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« * J
RECUEIL GÉNÉRAL
D£
TRAITES
ET
AUTRES ACTES EELATIFS AUX RAPPORTS
DE DROIT INTERNATIONAL.
CONTINUATION DU GRAND RECUEIL
DE
G. Fr. DE MARTENS
PAB
CHARLES SAMWER et JULES HOPF.
TOME «TYTifeirB
GOTTINGUE,
LIBRAIRIE DE DIETERICH.
1874.
©
NOUVEAU
RECUEIL GÉNÉRAL
DE
TRAITÉS,
CONVENTIONS ET AUTRES TRANSACTIONS
REMARQUABLES,
SERVANT À U CONNAISSANCE DES REUTIONS
ÉTRANGÈRES DES PUISSANCES ET ÉTATS
DANS LEUB8 BAPF0BT8 HUTUH^S.
REDIGE SUR COPIES, COLLECTIONS ET
PUBLICATIONS AUTHENTIQUES.
CONTINUATION DU GRAND RECUEIL
DE
G. Fr. DE MARTENS
PAR
CHARLES SAMWER et JULES HOPF.
tome XIX.
D
GOTTINGUE,
LIBRAIRIE DE DIETERICH.
1874.
3I^-vdri$f'î. (.r<r
Pr é f a c e.
En ofirant au lecteur un nouveau Volume
de Traités, nous le prions de vouloir bien se
rappeler les principes qui président à la ré-
daction de notre Recueil et que nous avons
énoncés dans la préface du Tome XIV*-
Nous avons eu soin de maintenir rigoureuse-
ment le caractère international, imprimé à
l'ouvrage par son célèbre fondateur. Restent
donc exclus les actes de législation intérieure.
Nous avons cependant admis quelques exceptions
pour des actes de cette nature qui se rapportent
directement aux relations extérieures des États.
C'est ainsi que nous avons inséré dans le pré-
cédent Volume les Chartes fédérales de la Con-
fédération de l'Allemagne du Nord et de TEmpîre
Allemand, actes qui, pour ainsi dire, constituent
l'individualité d'un nouveau membre de la famille
Européenne. De même nous mettons à la tête
du présent Volume la loi qui règle le service
des Consulats Allemands à l'étranger.
VI Préface.
Par contre, nous croyons devoir renoncer
à Tinsertion des transactions, si nombreuses de
nos jours, qui n'ont pour but que de régler les
rapports mutuels des grandes institutions de
communications publiques, et qui ordinairement
sont dépourvues de tout intérêt politique et
étrangères aux relations de droit international
proprement dit. On ne trouvera donc pas dans
notre Recueil les Conventions concernant les
Chemins de fer. Postes et Télégraphes. Pour-
tant, pour cette règle aussi, le principe même
peut prescrire certaines exceptions. Ainsi, par
exemple, nous avons admis dans le présent
Volume les actes relatifs au chemin de fer du
St. Gothard, dont l'importance semble dépasser
le caractère purement commercial.
L'abondance des matières nous met le plus
souvent dans l'impossibilité de reproduire les
documents polyglottesr dans toutes les langues
originales. Nous prenons donc pour règle de
ne donner qu'un seul texte authentique, en pré-
férant le français à l'anglais et à l'allemand.
De même nous employons ordinairement le
français pour les traductions des pièces dont
le texte original n'est conçu dans aucune des
trois langues.
Quant à l'arrangement des difiérentes pièces
réunies dans un Volume, nous coordonnons
autant que possible en groupes celles qui se
rapportent aux mêmes sujets ou transactions.
Préface. vn
Cependant il arrive souvent qu'au moment de
la publication d'un Volume nous ne nous trouvons
pas encore en possession de tous les documents
appartenant à un groupe détermine. Ils doivent
en ce cas paraître dans un Volume subséquent.
Et d'ailleurs il y a toujours, parmi les pièces
qui sont du domaine de notre Becueil, un grand
nombre de documents épars qu'il est impossible
de ranger dans un ordre déterminé ou de com-
biner en groupes, et qui sont en même temps
trop disparates pour admettre un arrangement
systématique quelconque. La politique du jour
an surplus est exclue par le caractère purement
scientifique de notre ouvrage, qu'il n'est pas
inutile de rappeler vis-à-vis de certains critiques
qui semblent avoir pris notre Recueil pour un
ouvrage destiné à une lecture continue, et qui
ont prodigué une sagacité aussi grande que su-
perflue & découvrir dans l'arrangement des Traités
des calculs de l'esprit de parti politique.
Notre Becueil na pour but que de fournir
le texte authentique et correct des documents
qui forment les sources du droit international.
Cet immense faisceau composé d'éléments divers
n'a d'autre lien qui le resserre ou, pour ainsi
dire, d'autre unité que la Table générale qui
en résume les matériaux épars.
Cette Table générale il 7 a longtemps que
nous la devons aux lecteurs du Recueil, dette
souvent rappelée, et, nous l'avouons, trop long-
vm Préface.
temps négligée, dont enfin nous ne tarderons
pas à nous acquitter, La partie chronologique,
dont l'impression commencera sans délai, pa-
raîtra à la fin de l'année 1875. La Table em*
brassera toutes les parties de l'ouvrage — plus
de cinquante Volumes — et les deux éditions
de la première partie. Elle s'étendra encore
au Volume suivant, qui se trouve déjà sous
presse et qui paraîtra dans le courant de l'année
prochaine. Ce Volume contiendra un grand
nombre de suppléments destinés à combler les
lacunes que les tomes précédents présentaient
par rapport aux 25 années dernières. Nous
en citerons les suivants comme ofirant un intérêt
particulier: les arrangements ultérieurs entre la
France et l'Allemagne, £aisant suite à la paix
de Francfort; les actes relatifs aux afiaires mexi-
caines et à la question dite d'Alabama; une
nouvelle série de documents orientaux, divers
Traités conclus par l'Autriche, les Pays-Bas, la
Suisse, la France, la Grande-Bretagne, etc., etc.
De cette manière nous espérons, du moins quant
aux Traités essentiellement politiques, fedre
arriver notre Itecueil jusqu'au niveau de l'ac*
tualité d'une époque extrêmement riche en trans-
formations sur le théâtre des relations inter-
nationales.
1.
Confédération de f Allemagne du Nord : Loi pour
torganisation des Consulats et les attributions des
Consuls fédéraux^ en date du S novembre i867.^)
Wir Wilbelm, von Gottes Gnaden Kônig von
Preassen etc. verordnen im Namen des Norddeutschen
Bandes, naoh erfolgter Zuatimmung des Bundesrathes
Qhd des Reiclislages, was foigt;
-I. Organisation der Bundesconsnlate.
S 1* Die Bundeaoonsuin sind bernfea, das Intéresse
des Bandes, namentlioh in Bezug auf Handei, Verkefar
and SchiffTahrt, thunlichst za schOtzen und zu fordem,
die Beobschlung der SAaalsvertr&ge za fkberwachen und
de» ADgeli6rig9i der fittodeostaalen , soiwie anderér be^
freandeter Staaten in ihren An^peiegenbeiten Rath und
Beistand sa gewfihrea. Sis mtissen hierbei naoh den
BaodeegeseUen ntid den iiknea eribeiken InsCmotionen
sicbk riidiilea und die darch eut Gesetze ond die Ge-
«ohnheitsn ibres Asalabesirks gebotettsn Schranben ein-
ballen.
% % UnAef Consal im Sinne dièses Gesetzes ist der
Vorsteher eines Generalconsulals, ConsaUis oder Vice-
eoss^lata za verslebe».
g 3, Die Bundesoensnln sind der Aolsicht tles Bandes^
kanziers onierworfen. la Angdegenbeiten von allgemeinem
Intéresse beriebtsn sie Rn iden Bundesbanzier «nd em-
pfangea von ibm ibre Weîsungea. In dringticben F&llen
*) Cette loi a été déokràe Isi de rampi
b lei âa 16 svrU 1871.
N9¥». RêcuiU gén. Tome XIX.
2 ABemagne du Nord.
baben aie gleichzeitig die erforderlichen Anzeîgen Qber
erhebliche Tbatsachen anmitlelbar an die zao&chat be-
tbeiligleo Regierungen gelangen za lasaen.
In besonderen, das Interesse eines einzelnen Bandes-
staales oder einzelner . Bundesangehôriger betreffenden
Geschâftsangelegenheilen berichlen sie an die Regienine
des Staates, am dessen besonderes Intéresse es sien
bandeit, oder dem die betheiligte Privatperson angehôrl;
auch kann ihnen in solchen Angelegenheilen die Regierung
eines Bundesstaates Aufirage erlheilen and unmillelbare
Berichtserstaltung verlangen.
t 4. Die Bundesconsuin werden vor Antrilt ihres
Amtes dahin vereidet, dass sie ihre Dienstpflichten gegen
den Norddeatschen Bund nach Maassgabe des Gesetzes
and der ihnen zu ertheilenden Instructionen treu und
gewissenhafl erfQllen und das Beste des Bundes fôrdern
wollen.
% 5. Die Bondesconsuin kônnen ohne Gronehmigang
des Bundesprfisidiums weder Consulate fremder M&chte
bekieiden, noch Geschenke oder Orden von fremden
Regierungen annehmen.
S 6. Bundesconsuin, welche sich von ihrem Amte
ohne Uriaub entfernt hallen, werden so angesehen, als
ob sie die Entbebung von ihrem Amte nachgesucht
hfitten.
S 7. Zum Berufsconsul ^consul missus) kann nur
derjenige ernannt werden, welchem das Bundesindigenat
lasteht und welcher zugleich
1) enlweder die zur juristiscben Lautbahn in den
einzelnen Bundesstsaten erforderliche erstePrflfunç
bestanden hat und ausserdem mindestens drei
Jahre im înneren Dienste oder in der Advocatur
and mindestens zwei Jahre im Consulatsdienste des
Bundes oder eines Bundesstaates beschâftigt ge«
wesen ist, oder
2) die besondere PrOfung bestanden hat, welche ffir
die Bekieidnng des Amtes eines Berufsconsuls ein-
zufQhren ist. Die n&heren Bostimmungen Qber dièse
Prûfung werden von dem Bundeskanzier erlassen.
Die vorstehenden Beslimmungen kommen jedoch erst
vom 1. Januar 1873 ab zur Anwendung.
f 8. Die Berufsconsuln erhallen Besoldung nach
Maassgabe des Bundeshausballs-Etats.
Reise- und Ëinrichlungskosten, sowie sonstige Dienst*
CansHlals. à
ansgaben werden ^ibnen aus Bandesroittein besonden
erataltet
Die Familien ^er Benifsconsuln werden, wenn letztere
w&hrend ihrer Amlsdauer sterben, auf Bundeskosten in
die Heimatb zarQckbefôrderL
Die Berafaconauln erheben die in dem Consular-
Tarife Yorgesehenen Gebubren fur Recbnung der Bundes-
caase.
Die Berafsconsnln dflrfen keine kaufm&nnischen Ge-
achafle beireiben.
In Bezug auf den Amtsverlast, die Dienstentlassang,
die Vereetzung in den Rahestahd und die Âmlssuspension
anieriîegen die Berufsconsuln bis zaro Erlass eines Bundes-
ffeselzes den in dieser Beziehung fûr die Preassischen
diplomattacben Agenten zur Zeit geltenden Vorschriiten
mit der Maassgabe, dass die in diesen Vorscbrinen dem
Ministeriom der aaswSrtigen Angelegenheilen beiwobnen-
den ZustSndigkeiten dem Bundeskanzier und die nacb
denaelben dem Diaziplinarhofe und dem Staatsministerium
beiwohnenden Zustandigkeiten dem Bundesralhe gebubren.
t 9. Zu Wabiconsuin (consules electi) sollen vor-
sogsweise Kanf leute ernannt werden, welcben das Bundea-
baigenat zusteht.
t 10. Die Wabiconsuin bezieben die in Gemâssbeit
des Consular-Tarifa zu erbebenden Gebflhren fÛr sicb.
Dienatlicbe Ausgaben kônnen ibnen aus Bundesmitlein
eneizt werden.
Ihre Anatellung ist jederzeit obne Entscb&digung
widerrudicb.
f 11. Die Consain kônnen mil Genebmigung des
Bandeskanziera in ibrem Amtsbezirke consulariscfie Privat-
bevollm&cbtigte (Consular-Agenlen) bestellen.
Den Consular- Agenten stebt die selbslst&ndige Aus-
Qbong der in diesem Gesetze den Consuin beigelegten
Récbte nicbt za.
Den Consular-Agenten kônnen die von ibnen nach
ilaaasgabe des Consular-Tarifa erbobenen Gebubren ganz
oder tbeitweiae belassen werden.
IL Amtsrecbte and Pflicbten der Bundesoonsuln.
S \^ Jeder Bundesconsul bat Qber die in seinem
Amtabezirke wohnenden und za diesem Bebufe bei ihm
angemeldeten Bandeaangebôrigen eine Matrikel zo fflbren.*
A2
f . Attemagne du Nord.
So lange eÎD BaDdenngehôriger in die Matrikel ein-»
getragen ist, bleibt ihm sein heimalhltehes Slaatsbûrger-
recbt erhalten, aucb wenn dessen Verluat lediglich in
Folge des Aufenthalts in der Fremde etntreten wiirde.
S 13. Die Befugniss der Consuin zu Ehescbliessuogeii
ond zur Beurkandung der Heiralben, Geburten und Steroe-
fiille der Bundesangeuôrigen beslimmt sich bis zum Erlasf
eines dièse Befugniss regeinden Bundesgesetzes*) nacb
dén Landesgesetzen der einzelnen Bondesstaalen.
Wenn nach den Landesgesetzen die Befugniss von
einer besonderen Ermâchligung abbSngig ist, so vird
die lelztere von dem Bandeskanzler auf Antrag der
Landesregierung ertheilt.
t 14. Die Bundesconsuin sind befugt zor Le(^li«
sation derjenigen Urkunden, welche in ihrem Amlsbezirke
aasgesleiit oder beglaubigl sind.
S 15. Die schriftlicben Zeugnisse, welche von den
Bundesconsuin Qber ihre anndichen Handlongen und die
bei Ausûbung ihres Amtes wahrgenotnmenen Tbalsachea
nnter ihrem Sicgel und ihrer unterschrifl ertheilt sind^'
haben die Beweiskraft ôffentlicher Urkunden.
t 16. Den Bundesconsuin sleht innerhaib ihres Amts-
bezirks in Ansehung der Rechtsgeschafte, welche Bundes-
angehôrige errichten, insbesondere auch derjenigen,
welche dieselben mit Fremden schliessen, das Recht der
Notare zu, dergeslalt, dass die von ihnen aufgenommenen
und mit ihrer Unterschrift und ihrem Siegel versehenea
Urkunden den innerhaib der Bondesslaaten aufgenoramenen
Nolariats-Urkunden gleich zu ach(en sind.
t 17. Bei Aufnahme der Urkunden (S 16) haben
die Bundesconsuin zwei Zeugen zuzuziehen, in deren
Gegenwart die Verhandiung vorzulesen und von den
Betheiligten durch Unterschrift oder im Falle der Schreibens-
onerfahrenheit durch Handzeichen zu vollziehen ist.
Die Befolgung dieser Vorschriflen muss aus der Ur»
knnde hervorgehen, widrigenfalls dieselbe nicht die Kraft
einer Nolarials*Urkunde hat. Dièse Kraft mangdt auch
in dem Falle, wenn der Consul oder seine Frau oder
einer von seinen oder seiner Frau Verwandlen oder Ver-
schwSgerlen in auf- oder absteigender Linie oder in der
*) Voir la loi dn 4 msi 1870 dans le i^Bundetgesetablatt
des Norddeatsohen Bundes«| 1870, No. 45.
Consulats. I
Sêtfenlinie bis zam Grade des Oheims oder Neffen ein*
sehiiessiicb betheiligt war, oder wenn darin eine Ver«
fO^anç zu Gunsten einer der vorgeiiannlen Persooen
oder aer hinzugczo^enen Zeugen getroiïtn ist.
S 18. Die Bundesconsuin sind berureii, der inibrem
Amtsbezirke befindlichen Verlassensohaften verstorbener
Bundesangehoriger, wenn ein amtliches Einschreiten
wegen Abwesenheit der nâchsten Erben oder aus &hn*
lichen GrOnden geboten erscheinf, sich anzunehmcn; sie
sind hierbei insbesondere ermâchtigt, den Nachiass za
versiegein und zu inventarisiren, den beweglichen Nach«
iass, wenn die Umsiânde es erfordern, in Verwahrung
za nehmen und ôfTenllich za verkanfen, sowie die vor«
bandenen Gelder zur Tilgung der feststehenden Schulden
zo verwenden.
S 19. Die Bandesconsnln kônnen innerhalb ihres
Amtsbezirks an die dort sich aufhallenden Personen aaf
Ersachen der Behôrden eines Bundesstaates Zastellangen
jeder Art bewirken. Durch das schriflliche Zeugniss des
Consals fiber die erfoigte Zustellung wird dièse nach-
gewiesen.
% 20. Zar Abhdrang von Zengen and zar Abnahme
▼on Eiden sind nur diejenigen Bandesconsnln befu^,
welche daza vom Bundeskanzier besonders ermâchligi
sind. Die von diesen Consuin aufgenommenen Verhand*
longen stehen den Verhandlangen der zast&ndigen in-
ISndischen Behôrden gleich.
§ 21. Bei Rechtssireitigkeiten der Bandesangehôrigen
anter sich und mit Fremden sind die Bandesconsnln
berofen, nicfat allein aaf Antrag der Parteien den Ab-
scbloss von Vergleichen zu verroittein, sondem auch das
Schiedsrichteramt zu ûbernehmen, wenn sie in der dorch
die Ortsgesetze vorgeschriebenen Form von den Parteien
za Schiedsricbtern ernannt werden.
S 22. Den Bandesconsnln stebt eine voile Gerichts*
barkett zu, wenn sie in LSndem residiren, in welchen
ibnen durch Herkommen oder durcb Staatsvertrfige die
AosClbung der Gerichtsbarkeit gestattet ist.
Der Consularserichtsbarkeit sind aile in den Consular-
Jurisdiciionsbezirken wohnenden oder sich anfhaltenden
Bundesangehôrigen und Schutzgenossen unterworfen, in
Betreff der politischen Verbrechen und Vergehen jedoch
nor, wenn dièse nicht innerhalb des Norddeutschen
Bandes oder in Beziehong aaf denselben verflbt sind.
H AllemagnB du Nord.
% 23. Die Jurisdictîonsbezirke der einselnen Consolo
werden von dem Bundeskanzier nach Vernehroung des Aus-
9cbussesdes Bandesralbes fur Handel und Verkehr beslimmt.
S 24. Bis zum Erlasse eines Bundesgesetzes Qber
die Consulargerichtsbarkeil wird dieselbe von den Bundes-
consuln nacn Maassgabe des tiber die Gerichtsbarkeii
derConsuIn in Preussen erlassenen Gesetzes vom 29.Juni
1803 (Gesetz-Sammiung S. G8I) ausgeûbt. Die nacb
diesem Gesetze den Preussiscben Minislern und Gesandteo
ûbertragenen Befugnisse stehen jedocb dem Bundes»
kanzier zu.
Neue Bundesgesetze erlangen in den Consular-Juris-
dictionsbezirken nach Ablauf von sechs Monaten« von
dem Tage gerechnet, an welchem dieselben durch das
BundesgesetzblatlverkOndel worden sind, verbindIicheKrafU
S 25. Die Bundesconsuin sind befugl, den in ibrem
Amtsbezirke sicb aufbaltenden Bundesangebôrigen Passe
aaszustellen, sowie Passe zu visiren, die Passe fremder
Behôrden jedocb nur zum Eintritt in das BundesgebieL
S 26. HOlfsbedûrftigen Bundesangebôrigen baben die
Bundesconsuin die Mitlel zur Milderuns augenblicklicber
Noth oder zur ROckkebr in die Heimalb nacb Maassgabe
der ibnen erlbeillen Amtsinslruction zu gew&hren.
S 27. Die Bundesconsuin baben den Scbiiïen der
Bundes-Kriegsmarine, sowie der Besatzung derselben
Beistand und Unterstulzung zu gewabren. Insbesondere
mussen sie die Befehlsbaber derselben von den in ibrem
Amtsbezirke in Bezug auf fremde Kriegsscbiffe be-
stebenden Vorscbrifien und Orlsgebrâucben , sowie von
etwa dort berrscbenden epidemiscben und ansteckenden
Krankbeiten unlerrichten.
S 28. Wenn Mannscbaflen von Kriegsschiffen deser»
tiren, so baben die Bundesconsuin bei den Orts- und
Landesbebôrden die zur Wiederbabbaftwerdong derselben
eribrderlicben Scbrille zu ihnn.
S 29. Die Bundesconsuin baben zum Scbutze der
von ibnen dienstlicb zu vertrelenden Interessen, ins-
besondere zum Transport von Verbrecbern und bOlfs*
bedQrftigen Personen, den Beistand der Befebisbaber der
Kriegsscbiffe in Ansprucb zu nebmen.
S 30. Die Bundesconsuin baben die Innehaltung der
wégenFûbrung der Bondesflagge bestebenden Vorscbrifien
zu ûber^acben.
I 31. Sie baben die Meldung der Schiflbfabrer enU
Men 10 nehmen and an den Bandeskanzier Qber Unter-
lassanç dieser Mcidang zo berichten.
S 32. Sie bilden fOr die Schifle der Bandes-
Handeismarine îm Hafen ihrer Residenz die Muslerungs-
bebôrde.
t 33. Sie sind befagt, Qber dièse Scbiffe die Polizei-
gewalt aoszuQben.
S 34. Wenn Mannschaften von solchen Schiffen deser-
tiren, sohabeo die Bundesconsuin auf Antrag desSchiffers
bel den Orta- oder Landesbehôrden die zur Wieder-
babhaflwerdung dereelben erforderlichen Schrilte zu thun.
t 35. Die Bundesconsuin sind befugt, an Stelle
eines gestorbenen, erkrankten oder sonsl zur FOh-
rang des Sebiffes antauglich çewordenen Schiffere auf
den Antrag der Belbeiliglen einen neaen SchifisfObrer
einzQsetzen.
t 36. Sie sind befngt, die Verklarungen aafznnebmen
and bei Unlïillen, von welchen die Schifle belroffen
werden, die erforderlichen Bergungs- und Rettungs*
maassregeln einzuleiten und zu Qberwachen, sowie in
FsJlen der grossen Haverei auf Antrag des Schiffsfûhrers
die Dispacbe aufzumachen.
% 3/. In Betreff der Befngniss der Consuin zur
Mitwirknng bei dem Verkanfe eines Schifles durch den
Schiffer und bei Eingehung von Bodmereigeschâflen,
sowie in Betreff der einstweiligen Erîtscheldung von
Streitigkeiten zwischen Schiffer und Mannschaft sind die
Vorschriften Art. 499, 537, 547, 686 des Allgemeinen
Deutschen Handeisgesetzbuches roaassgebend ; in Betreff
ihrer Befngniss zur Ertheilnng von interimistischen Schiffs-
certificaten bewendet es bei den Vorschriften des Bundes-
gesetzes, betreffend die NationalilSt der Kauffahrleischiffe
and ihrer Befngniss zur FQhrung der Bundesflagge, vom
25. October 1867.
S 38. Die von den Bundesconsuin zu erhebenden
Gebûhren werden durch Bundesgesetz fesigestellt. Bis
znm Inkrafktreten eines solchen Gesetzes orfoigt die Ge-
bohrenerhebung nach einem von dem Bundeskanzier im
Einvemehmen mit dem Ausschusse des Bundesrathes fQr
Handel und Verkehr za erlassenden provisorischen Tarife.*)
*} Voir le tarif provisoire dans le «Bondesgewtiblatt dai
Nordâentsofaen Bondes*, 1868, No. 6.
9 Allemagne, du Nûtd et Italie.
Urkiindiioh onter Unserer H5ohfttei^biiidig«o Uoton*
schrifl und beigedrucktdm Bandes-Infttegel.
Gegêben Berlin, den 8. November 1867.
WUhelm.
Grif V. Bismarck'Schônhatêêen.
2.
Contention coneulaire entre la Confédération de
t Allemagne du Nord et f Italie; signée à Berlin^
le 2i décemln-e 1868.^)
Texte allemand.
Seine Mejest&t der Kônig von Preassen, im Namen
des Norddeutschen Bundes einerseils, und
Seine Majeslâl der Kônig von Italien anderereeits,
baben Behnfs Ausdehnung und Fôrderung der Handela*
und SchiflTahr(sbeziehun(çen zwjschen dem f^orddeulsohen
Bunde und Italien Oberemstimmend fQr nOtzIich erachlet»
die Rechte, Privilegien, Immunitaten und Verpflichtungea
der beiderseitigen consularischen Agenten in ausgedefanter
und bestimmter Weiae grundsatilich zu regeln und be-
schlosaen, einen Consular-Vertrag abzuscbliessen.
Demgem&ss haben zu ibren Bevollm&chtigien emannt«
und zwar
Seine Majestât der Kôni^ von Preusaen:
Allerhôcbsiihren Geheimen Legationaratb Bembard
Kônig, und
Seine Majestât der Kônig von Italiens
Allerhôchstihren ausaerordentlichen Geaandten und
bevoUmSchtigten Minisler bei Seiner M^eatfti
dem Kônige von Preussen und bei dem Nord-
deutschen Dunde, Graf Eduard v. Launay,
welche nach Mittheilung ihrer in guter und gehôriger
Form befundenen Vollmacbten ûber nacbstebenoe Artikel
ûbereingekommen sind.
*) En allemand et en italien. Les ratificatiotts ont été
éofaangéea à Berlin, le 22 atnl 1869.
I »
Contention consulaire. 9
Art t. Jeder der Hohen contrahirenden Theile kann
m den H&fen, StSdten and Plàtzen des Gebiets des
andern Theils Generalconsuin, Consnin, Viceconsuin und
Consular-Agenten bestellen. Es bleibt beiden Theilen
das Recht vorbehalten, einzelne Oertiicbkeitcn , welche
Sie fur angemessen erachlen, ausznnehmen, jedoch muss
dieser Vorbehalt gleichm&ssig gegen aile andern Mâchte
in Anwendong gebracht werden.
Art. 2. Die Generalconsuin , Consnin, Viceconsuin
nnd Consular-Agenten werden nach Vorweisung ihrer
Bestallungen in Gemâssheit der in beiden LSndern
geltenden Beslimmungen und Fôrmiichkeilen gegenseilig
zagelassen und anerkannt werden.
Das zur frelen AusQbung der AmtsthStîgkeit der ce-
dachten Consnlarbeamten erforderliche Exequatur wird
kostenfrei ertheill werden und nach Vorweisung des
Exeqnatur wird die obère Bchôrde ihres Amtssitzes un-
▼erzûglich die erforderlichen Maassregeln treffen, damit
sie ihre Amlspdichten erfullen kônnen und des Genusses
aller ihnen gebnhrenden BePreiungen, Rechte, Immuni-
tMen, Ehren nnd Privilegien tbeilhaflig werden.
Art. 3. Die Berufs-Consuln (consules missi) sind
befreil von Militair-Einquartirung und Militair-Steuern,
sowie von directen, Personal-, Mobiliar- oder Luxus-
steuem, mbgen solche vom Staat oder von Communen
auferlegt sein, ausgenommen , wenn sie unbewegliches
Eigenthum besitzen, Handel oder Gewerbo treiben, in
welchero Falle sie denselben Abgaben, Lasten und Auf-
lagen, wie die Nationalen unterworfen sind.
Sie geniessen der persôniichen ImmnnitSit, ausge-
nommen, wenn strafbare Handiungen vorliegen, welche
nach der Landesgesetzgebung als Verbrechen angesehen
werden.
Art. 4. Gegen Wahl-Consuln (consoles electi) darf
der Personal-Arrest nur in Handeissachen, nicht in Civil-
sachen, verhângi werden.
Art. 5. Die Generalconsuin , Consuln, Vicecoflsuln
and Consular-Agenten kônnen ûber dero Sussern Ein-
*gange ihres Amtsiocals das Nationalwappen mit derUro-
acbnft: Consulat oder Viceconsulat oder Consular-Agentur
des Norddeutschen Bundes — Italiens anbringen.
Aach kônnen sie die NationalOagge an Tagen ôffent-
Ucher Festlichkeiten, sowie bei andern Obliehen Gelegen-
beiten von ihrem Haase weben lassen, ausgenominen
10 Attemagne du Nord et IluUe.
wenn die gedacbten Consalarbeamten in dar Hanptatadt
ihren Sitz haben, wo sich eioe Botacbaft oder GeaandU
schaft ibrea Landes befindet.
Es ist ihnen gleichfalls gestaUet, ibre Nationaiflagge
aaf dem Boole zu fOhren, dessen aie aîcb bei dienaU
licben Fahrten im Hafen bedienen.
Art. 6. Die Consulats- Archive sind jederzeit an*
verletziich and die Landesbehôrden kônnen unter keinem
Vorwande die zu den Arcliiven gehôrigen Dienstpapiere
einseben oder mil Beschlag belefçen. Die Dienstpapiere
mOssen stets yon den das kaarmanniscbe Geschâft oder
das Gewerbe der resp. Consularbeamten betreffenden
BOcbem and Papieren gesondert sein.
Art. 7. In Verbinderungs- and Abwesenbeitsfôllen,
desgleicben wenn ein Generalconsoi, Consul^ Viceconsal
oder Consalar- Agent stirbt, sind die Consular-Eleven,
Kanzier and Secrétaire, sofem sie als solcbe den be-
treffenden Bebôrden bereits pr&senlirt sind, obne Weiteres
je nacb der Rangstufe, welcbe sie bekieiden, befagt,
interimisliscb die consulariscben Amtsbefagnisse aas-
zaûben, obne dass die OrtsbebSrden îl|nen Hindemisse
in den Weg legen kônnten.
Vielmehr rodssen letztere denselben Beistand and
Scbatz gewSbren and ihnen wShrend ihrer interimistiscben
Amtswirksamkeit den Genass aller Befreiungen, Rechte,
Immanit&ten and Privilegien zu Tbeil werden lassen,
welcbe in dem gegenw&rtigen Vertrage den beiderseiligen
Consularbeamten eingerSamt sind.
Art. 8. Die Generalconsain and Consuin kônnen,
vorbebaitlicb der Zustimmung der Landearegierang, Vice-
consaln oder Consalar-Agenten in allen Sl&dlenf H&fen
and PIfttzen ibres Amtsbezirks ernennen.
Dièse Agenten kônnen obne Unterschied ans An-
gebôrigen beider LSnder oder ans Angebôrigen dritter
olaaten gew&hlt werden. Sie erhalten ein Patent Seitens
des Consuls, welcber sie emannt bat and auf dessen
Weiiing sie ibre Functionen auszuOben baben.
Die in der gegenwSrtigen Convention verabredeten
Privilegien and Immanit&ten stehen aucb ihnen za. Docb
aollen die von Generalconsuln oder Consuin emannten
Vioeconsuln and Consular-Agenten deijenigen Befreiungen
and Immanit&ten nicbt tfaeilbaflig werden, von denen
der Art 3 bandait.
Art 9. Die Genecalconaaln , Consaln, Viceconsoln
Ckm^enikm eaimlair§.
9Dd Consolar-Agenlen kdnnen sich in Ansflbang der
Ùmen zoskehenden Âmlsbefugnisso an die Behôrden ihres
AmUbezirks wenden, am wegen Zuwiderhandiung gegen
die zwischen beiden Lândern beslehenden Traclate oder
Convenlionen , oder wegen irgend einer ihren Slaats-
angehôrigen zur Beschwerde gereicbenden Beeinlrâcbtigong
Einspruch zu erheben.
Weon die Behdrden ihres Bezirks auf ihre Recla-
mationen nicht eingehen, so kônnen sie aich in Er*
mangelung eines diploroatischen Vertrelers ihres Landes
an die Central -Regierung des Landes, in welchero sie
ihren Amtssilz haben, wenden.
Art. 10. Die Generalconsain, Consuin, Vice-Consain
oder Consular-Agenten beider Lânder, ingleichen ihre
Kanzier kônnen, soweit sie nach den Gesetzen ihres
Landes daza befogt sind,
1- in ihren Kanzieien, in der Wohnung der Bethei-
ligten ond am Bord der Nalionaischiffe diejenigen
Erklârungen entgegennehmen , welche die ochiffs-
fîihrer, die Scbiffsmannschafl und die Schiffs-
paasagiere, Handelstreibende und sonstige An-
gehôrige ihres Landes abzugeben haben;
2. Nolariatsarkanden, sowohi flber einseitige Rechts-
geschâlte, einschliessiich letztwilliger VerfQgungen,
von Angeh6rigen ihres Landes, als auch ûber Ver-
irBge aufnehmen, welche zwischen einem oder
mebreren ibrer Nationalen nnd anderen Personen
des Landes, in welchem sie residiren, geschlossen
werden, ingleichen seibst ûber VertrSge« welche
ansschliessiich Angehôrige des Landes ihrer Re-
sidenz betreffen, soweit solche Vertrfige sich auf
GrundstQcke beziehen, welche im Lande des in*
strumentirenden Consuls oder Consularbeamlen be-
legen sind. Die von den gedachten Beamlen vor*
schriftsm&ssig beglaubigten und mit ihrem Amts-
siegel versehenen Abschriftén dieser Urkunden oder
AuszOge aus denselben sollen vor Gericht und
aussergerichtiich sowohi in Norddeutschiand , als
in Italien, in gleicher Weise wie die Originale
Glauben und dieselbe Kraft und GOltigkeit haben,
als wenn sie von Notaren oder anderen ôffentlichen
Beamten des einen oder des andern Landes auf-
fenommen wSren, vorausgesetzt, dass dièse Ur-
nnden in derjenigen Fonn aofgenommen worden
13 AttdUMgne d» Nûtd et fMie.
aind, welche die Geseize des Staats, dem die Con-
fluin, Viceconsnln oder Consalar-Agenten angehOren,
vorechreiben and voraasgeseizt , dass demn&chst
bezQglich des Stempels, der Registrirung und aller
andem Formalit&ten die betreffenden Bestimmungen
des Landes, in welchem der Âct zur Aositlbrung
kommen soll, erfâllt sind.
Wenn die Aechlheit eines in der Kanziei der
beiderseitigen Consain ausgefertigten Doctimenfea
in Zweifel gezogen wird, so sind die betheili^ten
Personen auf ihrVerlangen berechh'gt. die Original-
Verhandlung einzusehen, aiich bei der Collationi-
rung, wenn dièse erforderlich erscheint, gegen-
"Varligzu sein.
Art. 11. Wenn ein AngehGriger einer der contra-
hirenden Theile in dem Gebiele des andem Theils slirbt,
80 sollen die Landesbehôrden dem Generalconsul, Consul,
Vice -Consul oder Consular-Agenfen, in dessen Amis-
bezirke der Todesfall vorkomml, sofort Nachricht geben.
Ihrerseits mOssen letzfere, wenn der Todesfall zuerst
zo ihrer Kenntniss kommt, die Landesbehôrden be-
nachrichtigen.
Wenn ein Italiener in Norddeutschiand oder ein Nord*
deutscher in Italien stirbt, ohne eine letztwillige Ver-
fiigung errichtet oder einen Testamentsexecutor bestelli
zu haben« oder wenn dje gesetziichen oder Testaments-
Erben minderjâhrig, ihren Angelegenheiten vorzusteheo
anfôbig oder abwesend sind, oder wenn die ernannten
Testamentsexecutorisn nicht an demjenigen Orte, wo die
Ërbschan erôffnet wird, anwesend sind, so haben die
Generalconsuln , Consuin, Viceconsuin und Consular-
Agenten des Theils, welchem der Erblasser angehôrte,
das Recht, folgende Amtshandlungen successive Yor-
zunehmen :
!• Von Amtswegen çder auf Antrag der betheiligten
Parteien aile Mobilien und Papiere des Verstorbenen
zu versiegein ; sie mOssen jedoch der competenten
Localbehèrde Nachricht geben und dièse kann«
wenn die Landesgesetze es vorschreiben , bei der
Siegelung gegenwftrfig sein, anch ihre eigenen
Siegel mit aniegen.
Dièse und die vom Consularbeamten angelegten
Siegel dflrfen ohne Mitwirkung der LocalbehSrde
nicht abgenommea werden.
Omw^nikm etmsuMreu 19
Soike jedooh die Locaibebôrde , aof die yon
dem Consal an aie gerichtete Einladong, dem Ab-
nebmen der- beidereeiligen Siegel beizuwobnen,
innerhalb 48 StandeD vom Erapfonge der Benach-
rîchligang an gerecbnet sicb nicht einfinden, so
kann der gedaobte Beamte allein zar Wiederaat
aiegelang schreilen.
SL Sîe kônnen aile Nachiassgegenstânde inventarisiiten
und zwar in Gegenwart der Localbebôrde, wenn
dièse auf die obenerwahnle Benaobrichligang ibre
Miiwirkung fOr erforderlich hâlL
Dièse Localbehôrde bat aile in ihrer Gegenwart
aafgenommenen Protokoile mil za unterscbreiben,
obne dass aie fflr ihre arotliche Mitwirkung irgend
welcbe Koaten liquidiren kônnte.
3. Sie kônnen aile beweglichen Nachiass - Effecten,
welche dem Verderben ausgesetzl oder schwer auf-
zabewahren sind, sowie Ernten oder Eflecten, zo
deren Verâusserung sich ^eine gûnstige Gelegenbeit
bietet, ôffentlicb verkéufen.
4. Sie sind befugt, die inventarisirten Nachlasseffecten
und Gelder in Verwahrung zu nebmen, desgleichen
den Betrag der von ihnen eincassirten Nacblass-
forderungen und erbobenen Zinsen.
Wenn auf die unter der folgenden Nummer
' erwâhnte Aufforderung sicb Landesaneehôrige oder
Angehôrige eines drilten Staates als oelheiligte bei
dem Intestat- oder teslamentariscben Nachiasse
metden, so isl die Localbehôrde befugl, ûber die
Déposition der zur Deckung der bezûglichen For-
derungen nôthigen Gelder oder ECTecten zu be-
finden.
5. Sie sind befoçl, in den ôffentlicben Blâttern des
Orls, erforderlichen Falls aucb der Heimatb des
Erblassers, den Todesfall bekannt zu macben und
die etwaigen Nacblassglaubiger aufzufordem, inner-
,balb der in den Landesgesetzen vorgeschriebenen
Frist ihre Forderungen anzumelden und zu be-
Bcheinigen.
Wenn sicb Erbscbaftsglâubiger melden, so sind
sie, wenn genOgende MiUel vorbanden sind, inner-
halb 14 Tagen nacb Vollendung des Invealars zu
befriedigei^ Sind keine Mitiel vorbanden» bq findei
14 ABeiHagiie dk Nord ef Italie.
die Befriedigong nacb dem in geeignetster Weiia
herbeizafQhreiM^n Eingange dereelben statt.
Wenn die beiderseiligen Corisuin die Bezahlung
der Nachiassscbulden wegen angeblicher InsulBcienz
des Nacblaases ffanz oder Ibeilweise verweigern,
no kônnen die Glâubiger, wenn aie es fflr vorlneil-
baft ballen, bei dem competenten Localgerichte aaf
Befriedigung klagen, beziebungsweiae bei der.zu*
sl&ndigen Bebôrde den Anlrag slellen, den Concors
zo erôffnen.
Sobald die Concorserôffnang in der, in beiden
L&ndern gesetziich voi^escbriebenen Weise erfoigt
isl, mûssen die Consain oder Viceconsain dem
Gericbte, beziehangsweise den Syndicis (Verwaitem)
aile zum Nacblass gebôrigen Documente, Effecten
and Werthe sofort aasfolgen, wobei den gedachten
Consularbeamlen obliegt, das Interesse der ab-
wesenden, minderjabrigen oder handiungsunlahigen
Erben wahrzunehmen.
In allen Fallen kônnen die Generalconsoln,
Consuin and Viceconsuin den Nachiass oder den
Erlôs desselben den gesetziicben Erben oder ihren
Bevollm&chtiglen erst secbs Monate nacb dem Tage,
an welchem der Todesfall in den Blftltern bekannt
gemacht worden ist, aushândigen.
6. oie kônnen den Nachiass verwalten and liqaidiren,
oder durcb einen' Bevoilm&cfatigten unter ihrer
Verantworllicbkeit verwalten and liquidiren lassen,
ohne dass die Ortsbehôrden sich einmischen dOrfen,
es sei denn, dass Landesangehôrige oder Angehôrige
eines drilten Staales AnsprOche gegen den Nach-
iass geltend machen, in welcbem Falle die GeneraU
consuln, Consuin, Viceconsuin oder Consular-
Agenten nicht das Recbl der Entscheidung baben,
wenn Schwierigkeiten namenllicb aus Reclamationen
entstehen, die zu Streit zwischen den Betbeiligten
Aniass geben, vielmebr stebt den competenten
Landesgericbten die Entscbeidung bezQglicb solcber
Ansprticbe zu.
bie gedachten Consularbeamten fabren iedocb
fort, als Vertreter des teslamentariscben ocler In-
testat-Nacblasses zu handein, d. h. aie bebalten
inzwiscben die Verwaltung und das Recbt, den
liacbbiss eodgQltig zu liquidiren, ingleiohen das
CànvenUa» eantulaire. 15
Recbt, die Nachiassgegenst&nde aoter Beobachtang
der oben vorgeschriebenen Fristen za verkaufen,
aie haben auch die Interesseo der Erben wabr-
zuiiehinen und aind -befugt, zur Vertretung der
Recble derselben vor den Gericblen AdvocaleD za
bevollmacbtisen. SelbslverslSindlicb mâssen sie den
Gericblen aile Papiere und Docamente vorlegen,
durcb welcbe die der Enlscbeiduog derselben vor-
liegende Frage aafgeklart werden Kann.
Nacb gefiilller Enlscheidung roûssen die GeneraU
consaln, Consuin, Viceconsuin oder Consular-
Agenlen dieselbe vollstrecken, wenn sie nicht Be-
nifung einçelegt haben, aucb haben sie das Recht,
die etwa bis zur Entscheidung des Slreites unler-
brochene Liquidation fortzusetzen.
7. Sie kônnen einlretenden Falls eine Vormundschaft
ond Curatel, den Gesetzen ibres Landes ent-
sprechend*, einleilen.
Art 12. Wenn eirHtaliener in Norddeutscbland oder
ein Norddeutscber in Italien an einem Orle stirbt, wo
keine Consularbehôrde seiner Nation vorhanden ist, so
bal die zoslândige Localbehôrde nach den Landesgcsetzen
zur Invenlarisirung der Effecten und zur Liquidirung des
Nachiasses zu schreiten und der betreffenden Botschaft
oder Gesandtschaft oder der dem Nachiassorte nâchsten
Consuiatsbebôrde binnen kOrzester Frisl von dem Er-
gebniss ibrer Amtshandiungen Nachrichi zu geben.
Sobald jedocb der, dem Orle, wo der Nachiass er-
Sffnet isl, nâcbste Consularbeamte seibst oder durcb
einen Delegirten sicb einBndet, bat die Milwirkung der
Localbehôrae sicb nacb den Beslimmungen des Art. II
der gegenw&rtîgen Convention zu ricbten.
Art 13. Den Generalconsuin , Consuin, Viceconsuin
ond Consular-Agenten der beiden Theile stebt ausschliess-
licb die Invenlarisirung und jede andere zur Conservirung
der Yorlassenschall erforderlicbe Massregel zu, wenn es
sicb um den Nachiass von Schiffsleuten und Schiffs-
Cassagiren ibrer Nation bandeit, môgen dieselben am
ande oder an Bord von Nationalschillén , wahrend der
Reise oder im Bestiromungshafen gestorben sein.
Art 14. Die Generalconsuin , Consuin, Viceconsuin
and Consular-Agenten kônnen sicb an Bord der National-
schiffe begeben oder einen Delegirten an Bord scbicken,
âobald dieselben zum freien Verkehr (Praktika) zugelassea
16 Allemagne du Nord et ttoBe.
sind, um Capitain and Hannsohaft zovernehmen* die
Schiffspapiere einzusehea, die Aussageo tiber ihre Reise
and ihren Bestimmungsori und die Zwischenfôlle wfthrend
der Reise entgegenzunehmen , die Ladungsverzeichnisae
(Manifeste) anzaiertigen , die Expédition ihrer Schiffe zu
terdern und mit ihnen vor den Gerichts- odcr Ver-
waltungsbehôrden des Landes za erscheinen, um ihnen
bei den Angelegenheiten, welche sie beireiben, oder bei
den Antrâgen, welche sie za slellen haben, aU Dolmetscber
ond Agenten zu dienen.
Die Gerichlsbeamten und die Bearoten and Beauf-
traçten der Zollâmter dûrfen niemals an Bord der Handels-
schiffe ein Untersucbungsverfahren vornehmen, obne zu-
vor der Consularbehôrde derjenigen Nation, welcher dièse
Schiffe angehôren, Behufs ihrer etwaigen Gegenwart
Nachricht gegeben zu haben.
Ebenso mOssen die gedachten Consularbeamten Behufs
ihrer Anwesenheit rechtzeitig von den Erklarungen be-
nachrichtifft werden, welche die Capitaine und SchlGTs-
mannschall vor den Gerichlen und Behôrden des Orts
abzogeben haben, damit jedes Missverst&ndniss und jeder
Irrlhum, welche einer geordneten Rechtspflege Eintrag
thun kônnlen, vermieden wird.
Die Benachrichtigung, welche zu diesem Behufa den
Consuin, Yiceconsuln oaer Consular-Agenten zugefertigt
wird, muss eine genaue Ansabe der Stunde enthalten
und wenn dièse sien nicht selbst oder durch einen Dele-
girten einfinden, so wird in ihrer Abwesenheit vor-
gegangen.
Art. 15. Hinsichllich der Hafenpolizei , des Ladens
und Ausiadens der Schiiïe, sowie hinsichtiich der
Sicherung von Waaren, Giilern und Effecten kommen
die Lanaesgesetze , Statuten und Règlements zur An-
wendung.
Den Generalconsuln, Consuln, Yiceconsuln oder Con-
sular-Agenten steht ausschliessiich die Aufrechterhaltung
der inneren Ordnung an Bord ihrer nalionalen Handels-
schiffe zu. Sie haben demgemâss allein Streitigkeilen
jeder Art zwischen Capitain, Schiffsofficieren und Ma-
trosen zu sclilichten, insbesondere Streitigkeilen, welche
sich auf die Heuer und die Erfiîllung sonstiger Vertrags-
bestimmungen beziehen.
Die Localbehôrden dOrfen nur dann einschreiten,
wenn die am Bord der Schiffe vorkommendea Unord-
Convention consulaire. ît
Dongen der Ait stnd, dass die Ruhe oder ôffentliche
Ordnang am Lande oder im Hafen dadurch gestôri wird,
oder wenn ein Landesangehôriger oder eine nicht zar
Schîffsmannscbaft gehôrige Person betheiligt ist.
Id allen andern Fâllen haben die gedactiten Behôrden
sîch daraof za beschranken, den Consuln, Viceconsula
ond Consolar-Agenten aaf Verlangen Beistand za ge*
wahren, wenn dièse zur Verhafllung einer in die Muster-
rolle eingelragenen Person schreiten za mûssen glaaben,
am dieselbe an Bord zurûckzufuhren oder in vorlâufiger
Haft za hallen.
Art 16. Die Generalconsain, Consnin, Viceconsuin
and Consular-Agenten kônnen diejenigen Seeleate and
andere zar Mannscbaft gehôrige Personen, welcbe vom
Bord der Handels- und Kriegsschiffe ihrer Nation auf
das Gdsiet des andern Theils entwichen sind, verhaften
and an Bord oder in ibre Heimath zurâcksenden lassen*
Za diesem Zwecke haben sie sich schrifllicb an die
compétente Localbehôrde za wenden und durch die
Schiffsregister oder Masterrollen, oder, wenn das ScbifF
schon aogegaDgen sein solite, durcb beglaobigte Ab-
schriften ooer Aaszfige ans diesen Docamenten nach-
zaweisen, dass die reclamirten Personen wirklich zar
Schîffsmannscbaft çehôrt haben.
Aaf einen in dieser Art begHIndeten Antrag darf die
Aosiieferang der Deserteore nicht verweigert werden.
Aacb soll den gedacbten Consularbeamten ieder Bei-
stand und jede Hûlfe Behufs Aafsuchung and Verhaflang
solcber Deserteore gew&brt werden, letztere sollen aaf
den Antrag und aai Kosten der Consularbehorde in die
Ortsgetengnisse abgefohrt und daseibst in Gewahrsam
ftehalten werden, bis dièse Gelegenheit zur Heimsendong
iiodet.
Dièse Gefangenhaltang darf nicht Ifinger als drei
llonate dauem. Nach Ablauf dieser Frist und nach drei
Tage vorber erfoigter Benachrichtigung des Consuls wird
der Verhadete in Freiheit gesetzt, ohne aus demselben
Gronde wieder verhaftet werden zu kônnen.
Wenn der Déserteur am Lande eine strafbare Hand-
lang begangen bat, so kann die Localbehôrde die Aus-
lieferunç beanstanden, bis das Gericht die Entscheidung
gefalit nat und dièse vûllstândig vollstreckt worden ist.
Die Hoben eontrabirenden Tneile sind darfiber ein-
verstanden, dass Seeleute und andere Personen der Mann*
N(nn. Bêcueil gén. Tome XIX. B
18 Allemagne au Nord et Italie.
schaft, welche Unterthanen des Landes siad, in wricbenu
die Désertion stattfindet, von den Bestimmungen dièses
Vertrages ausgenommen sind.
Art. 17. rails nicht Verabredungen zwischen Rhedern,
Befrachtern und Versicberern enlgeçensteben, >verden die
^âhrend der Fahrt der Schiffe oeider Theile erlittenea
Havereien, sei es, dass die Schiffe in die betreffendea
Hâfen freiwillig oder als Nothbafner einlaufen, von den
Generalconsuin 9 Consuin, Viceconsuin der betreffenden
Nation regulirt. Sollten iedoch Landesunterthanen oder
Unterthanen einer dritten Macht betheiligt sein, so mOssea
ebenso wie in Ermangelun^ einer gûtiichen Einigung
zwischen allen Betheiliçten die Havereien von den Orts-
bebôrden regulirt werden.
ArL 18. Wenn ein Regierungsschiff oder etn Schiff
eines Angebôrigen eines der Hoben contrahirenden Theile
an den Kûsten des andern Theils Scbiffbruch leidet oder
strandet, so sollen die Bebôrden den Generaiconsul, Con-
sul, Viceconsul oder Consular-Aeenten des Bezirks, oder,
wenn ein solcher nicht vorhanden îsi, den, dem Orte
des Unfalls n&chsten Generalconsul, Consul, Viceconsul
oder Consular-Agenten davon benachrichtigen.
Aile Rettunesmaassregein bezQglich llalienischer, in
den Norddentschen Territorialgewfissern gescheiterter oder
gestrandeter Schiffe sollen nach Maassgabe der Landes-
gesetze erfolgen und umgekehrt sollen aile Rettongs-
maassregeln in Bezug auf Deutsche, in den Italienischen
Territorialgewfissern gescbeiterte oder gestrandele Schifie
in Gem&ssheit der Landesgesetze erfolgen.
Die Consularbebôrden oaben in beiden Lftndern nur
einzuscbreiten , um die auf die Ausbesserang und Nea-
Verproviantirong oder, eintretenden Falls, auf den Ver«
kauf des an der KOste gestrandeten oder gescheiterten
Schiffs bezîiglichen Maassregeln zu uberwachen.
FOr die Intervention der Landesbehôrden dûrfen keine
andern Kosten erhoben werden, als solcbe, welche in
gleichem Falle die Nationaischiffe zu entrichten haben.
Isi die Nationalit&t eines veninglûckten Schiffs zweifel-
hafl, so sind die Localbehôrden ausschliessiich fur aile,
in dem gegenwârtigen Artikel vorgesehenen Maassregeln
zustândig.
Art 19. Die- beiderseitigen Generalconsuin, Consuin^
Viceconsuin und Consular-Agenten, ingleichen die An-
gestellten bei den Consulaten sollen in beiden L&ndern
Camfentian catisulaire. 19
aller Befraangen, Vorrechte, Immonit&ten und Privilegien
Iheilhaftîg werden, welche den Beamten gleichen Grades
der meisi begûnstigten Nation zusiehen.
Art. 20. Der gegenwârtige Vertrag soll sofort nach
Aaswechselang der Rati6cationen in Kraft treten and bis
zom 30. Joni 1875 Gûltigkeit haben. Wenn ein Jahr
▼or Ablauf dièses Zeitraums keiner der Hohea contra-
hirenden Tbeile dem andem seine Absicht kond giebt,
die Wirksamkeil des Vertrags aafhôren za lassen, so
bleibi derselbe bis ein Jahr nach erfoigter, an keine
FrisI gebondener Aofkûndigung in Kraft.
Art. 21. Der gegenwârtige Vertrag soU von beiden
Hoben contrahirenden Theilen ratificirt und es sollen die
Ralificationen innerhalb vierWochen nach dem Yertrags-
abscblusse in Berlin ausgewechselt werden.
Zu Urkond dessen baben die beiderseitigen Bevoll-
mficbtigten gegenw&rtigen Vertrag in doppelter Aus«
fertigung unterzeichnet und besiegelt.
So geschehen zu Berlin, den 21. December 1868.
Konig. Launay.
3.
Caneention consulaire entre V Allemagne et F Italie;
rignée à Berlin^ le 7 février i872.*)
Texte allemand.
Seine Hajestftt der Deutsche Kaiser, Konig von
Preossen, im Namen des Deutschen Reichs, einerseits
und Seine Hajestàt der Kônig von Italien, andererseits,
▼on dem Wonsche geleitet, oie Befugnisse, Rechte, Pri-
vilegien und Immunitfiten der consularischen Agenten in
den beiderseitigen Gebieten der vertragenden Theile fest-
•) En ftllftm^»^ et en italien. Lee ratifications ont été
échangées.
B2
20 AUemagne el IlaUe.
mstellen, haben bescblossen, eineQ Vertrag zu diesera
Zwecke abzuschliesflen, und za ÂllerhôchslitireD Bevoll-
mâchtigten ernannl;
Seine Majest&t der Deutsche Kaiser, Kônig von
Preassen :
Âllerhôchstihren Gebeimen Legationsrath Bernhard
Kônig, und
Seine Majeslât der Kônig von Italien:
Ailerbôchslihren ausserordentlichen Gesandten und
bevollmSchtigten Minisler bei Seiner Majest&i
dem Deutschen Kaiser, Kônige von Preussen,
Graf von Launay,
welche ûber die folgenden Artikel ûbereingekommen sind:
Art 1. Die Beslimmungen des zwischen dem Nord«
deutschen Bunde und Itahen am 21. December 1868
abgeschlossenen Consularvertrages sollen auf die con-
solarischen Agenten des Deatscben Reichs in Italien und
auf die consularischen Agenten Italiens im Gebiete deé
Deutschen Reichs dergestalt Anwendung finden, dass
die gedachten consularischen Agenten aile Befugnisse
haben und aller Rechte, Immunitâlen und Privilegien
theilhaftig werden sollen, welche in dem gedachten Ver-
trage zu Gunsten der consularischen Agenten der ver-
tragenden Theile stipulirt sind. Es wird ferner verab-
redet, dass aile in dem gedachten Vertrage enthaltenen
Stipulationen als in Gûltigkeit und Rechtskraft zwischen
dem Deutschen Reiche und Italien betrachlet werden
sollen.
Art. 2. Der gegenwfirlige Vertrag wird ratificirt und
die Ratifications -Urkunden werden zu Berlin binnen
einer Frist von drei Monaten ausgewechselt werden.
Zu Urkund dessen haben die beiderseitigen Bevoll-
m&chtigten den gegenwârtigen Vertrag unlerzeichnet und
denselben mit ihren Siegein versehen.
Gescbehen zu Berlin, den 7. Februar 1872.
Kônig. Launay.
Convention consulaire. 21
4.
Convention consulaire entre la Confédération de
f Allemagne du Nord et P Espagne; signée à
Madrid, le 22 février i870.V
Sa Majesté le Roi de Prusse au nom de la Coa-
fédéraUon de l'Âliemagne du Nord, d'une part et
Son Altesse le Régent de la Nation espagnole par
la volonté des Cortès souveraines, d'autre part,
désirant déterminer avec toute l'extension et la clarté
possibles les attributions des agents consulaires, ont ré-*
solu d'un commun accOrd de conclure une Convention
spéciale qui embrasse cet objet, et ont nommé à cet
effet pour leurs Plénipotentiaires, savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse,
le Baron Charles Auguste Erneste Constantin Jules
de Canitz et Daliwitz, Chevalier de Tordre
Royal de l'Aigle Rouge de Prusse de seconde
classe. Grand -Croix de l'ordre Royal et dis-
tingué de Charles III. d'Espagne, Envoyé Extra-
ordinaire et Ministre Plénipotentiaire de l'Aile*
magne du Nord etc. etc.,
et
Son Altesse le Régent d'Espagne,
Don Praxedes Mateo Sagasta, Chevalier Grand-
Croix de l'ordre de Notre Dame de la Con-
ception de Villaviçosa de Portugal, Député aux
Cortès constituantes, ci-devant Ministre de l'In-
térieur, Son Ministre d'État etc. etc.,
lesquels après s'être communiqués leurs pleins-pouvoirs,
trouvés en Bonne et due forme, sont convenus des ar-
ticles suivants.
Art. 1^'' Chacune des Hautes Parties contractantes
aura la faculté d'établir des consuls-généraux, consuls et
vice-consuls ou agents consulaires dans les ports, villes
et lieux du territoire de l'autre, se réservant respective-
ment le droit d'en excepter les points qu'elles jugeraient
convenables.
échangées
22 Allemagne du Nord et Eepagne.
ToDtefois, cette réserve ne poarra être appliqaée k
fane des Hautes Parties cootractantes, sans qa'eile le
soU également à toutes les autres Puissances.
Art 2. Pour que les consuls -généraux, consuls et
vice-consuls soient admis et reconnus comme tels, ils
devront présenter leurs provisions, sur la production
desquelles Texëquatur leur sera délivré sans frais et
suivant les formalités établies dans les Pays respectifs.
Sur la présentation de l'eséquatur, Tantoritë supé-
rieure du département, province ou district, dans lequel
résideront lesdits agents donnera les ordres nécessaires
aux autres autorités locales, pour que, sur tons les points
de leur circonscription, ils soient protégés dans l'exercice
de leurs fonctions officielles, et pour que les exemptions,
prérogatives, immunités et privilèges conférés par la
présente Convention leur soient garantis.
Art 3. Les consuls envoyés (consules-missi), Sjujets
de la Partie contractante qui les nomme, jouiront de
l'exemption du logement militaire et de toute charge
ou s^ice public qui aurait un caractère municipal
ou autre.
Us seront de même exemptés des contributions
directes, personnelles, mobilières ou somptuaires, im-
posées par rÉtat on par les communes. Toutefois, si
ces agents étaient commerçants, s'ils exerçaient quelque
industrie ou possédaient des biens immeubles, ils seront
considérés, en ce qui concerne les charges et contri-
butions générales, comme sujets du Pays auquel ils
appartiendront
Art. 4. Les consuls envoyés (consules-missi) , sujets
de la Partie contractante qui les nomme, jouiront de
l'immunité personnelle sans qu'ils puissent être arrêtés ni
conduits en prison, si ce n'est pour crimes..
Pour les consuls, sujets du Pays de leur résidence
ou commerçants, l'immunité personnelle ne devra s'en-
tendre que des dettes ou autres causes civiles, qui ne se
rapporteraient pas au commerce qu'ils exerceraient eux-
mêmes ou par leurs employés.
Art. 5. Les consuls-généraux, consuls et vice-consuls
pourront placer au-dessus de la porte extérieure du con-
sulat ou vice-consulat Técusson des armes de leur nation,
avec cette inscription: „G>nsulat ou Vice -Consulat
iIa ^
Uv * • . •
Ils pourront également arborer le pavillon de leur
Convention eomulaire. 23
Pm sur la maison consalaire, aux joara de flolennitéa
pobliqoet, religieuses oa nationales, ainsi que dans les
antres circonstances d'usage ; mais Fezercice de ce double
privilège cessera f si lesdits agents résident dans le lien
où se trouve l'ambassade ou la légation de leur Pays.
Ils pourront de même arborer le pavillon national
sur le bateau qu'ils monteraient dans le port^ pour l'exer-
cice de leurs fonctions. «
Art. 6. Les archives consulaires seront inviolables
en tout temps, et les autorités locales ne pourront sons
aucun prétexte visiter ni saisir les papiers qui en font
partie. '
Ces papiers devront toujours être complètement sé-
parés des livres ou papiers relatifs au commerce ou à
undustrie que pourraient exercer les consuls ou vice-
consuls respectifs.
Art. 7. En cas d'empêchement, d'absence ou de
décès des consuls-généraux, consuls et vice-consuls, les
élèves-consuls, les chanceliers et secrétaires qui auraient
été présentés antérieurement en leurs qualités aux au-
torités respectives seront admis de plein droit, dans leur
ordre hiérarchique, h exercer, par mlérim, les fonctions
consulaires, sans que les autorités locales puissent y
mettre aucun obstacle. Au contraire, celles-ci devront
leur prêter assistance et protection, et leur assurer,
pendant leur gestion intérimaire, ia jouissance des exem-
ptions, prérogatives, immunités et privilèges reconnus
par la présente Convention aux agents consulaires re«
spectifs.
Art. 8. Les consuls -généraux et consuls pourront
nommer des vice-consuls ou agents consulaires dans les
viilesi ports et locahtès de leurs arrondissements consu-
laires respectifs, sauf l'approbation du Gouvernement
territorial.
Ces agents pourront être indistinctement choisis parmi
les SQJets des deux Pays comme parmi les étrangers,, et
seront munis d'un brevet délivré par le Consul qui les
aura nommés et sous les ordres duquel ils devront être
placés. Ils jouiront des privilèges et immunités stipulées
par la présente Convention, sauf les exceptions prévues
par les Art. 3 et 4.
Art. 9. ' Les consuls-généraux, consuls et vice-consuls
on agents consulaires pourront s'adresser aux autorités
de leur arrondissement consulaire, pour réclamer contre
24 Allemagne du Nord et Espagne.
toute infraction aax Traités ou Conventions existant entra
les deux Pays, et contre tout abus dont leurs nationaux
auraient à se plaindre. Si leurs réclamations n'étaient
pas accueillies par les autorités de leur arrondissement
consulaire, ou si les résolutions prises par celles-ci ne
leur paraissaient pas satisfaisantes, ils pourront avoir
recours, à défaut d'un a^ent diplomatiaue de leur Pays«
au Gouvernement de l'Etat dans lequel ils résideraient.
Art. 10. Les consuls-généraux, consuls et vice-con-
suls ou agents consulaires des deux Pays, ou leurs
chanceliers, pourront, en tant que les lois de leur Pays
leur en confèrent la faculté:
1) recevoir dans leurs chancelleries, au domicile des
parties et à bord des navires de leur nation, les
déclarations que pourront avoir à faire les capU
taines, les gens de l'équipage et les passagers, les
négociants et tous autres sujets de leur Pays;
2) recevoir, comme notaires, les dispositions testa-
mentaires de leurs nationaux et tous autres actes
notafiés, lors même que lesdits actes auraient pour
objet de conférer hypothèque sur des biens situés
dans le territoire de la nation à laquelle appartient
le consul ou l'agent consulaire;
3) recevoir dans leurs chancelleries tous actes con-
ventionnels passés entre un ou plusieurs de leurs
nationaux et d'autres personnes du Pays dans
lequel ils résident, comme aussi tous les actes
3UI, quoique d'un intérêt exclusif pour les sujets
u Pays dans lequel ils sont dressés, concerneraient
des biens situés ou des affaires a traiter sur un
point quelconque du territoire de la nation à la-
quelle appartient le consul ou vice*consul par qui
lesdits actes seront rédigés.
Les copies ou extraits de ces actes, dûment légalisés
par lesdits agents et scellés du sceau officiel des con-
sulats ou vice-consulats, feront foi, tant en justice que
hors de justice, aussi bien dans l'Allemagne du Nord
que dans les possessions de l'Espagne, et auront la
même force et valeur que s'ils avaient été passés devant
, un notaire ou autres officiers publics de l'un ou de
.Vautre Pays, pourvu que ces actes aient été rédigés dans
les formes requises par les lots du Pays auquel appar-
tiennent les consuls et vice-consuls, et qu'ils aient ensuite
été soumis au timbre, a Tenregistrement ou à tout autre
Cofwenthn consulaire. 25
fermaKté en asage dans le Pays où Pacte devra recevoir
son exécution.
Dans le cas où un doote s'élèverait sur l'authenticité
„ ''?*P®?'*'®" ^'"" ^cle public, enregistré à la chan-
cellerie d'un des consulats respectifs, on ne pourra en
refuser la confrontation avec l'original h l'intéressé qui
en fera la demande et qui pourra assister à cette col-
lation, s'il le juge convenable.
Art. 11. En cas de décès d'un sujet de l'une des
Parties contractantes sur le territoire de l'autre, les au-
torités locales devront en donner avis immédiatement au
consul-général, consul, vice-consul ou agent consulaire
dans la circonscription duquel ledit décès aura eu lieu.
Ceux-ci, de leur côté, devront donner le même avis aux
autorités locales, lorsqu'ils en seront informés les pre-
miers.
Quand un Allemand en Espagne ou un Espagnol
dans l'Allemagne du Nord sera mort sans avoir fait de
testament ni nommé d'exécuteur testamentaire, ou si les
héritiers, soient naturels, sQient désignés par le testament,
étaient mineurs, incapables ou absents, ou si les exécu-
teurs testamentaires nommés ne se trouvaient pas dans
le lieu où s'ouvrira la succession, les consuls-généraux,
consuls et vice-consuls ou agents consulaires de la nation
an défunt auront le droit de procéder successivement
aux opérations suivantes:
1) Apposer les scellés, soit d'office, soit à la demande
des parties intéressées, sur tous les effets, meubles
et papiers du défunt, en prévenant de cette opé-
ration l'autorité locale compétente, qui pourra y
assister et apposer également ces scellés.
Ces scellés, non plus que ceux de l'agent con-
sulaire, ne devront pas être levés sans que l'autorité
locale assiste à cette opération.
Toutefois, si, après un avertissement adressé
par le consul ou vice- consul à l'autorité locale
pour l'inviter k assister à la levée des doubles
^ aeeilés, celle-ci ne s'était pas présentée dans un
délai de auarante-buit heures, à compter de la
réception de l'avis, cet agent pourra procéder seul
à ladite opération;
^ 2) Former l'inventaire de tons les biens et effets do
défiml, en présenoe de l'autorité locale, si, par
26 Allemagne Ai Nord et Espagne.
suite de la notification aas-indiquée, elle avait cm
devoir assister à cet acte.
L'autorité locale apposera sa signature sur les
procès-verbaux dressés en sa présence, sans que,
pour son intervention d'office dans ces actes, elle
puisse exiger des droits d'aucune espèce;
3) Ordonner la vente aux enchères publiques de tous
les effets mobiliers de la succession qui pourraient
se détériorer et de ceux d'une conservation difficile,
comme aussi des récoltes et effets, pour l'aliénation
desquels il se présentera des circonstances fa-
vorables ;
4) Déposer en lieu sAr les effets et valeurs inven-
toriés, le montant des créances que Ton réalisera,
ainsi que le produit des rentes que Ton percevra,
dans la maison consulaire ou dans celle de quelque
commerçant de la confiance du consul ou vice-
consul. Ces dépôts devront avoir lieu, dans l'un
ou l'autre cas, d'accord avec l'autorité locale qui
aura assisté aux opérations antérieures, si, par
suite de la convocation dont va traiter le para-
graphe suivant, des sujets du Pays ou d'une Puis-
sance tierce se présentaient comme intéressés dans
la succession ab intestat ou testamentaire;
5) Convoquer, au moyen des journaux de la localité
et de ceux du Pays du défunt, si cela était né-
cessaire« les créanciers qui pourraient exister contre
la succession ab intestat ou testamentaire, afin
qu'ils puissent présenter leurs titres respectifs des
créances, dûment justifiées, dans le délai fixé par
les lois de chacun des deux t^avs.
S'il se présentait des créanciers contre la suc-
cession testamentaire ou ab intestat, le payement
de leurs créances devra s'effectuer dans le délai
de quinze jours après l'inventaire fini, s'il y avait
l'argent nécessaire pour acquitter ces créances, et,
dans le cas contraire, aussitôt que les fonds né-
cessaires auront pu être réalisés par les moyens
les plus convenables; ou enfin dans le délai con-
senti, d'un commun accord, entre les consuls et
la majorité des intéressés.
Si les consuls respectifs se refusaient au paye-
ment de tout ou partie des créances, en alléguant
Tinsuifisance dès valeurs de la saoeession pour les
CoMentiam consulaire. 27
Hlîsfaire, les créanciers auront le droit de de-
mander h raatorité compétente, s'ils le jugeaient
utile à leors intérêts, la facoUé de se constituer
en état d'union (en concorso necesario de acree*
dores).
Cette déclaration obtenue par les voies légales,
établies dans chacun des deux Pays, les consuls
on vice -consuls devront faire immédiatement la
remise à l'autorité judiciaire ou aux syndics de
la faillite, selon qu'il appartiendra, de tous les
documents, effets ou valeurs appartenant à la
succession testamentaire ou ab mtestat; lesdits
agents demeurant charges de représenter les héri<
tiers absents, les mineurs et les incapables;
6) Administrer et liquider eux-mêmes, ou par une
personne qu'ils nommeront sous leur responsabilité,
fa succession testamentaire ou ab intestat, sans
que l'autorité locale <|it à intervenir dans lesdites
opérations, à moins que des sujets do Pays ou
dune tierce Puissance, n'aient à faire valoir des
droits dans la succession ; car, en ce cas, s'il sur-
venait des difficultés, provenant notamment de
quelque réclamation, donnant lieu h contestation,
les consuls-généraux, consuls, vice-consuls et agents
consulaires n'ayant aucun droit pour terminer ou
résoudre ces difficultés, les triounaux du Pays
devront en connaître selon qu'il leur appartient
d'y pourvoir ou de les ju^er.
Lesdits agents consulaires agiront alors comme
représentants de la succession testamentaire ou ab
intestat, c'est-à-dire que, conservant l'administration
et le droit de liquider définitivement ladite suc-
cession, comme aussi celui d'effectuer les ventes
d'effets dans les formes précédemment indiquées,
ils veilleront aux intérêts des héritiers et auront la
foculté de désigner les avocats chargés de soutenir
leurs droits oevant les tribunaux. Il est bien
entendu .qu'ils remettront h ces tribunaux tous les
papiers et documents propres à éclairer la question
soumise à leur jugement.
Le jugement prononcé, les consuls- généraux,
consob et vice -consuls ou agents consulaires
devront l'exécuter s'ils ne forment pas appel, et
ib cootinneront alors de plein droit la liquidation,
28 Allemagne du Nord et Espagne.
c|ni aurait été sospendae joaqu'à la coDcloaîon do
litifire;
7) Délivrer la succession oa son produit aux héritiers
lép:itimes ou à leurs mandataires après Pexpiration
d'un délai de six mois à partir du jour où l'avis
du décès aura été publié dans les journaux;
8) *Org:aniser, s'il y a lieu, la tutelle ou curatelle, con-
formément aux lois des Pays respectifs.
Art. 12. Lorsq'un Allemand en Espap^ne ou un
Espagnol dans rAllemap:ne du Nord sera décédé sur un
pomt, où il ne se trouverait pas d'agent consulaire de
sa nation, l'autorité territoriale compétente procédera,
conformément à la léfirislafion du Pays, à l'inventaire des
effets et à la liquidation des biens qu'il aura laissé^, et
sera tenue de rendre compte , dans le plus bref délai
possible, du résultat de ces opérations à l'ambassade ou
à la légation qui doit en connaître, ou au consulat ou
vice-consulat le plus voisin du lieu où sera ouverte la
succession ab intestat ou testamentaire.
Mais, dès Tinstant que l'agent consulaire le plus
rapproché du point où serait ouverte ladite succession
ab intestat ou testanientaire se présenterait personnelle-
ment ou enverrait un délégué sur les lieux, l'autorité
locale qui sera intervenue devra se conformer à ce que
prescrit l'article 11 de cette Convention.
Art. 13. Les consuls-généraux, consuls et vice-con-
Buls ou agents consulaires des deux nations connattroni
exclusivement des actes d'inventaires et des autres opé-
rations pratiqu4es pour la conservation des biens héré-
ditaires, laissés par les gens de mer et les passagers
de leur nation qui décéderaient à terre ou à bord des
navires de leur Pays, soit pendant la traversée, soit dans
le port d'arrivée.
Art. 14. Les consuls-généraux, consuls et vice-con-
suls ou agents consulaires pourront aller personellement
ou envoyer des délégués à bord des navires de leur
nation après qu'ils auront été admis en Jibre pratique;
interroger les capitaines et l'équipage ; examiner les
Eapiers de bord ; recevoir les déclarations sur le voyage,
\VLT destination et les incidents de leur traversée, dresser
les manifestes et faciliter l'expédition de leurs navires;
enfin les accompagner devant les. tribunaux de justice et
dans les bureaux de l'administration du Pays^ pour leur
Convention eontulaire. ^ 29
MTfir d'interprètes et d'agents dans les affaires qu'ils
auront à suivre on les demandes qu'ils auront à former.
Il eet convenu que les fonctionnaires de l'ordre judi-
ciaire et les gardes et officiera de la douane ne pourront
procéder a une instruction à bord des navires, sans être
accompagnés par le consul ou vice-consul de la nation
à laquelle ces navires appartiennent ou par un délégué
dudit consul ou vice-consul.
lis devront également donner avis, en temps opportun,
auxdits agents consulaires, pour qu'ils assistent aux dé-
clarations que les capitaines et les équipages auront à
faire devant les tribunaux et dans les administrations
locales, afin d'éviter ainsi toute erreur ou fausse inter-
E relation qui pourrait nuire à l'exacte administration de
i justice.
La citation qui sera adressée aux consuls et vice*
consuls pour ces sortes de diligences indiquera une heure
précise, et si les consuls et vice-consuls négligeaient de
s'y rendre en personne ou dans la personne d'un délégué|
il sera procédé en leur absence.
Art. 15. En tout ce qui concerne la police des
I)orts, le chargement et le aéchargoment des navires et
a sûreté des marchandises, biens et effets, on observera
les lois, ordonnances et règlements du Pays.
Les consuls - généraux , consuls et vice -consuls ou
agents consulaires seront chargés exclusivement du main-
tien de Tordre intérieur à bord des navires marchands
de leur nation ; ils régleront eux-mêmes les contestations
de tonte nature qui seront survenues entre le capitaine,
les officiers du navire et les matelots et spécialement
celles relatives à la solde et à l'accomplissement des
engagements réciproquement contractés.
Les autorités locales ne pourront intervenir que lorsque
les désordres survenus à bord des navires seraient de
nature à troubler la tranquillité et l'ordre public, à terre
ou dans le port, ou quand une personne du Pays oo
ne faisant pas partie du rôle de l'équipage, s'y trou-*
Tara mêlée.
Dans tous les autres cas, les autorités précitées se
borneront à prêter tout appui aux consuls et vice-consuls
si elles en sont requises par eux, pour faire arrêter et
eonduire en prison quelqu'un des nommes inscrits sur
le rôle de l'équipage, chaque fois que, pour un motif
qoeiconque, leâdita agents le jugeront convenable.
80 Allemagne du Nord et Espagne.
Art. 16. Les consuls-généraaXy consola et vice-oon-
sols 00 agents consolaires poarront faire arrêter et ren»
voyer, soit à bord, soit dans ieor Pays, les marias et
OQel(jue autre personne que ce soit, faisant partie de
i équipage des navires marchands de leur nation qui
aoraienl déserté.
A cet effet, ils devront s'adresser par écrit aux au-
torités locales compétentes, et justifier, au moyen de la
présentation des registres du navire ou du rôle de l'équi-
page, ou, si le navire était parti, par une copie authen-
tique des documents susénoncés, que les personnes
réclamées faisaient réellement partie de l'équipage. En
vue de cette demande ainsi justifiée, on ne pourra re-
fuser la remise de ces individus. On donnera, en outre,
auxdits agents consulaires tout secours et tonte assistance
pour la recherche et l'arrestation de ces déserteurs, les-
quels seront conduits dans les pri'sons du Pays et y
seront détenus à la demande et aux /rais du consul ou
vice-consul, jusqu'à ce que celui-ci trouve une occasion
pour les rapatrier.
Cet emprisonnement ne pourra durer plus de trois
mois; après lesquels, et moyennant un avis donné au
consul trois jours à Tavance, la liberté sera rendue au
I>risonnier, qui ne pourra être incarcéré de nouveau pour
a même cause.
Toutefois, si le déserteur avait commis quelque délit
h terre, l'autorité locale pourrait surseoir à l'extradition
jusqu'à ce que le tribunal ait rendu sa sentence, et que
celle-ci ait reçu pleine et entière exécution.
Les Hautes Parties contractantes conviennent que les
marins et autres individus de l'équipage, sujets du Pays
dans lequel s'effectuera la désertion, sont exceptés des
stipulations du présent article.
Art. 17. A moins de stipulations contraires entre
les armateurs, chargeurs et assureurs, les avaries que
les navires des deux Pays auront souffertes en mer, soit
qu'ils entrent dans les ports respectifs volontairement oo
par relâche forcée, seront toujours réglées par les con-
suls-*généraux, consuls et vice-consuls de leur nation; à
moins que des sujets du pays dans lequel résident les«
dits agents, ou ceux d'une tierce Puissance ne se trouvent
intéressés dans ces avaries; car, dans ce cas, il appar-
tiendra àM'autorité locale compétente d'en prendra ooa-
Convention eomulaire. 31
naissance et de les régler, s'il n'y a pas entente et
ooncîliation entre tous les intéressés.
ArL 18. Lorsqu'un navire appartenant an Gouverne-
ment ou à des sujets de l'une des Hautes Parties con-
tractantes fera naufrage ou échouera sur le littoral de
l'autre, les autorités locales devront porter le fait à la
connaissance du consul-général, consul, vice-consul ou
agent consulaire le plus voisin du lieu où l'accident
sera arrivé.
Toutes les opérations relatives au sauvetage des na-
vires allemands, qui naufrageraient ou échoueraient dans
les eaux territoriales de l'Espagne, auront lieu conformé-
ment aux lois du Pays, et réciproquement, toutes les
opérations relatives au sauvetage des navires espagnols^
qui naufrageraient ou échoueraient dans les eaux terri-
toriales de r Allemagne du Nord auront lieu conformément
aux lois du Pays.
L'intervention des agents consulaires n'aura lieu»
dans les deux Pays, que pour surveiller les opérations
relatives à la réparation ou ravitaillement ou à la
vente, s'il y a lieu, des navires échoués on naufragés à
la cote.
L'intervention des autorités locales dans tous ces cas
n^occasionnera des frais d'aucune espèce, hors ceux
auxquels donneront lieu les opérations du sauvetage
et la conservation des objets sauvés, ainsi que ceux
auxquels seraient soumis, en pareil cas, les navires
nationaux.
Les Hautes Parties contractantes conviennent, en
outre, que les marchandises et effets sauvés ne seront
sujets au payement d'aucun droit de douane, à moins
qvon ne les destine h la consommation intérieure.
Art. 19. Toutes les dispositions de la présente Con-
vention seront applicables et recevront leur exécution
dans tout le territoire de l'Allemagne du Nord comme
dans tout le territoire de l'Espagne, y compris les pos-
sessions espagnoles d'outre-mer, dans les dernières sous
les réserves que comporte le régime spécial auquel ces
possessions sont soumises.
Art. 20. Il demeure convenu, en outre, que tes
consuls-généraux, consuls, vice-consuls ou agents con-
sulaires respectifs, ainsi que les chanceliers, secrétaires)
élèves ou attachés consulaires, jouiront dans les deux
Pays de toutes les exemptions, prérogatives, immunités
88 jUkoèogne et Espagne,
et privilèges qui sont accorda oa seraient eoeordé»
aax ageots de la môme classe de la natioo la plus
lavorisée.
Arl. 21. La présente Convention sera en vtgneor
pour dix années, à dater du jour de l'échange des
ratifications; mais, si aucune des Hautes Parties con-
tractantes n'avait annoncé officiellement à l'autre, une
année avant l'expiration de ce terme, son intention d'en
faire cesser les effets, elle continuera à être en vigueur
pour les deux Parties jusqu'à ce que cette déclaration
ait été faite, et pendant une année encore, quelle qae
soit l'époque à laquelle elle aura eu lieu.
Art. 2z. La présente Convention ser^ approuvée et
ratifiée par les deux Hautes Parties contractantes, et les
ratifications seront échangées à Madrid, dans le délai de
deux mois ou plutôt si cela est possible.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs ont
signé la présente Convention et y ont apposé le sceau
de leurs armes.
Fait à Madrid le vingt-deux Février mil huit cent
soixante dix.
Caniijg. Praxedes Mo- Sagasta.
5.
Convention consulaire entre F Allemagne et (Es'^
pagne; signée à Madrid^ le i2 janvier i872.*)
Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse,
au nom de l'Empire Allemand, d'une part, et Sa Majesté
le Roi d'Espagne, d'autre part, désirant déterminer les
attributions, droits, privilèges et immunités des agents
consulaires dans les territoires respectifs des Parties
contractantes, ont résolu de conclure une Convention à
*) Les ratifications ont été échangées.
CantenUan comuUsire. 88
9fi égard et ont nommé poor leon Plénipotoniîaires,
savoir:
Sa Majesté FEmperear d'Allemagne, Roi de Prasses
Le Baron Jules de Canitz et Daliwitz, Son En-
voyé Extraordinaire près Sa Majesté le Roi
d'Espagne,
et Sa Majesté le Roi d'Espagne:
Don Bonifacio de Blas et , Manoz , Député aux
Cortés, Son Ministre d'Etat,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins -pouvoirs
respectifs trouvés en bonne et due forme sont convenus
des articles suivants:
Art. 1^' Les dispositions de la Convention con-
sulaire conclue le 22 Février 1870 entre la Confédération
de l'Allemagne do Nord et l'Espagne seront appliquées
aux agents consulaires de l'Empire Allemand résidant en
Espagne et aux agents consulaires d'Espagne résidant
dans le territoire de l'Empire Allemand, de sorte que
les dits agents consulaires auront toutes les attributions
et jouiront de tons les droits, immunités et privilèges
stipulés dans la dite Convention en faveur des agents
consulaires des Parties contractantes. Il est en outre
convenu que toutes les stipulations contenues dans la
dite Convention seront regardées comme ayant force
et comme faisant droit entre l'Empire Allemand et
I-Espagne.
Art. 2. La présente Convention sera ratifiée et les
ratifications seront échangées a Madrid dans le délai de
deux mois.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs ont
signé la présente Convention et y ont apposé le sceau
de leurs armes*
Fait k Madrid le douze Janvier mil huit cent soixante
et douze.
Bonifacio de Blas. ' Canifs.
N9W0. SêcueU gin. Toms XIX.
84 AOeiMgng et ÉM^Uuis.
6.
4
Convention consulaire entre l'Allemagne et les
Elat9-Uni» d^ Amérique, signée à Berlin le H dé"
cembre i87i; suieie d*un protocole en date du
29 avril i872.*J
Texte an'glaÎB.
HisMajesty the Emperor of Germany, King ofPnissia,
in the name of the German Empire and the Pré-
sident of the United States of America, led by the wish
to define the righls, privilèges, immunities and duties
of the respective Consular Agents hâve agreed upon the
conclusion of a Consular Convention and for that purpose
bave appointed their Plenipotentiaries namely:
His Majesty the Emperor of Germa ny» King of
Prussia :
Bernard Kônig, His Privy Councillor of Légation,
The Président of the United States of America :
George Bancroft, Envoy Extraordinary and Minister
Plenipotentiarv irom the said States near His
Majesty .the Emperor of Germany,
who bave agreed to and signed the foiiowing articles:
Art L Each of the Contracting Parties agrées to
reçoive from the other Consuls général. Consuls, Vice-
Consuls and Consular-Agenls, in ail its ports, cities and
places, except those, i^here it may not be convenient to
recognise such olGcers. This réservation, however, shall
not apply to one of the Contracting Parties without aiso
applying to every other power.
Art. «II. The Consuls gênerai, Consuls, Vice-Consuls
or Consular -Agents shall be reciprocally received and
recognised, on the présentation of their commissions in
the iorms established in their respective counlries. The
necessary exequatur for the exercise of their functions
shall be furnisîied to thero free of charge, and on the
exhibition of this instrument, they shatl be admitled at
*) En allemand et en anglais. L'échange des ratifications
A en lien à Berlin, le 29 avhl 1672.
(krtwmlion cùntuMre. 35
once, and witboath difficalty, by tbe territorial aathorities,
fédéral, State, or communal, jadicial, or executive, of
tbe porta, citiea, aud places of tbeir résidence and
district, to tbe eojoyment of tbe prérogatives reciprocally
granted. Tbe government tbat furoisbes tbe exequatur
reserves tbe right to witbdraw tbe saroe on a statement
of tbe reasoos for whicb it bas tboogbt proper to
do se.
Art. IIL Tbe respective Consuls gênerai, Consuls,
Vice-Consuls, or Consnlar-Airents, as well as tbeir cban-
cellors and secretaries, sball enjoy in tbe two countries
ail privilèges, exemptions and immunities wbicb bave
been granted or may in future be granted to tbe agents
of tbe same rank of tbe most Javoured nation. Consular
ofBcers not being cilizens of tbe country wbere tbey are
accredited, sball enjoy, in tbe country of tbeir résidence,
personal immunitj from arrest or imprisonmenl except
m tbe case of crimes, exemption from miiitary billelings
and contributions, from miiitary service of every sort,
and otber public duties, and from ail direct or personal
or suroptuary taxes, duties and contributions « wbetber
federal, State, or municipal. If bowever tbe said consular
officers are or become owners of property in tbe country
in wbicb tbey réside, or engage in commerce, tbey shall
be subject to tbe same taxes and imposts, and to tbe
same jurisdiction, as citizens of tbe country, property
bolders, or mercbants. But under no eircumstances
sball tbeir officiai income be subject to any tax. Consular
officers v^bo engage in commerce sball not plead tbeir
consular privilèges to avoid tbeir commercial liabilities.
Consular officers of eitber character sball not in any
event be intorfered witb in tbe exercise of their officiai
funetioos, furtber tban is indispensable for tbe admini-
stration of tbe laws of tbe country.
ArL IV. Consuls gênerai, Consuls, Vice-Consuls, and
Consular-Agents may place over tbe outer door of tbeir
offices, or of their dwellings, tbe arms of tbeir nation,
witb tbe proper inscription indicative of tbe office. And
tbey may aiso hoist tbe flag of tbeir country on tbe
consular édifice except in places wbere a légation of
tbeir country is estabiisbed.
Tbey may aIso boist tbeir flag on board any vessel
employed by tbem in port for tbe discbarge of tbeir
duty.
C2
3^ Allemagne et États-^Unis.
Art. y. Tbe consalar archives shall be at ail times
inviolable, and ander no prelence wbatever shall the
local authorities be allowed to examine or seize the
papers formipg part of them. When, however, a consular
omcer is engaged in olher business, the papers relating
to the Consulate shall be kept in a separate enclosure.
The offices and dwellings of Consules missi who are
not citizens of the country of iheir résidence shall be at
ail times inviolable. The local aulhorities shall not, except
in the case of the pursuit for crimes, onder any prelext
învade them. In no case shall they examine or seize
the papers there deposiied. In no event shall those
offices or dwellings be used as places of asylum.
Art. Yl. In the event of tbe death, prévention or
absence of Consuls gênerai, Consuls, Vice-Consuls and
Consular- Agents, their chanceliers or secretaries, whose
officiai character may hâve previously been made known
to the respective authorities in Germany or in the United
States, may temporahly exercise their functions, and
while thus acting, they shall enjoy ail the rights, prero-
Satives and immunities, granted by this convention to
le incumbents.
Art VII. Consuls gênerai and Consuls may, with
the approbation of their respective Governments, appoint
Vice-Consuls and Consular-Agcnts in the ciliés, jports
and places within their consular jurisdiction. Thèse
officers may be citizens of Germany, of the United States,
or any other country. They shall be furnished with a
commission by the consul who appoints them and under
whose orders they are to act, or by the Govemment
of the country which be represenls. They shall
enjoy the privilèges slipulated for consular officers in
this convention, subject to the exce[ilions specified in
article 111.
Art. VflL Consuls gênerai, Consuls, Vice -Consuls
and Consular-Agents shall havo tlie right to apply to
the autorities of the respective countrics, whether fédéral
or local, iudicial or executive within the exttnl of their
consular district, for the redress of any infraction of the
treatics and conventions existing belween the two countries
or of international law$ to ask information of said au-
thorities and to address said authorities to the end of
protecling the rights and interests of their countrymen,
especially in cases of the absence of tbe latter; in which
Convention eomulaire. $7
cases sach CodsqIs etc. shall be presomed to be (heir
légal représentatives. If due notice sboold not be takea
of sach application, the consular officers aforesaid, in
the absence of a diplomatie agent of their coontry, may
apply directiy to the Government of the coantry where
they réside.
Art. IX. Consuls gênerai, Consuls, Vice-Consuls or
Consular-Agents of the two countries or their chancellors
shall hâve the right conformably to the laws and ré-
gulations of their coantry:
1) to take at their oltice or dwelling, at the résidence
of the parties, or on board* of vessels of their owo
nation, the dépositions of the captains and crews,
of passengers on board of Ihem, of merchants, or
any other citizens, of their own coantry;
2) to receive and verify unilatéral acts, ivills and
bequests of their countrymen and any and ail acts
of agreement entered upon between citizens of
their own coantry and between such citizens and
the citizens or olher inhabitants of the country
where they réside: and aiso ail contracta between
the latter, provided they relate to property situated
or to business to be transacted in the territory of
the nation by whicb the said consular officers are
appoînted.
Ail snch acts of agreement and other instruments,
and aIso copies and translations thereof, when duly
authenticated by such Consul gênerai, Consul, Vice-Consul
or Consular-Agent under his ofBcial seal, shall be re-
eeîved by public officiais and in courts of justice as
légal documents, or as authenticated copies* as the case
may be, and shall hâve the same force and effect, as if
drawn up or authenticated by compétent public oflBoers
of one or the other of the two countries.
Art. X. In case of the death of any citizen of Ger-
many in the United States, or of any citizen of the United
States in the German Empire without having in the
ooontry of his decease any known heirs or testamentary
eiecotors by him appointed, the compétent local autho-
rities shall at once inform the nearest consular officer
of the nation to which the deceased belongs of the
droomstance, in order that the necessary information
may be immediately forwarded to parties interested.
The said consular officer shaU bave the right to
â8 Allemagne et Étatê^VnU.
appear pereonallv or bv delegate, in ail proceedings on
behair of the abêent hein or creditora ontil ibey are
duly repreaented.
In ail aucceasions to inheritances citîzens of eacb of
tbe Contracting Parties ahall pay in ihe country of tbe
other such duties only as they would be liable to pay,
if they "nrere cilizens of the country in which tbe pro-
perty is sitaated or the jpdicial administration of the
same may be exercised.
Art. XI. Consuls gênerai, Consuls, Vice-Consuls and
Coosular- Agents of the two countries are exclusively
cbarged with the inventoryinç and the safekeeping of
goods and effects of every kind lefl by sailors or pas-
sengers on ships of their nation who die either on board
ship or on land» during tbe voyage or in the port of
destination.
Art. XII. Consuls gênerai. Consuls, Vice-Consuls and
Consular-Agents shall be at liberty to ço either in person
or by proxy, on board vessels of their nation admilted
io enti^ and to examine the officers and crews, to
examine the ships papers, to receive déclarations con-
oerning their voyage, their destination, and the incidents
of the voyage, abo to draw up manifests and lists of
freight, to Tacilitate the entry and clearance of their
vessels, and finally to aocompany the said officers or
crews before the judicial or administrative authoritîes
of the coontry, to assist them as their interprétera or
agents.
The judicial anthorities and castom house officiais
shall in no case proceed to the examinalion or searoh
of merchant vessels wilhout having given previous notice
to the consular olBcers of the nation to which the said
vessels belong, in order to enable the said coosular
otBcers to be présent
They shall aiso give due notice to the said consqlar
officers in order to enable them to be présent at any
dépositions or statements to be made in courts of law
or before local magistrates, by ofBcers or persons be-
longing to the orew, thus to prevent errors or lalse
interprétations which might impede the correct admini-
stration of justice. The notice to Consuls, Vioe-Coosob
or Consular*Agent8 ahall name tbe bour fixed for svck
proceedîngs« Upon the Bon*>appearaiica of the eaid
CoMeMon eamulaire. 89
officers or their représentatives, ihe case may be pro*
eeeded with in .their absence.
Art XIII. Consals gênerai, Consala, yice*-ConsnlSf
or Consniar-Agents, shall hâve exclosive charge of the
internai order of the roerchant vessels of their nation,
Ïd shall bave the exclusive power to take cognizance
and to détermine différences of every kind which may
arise, either at sea, or in port, betwoen the captains,
ofBcers and crews, and specially in référence to wages
and the exécution of motual contracta. Neither any court
or authority, shall, on any pretext, interfère in thèse
différences except in cases where the différences on
board ship are of a nature to disturb the peace and
public order in port, or on shore, or when persons other
than the ofBcers and crew of the vessel, are parties to
the distorbance.
Except as aforesaid, the local authorities shall confine
themselves to the rendering of efficient aid tô the Consuls,
when they may ask it in order to arrest and hold ail
persons, whose names are borne on the ship's articles,
and whom they may deem ii necessary to detain. Those
persons shall be arresled at the sole request of the
Consuls, addressed in writing to the local authorities
and supported by an ofBcial extract from the register of
the ship or the list of the crew and shall be held, during
the whole time of their stay in the port, at the disposai
of the Consuls. Their release shall be granted only at
the request of the Consuls, roade in writing.
The expenses of the arrest and détention of those
persons shall be paid by the Consuls.
Art XIV. Consuls gênerai. Consuls, Vice-Consuls,
or Consular- Agents may arrest the officers, sailors, and
ail other perdons making part of the crews of ships-of«
war or merchant vessels of their nation, wbo may be
gniltj or be accused of having deserted said ships and
vessels, for the purpose of. sending them on board, or
back to their coontry.
To that end , the Consuls of Germany in the United
States shall apply to either the fédéral, âtate, or muni-
cipal courts or authorities; and the Consuls of the United
States in Germany shall apply to any of the compétent
authorities and tnake a request in writing for the dé-
sertera, supporting it by an officiai extract of the register
of the vessel and the liât of the crew, or by other officiai
40 Allemagne et ÊUOe^Umê.
docaments, to show that the men whoni tiMy daim
belong to said crew. Udod sach reqaest alone thos
sopported, and witboat Ine exaction of any oalh from
the Conanls, the désertera (not being citizens of the
coontry where tbe demand is made eitber at the time
of tbeir shipping or of tbeir arrivai in the port), sh^
be given up to the Consals. Alt aid and protection sbaU
be furnished them for tbe pursaît, seizare, «and arresl
of the désertera, who shall be taken to the prisons of
the coontry and there detained at the reqoest and at
the expense of the Consuls, antil the said Consols may
find an opportunity of sending them away.
If, however, soch opportunity should not présent
itself within the space of three months, counting from
the day of the arrest, the désertera shall be set at
liberty, and shall not again be arrested for the same
cause.
Art. XV.* In the absence of an agreement to the
conlrary between the ownera, freigbters and insorers,
ail damages suffered at sea by the vessels of the two
eountries, whether tbey enter port voluntarily or are
forced by stress of wealher, shall be settled by the Con-
suls gênerai, Consuls, Vice-Consuls and Consuiar-Agents
of the respective coontries. If, however, any inhabitant
of the couniry, or citizen or subject of a third power,
shall be interested in the matter, and the parties cannot
agrée, the compétent local aolhorities shall décide.
Art. XVI. In the event of a vessel belonging to the
Government, or owned by a citizen of one of the two
Contracling Parties being wrecked, or cast on ahore,
on the coast of the other, the local authorities shall
inform the Consul gênerai, Consul, Vice-Consul, or Con-
solar-Agent of the district of the occurrence, or, if there
be no such Consular Agency, they shall inform the Consal
gênerai, Consul, Vice-Consul, or Consular- Agent, of the
nearest district.
Ail proceedings relative to the salvage of American
vessels wrecked or cast on shore in the territorial watere
of the German Empire, shall take place in accordance
with the laws of Germany; and reciprocally, ail measures
of salvage relative to German vessels wrecked or cast
on shore in the territorial waters of the United States
shall take place in accordance with the laws of tbe
United States.
ÛMMiUidn conâtilaire. 41
Tbe eonsolar aotborities hâve in both coontries to
intervene only io saperintend ihe prooeedings baving
reiSBrence (o the repair and revictoalling, or if necessary,
Io the sale of the vessel wrecked, or cast on shore.
For tbe intervention of tbe local aathorities no chargea
aball be niade except aach as in similar cases are paid
by vessels of tbe nation.
In case of a doubt conceming the nationality of a
sbipwrecked vessel, the local authorities shall bave ez-
dosiv^y tbe direction of tbe proceedings provided for
in this article.
AU merchandise and goods, not destined for con-
somption in the coantry where tbe wreck takes place,
shall be free of ail doties.
Art. XVII. With regard to the marks or labels of
goods, or of their packages, and aiso with regard to
paltems and marks of manufacture and trade, the citizens
of Gerroany shall enjoy in the United States of America,
and American citizens shall enjoy in Germany the same
protection as native citizens.
Art XVIII. The présent convention shall remaih in
force for the space of ten years coonting from the day
of the ezchange of tbe ratifications vbich shall be ex-
cbanged at Berlin within the period of six months.
In case neither party gives notice, twelve months
before tbe expiration of the satd period of ten years, of
ils intention not to renew this convention, it shall remain
in force one year longer, and so on from year to year,
ontil the expiration of a year from the day on which
ou of tbe parties shall bave given such notice.
In faith whereof tbe Plenipotentiaries bave signed and
sealed this Convention.
Berlin the U^ of December 1871.
JB. Kônig. Geo. Bancroft
Protocol.
The Underaigned met this day in order to effect the
exchange of tbe ratifications of tbe Consular-Convention
signed on tbe 11^ day of December 1871 between
Germany and the United States of America.
Before proodeding Io Ibis Ad, tbe Underaigned, Envoy
43 Allemagne du Nord et Pays-Boa.
extraordînary and Minister pienipotenCiaiy of the United
States of America declared :
1) That, in accordance with the instruction given him
bv bis goverament, wilh the advice ana consent
01 the Sonate, the expression ^Property** ased in
the Englisb text of Art. Ili. and iX. is to be cou*
straed as meaning and intending «Real estate*^;
2) That, according to the law's and the Constitation
of the Uniled States, Art. X* applies not only to
persons of the maie sex bal also to persons of the
female sex.
After the Undersigned, Président of the Office of the
Chancelier of the Empire had expressed his concorrence
with this déclaration, the Acts of ratification, found to
be in good and due form, were exchanged, and the
présent protocol was in duplicate executea.
Beriin. the 29^^ April 1872.
DélbriicJc. Geo. Bancroft.
7.
Déclaration concernant ^application de la Con"
i^ention consulaire conclue^ le 16 juin i856^ entre
la Prusse et les Pat/s- Bas "^J aux Agents con-
sulaires de la Confédération de f Allemagne du
Nord; signée à la Haye^ le 9 juillet 1868.
Sa Majesté le Roi de Prusse, ayant manifesté, an
nom de, la Confédération de rAIIemagne do Nord, le
désir de rendre applicable aux fonctionnaires consulaires
de la dite Confédération les dispositions de la Convention
consulaire, conclue le 16 Juin 1856 entre les Pays-Bas
et la Prusse, et Sa Majesté le Roi des Pays-Bas désirant
acquiescer k cette demande;
«) Voir N. Beenail T. XYIL P. I. p. 186.
CoBtenlion consulaire. 43
Les soussignés, h ce dament antorisés, sontconvenns
qn'k dater do joar de la signature de la présente Décla-
ration, les stipulations de la Convention susdite seront
applicables aux consuls-eénéraux, consuls, vice-consuls
et agents consulaires de la Confédération de TAIIemagne
do Nord, et qu'il sera substitué les mots ^de la Con-
fédération de r Allemagne du Nord*" et ^Confédération
de l'Allemagne du Nord** au mol ^Prussien" et «Prusse*
rtool où ces dernières expressions se trouvent dans
a Convention susdite.
Fait à la Haye, ce 9 Juillet 1868.
Boert van Limburg. Perponcher.
ET
8.
Diclaratkm signée à la Haye^ le H janvier 1872,
entre f Allemagne et les Pays-Bas, relativement
à t application de la Convention consulaire conclue^
le i6 juin i856, entre la Prusse et les Pags^
Bas*) aux Agents consulaires de t Empire
Allemand.
Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne, ayant déclaré
Îue les fonctionnaires consulaires de la Confédération
Ilemand du Nord dans les Colonies Néerlandaises, ont
été remplacés par ceux de l'Empire Allemand, et ayant
manifesté le désir de rendre applicable aux Agents con-
sulaires du dit Empire les dispositions de la Convention
eoDsolaire conclue le 16 Juin 1856 entre la Prusse et
les Pava-Bas;
et oa Majesté le Roi des Pays-Bas, désirant acquiescer
k cette demande; les soussignés, à ce dûment autorisés,
^ Voir N. BNUiU T. XVIL P. I. p. 186.
4A Prmse et Pa^s-Boi.^
sont convenos qa'k dater da joar de la signature de la
présente Déclaration, les stipulations de la Convention
susdite seront applicables aux Consuls généraux, Consuls,
Vice-Consuls et Agents consulaires de TEmpire Allemand,
et que les mots ^de l'Empire Allemand'', et ^Empire
Allemand^ seront substitués aux mots «Prussien^ et
«Prusse*", partout ou ces dernières expressions se trouvent
dans la Convention susdite.
Fait à la Haye, ce onze Janvier de l'an mil huit cent
soixante douze.
L'Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire
de sa Majesté l'Empereur d'Allemagne,
Perponcher.
Le Ministre des Affaires Étrangères,
L. Gericke.
9.
Contention étextradilion entre la Prusse et les
Pays "Bas; signée à Berlin, le 17 novembre
Sa Majesté le Roi de Prusse et Sa Majesté le Roi
des Pays-Bas ayant juge utile de régler, par une Con-
vention, l'extradition de malfaiteurs, ont muni à cet effet
de leurs pleins-pouvoirs, savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse
le Sieur Frédéric Hellwig, Son Conseiller intime
de Légation, Chevalier de l'Ordre de l'Aigle rouge
de la 3°^* classe avec le nœud et de St. Stanislas
de la 2^* classe de Russie;
*) Les ratifioations ont été éohangées à Bsrlin*
Extradition. 45
et Sa Majesté le Roi des Pays-Bas
le Sieur Alexandre Charles Jacques Baron
Schimmelpenninck van der Oye, Son Envoyé
Eilraordinaire el Mipistre Plénipotentiaire auprès
de Sa Majesté le Roi de Prusse, Commandeur
dç rOrdre du Lion Néerlandais, Chevalier de
l'Etoile de TOrdre de la Couronne de Chèoe;
lesquels, après' s'être communiqué leurs pleins- pouvoirs
respectifs, sont convenus des Articles suivants.
Art 1^' Les Gouvernements Prussien et Néerlandais
s'engagent a se livrer réciproqoemeni, à la demande de
l'autre partie, à Tezception de leurs nationaux, les indi-
vidus condamnés, mis en état d'accusation, ou contre
lesquels une ordonnance de poursuite, avjBC mandat
d'arrêt^ est prononcée par les tribunaux ou par le juge
de celui des deux pays, dans ou envers lequel les crimes
ou délits auront été commis.
Sont compris, quant à l'application de cette Con*
vention, dans la dénomination de nationaux, les étrangers
qui, selon les lois du pays auquel Textradition est de«
mandée, sont assimilés aux nationaux, ainsi que les
Airangers qui se sont fixés dans le pays, et après s'être
mariés è une femme du pays, ont un ou plusieurs enfants
de ce mariage nés dans le pays.
Art II. L'extradition n'aura lieu que dans le cas de
condamnation, accusation ou poursuite, pour les crimes
ou délits suivants, commis hors du territoire de la partie,
k laquelle l'extradition est demandée:
1) Assassinat, empoisonnement, parricide, infanticide,
meurtre, viol;
2) incendie;
3) faux en écriture, y compris la contrefaçon des
billets de banque, de papier monnaie et d'effets
f)ublics;
abrication de fausse monnaie, altération de monnaie
légale, et émission avec connaissance de monnaie
fausse;
5) faux témoignage;
6) vol accompagné de circonstances aggravante^,
soustraction commise par les dépositaires on
comptables publics, concussion;
7) corruption de fonctionnaires publics;
8) banqueroute frauduleuse*
49 Prusse et Paifs^Bas.
Art. m. L'extradition n'aara pas liea, lorsque la
demande en sera motivée par le môme crime ou délit,
pour lequel l'individu réclamé aura été ou sera encore
poursuivi dans le pays où il se trouve.
Si l'individu réclamé est poursuivi ou se trouve
détenu pour un autre crime ou délit, commis envers le
pays auquel Textradition est demandée, son extradition
sera différée jusqu'à ce qu'il ait subi sa peine, ainsi que
si rindividu réclamé est détenu pour oettes, en suite
d'une condamnation antérieure à la demande d'extra-
dition. .
Art. IV. Les dispositions de la présente Convention
ne pourront être appliquées à des individus qui se seront
rendus coupables d'un délit politique quelconque. L'extra-
dition ne pourra avoir lieu que pour la poursuite et la
Iiunition des crimes et délits communs, spécifiés dans
'Art. II. de cette Convention.
Art. V. L'extradition ne pourra avoir lien, si la
prescription de l'action ou de la peine est acquise,
d'après les lois du pays auquel l'extradition est de-
Art. VI. L'extradit^ion sera demandée par la voie
diplomatique et ne sera accordée que sur la prodootion
d'un arrêt de condamnation ou de mise en accusation,
ou d'une ordonnance de poursuite avec mandat d'arrêt,
délivré en oriffinal on en expédition authentique par les
tribunaux ou Te joçe compétents, dans les formes pres-
crites par la législation du Gouvernement qui fait la
demanae et exprimant le crime ou délit dont il s'agit,
et la disposition pénale qui lui est applicable.
Art. Vu. Les Gouvernements respectifs renoncent k
réclamer la restitution des frais d'entretien, de transport
et autres qui résulteront de l'extradition.
Us consentent réciproquement à prendre ces frais à
leur charge.
Art. VIII. Lorsque dans la poursuite d'une affaire
pénale un des Gouvernements jugera nécessaire l'audition
de témoins domiciliés dans l'autre État, une commission
rogatoire sera envoyée k cet effet par la voie diplomatique,
et il y sera donné suite en observant les lois du pays
où les témoins seront invités à comparaître.
Les Gouvernements respectifs renoncent de part et
d'autre à toute réclamation, par rapport à la restitution
des frais qui en résulteront
Toate commission rogatoire, ayant pour bat de de-
mander nne audition de témoins, devra être accompagnée
d'ane traduction française.
Art. IX. Si dans une cause pénale la comparution
personnelle d'un témoin dans l'autre pays est nécessaire
ou désirée, son Gouvernement l'engagera à se rendre à
rinvitalion qui lui sera faite, et en cas de consentement,
il lui sera accordé des frais de voyage et de séjour,
d'après les tarifs et règlements en vigueur dans le pays
où l'audition devra avoir lieu.
Art. X. Lorsque dans une cause pénale, la con-
frontation de criminels détenus dans lautre Royaume,
ou bien la communication de pièces de conviction on
de documents, se trouvant entre les mains des Autorités
de l'autre pays, sera jugée utile ou nécessaire, la de*
mande en sera faite par la voie diplomatique, et l'on y
donnera suite pour autant qu'il n'y ait pas de considé*
rations spéciales qui s'y opposent, et sous l'obligation
de renvoyer les cnminels et les pièces.
Les Gouvernements respectifs renoncent de part et
d'autre à toute réclamation de frais résultant du transport
et du renvoi des criminels à confronter et de l'envoi et
• de la restitution des pièces et documents.
Art. XL Par les stipulations ci-dessus, il est adhéré
aux lois des deux pays, qui ont ou auront pour objet
de régler Ja marche régulière de l'extradition.
Art. XIL La présente Convention ne sera exécutoire
que 20 jours après sa publication dans les formes
prescrites par les lois des deux pays.
Elle continuera à être en vigueur jusqu'à six mois
après 'déclaration contraire de la part ae I un des deux
Gouvernements.
Elle sera ratifiée et les ratifications en seront échangées
dan^ le délai d'un mois ou plutôt si faire si peut.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs Font
signée et y ont apposé le cacnet de leurs armes.
Fait à Berlin, ce 17 Novembre 1850.
Frédéric Eellwig. Schimmeîpenninch v. d. Oye.
49 Phiite et Pajfê^BoM.
10.
Contention additionnelle à la Contention étextra--
dilion conclue^ le i7 novembre i850*)y entre la
Prusse et les Pays-Bas; signée à BerUny le
20 juin 1867. ••J
Sa Majesté le Roi des Pays-Bas et Sa Majesté le Roi
de Prusse, ayant jugé utile de comprendre au nonabre
des crimes et délits mentionnés à l'article 2 de la Con-
vention du 17 novembre 18âU le délit d'escrocjuerie, et
de conclure dans ce but une Convention additionnelle^
ont muni à cet effet de leurs pleins-pouvoirs, savoir:
Sa Majesté le Roi des Pays- Bas « le sieur Charles
Malcolm Ernest George comte de Bylandt, Son cham-
bellan et Son Envoyé extraordinaire et Ministre pléni-
potentiaire auprès de Sa Majesté le Roi de Prusse, et
Sa Majesté le Roi de Prusse, le sieur Bernard Kdnig,
Son conseiller intime de légation;
lesquels, après s'être communiqué leur pleins -pou-
voirs, trouvés en bonne et due forme, sont convenus
des articles suivants:
Art. 1^'- Aux crimes et délits mentionnés à ^article 2
de la Convention du 17 novembre 1850 est ajouté:
9® Escroquerie.
Art. 2. La présente Convention additionnelle sera
publiée dans les deux pays aussitôt après l'échange des
ratifications, qui aura lieu dans le délai de quatre
semaines, ou plus tôt, si faire se peut. Elle sera mise
en vigueur dix jours après celui de la publication. Elle
aura même durée que la Convention du 17 novembre
1850, h laquelle elle se rapporte, et les deux Conventions
seront dénoncées simultanément, si la Convention du
17 novembre 1850 venait à être dénoncée par Tune ou
Tautre des Hautes Parties contractantes.
•) Voir No. 9.
**) Les ratifications ont ëté échangées k Berlin, le 28
Juillet 1867.
EœtradUkm. 49
En foi de quoi les plénipotentiaires respectifs Pont
signée et y ont apposé le cacnet de leurs armes.
Fait à Berlin, le 20 jain 1867.
C. de Bylandt. B. Konig.
11.
Contention â^extradilion entre la Prusse et autres
allemands d'une part et les Etats --Unis
d'autre partj signée à Washington
le 16 juin 1852; suivie d^un article additionnel
en date du 16 novembre 1852 *)
Texte anglais.
Whereas \i is found expédient for the better ad-
nioistration of justice and tbe prévention of crime, wilhin
the territories and jurisdiclion of the parlies, respeclively,
that persons committing certain beinous crimes, being
liigitives from justice, siiould, under certain circumstances,
be reciprocally delivered up, and oiso lo enumerate such
crimes explicilly, and whereas the laws and constitution
of Prussia and of the olher Gcrman States, parties to
tbis Convention 9 forbid ibem to surrender their own
eitizens to a foreign jurisdiction, tbe Government of the
United States, with a view of making the Convention
strictiy reciprocal, siiall be held equally free from any
obligation to surrender citizens of the United States;
therefore, on the one part, His Majesty the King of
*) En tnenmnd et en anglais. Lei ratifications ont été
éehaagées à Washington, le SO mai 1853. Cette Convention a
été élaaâoa k tons les ÉUts de U Confédération de l'Allemagne
da Nord par la Convention da 22 février 1868. Voir No. 16.
Nvw. BêcwH gin. Tome XIX. D
60 Prusse elc^ et Elals-Unis.
Prassia, in His .own name, as well as in (he namo of
Ilis Majesty tbe Kin^ of Saxony, His Royal Hjgliness the
Eleclor ot Hesse, His Royal Highncss the Grand Duke
of Hesse and on Rhine, His Royal Highness iho Grand
Duke ol Saxe-Weimar-Eisenach, His Highness the Duke
of Saxe-Meiningen, His Highness the Duke of Saxe-
Altenburg, His Highness the Duke of Saxe-Coburg-Gotha,
His Highness the Duke of Brunswick, His Highness the
Duke of Ânhall-Dcssau, His Highness the Puke of An-
halt-Bernburg, His Highness the Duke of Nassau , His
Serene Highness the Prince of Schwarzburg-Rudolsiadt,
His Serene Highness the Prince of Schwarzburg-Sonders-
hausen, Her Serene Highness the Princcss and Régent
of Waldeck, His Serene Highness the Prince of Reuss,
elder branch, His Serene Highness the Prince of Reuss,
I'unior branch, His Serene Highness the Prince of Lippe,
lis Serene Highness the Landgrave of Hesse-Homburg,
as well as the free City of Francfort, and, on the other
part, the United States of America, having resolved to
treat on this subiect, hâve for that purpose appointed
their respective pienipotentiaries to negoliate and coa-
clude a convention; Inat is to say:
His Majesty the King of Prussia in His own
name, as well as in the name of the other German
Sovereigns above enumerated and the free City of
Francfort, Frédéric Charles Joseph von Gerolt, His
said Majesly's Minister Résident near the Govern-
ment of the United States, and the Président of the
United States of America, Daniel Webster, Secretary
of State,
who, after reciprocal communication of their respective
powers, hâve agreed to and signed the following articles:
Art. L II is agreed, thaï Prussia and tbe other
States of the Germanie Confédération included in, or
which may hereafter accède to this Convention, and the
United States shall, upon mutual réquisitions by them
or their Ministers, ofucers or authorities, respectively
made, deliver up to justice ail persons who, being
charged with the crime of murdcr, or assault wilh inteni
to commit murder, or piracy, or arson, or robbervi or
forgory, or the utterance of forged papers, or the fabri-
cation or circulation of counterfeit money, whether coin
or paper money, or the embezzlement of public moneys
committed within the jurisdiction of either party, shall
Extradition. 51
fleek an asylamy or shall be found within the territoriea
of the other: provided, that this shall only be done upon
soch évidence of criminalily as, according to the laws
of the place where the fugitive or person so charged
shall be found, would justify his appréhension and
commîtment for trial, if the crime or oflence had there
been committed -^ind the respective judges and other
magistrates of the two Governmenis shall hâve power,
jarisdiclion and aothority, upon complaint made under
oatb, to issue a warrant for the appréhension of the
fugitive or person so charged, that ne may be brought
before such judges or other magistrates, respectively, to
the end, that the évidence of criminahly may bo'heard
and considered \ and if, on such hearing, the évidence
be deemed sufficient to sustain the charge, it shall be
tbe duty ot the examining judge or magistrate, to certify
the same to the proper executive authority, that a warrant
may issue for toe surrender of such fugitive. The ex-
pense of such appréhension and delivery shall be borne
and defrayed by the party who makes the réquisition
and receives the fugitive.
Art. H. The stipulations of this Convention shall be
applied to any other State of the Germanie Confédération,
wbich may bereafter déclare its accession thereto.
Art IIL None of the contracting parties shall be
boond to deliver up its own citizens or subjects under
Ibe stipulations of tnis ^Convention.
Art. IV. Whenever any person, accused of any of
ibe crimes enumerated in this Convention, shall bave
committed a new crime in the territories of the State
where be bas sought an asylum or shall be found, such
person shall nol ne delivered up under the stipulations
of this Convention, unlil he shall hâve been tried and
ahall bave received tbe ponisbment due to such new
crime, or shall bave been acquitted tbereof.
Art. V. The présent Convention shall continue in
force antil tbe 1*^ of January 1858, and if neither party
sball bave çiven to the other six months préviens notice
of its intention then to lerminate the same, it shall further
remain in force until the end of twelve months, after
either of the high contracting parties shall bave given
notice to the otner of such intention, each of the high
contracting parties reserving to itself the right of giving
D2
62 Pru$$e etc. et États-Unis.
SQch notice to ihe other at any time after the expiration
of the said first day of January 1858.
Art. VI. Tbe présent Convention shall be ratiGed by
the Governmeni oi Prussia and by tbe Président by and
wilh the advice and consent of the Senale of the United
States, and the ratifications shail be exchanged at Wa-
shington within six moaths from the date bereof or sooner,
if possible.
In faith wbereof we, tlie respective Plenipotentiariet,
bave signed ibis Convention and bave bereunto atfixed
our seals.
Done in triplicate at Washington the sixteenlb day
of June, one thousand eight bnndred and Tifly-two, and
ihe sevenly-sixlh year of the Independence of tbe United
States.
Dan. Webster. Fr. von QeroU.
Additional Articule.
Whereas it may not be practicable for tbe ratifications
of the Convention for the mutual delivery of criminels,
fugitives from justice, in certain cases, between Prussia
and other States of the (iermanic Confédération, on the
one pari, and the United States on the other part, signed
at Washington on the 16*^ day^of June lo52, to be
exchanged within the time stipulated in said Convention;
and whereas both parties are desirous that it should be
carried into full and complète effect; His Majesty the
King of Prussia, in His own name aa weli as in the
name of the other German Sovereigns, enumerated in
tbe aforesaid Convention, bas fnlly empowered Frederick
Charles Joseph von Gcrolt, His said Majesty's Minister
Résident near the Government of the United States, and
tbe Président of tbe United States of America bas like-
wsie fully empowered on his part Edward Evereit, Secre-
tary of State of the United States, who bave agreed to
and signed the folio wing article:
Tbe ratifications of the Convention for tbe moinal
delivery of criminels, fugitives from justice, in certain
cases, concinded on tbe 10^^ of June 1852, shall be
exchanged at Washington within one year from the date
of ibis agreement or sooner, should it be possible.
ExtradUioiL 5S
Thô présent Additional Article shall bave the sama
force and effect, as if il had been inserted word for
word în tbe aforesaid Convention of tbe 16^ of Jane
1852 and shall be approved and ralified in the manner
therin prescribed.
In raith whereof we, the respective Plenipolentiartes,
bave signed this agrreement and bave bereanto affized
our scals.
Done at Washington this sixteenth day of November
one thoasand eight^hundred and fifty-two, and the sevenly-
aeventb year of the Independence of the United Slates.
Fr. von Oerolt. JEdward Everett.
12.
Contention dfexlradilion entre la Prune et PJSt-
pagne; signée à Berlin, le 5 janvier i860. *J
Son Altesse Royale le Régent, Prince de Prusse.^ an
nom de Sa Majesté le Roi et Sa Majesté la Reine d'Es-
pagne ayant jugé utile de régler par une convention
rextradition des malfaiteurs , ont nommé à cet effet,
savoir: ÉÉ
Son Altesse RoySIe le Régent, Prince de Prusse:
je Sieur Alexandre Baro;i de Schicinitz, Ministre
d'Etat et des Affaires Etrangères, Chambellan,
Chevalier de l'ordre de TAigle rouge de la deuxième
classe avec la plaque et de l'ordre de St. Jean
etc. etc.
et
Sa Majesté la Reine d'Espagne:
le Sieur Don Juan Jimenez de Sandoval, Mar(]uis
de la Ribera, Son Envoyé Extraordinaire et Ministre
*) La Oonventioa a M ratifiée.
54 Pruê9e et Eipagne.
Plénipotentiaire près Sa Majesté le Roi de Prusse,
Commandeur de Tordre Royal et distingué^ de
Charles III et de Tordre d'Isabelle la Catholique
etc. etc.
Lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pou-
voirs respectifs, ont arrêté les articles suivants:
Art. W' Les Gouvernements Prussien et Espagnol
s'engagent par la présente Convention à se livrer réci-
proquement, è la demande de l'autre partie, a Teiception
de leurs nationaux, tous les individus qui se sont réfugiés
de Prusse en Espagne ou dans une possession Espagnole
ou d'Espagne ou d'une possession Espagnole en Prusse,
et qui sont poursuivis ou condamnés par les tribunaux
du pays où ils ont commis, soit comme auteurs, soit comme
complices, un des crimes ou délits énumérés a l'article IL
La demande d'extradition ne pourra avoir lieu que
par voie diplomatique.
Art. IL Les crimes ou délits, à raison desquels
l'extradition devra être réciproquement accordée sont:
1) Le parricide, l'assassinat, Tempoisonnement, le
meurtre, Tinfanticide,- le viol, l'attentat è la pudeur,
consommé ou tenté avec violence, ainsi que tout
attentat commis ou tenté sans violence contre des
mineurs en tant que les lois de l'état qui deman-
dera l'extradition assimilent ce crime a Tatlentat
commis ou tenté avec violence contre des majeurs.
2) L'incendie volontaire.
3) La participation à une bande pour l'exercice du
brigandage et du vol; la soustraction frauduleuse,
si elle a été commise sur ^^ voie publique ou
la nuit et dans une maisori nMtée, ou si on a eu
recours à la violence, à Tescalade, à l'effraction
intérieure ou extérieure, ou, enfin, si celui, a qui
elle est imputée était un domestique ou un homme
de service è gages.
4) La fraude et toute sorte d'escroquerie.
5) La fabrication, l'introduction et l'émission de fausses
monnaies, y compris la fabrication, l'introduction,
l'altération et l'émission 'd'e papier -monnaie, la
contrefaçon des poinçons servant à contrôler les
matières d'or et aargent, la contrefaçon du Sceau
de TÉtat et des Timbres nationaux.
6) Le faux témoignage, lorsqu'il est porté dans un
procès criminel, la subornation de témoins^ s'il
ExtradUkm. 55
s'agit d*actes oa de docaments officiels ou com-
merciaux; les faax en écriture authentique oo
privée, ou en écriture de commerce, à rexceplioo
des faux qui ne sont point punis d'une peine
afflictive ou infamante.
7) Les soustractions commises par les dépositaires
1>ublics qui détournent des effets se trouvant entre
eurs mains en vertu de la charge qu'ils exercent.
8) La banqueroute frauduleuse. '
Art. IIL L'extradition n'aura pas lieu dans les cas
de crimes et délits politiques, ni dans celui de tout autre
crime non spécifié à l'article précédent.
Art. iV. Les objets volés qui se trouveront entre
les mains de l'individu réclame ou dont on pourra se
saisir, si le voleur les a déposés dans le pays oii il s'est
réfugié, ainsi que tons ceux qui pourraient servir à la
preuve du délit, seront livrés au moment même où
s'effectuera l'extradition, et si a cette époque on n'a pas
encore pu s'en emparer, après l'extradition.
Art. V. Les pièces qui devront être produites à
Pappui de la demande d'extradition, sont l'arrêt de con-
damnation ou le mandat d'arrêt expédié dans les formes
prescrites par la législation du Gouvernement réclamant,
ainsi que tout autre acte ayant au moins la même force
que ce mandat et indiquant également la nature de la
gravité du fait poursuivi, ainsi que la disposition pénale
applicable à ce fait.
, Art. VL Si l'individu réclamé n'est pas sujet de
l'Etat réclamant, l'extradition pourra être différée jusqu'à
ce que le Gouvernement auquel le prévenu appartient
ait été invité à indiquer les motifs qu'il pourrait faire
valoir pour s'opposer à l'extradition.
En tous cas le Gouvernement auquel la demande
d'extradition s'adresse, aura pleine liberté de donner à
l'affaire le cours qui lui semblera le plus convenable, en
extradant le malfaiteur pour être jugé soit en son propre
pays, soit à celui où il a commis le crime.
Art. VIL Si l'individu réclamé était poursuivi ou
condamné par les tribunaux du pays où il s'est réfugié
pour crimes ou délits, commis cans ce même pays, il
ne pourra être livré qu'après avoir été acquitté ou après
avoir subi la peine prononcée contre lui.
Art VIIL L'extradition ne pourra pas avoir lieu si
d'après la législation du pays ou le malfaiteur s'est ré-
56 Pruiêe et Etpugne.
fagié , il y a prescription de la peine on de Paotion
criminelle.
Art. IX. L'extradition ne pourra pas être différée
par la raison aa'elle empocherait l'individu réclamé de
remplir des obligations qu'il aurait contractées envers
des particuliers. Ceux-ci seront libres de poursuivre leurs
droits par devant l'autorité compétente.
Art. X. Les malfaiteurs dont l'extradition a été
accordée seront dirigés sur le port désigné par l'agent
diplomatique qui a fait la demande d'extradition.
Les frais occasionnés par l'arrestation , la détention,
la garde, l'entretien et le transport des individus dont
l'extradition a été accordée, sur le territoire du pays dans
lequel ils s'étaient réfugiés, ainsi que les frais d'entretien
et de surveillance dans ledit port jusqu'au moment de
la remise, seront h la charge du Gouvernement dans le
pays duquel le malfaiteur s'était réfugié. Les frais d'entre*
tien et de transport, dès le moment de l'embarquement,
seront supportés par l'Etat qui aura demandé l'extra-
dition.
Art. XL Dans le cas où le Gouvernement réclamant
n'aurait pas disposé de l'individu réclamé dans les quatre
mois qui suivront l'avis de la Légation compétente, qu'il
se trouve a sa disposition, l'extradition pourra être re-
fusée et le coupable mis en liberté.
Art. XII. Lorsque dans la poursuite d'une affaire
pénale l'un des Gouvernements jugera nécessaire de faire
entendre des témoins domiciliés sur le territoire de
l'autre, une commission rogatoire sera adressée a ce
dernier par voie diplomatique et il y sera donné suite
conformément aux lois du pays, où les témoins seront
invités à comparaître.
Art. XIIL Si dans une cause pénale la comparution
personelle d'un témoin dans Tautre Etat est jugée né-
cessaire, le Gouvernement du pays, auquel ce témoin
appartient, devra l'engager a se rendre à l'invitation qui
lui sera faite, et en cas de consentement les frais do
vojrage et de séjour lui seront remboursés d'après les
tarifs et règlements en vigueur dans le pays où I audition
devra avoir lieu.
Art. XIV. Leà Hautes Parties contractantes ont déclaré
en même temps, que l'emploi de la langue française
dont Elles se sont servies d'un commun accord, dans
la présente Convention ne peut et ne doit, en aocon obb.
Extradition. 57
porter atteinte aa droit qa*Elles ont reapeettvement de
se servir de Leur propre langue dans le texte des sti-
pnlations internationales.
Art XV. La présente Convention sera exécutoire
dix jours après avoir été publiée dans les formes prescritea
par la législation des deux pays, et elle restera en vigueur
pendant cinq années.
Lorsaue six mois avant Texpiration de ce terme ni
Tun ni l'autre Gouvernement n'aura déclaré vouloir y
renoncer 9 la Convention restera en vigueur pendant
d'autres cinq années et ainsi de suite de cinq en cinq
années.
Elle sera ratifiée et les ratifications en seront échan«
gjées dans le délai de quarante-cinq jours ou plus tôt
si faire se peut.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respeclifs l'ont
ngnée et y ont apposé le cacnel de leurs armes.
Fait à Berlin, le cinq janvier 1860.
Sehleinitâ. Le Marquis de la Eibera.
13.
Traité éfextraditUm entre la Confédération de
t Allemagne du Nord et la Belgique , suivi d'pn
protocole; signé à Bruxelles^ le 9 février 1870^^
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Prusse au nom de la Confé-
dération de l'Allemagne du Nord, d'une part, et
Sa Majesté le Roi des Belges, d'autre part;
étant convenus de conclure un traite pour l'extradition
*) En allemand et en français. Les ratifications ont ét^
éehangées à Broxelles.
58 Allemagne du Nord et Belgique.
rèciproqae des mairaiteurs, ont à cet effet» moni de leurs
pieins-pOQvoirs, savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse:
le Sieur Hermann Louis de Balan, Son con"
seiller intime actuel. Envoyé Extraordinaire et
Ministre Plénipotentiaire de la Confédération de
l'Allemagne du Nord près Sa Majesté le Roi des
Belges, Chevalier de I Ordre de l'Aigle Rouge de
la première classe avec la feuille de chêne, Com-
mandeur de l'Ordre Royal de Hohonzollern,
Grand Croix de l'Ordre de Léopold de Belgique
etc. etc. etc.
Sa Majesté le Roi des Belges:
le Sieur Joules Vanderstichelen , Son Ministre
des Affaires Etrangères, Chevalier de TOrdre de
la Couronne de Prusse de la première classe
etc. etc. etc.
lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pouvoirs
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des ar-
ticles suivants:
Art. 1®'- Les hautes parties contractantes s'engasent
par le présent traité à se livrer réciproquement, dans
tous les cas prévus par les clauses dudit traité, les per-
sonnes qui, a cause d'un des faits ci-après énumérés,
commis et punissables sur le territoire de la partie Récla-
mante, ont été, comme auteurs ou complices, condamnées
ou mises en accusation ou soumises à une poursuite
judiciaire, savoir:
1^ Pour meurtre, assassinat, empoisonnement, parri*
cide et infanticide;
2^ Pour avortement volontaire;
3® Pour exposition d'un enfant au-dessous de sept
ans ou aoandon prémédité d'un tel enfant dans un
état qui le prive de tout secours;
4® Pour rapt ou recel d'un enfant au-dessous de sept
ans et pour enlèvement, suppression, substitution
ou supposition d'enfnnl;
5^ Pour enlèvement d'une personne mineure;
6^ Pour privation volontaire et illégale de la liberté
individuelle d'une personne commise par un parti-
culier;
7^ Pour bigamie;
8« Pour viol;
ExIradiUan. 59
0^ Poor attentat à la podear, avec violence, anr une
personne de Tan on de l'antre sexe;
10^ Pour attentat à la pndeor, sans violence, avec nne
personne de l'un ou de l'autre seie âgée de moins
de quatorze ans;
IP Pour eicitation habituelle à la débauche de per-
sonnes mineures de l'un ou de Taotre sexe;
12^ Pour coups portés ou blessures faites volontaire-
ment a une personne qui ont en pour conséquence
une maladie paraissant incurable, ou une incapacité
permanente de travail ou la perte de l'usage absolu
d'un organe, ou la mort sans l'intention de la
donner;
13® Pour vol, rapine et extorsion;
14® Pour abus de confiance dans les cas prévus si-
multanément par la législation des deux parties
contractantes; ^
15® Pour escroquerie ou tromperie;
16® Pour banqueroute frauduleuse et lésion frauduleuse
à une masse faillie;
17® Pour faux serment;
18® Pour faux témoignage ou pour fausse déclaration
d'un expert ou d'un interprète;
19® Pour subornation de témoin, expert ou interprète;
20® Pour faux en écritures ou dans les dépèches télé-
graphiques et usage fait avec connaissance de dé-
pècnes télégraphiques ou titres faux ou falsifiés;
21® Four fausse monnaie, particulièrement pour contre-
façon on altération de monnaies de métal et de
papier, et poor émission et mise en circulation avec
connaissance, de monnaies de métal ou de papier
contrefaites ou altérées;
33P Pour contrefaçon et falsification de billets de banque
et autres titres d'obligati.ons et valeurs en papier
quelconques émis par l'Etat et sous l'autorité de
l'Etat par des corporations, sociétés ou particuliers,
ainsi que pour émission et mise en circulation
avec connaissance de ces billets de banque, titres
d'obligations et autres valeurs en papier contr^fait8
00 falsifiés;
23® Poor incendie volontaire;
24® Poor détournement et concussion da la part de
fonctionnaires publics;
25® Pour corruption de fonctionnaires publics dans le
90 AUèmagne dm Nord' et Belgique.
• *
bat de les porter à violer les devoirs de leur
charge;
. 26^ Pour les faits punissables suivants des capitaines
de navire et gens de Téquipage sur des bâtiments
de mer: ^
Pour destruction volontaire et illégale d*un
navire
I Pour échouement volontaire d'un navire;
Pour résistance avec violences et voies de fait
envers le capitaine par plus d'un tiers de
I l'équipage;
27^ Pour destruction, en tout ou en partie des chemins
de fer, machines à vapeur ou appareils télé-
graphiques;
Pour entraves volontaires a la circulation d'un
convoi sur le chemin de fer par le dépôt d'objets
quelconques, par le dérangement des rails ou de
leurs supports, par l'enlèvement des chevilles ou des
clavettes, ou par l'emploi de tout autre moyen de
nature à arrôter le convoi ou à le faire sortir
des rails.
L'extradition pourra aussi avoir lieu pour la tentative
^ des fails ci-dessus énumérés lorsqu'elle est punissable
d'après la législation des deux pays contractantes.
Art. 2. Toutefois, il ne sera livré de la part des
Gouvernements de la Confédération de l'Allemagne du
Nord, aucun Allemand du Nord au Gouvernement belge
et de la part de celui-ci aucun Belge ne sera livré à
un des Gouvernements de la Confédération de l'Alle-
magne du Nord.
Si Tindividn réclamé n'est ni Allemand du Nord, ni
Bçlge, l'extradition ne pourra avoir lieu que lorsque
l'Etat auquel il appartient aura été informé de la demande
d'extradition et n y aura pas fait d'opposition.
Art. 3. L'extradition n'aura pas lieu si la personne
réclamée par les Gouvernements de la Confédération de
l'Allemagne du Nord a été poursuivie et mise hors de
cause ou est encore poursuivie on a déjà été punie en
Belgique, ou si la personne réclamée par le Gouverne-
ment Belge a été poursuivie et mise nors de cause ou
est encore poursuivie ou a déjà été punie dans un des
États de la Confédération de rAliemagne du Nord pour
le même acte punissable qui est cause de la demande
d'extradition.
* ExiradUion. 61
Lorsque la personne réclamëe par les Gouvernements
de la Conrédéralion de l'Allemagne du Nord est pour-
suivie en Belgique ou que la personne réclamée piir le
Gouvernement Belge est poursuivie dans un des Etats
de la Confédération de TÂlIemagno du Nord à cause
d*un autre acte punissable, son extradition sera différée
1*usqu*à la fin de ces poursuites et raccomplissemenl de
a peine éventuellement prononcée contre elle.
Art. 4. Les dispositions du présent traité ne sont
point applicables aux persorines qui se sont rendues
coupables, de quelque crime ou délit politique* La per-
sonne qui a été extradée à raison de Tun des crimes
ou délits commune mentionnés à l'Art. \^^ ne peut par
conséquent en aucun cas être poursuivie et punie dans
TËtat auquel l'extradition a été accordée à raison d'un
Grime ou délit politique commis par elle avant l'extra-
dition, ni a raison d'un fait connexe à un semblable
crime ou délit politique, ni à raison d'un crime, ou délit
noo prévu par la présente convention.
Art* 5. L'extradition ne pourra avoir lieu si, depuis
les faits imputés, le commencement des poursuites judi-
ciaires ou la condamnation qui s'en sera suivie, la pres-
cription de l'action ou de la peine est acquise d'après
les lois du pays, dans lequel l'étranger se trouve au
moment où I extradition est demandée.
Art. 6. Les demandes d'extradition seront adressées
par la voie diplomatique.
L'extradition d'un inculpé des actes punissables men-
tionnés à PArticle 1^ ne sera accordée que^ur le fonde-
ment d'une sentence de condamnation ou sur le fonde-
ment d'une décision formelle du tribunal compétent pour
ta mise en état d'accusation ou l'ouverture ae la pour-
suite on sur le fondement d'une ordonnance. édictée par
le juge compétent par laquelle le renvoi de l'inculpé
. devant ce juge est formellement décrété, pour autant que
ces documents soient produits en original ou en expé-
ditions authentiques dans les formes prescrites par la
législation du .Gouvernement qui demande l'extradition*
Art. 7. L'individu poursuivi a raison d'un des actes
* punissables énumérés à l'Art, l^*' peut toutefois être
provisoirement arrêté sur la production d'un mandat
dVrrét décerné par l'autorité judiciaire compétente de
l'État qui demanoe l'extradition dans les formes prescrites
par les lois de celui-ci. Cette arrestation aura lieu dans
62 Allemagne du Nord et Belgique.
les formes et suivant les règles prescrites par la légis-
lation du Gouvernement auquel elle est demandée.
En cas d'urgence, l'arrestation provisoire peut aussi
avoir lieu sur la production d'un mandat d'arrêt décerné
par le juge d'instruction du lieu où l'inculpé a établi
son séjour ou peut être trouvé sur le fcyidement d'une
conmunication ofGcielle faite par l'autorité compétente de
l'État dans lequel l'acte punissable a été commis.
Dans le dernier cas, l'individu arrêté provisoirement
doit être mis en liberté si, dans les dix jours après son
arrestation, il ne lui est remis un mandat d'arrêt décerné
fiar l'autorité judiciaire compétente de j'Etat, qui demande
eitraditioif.
Mais en tous cas, l'individu arrêté provisoirement doit
être mis en liberté si, dans les deux mois, il ne lui est
remis soit une sentence de condamnation soit une décision
formelle du tribunal compétent pour la mise en état
d'accusation ou l'ouverture de la poursuite, soit une
ordonnance édictée par le juge compétent par laquelle
le renvoi de l'inculpé devant ce juge est formellement
décrété.
Art. 8. Tous les objets saisis, qui, au moment de
l'arrestation se trouvent en possession de l'individu ë extrader
si l'autorité compétente de l'Etat requis en a ordonné la
restitution seront remis en même temps lors de l'exé-
cution de l'extradition et cette remise s'étendra non-seule-
ment aux objets soustraits mais à tout ce qui pourrait
servir de preuve du crime.
Art. 9. Il est formellement stipulé que l'exlradjlion
par voie de transit sur les territoires respectifs des Etats
contractants sera accordée sur la simple production, en
original ou en expédition authentique, de l'un des actes
de procédure mentionnés selon les cas, dans l'Art. 6.
ci-dessus, lorsqu'elle sera Requise par l'un des Etats cpn-
tractants au profit d'un Etat étranger,, ou par un Etat
étranger au profit de l'un des dits Etals liés l'un et
l'autre avec I Etat requis par un traité comprenant l'in-
fraction qui donne lieu à la demande d'extradition et
lorsqu'elle ne sera pas interdite par les Art. 4 et 5 de
la présente convention.
Art. 10. Les parties contractantes renoncent à re-
quérir la restitution des frais qui leur surviennent du
chef de l'arrestation et de l'entretien de l'individu à
•xtrader ou de son transport jusqu'à la frontière. Elles
Extradition. 63
consentent, an contraire, de part et d'autre, a les sup-
porter elles-mêmes.
Art. 11. Le présent traité entrera en vigueur dix
C' ors après sa puolication dans les formes prescrites par
législation des parties contractantes.
Depuis ce moment, les traités sur Textraclition des
malfaiteurs conclus antérieurement entre les Etats par-
ticuliers de la Confédération de TAIIemagne du Nord et
la Belgique cessent d'être en vigueur.
Le présent traité peut être dénoncé par chacune des
parties contractantes, mais il demeurera encore en vigueur
SIX mois après cette dénonciation.
Il sera ratiGé et les ratiGcalions en seront échangées
dans le délai de quatre semaines ou plus tôt, si laire
se peut.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signé et y ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait en double original, a Bruxelles le 9 Février 1870.
Eermann Louis de JBalan. Jules Vanderstichelen.
Protocole.
Lei hantes parties contractaoteB du traité d'extradition de
96 jour ont ora devoir consigner dans on protocole ce qui suit:
Les correspondances et négociations nécessitées par les
demandes d'extradition ne devront pas avoir nécessaire-
ment lien entre l'autorité fédérale de l'Âllematnie da
Nord et la Belgique, elles pourront au contraire, selon
les convenances de chaque cas spécial i se faire aussi
directement entre la Belgique et les Gouvernements qui
font partie de la Confédération et qui sont intéressés
à l'extradition soit comme requérants, soit comme requis.
En foi de quoi le présent protocole a été signé en double
et échangé par les deux plénipotentiaires.
Broxelles le 9 Février 1870.
S^rmann Lauû de JBalan. Jules VanderstieheUn.
04 Allemagne et ItaUe.
14.
Trmti d?extradition entre P Allemagne et PltaUey
euici <ffm protocole; signé à Berlin ^ le 3i oC"
tobre 1871.^J
Sa Majesté l'Empereor d'Allemagne, Roi de Prusse,
au nom de l'Empire allemand, d'une part et Sa Majesté
le Roi d'Italie, d'autre part, étant convenus de conclure
un traité pour l'extradition réciproque des malfaiteurs,
ont à cet effet muni de leurs pleins-pouvoirs, savoir:
Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse:
Monsieur Bernard Kônig, Son Conseiller intime
de Légation,
Sa Majesté le Roi d'Italie:
Monsieur Edouard Comte de Launay, Son Envové
Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire près
Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne* Roi de Prusse,
lesquels, après s'être communiqué leurs pleins*pou voira
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des
articles suivants:
Art. 1*'* Les hautes Parties contractantes s'engagent
par le présent traité à se livrer réciproquement, dans
tous les cas prévus par les clauses du dit traité, les
personnes qui, ayant été, comme auteurs ou complices,
condarnnés ou mises en accusation on soumises a une
Poursuite judiciaire par les autorités de l'une des deux
arties contractantes à cause d'un des faits ci -après
énumérés, se trouveraient sur le territoire de l'autre
Partie, savoir:
1) Pour meurtre, assassinat, empoisonnement, parri-
cide et infanticide;
2) Pour avortement volontaire;
3) Pour exposition ou abandon volontaire d'enfant;
4) Pour rapt, suppression, substitution ou supposition
d'enfant;
5) Pour enlèvement d'une personne;
*) Les ratifications ont été échangées k Berlin.
ExtradUbm. 9S
6) Pour privation volontaire et illégale de b liberté
individuelle d'une personne commise soit par un
Ïarticulier, soit par on officier public;
, bur bigamie;
8) Pour viol;
9) Pour excitation a la débauche de personnes
mineures de Tun ou de l'autre sexe dans les cas
Prévus simultanément par la législation des deux
arties contractantes;
10) Pour coups portés ou blessures faites volontaire-
ment à une personne qui ont eu pour conséquence
une déformation ou maladie étant ou paraissant
incurables ou la perte de l'usage absolu d'un
organe ou la mort sans l'intention de la donner;
11) Pour vol, accompagné de circonstances aggra-
vantes (scbwerer Diebstahl) ou on tant que la
valeur de l'objet du crime ou délit dépasse mille
francs, pour rapine et extorsion;
12) Pour abus de confiance dans les cas prévus
simultanément par la législation des deux Parties
contractantes, et pour escroquerie ou tromperie,
en tant que la valeur de l'objet de ces crimes ou
délits dépasse mille francs;
13) Pour banqueroute frauduleuse et lésion frauduleuse
à une masse faillie;
14) Pour faux serment;
15) Pour faux témoignage ou pour fausse déclaration
d'un expert ou d'un interprète;
16) Pour subornation de témoin, expert ou inter-
Frète;
_ , our faux en écritures ou dans les dépèches
télégraphiques et usage fait avec connaissance
de dépèches télégraphiques ou titres faux ou
falsifiés;
18) Pour fausse monnaie, particulièrement pour contre-
façon ou altération de monnaies de métal et de
papier, et pour émission et mise en circulation
aveo connaissance de monnaies de métal ou de
! papier contrefaites ou altérées;
>our contrefaçon et falsification de billets de
banque et autres titres d'obligations et valeurs
en papier quelconques émis par l'Etat et sous
Pautonté de l'État par des corporations, sociétés
ou particuliers, ainsi que pour émission et mise
Nmf9. JUeuta gén. Tome XIX. E
66 AllettUigne et Italie.
en eirooIatioD) avec coanaissanoe de ces bSleU
de banque) titres d'obligations et autres valeurs
en papier conlrerails ou falsifiés ;
20) Pour incendie volontaire;
21) Pour délournement et concussion de la part de
fonctionnaires publics;
22) Pour corruption de fonctionnaires publics dans
le but de les porter à violer les devoirs de leur
charge ;
23) Pour les faits punissables suivants des capitaines
de navire et gens de l'équipage sur des bâtiments
de mer:
Pour destruction volontaire et illégale d'un-
navire;
Pour écbouement volontaire d'un navire;
Pour résistance envers le capitaine par plui
d'un tiers de l'équipage, dans les cas prévus
simultanément par la législation des deux
Parties contractantes;
24) Pour destruction en tout ou en partie des chemins
de fer, machines à vapeur ou appareils télégra-
phiques;
Pour tout fait volontaire par lequel est dérivée
CD pooirrait dériver une lésion corporelle aux
personnes qui voyagent en chemin de fer ou à
celles qui y sont employées.
L'extradition pourra aussi avoir lieu pour la tentative
des faits ci-dessus énumérés lorsqu'elle est punissable
d'après la législation des deux pays contractants.
Art. 2. Toutefois, il ne sera livré de la part des
Gouvernements de l'Empire allemand, aucun Allemand
au Gouvernement italien et de la part de celui-ci aucun
Italien ne sera livré à un des Gouvernements de l'Alle-
magne.
Lorsaue, d'après les lois en vigueur dans l'État auquel
le coupaole appartient il y aurait lieu à le poursuivre à
raison de l'infraction dont il s'agit, l'autre Etat com-
muniquera les informations et les pièces, les objets con-
stituant le corps du délit et tout autre document ou
éclaircissement requis pour lé procès.
Si l'individu reclamé n'est ni Allemand ni Italien ou
si le crime ou délit a été commis hors do territoire des
Parties contractantes par un individu, qui n'appartient
pas a l'État, auquel l'extradition est demandée, ce Goo-
ExtradUiM. 67
feraement pourra informer de cette demande au premier
cas le Gouvernement auquel appartient le poursuivi, au
second cas le Gouvernement sur le territoire duquel le
crime ou délit a été commis et si un de ces Gouverne-
ments réclame à son tour le prévenu pour le faire juger
par ses tribunaux, le Gouvernement auquel la demande
d'extradition a été adressée pourra à son choix le livrer
k l'un ou à l'autre Gouvernement.
Si l'individu réclamé par une des Parties contractantes
est réclamé en même temps par un autre ou plusieurs
antres Gouvernements, il sera livré au Gouvernement qui
demande l'extradition du chef du plus grave crime ou
délit et dans le cas où tous les crimes ou délits seraient
de la même gravité, l'individu en question sera livré au
Gouvernement dont la demande aura une date plus
ancienne.
Art. 3. L'extradition n'aura pas lieu si la personne
réclamée par les Gouvernements de l'Allemagne a été
poursuivie et mise hors de cause ou est encore pour-
soivie ou a déjà été punie en Italie, ou si la personne
réclamée par le Gouvernement italien a été poursuivie et
mise hors de cause ou esl^ encore poursuivie ou a déjà
été punie dans un des Etats de l'Allemagne pour le
même acte punissable qui est cause de la demande
d'extradition.
Lorsque la personne réclamée par les Gouvernements
de l'Allemagne est poursuivie en Italie on que la per*
sonne réclamée par je Gouvernement italien est pour-
suivie dans un des États de l'Allemagne à cause d'un
antre acte punissable, aon extradition sera différée jusqu'à
la fin.de ces poursuites et l'accomplissement de la peine
éventuellement prononcée contre elle.
Art. 4. Les dispositions du présent traité no sont
point applicables aux crimes ou délits politiques. La
personne qui a été extradée à raison de l'un des crimes
ou délits communs mentionnés à l'Art. 1*', ne peut par
conséquent en aucun cas être poursuivie et punie dans
l'Etat auquel l'extradition a été accordée à raison d'un
crime ou délit pohlique commis par elle avant l'extra-
dition, ni a raison d'un fait connexe à un semblable
crime 00 délit politique.
Elle ne pourra non plus être poursuivie ou con-
damnée à raison d'un crime ou délit non prévu par la
présenta convention ) à moins que, après avoir été punie
E2
^'
68 Allemagne et Italie.
oa acquittée da chef du crime qui a donné Kea h rextra-
dition, elle n'ait négligé de quitter le pays avant res-
piration d'an délai de trois mois oa bien qu'elle n'y
vienne de nouveau.
Art. 5. L'extradition ne pourra avoir lieu si depuis
les faits imputés, le commencement des poursuites judi-
ciaires ou la condamnation qui s'en sera suivie, la pres-
cription de l'action ou de la peine est acquise d'après
les lois du pays, dans lequel l'étranger se trouve au
moment où l'extradition est demandée.
Art. 6. L'extradition sera toujours accordée lors
même que le prévenu viendrait, par ce fait, à être em-
pêché de remplir des engagements contractés envers des
particuliers, lesquels pourront touterois faire valoir leurs
aroits auprès des autorités judiciaires compétentes.
Art. f . L'extradition sera accordée sur la demande
adressée par l'un des deux Gouvernements à l'autre, par
voie diplomatique et sur la production d'un arrêt de
condamnation ou de mise en accusation, d'un mandat
d'arrêt, ou de tout autre acte ayant la même force que
ce mandat et indiquant également la nature et la gravité
des faits poursuivis, ainsi que la disposition pénale appli-
cable à ces faits.
Ces actes seront délivrés en original ou en expédition
authentique, soit par un tribunal, soit par toute autre
autorité compétente du pays qui demande l'extradition.
On fournira en même temps, ci c'est possible, le signale-
ment de l'individu réclamé ou tout autre indication de
nature à en constater l'identité.
Art. 8. Dans les cas urgents, et surtout lorsqu'il y
a danger de fuite ^ chacun des deux Gouvernements,
s*appuyant sur l'existence d'un arrêt de condamnation
ou de mise en accusation, ou d'un mandat d'arrêt pourra
par le moyen le plus prompt, et môme par le télégraphe,
demander et obtenir l'arrestation du condamné ou du
prévenu, k condition de présenter dans un délai de vingt
Iiours après l'arrestation le document, dont on a indiqué
'existence.
