches  closes,  moyennant 
les  prix  respectivement  fixés  au  profit  de  l'Office  des 
Postes  Britannique  pour  la  transmission  des  correspon- 
dances à  découvert,  par  l'Article  V  de  la  présente  Con- 
vention, et  par  l'Article  XXXIV  de  la  Convention  du  19 
Octobre,  1844,  des  lettres,  journaux,  et  imprimés,  de  la 
Belgique  pour  les  différents  Etats  d'Amérique  ou  pour 
d'autres  pays  étrangers,  comme  aussi  de  ces  Etats  et 
pa^s  étrangers  pour  la  Belgique,  qui  seront  transportés, 
soit  par  (les  bâtiments  de  commerce,  soit  par  des  bâti- 
ments de  l'Etat,  ou  frétés  pour  le  compte  de  l'Etat,  ex- 
pédiés ou  à  destination  des  p6rts  du  Royaume  Uni. 

X.  Les  Bureaux  des  Postes  Britanniques,  de  Londres 
et  de  Douvres  seront  mis  en  rapport  avec  le  Bureau  des 
Postes  Belge  établi  sur  la  ligne  du  chemin  de  fer  de 
Gand  à  Mouscron,  pour  la  transmission  réciproque  des 
correspondances  que  le  public  des  2  pays  voudrait  diri* 
ger  par  la  voie  de  France. 

Les  correspondances  qui  seront  expédiées  en  dépè- 
ches closes  par  cette  voie,  subiront  les  mêmes  taxes,  et 
donneront  lieu  aux  mêmes  bonifications,   (|ae   les  cor- 


Conveniion  posiale^  675 

Great  Britain  and  Ireland,  the-British  icoloBies  and  pos- 
sessions, on  the  one  hand,  and,  on  the  other,  thë  Ëast 
Fndies  and  other  countries,  the  correspondënce  of  which 
shali  be  transmitted  bv  .way  of  the  East  Indies,  the>Bel- 

San   Post  OfficQ   shall  convey  the  said    correspond^noe 
rough  the  Belgian  territory,    at  the  transit. rates  fi&ed 
by  Article  VI  of  the  présent  Convention. 

VIII.  The  Belgian  Government  farther  engages  to 
convey,  aiso  in  closed  mails ^  at  the  rates  respectively 
fixed  on  behalf  of  the  Belgian  Post  Office  by  Article  Y 
of  the  présent  Convention,  and  by  Article  XXAlV  of  the 
Convention  of  the  19th  October,  1844,  letters  newspa- 
pers,  and  printed  papers,  between  the  United  Kingdom, 
the  British  colonies  and  possessions,  on  the  one  hand, 
and,  on  the  other,  the  several  States  of  the  2  continents 
of  America,  the  correspondënce  of  which  may  be  for- 
warded  at  fhe  expense  of  the  Belgian  Post  Office^  eitber 
by  private  ships,  by  Government  vessels,  or  by  vessels 
freighted  bv  order  of  Government^  dispatched  from,  or 
bound  to,  tne  ports  of  Belgium. 

IX.  The  British  Government  engages,  on  its  part,  to 
grani ,  at  the  rates  respectively  fixea  on  behali  of  the 
British  Post  Office  by  Article  V  of  the  présent  Conven- 
tion, and  by  Article  XXXIV  of  tbe  Cclnvention  of  the 
19th  of  October,  1844,  for  conveyance  in  ordinary  m9il9, 
the  transit  in  closed  mails,  of  letters,  newspapers^  and 
.printed  papers,  addressed  from  Belgium  to  the  several 
States  of  America,  or  to  other  forei^n  countries,  and  aIso 
from  those  States  and  foreign  countnes  to  Belgium,  wrhich 
may  be  conveyed  either  by  private  ships,  by  Government 
vessels,  or  by  vessels  freighted  by  ordier  of  Government, 
dispatched  from,  or  bound  to,  the  ports  of  the  United 
Kingdom. 

X.  The  British  Pôst  Offices  of  London  and  of  Do- 
ver shall  be  placed  in  communication  with  the  Belgian 
travelling  Post  Office  establishcd  on  the  line  of  r^ailway 
between   Ghent  and  Mouscron ,    so  as  to  ettect  the  reci- 

erocal  transmission  of  the  correspondënce  which  the.  in- 
abitants  of  the  2  countries  may  wish  tô  send  by  way 
of  France. 

The  correspondënce  which  shall  be  sent  in  closed 
mails   by  that   way,  ^all  be  sobject  to  the  sâme  rates, 

Uu2 


676         Belgique  ^i  Çrande  Bretagne. 

respondances  acheminées    direclement   par .  la  voie  d'O- 
stetide. 

L'Offioe  des  Pestes  de  Belgiqœ.  aoquittera  le  prix  de 
transit  de  40  centimes  par  30  grammes,  poids  net^  à 
payer  a  l'Office  des  Postes  de  France,  pour  le  transport 
suri  le  territoire  Français  des  corespondances  mention- 
nées au  présent  Article  ç  et  la  moitié  de  ce  prix  sera 
remboursée  par  l'Office  des  Postes  Britannique  a  l'Office 
des  Postes  dfe  Belgique. 

XI.  Sont  maintenues  les  dispositions  des  Conven- 
tions antérieures  qui  ont  été  conclues  entre  les  2  Hautes 
Parties  Contractantes,  ou  entre  les  Offices  des  Postes  des 
2  pays,  en  tant  qu'elles  ne  seraient  pas  contraires  aux 
stipulations  de  la  présente  Convention. 

XII.  La  présente  Convention,  qui  sera  considérée 
comme  additionnelle  à  la  Convention  du  19  Octobre, 
1844,  et  qui  aura  la  même  durée  que  cette  Convention, 
sera  ratifiée,  et  les  ratifications  en  seront  échangées  aus- 
sitôt que  faire  se  pourra. 

Elle  sera  mise  à  exécution  un  mois,  au  plus  tard, 
après  l'échange  des  ratifications. 

En  foi  de  quoi  les  Plénipotentiaires  respectifs  ont 
signé  la  présente  Convention  Additionnelle,  et  y  ont  ap- 
posé les  cachets  de  leurs  armes. 

Fait  à  Londres,  le  27me  jour  du  mois  de  Novembre, 
l'an  de  grâce  1849.  ' 

(L.  S.)     Sylvain  van  de  (L.  S.)     Palmerston. 

fVeyer.  (L.  S.)     Clanricarde. 


117. 

Déclaration    du    roi  Pepple  de  Bonny  portant  la 
promesse   de  faire  cesser  les  sacrifices  humains  et 
de    protéger    les  missionaires  chrétiens^  signée  à 
bord  du  ..RàUler^',  le  2  décembre  1849. 

I  King  Pepple,  hereby  engage  to  use  ail  my  influence 
and  power  to  abolish  human  sacrifice  tQ  Jusse,  ia  con- 
sidération of  the  promise  Commander  Cumming,  of  her 
Britannic  Majestys  steamsloop  „Rattler^  has  given  to 
me,  to  endeavouir  to  send  missionaries  or  terchers  %o  aid 
me  in  the  matter,    and  I  promise  to  req^ve  such  mis- 


Conpention  postale.  677 

and   shall  be   accounted  for  in  the  same  manner  as  the 
correspondence  forwarded  direct  by  way  of  Ostend. 

The  Post  Office  of  Belginin>  shall  pay  the  transit  rate 
of  40  centimes  for  every  30  grançimes,  net  weight,  whicfa 
will  be  due  to  thé  Post  Office  of  France  for  the  con- 
veyance  of  the  correspondence  ihentioned  ih  the  présent 
Article,  ihrough  the  French  territory;  and  the  half  of 
th^t  rate  shall  be  repaid  by  the  British  Post  Office  tg  the 
Post  Office  of  Belçium. 

XI.  The  provisions  of  former  Conventions  whîch 
hâve  been  concluded  belween  the  2  Hîeh  Contracting 
Parties ,  Or  betweén  the  Post  Offices  of  the  2  countries, 
are  maintained,  in  so  far  as  thèy  are  not  contrary  to  the 
stipulations  of  the  présent  Convention. 

XII.  The  présent  Convention,  which  shall  be  consi- 
dered  as  additional  to  the  Convention  of  the  19th  of  Oc- 
tober,  1844,  and  which  shall  hâve  the  same  doration  as 
tbat  Convention,  shall  be  ratified,  and  the  ratifications 
shall  be  exchanged  as  SQon  as  possible.      v 

It  shall  com»  into  opération  wilhin  a  month,  at  the 
latest,  after  the  exchange  of  the  ratifications. 

In  witness  whereof  the  respective  Plenipotentiaries 
bave  signed  the  présent  Additional  Convention,  and  hâve 
affixed  thereto  the  seals  of  their  arms. 

Done  at  London ,  the  27tli  day  of  November,  in  the 
year  of  our  Lord  1849, 

(L.  S*)    jPalmeréeon.  {h*  S;)    Syli^ain  uan  de 

(L.  S.)     Clanricarde.  Weyer. 


sLonaries  or  teachers  with  kindness,  and  pledge  myself  to 
assîst  and  protèct  them  during  my  reign. 

Given   under  my  hand,  on  board  the  „Rattler"  thia 
2-^  December  1849. 

(Signed)     King  Pep\)le. 

RobL  Jfylie^  ship  „Lady  Worsley**. 
Uuis.  Caine,  ship  „Georgina^. 
Arthur  Cumming^  Commander. 


678 


118. 
Déclaration  du  roi  Pepple  de  Bonny  relative  aux 
droits  à  percevoir  dans  le  cas  de  décès  d'un  sulh- 
récargue^  signée  le  2  décembre  i849*J. 

I,  King  Pepple,  do  hereby  certify  that  from  this  day 
henceforth,  during  my  lifetime,  in  case  of  any  supercargo 
of  any  vessel  trading  in  ihe  said  river,  wiU  not  exact 
half  Comey,  whicb  bas  been  previously  paid  on  ihe  death 
of  a  supercargo,  but  will  consider  the  first  Comey  paid 
to  be  suf&cient  for  ail  my  demands. 

Given  under  my  hand,  in  tbe  Bonny,  this  2»^  dayof 
December,  1849. 

(Signed)     King  Pepple. 

Artiiur  Cummin^^  Commander. 
Robert  J[ylie,  ship  „Lady  Worsley**. 
Cftarlea  Caine^  ship  „Georgina^. 


119. 

Loi  française    sur  la  naturalisation    et  le  séjour 

des  étrangers  en  Prance^  publiée  dans  le  Moniteur 

du  i2  décembre  1849. 

Au  nom  du  peuple  français. 

L'Assemblée  nationale  législative  a  adopté  la  loi  dont 
la  teneur  suit: 

Art.  1.  Le  président  de  la  République  statuera  sur 
les  demandes  en  naturalisation. 

La  naturalisation  ne  pourra  être  accordée  qu'après 
enquête  faite  par  le  Gouvernement  relativement  à  la  mo- 
ralité de  l'étranger,  et  sur  l'avis  favorable  du  conseil 
d'Etat. 


*)  Nous  donnons  cettu  déclaration  d'après  le  texte  pnblié  par  le 
gouvernement  anglais  dans  la  collection  de  pièces  officielles:  Cor- 
respondence  with  the  british  commis sioners  of  Sierra  Leone — ^relating 
to  the  slave  trade  from  April  1,  1S^50  to  March  31,  1851.  Pre- 
sented  to  both  Honses  of  Farliament  by  Command  of  Her  Majesty. 
1851.     London.  p.  241. 


Naturalisation  et  séjour  des  étrangers     679 

L'étranger  devra,  en  outre,  réunir  les  deux  condi- 
tions suivantes: 

1^  D'avoir,  après  Tàge  de  vingt  et  un  ans  aecomplis, 
obtenu  Tau^risation  d'établir  son  donvieile  en  France,' 
conformément  à  Tart.  13  do  Code  civil  ç 

2^  D'avoir  résidé  pendant  dix  ans  en  France  depuis 
cette  autorisation. 

L'étrançer  naturalisé  ne  jouira  du  droit  d'éligibilité 
à  l'Assemblée  nationale  qu'en  vertu  d'une  loi. 

Art.  2.  Néanmoins  le  délai  de  dix  ans  pourra  être 
réduit  a  une  année  en  faveur  des  étrangers  qui  auront 
rendu  k  la  France  des  services  importants,  ou  qui  au- 
ront apporté  en  France  soit  une  industrie^  soit  des  in- 
ventions utiles,  soit  des  talents  distingués,  (yu  qui  auront 
formé  de  grands  établissements. 

Art.  3.  Tant  que  la  naturalisation  n'aura  pas  été 
prononcée,  l'autorisation  accordée  à  l'étranger  d'établir 
son  domicile  en  France,  pourra  toujours  être  révoquée 
ou  modifiée  par  décision  du  Gouvernement,  qui  devra 
prendre  l'avis  du  conseil  d'Etat. 

Art.  4.  Les  dispositions  de  la  loi  du  14  octobre 
1814,  concernant  les  habitants  des  départements  réunis 
à  la  France,  ne  pourront  plus  être  appliquées  à  l'avenir. 

Art.  5.  Les  dispositions  qui  précèdent  ne  portent 
aucune  atteinte  aux  droits  d'éligibilité  à  l'Assemblée  na- 
tionale, acquis  aux  étrangers  naturalisés  avant  la  pro- 
mulgation de  la  présente  loi. 

Art.  6.  L'étranger  qui  aura  fait,  avant  la  promulga- 
tion de  la  présente  loi,  la  déclaration  prescrite  par  l'ar- 
ticle 3  de  la  constitution  de  l'an  8,  pourra,  après  une 
résidence  de  dix  années,  obtenir  la  naturalisation;  suivant 
la  forme  indiquée  par  l'art,  L 

Art.  7.  Le  ministre  de  l'intérieur  pourra,  par  me- 
sure de  police,  enjoindre  à  tout  étranger  vovageant  ou 
résidant  en  France,  de  sortir  immédiatement  du  territoire 
français  et  le  faire  conduire  à  la  frontière. 

Il  aura  le  même  droit  à  l'égard  de  l'étranger  qui 
aura  obtenu  l'autorisation  d'établir  son  domicile  en  France, 
mais,  après  un  délai  de  deux  mois,  la  mesure  cessera 
d'avoir  effet,  si  l'autorisation  n'a  pas  été  révoquée  suivant 
la  forme  indiquée  dans  l'art.  3. 

Dans  les  départements  frontières ,  le  préfet  aura  le 
même  droit  a  l'égard   de   l'étranger  non  résidant,   à  la 


680  France. 

charge  d'ei^  réfécer  iinmédi»iement  au  ininistro  de  l'in- 
térieur. 

hsX  8.  Tout  étranger  qui  se  serait  soustrait  à  Texé- 
ctttion  des.  mesures  énoacees  dans  l'article  précédent  ou 
dans  l'art.  272  du  Gode  pénal,  ou  qui,  après  ^re  sorti 
de  Finance. par  suite  de  ces  mesures,  y  serait  rentré  sans 
la  permission  du  Gouvernement,  sera  traduit  devant  les 
tribunaux  et  condamné  à  un  amprfeonneçient  d'un  mois 
à  six  mois. 

Âpres  l'expiration  de  sa  peipe,  il  sera  conduit  à  la 
{noBtiare. 

Art.  9.  Le^  peineis  prononcées  par  la  présente  loi 
pourront  être  réduites  conformément  aui^  dispositions  de 
rartiole  463. du. Code  pénal. 

Délibéré  en  séance  publique,  à  Paris^  les  13  et  21 
novembre  et  3. décembre  1849. 

Le  présidept  et  les  secrétaires^ 

•  Dupin  ^  Arnaud  (de  FAriége), 
Chapot ,  LiacatCy  Peupin, 
Heeckeren,  B^rariL 

La  présente  loi  sera  promulguée  et.  scellée  du  sceau 
de  l'Etat.. 

Le  président  de  la  République, 

Louis 'tiapoléon  Bonaparte. 

Le  garde  des  sceauxi,  ministre  de  la  justice^ 
E.  Rouher. 


120. 
Traité    d'amitié^    de   commerce   et  de  navigation^ 
entre  les  Etats-Unis  de  t Amérique  et  le  royaume 
des  Iles  Hawaii^   signé  à  Washington,  le  20  dé- 
cembre i849*Jj 

The  United  States  of  America  and  his  Majesty  the 
King  of  the  Hawaiian  Islands,  equally  animated  with 
he  désire  of  maintaining  the  relations  of  good    under- 

~i 

*)  L^échange  des  ratificationi^'  a  en  Gen  à  Honolnla,  le  2(4  août 
1S50, 


Etats-Unis  et  Hawaii.  681 

stalïding  which  bave  hitherto  so  bBppHy  subsisied  bet- 
ween  tneir  respective  states^  and  consoliaaiing  the  corn* 
mercidl  intercourse  betwœn  them,  bave  agreed  to  enter 
înto  negotiations  for  the  conclusion  of  a  treaty  of  friend^ 
ship,  commerce,  and  navr^tion,  for  wbicb  purpoae  ibey 
baye  appointed  plenipotentiaries,  ibat  is  to  say::TbePre* 
sident  of  tbe  UnKed  States  of  America,  Jobn  M.  Clayton, 
Seoretary  of  State  of  tbe  United  States;  and  bis  Majesty 
tbe  Kii^g  of  tbe  Hawaiian  Islands,  James  Jackson  Jarves, 
accredited  as  bis  spécial  commissioner  to  tbe  çovern- 
ment  of  the  United  States;  wbo,  after  baving  excbahged 
their  fuU  powers,  found  in  good  and  due  formy  bave 
concloded  and  signed  tbe  following  articles:  — 

Art.  I.  There  sball  be  perpetaal  peace  and  amity 
between  tbe  United  States  and  tbe  King  of  tbe  Hawaiian 
Islands.  bis  beirs  and  bis  successors. 

Art-  IL  There  sball  be  reciprooal  bberty  of  commerce 
and  navigation  between  tbe  United  States  of  Aiberiea 
and  tbe  Hawaiian  Islands.  No  duty  of  costoms,  or  otber 
impost,  sball  be  cbarged  upon  any  goods,  the  produoe 
or  manufacture  of  one  coantry,  upon  importation  from 
such  country  into  thé  otber,  otber  or  higher  than  the 
duty  or  impost  cbarged  upon  goods  of  the  same  kind, 
the  produoe  or  manufacture  of,  or  imported  from,  any 
otber  country;  iand  tbe  United  States  of  America  and 
his  Majesty  tbe  King  of  tbe  Hawaiian  Islands  do  bereby 
engage,  that  tbe  suDJects  or  citizens  of  any  otber  state 
sball  not  enjoy  any  favor,  privilège,  or  itnmunity,  whate- 
ver,  in  matters  of  commerce  and  navigation,  wbicb  sball 
not  aiso,  at  tbe  same  time,  be  extended  to  tbe  subjects 
or  citizens  of  tbe  otber  contracting  party,  gratuitously^ 
if  the  concession  in  favor  of  that  otber  state  sball  bave' 
been  gratuitous,.  and  in  retum  for  a  compensation,  as 
nearly  as  possible  of  proportionate  value  and  effeot,  to 
be  aaiusted  by  mutuai  agreement,  if  the  concession  sball 
bave  been  conditional. 

Art.  III.  AU  articles,  the  produce  or  manufacture  of 
eitber  country,  wbicb  can  legally  be  imported  into  either 
country  from  the  otber,  in  ships  of  that  otber  country, 
and  tbence  coming,  sball,  wben  so  imported,  be  subject 
to  tbe  same  duties,  and  enjoy  tbe  same  privilèges,  wbe- 
ther  imported  in  ships  of  tbe  one  country,  or  in  ships 
of  tbe  otber;  and  in  like  manner,  ail  goods  wbicb  can 
legally  be  exported   or  re^exported   from  eitber  country 


682  Etaiê^Unis  et  Hawaii. 

to  ihe  other,  in  ships  of  that  other  coantry ,  shall,  when 
so  exported  or  re-exported,  be  subjeci  to  ihe  same  da- 
ttes, and  be  entitled  to  the  same  privilèges,  drawbacks, 
bounties,  and  allowances,  whether  exported  in  ships  of 
the  one  country,  or  in  ships  of  the  other;  and  ail  goods 
and  articles,  of  whatever  description,  not  being  of  the 
prodoce  or  manufacture  of  the  United  States,  which  can 
De  legally  imported  into  the  Sandwich  Islands,  shall, 
when  so  imported  in  vessels  of  the  United  States,  pay  no 
other  or  higner  duties,  imposts,  or  charges,  than  shall  be 
payable  upon  the  like  goods  and  articles,  when  imported 
m  the  vessels  of  the  most  favored  foreign  nation,  other 
than  the  nation  of  which  the  said  goods  and  articles 
are  ihe  produce  or  manufacture. 

Art.  IV.  No  duties  of  tonnage,  harbor,  lighthouses, 
pilotage,  quarantine,  or  other  simîlar  duties,  ot  whatever 
nature,  or  under  whatever  dénomination,  shall  be  imposed 
in  either  country  upon  the  vessels  of  the  other,  in  res- 
pect of  voyages  between  the  United  States  of  America 
and  the  Hawaiian  Islands,  if  laden,  or  in  respect  of  any 
voyage,  if  in  ballast,  which  shall  not  be  equally  imposed 
in  the  like  cases  on  national  vessels. 

Art.  Y.  It  is  hereby  declared,  that  the  stipulations  of 
the  présent  ireaty  are  not  to  be  understood  as  applying 
to  the  navigation  and  carrying  trade  between  one  port 
and  another,  situated  in  the  states  of  either  contracting 
party,  such  navigation  and  trade  being  reserved  exclu- 
sivelv  to  national  vessels. 

Art.  VI.  Steam  vessels  of  the  United  States  which 
may  be  employed  by  the  govemment  of  the  said  States, 
in  the  carrying  of  their  public  mails  across  the  Pacific 
Océan,  or  from  one  port  in  that  océan  to  another,  shall 
hâve  free  access  to  tne  ports  of  the  Sandwich  Islands, 
with  the  privilège  of  stopping  therein  to  refit,  to  refresh, 
to  land  passengers  and  their  oaggage,  and  for  the  trans- 
action 01  any  business  pertaining  to  the  public  mail  ser- 
vice of  the  United  States,  and  shall  be  subjeci  in  such 
Sorts  to  no  duties  of  whatever  nature  or  under  whatever 
enomination. 
Art.  VII.  The  whale  ships  of  the  United  States  shall 
hâve  access  to  the  ports  of  Hilo,  Kealakekua,  and  Hana- 
lei,  in  the  Sandwich  Islands,  for  the  purposes  of  refitmeni 
and  refreshment,  as  well  as  to  the  ports  of  Honolulu 
and  Lahaina,  which  only  are  ports  of  entry  for  ail  mer- 


Traité  de  commerce.  683 

chant  vessels;  and  in  ail  the  above-named  ports ,  they 
sball  be  permitted  to  trade  or  barter  their  supplies  or 
goods,  excepting  spiriiuous  liquors,  to  the  amount  of 
two  hundred  dollars  ad  valorem  for  eaeh  vessel,  with« 
oui  paying  any  charge  ior  tonnage  or  barbor  dues  of 
any  description,  or  any  duties  or  imposts  whatever  upon 
the  goods  or  articles  so  traded  or  bartered.  They  shall 
aiso  De  permitted,  with  the  like  exemption  from  ail  char- 
ges for  tonnage  and  harbor  dues,  lurther  to  trade  or 
barter,  with  the  same  exception  as  to  spirituous  liquors, 
to  the  additional  amount  of  one  thousand  dollars  ad 
valorem,  for  each  vessel,  paying  upon  the  additional 
eoods  and  articles  so  traded  and  oartered,  no  other  or 
higher  duties  than  are  payable  on  like  goods  and  artic- 
les, when  imported  in  the  vessels  and  by  the  citizens 
or  subiects  of  the  most  favored  ibreign  nation.  They 
shall  also  be  permitted  io  pass  from  port  to  port  of  the 
Sandwich  Islands,  for  the  purpose  of  procuring  refresh" 
ments,  but  they  shall  not  discharge  their  seamen  or  land 
their  passengers  in  the  said  Islands,  except  at  Lahaina 
and  Honolulu;  and  in  ail  the  ports  named  m  this  article, 
the  whale  ships  of  the  Unitea  States  shall  enjoy,  in  aU 
respects  whatsoever,  ail  the  rights,  privilèges,  and  im* 
munities,  which  are  enjoyed  by,  or  snall  be  granted  to, 
tbe  whale  ships  of  the  most  favored  foreign  nation. 
The  like  privilège  of  frequentin^  the  threè  ports  of  the 
Sandwich  Islands,  above  named  in  this  article,  not  being 
ports  of  entry  for  merchant  vessels,  is  also  guaranteed 
to  ail  the  public  armed  vessels  of  the  United  States. 
But  nothing  in  this  article  shall  be  construed  as  authoriz- 
ing  any  vessels  of  the  United  States,  having  on  board 
any  disease  usually  re^arded  as  requirin^  quarantine,  to 
enter,  during  the  contmuance  of  such  disease  on  board, 
any  port  of  the  Sandwich  Islands  other  than  Lahaina 
or  Honolulu. 