Art. 9. Les objets volés ou saisis en la possession
du condamné, ou du prévenu, les instruments et outils,
dont il se serait servi pour commettre le crime ou délit,
ainsi que tout autre pièce de conviction, seront rendus
en même temps que s'effectuera la remise de l'individa
arrêté) même dans le cas où l'extradition, après avoir
Extradition. 69
Mi accordée, ne pourrait avoir liea par soite de la mort
00 de la fuite du coupable. Celle remise comprendra
aussi tous les objets de la même nature, que le prévenu
aurait cachés ou déposés dans le pays oii il 8*est ré»
fugié, et qui y seraient trouvés plus tard.
Sont cependant réservés les droits des tiers sur les
objets susmentionnés, qui devront leur être rendus sans
frais après la conclusion du procès.
ArL 10. L'extradition par voie de transit sur les
territoires des États contractants ou par les bâtiments
et services maritimes des deux Parties, d'un individu
n'appartenant pas au pays de transit et livré par un autre
Gouvernement sera accordée sur la simple requête par
voie diplomatique du Gouvernement qui Ta oemanuée
appuyée des pièces nécessaires pour établir qu'il ne s'agit
pas d'un délit politique ou purement militaire.
Le transport s'eiïectuera par les voies les plus rapides
80US la conduite d'agents du pays requis et aux ferais
du Gouvernement réclamant.
ArL 1 1. Les Parties contractantes renoncent k requérir
la restitution des frais qui leur surviennent du chef de
l'arrestation et de l'entretien de l'individu à extrader ou
de son transport jusqu'à la frontière de la Partie requise.
Elles consentent au contraire, de part et d'autre, à les
supporter elles-mêmes.
Art. 12. Lorsque dans la .poursuite d'une affaire
pénale non politique, Pun des Etats contractants jugera
nécessaire dans le territoire de l'autre Partie contractante
l'audition de témoins ou toute autre acte d'instruction
ou de procédure, une commission rogatoire sera envoyée
à cet effet par la voie diplomatique et il y sera donné
suite en observant les lois du pays où le témoin est
entendu ou l'acte doit avoir lieu. L'exécution de la
commission rogatoire pourra être, refusée si l'instruction
est dirigée contre un sujet de l'Etat requis non encore
arrêté par l'autorité dont émane la commission rogatoire
ou si l'instruction a pour objet un acte qui p'est point
£onissabIe judiciairement d'après les lois de l'État auquel
I commission rogatoire est adressée. Les Gouvernements
respectifs renoncent h toute réclamation ayant pour objet
la restitution des frais résultant de l'exécution de la
commission rogatoire à moins qu'il ne s'agisse d'expertises
crimineUeSi commerciales ou médico-légales.
70 Attemagne «f
Art 13. Si dans une caaso pénale non politique la
comparution personnelle d'un témoin est . nécessaire, le
Gouvernement du pays où réside le témoin l'engagera
h se rendre à l'invitation qui lui en aura été faite par
l'autre Gouvernement.
En cas de consentement du témoin les frais de voyagé
et de séjour lui seront accordés cl'après les tarifa et
règlements en vigueur dans le pays où l'audition devra
avoir lieu ou, k son choix, d'après les tarifs et règle-
ments de l'État requis; il pourra lui être fait, sur sa
demande, par les soins des magistrats de sa résidence,
l'avance de tout ou partie des frais de voyage qui seront
ensuite remboursés par le Gouvernement mtéressé.
Aucun témoin, qu'elle que soit sa nationalité, qui,
cité dans l'un des deux pays, comparaîtra volontairement
devant les juges de l'autre pays ne pourra y être pour-
suivi ni détenu pour des faits ou condamnations
criminels antérieurs, ni sous prétexte de complicité
dans les faits, objets du procès où il figurera comme
témoin.
Art. 14. Si h l'occasion d'un procès instruit dans
l'un des deux États contractants il oevient nécessaire de
procéder à la confrontation du prévenu avec des cou-
pables détenus dans l'autre État ou de produire des
f)ièces de conviction ou des documents judiciaires qui
ui appartiennent, la demande devra en être faite par
voie oiplomatique et, excepté le cas où des considérations
exceptionnelles s'y opposeraient, on devra toujours déférer
à cette demande, à la condition toutefois de renvoyer le
I)lutôt possible les détenus, et de restituer les pièces et
es documents susindiqués.
Les frais de transport d'un État à l'antre des indi-
vidus et des objets ci-dessus mentionnés, seront supportés
par le Gouvernement qui en a fait la demande.
Art. 15. Les Gouvernements contractants s'engagent
à se communiquer réciproquement les condamnations
pour crimes et délits de toute espèce qui auront été
prononcées par les tribunaux de lun des États con-
tractants contre les sujets de l'autre. Cette communi-
cation sera effectuée par vole diplomatique, moyennant
l'envoi, en entier ou en extrait, du jugement prononcé
et devenu définitif au Gouvernement du pays auquel
appartient le . condamné. Chacun des Gouvernements
Extraditùm. 71
eontraetants donnera èi ce sujet les instracUons nécessaires
aux aatorités compétentes.
Art. 16. Le présent traité est conclu pour cinq
années h partir du V* Janvier 1872.
Depuis le moment où il enire en vigueur les traités
sur l'extradition des mairaileurs conclus antérieurement
entre les États particuliers de l'Allemagne et Tltalie cessent
d*étre en vigueur.
Dans le cas où aucune des Parties contractantes,
n'aurait notifié, six mois avant le 1^' Janvier 1877 son
intention de faire cesser les effets du présent traité, il
demeurera en vigueur pour cinq autres années, et ainsi
de suite de cinq k cinq années.
Il sera ratifié et les ratifications en seront échangées
dans le délai de quatre semaines.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs Pont
signé et y ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait à Berlin ce 31 Octobre 1871.
Kanig. Launay,
Protocole.
Les liantes Parties contractantes du Traité d'extradition de
ee jour ont cra devoir oonsignaer dans on protocole ce qai soit:
Les oorrespondaoces et négociations néoeasitées par les
demandes d'extradition ne devront pas avoir néoet-
sairement lien entre l'aatorité de l'Empire allemand
et l'Italie, elles pooxTont au contraire, selon les con-
venances de chaque cas spécial, se faire aussi directe-
ment entre l'Italie et les Gouvernements qui font partie
de l'Empire allemand et qui sont intéressés )k l'extra-
dition soit comme requérants, soit comme requis. •
En foi de quoi le présent protocole a été siflrnë en double
et échangé par les deux plénipotentiaires k Berlin le 81 Oc-
tobre 1671.
Kvnig, Launay.
72 Allemagne ef OraBde-' Bretagne.
15.
Traité éf extradition entre P Allemagne et la Grande^
Bretagne; signé à Londres^ le 14 mai 1872.^
m
Texte anglais.
His Majesty the Emperor of Germany and Her Ma-
jestv the Queen of the United Kingdom of Great Britain
and Ireland, having judged it expédient, with a view to
the belter administration of Justice, and to ihe prévention
of crime within the two Countries and tbeir jurisdiotions,
ibai persons cbarged with or convicted of the crimes
hereinafler enumerated, and being fugitives from justicOt
should, under certain circumstances, be reciprocally de-
livered up; their said Majesties bave named as tbeir
Plenipotentiaries to conclude a Treaty for this purpose,
ibat 18 to say:
His Majesty the Emperor of Germany,
His Minister of State and Chamberlain, Albert
Count of BernstorflT-Stintenborg, Knight of the
Exalted Order of the Black Eagle, Grand Cross
of the Order of the Red Eagle with Oak Leaves,
Grand Commander of the Order Impérial and
Royal House of Hohenzoilern in Diamonds and
Knight of the Order of the Crown with the Red
Cross ; Grand Cross of the Order of Civil Merit
of the Crown of Bavaria, and of the Order of
the Ernestine Branch of the House of Saxony,
Knight of the Order of the Golden Lion of the
House of Nassau, &c. Ac. Ac, Ambassador Extra-
• ordinary and Plenipotentiary of His Impérial and
Royal Majesty to Her Britannic Majesty,
and Her Majesty the Queen of the United Kingdom
of Great Britain and Ireland,
the Right Hononrable Granville George Earl
Gran ville. Lord Leveson, a Peer of the United
^ En allemand et en anglais. Les ratifioations ont éti
échangées k Londres, le 11 join 1672.
Eœlradition. 78
Ringdom, Knighi of the Most Noble Order of the
Garten a MeoiDer of Her Maiesty's Privy Cooncil,
Lord Warden of the Ginqae Forts and Consiable
of Dover Castle, Chancellor of the Univereity of
London, Her Majesty's Principal Secreiary of State
for Fôreign Âffairs;
Wbo, after having comroanicated to each other tbeir
respective fallpowers, found in good and due form, bave
agrêed npon and concluded the following Articles:
Art* 1. The High Contracting Parties engage to de-
liver op to each other those personswho, beingaccused
or convicted of a crime committed in the tcrritory of the
one Party, sball be found within the territory of the
otber Party, under the circumstances and conditions
atated in the* présent Treaty.
Art. II. The crimes for which the extradition is to
be granted, are the following: —
1) Murder, or attempt to murder.
2) Hanslaughter.
3) Coonterfeiting or altering money, uttering or
bringing into, circulation counterfeit or altered
money.
4) Forgery, or coonterfeiting, or altering, or uttering
what is forged or counterfeited or altered; corn-
Îrehending the crimes designated in the German
énal Code as counterfeiting or falsification of
paper-money« banknotes or other securities, for-
Sery or falsification of other public or private
ocoments, likewise the uttering or bringing into
circulation or wilfully using such counterfeited,
forged or falsified papers.
5) Embezzleroent or larceny.
6) Obtaining money or goods by false pretences.
7) Crimes by feenkrupts against bankruptcy law;
comprehending the crimes designated in the
German Pénal Code as bankruptcy liable to
prosecution.
8) Fraud by a bailee, banker, agent, factor, trustée,
or director, or member or public officer of any
Company made crîminal by any law for the time
being in force.
9^ Râpe.
10) Abduction.
11) Chiid tteaUng.
74 Aiïenuigne et Grm$de^ Bretagne.
12) Borglary or house-breaking.
13) Arson.
14) Robbery wilh violence.
15) Tbreals by letter or olherwîse wilh inteni to
extort.
16) Sinkîng or destroying a vessel ai sea, oratiemp*
ting to do so.
17) Assaalts on boàrd a sbip on the bigb seas ^i(b
întent to destroy life or to do grievous bodily
barm.
16) Revolt or conspiracy to revolt by two or more
persons on board a ship on the high seas, againat
the autbority of the niaster.
The extradition is also to take place for participation
in any of the aforeaaid crimes, provided anch partici-
Pation be panisbable by the laws of bolh the Contractîng
arties.
I Art. III. No German shall be delivered np by any
of the Govemments of the Empire to the Govemroeni
of the United Kingdom; and no subject of the United
Kingdom shall be delivered ap by the Govemreeni thereof
to any German Government.
Art. IV. The extradition shall not take place if the
person claimed on the part of any of the Govemments
of the German Empire, or the person claimed on the
part of the Government of the United Kingdom bas
aiready been tried and discharged or punisbed, or is
still under trial in the United Kingdom or in one of
the States of the German Empire, respectively, for the
crime for which bis extradition is demanded.
If the person claimed on the ; part of any of the
Govemments of the German Erop^y, or if the person
claimed on the part of the Govemroent of the United
Kingdom, shonld be nnder examination for any other
crime in the United Kingdom or in one of the States
of the German Empire respectively, bis extradition shall
be deferred until the conclusion of the trial, and the
fall exécution of any punishment awarded to him.
Art. y. The extradition shall not take place if, sob-
seqnently to the commission of the crime, or the insU-
tntion or the pénal prosecntion, or the conviction theraoni
exemption from prosecntion or panishm ent bas beeo
ExtradUiùH. 75
tflqirired by lapse of time, according to the laws of the
Scate appited to.
ArL VI. A fugitive criminal shall not be sarrendered
if the offence in respect of wbich bis surrender is- de-
manded is one of a political character, or if he prove
tbat tbe réquisition for bis surrender bas in fact been
made with a viow to try or puoish bim for an offence
of a political character.
Art. VII. A person sarrendered can in no case be
kept in prison, or be brought to trial in the State to
which the surrender bas been made, for any other crime
or on acount of any other matters ihan tbose for ^hich
tbe extradition shali bave taken place.
This stipnlation does not apply to crimes committed
after the extradition.
Art. VIII. The réquisitions for extradition shall be
made througb the Diplomatie Agents of the High Con*
tracting Parties, respectively.
Tbe réquisition for the extradition of an accused
person must be accompanied by a warrant of arrest
issued by tbe compétent authority of the State re-
qairing the extradition, and by such évidence as,
according to the laws of the place where tbe accused is
foond, woold justify bis arrest if the crime had been
oommitted there.
If the réquisition relates to a person aiready convicted,
it mnst be accompanied by tbe sentence ofcondemnation
passed against the convicted person by the compétent
Court of tbe State tbat makes the réquisition for extra-
dition.
A réquisition for extradition cannot be founded on
sentences passed in 'contumaciam.
Art IX. If the réquisition for extradition be in ac^
Gordance with the foregoing stipulations, the compétent
anthorities of the State appiiea to shali proceed to the
arrest of the fugitive.
Tbe prisoner is then to be brought before a com-
pétent Magistrate wbo is to examine bim and to condoct
tbe prelimjnanr investigation of the case, just as if tbe
appréhension bad taken place for a crime committed in
tbe aame coontry^
76 Allemagne et Qrande'^Brelagne.
Art. X. The extradition shall not take place befora
the expiration of fifteen days from the appréhension, and
then only if the évidence be found sutncient, according
to the laws of the State applied to, either to justify the
committal of the prisoner for trial, in case the crime
had been committed in the territory of the said State,
or to prove that the prisoner is the identical person
convicted by the Courts of the State which inakes the
réquisition.
Art. XI. In the examinations which they hâve to
make in accordance with the foregoing stipulations, the
auihorities of the State applied to shall admit as entirely
valid évidence the sworn dépositions or statements of
witnesses taken in the other State, or copies thereof,
and likewise the warrants and sentences issued therein,
Ïirovided such documents are signed or certified by a
udge, Magistrate, or OfScer of such. State, and are
autbenticated by the oath of some witness, or by being
sealed with the ofBcial seal of the Minister of Justice,
or some other Minister of State.
Art. XII. If sufBcient évidence for the extradition
be not produced v^ithin two months from the date
of the appréhension of the fugitive, he shall be set
at liberty.
Art Xni. Ail articles seized, which were in the
possession of the person to be surrendered at the time
of his appréhension, shall, if the compétent aothorily of
the State applied to for the extradition has ordered the
delivery thereof, be given up when the extradition takes
place, and the said delivery shall extend noi merely to
the stolen articles, but to everything that may serve as
a proof of the crime.
Art. XIV. The High Contracting Parties l^nounce
any daim for the reimbursement of the expenses in-
corred by them in the arrest and maintenance of the
person to be surrendered, and his conveyance till placed
on board ship; they reciprocally agrée to bear such
expenses themselves.
Art. XV. The stipulations of the présent Treaty shall
be applicable to the Colonies and Foreign Possessions
of Her Britannio Majesty.
The réquisition for the surrender of a fugitive criminal
ExtradUkm. 77
who has taken refaee in any of snoh Colonies or Foreign
Possessions, shall be made to the Governor or Chief
Aalhority of sach Colony or Possession by the Cbief
G>n8ular OfBcer of ibe German Empire in SQcb Colony
or Possession.
Sach réquisitions may be disposedof, subject always,
as nearly as may be, to the provisions of this Treaty,
by the said Governor or Chief Authority, M^ho, however,
snall be at liberty eilher to granl the surrender, «or to
refer the matter to his Government.
Her Britannic. Majesty shall, however, be at liberty
to roake spécial arrangements in the British Colonies and
Foreign Possessions for the sarrender of German criminals
who may take refuge within such Colonies and Foreien
Possessions on the basis, as nearly as may be, of the
provisions of ihe présent Treaty«
The réquisition for the surrender of a fugitive criminel
from any Loiony or Foreign Possession of Her Britannic
Majesty, shall be governed by the ruies laid down in
the preceding Articles of the présent Treaty.
Art. XVI. The présent Treaty shall come into force
len days after its publication in conformily wilh the
forma prescribed by the laws of the High Contracling
Parties. It may be terminated by eilher of the High
Contracting Parties, but shall remain in force for six
months after notice has been given for ils termination.
The Treaty shall be rati6ed, and the ratifications
shall be exchanged at London in four weeks, or sooner
if possible.
In witness whereof the respective Plenipotentiaries
bave signed the same, and hâve affixed thereto the seal
of their arms.
Done at London, the fourteenth day of May, in the
year of our Lord 1872.
Bemstorff. Granville.
78 Allemagne dm Nord et ElaU^Vnk.
16.
Convention entre ^ la Confédération de f Allemagne
du Nord et les lEtats^Unis dAmérique^ concernant
la nationalité des émigrants et Fextension de la
Convention d'extradition conclue^ le i 6 juin 1852*)^
entre ^ la Prusse et autres Etats allemands dune
part et les Etats -- Unis é Amérique d^ autre partj
à tous les Étals de la Confédération de fAlle-'
magne du Nord; signée à Berlin ^ le 22 février
1868.^)
Texte anglais.
His Majesty the King of Prussîa in tbe name of the
North German Confédération and the Président of the
United States of America, led by the wish to regulate
the citizenship of tbose persons who emi^rate from the
North German Confédération to the United States of
America and from the United States of America to te
territory of tbe North German Confédération, hâve re-
solved to treat on thia subject and hâve for that purpose
appointed plenipotentiaries to conclade a convention, that
is to say:
His Majesty the King of Prussia:
Bernhard Kônig, Privy Councillor of Légation,
and
The Président of the United States of America:
George Bancrofl, Envoy Exlraordinary and Minister
Plenipotentiary from the said States near the
King of Prussia and the North German Con-
fédération,
who hâve agreed to and signed the foUowing articles:
Art. 1. Citizens of the North German Confédération
who hecome naturalized citizens of the United Slates of
America and shall bave resided uninterruptedly within
♦) Voir No. 11.
**) En allemand et en anglais. Les ratifications ont été
échangées à Berlin.
Émigré et extr^tdOkm. 79
Ihe Uniled States five yeare shall be held by the North
German Confédération to be American citizena and shall
be trealed as such.
Reciprocally: citizens of the United States of America
wbo become naturalized citizena of. the Norlh German
Confederalion and shall hâve resided uninterruptedly
wilhin Norlh Germanv five years shall be held by the
United Slatcs to be North German citizens and shull be
trealed as such*
The déclaration of an intention to become a citizen
of the one or the olher country bas not for eilher party
the effect of naturalization.
Art. 2. A naturalized citizen of the one party on
retarn to the territory of the other party remains liable
to trial and ponishment for an action punishable by the
laws of bis original country and committed before his
émigration, saving always tne limitation establiahed by
the laws of his original country.
Art. 3. The convention for the mutuel delivery of
criminala fugitives from justice, in certain cases, con-
cloded between the United States on the one part and
Prussia and other states of Germany on the other part,
the sizteenth dav of June one thousand eight hundred
and fifty-two, is hereby extended to ail the states of the
North German Confédération.
Art. 4. If a German naturalized in America renews
bis résidence in North Germanv without te intent to
retarn to America, he shall be held to bave renounced
his naturalization in the United States.
Reciprocally: if an American naturalized in North
Germany renews his résidence in the United States
without the intent to return to North Germany, he shall
be held to bave renounced his naturalization in North
Germany.
The intent not to return may be held to ezist, when
the person naturalized in the one country résides more
tban two years in the other country..
Art. 5. The présent convention shall go into effect
immediately on tne ezchange of ratifications and ahall
continue in force for ten years. If neither party shall
bave given to the other six monlhs previous notice of
ils intention then to terminate the same, it ahall further
remain in force onlil the end of twelve monthsi aAer
80 Allemagne et Belgique.
either of the high contracting parties aball bave gtven
notice to tbe otber of socb intention.
Art. 6. The présent convention sball be ratified by
His Maiestj tbe King of Prussia in tbe name of tbe
Nortb uerman Confeoeralion an by tbe Président by and
with the advice and consent of tbe Senate of tbe United
States, and the ratifications shall be exchanged at Berlin
within six montbs from the date bereof.
In faitb wbereof the Plenipotentiaries bave signed and
sealed this convention.
Berlin, the 2*>« of February 1868.
Bemhard^Kônig. George Bancroft
17.
Contention entre t Allemagne et la Belgique con-'
cernant Vadmission réciproque deu médecins etc.
établis dans les communes limitrophes à f exercice
de leur art; signée à Bruxelles ^ le 7 février
i873*)
Texte français.
Sa Majesté TEmperear d'Allemagne, Roi de Prusse,
et Sa Majesté le Roi des Belles, ayant jugé utile d'au-
toriser réciproquement l'exercice de l'art de guérir delà
part des médecins, chirurgiens, sages- femmes et vé*
térinajres résidant dans les communes limitrophes, ont
résolu de conclure une convention à cette fin et ont
muni dans ce but de leurs pleins-ponvoirs, savoir:
*) En allemand et en français. Les ratifications ont été
échangées.
•
Médecins etc. 81
Sa Migesté rEmpereor d'Aliemagiie, Roi de Pnnse:
le Chargé d'Affaires de l'Empire d'Allemagne près
le Gouvernement belge, le sieur Xavier G. F. P.
H. Uebel, Conseiller de Légation, Chevalier de
rOrdre de l'Aigle Rouge de Prusse de 3^* classe,
décoré de la croix commémorative de 1866,
Commandeur de l'Ordre de la Branche Ernestine
de Saxe, etc. etc. etc.
Sa Majesté le Roi des Belges:
Son Ministre des Affaires Étrangères, le sieur
Guillaume F. B. C. Comte d'Âspremont-Lynden,
Officer de Son Ordre de Léopold, Grand Cordon
de l'Ordre de l'Aigle Rouge de Prusse, Comman-
deur de l'Ordre de la Branche Ernestine de Saxe,
Membre du Sénat, etc. etc. etc.
Lesquels après s'être communiqué leurs pleins -pou-
voirs, trouvés en bonne et due forme, sont convenus des
articles suivants.
Art. l*'* Les médecins, chirurgiens, sages-femmes
et vétérinaires allemands établis dans les communes alle-
mandes limitrophes de la Belgique auront le droit
d'exercer leur art dans les communes limitrophes belges
dans la même mesure et comme ils sont admis à.
l'exercer dans leur pays, sauf la restriction contenue
dans f article deux, et réciproquement les médecins,
chirarffiens, sages^-femmes et vétérinaires belges établis
daBS les commanes belges limitrophes de l^llemagne
sont autorisés, sous les mômes conaitions, a exercer leur
art dans les communes limitrophes allemand^.
Art 2. Les personnes ci<-deasus désignées ne pourront,
en exerçant leur art dans, l'autre État, délivrer elles-
mêmes des remèdes aux malades, si ce n'est dans le
cas où le malade serait en danger de mort imminent
Art. 3. Les personnes exerçant, en vertu de Par-
ticle 1^, l'art de guérir dans les communes de l'État
Toisin, n'auront pas le droit de s'y fixer ou d'y établir
on domicile sans se conformer è la législation en vigueur
dans cet État relativement à l'exercice de leur art et
sans se soumettre à de nouveaux examens.
Art 4. La présente convention entrera en vigueur
da jours après sa publication, dans les' formes pres-
crites par la Législation des Hautes Parties Contractantes;
Ninn. lUaml gin. Tome XIX. F
82 Allemagne du Nordj Bade etc.
elle ne cessera ses effets qae six mois après la dénon-
ciatioD, qui en serait faite par Tan des deux Goa-
vemements.
Elle sera ratifiée et les ratifications en seront échangées
à Bruxelles, dans le délai de quatre semaines, ou plus
tôt si faire se peut
En foi de quoi, les Plénipotentiaires Pont signée et
y ont apposé leurs cachets respectifs.
Fait en double original à Bruxelles, le septième jour
do mois de Février de Tan mil huit cent soixante-treize.
Xaver Uebel C^ â^Aspremont-Lynden.
18.
Protocole final des Conférences mtemalionales
tenues en septembre et octol^re 1869 entre la
Confédération de P Allemagne du Nordy le Grande
Duché de Bade, l'ItaUe^ la Suisse et le Wurtem-
berg pour la construction d*un chemin de fer par
le St. Gothard; signé à Berne ^ le 13 octobre
1869.
(Présents: Pour la Confédération de l'Allemagne du Kord: S. E.
M. le LieuteDaDt-Général de Rôder, Envoyé extraordinaire et
Ministre plénipotentiaire près la Confédération suisse;
Pour le Qrand-Daché de Bade: M. de Dnsch, Ministre-
résident près la Confédération suisse, et M. Zimmer, Di*
recteur général des chemins de fer, postes et télégraphes;
Pour le Royaume d'Italie: S. E. M. le Sénateur Mele-
gari, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire près
U Confédération suisse. M. Correnti, Conseiller d'État, et
M. Biglia, Inspecteur de l'exploitation des chemins de fer;
Pour la Confédération suisse: M. Welti, Président de
la Confédération, Chef du département politique fédéral,
M. Bohenk, Conseiller fédérai» Chef da département de
a^emh de fer du Si. Ooihard. 8S
llntérieor, et M. Dabs, Conseiller fédéral, Chef da départe-
ment fédéral des postes et télégraphes;
Pour le Royaume de Wurtemberg: M. le baron d'Ow,
>, et M. de Klein;
Le Secrétaire de la Conférence, M. Both, Secrétaire du
département politique fédéral.)
La Conférence s'est réunie aujourd'hui en séance de clôture
pour constater que ses membres sont tombés d'accord sur les
points suivants:
Art. l*'- Les États qui ont pris part aus Conférences
sPonissent pour assurer la jonction entre les chemins de fer alle-
mands et les chemins de fer italiens par le moyen d'un chemin
de fer suisse à travers le St. Gothard.
Le réseau du St. Gothard h construire pour atteindre ce but
comprend les lignes suivantes:
Luceme-Eussnacht-Immensee-Qoldan,
Zoug-St-Adrién-Goldan,
Goldau-Fluelen-Biasca-Bellinzone,
Bellinzone-Lugano-Chiasso»
Bellinzone-Magadino-Frontiëre italienne vers Luino, avec
embranchement sur Locamo.
Ce réseau aura une longueur d'environ 263 kilomètres.
Dans le but de faciliter l'exécution de ces lignes, les États
qui ont pris part à la Conférence accorderont en commun une
subvention à. la société qui se formera pour la construction et
l'exploitation du chemin de fer du St Gothard.
Dans l'organisation de cette Société, le Conseil fédéral prendra
las mesures nécessaires pour assurer l'exécution de l'entreprise
et de tous les engagements mentionnés dans le présent protocole.
A cet efiet, les statuts de la Société devront être soumis à
l'approbation du Gouvernement fédéral.
Art. 2. Pour que le chemin de fer du St. Gothard puisse,
remplir les conditions d'une grande ligne internationale , il ne
doit pas, à son point culminant, avoir plus de 1162 Vi mètres
de hauteur au-dessus du niveau de la mer; le rayon minimum
des courbes ne devra pas être inférieur à 800 mètres et le
maximum des pentes ne devra pas excéder 26 Voo« Po^ 1^ <^^
où il serait nécessaire de dépasser le 26 7oo ^^'^ Biasca et
Lavorgo, on demandera à cet effet l'autorisation du Conseil
fédérsî, qui, sur ce tronçon, pourra accorder une augmentation
jusqu'à 26^00-
Le tunnel à construire entre Goeschenen et Airolo devra
être établi en ligne droite.
La ligne de Fluelen à Biasca sera construite à double voie.
Bat le reste de la ligne Goldau-Bellinzone les tunnels seront
construits pour une double voie, mais les travaux d'art et de
terrassements pourront être exécutés pour une seule voie.
Toutes les autres lignes pourront être établies pour une
nnple voie.
F2
84 ABemagne du Nard^ Bade etc.
Art 8. Les lignes da réseaa da St Gtothard seront o(m-
ttniites dans l'ordre soivant, et la dorée de la oonstmotion est
pour chaonne d'elles fixée comme sait:
Les ligfnes de Biasca an Lac Msjeor et de Ln^^ano à
Chiasso devront être achevées 8 ans après la constitation de
k société.
L'Italie s'engage à ce qae ponr la même époque le tronçon
de raccordement de Chiasso à Camerlata soit construit et mis
en exploitation.
Les travaux sur les antres lignes du réseau devront être
entrepris en temps nécessaire pour qu'ils puissent être achevés
et que ces lignes soient ouvertes simultantoent avec la grande
galerie de Qoeechenen à Âirolo.
Les lignes dont la construction est supposée de 2Vt vinées
sont les suivantes:
Luceme-Kussnaoht^oldau,
Zoug-StrAdrien-Goldau,
Biasca-BelUnzone,
Luffano-Chiasso,
BeUinaone-Frontière suisse (Luino), avec embranchement
sur Lommo.
Les lignes dont la constmction est supposée de 4Vt années
sont les suivantes:
Goldan-Fluelen,
Fluelen-Goeschenen,
Airolo-Biasca,
Bellincone-Lugano.
La durée de la construction du tunnel à établir entre
Goeschenen et Âirolo est présumée être de 9 années. Le com-
aMnoement des travaux sera fixé par le Conseil fédéral.
Art. 4. La Confédération suisse pourvoira à ce que, par un
passage sur le Rhin près de Bftle, le chemin de fer Central suisse
ioit relié an réseau du Grand-Duché de Bade.
L'Italie construira un chmnin de fer sur la rive gauche da
Lae migeur, rejoi|piant le chemin suisse sur la frontière près de
Pino à un des pomts du réseau italien situé sur la route directe
de Gênes.
Les parties contractantes s'engagent d'une manière générale
à fiôre leur possible pour que les lignes d'accès au réseau du
Bt Gothard soient corrigées dans le sens d'un racourcissement,
et en particulier la Confédération s'engage à faire ses efforts
pour obtenir la construction d'un tronçon qui permette d'éviter
w détour sur la station d'Altst&tten.
Au cas où cette ligne de racourcissement ne serait pas
construite au moment de la mise en exploitation de la ligne du
8t. Gothard, il serait procédé h une réduction équivalente du
tarif des transports.
Art 6. La Suisse s'engage à ce que toutes les parties de
la ligne telles qu'elles doivent être construites soient livrées le
plus t6t possible à l'exploitation lorsqu'elles seront tenninéest
Chemin de fer du St. Oothard. 86
^ Dès qae tpnte la ligne sera achevée, le service de l'ex-
Sloîtation en devra être organisé. Pour garantir la conformité
e Torganisation de l'ezploiUtion avec les dispositions dn présent
protocole, cette organisation devra être soumise à l'approbation
da Conseil fédéral.
•*
Art 6. En cas de force maieore réservés, l'exploitation dn
chemin de fer du St. Gothard devra être assurée contre tonte
interruption et elle devra dans tontes ses parties répondre h ce
qu'on est en droit d'exiger d'une grande ligne internationale.
Toutefois la Suisse se réserve de prendre les mesures né-
cessaires pour le maintien de la neutndité et pour la défense
dn pays.
Art. 7. Les Gouvernements qui ont pris part aux conférences
feront leurs eflbrts pour faciliter le plus possible , en vue da
Tintérêt commun, le trafic entre l'Allemagne et l'Italie, et à cet
effet, ils diercheront à provoquer sur le chemin de fer du St.
Gothaid le transport des personnes, des marchandises et des
objets postaux le plus régulier, le plus commode, le plus rapide
et le meilleur marohé possible.
La Compagnie dn chemin de fier dn St. Gothard organiserai
avec les chemins de fer des États subventionnants de l'Allemagne
et du lU^ume d'Italie, sur la demande des administrations da
ces chemms de fer, un service direct (cumnlatii)» pour le transit
sor le St. Gothard.
La Suisse s'engage à inrendre les mesoree nécessaires poor
qne les traîne soient organisés de telle manière qn'antaat qoa
pcesible fls cotncident sans interruption avec les chemins de ftr
de ^Allemagne et de l'Italie.
Elles s'oigage aussi à fidre établir sor la li^e du St. Gcihaid
en été an moins trois trains de voyageurs par jour dans les deoz
directions et en hiver au mq^ks deux. Ces trains chemineront
aans interruption et l'un d'eux sera un train express.
Art 8. Pour ce qui concerne le trafic transitant d'Allemagna
en Italie et vice versft on a Gxé comme suit les taxes maxiniales
de tansport:
Voyageurs:
In classe 60 centimes par lieue suisse; Ilne classe 86 cen-
times, et m»* classe 26 centimes. Toutefois, pour les parties
de la ligne ayant une pente de 16Voo ^ P^^t l'entreprise dn
8t Gothaid pourra exiger une surtaxe de 60Vo*
Marchandises:
Grande vitesse: 45 centimes par tonne et par Uomètrei
nns aucun supplément de taxe.
Petite vitesse: 1^ pour les matières bmtes, telles qœ la
èharbon, le coke, le mmend, les terres, les engrais, le soufre^
les piemsi le b<riS| eto^ da même que poor la fer et les mar*
86 AUemagne dm Nordy Bade etc.
ohandises brates en fer, en tant que ces objets sont eipédiés en
wagons complets, la taxe ne pourra excéder 6 cexttimes par tonne
et par kilomètre, aveo une surtaxe de 8 centimes par tonne et
par kilomètre pour les parties de la ligne qui ofi&ent des pentes
^ ^^Voo ®^ au-dessus.
2^ Pour toutes les autres marchandises, 'la taxe ne pourra
excéder 14 Vi centimes par tonne et par kilomètre, ou 19 Va cen-
times par tonne et par kilomètre pour les parties de la ligne
ayant des pentes de 167oo ^^ ^^ dessus, tout autre supplément
de taxe étant exclu.
Art. 9. ^ Quand l'intérêt du capital-actions excëdera le 9 Vot
la Compagnie sera tenue de procéder à la réduction des taxes»
et en première ligne à celle des surtaxes.
Art. 10. La Société du chemin de fer du St Gothard est
tenue de faire jouir, pour le transport des personnes et des
marchandises d'Italie, pour l'Italie et à trayers l'Italie, les chemins
de fer des fitats subventionnants au moins des mêmes ayantages
et des mêmes facilités qu'elle aura accordés soit à d'autres
chemins de fer en dehors de la Suisse, soit à des parties et à
des stations quelconques de ces chemins de fer, soit enfin aux
stations frontières suisses. Elle ne peut entrer dans aucune
combinaison ayeo d'autres chemins de fér suisses par laquelle
ce principe se trouyerait yiolé.
En particulier, les réductions de tarifs que youdrait accorder
le chemin de fer du St. Gothard en yue d'actiyer le trafic pour
lltalie, de l'Italie et à travers l'Italie devront, avant leur mise
en vigueur, être communiquées à temps aux Gouvernements des
États subventionnants, et, sur leur demande, les réductions de
tarifs dont il s'agit devront être accordées à partir de la même
époque pour les chemins de fer et les diirtrîcts ooneoirents.
Art. II. La Confédération suisse prendra l'engagement
général de faire exécuter les preseriptions du présent protocole
relatives à la construction du chemin du St. Gothard.
En particulier, elle devra exiger de la Société un cautionne-
ment correspondant d'une manière suffisante aux obligations
contractées par elle. Ce cautionnement consistera en un dépôt
d'espèces ou de bonnes valeurs et il ne sera restitué que lorsque
la Société aura rempli ses obligations ou qu'elle aura fourni les
garanties nécessaires sous une autre forme.
Le Conseil fédéral prononcera sur toutes les questions qui
ont trait li la construction de la grande galerie.
n s'engage à présenter aux États contractants des rapports
périodiques sur la marche et l'état des travaux, de même que
sur le résultat de l'exploitation.
Art. 12. Chaque État contractant aura le droit de prendre,
sur les lieux, connaissance de l'état des travaux après avoir dé-
signé au Gouvernement suisse les personnes qu'il chargera de
o^te inspection. ^
Chaque année à une époque déterminée on procédera à la
vérification des travaux des deux grandes galeries du St Gbthard
CkendB de fer du St. Golhard. 87
et do Monte -Cenere. Le ConBeil fédéral invitera les États
oootnctants à envoyer des délégués pour assister à cette opé-
ration; on prpcès-Yerbal sera drossé et signé par les délégués
présents.
Art. 18. S'il existe dans les concessions cantonales des dis-
positions contraires à celles du présent protocole ces dispontions
seront abrogées par la publication du tndté k intervenir.
Si un Canton suisse entravait d'une manière quelconque
l'établissement ou l'exploitation de la ligne du St. Gothard, la
Confédération évoquerait h elle l'afibire et prendrait l'initiative
des mesures nécessaires*
Art. 14. La Société peut être actionnée à son fiége social.
S'il survient des contestations en matière de droit civil entre
1a Confédération et l'entreprise du St. Gothard» elles seront
léguées par le IVibunal fédéraL
Art. 16. Au cas où la concession du chemin du St. Gothard
viendrait à être transmise à une autre société, cette transmission
devra être approuvée par le Conseil fédéral, qui prend l'engage-
ment de pourvoir à œ que toutes les stipulations du présent
protocole restent entièrement en vigueur.
Bans le cas où une fusion viendrait plus tard à être opérée entre
des chemins de fer suisses et le chemin de fer du St. Gk>thard,
on si la Société du St. Gothard construisait de nouvelles lignes»
les obligations incombant à cette dernière passeraient à l'entre-
prise plus étendue, en tant qu'elles se rapportent à l'exploitation.
Art. 16* Les États qui ont pris part aux Conférences sont
tombés d'accord pour fixor à 85 millions de francs le chiffre de
la subvention nécessaire pour rendre possible rétablissement da
èhemin de fer par le St. Gothard.
Art 17. Un tiers des subsides sera payé en neuf annuités
égales. Belativement au paiement des deu antres tiers, les
dépositions suivantes fertmt règle:
a) Pour chaque exercice il sera transmis, en temps opportun,
aux États subventionnants, un programme et un devis des travaux
à opérer dans la grande galerie du St. Gothard.
b) Le ConseÙ fédéral fixera l'époque du commencement du
premier exercice, et à la fin de chaque exercice il fera connaître
aux antres États le montant de la somme qui a été réeUement
dépensée. Le paiement de cette somme s'effeotoera après la
vérification des travaux, feite en coi^ormité de l'art. 12. Toute-
fois ces paiements ne pourront excéder la somme portée au budget
de Fexereioe.
Le paiement des annuités égales et celui des sommes oon-
saoïées chaque année à la construction du tunnel s'efiectueront
en espèces entre les mains du Gouvernement fédéral un mois
s^rès la vérification des travaux de construction du dit tunnel.
On liquidera, lors du dcNmier versement, le solde éventuel
de la subvention totale.
Art. 18. Les États ne se réservent un droit de participation
asx zésoltats financiers de l'entreprise que dans le cas où le
dividende à répartir sur les actions dépasserait le 7^L, Dans
ee ose la moitié de l'excédant serait partagée à titre d'intérêt
•Bke ksJStats sobventionnaotsy daosU propoitKm de leurs subside
88 AUemagne du Nardj Bade elo.
w
Ali. 19. Lee subsides seront mis à la disposition du Goavttmo*
ment fédéral snisse, d'après les preseriptionB de l'art. 17 oi-dessnt.
Ce Oonvemement fera parvenir oes subsides en mâme temps
que ceux de la Suisse à la Compagnie, aveo laquelle il «ara à
s'entendre sur la oonstruotion et l'exploitation du ohemin de fer
da St Gothard.
Belaiiyement à la participation des États au subside de
86 millions mentionné à l'art 16, les Délégations font les dé-
elarations suivantes:
L'Allemagne du Nord. »La mission des délégués de la Con-
fédération de l'Allemagne du Nord était d'étudier sous tontes
ses fiuses la possibilité de réaliser le projet du St. Gothard et de
rapporter une idée exacte quant aux fonds sur lesquels on
poiurait compter de la part des États les plus intéressés à cette
entreprise.
»C'est basé sur oe rapport que le Chanoelier de la Con-
fédération, M. le comte de Bismark, se proposerait de porter les
actes provisoirement stipulés par la haute Conférence a la con-
naissance et à la décision du Consefl fédéral et de la Diète de
l'Allemagne du Nord. Du reste, les délégués de la Gonfédâration
dn Noid doivent mentionner ici le fait que toute subvention à
fournir de sa part ne pourrait être destinée qu'à l'établissement
du chemin de fer du St. Gothard, à l'exclusion ée tout antre
passage par les Alpes. «
La Délégation badoise déclare que le Gouvernement grand-
ducal, après avoir déjà porté à la connaissance du Gouvernement
suisse, par une note officielle datée du 6 Avril dernier, que ce
serait au passage du St Gothard seul qu'il serait en état de
fournir des subsides, et considérant le résultat ûatl des Con-
férences internationales, est disposé à participer à la subvention
de 86 millions de francs à fournir à l'entreprise du chemin de
fer du St. Gothard par la somme de trois millions de frcoics, le
consentement dee États du Grand-Duché restant réservé.
L'Italie concourra à l'oeuvre du St. Gk>thard pour une somme
de 46 millions de francs. Elle prend en outre l'engagement de
foire les raccordements nécessaires entre Chiasso et Camerlata,
comme aussi entre la frontière suisse, sur la rive gauche du lao
Miô^ur, et un point à son choix du réseau italien.
La Délégation suisse déclare que la Suisse fournira nn sub-
side de 20 xmllions de francs.
Le Boyaume de Wurtemberg. »En décidant de prendre
part aux travaux de la Conférence internationale, le Gouverne-
ment du Wurtemberg est parti de la supposition que, relative-
ment au trafic entre le Wurtemberg et TAllemagne d'une part,
et l'Italie (par le St. Gothard) de l'autre, on reconnaîtrait le
principe de l'acheminement sur les lignes les plus courtes*
»Comme cet espoir ne ^est pas réalisé dans lesaégooMâoae
qui ont en lira jusqm'à préseai^ le WwtÊUhwg deii lure àê^
Ckemm de fer du St. Qothard. 89
pendre d'une entente nltêrienre aveo Bade sur leon rapports
réciproques de conourrence pour le service des transports entre
PÂllemag:ne et l'Italie la question d'une subvention à accorder
à l'entreprise du 8t Gothiird en général et la question plus
spéciale du chifie de cette subvention.
»DanB ce sens, les représentants du Wurtemberg ne peuvent
qu'en référer à leur Gouvernement sur toute proposition relative
aux subventions.*
Fait à Berne, le 18 Octobre 1869.
dé Ruder. WM.
F. de Duâch, Schenk.
Zimmêr, Dttbêt
Mêiegari, Baron d^Ow,
CorrmH, X. de Klein.
Biglia,
En foi de quoi le présent acte est muni du sceau du Conseil
fédéral suisse.
Fait à Berne, le 18 Octobre 1869.
Le Secrétaire des Conférences:
19.
Protocole spécial relatif à la représentation de$
Cantone misses dans tassemblée générale de la
Société du -chemin de fer du St. Gothard; signé
à BemCj le i3 octobre i869^ pur la Conférence
intenêotionale enire la Confédération de f Allemagne
eu Nordj le Grand-^Duché de BadCy tltaUe^ la
Suisse et le Wurtemberg.
Les soussignés, désirant préciser la position des Gantons
soîBses vis-à-vis de la Société qui sera-charffée de la construotioii
et de fesploitation du chemin de fer par le St. Gotbard , oon«
étalent que les Délégués des cinq États sont tombés d'accord
snr les dispositions suivantes:
«Lee Cantons pourront être représentés dans l'Assemblée
gteénde de la Sooiété en proportion de l'importance de leur
poaitkm vîi-à-vJs de l'entxeprise.
90 rtatte et Smse.
»Lear représentation ne poorra jamais dépasser on twi
de la totalité des voix effectivement représentées dans ona
assemblée d'actionnaires. «
Fait à Berne, le 13 Octobre 1669.
dé ItOdêr. ?Hf^'
F, de Duwh. WêUù
Zùnmer, Schenk,
Melegari, Dub$,
Baron d^Ow,
En foi de quoi le présent acte est muni do soean dn Conseil
fédéral suisse.
Berne, le 18 Octobre 1869.
Le Secrétaire des Conférences,
Roih.
20.
Contention entre Vltalie et la Suisse pour la
construction et pour la subvention d'un chemin
de fer par le St. Gothard; signée à Beme^ le
15 octobre i869^)
«
Sa Majesté le Roi d'Italie et le Conseil fédéral de la
Confédération suisse, pénétrés de la nécessité de réunir
leurs efforts pour vaincre les difficultés que les Alpes
opposent à la jonction des chemins de fer de l'Europe
centrale avec ceux de la Péninsule italienne, et convaincus
que pour atteindre ce but il est opportun de s'engager
reciproquement par une Convention parliculière sur les
bases arrêtées à cet égard le 13 Octobre 1869 dans le
*) L'échange des ratifications a en lien à Berne, le 31 oc-
tobre 1871.
Chemin de fer du St. Gothard. 91
Proloeole final de la Conférenoe des Etats réonis h Bernd
SDor s'entendre sar les moyens d'ezécater la ligne dn
t Gothard, ont nommé poar lears Plénipotentiaires,
savoir:
Sa Majesté le Roi d'Italie,
Monsiear le Chevalier Louis Amédée Melegari,
Chevalier Grand-Croix, décoré da Grand Cordon
' de Son ordre des Saints Maurice et Lazare, etc.,
eta, etc., Sénateur du Royaume, Son Envoyé
extraordinaire et Ministre plénipotentiaire près la
Confédération suisse,
et
le Conseil fédéral de la Confédération suisse,
Monsieur Emile Welti, Président de la Con-
fédération,
Monsieur Charles Schenk, Conseiller fédéral,
chef du Département fédéral de l'Intérieur,
Monsieur Jacques Dnbs, Conseiller fédéral,
chef du Département fédéral des Postes;
leequels, après s'être communiqué leurs pleins-pouvoirs,
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des
articles suivants:
Art l*'* Litalte et la Suisse s'unissent pour assurer
la jonction entre les chemins de fer allemands et les
chemins de fer italiens par le moyen d'un chemiii de
fer suisse à travers le St. Gothard.
Le réseau do St. Gothard è construire pour atteindre
ce but comprend les lignes suivantes:
Lucerne-Kossnacht-Immensee-Goldao,
Zong-St-Âdrien-Goldau,
Golaan-Fluelen-Blasca-Bellinzone,
Bellinzone-Lugano-Chiasso,
Bellinzone*Magadino-Frontiëre italienne vers Lnino,
avec embranchement sur Locarno.
Ce réseau aura une longueur d'environ 263 kilo-
mètres.
Dans le bot de faciliter l'exécution de ces lignes, les
parties contractantes accorderont en commun une sub-
vention h la société oui se formera pour la construction
et l'exploitation du chemin de fer du St. Gothard.
Dans l'organisation de cette Société, le Conseil fédéral
prendra les mesures nécessaires pour assurer Texéoution
M ItaUe et Smue.
de l'entreprise et de tous les engagements mentionnés
dans la présente convention. A cet effet* les statuts de
la Société devront être soumis à Tapprobation du Goo*
vemement fédéral.
^ Art. 2. Pour que le chemin de fer du St. Golhard
puisse remplir les conditions d'une grande ligne inter-
nationale, il ne doit pas. à son point culminant, avoir
plus de 1I62V8 mètres de hauteur an-dessus du niveau
de la mer; le rayon minimum des courbes ne devra pas
être inférieur à àOO mètres et le maximum des pentes
ne devra pas excéder 25 %o. Pour le cas oà il serait
nécessaire de dépasser le 25 7oo entre Biasca et Lavorgo,
on demandera à cet effet Tautorisation du Conseil fédéral,
qoi^ sur ce tronçon, pourra accorder une augmentation
jusqu'à 267oo.
Le tunnel h construire entre GcBScbened et Airolo
devra être établi en ligne droite.
La ligne de Floelen à Biasca sera construite à double
voie. Sur le reste de la ligne Goldan-BelKnsone les
tunneb seront construits pour une double voie, mais les
travaux d'art et de terrassements pourront être exéoatës
pour une seule voie.
Toutes les antres lignes pourront être établies pour
une simple voie.
Art 3. Les lignes de réseau du St. Gothard seront
construites dans l^rdre suivant, et la durée de la con-
struction est pour chacune d'elles fixée comme suit:
Les lignes de Biasca au Lac Majeur et de Lugano
à Chiasso devront être achevées 3 ans après la consti-
tution de la société.
L'Italie s'engage à ce que pour la même époque le
tronçon de raccordement de Chiasso à Camerlata soit
construit et mis en exploitation.
Les travaux sur les autres li^es du réseau devront
être entrepris en temps nécessaire pour qu'ils puissent
être achevés et que ces lignes soient ouvertes simultané-
ment avec la grande galerie de Gœschenen à Airolo.
Les lignes dont Ta construction est supposée de
2*/t années sont les suivantes:
Lucerne-Kussnacbl-Goldau,
Zoug-Sl-Adrien-Goldau,
Biasea-Bellinzone,
Lugano-CUasso,
c
Ckemkê de fer é$ St. Ootkard. 93
Belliozone-Frontière suÎMe (Liiîno)^ avec embran*
chemeni sur Locarno.
Les lignes dont la conslraction est sopposie de
4Vb années sont les suivantes:
Goldau-Flaelen,
Floelen-GoMchenen,
Airolo-Biasca,
Bellinzone-Lugano.
La dorée de la constraction du tunnel h établir entre
Gœschenen et Airolo est présumée être de 9 années.
Le commencement des travaux sera fixé par le Conseil'
fédéral.
Art. 4. La Confédération suisse pourvoira à ce que,
r un passage sur le Rhin près de Bâie, le chemin de
er Central suisse soit relié au réseau du Grand-Duché
de Bade.
L'Italie construira un chemin de fer sur la rive gauche
du Lac Majeur, rejoignant le chemin suisse sur la fron-
tière près de Pino a un des points du réseau italien
situé sur la route directe de Gènes.
Les parties contractantes s'engagent d'une manière
générale h faire leur possible pour que les lignes d'accès
ao réseau du St. Golhard soient corrigées dans le sens
d'un raccourcissement, et en particulier la Confédération
s'engage h faire ses efforts pour obtenir la construction
d'un tronçon qui permette aéviter le détour sur la station
d'AlUtfitten.
Au cas où cette ligne de raccourcissement ne serait
as construite au moment de la mise en exploitation de
ligne du St. Gothard, il serait procédé à une réductioi\
équivalente du tarif des transports.
Art. 5. La Suisse s'engage à ce que toutes les parties
de la ligne telles qu'elles doivent être construites soient
livrées le plus tôt possible à l'exploitation lorsqu'elles
seront termmées.
Dès que toute la ligne sera achevée, le service de
l'exploitation en devra être organisé. Pour garantir la
conformité de l'organisation de l'exploitation avec les
dispositions de la présente convention, cette oi^anisation
devra être soumise k l'approbation du Conseil fédéral.
Art 0. Les cas de force majeure réservés, l'exploi-
tation du chemin de fer du St. Gothard devra Atre
assurée contre toute interruption et elle devra dans
c
94 Italie et Sm$se.
tontes 868 parties répondre à ce qu*on est en droit
d'exiger d'une grande ligne internationale.
Toutefois la Soisse se réserve de prendre les mesores
nécessaires pour le maintien de la neutralité et pour la
défense du pays.
Art. 7. Les hautes parties contractantes feront leurs
efforts pour faciliter le plus possible, en vue de l'intérêt
commun, le trafic entre l'Allemagne et l'Italie, et h cet
effet elles chercheront à provoquer sur le chemin de fer
du Sl Gothard le transport des personnes, des mar-
chandises et des objets postaux le plus régulier, le plus
commode, le plus rapide et le meilleur marché possible.
'La Compagnie au chemin de fer du St Gothard
organisera, avec les chemins de fer des États subven-
tionnants, sur la demande des administrations de ces
chemins de fer, un service direct (cumulatif), pour le
transit sur le Sl Gothard.
La Suisse s'engage à prendre les mesures nécessaires
pour que les trams soient organisés de telle manière
qu'autant que possible ils coïncident sans interruption
avec les chemins de fer de l'Allemagne et de l'Italie.
Elle s'engage aussi h faire établir sur la ligne du
St. Gothard en été au moins trois trains de voyageurs
par jour dans les deux directions et en hiver au moins
deux. Ces trains chemineront sans interruption et l'un
d'eux sera un train express.
Art. 8. Pour ce qui concerne le trafic transitant
d'Allemagne en Italie et vice versA on a fixé con^me suit
les taxes maximales de transport:
Voyageurs:
I^ classe 50 centimes par lieue suisse; 11™^ classe
35 centimes, et III>°<* classe 25 centimes. Toutefois,
pour les parties de la ligne ayant une pente de 15Voo
et plus, l'entreprise du St. Gothard pourra exiger une
surtaxe de 50%.
H a rchan di ses:
Grande vitesse: 45 centimes par tonne et par kilo-
mètre, sans aucun supplément de taxe.
Petite vitesse: 1^ pour les matières brutes, telles que
le charbon^ le coke, le minerai, les terres, les engrais,
Chenm de fer du St. Gothard. 95
le soafre, les pierres, le bois etc., de même qae poar
le fer et les marchandises brutes en fer, en tant que
ces objets sont expédiés en wagons complets, la taxe
ne pourra excéder 5 centimes par tonne et par kilo-
mètre, avec une surtaxe de 3 centimes par tonne et par
kilomètre pour les parties de ia ligne qui offrent des
pentes de l5 7oo et au-dessus.
2^ Pour toutes les autres marchandises, la taxe ne
pourra excéder 14Vs centimes par tonne et par kilo-
mètre, ou 197» centimes par tonne et par Kilomètre
pour les parties de la ligne avant des pentes de 15Voo
et au-dessus, tout autre supplément de taxe étant exclu.
Art 9. Quand l'intérêt du capital-actions excédera
le 9709 la Compagnie sera tenue de procéder à la ré-
duction des taxes, et en première hgne à celle des
surtaxes.
ArL 10. La Société du chemin de fer du St. Gothard
est tenue de faire jouir, pour le transport des personnes
et des marchandises dltalie, ppur Tltalie et a travers
ritalic; les chemins de fer des Etats subventionnants au*
moins des mêmes avantages et des mêmes facilités
Ju'elle aura accordés soit a d'autres chemins de fer en
ehors de la Suisse, soit à des parties et à des stations
Quelconques de ces chemins de fer, soit enfin aux stations
frontières suisses. Elle ne peut entrer dans aucune com-
binaison avec d'autres chemins de fer suisses par laquelle
ce principe se trouverait violé.
En particulier, les réductions de tarifs que voudrait
accorder le chemin de fer du St. Gothard en vue d'ac-
tiver le trafic pour l'Italie, de l'Italie et à travers l'Italie
devront, avant leur mise en vigueur^ être communiquées
à temps aux Gouvernements ofes Etats subventionnants, '
et, sur leur demande, les réductions de tarifs dont il
s'agit devront être accordées è partir de la même époque
pour les chemins de fer et les districts concurrents.
Art. 11. La Confédération suisse prendra rengage-
ment général de faire exécuter les prescriptions de la
présente convention relatives à la construction du chemin
de fer du St. Gothard.
En particulier, elle devra exiger de la Société un
cautionnement correspondant d'une manière suffisante
aux obligations contractées par elle. Ce cautionnement
consistera en un dépôt d'espèces ou de bonnes valeurs
et il ne sera restitué que lorsque la Société aura rempli '
96 itaUe et Suêne,
MB obligations oa qu'elle aura fourni les garanliei né*
cessaires sous une putre forme*
Le Conseil fédéral prononcera sur toutes les questions
qui ont trait à la construction de la grande galerie.
Il s'engage à présenter aux États subventionnants
des rapports périodiques sur la marche et l'état des
travaux, de même que sur le résultat de l'exploitation.
Art. 12. Chacun des États subventionnants aura le
droit de prendre, sur les lieux, connaissance de l'état
des travaux après avoir désigné au Gouvernement suisse
les personnes qu'il chargera de cette inspection.
Chaque année h une époque déterminée on procédera
à la vérification des travaux des deux grandes galeries
du St. Gothard et du Monte-Cenere. Le Conseil fédéral
invitera les États subventionnants à envoyer des délégués
pour assister h cette opération; un procès-verbal sera
dressé et signé par les délégués présents.
Art. 13. S'il existe dans les concessions cantonales
des dispositions contraires à celles de la présente oon*
yention ces dispositions s'entendront abrogées par la
publication de la dite convention.
Si un Canton suisse entravait d'une manière quel-
conque rétablissement ou l'exploitation de la ligne du
St. Gothard, la Confédération évoquerait à elle l'affaire
et prendrait l'initiative des mesures nécessaires.
ArL 14. La Société peut être actionnée à son siège
social.
S'il survient des contestations en matière de droit
civil entre la Confédération et Tentreprise du Sl Gothard,
elles seront réglées par le Tribunal fédéral.
Art 15. Au cas où la concession du chemin du
St Gothard viendrait à être transmise è une autre
société, cette transmission devra être approuvée par le
Conseil fédéral, qui prend l'engagement de pourvoir à
ce que toutes les stipulations de la présente convention
restent entièrement en vigueur.
Dans le cas où une uision viendrait plus tard ù être
opérée entre des chemins de fer suisses et le chemin
de fer du St. Gothard, ou si la Société du St. Gothard
construisait de nouvelles lignes, les obligations incombant
à cette dernière passeraient ù l'entreprise plus étenduOi
en tant qu'elles se rapportent à Texploitation.
Art. 16. Les hautes parties contractantes sont tombées
d*accord pour fixer, d'après le Protocole final de la Con-
chemin de fer du St. Gothard. 9T
férenoe de Berne, à la somme de quatre-vingt-cinq
millions de francs le chiffre de la subvention nécessaire
pour rendre possible rétablissement du chemin de fer
par le St. Gothard.
Art. 17. Un tiers des subsides sera payé en neuf
annuités égales. Relativement aux paiement des deux
autres tiers, les dispositions suivantes feront règle:
a) Pour chaque exercice il sera transmis, en temps,
opportun, aux États subventionnants, un programme
et un devis des travaux à opérer dans la grande
Îalerie du St. Gothard.
, re Conseil fédéral fixera Tépoque du commence-
ment du premier exercice, et à la fin de chaque
exercice il fera connaître aux autres Etats le mon-
tant de la somme qui a été réellement dépensée.
Le paiement de cette somme s'effectuera après la
vérincation des travaux, faite en conformilé de
l'art. 12. Toutefois ces paiements ne pourront
excéder la somme portée au budget de l'exercice.
Le paiement des annuités égales et celui des sommes
consacrées chaque année à la construction du tunnel
s'eflfectueronl en espèces entre les mains du Gouverne-
ment fédéral un mois après la vérification des travaux
de construction du dit tunnel.
On liquidera, lors du dernier versement, le solde
éventuel de la subvention totale.
Art. 18. Les Etats ne se réservent un droit de
Ïarticipation aux résultats financiers de l'entrepise que
ans le cas où le dividende à répartir sur les actions
dépasserait le 7%. Dans ce cas la moitié de, l'excédant
serait partagée à titre d'intérêt entre les Etats sub-
ventionnants, dans la proportion de leurs subsides.
Art. 19. Les subsides seront mis a la disposition
do Conseil fédéral suisse, d'après les prescriptions de
Fart. 17 ci-dessus. Le Conseil fédéral fera parvenir ces
subsides en même temps que ceux de la Suisse a la
Compagnie, avec laquelle n aura a s'entendre sur la
construction et l'exploitation du chemin de fer du St.
Gothard.
Art 20. La Suisse s'engage h participer pour la
somme de vingt millions de francs, et le Royaume d'Italie
poar celle de quarante-cinq millions de francs, au total
des subsides nxé à l'art. I6^e la présente Convention.
ArL 21. Cette Convention ne sera exécutoire qu'il
Jfmt9. Eêcuea gin. Tome XIX. G
98 Italie et Suisse.
partir da jour où, par le concoars d'autres États signa-
taires du Protocole final de la Conférence de Berne, le
total des subsides aura atteint la somme de quatre-vingt-
cinq mil lions, de francs.
oi dans le délai de six mois h partir du premier
novembre prochain cette condition ne se trouve pas
remplie, la présente Convention sera regardée comme
non avenue.
Art. 22. Les Gouvernements des deux États in-
viteront les autres États signataires du Protocol final de
la Conférence de Berne, du 13 octobre 1869, h adhérer
à la présente Convention, conclue à la suite des décla-
rations faites par leurs représentants dans le sein de la
Conférence et en conformité des dispositions arrêtées
dans le dit Protocole final.
Art. 23. La présente Convention sera ratifiée dès
que l'Assemblée fédérale et le Parlement italien l'auront
approuvée, et les ratifications en seront échangées k
Berne aussitôt que faire se pourra.
En foi de quoi les Plénipotentiaires ont signé la
présente Convention et y ont apposé leurs cachets.
Fait h Berne en double expédition, le quinze Octobre
mil-huit-cent-soixante-neuf.
Welti. Mekgari.
ScJœiik.
jDubs.
21.
Articles addilionnels à la Convention conclue , le
i5 octobre i869^ entre V Italie et ta Suisse j pour
la construction et pour ta subvenlion d'un chemin
de fer par te St. Golhard; signés à Berne y te
26 atrd 1870.
Dans le but de laisser lAix Etats signataires du pro-*
tocole final de la conférence internationale de Berne, le
Chemin de fer du St. Golhard. 99
temps nécessaire pour se mettre en mesure d'accéder à
la convention conclue entre Tltalie et la Suisse, les plé-
nipotentiaires soussignés, à cela dûment autorisés par
leurs gouvernements respectifs, sont convenus des articles
solvants :
Art. ]«• Le délai fixé a l'alinéa de l'art. 21 de la
convention signée le 15 octobre 1869, est prorogé jusqu'au
31 juillet prochain.
Art 2. Les hautes parties contractantes s'engagent
k prévenir de cette prorogation les gouvernements à
qui elles ont adresse l'invitation d'adhérer à ladite
convention.
En foi de quoi les plénipotentiaires ont signé le
présent acte et y ont apposé leurs cachets.
Fait à Berne, en double original, le 26 avril 1870.
Le plénipotentiaire italien:
Melegari.
Les plénipotentiaires suisses:
Dubs. Schcnk. Welti.
22.
Contention entre la Confédération de F Allemagne
du Nordy tifalie et la Suisse concernant te chemin
de fer du St. Golhard; signée à Berlin et à Varzin^
le iO juin 1870.
Le Conseil fédéral de la Confédération suisse et Sa
Majesté le Roi d'Italie, ayant, aux termes du protocole
final du 13 octobre ISbO, invité Sa Majesté le Roi de
Prusse a adhérer, au nom de la Confédération de TAIIe-
magne du Nord, a la Convention conclue le 15 octobre
1869 entre la Suisse et l'Italie pour la construction d'unf
chemin de fer par le St. Golhard , reliant les chemina
G2
100 Allemagne du Nord^ Italie et Suisse.
de fer allemands et les chemins de fer italiens, et Sa
Majesté le Roi de Prusse désirant associer, pour Pac-
complissement de cette œuvre, les efforts de rÂilemagne
du Nord a ceux de la Suisse et de l'Italie, le Conseil
fédéral de la Confédération suisse et leurs Majestés le
Roi de Prusse et le Roi d'Italie ont résolu de conclure
h cet effet une Convention, et ont nommé pour leurs
Plénipotentiaires, savoir :
Le Conseil fédéral de la Confédération suisse:
le Colonel fédéral Bernard Hammer, son Envoyé
extraordinaire et Ministre plénipotentiaire près
Sa Majesté le Roi de Prusse et près la Confédé-
ration de l'Allemagne du Nord;
Sa Majesté le Roi de Prusse:
le Comte Othon Edouard Léopold de Bismarck-
Schœnhausen, Chancelier de la Confédération de
l'Allemagne du Nord, et
Sa Majesté le Roi d'Italie:
le Comte Edouard de Launay, Son Envoyé extra-
ordinaire et Ministre plénipotentiaire près Sa
Majesté le Roi de Prusse et près la Confédération
de l'Allemagne du Nord,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs, trouvés
en bonne et due forme, sont convenus des articles
suivants:
Art. 1^* La Confédération de l'Allemagne du Nord
accède à la Convention conclue à Berne, le 15 octobre
1869, entre la Suisse et l'Italie, et s'engage a participer
pour la somme de dix millions de francs au total des
subsides fixé à l'article 16 de la Convention précitée.
Ces dix millions de francs comprenant un subside d'un
million qui a été voté par l'Administration du chemin
de fer rhénan, et un subside d'un million qui a été voté
Kar l'Administration du chemin de fer du Berg et de la
larche^ la somme ci-dessus indiquée de dix millions
sera réduite du montant des dits subsides attendus de
la part des Administrations mentionnées, dans le cas où
le vote de ces Administrations ne serait pas ratifié par
les assemblées générales respectives.
Art. 2. Les hautes Parties contractantes sont con-
venues de proroger jusqu'au 31 janvier 1871 le délai
fixé à l'article 21 de la Convention du 15 octobre 1869
Chemin de fer du 1^. Gotkard. 101
et qui a été déjk prorogé par les artîdes addKtioniiels à
cette même Convention.
Art. 3. La Confédération de l'Allemagne da Nord
t'engage h appuyer les démarches déjà faites par la
Suisse et Tltalie en exécution de l'artide 22 de la Con«
vention du 15 octobre 1869 et prêtera ses bons offices
afin de faire compléter par l'Allemagne le total des sub*
sides, tel qu'il a été prévu par les articles 16 et 20 de
la Convention susmentionnée.
Si dans le nouveau délai fixé à l'article 2 ce compté*
ment de subsides n'était pas assuré par l'Allemagne, la
présente Convention, comme celle du 15 octobre 1869,
sera regardée comme non avenue.
Art. 4. La présente Convention sera ratifiée et les
ratifications en seront échangées à Berne en même temps
que celles de la Convention du 15 octobre 1869.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signée et y ont apposé le cacnet de leurs armes.
Fait à Berlin et à Varzin, le 20 juin 1870.
B. Hammer^ colonel.
de Bismarck,
Launay.
23.
Acte signé à Berne, le 27 Janmer i87i, entre
la Confédération de t Allemagne du Nord^ PllaUe
et la Suisse, pour proroger le délai fixé par les
el^ulalions antérieures pour la subvention du chemin
de fer du St. Gothard.
Les circonstances où se trouve présentement l'Europe
ayant empêché qu'une partie des Etats intéressés h la
oonstraotioD do cliemia de fer du St Gothard et signa-
102 Attmagf^ du Nord, Italie et Suisie.
taires do prof ocol final de la Confirence qai a déterminé
les conditions de la grande voie internationale, aient pu
ae mettre en mesure d'accéder à la Convention conclue
à Berne, le 15 octobre 1869, d'après le dit protocole,
entre la Suisse et l'Italie pour régler leur concours
respectif à l'exécution de celte entreprise, dans le d/^lai
fixé à l'article 21 de cet acte et prorogé par l'article 2
de la Convention signée à Berlin et à Varzin le 2() juin
1870 entre Is Suisse, la Confédération de l'Allemagne
du Nord et l'Itnlie, par laquelle la Confédération précitée
donnait son adhésion à la dite Convention de Berne, le
Conseil fédéral suissp. Sa Majesté le Roi de Prusse pour
la Confédération de l'Allemagne du Nord et Sa Majesté
le Roi d'Italie, reconnaissant qu'il est opportun de main-
tenir, par une nouvelle prorofcntion du délai dernière-
ment fixé, tonte leur force obligatoire aux deux Con-
ventions mentionnées, ont nommé:
Le Conseil fédéral suisse :
Charles Schenk, Président de la Confédération
suisse, Emile Welti, Vice- Président du Conseil
fédéral et ('hef du Département militaire' de la
Confédération, Jacques Dubs, Conseiller fédéral
et Chef du Département fédéral de Tlntérieur;
Sa Majesté le Roi de Prusse:
Le Lieutenant-Général Maximilien Henri deRœder,
Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire
de la Confédération de l'Allemagne du Nord près
la Confédération suisse;
Sa Majesté le Roi d'Italie:
Le Chevalier Louis Amédée Melegari, Sénateur
du Royaume, Son Envoyé extraordinaire et Ministre
plénipotentiaire près la Confédération suisse;
lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pouvoirs
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des ar-
ticles suivantes:
Art. l^'- Le délai fixé à l'alinéa 2 de l'article 21
de la Convention signée h Berne le 15 octobre 1869, et
porté, par l'article 2 de la Convention signée à Berlin
et à Varzin le 20 juin 1870, au 31 janvier de la présente
année, est prorogé au 31 octobre prochain.
Art. 2. Si dans ce terme le subside de quatre-vingtp
ciaq millions de francs n'est pas assuré à l'entreprise.
Chemin de fer du St. Gothard. 108
les deox O>nvention8 sosdites seront considéries comine
non avenues.
Art 3. Les engagements que les hantes Parties con-
tractantes ont pris par l'arlicle 3 de la Convention de
Berlin et Varzin sont renouvelés.
Art. 4. Le présent acte sera ratifié et les ratifications
seront échangées à Berne en môme temps que celtes
de la Convention du 15 octobre 1869.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs Font
signé et y ont apposé leurs cachets.
Fait à Berne en triple original le 27 janvier de
rannée 1871.
Schenh. von Rœder.
Weltù Melegari.
Dubs.
24.
Contention entre f Allemagne^ titalie et la Suiêse
pour la construction et pour la subvention d^un
chemin de fer par te St. Gothard; signée à Bertin^
le as octobre 1871.^J
Le délai fixé pour l'échange des ratifications de la
Convention, signée h Varzin et h Beriin le 20 Juin 1870
et concernant Paccession de la Confédération de PAIIe-
magne du Nord à la Convention conclue le 15 Octobre
1869 entre Titalie et la Suisse pour la construction d*un
*) Les nUfioatioDi ont été échangées k Berne, le 81 oo-
iohre 1871.
104 Chemin de fer du St. Golhard.
chemin de fer par le St. Gothard, reliant les chemins
de fer allemands et les chemins de fer italiens, ayant été
Krorogé jusqu'au 31 Octobre courant par Tacte signé à
erne le 27 Janvier dernier, et l'Empire Allemand ayant
résolu de compléter le totaldes subsides fixé a l'article 16
de la Convention du 15 Octobre 1869 en se subrogeant
en même temps aux engagements contractés par la Con-
fédération de PAIIemagne du Nord en vertu de la Con*
vention précitée du 20 Juin 1870,
Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne, Sa Majesté le
Roi d'Italie et le Conseil fédéral de la Confédération
Suisse ont résolu de conclure un6 Convention répondaiït
à cet état des choses et ont nommé pour leurs Pléni-
potentiaires savoir:
Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne:
le Prince Olhon Edouard Léopold de Bis-
marck-Schœnbausen, Chancelier de l'Empire Alle-
mand,
Sa Majesté le Roi d'Italie:
le Comte Edouard de Launay, Son Envoyé extra-
ordinaire et Ministre plénipotentiaire près Sa
Majesté l'Empereur d'Allemagne
et
Le Conseil fédéral de la Confédération Suisse:
le Colonel fédéral Bernard Hammer, Son Envoyé
extraordinaire et Ministre plénipotentiaire près oa
Majesté l'Empereur d'Allemagne,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs, troavès
en bonne et due forme, sont convenus des articles
suivants, destinés à remplacer la Convention du 20
Juin 1870:
Art. 1^' L'Empire Allemand accède a la Convention
conclue h Berne, le 15 Octobre 1869, entre Tltalie et la
Suisse, et s'engage a participer pour la somme de vingt
millions de. francs au total des subsides fixé à l'article 16
de la Convention précitée.
Art. 2. La présente Convention sera ratifiée et les
ratifications en seront échangées à Berne le 31 Octobre
courant.
Ptuêie et Belgique. Traité de natigation. 105
En foi de qaoi les Plénipotentiaires respectifs Pont
signée et y ont apposé le cachet de lears armes.
Fait a Berlin, le 28 Octobre 1871.
V. Bismarck.
Lftunay,
Hammer, Oberst.
25.
Traité de navigation entre la Prusse et la Bel-
gique^ suivi d'un protocole; signé à Berlin, le
28 mars 1863. V
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Prusse
et
Sa Majesté le Roi des Belges,
animés d'un égal désir de contribuer au développement
des relations commerciales et maritimes entre la Prusse
et la Belgique, ont résolu de conclure un traité k cet
effet et ont nommé pour Leurs plénipotentiaires, savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse
M. Otto Edouard Léopold de Bismarck-Schœn-
hausen, Son Président au conseil et Ministre des
affaires étrangères,
M. Jean Frédéric de Pommer-Esche, Son Di-
recteur-général des contributions et des douanes,
M. Alexandre Maximilien Philipsborn, Son Con-
seiller intime actuel de légation,
M. Martin ' Frédéric Rodolphe Delbrûck, Son
*) En allemand et en français. Les ratifications ont été
éehaBgnns à Beslm.
109 Prusse et Belgique.
Direciear au Ministère do commercei de rindastrie
et des travaux publics,
et
Sa Majesté le Roi des Belges
. le Baron Jean Baptiste Notbomb, Son Ministre
d'Etat, Envoyé extraordinaire et Ministre pléni-
potentiaire près Sa Majesté le Roi de Prusse,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins -pouvoirs,
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des
articles suivants:
Art. 1*'- La marine marchande de Tune des Hautes
Parties contractantes continuera à être assimilée dans les
territoires de l'autre, sous tous rapports quelconques, à
la marine marchande nationale.
Il n'est fait exception à cette égalité parfaite qu'en
ce qui concerne les avantages dont la poche nationale
est ou pourrait être l'objet dans l'un on Vautre pays.
Art. 2. La nationalité des navires sera admise de
fart et d'autre d'après les lois et règlements particuliers
chaque Partie, an moyen des documents délivrés par
les autorités compétentes, ^ux capitaines, patrons et
bateliers.
Art. 3. Les stipulations qui précèdent s'appliquent
à la navigation de toutes les voies d'eau navifçables,
appartenant aux Hautes Parties contractantes, soit na-
turelles, soit artificielles.
Art. 4. Les Hautes Parties contractantes s*accordent
réciproquement le droit de nommer dans les ports et
places de commerce de l'autre des consuls -généraux,
consuls, vice-consuls et agents consulaires, se réservant
toutefois de n'en pas admettre dans tels lieux qo'Elles
jugeront convenable d'en excepter généralement Ces
consuls-généraux, consuls, vice-consuls et agents consu-
sulaires ainsi que leurs chanceliers, jouiront à charge de
réciprocité, des mêmes privilèges, pouvoirs et exemptions
dont jouissent ou jouiront ceux des nations les plus fa-
vorisées; mais dans le cas ou ils voudraient exercer le
commerce, ils seront tenus de se soumettre aux mêmes
lois et usages auxquels sont soumis dans le même lieu,
par rapport h leurs transactions commerciales, les parti-
culiers de leur nation.
Art 5. Les dits consuls-généraux, consuls, vice-coo-
sqIs et agents consulaires de chacune des Hautes Parties
Traité de naeigalian. 107
ooniractantes résidant dans les États deTaatre, recevront
des autorités locales toute aide et assistance pour la
recherche, saisie et arrestation des marins et autres indî*
TÎdus faisant partie de l'équipage des navires de guerre
ou de commerce de leurs pays respectifs, qu'ils soient
ou non inculpés de crimes, délits ou contraventions
commis à bord des dits bâtiments.
A cet effet, ils s'adresseront par écrit aux tribunaux,
i'nges, ou fonctionnaires compétents et justifieront par
'exhibition des registres du bâtiment, rôle d'équipage,
ou autres documents officiels, ou bien, si le navire était
parti, par la copie ou un extrait des dites pièces, dûment
certifié par eux, que les hommes qu'ils réclament ont
réellement fait partie du dit équipage.
Sur cette demande ainsi justifiée la remise ne pourra
leur être refusée.
Les dits déserteurs lorsqu'ils auront été arrêtés, re-
steront à la disposition des dits consuls-généraux, con-
suls, vice-consuls, ou agents consulaires et pourront
même être détenus et gardés dans les prisons du pays,
à la réquisition et aux frais des agents précités lesquels,
selon l'occasion, les réintégreront à bord du bAtiment
auquel ils appartiennent, ou les renverront dans le pays
des dits agents sur un navire de la même ou de tout
autre nation ou les rapatrieront par la voie de terre.
Le rapatriement par la voie de terre se fera sous
escorte do la force publique a la réquisition et aux frab
des agents précités qui devront, à cet effet, s'adresser
aux autorités compétentes.
Si dans les deux mois à compter du jour de leur
arrestation, les déserteurs n'étaient pas réintégrés à bord
du bâtiment auquel ils appartiennent ou s'ils n'étaient
pas rapatriés par la voie ae terre ou de mer, de même
si les frais ae leur emprisonnement n'étaient pas ré-
gulièrement acquittés par la partie à la requête de la-
quelle l'arrestation a été opérée, les dits déserteurs seront
remis en liberté sans qu'ils puissent être arrêtés de
nouveau pour la même cause.
Néanmoins, si le déserteur avait commis en outre
quelque crime on délit a terre, son extradition pourra
être différée par les autorités locales jusqu'h ce que le
tribunal compétent ait dûment statué sur ce fait, et que
le jugement intervenu ait reçu son entière exécution.
Il est également entendu que les marina ou autres
108 Pru9$e et Belgique.
îndividas faisant partie de l'équipage, s^ila sont nationaux,
sont dans tons les cas exceptés des stipulations du
présent article.
Art. 6. Toutes les opérations relatives au sauvetage
des navires belges naufragés ou échoués sur les côtes
de Prusse, seront dirigées par les consuls-généraux, con-
suls, vice-consuls ou agents consulaires de Belgique et
réciproquement les consuls-généraux, consuls, vice-con-
suls ou agents consulaires de Prusse dirigeront les opé-
rations relatives au sauvetage des navires de leur nation
naufragés ou échoués sur les côtes de Belgique.
L'intervention des autorités locales aura seulement lieu
dans les territoires des Hantes Parties contractantes pour
maintenir Tordre, garantir les intérêts des sauveteurs,
s'ils sont étrangers aux équipages naufragés, et assurer
l'exécution des dispositions à observer pour l'entrée et
la sortie des marchandises sauvées.
En l'absence et jusqu'à l'arrivée des consuls,- vice-
consuls ou agents consulaires, les autorités locales de-
vront d'ailleurs prendre toutes les mesures nécessaires
pour la protection des individus et la conservation des
effets naufragés.
Il est de plus convenu que les marchandises sauvées
ne seront tenues à aucun droit de douane, à moins
qu'elles ne soient admises à la consommation intérieure.
Art. 7. Les Hautes Parties contractantes n'accor-
deront aucun privilège, favenr ou immunité, concernant
la navigation, à un autre État qui ne soit aussi et à
l'instant étendu à Leurs sujets respectifs.
Art. 8. Le pavillon Prussien continuera h jouir en
Belgique du remboursement du péage de l'Escaut tant
que le pavillon Belge en jouira lui-même.
Art. 9. A partir, au plus tard, du jour où la capi-
talisation du péage de l'Escaut sera assurée par un
arrangement général:
1^ Le droit de tonnage prélevé dans les ports belges
cessera d^être perçu;
2^ Les droits de pilotage dans les ports belges et
dans l'Escaut en tant qu'il dépendra de la Belgique
seront réduits:
de 20 7o pour les navires à voiles,
de 25% pour les navires remorqués,
de 30% pour les navires k vapeur;
Traité de navigation. 109
3^ Le régime des taxes locales imposées par la ville
d'Anvers sera dans son ensemble dégrevé.
Art. 10. Le, droit d'accession au présent traité est
réservé h tout Etat qui appartient actuellement ou qui
appartiendra par la suite au Zollverein.
Cette accession pouj-ra se faire par un échange de
déclarations entre les Etats contractants et la Belgique.
Art. II. Le présent traité restera en vigueur pendant une
période de douze années h partir du jour ae l'échange
des ratifications. Dans le cas où aucune des Hautes
Parties contractantes n'aurait notifié, douze mois avant
la fin de la dite période. Son intention d'en faire cesser
les effets, le traité demeurera obligatoire jusqu'à l'expi-
ration d'une année, à partir du jour où l'une ou l'autre
des Hautes Parties contractantes Taura dénoncé.
Art. 12. Le présent traité entrera en vigueur dix
jours après l'échange des ratifications.
Les ratifications seront échangées à Berlin dans le
plas bref délai possible. *
En foi de quoi les Plénipotentiaires l'ont signé et y
ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait ë Berlin le 28 Mars 1863.
Bismarck' Schœnhausen. Nothamb,
Pommer-Esche,
Philipsborn.
Delbriick.
Protocole.
En procédant à la signature du traité de navigation conclu
Ik la date de ce jour entre la Prusse et la Belgique, les Pléni-
potentiaires soussignés de Sa Majesté le Roi de Prusse et de Sa
Majesté le Roi des Belj^es sont convenus de ce qui suit:
§ \^^' Les Gouvernements de Sa Majesté le Roi de Prusse
et de Sa Majesté le Roi des belges désirant garantir au commerce
réciproque des deux pnys le régime de la nation la plus favo-
risée, entreront eu négociations pour conclure sur cette base un
traité de commerce, destiné à régler d'une manière générale et
définitive leurs relations commerciales. Provisoirement et anssi
longtemps que la Prusse, sans préjudice des traités en cours
d'exécution, fera jouir les marchandises originaires de la Bels:ique
du régime des produits de la nation la plus favorisée, la Belgique
appliquera aux marchandises originaires de la Prusse et des antres
États allemands unis avec elle en matière de douanes et de
110 Prusse et Belgique.
oommeree oa destinées ponr ces États le régime dont jouissent
on jouiraient, saivant le traité du 23 jaillet 1862, les marchan-
dises originaires de la Grande-Bretagne ou destinées pour oe
pays. Cette application, y compris les vins, se fera dix jours
après l'échange des rati6cationtf du traité de navigation. En sera
seule exceptée la tarification nouvelle des drilles et chiffons de
toute espèce, de la pâte à papier et des vieux cordages, gou-
dronnés ou non.
En tant qu'un régime de faveur serait constitué par la sti-
pulation précédente pour de certaines marchandises, originaires
de la Prusse ou des États de ses coassociés, l'importateur en
devra justiâer l'origine en présentant à la douane Belge soit une
déclaration officielle faite devant un magistrat siégeant au lieu
d'expédition, soit un certificat délivré par le chef du service des
douanes du bureau compétent, soit un certificat délivré par les
consuls ou agents consulaires Belges qui résident dans les lieux
d'expédition ou dans les ports d'embarquement.
§ 2. En considération des propositions faites par la Belgique
pour régler d'un commun accord la capitalisation du péage de
l'Escaut, la Prusse consentirait à contribuer à cette capitalisation
BOUS les conditions suivantes.
A. Le capital n'excéderait pas une somme de 86 millions
de francs.
B, La Belgique prendrait à sa charge le tiers de ce capital.
C Le reste serait reparti entre les autres États dans U
proportion de leur navigation dans l'Escaut*
D. La quote-part de la Prusse, devant être ^xée d'après
cette règle, ne pourrait s'élever au-dessus d'une somme de
1,670,640 francs.
£. Le payement de la dite quote-part serait effectué en
deux termes égaux, dont le premier s^ra échu le jour même où
le péage cessera d'être perçu et le second douze mois plus tard.
Les conditions ci-dessus énoncées pour la capitalisation du
péage de l'Escaut seront inséréei* dans un traité général qui sera
arrêté par une conférence des É^ats maritimes intéressés, con-
férence dans laquelle la Prusse sera réprésentée.
§ 8. Dans le but de mettre un terme aux inconvénients de
diverse nature qui résultent pour le commerce et pour la navi-
gation comme pour les gouvernements de la diversité des sy-
stèmes de jaugeage actuellement usités, les deux parties con-
tractantes inviteront les États maritimes à se concerter pour
arrêter une formule de jaugeage des navires de mer qui servirait
de règle universelle.
§ 4. Moyennant un simple acte d'acces^sion de la part du
gouvernement de S. M. le Roi des Belges, la convention relative
au service iuternational des chemins de fer dans ses rapports
avec la douane, signée à Berlin le 2 Août 18G2. sera à la suite
de sa mise à exécution, également appliquée à la Belgique.
§ 6. L'exécution des engagements réciproques contenus dans
le présent protocole et dans le traité et la convention de ce jour
TraUé de nadgaUton. 111
est expressément subordonnée à l'aecompUssement des formalités
et règles établies par les lois constitutionnelles des deaz pays.
Les deux gouvernements s'ukiligeut d'en provoquer l'application
dans le plus bref délai possible.
§ 6. Le présent protocole aura la même force et valeor
que s'il fabait partie d'un traité et il sera compris dans la rati-
fication du traité de navij^tftion de ce jour.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont signé en
double expédition.
Fait à Berlin le 28 Mars 1663.
Bismarck -Schœnhausen» Noihomh,
Pommer-JEêchê,
Phùipsbom,
DellnUek.
26.
Trailé de navigation entre la Prusse et la Grande^
Bretagne; signé à Gaslein^ le i6 août 1865 *)
Texte anglais.
Hifl Majesty TheKing of Prussia, on ihe one part,
and
Her Majesty The Queen of tlie United Kingdom of
Great Brilain and Ireland, on the olher part;
beins eqiially animated by the désire to develope (he
slipulaiions relative to the reciprocal treatmcni of Na«
vigation now in force under tfie trealies concluded bet-
ween ihem on the *îf^^ of April 1824 and the *>^ of
March 1841 upon the basis of the altérations in their
Navigation laws which hâve since taken place hâve entered
into negotiation for that purpose and hâve named as
their Flonipolentiaries, thaï is to say:
*) En allemand et en ansrlais. Les ratifications ont été
échangées à Berhn, le 24 février 1866.
lis Pru9$e et Grande-Bretagne.
Hb Mojesty ibe King of Prussia:
M. Otto Eduard Leopold von Bismarck-Schœn-
hausen, Président of His Ministry of State and
Minister of foreign afiairs,
and
Her Majesty the Queen of ibe United Kingdom of
Great Britain and Ireland:
the Right Honorable Francis Baron Napier
of Merchiston, a Peer of Scotland, a baronet of
Nova Scotia, a Member of Her Brilannic Maiest/s
Privy Council, Her Majesly's Ambassador Èxlra-
ordinary and Plenipotentiary to His Majesty The
King 01 Prussia etc.,
who, afier having communicated to each other their
respective full powers, found to be in good and due
form, hâve agreed upon and concladed the following
Articles:
Art. 1. British ships and their cargoes shall in Prussia
and Prussian ships and their cargoes shall in the United
Kingdom of Great Britain and Ireland, from whatever
place arriving and whatever may be their place of desti-
nation, and whatever may be the place of origin or
destination of their carffoes, be treated in every respect
as national ships and their cargoes.»
It is however agreed that the preceding stipulation
shall not aSect the rights connected with Kishery be-
longing exclusively to the subjects of either country
within their respective marine territorial limits, nor the
local immunities enioyed in Great Britain not by British
subjects generally Dut only by certain privilegea classes
in certain ports.
Every favour or exemption which either of the Con-
tracting Parties shall granl in thèse respects to any other
Power shall be immediately and unconclitionally extended
to the other Party.
Art. 2. The stipulations contained in the preceding
Article are aiso to be applied to the Colonies and foreign
Possessions to Her Britannic Majesty, as well as to the
ships and cargoes of the same; but as regards the
Coasting Trade only in those Colonies and foreign Pos-
sessions the Coasting Trade of which shall hâve been or
shall be hereafter opened to foreign ships in conformity
with the Acls of Parliament whicn govern this matter.
Traité de namgation. 113
Art 3. If any ship of war or merohaot vesael of
one of the Coatracting Parties should ron agroand or
be wrecked upon the coasls of the other, tbe saine aid
and assistance sball be rendered to it as to a national
vessel, and in such case no other expenses shall be paid
by tbe owners or their agents and représentatives for
the préservation of the propertj than would be payable
in the like case of a wreck of a national vessei. In
case the Master of a Mercbant vessél should be under
the necessity of disposing of a part of bis merchandise
in order to defray his expenses, no impediment shall be
opposed by the authorities, the Master beinç bound,
however, to conform to the existing regnlations and
tariffs.
The goods and merchandise saved from the vn'eck
shall be exempt from ail daties of customs aniess cleared
for consumption.
The respective Consuls General, Consuls, Vice Consuls
and Consular Agents shall, if the owner or Master or
other agent of the owner is not présent, or is présent
and requires it, be authorised to interpose in order to
afford tue necessary assistance to those concerned.
Art 4. The Consuls General, Consuls, Vice Consuls
and Consular Agents of each of ,the Contracting Parties
residing in the Dominions and Possessions of tne other
shall receive from the local Authorities such assistance
as can by law be given to them for the recovery of
deserters trom the vessels of their respective Countries.
Art 5. The right of acceding to tho présent Treaty
is reserved to every state now belonging to or which
may hereafter join the Zollverein.
Art. 6. The présent Treaty shall bave the same
duration as the Treaty of Commerce signed on the 30^ of
May in the carrent year between tne Zollverein and
Great Britain.
It shall corne into force four weeks after the ezchange
of the ratifications thereof.
Art 7. The présent Treaty shall be ratified, and the
ratifications thereof shall be exchanged at Berlin in six
months, or sooner if possible.
Id witness whereof, the respective Plenipotentiaries
bave signed the same, and hâve affixed thereto the seàl
of tbenr anns.
Noms. MêeuêU gén. Tams XIX. H
114 Allemagne in Nord et Ilàtie.
Done at Gastein the sîxteenth day of Aagast îd
the year of Oar Lord one thoasand eight hondred and
sizty five.
V. Bismarck. Napier.
27.
Traité de navigation entre la Confédération de
f Allemagne du Nord et l* Italie , suivi d^un pro-
tocole; signé à Florence, le 14 octotnre 1867.^J
Sa Majesté le Roi de Prasse, au nom de la Confé-
dération de l'Allemagne du Nord, d'une part,
et
Sa Majesté le Roi d'Italie, d'autre part
animés d'un égal désir de contribuer au développement
des relations maritimes et commerciales entre la Con-
fédération de l'Allemagne du Nord et l'Italie, ont résolu
de conclure une convention, et ont nommé à cet effet
pour Leurs Plénipotentiaires, savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse:
Son Excellence Charles George Louis Guido
Comte de Usedom, Son Chambellan et Conseiller
intime actuel. Son Envoyé extraordinaire et Ministre
plénipotentiaire près Sa Majesté le Roi d'Italie,
et Membre de la Chambre des États de Prusse,
Chevalier de l'Ordre de l'Aigle rouge de I^'® classe,
et Grand-Croix de l'Ordre des Saints Maurice et
Lazare, etc. etc.;
Sa Majesté le Roi d'Italie:
Son Excellence le Chevalier Urbain Rattazzi,
Chevalier de l'Ordre Suprême de la Très -Sainte
Annonciade, etc. etc.. Président du Conseil des
Ministres, Son Ministre Secrétaire d'État pour les
*) Les ratificatioDs ont été échangées à Florence, le 24 oc-
tobre 1667. Ont accédé à ce Traité: le Qrand-Daché de Bade
le 17 décembre 1867, le Wartemberg le 17 janvier 1868, la
Bavière le 24 février 1668, et le Grand-Duché de Basse le 30 jan-
vier 1869.
de fumgatitm. 115
de rintëriear, Chargé da portefenitle da
Ministère des Finances, Député au Parlement
National, etc. etc.,
lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pouvoirs,
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des ar-
ticles suivants.
Art I^* Les navires allemands qui entreront chargés
ou sur lest dans les ports d'Italie ou qui en sortiront,
et les navires italiens qui entreront chargés ou sur lest
dans les ports de la Confédération ou qui en sortiront,
quelque soit le lien de leur provenance ou de leur desti-
nation, ne payeront dans ces ports, soit à l'entrée, soit
è la sortie, soit durant leur séjour, d'autres ni de plus
forts droits de tonnage, de pilotage, de quarantaine, de
port, de phare, ou autres charges qui pèsent sur la
coque du navire, sous quelque dénomination que ce soit,
perçus an profit de l'État, des communes, des corpo-
rations locales, de particuliers ou d'établissements quel-
conques, que ceux dont y sont on seront passibles les
navires nationaqi venant des mêmes lieux et ayant la
même destination.
Art IL En ce qui concerne le placement des navires,
leur chargement et leur déchargement dans les ports,
rades, havres et bassins et généralement pour toutes les
formalités et dispositions quelconques auxquelles peuvent
être soumis les navires de commerce, leurs équipages et
leurs cargaisons, il est convenu qu'il ne* sera accordé
aux navires nationaux de l'une des Hautes Parties con-
tractantes aucun privilège, ni aucune faveur qui ne le
soit également aux navires de l'autre, la volonté des
Hautes Parties contractantes étant, que sous ce rapport
aussi leurs bâtiments soient traités sur le pied d une
parfaite cttalité.
Art III. La nationalité des navires sera admise, de
rrl et d'autre, d'après les lois et règlements particuliers
chaque partie, au moyen des documents, délivrés par
les Autorités compétentes aux capitaines, patrons et
bateliers.
La perception des droits de navigation se fera
respectivement, au choix du capitaine, soit d'après le
mode de jaugeage usité dans le port où se trouve le
navire, soit aaprès le chiffre de tonnage inscrit sur les
documents susmentionnés. A cet effet Tes Hautes Parties
contractantes conviendront d'une base fixe pour ta con-
H2
lia Allemagne du Nord et ttalie.
▼ersioii da tODneau de jaage italien en lest allemand
et vice-versa, et cette base, ainsi arrêtée, servira réci-
proquement de règle pour les droits de navigation a
prélever dans les ports respectifs.
Art. IV. Tous les proauits et autres objets de com-
merce dont l'importation .ou l'exportation pourra légale-
ment avoir lieu dans les Etats de l'une des Hautes Parties
contractantes par navires nationaux, pourront également
1' être importés ou en être exportés par des navires de
'autre Puissance.
Les marchandises importées dans les ports des deux
Parties par des navires ae l'une ou de l'autre Puissance,
pourront y être livrées a la consommation, an transit
ou à la réexportation, ou enfin être mises en entrepôt,
au gré du propriétaire ou de ses ayants-canse, le tout
sans être assujetties à des droits de magasinage, de sur-
veillance ou autres charges de même nature plus fortes
que celles auxquelles sont ou seront soumises les mar-
cnandises apportées par navires nationaux.
Art. V. Les marchandises de toute, nature, importées
de quelque lieu que ce soit dans les Etats de l'une des
Hautes Parties contractantes par les navires de l'autre,
y jouiront des mêmes exemptions, restitutions de droits,
pnmes ou autres faveurs quelconques et ne payeront
respectivement d'autres ni de plus forts droits de douane,
de navigation ou de péage, perçus au profit de l'Etat,
des communes, des corporations locales, de particuliers
ou d'établissements quelconques, et ne seront assujetties
k aucune autre formalité que si l'importation en avait
lieu sous pavillon national.
Aft. VI. Les marchandises de toute nature, exportées
des États de l'une des Hautes Parties contractantes par
les navires de l'autre pour quelque destination que ce
soit, ne seront pas assujetties à d'autres droits ni for-
malités de sortie que si elles étaient exportées par navires
nationaux, et elles jouiront, sous l'un et Taûtre pavillon,
de toute prime ou restitution de droits et autres faveurs
?ni sont ou seront accordées par chacune des deux
arties à la navigation nationale.
Art. VH. Les navires de l'une des Hautes Parties
contractantes entrant dans un des ports de l'autre et qui
n'y voudraient que compléter leoi* chargement ou aé-
charger une partie de leur cargaison, pourront, en se
conformant aux lois et règlements des Etats respectifs,
Ttaité de namgalUm. 117
ooDserver k leur bord la partie de la cargaison qui serait
destinée à on autre port, soit du même pays, soit d'un
autre, et la réexporter ^sans être astreints a payer pour
cette dernière partie de leur cargaison aucun droit de
douane, sauf ceui de surveillance, lesquels d'ailleurs ne
pourront être perçus qu'au taui filé pour la navigation
nationale.
Art. VIIL Les navires de l'une des Hautes Parties
contractantes entrant en relâche forcée dans l'un des
ports de l'autre, n'y payeront soit pour le navire soit
pour son chargement que les droits auxquels les nationaux
sont assujettis dans le même cas, et y jouiront des mêmes
faveurs et immunités, pourvu que la nécessité de la
relAche soit légalement constatée, que ces navires ne
fassent aucune opération de commerce et qu'ils ne se-
I'oument pas dans le port plus longtemps que ne l'exige
e motif qui a nécessité la relâche. Les déchargements
et rechargements motivés par le besoin de réparer les
bâtiments ne seront point considérés comme opération
de commerce.
Art IX. Les Hautes Parties contractantes s'accordent
réciproquement le droit de nommer dans les ports et
E laces de commerce de l'autre des Consuls -généraux,
loDSuls, Vice«Consuls et Agents-consulaires, se réservant
toutefois de n'en pas admettre dans tels lieux qu^elles
jugeront convenables d*en excepter généralement. Ces
Consuls-généraux, Consuls, Vice-Consuls et Agents ainsi
ue leurs Chanceliers jouiront, à charge de réciprocité,
es mêmes privilèges, pouvoirs et exemptions, dont
jouissent ou jouiront ceux des nationales plus favorisées;
mais dans le cas où ils voudraient exercer le commerce,
ils seront tenus de se soumettre aux mêmes lois et
usages auxquels sont soumis dans le même lieu, par
rapport à leurs transactions commerciales, les particuliers
de leur nation.
Art X. Les dits Consuls -généraux. Consuls, Vice-
Consuls et Agents -consulaires de chacune des Hautes'
Parties contractantes résidant dans les Etats de Tautre
recevront des Autorités locales toute aide et assistance
pour la recherche, saisie et arrestation des marins et
autres individus faisant partie de l'équipage des navires
de guerre ou de commerce de leurs pays respectifs,
qo'îls soient ou non inculpés de crimes, délits ou contra-
f«ntkn» oommis à bord aes dits bâtiments.
1
118 Allemagne du Nord et Italie.
A cet effet ils s'adresseront par écrit aax tribanaax,
i'ages ou fonctionnaires compétents et justifieront par
'eibibition des registres du bâtinaent, rôle d'équipage oa
autres documents oiBciels, ou bien, si le navire était
parti, par la copie ou extrait des dites pièces, dûment
certifié par eux, que les hommes qu'ils réclament ont
réellement fait partie du dit équipage.
Sur cette demande ainsi justinée la remise ne pourra
leur être refusée. «
Les dits déserteurs, lorsqu'ils auront été arrêtés,
resteront à la disposition des dits Consuls -généraux,
Consuls, Vice-Consuls et Agents-consulaires et pourront
même être détenus et gardés dans les prisons du pays,
à la réquisition et aux frais des agents précités lesquels,
selon l'occasion, les réintégreront à bord du bâtiment
auquel ils appartiennent ou les renverront dans les pays
des dits agents sur un navire de la même ou de toute
autre nation ou. les rapatrieront par la voie de terre.
Le rapatriement par la voie de terre se fera sous
escorte de la force publique à la réquisition et aux frais
des agents précités qui devront, à cet effet, s'adresser
aux Autorités compétentes.
Si dans les deux mois à compter du jour de leur
arrestation, les déserteurs n'étaient pas réintégrés abord
du bâtiment auquel ils appartiennent, ou s'ils n'étaient
pas. rapatriés par la voie oe terre ou de mer, de même
si les frais de leur emprisonnement n'étaient pas régu-
lièrement acquittés par la partie à la requête de laquelle
l'arrestation a été opérée, les dits déserteurs seront remis
en liberté sans qu ils puissent être arrêtés de nouveau
pour la même cause.
Néanmoins, si le déserteur avait commis en outre
quelque crime ou délit à terre, son extradition pourra
être différée par les Autorités locales jusqu'à ce que le
tribunal compétent ait dûment statué sur ce fait et que
le jugement intervenu ait reçu son entière exécution.
Il est également entendu que les marins ou autres
individus faisant partie de l'équipage, sujets du pays où
la désertion a eu lieu, sont exceptés des stipulations du
présent article.
Art. XL En cas d'échouement ou de naufrage
d'un navire de l'une des Hautes Parties contractantes
sur les côtes de l'autre, ce navire y jouira, tant pour
le bâtiment que pour la cargaison, des Caveors et
ité de nmigatUm. 119
immnnilés qae la législation de chacon des États
respectifs accorde à ses propres navires en pareille cir-
constance. Il sera prête toute aide et assistance an
capitaine et à l'équipage, tant pour leurs personnes
que pour le navire et sa cargaison. Les opérations
relatives au sauvetage auront lieu conformément aux
lois du pays. Toutefois les Consuls ou Agents -con-
sulaires respectifs seront admis a surveiller les opérations
relatives à la réparation, au ravitaillement ou à la vente,
s'il y a lieu, des navires échoués ou naufragés a la côte.
Tout ce qui aura été sauvé du navire et de la cargaison,
ou le produit de ces objets, s'ils ont été vendus, sera
restitué aux propriétaires ou à leurs ayants-cause, et il
ne sera paye de frais de sauvetage plus forts que ceux
auxquels les nationaux seraient assujettis en pareils cas.
n est, de plus, convenu que les marchandises
sauvées ne seront tenues à aucun droit de douane, à
moins qu'elles ne soient admises à la consommation
intérieure.
Art XII. Les Hautes Parties contractantes ne pourront
accorder aucun privilège, faveui; ou imminuté concernant
la navigation à aucun autre Etat qui ne soit aussi de
plein droit et à l'instant étendu ë leurs sujets respectifs.
Art. XIII. Le droit d'accession à la présente con-
vention est réservé à tout État pui appartient actuelle-
ment ou qui appartiendra par la suite au Zollverein.
Cette accession pourra se faire par un échange de
déclaration entre les États contractants et l'Italie.
Art. XIV. La présente convention entrera en vigueur
le 1« Janvier 1868.
Elle aura la même durée que le traité de commerce
conclu entre le Zollverein et l'Italie le 31 Décembre 1865.
Elle sera ratifiée et les ratifications en seront échangées
à Florence dans l'espace de deux mois k compter du
jour de la signature ou plus tôt, si faire se peut.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs ont
signé la présente convention et y ont apposé leur cachet.
Fait à Florence le 14 du mois d'Octobre de l'année 1867.
Usedam. TJ. Battaaai.
Protocole.
En procédant à la sigDftiore de la oonveoiîon de navigation
oonoloe boub la date d'aigoard'hoi entre la Confédération de
120 Allemagne du Nord et Italie. Nanigation.
l'Allemagne da Nord et l'Italie, les Plénipotentiaires respeotiiiiv
dûment aatorisés par leurs Oonvecnements, déclarent:
V Qu'en tant que continneront à exister des Consuls parti-
culiers de» États composant la Confédération de l'Allemagne du
Kord, leur seront également appliquées les dispositions des
Art IX. et suivants de la susdite convention de navigation,
touchant les attributions, immunités et privilèges des Consuls et
Agents-consulaires respectifs.
2® Que les stipulations insérées dans le traité de commerce
conclu entre l'Italie et le 2^11verein le 31 Décembre 1865 seront
indistinctement appliquables , à partir de l'époque où la con-
vention de navigation entrera en vigueur, à tous les États com-
posant la Confâération de l'Allemagne du Nord, qu'ils fassent
ou non partie de l'Association douanière allemande.
8^ Que par conséquent à partir de la même époque ces-
seront d'avoir effet tous les traités et conventions de commerce
ou de navigation conclus précédemment entre quelques uns de
ces mêmes États et le Gouvernement d'Italie ou de quelques uns
des anciens États compris actuellement dans le Royaume Italien.
' En foi de quoi les Plénipotentiaires susdits ont signé le
présent protocole qui aura la même force et valeur que la con-
vention de navigation dont il formera un annexe, et y ont
apposé leur cachet.
Fait en double exemplaire à Florence le 14 Octobre 1867.
Uaedom, U, Batazm,
28-
Protocole addUionnel au Traité de namgation
concluj le i4 octobre 1867, entre la Confédération
de P Allemagne du Nord et V Italie^); signé à
Florenccy le 2 octobre 1869.
L'Article III. du Traité de navigation entre la Confédération
de l'Allemagne du Nord et l'Italie du 14 octobre 1867 ayant
réservé aux Hautes Parties contractantes de déterminer ultérieure-
ment le rapport entre le tonneau italien et le last aUemand afin
de régler la perception des droits de navigation à prélever dans
les ports respectifs, et le rapport entre le last allemand et le
tonneau français fixé par le protocole du 14 décembre 1864,
ayant été sccepté de part et d'autre comme base de la réduction
du tonneau de jauge italien en allemand et vice-versa:
Les soussignés déclarent au nom de leur Gouvernement
respectif d'adopter, en tenant compte de la tolérance, le rapport
suivant entre le tonneau italien et le last allemand, savoir:
♦) Voir No. 27.
Tkminge. Dwumeê et commeree. 121
{1 tonneui italien s 0,60 last allemandt,
1 last allemand ^ 1,60 tonneaux italiens.
Quant aux last de commerce uBitée dans les provinces du
Hanovre et du Schleswig-Holstein, dans le Grand -Daché de
Meklenboorg-Scbwérin et dans les villes de Brème et de Ham-
boorg, on est convenu de fixer sur la même base les rapports
suivants:
1 tonneau italien = 0,40 last de commerce du Hanovre,
de Meklenbourg-Schwérin, de Brème et de Hambourg,
1 last de commerce du Hanovre, de Mekleiibourg-Schwérin,
de Brème et de Hambourg = 3,25 tonneaux italiens,
1 tonneau italien = 0,46 last du Sohleswig-Holstein,
1 last de commerce du Scbleswig-Holstein == 1,96 tonneaux
italiens.
n est bien entendu toutefois que cet arrangement a un
caractère purement provisoire et qu'il cessera d'avoir effet aussitôt
qu'on sera parvenu à adopter un système international de jaugeage
conforme à celui existant dans la Grande-Bretagne.
En foi de quoi ils ont signé le présent protocole et y ont
apposé le oaobet de leurs armes.
Fait en double expédition à Florence le 2 octobre 1869.
Le Chargé d^affaires Le président du Conseil
de la Confédération de l'Allemagne des Affaires Étrangères de
du Nord: S. M. le Roi d'IUHe:
WMdêhlen, Menahrea,
29.
Traité conclu entre la Prusse, t Électoral de Hesse,
le Grand-Duché de Saxe-Weimar, les Duchés de
Saxe-AUenbourg, de Saxe ^Cobourg- Gotha et de
Saxe-Memmgen et les Principautés de Schwarz-
bourg-Rudolstadtj de Schwarzbourg^Sondershausen^
de Reuss branche aînée et de Reuss branche
cadette , pour la prorogation de t association de
douanes et de commerce de Thuringe; signé à
Berlin, le 27 juin i864.*J
Die bei dem Thûringischen Zoll- ondHandels-Vereîne
betheîligten Soaveraine, deichm&ssie von dem Wunsche
geleitet, die Fortdauer dièses Vereins und dadurch die
*) Les ratiHeations ont été échangées à Berlin, le 16 août
122 TkÊKrmge. Dowme$ et commerce.
zwischen den zo demselbeD geborigen Lfindern nnà
Landestheilen bestehende Verkehrefreiheii und Zoll^emein-
Bcbafi auch fflr die Zukunft sicher zu stellen, sowie deren
Anschiuss an einen grôsaern Zollverband zu erleichtern,
baben zu diesem Zweck zu Bevollmâchtigtea eroannt:
Seine Majestâi der Kônig von Preussen:
Âlierhdchst Ihren General-Director der Steuern
Johann Friedricb von Pommer-Esche, '
Allerhôchst Ihren Minislerial-Direclor Alexander
Max Philipsborn
und
Allerhôchst Ihren Ministerial-Director Martin
Friedrich Rudolph Delbrfick;
Seine Kônrgliche Hoheit der Kurfûrst von Hessen:
Allerhôchst Ihren Director der Haupt-Staats-
Casse Friedrich Theodor Bode;
Seine Kônigliche Hoheit der Grossherzog von Sacbsen-
Weimar-Eisenach,
Seine Hoheit der Herzog von Sachsen-Meîningen,
Seine Hoheit der Herzog von Sachsen-Altenbure,
Seine Hoheit der Herzog von Sachsen-Coburg-Gotha,
Seine Durchiaucht der FOrst von Schwarzburg-Ru-
dolstadt,
Seine Durchiaucht der Fûrst von Schwarzburg-Son-
dershausen,
Ibre Durchiaucht die Fûrstin - Regentin von Reuss
altérer Linie
und
Seine Durchiaucht der Fûrst von Reuss jOngerer
Linie:
den Grossherzoglich Sfichsischen Gebeimrath
Gustav Thon,
von welchen Bevollmâcbtigten, unter dem Vorbehalte der
Ratification, folgender Vertrag abgeschlossen worden isU
Art. 1. Der Zoll- und Hanoels-Verein der Thûrin-
gischen Staaten virird-vom l.Januarl866 ab auf weitere
zwôlf Jabre, aiso bis zum 31. Decembcr 1877, unter
den gegenwSrtig an demselben Theil nehmenden Vereins-
gliedern fortgesetzt.
Fflr diesen Zeilraom bleiben daher der Vertrag wegen
Errichtung des gedachten Vereins, vom 10. Mai 1^3,
der Vertrag, die Fortdauer des Thflringischen Zoll- und
Handels - Vereins betreffend, vom 26. November 1852,
und der Vertrag wegen Beitritts des Kurfûrstenlbums
États atlenumds. Zolherem. 123
Hessen hinsichtlich des Kreises Schmalkalden za dero
eben genannten Vertrage, vom 3. April 1853, mit allen
lu diesen Vertrfigen getroffenen oder darauf bezOglichen be-
aonderenVerabredungen der Hoben contrahirenden Régie-
ruDgen, wie solche Verabreddngen zar Zeit beatehen, in Kraft
Art. 2. Die nach Art. 3 daa Vertrages vom 26. No-
▼ember 1852 eventaell vereinbarten Beatîmmungen finden
i&r deii Fall Aowendong, dasa die Zollvereinigangs-Ver-
trSge zwiscben dem Thûringiacben Zoll- und Handela-
Vereîne einerseita ond dem Kôoigreiche Bayem anderer-
aeits fdr die Zeit vom 1. Januar 1866 ab nichi erneuert
werden aollten.
Art. 3. Sofern der gegenwârtige Vertrag nichl spft-
testens neun Monate vor deasen Ablaufe von einer oder
der andern der Hohen contrahirenden Regierungen ge-
kilndigt wird, soll deraelbe aaf weitere zwôlf Jahre, und
so fort von zwôlf zu zwôlf Jahren, ala verISngert an-
geaehen werden.
Art. 4. Gegenwfirtiger Vertrag soll ratificirt und es
aollen die Ratificationa-Urkunden oinnen Ifingatena sécha
Wochen in Berlin ausgewechselt werden.
So geschehen, Berlin, den 27. Juni 1864.
von Pommer-Esche. Philipsbom. Delhriick.
Bode. Thon.
30.
Traité entre la Confédération de t Allemagne du
Nordy la Batière^ le Wurtemberg et les Grands-
Duchés de Bade et de Hesse^ concernant la proro-
gation et la réorganisation du Zolherein allemand^
smoi (fun protocole final; signé à Berlin ^ le 8
juUlet 1867.*)
Seine Majestât der Kôniç von Preuaaen im Namen des
Norddeutachen Bundea, Semé Majeatât der Kônig von
Bayem, Seine Majeat&t der Kônig von Wflrttemberg,
Seine Kônigliche noheit der Groaaherzog von Baden und
*) Les ratifioatioDS ont été échangées à Berlin, le 6 no-
vembre 1867.
124 Etats allemandi.
Seine KônigUcbe Hoheit der Grossherzog vod Heesen und
bei RheÎQ fur die zo dem Norddeutscbeo Bunde nicht
gehôrenden Tbeile des Grossherzogtbums, von der Absicht
geleitet, die Fortdauer des Deutschen Zoll- and Handels»
vereins sîcber za stellen und dessen Einricbtungen in
einer den gegenwârtigen BedOrfnissen entsprecnenden
Weise fortzubilden, haben Verhandiungen erônnen lassen
und zu Bevollmficbtigten eraannt, und zwar:
Seine Majeslfit der Kônig von Preussen:
Âllerbôchstihren Wirklichen Gebeimen Ralb
Jobann Friedrich von Pommer-Esche,
Allerhôchstihren Ministerialdirector Alexander
Max von Phiiipsborn
und
Allerhôchstihren Ministerialdirector Martin Fried-
rich Rudolpb Delbrûck;
und von den ûbrigen Mitgliedern des Norddeutschen
Bundes
Seine Maiestât der Kônig von Sachsen:
Allerhôchstihren Geh. Finanzratb Julios Hans
V. Thûmmel;
Seine Kônigliche Hoheit der Grossherzog von Hessen
und bei Rhein:
Allerhôchstihren Gebeimen Ober- Steuerratb
Ludwig Wilhelm Ewald;
die ausser Seiner Maiestât dem Kônige von Preussen
bei dem Thûringiscben Zoll- und Handelsvereine
betheiligten Souveraine, nSmIich:
Seine Kônigliche Hoheit der Grossherzog
von Sachsen- Weimar-Eisenach,
Seine Hoheit der Herzog von Sacbsen-
Meiningen,
Seine Hoheit der Herzog von Sachsen-
Altenburg,
Seine Hoheit der Herzog von Sacbsen-
Coburg- Gotha,
Seine Durchlaucht der Ffirst von Schwarz-
burg-Rudolstadt,
Seine Durchlaucht der Ffirst von Scbv^arz-
burg-Sondershausen,
Seine Durchlaucht der Fûrst von Reusa
filterer Linie,
Seine Durchlaucht der Fûrst von Reuss
jûngerer Linie:
ZoUterein. 126
den Grossherzodich SSchsischen Wirk-
lichen Geheimen nath Gastav Thon ;
Seine Hoheit der Herzog von Braonschwnig-Lfinebarg:
Hôchstîhren Minister-Residenten an dem Kônis-
lich Preussischen Hofe, Geheimen Rath Dr. Fried-
rich August von Liebe;
Seine Kônigliche Hoheit der Grossherzog von Olden*
borg:
den Herzoglich Braunschweigischen Minister*
Residenten, Geheimen Rath Dr. Friedrich Aogust
von Liebe;
ferner:
Seine Maîest&t der Kônig von Bayern:
Alierhôchstîhren Ministerialrath Wilhelm Weber
and
Allerhôchetihren Ober-Zollrath Georg Ladwig
Cari Gerbig;
Seine MaiestSt der Kônig von Wârttemberg:
Allerhôchstihren Kammerherm, aasserordent-
lichen Gesandten ond bevollmâchtigten Minister
am Kôniglich Preussischen Hofe, Geheimen Le-
gationsratn Friedrich Heinrich Cari Freiherrn von
opitzemberg
and
Alierhôchstihr^ Finanzrath Karl Viktor Riecke;
Seine Kônigliche Hoheit der Grossherzoç von Baden:
Ailernôchstihren Staatsminister der Finanzen
und Pr&sidenten des Staatsministeriums Cari Mathy;
Seine Kônigliche Hoheit der Grossherzoff von Hessen
and bei Rhein fâr die za dem Norddeutschen
Bunde nicht gehôrenden Theile des Grossherzog-
thums:
Allerhôchstihren Geheimen Ober- Steaerrath
Ludwig Wilhelm Ewald,
von welchen BevolIrnSchtigten, anter dem Vorbehalt der
Ratificalion, folgender Vertrag abgeschlossen worden ist:
Art. 1. Die vertragenden Theile setzen den, Behnfs
eînes gemeinsamen Zotl- and Handeissystems errichteten,
auf dem Vertrage fiber die Fortdauer des Zoll- and
Handelsvereins vom 16. Mai 1865 berahenden Verein
bis zam letzten December 1877 fort.
Bis dahin bleiben die Zollvereinigangs-Vertr&ge vom
22. and 30. Mfirz and II. Mai 1833, vom 12. Mai and
10. December 1835, vom 2. Janaar 1836, vom 8.
126 Étaiê allemands.
19. Ootober und IS.November 1841, vom 4.Aprtl 1853
und vom 16. Mai 1865 nebst den zu ihnen genôrenden
Separatartikelo zwischen den vertraçenden Theilen ferner
ÎD Kraft, soweît aie bisher noch in Krafit waren and
nicht durch die folgenden Ârtikel abgefindert aind.
Mit diesen Bescbrânkunçen and vorbehaltlich der
Verabredung im Art 6 finden die Bestimmungen der
Sedachten Vertrâge auch aaf diejenigen zam Nord-
eatachen Bande gehôrenden Staaten und Gebietatheile
Anwendang, welche dem Zoll- und Handelsvereine noch
nicht angehôrten.
Art 2. In dem Gesammtverein bleiben diejenigen
Staaten oder Gebietatheile einbegriffen, welche dem Zoll-
und Handelasysteme der vertragenden Theile oder einea
von ihnen angeschlossen aind, unler Berûcksichtigung
ihrer aaf den Ânachluaavertrâgen beruhenden beaonderen
Verh&llniase.
Art 3. Ueber die Gemeinachaft der Geaetzgebung
ond der Verwaltungseinrichtungen iat zwiachen den ver-
tragenden Theilen Folgendes verabredet worden:
S 1. In denGebieten der vertragenden Theile sollen
Obereinstimmende Geaetze ûber Einganga* and Auaçangs-
abgaben, aowie ûber die Durchfuhr beslehen, dabei jedoch
diejenigen Modificationen zulâssig sein, welche, ohne dem
gemeinsamen Zwecke Abbruch zu thun, aus der Eigen-
lOmlichkeit der allgemeinen Geaetzgebimg einea jeden
theilnehmenden Staates oder aus localen Interessen sich
ala nothwendig ergeben. Bei dem Zolltarife namentlich
sollen hierdurch in Bezug auf einzelne, weniger fur den
Îrôsseren Handelsverkehr geeignete, Gegenstânde solche
bweichungen von den all^emein angenommenen Er-
bebungssâlzen , welche fur emzelne Staaten als vorzugs-
weîae wfinschenswerth erscheinen, nicht ausgeschlossen
sein, sofern sie auf die allgemeinen Interessen des Vereins
nicht nachtheîlig einwirken.
Von der Durchfuhr werden Abgaben nicht erhoben
and es treten die Verabredungen ausser Wirksamkeit,
welche in den im Art. 1 genannten Vertr&gen Qber die
Durchffançabgaben getroffen sind.
S 2. Der gemeinschafUiche Zolltarif wird in zweî
Hauptabtheilungen, und zwar nach dem durch den MOnz-
vertrag vom 24. Januar 1857 fest^estellten Dreissig-
Thalerfusse und Zweiundfûnfzig-and -emhalb - Guldenfusae,
aoagefertigt.
ZoUf>erein. 127
Die Einheit fQr das ffemeinschaftlicbe Zollgewicht
bildei der in sfimmtlichen Vereînsstaaten, mit Ausnabine
des Kônigreicha Bayera, als allgemeinea Landesgewicbt
bestebende Zeniner (50 Kilogramme). Es wird daber
im gesammten Vereine die Déclaration, Verwjegang
and Yerzollang der nacb dem Gewicbte zollpflicbtigen
Gegenst&nde aosscbliesslicb nacb jenem Gewicbte ge«
scbeben.
S 3. In den Gebieten der vertragenden Tbeile sollen
ilbereinstimmende Gesetze ûber die Besteuening des im
Umfange des Vereins gewonnenen Saizes and ans Rûben
bereiteten Zackers besteben.
Die vertragenden Tbeile sind darflber einverstanden,
dass, wenn die Fabrication von Zucker oder Syrap ans
anderen inlândiscben Erzeagnissen, als ans Rfiben, z. B.
ans Stfirke, im Zollvereine einen erbeblicben Umfang
Kwînnen sollle, dièse Fabrication ebenfalls in s&mrot-
ben Vereinsstaaten einer ûbereinstimmenden Besteaening
nacb den fOr die RObenzuckersteaer verabredetea Gnind-
sfitzen zn anterwerfen sein wûrde,
g 4. Der im Umfange des Vereins gewonnene oder
zabereitete Tabak soll einer fibereinstimmenden Besteae-
ning unterworfon werden.
§ 5. In den Gebieten der vertragenden Tbeile sollen
ûbereinstimmende Maassregein zam Scbutze des gemein-
scbaftlicben Zollsystems gegen den Scbleichhandel und
der inneren Verbraucbsabgaben gegen Hinlcrziebungen
besteben.
S 6. Die Verwaltung der in den SS K 3 und 4 be-
zeicbnelen Abgaben und die Organisation der daza
dienenden Bebôrden soll in allen Lândern des Gesammt*
vereins, unter Berûcksichtigung der in denselben be«
stehenden eigentbâmlicben Verbâilnisse, auf gleicben Fass
gebracbt werden.
S 7. In Gem&ssbeit der vorstebenden Verabredangen
werden die vertragenden Tbeile
das Zollgesetz,
die Zollordnang,
den Zolltarif,
die Grandsâtze, das Zollstrafçesetz betreffend,
wie solcbe zwischen ibnen vereinbart smd, ferner
die Uebereinkuofl wegen Erbebung einer Ab«
gabe von Salz vom 8. Mai dièses Jabres,
lis Étatê aUenumda.
die Uebereinkand wegen Besteueniiig des RflbeD-
zuckere vom 16. Mai 1865,
des Zollkartel vom 11. Mai 1833
zar Anwendung bringen.
Unter dem, in den geroeinschaftiichen Geaetzea and
Verwaltungsvorscbriften erwahnten, allgemeinen Eingangis-
zoll oder der allgemeinen Eingangsabgabe ist ein Zollsatz
von 15 Groschen oder 52 Vs iCreuzern zu verstehen.
Art. 4. Eingangs-, Ausgangs- und Durchgangaab-
Saben werden an den gemeinscoaftlichen Landosçrenzea
er vertragenden Theile nicht erhoben , und es kônnen
aile im freien Verkehre des einen Gebiets bereits befind-
lichen Gegenstânde auch frei und unbeschwert in das
andereGebiet gegenseilig eingefûhri werden, mit alleînigem
Vorbehalte der im Innern der vertragenden Theile mit
einer nicht gemeinschafUichèn Steaer beïegten inl&ndischen
Erzeagnisse, nach Maassgabe des Art. 5.
Die Freiheit des Handels ond Verkehrs zwisehen den
vertragenden Theilen soll auch dann keine Ausnahroe
leiden, wenn bei dem Eintritle ausserordentlicher Uro-
stânde, insbesondere auch bei einem drohenden oder
ausgebrochenen Kriege, einer von ihnen sich veranlasst
finden soUte, die Ausfuhr gewisser im inneren freien
Verkehre befindlichen Erzeugnisse oder Fabricate in das
Ausiand fur die Dauer jener ausserordentlichen Umstftnde
zu verbieten.
In einem solchen Falle wird man darauf Bedacht
nehmen, dass ein gleiches Verbot von allen vertragenden
Theilen erlassen werde.
Sollte jedoch einer oder der andere deraelben es
seinem Interesse nicht angemessen finden, auch seiner-
seits jenes Verbot anzuordnen, so bleibt demjenigen oder
denienigen Theilen, welche solches zu erlassen fûrnôthig
finden, die Befugniss vorbehalten, dasselbe auch auf den
Umfang des ihrem Beschlusse nicht beitretenden Theiles
aaszudehnen.
Die vertragenden Theile râumen sich femer aoch
gegenseitig das Recht ein, zur Abwehr gefôhriicher an-
steckender Krankheiten fur Menschen und Vieh die er-
forderlichen Maassregein zu ergreifen. Im Verh<nisse
von einem Vereinslande zu dem andern dûrfen jedoch
keine hemmenderen Einrichtungen getroffen werden, als
miter gleichen Umstânden den inneren Verkehr des
Staates treffen, welcher sîe anordnet
Zottterein. 129
Art. 5. Die vertragenden Theile werden ibr Bestreben
daraof ricbten, eine UeDereînstimmung der Gesetzçebang
fiber die Besteuerung der in ihren Gebieten theils bei
der Hervorbringang oder Zubereitong, tbeils unmittelbar
bei dem Verbraacbe mit einer inneren Steoer belegten,
DÎcht unter die SS 3 and 4 des Art. 3 fallenden Er-
zeoçnisae im Wege des Verirages berbeizufûbren. Bis
dabm, wo dièses Ziel erreicht worden, sollen hinsicbtiicb
der vorbemerkten Steuern and des Verkehrs mit den
davon betroffenen Gegenstânden unter den Vereinsstaaten
zor Vermeidanç der Nachtheile, welcbe ans einer Ver-
scbiedenartigkeit der inneren Steuersysteme ûberbaupt,
and naroentlicb ans der Ungieichbeit der Steuersâtze,
. sowobi fâr die Prodocenten, als fur die Stenereinnabme
der einzelnen Vereinsstaaten erwacbsen kônnten, folgende
Gronds&tze in Anwendong kommen.
I. Hinsicbtiicb der auslëindischen Erzengnisse.
Von allen bei der Einfubr mit mebr als 15 Groscben
— 52Vs Kreuzer — vom Zentner belegten Erzeugnissen,
von welcben entweder auf die in der Zollordnung vor-
gescbriebene Weise dargetban wird, dass sie als ans-
lândiscbes Ein- oder Durcbgangsgat die zollamtlicbe Be«
handiung bei einer Erbebungsbebôrde des Vereins bereits
bestanden baben oder derselben nocb unterliegen, darf
keioe weilere Abgabe irgend einer Art, sei es fur Recb-
nuDg des Staates oder fur Recbnung von Communen
nnd Corporationen, erboben werden, jedocb — was das
Eingangsgat betriSt — mit Vorbebalt deijenigen inneren
Steoern, welcbe in einem Vereinsstaate auf die weitere
Verarbeitung oder auf anderweite Bereitungen aus solchen
Erzeognissen , obne Unterscbied des ausiândiscben , in-
lândiscben oder vereinslândiscben Ursprungs, allgemein
gel^ sind.
Unter diesen Steuern sind fiir ietzt "die Stenern von
der Fabrication des Branntweins, fiiers und Essigs, in-
gleîchen die MabI- und Scblacbtsteuer zu versteben,
welcben daber das auslândiscbe Getreide, Malz und Vieb
im ^leicben Maasse, wie das inlandische und vereins-
lândiscbe, unterliegt.
In denienigen Staaten, in welcben die inneren Steuern
von Getrânken so angelegt sind, dass sie bei der Einlage
der ietzteren erboben oder den Steuerpflicbtigeo zur
Nom, Mseueû pém. Tome XIX. I
lâO Etats allemands.
Last gestelli werden, findet der Grandsatz der Fret-
lassong verzolUer ausiandischer Erzeagnisse von inneren
Abgaben in der Art Anwendung, dass die erete Einla$ré
verzollter ausiandischer Gelrânke, d. h. diejenige, welche
dem directen Bezuge aus dem Ausiande oder dem Be*
zuge aus ôffenllichen Nîederlagen oder PrivatlS^ern un-
mittelbar folgl, von jeder inneren Steuer befreit bleibt.
Dièse Bestimmung gilt auch da, wo die Erhebung
einer inneren Getrânkesteuer fur Rechnung von Communen
oder Corporationen stattfindet.
Ausl&ndiscbe Erzeugnisse, welche beim Eingang zoll-
frei oder mit einer Ab^abe von nicht mehr als 15 Gr. —
52Vi Kr. — belegt smd, unterliegen den nachstebend
unter Nn IL getroffenen Beslimmungen.
II. Hînsichilich der inUndischen und vereins-
Ifindischen Erzeugnisse.
S 1 . Von den innerhalb des Vereins erzeugten Gegen-
stftnden, welche nur durch einen Vereinsstaat transitiren,
um entweder in einen anderen Vereinsstaat oder nach
dem Ausiande gefûhri zu werden, dOrfen innere Steoern
weder fflr Rechnung des Staates, noch fdr Rechnung
von Communen oder von Corporationen erhoben werden.
i 2. Jedem der vertragenden Theile bleibt es zwar
freigestelli, die auf der Hervorbringung, der Zubereitung
oder dem Verbrauche von Erzeugnissen rnhenden inneren
Steuern beizubehalten , zu verSndem oder aufzuheben,
sowie neue Steuern dieser Art einzufOhren, jedoch sollen
deraleicben Abgaben Tûr jetzt nurauffolgenoeinlfindische
und gleichnamige veremsISndiscbe Erzeugnisse , als :
Branntwein, Bier, Essig, Malz, Wein, Most, Cider (Obst-
wein), Mehl und andere MOhlenfabricate , desgleichen
Backwaaren, Fleisch^ Fleischwaaren und Fett, gelegt
werden dûrfen.
FOr Branntwein, Bier und Wein sollen die folgenden
Sâtze als das b5chste Maass betrachtet werden, bis zu
welchem in den Vereinsstaaten eine Besteuerung der ge-
nannten Erzeugnisse fur Rechnung des Staates soll statt-
finden kônnen, nâmiich:
a) fur Branntwein 10 Rthir. von der Ohm zu 12b Quart
Preussisch und bei einer AIkoholst&rke von 50 Pro-
cent nach Tralles;
Zolherekê. 131
b) fQr Bier 1 Rtbir. 15 Sgr. von der Ohm za 120
Quart Preussiscb;
c) fQr Wein, und zwar:
aa) wenn die Âbgabe nach dem Werthe des
Weines erhoben wird, I Vs Rtblr^ vom Zoll-
zenlner (5 Rtbir. von der Ohm zu 120 Quart
Preussiscb) ;
bb] wenn die Âl^abe obne Râcksicht auf den
Werth des Weines erhoben wird, 25 Gr.
vom Zollzentner (2 Rihlr. 23Vs Gr. von der
Ohm zu 120 Quart Preussiscb);
ce) wenn die Abgabe nach einer Classification
erhoben wird, ist die Bescbrânkung der-
selben auf ein Maximum nicht fur ertorder-
iich erachtet worden.
Auch fur die anderen einer inneren Steuer unler-
worfenen Erzeugnisse werden, soweit nôthig, bestimmte
Sâtze festgesetzt werden, deren Betrag bei Abmessung
der Steuer nicht âberschritten werden soll.
S 3. Bei allen Abgaben, welche in dem Bereiche
der Vereinsl&nder nach der Bestimmung im S 2 zur
Erhebiyig kommen, wird eine gegenseitige Gleichmâssig-
keit der Behandiung dergestalt stattfinden, dass das
Erzeugniss eines anderen Vereinsstaates unter keinem
Vorwande hôher oder in einer lâstigeren Weise, als das
inlandische oder als das Erzeugniss der ûbrigen Vereins-
ttaaten, besteuert werden darf. In Gemfis^eit dièses
Gnindsatzes wird Folgendes festgesetzt:
a) Vereînsstaaten, welche von einem inlandischen Er-
zeugnisse keine innere Steuer erheben, dûrfen auch
das gleiche vereinslândische Erzeugniss nicht be-
steuern ;
b) wo innere Steuern nach dem Werthe der Waare
erhoben werden, sind nicht nur die nâmiichen
Erhebungssâtze auf das inl&ndische wie auf das
vereinslândische Erzeugniss gleichmâssig in An-
wendung zu bringen, sondern es darf auch bei
Feststellung des zu besteuernden Werthes das in-
lilndische Erzeugniss nicht vor dem vereinslândischen
begûnstigt werden;
c) diejenigen Staaten, in welchen innere Steuern von
einem Consumlionsgesenslande bei dem Kaufe oder
Verkaufe oder bei der Verzebrung desselben er-
hoben werden 9 dûrfen dièse Steuern von den aus
12
138 EUUê allemands.
anderen Vereinsstaaten herrflhrenden Erzeagnissen
der nâmiichen Gattung nur in gleicher Weise
fordern ;
d) diejenigen Staaten, welche innere Steuern auf die
Hentorbringung oder Zabereitang eines Consum-
tionsgegenstandes gelegt baben, kônnen den ge-
setziichen Betrag derselben bei der Einfubr des
GegenstaDdes aua anderen Vereinsstaaten voll er-
heben lassen;
e) im Norddeutschen Bunde wird von dem in den
ûbrigen Vereinsstaaten erzeugten Wein und Trauben-
mosi eine Uebergangsabgabe nicht erboben werden.
Eine solche Abgabe wird aoch von denjenigen
Vereinsstaaten nicht erboben werden, welche etwa
wâhrend der Dauer dièses Vertrages die Hervor-
bringang von Wein einer inneren Steoer unter-
werfen môchten.
f) Soweit zwischen mehreren Vereinsstaaten eine
Vereinigangzagleichen Steuereinrichtungen besteht,
werden dièse Staaten in Ansehang der Befagniss,
die betreffenden Steaern gleichm&ssig auch von
vereinslândischen Erzeugnissen zu erheoen, als ein
Ganzes betrachtet.
% 4. Diejenigen Staaten, welche eine innere Steuer
auf den Kauf oder Verkauf, die Verzehrung, die Hervor-
bringung oder die Zabereitang eines Consomtionsffegen-
standes gelegt haben, kônnen bei der Aasfahr des Gegen-
standes nacb anderen Vereinsstaaten dièse Steaer uner-
hoben lassen, beziehangsweise den gesetziichen Betrag
derselben ganz oder tbeilweise zarûckerstatten.
Wegen Ausûbang dieser Befagniss ist Folgendes
verabredet worden:
a) Eine Zarfickerstattung soll fiberhaupt nur insoweit
stattfinden dûrfen, aïs in dem betreffenden Staate
bei der Ausfuhr des nâmiichen Erzeugnisses nach
dem Vereinsauslande eine Steuervergûtung gewâhrt
wird, und auch nur hôchstens bis zum Betrage
der letzteren*
b) Die betreffenden Vereinsregieninçen werden ihr
besonderes Augenmerk darauf nchten, dass in
keinem Falle mehr als der wirklich bezahlte Steuer-
betrag erstattet werde, und dièse Vergûtung nicht
die Natur und Wirkung einer Ausfuhrprâmie erhalte.
c) Die EntlastoDg von der Verbtndlichkeit zur Steuer-
ZoUverein. 133
zahiang soil nicht eher eintreten, beziehangsweise
die Zarfickerstattung der Steaer nicht eher geleislet
werden, ais bis oer Eingang der besteaerten Er-
zeuçnisse in dem ansrenzenden Vereinsstaate oder
beziehungsweise in aem Lande des Bestimmangs-
ortes auf die unter den betreffenden Vereinsstaaten
verabredete Weise nacheewiesen worden sein wird.
d) Die innereSteuer von dem zar Essigbereitung ver-
wendeten Branntwein wird nicht erlassen und, ab«
gesehen von dem Falle der Ausfuhr des Essigs
nach dem Âusiande, nicht erstatiet werden.
S 5. Welche dem derroaligen Stande der Gesetz-
gebung in den Vereinsstaaten entsprechende Betrâge
nach den Bestimmungen der SS 3 und 4 zur Erhebung
kommen und beziehungsweise zurûckerstattet werden
kônnen, ist besonders verabredet worden. Treten sp&ter-
hîn irgendwo Verânderungen in den fur die inneren
Erzeugnisse zur Zeit bestehenden Steuers&tzen ein, so
wird die betreflende Reçierunç dem Bundesrathe des
Zollvereins (Art. 8) davon Mittheilung machen und hiermit
denNachweis verbinden, dass die Steuerbetrâge, welche,
in Folge der eingetretenen oder beabsichtigten Verân-
derung, von den vereinslândischen Erzeugnissen erhoben
and bei der Ausfuhr der besteuerten Gegenstânde ver-
gutet werden sollen, den vereinbarten Grundsâlzen ent-
sprechend bemessen seien.
Wo die Uebergangsabgabe von Bier nach dem Ge-
wichte erhoben wird, oleibt der Zollzentner Maasstab der
Erhebung.
S 6. Die Erhebung der inneren Steuern von den
damit betroffenen vereinslândischen Gegenstfinden soll in
der Regel in dem Lande des Bestimmungsortes staltfinden,
insofern solche nicht, nach besonderen Vereinbarungen,
entweder durch gemeinschaftiicbe Hebestellen an den
Binnengrenzen, ooer im Lande der Versendong fur Rech«
nung des abgabeberechtigten Staates erfolgt. Àuch sollen
die zur Sicnerung der Steuererhebung erforderlichen
Ânordnungen , soweit sie die bei der Versendung ans
einem Vereinsstaate in den anderen einzuhaltenden Strassen
und G)ntroIen betreffen, auf eine den Verkehr môglichst
wenig beschrânkctfide Weise und nur nach gegenseitiger
Verabredung, auch, dafern bei dem Transporte ein dritter
Vereinsstaat berûhrt wird , nur unter Zustimmung des
letzteren getroffen werden.
134 Élafê àUemmâ».
Wo innere Steaern nach dero Werthe des Gegen-
standes erhoben werden, wird, in Absicht der aus anderen
Vereinsfttaaten ûberçebenden Erzeugnisse, auf Control-
eînrichtangen Bedacnt genommen werden, nach welchen
die Ermittelung des Werthes in der Regel ersl im Be-
siimmungsorte, mil Vermeidang zeitraubender und den
Verkehr belfistigender Untersucbangen an den Binnen-
grenzen oder auf dem Wege zwischen dem Versendungs*
und Bestimmungsorte, eintritU
S 7. Die Erhebang von Abgaben f&rRechnung von
Commanen oder Corporationen, sei es darch Zuscbl&ge
zu den Staatssteuern oder fQr sich bestehend, soll nar
fur Geffenstfinde, die zar ôrtlichen Consumtion bestimmi
sind, bewilligt werden und es soll dabei der im S 3
dièses Artikels ausgesprochene allgemeine Grundsatz wegen
gegenseiliger Gleichmâssigkeit der Behandiung der Ër-
zeugnisse anderer Vereinsstaaten , ebenso wie bei den
Staatssteuern in Anwendung kommen.
Zu den zur ôrtlichen Consumtion bestiromten Gegen-
stânden, von welcben hiernacb die Erhebung einer Ab-
gabe fâr Rechnung von Commonen oder Corporationen
allein soll stattfinden diirfen, sind allgemein zu rechnen:
Bier, Essig, Malz, Cider (Obstwein) und die der Mahl-
und Schiachtsteuer unterliegenden Erzeugnisse, femer
Brennmaterialien, Marktvictualien und Fourage.
Vom Weine soll die Erhebung einer Abgabe der
vorgedachten Art auch femer nur m denjenigen Theilen
des Vereins zulfissig sein, welche zu den eigentlichen
Weinlândern gehôren.
Soweit in einzelnen Orten der zum Zollvereine ge-
bôrigen Staaten die Erhebung einer Abgabe von Brannt-
wein fur Rechnung von Communen oder Corporationen
gegenwSrtig stattfindet, oder nach der bestehenden Ge-
setzgebung nicht versagt werden kann, wird es dabei
ausnahmsweise bewenden.
Es sollen aber die fur Rechnung von Communen oder
Corporationen zur Erhebung kommenden Abgaben von
Wein und Branntwein, ingleichen von Bier, in Absicht
îhres Betrages der Beschrânkung unterliegen, dass solche
beim Branntwein, mit der Staatssteuer zusammen, den
im S 2 dièses Artikels festgesetzten Maximalsatz von
10 Thalern fGr die Ohm und beim Wein und Bier den
Salz von 20 Procent der fCir die Staatssteuern eben-
daselbst verabredeten MaximalsStze nicht flberschreiten
Zolherem. 136
ddrfen. Aosnahmeii hiervon sollen nur insoweit zolSssig
seÎD, als einzelne Communen oder Corporationen scbon
segenwârtig eine hôhere Abgabe erbeben, welchen Falls
letztere forlbestehen kann.
Solllen in einem oder dem anderen 'Orte auch nooh
VOD anderen, als den voratebend genannten Gegenstânden,
Abgaben erhoben werden, so soll die Erbebung der
letzteren zwar eînstweilen fortbesteben kônnen, oie be*
treffenden Regierungen werden es sich jedoch angelegen
sein lassen, solche Abgaben bei der ersten passenden
Gelegenheil za beseitigen. Ueber den Erfolg der dies-
falligen Bemôhungen wird dem Bundesratbo des Zoll-
vereins von Zeit zu Zeit Miltbeilang gemacht werden.
Abgaben fur Recbnung von Communen oder Cor-
E)rationen dûrfen bei dem Uebergange der besteuerten
egenstânde nach anderen Vereinsstaaten , gleich den
Staatssleaern, ganzoder theilweisezurûckerstattet werden,
soweit eine solche Vergûlung bei dem Uebergange der
besteuerten Gegenstânde nach anderen Orten desselben
Landes stattfindet.
S 8. Die Regierungen der Vereinsstaaten werden
dem Bundesrathe des ZoUvereins
a) von allen in der Folge eintretenden Verfindeningen
ihrer Gesetze und Verordnungen Qber die im S 2
dièses Artikels bezeichneten Staatssteuern,
b) hinsichilich der Communal- etc. Abgaben aber von
den Verânderungen , welche in Beziehung auf die
Hebungsberechtigten , die Orte, die Gegenstânde,
den Betrag und die Art und Weise der Erhebung
eintreten,
vollst&ndige Mittheilung machen.
Art 6. Die Bestimmungen in don Art. 3, 4 und 5,
sowie in den Art. 10 bis 20 und 22 finden vorl&ufig
keîne Anwendung:
1) auf die nacbfoleend genannten Staaten und Ge-
bietsiheile des Norddeutschen Bundes, und zwar:
a) in Preussen: aaf die Ortschaflen Drenikow,
Porep und Sukow, die Colonie und das Erb-
pachts-Vorwerk Gross-Menow, die Rittergfiter
und Dôrfer .Zettemin mit Peenwerder, Duckow,
Rotimannsbagen , Rûtzenfelde, Karisruh und
Pinnow, den Hafenort GeestemOnde, das Fort
Wilbelm in Bremerhaven, die Elbinseln Alten-
werder, Krasenbusch, Finkenwerder, Finkeo-
1S6 Étals allemande.
werderUameofland , Kattwieck, Hohenflohaar,
Overhacken, Neahof und Wilhelmsbarg, die
Voigtei Kîrchwerder und die Dorfschaft Aa-
round ;
b) aaf die Grossherzogthâmer Mecklenburg-
Scbwerin und Mecklenbure-Strelitz, ersteres
mit Ausnahme seiner von Prenssen umschlos-
senen Gebietstheile Rossow, Netzeband und
Schônberg ;
c) in Oidenburg: auf den Hafenort Brake;
é) auf das Herzogthum Lauenburg;
e) auf die Hansestâdte Lûbeck, Bremen und Ham-
burç mit einem dem Zwecke entsprechenden
Bezirke ihres oder des umliegenden Gebietes:
2) auf die nachfolgend genannten Gebietstheile Badena
und zwar:
die Insel Reichenau, den Ori Bfisingen, den
Bittenbarter Hof, die Orte und Hôfe Jestetten
mit Flacbshof, Gunzenrieder-Hof und Reutehof,
Lottstetten mit Balm, Dietenberg, Nack, Locber-
bof und Volkenbach, Dettighofen mit HSuserhof»
Altenburg, Baltersweil, Berwangen und Alb-
fûbrenhoT bei Weisweil.
Sobald die Grûnde aufgehôrt haben, welche die voile
Anwendung des gegenwartigen Verirages auf den einen
oder anderen der unter Nr. 1 genannten Staaten und
Gebietstheile zur Zeit ausschliessen, wird das Prâsidium
des Norddeutschen Bundes den Regierungen der ûbrigen
vertragenden Tbeile Nacbricht geben. Der Bundesrath
des Zollvereins beschliesst alsdann ûber den Zeitpunkt,
an welchem die Bestimmungen der Art. 3 bis 5 und
10 bis 20 in diesem Staate oder Gebietstheile in Wirk-
samkeit treten.
Art. 7. Die Gesetzgebung ûber die in dem Art 3
bezeichneten Angelegenneiten , sowie ûber die in den
Zollausschlûssen (Art. 6) zur Sicherung der gemein-
schaftiichen Zollgrenze erforderlichen Massreçein, wird
ansgeûbt durch den Bundesrath des Zollverems als çe-
meinschaftliches Organ der Regierungen und durch oas
Zollparlament als gemeinschaftiiche Vertretung der Be-
vôlkerungen. Die Uebereinstimmung der Mehrheitabe-
schiâsse beider Versammlungen ist zu einem Vereins-
gesetze erforderlich und ausreichend; auf andere als die
Zotherekê.
137
▼onfehend bezeichneten Angelegenheiten eratreckt sioh
die Zustândigkeit derselben nioht.
Die VerkQndari^ der Vereinsgesetze in den Gebieteii
der vertragenden Theile erfoigt in den daseibst geltendeii
Formen.
Art. 8. Ueber die Einrichtun^ und die Zastândigkeit
des Bondesrathes des Zolivereins ist Folgendes verabredet:
$ 1. Der Bundesrath beslehl aus den Vertretern der
Hitglieder des Norddeutsohen Bondes und der sud-
deatscfien Staaten.
In dem Bundesrathe fûhren
Preussen 17 Stimmen,
Bayern 6 „
Sachsen 4 „
Wûrttemberg 4 «
Baden 3 ^
Hessen 3 ^
Mecklenbarg-Schwerin ... 2
Sacbsen-Weimar
Mecklenbarg-Strelitz • • . .
Oldenburg
Braanscbweig
Sacfasen-Meiningen ....
Sacfasen-Altenbarg ....
Sacbsen-Coburg-Gotba . • •
Anhalt
Schwarzburg-Rodolstadt . . •
Schwarzburg-Sondersbaasen
Waldeck
Reuss, Sltere Linie ....
Reass, jOngere Linie ....
Schaumburg-Lippe ....
Lippe
Lûbeck
Bremen •
Hamburg
zasammen ... 58 Stimmen.
$ % Jeder Vereinsstaat kann so viel Bevollm&chtigte
zom Bandesrathe ernennen, wie er Stimmen bat; docb
kann die Gesammtbeil der zostândigen Stimmen nar
eînbeitlioh abgeeeben werden. Nicbt vertretene oder
nicht insiruirte Stimmen werden nicbt gezâblk
r^
m
w
138 EtatêoUemandi.
S 3. Der Bandesratb bildet aus seiner Hitte daoernde
Ao88cbû8se :
1) fQr Zoli- and Steuerwesen,
2) fQr Handel und Verkehr,
3) fQr Rechnungswesen.
In jedem dieser Ansschûsse werden ausaer dem Prâ-
sidiam mindestens vier Vereinsstaaten verireten sein, und
ffihrt innerhalb derselben jeder Staat nur eine Stimme.
Die Mitglieder der Ansschûsse werden von dem Bundes-
rathe gew&hlt. Die Zusammensetzung dieser Ansschûsse
ist fur jede Session des Bundesrathes , resp. mit jedem
Jahre zu erneuern, wobei die ausscheidenden Mitglieder
wieder wShlbar sind. Den Ausschûssen werden die zu
îhren Arbeiten nôthigen Beamten zur Verffigung gestellt.
S 4. Jedes Mitglied des Bundesrathes hai dasRecht,
im Zollparlament zq erscheinen, und muss daseibst auf
Verlangen jederzeit gehôrt werden « um die Ansichten
seiner Regierung zu vertreten, auch dann, wenn dieselben
von derMajoritât des Bundesrathes nicbt adoptirt worden
sind. Niemand kann gleichzeitig Mitglied des Bundes-
rathes und des* Zollparlaments sein.
g 5. Dem Prdsidium liegt es ob, den Mitgliedern
des Bundesrathes den ûblichen diplomatischen Schutz
zu gew&hren.
g 6. Das Pr&sidium steht der Krone Preussen zu,
welche in Ausfibung desselben berechtigt ist, im Namen
der vertragenden Theile Handels- und Schiiïïahrtsvertrâge
mit fremden Staaten einzugehen.
Zum Abscbluss dieser VertrSge, durch welche die
Bestimmungen des gegenwârtigen Vertrages in keiner
Art verletzt werden dûrfen, ist die Zustimmnng des
Bundesrathes und zu ibrer Gûltigkeit die Genebmigung
des Zollparlaments erforderlich.
S 7. Dem PrSsidium steht es zu, den Bundesrath
zu berufen, zu erôffnen, zu vertagen und zu schliessen.
g 8. Die Berufung des Bundesrathes findet alljâhr-
lich statt. Das Zollparlament kann nicht ohne den Bundes-
rath berufen werden.
g 9. Die Berufung des Bundesrathes muss erfolgen,
sobald aie von einem Drittel der Stimmenzabl ver-
langt wird.
g 10. Der Vorsitz im Bnndesrathe und die Leitung
der Gesch&ile stebt dem dazu designîrten Vertreter
Preussens zu.
ZoUvereit. 139
Deraelbe kann sioh in Leitang der Gesch&Ae durcb
iedes andere Mitglied des Bundesratbes vermôge acbrift»
licher Substitution verireten lassen.
i 11. Das Prdsidinm bat die erforderlicben Vorlagen
nach Maassgabe der Bescblûsse des Bundesratbes an das
Zollparlament zu bringen, wo sie durcb Mitglieder des
Bundesratbes odor durcb besonderc, von letzterem zu
emennende Commissarien vertreten werden.
$ 12. Der Bescblussnabnie des Bundesratbes unter-
iiegen:
1) die dem Zollparlament vorzulegenden oder von
demselben aneenommenen, unter die Bestimmung
des Art. 7 tallenden gesetziicben Anordnungen,
einscbliesslicb der Handels- und ScbiffTabrtsvertrâge;
2) die zur Ausfiibrung der gemeinscbaftiicben Gesetz-
gebunç (Art. 7) dienenden Verwaltungs-Vorscbrillen
und Einricbtungen ;
3) Mfineel, welcbe bei der AusfObrung der gemein-
scbanlicben Gesetzgebung (Art. 7) bervortreten ;
4) die von dem Ausscbuss fQr Recbnunffswesen vor*
gelegte scbliesslicbe Feststellung des Ërtrages der
Zdlle und der im Art. 3 $$ 3 und 4 bezeicbneten
Steuem.
Jeder ûber die GegenstSnde zu I bis 3 von einem
der Vereinsstaaten oder ûber die GegenstSnde zu 3 von
einem controlirenden Beamten (Art. 20) gestellte Antrag
unterliegt der gemeinscbaftiicben Bèscbinssnahme. Im
Falle der Meinungsverscbiedenbeit giebt die Stimme des
Prâsidiums bei den zu 1 und 2 bezeicbneten alsdann
den Ausscblag, wenn sie sicb fur Aufrecbtbaltung der
bestebenden Vorscbrift oder Einricbtung ausspricbt; in
allen Qbrigen Fâllen entscbeidet die Mebrbeit der Stîmmen,
bei Stimmengleicbbeit die Stimme des Prftsidiums.