Art.  VIII.  The  contracting  parties  engage,  in  regard 
to  the  Personal  privilèges,  that  the  citizens  of  the  United 
States  of  America  shall  enjoy  in  the  dominions  of  his 
Majesty  the  King  of  the  Hawaiian  Islands,  and  the  sub- 
jects  of  his  said  Majesty  in  the  United  States  of  America, 
that  they  shall  hâve  free  and  undoubted  right  to  travel 
and  to  réside  in  the  states  of  the  two  high  contracting 
parties,  subject  to  the  same  précautions  of  police  which 
are  practiced  towards  the  subjects  or  citizens  of  the  most 


684  Eiais^Uniê  et  Hawaii. 

favored  nations.  They  shali  be  entitled  to  occapy  dwel- 
lings  and  warehouses,  and  to  dispose  of  their  personal 
property  of  every  kind  and  description,  by  sale,  gift,  ex- 
cbange,  will,  or  in  any  other  ^ay  whatever,  without  the 
smailest  hindrance  or  obstale:  and  their  heirs  or  repré- 
sentatives, being  subiects  or  citizens  of  the  other  con- 
tracting  party,  shalf  sacceed  to  theîr  personal  goods, 
whether  oy  testament  or  ab  intestato;  and  may  take 
possession  thereof,  either  by  themselves  or  by  oihers  act- 
ing  for  them ,  and  dispose  of  the  same  ai  will ,  paying 
to  the  profit  of  the  respective  governments,  such  dues 
only  as  the  inhabitants  of  the  coontry  wherein  the  said 
^oods  are,  shall  be  subject  to  pay  in  like  cases.  And 
m  case  of  the  absence  of  the  jieir  and  représentative, 
such  care  shall  be  taken  of  the  said  goods  as  would  be 
taken  of  the  eoods  of  a  native  of  the  same  counUy  in 
like  case,  until  the  lawful  owner  may  take  measnres  for 
receiving  them.  And  if  a  anestion  shonld  arise  among 
several  claimants  as  to  whicn  of  them  said  goods  belong, 
the  same  shall  be  decided  finallv  by  the  laws  and  jnd- 
ges  of  the  land  wherein  the  said  goods  are.  Where,  on 
tlie  decease  of  any  person  holding  real  estate  within  the 
territories  of  one  party,  such  real  estate  would,  by  the 
laws  of  the  land,  descend  on  a  citizen  or  subject  of  the 
other,  were  he  not  disqualified  by  alienage,  such  citizen 
or  subject  shall  be  allowed  a  reasonable  time  to  sell  the 
same,  and  to  withdraw  the  proceeds  without  molestation, 
and  exempt  from  ail  duties  of  detraction  on  the  part  of 
the  government  of  the  respective  states.  The  citizens  or 
subjects  of  the  contracting  parties  shall  not  be  obliged 
to  pay,  under  any  pretence  whatever,  any  taxes  or  im- 
positions other  or  greater  than  those  which  are  paid,  or 
may  hereafter  be  paid,  by  the  subjects  or  citizens  of  the 
most  favored  nations,  in  the  respective  states  of  the  high 
contracting  parties.  They  shall  be  exempt  from  ail  mili- 
tary  service,  whether  by  land  or  by  sea;  from  forced 
loans;  and  from  every  extraordinary  contribution  not 
gênerai  and  by  law  established.  Their  dwellings,  ware- 
houses,  and  ail  premises  appertaining  thereto,  destined 
for  the  purposes  of  commerce  or  résidence,  shall  be  res- 
pected.  No  arbitrary  search  of,  or  visit  to,  their  houses, 
and  no  arbitrary  examination  or  inspection  whatever  of 
the  books,  papers,  or  accounts  of  tneir  trade,  shall  be 
made;  but  such  measures  shaH  beexecuted  only  incon- 


Traité  de  commerce»  'ôfiS 

formity  with  the  légal  seaience  of  a  competont  tribuaal; 
and  each  of  the  two  contracting  parties  engages  ihat  the 
citizens  or  subiects  of  the  other  residing  in  their  respec- 
tive States. shad  enioy  their  property  and  personal  ^eou- 
rity,  in  as  full  and  ample  manner  as  their  own  citizens 
or  subjects,  or  the  subjects  or  citizens  of  the  most  favor* 
ad  nation,  but  subject  always  to  the  laws  and  stat^tes 
of  the  two  countries  respectively. 

Art  IX.  The  citizens  and  subjects  of  each  of  the 
two  contracting  parties  shall  be  free  in  the  states  of  the 
other  to  manage  their  own  affairs  themselves,  or  to  com- 
mit those  affairs  to  the  management  of  any  persons 
whom  they  may  appoint  as  their  broker,  factor,  or  agent; 
nor  shall  the  citizens  and  subjects  of  the  two  contracting 
parties  be  restrained  in  their  choice  of  persons  to  act 
m  such  capacities;  nor  shall  they  be  called  upon  to  pay 
any  salary  or  rémunération  to  any  person  whom  tney 
shall  not  choose  io  employ. 

Âbsolute  freedom  shall  be  given  in  ail  cases  to  the 
buyer  and  seller  to  bareain  together,  and  to  fix  the  price 
of  any  goods  or  merchandise  imported  into,  or  to  be 
exported  from,  the  states  and  dommions  of  the  two  con- 
tracting parties,  save  and  except  generally  such  cases 
wherein  tne  laws  and  usages  of  the  country  may  reqoire 
the  intervention  of  any  spécial  agents  in  the  states  and 
dominions  of  the  contracting  parties.  But  nothing  con- 
tained  in  this  or  any  other  article  of  the  présent  tréaty 
shall  he  constnied  to  authorize  the  sale  of  spirituous  It- 

3uors  to   the  natives  of  the  Sandwich  Islands,  jhilther 
lan  such  sale  may  be  allowed  by  the  Hawaiian  laws. 

Art.  X«  Each  of  the  two  contracting  parties  may 
hâve,  in  the  ports  of  the  other,  consuls,  vice  -  consuls, 
and  commercial  agents,  of  their  own  appointment,  who 
shall  enjoy  the  same  privilèges  and  powers  with  those 
of  the  most  favored  nations;  but  if  any  such  consuls 
shall  exercise  commerce,  they  shall  be  subject  to  the 
same  laws  and  usages  to  which  the  private  individuals 
of  their  nation  are  subject  in  the  same  place.  The  said 
consuls,  vice-consuls,  and  commercial  agents,  are  ~au- 
thorized  to  require  the  assistance  of  the  local  a^thorities 
for  the  search,  arrest,  détention  and  imprisonment  of  the 
deserters  from  the  ships  of  war  and  merchant  vessels  of 
their  ôountry.  For  this  purpose  they  shall  apply  to  the 
compétent  tribunals,  judges,  and  offip^rs,  and  shall,  in 


686  EtatS'-Unia  et  Hawaii. 

writing,  demand  the  said  deserters,  proving,  by  the  ex- 
hibition of  the  registers  of  the  vessels,  the  rolls  of  the 
crews,  or  by  other  officiai  documents,  that  snch  indivi- 
duals  formed  part  of  the  crews;  and  this  réclamation 
beinç  thus  substantiated,  the  surrrender  shall  not  be  re- 
fuseof.  Such  deserters,  when  arrested,  shall  be  placed 
at  the  disposai  of  the  said  consuls,  vice-consuls,  or  com- 
mercial açents,  and  may  be  confined  in  the  public  pri- 
sons, at  the  request  and  cost  of  those  who  shall  claim 
them,  in  order  to  be  detained  until  the  time  when  thev 
shall  be  restored  to  the  vessel  to  which  they  belonged, 
or  sent  back  to  their  own  country  by  a  vessel  of  the 
same  nation,  or  any  other  vessel  whatsoever.  The  agents, 
owners,  or  masters  of  vessels  on  account  of  whom  the 
deserters  hâve  been  apprehended,  upon  réquisition  of 
the  local  authorities,  shall  be  required  to  take  or  send 
away  such  deserters  from  the  states  and  dominions  of 
the  contracting  parties,  or  give  such  security  for  their 
good  conduct  as  the  law  may  require.  But  if  not  sent 
back  nor  reclaimed  within  six  months  from  the  day  of 
their  arrest,  or  if  ail  the  expenses  of  such  imprisonment 
are  not  defrayed  by  the  party  causing  such  arrest  and  im- 
prisonment, they  shall  be  set  at  liberty,  and  shall  not  be 
again  arrested  for  the  same  cause.  However,  if  the  deser- 
ters should  be  found  to  hâve  committed  any  crime  or  offen- 
ce,  their  surrender  may  be  delayed  until  the  tribunal  before 
which  their  case  shall  be  depending  shall  hâve  pronoanc- 
ed  its  sentence,  and  such  sentence  shall  hâve  oeen  car- 
ried  into  effect. 

Art.  XL  It  is  agreed  that  perfect  and  entire  liberty 
of  conscience  shall  be  enjoyed  by  the  citizens  and  sub- 
jects  of  both  the  contractmg  parties,  in  the  countries  of 
the  one  and  the  other,  without  their  being  liable  to  be 
disturbed  or  molested  on  account  of  their  religions  be- 
lief.  But  nothing  contained  in  this  article  shall  be  con- 
strued  to  interfère  with  the  exclusive  right  of  the  Hawaiian 
government  to  regulate  for  itself  the  schools  which  it 
may  establish  or  support  within  its  jurisdiction; 

Art.  XII.  If  any  ships  of  war  or  other  vessels  be 
wrecked  on  the  coasts  of  the  states  or  territories  of  ei- 
ther  of  the  contracting  parties,  such  ships  or  vessels,  or 
any  parts  thereof,  and  ail  furniture  and  appartenances 
belonging  thereunto,  and  ail  goods  and  merchandise 
which  shall  be  saved  therefrom,  or  the  produce  thereof, 


Traité  de  commercé.  687 

if  sold,  shall  be  faithfuUy  restored  with  the  leâst  poësiUe 
delay  io  the  proprietors,  upon  being  claimed  by  them, 
or  by  their  duly  authorized  faetors;  and  if  there  are  no 
sucb  proprietors  or  faetors  on  tbe  spot,  then  the  said 
goods  and  merchandise,  or  the  proceeds  thereof,  as  weil 
as  ail  the  papers  found  on  board  such  wrecked  sbips 
or  vessels,  snall  be  delivered  to  the  American  or  Ha- 
waiian  consul,  or  vice-consul,  in  whose  district  the  wreok 
may  bave  taken  place;  and  such  consul,  vice-consul,  pro* 
prietors,  or  faetors,  shall  pay  only  the  expenses  incur- 
red  in  the  préservation  of  the  property,  together  with 
thé  rate  of  salvage  and  expenses  of  quarantine  which 
would  bave  been  payable  in  the  like  case  of  a  wreck  of 
a  national  vessel  ;  and  the  goods  and  merchandise  saved 
from  the  v^reck  shall  not  be  subject  to  duties  unless  en- 
tered  for  consumption,  it  being  understood  that  in  case 
of  any  légal  daim  upon  such  wreck,  goods,  or  merchan- 
dise, the  same  shall  be  referred  for  décision  to  the  com- 
pétent tribunals  of  the  country. 

Art.  XIII.  The  vessels  of  either  of  the  two  contract- 
ing  parties  which  may  be  forced  by  stress  of  weather 
or  other  cause  into  one  of  the  ports  of  the  other,  shall 
be  exempt  from  ail  duties  of  port  or  navigation  paîd 
for  tbe  benefit  of  the  state,  if.  the  motives  which  led  to 
thoir  seeking  refuge  be  real  and  évident,  and  if  no  cargo 
be  discharged  or  taken  on  board,  save  such  as  may 
relate  to  the  subsistence  of  the  crew,  or  be  necessary 
for  the  repair  of  the  vessels,  and  if  they  do  not  stay  in 
port  bevond  the  time  necessary,  keepmg  in  view  the 
cause  which. led  to  their  seeking  refuge. 

Art.  XjiV.  The  contracting  parties  mutually  a^ree  to 
surrender,  upon  officiai  réquisition,  to  the  authorities  of 
eaob,  ail  persons  who,  bemg  charged  wilb  the  crimes 
of  murder,  piraoy,  arson,  robbery,  forçery,  or  the  utter- 
ance  of  forged  paper,  committed  withm  the.  iurisdiction 
of  either,  shall  be  found  witbin  the  territories  of  the  otber, 
provided  that  this  shall  only  be  done  upon  such  évidence 
of  criminality  as,  according  to  the  laws  of  the  place 
wbere  the  person  so  charged  shall  be  found,  would  jus- 
tify  bis  appréhension  and  commitment  for  trial,  if  the 
crime  haa  there  been  committed;  and  the  respective 
judges  and  other  magistrates  of  the  two  governments 
shall  bave  authority,  upon  complaint  made  under  oath, 
to  issue  a  warrant  for  the  appréhension  of  the  person 


688  Eiaîê^UnU  êi  Hawaii. 

80  chargëd,  thai  he  may  be  bronght  before  sach  jodges 
or  other  magistrates  respectively,  to  the  end  that  the 
évidence  of  criminality  may  be  heard  and  oonsidered; 
and  if^  on  such  hearing,  tbe  évidence  be  deemed  saffi- 
cient  to  sustain  the  charge,  it  shall  be  the  doty  of  the 
examining  jndge  or  ma^istrate  to  certify  the  same  to  the 
proper  executive  authority,  that  a  warrant  may  issue  for 
the  surrender  of  sach  fugitive.  The  expense  of  such  ap- 
préhension and  delivery  shall  be  borne  and  defrayed  by  tne 
nwho  makes  the  réquisition  and  reçoives  the  fugitive, 
rt  XV.  So  soon  as  steam  or  other  mail  packets 
ander  the  flag  of  either  of  the  contracting  parties  shall 
hâve  commenced  running  between  their  respective  porto 
of  entry,  the  contracting  parties  agrée  to  receive  at  tbe 
post-offices  of  those  ports  ail  mailable  matter,  and  to 
forward  it  as  direoted,  the  destination  bein^  to  some  re- 

Stlar  post- office  of  either  country,  chargmg  thereapon 
e  regular  postal  rates  as  established  by  law  in  the  ter- 
ritories  of  either  party  receiving  said  mailable  matter, 
in  addition  to  the  original  postage  of  the  oiBce  whence 
the  mail  was  sent.  Mails  for  the  United  States  shall  be 
made  op  at  regular  intervais  at  theHawaiian  post'-office, 
and  despatched  to  ports  of  the  United  States;  the  post- 
masters  at  which  ports  shall  open  the  same,  and  for- 
ward the  enclosed  matter  as  directed,  erediting  the  Ha- 
waiian  govemment  with  their  postages  as  established  by 
law,  and  stamped  upon  each  mannscript  or  printed  sheet 
AH  mailable  matter  destined  for  the  Hawaiian  Islands 
shall  be  received  at  the  several  post*offices  in  the  Un- 
ited States,  and  forwarded  to  San  Francisco,  or  other 
ports  on  the  Pacific  coast  of  the  United  States,  whence 
the  postmasters  shall  despatch  it  by  the  regular  mail 
packets  to  Honolulu,  the  Hawaiian  govemment  agreeing 
on  their  part  to  receive  and  collect  for  and  crédit  the 
post-office  department  of  tbe  United  States  with  the  Un- 
ited States'  rates  charged  thereupon.  It  shall  be  optional 
to  prepay  the  postage  on  letters  in  either  country,  but 
postage  on  printed  sheets  and  newspapers  shall  in  ail 
cases  be  prepaid.  The  respective  post-office  departments 
of  the  contracting  parties  shall  in  their  accounts,  which 
are  to  be  adjusted  annually,  be  credited  with  ail  dead 
letters  retumed. 

Art.  XVI.    The  présent  treaty  shall  be  in  force  from 
the  eiLchange  of  the  ratifications  »   for  the  term   of  ten 


Traité,  de  commerce.  699 

years,  and  furdier,  antil  the  end  bf  twelve  montbs  after 
eitfaer  of  tbe  contraoting  parties  »hall  bave  given  notice 
to  tbe  otber  of  its  intention  to  terminate  the  same^  each 
of  tbe  said  contracting  parties  reserving  to  itsetf  the  right 
of  giving  sucb  notiee  ai  tbe  end  of -the  said  term  of  tei^ 
years,  or  at  any  subséquent  term. 

Any  citizen  or'  subject  of  either  party  infringing  tbe 
articles  of  this  treaty  shall  be  held  respo^sible  for  the 
same,  and  the  barmony  and  good  oorrespondenoe  bet* 
ween  tbe  two  govemments  shall  noi  be  interrupted  tbe- 
reby,  each  party  engaging  in  no  way  to  protect  the  of- 
fenddr,  or  sanction  sucb  violation. 

Art.  XVII.  Tbe  présent  treaty  shall  be  ratified  by 
tbe  Président  of  the  United  States  of  America,  by  and  witn 
tbe  adviee  and  consent  of  the  Senate  of  the  said  States, 
and  by  bis  Majesty  theKing  of  the  Hawaiian  Islands,  by 
and  with  the  advice  of  bis  Privy  Council  of  State,  and 
tbe  ratification  shall  be  exchanged  at  Honolulu  withtn 
eighteen  ^months  from  the  date  of  its  signature,  or  sooner 
if  possible* 

In  witness  ^hereof,  the  respecttTe  plenipotentiaries 
bave  signed  the  same  in  triplicate,  and  bave  theretp  i^ 
fixed  their  seals. 

Done  at  Washington,  in  the  English  language,  the 
Iwentietb  day  of  December,  in  the  year  one  thousand 
eigbt  hundred  and  forty-^nine. 

Jo/tri  M,  Clayton,  [Seal.] 

James  Jackson  Jarpes,  [Seal.] 


121. 

Acte  de  la  République  de  Libéria  pour  régler  la 

navigation,  le  commerce  et  les  finances,  sanctionné 

le  20  décembre  i849. 

Estrait.  i 

Article  II  r—  Of  tbe  Slave  Trader 
Section  1  —  No  citizen  of,  or  otber  persan  coming 
into,  or  résident  in  this  Republic,  shall,  for  himself  or 
an  otber,  either  as  master,  factor  or  owner,  build,  fit, 
equip,  or  otherwise  prépare  any  vessel  to  saii  from  any 
port  thereof  for  the  purpose  w  carrying  on  the  Traffic 

Nauv,  Recueil  gén.     Tome  XIV.  Xx 


690  LiJbMa. 

in  slaves^  Every  vessel  ao  fiUed  or  sailing,  ber  taokle, 
(urniture,  or  apparel  shall  be'  forCeited  io  tbis  Republic, 
and  may  be  seized,  and  prosecuted,  and  condemned  in 
any  Court  having  compétent  jurisdiction  ;  and  oTery 
person  so  building,  fitting  ont,  equipping^  loading,  or 
otherwise  preparing  or  aending  away  any  vessel,  kaow- 
ing  or  intending  that  she  snall  be  employed  in  such 
trade,  or  any  way  aiding  or  abetting  therein,  shall  be 
deemed  guilty  of  piracy  and  shall  suner  such  pains  and 
penaUies  as  by  law  may  be  attached  to  the  crime  of 
piracy. 

Section  2.  —  If  any  citizen  or  other  person  résid- 
ent within  the  jurisdiction  of  this  Republic,  shall  know- 
ingly  take  on  board,  receive,  or  transport  from  one  place 
to  an  other,  any  African  held  as  a  slave  for  exportation, 
or  intended  to  be  enslaved,  he,  on  conviction  thereoC, 
shall  suffer  the  pains  and  penalties  incurred  under  she 
kst  paragraph  of  the  precedmg  section  $  and  every  ves- 
sel m  whicn  such  slave  or  person  intended  to  be  en- 
slaved shall  bave  been  so  taken  on  board,  received  or 
transported,  with  her  tackle,  fumiture^  and  apparel,  and 
the  goods  and  effects  that  shall  be  found  on  board  shall 
be  forfeited  —  one  moiety  to  the  Republic,  and  the  other 
to  the  prosecutor;  and  such  vessel  snatl  be  liable  to  sei- 
znre  by  any  officer  of  the  customs,  navy,  or  revenue 
service  of  the  Republic,  and  prosecuted  and  condeoined 
in  any  court  havmg  compétent  jurisdiction. 

Section  3.  —  Any   citizen  of   this  Republic  or  other 

Eerson  residing  therein  vs^ho  shall  be  found  serving  on 
oard  any  Liberian  tessel  employed  in  the  Slave  Trade 
shall  be  liable  and  may  be  mdicted  therefore,  and  on 
conviction  shall  be  liable  to  a  fine  not  exceeding  one 
thousand  dollars,  and  to  împrisonment  not  exceeding 
five  years. 

oection  4.  —  If  any  citizen  of  this  Republic  shall 
voluntarily  serve  on  board  any  foreign  vessel  employed 
in  the  olave  Trade,  he  shall  on  conviction  thereof  be 
liable  to  and  suffer  the  like  forfeiture  and  penalty  as  he 
would  bave  incnrred  had  such  vessel  been  owned  or 
employed  in  whole  or  in  part  by  any  citizen  or  other 
person  residing  within  this  n^public. 

Section  5.  —  Ail  vessels  sailing  under  the  flag  of 
this  Republic  are  hereby  prohibited  from  any  and  every 
species  of  intereourse  witn  slaves  at  sea  and  otberwise, 


Traite  des  Noirs.  69i 

and  are  strictly  forbklden  to  trade  with  them  in  aay 
kind  of  goods,  wares,  or  merchaDdize,  or  io  hold  any 
ne^otiation  or  intercourse  with  them  under  the  penalty 
of  indictment  and  fine  of  five  hundred  dollars  for  each 
offence. 

Section  6.  —  No  citizen  of  Libéria  or  other  person 
résident  within  the  jurisdiction  of  the  same  shall  be  per- 
mitted  to  act  as  agent,  or  enter  into  the  employ  or  ser- 
vice of  any  person  or  persons  engaged  in  the  Slave 
Trade,  or  any  person  in  the  remotest  degree  connected 
with  them ,  unaer  the  penalty  of  indictment  and  being 
twelve  months  bound  to  hard  labour  in  irons,  or  fined  in 
the  sum  of  not  less  than  five  hundred  dollars. 