Art. 9. Ueber die Einrichtung und die ZustBndigkeit
des Zollparlaments ist Folgendes verabredet:
S 1. Das Zollparlament bestebi aus den Mitgliedern
des Reicbstages des Norddeutscben Bundes und aus
Abgeordneten aus den sûddeutschen Staaten, welcbe
dorch allgemeine und directe Wahl mit gebeimer Ab-
slimmung nacb Masssgabe des Gesetzes gewSbIt werden,
auf Grand dessen die Wahlen zum ersten Reicbstage des
Norddeutscben Bundes stattgefunden haben.
Es bleibt der Gesetzgebung der sdddentscben Staaten
vorbebalten, ûber die Staatsangebôrigkeit Bestimmung zu
140 Étatg allemande.
treffen, darch welche die Wâhlbarkeit zum Abgeordnelen
fQr das Zollparlament bedingt ist.
§ 2. Beamte bedfirfen keines Uriaubs zam Eintritt
in das Zollparlament.
Wenn em Mitglied des Zollparlaments in einem Vereins-
staate ein besoldetes Staatsamt annimmt oder im Staats-
dienste in ein Amt eintritt, mit welcbem ein hôherer
Rang oder ein hôberes Gehalt verbanden ist, so verliert
es ditz und Stimme in dem Zollparlament und kann
seine Stelle in demselben nur durch neue Wahl wieder
erlangen.
g 3. Die Verbandiangen des Zollparlaments sind
Ôffentlich.
Wahrheitsçetreue Berichte âber Verbandiungen in den
offentlichen Sitzungen des Zollparlaments bleiben von
jeder Verantwortiicbkeit frei.
S 4. Innerhalb des Kreises der im Art. 7 bezeicb-
neten Angelegenheiten bat das Zollparlament das Recbt,
Gesetze vorzuscblagen und an dasselbe gerichtete Peti-
tionen dem Bundesratbe des Zollvereins, resp. dessen
Vorsitzendem, zu ûberweisen. .
% 5. Die Berurung, Erôffnong, Vertagong and
Scbliessung des Zollparlaments erfoigt dorch das Prâ-
sidium.
Die Benifung findet nicbt in regelmâssig wieder-
kehrenden Zeitabscbnitten , sondern dann statt, wenn
das législative Bedfirfniss den Zusammentritt erforderlicb
macht, oder ein Dritttheil der Stimmen im Bundesratbe
denselben verlangt.
g 6. Die Abgeordneten aus den sQddeutschen Staaten
werden auf drei Jabre gewâhlt. Nacb Ablauf dièses
Zeitraums finden neue Wanlen statt. Die ersten Wablen
erfolgen, sobald der gegenwârtige Vertrag in Wirksamkeit
getreten ist.
g 7. Zur Auflôsung des Zollparlaments ist ein Be-
scblnss des Bundesratbes des Zollvereins unter Zustim-
mung des Prâsidiums erforderlicb. Im Falle der Auf-
lôsung mîlssen innerbalb eines Zeitraums von 60 Tagen
nacb derselben die Wâhler und innerbalb eines Zeitraums
von 90 Tagen nacb der Auflôsung das Zollparlament
versammeit werden.
Die Auflôsung des Norddeutscben Reicbstages macbt
neue Wablen in den sûddeutscben Staaten nicbt er-
forderlicb.
Zolherein. • 141
% 8. Ohne Zastimmunç des Zollparlaments darf die
Vertagung desselben die Frist von 30 Tagen nicht Qber«
sieigen und wâhrend derselben Session nioht wieder-
holl werden.
% 9. Das Zollparlament prûft die Légitimation seiner
Mitglieder und entscheidet darûber insoweit, als nicht
bereits vor seinem Zusammentritt ûber die Légitimation
seiner, dero Norddeutschen Reichstage angebôrenden,
Mitglieder entschieden ist. Es regeit seibststândig seinen
Geschâftsgang und seine Disciplin durch eine Gescbâfts»
ordnung und erwâhlt seibststândig seinen Prâsidenten,
seine Viceprâsidenten und Scbriftfiiorer.
g 10. Das Zollparlament beschlieBst nacb absoluter
Stîmmenmebrheit 2!ur Gûltigkeit der Beschlussfassung
ist die Anwesenheit der Mehrheit der gesetzlicben Anzahl
der Mitglieder erforderlich.
I 11. Die Mitglieder des Zollparlaments sind Ver-
treter des gesammten Volkes und an Auftrâge und In*
structionen nicht gebunden.
$ 12. Kein Mitglied des Zollparlaments darf zu
irgend einer Zeit we^en seiner Abstimmung oder wegen
der in Ausûbung seines Berufs gethanen Aeusserungen
gerichtiich oder disciplinarisch verfoigt oder sonst
ausserhalb der Versammiung zur Verantwortung ge-
zogen werden.
S !3. Ohne Genehmigung des Zollparlaments kann
kein Mitglied desselben wâhrend der Sitzungsperiode
weçen einer mit Strafe bedrohten Handiung zur Unter-
sucnung gezogen oder verhaftet werden, ansser wenn
es bei Ausûbung der That oder im Laufe des nâchst-
folgenden Tages er^riffen wird.
Gleiche Genehmigung ist bei einer Verhaftung wegen
Schulden erforderlich.
Auf Verlangen des Zollparlaments wird jedes Slraf-
verfahren geçen ein Mitglied desselben und jede Unter-
sttchungs- ooer Civilhafl fur die Dauer der Sitzungs-
periode aufgehoben.
I 14. Die Mitglieder des Zollparlaments dûrfen als
solche keine Besoldung oder Entschadigung beziehen.
Art. 10. Der Ertrag der Eingangs- und Aus^angs-
abgaben, der Saizsteuer und Rûbenzuckersteuer m den
der gemeinschaftlichen Gesetzgebung (Art. 3) unterwor-
fenen Gebieten der vertraffenden Tneile, einschliessiich
der im Art. 2 erwâhnten otaaten oder Gebietstheile, ist
142 Etati allemands.
Semeinschaftlich. Dièse Gemeinschafl ersireckt sich auf
en Erirag der Tabaksteuer, sobald die Bestimmaag im
§ 4 des Art. 3 zar AusfQhrung gelangt sein wird.
Von der Gemeinschafl sind ausgescblossen and bleiben,
sofern nicht Separatvertrfige zwischen einzelnen Vereins-
staaten ein Anaeres bestimmen, dem privativen Genusse
der betreffenden Staatsregieningen vorbebalten:
1) die Steuern, welche im innern eines jeden Staates
von inldndischen Erzeugnissen erhoben werden,
einschliessiich der nach Art 5 von den vereins-
lândischen Erzeugnissen der nfimiicben Gatlang
zur Erhebung kommenden Uebergangsabgaben ;
2) die Wasserzôlle;
3) Chausseeabgaben , Pflaster-, Damm-, Briicken-,
F&hr-, 'Canal-, Schleusen-, Hafengelder, sowie
Waage- und Niederlagegebûbren oder gleicbartige
Erhebangen, wie sie aach sonst genannt werden
môgen ; ^
4) die ZolU und Steuerstrafen und Confiscate, welcbe,
vorbehaUlicb der Anlheile der Denuncianlen, jeder
Staatsregierung in ibrem Gebiet verbleiben.
Art. 1 1 . Der Ertrag der in die Gemeinschafl fallenden
Abgaben wird zwischen den verlragenden Theilen, ein-
schliessiich der im Art. 2 erwahnten Slaaten oder Ge«
bietstheile, nach dèm Verhâltniss der Bevôlkerung ihrer,
der gemeinschafllichen Geselzgebung (Art. 3) unterwor-
fenen* Gebiete vertheilt.
Dieser Ertrag bestehl aus der gesammten Einnahme
von den Abgaben, nach Abzug
1) der auf Gesetzen oder allgemeinen Verwaltungs-
vorschriften beruhenden Steuer-Vergiitungen und
Ermfissigungon,
2) der Rûckerstattungen fur unrichtige Erhebungen,
3) der Erhebungs- und Verwaltungs-Koslen, und zwar:
a) bei den Eingangs- und Ausgangsabgaben der
Kosten, welche an den gegen das Ausiand
gelegenen Grenzen und in dcm Grenzbezirke
iiir den Schutz und die Erhebung der Zôlle
erforderlich sind (Art. 30 der Vertrfige vom
22. und 30. Marz und il. Mai 1833, sowie
vom 12. Mai 1835, Art. 18 der Verlrâge vom
10. December 1835 und 2. Januar 1836,
Art. 29 desVertrages vom 19. October 1841,
Art 30 der Vertrftge vom 4. April 1853 und
n
Zolherem. 143
16. Mai 1865 and Art 16 des Vertrages vom
heutiçen Tage),
b) bei der Salzsteuer der Kosten, wèlche zor
Besoldang der mit Erhebuog and Conirolirong
dieaer Steaer auf den Salzwerken beauftragten
Beamten aafgewendet werden (Art. 3 der
Uebereinkanft vom 8. Mai 1867),
c) bei der Rûbenzuckerateuer der Vergûtung,
welche nacb den jeweiligen Verabredungen
den einzelnen Vereinsregierangen iur die
Kosten der Verwaltung dieser Steuem zu
Îewftbren ist (Art. 2 der Uebereinkanft vom
6. Mai 1865).
Der Stand der Bevôlkerung in den Gebieten der ver-
tragenden Theile wird aile drei Jabre aussemittelt und
die Nachweisun^ derselben dem Bundesratne vorgelegt.
Art. 12. Die dem Mûnzvertrage vom 24. Januar 1857
entsprechenden Silbermûnzen der Vereinsstaaten — mit
Aasnabme der Scheiderofinze — werden nach der aaf
diesem Vertrage beruhenden Gleichwerthone von vier
Tbalern gegen sieben Gulden bei allen ZoTihebestellen
deaVereins angenommen. Hinsichtlich derAnnahme der
Goldmûnzen bei diesen Hebestellen bewendet es bei den
die Annahme dieser Mûnzen im Allgemeinen betreffenden
Bestimmungen des MOnzvertrages.
Art. 13. Vergfinstigungen fur Gewerbetreibende hin-
sichtlich der Zollentricbtung, welche nicht in der Zoll-
gesetzgebunç seibst begrOndet sind, fallen der Staats-
casse derjenigen Regierung, welche sie bewilli^rt bat, zar
Last. Hinsichtlich der Maassgaben, anter welcnen solche
VergQnstigungen zu bewilligen sind, bewendet es bei
den darûber bestebenden Verabredungen.
Zollbegûnstigungen (Qr Maschinen und Maschinen-
iheile sollen auch auf privative Rechnung nicht gew&hrt
werden.
Art 14. Dem auf Fôrderung freier und natfirlicber
Bewegung des allgemeinen Verkehrs gerichteten Zwecke
des Zfollvereins gemfiss sollen besondere Zollbegûnsti-
Sungen einzelner MesspIStze, namentlich Rabattprivilegien,
a wo sie dermalen in den Vereinsstaaten noch be-
atehen, nicht erweitert, sondern vielmehr, unter geeigneter
BerQcksichtigung sowohl der Nahrunçsverhaltnisse bisher
begflnstigter Messptetze, als der bisherigen Handels-
beziehungen mit dem Aasiande, thunlichst beschr&nkft
144 Etatê aUenumds.
and ihrer baldigen gSnzIichen Aufliebung entgegengefûhrt,
neue aber ohne aliseitige Zastimmung aui keinen Fall
ertbeilt werden.
Art 15. Von der tarifinâssigen Abgabenentrichtung
bleiben die Gegenatânde, welche fâr die Hothaltung der
Hohen Souveraine und ihrer Regentenhâuser oder fur
die bei ihren Hôfen accreditirten Botscbafter, Gesandten,
Geschâftstrâger u. s. w. eingehen, nicht ausgenommen,
und wenn daf&r Rfickvergûtungen statthaben, so werden
solche der Gemeinschaft nicht in Rechnung gebracht
Eben soweniganreohnungsfâhig sind Entsch&digangen,
welche in einem oder dem anderen Staate den vormak
unmiitelbaren Reichsstânden oder an Communen oder
eînzelne Privatberechtiçte fQr eingezogene Zollrechte oder
f&r aufgehobene Befreiungen gezahli werden mûssen..
Dagegen bleibt es einem jeden Staate unbenommen,
eînzelne Gegenstânde auf Freipftsse ohne Abgabenent-
richtang ein- oder ausgehen zu lassen. Dergleichen
Gegenstânde werden jedoch zoll|;esetzlicb behandelt und
in r reiregistern, mit denen es wie mit den ûbrigen Zoll-
registern zu halten ist, notirt, und die Abgaben, welche
davon zu erheben gewesen wâren, kommen bei der
demnâchstigen Revenûenausgleicbung demjenigen Staate,
von welchem die Freipâsse ausgegangen sind, in Ab-
rechnung.
Art. 16. In Absicht der Erhebungs- und Verwaltnngs-
kosten fur die Eingangs- und Ausgangsabgaben kommen
folgende Grundsâtze zur Anwendung:
1) Man wird, so weit nicht ausnahmsweise etwas
Anderes verabredet ist, keine Gemeinschaft dabei
eintreten lassen, vielmehr ûbernimmt jede Regierung
aile in ihrem Gebiete vorkommenden Erheoungs-
und Verwaltungskosten, es môgen dièse durch die
Einrichtong und Unterhallung der Haupt- und
Neben-Zollâmter, der inneren Steuerâmter, Hail-
âmter und Packhôfe, und der Zolldirectionen, oder
durch den Unterhalt des dabei angestellten Per-
sonals und durch die dem letzteren zu bewilligenden
Pensionen, oder endlich ans irgend einem anderen
Bedûrfnisse der Zollverwaltung entstehen.
2) Hinsichtiich desjenigen Theils des Bedarfs abor,
welcher an den gegen das Ausland gelegenen
Grenzen und innerbalb des dazu gehôri^en Grenz-
bezirks fur die Zoll-Erhebungs- und Anfsichts- oder
Zottverem. 145
Gonlrol-Béhdrden and Zollscbutzwadien erforder-
lioh ist, wird man sich ûber Pauschsammen verei-
nigen, welcbe von der jâhriich aufkommenden and
der Gemeinschaft za berechnenden Bralto-Einnahme
an ZoUge&llen nacb der im Art. 11 getroffenen
Vereinbaning in Âbzug gebracht werden.
3) Bei dieser Àasmitlëlang des Bedarfe soll da, wo
die Perception privaiiver Âbgaben mit der Zoll-
erbebane verbanden isi, von den Gebâitern and
Amtsbeoûrfnissen der ZoUbeamten nar deijenige
Theil in Anrechnang kommen, welcher dem Ver-
hâknisse ihrer Gescfa&fte fQr den Zolldienat za
ihren Amtageschâllen ûberhaapt entspricht.
4) Man wird aach ferner daraof bedacht sein, darch
Feststellang allgemeiner Normen die Besoldongs-
verh<nisse der Beamten bei den ZoU-Erbebangs-
and Aafsicfatsbehôrden , ingleichen bei den Zoll-
direolionen in môgliobste Uebereinstimmung zo
bringen.
Die Vereinsstaaten machen sich verbindiich, far die
Dienstireae der bei der Zollverwaltang von ibnen an-
geaftellten Beamten und Diener and fur die Sicberheit
der Cassenlocale und Geldtransporte in der Art za hafteUi
daas Aos&lle, welcbe an den ZoUeinnahmen durcb Dienst-
«ntrene einea Ao^esteliten erfolgen oder ans der Ent-
wesdung bereita eingezahlter Gelder entstehen, von der-
jenigea negierang, welcbe den Beamten angeslellt bat,
oder weloke die entwendeten Best&nde erhoben hattOi
Smz allein za verireten sind und bei der Revenûen-
eUanff dem beireffenden Staate zar Last fallen.
In betracht, dass die Kosten fOr die inneren 3teaer»
Imler oder Hallfimter oder Packhôfe einem jeden Vereins-
staate zar Last fallen, bleibt es jedem derseiben ûber-
laasen, aolche Aemter innerbalb seines Gebieles in be-
liebiger Zabi zu errichten, so dass in Beziehung auf
deren Competenz und Personalbestellung keine anderen
ab diejenigen Beschrânkungen eintreten, welcbe ans der
Vereins-ZoTlordnung und den bestebenden Instractionen
und Verabredungen hervorgehen.
Der gesammte amtlicbe Schriftwechsel in den gemein-
iohaftlichen ZoUangeleçenheiten zwiscben den Behdrden
und Beamien der Vereinsstaaten im ganzen Umfange des
ZoUvofeins aoll auf den Brief- und Fabrposten portofrei
befiîrdMl werden, und es ist zur Begrûndung dieser
Nom. JEUateU gén. Tome XIX. K
i;
146 Etatê aUemands.
Portofreiheit die Correspondeoz der gedachten Art mit
der fiasseren Bezeichnung nZoIlvereinssacbe^ za verseheD.
Art. 17. Die von den Erhebongsbehôrden nach Ab-
lauf eines ieden Vierteijahres aafzustellenden Quartal-
Extracte and die nach dem Jahres- und BQcherscblusse
aafzustellenden Finalabschlûsse ûber die im Laafe des
Vierteijahres, beziehangsweise w&hrend des Rechnançs-
jabres fïillig gewordenen Einnahmen an den gemein-
schafUichen Abgaben werden von den Directivbehôrden
nach vorangegang|er Prûfunç in HaaptQbersichten zu-
sammengetragen, in welchen jede Abeabe gesondert nach-
zuv^eisen ist, and es werden dièse Uebersichten an den
Ausschnss des Bundesrathes fur das Rechnangswesen
Art. 8 S 3) eingesendet. Aasserdem erhâlt derselbe je
)is zam letzten M&rz fur die aro letzten December des
Vorjahres abgelaafenen acht Monate eine Haaptûbersicht
der constalirten Einnahme an Rûbenzuckersteaer and
der in Anrechnung za bringenden Kosten fdr die Ver-
v^altang dieser Steuer.
Der Aasschass fertigt aaf den Grand dieser Ueber-
sichten, und zwar (br die Zôlle and die Saizsteaer von
drei za drei Monaten, fâr die Rûbenzuckersteaer im April
und November jeden Jahres, die provisorische Abrechnung
zwischen den vertragenden Theiien, âbersendet dieselbe
den Centrai-Finanzstellen der letzteren und triSt zugleich
Einleitune, am die etwaige Mindereinnahme des einen
oder anderen vertragenden Theiles geçen den ihm ver-
hâltnissm&ssig an der GesammteinnaniAe zast&ndigen
Revenûenantheil durch Herauszahlung von Seiten des
oder derjenigen Theile, bei denen eine Mehreinnahme
stattgefunden nat, auszugleichen. Herauszahlungen, welche
auf Grand der Abrechnung Qber die Rûbenzuckersteaer
fur die vier Monate vom 1. September bis letzten De*
oember zu leisten sind, werden am 1. September des
folgenden Jahres fâllig.
Damit diejenigen der vertragenden Theile, welche in
den Fall kommen, Herauszahlnngen znr Ausgleichung
ihrer Mindereinnahmen von den Cassen anderer Regie-
rungen zu empfangen, jedesmal sobald wie môglich za
ihrem Guthaben gelangen, wird von dem Aasschass
gleichzeitig mit jeder vierteljfihriichen Abrechnung ein
vertheilungsplan entworfen, worin die GeldbetrSge, welche
einzelne der vertragenden Theile zu dem angegebenen
Zwecke aus den Cassen eines anderen za empfangeo
ZoUcerein. 147
haben, in randea Summeo aasgeworfen and die Cassen,
von denen die Zahiang za leisten ist, bezeichnet werden*
Nach diesem Veriheilungsplane, welcher zugleich rail
der jedesmaligen Abrechnang an die Central-Finanzstellen
Sslançt, wird verfahren und das Erforderliche za dessen
nsfûbrang veranlasst, insofern nicht etwa gegen den-
selben erfaebliche Anstânde obwaiten, in welchem Faite
dièse dem Bundesratbe unverzûglich mitzatheilen sind.
Wegen Forderungen, welche mit der Zollabrechnang
nicht in Verbindung stehen, werden die heraaszazahlenden
Betrâge nicht zarûokgehalten werden.
Bei der Uebersendung des erwfthnten Vertheilangs-
plans wird der Aasschass angeben, inwiefem bei dessen
Ëntwerfang nach den bereits zam Vorans geSasserten
Wûnschen der vertragenden Theile verfahren werden ist,
ond somit deren aosdrûckliche Billignng der desfallsigen
Vorschiâge mit Bestimmtbeit angenommen werden kann.
Die definitiven Jabresabrechnnngen legt der Ausschuss
mit seinen Bemerkongen dem Bundesratbe zur Beschlass-
nabme ver.
Art 18. Das Begnadigongs- und Strafverwandlnngs-
recht bleibt jedem Yereinsstaate in seinem Gebiete vor-
behalten. Aaf Verlangen werden periodische Uebersichten
der erfolglen Straferïasse' dem Bundesratbe des Zoll-
vereins mitgetheilt werden.
Art. 19. Die Erhebung und Verwaltung der gemein-
achafUichen Abgaben (Art. 10) bleibt jedem Yereinsstaate,
soweit derselbe sie bisher ausgeObt bat, innerbalb seines
Gebietes ûberlassen.
Es werden daher in îédem dieser Staaten bei den
Local- und Bezirksslellen fur die Erhebung und Aufsicht,
welche nach der hierOber getroffenen besonderen Ueber-
einkunft nach gleichfôrmigen Beatimmnngen angeordnet,
beaetzt und instruirt werden sollen, die Beamten und
Diener auch femer von der Landesregierung emannt.
In jedem dieser Vereinsstaaten, mit Ausnahme des
Thûriogischen Vereinsgebietes , wird die Leitung des
Dienstes der Local- und Bezirksbehôrden, sowie die Voll-
aehung der gemeinscbaftiichen Zollgesetze Qberhaupt,
einer oder, wo sich das Bedûrfniss bierzu zeig|t, mehreren
2^lldireclionen Obertragen, welche dem einschlftgi^en
Ministerium des belreffenden Staates untergeordnet smd.
Die Bildang der Zolldirectiooen und die Einrichtung ihres
Geachiftsganges bleibt den einzeben Staatsregierungen
K2
148 \Etatê aUmands.
ûberlaMen; der Wirkungskreîs denselben âber kann^ m*
soweit er nicht schon durch gegenwârtigen Vertrag uod
die gemeinschaftlichen Zoll^setze bestimmt ist, durch
eine vom Bandesralhe des ^oUvereins featzastellende In-
struction bezeichnet werden.
In dem Tfaûringischen Vereinsgebiete vertriit der ge-
ineinschaftiiche Generalinspector in den Berfihrangen mit
dem Bundesrathe und mit den Zollbehôrden der anderea
Vereinsstaaten die Stelle einer Zolldirection.
Art 20. Fur Einhaltung des gesetziioben Verfahrens
bei der Erhebung und Verwaltung der gemeinschaftiichen
Abgaben bat das Prâsidium Sorge zu tragen.
Es ordnet zu dîesem Zwecke, nach Vernehmung des
Ausschusses des Bundesrathes fur Zoll- und Steuerwesen
(Art. 8 § 3), den Haupt-Zollftmtern sowohi an den Grenzen
als im Innern (Haupt-Steuerâmtem mit Niederiagen) und
den Directivbebôrden Vereinsbeamte bei.
Die den Hauptâmtern beigeordneten Controleure baben
von allen 'Geschaften derselben und der Neben&mter in
Beziehung auf die Grenzbewachung und das Verfabren
bei der âioU- und Steuererhebnng Kenntniss zu nehmen
und auf Einhaltung eines gesetziioben Verfahrens, in-
gleichen auf die Abstellung etwaiger Mângel einzuwirken,
ûbrigens sich ieder eigenen Verffigunç zu enthallen. Ibre
dienstliche Stellung und ihre Belugnisse werden durch
eine Instruction geregelt.
Die den Directivbebôrden beigeordneten Bevollroâch-
tigten haben sich von allen vorkommenden Verwaltungs-
geschâften, welche sich auf die durch den gegenw&rtigen
Yertrag eingegangene Gemeinschaft beziehen, vollst&ndige
Kenntniss zu verschaffen.
Ihr Gesch&fltsverhâltniss ist durch eine besondere In-
struction nâher bestimmt, als deren Grundiage die un-
beschr&nkte Offenheit von Seiten der Verwaltung, bei
welcher die Bevollmâohtigten fungiren, in Bezug auf aile
Gegenstânde der gemeinschaftiichen Verwaltung und die
Erleichterung jedes Mittels, durch welches sie sich die
Information hierOber verschaffen kônnen, angenommen
ist, w&hrend andererseits ihre Sorgfalt nicht minder auf-
richtig dahin eerichtet sein soll, eintretende Anst&nde und
Meinongsverscbiedenheiten auf eine dem geméinsamen
Zwecke und dem Verb<nisse verbûndeter Staaten ent-
sprechende Weise zu erledigen.
Die Ministerien oder obersten Verwaltungastellen der
SSolherem. 149
Terebsstaaton werdeii ûberdies dem Bandearathe aaf
Terlan^n jede gewûnsohte Aaskanft flber die gemein-
Bchaftltcben Angelegenbeiten mitthetten.
Die Gehâlter und allé Qbrigen Kosten der Vereins*
Controleure nnd BevollmSiobtiglen trSgt der Verein.
Art 21. Die vertragenden Tbeile werden Erfindanffs*
Eatente ond Privilegien nur anter Beacbtung der in der
febereinkunft Tom 21. September 1842 festgeatellteii
Gmnds&tze ertheilen.
Soilte einer von ihnen wâbrend der Dauer des gegen-
wSrdgen Vertrages von dieserVerpflichtang zurâcktreten
wollen, so wird er seinen Rûcktritt den ilbrigen ver-
tragenden Theilen drei Monate vor der AasfUbrung er-
klSren. Dieser ROcktritt darf sich jedoch weder auf die
Bestimmung anter Nr. III der gedachten Uebereinkunft,
noeh aaf die Verpflicbtang erstrecken, die Ângefa6rigen
der ilbrigen vertragenden Tbeile sowobi in Betreff der
Verleibong von Palenten, als aach binsichtiich des Scbutzes
f&r die darch die Patentertheiiang begrfindeten Befagnisse
den eigenen Angehôrigen gleich za bebandeln.
Art 22. Chaasseegelder oder andere statt derselben
bestehende Abgaben, ebenso Pflaster-, Damm-, BrQcken-
nnd F&brgelder« oder anter welcbem anderen Namen
dergleichen Abgaben bestehen, ohne Unterschied, ob die
Erhebang fQr Rechnung des Staates oder eines Privat-
berechtigten, namentlich einer Commune geschieht, sollen
sowoh! aaf Chaasseen, als aacb aaf ancnaassirten Land-
ond Heerstrassen , welche die nnmittelbare Verbindung
zwischen den an einander grenzenden Vereinsstaaien
bilden and aaf denen ein grôsserer Handels- and Reise-
verkehr stattfindet, nar in dem Betrage beibehalten oder
nea eingefûhrt werden kônnen, als sie den gewôhniichen
Herstellangs- ond Unterbaltangskosten angemessen sind.
Das in dem Preassischen Chaasseegeld- Tarife vom
Jahre 1828 bestimmte Chausseegeld soll als der bôohste
Satz angesehen and hinfBhro in den Gebieten keines der
vertragenden Theile ûberschritten werden, mit alleiniger
Aasnanme des Chaasseegeldes aaf solchen Chaosseen,
welche von Corporationen oder Privatpersonen oder aaf
Actien angelegt sind oder angelegt werden môohten, in-
sofem dieselben nar Nebenstrassen sind oder blos looale
Yerbindangen einzelner Ortschaften oder Gegenden mit
grôsseren Stâdten oder mit den eigentlichen Haapthandels-
straasen bezwecken.
150 États aUenumds.
An Sielle der vorateheod in BeEÎehanç auf die HSfae
der Chansseegelder eingegangenen Verbmdticbkeit tritt
fûr Oldenbure die Verpflichiang, die dermaligen Chausaee-
geldsftize aient zu ernôhen.
Besondere Erhebangen von Thorsperr- und Pflaster-
Kldern soUen auf cbaussirten Straasen da, wo sie nocb
stehen, dem . vorstehenden Grandsatze gem&ss aaf-
geboben and die Ortapflaster den Chaasseestrecken der-
gestalt eingerechnet werden, dass davon nar die Chaussée-
gelder nacn dem allgemeinen Tarife zur Erfaebung kommen.
Art 23. Die Wasserzôlle oder auch Wegegeld-
Îebûhren auf Flûssen, mit Einschiuss derjenigen, welche
as Schiffsgeftiss treffen (Recognitionsgebûbren), sind von
der Schifirahrt auf solchen Flûssen , auf welcbe die Be-
stimmungen des Wiener Congresses oder besondere
StaatsvertrSge Anwendung finden, ferner gegenseitig nach
jenen Bestimmungen zu entricbten, insotem hierûber
nichts Besonderes verabredet worden ist, oder verabredet
werden wird.
Auf den ûbrigep FIfissen, bei welchen weder die
Wiener Congressacte noch andere Staatsvertrfige An-
wendung finden, werden die Wasserzôlle oder Wasser-
wegegelder nach den privativen Anordnungen der be-
treffenden Regierungen erhoben. Dièse Abgaben solien
jedoch den Betrag von ^/i Gr. vom Zolizentner oder
1 Kr. vom Bayerischen Zentner fûr die Meile nioht
ûbersteigen.
Auf allen diesen Flûssen wird jeder Vereifisstaat die
Aneehôrigen der anderen Vereinsstaaten, deren Waaren
unaSchiffsgeAsse in jeder Beziehung, insbesondere auch
hinsichtiich der BinnenschifiFfahrt, gleich seinen eigenen
behandeln.
Art 24. In den Gebieten der vertragenden Theile
solien Stapel- und Umscblagsrechte auch ferner nicht
zul&ssig sein. Niemand soll zur Anhaltung, Verladung
oder Lagerung çezwungen werden kônnen, als in den
Fftllen, in weldoen die gemeinschaflliche Zollordnung
oder die betreffenden Schiffîfahrts-Reglements es zulassen
oder vorschreiben.
Art. 25. Canal-, Schleusen-, Brûcken-, Fâhr-, Hafen-,
Waage-, Krahnen- und Niederlagegebûhren und Leistungen
fûr Anstalten, die zur Erleichterung des Verkehrs be-
stimmt sind, solien nur bei Benutzung wirklich be-
stehender Einrichtungen erhoben werden und, mit Aus-
Zolherenê. 151
Bahme der Abgaben fQr die Befahmng der nicht im
Staatseigenthaiii befindlichen kônstlichen Wasserstrassen,
die zur Unterhaltunç und gewôhniicbeo Heratellang er-
ibrderiichen Kosten Dichi ûbersteigen. Aile dièse Abgaben
soHen von den Angebôrigen aller Yereinsstaaten aufvôUig
gieicbe Weise, wie von den eigenen Angehôrigen, in-
gleicben obne Rficksicbl aaf die Bestimmung der Waaren
erboben werden.
Findet der Gebraucb einer Waageeinricbiung nur
sam Bebufe der Zollermiltelung oder ûberbaupt einer
zoliamtiicben Contrôle statt, so trilt eine Gebfihren-
erhebang nicbt ein.
Art 26. Die vertragenden Tbeile werden gemein-
scbaftliob dabin wirken, dass darcb Annabme gleiob-
l&rmiger Grondsâtze die Gewerbaamkeit befôrdert und
der Befngniss der Angebôrieen des einen Staates. in dem
anderen Arbeit and Erwerb zu sacbeD, môglicnst freier
Spieiraam gegeben werde.
Von den Angebôrigen eines Vereinsstaates, welche in
dem Gebiete eines anaeren Handel und Gewerbe treiben,
oder Arbeit sucben, soll keine Ab^be entricbtet werden,
welcber nicbt gleichmâssig die m demselben Gewerbs-
verbâitnisse stenenden eigenen Angebôrigen unterwor-
fen sind.
Desgleicben sollen Kaof leute, Fabricanten und andere
Gewerbetreibende, welcbe sicb darûber ausweisen, dass
sie in dem Vereinsstaate, wo sie ibren Wobnsitz haben,
die gesetziicben Abgaben fur das von ibnen betriebene
GescbSft entricbten, wenn sie persônlicb oder durcb in
ibren Diensten stebende Reisende AnkSufe macben, oder
Bestellungen, nur unter Mitfiibrung von Mustem, sucben,
in den anderen Staaten keine weitere Abgabe zu ent-
ricbten verpflicbtet sein.
Aucb sollen beim Besuobe der M&rkte und Messen
zur AusQbung des Handels und zum Absatze eigener
Erzeugnisse oder Fabricate in jedem Vereinsstaate die
Angebôrigen der anderen Vereinsstaaten ebenso wie die
eigenen Angebôrigen bebandeit werden.
Art. 27. Die vertragenden Tbeile werden gemein-
scbafUicb dabin wirken^* fur das Maasssystem und, so-
wett nôtbig, flQr das Gewicbtssystem ibrer Gebiete die
zur Fôrderung des gegenseitigen Verkebrs wûnscbens-
wertbe Uebereinstimmung berbeizufûbren.
Artf 28. Die Seeb&fen der Staaten des Norddeutsohen
1S2 Élatê aUenmnd».
Bondes sollen dem Handel der AngehArigen der AbrigM
fertragenden Theile gegen vMKg gleiche Abgaben, wie
flolcbe von den eigenen Angehôrigen entrichtet werden,
offen stehen; aacn sollen die in fremden See- ond
anderen Handeispl&tzen angestellten Consuin eines oder
des anderen der vertragenden Tbeile veranlassl werden,
der AngebOrigen der ûbrigen Vereinsstaaten sich in vor-
kommendon r&llen môglichsl mit Rath nnd That an-
zanehmen.
Art 29. Der gegenw&rCige Vertrag triti mit dem
1. Janaar 1868 in Wirksamkeit.
Er soll, sofern er nicht vor dem 1. Jannar 1876 von
dem einen oder dem anderen der vertragenden Tbeile
anfgekûndigt wird, aaf weitere zwôlf Jahre nnd so
fort von zwOlf za zwôlf Jahren als veriftngert ange-
sehen werden.
Er soll aisbald zur Ratification der vertra^nden Tbeile
vorgelegt nnd die Answechselung der Ratifications -Dr-
knnden apfitestens am 31. October des laufenden Jahres
in Berlin bewirkt werden.
So geschehen Berlin, den 8. Jali 1867.
V. Pommer-Esche, v. Philipsbom. DeUmich Weber.
Gerbig. v. Thiimmél. v. Spiteemberg. Biecke.
Maihy. Etoald. Thon. v. Liebe.
Scblass-ProtocoIL
Yerfaandelt Berlin, den 8. Joli 1867.
Die Unterzeiohneten verdnigten sich hente^ om den in YoU*
maoht ihrer Hohen Committenten vereinbarten Vertrag ûber die
Fortdauer des Zoll- nnd Handelsvereins nach nochmaliger ge-
meinschaftlicher Dnrchlesnng zn nnterzeichnen, bei welcher Oe-
legenheit noch folgende, der Schlassyerhandlang; vorbehaltene
BrkUbmngen, Yerabrednngen nnd erl&ntemde Bemerknngen in
gegomftrtiges Behlnss-FtotocoU niedergelegi worden.
1. Zam Art. 1 des Yertragea.
1. Die Yerabrednng, welohe im Art 1 des Yerirages ilber
die Wirksamkeit der âselbst genannten Yertrftge getroffim isi,
BoU aoch anf dlcjeaiffen n&heren Bastimmnngeii und Abreden»
welche in den su jedem dieser Yertr&ge gehôiigen ProtoeoUen
enihalien sind, sowie ûberhaupt anf aile in Folge der ZoU-
vereinignngs-Yertrftge znm Yollznge derselben nnd znr weiteren
inneren Ansbildnng des Yereins getroffiBnen Yereinbarongen An*
wendnng finden. «
ZoUterem. 153
2. Dnroh die Begtimtnimg in diesem ArUkel wird der Be-
rfiokBÎohtigimg der in Sdileewig-Holttein bestehenâmi besondereQ
YerhÂltuime bei der daaelbgt Torsanehmenden ZoUorgaaiBation
nioht voxgegriffeD*
2. Zam Art 8 § 7 àe» Yertrages.
Man ist ûlrâreiQgekommeii, dass, als Aosnabine von dem bei
Antfôhmng der Yorsohriil im § 48 des ZoUgesetzes seither be-
folgten Orandsatze, Roheisen unà altes Bmoheisen, welohes for
Elaengiessereien, Hammerwerke nnd Walzwerke znr Yerarbeitung
aût der Bestimmiing eingeht, die daraos gefertigten Waaren in
daa Andand auszofihren oder fÛr den Ban von Seeschififen za
Terwenden, nnter den in der Anlage A. n&her bezeichneten Be-
dingungen nnd Controlen anf Yereinsrechnong zolllrei abgelassen
werden kann.
8. Zam Art. 4 des Yertrages.
Man ist darnber einverstanden, dass die Bestimmung im
Art. 4, indem ne die Fortdauer des in einzebien Yereinsstaaten
sur Zeit bestebenden Yerbots der Einfabr Ton Spielkartéh aus-
scbEeest, der Befbgniss der Yereinsrdgiemngen keinen Eintrag
thnt, wie Ton inlândiscben, so ancb yon den ans anderen Yereins-
staaten oder ans dem Yereinsanslande eingebenden Spielkarten
eine Stempelabgabe za erbeben. Letztere wird von jfiremden
Spielkarten mit keinem bôberen Betrage erboben werden , als
von dem im Lande der Erbebnng verferfcigten.
Spielkarten t welcbe ans dem flreien Yerkebr eines Yereins*
■taates nacb einem Yereinsstaate in welobem eine Stempelabgabe
evboben wird, zam Yerbleib oder zam Darohgange versendet
werden, onterliegen der IJebergangs8chein»Controle.
4. Zam Art 6 Nr. II. §§ 2, 8, 4, 6 nnd 7 des Yertrages.
Die im Art. 11 des Yertrages vom 16. Mai 1865 osier
Nr. n. §§ 2, 8, 4, 5 and 7 enthaltenen, anf die innere Stener
vom Tabak bezâglioben Yerabredangen sind in den Yertrag vom
heatigen Tage nor desbalb nicht abemommen worden, weil sie
îhre Erledigmig finden werden, sobald die im Art 8 § 4 des
Yertrages vom bentigen Tage geiroffene Beetimmong zor Aos-
ftbrmig gelangt sein wird; Sie bleiben daher bis za diesem
Zeitpankte in voiler ^^ksamkeit
6. Zam Art 5 § 5 des Yertrages.
Eine Uebersiobt der Steoersatze, welcbe in denjenigen Yereinsp
stMiten, wo innere Steoem aof die Hervorbringnng oder Zn-
bereitang gewisser Erzeagnisse gelegt sind, von den gleiobnamigen
vereinslândisehqn i^rzeagnissen erboben oder bei der Ansftifar
•ololier Erzeagnisse naob anderen Yereinsstaaten raokvergntet
werden, iat ontor B. beigefôgt
154 Étati attemaudê.
6. Znm Art 6. des Yertrages.
In Benehanff aaf die sohon bisher zam ZoUverein gehdrig^
StMtea bleiben diejenigeo Anordnangen aufrecht erhalten, welche
rflcknchtlioh des erleiohterten Yerkehn der aasgesohlossenen
Luidestheile mit dem Hauptlande gegenw&rtig bestehen.
7. Zam Art. 8 § 3 des Yertrages.
Der ÂQ^and f&r die den Âussohflssen znr Verfiigang ge»
stellten Beamten wird zwischen dem Norddeatsohen Bande und
den sfiddeatschen Staaten naoh dem Verhaltniss vertheilt werden,
in welchem die in die Casse des ersteren fliessenden Zôlle nnd
Yerbraachsabgaben za denAntheilen stehen, welcbe die letzteren
von den nacb Art. 10 des Yertrages in die Gksmeinscbaft fallenden
Abgaben erhalten.
8. Zam Art. 8 § 6 des Yertrages*
Prenssen wird, nnbesohadet seiner aasschliesslichen Bereob-
tiffangt im Namen des Yereins Handels- nnd Sobifffabrtsvertr&ge
mit fromden Staaten einzageben, bei Yeitr&gen mit Oesterraicb
nnd der Sohweiz die angrenzenden Yereinsstaaten znr Tbeilnabme
an den dem Abschlass vorangehenden Yerbandlangen einladen.
Im Falle eine Uebereinstimmung niebt za erzielen, wird es
dessennngeacbtet bei der Beetimmnng des § 6 sein Bewenden
behalten.
9. Zam Art. 8 § 12 des Yertrages.
1. Die Fanctionen, welcbe darcb die im § 1 des gegen-
w&rtigen Protokolls bezeicbneten Bestimmongen , Abreden nnd
Yereinbarungen der Generalconferenz ûbertragen sind, geben
aof den Bnndesratb des Zollvereins fiber.
2. Man ist daraber einverstanden, dass der Bnndesratb des
ZoUvereins anob diejenigen seinem Gescbâftskreise angebôrenden
Angelegenbeiten zn erledigen bat, welcbe ans der Zeit vor dem
1. Jannar k. J. berrûhren nnd anf dem vertragsm&ssigen Wege
niobt baben erledigt werden kônnen.
10. Zam Art 12 des Yertrages.
«
Zor Yermeidong der Unzatrftglicbkeiten, welcbe die im
Art 12 des Yertrages vom beatigen Tage emeaerte Yerpfiicbtang
sar gegenseitigen Annabme der Silbermânzen bei allen Zollhebe-
stellen mit Rûcksicbt aaf die obwaltende Yerscbiedenbeit des
Mûnzfnsses berbeifûbren kann, ist verabredet, dass
a) die ans den Abreobnangen âber die gemeinsebafUichen
Einnabmen sicb ergebenden Heraaszablangen an andere
Yereinsstaaten, soweit sie nicbt dnrcb die bei den ZoU-
csRsen einpegantrenen Mânzen des empfftTigenden Staates
oder der mit letzterem in genaoerer Uebereinstimmung
Zolhereiiê. 155
■iehenden Staaten geleîstet werden kôniien, nnr entweder
in Yereinstlialeni (Art 8 des MûxusTerirages vom 24. Ja-
npar 1867) oder in gamsen Thder- oder Oaldenstûeken,
nioht aber in Theilstâoken des llialen oder Gnldens ge«
Uâstet werden sollen; aaoh dass
b) die bei den Zolloassen soloher Vereinsstaaten, welohe naoh
Onlden reohnen, eingegangenen Theilstûcke des Thalers,
sowie nmgekehrt die bei den ZoUcassen der Staaten, die
nach Tbalem rechnen, eingegangenen Theilstûcke des
Gnldens, sofem der empfangende Staat sioh derselben nicht
doroh die ans der Abreclmung sioh ergebenden Herans-
sahlongen entledigen kann, aof Verlangen bei der n&ohst*
gelegenen landesherrlichen Casse des Vereinsstaates, dessen
Stempel sie tragen, gegen ganze Thaler- nnd resp. Golden-
st&oke ansgewecbselt werden sollen, ohne dass jedooh dem
8taate, welcher die Answechselang âbemimmti anderweite
Unkosten hierans erwachsen dfirfen.
11. Zam Art. 13 des Vertrages.
Die nnter G. anliegende Nachweisuig enthSlt diejenigen Be-
tr&ge, welohe bei dem Neubaa eines Seesohiffes fur die nioht
speoiell naohznweisenden ESsenbestandtheile ids Zollvergutong
hôchstens za gewfihren sind.
12. Zam Art. 14 des Vertrages.
Die nnter Nr. 6 f. 2 nnd 8, Nr. 10 c, Nr. 12 g., Nr. 19 a.
nnd b., Nr. 21 a. 1, Nr. 27 b., c, d. nnd e., Nr. 81 o., Nr. 86 b.
imd c, Nr. 88 b., c. nnd d. nnd Nr. 40 b. nnd o. der zweiten
Âbtheilnng des bis znm 1. Jnli 1865 gûltig ffewesenen Vereins-
tarift begnffenen Gegenstânde sollen, nngeaontet sie dnrch den
gegenwârtig bestehenden Zolltarif mit geringeren Zolls&tzen be-
legt sind, as dem im § 8 der Leipzi^er Messordnnng vom 4. De-
oember 1888 nnd den analogen Bestunmangen fllr andere Mess-
pUktze festgesetzten Minimalsatze, anoh femer oontoiahig bleiben.
18. Znm Art. 16 des Vertrages.
Mit Rncksicht anf das besonders nngfinstige Verhftltniss,
welches zwischen der Lange der Zollgrenze des Herzogthnms
Oldenborg anf der einen nnd dem Flâoheninhalte, sowie der
Bevôlkemng desselben anf der anderen Seite obwaltet, wird
Oldenbnrg ausnahmsweise ein Znschass za seiner Pauschsnmme,
nnd zwar anf Hôhe von 4600 Thalem, anch femer gewfthrt werden.
14. Znm Art 28 des Vertrages vom 4. April 1858.
Aof Grand der Verabredung nnter Nr. 18 des Schlnss-
Frotokolls vom 16. Mai 1865 ist fSr Oldenbnrg eine besondere
Directivbéhôrde erriohtet worden.
156 Étali aUemandê.
15. Zam Art 20 des Yertragea.
1. PMotflen wîrd sur Aosfibong der ihm naofa Art 20 des
Vertartget vom heatigen Tage zutteliendeB Contrôle anoh Beamte
der anderen Vereinsstaaten, nnter Beracksichtigang derWûiuohe
der betrefifonden RegieraDgeot verwenden.
2. Als Gnindlage ^er in diesem Artikel erwâhnten In-
Btmoiion, welche das QeBch&ftsrerh<niBS der den Direotivbe-
hôrden der Vereinsstaaten beizuordnenden Beyollmâohtigten
nâher bestimmen soll , ist Teràbredet worden , dasa ein Boloher
Bevollmâchtigter da, wo er seinen Sitz erhalten hat, die
naohetehend bestimmie Wirksamkdt anszuaben bereohtigt
eein boU.
a) Derselbe kann allen Sitsnngen der Direotivbehôrde bei-
wolrnen. Ëiae jede Verf&gnng und Anweisong, welohe
die leiziere oder deren Yoratand in Besiehong aof die
Yerwaltung der gemeinachaftlichen Âbgaben an die ibr
nntergeordneten Behôrden ergehen lâsat, mnaa vor
der Anafertigong ibm, aofem er am Orte anweaend iat,
znr Einsicht im Goncepte vorgelegt und darf nioht
eher aoagefertigt werden, ala nachdem er sein Yiaa bei-
geaetzt bat.
b) Dieaea Yisa aoU der Bevollm&cbtigte swar weder yerweigem
nocb verzôgem dûrfen, bei Ertbeilang deaselben iat er
jedoch bereobtigt, wenn er befurchtet, daas aua dem Yoll-
znge der Yerfugong oder Anweiaung ein Nacbtheil for
den Zollverein entateben môcbte» aeine abweicbende An-
aicbt motivirt anf dem Goncepte zn yermerken und za
verlangen, dasa die Directivbebôrde wenigstens gleicbzeitig
mit dem Erlaaae der ôraglicben Yerfiîgnng an daa ibr
vorgeaetzte Bfiniaterium Beriobt erstatte.
c) Inaofem daaa Letztere nioht recbtzeitig Abhûlfe getroffen
haben, oder eine Yeratândigung mittolat Gorrespondena
der Miniaterien oder der obersten ZoUbebôrden der be*
trefienden Staaten nicbt inzwiaoben eingetreten aein aollte,
iat an den Bnndearatb dea Zoll^ereina zn recorriren, um
die Differenz nnd den etwanigen Anapracb anf Entaobi-
dignng dea Yereina gegen diejenige Regierung, deren Be-
hôrde dazu Yeranlassnng gegeben bat, znr Entacbeidang
zn bringen.
d) Za den fiefngniasen des BevoUmacbtigten gehôrt aach die
Yiaitatîon des Grenz- und Reviflionsdienatea aof der Zoll-
linie und dea Yerfahrena bei der Zoll- und Steuererbebung
in dem Gebiete, wo er beglaubigt ist, wobei deraelbe ai<£
der Beihûlfe der ibm bierzu zngewieaenen Beamten be-
dienen kann. Er iat jedoch nicbt berechtigt, bei aolchen
Re^iaionen Befeble an die Zoll- oder Stenerbeamten sa
ertheilen oder Anordnungen in der Yerwaltung zu treffen,
▼ielmehr kann er nur bei der betreffenden Dii«ctivbebôrde
die aobleunige Abatellnng der von ihm etwa entdeckten
Mângel in Antcag bringen*
Zathereln. 15^
e) ESb fltelit dem Berollmâchtigteii, wie jedem Ifitgliede der
DiiectiTbehôrde, die Einsiebt der Aûten, Bûcher, Beoh-
nnngen nnd Register etc. sowohl dieeer Behdrde, als andh
der ZoU- and SteuererhebnngB-Behôrden sa.
f) Er kann die Rechnongen âber die gemeinsobaftliohen
Abgaben prûfen and dagegen Eîrinnerangen xnachen, ohne
jedoch die Fûhrong and Abnahme derselben, ingleiohen
die Entscheidang der Erinnerungen durch die dem Bedi-
nangsfohrer vorgesetzte Dienstbehôrde aofzohalten. Findet
er die Entscheidang dem Vereinsinteresse nieht eni-
•prechend, bo hat er den betrefienden Gegenstand bei dem
Bondearathe sur Anzeige sa bringen.
16. Zum Art. 32 des VértrageB.
lu. Betreff des Betragea des GfaaasBeegeldes im Eônigreiohe
Sachaen and in denjenigen au dem ThûringiBchen Vereine ge*
hôrigen Lftndem, wo die Meilen eben so lang als die Sâchsischen
Meilen sind, verbleibt es bei den darûber in den Sohlassproto-
koUen en den Yertr&gen vom 80. Marz and 11. Mai 1888 ge-
troffenen Verabredongen.
17. Zam Art 26 des Vertrages.
Man ist darûber eînverstanden, dass die im dritten AbsatEe
des Art. 26 bezeichneten Gewerbetreibenden and Reisenden
Waaren zam Yerkauf aach femer nicht mit sicb fûhren, aaf-
gekaafle Waaren aber selbst nach dem Bestimmangsorte mit-
nehmen dûrfen.
Das hiemach anzuwendende Formular fur die Gewerbe-Legi-
tîmationskarten ist anter D. beigefagt.
Die s&mmtliohen Bevollmftchtigten ertheilen sioh gegenseitig
die Zosicherong, dass, wie dies auch bei den frûheren Zoll-
▼ereinigangs-Verirftgen gesohehen ist, ihre Regierangen mit der
Ratification des Vertrages zogleich auch die im gegenwârtigen
ProtokoU enthaltenen Yerabredungen , ohne weitere fôrmliohe
Ratification derselben, als genehmigt ansehen and aufrecht er-
halten werden.
Der Yertrag ward hieraaf in einem Exemplare, welches fur
den Oesammtverein im Eôniglich Preussischen Qeheimen Staats-
archiv aufbewahrt werden soil, von den Bevollmachtigten nnter-
zeichnet und nntersiegelt, and soUen die bereits vorbereiteten
Abdracke Preassischer Seits naoh erfolgter Beglaubigung sofort
den Bevollmâchtigten der ûbrigen Yereinsregierangen zngestellt
werden.
Naohdem endlioh noch constatirt war, dass die Ratification
des Yertrages far den Norddeatschen Bund nar durch dessen
PrAsidiom za erfolgen habe , and dass , wie bereits m frûheren
ihnliohen F&llen geschehen, eine solohe Form der
158 EtatÊ aOeuumdê.
gew&Ut warden kôime, wodoroh der GegeiiBtaad der letsteren,
ohne ToUatândige Einraokang der Vertragtartikel, hinlânglich
genaa bneichnet wird, wnrde anch gegenwâriigee ProtokoU in
emem £2xemplare naoh gescheheûer Verlesang onteraeiolinet and
von den Eôniglich Preossisohen BeTollmàchtigien , untar dem
Vorbehalte der alsbaldigen Mittheilnog beglaabigter Abdr&cke
an die ûbrigen Bevolhnâohtigten , nebst dem Yertrage, Behofs
der weiteren Befordemng an au Kônigliche Geheime Staatsarohiv,
in Empfang genommen.
G. w. 0.
o. Pommer -JBêchê, v, FhUipshom, Delbrilek, Wêber,
Oerbiç, v. ThUmmêl, v. Spitzemberg, Bùcke.
Maiky. EwakL Thon, v, Liebe.
Anlage «n Nr. 2 des Sofalnfis-Protokoll».
A.
1) Die Begonstigung wird nor solchen Fabricanten ertheilt,
welohe in Bedenung aof die Beobaohtong der Zollgeeetie
onbescholten sind.
2) Den Fabricanten wird eine nnter amtlidiem MitverBbhlaase
stehende Privainiederlage von aoslândiBchem Robeiaen aller
Art nnd altem Bracheisen bewilligt, fur welche sie aof ibre
Eosten einen sicheren verschliessbaren Raum berzarichten
baben. Die allgemeinen Bestimmungen ûber die onter Mit-
ver8chlo88 der Zollbebôrde stebenden Pri^atniederlagen finden
aof dièse Niederlage gleicbmâssig Anwendung.
Die Niederlegang des Bob- and Brucbeisens kann aacb
in einer ôffentlicfaen Niederlage stattfinden.
8) Bei der betreffenden Zoll- oder Steœrstelle wird fiir jeden
Fabricanten ein Conto gefuhrt, in welcbem die Mengen des
eingefabrten , in die Niederlage gebracbten, aoslândisoben
Bob- and Bracheisens and £e Gattang and Mengen der
darans verfertigten , in das Aosland aosgef ahrten , in einer
Ôffentlichen Niederlage niedergelegten oder fôr den in-
Iftndisoben Scbiffbaa verwendeten Waaren naohgewiesen
werden.
4) Wenn ans der Niederlage Rob> oder Bracbeîsen zar Yer-
arbeitang fur das Aasland oder za Sobiffbaagegenstftnden
entnommen werden soll, so bat der Fabricant der betreffenden
ZoU- oder Steaerstelle solohes onter Angabe der daraas zn
verfertigenden Waaren zeitig zavor mittelst schriftlicher
Anmeldong anzazeigen.
Die angemeldete Menge wird aas der Niederlage ver-
abfolgt, der Abgang aaf der Anmeldong besobeinigt ond im
Conto bemerkt.
5) Die Absohreibong vom Niederlageconto erfolgt, nacbdem die
Aosfobr, die Niederlegong in einer Ôffentlicben Niederlage
oder die Yerwendong zom Scbiffbaa der ans dem venb-
ZoUverekt, 169
Iblgten Rûh- oder Braoheisen verfertigten Gegenstft&de be-
schemigt worden , and zwar aof Hôhe des Gewichtee dieser
Qegenstànde.
6) Âm Sohlasse jedea Qoartals wîrd der Zollbetrag fUlig, weleher
der Differenz zwiBohen dem Qewiohte der im Laofe des Tor-
leUten Qnartab von der Niederlage abgemeldeten und dem
Gewiobte der im.Laafe des letzten Qnartals von dem Nieder-
lageoonto abgesohriebenen Menge entspricht* Ist die letstere
Menge grôsser ala die erstere, so kommt die Differenz bei
dem nftâisten Quartalabschlasse zur Anreohnnng.
7) Lagerrevisionen finden ganz nach dem ËrmeBsen der 2jo11-
verwaltong statt, jedenfalls aber wird mindeatens einmal im
Jahre eine Beviaion der ganzen Niederlage vorgenommen.
8) Die Fabrikanten haben die ûber den Fabrikbetrieb zn luhreii-
den Bâcher (Fabrik- oder Betriebsbucher) so einzoriohtenf
dass daraoB ohne beeondere Scfawierigkeiten eraehen werden
kann, welohe Arten von Waaren herg^stellt flind und welohe0
Blaterial daza benntzt worden ist.
Die EliDsicht dieser Fabrik- oder Betriebebûcher ist den
mit der Beaofsichtigang der Fabrik beaoftragten Beamten
jederzeit zn gestatten.
Âach sind die Fabrikanten verpflichtet, auf Verlangen
des Haaptamtes, die Einsioht ihrer sonstiffen Qesch&ftsbncher
mid Correspondenzen zn gestatten, om Ueberzeogang davon
zn gew&hren, wessen Bestellungen sie aosfôhren, sowie ob
and in welohcm Umfange sie inlandisohes Ëisen oder Eiaen-
waaren beziehen.
9) Der Zoliverwaltnng bleibt femer vorbehalten, naoh Befinden
weitere Gontrolen anzaordnen, namentlioh aber den Betrieb
der Fabriken dorch Aofsiohtsbeamte speciell aberwacben za
laasen. Diesen Beamten ist der Zutritt za allen Fabrik-
râumen za jeder Tageszeit ond auch zur Naohtzeit so lange
za gestatten, als in der Fabrik gearbeitet wird.
10) Die ZoUverwaltang ist befugt, die Begiinstigang jederzeit
znr&okzonehmen.
Die Zor&cknahme soll immer erfolgen, wenn ein Fabrikant
wegen Deiraadation die gesetsliche Strafe verwirkt bat, und
aie kann insbesondere aach dann aosgesprochen werden,
wenn ein Buchfuhrer oder Arbeiter der Fabrik in solcher
Art wegen Yergehangen, weiche er im Interesse des Fabri-
kanten verûbt bat, mit Strafe belegt worden ist.
11) Die Fabrikanten haben sich einer ven der Directivbehôrde
za bestimmenden Conventionalstrafe bis zu der Samme von
100 Thalem in allen Fâllen zo unterwerfen, in welohen sie
den im Interesse der ZoUverwaltang von den zastàndigen
ZoU- oder Steaerbehôrden getroffenen Anordnangen keine
Folge leisten, vorbehaltlich der ZariàcknsLhme der Begonsti»
gong bel fortgesetzter Weigerong,
MO Zolhereh et Pimiguqif.
31.
TtiÊUé d^amiliéy de commerce ^ et de mmgation
entre la Prusse et les autres Etats du ZoUverem
allemand d^uine part et la République de Paraguay
foutre part; signé àAsuncion, le 1^ août i860!^)
Texte allemand.
Seine Kônidiche Hoheil der RegenI, Prinz von
Preussen, im Namen Seiner Majest&t des Kônigs von
Preussen, sowohl fur Sich, als in Vertretung der dem
Preussischen Zoll- und Steuer-Systeme angeschloasenen
souverainen Lânder und Landeatheile, nâmlich des Gross-
herzogthams Luxembarg, der Grossherzoglich Mecklen-
burgischen Enclaven Rossow, Netzeband and Schônberg,
des Grossherzoglich Oldenburgischen Fûrstenthums Birken-
feld, der Herzogthûmer Anhalt-Dessau-Kôthen and An-
balt-Bernl^an;, der Fflrstenihûmer Waldeck und Pyrmont,
des FOrstentbams Lippe und des Landgrâflich Hessischen
Obérants Meisenheim, aïs auch Namens der flbriçen
Mitglieder des Deutschen Zoll- und Handelsvereins,
nâmiioh der Krone Bayern, der Krone Sachsen, der
Krone Hannover zugleich in VertreiUDg des Fûrstenthums
Schaumburg- Lippe, urtd der Krone Wârtiemberg, des
Grossherzogthums Baden, des Kurfûrsienthums Hessen,
des Grossherzogthums Hessen, zugleich das Land«
Îrâflich Hessische Amt Homburg vertretend, der den
hûringischen Zoll- und Handelsverein bildenden Staaten,
namendich des Grossherzogthums Sachsen, der Herzog-
thûmer Sachsen - Meiningen , Sachsen - Altenborg and
Sachsen-Coburg und Gotha, der Fûrstenthûmer Scnwarz-
burg-Rudolstadt und Schwarzburg-Sondershausen, Reuss
ftlterer und Reuss jûngerer Linie, des Herzogthums
Braunschweig, des Herzogthums Oldenburg, des Her-
zogthums Nassau und der freien Stadt Frankfurt einer-
seits, und Seine Excellenz der Prâsident des Frei-
staates Paraguay andererseits, von dem Wunsche beseelt,
die Freundscnafts-, Handels- und SchififBhrts-Beziehungen
*) En allemand et en espagnol. Les ratifications ont été
échangées à Asandoo, le 29 octobre 1861.
AnUHé^ eommeree et nadgatian, 161
Bwiflohen den Staâten des ZoUvereins and dem Freisiaaie
Paraguay anszadehnen und zn befestigen, haben es fur
zweckmâssig und angemessen eracbtet, Unterhandiongen
za erôffnen nnd zu gedachtem Behufe einen Verirag
abznschliessen and baben za dem Ende zu Bevollm&ch-
Ugten eraannt, n&mlich:
Se. Kônigliche Hobeît der Régent, Prinz von Preassen
Allerbôcbst Ibren Geschâftstr&ger bei dem Frei-
staate Paraguay Herrn Friedrich von Gûlich, ond
Se. Excellenz der PrSsident des Freistaates Paraguay
den Paraguayischen Bârger Francisco Sanchez,
Hînister der aaswârtigen Angelegenheiten,
welche, nachdem sie ihre Vollmachten sicb mitgetheilt,
and solcbe in gâter und gehôriger Fonn befnnden haben,
fiber nachstehende Artikel ûbereingekommen sind:
Art t. Zwischen den Staaten des Zollvereins und
dem Freistaate Paraguay, sowie zwischen den Unter-
thanen und Bûrgem derselben ohne Unterscbied der
Personen und Orte, soll vollkommener Friede und auf-
richtige Freandschaft bestehen. Die hohen contrahirenden
Theile werden fOr die bestândige und fortdauemde Er*
haltang dieser Freandschaft und dièses guten Einver-
nebmens nach Krâften Sorge tragen.
Art*2. Der Freistaat Paraguay gesteht, Kraft des
ihm zustândigen Landeshoheitsrechts, der Handelsfla^ge
der Unterthanen der Zollvereins-Staaten die fireie Schiff*
fahrt za auf dem Flusse Paraguay bis Asuncion, der
Haaptstadt des Freistaates, so wie auf der rechten Seite
des rarana von dem Punkte an, wo derâelbe zum Frei-
staate gehôrt, bis zur Stadt Encamacion. Die Unter-
thanen der Zollvereins-Staaten sollen mit ibren Schiffen
nnd Ladungen frei und sicher in die vorerw&hnten Orte
ond HSfen einlaufen und aus denselben ausiaufen, sie
sollen in aiien Theilen der genannten Gebiete bleiben
and sich wohnhaft aufhalten, Hâuser und Waarenlager
mietben and mit Natur- und Gewerbs-Erzeugnissen und
Gegenstftnden des erlaubten Yerkehrs aller Art, so weit
es die Gesetze des Landes gestatten, Hande/ treiben
dflrfon, vorausgesetzt, dass sie sich dabei den Ge brfiuchen
and bergebrachten Gewohnheiten des Landes unterwerfen.
Sie kAnnen ibre Ladungen in dem Hafen von Pilar oder
m denjenigen Orteo, in welehen sonst der Handel mit
if(Mw. EêemU gé^ Tamê XIX. L
16^ Zotherem et Paraguay.
anderen Natîonen erlaobt ist, vollstftndîg oder iheilweite
lOschen, oder ihre Fahrt mit der ganzen oder mit einem
Theile der Ladang bis za dem Hafen von Asoncion fort-
setzen, je nachdem der SchiffsfQhrer, der Eîgenthûmer
oder der anderweit gehôrig Bevollmâchtigte dies fur
angemessen erachtet.
In gleicher Weise sollen diejenigen Bûrger von Paraguay
behandeit werden, welche mit Ladungen in Schiffen des
Zollvereins oder Paraguay's nach den H&fen der 2iOll-
vereins-Staaten kommen.
Art. 3. Die hohen contrahirenden Theile kommen
dahin ûberein, dass jede Begûnstiffung, jedés Yorrecht
ond iede Befreiung in Handels- oder Schifffahrts-Ange-
legenheiten, welche einer voq ihnen den Unterthanen
oder Bûrgern ii^end eines anderen Staates gegenwârtig
bereits zagestanden hat oder kûnftig zogesteben môchte,
bei Gleichbeit des Falls und der Umstânde, aaf die Unter-
thanen oder Bûrger des andern Theils aasgedehnt werden
soll, und zwar unentgeltlich, wenn das Zugestandniss zu
Gunsten jenes andern Staates unentçeitlich gemacht, oder
gegen eine entsprechende Entschâdigung, wenn das Zu-
gestandniss bedmgungsweise erfoigt war.
Art 4. Es sollen auf die Einfuhr oder Ausfohr von
Nator- oder Gewerbs-Erzeugnissen der beiden .con-
trahirenden Theile keine anderen oder hôheren Abgaben
gelegt werden, als diejenigen, welche von gleichnami^n
Gegenstânden, sofem sie Nator- oder Gewerbs-Erzeugnisse
anderer fremder Lânder sind, gegenwârtig oder kûnftig
zu entrichten sind. Aoch sollen keinerlei Gegenstânde
des Handels, welche Natur- oder Gewerbs-Erzeugnisse
der Gebiete eines der beiden contrahirenden Theile sind,
bei der Einfuhr in die Gebiete oder bei der Ausfuhr aus
den Gebieten des anderen Theils mit einem Verbot belegi
werden, welches nicht gleichmâssig auf die Einfuhr oder
auf die Ausfuhr gleicher Gegenstânde aus oder nach den
Gebieten jeder anderen Nation ausgedehnt wird.
Art. 5. In den Hâfen des Freistaates Paraguay sollen
von den Schiffen der Zollvereins -Staaten an Tonnen-
geldern, Leuchtthurm- oder Hafen -Abgaben, Lootsen-
gebfihren, Bergegeldem in Fâllen von Seeschâden^oder
Schifibruch, oder andern ôrtlichen Abgaben, keine anderen
oder hôheren Auflagen oder Lasten erhoben werden, aie
diqenigen, welche in den nâmlichen Hâfen von Para-
Amitiéy eamtneree et namgoKan. 1€8
ffBayîflohen Schiffen za zahlen siod. Ebenso sollen in
oen Hâfen der Zollvereins-Staaten von Paraguayischen
keine anderen oder hôheren Abgaben erhoben werden,
als diejenigen, welche in denselben Hftfen von Schiffen
der ZoUvereins-Staaien zu zahlen sind.
Art. 6. Bei der Einfahr and Ausfohr aller Waaren,
welche jetzt oder kûnftig in die Gebiete der Zollvereins-
Staaten oder Paraguay s gesetzlich eingefûhrt werden
dûrfen, sdllen. die nâmiichen Abgaben erhoben werden,
die Einfahr oder Aasfahr maç in Schiffen der Zollvereins-
Slaaten oder Paraguay's erfoTgen.
Art. 7. Aile Schiffe, welche nach den Gesetzen der
ZoUvereins-Staaten als Schiffe dieser Staaten, und aile
Schiffe, welche nach den Gesetzen von Paraguay aïs
Paraguay ische Schiffe zu betrachten sind, sollen fur die
Zwecke des gegenwârtigen Vertrages als Schiffe der
Zkillvereins-Staaten, beziehungsweise raraguay's betrachtet
werden.
Art 8. Die Unterthanen der Zollvereins-Staaten sollen
in dem Freistaate Paraguay die n&mlichen Einfuhr- und
Aosfuhr-Abçaben zahlen, welche von Paraguayischen
Bûrgem nach den gegenwârtig bestehenden oder kûnftig
zn erlassenden Gesetzen zu zahlen sind. Ebenso sollen
dièse letzteren in den Staaten des Zollvereins dieienigen
Abgaben zahlen, welche fur Unterthanen dieser dtaaten
gegenwârtig bestehen oder kanflig eingefûhrt werden.
Art. 9. Allen Kaufleuten, Schiffsfûhrern und anderen
Personen, welche Unterthanen oder Bûrger eines der
beiden contrahirenden Theile sind, soll es in den Ge-
bîeten des anderen vôllig freistehen, ihre Geschâflte seibst
zo betreiben oder die Betreibong derselben an Agenten,
H&kler, Factoren oder Dolmetscher, welche sie dazu nach
Gutdânken w&hlen, zn iibertragen. Sie sollen nicht ge-
halten sein, hierbei andere Personen zu verwenden, als
diejeniffen, deren sich aiich die Eingebomen bedienen,
oder denjenigen Personen, welche sie hierbei zu be-
schâftiçen fur angemessen halten, einen hôheren Lohn
oder eine hôhere Yergûtung zu zahlen , als in gleichem
Falle von Eingebomen gezanlt werden.
Art. 10. Die Unterthanen der Zollvereins -Staaten
aoUen in Paraguay und die Bûrger von Paraguay sollen
in den Gebieten der Zollvereins -Staaten dieselbe voile
Fieîheii geniessen, welche jetzt oder in Zaknnft den
L2
164 ^Zolherem et Paraguag.
Eingeborenen zastehi, aile Gegenslftnde des geselxM
erlaubten Handels einzakaofen nnd zu verkaufeD, von
wem oder an wen es ihnen beliebt, und die Preise daffir
nach GatdQnken festzosetzen, ohne dabei darch Monopole,
Vertrâge oder aasschliessiiche Einkaofs- oder Verkaafs-
Privilegîen beschr&nkt za sein. Sie sind iedoch in dieser
HinsicfaI den gesetzlich eingefûhrten allgemeinen nnd
ordentlichen Abgaben und Auflagen anterworfen.
Die Unterthanen und Bûrger eines jeden der beiden
contrahirenden Theile sollen in den Gebieten des anderen
Theiles vollen und voilkommenen Schuiz fur ihre Personen
und ihr Eigenthum geniessen und zur Verfolgung und
Vertheidigung der ibnen zustehenden Rechte freien und
offenen Zutritt zu den Gerichtshôfen haBbn. Sie sollen
in dieser Beziehunç dieselben Rechte und Privilegien
geniessen, ^ie die eingeborenen Unterthanen und Bfîrger;
auch soll es ihnen freistehen, in allen Rechtsfïillen sich
derjeniçen Advocaten, Sachwalter oder Agenten aller Art
su bedienen, die sie dazu fur geeignet erachten.
Art. 11. In Allem, was die Hafenpolizei, die Be-
ladung und Lôschung der Schiffe, die Lagerung und
Sicherheit der Waaren, Gûter und Effecten, die testa-
mentarische oder anderweite Erbfolge in bewegliches
Vermôgen, die Verfûgung ûber bewegliches Eigenthum
^'eder Art und Benennung miiteist Verkaufs, Schenkung,
Tausch, Testament oder auf irgend eine andere Art be-
trifil, sowie in Allem, was auf die Rechtspflege Bezug
bat, sollen die Unterthanen und Bûrger eines jeden der
contrahirenden Theile in den Gebieten des anderen Theiles
die nâmiichen Rechte, Privileçien und Freiheiten geniessen,
wie die eingeborenen Unterthanen und Bûrger, und sie
sollen in keiner dieser Beziehungen mit anderen oder
hôheren Auflagen oder Abgaben, ais denjenigen betroffen
werden, welche jetzt oder kûnftig von eingeborenen
Unterthanen oder Bûrgern zil zahlen sind, wobei sie
jedoch stets den ôrflicnen Gesetzen und Einrichtungen
des Landes unterworfen bleiben. Im Fall ein Unterthan
oder Bûrger eines der beiden contrahirenden Theile in
dem Gebiete des anderen ohne letztwillige Verfûgung
oder Testament stirbt, so soll der General-Consul, Consul
oder Vice-Consul der Nation, welcher der Verstorbene
angehôrte, oder in dessen Abwesenheit derVertreter des
Gênerai-Consuls, des Consuls oder Vioe-Consob, soweit
Amitiéy commerce et naeigaUan. 165
die Gesetze jedes Landes dies gesiatlen, im Interesse der
gesetzlidien Erben and der Glâubiger, das Eigenthum,
welches der Verstorbene hinterlassen hat, bis dabin ûber-
nehmen, dass der gedaobte General-Consul^ Consul oder
Vioe-ConsuK oder deren Yertreter einen Tesiaments-Exe-
ootor oder Garator emanoi haben wird.
Art 12. Die Dnterthanen der Zollvereins-Staatent
welcbe sîch in dem Freistaate Paraguav wohnhaft anf*
balten, and die Bûrger des Freistaates Paraguay, welcbe
ttch in den Gebieten der Zollvereins-Staaten wohnbaft
aaiballen, sollen von allem nnfreiwilligen Militairdiensi
zor See wie za Lande, und von allen Zwançsanleihen
oder militairischen Contribotionen oder Reqnisitionen be-
freit bleîben, und sie sollen nicht gezwungen werden,
andere oder hôhere Lasten, Reqnisitionen oder Abgaben
ZQ zahlen, als diejenigen, welcbe von den eingeborenen
Untertbanen oder Bârgern za zahlen sind.
Art. 13. Jeder der beiden contrahirenden Theile soll
die Befagniss haben, zum Schutze des Handels Consuin
za bestellen , welcbe in den Besitzungen und Gebieten
des anderen Theils residiren; bevor jedoch ein Consul
seine Functionen als solcher ausûbt, soll er von derRe-
giemne, an welcbe er abgesendet worden, in der ge-
Drâacniicben Form bestâtigt und zugelassen werden, und
ein jeder der contrabirenden Theile kann die Residenz
von Consain an denjenigen besonderen Plâtzen, wo er
seiches fur angemèssen erachtet, aasschliessen. Die
diplomatischen Agenten und Consuin der Zollvereins*
Staaten in dem Freistaate Paraguay sollen aile Vorrechte,
Ezemtionen und Befreiungen geniessen, welcbe den diplo-
matischen Agenten und Consuin irgend einer anderen
Nation gegenw&rtig zugestanden sind, oder spâter werden
zugestanden werden, und ebenso sollen die diplomatischen
Agenten und Consuin des Freistaates Paraguay in den
Gebieten der Zollvereins-Staaten aile Vorrechte, Exem-
tionen und Befreiungen geniessen, welcbe den diplo-
matischen Agenten und Cousuln irgend einer anderen
Nation gegenwârtig zugestanden sind oder kûnftig werden
zugestanden werden.
Art. 14. Zu grôsserer Sicherheit des Handels zwischen
den Untertbanen der Zollvereins-Staaten und den Bârgern
des Freistaates Paraenay wird vereinbart, dass, wenn za
irgend einer Zeit eine Unterbracbang der firenodscbaft'
166 ZoUcerein et Paraguag.
lichen Beziebungen oder unglûcklicber Weise eîn Bnich
zwischen den oeiden contrahirenden Theîlen eintreten
sollte, die Unterthanen oder Bûrger eines jeden derselben,
welche sich in den Gebieten des anderen Theiles nieder-
gelassen haben, ond daseibst ein Gewerbe oder eine
sonsiige Beschâftigang Ireiben, das VorreohI geniemen
aollen, daseibst za verbleiben und ihr Gewerbe oder ihre
BeschâftiguDg, ohne irgend welche Stômng ond in dem
vollen Genuss ihrer Freiheit und ihres Eigenthums^ so
lange fortzosetzen*, als sie sich friedlich verhalten und
sich keiner Vergehungen geçen die Gesetze schuldig
machen. Ihr Vermô^en und ihre Effecten, von welcher
Art und Beschaffenheit dièse auch sein môgen und gleich-
viel, ob solche sich in ihrem eiçenen Gewahrsam be-
finden, oder anderen Personen oaer dem Staate anver-
traut sindy sollen weder der Beschiagnahme oder Séque-
stration, noch ireend welchen anderen Auflagen oder
Ansprûchen als aenjenigen unterliegen, welchen auch
die Ëffecten und das Vermôgen eingeborener Unterthanen
und BOrger unterworfen sind. Zienen sie es jedoch vor,
das Land zu verlassen, so soll ihnen die erforderliche
Zeit vergônnt werden ihre Rechnungen in Ordnung zu
bringen und ûber ihr Eigenthum zu verfQgen und sie
sollen freies Geleit erhalten, uro sich in dem von ihnen
seibst gewâhlten Hafen einzuschiffen.
Demgem&ss sollen, in dem erwfthnten Falle eines
Bruches , die ôffentlichen Fonds der contrahirenden
Staaten nie confiscirt, sequestrirt oder zurûckgehalten
werden.
Art. 15. Die Unterthanen oder BCirger eines jeden
der beiden contrahirenden Theile, welcne in den Be-
sitzungen oder Gebieten des anderen Theils wohnen,
sollen in Beziehung auf ihre Hâuser, ihre Personen und
ihr Eigenthum den Schutz der Regierung in ebenso voll-
stândigem und weitem Umfange geniessen, wie die ein*
geborenen Unterthanen oder Bûrger.
In gleicher Weise sollen die Unterthanen oder Bûrger
eines jeden contrahirenden Theiles in den Besitzungen
und Gebieten des anderen Theiles voile Gewissensfreiheit
geniessen, und wegen ihres religiôsen Glaubens nichi
oelâstigt werden und diejenigen Unterthanen oder Bûrger,
welche in den Gebieten des anderen Theiles versterben,
sollen auf den ôffentlichen Begr&bnisspl&tzen oder an
AmiHéj cùnmietee et naitigatian. 167
hieno besonders bestimmten Plâizen mit angeroessener
âasserer Wûrde beerdigt werden.
Die Untertbanen der Zollvereîns-Slaaten, welche sich
innerbalb der Gebiete des Freistaates Para^ay wohnhaft
aofhahen, sollen die Freiheit geniessen, pnvatiro und in
ihren WobnaDgen oder in den Wohnangen and Dienst-
rfiumen der Consain oder Vice-Consain ihres Landes
ibre Religionsçebrâuche and ihren Gottesdienst ans-
zQûben and sich daseibst angehinderi and anbelâstigt
zo versammeln.
Art. 16. Der çegenwârtige Vertrag soll bis zam
31. December 1865 m Kraft bestehen, and, wenn weder'
der eine noch der andere contrahirende Theil vermitteist
arotlicher Erkiârang seine Âbsicht, der Wirkang des
Vertrages ein Ziel za setzen, dem anderen ein Janr vor
Ablaaf jener Frist ankdndigt, so soll derselbe nocb ein
Jahr fortbestehen.
Es soll der Paraguayischen Regierang freistehen, die
in dem gegenwârtieen Artikel vereinbarte amtliche Er-
kiârang an Seine Majestât den Kônig von Preassen oder
an Allerhôchstdessen Reprâsentanten bei dem Freistaate
za richten.
Art. 17. Der gegenwârtige Vertrag soll von den
Regierungen der Zollvereins-Staaten innerhalb acht Mo-
naten, von Seiner Excellenz dem Prâsidenten des Frei-
staates Paraguay innerhalb zwôlf Tagen nach Unter-
zeichnang desselben ratificirt und es sollen die Ratifi-
cationen in dieser Haaptstadt innerbalb achtzehn Monaten
von demselben Datam an, oder wo môglioh frûher ans*
gewechselt werden.
Za Urkunde dessen haben die beiderseitigen Bevoll-
m&chtigten den Vertrag anterzeichnet and ihre Siegel bei-
fefugt in der Stadt Asancion den ersten Tag des Monats
agust ein Tausend acht handert and secbzig.
Friedrich von OiUich*
Francisco Sanchez,
168 Zolherem etc. ef Ckme.
32.
Traité d'amitié^ de commerce et de namge^itm entre
la Prusse et les autres États du Zolherein aile-
mandj les Grands-Duchés de Meklenbourg-Schwérin
et de Meklenbourg - Slréliti et les VMes libres
hanséatiques de Lubeck^ Brème et Hambourg d'une
part et la Chine dautre part^ suivi de deux tarifs^
de règlements commerciaux^ et de deux articles
séparés; signé à Tientsin^ le 2 septembre i86i*)
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Pnisse, agissant tant en Son
nom qu'an nom des autres membres de l'Association de
douanes et de commerce Allemande, savoir:
la Couronne de Bavière, la Couronne de Saxe, la
Couronne de Hanovre, la Couronne de Wurtemberg,
le Grand -Duché de Bade, TÉlectorat de Hesse, le
Grand -Duché de Hesse, le Duché de Brunswik, le
Grand-Duché d'Oldenbourg, le Grand-Duché de Luxem-
bourg, le Grand-Duché de Saxe, les Duchés deSaxe-
Meinmgen, de Saxe-Altenbourg ^t de Saxe-Coburg et
Gotha, le Duché de Nassau, les Principautés de Waldek
et Pvrmont, les Duchés d'Anhalt-Dessau-Cœthen et
d'Annalt-Bembourg, la Principauté de Lippe, les
Principautés de Schwarzbourg-Roudolstadt et Schwarz-
bourg- Sondershausen, de Reuss, ligne atnée, et de
Reuss, ligne cadette, la ville libre de Francfort, le
Grand - Baillage de Meisenheim du Landgraviat de
Hesse et le Baillage de Hombourg du Landgraviat de
Hesse, ainsi que
les Grands- Duchés de Mekienbourg-Schwérin et
de Meklenbourg-Strélitz et les Sénats de% Villes han-
séatiques de Lubeck, Brème et Hambourg
d'une part et
Sa Majesté l'Empereur de Chine
d'autre part,
*) En allemand, en français et en langue chinoise. Les
ratifications ont été échangées à Shanghai, le 14 janvier 1868.
AmUié, eammeree ef n&rigalim. 169
anoàrement dénreciz d'établir des rapporte d'amitié entre
les susdite Étete et la Chine, ont voulu les consolider
par un traité d'amitié, de commerce et de navigation,
réciproquement avanUgeux et utile aux sujets des Hautes
Puissances contractantes; à cet effet ont désigné pour
Leurs Plénipotentiaires:
Sa Majesté le Roi de Prusse
Son Chambellan le Sieur Frédéric Albert Comte
d'EuIenburç, Envoyé Extraordinaire et Ministre
Plénipotentiaire, Chevalier de Tordre de Taigle
rouge de la troisième classe avec le nœud, Che-
valier de Tordre de St-Jean de Jérusalem etc.
etc. etc.
et
Sa Majesté TEmpereur de Chine
Tchong-luen, Membre assistent du Ministère
des Affaires Étrangères de Pékin, Directeur-Général
des Greniers publics et Commissaire Impérial,
Tchong-heou, Soos-Secréteire d'État Honoraire,
Surintendant des trois ports du Nord et Com«
missaire Impérial adjoint,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs et
les ayant trouvés en bonne et due (orme, ont arrêté
les articles suivants.
Art 1^* Il y, aura paix oonstente et amitié per-
E'Iuelle entre les Étets contractente. Leurs sujets jouiront
ns les Étate respectifs des uns et des autres d'une
pleine et entière protection pour leurs personnes et leurs
propriétés.
Art 2. Sa Majesté le Roi de Prusse pourra, si bon
Loi semble, accréditer un agent diplomatique près la
oour de Pékin et Sa Majesté TEmpereur de Chine pourra
de même, si bon Lui semble, accréditer un agent diplo-
raatiaue près la cour de Berlin.
L agent diplomatique accrédité par Sa Majesté le Roi
de Prusse apra le droit de représenter diplomatiquement
les autres Etete Allemands contractente qui d'après le
présent traité n'ont pas le droit de se faire représenter
près la oour de Pékin par un agent diplomatique spécial.
Sa Majesté TEmpereur de Chine consent à ce que
TagenI diplomatique accrédité par Sa Majesté le Roi de
Prusse, ainsi que sa famille et lea gens de sa maison
résident à demeure fixe à Pékin, ou s'y rendent éven«
tneliement, aux choix du gouvernement Prussien.
170 Zolherem etc. et Orne.
Art. 3. Les agents diplomatiques de Prusse et de
Chine joairont réciproquement, dans le lieu de leur ré-
sidence, des privilèges et immunitiés que leur accorde le
droit des gens; leur personne, leur famille, leur maison
et leur correspondance seront inviolables. Ils ne pourront
|>as être restreints dans le choix ni dans l'emploi de
eurs employés, courriers, interprètes, serviteurs etc. etc.
Les dépenses de toute espèce qu'occasionneront les
missions diplomatiques seront supportées par les gou-
vernements respectifs.
Les Autorités Chinoises donneront à Tagent diplo-
matique de Prusse toutes les facilités possibles pour louer
un emplacement et une maison convenable à la Capitale,
quand il devra y établir sa résidence.
Art. 4. Les États Allemands contractants pourront
nommer en Chine un Consul-Général et dans les ports
et villes ouverts, où leurs intérêts l'exigeront, un Consul,
Vice-Consul ou Agent-Consulaire, chargés de traiter les
affaires de leurs nationaux.
Ces agents seront traités par les Autorités Chinoises
avec la considération et les égards qui leur sont dus, et
ils jouiront des mêmes privilèges et prérogatives que les
Agents-Consulaires de la nation la plus favorisée.
En cas d'absence de l'Agent-Consulaire Allemand les
sujets des Etats Allemands contractants auront la faculté
de s'adresser au Consul d'une Puissance amie ou, en
cas d'urgence, au Chef de la douane qui avisera an
moyen de leur assurer tous les bénéfices du présent
traité.
Art. 5. Les communications officielles de l'agent
diplomatique Prussien ou des Autorités consulaires des
États Allemands contractants avec les Autorités Chinoises
seront écrites en Allemand. Jusqu'à disposition ultérieure
elles seront accompagnées d'une traduction Chinoise, mais
il est expressément entendu que, en cas de dissidence
dans l'interprétation à donner au texte Allemand et au
texte Chinois, les Gouvernements Allemands prendront
pour exact le sens exprimé dans le texte Allemand.
De même les communications officielles des Autorités
Chinoises avec le Ministre ou les Consuls de la Prusse
et des États Allemands contractants seront écrites
en Chinois, et pour elles le texte Chinois fera foi.
Il est bien entendu que les traductions ne feront foi en
aucun cas.
ÂmUié, eanmeree el namgaUan. 171
Qaant aa présent traité, il sera expédié en lançae
Allemande, Chinoise et Française, dans le bat d'éviter
toute discussion altérieure et par la raison que la langue
Française est connue de tous les diplomates de rEurope«
Toutes ces expéditions ont le même sens et la même
signification, mais le texte Français sera considéré
comme le texte original du trailé, de façon que, s'il
y avait quelque part une interprétation différente du
texte Allemand et au texte Chinois, l'expédition Française
fera foi*
Art 6. Les sujets des États Allemands contractants
pourront s'établir avec leurs familles, circuler librement
et se livrer au commerce ou a leur industrie dans Im
forts et villes de Canton, Swatau (Tcheou-Tcheou), Amoi,
outcheou, Ningpo, Changhai, Tongtcheou, Tientsin,
Nieou-tchoang, Tchin-Kiang, Kue-Kiang, Hankau, puis
de Hiong-tcheou dans l'île de Hainan et de Tai-wan et
Tan-choui dans l'ile de Formose. Ils pourront circuler
librement d'un port à l'autre avec leurs navires et leurs
marchandises, y acheter ou louer des maisons, affermer
des terrains et bâtir des églises, des cimetières et des
hôpitaux.
Art. 7. Les navires de commerce des Etats Alle-
mands contractants ne pourront visiter d'autres ports que
ceux qui ont été déclarés ouverts par le présent traité.
Il leur est défendu de visiter d'autres ports ou de faire
un commerce clandestin sur la côte. Les navires qui
seraient surpris en contravention avec cette disposition,
seront ainsi que leurs cargaisons passibles de la con-
fiscation.
Art. 8. Les sujets des États Allemands contractants
pourront se promener dans le voisinage des ports ouverts
au commerce h une distance de cent (100) lis et pour
un temps ne dépassant pas cinq (5) jours.
Quant à ceux qui désireraient se rendre dans l'in-
térieur de l'Empire, ils devraient être munis de passe-
Eorts délivrés par les Autorités diplomatiques ou consu-
lires et visés par les Autorités locales Chinoises. Le
passe-port devra être exhibé à toute réquisition.
Dans le cas oà les voyageurs ou commerçants des
États Allemands contractants auraient perdu leurs passe-
ports, il serait loisible aux Autorités locales de les retenir
jusqu'à ce qu'ils aient pu se procurer de nouveaux
passe-ports, on de les faire reconduire au Consulat le
172 Zolhereiiê etc. et Chine.
plas voisin âans les maltraiter en ancane façon ni per-
mettre qu'ils le soient
Il est bien entendu qu'on ne délivrera aucun passe-
port pour les lieux occupés par les rebelles; on attendr»
pour le faire que ces lieux 'soient entièrement pacifiés.
Art. 9. Les sujets des Etats Allemands contractants
pourront choisir librement et h prix débattu entre les
Earties des compradors, interprètes, écrivains « ouvriers,
ateliers et domestiques de toutes les parties de la Chine,
et de même ils pourront louer des embarcations pour
le transport des personnes et des marchandises. Ils
pourront également apprendre la langue ou les dialectes
du pavs à Taide de Cmnois et leur enseigner des langues
étrangères. On ne mettra aucun obstacle. à la vente de
livres Allemands et a Tachât de livres Chinois.
Art. 10. Ceux qui suivent et enseignent la religion
chrétienne jouiront en Chine d'une pleine et entière pro-
tection pour leurs personnes, leurs propriétés et l'exercice
de leur culte.
Art. 11. Lorsqu'un bAtiment d'un des Etats Alle-
mands contractante arrivera dans les eaux de l'on des
ports ouverts au commerce étranger, il aura la faculté
d'engager tel pilote qui lui conviendra pour se faire
conouire dans le port. De même, quand, après avoir
acquitté toutes les charges légales, il sera prêt a mettre
à la voile, il pourra prendre un pilote à son choix pour
le sortir du port.
Art 12, Dès qu'un navire de commerce, appartenant
à un des États Allemands contractants, sera arrivé dans
un port, le chef de la douane déléguera, si bon lai
semble, un ou plusieurs préposés pour surveiller le navire
et empêcher qu'il ne se pratique aucune fraude. Ces
préposés pourront, selon leurs convenances, rester dans
leur propre bateau ou se tenir à bord du bAtiment
Les trais de leur solde, de leur nourriture et de leur
entretien seront h la charge de la douane Chinoise et
ils ne pourront exiger aucune indemnité on rétribution
quelconque des capitaines ou des consignataires. Tonte
contravention à cette disposition entraînera une punition
proportionnelle au montant de l'exaction, laquelle sera en
outre intégralement restituée.
Art 13. Dans les vingt -quatre (24) heures qui
suivront l'arrivée du navire de commerce, le capitaine,
s'il n'est dûment empêché, et, h son défaut, le sabré-
AmUiéj eammerce et ma^igaUon. 178
oargoe on le consîgnataire, devra se fendre an Consulat
et y déposer ses papiers de bord et une copie da
manifeste.
Dans les vingt-quatre (24) heures suivantes le Consul
enverra au chef de la douane une note indiquant le nom
do navire, le rôle d'équipage, le tonnage et la nature de
son chargement
Si, par suite de la négligence du capitaine, cette
dernière formalité n^avait pas pu être accomplie dans les
quarante-huit (48) heures, le capitaine sera passible d'une
amende de cinquante (50) piastres par jour de retard;
la dite amende, toutefois, ne pourra dépasser la somme
de deux cents (200) piastres.
Aussitôt après la réception de la note sus-mentionnée
le chef de la douane délivrera le permis d'ouvrir la cale.
Si le capitaine, avant d'en avoir reçu le permis, avait
ouvert la cale et commencé a décharger, il pourrait être
condamné à une amende de cinq-cents (500) piastres an
plus, et les marchandises débarquées pourraient être
saisies.
Art. 14« Toutes les fois qu'on négociant d'un des
États Allemands contractants aura des marchandises à
embarçiuer ou à débarquer, il devra d'abord en demander
Pautorisation au chef de la douane. Les marchandises
embarquées ou débarquées sans cette autorisation seront
passibles de confiscation.
Art 15. Les sujets des États Allemands contractants
payeront sur toutes les marchandises qu'ils importeront
dans les ports ouverts au commerce étranger ou qu'ils
en exporteront, les droits qui sont mentionnés dans le
tarif annexé au présent traité; mais en aucun cas on
ne pourra exiger d'eux d'autres droits ou de droits plus
élevés que ceux exigés a présent ou à l'avenir des sujets
de la nation la plus favonsée.
Les règlements commerciaux annexés au présent traité
seront regardés comme partie intégrante de ce traité et
par conséquent comme obligatoires pour les Hautes Parties
contractantes.
Art. 16. En ce qui concerne les marchandises qui
d'après le tarif sont sujettes a on droit ad valorem, si
le négociant ne peut tomber d'accord avec l'employé
Chinois sur la valeur a fixer, chaque partie appellera
deux on trois négociants qni seront chargés d'examiner
Us marchandises» Le prix le plus élevé aoquel un de
174 Zolhereit^ etc. et Ckme.
ces marchands déclarerait vouloir les prendre, sera repaie
constituer la valeur réelle des dites marchandises.
Art 17. Les droits seront prélevés sur le poids net;
on déduira en conséquence la tare. Si le négociant
Allemand ne peut s'entendre avec l'employé Chinois sur
la fixation de la tare, chaque partie choisira un certain
nombres de caisses et de ballots parmi les colis, objets
du litige. Ils seront d'abord pesés brut, puis tarés. La
tare moyenne des colis pesés servira de tare pour tous
les autres.
Art. 18. Si, pendant le cours de la vérification, il
s'élève quelque difficulté sur d'autres points qui ne puisse
être résolue, le négociant Allemano pourra réclamer
l'intervention de l' Agent-Consulaire. Celui*d portera sur-
le-champ l'objet de la contestation à la connaissance du
chef de la douane et tous deux s'efforceront d'amener
un arrangement amiable. Mais le temps dans lequel
cette réclamation pourra être adressée au Consul, sera
de vingt -quatre (24) heures; si non, il n'y sera pas
donné suite.
Tant que la contestation restera pendante^ le chef de
la douane n'en portera pas l'objet sur ses livres, pour
ne pas empiéter de cette manière sur l'examen appro-
fondi et la solution de l'affaire.
Art. 19. Sur toutes les marchandises importées qui
auraient éprouvé des avaries, aura lieu une réduction de
droite proportionnée à leur déprécation. Cette réduction
sera déterminée équiteblement; mais si des contestations
s'élèvent, elles seront terminées ainsi qu'il a été stipulé
dans l'article seize pour les marchandises taxées ad
valorem.
Art 20. Tout bâtiment d'un des Étato Allemands
contractants entré dans un port Chinois pourra, quand
la cale n'a pas encore été ouverte, le quitter dans les
3uarante-huit (48) heures après son arrivée et se rendre
ans un autre port, sans avoir è payer ni droite de
tonnage, ni droite de douane, et sans être sujet au pave-
ment de quelque autre droit Les quarante -huit (48)
heures écoulées il devra payer les droite de tonnage.
Art 21. Les droite aimportetion seront acquittés
lors du débarquemement des marchandises et les droite
d'exportotion lors de leur embarquement Lorsque les
droite de tonnage et de douane dus par le bâtiment et
la cargaison auront été intégralement acquittés y le chef
Amitié^ commerce el naeigoHan, 175
de ia douane délivrera ane qaittance générale sar
Texhibition de laquelle FAgent- Consulaire rendra ses
niiers de bord au capitaine et lui permettra de mettre
a voile.
Art. 22. Le chef de la douane désignera une on
plusieurs maisons de change qui seront autorisées h
recevoir les droits dus pour le compte du Gouvernement
Les récépissés de ces maisons de cnange seront réputés
délivrés par le Gouvernement Chinois. Les payements
Soorront s'opérer en lingots ou en monnaies étrangères
ont le rapport avec l'argent sycé sera déterminé, suivant
les circonstances, de commun accord entre l'Agent-Con-
sulaire Allemand et le chef de la douane.
Art 23. Tout bâtiment de commerce des États Alle-
mands contractants jaugeant plus de cent-cinquante (150)
tonneaux paiera les droits de tonnage à raison de quatre
(4) maces par tonneau, et tout navire jaugeant cent-
cinquante (150) tonneaux et moins paiera à raison d'un
(1) mace par tonneau.
Lors au payement du droit précité le chef de la
douane délivrera au capitaine ou au consignataire un
certificat, sur l'exhibition duquel aux Autorités douanières
de tout autre port Chinois, ou il conviendrait au capitaine
de se rendre, on ne lui demandera plus de droits de
tonna^ durant quatre (A) mots à partir de la date de
la quittance générale mentionnée à 1 article vingt-un.
Sont exemptes des droits de tonnage les embarcations
employées par les sujets des États Allemands contractants
au transport de passagers, bagages, lettres^ comestibles
et de tous objets non sujets aux droits. Si les dites
embarcations transportaient en outre des marchandises
sujettes aux droits, elles resteraient dans la catégorie des
navires jaugeant moins de cent-cinquante (150) tonneaux
et paieraient un droit de tonnage d'un (1) mace par
tonneau.
Art 24. Les marchandises qui auront acquitté dans
un port Chinois les droits de douane liquidés d'après le
tarif, pourront être transportées dans l'intérieur do pays
sans avoir à subir aucun autre charge que le payement
des droits de transit. Ces droits seront perçus suivant
le taux actuellement en vigueur et ne seront susceptibles
d'aucune augmentation future. 11 en sera de même
des marchandises transportées de l'intérieur du pays à
on port
176 Zolherein etc. et Ckme.
Les droits de transit afférents aux produits tran8<«
portés de Pinténear à an port et aax marchandises
transportées d'un port h l'intérieur pouiront être acquittés
par un seul payement.
Si des fonctionnaires Chinois, contrairement h la
teneur du présent article, exi^ient des rétributions illé«
gales ou prélevaient des droits plus élevés, ils seraient
punis suivant les lois de la Chine.
Aft. 25. Le capitaine d'un navire appartenant à un
des États Allemands contractants, qui sera entré dans
un port Chinois et qui voudra n'y décharger qu'une
partie de la cargaison, ne paiera les droits de douane
que pour la partie débarquée. Il pourra transporter le
reste de la camison dans un autre port, l'y vendre et
y acquitter les droits.
Art. 26. Dans le cas où des négociants d'un des
États Allemands contractants, après avoir acquitté dans
un port Chinois les droits sur des marchandises im-*
I)ortees, voudraient les réexporter, ils en préviendraient
e Chef de la douane, afin de constater par celui-ci
l'identité de la marchandise et l'intégrité des colis.
Si les marchandises étaient destinées à être réexpor-
tées dans un autre port Chinois, le Chef de la douane
remettra aux marchands qui désireraient les réexporter
une déclaration, attestant que les droits afférents aux
dites marchandises ont été acquittés.
En vertu de cette déclaration, le Chef de la douane
du port Chinois auquel on transportera les* dites mar*
chandises délivrera un permis de débarquement en fran-
chise de droits, sans en exiger de taxes ni de surcharges
supplémentaires. Mais si en comparant les marchandises
avec la déclaration on découvrait de la fraude, les mar^
chandises passées en fraude seraient passibles de la
confiscation.
Si les marchandises étaient destinées à être réexpor*
tées dans un port hors de la Chine, le Chef de la douane
du port de réexportation délivrera un certificat, constatant
que le négociant qui réexporte les marchandises a une
créance sur la douane, équivalente au montant des droits
déjà payés sur ces marchandises. Le dit certificat sera
reçu en payement par la douane pour sa valeur entière
comme de l'argent comptant toutes les fois qu'il s'agira
d'acquitter des droits d'importation ou* d'exportation.
Art 27. Aucun transbordement de marchandises m
AnUUé^ cùmmeree et murigatian. 177
poorra avoir liea sans permis spécial do Chef de la
douane. Saaf le cas de péril en la demeure, toutes
marchandises qui auraient été transbordées sans per*
mission, seraient confisquées.
Art 28. Dans chacun des ports ouverts aO'Commerce
étranger le Chef de la douane déposera chez l'Agent-
Consulaire un assortiment des poids et des mesures en
usage à la douane de Canton, ainsi que des balances
légales pour peser les marchandises et l'argent Ces
mesures, poids et balances normales formeront la base
de toutes les liquidations de droits et de tous les paye-
ments, et on y aura recours en cas de contestation.
Art 29. Toutes les amendes et confiscations pro«
nonoées pour des contraventions au pi^^ent traité ou
aux règlements commerciaux y annexés, appartiendront
au Gouvernement Chinois.
Art 30. Tout bâtiment de guerre des Etats Alle-
mands contractants, croisant pour la protection du com-
merce ou lance à la poursuite des pirates, sera libre de
visiter tous les ports Chinois sans exception.
On leur donnera toutes les facilités de se ravitailler,
de s'approvisionner d'eau et, en cas de besoin, de faire
des réparations, et on ne leur opposera aucun obstacle.
Les commandants de ces bâtiments communiqueront avec
les Autorités Chinoises sur le pied d'égalité et d» poli-
tesse, et les bâtiments seront exempts de toute espèce
d'impôts.
Art. 31. Si un navire de commerce, appartenant à
un des États Allemands contractants, était contraint par
soiie d'avaries ou pour d'autres causes de chercher re-
fuge dans un port, il pourra entrer dans tout port
Chinois sans exception, sans être sujet au payement de
droits de tonnage. De même il n'y aura point de droits
de douane à acquitter sur les marchandises qu'il aura à
bord^ pourvu que celles-ci ne soient déchargées qu'à
cause de la réparation du navire et qu'elles restent sous
la surveillance du Chef de la douane. Si on tel navire
venait a échouer ou se perdre, les Autorités Chinoises
5 rendraient sur-le-champ des mesures pour le sauvetage
e l'équipage et la préservation du navire et de sa car-
gaison. L'équipage sauvé sera bien traité et, en cas de
beaoîn, pourvu de moyens pour arriver à la station
eoBsnIaire la plus proche.
Art 32. S'il arrive que des matelots ou d'autres
Now9» BecueU gén. Tome XIX. ^
178 ZaUDerem etc. et
indiYÎdas désertent des bâtiments de, guerre oo s'évadent
des navires de commerce d'un des Etats Allemands con-
tractants, ['Autorité Chinoise, sur [a réquisition de l'Agent-
Consulaire ou, à son défaut, du capitaine, prendra les
mesures nécessaires pour découvrir le déserteur ou fugi-
tive et le restituer sur-le-cbamp entre les mains de
l'Agent-Consulaire ou du capitaine.
Pareillement, si des Chinois déserteurs on prévenus
de quelque crime vont se réfugier dans des maisons ou
à bord d'un navire appartenant à des sujets Allemands,
l'Autorité locale s'adressera à l'Agent -Consulaire Alle-
mand qui prendra immédiatement les mesures nécessaires
pour que leur extradition soit effectuée.
Art 33. Dans le cas où des navires appartenants
k un des États Allemands contractants seraient pillés
par des pirates dans des parages dépendants de la Qiine,
il sera au devoir des Autorités Chinoises de ne rien
négliger pour que les voleurs soient arrêtés et punis.
Les marchandises enlevées, en quelque lieu et dans
quelqu'état qu'elles se trouvent, seront déposées entre
les mains de l'Agent- Consulaire qui les fera remettre
aux ayants -droit Si Ton ne peut s'emparer des cou-
I tables, ni recouvrer la totalité des objets volés, les
bnctionnaires Chinois subiront la peine infligée par la
loi en pareille circonstance, mais ils ne sauraient être
rendus pécuniairement responsables.
Art 34. Toutes les lois qu'un sujet d'un des États
Allemands contractants voudra recourir à l'Autorité
Chinoise,' sa représentation devra d'abord être soumise
à l'Agent- Consulaire qui, suivant qu'il la trouvera rai-
sonnable et convenablement rédigée, lui donnera suite
ou la rendra, afin d'être modifiée.
Les Chinois de leur côté, lorsqu'ils auront à s'adressa
au Consulat, devront suivre une marche analogue auprès
de l'Autorité Chinoise laquelle agira ,de la même manière.
exposer ses griefs. L'Agent -Consulaire, après avoir
examiné l'affaire, s'efforcera de l'arranger à l'amiable.
De même, quand un Chinois aura à se plaindre d'un
sujet d'un des États Allemands contractants, l'Agent-
Consulaire écoutera sa réclamation avec intérêt et cherchera
h ménager un arrangement à l'amiable. Mais si dans
AmiUéy eatmneree et nadgaltofL 179
l'on OQ Taotre cas la chose était impossible, TA^^eiit-
Consalaire requerra Tassistance du fonctionnaire Chinois
compétent, et tous deux conjointement statueront suivant
l'équité.
Art. 36. Les Autorités Chinoises accorderont toujours
la plus complète protection aux personnes et à la pro-
priété des sujets Allemands, et particulièrement, lorsque
oeux-ci seraient Tobjet de quelque insulte ou violence.
Dans tousses cas d'mcendie^ de pillage ou de destruction
les Autorités locales enverront en toute hâte la force
armée pour dissiper l'émeute, s'emparer des coupables
et les livrer à toute la sévérité des lois, le tout sans
préjudice des poursuites à exercer, par qui de droit,
contre les coupables quels qu'ils soient pour indemni-
sation des pertes éprouvées.
Aft 37. Si un sujet Chinois, débiteur d'un sujet
des Etats Allemands contractants, manquait h payer ses
dettes ou s'éloignait frauduleusement, l'Autorité Chinoise,
sur la requête du créancier, ne négligera aucun moyen
pour arrêter le fugitif et contraindre le débiteur à payer
sa dette.
De même les Autorités Allemandes feront tout leur
possible pour forcer les sujets Allemands h acquitter leurs
dettes envers des sujets Chinois et pour les faire com-
Giraitre en justice, si ils se sont éloignés frauduleusement,
ais en aucun cas in le Gouvernement Chinois ni les
Gouvernements des États Allemands contractants ne
sauraient être rendus responsables des dettes de leurs
sujets.
Art 38. Les sujets Chinois qui se rendront cou-
pables d'une action criminelle contre un sujet d'un des
États Allemands contractants, seront arrêtés par les
Autorités Chinoises et punis suivant les lois de la Chine.
Les sujets d'un des États Allemands contractants,
qui commettraient un crime contre un sujet Chinois,
seront arrêtés par TAgent-Consulaire et punis suivant les
lois de l'État auquel ils appartiennent.
Art. 39. Toutes les contestations de droits, soit de
personne, soit de propriété, qui pourraient s'élever entre
des sujets des États Allemands contractants, relèveront
de la juridiction des Autorités de ces États. En cas de
différends survenus entre des sujets des États Allemands
contractants et des étrangers l'Autorité Chinoise n'aura
point h s'en mêler.
H2
180 ZoUoereim etc. et Chine.
AïL 40. Il est Gonvena entre les parties contractantes,
qu'il sera accordé aux États Allemands et à leurs sujets
participation pleine et égaie à tous les privilèges, im-
munités et avantages qui ont été accordés ou seront
concédés dorénavant par Sa Majesté l'Empereur de Chine
au Gouvernement ou aux sujets d'une autre nation quel-
conque. En particulier tous les changements apportés
en faveur d'une autre nation quelconque au tarif ou aux
dispositions concernant les droits de douane, de tonnage
et de port, d'importation, d'exportation et de transit,
seront immédiatement applicables au commerce des États
Allemands contractants, ainsi qu'à leurs marchands, ar-
mateurs et capitaines, par le seul fait de leur mise k
exécution et sans qu*il faille un nouveau traité.
Art. 41. Si dorénavant les États Allemands contrac-
tants jugeaient convenable d'apporter des modifications
à quelques-unes des clauses du présent traité, ils seront
libres o'ouvrir à cet effet des négociations après un inter-
valle de dix (10) années révolues à partir du Jour de
l'échange des ratifications, mais il faut que six (6) mois
avant l'expiration des dix (10) années ils fassent connaître
officiellement au Gouvernement Chinois leur intention
d'apporter des modifications, et en quoi elles consisteront
A défaut de cette annonce ofBcielle le traité restera en
vigueur sans changement pour un nouveau terme de
dix (10) années.
Art 42. Le présent traité sera ratifié et les ratifi-
cations seront échangées dans l'intervalle d'un an à partir
du jour de la signature ou à Changhai ou a Tienisin,
au choix du Gouvernement de Prusse. Aussitôt que
l'échange aura eu lieu, le Gouvernement Chinois portera
le traité ' à la connaissance de toutes les Autorités su-
périeures de l'Empire, dans les provinces et dans la
capitale, afin qu'elles s'y conforment.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs des
Hautes Parties contractantes ont signé le présent traité
et y ont apposé leurs sceaux.
Fait en quatre expéditions a Tientsin le deux Septembre
de l'an de grâce mil buit-cent-soixante-et-un, correspon-
dant au vingt-huitième jour de la septième lune oe la
onzième année de Hien-Foung.
Comte d'Etdefiburg.
Tchang-luen,
TchonÇ'heou.
Amitêét ooiHÊieree et nat>igati<m.
Tarif sur les Importations.
181
Agir-Agar ....
AnudoQ de U Haltiaîa
Batûte, n'exoédant pu 1» 16° */« ei
l«rg«iir et 2Iki 94« en lonpieiir
Basm onpiqné, n'exoéduit pu l°iMn
eDlai^ooretlO» 97° enWgneiir
Bêches de mer on halotnrieB noirea
Bêches de mer oa faolotnriei bluioheg
Béioarf de llnda
Btao d'amp
Boia d'êbène
do. de Oamo
do, de Seotenr
do. de Camason . . . .
do. de Eranjie, 10" e6« */,
en longueur, O" EiO< en
larfieaT, 0°> 30° '/■ ^°
épaiMenr
do. de Laka
do. rooge
Bon da oonatmction:
Hâta et eepan, bois dur, n'ex-
cédant pu 12» 19° . .
Hâta et e«pars, bois dur, n'ex*
cédant pas 18» 28° ■/, ,
Hâta et eapara, boia dur, es-
oédant 18» 28» "/^ , .
Hâta et aapan, boia blano,
n'excédant pu IB» 28° */«
lUts et eepan, bois blanc,
n'excédant pu 12» 19°
Mftta at eapara, bois blanot
excédant 18™ 28° '/• • ■
BoHes b mnaM^DB
Bontona en oairre i
C.
Caehon
Camphre de la Malaiaie, par . .
les 100 cattios 0 2 6
do. 0 16
do. 0 8 5
do. 0 6 5
U pièce 0 0 7
do. 0 0 6
lea 100 oattiee 1 S 0
do. 0 3 5
le oatti 1 5 0
lea 100 cattiea I 6 0
lea 100 oattiea 0 1 6
do. 2 0 0
do. 0 4 5
do. 0 0 3
U pièce 0 8 0
lea 100 catUee 0 1 4
de. 0 11
la pièce 4 0 0
do. 6 0 0
do. 10 0 0
do. 4 6 0
la pièce 2 0 0
do. 6 6 0
ad valorem 6%
la groaae 0 0 6
k» 100 cattiea 0 1 8
leoatti 1 S ol
ZoUcerem etc. et Chiite.
i^umpore aecaeu ao ao
Cannelle de Canton (cionanioine) •
Cardamone lapénear
do. iafériear ou graine de
paradiB
Cbarbon de taire étranger . , .
Cire do Japon
Cire vierge
Cochenille
Colle de poiison
Colle forte
Cloni de gfroBe
grifira de do
Corail
Cordages de Manille
Comalinea
do. en perle*
Comea de bnffle
do. de cerf
do. de rhioooéros
Coton, voyez à l'aiticle >TiœDB€.
Crerettee aechées
Cnir
D.
Dents de cbeval marin (appelé aosai
éléphant de mer à caote de Bel
défenses)
Dents d'élépbant, entières . . . .
do. brisées . , . .
K
Ectjlte de tortue
do. brisée ....
F.
Fil d'argent vrai
Fil d'or vrai .'.'.'.'.'.'.'.
do. fanz
G.
Gambier
Ginseng Apéricain, bnit , . . .
do. clarifié . . .
Gommes:
Benjoin
Huile de Benjoin
Sang Dr^on
le* 100 catties
les 100 oattiee
les 100 pierres
les 100 catties
il
j
0 7
3 0
l B
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fl f
f 0
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0 fl
0 ft
0 4
y 0
6 0
Amitiéf eomneree et nangaUtm. 183
184
ZoUeereim etc. el Ckme.
s* qualité, ooD nettoyéa . . .
Noix de bétol
Goowea de bétel
0.
Olivei fnùchea, «aléet oa oonStes .
Opiam
Os de tigrée
P.
Paraploiee
Pane-rosee (on M&uve dee Jardioi)
Pe»iu de renard (gnuidee) . .
do. (petitâe) . .
do. de martre
do. de loutre de mer . . ,
do. de tigre et da léopard .
do. de OBBtor
do. de lièvre, de Upin et de
daim
do. d'éoureuila
do, de loatre de terre . . .
do. de bUiT«aa
do. de baffle et de vache
do. de rhinocéroa ....
Plnmea de tiaon,deinartinpéalieareto.
PoiMoni (mtestiDH de)
do. (peaux de)
PoiseoD lalé
do. eec
Poivre noir
do. blaoc
Pontrea, boia dur, n'excédant paa
7" 9Bb '/■ e» longueur et an-
deasons de 0' 30° '/, carréa .
Planchée , boi* dor, n'excédant pai
7" 870 1/j en longaenr, 30« 'I,
en largeur et 0" 07» */» ^
èpaiweor
Plancbea, boii dur, n'exoédant pai
7" 31" en longnear, 0» 80« '/,
en lorgaur et 0" 07° en éptJBsenr
do. boii blano
do. do. en teak . .
FQtohnk
le catti
0
1
6
lea 100 cattiea
1
do.
les 100 oattiee
0
1
a
do.
t
do.
0
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lu 100 cattiei
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par 92» 827*
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parO» 0-JS70
l
{
t.
lea 100 cattiea
0
6
u
Amilié^ commerce et nemigatioH.
185
Bumn, kilarana de, noin ....
ia. do. bUtK» . . ,
do., pWDx de reqnini ....
' ' ' 8. ' ' " " ' '
Sslpdire (mob oerUinea Téêotvm) .
Sudal (boia de)
8iLpui (bois de)
Silex (pierrea de fnnl)
Soufre et leur de toofre (mbs oer-
bûnea réserrea)
T.
Tsbao i. priHr, étneger ....
Téleuopei, longaet Tn«e, binoolMt
lorgnettei, glaces et miroin
Toile i TOile en fil et en oolon, n'sx-
oédant pu iS" 68° en longnsnr
Toilea de Ik:
do. flae.d'IrUnde on A'E!ooMt,
n'escéduit pu iS" SS'
an longueor
àa. fnwfi^ métanfe de fil
St de coton ou qe aoie et
de fil, n'eicédontpaa 48"
86° en longueur . . .
Tianu de ooton:
Cotonnedea éoraei, nniee, croi-
aéei et blanchei, eûédant
(^ 86> en largenr et n'eioé-
dut pu B6" 57° «n longoeu
Ooton en Uine
Oontilaet toilee fortee, n'exeâdant
pu 0» 76» enkrgenretM»
fi7< en longaettr
n'oxoéd&ntpuO"' It' «nlar-
nor et 27>b 43° en longneor
do. Clotli, n'eicéduit pu »• 86c
en largeur et n'exaéduit
pRÉ 48» 86° ■/( ^ Ion*
goeur
n'axoédant pu 0» 86'
an UrgMir et nlazoéduit
pat ai» 94<! Vi
gaeia .....
Amw. JUewMf ffém. ToM XLS.
les 100 oettiee
ad ralorem 6 "/(,
lo|o .
186
Zolherein etc. et Chine.
do. deooDieur, bQonnéeBet
nnÎM, n'exoéduit pu 0"
91< Va •» largeur et
86" &T° en longueur .
do. de Euitusie , brocart
bUne et calicot blanc
moncheté , n'excédant
pu 0" 91» V» «D lai^
genr et n'eicédaat pa^
S6™ 67* en longneor ,
do. Imprimées, toiles de Fer-
as et fonmitoi'ei, n'ex'
cédant pas 0°> 78o Vt ^
largeur et n'excMant paa
87" 43" en longoecr .
tt'exoédaDt pai 1"
I6« Vi en largeiir et n'ex-
cédant paa 10°> 97« en
longnenr
Hocaeeline, n'excédant pas
im ifiï »/^ en lar-
geur et n'eseédant
paaSl» 94* '/•«"
loDannear . . .
n excédant pal
1» 16" y* en IBT-
gecretu'exoédaat
pas 10» 97= en
do. Damas , n'excsédant pas (^
91<! Vs en largeur et
n'excédant pas 86"
67° en longnenr .
do. do. excédant 0" 86> en
Ivgeur et excédant
SSm fi7e en longuenr
do. Goingamp, n'excédant pas 0»
eie en largenr et
n'excédant pas 37™
48° en longueur
do. MoQOlioirB, n'excédant pas 0"
91" Vf oerrée . .
do. FnUine, n'excédant pas 83»
en longnear . . .
do. Yeloqia (de coton), a'
la pièoe
la doQEEÛne
la pih»
Amitié, commerce et navigaUtm.
pu 81» 08° Vt M>
longnenr
Tunu Talonra (de soie) , D'BXoéditit
pu 31" 08c »/, en
loDgaenr
do. Fil
do. Coton filé
do. de laiae:
do. CoaT«rtiirea de lune . . .
do. Drap 6t drap léger, fin et
moyen,del"39o '/làl» 62* Vt
en Urgevr
do. Serge de 0" 78» Vi en largenr
do. Camdot ângliie, 0" 78° '/, e»
do. do. hollandus, 0" 88' *f^
en largeur . . . .
do. do. imité et bombeain
do. Cuimir, fleuelleeldrapt étroite
do. Lwtinge, ()■ 7e« ■/■ en lu^feor
do. do. imité et d'Orléana,
0» 8B" en largeur .
do. Etamine , n'excédant pu O"
61<= en iargenr et S6» bT> en
longnenr
do. Mélangea de laine et de coton:
Lustrine anie et bçonnée,
n'ezoéduit pu 28b 84c i/^ qq
longnaor
do. Drap* légera inférienie .
do. Laine en &1 ....
U piàoe
do.
les 100 cattiee
do.
lechangff 56'
do.
Fin dn Tarif nr !« Importetûna.
188 Zoiherein etc. et Orne.
Tarif siir les Exportations.
Agaric
Aïl .
Alan
Anutndea on noyeanx d'abrioots .
Anis étoile
ào. ^nilB d')
Anemo
BagnettM odorantet Votives . .
Bamboa (objets en)
Bécoard de vache
Bois, pilotia, billes et poutrelles
Boii de Bandai [tabletterie de) .
Braoeleta de verre
CoaneUe de Chine
do.
CluaTTe .
Camphre .
bontoDs de
tiges de .
hoile de .
Cantharides
Capoar Cutebery
Cérase
Charbon de teire
Chaoïnires en ouïr et en satin . .
do. eu paille
Châtaignes
Chiffons de Coton
Cioobre
Cire blanche on d'inaeotea . . .
Coir
Conserres, &niti confita etcwnfitarw
Coquilles dlinitree et coquillages .
Coraux &I1Z
Cornes de jeune cerf
do.
do.
Coton et ootonoades, voir à l'Brtdole:
Curiosités et objets antiques ... ad valorem 6 "/a
Coupe rose les 100 catties
les 100 oatties
la pièce
les 100 oattie
do.
do.
le millier
do.
les 100 paires
les 100 oatties
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s
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0
1
0
Amitié, cotHmerce et navigaliom.
Cuir vert
Objets en cuir, tels que Mooohea,
boarset etc
Cui*re jaune (bootona de) ... .
do. (feuilles de) ... .
do. (uticlee en) ... .
CoiTTe range ;
do. miae de
do. vianx doublages eu
do. utapsiles n> et poterie
d'étwn
Cubèbet
Gurcuma .... «<.••.
D.
DattM Doiies
do. roDges
E.
teùO» (tabletterie d')
Ëooroee d'oranges
do. deparoplemotuse, 1» qualité
do. do. 2* qualité
Knora de Chine
Étùn en feuilles
Éventails en plnmes
do. en papier
Éventails en feniUlea de palmier oerolés
do. do. non wrolée
F.
Fentra (rognores de)
do. (ohapeanx de)
Fioellea de chtinvie de Canton . .
do. de Soa-Tcheoa
m de laiton
Flenrs artificielles
Flenrf de nénupbar iboliee . . .
0.
Galanga
GtnsoDg indigène
Ginseof; de Corée on dn Japon,
In qualité
Ginseog de Corée ou da Japon,
2* qualité
Graines otéagineoses (excepté de Niéon-
Tchoaang et de Tang>TcheoD)
Graines d'olives
les 100 oatUea 1 6 i
les 100 catties
les 100 oattit
le cent
les 100 oattit
190
Zolherem etc. et
Désignation dee arUoles.
Quantités.
a
t3
É
è
Graines de nénuphar et de lotns •
Oypse, terre franche on plâtre de Paris
H.
Habits en Coton confectionnés . .
do. en soie do. . .
Huile de fèves, de thé, de bois et
de graine de Coton et de Chanvre
Huile de ricin
L
Indigo sec
Ivoire (tabletterie d^
J.
Jambons
K.
L.
Laine
Laque (tabletterie de)
Li-tohi (fruit du sud de la Chine) .
Long-ngan (fruit du sud de la Chine)
do. sans le noyau ....
Lokao ou teinture verte (appelé aussi
indigo vert)
M.
Malles en cuir
Marbre (tablettes de)
Massicot
Mèches de lampes
Menthe (feuilles de)
do. (huile de)
Miel
Minium
Mousserons
Musc
N. .
Nacre de perle (tabletterie de) . .
Nattes
Navets salés
Noix de Galle
0.
Orfèvrerie d'argent et d'or • . .
Orpiment
Oeufs conservés
Ouvrages de menuiserie confectionnés
P.
Palampour au piqué de Canton . .
les 100 catties
do.
les 100 catties
do.
do.
do.
les 100 catties
le catti
les 100 catties
les 100 catties
do.
do.
do.
do.
le catti
les 100 catties
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
le catti
le catti
le ronlemn deSSm 76c
les 100 catties
do.
les 100 catties
do.
le millier
les 100 catties
le cent
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0
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1
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10
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0
0
3
6
0
3
6
1
1
6
2
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6
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0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Aa^iij commerce et uae^ation.
191
Papier bnilé
PÛner, 1» qulité
do. 2* qualité
Parapluies en papier
Peintorea et imagée
Peûitnree mr papier de riz ...
Feintare verte
Fépiiia de pastèque
Ferles ^seei
Fétarda et pièces d'artifice . . .
Piatache* et Araohidea
do. tourteaux de
Poils de cbamean
do. de ohèvre
PoreelaiiM fine
do. grossière
Poterie et poterie de terre . , ,
Poudrette en toorteanz
0-
B.
Baàoe de Bqoiiie
B^Jive
Bis, blé, millet et aotrea gruns
BotiuB fendus
Botins (meubles en)
Bhnbarbe
S.
SamchoQ . - ..,.,,..
Sésame (giaine de)
Soies et «oierièe, Tojes à l'article:
«Tissost.
Soya
Soore bmt
do. blaoo
do. candi
Bai/ animal . . \ -
do. végétal
T.
Tabac à fumer préparé
do. eu feuilles ....
do. à priser ....
Tabletterie en os et en oome . .
Tapins en crins ou peaux ....
Tapis et moquettes
Tbé
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ZottwrétM elc et Ohke.
DMgnatioii dw
Qnatiliéa.
iS
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I
I
3
de ooton:
Nankin et toiles de eoton in-
digènes
Coton en laine
Tiasos de Ma fin \ oonnn duu le com- t
ao. grossier j a, gr^s-dotii l
Tissus de soie:
Soie gr^ et oavrée . .
do. jaune du Ssé-Tchuen
do* de douppions . . .
do. grège sauvage • .
do., déchets de ...
Cocons de soie ....
Soie à coudre de Canton
do. d'autres provinces
Rubans et fil de soie ....
Soieries:
Foulards, châles, édiarpes,
oifêpe, satin, gaze, velours
et broderies ....
do. du Szé-Tohuen et du Chang-
tong
Soie (liens de)
do., bonnets de
Mélange de soie et de ooton . .
Tourteaux des graines oléagineuses
(excepté de Niéou-Tchouang et
de Tang-Tchéou)
Tresses de paille
U.
V.
Yareo
Vermicelle
YermiUon
Yemis ou laque non préparée . .
Yerrerie et cristaux
Yerroteries
X.
Y.
Z.
Fin du Tarif sur les Exportations.
les 100 catties
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
do.
le cent
les 100 catties
do.
do.
les 100 catties
do.
do.
do.
do.
do.
1
0
2
0
10
7
5
2
1
8
4
10
10
12
4
10
0
6
0
0
0
0
2
0
0
0
5
3
5
7
0
0
0
5
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0
8
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6
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9
5
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7
1
1
6
6
0
6
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6
0
6
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0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
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0
0
0
0
0
0
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0
6
8
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0
0
0
0
0
0
0
6
0
0
0
0
0
0
0
AmiÊiè^ eammeree et fêotrigation. 193
Rëglements commerciaux.
Premier règlement.
Articles non énamérés.
Les articles qai daDS le présent traité ne sont pas
portés sur le tableaa d'exportation, mais qui se trouvent
énamérés dans celui d'importation, paieront, lorsqu'ils
seront exportés, les mêmes droits qui leur sont imposés
par le tarif d'importation.
De la même manière les articles non énumérés dans
le tableau d'importation, qui se trouvent énoncés sur
celui d'exportation, paieront, lors(^u'ils seront importés,
les mêmes droits qui leur sont imposés par le tarif
d'exportation.
Les articles qui ne se trouvent ni dans l'un ni dans
l'antre de ces tableaux, et qui ne figurent pas parmi les
marchandises libres de droits, paieront un droit de cinq
(5) pour cent, calculé d'après leur valeur sur le marché.
Detmètne règlement
Articles exempts du paiement de droits:
L'or et l'argent en barres.
La monnaie étrangère.
La farine, la farine de maïs, le sagou, le biscuit.
Les conserves de viande et de léçumes.
Le fromage, le beurre, les sucreries.
Les vêtements étrangers.
La bijouterie.
L'argenierte.
La parfamerie.
Les savons de toutes sortes.
Le charbon de bois.
Le bois à brûler.
La bougie et la chandelle étrangère.
Le tabac étranger.
Les cigares étrangers.
Le vin, la bière, les spiritueux.
Les articles de ménage.
Les provisions pour les navires.
Le bagage personnel.
La papeterie.
194 Zolhereim etc. et Chme.
Les articles de tapisserie.
La coatellerie.
Les médicamenis étranoera.
La verrerie et la cristallerie.
Les articles énainérés ci-dessus ne paieront ni droits
d'importation ni droits d'exportation, mais lorsqu'ils
seront transportés dans Tintérieur de la Chine, ils paieront
un droit de transit de deox-et-demie (2V2) pour cent
ad valorem. Le bagage personnel, l'or et l'argent en
barres et la monnaie étrangère seront exempts au paie-
ment de ce droit.
Un bâtiment affrété en entier ou en partie seulement
pour le transport d'articles francs de droits (le bagage
personnel, l'or et l'argent en barres et la monnaie étran-
gère exceptés) sera assujetti au paiement des droits de
tonnage, même quand il n'aurait à bord aucune autre
cargaison.
* Troisième règlement.
Articles de contrebande*
L'importation et l'exportation des articles suivants
sont prohibées:
La poudre k canon.
Les boulets.
Les canons grands et petits.
Les fusils de toute dimension.
Les armes, les munitions ou fournitures de guerre.
Le sel.
Quatrième règlement.
Poids et tnesnres.
Les calculs du tarif sont fondés sur la supposition
que le poids d'un picul de cent (lOW) cattis équivaut a
cent-vingt (120) livres vingt-sept (27) ^loth*" un (1)
^quent*^ et huit (8) cents du poids de l'Union de douanes
Allemande ou soixante (60) kilogrammes quatre-cent-
cinquante -trois (453) grammes Français et
que la longueur d'un Chang de dix (10) pieds Chinois
est égale à onze (11) pieds trois (3) ponces neuf (9)
lignes de Prusse ou à trois (3) mètres cinquante-cinq
(55) centimètres de France. Le Chih Chinois est con-
sidéré comme équivalant à tnite (13) ponces sept (7)
lignes ou h trois-cent-cinquante-cinq (3d5) mîUknètres.
AmOiéy commerce ^ namgatian. 19^
Cinquième règlement
Articles autrefois de contrebande.
Les restrictions concernant le commerce de Topiom,
celai de la monnaie de cuivre, celui des céréales, des
lé^mineox, du soufre, du salpêtre et de l'espèce de
Zinc connue sous la dénomination Anglaise de spelter,
sont abolies aux conditions suivantes:
!• L'opium paiera désormais trente (30) taëls de droit
d'importation par picul. L'introducteur ne pourra
vendre cet article que dans le port, et il ne sera
transporté dans l'intérieur de la Chine que par des
Chinois, et seulement comme propriété Cninoise.
Le négociant Allemand ne sera pas autorisé h
l'accompagner. Le huitième article du traité ne
pourra donc pas être appliqué au cas actuel. De
même les conditions relatives aux droits de transit
ne seront pas applicables à Popium, mais le gou-
vernement Chinois pourra imposer sur cet article
les droits de transit qu'il lui plaira.
2. Monnaie de cuivre.
L'exportation de la monnaie de enivre Chinoise
pour un port étranger est prohibée ; mais les sujets
des Etats Allemands contractants pourront la trans-
porter de l'un des ports ouverts de la Chine dans
un autre, aux conditions suivantes:
Le chargeur devra déclarer le montant de la
monnaie de cuivre qu'il désire embarquer, et le
port pour lequel elle est destinée. Il devra donner
une caution convenable, acceptée par deux per-
sonnes solvables, ou fournir tonte autre garantie
que le Chef de la douane jugera suffisante, s'en-
gageant k rendre au Chef de la douane du port
d'embarquement en moins de six (6) mois, à partir
de la date de l'expédition, le certificat délivre par
celui-ci, contenant en outre, une déclaration sous
son sceau du Chef de la douane du port de de-
stination, que la monnaie de cuivre y a été dé-
barquée. Si l'expéditeur ne produit pas ce certi-
ficat, il aura h payer une somme égale au montant
de la monnaie ne cuivre embarquée. La monnaie
de cuivre ne paiera aucun droit, mais un charge-
ment complet de cette monnaie on une simple
196 Zotherein etc. et Chme.
partie do chamment rendra leJ>fttiment où H se
trouvera passible da paiement des droits de tonnage,
même lorsqu'il n'aurait aooune antre oar^gaison
à bord.
3. L'exportation pour on port étranger du riz et de
toutes aotres céréales indigènes ou étrangères, qnel
que soit le pays de production ou le lieu d'où ils
arrivent, est prohibée. Mais oes denrées pourront
être transportées par les négociants Allemands
de l'un des ports ouverts de la Chine dans un
autre, aux mêmes conditions de garantie imposées
au transport de la monnaie de cuivre et en payant
au port d'embarquement les droits spécifies par
le tarif.
Aucun droit d'importation ne sera prélevé sur
le riz et les céréales; mais un chargement ou une
partie du chargement de riz ou de céréales, bien
qu'aucune autre cargaison ne soit h bord, rendra
le navire qui le portera passible do paiement des
droits de tonnage.
4. Léguminenz.
Les légumineux et les gâteaux de fèves ne
pourront pas être exportés sons le pavillon d'un
des États Allemands contractants des ports de
Tong-tcheou et de Nieou «tchoang; mais cette
exportation sera* permise des autres ports ouverts,
moyennant le paiement des droits portés an tarif,
Sue l'exportation ait lieu pour d'autres ports de la
bine ou pour les pays étrangers.
5. Le salpêtre, les soufres et l'espèce de zinc connue
sous la dénomination de spelter, étant considérés
comme munitions de goerre. ne seront pas im-
portés par des négociants Allemands, è moins que
le Gouvernement Chinois ne l'ait demandé, ou bien
pour être vendus è des Chinois qui seraient dûment
autorisés è les acheter. Aucun permis de débarquer
ces articles ne sera délivré, jusqu'è ce que la
douane se soit assurée que l'autorisation nécessaire
ait été accordée h l'acheteur. Il ne sera pas permis
aux sujets Allemands de transporter oes articles
dans le Tangtsé-Kiang ni dans aocon autre port
Jjue ceux cpii sont ouverts sur les oAtes maritimes
e ia Chine, ni de les accompagner dans l'intériear
pour le compte des Chinois.
AnriHé^ conmeree et naî>igatian. 197
Ces articles ne seront vendns qae dans les
ports seulement, et partout ailleurs (]oe dans ces
ports ils seront considérés comme propnété Chinoise.
Toute infraction aux conditions stipulées ci-dessus
sous lesquelles le commerce de Popium, de la monnaie
de cuivre, des céréales, des léguminenx, du salpêtre, des
soufres et du zinc connu sous le nom de ^spelter^ est
autorisé, sera punie par la confiscation de toutes les
marchandises dont il est question.
Sixième règlement
Formalités à observer pour les navires
entrant dans le port.
Pour éviter tout malentendu, il est convenu que le
terme de viikgt- quatre (24) heures dans lequel tout
capitaine devra reriiettre ses papiers an Consul confor*
mement à l'article treize du traite, commencera à courir
du moment où le navire se trouvera en dedans des
limites du port
Il en sera de même du délai de quarante-huite (48)
heures pendant lequel il est accordé aux navires Alle-
mands par Tarticle vingt du traité de rester dans le port
sans payer de droits de tonnage.
Les limites des ports seront déterminées par l'ad-
ministration des douanes conformément aux convenances
du commerce compatibles avec les intérêts du trésor
Chinois.
De la même manière on fixera les lieux où il sera
permis de charger et de décharger les marchandises
dans chaque port, et on en donnera avis aux Consuls
pour la connaissance du public.
Septième règlement.
Droits de transit
H est convenu que le droit de transit mentionné
dans l'article vingt^quatre du traité équivaudra à la moitié
des droits fixés par le tarif, exceptés pour les articles
exempts de droits énumérés dans le deuxième règlement^
~ui ne paieront qo'un droit de transit de deux*et-demie
'7t) pour cent ad valorett. Les marchandises aoronl
p
198 Zolherem etc. et Chkie.
acquitté les droits de transit lorsqu'elles auront rempli
les conditions suivantes:
Pour les importations: On donnera avis au Chef de
la douane du port d'où les marchandises doivent être
envoyées dans 1 intérieur, de la nature et de la quantité
de ces marchandises, du nom du navire qui les a dé-
barquées, et du nom des lieux auxquels elles sont
destmées. Le Chef de la douane, après avoir vérifié
cette déclaration et avoir reçu le montant des droits de
transit, remettra à l'introducteur de ces marchandises un
certificat constatant le paiement des droits de transit,
certificat qui devra être produit et visé a chaque station
de barrière. Aucun autre droit, quel qu'il soit, ne pourra
être prélevé sur ces marchandises, dans quelque partie
de l'Empire qu'elles soient transportées.
Pour Iqs exportations: Les produits achetés par un
sujet des Etats Allemands contractants dans Tintérieur
de la Chine seront examinés et notés à la première
barrière qu'ils rencontreront sur leur route au port
d'embarquement. La personne ou les personnes chargées
de leur transport présenteront une déclaration qu'elle
auront signée, relatant la quantité du produit et iaisant
connaître le port d'embarquement. Il leur sera remis
en échange un certificat qui devra être produit et visé
à chaque barrière sur la route au port d'embarquement
A l'arrivée du produit à la barrière la plus voisine de
oe port il en sera donné avis a la douane qui y est
établie, et les droits de transit ayant été payés, ces
marchandises pourront passer. Au moment de l'expor-
tation les droits fixés par le tarif seront payés.
Toute tentative faite pour passer les marchandises
importées ou exportées en contravention avec les règle-
ments ci-dessus énoncés rendra ces marchandises passibles
de confiscation.
Une vente non-autorisée pendant le transit de mar-
chandises dont la destination pour un port a été déclarée
de la manière susdite, les rendra susceptibles d'être
confisquées.
Toute tentative de passer plus de marchandises qu'il
n'en a été déclaré dans le certificat, rendra toutes les
marchandises de la même dénomination énoncées dans
le certificat susceptibles d'être confisquées.
Le Chef de la douane aura le drîoit de refuser l'em-
barquement de produits dont on ne pourrait pas prouver
AtnUiéy commerce et nafngation. 199
le paiement des droits de transit dàs, et cela jnsqo'à oe
qae ces droits aient été payés.
Huitième régUmenU
9
Commerce étranger dans l'intérieur an moyen
de passe-ports.
Il est convenu qae l'article huit du traité ne ,sera
point considéré comme autorisant les sujets des Etats
Allemands contractants à se rendre dans la Capitale de
la Chine pour y faire le commerce.
Neuvième règlement.
Abolition des droits prélevés pour la refonte
des monnaies.
Il est convenu que les sujets des Etats Allemands
contractants ne seront point assujettis au paiement du
droit d'un taël et deux maces exigé jusqu'ici en sus du
Eaiement des droits ordinaires par le Gouvernement
hinois, pour couvrir les frais de fonte et de monnayage.
' Dixième règlement
Paiement .des droits dans les ports.
Le haut fonctionnaire Chinois désigné par le Gou-
vernement Impérial comme sur-intendant du commerce
étranger visitera de temps à autre lui-même les différents
»rts ouverts au commerce ou il y enverra un délégué.
haut fonctionnaire sera libre de choisir tout sujet des
Itats Allemands contractants qui lui paraîtrait convenable
pour l'aider à administrer les revenus de la douane, à
empêcher la fraude, à déterminer les limites des ports,
à pourvoir aux fonctions de capitaine de port et aussi
à établir des phares, des bouées etc., a l'entretien des-
quels les droits de tonnage pourvoiront.
Règlement additionnel.
Révision du tarif.
Il est oonveno entre les Hautes Parties contractantes
qae le puisent tarif pourra être revisé de dix (10) en
300 Zolheteii$ ete. et Chine.
dix (10) ans, afin d'Atre mis en baraionîe avao les
changements de valeur apportés par le temps dans les
produits du sol et de Tinaustrie des deux Empires*
Comte cTEulenburg.
Tchong 'luen.
Tchong 'heou.
Articles séparés.
I.
La Prusse, les autres Etats de TÂssocIation de douanea
et de commerce Allemande, les Grands-Duchés de Meklen-
bourç-Schwérin et de Mekienbourg-Strélitz, ainsi que
les Villes Hanséatiques de Lubeck, Brème et Hamboui^,
ayant conclu aujourd'hui avec la Chine un traiti
d'amitié, de commerce et de navigation, exécutoire après
l'échange des ratifications qui doit avoir lieu dans l'inter-
valle aune année, et d'après lequel Sa Majesté le Roi
de Prusse a le droit d'accréditer on Agent diplomatique
à demeure fixe près la cour de Pékin, il ,est convenu
entre les Plénipotentiaires respectifs de ces Etats, au'en
raison des troubles qui désolent actuellement la Gnine,
Sa Majesté le Roi de Prusse attendra qu'un laps ^e cinq
années se soit écoulé à partir de l'échange des ratifi-
cations du présent traité pour accréditer à demeure fixe
un Agent diplomatique à Pékin.
En foi ce quoi les Plénipotentiaires respectifs ont
signé le présent article et y ont apposé leurs sceaux.
Fait en quatre expéditions à lientsin le deux Sep*
tembre de lan de grâce mil huit-cent-soixante-et-utt,
correspondant au vingt-huitième jour de la septièase lune
de la onzième année de Hien-Foung.
Cùmte cPEuienburg. Tchong^luen.
Tchong-heou.
II.
La Prusse, les autres Etats de TAssociation de douane
et de commerce Allemande, les Grands-Duchés de Meklen-
bourg-Schwérin et de Mekienbourg-Strélitz, ainsi que
les Villes Hanséatiques de Lubeck, Brème et Hambourg,
ayant conclu aujourd'hui avec la Chine un traité
d'amitié, de commerce et de navigetioat il est isonvenu
en outre que les Sénats des Villes Hanséatiques anrMi
AsÊiitiij Mnmeree et mmigatkm. 101
le droit de noouMr on CoomI dans oiMqoe poii oaveit
k ia navigation et an commerce étranger, poor y inaiter
les affaires de leurs nationaux.
Le présent article séparé aura la même vigueur et
la mèoie validité que s'il était inscrit mot à mot dans
le traité susmentionné.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs onl
signé le présent article et ^ ont apposé leurs sceaux.
Fait en quatre expéditions à Tientsin le deux Sep-
tembre de lan de grâce mil fauit-cent-soizante-et-un,
ooffespondant an vingt-huitième jour de la septième lune
de la onzième année de Hien-Fonng.
Comte cPEfilenburg. Tehang-luen.
Tchong-heau.
33.
Dédaralion signée à Pékin^ le 2 septembre 1868y
par ie Repréêenkmt des Etats du Zotherem aile-
mandj concertèont la poursuite des faux num^estes
présentés par les capitaines marchands allemands
en Chêne.
Pékin, ce 3 Septembre 1868.
Le Souflsigné ayant renda compte aa Gouvernement de Sa
lùgeslé le Boi de PrasBO de la oommvnicatiQn que Son Altesse
bapériale le Prince Kong et Leurs Exodlenoes les Ministeee
ohiurgés des Àfikires Étrangères loi ont Mte relativement à l'ar*
ticle 18 du traité ooncla entre les États dn Zollverein, les Grande-
Duchés de Meklenboorg-Schwérin et Meklenbourg-Strélitz et les
villes libres et haméatiqaes de Lubec« Brème et Hambourg d'one
part et la Chine de l'antre part le 2 Septembre 1861 , et à la
néoesBÎté de frapper d'une amende les Capitaines Maronands qui
niéaentettt des faux manifestes, ainsi que cela est stipulé dans
las traités oonolus par. d'autres Nations avec la Chine, a rega
ordre de déclarer que la Confédération de l'Allemagne da Nora
et les États du Zollverein qui ne font pas partie de cette Con-
MératioD, consentent en prinoipe à la proposition du Gcoveme**
ment Chinois et vealent bien admettre une amende tontes les
Iras qu'on Capitaine Marchand aora fait une firasse déclaration
nsr la qoaUté on la quantité des aaTchnndîees, soia la condition
cependant, qoe cette a^snde seca calculée dVprès l'impottancip
Nass, lUeuêa géit. T&mê XIX. 0
202 Zolherem et (Me.
de tAmam oontnveotMm et ne ponm eioéder la lomiiie de
500 Taeu. n est ^{alement Boas-entenda qu'il n'y aura pas lieu
de poonoivre da Cnef de faux manifeste dans le cas où l'erreur
anra été oorrigfée dans les 34 heures qui ont suivi la fausse
déclaration.
Quant à la procédure à suivre dans les cas de fausse déd»»
ration, il est convenu que l'amende ne pourra être réputée valable
qu'api^ jugement rendu par une Commission mixte, composée
d'un délégué de la Douane Chinoise et d'un délégué de l'Autorité
Consulaire Allemande du port où la contravention a eu lieu.
Dans les cas où ces délégués ne tomberaient pas d'accord, le
jugement serait remis Ik l'Inspecteur Oénézal des Douanes Mari-
times à Pékin et an Ministre de la Confédération de l'Allemagne
dn Nord qui décideront de commun accord.
L'Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire de
la Confédération de l'Allemagne du Nord:
Rehfues,
34.
Traité damitiéy de commerce et de naeigaHon entre
la Prm$e et les autres Etats du ZoUverein aUe-
matêd dune part et la République de ChUe d autre
part; signé à Santiago^ le /" février i862.*)
Texte allemand.
Seine Maiest&t der Kônig von Preassen, sowobi f&r
Sîcb, als in Vertretung der dem Preussiscben Zoll- and
Steuer-Systeme ançeschlosaenen soaverainen Lfinder und
Landestheile, nfimlich des Grossherzogthums Luxemborg,
der Grossherzoglich Mecklenburgischen Enclaven Rossow,
Netzeband and Schônberg, des Grossherzoglich Olden-
bargischen Fûretenthums Dirkenfeld , der Herzogtbfimer
Anhalt-Dessaa-Côthen und Anhalt-Bernbarg^ der rûrsten-
ihûmer Waldeck and Pyrmont, des* FOrstenthums Lippe
and des Landgrâflich Hessîschen Oberamts Meisenheim,
ala aach Namens der fibrigen Mitglieder des Deutacben
*) En allemand et en espagnol. Les ratifioatioDS ont M
éehaB^ à Santiago, le 81 joUtot I8e&
ÀmUé^ commerce et namgatkm* SOS
ZoU** nnd HancMsvereins, nftmiidi der Krone Bayera,
der Krone Sachsen, der Krone ilannover, zugleicn in
Vertretong des Fârstenthams Schaumbnrg- Lippe, und
der Krone Wûrttemberg, des Grossherzogthums Baden,
des KarfQrstenihams Hessen, des^ Grossherzogthams
Hessen, zagleicb das Landgrftflich Heasische Amt Hom-
borç veriretend, der den Thûringischen Zoll- und Handels*
▼erein bildenden Staaten, namentlich des Grossherzog-
ikoms Sacbsen, der HerzogthOmer Saohsen-Metningen,
Sacbsen-Âltenburg and Sacbsen-Cobnrg nnd Gotha, der
FftrsIenihOiner Schwarzborg-Radolstadi and Schwarzborg-
Sondershaasen, Reass altérer and Reass jflngerer Linie,
des Herzogthams Braanschweig, des Herzogthams Olden-
barg, des Herzoçthams Nassaa und der freien Stadt
Frankfart, einerseits and Seine Ezcellenz der Prâsident
der Republik Chili andererseits, von dem Wunsche be*
seelt, aie Freundschafts-, Handels- und Schififahrts-Be-
liehangen zwischen den Staaten des Zollvereins und der
Repubuk Chili auszudehnen und zu befestigen, haben
es ftr zweckm&ssig und angemessea erachtet, Unter-
handlungen zu eroSnen and zu gedachtem Behufe einen
Vertrag abzaschliessen, und haben zu dem Ende zu
Bevollin&cbti^n eraannt, n&mlicb:
Seine Maieslilt der Kônig von Preussen
ÂUerhôchst Ibren Gesch&ftstrâger bei der Re*
Eoblik Chili Herra Cari Ferdinand Levenhagen,
itter des rothen Âdler-Ordens III. Classe mit der
Schleife, Offizier des Kaiserlich Brasilianischen
Rosen - Ordens , Ritter des Kôniglich Niederl&n-
dischen Lôwen-Ordens etc.,
und
Seine Excellenz der Pr&sident der Repablik Chili
den Henm Jovino Novoa,
welche, nachdem sie ihre Vollmachten sich mitgetheilt
and solche in gnter nnd gehôri^er Form befonden naben,
ftber nachstehende Artikel fiberemgekommen sind:
Art 1. Zwischen den Staaten des Zollvereins und
der Repablik Chili und zwischen ihren resp. Unterthanen
and Bânzem soll fortdauerode Freandschaft bestehen.
Art. 2. Zwischen den Staaten des Zollvereins und
éea Gebietea der Republik Chili soll gesenseitige Freiheit
des Handels stattfinoen. Es soll den Unterthanen und
Bfirgeni eînes jedea der beiden vertraoenden Theile irei-
9 nnbehmdert and sidier mit mien SchifiTen and
02
mi OMhèrem et (Me.
h&ànWgea Moh aUen PlttUen, HSCbd Hiid FIAssMi in éA
Gebieteli des andereii«zu kommen, wo der Handel mil
anderen Nationen gestattet ist oder gestaltet werden wird.
Sie kônnen in jeaeni Theîle der gedachten Gebieie aich
aoQialten und deseibst wohnen and H&user and Magazine
miethen and bewobnen and, soweii die Landes^eaetze
66 geeUtten, Gtass- oder Kleinhandel treiben mit allen
ArtoB voB Erzeagnissen, Manafacluren ond Waaren und
aolien fur ihre Person and Eigeniham und bei Âaattbaag
ihres Gewerbea and Handels denselben Schatz and die-
aelbe Sicberbeit genieseen^ deren nach den Gesetsen der
betreffendea Lânder die einbeimiscben Uaterthanen ««iid
B6fg&f sîoh erfrenen.
indeiohen soll es den KriegssohiffBn and den PaokeU
od6r Postschifien aines Jeden der vertragenden Tbeile
freistehen, nach allen Hâ4n, Flûssen and Plfttzen inner^
balb der Gebiete des anderen, wo jetst oder kûnftig
Kriegssebiffe oder Post*- oder Packetschiffe anderer Nationen
sagelassen werden, zo kommen, daselbst zu ankern, m
bleiben and Aasbesserangen vorzanebmen, wobeî sie
jederaeit den Gesetzen und Yerordnongen der resp. Lfinder
anierworfen bleiben.
Hierbei wird ausdrAoklich erkiârt, dass die Bestim-
mangen des gegenwftrtigen Artikeis dieKOstenfahrt zwischen
einem und aem anderen in demselben Gebiete belegenen
Hafen niebt einbegreifen ; es soll jedoch als KOstenschiff-
fabrt nidK angesehen werden, wenn ein von fiber See
hergekommenes Schiff in verschiedenen Hlfen des Ge-
bietes eines der contrahirenden Theile seine Ladong all-
mâlig vervollstândigt oder in derselben Weise entlôscbt
Art. 3. Es soHen keinem Arlikel, welcher Boden*
oder Gewerbs-Erzeogniss der Repablik ChiU ist, andere
oder hôhere Zôlle bei der Einrahr in die Staaten des
ZoHvereins, und es sollen keinem Artikel, welcber Boden-
and Gewerbs-Erzeagniss der Zollvereinsstaaten ist, andeine
oder hôhere Zôlle bei der Einfahr in die Gebieie der
Repablik Chili aoferlegt werden, als jetzt oder kQnftig
von dergieichen Artikeln, welche das Boden- oder Ge-
werbs - meognîss iif;end eines fremden Landes sind,
enirichtttt werden.
Ebenso wenig -sollen andere oder hôhere Zôlle odcfir
Abgaben te den Besitzangen oder Gebieten eiotia der
iraffragenden Tbeile «of die Aoshhr irgend eines Artîbetà
iMoh dttn Bésilzoligaa ad* Gebieten des andeten gdëy
AnOiéy commeree et narigatkm. 905
iverden, ak dif^igan, welche jetst oder fcanftig aof die
Ausfohr des gleîohen Artikeb nacb irgend einem andereii
franden Lande gelegt werden. Ee soll kein Verbot aof
die Eînfiihr irgend eînes Boden- oder Cewerba^Erseog-
niaaes der Gebiete eines der beiden Teriragenden TheSa
io die Gebiete des aaderen gelegt werden, welcbes sieh
BÎeht çleîchmfissig aaf die Einfahr derselben Boden- oder
Geweros-Erzengnisse irgend eines anderen Landes er*
atrecki; aach soll kein Verbot auf die Âusfuhr iivend
eines Artikels ans den Gebieten des einen der beidea
▼ertragenden Theile nach den Gebieten des anderen ge»
legt werden, welches sich *nicht gleichmfissig aof die
Ansfabr desselben Artikels nach den Gebieten aller aa-
deren Nationen erstreckt
Art 4. Es sollen in den Hfifen eues jeden der beiden
^ertragenden Tfaeile den Scbiflien des anderen Landes,
ohne Untersohied von welchem Orte sie kommen, keine
Tonnen-, Hafen-, Lootsen-, Leachtfeaer-, Qaarantaine^
oder andere fibniiobe oder entspreobende Abgaben i^nd
welcber Art oder Benennong, gleicbviel, ob solebe im
Namen oder zam Vortbeil der Regierong, ôffentlioker
Beamten, Coaporationen oder irgend welcber Anstalten
erhoben werden, aaferlegt werden, welcbe nicbi in gleicbam
Falle den einbeimiscben Scbiffen anferlegt werden; and
es sollen in keinem der vertragenden Staaten irgend
welcbe Zôlle, Lasten, Bescbrftnkangen oder Verbote den
in Scbiffen des einen Landes nach dem anderen eia-
geftlbrten oder von da aosgefûbrten Waaren aaferlegC
werden, welche nicht gleicbmfissiff solcben Waaren aaf-
erlegt werden, die in einheimiscnen Scbiffen ein- oder
aasgeflibrt werden. Ingleichen sollen dieselben Riiek-
sdlro, Bonificationen, Befreiangen oder BegOnstigangen,
welche den in Nationaischiffen ein- oder aasgefûbKen
Waaren bewiiligt werden, bei der Einfahr oder Aosftiiir
in den Scbiffen des anderen vertragenden Theib ge-
vi^hrt werden.
Art 5. Es sollen dieselben Zolle von der Einfahr
eines jeden Artikels, dessen Einfahr nach den Gebieten
der Repablik Chili jetzt oder kflnftiç geselelich erlaobt
ist, bezahlt werden, gleicbviel, ob diese Einfahr in den
Sehtffen eines zam ZoUverein gehôrigen Staaies oder in
Cbileniscben Scbiffen erfoigt; and es sollen dieselben
ZAlle von der Einfahr eines jeden Artikels, dessen Ein-
fahr naob den Gebieten des ^oUvereins jetst oder kflnAig
1
206 Zolherein et CUk.
«selslich eriaobt isl, bezabli werden, gieichyiel, ob dièse
EîDfahr in den Schiffen eines zum Zollverein gehôrisen
Staates oder in Chilenischen Schiffen erfoigt. Es soUen
dieselben Zôlle bezahlt and dieseiben Vergâtangen and
Rfickzôile bewilligi werden bei der Âasfuhr eines jeden
Ariikels, dessen Aasfohr aos der Repablik Chili jetzl oder
kûnftig gesetzlicb erlaubt ist, gleichviel, ob dièse Ausfohr
in SehiSen eines zum Zollverein gehôrigen Staaies oder
b Chilenischen Schiffen erfoigt; and es soUen dieselben
Zôlle bezahlt and dieselben Yersûtangen and RAckzôlIe
bewilligt werden bei der Aasfanr eines jeden Artikels,
dessen Aasfuhr ans den Gebieten des ZoUvereins jetzl
oder kûndig gesetziich erlaobi ist, ^leiohviel, ob aiese
Aasfahr in Schiffen eines Zollvereinsstaates oder in
Chilenischen Schiffen erfoigt*
Art. 6. Die Staaten des ZoUvereins and die Repablik
Chili kommen dahin tiberein, dass jede Begûnstigang,
jedes Vorrecht and jede Befreiang in Handels- oder
ochifflTahrtS'Angelegenbeiten, welcbe einer von ihnen den
Unterthanen oder Burgem irgend eines anderen Staatas
gegenw&rtig bereits zagestanden hat oder kflnftig zn-
gestehen môchte, bei Gleichheit des Falles. and der Um-
st&nde aaf die Unterthanen oder Bfirger des anderen
Theiles ansgedehnt werden soll, ond zwar nnentgeltlicb,
wenn das Zagestândniss za Gunsten jenes anderen Staates
anentgeitlich gemacht ist, oder gegen Gewfthning einer
Entscbftdigang von môglichst gleichem Werthe, wenn
das Zagestfindniss bedingangsweise erfoigt war..
Art. 7. Aile Schiffe, welche nach den Gesetzen der
ZoUvereins-Staaten als Schiffe dieser Staaten, and aile
Schiffe, welche nach den Gesetzen der Repablik Chili
als Chilenische anznsehen sind, sollen fQr die Zweoke
dièses Vertrages als Schiffe des ZoUvereins and resp.
Chili's betrachtet werden.
Art. 8. Aile Kaof leate, Schiffs-Capitaine oder Scbiffs-
fâhrer and andere Unterthanen und Bûrger des einen
der beiden .vertragenden Theile sollen voile Freiheit haben,
in allen Gebieten des anderen ihre eigenen Gesch&fle
seibst za betreiben oder deren Fûhrang nach ihrem Be-
lieben einem Anderen als Mâkler, Agent, Factor oder
Dolmetscher za ûbertragen, and sie sollen nicht genOtbigt
sein, anderer Personen als derjenigen sich zu bedienen,
welche die einheimischen Unterthanen oder Bft^r be»
sdiâfUgen, noch solchen Personen, welche es ihnen beliebl
AHÊ&iéy eommeree et nmrigaUon. S07
io besobiftigen, hdkereii Lohn oder VergMiiBg zo be-
aahlen, aU denselben in gleichen FftUen von éea ein-
beimiscben Uniertbanen oder Bflrgern bezahlt wîrd. Es
soll ibnen freisteben, zn kaafen von wem, nnd zu ver»
kaafen an wen aie woilen, and in beiden F&lien aoU
dem KSufer nnd Verk&nfer voile Freiheit gelaasen werden,
den Preia der beziebentlioh nach den TOsitzungen oder
Gebieten der vertragenden Theile eingefûbrten oder von
da ansgefQhrten Handelsartikel, Gûter oder Waaren des
erlanbten Verkehrs zu behandein und featzaaetzen, wie
aie es (tir gnt befinden môsen/ indem aie aicb jedoob
ateta den Geaetzen and feststenenden Gebrâachen beaagter
Gebiele anterwerfen.
ArU 9. Die Untertbanen nnd Bûrger einea jeden der
vertragenden Theile in den Gebieten des anderen sollen
fBr ihre Person and ihr Eîgenlhum denselben vollen
Schaiz erbalten and genieasen, welcfaer den einbeimisoben
Untertbanen nnd Bûigem zn Tbeil wird, and aie aollen
zar Yerfolgang and Vertbeidignng ihrer Recbte freien
Zntritt zn den Gerichtabôfen der reap. Lftnder baben,
and ea aoll ihnen freistehen, aicb in allen F&lien, naob
ibrem Belieben der Âdvocaten, Anw<e oder geaetziichen
A^enten jeder Art zn bedienen, nnd sie aollen in dieaer
Hinsicbt dieselbeto Recbte and Privilegien vne die ein-
beiroiscben Untertbanen nnd Bûrger genieaaen.
Art. 10. In Allem, was sioh anf die Hafenpolizei,
daa Beladen nnd Ldschen der Schiffe, die Lagerong and
Sicberheit der Waaren, GQter und Effecten, oie Erbfolge
in beweglicbea Eigentfaom dorcb Testament oder ander-
weit nnd die Verfiigung ûber beweglicbea YennSgen jeder
Art nnd Benennune dorcb Verkaaf, Scbenkung, Taoacb,
Testament oder aof irgend andere Art beziebt, sowie. in
Bezag aaf die Yerwattung der Recbtapflege sollen die
Untertbanen nnd Bûrger einea jeden der boben ver-
trasenden Tbeile in den Besitznngen und Gebieten des
anderen dieseiben Privilegien, Freioeiten nnd Recbte vrie
die einbeimischen Untertbanen and Bûi^r genieaaen,
nnd aie sollen in keinem Falle mit anderen oder hdheren
Auflagen oder Abgaben belastet werden, ala diejenigen,
welcbe jetzt oder kûnftig von einheimiachen Untertbanen
^er Bûrgem erhoben werden, wobei aie jedocb den
WtKcben Geaetzen nnd Verordnangen aolcber Gebiete
nnd Besitzangen unterworfen bleiben.
Art 11. Faits ein Unterthan oder Bûrger dea einen
1
SOS ZùOverekê et (Me.
dfft vMragendeii Theile in den Besifziingen oder GebielM
des anderen ohne leisten Wiilen oder Testament ver*
sterben nnd keine nach den Gesetzen des Landes, in
welobem der Todesfall stattgefbnden hat, gesetzlidi znr
Erbfolge bereGhtigte Peraon sieh gemetdet haben soUte,
soll der General- Consal , Consol oder Viee-Consul der
Nation, welcher der Verstorbene angebdrte, soweit die
GesetEe des Landes dies gestatten, der gesetziiehe Ver^
treter seiner bei der Erbscfaaft etwa betheiligten Lands^
lente sein; nnd der Consal soll in solcher Yertretang,
soweit die Gesetse des Landes dies gestatten, aile Rechte
ansttben, welcfae die gesetziich znr Erbschaft bereobtiçte
Person ansflben kdnnte, aosgenommen das Recbt, Gelder
oder Effecten anzonehmen, woza immer eine besondere
ErmSohtignng erforderlîcfa sein soll; dièse Gelder oder
Effecten sollen mittlerweile nach dem Einvemehmen des
Consnls nnd der drtlichen Behdrden in die Hftnde eiiier
dritten Person niedergelegt werden. Bestefat der Nacbtass
in Gmndstflcken , so sollen die Recbte der Betheiligten
nach Massgabe der hinsichtiioh der Fremden in jedem
Lande geltenden Gesetze geregeit werden.
Art. 12. Die in der Repnblik Chili wohnhaften Unter»
tbanen eines znm Zollverein gehôrigen Staates nnd die
in einem znm Zollverein gehôrigen Staate wohnhaften
Bflrger der Repnblik Chili sollen von allem zwangsweisen
Militftrdienst znr See oder zn Lande nnd von aHen
Zwangsanlehen oder milit&risohen Anfordeningen oder
Reqnisitionen befreit sein, und sie sollen onter keinem
Yorwande gezwnngen werden, andere oder hôhere ge»
wëhniiche Abgaben, Reqnisitionen oder Taxen zu be»
zahlen, als diejenigen, welche jetzt oder kûnfltig von ein»
beimischen Untertbanen oder BQrgem bezahlt werden.
Die différentielle Abgabe, sogenannte Patent-Abgabe,
welohe die ansl&ndisohen Kanfleate in Chili zo bezablen
haben, wird doroh die vorhergebende Bestimmnng nieht
anfgehoben. Die Untertbanen der Zollvereins - Staaien
sollen in dieser Beziehnng gleich den Unterthanm der
netst begfinstigten Nation oehandelt werden.
Die Unterthanen der zam Zollverein gehôrigen Staaten,
welche nach Massgabe der gegenwftrtig bestenenden Ge^
setze der Repnblik Chili, nnd so lange solche bestebej^
Gmndstûcke, weloher Art es sei, erweièen und besitaeSf
sollen in Bezng auf das gedachte Eigentbom dieselfaes
Reokte wie die Bfiiger der Rej^blik Chïi in gieîehen
AtnUiéy emumerce et fia/eigatkm. 309
niles genieMen und denselben Lasten ond Aoflageni
wie GmadsIAcke besitzende Chileniscbe Bûrger anter*
worfen sein.
Art 13. EsBolljedemderbeidenvertragsohlieflsenden
lile fireistoheii, zum Schaize des Handels Gonsvh*
welcfae in den BesiCzangen and Gebieten des anderen
ff««dmn, zn bestellen; bevor aber ein Conaol seine Stella
verwalten kann, soll er in der fiblichen Form Seitens der
Regîening des Staates, in welcbem er za fongiren bat,
aDgenonimen and zagelassen sein; and jedem der ver*
Iragenden Theile soll es freisteben, von der Residenz der
Gonaain solcbe besondere Orte aaszaschliessen , wetebe
demselben beliebl aaszanehmen, voraasgesetzt, dass dièse
Aoaaebliessang siob ailgemein aaf die Consnlar-Agenten
aller LAnder erstreckt Die consalarisoben Agenten einea
jedea der beiden hohen vertragscbliessenden Theile in
den Besitzangen oder Gebieten des anderen sollen aile
Vorreobte, Beireiongen ond Immanitftten geniessen, welche
jelst oder kAnftig daseibst den im gleioben Range
stebenden Agenten der meist begtknstigten Nation be«
winîgt werden.
Art 14. Es ist vereinbart and festgesetzt - worden,
daas die boben vertragscbliessenden Tbeile die mit ihren
Geaetzen vertrftgliche Holfe zor Festnahme and Aus-
KefBranç der zam militârischen Seedienst oder zar Han-
delsmaniie eines jeden dieser vertragscbliessenden Tbeile
flebfirenden Deserteore gew&hren werden, wenn der Consal
des betreffenden Theils za dem Zwecke sicb verwendei
«id darcb die Register, die Masterrolle des Scbiffes oder
&hnliobe Urkanden naobgewiesen wird, dass die gedaohien
Deserteare zor Mannscbaft des genannten Scbiffds gebôri
baben, and dass sie von Scbiffen in den H&fen, an den
Kfisten oder in den Gewftssem des Landes; von dessen
Bebôrden sie replamirt worden, entlaafen sind,
Was die Festbaltang von Deserteoren in den Landes-
Geituignissen and die Zeit anbelangt, wftbrend welcher
aie «nter Einwirknng der Ortsobriffkeitan verbleiben
mâasen, so soll von dem Augenblicke an, wo sie er^
flviffini woffden sind, am Costgebaken und zar Verffl^ng
des reclamirenden Consola gestellt ond den Scbiffen ibrer
NatîoD zardckgej;eben zn werden, das ¥on den resp.
GeseUen aittes jeden Landes vorgeschriebene Verfaiimi
beakaohtol werden.
£a ist lemer verabradel, 4aaa jade Begfinaligoiig oder
810 ZoUoerem et (Me.
Erieiohterangt welehe einer der vertragenden Theile in
Betreff der Wiederergreifang von Deserteuren einem
anderen Staate gewfihrt hat oder kfinftig gew&hren aollte,
auoh dem anderen vertragenden Tbeile ebenao gewfihrt
sein soli, ais w&re aolche Begûnsti^ng oder Erieichterang
aaadrflcklich darch den gegenwfirti^n Vertrag festgeseizt.
Art. 1 5. Zar grôsseren Sicherheit des Handels zwischen
den Unterthanen and Bûrgern der beiden hoben ver-
tragenden Theile kommt man ûberein, dass, wenn an-
glflcklicher Weise zu îrgend einer Zeit ein Braob oder
eîne Unterbrechang der freandschaftiichen Beziehangen
zwischeù den beiden vertragenden Tbeilen eintreten sollte,
den Unterthanen oder Bflrgem eines jeden von ihnen in
den Gebieten des anderen, wenn sie an den Kflsten
wohnen, sechs Monate, and wenn sie im Innem wohnen,
ein voiles Jahr Zeit gelassen werden soli, ihre Geschfifte
abzuwickeln und ûber ihr Eigenthnm zn verfligen, nnd
es soll ihnen sicheres Geleit gegeben werden, nm sich
in dem von ihnen gewfihlten Hafen einzaschiffen, oder
das Land anf dem von ihnen gewfihiten Landwege zn
verlassen. Den Unterthanen und Burçem der beiden
vertragendeii Theile, welehe in den Besitzungen nnd Ge-
bieten des anderen zar Aasûbang irgend eiites Gewerbes
oder anderen Bescb&ftigang oder Erwerbs etablirt sind,
soll es gestattet sein, za bleiben ond ihr Gewerbe oder
ihre BeschSftigang angeachtet der Unterbrechang des
(reandschaftiicnen Einvemehmens zwischen beiden Lfindem
im angestôrten Genass ihrer persôniichen Freiheit nnd
ihres Eigenthams fortznsetzen, so lange sie sich friediich
verhalten nnd den Gesetzen gehorohen, nnd ihre Gflter
nnd Effecten, gleichviel, ob solche sich in ihrem eigenen
Gewahrsam befinden oder anderen Personen oder dem
Staate anvertrant sind, sollen nicbt der Beschiagnahme
oder Seqnestration oder irgend anderen Lasten oder An-
forderongen als denjenigen anterliegen, welehe gleiohen
Effecten and dem gleiohen Eîgenthom der einheimischen
Unterthanen oder Bûrger angesonnen werden. In gleichem
Falle sollen Schaldforderanffen zwischen Privatpersonen,
Sffentliche Fonds nnd Gesellschaftsactien niemals oonfis-
cirt, seqaestrirt oder mit Beschlag belegt werden.
Art 16. Die Unterthanen oaer Bfirçer eines jeden
der beiden vertragenden Theile, welehe m den Gebieten
des anderen sich wohnhafl aofhalten, sollen wegen ihrer
Religion nioht bel&stigt, verfoigt oder beanrahigt werden,
AmUié^ commerce et namgaUan. 211
^elmebr sollen ne darin voile and unbebinderte Cewissens-
freiheît habeOy und sie sollen am dieser Ursaohe willen
nichi minder fUr ibre PersoneD und ibr Eiçenthum den-
aelben Schatz ^niessen, welober einbeimiacben Unfer*
tbanen nnd BQrgern zu Tbeil wird.
Hinsîcbiliob der Befogniss znr Benutzang der fOr
ibre Glaabensgenossen bereits vorhandenen, sowie znr
Aniegnng, Unterhaltnng nnd Beniitzung eigener Begrftb-
niaapiâtze sollen den Untertbanen und Bfirgern eines
ieden der vertragenden Theile, welcbe sîcb in den Ge«
oieten des anderen aafhalten, die nftmlîcben Freibeiten
and Reobte znateben und der n&mlicbe Schutz'gewftbrt
werden, wie den Untertbanen und Bârgern der am meisten
begflnstigten Nation.
Art, l7. Wenn ein Krieœtscbiff oder Handekscbiff
des einen der vertragenden Tbeile an den Kûsten des
anderen ScbiSbniob leiden sollte, so soll solobes Scbiff
oder dessen Tbeile und aile AusrOstungen und Zobe»
bôrungen und aile geborgenen Gfiter und Waaren oder
derenErlôs, wenn sie verkauft werden, den Eigentbûmcm
auf ibr oder ibrer bevollmficbtigten Agenten Verlangen
Sitrenlicb zurûckgegeben werden; und wenn die Eigen-
&mer oder deren Agenten nicbt an Ort und Stelle
sind, sollen die gedacbten Gûter ond Waaren oder deren
Erlôs, sowie die an Bord des gestrandeten Scbiffes ge-
londenen Papiere, soweit die Gesetze des Landes dies
gestatten, dem Consul des betreffenden Zollvereins-Staates
oder resp. dem Cbileniscben Consul, in dessen Bezirk
der Sdiinbrucb stattgefunden bat, ausgeliefert werden;
ond der Consul, die Eigentbûmer oder Agenten sollen
nur dieienigen zur Erbaltung des Eigentbums aufgewen-
deten Kosten, sowie den Bergelobn zablen, welcbe in
gieicbem Falle des Scbiffsbrucbs eines einbeimiscben
Scbiffes zu entricbten gewesen sein wQrden. Die ge«
borgenen Gliter und Waaren sollen keinen ZollabgaDea
unterliegen, wenn sie der gesetzlicben Bebandiung unter-
worfen werden, sofem sie nicbt in den Verbrauch Qber-
geben, in welcbem Falle sie mit denjenigen belastet
werden, welcbe die Zollgesetze der betreffenden L&nder
anferlegen*
Art. 18. Wenn im Kriegsfall und zum Scbutze ernst*
licb bedrobter Staats-Interessen ein Embargo oder die
aligemeine Scbliessung der Hftfen von Seiten eines der
verlr^enden Tbeile onerl&ssliob werden sollte, ist ver-
212 ZolhereiB et €Me.
abredet, dass, falb das Embargo oder die Schliéttang
der H&fen nichi Qber sechs Tage dauert, die dorch dièse
Maasregel betroffenen Handeisschiffe keine Entaob&digang
fur Liegetaçe oder fur die dorch dieselbe veranlaeste
Benachiheiligang ihrer Interessen forderh sollen; wenn
aber der Aatentbali oder die Schlieasung mehr ala sechs,
jedoch nicht Qber zwôlf Tage dauem sollte, soll die Re-
Blerung, welche das Embargo oder die Schliessang der
&fen angeordnet haben sollte, verpflichtet sein, den
Fflhrern oer zarûckgehaltenen Schiffe aïs gânzliche En!-
soh&digoDg den Betrag der Aasgaben fur Lohn nnd
Unterhalt ihrer Mannschaften und Passagiere wfthread
der Zeit ihres Anfenihaltes vom siebenten Tage ab zn
erstatten; und wenn ganz besônders schwierige Um-
st&nde die Verlftngemng des Embargo oder der Schliea-
sung ûber die Daner von zwôlf Tagen hinaus erfordem
sollten, soll das dièse Massregel anordnende Goovenie-
ment verpflichtet sein, die zurflckgehaltenen Schiffe fbr
die in Folge des Embargo oder der Schliessang der
Hâfen dorch die zwangsweise' Zarflckhaltung erlittenen
Verloste nnd Nachtheile za entschfidigen*
Ingleichen ist verabredet, dass, falls das Eigentham
eines Unterthanen oder Bûrgers eines der vertragenden
Theile, der sioh in den Gebieten des anderen aofh<,
von den gesetzlichen Bëhôrden dièses Landes ffir Zwecke
des ôffentlichen Interesses weggenommen, gebraucht oder
verletzt werden sollte, dem Herm dièses Eigenthnms
Seitens der Regierung des Landes, in welchem die Hass^
regel eintritt, voile EntschSdigang oder Verafltong gezahlt
werden solL Und falls der Betrag solcher Entschâdi-
^gangen nicht gûtiich vereinbart werden kann, soll die
Entscheidang oarfiber Schiedsrichtem anheimgegeben
werden, deren einer von der Regiemng, welche das
Embargo oder die Massregel, woraus die Forderunç ent-
sprang, angeordnet hat, derandere von dem diplomatifMshen
Agenten nnd in dessen Abwesenheit von dem General-
Consol der Nation, welcher das zarûckgehaltene Schiff
oder der benachtheiligte EigenthQmer an^hôrt, emannt
werden soll. Wenn die emannten Schiedsrichter nicht
einig werden kônnen, soll die endiiche Entscheidong
ohne weitere Berufong der Regierung einer dritten be-
freundeten Macht ûbertragen werden.
Art 19. Der gegenw&rtige Vertraj; tritt vom Datom
des Aostaasches der natificationen an in Kraft and daoert
AmiUéy (MmnetcB et nnûlgatian. 31S
bis xam 31. December 1865; derseibe 8oH aber aïioh
nach Ablauf dièses Terinines in Wirksamkeit bleiben,
weno keioer der vertrageodeo Theile dem anderen zwôlf
Monate vorher seineo Wunsch angekûndigt bat, den ge-
dackten Vertras aufhôren zu iassen. Derseibe Termin
soU zwiscben oer AafkûDdigang and dem Eriôschen des
Vertrages liegen, wenn dièse Kûudigang zu irgend einer
Zeit nach dem 31. December 1865 erfoigt*
Nach erfoigter Anzeige des Beschiusses des einen der
vertragenden Theile, dass der Vertrag aafhôren soll, nnd
mich Âblaaf des Termina von zwôlf Monaten sollen aile
in dem gedachten Vertrage enthaltenen Abreden jede
Wirkong verlieren, mit Aasnahme derjenigen, welche aaf
die friediichen nnd freundschaftiichen Beziehangen der
beiden vertragenden Theile and ihrer Unterthanen and
Bûrger Bezag haben, welche fortfahren sollen, f&r beide
Theue verpflichtend zu sein.
Art. 20. Der gegenwfirti^e Vertrag soll ratificirt
werden und sollen die Ratificationen zu Santiago binnen
achtzebn Monaten, vom Datum desselben ab^ oder, wenn
môglich, frfiher ausgetaascht werden.
^ur Urkunde dessen haben die beiderseitigen BevoU-
mâchtigten den Vertrag unterzeichnet und ihre oiegel bei*
Îefïigt in der Stadt Santiago den ersten Februar im Jahre
es Herm ein Taasend acht hundert zwei and sechszig.
Cari Ferdinand Levenhagen,
Jovino Novoa.
35.
Acte additiannel au Traité damitié de commerce
et de navigation conclu^ le i^ février 1862^ entre
la Prusse et les autres Etats du ZoUverein aile'*
mand éPune part et la République de Chite éP autre
part^J; signé à Santiago^ le 14 juillet 1869."**)
Teacte allemand,
Nachdem die GrossherzogihiimerMeoklenbarg-Schwerin and
Meoklenbnrg-Strelits, das Herzogtham Laaenburg und die Freie
♦) Voir le No. 84.
**) En allemand et en espagnol. Les ratifications ont été
éeiMDgées à Santiago, le 7 avril 187a
214 Zolherem et (Me.
imd HJBBflMtadt Labeok mifc ihrem Qebiete, Ifttgtiedor àm Noid-
deaUcben BondeB, sich im Jahre 1868 dem Deatschen Zoll- und
HandelBvereine angeBchlossen , haben Seine Majesiât der Eônig
▼on Preassen im Namen des genannten Bandes and Seine £z-
oellenz der Pr&sident der Bepablik Chili Bevollmâchtigte er-
nanni, nimlioh :
Seine Bfijest&t der Kônig von FreosBen
den Herm Earl Ferdinand Levenhagen, Âllerhôchstihren
LegaUonarath and Gesofaftftatrâger des Norddeatsohen
Bandée,
and
Seine Ëxoellens der Fraudent der Bepablik Chili
Seine EzoeUens Herm Migael Lais Amonategoi, Miniater
der aosw&rtigen Angeleg^heiten,
am eine Yerhandlang va vereinbaren and za anteraeichnen, doroh
welche festgestellt wird, dasa der awischen den Staaten des
DeatachenZollvereina und der Bepablik Chili anl 1. Febraar 1862
geschlosaene Freandachafts-, Handels- and SchiffTahrtavertrag von
nan an gleiehfallB die vier im Yorstebenden aafgefohrten Staaten
unfaasen wird, and die genannten Bevollm&chtigten aind, nach
Aaiwechaelang ihrer Yollmachten, welche in gâter andgehôriffer
Form befanden warden, mit einander aber folgende Ârtisel
abereingekommen :
Art. 1. Der zwisohen den Staaten des Deatachen ZoUvereina
nnd der Bepablik Chili am l.Febraar 1862 geschlosaene Freand-
aohafta-, Handels- and SchifiEBdirtsvertraff wird aaf die Groas-
heraogthûmer Mecklenbarg-Schwenn and Mecklenborg-Stielits,
daa Herzogtham Laaenbarg and dieFreie and Hanoestadt Lfibeck
mit ihrem Gebiete aosgedehnt. Demzafolge werden dièse Staaten
von nan an aile Bechte and Yortheile geniessen, welche die Be-
pablik Chili darch beaagten Yertrag den in seinem Eingange
aafgefôhrten Staaten dea ZollTereins gewâhrt and sic treten in
aile Yerpflichtangen ein, welche dièse selbigen Staaten des ZoU-
vereins darch besagten Yertrag gegen die Bepablik Chili ûber-
nommea haben.
Art 2. Die gegenwftrtige Yerhandlang aoll ratifioîrt and
die Batificationsarkonden sollen za Santiago innerhalb der Zeît
von achtzehn Monaten, vom Datam der Yerhandlang ab oder
firûher, wenn môglich, anagewechselt werden.
Za Urkonde dessen haben die betrefPenden Bevollmachtigten
dièse Yeriiandlang anterzeichnet and ihre Siegel beigefugt in der
Stadt Santiago in Chili den 14. Jali 1869.
Cari Ferdinand Levehhagen»
Miguel Lui» Amunateçuù
Zolherem etc. et Shm. 215
36.
âoÊoUié^ de commerce et de nooigaUon entre
ta PhtêsCj tes autres États du ZfoUeerem altemand
et les Qrands-Duchés de Meklenbourg-^hwérin et
de Meklenbourg-StrélUs d'une part et le Royaume
de Siam d'autre part^ suivi de règlements comT-
merdaux et d'un tarif; signé à Bangkok^ le 7 fi-
trier 1862.*)
Texte anglais.
His Majesty the King of Proasia,
in Hia own name and as repreaenting the aovereign
States and temtories united to the Prassian System of
CQStoms and imports, that is to say :
Laxembarg, Anhalt-Dessau-Coethen, Ânhalt-Bern-
burg, Waldeok and Pyrmont, Lippe and Meisen-
heim,
sis well as on behalf of the other States belonging to
the German ZoUverein, namely:
Bavaria, Saxony, Hanover, Wurttemberg, Baden,
Electoral Hesse, Granddocal Hesse (the bailivick
of Hombnrg indnded), the states forming the
Thuringian castoms and commercial union — to
wit: Saxe-Weimar-Eisenach, Saxe-Meiningen, Saxe-
Altenburff , Saxe - Coburg - Gotha , Sohwarzburg-
Rodolstadt, Schwarzburgoondershaasen, the eider
bronch ofReass and theyonnger branch ofRenss,
Brunswick, Oldenburg, Nassau and the free town
of Frankfort,
as likewise in the name
of the Grandduchies of Hecklenbnrg-Schwerin
and Hecklenbnrg*Strelitz
on the one part, and
Their Hajesties Phra Bard Somdetch Phra Paramendr
Maha Mongkut, Phra Chom Klao, Chan Yu Hua»
the First King of Siam, and
^ En allemand, en anglais et en langoe namoise. Les
taftifications ont été éohangées à Bangkok, le 28 mai 1864.
216 Mkcnm etc. et SkmL
Phra Bard Somdetch Phra Pawarendr Ramesr, Hahia-
waresr Phra Pin Kiao Ghau Ta Haa, the Second
King of Siam
OD ihe other part,
being siaoerely desirous to estaUisb friendly relations
between the aforenamed States and Siam, hâve resolved
to secure the same by a treaty of peace and commerce
mntually advanlageous, and profitable to the subjects
of the High coniracting Powers, aod for ihis porpose
bave named as their Plenipotentiaries:
His Majesty the Kins of Pmssia:
the Chamberlain Frederick Albert Coont of
Ealenburg, His Envov eziraordinarv and Hinistar
plenipotentiary, Knight of the Oraer of the Red
Eagle and of tbe Order of St John,
and
Thnîr Hajeslies the First aind Second King of Siam-s
His Royal Highness Prince Kromma Lnng
Wongsa Teerat Senneet,
His LordsUp Gbowpraya Sintwongs Samaha
Prakralahome, Commander-in-chief of tbe forces,
«nd Govembr- gênerai of the 80Qlh*<westem pro*
yinces,
His Lordship Chowpraya Rawîwong Maha
Kosatibodee, Minister of foreign affairs, and Go-
vemor- gênerai of the eastem coast of the Golf
of Siam, .
His Lorddiip Chow Pya Tomarat, Govemor
of the cit¥ of Bangkok and its vîcinitieB,
His Éccellency Praya Montrée Prakralahome
Fighnear, Govemor -gênerai of the northem pro-
▼inoes;
who, afler baving commanicated to «ach other their
respective fall powers, and foand them to be in good
and due form, hâve agreed apon the foilowing articles:
Art 1. Betv^een the coniracting German States, and
Their Haiesties ihe First and the oeoond King of Siam,
Their Heirs and Snccessore, as well as betv^een their
respective snbjects, there shall be constant peace and
perpétuai amity.
The subjects of each of the High contracting Parties
shall enjoy in the dominions of the other foN security
of person and propertv.
Tbeie shall be iali and entire firoedom of «onuoBvea
AmUié^ commerce ei ntmiffÊiHtm. 817
aad na^pigalion for tbe sabjeoU- and yessels of ihe Higb
iMMitracting Powers, in every portion of iheir respective
territories, where trade and navigation are actnally allo-
wed, or may bere aller be allowed to tbe subjects or
fessek of tbe mosi favored nation*
Art 2. Tbe Higb contractiog Power» recognise re-
dpTOoally Ibeir rigbt lo. appoint Consals-general, Consuls,
ViceooDsois aod Consoler agents in tbe ports and towns
of tàeir respective siates, and tbese officens are to enjoy
tbe same privilèges, immunities, powers and exemption^,
as are or may be accorded to tbose of tbe most favored
iialîoo. Tbe said Consalar of&cers sball bowever noi
begio to exercise tbeir fonctions, ontil tbey sball bave
reoeived ibe Exeqoatur of tbe local Government Tbe
oonÉracting German States wili appoint one Consoler
offioer only for eacb port or tovtrn; ont for tbose places,
wbere tbey appoint a Consul-general or a Consol, tbey
ahal bave tbe rigbt of nominating a Vice-Consol or Con-
salar agent besiaes, to act for toe Consul-general, or
Consal, in case of bis being absent or unable to attend.
Vîce^consols or Consalar agents mav also be appoioted
i^ tbe Consols-geaeral or Consuls, toeir cbiefs.
Tbe German Conaular officer sball bave onder bis
protection, soperintendence and control tbe interests of
ail aobjecta of tbe eoatraoting German States, wbo réside
or wbo arrive in Siam. He sball conform to ail tbe
provisions of tbis treaty himself, and enforce tbe obser-
vance of tbe same by German subjects. He sball also
promolgate aod oairy oui ail rules and regalatioas vi^hicb
are now «r may hereafter be wacted for tbe observance
of German citizens vfiih regard to tbe cohdoctinig of
their bnsineas and tbeir due obédience to tbe lavrs of
Siam.
Sbould Ibe Germen Consalar offioer be absent, sub-
jeols of tbe contracting German States visiting Siam or
rwdmg in it, may bave recoiurse to tbe intervention of
a Consul of a fnendly nation, or tbey may address
tbitoselves ilîreedy to tbe local aotborities, wbo tben
dhaU 4ake meana to aecare to tbe said Germao subjects
ail tbe benefits of tbe présent treaty.
Art. 3. Subjeota of tbe contractiog German States
viailing Siam, or taking «p tbeir jroaideace tbere, sball
be albmed Iree exeroise ot Abeir psligîoi), and tbey shaU
be at Uberty to build cborcbes in socb cpovenient lo-
Natm» EêeuêU gin^ Tomm XIX. P
318 Zotti>erein etc. et Siam.
oalities as shall be consented to by the Siameae antho-
rities; and sach consent shali not be wiibheld, withont
sufficient reason being assigned.
Art. 4. Sabjecta of the contracting German Siatea
wishing to réside în the kingdom of Siam mast be
registered at the German Consulate, and a copy of this
registration most be farnished to the Siamese aotborities.
Whenever a sabject of one of the contracting German
States bas to recur to the Siamese aothorities, his pétition
or daim mast be first submitted to the German Consular
officer, who shall forward the same, if it appear to him
reasonabie and conceiyed in proper terms, or else shall
modify its contents.
Art. 5. Subjects of the contracting German States,
vfho may wish to take up their résidence in Siam, shall
for the présent do so only in the city of Bangkok or
within a district, the boandaries of which, in accordance
with the provisions of the other treaties concluded bet-
ween Siam and foreign Powers, are as follows:
On the North : the Bangputsa canal from its iunotîon
with the Chowpya river up to the old walls of tne town
of Lobpary, and a straight Une from thence to the
Pragnam landingplace near the town ofSarabari on the
river Pasak.
On theEast: a straight line drawn from the Pragnam
landingplace to the jonction of the KIongkat canal vnth
the Bangpakong river; and this river from thence to its
mouth. — On the coast between the Bangpakong and
the island of Simaharaja German subjects may settle ai
any places within a distance of twenty'foar hours from
Bangkok.
On the South : the island of Simaharajah ; the See-
chang islands, and the city walls of Petchaburi.
• On the Western coast of the Gulf German citizens
may settle at Petchaburi, and anywhere between that
city and the river Hekiong within a journey of twenty
four hours from Banekok. — From the mouth of the
Mekiong that river snall form the boundary up to tbe
town of Rajpuri; from thence a straight Une (H*awn to
the town of Supannaburi, and thence to the mouth of
the Bangputsa canal into the Chowpya river.
Nevertheless German subjects may réside beyond theae
boundaries on obtaining permission to do so from the
Siamese aothoritiea.
AmUiéj eommeree el mÊûigaUan. 219
• AD mbjeols of the contracting German States are at
Kbeiiy to travel and trade throuçbout the enUre Kingdoni
of Siam, and to bny and sell ail merchandise not pro-
Ubited, froœ and to whoinsoever they please. They are
soi boand to parchase from, or to sell to officiais or
monopolîsts; nor is any body permitted to interfère wifh
them or hinder them in their business.
Art 6, The Siamese Govemment will place no re*
strictions opon the employaient of Siamese subjects in
any capacity wbatever oy German sabjects. Bot when
aoiamese sobject belongs or owes service to some par-
ticolar master, he may not engage bimself to a German
sobject without the consent of the same. Should he
bowever do so^ the contract for services is to be looked
vpon as concloded for three roonths only, onless a still
shorter period shoald hâve been agreed apon, or the
German snbject be willinç to disebarge the Siamese at
ODce, aod daring this penod the German sobject is boand
to pay two thirds of the stipulated wages, not to the
Siamese in bis employment, bot to the person, towhom
be belongs or owes services.
If Siamese in the employment of a German sobject
offend against the laws oi Siam , or if any Siamese of-
ienders or fugitives take refuge with a German subject
in Siam, the German Consular officer shall, opon proof
of tbeir guilt or désertion, take the necessary steps to
ensore their being delivered op to the Siamese authorities.
Art 7. Subjects of the contracting German States
sball not be detaioed against their vnll in the Kingdom
of Siam, onless the Siamese authorities can prove to the
German Consoler officer, that there are lawful reasons
for such détention.
Within the boondaries fized by Art 5 of this treaty
sobjecta of the contracting German States shall be at
Kberty to travel without bindrance or delays of any kind
wbatever, provided they are in possession of a passport
signed by their Consular officer, containine in ^iamese
eharacters their names, profession, and a description of
their person, and coonterei^ed by the compétent Siamese
aothority. Should they wish to go beyond the said
limita and travel in the interior of the Kingdom of Siam,
tbey sball procure for themselves a passport, whioh shall
be delivered to them at the request of the Consoler of-
ficer bf tbe Siamese authorities, and such passport shall
P2
280 ZoflpereAi ele, et Skmt,
m
not be refosed in aûv instance, eioept with Ihe eon-
oarrenoe of the Consular officer of the contracting Gep»
man States.
Art. 8. Within the limita specified in the fifth Article
sabjects of the oontracting Crerman States may bav and
sell, take or let on leaae Tand and plantations, and may
bnild, bay, rent, sell or let honses. The rigbt bowever
of owoing lands sitnated
1) on the left bank of the river, within the city of
Bangkok proper and on the pièce of ffronnd bel*
ween the city-walls and the nJong-padong^krang-
krasem canal, and
2) on the righi bank of the river, between the points
opposite the upper and the lower month of the
Klong-padung-krang-krasem canal, vrithin a distance
of two English miles from the river
shall only belong to sach, as hâve reoeived a spécial
permission from the Siamese Government or hâve spent
ten yeare in Siam. In order to obtain possession of
soch property, German sabjects may make an application
throagh the Consnlar officer to the Siamese Government,
which there npon will appoint a fanctionair, who jointly
urith the Consular officer shall eqaitably adjast and settle
ihe amoant of the porchase-money, and make ont and
fis the boondaries of the property. The Siamese Govem*
ment will then convey the property to the German pur-
chaser. AU landed property of German subjects shall
be under the protection of the district-govemor and the
local anthorities, bat the proprietors shall confbrm in
ordinary roatters to ail eqaitaole directions proceeding
irom the said anthorities, and shall be sabiect to the
same taxation, as the sabjects or citizens of the most
favored nation.
Sobjects of the coniracting German States shall be
at liberty to search for and apen mines in any part of
Siam, and the matter being distinctly set fortk to the
Consul,^ he shall, in conjonction with the Siamese an-
thorities*, arrange soch suitable conditions and terme, as
shall admit of ihe . mines being worked. German sob-
jects shall likewiae be permitted to engage în and oarry
on in Siam any descripiion of manafaotare not contrary
to law, npon like reasonabie terme arranged between
the Consoi *and the Siamese anthorities.
Art. 9é Wben a anbject of one of ihe contra(^ing
AmUié^ eommcree e< naelffation. 221
G^nnaii States rending permanentij ôr temporarily in
tke Kingdom of Siam has any oaoae of complaint or aiiy
daim againsl a Siameae, he sball fini anbmit hia grie-
vanoea to Ihe German Conaolar officer, wbo, aRerhaving
examined tbe affair, sball endeavoar to aettle it amicably.
Id ihe saine manner when a Siamese sball bave a corn-
piaiiii to make against any German sabieoi, tbeConsalar
oiBcer sball listen to bis oomplaint and iry to make an
amîoable seitlement; bat if, m sach oases, ibis prova
impossible, tbe Consoler officer sball apply to tbe oom*
peteni Siamese fonctionary, and baving oonjointiy exa-
mined tbe affair, tbey sball décide tbereon aooordmg lo
eqntty.
Art 10. If a crime or an offence be oommitted in
Siam, and tbe offender be a snbiect of one of ihe con-
tractîng German States, be sbail be ponisbed by ihe
Consniar officer in conformity to tbe respective German
laws, or be sent to Germany for ponisbment. If ihe
offender be a Siamese, be sball be pnnisbed by ihe
Siameae aothorities aocording to ihe laws oftheconntry.
Art. Ih Sbonid any aci of piracy be commiiied on
vessels belonging to one of tbe contracting German States
on ihe coasi or in tbe vidnity of tbe Kingdom of Siam,
the aniborities of tbe neai-esi place, on being informed
of tbe same, sball use ail means in their power towards
the capture of tbe pirates and tbe recoveiy of tbe stolen
property, wbicb sball be delivered to tbe Consalar officer,
to be restored by bim to tbe owners* Tbe same ooorse
sball be foUowed by tbe Siamese aothorities in ail acts
of pillage and robbery directed againsi tbe property of
German subjects on shore. Tbe Siamese Govemmeni
shall net be held responsible for property stolen from
German subjects, as soon as it be proved, that ii bas
employed afi means in its power for recovery of tbe
same; and ibis prinoiple sball equally hold good wiih
regard to Siamese subjects living onaer tbe oroieotion
of one of tbe contracting German States, ana io their
property.
Art 12. On the German Consoler officer sending a
wrilieii application io the Siamese aniborities, be sball
raceive from ibem every aid and support in detecting
and arresting German sailors or other subjects, or any
indîvidoals under ihe protection of a German flag. Tbe
GeriMn Consniar officer shall aiso, ai bis reqoest, reçoive
383 ZoBvetem efo. et SkmL
from the Siamese aathorities eveiy neceuar^ amstanoe
and a aafficient force to give due effeci to his aotborily
over German sobjecta and to keep np discipline among
German shipping in Siam. In like manner, whenever a
Siamese goilty of désertion or any other crime skoald
take refuge in the koase of a sabject of one of the con-
tracting German States^ or on board of a German vesself
the local anthorities shall address themselves to the Ger-
man Consalar offioer, who, on proof of the colpability
of the accused, shall immediately anthorise his arrest.
AU concealment and connivence shall be carefully avoided
I7 both parties.
Art. 13. Shoold a subject of one of the contracting
German States engaged in business in the Kingdom of
Siam become bankmpt, the German Consalar ofBcer
shall take possession of ail his goods, in order to distri-
bnte them proportionately among the creditors, forwhioh
end ' he shall receive every aid from the Siamese an-
thorities; he shall aiso neglect no means to seize on
behalf of the creditors ail the goods, which thè said
bankrapt may possess in other countries. In like manner
in Siam the anthorities of the Kingdom shall adiodicato
and distribnte the effects of Siamese sobjects, wno may
become insolvent in their commercial transactions with
snbjects of the contracting German States.
Art 14. Shoald a Siamese snbject refuse or wade
the payment of a debt to a German sabject, the Siamese
authonties shall afford the creditor every aid an facility
for recovering what is dae to him. In like manner the
German C!onsular ofBcer shall give every assistance to
Siamese subjects for recovering debts which may be
due to them from subjects of the contracting German
States.
Art. 15. In case of the decease of one of their re-
spective subjects in the dominions of the one or the
other of the High contracting Parties, his property shall
be delivered unto the exécuter of his will, or if none
bave been appointed, unto the family of the deceased or
unto his partners in business. If the defunct possesses
neither a family nor partners in business, his property
shall, in the dominions of both of the High contracting
Parties, be placed, as far as the laws of toe land permit
it, under the charge and control of the respective Con-
soler ofGcers, in order that thèse may deal with it in
Amilié^ commerce et tumigaHan. 82$
tbe oiMtoiiiary maDiier aocording io Ihe laws and usages
of their coaotrv.
Art 16. Meo-of-war belonging to one of the oon-
trading German States may enter the river and anchor
al Paknam, but in case they intend to proceed to Bang-
kok, they most first inform the Siamese aathorities, and
oome to an anderstanding with the same respecting tbe
ancborage.
Art 17. Sboold a German vessel in distress enter
ittto a Siamese port, the local authorities shall offer every
fiicility for ber being repaired and revictualled, so that
she may be able to continue ber voyage. Should a
German vessel be wrecked on the coast of the Kingdom
of Siam, tbe Siamese authorities of the nearest place,
being informed thereof, shall immediately afford every
possible assistance to the crew, and take ail measures
necessary for the relief and security of the vessel and
cargo. They shall therenpon inform the German Consular
offieer of Wnat bas taken place, in order that be may,
in conjonction with the compétent Siamese anthority,
take the proper steps for sending tbe crew home and
dealing with the wreck and cargo.
Art 18. By paying the import- and export- duties
mentioned hereafler, vessels belonging to one of the
oontraeting German States, and their cargoes, shall be
free in Siam of ail dues of tonnage, pilotage, and an<^
eborage or other dues whatsoever, as well on their arrivai
as their departure. They shall enjoy ail privilèges and
immonities, which are or shall be granted to junks,
Siamese vessels, or vessels of tbe most favored nation.
Art. 19. The duties to be levied on merchandise
imported into the Kingdom of Siam by vessels belonging
to any of tbe contracting German States, shall not exceed
three per cent on their value. They shall be paid io
kind or in money al the choice of the importer. If the
importer oannot agrée with the Siamese customhouse
officers as to tbe value of the merchandise iinported, the
matter shall be referred to the Consular olfioer and a
compétent Siamese fonctionary, who, if they consider it
neoeaaary, will eaoh invite one or two mercbants to ad
as advisers, and will settle the différence according to
jaaiioe.
Afier payment of the said importduty of three per
cent tbe merchandise may be sold byTwholasale or retail,
394 ZoU^ereiê He. et Shm.
free tX nm olher ehargô wbâtaoevêr. SkottM goods be
landed and noi sold, and be again sbipfiad for anor*
tation, the wbde of tbe dnties peid on ihem shall be
reimbarsed; and in gênerai no duty ahail be levied on
any cargo not sold. nor shall any fàrther dnties, taxes
or charges be imposed or leTiea on imported goods^
after they bave pasaed into tbe banda of Siamese pnrchasetis.
Art. 20. The dnties to be levied on Siamese pro*
dnoe either betore or at the time of abipment^ shall
be according to the tariff annexed to the présent
treaty. Every article of prodoce snbject to dnties of
exportation according to this tariff shall be free of ail
transit and other dnes throaghont the whde Kingdom
of Sîam; and it is likewise a^ed, that no SiameM
prodnce, which shall baye paid transit or other dneai,
shall be snbject to any tariffant^ or other charge wbat*
soever, either before or at the time of shipment.
Art 21. On paying the duties above mentioned,
which are not to be angniented in future, subjecta of
the oontracting German States shall be at liberty to
împort into tbe Kingdom of Siam from German and
foreign ports, and likewise to expor( for ail destinations,
ail goods, which on the day or signing of the présent
treaty are not the object of a formai prohibition or a
spécial roonopoly. The Siamese Government reserres to
itself however tbe right of prohibiting the exportation of
rice, whenever it shall find reason to apprehend a dearth
in the conntry. Bot such prohibition, which mnst be
pnblished one.month before being enforced, shall not
mterfere with the fulfillment of contracta made bona fide
before its publication; German marchants shall however
inform the Siamese anthorities of any bargains they bave
oondnded previonsly to the prohibition. It shall aiso be
permitted, that ships, which nave arrived in Siam at tbe
time of Ûie publication of said prohibition, or are on
tbair way to Siam from Chinese ports or from Sin^a-
pore, if they bave left thèse ports before the prohibition
to export conid be knovm there, may be iaden with rioe
for exportation. Should the Siamese Government bere-
aiiter redoce the datiea on goods imported or exported
in Siamese or otber bottoms, vesseis belonging to any
of the contracting German States, which import or export
sfanilar produce, shall immediately partioipate in the
benefits accraing from such a reductiOD.
AmiUé^ commerce et nmfigaUon. 235
Art. 22. The Coosolar officera of the ooDtracUnff
Gennan States shall see, that German merchants and
' MameD conform themseives to the regalationa annexed
to the présent treaty, and the Siamese anthorities shall
aid them herein. AU fines levied for infractions of the
présent treaty shall belonç to the Siamese Government.
Art 23. The contractmg German States and their
sabjects shall be allowed free and eqaal participation in
ail privilèges, that may hâve been or may hereailer be
granted by the Siamese Government to the Government,
sobjects or oitizens of any other nation.
Art 24. After the lapse of twelve years from the
date of ratification of this treaty the contracting States
may propose a revision of the présent treaty and of the
r^olations and tariff therennto annexed, in order to in-
trodace such altérations, additions and amendments, as
expérience may prove to be désirable. Notice of such
an intention must however be given at least a year be*
forehand.
Art. 125. The présent treaty is execnted in fonrfold
copies in the German, the Siamese and the Engiish lan-
gnage. Ail thèse versions bave one and the same meaning
and intention, bnt the Engiish text shall be looked apon
as the original text of the treaty, so that if any différent
interprétation of the German and Siamese versions shonld
ever occnr, the Engiish text shall détermine the sensé.
The treaty shall take effect immediately, and its ra-
tifications shall be exchanged at Bangkok within eighteen
montbs of the présent date.
In witness tbereof the plenipotentiaries named at the
begînning hâve signed and sealed the présent treaty at
Banffkok on the seventh day of the month of February
in tne year of ouf Lord one thoasand eigbt hundreà
and sixtY*twOt corresponding to the Siamese date of the
eighth day of the third moon in the year of the cock,
the third of the décade and the eleventh of the présent
reign and the year one thousand two hundred and twenty
three of the Siamese civil era.
Count of Etdenburg.
Kromma LucMg Wongsa Teerat Senneet.
Chowpraya Suritcongs Samuha Prahralahome,
Chowpraya Bamwong Maha Kosatibodee.
Ohciw Pya Totnarat.
Frojfa Montrée JPrakralahome Fighnear.
226 Zolherein etc. et Siam.
Trade-Regulations.
1.
The master of every ship belongîn^ to one of ihe con-
traoting German Staies, whieh oomes to Bangkok io tnde,
miut, either before or alter entering ihe river, as he may chooee,
report the arrivai of his vessel at the Paknam caitomhoiue, and
fhe namber of his orew and gans, and tbe name of the port
hom whenœ he oomes. As soon as his vessel has anehored at
Fàknam , lie shall deliver np ail his gans and ammnnition into
the oustody of the onstomhoase officers, and a onstomboose
officer ^l then be appointed to aooompany the vessel to
Baûgkok.
Every merehant-vessel passing Paknam withoat disoharging
her gans and anunanition as directed in the foregoing régulation,
wîll De sent back to Paknam to cômply with its provisions, and
will be liable to a fine not ezceeding eight hnndred ticals. Aller
having given up her gnns and ammonition, she will be per*
mitted to retam to Bangkok.
8.
Whenever a German merohant-vessel shall hâve oast anchor
at Bangkok, the master shall, nnless a holiday intervenes, pro-
oeed within foar and twenty hoars to the German Gonsokte,
and there deposit the ships-papers, bills of lading etc., together
with a trae manifest of his cargo ; and npon the Consular officer
reporting theee partioolars to the onstomhoase, permission to
break bolk vrill at onoe be given by the latter. Shoald the
oostomhoase delay grantingsoch permission for more than twenty
foar hoars, the Consular officer may give a permit, which shaU
hâve the same validity, as if it proceeded from the oastomhouse.
For negleoting to report his arrivai or for presenting a false
manifest the master will be liable to a penalty not exoeeding
{bar hnncbred ticals; bat he will be allowed to correct, within
twenty foar hoars afler delivexy of it, any mistake he may
disoover in his manifest, withont incurring any penalty.
4.
A German vessel breaking balk and commencing to discharge
before having obtained due permission, or smaggling on the
river or outside the bar, shall be subject to a penalty not ex-
oeeding eight hundred ticals, and to confiscation of the goods
so smngglà or diseharged.
6.
As soon as a German vessel shall hâve discharged her cargo
and oompletad her outward lading, paid ail her dattes, and de-
AmUiéj commerce et namgation. 227
UTflred a true manifest of her OQt¥rard cargo to the Oerman
Gonsolar offioer, a Siameee port clearance shall be granted to
lier; and, in the absence of any légal impediment to her de*
partare, the Consolar offioer will then retom the ships papera
to the master and allow the Yessel to leave. A coi^inhoiiBe
offioer will aocompany the Yessel to PakDam, and there she will
be inapeoted by the oastomhonse offioerâ of that station, and
wOl reoeiye back from them the giins and ammonition previously
oehTered into their charge.
6.
AU OQStomhoiise officers shall oarry a badge, by which they
oan be diatingoished when aoting olBoially, andonly two oostom-
hooae officers shall be allowed on board a Gennan yessel at ony
timey onless a greater number should be reqoired to effeot the
seizare of smnggled goods.
Cwmt of Eulenburg,
Kromma Luanç Jrongêa Teerai Sennêsi,
Chowprajfa Stsriwongê Samvha Prakralahomê.
Chawpraya Itamwong Maha KosatAodêe.
Chow Pya Yomarat,
Praya Montrée PrakralàhofM Figlmear.
Tariff of import, export and inland daties
to be levied on articles of trade.
1.
The dnty on goods imported into the Kingdom of Siam in
lia belongiog to one of the contraoting German States, shall
not ezoeed three per cent on their value, and shall be paid
eîther in kind or in money at the choice of the importer.
No duty shall be levied on any cargo not sold.
2.
The nndermentioned articles shall be free from inland dues
or other taxes on production or transit and shall only pay the
foUowing expert duty:
i
«8
GO
m
Per
1.
9.
8.
4.
6.
6.
Ivoïy
Oamboge ....
Rhinooeros homs .
Cardamoms, beat .
bastard
Mosslea . •
10
6
50
14
6
1
piciil.
ZM>ereim etc. et Sam.
Pelioaii qnilli ....
Bétel Dut, dried . . .
Kankî wood
Bharks fini, white . . .
- bUak . . .
LtikknbaD>êeed ....
Peacocki twla ....
BnEhto ud Cow bonea .
Rfainocaroi hidei . • .
Hida onttin;
Tnrtto ib«lb
Mit
Bêcha de Her ....
Fish-mftws
Bird'i-DMta, nnoteuied ,
Kintcfiatiei'a feaUien . .
Cnteh
Befche aeed {aux vomica)
Pnn^UrBi Med ....
Onm BenjainiD ....
HanKlai bark ....
Agilla wood
Baj ikina .
Old deer'B homi . . . .
Soft and youD^ ditto . .
Deer hidea, fine . . . .
common . .
Deer linew*
BnŒdo and Cow hidea .
Elephant'a bonei , . .
Tigiër'a bonea ....
BaSalo homa ....
Eléphant hidea ....
Tiger ikûu
Armadillo akins ....
SlJokUok
Hemp
Dried fiah (plaheng) . .
Sapan
Sdt m
- (plaaaUt)
Riee . .
F»ddï
twenty pcr cent
ikiii.
pioal.
Amitié, eammeree et natation. 229
8.
Ail other aitioleB are ezempted from ezport datiei, but are
Nbjeet io inland or traniit dues, the présent ratoe of wbidi ave
aot to be increaied in iatare.
The rates for tlie foUowing ardolee are:
For sagar, white 2 salungs per pical.
red 1 salong per pical.
coUoDioleanedandunoleaned ten per Cent*
pepper 1 tiod per pical.
saltfish (plata) 1 Ucal per 10,000.
beans and peas . • • . one twelfth.
dried prawns
rilk, raw
bees-was ••••••• one fifteenih.
tiJlow • . • 1 tiioal per picoL
sait 6 iicals per koyan.
tobacco 1 tical 2 salungs per
1000 bandles.
4.
Foreign coins, gold and silyer in bars or ingots, gold leafi
provisions, and personal effects may be importod or exported
dnty-free.
Snob Consolar officers of the oontracting Oerman States, as
ibJl be prohibited by their Qovemmeats from engaging in trade,
are ai liUorty to import doiyfree ail objeots of funiture, oatfit,
and consn&iption they may reqoire for their own private ose.
6.
Opiam may be imported dnty-free, but can be sold only to
the opinm-iarmer or his agents. In like mawier gans and am-
Bonition may only be sold to the Siamese Government or whith
oonaent of the same.
CamU of EulmAwrg.
Kromma Luang Wongta Teerat SennmL
Chowpraga Suriwongè Samuha Prahralahomê.
Chowpraya Rawin/oong Maha Koêatibodee,
ChoiO Pya Yomarai.
Fraya Montrée Prakralahome Fighnear.
380 Zolherein et Ikargme.
37.
Traité de commerce et de nmigation entre la
Prusse et les autres Etats du Zollverein allemand
d^une part et la Parte Ottomane d'autre partj
suif>i de deux tarifs^ d^une conclusion et de quatre
déclarations; signé à Constantinoplej le 20 mars
1862.^)
Sa Majesté le Roi de Proase agissant tant en Son
nom et pour les autres Pays et parties de Pays souverains
compris dans Son système de douanes et d impôts, sa-
voir: Le Grand-Duché de Luxembourg, les enclaves du
Grand-Duché de Mekienbourg — Rossow, Netzeband et
Schœnberg, — la Principauté de Birkenfeld du Grand-
Duché d'Oldenbourg^ les Duchés d'Ânhalt-Dessau-Cœthen
et d'Ânhalt-Bernbourg, les Principautés de Waldeck et
Pyrmont, la Principauté de Lippe et le Grand - Baillage
de Meissenheim du Landgraviat de Hesse, qu'au nom
des autres Membres de l'Association ^e douanes et de
commerce Allemande (Zollverein), savoir: la Couronne
de Bavière, la Couronne de Saxe, la Couronne de Hanovre
(tant pour elle que poiir la Principauté de Schaumbourg-
Lippe) et la Couronne de Wurtemberg, le Grand-Duché
de Bade, l'Électorat de Hesse, le Grand-Duché de Hesse
tant pour lui aue pour le Baillage de Hombourg du
Landgraviat de Hesse, les États formant l'association de
douanes et de commerce de Thuringe, savoir: le Grand*
Duché de Saxe, les Duchés de Saxe-Meiningen, de Saxe-
Altenbourg, de Saxe-Coburg et Gotha, les Principautés
de Schwarzbourg-Rudolstadt et Schwarzbourg- Sondera-
hausen, de Reuss, liçne atnée, et de Reuss, ligne cadette,
le Duché de Brunswick, le Duché d'Oldenbourg, le Duché
de Nassau et la ville libre de Francfort d'une part, et
Sa Majesté Impériale le Sultan d'antre part,
étant animés du désir de régler de nouveau et de con-
solider par un acte spécial et additionnel les rapports
*) Les ratifioatioBB ont été édhaogéeB à Constantinople, le
29 janvier 1868.
Commerce et i«mgaliaiL 281
«Panûtié et les relations de oommeroe et de navigation
entre les États da Zollverein et la Soblîme Porto, ont
nommé pour Lears Plénipotentiaires, savoir: •
Sa Majesté le Roi de Pmsse:
le Sieur Jean Louis Gai de Rebfues, Con*
seiller de légation. Chevalier de l'aigle Rouge de
3™* classe avec le nœud et de Tordre Impérial
do Medjidié de 3"*^ classe etc., Son cnargé
d'affaires près Sa Majesté Impériale le Soltan; et
Sa Majesté Impériale le dultan:
Seid Mohamed Emin*Âali Pacha, Son Ministre
des Affaires Etrangères, décoré des ordres Im-
rériaux d'Osmanié, du Medjidié et du Mérite de
^ classe. Grand -Croix de Taigle Ronge de
Prusse etc. etc.;
Lesquels, après s'être donné réciproquement communi-
cation de leurs pleins-pouvoirs trouvés dans la bonne et
dAe forme, sont tombés d'accord sur les articles suivants:
Art. W' Tous les points des stipulations commer-*
ciales précédentes entre la Pmsse et la Sublime Porte,
et nommément toutes les stipulations du traité d'amitié
et de compierce du 22 Mars l761 (Vieux style^*), autant
qu'ils ne se trouvent pas en contradiction avec la présente
convention, sont maintenus et confirmés pour toujours
et demeurent étendus, avec les .droits et ooligations qui
en résultent, à tous les autres États, Membres de TAs-
sociation de douanes et de commerce Allemande.
Les sujets et les produits du sol et de l'industrie»
ainsi que les bAtiments des Etats du Zollverein auront,
de droit, dans l'Empire Ottoman, l'exercice et la jouis-
sance de tous les avantages, privilèges et immunité» qui
sont ou qui par la suite seraient accordés aux sujets,
aux produits du sol et de l'industrie, et aux bâtiments
de toute autre nation la plus favorisée.
Art II. Les sujets des Etats du Zollverein on leurs
ajnsnt-cause^ pourront acheter dans toutes les parties de
l'Empire Ottoman, soit qu'ils veuillent en faire le com-
merce èi l'intérieur, soit qu'ils se proposent de les ex-
porter, tous les articles, sans exception, provenant dn
sol et de l'industrie de ce pays.
*) Yoir G.F. de Martens, Becaeil des prinoipaia Traités eto»
T. nL p* 194. (2* éd. T. L p. 1.)
2S2 Mheréhi et TWryvfe.
T(MM les monopoles qai aatrefois, dans l'Empire
Ottoman, frappaient les produits de ragricokure on
antres productions qoeioonqoes sont et demeurent abolis
pour toujours $ de même la Sublime Porte renonoe-t«elle
a l'usage des Teskérés, demandés aux autorités locales
Kur Tachât de ces marchandises ou pour les transporter
m lien h un autre quand elles étaient achetées. Toute
tentative qui serait faite par une autorité quelconque
pour forcer les sujets des Etats du Zollverein èi se pour-*
voir de semblables permis ou Teskérés, sera considérée
comme une infraction aux traités, et la Sublime Porte
pnnira immédiatement avec sévérité tous fonctionnaires
aaacqnels on aurait une pareille infraction h reprocher,
et Elle indemnisera les sujets des États dn Zollverein
des pertes ou vexations dont ils pourront pronver qu'ils
ont eu h souffrir.
Art. m. Les marchands sujets des Etats du Zoll-
verein, ou leurs ayant -cause, qui achèteront on objet
quelconque, produit du sol ou de l'industrie de la Turquie,
aans le but de le revendre pour la consommation nans
l'intérieur de l'Empire Ottoman, payeront lors de Tachât
on de la vente, les mêmes droits qui sont payés, dans
les circonstances analogues, par la classe la plus favorisée
des sujets Ottomans ou étrangers qui se livrent an com-
merce intérieur.
Art. IV. Tout article, produit du sol ou de Tindnstrie
de la Turquie, acheté pour l'exportation, sera transporté
libre de toute espèce de charge et de droits a nn lieu
convenable d'embarquement par les négociants sujets des
États du Zollverein ou leurs ayant-cause. Arrive Ik, il
Eayera un droit unique de Huit pour Cent de sa valeur,
)quel sera abaissé chaque année d'Un pour Cent, jusqu'à
ce qu'il ait été réduit à une taxe fixe et définitive d Un
pour Cent destinée h couvrir les frais généraux d'ad-
ministration et de surveillance. Tout article acheté au
lieu d'embarquement pour l'exportation et qui' aurait déjà
payé le droit d'exportation, ne pourra, en anonn cas,
être soumis à un droit ultérieur d'exportation, si mêpae
il a changé de main.
Art. y. Tout article, produit du sol on de l'industrie
des États du Zollverein, et tontes marchandises de quelque
espèce qu'elles soient, importées par terre ou par mer
par des sujets des États au Zollverein, seront admises
dans toutes les parties de l'Empire Ottoman, sans anoane
Comtnerce et mmgalkm. 888
nception, moyennant un droit unique et fixe de Huit
pour Cent, calculé sup la valeur de ces articles à Téchelle
et payable au moment du débarquement, si elles arrivent
par mer, et au premier bureau de douane, si elles arrivent
par voie de terre.
Si ces marchandises, après avoir acquitté le droit de
Huit pour Cent, sont vendues, soit au lieu d'arrivée, soit
à Tintérieur du pays, il ne sera plus exigé aucun droit,
ni du vendeur ni de l'acheteur. Si, n'étant pas vendues
pour la consommation de la Turquie, ces marchandises
étaient réexportées dans l'espace de six mois, elles seraient
considérées comme marchandises de transit et traitées
comme il est dit dans l'art. VIII. L'administration des
douanes serait dans ce cas tenue de restituer immédiate-*
ment au négociant qui fournirait la preuve que le droit
de Huit pour Cent a été acquitté, la différence entre ce
droit d'importation et celui du transit spécifié dans
Fart VIU.
Art. VI. Les articles d'iinportation étrangère, destinés
aoz Principautés-Unies de Moldavie et de Yalachie et à
la Principauté de Servie, et traversant les autres parties
de l'Empire Ottoman, n'acquitteront les droits de oouane
qu'à leur arrivée a ces Principautés, et réciproquement
les marchandises d'importation étrangère traversant ces
Principautés pour se rendre dans les autres parties de
l'Empire Ottoman, ne devront acquitter les droits de
douane qu'au premier bureau de douane administré
directement par la Porte.
De même les produits du sol ou de l'industrie de
ces Principautés, aussi bien que ceux du reste de l'Em-
pire Ottoman, destinés à l'exportation, devront payer les
droits de douane, les premiers entre les mains de l'ad-
ministration douanière de ces Principautés, et les derniers
ao fisc Ottoman; de telle sorte que les droits d'impor^
tation et d'exportation ne pourront, en tous les cas, être
perças cni*une seule fois.
Art. Vil Aucun droit quelconque ne sera prélevé
sor les marchandises, produits du sol ou de l'industrie
de tout autre pays étranger, quand ces deux sortes de
marchandises passeront par les détroits des Dardanelles,
du Bosphore ou de la Mer Noire, soit aue ces mar-
chandises traversent ces détroits sur les oâtiments qui
les ont apportées, ou qu'elles soient transbordées sur
d'antres bâtiments, ou que, vendues pour l'exportation^
JTaMe. Sêeuêa gém» Tome ZIX. Q
^34 ZMterem et Turquie.
elles soient poar an temps limité déposées b terre poor
être mises à bord d'autres bâtiments et continuer lear
voyage. Dans ce dernier cas les marchandises devraient
être déposées à Constantinople dans les magasins de la
douane dits de transit, et placées, partout ailleurs, où il
n*y aurait pas d'entrepôt, sous la surveillance de Fad-
mmistration des douanes.
Art. VIII. La Sublime Porte désirant accorder des
facilités au transit par terre au moyen des concessions
graduelles, il a été convenu que le droit de Trois pour
Cent prélevé jusqu'à ce jour sur les marchandises im-
portées en Turquie pour être expédiées dans d'autres
pays sera réduit, dès aujourd'hui a Deux pour Cent, et
au bout de la huitième année, à compter du jour où les
ratifications du présent traité auront été échangées, à
une taxe fixe et définitive d'Un pour Cent.
La Sublime Porte déclare en même temps se réserver
le droit d'établir par un règlement spécial les garanties
à prendre pour empêcher la fraude.
Art. IX. Les sujets des États du Zollverein se livrant
au commerce des articles produits du sol ou de l'in-
dustrie de pays étrangers, acquitteront les mêmes taxes
et jouiront des mêmes droits, privilèges et immunités
que les sujets étrangers trafiquant des marchandises
provenant de leur propre pays.
Art. X. Par exception aux stipulations de Tart. V il
a été convenu que le tabac sous toutes ses formes et le
sel cessent d'être compris au nombre des marchandises
lue les sujets des États du Zollverein ont la faculté
l'importer en Turquie. En conséquence les sujets des
Ltats du Zollverein ou leurs ayant-cause qui achèteront
ou vendront du tabac ou du sel pour la consommation
de la Turquie, seront soumis aux mêmes règlements et
acquitteront les mêmes droits que les sujets Ottomans
les plus favorisés parmi ceux qui se livreront au com-
merce de ces deux articles. Comme compensation de
cette restriction aucune taxe ne sera perçue à l'avenir
sur ces articles, quanid ils seront exportés de la Turquie
par des sujets des États du Zollverein: cependant les
quantités de ^tabac et de sel qui seront exportées par
les sujets des États du Zollverein ou par leurs ayant-
cause, devront être déclarées à l'administration des douanes
qui conservera comme par le passé son droit de sur-
veillance sur l'exportation de ces produits, sans que pour
Cmnmerce el naeigàHan. 2S5
oala elle paisse prétendre k aucune rétribation, soit h
thre d'enregistrement, soit k tout autre titre.
Art. XI. En outre ne pourront, dorénavant, être
importées en Turquie par les sujets des Etats du Zoll-
Terein ni canons, ni autres armes k feu, ni poudre, ni
munitions de guerre quelconques. Le commerce de ces
articles reste sous la surveillance immédiate et spéciale
du Gouvernement Ottoman qui conserve le droit de le
réglementer.
Ne sont pas compris dans les restrictions précédentes
les pistolets, les fusils de chasse et les autres armes à
feu tombant dans la catégorie des armes de luxe.
Art. XII. , Les firmans exigés des bâtiments mar-
chands des Etats du Zollverein, à leur passage par les
Dardanelles et le Bosphore, leur seront toujours aélivrés
de manière h leur occasionner le moins de retard possible.
Art. XIII. Les capitaines des bâtiments marchands
des États du Zollverein, ayant à bord des marchandises
k destination de l'Empire Ottoman, seront tenus de dé-
poser à la douane immédiatement après leur arrivée au
port de destination, une copie légalisée de leur manifeste.
Art XIV. Les marchandises introduites en contre-
bande seront passibles de confiscation au profit du trésor
Ottoman, pourvu que la fraude soit dûment et légalement
proQvée et qu'un procès-verbal du fait de contrebande
soit dressé et communiqué sans délai à l'Autorité con-
sulaire du sujet étranger, auquel appartiendront les mar-
chandiseiB confisquées.
Art Xy. Il demeure entendu que les Gouverne-
ments des États du Zollverein ne prétendent, par aucun
des articles du présent traité, stipuler au delà du sens
naturel et précis des termes employés, ni entraver en
aucune manière le Gouvernement de Sa Majesté Impériale
le Sultan dans l'exercice de Ses droits d administration
intérieure, en tant toutefois que ces droits ne porteront
pas une atteinte manifeste aux stipulations des anciens
traités et aux privilèges , accordés par la présente con-
vention aux sujets des États du Zollverein ou à leurs
propriétés.
Art XVL II est convenu que le présent traité qui,
une fois ratifié, sera substitué a la convention.de com-
merce du ^ij^^^ Octobre Mil-Huit-Cent-Quarante, sera
vilabie pour vingt -huit ans. Chacun des États con-
Q2
236 Zùttoerem et Turqme.
tractants se réserve la faoalté de proposer aa bout de
la quatorzième et de la vingt et anièroe année les oiodi*
fications que Texpérience aurait suggérées.
Les stipulations arrêtées par la présente convention
seront exécutables dans toutes les parties de PEmpire
Ottoman, c'est-à-dire, dans les possessions de Sa Majesté
Impériale le Sultan, situées en Europe et en Asie, en
Egypte et dans les autres parties de l'Afrique appartenant
è la Sublime Porte, en Servie et dans les Pnncipautés-
Unies de Moldavie et de Valachie.
Les Hautes Parties contractantes sont convenues de
nommer conjointement des Commissaires pour établir le
tarif des droits de douane à percevoir, conformément
aux stipulations du présent traité, tant sur les marchan-
dises provenant du sol ou de l'industrie des États du
ZoUverein et importées par les sujets de ces Etats dans
l'Empire Ottoman, que sur les produits du sol et de
l'industrie de la Turquie, achetés pour l'exportation par
les sujets des États du Zollverein ou par leur ayant-
cause. Le nouveau tarif établi de la sorte restera en
vigueur pendant sept ans ii dater de l'échange des rati-
fications. Chacune des Hautes Parties contractantes aura
le droit, un an avant l'expiration de ce terme, de de-
mander la révision. du tarif. Mais si à cette époque ni
l'une ni l'autre n'usent de cette faculté, le tarif continuera
d'avoir force de loi pour sept autres années, à dater du
jour de l'expiration des sept années précédentes, et il en
sera de même à la fin de chaque période successive de
sept années.
Art XVIL Le présent traité sera ratifié et les rati-
fications seront échangées à Constantinople, dans l'espace
de deux mois ou plus tôt si faire se pourra.
Fait à Constantinople le vingt Mars 1862.
Behfues. Aali,
Commerce ef nmeigaUan. 237
Tarif
des Droite à percevoir par les Douanes de TEmpire
Ottoman sar les marchandises d'importation provenant
des Étato du Zollverein, ainsi oue sur les articles d'ex-
portation de la Turquie.
Observations.
La sabdiviaion de la Piastre Turqoe en oentiinee a été sub-
stiiaée dans le présent Tarif à l'anoienne subdivision en paras
et aapres. Les évaluations et tarifications sont donc faites, ainsi
^'iL est indiqué dans les tableaux ci-après, en piastres et oen-
timea mé^idiè.
Les chifires de la colonne >qaotité da droite sont établis,
dans ce Tarif à l'importation et à l'exportation, à raison de
8 p. Vo >^ révalnation de la marchandise. Permanents poor
l'importation, ces ohiffires seront abaissés successivement chiique
année de 1 p. % POor l'exportation, à partir de la seconde année
joaqn'à ce qu'ils soient réduits, pour la huitième année, à la taxe
fixe et définitive de 1 p. Vo-
Les marchandises, produits du sol ou de l'industrie des
États de rUnion-douanière ZoUverein de l'Allemagne, importées
en Turquie, sauf les articles prohibés, par les scgets deadits États;
ainsi que les marchandises, produits du sol ou de l'industrie de
la Tnn]uie, achetées par les sigets des États du Zollverein ou
leurs ayant-cause dans toute partie de l'Empire Ottoman, pour
être exportées dans leurs pays ou ailleurs, ont été soumises
jusqu'à présent à l'acquittement des droits de douane fixés par
le Tarif échu qui était valable à partir du Mois d'Octobre 1847
jusqu'au 18 Mm 1855 N. S. et avait été dressé sur les prix de
cette époque.
La révision de ce Tarif, ^journée pour divers motifs, ayant
été demandée, en vertu du Traité, par les parties contractantes,
les commissaires de la Légation R. de Prusse réunis à ceux de
Im Sublime Porte, ont arrêté le présent Tarif qui contient ci-
apr^ la Tarification des articles et produits des États du Zoll-
▼eiein et de la Turquie.
238
SMherem et Tmr^me.
Importation.
No.
Dérifpiation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français*
Quantités
en
allemand.
Yaiev
en
piastres
el
eentimes.
QnotiM dn
droit M
pisstres et
eentimes.
1
2
8
4
5
6
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
28
A.
Absinth.
Achatgegenstftnde.
Alann.
Alepins, SchalakL
B.
BSnder aller Oat-
tongon.
Banmwollsammet,
24 bis 26 Inohes
breit.
Baomwollsammet,
15 bis 17 Inches
breit.
Baamwollsammet
roth, porporroth
nnd die ge-
druckten.
Berlinerblan.
Bemstein.
Bemstein • Rosen-
krânze und Bem
steiDgegenstânde
aller Arten.
Bier in Fâssem.
Bijouterien.
Blechspiegelbûch-
sen.
Bleistifte.
Bleiweiss , or-
dinfir.
Borax.
Borden, Tressen
aller Arten.
Bouillon (siehe
Plattchen).
Branntwein.
Briefpapier aller
Gattongen.
Brillen aller Gat-
tnngen mit oder
ohne Bûgeln.
Bûcher, gedmckte.
Bontpapier.
Absinthe.
Objets, d'agate.
Alan.
AlepineSy Schalaki.
Rabans de tontes
sortes.
Yelonrs de coton,
larffeor 24 à 26
inchs.
Velours de coton,
largeur 15 h 17
inchs.
Velours de coton,
rouge, ponceau,
et les imprimés.
Bleu de Berlin.
Ambre.
Chapelets d'ambre,
et objets d'ambre
de toutes sortes.
Bière en barils.
Bijouteries.
Miroirs en boites
de fer blanc.
Crayons.
Céruse ordinaire.
Borax.
Qalons de toute
espèce.
Bouillon (voyez
Plattchen).
Eau de vie.
Papier à lettre de
toutes sortes.
Lunettes détentes
sortes, avec ou
sans branches.
Livres imprimés.
Papier de couleur
der Ctr.
d.Arschine
— ad valorem
ad valorem
76,40 6,11
7,40 0,59
die Tard
die Yard
die Okka
die Okka
d. Packet
12 Stûck
der Ctr.
die Okka
8,95
8,50
1215,0
8,80
4,85
153,50
4,75
ad valorem
0,31
0,28
ad valorem
ad valorem
97,20
ad valorem
0,26
ad valorem
0,88
ad valorem
12,28
ad valorem
ad valorem
0,88
ad valorem
— ad valorem.
— ad valorem.
— |ad valorem
Commerce et namgatkm.
9S9
No
Dédgnation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français
Quantités
en
allemaDd.
Valeur
en
piMtrw
•t
oeatlmai.
Quotité dn
droit OB
piastres et
centimes.
aélBarsten aller Gat-
tangen.
25 Butter, gesalxene.
Gannetillen (siehe
Plâttohen).
Casimir (siehe
Tache).
Châles (siehe
Shawls).
96 Champagnerwein.
27Chinin.
28 Chocolaté.
D.
29 Damaste, Môbel-
damaste aller
Ârten.
Drath (siehe Mes-
singdrath).
Drath (siehe Eisen-
drath).
SODrathstifte, Nr. 1
bis 11.
81 Drathstifte, Nr. 12
bis eo.
82 Dmckpapier.
88 Dîmicaton, 6Vi bis
Va Pih endasé
breit,Moreas,Fa-
çon Moréas etc.
gestreifte , ge-
tippte, ffeflamm'
te, à Jacquard,
echt und falsoh
£u:big,saperienr,
mittel nnd or-
dinare.
8All>imicaton, % his
% Pih endasé
breit, Moréas,
Façon Moréas
etc. gestreifte,
getippte, ge-
iammte, à Jao-
qoard, echt und
Meeli farbig, su-
Brosses de tontes
sortes.
Beurre salé.
Canetille (voyez
Pl&ttchen).
Casimir (voyez
Tache).
Châles (voyez
Shawls).
Champagne.
Quinine.
Chocolat.
Damas pour meub*
les ae toutes
sortes.
Fil (yovez Messing-
drath).
Fil (voyez Eisen-
drath).
Pointes de Paris,
No. 1 à 11.
Pointes de Paris,
No. 12 h 60.
Papier d'impri-
merie.
Dimioatons , lar-
geur 6V, à Vs
pic endazé, Mo-
réas, façon Mo-
réas etc. à raies,
mouchetés, à
flamme, à la Jac-
quard, bon teint
et faux teint, su-
périeurs, moyens
et ordinaires.
Dimicatons , lar*
geur % ^ Va pic
endazé, Moréas,
façon Moréas etc.
à raies et mou-
chetés, à flamme,
à la Jacquard,
bon teint et faux
tdntjSupérieiirvy
dieOkka
dieFlasohe
16,40
ad valorem
1,81
13,40
1,07
ad valorem
ad valorem
ad valorem
dieOkka
die Okka
die Tard
5,10
2,60
1^0
0,40
0,20
ad valorem
0,14
840
ZoSherem et Turquie.
No.
Déeignation des
wtioleB en alle-
mand.
Désignation des
article! en français,
Quantités
en
allemand.
Yalenr
en
ceatimM.
QnotlMte
droit «n
piastres «t
oentiBiM.
85
86
87
88
89
40
41
42
48
44
46
46
47
48
49
50
perieor , mittel
nnd ordinâre.
E.
Eiaendrath.
F.
FeileninStrohjSO-
ffenannte Stroh-
feilen.
Feilen in Papier.
Feilen, sogenannte
Nadelfeilen.
Finfferhûte von
Messing, ESsen
oder Blei.
Fischangeln.
Flanell.
Fransen, Posamen-
terie aller Arten.
Frisirk&mme.
G.
Gabeln (sieheMes-
ser).
G^ldkisten.
GoldfÎEMlen.
Gros de Naples
(siehe Seiden-
waaren).
Gommischnlie.
H.
Handsohnhe aller
Arten.
Hieb nnd Stich
waffen (siehe
Waffan).
Hûte aller Arten.
J.
Instrumente, mnsi-
kalische, chimr-
gische, mathe-
matisohe eto.
jMfdflinten, Pîsto-
len nnd Lnxns-
^vaffen. i
moyens et or-
dinaires.
Fil de fer.
Limes en paille.
Limes en papier.
Limes pour or<
fèvres.
Dés en laiton, fer
00 plomb.
Hameçons.
Flanelle.
Franges , Passe-
menterie de
tontes sortes.
Peignes à friser.
Foorobettes (voyez
Messer).
Gofire-forts.
Fil d'or.
Gros de Naples
(voyez Seiden-
waaren).
Galoches élastiques
Chmts de tontes
sortes.
Armes blanches
(voyez Waffen).
Ghapeanz de tontes
sortes.
Listnunents de mu-
sique, de chirur-
gie, de mathé-
matique, eta
Fusils de chasse,
Pistolets et Armes
de lue.
die Yard
d. Paquet
d. St. von 55
Arschinen
dMPft^etTon
80 Drachmes
1,05
0,8
ad valorem
6,0
278,70
88135
0,48
ad valorem
ad valorem
ad valorem
ad valorem
21,91
ad valorem
ad valorem
ad valorem
26,54
ad valorem
ad valorem
ad valorem
ad valorem
'— ad valorem
Canmieree ei natigalkm.
341
Ho.
Déngnaiioii des
irticles «n alle-
mand.
Désignation dee
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Yaleor
en
et
eentboes.
droH an
piastres et
oentiaei.
61
53KalbfeUe
64
65
66
67
68
E.
Ka£feetassen, ord.
(Findschian).
weisse
and Bohwane.
Kinderspielwaaren
aUer'Arten, in
Hols, Papier and
Papier-Bftsohé.
Knôpfe aller Qai-
tongen.
Kôlnimshes Wasser.
Kapferdrath.
Korzwaaren.
L.
Lamette
Plàttchen).
Leder, lackirtes.
Lederwaaren, als
Brief-, Geld- and
Cigarrentaschen
etc.
Leim fiirSohreiner.
Leinôl.
Leonisohe Waaren
(siehePl&ttchen).
Lichter, Stearin-.
Lichtootischeeren,
ormnâre.
60
61
62
68
Seidenwaaren).
IL
Marroqoin (siehe
Saffian).
Menning»
MerinoS| breit and
schmal.
Mewingbledh and
Dratb.
67|lle0BÎnffbledb and
DraiA, dOnn and
geroUt
66|M«aer and Gabeln
64
66
69 Menerschmied-
Tasses à café or-
dinaires.
Peanx de Tean
blanches et noires.
Jouets d'enliuitsde
toutes sortes, en
bois, papier et
papier mâché.
Boutons de toutes
sortes.
Eau de Cologne.
Fil de cuivre.
Quincaillerie.
Lamette (voyez
Pl&ttcfaen).
Cuirs vernis.
Peausserie, comme
Portefeuilles,
Portemonnaies,
Portecigare etc.
Colle de menuisier.
Huile de lin.
Boagies stéariques.
Mouchettes or-
dinaires.
Levantine (voyez
Seidenwaaren).
Hanoquin (voyez
Saffian).
Minium.
Mérinos, large et
étroit.
Laiton en feuilles
et ffl.
Laiton en feuilles
et fil mince et
roulé.
Coateanz et foor-
chettes.
CootéUerie.
d.l008t6ck
d.Ki8teh. v.
dFlasohen
die Okka
die Okka
die 6 Paquet
à 60 Stflck
der Ctr.
die Okka
die Okka
I —
5835
4,70
ad valorem
83,0
27,0
ad valorem
ad valorem
2,64
2,16
ad valorem
ad vabrem
8,26
ad valorem
0,66
ad valorem
ad valorem
68,70
4,69
169,0
16,06
18,62
ad valorem
1,28
21,20
1,69
ad valorem
advalaram
242
Zolherein et Tmrqmo.
No.
DéôgnatioD des
artioleB en alle-
mand.
Désignation des
articles en irançais.
Môbeldamaate (s.
Damaste).
N.
70 Nahnadeln , or-
dinare.
TlN&hnadeln, mittel
nnd fein.
72 Nensflber.
P.
78 Pl&ttchen,Lamette,
Fil, Bouillon,
Gannetillen,Leo-
nische Waaren,
2 Oder 8 Mal
yergoldet oder
yerBilbert,l.and
2. Qnalit&t.
74 Pttitchen,Lamette,
Fil, Bouillon.
Cannetillen,Iieo
nische Waaren,
ordinàreQaalitât
76 Plfittchen,Laniette
Fil , Bouillon,
Gannetillen, echt
in Gold oder
Silber.
PeljBWAareii.
76 Eleine graue, nicht
bearbeitet.
77 Eleine graue, nicht
bearbeitet, von
Sibirien.
76|Eleine graue, nioht
bearbeitet,
aoh warz , yon
Sibirien.
Eleine graue « be-
arbeitet.
Eleine graue, be-
arbeitet, sdhwans.
Quantités
en
allemand.
YAlenr
en
et
wntlmM.
QaoliU au
droit «n
piMtrM «t
oentimos.
79
80
81
Hguilles ordi-
naires.
AiguilleSfmoyennes
et fines.
Paquefond, argent
neuf d'Allemagne
Paillettes, Lamet-
tes. Fil, Bouillons,
CÛetilles, 2 ou
8 fois dorées ou
argentées, 1^ et
2ne qualité.
Paillettes, Lamet-
tes, Fil, Bouillons,
Canetilles, qua-
lité ordinaire.
Paillettes, Lamet-
tes,Fil,Bouillons,
Canetilles en or
on argent yéri-
table.
Pelleterie.
Petit-gris non tra
yailié.
Petit-gris non tra-
vaillé de Sibérie.
Petii-gris non tra-
yaiUé de Sibérie,
noir.
Petit-gris préparé.
Petit-gris préparé,
noir.
die
60 Tansend
die Okka
die Okka
d. Médical
d.lOOOSt
d. 1000 St.
Hermelin,ordinare, Hermine ordinaire,
genannt Laska. | nommée Laska.
aSfieraulin.
jHenniiie*
186,90
211,80
62,60
d. 1000 St.
das Paquet
V. 10 Stûok
das Paquet
y. 10 Stûok
derSorook
y. 40 Stqck
derSoroîck
y. 40 Sttek
6,60
1669,0
4880,66
8186,86
81^6
89,86
111,60
S&èfiQ
14,96
ad valorem
ad valorem
16,90
6,0
0,62
182,72
860,44
264^
2,64
8,18
8,92
273
Commerce et namgatkm.
34^
No.
Détignation des
artioies en alle-
mand.
Désignation des
ariiclelB en français.
Quantités
en
allemand.
Yalev
en
et
eentimee.
Qvotttë du
droit en
plaetree et
eentimee.
88
84
Fooha , genannt
Asaktilkissi.
Fnchs, 1. QnaHt&t
85Fiiclis, ordin&r.
86Fachs, sohwan.
87 Fnchs, weiss.
88 Fachs , kleine
Stacke.
89 Fnchs, Bnist weiss
nnd roth.
90 Felle von Wôlfen.
91 Felle Ton Hasen.
92 Felle yon Hasen,
weiss.
98Garsac.
94 Sohwane Katzen.
95 Marder, Zerdava.
96Marder, kleine
Stâcke.
97 Felle yon Bâren.
98 Felle yon Luohs
(Yasohak).
99 FeUe von Hans-
marder (Sansar).
100 Felle y. Fisohotter
(8on Samoari).
101 Zobel (Samonr) ge-
nannt One^
mittel und or-
din&re.
102|Zo1>el, 1. QaaUtât
103 Zobel, Banoh.
104 Zobel, Sehw&nze.
105 Zobel t Fosse ond
kleine Stnokeder
Pfoten.
106 Ghôtsoben.
107 Âladja Gatdien.
106 Kleine Stûcke yon
GûtolMn und
Ffichsen.
R.
109lBasirmesser aller
SaUmigeii
Renard, nommé
Asskiilkissi.
Renard, 1^ qoa-
lité.
Renard ordinaire.
Renard noir.
Renard blanc.
Renard, petits mor-
ceaux.
Renard, gorges
blanches et
ronges.
Peaux de loup.
Peaux de lièyre.
Peaux de lièvre
blanc.
Garsao.
Chat noir.
Martre, Zerdava.
Martre, petits mor-
ceaux.
Peaux d'Ours.
Peaux de Loup
cervier(yaschak).
Peaax de Fouines
(Sansar).
Peaux de Loutres
(Sou Samouri).
Zibeline (Samour)
nommée Onéla,
moyenne et infér.
2iibeline, 1^ qua-
lité.
Zibeline, ventre.
Zibeline, queue.
Zibelines, pieds et
petits morceaux
des ongles.
Ghieutchen.
Âladja Gueutchen.
Petits morceaux de
Qnentchen et de
Renard.
Rasoirs de tontes
8<Mrtes4
das 8t&ck
das Stûok
das Paar
das Stûok
das Paar
das Stûok
d.lOOStûck
d. Tulum
das Stûck
das Stûck
das Stûck
die Okka
das Stûck
das Stûck
das Stûck
das Stûck
das Paar
das Paar
das Paar
das Stûck
das Stûok
79,65
27,90
995,60
17,55
14,85
111,50
488,0
47,80
15,95
8,80
48,80
148,85
117,90
102,20
85,40
15,75
285,80
471,60
70,75
ad valorem
6,87
2,28
79,64
1,40
ad valorem
1,U
8,92
85,04
8,82
1,27
0,70
8,50
11,46
9,48
8,17
2,88
1,26
4,0
4,0
18,86
87,72
5.66
ad valorem
ad valorem
0,82
0,82
ad valorem
advaloMil
344
ZoHMtem et Turqme.
No.
Déngnadon des
artioTes en alle-
mand.
110 Rheinwein.
ni Bothgarn.
112|8alfian in allen
Farben.
Sammet (siéheSei
denwaaren).
Satin (siehe Seiden-
waaren).
118 Schaohteln, leere,
von Holz.
114 SoUôMer a. Eapfer
oder Meesing.
115 Sohahe.
116
117
118
119
120
121
122
128
194
125
126
127
Désignaiioo dae
articlee en français.
Seidenwasreii.
Djanfeea.
Lerantine.
Satin, Atlas.
Serge.
Djanfess, gekôpert
and geblûmt.
Gros de Naples.
Sammet von Seide,
1. QnaUt&t
Sammet von Seide
and Banmwolle.
Sammet von Banm-
wolle(BieheBanm-
wollsammet).
Sensen nnd Sicheln.
Serge (siehe Sei-
denwaaren).
Shawls.
Silberger&th.
Sohlleder.
Vin da Rhin.
Coton roQge.
Maroquin de tontes
oomeors.
Yeloors (v. Seiden
waaien).
Satin (v. Seiden-
waaren).
Boites vides en bois.
Serrures en enivre
on laiton.
Sooliers.
Soieries.
Djanfess.
Levantine.
Satin.
Quantités
en
allemand.
die Okka
dasPÉqoet
V. 12 St&ck
das Fass
d.lOOStfiok
128 Spielkarten.
129 Spielmarken aller
Ârten, Daates,
Médaillons.
UOjSpiassglans.
Serge.
Djanfess croisé et
fleuri.
Gros de Naples.
Velours de soie,
1ère qualité.
Velours de soie et
ooton.
Velours de ooton
(voyez BaumwoU
sammet).
Faux et faucilles.
Serge (voyea Sei-
denwaaien).
Chftles.
Argenterie.
Cuir à semeUe.
Cartes à jouer.
Jetons, Dantes,
Médaillons, de
toutes sortes.
Antîm^în**!
d. Arschine
v.»/4àlPik
breit
von IVt à
2 Pik breit
Zwischen
làlV,Pik
breit
d. Arschine
v.'y^àlPik
breit
Vatov
•n
et
etntiiDas.
Iroit «a
piurtrM el
— ad vaiorsB
80,0 2,40
18830
11,10
761,55
152,20
60,92
12,17
ad valorem
d. Arschine
d. Arschine
das Stûck
die Okka
das Paquet
v.l2Spielen
die Okka
der Ctr.
10,70
21,80
15,80
11,85
47,85
26,05
5,15
036
1,70
1,26
0,94
ad valorem
8,78
2,06
0,41
21,0
16,85
ad valorem
ad valorem
1,68
Ii84
49.10
2^,65
8,92
20,21
Comaèerce et mav^aUon.
946
No.
tion des
artioles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
181 Stdlil, ordinârer.
182 Stahl, iein.
133 Stârke.
184 Stiefelsch&fte.
186 Strnmpfe a. Socken
klein ond gross,
▼. WoUe, Leinen
nnd Baamwolle.
T.
186 Tassenhalter
(Zarls), von gel-
bemnndweÎBsem
Blech.
187 Tache, feine, ans
Preoseen.
188Tnche, Kasimir,
aller Qnalitftten.
189TQohe von Prens-
sen, Façon £1-
benf, Lipsica,
lD|^lis , Façon
Saja nnd Rifl
Elbenf.
140 Tache, Zéphyr, mit
oderohneKrone,
Drap de coor
Corposi Saltani,
Façon Saxonia
nnd MahnU
141 Tache, Mahnt Serai
142 Toehe, breit Rift.
143 Tache, schmal Rift.
V.
144|yorBtiefebi.
W.
145f Waffen, bkmke, itir
Hieb nnd Stich.
MSlWerksenge aller
Ârten, rarSchrei-
ner, Zimmer^
lente, Bleoh-
•chlftgw etc.
147 Wollwaaren , ^
striokte , wie
Jaoken, Haaben,{
Acier ordinaire.
Acier fin.
Amidon.
Tiges de bottes.
Bas et Ghanssettes,
petits et grands
en laine, fil et
coton. •
Porte-tasses (Zarfs)
en fer blanc et
jaune.
Draps fins de
Prusse.
Draps Casimir de
toutes qualités.
Draps de Prusse,
façon Ëlbeuf,
Lipsica , Inglis,
façon Saya et
Riil Elbenf.
Draps Zéfir, à cou
ronnes et sans
couronnes , de
Cour , corposi,
Sultani , façon
Saxonia et
Mahout.
Draps Mahout
Serai.
Draps, rifts larges.
Draps, riftsétroites.
àTant-bottes.
Armes blanches.
Outils de tontes
sortes pour me-
nuisier, charpen-
tier, ferblantier,
eto.
Lainage tricoté
oommejaquettes,
bonnets, cale-
Quantités
en
allemand.
der Ctr.
die Okka
d. Arschine
d. Arschine
d.
d.
Arschine
Arschine
Arschine
das Paar
Yftlaiir
en
et
oontimM.
128,10
4,85
Qaotittf du
droit «a
piutres et
oentimat.
10,24
ad valorem
0,35
ad valorem
ad valorem
ad valorem
ad valorem
ad valorem
32,40
24,65
17,76
16,20
8,90
13,50
2,59
1,97
1,42
1,29
0,71
ad vabrem
ad valorem
246
floUMftfHi fl TVrfMé.
No.
148
149
160
161
Désignation des
articles en alle-
mand.
Untariiosen^Kin
dersohahe etc.
Z.
Zarfs (sieheTassen-
halter).
Zncker in Hûten.
Zucker in Stncken
ondPalverfWeiss
and gelb.
Zncker, gestossen,
Silb nnd brann,
osoovate.
Désignation des
articles en français.
Qons; Boolsars
d'enfantsi eto*
Zarfs (Toyea Tas-
senhalter).
Sacre en pains.
8acre en pièces et
en pondre, blanc
et janne.
Sacre en pondret
jaane et brun,
Moscovate.
Quantités
en
allemand.
der Gtr.
der Gtr.
der Gtr.
Valeur
en
Qaotfttf dn
droit m
piastres et
eentimes.
260,60
209,26
16630
ad valorem
20,84
16,74
13,26
Exportation.
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Valeur
en
piMtne
et
centimes.
Qaotitêén
droit en
piastres et
ceatiiiie^
Getreide,Sameii,
Bléfl, Graines,
■
HfilaenDrttclite,
Légnnea aeca,
Drognerien,
Drognerie, Tein-
Farbwaaren,
tnre, Fmits et
Frttchte, Oele
Liqnidefl.
nnd CMriinke.
d. Kilo von
i
Qerste.
Orge.
Gonstple.
d. Kilo von
6,40
0,43
2
Hafer.
Avoine.
Gonfl4>le.
d. Kilo von
4,10
0,82
8
Mais.
Mats.
Gonstple.
d. Kilo von
7,20
0,67
4
Roggen.
Seigle.
Gonstple.
d. Kilo von
6,80
0,60
ft
Weiaen.
Blés.
Gonstple.
dieOkka
16^
0,80
1,22
6
Hanfsaamen.
Graine de chanvre»
0,06
Commm'ee et nmmgMm.
847
No.
9
10
11
12
DéngDation des
aiiioles en aile-
mand.
Hine.
Kanariensunen
(KaDaria yemi).
Lemsamen.
Sesam.
Hâlaenfrftohie, ge-
trocknete.
Reis von Egrypten,
von Philippopoli
ond Trapesont.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Millet
Qraine longue (oa-
nana yémi).
Qraine de lin.
Graine de Sésame.
d. Kilo von
Constple.
d. Kilo von
20 Okken
d. Kilo von
20 Okken
dieOkka
Ytàeux
en
piutras
et
oaitimM.
Qitotitë dn
droit an
pÎMtres et
eentiiiiee.
13 Àms von Caissarie.
14 Ânis vonRameUen.
16 KAmmel.
16 Gallâpfel von allen
Qoalitâten.
17 Gammi, arabischer
18 Qommi, Tragant,
geringer n. ver-
mischter.
19Gammi, Tragant,
inweiss.Blâttem
20 Gommi , Tragant,
mit weissen Fâ-
serohen*
Gnmmi , Tragant,
von Bagdad, or*
dinârer.
Gmnmi, Tragant,
von Bassora, or-
din&rer.
Harz, gelbes.
Hars, weisses.
Blastiz in Fàssem
von 70 Okka.
Mastix inTropfen.
Myrriien.
Operment*
290pinm von Kara-
hissar, Okeye,
Amasia uid àn-
Légomes seos.
Biz d'Egypte, Phi-
lippopoli etTré<
bizonde.
21
32
2d
24
25
26
27
28
Ânis de Caïssarie.
Ânis de Boumélie.
Cumin.
Noix de galle de
toutes qualités.
Gomme arabique.
Gomme Adragante
inférienre et me*
langée.
Gomme Adragante
, en feuilles
blanches.
Gomme Adragante
à filets Mues.
Gomme Adragante
de Bagdad, or-
dinaire.
Gomme Adragante
de Bassora, or-
dinaire.
Résine jaune.
Résine blanche.
Mastic en barils
de 70 Ocques.
Mastic en larmes.
Myrrhe.
Orpiment.
Opium de Oara-
bissar, Ghévé,
et A».
die Okka
die Okka
die Okka
der Ctr.
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
der Ctr.
der Gtr.
d. Fass von
70 Okka
die Okka
die Okka
die Okka
4,50 0,36
19,80 1,54
IfifO 1,44
1,50 0,12
ad valorem
— lad valorem
2,60
2,80
2,0
296,0
5,20
6,50
28,0
9,10
8,40
1,40
82,20
57,80
8500,0
98,50
4,70
8,20
0,20
0,20
0,16
28,68
0,41
0,52
1,84
0,72
0,27
0,11
2,67
4,62
280,0
7,88
0,87
0,25
S48
ZolberMi et Turqme*
No.
Désignation do8
artioloB en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Yftlear
piastres
•t
oaitimw.
droit en.
piastres st
oeatimesL
80
81
82
88
84
86
86
«7
88
89
40
41
42
48
44
46
46
47
48
49
60
5>ra Ton allen
aalitaten.
Pfeffer, rother.
Safflor Ton Ana-
tolien.
Saffran von Âna-
tolien and Ba
melien.
Safflor ▼. Egypten.
Salep V. Ânatolien.
Salep y. Ramelien.
Salpeter u. Natmm
yon Egypten.
Sandarah (Waoh
holderharz).
Soammonienharx.
Seifenwnnel.
Sennesbl&tter.
Vogelkirschen-
samen, genannt
Mehleb.
Lakritzensaft.
Weihrauch aller
Arten.
Ackerdoppen
(Enoppem) yon
Aidin , Onchak,
Ghedeznnd Ailes
was iiber Smyrna
ezportirt wurd.
Aekerdoppen
(Enoppem) yon
Aiyadjik, Esine,
Metelm, Eemer
nndDardanellen.
Erde, blaae, Mor
toprak.
Farbe, rothe, ge*
nanntGûlBahar.
Erapp ans Ana-
tolien.
Krapp yon Cypem,
Syrien n.Tripolis.
Kreosbeeren yon IGraine janne d'An
gwa, de tontes
qualités.
Poiyron rouge.
Safranom d'Ana-
tolie.
Safran d'Anatolie
et de Bonmélie.
Safranom d'Egypte
Salep d'Anatolie.
Salep de Roomélie.
Salpêtre et Natron
d'Egypte.
Sandaniqoe.
Scammonée.
Racine de Sapon*
naire.
Séné.
Qraine de Merisier,
dite Mehleb.
Jus de Réglisse.
Encens de tontes
sortes.
Valonée d' Aidin,
Ouohak, Ghedez,
et tout oe qui
s'exporte de l'é-
cheÛedeSmyme
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
Yalonée d'Aiyadjik
Esiné f Mételin,
Kemer et Dar*
danelles.
Terre bleue, Mor
toprak.
Couleur rouge, dite
Gulbahar.
Alisaris d'Anatolie.
Alizaris de Chypre,
Syrie et Tripolis.
die Okka
der Ctr.
der Ctr.
die Okka
die Okka
der Ctr.
der Ctr.
200,0
4,0
10,60
19,80
12,90
188,0
1,90
4,10
46,0
61,40
4,70
2,0
197,0
188,80
16,0
0,82
0,84
ad yalorem
ad valorem
1,64
1,03
ad yalorem
ad yalorem
11,04
0,16
ad yalorem
0,82
ad yalorem
ad yalorem
8,60
4,11
0,87
0,16
16,76
10,66
Commerce et nmigoUan.
249
No.
61
62
Désigftiation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
63
54
66
66
An^ra, Gaîssarie,
Tokat a. SkiUp,
1. Qaalitat.
Kreozbeeren von
BomeUen, yon
allen Qualitâten.
Kreozbeeren von
Skilip, von Cals-
sarie, Dag djeh
rici nnd Âna
tolien, geringe.
Rocou V. Anatolien.
Galbannm.
57
68
69
Feigen, getrock-
nete, aller Qoa
lit&ten.
Haselnosse.
gora, Gaîssarie,
Tokat et Skilip,
première qualité.
Graine jaime de
Boumélie , de
toutes qualités.
Graine jaune de
Skilip, Caïssarié,
Dagh Djérici et
Anatolio , infé-
rieure.
Rocou d'Anatolie.
Galbanum.
Quantités
en
allemand.
60
61
62
63
64
65
Nûsse.
Johannisbrod.
Bonnen, Trauben
getrocknete; ge
nannt Rasaky
Beylerdge.
Rosinen, Trauben,
getrocknete ; Ca-
rabumu u. Soynt,
genannt Rasaky.
Trauben, getrock-
netCi v.Corinth.
Trauben, getrock-
nete, von Man-
data nnd von
Samos.
Trauben, getrock-
nete, von Ourla,
Tschesme, Aidin,
Menteohe , Ca-
raoglak u. Tyre.
Traulwn, getrock-
nete, V. Stankio.
TraolMm, getrock-
nete, ohne Eôr-
ner, von Cara-
bnmn (Sultanine)
Figues sèches, de
toutes qualités.
Noisettes.
Noix.
Caroube.
Raisins secs, dits
Rasaky Bey-
lerdge.
Raisins secs Cara-
boumou et Soyout,
dits Rasaky.
Raisins secs de
Corintbe.
Raisins secs de
Mandalia et de
Samos.
Raisins secs d'Oarla
Aidin, Tschesme,
Menteché , Ca-
raoglak etTyré.
Raisins secs de
Stankio.
Raisins secs sans
pépins de Cara
boumou (Sul-
tanine).
dieOkka
die Okka
die Okka
die Okka
der Ctr.
d. Kilo von
100 Okka
der Ctr.
der Ctr.
der Ctr.
der Ctr.
der Ctr.
der Ctr.
Yalenr
en
piastres
et
centimes.
droit en
piastres et
centimes.
4,20
1,80
0,33
1,10
2,90
7,70
0,23
ad valorem
0,61
65,70
163,0
ad valorem
6,25
13,4
ad valorem
70,70
193,0
160,70
64,30
der Ctr.
Nou9. lUcuêU gén. Tome XIX,
160»70
128,50
281,50
R
5,65
15,44
12,85
5,14
12,85
10,28
18,51
250
Zolherein et Turquie.
No.
Déflignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.'
66
67
71
72
78
Tranben, getrook-jEUiBins secs d'Oor-
nete, von Ourla, la, Tsohesmé,
yon Tsckesme, Yerly (Sultanine).
Yerly(Saltanine).
Traaben, getrook-i Raisins secs noirs,
nete , schwarze, ' de Tyré et Âidin.
yon Tyre nnd
Aidin.
68 Olivenôl.
69 'Rosenessenz.
70 Rosenwasser.
Haile d'olive.
Essence de rose.
Eaa de rose.
74
Branntwein , ordi-
nàrer, 16 bis 18
Grad.
Branntwein, Raki.
Weine des Tfirki-
scben Reiches,
den ordinâren
Cypemwein ein-
begriffen.
Wein von Cypem,
genannt Coman-
daria.
Quantités
en
allemand.
Valeur
en
piutree
et
oentimee.
QqoMM da
droit en
piutree et
eentimee.
der Ctr.
der Ctr.
der Ctr.
d. Médical
die Okka
Eau de vie simple
del6àl8degrés.
Eaa de vie de
Mastic.
Vins de l'Empire
Ottoman, Cbypre
ordinaire com-
pris.
Vin de Chypre dit
de Commanderie.
76
76
77
Robatoffe zn Ge-
weben, Mann-
factnrwaaren
nnd die darans
verfertigten
Gegenatllnde.
Baamwolle , robe,
von Ânatolien,
Cypem and den
Dardanellen.
BaumwoUe, robe,
von Ramelien.
BaumwoUe , ge-
sponnene , von
Argatscb , und
den Dardanellen.
die Okka
die Okka
die Okka
Matières pre-
mières ponr tis-
sage , Mann-
factnres et Ob-
jets confection-
nés.
Coton en laine
d'Anatolie,
Chypre et des
Dardanelles.
Coton en laine de
Roumélie.
Coton filé d'Ar-
gatch et du dé^
troit des Dar-
danelles.
der Ctr.
der Ctr.
186,40
46,0
140,0
11,80
2,0
2,90
6,80
14,91
8,60
11^
0,94
0,16
0,28
0,46
1,80
die Okka
0,14
ad valorem
270,0
267,20
9,70
21,60
20^7
0,77
Commerce et navigation.
251
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
80
81
78 Banmwolle , ge-
sponnene, weisse
nnd farbige von
Smyrna.
79 Seidenwnrmpnp-
penoderKokons,
die von Amassia
aasgenommen.
Seidenwarmpap-
pen oder Kokons
▼on Amassia.
Seidenwurmpap-
pen oder Kokons,
frisirte und von
poppelkokons.
83 Seideuwurmpap-
Sen, gelôcherte,
oppelte nnd
Ansschnss.
83 Abfallo.Aasschass,
Flockseide.
84 Seide ans den Sei-
denspinnereien
des Tûrldschen
Beiches.
85 Seide, gefârbte.
86 Seide nu Mandjelik
gesponnen, von
allen Qoalitâten
des Tûrkischen
Reiches.
87jSeide von Cypem,
Aidin, Mentéché,
ChiO| Candia, {
Sigala, Aleppo,
Beyrat, Saida,
Damaskns.
Flachs von Ismid.
Valeur
en
piastres
•t
centimes.
Qnotite da
droit en
piastres et
centimes.
88
89
Coton filé, blanc et
de couleur de
Smyme.
Cocons de l'Empire
Ottoman , ceux
d'Amassia ex-
ceptés.
Cocons d'Amassia.
Cocons frisons et
doapions et dé-
chets divers.
Cocons percés,
doubles et rebats.
Bourre de soie.
Soie de filature de
PEmpire Otto-
man.
Soie de couleur.
Soie de toute qualité
de l'Empire Otto-
man , filée au
Mandjilik.
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
90
Soie de Chypre,
d'Aïdin, de Men-
téché, Chio, Can-
die, Sigala, Alep,
Beyrouth, Saïda,
Damas.
Lin d'Ismid.
Haare von Angora- Poil de chèvre,
riegen, Tiftik u. Tiftik et Finik
die Okka
Finik von Conia,
Cas^mbol, 6he-
rédé und Bey-
Bazar.
Haare von schwar-
zen Ziegen, ge-
nannt Platnn.
d*Angora, Conia,
Castambol, Ghe-
rédé et Bey-
Bazar.
Poil de chèvre noir,
dit Platoun.
die Okka
die Okka
die Okka
13,0
1,04
74,60 6,96
ad valorem
ad valorem
217,30
246,60
ad valorem
ad valorem
17,38
19,72
156,0
12,40
108,50
3,30
20,60
8,68
0,26
R2
1,64
ad valorem
252
Zolherem et Turquie.
No.
Désiii^Dation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
91
92
93
94
95
96
97
Haare von Ziegen,
TiOik von Van.
Hanf von Gastam-
bol.
Hanf von lemid.
WoUe , ungewa-
Bchene,calcinirte
von Rumelien,
AnatoUen und
Konstantinopel.
Wolle, gewaschene,
von Rumelien,
Ânatolien nnd
Konstantinopel.
WoUe , ungewa-
schene^v. Syrien,
TripoliSjderBar-
barei , Bagdad
und Umgegend.
WoUe, gewaschene,
genannt calci-
nirte von Syrien,
Tripolis , der
Barbarei und
Bagdad.
98
Poil de cbèvre,
TifUk de Van.
Chanvre de Ca-
stambol.
Chanvre d'Ismid.
Laines en suint et
pelades , dites
Calcinées de la
Roumélie, Âna-
tolie et Con-
stantinople.
Laines lavées, de
Roumélie» Âna-
tolie et Gonstan-
tinople.
Laines non lavées
de la Syrie, Tri-
poli de Barbarie,
Bagdad et des
environs.
Laines lavées de la
Syrie, Tripoli di
Barbarie et
Bagdad.
Quantités
en
allemand.
die Okka
die Okka
die Okka
der Gtr.
der Ctr.
der Ctr.
99
100
101
102
108
104
Aba fâr Capotrock
der Soldaten von
Bali-kesser, Ba-
zargik und Phi-
lippopel.
Aba Schaiac, gro-
bes Tach.
Aba, farbige, ge-
nannt Sivrikia
nnd Knrda Yanz.
Aba Islimie , fiir
Striimpfe.
Aba, schwarze, von
Islimie.
Aba, Tifbik, von
Islimie .
Handtiicher von
Gueve.
Aba ponr capotes
de soldats , de
Bali-kesser, Ba-
zardjik et Philip-
popoli.
Aba Chaiac, gros
drap.
Aba de couleur dit
Sivrikia et Kour-
dou Yaonz.
Aba Islimie pour
chaussettes, calt-
chin.
Aba noir d'Islimié
Aba Tiftik d'Is-
limié.
Essuie - mains de
Guévc.
Valeu
en
piastres
et
centimes.
Qnôtitë dn
droit en
piastres et
eentiniM.
der Gtr.
d.Stûckvon
11 Pik
d.Arschine
d.Stûckvon
17àl9Piks
d.Stûckvon
8 Pik
d.Stûckvon
9 à 11 Pik
d.Stûckvon
11 Pik
die Okka
10,0
1.80
2,40
192,0
234,0
184,60
164,0
22,0
8,80
48,80
23,80
86,70
58,80
24,60
0,80
0,14
0,19
16,86
18,72
10,76
18,12
1,76
0,26
8,46
1,88
2,93
4,26
1,96
Commerce et namgaUtm^
263
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désijirnation des
articles en français.
Quantités
. en
allemand.
Valear
en
piastrat
et
cenUmea.
Quotité' du
droit eu
piastree et
centûnea.
106 Aba Salonik,
schwan nnd
weiss.
l06Âladja, genannt
We£a, fein.
107
108
109
10
m
112
13
14
.15
16
17
18
19
120
121
22
.23
124
26
Aladja, gering.
Astar, Zeag von
Castambol.
Chali and Sof von
Anffors , breit
ond Bchmal.
Chali Ton Con-
stantinopel.
Galone von C!on-
stantinopel.
Gnesi von Sparta
and von Brassa.
Hakir Ibrahimié
und Kitabi vom
Libanon.
Idare Leinen.
Mêlés, Zeag vod
Brassa, fôr Hem
den.
Zeog von Baom-
wolle.
Aladjavon Aleppo.
Aladja von Damas
kns, Kitabi ond
Tschitari.
Ala4ia von Mag-
nesia.
Aladja von Tire
and Bord.
Astar, Zeag von
Cûssarie,Ghiwe,
Sivas ond Galli-
poli.
Astar, Zeag von
Hamid.
Astar, Zeag von
Tasch Kôpru.
Bin Dalli.
Boucassins in allen
Aba de Saloniqae,
noir et blanc.
Aladja dit Véfa,
supérieur.
Aladja, inférieor.
Astar, toile de
CastamboL
Chali et Sof d'An-
gora, large et
étroit.
Chali de Constan-
tinople.
Galons de Con-
stantinople.
Guési de Sparta et
de Brousse.
Hakirs Ibrahimiés
et Kitabi du
Liban.
Idaré, Toile.
Mélès , toile de
Broosse, pour
chemises.
Toile de coton.
Aladja d'Alep.
Aladija de Damas,
Kitabi et Tschi-
tari.
Aladja de Magnésie
Aladja de Tiré et
Bord.
Astar, toile de Caîs-
sarie t Ghivé,
Sivas et Galli-
poli.
Astar toile de
Hamid.
Astar toile de Tach-
Keupru.
Bin dalli.
Boucassins de
d Stnckvon
12àl7Pik
d.Stûckvon
9 à 10 Pik
d.Stûckvon
9àl0Pik
d. Ballen v.
60 Stfick V.
18 à 19 Pik
d.Stûckvon
82 Pik
d.St€lckvon
27 Pik
d. Stnckvon
26 Pik
d. Stnckvon
9àlOPik
d. Stnckvon
12 Pik
d.Stûckvon
22 Pik
d.Stûckvon
12 Pik
das Stûck
das Stûck
d. Ballen v*
100 Stûck
das Stûck
d. Ballen v.
60 Stûck
das Stûck
das Stûck
30.0
33,10
16,50
450,0
424,0
. 178,70
118,30
41,20
49,60
72,80
13,30
38,50
70,70
885,70
5,20
443,50
3,90
99,30
2,40
2,64
1,82
36,0
83,92
14,29
ad valorem
9,46
3,29
3,96
5,78
1,06
3,08
5.65
80,84
0,41
ad valorem
85,48
0,31
7,94
254
m et Turqme.
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Yaloor
«n
pUatres
et
cenUmes,
Qnotitëdn
droit en
piMtres et
oentimee.
126
127
128
129
130
131
132
138
184
185
136
137
188
139
140
141
142
148
144
145
146
147
148
Farben o. Âladja
von Hamid and
Denizii.
Caban , genannt
Dagh-6aebeoi.
Caban , genannt
Kébé, fein von
Zaara.
Caban , genannt
Eébé , ordin&re
von 2iaara.
Caban von Bosnien.
Caban von Braschol
(Kébé).
Caban vonislimié.
Caban von Tiflik.
Gazazié , genannt
Tirei-Gazazié.
Gazazié , genannt
Tirei-Gazazié,
von Constan-
tinopeL
Chali von Tossîa
und Giirtel von
Talat.
Contni von Aleppo.
Coutni vonBrussa.
Coutni V. Damaskus
Contni, Hakir and
Tschitari von
Konstantinopel.
Damghahane.
Stoffe , genannt
Dastar.
Gaze, genannt
Djehre.
Ghize, genannt Ele-
klik, fur Siebe.
Gaze, genannt Oya-
bach.
Gaze and Mêles
von Eonstan*
tinopel.
Stoffe, genannt
Giilmez.
Hakir von Brassa.
Ibrahiroié.
tontes coalears
et Aladja de
Hamid et Denizii.
Caban, dit Dagh
Gaébéci.
Caban, dit Kébé,
fin de 2iara.
Caban, dit Kébé,
ordinaire de
Zaara.
Caban de Bosnie.
Caban de Brachol
(Kébé).
Caban d'Islimié.
Caban en Tiftic.
Fil dit Tiréi- Ga-
zazié.
Soie, dite Gazazié
de Constan-
Unople.
Chali de Tossia et
ceinture de Talat.
Coutni d'Alep.
Coutni de Brousse.
Coutni de Damas.
Coutni, Hakir et
Tohitari de Con-
stantinople.
Damghabané.
Étoffe dite Destar.
Gaze dite Djéhré.
Gaze dite Eleklik
pour tamis.
Gaze dite Oyabach
Gaze et Mêlés de
Constantinople.
Étoffe dite Gnlmez.
Hakir de Brusse.
Ibrahimic.
die Okka
das Stuck
die Okka
die Okka
das Stuck
das Stack
das Stuck
das Stuck
die Okka
die Okka
das Stuck
das Stuck
das Stiiok
das Stack
das Stuck
das Stâok
das Stuck
das Stuck
das Stock
das Stuck
das Stuck
das Stiick
das Stuck
14,20
29,50
26,30
9,90
26,30
98,50
65,70
230,0
52,90
308,20
53,80
83,20
66,70
66,20
52,90
9,90
26,80
32,90
7,90
66,20
82,70
66,70
57,90
1,13
2,36
2,10
0,79
2,10
7,88
5,25
18,40
4,23
24.65
ad valorem
4,26
6,65
5,83
5,29
4,23
0,79
2,12
4,28
0,63
6,29
6,61
5,25
4,63
Commeree et nanigaHan.
255
No.
Déngnation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
YalMr
en
piMtm
et
oentimes.
Qualité du
droit en
plftstree et
centime*.
149
150
161
152
158
154
165
166
157
158
159
180
161
162
163
164
165
Dirsms, scharlaoh
roth , Eom Be-
kleiden der
Mobilien.
Oirams, yon Wolle,
von Rnmelien,
weiss nnd iarbig.
Katton fur Ueber
ange von Decken
nnd Handtûoher.
Ihrams écarlates
pour amenble*
ment.
Kattnn fàr Ueber-j Indiennes
ange, von Ca-
stambol.
Kattnn f fir Ueber-
EÛge, von Tokat
nnd farbige Bon
Kattnn , genannt
Fasla, Boktscha
nnd Coussins.
Kattnn von Kon*
stantinopel.
Kattnn von Cypem,
fôr Bett- nnd
Tischdecken.
Kattnn von Cypem,
fur JSiatrataen.
Kattnn von Cypem,
xom Bekleiden
von Môbeln.
Kemerlik , Leinen
von Castambol.
Leinenxeug von
Anatolien.
Lfeineniseug
Rize.
Leinenzeng ,
din&res.
Blersifoun, Zeug.
Monbayeri Tossia
Papas, WoUen
gewebe.
Petin , brochirter
Stoff.
von
or-
Ihrams en laine de
Ronmélie, blancs
et de couleur.
Indiennes pour
dessus de cou-
vertures et essuie-
mains.
pour des-
sus de couvertures
de Castambol.
Indiennes pour des-
sus de couvertures
de Tokat et Bon-
oassins, de couleur
Indiennes dites
Fasla, boktscha,
et coussins.
Indiennes de Con-
stantinople.
Indiennes de
Chypre pour cou-
vertures de lit et
de table.
Indiennes de
Chypre pour
matelas.
Indiennes de
Chypre pour
ameublement.
Kemerlik, toile de
Castambol.
Toile de lin d*Ana-
tolie.
Toile de lin de
Rizé.
Toile de lin in-
férieure.
Meraifoun, toile.
Moubayeri Tossia
et Papas, Tissus
de lame.
Petin , étoffe
brochée.
die Okka
89,40
die Okka
22,60
das Stuck
6,60
d. Ballen v.
60 Stuck
666,60
das Stuck
6,80
das Stuck
13,30
das Stûck
16,60
das Stuck
10,0
das Stûck
13,30
das Stuck
6,80
die Okka
12,80
die Okka
64,80
die Okka
das Stuck
26,70
6,80
das Stûck
29,40
das Stuck
198,60
3,15
1,80
0,52
46,32
0,60
1,06
1,32
0,80
1,06
-* ad valorem
0,46
1,02
5,14
2,06
0,46
2,36
15,88
266
Zottverem et Titrquie.
No.
Dési^atioD des
articles en alle-
mand.
166
167
168
169
170
171
172
173
174
176
176
177
178
179
180
181
182
188
184
186
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Yalaor
en
piutTM
et
centimes.
Quotité da
droit en
piastres et
centimes.
Sevaï von Aleppo,
gerin^ire Qnalitât
Sevaî von Âleppo,
mittelmâssige
Qaaiitat.
Sevaï von Âleppo,
vorzagliche Qaa
litât.
Sevaï von Seide,
genannt Kitabi,
von Aleppo and
von Hama.
Zeng von Alaye,
breit.
Zeug von Alaye,
schmal.
Zeug V. Merzifonn.
Zeag von Guedos,
breit and schmal.
Zeug fôr Klei-
dungsstiioke.
Zeag von Menemen.
Teppiche, genannt
Kilim, zam Ge-
braach d. Armée.
Teppiche , grosse,
genannt Seïshane.
Teppiche, kleine,
genannt Seïshane.
Teppiche, Turko-
manische.
Teppiche v.Gaedés,
kleine Teppiche
vonGaeuixlos a.
von Isladi, ge-
nannt Kalitscha,
Teppiche von
Koula o. andere.
Teppiche v.Smyma
genannt Oachak.
Filz von Caîssarie.
Filz V. Earahissar,
weiss and farbig.
Filz von Ismid.
Sevaï d'Alep, or>
dinaire.
Sevaï d'Alep,
moyen.
Sevaï d'Alep, sa-
périeur.
Sevaï de soie, dit
Kitabi d*Alep et
de Hama.
Toile d'Alayé,
large.
Toile d'Alayé,
étroite.
Toile deMerzifoan.
Toile de Gnédos,
large et étroite.
Toile pour vête-
ments.
Toile de Menemen.
Tapis, dits Eilim
à l'asage de
l'armée.
Tapis grands, dits
Seïs-hané.
Tapis petits, dits
âeïs-hané.
Tapis Torkmen.
Tapis de Guédès,
petits tapis de
Gaeurdosetd'Is-
ladiditsCalitcha,
Tapis de Coula
et autres.
Tapis de Smyme,
dits Oachak.
Feutres de Cais-
sarié.
Feutres de Gara-
hissar, blancs et
de couleur.
Feutres d'Ismid.
das Stuck
das Stock
das Stuck
das Stdok
das Stuck
das Stuck
das Stock
d. Ballen v.
60 à 66 St
das Stuck
das Stuck
das Stûck
das Stûck
das Stûck
das Stuck
Filz von Salonik. |Featre8d.Saloniqae
die Okka
das Stûck
das Stûck
das Stûck
die Okka
65,70
197,10
295,60
29,50
6,80
^4,70
16,401
411,80
7,0
9,20
13,10
49,30
36,80
128,60
25,20
16,40
12,80
13,10
19,70
5,28
15,76
23,64
2,36
0,46
0,37
1,31
32,94
0,66
0,73
1,04
3,94
2,10
10,28
ad valorem
2,01
1,31
0,98
1,04
1,57
Commerce et natigalion.
267
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Valenr
en
piartrM
et
centimes.
Quotité dn
droit en
piastres et
centimes.
186
187
188
189
190
191
192
Fils von Oachakf
genannt Zili.
Aba, f. Capotrôcke
iurSoldaten, von
Philippopel und
Zagra.
Aba, Cazan, mit
7 Schnûren.
Aba , Kamascben
in Tiftik.
Aba, Mâtsen.
Aba, ordin&re, mit
anhângenden
Kamascben.
Aba 9 Reiterhosen,
genannt SohaWar,
mit Stickereien.
19a| Aba, Socken Terlik,
grosse, von Aba.
194 Aba,Socken Terlik,
kleine, von Aba.
195
196
197
198
199
200
201
Aba, Strcunpfe.
Aba vou Islimia
und Zagra, ge-
stickt, mit 15
Sohnûren in
feiner WoUe.
Aba, Weste, ge-
nannt Demir 00-
paran, in Aba
Tiftik, mittlere
QoaUtftt
Aba, Weste, ge-
nannt Demir co-
paran, mit 1 bis
8 Schniiren.
Abani von Bagdad.
Abani von Eon-
stantinopel.
Betttficber,&rbige,
genannt Tsohar-
schaf, von Mag-
nesta.
Feutres d'Oucbak,
dit ZiU.
Aba, Capotes de
soldats, de Phi-
lippopoli et de
Zagra.
Aba Cazan, avec
7 cordons de
passementerie.
Aba Gaêtres, en
Tiftic.
Aba bonnets, dits
Scooffiés.
Aba ordinaire, à
guêtres adhé-
rentes.
Aba pantalons de
cavaliers , dit
Cbalvar , avec
passementerie.
Aba chaussons Ter^
Ucs, grands en aba
Aba chaussons Ter-
lies petits enaba.
Aba chaussettes.
Aba d'islimié et
Zagra, -brodé à
15 cordons de
passementerie en
laine supérieure.
Aba veste , dite
Demir coparan,
en aba tiftic,
qualité moyenne.
Aba veste , dite
Demir coparan
de 1 à 8 cordons
de passementerie.
Abani de Bagdad.
Abani de Constan-
tinople.
Draps de lit de
couleur, dits
Tcharchaf de
Magnésie.
die Okka
das Stûck
das Stûck
das Stuck
das Paquet
V. 10 Stûck
das Stûck
das Stiick
das Paquet
von 10 Paar
das Paquet
von 10 Paar
das Paquet
von 10 Paar
das Stûck
das Stûck
das Stûck
das Stûck
das Stûok
das Stûck
19,40
73,80
28,70
46,70
10,0
40,0
86,70
26,70
18,80
66,70
40,0
83,30
23,30
64,30
9,90
1,55
5,86
2,18
3,78
0,^80
3,20
6,98
2,13
1,06
5,88
3,20
2,66
1,86
5,14
0,79
530
0,46
258
Zolherein et Ttirqute.
No.
203
208
204
205
1206
207
208
209
210
211
212
218
214
215
216
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Deeken Yon Tonis,
weisse and far-
b^gc f geuannt
Batanie nnd
Ihram.
Handtûcber mit
falschen Sticke-
reien.
Handtucher nnd
Schorzen , ge-
nannt Akbasch,
von Konstan-
tinopel.
Handtâcher nnd
Akbasch v. Brassa
genanntPeschti
mal.
Handtucher von
Salonik, genannt
Peschtimal.
Handtiicher von
Caraferia.
Handtiicher von
Cypenii genannt
Sile|[iks.
Handtucher von
Gaive , genannt
Peschtimal.
Handtiicher von
Seide, von Kon-
etantinopelf ge-
nannt Eirk-
Kalem.
Kissen and Divan-
ûberzûge von
Bilodjik.
Kissen von Biledjik
Kissen nnd Divan-
ûberzage von
Scutari.
Kissen , gestickte,
von Biledjik, mit
Flittergold.
Kissen von Brassa,
genannt Beledi.
Kissen von Merzi-
Qoantités
en
allemand.
Convertares de
Tunis, blanches
et de coalenr,
dites Batanié et
Ihram.
Essuie-mains à bro-
derie en fanz.
Essuie -mains et
tabliers, dits Âk-
bach de Con-
stantiuople.
Essuie -mains et
Âkbach de
Brousse , dits
Pechtimal.
Essuie-mains de
Salonique , dits
Pechtimal.
Essaie -mains de
Caraferia.
Essuie -mains de
Chypre , dits
Siledjiks.
Elssuie - mains de
Gnivé, dits Pech-
timal.
Essuie -mains en
soie de Gonstan
tiuople, dits
Kirk-Kalem.
Coussins et Cou
vertures de Sofa
de Biledjik.
Coussins de Bi-
ledjik.
Coussins et Cou-
vertures de Sofas
de Scutari.
Coussins de Bi-
ledjik brodés eu
clinquants.
Coussins de Brousse
dits Beledi.
Coussins deMerzi-
das Paar
das Paar
das Paar
das Paar
die Okka
das Stûck
das Paar
das Paar
das Paar
das Paar
das Paar
en
piastroa
et
eentimea.
Quotité du
droit en
piastres et
eentimes.
6,60
10,60
9,80
16,30
89,40
18,80
9,90
49,60
67,90
88,60
209,0
ad valorem
0,62
0,84
0,78
1,80
8,16
1,06
0,79
das Paar 19,60
8,96
4,68
8,08
ad valorem
16,72
1,56
Commerce et namgaUan.
269
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Dési^ation des
articles en français.
317
218
219
220
221
222
228
224
225
226
227
226
229
230
fomi, genannt
Beledi.
Peschtimal Ton
Goive, genannt
Akbasob.
Santa Marca, Sorte
▼on ordin&ren
Jacken.
Santa Marca, Sorte
▼on ordinaren
Jacken, kleine.
Schûrzen, genannt
Foata, ▼. Brassa.
Schfirzen, genannt
Foata, vonHama,
einfache.
Schûrzen ▼. Brassa,
genannt Pesch-
timal.
Schûrzen ▼. Hama,
gestickte , mit
FUttergold.
Schûrzen ▼. Seide,
genannt Peschti-
mal, ordinâre.
Siledjiks undHavln
▼. Brussa, grosse
nnd kleine.
Siledjiks ▼. Brassa,
in Kattan.
Taschentûcher, ge-
nannt Basma-
hané.
Taschentûcher, ge-
nannt Kalemkiar,
▼on Konstan-
tinopel , grosse,
1. Qaalitat.
Taschentûcher, ge-
nanntKalemkuir,
▼on Konstan-
tinopel, mittlere.
Taschentûcher, ge-
nannt Kalemkiar
▼on Konstan-
tinopel, ordin&re
nnd kleine.
foan, dits BeledL
Pechtimal de Goivé
dit Âkbach.
Saota Marca, sorte
de Jaqaette or-
dinaire.
Santa Marca, sorte
de Jaqaette or-
dinaire, petite.
Tabliers, dits Foota
de Brousse.
Tabliers, ditsFonta
de Hama,
simples.
Tabliers de Broasse
dits Pechtimal.
Tabliers de Hama,
brodés en clin-
quant.
Tabliers de Soie,
dits Pechtimal,
ordinaires.
Siledjiks etHavloa
de Brousse,
grands et petits.
Siledjiks de Broasse
en indienne.
Mouchoirs , dits
Basma-Khané.
Quantités
en
allemand.
Mouchoirs, dits
Kalemkiar, de
Constantinople,
grands, l^r« qua-
lité.
Mouchoirs , dits
Kalemkiar, de
Constantinople,
moyens.
Mouchoirs , dits
Kalemkiar , de
Constantinople,
ordinaires et
petits.
das Paar
das Paar
das Stûck
das Stûck
das Paar
das Paar
das Paar
das Paar
das Paar
die Okka
das Paar
die20Stûck
Quadrat
Valeur
en
piastTM
et
centimes.
das Stûck
das Stûck
das Stûck
26,10
7,90
19,80
9,90
32,20
46,70
16,70
128,60
19,60
88,90
9,90
12,80
6,20
4,60
1,50
Quotité du
droit en
piastres et
centimes.
2,80
0,63
1,58
0,79
2,57
8,73
1,88
10,28
1,58
2,71
0,79
0,90
0,49
0,36
0,12
260
Zolherem et TurqiÊêe.
No.
Dési^ation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en frangais.
Quantités
en
allemand.
Valeur
en
piastres
et
ceotimes.
Quotité du
droit en
piastres et
centimes.
281
232
233
234
235
236
V 237
238
239
240
241
242
243
244
245
246
247
248
249
250
251
Taschentûcher Ton
Scutari.
Taschentûcher,
weisse, genannt
Uestlûk.
Strûmpfe, ordiuare,
von Yûrûk.
Strûmpie u. Socken
in Farben.
Strûmpfe u. Socken
von Volo.
Strûmpfe v. Âdria-
nopel und Zagra.
Strûmpfe von Ba-
zardschik und
Philippopel.
Strûmpfe von Sa-
lonicundDrama.
Unterhosen von
Leinen.
Unterhosen , ge-
nannt Mélès.
Tischtûcher und
Servietten von
Hama, einfache
und gestickte
(Flittergold).
Fez (rothe Mûtzen),
genannt Medjidie
von Tunis.
Fez, grosse, feine
und ordinare,
von Tunis.
Fez , kleine , von
Tunis.
Fez von firoussa,
genannt Eûlah.
Gûrtel von Bami.
Gûrtel von Kara-
gialar , weisse
und farbige.
Gûrtel von Hama.
Gûrtel von Khamis.
Gûrtel von Seide,
genannt Gherbab.
Gûrtel in Garn, ge-
nannt Gherbab.
Mouchoirs deSou-
tari.
Mouchoirs blancs,
dits Ustluk.
Bas ordinaires de
Yuruk.
Bas et Chaussettes
de couleur.
Bas et Chaussettes
de Volo. .
Bas d' Andrïnople et
de Zagra.
Bas de Bazardjik
et Philippopoli.
Bas de Salonique
et Drama.
Caleçons en toile
de coton.
Caleçons , dits
Mélès.
Nappes et Ser-
viettes de Uama,
simples et bro-
dées (de clin-
quant).
Bonnets de Tunis,
dits Medjidiés.
Bonnets de Tunis,
grands , fins et
ordinaires.
Bonnets de Tunis,
petits.
Bonnets de Brousse,
dits Eulah.
Ceintures de Bamri.
Ceintures blanches
et de couleur, de
Caradjialar.
Ceintures de Hama.
Ceinturesd. Khamis
Ceintures en soie,
dites Gherbab.
Ceintures en fil,
ditee Gherbab.
die 20 Stûck
Quadrat
27,80
das Stûck
2,0
die Gkka
18,90
die Okka
88,10
die Okka
37,80
die Okka
94,40
die Okka
62,90
das Stûck
6,60
das Stûck
23,20
das Stûck
257,20
das Paquet
von 4 Stûck
66,70
das Paquet
von 4 Stûck
das Paquet
V. 12 Stûck
113,30
113,30
das Stûck
das Stûck
3,30
77.20
die Okka
das Stûck
das Stûck
10,50
15,40
39,40
das Stûck
9730
das Stûck
28,90
2,64
0,16
1,51
— ad valorem
7,04
3,02
7,55
5,03
0,52
1,85
20,57
5,33
9,06
9,06
0,26
6.17
0,84
1,23
3.15
7,82
2,31
Commerce et navigation.
261
No.
Dési^aUon des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Yaleor
en
piastres
et
centimes.
Qnotite' dn
droit en
piastres et
centimes.
252!6ûrtel von Seide,
I von Trjpolis.
353|Ottrtel von Tunis.
254 Uemden, ordin&re,
von Coniah.
255 HemdenyonBaum'
wollzeug. •
256 Hemdenv.Bronssa
in Mélës.
257 Bemden in Leinen
genannt Mélès.
258 Hosen mit Ea-
maschen , ge-
nannt Dislik.
259 Sacke Ton Pferde
haaren, genannt
Moïtab, u. Bind-
faden y. Pferde-
haaren, Yon Ru
melien und Ana
tolien.
280Schals Donlnk de
Tanis.
261 Schals, farbige, von
Tunis.
262 Schals Helali von
Tunis.
263 Schals von Kara-
gialar.
264 Schals, weisse, vod
Tunis.
265 Schals yon Baum-
wolle, rother.
266 Schals von Baum-
wolle, von Ghio.
267 Schals von Leinen,
von Karagialar.
268 Schals von Leinen,
genannt Hama-
lati Tire.
269 Schals von Leinen,
in Bûndel.
270 Schals yon Leinen,
von Kaleb und
Surminé.
271 Schals von Leinen,
von Marcula.
Ceintures en soie
de Tripolis.
Ceintures de Tunis.
Chemises ordi-
naires de Coniah.
Chemises en toile
de coton.
Chemises d.Brou8se
en Mélès.
Chemises en toile,
dites Mélès.
Pantalons à guêtres
dits Dislik.
Sacs en crins, dits
Mouîtab et ficelles
de crins de Rou-
mélie et d'Ana-
tolie.
Châles Donluk de
Tunis.
Châles de couleurs
de Tunis.
Châles Helali de
Tunis.
Châles de Caradjia-
lar.
Châles blancs de
Tunis. -
Châles de coton
ronge.
Châles de coton
rouge de Chio.
Châles de lin de
Caradjialar.
Châles de lin, dits
Hamalati Tiré.
Châles de lin en
matteanx.
Châles de lin de
Kélcb et Sur-
miné.
Châles de lin de
Marcoula*
die Okka
das Stûck
das Stûck
das Stiick
das Stâck
das Stûck
das Stûck
die Okka
das Stûck
das Stûck
das Stûck
das Stûck I
das Stûck
das Stûck
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
262,80
46,70
6,50
9,90
26,80
29,80
26,50
7,80
52,20
82,60
97,80
13,0
26,10
19,70
13,10
19,40
81,50
16,20
16,20
8,40
21,02
8,73
0,52
0,79
2,10
2,38
2,12
0,62
4,17
2,60
7,82
1,04
2,08
1,67
1,04
1,55
2,52
1,29
1,29
0,67
262
Zolherem et
e.
No.
Désignation des
ai-ticles en alle-
mand.
Désignation des
articles en firanoais. ,, ^^ ,
^ allemand.
Quantités
en
Valoiir
en
piMtras
et
oentinies.
Quotité d«
droit en
piaiftres et
ceotimes.
272 Schals von Leinen,
▼on ÂnatoUen.
273 Garn von Alaye,
Ghévé nnd Ca
stambol.
274 Garn von Bey-
bazar.
275 Garn vonMonastir.
276 Garn von Seide,
genannt Eyirme.
277 Garn von Tire, von
Banmwolle, far-
biges.
278 Garn fur Fransen,
von Banmwolle.
279Mûtzen von Filz,
Kuiah von Kon-
stantinopel.
280 Posamentierarbei-
tenfurAba, von
Rumelien.
281 Posamentierarbei-
ten fur Âba, von
Volo.
282 Posamentierarbei-
ten , genannt
Husseïoi Khardj.
283 Poeamentierarbei-
ten in Seide, von
Volo.
284 Posamentierarbei-
ten in Silber>
iaden.
285 Posamentierarbei-
ten in WoUe.
286 Wachstuch fur La
temen.
287 Ziegenhaargam v.
Angora, aller
QnaliUten.
Châles de lin d'Ana
tolie.
Fil d'Alayé, Ghévé
et CastamboL
Fil de Bey-Bazar.
Fil de Monastir.
Fil de soie, dit
Eyinné.
FU de Tiré, en
coton de couleur.
FU de Tiré, en
coton pour
franges.
Bonnets de feutre,
Kulah, de Con-
stantinople.
Passementerie pour
Aba , de Rou-
mélie.
Passementerie pour
Aba, de Yoîo.
Passementerie, dite
Husseïni Khardj.
Passementerie en
soie de Volo.
Passementerie en
fil d'argent.
288 Bindfaden.
289 Fischemetze.
290Pferdegnrtel, ein-
fâche.
29l|Pferdegttrtel, ge-
Passementerie en
laine.
Toile cirée pour
fanaux.
Fil de poil de
chèvre d'Ana-
tolie de toute
qualité.
Ficelle.
Filets de pêcheurs.
Sangles, simples.
Sangles brodées.
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
das Stûck
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
das Stûck
die Okka
die Okka
die Okka
18,0
9,70
• 16,20
78,90
19,80
83,10
3,80
26,30
39,40
165,40
262,80
90,30
49,60
2,0
23,90
9,90
26,30
1,04
0.77
1,29
ad valorem
6,81
1,58
2,64
0,26
2,10
3,15
18,23
21,02
7,94
8,96
0,16
2,07
0,79
ad valorem
2,10
Commerce et mmgation.
263
No.
Désignation des
articlea en alle-
mand.
Désigfnation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Valeur
•n
pitatres
et
centimes.
Qootittf du
droit en
piutree et
eentimes. *
292
293
294
295
stickte , breite
nnd schmale.
Pferdehalier.
296
297
296
299
800
901
302
303
304
305
306
307
306
809
Pelxwaaren.
Baiich von Fachs,
genannt Nafe
nnd Gilg^faî, yon
Eraeram.
Bauch nnd Fusse
nnd kleine Stiicke
von Marder.
Hansmarder , ge-
nannt Qôdschen,
und Fusse da von.
larges et étroites.
Licols de chevaux.
Biber.
Bauch von Fuohs,
genannt Nafé
und Djilgaffu,
von Anatolien.
Bmst von Fuchs,
genannt Kasikli
von Anatolien.
Brust von Wolf,
von Zaara.
Fnchs V. Anatolien.
Fnchs von Bosnien.
Fnchs V. Bumelien.
Fasse von Fuohs.
Fusse von Hans-
marder , erste
QualiUt.
Fusse von Hans-
marder, von
Rumelien.
Fusse von schwar-
zen Katzen.
Hansmarder » ge-
nannt Tnissus.
Hansmarder von
Anatolien.
Hansmarder von
Rnmelien.
Fourrures.
Ventres de Renard,
dits Nafé et Djil-
gaiaï d'£r.
zeronm.
Ventre et pieds et
Setits morceaux
e Martre.
Sorte de Fouine,
dite Gueudjen,
et pieds de la
même fourrure.
Castor,
Ventre de Renard,
dit Nafé etDjil-
gafaï d'Anatolie.
Poitrine de Renard^
dit Kasiklie
d'Anatolie.
Gorge de Loup de
Zaara.
Renard d'Anatolie.
Renard de Bosnie.
Renard de Rou-
mélie.
Pieds de Renard.
Pieds de Fouine,
première qualité.
dielOStfiok
dielOStûek
das Toloum
von 2 Stûck
Pieds de Fouine,
de Roumélie.
Pieds de Chats
noirs.
Fouine , dite
Tuïssus.
Fouine d'Anatolie.
Fouine de Rou-
mélie.
das Stûok
das Toloum
von 2 Stock
das Paar
das Paar
das Stûck
das Stûck
das Stûck
das Toloum
das Toloum
das Toloum
das Stûck
das Stûck
68,60
16,50
4,68
1,32
150,0
30,0
83,30
21,30
80,0
8,0
36,70
18,0
46,70
12,0
ad valorem
266,70
80,0
6,70
33,30
ad valorem
2,40
6,66
1,70
6,40
0,64
2,93
1,44
3,73
ad valorem
21,83
6,40
0,53
2,66
ad valorem
264
jiotteerem et Turquie.
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Yalevr
en
piMirea
et
centimes.
Quotité dn
droit en
piastres et
centimes.
811
812
813
814
815
816
817
818
819
320
821
822
823
824
325
32G
327
328
329
330
810 Katzenfôsse von
Anatolien.
Katze Yon Ana-
tolien.
Katze y. Rumelien.
Katze (Saz Kédici).
Kleine Stûcke von
Haosmarder.
Kopf von Fachs,
von Bosnien und
Rnmelien.
Kopf von Fnchs,
von Rumelien,
mittlere Qnalitât.
Kopf von Haus-
marder, von Ru-
melien.
Lamm v. Rumelien.
Luchs V. Erzemm.
Luchs V. Rnmelien.
Marder von Ana
tolien und Ru
melieiL
Nafe von Bosnien.
Nafe, Calavros.
Nafe von Ochrida.
Nafe von Rnmelien.
Nafe von Rumelien,
Calavros.
Nafe von Uscnp.
Ratten.
Rûcken von Fuchs,
von Anatolien.
Rûcken von Fuchs,
von Zagarai,
Bosnien und Ru-
melien, Calavros.
Schakal von Ana-
tolien.
Scbakal von Ana-
tolien.
Sorte Ilausmarder,
genannt Gôd-
schen.
Sorte Haasmarder
331
332
333
334
Pieds de Chat
d'Anatolie.
Chat d'Anatolie.
Chat de Roumélie.
Chat (Saz Kédici).
Petits morceaux de
Fouine.
Tète de Renard de
Bosnie et de
Roumélie.
Tête de Renard de
Roumélie , qua
lité moyenne.
Tête de Fouine de
Roumélie.
Agneau d.Roumélie
Loup cervierd'Er-
zeroum.
Loup cervier de
Roumélie.
Martres d'Anatolie
et de Roumélie.
Nafé de Bosnie. .
Nafé, Calavros.
Nafé d'Ochrida.
Nafé de Roumélie.
Nafé de Roumélie,
Calavros.
Nafé d*Uscup.
Rats.
Dos de Renard,
d'Anatolie.
Dos de Renard, de
Zagara , Bosnie
et de Roumélie,
Calavros.
Chacal d'Anatolie.
Chacal d'Anatolie.
Espèce de Fouine,
dite Gueudjen.
Espèce de Fouine
das Tolonm
das Tolonm
das Stûck
das Toloum
die Okka
das Toloum
das Tolonm
das Toloum
das Tolonm
das Stnck
das Toloum
das Toloum
das Toloum
das Toloum
das Toloum
das Toloum
das Toloum
das Paquet
V. 20 Stûck
das Stûck
das Toloum
36,70
33,30
6,70
46,70
150,0
266,70
116,70
233,80
46,70
150,0
240,0
100,0
300,0
166,70
90,0
166,70
106,70
46,70
8,0
60,0
2,93
2,66
0,63
3,73
12,0
21,33
9,33
18,66
3,78
12,0
ad valorem
ad valorem
19.20
8,0
24,0
13,83
7,20
13,33
ad valorem
8,53
3,73
0,64
4,80
ad valorem
Commerce et navigation.
265
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
in kleinen
Stâcken.
335 Schwarze Eatzen
▼on Ramelien.
336 Ziegen.
337 Wolf T. Anatolien.
33S Wolf V. Anatolien.
339 Wolf vonRumelien.
840i21iigaYa ▼. Bosnien.
34 1 1 Zil^va ▼. Calavros.
S4*i|ZilgaTa ▼. Ochrida.
343 Zilgava von Ra-
melien.
344|Zilgava von Zaara.
345 Kopf von Marder.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
346
347
348
349
Yerschiedene
ArtikeL
Ârmbânder von
farbigem Glas.
Baahols aller
Artea.
Besen.
en petits mor-
ceaux.
Chat noir de Roa-
mélie.
Chèvre.
Loup d'Anatolie.
Loup d'Aoatolie.
Loup de Ronmélie.
Zilgava de Bosnie.,
Zilgava de Calavros
Zilgava d'Oohrida.
Zilgava de Rou
mélie.
Zilgava de Zaara.
Tête de Martre.
Articles divers.
Blâtter von Gold,
von Konstan-
tinopel.
Blei in BlÔcken.
3dl|BlatigeL
35 2 • Bronze, bearbeitete
350
353
354
355
356
337
Bachsbanmholz v.
allen QualitàteUfi
von Anatolien a.
Ramelien.
Kaffeemnhlen.
Confect , Halwa,
von Nûssen and
Manna.
Schaffelle « rothe,
von Ramelien u.
Anatolien.
Confect, Nardenk,
Petmèz und Sud-
•chak V. Nossen.
Bracelets en verro-
terie.
Bois deconstruction
de tonte espèce.
Balais.
Feoilles d'or de
Constantinople.
Plomb en saumons.
Sangsues.
Bronze ouvré.
Bois de buis de
tonte qualité
d'Anatolie, et de
Ronmélie.
Moulins à café.
Confitures , Halva
de noix et Manne.
Peaux de moutons
écarlates, de Ron-
mélie et d'Anatolie
Confitures , Nar-
denk, Petmez et
Son^joukdenoix.
die Okka
das Toloum
das Toloum
das Stûok
das Toloum
das Toloum
Idas Toloum
das Toloum
das ToIouiàI
das Toloum
das Paquet
V. 20 Stûck
Valeur
en
piastres
et
centimeB.
Qaotite du
droit en
piastres et
centimes.
die 1000
Stuck
dieLastvon
2000 Stûck
der Teffe v.
von 100
die Okka
die Okka
20.0
183,30
14,70
14,70
83,30
76,70
266,70
166,70
400,0
283,30
100,0
49,30
der Ctr.
das Stûck
das Stûck
1314,0
92,50
195,60
23,20
1,60
14,66
1,17
1.17
6,66
6,18
21.33
13,83
32,0
18,66
8,0
ad valorem
12,60
16,40
5,30
3,94
ad valorem
105,12
7,40
ad valorem
16.64
1,85
1,0
1,31
ad valorem
0,42
ad valorem
Aotir. ReeiteH gin. Tome XIX.
266
ZoUverein et Turquie.
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Talenr
en
piastres
et
centimea.
Qaotitê du
droit ea
piastres et
centimea.
858
869
860
861
862
868
864
865
866
867
868
869
870
371
372
878
874
376
376
877
Confect, Sorbet n.
Zuckersachen.
Darmsaiten.
Fassdaaben.
Fische, gesalzene,
aller Ârten.
Fischeier, gesal-
zene , genannt
Botargam.
Flintenl&afe, Hare
ond Sarma.
Flintensteine von
Rnmelien.
Fasswerk, genannt
Kayaf.
Fusswerk, gestickt.