Section  7.  —  Any  citizen  of  Libéria  being  found  in 
the  neigbourhood  ot  any  slave  establishment,  shall  be 
deemed  guilty  of  an  infraction  of  Section  6  of  this  Article, 
and  shall  forfeit  or  suffer  the  pains  and  penalties  last 
above  named.  But  should  any  citizen  so  implicated  show 
that  he  or  she  was  by  accident  or  distress  of  weather 
thrown  into  that  situation,  the  Président  being  satisfied 
of  such  fact,  may  admit  the  plea  in  pardon  or  exté- 
nuation   of  the  guilt  of  the  accused  party. 

Section  8.  —  The  Président  of  the  Republic  may, 
whenever  he  shall  deem  it  expédient,  cause  any  armed 
vessel  or  vessels  of  this  Republic  to  cruize  on  any  part 
of  the  Liberian  coast,  or  elsewhere,  where  he  may  iudge 
attempts  may  be  made  to  carry  on  the  Slave  Trade  by 
any  citizens  of  this  Republic,  and  iostruct  the  com- 
mander of  such  armed  vessel  to  seize,  take  and  bring  into 
any  port  of  this  Republic  ail  foreign  vessels  found  on 
the  Liberian  coast  and  ail  Liberian  vessels  wheresoever 
found  which  ma^  on  reasonable  ground  be  suspected  of 
being  engaged  m  the  Slave  Trade,  or  otherwise  contra- 
vening  the  provisions  of  this  act,  or  any  of  the  acts  of 
the  législature  of  this  Republic,  to  be  proceeded  against 
according  to  law. 

Section  9.  —  If  any  commissioned  vessel  of  this  Re- 

Îublio  seize  and  take  any  vessel  employed  in,  the  Slave 
rade,  it  shall  be  the  duty  of  the  commander  of  such 
commissioned  vessel  to  apprehend  and  take  into  custody, 
every  person  found  on  board  such  vessel  so  seized  and 
taken^  being  of  the  officers  or  crew  tbereof,  and  them 
convey   as  soon  as  oonveniently  may  be  to  the  civil  au- 

Xx2 


692  Libéria. 

thoriiy  of  this  Republio,  iti  some  one  of   the   districts 
thereof,  to  be  prooeeded  against  in  doe  course  of  law. 

Section  10.  —  And  the  proceeds  of  ail  vessels,  tfaeir 
tackle,  apparel,  and  furniture,  and  the  goods  and  effects 
on  board  of  them  which  shall  be  so  seized,  prosecuted 
and  condemned,  shall  be  divided  equally  between  the  Re- 
public and  the  officers  and  men  who  shall  seize,  take, 
and  bring  the  same  into  port  for  condemnation. 


122. 
Note  du  Thakoor  de  Bhawnuggur  adressée  au  Ma- 
jor W.  Lang^  agent  politique  de  la  Compagnie  des 
Indes  Orientales  et^relatiee  aux  navires  entrant 
les  ports  en  cas  de  relâche  forcée.  Signée  à  Su- 
mout^  le  20  décembre  i849.  Traduciion  offi- 
cielle. 

Arrangements  havinç  been  formeHy  made  for  not  le- 
vying  the  Customs  on  Vessels  driven  to  and  detained  in 
any  Port  on  account  of  Stress  of  Weather  or  for  any 
other  similar  Reason,  while  going  from  Bombay  to  Kur- 
rachee  or  any  other  Bunder,  and  vice  versa,  I  wrote  to 
you  on  the  iSubject,  but  I  now  beg  to  add  tfaat,  accord- 
mg  the  said  Arrangements,  I  shall  not  collect  the  Sea 
Customs  on  Vessels  oelonging  to  the  Sirkar,  and  to  the 
différent  Ports  in  Kateewar  tbat  may  happen  to  corne  to 
my  Bunders  on  account  of  Stress  of  Weather,  but  Hîs 
Highness  the  Rao  of  Kutch  having  only  agreed  to  exempt 
Vessels  belonging  to  Kurrachee  and  Bombay  from  the 
Payment  <^  tnese  Customs,  and  not  those  belonging  to 
other  Ports,  I  shall  be  obliged  to  pay  to  him  the  Duty 
on  such  Vessels  of  my  Bundet*s  as  itiay  be  driven  into 
Ports  belonging  to  Kutch  by  Stress  of  Weather,  and  for 
this  Reason  I  shall  also  levy  the  same  on  Vessels  of 
Kutch,  agreeably  to  my  ancient  Custom. 


Grande  Bretagne  et  Indes  Orientales.     693 

Dated  Sumout  1906^  Poush  Shood  6th  (Correspond* 
ing  with  the  20th  December  1849  A.  D.)    ^ 
Written.by  Suwall  Laal  Shamjee, 
(True  Tranblation) 
(Signed)  fV.  Lang^ 

Potitioàl  Agent. 

Des  engagements  sen^blables  ont  été  signés  par  les 
Princes  de  Nowanuggur,  de  Joonagur,  et  de  Pour  Bun- 
der  le  20  décembre  et  par  le  Prince  de  Jafferabad  le  30 
décembre  1849. 


123. 

Arrangement  arrêté  entre  la  Turquie  et  la  Russie 

pour    l'accommodement  des  différends  relatifs  aux 

réfugiés  polonais, 

a.     Protocole  dCvne  conférence  tenue  entre  les  ministres  de 

la  Porte  ottomane  et  le  plénipotentiaire  russe.     Signé  à 

Constantinople y  le  25  décembre  i849. 

Ce  jourd'hui  le  10  du  mois  de  Safer  de  l'Hégire 
1266,  et  le  ^-|  du  mois  de  Décembre  de  l'année  Cnre- 
tienne  1849,  les  Soussignés,  le  Ministre  des  Affaires  Etran- 
gères de  la  Sublime  Porte,  et  l'Envoyé  Extraordinaire  et 
Ministre  Plénipotentiaire  de  Sa  J^ajesté  l'Empereur  de 
toutes  les  Russies,  s'étant  réunis  dans  l'hôtel  de  son  Al- 
tesse le  Grand  ^  Vizir,  M.  l'Envoyé  a  déclaré  par  une  note 
officielle,  que  la  Cour  Impériale  de  Russie  a  complète- 
ment accepté  les  points  et  pris  acte  des  assurances  con- 
tenues dans  la  note  officielle  relative  aux  Polonais  qui 
par  suite  des  événements  de  la  Hongrie  se  sont  réfugiés 
dans  les  Etats  Ottomans,  que  la  Sublime  Porte  a  remise 
en  date  du  7  Moharrem  1266;  et  la  Sublime  Porte,  de 
son  coté  a  déclaré  aussi  qu'elle  va  immédiatement  pro- 
céder, d'après  l'arrangement  verbal  arrêté  de  commun 
accord,  à  mettre  à  exécution  les  points  que  sa  susdite 
noté'  renferme. 

Ainsi  les   relations   officielles   qui   ont  été    interrom- 

Kues   entre  la  Sublime  Porte  et  la  Légation  Impériale  de 
ussie   étant    renouvelées,   les  Soussignés  ont  signé  ce 
Protocole   et  y  ont    apposé    leurs  cacnets;    et  le  Grand 


694  Turquie  et  Russie. 

Vizir  se  trouvant  présent  dans  cette  réunion,   l'a  égale- 
ment révètu  de  sa  signature  et  de  son  cachet. 

(Signé)     Recliid.  Acdi,  Titoff. 

(L.  S.)  (L.  &)  (L.  S.) 

b.    Note  de  Aali  Pasha   mitUsire  des  affaires  étrangè- 
res de  la  Porte  ottomane  à  Mr  Titoffy   ministre  plémpo- 
tentiaire  de  Russie  signée  k  22  novembre  1849, 

(Tra<Iuction.) 

7.   Mouharrem,  1266.   (22  Novembre,  1849.) 

J'ai  eu  l'honneur  de  recevoir  la  note  de  votre  Excel- 
lence en  date  du  24  Octobre,  1849,  dans  laquelle  se 
trouvait  inclus  l'arrangement  qui  a  été  communiqué  par 
la  haute  Cour  Impénale  à  son  Excellence  Fuad  Effendi 
relativement  aux  réfugiés,  et  par  laquelle  votre  Excel- 
lence nous  fait  savoir  que  dès  que  la  Sublime  Porte  aura 
accepté  cet  arrangement,  vous  êtes  autorisé  à  renouveler 
les  relations  diplomatiques  qui  ont  été  interrompues  mo- 
mentanément. 

Il  est  superflu  de  dire  que  autant  l'interruption  inat- 
tendue des  relations  diplomatiques  entre  la  Sublime  Porte 
et  la  Mission  Impériale,  qui  a  été  causée  par  la  question 
des  réfugiés,  a  fait  de  la  peine  à  la  Sublime  Porte,  au- 
tant le  renouvellement  de  ces  relations  lui  fera  un  véri- 
table plaisir. 

Les  objections  bien  fondées  qui  ont  été  exposées  sur 
cette  affaire  par  la  Sublime  Porte  avant  été  appréciées, 
ce  trait  a  augmenté  et  fortifié  la  confiance  de  Sa  Majesté 
le  Sultan  en  l'amitié  et  l'équité  de  Sa  Majesté  l'Empereur. 

Comme  Sa  Majesté  le  oultan  a  tout  a  fait  à  coeur  de 
mettre  fin,  au  plus  tôt,  a  cette  question,  en  portant  promp- 
tement  a  exécution  telles  conditions  conformes  aux  droits 
politiques  de  la  Sublime  Porte,  qui  sont  renfermées  dans 
l'arrangement,  lequel,  comme  on  l'a  dit  plus  haut,  a  été 

Srésenté  par  le  Gouvernement  Impérial,  il  a  été  tout 
'abord  résolu  d'expulser  immédiatement  des  Etats  de  Sa 
Hautesse,  à  condition  qu'ils  n'y  reviendront  plus,  ceux 
des  Polonais  qui  par  suite  des  evénemens  de  la  Hongrie 
se  sont  réfugies  dans  les  Etats  de  la  Sublime  Porte,  dont 
les  noms  seront  indiqués  par  la  Mission  Impériale,  sans 
excejption. 

Otiant  à  la  question  de  l'engagement  à  être  pris  par 
la  Sublime  Porte  de  faire  un  accord  avec  les  Puissances 


R^jugUs.  696 

?ue  cela  concerne,  pour  qu'on  puisse  expulser  ceux  des 
olonais  qui,  étant  des  sujets  du  Gouvernement  Russe, 
se  seraient  naturalisés  sujets  de  Puissances  étrangères 
sans  la  permission  de  PEmpereur,  et  qui  seraient  revenus 
en  Turquie  et  y  conspireraient  contre  le  Gouvernement 
Russe ,  il  est  superflu  de  dire  que  Sa  Majesté  le  Sultan 
mon  maître  est  prêt  à  donner  des  preuves  qui  font  voir 
jusqu'à  Quel  pomt  il  sait  apprécier  le  bon  voisinage  et 
l'amitié  du  Gouvernement  Russe;  et  dans  aucun  tenips, 
dans  aucune  circonstance,  Sa  Hautesse  ne  pourra  souffrir 
que  des  complots  se  trament  dans  ses  Etats  contre  la  Russie. 
Mais,  comme  votre  Excellence  le  sait,  quand  un  étranger 
qui  n'est  ^s  d'origine  Raya,  arrive  en  Turquie  avec  un 
passeport  d^un  Gouvernement  étranger,  ce  n'est  pas, 
apràis  tout,  à  la  Sublime  Porte  a  examiner  de  quel  Gou- 
vernement cet  étranger  est  le  sujet  naturel,  et  s'il  a  bien 
ou  mai  obtenu  le  passeport  dont  il  est  muni.  Cette 
discussion  appartient  naturellement  d'une  part  au  Gou- 
vernement dont  l'individu  en  question  était  le  sujet  pri- 
mitivement, et  de  l'autre  au  Gouvernement  qui  l'a  pris 
ensuite  sous  sa  protection.  Mais  si  parmi  les  individus 
de  cette  catégorie  il  y  en  a  qui  osent  tramer  des  com- 
plota contre  la  Russie,  et  que  le  fait  soit  positif,  je  m'em- 
Eresse  d'annoncer  officiellement  a  votre  Excellence  que 
i  Porte  fera  sincèrement  à  cet  égard  des  déniarches  sé- 
rieuses auprès  de  la  Mission  des  Gouvememens  dont  ils 
oiKt  la  protection.  Enfin  je  répète  ici  par  ordre  de  Sa 
Majesté  le  Sultan,  que  la  Sublime  Porte  est  prête  a  rem- 

Klir  a  l'avenir  ai^si  les  devoirs  de  bon  voisinage  et  de 
amitié. 

Comme  le  désir  qui  a  été  exprimé  par  l'Empereur 
que  ceux  des  réfugiés  qui  professent  actuellement  l'Isla- 
misme soient  envoyés  dans  quelque  province  lointaine 
turque  en  Asie,  s'accorde  avec  les  intentions  du  Sultan 
à  leur  égard.  Sa  Hautesse  a  jugé  à  propos  qu'ils  soient 
envoyés  à 

Considérant  que  ces  communications  et  ces  explica- 
tions amicales  et  sincères  sont  sans  doute  conformes  aux 
désir»  de  Sa.  Majesté  l'Empereur,  et  que  votre  Excellence 
voudra  bien,  conformément  au  désir  dont  les  deuxpar-^ 
lies  t/oitii  véritablement  animées,  reprendre  sans  délai  les 
relation  diplomatiques,  je  me  crois  heureux  d'être  l'or- 
gane d'ooe  ooinnranication  aussi  agréable. 

Je  saisis,  etc« 


696 


124. 
Traité  de  soumission^    signé  à  Abiguin^  le  30  dé- 
cembre 1849 ,  entre  les  Etats-Unis  de  F  Amérique 
et  la  tribu  indienne  des  Utahs.     Ratifié  de  la  part 
des  Etats-^Unis  le  9  septembre  1850. 

The  following  articles  bave  been  duly  considered  and 
solemnly  adopied  by  tbe  undersigned  —  that  is  to  say, 
James  o.  Calnoun^  Indian  Agent,  residing  at  Santa  Fe, 
acting  as  oommissioner  on  jLhe  part  of  the  Unîted  States 
of  America,  and  Quixiachigiate,  Nanîto,  Nincocunacbi, 
Abaganixe,  Ramahi,  Subleta,  Rupallacbi,  Saguasoxego, 
Paguisachi,  Cobaxanor,  Amuche,  Puieniachi^  Panachi,  di* 
chuga,  Uvicaxinape,  Cuchnticay,  Nachitope,  Pueguate, 
Guano  Juas,  Pacachi,  Saguancni,  Acaçuate  nochi,  Pai- 
baquiacte,  Quixache  tuate,  Saxiabe,  Qichiute,  Nochicfaigue, 
Uvive,  principal  and  subordinate  chiefs,  representing  tbe 
Utah  tribe  ot  Indians. 

I.  The  Utah  tribe  of  Indians  do  hereby  acknowledee 
and  déclare,  they  are  lawfuUy  and  exclusively  under  the 
jurisdiction  of  the  government  of  said  States:  and  to  its 
power  and  authority  they  now  unconditionally  submit 

II.  From  and  after  the  signing  of  this  treaty,  bosti- 
lities  bçtween  tbe  contrading  parties  shall  cease,  and 
perpétuai  peace  and  amity  shall  exist,  the  said  tribe  he- 
reby bindmg  themselves  most  solemnly  never  to  asso- 
ciate  with,  or  give  countenance  or  aid  to,  any  tribe  or 
band  of  Indians,  or  other  persohs  or  powers,  who  may 
be,  at  any  time,  at  enmity  with  the  people  or  govern- 
ment of  said  States  ;  and  that  they  will,  in  atl  future  time, 
treat  honestly  and  humanely  every  citizen  of  the  United 
States,  and  ail  persons  and  powers  at  peace  with  the 
said  States,  and  ail  cases  of  ag^ression  against  said  Utahs 
shall  be  referred  to  the  aforesaid  government  for  adjust- 
ment  and  settlement 

m.  AU  American  and  Mexican  captives,  and  olhers, 
taken  from  persons  or  powers  at  peace  with  the  said 
States,  shall  oe  restored  and  delivdred  by  said  Utahs  to 
an  authorized  offioer  or  agent  of  said  States,  at  Abiqain, 
on  or  before  the  first  day  of  March,  in  the  year  of  oor 
Lord  one  thousand  eight  hundred  and  fi&y.    And,  in  like 


Eiais-^Unu  et  les  Vtahs.  697 

manner,  ail  stolen  property,  of  every  description,  shall  be 
restered  by  jot  bdioriB  ihe  aforesaia  first  day  of  March, 
1850.  hk  the  event  sucb  stôIen  property  shall  hâve  been 
oonsumed  or  destroyed,  the  said  Utah  Indiàns  do  agrée, 
and  are  hereby  bound,  to  make  sucb  restitution  and 
under  such  circumstances  as  ihe  government  of  tbe  United 
States  may  order  and  prescribe*  But  this  article  is  not 
to  be  80  oonstrued,  or  understood,  as  to  create  a  daim 
against  said  States,  for  any  losses  or  déprédations  com- 
mitted  by  said  Utahs. 

IV.  The  contraeting  parties  agrée  that  the  laws  now 
in  force,  and  suoh  others  as  may  be  passed,  regulating 
the  trade  and  intercourse,  and  for  tne  préservation  of 
peace  with  the  various  tribes  of  Indians  under  tbe  pro- 
tection and  guardianship  of  the  government  of  the  United 
States,  shall  De  as  bindmg  and  obligatory  upon  the  said 
Utahs  as  if  sàid  laws  had  been  enacted  lor  their  sole 
benefit  and  protection.  Ând  that  said  laws  may  be  duly 
executed,  and  for  ail  other  useful  purposes,  the  territory 
occupied  by  the  Utahs  is  hereby  annexed  to  New  Mexico 
as  now  organized,  or  as  it  may  be  orçanized,  or  until 
the  government  of  the  United  States  shalTotherwise. order. 

V.  The  people  of  the  United  States,  and  ail  others 
in  amity  with  the  United  States,  shall  hâve  free  passage 
through  the  territory  of  said  Utahs,  under  such  rules  and 
régulations  as  may  be  adopted  by  anthority  of  said  States. 

VI.  In  order  to  préserve  tranquillity,  and  to  afford 
protection  to  ail  the  people  and  interests  of  the  contract- 
mg  parties,  the  government  of  the  United  States  will 
establish  such  military  posts  and  agencies,  and  authorize 
such  trading^houses,  at  such  time  and  in  such  places  as 
the  said  government  may  designate. 

VII.  llelyinç  confidently  upon  the  justice  and  libe- 
rality  of  the  United  States,  and  anxious  to  remove  every 
possible  cause  that  might  disturb  their  peace  and  quiet, 
it  is  agreed  by  the  Utahs  that  the  aforesaid  government 
shall,  at  its  earliest  convenience,  designate,  settle,  and 
adjust  their  territorial  boundaries  and  pass  and  exécute 
such  laws,  in  their  territory,  as  the  government  of  said 
States  may  deem  conducive  to  the  happiness  and  pro- 
sperity  of  said  Indians.  And  the  saia  Utahs,  furtlier, 
bind  themselves  not  to  départ  from  their  accustomed  ho- 
mes or  localities  unless  specially  permitted  by  an  agent 
of  the  aforesaid  government;  and  so  soon  as  their  boun- 


698  Etats-Unis  et  les  Utahs. 

daries  are  distinctly  defined,  the  said  Utahs  are  further 
bound  to  confine  ihemselves  to  said  lioiits,  under  such 
rules  as  the  said  government  may  prescribe,  and  to  build 
up  pueblos,  or  to  settle  in  /  soch  other  manner  as  vnW 
enabie  them  most  successfully  to  cultivate  the  soii,  and 
parsue  sucb  other  industrial  pursaits  as  wili  best  pro- 
mote  their  happiness  and  prosperity:  and  they  now,  de- 
liberately  and  considerately,  pledge  their  existence,  as  a 
distinct  tribe,  to  abstain,  jfor  ail  time  to  corne,  from  ail 
déprédations;  to  cease  the  roving  and  rambling  habits 
which  hâve  hitherto  marked  them  as  a  peopie;  to  con- 
fine themselves  strictly  to  the  limits  which  may  be  as- 
signed  them;  and  to  support  themselves  by  their  own 
industry,  aided  and  directed  as  it  may  be  by  the  wisdom, 
justice,  and  humanity  of  the  American  people. 

VIII.  For,  and  in  considération  of  the  faithful  per- 
formance of  ail  the  stipulations  contained  in  this  treaty 
by  the  said  Utahs,  the  government  of  the  United  States 
will  grant  to  said  Indians  such  donations,  présents,  and 
implements,  and  adopt  such  other  libéral  and  hamane 
measures,  as  said  government  may  deem  meet  and  proper. 

IX.  This  treaty  shall  be  binding  upon  the  contract- 
ing  parties  from  and  after  the  signing  of  the  same,  sub- 
ject,  in  the  first  place,  to  the  approval  of  the  civil  and 
military  governor  of  New  Mexico,  and  to  such  other  mo- 
difications, amendments,  and  orders  as  may  be  adopted 
by  the  government  of  the  United  States. 

In  faith  whereof,  the  undersigned  hâve  signed  this 
treaty,  and  aSixed  thereunto  their  seals,  at  Abiquin,  in 
Nev^  Mexico,  this  the  thirtieth  day  of  December,  in  the 
year  of  our  Lord  one  thousand  eight  hundred  and 
forty-nine. 

James  S.  Cal/ioun,  [L.  S.] 

Indian  Agent,  Commissioner,  U.  S. 

Quixiachigiate,  his  X  mark,  [L.  S.] 
Principal  Cbief. 

Suivent  les  signatures  des  chefs  subordonnés  et  des 
témoins,  et  finalement: 

Approved:  John  Munroe 

Brevet  Colonel   U.  S.  Army^  Civil  and  Military  Gov, 


699 


125. 

Articles    secrets  de  la  convention    de  l'armistice 

conclu  à  Berlin  le  iO  Juillet  1849  entre  la  Prusse 

et  le  Danemark*). 

Afin  de  ne  pas  laisser  subsister  des  doutes  sur  les 
intentions  des  Hautes  Parties  Contractantes  relativement 
à  l'exécution  de  quelauesunes  des  stipulations  renfermées 
dans  la  convention  aarmistice  conclu  ce  jour  les  Pléni- 
potentiaires sont  convenus  des  articles  secrets  suivants: 

Art.  secret  1.  Si  contre  toute  attente  les  Duchés  et 
notamment  l'armée  Slesvic-Holsteinoise  refusaient  de  se 
conformer  aux  stipulations  de  l'armistice  signé  ce  jour 
et  opposaient  à  son  exécution  soit  avec,  soit  sans  l'aide 
de  lun  ou  de  l'autre  des  contingents  allemands,  station- 
nés actuellement  dans  le  Jutland  et  les  Duchés,  une  ré- 
sistance qui  ne  pourrait  être  vaincue  que  par  la  voie  des 
armeS)  Sa  Majesté  Danoise  serait  libre  d'employer  à  cet 
effet  tous  les  moyens  en  son  pouvoir. 