Fasswerk, genannt
Terlik.
Gewichte Y.Bronzei
fur Waagen.
Gewichte v. Kupfer ,
fur Waagen.
Goldfaden von
Eonstantinopel.
Gold* und Silber-
faden von Eon-
stantinopel.
Haute , gegerbte,
von Buffeln und
Ochsen.
Haute , gegerbte,
von Schafen, von
Konstantinopel.
Haute , gegerbte,
V. Angoraziegeu,
weisse und ge-
farbte.
Haute , gegerbte,
von BiileTn und
Ochsen, getrock
neten.gesalzene.
Haute von Hasen,
von Anatolien.
Hfiute von Hasen,
von Rumelien.
Confitures, Sorbets
et sucreries.
Cordes de boyaux.
Douves.
Poissons salés, de
toute espèce*
Oeufs de poissons,
salés, dits Bou-
targue.
Canons de fusil,
Haré et Sarma.
Pierres à fusil, de
Roumélie.
Chaussures , dites
Cavaf.
Chaussures brodées
Espèce de Pan-
touffles, dites
Terlik.
Poids de balance
en bronze.
Poids de balance
en cuivre.
Fil d'or de Con-
stantinople.
Fil d*or et d'argent
de Gonstan-
tinople.
Cuirs tannés de
Buffles et de
Boeufs.
Peaux tannées de
Moutons, de Con-
stantinople.
Peaux tannées de
Chèvres d'An-
gora, blanches et
de couleur.
Peaux de Buffles
et de Boeufs,
sèches et salées.
Peaux de Lièvres
d'Anatolie.
Peaux de Lièvres
de Roumélie.
die Okka
dielOStûok
das Stûck
d.2Toloam
V. 120 Okka
SOOOOStûck
das Paar
das Paar
die Okka
die Okka
das Médical
v.lVtDram
das Stûck
das Stiick
d. 100 Stûck
d. 100 Stûck
6,60
16,20
46,0
492,80
7,90
0,52
1,21
ad valorem
ad valorem
ad valorem
4,0
16,50
19,80
4,30
48,20
3,80
167.30
94,40
8,68
89,42
0,63
ad valorem
0,32
1,32
1,58
0,35
ad valorem
335
0,26
ad valorem
ad valoren^
12,56
',00 I
Commerce et navigation.
267
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français»
Quantités
en
allMnand.
Valeur
en
piastret
et
centimes.
Quotité da
droit en
piastres et
eentimet.
378
Hâate y. Lâmmern
and Rehen.
Bâote Ton Scfaafen
ond Ziegen.
HômervonBûffeln.
liômer v. Hirschen
(Geweihe).
Hômer von Oclisen.
SSSJHufeisen.
3d4 Kàmme von Buchs-
bamnholz.
Eâmme von Elfen-
bein» von Kon-
stantinopel.
373
380
381
362
385
38CiKâmme von Holz*
i^TKâse aller Arten,
Halwa, Bolama,
Lichte von Talg
ond Wachs.
388 Kupfer, altes.
3ô;^KQpfer, altes, ge-
I arbeitetes.
390Kopfer, gearbeite-
tes, nnd Kaffee-
kannen von Ca-
stambol.
39l<Kapfer, gearbeite-
tes , Yon Kon-
stantinopel.
Eapfer, gearbeite-
tes, von Tokat
Kapfer, gearbeite-
tes, von Trape-
nnt.
Kapfer in Blôcken.
3b5 Leder fôr Sohlen,
genannt Cafali»
von Konstan-
tinopel.
Leder fur Sohlen,
genannt Daw-
loan, von Kon-
stantinopel.
Leder fôr Sohlen,
) von Aïdin.
392
393
894
m
n
Peaux d'Agneaux
et de Chevreaux.
Peaux de Moutons
et de Chèvres.
Cornes de Buffles.
Cornes de Cerfs.
Cornes de Boeufs.
Fers à Cheval.
Peigrnes en buis.
Peignes en ivoire,
de Constan-
tinople.
Peignes «n bois.
Fromage de toute
espèce , Halva,
Boulama, Chan-
. délies de suif et
de cire.
Cuivre, vieux.
Cuivre vieux, ouvré.
Cuivre ouvré et
Cafetières de
Castambol.
Cuivre ouvré de
Constantinople.
Cuivre ouvré de
Tokat.
Cuivre ouvré de
Trébisonde.
Cuivre en pain.
Cuir pour semelles,
dit Cafali , de
Constantinople.
Cuir pour semelles,
dit Davloun, de
Constantinople.
Cuir pour semelles
d'A'idin.
das Stûck
das Stuck
dielOOPaar
die Okka
dielOOPaar
d. 160Stuck
pr. Capsara
von 5600 St.
die Okka
pr. Capsara
von 6600 St
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
die Okka
das Stiick
das Stûck
das Stûck
8,10
6,80
262,80
4,0
280,0
131,40
246,30
128,30
131,40
9,30
16,50
26,30
26,50
19,70
23,0
24,70
0,24
• 0,60
21,02
0.32
18,40
10,51
19,70
9,66
10,51
ad valorem
0,74
1,32
2,10
2,12
1,67
1,84
ad valorem
1,97
80,80
26,70
S2
2,46
2,05
268
ZoUeerein et Turquie.
No.
Déngfnation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles en français.
Quantités
en
allemand.
Yalenr
en
piastres
et
centimes.
Quotité du
droit en
pisstrei et
centimes.
898
899
400
401
402
408
404
406
406
407
408
409
410
411
412
413
414
Leder fur Sohlen,
▼on Gherede.
Leim.
LeiA fôr Schuh-
maoher, ffenannt
Tschiriscn.
Lôffel, bemalte.
Lôffel von Bnchs-
baum, Bchwarz
und weiss.
Lôffel von Koralle
und Perlmutter.
Lôffel, ordinâre, in
Holz, Yon allen
Qualitâten.
Maroqoinleder,
rothes, von Ou-
schak und Tossia.
Maroquinleder,
scharlachrothi
▼on Rumelien.
Maroqninleder,
schwarzes und
gelbes, Yon Isli-
mie, TschirpaUf
Garlowa, und
anderen Orten.
Maroqninleder,
schwarzes . yon
Sparta, Smyrna,
Konia, Schumla
und Oaschack.
Maroqninleder von
Catssarieundvon
Ëghin.
Maroqninleder von
Heraklea und
Balikesser.
Meerschaum.
Messer, Federmes-
ser, Scheeren u.
Hâmmer von 6a
browa.
Nâgel Yon Ismid.
Nàgel znm Be-
schlagen der
Pferde.
Cuir pour semelles
de Qherédé.
Colle.
Colle de cordonnier
dite Tschiriché
Cuilliers peintes.
Cuilliers en buis,
noires et blanches
Cuilliers en corail
et en nacre.
Cuilliers en bois
ordinaire de
toute qualité.
Maroquins rouges
d'Ouchak et
Tossia.
Maroquins écar-
lates de Bon
mélie.
Maroquins noira et
jaunes d'Islimié,
Tchirpan,. Car
lova et d'autres
lieux.
Maroquins noirs de
Sparta, Smyme,
Coniah, Choumla
et Ouchak.
Maroquins de Caîs-
sarié et d'Ëghin.
Maroquins d^Héra
déa et Balikesser.
Écume de mer.
Couteaux , canifs,
oiseaux et mar-
teaux de 6a-
brova.
Clous d' Ismid.
Clous pour ferrer
les chevaux.
das Stûck
die Okka
die Okka
die 10 Stûck
die Okka
die 10 Stûck
die Okka
die 6 Stûck
das Stûck
das Stûck
das Stûck
die 5 Stûck
das Stûck
die Kiste
die 2 Eist-
chen von
120 Okka
die Okka
die Okka
32,20
2,60
8,90
6,60
4,90
9,80
2,60
88,10
18,90
6,90
11,10
86,50
12,60
616,40
473,0
6,30
19,70
2,67
0,20
0,81
0,62
0,39
0,78
0,20
6,64
1,11
0,66
0,88
6,92
1,0
49,31
37,84
0,42
1,57
Commerce et navigation.
269
No.
Désignation des
aitides en alle-
mand.
Désignation des
articles en firançais.
Quantités
en
allemand.
Valeui
en
piutree
et
centimes.
Qaotité dn
droit en
piastret et
centimes.
415iN&hnadeln von
Mudurlu.
416 Pastonima, Wûrste
nnd ger&ucherte
Zongen.
417 Pjrgament.
418 Piatolen v. Prisren,
1. Qnalitât.
419Pi8tolen v. Prisren
and von Kalcan-
delen.
420'Rîng6 von Messing.
421 Rosenkranze von
Jemsalem.
422 Siitel von Holz.
423|Sohellen.
424Schliaclie fôrNar-
gilé (Marpoatsch).
Schmergel v. allen
Qoalitâten.
Schahe, genannt
Bartin yemenissi.
Schwâmme
(Waschschwam-
me).
Seidenwônnereier.
âeife.
Sepeiachi Tsohi-
bonc nnd Kôrbe
ior Kinder.
ScbafTelle , ange-
fiirbt, von Bn-
melien ondAna-
tolien.
Steigbûgel.
Stiefel, gelbe.
Stiefel, rothe and
■ohwarze.
Stiefeleisen.
Stifte.
Talg,Batter,Scher-
VIBCh.
Tasaen , genannt
FQdschian, von
Catabié. I
425
426
427
428
429
430
481
432
433
434
4^
436
437
438
Aiguilles de Moa-
doorla.
Pastoarma, saossis-
sons et langues
fumées.
Parcbemin.
Pistolets de Prisren,
première qualité.
Pistolets de Prisren
et de Galcan-
delen.
Bagues en laiton.
Chapelets de Jéru-
salem.
Selles en bois.
Sonnettes.
Tuyaux pour Nar-
guilé (Marputoh).
Ëmeri de toute
qualité.
Souliers, dits Bartin
yéménissL
Éponges.
Qraines de vers à
soie.
Savon.
Sepetchi tcbibouc,
et paniers pour
enfants.
Peaux démontons,
non -teintes, de
Boumélie et
d'Ânatolie.
Etriers en fer.
Bottes jaunes.
Bottes rouges et
noires.
Fers pour talons de
Bottes.
Pointes.
Saif, Beurre, Gher-
vich.
Tasses, dites fiid-
jians,deKntahié.
die Okka
das Stûck
das Paar
d. 1000 St.
die Okka
das Stilck
die Okka
dielOStttck
das Paar
die Okka
der Ctr.
die Fuhre
das Stâck
das Paar
das Paar
die Okka
6,50
3,30
29,50
66,20
9,80
4,0
13,20
59,60
14,70
450,0
136,50
361,30
3,20
9,90
23,20
6,50
die Eufife
98,50
0,52
ad valorem
0,26
ad valorem
2,36
5,29
0,78
0,32
1,05
4,76
ad valorem
1,17
ad valorem
36,0
10,92
28,90
0,25
0,79
1,85
ad valorem
0,52
ad valorem
ad valorem
738
270
ZoUoerem et Turquie.
No.
Désignation des
articles en alle-
mand.
Désignation des
articles enirançais.
Quantités
en
allemand.
Yalonr
en
piiwtres
et
centimes,
Quotité du
droit en
piastres et
centimes.
439
440
441
442
448
444
445
446
447
448
440
450
451
452
458
454
455
Teriak (imitirter,
Alton Basch).
Teriak, imitirter,
geringer.
Thierknochen.
Tintenfasser in
Messing.
Tinte, fliissige.
Tinte, trockene.
Traubenmuss Paste
genannt Keofter.
Ueberscliuhe von
Holz.
Yorhângeschlôsser
von Philippopel.
Waobs, gelbes, in
Scheiben.
Wasserbecken and
Kaunen von
Kopfer.
22arf von Messing
(Untertassen).
Zaam, Zûgel, 6e-
biss , Schwanz-
riemen, Sprang-
riemen u. Gurte.
Zfindschwamm,
harter.
Zûndsohwamm,
weicher.
Zwieback aller
Qaalitâten.
Prodakte von
Egypten, aile
zusammen.
Thériaqae fausse,
imitation de
l'Âltoun Bach.
Thériaqae faasse,
imitation in-
férieure.
Os d'Animaux.
Ecritoires en laiton.
Encre ordinaire,
liquide.
Encre sèche.
Pâte de mon de
raisain, dit
Keufter.
Galoches en bois.
Cadenas dePhilip-
popoli.
Cire jaune en pain.
Cuvettes et Ai-
guières encuivre.
Zarfs en laiton
(sous-tasses).
Têtières, brides,
mors, croupières,
martingales et
sangles.
Amadou dur.
Amadou mou.
Biscuits de toate
qualité.
Produits d'Egypte
en totalité.
die Okka
die Okka
der Ctr.
die Okka
die Okka
der Ctr.
das Paar
dielOStûck
die Okka
das Stttck
dielOStttck
dielOStûck
0
die Okka
die Okka
26,50
13,30
10,0
2,70
9,90
160,70
2,70
12,80
18,40
2,12
1,06
0,80
ad valorem
0,21
0,79
12,85
0,21
1,02
1,47
82,70
6,61
19,80
1,58
52,50
4,20
26,30
2,10
6,50
0,52
_
ad valorem
— lad valorem
Commerce et navigation. 271
Conclusion.
Selon les dispositions da nonveaa Traité de Commerce,
toutes les marchandises importées en Turquie, sauf les articles
prohibés, comme il est dit plus haut, par les négociants des
États du ZoUverein; de même que les marchandises exportées
par eux de ce pays sont soumises à un droit de douane de huit
pour cent.
Les droits de douane devant être prélevés sur la valeur de
la marchandise à l'échelle, on a fait subir aux évaluations établies
dans le principe sur le prix de la vente en gros, le medjidié
d'or, iuzluk, compté à cent piastres, un rabais de dix pour cent
afin de ramener ces évaluations à la valeur à l'échelle. Les
droits de douane inscrits au présent Tarif sont donc calculés et
é&blis sur la valeur nette et seront perçus tels qu'ils sont
portés ici.
Le droit de huit pour cent à l'exportation n'est applicable
qu'à la première année seulement de ce tarif, il sera abaissé
d'un 8^mo pour la seconde et réduit à 7; d'un 7^™® pour la
troisième et réduit à 6 ; c'est-à-dire qu'il y aura chaque année
im rabais d'un pour cent jusqu'à la huitième année et que pour
cette huitième année et les suivantes le droit ne sera plus que
d'un pour cent, consacré, selon les termes du dit Traité, à la
rémunération des frais.
Toute marchandise d'exportation non portée au présent Tarif
ou qui, s'y trouvant inscrite aura été laissée ad valorem, subira
au préalable, comme il a été dit plus haut, un rabais de 10 pour
cent sur sa valeur courante et paiera ensuite la douane sur sa
valeur restante, sauf le rabais successif d'un pour cent chaque
année de la même façon que pour les articles tarifés.
Les produits des États du Zollverein importés en Turquie
devant constamment payer 8 Vo* toute marchandise d'impor-
tation non tarifée ou laissée ad valorem paiera 8 pour cent,
après le rabais préalable de 10 pour cent sur la valeur.
Le paiement des droits d'importation et d'exportation sera
effectué comptant en bonne monnaie d'or et d'argent an taux
du Gouvernement, savoir: — le iuzluk medjidié d'or à 100
Piastres, ses subdivisions, or et argent de bon aloi^elon cette
proportion : cinq medjidiés d'argent pour un medjidié d'or à cent
Piastres et enfin les monnaies étrangères au taux du Zarbkhané
(Hôtel des Monnaies) d'après cette base.
Les négociants ayant à Constantinople la faculté de donner
à leur gré du caïmé au plus haut cours de la Bourse au lieu et
place du medjidié d'or à raison de cent Piastres, on se procurera
chaque jour à cet effet le bulletin de la Bourse de la veille in-
diquant combien il faut de piastres eaïmés pour tonner un
medjidié d'or. Ce bulletin sera affiché publiquement en douane
et le caîmé sera accepté en calculant combien il faut de piastres
calmés pour représenter un medjidié d'or au plus haut cours
indiqué dans le bulletin précité.
Le paiement en caïmé, compté sur la base du medjidié d'or
à 100 P. au lieu et place de monnaie de bon aloi est actuelle-
272 Zolherein et Turqme.
ment réservé et restreint à la Capitale. Si, plus tard, le caîmé
est mis en circulation dans les provinces, il sera également reça
dans les douanes des dites provinces de la façon indiquée plus
haut pour les douanes de Constantinople, c'est-à-dire en calculant
représenter un iuzluk, medjidié d'or à cent Piastres. Toutefois,
comme on ne peut, dès-à-présent, c'est-à-jdire avant l'événement,
établir de base sur l'inconnu quant au mode de ce paiement, la
question du mode de paiement du calmé dans les douanes des
provinces est pour le moment réservée et, s'il y a lieu, il sera
pris ultérieurement entre la Sublime Porte et la Légation du
Eoi telles mesures qu'exigeront les circonstances. Jusque-là les
droits de douane dans les provinces seront perçus dans la mo-
dalité indiquée plus haut; c est-à-dire le iuzluk, medjidié d'or à
raison de cent Piastres, ses subdivisions, or et argent, de bon
aloi, sur la même proportion: cinq Médjidiés d'argent pour un
Medjidié d*or à 100 Piastres et les monnaies étrangères au taux
du Zarbkhané, établi sur cette base.
Si les agents de la douane et les négociants ne peuvent
s'entendre sur la valeur de la marchandise non tarifée ou laissée
ad valorem et s'il y a contestation, les droits de Douane seront
acquittés en nature selon l'ancien usage.
Le présent Tarif sera en vigueur tant à la Douane de Con-
stantinople que dans toutes les autres Douanes de l'Empire de-
puis le 20/8 Mars 1862 (8 Mars 1278 de l'Hégire), jusqu'au
20/8 Mars 1869 (8 Mars 1285 de l'Hégire).
Un an avant l'expiration de ce terme, c'est, à-dire pendant
le cours de la dernière année, chacune des parties aura le droit,
vu les différences qui pourraient s'être proauites dans la valeur
des marchandises, de demander la révision et le renouvellement
du Tarif; passé ce terme ci-dessus d'un an, si aucune des parties
n'en a reclamé la révision, ce tarif continuera à rester en vigueur
pour sept autres années.
Âixisi dressé et signé le présent Tarif conformément à la
décision intervenue entre la Légation R. de Prusse et la Sublime
Porte ainsi qu'à l'Iradé Impérial rendu à cet effet.
«... __!_ 1^ 19 Ramatan 1278.
Coiuitantmople le ^o ito »86ii.
JL Kind. Mêhtned Kianû
Cr. D. Schneider. Essmd Mehmed Kiamil.
C. Grach. EntDcri,
Th. de Testa. Edhem.
Behfues, Aali.
Déclarations*
L
Au moment de la signature du Traité de commerce conclu le
^T^ mars mil-huit-cent-soixante-deux le soussigné déclare que
la faculté d'importer les armes blanches en Turquie, qui jusqu'ici
Commerce et têavigation. 273
était acoordée aux États da ZoUverein, n'est sons aucun rapport
modifiée par le présent Traité et qae les sujets des dits Etats
poorront par conséquent à l'avenir comme par le passé importer
sans entraves les armes blanches dans toutes les Provinces de
l'£mpire Ottoman et sur toute lenr étendue; sauf les cas où le
Ooavemement Ottoman se trouverait dans la nécessité de prendre
des mesures extraordinaires de police vis-à-vis d*une province
en révolte.
Constantinople, le — mars 1862.
Aali.
n.
Relativement à l'article XIY du Traité de commerce entre
les États du Zollverein et Sa Majesté Impériale le Sultan, signé le
^T-^ mars mil-huit-cent-soixante-deux, il est entendu que s'il y
a une réclamation de la part du propriétaire de marchandises
réputées contrebande et saisies et déposées à la Douane comme
telles, cette réclamation avant toute décision définitive sera exa-
minée et jugée devant le tribunal de commerce ou un tribunal
spécial établi de consentement mutuel à cet efifet, et dans les
provinces par un tribunal compétent quelconque.
Fait à Constantinople le ^ mars 1862.
lUhfues. AtUû
III.
Au moment de la signature du traité de commerce conclu
le 20 mars 1862 entre les Ëtats du Zollverein et Sa Majesté
Impériale le Sultan, le Soussigné déclare, en vertu de ses pleins-
pouvoirs, an nom du Gouvernement de Sa Mqesté le Roi de
Prusse:
1^ Aucun droit de tonnage, de phare, de port, de pilotage,
de salvage ou tout antre droit semblable ou analogue quel qu'en
soit la natnre et la dénomination ne sera prélevé dans les Ports
Pmssiens snr les bâtiments Ottomans, qui ne frappe également
et sous les mêmes conditions les bâtiments Prussiens.
2^. Toutes les marchandises quelque soit le lien de pro-
venance, importées en Pmsse par des bâtiments Ottomans seront
soumises aux mêmes droits que si ces marchandises étaient im-
portées par des bâtiments Prussiens et les mêmes droits seront
payés et les mêmes primes, facultés et remboursements de droits
accordés lors de l'exportation des marchandises, produits du sol
on de l'industrie de la Pmsse, soit que l'exportation ait lieu snr
nn bâtiment Prussien ou Ottoman.
8^ Tons les faveurs, privilèges et immunités, relativement
an commerce et à la navigation que le Gouvernement Prussien
accorde aujourd'hui ou pourrait accorder à l'avenir aux sujets
d'une autre Puissance seront spontanément et gratuitement ac-
cordés anx si^ets Ottomans si la concession en faveur de cetto
Puissance a été accordée sans équivalent; les mêmes faveurs
274 ZoU^erein et Turgme.
pourront également être accordées en échange d'une compen-
sation qui autant que possible devra être de la même valeur,
flans le cas que la concession en question ait été accordée oon-
ditionnellement.
4^. Sur tous les produits de l'£mpire Ottoman il ne sera
prélevét lors de leur importation par terre ou par mer, en Prusse,
aucun péage ou impôt plus élevé que les droits perçus sur les
marchandises de la même catégorie qui proviennent ou sont
importées d'autres pays qui ne font pas partie du Zollverein.
CoDstantinople, le 20 mars 1862.
de Rehfues.
IV.
Monsieur le Ministre,
Au moment de la signature du traité de commerce conclu
le 20 mars entre les États du Zollverein et la Turquie je m'em-
presse conformément au désir que Vous m'en avez exprimé, de
déclarer que les Gouvernements des États du Zollverein n'ont
aucune objection à ce que le dit traité soit mis à exécution par
le Gouvernement Ottoman à l'égard du commerce et de la na-
vigation des États du Zollverein à partir d'aujourd'hui, mais
que cette époque n'a pas pu être précisée dans le traité attendu
qu'il était matériellement impossible d'obtenir à cette époque la
ratification requise du traité de la part des Gouvernements des
États du Zollverein.
Constantinople, le 20 mars 1862.
de Itehfueë»
38.
Protocole concernant l'accession des Grands-
Duchés de Ueklenbourg-Schwérin et de Meklenbourg-
Strélitz et du Duché de Lauenbourg au Traité de
commerce et de navigation conclu^ te 20 mars
i862y entre la Prusse et les autres Etats du
Zollverein allemand d'une part et la Porte Otto-
mane diantre part*); signé à Constantinople^ le
5 novembre 1868.
La Présidence de la Sérénissime Confédération de l'Alle-
magne du Nord, ayant informé par une Note de Sa Légation en
date du 8 octobre 1868 le Gouvernement Impérial Ottoman
♦) Voir le No. 39.
Zottverem et France. Traité de commerce. 2 75
qu'en ezécation de l'Art. 83 de la Gonstiiotion Fédérale, les
Grands - Dachés de Meklenbourg • Schwérin et de Meklenbourg-
Strélitz, ainsi que le Duché de Lauenbourg sont entrés dans le
ZoUverein, et exprimé le désir que le traité conclu à Gonatan-
tinople le 20 mars 1862 entre les États du Zollverein et la
Sublime Porte fût également étendu aux trois États ci-dessus
mentionnés,
Les soussignés, savoir:
Mr. X. Uebel, Chargé d'Affaires de la Confédération
de l'Allemagne du Nord, et
Safvet Pacha, Ministre des Âfi&ires Étrangères ad
intérim de Sa Majesté Impériale le Sultan,
se sont réunis aujourd'hui au Ministère des Affaires Étrangères
à Gonstantinople et ont arrêté et décidé d'un commun accord
et au nom de leurs Gouvernements respectifs ce qui suit:
Toutes les stipnlaflons du traité de Commerce conclu à
Gonstantinople le 20 mars 1862 entre le Zollverein et la Sublime
Porte seront également valables pour le Grand- Duché de Meklen-
bourg-Schwérin, et le Grand-Duché de Meklenbourg-Strélitz ainsi
que pour le Duché de Lauenbourg. Chacun de ces trois États
jouira de tous les avantages et sera soumis à toutes les obli-
frations que le susdit traité stipule en faveur ou à la charge des
États du Zollverein.
En fois de quoi les soussignés ont signé le présent proto*
cole, fait en double expédition.
Gonstantinople, le cinquième jour du Mois de Novembre,
dix-huii-cent-soixante-huit.
Xavier Uebel. Safvet,
39.
Traité de commerce entre la Prusse et les autres
États du Zollverein allemand élune part et la
France â autre part; signé à Berlin^ le 2 août
i862,y
Texte français*
Sa Majesté le Roi de Prusse agissant tant en Son.
nom et pour les autres Pays et parties de Pays sou-
verains compris dans Son système de douanes et d'im-
*) En allemand et en français. Les ratifications ont été
•échangées à Berlin, le 9 mai 1865. Le Traité n'a pas été remis
en vigueur après la guerre de 1870.
276 ZoUverem et France.
pots, savoir: Le Grand -Duché de Luxembourg, les en-
claves du Grand-Duché de Meklenbourg, Rossow, Netze-
band et Schœnberg, la Principauté de Birkenfeld du
Grand-Duché d'Oldenbourg, les Duchés d'Ânhalt-Dessau-
Côthenetd'Anhalt-Bernbourg, les Princiqautés deWaldeck
et de Pyrmont, la Principauté de Lippe et le Grand-
Baillage de Meisenheim du Landgraviat de Hesse, qu*aa
nom des autres Membres de TAssociation de douanes et
de commerce Allemande (Zollverein), savoir: la Couronne
de Bavière, la Couronne de Saxe, la Couronne de
Hanovre, tant pour Elle, que pour la Principauté de
Schaumbourg-Lippe, et la ^Couronne de Wurtemberg, le
Grand -Duché de Bade, TËleclorat de Hesse, le Grand-
Duché de Hesse tant pour Lui aue pour le. Bailliage de
Hombourg du Landgraviat de Hesse, les États formant
l'association de douanes et de commerce de Thuringe,
savoir: le Grand -Duché de Saxe, les Duchés de Saxe-
Meiningen, de Saxe-Altenbourg, de Saxe-Cobourg et
Gotha, les Principautés de Schwarzbourg-Rudolstadt et
de Schwarzbourg-Sondershausen, de Reuss, ligne aînée,
et de Reuss, ligne cadette, le Duché de Brunswick, le
Duché d'Oldenbours, le Duché de Nassau et la Ville
libre de Francfort aune part
et
Sa Majesté l'Empereur des Français d'autre part,
animés d'un égal désir de reserrer les liens d'amitié et
d'étendre les relations commerciales entre les Etats du
Zollverein et la France, ont résolu de conclure un traité
à cet effet et ont nommé pour leurs Plénipotentiaires,
savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse:
M. Albert Comte de Bernstorff-Stintenburg,
Son Ministre d'État et des affaires étrangères,
Grand-Croix de Ses Ordres de l'Aigle Rouge et
de la Maison Royale de HohenzoUern etc. etc. etc.,
M. Jean Frédéric de Pommer-Esche, Son di-
recteur général des contributions et des douanes.
Chevalier de Son Ordre de l'Aigle Rouge de
seconde classe avec plaque etc. etc. etc.,
M. Alexandre Maximilien Philipsborn, Son
Conseiller intime actuel de Légation, Chevalier de
Son Ordre de l'Aigle Rouge de seconde classe
etc. etc. etc.,
et
Traité de commerce. 277
M. Martin Frédéric Rodolphe DelbrQck, Son
directear au Ministère du Commerce, de l'Industrie
et des Travaux publics, Chevalier de Son Ordre
de l'Aigle Rouge de seconde classe etc. etc. etc. ;
et
Sa Majesté l'Empereur des Français:
M. Henri Godefroy Bernard Alphonse Prince
de la Tour d'Auvergne, Son Envoyé Extraordi-
naire et Ministre Plénipotentiaire près Sa Majesté
le Roi de Prusse, Grand -Officier de l'Ordre Im-
périal de la Légion d'honneur. Chevalier de pre-
mière classe de l'Ordre Royal de l'Aigle Rouge
de Prusse etc. etc. etc.,
et
M. Alexandre Johann Henri de Gerça, Mi-
nistre Plénipotentiaire, Commandeur de I Ordre
Impérial de la Légion d'honneur etc. etc. etc.,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins - pouvoirs,
trouvés en nonne et due forme, sont convenus des ar-
ticles suivants:
Art. 1°'* Les objets d'origine ou de manufacture du
Zollverein, énumérés dans le tarif A. joint au présent
traité, et importés directement par terre ou par mer sous
f>avillon d'un des Etats du Zollverein ou sous pavillon
rançais, seront admis en France aux droits fixés par
ledit tarif, décimes additionnels compris.
Art. 2, Les objets d'origine ou de manufacture
française, énumérés dans le tarif B. joint au présent
traité, et importés directement par terre ou par mer sous
S pavillon d'un des Etats du Zollverein ou sous pavillon
rançais, seront admis dans le Zollverein aux droits fixés
par ledit tarif.
Art. 3. Seront considérées comme importées directe-
ment les marchandises d'origine ou de fabrication du
Zollverein expédiées en France, soit par les ports han-
séatiques de l'Elbe ou du Weser, soit par les chemins
de fer de la Belgique ou de la Suisse, pourvu que,
dans ce dernier cas, les wagons ou les colis renfermant
ces marchandises soient cadenassés ou plombés par la
douane du Zollverein, que les cadenas ou plombs soient
reconnus intacts à l'arrivée en France et que l'expédition
ait lieu dans les conditions réglées entre les Hautes
Parties contractantes pour le service international des
chemins de fer.
278 Zollverein et France.
Les marchandises d'origine ou de fabrication française
jouiront sous les mêmes conditions à l'entrée du Zoll-
verein d'un traitement exactement semblable.
Art. 4. Les marchandises de toute nature exportées
du Zollverein pour la France ou vice-versâ seront réci-
proquement exemptes de tout droit de sortie.
Sont seuls exceptés de cette disposition les drilles
et chiffons énumérés ci-après, qui resteront soumis à un
droit de sortie, fixé comme suit, savoir:
en France:
pour les drilles et chiffons de toute espèce, autres
que de laine pure, et pour la pâte a papier,
à 12 francs par lUU kil.
pour les vieux cordages, goudronnés ou non,
à 4 francs par 100 kil.
dans le Zollverein:
pour les drilles et chiffons de toute espèce, autres
que de soie pure, y compris les maculatures et
rognures de papier, et pour la pâte à papier,
à P/s écus — 2 flor. 55 kr. —
par quintal de douane,
pour les vieux cordages et filets de pèche, gou-
dronnés ou non,
à V» 6CU — 35 kr. — par
quintal de douane.
Art. 5. Indépendamment des droits de douane
stipulés dans le tarif A. annexé au présent traité,
les alcools et les vernis alcooliques originaires du
Zollverein seront soumis en France au droit de con-
sommatioh imposé aux produits similaires français, c'est-
à-dire :
Alcool pur, liqueurs, eaux-de-vie en
bouteilles, par hectolitre .... 90 frs.
Vernis à l'esprit-de-vin, par hectolitre
d'alcool pur contenu dans les vernis 90 frs.
Jusqu'à ce que les sels employés à la fabrication
des produits chimiques ou autres similaires soient
exemptés en France du droit de consommation, les
produits à base de sel énumérés ci -dessous originaires
du Zollverein payeront à leur importation en France
et à titre de compensation des droits équivalens sup-
portés par les fabricants français les taxes supplémen-
taires suivantes:
Traité de commerce.
279
fn. ots.
Soude bnite ....
Cristaux de soude . .
Sulfate de soude:
pur anhydre . . .
cristallisé ou hydraté
impur anhydre . .
cristallisé ou hydraté
Sulfite de soude . . .
Sel de soude ....
Acide hydrochlorique
Chlorure de chaux . .
Chlorate de potasse . .
Chlorure de magnésium .
Glaces, ou grands miroirs
superficie.
4
4
35
35
u
bO
o
09
1
6 —
2 40
5 40
2 10
6 -
11 -
3 —
7 50
66 —
4 —
fr. le mètre do
frs. cts. \
2 —
- 80
75
50
25
U
bO
O
co
Gobeleterie, verres à vitres et
autres verres blancs . .
Bouteilles ....... —
Outremer factice 6
Sel ammoniac 10
Soudes de varech 1
Salin ou résidu brut de la cal-
cination des vinasses de bet-
terave 1
Sel d'étain 3
Art. 6. Dans le cas de suppression ou de réduction
des drawbacks actuellement existant à l'exportation des
produits français, les taxes supplémentaires, imposées
par Tarticle précédent aux produits d'origine ou de ma-
nufacture du Zollverein, seront supprimées ou réduites
de sommes . égales à celles dont seraient diminués ces
drawbacks.
Toutefois, en cas de suppression, si le gouvernement
établit une surveillance, un contrôle ou un exercice ad-
ministratif sur certains produits fabriqués français, les
charges directes ou indirectes, dont seront grevés les
fabricants français seront compensées par une surtaxe
équivalente établie sur les produits similaires du Zollverein.
Il demeure, en outre, convenu, que si des drawbacks
sont accordés à d'autres produits de fabrication fra(içaise
ou si les drawbacks actuels sont augmentés, les droits
280 ZoUverem et France.
qui grèvent les produits d'origine ou de fabrication du
Zollverein pourront être augmentés, s'il y a lieu, d'une
surtaxe égale au montant de ces drawbacks.
Les drawbacks établis à l'exportation des produits
français ne pourront être que la représentation exacte
des droits de consommation grevant lesdits produits ou
les matières dont ils sont fabriqués.
Le Zollverein jouira des mêmes droits que ceux que
se réserve la France par les dispositions qui précèdenL
Art. 7. Si l'une des Hautes Parties contractantes
juge nécessaire d'établir un droit de consommation nou-
veau ou un supplément de droit de consommation sur
un article de production ou de fabrication nationale
compris dans les tarifs annexés au présent traité, l'ar-
ticle similaire étranger pourra être immédiatement grevé
à l'importation d'un droit égal ou équivalent.
Art. 8. Les marchandises de toute nature, originaires
des Etats de l'une des Hautes Parties et importées dans
ceux de l'autre, ne pourront être assujetties è des droits
d'accise ou de consommation supérieurs à ceux qui
grèvent ou grèveraient les marchandises similaires de
production nationale. Toutefois les droits à l'importation
I)Ourront être augmentés des sommes qui représenteraient
es frais occasionnés aux producteurs nationaux par le
système de l'accise.
Conformément aux règles établies dans le Zollverein,
les vins, les alcools et les graisses d'origine française
qui ont acquitté le droit d'entrée continueront d'être
affranchis de tout droit ultérieur quelconque, perçu pour
le compte soit du Zollverein, soit de l'un des Etats qui
le composent, soit d'une commune ou corporation.
Art. 9. Les articles d'orfèvrerie et de bijouterie en
or, en argent, platine ou autres métaux, importés du
Zollverein en France ou vice -versa, seront soumis au
régime de contrôle établi pour les articles similaires de
fabrication nationale et payeront, s'il y a lieu, sur la
même base que ceux-ci, les droits de marque et do
garantie.
Art. 10. Indépendamment du régime d'entrée établi
par le présent traité a l'égard des produits non origi-
naires du Zollverein, ces mêmes proauits seront soumis
aux surtaxes de navigation dont sont ou pourront être
frappés les produits importés en France, sous pavillon
français, d'ailleurs que des pays d'origine.
Traité de commerce. 281
Art. 11. Les marchandises de ioate origine, importées
de France par la frontière de terre seront admises à
l'entrée dans le Zollverein aux mêmes droits que si elles
y étaient importées directement de France par mer et
sons pavillon français.
Les marchandises spécifiées on non en l'article 22
de la loi do 28 avril 1816, importées du Zollverein par
la frontière de terre , seront admises pour la consom-
mation intérieure de la France, moyennant l'acquittement
des droits établis pour les provenances autres que celles
des pays de production, sous pavillon français.
Art. 12. Pour faciliter la circulation des produits
agricoles sur les frontières respectives, les céréales en
gerbes ou en épis, les foins, la paille et les fourrages
verts seront réciproquement importés et exportés en
franchise de droits.
Art. 13. Pour établir que les produits sont d'origine
ou de manufacture nationale, l'importateur devra présenter
à la douane de l'autre pays soit une déclaration officielle
faite devant un magistrat siégeant au lieu d'expédition,
soit un certificat délivré par le chef du service des
douanes du bureau compétent, soit un certificat délivré
par les consuls ou agents consulaires du pays dans
lequel l'importation doit être faite et qui résident dans
les lieux d'expédition ou dans les ports d'embarquement.
Art. 14. Les droits ad valorem, stipulés par le
présent traité, seront calculés sur la valeur, au lieu
d'origine ou de fabrication de l'objet importé augmentée
des trais de transport, d'assurance et de commission né*
cessaires pour I importation en France jusqu'au lieu
d'introduction.
L'importateur devra, indépendamment du certificat
d'origine, joindre à sa déclaration écrite, constatant la
valeur de la marchandise importée, une facture indiquant
le prix réel et émanant du labricant ou du vendeur.
Art. 15. Si la douane iuge insuffisante la valeur
déclarée, elle aura le droit de retenir les marchandises
en payant à l'importateur le prix déclaré par lui, aug-
menté de cinq pour cent.
Ce payement devra être effectué dans les quinze jours
qni suivront la déclaration, et les droits, s'il en a été
perçu, seront en même temps restitués.
ArL 16. L'importateur contre lequel la douane voudra
exercer le droit de préemption stipulé p^r l'article pré-
Nouv* Recueil gin. Tome XIX. T
282 ZoUverem el France.
cèdent, pourra, s'il le préfère, demander i'eslimatioa de
sa marchandise par des experts La même facallé
appartiendra à la douane, lorsqu'elle ne jugera pas con*
venable de recourir immédiatement à la préemption.
Art. 17. Si l'expertise constate que la valeur de la
marchandise ne dépasse pas de cinq pour cent celle qui
est déclarée par I importateur, le droit sera perçu sur
le montant de la déclaration.
Si la valeur dépasse de cinq pour cent celle qui est
déclarée, la douane pourra à son choix exercer la
préemption ou percevoir le droit sur la valeur déterminée
par les experts.
Ce droit sera augmenté de cinquante pour cent a
titre d'amende, si Tévaluation des experts est de dix pour
cent supérieure a la valeur déclarée.
Les frais d'experlise seront supportés par le déclarant,
si la valeur déterminée par la décision arbitrale excède
de cinq pour cent la valeur déclarée; dans le cas con-
traire, ils seront supportés pai* la douane.
Art. 18. Dans les cas prévus par l'article 16 les
deux arbitres experts seront nommés l'un par le décla-
rant, l'autre par le chef local du service des douanes;
en cas de partage, ou même au moment de la consti*
tution de l'arbitrage, si le déclarant le requiert, les ex-
perts choisiront un tiers arbitre; s'il y a désaccord,
celui-ci sera nommé par le président du tribunal de
commerce du ressort. Si le bureau de déclaration est
à plus d'un myriamètre du siëge du tribunal de com*
merce, le tiers arbitre pourra être nommé par le juge
de paix du canton.
La décision arbitrale devra être rendue dans les
quinze jours qui suivront la constitution de l'arbitrage.
Art. 19. Les droits fixés par le présent traité ne
subiront aucune réduction du chef d'avarie ou de dété-
rioration quelconque des marchandises.
Art. 20. Les tissus purs ou mélangés du Zollverein
taxés à la valeur ne pourront être vérifiés en France et
admis à l'acquittement des droits que par les ports de
Bordeaux, Nantes, le Havre, Boulogne, Calais, Dunkerqiie,
Rouen, Nice, Marseille, Alger et Oran ou par les bureaux
de Lille, Valenciennes , Metz, Strasbourg, Mulhouse,
Chambéry, Paris, Lyon et autres bureaux de douane que
le gouvernement français se réserve de déterminer
ultérieurement.
Traité de commerce. 283
Art. 21. Dans la vérification des tissus du Zollverein,
imposés d'après le nombre des fils renfermés dans un
espace de cinq millimètres carrés, toute fraction de fil
sera négligée.
Art. 22. Les importateurs de machines et mécaniques
entières ou en pièces détachées et de toutes autres mar-
chandises énumérées dans le présent traité, seront réci-
proquement dispensés de produire à la douane tout
modèle ou dessin de l'objet importé.
Art. 23. Les marchandises de toute nature venant
de l'un des deux territoires ou y allant, seront récipro-
quement exemptes dans l'autre de tout droit de transit.
Toutefois le gouvernement français maintient pour la
poudre à tirer la prohibition et se réserve de soumettre
à des autorisations spéciales le transit des armes de
guerre. Dans le Zollvercin le transit du sel restera
soumis à une autorisation spéciale.
Le traitement de la nation la plus favorisée est ré-
ciproquement garanti h chacune des Hautes Parties con-
tractantes pour tout ce qui concerne le transit.
Art. 24. Jusqu'à l'achèvement des chemins de fer
de Saint-Jean-de-Maurienne à la frontière italienne et de
Bayonne h la frontière espagnole, l'administration française
appliquera, sous les conditions suivantes, aux marchan-
dises venant du Zollverein ou y allant les mêmes faci-
lités de transit que si l'entrée et la sortie dans ces
directions avaient lieu par chemin de fer:
P. Les transports se feront par voitures fermées
ayant un panneau de charge susceptible d'être conve-
nablement cadenassé.
2^ Une déclaration sera faite au bureau d'entrée
français.
3^. Le voiturier ou l'entrepreneur des transports
fournira caution pour les droits et pénalités exigibles en
cas de fraude.
Art. 25. Les sujets des Hautes Parties contractantes
pourront réciproquement entrer, voyager ou séjourner
en toute liberté, dans quelque partie que ce soit des
territoires respectifs, pour y vaquer à leurs affaires, et
ils y jouiront à cet effet pour leurs personnes et leurs
biens de la même protection et sécurité que les na-
tionaux.
Us auront la faculté dans les villes et ports de louer
00 posséder les maisons, magasins, boutiques et terrains
T2
284 Zollverein et France.
qui lear seront nécessaires sans être assujettis à des
taxes soit générales, soit locales, ni à des impots ou
obligations de quelque nature qu'ils soient, autres que
ceux qui sont ou pourront être établis sur les nationaux.
De la même manière ils jouiront en matière de com-
merce et d'industrie de tous les privilèges, immunités et
autres faveurs quelconques dont jouissent ou jouiront les
nationaux. '
Il est entendu, toutefois, que les stipulations qui
précèdent ne dérogent en rien aux lois, ordonnances et
règlements spéciaux en matière de commerce, d'industrie
et de police en vigueur dans le territoire de chaque ^tat
contractant et applicable aux sujets de tout autre Etat.
Sous ce rapport les sujets respectifs seront traités comme
ceux de l'Etat le plus iavorisé.
Art. 26. Les fabricants et marchands français, ainsi
3ue leurs commis-voyageurs, dûment patentés en France
ans l'une de ces qualités, pourront dans le Zollverein,
sans y être soumis a aucun droit de patente, faire des
achats pour les besoins de leur industrie et recueillir des
commandes avec ou sans échantillons, mais sans colporter
des marchandises.
Il y aura réciprocité en France pour les fabricants
et marchands des Etats du Zollverein et leurs commis-
voyageurs.
Les formalités nécessaires pour obtenir cette immunité
seront réglées d'un commun accord*
Art. 27. Les objets passibles d'un droit d'entrée qui
servent d'échantillons et qui sont importés dans le Zoll-
verein par des voyageurs de commerce français, ou en
France par des voyageurs de commerce du Zollverein,
seront, oe part et d'autre, admis en franchise temporaire,
moyennant les formalités de douane nécessaires pour en
assurer la réexportation ou la réintégration en entrepôt;
ces formalités seront réglées d'un commun accord entre
les parties contractantes.
Art. 28. En ce qui concerne les marques ou éti-
3 nettes de marchandises ou de leurs emballages, les
essîns et marques d,e fabrique ou de commerce, les
sujets de chacun des Etats contractants jouiront respecti-
vement dans l'autre de la même protection que les
nationaux.
Il n'y aura lieu à aucune poursuite ë raison de
l'emploi dans l'un des deux pays des marques de fa-
Traité de commerce. 285
brique de l'autre, lorsque la création de ces marques
dans le pays de provenance des produits remontera a
une époque antérieure à l'appropriation de ces marques
par dépôt ou autrement dans le pays d'importation.
Art. 29. Pour favoriser les relations commerciales
réciproques les Hautes Parties contractantes rendront
l'expédition douanière des transports internationaux par
les chemins de fer qui relient le Zollverein et la France
aussi facile que les mtérèts du trésor le permettent.
Art. 30. Les dispositions du présent traité de com-
merce sont applicables à l'Algérie, tant pour l'exportation
des produits ae cette possession que pour l'importation
des marchandises originaires du Zollverein.
Art. 31. Chacune des deux Hautes Parties con-
tractantes s'engage à faire profiter Tautre de toute fa-
veur, de tout privilège ou abaissement dans les tarifs
des droits à l'importation ou à l'exportation des articles
mentionnés ou non dans le présent traité, qu'elle pourrait
accorder par la suite à une tierce puissance. Elles
s'engagent, en outre, a n'établir l'une envers l'autre aucun
droit ou prohibition d'importation ni aucune prohibition
d'exportation qui ne soit, en même temps, applicable
aux autres nations.
Toutefois les Hautes Parties contractantes prennent
l'engagement de ne pas interdire l'exportation de la
houille.
Art. 32. Le présent traité restera en vigueur pendant
une période de douze années, à partir du jour de
l'échange des ratifications. Dans le cas où aucune des
Hautes Parties contractantes n'aurait notifié, douze mois
avant la fin de ladite période, son intention d'en faire
cesser les effets, le traité demeurera obligatoire jusqu'à
l'expiration d'une année, à partir du jour où Tune 04i
l'autre des Hautes Parties contractantes l'aura dénoncé.
Toutetois, si avant l'échéance de la période susmen-
tionnée le Zollverein venait à se dissouare, les engage-
ments réciproques contenus dans le présent traité perdront
leur force obligatoire en même temps que les traités
constitutifs du Zollverein.
Les Hautes Parties contractantes se réservent la faculté
d'introduire d'un commun accord dans ce traité toutes
modifications qui ne seraient pas en opposition avec son
esprit ou ses principes et dont l'utilité serait démontrée
par l'expérience.
286 Zottoerem et France.
Il sera étendu à tout Etat allemand qui viendrait
ultérieurement à faire partie du Zollverein.
Art. 33. Le présent traité entrera en vigueur deux
mois après l'échange de ses ratifications.
Les ratifications seront échangées à Berlin dans le
plus bref délai possible.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs Tont
signé et y ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait à Berlin, le 2 Août 1862.
Bernstorff. La Tour d'Auvergne.
Pommer ' Esche. de Clercq.
Fhilipsbom.
Delbrikk.
(Suivent les deux tarifs.*)
40.
Traité de navigation entre la Prusse et les autres
Etats du Zolherein allemand d'une part et la
France d^ autre part; signé à Berlin^ le 2 août
1862. *•;
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Prusse, agissant tant en Son
nom et pour les autres Pays et parties de Pays souverains
compris dans Son système de douanes et d'impôts,
savoir: Le Grand- Duché de Luxembourg, les enclaves
du Grand -Duché de Meklenbourg, Rossow, Netzeband
et Schœnberg, la Principauté de Birkenfeld du Grand-
Duché d'Oldenbourg, les Duchés d'Anhalt-Dessau-Cœthen
et d'Anhalt-Bernbourg. les Principautés de Waldeck et
de Pyrmont, la Principauté de Lippe et le Grand-Baillage
de Meisenheim du Landgraviat de Hesse, qu'au nom des
*) Voir 'Geseiz-Sammlang fur die Kôniglich Preossisohen
StaateiK, 1865 No. 21; Archives diplomatiques, 1662. IV. p. 316.
**) En allemand et en français. Les ratifications ont été
échangées à Berlin, le 9 mai lb65. Le Traité a été remis en
vigueur par le Traité de paix de Francfort.
Traité de navigation. 287
aatres Membres de l'Association de douanes el de com-
merce Allemande (Zollverein) , savoir: la Couronne de
Bavière, la Couronne de Saxe, la Couronne de Hanovre,
tant pour Elle que pour la Principauté de Schaumbourg-
Lippe, et la Couronne de Wurtemberg, le Grand-Duché
de Bade, rÊlectorat de Hesse, le Grand-Duché de Hesse,
tant pour Lui que pour Iç Bailliage de Hombourg du
Landgraviat de Hesse, les Etats formant l'association de
douanes et de commerce de Thuringe, savoir: le Grand-
Doché de Saxe, les Duchés de Saxe-Meiningen, de Saxe-
Aitenbourg, de Saxe-Cobourg et Gotha, les Principautés
de Schwarzbourg-Rudolstadt et de Schwarzbourg-Sonders-
hausen, de Reuss, liçne aînée et de Reuss, ligne cadette;
le Duché de Brunswick, le Duché d'Oldenbourg, le Duché
de Nassau et la Ville libre de Francfort, d'une part
et
Sa Majesté l'Empereur des Français d'autre part,
animés d'un égal désir de contribuer au développement
des relations commerciales et maritimes entre les Etats
du Zollverein et la France, ont résolu de conclure un
traité à cet effet et ont nommé pour leurs Plénipoten-
tiaires, savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse:
M. Albert Comte de Bernstorff-Stintenburg,
Son Ministre d'Etat et des affaires étrangères,
Grand-Croix de Ses Ordres de l'Aigle Ronge et
de la Maison Rovale de Hohenzollem etc. etc. etc.,
M. Jean Frédéric de Pommer- Esche, Son
directeur général des contributions et des douanes,
Chevalier de Son Ordre de l'Aigle Rouge de
seconde classe avec plaque etc. etc. etc.,
M. Alexandre Maximilien Philipsborn, Son
Conseiller intime actuel de Légation, Chevalier
de Son ordre de l'Aigle Rouge de seconde classe
etc. etc. etc.,
et
M. Martin Frédéric Rodolphe Dolbruck, Son
directeur au Ministère du Commerce, de l'Industrie
et des Travaux publics. Chevalier de Son Ordre
de l'Aigle Rouge de seconde classe etc. etc. etc.,
et
Sa Majesté l'Empereur des Français:
M. Henri Godefroy Bernard Alphonse Prince
delà Tour d'Auvergne, Son Envoyé Extraordinaire
288 ZoUcerem et France.
et Ministre Plénipotentiaire près Sa Majesté le Roi
de Prusse, Grana-OfBcier de l'Ordre Impérial de la
Légion d'honneur. Chevalier de première classe
de l'Ordre Royal de l'Aigle Rouge de Prusse
etc. etc. etc.,
et
M. Alexandre Johann Henri de Clercq, Ministre
Plénipotentiaire, Commandeur de l'Ordre Impérial
de la Légion d'honneur etc. etc. etc.,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs, trouvés
en bonne et due forme, sont convenus des articles
suivants :
Art. 1^'* Les navires Français, de quelque lieu qu'ils
viennent, qui entreront chargés ou sur lest dans les
(>orts du ZoUverein, ne pa^^eront dans ces ports, soit a
'entrée, soit à la sorlie, soit durant leur séjour, d'autres
ni de plus- forts droits de tonnage, de pilotage, de
quarantaine, de port, de phare, ou autres charges qui
pèsent sur la coque du navire, sous quelqi|e déno-
mination que ce soit, perçus au profit de lEtat, des
communes, des corporations locales, de particuliers ou
d'établissements quelconques, ,que ceux dont y sont ou
seront passibles les navires des Etats du ZoUverein venant
des mêmes lieux et ayant la même destination.
Jusqu'à ce qu'il convienne aux Etats du ZoUverein
d'exempter leurs propres navires de tout droit de ton-
nage,, comme la France le fait pour les siens, les navires
des Etats du ZoUverein, venant directement des ports
du ZoUverein avec chargement et sans chargement de
tout port quelconque, payeront dans les ports de France
comme droit de tonnage, pour l'entrée et la sortie réunies,
un franc par tonneau, décimes compris. Ils seront
d'ailleurs assimilés aux navires Français pour tous les
autres droits ou charges énumérés dans le présent article.
Les exceptions a la franchise de pavillon qui atteindraient
en France les navires Français venant d'ailleurs, que du
ZoUverein, seront communes aux navires des Etats du
Zollveroin faisant les mêmes voyages.
Art. 2. En ce qui concerne le placement des navires,
leur chargement et leur déchargement dans les ports,
rades, havres et bassins et généralement pour toutes les
formalités et dispositions quelconques auxquelles peuvent
être soumis les navires de commerce, leurs équipages et
leurs cargaisons, il est convenu qu'il ne sera a'ccordé
Traité de namgation. 289
aox navires nationaax de Tune des Hautes Parties con-
tractantes aucun privilège, ni aucune faveur qui ne le
soit également aux navires de l'autre: la volonté des
Hautes Parties contractantes étant, que sous ce rapport
aussi, leurs bâtiments soient traités sur le pied dune
parfaite égalité.
Art. 3. La nationalité et la capacité des navires
seront admises, de part et d'autre, d'après les lois et
règlements, particuliers a chaque partie, au moyen des
documents, délivrés par les Autorités compétentes aux
capitaines, patrons et bateliers.
La perception des droits de navigation se fera re-
spectivement au choix du capitaine soit diaprés le chiffre
de tonnage inscrit sur les documents sus- mentionnés,
soit d'après le mode de jaugeage usité dans le port où
se trouve le navire.
Art. 4. Tons les produits et autres objets de com-
merce dont l'importation ,ou l'exportation pourra légale-
ment avoir lieu dans les Etats de l'une des Hautes Parties
contractantes par navires nationaux, pourront également
j être importes ou en être exportés par des navires de
l'autre Puissance.
Les marchandises importées dans les ports des deux
Parties par des navires ae l'une ou de l'autre Puissance,
pourront y être livrées à la consommation, au transit ou
a la réexportation, ou enGn être mises en entrepôt, au
gré du propriétaire ou de ses ayantscause, le tout sans
être assujetties à des droits de magasinage, de sur-
veillance ou antres charges de même nature plus forts
que ceux auxquels sont ou seront soumises les mar-
chandises apportées par navires nationaux.
Art. 5. L'Article précédent n'est pas applicable au
cabotage, c'est-à-dire au transport de produits ou mar-
chandises chargés dans un port avec destination pour
un autre port du même territoire, en tant que d'après
les lois du pays ce transport n'est pas autorisé sous
pavillon étranger.
Art. 6. Les marchandises de toute nature, importées
directement d'un port 4es Etats du Zollverein en France,
sons pavillon d'un des Etats du Zollverein, et réciproque-
ment les marchandises de toute nature importées de
quelque lieu que ce soit dans le Zollverein sous pavillon
français, jouiront des mêmes exemptions, restitutions de
droits, primes ou autres faveurs quelconques; elles ne
290 ZoUnerem et France,
payeront respectivement d'autres ni de plus forts droits
de dçuane, ae navigation ou de péage, perdus au profil
de l'Etat, des communes, des corporations locales, de
particuliers ou d'établissements quelconques et ne seront
assujetties a aucune autre formalité que si l'importation
en avait lieu sous pavillon national.
Il est entendu que la relâche d'un navire des Etats
du Zollverein dans un ou plusieurs ports intermédiaires,
ne lui fera pas perdre le bénéfice de l'importation directe,
à la condition que ce navire n'aura fait aucune opération
d'embarquement dans ces ports d'escale, et que le béné-
fice du transport ,en droiture restera acquis en France
aux navires oes Etats du Zollverein qui auraient dé-
barqué dans un port intermédiaire une partie de leur
cargaison.
Il est expressément entendu, que les conditions spé-
ciales imposées, en France, aux importations effectuées
sous pavillon Français, d'ailleurs que des pays d'origine,
s'appliqueront aux produits expédiés en Frante des entre-
pôts du Zollverein sous pavillon des Etats du Zollverein.
Art. 7. En considération des avantages spéc,iaux
accordés au pavillon français dans les ports des Etats
du Zollverein par les articles 1 et 6, il a été convenu
entre les Hautes Parties contractantes qu'a partir de
l'échange des ratifications du présent traité, ,
1^ Les produits du sol et de Tindustrie des Etats
du Zollverein jouiront, à leur importation dans
les colonies françaises, de tous les avantages et
faveurs qui sont actuellement ou seront par la
suite accordés aux produits similaires de toute
autre nation européenne la plus favorisée, et qu'en
tous points les bâtiments des Etats du Zollverein
seront, dans les Colonies Françaises, à leur entrée,
pendant leur séjour, ainsi qu'à leur sortie, qu'ils
soient chargés ou sur lest, et sans distinction do
provenance, traités comme ceux de toute autre
nation européenne la plus favorisée.
2®. Les navires des Etats du ^Zollverein, venant
directement d'un port des Etats du Zollverein
dans un port de TAIgérie, ne payeront qu'un droit
fixe de tonnage de deux francs par tonneau, et
ce droit, une fois payé dans un port de l'Algérie,
ne sera plus exigé dans les autres ports de cette
possession dans lesquels le navire pourrait entrer
Traité de navigation. 291
pour compléter son déchargement ou son char*
gement.
3^ Les stipulations des art. I et 6 du présent traité,
ainsi que du paragraphe précèdent s'appliqueront
également aux navires des États du Zollvereîn,
ainsi qu'à leurs cargaisons, arrivant des ports
banséatiqucs de l'Elbe et du Weser. Cette dispo-
sition entrera en vigueur aussitôt que les navires
français jouiront dans ces mêmes ports du béné-
fice du traitement national.
En outre Sa Majesté l'Empereur des Français s'engage
à faire jouir les bâtiments des États du Zollverein ae
tout avantage qu'il serait dan,s le cas d'accorder par la
suite dans les ports de ses États, aux bâtiments d'une
autre nation européenne, par rapport à la navigation
indirecte. «
Art. 8. Les marchandises de toute nature qui seront
exportées du Zollverein par navires français ou de France
par navires des Etats du Zollverein, pour quelque desti-
nation que ce soit, ne seront pas assujetties à d'autres
droits ni formalités desortie que si elles étaient exportées
Kr navires nationaux, et elles jouiront, sous Tiin et
utre pavillon, de toute prime ou restitution de droits
et autres faveurs qui sont ou seront accordées par cha-
cune des deux Parties à la navigation nationale^
Toutefois il est fait exception à ce qui précède et à
la stipulation de l'art. 6 en ce qui concerne les avantages
dont les produits de la pèche nationale sont ou pourront
être l'objet.
Art. 9. Les bateaux respectifs ainsi que leurs char-
gements jouiront sur le Rhin et la Moselle de toute
exemption, rédiiction et faveur quelconque de droits de
navigation, de douane qui sont ou seront accordés soit
aux bateaux et chargements nationaux, soit à ceux de
tout autre Etat coriverain.
En conséquence les marchandises spécifiées à l'art. 22
de la loi française du 28 avril 1816, importées d'un
port du Rhin sous pavillon Allemand par la navigation
du Rhin et par le bureau de Strassbourg, seront admises
pour la consommation intérieure de la France aux droits
établis pour les importations sous pavillon Français d'ail-
leurs que des pays d*o,rigine.
Les bateliers des États du Zollverein naviguant sur
les eaux intérieures de la France et réciproquement les
292 ZoUoerem et France.
bateliers français naviguant sur les eaax intérieures du
Zollverein seront de part et d'autre assimilés aux na-
tionaux quant au droit de patente.
Art. 10. Les navires de Tune des Hautes Parties
contractantes entrant dans un des ports de l'autre et
qui n'y voudraient décharger qu'une partie de leur car-
gaison, pourront, en se coniormant aux lois et règle-
ments des Etats respectifs, conserver à leur bord la
partie de la cargaison qui serait destinée à un autre
port, soit du même pays, soit d'un autre et la réexporter
sans être astreints à payer pour cette dernière partie de
leur cargaison aucun droit de douane, sauf ceux de
surveillance, lesquels d'ailleurs ne pourront être perçus
qu'au taux fixé pour la navigation nationale.
Art. 11. Les navires de l'une des Hautes Parties
contractantes entrant en relâche forcée dans l'un des
ports de l'autre, n'y payeront, soit pour le navire soit
pour son chargement, que les droits auxquels les natio-
naux sont assujettis dans le même cas, et y jouiront des
mômes faveurs et immunités, pourvu que la nécessité de
la relâche soit légalement constatée, que ces navires ne
fassent aucune opération de commerce et qu'ils ne sé-
journent pas dans le port plus longtemps que ne l'exige
le motif qui a nécessité la relâche. Les déchargements
et rechargements motivés par le besoin de réparer les
bâtiments ne seront point considérés comme opération
de commerce.
Art. 12. Les Hautes Parties contractantes s'accordent
réciproquement le droit de nommer dans les ports et
places de commerce de l'autre des consuls* généraux,
consuls, vice-consuls et agents-consulaires, se réservant
toutefois de n'en pas admettre dans tels lieux qu'elles
jugeront convenable d'en excepter généralement. Ces
consuls -généraux, consuls, vice -consuls et agents ainsi
aue leurs chanceliers jouiront, à charge de réciprocité,
es mêmes privilèges, pouvoirs et exemptions, dont
jouissent ou jouiront ceux des nations les plus favorisées;
mais dans le cas où ils voudraient exercer le commerce,
ils seront tenus de se soumettre aux mêmes lois et usages
auxquels sont soumis dans le même lieu, par rapport à
leurs transactions commerciales les particuliers de leur
nation.
Art. 13. Les dits consuls - généraux , consuls, vice-
consuls et agents -consulaires de chacune des Hautes
TraUé de namgatian. 293
Parties contractantes résidant dans les Etats de Paatre,
recevront des Autorités locales tonte aide et assislance
pour la recherche, saisie et arrestation des marins et
autres individus faisant partie de l'équipage des navires
de guerre ou de commerce de leurs pays respectifs,
qu'ils soient ou non inculpés de crimes, délits ou contra-
ventions commis à bord des dits bâtiments.
A cet effet ils s'adresseront par écrit aux tribunaux,
iuges ou fonctionnaires compétents et justifieront par
l'exhibition des registres du bâtiment, rôle d'équipage
ou autres documents officiels, on bien, si le navire était
parti, par la copie ou un extrait des dites pièces, dûment
certifié par eux, c|ue les hommes qu'ils réclament ont
réellement fait partie du dit équipage.
Sur cette demande ainsi justifiée la remise ne pourra
leur être refusée.
Les dits déserteurs, lorsqu'ils auront été arrêtés,
resteront à la disposition des clits consuls-généraux, con-
suls, vice-consuls et agents-consulaires et pourront mômes
être détenus et gardés dans les prisons du pays, à la
réquisition et aux frais des agents précités jusqu'au mo-
ment oii ils seront réintégrés à bord ou bâtiment auquel
ils appartiennent ou jusqu'à ce qu'une occasion se pré-
sente de les renvoyer dans les pays des dits agents, sur
un navire de la même ou de toute autre nation.
Si pourtant cette occasion ne se présentait point
dans le délai de trois mois, à compter du jour de
Tarrestation , ou si les frais de leur emprisonnement
n'étaient pas régulièrement acquittés par la partie a la
requête cie laquelle l'arrestation a été opérée, les dits
déserteurs seront remis en liberté sans qu'ils puissent
être arrêtés de nouveau pour la même cause.
Néanmoins, si le déserteur avait commis en outre
quelque crime ou délit à terre, son extradition pourra
être différée par les Autorités locales jusqu'à ce que le
tribunal compétent ait dûment statué sur ce fait et que
le jugement intervenu ait reçu son entière exécution.
Il est également entendu que les marins ou autres
individus faisant partie de l'équipage, sujets du pays où
la désertion a eu lieu, sont exceptés des stipulations du
présent article.
Art. 14. Toutes les opérations relatives au sauvetage
des navires français naufragés ou échoués sur les côtes
du Zoliverein seront dirigées par les consuls -généraux,
294 ZoUvereim et France.
consuls, vice-consuls ou agents-consulaires de France,
et réciproquement, les consuls-généraux, consuls, vice-
consuls ou agents - consulaires des Etats du Zollverein
dirigeront les opérations relatives au sauvetage des na-
vires de leur nation, naufragés ou échoués sur les côtes
de France. L'intervention des Autorités locales aura
seulement lieu dans les territoires des Hautes Parties
contractantes pour maintenir Tordre, garantir les in-
térêts des sauveteurs, s'ils sont étrangers aux équi-
pages naufragés et assurer l'exécution des dispositions
a observer pour l'entrée et la sortie des marchandises
sauvées. En l'absence et jusqu'à l'arrivée des consuls,
vice -consuls et agents -consulaires, les Autorités locales
devront, d'ailleurs, prendre toutes les mesures nécessaires
pour la protection des individus et la conservation des
effets naufragés.
Il est, de plus, convenu que les marchandises
sauvées ne seront tenues à aucun droit de douane, à
moins qu'elles ne soient admises h la consommation
intérieure.
Art. 15. Le présent traité entrera en vigueur un
mois après l'échange de ses ratifications. Il aura la
même durée que le traité de commerce conclu entre les
Hautes Parties contractantes à la date de ce jour. Il
sera étendu à tout Etat allemand qui viendrait ultérieure-
ment à faire partie du Zollverein.
Art. IG. Les ratifications du présent traité seront
échangées à Berlin en même temps que celles du traité
de commerce précité.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signé et y ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait à Berlin, ce 2 août 1863.
Bernstorff. La Tour d^ Auvergne.
Fotntner-Esche. de Clercq.
Philipsborn.
Délbruch.
SeTùice des chemins de fer. 295
41.
Convention entre Uê Prusse et les autres États
du Zollverein allemand d^une part et la France
d'autre part, relative au service international des
chemins de fer dans ses rapports avec la douane ;
signée à Berlin, le 2 août 1862 *)
Texte français.
Les Plénipotentiaires soussignés, pour assurer l'exé-
cution de TarL 29 du traité ae commerce conclu à la
date de ce jour entre le Zollverein et la France et faci-
liter les relations internationales par chemins de fer,
dans leurs rapports avec la Douane, sont convenus des
stipulations suivantes.
I.
Convois de marchandises.
Art h'* Toutes marchandises placées dans des
wagons fermés de tous côtés au moyen de parois solides
(wagons à coulisses) ou dans des wagons de la forme
ci-après décrite, munis de bâches, et fermés à l'aide de
plombs on de cadenas, seront dispensés de la visite par
la douane aux bureaux-frontières respectifs, soit à l'entrée,
soit a la sortie, tant de nuit que de jour, les dimanches
et jours fériés comme tout autre jour, le tout sous les
réserves et moyennant les conditions et formalités déter-
minées par les articles suivants.
Les wagons à bâches pour être admis à jouir des
facilités précitées, devront avoir deux parois solides
(devant et derrière) reliées par une forte barre, et en
outre être pourvus d'un relèvement de 27» pieds de
largeur, fixé à chacune de ces parois, formant toiture
partielle, ainsi que sur les côtés d'un rebord montant
a la hauteur de I Va. pieds. A partir des pièces de re-
lèvement et sur les rebords des côtés la bâche devra
se fixer sans plis.
*) Eq allemand et en français. Les ratifications ont été
échangées à Berlin, le 9 mai 1865. La Convention a été remise
en vigueur par le Traité de paix de Francfort.
296 Zottverein et France»
Les colis qui, après le chargemont des wagons à
coulisses ou des wasons à bâches ci-dessus désignés
formeront excédant oe charge ou qui ne seront pas en-
assez grand nombre pour remplir un de ces wagons,
pourront, sans perdre le bénéfice de la dispense de
visite, être placés, soit dans un compartiment ae wagon,
soit dans des caisses ou paniers d'une contenance d'au
moins dix pieds cubiques, agréés préalablement par la
douane et mis sous plombs ou cadenas.
Aucune limite, quant à la dimension, n'est exigée
pour les caisses, paniers ou sacs employés par l'ad-
ministration des postes respectives.
Chacune des Parties contractantes se réserve d'étendre
sur son territoire les facilités précitées aux marchandises
chargées en vrac ou placées dans les wagons découverts
de toute autre forme, avec ou sans bâches, mais cordés
et plombés; toulefoi3 une exception aux règles susmen-
tionnées est dès à présent convenue en faveur des objets
ou colis qui, à cause de leur dimension (tels que grandes
machines, pièces détachées de machines, chauaières à
vapeur etc.), ou h cause de leur nature (tels que houilles,
cokes, sables, pierres, minerais, fonte en gueuses ou fer
en barres, harengs etc.) ne pourraient être chargés sur
des wagons à coulisses ou à bâches de la forme in-
diquée plus haut, sous réserve de l'apposition de cordes
et de plombs.
Les colis pesant moins d'un demi quintal (25 kilo-
grammes), ne pourront, en règle générafe, être admis à
jouir de la dispense de visite qu'autant qu'ils seront
placés dans des wagons à coulisses. Il sera cependant
exceptionnellement permis de les placer dans des wagons
à bâches de la forme indiquée au second paragraphe du
présent article, pourvu qu'ils soient désignés sur la lettre
de voiture comme faisant partie de grandes pièces de
machines ou de machines entières chargées dans des
wagons autres qu*à coulisses.
Art. 2. Les localités sur lesquelles les convois de
marchandises qui franchissent les frontières respectives
du Zollverein et de la France pourront être diriges sous
le bénéfice de la dispense de visite stipulée par l'art. K
seront réciproquement désignées dans le mois qui suivra
la signature de la présente convention.
Chacune des Parties contractantes se réserve d'étendre
Semée iee ekemim de fer. Mf
h Uito et CM kiealîlés et d'en dwiner eoiiMiHance à
Taotre.
Art 3.. Les employés d'escorte qui» à là sortie de
Pon des États, servent chargés de la surveillance da
convoi, devront accompagner le train sur le territoire
du pays vq^in jusqu'à la première station oii il y aura
on bureau de douane. Ils ne pourront abandonner les
convois qu'après fivoir rempli tes formalités prescrites
dans chacun des Etats coniractaats.
Art. 4. Chaque convoi sera aoeompagné de feuilles
de route distinctes par lieux de destinatiofi. Ces feuilles
auzf|iieUes devront être joints tous les docnmeiifts et
papiers nécessaires, seront préparées par les soins des
administrations des chemins de fer respectifs d'après la
Corme prescrite dans chacun des États contractants.
Art. 6. L'administration des donanes de dhacun des
États contractants respectera les fermetures de l'antre
iorsqo'eUe se sera assurée que les conditions exigées par
ses propres règlements et déterminées jpar la présente
convention, ont été remplies; elle aura d ailleurs, en tant
qu'elle le iugera nécessaire, la fecolté de compléter, s'il
y a lieu, ta fermeture.
Art. 6. Les vyagons h coulisse et à bâches meo*
tionnés dans l'art. V>' S ^ devront être construits de
façon à pouvoir recevoir des plombs ou des cadenas, et,
au passage d'un territoire sur l'autre, être fermés on
bâchés de telle sorte que la douane n'ait plus qu'à y
apposer les plombs ou cadenas, après s'être assurée du
bon conditionnemeoL
Les plombs présenteront l'indication des bureaux oh
ils ont été apposés.
Art. 7. L administration des douanes de chacun des
États Gonlfactants reste libre de faire escorter les convois
Cr ses employés. Les administrations de chemins de
* respectives seront tenues de placer les employés
d^esGorte, soit à Palier soit au retour, et ce gratuitement,
aussi près que possible des wagons de marchandises.
IL
Convois de voyageurs.
Art 8. La faculté accordée par l'art 1» auxconvob
de marchandises de franchir la ironiière pendant la nuit,
NùWf. JUeueU gin. Tome XIX. U
998 ZoU^erein et Frmèee.
les dimanches et jours fériés, esl étendoe aux convois
des voyagears.
Art. 9. Aa passage de la frontière les voyagears ne
pourront laisser dans les voitures que les menus objets
non soumis aux droits, que l'on peut tenir h la main
on qu'il est d'usage de garder non emballés auprès de
soi en voyage.
Art. lu. En principe les bagages des voyageurs
seront visités au bureau frontière. Toutefois des ex»
ceptions pourront ^tre admises dans l'intérêt des voya-
geurs. Celui des Etats contractants qui aura établi des
exceptions de ce genre, en donnera immédiatement
connaissance à l'autre.
Art. 11. Les bagages des voyageurs non visités au
bureau frontière devront, après avoir été déclarés en
douane, %tre accompagnés d'une feuille de route de
douane, distincte par destination et indiquant le nombre
des colis. Ces bagages devront être placés dans des
wagons h coulisses munis de plombs ou cadenas.
Art. 12. Tous objets passibles de droits, transportés
5ar les convois de voyageurs, restent soumis aux con-
itions et formalités établies pour ceux dont le transport
s'eBectue par les convois de marchandises. Cette dispo«
sition ne s'applique point aux bagages des voyageurs.
III.
Dispositions générales.
Art. 13. A l'arrivée des marchandises au lieu de
destination elles seront déposées dans des bâtiments
fournis par les administrations des chemins de fer, agrées
par la douane et susceptibles d'être fermés; les mar-
chandises y resteront sous la surveillance non interrompue
des employés de douane et en seront enlevées soit pour
la consommation, soit pour l'entrepôt, soit pour le transit
sur une déclaration en détail à faire dans le délai voulo
et après l'accomplissement des formalités prescrites.
Le déchargement de wagons s'effectuera, autant que
possible, immédiatement âpres l'arrivée des convois.
Art. 14. Dans les stations où il n'y a pas encore
de bâtiments se trouvant dans les conditions indiquées
è l'article précédent, le déchargement devra, autant que
possible, se faire au plus tard dans le délai de 36rheures
après l'arrivée du convoi.
Service des chemins de fer. 299
Art 15. Les administrations des chemins dé fer
devront informer le plutôt possible et au moins
huit jours à l'avance, les admmistrations des douanes
des changements qu'elles voudront apporter dans les
heures de départ, de passage aux frontières et d'arrivée
des trains de jour et de nuit sous peine d'être tenues
de remplir h la frontière toutes les formalités ordinaires
de douane.
Art. 16. En principe la division des convoie allant
dans la même direction pourra, lorsqu'elle sera deâmaodéei^
être accordée par les bureaux frontières respectifs jusqu'à
eoDcurrence de dix wagons. Cependant en cas de né*
cessité reconnue de concert entre le chef de station et
Tagent supérieur de la douane locale, celui-ci est autorisé
à accorder une plus grande subdivision.
Art 17. Les facilités consacrées par l'art. 1* ne
s'appliqueront en général qu'aux marchandises trans-
portées de la frontière jusqu au lieii de leur destination,
sans changement de wagons, et sans enlèvement des
plombs ou cadenas;
Exceptionnellement il sera toutefois permis dans les
lieux ou dans les cas ci-après spécifiés, de transborder
les marchandises sans remplir I ensemble des formalités
ordinaires de douane, savoir:
V. au point de jonction de deux lignes de chemins
de fer, lorsque la construction de ces lignes ne permet
pas de faire passer les wagons de l'une sur l'autre,
2^ lorsque la longueur des distances è parcourir
rendrait impraticable 1 expédition des wagons qui ont
franchi la trontière jusqu au lieu de destination de leur
chargement, soit à cause de la sécurité des transports
on m la solidité du matériel (wagons), soit à cause de
graves complications de service entre les différentes ad-
ministrations des chemins de fer qui auraient à fournir
le matériel.
Quant aux localités où ces transbordements exception-
nels seront autorisés, elles seront désignées de part et
d*autre dans le mois qui suivra la signature de ta pré-
sente convention, chacune des Parties contractantes se
réservant d'étendre le même bénéfice à d'autres localités
selon les besoins sainement appréciés du service des
transports internationaux*
U2
200 ZoVmenm et Sranee^
AH. 18« Lorsqàe de» obsUeUtf maliriels on W$ lois
da pays me s'y opposeront paS} les doosoiefs convoyeofs
seront aatorisés sans frais a se placer dar le siège ex*-
iirieaff des wa|;0DS. Ces agents seront dans tons les
•M^ à l'aller comme an retour, admis gratuitement dans
les voitures de 2"* classe des convois de vo^sgevrs et
datt* les cofispMrtiinentS des gardes des convois de mat^
chandises.
Arthi 19« U est hit&m enAendo que par la pré^nte
VHÉîon il n'eA dérOgi en rien aux lois des Étals
coBtractsnts en es qui <!»noeme les pénalités eooounies
en cas de fraide ou de contravention pas plus qu'à
csbIIss qui oni protioneé des prohibitions on des we*
siriolisiis CD matière d'importation» d'ez^rtatioo on de
transit et qu'il reste libre aux administratiosui deé douanes
respectives, en cas de graves soupçons, de faire procéder
k la vériâoation des marchandises et aux autres formalités
dans le bureau frontière, et, s'il y a lieu, dans tout
autre bureau*
Art. 20. Les administrations des douanes des États
oontraolants se communiqueront respectivement les in-
structions et oirculatres adressées à leurs agents concernant
l'exécution des présentes dispositions.
Elles prendront de concert les mestireS nécessaires
pour que les heures de travail dos employés des douanes
soient tnîses, autant que possible, en rapport avec les
besoins Sainement appréciés du service des chemins
de fer.
Art 21. Lej^roit d'accéder à la présente convention
est réservé aux États dont les chemins de fer sont em-
Sruntés en transit pour les échanges commerciaoi de
otttereiti et de la France.
Les États dont les chemins de fer aboutissent h cetsX
de Vun des pavs contractants seront également admis k
participer au bénéfice de ce régime. Les stipulations
de Tune des Parties contractantes avec ces États, seront
de ptetn droit applicables à l'autre.
Art. 22. Dans le cas où l'une des Parties con-
tractantes voudrait faire cesser les effets de la présente
convention, elle devrait en prévenir l'autre au moins «x
mois à l'avanoe.
La présente convention, qui efttrerA qb vigoeor un
Cammeree et mmigûlim. SOI
mois après Péchait^ de ses ratifications, a élé dressée
en doaole exemplaire b Berlin le 2 août 1662 et les
Plénipotentiaires respectifs l'ont signée après leciui^ faite.
Bemstarff. La Tour d*Aw>ergne,
Pommer-Esche, de Ckrcg^,
Philipsbom,
Delbrikh
42.
Protocole final faisant suite aux Traités de com^
merce et de navigation et à la Con^enUom sur te
service wUemational des chemins de fer^J conclus^
le 2 août 1862, entre la Prusse et les autres
Étals du Zallverein allemand aune part et la
France d^ autre part; signé à Berlin^ h H août
1862.*^J
Texte français.
An moment de procéder à la signature 4a Traité d^ oom-
meroe, da traité de navigation et de la convention sur le service
international des chemins de fer, oonclos à la date de ce jonr
entre le Zollverein et la France, les Plénipotentiaires soussignés
de 8a Majesté le Roi de Prusse et de Sa ll^et^ IfBnpereur
des Français ont énoncé les réserves et dédaratbns sniTantea:
I. En ce qui concerne le truite de eomai9r4)e.
A. Les Plénipotentiaires de Sa Msjesté l'Empereor des
Français ont déclaré, que leur gouvernement avait l^mtention de
ne maintenir la formalité générale des certificats d^origine que
jusqu'au complet achèvement de né^gociations encore pendantes
avec d'autres États; mais que pour faciliter les relations com-
merciales entre la France et le Zollverein, il se proposait dès
la mise en vigueur du traité, d^ supprimer l'obligation des justi-
fica^Oiu 4*Qrigine pour }es produits ciraprès énuinérés, savoir:
•) Voir les N^. 39, 40, 41.
**) En allemand et en français.
90S ZMoerem et Frmiee.
Fer et fonte*
Coivre, pur ou allié, laminé on battu, en barm cm en
planoheB.
Zinc, laminé.
Plomb, laminé;
allié d'antimoine en masse.
Étain, allié d'antimoine en lingots;
por on allié, battn on laminé.
Merenre natif.
Antimoine snlforé fondn;
métallique on régule*
Nickel.
Ouvrages en fonte, fer on aeier.
Coutellerie de tonte espèce.
Instruments de cbirurgie, d'optique et de chimie.
Outils en fer, recharge d'acier.
Objets en fonte et fer, non polis et polis.
Toiles métalliques en fer, ader, enivre ou laiton.
Cylindres pour impression.
Chaudronnerie.
Ouvrages en cuivre pur ou alHé.
Ouvrages en plomb.
Caractôres d'imprimerie neufs, clichés et planches gravées
pour impression.
Ouvrages en étain, nickeli plaqué ou métaux dorés on
argentés.
Montres.
Machines et mécaniques: Appareils complets on pièces
détachées.
Carrosserie.
Peaux préparées.
Futailles vides.
Pelles, fourches etc. en bois.
Avirons.
Plats, cuillers etc. en bois.
Pièces de charpente.
Pièces de chaironnage.
Autres ouvrages en bois.
Meubles.
Articles d'emballage ayant déjà servi
Fils de lin ou de chanvre.
Dentelles de lin.
Jute pei^é.
Fils de jute.
Tissus de phorminm tenax etc.
Coton en feuilles cardées ou gommées.
Fils de coton.
Dentelles et blondes de coton.
Fils de laine, sauf les fils de laine retors pour tapisserie.
Feutres*
Fils d'àlpaca et de vigogne, de poil de chèvre et d'antres
poils.
Poils de chèvre, peignés.
Commetee et mKfigalkm. 308*
Soies grèges et sumliiiéee;
ternies.
Bourre de soie en masse, teinte;
peignée.
Produits chimiqaes, sanf :
aoide salfariqaef scide citrique, jus de citron, sulfure
d'arseoio» salin de betteraves, carbonate, nitrate
et tartrate de potasse, nitrate de soude, sucre de
lait, dérivés de l'essence de bouille, oxyde de
plomb, acide oléiquci savons de parfumerie et
sulfure de mercure.
Bouteilles.
Verres à vitres.
de montre et d'optique.
Emaux*
Poterie grossière de terre et grès commun.
Faïence commune.
Fleurs artificielles.
Objets de mode.
Instruments de musique.
Gaoutchono et gutta-peroha ouvré»
Cire à cacheter.
Cirage.
Encre à écrire, à dessiner ou imprimer.
Poisson d'eau douce, préparé et poisson de mer
Epices préparées.
Çantes alcalines.
Écaussines.
Parfbmeries.
Cbiooii(^ brdée ou moulue.
Chandelles.
Colle de poisson.
Papier.
Cartons.
Parasols et parapluies.
Amidon.
Les Plénipotentiaires de Sa Majesté le Roi de Prusse ont,
de leur côté, déclaré que le ZoUverein n'avait point l'intention
de fidre ^ dépendre de la production de certificats d'origine,
l'application aux marchandises venant de France, des droits fixés
par le tarif B.; mais que, provisoirement, il serait nécessaire de
subordonner pour les articles suivants:
fer et fonte,
ouvrages en fonte, fer et acier,
horlogerie et fournitures d'horlogerie,
peaux préparées,
fils et tissus, de lin, chanvre, coton et laine,
tissus de soie,
verrerie et cristallerie,
fiûence, grès fins et porcelaines, ^
l'application des droits convenus à la production d'un certificat
304 ZolherefH et Prmee.
p •
émané du bor^u de donane français omipétml «t attoatant que
lesdits articles ne proviennent pas du transit.
B. Relativement au réfrime de douane applioable en France
aux houilles et cokes importés par les départements des Ârdennes
et de la Moselle, les Plénipotentiaires de 8a Majesté PEmperenr
des Français ont déclaré que le droit de 1 fr. 20 ots. par tonne,
déeimes compris, auquel ces deux produits sont aigourdliui
assujettis, ne sera pas augmenté pendant la durée du traité.
En ce qui concerne le régime des vins étrangers importés
en France, les mêmes Plénipotentiaires ont dédaré qu'il n'entrait
pas dans les vues de leur gouvernement de modifier pour cet
article le statuquo, c'est-à-dire la taxe de 26 centimes par hecto-
litre, décimes non compris.
De leur côté les Plénipotentiaires de 8a Majesté le Boi de
Prusse ont déclaré qu'il n'entrait pas dans les intentioas des
États du ZoUverein de modifier pendant la durée du fnité les
tares déterminées par le tarif actuel du ZoUverein pour les vins
et eaux-de-vie d'origine française.
C. Pour jouir de l'immunité des droits de patente, stipulée
par l'art. 26 du traité, les voyageurs de commerce fraoçals devront
être munis d'un certificat de patente conforme an modtte I. ci-
joint, et les voyageurs de commerce du Zollvereîn d'un acte de
légitimation qui sera délivré conformément aux modèles ci-joints
sous la lettre A. pour les fabricants ou marchands, et sous la
lettre B. pour les commja-voyagears.
Ces documents seront vakbles pour le cours de l'année
pour laquelle ils ont été expédiés. Us présenteront le signale-
ment et la signature du porteur et seront revêtas dm sceau ou
cadiet de l'autorité compétente qui les a délivrés.
Sur l'exhibition de ces documents les voymgevrs de com-
merce respectifs, après que leur identité aura été xfoomue, ob-
tiendront de l'autorité compétente de l'autre État, savoir; dans
les États du ZoUverein une patente modèle C, en France une
patente modèle II. Les voyageurs de commerce français seront
tenus de se munir de la patente modèle C. dans ehaoon des
États du ZoUverein qu'ils parcourront pour leurs affiaiea, sans
être, de ce chef, assujettis à aucune formalité ou taace aatre que
ceUes qui sont imposées aux sujets des États du ZoUverein
voyageant pour leur commerce dans les divers États daZoUveeein.
D. Pour assurer l'exécution de l'art. 27 du traité qui autorise
l'admission réciproque en franchise des échantillons importés par
des voyageurs de commerce de France dans le ZoUverein oa do
ZoUverein en France, il a été convenu ce qui suit:
* 1^ Chacun des États contractants désignera sur son terri-
toire les bureaux ouverts à l'importation ou à la réexportation
des échantiUons précités. La reexportation pourra également
avoir lieu par un bureau autre que celui d'importation.
2^ A l'importation, on devra fixer le montant des droits
à acquitter pour ces échantiUons, montant qui devra ou êtze
déposé en espèces ou dûment cautionné.
8^. Afin de bien constater leur identité, les échaatinons
seront, autant aue possible, marqués par l'apposition de timbres^
de plombs ou de cadhots, le tout sans frais.
Commerce et naeifattoiL SOft
4^ Le boràsima qui sera dressé do om tebtniilloiis et
dont les ÉtaAs ooDiraeteiits auront à déterminer la forme, devra
contenir:
a) f énumération des échantillons importés, leor espèce et lee
indications propres à &ire reooniûStre leur identité;
b) l'indication dn droit qui frappe les échantillons ainsi que
la mention que le montant des droits a été acquitté en
espèces ou cautionné;
c) l'indication de la manière dont les échantillons ont été
marqués;
d) la fixation du délai à l'expiration duquel le montant do
droit payé d'avance sera définitivement acquis à la douanCi
ou, s'il a été cautionné, réclamé à la personne garante, à
moins que la preuve de la réexportation des échantillons
ou leur réintégration en entrepôt ne soit fournie. Ce
délai ne devra pas dépasser uue année.
6^ Lorsque avant l'expiration du délai fixé (4. d.) les échan-
tillons seront présentés à un bureau ouvert à cet effet, pour être
réexportés ou réintégrés en entrepôt, ce bureau devra s'assurer
que les objets dont la réexportation doit avoir lieu sont iden«
âqnement les mêmes que ceux présentés à l'importation. Lors-
qu'il n'y aura aucun doute à cet égard le bureau constatera la
réexportation ou la réintégration en entrepôt et restituera le
montant des droits déposés en espèces à l'entrée ou prendra les
mesures nécessaires pour décharger la caution.
£• Afin de mieux préciser la portée pratique de certaines
parties des tarifs annexés sub lit. A. et B. au traité, il a été
convenu et entendu:
1^ que la passementerie et les lacets de soie, de bourre
de soie, de soie A bourre de soîe« et de soie ou bourre de soie
mélangés, la soie ou la bourre dominant en poids, originales
dn ZoUverein, seront à lenr importation en France tcai^ dans
œ pays comme les tissus composés des mêmes matières ;
^. que les nouvelles tanfinations adoptées pour les métanx
et eomages en métaux d'oongine française importés dans le ZolU
verein ne dérogent en rien aux stipulations arrêtées entre les
États dn Zollverein pour l'adaîssioii an franchise des métaux et
onvrayee en métanx destinés aux constructions et armements
6^ que, suivant le principe établi pour les gants de peaiii
les gants de laine, originaires de France, cousus avec de la soie
on munis de bandes de caoutchouc, seront traités dans le Zoll-
verein comme les gants de laine pure;
4^ qae le droit fixé pour les homUes, eokes et briquettes
d'oripfîne française ne déroge pas an droit réduit existant ao-
joard'hni sur la frontière badoise.
H. En ce qui concerne le traité de naTJgation.
Fbw iMâliter PamUcation 4e l'art 8 de «e traité et poor
piéfienr ioirte difficulté an douane dans la peneeption des droits
qoî grèvent la coque des b&timents respectiis en raison de la
capacité de ceux-ci, il est convenu, qu'au mowwt de t'échange
906 Pruêêe et Frame*
des ntifioitkiiis cm plutôt si biieiepeat, on établira de ooflatmim
accord une base fixe pour la conversioa du tonneaa de jange
français en lasts de jauge prussien, hanovrien et oldenboorgeois,
et que cette base ainsi arrêtée servira réciproquement de règle
pour les droits de navigation à prélever dans les ports respectifs.
m. En ce qui concerne la convention sur le service
international des chemins de fer.
Le délai de huit jours imposé par l'art. 16 de cette con-
vention aux compagnies de chemins de fer pour prévenir les
administrations des douanes respectives des changements qu'elles
voudraient apporter dans les heures de départ, de passage et
d'arrivée des trains, ne s'appliquera pas aux convois supplémen*
taires de marchandises que, par force majeure et dans des cas
exceptionnels, ces compagnies seraient amenées à organiser.
Le bénéfice de la convention demeurera acquis à ces convois
extra -réglementaires lorsque leur passage aura été notifié an
moins douze heures à l'avance aux bureaux frontières respectif.
En foi de quoi les Plénipotentiaires soussignés ont dressé
le présent protocole en double expédition et y ont apposé leur
signature après lecture fidte, à BerÛn le 2 du mois d'août 1862.
Bemstorff. La Tour â! Auvergne,
Pommer-Eeche* de Clercq,
PkHipêhom,
DelbrUek.
43.
Convention entre la Prusse et la France pour la
garantie réciproque de la propriété des œuvres
âesprU et (Fart; signée à Berlin, le 2 août i862.*J
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Prnsse et Sa Majesté lIBmperear
des Français, également animés du désir d'adopter, d*an
*) En allemand et en français. Les ratifications ont été
échangées à Berlin. Ont accédé a cette Convention: l'Électoral
de Hesse, les Qrands-Duchés de Saxe-Weimar et d'Oldenbourg,
les Duchés d'Anhalt, de Brunswick, de Saxe- Altenbourg, deSaxe-
Gobourg-Gotha et de Saxe-Meiningen, les Principautés de Schwars-
bourg •Rudolstadt , de Schwarzbourg*Sondershausen, de Beuss,
branche aînée, de Beuss, branche cadette, de Waldeok, de
Schaumbourg- Lippe et de Lippe, et le Landgraviat de Hesse-
Hombourg. La Convention a été remise en vigueur par le Traité
de paix de Francfort.
CammUtm UtUrmfe. 307
ooniiDiui aooord, les mesares qui leur ont para les plus
propres à garantir réciproquement la propriétÀ des œuvres
d'esprit et d*art, ont résolu de conclure une convention
à cet effet, et ont nommé pour leurs plénipotentiaires»
savoir:
Sh Majesté le Roi de Prusse:
M. Albert Comte de Bemstorff-Stintenbuif;,
Son Ministre d'Etat et des Affaires étrangères.
Grand Croix de Ses Ordres de l'Aigle Rouge et
de la Maison Royale de HohenzoUem etc. etc. etc.,
M. Jean Frédéric de Pommer -Esche, Son
directeur général des contributions et des douanes,
Chevalier de Son Ordre de l'Aigle Rouge de se-
conde classe avec plaque etc. etc. etc.,
M. Alexandre Haximilien Philipsbom,^ Son
Conseiller intime actuel de Légation, Chevalier de
Son Ordre de l'Aigle Rouge de seconde classe
etc. etc. etc.,
et
M. Martin Frédéric Rodolphe Delbrûck, Son
directeur an Ministère du Commerce, de l'Industrie
et des Travaux publics, Chevalier de Son Ordre
de l'Aigle Rouge de seconde classe etc. etc. etc.;
et
Sa Majesté l'Empereur des Français:
M. Henri Godefroy Bernard Alphonse Prince
de la Tour d'Auvergne, Son Env(wé Extraordinaire
et Ministre Plénipotentiaire près sa Majesté le Roi
Prusse, Grand-Officier de 1 Ordre Impérial de la
Légion d'honneur. Chevalier de première classe
de l'Ordre Royal de l'Aigle Rouge de Prusse
etc. etc. etc.,
et
M. Alexandre Johann Henri de Clercq, Ministre
Plénipotentiaire, Commandeur de l'Ordre Impérial
de la Légion d'honneur etc. etc. etc.,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins -pouvoirs,
trouvés en Donne et due forme, sont convenus des ar-
ticles suivants:
Art 1^* Les auteurs de livres, brochures ou autres
éorite, de compositions musicales on d'arrangements de
musique, d'œuvres de dessin, de peinture, de sculpture,
de ^vure, de lithographie et de toutes autres pro-
dttolaoDS analogues du domaine littéraire on arlistîqae,
908 JVmm ei Frmee.
jAuinonl émn ohaeon des dem EMb r^ciffoqmiM&t des
aranta^ aai y «<mt on y seront attribués par la kj li
la propriété d«8 ouvrages de Ktiératare oa a art, ei ils
aoront ia même proteolioii et le même recours légal
contre toute atteinte portée à leurs droits, que si oetite
atteinte avait été commise è Tégard d'aatenrs dV>uvrage
publiés pour la première fois dans le pays même.
Toutefois, ces avantages ne leur seront réeîppoquement
assurés aue pendant l'existence de leur droits dans le
pays où la publication originale a été faite, el la durée
de leur jouissance dans rautre pays ne pourra excéder
Cfllle fixée par la loi pour les auteurs nationaux.
Art % Sera réciproquement licite ia paUication
dans chacun des deux pays d'extraits ou de morceaux
entiers d'ouvrages, ayant para pour la pmmiêre fois dans
Tantre, pourvu que ces publications soient spécialement
appropriées et adaptées pour renseignement oa l'étude,
et soient accompagnées des notes explicatives, ou de
traductions interfinéaires on marginales dans la langue
du pays où eHes sont imprimées.
Art. 8. La jouissance du bénMos de l'art 1^ est
sabordonnée k l'aeeompKssemeDt, dans le pays d'mgine,
des formalités qui «ont prescrites par la kn, pour assurer
la propriété des ouvrages de littérature on d'art.
Pour les livres, cartes, estaimpes, gravures, iitho-
graphies, ou oeuvres mnsic^es publiés pour la première
fois dans Pon des depx Etals, l'exercice du ^oit de
propriété dans l'autre Etat sera, en outre, subordonné à
l'accomplissement préalable dans ce dernier, de la
formalité de l'enregistrement effsotuée do la manière
snivante:
Si l'ouvrage a paru pour la première fois en
Prusse, il devra être enregistré à Paris, an ministère de
llntérieur.
Si f ouvrage a para pour la premiers fois en France,
il devra être enregistré a Berlin, au ministère dea Cultes.
L'enregistrement se fera, de part et d'autre, sur ia
déelaration écrite des inAëraasés, lac]aeUe pourra Ut%
respectivement adressée soit aux susdits ministères, soit
anx iëgatioM dans les deux pays.
Dans tons les cas, la déclaration devm être préseaÉée
dans les trois meis qui auivront la paUioalîon de Fon*
vrage dans l'antre pays, pour les ouvrages publiés ps»té-
rievrcpent a la misa en vigMur «le la pnaaenla «on-
¥ilitîott, et dwia ks trois mob qui iuivroiii «tiie bum
en yigaear, poar les ouvrages paoliée antémnremeiit
A regard des ouvrages qui paraissent par livraisons,
la délai de trois mois ne eoromenoera a courir qa%
dater de la publication de la dernière livraison, à moins
Jae raniaor n'ait indiqué, conibnnément aux dispositions
e l'art. 6, son intention de se réserver le droit dé
Iradnotion, auquel cas chaque livraison sera considérée
comme mt ouvrage séparé»
La fomalilé de renregistrement qui en sera fait sur
des registres spéciaux tenus à cet effet ne donnera, de
part et d'autre^ ouverture à la perception d'aucnne taxe^
Lea intéressés recevront un certincat authentique de
l'enregistrement: ce certificat sera délivré gratis, sauf,
a'îl V a lieu^ les frais de timbre*
Le certificat relatera la date précise à laouelle la
déclaration aura eu lieu; il fera foi dans toute retendue
des territoires respectifs et constatera le droit exclusif
de propriété et de reproduction aussi longtemps que
quelque autre personne n'aura pas fait admettre en
justice un droit mieux établi.
Art. 4« Les stipulations de l'art, l» s'appliqueront
également à la représentation ou exécution des œuvres
dramatiques ou musicales, publiées exécutées ou repré»
aentéea pour la première fois dans l'un des deux paya,
après la mise en vigneur de la présente convention.
Art. 5. Sont expressément assimilées aux ouvfa^ni
originaux les traductions faites, dans l'un des deux États,»
d'ouvrages nationaux ou étrangers. Ces traductions
jouiront à ce titre de la protection stipulée par l'art l*'^
en ce qui concerne leur reproduction non autorisée dans
raatreïtat H est bien entendu, toutefois, que l'objet
du présent article est simplement de protéger le tra«
ducteur par rapport à la version qu'il a donnée de
l'ouvrage original , et non pas de conférer le droit ex*>
olnsif de traouction au premier traducteur d'un ouvrage
quelconque, écrit en langue morte ou vivanle, hormis le
«as et les limites prévus par l'article ci-après.
Art 6. L'auteur de tout ouvrage publié dans l'un
des deux peys, qui aura entendu se réserver le droit de
traduction^ jouira pendant cinq années, à partir du jour
de la première publication de la traduction de soo otlr
vrage autorisée par kii, do privilège de protection contre
la pnblicalâN^ dana l'autre pay«i de toute traduction d«
3
310 Prune et France.
même oiivra^ non aotorisée par lei,^et ce sons les
conditions suivantes:
1^ L'oQvrage original sera enregistra dans Tan des
deux pays, snr la déclaration faite dans on délai de
trois mois, à partir da jour de la première publication
dans l'antre pays, conformément aux dispositions de
rart 3.
2^. L'auteur devra indiquer, en tète de son ouvrage,
l'intention de se réserver le droit de traduction.
3^ Il faudra que ladite traduction autorisée ait paru,
au moins en partie, dans le délai d'un an, k compter
de la date de la déclaration de l'original effectuée ainsi
u'il vient d'être prescrit, et, en totalité, dans le délai
le trois ans, k partir de ladite déclaration.
4^ La traduction devra être publiée dans l'un des
deux pays, et être elle-même enregistrée conformément
aux dispositions de l'art. 3.
Pour les onvraçes publiés par livraisons, il suffira
3 ne la déclaration de l'auteur qu'il entend se réserver le
roit de traduction, soit exprimée dans la première
livraison.
Toutefois, en ce qui concerne le terme de cinq ans,
assigné par cet article pour l'exercice du droit privilégié
de traduction, chaque livraison sera considérée comme
on ouvrage séparé, chacune d'elles sera enregistrée dans
Tun des deux pays, sur la déclaration faite dans les trois
mois, à partir cfe sa première publication dans l'autre.
Relativement à la traduction oes ouvrages dramatiques
ou à la représentation de ces traductions, l'auteur qui
voudra se réserver le droit exclusif dont il s'agit aux
art. 4 et 6, devra faire paraître ou représenter sa tra-
duction trois mois après l'enregistrement de l'ouvrage
original.
Art. 7. Lorsque l'auteur d'une œuvre spécifiée dans
Fart, l'^ aura cédé son droit de publication ou de re-
production h un éditeur dans le territoire de chacune
des Hautes Parties contractantes, sous la réserve que les
exemplaires ou éditions de cette œuvre ainsi publiés ou
reproduits ne pourront êlre vendus dans l'autre pays,
oes exemplaires ou éditions seront respectivement con-
sidérés et traités dans ce pays comme reproduction
illicite.
Art 8. Les mandataires légaux, ou ayants-cause des
mteurs, traductenray compositeurs, deasinateora^ peintres^
Convention UUéraire. 311
iealptears, gravears, lithographes etc. ioQirontréciproqae-
ment et k tous égards, des mêmes droits qae ceux qne
la présente convention accorde aux auteurs, traducteurs,
compositeurs, dessinateurs, peintres, sculpteurs, graveurs
et lithographes eux-mêmes.
ArL 9. Non*obstant les stipulations des art. I*' et 5
de la présente convention, les articles extraits des journaux
on recueils périodiques publiés dans l'un des deux pays,
pourront être reproduits ou traduits dans les journaux
ou recueils périoaiques de l'autre pays, pourvu qu'on y
indique la source k laquelle on les aura puisés.
Toutefois cette faculté ne s'étendra pas k la repro-
duction, dans l'un des deux pavs, des articles de journaux
oa de recueils périodiques pumiés dans l'autre, lorsque
les auteurs auront formellement déclaré, dans le journal
ou le recueil même où ils les auront fait parattre, qu'ils
en interdisent la reproduction. En aucun cas, cette
interdiction ne pourra atteindre les articles de discussion
politique.
Art. 10. La vente et l'exposition, dans chacun des
deux Etats, d'ouvrages ou oojets de reproduction non
autorises, définis par les art \^% 4, 5 et 6 sont pro«
hibées, sauf ce qui est dit k l'art. 12, soit que lesaites
reproductions non autorisées proviennent de l'un des
deux pays, soit qu'elles proviennent d'un pays étranger
quelconque.
Art. 11. En cas de contravention aux dispositions
des articles précédents, la saisie des objets de contre-
façon sera opérée, et les tribunaux appliqueront les peines
déterminées par les législations respectives de la même
manière, que si l'infraction avait été commise au pré-
judice d'un ouvrage ou d'une production d'origine
nationale.
Les caractères constituant la contrefaçon seront dé-
terminés par les tribunaux de l'un ou de l'autre pays^
d'après la législation en vigueur dans chacun des deux
Èuts.
Art. 12. Les deux gouvernements prendront par
voie de règlements d'administration publique les mesures
nécessaires pour prévenir toute diiBculté ou complication
k raison de la possession et de la vente par les éditeurs»
imprimeurs on libraires de l'un ou de 1 autre des deux
pays, de réimpressions d'ouvrages de propriété des sujets
812 fHme eé Rrance.
rMpeelib et boii tombét. dans le dooMÎM pDbliOi Ut
briqués oq importés par eux aniéneorement a la
mise ea vigueur de la préseale convention, ou aoUielIe*
ment en cours de fabrication et de réimpression non
autorisée.
Ces réglementa s'appliqueront également aux clichés,
bois el planches gravées de toute sorte, ainsi qu'aux
!>ierres lithographiques existant en ' magasin , chea les
diieurs ou unprimeurs prussiens ou français, et con*
stiloani une reproduction non antorisée de modèles
prussiens on français.
Toutefois ces clichés, bois et planches gravées de
toute sorte ainsi que les pierres lithographiques ne
pourront être utilisés que pendant quatre ans k dater
de la mise en vigueur de la présente convention*
ArL 13. Pendant la durée de la présente convention
les objets suivants, savoir:
livres en toutes langues,
estampes,
fravures,
thographies et photographies,
cartes géographiques ou marines,
musique,
planches gravées en cuivre, acier ou bois et pierres
lithographiques couvertes de dessins, gravures
ou écritures, destinées a Timprimerie sur
papier,
tableaux et dessins,
seront réciproquement admis en franchise de droits, sans
certificats aorigine.
Art 14. Les livres d'importation licite, venant de
Prusse, seront admis en France, tant à Tentràe qu'au
transit direct ou par entrepôt, savoir:
1 ^ les livres en langue française par les bureaux
de Forbach, Wissemboorg, Strasbourg. Pontarlier, BeHe-
Mrde, Pont-de-la-CaiHe, St Jean de IMaurienne, Cham-
béry, Nice, Marseille, Bayonne, St Nazaire, le Havre,
Lille, Valenciennes, Thionville et Bastia;
2^ les livres en toute autre langue que française
par les mêmes bureaux et en outre par les bureaux de
Sarreguemines, St Louis, Verrières oe Jeux, Perpignan
(par le Perthus), le Perthus, Béhobie, Bordeaux, riantes,
Contention littéraire, 313
St. Malo« Caen, Rouen, Dieppe, Boulogne, Calais, Dun-
kerque, Apach et Ajaccio,
sans préjudice toutefois des autres bureaux qui pour-
raient être ultérieurement désignés pour le même eiTet.
En Prusse les livres d'importation licite venant de
France seront admis par tous les bureaux de douane.
ArL 15. Dans le cas où un impôt de consommation
viendrait à être établi sur le papier dans l'un des deux
pays, il est bien entendu que cet impôt atteindrait pro-
portionnellement les livres, estampes, gravures et litho-
graphies, importés de l'autre pays.
Néanmoins, en ce qui concerne les livres, cet impôt
ne sera éventuellement appliqué qu'à ceux qui auront
été publiés dans l'un ou l'autre pays postérieurement à
la création de l'impôt de consommation dont il s'agit.
Art. 10. Les dispositions de la présente convention
ne pourront porter préjudice, en quoi que ce soit, au
droit qui appartient à chacune dos deux Hautes Parties
contractantes de permettre, de surveiller ou d'interdire,
par des mesures de législation ou de police intérieure,
la circulation , la représentation ou l'exposition de tout
ouvrage ou production à l'égard desquels l'autorité com-
pétente aurait à exercer ce droit.
La présente convention ne portera aucune atteinte
au droit de l'une ou de l'autre aes deux Hautes Parties
contractantes de prohiber l'importation dans ses propres
Etats des livres qui , d'après ses lois intérieures ou des
stipulations souscrites avec d'autres puissances, sont ou
seraient déclarés être de contrefaçons.
Art. 17. Le droit d'iicccssion k la pressente con-
vention est réservé à tout Etat qui appartient actuelle-
ment ou qui appartiendra par la suite au Zollverein.
Cette accession pourra se faire par un échange de
déclarations entre les Etats contractants et la France.
Art. 18. La présente convention sera mise en vigueur
deux mois après l'échange de ses ratifications.
Elle aura la même durée que les traités de com-
merce et de navigation conclus a la date de ce jour
entre les Etats du Zollv^in et la France.
Art. 19. La présente convention sera ratifiée et les
ratifications en seront échangées à Berlin en même temps
que celles des traités précités.
Xtmv. Recueil yen. Tome XIX. A
314 Zolherein^ Pruêse et France.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs Tont
signée et y ont apposé le cacbet de lears armes.
Fait à Berlin, le 2 août 1862.
Bernstorff. La Tour d'Auvergne.
Pomnier-Esche, de Clercq.
Philipsbom.
Dettf-uck.
44.
Protocole faisant suite aux Traités de commerce
et de navigation*) conclus^ le 2 août 1862^ entre
la Prusse et les autres Etats du Zollvereiti aile-
mand d'une part et la France d'autre part, ainsi
qu'à la Convention littéraire du mêtne jour entre
la Prusse et la France ^^J; signé à BerUn,' le
/4 décemtn-e 1864.^*^J
Texte français.
Les PléDipotentiaires scassignés, savoir:
du côté de Sa Majesté le Roi de Prasse:
M. de Bismarck-SchŒDhaasen, Président da conseil
et Ministre des affaires étrangères de Sa Majesté le Roi
de Pmsse etc.,
M. de Pommer -Esche, Directeor général des con-
tributions et des douanes,
M. Philipsbom, Directeur au ministère des affaires
étrangères,
et
M. Delbrûck, Directeur an ministère du commerce,
de l'industrie et des travaux publics;
du côté de Sa Majesté l'Empereur des Français:
M. Benedetti, Ambassadeur de Sa Migesté l'Em-
pereur des Français près Sa Majesté le Roi de Pmsse etc.,
et
M. de Glercq, Ministre Plénipotentiaire etc.,
se sont réunis aigonrd'hui au Ministère des Affaires Étrangères
à Berlin
*) Voir les N<» 89 et 40.
**) Voir le N*- 43.
***) Eu allemand et en français.
Traité de commerce etc. 315
1^. pour fixer d*un commun accord le sens précis de cer-
taines danses des traités de commerce et de navigation ainsi
que de la convention littéraire signés à Berlin, le 2 août 1862,
2^ pour compléter ou modifier quelques-unes des dispo-
sitions des tarifs annexés sub lit. Â. et B. au traité de commerce
susmentionné.
Après avoir discuté les questions soulevées de part et d'autre
sous ce double rapport, et être convenus de reprendre ci-dessous
les §§ 1 à 4 du protocole de signature dressé le 2 août 1662,
les Plénipotentiaires soussignés ont, au nom de leurs gouverne-
ments respectifs, décidé et arrêté ce qui suit:
Â. Relativement an traité de commerce.
1^ Les mots »charge8 directes et indirectes c employés dans
le 2^ alinéa de l'art. 6, seront compris et entendus dans le sens
de la stipulation analogue du !«' alinéa de l'art. 4 du traité de
commerce conclu le 17 janvier 1863 entre la France et l'Italie.
2^ £n cas d'établissement ou d'exhaussement d'un droit
de consommation avee drawback, on appliquera de part et d'antre
le S™* alinéa de l'art. 6; on appliquera au contraire l'art. 7
toutes les fois que le droit de consommation ne sera pas rem-
boursé à la sortie.
3^. Les droits d'accise et de consommation mentionnés dans
le 1«' alinéa de l'art. 8 comprennent les droits d'octroi à l'entrée
des villes.
4^ Les stipulations du 2^ alinéa de l'art. 11 ne s'appliquent
pas aux produits du sol ou des manufactures du ZoUverein.
5^. Les importateurs seront de part et d'autre dispensés
de l'obligation de produire la facture des fabricants ou vendeurs
à l'appui de leurs déclarations sur la valeur des marchandises
présentées en douane.
6*^. Les réserves mentionnées dans le dernier alinéa de
l'art. 25 en ce qui concerne les lois, ordonnances et règlements,
embrassent les lois en vigueur dans chaque État particulier du
Zollverein sur les conditions à remplir pour l'établissement des
étrangers en général, de sorte que si dans l'un de ces États
l'admission d'un étranger à l'exercice d'une industrie était sub-
ordonnée à la condition de naturalisation, la France, aussi long-
temps que cette obligation légale continuera à subsister pour
tous les autres États étrangers en général, ne pourrait point in-
voquer l'art. 26 pour en exempter ses nationaux.
7^. La danse de l'art. 81 sur les prohibitions à la sortie
ne déroge point aux obligations que les actes de la confédération
germanique imposent aux États Allemands qui composent le
Zollverein.
8^. Afin de permettre au commerce et à la navigation de
mieux combiner leurs opérations en vue des changements que
consacrent à leur profit les traités conclus à Berlin le 2 août
1862, les Plénipotentiaires soussignés sont encore convenus,
a. que les ratifications de ces mêmes traités seront échangées
à Berlin dans le plus bref délai possible;
X2
816 Zolherein, Prusse et France.
h. qu'a a lieu du terme de deux mois après l'échange defl
ratifications, assififné par l'art. 38 pour la inijie à exécution
des susdits traités, on adoptera de part et d'autre la date
fixe du 1er juillet 1865 pour la mise en vigueur simultanée
des arrangements précités. -
B. Relativement au tarif à l'importation en France
des produits du Zollverein.
1^ Pendant toute la durée des traités du 2 août 1862 le
bois à brûler et le charbon végétal conserveront à l'importation
en France, le bénéfice de l'exemption complète de taxe dont ils
jouissent aujourd'hui.
2^ Lrs bois à construire, autres que de chêne ou de noyer,
sciés en planches ayant 80 millimètres et moins d'épaisseur,
importés du Zollverein en France, soit suus pavillon national uu
aFsimilé, soit par torre, seront admis en franchise de tous droits.
S®. Pendant toute la durée des traités du 2 août 1862 les
importateurs auront et conserveront le droit de choisir entre la
taxe à la valeur fixée par les tarifs conventionnels et le droit
spécifique consacré par le tarif général actuellement en vigueur.
4^. Les objets en métaux communs, classés aujourd'hui par
le tarif général sous la rubrique »biTcbeluterie<, suivront le
régime conventionnel afférant aux objets analogues compris par
le tarif général sous la rubrique » mercerie c.
5^. De part et d'autre on soumettra au régime des toiles
cirées toutes les toiles rendues imperméables à Vaide d'un enduit,
sans distinction de tissu ou d'enduit, & l'exception du caoutchouc.
6^ La bière importée du Zollverein payera, en sus du droit
de consommation, 2 francs par hectolitre.
7^. Les toiles d'emballage ou tissus grossiers de lin ou de
chanvre écrus, présentant en chaîue au plus 5 fils par 6 milli-
mètres, payeront à l'entrée en France un droit de 5 francs par
100 kilogrammes.
C. Relativement au tarif à l'importation dans le
Zollverein des produits Français.
1^ Au lieu de la taxe spécifique, consacrée par le tarif B.,
les wagons pour chemins de fer seront assujetis à leur entrée
dans le Zollverein à un droit de 10 p. c. ad valorem, leqael
droit sera appliqué et perçu d'après les principes et les règles
établis dans les articles 14 à 18 du traité de commerce du
2 août 1862, mais sOUs les modifications suivantes:
Lorsque les experts, dans les cas prévus par l'arl. 18, ne
s'entendront pas sur le choix d'un tiers arbitre, celui-ci sera
nommé par le président du tribunal de commerce du ressort
ou, à son défaut, par le président du tribunal civil de première
iustance.
2^. Le droit de 8 gros Vi P^i* ^^^ pouces carrés pour les
glaces polies , étamées ou non , mesurant plus de 288 pouces
Traité de commerce etc. 317
carrés de Prusee, fixé par le tarif 6. sera remplacé par une taxe
de 4 tbalers par qnintal de douane.
3^. La bière française en fûts ou en bouteilles sera taxée
à l'entrée du Zollverein à 20 gros par quintal de douane, tous
droits de consommation compris.
4^. Le prassiate de potasse jaune sera soumis à l'entrée
du Zollverein à un droit d'un tbalér par quintal de douane.
5'\ L'aluminium en barres, l'oxyde de Zinc gris et tous
oxydes ds métaux, non dénommés dans le tarif B., impoHés de
France dans le Zollverein, seront admis en franchise de tous
droits.
6^ Les confitures, bonbons et gâteaux, ainsi que les fruits,
épiccs et autres comestibles confits au sucre, au vinaigre, à l'huile
ou autrement, payeront à leur importation de France un droit
de 7 tbalers par quintal de douane.
7^ Les ouvrages fins en cire , les perles de cire et les
cheveux ouvrés seront soumis lors de .leur importation de France
à un droit de 25 tbalers par quintal de douane, réductible à
15 thalers en 1866.
I). Relativement au traité do navigation.
1^ Si l'un des fStats du Zollverein venait à affranchir son
pavillon et le pavillon Français des taxes de navigation perçues
dans ses ports, les navires de cet État seront également af-
franchis dans les ports de France de la taxe de compensation
de 1 fr. par tonneau.
Ne seront pas compris parmi ces taxes de navigation les
droits ou charg^'s grevant soit la coque soit la cargaison qui
représentent des services rendus , tels que pilotage , quaiage,
grues etc.
2^ Ou adoptera de part et d'autre comme base fixe pour
la perception des droits de navigation et de la taxe de com-
pensation, le rapport suivant entre le last Prussien et le tonneao
Français, savoir:
1 last =1-80 tonneau,
1 tonneau = 0,^0 last.
3^ Tant que la législation actuelle du Hanovre et de
l'Oldenbourg sur les naufrages restera en vigueur, l'autorité locale
compétente continuera dans ces deux pays d'administrer, avec
le concours des consuls ou agents consulaires de France , le
sauvetage des navires français naufragés ou échoués.
E. Relativement à la convention littéraire.
1^ D'après le principe général consacré par les art. 3 et 6
les auteurs et éditeurs de l'un des deux pays , ou leurs ayants
droits seront absolument et réciproquement dispensés de l'obli-
gation de faire dans l'autre pays le dépôt légal d'un ou de
plusieurs exemplaires des œuvres publiées par eux.
2^. Les auteurs ou éditeurs de livres composés de plusieurs
volumes, publiés par parties ou livraisons, seront tonus de re>
318 Zolherem et Belgique.
produire, dans la première livraison de cbaqae volâmes la dé-
claration qu'ils entendent se réserver leur droit de traduction.
3®. Les ouvrages auxquels s'applique l'art. 7 seront libre-
ment admis dans les deux pays pour le transit à destination
d'un pays tiers.
Le présent Protocole qui sera considéré comme approuvé et.
sanctionné par les gouvernements respectifs, sans autre ratification
spéciale, par le seul fait de l'échange des ratifications sur les
trois traités auxquels il se rapporte, a été dressé en double ex-
pédition à Berlin le 14 décembre 1864.
Bismarck - Schœnhausen . Benêdeiti,
Pommer -Esche. de Ciercq.
PhiUpsborn.
DelhrUek,
45.
Traité de commerce entre la Prusse et les autres
Etats du Zollverein allemand d^une part et la
Belgique d^ autre part; signé à Berlin^ le 22 mai
1865*)
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Prasse agissant tant en Son
nom et pour les autres Pays et parties de Pays souverains
conipris dans Son système de douanes et d'impôts, savoir:
Le Grand-Duché de Luxembourg, les enclaves du Grand-
Duché de Mekienbourg, Rossow, Netzeband et Schœn-
berg, la Principauté de Birkenfeld du Grand -Duché
d'Oldenbourg, le Duché d'Anhalt, les Principautés de
Waldeck et de Pyrmont, la Principauté de Lippe et le
Grand-Bailliage de Meiaenheim du Landgraviat de Hesse,
qu'au nom des autres Membres de l'Association de douanes
et de commerce Allemande (Zollverein), savoir: la Cou-
ronne de Bavière, la Couronne de Saxe, la Couronne de
*) Eu allemand et en français. Les ratifications ont été
échangées à Berlin, le 29 juin 1865.
Traité de commerce. 319
Hanovre, taol pour Elle, qae pour la Principauté de
Scbaumbourg-Lippe^ et la Couronne de Wurtemberg, le
Grand -Duché de Bade, rÉleclorat de Hesse, le Grand-
Duché de Hesse tant pour Lui que pour le, Bailliage de
Hombourg du Landgraviat de Hesse, les Etats formant
l'association de douanes et de commerce de Thuringe,
savoir: le Grand -Duché de Saxe, les Duchés de Saxe-
Meininçen, de Saxe- A lien bourg., de Saxe-Coburg et Gotha,
les Pnncipautés de Schwarzbourg-Rudolstadt et de
Schwarzbourg-Sondershausen, de Reuss, ligne aînée, et
de Reuss, ligne cadette, le Duché de Brunswick, le Duché
d'Oldenbourg, le Duché de Nassau et la Ville libre de
Francfort d'une part,
et
Sa Majesté Le Roi des Belges d'autre part,
voulant régler d'une manière définitive et complète les
relations commerciales entre les Etats du Zollverein et
la Belgique, ont nommé à cet effet pour Leurs Pléni-
potentiaires, savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse:
M. Otto Edouard Léopold de Bismarck-Schœn-
hausen. Son Président au Conseil et Ministre des
affaires étrangères,
M. Jean Frédéric de Pommer- Esche, Son
Conseiller intime actuel,
M. Alexandre Maximilien Philipsborn, Son di-
recteur au Ministère des affaires étrangères,
et
M. Martin Frédéric Rodolphe DelbrQck, Son
directeur au Ministère du commerce, de l'industrie
et des travaux publics;
et
Sa Majesté le Roi des Belges:
, le Baron Jean Baptiste Nothomb, Son Ministre
d'Élat, Envoyé Extraordinaire et Ministre Pléni-
potentiaire près Sa Majesté le Roi de Prusse,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs, trouvés
en bonne et due forme, sont convenus des articles
suivants :
Ari. t'"^' Les sujets des États du Zollverein en
Belgique et les Belges dans les ÉtaU du Zollverein, soit
qu'ils s*y établissent soit qu'ils y résident temporairement.
320 ZoUterein et Belgique.^
y jouiront, rolativement à Texercice da commerce et des
industries, des mêmes droits et n'y seront soumis à
aucune imposition plus élevée ou autre que les sujets
de la nation la plus favorisée sous ces rapports.
Art. 2. Les produits du sol et de Tinduslrie de la
Bolgique qui seront importés dans le Zollverein, et les
produits du sol et de industrie des Étals du Zollverein
qui seront importés en Belgique, destinés, soit a la con-
sommation, soit à l'entreposage, soit à la réexportation,
soit au transit, seront soumis au même traitement et
nommément ne seront passibles de droits ni plus élevés
ni autres que les produits de la nation la pjus favorisée
sous ces rapports.
Si les sels marins français raffinés en Belgique venaient
à obtenir une réduction de plus de 7 pour cent sur le
droit d'accise, il est convenu que le sel du Zollverein
raffiné en Belgique jouira, à l'instant môme, d'une ré-
duction de l'accise qui ne pourra, être inférieure à plus
de 7 pour cent à la réfaction accordée aux sels marins
français.
Ârl. 3. A l'exportation vers la Belgique il ne sera
perçu dans le Zollverein et à l'exportation vers le Zoll-
verein il ne sera perçu en Belgique d'autres ni de plus
hauts droits de sortie qu'à l'exportation des mêmes objets
vers le pays le plus favorisé à cet égard.
Art. 4. Les marchandises de toute nature venant de
l'un des deux territoires ou y allant, seront réciproque-
ment exemptes dans l'autre de tout droit de transit,
sans préjuaice du régime spécial concernant la poudre
à tirer, jes armes de guerre et le sel.
Art. 5. Toute faveur, toute immunité, tonte réduction
du tarif des droits d'entrée et de sortie que l'une des
Hautes Parties contractantes accordera à une tierce Puis-
sance, sera immédiatement et sans condition étendue à
l'autre.
De pins aucune des Parties contractantes ne sou-
mettra l'autre à une prohibition d'importation ou d'ex-
portation qui ne serait pas appliquée en même temps à
toutes les autres nations.
La disposition qui précède sur les prohibitions à la
sortie ne aëroge point aux obligations que les actes de
la Confédération germanique imposent aux États aile-
Traité de commerce. 321
mands qui composent le Zollverein. S*il. intervenait de
ce chef des prohibitions, le Gouvernement belge pourrait
prohiber la sortie des mêmes objets.
Art, 6. La Belgique accède à la convention conclue
le 2 août 18G2 entre le Zollverein et la France relative-
ment au service international des chemins de fer dans
ses rapports avec la douane.
Si l'une des Parties contractantes convenait avec un
tiers État de facilités plus grandes que celles qui sont
stipulées dans cet arrangement, ces facilités s'appli-
queraient moyennant réciprocité aux relations avec l'autre
Partie.
Art. 7. A l'entrée en Belgique, l'importateur aura
la faculté de payer, au lieu des droits ad valorem,
1^ pour les tissus de laine pure ou mélangée de
fabrication du Zollverein autres que les châles et
écbarpes de cachemire des Indes, le droit de
frs. 200 par 100 kilogrammes;
2^ pour les tissus de soie et coton, coton dominant,
de même fabrication, le droit de frs. 300 par
100 kilogrammes.
L'importateur devra faire connaître son option pour
les droits spécifiques au moment même de la déclaration
en douane.
Les marchandises énumérées ci-après, originaires du
Zollverein, seront tarifées comme il suit à leur entrée
en Belgique, savoir: ^
18(15. l Juillet 1866.
Charbons de terre par 1000 kilo 0,5o frs. libres.
Fer et acier ouvrés par 1 00 kilo 5,oo „ 4,oo frs.
Huiles de graines libres.
Or et argent battus .... libres.
Papiers autres que papiers à
meubler par 100 kilo . . 4 frs.
Produits chimiques non dé-
nommés libres.
Bonneterie, passementerie et ru-
banerie de coton et de lin
par 100 frs 10 frs.
Art. 8. A l'entrée dans le Zollverein, les objets
d'origine belge ci-après énumérés seront admis, comme
il suit, savoir:
322 ZoUeerem et Belgique.
Houilles, cokes et briquettes de charbon libres.
Allumettes chimiques libres.
Farine, grains perlés et mondés, orge
mondé, gruaux, drëche .... libres.
Fil de lin ou de chanvre, simple écru,
filé a la main libre.
Verre blanc pressé, poli, dépoli, taillé,
moulé par quintal ...... 2 Thir. 20 Sgr.
Verre de couleur, peint ou doré, sans
distinction de forme; ouvrages en
verre en combinaison avec d'autres
matières (à l'exception de métaux
précieux, de métaux finement dorés
ou argentés, d'écaillé, de perles
fines, de corail ou pierres fines)
par quintal 4„ — „
Peaux de Bruxelles et de Danemarc
apprêtées pour la ganterie, cor-
douan, maroquin et toutes espèces
de peaux temtes et vernies par
quintal . 6 „ 20 ^
Art. 9. I^e présent traité entrera en vigueur au
premier juillet 1865 et le restera jusqu'au 30 juin 1875.
Dans le cas oii aucune des Parties contractantes
n'aurait notifié douze mois avant l'échéance de ce terme
son intention d'en faire cesser les effets, le traité de-
meurera obligatoire jusqu'à Texpiration d'une année è
partir du jour où Tune ou l'autre des Hautes Parties
contractantes l'aura dénoncé.
Le présent traité sera ratifié et les ratifications en
seront échangées à Berlin le plus tôt possible.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signé et y ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait à Berlin, le 22 mai 1865.
Sisniarck'Schoenhausen, Nothomb.
Pommer-Esche.
Fhilipsborn.
Delbriick»
ZoUverem et Grande-^Brelagne. 323
46.
Traité de commerce entre la Prusse et les autres
Etais du Zolloerein allemand aune part et la
Grande-Bretagne d^ autre part; signé à Berlin, le
30 mai i865*)
Texte anglais.
His Majesly The King of Prussia, in His own Naine,
and representing the sovereign Slates and territories
united to the Prussian System of Customs and Contri-
butions, that is to say : the Grand-Duchy of Luxemburg,
the enclaves of the Grand-Duchy of Mecklenburg-Schwenn,
Rossow, Netzeband and Schœnberg, the Principalily of '
Birkenfeld belonging to the Grand-Uuchy of Oldenburg,
the Duchy of Anhalt, the Principahties of Waldeck and
' Pyrmont, the Pnncipality of Lippe and the Grand-Baili-
wick uf Meisenheim belonging to the Landgraviate of
Hesse, as well as in the name of the other Members of
the German Association of Customs and Commerce, that
is to say: the Crown of Bavaria, the Crown of Saxony,
the Crown of Hanover, as well for itself as for the Prin-
cipality ofSchaumburg-Lippe, and the Crown of Wurtem-
berg, the Grand-Duchy of oaden, the Electorale of Hesse,
the Grand-Duchy of Hesse, as well for itself as for the
Bailiwick of Homburg belonging to the Landgraviate of
Hesse, the States forming the Customs- and Commercial-
Union of Thuringia, viz.: the Grand-Duchy of Saxony,
the Duchies of baxe-Meiningen, of Saxe-Allenburg, of
Saxe-Coburg-Golha, the Principalities of Schwarzburg-
Rudolstadt and of Schwarzburg-Sondershausen, of the
elder branch of Reuss and ot the younger branch of
Reass, the Duchy of Brunswick, the Duchy of Olden-
burg, the Duchy of Nassau and the Free-Town of Frank-
fort, on the one part,
and
Her Majesty The Queen of the United Kingdom of
Grcat Britain and Ireland, on the other part,
being equally aniroaled by the désire of regulating
*) En allemand et en anglais. Les ratificatious ont été
échangées à Berlin, le 80 juin 1865.
324 Zolhereiu el Grande-Bretagne.
and exlending ihe commercial relations belween the
Zollverein and ihe Unilcd Kingdom of Great Brilain and
Ireland and ils Dependencies, bave resolved to conclude
a Treaty for that purpose, and bave named as Their
Plenipotentiaries, tbat is to say:
His Majesly The King of Prussia:
M. Otto Eduard Leopold von Bismarck-Schœn-
hausen, Président of His Ministry of State and
Minister of foreign affairs,
M. Johann Friedrich von Pommer-Esche, His
actual Privy Councillor,
M. Alexander Maximilian Philipsborn, Director
in His Ministry of foreign aiïairs,
and
M. Martin Friedrich Rudolph Delbrûck, Di-
rector in His Ministry for commerce, trade, and
public Works;
and
Hcr Majcsty The Que^n of the United Kingdom of
Great Britain and Ireland:
The Right Honorable Francis Baron Napier
of Merchiston, a Peer of Scolland, a baronet of
Nova Scolia, a Member of Her Britannic Maiesty's
Privy Council, Her Majesly's Ambassador Extra-
ordinary and Plenipotentiary to His Majesty The
King of Prussia etc.,
and
John Ward Esquire, Her Majesty's Chargé
d'aiïaires and Consul-general to the Hanse-Towns
and Consul-general in Hanover, Oldenburg etc.
who , afler having communicated to each other their
respective Full Powers, found to be in good and due
form, hâve agreed upon and concluded the following
Articles :
Art. 1. The subjects of the States of the Zollverein
who dwell either temporarily or permanently in the
dominions or possessions of Her Britannic Majesty, and
the subjects of Her Britannic Majesty who dwell either
temporarily or permanently in the otates of the Zoll-
verein, shall enjoy therein, in respect to the exercise of
commerce and trades, the same rights as, and be sub-
jected to no higher or other taxes than, the subjects of
any (hird country the mosi favoured in .those respects.
Traité fie commerce. 325
Art. 2. The produce and manafactures of the do-
minions and possessions of Her Britannic Majesty which
may be imported into the Zollverein, and the produce
and manufactures of the States of the Zollverein which
may be imported into the United Kingdom of Great
Brilain and Ireland, whether inlended for consumption,
warehousing, re-exportalion, or transit, shall therein be
treated in the same manner as, and in particular shall
be subject to no higher or olher dulies than, the pro-
duce and manufactures of any ihird country the most
favoured m those respects.
Art. 3. No other or higher duties shall be levied in
the Zollverein on the exportation of any goods to tho
dominions and possessions of Her Britannic Majesty^ nor
in the dominions and possessions of Her Britannic Majesty
on the exportation of any goods to the Zollverein, than
are or may be levied on the exportation of the like
goods to any third country the most favoured in that
respect.
Art. 4. The transit of goods to and from the United
Kingdom of Great Britain and Ireland shall be free from
ail transit -duties' in the Zollverein, and the transit of
goods to and from the Zollverein shall be free from ail
transit -duties in the United Kingdom of Great Britain
and Ireland.
Art. 5. Any favour, privilège, or réduction, in the
TarifT of duties of importation or exportation, which
eilher of the Contracting Parties may concède to any
third Power, shall be extended immediately and uncon-
ditionally to the other.
No prohibition of importation or exportation shall be
established by either of theni against the other, which
shall not at the same time be applicable to ail other
Nations.
The Contracting Parties engage Yiot to prohibit the
exportation of coal, and to levy no duty upon such
exportation.
The preceding provisions respecting the prohibition
of exportation shall not invalidate the obligations which
the constitution of the Germanie Confédération imposes
on the German States which compose the Zollverem.
Art. 6. With regard to the marks or labels of goods,
or of their packages, and aiso with regard to patterns
and marks of manufacture and trade, the subjecls of
326 Zolherein et Grande-Bretagne.
the Stales of the Zollverein shall enjoy in the United
Kingdom of Great Britain and Ireland, and the subiects
of Her Britannic Majesty shall enjoy in the States of the
Zollverein, the same protection as native subjects.
Art. 7. The stipulations of the preceding Art. I to 6
shall aiso be applied lo the jColonies and Foreign Pos-
sessions of Her Britannic Majesty. In those Colonies
and Possessions the produce of the States of the Zoll*
verein shall not be subject to any higher or other im-
portduties, ihan the produce of the United Kingdom of
Great Britain and Ireland, or of any other country, of
the like kind ; nor shall the exportation from those
Colonies or Possessions to the Zollverein be subject to
any higher or other duties, (han the exportation to the
United Kingdom of Great Britain and Ireland.
Art. 8. The présent Treaty shall come into force on
the I"^ of July 1865, and shall remain in force until the
3U^^ of June 1877. In case neither of the Contracting
Parties shall, Iwelve months before the last-mentioned
day, hâve given notice to the other of the intention to
terminate the opération of the Treaty, then the same
shall continue in force until the expiration of one year
from the day upon vvhich either of the Contracting Parties
shall hâve given notice to the other to terminate the same.
Art. 9. The présent Treaty shall be ratified, and
the ratifications tnereof shall be excbanged at Berlin in
threc weeks, or sooner if possible.
In witness whereof the respective Plenipotentiaries
hâve signed Ihe same, and hâve affixed thereto the seal
of their arms.
Done at Berlin the thirtieth day of May in the year
of Our Lord one thousand eight hundred and sixty five.
Bismarck - Schoenhausen. Napier,
Fommer- Esche. John Ward,
Philipsborn,
Delbruck,
Traité de commerce. 327
47.
Déclaration concernant ^accession des Grands-^
Duchés de Meklenbourg-Sckwérin et de Meklen-
bourg-Strélitis, du Duché de Lauenbourg et de la
Ville libre han^éatique de Lubeck au Traité de
commerce conclu^ le 30 mai 1865, entre la Prusse
et les autres Etats du Zolherein allemand d'une
part et la Grande-Bretagne d'autre part*J; signée
à Berlin, le 9 janvier 1869.^*)
Texte anglais.
The PAsidency of the Germaa Castoms and commercial
Union having informed the Government of Her Britannic Majeaty
that the Grand -Du'chies of Meklenbarg-Schwerin and Meklenburg-
Strelitz , the Dachy of Lauenbarg and the Free and Hanseatao
City of Lûbeck hâve acceded to the German Castoms and com-
mercial Union, and hâve notified their wish to become Parties
to the arrangements established by the Treaty of Commerce of
May 30*1^ 1665 between the Zollveroin and Great Britain, and
the Govemment of Her Britannic Majesty having notified their
assent to this wish, the Undersigned, being duly authorized to
that effect, hâve accordingly agreed that the stipulations of the
Treaty of Commerce of May 30*^ 1865 between the Zollverein
and Great Britain shall also be applicable henceforth to the
Grand-Dachies of Mektenbnrg-Schvi^erin and Meklenburg-Strelitz,
the Dachy of Lauenbarg and to the Free and Hanseatic City
of Lûbeck.
In Witness thereof the Undersigned hâve sigoed the présent
Déclaration and hâve affixed thereto the seal of their Arms.
Donc at Berlin, the 9^i> January 1669.
Delhriiek.
Augusttu Lof lus.
•) Voir le No. 46.
^ £n allemand et en anglais.
I
328 ZoUvereitt et Ilalie.
48.
Traité de commerce entre la Frusse ei les autres
Etats du Zollcerein allemand dune part et titalie
d'autre part; signé à Berlin ^ le 31 décembre
1865 ^)
Sa Majesté le Roi de Prusse, Sa Majesté le Roi do
Bavière, Sa Majesté le Roi de Saxe el son Altesse Royale
le Grand -Duc de Bude agissant tant en Leur nom et
respectivement pour les autres Pays et parties de Pays
souverains compris dans le système de douanes et d*im-
)ôts de Prusse, savoir: le Grand-Duché de Luxembourg,
es enclaves du Grand -Duché de Mekienbourg, Rossow,
Netzeband et Schœnborg, In Principauté de Birkenfeld
du Grand -Duché d'Oldenbourg, le Duché d'Anhalt, les
Principautés de VValdeck et de Pyrmont, la Principauté
de Lippe et le Grand-Bailliage de Meisenhcim du Land-
f^raviat de Hesse, qu'au nom des autres Membres de
l'association de douanes et de commerce Allemande
(Zollvercin), savoir: la Couronne de Hanovre tant pour
Elle que pour la Principauté de Schaumbourg- Lippe,
et la Couronne de Wurtemberg, rÉIectoral de Hesse,
le Grand -Duché de Hesse tant pour Lui que pour le
Bailliage de Hombourg du Landgraviat do Hesse, les Etals
formant l'association de douanes et de commerce de
Thuringe, savoir: le Grand- Duché de Saxe, les Duchés
de Saxe-Meiningen, de Saxe-Altenbourg, de Saxe-Coburg
et Golha, les Principautés de Schwarzbourg-Roudolstadt
et de Schwarzbourg-Sondershausen, de Reuss, ligne
aînée, el de Reuss, ligne cadette, le Duché de Brunswick,
le Duché d'Oldenbourg, le Duché de Nassau et la Ville
libre de Francfort, d'une part ^
et
Sa Majesté le Roi d'Italie d'autre part,
voulant régler les relations commerciales entre les Etats
du Zollverein et l'Italie, ont nommé à cet effet pour
Leurs Plénipotentiaires, savoir:
*) Les ratifications ont été échangées à Berlin, le 12 mars
18(J6.
Traité de commerce. 329
Sa Majesté le Roi de Prusse:
M. Otto Edouard Léopold Comte deBismarok-
Schœnhausen, Son Président du conseil et Ministre
des affaires étrangères,
Sa Majesté le Roi de Bavière:
M. Louis Mazimilien Évariste Comte de Mont-
B)laS| Son Chambellan, Envoyé Extraordinaire et
inistre Plénipotentiaire près Sa Majesté le Roi
de Prusse,
Sa Majesté le Rot de Saxe:
M. Charles Adolphe Comte de Hohenthal, Son
Conseiller privé actuel, Envoyé Extraordinaire et
Ministre Plénipotentiaire près Sa Majesté le Roi
de Prusse,
Son Altesse Royale le Grand-Duc de Bade:
M. Jean Baron de Tûrckheim, Son Cham-
bellan, Envoyé Extraordinaire et Ministre Pléni-
potentiaire près Sa Majesté le Roi de Prusse,
et
Sa Majesté le Roi d'Italie:
M. Jules Camille Comte de Barrai de Mon-
teauvrard, Son Envoyé Extraordinaire et Ministre
Plénipotentiaire près Sa Majesté le Roi de Prusse,
lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pouvoirs,
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des
articles suivants.
Art. 1^' Les sujets des Etals dnZolIverein en Italie
et les sujets de Sa Majesté le Roi d'Italie dans les Étala
du Zollverein, soit qu'ils s'y établissent, soit qu'ils y ré-
sident temporairement, y jouiront, relativement a l'exercice
du commerce et des industries, des mêmes droits ef n'y
seront soumis à aucune imposition plus élevée ou autre
que les sujets de la nation la plus favorisée sous ces
rapports.
Art. 2. Les produits du sol et de l'industrie de l'Italie
3 ni seront importés dans le Zollverein, et les produits
o sol et de Imdustrie des États du Zollverein qui seront
importés en Italie, destinés, soit à la consommation, soit
à fentreposaçe , soit a la réexportation, soit au transit,
seront soumis au même traitement et nommément ne
seront passibles de droits ni plus élevés ni autres que
Nauv, Recueil gén, Tmne XIX. i
330 ZoUnerem et Italie.
les produits de la nation la plus favorisée soos ces
rapports.
Art. 3* A l'exportation vers ritalie il ne sera perçu
dans le Zollverein et à Texportation vers le Zollverein
il ne sera perçu en Italie d'autres ni de plus hauts droits
de sortie qu'à l'exportation des nnêmes objets vers le
pays le plus favorisé à cet égard.
Art. 4. Les marchandises de toute nature venant
de l'un des deux territoires ou y allant^ seront réci-
proquement exemptes dans Tautre de tout droit de
transit.
Art. 5. Toute faveur, toute immunité, toute réduction
du tarif des droits d'entrée et de sortie que l'une des
Hautes Parties contractantes accordera à une tierce Puis-
sance, sera immédiatement et sans condition étendue
à l'autre.
De plus aucune des Parties contractantes ne sou-
mettra l'autre à une prohibition d'importation ou d'ex-
portation qui ne serait pas appliquée en même temps à
toutes les autres nations.
La disposition qui précède sur les prohibitions à la
sortie ne déroge point aux obligations que les actes de
la Confédération Germanique imposent aux États Alle-
mands qui composent le Zollverein.
Art. 6. En ce qui concerne les marques ou éti-
3 nettes do marchandises ou de leurs emballages, les
essins et marques de fabrique ou de commerce, les
sujets de chacun des États contractants jouiront respec-
tivement dans l'autre de la même protection que les
nationaux.
Art. 7. Le présent traité entrera en vigueur huit
jours après l'échange des ratifications. Toutefois la dispo-
sition de l'article o ne sera exécutoire que quatre mois
après ce terme.
Le présent traité restera en vigueur jusqu'au 30 juin
1875. Dans le cas où aucune des Parties contractantes
n'aurait notifié douze mois avant l'échéance de ce terme
son intention d'en faire cesser les effets, il demeurera
obligatoire jusqu'à l'expiration d'une année à partir du
jour où l'une ou l'autre des Hautes Parties contractantes
l'aura dénoncé.
Traité de commerce. 331
Art. 8. Le présent . traité sera ratifié et les ra-
tifications en seront échangées a Berlin le plus tôt
possible.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signé et y ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait à Berlin, le 31 décembre 1865.
Bismarck'Schcenhauscn. G. de Barrai.
Montgelas.
HohetithaL
Turckheim.
49.
Traité d'amitié, de commerce et de navigation entre
la Confédération de l'Allemagne du Nord et la
République de Lil}ériaj suivi d'un protocole; signé
à Hambourg, le 31 octobre 1867.*J
Texte anglais.
•
His Majesty the King of Prassia in the name of the
Northgerman Confederacy, on the one part,
and
the Président of (he Republic of Libéria, on the
other part,
being désirons of increasing the intercourse of Com-
merce and Navigation between the Northgerman Con-
federacy and the Republic of Libéria, hâve agreed upon
concluding a Treaty for the purpose, and appointed as
their Plenipotentiaries to wit:
His Majesty the King of Prussia
the sieur Charles Albert de Kamptz, His Ma-
*) Le Traité est rédigé en allemand et en anglais, le pro-
tocole en allemand. Les ratifications ont été échangées à flam-
bourg, le 23 avril 1868. Ont accédé à ce Irai té par des dé-
clarations échangées à Hambourg: le Grand -Duché de Bade le
24 avril 1868, le Wnrtetnberg le 11 août 1868, le Ûrand-Duché
de Heaee le 29 décembre 1868, et la Bavière le 18 février 1869.
Y2
332 Allemagne du Nord et Libéria.
jesty's Envoy Eztraordinary and Minister Pleni-
potentiarv at the Courts of Mecklenburg-SchwerÎD
and Mecklenburg-Slrelitz and the free Hanseatic
Cities, knight of the orderof the red Eagle second
ClasSf etc.,
the Président of the Republic of Libéria
C. Gœdeit, Esqcire, Consul of the Republic
of Libéria at Hamburg,
wbo, after faaving communicated to eachother their re-
spective full-powers found to be in due and proper form,
hâve agreed upon the following articles:
Art. I. There shall be perpétuai peace and friend-
ship between the Republic of Libéria and the North-
german Confederacy, their subjects and citizens.
Art. 2. There shall be reciprocal freedom of inter-
course between the Republic of Libéria and the North-
german Confederacy. The 8ubject3 of the Republic of
Libéria shall be permitted to réside and carry on trade
in ail parts of the Northgernnan Confederacv, where other
foreigners now are or in future may be admitted. Tbey
shall enjoy full protection for their persons and their
property. They shall be allowed to buy from and to
sell to whomsoever. they like under the same conditions
as the natives withoui limitation or restriction by reason
of monopolios, contracta or any other exclusive privilège
of purchase or sale, and shall moreover enjoy ail rights
ana privilèges which now are or in future may be
granted to any other foreigners, citizens or subjects of
the most favored nation. In considération whereof, the
citizens of the Northgerman Confederacy shall enjoy equal
privilèges in the Republic of Libéria.
Art. 3. No other or higher tonnase, iroport or other
dues or taxes, shall be levied in the States of theNorth-
Serman Confederacy on Libérien vessels or on merchan-
ise imported or exported inLiberian vessels than those
which now are or in future may be levied upon national
vessels or on merchandise of iike nature imported or
exported in national vessels, and in like manner, no
other or higher tonnage, import or other tolls, or dues,
shall be levied in the Repuolic of Libéria on vessels of
the Northgerman Confederacv or on merchandise imported
or exported in such vessels, but those which now are
Asmiié, commerce et navigation. 333
or in future may be levied upon national vessels, or on
merchandise of like nature imporled or exported in
the same.
Art. 4. Waros or merchandise which sfaail be ex-
ported from the Republic of Libéria in any bottom
wbalever, or which snall be imported in Liberian vessels
from any coontry whatever, shall not be prohibited by
the Northgerman Confederacy nor encumbered with higher
dulies than those wares or merchandise of the same
kind arriving from any other foreign country or in any
olber vessels whatsoever.
Âll and any produce emanating from the States of
the Northgerman Confederacy shall be exported from the
ports of the Northgerman Confederacy by Liberian citi-
zens and Liberian vessels on conditions as favorable as
enjoyed by the subjects of any other foreign state.
And in like manner, wares and merchandise, which
shall be exported from the States of the Northgerman
Confederacy in any vessel whatsoever, or which shall be
imported in vessels of the Northgerman Confederacv from
any country whatsoever, shall not be prohibited bv the
Republic of Libéria, nor encumbered by higher duties
than those wares or merchandise of the same kind
arriving from any other foreign country or in any vessel
whatsoever; and al! produces of the Republic of Libéria
shall be exported thence by subjects of the Northgerman
Confederacy, on conditions as favorable as those on
which they may be exported by the subjects and vessels
of any other foreign state.
Art. 5. The protection of the Governmeots of the
States of the German Confederacy shall be granted to
ail Liberian ships, their commandera and crews. If any
SQch ship be wrecked upon the coast of the Northgerman
Confederacy, the local authorities shall afford them aid
and protection against pillage, and care that ail objects
savea from the wreck shall be returned to their lawful
ownera. In like manner, the protection of the Govern-
ment of the Republic shall be granted to ail German
ships, their commandera and crews, and if any such
ship be wrecked on the coasts of the Republic of Libéria,
the local authorieties shall afford them aid and protection
against pillage, and care that ail objects saved from the
wreck be returned to the lawful owners.
334 Allemagne du Nord el Libéria*
The amoant of the salvaee charges shall, in case of
contention, be settled by arDitrators chosen by the two
parties.
Art 6. It being the intention of the two contracting
parties to bind themselves by the présent convention, to
treat each other on the basis of the most favored nation,
ît is hereby agreed between them, that every favor, every
préférence or every immunity which either of the con*
iracting parties may presently or at any futnre tîme
grant to the subjects or cilizens of any other state in
matters of commerce or navigation, will be extended to
the subjects of the other contracting party gratuitously,
if the concession in favor of such other state shoald hâve
taken place gratuitously, or at a considération of an
indemnification as nearly as possible equal to the value^
in case the favor shali hâve oeen conditional.
Art. 7. Each of the contracting parties shall be at
libertv to appoint Consuls within the territory of the other
for the protection of commerce, but no Consul shall
exercise ofBcial duties until he has been approved of and
admitted in the usual form by the Government to which
he is accredited.
Art. 8. The présent Treaty shali be in force for the
term of twelve years, to commence on the 1^ of July
1868, and then continue in force for more twelve months,
afler either of the contracting parties shaN hâve given
notice to the other of its intention to terminate the same,
each of the contracting parties reserving to itself (he
riçht of giving such notice to the other at the end of
said term of twelve years, or at any later period. And
it is herebv agreed between tbem, that at the expiration
of the twelve months, afler receipt of such notice, (he
présent Treaty and ail its conditions will totally cease
and stand void.
Art. 9. The rigbt of joining the présent Treaty is
reserved to any state, which is now or shall in future
be a member to the Germanie Union of Customs.
Any accession to the présent Treaty shall be obtained
by reciprocal déclaration between such acceding states
and the Republio of Libéria.
Art. lU. The présent Treaty shall be ratified, and
the ratifications be exchanged at Hamburg as soon as
possible, not later than within twelve months from this
day's date.
Amitiéj commerce et navigation. 335
In witness whereof the Plenipotentiaries hâve signed
and sealed this Treaty.
Done at Hambure this thirty first day of Oclober in
the year of oiir Lord 1867.
C. Gœdelt. v. Kamptz.
P r 0 1 o k o 1 1.
YerhaDdelt Haifibarg, den 31. Oktober 1867.
Vor der Untereeichniing des zwischen dem Nordâeotaohen
Bonde und der Republik Libéria uDterhandeltexi Freundsobafls-,
Handels- und Schifïfahrts-Vertrages durch die beiderseitigen Be-
▼ollmacbtigten gab der Bevollmâchtigte der Republik Libéria
folireode ÊrklâniDg mit dem Antrage ab, dass dieaelbe durch
ein besonderes, von beiden Bevollmâchtigien zu untenseiobnendes
Protokoll constatirt werden môge.
In mehreren Vertrâgen , welche die Republik Libéria mit
fremden Machten geschlossen habe. sei auf Verlangen des Prasi-
denten derselbeu ein Artikel des Inhalts aufgenommen worden,
»eB sei klar und gegenseitig von den vertragschliessenden
Theilen verstanden, dass kein Artikel, keine Bestimmung,
Doch irgend ein Theil dièses Vertrages so auszulegen,
EU deuten oder su verstehen sei, dass die respeotiven
Regierungen der vertragsohliessenden Theile verhindert
sein sollen, wenn die Ëine oder Andere fur gut befindet,
solohes ztt thun, durch Gesetzbestimmongen Schifife,
sowie die Aus- und Ëinfuhr der Burger des anderen
Theiles auf besonders errichtete Hafenplâtze zu be-
8chrânken.«
Da die in dem Yorstchenden ausgedrûckte Befugniss ihrem
Siiine nach schon in dem Art. 2 des Vertrages enthalten sei,
insofem derselbe bestimme, dass den Angehôrigen der Staaten
des Norddeutschen Bundes gestattet sein solle, sich in allen
Hieilen der Republik Libéria, wo jetzt andere Auslânder zuge-
lassen werden, aafznhalten u. s. w., so wolle er auf Aulnahne
einea solchen besonderen Zusatzes in dem Vertrage selbst nicht
weiter dringen und sich mit der blossen Ërwâhnung des Gegen-
standea in dem gegenw&rtigen Protokolle begnûgen. Znr nâberen
Beleoditnng der von der Regiemng der Republik erlassenen, den
Handel und namentlich den Kiistenhandel betreffenden gesetz-*
lichen Bestimmungen glaube er, nnr noch folgende Bemerkongen
anachliessen zu sollen.
Um in friiheren Zeiten hâufig vorgekommenen Stôrungen
der Robe und des Handels durch die eingeborenen wilden Stamme
vorsobeogen , seien an den Kttsten des Landes Hafenplâtze fest-
gestellt worden, welche sich besonders zum Haupthandel eigneten
and wo sich Zollhânser befanden; dagegen seien die kleinen
Zwischenplatzc nur kleinen Liberianischen Fahrzeugen zug&ngig,
dte ûch ausécbliesslich mit dem Kûstenhandel beOusten. Orôsseren
336 ZoUterem et Autriche.
Liberianischen Sohiflfen, die nach fremden Welttliaikn fidiren,
sei ebenso wenig der Yerkehr in anderen Plâtsen, ab in den
fesetzlich besUmmien Uafenpl&tzen, gestattet Dabei habe nicht
ie Âbsicht yorgewaltet, den Yerkehr zn beschrânken, sondem
die Fremden vor Willkûr der Eingeborenen za flchfiizen. ^
ÂnsBerdem habe er noch zum Artikel des 5. Yertrages die
Bemerirang zu machen, dass die Regierung der Repnblik Libéria
nur Ë i n KriecrBachiff besitze and daseelbe nicht zagleich an
verschiedenen Orten verwenden kônne, am den in diesem Artikel
zugesagten Schutz za leisten, weslialb er die EinBchaltung der
Worte:
»welcher in ihrer Macht liegtc
hinter dem Worte »Scbatz« gem geaehen haben wôrde; er er-
kenne jedooh an, dass dieae Ausiegong sich von selbst verstehe,
und erklàre sich mit der Erwâhnang des Sachverhâltmases in
dem gegenwârtigen Protokolle zafrieden.
Da ein Weiteres von keiner Seite zu bemerken war, so ist
die Yerhandlang geschlossen, von beiden Theilen unterschrieben
and antersiegelt worden.
V. Kamptz. C, GœddU
50.
Traité de commerce entre la Prusse au nom de
la Confédération de P Allemagne du Nord^ des
autres Etats du Zollverein allemand et du Orand-
Duché de Luxembourg d'une part et l'Autriche et
la Principauté de Liechtenstein ff autre part, suivi
de deux tarifs j éCun cartel douanier et de deux
protocoles'^ signé à Berlin^ le 9 mars 1868.*)
Seine Majesl&t der Kônig von Preassen, im Namen
des Norddeotschen Bundes und der za diesem Bunde
nicfat gebôrenden Mitdieder des Deatscfaen Zoll- and
Handelsvereins, nâmlîch: der Krone Bayem, der Krone
Wûrttemberg , des Grossberzogihams Baden and des
Grossherzogthums Hessen, fur dessen sâdlich des Main
belegenen Theile, sowie in Vertretang des Ihrem Zoll-
'^) Les ratifications ont été échangées à Berlin, le 30 mai 1868.
Traité de commerce. 337
uod Steuersysteme angeschlossenen Grossherzogthanis
Luxemburg, eineraeito
and
Seine Kaiserlich Kôniglîche Aposlolische Majestat^
ZQgieich in Veriretung des souverainen Fûrstenthams
Liechtenstein, andererseits,
von dem Wunsche çeleitet, den Handel und Verkehr
zwischen den beiderseitigen Gebieten durch ausgedebnte
Zoilbefreiangen and Zollerm&ssigangen, darch vereinfachte
and gieichfôrmige Zollbehandlung ond durcfa erleichterte
Benatzung aller Verkehrs-Anstalten in amfassender Weise
zo fôrdern, and in der Absicht, Ibre Zolleinnahmen za
sichern, haben âber die Ab&nderang und Erweiterang
des Handels- and Zoll -Verirages vom 11. April 1865
Uoterhandlungen erôffnen lassen and zu diesem Zwecke
zo Bevollmâchtigten ernannt:
Seine Majestfit der Kônig von Preussen:
den Kanzier des Norddeatschen Bandes, Aller-
hdchstihren Prâsidenten des Staatsministeriams
and Minister der auswartigen Angelegenbeiten,
Otto Edaard Leopold Grafen v. Bismarck-Scbôn-
hausen,
den Pr&sidenten des Bandeskanzler-Amtes,
Allerhôcbstihren Wirkiichen Geheimen Rath, Martin
Friedrich Radolph Delbrûck,
Allerhdchstihren Ministerial-Director Alexander
Max von Philipsbom,
ferner den von Seiner Majest&t dem Kdnige
von Bayera bezeichneten Kôniglich Bayerisohen
St^atsrath Wilhelm von Weber and Kôniglich
Bayerischen Ober-Zoll- Assessor Max Joseph Eggens-
berger,
and den von Seiner Majestât dem Kônige von
Sachsen bezeichneten Kôniglich S&chsischen Ge-
heimen Finanzrath Jnlias Hans von Thûmmel;
nnd
Seine Kaiserlich Kônigliche Aposlolische Majestfit:
Allerhôchstihren Wirkiichen Kfimmerer, aasser-
ordentlichen Gesandten und bevollmâchtigten
Minister Félix Grafen von Wimpiïen
and
Allerhôchstihren Sections-Chef Sisinio von Pretis-
Cagnodo,
seiche, nach geschehener Miltheilung und gegenseitiger
338 Zolherein et Aulriche.
Anerkennang ihrer Vollmachten, den folgenden Handels-
und Zolivertrag vereinbarl und abgeschlossen haben.
Art. I. Die vertragenden Tbeile verpflicbten sich,
den gegenseitigen Verkehr zwischen ihren Landen durch
keinerlei Einfubr-, Ausfubr- oder Durchfuhrverbote zu
bemmen.
Ausnàbmen biervon dûrfen nur statlfinden:
a) bei Tabak, Salz und Scbiesspuiver;
b) ans Gesandheits-Polizei-ROcksichten ;
c) in Beziehang auf Kriegsbediirfnisse unter ausser-
ordenllichen Umslânden.,
Art. 2. Hinsichtiich des Betrages, derSicberung und
der Erhebung der Eingangs- und Ausgangs-Abgaben,
sowie hinsichtiich der Durchfuhr dûrfen von keinem der
beiden vertragenden Tbeile dritte Staaten gûnstiger als
der andere vertragende Theil behandeit werden. Jede
dritten Staaten in diesen Beziehungen eingerâumte Be-
gûnstigung ist daher obne Gegenleistung dem anderen
vertragenden Theile gleichzeitig einzurâumen.
Ausgenommen biervon sind nur diejenigen Begunsli-
gungen, welcbe die mit einem der vertragenden Theile
jetzt oder kOnftig zollvereinten Staaten geniessen, sowie
solche Begûnstigungen , welche anderen Staaten durch
bestehende Vertrâge zugestanden sind und ausdrucklich
von der Anwendung obiger Bestimmung ausgeschlossen
werden. Dièse BegOnstigungen kônnen denselben Staaten
fur die nâmiichen Gegenstânde in nicht hôherem Maasse
auch nach Ablauf dieser Vertrâge zugestanden werden.
Art. 3. Die vertragenden Theile wollen gegenseitige
Verkehrs-Erleichterungen auf Grundiage des freien Ein-
gangs roher Natur-Erzeugnisse und des gegen ermâssigte
Zollsâtze zu gestattenden Eingangs gewerblicher Erzeug-
nisse ihrer Lânder eintretcn lassen.
Demgemâss sind sie ûbereingekommen, dass bei der
Einfuhr aus dem freien Verkehr im Gebiete des einen
in das Gebiet des andern Theils in den Staaten der
Oesterreichischen Monarchie von den in der Aniage A.
und im Zollvereine von den in der Aniage B. bezeich-
neten Waaren keine, beziehungsweise keine hôberen als
die in diesen Aniagen bestimmten Eingangs -Abgaben
crhoben werden sollen.
Sollte einer der vertragenden Tbeile es nôtbig finden,
auf einen in diesen Aniagen verzeichneten Gegenstand
einheimischer Erzeugung oder Fabrication eine neue
de commerce. 339
ionere Steuer oder einen Zuscblag zu der inneren Steoer
zu legen, so soll der gleichartige ausiândische Gegensland
sofort mit einer gleichen oder entsprechenden Abgabe
bei der Eiofahr belegt werden kônnen.
Art 4. 1. Die aus dem Gebiele des einen ver-
Iragenden Theils in dasGebiet des andern Qbergehenden
Waaren sollen beiderseils von alleo Ausgangs-Abgaben
frei sein.
Ausgenommen von dieser Beslimmung sind nur die
nachstenend aufgefûhrten Waaren, von denen die unten
verzeichneten Ausgangs-Abgaben erboben werden dûrfen,
nâmiicb :
im Zollverein:
voD Lnmpen and andern Ablallen zur Papier-Fabrication
und zwar:
a) nicht von reiner Seide, auch zu Halbzeug ver-
mahlen, Maculatur und Papiersp&nen P/s Thaler
(2 FI. 55 Xr. sûdd. W.) vom Zoll-Zentner,
b) altem Tauwerk, alten Fischernetzen und Slricken,
getheert oder nicht getheert, Vs Thaler (35 Xr.
sûdd. W.) vom Zoll-Zentner,
in den Staaten Seiner Kaiserlich Kôniglichen
Apostolischen Majestât:
a) von den unter Pos. 6 a) Nr. I der Aniage A. ge-
nannten Fellen und HSuten 2 FI. 5U Xr. Oe. W.
vom Zoll-Zentner,
b) von den unter Pos. 49 b) der Aniage A. genannten
Lumpen (Hadern) und anderen Abfôllen zur Papier-
Fabrication 2 FI. Oe. W. vom Zoll-Zentner.
2. In jedem der vertragenden Staaten sollen die bei
der Ausfuhr gewisser Erzeugnisse bewilligten Ausfuhr-
VergOtungen nur die Zôlle oder inneren Steuern ersetzen,
welcbe von den gedachten Erzeugnissen oder von den
Stoffen, aus denen sie verfertigl worden, erhoben sind.
Eine darûber hinausgehende Ausfuhr- Prftmie sollen sie
nicht enthalten.
Ueber Aenderungen des Betrages dieser Vergûtungen
oder des Verhâltnisses derselben zu dem Zolle oder zu
den innern Steuern wird gegenseitige Mittheilung er-
folgen.
Art. 5. Von Waaren, welcbe durcb das Gebiet eines
der vertragenden Theile aus- oder nach dem Gebiete des
1
340 Zotherem et Aulriche.
andern Theiles durcbgefûbrt werden, dûrfen Darcbgangs-
abgaben nicht erboben werden.
Uiese Verabredung findei sowohi auf die nach er-
foigter (Jmladung oder Lagerung, als aaf die unmillelbar
darchgefûbrten Waaren Anwendung.
Art. 6. Zur weiteren Erleichterung des gegenseitigen
Verkehre wird beiderseits Befreiang vod Ëîngangs- und
Aasgangs-Abgaben zugestanden :
a) far Waaren (mit Ausnabme von Verzehrongs-Gegen-
slfinden), welche aus dem freien Vorkehr im Ge-
biete des einen der veriragenden Theile in das
Gebiet des andern auf Mârkte oder Messen ge-
bracht oder auf ungewissen Verkauf ausser dem
Mess- und Marktverkehr versendet, in dem Gebiete
des andern Theiis aber nicht in den freien Verkehr
gesetzt, sondern unter Contrôle der Zollbehôrde in
ôffentlichen Niederlagen (Packhôfen, Hallâmtern
u. s. w.) gelagert, sowie fur Muster, welche von
Handeisreisenden eingebracht werden, aile dièse
Gegenstfinde, wenn sie binnen einer im Voraus
zu bestimmenden Frist unverkaufl zurûckgefQhrt
werden ;
b) fQr Vieb, welches auf Mârkte in das Gebiet des
andern vertragenden Theiis gebrachl und unver-
kauft von dort zurûckgefûhrt wird;
c) fur Glockcn und Lettern zum Umgiessen, Stroh
znm Flechten, Wachs zum Bleichen, Seidenabrâlle
zum Hechein (Kâmmein);
d) fur Gewebe und Garne zum Waschen, Bleichen,
Fârben, Walken, Appretiren, Bedrucken und Sticken,
Garne zum Stricken, Gespinnste (einschliessiich der
erforderlichen Zulhaten) zur Herstelluns von Spitzen
und Posamentierwaaren, Haute und Felle zur Leder-
und Peizwerkbereitung, Garne in gescheerten (aucb
geschlichteten) Kelten nebst dem erforderlichen
Schussgarn zur Herstellung von Geweben, sowie
fâr Gegenstânde zum Lackiren, Poliren und Be-
malen ;
e) fâr sonstige zur Reparatur, Bearbeitung oder Ver-
edelung bestimmte, m das Gebiet des andern ver-
tragenden Theiis gebrachte und nach Erreicfaung
jenes Zweckes, unter Beobachtung der deshalb
getrotTenen besonderen Vorschriften, zurQckgefûhrte
Gegenst&nde, wenn die wesentliche Beschaffen-
Traité de commerce. 341
heit und die Benennane derselben unverandert
bleibl,
und zwar in dem Faite anter c) anter Festhallung der
Gewichtsmenge, in den Fâllen unler a), b), d) und e),
sofern die Identitât der aus- und wiedereingefûhrten
Gegenstânde ansser Zweifel ist.
Art. 7. Hinsichllich der zollamtlichen Behandiung
von Waaren, die dem Begleitscheinverfabren nnterliegen,
wird eine Verkehrserleichterung dadurcb gegenseitig ge-
iivahrt, dass beim unmittelbaren Uebergange solcner
Waaren aus dem Gebiete des einen der vertragenden
Theile in das Gebiet des andem die Verschluss-Abnahme,
die Anlage eines anderweiten Verschiusses und die Aus*
packung der Waaren unlerbleibt, sofern den dieserhalb
vereinbarten Erfordernissen genOgt ist. Ueberbaupl soll
die Âbfertigung môglichst beschleunigl werden.
Art. 8. Die vertragenden Theile werden auch femer
darauf bedacht sein, ihre gegenfiberliegenden Grenzzoll*
Smter, wo es die Verhâltnisse gestatten, je an einen
Ort zu verlegen, so dass die Amtshandiungen bei dem
Uebertrîtte der Waaren aus ëinem Zollgebiet in das
aodere gleichzeitig stattfinden kônnen.
Art. 9. Innere Abgaben, welche in dem einen der
vertragenden Theile, sei es fur Rechnung des Staates
oder fâr Rechnung von Communen und Corporaiionen,
auf der Hervorbringung, der Zobereitung oder dem Ver-
brauch eines Erzeugnisses ruhen, diirfen Erzeugnisse des
andern Tbeils unler keinem Vorwand hôher oder in
ISstigerer Weise treffen, als die gleicbnamigen Erzeug-
nisse des eigenen Landes.
Art 10. Die vertragenden Theile verpflichten sich,
auch ferner zur VerhOtang und Bestrafung des Schleich-
handels nach oder aus ihren Gebieten durch angemessene
Mittel mitzuwirken und die zu diesem Zweck erlassenen
Strafgesetze aufrecht zu erhalten, die Rechtsbâife zu ge-
w&hren, den Aufsichtsbeamten des andern Staates die
Verfolgung der Contravenienten in ihr Gebiet zu gestatten
und denselben durch Steuer*, Zoll- und Polizeibeamte,
sowie durch die Ortsvorstande aile erforderliche Auskaofl
und Beihûlfe zu Theil werden zu lassen.
Das nach Maassgabe dieser allgemeinen Beslimmungen
abgeschiossene Zollcartel entbâit die Anlage C.
Fur Grenzgewâsser und fur solche Grenzstrecken, wo
die Gebiete der vertragenden Theile mit fremden Staaten
342 Zolherem et Autriche.
zusammentreffen , werden die zur gegenseitigen Unter-
slQtzung beim Ueberwachungsdiensle verabredeten Maass-
regeln aufrecbt erhalten.
Art. 11. Stapel- und Umschiagsrechte sind in dem
Gebiete der verlragenden Theile unzuISssig, und es darf,
vorbebaltlich schifTTabrts- und gesundbeitspolizeilicher,
sowie der zur Sicberung der Abgaben erforderlichen
Vorschriften, kein Waarenfûhrer gezwungen werden, an
einem bestimmlen Orte anzubalten, aus-., ein- oder om-
zuladen.
Art. 12. Die vertragenden Theile werden die See-
schiffe des anderen Tbeiles und deren Ladunsren nnter
denseiben Bedingungen und gegen dieselben Abgaben
wie die eigenen Seeschiffe zulassen. Dies gilt aucn fur
die KûstenschiSfahrt.
Die Staatsangehôrigkeit der Schiffe jedes der ver-
tragenden Staaten isl nacb der Gesetzgebung ihrer Heimatb
zu beurtheilen.
Zur Nachweisung Gber die Ladungsfôhigkeit der
Schiffe des einen Staates soilen die nacb der Gesetz-
gebung ihrer Hcimath gûltigen Messbriefe, vorbebaltlich
der Réduction der Scbiffsmaasse , bei Feststellung von
ScbiffTabrts- und Hafen- Abgaben im andern Staate ge-
nOgen.
Art. 13. Von Scfaiffen des einen der vertragenden
Theile, welche in Unslûcks- oder Nothfallen in die See-
hafen des andern einlaufen, soilen, wenn nicht der Auf-
enthait unnôthig verlângert oder zum Handelsverkebre
benutzt wird, Schifffahrls- oder Hafen -Abgaben nicht
erhoben werden.
Von Havarie- und Strandgûtern, welche in das Schiff
eines der vertragenden Theile verladen waren, soll von
dem andern, unter Vorbehalt des etwaigen Bergelohns^
eine Abgabe nur dann erhoben werden, wenn dieselben
in den Verbrauch ûbergehen.
Art. 14. ZurBefahrung aller nattirlichen und kûnst-
lichen Wasserstrassen in den Gebieten der vertragenden
Theile soilen Schiffsfûhrer und Fahrzeuge, welche einem
derselben angehôren, unter denseiben Bedingungen und
gegen dieselben Abgaben von Schiff oder Ladung zu-
gelassen werden, wie Schiffsfûhrer und Fahrzeuge des
eigenen Staates.
Art. 15. DieBenutzung derChausseen undsonstigen
Strassen^ Canâle, Sohieusen, Fâhren, Brûcken und Brûcken-
Traité de commerce. 343
ôffnangen, der HsJen und Landangsplâlze, d«r Bezeioh-
nung und Beleuchiung des Fabrwassers, des Loolsen-
wesens, der Krabne- und Waageanstalten , der Nieder-
lagen, der Anstailen zur Reltung und Ber^ung von
SchiffsgQtern und dergleichen mehr, insoweil die Aniagen
oder Anslalten fUr den ôffentlichen Verkebr bestimmt
sind, soll, gleicbviel, ob dieselben vom Slaate oder von
Priva Ibereehligten verwallel werden, den Angebôrigen des
anjdern vertragenden Tbeils unler gleicben Bedingungen
und gegen gleiche Gebûhren, wie den Angebôrigen des
eigenen Siaates, gestattet werden.
GebObren dûrfen, vorbebaltlicb der beim Seebeleucb-
tungs- und Seelootsenwesen zulâssigen abweichenden
Beslimmungen , nur bei wirkiicber Benutzung solcher
Aniagen oder Anstailen erboben werden.
Dieselben dOrfen die Unterbaltungskosten samml den
landesOblicben Zinsen des Aniagecapitals nîcht Cber-
steigen.
Wegegelder fur beladenes Fuhrwerk sollen auf Slrassen,
welche unmittelbar oder miltelbar zur Verbindung der
vertragenden Tbeile unier sich oder mit dem Ausiande
dienen, da, wo dieselben den Satz von einem Siiber-
groschen (5 Xr. Oe. W.) fQr ein Zuglhier und eine
geograpbische Meile erreichen oder Obersteigen, hôcbstens
za den ietzt geltenden Betrâgen und da, wo sie jenen
Satz nient erreichen, hôcbstens zu dîesem letzteren er-
boben werden. Wegegelder fur einen die Landesgrenze
âberschreitenden Verkebr dârfen auf den erwâhnien
Strassen nach Verbâitniss der Streckenlângen jiicht hôher
sein, als fiîr den auf das eigene Staatsgebiet bescbrânkten
Verkebr.
Fur Ëisenbahnen gelten nicht dièse, sondern die in
den Artikeln 16 und 17 enthaltenen Bestimmungen.
Art. 16. Auf Ëisenbahnen sollen in Beziehung auf
Zeit, Art und Preise der Befôrderungen die Angebôrigen
des andern Tbeils und deren Gûler nicht ungûnstiger
als die eigenen Angebôrigen und deren Gûter behanaelt
werden.
F&r Durchfuhren nach oder aus dem Gebiete des
andern Tbeils soll kein Staat hôhere als diejenigen Eisen-
bahnfrachtsâtze erheben lassen, welchen auf derselben
Eisenbahn die in dem eigenen Gebiete auf- oder ab-
geladenen Gfiter verhâltnissmâssig unlerliegen.
Art. 17. Die vertragenden Tbeile werden dahin wirken,
344 2^Uverein et Autriche.
dàss die Waarenbelorderung auf den Eisenbahnen in
ihren Gebieten durch Herstellung unmiitelbarer Schtenen-
verbindungen zwischen den an einem Orte zusammen-
treffenden Bahnen und durch UeberfQhrang der Trana-
portmillel von einer Bahn auf die andere môglichsl
erleicbtert werde.
Sie werden ferner, wo an ihren Grenzen unmittelbare
Schienenverbindungen vorhanden^ sind und ein Uebergang
der Transporlmitlel staitfindet, Waaren, welche in vor-
schriftsmâssig verschliessbaren Wagen eingehen und in
denselben Wagen nach einem Orle ira Innern befôrdert
werden, an welchem sich ein zur Abfertigung befugtes
ZoU- oder Sleueramt beBndet, von der Déclaration, Ab-
ladung und Revision an der Grenze, sowie vom Collo*
verscbluss frei lassen, insofern jene Waaren durch Ueber-
gabe der Ladungsverzeicbniase und Frachtbriefe zum
bingang angemeidet sind.
Waaren, weicbe in vorschriftsmSssig verschliessbaren
Eisenbahnwagen durch das Gebiet eines der vertragenden
Theile ans- oder nach dem Gebiele des andem ohne
Umladung durchgefûhrt werden, sollen von der Décla-
ration, Abladung und Revision, sowie vom Col! overscbiuss
sowohi im Innern als an den Grenzen frei bleiben, in-
sofern dieseiben durch Uebergabe der Làdungsverzeich-
nisse und Frachtbriefe zum Durcheang angemeidet sind.
Die Verwirkiichung der vorsiehenden Bestimmungen
ist jedocb dadurch bedingt, dass die betheiligten Eisen-
bahnverwaltungen fOr das rechtzeitige Eintreffen der
Wagen mit.unverletztem Verschiusse am Abfertigungsamt
im Innern oder am Ausgangsamte verpflichtet seien.
Insoweit von einem der vertragenden Theile mit
dritten Staaten in Betreff der Zollabfertigang weiter-
gebende, als die hier aufgefOhrten Erleichtçrungen, verein-
bart wordon sind, finden dièse Erleichterungen auch bei
dem Verkehr mit dem anderen Theil, unter Voraussetzung
der Gegenseiligkeit, Anwendung.
Art. 18. Uie Angehôrigen der vertragenden Theile
sollen gegenseitig in Bezug auf den Antritl, den Betrieb
und die Abgaben von Handel und Gewerbe den Inlândern
vôllig gleicngestellt sein. Auf das Apothekergewerbe und
den Gewerbebetrieb im Umherziehen findet dièse Be-
stimmung keine Anwendung. Beim Besuche der MSrkte
und Messen zur Ausûbung des Handels und zum Absatz
eigener Erzeugnisse oder Fabricate sollen jedocb die
Droite de conmerce. 345
AngehSrigen des anderen Theiles cbenso wie die eigenen
Angehôrigen behandeit werden.
Kaufleute, Fabricanten und andere Gewerbetreibende,
welcbe sich darûber ausweisen, dass sie in dem Staate,
wo sie ihren Wobnsitz haben, die gesetziichen Abgaben
fût das von ihnen betriebene Ueschâfi entrichten, sollen,
wenn sie persôniich oder durch in ihren Diensten stehende
Reisende Ânk&ufe machen oder Bestellungen , nur unter
Mitfûhrang von Mustern, suchen, in dem Gebiete des
andern vertragenden Theils keine weitere Abgabe hiefQr
zu entrichten verpflichtet sein.
Die Angehôrigen des einen der vertragenden Theile,
welche das Fracbtfuhrgewerbe, die See- oder Flassschiff>
fahrt zwischen Piâtzen verschiedener Staaten betreiben,
sollen fur diesen Gewerbebelrieb in dem Gebiete des
andern Theils einer Gewerbesteoer nicht nnterworfen
werden.
Art 19. In Betreff der Bezeichnung oder Etikettirung
der Waaren oder deren Verpackung sollen die Unter-
tfaanen eines jeden der vertragenden Theile in dem andern
deoselbeo Schutz wie die Inlânder geniessen.
Art 20. Die vertragenden Theile bewilligen sich
gegenseitig das Recht, Consuin in allen denjenigen HSfen
and Handeisplâtzen des andern Theiles zu ernennen, in
denen Consuin irgend eines dritten Staafes zagelassen
werden.
Dièse Consuin des einen der vertragenden Theile
sollen, unter der Bedingung der Gegenseitigkeit, im Ge-
biete des andern Theiles dieselben Vorrechte, Befugnisse
und Befreiungen geniessen, deren sich diejenigen irgend
eines dritten otaates erfreuen oder erfreuen werden.
ArL 21. Jeder der vertragenden Theile wird seine
Consuin im Ausiande verpflichten, den Angehôrigen des
andern Theils, sofern letzterer an dem betreffenden Platze
durch einen Consul nicht vertreten ist, Schutz und Bei-
stand in derselben Art und gegen nicht hôbere Gebôhren
wie den eigenen Angehôrigen zu gewâhren.
Art. 22. Die vertragenden Theile eestehen sich gegen-
seitig das Recht zu, an ihre Zollstellen Beamte zu dem
Zwecke zu senden, um von der Geschâftsbehandiung
derselben in Beziehung auf das Zollwesen und die Grenz-
bewachung Kenntniss zu erlangen, wozu diesen Beamten
aile Gelegenheit bereitwillig zu gewâhren ist.
Nav9. Mecueil gén. Tome XIX, Z
346 Zolherein et Auiriehe.
«
Ueber die Rechnungsfûhrang ond Statistik in beiden
Zollgebieten wollen die verlragenden Staaten sich gegen-
seitig aile gewûnschten Aufklârungen ertheilen.
Art. 23. In denjenigen einzelnen Landeslbeilen der
verlragenden Tbeile, weïche von deren Zollgebiel aas-
gescblossen sind, finden, so lange deren Ausschloss
dauert, die Verabredungen in den Artikeln 1 bis 9 des
gegenwârtigen Vertragea keine Anwendung.
Art. 24. Der gegen^vdrtige Vertrag soll vom 1 . Jani
1868 ab in Krafi und an die Stelle des Handels- und
Zollvertrages vom II. April 1865 treten. Er soi! bis
zum 31. Dezember 187i in Kraft bleiben. Im Falle
keiner der verlragenden Theile zwôlf Monale vor diesem
Tage seine Absicnl, die Wirkungen des Verlraçes anf-
hôren za lassen, kundgegeben baben sollle, bleibt der-
selbe in Geltung bis zam Ablaufe eines Jahres von dem
Tage ab, an welcbem der eine oder der andere der
verlragenden Tbeile denselben gekûndigl bal. Die ver-
lragenden Tbeile beballen sich die Befugniss vor, nach
Semeinsamer Verslaiidigung in diesen Vertrag und in
le demselben beigefûgten Tarife Jederlei Abânderungen
aufziinebmen , welche mit dem Geisle and den Grund-
lagen derselben nichl in Widersprucb stehen und deren
Nùlzlicbkeit durch die Erfahrung dargelhan werden
môcble.
Art. 25. Gegenwârliger Vertrag soll ratificirl and es
sollen die Ratifications- Urkunden binnen acht Wochen
in Berlin ausgewecbselt v^erden.
So gescheben Berlin, den 9. Mârz 1868.
V. Bismarck. Wimpffen.
DeWrtick. Fretis.
V. Fhilipsbom.
Wéber.
Eggensberger.
V. TMimmel*
'nraité de commerce.
347
Zollsàtze
Anlage A.
f&r die Einfahr aas dem Zollverein nach Oesterreich.
I. Landwirthschaftliche firzeDgniaae.
Getreiâe« HolBenfrfiohte, Mehl nnd Mahlpro*
dokte:
a) Weizen, Spelz (Dinkel), Halbgetreide,
Heidekom oder Bachweizen, Hirse, Mais
(TûrkiBcher Weizen, Enknratz), Roggen,
Bohnen, firbsen, Linien, Wioken, Zooker-
erboen (Zizern), Génie und Mais, dann
Hafer
b) Mehl und Mahlprodakte (gerollte, ge«
schrotene and geschâlte Kôrner, QraapeD,
Grfitze, Gries)
o) Stàrkegommi (Dextrin, Leogomme) . .
Gemose, Obst und andere Ghirten- und Feld-
frûohte:
a) Gartengewâohse, frisdhe, d. L Gemûse
nnd Knatarien, Kartoffeln und RQben,
essbare Worzeln, Pilze, Scbwâmme, ein-
Bcbliesslioh der Troffeln, Knoblauoh,
Sohnittlaacb , Porri, Zwiebeln, anoh
Blumen- und Meerswiebeln.
Obst, frisches, als: Aepfel, Ananas,
Aprikosen, Birnen, Johannisbeeren, Kir-
schen, Kûrbisse, Melonen, Mirabellen,
Mispeln, Hasel- and Welscbe Nûsse,
firische, grane, unaosgescbâltei Pfirsiche
and Pflaomen, Qaitten, Schlehen, Stachel-
beeren, dann Waldbeeren aller Art, s. B.
Berberits-, Brom-, Eid- and Heidelbeeren.
. Bast, roher, Binsen, Schilfe, Rohre
(Dack- nnd Weberrohr, aach gespalten,
gescbnitten and gespitat sa Weber-
kâmmen) , Schachtelhalm , Fleckten,
Moose, Feaerschwamm, roher, Holssonder
(d. L vermodertes Hols von Baohen,
Fichten etc.).
Bàame, Strimche, Beben, Sohôsslinge,
Setslinge, Standen zum Yerpflansen, in*
gleichen lebende Gewâchse in Tôpfen
oder Eftbeln, frisohe Blamen, Blatter
(aaoh Maulbeerbl&tier) and Enospen.
Z2
IZtr.
1»
frei
frei
froi
348
ZoUiDerem et Autriéke.
No.
Benennong der Gegenstânde.
Maass-
stab d.
Verzol-
ZoU-
betrag
Fl. !Kr.
Gras, Orassamen, Heu, H&ckerling,
Stroh, auch Strohabschnitte and Stron-
àhren (natarliohe zu Patzarbeiten).
Futterkrânter, Heidekraat nnd Heide-
kraatwurzeki, Stengel und Blatter der
Heidelbeeren.
Getreide inGarben, HûUenfrQchte im
Kraat, Maisstroh, d. i. Maiskolben (loere),
Stengel und Blâtter der Maispflanze,
Mohneamenkapsebi, leere, KardexidiBteln,
Sirenlanb, Nadeln and Zapfen yon Nadel-
hôlzem.
^ AsphodillknoUen (Goldworzebl), eowohl
frisoh aie trocken, Eabnas, frischer,
KrAppwurzeki, friBohe, Cichorien, friscbe,
f^etrôcknete and gedôrrte, Bucheckem
Bucbkeme), Erdnusse, Flohsamen, Ross-
kaetanien, Wacbbolderbeeren.
Oelsaat, als: Raps-, Hanf-, Lein- und
Mohnsaxnen, gelber Raps oder Lein- and
Yogeldotter, Sesam, der Samen des Ri-
oinas (semen catapaoiae majoris), der
Mad- nnd Sonnenblumensamen , dann
die Eeme der Marillen (Àpnkosen),
Pfirsiche and Pflaamen
b) 1. Kleesaat and Sâmereien, d. i. Samen
sam Garien- und Feldbaae (beispiels-
weise gebôrenhierber Ângelika-, Dill-,
Gichtrosen- [Pâonien*], Kobl* and
RunkelrÛbensamen, Moorhirse, Gar-
ken-, Karbis-, Qaitten* and Melonen-
keme, Tabaksamen),
2. Samen von Waldbàamen, dann Rxm-
kebruben, getrocknete
c). Gartenge^vftobse , zabereitete, d. i. Ge*
muse- and Kraatarien, Eartoffeln and
Rûben, essbare Wurzeln, Schwàmme and
Pilze (eineobliesslich der Trûffeln), ge-
trooknet oder comprimirt, gedôrri, zer-
Bobnitten oder sonst zerkleinert, gesalzen,
in Essig eingelegt, in Fftssem.
Obst, zabereitet, d. i. getrocknet, ge-
dôrrt, zersebnitten oder aafandereWeise
zerkleinert, ohne Zacker gekochte Obstr
masse, ingleicben Nûsse, als: Welscke
and Haselnûsse, trockene oder
geschftlte
1 Ztr.
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Traité de commerce.
349
No.
Benennmig der Oegenstânde.
PI. Kr.
d) Senfisaat, Senfpnlver oder gemaUener
Senf (nicbt in Blasen, FUMhen oder
Erûgen yerpaokt), Anis, Koriandery
Fenehel und Etuniuel . •
e) Kastmiien (Maronen)
f) Gichorien, gebrannte oder gemàhlene .
g) Hopfen
h) Sussholzsaft
IL Thiere nnd thierische Prodnkte.
Fische, Schal- nnd andere Wasserthiere :
a) FiBche, ftische, Bowohl lebend aie ge-
Bchlachtet, dann Flnss- nnd BaehkrelMe,
frische, Schnecken, Biber, Ottem,Frôsche
b) Fisohe (mit Ânsnaihme der Heringe, Co-
Bpettoni, Saracche, SkoraDze nnd Stock-
fische), geealzen, getrooknet, gerânohert,
in Meerwasser eingelegt (marinirt) . .
Soblacht- nnd Zngvieh:
a) Ochflen nnd Stiere
b) Kûhe
c) Jnngvieh
d) Hammel •
e) K&lber, SchafVieh (mit Ânsnahme der
Hammel) und Ziegenvieh
f) Schweine (einflchliesslicb der Spanferkel
▼on mehr ab 20 Zollpfnnd) . . . .
g) Spanferkel, nicbt mehr aie 20 Zollpfnnd
im Gewicbte
A n m e r k, zn der Nr. 4 a. bis g. Scblaoht-
vieb im getôdteten Znstande,
selbst noch mit der Hant nnd
den Eingeweiden versehen, ist
wie Fleisch zn behandeln.
h) Pferde nnd Fûllen
BienenstÔcke mit lebenden Bienen, Geflftgel
aller Art, Wildpret, kleines (Haeen nnd
Eanincben), Wildpret, grosses, lebendes
Tbieriscbe Prodakte:
a) 1. Felle nnd H&nte, folgende: Rinds-
(d. i. Bison-, Bûffel-, Kalbe-, Kub-,
Ochsen-, Stier- und Terzen-), Pferde-
(anch Fûllen-, Maulesel- nnd Manl-
tbier-), Esel-, Kameel-.Hnnds-, Dacbs-,
Sohwein-,GemB-,Hirsob-,Reh-, Elenn-
thier-, Bennthier-, Floasplérd- und
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ZoUcerem et Autriche.
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11
Bhinooeroftli&ate» dann gemeineSohaf-
(aaoh Sohôps-, Sterbluig-, Lamm-),
gemeine Ziegen- (aoch Book- und
Kitzen-), Hasem- nnd Kamnohenfelle
and Fisohh&ate, roh,
2. Felle nnd Hftnte, nicht besonden
benannte, roh .
b) Haare aller Art, roh nnd znbereitet, d. i.
gehechelt, gesotten, gefarbt oder gebeizt,
anch in Lookdnform gelegt, Boraten,
B^ttfedem, Federkiele, roh nnd zngerich-
tet (Schreibfedern) , nnd unzabereitete
Schmnckfadom ••••.....
c) EUer aller Art, Milch (anoh geronnene,
Rahm nnd Topfen)
d) Frische, geaidzene oder getrooknete
Blasen ondD&rme, Goldaohlâgerhâotchen,
dann Darmseile, d. i. Stricke ans groben
D&rmen (zum Gebranche beiDrefafalnken,
Schleifrâdern n. dgl.); Honig . . . .
e) Fleisch, snbereitetes , d. i. gesalzenea,
ger&ochertes ; Speck; Fleischextrakt
f) Bntter, friadie, gesalsene nnd einge-
schmolzene
g) Wachs (gelbes nnd weissea) • . . .
h) K&se
m. Fette, Oele, fette, Getrlliike nnd
Speisen.
Fette:
a) UnscUitt
b) Stearin, StearinBânre, Paraffin • . . .
Oéle, fette, mit AuBnahme des Banm-, Palm-
nnd Kokoannsaôls , aowie der parfumirten
- Oele, in Fassem oder Sohlanchen und Blaaen
Bier:
a) in Fâssem
b) in Flasohen und Krugen (anch Plutsem)
Anmerk. For Rechnnng des Staates
wird eine innere Abgabe von
dem verzoUten Bière nor bei
der Einfuhr in die gescbloa*
senen Stftdte erhoben werden .
Wein (anch Obstwein, Wein- und Obstmost)
ËflBwaaren:
a) Brot, gemeines, d. i. sowohl schwarses
àls weÎBses, wie anoh Sdiiffszwiebaok .
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li^aité de commerce.
351
No.
Benennung der Qegeiutânde.
Maass-' *. „
atab d .1 ZoU.
Veraol- ^®^K
long. Fl. Er.
12
b) Teigwerk (d. i. Nadeln and gleiohartige
nicht gebackene Erzeugnisse ans Mehl),
Sago, ancfa Sago-Sarrogate
c) Senfjpolver (in Blasen, Flaschen, Krugen),
Senf, zabereiteter;. Aale in Oel eingelegt
(in Fâsaern)
d) Confituren, Zackerwerk, Eacbenwerk;
aile in Fiascben, Bucbsen (bôlzerne
Scbaobteln aosgenommen) und derglei-
chen eingeroachte , eingedâmpfle oder
aach eingesalzene, dann aile ia Zaoker,
Honig, Oel oder sonst eingelegte Friichte,
Gewûrze, Gemûse nnd and ère Consum-
tibilien (Pilze, Trûffehi, Geâugel, See-
thiere n. dgL) ; femer Pasteten , Taf el-
booillons, Gelées (Sulzen), Sancen and
andere abnlicbe Gegenstânde des feineren
Tafelgepasses , Gbocolade, Choooladen-
Sarrogate and -Fabricate, dânn Cacao-
masse and Cacao, gemablen ....
Anmerk. Wenn Esswaaren in Um-
sobliessongen eingehen, die
einem hôberen Zolle anter-
liegen^als dieEsswaareselbst,
so sind dieselben nach dem
Zollsatze fur die Umscblies-
sangen zu verzoUen.
IV. Brenn-, Ban- nnd Werkstoife.
Hobs, Eohlen und Torf:
a) Brennbolz (d. i. ailes nicbt yorgearbeitete
gemeine Holz in unbebaaenen Stammen
nnd Blôcken, Scbeiten and Prôgeln, die
nicbt langer ala 42 Wiener Zoll sind),
anchHolzborke, Bnscb, Fascbinen, Flecbt-
weiden nnd Reisig
b) Werkbolz, gemeines (eoropâiscbes), rob,
d. L nicht vorgearbeitet , also in unbe-
baaenen Stâmmen, langer als 42 Wiener
Zoll, oder in Baudstôcken, Stangen, Pfahl-
holz u. s. w., und zugerichtet, d. i. Sage-
waaren, Fassholz (Dauben) und ailes
andere roh vorgearbeitete Werkholz, mit
Ânsnahme der Foumiere
c) Werkholz, aossereuropàiBohefl, in Blôoken,
Brettern and Pfosten
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Wr.
Kubik-
fuss.
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362
Zotherem et Autriche.
d) Hobskohlen, Torf, Torlkohlen, Bnnn-
and Steînkohlen
13 Drechsleiv and Schnitzstoffe : Bemstein (Bem-
steinmasse) , Gagat (schwarser Bemstein),
Hômer, Homscheiben, Hornspitzen, Enoohen,
Elauen, Fusse und Hufe, Sohildpatt, Meer-
sobaum, Wallfischbarten (Fisohbein, robes),
Stohlrobr, ungespalten, ungebeizt, Stocke
nnd Rôhre, edlere (d. i. aile mit Âusnahme
des Scbilf- and Stublrobrs), Kokos- and Co-
qaillasnûsse and Eokosnosssobalen, Areka-
and Steinnûsse;
Elfenbein and andere Tbierzâhne, Perl-
mutter und andere Mascbelscbalen, rob oder
blos gescbnitten, in Platten and Blôcken .
14 Mineralien:
a) Steine, robe, d. i. bebanen und anbe-
bauen, anob in Platten, docb niobt ge-
scbliffen und nicbt polirt (z. B. Brucn-,
Kalk-, Scbieier- und Mauersteine, Mûbl-
steine [obne und mit eisemen Reifen
oder MetallbiUsen] , Scbleif- und Wetz-
steine aller Art, Probirsteine , Fener-
steine [Flintensteine] , Tuffstein, robe
Granit- nnd Marmorblôoke a. àgL), Litbo-
grapbirsteine (sogenannte Eellbeimer
Platten), auob mit Zeicbnongen oder
Scbrift, Daob-a.Mauerziegeln,Scblaoken,
Sand (auob farbiger Streusand, mit Âus-
nabme der Scbmalte), Ealk und Gyps,
gebrannt und ungebrannt. Mortel, Amiant
nnd Âsbest.
£Irze, z. B. Blei-, Eisen-, Enpfer-, Zink-
und Zinnerze, Gold- und Silberstufen,
Eobalt- nnd Nickelerze.
Puzzuolan- und Santorinerde (auob
Cernent und Trass), Mergel, Lebm, ge-
meiner Ziegel- and Tôpfertbon, Trippel-
Talk- und Walkererde, Bolus (auob Siegel
erde), Malteser Erde (weisser Bolus)
Blutstein, Braunstein, Farberde, gelbe
grune, rotbe, Grapbit (Wasserblei, Reiss
blei), Eolkotbar, Ocker, Bimsstein und
Scbmirgel, Fluss- und Scbwerspatb, Sa-
tinober, Umbra, weissePfeifen und andere
Erden zor Erzeugung von Steingat oder
Porzellan, aile £ese Gegenstânde aucb
IZtr,
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j»
frei
Traité de commerce.
353
No.
Benenirangf der Gegenstfinàe.
Maass-
stab d.
Veraol-
Inng.
ZoU-
betrftg
Fl. Kr.
16
16
gemahlen nnd geeohlenunt, Ereide, weisse
und sohwarzei roh, nngescbnitten and
geschlemmi, Garten- nnd Moorerde
Anmerk. Steinmetzarbeiten, gemeine,
z. B. Thûr- and Fenstentôcke,
Sâalen und Sâalenbestand-
theile, Rinnen, Rôbren, Trôge
a. dergl., angeschliffen, mit
Aosnahine jener ans Âlabaater
and Marmor, werden den
behaaenen Steinen beigezaklt
b) Scbiefertafeln (aacb in Holzrabmen der
Nr. 37 a. and o.), Schiefergriffel (niobt
bernait oder angestiichen oder mit anderen
Materialien in Yerbindang), Schiefer-
papier und Tafeln daraaa, obne Yerbin-
dang mit anderen Materialien, Kreide
and Rotbstein, gesohnitten, Bimsstein,
geformt, Bimrâtein-, Glas-, Sand- ^d
Schmirgelpapier, Bimsstein- and Schmir-
geltach
y» Arxenei-, Parf&merie-, Farb-, Gerb-,
nnd cbemiscbe Hfilfsstoife.
Oele, àtheriscbe:
a) Bemstein-, Hirscbhom-, Kaatsohak-, Lor-
beer-, Bosmarin- and Wachholderol
b) Oele, âtherische, d. i. aile mit Âasnahme
der vorstehend anter a. and der anter
Nr. 17 genannten âtherisohen Oele, dann
pajrfamirte Essige, Fette and Oele . .
Anmerk. Wenn die anter a. and b.
genannten Essige, Fette und
ele in BehMtniasen mit
Ëtiqaetten, Gebraachsanwei-
sangen a. dergl. vorkommen,
darch welohe aie sich als
Parfameriewaaren darstellen,
80 Bind aie als Parfamerie-
waaren za behandeln.
Farbworzeln, gemeine, gemahlen and ange-
mahlen, als: echte and falsche Alkanna,
Carcumâ, Krapp, dann Waid, Wau, Saflor,
Flrbeginster, Kermeskômer.
Oerberitzenholz and -Wuraeln, Gelbhoiz (Fa-
stik), weisse Seeblumenwoizeln, Qoeroitron,
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n
354
ZoUcerem et Autriche.
No.
PI. IKr.
Gerberlohe and Gerberrinde (d. i. von Birken,
Eichen , Pichten , Tannen , Rosskastanien,
Ulmen, Weiden, £rlen), Samach, Eicheln
and Éiofaelhâlsen (Yallonea), Enoppern
(Eckerdoppem), aacli Knoppernmehl, Gall-
âpfel
Harz, Theer- and Miheralôle, aach Pflanzen-
safte:
a) Harz, gemeines (als : weisses, gelbes and
Bchwarzes vonNadelhôlzern), Theer (aach
Steinkchlentheer and Daggert), Colo-
phonium, Âsphalt and andere Erdharze,
Bergpech, Bergtheer, Limonien- (Gi-
tronen-) Safl
b) Terpentin and Terpentinôl (aach Pech-
und Theerôl)
c) Steinkohlentheerôl (aaoh Benzin) . • .
18 Ghemisohe Hâlfsstoffe:
a) Schwefel (in Stûcken and Stangen, anch
• gemahlen, and Schwefelbliithe), Sàlpeter,
roh, Ofenbrach, zinkischer (Tatia alexan-
drina), Pottasche (aach aile andere an-
aasgelaugte Holzasche and anreines
kohlensaures Eali), Weinstein, roh, raf-
finirt and crystallisirt, aach Weinhefe.
getrocknet, citronensaarer and weinstein-
saarer Ealk, Eisenvitriol, EisenroBtwaaser
(Eisenbeize), EisenmoorandEisenaafran,
Arsenik and arsenige Sâure, Ârsenik-
Bchwefel (Operment, Realgar), Mineral-
w&SBer, natnrliche and ki&nstliche, ein-
schliesslich der Flaschen and £râge,
Spiessglanz and Spiessglanzkônig, Zaffer,
Schmalte, Streaglas
b) Schwefels&ure , Salzsaure, Salpetersaare
(Scheidewasser), Kônigswasser . . . .
c) Soda (d. i. einfach kohlensaares Natron),
Digestivsalz (salzsaares Eali), Seifen-
sieder-Unterlaage, Eali andNatron, ein-
oder zweifach scbwefelaaares . . . .
d) Alaan, Bleiglâtte (Silber-undGoldglâtte),
Salpeier, raffinirt, d. i. crystallisirt oder
in Tafeln, Admonter- (gemischter Eisen-
and Eupfer-}, Eapfer- and Zinkvitriol,
WasBerglas.
Ammoniakaalze (d. i. Salmiak, kohlen-
Baares nnd aohwefelsaarea Ammoniak),
IZtr.
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26
40
Traité de commerce.
355
No.
19
Benenniing der Gegenst&ncle.
Hinohhoni- und Salmiakgeist , Yerbio-
dongen von Holzessig mit Eisen, Blei
oder Kalk (holzessigaaures Ëisen a. s. w.).
Bfineralkermee, Laknras
e) Blei- nnd Zinkweiss (Zinkozyd), Blei-
Eucker, Chlorkalk, blau- and chromsaores
Kali, cbromsaures Bleioxyd, Grànspan,
Massicot, Mennig, doppeltkohlensaares
Natron (Soda bioarbonata), Orseille und
Persio , Eichenhok-. Gallftpfel- nnd
Knoppem-Extrakti Scnûttgelb und Wein-
steins&nre
f) Aetznatron, Oxalsanre, oxalsaores Kali .
VI. Metalle, rota nnd als Halbfabricate.
Eiaen:
a) Eisen, robes, anob altes, gebrocbenes
Eisen, Eisenablalle (Eisenfeile, Hammer-
soblag)
b) 1. Eisen, gefrischtee(d.i. gesobmiedetes
nnd gewalztes), in Stâben, nicbt façon-
nirtm, anch Lnppeneisen;
2. Eisenbahnschienen, rob vorgesobmie-
dete Mascbinen- and .Wagenbeetand-
tbeile (Aohsen a. dergl.), sofem der-
gleioben Bestandtheile einsehi 50 Pfd.
nnd darûber wiegen, dann echmiede-
eiserne Rôhren;
8. Stahl (d. i. Rob- nnd Cernent-, Guss-
nnd raffinirter Stabl), nioht façonnirt
Anmerk. Rober Stabl in Blôcken oder
GnssstAoken
o) Eisen nnd Stabl in Stâben, façonnirt
(d. i. in einer fôr den Gebraacb vor-
gericbteten Form), Eck- nnd Winkel-
eisen, Radkranzeisen (Tyres), Pflngsobar-
eisen, Anker, Anker- nnd Sobiffsketten
d) Eisenbleob, scbwarzes, aucb dressirtes,
Stahlbledi, robes, Eisen- nnd Stabl-
Slatten, robe (anpolirte), Eisen- nnd
tahldrabt, nnpolirt
e) Eisenbleob nnd Eisenplatten, polirt, ge-
fimisst, verkapfert, vensinnt(Wei8sbleoh),
verzinkt oder mit Blei ûberzogen, Stabl-
blech nnd Stablplatten , polirt, Eisen-
drabt, polirt, verkapfert, verainkt, ver-
Maass-
stab d.
Verzol-
Inng.
iZtr.
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Zoll-
betrag
PI. |Kr,
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25
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356
Zolherem et Autriche.
No.
Benenniing der Gegeoii&xide.
zinnt oder mit Blei ûberzogen, Stalil-
draht, polirt« auch Stahlsaiten . . .
f) EisengoBs, grober, wie Eeasel, Oefeoi
Plattèa, R&der, Rôhren, Roste a« agi, .
30 Metalle, unedle (nioht in anderen Abtheilungen
enthijtene) :
a) Blei, rohee (in Blôoken, Mnlden etc.,
anob ait, gebrochen nnd in AbfôUen,
Hartbiei , SohriftgiesBeimetall) , dann
Bleiasohe
b) Blei, gegosBenes (als: Kessel, Rôhren,
Platten, Kugeln, Schrote a. dgl.)» anob
gerolltes nnd gezogenes Blei (Bleidraht),
BachdrQckerlettem, Stereotypplatten
o) Eapfer, Messing, Nickel (anch Nickel-
Bchwamm), Packfong, Tomback, Zinn,
Zink nnd andere nicht besondeni be-
nannte nnedle Metalle und Metallge-
miscbe, mit Aasnahme von Blei nnd
Eisen, roh (in Blôcken, Rosetten, Schei-
ben, Spleissen, Stangen und Elnmpen,
anch ait, gebrochen nnd in Abiallen),
Eapfer- nnd Zinnasche, Eobalt- und
Nickelspeise, Quecksilber
d) Zink in Stangen, Platten nnd Blechen .
e) Zink in Drahten und Rôhren, dann Zink*
guss, roher, d. i. nicht weiter bearbeitet,
auch in Yerbindnng mit Holzarbeiten
der Nr. 87 a. nnd b. und Stangen oder
Platten von Eisen
f) Zinn, gezogen, gestreckt (d. i. in Stangen,
Platten, Blechen, Drâhten), dann Rôhren,
nnd Zinnguss, roher, d. i. nicht weiter
bearbeitet, auch in Yerbindung mit Holz-
arbeiten der Nr. 87 a. nnd b. und Stangen
oder Platten von Eisen
g) Kupfer, Messing, Nickel, Packfong, Tom-
back und andere nicht besonders be-
nannte unedle Metalle nnd Metallge-
mische, gezogen, gestreckt (d. i. in
Stangen, Tafeln, Platten, Blechen, Drah-
ten [mit Ausnahme der Messingsaiten]),
und in groben Gussstucken (d. i. in
Glocken und Rôhren, das Stûck im Ge-
wichte von mehr als 10 Pfd., nnd in
anderen Gegenstânden , das Stuok im
Gewichte von mehr als 26 Pfd.) . . .
Maass
stab d.
Verzol-
lung
1 Ztr.
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V
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V
ZoU-
betrag
PI. |Kr.
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60
Traité de commerce.
357
Mo
Benennang der Gegfenst&nde.
Maass-
8tab d.
Verzol-
lang.
ZoU-
betng
Pi. Kr.
21
22
28
24
25
26
VIL Webe- nnd Wirkstoife nnd Game.
Flachs» auch Flaohsbaamwolle (d. i. chemisch
praparirter Flachs), Hanf, Jute und andere
yegetabilische Spinnstoffe, roh, gerôstet, ge-
broohen oder gehechelt , aach* in Âbiillen
(Werg, Heede), dann WaldwoÛe and-Seegras
ScbafwoUe, roh und gekâmmt, geiârbt, ge-
bleieht, gemahlen and in Âb&llen . . .
Seide :
a) 1. Seide, abgebaspelt (anfiliri, Grezze)
oder gesponnen (fîlirt),
2. Floretseide (Seidenabfalle), gesponnen,
beide (Zififer 1 und 2) ungefarbt nnd
ohne Yerbindung mit anderen Spinn-
materialien
b) 1. Seide, weiss gemacbt oder gefârbt,
oder in Yerbindung mit anderen
Spinnmaterialien, nnd
2. Floretseide, gefarbt oder in Yerbin-
dnng mit anderen Spinnmaterialien
Baamwollgame (ongemischt oder gemischt mit
Leinen oder WoUe):
a) Bob, d.i. nioht gebleiobt, nicbt gefarbt
nnd nicbt drei- oder mebrdrâbtig ge>
zwimt
b) Gebleicbt oder gefârbt (jedocb nioht drei-
oder mebrdrâbtig gezwimt), dann un-
gewebte Doebte, ohne oder mit Wacbs-
ûberzag
c) Gezwimt, d. i. drei- oder mebrdrâbtig
gezwimt
Leinengame, d. i. Game ans Flachs, Hanf,
Werg oder anderen Tegetabilisoben Spinn-
Btoffen, mit Âusnahme der Banmwolle:
a) Handgespinnsty roh, d.i. weder gebleicbt,
nooh gefârbt oder gezwimt ....
b) Maschinengespinnst, roh, d. i. weder
gebleicbt, noch geftrbt oder gezwimt .
c) Gebleicbt (auch blos abgekocbt), ge-
âschert (gebûkt) oder g^u'bt (jedocb
nicbt gezwimt)
d) Gezwimt
Wollengame (d. i. Game ans Wolle oder
anderen Thierhaaren) :
a) 1. Streichgam,
2* Kammgam, hartea (Weftgara),
1 Ztr.
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358
ZoUoerem et Autricke.
No.
Beneimimg der Qegenrtânde.
Maaas-
stab d.
Venol-
ZoU-
betng
l«ng- FI. Kr.
beide (Ziffer 1 und 2) roh, d. i weder
gefarbt, nooh drei- oder mehrdrâhtig
ffezwinil
b) Kammgarii, weiches, roh, d. i. weder
gefarbt, nooh drei- oder mehrdrâhtig
gezwimt
c) Wolleng»m, gdiarbt oder drei- oder
mehrdi&htig gezwimt
Vm. Webe- und Wirkwftaren, Klei-
doDgen und PntBwaaren.
27 Baomwollwaaren, d.i.Webe- und Wirkwaaren
ao9 BaumwoUe oder ans BanmwoUe and
Leinen, aach in Verbindnng mit Metall-
f&den oder gesponnenem Qlase, jedoch ohne
Beimischong von Seide» WoUe oder anderen
Thierhaaren :
a) Doohie, gewebte, Qitter (Marly), Gorten,
Netze, d« L Fisch-, Pferde-, Vogel- nnd
àhnlicÂie grobe Netse, aach gestreifte
Futtemetro
b) 1. Olatte (nioht gemosterte), rohe (d. i.
ans rohem Qam verfertigte) diohie
Webewaaren, aach croisirt, gekôpert,
geraaht oder appreiirt, gebleichti
geiârbt;
2. gemn8tarteyrohe,dichteWebewaareo.
Aile dièse anter 1 and 2 genannten
Webewaaren mit Aoanahme der roth
gefarbten (Boagewaaren) and der
anter a begriffenen Waaren . • .
c) 1. GemoBterte diohte Webewaaren» ge-
bleioht, gel&rbt;
2. aile melvfturbigen and aile roth ge-
farbten glatten, dichten Webewaaren ;
8. aile Skmmete and eammetartigen Ge-
webe (mit aafgeschnittenem oder
nioht adgeschnittenem Flor);
4. Band-, Knopfmacher^ » Poeamentier-
nnd Strumpfwaaren , dann Môbel-
netse and bobinetartige Yorhang-
stoffe;
6. aile bedraokten Waaren.
Aile dièse unter Ziffer 1, 2, S, 4 and 5
genannten Waaren, insoweit aie nioht
nnter d* nnd e. begriffen sind . . .
IZtr.
>»
M
V
«9
76
4
6
15
20
n
40
'traité de commerce.
359
No.
Benennong der Oagenstânde.
Zoll-
betrag
~F].1Ir.
d) AUe ondichte Webewaaren, mit Ansnahine
der anter e. genannten
e) Tulle (EngliBcber Façon, Bobbinets, Pe-
tineta, mit Aosiiahme der unter c. Ziffer 4
genannten Yorhangstoffe) , Spitzen, ge-
stiokte Webewaaren and aile Waaren in
Yerbindong mit Metallfaden oder ge-
Bponnenem Qlase
▼om 1. Janoar 1870 an
28 Leinenwaaren, d. i. Webe-, Wirk- nnd Seiler-
waaren ans FlaohB, Hanf, Werg, Manillabanf
(Âloëfasem), Keuseel&nder Fiachs, Hast, See-
nnd ChineeiBchem Grase, Jute, WaldwoUe
und anderen vegetabiliacben Fasern, mit Âus-
nahme der BaumwoUe, ferner ans Âsbest,
anch in Yerbindong mit Metallfaden oder
gesponnenem Glase, jedoch obne Beimisohang
TonSeide, WoUe nnd anderen Thierhaaren :
a) Seilerwaaren, als: ungebleichte oderge-
bleiohte Seile, Taue, Stricke, Gnrten,
Tragbânder, Scblâuche, robe Bindfôden
(Spagat) nnd Netze, aile dieee Waaren
anch getbeert, geleimt oder gefimiast;
dann Eimer (Feoerlôecbeimer) ans ge-
flocbtenem oder gedrebtem Hanf ; ferner
grane Packleinwand
A nm e r k. 1 . Unter graner Packleinwand
wirdeinglattes, grobea, un-
gebleicbtes, aacb einfach
gekôpertes Gewebe obne
MuBter verstanden, welcbes
niobt nber 30 Kettenfàden
anf einen Wiener Cnrrent-
zoll enth<.
„ 2. Niobt onter a. nnd b. ge-
nannte oder ans anderen
Webe- nnd Wirkmaterialien
verfertigte Seilerwaaren
werden als Poeamentier-
waaren bebandelt.
b) 1* Leinwand, mit Ansnabme der nnter
d. nnd e. genannten, nnd ZwiUioh
nnd Drillicb, aile dièse Gegenst&nde
rob, nngebleicht nnd nngemoBtert,
dannFeaerlÔBcbeimer ans nngebleioh-
tem Segeitnob, Bindfaden (Spagat)
nnd Netze (Fiaob-, Pferde-, Yogel-
1 Ztr.
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100 —
SO-
TS
360
Zolherem et Autrkhe.
No.
Benennong der Qegenstànde.
and âhnliohe grobe Neize), gebleioht,
gefarbt;
3. Decken (Fubs- und Wagendeoken,
Laufteppiche), auch gefiirbt, ge-
mastert
A n m e r k. Die an ter 1 nnd 2 begriffenen
Waaren ans Jate • . . .
c) Allé dichten Leinenwaaren , mit Ans-
nahme der nnter anderen Nnmmem ge-
nannten
Anmerk. Leinwand. bis za ôOEetten-
fâden aaf den Wiener Car-
rentzoll
d) Leinwand, yon der mehr als 100 Eetten-
iaden auf den Wiener Currentzoll gehen,
dann Posamentier-, Enopfmacher-, Band-
and Strampfwaaren .
e) Battiste* dann Gaze, Linon nnd andere
nndichte Webewaaren, mit Aasnahme der
nnter f. genannten
f) Spitzen, Eanten, gestickte Webewaaren
nnd Waaren in Verbindang mit Metall-
faden oder gesponnenem Glase . • .
29 Wollenwaaren, d. i. aile Webe- nnd Wirk-
waaren aùa Wolle oder anderen Thierhaaren,
anch in Verbindung mit MetaUiaden oder
ffesponnenem Qlaae, und anderen nicht sei-
denen Webe- and Wirkmaterialien :
a) Kotzen, Halinatuch, Matroeentach (Si-
gona), Loden, Oeltâcher, Preestacher
(Filtrirtûcher), Siebboden und Qeflechte
au8 Pferdehaaren, ohne Verbindung mit
anderen Materialien, Hutabsohnitte, Tucb-
enden, Fussteppiche ans Hunds-, Eâlber-
und Rindsbaaren, getheerte Filze, Gitter
and geknûpfte Netze, beide ungeiarbt,
gefilzte Sohlen zum Ëinlegen in Stiefel
nnd Schahe, dann Gorten
b) Gewalkte, nieht bedruckte und nicht
zammetartige Webewaaren, nicht be-
drackte Filzwaaren und FoBsteppiche,
mit Auznahme der nnter a. genannten .
c) Aile sammetartige, aile angewalktedichte
and aile bedruckte Wollenwaaren (mit
Aasnahme der nnter d. nnd e. genannten),
dann Posamentier-, Knopfmacher- nnd
Strampfwaaren
Maass
stab d.
Verzol-
lung.
1 Ztr.
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ZoU-
betrag
F]. Kr.
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Traité de commerce.
361
d) Aile ondiohte Webewaaren (mit Ans-
nahme der unter e* genaonten), daon
Shawls and Shawltuoher
e) Spitzen (aoch Spitsentucher), gestiokte
Webewaaren nnd aile Waaren in Ver-
bindong mit Metallfaden oder ge-
sponnenem Glaae
30 Seidenwaaren, d. L Webe- und Wirkwaaren
ans Seide allein oder in Yerbindong mit
anderen Webe- und Wirkmaterialien :
a) 1. Halbseidenwaaren, d. L Webewaaren,
bei denen die Kette oder der Ein-
trag einzeln oder zosammen se^
nommen, dann Stmmpfwaaren , bei
denen der Wirkfaden zam grôaseren
Tbeile ans Seide oder Fbretseide
besteht;
2* Shawls aoB Seide nnd WoUe, Sammete,
Yelpel, Plûflohe, Barrègea, Mousselins,
Qaze nnd andere an£chte Gewebe;
8. Band-, Posamentier- und Knopf-
maoherwaaren, insofem die nnter 1,
2 und 8 genannten Waaren nicht
unter d. begriffen sind
b) !• Waaren aus Seide oder Flotetseide
allein ;
2. Blonden, Spitzen (Spitzentûoher), bo-
wie aile gestickten Webewaaren, dann
8. Waaren in Yerbindung mit Metall-
f&den oder gesponnenem Glase . •
vom 1. Janoar 1872 an .
Anmerk. Webewaaren, in welchen
Seide nur zur HersteUnng
eines MuBters oder als Yer-
ziemng vorkommt, werden
nicht unter die Ganz* oder
Halbseidffliwaaren gerechnet.
SI Waobfltnch, WachBmouBselin, Waohstafil nnd
Gewebe in Yerbindung mit Gummifiiden
oder mitKautschuk oder Guttaperoha ûber-
zogen u. B. w. :
a) 1. WachBtucb, grobes, d. i. Wachfipack-
leinwand, unbedruckte, undAaphalt-
leinwand ;
2. Scblâuche auB Hanf, mit Kautschuk
oder Guttapercha auBgegOBaen oder
nberzogen, Maachinen-Treibriemen
Nouv. Reeuml gén. Tome XIX, A
IZtr.
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a
3Ô2
Zolherem et AtUridèe.
/
nnd Wagendecken ans grober Lein-
wand, mit KanUohuk oder Gutta-
percha ûberzogen oder getr&nkt
b) WachfltQch, feines, d. u ailes andere,
aach Malertueh und Ledertuch . . •
c) WaehBiDoiuselin and WacbBtafft . . •
d) 1. Gewebe aas Gammifaden in Yer-
bindnng mit anderen Spixmmateria-
lien ;
2. Gewebe mit ELaotschtik oder Gotta-
percha flberzogen oder getrânkt oder
darok ZwÎBohenlagen ans jenea Harsen
▼erbandcQ
Anmerk. Die noter 2 genannten Ge-
webe su Krempelbelegen nnd
zam Mascbioenbetrieb . .
82 Eleidangen imd Potzwaaren, d. i. Bekleidanga-
und Patzgegenat&nde ans Webe- und Wirk*
waaren allein oder in Verbindang mit anderen
Stoffen :
a) Ane Banmwoll-, Leinen- oder Wollen-
waaren der Nammem 27 b., 28 c nnd
29 b. oder ans Geweben der Nammer
81 d. verfertigte , %uch in Verbindong
mit geringer belegten Webe- and Wirk*
waaren
Anmerk. Kleidungen nnd Pntswaaren,
die lediglich ans Stoffen be-
atehen, welche mit weniger
aie 20 FI. belegt sind, aind
wie der hôchst^legte dieser
Stoffe EU yerzoUen.
b) Ans Baumwoll-, Leinen- oder Wollen-
waaren der Nammem 27 c, 28 d. «ind
29 0. verfertigte, aach in Verbindang
mit geringer belegten Webe- und Wirk-
waaren, dann Filshûte
c) Au8 Banmwoll-, Leinen- oder Wollen-
waaren der Nummem 27 d.,- 28 e. und f.,
29 d. nnd e. oder ans Halbseidenwaaren
(Nommer 30 a.) yerfertigte, aach in Ver-
bindang mit geringer belegten Webe-
and Wirkwaaren ...•,...
d) Ans den anter 27 e. begriffenen Baom-
wollwaaren oder ans Seidenwaaren
der Nammer 30 b. verfertigte , aach in
Verbindang mit geringer belegten |
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Traité de commerce.
863
No.
Benennang der Gegenttftnde.
33
34
Webe- ond Wirkwaaren, dann kunstliohe
Bluiden
▼om 1. Janoar 1872 an .
JX. WaaFen ans Borsten, Bast, BinÉén,
Kokosmuafasern, Gras, Seliilf, Spaa,
Stnhlrohr nnd Stroh, sowie Papier, Leder,
Papier-, Leder-, Gammi- nnd Kttrsehner-
waaren.
Bârstenbinder- nnd Siebmacherwaaren:
a) Waaren ans Bonten und anderen ani-
malischen nnd vegetabilischen Stoffen,
mit Aoinahme jener ans Haaren nnd der
nuter 84 a. genannten Bûnten und Besen ;
AbBtanber ans nngefarbten Fedem; aile
dièse Gegenstânde auch in Verbindnng
mit Holz nnd Ëison, jedoch weder ge-
beizt, laokirt, gefimiast, gefarbt, noch
polirt ; ferner dergleioben fertige hôlzenie
Siebe mit Bôden von Holzgeflecht oder
Eisendraht, ancb Holzsiebbôden . • •
b) 1, Haarpinsel, Abstanber ans geiarbten
Federn, Frottir- und Pferdebûnten
in Yerbindang mit Webestoffen;
2. andere aU die unter a* genannten,
auch in Yerbindang mit anderen
Matenalien, insofem aie dadnrcb nioht
nnter die kurzen Waaren fallen . .
yom 1. Januar 1869 an .
Bast-, Binsen-, EokosnnssfaBer-, Gras-, Schilf-,
Span*. Stuhlrohr- nnd Strohwaaren:
a) Fnssdecken nnd Matten (Wagendeoken
n. dergU yon Bast, Binsen, Kokosnnss-
fiuem, Gras, anoh Seegras, Sohilf ond
Stroh, nngefarbt, ancb fiûrsten und Besen
ans Binsen, Gras, Schilf, Heidekrant-
wnrseln oder Reisstroh, auch in Ver-
bindung mit Holz ohne Laok nnd PoUtur,
dann Stuhlrohr, roh, gespalten . • .
b) Hnte ans Holzspan ohne Gamitur, Stroh-
bander (bandartige Strohgeflechte aller
Art) ohne Yerbindnng mit anderen Ma-
terialien
o) Fttssdecken und Matten (Wagendeoken
n. dergU) von Bast, Binsen, Kokosnnss-
fasem, Gras, ancb Seegras, Schilf nnd
Stroh, gefârbt
Aa2
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364
ZoUi^erem et Autriche,
d) Stuhlrohr, gespaltenes, gebeizt oder
gefarbt 1
e) Gefleohte, nicht anter anderen Nummem
genannte, ohne Yerbindung mit anderen
Materialien
f) Geflechte mit seidenen oder anderen
Gespinnsten oder mit Rossbaaren doroli-
EOgen oder darcbwirkt(Sparterie), ancb
in Verbindong mit anderen Materialien
g) 1. Hûte and Eappen ans Stroh, Rohr,
Bast, Binsen, Fiacbbein and Palm-
blâttem, ohne Gamitar
3. Hûte and Kappen ans den yorge*
nannten Stoffen oder aoa Holzspan,
mit Garnitar
86 Papier and Papierwaaren:
a) Schrenz-, graaes Lôsch- and raafaes Pack-
papier (aoch gef&rbt, lackirt, mit Graphit,
Àsphalt, Theer âbersogen), dann Pappen-
deckel (aach Steinpappe), PressBp&ne and
Theerpappe (Asphaltfilz), Patentholz oder
Faaermasae
b) 1. Papier, angeleimtea ordinaires (grobes
graues. halbweisses and geftrbtes)
and ailes angeleimte Druckpapier;
2. Formerarbeit ans Steinpappe, Aspbalt
oder âfanlichen Stoffen, aach in Yer-
bindong mit Holz and Eisen, weder
angestriohen noch lackirt ....
c) Papier, geleimtes bantes (mit Ausnahme
des anter d. genannten), lithographirtes,
bedracktes oder liniirtes, zu Devisen,
Etiketten, Frachtbriefen , Rechnangen,
▼orgerichtetes, Galqair-, Gicht-, aach Oel-
und Waohs-, Gattapercha-, Kreidepapier,
dann Malerpappe and ailes nicht anter
b. genannte angeleimte Papier . . .
d) Gold- and Silberpapier and Papier mit
Gold- oder Silbermostern (eoht oder
anecht, aach bronzirt), gepresstes oder
darcbgeschlagenes Papier, ingleichen
Streifen yon diesen Papiergattangen
e) Waaren ans Papier and Pappe (mit Âas-
nahme der Spielkarten), aas Papiermasse,
Patentholz oder HolzfassermasBe, Former-
arbeiten ans Steinpappe, Asphalt oder
ahnUchen Stoffen, soweit sie nicht anter
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Traité de commerce.
365
No.
Benennang der Gtogenstânde.
b. begriffen sind, Waaren aas den yor-
genaimten Stoffen in Verbindung mit
anderen Materialien, insofem «ie dadaroh
nicht mitor die knnen Waaren fallen;
dann Papier mit aafgeklebter Leinwand
(andi mit BaamwoUenleinwand) and
darans verfertigie Briefoonyerte . . .
vom 1. Jannar 1869 an .
f) Fapiertapeten in Rollen
vom 1. Janoar 1870 an .
86 Leder, Leder-, Gammi- und KorBcbnerwaaren :
a) Schaf- nnd Ziegenfelle, halbgar oder
bereits gegerbt, aber noch nicfat gefio'bt
oder weiter zugerichtet
b) Leder, gemeines, d. i. nidit anter d.
genanntefl, aucb derlei Stiefelschâfte
c) Sânstliohés Eratzenleder ans narbloaem
Abfallleder ond ans einer sur Befesti^inng
deflselben dienenden Schicht von Lemen-
oder Baumwollgeweben
d) Leder, feines, d. i. Handschubleder, ancb
Kordoan, Maroldn, Saffian, gefarbtes (mit
Ansnahme des bloe gescbwanten nnd
und der Juchten), laclnrtes, vergoldetes,
verailbertes, femer gef&rbtes Pergament
e) Waaren aaa lobgarem, lobrothem oder
blofl geschw&rztem Leder oder aiuB nn-
lackiitem, nngef&rbtem, unbedmcktem
Kantsobak oder Oattiqp»ercha, Schuh-
maoher-, Sattler^ und Tâeohnerwaaren
aus bebaarten Fellen, grobem nnbe-
druokten Wach8tach| graoer Packlein-
wand, Segeltuoh, rohem Zwillich oder
Drillioh, aile dièse Waaren aucb in Ver-
bindang mit anderen Materialien, soweit
sie dadarcb nicht unterdie kunen Waaren
fallen; Schuhe von Fila oder Tuebecken
in Verbindnng mit Leder, Ledertuck
oder Kaotschnk; Gummiftden, ûber^
sponnena
f) Waaren aus Eorduan, Saffian, Marokin,
Br&sseler nnd Dftnischem Leder, von
sâmisob* und weiasgarem Leder, yon ge-
fiLrbtem oder laokirtem Leder nnd Per*
gament, von laokirtem, gefarbtem oder
bedmcktem Kautsehuk oderGuttaperoba,
femer Sobohmacher-, Sattler- nnd Tâsoh-
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ZoUoerem et Autriche.
nerwuren von Ledertach, Waohstoch
(mitApapahme des grobenanbedrackten),
▼on Wachsmousselin oder Waohstafft,
aile dièse Wuran auoh in Verbindong
mit anderen Materialien, soweii sie da-
darch nicht nnter die kanen Waaron
fallen ; Schohe, ganz oder theilweise ans
Leder, Ledertach oder Kaataohak, sût
AaBnahme der unter e. begriffénen . .
g) Handsohuhe (aach blos zageschnitten
oder in Yerbindnng mit Webe- nnd
Wirkwaaren)
h) Pelzwerky d. i. aile anf der einen Seite
halb oder ganz bearbeitete, anf der an-
deren Seite aber behaarte, nioht weiter
▼erarbeitete Felle nnd H&ute ....
i) Kdrschnerwaaren , rohe (d. L aile Ar-
beiten ans Pelzwerk , ohne Verbindong
mit anderen Bestandtheilen, z. B. nn-
gefutterteDecken,Pelzfatter, Pelzbee&tze
nnd Talapen; weira gemachte nnd ge-
farbte, nicht geiutterte Angora- nnd
Schafflelle), dannfertige, nioht uberzogeoe
Schalpelze und derlei Mâtzen . • • .
k) Korzchnerwaaren, flartige, d. i. aile nicht
besonden benannte, z. B. fibendgene
Pelze, Mnffe, Mûtzen, Handaohnhe, ge-)
fatterte Decken, Pelzintter ond Bes&tze
Anmerk. Kieider, die nicht ganz mit
Pelz ûberzogen oder gefuttert
sind, werdennichtalsKârBch*
nerwaaren, londem aie Klei-
dungen behandelt
X. Bein- und Hols-, Glas-, Steln* nnd
ThottWMuren.
Bein- und Holzwaaren, d. i. aile Arbeiten ans
Bein, Holz oder anderen animalÎBohen nnd
^ vegetabilischen Schnitzstoffen mit Ausnahme
von Korallen nnd Sohildpatt:
a) Grobe, rohe, ungeiârbte Bôttcher*,
Drechsler- nnd Tischlerwaaren ans Holz,
aach blos gehobelte Holzwaaren nnd
Wagnerarbeiten. dann grobe Maiohinen
(audi Drehbânke, Mangen, Mnhlen,
Prezsen, Spinnrâder nnd Webeetoble),
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Traité de ctnmneree.
867
grobe Korbflechterwaaren (z. B. Pack-,
Trag-, Wagen- and Wascbkôrbe, Fiscb-
reussen n. dergl.)i Besen aus Reiaig,
Acker-, Qarten- und Kûcbengeraihe.
BeiBpielsweise gehôren hierher: Kisten,
Trôge, Molden, Handschlitten , Sohab-
karren, ausgearbeitete Achsen und Deicb-
Beln, Felgen, Naben, Speichen, Rader,
Stûhle, B&nke, Tiache, Bienenstocke und
-Kôrbe, Holzschuhe, Radschuhe, Stiefel-
kneohte , Siiefelhôlzer , Schnbmacher-
leisten, Eeifen und Zargen, Rinnen und
Bôhren, Stocke (auch Peitschenstôcke
und Weichseb^hre), Schachteln, Barren,
Jochci Kumpfe, Leiter- und Wiesbâume,
Leitem, Eocblôffel, SchDeidebreter,Teller,
Keulen, Scblàgel, Recben, Ruder, Schan-
feln, Nagel, Stifte, Hûbnersteigen, Kleider-
ond Haubensiôcke, Hntformen, geruDdete
Hôlzer au Stielen, Deckel, Reaonanz-
bôden,ungetunkteZcLndhôlzchen, Fidibns,
Zahnstocber, roh yorgearbeitete Hefte
und Klaviatur-, sowie Tabakspfeifen-
Hôlzer, Spielzeug, grobes, blos gebobeltea
oder geachnitztea ; aile dièse Waaren
nicbt gefarbt,,gebeizt, gefimiasi, lackirt
oder polirt, noch in Yerbindung mit
anderen Stoffen
b) Foumiere und Parquetten, nneingelegte,
Kork-Platten , -Scheiben, -Stôpseln und
-Sohlen
c) Hôl^rnes Hajosgerâthe (Môbel), einge-
legte Parquetten, sowie «Jle unter *a* und
b. begriffene Waaren aus Holz in Yer-
bindung mitBast-, Binsen-, Schilf-, Stnhl-
robr-, Strob- und Korbgeflechten, Eisen
(mit Ausnahme dee polirten Stables),
Messing, Glas oder gemeinem Leder,
auch (mit oder obne dièse Yerbindungen)
gefarbt, gebeizt^ gefiniisst, Uokirt oder
polirt, femer Fischbein, gerissenes . .
d) FeineDrechsler- und Scbnitzwaaren, bol-
zeme H&ngenhrenund Ubrkâsten, Boule-
arbeiten, Holzbronze, editvergoldete oder
▼ersilbertd Holzwaaren, Foumiere, einse-
legte oder auf einer Seite mit Papier oder
Webewaaren belegt oder gepresst;
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368
Zolherem et Autriche.
feine Eorbfleohterwaaren ;
Blei- und FarbsUfte, in Rohr oder Holz
gefasst;
Spielzeagf, mit Ananahme des onter a.
genannten ;
Beinarbeiteotiiiobt besonden benannte ;
aile nicht nnipr a., b. und c. begriffenen
Waaren ans Hok, dann jene au8 anderen
▼egetabilischen SchnitzstofifeD, z. B. ans
Areka-, Kokos- and Steinnûssen;
Aile yorgenannten Oegenst&nde anch
inYerbindang mit anderen Materialieni
soweit sie dadoroh nicht unter die knrzen
Waaren fallen
▼om 1. Janoar 1869 an •
e) Gepolsterte Môbel (mit oder ohne
UeberzQg)
38 Glas- und Glaswaaren:
a) Grûnes, schwarzes ond gelbes Hohlglas
(Glasgeachirr) in seiner natûrliohenFarbe,
weder gepresst, geschliffen, noch ab-
gsrieben
piegelglas, robes ungesdiliffenes, Glas»
masse, sowieGlasrôhren, GlasstAngelohea
und GlaspUttohen, ohne Unterschied der
Farbe (wie solohe zor Perlenbereitnng,
Konstglasblfiserei und KnopfTabrication
g9braacht werden), aach Email- nnd
lasormasse • . . •
o) WeÎBses Hohlglas, ongemostert, nnoe-
schliffen, nnabgerieben, ongeprerat oder
nnr mit ^bgeschliffenen oder eingerie-
benen Stôpseln, Bôden oder B&ndem,
femer Fenster- ond Tafelglas in seiner
natûrlioben Farbe (grûn, halb- ond gans-
weÎBs); Glasbeh&nge zu Eronlenohtem,
Glasknôpfe , Glaskorallen , Glasperlen,
Glasschmelz, Glastropfen, auch gefftrbt
d) Gepresstes, geschliffenes , abgeriebenes,
geschnittenes , gemnstertes, massives,
weisses Glas
e) Glas, fiwbiges, bemaltes, yergoldetes,
mit Pasten (Kameen) eîngelegtesi Glas-
flOsse, onechteSteineohneFassong, dann
Spiegelglas, geschliffenes,anbele£^oder
belegtes, und Spiegelglas, ungeschMenes,
belegtes
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TraUé de commerce.
869
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f) Spiegel, eingerahmte, and aile Olas- nnd
£mailwaaren in Yerbindanj^ mit anderen
Materialien, intofem sie dadnrch nicht
onter die kurzen Waaren lallen . . •
vom 1. Janaar 1869 an
Steinwaaren, d. i. Bildhauer-, Former-, Mo-
dellenr-, Steinmetz- und Sobmackarbeiten
ans Steinen nnd nicht gebrannten Erden,
Cementen oder Steingemengen, mit Ansnahme
jener ans Bemstein nnd Gagat:
a) Statoen ans Steinen (mit Ausnahme jener
ansEdel- nnd Halbedelsteinen), in Stûcken
Bchwerer als 10 Pfund, ohne Verbindnng
mit anderen Stoffen, als mit nngebeiztem,
nngefarbtem, anpolirtem nnd nnlaokirtem
Holze oder Stangen nndPlatten aasnn-
edlen Metallen, die weder versilbert noch
▼ergoldet sind, dann Scbnsser (Klicker)
ans Marmor n. dergl
b) Ândere Arbeiten ans Steinen (mit Aus-
nahme jener ans Ëdel- und Halbedel-
steinen), in Stûcken schwerer als lOPfd»,
ohne Verbindnng mit anderen Stoffen,
als mit nngebeiztem, nngetârbtem, nn-
polinem nnd nnlackirtem Holze oder
Stangen und Platten ans nnedlen Me-
tallen, die weder versilbert noch ver-
goldet sind; Waaren ans Serpentinstein,
Abgûsse in Gyps oder Schwefel von
Mûnzen, gesohnittenen Steinen u. dergl.
c) Steine, echte (d.i. Edel- nnd Halbedel-
steine) und Eorallen (echte und nnechte),
bearbeitet (d. i. gescbliffen, geschnitten
oder in andererWeise bearbeitet), dann
echte Perlen, aile dièse Waaren nn-
gefasst
d) Steinwaaren, aile andere, Meerschanm-
waaren, sowie aucb Steinwaaren (mit
Ausnahme der gefassten Edel* nnd Halb-
edelsteine), in Yerbindung mit anderen
Materialien, insofem sie dadurch nicht
unter die knrzen Waaren fallen . • .
vom 1. Januar 1869 an '.
Tbonwaaren, d. i. Porzellan, Steingut und
andere Arbeiten ans gebrannten Erden:
a) Gewôhnliches , aus gemeiner Thonerde
yetfoiigtes Tôpfergeschirr, mit oder
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ZoUoerein et Autrkke.
41
ohne Glasor, anch dergleichen Ofen-
kacheln, Bchwarses oder GraphUgeschirr,
Fliesen und âhnliohe Waaren ans Thon
za baulichen Zweoken, Schmelztiegel,
irdene Pfeifen, ein&rbig, unbemalt, Thon-
rôhren
b) 1. Steingut, ein- oder mehrfarbiges, be-
maltes, bedrucktes, jedoch weder mit
▼ergoldeten noch versilberten Rand-
streifen versehenes; dann die onter
a. begriffenen Thonwaaren in Yer-
bindang mit nicht gefarbtem, ge*
beiztem, gefirnisstem, polirtem Holse
oder Eisen, wie aach die unter a.
gehôrigen Erûge mit Deckeln and
Beschlftgen von Zinn;
2. Porzellan, weiBses, aaoh mit farbigen,
weder vergoldeten nooh versilberten
Randstreifen verseben
c) Steingut, vergoldetes, versilbertes . .
d) Porzellan, farbigez, bemaltes» bedrucktes,
vergoldetez oder versilbories ; dann Thon-
waaren aller Art, in Verbindnng mit
anderen Materîalien, insofem dièse Ver-
bindungen nicht onter b. begriffen sind
nnd nicht onter die kurzen Waaren fallen
vom 1. Janoar 1869 an .
XI. Metallwaareiit Wagen, Instrumente,
MaBchinen nnd Knrzwaaren.
Eisenwaaren, d. i. aile Waaren ans Eisen ond
Stahl, soweit sie nicht onter den Nommem
19 b., c, d. ond e. ond 45 aofgefôhrt er-
scheinen oder onter die korzen Waaren
fallen.
'a) Gemeinste:
1. Eiseogoss, grober, soweit er nicht
unter Nr. 19 f. begriffen ist
2« Andere grobe Eisenwaaren, als: Am-
bose, Bratspiesse, Brecheisen, Drei-
iosse, Eggen, Fallen und Fangeisen,
Féberhunde und Feaerzangen, Dong-,
Heu- und Ofengabeln, Harken, Hauen
(auch Krampen), Haspeln und Winden,
Hecheln , Hemmsohuhe , Hofeisen,
Elammem (anch Maaersohliessen),
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Trailé de commerce.
371
Eellen,Ke68eln, Ketien(mitÂii8Dahme
der Anker- and SchifiTsketien), nicht
emaillirtes Eoohgeschirr , Nagel*
Bchmiedearbeiten (mit Auiinahme der
DrahUtifte), Oefen, FfannoD, Pflâge,
Plâtteisen, grobeRinge, Roste, Scfaaa-
feln, Schlâgel, Schmià-undSchloeBer-
werkzeage (mit Aasnahme der Schnei-
dewerkzeuge) , Schranbenboizen and
-Muttem, Schûrhaken, Stôssel, grobe
Waagebalken, Wagenfedern, Wagen-,
Thôr- und Tmhenbeschlâge, Warf-
gitter and grobe Drahtgenechte bis
za 10 Drâhten auf den Wiener Car-
rentzoll ; dann Sensen, Sichc^, Fatter-
klingen (StiobmesBer).
Aile diese (^ffer 1 and 2) genannten
Waaren, raub odernur zam geringeren
Theileabgescbliffen oderangestrichen,
aach in Verbindung mit Holz . .
b) Schrauben und Drahtstifte
c) Gemeine:
1. Aile Eisen- and Stahlwaaren» aach
▼oUstândig abgeschliffen, yerkapfert,
yendnnt, gefinÛBSt, j^och weder
polirt, lacku^, nooh emaîllirt, aofem
aie nicht onter a., b., d. and e. g^
nannt aind;
2. Aezte (Hacken), Sâgen, StemmeiBon,
Hobel, Tuchmacher-, Banm-, Schaf-
ond grobe Schneiderscheeren, grobe
Messer sam Handwerksgebraaohe,
Bohrer, Mullerbillen,Feilen,RaBpeln;
8. DrahtBeile, Kratzbûrsten, Siebbôden,
Tharmabrai and emaillirtes Eoch-
geschirr.
Aile dièse (Ziffer 1. 2 und 8) anf-
geluhrten Waaren, aach in Yerbindnng
mit Holz
d) Feine:
1. Herren- and Fraaenschmack, Nippes-
and Toilettegegenst&nde , mit Aas-
nafame der unwht vergoldeten oder
vernlberten.
2. Drahtgeflechte and Drahtwaaren, mit
AasnaAme der onter a.« b* and c.
genannteni Fiaohangeln, Schnbntifte,
IZtr.
91
2
8
50
«»
372
ZoUeerem et Autriche.
No.
Benennong der (Jogenitânde.
Maass-
8tab d.
Verzol-
lung.
Zoll-
betng
Fl. Kr.
42
Hafteln, Nadeln (mit Âusnahme der
N&hnadeln), Schnallen ans Draht
ii.dgL; ferner Draht mit Papier ûber-
zogen.
8. Maultrommeln, Fingerhûte, Hâlsen
and Stiele za Schreibfedem , Stahl-
perlen, Weberk&mme, Weberz&hne,
dann Kratzen aller Art.
4. Waffen, mit Ausnahme der Schoss-
waffen, und Waffenbestandtheile aller
Art.
6. AUepolirten, lackirten and emaillirten
Gegenutiuide, mit Ansnahme der unter
c and e. genannten.
6. Môbel, gepolBterte (mit oder ohne
Ueberzag), and aile Eisenwaaren, mit
Aasnahme der anter ^ genannten,
in Yerbindang mit anderen Materialien,
inaofem dieee Yerbindongen nicht
anter die karzen Waaren fallen . .
Yom 1. Janaar 1869 an
e) N&hnadeln, Schreibfedem, Uhrfoamitaren
nnd Uhrwerke, Gewehre (Schasswaffen)
aller Art
Metall waaren, d.i. Arbeiten aos nicht besondera
benannten anedlen Metallen and Metall-
gemiaçjien, mit Aosnahme der anter Nummer
20 b., e., f. and g. aafgefôhrteni dann des
▼emirten (anecht yergoldeten oder versil-
berten) Herren- and Fraaenschmackes, der
Nippes- and Toilettegegenstânde nnd aller
echt yemldeten oder versilberten oder mit
Gold o^ Silber belegten Waaren. Ans-
nahmsweise gehôren hierher die plattirten
(versilberten) DriUite, Bleche, Tideln and
Platten ans Knpfer and Messing.
a) Zinnwaaren,grobe,alB: Schûsseln^Teller,
Kessel and andere Gelasse, nicht lackirt
nnd ohne Yerbindang mit anderen Ma-
terialien
b) Metallwaaren , gemeine, d. i. V^alzen,
Kessel, Schasseln, Teller, Tôpfe and
sonstiges Koohgeschirr, mit Aosnahme
der anter a. genannten ; gelochte fileohe
and Platten, dann Messingsaiten . • .
c) Metallwaaren, feine, d. i.
1. Kapfersohmied- V Gelbgiesser- and
1 Ztr.
I»
f9
M
11
7
6
15
60
2
50
Traité de commerce.
373
No.
Beneimimgf der GegeiiBt&nde.
43
44
45
I
Messingblechwaaren (d. i* Blasen,
Bageleisen, Ëimer, Gewiohte, Qe-
winde, Hâhne, Môrser^RiegoliRôhren,
Stôssel, Waagsohalen, nicht polirt,
gefiinisst oder Uckirt, anch in Ver-
bindaDg mit Holz oder Eisen);
2« geriebenes Metall (BronzepaWer), Me-
talltûcher ;
8. Raaschgold and Raasch&ilber, Metall-
folien, nnephte leonische Dr&hte, on-
eohtes Blattgold und Blattflilber;
4. plattirte (yenilberte) Dràhte, Bleche,
Tafehi a. Platten ans Kupfer a. Messing ;
5. aile nicht onter a., b. und d« ge-
nannten, dann aile Metallwaaren in
Yerbindnng mit anderen Materialien,
insofern aie dadarch nicht nnter die
korzen Waaren fallen
vom 1. Jannar 1869 an •
d) Schreibfedern, Uhrfoomitnren und Uhr-
werke
Wagen :
a) Ëisenbahnwagen
b) Andere Wagen mit Leder- oder Polster-
arbeit
Instnimente, ohne Rucksicht anf die Materia-
lien, aas welchen aie gefertigt sind:
a) astronomische, chirurgische , mathema-
tÎBche, optische (mit Âusnahme der ge-
fassten Aujj^englâser und Opemguoker),
physikalische and fur Laboratorien auch
chemiBche
b) musikalische
Maschinen und Maachinenbestandtheile ans
unedlen, nicht vergoldeten oder versilberten
Metallen, allein oder in Verbindung mit
Nebenbestandtheilen ans anderen Materialien ,
insofern dièse Yerbindungen nicht unter die
kurzen Waaren fallen, je nachdem der dem
Gewichte nach ûberwiegende Bestandtheil
besteht:
a) ans Gusseisen
b) aus Schmiedeeisen oder Stahl . . .
o) auB anderen unedlen Metallen . « . .
Anmerk. Unter Maschinen sind auch
Lokomotiven , Tender und
Dampfkessel begriffen.
1 Ztr.
»f
If
7
6
15
50
v.Werth 10 Vo-
IStuck
75
1 Ztr.
frei
jî
3
1
2
4
33
374
ZMwrem et Ambricke.
46
Karze Waaren, cL i. aile Waaren ans Gold,
Silber und anderen edlen Metallen, Edel-
steiDon , echten ond unechten Perlen and
Korallen, BernBtein, Gagat, Schildpatt»
MeDSchenhaaren, boBsiitem Wachse, nnedlen
Metallen, die echt vergoldet, venilbert oder
mit Gold oder Silber belegt sind, mit Ana*
nahme der plattirten Drâhte, Bleche und
Platten ans Kupfer und Messing, Yerbin-
dangen ans diesen Stofien untereinander und
mit anderen Materialien (insoweit aie nicht
zu den Kleidansen und Putzwaaren gehôren)
und ahnliche aléser Nummer auséUiicklich
eingereihte Waaren: •
a) 1. Waaren ganz od«r theilweiBe ans
edlen Metallen, echten und unechten
Perlen, echten und unechten Eorallen,
gefassten Edelsteinen;
2. Taschenuhren, echtes Blattgold und
Blattsilber ;
9. Ëchte Gold- und Silbergespinnste,
sowie Arbeiten aus densolben oder
auB echt vergoldeten oder yersilberten
leonischen Gespinnsten (Tressen-
waarenj;
4. Herren- und Frauenschmuck, Nippes*
und Toilette-Gegenstânde aus unedlen
Metallen, echt vergoldet oder ver-
silbert oder mit Gold oder Silber
belegt ;
5. zubereitete Schmuckfedem, sowie Ar-
beiten aus denselben oder aus Men-
sohenh aaren.
Aile dièse (Ziffer 4 und b) ge-
nannten Waaren auch in Yerbin-
dung mit anderen Materialien.
6. Verbindungen der Seiden-, hôchst
belegten BaumwoU-, Leinen- und
Wollenwaaren mit was immer fiir
Materialien, insofern dièse Verbin-
dungen nicht unter die Kleidungen
und Putzwaaren gehôren . • • /
b) 1. Waaren aus unedlen Metallen (mit
Ausnahme der unter a. Ziffer 4 ent-
haltenen Gegenstânde* dann der Me-
tallperlen und der unter Nr. 42 c.
ausnahmsweise eingereihten Dràhte,
1 Ztr.
76
de commerce.
375
No.
Benennung der Gegenst&oâe.
MaasB-
stab d.
Yersol-
lung.
ZoU-
betrag
Fl. Kr.
Bleche nnd Platten), eofat yergoldet,
▼enilbert oder mit Gold oder Silber
belegt;
2. Waaren aus gefaesten Halbedelsteinen,
Schildpatt, BernsieiD, Gagat.
Aile dièse (Ziffer 1 and 3) an-
gefiihrten Waaren auch in Ver-
bindang mit anderen Stoffen, in-
soweit dièse Verbindongen nioht
unter a. begriffen sind.
8. Unechte Perlen, kûnstliche Z&hne
aller Art, Stickeroien anf anderen
Stoffen, als Webe- und Wirkwaaren
Anmerk. Die anter b. Ziffer 1 aiif-
gefohrten Waaren vom 1 . Ja-
noar 1872 an
o) 1. Feine Galanterie- und Qnincaillerie-
waaren (Herren- nnd Frauenscbmack,
Nippes- and Toilette-Gegenstànde) ans
onedlen Metallen, jedoch fein gear-
beitet and entweder vemirt (nneobt
vergoldet oder versilbert), oder in
Yerbindang mit Alabaster, Elfenbein,
Email , nachgeabmten Ëdelsteinen
(Glasâûssen), Lava, Perlmutter oder
auch mit Scbnitzarbeiten , Pasten,
Eameen, Ornamenten in Metall-
guss u. s. w.;
2. Arbeiten aus unecbten leonischen
Gespinnsten und Drâhten (Tressen-
waaren);
3. Waaren aus bossirtem Wacbse.
Aile dièse (Ziffer 1 und 8) ge-
nannten Waaren auch in Yerbin-
dang mit anderen Stoffen, insoweit
dièse Yerbinduugen nicht unter a.
oder b. begriffen sind*
4. Metallperlen , echt vergoldet, ver-
silbert oder mit Gold oder Silber
belegt ;
5. Wand- andStatzuhren(mitAuBnahme
jener in goldenen oder silbemen Ge-
hâasen und der hôlzemen Hànge-
uhren);
6. Opemgncker und gefasste Augen-
glaser (nicht mit Gestellen ganz oder
theilweise aos edlen Metallen), Darm-
1 Ztr.
»i
50
26 —
376
Zottverem et Antricbe.
47
saiten, aaoh mit Seide fibenpoimeD,
Arbeiten ans Goldschl&gerhaatchen ;
7. Yerbindongen der Webe- and Wirk-
waaren mit anderen Blaterialien, in-
Boweit sie nicht noter a. oder b. oder
unter die Kleidungen und Pntzwaaren
gehôren
d) 1. Unechte leoniaohe Gespinnste ;
2. Arm- und Halsbander ans Bein, Holz,
Leder, Gammi, Glas, Papier, Stroh,
Thon, unedlen (nicht echt oder nn-
eoht vergoldeten, versilbertexi oder
mit Gold oder Silber belegten) Me*
tallen, anf Schnure gefasst;
8. Wagen fiir Kinder mit Polster- nnd
Lederarbeit, insofem deren Gewicht
50 Zollpfande nicht ûberschreitet ;
4. Kinderspieiwaaren in Yerbindnng mit
Webe- und Wirkwaaren, echt ver-
goldeten oder versilberten nnedlen
Metallen, und àhnliohen, twarhôher
ala mit 15 FI. belegten, aber nicht
zn den hochet belegten kurzen Waaren
gehôrigen Gegenstànden . . . .
XII. Chemiache Prodakte, Farbwaaron,
literariBche and Knnatgegetiatilnde*
ChemiBche Produkte und Farbwaaren:
a) Seife:
1. Grune, schwarze und andere Schmier-
seife; gemeine feste Seife . . . .
2. Feine Seife in Tafeln, Kugeln, Buchsen,
Tôpfen
8. Parfûmirte Seife
Anmerk. Wenn die Umbilllungen, in
welchen dieWaare eingeht,
hôher belegt sind, als dièse
letztere, so wird dieser hôhere
Satz erboben.
b) Ziindwaaren, gemeine, als: Schwefel-
faden, Schwefelhôlzchen , Reibhôlzchen,
ReibMibus und Zûndflâschchen , Zûnd-
hôlzchen, Lunten (auch Pech-, Zund-
oder Sprengschnûre) , Feuersckwamm
(knnstlicher) und Zunder (natûrlicher
und k&nstlicher), auch Zunderpapier
iZtr.
25
n
16
»>
25
8
5
>i
frei
'nraUé de commerce.
$71
48
c) Leiii (FÎBoh- [Haoseobltaen] , Horn-,
Leder- nnd Mundleim), Eraftmehl-Pro-
diikte(Hâvpiider,St&rke,K]tt8ter,Pappe),
Tapîoka uiid Arrowroot, Albaxnin and
GeUim (thieriBche Gallerte), Schwârzen
(Ruw* nnd Eohlenschwarz aller Art [mit
Ânsnalime der Knochenkohle], wie auoh
Kohlûnpalver, Buohdrookar- and Frank-
farterechwane), Schohwichse and Wagen-
sohmiere, Pecnfackoln
d) Taaohe, Reisekohlen, Farbstifte, nicht
in Bokr oder Holz gefasst; aile Farben
in Blâ8cben, Eapseln, Muscheln, Paaten
und Kâatcben; Parfômeriewaaren und
Schminken, mit AoBnahme der weiaaen;
Zondhûtohen, gefallte
Ânmerk. Kommen dièse Gegeimt&nde
in UmBchliessongen vor,
welche ihrer Beechaffenheit
nach Ea den korzen Waaren
ffehôren, so anteriiegen rie
dem 2^11e derUmBchliessang.
e) Feaerwerkskôrper, Hefe, kunstliohe (ein*
schlieaslioh der Presahefe), Fabrikate ans
Gallerten» Râacherkerzchen, Siegellack,
Aetzkali und Aetzetein, Chorkalilange
(Eaa de Javelle), Phosphar, Phoephor-
sàore» Chbroform, Schwefel&ther, Qaeck-
rilberpraparate (aach Zinnober); Ghlor-
magnerinm, scbwefelBaore and kohlen*
saore Magneria, Karbolsftore (Kreosot);
Tinten ond Tinteapalver
Literariflohe ond Eanstgegenst&nde:
a) Bâcher, Karten(wiiflenBchaftliohe), Mari-
kalien. Papier, beschriebenes (AHen ond
Manoskripte)
b) Bilder aaf Papier, d. i. Eapfer- and
Stahlsticbe, Steindrûcke, Holzschnitte,
PhotograpUen a. dergl
e) Gemâlde > d. L Gemâde aaf Holz ond
anedlen Metallen, nicht lackirt, aufLeîn-
wand and Stein, dann aach Originàl-
bUder and Zeichnangen aaf Papier (nicht
dorch den Drack <âer Stioh oder aaf
ohemiflchem Wege Tervielfàltigte) ond
Bilddrack-Platten ans anedlen Metallen
oder Holz • •
IZtr.
7B
H
II
II
iiriNfV. MeeuêU gin. Tamê XIX.
Bb
18
frei
firei
ireil*
878
et
Xm. AbfiUe.
49 Âblalle:
a) Eleien, Sprea, OeUracheiii Oelkaohen-
mehl nnd andere Rûckst&nde von ans-
geBottenen oder ansgepreasten Froohteo
nnd Samen ; Lohziegel (Lohknchen, aas-
gelangte Lohe), Blat, flûssiges nnd ein-
getrocknetes , Flechsen nnd Sehnen,
^ûnger, thierisoher (anoh Poadretto),
aosgelaagte Fflanzenasche, Torf-, Stein*
koUen- nnd Braankohlenasche , Kalk-
âscher, Knochenschanm (oder Zncker-
erde), AbfàUe von der Wachflbereitung
(Bienenerde , Bienenkenle , Bienenrob),
Glasgalle, GlaBschaam, Hobel- nnd Sâge-
•pâne, Hefe, natnrliche (d. i. flûssige
Bier- nnd Weinhefe), Blei-, Knpfer- nnd
ZinnkrâtEe, Gold- nnd Silberkrâtze (Monz-
krâtze), Seberbon von Glas- nnd Tbon-
waaren, Kehricfat, Scblamm, Scblâmpe,
Spiilicbt, Treber, Trester, Malzkeime,
Weinbeerenstiele (Eâmme), Charpie (ge-
znpfte Leinwand)
b) Lnmpen (Hadem) nnd andere Abfalle
znrPapierCabrication, d. i. leinene, banm-
wollene, eeidene nnd woUene Lnmpen,
anoh maceririe (Halbzeug, feste oder
flûssige Papiermasse), Papierabschnitzel
(Papierspftne) , Maknlatnr (beschriebene
nnd bedmekte), alte Neùe, altes Tan-
werk nnd àlte Stricke ......
c) Knochen, Klaaen, Fusse, Hdmer, ge-
raspelt, zerkleinert oder gebrannt (Eno-
chenmebl , Enochenkoble [Spodinm]),
Hantabsohnitzel (Leimleder) , Lederab-
Bcbnitsel; alte zerrissene Lederstncke .
1 Ztr.
frei
II
frei-
»
frei-
T^rmUé de commerce.
S79
Anlage B.
Zollsàtee
(Br die Ciafbbr ans Oeslen-eich nach dem ZolIveraÎD.
c) Lompen «lier Art; ungebleiohtes
oder gsbleiohte* H<»eag kib
Lmnpaii oder anderen Materia-
lîen, fBr die pRpierfabricaUon ;
Papîenpiiie; Makuliitor, be-
■ohriebaDe nnd bedniokte; alta
FifohernetEe, alteg Tauwerk nnâ
alte Stricke; Kenpfte Cbarpie .
d} HSiUKeb4ti(6ilbergekrâtE,Gold-
■ohnûedegekrftti , Kapelluohe) ;
Sno^kr&tE , 1 , . ■ . .
B«ainwoll«iigftni nnd B«vm-
woIleawMwen :
ft) BumwoUengani, nngemischt oder
nor gemisobt mit l^inen, 8eide,
Wolle oder uideren Thier-
t40
ZoOow^kk et AuàritkB.
No.
BeneannBg der GegenBUnâe.
a) rohes ....'...
^ gebleiohtes oderf^eiarbiet
2* Drei- andmehrdrâhUges, roh,
gebleksht oder gefarbt ; Dooh-
le^ angewebte
b) Wftaren aos BaamwoUe, allein
Ddar nur in Yerfaindang mit Leinen
odtr Metallfaden:
1. Bohe (aoB robem Gara ver-
fertigte) and gebleichtedicbte
Oewebe, auc^ appretirt, mit
AuEBchluBs der sammetartigen
Gewebe
2l Aile nicht unter Nr. 1 and 4
begriffene dichte Gewebe;
rohe (ans rohem Gam yer-
fertigte) ondichte Gewebe;
Strompfwaaren; Posamentier-
ond Enopfmacherwaaren ;
aach Gespinnste in Yerbin-
dang mit Metallf%den . .
8. Gebleichte andichte Gewebe,
aach appretirt
4. Aile andichte Gewebe, eoweit
aie nicht unter Nommer 2
and 3 begriffen sind ; Spitzen
und allé Stickereien • • .
Blei und Bleiwsareiiy avch mit
SpiMsglans legtrt:
a) 1. Rohes Blei in Blôcken, Mnl-
den, etc., altes Brachblei,
Bleiasche
2. Blei-, Silber- und Goldglatte
Mennige
b) Gewalstes Blei; Bachdracker
ichriften, Stereotypplatten . .
o) Grobe Bleiwaaren, als: Kessel,
Rôhren, Schrot, Draht etc., aach
in Verbindung mit Holz oder
EÎBen, ohne Pofitar nnd Lack
d) Feine, aach laddrte Bleiwaaren;
ingleichen Bleiwaaten in Verbin-
dang mit anderen Matenalien,
•oweit aie dadaroh Bicht ooter
Aie knnsen Wavreo iallen . • .
Maass-
gtab d. n*^ ^^""^
Vem,!- »^''-
Abgabenfl&tie
l«ng.
IZtr.
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A FI. Kr.
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80
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40
16
62
80
frei
261
52i
46
-'l
l^ttHé de commerce.
SSI
4 BOnMnbinder- nnd SlebmMher'
a) Orobe, in Verbindimg mit Holi
oderEiMii, obuePoliturnDdLaok;
aDoh dergleicheo Abstauber bm
nnffeArbteQ Fedem
b) Feme in Terbindang mit anderea
Hatemlien, Boweit ùe dadnrcb
nicht noter dis koraea Waaren
a) Aetharische Oele; AstzkaU und
Aetzstein; Cblorkklilsase [Ean de
JaTelle); Chlorofonn; Karlsbader
Bals; Phoiphor nnd Phospbor-
■iore; Tinte ond Tintenpi^ver;
Taiohe, Farbea- QndTaHbkaateii;
Mundlaok (Oblaten) ; Schwefel<
&ther; SiegeUack; Qaecksilber-
priiparate (anoh Zinnober) . .
b) AetznatroniBlBlweiiBjBleizncker;
chronwaures Bleioiyd; chrom-
laorea Eali; gelbea blaiiHanre*
Eali; Grûnspan, raffinirter; Or-
teiUe nnd Ferais ; ^nkox;d (Zink<
c) Soda, kalrinirte; doppeltkoblen-
taores Natron
d) Albamin-,aneaige3iare;Citroneo-
■aft; citronenaanrernndweiDBtein-
sanrer Ealk; Eichenhola-, Qall-
ipfel- nnd Enoppem -Extrakt ;
Ésenbeizen; Eisenmohr; ï^n-
NffiTMi ; E^aenTitriol (grâner) ;
Knocbenkohle ; KnocbenineM ;'
Lakmna; HineralwasBer , kûnat-
lichea and oatûrliobes, einachliees-
licb der Flascben und Krûge;
Pott- (Waid-) Aache ; Salpeter, rob
nnd gereinigt ; Balpeters&nra ;
Sdinttgelb ; Sobwefel (aucb Schwe-
felblnthe) ; SabwefelaneDÏk ;
Sohnefeliâaro ; schnelelBauros und
nlzBBureaEali; Smalta-,StnoglB«;
883
ZoUvereia et Aubidut,
Breton oder Eagem) ; Leim and
Qelatdiie; G1;oenD(OeUûn);Eet^
met, minenÛBcheri Enpferritriol,
gemÎKihter Eapfer- uod Eiaen-
vitriol; Ziolnitriol; Rnu; Sahoh-
wioliH ;Sehwlne; WageuKibmiere ;
Feoenrerk oiid Peôh&okeln ; AUnn ;
kohlensMires nnd nhwefBlMares
AmmoQuk; Balmiak ; Hinobhom*
und Salmiakçeiat ; WasserRlu
f) Chlormu[uenum , whwei^lBBiire
nnd koUenskare Htgneaift, Bot*
marin* nnd Waclilioldwôl . . .
g) OeunhlaneEreidejBchwefelBanrea
Hfttion (Okabanak) ....
h) LakritEennft^OulBiareimâtnal-
MuiM Eali
i) Salz^ore
k) Soda, robe, natarlioho oder kônat-
lioha; kr^atalliBirto Soda . . .
i Xisen nnd Stahl , Bisen- nnd
SUblwunn:
a) Bobeiaen aller Art, sites BruoheiHD
TVoaU de commerce.
383
SUUpltttan
e) Weinbleoh; zeiftJite nnd g»-
■ogeoe Hlunîeaeeigeme Rôhren .
f) EiMn nnd Stahlwaaren:
1. GaoK grobe tinaswiaren in
Oefen, Platten, GUt«ni eto. .
2. Qrobe, diskoi gewihmiedetem
EiMn oder Eiwnffwa, Btu
E^mh nnd SuU, Euenbleoli,
SUkl- ood Eisendraht, aaoh
in Terbindunc mit fiok m-
fsrtigt, îedooo niobt poltrt
■ind, imd ewbt;
a) AmboK, Bntapieoae,
BreoheiMn, DrkhtgewBbe,
DreiJïne, Eggen, Fallen
nnd Fangeiaen, Duufi-,
H«a- und Ofengabeln,
Harken "
8 8Î
4 23^
tu ZoUeenllt et Aulrldie.
TmiU de
SU
1
386
ZoUcereiê et Aubriehe.
No.
Banennang der Gegenstinde.
Âbfifabenaâtze
nacb dem
aO-Thlr^
FUM.
Bthlr.Sg.
BAOh dem
521,%-GqI-
den-Fnas.
FI. Kr.
8
9
10
Flachs nnd andereyeffelablliBohe
Spinnstoffe, mit Ansnahme der
BamnwoUe , roh, gerôstet, ge-
broohen oder gdiechelt, aoch Ab-
(aile, ingleichen WaldwoUe . . .
Getreide nnd andereEnengniise
des Landbanei:
a) Getreide, aach genudct* und
Hûlsenfiraobte
b) Samereien nnd Beeren:
1. Anis, Eoriander, Fenchel ond
Eûmmel
2. Allé ûbriffen Samereien, ein-
schliesslich derOelBâmereien;
frÎBche Beeren , ingleichen
Wachholderbeeren aUer Art;
ErdnûBse
c) Garten- a.Fattergewâoli8e, insche ;
Blumenzwiebeln ; Meerzwiebeln ;
Eartoffeln ; Riiben ; Worseln,
frisohe ; Schwamme midPilze (ein-
schliessliob der Tr&ffeln); Obst,
friflches; lebende Gewâolue» auch
in Tôpfen oder Kôbeln; Hea;
Strob; Getreide in Garben; Hûlsen-
firâchte im Kraat; Gras; Seegras;
Earden (Weberdiateln); Bàome,
Strftacber, Beben,Sohôe8linge, Sets*
linge, Staaden zum Yerpflanzen;
Ronkastanien ; Maalbeerbl&tter;
Feœrschwamm , roher; Holanm-
der; Heidekrant; Heidekraatwnr-
seln; Kalmns, firiBoher; Flecbten
and Moose; Scbachtelbalm ; Bin-
sen, Sohilfe ond Rohre (Dach- und
Weberrohre), geepalten, geschnit-
ten oder zagespitzt; Bast» roher;
Streolanb n. H&ckerling(HâokBel);
Nadeln nnd Zapfen Ton Nadel-
hôlzem
d) Hopfen
Glas nnd Glaswaareii:
a) Grûnes, echwanes mid gelbes
Hohlglaa (Glasseschirr) in oeiner
natarlichenFarbe, weder gepreest,
fesohliffen nooh abgerieben . .
Veinée HoUglaBi uDgemosterteB, I
firei
frei
frei
frei
IZtr.
frei
1
20
frei
frei
frei
frei
frei
frei
2
— frei
66
IMIi de ammeree.
387
Bonten
b) Ha«re, g«>ponit«ii; Fédéra, aoch
goKrbto, soweit ne nioht toi^
•téhend noter %. begriffen nnd
oder ED den Kleidern oder Pnta-
waareii gebôren
t Hftite ind Pall«:
k) Bohe (griUie, gaaklaoïe, tmokene)
ZoOpereâi et AuMdie.
(EUnob-
b) Felle nr Pelnrerk-
wuren-] BereitDDg . . . . .
Holz nnd «ndere Teg«tKblUich«
nnd animaUaobe SohnltsBtoffe,
■owleWuren daniia, mJt Adb-
DAbffle derWattreaTonSeblld-
■)Brennbo]z, aach Beùig; Holi-
koblen; Holzborke oder Qerber-
lobe ; LobkuobsD ( aoBgelaugte Lobo
ait Breonniiiterial)
b) Ban- nod Nutzhok aller Art, aucb
geet^ oder aaf andere Weiae vor-
gearbeitet; ingleioben ai)âere*ege-
tabiliscbe uud BQimaliBobe Dret^B-
ler- nnd Sobnitzstoffe :
1. Benutem (Bernateinmaate),
Gaf(at (schwaraerBeniBteiii);
Bobel- n. Sâgeap&ne ; Hdraer,
Boratpttzen, Honuoheiben u.
Bonspâne; Enoohen, gaoa
oder in Staoken. Klaaan,
Fâsge and Hnfe; Bchildpatt,
MeeTBohanin, WalIfisclibartAii
(FiscbbeÎD, robw); 8tabb^>hr,
UDgeepalteQ,Qne:ebeiit;8tôok6
Dnd Rôhre, mit Anmahme
des Sobilf- nnd Stoblnifan;
Kokos- nnd CoqnillamâBie
n. KokoanuM-Schaleo ; Areka-
nnd St«iim&aaa
3. Elfeabein nnd ondere Thiei^
Eâbne; Perlmotternndandere
HiuchelK;balfiii,rohoderblM
geecbnitten, in Platten tmd
Blôeken
o) Orob«, robe, angafôrbte Bôttober-,
Dreobiler- nnd Tiaoblenrbeiten
ana BoIe , aucb blos gehobelte
Boliwaaren nnd Wagner- ArbeiteD ;
gr<^, nngefirbte bôlienie Hft-
Mbioen (ancb Drebbiiike, Hangeln,
Uûhlen, Preaseo, Spimir&der and
WebeatÀble), aa«li nnaingel^fte
Tnriti de eommene.
889
Va.
Bûnemumg der Oegtiwtftiido.
U
Parqueiten, rohenngefftrbte ; grobe
Bôttoherwaaren mit eiseni60 Rei-
fen, gebraoohte; BesenvonBeisig;
grobe Korbflechierwaaren . • .
d) HolzinfeBchoitteoenFooniiereni
Eorkpliîien, Eorkacheiben, Kork-
Boblen, Korkatôpsel; Stohlrohr, ge-
beÎEtes, gefarbt69 oder geapaltenes
e) Hôlzerâe Haosgerâthe (Môbel),
ei&gelegte Parquetten nnd andere
Tiachler-, Dreohsler» and Bôttoher-
waaren, sowie Wagner-Arbeiten,
welche gefarbt, eebeizt, lackirt,
polirt oder ancn in einzelnen
Theilen inVerbindang mitEisen,
Mesamg, lohgarem Leder oder
Glas verarbeitet sind; Môbel in
Verbindnng mit Baat-, Binaen-,
Bchilf-, Stohkohr-, Stroh- and
Korbgefleohten; aaoh gerissenaa
Fischbein ••••...•
f) FeineHolzwaarenÇmitansgelegter
oder Scbnitz-Ârbeit), feine Korb-
fleohterwaaren, sowie ûberbaopt
aUe onter c, d. and e. nicht be-
griffenen Waaren ans vegetabi-
Bsohen oder animalischen Sohnitc-
stoffen, mit AosDahme von Schild-
patt, anch in Yerbindong mit
anderen Materialien, soweit sie
dadorch nicht onter die konsen
Waaren fallen; Holzbronze; Blei-
stifte, Bothstiae and %hnliohe .
g) Gepolsterte Môbel (mit oderohne
Ueberzag) aller Art
Instnimeiite , HAschiaên nnd
Wagen:
a) Instramente, ohne Baoksicht aoi
die Materialien, ans welohen sie
gefertigt sind:
1. Masikalische ••«•••
2. Astponomische, ohirorgiacke,
optische (mit Aasnahme der
gefassten Aagenfl^âaer mid
Opemgacker),mathematiaohe, I
chemische (fv IiaboratorieD), |
phyiikalisc^e ....
Maass-
stab d.
Vcrzol
long.
TS
ga
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IZtr.
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SO-Thlr^
FlUB.
BtMr.'Sg
frei
Bftfili dem
den-FaBB.
FI. Kr.
frei
15
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8
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45
8
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80
frei
890
Zolherein et Autriche.
No.
Benennong der Gegensttndei
MffiUfff*
sUb d.
Vertol-
long.
Âbgabensitie
nacli dm
31>-Tlilr.-
FOM.
Blhlr.Sg.
BMk dflii
dea-FoM.
FI. Kr.
b) Maschinen:
1. Lokomoti?6n, Tender tind
Dampfkessel
2. Andere, ondzwar, jenaohdem
der dem Gewiohte naeh âber-
wiegende Bestandtheil be-
steht:
a) ftoB GaneiMn . . • .
P) ans Sohmiedeeiseii oder
Stabl
y) ans anderen imedlen Me-
tiJlen
c) Wagen:
1. Eisenbahnwagen ....
2. andere Wagen mit Leder-
oder PolBterarbeit ....
15 Kantachiik- nnd Gvttapereha-
Waaren:
a) Schahmaoher-, Sattler-y Riemer^
ondTâsohnerwaaren, sowie andere
Waaren ana unlaokirtem , nnge-
(lrbtein,mibedracktemKaat8Ghak,
aile dièse Waaren anch in Ver-
bindnng mit anderen MateriaUen,
■oweit aie dadnrch nioht onter
die konen Waaren fallen; Sohohe
Ton F^ oder Tnohecken in Ver-
bindung mit Kaotachak; fiber-
tponnene Kaatachiikfaden . . .
b) Waaren ans laokirtem, gef&rbtem
oder bedraddem Eantsohuk, anch
in Verbindnng mit anderen Ma-
terialien, soweit aie dadoroh nicht
nnter die korsen Waaren fallen;
Sohohe, ganz oder theilweiae aoa
Eantaohnk, mit Ânanahme der
nnter a. genannten .....
o) Oewebe dler Art mit Eantaohnk
nberzogen oder getrfinkt, aowie
Oewebe ans Kantaehnkfaden in
Verbindong mit anderen Spinn-
materialien
Anmerk. Waaren ans Ontta-
p^xsha warden wie
Waaren aoaKaatsohnk
behandelt.
IZtr.
j»
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II
16
15
25
10
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274
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▼omWerthe 10 Proient
istaok
50
IZtr.
Il
II
15
87
30
12
26
15
15
Ttaité de
391
g) In Blechen ond Dnht, pkttirt .
d) WakreD, and Ewar:
1. Dn^tgewebe
2. Enpferaohmiede- imâ Oelb-
fpener-Waaren, nia: BUsen,
BE^leiaen, Einer, Qewichte,
Gevinde , Haken , H&hne,
Kellen , lAmpen , Lenchter,
Lichtpntien, Mdnert Riegel,
B£hrrâ, 3clilômer,Sahnnbai-
bolienii.-Hiitteni,8ohQnelD,
ThSr-, Feoiter-, Trohen- nnd
WKgeobcaoIiltge , Wuge-
Bohalen nnd Umliohe grobe
Wfttren, ftnoli in Yerbindong
mît Ho^ oder Eiaen, ohne
Potitar nnd Look ....
8, AndereWMran, anchinVw
bindoDg mit Mideren Hmte-
rùlicB, Mmeit de dadmch
ZoOeereim et Aulneke.
Knrae Waaran, Oalneaill»-
liea etc.:
k) Wuran, gsDE oder tbttlweiaa ani
edlen Metallen, «chten Perlen,
Eonllen odsr EdeUteioea gefer-
tjgti TaBohennbren ; eohteaF'
ffold nnd Blatttilber . .
b) Waven, guic oder tlieilwMW sua
SchÔâpktt, ans onedlea, eoht tot-
goldeteu oder Tenilberten oder
mit Gold oder Silber belegteD
Metallen gefertïgft; StnU- nnd
Waiidiibrea,leUtereBiitAiiaiiahina
der hôUeruen Hânffeahren ; un-
eohtM Btatt«old und Blaltailber;
feinf Galanterie- und Qninoaillerie-
Waaren (Herren' und Fraaen-
■chmiick, Toiletten- nnd aoge-
nannte NîppettisohsacheD u. a. w.),
gaoi oder theiLweise aoB Alami-
ninn; iemer dergleichea WaareQ
ans anderen miedlea Hetallen,
jedocb feis gearbeitet nod ent-
weder mehr oder weniger Ter-
goldet oder venilbert oder aaoh
remirt, oder in Yerbindong mit
Alabaater, Klfanbein, Email, lUlb-
edeliteinen nnd uaohgaahmten
Ëdetsteinen.LaTs, P«rlmiiUer oder
anoh mit Schnitesrbeiten, Paaten,
Eameen, Omamenten in Metall-
giiBS Q. dgl.; Brillen mid Opem-
gucker ; F&cher ; feine boaiirte
WaotiBwaaren; Faruokenroaoher-
arbeit; Begen- n. ScHmenaobirme,'
Waobaperlen; ingleioben Waaren
aoa Gaapinnsten von BanmwoUe,
Leinen, Seide, WoUe oder aiuiwen
Thiarhaven, welche mit anima-
bsoben odar vegetabiliscben
Bclmitntoffen, nnadlaii Uetallen,
Glas, Eaatwurok, Gotttçeroha,
Iiedv, Ledertoah (leather «lotfaj.
TVotfé de
Abgabënwt
nich'dim.nieli <
W-Tlili.- a2i>i-<
Fui. dau-F
Bthlr.St. PI.
Benenuung der GegeuaUJide.
itab d.
Veraol-
Ion?.
Palier, Pappe, Strob oder Thon-
vuren T«^usden nnd nicht be-
*onden tuifîrt aiod, i. fi. Enôpfe
■of HolxTormen n. dergl. . . .
Leder nnd Lederwureu:
a) Leder aller Art, mit ÂOBoahme
dea uachaUheDd aater b. genaun-
ten; Pergament; StiefelscbUte .
b] Brûueler nnd Dànischn Hand-
■chuhleder; auch Eorduao, Maro-
quin, SafËan und aliea gefârbte
nnd lackirte Leder
Anmerk. enb. Balbgare, aowia
bereits gggerbte,
noch uiobt g«-
^b te oder weiter
iDgeHchtete Zie-
gen-n.Schaflelle
o) Waaren auB lobgarem, lohrotbem
oder bloB geacbwântem Leder;
Scbahmscher-, Sattler- u-Tâschner-
waaren ans behaarten Felleu,
grobem uubedrucktem Wacbitnch,
gnaer Packleinwand , Segeltncb,
robem Zwillicb crder Drillich, aile
dine Waaren aaob in Verbindung
mit aaderen Materialien , soweit
lie dadoTch niclit anter die koriea
Waaren fallen; Scbube von FiLz
oder Tachecken in Veibindnng
mit Leder oder Lodertuch . .
d) Waaren von Knrdnan, Saffian,
Maroquin, Brûueler a, Dâniaobem
Leder , von aiinisch- uod weiss-
garem Leder, von gefaibtem oder
lackirtem Leder and Pergameot;
Teraer Schubmacher-, Satller- und
Tâacbnervaaren von Ledertaoh,
Wachatuch (mit Auanabma des
grobenunbedmckten), von Wach«-
moDsaelin oder Waobatafft, aUe
dieae Waaren aucb in Verbinduug
mit anderen Haterialien , soweit
aie dadurch nicht nnter die knrzen
Waaren fallen ; Sohobe, gana oder i
J^oM>. RteueU gén. Ton» XIX.
394
ZoflpereMi et Autriche.
theilweiae ans Leder, mit âqs-
nahme der unter o. begriffenen .
e) Handschnhe
20 Leinengam, Leinwand und as-
dere Leinenwaaren , d. i. Gam
nnd Webe- oder Wirkwaaren ans
Flaohs oder anderen vegeta^il ischen
SpinDstofieD, mit ÂaBnahme der
Baamwolle :
a) Robes Gam:
1. Masobinengespimist . . .
2. Ha&dgespinnst
b) Gebleicbtes, deagleicben blos ab-
gekochtes odergebâkte8(geftsober-
tes) Gam, femer gefarbtei Gbiu
c) Zwim, rob, gebleicbt oder geflirbt
d) Seilerwaaren, uDgebleicbte, ancb
dergleicben getbeerte, geleimte
gefirniaete ; gebleiobte Seile, Taoe,
tricke, Gurten, Tragb&nder nnd
Scbl&ocbe; Feaerl6scbeimer ans
geflocbtenem n. gedrebtem Hanfe,
uigebleiobte ; Decken ans losen
Fatem
e) Graue Pftokleinwand ....
An mark. Unter Paokleinwand
wird ein nngebleîob-
tes, grobee, glattes,
aucb einfachgekôper-
tes Gewebe (obne
Mnster) yerstanden,
welchet nicbt ûber
80 F&den in der Kette
anf einen Prea wiscben
ZoU entb<.
f) Robe Leinwand, rober ZwiUieb
nnd Drillich; Seilerwaaren, ge*
bleiobte nnd gef&rbte, eowett sie
niobt nnter d. beofriffen sind
g) Qebleichte, gefftrote, bedmekte
oder in andererÂrt sagericbtete,
anoh ans gebleiobtem (Hm ge-
webte Leinwand ; gebleiobter oder
in anderer Art sogeriobteter Zwil-
licb nnd Driliiob; robes and ge-
bleicbtee , anoh verarbeitetes
Tisoh-, Bett- nnd Handtaoher-
IZtr.
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16
20
15
20
62i
65
62%
10
TVotfé de commerce.
h) B&oder, Bort«n, Fnuuen, Qua,
?Bnebta Ktnten, EnopfmKsber-,
oaunentiei^ and Strampfwaftreii,
OMpiniiBte and Bndare Wwreo in
Verbiudon^ mit HeUUftden . .
i) ZwïmapitEeii
Literarische mid KoBBt-Gegen-
Btftnde;
a) Papier, bMchriebensi (Akten nnd
Mûiiukripte)i Bâcher, Eupfer-
■ticbe, Stiobe knd«rer Art, towie
Holzsobnitte; LJthogTspbien nnd
Pbotographîen ; geo^phische und
Seekarten; MDBikmlien . . . .
b) O«atoclwne UeUDpktton , ge-
•obnittene HoUstâoke, rawie liUio-
graphiaobe Steine mit Zeichuon-
gen, Stiohen oder Scbrift, aile
diesa Qegenïtànde tuni Gebraooh
fôr den Drack auf Papier . .
o) Oemalden.Zeiobnangût; StatueD
TOD Marmot ond andareo St«iii-
arlea
M«hl, Mfthiprodmkte msd uidare
VeK«Iiruigagegeiutiliide ;
a) HQbleDfabrikate ai» Qetreide nnd
HâIeenfrSobteD,iiimliflli: gstohro-
teneoder gefohUta Kôrnor, Qranpe,
Griet,Gratce, Mehl i Baekwerk, ge-
wôhDliohet(Bâokerwaare); Stârke-
ganiini(Deztrii], Leogomme] . .
b) Nndeln and gleiohartige nichtge-
backeue ErïeufnÙMe ans Hehl;
ieroer Sogo nnd Sagoanrrogste .
o) Kraflmehl, StArks, Haarpodar,
Tapioka nnd Arrowroot . . .
d) (jartengewiohie, aobereitete, d.i.
Oemâie ond Krantarten. Ear>
toffeln and Rftban, eacbare Wor-
mId, Sehwftmma ond Pilae («in-
toUieulicb der TrûSelo), ge-
trocknet oder oomprimirt , ge-
dôrrt, awichnîtUn oder aouit
396
ZoUoerem et Autriche.
No.
Benennong der ôegenstftnde.
Maass-' Abgabensâtse
Btab d.tuMb dem Dftch don
Verzol-
lung.
80-Tbir.-i52i/>-O«I-
FnM. 'den-Ftua.
Bthlr.8g.| FI. Kr.
zerkleinert, gesalzen, in Essig ein-
' gelegt, in Fassern; Cichorien,
getrocknet oder gedôrrt;
Obst, namlich: Aepfel, Âpri-
kosen , Bimen , Johannisbeeren,
Einchen , Melonen , Mirabellen,
Mispeln , Pfirsiche , Fflaornen,
Qaitten, Sohlehen, Stachelbeeren,
getrocknet, gedôrrt, zenchnitten
oder auf andere Weise zerkleinert,
ohne Zucker gekochte ObstmosBe,
ingleichen Nûsse, aie Welsohe nnd
Hasel-Nûsse, trockene oder aas-
gOBchalte ;
SenUaat, Senfpnlver oder ge-
mahlener Senf (nicht in Blasen,
Flaschen oder Krogen verpackt)
e) Kastanien (Maronen) . . .
f) Butter, frische, geealzen and ein
geschmolzen
g) Eâfle
h) 1. Fleiach, gesalzenes, ger&acher
te8,aachSpeck; Fleischeztrakt
2. Fische (mit Âusnahme der
Heringe), geaalzen, getrocknet
ger&uohert, in Meerwasser ein
gelegt (marinirt), in Fâssem
Tôpfen u. dgl
i) Confitoren, Zackerwerk, Kuohen
werk aller Art; Oliven; Pasteten
Tafel-BoailloD, Sauoen nnd andere
ahnliche Gegenstande des feineren
Tafelgenusses ; Eakaomasse , ge-
mafalener Kakao, Chokolade and
Chokoladen-Sarrogate; femer
kiinstliohe Hefe
k) Friichte, Gèwârze, GemûBe ond
andere Consamtibilien (Pilze,
Trûffeln,Geflagel,Seethiereo.dgl.),
mit Zucker, Essig, Oeleingemacht,
eingedâmpft oder auch eingesalzen,
in Flaschen, Ertigen, Bûchsen;
zubereitete Fische ; Senfpuker
oder gemahlener Senf nn Blasen,
Flaschen, Erugon; Senf, zaberei»
teter
1) Honig
1 Ztr.
1»
V
frei
1
1
16
10
20
16
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frei
2
2
12
10
8
521
20
55
6ii
15
45
35
Traité de commerce.
m) Bier io FfiMera ond Fliuchon
n) Wein nnd MoBt, anch Cider il
Fiiswrn nud FlaBoben . . .
i 0«I nnd F«tte:
a) Fet(«a Oel in Fiasern mit Aub-
nahmB de> Baamdig, des Palmôle
(Palmbatter), det KokoiDuaBôU
(KokosbnUer) uud der parfilmirteD
Oele
b) Fette:
1, ParafBn
il. Oiucfalitt
c) St«arin,eii]«chliewliobSteftrii)tâure :
d) RQokaUiDd«, feste, voa der Fabri-
kation fetter Oele, sach gemahleo
I Pftpter nnd Pkppwanren:
a) Orauea Lôacb- nnd Packpapier,
Pappdeckel , Preïispâne , kiinst-
liabea Pergamenti Papier aam
Schleifen oder Poliren (aDcbBiniB-
atein- u. SohmirgBltuch) ; Schiefer-
papier I
b) Dogeleintea ordinairei (ftrobea
Kuea, halbweiMesuad geliirbteB)
jiar, allea augeleimte Druck-
papier; Formerarbeit aui Stein-
pBppe , Aephalt oder abaliobeo
StoSen, aaoh in Terbindang mît
HoIe oder Eisen , jedoob weder
engeatrioben noch laokirt . . . 1
c) AUea andere, eoweit es nicbt nnter
d. geiiBiiDtiat,Bach litboffrapbirtet,
bedracktet oder liniirt«a, en Recb-
DQDKen, Etikettea, Fracblbriefen,
Doviaea etc. vorgwiehtetea Papier ;
Halerpappe
d) Qold- nnd Siiberpapier-, Papier
mit Gold- oder Silbennuater ;
dardQgeMshUgenei Papier ; in-
gleicben Strûfen von ditMo Papier-
gattangeDj Papiertapeten; Waaran
aoa Papier, Pappe oder Papp-
maaae (mit Ansnabme der Spiel-
karUo): Formerarbeit aaa Stcin-
pappe, Aaphalt oder Uinlichen
398
ZoUterem et Autiriehe.
No.
Benennang der Qegeutftade.
Sioffen, soweit aie nicht onter b.
begriffen ist
e) Waai-eii ans den vorgenannten
Stoffen in Verbindung mit anderen
Materialien, soweit sie dadurch
nioht onter die kanen Waaren
fallen
26 Parffimerien irnd Sellé:
a) Gkrune, sohwarze and andere
Schmieraeife
b) Gemeine feste Seiié
o) Feine in Tftfelchen, Kugeln,
Bûchsen, Krûgen, Tôpfen . . .
d) Parfûmerien àler Art ....
A n m e r k. Wenn die inneren Um-
schliessnngen, in wel-
ohen die Waare ein-
geht, fur sich hôher
belegt sind, als die
letztere, so wird dieaer
hôhere Satz erhoben.
26 Peljiwerk (Kûrschnerarbeiten):
a) Uebersogene Pelze, Mâtzen , Hand-
Bchnhe, gefatterte Deoken, Pelz-
fdtter nnd -Besàtza n. dgl. . .
b) Fertige, nicht aberzogene Sohaf-
pebse, desgleichen weisagemachte
nnd gefarbte, nicht gefQtterte
Angora- oder SohafféUe, nnge-
fttterte Decken, Pelz-Fatter and
-Bes&tze
27 Seide lud SeidenwMuren:
a) Seide, abgehaspélt (Orezze) oder
gesponnen; Floretseide, gekàmmt,
gesponnen oder gezwimt, aile
dièse Seide nicht gef&rbt; aaoh
Abfalle von gefarbter Seide . .
b) Seide and Floretseide gefiirbt .
o) Waaren ans Seide oder Floret*
seide, anoh in Yerbindong mit
MetaUfftden
d) Waaren aos Seide oder Floret-
seide in Yerbindong mit Baam-
woUe, Leinen oder Wolle . . .
Maasa-I Abgabenaâtze
sUb d.
Verzol-
lung.
nach dam
SO-Thlr.-
Faw.
Blhlr.Sg.
IZtr.
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dan-Fo».
FL Kr.
2
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A
40
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1
1
3
5
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frei
7
70
52
271
27|
SO
50
80
15
80
Traité de commerce.
399
No.
28
Benennang der Oegenttiiide.
29
30
Steine nnd Steinwaaren:
a) Steine, robe oder blos behanene ;
FlintensteiDe , Mfiblsteine, anch
mit eisemen Reifen oder Metall-
hûlsen; Sobleif- and Wetzsteine
aller Art, aach Probirsteine ; grobe
SteinmetzarbeiteDy s. B. Thûr- nnd
Feneterstôcke, Sâulen ond Sâulen-
beetandtbeile , Rinnen, Rôbren
ondTrôgen. dergl., ungesobliffen,
mit Âosnabme der Arbeiten aas
Âlabaater nnd Marmor; Sehotser
(Klicker) ans Marmor o. dergl. .
b) Edelateine aller Art, gescbliSen,
Perlen ond Korallen ohneFaasoog ;
Waaren ans Serpentiiisiein, Oype
ond Sohwefel; Sohiefertafeln in
lackirten oder polirten Hola-
rahmen .•.••••••
o) Waaren aosHalbedelsteinen, anch
in Verbindnng mit anderen Ma-
terialien, soweit ne dadorch nicht
nnter die knrsen Waaren fallen .
d) Waaren ans allen anderen Stainen,
mit Ansnahme der Statnen:
1. Anaser Verbindnng mit an-
deren Materialien oder nnr
in Yerbindong mit H0I2 oder
Eieen, ohne Politnr nnd Lack
2. In Verbindnng mit anderen
Materialien , anch Meer-
•chanmwaaren, aile dièse
Waaren, soweit sie nicht nnter
die knrzen Waaren fallen .
Steinkohlen, BravBkohlen, Torf,
TorIkoUen
Strok-, Kohr- nnd BaatwaaMn:
a) Borsten nnd Besen ans Binsen,
Gras, Schilf, Heidekrantwnrzeln
oder Reisstroh , anch in Verbin-
dnnff mit Holz ohne Politnr nnd
Laok, ordinaire Matten nnd Fnss-
deoken von Bast, Stroh, Grast
Seegras, Binsen ond 8<^fy un-
gef&bt
b) Vorgenannte Malteo nnd Fnss-
decnn geftrbt
Maass-
stab d
Verzol-
Inng.
Abflfabensâtse
nMh dem
80-Tlilr.-
FnsB.
athlr.Sg.
nach d«m
den-Fui.
FI. Kr.
IZtr.
firei
16
irei
11
f»
8
n
14
52|
frei
1 Ztr.
n
17i
frei-
17|
45
400
Zolherem et
No.
Benennang der Gegenstande.
Maass-
stab d.
Vereol-
lung.
Abgabens&ize
ao-Thlr.-
Fan.
Bthlr.Sg
nMck àtn
den-Fuu.
n. Kr.
o) Hûte aoB HokBpan ohne Oarnitor;
Strohbânder aller Art ....
d) biroh-undBastgeflechte, mitAuB-
nahme der Strohbânder; Decken
▼00 ongespaltenem Stroh . . .
e) Hâte aus Stroh, Rohr, Hast, Binsen,
FUchbein und Palmblattem, ohne
Gamitor
f) Hûte ana den vorgenannten Ma-
terialien oder ans Holzspan, mit
Gamitur
81 Theer; Pech; Harze aller Art; Ab-
phalt (Bergtheer); Theerôle, roh
ond gereinig^, aach Benzin and
Karbolsaare (Kreoaot) ; Harzôl;
Terpentin ; Terpentinôl ....
32 Thiere und thierische Prodnkte:
a) Geflûgel aller Art ; Wildpret,
kleines (Hasen und Kaninchen);
aUes lebende Wild ; Fische, frische,
und Flusskrebse; Biber, Frôsche,
Ottem, Schnecken
b) Eier aller Art und Milch . . .
c) Bienenstôcke mit lebenden Bienen
d) Blasen und Dârme, thierisohe;
Darmseile und Darmeaiten; Luft-
balloDS aus Blasen oder Darmen;
Goldschlâgerhàntohen ; Wachs,
waisses und gelbes
83 ThoBwaaren:
a) Maner- und Dachsiegel, Flieeen
und àhnfiche Waaren aus Thon
zn banlichen Zweoken; Thon-
rohren; Sohmelztiegel ; gemeine
Ofenkacheln; irdene Pifeifen; ge-
meines Tôpfergeschirr ....
b) Andere Thonwaarsn, mit Ans-
nahme von Porzellan:
1. Ëinfarbige oder weisao . .
2. Bemalte, bedruckte, vergol*
dete oder versilberte . . .
c) Porzellan, weisses, auch mit far-
bigen, weder vergoldeten noch
versilberten Randstreifen . . .
d) Porzellan, farbiges, bemaltes oder
vergoldetes , ingleiehen Thon-
waaren aller Art in Yerbindung
1 Ztr.
»»
1 Stock
irei
20
10
2
-U
frei
frei
frei
fret
1 Ztr.
1 Ztr.
frei
»»
i>
2
frei
frei
frei
15
20
20
frei
2
8
524
&6
80
65
Traiti de commerce.
401
Maass-
stab d.
Verzol-
1
Abgabensâtze
No. Benennong der Gegenat&nde.
aach dem
80-TUr-
Fuw.
nach dem
621/i-Gnl.
dea-Fon.
1
lung.
Bthlr.Sg.
FI.
Kr.
mit anderen Materialien, soweit
sie dadarcb nichtnnter die kurzen
Waaren fallea
iZtr.
4
—
7
—
34
Vieh:
a) Pferde und Follen
~
frei
—
frei
-^
b) Rindvieh:
1. Ochsen and Zachtatiere . .
IStûck
1
10
2
20
2. Kiihe
««
1
—
1
45
8. Jangyieh
11
—
15
—
524
4. Kâlber
frei
—
frei
o) Schweine:
1. Qem&stete and magere . .
IStfick
—
20
1
10
2. Spanferkel
ji
—
3
—
î?i
d) Hammel
tt
frei
5
frei
e) Anderes Sobafvieh ond Ziegen .
Ânmerk. zu b. bise. Scblacht-
vieb in getôdtetem Zustande,
i selbst noch mit der Haut and
den Eingeweiden Teroebén, ist
wie FleiBch zu behande)n«
*
35
Wachstiich , WaeksmiiMeliii,
WachstaffI:
. a) Orobea nnbedraoktes WaohBtaoh
(Packtach)
IZtr.
—
20
1
10
b) Ailes andere
>i
2
_
3
80
36
WoUe, sowie Waaren daraos:
a) Wolle, rohe, gek&mmte, geflkrbte,
gemahlene, aoch in Abfallen . .
—
frei
_^
frei
— .
b) Oam, anoh mit Leinen oder Seide
gemischt:
1. Ëinfaches, angefarbt oder
gefârbt ; donblirtes ungefarbt
IZtr.
—
15
6ii
2. Donblirtes geiarbt; drei-oder
mehrfach gezwimtes, unge-
farbt oder gefarbt ....
M
4
.»
7
c) Waaren ans WoUe allein oder in
VerbindangmitBaomwolle, Leinen
oder Metalli&den:
1. Stickereien, Spitzen undTiUle
n
80 —
52
30
2. Bedrnckte Waaren aller Art
i*
25 —
48
45
8. Unbedrnckte angewalkte
1
Waaren; Posamentier- ond
Knopfmacher -Waaren , auoh
1
1
1
Gespinnste inYerbindung mit
1
Metalliaden
1)
20 -
35|-
4 Unbedraokte gewalkte Tuoh*,
1
402
Zolherem et AmtrùAe.
Benennang der Oegenitinde.
Maass-
stab d.
Verzol-
Abgabenaâtse
No.
Bfteli d«m
80-TUr.-
Fvn.
Wkck dam
den-Foai.
long.
Btiilr.Sg.
FI. Kr.
Zeag- and Fils-Wftaren ;
Strumpfwauen» Fussteppiohe
IZtr.
10
—
17
30
5. Tuchleitten
_
frei
*mm
frei
— .
A n m e r k, Unter Wolle and WoU-
waaren sind iiberall in
dieser Anlage auch
Ziegen-, Hasen-, Ka-
ninchen- und Biber-
haare und Waaren
dajraua begriffen.
37
Zink nnd Zinkwaareii :
a) Rohes Zink; altes Braohaink • .
frei
..
frei
««
b) Zinkbleche
iZtr.
—
16
—
62i
c) Grobe Zinkwaaren, anoh in Yer-
0
bindang mit Holz oder Eisen,
ohne Politar und Lack; Draht .
tt
1
—
1
45
d) Feine, auch laokirte Zinkwaaran ;
9 W
ingleichen Zinkwaaren in Ver-
bindang mit anderen Materialien,
soweit aie dadnrch nicht antsr
die karzen Waaren fifidlen . . .
n
4
—
7
—
88
Zinn nnd Zinnwaaren, aach mit
Spieasglans legirt:
a) Zinn inBlôcken, Stangen u. a. w.;
altea Brachzinn
...
frei
—
frei
«^
b) Zian, gewalztes
iZtr.
—
15
•^
62i
c) Grobe Zinnwaaren, als: Draht,
^
•
Rohren, Sohosseln, Teller, Kessel
nnd andere Gefasse, anch in Yer-
bindaog mit Hoix oder Eiaen,
ohne Politar and Lack . . .
tf
1
—
1
45
d) Feine, aach laokirte Zinnwaaren,
ingleiohen Zionwaaren in Yer-
bindang mit anderen MateriaUen,
toweit sie dadaroh nioht onter
1
t
die kurzen Waaren fallen . . .
»i
4
—
7
»
—
o. Bismarekm
DMrUek.
o. PhUipêborn»
Weber,
9. Thanmel.
Wimpffén.
PfUfi.
de commerce. 40S
Anlage C.
Zollcartel.
§ 1. Jeder der vertragendeiL TheUe verpfliohtet'sich, sur
y erhin^erang , Entdeokang und Beatrafnng von Uebertretnngen
(§§ 18 and 14) der Zollgesetse des anderen Staates naoh Maaas-
gabe der folgenden Bestimmungen mitzawirken.
§ 2. Jeder der vertragenden Theile wird seinen Angestellten,
welche sur Yerhindemng oder zor Anzeige von Uebertretongen
teiner eigenen ZoUgesetze angewiesen sind, die Verpfliohtang
aoflegen, sobald ihnen bekannt wird, dass eine Uebertretuni;
derartiger Qesetze des andem Theils untemommen werden soll
oder stattgetanden bat, dieselbe im ersteren Falle dnrcb aile
ibnen geseizlich zostehenden Mittel tbnnlicbst zn verbindem and
in beiden Fâllen der inl&ndisohen ZoU- oder Stener-Bebôrde (im
Zollverein: Haupt-ZoUâmter oder Hanpt-Steaeramter, in Oesier-
reich : Haapt-2«ollâmter oder Finanzwacb-Commissâre) scbleonigst
ansnceigen.
§ S. Die 2k>11- oder Stenerbebôrden des einen Tbeils soUen
ober die sa ibrer Kenntniss gelangenden Ueberiretungen von
Zollgesetsen des andem Tbeils den im § 2 bezeicbneten Zoll-
oder Stenerbebôrden des letzteren sofort Mittbeilnng macben
and denselben dabei ûber die einscblagenden Tbatsacben, soweit
sie dièse zn ermitteln vermôgen, jede sacbdienlicbe Aosknnil
ertbeilen.
§ 4. Die Erbebnngsamter der vertragenden Tbeile soUen
den daza von dem andem Staate ermâcbtigten oberen ZoU- oder
Steaerbeamten desselben die Einsicbt der È^gister oder Register-
Abtbeilongen , welcbe den Waarenverkebr ans und nacb dem
letztaren nnd an der Grenze desselben nacbweisen, nebst Beiegen
aaf Begebren jederzeit an der Amtssielle gestatten.
§ 6. Die ZoU- and Steaerbeamten an der Orenze zwiscben
beiden vertragenden Tbeilen sollen angewiesen werden, sioh znr
Yerbiitang nnd Entdeokang des Scbleicbbandels nacb beiden
Seiten bin bereitwilligst zn anterstûtzen and nicbt allein za jenem
Zweck ihre Wabrnebmongen sicb gegenseitig binnen der kiirzesten
Frist mitzatbeilen, sondem aacb ein freondnacbbarlicbes Ver-
nebmen za anterbalten nnd zur Verstândigang ûber zweokmftssiges
Znsammenwirken von Zeit zn Zeit and bei besonderen Yeran-*
lassungen sicb mit einander za beratben.
Bei jeder der einander gegenûberliegenden Anfsicbtsstationen
soll ein Begister gefïïbrt werden, in welcbes die erw&hnten Mit-
tbeilongen einzntragen sind.
§ 6. Den Zoll- nnd Steaerbeamten der vertragenden Tbeile
soU geatattet sein, bei Yerfolgang eines Sobleiobbândlers oder
der Oegenstânde oder Sparen einer Uebertretang der ZoUgesetze
ihrea Staatee sicb in das Qebiet des andem Staates za dem
Zweeke za begeben, am bei den dortigen Ortsvorstânden oder
Bébôrden die znr Ermittelang des Tbatbestandes nnd des Tbftters
and die znr Sicbemng des Beweises eHbrderlichen Maassregeln,
das Sammeln aller Beweismittel bezûglicb der vollbrachten oder
venoobten Zollomgehong, sowie den Umst&nden naoh die einst-
404 ZoUverem et Autriche.
weilige Beaohlagnahme der Waaren and die Festhaltung der
Th&ter zu beantrageiu
Ântrâgen dieser Art sollen die Ortsvorstânde und Behôrden
jedes der vertragenden Theile in derselben Weise geuûgen, wie
ihnen dies bei vermutheten oder entdeckten UebertretuDgen der
Zollgesetze des eigenen ^Uates zuateht and obliegft. Aacli
kônnen die Zoll- und Steuerbeamten des einen Theils duroh
Keqaisition ihrer vorgesetzten Behôrde von Seiten der enstândigen
Behôrde des andem Theils aufgefordert werden, entweder vor
letzterer selbst oder vor der competenten Behôrde ihres eigenen
Landes die aaf die Zollamgehung bezûglichen Umstànde ans-
zusagen.