Dans  le  cas  susmentionné  aussi  bien  que  dans  celui 
où  pendant  la  durée  de  l'armistice  les  hostilités  seraient 
recommencées  par  les  Duchés,  Sa  Majesté  le  roi  de  Da- 
nemark n'aurait  pas  recours  à  l'intervention  armée  de 
quelque  Puissance  étrangère,  mais  Sa  Majesté  le  roi  de 
Prusse  afin  de  contribuer,  autant  que  le  permet  sa  posi- 
tion, à  assurer  la  stricte  exécution  et  le  maintien  de  l'ar- 
mistice signé  ce  jour,  non  seulement  retirera  aussitôt 
hors  des  Duchés  toutes  les  troupes  Prussiennes  et  no- 
tamment celles  qui  d'après  l'article  4  de  l'armistice  se- 
ront stationnées  dans  la  partie  méridionale  du  Slesvic, 
mais  s'engage  aussi  à  rappeler  sans  délai  sur  la  pre- 
mière demande  qui  lui  serait  adressée  à  cet  effet  par  Sa 
Majesté  Danoise,  tous  les  officiers  Prussiens  (y  compris 
le  général  Bonin)  qui  servent  actuellement  dans  l'armée 
Slesvic-Holsteinoise. 


*)  Les  doouments  dont  oes  articles  font  partie  se  trouvent  p.  544 
do  ce  Tome;  nous  ne  les  y  avons  pas  communiqués,  parce  qu*ils  ne 
nous  arrivèrent  que  lorsque  l'impression  de  ce  Tome  allait  se  termi- 
ner. Nous  réproduisons  ce  document  qui  jusqu^id  n*a  pas  été  pu- 
blié, d'après  une  copie  privée,  mais  digne  de  foi. 


700  Prusse  et  Danemark. 

Le  Duché  de  Holstein  faisant  partie  de  la  Coniédé- 
ration  Germanique  et  les  mesures  c|^ui  pourraient  paraî- 
tre nécessaires  pour  y  rétablir  la  paix  et  l'autorité  légi- 
time du  Souverain  étant  du  ressort  fédéral,  Sa  Majesté 
le  roi  de  Prusse  s'engage  en  outre  à  employer  dans  les 
éventualités  auxquelles  se  rapporte  lé  présent  article  se- 
cret, toute  son  influence  pour  que  la  dite  Confédération 
remplisse  les  obligations  qui  à  cet  égard  découlent  pour 
elle  du  pacte  fédéral  et  de  l'acte  final  de  Vienne  du  15 
Mai  1820. 

Par  cette  considération  Sa  Majesté  Danoise  s'engage 
à  ne  pas  étendre  au  delà  de  la  frontière  qui  sépare  le 
Duché  de  Slesvic  de  celui  de  Holstein  les  opérations  mi- 
litaires qui  paraitraient  nécessaires  pour  vamcre  la  rési- 
stance opposée  à  la  mise  à  exécution  de  l'armistice  signé 
ce  jour. 

Art.  secret  2.  Si  une  fraction  des  troupes  réunies 
sous  les  ordres  du  général  commandant  en  chef  l'armée 
prussienne  et  allemande  s'opposait  à  l'exécution  de  l'ar- 
mistice signé  ce  jour,  cette  opposition  ne  pourra  pas  for- 
mer un  obstacle  a  la  levée  du  blocus  ni  a  la  restitution 
des  bâtiments  et  cargaisons  conformément  aux  articles  6 
et  7  du  dit  armistice  a  moins  que  le  nombre  des  trou- 
pes réfractaires  ne  surpasse  3000  hommes. 

De  même  si  les  Duchés  refusaient  de  se  soumettre 
au  dit  armistice,  les  stipulations  de  cet  acte  n'en  reste- 
ront pas  moins  obligatoires  pour  les  hautes  parties  con- 
tractantes ,  sauf  les  modifications  prévues  par  le  premier 
article  secret. 

Il  est  entendu  que  les  articles  6  et  7  ne  seront  en 
aucun  cas  applicables  à  l'égard  de  ceux  des  Etats  alle- 
mands dont  contre  toute  attente  les  troupes  ne  se  con- 
formeraient pas  aux  stipulations  de  la  dite  convention. 

Art.  secret  3.  Aussitôt  que  dans  le  Duché  de  Hol- 
stein l'admission  des  bâtiments  Danois  et  SIesvicois  dans 
les  ports  Holsteinois  aura  été  assurée,  Sa  Majesté  le  roi 
de  Danemark  s'engage  à  faire  admettre  dans  les  ports 
Danois,  sur  le  même  pied,  les  bâtiments  Holsteinois  na- 
vigant sous  pavillon  Allemand  sur  la  demande  qui  Lui 
en  sera  adressée  comme  au  souverain  légitime. 

Art.  secret  4.  La  commission  admmistrative  men- 
tionnée dans  l'art.  10  de  la  convention  sisnée  ce  jour 
choisira  elle-même  le  lieu  de  sa  résidence.   Lacté  de  son 


Articles  secrets.  701 

installation  aura  lieu  a  Flensbourg  25  jours  après  la  si- 
gnature de  Tarmistice. 

Art.  secret  5.  Sa  Majesté  le  roi  de  Prusse  tâchera 
d'engager  le  Duc  d'Augustenbourg  ainsi  que  son  frère  le 
Prince  rrédéric  d'Augustenbourg  a  prendre,  avec  leurs  fa- 
milles, pendant  la  durée  de  l'armistice  leur  domicile  hors 
des  Duchés.  Aussi  longtemps  que  Ses  Altesses  se  con- 
forment à  cette  invitation  il  leur  sera  payé  tous  les  mois 
par  le  Gouvernement  Danois  et  par  l'entremise  du  Gou- 
vernement Prussien   la   somme  de  5000  écus  de  Prusse. 

Art.  secret  6.  Les  stipulations  renfermées  dans  les 
articles  secrets  précédents  auront  la  même  force  et  va- 
leur que  si  elles  étaient  insérées  dans  le  texte  de  la 
convention  d'armistice  signée  ce  jour  et  seront  ratifiées  en 
même  temps. 

En  foi  de  quoi  les  Plénipotentiaires  ont  signé  les  pré- 
senta articles  secrets  et  y  ont  apposé  le  sceau  de  leurs 
armes. 

Fait  à  Berlin,  le  Dix  Juillet  mil  huit  cent  quarante 
et  neuf. 

(L.  S.)     if.  Schleinitz.  (L.  S.)     Reedtz. 


702 


126. 
Dépêche  du  Prince  Schwartzenberg  ^  ministre  des 
affaires  étrangères  d'Autriche^  adressée  au  comte 
ColloredOy  en  date  du  25  février  i849y  exposant 
les  droits  de  souveraineté  de  la  maison  de  Habs^ 
bourg  Lorraine  sur  la  Toscane  et  les  garanties 
données  par  la  France*). 

Extrait. 

En  face  de  ces  éventualités  (du  mouvement  révolu- 
tionnaire qui  embrasse  le  Grand-Duché  de  Toscane  comme 
les  autres  états  de  l'Italie)  nous  jugeons  à  propos  de  rap- 
peler les  rapports  particuliers  qui  existent  entre  rÂutricne 
et  la  Toscane.  Par  l'article  100  de  l'acte  final  du  Con- 
grès de  Vienne,  FÂrchi-Duc  Ferdinand  a  été  rétabli  tant 
Eour  lui,  que  pour  ses  héritiers  et  successeurs,  dans  tous 
\s  droits  de  souveraineté  et  propriété  sur  le  Grand- 
Duché  de  Toscane  et  ses  dépendances.  Ont  été  égale- 
ment rétablies  par  cet  article,  les  stipulations  de  l'Article 
II  du  traité  de  Vienne  du  9  Octobre  1735  entre  l'Empe- 
reur Charles  VI.  et  le  roi  de  France  Louis  XV.  aux- 
quelles accédèrent  les  autres  puissances  ainsi  que  les 
garanties  résultant  de  ces  stipulations.  Il  ressort  de 
ces  stipulations  que  la  France  a  garanti  à  la  maison  de 
Lorraine  la  possession  de  la  Toscane.  En  accédant  aux 
articles  préliminaires  de  Vienne,  les  rois  d'Espagne,  des 
deux  Siciles,  de  Sardaigne,  et  enfin  le   Corps  Germani- 

?ue,  ont  participé  aux  engagements  contractés  par  la 
rance.  Par  l'article  V  du  Traité  de  Vienne  du  28  Août 
1736  —  la  France  a  renouvelé  de  la  manière  la  plus 
solennelle  la  garantie  donnée  à  la  maison  de  Lorraine. 

François  I.  Empereur  de  l'Allemagne  érigea  en  1763 
le  Grand  Duché  de  Toscane,  échu  à  sa  maison  pour 
l'indemniser  de  la  cession  de  l'héritage  de  ses  ancêtres, 
en  secondo  géniture  de  la  Dynastie  actuellement  régnante 
en  Autriche.  Aux  termes  de  l'acte  de  fondation  de  Fran- 
çois I.  la  Toscane,  à  l'extinction  de  la  branche  cadette,  est 


*)  A  notre    connaissance  cette   dépêche  n'a  pas   été   publiée  jus- 
qu'ici. 


3i 


Créances  dues  à  la  France.  703 

réversible  à  la  branche  aînée  de  cette  dynastie.  Ces  don- 
nées suffisent  pour  démontrer  que  l'Autriche  a  le  droit 
positif  et  incontestable  de  s'opposer  par  tous  les  moyens 

au'elle  jugera  convenables,  à  tout  acte  tendant  à  dépou- 
1er  la  maison  de  Habsburg-Lorraine  des  droits  de  sou- 
veraineté qu'elle  exerce  dans  le  Grand  Duché  de  Tos- 
cane, en  vertu  d'anciens  traités  pleinement  confirmés  par 
l'acte  final  du  congres  de  Vienne. 

En  présence  de  ce  qui  se  passe  actuellement  en  Tos- 
cane, il  est  de  notre  devoir  de  faire  expressément  nos  ré- 
serves en  faveur  des  droits  de  l'Autriche  et  des  moyens 
de  les  faire  valoir. 


704 


127. 
Rapport  fait  le  7  avril  i849  à  lassemblée  natto- 
nale  française  par  Mr.  Etienne^  au  nom  du  comité 
des  finances,  sur  la  proposition  de  Mr.  Magmn 
Philippon  relative  au  paiement  de  différentes  cré- 
ances dues  à  la  France  *J. 

Messieurs,  depuis  l'ouverture  de  l'Assemblée  nationale, 
les  créances  dues  à  la  France  par  les  gouvernements 
étrangers  ont  été  l'objet  de  l'examen  du  comité  des  finan- 
ces, et  ont  donné  lieu  à  des  observations  adressées  aux 
ministres  de  la  République.  Le  rapport  sur  le  règlement 
définitif  du  budget  de  j845,  qui  contenait  l'énumération 
de  ces  créances  importantes  et  éveillait  la  sollicitude  de 
notre  Gouvernement  sur  l'urgence  d'obtenir  la  réalisation 
de  ressources  si  nécessaires  à  nos  finances,  a  fourni  le 
texte  d'une  discussion  qui  s'est  ouverte  à  la  tribune  entre 
M.  le  ministre  des  finances  et  M.  le  rapporteur  du  comité. 
L'administration  promettait  alors  de  se  montrer  diligente 
dans  la  poursuite  des  intérêts  financiers  de  la  France 
auprès  des  puissances  ses  débitrices. 

Depuis  cette  époque  déjà  éloignée  (juillet  1848),  les 
ministres  des  affaires  étrangères  ont  renouvelé  des  négo- 
ciations qui  n'ont  donné  lieu  à  aucune  communication  du 
Gouvernement,  avant  que  notre  collègue  M.  Magnin  Phi- 
lippon 'n'eût  déposé  sa  proposition  tendant  à  hâter  la 
liquidation  des  créances  aues  à  la  France  par  les  gou- 
vernements étrangers  et  par  l'exroi  Louis-Pnilippe,  et  à 
en  faire  porter  le  montant  au  budget  des  recettes  de 
l'exercice  1849. 

En  séparant  la  forme  du  fond  de  cette  proposition,  le 
comité  des  finances  a  jugé  utile  de  vous  exposer  d'abord 
la  nature  et  la  situation  des  créances  qui  méritent  de 
fixer  à  un  si  haut  degré  votre  attention. 

Créance  sur  tEspagne. 

La  plus  importante  et  la  plus  incontestable  de  nos 
créances  est,  sans  contredit,  celle  contractée  par  l'Espagne, 


*)  Voir  le  Moniteur  Universel  du   13  avril  1849. 


par  d'autres  états.  705 

Îui  a  été  reconnue  provisoirement  débitrice  envers  la 
rance  de  80  millions,  montant  des  fournitures  faites,  en 
1823,  pendant  la  guerre  de  la  Péninsule,  par  la  conven- 
tion conclue  à  Madrid  le  30  décembre  i828  entre  les 
plénipotentiaires  des  deux  puissances.  Le  gouvernement 
espagnol  s'est  engagé  à  payer  annuellement  quatre  mil- 
lions, savoir,  2,400,000  fn  pour  l'intérêt,  à  raison  de  3 
p.  %,  et  1,600,000  fr.  prime  d'amortissement  à  2  p.  % 
avec  stipulation  expresse  que  le  fonds  d'amortissement 
s'accroîtrait  successivement  de  l'intérêt  du  capital  racheté. 

Le  payement  des  intérêts  et  de  l'amortissement  a 
été  régulièrement  effectué  jusqu'en  1835,  par  le  gouverne- 
ment espagnol.  À  cette  époque,  les  embarras  financiers 
causés  par  sa  situation  politique  furent  tels  qu'il  ne  rem- 
plit pas  ses  engagements. 

Le  cabinet  français  réclama  le  semestre  de  2  millions 
qui  n'avait  pas  été  payé  le  1"  juillet  1835.  De  nou- 
velles instances  eurent  lieu  aux  échéances  des  termes 
ultérieurs,  mais  le  cabinet  de  Madrid  n'a  pas  satisfait 
jusqu'ici  aux  justes  réclamations  de  la  France. 

Cette  suspension  du  payement  des  intérêts  place  le 
gouvernement  espagnol  dans  la  situation  d'un  aébiteur 
qui  doit  pourvoir  aux  moyens  de  payer  non-seulement  te 
capital  de  sa  dette,  mais  encore  les  intérêts  qui  se  sont 
accumulés  successivement.  D'après  le  dernier  compte  de 
l'administration  des  finances,  publié  en  mars  1848,  la 
somme  de  47,567,047  fr.  qui  reste  à  recouvrer  sur  l'E- 
spagne, comprend  pour  30,142,756  fr.  de  termes  échus. 
Outre  cet  arriéré  sur  le  capital,  l'Espagne  était  redevable, 
au  1»  janvier  1848,  pour  les  intérêts  de  1835  à  1847, 
d'une  somme  de  21,  857,  244  fr.  sans  préjudice  des  dé- 
comptes d'intérêt  auxquels  pourra  donner  lieu  le  retard 
apporté  dans  le  payement  des  annuités  de  ces  treize 
années. 

D'après  les  informations  que  nous  avons  obtenues  de 
M.  le  ministre  des  affaires  étrangères,  notre  chargé  d'af- 
faires à  Madrid  a  insiçté,  dès  le  milieu  de  l'année  1848, 
sur  la  nécessité  où  se  trouvait  la  République  française  de 
faire  usage  de  toutes  ses  ressources  pour  satisfaire  à  sa 
position  financière,  et  a  réclamé  auprès  du  cabinet  de 
Madrid  le  payement  de  la  dette  contractée  envers  la 
France. 

Au  mois  d'août  de  la  même  année,  il  fut  répondu  à 
notre  chargé   d'affaires  à  Madrid  qu'une  section  du  con- 

Now    Recueil  gén.     Tome  XIV.  Yy 


706  Créances  dues  à  la  France 

seil  royal  était  saisie  de  la  réclamation  de  la  France,  et 
que  le  conseiller  Andino,  chargé  de  faire  le  rapport  sur 
cette  affaire,  avait  reçu  Tordre  de  présenter  son  travail  le 
plus  promptement  possible.  Le  résultat  de  l'examen  qui 
a  dû  être  fait  par  le  conseil  royal  n'est  pas  encore  par- 
venu à  la  connaissance  de  M.  le  ministre  des  affaires 
étrangères. 

Nous  ferons  observer  que  plus  de  huit  mois  se  sont 
écoulés  depuis  la  réponse  du  cabinet  de  Madrid  aux  ré- 
clamations de  la  République  française,  et  qu'un  intervalle 
aussi  considérable  ae  temps  a  dû  éclairer  notre  chargé 
d'affaires  sur  les  dispositions  du  gouvernement  espagnol 
à  solder  sa  dette,  et  sur  les  moyens  financiers  quil  doit 
prendre  pour  remplir  des  engagements  sacrés. 

Le  même  gouvernement  a  contracté  encore  envers 
la  France  une  autre  dette  résultant  des  avances  faites  en 
1835  pour  frais  de  passage,  fournitures  d'armes  et  de 
munitions  de  guerre  a  la  légion  étrangère,  Cette  créance 
s'élève,  non  compris  les  intérêts  à  1,148,713  fr.  et  le  re- 
couvrement de  cette  somme  a  été  réclamé  de  nouveau, 
le  20  août  1848,  au  cabinet  de  Madrid,  par  notre  chaîné 
d'affaires  qui  s'est  appuyé  sur  la  nécessité  d'obtenir  une 
prompte  solution. 

Le  gouvernement  espagnol  n'a  pas  encore  répondu 
à  cette  communication. 

Remboursement  des  frais  de  deux  expéditions  faites  en 
Belgique  pendant  les  années  i83i  et  1832. 

Les  expéditions  de  1831  et  de  1832  ont  été  entre- 
prises par  le  gouvernement  français  pour  assurer  l'indé- 
pendance de  la  Belgique,  Etat  qui  s'est  alors  établi  sous 
la  protection  des  puissances  médiatrices.  La  France  a 
répondu  aux  deux  appels  qui  lui  ont  été  faits  en  1831 
et  1832  pour  la  défense  de  la  Belgique. 

Les  réclamations  que  le  Gouvernement  français  a  dû 
exercer  pour  le  remboursement  des  frais  des  deux  expé- 
ditions n'ont  pas  amené  une  solution,  et  aucune  conven- 
tion diplomatiaue  n'est  encore  intervenue.  Nous  devons 
rappeler  que  la  question  du  recouvrement  des  frais  de 
ces  expéditions  a  été  débattue  à  la  tribune  française  en 
l'année  1833,  et  qu'un  ancien  diplomate  a  recommandé 
alors  au  ministre  des  affaires  étrangères  de  ne  pas  per- 
dre de  vue  qu'un  gage  existait  pour  les  créances  de  la 
France,   et  que   leur  remboursement   devait  être  stipulé 


par  (Tùutres  étatè.  707 

dans  les  arrangements  définitifs  de  la  Hollande  et  de  la 
Belgique,  pour  les  questions  financières  et  le  partage  de 
la  dette. 

Il  parait  que  cette  voie  ouverte  au  cabinet  français 
pour  obtenir  le  remboursement  des  créances  n'a  pas  été 
suivie.  Votre  comité  des  finances  ne  croit  pas  devoir 
entreprendre  la  tâche  délicate  et  difficile  d'apprécier  les 
considérations  diplomatiques  et  politiques  qui  se  sont  op- 
posées jusqu'ici  à  la  reconnaissance  formelle  des  créan- 
ces de  la  France,  dont  les  unes  concernent  l'expédition 
de  1831,  et  les  autres  l'expédition  de  1832;  mais  le  co- 
mité engage  le  cabinet  français  à  résoudre  le  plus 
promptement  qu'il  sera  possible  ces  questions,  sans  doute 
entourées  de  difficultés,  nous  le  reconnaissons;  la  pour- 
suite des  intérêts  financiers  de  la  France  doit  fixer  toute 
sa  sollicitude,  et  amener  une  solution  où  le  droit  de  cha- 
cun soit  reconnu  et  sauvegardé. 

Les  comptes  du  ministère  de  la  guerre  élèvent  la  dé- 
pense des  expéditions  à  15,294,530  fr.,  non  compris  les 
mtérêts. 

Dette  de  la  Grèce. 

La  dette  de  la  Grèce  envers  la  France  provient  de  la 
nécessité  de  subvenir  au  payement  des  intérêts  et  de 
l'amortissement  de  l'emprunt  contracté  sous  la  garantie 
de  l'Angleterre,  de  la  France  et  de  la  Russie. 

Depuis  l'époque  déjà  éloignée  de  la  réalisation  de 
l'emprunt,  les  assemblées  ont  été  appelées,  chaque  se- 
mestre, par  un  projet  de  loi  spécial,  a  examiner  les  mo- 
tifs qui  empêchent  là  Grèce  de  subvenir  au  service  de 
l'emprunt. 

L'administration  des  finances  de  la  Grèce  doit  être 
l'objet  constant  de  la  sollicitude  du  ministre  des  affaires 
étrangères  ;  en  effet,  la  bonne  gestion  des  revenus  publics 
en  Grèce  peut  assurer  le  remboursement  des  avances 
successives  de  la  France. 

Il  importe  aussi  que  les  puissances  garantes  de  Tem- 
pront  contracté  soient  traitées  avec  égalité  par  le  gou- 
vernement de  la  Grèce.  Serait-il  équitaole  que  l'une  ob- 
tint le  remboursement  de  ses  avances,  lorsqu'une  autre 
continuerait  ses  sacrifices  annuels? 

L'avance  au  gouvernement  grec  s'élevait,  au  1«  jan- 
vier 1849,   à  la  somme  de  8,691,938  fr.  99  cent.,  mais, 

Yy2 


708  Créaneeê  dues  à  la  France. 

depuis  cette  époque,  l'Assemblée  a  voté  une  loi  allouant 
un  nouveau  crédit  de  522,019  francs  83  ceuL  La  dette 
actuelle  est  donc  de  9,213,958  fr.  82  c. 

Tunis. 

Suivant  le  ministre  des  affaires  étrangères,  les  expé- 
ditions contre  Tunis  ayant  toujours  eu  lieu  spontanément 
dans  l'intérêt  de  la  rrance,  il  n'y  a  pas  lieu  de  récla- 
mer au  bey  les  frais  auxquels  le  Gouvernement  a  pourvu. 
La  proximité  de  l'Algérie  paraît,  aux  yeux  de  notre  ca- 
binet, lui  imposer  le  devoir  de  s'opposer  aux  tentatives 
de  la  Porte,  qui  voudrait  transformer  cette  régence  en 
un  simple  pacbalick,  et  qui  n'a  jamais  reconnu  notre 
domination  sur  Ja  partie  de  l'Afrique  conquise  depuis 
dix-neuf  années  par  ta  force  de  nos  armes. 

Etats  rotnainSf  Toscane  et  Piémont. 

Quelques  autres  créances  de  la  France  sur  les  gou- 
vernements étrangers  n'ont  pas  été  indiquées  par  notre 
collègue,  M.  Magnin  Philippon.  Nous  devons  les  men- 
tionner et  engager  le  cabinet  à  faire  tous  ses  efforts  pour 
obtenir  le  recouvrement  dans  un  délai  très-procnain. 
Ces  créances  concernent  des  fournitures  d'armes  faites 
aux  Etats  romains,  à  la  Toscane  et  au  Piémont,  et  li- 
vrées pendant  l'année  1848.  Le  montant  de  ces  trois 
créances  s'élève  à  plus  de  2  millions  de  francs. 

Nous  devons  mentionner  aussi,  conformément  au 
compte  d'administration  des  finances,  qu'en  1812,  un 
emprunt  entre  la  France  et  la  Saxe  a  été  négocié,  et  que 
le  roi  de  Saxet,  alors  grandduc  de  Varsovie,  a  affecté  le 
produit  des  mines  de  Wieliska  au  remboursement  de  l'em- 
prunt. C'est  le  gouvernement  russe  qui  doit  faire  ce 
remboursement  à  la  France. 

Réclamerions  contre  t ex-roi  Louis-Philippe. 

En  ce  qui  concerne  les  réclamations  que  l'Etat  doit 
exercer  contre  l'ex-roi  Louis-Philippe,  les  comptes  de 
l'administration  des  finances  ont  toujours  mentionné  on 
compte  à  régler  entre  le  trésor  public  et  le  trésor  de 
l'ancienne  couronne,  en  exécution  de  la  loi  du  2  mars 
1832,  le  ministre  des  finances  a  pris  une  décision  défi- 
nitive en  1839,  le  conseil  d'Etat  a  donné  son  avis  sur 
cette  affaire,  et  un  projet  de  loi  aurait  dû  la  régler,  afin 
de  statuer  si,  conformément  à  l'actif  du  bilan  du  trésor, 


par  d^auires  états.  709 

cette  créance,   qui    s'élève  à  3,498,847  fr.  52  c,  devait 
être  recouvrée. 

Il  appartient  au  ministre  des  finances  de  surveiller 
les  intérêts  de  l'Etat  dont  il  est  le  dépositaire,  dans  les 
contestations  qui  doivent  nécessairement  s'élever  entre 
l'ancienne  liste  civile  et  l'Etat.  Nul  doute  que  les  dom- 
mages causés  par  les  coupes  sombres  dans  les  forêts  re- 
mises au  domaine  par  1  ancienne  liste  civile  ne  doivent 
être  l'objet  d'un  examen  attentif  et  sérieux,  et  que  les 
pertes  supportées  indûment  par  le  domaine  ne  doivent 
ngurer  dans  la  liquidation  à  intervenir  entre  l'Etat  et 
l'ex-roi  Louis-Philippe. 

Le  comité  des  finances  a  appris  avec  peine  que  la 
constation  des  sommes  ducs  n'avait  pas  encore  été  faite, 
que  le  montant  des  réclamations  réciproques  ne  pouvait 
encore  être  apprécié.  Il  importe  que  les  travaux  prépa- 
ratoires et  dennitifs  soient  dirigés  avec  la  promptitude 
nécessaire  aux  intérêts  réciproques  qui  se  trouvent  en- 
gagés. Du  reste,  le  séquestre  sur  les  biens  privés  de  l'ex- 
roi  Louis-Philippe  existe  toujours  et  garantit  les  créances 
du  trésor  public. 

En  résumé,  les  créances  de  la  France  sur  les  puis- 
sances étrangères  et  sur  l'ex-roi  Louis-Philippe  se  divi- 
sent ainsi; 

Créances  liquides. 

Gouvernement  espagnol, 

Gouvernement  grec, 

Gouvernement  romain, 

Gouvernement  toscan. 

Gouvernement  piémontais. 

Créances  en  liquidation. 

Gouvernement  belge, 
L'ex-roi  Louis-Philippe. 

Après  avoir  énuméré  ces  créances,  après  avoir  ex- 
posé leur  nature  et  leur  situation,  le  comité  des  finances 
émet  l'avis  que  la  proposition  de  M.  Hagnin-*Philippon 
inspirée  par  un  sentiment  louable  et  tendant  à  faire  por- 
ter le  montant  de  ces  créances  au  budget  des  recet- 
tes de  1849,  ne  peut  'cependant  être  adoptée  quant  à 
présent. 

Il  appartient  h  M.  le  ministre  des  affaires  étrangères 
d'exercer  sur  les  puissances  nos  débitrices  l'influence  lé- 


710  Créances  dues  à  la  France. 

gitime  qui  appartient  à  la  France.  Notre  pays  a  tou- 
jours su  pourvoir  avec  exactitude  au  payement  des  dettes 
qu'il  avait  contractées  envers  les  gouvernements  étrangers, 
et  s'imposer  les  sacrifices  nécessaires  pour  remplir  les 
engagements  pris  au  nom  de  la  France.  Fort  de  cette 
loyauté  nationale,  le  cabinet  ne  doit-il  pas  agir  avec  force 
sur  l'esprit  des  cabinets  étrangers,  pour  obtenir  le  recou- 
vrement de  créances  légitimes! 

Certains  gouvernements,  dont  nous  sommes  les  cré- 
anciers^ éprouvent,  sans  doute,  des  embarras  financiers; 
mais  si  le  capital  et  les  intérêts  des  dettes  contractées 
sont  une  charge  trop  lourde  pour  un  remboursement 
immédiat  en  numéraire,  n'y  aurait-il  pas  d'autres  modes 
de  libération  pour  lesquels  le  Gouvernement  pourrait  en- 
tamer des  négociations? 

Dans  tous  les  cas,  la  responsabilité  qui  pèse  sur  le 
Gouvernement  doit  engager  M.  le  ministre  des  affaires 
étrangères  à  faire  à  l'Assemblée  des  communications, 
aussitôt  que  les  négociations  diplomatiques  auront  amené 
des  solutions  qui  ne  peuvent  être  retardées  longtemps, 
suivant  notre  avis.  Nous  vous  proposons,  sous  le  mérite 
de  nos  observations,  de  ne  pas  donner  suite,  quant  a 
présent,  à  la  proposition  de  M.  Magnin-Philippon  qui  est 
ainsi  conçue:  Proposition.  Article  unique.  La  liquidation 
de  toutes  ces  créances  se  fera  le  plus  promptement  pos- 
sible; le  montant  en  sera  versé  dans  la  caisse  du  trésor 
de  la  République,  et  porté  au  budget  des  recettes  de  1849. 


TABLE  CHRONOLOGIQUE. 


1843. 

1843. 

20  Nov.  ÉTATS-UNIS  et  MEXIQUE.  Articles  1  et  5 
de  la  convention  non-ratifiëe,  relative  à  certaines 
réclamations.  38 

14  Dec.    ÉTATS-UNIS,   WYANDOTTS  et  DELAWA- 

BES.     Traité  de  cession.  211 

1846. 
1846. 
12  Oct.     AUTRICHE  et  SAXE.     Convention  relative  aux 
ruisseaux  qui  séparent  la  Bohême  et  la  Saxe,  signée 
à  Dresde.  109 

1847. 
1847. 
25  Juin.     GUATEMALA,    LUBECK,    BRÈME,    HAM- 
B0UR6.     Traité  d'amitié,  de  commerce  et  de  na- 
vigation, signé  à  Guatemala.  118 

1848. 

3  Janv.  SAXE,  SUÈDE  et  NORVÈGE.  Publication  du 
gouvernement  de  Saxe  relative  à  une  convention 
pour   réchange    des   actes   de  décès  des  sujets  re- 


8  Janv.  HAMBOURG  et  HAWAII.  Traité  d'amitié  et 
de  commerce,  signé  à  Honolulu. 

31  Janv.  HAMBOURG  et  BRÉSIL.  Déclaration  du  Sé- 
nat de  Hambourg  relative  à  l'abolition  réciproque 
des  droits  difiPérentiels. 

2  Févr.  ÉTATS-UNIS  et  MEXIQUE.  Traité  de  paix, 
d'amitié,  de  limites  et  d'arrangement  définitif,  signé 
à  Guadalupe  Hidalgo. 


712  Table  Chronologique. 

1848  ^ 

4  Pévr.     FRANCE   et  BAVIERE.     Convention   pour  ré- 

tablissement et  Texploitation  d^un  chemin  de  fer  de 
Strasbourg  et  Spire,  signé  à  Strasbourg.  41. 

5  Févr.     FRANCE  et  HAMBOURG.     Convention  d'extra- 

dition, signée  à  Hambourg.  596 

12  Févr.  GRANDE  BRETAGNE  et  CHERBRO.  Traité 
ponr  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  si- 
gné à  Tasso.  48 
18  Févr.  GRANDE  BRETAGNE  et  SUGDRY.  Traité 
pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.,  si- 
gné au  Cap  Monte.  50 

24  Fév.  BELGIQUE,  AUTRICHE,  GRANDE  BRETA- 

GNE, PRUSSE,  RUSSIE.  Traité  contenant  l'ac- 
cession de  la  Belgique  au  Traité  de  Londres  du  20 
déc.  1841,  pour  la  répression  de  la  Traite  des  Nè- 
gres, signé  à  Londres.  62 

25  Févr.  GRANDE  BRETAGNE  et  GRAND  BEREBT. 

Traité  pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves 
etc.,  signé  à  Grand  Bereby.  50 

26  Févr.     GRANDE    BRETAGNE   et  DREWIN.    Traité 

pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  signé 

à  St.  André.  50 

26  Févr.  GRANDE  BRETAGNE  et  Sï.  ANDRÉ.  Traité 
pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc., 
signé  à  St.  André.  50 

28  Févr.  GRANDE  BRETAGNE  et  ANTONIO  LAHO. 
Traité  pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves 
etc.  signé  à  Grand  Laho.  50 

28  Févr.     GRANDE    BRETAGNE    et  GRAND   LAHO. 

Traité  pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves 
etc.,  signé  à  Antonio  Laho.  50 

29  Févr.     GRANDE   BRETAGNE    et  JACK  JAQUES. 

Traité  pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves 
etc.  signé  à  Jack  Jaques.  50 

2  Mars.  GRANDE  BRETAGNE  et  BAIE  D'IVORIE. 
Traité  pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves 
etc.  signé  à  la  Cité  d'Ivorie  50 

5  Mars.  AUTRICHE  et  SAXE.  Recès  général  de  limi- 
tes et  de  cession,  suivi  d'un  acte  séparé  de  la  même 
date  etc.;  signé  à  Dresde.  64 

10  Mars.  COSTARICA,  LUBECK,  BRÈME,  HAM- 
BOURG. Convention  relative  à  l'accession  de  la 
Costa   Rica  au  traité  de  commerce   conclu,  le  25 


Table  Chronologique.  713 

1848. 

jain  1847,   entre  les  dites  villes  et  la  Bëpubliqne 

de  Guatemala;  signée  à  Guatemala.  146 

18  Mars.  GRANDE  BEETAGNE  et  ANCIEN  CALA- 
BAB.  Déclaration  du  roi  de  FAncien  Galabar  por- 
tant la  promesse  de  faire  cesser  les  sacrifices  hu- 
mains, signée  à  Creek  Town.  150 

20  Mars.  GRANDE  BRETAGNE  et  ANCIEN  CALA- 
BAR.  Accession  des  chefs  de  FAncien  Calabar  à 
la  déclaration  précédente.  160 

22  Mars.  AUTRICHE  et  VENISE.  Convention  relative 
à  Févacnation  de  Venise  par  les  troupes  et  les  au- 
torités autrichiennes.  161 

31  Mars.  GRANDE  BRETAGNE  et  BIMBIA.  Déclara- 
tion du  roi  et  des  chefs  de  Bimbia  portant  la  pro- 
messe de  faire  cesser  les  sacrifices  humains.  153 

31  Mars.  GRANDE  BRETAGNE  et  MALIMBA.  Traité 
pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  si- 
gné à  Malimba.  60 

4  Avril.  GRANDE  BRETAGNE  et  OTONDO.  Traité 
pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc., 
signé  dans  la  Baie  de  Bâta.  60 

7  Avril.     GRANDE  BRETAGNE  et  BATANGA  BENITO. 

Traité  pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves 
etc.,  signé  à  Boquah.  60 

8  Mai.     AUTRICHE  et  ÉTATS-UNIS.  Convention  signée 

à  Washington  pour  Fextension  de  certaines  stipula- 
tions du  traité  de  commerce  et  de  navigation  en 
date  du  27  août  1829.  164 

25  Mai.  GRANDE  BRETAGNE  et  CAMMA.  Traité 
pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc., 
signé  à  Camma.  50 

30  Mai.    AUTRICHE  et  SARDAIGNE.    Capitulation  de 

Peschiera,  signée  à  Cavalcaselle.  162 

10  Juin.  SAXE  ROYALE  et  SAXE -COBOURG- GO- 
THA. Déclaration  échangée  pour  simplifier  et  ré- 
gler les  procédures  judiciaires,   signée  à  Cobourg.  190 

12  Juin.  PERSE  et  GRANDE  BRETAGNE.  Firmans 
du  Schah  portant  défense  d'importer  et  d'exporter 
des  Nègres  par  voie  de  mer.  204 

12  Juin.    FRANCE  et  ÉTAT  ORIENTAL  DE  L'URU- 

GUAY. Convention  de  subsides,  signée  à  Montevideo.  203 

13  Juin.     SARDAIGNE    et    LOMBARDIE.     Convention 

pour  la  réunion  de  la  Lombardie  à  la  Sardaigne.    164 


714  Table  Chronologiqutf. 

1848. 

17  Juin.  HANOVRE  et  BRUNS VIC.  Déclaration  ëchan- 
gëe  poar  la  réunion  de  certains  yîllages  brunsvi- 
cois  au  Steuerverein,  signé  à  Hanovre.  206 

27  Juin.  ÉTATS-UNIS.  Acte  du  Congrès  relatif  au 
transport  des  postes  entre  les  Etats-Unis  et  les 
pays  étrangers.  208 

4  Juillet  SARDAIGNE  et  VENISE.  Arrêté  de  l'Assem- 
blée venétienne  pour  la  réunion  de  Venise  à  la 
Sar  daigne.  166 

14  Juillet  AUTRICHE  et  ÉTATS  ROMAINS.  Conven- 
tion pour  régler  les  relations  entre  la  citadelle  et 
la  ville  de  Ferrara.  169 

26  Juillet  ÉTATS-UNIS,  WTANDOTTS  et  DELAWA- 
RES.  Résolution  du  Congrès  approuvant  le  Traité 
du  14  décembre  1843.  211 

26  Juillet.    SARDAIGNE    et  BRÉSIL.    Note   du  chargé 

d'affaires  de  Sardaigne  relative  à  l'abolition  des  droits 
différentiels.  408 

27  Juillet     SARDAIGNE    et  VENISE.     Loi  satde  rela- 

tive  à  la  réunion  de  Venise  à  la  Sardaigne.  167 

27  JuiUet.  SAXE  ROYALE  et  SAXE-COBOURG-GO- 
THA.  Déclaration  échangée  pour  simplifier  et 
régler  les  procédures  judiciaires.  190 

6  Août  ÉTATS*- UNIS  et  PAWNEES.  Traité  de  ces- 
sion, signé  à  Fort  Childs.  214 

6  Août  SARDAIGNE  et  VENISE.  Décret  du  gouver- 
nement provisoire  de  Venise  publiant  la  loi  sarde, 
en  date  du  27  juillet  1848,  relative  à  la  réunion 
de  Venise  à  la  Sardaigne.  167 

9  Août    AUTRICHE  et  SARDAIGNE.    Convention  d'ar- 

mistice,  signée  à  Milan.  171 

11  Août    ÉTATS-UNIS,  CHINE,  TURQUIE.    Acte  du 

Congrès  relatif  aux  pouvoirs  judiciaires  des  agens 
diplomatiques  et  consulaires  des  Etats-Unis.  216 

12  Août    ÉTATS-UNIS.     Acte  du  Congrès  pour  mettre 

en  exécution  les  traitas  relatifs  à  l'extradition  des 
malfaiteurs.  224 

30  Août.    FRANCE  et  GRANDE  BRETAGNE.    Articles 

additionnels  à  la  convention  postale  du  3  avril  1843, 
signés  à  Paris.  226 

31  Août    GRANDE  BRETAGNE  et  PATS-BAS.     Arti- 

cles additionnels  au  Traité  du  4  mai  1818  relatif  à 


Table  Chronologiqne,  715 

1848. 

la  répression  de  la  Traite  des  Nègres,  signés  à  la 
Haye.  230 

4  Sept  GRANDE  BRETAGNE  et  ÉTATS  ROMAINS. 
Acte  du  Parlement  relatif  aux  relations  diploma- 
tiques avec  le  Souverain  des  états  romains. 

7  Sept.  FRANCE  et  GRANDE  BRETAGNE.  Articles 
additionnels  à  la  convention  postale  du  3  avril 
1843,  signés  à  Londres.  226 

16  Sept.     GRANDE  BRETAGNE.    Note  du  ministre  des 

afiPaîres  étrangères  pour  décider  de  la  question,  s'il 
est  légitimement  permis  de  détruire  les  propriétés 
des  marchands  d'esclaves.  238 

12  Oct.    DEUX   SICILES    et  SICILE.     Publication   du 

gouvernement  provisoire  de  la  Sicile  portant  les 
conditions  de  l'armistice  conclu  entre  l'armée 'napo- 
litaine et  sicilienne.  240 

18  Oct.     ÉTATS-UNIS  et  MENOMONIES.  Traité  de  ces- 

sion,  signé  aux  bords  du  Lac  Pow-aw-hay-kon-naj.   244 

24  Oct.  GRANDE  BRETAGNE  et  PAYS-BAS.  Décla- 
ration relative  aux  articles  additionnels  au  traité  du 
4  mai  1818,  signés  le  31  août  1848.  236 

13  Nov.     SAXE-WEIMAR  et  SAXE-MEININGEN.     Pu- 

blication du  gouvernement  de  Saxe-Meiningen  se 
rapportant  au  renouvellement  de  la  convention  con- 
clue, le  ^^  Mars  1833,  relative  à  l'administration 
de  la  justice  criminelle.  248 

21  Nov.     GRANDE   BRETAGNE   et  LIBÉRIA.     Traité 

d'amitié  et  de  commerce,  signé  à  Londres.  249 

21  Nov.  GRANDE  BRETAGNE  et  BONNY.  Traité 
pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.,  si- 
gné à  la  Ville  de  Grand  Bonny.  253 

24  Nov.     ÉTATS-UNIS  et  INDIENS  de  STOCKBRIDGE. 

Traité  de  cession,  signé  à  Stockbridge.  254 

15  Dec.  GRANDE  BRETAGNE  et  ÉTATS-UNIS.  Con- 

vention  postale,  signée  à  Londres.  260 

1849. 
1849. 

6  Janv.  GRANDE  BRETAGNE  et  CORISCO.  Traité 
pour  la  répression  de  commerce  d'esclaves  etc.  si- 
gné à  Corisco.  60 

17  Janv.    GRANDE-BRETAGNE  et  SCHLESWIG-HOL- 

STEIN.     Note   du   ministère   des   affaires  étrange- 


7l6  Table  Chronologique. 

1849. 

res  de  la  Grande  Bretagne  relative  à  Tadmissioii 
du  pavillon  schleswig-holsteinois  dans  les  ports  an- 
firlais  2Aft 

27  Janv.  ÉTATS-UNIS  et  BRÉSIL.  Convention  pour 
satisfaire  aux  réclamations  faites  par  des  Etats- 
Unis,  signée  à  Eio  de  Janeiro.  270 

4  Fév.  GRANDE  BRETAGNE  et  GALLINAS.  Décla- 
ration des  chefs  de  Gallinas  pour  la  relaxation  d'un 
certain  nombre  d'esclaves,  signée  à  Dnmbocorro.       276 

9  Févr.    PRUSSE.     Loi  portant  certaines  modifications  au 

règlement  général  sur  les  industries.  282 

9  Févr.  PRUSSE  et  LUXEMBOURG.  Convention  pour 
prévenir  et  pour  punir  les  délits  forestiers,  de  chasse 
et  de  pêche,  signée  à  la  Haje.  277 

20  Févr.  GRANDE  BRETAGNE  et  GUATEMALA. 
Traité  d'amitié,  de  commerce  et  de  navigation,  si- 
gné à  Guatemala.  282 

1  Mars.  ÉTATS-UNIS  et  INDIENS  de  STOCKBRIDGE. 
Résolution  du  Sénat  relatif  au  traité  de  cession  du 
24  novembre  1848.  258 

3  Mars.  ÉTATS-UNIS  et  GUATEMALA.  Convention 
générale  de  paix,  d'amitié,  de  commerce  et  de  na- 
vigation, signée  à  Guatemala.  300 

8  Mars.  GRANDE  BRETAGNE  et  PRUSSE.  Articles 
additionnels  à  la  convention  postale  du  1  octobre 
1846,  signés  à  Londres.  326 

22  Mars.  PRUSSE  et  GRANDE  BRETAGNE.  Articles 
additionnels  à  la  convention  postale  du  1  octobre 
1846,  signés  à  Berlin.  326 

26  Mars.  AUTRICHE  et  SARDAIGNE.  Convention  d'ar- 
mistice, signée  à  Novare.  173 

29  Mars.  GRANDE  BRETAGNE  et  LAHORE.  Condi- 
tions accordées  à  Duleep  Sing  par  la  Compagnie 
des  Indes  Orientales,  signées  à  Lahore.  330 

31  Mars.     SAXE.     Édit   relatif  à  la  réunion  des  districts 

cédés  par  l'Autriche.  115 

1  Avril  FRANCE  et  ESPAGNE.  Convention  postale,  si- 
gnée à  Madrid.  332 

3  Avril.     SARDAIGNE.     Acte    solennel    d'abdication    du 

loi  Charles- Albert,  signé  à  Tolosa.  176 

12  Avril.  BELGIQUE  et  GUATEMALA.  Traité  d'ami- 
tié, de  commerce  et  de  navigation,  signé  à  Guate- 
mala. 335 


Table  Chronologique.  717 

1849. 