§ 7. Keiner der vertragenden Theile wîrd in seinem Gebiete
Vereinignngen zam Zwecke des Schleichhandels nach dem Qebiete
des andem Theils dulden, oder Yertrâgen zur Sicherung gegen
die môglichen Nachtheile schleichhândlerischer Untemehmnngen
Gûltigkeit zngestehen.
§ 8. Jeder der vertragenden Theile ist verpflichtet, zn ver-
hindem, dass Vorrâthe von Waaren, welche als zum Schleich-
handel nach dem Gebiete des andem Theils bestimmt anzaseben
sind, in der Nâhe der Grenze des letzteren angehâoft oder ohne
gencigende Sicherung gegen den zu besorgenden Missbranch
niedergelegt werden.
Innerhalb des Grenzbezirks sollen Niederlagen fremder nu-
verzollier Waaren nur an solchen Orten, wo sich ein Zollamt
befindet, gestattet und in diesem Falle nnter Yerschlnss nnd
Contrôle der Zollbehôrde gestellt werden. Sollte in einzelnen
Fallen der amtliche Yerschluss nicht anwendbar sein, so sollen
statt desselben anderweite môglichst sichemde Controle-Maass-
regeln angeordnet werden. Vorrâthe von fremden verzollten nnd
von inlândischen Waaren innerhalb des Grenzbezirks sollen das
Bedûrfniss des erlanbten , d. h. nach dem ôrtlichen Yerbrauche
im eigenen Lande bemessenen, Verkehrs nioht ûberschreiteD.
Ëntsteht Verdacht, dass sich Yorrathe von Waaren der letzt-
gedachten Art ûber das bezeichnete Bedûrfniss und zom Zweck
des Schleichhandels gebildet hâtten, so sollen dergleichen Nieder-
lagen, insoweit es gesetzlich zulâssig ist, unter spezielle, zur
Yerhinderung des Schleichhandels geeignete .Contrôle der Zoll-
behôrde gestellt werden.
§ 9. Jeder der vertragenden Theile ist verpflichtet:
a) Waaren, deren £in- oder Dnrchfohr in dem andem
Staate verboten ist, nach demselben nur beim Naeh-
weise dortiger besonderer Erlaubniss zoll- oder steuer-
amtlich abzufertigen ;
b) Waaren, welohe in dem andern Staate eingangBabgaben-
pfliohtig und dahin bestimmt sind, nach demselben
1. nur in derRichtung nach einem dortigen mit aus-
reichenden Befugnissen yersehenen Eingangaamte,
2. von den Ausganga&mtem oder Legitimafcionastellen
nur zu solchen Tageszeiten, dass sie jenaeits der
Grenze zu dort erlaubter Zeit eintreffen kônnen, vod
3. unter Yerhinderung jedes vermeidlichen Aufenihalies
Traité de commerce. 405
zwisehen dem ÂnsganifBainte oder der Legitimations-
stelle and der Grense
zoll- oder steueramtlich abzufertigen, oder mit AtiBweisen
sa yersehen.
§ 10. Âoch wird jeder der beiden Staaten die Erledigong
der ilir die Wiederausfuhr unverabgabter Wftaren ihm geleisteten
Sicberheiien, sowie die fur Aasfahren gebahrenden Âbgabenerlasse
oder ËrstattoDgen erst dann eiatreten lassen, wenn ihm duroh
eine vom ËingaDgsamt aaszastellende Bescheinigong nachgewieeen
wird, dass die nach dem yorbezeichoeten Nachbarlande aasge-
ftthrtê Waare in dem letzteren angemeldet worden ist.
§ 11. Vor Âosfahrang der im § 9 onter b. und im § 10
enthaltenen Bestimmangen werden die yertragenden Theile ûber
die erfbrderliohe Ânzahl and die Befagnisse der znm Waaren-
fibergange an der gemeinBchatllichen Grenze bestimmten An-
melde- and ErhebnngBStellen, ûber die denselben, soweit sie zu
einander unmittelbar in Beziehang stehen, obereinstimment^ yor-
zuschreibenden Abfertigangsstanden and ûber, nach BedûrfniBS
anzaordnende amtliche Begleitangen der aasgefahrten Waaren
bis zor jenseitigen Anmeldestelle , sowie ûber besondere Maass-
rageln fur den Éisenbahnverkehr sich bereitwiliiget yerstàndigen.
§ 12. Jeder der yertragenden Theile hat die in den §§13
and 14 erw&hnten Uebertretangen der ZoUgesetze des andem
Theila nicht allein seinen Angehôrigen, sondem auch ailen den-
jenigen, welche in seinem Gebiet einen yorûbergehenden Wohn-
sitz baben oder aacb nur augenblicklich sich befinden, nnter
Androhung der za jenen Para^rraphen bezeichneten Strafen zu
verbieien. Beide yertragende Theile verpflichten sich wechsel-
seitig, die dem andem vertragenden Theile angehôrigen Unier-
thanen, welche den Verdacht des Schleichhandels wider sich
erregt haben, innerhalb ihrer Gebiete ûberwachen zu lassen.
§ 13. Uebertretangen von Ein-, Ans- and Durchfuhrverboten
des anderen Theils and ZoU- oder Steuerdefraudationen , d. b.
Bolche Handlangen oder geaetzwidrige Unterlassungen , durch
welche dem letzteren eine ihm gesetzlich gebûhrende Ëin- oder
Aosgangs-Abgabe entzogen wird oder bei unentdecktem Gelingen
entaK>gen werden wûrde, sind yon jedem der yertragenden Theile
nach seiner Wahl entweder mit Confiscation des Gegenstaudes
der Uebertretnng , eyentaell Erlegnng des yoUen Werthes and
daneben mit angemessener Geldstrafe oder mit denselben Geld--
oder Verroôgenastrafen za bedrohen, welchen gleichartige oder
fthniiche Uebertretangen seii^er eîgenen Abgabengesetze nnter-
liegen.
Im letzteren Falle ist der Strafbetrag, soweit derselbe ge-
Mtilich nach dem entzogenen Abgabenbetrage sich richtet, nach
dem Tarife des Staates za bemessen, dessen Abgabengesetz
âbertreten worden ist.
§ 14. Fur solche Uebertretangen der ZoUgesetze des anderen
Staates, daroh welche erweislich ein Ein-, Aus- oder Durchfuhr-
verbot nicht yerletzt oder eine Abgabe widerrechtlich nicht ent-
zogen werden konnte oder soUte, sied genûgende, in bestimmteii
Grenzen yom strafrichterlichen Ermessen abhingige Geldstrafen
anzadiohen.
406 l^Uverem et Àulriehe.
§ 15« Freikieits- oder Arbettntrafen (Torbebaltlich der oach
■eiDen eigenen Abgabengesetxen eintretenden AbbÛBsong anvoll-
streokbarer Oeldstrafen darok Haft oder Arbeit), sowie Ëhren-
strafen, die Entziehangf von Gewerbsberechtigiuigen oder, als
Strftftchàrfung , die Bekanntmaobang erfolgter Yorartheiloiigen
anzadrohen, ist safGhiind dièses Cartels keioer der vertragenden
Theile verpflichtet.
§ 16. Dagegen darf darcb die nach den §§ 12—15 za er-
laaseoden Strafbtistimmangen die geeeUinâssige Bestrafong der
bel Verleizung der Zollgesetae des andern Staates etwa vor-
kommenden sonstigen Uebertretungen, Vergehen and Verbrechen,
als: Beleidigangen, rechtswidrige Widersetzlichkeit , Drohnngen
oder Qewaltth&tigkeiten , Fàlschongen, BestechaDgen oder Er-
presaangen n. dgU, nicht aosgeschlossen oder beschrânkt werden.
§ 17. Uebertretungen der ZoUgesetze des andern Tbeils
hat, aof Ântrag einer aostândigen Behôrde desselben, jeder der
vertragenden Theile von denselben Gerichten and in denselben
Kormen, wie Uebertretangen seiner eigenen derartigen Gesetae,
untersachen ood gesetzmftssig bestrafen za lassen:
1. wenn der Angescholdigte entweder ein Angehôriger des
Staates ist, v^elcber ihn zar Untersachong and Strafs
ziehen soll, oder
2. wenn jener nicbt allein zar Zeît der Uebertretong in
dem Gebiete dièses Staates einen, wenn anch nur
vorûbergehenden, Wobnsitz batte oder die Uebertretong
von diesem Gebiete ans beging, sondem aucb bei oder
naob dem Eingange des Antrags aaf Untersachong sich
in demselben Staate betreffen lasst,
in dem nnter 2 erwâbnten Falle jedoch nur dann, wenn der
Angescholdigte nicht Angehôriger des Staates ist, dessen Gesetae
Gegenstand der angescholdigtea Uebertretong sind.
S 18. Za den im § 17 bezeichneten Untersachongen soUen
ericht, von dessen Bezirke ans die • Uebertretong begangen
ist, ond das Gericht, in dessen Bezirke der Angescholdigte seinen
Wobnsitz oder, als Aosl&nder, seinen einstweiligen Aofenthalt
bat, insofem zastàndig sein, als nicht wegen derselben Ueber-
tretong gegen denselben Angescholdigten ein Verfahren bei einem
andern Gericht anhângig oder durch schliessliohe Entacheidong
beendigt ist.
§ 19. Bei den im § 17 bezeichneten Untersachongen soll
den amtlichen Angaben der Behôrden oder Angestellten des
andern Tbeils dieselbe Beweiskraft beigelegt werden, welche den
amtlichen Angaben der Behôrden oder Angestellten des eigenen
Staates in Fâllen gleicher Art beigelegt ist.
§ 20. Die Koaten eines nach Maassgabe des § 17 ein-
geleiteten Strafverfafarens ond der Strafvollstreckong sind nach
denselben Grondsâtzen zo bestimmen ond aofzalegen, welche for
Strafveriahren wegen gleichartiger Uebertretangen der Gesetze
des eigenen Staates gelten.
Fur die einstweiîige Bestreitong derselben bat der Staat ao
sorgen, in welchem die Untersachong gefûhrt wird.
Diejenigen Kosten des Verfahrans ond der Strafvollstreokmg,
welche, wenn ersteres wegen Uebertretong der eigenen Abgmbea-
de commerce. 407
g«tetEe «tottgefuDdeii bitte, Ton jenem Staate achliesslich zu
tragen sein worden, hat, insoweit lie nioht vom Ângeschaldig:!»!
eingezogen oder dnreh eingegangene 8irafbetr&ge (§ 21) gedeckt
werden kônnen, der Staat zu erstatten, dessen &hôrde die Unier-
anehoDg beantragie,
§ 21. Die Geldbetrftge, welche in Folge einee nach Maass-
gabe des § 17 eingeleiteien StrafVerfahrens von dem Angescbnl-
digten oder fôr verkaufte Oegenstânde der Uebertretang ein-
geben, Bind dergestalt zu verwenden, dasB davon zanàcbst die
rûckstfindigen Geriobtekoeten , sodann die dem andern Staate
entzogenen Âbgaben tmd zaletzt die Sirafen bericbtigt werden.
Ueber die letzteren bat der Staat zu verfagen, in welcbem
daa Yerfabren stattfand.
§ 22. £ine nacb Maassgabe des § 17 eingeleitete Unter-
aucbong ist, so Unge ein recbtskrâftiges Enderkenntniss nooh
nicbt erfolgte, aaf Antrag der Behôrde desjenigen Staates, welcber
dieaelbe veranlasst batte, sofort einzastellcn.
§ 23. Das Becbt zum Ërlasse and zur Mildemng der Strafen,
su welchen der Angescbuldigte in Folge eines nacb Maaaegabe
des § 17 eingeleiteten Verfahrens vernrtbeilt wnrde oder sicb
freiwillig erboten bat, stebt dem Staate zn, bei dessen Gericbte
die Yerortbeilung oder Erbietnng erfolgte.
Es Boll jedocb vor derartigen Straferlassen oder Strafmil-
deruDgen der zust&ndigen Bebôrde des Staates, dessen Gesetze
fibertreten waren, Gelegenbeît gegeben werden, siob darnber
sa &nss6m.
§ 24. Die Gericbte jedes der vertragenden Tbeile soUen in
Beziebong anf jedes in dem andern Staate wegen Uebertretung
der ZoUgesetze dièses Staates oder in Gemassbeit des § 17 ein-
geleitete Strafverfiabren yerpflicbtet sein, aaf Ërsacben des zn-
■tândigen Gerichtes
1. Zeagen and SacbverBtândige, welcbe sicb in ibrem Ge-
ricbtsbezirk aafbalten, aaf Ërfordern eidlicb za ver-
nebmen und erstere zar Ablegung des 2jeugniBse8, soweit
dasselbe nicbt nacb den Lande§gesetzen verweigert
werden darf , z. B. die eigene Mitscbnld der Zeugen
betrifft, oder sicb aaf Umstânde erstrecken soll, welcbe
mit der Anscbnldigang nicbt in naber Verbindung
* steben, nôtbigenfalls anzabalten;
2. amtlicbe Besicbtigungen vorzanebmen and den Befand
za beglaabigen;
8. Angesobaldigten, welcbe sicb im Bezîrke des ersncbten
Gericbts aafhalten, obne dem Staatsverbandedes letzteren
anzngebôren, Yorladungen and Erkenntnisse beb&ndigen
za lassen;
4. Uebertreter tind deren beweglîcbe Gfiter, welcbe im
Bezirke des ersocbten Gericbts angetroffen werden, an-
zabalten and anszaliefem, insofem nicbt jene Ueber-
treter dem Staatsverbande des ersncbten Gericbts oder
einem solcben dritten Staate angebôren, welcber dnrob
Yertrâge verofliobtet ist, die fraglicbe Uebertretang
seinerseits gehôrig antersacben and bestrafen zo lassen.
§ 25. Es sind in diesem CSartel anter »Zollgesetzen« aacb
408 ZoUoereiM et Autriche.
die Eio-, Ans* nnd Durchfahrverbote and nnier »Geriehtea« die
in jedem der vertrag^enden Theile zur Untersochang and Be-
Btrafung von Uebertretungen der eigenen derartigen Gesetse be-
siellien Behôrden veretanden.
§ 26. Dorch die voratehenden Bestimmungen werden weifcer-
fehende ZageBtândnisse zwischen den vertnigenden Staaten som
weoke der Unterdrûckang des Schleichfaandels nicht aafgehoben
oder geanderi.
Schluss-Protokoll.
Yerhandelt Berlin, den 9. Màrz 1668.
Die Unterzeichneten traten heate zasammen, nm den nnter
ihnen vereinbarten Handels- nnd Zollvertrag nach nochmaliger
Dorchlesung zu unterzeichnen , bei welcher Gelegenbeit noch
folgende Bemerkungen , Ërklfimngen nnd Yerabrednngen in das
gegenwârtige Protokoll niedergelegt wnrden.
1. Zn Ârtikel 2 des Yertrages.
Von Seiten Oesterreichs werden folgende, dnrch den mit
dem Kônigreicb Italien am 28. Âpril 1867 abgeschlossenen Han-
dels- nnd SchifiTahrtsvertrag aie fortbestehend anerkannte Be-
gtînstigangen noch fortan vorbehalten:
a), der ZoU von 1 Onlden 89Vi Xr. fôr den Zollzentner
Neapolitaner nnd Sizilianer Weine, welche znr See und
gegen Nachweis des Ursprnnges in den Schifispapieren
eingefahrt vrerden;
b) der ZoU von 1 Golden 22 V» Xr. fnr den Zollzentner
gemeiner Weine ans Piémont;
c) die ZoUfreiheit fur
Kastanien bis zor Menge von 20 Pfd.,
frisches Fleisch ...„,, ,, *? ^ n
Kâse nnd frische Botter „ ,, „ ,, 4 „
Die Begonstigungen onter b. and o. beziehen sich nor aof
die Einfahr ûber die Oesterreicbisch-Italienische Grenze.
Von anderer Seite waren Yorbehalte nicht za maohen.
2. Zn Artikel 2 des Yertrages.
Die Bevollmâchtigten Seiner Kaiserlioh Kônigliohen Âpo-
stolischen Majestat bemerkten: die in den beiderseitigen all-
gemeinen Zolltarifen vorgesehenen , auf Staatsvertrâgen nicht
beruhendeu Yerkebreerleichterungen fiir gewisse Grenzalrecken
oder fuir die Bewohner einzelner Gebietstheile seien bisher aïs
tiritten Staaten eingerâamte Begiinstigongen, welche nach Art. 2
der eine der vertragenden' Theile dem anderen zu gewâhren
hâtte, nicht angesehen worden. Dieser Auffassong entsprechend,
glaoben sie voranssetzen zu durfen, dass, falls es die Yerhàltnia&e
erforderlich maohen sollten, die bestehenden Yerkehrserleichte-
Traité de commerce. 409
mngen dieter Art anfirecht zu erhalten, oder kftnftig anderweite
âkmliohe firleichteningen des Verkebra mit LebensbedûrfDiBsen
der Grensbewohner fur gewiaee korze Grenzstreckeo zuzulassen,
ein Ansprach wegen Aasdehnang denelben auf den ZoUverein
niefat werde erhoben werden.
Die Bevollmâchtigteii des Norddeatsohen Bandes nnd des
ZolWereins erkaonten dièse Yoraossetzang mit dem Yorbehalt
der Gegenseitigkeit als zatrefifend an.
8. Zu Artikel 3 des Vertrages.
Die Oesterreichiscben Bevollmâcbtîgten erklârten, dass Oester-
reicb die Zollbefreinngen and Zollennâssigangen , welcbe es fur
die in der Anlage A. anter Nr. l a. and b., Nr. 2 b. 1 und c,
Nr, 4 a., b., c, d., e., f., g. und h., Nr. lia. und b., Nr. 17 b.,
Nr. 34 c, Nr. 38 a. und Nr. 40 a. genannten Gegenstânde dem
ZolWerein zagestanden babe, lediglicb als Begûnstigungen zur
Krieicbterung des Grenzvcrkehrs mit demselben betrachte und
deshalb die zolifreie, beziebangsweise bogûnstigte Zalassung dieser
Gegenstânde auch in Zakunft von deren unmittelbarem Ueber-
gange aus dem Zollvereinsgebiete abbângig machen musse.
Es iand sich gegen diesen Yorbehalt nichts zu erinnem.
Man war daruber einverstanden , dass dem unmitteibaren
Uebergange ans dem Zollvereinsgebiete, unter den zu Nr. 6 des
gegenwârtigen Protokolls bezeicbneten Yoraussetzungen, der Ueber-
gang uber den Bodensee gleichzuachten ist.
4. Za Artikel 8 des Yei^trages und zu den Anlagen
A. und B.
1. Man war darûber einverstanden, dass YerzoUongsstempel
oder andere Bezeichnungen der Waaren zum Beweise der Yer-
zollung derselben auf die in den Anlagen A. und B. aafgefubrten
Waaren in keinem der beiden ZoUgebiete zur Anwendung kommen
durfen. Die etwaige Anordnung derartiger Controlen in be-
sonderen Fallen innerbalb des Grenzbezirkes wird bierdarch
nicht aasgescblossen.
2. I^i der ZoUabfertignng der nach dem Werthe zo ver-
zoUenden Waaren wird von beiden Seiten das in den Art. 14 bis 18
des Handelsvertrages zwischen dem ZoUverein und Frankreicb
Tom 2. August 1862 bezeichnete Yerfahren in Anwendung ge-
bracht werden.
6. Zu Artikel 6 des Yertrages.
Die gegenwàrtig bestebenden Yerabredungen ûber die Be-
dingungen und Fôrmlicbkeiten, unter denen die im Art. 6 unter
a. bis e. gedacbten Yerkehrserleicbternngen eintreten, bleiben
aoch femer aufrecht erbalten. Es werden dabei, wie bisber, so
auch kûnftig die nachstehenden Gesiohtspunkte leitend sein.
1. Die Gegenstânde , for welcbe eine Zollbefreiung in An-
Bprucb genommen wird, miissen bei 2iOllstellen nach
Gattnng und Menge angemeldet und zur Revision ge-
■tellt werden.
Nauv. Recueil gén. Tome XIX, Dd
410 ZollDerein et Autriche.
2. Die ÂbfertiguDg der ausgefîihrten und wteder einge-
fahrten, beziehangsweise eingefahrten und wieder aa«-
gefahrten Gegenst&nde muBs bei denselben Zollstellen
erfolgen, môgen dièse an der Orenze oder im Innem
sich befînden.
Ausgenommen von dieeer Bestimmiing sind die im
Art. 6 lit. d. erw&hnten Gegenst&nde, welche zor Be-
arbeitung oder Veredelnng ans dem Uebiete dea einen
Tbeils in das Gebiet des anderen ausgefûhrt siud. Die
soUfreie Wiedereinlassnng derselben kann bei einer jeden
mit aosreicbenden Âmtsbefugnissen versehenen ZollateUe
des Gebiets der Versendung in Ansprucb genommen
werden. Ëbenso findet die gegenseitige Zollbefreinng
fdr Moster, welcbe von Oandlungsreisenden eiogebracbt
werden, auch daim Anwendung, wenn dieselben bei
einem anderen Amte, als demjenigen, ûber welches die
Aosfnbr, beziehnngsweise Kinfohr erfolgte, sur Wieder-
eingangs-, beziefaangsweiso Wiederausgangs-Àbfertignng
gestellt werden.
3. Es kann die Wiederansfuhr und Wiedereinfubr an die
Beobachtang angemessoner Fristen gekniipft und die
Erhebung der gesetzlicben Abgaben dann verfiigt werden,
wenn die Fristen nnbeachtet bleiben.
4. Es ist gestattet, eine Sichemng der Abgaben dnrch
Uinterlegung des Betrages derselben oder in anderer
entsprechender Weise zu verlangen.
5. Gewiohts-Differenzen, welche durch Reparatnren, dnrch
die Bearbeitang oder Veredelnng der Gegenstânde ent-
stehen, sollen in billiger Weise berûcksichtigt werden
and geringere Differenzen eine Abgabenentrichtnng
nicht znr Folge haben.
6. Es wird beiderseits fur eine môglichst erleichterte Zoll-
abfertigang Serge getragen werden.
Uebrigens war man dariiber einverstanden , dass dnrch die
Verabrednngen im Art. 6 eine Beschrânkung in den nach den
beiderseitigen Zollgesotzen und Verwaltungsvorschrif ten , sowie
nach frûheren Uebereinkûnflen beetehenden Erleichtemngen im
gegenseitigen Grenzverkehr nicht beabsichtigt sei, dass also die
vorliegenden Yertragsbestimmungen und die zur Ausfuhrung der-
selben 2u treffenden beeonderen Verabrednngen anf den gegen-
seitigen Grenzverkehr nnr insoweit Anwendung zu finden babeo,
als sie weitergehende Verkehrserleichtemngen herbeifûhren. Dem-
gemâss werden die ûber die Erleichterang des Grenzverkehrs
mit leinenen Gamen nnd roher ungebleiohter Leinwand und iiber
anderweite Erleichterungen in dem nachbarlichen Grenzverkehr
zwischen den vertragenden Staaten bestehendcn Uebereinkiinftc
wâhrend derDaaer des gegenwârtigen Vert rages nicht gekûndigt
werden. Die zwischen ihnen wegen Ausiubrung jener Ueberein-
kûnfle getrofifenen Verabredungen bleiben gleichfalls in Wirk-
samkeit.
6. Zu Artikel G und 7 des Vertrages.
Die in den Art. 6 nnd 7 verabfedeten Verkehrserleichtemngen
Traité de commerce. 411
finden miter den in der UeberBinkanfi zwischdn Oesterreich,
Bayera, Wûritemberg and Baden Tom 20. Febraar 1854 fesi-
geeetzten Controlen aaoh aof den Verkebr ûber den Bodensee
Anwendnng.
7. Za Artikel 7 des Yertragei.
1. Die im Art. 7 bezeichnete Erleichterong ist darch nach-
stehende Umstânde bedingt:
a) Die Waaren mâssen beim Eingangsamte zor Weiter-
sendnng mit einem Begleitschein Nr. L (nicht zar
scbliesslichen Abfertigang) angemeldet werden and von
einer amtlicben Bezetteinng begleitet sein, welcbe er-
giebt, dass and vie sie am Yersendangsort nnter amt-
licben Yerscbluss gesetzt worden sind.-
b) Dieaer Verschlnss muss bei der Prûfung aïs unverletzt
and sicbernd befanden werden.
c) Die Déclaration mnss TorscbriAsm&ssig and dergestalt
erfolgen, dass we^en mangelbafter Anmeldnng die spe-
zielle Reviflion nicbt erforderlich wird, nnd es darf zum
Verdacbt eines beabsicbtigten Unterscbleifes iiberhaapt
keine Yeranlasaang Torlienren.
Lâaat sicb obne Abladung der Waaren die voUstàndige Ueber-
zeagang gewinnen, dass der in dem anderen Staate angelegte
Yercichluss unverletzt und sicbernd sei, so kann aucb die Ab-
ladang und Yerwiegnng der Waaren anterbleiben.
2. Soweit an einzelnen Orten im Qebiete des ZoUvereina
ein Bedûrfaiss sicb geltend macbt, soll aaf besonderes Ansuchen
aach Waarenfûhrern die Benutzung der ôfTentlichen Niederlage
gestattet werden. Die gleicbe Begunstigang wird Oesterreicbisober
Seits zogestanden.
8. Zu Artikel 8 des Yertrages.
1. Die beetebenden Zusammenlegungen von gegenûber-
liegenden GrenzzoUâmtern bleiben aufrecht. Doch steht jedem
der betheiligten Staaten frei. eine solche Zusammenlegang gegen
Torberige seobamonatUche Kûndigang zurûckzuziohen.
Neae Zosammenlegungen bleiben der Yerstandigong zwiscben
Ûeaterreicb und den betbeiligten Zollvereinsstaaten vorbebalten.
3. Zar weiteren Erleicbterang des Yerkebrs wird aucb ferner
aof tbnnlicbste Uebereinstimmung in den Abfertigongsbefagnissen
der gegenâberliegenden GrenzzoUàmter Bedacbt genommen werden.
3. Hinsichtlicb der Stellung nnd der AmtsbefngniBse der
aaf das Gebiet des anderen Tbeiles verlegten Grenzzollâmter bat
man aicb iiber folgende Grandsâtze geeinigt:
a) Ein aaf das jenseitige Gebiet verlegtes, friiber aaf dem
Gebiete des Staates, welcbem es angebôrt, aufgestellt
gewesenes ZoUamt bebalt den Namen des frûberen
Standortes, welcbem jedocb sein neaer Standort bei-
gefiigt wird. Die aaf jenseitigem Gebiete neu errichteten
Aemter erbalten den Namen ibres Standorts.
b) Die Scblagbânme erbalten die Landesfarben des Terri-
toriums, aaf welcbem sie steben; das Amtascbild wird
Dd2
412 ZoUoerein et Autriche.
mit den Farben and Wappeo des Landet, welchem dos
Ami angehôrt, yenehen.
c)^ie Âufreohthaltunpr der HaasordouDg liegt dem Yor-
steher des Territorialamtes ob.
d) Die Regierang des Territorialstaates bat dafar zu sorgen,
dass die aal ihr Gebiet ûbersetzten Beamten in Be-
treibang ihrer zollamtlichen Geschâile nicht gestôrt
werden, nnd dasg namentlicb die Sicherheit ihrer Dienat-
papiere und Gelder keinem Ânstand anterliege.
e) Die beiderseitigen ZolU and Steaerbeamten und Ân-
gestellten, welche sich ans irgend einer ixn Yertrage
vorgesehenen Veraûlassung in der voraohriftsmâssigen
Dienstaniform in den gegenûberliegenden Staat begeben,
sind dort von dem fur Rechnung des Staatea zn er-
hebenden Wege-, Brâcken- und Fàlirgelde, ebenso wie
die eigenen Beamten nnd Angestellten, befreit. Dagegen
haben sie die Befreiung von dergleichen Communications-
abgaben, deren Erhebung Gesellschaften, Corporationen,
Gemeinden oder einzelnen Privatpersonen zusteht, nnr
insoweit za beanspruchen, als aie nach dem beatehenden
Tarif begriindet erscheint.
f) Es wird ausdrûcklich anerkannt, dass durcb die Za-
sammenlegung der gegenûberliegenden Zoilàmter wobl
eine thunliche Gleichzcitigkeit der beiderseitigen Âmts-
handlungen, keineswegs aber eine Abfertigungsgemein-
schaft beabsichtigt sei, dass demnach jedes der beiden
Aemter nur die ihm als Ein- oder Ausgangsamt seines
Staates obliegenden Funktionen za vollziehen, an den
gleichen Funktionen des anderen Amies sich aber nicht
zu betheiligen habe.
g) Die gegenwàrUg bestehenden Verabredongen :
zur Regelung der Verhâltnisse der Beamten and
Angestellten der auf das Gebiet des Nachbarstaates
verlegten Zollâmter,
uber die Unterbrîngang der auf das Gebiet des
einen Staates verlegten Aemter des anderen Staates
und die hierfur anzurechnenden Mietbszinse,
âber die Kosten der Reinigung und Heizong der
zusammengelegten Aemter,
uber die Errichtung, Erhaltung, Beleuchtang, das
Schliessen und Oeffnen der Schlagbàume bei den za-
eammengelegten Aemtem,
liber die Portofreiheit fur Briefe und Fabrposi-
sendungen beim amtlichen Verkehr dieser Aemter
mit ibren vorgesetzten Bebôrden oder mit anderen
ZoU&mtem ihres Staates,
uber die Rechte und Pflichten der Beamten der
auf das Gebiet des Nachbarstaates verlegten Zoll-
âmter, denen Wohnungen in einem Staatsgebâude des
letzteren eingerâumt vrorden,
iîber die Zollabfertigungen an Sonn- und Feier-
tagren, endlich
Traité de commerce. 413
ûber die gegenaeitige ZoUbefreiuiig fur fertige
BeamteD-TJûiform- and Ârmaturstucke,
werden hierdaroh aufrecht erhalten.
Femer wird anter den bisherigen Bedingungen die
axn 6. Mai 1867 Oeaterreichiscfaer Seits erlassene Orenz-
passanten-Dienstinstraction fUr die auf das Gebiet des
Zollvereins verlegten Oesterreichischen ZoUftmter in
Erafb bleiben.
9. Za Âriikel 10 des Vertrages and sam Zollcartel.
1. Zu § 5 des Zolicartels.
m
Es wird zwar als mibedenklich anerkannt, dass die Grenz-
kafseher (FiDanz-Wachniaiinschafteii) zar YerfaûtDng und Ent-
deckung dfes Schleicbhandela sich gegenseitig aoterstûtzen ond
ihre darauif beziiglichen Wahrnehmangen einander uninittelbar
mittheilen. Man war jedocb daruber einverstanden , dass die
zor Vent&ndigQDg âber zweckinâssiges Zosammenwirken von
2jeit zaZeit und bei besonderen Yeranlassangen vorzonehmenden
Beraibungen zunâcbst nur noter den beiderseitigen oberen ZoU-
and Stenerbeamten stattzufinden haben.
2. Za § 6 des Zolicartels.
Es wird anerkannt, dass die beiderseitigen ZoU- and Steaer-
beamten, wenn dieselben bei Verfolgung eines Schleiohhftndlers
oder der Gegenstânde oder Sparen einer Ueberiretung der ZoU-
gesetze ihres Staates in das Gebiet des andern Staates sich be-
geben, sicb lediglich darauf za bescbrânken haben, bei den
dortigen Ortsvorstanden oder Behôrden die zar Ermittelang des
Tbatbestandes and des Tbàters and die zar Sicherang des Be-
weises erforderlichen Maassregeln, das Sammein aller Beweis*
mittel bezûglich der vollbracbten oder versucbten Zollumgehang,
sowie den Umstânden nacb die eiostweilige Beschlagnahme der
Waaren und die Festhaltang der Thâter zu beantragen, dass die
genannten Beamten dagegen auf fremdem Gebiete weder die
Person des Tbàters noch die Gegenstânde der Uebertretang an-
halten, noch aaoh Ton ihren Waffen Gebranch machen dûrfen.
Sollten aber die Beamten bei der Verfolgung durch thàtliohe
Angriffe anf ihre Person in die Nothwendigkeit versetzt werden,
su îhrer SelbstTertheidigang auf fremdem Territorium Ton ihren
Waffen Gebrauch zu machen, so haben in jedem einzelnen Falle
die Behôrden des Landes, in welchem dieser Fall vorgekommen,
nach den daselbst geltenden Gesetzen dariiber zu entscheiden,
ob dieser Gebrauch ûberhaupt oder in dem stattgehabten Um-
fiuige sur Abwehr der th&tlichen Angriffe erforderlich gewesen ist.
3. Zu S§ 6 und 11 des Zolicartels.
Die beiderseitigen Zoll- und Stenerbeamten kônnen, wenn
sie sich zu den in den §§ 6 und 11 des Zolicartels bezeichneten
Zweoken in das Gebiet des anderen Theiles begeben, dabei ebenso
bewaffnet sein, wie es fur die Aasiibung desDienstes im eigenen
Lande vorgeschrieben ist.
414 ZoUeerem et AtUriebe.
4. Zu § 8 des Zollcarielfl.
Naeh den bestehenden BesUmmangfen dûrfen im gegen-
ûberliegenden Grenzbezirke beider ZoUgebiete frexnde unverzoUte
Waaren nor au Orten, wo sich ZoUamter befinden, uDd dort nur
in zollamtlichen Niederlagen oder doch nnter einer, gegen miss-
brâaohliche VerweoduDg hinreichend siohernden, Contrôle nieder-
gelegt werden.
Man war darûber einveratanden , dasB es, so lange dièse
Bestimmungen in £[raft sind, zor Âosiahrang der im § 8 ent-
haltenen Yerabredungen genûge, wenn die beiderseitigen Zoll-
behôrden ang^wiesen werden, Niederlagen der gedachten Art,
sowie Yorr&the von fremden verzollten nnd von inlândischen
Waaren innerhalb des Grenzbezirks mit gehdriger Berûcksicbti*
gang aach der Zollinteressen des anderen Theils in der gesetslich
zalftssigen Weise za controliren.
5. Za § 11 des ZoUcartels.
Die Verstândigung uber die im§ 11 erwâbnten Ponkie bleibt
der Verbandlung zwiscben Oesterreich und den angrenzenden
Staaten des ZoUvereins vorbebalten.
6. Zu § 21 des ZoUcartels.
Neben der Strafe sind ancb die vom Uebertreter umgangenen
Geialle einznziehen.
7. Za § 22 des ZoUcartels.
Die Bestimmung im AUnea 8 des § 20 wegen Tragang der
Kosten fîndet ancb in dem hier vorgesebenen Falle einer Ein-
stellnng der Untersaobong Anwendnng.
10. Za Ârtikel 12 des Yertrages.
1. Man war darober einverstanden , dass der Art» 12 sich
nicht aaf Eriegsschiffe beziebt.
2. Die verabredete Gleicbstellang der Seesobiffe und deren
Ladangen in den beiderseitigen Seehàfen erstreckt sich nioht:
a) aaf Prâmien, welohe far nenerbaute SeescbifPe ertheilt
werden oder ertheilt werden môchten, sofem dieselben
nicht in der Beireiang von Hafen- oder ZoUgebûhrsn
oder in der Ërmâssigung solcher Gebûhren bestehen;
b) aaf die Privilegien fur sogenannte Yachtklnbs, welche
dritten Staaten angehôren;
c) aaf die Privilegien, welche in Oesterreich vertragamâssig
den Tûrkischen Unterthanen vor den eigenen zostehen.
11. Za Ârtikel 17 des Yertrages.
1. Die im Art. 17 enthaltenen Bestimmangen erstrecken
sich aach aaf den Fall, wo eine Umladang darch Yersohiedenheit
der Bahngeleise nôthiff wird. Obgieich dieselben auf Bonstige
Umladangen von Eisenbahn-Transporten nicht aosgedéhnt werden
Traité de commerce. 415
konnten, so wird doch anerkannt, dass, wo durch sehr grosse'
Entfernangr der Aaf- and Abladungsorte eine Umladang nôthig
wird, die Âusdehnung jener Begunstigaagen aaf Falle , wo eine
gebôrig beaufsichtigte Umladang atattfindet, nicbt aoszu-
scbliessen sei.
2. Postsendangen, welcbe auf Ëisenbahnen dorcb das Gebiet
eines der vertragenden Tbeile aus oder Dacb dem Gebiete des
anderen durcbgefuhrt werden, sollen, wenn ihre Beforderang in
l^bôrig verschliessbaren BehàUnissen erfolgt und die Zabi , der
lubalt and das Robgewicbt der Poststûcke aus den der Zoll-
hehôrde zagànglicben Postpapieren ersichtlicb sind, von der
Déclaration nnd Revision sowohl im Innern als an der Grenze,
sowie von dem zollamtlicben Verschlass der einselnen Poitstncke
aacb in dem Fall irei bleiben, wenn sie zam Zwecke des Ueber-
gaoges von einer Eisenbahn aaf eine andere nmgeladen werden.
Die Angabe des Inbalts der Poststûcke darf hinsichtlich der
mit der Ueberiandspost beforderten Gegenstànde antorbleiben.
8. Man ist daruber einverstanden, dass darcb die im dritten
Alinéa des Art. 17 und die vorstebend unter 2 vereinbarte Be-
freiaug der auf Eisenbabnen transitirenden Gûter and Postsen-
donge» von der zollamtlicben Revision die Aosfûhrang einer
aolcben Revision nicbt aosgescblossen sein soll , ' wenn Anzeigen
oder begrundete Vermothungen einer beabsicbtigten ZoUuber*
tretang vorliegen.
12. Zu Artikel 17 des Vertrages.
Man war daruber einverstanden, dass, wo aaf einzelnen den
Siollverein mit Oesterreicb verbiudeoden Eisenbabnen weitere als
die im Art. 17 and vorstebend noter Nr. 11 Zifier 1 und 2
verabredeten Erleichterungen im Sinne der Bestimmangen dièses
Vertrages znlâssig erscheinen, die Yerstândignng ûber die dazu
erforderlichen Einrichtangen zwischen Oesterreicb und dem be-
tbeiligten Zollvereinsstaate erfolgen kônne, sowett jene Erleich-
terangen mit den im Zollvereine bestebenden Yerabredongen
vereinbar sind.
18. Zn Artîkel 18 des Vertrages.
1. Die Verabredang im ersten Alinéa des Art. 18 ftber die
Gleicbftellung der beiderseitigen Angehôrigen in Bezag auf den
Antritt nnd den Betrieb von Handel nnd Gewerbe soll in den-
jenigen Deutschen Staaten, deren Gesetzgebnng in diesen Be-
ziehnngen zwiscben Inlândem nnd Ansl&ndem anterscheidet, erst
vom 1. Januar 1869 ab in Wirksamkeit treten.
2. Waa den Mess- nnd Marktverkebr anlangt, so sind, nach
dem ersten Alinéa des Artikels, die Angehôrigen des anderen
vertragenden Theils sowohl hinsichtlich des Rechts zom Beziehen
derMessen nndMarkte, als aacb hinsichtlich der von dem Mess-
und Marktverkebr zn entricbtenden Abgaben den eigenen An-
gebôrigen vôUig gleicbgestellt. Ueber die Form der Légitimation,
welohe von den Angehôrigen des anderen Theils, die dieser Be-
giinatigong theilhaftig werden woUen, beisobringen ist, bat man
416 Zolherein et Autriche.
noh naoh Inhalt der Ânlage Â. veret&ndigt. Zur Âasiellang dieser
Légitimation sollen die naohstehend unter 3. genaniit^ Be-
hôrden befagt sein.
3. Diejenigen Gewerbetreibenden , welcbe in dem Gebiete
des anderen vertragenden Theils Waarenankaufe macben oder
Waarenbestellnn^eD encben wollen, sollen hierza abgabenfrei aof
Grand von Gewerbe-Legitimationskarten zagelassen werden, welcbe
von den Behôrden des Heimatblandes ansgefertigt sind.
Die Âusfertigung dieser Earten soll nacb dem unter £. an-
(iegenden Mof ter crfolgen,
Sie gescbiebt durch diejenigen Bebôrden, denen die £r-
theilung von Passkarten nach den gegenvartig bestehenden
Uebereinkûnften iibertragen ist. Jedem vertragenden Staate
bleibt vorbebalten, nach Befinden eine màssige Gebûhr fur die
Âusfertigung za erheben.
Zur Yermeidung von Yerwechselungen und Yerfalscbungen
sollen die fiir aile Zollvereinsstaaten und Oesterreich gleich-
massig berznstellenden Karten nach Format and Farbe von den
Passkarten sich unterscheiden, in jedem Jahre eine verscbiedene
Farbe tragen, in einem Format hergestellt werden, welches die
bequeme Mitfôhrang in der Tasche môglich maoht , und in der
Ueberschrifb in gleicher Weise, wie die Passkarten, mit einem
Stempel versehen werden, welcher daa Wappen und den Kamen
des Staates , in welchem die Âusfertigung erfoigte , ersicht-
lich macht.
Jedem Gewerbetreibenden, welchem eine Gewerbe-Legiti-
mationskarte ertheilt wird, soll von der betreffenden Behôrde
eine Zusammenstellung derjenigen Vorscbriften ausgehândigt
werden, welche von den betheiligten Gewerbetreibenden, ausser
den in Bezng auf den Ânkauf und Yerkauf einzelner Waaren-
artikel etwa bestehenden Beschrânkungen , in dem Gebiete des
anderen vertragenden Theils zu beachten sind.
Die betreffeuden Gewerbetreibenden oder die in ihrem Dienste
stebenden Reisenden diirfen keine Waaren zum Yerkauf mit sich
fûhren, jedoch ist denjenigen von ihnen, welche Waarenankaufe
maohen, gestattet, die aufgekauften Waaren nach dem Bestim-
mungsorte mitznnehmen. Sie dûrfen nur im Umherreisen Be-
stellungen suchen oder Ânkâufe machen; der stàndige Betrieb
dieser Geschàfte an einem Orte ausserhalb ibres Wohnortes unter-
liegt lediglich den in dem ersteren geltenden Gesetzen.
14. Zu Ârtikel 20 und 21 des Yertrages.
Unter Consuln sind aile mit Consulargesch&ften Beauiiragte
verstanden.
Jeder der vertragenden Theile, dessen ÂngehÔrigen der
Consul des anderen Theiles nach Maassgabe des Art 21 Sohats
und Beistand gewâhrt hat, ist verpâiohtot, die daduroh erwach-
senen Âuslagen und Eosten nach denselben Grundsatxen au er^
statten, wie dies von dem Staate, welcher den Consul beetellt
bat, rAoksichtlich seiner eigenen ÂngehÔrigen geschehen wûrde.
Traité de commerce. 417
15. Zu Ârtikel 28 des Yertrages.
Ungeacbtet der Bestimmung im Art. 23 des Yertrages sollen
die aas ZoUansschlûssen des einen vertragenden Theiles in das
ZoUgebiet des anderen eingehenden Waaren in dem letsteren
keinen hôheren Zôllen nnterliegen, als wenn sie ans dem ZoU-
gebiete des ersteren eingefûhrt wurden.
16. Zn Ârtikel 25 des Yertrages.
Die BevoUm&chtigten sind ûbereingekommen, dass das gegen-
wartige Protokoll zogleich mit dem Vertrage den Hohen ver-
tragenden Theilen vorgelegt werden soU, und dass im Falle der
Ratification des letzteren auch die in ersterem entbaltenen £r-
kl&mngen und Yerabrediingen obne weitere formliche Ratification
derselben als genebmigt angeseben werden sollen.
Es wnrde hierauf der Yertrag in swei Exemplaren unter-
zeicbnet und untersiegelt und das gegenwârtige Protokoll gleicb-
falls in doppelter Ausfertigung voUzogeo.
Gescbeben wie oben.
V. Bismarck, Wimpffen»
Delhriick. Prêtù.
V. Philipshorn,
Weher.
JEggensbergêr,
V, Thùmmel.
Vollzugs-Protokoll.
Berlin, den 9. M&rz 1868.
Die Yerbandlungen , welche dem Âbscblusse des Handels-
und Zollyertrags vom beutigen Tage yoransgegaugen sind, baben
aicb zQgleicb mit auf die, zar Âusfubrung dièses Yertrags erfor-
derlicben Yereinbarungen und Yollzugsvorschriften erstreckt. Zar
FeststeUung derselben sind die onterzeicbneten Bevollmâobtigten
zusammengetreten und baben ûber das Ergebniss ibrer Be-
ratbnngen das Nacbstehende zn Protokoll gebracbt.
§ 1. Die YerabreduDgen und Erlâuterungen, welobe in dem
ProtokoUe der Commission znr Yollziebung des zwiscben dem
Zollverein und Oesterreicb am 11. April 1865 abgescblossenen
Handela- ùnd Zollvertrags, d. d. Wien den 12. November 1865,
niedergelegt sind, bleiben, insoweit sie sicb nicbt durcb die
Âenderungen erledigt baben, welcbe der Zoll- und Haadelsvertrag
vom 11. Âpril 1865 durcb den an dessen Stelle getretenen ZoU-
und Handelsvertrag vom beutigen Tage erfabren bat, aucb femer
massgebend und in Krafb.
§ 2. Ebenso werden die Erkl&rungen wiederbolt, welcbe
in den Noten, d. d. Berlin den 11. April 1865, in Bezug auf
den Yertrag von demselben Tage unter Ziffer 8 abgegeban
worden sind, sowie die Yorscbriften und Abreden aafrecbt er*
418 ZoUeerem et Autriche.
halten, welohe in der Ânlage dieser Noten unter B. and zwar
in Ziffer III. zu Art 6 des Yertrags and Nr. 7 des Schlass-
protokolk von demselben Tage wegen des Grenzverkebrs mit
Leinengam and Leinenwaaren, femer in Zifier V. zn Art. 6 des
Vertrags nnd Nr. 9 des SchlussprotokoUs wegen des Yerhaltens
zu den Beamten und Angestellten der Wachaustalt des Nachbar*
staates, and endlich in Zifier VI. zu Art. 10 des Vertrags and
zu dem Zollcartel, und zwar anter 1, 2, 6 und 6 zu nâherer
Erlâuterong und Aosfûhrung der Bestimmungen in §§ 4, 9, 14
and 21 des Zollcartels getroffen worden sind.
§ S. Behufs der Anwendung des Vertrags- Artikels 8 bleibt
es jedem der vertragenden Theile freigestellt, anzaordnen, daas
in den Ërkiârangen (Declarationen) nber Waaren, welche beim
« Uebertritt aus dem freieu Verkehr des anderen Theils eine Be-
gunstigung gegen die im allgeroeinen Tarif entbaltenen Zollsâtze
geniessen, der Umstand, dass sie aus dem freien Verkehr des
anderen Theils eingehen, ausdrûcklich angegeben wird.
Qehen solche Waaren mil Begleitschein aaf Aemter im Innem
weiter, so ist in dem Begleitschein und beziehungsweise Nieder-
lagregister vorzumerken, dass die Waaren aus dem freien Verkehr
des anderen Theils staramen.
§ 4. 1. Von Seiten Oesterreichs wurde éVklârt, dass das
auf beiden Seiten oder auch nur auf einer Seite rauhe Stroh-
papier, însofem es sich seiner Beschaffenheit nach als Packpapier
darstelle, beim Eingange nach Oesterreich wie bisher, so auch
femer wie » Papier, gemeinstes< nach Nr. 36 a. des Tarifs A.
werde behandelt werden.
Im ZoUverein wird derartiges Strohpapier bei dem Eingange
ebenfalls der Behandlung wie granes Packpapier nach Nr. 24 a.
des Tarifs B. unterworfen werden.
2. Von Seiten Oesterreichs wurde darauf hingewiesen, daas
»8chwarzes auch dressirtes Eisenblech* (d. i. geplâttetes, jedoch
nicht polirtes, wie solches zu Herstellung yon Weissbleoh ver-
wendet zu werden pflegt) bei dem Eingang naoh Oesterreich
nach Nr. 19 d. des Tarifs A. behandelt werden soll.
Von Seiten des ZoUvereins warde berner kt, dass bei dem
Eingange nach dem Zollvereine «schwarzes £isenblech« ohne
Unterschied, sofem solches nicht polirt ist, der Nr. 6 o. des
Tarifs B. anterfalle.
8. Die BevoUmachtigten waren allerseits darûber einver-
standen, dass beim Eingange sowohl in Oesterreich als im
Zollvereine
»Ereuzungs8tûcke von Eisenbahngeleisen (sogenannte Herz-
stûcke) von Gusseisenc, wie »Eisengu88, grober* (Nr. 19 f. des
Tarifs A.) beziehungsweise wie >ganz grobe 6aB8waaren«
(Nr. 6 f . 1 des Tarifs B.),
> Fâcher ans Holz, welche durchgeschlagen oder mitSchnitz-
werk, darchbrochener oder ausgelegter Arbeit oder mit Malerei
oder Bildwerken versehen sind*, vorausgesetzt dass sie nicht in
Folge ihrer Verbindungen mit andern Materiaiien anter die
Traité de commerce. 419
»knrxen Waaren* fallen, une >feme Drechsler- nnd Sohniizwaaren
nach Nr. 37 d. des Tarifs Â., beziehungsweise wie «feine Holz*
waarcn« nach Nr. 13 f. des Tarifs B.,
»Waldwollwatte« wie «Leinengam, rohes« (Nr. 25 b. des
Tarifs A. und Nr. 20 a. 1 des Tarifs B.), endlich
»weisses Hohlglas za Larapenbedeckangen* (Lampenkugeln,
Lampenschirme, Lampenschaaleo), welches durch Abreiben oder
Aetzen der inneren Flàche undurchsichtig gearbeitet, jcdoch mit
Terziemngen nicht versehen ist*, wie «weisses Hohlglas, un-
gemustert etc.« (Nr. 88 c. des Tarifs A. und Nr. 10 b. des
Tarifs B.) bebandelt werden soU.
4. Von Seiten des Zollvereins wnrde die Zusicherang er-
tbeilt, dass von dem Zeitpunkte ab, mit welchem der Vertrag
▼om heatigen Tage in Knkft tritt, bei dem Eingange in den
Zollverein
»Lorbeerôl« nnd »Hirschhomôl« wie »fettes Oel« (Nr. 23 a.
des Tarifs B.)f «Bemsteinôlc wie >Leinôlfimi8B« (Nr. 5 a. Anm.4
des allgemeinen Zollvereins-Tarifs) und »Eaut8cbukôl« wie »Theer-
ÔU (Nr. 81 des Tarifs B.) bebandelt werden soll.
§ 5. In beiden ZoUgebieten sind die ZoUsâtze fur nnbedruckte
dichte WoUenwaaren dayon abhângig, ob diète Waaren gewalkt
flind oder nicht Die biemach erforderliche Unterscheidung
zwischen gewalkten und ungewalkten WoUenwaaren bat wieder-
holt za Meinungsyerschiedenbeiten Anlass gegeben und man bat
es deshalb fur angemessen erachtet, solchen Meinungsverschieden-
heiten durch bestimmte und ûbereinstimmende Bezeichnung der
Merkmale zur Unterscheidung zwischen diesen Waaren vor-
zabeugen.
Von Seiten des Zollvereins wurde zu diesem Zwecke den
Oesterreichischen Bevollmâchtigten die von dem EônigUch
Prenssischen Finanzministerium unter dem 25. Juni 1666 erlassene,
nnter dem 19. M&rz 1867 erlâuterte und gleichmassig in den
fibrigen Vereinsstaaten ergangene Verfiigung mitgetheilt, durch
welche jene Merkmale festgestellt werden, und daran der Antrag
geknûpft, dass eine gleiche Anweisung an die Eaiserlich Oester-
reichischen BehÔrden erlassen werde.
Die Oesterreichischen Bevollm&chtigten konnten den Erlass
einer solchen Anweisung zusagen.
§ 6. Nach § 6. 13 des ZoUcartels soUen Uebertretnngen von
Ein-, Aus- nnd Durchfuhrverboten des anderen Theils mindestens
mit denselben Strafen bedroht werden, welchen gleichartige oder
ihnliche Uebertretnngen der eigenen Abgabengesetze unterliegen.
Man war darnber einverstanden, dass injenenStaaten, in welchen
die Uebertretnngen der aus polizeilichen Rûcksichten ergangenen
Ein-, Ans- und Dnrchfnhryerbote nicht aïs eine Verletzung der
Abgabengesetze erachtet werden, auch nicht die znm Schatze
der letzteren angedrohten Strafen, sondem jene des einschl&gigen
Strafgesetzes Anwendung finden kônnen, unbeschadet der Ver-
folgnng nach dem Zollstrafgesetze , falls zngleich eine ZoUûber-
tretoDg vorliegt.
§ 7. 1. In Beziehnng auf die Bestimmung im Alinéa 1 des
420 Zolherem et Autriche.
Art. 22 dee Yertrags vom hentigen Tage war man luDâchat
darûber einveratanden , dan, wenn man auch Beamte, welche
nach vorheriger Yerstândigang Oesterreich an Zollverwaltuni^
stellen der Zollyereinutaaten and dièse an ZoUverwaltungastellen
Oesterreicbs zar Eenntnissnahme von deren GeBcfaâftsbehandlung
bezûglich des Zollwesens und der Grenzbewacbung absenden
inôcbten, beiderseits mit aller Riicksicht aufnehmen und ibnen
Gelegenbeit zar Erfullung ibres Auftrags bereitwillig gewâbren
werde, doch unter den Zollstellen, an welcbe Beamte zu dem
gedachten Zwecke zu senden, die vertragenden Tbeile sich gegen-
seitig das Kecbt zuprestanden haben, die Zolldirectiv-Bebôrden —
in Oesterreich: die Finanz-Landesdirectionen ; im ZoUverein: die
Zolldirectionen — nicht mitbegriffen, sondem darunter nnr die
Bezirksbehôrden — in Oesterreich : die Finanz-Bezirksdirectionen,
Finanz-Inspeotoren ; im ZoUverein: die Hauptâmter — mit den
ihnen natergeordneten Local-Zollbehôrden verstanden sind.
Ebenso war man dariiber einverstanden , dass zwar jeder
Regierung die Auswahl der Zollstellen des anderen ZoUgebietes,
an welche sie Beamte zu dem vertragsmâssig bezeichneten Zwecke
senden will, ûberlassen bleibe, dass es aber erforderlich sei, die
betheiligte Regieruag jedes Mal vorher von der Person des za
entsendenden Beamten nnd von den Zollstellen zu benachricbtigen,
an welche derselbe gesendet werden soU.
2. Beziiglich der Verabredung im Alinéa 2 des Art. 22 ver-
standigte man sich dahin, dass aile statistischen Nachweise, welcbe
bei dem Ausschusse des Bundesratbes des Zollvereins fur das
Rechnungswesen aufgestellt und durch den Druck vervielfaltigt
werden, durch den Yorsitzenden des Bundesratbes und die ausser-
dem in den einzelnen Zolivereinsstaaten aurgestellten und durch
den Druck verviellaltigten statistischen Nachweise durch die be-
treffenden Regierungen uumittelbar der ôsterreichischen Regierung
mitgetheilt werden, und dass letztere ihre durch den Druck ver-
vielfiiltigten statistischen Nachweise dem Bundesrathe des Zoll-
vereins und sammtlichen betheiligten Regierungen zusenden wird«
Eine gleiche gegenseitige Mittbeilung wird hinsichtlick der
nber die Register- und Rechnnngsfuhrung bei deo beideraeitigea
Zollstellen, sowie hinsichtlich der ûber die Zollverwaltung und
in Bezug auf den Yertrag vom heutigen Tage erlassenen Rega-
lative und allgemeinen Yerfiigungen erfolgen, soweit dieselben
in Oesterreich, beziehungsweise in den einzelnen Zolivereins-
staaten durch besondere Yerordnnngsblâtter publizirt worden sind*
3. Es steht jeder Zollvereinsregierung das Recht zu, za den
im Art. 22 bezeichneten Zwecken Beamte an Oesterreichische
Zollstellen zu senden.
§ 8. Die vom beiderseitigen Zollgebiete ausgesohloesenen
Landestheile sind:
I. in den Staaten der Oesterreichischen Monarchie:
1. die Handelsstadt Brody in Galizien,
2. die Freihàfen Triest, Fiume (mit dem La/areth
Martinschizza), Buocari, Porto-Ré, Zengg und Carlo*-
Traité de commerce. 421
pago, aile dièse Seehafen mit den dazu gehôrigen
zoUfreien Umkreisen,
8. die Markgrafschaft latrien mit den Quarnerischen
Inseln,
4. das Kônigreich Dalmatien;
II. im Norddeutschen Bunde:
1. in Prenssen:
die Stadt Âltona, ein Theil des Fleckens Wands-
beck and des Dorfes Marienthal, der Hafenort
Geestemûnde, das Fort Wilhelm in Bremerhafen,
die Elbinseln Âltenweder, Krusenbosch, Finken*
weder, Blamensand, Kattwiek, Hohenschaar, Over-
hacken, Neuhof und Wilbelmsbarg , die Vogtei
Kirchenweder and die Dorfscbaft Aornand;
2. in Oldenburg:
der Hafenort Brake;
3. die freie Stadt Bremen and ihr Gebiet mit Ausnabme
der bollândischen Aussendeicbslàndereien and der
am rechten Ufer der Wumme und dem linken Ufer
der Ochum belegenen Gebietstbeile ;
4. die freie Stadt Hamburg and ihr Gebiet mit Aus-
nabme des Stâdtchens Bergedorf, der Dorfschafb
Geesthacht und der Ortscbaften Gross - fiansdorf,
Schmalenbeck, Beimoor, Wobldorf, Oblstedt, Volks-
dorf, Farmsen, Eopferdamm, Lehmbrook und Berne ;
III. in Baden: •
die Insel Reichenaa, der Ort Busingen, der Bitten-
harter-Hof, die Orte and Hôfe Jestetten mit Flachshof
and Reutehof. Lottstetten mit Balm, Dietenber^f,
Nack, Locberboi und Yolkenbacb, Dettigbofen mit
Uàuserhoif Altenburg, Baltersweil, Barwangen und
Albfubrenhof bei Weisweil.
Bei der Bezeicbnung der vom ZoU^ebiete ausgeschlossenen
Theile des Norddeutschen Bundes ist der nahe bevorstehende
Zollauschluss der Grossherzogthûmer Mecklenburg-Schwerin und
Mecklenbarg -Strelitz und der freien Stadt Liibeck mit ihrem
Gebiete als bereits vollzogen vorausgesetzt worden.
GBschehen wie oben.
DêlbrUck, . Pl^etis.
V. Philipêborn.
Weber,
Eggensberger,
V. ThUmmeL
422 ZoUeerein et Espagne.
51.
Traité de commerce et de natigalion entre ta
Prusse au nom de la Confédération de V Allemagne
du Nord, des autres Etat^ du Zoltoerein allemand
et du Grand-Duché de Luxembourg dune part et
f Espagne d'autre part, suivi d*un article addi--
tionnel; signé à Madrid, le 30 mars I86S.^J
Sa Majesté le Roi de Prusse, aa nom de la Con-
fédération de l'Allemagne du Nord et des membres de
l'Association de douanes et commerce Allemande, qui
ne font pas partie de cette Confédération, savoir: la
Couronne de Bavière, la Couronne de Wurtemberg, le
(irand-Duché de Bade et le Grand-Duché de Hesse, pour
ses parties situées au sud du Main, ainsi que pour le
Grand-Duché de Luxembourg, compris dans son système
de douane et d'impôts, d'une part, et Sa Majesté la Reine
des Espagnes, d'autre part, animés d'un égal désir
d'étendre de plus en plus le développement des relations
commerciales et maritimes entre l'Allemagne et l'Espagne,
ont résolu de conclure un traité à cet effet et ont nommé
pour leurs' Plénipotentiaires, savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse:
le Baron Charles Auguste Ernest Constantine
Henri Jules de Canitz et Daliwitz, Envoyé Extra-
ordmaire et Ministre Plénipotentiaire de la Con-
fédération de TAIIemagne du Nord près Sa Majesté
Catholique etc.:
Sa Majesté la Reine des Espagnes:
Don' Lorenzo Arrazola, Grand Croix de TOrdre
Royal et distingué de Charles III, de l'Ordre Royal
d'Isabelle la Catholique, des Ordres de la Con-
ception de Villaviçosa et du Christ de Portugal*
eX de l'Ordre de Saint Grégoire le Grand des
Etats Pontificaux, Sénateur du Royaume, ex-Pré-
sident du Conseil des Ministres, ex -Ministre de
la Justice, ex -Conseiller Royal, ex- Député aux
Certes et ex -Président de la Cour Suprême de
*) L'échange des ratifications a eu lieu à Madrid, le
6 juin 1868.
Commerce et navigation. 423
Justice, Président de rAcadémie Royale des Sciences
morales et politiques, Vice- Président de TAcadémie
d'Archéologie du Prince Alphonse, Son Premier
Secrétaire d'État an Département des Affaires
Etrangères etc.,
lesquels, après s'être communiqué leurs pleins -pou-
voirs, trouves en bonne et due forme, sont convenus des
articles suivants:
Art. I*'* Il y aura pleine et entière lij^erté de com-
merce et de navigation entre tous les Etats des deux
hautes Parties contractantes. Les sujets de chacune
d'elles jouiront dans les territoires de l'autre des mêmes
droits, privilèges, faveurs, immunités et exemptions dont
jouissent actuellement ou jouiront à l'avenir, en matière
de commerce et de navigation, les sujets de la nation
la plus favorisée.
Art. 2. Les sujets de chacune des deux Parties con-
tractantes auront réciproquement dans les Etats et posses-
sions de l'autre Partie la même faculté que les nationaux
d'entrer avec leurs navires et chargements dans tous les
ports et les rivières qui sont ou seront ouvertes à la
navigation de toutes les nations, de voyager, de séjourner,
de faire le commerce en gros et en détail, de louer ou
posséder des maisons, magasins et boutiques, d'effectuer
des expéditions de marchandises ou de valeurs par voie
de terre ou de mer, de les prendre en consignation, tant
du pays que de l'étranger, le tout sans payer d'autres
droits que ceux qui sont ou pourront être perçus sur les
nationaux; ils pourront y faire des achats ou vendre
directement ou par l'entremise d'un médiateur Qu'ils
choisiront eux-mêmes, fixer les pris des biens, effets,
marchandises ou autres objets, tant importés qu'indigènes,
soit qu'ils les vendent dans le pays même, soit qu'ils les
exportent a l'étranger, en se conformant toutefois aux
lois et règlements du pays; ils pourront y vaquer à leurs
affaires, présenter des déclarations aux douanes, tant en
leur propre nom qu'en se substituant une personne quel-
conque, selon qu'ils le jugeront convenable, et sans payer
d'autre salaire que celui dont ils conviendront avec cette
personne ; enfin ils pourront faire valoir leurs droits devant
tes juges et tribunaux, les défendre et se servir pour cet
effet d'avocats, de substituts ou d'agents choisis par
eux-mêmes.
Art. 3. En ce qui concerne l'acquisition et la posses-
424 Zolherein et Espagne.
sion d'immeubles de toute espèce, ainsi que la dispo-
sition à l'égard do ces immeubles et le payement d'im-
pôts, de taxes ou de droits pour ces aispositions , les
sujets de chacune des Parties contractantes jouiront dans
les territoires de l'autre des droits accordés aux nationaux.
Art. 4. Les sujets de chacune des deux Parties con-
tractantes jouiront dans les territoires de l'autre, tant
pour leur personne que par rapport à leur propriété*
des mômes droits (excepté les droits politiques) et des
mêmes privilèges qui sont ou seront accoraés aux na-
tionaux, en observant toutefois les lois du pays. Ils ne
pourront dans aucun cas être soumis à des taxes, charges
et impôts autres ou plus élevés que ceux que les na-
tionaux sont tenus de payer.
ArtI 5. Les sujets de chacune des Parties contrac-
tantes seront exempts dans le territoire de Tautre Partie
de tout service personnel dans l'armée, la marine, et la
milice nationale, de toutes charges de guerre, emprunts
forcés, réquisitions et contributions militaires de quelque
espèce que ce soit Leurs propriétés ne peuvent être
séquestrées, ni leurs navires, cargaisons, marchandises
ou effets être retenus pour un usage public quelconque,
sans qu'il leur soit accordé préalablement un dédommage-
ment à concerter entre les parties intéressées sur des
bases justes et équitables.
Art. 6. En ce qui concerne la propriété des marques
de fabrique, des marques ou étiquettes de marchandises
et des dessins ou modèles industriels, les sujets de cha-
cune de Parties contractantes jouiront dans les territoires
de l'autre des mêmes droits que les nationaux.
Art. 7. Les navires de l'une des Parties contractantes
qui entreront sur lest ou chargés dans les ports de
1 autre, ou qui en sortiront, quelque soit le lieu de leur
départ ou de leur destination, y seront traités sous tous
les rapports sur le même pied que les navires nationaux.
Tant a leur entrée que durant leur séjour et à leur sortie
ils ne payeront d'autres ni de plus forts droits de fanaux,
de tonnage, de pilotage, de port, de remorque, de quaran-
taine ou autres charges qui pèsent sur la coque du na-
vire, sous quelque dénopaination que ce soit, perçus au
nom ou au profit de l'Etat, des fonctionnaires publics,
des communes ou des corporations quelconques, qoe
ceux dont y sont ou seront passibles les navires nationaux.
Art. 8. Seront consiaérés navires allemands ou
Commerce et navigation. 425
c^spagnols tous ceai qui seront reconnus navires des
Etats confédérés d'après les lois fédérales ou navires
espagnols d'après les lois espagnoles.
Art. 9. En ce qui concerne le placennent des navires,
leur chargement ou déchargement dans les ports, rades,
havres et bassins et généralement pour toutes les forma-
lités et dispositions quelconques auxquelles peuvent être
soumis les navires de commerce, leui^ équipages et leurs
cargaisons, il est convenu qu'il ne sera accordé aux
navires nationaux de l'une des Parties contractantes
aucun privilège, ni aucune faveur qui ne le soit
également aux navires de l'autre, la volonté des deux
Parties contractantes étant que, sous ce rapport aussi,
leurs bâtiments soient traités sur le pied d'une parfaite
égalité.
Art. 10. Les bâtiments de guerre des deux Parties
contractantes seront traités dans les ports réciproques
sur le même pied que ceux de la nation la plus favorisée.-
Art. 1 1. Les produits du sol et de l'industrie et les
objets de toute espèce et nature importés par navires
espagnols dans les ports allemands, et réciproquement
les produits du sol et de l'industrie et les objets de toute
espèce et nature importés par navires allemands dans
les ports espagnols, ne paieront, quelque soit leur origine
et le lieu d'où ils sont importés, aautres ni de plus forts
droits d'entrée, et ne seront soumis à d'autres charges
ou formalités, que si l'importation des mêmes produits
ou objets avait lieu sous pavillon de la nation la plus
favorisée.
Les produits du sol et de l'industrie et les objets de
toute espèce et nature qui pourront être légalement ex-
portés ou réexportés des ports d'une des Parties con-
tractantes par bâtiments d'une autre nation quelconque,
Eourront également en être exportés ou réexportés par
âtimenls de l'autre des Parties contractantes sans payer
d'autres ou de plus hauts droits et sans être soumis à
d'autres charges ou formalités, que si l'exportation ou la
réexportation des mêmes objets se faisait par bâtiments
de la nation la plus favorisée.
Art. 12. Les marchandises importées par des navires
appartenant à l'une ou à l'autre Partie contractante dans
les ports espagnols ou allemands pourront y être mises
en entrepôt ou être livrées au transit ou à la réexpor-
Xouv, Recueil g en. Tome XIX, L e
I
426 Zolherein et Espagne.
tation, le tout en conformité des lois générales qui existent
sous ce rapport dans le pays respectif et sans être assu-
jetties à des droits d'entrepôt, de magasinage, de
vérification, de surveillance ou à des charges quel-
conques autres ou plus élevées que celles auxquelles
sont soumises (es marchandises apportées par navires
nationaux.
Il est entendu toutefois que, si les marchandises sont
déclarées pour la consommation, elles paieront les droits
de douane selon le pavillon du navire par lequel elles
ont été importées et d'iiprès les règlements de douane
existants.
Art. t*(. Xcs marchandises de toute nature venant
des territoires de Tune des Parties contractantes, ou y
allant, seront exemptes dans les territoires de l'autre de
tout droit de transit, sauf l'observation des lois qui y
sont en vigueur.
Le traitement de la nation la plus favorisée est réci-
proquement garanti à chacune des Parties contractantes
pour tout ce qui concerne le transit.
Art. 14. En tant et aussi longtemps que le cabotage
est réservé par les lois d'une des Parties contractantes
exclusivement aux bâtiments nationaux, il ne pourra être
exercé par les bâtiments de l'autre Partie. Cependant
les navires de chacune des Parties contractantes, entrant
dans un des ports de l'autre, et qui n'y voudraient dé-
rharger qu'une partie de leur cargaison, pourront, en se
conformant aux lois et règlements du pays respectif,
conserver à leur bord la partie de la cargaison qui serait
destinée à un autre port, soit du même pays, soit d'un
autre pays, et la réexporter, sans être astreints à payer
des droits autres ou plus élevés que ceux qui seront
perçus de3 bâtiments nationaux dans le même cas. Il
est également entendu que ces mêmes navires pourront
commencer leur chargement dans un port et le continuer
dans un autre ou dans plusieurs ports du même pays,
ou l'y accomplir sans être astreints à payer des droits
autres ou plus élevés que ceux auxquels sont soumis
les bâtiments nationaux.
Art. 15. Les Parties contractantes conviennent que
toute faveur ou tout privilège par rapport à l'importation,
à l'exportation ou à la navigation que l'une d'Elles a
accordé ou pourrait accorder par la suite à une tierce
Commerce et namgation. 427 ^
Paissance, sera immédiatement et de plein droit étendo
à l'autre. De plus aucune des Parties contractantes ne
soumettra l'autre à une prohibition d'importation ou d'ex-
portation qui ne serait pas appliquée en même temps à
toutes les autres nations.
Art. 16. Avant que Texpédition des marchandises
soumises aux droits ad valorem peut avoir lieu, les in-
téressés devront présenter à la douane de l'autre pays,
soit les factures originales indiquant les prix qui serviront
de base à l'estimation de la valeur, soit une déclaration
écrite constatant la valeur des marchandises importées.
Si les employés de la douane jugent insuffisante la
valeur indiquée, soit dans les factures, soit dans les
déclarations, ou si la valeur ne leur est pas déclarée
par écrit, ils notifieront aux intéressés par écrit leur
estimation de la valeur. Alors, s'il y a accord entre les
employés et les intéressés, on fixera les droits d'après
les valeurs dont on sera. convenu réciproquement; s'il
n'y a pas eu accord, les droits seront fixés d'après les
valeurs indiquées dans les factures ou dans les décla-
rations, à moins que les employés ne préfèrent retenir
eux-mêmes la marcnandise en payant le prix notifié par
eux aux intéressés et augmenté dans la proportion fixée
à cet effet pour les importateurs ou les produits de la
nation la plus favorisée.
Dans ce cas les employés seront tenus d'effectuer le
payement dans les quinze jours qui suivront la déclara-
tion, de payer les droits d'après la valeur fixée par eux
et refusée par les importateurs et de se charger de la
perte ou du profit résultant de la vente de la mar-
chandise.
Art. 17. Les provinces espagnoles d'outre-mer étant
régies par des lois spéciales, ne sont pas comprises dans
les stipulations qui précèdent. Cependant les Allemands
y jouiront par rapport a leur commerce et leur navi-
gation, aux droits de navigation et de douane, tant à
l'entrée qu'à la sortie, et à l'expédition des navires et
des marcnandises, des mêmes droits, privilèges, immuni-
tés, faveurs et exemptions qui sont ou seront accordés
à la nation la plus favorisée. Les produits Allemands
n'y seront pas assujettis à d'autres droits, charges ni
formalités que les produits de la nation la plus favorisée.
Art. 18. Le présent traité restera en vigueur jusqu'au
Ee2
428 Zolherein et Espagne.
1*' janvier de l'année 1878. Dans le cas où aucanedes
Parties contractantes n'aurait notifié douze mois avant la
fin de la période sus-indiquée son intention d'en faire
cesser les effets, le traité demeurera obligatoire jusqu'à
l'expiration d'une année, a partir du jour où l'une ou
l'autre des Parties contractantes Taura dénoncé.
Art. 19. Le présent traité sera ratifié et les ratifica-
tions en seront échangées à Madrid dans l'espace de
trois mois, ou plutôt si faire se peut.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signé et y ont apposé leurs cachets.
Fait en double expédition k Madrid le trentième jour
de mars de Tan de grâce mil huit cent soixante-huit.
r. Canite,
Lorenzo Arroada.
Article additionnel.
Les Parties contractantes sont convenues qu'aussi
longtemps que les marchandises circulant dans le terri-
toire de la Confédération de l'Allemagne du Nord resteront
soumises, lors de leur passage par le Grand-Duché de
Mekienboorg-Schwérin, a un droit de transit, les stipu-
lations du 1®' alinéa de l'article 13 du traité de ce jour
ne seront pas appliquables à ce Grand-Duché.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs ont
signé le présent article additionnel et y ont apposé leurs
cachets.
Fait à Madrid le 30 mars 1868.
V, Canitz,
Lorenzo Arrazola.
Commerce et navigation. 429
52.
Acte additionnel au Traité de commerce et de
navigation conclu, le 30 mars 1868, entre la
Prusse au nom de la Confédération de P Allemagne
du Nord, des autres Etats du ZoUverein allemand
et du Grand-Duché de Luxembourg d^une part et
l'Espagne d'autre part*J; signé à Madrid, le
24 Juin 1868,
Va les Décrets Royaux du 4 da mois courant par lesquels
il est arrêté: 1^ que les bâtiments de tontes les Nations, qui
accorderont une parfaite réciprocité dans leurs territoires respec-
tifs et dans leurs possessions d'ontre-mer aux bâtiments de la
marine espagnole provenant des Iles de Cuba, Porto -Rico et
Philippines ainsi que la Péninsule et Iles adjacentes, seront assi-
milés aux bâtiments espagnols dans les dites Iles de Cuba, Porto-
Rico et Philippines pour la perception des droits de navigation
et de port et 2°: que l'on pourra appliquer aux Iles de Cuba,
Porto-Rico et Philippines tout en se soumettant aux lois et règle-
ments par lesquels les dites Provinces sont régies et administrées,
le Traité de Commerce et de Navigation conclu entre la Con-
fédération de l'Allemagne du Nord et les Membres de l'Asso-
ciation de douanes et commerce allemande qui ne font pas parti
de cette Confédération et l'Espagne, signé à Madrid le 30 mars
dernier, et considérant que la Confédération de l'Allemagne du
Nord et l'Association douanière et commerciale allemande ac-
ceptent ces concessions en s'engageant à accorder de leur part
à i'£8pagne une parfaite réciprocité dans leurs possessions con-
tinentales et dans celles d'outre-mer qu'elles paissent posséder
à l'avenir, sous la condition fixée par le second des dits décrets
de se soumettre aux lois et règlements par lesquels les susdites
Provinces espagnoles d'outre-mer sont régies et administrées, le
Gouvernement de Sa Majesté la Reine des Ëspagnes s^engage à
assimiler dans les Iles de Cuba, Porto-Rico et Philippines les
bâtiments des États allemands compris dans le dit Traité de
Commerce et de Navigation du 80 mars dernier aux bâtiments
espagnols quant au paiement des droits de navigation et de port
et à appliquer aux Iles mentionnées toutes les autres stipulations
du dit Traité sous la condition y énoncée.
En foi de quoi les soussignés ont dressé le présent Acte
qu'ils ont signé en double expédition et revêtu de leurs cachets.
Fait à Madrid le 24 juin 1868.
L'Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire
de la Confédération de l'Allemagne du Nord:
Canitz.
Le Premier Secrétaire d*Êtat pour les Affaires Etrangères
de Sa Majesté Catholique:
Marquis de Roncali,
♦) Voir le No. 51.
430 ZoUeerein et États pont^icaux.
53.
Traité de commerce et de nafngation entre ta
Prusse au nom de la Confédération de P Allemagne
du Nordy des autres Etats du ZoUeerein allemand
et du^ Grand^Ducàé de Luxembourg d'une part et
les Etats -- Romains d autre part; signé à Rome^
le 8 mai i868.*J
Texte allemand.
Iro Namen der Heiligen Dreieinigkeit.
Seine Majest&t Wilhelm, Kônig von Preassen, Namens
des Norddeatschen Bundes und der Mitglieder des
Deotschen Zollvereins, welche diesem Bunde nicht an-
gehôren, nâmlicb der Krone Bavern, der Krone Wârttem-
berg, des Grossherzogthums Baden, des Grossherzogtharos
Hessen fQr seine sûdlich vom Main gelegenen Gebiets-
theile, sowie auch fQr das zu seinem Zoii-. und Steaer-
svstem çehôrige Grossherzogthom Luxemburg, und Seine
Heiligkeit der regierende Papst Pius der Neunte, von dem
gleicben Wunsche beseelt, die Eniwickelung der Handels-
und SchiffTahrlsbeziehungen zwischen Deutschiand und
dem Kirchenstaate mehr und mehr zu heben, haben be-
scbiossen, zu diesem Zwecke einen Verirag zu schiiessen,
und haben zu ihren Bevollm&chtigten ernannt, nSmIich
Seine Majestât der Kônig von Preussen:
Seinen Kammerherrn Harir von Arnim, ausser-
ordentlichen Gesandten und bevollmâchligten Mi-
nister des Norddeutschen Bundes beim heiligen
Stuhie, Ritter des Rothen Adier-Ordens 2. Classe,
Grosskreuz des Christus-Ordens von Portugal, des
heiligen Michaels-Ordens von Bayern u. s. w.;
Seine Heiligkeit:
Seine Eminenz den Cardinal Giacomo Antonelli,
Seinen Staats-Secretair u. s. w.,
welche Bevollm&chtigte , nachdem aie sich ihre VolU
machten mitgetheilt und solche in guter und gehôri^r
Form befunden haben, ûber folgende Artikel Qberein-
gekommen sind:
*) En allemand et en italien. Les ratificationa ont été
échangées à Rome, le l*' juillet 1868.
Commerce et natigation. 431
Ari. I . Die Angehôrigen des Norddeutschen Bundes
und des Zollvereins im Kirchenstaate , sowie die Ange-
hôrigen des Kirchenstaates in den Lândern des Nord-
deutschen Bundes und Zollvereins, sie nnôgen sich dort
niedergelassen haben oder sich dort nur zeitweise auf-
halten, werden dort hinsichtiich der Ausûbung des Handels
und der Industrie dieselben Vorrechte geniessen und
keinen hôberen und nicht anderen Abgaben unterworfen
werden, als die Angehôrigen der in dieser Hinsicht am
Meisten bevorzugten Nationen.
Art 2. Die Boden- und Gewerbs-Erzeugnisse des
Einen der Hohen vertragenden Theile, welcne in die
Lândergebiete des anderen eingefûbrt werden, sollen
daseibst, sib môgen zum Verbrauch, zur Lagerung, zur
Wiederansfubr ooer zur Durchfuhr bestimmt sein, der
nâmiichen Behandiung unlerliegen und insbesondere
keinen hôheren oder anderen Abgaoen unterworfen werden,
als die Erzeugnisse der in dieser Hinsicht am Meisten
begânstigten Nation.
Art. 3. Bei der Ausfuhr in die Lândergebiete des
Einen der Hohen vertragenden Theile soll der andere
weder hôhere noch andere Abgaben erheben, als bei der
Ausfuhr derselben Gegenstânde in dieienigen Lânder,
welche in dieser Hinsicht am Meisten begfinstigt sind.
Art, 4. Jede Begdnstigung, jedes Vorrecht und jede
Ermâssigung in dem Tarife derEingangs- und Ausgangs-
Abgaben, welche Einer der Hohen vertragenden Theile
einer dritten Macht gew&hren môchie, wird gleicbzeitig
und bedingungslos dem anderen zu Theil werden.
Ferner wird keiner der Hohen vertragenden Theile
ein Einfuhr- oder ein Ausfuhr- Verbot gegen den anderen
in Kraft setzen. welches nicht gleicbzeitig auf aHe anderea
Nationen Anwendung fïinde.
Art. 5. In Betreff der Bezeichnung oder Etikeltirnng
der Waaren oder deren Verpackung, der Muster und der
Fabrik- oder Handels -Zeicnen sollen die Staats- Ange-
hôrigen der Hohen vertragenden Theile in den respective»
Staaten denselben Schutz wie die lalânder geniessen.
Art. 6. Die Handeisschifffabrt jedes der Hohen ver-
tragenden Theile soll in den Gebieten des anderen Theiles
in jeder Beziehnng der einheimiscben HandelsschifiTahrt
gleicbgestellt werden.
Ton dieser vollstândigen Gleichstellung sind allein die
Begfinstigungen ausgenommen, welche dem einheimiscben
432 ZoUverem et État$ pontificaux.
Fiscbfange in dem einen oder anderen Lande gewâhii
sind oder gewâhrl werden môchlen.
Ârt. 7. Die Staatsangehôrigkeit der Schiffe soll beider-
seitig nach den jedem Theile eigenthumiichen Gesetzen
und Règlements, auf Grund der durch die zustândigen
Behôrden den Capitainen, Schiffspatronen und Scbiffern
ausgeferdglen Papiere, anerkannt werden.
Ârt. 8. Die Hohen vertragenden Theile bewilligeD
sich gegenseitig das Recht, in den Hâfen und Handels-
Çlâtzen des anderen Theiles Generalconsuin , Consuin,
iceconsuin und Consular-Agenten zu ernennen, mît dem
Vorbehall jedocb, dergleicnen an sol<^hen Orlen nicht
zuzulassen, welche aie aïlgemein davon ausnehmen wollen.
Dièse Generalconsuin, Consuin, Viceconsuin und Consular-
Agenten, sowie deren Kanzier sollen, unter dem Beding
der Reciprocitât, dieselben Vorrecbte, Befugntsse und
Befreiungen geniessen, deren sicb didenigën der meisl
beci^ûnsligten Nationen erfreuen oder erireuen werden ; im
Faile aber, dass aie Handel treiben wollen, sollen sie
gebalten sein, sich denselben Gesetzen und Gebrâuchen
zu unterwerfen, welchen die eigenen Slaatsangehôrigen
an demselben Orte in Bezug auf ihre Handelsgeschafla
unterworfen sind.
Art. 9. Die gedacbten Generalconsuln, Consuln, Vice-
consuin und Consular-Agenten eines jeden der Hohen
vertragenden Tbeiie, welche in den Staalen des anderen
wohnen, sollen bei den Ortsbebôrden jede Hûlfe und
jeden Beisland fur die Ermittelung, Verhaflung und Fest-
baltung der Seeleute und anderer zur Mannschaft der
Kriegs- oder Handeisschiffe ihrer beiderseitigen Lander
gehôrenden Personen finden, gleichviel, ob solche sich
Verbrecben, Vergehen oder Uebertretungen am Bord der
gedacbten Schiffe haben zu Schulden kommen lassen,
oder nicht.
Zu diesem Zwecke werden sie sicb scbriftiich an die
Gericbte, Einzelricbter oder zustândige Beamten wenden,
und durch Miltbeilung der SchiiTsregister, der Muslerrolle
oder anderer amllicher Documente oder, im Falle das
Schiff bereits abgereist ist, durch gehôrig von ibnen be-
glaubigte Abschrift der genannten Papiere oder durch
einen Àuszug aus denselbigen den Beweis fQhren, dass
die reclamirten Personen wirkiicb zu der Mannschaft
gehôrt haben.
Commerce et navigation. 433
Auf den in solcber Weise begrândeten Anlrag ^soll
ihnen die Ausiiefening nicht versagt werden.
Die gedachten Deserleurs sollen, sobald aie verbaftet
sind, zor Verfûgaag der Generalconsuln, Consuin, Vice-
coDsuIn oder Consular-Agenten bleiben und kônnen auf
Antrag und auf Koslen der genannlen Consularbeamten
seibst in den Landosgefângnissen festgehalten und be-
wahrt werden. Dièse Beamten werden sie, je nach Ge-
legenheit, am Bord des Schiffes, welchem sie angebôren,
wieder einstellen oder in ihr Land auf einom Scbiffe
desselben oder eines anderen Landes zurûcksenden oder
auf dem Landwege in die Heimatb zuruckbefôrdern.
Die Zurûckbefôrderung auf dem Landwege soll unter
Bedeckung der bewaffnelen Macht auf den Antrag und
auf Kosten der genannlen Consularbeamten erfolgen,
welche sich zu diesem Zwecke an die zustândigen Be-
hôrden zu wenden haben.
Wenn innerbalb zweier Monate, von dem Tage der
Verbaftung an gerechnet, die Déserteurs nicht am Bord
des Schiffes, welchem sie angehôren, wieder einsestelh,
oder nicht auf dem Land- oder Seewege tn ibre Heimatb
zurûckbefôrdert sind, desgleichen, wenn die Kosten ihrer
Haft nicht regelmâssig von dem Theile, auf dessen Antrag
die Verhaflung gescbehen ist, entrichtet werden, so sollen
die gedachten Déserteurs in Freiheit gesetzt werden, obne
dass sie wegen derselben Ursache wieder verbaftet
werden kônnen.
Wenn aber der Déserteur ausserdem irgend ein Ver-
brechen oder Vergehen am Lande begangen h^ben sollie,
so soll seine Ausiieferung von der Ortsbehôrde bis dahin
binausgescboben werden kônnen, dass die zustândige
Gericbtsbebôrde ihrUrlheil uber dieThat geiallt bat und
das Urlheil vollstândig in Ausfûhrung gebracht ist.
Man ist gleichmâssig ûbereingekommen, dass die See-
leute oder undere zur Schiffsmannschaft gehôrende Per-
ftonen, wenn sie Angehôrige des eigcnen Landes sind,
in allen Fâllen von den Bestimmungen des gegenwârtigen
Artikels ausgenommen sein sollen.
Art. 10. Im Falle des Scheitems oder des Schiff-
bmcbs eines Schiffes eines der Hoben vertragenden Theile
an den Kusten des anderen Tbeiles sollen Schiff und
Ladung dieselben BegOnstigungen und Befreiungen ge-
niessen, welcbe die Gesetzgebung jedes der betreffenoen
Staaten den Schiffen des eigenen Landes in gleicber Lage
434 Zolherein et ElcUs poniificaux.
bewiliigt. Es soll jede HOlfe und jeder Betstaod dem
Capitain und der Schiffsmannschah geleistet werden,
so.wohl fur ihre Person, wie fur das Schiff und dessen
Ladung. Die auf die Reltung bezûglichen Maassregeln
sollen den Landesgeselzen gemâss getroffen werden. Es
soll jedoch den Consuin und Consular-Agenten gestattet
sein, im Falle ScbiiTe, welcbe an der Kûste gescbeiterl
sind oder Scbifibruch gelilten baben, reparirl oder ver-
proviantirt oder verkauit werden, die bierauf bezuglicben
Gescbfifle zu ûberwacben.
Ailes, was von dem Schiffe oder dessen Ladung ge-
rettet worden ist, oder der fiir dièse Gegenslânde erzielte
Kaufpreis soll den EigentbQmem oder deren BevolU
mâcbtigten zurûckerslattet und sollen fur die Retlung
keine hôberen Kosten bezablt werden, als von den National-
schiRen in gleicber Lage bezablt werden mûssten.
Ueberdies ist verabredet, dass die geborgenen Waaren
keiner Zollabgabe unterliegen sollen, es sei denn, dass
sie in den inneren Verbraucb ûbergeben.
Art. .11. Die Hohen vertragenden Tbeile werden in
BetrefT der SchifiTabrt kein Vorrecbt, keine Begânstignng
oder Befreiung irgend einero anderen Staate zugesteben,
welcbe nicbt aucb und gleicbzeitig auf ihre beiderseitigen
Staatsangebôrigen ausgedebnt wfirden.
Art. 12. Der gegenwârtige Vertrag bleibt in Kraft
bis zum 31. Decemoer 1877. Im Falle Keiner der Hoben
vertragenden Tbeile zwôlf Monate vor dieser Zeit seine
Absicht, die Wirkungen des Vertrages aufhôren zu lassen,
kundgegeben baben sollte, so bleibt derselbe in Geltung
bis zum Ablaufe eines Jabres von dem Tage ab, an
welcbem der eine oder der andere der Hohen vertragenden
Tbeile denselben gekOndigt bat.
Art. 13. Der gegenwârlige Vertrag soll 14 Tage nach
dem Austausche dernatifications-Urkunden in Kraft treten.
Die Ratifications -Urkunden sollen in Rom und zwar
so bald als môglicb ausgetanscht werden.
Zu Urkund dessen baben ihn die beiderseitigen Be-
vollmâchtigten unterBeidrûckungibrerSiegel unterzeicbnet.
Geschenen zu Rom in doppelterUrscbrift am 8. Mai 1868.
Arnim.
G. Fâ, Anton elli.
Zolherein et Japon. 435
54.
Traité d*amitié, de commerce et de navigation entre
la Prusse au nom de la Confédéralion de t Alle-
magne du Nord^ des autres États du Zolherein
allemand et du Grande Duché de Luxembourg d'une
part et le Japon d*aulre part^ suivi de règlements
commerciaux; signé à Jokohama^ le 20 février
1869 *J
Texte allemand.
Seine Majestftt der Kônig von Preussen im Namen
des Norddeutschen Bandes und der zu diesem Bunde
nicht gehôrenden Mitglieder des Deutschen Zoll- and
Handelsvereins, namlîch: der Krone Bayern, der Krone
WûrUemberg, des Grossherzogthums Baden und des
Grossherzogthams Hessen fur dessen sûdlich des Main
belegénen Theile, sowie in Vertretung des Ihrem Zoll-
and Sleuersjsteme angescblossenen Grossherzogtbums
Laxemburfi, einerseits,
and
Seine Majesiât der Tenno von Japan andererseits,
von dem Wanscbe çeleilet, die Entwickelung der Handels-
und Scbifliïabrtsbeziebungen zwischen Dçulscbland und
Japan zu fôrdern, baben bescblossen, einen Vertrag ab-
zuschliessen und zu diesem Zweck zu Ihren Bevoll-
mâcbtiglen ernannt:
Seine Majest&t der Kônig von Preussen:
den Geschâftstrâger des Norddeutscben Bundes
in Japan, Max August Scipio von Brandt;
Seine Majestât der Tenno von Japan:
Higasbi Kuze Cbujo, Gidjo und Cbijo des aus-
wârtigen Amtes, vou der ersten Beamtenclasse,
Terashima Tozo, Chiji des Bezirks Kanagawa
und Handii des auswârtigen Amtes, von der driiten
Beamtenclasse,
Iseki Sayemon, Handji des auswârtigen Amtes,
von der dritten Beamtenclasse,
*) En allemand et en langue japonaise. Les ratifications
ont été échangées à Yédo, le 15 octobre 1869.
436 ZoUverem et Japon.
welche, nacbdem sie ihre Vollmachten sich mitgetheilt
und solche in guter und gehôriger Forni befunden naben,
ûber nachstehende Artikel nbereingekommen sind.
Art. I. Zwiscben den Hohen contrahirenden Staaten,
sowîe zwiscben den Unterthanen derselben, soll ewiger
Friede und bestândige Freundschaft bestehen.
Art. 2. Seine Majestât der Kônig von Preussen soll
das Recbt baben, einen diplomatischen Agenten in Japan
zo ernennen, dem gestattet sein soll, aucb die Vertretung
der anderen contranirenden Deutschen Staalen za uber-
nebmen.
Die contrabirenden Deutscben Slaaten sollen das Recbt
baben, einen Ueneral-Consul und fur jcden oITenen Hafen
oder jede dergleicben Stadt in Japan einen Consul, Vice-
Consul oder Consular- Agenten zu ernennen. Dièse
Beamten sollen dieselben Privilegien und Vorrecbte ge-
niessen, wie die Consular-Beamten der meistbegûnstiglen
Nation.
SowobI der von Seiner Majestât dem Kônige von
Preussen ernannte diplomatiscbe Agent, als aucb der
General-Consul sollen das Recbt baben, frei und unbe-
bindert in allen Tbeilen des Kaiserreicbs Japan umber-
zureisen.
Ebenso sollen die mit der Berecbtigung zur AusQbung
der Jurisdiction versebenen Deutschen Consular-Beamten
das Recbt baben, sicb, iro Falle ein Deutscbes Scbiff im
Bereicbe ibres Jurisdictionsbezirkes ScbifFbrucb leidet,
oder innerbalb desselben ein Angriff auf das Leben oder
das Eigentbum eines Deutschen stattfindet, zur Aufnabme
des Tbalbestandes an Ort und Stelle zu begeben. Docb
sollen die Deutscben Consular-Beamten in jedem solcben
Falle den Japanischen Localbebôrden eine scbriftiicbe
Mittbeilung uoer den Zweck und das Ziel ibrer Reise
macben und dieselbe nur in Begieitung eines von den
Japanischen Behôrden zu bezeichnenden nôberen Beamten
antreten.
Seine Majestât derTenno von Japan kann einen diplo-
matischen Agenten beim Hofe von Berlin und Consular-
Beamte fur diejenigen Deutschen Hâfen und Handelsplâlze
ernennen, in denen Consular-Beamle irgend eines arilten
Staates zugelassen werden.
Der diplomatiscbe Agent uiid die Consular-Beamten
Japans sollen unter der Bedingung der Gegenseitigkeit
im Gebiete der contrabirenden Deutscben Staaten dieselben
Amitié^ commerce et navigation. 437
Vorrechte, Befu^nisse and Befreiungen geniessen, deren
«ich diejenigen irgend eines dritlen Staates erfreuen oder
erfreuen werden.
Art. 3. Die Stâdte und Hâfen von Hakodade, Hiogo,
Kanagaxva, Nagasaki, Niegata mit'Ebisuminato auf der
losel Sado ancT Osaka, sowie die Stadt Yedo sollen von
dem Tage an, an welcbem dieser Vertrag in Kraft tritt,
fQr die Unterthanen und don Handel der contrahirenden
Deutschen Staaten erôffnet sein.
In den vorgedachten Stâdten und Hâfen sollen Deutsche
Unterthanen dauernd wobnen kônnen; sie sollen das
Recht haben, daseibst Grundstûcke zu mielben und
Hâuser zu kaufen, und sie sollen Wobnungen und Maga-
zine daseibst erbauen dûrfen.
Der Platz, welchen Deutsche Unterthanen bewobnen
und auf welchen sie ihre Gebâude errichten sollen, wird
von den Deutschen Consularbeamten im Einverstândniss
mit den competenten Japanischen Ortsbehôrden ange-
wiesen werden; auf gleiche Art sollen die Hafenordnungen
festgesetzt werden. Kônnen sich der Deutsche Consular-
Beamte und die Japanischen Behôrden in diesen Be-
ziebungen nicht einigen, so soll die Frage dem diplo-
roaiischen Agenten und der Japanischen Regterung unter-
breitet werden.
Um die Orte, wo Deutsche Unterthanen sich nieder-
iassen werden, soll von den Japanern weder Mauer noch
Zaun, oder Gitter, noch irgend ein anderer Abschiuss
errichtet werden, welcher den freien Ein- und Ausgang
dieser Orte beschrânken kônnte.
Den Deutschen Unterthanen soll es gestattet sein, sich
inaerhalb folgender Grenzen frei zu bewegen:
von Hakodade und Niegata in jeder Richtung bis zo
einer Entfernung von 1U Ri;
von Ebisuminato auf der ganzen Insel Sado;
von Kanagawa bis zum Flusse Logo, welcher sich
zwischen Kawasaki und Sinagawa in den Meer-
busen von Yedo ergiesst, und in jeder anderen
Richtung bis zu einer Entfernung von lU Ri;
von Nagasaki aus ûberall in dem oenachbarten
Kaiserlichen Gebiete;
von Hiogo in der Richtung auf Kioto bis zu einer
Entfernung vôn lU Ri von dieser Stadt und in
jeder anderen Richtung bis zu einer Entfernung
von lU Ri von Hiogo;
438 ZoUverem et Japon.
von Osaka, îm Sûden von derMQndaog desYama-
logawa bis nach Funabashimura und von dort
innerhalb einer von diesem Plalze ûber Kiokoji-
mura nach Sada gezogenen Linie; die Sladt
Sakai liegt ausserhalb dieser Grenzen, jder Be-
such derselben ist jedocb Deutschen Unterthanen
gestattet;
von ledo innerhalb folgender Grenzen: von der
Mûndung des Shintonegawa bis Kanamacbi und
lângs der Strasse nach Mito bis Senji, von dort
den Sumidngawa aufwârts bis Furugano Kamigo
und ûber Omuro, Takakura, Koyata, Ogiwara,
Miyadera, Mitsugi, Tanaka, nach der Fânre von
Hino am Rokugogawa.
Die Entfernungen von 10 Ri sollen za Lande ge-
messen werden, vom Saibansho oder Rathhanse jedes der
vorgenannten Hafen aus.
Ein Ri kommt gleicb:
12,450 Fuss Preussisch,
4/275 Yards Englisch,
3,910 Meter Franzôsisch.
Deutsche Unterthanen, welche dièse Grenzen ûber-
schreiten, sollen einer Geldslrafe von 100 M. Doli. und
im Wiederholungsfalle einer solchen von 250 M. Doll.
unterliegen.
Art. 4. Die in Japan sich aufbaltenden Deutschen
sollen das Recht freier neligionsObung ha^en. Zu diesem
Behufe werden sie auf dem zu ihrer Niederlassung be-
slifnmten Terrain Gcbâude zur Âusûbung ihrer Religions-
gebrâuche errichten kônnen.
Art. 5. Aile Streitigkeilen, welche sich in Bezug auf
Person oder Eigenthum zwischen in Japan sich auf-
haltenden Deutschen erheben sollten, werden der Ent-
scheidung der Deutschen Behôrde unterworfen werden.
Desgleichen werden sich die Japanischen Behôrden
in keine Streitigkeiten mischen, welche zwischen Unter-
thanen eines der contrahirenden Deutschen Staaten und
Angehôrigen einer anderen Vertragsmacht elwa ent-
stehen sollten.
Hat ein Deulscher eine Klage oder Beschwerde gegen
einen Japaner, so entscheidet die Japanische Behôrde.
Hat dagegen ein Japaner eine Klage oder Beschwerde
gegen einen Deutschen, so entscheidet die Deutsche
Behôrde,
Amitié^ commerce et navigation. 439
Wenn ein Japaner nicht bezahlen sollte, \vas er einem^
Deutschen schuldig ist, oder wenn er sich betrûgerischer
Weise verborgen halten sollte, so werden die competenten
Japanischen Bebôrden Ailes, was in ihrer Macbt steht.
thun, um ihn vor Gericht zu ziehen und die Bezahlung
der Schuid von ihm zu erlangen. Und wenn ein Deutscher
sich betrûgerischer Weise verbergen und seine Schulden
an Japaner nicht bezahlen sollte, so werden die Ddutschen
Behôrden Ailes, was in ihrer Macht sleht, thun, um den
Schuldigen vor Gerichl zu ziehen und zur Bezahlung
der Schuid anzuhalten.
Weder die Deutschen noch die Japanischen Behôrden
sollen fur die Bezahlung von Schulden verantwortiich
sein, welche von Deutschen oder Japanischen Unterthanen
contrahirt worden sind.
Art. 6. Deutsche Unterthanen, welche ein Verbrechen
gegen Japanische Unterthanen oder gegen Angehôrige
einer anderen Nation begehen sollten, sollen vor den
Deutschen Consular-Bcamten gefûhrl und riach Deutschen
Gesetzen bestrafl werden.
Japanische Unterthanen, welche sich einer ver-
brecherischen Handiung gegen Deutsche Unterthanen
schuldig nriachen, sollen vor die Japanischen Behôrden
gefûhrt und nach Japanischen Gesetzen bestraft werden.
Art. 7. Aile Ansprûche auf Geldstrafen oder Con-
fisc^tionen ffir Zuwiderhandiungen gegen diesen Vertrag
oder gegen das beigefiigte Handels-Regulativ sollen bei
den Deutschen Consular- Behôrden zur Entscbeidung ge-
bracht werden. Die Geldstrafen oder Confiscationen,
welche von diesen letzteren ausgcsprochen werden, sollen
der Japanischen Regierung zufallen. Gûter, die mit Be-
scblag belegt werden, sollen von den Japanischen Be-
hôrden und den Deutschen Consular-Behôrden versiegeit
und bis zur Entscheidung durch den Deutschen Consul
in den Speichern des Zollhauses deponirt werden.
Fâllt die Entscheidung des Consuls zu Gunsten des
Eigenthûmers oder Consignatairs der Gâter aus, so sollen
dieselben sofort dem Consul zur weileren Verfûgung
ausçekândigt werden; doch sollen, falls die Japanische
Regierung gegen dièse Entscheidung des Consuls Berufung
an die hônere Instanz einzulegen wunschl, der Eigen-
thfimer oder Consignatair der Giiter gehalten sein, den
Werth derselben bis zur endgiiltigen Entscheidung der
Angelegenheit auf dem Deutschen Consulale zu deponiren.
440 Zolherem et Japon.
, Sind die mit Bescblag belegten Gûter leicht verderblicber
Nalur, so sollen dieselben gegen Deponirung des Werthes
auf detn Deutschen Consulate dem EigenthOmer oder
Consignatair ausgehândigt werden.
Art. 8. In allen dem Handel geôffneten oder zu
ôffnenden Hafen Japans soll es Deutschen Untertbanen
freistehen, ans dem Gebiete Deutschiands oder aus fremden
Hafen aile Arten von Waaren, die nicht Contrebande sind,
einzufûhren und zu verkaufen, sowie zu kaufen und nacb
Deutschen oder fremden Hafen auszufûhren. Sie sollen
nur die Zôlle bezahlen, welche in dem dem gegen-
wârtigen Vertrage beigefûgten Tarif verzeichnel sind, und
frei von allen sonstigen Abgaben sein.
Deutsche Untertbanen sollen aile Arten von Artikeln
von den Japanern kaufen und an dieselben verkaufen
dûrfen, und zwar ohne Dazwischenkunft eines Japanischen
Beamten, weder beim Kaufe noch beim Verkaufe, nocb
bei der Bezablung oder Empfangnahme des Kaufpreises.
Ebenso soll es den Deutschen Untertbanen freistehen,
aile Arten Japanischer Produkte, welche sie in einem der
geôffneten Hafen Japans gekauft haben, nach einero
anderen geôflTneten Japanischen Hafen zu verschiffen,
ohne dafûr irgend welchen Zoll zu entrichten.
Allen Japanern soll es erlaubt sein,, aile Arten von
Artikeln von Deutschen Untertbanen, sei es in Deutschland
oder in den geôffneten Hafen, ohne Dazwischenkunft
eines Japanischen Beamten zu kaufen und was sie ge-
kauft haoen, entweder zu behalten und zu benutzen oder
wieder zu verkaufen. In ihrem Handelsverkehr mit
Deutschen Unterlhanen werden die Japaner nicht mit
hôheren Abgaben belegt werden, als denjenigen, welche
sie fur ihre Geschâfte untereinander entrichten.
Ebenso dûrfen die Japanischen Fûrslen oder Leute
in Dienslen derselben sich unter den allgemeinen gesetz-
lichen Bestimmungen nach Deutschland, sowie nach den
offenen Hafen Japans begeben, und dort mit den Deutschen
frci und ohne Dazwischenkunft Japanischer Beamten
Hnndel treiben, vorausgesetzt, dass sie sich nach den
bestehenden Polizeivorschriflen richten and die fest-
geselzten Abgaben entrichten.
Ebenso soll es allen Japanern erlaubt sein, Waaren
Japanischen oder fremden Ursprungs nach, von oder
zwischen den geôffneten Hafen in Japan, oder von oder
Amitiéy commerce et na^gatian, 441
nach fremden Hftfen in Japanern oder Deutschen Unter-
thanea angehôrigon Scbiffen zu verscbiffen.
Art. 9. Die Japanische Regiening \vird es nicht ver-
bindern, dass Deulsche, welche sich in Japan aufballen,
Japaher als Dolmetscber, Lehrer, Diener a. s. w. in Dienst
nenmen und sie za allen BeschSiftigangen verwenden,
wdche die Gesetze nicht verbieten; docb bleiben solcbe
Japaner seibstverstândiich , im Falle sie ein Verbrechen
b^eben sollten, den Japaniscben Gesetzen unterworfen.
Japanern soll es ferner freisteben, in jeder Eigenscbaft
an Bord Deutscher Schifle Dienste zu nebmen.
Japaner in Diensten von Deutschen sollen auf ein
dabin gerichtetes Gesuch bei den Ortsbebôrden die Er-
laubniss erhalten, ihre Herren ins Ausiand zu begleiten.
Ebenso soll es allen Japanern, welche mit vorschrifts-
mSssigen Pâssen ibrer Behôrden nach Maassgabe der
Bekanntmacbung der Japaniscben Regierung vom 23. Mai
1866 verseben sind, erlanbt sein, sich Behufs ibrer Aus-
bildung oder in Handeiszwecken nach Deutscbland zu
begeben.
Art 10. Das dem gegenwârligen Vertrage beigefOgte
Handels-Regulativ soll als ein integrirender Tbeil dièses
Vertrages und desbalb als bindend fâr die Hohen contra-
hîrenden Tbeile angeseben werden.
Der Deutsche diplomatiscbe Agent in Japan soll das
Recbt baben, in Gemeinschaft und Uebereinstimmnng
mit denjenigen Beamten, welche von der Japaniscben
Regierung zu diesem Zwecke bezeichnet werden mOssen,
fOr aile dem Handel offenen Hafen diejenigen Reniements
zu erlassen, welche erforderlich und geeignet smd, die
Bestimmungen des beigefuglen Handels-Regulativs in
Ausfûhrung zu bringen.
Art. 11. Die Japanische Regierung wird aile die
dem Deutschen Handel oflenen Hâfen mit den Leucht-
thOrmen, Fenerschiffen, Tonnen und Seezeichen verseben,
welche nôthig sind, um das Ein- und Ausiaufen der
Scbiffe zu erleichtern und zu sichern.
Die Japaniscben Behôrden werden in jedem Hafen
solcbe Maassregein treffen, wie sie ibnen am geeignetsten
erscheinen werden, um dem Schmuggel und der Contre-
bande vorzubeugen.
Art. 12. Wenn ein Deutsches Schiff bei einem oflenen
Hafen Japans aniangt, soll es ihm freisteben, einen Lootsen
anzunehmen, der es in den Hafen fOhrt. Ebenso soll
Nouv. Recueil gén, T&me XIX. F I
442 ZoUcerein et Japon.
es, wenn es aile gesetzlichen Gebûbren und Abgaben
entrichtet bat und zar Abreise fertig ist, einen Lootsen
annebmen kônnen, am es aus dem Hafen binauszufubren.
Art. 13. Deutsche Kaofleule sollen, wenn sie Waaren
in einen offenen Hafen Japans eingefûhrt und die darauf
haftenden Zôlle entrichtet baben, berecbtigt sein, von der
Japanischen Zollbebôrde ein Certificat ûber die gescbebene
Entrichtung dieser Zôlle zu verlangen, und auf Grund
dièses Certificates soll ibnen freisteben, dieselben Waaren
\vieder aus- und in einen anderen offenen Hafen Japans
einzufûhren, ohne dass sie nôtbig bâlten, irgend welche
weiteren Zôlle zu entrichten.
Die Japaniscbe Regierung verpflichtet sich. In den
geôffneten Hâfen Lagerbâuser zu errichten, in denen ein-
gefûhrte Gûler auf den Antrag des Importeurs oder des
Eigenlhûmers, ohne Zoll zu entrichten, lagern kônnen.
Die Japaniscbe Regierung ist fâr die Sicberbeit dieser
Gûter verantwortlich, so lange dieselben sicb unter ibrer
Obhut befînden, und wird aile diejenigen Vorsichtsmaass-
regein ergreifen, welche nôtbig sind, um die gelagerten
Giiter gegen Feuersgefabr versicherungsrâbig zu macben.
Wenn der Importeur oder Eigentbûmer die Gûter aus
dem Lagerhause zu empfangen wunscbt, so muss er die
durcb den Tarif festgesetztcn Zôlle entrichten, sollte er
sie dagegen i^ieder auszufôhren wônscben, so soll er
dies, ohne zur Bezahlung von Zoll verpflichtet zu sein,
thun dûrfen. Lagermiethe muss in jedem Falle bei Aus-
bândigung der Gûter entrichtet werden.
Der Betrag derselben, sowie die fur die Verwaltung
der Lagerhâuser nôtbigen Bestimmungen, werden durch
gemeinscbaftlicbesUebereinkomnien derHoben vertragen*
den Theile festgestellt werden.
Art. 14. Aile von Deutschen Untertbanen in einen
offenen Hafen Japans eingefûhrten Waaren, von welcben
die in diesem Vertrage fesigesetzten Zôlle entrichtet
worden sind, sollen, môgen sie sicb im Besitze von
Deutschen oder Japanern befinden, von den Besitzern
Bach allen Tbeilen des Kaiserreichs versandt werden
kônnen, ohne dass davon irgend eine Abgabe oder ein
Transitzoll, welcben Namen dieselben auch baben môcbten,
gezahlt zu werden brancht.
Aile Japanischen Produkte sollen von jedem Punkte
des Landes aus von den Japanern nach den offenen Hafen
gebracht werden kônnen, ohne Abgaben oder Durcb-
Amitié^ commerce et navigation. 443
gangszôllen onterworfen zu sein, mit Al^snahme der Wege-
zôlle, welche gleicbmâssig von allen Handeltreibenden
zur Unterhaltung der Land* und Wasserstrassen er-
hoben werden.
Art. 15. Von dem Wunsche geleitet, die dem freien
Umiaufe fremden Geldes in Japan entgegenstehenden
Hindernisse zu beseitigen, wird die Japanische Regierung
unverzûglicb in der Ânfertigung der Landesmûnzen die
nôthigen Verânderungen und Verbesserungen einireten
lassen. Demnâcbst werden die Japanische Hauptmûnz'*
anstalt, sowie die in jedem der oflenen Hâfen des Reiches
zu errichtenden Spezialbureaus von Fremden und Japanern
obne Unterschied des Standes fremde Mûnzen jecler Art,
sowie Gold- und Siiberbarren annebmen, um sie gegen
Japanische IVlûnzen von gleichem Gewichte und Fein^
genalte umzuwcchsein , vorbehaitlich einer bestimmten
Uroschmelzungsgebûhr, deren Betrag durch gemeinschaft-
liches Uebereinkommen der Hohen contrahirenden Theile
festgesetzt werden wird.
Deutsche und Japaner kônnen sich bei Zahlungen,
die sie sich gegenseilig zu machen haben, nach Belieben
fremder oder Japanischer Mûnzen bedienen.
Mûnzen aller Art, mit Ausnahme von Japaniscben
Kupfermûnzen, und fremdes ungeroûnztes Gold und Silber
kônnen aus Japan ausgefûhrt werden.
Art. 16. Wenn die Japaniscben Zollbeamten mit dem
Werthe, weicher von Kaufleuten fur einige ihrerWaaren
angegeben werden sollle, nicht einverstanden sind, so
soll es denselben freisteben, dièse Waaren seibst zu taxiren
und sich zu erbieten, sie zu dem von ihnen festgesetzlen
Taxwerthe zu kaufen.
Solite der Eigentbûmer sich weigern, auf dies Aner*
bieten einzugehen, so soil er den Zoll von dem Werlhe
zahlen, wie die Japaniscben Zollbeamten ihn taxirt haben.
Im Falle der Annanme des Anerbietens aber soll ihm der
pfferirte Werth sofort und obne Abzug von Rabatl oder
Disconto gezahlt werden.
Art. 17. Wenn ein Deutsches SchiffSchifTbrucbleidet .
oder an den Kûsten des Kaiserreichs Japan strandet,
oder wenn es gezwungen sein sollle, Zuflucht in einem
Japaniscben Hafen zu suchen, so sollen die competenten
Japaniscben Behôrden, sobald sie davon hôren, dem
Schiffe allen môglicben Beistand leisten. Die Personen
an Bord desselben sollen woblwollend bebandeit, und
Ff2
444 ZoUterem et Japon.
wenn nôthig, mit Mittein verseben werden, am sich nach
dem Sîtze des nâchsten Deatscben Consulats zu begeben.
Art. 18. Provisionen aller Art fur Deutsche Krieçs-
schiffe sollen in den geôffneten Hâfen Japans aasgeschifA
und in Magazine unter Bewachung Deutscher Beamlen
niedergelegt werden kônnen, oh ne dass Zôlle dafûr ent-
richtet zu werden brauchen. Wenn solche Provisionen
aber anJapaner oderFremde verkauft werden, so sollen
die Erwerber an die Japanischen Behôrden den Zoll ent-
richten, der auf dicselben anwendbar ist.
Art 19. Es wird ausdrûcklich festgesetzt, dass die
Regierungen der Deutschen contrahirenden Staaten and
ihre Unterthanen von dem Tage an, an welchem der
Segenwârtiçe Vertrag in Kraft tritt, ohne Weiteres aile
echte, Freiheiten und Vortheile geniessen sollen, welcbe
von Seiner Maieslât dem Tenno von Japon an die Re-
gierung and Unterthanen irgend eines anderen Staates
gew&hrt worden sind oder in Zokunft gewâhrt werden
sollten.
Art. 20. Man ist Obereingekommen, dass die Hohen
contrahirenden Theile vom 1. Juli 1872 an die Revision
dièses Verlrages sollen beantragen kônnen, um solche
Aenderungen oder Verbessei*ungen daran vorzonehmen.
welche die Erfahrung als nothwendig herausçestellt haben
sollte. Ein solcher Antrag muss jedoch mindestens ein
Jahr zuvor angekOndigt werden.
Sollte Seine MajestSt der Tenno von Japan indessen
vor diesem Zeitpunkte eine Revision aller VertrSge wûnschen
und hierzu die Zustimmung aller Qbrigen Vertragsmâchte
erlangen, so werden auch die contrahirenden Deutschen
Staaten, auf den Wunsch der Japanischen Regierung, sich
an darauf bezôglichen Verhandlungen betheiligen.
Art. 21. Aile amtlichen Mittheilungen des Deutschen
diplomatischen Agenten oder der Ck)nsular-Beamten an
die Japanischen Behôrden werden in Deutscher Sprache
geschneben werden. Um jedoch die Geschâftsfâhning
môglichst zu erleichtern, sollen dièse Mittheilungen wShrend
> dreier Jahre von dem Zeitpunkte an, wo dieser Vertrag
in Wirksamkeit treten wira, von einer Uebersetzung ins
HoUfindische oder Japanische begleitet sein.
Art. 22. Der gegenwârtiee Vertrag ist vierfach in
Deutscher und Japanischer oprache ausgefertigt, und
haben aile dièse Ausfertigungen denselben dinn und die-
selbe Bedeutung.
Amitié, commerce et natigatian. 445
ArL 23. Der gegenw&rtige Vertrag soll von Seiner
MajestSt dem Kônige von Preussen und Seiner Majestât
dem Tenno von Japan onter Namensunterfertigang and
Siegel ralificirt werden, und soilen die Raiificationen
innerbalb achtzehn Monaten ausgewecbselt werden.
Dieser Vertrag tnit mit dem Tage der Uoterzeichoang
in Wirksamkeit.
•
Dessen zu Urkund haben die respectiven Bevollmâch-
tigten diesen Vertrag unterzeichnet und ihre Siegel bei-
gedrûckt.
So gescheben zu Jokohama den zwanzîgsten Febmar
îm Jahre unseres Herrn Ein Tausend acbt Hundert und
nean und sechszig oder am zehnten Tage des ersten
Monats des zweiten Jahres Meidji (Tschi no to mi) der
Japaniscben Zeitrechnung.
M. V. Brandt. Higashi Kuze Chujo.
Terashima Togo.
Isehi Sayemon.
B estimmung en,
unter welchen der Handel Dentschlands in Japan getrieben
werden soll.
Be'Btimmang 1.
Innerhalb 48 Sionden (Sonntage aasgenommen) naob der
Anknnft eines Deatscben Schiffes in einem Japaniscben Hafen
soll der Capitain oder Commandant den JapaniBchen Zollbehôrden
einen Ëmpfangsscbein des Deatscben Consnls vorzeigen, ans
welcbem hervorgebt, dass er aile Scbiffspapiere, Connoissemente
a. s. w. anf dem Deatscben Consalate niedergelegt bat, nnd er
soll dann sein Scbiff einclariren durcb Uebergabe eines Scbreibens,
welcbes den Namen des ScbifiPes angiebt and den des Hafens,
von dem es kommt, seinen Tonnengebalt« den Namen seines
Capitains oder Commandanten, die Namen der Passagiere (wenn
es deren giebt) and die Zaîil der Sobi£fsmannscbaft. Dièses
Scbreiben mass vom Capitain oder Commandanten als eine wabr-
hafte Angabe besobeinigt and nnterzeicbnet werden ; 2u gleicber
Zeit soll er ein sobrifihcbes Manifest seiner Ladanff niederlegen,
welches die Zeicben ond Nammem der Fracbtstûoke ond ibren
Inbalt angiebt, so wie sie in séinem Connoissemente bezeiobnet
sind, nebst den Namen der Person oder Personen, an welobe sie
consighirt sind; eine Liste der Scbifisvorr&tbe soU dem Manifeste
binzQgefogt werden. Der Capitain oder Commandant soll das
Manifest als eine zoverl&ssige Angabe der ganzen Ladang ond
446 Zolherein et Japon.
aller Vorrathe an Bord besclieinigen nnd dies mit seînem Namen
UDierzeichneD.
Wird irgend ein Irrtbam im Manifest entdeckt, so darf der-
selbe innerhalb 24 Stunden (Sonntage ansgrenommeD) ohne Zahlang
einer Gebuhr bericbtigt werden, aber fôr jede Âenderang oder
Bpàtere EintraguDg 'in das Manifest nach jenem Zeitranme soll
eine Gebuhr von 15 Dollars bezahlt werden.
Fur aile in das Manifest nicbt eingetragenen Gûter soll neben
dem 2k)lle eine Strafe entrichtet werden, deren Betrag dem von
diesen Gûtem zu entrichtcnden Zolle gleicbkommt.
Jeder Capitain oder Commandant, der es versaumen sollte.
sein Schiff bei dem Japaniscben ZoUamte binnen der duroh dièse
Bestimmung festgesetzten Zeit einzuclariren, soll eine Busse Yon
60 Dollars fur jeden Tag entrichten, an welcbem er die Ein-
çlarirung seines Sohiffes versâumt.
Bestimmung 2.
Die Japaniscbe Regierang soll das Recht haben, ZoUbeamte
an Bord ein es jeden Scbiffes in ihren Hàfen zu setzen, Kriega-
Bchiffe ausgenommen; die Zollbeamten sollen mit Hôflichkeit
behandelt werden nnd ein geziemendea Unterkommen erhalten,
wie es das Schifif bietet.
Keine Gûter sollen von einem Schiffe zwischen Sonnenunter-
gang und Sonnenaufgang abgeladen werden, ausser auf besondere
Erlaubniss der ZoUbehôrden ; und es dûrfen die Luken und aile
ubrigen Ëingânge zu dem Theile des Sohiffes, wo die Ladung
verstaut ist, von Japaniscben Beamten zwischen Sonnennntergang
und Soonenauigang durch Siegel, Schlôsser oder anderen Ver-
schluss gesicbert werden ; und wenn irgend Jemand ohne gebôrige
Erlaubniss einen so gesicherten Eingang erôffnen oder irgend ein
Siegel, Schloss oder sonstigen von den Japaniscben Zollbeamten
angelegten Yerscbluss erbrecben oder abnebmen sollte, so aoU
Jeder, der sich so vergeht, fur jedè Uebertretung eine Busse von
60 Dollars zahlen.
Gûter, die von einem Schiffe^ sei es gelôscbt, sei es zu lôscben
versucbt worden, ohne dass sie beim Japaniscben ZoUamte, wie
nachfolgend bestimmt, gehôrig angegeben tind, sollen der Be-
schlagnahme und Confiscation unterliegen.
Waarencollis , welche mit der Absicht verpackt sind , die
ZoUeinnahme von Japan zu benachtheiligen , indem sie Artikel
von Werth verbergen. welche in der Factura nicht aufgefïihrt
sind, sollen der Confiscation verfallen sein.
Sollte ein Deutsches Schiff in irgend einen der nicht ge-
ôffneten Hâfen von Japan Gûter einsohmuggeln oder einza-
schmuggeln versuchen , so verfallen aile solcne Gûter an die
Japaniscbe Regierung, und das Schiff soll fur jedes derartige
Yergehen eine Busse von 1000 Dollars zahlen.
Fahrzenge, welche der Ausbesserung bedûrilig sind, dûrfen
zu diesem Zwecke ihre Ladung landen, ohne Zoll zu bestahlen;
aile so gelandeten Gûter sollen in Verwahrung der Japaniachen
Behôrden bleiben, und aile gerechten Forderungen fôr Aufhe-
wahrung, Arbeit und Aufsicht sollen dafur bezahlt werden. Wird
Amitié, commerce et naeigation. 447
indessen ein Theil solcher Ladang verkauft, bo sollen for diesen
Theil die regelm&ssigen Zôlle eDtrichtet werden.
Waaren kÔnDen auf ein anderes Sohiff im nâmlicben Hafen
um|(eladeQ werden, obne Zoll zn zahlen. aber das Umladen mnss
stets unter Aufsiobt von Japaniacben Beamten vor sicb geben,
and nacbdem der ZoUbebôrde hinlàngliober Beweia von der Un-
verfanglicbkeit der Opération gegeben ist, aowie aacb mit einem
zn dem Zwecke von dieser Behôrde aasgestellten ErlanbnisB*
Bcbeine. Fur jede Uebertretnng dieser Bestimmnng soll eine
Bosse von 60 Dollars bezahlt werden.
Da die Ëinfubr des Opiums verboten ist, so darf, falls ein
Deuisches ScbifiT in Handelszwecken naob Japan kommt, und ein
Gewicbt von mehr aïs drei Katties Opium an Bord bat, der
Ueberscbnes von den Japaniscben Bebôrden mit Bescblag belegt
nnd vemiobtet werden; und jede Person oder aile Personen, die
Opium einschmugfireln oder einzusobmuggeln versucben, sollen in
eine Busse von 15 Dollars verfallen sein fur jedesKattie Opium,
welcbes sie einscbmuggeln oder einzuscbmnggeln versucben.
Bestimmung 3.
Der Eigentbûmer oder Gonsignatair von Gutem, welcber sie
su landen wûnscht, soll eine Déclaration derselben bei dem Ja-
paniscben ZoUamte eingeben. Die Déclaration soll scbriftlicb
sein und angeben : den Namen der Person, welcbe die Déclaration
macbt , den Namen des ScbifTes , auf welcbem die Waaren ein-
gefubrt wurden, die Zeicben, Nummern, CoUis und deren Inhalt
mit dem Werthe jedes CoUis besonders in einem Betrage aos-
^eworfen, UDd am Ënde der Déclaration soll der Gesammtwerth
aller in der Déclaration verzeiobneten Giiter angôgeben werden.
Âuf jeder Déclaration soll der Eigentbûmer oder Gonsignatair
Bchrifllich versicbem, dass die so uberreicbte Déclaration den
wirklicben Preis der Giiter angiebt, und dass nicbts zum Naob-
theile der Japaniscben Zôlle verbeimlicbt worden ist, und unter
solcbes Gertiôcat soll der Eigentbûmer oder Gonsignatair seine
Namensunterschriit setzen.
Die Originalfactur oder Facturen der so declarirten Gâter
8ol1en den Zollbebôrden vorgelegt werden und in deren Besita
verbleibeuy bis sie die declarirten Gâter untersucbt babeo.
Die Japaniscben Beamten durien eînige oder aile so decla-
rirten GoUis untersucben und zu diesem Zwecke auf dasZollamt
bringen, es rouss aber solcbe Untersucbung obne Eosten fur den
Eiiifubrenden und obne Bescbàdigung der Waaren vor sicb geben,
und nacb gescbebener Untersucbung sollen die Japaner die Gâter
in ibrem vorigen Zustande in die Gollis wieder bineintbun (soweit
dies ausfubrbar ist), und die Untersucbung soll obne ungerecbt-
fertigten Verzug vor sicb geben.
Wenn ein Eigentbûmer oder Importeur entdeckt, dass seine
Guter auf derHerreiseSchaden gelitten baben, ebe sieibm uber*
liefert worden siud, kann er die Zollbebôrden von solcber Be-
scbàdigung unterricbten , und er kann die bescbadigten Guter
von zwei oder mebreren competeuten und unparteiiscben Personen
acbâtzen lassen; dièse soUen nacb gebôriger Untersucbung eine
448 ZoUverem et Japon.
Beschemigimg anasteUeD, welche den Sobadenbeirag von jedem
einzelnen ColU prooentweiBe angiebt, indem aie dasselbe nach
Marke und Nammer beschreibt, welches Certificat von den Taxa-
toren in Oegenwart der Zollbehôrden nnterBohrieben werdeo boU;
nnr der Importeor kann das Certificat seiner Déclaration bei-
fiigen und einen entsprechenden Abzng machen.
Dies Boll jedoch die Zollbehôrden nicht verhindem, die Gâter
in der Weiae zu aohatzen, die im Art. 16 des Vertrages, dem
dieee Bestimmungen angeh&ngt sind, vorgesehen ist.
Nach Ëntrichtong der ZôUe soll der Ëigenthûmer einen £r-
laabnissflchein erhalten, welcher die Uebergabe der Gâter an ihn
gestattet, môgen dieselben sich auf dem ZoUamte oder an Bord
des Schiffes befinden.
Aile zur Ausfahr bestlmmten Gâter soUen, bevor sie an
Bord gebracht werden, auf dem Japanischen Zollamte declarirt
werden; die Déclaration soll schriftlich sein nnd den Namen des
Schiffes, worin die Gâter ansgefuhrt werden sollen, mit den
Zeichen und Nammem der ColUs und die Menge, die Beschaffen-
heit und den Werth ihres Inhalts angeben. Der Exporteur moss
schriftlich bescheinigen, dass seine Déclaration eine wahre Angabe
aller darin erwâhnten Gâter ist, und soll dies mit seinem Namen
unterzeichnen.
Gâter, die zum Zwecke der Âosfuhr an Bord gebracht werden,
ehe sie auf dem Zollamte angegeben sind, sowie aile Collis,
welche verbotene Gegenstànde enthalten, sollen der Japanischen
Regierung verfallen sein.
Provisionen zum Gebrauche der Schifie, ihrer Mannachaften
xmd Passagiere, sowie Eleidnng u.8. w. von Passagieren brandien
nicht beim Zollamte angegeben zu werden.
Bei Gâtem Japanischen Ursprungs, welche ein Dentscher
Kanfmann von einem geôffneten flafen nach einem anderen sa
verschiffen wunscht, soll derselbe auf dem Zollamte den Betng
des ZoUes deponiren, der zu entrichten sein vrârde, wenn die
Gâter zur Ausfahr nach dem Auslande bestimmt wàren. Dieser
Betrag soll dem Kaufmann ^eitens der Japanischen Behôrden
sofort und ohne Einwendungen zurâckgezahlt werden, wenn der-
selbe innerhalb sechs Monate eine Bescheinigung des Zollamtes
des Bestimmungsortes beibringt, dnroh welche nachgewiesen wiid,
dass die betreffenden Gâter dort gelandet worden sind.
Bei Gutem, deren Export nach fremden Hàfen ûberhaupt
verboten ist, muss der Exporteur auf dem 2k)llamte eine sehrift-
liche Erklârung nîederlegen, duroh welche er sich verpflichtet,
den Gesammtwerth der Gâter an die Japanischen Behôrden zu
bezahlen, falls die erwâhnte Bescheinigang nicht in der vor-
geschriebenen Zeit beigebracht wird.
Sollte ein von einem geôffneten Hafen nach dem anderen
bestimmtes Schiff auf der Rme verloren gehen, so soll der Be-
weis dafor an die Stelle der Bescheinigung des Zollamtes treten,
nnd soll zur Beibringung dièses Beweises dem Eaafmann eine
Frist von einem Jahre gewâhrt werden.
Halten die Japanischen Zollbeamten ein Colli fur verdâchtig,
so kônnen sie dasselbe in Beschlag nehmen, roâssen aber dem
Deutschen Consular-Beamten davon Anzeige machen.
Amitiéj commerce et natAgation. 449
Die Gâter, welche nach dem Âasspraclie der DeaUchen
CoDBalar-Beamten der Confiscation verfallen sind, sollen alsbald
den Japanischen Behôrden ansgeliefert werden, and der Betrag
der Geldstrafen, welche die Deatschen Consular-Beamten erkannt
haben, soll durch dieselben Bchleonigst eingezogen ond an die
Japanischen Behôrden gezahlt werden.
Beetimmung 4.
Schiffe, die anszaclariren wûDschen, mâssen 24 Stnnden znvor
beim Zollamte Anzeige machen, und nach dem Ablaafe dieser
Zeit BoUen sie znr Âosclarirung berechtigt sein. Wird ihnen
solche verweigert, so haben die Zoll-Beamten sofort dem Capitain
oder Consignatair des Schiffes die Griinde anzngeben, weshalb
sie die AusclariniDg verweigem, und die nâmliche Ânzeige haben
sie auch an den Deutschen Consul zu maohen, der dem Capitain
des Schiffes die deponirten Schifispapiere nicht aushandigen wird,
bevor derselbe nicht die Qaittung des ZoUamtes ûber die Zahlung
aller Gebûhren beigebraoht hat.
Dentsche Eriegsschiffe brancfaen beim Zollamte weder ein-
noch auszQclariren, noch soUen sie von Japanischen ZoU- oder
Polizei-Beamten besucht werden.
Dampfschiffe, welche die Deutsche Briefpost mit sich fahren,
diirfen am n&mlichen Tage ein- and ausdariren and sollen kein
Manifest za machen brauchen, ausser fur seiche Passagiere and
Gâter, die in Japan abgesetzt werden sollen. Solche ' Dampfer
sollen jedoch in allen Fâllen bei dem Zollamte ans- and ein-
clariren.
Wallfischfahrer, welche zarVerproviantimog einlaafen, sowie
in Noth befindliche Schiffe sollen nicht nôthig haben, ein Manifest
ihrer Ladung zn machen ; wenn sie aber nachtrâgUch Handel zn
treiben wûnschen, sollen sie dann ein Manifest niederlegeo, wie
es die Bestimroang 1 vorschreibt.
Wo nar immer in dieseï^ Bestimmangen oder im Yertrage,
dem sie aDgehângt sind, das Wort »Schiff« yorkommt, soll ihm
die Bedeutang beigelegt werden von Schiff, Bark, Brigg, Schooner,
Schaluppe oder Dampfer.
Bestimmnng 5.
Jemand, der mit der Absicht, die Japanischen Staatseinkûnfte
za beeintrachtigen , eine falsche Bescheinigung oder Déclaration
unterzeichnet, hat fur jedes Yergehen eine Busse von (126) £in-
handert funf and zwanzig Dollars zu bezahlen.
Bestimmung 6.
Keine Tonnengelder sollen in den Japanischen Hâfen von
Deutschen Schiffen erhoben werden, aber die folgenden Gebnhren
sollen an die Japanischen ZoUbehôrden bezahlt werden :
for das Ëinolariren einea Schiffes 16 Dollars,
„ „ Ausclariren. „ „ 7 „
450
Zolherem et Japon.
Fur ErlaabDÎflsscheiDe znm Lôschen oder Versohiffen von
Gûtern, wo dieselben in diesen Bestimmungen erw&hnt sind, soll
keine Gebûhr entriclitet werden, fur jedee andere Docament, als
Ge6andheit4ipa88 u. b. w. iVi Dollars.
Bestimmnng 7.
Von allen in Japan ^elandeten Giitern sollen an die Japanische
Regierung Zôlle entrichtet werden nach folgendem Tarife:
Erste Abtheilung.
Feste Âbgaben.
Nummer
des Japa-
nischen
Textes.
Benennung der Waaren.
Einheit
iûr die
Verzollung.
Bus.
Cts.
1
Alaun
100 Catties
»
—
16
2
Àrekaniisse
45
10
BaumwoUe
BaumwoUengewebe :
»
1
25
U
Shirting, grau, weiss, weiss-
getupft oder gemuntert, Zwil-
lich, einfach und satinirt, weisse
Brokatelle, T.-Cloths, Battist,
MuBselin, Jaconet, Bahia, Piquet
1 und Katouette ; dieselben Stoffe
auch gefârbt und gedruckt und
Indienne zn Môbeln:
a) nicht iîber 34 ZoU breit .
10 Yards
—
W.
b) » » 40 > ».
»
»
8'/.
c) » » 46 > ».
»
10
d) mehr als 46 » ».
»
—
11'/.
12
Tafifacfaelas bis 31 Zoll breit
liegend
>
—
17V,
Taffachelas von 81 bis 43 Zoll
breit liegend
»
—
26
13
Parohente , vie Baumwollen-
sammet, gekôperte Velverette,
baumwoUene Satin und Halb-
satin und Baumwollendamast,
nicht ûber 40 Zoll breit
liegend
»
.1-^
20
14
Gingham, nicht ûber 31 2iOll breit
»
6
» » » 43 » »
>
9
15
T^ohentûoher
d. Dutzend
—
6
16
Unterjacken and Unterbeinkleider
»
26
17
Tischdecken
das Stûck
—
6
18
Baumwollenzwim, gefarbt oder
ungefàrbt
100 Catties
7
60
Amitié, commerce et natigalion. 451
Nummer
des Japa-
Dischen
Textes.
BenennuDg der Waaren.
Einheit
fur die
Verzollung.
Cts.
19
27
20
69
6
8
28
36
87
21
26
62
22
28
7
24
29
67
30
31
32
84
35
4
3
38
39
40
41
42
48
Baamwollengam
Benzoe, Harz und Oel . . .
Catechu (terra japonica aus der
Frucht der areca catechu oder
dem Holzeder mimosa catechu
gewoDnen)
Chinin
Cigarren
Cochenille
Drachenbluti Myrrhen und ge-
^ôhnlicher Weihrauch . .
Elfenbein, Eiephantenzâhnejeder
Art
Farbe, z. B. roth, weîss, gelb
(Zinnoberroth, Bleiweiss, Blei-
gelb) und Malerol . . . .
Fedem vom Eisvogel, Pfau und
anderen Yôgeln
Fensterglas
Fische, gesalzene
Flintensteine
Gambirextract
Gewûrzoelken und Muttemelken
Gummigutti
Gyps
Haifischhâute
Haute, Bûffel- und Euh- . . .
Hômer von Bûffel und Hirsch .
» » Rhinozeros . . .
Indigo, flûssig
» fest .......
Kerzen
Knôpfe von Metall
Leder
Leinwand jeder Art . . . .
Mangelrinde
Matten fur Fussbôden . . .
Metalle :
Kupfer und Messing, in Platten,
Blechen, runden Stâben und
Nâgeln
Mûnz- und Gelbmetall, gewalzt
und in N&geln
100 Catties
1 Gattie
»
100 Catties
100 Sttlck
die Kiste v.
100 DFasB
100 Catties
»
100 Stûck
100 Catties
»
»
»
»
l Gross
100 Catties
10 Yards
100 Catties
die Rolle v.
40 Tards
100 Catties
6
2
1
21
1
16
1
1
1
3
7
1
1
3
8
2
3
2
40
75
50
25
80
60
50
60
76
46
45
75
8
60
20
6
60
76
75
26
22
20
16
75
50
60
452
2Lolherem et Japon.
Nummer
des Japa-
nischen
Textes.
Benennung der Waaren.
Einheit
iiir die
VerzoUung.
Bus.
Cts.
44
Eisen, bearbeitet, k. B. mnde
and flache Stâbe, Nagel a. s w.
100 Catties
—
30
46
Eisen in Gânsen
1
^
—
15
46
Ballasteisen in Blôcken . . .
1
—
6
47
Eisendrabt
1
—
80
48
Blei in BLôcken
1
—
80
49
Blei in Blechen
«
1
—
50
Zink und Antimon
«
—
60
51
Stahl
1
1
> •
8
60
52
Zinn ...•»..•■•
58
Weissblecb
die Kiste v.
nicbt mehr
als 90 Catt.
Gewicbt
—
70
66
Narval- und Seeeinhomxâhne .
1 Cattie
l
—
56
Pfeffer, schwarzer und weisser •
100 Catties
1
—
57
Gutsobuk
>
2
25
58
Quecksilber
»
6
—
61
Rbabarber
>
1
—
60
Rotanff
»
45
68
Sandelholz
»
1
25
64
Sapanholz
»
40
5
Segeltuch von Hanf und Baum-
wolle .........
10 Yards
100 Catties
I
25
69
Seife in Stûcken
50
70
Stocklack
»
1
75
74
Taback
1 Cattie
1
80
78
» Schnupf-
30
9
Tauwerk und Seile
100 Catties
1
25
83
Thierhnfe
»
80
26
Tischlerleim
»
—
60
54
Wachsleinwand zu Teppioben .
lO Tards
—
80
55
> » Môbeln . .
»
—
15
65
Wallrosszâhne
Wollenwaaren :
100 Catties
7
50
76
Tuche, breit, mittelbreit und
sohmal
Tuche, nicbt ûber 84 ZoU breit
10 Yards
— .
60
» > > 55 » >
»
1
•^
> ûber 55 ZoU breit . .
»
1
25
77
Spanisb Stripes
»
—
75
78
Casimir, Flanells, Longells und
Sarsche
»
—
45
79
Flaggentuch
»
—
16
80
Camelot, Hollândiscber . . .
1
►
—
75
Amilié, commerce et navigation. 453
Nummer
Einheit
for die
des Japa-
Benennung der Waaren.
Textes.
Verzollang.
Bas.
Cts.
81
Camelot, Knglischer ....
10 Yards
40
82
Lasting, Crepp, Lasting, gezwirn-
'
ter Wollencrepp, Merino nnd
andere uicht besonders ge-
nann te WoLlenzeuge, nicht ûber
34 ZoU breit
»
..>.
30
ûber 34 Zoll breit . . .
»
...
45
63
Halbwollene Stoffe, wie imitirter
Camelot oder Lasting, Orléans
(einfach und gemustert), Âl-
pacca, Barateas, Damast, drap
d'Italie, TafFachelas, Kassel-
scbnur, Cassandra, verschie-
• 1
dene Wollenfabricate, Camelot-
1
1
1
Bchnur and aile anderea halb-
•
wollenen Gewebe, nicht aber
34 Zoll breit
»
—
30
ûber 34 Zoll breit . . .
»
•~
45
84
Decken and Pferdedecken . .
10 Catties
...
50
85
Reisedecken, Plaids nnd wollene
Shawls
das Stûck
— .
50
86
Wollene Tischdecken, gemustert
87
Unteijaoken und Unterkleider,
das Stûck
—
75
wollene
ein Dutzend
— .
85*)
88
Unterjacken nnd Unterkleider,
w
halbwollene
»
—
50
89
Wollengam, einfach and gefàrbt
100 Catties
10
—
76
Zinnober
»
9
—
71
Zacker, brauner nnd schwarzer
>
—
40
73
» Candis- and Hat- . .
»
1
.^
72
» weisser
»
75
Zweite Abtheiiung.
Zollfreie Waaren.
Anker and Ânkerketten.
Blei za Theekisten.
Bûcher, gedrackte.
Gepâck von Reisenden.
Qetreide : Reis, gereinig^ und nngereinigt, Weizen, Gerste,
Roggen, Erbsen, Bohnen, Hirse nnd Mais.
♦) Réduit à 80 cts. à partir du !•' janvier 1870.
454 ZoUverem et Japon.
Gold und Sîlber, gemâDzt und ungemûuzt.
KleidungBstûcke.
Lôthmetali.
Matten zor Verpackang.
Mehl (gewôhnliches and feincs) von allen vorgenannten
Getreidearten.
Oelkuchen.
Pfanoen uud Kôrbe zur Theerfouerung.
Salpeter.
Salz.
Salzfleisch in Fâsseni.
Sieinkohlen.
Theer und Pech.
Thiere aller Art, welche zur Nahrnng des Menschen oder
zum Transport verwendet werden.
Dritte Abtheilong.
Verbotene Waaren.
Opium.
Vierte Âbtheilung.
Waaren, welche einer Eingangsabgabe von 5 Pro-
cent ad valorem unterliegen.
Bauholz.
Droguen und Ârzneimittel, wie z. B. Ginaeng etc.
Fârbestoffe.
Gemàlde uud Stiche.
Gewebe jeder Art aus Seide, dann ans Seide zur Uâlfte
mit Baumwolle oder WoIIe gemischt, wie Sammet,
liamast-brokat etc.
Glas- und K ry s tall waaren.
Gold- und Silberborten, âcht und unâcht.
Harze und Gewûrze, die nicht im Tarife bezeichnet sind.
Haute uud Pelzwerk.
Instrumente, optische und chirurgische und andere wissen-
scbaftliche Instrumente.
Korallen.
Lampen, Maschinen und Gerâthe von Eisen und Stahl.
Messerschmiedewaaren.
Môbely neue und gebrauchte.
Parfîimerien und parfumerirte Seifen.
Pariser Artikel.
Plattirte Waaren.
Porzellan und Fayence, Ëuropaisches.
Schmucksacben, âchte.
Spiegel.
Stiefel und Schube.
Uhren (Wand- und Taschen-) und Spieldosen. '
Waifen- und Kriegsmunition.
Amitié^ commerce et navigation. 455
Weine, geistige Getranke und Lebensmittel jeder Art.
Aile anderen hier nicht besonders benannteii Artikel.
Jedem Japaner soH es erlaabt sein, in den geôffaeten Kâfen
oder im Anslande Schifie jeder Art, Segel- sowie Dampfsc biffe,
Kur Befôrdening von Waaren oder Reisenden anzokaofen, mit
Ausnabrae von Kriegsschiffen, zu deren Ankaufe es der Genehini-
gnng der Regieruiig bedarf.
Aile Deatschen Schiffe, welche von Japanem gekauft werden,
sollen als Japaniscbe registrirt werden gegen Zahlung einer Ge-
bûhr von drei Bus per Tonne fur Dampfschiffe und einem Bn
per Tome iûr Segelschiffe. Der Tonnengehalt jedes Schiffes soll
durch die Deutschen Schiffspapiere festgestellt werden, welche
den Japanischen Bebôrden auf Yerlangen durch den Consul,
welcber dieselben zu beglaubigen bat, iibermittelt werden.
Kriegsmunition darf nur an die Japanische Regieruug und
an Fremde verkaull werden.
Bestimmnng 8.
Yon alleu Japanischen Giitem, welche als Ladung ausgefuhrt
werden, sollen an die Japanische Regierung ZoUe entrichtet
werden nach folgendem Tarife:
Erste Abtheilung.
Feste Abgaben.
Nummer
des Japa-
nischen
Textes.
Benennnng der Waaren.
Einheit
iûr die
Verzollung.
Bus.
Cts.
1
Awabi, getrocknet
100 Gatties 3
^^^
2
» Muscheln
—
8
8
Baumwolle
2
26
^0
Blei
^—
90
4
Buckrio (Chinesische Wurzel)
75
5
Gassia •..•.»..•
2
30
6
Cassiaknospen
25
18
Eisen, Japanisches
—
60
26
Erbsen, Bobnen und Hiilsen-
frûchte aller Art
—
30
10
Fische, getrocknet und gesalzen,
•
Lachs und Kablian ....
75
11
Fische, Tinten-, getrocknet . .
1
5
22
Fischthran
>
30
12
Gallàpfel
—
90
13
Ghinang oder Ichio ....
—
45
35
Haifischfiossen
1
80
14
Hanf
2
2
_
19
Hausenblase
25
16
Hirschgeweihe, alte ....
—
90
456
Zolherem et Japon.
Nummer
des Japa-
nischen
Textes.
Benennung der Waaren.
Einheit
ior die
VerzoUang.
Bus.' Cts.
Holz:
Bauholz, von Hakodade ezpor-
tirt, bearbeitet mid nicht
bearbeitet ;
54 Weiches Hols jeder Art, wie
HiDoki (Tanne), Matsu (Fiohte),
Todo (Kiefer), Sagi (Céder)
Q. s. W
65 Hartes Holz jeder Art, wie : Nara
(Ëiche), Tamo (Rûster), Sen
(Esche), Bunno (Bâche), Itaya
(Ahorn), Kuri (Kastanie), Ua
(Erle), Kaba (Birke), Katsnra,
Ho , S'korro , Jasse , Kiaki,
Kashi, Issu, Eusonoki, Kura-
gaki etc
15 Honig
17 Irico (bêche de mer, becbo de
màr, Holothurien) . . . .
8 Kampfer
28 Kartoffeln
86 Krebse and Gamelen, getrocknet
und gesalzen
28 Leinôl . .
29 Laxnpen
51 Nudeln .
9 Palmbast
27 Pâonienrinde (Botampi) . . .
24 Papier, Schreib-
25 * ordinair
21 Pilze, essbare Schwàmme jeder
Art
33 Rûps
80 Saki oder Japanischer Wein and
Branntwein
46 Schwefel
31 Seegras (Algentang) angeschnit-
ten
82 Seegras (Algentang) geschnitten
Seide:
87 Rohseide und Organsin . . .
88 Tamaseide oder Doupions • .
89 Nosobi oder Skinseide . . .
40 Flockseide, bourre de soie . .
41 Kokons, darohlôchert (cocons
percés)
100 Kokus
100 Catties
6
7
1
3
1
1
1
8
3
1
75
20
7
20
60
5
80
15
80
5
15
45
45
75
60
90
30
30
60
50
Amitiéy commerce et navigation. 457
Nummer
des Japa-
nischen
Textes.
Benennang der Waaren.
Einheit
fôr die
VerzolloDg.
Bus.
eu.
42
43
44
84
45
7
49
60
47
48
53
62
100 Catties
»
1 Earte
100 GattieB
12
2
1
8
2
1
25
7V.
90
45
4
75
50
50
76
50
50
EokoDs, nicht dorchlôohert (co-
C0D8 non percés) ....
Seiden- nnd Kokon-Abiall . .
Seidenworm-Eier
Sesamsamen
Soya
Steinkohlen
Taback in Blâttern ....
Taback, gesohnitten oder sonst
bearbeitet
Thee
» sogenannter Banscha, wenn
Ton Nagasaki ezportirt . .
Waohs, Bienen-
» vegetabilisches . . .
Zweite Abtheilaag.
Zollfreîe Waaren.
Gold and Silber, gemânztes. Ungemûnstes in Japan pro-
dacirtes Gold und Silber wird nnr von der Japanischen
Regierang im Wege der Auction Terkauft.
Dritte Abtheilang.
Verbotene Waaren.
Reis, gereinigt und angereinigt.
Reis-, Roggen-, Weizenmehl.
Roggen und Weizen.
Salpeter.
Vierte Abtheilang.
Waaren, welche einer Ausgangs-Abgabe von 5 Pro-
cent ad valorem unterliegen.
Bambaswaaren.
Bauholz, aasser das von Hakodada exportirte.
Ginseng-Worzeln ond im Tarife nicht besonders benannte
Arzneimittel.
Hirschgeweihe, neue oder weiche.
Holzkoble.
Knpfer, unbearbeitet nnd bearbeitet.
Matten, grobe nnd feine.
Seidenstoffe zu Eleidungsstûckèn and gestickte Seidenzenge.
Aile anderen im Tarife nicht beaondm benannten Waaren.
Nou», RêcueU gén. TVmvm XIX,
Gg
458 ZoUverem et Japon.
Deutsche Unterthanen, welche in Japan wohnen, and die
Mannscbaften und Passagfiere Deutscher Sehiffe sind berechti^,
die im Ausfubrtarif als verboten benannten Getreide- and MehI-
Borten zu kaafen, soweit aie za ihrem persônlichen Gebraache
erforderlich aind, doch moai der allgemein gebrâachliche £r-
laubnissacbein vom Zollamte eingeholt werden, bevor die vor>
erwâhnten Getreide- and Mehlsorten an Bord eines Deatschen
Schiffes gebracht werden kônnen.
Dem Transport der als verboten anfgefûhiten Getreide- nnd
Mehlsorten Japanischen Ursprangs zwiscben den geôffneten Hâfen
wird die Japanische Regierang keine Uindemiase in den Weg
legen. Sollten besondere Umstànde es jedoch wQnschenawerth
xnacben, dass der Transport dieser Gegenstande von einem der
geôffneten Ilàfen aus f iir eine Zeitiang gânzlioh, Japanem sowohi
als Fremden, unteraagt werde, so wird die Japanische Regierang
von ihrer Absicht, ein solches Verbot zu erlassen, den fremden
Behôrden zwei Monate vorher Mittheilung machen and zogleich
dafurSorge tragen, dass ein solches Yerbot nicht langer aofrecht
erhalten werde, als es die Verhâltnisse nnamgânglich nôthig machen.
Das in den Tarifen erwàhnte Cattie wiegt 604 Gramme
58 Centigramme oder IVt Piand Ënglisch.
Das Yard ist das Ënglische Maass von 3 Fixss Ënglisch oder
914 Millimetern {oder Striohe).
Der Ënglische Fuss von 30,4^ Millimetern ist Va ^^ langer
als das Kaneschakn der Japaner.
Das Koku ist gleich 10 CabikfuBS Ënglisch oder 120 Foss
Âmerikanischen Holzmaasses bel einer Dioke von 1 ZoU.
Der Ba oder Itzibu ist eine Silbermiinze von nicht weniger
aïs 8 Grammen und 67 Centigrammen (134 Gran Engliachen
Mûnzgewichis) Gewicht und einem Gehalte von */io ^^^ Silber
nnd Vio Zusatz. Der CeDt ist der hundertste Theil des Bu.
Bestimmung 9.
Um die Missbrauche und Hindemisse en beseitigen, ûber
welche bisher in den geôffneten Hâfen, bei der ZoUabfertigung,
beim Laden und Lôschen der Waaren, bei dem Miethen von
Booten, Lasttrâgem und Dienstleuten n. s. w. Elage gefnhrt
worden ist, sind die Hohen vertragenden Theile dahin ûberein-
gekommen, dass in jedem Hafen die Localbehôrden in Ueber-
einstimmung mit den fremden Consuln diejenigen Maassregeln
verabreden und in Aasfuhrnng bringen sollen, welche geeignet
sind, Abhûlfe gegen dièse Klagen zu gewâhren und dem Handels-
und Privatverkehre zwiscben Fremden und Japanem dio wunschens-
werthe Leichtigkeit und Sicherheit zu verleihen.