27  AvriL  FBANCE  et  BELGIQUE.  Convention  addition- 
nelle à  la  convention  postale  du  3  novembre  1847.  351 

1  Mai.   RUSSIE  et    TURQUIE.     Convention  relative  aux 

Principautés  danubiennes,  signée  à  Balta  Liman.       378 

1  Mai.  GRANDE  BRETAGNE  et  CHINE.  Ordre  du 
Conseil  relative  à  Texercice  du  pouvoir  ecclésia- 
stique en  Chine.  377 

4  Mai.     BRÉSIL.   Décret  relatif  aux  droits  différentiels.      409 

7  Mai.     GRANDE  BRETAGNE  et  LAHEDSCH.    Traité 

d^amitié  et  de  commerce.  382 

8  Mai.    FRANCE  et  BELGIQUE.     Articles  relatifs  à  Pexé- 

cutîon  des  conventions  postales  du  3  novembre 
1847  et  du  27  avril  1849,  signés  à  Bruxelles.         360 

8  Mai.  FRANCE  et  GRANDE  BRETAGNE.  Protocole 
concernant  la  réduction  de  la  force  navale  fran- 
çaise établie,  sur  la  côte  occidentale  de  TAfrique, 
pour  la  répression  de  la  Traite  des  Noirs,  signé  à 
Londres.  386 

14  Mai.  ÉTATS-UNIS  et  GRANDE  BRETAGNE.  Ar- 
ticles additionnels  à  la  convention  postale  du  15 
décembre  1848,    signés  à  Washington.  388 

16  Mai.  PRUSSE  et  ANH ALT -BERN BOURG.  Traité 
portant  la  réunion  des  troupes  Bernbourgoises  à 
Tarmée  prussienne,  signé  à  Berlin,  402 

16  Mai.     AUTRICHE   et  ÉTATS -ROMAINS.     Capitula- 

tion  de  Bologne.  400 

22  Mai.  GRANDE  BRETAGNE  et  SOHAR.  Engage- 
ment du  souverain  de  Sohar  relatif  à  la  répression 
du  commerce  d^esclaves.  407 

24  Mai.  GRANDE  BRETAGNE  et  BIOMBO.  Traité 
pour  la  répression  du  commerce  d^esclaves  etc. 
signé  à  Biombo.  50 

24  Mai.  SARDAIGNE  et  BRÉSIL.  Note  du  ministre  des 
affaires  étrangères  du  Brésil  relatif  à  Tabolition  des 
droits  différentiels.  409 

26  Mai.  PRUSSE,  BAVIÈRE,  SAXE  et  HANOVRE. 
Protocole  final  des  conférences  relatives  au  projet 
d'une  nouvelle  constitution  pour  FAUemagne,  signé 
à  Berlin.  410 

26  Mai.  PRUSSE,  SAXE  et  HANOVRE.  Traité  d'alli- 
ance, signé  à  Berlin.  445 

26  Mai.     PRUSSE,    SAXE   et    HANOVRE,     Convention 


718  Table  Chronologique. 

1849. 

pour  rinstitntion  provisoire  d^une  cour  arbitrale, 
signée  à  Berlin.  455 

28  Mai.  CALABAB  et  GRANDE  BRETAGNE.  Acte 
da  roi  de  Calabar  reconnaissant  le  traité  conclu 
par  son  prédécesseur  le  6  décembre  1841  ;  signé  à 
Daketown.  457 

31  Mai.  FRANCE  et  ÉTATS  ROMAINS.  Traité  d'al- 
liance non  ratifié.  458 

7  Juin.  GRANDE  BRETAGNE  et  CfflNE.  Ordonnance 
anglaise  relative  aux  procédures  dans  les  cours  con- 
sulaires en  Chine,  signé  à  Hong-Kong.  459 

10  Juin.  AUTRICHE  et  RUSSIE.  Convention  pour  l'en- 
tretien des  troupes  russes  destinées  à  entrer  dans 
les  états  autrichiens,  signée  à  Varsovie.  462 

23  Juin.  BELGIQUE,  AUTRICHE,  GRANDE  BRE- 
TAGNE,  PRUSSE,  RUSSIE.  Procès  -  verbal  de 
rechange  des  ratifications  du  traité  conclu,  le  24 
février  1848,  entre  la  Belgique  et  les  puissances 
signataires  du  traité  de  Londres  du  20  déc.  1841 
signé  à  Londres.  60 

26  Juin.  GRANDE  BRETAGNE.  Acte  du  Parlement 
relatif  à  la  réforme  des  lois  en  vigueur  pour  la  pro- 
tection des  navires  anglais  et  de  la  navigation  477 

2  Juillet.    AUTRICHE    et    SUISSE.      Traité    de    poste, 

signé  à  Berne.  489 

2  Juillet.     AUTRICHE,  MODÈNE  et  PARME.     Conven- 

tion d'accession  du  Duché  de  Parme  à  la  conven- 
tion de  douanes  conclue  entre  l'Autriche  et  le  Duché 
de  Modène,  le  23  janvier  1848;  signée  à  Milan.     521 

3  Juillet.     AUTRICHE,  MODÈNE  et  PARME.     Conven- 

tion pour  la  libre  navigation  sur  le  Pô,  signée  à 
Milan.  525 

3  Juillet.     AUTRICHE  et  PARME.     Convention   relative 

à  la  souveraineté  sur  les  îles  du  Pô,  signée  à  Milan.  524 

3  Juillet.  AUTRICHE,  MODÈNE  et  PARME.  Conven- 
tion pour  la  formation  d'une  association  douanière, 
signée  à  Milan.  522 

3  Juillet.  AUTRICHE,  MODÈNE  et  PARME.  Conven- 
tion postale,  signée  à  Milan.  518 

3  Juillet.  AUTRICHE  et  PARME.  Convention  pour  fixer 
les  frais  d'entretien  des  troupes  de  l'une  des  deux 
parties  contractantes  au  cas  d'une  entrée  dans  le 
territoire  de  l'autre,  signée  à  Milan.  512 


Table  Chronologique.  71 9 

1849. 
4  Juillet.     GRANDE  BRETAGNE  et  chefs  de  CHERBRO. 
Traité  relatif  aux  relations  amicales  à  établir  entre 
les  parties  contractantes,  signé  à  Tasso.  538 

7  Juillet,     GRANDE    BRETAGNE,      CHERBRO,    BA- 

GROU,  JOUG  et  BOUM.  Traité  pour  la  répres- 
sion du  commerce  d'esclaves,  signé  à  Bendo.  542 

8  Juillet.     GRANDE  BRETAGNE,  chefs  de  CHERBRO, 

de  BAGROU,  de  JOUG  et  de  BOUM.  Acte  d'ac- 
cession au  traité  du  4  juillet  1849,  signé  à  Bendo.  541 

10  Juillet.  PRUSSE  et  DANEMARK.  Convention  d'ar- 
mistice, signée  à  Berlin.  544 

10  Juillet    PRUSSE   et   DANEMARK.     Articles   secrets 

de  la  convention  de  l'armistice  de  Berlin.  699 

10  Juillet     PRUSSE  et  DANEMARK.    Protocole  contenant 

les  articles  préliminaires  de  paix,  signé  à  Berlin.      542 

16  Juillet.  SUISSE.  Arrêté  du  conseil  fédéral  pour  l'ex- 
pulsion des  réfugiés  badois  et  autres.  560 

16  Juillet    BAVIÈRE      et    HESSE     GRANDDUCALE. 

Déclaration  échangée  pour  l'extension  de  la  conven- 
tion du  -f^  juin  1834  relative  à  l'entretien  récipro- 
que des  malades,  signée  à  Munich.  560 

17  Juillet     BELGIQUE  et  ESPAGNE.     Convention  pos- 

tale, signée  à  Madrid.  562 

19  Juillet  GRANDE  BRETAGNE  et  CHINE.  Ordon- 
nance anglaise,  réglant  les  fonctions  et  les  devoirs 
des  agents  consulaires  en  Chine,  signée  à  Hong- 
Kong.  556 

19  Juillet  GRANDE  BRETAGNE  et  CHINE.  Ordon- 
nance anglaise  relative  à  la  détention  des  malfai- 
teurs condamnés  par  les  cours  consulaires  en  Chine, 
signée  à  Hong-Kong.  554 

26  Juillet  RUSSIE  et  AUTRICHE.  Convention  addition- 
nelle au  traité  de  poste  du  11  février  1843,  signée 
à  St  Pétersbourg.  566 

28  Juillet  GRANDE  BRETAGNE.  Acte  du  parlement 
pour  faciliter  les  mariages  des  sujets  britanniques 
séjournant  dans  des  pays  étrangers.  573 

1  Août  GRANDE  BRETAGNE  et  CHINE.  Ordonnance 
anglaise,  réglant  les  fonctions  et  devoirs  des  agents 
consulaires  et  Chine,  signée  à  Hong-Kong.  557 

5  Août.     AUTRICHE  et  MONTENEGRO.    Edit  autrichien 

relatif  à  la  successibilité  des  Monténégrins.  565 

6  Août    AUTRICHE  et  SARDAIGNE,     Traité   de  paix, 


720  Table  Chronologique. 

1849. 

signe  à  Milan.  178 

8  Août    AUTRICHE  et  MODÉNE.     Traité   de  limites, 

signe  à  Milan.  533 

12  Août.  MODÈNE,  AUTRICHE,  SARDAIGNE.  Acte 
d'accession  au  Traité  de  paix  de  Milan  du  Duc  de 
Modène,  signé  à  PauUo.  186 

14  Août.  PARME,  AUTRICHE,  SARDAIGNE.  Acte 
d'accession  au  Traité  de  paix  de  Milan  du  Duc  de 
Parme,  signé  à  Vienne;  suivi  de  Tacte  d'accepta- 
tion de  la  part  de  FAutriche.  185 

14  Août.     AUTRICHE,  MODÈNE.    Acte  d'acceptation  de 

l'accession  au  traité  de  paix  de  Milan   du  Duc  de 
Modène,  signé  à  Vienne.  186 

17  Août.     AUTRICHE   et  SARDAIGNE.     Procès  -  verbal 
de  l'échange  des  ratifications   du  Traité   de  paix  ; . 
signé  à  Milan.  186 

2  Sept.     AUTRICHE  et  PRUSSE.     Déclaration  échangée 

pour  la  réadmission  des   sujets  originaires  respec- 
tifs, signée  à  Vienne.  600 

9  Sept.    ÉTATS-UNIS  et  NAVAJOS.    Traité  de  soumis. 

sion,  signé  dans  la  vallée  de  Cheille.  582 

24  Sept     SARDAIGNE    et   TOSCANE.     Convention    de 

commerce  et  de  navigation,  signée  à  Turin.  585 

30  Sept.  RUSSIE  et  AUTRICHE.  Déclaration  échangée 
pour  le  renvoi  des  juifs  passés  de  l'un  des  deux 
pays  dans  l'autre.  610 

30  Sept.  PRUSSE  et  AUTRICHE.  Déclaration  échangée 
pour  la  réadmission  des  sujets  originaires  respectifs, 
signée  à  Berlin.  600 

30  Sept.  PRUSSE  et  AUTRICHE.  Convention  pour  la 
formation  provisoire  d'une  nouvelle  commission  cen- 
trale de  la  confédération  germanique,  signée  à 
Vienne.  588 

3  Oct.    AUTRICHE   et   PRUSSE.    Protocole   relatif  aux 

télégraphes  électro-magnétiques,  signé  à  Berlin.         591 

4  Oct.     SAXE    et  BAVIÈRE.     Publication  du  gouverne- 

ment de  Saxe  relative  à  une  convention  pour  régler 
les  frais  des  réquisitions  judiciaires.  595 

15  Oct.    ÉTATS-UNIS    et  GRANDE  BRETAGNE.     Cir- 

culaire relative  à  l'admission  des  navires  et  cargai- 
sons britanniques  dans  les  ports  américains.  599 
26  Oct.     SUÉDE  et  GRANDE  BRETAGNE.     Ordonnance 


Table  Chronologique.  721 

1849. 

âceordant  aux  marchandises  ôt  aax  bâtiments  anglais 
les  droits  des  marchandises  et  des  bâtiments  snédois.  601 
2  Nov.     GRANDE  BRETAGNE   et  ABTSSINIE,     Traite 

d'amitié  et  de  commerce,  signe  à  Ennowya.  602 

6  Nov.     GRANDE  BRETAGNE  et  GALLINAS.  Promesse 

des  chefs  de  Gallinas  de  délivrer  im  certain  nom- 
bre d'esclaves,  signée  à  Minah.  606 

7  Nov.     SAXE-MEININGEN  et  SAXE-WEIMAR.    Publi- 

cation du  gouvernement  de  Saxé-Meiningen  relative 
à  la  convention  conclue  pour  la  réadmission  des 
renvoyés  et  des  vagabonds.  607 

8  Nov.     AUTRICHE  et  RUSSIE.      Déclaration  échangée 

.     pour  le  renvoi    des  juifs  passés  de  Tun  des  deux 
pays  dans  Fautre,   signée  à  Vienne  610 

11  Nov.     GRANDE  BRETAGNE   et  GALLINAS.     Pro- 

messe  des  chefs  de  Gallinas  de  délivrer  un  certain 
nombre  d'esclaves,   signée  à  Minah.  606 

12  Nov.  WURTEMBERG  et  HOHENZOLLERN  -  HE 

CHINGEN.  Publication  du  gouvernement  de  Wur- 
temberg relative  à  une  convention  pour  la  prolon- 
gation du  Traité  de  1825.  620 

12  Nov.     BELGIQUE    et    SUISSE.      Convention  postale, 

signée  à  Bruxelles.  611 

17  Nov.  BELGIQUE  et  FRANCE.  Traité  de  naviga- 
tion et  de  commerce,   signé  à  Paris  622 

23  Nov.  FRANCE  et  SUISSE.  Convention  de  poste,  si- 
gnée à  Paris.  630 

27  Nov.  GRANDE  BRETAGNE  et  BELGIQUE.  Con- 
vention additionnelle  de  poste,    signée  à  Londres.    666 

27  Nov.  GRANDE  BRETAGNE  et  COSTARICA.  Traité 
d'amitié,  de  commerce  et  de  navigation,  signé  à 
San  José.  650 

2  Dec.  GRANDE  BRETAGNE  etBONNY.  Promesse  du 
roi  de  Bonny  de  faire  cesser  les  sacrifices  hnmains 
et  de  protéger  lés  missionaires  chrétiens.  676 

2  Dec.  GRANDE  BRETAGNE  et  BONNY.  Déclaration 
du  roi  de  Bonny  relative  aux  droits  à  percevoir 
dans  le  cas  de  décès  d'un  subréeargue.  678 

4  Dec  SARDAIGNE.  Décret  relatif  à  la  naturalisation 
des  Italiens  appartenant  aux  provinces  réunies,  en 
1848,  à  la  Sardaigne,  signé  à  Turin.  188 

6  Dec.     AUTRICHE  et  SAXE.     Déclaration  échangée,  mo- 

Now»  Reoueii  gin.     Tonui  XIV.  Zz 


722  Table  Chronologique^ 

1849. 

difiant  les  articles  IX  et  XI  da  recès  gênerai  de 
limites  et  de  cession  da  5  mars  1848,  signée  à  Vienne.  114 

12  Dec.    FRANCE.    Loi  snr  la  natoralisation  et  le  sëjonr 

des  étrangers  en  France.  678 

15  Dec.  SAXE  et  AUTRICHE.  Déclaration  échangée, 
modifiant  les  articles  IX  et  XI  du  recès  gênerai  de 
limites  et  de  cession  da  6  mars  1848,  signée  à 
Dresde.  114 

20  Dec.  BHAWNUGGUR  et  GRANDE  BRETAGNE. 
Note  da  Thakoor  de  Bhawnaggar  relative  aux  na- 
vires entrant  ses  ports  en  cas  de  relâche  forcée,  si- 
gnée à  Samoat.  692 

20  Dec.    NOWANUGGUR     et    GRANDE   BRETAGNE. 

Note  semblable  à  la  même.  693 

20  Dec.  POOR  BUNDER  et  GRANDE  BRETAGNE. 

Note  semblable  à  la  précédente.  693 

20  Dec.  ÉTATS-UNIS  et  HAWAH.  Traité  de  com- 
merce et  de  navigation,   signé   à  Washington.  680 

20  Dec.  LIBÉRIA.  Acte  poor  régler  la  navigation,  le  com- 
merce et  les  finances.  689 

25  Dec.  RUSSIE  et  TURQUIE.  Protocole  accomodant  les 
différends  relatifs  aax  réfugiés  polonais,  signé  à 
Constantinople.  693 

80  Dec.  JAFFERABAD  et  GRANDE  BRETAGNE.  Note 
da  Prince  de  Jafferabad  relative  aux  navires  en- 
trant ses  ports  en  cas  de  relâche  forcée.  693. 

30  Dec.    JOONAGUR  et  GRANDE  BRETAGNE.    Note 

semblable  à  la  précédente.  693 

30  Dec.    ÉTATS-UNIS   et  UTAHS.     Traité  de  eooipîs- 

sion,  signé  à  Abiquin.  696 

1850. 

1850. 

17  Janv.  BELGIQUE  et  FRANCE.  Déclarations  échangées 
prorogeant  le  terme  fixé  pour  l'échange  des  ratifica- 
tions da  traité  da  17  novembre  1849.  629 

12  Février.  ÉTATS  ROMAINS,  AUTRICHE,  MODÈNE 
et  PARME.  Acte  d'accession  de  laCoar  de  Rome 
à  la  convention,  da  3  juillet  1849,  poar  la  libre 
navigation  sar  le  Pô,  signé  à  Portici.  532 

24  Févr.  PRUSSE  et  ANHALT-BERNBOURG.  Conven- 
tion modifiant  le  traité  du  16  Mai  1849.  402 


Table  Chronologique.  723 

1850. 
9  Avril.     BELGIQUE  et  GUATEMALA.  Déclaration  jointe 
au  Traité    de   commerce   du   12  avril  1849,   signé 
à  Bruxelles.  349 

1  Oct.  GUATEMALA  et  LUBECK.  Procès-verbal  de  l'é- 
change des  ratifications  du  traité  de  commerce  du 
28  juin  1847;  signé  à  Guatemala.  141 

1852. 
1852. 
8  Mai.     FRANCE    et    BAVIERE.      Procès-verbal   de  Té- 
change  des  ratifications  de  la  convention  conclue  le 
4  février    1848,    pour  rétablissement  d'un  chemin 
de   fer  dé  Strasbourg  à  Spire;   signé  à  Munich.         45 
sans  date.     FRANCE   et   GUATEMALA.     Note   officielle 

relative  aux  dispositions  du  traité  du  8  Mars  1848.  117 


Z2s2 


TABLE  ALPHABÉTIQUE. 


ABYSSINIE. 


OSANDB  BRETAGNE.  1849.  2  Nov.  Traite  d'amitié  et  de 
commerce.  602 

AFRIQUE. 

(PEUPLADES   IKDIOÈNE8). 
CHERBBO,   BAGROU,    JOUG,   BOUM    et   GBANDB   BRETAGNE.    1849. 

7  Juillet.  Traite  pour  la  rëpression  du  commerce  d'es- 
claves etc.  542 

ANTONIO  LAHO  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  28  Févr.     Traite 

pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

BAIE  d'ivorib  et  GRANDE  BRETAGNE.   1848.  2  Mars.     Traité 

pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

BATANGA  BENITO  et  GRANDE  BRETAGNE.    1848,    7    Aviil.    Traité 

pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

BiMBiA  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  31  Mars.  Déclaration 
du  roi  et  des  chefs  de  Bimbia  portant  la  promesse  de 
faire  cesser  les  sacrifices  humains.  153 

BiOMBO  et  GRANDE  BRETAGNE.    1849.    24  Mai.     Traité  pour 

la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

BONNT  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  21  Nov.  Traité  pour  la 

répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  253 

BONNT  et  GRANDE  BRETAGNE.  1849.  2  Déc.  Promosso  du 
roi  de  Bonny  de  faire  cesser  les  sacrifices  humains  et 
de  protéger  les  missionaires  chrétiens.  676 

BONNT  et  GRANDE  BRETAGNE.  1849.  2  Déc.  Déclaration  du 
roi  de  Bonny  relative  aux  droits  à  percevoir  dans  le 
cas  de  décès  d'un  subrécargue.  678 

ANCIEN  CALABAR   et  GRANDE  BRETAGNE.    1848.    18    et    20   Mars, 

Déclarations    du  roi    et  des  chefs  de  l'Ancien  Calabar 
portant  la  promisse  de  faire  cesser  les  sacrifices  humains.  150 
CALABAR  et  GRANDE  BRETAGNE.  1849.  28  Mai.     Acte  du  roi 


Afrique.     Amérique.  725 

de  Calabar  reconnaissant  le  traité  conclu  par  son  pré- 
décesseur le  6  décembre  1841.  457 

GAMMA  et  GRANDE  BRBTAGKB.    1848.    25  Mai.      Traité  pour 

la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

CHERBRO  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  12  Févr.     Traité  pour 

la  répression  du  commerce  d^esclaves  etc.  48 

caHSRBRO  et  GRANDE  BRETAGNE.  1849.  4  Juillet.  Traité  re- 
latif aux  relations  amicales  à  établir  entre  les  parties 
contractantes,  suivi  de  Facte  d'accession  des  Chefs  de 
BAGROU,  de  JOUG  et  de  BOUM,  en  date  du  8  Juillet  1849.  538 

coRisoo  et  GRANDE  BRETAGNE.  1849.   6  Janv.     Traité  pour 

la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

DRBWiN  et  GRANDE  BRETAGNE.  1849.  26  Févr.     Traité  pour 

la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

GALLiUAS  et  GRANDE  BRETAGNE.  1849.  4  Févr.  Déclaration 
des  chefs  des  Gallinas  relative  à  la  relaxation  d'un 
certain  nombre  d'esclaves.  276 

GALLINAS    et   GRANDE  BRETAGNE.    1849.    6    et    11    Nov.      PrO- 

messes    des   chefs   de  Gallinas    de    délivrer  un  certain 

nombre  d'esclaves.  *  606 

GRAND  BERBBY  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  25  Févr.     Traité 

pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

GRAND  iiAHO  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.   28  Févr.     Traité 

pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

JACK  JAQUES  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  29  Févr.     Traité 

pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

MAiiiMBA  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  31  Mars.     Traité  pour 

la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

OTONDO  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  4  Avril.     Traité  pour 

la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

SAINT  ANDRÉ  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  26  Févr.     Traité 

pour  la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

SUGURY  et  GRANDE  BRETAGNE.  1848.  18  Févr.     Traité  pour 

la  répression  du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

AMÉRIQUE. 

(tbibub  indigènes). 

INDIENS    DE     STOOKBRIDGE     et     ÉTATS-UNIS.     1848.     24   NoV. 

Traité  de  cession.  254 

MENOMONiES  et  ÉTATS-UNIS.  1848.  18  Oct.  Traité  de  cession.  244 
NAVAJOS  et  ÉTATS-UNIS.  1849.  9  Sept.  Traité  de  soumission.  582 
PAWNEES  et  ÉTATS-UNIS.  1848.  6  Août.  Traité  de  cession.  214 
UTAHS  et  ÉTATS-UNIS.  1849.  30  Dec.    Traité  de  soumission.  696 


726     Amérique.  Anhali-'Bernbourg.  Autriche. 

WYANDOTTS  et  DELAWÂREs  et  ÉTATS-UNIS.  1843.  14  Décem- 
bre. Traité  de  cession,  suivi  de  la  Résolution  du  Con- 
grès, en  date  du  25  juillet  1848,  approuvant  ce  traité.  211 

ANGLETERRE 

VOm  O&AHDE  BBSTAONB. 

ANHALT-BERNBOURG. 

PRUSSE.  1849.  16  Mai.  Traité  portant  la  réunion  des  trou- 
pes de  Anhalt-Bernbourg  à  Tannée  prussienne.  402 

AUTRICHE. 

GRANDS   BRETAGNE,    PRUSSE,     RUSSIE    et  BELGIQUE.   1848.    24 

Févr.  Traité  d'accession  de  la  Belgique  au  Traité  du 
20  Décembre  1841,  pour  la  répression  d^  la  Traite 
des  Nègres.  52 

1849.  23  Juin.  Procès-verbal  de  l'échange  des  ratifi- 
cations. 60 

MODÈNE  et  PARME.  1849.  2  Juillet  Convention  d'accession 
du  Duché  de  Parme  à  la  convention  de  douanes,  con- 
clue, le  23  janvier  1848,  entre  TAutriche  et  le  Duché 
de  Modène.  521 

MODÈNE  et  PARME.    1849.   3  Juillet.     Convention  postale.       518 

MODÈNE  et  PARME.  1849.  3  Juillet.  Convention  pour  la  for- 
mation d'une  association  douanière.  522 

MODÈNE  et  PARME.  1849.  3  Juillet     Convention  pour  la  libre 

navigation  sur  le  Pô.  525 

ÉTATS  ROBCAiNS,  modène,  PARME.  1850.  12  FévT.  Acto  d'ac- 
cession  de  la  Cour  de  Rome  à  la  convention  du  3 
juillet  1849  pour  la  libre  navigation  sur  le  Pô.  532 

ÉTATS  ROMAINS.  1848.   14  Juillet      Convention  pour  régler 

les  relations  entre  la  citadelle  et  la  ville  de  Ferrara.     169 

ÉTATS  ROMAINS.  1849.  16  Mai.     Capitulation  de  Bologne.      400 

ÉTATS-UNIS.  1848.  8  Mai.  Convention  pour  l'extension  de 
certaines  stipulations  du  Traité  de  commerce  et  de  na- 
vigation en  date  du  27  août  1829.  154 

MODÈNE.  1849.  8  Août     Traité  de  limites.  533 

MODÈNE.  1849.    12  Août.     Acte   d'accession    au  Traité    de 

paix  du  6  août  1849,  signé  par  le  Duc  de  Modène.     185 

MONTENEGRO.  1849.  5  Août     Edit  relatif  à  la  suceessibilité 

des  Monténégrins.  565 

PARME.  1849.  3  Juillet.  Convention  relative  à  la  souverai- 
neté sur  les  îles  du  P6.  524 

PAi(ME:»    1849.    3  Juillet    Convention  pour   fixer   les  frais 


Autriche.  Bapière.  737 

d'entretien  des  tronpes  de  Tune  des  deux  parties  contrac- 
tantes au  cas  d'une  entrée  dans  le  territoire  de  l'autre.  612 

i^ABME.  1849.  14  Août    Acte  d'accession^  au  Traité  de  paix 

du  6  août  1849,  signé  par  le  Duc  de  Parme.  186 

PRUSSB.  1849.  2  et  30  Sept.     Déclarations  échangées  pour 

la  réadmission  des  sujets  originaires  respectifs.  600 

PRUSSE.  1849.  30  Sept.  Convention  pour  la  formation  pro- 
visoire d'une  nouvelle  commission  centrale  de  la  confé- 
dération germanique.  588 

PRUSSE.  1849.   3  Oot.      Protocole    relatif  aux   télégraphes 

électro-magnétiques.  591 

RUSSIE.  1849.   10  Juin.      Convention    pour  l'entretien    des 

troupes  russes  destinées  à  entrer  dans  les  états  autrichiens.  462 

RUSSIE.  1849.  26  Juillet.     Convention  additionnelle  au  traité 

de  poste  du  11  février  1843.  566 

ItussiB.  1849.  30  Sept,  et  8  Nov.     Déclaration  échangée  pour 

le  renvoi  de8juifsj)assés  de  l'un  des  deux  pays* dans  l'autre.  610 

SARDAiONB.  1848.   30  Mai.     Capitulation  de  Peschiera.  162 

BARDÂiGNE.  1848.  9  Août.     Convention  d'armistice.  171 

SARDÂiGME.  1849.  26  Mars.     Convention  d'armistice.  173 

8ASDAIGNE.  1849.  6  Août.  Traité  de  paix,  suivi  du  procès- 
verbal  de  l'échange  des  ratifications  en  date  du  12 
Août  1849.  178 

8ÂXE  ROYALE.  1848.  5  Mars.  Secès  général  de  limites  et 
de  cession,  suivi  d'un  acte  séparé,  de  la  même  date, 
et  d'une  convention  relative  aux  ruisseaux,  qui  séparent 
la  Bohême  et  la  Saxe,  du  12  octobre  1846.  64 

8AXE  ROYALE.  1849.  ^  Décembre.  Déclarations  échangées, 
modifiant  les  articles  IK  et  XI  du  recès  général  de 
limites  et  de  cession  du  5  mars  1848.  114 

SUISSE.  1849.  2  Juillet.    Traité  de  poste.  489 

TOSCANE.  1849.  25  Févr.  Dépêche  du  Prince  Schwarzen- 
berg  exposant  les  droits  de  souveraineté  de  la  maison 
de  Habsbourg-Lorraine  sur  la  Toscane.  702 

VENISE.  1848.  22  Mars.     Convention  relative  à  l'évacuation 

de  Venise  par  les  troupes  et  les  autorités  autrichiennes.  151 

BAVIÈRE. 

PRUSSE,  SAXE,  HANOVRE.  1849.  26  Mai.  Protocole  final  des 
conférences  de  Berlin  relatives  au  projet  d'une  nouvelle 
constitution  pour  l'Allemagne.  410 

FRANGÉ.  1848.  4  Fëvr.     Convention  de  chemin  de  fer.  41 

FRANGE.  1852.  8  Mai.  Procès-verbal  de  l'échange  des  rati- 
fications de  la  convention  du  4  Févr.  1848.  45 


728  Bavière.  Belgique.  Brème.  Brésil. 

HESSE  GBÂNDDUCALE.  1849.  16  Juillet.  Déclaration  échan- 
gée pour  Textension  de  la  convention  du  -f^  juin  1834, 
relative  à  Tentretien  réciproque  des  malades.  560 

8AXB.  1849.  4  Oct  Publication  du  gouvernement  de  Saxe, 
relative  à  une  convention  pour  régler  les  frais  des  ré- 
quisitions judiciaires.  595 

BELGIQUE. 

GRANDE  BRETAGNE,   AUTRICHE,   PRUSSE,  RUSSIE.    1848.    24  FéVT. 

Traité  d'accession  au  Traité    du   20  Décembre   1841, 
pour  la  répression  de  la  Traite  des  Nègres.  52 

1849.  23  Juin.    Procès-verbal  de  rechange  des  ratifi- 
cations. 60 

ESPAGNE.  1849.  17  Juillet.     Convention  postale.  562 

FRANCE.  1848.  27  Avril.  Convention  additionnelle  à  la  con- 
vention de  poste  du  3  novembre  1847.  351 

FRANCE.  1849.  8  Mai.  Articles  relatifs  à  Texécution  des 
Conventions  postales  du  3  novembre  1847  et  du  27 
avril  1849.  360 

FRANCE.  1849.  17  Nov.  Traité  de  navigation  et  de  com- 
merce. 622 

GRANDE  BRETAGNE.  1849.  27.  Nov.    Convention  additionnelle 

de  poste.  666 

GUATEMALA.  1849.  12  Avril.  Traité  d'amitié,  de  commerce 
et  de  navigation,  suivi  d^une  déclaration  signée  le  9 
Avril  1850.  335 

SUISSE.   1849.   12  Nov.    Convention  postale.  611 

BRÈME. 

cosTARiCA.  1848.  10  Mars.  Convention  relative  à  Tacces- 
sion  de  la  Costa  Bica  au  traité  d'amitié,  de  commerce 
et  de  navigation,  conclu,  le  25  juin  1847,  entre  les 
Villes  Ansëatîques  et  la  République  de  Guatemala.         146 

GUATEMALA.  1847.  25  Juiu.    Traité  d'amitié,  de  commerce 

et  de  navigation.  119 

BRÉSIL 

1849.  4  Mai.    Décret  relatif  aux  droits  différentiels.  409 

ÉTATS-UNIS,  1849.  27  Janv.     Convention  pour  satisfaire  aux 

réclamations  faites  par  des  citoyens  des  États-Unis.       270 
HAMBOURG.   1848.  31  Jauv.    Déclaration  du  Sénat  de  Ham- 
bourg relative  k  Tabolition  réciproque  des  droits. diffé- 
rentiels. 6 


Brésil  —  Espagne.  729 

SABDAIGNB.  1848.  26  Juillet.  1849.  24  Mai.  Notes  échan- 
gées relatives  à  rabolition  des  droits  différentiels.  408 

BRUNSWIG. 

HANOVRE.  1848.  17  Juin.  Déclarations  échangées  relatives 
à  la  réunion  de  certains  villages  brunswicois  au  Steuer- 
vereîn.  206 

CHINE. 

ÉTATS-UNIS.  1848.  11  Août.  Acte  du  Congrès  relatif  aux 
pouvoirs  judiciaires  des  agens  diplomatiques  et  consu- 
laires des  États-Unis.  216 

GRÂNDB  BSBTAQNB.    1849.  1  Mai.     Ordre  du  conseil  relative 

à  Tezercice  du  pouvoir  ecclésiastique  en  Chine.  377 

OBANDB  BBETAaNE.  1849.  7  Juin.  Ordonnance  anglaise  re- 
lative aux  procédures  dans  les  cours  consulaires  en  Chine.  459 

GBANDE  BRETAGNE.  1839.  19  Juillet  et  1  Août.  Ordonnan- 
ces anglaises  réglant  les  fonctions  et  les  devoirs  des 
agents  consulaires.  556 

GRANDE  BRETAGNE.   1849.  19  Juillet.     Ordonnance  anglaise 

relative  à  la  détention  des  malfaiteurs.  554 

COSTARICA. 

LI7BE0K,  BRÈME  et  HAMBOURG.  1848.  10  Mars.  Convention 
relative  à  Taccession  de  la  Costarica  au  traité  d'ami- 
tié, de  commerce  et  de  navigation  conclu,  le  25  Juin 
1847,  entre  lesdites  villes  et  la  République  de  Gua- 
temala. 146 

GRANDE  BRETAGNE.  1849.  27  Nov.  Traité  d*amitié,  de  com- 
merce et  de  navigation.  650 

DANEMARK. 

PRUSSE.    1849.   10  Juillet.     Convention    d^armistice,  signée 

à  Berlin.  544 

Articles  secrets.  699 

PRUSSE.   1849.   10  Juillet.    Protocole  contenant  les  articles 

préliminaires  de  paix,  signé  à  Berlin.  542 

DEUX-SICILES. 

SICILE.  1848.  12  Oct.  Publication  du  gouvernement  provi- 
soire de  la  Sicile  portant  les  conditions  de  Tarmistice 
conclu  entre  Tarmée  napolitaine  et  sicilienne.  240 

ESPAGNE. 
BELGIQUE.   1849.  17  Juillet.  Convention  postale.  562 

FRANGE.  1849.  1  Avril.     Convention  postale.  332 


730   État  Oriental.  États  [Romains.  États-Unis. 

ÉTAT  ORIENTAL  DE  L'URUGUAY. 

FRANCE.   1848.  12  Juin.     Convention  de  subsides.  203 

ÉTATS  ROMAINS. 

AUTRICHE,  MODÈNE,  PARME.  1850.  12  FévT.  Acte  d'acces- 
sion  de  la  Cour  de  Borne  à  la  convention  du  3  juillet 
1849,  ponr  la  libre  navigation  snr  le  Pô.  532 

AUTRICHE.   1849.  16  Mai.     Capitulation  de  Bologne.  400 

AUTRICHE.    1848.    14   Juillet.     Convention    pour  régler  les 

relations   entre   la  citadelle  et  la  ville  de  Ferrara.         169 
FRANCE.    1849.  31  Mai.     Traité  d'alliance  non-ratifië.  458 

GRANDE  BRETAGNE.  1848.  4  Sept.  Acte  du  Parlement  bri- 
tannique relatif  aux  relations  diplomatiques  avec  le 
^souverain  des  États  romains*^  237 

ÉTATS-UNIS  D'AMÉRIQUE. 

1848.  27  Juin.     Acte  du  Congrès  relatif  au  transport  des 

postes  entre  les  États-Unis  et  les  pays  étrangers.  208 

1848.  12  Août.  Acte  du  Congrès  pour  mettre  en  exécu- 
tion les  traités  relatifs  à   Textradition  des  malfaiteurs.  224 

CHINE  et  TURQUIE.  11  Août.  Acte  du  Congrès  relatif  aux 
pouvoirs  judiciaires  des  agens  diplomatiques  et  consu- 
laires des  États-Unis.  216 

AUTRICHE.  1848.  8  Mai.  Convention  pour  Textension  de 
certaines  stipulations  du  Traité  de  commerce  et  de  na- 
vigation en  date  du  27  août  1829.  154 

BRÉSIL.  1849.  27  Janv.  Convention  pour  satisfaire  aux  ré- 
clamations faites  par  des  citoyens  des  États-Unis.  270 

GRANDE  BRETAGNE.  1848.  15  Déc.     Convention  postale.  260 

GRANDE  BRETAGNE.  1849.  14  Mai.   Articles  additionnels  à  la 

convention  postale  du  15  décembre  1848.  388 

GRANDE  BRETAGNE.  1849.  15  Oct.  Circulaire  relative  à  Tad- 
mission  des  navires  et  cargaisons  britanniques  dans  les 
ports  américains.  599 

GUATEMALA.   1849.   3  Mars.     Convention  générale  de  paix, 

d'amitié,  de  commerce  et  de  navigation.  300 

HAWAH.  1849.  20  Déc.  Traité  de  commerce  et  de  navigation.  680 

INDIENS  DE  8TOCKBRIDGB.  1848.    24  Nov.  Traité  de  cession.  254 

MENOMONiES.  1848.  18  Oct.     Traité  de  cession.  244 

MEXIQUE.   1843.  20  Nov.  Articles  1  et  5  de  la   convention 

non-ratifiée,  relative  à  certaines  réclamations.  38 

MEXIQUE.  1848.  2  Février.  Traité  de  paix,  d'amitié,  déli- 
mites et  d'arrangement  définitif,  signé  à  Guadalupe 
Hidalgo.  7 


Ètats-^Unis.  France.  Grand*^  Bretagne.       731 

NAVAJOS.  1849.  9  Sept.     Traité  de  soumission.  582 

PAWNEES.  1848.  6  Août.    Traité  de  cession.  214 

UTÂHS.  1849.  30  Dec.     Traité  de  soumission.  696 

WYAKDOTTS  et  DBLAWABES.  1843.  14  Décembre.  Traité  de 
cession,  suivi  de  la  Résolution  du  Congrès,  en  date 
du  25  juillet  1848,  approuvant  ce  traité.  211 

FRANCE. 

1849.  7  Févr.     Eapport  sur  les  créances  dues  à  la  France 

par  des  états  étrangers  et  par  Tex-roi  Louis-Philippe.  704 

1849.  12  Dec.    Loi   sur  la  naturalisation  et  le  séjour  des 

étrangers.  678 

BAViÈBE.  1848.  4  Févr.     Convention  pour  rétablissement  et 

Texploitation  d'un  chemin  de  fer  de  Strasbourg  à  Spire.     41 

BAViÈBE.  1852.  8  Mai.  Procès-verbal  de  l'échange  des  ra- 
tifications de  la  convention  du  4  Février  1848.  45 

BELGIQUE.  1849.    27  Avril.     Convention    additionnelle  à  la 

convention  de  poste  du  3  novembre  1847.  351 

BELGIQUE.  1849.  8  Mai.  Articles  relatifs  à  l'exécution  des 
conventions  postales  du  3  novembre  1847  et  du  27 
avril  1849.  360 

BELGIQUE.  1849.  17  Nov.  Traité  de  navigation  et  de  com- 
merce. 

ESPAGNE.  1849.  1  Avril.     Convention  postale.  332 

ÉTAT  ORIENTAL  DE  l'ubuguay.   1842  Juin.     Convention  de 

subsides.  203 

ÉTATS  BOMAiNS.  1849.  31  Mai.  Traité  d'alliance  non-ratifié.  458 

GRANDE  BRETAGNE.  1848.  30  Août  et  7  Sept.  Articles  ad- 
ditionnels  à  la  convention  postale  du  3  avril  1843.       226 

GRANDE  BRETAGNE.  1849.  8  Mai.  Protocolo  concernant  la 
force  navale  française  établie,  sur  la  côte  occidentale 
de  l'Afrique,  pour  la  répression  de  la  Traite  des  Noirs.  386 

GUATEMALA.     Noto  officielle  relative  aux  dispositions  du  traité 

du  8  mars  1848.  117 

HAMBOURG.  1848.  5  Févr.  Convention  d'extradition.  596 

SUISSE.  1849.  23  Nov.     Convention  de  poste.  630 

GRANDE  BRETAGNE. 

1848.  16  Sept.  Note  du  ministère  des  affaires  étrangères 
pour  décider  de  la  question,  s'il  est  légitimement  per- 
mis de  détruire  les  propriétés  des  marchands  d'esclaves.  238 

1849.  26  Juin.  Acte  du  Parlement  relatif  à  la  réforme 
des  lois  en  vigueur  pour  la  protection  des  navires  anglais 

et  de  la  navigation.  477 


732  Grande   Bretagûe. 

1849.  28  Juillet.  Acte  du  parlement  pour  faciliter  les  ma- 
riages des  sujets  britanniques  séjournant  dans  des  pays 
étrangers.  573 

AUTRICHB,    PRUSSE,     BUSSIB    et    BELGIQUE.     1848.     24  Févr. 

Traité  d^accession  de  la  Belgique  au  Traité  du  20  Dé- 
cembre 1841 ,  pour  la  répression  de  la  Traite  des 
Nègres.  52 

1849.  23  Juin.  Procès-verbal  de  rechange  des  ratifi- 
cations. 60 

CHERBRO,  BAGROU,    JOUG  et  BOUM.  1849.  7  Juillet.     Traité 

pour  la  répression  du  commerce  d^eselaves  etc.  542 

ABTSsmiE.  1849.  2  Nov.     Traité  d^amitîé  et  de  commerce.    602 

ANTONIO  LAHO.    1848.    28  FévT.     Traité  pour  la  répression 

du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

BAIE  D^ivoRiE.    1848.   2  Mars.  Traité  pour  la  répression  du 

commerce  d'esclaves  etc.  50 

BATANGA  BBNiTO.  1848.  7  Aviil.     Traité  pour  la  répression 

du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

BELGIQUE.  1849.  27  Nov.  Convention  additionnelle  de  poste.  666 

BHAWNUGGUR.  1849.  20  Déc.  Note  du  Thakoor  de  Bhaw- 
nuggur  relative  aux  navires  entrant  ses  ports  en  cas 
de  relâche  forcée.  692 

BiHBiA.  1848.  31  Mars.  Déclaration  du  roi  et  des  chefs 
de  Bimbia  portant  la  promesse  de  faire  cesser  les  sa- 
crifices humains.  153 

BioMBO.  1849.  24  Mai.  Traité  pour  la  répression  du  com- 
merce d'esclaves  etc.  50 

BONNY.  1848.  21  Nov.  Traité  pour  la  répression  du  com- 
merce d'esclaves  etc.  253 

BONNY.  1849.  2  Dec.  Déclaration  du  roi  de  Bonny  relative  aux 

droits  à  percevoir  dans  le  cas  de  décès  d'un  subrécargue.  678 

BONNT.  1849.  2  Dec.  Promesse  du  roi  de  Bonny  de  faire 
cesser  les  sacrifices  humains  et  de  protéger  les  mission- 
naires chrétiens.  676 

ANCIEN  CALABAR.  1848.  18  et  20  Mars.  Déclarations  du 
roi  et  des  chefs  de  l'Ancien  Calabar  portant  la  pro- 
messe de  faire  cesser  les  sacrifices  humains.  150 

CALABAR.  1849.  28  Mai.  Acte  du  roi  de  Calabar  recon- 
naisant  le  traité  conclu  par  son  prédécesseur  le  6  dé- 
cembre 1841.  457 

Oamma.  1848.  25  Mai.  Traité  pour  la  répression  du  com- 
merce d'esclaves  etc.  50 

CHERBRO.  1848.  12  Févr.  Traité  pour  la  répression  du  com- 
merce d'esclaves  etc.  48 


Grande  Bretagne.  733 

GHEBBBO.  1849.  4  Juillet.  Traité  relatif  aux  relatione  ami- 
cales à  établir  entre  les  parties  contractantes  ;  suivi  de 
Tacte  d'accession  des  chefs  de  bagrou,  djb  joug  et  de 
BOUM,  en  date  du  8  Juillet  1849.  638 

CHIKE.  1849.  1  Mai.  Ordre  du  Conseil  relative  à  l'exer- 
cice du  pouvoir  ecclésiastique  en  Chine.  377 

CHINE.  1849.  7  Juin.  Ordonnance  anglaise  relative  aux  pro- 
cédures dans  les  cours  consulaires  en  Chine.  459 

CHINE.  1849.  19  Juillet.     Ordonnance  anglaise  relative  à  la 

détention  des  malfaiteurs.  554 

CHINE.  1849.  19  Juillet  et  1  Août.  Ordonnances  anglaises 
réglant  les  fonctions  et  les  devoirs .  des  agents  consu- 
laires. 556 

CORisco.  1849.  6  Janv.  Traité  pour  la  répression  du  com- 
merce d'esclaves  etc.  50 

COSTABIOA.   1849.    27  Nov.     Traité  d'amitié,  de  commerce 

et  de  navigation.  650 

DBEWiN.  1848.  26  Févr.  Traité  pour  la  répression  du  com- 
merce d'esclaves  etc.  50 

ÉTATS  ROMAINS.  1848.  4  Sept.  Acte  du  Parlement  britan- 
nique relatif  aux  relations  diplomatiques  avec  le  „sou- 
verain  des  états  romains".  237 

ÉTATS-UNIS.  1848.  15  Dec.     Convention  postale.  260 

ÉTATS-UNIS.  1849  14  Mai.  Articles  additionnels  à  la  con- 
vention postale  du  15  décembre  1848.  388 

ÉTATS-UNIS.  1849.  15  Oct.  Circulaire  américaine  relative  à 
l'admission  des  navires  et  cargaisons  britanniques  dans 
les  ports  américains.  599 

FRANCE.  1848.  30  Août  et  7  Sept.     Articles  additionnels  à 

la  concention  postale  du  3  avril  1843.  226 

FRANCE.  1849.  8  Mai.  Protocole  concernant  la  réduction  de 
la  force  navale  française,  établie,  sur  la  côte  occiden- 
tale de  l'Afrique,  pour  la  répression  de  la  Traite  des 
Noirs.  386 

GALLINAS.    1849.   4  Févr.     Déclaration  des  chefa  de  Galli- 

nas  pour  la  relaxation  d'un  certain  nombre  d'esclaves.  276 

GALLmAS.    1849.   6  et  11  Nov.     Promesses    des   chefs   de 

Gallinas  de  délivrer  un  certain  nombre  d'esclaves.  606 

GRAND  BEREBY.    1848.    25  Févr.     Traité  pour  la  répression 

du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

GRAND  LAHO.    1848.   28   Févr.     Traité    pour   la  répression 

du  commerce  d'esclaves  etc.  50 

GUATEMALA.  1849.  20  Févr.     Traité  d'amitié,  de  commerce 

et  de  navigation.  282 


734  Grande  Bretagne,  Guatemala. 

JACK  JAQUES.  1848.  29  Févr.     Traité  pour  la  répression  du 

commerce  d'esclaves  etc.  50 

JAFFBRABAD.  1849.  30  Déc.  Noto  du  Prince  de  Jafferabad 
relative  aux  navires  entrant  ses  ports  en  cas  de  re- 
lâche forcée.  693 

JOONAGUB.  1859.  30  Déc.  Note  du  Prince  de  Joonagur 
relative  aux  navires  entrant  ses  ports  en  cas  de  relâ- 
che forcée.  693 

LAHEDSGH.    1849.  7  Mai.    Traité  d'amitié  et  de  commerce.  382 

LAHOBB.    1849.  29  Mars.     Conditions   accordées  à    Daleep 

Sing  par  la  Compagnie  des  Indes  Orientales.  330 

LIBÉRIA.  1848.  21  Nov.     Traité  d'amitié  et  de  commerce.     249 

MALDiBA.  1848.  31  Mars.  Traité  pour  la  répression  du 
commerce  d'esclaves  etc«  50 

KOWANUGGUB.  1849.  20  Déc.  Note  du  Prince  de  Nowannggur 
relative  aux  navires  entrant  ses  ports  en  cas  de  relâche 
forcée.  693 

OTOKDo.  1848.  4  Avril.  Traité  pour  la  répression  du  com- 
merce d'esclaves  etc.  50 

PAYS-BAS.  1848.  31  Août.  Articles  additionnels  au  traité 
du  4  mai  1818  relatif  à  la  répression  de  la  Traite  des 
Noirs,  suivi  d'une  déclaration  signée  le  24  oct.  1848.  230 

PERSE.  1848.  12  Juin.     Firmans  du  Schah  portant  défense 

d'importer  et  d'exporter  des  Nègres  par  voie  de  mer.    204 

POOB  BUNDEB.  1849.  20  Déc.  Note  du  Prince  de  Poor  Bun- 
der  relative  aux  navires  entrant  ses  ports  en  cas  de 
relâche  forcée.  693 

PBUSSE.  1849.  ^^jMars.  Articles  additionnels  à  la  conven- 
tion postale  du  1  octobre  1846.  326 

SAïKT  ANDiuÊ.  1848.  26  Févr.    Traité  pour  la  répression  da 

commerce  d'esclaves  etc.  50 

scHLESWia-HOLSTEiH.  1849.  17  Jauv.  Note  officielle  du  mi- 
nistère des  affaires  étrangères  relative  à  l'admission  du 
pavillon  schleswig- holsteinois  dans  les  ports  anglais.        268 

SOHAB.  1849.  22  Mai.     Engagement  relatif  à  la  répression 

du  commerce  d'esclaves.  407 

SUÈDE.  1849.  26  Oct.  Ordonnance  suédoise  accordant  aux 
marchandises  et  aux  bâtiments  anglais  les  droits  des 
marchandises  et  des  bâtiments  suédois.  601 

suauBY.  1848.  18  Févr.  Traité  pour  la  répression  du  com- 
merce d'esclaves  etc.  60 

GUATEMAU. 

LUBECK,    BBÊMB  et  HAMBOURG.  1847.   16  Juin.     Traité  dV 


Guatem.   Hambourg.  Hanovre.  Hawaii  Hesse.    735 

mîtié,  de  commerce  et  de  navigation,  suivi  dW  proto- 
•  cole  du  1  octobre  1850.  119 

BELGIQUE.  1849.  12  Avril.  Traité  d'amitié,  de  commerce 
et  de  navigation,  suivi  d'une  déclaration  signée  le  9 
avril  1850.  335 

ÉTATS-UNIS.  1849.  3  Mars.     Convention  générale  de  paix, 

d'amitié,  de  commerce  et  de  navigation.  300 

FRANGE.     Note  officielle  relative  aux.   dispositions   du  traité 

du  8  mars  1848.  117 

QRANDB  BRETAGNE.  1849.  20  FévT.  Traité  d'amitié,  de  com- 
merce et  de  navigation.  282 

HAMBOURG. 

BRÉSIL.  1831.  31  Janv.  Déclaration  du  Sénat  de  Ham« 
bourg  relative  à  l'abolition  réciproque  des  droits  diffé- 
rentiels. 6 

OOSTARICA.  1848.  10  Mars.  Convention  relative  à  l'accession 
de  la  Costarica  au  traité  d'amitié,  de  commerce  et  de 
navigation  conclu  le  25  juin  1847,  entre  les  Villes  An- 
séatiques  et  la  Eépublique  de  Guatemala.  146 

FRANCE.  1848.  5  Févr.     Convention  d'extradition.  596 

GUATEMALA.  1847.  25  Juiu,    Traité  d'amitié,  de  commerce 

et  de  navigation.  119 

HAWAn.  1848.  8  Janv.    Traité  d'amitié  et  de  commerce.  3 

HANOVRE. 

PRUSSE,  BAVIÈRE,  SAXE.  1849.  26  Mai.  Protocole  final  des 
conférences  de  Berlin  relatives  au  projet  d'une  nou- 
velle constitution  pour  l'Allemagne.  410 

PRUSSE,  SAXE.  1849.  26  Mai.     Traité  d'alliance  signé  à  Berlin.  445 

PRUSSE,  SAXE.  1849.  26  Mai.     Convention  pour  l'institution 

provisoire  d'une  cour  arbitrale,  signée  à  Berlin.  455 

BRUNfiWic.  1848.  17  Juin.  Déclarations  échangées  relatives 
à  la  réunion  de  certains  villages  brunswicois  au  Steuer- 
verein.  206 

HAWAII. 

ÉTATS-UNIS.  1849.  20  Dec.  Traité  de  commerce  et  de  na- 
vigation. 680 

HAMBOURG.  1848.  8  Jauv.     Traité  d'amitié  et  de  commerce.      3 

HESSE  GRANDDUCALE. 

BAVIÈRE.  1849.  16  Juillet.  Déclaration  échangée  pour  l'ex- 
tension de  la  convention  du  -^^  juin  1834,  relative  à 
l'entretien  réciproque  des  malades.  560 


736  HohenzoUern  —  Lubech. 

HOHENZOLLERN-HECHINGEN. 

WURTEMBERG.  1849.  12  Nov.  PuWication  du  gouvernement 
de  Wurtemberg  relative  à  une  convention  pour  la  pro- 
longation du  Traite  de  1825.  620 

INDES  ORIENTALES. 

(PBIHCES   iNDIOiHBS.) 
BHAWNUGQUR   et   GRANDE   BRETAGNE.    1849.   20  Déc.      NotO  du 

Thakoor  de  Bhawnuggur  relative  aux  navires  entrant 
ses  ports  en  cas  de  relâche  forcée.  692 

JAFFERABAD    et   GRANDE   BRETAGNE.    1849.    30    Déc.      NotO    du 

Prince  de  Jafferabad  relative  aux  navires  entrant  ses  ports 
en  cas  de  relftche  forcée.  693 

JOONAG0R    et    GRANDE    BRETAGNE.     1849.    30    Dëc.      NotO    du 

Prince  de  Joonagur  relative  aux    navires    entrant   ses 
ports  en  cas  de  relâche  forcée.  693 

LAHORS  et  GRANDS  BRETAGNE.  1849.  29  Mars,  Conditions 
accordées  à  Duleep  Sing  par  la  Compagnie  des  Indes 
Orientales.  330 

NOWANUGGUR   et   GRANDE   BRETAGNE.  1849.   20  Déc.      Note  du 

.  Prince  de  Nowanuggur  relative  aux  navires  entrant  ses 
ports  en  cas  de  relâche  forcée.  693 

POOR  BUNDER  et  GRANDE  BRETAGNE.  1849.   20  Déc.   Note 

du  Prince  de  Poor  Bunder  relative  aux  navires  entrant 
ses  ports  en  cas  de  relâche  forcée.  693 

LAHEDSCH. 

GRANDE-BRETAGNE.  1849.  7  Mai.  Traité  d^amitié  et  de  corn 
merce. 


382 


LIBERIA. 


1849.  20  Déc.  Acte  pour  régler  la  navigation,  le  com- 
merce et  les  finances.  689 

GRANDE  BRETAGNE.  1848.  21  Nov.  Traité  d^amitié  et  de 
commerce.  249 

LOMBARDIE. 

SARDAiGNE.  1848.  13  Juiu.  Convention  pour  la  réunion  de 
la  Lombardie  à  la  Sardaigne.  16 

LUBECK. 

cosTARicA.  1848.  10  Mars.  Convention  relative  à  l'acces- 
sion de  la  Costarica  au   traité   d^amitié,    de  commerce 


et  de  navigation,   conclu,    le  25  juin  1847,  entre  les 
Villes  Anséatiques  et  la  Eépublique  de  Guatemala.         146 
6UATEMAI4A.  1847.  25  Juiu.     Traité  d^amitié,   de  commerce 
et    de   navigation,    suivi   d^un    protocole  sur  rechange 
des  ratifications,  en  date  du  1  octobre  1850*  119 

LUXEMBOURG. 

PRUSBB.  1849.    9  Févr.     Convention   pour  prévenir  et  pour 

punir  les  délits  forestiers,  de  chasse  et  de  pêche.  277 

MEXIQUE, 

ÉTATS-îTNis.  1843.  20  Nov.  Articles  1  et  5  de  la  conven- 
tion non-ratifiée,  relative  à  certaines  réclamations.  38 

ÉTATS-UNIS.  1848.  2  Févr.  Traité  de  paix,  d'amitié,  de  li- 
mites et  d'arrangement  définitif,  signé  à  Guadalnpe  Hi- 
dalgo. 7 

MODÈNE. 

AUTRICHE  et  PARME.  1849.  2  Juillet.  Convention  d'accession 
du  Duché  de  Parme  à  la  convention  de  douanes  con- 
clue, le  23  janvier  1848,  entre  T Autriche  et  le  Duché 
de  Modène.  521 

AUTRICHE  et  PARME.   1849.    3  JuiUct.     Convention  pour  la 
'  libre  navigation  sur  le  P6.  525 

:-    AUTRICHE  et  PARME.  1849.   3  Juillet.     Convention  postale.     518 
AUTRICHE  et  PARME.  1849.   3  Juillet.     Convention  poUr    la 

formation  d'une  association  douanière.  522 

SARDAiaNB  et  AUTRICHE.  1849.  12  Août.     Acte    d'accession 
'  au  Traité  de  paix  du  6  août  1849.  185/ 

ÉTATS     ROMAINS,     AUTRICHE,     PARME.    1850.    12   Pévr.       ActO 

d'accession  de  la  Cour  de  Eome  à  la  convention  du  3 
juillet  1849  pour  la  libre  navigations  sur  le  Pô. 
•    AUTRICHE.  1849.  8  Août.     Traité  de  limites. 

e;  MONTENEGRO. 

AUTBIOHBU  1849*  5  Août.     Édit  autrichien  relatif  à  la'  ^$5 
cessibilité  des  Monténégrins. 

NAPLES. 

VOIS  DBUX-SIGILES^ 

NORVÈGE. 

ï'''^  VOIE  SUÈDE. 

^^'  Novù.  RecueU  gén.     Tome  XlV.  Aqf 


738     Parme.  Pays-Bas.  Perse.  Porte  Ottom.  Prusse. 

PARME. 

AUTRICHE  et  MODÈNB.  1849.  2  Juillet  Convention  d'acces- 
sion du  Duché  de  Parme  à  la  convention  de  douanes, 
conelue,  le  23  janvier  1848,  entre  TAutriclie  et  le  Du- 
ché de  Modène.  521 

AUTRICHE.  1849.  3  Juillet  Convention  relative  à  la  souve- 
raineté sur  les  îles  du  Pô.  524 

AUTRICHE  et  MODÈNB.  1849.  3  Juillet  Convention  pour  la 
libre  navigation  sur  le  Pô.  525 

AUTRICHE  et  MODÈNE.  1849.  3  Juillet.     Convention  pour  la 

formation  d'une  association  douanière.  522 

AUTRICHE  et  MODÈNB.  1849.  3  Juillet.     Convention  postale.   518 

ÉTATS  ROMAINS,  AUTRICHE,  modène.  1850.  12  Févr.  Acte 
d'accession  de  la  Cour  de  Eome  à  la  convention  du 
3  juillet  1849,  pour  la  libre  navigation  sur  le  !Pô.         532 

fiARDAiGNE  et  AUTRICHE.  1849.  14  Aout.      Acto   d'accessiou 

au  Traité  de  paix  du  6  août  1849.  186 

AUTRICHE.  1849.  3  Juillet.  Convention  pour  fixer  les  frais 
d'entretien  des  troupes  de  Tune  des  deux  parties  con- 
tractantes au  cas  d'une  entrée  dans  le  territoire  de  l'autre.  512 

PAYS-BAS. 

GRANDE  BRETAGNE.  1848.  31  Août.  Articles  additionnels  au 
traité  du  4  mai  1818  relatif  à  la  répression  de  la 
Traite  des  Noirs,  suivis  d'une  déclaration  signée  le 
24  octobre  1848.  230 

PERSE. 

GRANDE  BRETAGNE.  1848.  12  Juiu.  Firmaus  du  Schah  por- 
tant défense  d'importer  et  d'exporter  des  Nègres  par 
voie  de  mer.  204 

PORTE  OTTOMANE. 

ÉTATS-UNIS.  1848.  il  Août  Acte  du  Congrès  relatif  aux 
pouvoirs  judiciaires  des  agens  diplomatiques  et  consu- 
laires des  États-Unis.  216 

BUBSiE.  1849.  1  Mai.     Convention  de  Balta-Liman  relative 

aux  Principautés  danubiennes.  378 

RUSSIE.  1849.  25  Dec.  Protocole  accomodant  les  différends 
relatifs  aux  réfugiés  polonais.  69 

PRUSSE. 

1849*  9  Févr.  Loi  portant  certaines  modifications  au  règle- 
ment général  sur  les  industries.  282 


Prusse.  —  Russie.  73g 

GRANDE   BBBTAGNB,   AUTBIGHE,    RUSSIE  et  BELOIQITB.    1848.   24 

Févr.  Traité  d'accession  de  la  Belgique  au  Traité  du 
20  Décembre  1841,  pour  la  répression  de  la  Traite 
des  Nègres,  52 

1849.  23  Juin.  Procès -verbal  de  réchange  des  rati- 
fications. 60 

BAVIÈRE,  SAZE,  HANOVRE.  1849.  26  Mai.  Protocolo  final  des 
conférences  de  Berlin  relatives  au  projet  d*ane  nou- 
velle constitution  pour  rAUemagne.  410 

SAXE,  HANOVRE.   1849.    27  Mai.     Traité   d^alliance  signé  à 

Berlin.  445 

SAXE,  HANOVRE.  1849.  26  Mai.     Convention  pour  Tinstitution 

provisoire  d'une  cour  arbitrale,  signée  à  Berlin.  455 

ANHALT-BERNBOURa.  1849.  16  Mai.     Traité  portant  la  réunion 

des  troupes  de  Anhalt-Bernbourg  à  Tarmée  prussienne.  402 

A17TRIGHE.  1849.  2  et  30  Sept.     Déclarations  échangées  pour 

la  réadmission  des  sujets  originaires  respectifs.  600 

AUTRICHE.  1849.  30  Sept.  Convention  pour  la  formation 
provisoire  d^une  nouvelle  commission  centrale  de  la  con- 
fédération germanique.  588 

AUTRICHE.  1849.  3  Oct.    Protocole  relatif   aux  télégraphes 

électro-magnétiques.  591 

DANEMARK.  1849.  10  Juillet.     Convention  dWmistice,  signée 

à  Berlin.  544 

Articles  secrets.  699 

DANEMARK.  1849,  10  Juillet.  Protocole  contenant  les  arti- 
cles préliminaires  de  paix,  signé  à  Berlin.  542 

GRANDE  BRETAGNE.  1849.  -^  Mars.     Articles  additionnels  à 

la  convention  postale  du  1  octobre  1846.  326 

LUXEMBOURG.  1849.  9  Févr.     Convention  pour  prévenir  les 

délits  forestiers,  de  chasse  et  de  pêche.  277 

ROME. 

VOIB  ^^TATB  B0MAIN8. 

RUSSIE. 

AUTRICHE,    GRANDE   BRETAGNE,   PRUSSE   et  BELGIQUE.  1848.    24 

Févr.     Traité  d^accession  de  la  Belgique  au  Traité  du 
20  Décembre  1841 ,    pour    la  répression  de  ta  Traitfe 
•    des  Nègres.  •  52 

1849.  23  Juin.     Procès  -  vorbal  de  rechange  des  rati- 
fications. 60 
AUTRDOHB.  1849.  26  Juillet.      Convention   addiHcninâlle    an 

traité  de  poste  du  11  février  1843.  566 


740  Russie.  Sardaigne. 

AUTRiCHB.  1849.  10  Juin.  Convention  pour  Tentretien  des 
troupes  russes  destinées  à  entrer  dans  les  états  autri- 
chiens. 462 

AUTRICHE.  1849.  8  Nov.  et  30  Sept.  Déclaration  échangée 
pour  le  renToi  des  juifs  passés  de  Tun  des  deux  pays 
dans  l'autre.  610 

PORTE  OTTOMANE.  1849.  1  Mai.      Convention    de  Balta-Lî- 

man  relative  aux  Principautés  danubiennes.  ^  378 

PORTE  OTTOMANE.  1849.  25  Déc.     Protocole  accomodant  les 

différends  relatifs  aux  réfugiés  polonais.  693 

SANDWICH. 

VOIB  HAWAH. 

SARDAIGNE. 

1849.  3  Avril.  Acte  solennel  d'abdication  du  roi  Charles- 
Albert.  176 

1849.  4  Décembre.  Décret  relatif  à  la  naturalisation  des 
Italiens  appartenant  aux  provinces  réunies,  en  1848, 
à  la  Sardaigne.  188 

AUTRICHE.  1848.  30  Mai.     Capitulation  de  Peschiera.  162 

AUTRICHE.  1848.  9  Août.     Convention  d'armistice.  171 

AUTRICHE.  1849.  26  Mars.     Convention  d'armistice.  173 

AUTRICHE.  1849.  6  Août.  Traité  de  paix,  suivi  du  procès- 
verbal  de  l'échange  des  ratifications,  en  date  du  12 
Août  1849.  178 

BRÉSIL.  1848,  26  Juillet.  1849.  24  Mai.     Notes  échangées 

relatives  à  l'abolition  des  droits  différentiels.  408 

LOMBARDiE.  1848.  13  Juiii.     Couventlon  pour  la  réunion  de 

la  Lombardie  à  la  Sardaigne.  164 

HODÈNE.  1849.  12  Août.      Acte    d'accession  au    Traité   de 

paix  du  6  Août  1849,  signé  pv  le  Duc  de  Modène.     185 

PARME.  1849.  14  Août.    Acte  d^accession  au  Traité  de  paix 

du  6  août  1849,  signé  par  le  Duc  de  Parme.  168 

T0SCAHE4    1849.   24  Sept.     Convention  de  commerce  et  de 

navigation.  585 

YBNisir.  1848.  4  Juillet.    Arrêté  de  FAssemblée  Yenétienne, 

pour  la  réunion  de  Venise  à  la  Sardaigne.  166 

VENISE.  1848.  6  Août.  Décret  du  gouvernement  provisoire 
de  Venise  publiant  la  loi  sarde,  en  date  du  fi?  juillet 
1848,  relative  à  la  réunion  de  Venise  à  la  Sardaigne.  167 


Saxe.  741 

SAXE  (royale). 

1849,  31  Mars.  Édît  relatif  à  la  réunion  des  districts  cé- 
dés par  r Autriche.  115 

PBUSSB,  BAviÈBB,  HAHOVBB.  1849.  26  Mai.  Protocole  final 
des  conférences  de  Berlin  relatives  au  projet  d*une  nou- 
velle constitution  pour  TÂUemagne.  410 

PBT7SSE,  hanovke:   1849.  26  Mai.     Traité  d'alliance  signé  h, 

Berlin.  445 

PBUSSE,  HANOVBE.   1849.   26  Mai.     Convention  pour  Tinsti- 

tution  provisoire  d^une  cour  arbitrale,  signée  à  Berlin.  445 

ÂUTBIGHE.  1848.  5  Mars.  Eecès  général  de  limites  et  de 
cession,  suivi  d^un  acte  séparé,  de  la  même  date,  et 
d'une  convention  relative  aux  ruisseaux,  qui  séparent 
la  Bohême  et  la  Saxe,  du  12  octobre  1846.  64 

AUTRICHE.  1849.  ^  Décembre.  Déclarations  échangées,  mo- 
difiant les  articles  IX  et  XI  du  recès  général  de  li- 
mites et  de  cession  du  5  mars  1848.  114 

BAVIÈRE.  1849.  4  Oct.  Publication  du  gouvernement  de 
Saxe  relative  à  une  convention  pour  régler  les  frais 
des  réquisitions  judiciaires.  595 

SAXE-coBOURG-ooTHA.  1848  10  Juîn  et  27  Juillet.  Décla- 
rations échangées  pour  simplifier  et  régler  les  procé- 
dures judiciaires.  190 

SUÈDE  et  NORVÈGE.  1848.  3  Janv.  Publication  du  gouverne- 
ment de  Saxe  relative  à  une  convention  avec  la  Suède 
et  la  Norvège  pour  rechange  des  actes  de  décès  des 
sujets  respectifs.  1 

SAXE-COBOURG-GOTHA. 

8AXE  ROYAX«B.  1848.  10  Juiu  et  27  Juillet.  Déclarations 
échangées  pour  simplifier  et  régler  les  procédures  judi* 
ciaires.  ^  190 

SAXE-MEININGEN. 

SAZE-WBIMAR.  1849.  7  Nov.  Publication  du  gouvernement 
de  S.  Meiningen  relative  à  une  convention  conclue  pour 
la  réadmission  des  renvoyés  et  des  va^afoopds.  607 

SAZE-WEiMAR.  1848.  18  Nov.  Publication  du  gouvernement 
de  S.  Meiningen  se  rapportant  au  renouvellement  de 
la  convention  conclue,  le  ^  mars  1833,  avec  le  Grand- 
Duché  de  Saxe-Weimar,  relative  à  l'administration  de 
la  justice  criminelle,  248 


742  Saxe  —   Toscane. 

SAX£.WEIMAR. 

SAXB-MEiNiNGBN.  1849.  7  Nov.  Publîcatîoii  du  gouverne- 
ment de  S.  Meiningen  relative  à  une  convention  con- 
clue pour  la  rëadmission  des  renvoyés  et  des  va- 
gabonds. 607 

SAZE-MEiNiNaEN.  1848.  13Nov.  Publication  du  gouvernement 
de  S.  Meiningen  se  rapportant  au  renouvellement  de 
la  convention  conclue  le  ^^  mars  1833,  relative  à  Fad- 
ministration  de  la  justice  criminelle.  248 

SCHLESWIG-HOLSTEIN. 

GRANDE  BRETAGNE.  1849.  17  Jauv.  Noto  officielle  du  mi- 
nistère des  affaires  étrangères  de  la  Grande-Bretagne 
relative  à  Fadmission  du  pavillon  schleswig-holsteinoiB 
dans  les  ports  anglais.  268 

SICILE. 

DEiJX-siciLES.  1848.  12  Oct.  Publication  du  gouvernement 
provisoire  de  la  Sicile  portant  les  conditions  de  l'ar- 
mistice conclu   entre  Farmée  napolitaine  et  sicilienne.     240 

SOHAR. 

GRANDE  BRETAGNE.  1849.  22  Mai.  Engagement  relatif  à  la 
répression  du  commerce  d^esclaves.  407 

SUÈDE. 

GRANDE  BRETAGNE.  1849.  26  Oct.  Ordonnance  accordant 
aux  marchandises  et  aux  bâtiments  anglais  les  droits 
des  marchandises  et  des  bâtiments  suédois.  601 

SAXE  ROYALE.  1848.  3  Jauv.  Publication  du  gouvernement 
de  Saxe  relative  à  une  convention  avec  la  Suède  et 
la  Norvège  pour  Féchange  des/actes  de  décès  des  su- 
jets respectifs.  4  1 

SUISSE. 

1849.  16  Juillet.  Arrête  du  conseil  fédéral  pour  Fexpulsion 

des  réfugiés  badois  et  autres.  560 

AUTRICHE.  1849.  2  Juillet.    Traité  de  poste.  489 

BELGIQUE.  1849.  12  Nov.     Convention  postale.  611 

FRANGE.  1849.  23  Nov.     Convention  de  poste.  630 

TOSCANE. 
AUTRICHE  1849.  25  Févr.    Dépêche  du  Prince  Schwarisen- 


Turquie  —    Wurtemberg.  743 

berg   exposant   les    droits    de  souveraineté  de  la  mai- 
son de  Habsbourg-Lorraine  sur  la  Toscane.  702 
6ÂBBAIGNE.    1849.  24  Sept.     Convention  de   commerce  et 

de  navigation.  685 

TURQUIE. 

voiB  POBTB  Ottomans. 

URUGUAY. 

vont  ÉTAT  OBIENTA&  D'UBUOUAT. 

VENISE. 

AUTRICHE.  1848.  22  Mars.     Convention  relative  à  TeVacua- 

tion  de  Venise  par  les  autorités  autrichiennes.  161 

fiAXDAiGNE:    1848.   4  Juillet.     Arrêté  de  TAssemblée  Vené- 

tienne  pour  la  réunion  de  Venise  à  la  Sardaigne.  166 

SASDAïQNE.  1848.  6  Août.  Décret  du  gouvernement  provi- 
soire de  Venise  publiant  la  loi  sarde,  en  date  du  27 
juillet  1848,  relative  à  la  réunion  de  Venise  à  la  Sar- 
daigne. 167 

WURTEMBERG. 

HOHENZOLLEBX-HBCHiHaEN.  1849.  12  Nov.  Publication  rela- 
tive à  une  convention  pour  la  prolongation  du  Traité 
de  1826.  620 


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