Ebenso wird die Japanische Regierang dafur Sorge tragen,
dass in jedem der geôffneten Hâfen an den Lôsch- nnd Lade-
plâtzen ein oder mehrere offene Giiterschuppen errichtet werden,
in denen die Waaren unmittelbar vor dem Laden oder nach
dem Lôschen untergebracht weïxlen kônnen»
Bes\immung 10.
Fûnf Jahre, nachdem dieser Yertrag in Kraft getreten ist,
Zotherem et Suisse. 459
sollen die £in- and Ausfuhrzôlle einer Révision uaterworfen
werden, Falls einer der Uohen contrahirenden Theile solches
wûnscht. Snllte aber vor Ablauf dièses Zeitraumes die Japanische
Re^erang mit der Regierang einer anderen Nation za einer
solchen Revision achreiten, so werden auch die contrahirenden
Dentschen Staaten anf Wonsoh der Japanischen Regierong daran
Theil nehmen.
M. V, Brandi. Higa&hi Kuze Cht^o»
Terashima Tozo.
Iseki Sayemon,
• 55.
Traité de commerce entre la Prusse au nom de la
Confédération de t Allemagne du Nord^ des autres
Etats du ZoUterein allemand et du Grand-Duché
de Lua^embourg d^une part et la Suisse d'autre
partj suivi de deux annexes et d'un protocole final;
signé à Berlin^ le i3 mai J869.*)
Seine Majestât der Kônig von Preussen, îm Namen
des Norddeatscben Bandes and der za diesem Bande
nicht gehôrenden Mitglieder des Deutscben Zoli- und
Handelsvereins, nâmiich: der Krone Bayern, der Krone
Wûrttemberg, des Grossberzoglhoms Baden ond des
Grossberzogthums Hessen fur dessen sudiicb des Main
belegene Theile, sowie in Vertretung des Ihrem Zoll- und
Steaersysteme angescblossenen Grossberzogtbams Luxem-
burg, einerseits,
und
der Bundesralb der Scbweizeriscben Eidgenossen-
scbaft, andererseits,
von dem Wanscbe geleitet, die Handelsverbindungen
zwiscben den Angebôrigen beider Tbeile zu verbessern
and zu erweilern, haben zu diesem Ende Unterhandiungen
erôffnen lassen und dieserbalb zu Bevollmâchtigten er-
nannt:
*) Les ratifications ont été échangées à Berlin, le 7 août 1869.
Gg2
460 ZoUeerem et Suiêse.
Seine Maiestât der KôDig von Preussen:
Allerhôchstihren Geheimen Ober - Finaozrath
Friedrich Leopold Henning,
Âllerhôcbstibren Geheimen Ober-Regierungs-
ratb Cari Joseph Benjamin Herzog;
der Bundesrath der Schweizeriscben Eidgenossenscbafl :
Seinen ausserordentlichen Gesandten und be-
vollmâchtigten Minister, eidgenôssiscben Obersten,
Bernhard Hammer,
welche, nacb Austausch ihrer in guter und gehôriger
Form befundenen Vollmachlen, den folgenden Handels-
und Zollvertrag vereinbart und abgeschlossen baben.
Art. I. Die beiden vertragenden Theile geben sich
die Zusicherung, in Beziehan^ auf Eingangs- und Aas-
gangsabgaben sich wechselseitig auFdem Fusse der meist-
begûnstigten Nation zu behandeln.
Jeder der beiden Theile verpflichtet sich demgeroâss,
jede Begûnstigung, jedes Vorrecnt und jede Ermassigang,
welche er in den gedachten Beziehunçen einer dritlen
Macht bereils zugestanden hat, oder in der Folge zo-
gestehen môchte, gleichmâssiç auch dem anderen ver-
tragenden Theile gegenOber obne irgend welche Gegen-
leistung in Kraft treten zu lassen.
Die vertragenden Theile machen sich ferner verbind-
lich, gegen einander kein Einfuhrverbot und kein Aus-
fuhrverbol in Krafl zu setzen, welches nicht zu gleicher
Zeit auf die anderen Nationen Anwendang fande.
Die vertragenden Theile werden jedocb wâbrend der
Dauer des gegenwartigen Vertrages die Ausfuhr von Ge-
treide, Schiachtvieh and Brennmaterialien gegenseitig nicbt
verbieten.
Art. 2. Hinsichtiicb der in der Aniage A. verzeich-
nelen Gegenstânde ist man Obereingekommen , dass sie
bei dem Uebergange vom Gebiete des einen Theiies nach
dem Gebiete des anderen Theiies gegenseitig gânzUche
Zollfreiheit geniessen sollen.
Art. 3. Die aus einem der beiden Gebiete eingehenden
oder nach demselben aosgehenden Waaren aller Art
sollen gegenseitig in dem anderen Gebiete von jeder
Durchgangsabgabe befreit sein.
fn Beziehung auf die Durcbfuhr sichern sich die ver-
tragenden Theile iq jeder Hinsicht die Bebandiung der
meistbegOnstigten Nation zu.
Art. 4. Zur Erleichterung im gegenseiligen Verkehr
Traité de commerce. 461
sind uDier den vertrageoden Theilen diejenigen besonderen
Bestîmmangen vereinbart worden, welcbe sicb in der
Aniage B. dem gegenwârtigen Vertrage angeschlossen
finden.
Art 3. Zu gleichem Zwecke wird beiderseits Be-
freiung von Eingangs- und Ausgangsabgaben zagestanden:
1) fârWaaren (mit Auanahme von Verzehrungsgegen-
"stânden), weiche ans dem freien Verkebr im Ge-
biete des einen der vertragenden Tbeile in das
Gebiet des anderen
auf Mârkte oder Messen, oder
aaf ungewissen Verkauf ausser dem Mess- und
Marktverkehr oder als Muster
eingebracht werden; aile dièse Gegenstânde, wenn
sie oinnen einer im Voraus zu beslimroenden Frist
unverkauft zuruckgefûhi't werden;
2) Yieh , wcicbes aus dem einen Gebiet auf Mârkte
des anderen gebracht und unverkauft von dort
zurûckgefûhrt wird;
3) lecre tasser, Sâcke u. s. w., weiche entweder zum
Einkauf von Oel, Getreide u. dergl. von dem einen
Gebiet in das andere mit der Bestimmung des
Wiederausgangs eingebracht werden, oder nachdem
Oel, Getreide u. dergl. darin ausgefûhrt worden,
zurâckkomroen;
4) Yieh, welches zur FOtterung oder auf Weiden aus
dem einen Gebiet in das andere gebracht und von
der Fotferung oder nach der Weidezeit in das
erstere zurdckgefCkhrt wird;
3) Glocken und Lettern zum Umgiessen,
Stroh zum Flechten,
Wacbs zum Bleichen,
Seidenabràllo zum Hechein (Kâmmeln);
€) Gewebe und Garne zum Waschen, Bleichen, Fârben»
Walken, Appretiren, Bedrucken und Sticken, Game
zum Stricken,
Gespinnste (einschliessiich der erforderlichen
Zuthaten) zur Herstellung von Spitzen und Posa-
mentierwaaren.
Haute und Felle zur Leder- und Pelzwerk-
bereitung,
Garne in gescbeerten (auch geschlichleten) Ketten
nebst dem erforderlichen Schussgarn zur Herstellung
voB Geweben, sowie
462 ZoUverem el Suisse.
Gegenst&nde zam Lackiren, Poliren and Be-
malen;
7) soDstige, zur Ausbesserung, Bearbeitung oderVer-
edelung bestimmte, in das andere Gebiet gebrachie
and nach Erreichung jenes Zweckes, anlcr Be-
obachtung der deshalb getrolTenen besonderen Vor-
schriften, zurOckgefûhrte Gcgenstânde, wenn die
wesentliche Beschaffenheit und die Benennung der-
selben unverândert bleibt;
und zwar in den Fâllen unter 5. unter Festhaltang der
Gewichtsmenge, in den ûbrigen Fâllen. sofern die Identitât
der ans- und wieder eingefOhrten Gegenst&nde ausser
Zweifel ist.
Art. 6. Zur Fôrdening der gegenseitigen Handels-
beziebungen werden die vertragenden Theiie die Zoll-
abfertigung im wechselseitigen Verkehr so weit erleichtem,
als sien dies mit der Zollsicherheit vertragt.
Art. 7. Innere Abgaben, welche in dem Gebiete des
einen der vertragenden Theiie, sei es fur Rechnung des
Staates (der Kantone), oder fur Rechnung von Communen
und Corporationen , auf der Hervorbringung, der Zu-
bereitung oder dem Verbrauch eincs Erzeugnisses ruben,
dûrfen Erzeugnisse des anderen Theiies unter keînem
Vorwande hôher oder in lâstigerer Weise treffen, als die
eleichnamigen Erzeugnisse des eigenen Landes, mit Vor-
behalt der Beslimmungen des nachfolgenden Artikels.
Art. 8. Der im vorstehenden Art. 7 ausgesprochene
Grundsatz findel keine Anwendung auf die in einzelnen
Kantonen der Schweiz von Gelranken erhobenen (inneren)
Verbrauchssteuern. Indessen verpflichtet sich die Schwei-
zerische Eidgenossenschaft dahin, dass derartige Âbgaben
fur Deutsche Gelranke wâbrend der Dauer des gegen-
wârtigen Vertrages weder neu eingefûhrt, noch bestehende
ûber ihren dermaligen Ansatz erhôht, und dass. Faits
der eine oder andere Kanton die bezûglicben Steuern
fur Schweizerische Gelrâ/ike herabsetzen wûrde, dièse
Ermassigung in gleichem Verhâltnisse auch auf die
Deutschen Getranke angewendet werden soli.
Fâr Deutsche Weine, welche in Fâssern (auch Doppel-
fâssern) nach der Schweiz eingehen, solK welches auch
der Preis oder die Qualitât derselben sei, die Steuer
jedenfalls den geringsten Betrag derjenigen Ansatze nicbl
ûbersteigen, welche fur ausiândische, in einfacben Fâssern
Irai té de commerce. 463
eingefûhrte Weine in den betreffenden Kantonen gegen-
wârtig erhoben werden.
Art. 9. Kaufleute, Fabricanlen und andere Gewerbe-
treibende, welcbe sich darûber ausweisen, dass sie in
dem Staate, wo sie ihren Wohnsitz haben, zum Gewerbe-
betriebe berechtigt sind, sollen, wenn sie persôniich oder
durch in ihren Dienslen stehende Reisende Ânkaufe
machen, oder Bestellungen, auch unler Milfûhrung von
Mustern, suchen, in dem Gebiete des anderen vertragenden
Theiles keine weitere Abgabe hierfûr zu entrichten ver-
pflichtet sein.
Art. 10. In Betreff der an Waaren oder deren Ver-
packung angebrachien Bezeichnung oder Etikettirung
sollen aie Angehôrigen des einen Theiles in dem Gebiete
des anderen Theiles denselben Schutz wie die Angehô-
rigen der am roeisten begunstigten Nation geniéssen.
Art. 1 1 . Der gegen wartige Vertrag soll vom 1 . Septem-
ber 1869 an in Kraft treten und bis zum 31. Dezember
1877 in Kraft bleiben. Im Falle keiner der vertragenden
Theile zwôlf Monate vor diesem Tage seine Absicbt, die
Wirkungen des Vertrages aufhôren zu lassen, kund-
gegeben haben sollte, bleibt derselbe in Geltung bis zum
Àblaufe eines Jahres von dem Tage ab, an welchem der
eine oder der andere der vertragenden Theile denselben
gekûndigt bat. Die vertragenden Theile behalten sich
die Befugniss vor, nach gemeinsamer Verstândigung in
diesen Vertrag jederiei Abânderungen aufzunehmen, welche
mit dem Geiste und den Grundiagen dcsselben nicht im
Widerspruch stehen und deren Nùtziichkeit durch die
Erfahrung dargethan werden wird.
Art. 12. Gegen wârtiger Vertrag soll ratificirt und es
solien die Ratifications- Urkunden bis spâtestens am
15. August 1869 in Berlin ausgewechselt werden.
So geschehen Berlin, den 13. Mai 1869.
Henning. B, Hamtner, Oberst
Uerjsog.
Aniape A.
Von Einganga- und Ausgangsabgaben blcibon bei dem Ueber-
gange von dem Gebiete des eiueu Theiles nach dem Gebiete des
anderen Theiles gegenseitig gânzlich befreit:
464 Zottverem et Smsse.
1) Garten- nnd Futtergewftehse, frische;
Eartoffeln ;
Wuneln, frische;
Obst, frisohes, daranter aach Beeren und Weintraabeii;
lebende Gew&chse, jedoch nicht in Tôpfen oder Kûbeln;
Hea, Laub, Schilf, Siroh;
Ërden and robe mineralisohe Stoffe, anch gebrannt, g^
Bcblemmt oder gemahlen, soweit dièse Gef^enstânde
nicbt mit einem ZoUsaUe namentlich betroffen sind;
Steine, robe;
edle Metalle, gem&nzt, in Barren und Bnicb, mit Âos*
BcbloBs der fremden silberbaltigen Scbeidemûnze;
Mûnzgekraz ;
AbfalLe von der Eisenfabrioation (Hammertcblag, Eisen-
feilspâae), von Glasbûtten, aucb Scberben von Glas
and Thonwakren, von der WachBbereitang, von Salz-
siedereien die Matterlaage, von Seifensiedereien die
Unterlaafre ;
Blatvon gescblaobtetemYieh, flussiges nnd eingetrocknete;
Hornspâne, Klauen, Knocben, Knc^enmehl;
Thierflecbsen ;
Leimleder, ancb abgenutzte alte Lederetâcke and sonstige,
lediglicb zar Leimfabrication geeignete LederabiaUe;
Branntweinspûlig ;
Treber;
Weinbefe, trockene oder teigartige;
Oelkucben ;
Kleie ;
Spreu;
Holzasche ;
Steinkoblenasche ;
Dûngec, tbieriscber and andere, jedooh nioht aof chemiscbem
Wege zabereitete Dûngongsmittel » als aosgelaagte
Ascbe, Ealkâscher, EnocbenBchaam,Zackererdea.dgl.;
2) Kanstsacben, welcbe zu Eunstanestellungen oder for ôffent^
liobe Kunstinstitute und Sammlangen eingehen;
3) Musterkarten und Muster in Absobnitten oder Proben,
welcbe nur zum Gebraacbe aie solcbe geeignet sind ;
4) gebraucbte Haasgerâtbe und Effeoten, getragene Eleidungs-
stucke und Wâscbe, gebraucbte Fabrikgerâtbschaften nnd
gebraucbtes Handwerkszeng von Anziebenden zar eigenen
Benutznng;
aacb, auf eingebolte Erlaubniss, neae Kleidungastiîcke,
Wâsobe und Effecten, insofem aie Ausstattnngsgegenatânde
von Angehôrigen derStaaten des einen Tbeils sind, welcbe
sich aus Veranlassung ibrer Verbeirathung in dem Gebiete
des anderen Tbeils niederlassen ; *
5) gebraucbte Haasgerâtbe und Effecten, getragene Kleidungs-
stûoke and Wâscbe, welcbe erweislicb als Eîrbachaftsgiit
eingehen, auf eingebolte Erlaubnias;
6) Kleidungsstûcke, Wâscbe und and ères Hausgerâthe, welches
Reisende, Fubrleute und Schi£fer zu ihrem Gebraacbe,
aucb ilandwerkszeug, welches reisènde Handwerker, sowie
A\
Traité de commerce. 465
€^6r&the und Instrumexite, welche reûende Kftnatler zur
Aosûbuopr ilires Benifes mit sich fuhren, ingleiohen ge-
tragene Eleidangsstficke und Wàsche, sowie andere Gegen-
Btânde der bezeichneten Art, welche den genaimten rer-
Bonen voraosgehen oder nachfolgen;
VerzehroD|2^8gegen8tânde znm Reiseverbrauche ;
7) Wagen und Wasserf ahrzeuge , welche bei dem Eingange
ûber die Grenze zum Personen- oder Waarentransport
dienen und nur deshalb eingehen; die Wasaerfahrzeuge
mit Einschlusa der darauf befindlichen gebrauchten In-
▼entarieufitûcke , insofem die Schiffe Âuslandem gehôren,
oder insofem inlândische Sohiffe die nàmlichen oder gleich-
artige Inventarienstucke einfuhren, als aie bei dem Ana-
gange am Bord hatten;
Wagen der Reisenden auf eingeholte Erlaubnira, auch
in dem Falle, wenn aie zur Zeit der Einfuhr nicht als
Tranaportmittel ihrer Besitzer dienen, eofem aie nur er-
weialich achon aeither im Gebrauche deraelben aich be-
funden baben und zu deren weiterem Gebrauche be-
atimmt aind; "^
femer, unter Y orbehalt achfitzender Maaaaregeln gegen
Miaabrauch, Pferde und andere Thiere, wenn aua dem
Gebrauche, der von ihnen bei dem Eingange gemacht
wird, ûberzeugend hervorgeht, daaa aie ala Zug- oder Laet^
thiere zu dem Ângeapann einea Reiae- und Frachtwagena
gehôren oder die Pferde von Reiaenden zu ihrem Fort-
kommen geritten werden mûsaen.
Anlage B.
.Bestimmungen
ûber die Behandlnng des grenznachbarliohen Verkehra.
§ 1. Um die Bewirthachaftung der an der Grenze liegenden
Guter und Wâlder zu erleichtem, werden von allen Einganga-
und Auagangsabgaben befreit: '
Getreide in Garben oder in Aehren,
die Roherzeugniaae der Wâlder, Holz, Eohlen und Pottaaohe,
Sâmereien,
Stangen,
Rebstecken,
Thiere und Werkzeuge jeder Art,
die zur Bewirthachaftung der innerhalb einea Umkreiaea von zwei
Stunden auf beiden Seiten der Grenze gelegenen Gûter dienen,
vorbehaltlich der in beiden Landem zur Yerhûtung von De-
frandationen allfallig beatehenden Gontrolen.
Von allen Einganga- und Auagangaabgaben werden femer
befreit aâmmtliche Êrzeagniaae dea Ackerbauea und der Viehzucht
einea einzelnen von der ZoUgrenze zwiachen beiden Gebieten
durchschnittenen Landgutoa, bei der Befordemng lu den Wohn-
1
466 ZoUoerem ei Saisie.
und WirUuchaftsgebâaden aos den dorch die ZoUgrense davon
getrennten Theilen.
§ 2. Yon ËingangB- und Âusgangsabgaben bleiben befreit:
1) Viehi welches zor Arbeit aus dem einen Gebiet in das
andere vorubergehend gebracht wird and von der Arbeit
ans letzterem in das erstere zuruckkommt ; desgleicben
landwirtbschaftlicbe Mascbinen und Gerathe, welcbe zur
vorubergehenden Benutzung aus dem einen in das andere
Gebiet gebracbt und nacb erfolgter Benutzung wieder in
das erstere zurûckgefùhrt werden;
2) Holz, Lobe (Rinde), Getreide, Oelsamen, Hanf und andere
dergleicben landwirtbscbaftlicbe Gegenstande, welcbe zam
Sobneiden , Stampfen , Mablen , Reiben u. s. w. aus dem
einen Gebiet in das andere gebracht und gescbnitten,
gestampft, gemablen, gerieben u. s. w. in das erstere
Gebiet zurûckgebracbt werden;
3) Waaren oder Gegenstande, welcbe im gewôhnlicben kleinen
Grenzverkebr entweder zur Veredelung, namentlicb zum
Bedrucken, Bleicben, Fàrben, Gerben, Spinnen,Weben u. s. w.
oder zur bandwerksmâssigen Yerarbeitung oder Ansbesse-
mng aue dem einen Gebiet in das andere aus- und nacbber
veredelt, verarbeitet oder ausgebessert wieder eingeben;
4) die selbstverfertigten Erzeugnisse der Handwerker, welcbe
von diesen aus dem einen Gebiete auf die benacbbarten
Mârkte des anderen gebracbt werden und als unverkauft
zurûckkommen , mit Ausscbluss von Gegenstânden der
Verzehrung.
§ 3. Zam Scbutze gegen Missbraucb werden in den Fâllen
des vorbergebenden § 2 die erforderlicben Controlmaassregeln
beiderseitig zur Anwcndung kommen. Docb ist dabei verstandec,
dass dicselben auf das gerinfrste, mit dem bezeicbneten Zwecke
vereinbarte Maass bescbrânlct, und dass jedenfalls nicbt mebr
gefordert werden soll, aïs dass
1) die fraglichen Gegenstande bei der Einfabr, beziehungs-
weise Ausfubr an einer GrenzzollBtelle Bebufs vormerk-
licher Bebandlung nacb Gattung und Menge angemeldet,
zur Festbaltang der Identiiât, wo es angebt, bezeicbnet
und nacbber bei der Wiederausfubr , beziebungsweise
Wiedereinfubr der nâmlicben 2k)ll8telle wieder vorge-
fûbrt werden.;
und dass
2) die Wiederaasfubr, beziebungsweise Wiedereinfubr, inner-
balb einer bestimmten, von der Grenzzollstelle angeaetzten
Frist stattfinde.
Zur Forderung einer Caution sind die GrenzzollsteUen be-
recbtigt; docb soll dieselbe den einfacben Zollbetrag nicbt
ûberstcigen.
Ueber die nabere Ausfubrung in Betreff dieser Controlmaass-
regeln soll| soweit nôthig, spâter eine Uebereinkunfl abgeschlossen
werden .
Traité de commerce. 467
Schluss-Proiokoll.
Yerhandelt Berlin, den 18. Mai 1869.
Die Unterzeichneien traten zasammèn, um den onter ihnen
heiite vereinbarten Handels* and ZoUvertragr nach nochmaliger
gemeinscbafllioher Dorchlesang zu nnterzeicbnen , bai welcher
Gelegenheit nooh folgende Ërklârungen, Verabredangen und er-
lâatemde Bemerkungen in das gegenwârtige ProtokoU nieder-
gelegt wurden.
I. Za Artikel 1 des Yertrages.
Es Boll in keiner Weise dem Kecbt jedea der veriragenden
Theile vorgegriffen sein, in Zakunft Staaten oder Theile yon
Staaten, welcbe gegenwârtig seinem Zollverbande fremd sind, in
denselben aofzunebmen, und fortan als Inland zu behandeln, obne
date hierdnrcb mit Rûcksioht auf den allgemeinen Grandsatz
des Yertragaartikels 1 eine weitere Begiinatigung for den andcren
Theil erwâcbst.
Die Bestimmnngen im Art. 1 Absatz 8 scbliessen die Be-
fngniss nicbt aus, zeitweise Einfabrverbote ans gesandbeitspoli-
zeilicben Racksichten gegenseitig zu erlassen.
II. Zu Ârtikel 2 des VertFages, beziehnngsweise
A ni âge A. Nr. 4.
Man ist einverstanden , dass die in der Anlage A. Nr. 4
vereinbarte gegenseitige Befreiung von £in gangs- und Ausgangs-
abgaben aucb fur solche in allen ibren Tbeilen gebrauchte Ma-
Bchinen gelten soll, welcbe von bereits Niedergelassenen aus ibren
Stamm- oder Filial -Etablissenients in dem einen Gebiete zar
eigenen Benutzung in ibren Filial- oder Stamro •Etablissements
in dem anderen Gebiete aus- und eingeiubrt werden.
• Die Bewilligung der Zolifreibeit fur die gedacbten Maschinen
kann jedoch in jedem einzelnen Falle nor durch die Directiv-
behôrde erfolgen.
III. Zu Artikel 8 des Yertrages.
Durch die Bestimmung des Art. 3 soll dem Rechte jedes
der vertragenden Theile nicbt vorgegriffen sein, allfalligen Miss-
brâachen durch angemessene Schutzroaassregeln (Yerbleinng,
Control- oder Begleitscbeine) vorzubeugen.
lY. Zn Artikel 4 des Yertrages, beziehungsv^eise
Anlage B.
Wo die Gebiete der vertragenden Theile durch Gewâsser
getrennt sind, welche beiderseitig aïs Ausland betrachtet werden,
ist die in Anlage B. § 1 erwàhnte 2 Stunden breite Zone auf
jeder Seite vom Ufer jenes Gewâssers an landeinwarts zu be-
rechnen, so dass die Ausdehnung des zwischenliegenden Gewâssers
dabei ausser Betracht fallt.
468 ZoUverein et
Y. Zu Ârtikel 6 des Yertrages.
A. Die Begânatigung, wonach zollpâicbtige Waaren, die
som angewissen Yerkaui oder als Mnster eingebracht wôrden,
Ton Eingangs- and ÂuBgangflabgaben befreit sind (Art. 5 Nr. 1)^
kann von der Ërfullang nachstohender beeonderer Bedingnngen
abhângig gemacht werdeo:
1) Bei der Ausfnhr, besiehnngBweise Einfnhr, ist àer Betrag
des auf den Waaren oder Mustem haftenden Aaiganga-,
beziehangsweise EingangazoUs, zn ermitteln und bei dem
abfertigenden Amie entweder baar niederzalegen , oder
vollstândig sicher zu stellen.
S) Zum Zweck der Festhaltang der Identitàt sind die einzelnen
Waaren oder Musterstûcke, Boweit es angeht, durch auf-
gedmokte Stempel oder daroh angehangte Siegel oder
Bleie zn bezeichnen.
8) Das Abfertigangspapier, ûber welches die D&heren An-
ordnungen von jedem der vertragenden Tbeile ergehen^
Boll enthalten:
a) ein Yerzeicbniss der zur Ansfubr bestiinmten, be-
ziehongsweise der eingebracbten Waaren oder Muster-
stûcke, in welchem die Gattang der Waare und solehe
Merkmale sich angegeben finden, die zur Feetbaltong
der Identitàt geeignet sind;
b) die Angabe des auf den Waaren oder Mustem ballendea
Ausgangs- und Eingangszolls, sowie darûber, ob solcher
niedergelegt oder sichergestellt worden ist;
o) die Angabe uber die Art der zoUamtlichen Bezeichnong;
d) die Bestimmung der Frist, nach deren Ablauf, soweit
nioht vorher der Wiedereingang, beziehungsweise die
Wiederausfuhr der Waaren oder Muster nach dem
Anslande, oder deren NiederleguDg in einem Packbofe
(Niederlagsbanse) nachgewiesen wird, der niedergelegte
Zoll verrechuet oder ans der bestellten Sicberbeit
eingezogen werden soll. Die Frist darf den Zeitranm
eines Jahres nicht ûberschreiten.
4) Die Wiedereinfabr , beziehungsweise die Wiederausfuhr,
darf anch ûber ein anderes Amt als dasjenige, ûber welches
die Ausfuhr, beziehungsweise die Einfuhr, bewirkt ist,
erfolgen.
5) Werden vor Ablauf der gestellten Frist (8 d.) die Waaren
oder Muster einem zur Ertheilung der Abfertigung be-
fagten Amte zum Zweck der Wiedereinfîihr , beziehungs-
weise der Wiederausfuhr oder der Niederlegung in einem
Packhofe (Niederlagshause) vorgefuhrt, so hat dièses Amt
sich durch die vorzunehmende Prûfung davon zn ûber-
zengen, ob ihm dieselben Gegenstànde vorgefuhrt worden
sind, welche bei der Ausgangs-, beziehungsweise Eingangs^
abfertigung, vorgelegen haben. Soweit in dieser Beziehung
keine Bedenken entstehen, bescheinigt das Amt die Wieder-
einfuhr, beziehungsweise die Wiederausfuhr oder Nieder-
legung und erstattet den fruher niedergelegten Zoll oder
Traité de commerce. 469
tri£fi wegen Freigabe der besiellten Sicherheit die erfor-
derliohe Ëinleitung.
B. Ueber die Controlmaasaregeln, welohe zuin Sohntz gegen
Missbraach in den ûbrigen Fftllen des Art. 6 beideraeitig in Ân-
wendoDg kommen soUen, wird Ventândigang vorbehalten. Die-
selben werden aaf das geringate mit dem bezeichneten Zwecke
vereinbarte MaasB bescbrànkt and demgemâaa im Wesentlicben
innerhalb derjenigen Grenzen gehalten werden, welche dnrch dio
in Anlage B. zam Vertrage enthaltenen Bestimmungen iiber die
Bebandlong des grenznachbarlichen Yerkebrs (§ 3) in Aassiebt
genommen worden sind ; sodann sind dabei folgende Bestimmongen
za beacbten:
1) Die Abfertigang der bezeichneten Gegenst&nde, for welche
auf Gmnd des Art. 6 eine ZoUbefreiang in Ansprach
genommen wird, kann aach bei ZoUstellen im Innern
stattfinden.
2} Gewichtsdiffîvenzen, welche darch Ansbessemngen, durch
die Bearbeitang oder Yeredelang der Gegenstânde ent-
stehen, soUen in billiger Weise berûcksichtigt werden and
geringere Differenzen eine Abgabenentriobtang nicht znr
Folge haben.
G. Die zur Wahrang der Identitât der aas- nnd wieder-
eingefîihrten , beziehangsweise der ein- nnd wiederaasgefuhrten
GegeDstâode amtlich angeiegten Ërkennangszeicben (Stempel,
Siegel, Plomben etc.) soUen gegenseitig geachtet werden, and
zwar in dem Sinne, dass die von einer ZoUbehôrde des einen
Gebiets angeiegten Ërkennangszeicben in dem anderen Gebiete
zam Beweise der Identitât ebenfaUs dienen kônnen, jedoch mit
der BeschrankunjT) dass beiderseits den ZoUbehôrden das Recht
zusteht, weitere Ërkennungszeichen anzolegen.
D. In allen vorangefubrten Fâllen, mit Aasnahme derjenigen
an ter Art. 5 Nr. 6 and 7, sind im ZoUverein aile HaaptzoUàmter
and Nebenzollâmter erster Classe, sowie andere besonders mit
ErmâcbtiguDg hierzu versehene ZoUstellen, in der Schweiz die
Haapt- and Nebenzollstâtten zastândip:, die zoHfreie Abfertigang,
wenn die Yoraossetzangen derselben zutrefTen, von sich ans vor-
zunehmen.
Dagegen sind in den Fallen von Art. 6 Nr. 6 and 7 nnr
die von den Directivbehôrden daza bezeichneten Zollstellen zur
Ërtheilang der Abfertigang befagt.
YI. Za den Artikeln 4 and 5 des Yertrages.
Die Abfertigangen in allen hiernnter begriffenen Fâllen
werden darchaus gebûhrenfrei erfolgen.
YII. Zn Artikel 6 des Yertrages.
1) Man ist darûber einverstanden , dass im wechselseitigen
Yerkehr Ursprangszeugoisse ûber die Waaren nicht ge-
fordert werden sollen.
2) Gûter, welche von einem Zollamte aaf ein anderes Amt
desselben Gebietes anter Zollcontrole abgefertigt werden.
470 Zolherem et Suisse.
aoUen, wenn auch bis znr Ërreicfaung des endlicben Be-
stimmungsortes ein oder mehrere Maie das Aasland berûhrt
wird, einer weiteren Abfertigang an swischenliegenden
Aemtern desselben GebieteB nicht unterzogen werden.
Ëtwaige, dem Geleitpapier beizasetzende Bescheini-
gangen ûber erfolgten Ans- and Ëintritt ans dem eipen
Gebiet in das andere sind jedoch nicht aasgeschlossen.
3) Die mit den gewôbnlichen korsmàssigen Fabrten der all-
gemeinen Verkehrsanstalten, wie Ëispnbahnen, Dampf-
Bchifie, Posten u. s. w., anlangenden Waaren and Reise-
Ëffecten sollen beiderseits joderzeit mit thanlichster Be-
schleanigang zollamtlich abgefertigt werden, nnd es soU
fur solcbe Âbfertigungen , welche nicht in die gevôhn-
lichen Abfertignngsstanden fallen, keinenfalls irgend eine
besondere Gebûhr erhoben werden.
4) Die beiden vertragenden Theile geben sich gegenseitig
die Zosicherang, bezûglich der Errichtang yon GrenzzoU-
stellen and der Bestimmang der Abfertigangsbefognisse
derselben, die darch wirkliche Verkehrsbedûrfnisse veran-
lassten Wûnsche thunlichst za berucksicbtigen.
5) Die beiden vertragenden Theile behalten sich vor, dem-
nâchst eine besondere Uebereinkanft ûber die ZoUabferti-
gong des intemationalen Verkehrs anf den Eisenbahnen
abzuflchliessen, and man ist einverstanden, dass dabei die
Uebereinkanft zwischen den Staaten des Deutschen ZoU-
and Handelsvereins ond Frankreich, betreffend die ZoU-
abfertigung des intemationalen Verkehrs aaf den Etaen-
bahnen, vom 2. Aagast 1862 als Grondïage dienen solL
VIII. Za Artikel 8 des Vertrages.
Schweizerischer Seits wird dabei verstanden und erklàrt,
dass der im Art. 1 des Vertrages aafgestellte Grondsatz der
wecbselseitigen Bebandlung auf dem Fusse der meist begiinstigteD
Nation auch hinsichtlich der im Art. 8 bezeichneten Verbrauch-
steuern Giiltigkeit haben soU.
Unter dem >dermaligen Ansatz« der in einzelnen Schwei-
zerischen Eantonen erhobenen inneren Verbrauchssteuem auf
Getrànke werden diejenigen Sâtze verstanden, welche in dem
als Anlage C. beigefùgten Verzeichnisse aufgefdhrt sind.
IX. Zu Artikel 9 des Vertrages.
Diejenigen Gewerbtreibenden , welche in dem Gebiete des
anderen vertragenden Theils Waarenankàufe machen oder Waaren-
bestellungen suchen wollen, sollen hierzu abgabenfrei auf Grund
von Gewerbe-Legitimationskarten zugelassen werden, welche von
den Behôrden des Ileimathslandes ausgefertigt sind.
Die Aosfertigung dieser Karten soll nach dem unter D. an-
liegenden Muster erfblgen.
Die vertragenden Theile werden sich gegenseitig Mittheilung
daruber machen, welche Behôrden zur Ërtheilung von Gewerbe-
Legitimationskarten befugt sein sollen.
Zottverein et Mexique. 471
X. Za Artikel 10 des Vertrages.
Unter der Bezeichnang oder Etikettining sind blosse Markeo,
eÎDzelne Buchstaben oder sonstige fîgûrliche Zeichen nicbt zu
▼erstehen. Zum mindesten inu9s*der Name oder die Firma nnd
der Wobnort oder Fabrikort des FabrikinhaberB , Produzenten
oder Kaufmanns in der Bezeicbnaug oder Ëtikettirung entbalten
aein. Gerioge Abânderungen in der Wiedergabe des Namens
oder des Ortes, welcbe nar durch Anwendung besonderer Auf^
xnerksamkeit wahrgenommen werden kônnen, schliessen die Straf-
barkeit nicht aas.
Gegenwârtiges ProtokoU soll ohne besondere Ratification, als
dorch den Austaoscb der Ratificationen des heutigen Vertrages,
aaf welchen es Bezug bat, von den betheiligten Regiemngen
genebmigt and bestàtigt angeseben werden.
Gescheben wie oben.
Hennxng. B, Hammer^ Oberst.
Herzog,
56.
Traité d'amitié, de commerce et de navigation entre
la Prusse au nom de la Confédération de f Alle-
magne du Nord y des autres Etals du Zolleerein
allemand et du Grand-Duclié de Luxembourg d'une
part et les États-Unis de Mexique d'autre part,
signé à Mexico le 28 août 1869; suivi d'un
protocole additionnel en date du 26 novembre i869
et d^un protocole en date du 26 août 1870 *J
Texte allemand.
Seine Majeslul der Kônig von Preussen im Namen
des Norddeulschen Bundes und der zu diesem Bunde
nicht gehôrenden Mitglieder des Deutschen Zoll- und
Handelsvereins, nâmlich : der Krone von Bayern, der Krone
von Wûrttemberg, des Grossherzoglhums Baden und des
*) En allemand et en espagnol.* L'échange des ratifications
a ea lien à Mexico, le 26 août 1870.
472 Zottverein et Mexique.
Grossherzoffthoms Hessen fur dessen sûdlîch des Main
belegenen Theile, sowie Id Vertreiung des Ihrem Zoll-
and Steuersysteme angeschlossenen Grossherzoglhums
Luxemburg, einerseits, und die Vereinigten Staaten von
Mexiko andererseits, von dem Wunsche geleitet, Ibre Be-
ziehungen und Inleressen gegenseilig zu fôrdern und zd
befestigen, baben beschlossen, einen Freundschafts-,
Handels- und SchiffTahrts-Vertrag abzuschliessen.
Zu diesem Ende haben Sie zu Ihren beiderseitigen
Bevollm&chtigten ernannl, nâmiicb:
Seine Majest&t der Kônig von Preussen:
Seinen Legationsratb Kurd von Scblôzer, Ge-
scbâdstrâger des Norddeutschen Bundes in Mexiko,
und
der Prasidenl der Vereinigten Staaten von Mexiko :
den Minister der auswârtigen Ângelegenheiten
Sébastian Lerdo de Tejada,
welche, nach gegenseitiger Mittheilunç ihrer Vollmachten,
sicb ûber nacnstebende Artikel geeinigt bbben:
Art. 1. Es soli dauernde und unwandelbare Freund-
schaft bestehen zwischen dem Norddeutschen Bonde,
sowie dem Zollvereine und deren Staatsangehôrigen einer-
seits und den Vereinigten Staaten von Mexiko und ibren
BQrgern andererseits.
Art. 2. Ebenso soll zwischen den contrahirenden
Staaten gegenseilige Freiheit des Handels und der Schiff-
fahrt stattfindon. Die Angehôri^n eineà Jeden derselben
dflrfen frei und ungehindert mit ihren SchifTen und La-
dungen nach allen Plâlzen, Hâfen und Flûssen der Ge-
biete des Anderen fahren, wo es anderen Fremden ein-
zulaufen gestattet ist oder in Zukunft gestattet werden
wird, um daseibst sich aufzuhalten und niederzulassen,
sowie zum Zwecke ihres Handels Hauser und sonstige
Localitâten innezuhaben und zu mielhen, wobei sie sich
aber den Gesetzen und Vorschriften unterwerfen mûssen,
welche in den betreffenden Gebieten bestehen.
Die KriegsschifTe beider Lânder sollen die Befugniss
haben, ohne Hinderniss und sicher in allen Hâfen, Flûssen
und Orten anzulegen, wo den Kriegsschiffen anderer
Nationen das Aniaufen gegenw&rtig gestattet ist oder
kûnflig gestattet werden wird, jedoch mit Unterwerfung
unter die Gesetze und Verordnungen der contrahirenden
Staaten.
Das Recht des Einlaufens und Lôschens der Schiife
Amitié, commerce et navigation. 473
der beiden Lânder, auf welches sich dieser Artikel be-
ziebl. amfassl weder die Befagniss zum Ktistenhandel
(coinercio de escala^, noch zur Cabotage, welcbe allein
den einheimischen ochiffen vorbehalten bleiben soll.
Art 3. Es sollen den Schiffen jedes der contrahirendeD
Staaten in den Gebieten oder Hâfen des Anderen bei
ihrem Eingange, Ausgange and wahrend ibres Aurentbalts
nicbt andere, nocb hôhere Abgaben oder Lasten fOr
Tonnen-, Leacht-, Hafen-, Lootsen-, Qaarantainegelder,
Bergelobn bei Havarie oder Scbiflfbruch. nocb andere
aligemeine* oder locale Lasten oder GebOhren auferlegt
werden, als diejenigen, welcbe die ScbiflTe der meist-
begûnstigten Nationen zahlen oder in Zukanft zablen
werden.
In denjenigen Fâllen, wo dieser oder andere Artikel
des gegenwârtigen Vertrages zur Anwendang kommen,
sollen unter der Bezeicbnung Deulscher oder Mezikaniscber
Hafen diejenigen verstanden werden, welcbe von den
belreffenden Regierungen fur den Einfubr- und Ausfubr-
handel bereils geôfihet sind oder in Zakunil geôffnet
werden sollleii.
Art. 4. Wenn im Laufe der Zditcn zwischen den
contrabirenden Staaten eine regelnoâssige Dampfschiffs-
verbindung eingerichtet werden sollte, so werden die
betreffenden Scniffe beim Einlaufen, Dispacbiren und
Ausiaufen dieselben Erleicbterungen geniessen, welcbe
den Scbiffen anderer Nationen, die sicb in gleicbem Falle
und in âhniicben Verbâitnissen befinden, zugestanden
sind oder ibnen in Zukunft eingeraumi werden solllen.
Art. 5. Aile Handeisgegenst&nde, obne Unterscbied
des Ursprungs, deren Einfubr in Deutsche Hafen und
deren Ausfubr und Wiederausfuhr aus Deutscben Hâfen
in Scbiffen einer anderen Nation, welcbe von irgend
einem fremden Lande kommen , oder dabin ibre Be-
slimmung baben, gestattet ist, dârfen aucb in Mexikaniscben
Scbiffen eîngefûbrt, ausgefûbrt und wieder ausgefûbii
werden, obne andere oder bôbere Abgaben als diejenigen
zu entricbten, welcbe sie in den Schiffen irgend einer
anderen Nation zablen. Ebenso sollen aucb aile Handels-
gegenstânde, obne Unterscbied des Ursprungs, deren
Einfubr in Mexikaniscbe Hâfen und deren Ausfubr und
Wiederausfuhr aus Mexikaniscben Hâfen in Schiffen einer
anderen Nation, welcbe von irgend einem fremden Lande
kommen, oder dabin ibre Bestimmung haben, gestattet
Xouv. Recueil gén. Tome XIX. H h
474 ZoUverem et Meœique.
isl, berechiifft sein, in Deatschen Schiffen eingefûhrt,
ausgefOhrl oder wieder ausgefâhrt za werden, ohne andere
oder bôbere Abçaben zu entricbten, als diejenigen, welche
aie in den Scbiffen irgend einer anderen Nation zablen.
Ârl. 6. Die contrabirenden Staalen sind ûberein-
gekommen, gegenseitig als Scbifle des Einen oder des
Anderen diejenigen zu betracbten und zu bebandein,
welcbe als solche in ibrer respectiven Heimatb zufolge
der dort beslebenden oder kQnftig nocb einzufubrenden
Gesetze und Bestimmungen anerkannt sind, und sollen
solcbé Gesetze und Bestimmungen von einem Tbeile dem
anderen zur gebôrigen Zeit mitgetbeilt werden. Dabei
ist wohi zu bemerken, dass die Fûbrer jener Schiffe ihre
Nalionalilât durch Seebriefe nacbzuweisen baben« welche
letztere in der gebrâucblicben Korm abgefasst and mit
der Unterscbrift der competenten beimatbiioben Bebôrden
versehen sein mûssen.
Art. 7. Es sollen weder in den Gebieten des Nord-
deutscben Bundes und Zollvereins bei der Einfuhr. Wieder-
ausfuhr und Durchfubr der Erzeugnisse desBodens und
des Gewerbefleisses der Vereinigten Staaten von Mexiko,
nocb in dem Gebiete der Letzteren bei der Einfuhr,
Wiederausfuhr und Durchfuhr de^* Erzeugnisse des Bodens
und des GewerbeOeisses des Norddeulschen Bundes und
Zollvereins andere oder hôhere Abgaben entrichtet werden,
als diejenigen, welche die gleichen Produkte irgend einer
anderen Nation zablen oder in Zukunft zahlen sollten.
Ebenso sollen in keinem der contrabirenden Staaten bei
der von dem Einen nacb dem Andern stattfindenden
Ausfuhr von Handeisgegenstânden andere oder hôhere
Abgaben entrichtet werden, als diejenigen, welcbe jetzt
oder kûnftig bei der Ausfuhr derselben Gegenstânde nacb
irgend welchem fremden Lande zu zablen sind. Auch
soll in keinem der contrabirenden Staaten die Einfuhr,
Ausfuhr, Wiederausfuhr und Durchfuhr von Erzeugnissen
des Bodens und Gewerbefleisses der betreffenden Lânder
verboten werden, falls nicht ein solches Verbol sicb auch
auf den Handel mit allen anderen Nationen erstreckt.
Art. 8. In Allem, was sicb auf die Hafenpolizei,
Ladung und Liôscbung der Schiffe, auf die Sicnerheit
und Bewachung der Waaren und Effeclen bezieht, sind
die Angehôrigen der contrabirenden Staaten gegenseitig
den Gesetzen und Localverordnungen der betreffenden
Gebiete unterworfen.
Amitié j commerce et natigation. 475
Art. 9. So oft sich die Angehôrigen Eines der con-
trahirenden Staaten genôthigt sehen , in den ' Hâfen,
Buchten, Flûssen oder Gebieten des Anderen mit ihren
Schiffen wegen schlechten Wetters oder Verfolgung durch
Piraten oder Feinde Schutz zu suchen, sollen sie mit
Freundschaft aufgenommen und behandeit werden, unter
Berucksichtigung der Vorsichtsmaassregein , welche zur
Verhûtang von Zollunterschleifen als geeignet Seilens der
betreffenden Regierungen befunden sind. Es soll ihnen
ferner jede Begûnstignng und jeder Schutz zu Theil
werden, um die erlittenen Schâden zu repariren, Lebens-
mittel einzunehmen und sich zur Weiterreise in den Stand
zu selzen, ohne Hinderniss oder Belastigung irgend einer
Art. In dem Gebiete jedes der contrahirenden Staaten
soll es den Handelsschiffen des Anderen, deren Mann-
schaft durch Krankheit oder sonstige Ursachen vermindert
worden, gestatlet sein, die zu ihrer Weiterreise erforder-
lichen Seeleute, jedoch unter Beobachtung der in den
Gesetzen und Verordnungen enthaltenen Bestimmungen
und unter der Bedingung anzuwerben, dass die Ver-
heuerung der Seeleute Seitens (ffr Letzteren eine frei-
willige sei.
Art. 10. Wenn das Schiff eines Angehôrigen Eines
der contrahirenden Staaten an den KOsten oder innerhalb
des Gebietes des Anderen Scbiffbruch, Strandung oder
sonstige Havarie erleidet, so wird demselben gleiche
Hûlfe und gleicher Schutz bewilligt, wie solcher gewohn-
heitsmâssig in dem Lande geleistet wird, wo die Havarie
stattgefunden hat. Falls es erforderlich sein sollle, darf
die Ladung unter Beobachtung derjenigen Vorsichtsmaass-
regein, welche von den betreffenden Regierungen zur
Verhûtung von Zollunterschleif fur angemessen erachtet
sind, geiôscht werden, ohne dafâr irgend eine Abgabe
oder Contribution zu entrichten, es sei denn, dass die
geiôschten Waareh oder Effecten in den Handel Qber-
gehen sollten.
Art. 11. Die Schiffe, Waaren und Effeclen des An-
gehôrigen Eines der contrahirenden Staaten, welche ent-
weder innerhalb der Jurisdictionsgrenzen des Anderen
oder auf hoher See von Piraten genommen und dem-
nâchst nach den Hâfen, Buchten, HOssen oder Gebieten
des Anderen gebracht werden, sollen ihren Eigenthfimern
zurûckgestellt werden, sobald die Letzteren ihr Eigen-
thumsrecht in gehôriger Form vor den competenten Ge-
Hh2
476 ZoUverein et Mexique.
richten nachgewiesên haben. Wobiverstanden jedocb
muss die desfallsige Réclamation innerhalb eines Jabrbs,
von der Zeit der Wegnahme der gedacbten Schiffe oder
Waaren an gerechnel, durcb die Belbeiliglen seibst oder
durch deren Devollmâchtigte oder durcb die Agenten der
betreflenden Reçierungen vorgebracht werden.
ArU 12. Dte Angehôrigen Jedes der contrahirenden
Staaten, welche in den Gebieten des Anderen wohnen
oder sich dort vorObergehend aufhalten, sollen fur ihre
Person, fOr ihre Gâter, ferner in der Ausûbung ihrer
Geschâfte und Gewerbe, wie auch fur ihre Religion,
denselben Schulz und dieselben Recbte geniessen, welche
die Angehôrigen jeder anderen Nation jetzt oder in Zu-
kunft geniessen. Sie sollen freien und leichten Zulritt
bei Gericht haben zur Verfolgung und Vertheidigung ihrer
legitimen Gerechtsame und Inleressen, und in Angelegen-
heiten der Rechtspflege sollen sie im Allgemeinen gleiche
Redite und Verpflicbtungen wie die Angehôrigen des-
jenigen Staates haben, in welchem sie sich aulhalten.
Art. 13. Die Angehôrigen Jedes der contrahirenden
Slaaten sollen beiderAitig von jeglichem gezwungenen
Mililârdienste im Landheere oder in der Marine, in der
Miliz oder in der Nationalgarde befreit sein. Sie sollen
keinon anderen Auflagen, Contributionen und Abgaben
unterworfen sein als denjenigen, welche die Angehôrigen
des Landes zahlen, in dem sie sich aulbalten. Ihre
SchifTe, SchifiTsmannschaften, Waaren und andere GOter
und Eflecten dûrfen weder zum Zwecke einer militârischen
Unternebmung, noch irgend welchen sonsligen ôffent-
lichen Dienstcs, welcher Art dieser auch sei, ohne ent-
sprechende Entschadigung mit Beschlag belegt oder an-
gehallen werden.
Art. 14. VVas das Recht belrifft. ûber bewegliches
Eigenthum durch Verkauf, Tausch, Schenkung, letztwillige
Bestimmung oder irgend welche andere Art zuverfOgen;
ebenso was die Berechtigung KnbetriRl, in die Erbschafl
solchen beweglichen Eigenthums durch Testament oder
ab inlestalo einzutreten, so haben die Angehôrigen der
contrahirenden Staaten dieselben Freiheiten, Recbte und
Verpflicbtungen, als ob sie Eingeborene wâren und sind
in keinem dieser Fdlle grôsseren Abgaben und Auflagen
unterworfen* als denjenigen, welche jelzt oder in Zuknnfl
die Eingeborenen des Landes zahlen, wo sie sich auf-
halten.
Amitié^ commerce et navigation. 477
Wenn durch den Tod einer Person, welche in dem
Gebiete eines der contrahirenden Staaten Grandeigentbam
besitzt, das Letzlere nach den Landesgesetzen einem
Ângehôrigen des andereD Slaates zufallen, dieser aber
in seiner Eigenscbaft als Fremder dasselbe za besitzen
nicbt fôhig sein soilte, so wird ibm, von dem Termine
an gerecbnet, wo er geselzlicb darOber verfOgen darf,
eine Frist von einem Jalire eingeraumt, am die Grund-
stficke nacb GuldQnken za verâussern, wobei ihm erlaubt
sein wird, den Erlôs obne Hinderniss und frei von allen
Retentionsrechten Seitens der Regierung des betreffenden
Staales ans dem Lande za fûbren.
Art. 15. Fflr den Fall, dass Einer der contrabirenden
Staaten sicb im Kriege befande, wâbrend der Andere
neutral verbliebe, werden folgende Grunds&tze anerkannt
und beobacbtet werden : dass die neatrale Flagge Feindes
Gut deckt, das beisst, dass die Waaren, welche Eigen-
tbam des Angebôrigen eines im Kriege befindiichen
Landes und zwar nient Kriegscontrebande sind, der Weg-
nahme und Conâscation nichi unterliegen sollen, sobald
sie sicb am Bord eines neutralen Scbiffes befinden, und
dass ebenso neatrales Gut, mit Ausnahme der Kriegs-
contrebande, von der Wegnahme und Confiscation frei
sein soll, sobald es in dem Kauffabrleiscbiffe des feind-
licben Landes verladen ist.
Untcr Kriegscontrebande sind folgende Artikel zu
versteben :
1) Kanonen, Môrser, Haubitzen, Flinten, Bâchsen,
Karabiner, Pistoien, Degen, Sâbel, Lanzen, Helle-
barden, Granalen, Bomben, Kugein, Puiver, ScbwefeU
Salpeter, Lunlen, ZflndhQtcnen und aile anderen
Gegenstânde, welche zum Kriegsgebrauch dienen
kônnen.
2) Helme, KQrasse und allé fftr den MilitSrgebrauch
geeigneten Ausrûstungsgegenslfinde,Uniformen oder
Kleidungsslûcke.
3) Pferde mit ibren Gescbirren und andere fur den
Gebraucb der Cavallerie geeigneten (iegenslânde.
4) Im Allgemeinen aile Arten Waffen, Instrumente und
Gerâthschaften von Eisen, Stahl, Kupfer oder Bronze
und aile âbrigen fiir den Kriegsgebrauch zu Lande
oder zu Wasser geeigneten Gegenstande.
Art. 16. Dieienigen Waaren, welche unler den als
Kriegscontrebande bezeichneten GegenstSinden nicht mit
478 ZoUeerem et Mexique.
einbegriffen sind, sollen zuin freien Handelsbetriebe za-
gelassen verden, und es dûrfeD die Angebôrigen eines
jeden der contrahirenden Slaaten dieselben sogar nacb
solchen Orten bringen und scbicken, welcbe dem Anderen
feindllcb sind, nur allein nichl nacb denjenîgen Plâtzen,
welcbe zu Wasser oder zu Lande blokirt oder belagert
sind. Und um in dieser Hinsicbt jeden Zweifel zu be-
seiligen, wird erkiârt, dass nur solche Punkte als blokirt
oder belagert betrachtet werden sollen, welcbe darcb
eine kriegfûhrende Macht, die den Neutralen den Eintritt
zu verwehren im Stande ist, wirkiich blokirt oder be-
lagert sind.
Dessenungeacbtet, und in Berûcksichtigung der Un-
gewissheit, welcbe bei groasen Entfernungen leicht zu
entstehen pflegt, ist man jedoch hinsichllich der Handels-
scbiiTo Eines oder des Anderen der contrahirenden Staaten,
welcbe nacb einem in Hânden des Feindes befindiichen
Platze gehen, obne zu wissen, dass letzterer blokirt ist^
dâhin ûbereingekonamen, dass solchen SchiiTen zwar das
Einlaufen dort verweigert werden soll, dass sie aber nichl
angeballen und auch ibre Ladungen — vorausgesetzt,
dass sie keine Kriegscontrebande fûhren — nient con-
fiscirt werden dûrfen, es sei denn, dass man entweder
ihnen nachweisen kann, dass sie wâhrend ibrer Fahrt
sich vom Fortbestande der Blokade zu vergewissern Ge-
legenbeit gehabt, oder dass sie, nachdem sie sicher von
dem Blokadezuslande unterricblet waren, von Nenem^
und zwar auf derselben Reise, in den Hafen einzulaufen
versuchen solUen.
Art. 17. Fur den Fall, dass ein Kriegsschiff oder
bewaffnetes Fahrzeug Eines der contrahirenden Staaten,
welcher sich im Kriege befindet, die Visitation eines
Handelsscbiiïes des Anderen auf bohem Meere vornebmen
will, so muss Ersteres ausserbalb Kanonenschussweite
anbalten und die zum Visitiren bestimmten Personen in
einem Boote absenden, welches nur die zu seiner Fûhrung
nôlbige Mannschaft halten darf. Die Prûfung der Papicre
geschieht nur am Bord des visilirten Schiffes und dûrfen
dieselben nicht roitgenommen, nocb auch der Capitain, die
OHiziere oder Mannschaft unter irgend welchem Vorwande
genôlbigt werden, sich an Bord des visitirenden Schiffes
zu begeben. Die Befehishaber der fur Rechnung von
Privatleuten bewaffneten Schiffe baTten mit ihrer Person
und ibrem Vermôgeo fur jede Uebertretung dieser Regeln
Amitié f commerce el natîgation. 479
and fQr jedes ungesetzmBssige Vorgehen, zu wekhem
Ende dieselbcn vor Empfang ihrer Patente hinreicbende
Bârgschaft ieisten mâssen, am fflr Scbaden, den sie
herbeifQbren kônnlen, aafzukommen.
Art. 18. Zur Beseitigung jedes Zweifels und zur
Verhûtung jedes Missbraocbes oei Pdifung der auf das
Scbiflseigentbum von Angebôrigen der contrabirenden
Slaalen bezOglichen Papiere sollen, im Falle, dass Einer
derselben sien îm Kriege befindet, die Schiffe der An-
gebôrigen des Anderen Seebriefe oder Passe fûbren,
weicbe in fiblicber Form von der Behôrde ihres Heimaths-
ortes ausgestellt sein und den Namen, EigentbQmer und
Gebalt des Scbifies, sowie den Namen des Capitains oder
Befebisbabers und sein Domicil angeben mûssen. Wenn
die Scbiffe Ladung baben, sollen sie ebenfalls Certificate
fâbren, weicbe in gleicher Weise ausgestellt sein und
den Inbalt der Ladung, sowie den Ort ibrer Herkunft
angeben mOssen. Wegen etwaigen Mangels der ge-
sannten Erfordernisse oder wegen eines anderen, auf
das Eigentbumsrecbt oder die Bescbaffenbeit der Ladung
bezfiglicben Grandes darf aber ein Scbiff nicbt angebalten
werden, wenn vor seiner Abfabrt an dem Abgangsorte
der Ausbracb des Krieges nocb nicbt bekannt war.
Art. 19. In Prisensachen sollen nur die Gerichte
desjenigen Slaates enlscbeiden, wobin die Prisen get#acht
sind, and wenn dieselben ein Urtheil fâllen gegen irgend
ein von einem Angebôrigen des anderen Staates recla-
mirtes Scbiff, Gut oder Eigenthum, so mOssen in dem
Urlbeile die Entscbeidungsgriinde und Motive angegeben
sein, auf weicbe es sicb begrûndet, und es muss dem
Fobrer des Scbiffes oder dem Agenten der Interessenten,
wenn sie es verlangen, eine beghubigte Ausfertigung
des Urtbeils oder oes ganzen Prozesses in Ueberein-
siimmung mil den Gebrâuchen des Landes, gegen Ent-
ricbtung der gesetziicben Gebâbren, ohne Verzug mit-
getbeilt werden.
Art. 20. Falls zu irgend einer Zeit zwiscben den
contrabirenden Staaten unglûcklicberweise ein offener
Zwiespalt eintrâte, inFolge dessen die freundscbaftlicbei)
und Handeisbeziebungen unterbrochen wiirrden, so sollen
docb die Angebôrigen Eines jeden der Staaten, weicbe
sicb in dem Gebiete des Anderen auflialten, das Recht
haben, dort zu bleiben und ibren Handel, Gewerbe oder
Gescbâfte forizusetzen , so lange sie sicb friediicb ver-
480 ZoUverein et Mexique.
hallen und sich dieser Vergflnstigong durch keine Hand-
lung unwârdig machen, welche nacb Ânsichtder hôchsten
Behôrden den Interessen des Landes, in welcbem sie
sich befinden, zuwiderlâuft ; ihr Eigenlhum und Gat,
^'elcber Art es auch sei, soll weder mil Bescblag belegt,
noch sequestrirl, noch zu anderen Auflagen und Steuern
als das der Inlander berangezogen werden, desgleichen
sollen Privatscbuldforderungen, ôffentlicbe Fonds oder
Geseliscbaftsaclien nicht mil Bescblag belegt, sequestrirt
oder confiscirt werden.
Art. 21. Die contrabirenden Slaaten sind ûberetn-
gekommen, den Gesandlen, Ministern und ôffentlicben
Agenten gegenseitig dieseiben Privilegien, Bevorzugungen
und Vorrecbte einzurâumen, welcbe diejenigen der meist-
begOnstigten Nationen geniessen oder in Zukunft ge-
niessen sollten.
Art. 22. Ebenso sind sie âbereingekoromen, gegen-
seitig General-Consuin, Consuin, Vice-Consuin und Con-
sular-Agenten in denjenigen Hâfen und Handelsplâlzen,
fur welcbe sie ernannt sind, zuzulassen; dabei bebalten
sich die contrabirenden Slaaten aber das Recht vor, die-
seiben von solchen Orten auszuschiiessen , welcbe ein
Jeder auszunehmen fur wûnschenswerlh hait. Die Geoeral-
Consuln, Consuin, Vice-ConsuIn oder Consular- Agenten
mûs^ ihre Patente oder Bestallungen in gehôriger Form
vorlegen und zunâchst das Exequatur erlangen, um in
Punction treten und diejenigen Rechte, Vorzûge und Ver-
gûnstigungen geniessen zu kônnen, die ibrer Stellung
enisprecben und welche denjenigen gleich sein werden,
welcbe der meislbegûnstigten Nation eingerâumt sind.
Art. 23. Die Archive und amtlichen Papîere der
Consuin werden als unverletziich betrachtet, so dass die
Behôrden unter keinem Vorwande dieseiben mit Beschlag
belegen oder von ihrem Inhalle Kenntniss nehroen dûrfen.*
Die genannten General- Consuin, Consuin, Vice-Consnio
oder Consular-Agenten und ihre Kanzier, falls sie nicht
Angehôrige des Landes sind, in dem sie residiren, sollen
von Verpflichtungen zum ôffentlidben Dienste befreit und
dagegen nur gebunden sein, fur ibren Handels- und
Induslriebetrieb, ihre Gewerbe und Eigenlhum dieseiben
Abgaben und Contribulionen zu entrichten, welche die
Eingeborenen des Landes, in welcbem sie sich befinden,
zu zahlen haben. In allem Uebrigen sind sie den Ge-
setzen der respectiven Slaaten unterworfen.
AtnUiéj commerce et navigution. 481
Art. 24. Die General-Cdnsaln, Consuin, Vice-Consaln
oder Consular^Agenten kônnen den Beistand der Local-
behôrden beansprucben, um Deserteure von Kriegs- oder
Handeisscbiffen ihres Landes aufzusucben, festzunehmen
und in sicheren Gewahrsam zu bringen. Zu diesem
Ende haben sie sich an die competenten GericKte, Ricbter
oder Beamten zu wenden, ibr Aniiegen schrifllich zu
formuliren und durch Vorlage der Schiflsregister, Muster-
rolie nnd anderer ôffentlicher Documente nachzuweisen,
dass die reclamirten Individuen zu der fraglichen Schiffs-
mannschaft gehôren. Sobald das Gesuch gerechtfertigt
ist, darf die Âuslieferung nicht verweigert werden, es sei
deon, dass sich der Beweis des Gegentheils herausstellen
soilte. Nach Verhaftung der Deserteure werden dieselben
dero Consul oder Consular-Agenten, welcher sie reclamirt
bat, zurVerfûgung gestellt und kônnen aufdessen Kosten
und Verlangen in den ôffentlichen Gefângnissen gehalten
werden, um denjenigen SchifTen, von welchen sie enl-
wicben, oder anderen derselben Nation tiberlieferl za
werden. Wenn sie aber nicbt innerhalb zweier Monate,
vom Verbaftungstage an gerechnet, ûberliefert sind, so
werden sie in Freiheit gesetzt und kônnen wegen
derselben Sacbe nicbt wieder arretirl werden. Faits
sich der Deserleur in dem Lande, wo seine Récla-
mation erfoigt, ein Verbrechen oder ein Vergehen bat zu
Scbulden kommen lassen , so wird seine Auslieferung
beanstandet, bis das Verfahren beendet und das Urtbeil
vollzogen ist.
Art. 25. Der gegenwârtige Vertrag bleibt in Kraft
acbt Jabre, welcbe vom Tage der Auswechselung der
Ratiiicationen an gerechnet werden. Wenn jedocb keiner
der contrabirenden Staaten dem Anderen zwôlf Monate
vor Ablauf dieser Frist mittelst offizieller Erkiârung seine
Absicht kund giebt, den Verlrag zu lôsen, so soll letzterer
bis nach Verlauf von zwôlf Monaten nach Abgabe einer
solchen Erkiârung verbindiich bleiben.
Art. 26. Der gegenwârtige Vertrag soll ratificirt dnd
die Ratificationen sollen in der Hauptstadt Mexiko inner-
halb eines Jabres oder womôglicb friiher ausgewechselt
werden.
Zu Urkund dessen baben wir, die Bevollmâchtigten,
den gegenwârtigen Tractât unterschrieben und mit unseren
Siegein verseben.
482 ZoUoerem et Mexique.
So geschehen in der Ihuptstadt Meziko, in zwet
Original-Ausfertiguneen, am acntundzwanzigsten Âugust
Eintausend achlhondert neanundsecbszig»
Kurd V. Schlbeer,
Sébastian Lerdo de Tejada.
Zusaiz-Protokoll.
Die ËnàesaDterscbriebenen, der BeyoUmâchiigte SeioerMaje-
stât des Kônigs von Preassen im Namen des Norddeutschen
BuDdes nnd der zu diesem Bunde nicht gehôrigen Mitglieder
des Zollvereins und der Bevollmâchtigte der Yereinigten Staaten
von Mexiko, ernannt, um einen Freundschafts-, Ilandels- und
SohifiTahrts-Yertrag absuschliessen, weloher am 28. Àngost d. J.
unterzeichnet worden ist, haben ûber einige Seitens des Bevoll-
inâchtigten Seiner Majestât des Kônigs von Preassen vorgebrachte
Erklâmngen conferirt und sind ubereingekommen , in Betreff
einiger Artikel des gedachten Yertrages folgende Erklârangen
absugeben.
1) In den Artikeln 6, 7 und 12 versteht es sich, dass die
Worte: — >irgend eine andere Nationc — so vicl be-
deuten, wie: — »die meistbegûnstigte Nation*. —
2) In dem Ârtikel 6, welcher sich auf Handelsgegenstânde
bezieht und wo es zweimal heisst: »ohne andere oder
hôhere Abgaben als diejenigen zu entrichten, welche aie
in den Schiflen irgend einer anderen Nation zahlen« —
soll dasWort: »zahlen< in dem Sinne verstanden werden,
dass dasselbe durch die Worte: — »zahlen oder in Zu-
kunft zahlen werden« — als crklârt oder ersetzt zu be-
trachten ist.
S) In dem Artikel 22, wo gesagt ist, dass die Gonauln —
»Rechte, Vorzûge und Vergùnstigungen geniessen, die
ihrer Stellung entsprechen und die denjenigen gleich sein
werden, welcbe denen der meistbegûnsti^ten Nation ein-
geraumt sindc — soll das Wort: »eingerâumt 8ind« in
dem Sinne verstanden veerden, dass dasselbe durch die
Worte: — »eingeraumt sind oder in Zukunft eingerâumt
werden« — als erklart oder ersetzt zu betrachten ist.
4) In demselben Artikel 22, wo gesagt i«t, dass gegenseitig
Consuin zugelassen werden — »die contrabirenden Staaten
sich aber dabei das Recht vorbehalten, dieselben von
solchen Orten auszuschliessen, welche Jeder auszunehmen
fur wiinschenswerth hàlt« — sind folgende Worte als hîn-
zugefugt zu betrachten: — »vorausgesetzt, dass dièse
Ausnahme sich auch auf die Consular-Agenten der anderen
Nationen erstreckt*.
Das gegenwârtige ProtokoU soll als integrirender Theil des
Yertrages angesehen , wie dieser raiificirt und demselben zum
Schlusse angehângt werden.
Amitiéy commerce et navigation. 483
Za Urkand dessen haben wir, dieselben BevoUmâchtig^n,
welche den genanoten Vertrag onterzeichneteD, auuh das gegen-
wârtige ProtokoU anterzeichnet nnd mit nnsereD Siegein versehen.
So geschehen in der Stadt Mexiko, in zwei Original-Âas-
fertigungen, am sechdandzwanzigsten November des Jahres £in-
taasend aohthnndert neanandsechszig.
Kurd von SchlVzer,
Sébastian Lerdo de Tejada,
ProtokoU vom 26. Âagast 1870.
Nachdem die Unterzeichneten, der G^châftstrâger des Nord-
deutschen Bandes und der Minister der auswàrtigen Angelegen-
heiten der Repablik Mexiko, am heutigen Tage die Ratificationen
des am 28. Âugust 1869 zwischen Seiner Majestât dem KÔnige
von Preossen im Namen des Norddeutschen Bandes and Zoll-
vereins einerseits und den Vereinigten Staaten Mezikos anderer-
aeits abgeschlossenen and anterzeichneten Freandschafts-, Handels-
ond Schifffahrtsvertrages aasgewechselt , haben dieselben, auf
Ântra^ des Vertreters des Norddeatschen Bandes, eine Besprechung
ûber den Sinn und die Bedeutang zweier Pankte des gedachten
Yertrages gehabt und sind ûbereingekommen , in dem gegen-
wârtigen Protokolle die von ibnen gemeinschaftlich festgestellte
Bedentang der beiden Pankte in folgender Weise aufzazeichnen:
£r siens. Nach dem zweiten Artikel des Yertrages ist die
Freiheit des Handels und der Schifffahrt zwischen den con-
trabirenden Staaten nicht so za versteben, dass sie Kiistenhandel
and Cabotage, welches Beides nar den nationalen Schiffen ein-
geraumt ist, gestattet. Die Unterzeichneten sind jedoch darûber
einerlei Meinung. dass dièse Âusnahme, welche in Folge des Yer-
trages besteht, es nicht ausschliesst, dass die Mexikanischen
Schiffe nach verschiedenen Hàfen der Staaten des Norddeatschen
Bandes und Zollvereins Frachten bringen und in verschiedenen
H&fen Frachten einnehmen kônnen, in der Weise, wie die Gesetze
jener Staaten es jotzt gestatten oder in Zukunft gestatten môgen;
and ebenso ist es nicht ausgeschlossen, dass die Deutschen SchifTe
nach zwei oder drei Hâfen der Mexikanischen Staaten Frachten
bringen und in verschiedenen Hâfen Frachten einnehmen kônnen,
in der Weise , wie die Mexikanischen Gesetze es jetzt gestatten
oder in Zukunft gestatten môgen.
Zweitens. Nach der Erklârung des Vertreters des Nord-
deatschen Bandes besteht zwischen dem Spanischen und Deutschen
Texte des vierten Âbsatzes des fônfzehnten Artikels des Yertrages,
welcher zaerst Spanisch abgefasst und dann in's Deatsche ûber-
setzt ist, keine voile Uebereinstiramung. Die Unterzeichneten
sind nun darin einerlei Meinung, dass der Spaniscbe Text seinem
Sinn und ganzen Wortiaate nach, wie er weiter unten im
Spanischen Texte des gegenwârtigen Protokolls genau copirt ist,
bestehen bleibt, und dass ebenso im Deutschen Texte desselben
Protokolls eine Abschrifb aafgenommen wird, wie sie nach der
484 Zollcerem et Sahador.
Ansicht des Vertreten des Norddeatschen Bondes genaa dem
Spanischen Texte eDtspricht.
Der gedachte Absatz ist folgender:
4. Und im Allgemeinen aile ArteD von Wa£Fen and Insiro-
menten oder Qerâthschaften von Eisen, Stahl, Kupfer oder
Bronze und isgend welchem anderen Material, welche inr
den Kriegsgebrauch zu Lande oder zu WASser geeignet sind.
Zu Urkund dessen baben wir Unterzeicboete das gegen-
wârtige ProtokoU anterschrieben und mit unBeren Siegeln veraehen.
So geschehen in der Hauptstadt Meziko, 26. August 1870.
X. V, SchlUzer,
S. Lerdo de Têjada,
57.
Traité^ (Pamitié, de commerce et de navigation entre
la Prusse au nom de la Confédération de l'Alle-
magne du Nord, des autres Etats du Zollverein
allemand et du Grand-Duché de Luxembourg d'une
part et la République de Salrador d* autre part;
signé à Berlin^ Iç 13 juin 1870. •)
Texte allemand.
Seine Majestât der Kônig von Preussen, im Namei»
des Norddeutschen Bundes und der zu diesem Bunde
nicht gehôrenden Mitglieder des Deutscben ZolU und
Handelsvereins, nâmlich: der Krone Bayern, der Krone
Wurttemberg, des Grossberzogthums baden und des
Grossherzogthums Hessen, fur dessen sûdlich des Main
belegenen Theile, sowie in Vertretung des Ihrem ZolU
und Steuersysleme angescblossenen Grossherzogthums
Luxemburg, einerseils und der Freistaat Salvador anderer-
seits, von dem Wunsche geleilet, Ihre Beziehungen und
Interessen gegenseitig zu fôrdern und zu befestigen,
haben bescblossen, einen FreundscbaFts-, Handels- und
Scbiffrabrts-Vertrag abzuschliessen.
*) £n allemand et en espagnol. L'échange des ratifications
a eu lieu à Berlin.
Amitié^ commerce et navigation. 485
Zu diesem Ende haben Sie zu Ihren BevollmSchtigten
ernannt, nâmiich:
Seine Majesiât der Kônig von Preassen:
den Prâsidenten des Bundeskanzier-Amtes,
Allerhôchstihren Slaatsminister, Martin Friedrich
Rudolph Delbrûck,
und
Seine Excellenz derPrâsident des Freistaats Salvador:
den Dr. Raphaël Zaldivar, ansserordentlichen
Gesandten und bevollmâchtigten Minister,
welche, nach gegenseitiger Miltheilung ihrer Vollmachten,
sich Qber nachstehende Artikel geeinigt haben:
Art. 1. Es soll Friede und immerwâhrende Freund-
schaft sein zwischen den Staaten des Norddeufschen
Bondes und des Deufschen Zollvereins einerseits und
dem Freistaate Salvador andererseits , sowie zwischen
den beiderseitiffen Angehôrigen, ohne Unterschied der
Personen und der Orle.
Art. 2. Es soll gegenseitig vollstândige Freiheit des
Handels bestehen zwischen allen Gebieten der deuischcn
Staaten und allen Gebieten des Freistaates Salvador.
Die Angehôrigen der beiden hohen vertragenden
Theile kônnen frei und in voiler Sichcrheit mit ihren
Schiffen und Ladungen in aile diejenigen Plâtze, Hâfcn
und Flûsse Salvadors und Deutschiands einlaufen, welche
fur die SchifTfahrt und den Handel irgend einer anderen
Nation oder eines anderen Staates jetzt geôffnet sind
oder in Zukunft geôffnet sein werden.
Die Salvadorener in Deutschiand und die Deutschen
in Salvador werden in dieser Beziebung die nâmiiche
Freiheit und Sicherheit geni^sen, wie die eigenen An-
gehôrigen. Bezûglich des Kûstenhandcis und der Cabo-
tage werden sie behandeit werden, wie die Angehôrigen
der meistbegOnstigten Nation.
Art. 3. Die Angehôrigen eines jeden der beiden
hohen ^rtragenden Theile kônnen gegenseitig mit voiler
Freiheit jeden Theil der betreffenden Gebiete betrefen,
daseibst ihren Wohnsitz nehmen, reisen, Gross- und
Kleinhandel treiben, Magazine und Laden,' deren sie be-
dûrfen môchten, miethen und inné haben, Waaren und
edie Melalle verfuhren, Consignationen aus dem Inlande
wie aus fremden LlJndern annehmon, ohne dass sie in
irgénd einem Falle anderen allgemeinen oder localen
Beitrâgen, Adflagen oder «Verpflichtungen , welcher Art
486 ZoUoerem et Sahador.
auch dièse sein môgen, unterworfen werden kônnen, aïs
solchen, die den eigenen Angehôrigen auferlegt sind oder
auferlegt werden.
Es soll ibnen vollkommen freisteben, ihre Gescbâfte
seibst zu fiihren, bei den Zollbehôrden ihre eigenen
Declarationen einzureichen, oder sich hierbei nacb Belieben
von Ânderen unterslOtzen oder vertreten zu lassen, sei
es unter dem Namen von Bevollmâchtiglen, Factoren,
Agenten, Consignataren, Dolmetschern u. s. w.; dasselbe
gilt beim Kaaf und Verkauf von Gûtern, Effecten und
Waaren, beim Laden, Lôschen und Abfertigen ihrer
Schiffe.
Sie sind ferner berechtigt, Auftrage auszufûhren,
wciche ihnen von Landsieuten oder von Freniden oder
Inlândern anvertraut werden, sei es als Bevollmâchligte,
Factoren, Agenlen, Consignatare oderDolmetscher u. s. w.,
und in keinem Falle unierliegen sie dafûr anderen Bei-
tragen oder Auflagen als solchen, welchen die eigenen
Angebôrigen oder die Angebôrigen der meistbegûnstigten
Nalion unterworfen sind.
Gleiche Freiheit geniessen sie bei allen ihren Kâufen
und Verkaufen hinsichtiich der Feststellung des Preises
jeder Art von Effecten, Waarcn oder Gegenslânden,
môgen sie dieselben eingefâbrt oder fur die Ausfuhr be-
stimmt haben.
Es versteht sich jedoch, dass sie in allen diesen Fâllen
sich nach den Gesetzen und Verordnungen des Landes
zù richten haben.
Art. 4. Den Angebôrigen des einen und des andern
der vertragenden Theile soll in beiden Lândern der volU
stândigste und immerwâhrende Schulz ihrer Personen
und ihres Eigenthums zu Theil werden. Sie werden
freien Zutritt zu den Gerichtshôfen behufs Verfolgung
und Vertheidigung ihrer Rechte haben. Zu diesem Zwecke
kônnen sie unter allen Umstânden Advocaten, Sachwalter
und Agenten jeder Art verwenden, welche sie naob ihrem
Ermessen dazu bestimmen.
Auch sollen sie die Befugniss haben, bei den Be-
schiQssen und Urtheilssprûchen der Gericbtshôfe in den
Sachen, bei dénen sie betheiligt sind, zugegen zu sein,
sowie bei den Zeugenvemehmungen und Aussagen, welche
stattfinden kônnten bei Gelegenheit des Prozessverfahrens,
so oft die Gesetze des betreffenden Landes die Oeffenl-
lichkeit dieser Handiungen gestatten. *
Amitié^ commerce et navigation. 487
Endiicb werden sie in dieser Beziehung die nâmiichen
Recble ond Vortheile geniessen, als die eigenen An-
gehôrigen und denselben Bedingungen anterworfen sein,
die den leizteren auferlegt sind.
Art. 5. Die Salvadorener in Deutscbland und die
Deutscben in Salvador sollen befreit sein sowohi von allen
persônlicben Diensten im Heere und in der Marine, in
der Landwehr, Bûrgerwebr oder Miliz, als auch von der
Verpflicbtung, politische, administrative und ricbterllphe
Aemter und dergleichen dienstliche Verrichtungen zu ûber-
nebmen, sowie von allen ausserordentijcben Kriegscon-
Iributionen, gezwungenen Anieiben, mimâriscben Requi-
sitionen oder Dienstleistungen, welcher Art sie auch sein
môgen. Ueberdies kônnen sie in allen Fâllen rûcksicbt-
lich ibres beweglicben und unbeweglicben Vermôgens
keinen anderen Lasten, Abgaben und Auflagen unter-
worfen werden, als denen, welche von den eigenen An-
Sehôrigen oder von den Angcbôrigen der meistbegûnstigten
ation verlangt werden.
Art. 6. Die Angehôrigen des einen und des anderen
Landes kônnen gegenseitig weder einer Bescblagnahme
anterworfen, nocb mit ibren Scbiffen, Ladungen, Waaren
und Effecten zum Zwecke irgend welcber militâriscben
Expédition oder irgend welcber ôffentlicben Verwendung
zurâckgebalten werden, obne dass vorber durcb die Be-
tbeiligten seibst, oder durcb von ibnen ernannte Sacb-
verstândige eine Vergûtung nacb Landesgebraucb fest-
gestellt worden ist, welcbe in jedem Falle binreicbi zur
Deckung aller Nacbtbeile, Verlusle, Verzôgerungen und
Scfaâden, welcbe durcb den Dienst, dem sie unterworfen
wurden, enlstanden sind oder entsteben kônnten.
Ar\. 7. Die Salvadorener, welcbe sicb in Deutscbland
und die Deutscben, welcbe sicb in Salvador aufbalten,
geniessen die vollstandigsle Gewissensfreibeit und es
werden die betrelTenden Regierungën nicbt zugeben, dass
sie bel^stigt, beunrobigt oder gesiôrt werden wegen ibres
religiôsen Glaubens oder wegen der Ausûbung ibres
Gottesdienstes, welcben sie in Privatbâusern , Capellen
oder sonsligen fur eoUesdienstlicbe Zwecke bestimmten
Orten, unter Beobacbtung der kircblicben Scbicklichkeit
ond angemessenen Acbtung der Landesgesetze, Sitten
and Gebrâucbe ausûben.
Aucb sollen die Salvadorener und die Deutscben dia
Befugniss baben, ibre Landsieute, welcbe in Deutscbland
488 ZoUeerem et Sahador.
und in Salvador mit Tode abgehen, an passenden und
angemessenen Orten, welche sie seibst anter Vorwissen
der Ortsobrigkeit dazu bestimmen und einrichten, oder
an den von den Yerwandlen und Freunden des Ver-
storbenen gewahlten Begrâbnissorten zu bestallen und
sollen die Begrâbnissfeierlichkeiten in keiner Art gestôrU
noch die Grâber aus irgend welchem Grunde beschadigt
oder zerstôrt werden.
Art. 8. Die Angehôrigen eines jeden der vertragenden
Theile sollen das Rechl haben. in den betreffenden Ge-
bieten des and^n jede Art bewegiichen und unbeweg-
lichen Vern)ôgens zu erwerben und zu besilzen, dasselbe
mit aller Freiheit auszubeuten und darûber nach ihrem
Belieben durch Verkauf, Schenkung. Tausch, Testament
oder auf irgend welche andere Weise zu verfûgen. Des-
gleicben kônnen die Angehôrigen des einen Landes, welche
iiter, die in dem anderen Lande liegen, erben, unbe-
bindert in diejenigen Theile der gedachten Gûter, die
ihnen ab inteslato oder durch Testament zufallen, succe-
diren und darûber nach Belieben verfûgen, vorbehaitlich
der Bezahlung der Abgaben vom Verkauf, von der Erb-
schaft oder anderer Art, wie sie die Angehôrigen des
Landes in gleicheb Fâllen zu erlegen haben.
Die Ehe eines Salvadoreners soll in Deutschiand und
die Ehe eines Deutschen soll in Salvador lûr gûltig an-
gesehen werden, wenn dièse Ehe geschlossen ist gemâss
den Geselzen seines Heimathlandes.
Von dem Vermôgen, welches unter irgend einem
Rechtstitel von einem Salvadorener in Deutschiand oder
von einem Deutschen in Salvador erworben ist und ans
dem Lande gefûhrt wird, dnrf weder in dem einen noch
in dem anderen Lande die unter dem Namen jus delractus,
gabella hereditaria, census etnigrationis bekannie, noch
irgend eine andere Abgabe erhoben werden, welchfr die
Angehôrigen des Landes nicht unterworfen sind.
Art. 9. Wenn (was Gott verhûlen wolle) dej* Friede
zwischen den beiden hohen vertragenden Theilen gcslôrt
werden sollte, so wird von dem einen und von dem
andern Theile ein Termin von wenigstens sechs IVIonaten
den Handeltreibenden, welche an der Kûste wohnen, und
von einem Jahre dekien, die sich im Innem des Landes
niedergelassen haben, gewahrt werden, damit sie ihre
Geschâfte ordnen und ûber ihr Eigenthum verfûgen
kônnen. Ausserdem wird ihnen ein Geleitsbrief ertheilt
Amitiéj commerce et navigation. * 489
werden, om sich in einem Hafen, den sie nach ibrer
Wahl seibst bezeichnen werden, einzuschilTcn , voraus-
gesetzt, dass derselbe vom Feinde weder besetzt, noch
blokirt sei, noch ibre eigene Sicberbeit oder die des
Staates die Abreise ûber diesen Hafen verbietet, in welchem
Falle dieselbe stattfinden wird, wie und wo es ge-
scheben kann.
Aile anderen Angehôrigen, welcbe einen festen und
daoernden Wohnsitz in den betreffenden Slaaten haben
zum Zwecke der Ausûbung eines Berufes oder eines
Gewerbes, kônnen ihren Wohnsitz beibehalten und den
Betrieb ihres Berufes oder ihres Gewerbes fortsetzen,
ohne auf irgend welche Art beunruhigt zu werden, und
der voile Besitz ihrer Freiheit und ibrer Gûter wird ibnen
gelassen werden, so lange sie sich keiner Verlelzung der
Landesgesetze schuldig macben.'^)
Art. 10. In keinem Falle eines Krieges oder eines
ZerwOrfnisses zwiscben beiden Lândern werden das Eigen-
thum oder die GCiter der betreffenden Staatsangehôrigen,
welcher Art sie auch seien, einer Beschiagnahme oder
Séquestration oder anderen Lasten oder Auflagen unler-
worfen sein, als denjenigen, welche von den Angehôrigen
des eigenen Landes erhoben werden. Ebenso wenig
dOrfen die Betrâge, welche Privatpersonen ibnen schulden,
die Staatspapiere, Bankantheile oder Aktien, welche den-
selben gleicn stehen, zum Schaden der gedachten An-
gehôrigen mit Beschlag belegt, sequestrirt oder einge-
zogen werden.
Art. 11. Die salvadorener Kaufleute in Deutschiand
and die deutschen Kaufleute in Salvador werden bei
ibrem Handel aile Rechte, Freiheiten und Zollbefreiungen
geniessen, welche den Angehôrigen der meislbegûnstigten
Nation gew&hrt sind oder in Zukunft gewâhrt werden.
In Folge dessen kônnen in Deutschiand auf die Erzeug.
*) Lors de l'échange des ratifications les Parties Contractantes
sont convenues de l'interprétation suivante de l'article 9:
»Im ungliicklichen Falle eines Krieges zwiscben beiden
bohen vertragenden Tbeilen sollen obne Ausnahme sowobl
die Kaufleute wie sâmmtliche ûbrige ÂngehÔrige des einen,
welcbe im Gebiete des andern ibren Wobnsitz baben, den-
aelben beibehalten und ibre Gescbàfte ungestôrt fortsetzen
kônnen ) so lange sie sicb keiner Verletzung der Landes-
gesetze sobuldig macben«.
Nouv, Recueil gén. Tome XIX. 1 ^
490 ' Zolherein et Sahador,
nisse des Bodens und des Gewerbfleisses von Salvador
und in Salvador aof die Erzeugnisse des deutschen Bodens
und Gewerbfleisses keine anderen oder hôheren Eingangs-
abgaben gelegl werden, als diejenigen, denen die Erzeug-
nisse der meislbegQnstigten Nation unterworfen sind oder
anterliegen werden. Derselbe Grundsatz soll fflr die Aus-
fubr gelten.
Kein Verbot und keine BeschrSnkung der Einfuhr
oder Ausfuhr irgend eines Artikels soi! in dem gegen-
seitigen Handel der beiden Lânder Anwendung finden,
wenn dieselben sich nicht gleicbmassig auf aile anderen
Nalionen erstrecken und die Fôrmlichkeiten, welche zom
Beweise des Ursprungs und der Herkunft der Waaren,
die in das eine der beiden Lânder eingefûhrt werden,
beziehungsweise verlangt werden môchten, werden ge-
meinsam sein fâr aile anderen Nalionen.
Art. 12. Die salvadorener Scbiffe bei ihrem Einlaufen
oder Ausiaufen in Deutschiand und die deutschen Scbiffe,
die in salvadorener Hâfen ankommen oder aus solcben
ausgehen, werden keinen anderen oder hôheren Âbgaben
an Tonnen-9 Leucht-, Hafen-, Lootsen-, Quarantaine- und
anderen den Schiffskôrper treffenden GebOhren unter-
worfen sein, als denjenigen, welchen beziehentlich die
Scbiffe des eigenen Landes unterworfen sind.
Die Tonnengelder und andere Abgaben, welche im
Verhâltniss der Tragfàhigkeit der Scbiffe erhoben werden,
werden in Salvador von deutschen Schiffen nach Mass-
gabe des deutschen Schiffsregisters berechnet und um-
gekehrt.
Art. 13. Gegenstande aller Art, welche in die Hâfen
des einen der beiden Lânder unter der Flagge des anderen
eingefûhrt werden, sollen, welches auch ihr Ursprung
sein und aus welchem Lande auch die Einfuhr ertolgen
môge, keine anderen oder hôheren Eingangsabgaben ent-
richten und keinen anderen Lasten unterworfen sein, aïs
wenn sie unter der Nationaiflagge eingefûhrt wûrden.
Desgleicben sollen Gegenstande aller Art, welche aus
einem tier beiden Lânder unter der Flagge des anderen,
nach welchem Lande es auch sein môge, ausgeluhrt
werden, keinen anderen Abgaben oder Fôrmiichkeiten
unterworfen sein, als wenn sie unter der Nationalfla^e
ausgefûhrl wûrden.
Art. 14. Die salvadorener Scbiffe in Deutschiand und
die deutschen Scbiffe in Salvador kônnen einen Theit
Amitiéy commerce et navigation. 491
ibrer Ladang in dem ersten Ankunftshafen lôschen und
sich sodann mit dem Reste der Ladung nach anderen
Hâfen deaselben Landes beseben, sei es, um das Ent-
lôscben ibrer Ladung zu vollenden, oder um ibre Rûck-
fracbt zu vervollstândigen , obne in iedem Hafen andere
oder bôhere Abgaben zu entricbten, als diejenigen, welche
unter âbniichen Umstfinden die Scbiffe des eigenen Landes
zu entricbten baben.
Art. 15. Scbiffe im Besitze von Angebôrigen des
einen der beiden boben vertragenden Tbefle, welcbe an
den KQsten des anderen ScbiSbrucb leiden oder stranden
sollten oder welcbe in Folge von Seenotb oder erlittener
Haverei in die Hâfen des anderen Tbeiles einlaufen oder
dessen KQsten berûbren, sipd keinerlei ScbiBTahrtsabgaben
welcber Art oder welcbes Namens unterworfen, mit Aus-
nabme derjenigen, welcben in Sbnlicben Umstânden die
Nationaiscbiffe unterlieçen.
Dessenungeacbtet ist es ibnen geslattet, auf andere
Scbiffe fiberzuladen oder ibre ganze Ladung oder einen
Tbeil derselben am Lande una in Magazinen, um das
Verderben der Waaren zu verbûten, unterzubringcn, obne
dafOr andere Gebûbren zu entricbten als solcbe, welche
sicb auf den Scbiffslobn, die Lagermiethe und den Ge-
brauch der Scbiffswerften zum Zwecke der Unterbringung
der Waaren und Ausbesserung des Scbiffes bezieben.
Ausserdem soll ibnen zu diesem Zwecke jede Erleicbte-
rung und Scbutz gew&hrt werden, ebenso, wie um sich
mit Lebensmittein zu versehen und sich in den Stand
ZD bringen, ihre Reise obne Hinderniss fortzusetzen.
Art 16. Als salvadorener Scbiffe werden inDentscb-
land und als deutsche Scbiffe werden in Salvador aile
diejenigen erachtet werden, welcbe unter der betreffenden
Flagge fahren und mit solcben Scbiffspapieren und Ur-
kanoen versehen sind« wie sie die Gesetze der beiden
LSnder erfordern, um die Nationalilât der Handeisscbiffe
nachzuweisen.
Art. 17. Scbiffe, Waaren und andere den betreffenden
Staalsangehôrigen eigentbûmlicbe Gegenstânde, welche
innerhalb der Gericbtsbarkeit des einen der beiden ver-
tragenden Tbeile, oder auf bober See von Piraten ge-
rauDt und nach den H&fen, FICissen* Rbeden oder Buchten
im Gebiete des anderen Theils gebracht oder daseibst
angetroffen werden, sollen ibren Eigentbûmern gegen
Erstattung derKosten der Wiedererlangung, wenn solcbe
li2
492 ZoUcerem el Sahador.
entstanden uDd von den competenten Behôrden znvor
festgestellt sind, zurûckgeseben werden, sobald das Eigen-
tbumsrecht vor diesen Benôrden nachgewiesen sein wird,
und auf eine Réclamation hin, welcne innerhalb einer
Frist von einem Jahre von den Betheiligten oder deren
BevoHm&cbtiglen, oder von den Vertretern der betreffenden
Regierung angebracht werden muss.
Art. 18. Die KriegsschifTe des einen der beiden ver-
traeenden Theile kônnen in aile Hâfen des anderen,
welche der meistbegûnstigten Nation geôiTnet sind, ein-
laufen, daseibst verweilen, Bedarf einnehmen und Aus-
besserung vornehmen. Sie sind daseibst den nâm-
lichen Vorschriften unterworfen und geniessen dieselben
Vortheile, als die Kriegsschiffe der meislbegûnsligten
Nation.
Art. 19. Wenn der Fall eintreten sollte, dass der
eine der beiden vertragenden Theile mit einer dritten
Macht im Kriege sich befânde, so darf der andcre unter
keinen Umstânden seinen Angehôrigen gestatlen, Kaper-
briefe zu nehmen oder anzunehmen, um gegen den
ersteren feindiich zu verfahren oder den Handel und das
Eigenthum seiner Angehôrigen zu beunruhigen.
Art. 20. Die beiden hohen vertragenden Theile
nehmen fur ihre gegenseitigen Beziehungen nachstehende
Grundsâtze an:
1) die Kaperei isl und bleibt abgeschafft;
2) die neutrale Flagge deckt das feindliche Gut, mit
Ausnahme der 'Kriegscontrebande;
3j neutrales Gui unter feindiicher Flagge, mit Aas-
nahme der Kriegscontrebande, darf nicht mit Be-
schlag belegt werden;
. 4) die Blokaden mûssen, um rechtsverbindiich zu sein,
wirksam sein, das heisst durch eine Streitmacht
aufrecht erhalten werden, welche hinreicht, um den
Zugang zur KQste des Feindes wirkiich zu ver-
hindern.
Ebenso kommen dieselben dahin ûberein, dass die
Freiheit der Flagge diejenige der Personen sichert, und
dass die Angehôrigen einer feindiichen Macht, welche
an Bord eines neutralen Schiffes angetroffen werden,
nicht zu Gefangenen gemacbt werden dnrfen, aus-
genommen, wenn sie dem Soldatenstande angehôren und
sich zur Zeit im Dienste des Feindes befinden.
Die beiden hohen vertragenden Theile werden jedoch
Amitié^ commerce et navigation. 493
dièse Grandsâtze aaf andere M&chte nur insoweit an-
wenden, als letztere dieselben gleichfalls anerkennen.
Art. 21. FOr den Fall, dass der eine der vertragenden
Theile sich im Kriege beiïinde und seine Schiffe aaf der
See das Darchsuchungsrecht aoszuûben haben sollten,
ist man einverstanden , dass, wenn dièse einem Scbiffe
des andern neutral gebliebenen Theils begegnen, sie ausser
Kanonenschussweite sich balten sollen und lediglich ein
Boot mit zwei Offiziéren an Bord des neutralen Scbiffes
senden dOrfen mit dem Auftrage, zar PrOrung der auf
die Nationalilât des letzteren und dessen Ladung be-
zGglichen Papiere zu schreiten.
Die Befehishaber der Schiffe sind verantwortlich fOr
jede BedrQckung oder çewallthâtige Handiung, welche
sie bei dieser Gelegenheit begehen oder begehen lassen
sollten.
Man ist gleichfalls einvenstanden, dass in keinem Falle
der neutrale Theil genôtbigt werden kônne, an Bord des
durcbsuchenden Schiffes zu gehen^ weder um seine Papiere
vorzuzeigen, noch zu irgend einem anderen Zwecke.
Die Durcbsuchung vf'ird nicht gestattet sein ausser
an Bord von Schiffen, die obne Geleit fahren. Wenn
sie mit Geleit reisen, so genOgt es, dass der Befehishaber
des letzteren mûndiich und auf sein Ehrenwort versichert,
dass die unter seinen Schutz und seine bewaffnete Be-
deckung gestellten Schiffe dem Lande angehôren, dessen
Flagge sie fOhren, und dass er, wenn dièse Schiffe nacb
einem feindiichen Hafen besttmmt sind, ferner erklart,
dass sie keine Kriegscontrebande an Bord haben.
Art. 22. Im Falle das eine der beiden Lander mit
einer dritten Macht im Kriege sich berânde, sollen die
Angehôrigen des anderen Landes ihren Handel und ihre
ScniffTahrt mit dieser Macht fortsetzen kônnen, ausser
mit solchen Stâdten oder Hâfen, welche in Wirkiichkeit
belagert oder blokirt sind; dièse Freiheit des Handels
und der Schifffahrt darf sich jedoch'in keinem Falle auf
Gegenstande, welche als Kriegscontrebande gelten, er-
strecken, n&mlich auf Feuer- und blanke Waffen, Ge-
schosse, Pulver, Salpeler, militârische Ausrûstungsgegen-
st&nde und Ger&thschaften aller Art, welche fur den
Gebrauch im Kriege bestimml sind.
In keinem Falle darf ein, einem Angehôrigen des
einen der beiden LSnder gehôriges Handeisschiff, welches
nach einem von der betreffenden Macht des ande;*»
494 Zotteerei» et Salvador.
blokirten Hafen bestimmi ist, mit Beschlag belegt, weg-
genommen und condemnirt werden, wenn ibm nicht
vorher durch ein Schiff des blokireDden Geschwaders
oder Abtbeilung von. dem Bestehen der Blokade eine
Anzeige oder Yerstândigang gemacht worden ist, und
damit es nicht eine angebliche Unkenntniss der That-
sachen fur sich anfûhren kônne, sowie damit ein regel-
recbi benacbrichtigtes Schiff in den Fall kommen kônne,
aufgebracbt za werden, wenn es sich wâbrend der Dauer
der Blokade nochmals vor demselben Hafen zeieen sollle,
so soll der Befeblsbaber des Kriegsschiffes bei der erslen
Begegnang sein Visa auf die Papiere des Schiffes selzen
mit Angabe des Tages, des Ortes und der Hôhe, wo der
Besucb gemacht wurde und die vorerwâbnte Benach-
richtigung mit den erforderlichen Fôrmiichkeiten statt-
gefunden bat.
Art. 23. Jeder der beiden hoben vertragenden Tbeile
kann in den Gebieten des andern zum Scbutze des
Handels Consuln ernennen ; dièse Agenten werden jedoch
nicht cher in die Ausûbung ihrer Verrichtung eintreten,
nocb der mit ibrem Amte verbundenen Rechie, Vorrechte
ond Freibeiten theilbaftig werden, bis sie das ^Exequatur''
der Territorial-Regierung erhalten haben, welche letztere
sich vorbebâlt, die Aufentbaltsorte za bestimmen, an
denen sie Consuln zalassen will. Es versteht sich, dass
in dieser Beziehung die Regierungen sich gegenseilig
keine anderen Bescnrankungen auierlegen werden, als
diejenigen, die in ibrem Lande allen Nationen gemein*
sam sind.
Art 24. Die General-Consuln, Consuln, Vice-Consuin
und Consular- Agenten, sowie die ihrer Mission beige-
gebenen Consular-Eleven, Kanzier und Secretâre werden
in beiden L&ndern aile Vorrechte, Befreiungen und Frei-
beiten geniessen, welche an dem Orte ibres Aufentbaltes
den Agenten desselben Ranges der meistbegQnstigten
Nation bewilligt werden môcbten.
Die Berufs-Consuin (Consoles missi) sollen, sofern sie
Angebôrige desjenigen vertragenden Theiles sind, welcher
sie ernannt bat, von Militâr-Einc|uartierung befreit sein,
sowie von directen Personal-, Mobiliar- oder Luxussteudm,
môgen solcbe vom Staate oder der Commune auferlegt
sein. Sollten jedoch die genannten Beamten Kaufleute
sein oder ein Gewerbe betreiben oder unbeweglicbes
Eigenthum besitzen, so werden sie in Beziehung auf die
Amitié, commerce et navigation. 495
Lasten ond Abgabea im Âllgemeinen wie die Angehôrigon
ihres Landes angesehen.
Die Berufs-Consuln (Consoles missi) sollen, sofern
8Îe Angehôrige desjenigen vertragenden Theiles sind,
welcher sie ernannt bat, der persôniichen Imrounit&t ge-
niessen and nur wegen schwerer strafbarer Handiungen
feslgenommen oder verhaftet werden. Was die Consula
aniangt, welche Angehôrige des Landes sind, in dem sie
ihren Silz haben oder welcbe Handel treiben, so versteht
sich die persôniiche Immunital nur von Schulden und
anderen Verbindlicbkeiten, welcbe aicbt herrflbren aus
den HandelsgescbâTten, die sie seibst oder dtirch ibre
Untergebenen betreiben.
Die gedachten Agenten kônnen Qber dem âusseren
Eingange ihrer Wobnung ein Schild mit dem Wappen
ihres Landes und der Inschrift: Consulat von
anbringen und ebenso kônnen sie an ôffentlicben oder
nationalen Festtagen die Flagge ibres Landes an dem
Consulats-Gebâude aufzieben. Dièse âusseren Abzeicben
werden jedocb niemals angeseben werden als ein Recbt
gebend auf Gewabrung des Asyls.
Im Falle des Todes, der Behinderung oder der Ab-
wesenheit der General -Consuln, Consuin, Vice-Consoln
and Consular-Agenten werden die Consular-Eleven, Kanzier
und Secretare von Recbls wegen zur einslweiligen Be-
sorgung der Consulats-Gescbafte zugelassen werden.
Art. 25. Die Archive und im Allgemeinen aile Papiere
der betreffenden Consulats- Kanzieien sind unverletziich
ond hônnen unter keinem Vorwande und in keinem Falle
von Seiten der Landesbebôrden weggenomroen nocb
durchsucbl werden.
Art. 26. Die betreffenden General-Consuin und Con-
auln haben die Befugniss, Vice-Consuin und Consular-
Agenten in den verschiedenen Slâdten, Hâfen oder Orten
ibres Consular-Bezirks einzusetzen, wenn das Interesse
des ihnen anverlrauten Amtes dies erheischt; es versteht
sich jedocb mit dem Vorbebalte der Genebmigong und
der Ertbeilung des ^Exequatur^ seitens der Regierung
des Landes. Solche Agenten kônnen sowobl aus der
Zabi der beiderseitigen Angebôrigen, als der fremden
ernannt werden.
Art. 27. Die betreffenden General-Consuin, Consuin,
Vice-ConsuIn oder Consular-Agenten kônnen bei Todes-,
fâllen ihrer Landsicute, wcnn solche ohne Hinterlassung
496 Zolherein et Sahador.
eines Testaments oder ohne Namhaftmachang vod Testa-
mentsvollstreckern verstorben sind:
1) von Arots wegen oder auf Antrag der betheiligten
Parteien das beweglicbe Vermôgen und die Papiere
des Verstorbenen untér Siegel legen, indem sie
von der bevorstebenden Hanalung der zustândigen
Ortsbehôrde Nachricbt geben, welche derselben
beiwohnen und, wenn sie es fur passend hait, ihre
Siegel mil den von dem Consul angelegten kreuzen
darf, und von da an werden dièse doppelten Siegel
nur im beiderseitigen Einverstandniss abgenonnmen
werden ;
2) ein Verzeichniss des Nachiasses aufnehmen, und
zwar in Gegenwart der zustândigen Behôrde, wenn
dièse glaubt> zugegen sein zu sollen;
3) zum Vcrkauf der zum Nâchiass gehôrigen beweg-
lichen Gegenstfinde nach der Gewonnbeit des Landes
verscbreiten , sobald dieselben mit der Zeit sicb
verschlechtern wfirden oder der Consul den Ver-
kauf im Interesse der Erben des Verstorbenen fur
nûtzlicb erachtet;
4) persônlich den Nacblass verwalten oder liquidiren,
oder unter ihrer eigenen Verantwortiicbkeit einen
Bevollmâcbtigten ernennen fur die Verwaltung und
Liquidirung des Nacblasses, beides, obne dass die
Ortsbebôrde ihrerseits bei diesen neuen Handiungen
mitzuwirken baben soll.
Die gedachten Consuin sind jedocb verpflichfet, den
Tod ibrer Landsieute in einer der 2eitungen anzukfindigen,
welche innerhalb ihres Distrikts erscheinen, und sie dûrfen
den Nacblass oder den Erlôs fur denselben den gesetz*
licben Erben oder deren Bevollm&chtigten nicht Trûber
ausantworten, als bis allen Verbindlicbkeiten, welche der
Verstorbene im Lande eingegangen sein kônnte, genâge
geschehen oder ein Jabr seit dem Tage der Bekannt-
machung des Todesfalles verflossen ist, ohne dass ein
Anspruch an den Nacblass geltend gemacht wurde.
Wenn an dem Wohnorte des Verstorbenen kein Con-
sul vorbanden ist, so sollen die zustândigen Behôrden
seibst diejenigen geeigneten Massregein treffen, welche
in gleicbem Palle hinsichtiich des Vermôgens der An»
gehôrigen des Landes getroffen werden wQrden, doch
baben sie dem nâchsten Consul oder Consular-Agcnten
sobald als môglicb von dem Todesfalle Nachricbt zo geben.
Amitié^ commerce et navigation. 497
Die General - Consuin , Cqnsuin, Vice-Consuin and
Consular-Agenten werden als Vormûnder der Waisen
und Minderjâhrigen îhres Landes angesehen werden und
aaf Grund dessen kônnen aie aile oicherungsmassregeln
ergreifen, welcbe deren persôniiches Wohl unddieSorge
far deren Vermôgen erheischt; sie kônnen lelzteres ver-
walten und allen Obliegenheiten eines Vormundes sich
unterziehen unter der Verantwortlicbkeit, welche die Ge-
setze ihres Landes beslimmen.
Art. 28. Den betreffenden General-Consuin, Consuin
and Vice-ConsuIn oder Consular-Agenten steht die aus-
schliessliche innere Polizei iiber die Handeisschiffe ihres
Landes zu und die Ortsbehôrden dûrfen nichl auf den-
selben einschreiten, so lange nicht die ausgebrochenen
Unordnungen eine Gestalt annehmen, welche die ôffent-
liche Ruhe, sei es am Lande oder an Bord der Schiffe,
stôren wurde.
In Allem aber, was die Hafenpolizei, das Laden und
Aasiaden der Schiffe, die Sicherheit der Waaren, Gûter
und Effecten betriffl, sind die Angebôrigen der beiden
Lânder den Gesetzen und Einrichtungen des betreflenden
Gebietes gegenseitig anterworfen.
Art. 29. Die betreflenden General-Consaln, Consuin
ûnd Vice-ConsuIn oder Consular-Agenten kônnen solche
Seeleute, die von Schiffen ibres Landes entwicben sind,
verhaften and an Bord oder in ibre Heimatb znrûck-
senden lassen. Zu diesem Zwecke haben sie sicb scbrift-
licb an die zustândige Ortsbebôrde zu wenden und durcb
Vorlegung des Scbiffsregisters oder der Musterrolle oder,
wenn das Schiff scbon abgegangen sein sollte, durch
beglaubigte Abschrift dieser Urkunden nachzuweisen,
dass die reclamirten Leute wirkiicb zur Scbiffsmann-
scbafl gebôrt haben. Auf einen in dieser Art begrûndeten
Antrag darf die Ausiieferung nicht verweigert werden;
aucb soll jede Hulfe und jeder Beistand zur Aufsuchung,
Ergreifung. und Verhaftung solcher Entwichenen gewâhrt
und sollen dieselben auf den Antrag und auFKosten der
Sedachten Agenten in die Gefângnisse abgefûhrt und
aseibst in Gewahrsam gehalten werden, bis dièse Agenten
eine Gelegenbeit zur Wiedereinlieferung oder Heinosendung
finden. Wenn sich jedoch eine solche Gelegenheit inner-
baib dreier Monate, vom Tage der Festnahme an ge-
rechnet, nicht bietet, so werden die Verhafteten in Freiheit
498 ZoUverem et Sahador.
gesetzt and kônnen ans demselben Grande nîcht wieder
verbaflet werden.
Die hohen vertragenden Theile sind daruber einver-
standen, dass Seeleute und andere Personen der SchifTs-
raaonschaft, welche Angehôrige des Landes sind, in
welchem die Entweichung stattfindet, von den Bestiro-
mungen dièses Artikels ausgenommen sein sollen.
Art. 3U, Sofern keine Verabredungen zwischen den
Rhedern, Befrachtern und Versicherern enlgegenstehen,
werden die Havereien, welche Schiffe der beiden Lânder
auf hober See oder auf der Fahrt nach den betreffenden
Hâfen erliUen baben, von den Gencral-Consuin, Consuin
und Vice-Consuin oder Consular-Agenten ihres Landes
Seregelt, es sei denn^ dass Angehôrige des Landes, in
em die gedachlen Agenten ihren Sitz haben, an den
Havereien belheiligt sind, in welchem Falle dièse dorch
die Ortsbehôrden geregeit werden sollen, dafern kein
gûtiiches Abkommen zwischen den Parteien zu Stande
Kommt.
Art. 31. Wenn ein Regierungsschiff oder das Scbiff
eines Angehôrigen eines der hohen vertragenden Theile
an den Kûsten des anderen Theils Schiffbruch leidei oder
strandet, so sollen die Ortsbehôrden den General-Consul,
Consul, Vice-Consul oder Consular-Agenten des Bezirks
oder in dessen Ermangelung, den dem Orte des UnfalU
n&chsten General-Consul, Consul, Vice-Consul oder Con-
sular-Agenten davon benachrichtigen.
Aile Rettungsmassregeln bezOglich salvadorener , in
den norddeutschen Territorialgewassern gescbeiterter
oder gestrandeter Schiffe sollen nach Massgabe der
Landesgesetze erfolgen und umgekehrt sollen aile
Rettungsmassregeln in Bezug auf deutsche, in den
Territorialgewassern von Salvador gescheiterte oder ge-
strandete Schiffe in Gemâssheit der Gesetze des Landes
erfolgen.
Die Consular-Behôrden haben in beiden LSindern nur
einzuschreiten, um die aui die Ausbesserung und Neu-
verproviantirung oder, eintretenden Falles, auf den Ver-
kauf des an der KOste gestrandeten oder beschâdigten
Schiffes bezûglichen Massregeln zu ûberwachen.
Die Intervention der Ortsbehôrden soll in allen diesen
Fâllen keinerlei Kosten veranlassen, ausser denjenigen,
welchen in ahniichen Fâllen die National schiffe unter-
worfen sind, und ausser der Erslattung der durch die
Amitiéy eommerce et navigation. 499
Rettungsmassregeln und durch die Erhaltung der ge-
borgenen Gegenstânde veranlassteQ Ausgaben.
Die hohen vertragenden Theiie sind ausserdem darûber
einverstanden , dass die geborgenen WaareQ der Ent-
richtang einer Zollabgabe nient unterworfen "vverden
sollen, es sei denn, dass sie zum innern Verbraocb zu-
gelassen werden.
Art 32. Im Falle, dass einer der vertragenden Theiie
der Meinung sein sollte, es sei eine der Bestimnoungeo
des gegenwartigen Vertrages zu seinem Nachtheile ver-
letzt i^orden, soll er alsbald eine Auseinanderselzung
der Thatsachen mit dem Verlangen der Abhûlfe und mit
den nôthigen Urkunden und Belegen zur Begrûndung
seiner Beschwerde verseben, dem andern Theiie zugeben
lassen, und er darf zu keinem Acte der Wiedervergeltung
die Ermâchtigung ertheilen oder Feindseligkeiten begeben,
80 lange nicht die verlangte Genugthuung verweigert
oder wilIkOrlich verzôgert wurde.
Art. 33. Der gegenwfirtigo Vertrag wird von dem
Tage des Austausches der RatiGcationen an bis zum
31. December 1877 Gultigkeit haben, und wenn weder
der eine noch der andere der beiden Theiie zwôlfMonate
vor Ablauf dieser Frist durch eine amtlicbe Erkiârnng
seine Absicht ankOiidigt, die Wirksamkeit dièses Ver-
traces aufhôren zu lassen, so wird derselbe fur ein
weiteres Jabr in Kraft bleiben und so fort bis zum Ab-
lauf eines Jahres, nachdem die erwâbnte amtliche An-
kflndigung stattgefunden haben wird.
Art. 34. Der gegenw&rtige Vertrag, aus vier und
dreissig Artikeln bestehend, soll ratificirt und es sollen
die RatiGcationen in Berlin ausgetauscht werden inner-
halb einer Frist von zwôlf Monaten, oder frOher, wenn
dîes môglich ist
Zu Urkund dessen haben die Bevollm&chtigten den
gegenwartigen Vertrag unterzeicbnet und beziehentlich
mit ihren oiegein untersiegelt.
So geschehen in der Hauptstadt Berlin in zwei
Originalen, am dreizehnten Juni achtzebnhundert und
siebenzig.
Deibriich
R. Zaldivar,
500 Allemagne et Portugal,
58.
Traité de commerce et de navigation entre V Alle-
magne et le Portugal; signé à Lisbonne^ le 2 mars
1872.*)
Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne d'ane |
Majesté le Roi de Portugal et des Algarves d'i
part et Sa
'autre part,
animés d'un égal désir d'étendre de plus en plus le
développement des relations commerciales et maritimes
entre l'Allemagne et le Portugal, ont résolu de conclure
un traité à cet effet et ont nommé pour leurs Pléni-
potentiaires, savoir:
Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne:
le Comte Gustave de Brandenburg, Chevalier
de l'Ordre de l'Aigle rouge de II. classe, de
l'Ordre de la Couronne de II. classe, de l'Ordre
de la maison de Hohenzollern, et de l'Ordre de
St. Jean, Grand -Croix de l'Ordre militaire du
Christ etc. etc. etc., Son Envoyé Extraordinaire et
Ministre Plénipotentiaire près Sa Majesté le Roi
de Portugal et des Algarves;
Sa Majesté le Roi de Portugal et des Algarves:
le Comte de Casai Ribeiro, Pair du Royaume,
Ministre d'Etat Honoraire, Envoyé Extraordinaire
et Ministre Plénipotentiaire en disponibilité, Grand-
Croix de l'Ordre militaire du Christ, Grand-Croix
de la Légion d*Honneur de France etc. etc. etc.,
lesquels, après s être communiqués leurs pleins-pouvoirs,
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des
articles suivants:
Art. 1^'* Il y aura entière liberté de commerce et
de navigation entre les sujets des deux Hautes Parties
contractantes. Ils ne seront pas soumis à raison de leur
commerce et de leur industrie dans les ports, villes ou
lieux quelconques des Etats respectifs, soit qu'ils s'y
établissent, soit qu'ils y résident temporairement, a des
taxes, impôts ou patentes, sous quelque dénomination
que ce soit, autres ou plus élevés que ceux qui seront
perçus sur les nationaux. Les privilèges, immunités et
*) L'échange àts ratifications a en lieu le 26 juin 1872.
Commerce et navigation. 501
autres faveurs quelconques dont Jouiraient, en matière
de commerce et d'industrie, les sujets de Tune des Hautes
Parties contractantes seront communs à ceux de l'autre.
Art. 2. Les sujets de chacune des Parties contrac-
tantes seront exempts dans le territoire de l'autre Partie
de tout service personnel dans l'armée, la marine et la
milice nationale, de toutes charges de guerre, emprunts
forcés, réquisitions et contributions militaires de quelque
espèce que ce soit. Leurs propriétés ne pourront être
séquestrées ni leurs navires, cargaisons, marchandises
on effets être retenus pour un usage public quelconque,
sans qu'il leur soit accordé préalablement un dédommage-
ment à concerter entre les parties intéressées sur des
bases justes et équitables.
Art. 3. Les sujets de chacune des Hautes Parties
contractantes, qui ont ou auront à toucher des héritages
dans les territoires de l'autre ou qui en feront sortir
leurs propriétés ou effets quelconques, ne paieront d'autres
droits, charges ou impôts que ceux qui seront payés
par les nationaux en pareille circonstance.
Art. 4. Les produits du sol et de l'industrie du
Portugal et des colonies portugaises qui seront importés
dans l'Allemagne et les produits du sol et de l'industrie
de l'Allemagne qui seront importés en Portugal, destinés,
soit à la consommation, soit a l'entreposage, soit a la
réexportation « soit au transit, seront soumis au même
traitement et nommément ne seront passibles de droits
ni plus élevés ni autres que les produits de la nation la
plus favorisée sous ces rapports.
Toutefois il est fait réserve, au profit du Portugal,
du droit de concéder au Brésil seulement des avantages
particuliers qui ne pourront pas être réclamés par l'Alle-
magne comme une conséquence de son droit au traite-
ment de la nation la plus favorisée.
Art. 5. Les marchandises de toute nature originaires
de l'une des deux Parties et importées' sur les territoires
de l'autre Partie ne pourront être assujetties à des droits
d'accise, d'octroi ou de consommation perçus pour le
compte de l'Etat ou des communes supérieurs à ceux
aui grèvent ou (grèveraient les marchandises similaires
e production nationale. Toutefois les droits à l'impor-
tation pourront être augmentés des sommes qui repré-
senteraient les frais occasionnés aux producteurs nationaux
par le système de l'accise.
502 Allemagne et Portugal.
Art. 6. A PexportatioD vers le Portugal et ses coloDÎes
il ne sera perçu aans rAllemagne et a l'exportation vers
l'Allemagne il ne sera perçu en Portugal et ses colonies
d'autres ni de plus hauts droits de sortie qu*à l'expor-
tation des mêmes objets vers le pays le plus favorisé à
cet égard.
Art. 7. Les marchandises de toute nature venant de
l'un des deux territoires ou y allant, seront réciproque-
ment exemptes dans l'antre de tout droit de transit
Art. 8. Toute faveur, toute immunité, toute réduction
du tarif des droits d'entrée et de sortie que l'une des
Hautes Parties contractantes accordera a une tierce Puis-
sance, sera immédiatement et sans condition étendue à
l'autre. Dans le cas où l'application du tarif conven-
tionnel des droits d'entrée et de sortie en Portugal on
en Allemçgne serait moins favorable que celle du tarif
général l'application de ce dernier pourra être de-
mandée par l'expéditeur.
De plus aucune des Parties contractantes ne sou-
mettra l'autre à une prohibition d'importation, d'expor-
tation ou de transit qui ne serait pas appliquée en même
temps h toutes les autres nations.
Art. 9. L'importateur devra présenter à la douane
de l'autre pays un document constatant que les produits
2u'il importe sont d'origine ou de manufacture nationale,
e document consistera, soit dans une déclaration offi-
cielle faite devant un magistrat siégeant au lieu d'expé-
dition, soit dans un certificat délivré par le chef du
service des douanes du bureau d'exportation, soit dans
un certificat délivré par les consuls ou agents consulaires
du pays dans lequel Timportation doit être faite, et qui
résiaent dans les lieux d'expédition ou dans les ports
d'embarquement.
En ce qui concerne l'expédition douanière des objets
taxés ad valorem les importateurs et les produits de l'un
des deux pays seront traités dans l'autre sous tous les
rapports comme les importateurs et les produits de la
nation la plus favorisée.
Art 10. En ce qui concerne les marques ou étî-
3 nettes de marchandises ou de leurs emballages, les
essins et les marques de fabrique ou de commerce, les
sujets de chacun des Etats respectifs jouiront dans l'autre
de la même protection que les nationaux.
Art 11. Les objets passibles d'un droit d'entrée qui
r.
Commerce et navigation. 503
servent d'échantillons, et qui sont importés en Allemagne
par des commis-voyageurs portugais, ou en Portugal par
des commis-voyageurs appartenant à TAIIemagne, jouiront
de part et d'autre, moyennant les formalités de douanes
nécessaires, pour en assurer la réexportation ou la réinté-
gration en entrepôt, d'une restitution des droits qui
devront être déposés à l'entrée. Ces formalités seront
réglées d'un commun accord entre les Hautes Parties
contractantes.
Art. 12. Les fabricants et les marchands portugais,
ainsi que leurs commis-voyageurs, dûment patentés en
Portugal dans l'une de ces qualités, voyageant en Alle-
magne, pourront, sans être assujettis à un impôt des
patentes, y faire des achats pour les besoins de leur
mdustrie, et recueillir des commandes, avec ou sans
échantillons, mais sans colporter des marchandises. 11
f aura réciprocité en Portugal pour les fabricants, ou
es marchands de l'Allemagne, et leurs commis-voyageurs.
Les formalités requises pour l'obtention de cette iranchise
d'impôt seront réglées aun commun accord.
Art. 13. Les navires portugais et leurs cargaisons
seront traités en Allemagne et les navires allemands et
leurs cargaisons seront traités en Portugal absolument
sur le pied des navires nationaux et de leurs cargaisons,
quelque soit le point de départ des navires ou leur desti-
nation, et quelque soit l'origine des cargaisons et leur
destination.
Toutefois il est fait exception aux dispositions qui
précèdent en ce qui concerne les avantages particuliers
dont les produits de la pèche nationale sont, ou pourront
être l'objet dans l'un ou dans l'autre pays.
Tout privilège et tonte franchise accofdé à cet égard
h une tierce Puissance par une des Hautes Parties con-
tractantes sera accordé à Tinstant môme, et sans con-
dition, a l'autre.
Art. 14. La navigation de côte ou de cabotage n'est
pas comprise dans les stipulations du présent traité.
Toutefois les bâtiments allemands en Portugal et les
bâtiments portugais en Allemagne pourront décharger
une partie de leur cargaison dans le port de prime abord
et se rendre ensuite avec le reste de cette cargaison
dans d'autres ports du même pays qui seront ouverts
aa commerce extérieur, soit pour y achever de débarquer
504 Allemagne et Portugal,
leur chargement, soit pour compléter leur chargement
de retour.
Art. 15. Les marchandises importées dans les ports
des deux Parties contractantes par des navires de rane
ou de l'autre d'elles pourront y être livrées à la con-
sommation, au transit ou à la réexportation ou en6n
être mises en entrepôt au gré du propriétaire ou de ses
ayants-cause, le tout sans être assujetties à des droits
de magasinage, de surveillance ou autres charges de
même nature plus forts que ceux auxquels sont ou
seront soumises les marchandises apportées par navires
nationaux.
Art. 16. La nationalité des navires sera admise de
part et autre d'après les lois et règlements particuliers
a chaque pays, au moyen des documents délivrés aux
capitaines par les autorités compétentes.
' Art. 17. Chacune des Hautes Parties contractantes
accorde a l'autre la faculté d'avoir dans ses ports et
places de commerce des consuls-généraux, consuls, vice-
consuls ou agents de commerce, tout en se réservant
le droit d'excepter de cette concession tel endroit qu'elle
jugera à propos.
Les dits agents consulaires, de quelque classe qu'ils
soient, et dûment nommés par leurs gouvernements
respectifs dès qu'ils auront obtenu l'exéquatur du gou-
vernement sur le territoire duquel ils doivent résider, y
jouiront, tant pour leurs personnes que pour l'exercice
de leurs fonctions, des privilèges dont y jouissent les
agents consulaires de la même catégorie de la nation
la plus favorisée.
Art. 18. Les dits consuls -généraux, consuls, vice-
consuls ou agents de commerce seront autorisés à re-
quérir l'assistance des autorités locales pour l'arrestation,
la détention et Temprisonnement de déserteurs des navires
de guerre, et des navires marchands de leur pays, et ils
s'adresseront pour cet objet aux tribunaux, juges et offi-
ciers compétents, et réclameront par écrit ces déserteurs,
en prouvant par la communication dès registres des na-
vires, ou des rôles d'équipage, ou par d'autres docu-
ments ofCciels, que de tels individus ont fait partie des
dits équipages, et cette réclamation ainsi justifiée, l'extra-
dition sera accordée.
De tels déserteurs, lorsqu'ils auront été arrêtés, seront
mis à la disposition des dits consuls-généraux, consols,
Caminerce et mwigation. 505
iriee-coDsab, on agents de commerce, et pourront 6tre
enfermés dans les prisons publiques à la réquisition et
aox frais de ceux qui les réclament pour être envoyés
aux navires auxquels ils appartenaient, ou à d'autres de
la même nation. Mais s'ils ne sont pas renvoyés dans
l'espace de deux mois à compter du jour de leur arre-
station, ils seront mis en liberté, et ne seront plus arrêtés
pour la même cause.
Il est entendu toutefois que, si le déserteur se trouvait
avoir commis quelque crime ou délit, son extradition
Knrra être retardée jusqu'à ce que le tribunal saisi de
Siire, ait rendu sa sentence, et que celle-ci ait reçu
son exécution.
Art 19. En cas d'échouement ou de naufrage d'un
navire de Tune des Hautes Parties contractantes sur les
côtes de l'autre ce navire y jouira, tant pour le bâtiment
que pour la cargaison, des, faveurs et immunités que la
législation de chacun des Etats respectifs accorde à ses
propres navires en pareille circonstance. Il sera prêté
toute aide et assistance au capitaine et à l'équipage, tant
Eour leurs personnes que pour le navire et sa cargaison,
es opérations relatives au sauvetage auront lieu con-
formément aux lois du pays. Toutefois les consuls ou
agents consulaires respectifs seront admis à surveiller les
opérations relatives à la réparation, au ravitaillement ou
a la vente, s'il y a lieu, des navires échoués ou nau-
fragés à la côte. Tout ce qui aura été sauvé du navire
et de la cai^aison, ou le produit de ces objets, s'ils ont
été vendus, sera restitué aux propriétaires ou a leurs
ayants^cause, et il ne sera payé de frais de sauvetage
plus forts que ceux, auxquels les nationaux seraient
assujettis en pareils cas.
Il est de plus convenu que les marchandises sau-
vées ne seront tenues à aucun droit de douane, à
moins qa'elies ne soient admises à la consommation
intérieure.
Art. 20. Les dispositions du présent traité sont appli-
cables sans aucune exception aux îles de Madère, de*
Porto Santo et de l'archipel des Âçores. Elles s'appli-
queront également au Grand-Duché de Luxembourg tant
qu'il sera compris dans le système de douane et d'im-
pôts allemand.
Art 2L Les navires d'Allemagne et leurs cargaisons
seront traités dans les colonies portugaises sous tous les
Nau9. MeeuêU gin. Twm XIX. Kk
506 Allemagne et Perêe*
rapports sar le même pied que les navires el les car-
gaisons de la nation la plas favorisée.
Art 22. Le présent traité aura exécution an mois
après réchange des ratifications et restera en vigaear
jusqu'au l*' Juillet 1878. Si aucune des Hautes Parties
contractantes n'avait notifié à l'autre, une anoée avant
l'expiration de ce terme, l'intention den faire cesser les
effets, il continuerait à rester en vigueur pendant une
année encore, à partir du jour où Tune ou l'autre des
Hautes Parties contractantes l'aura dénoncé.
Art. 23. Le présent traité sera ratifié et les ratifi-
cations en seront échangées à Lisbonne aussitôt que
faire se pourra.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs, l'ont
signé et v ont apposé le cacnet de leurs armes.
Fait a Lisbonne, en double original, le deux Mars
mil huit cent soixante et douze.
Comte de Brandenburg,
Comte de Casai Bîheiro.
59.
Traité â^amUié^ de commerce et de navigation enlre
f Allemagne et la Perse, signé à St. Pétersbourg
le ii juin 1873; suivi d^un Acte addiUmmel
signé à Berlin, le 6 juin i873.^)
Texte français.
Au nom de Dieu clément et miséricordieux!
Sa Maiesté l'Empereur d'Allemagne, d'une part, et
Sa Majesté, dont le Soleil est l'étendard, le Sacré, l'Au-
guste et Grand Monarque, le Souveram absolu et
PEmpereur des Empereurs de tous les États de Perse,
d'autre part,
*} En français et en langue persane. Le Traité et l'Acte
additionnel ont été ratifiés.
f, commerce et na/dgation. 507
L'un et l'antre également et sincèrement désireux de
resserrer les rapports d'amitié entre l'Empire d'Allemagne
et l'Empire Persan, sont convenus de reviser les traités
existants et de lés remplacer par un nouveau traité
d'amitié, de commerce et de navigation réciproauement
^avantageux et utile aux sujets des Hautes Puissances
contractantes.
A cet effet ont nommé pour leurs Plénipotentiaires:
Sa Majesté l'Empereur d Allemagne:
Son Altesse Sérénissime, Monseigneur le Prince
Henri VU Reuss, Lieutenant-Général et Son Aide
de Camp Général, Son Ambassadeur Extraordi-
naire et Plénipotentiaire etc. etc. etc.,
et
Sa Majesté le Shahinshah de Perse:
Son Excellence Mirza Abdulrahim Khan saïd
oui Moulk, Son Envoyé Extraordinaire et Ministre
Plénipotentiaire etc. etc. etc.
Et les deux Plénipotentiaires s'étant réunis à St. Péters-
bourg ayant échangé leurs pleins-pouvoirs et le^ ayant
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des ar-
ticles suivants:
Art W* Il y aura comme par le passé amitié sin-
cère et bonne mtelligence entre les États et les sujets
des Hautes Parties contractantes.
Art. 2. Les Ambassadeurs, Ministres Plénipotentiaires
ou autre Agents diplomatiques respectifs seront reçus et
traités réciproquement, eux et tout le personnel de leurs
missions, comme sont reçus dans les pays respectifs les
Ambassadeurs, Ministres Plénipotentiaires ou autres Agents
diplomatiques des nations les plus favorisées, et ils y
jouiront, de tout point, des mêmes honneurs, prérogatives
et immunités.
Art. 3. Pour la protection de leurs sujets et de leur
commerce respectifs, et pour faciliter de bonnes et équi-
tables relations entre leurs sujets, les Hautes Parties con-
tractantes se réservent la faculté de nommer chacune
trois Consuls dans les États respectifs.
Les Consuls d'Allemagne résideront à Téhéran, à
Tauris et à Bender-Bouchtr.
Les Consuls de Perse résideront en Allemagne partout
où se trouvent des Consuls d'une Puissance étrangère.
Ces Consuls des Hautes Puissances contractantes
jouiront réciproquement tant pour leur personne et l'exer-
Kk2
508 Attemagièe et Perse.
cîoe de leurs fonctions qae pour leurs maisons, les em-
ployés de leurs consulats et les personnes attachées à
leur service, des mêmes honneurs et des mêmes privi-
lèges dont jouissent et jouiront à l'avenir les Agents
consulaires de la nation la plus favorisée.
En cas de désordres publics, il devra être accordé .
aux Consuls sur leur demande une sauvegarde chargée
d'assurer l'inviolabilité du domicile consulaire.
Les Agents diplomatiques et Consuls d'Allemagne et
réciproquement les Agents diplomatiques et Consuls de
l'Empire Persan ne oevront pas protéger, ni en secret
ni public^uement, aucun sujet persan et réciproquement
aucun sujet allemand qui ne serait pas employé effective-
ment par leurs Missions ou par les Consuls-Généraux,
Consuls, Vice-Consuls ou Agents consulaires respectifs.
Il est bien entendu que si un des agents consulaires
de l'une des Hautes Parties contractantes s'engageait dans
les affaires commerciales sur le territoire de l'autre Puis-
sance, il serait soumis a cet égard aux mêmes lois et
aux mêmes usages, auxquels sont soumis leurs nationaux
faisant le même commerce.
Art. 4. Les sujets de chacune des Parties contrac-
tantes jouiront dans les territoires de l'autre des mêmes
droits, privilèges, immunités et exemptions dont jouissent
actuellement ou jouiront à l'avenir en matière de com-
merce et de navigation les sujets de la nation la plus
favorisée.
Art. 5. Les sujets des deux Hautes Parties contrac-
tantes pourront parcourir en pleine liberté les territoires
respectifs et les traverser pour se rendre dans les pays
voisins, sans qu'ils en soient empêchés par les autorités
locales qui, de leur côté, mettront la plus vive sollicitude
à les préserver de tout désagrément, en veillant con-
tinuellement à leur sûreté personnnelle , en les traitant
avec tous les égards possibles afin qu'ils n'éprouvent m
dommage ni entrave ou vexation quelconque dans lenr
voyage, et en les munissant à cet effet de sauf-conduits,
firmans ou autres documents.
Art. 6. Les sujets des Hautes Parties contractantes
qui, en leur qualité de marchands, commerçants on
voyageurs, se rendraient sur les territoires respectifs pour
leurs affaires, y seront accueillis et traités, dès leur entrée
jusau'ii leur sortie, avec les mêmes égards et sur le même
pieu que les sujets des nations les plus favorisées.
AmiUéj commerce et nacigation. 509
En oonséqaence les sajets des Hantes Parties con-
tractantes pourront, soit par terre soit par mer, librement
importer dans les pays respectifs, en exporter ou y trans-
porter des marchandises et exercer le commerce dans
toute rétendue de leurs États, conformément aux règle-
ments et aux lois en vigueur dans les pays respectifs, y
louer des maisons, des magasins et des boutiques pour
leurs affaires, et ils n'y seront soumis, sous aucun nom
ou prétexte, à un impôt quelconque auquel ne seraient
point soumis les sujets des nations les pius favorisées.
Il est bien entendu que si la Haute Cour d'Iran
accordait aux sujets d'une nation étrangère le droit
d'acquérir et de posséder en Perse des terres, maisons,
magasins ou autres immeubles, ce même droit sera aussi
aocordé aux sujets de l'Empire d'Allemagne.
Les marchands des deux nations qui voudraient faire
le commerce intérieur dans les deux pays, seront soumis,
quant à ce commerce, aux lois du pays où ce commerce
se fait.
Art 7. Les sujets de l'Empire Allemand qui impor-
teraient des marchandises en Perse ou en exporteraient
seront traités, à Tégard des droits de douane, sur le
même pied que les sujets des nations les plus fa-
vorisées.
Pareillement les sujets persans qui importeraient des
marchandises en Allemagne ou en exporteraient seront
traités à l'égard des droits de douane et impôts sur le
même pied que les sujets des nations les plus favorisées.
Art. 8. il sera permis aux bâtiments de commerce
de chacune des Hautes Parties contractantes, soit chargés
soit sur lest, de fréquenter librement dans les États
respectifs toutes les baies et rivières ainsi que tous les
ports, rades et ancrages ouverts par le Gouvernement
territorial au commerce maritime. Cette liberté com-
prendra pour les navires et les sujets des Hautes Parties
contractantes la faculté de faire le commerce d'impor-
tation et d'exportation dans la mémo étendue que les
navires et les sujeU des nations les plus favorisées, ainsi
que la faculté de se livrer à toutes les opérations com-
merciales dont l'exercice est permis, en vertu des lois
en vigueur, dans les pays respectifs; les bâtiments de
commerce et les sujets respectifs seront en tout point
traités à cet égard sur le même pied que les navires et
les sujets des nations les plus favorisées.
510 Allemagne et Perse.
Art. 9. Les bfltîmenU de Tune des Haates
contractantes qui arrivent soit sur lest soit chargés, de
quelque pays que c<e soit, dans les ports de l'autre seront
traités tant à leur entrée qu'à leur sortie sur le même
pied que les bâtiments des nations les plus favorisées
par rapport aux droits de port, de tonnage, de fanaox
et de pilotage ainsi qu'à tout autre droit ou charge de
quelque espèce ou dénomination que ce soit, revenante
la couronne, aux villes ou à des établissements parti-
culiers quelconques.
Art. 10. Relativement aux cas de naufrage les Haates
Parties contractantes s'engagent a prendre les dispositions
nécessaires pour qu'il soit voué au sauvetage de leurs
navires respectifs échoués sur les côtes de lune on de
Tautre, ainsi qu'à des personnes et des objets de toat
genre, qui se trouveront à leur bord, les mêmes soins
3 n'en pareille circonstance seraient apportés au sauvetage
es bâtiments de la nation la plus favorisée. Elles s'en-
gagent également à veiller à ce que les débris du navire
naufragé, les papiers du bord, les espèces, effets, nten-
siles et autres objets de valeur soient mis sons bonne
garde ainsi que cela se pratique à l'éçard des navires
naufragés des Puissances tes plus favorisées, à ce qu'il
soit donné connaissance du fait au Gouvernement in-
téressé par l'organe de son Consul ou A^ent commercial
le plus rapprocné ou par toute autre voie en mettant le
tout à sa disposition de la manière la plus convenable
et enfin à ce que tous les objets sauvés ou bien le prix
de leur vente, dans le cas où celle-ci aurait dû s'effectuer,
soient fidèlement remis aux propriétaires ou à leurs fondés
de pouvoirs ou bien à défaut des uns et des autres à la
charge du Consul ou Agent du Gouvernement intéressé.
Art. 11. Les officiers, employés ou sujets de la
Haute Cour d'Iran ne pourront entrer de force dans le
domicile d'un Allemand, ni dans ses magasins ou bou-
tiques; en cas de nécessité il faudra en prévenir l'Agent
diplomatique ou le Consul duquel cet individu relèvera,
et toute perquisition domiciliaire ne pourra se faire qu'en
présence des commissaires délégués par le dit Agent oo
Consul. Dans les localités où il n'y a pas d'Agent on
Consul les sujets de l'Empire d'Allemagne seront traités
à cet égard sur le même pied que le sont les sujets des
nations les plus favorisées dans les endroits où u n'y a
pas d'Agent ou Consul de leur Gouvernement
Amitiéj commerce ei namgation. 511
Art 12. Tons les contrats et aatres engagements
des sujets des Hautes Parties contractantes par rapport
aux affaires de commerce seront fidèlement maintenus
et protégés avec la plus grande exactitude par les Gou-
vernements respectifs.
Pour mieux veiller à la sûreté des sujets des Etats
de TEmpire d'Allemagne en Perse, les billets de créance,
lettres oe change et lettres de garantie ainsi que tous les
eontrats faits par des sujets des Hautes Parties contrac-
tantes relativement à des affaires de commerce, devront
Atre signés par le Divan-Khané et à défaut de celui-ci
par Tautorité locale compétente et, dans les endroits où
d y aurait un Consul d'Allemagne, aussi par ce dernier,
afin qu'en cas de quelque différend on puisse faire les
recherches nécessaires et décider ces affaires litigieuses
conformément à la justice.
En conséquence celui qui sans Atre muni des docu-
menta ainsi légalisés voudrait intenter un procès à un
sujet allemand en ne produisant d'autres preuves que
les déclarations d'un témoin, ne sera point écouté quant
à sa demande, à moins que celle-ci ne soit reconnue
valable par le dit sujet allemand.
L'Empire d'Allemagne veillera également à la sûreté
des sujets persans en Allemagne conformément aux lois
et aux usages établis et les traitera à cet égard sur le
pied des nations les plus favorisées.
Art. 13. Toutes les contestations ou disputes et tous
les procès qui s'élèveraient entre des Allemands en Perse
seront examinés et jugés par les Représentants respectifs
près la Hante Cour d'Iran, ou par les Consuls desquels
ils relèveront, ou les plus rapprochés de leur domicile
conformément aux lois de leur pays sans que l'autorité
locale y puisse opposer le moindre empêchement ou la
moindre aifficulté.
Les procès, contestations et disputes qui s'élèveraient
en Perse entre des Allemands et oes suiets appartenant
k d'autres nations étrangères seront jugés exclusivement
par l'intermédiaire de leurs Agents ou Consuls.
Toutes les contestations ou disputes et tous les procès
8 ni s'élèveraient en Perse entre les sujets des deux
[autes Parties contractantes seront jugés devant les tri-
bunaux persans, mais ces différends et procès ne pourront
Atre décidés ou jugés qu'en présence et avec l'intervention
da Représentant ou du Consul Allemand, ou, au nom
512 Allemagne et Pêne.
de celui-ci 9 en présence da Drogman qui en sera em*
ployé à cet effet, le tout conformément aux lois ei anJi
contâmes da pays.
Le procès une fois terminé par la sentence du ju^
compétent ne pourra plus être repris une seconde fois,
mais si la nécessité exigeait la révision du jugement
Krononcé, celle-ci ne pourra se faire qu'avec l'avis da
eprésentant ou Consul duquel les sujets allemands, dont
il s'agira, relèvent ou au nom de cet agent en présence
du Drogman respectif, et seulement devant une des Cours
suprêmes de contrôle et de cassation qui siègent à Té*
héran, à Tauris ou à Ispahan.
En réciprocité de ces engagements les sujets de la
Haute Cour d'Iran jouiront dans les États de TEmpire
d'Allemagne pour leurs intérêts et leurs droits acquis,
en cas de contestations, ^e la pleine protection des lois
et des tribunaux de ces États, de la même manière qae
les sujets nationaux et ceux d'autres puissances étran«*
gères; et les Représentants, Consuls et Agents de la
laute Cour dlran y jouiront, quant à une intervention
de leur part en faveur de leurs nationaux auprès des
autorités de ces États, de la faculté qui y est accordée
aux Agents diplomatiques et Consuls des nations les
plus favorisées.
Art. 14. Si un sujet de l'une des deux Hantes Parties
contractantes résidant dans les domaines de l'autre se
déclare en état de faillite ou fait banqueroute, on dressera
l'inventaire de tous ses biens, de ses effets et de seS
comptes actifs et passifs pour en faire la liquidation
requise et la juste répartition entre ses créanciers.
En cas qu'un Allemand résidant ou se trouvant en
Perse se déclare en état de faillite, la procédure sus-
mentionnée ne sera effectuée que de l'avis et par Tinter^
vention du Représentant ou Consul respectif^ résidant à
l'endroit le plus rapproché du lieu de séjour du ban-
queroutier.
Si un sujet persan fait faillite en Allemagne il sera
accordé dans la procédure de faillite au Représentant
ou Consul Persan le même droit d'intervention dont
jouissent en pareil cas les Représentants ou Consuls de
la nation la plus favorisée.
Sur la demande faite par les créanciers, les Agents
diplomatiques ou consulaires respectifs des Puissanoeê
contractantes provoqueront les recherches nécessaires
AmUié^ eammeree et napigatian. 513
ponr constater « le failli n'a pas laissé dans sa patrie
des biens qui pourraient satisfaire à leurs réclamations.
Art 15. En cas de décès de Tun de leurs sujets
respectifs sur le territoire de Tune ou de l'autre des
Hautes Parties contractantes, sa succession sera remise
intégralement h la famille ou aux associés du défunt,
s'il en a. Si le défunt n'avait ni parents ni associés, sa
succession dans les pays des Hautes Parties contractantes,
sera remise intégralement à la garde des Agents ou des
Consuls respectiu, pour que ceux-ci en fassent l'usage
convenable conformément aux lois et coutumes de leur
pays.
Art. 16. Quant aux affaires de la juridiction crimi-
nelle, dans lesquelles seraient compromis des sujets alle-
mands en Perse ou des sujets persans en Allemagne
elles seront jugées dans les états respectifs suivant le
mode qui y est adopté à l'égard de la nation la plus
favorisée.
Art 17. Le Gouvernement Impérial d'Allemagne
i^engage à n'accorder à aucun sujet persan des lettres
de naturalisation au'à la condition expresse du consen-
tement préalable au Gouvernement Persan; le Gouver-
nement Persan s'engage aussi de son côté à n'accorder
des lettres de naturalisation à aucun sujet du dit Empire
Allemand sans le consentement préalable du Gouverne-
ment de celui-ci.
Art 18. En cas de guerre de l'une des Puissances
contractantes avec une autre Puissance, il ne sera porté
rour cette seule cause atteinte, préjudice ou altération
la bonne intelligence et à l'amitié sincère qui doivent
exister à jamais entre les Hautes Puissances contractantes.
Pour le cas où la Perse serait impliquée dans un différend
avec une autre Puissance, le Gouvernement d'Allemagne
se déclare prêt à employer, sur la demande du Gouver-
nement de Sa Majesté Impériale le Shah, ses bons offices
pour contribuer à applamr le différend.
Art 19. Le présent Traité restera en vigueur à dater
du jour de sa signature jusqu'à l'expiration de douze
mois après que l'une des Hautes Parties contractantes'
aura annoncé à l'autre l'intention d'en faire cesser les
effets.
Toutefois les deux Hautes Parties contractantes se
réservent la faculté d'introduire d'un commun accord
dans le présent Traité toutes modifications qui ne seraient
1
514 Allemagne ei Pêne.
point en opposition avec son esprit on ses principes et
dont l*ntilite serait démontrée par Texpérience.
Art 20. Les dispositions du présent traité sont appli-
cables également an Grand-Duché de Luxembourg, tant
qu'il sera compris dans le système de douane et d'im-
pôts allemands.
Art. 21. Les gouverneurs, commandants, douaniers,
olBciers et autres employés des Hautes Puissances con-
tractantes seront chargés de remplir les stipulations de
ce Traité avec toute l'exactitude possible et sans y porter
la moindre atteinte.
Le présent Traité sera ratifié et les ratifications en
seront échangées à St Pétersbourg dans l'espace de
trois mois ou plus tôt si faire se peut.
En foi de quoi, les Plénipotentiaires respectifs des
Hautes Parties contractantes ont signé le présent Traité
et y ont apposé le sceau de leurs armes.
Fait ë St. Pétersbourg ce 11 Juin 1873 en quatre
expéditions dont deux en Français et deux en Persan.
Le 15 rabi-oul-Sani l'an 1290 de Phégire.
H. VII P. Reusê.
Abdîdrahim.
Acte additionnel.
Un traité d'amitié, de commerce et de navigation
ayant été conclu k St. Pétersbourg entre Sa Majesté
l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse, d'une part, et
Sa Majesté l'Empereur de Perse, d'autre part, traité dont
l'article 19 porte:
Le présent Traité restera en vigueur h dater
du .jour de sa signature jusqu'à l'expiration de
douze mois après que l'une des Hautes Parties
contractantes aura annonce à l'autre l'intention
d'en faire cesser les effets.
Toutefois les deux Hautes Parties contractantes
se réservent la faculté d'introduire, d'un commun
accord dans le présent traité toutes modifications
qui ne seraient point en opposition avec son
esprit ou ses principes et dont l'utilité serait dé-
montrée par l'expénence.
Zolherein et Pagn^BoB. 515
et les Hantes Parties contractantes ayant nntention de
donner ii ce traité une durée de dix ans an moins, les
Soussignés sont convenos à déclarer que leurs Gouverne-
ments respectifs s*engagent à ne pas exercer le droit de
dénoncer le traité susmentionné pendant les dix ans qui
suivront rechange des ratifications de ce traité.
En foi de quoi les Soussignés ont dressé le présent
Acte additionnel dont les ratifications seront échangées
en même temps que les ratifications du traité précité et
Pont signé en double expédition.
Fait à Berlin le six Juin mil huit cent soixante-treize.
de Bismarck.
Mirea Houssein Khan.
60.
Déclaration concernant Faccession des Grands-^
Duchés de Meklenbourg-Schwérin et de Meklen-
baurg-StrélUs, du Duché de Lauenbourg et de la
Ville libre et Anséatique de Lubeck au Traité de
commerce et de navigation conclu, le 31 décembre
i851y entre le Zolherein allemand et les Pays^
Bas*); signée à la Haye, le i^^ décembre 1868.
Les GrandB-Duohés de Meklenbourg-Sohwérin et de Meklen-
bourg-Strélitz , le Duché de Lftaenboarg et la Ville libre de
Lubeck, s'étant joints aa ZoUverein, ont manifesté le désir de
0e prévaloir de l'artide 84 du Traité de commerce et de navi-
Hfation du 31 Décembre 1851 entre la Prusse et les États du
ZoUverein et les Pays-Bas, et d'adhérer à ce traité. Sur ce Sa
M^esté le Roi de Prusse, en vertu des pouvoirs dévolus à Elle
par l'acte fondamental du ZoUverein en a fait la demande à Sa
Majesté le Roi des Pays-Bas qui s*est empressé de l'accueillir.
En conséquence, les soussigiiés, à ce dûment autorisés, sont
convenus que dorénavant les stipulations du susdit Traité seront
ezéontées tant dans les Pays-Bas à l'égard des Grands-Duchés
*) Ydr Noov. Reeaeil gén. Tome XYI. 2« P. p. 216.
5ie Zalherek^ et P^^ê^Ba$.
de Mâkle&bourg-Sohwérin et de Meldenbonrg-StzéliU, èm Doebik
de Laaenboarg et de la Ville libre de Labock et son territoire^
que dans les Grands -Duchés de Meklenboorg-Schwérin et de
Meklenboarg-Strélitz , dans le Duché de Lauenbourg et dana la
^ile libre de Lubeck et son territoire à l'égard des Pa^fiaa,
Fait à la Haye, le l«r Décembre 1868.
PerpoficMf,
Itoesi van Zimburg,
61.
Déclaration concernant Faccession des Villes libres
et Anséaliques de Brème et de Hambourg au
Traité de commerce et de navigation conclu^ le
3i décembre i85i^ entre le Zùlherein Memand
et les Pays-Bas^); signée à la Haye^ le 23 mars
1871.
Lee Villes Libres et Ânséatiques de Brème et de Hambourg,
faisant partie du Zollverein, ont manifesté le désir de se prévaloir
de l'article 34 du Traité de commerce et de navigation dn
81 Décembre 1861 entre la Prusse et les États du Zollverein et
les Pays-Bas, et d'adhérer à ce Traité. Sur ce Sa Majesté
l'Empereur d'Allemsgne, Roi de Prusse, en vertu des pouvoirs
dévolus à Elle par l'acte fondamental du Zollverein en a fiût la
demande à Sa Majesté le Roi des Pays-Bas, qui s'est empressé
de l'accueillir.
En conséquence, les soussignés, à ce dûment autorisés, sont
convenus que dorénavant' les stipulations du susdit Traité seront
exécutées tant dans les Pays-Bas à l'égard des Villes Libres et
Ânséatiques de Brème et de Hambourg, que dana ces Villes à
l'égard des Pays-Bas.
Fait à la Haye, le 23 Mars 1871.
PêTponeher,
Z. Oerieke,
*) Voir Noav. Beeueil gén. Tome ZVL a« P. p. 216.
FW» Anêéatifues 6f finmee. 517
62.
Traité de commerce et de navigation entre la
France et les Villes libres et Anséatiques de
Litbeckj Brème et Hambourg, sui^ d'un protocole;
signé à Hambourg, le 4 mars i865*)
Les Sénats des Villes libres et Anséatiques de Lnbeck,
Brème et Hambourg d'one part, et Sa Majesté TEmperenr
des Français d'antre part, animés d'un égal désir de
resserrer les liens d'amitié et de contribuer au développe-
ment des relations commerciales et maritimes entre les
Villes libres et Anséatiques et la France, ont résolu de
conclure un traité à cet effet, et ont nommé pour Leurs
Plénipotentiaires, savoir:
Les Sénats des Villes libres et Anséatiques de Lubeck,
Brème et Hambourg,
M. le syndic Charles Herrmann Merck, Docteur
en droit,
et
M. Frederick Henrv GeBken, leur Ministre
résidant près de Sa Majesté le Roi de Prusse etc.,
et
Sa Majesté l'Empereur des Français,
M. Alexandre Henry de Clercq, Ministre pléni-
potentiaire etc.;
Lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pou-
voirs respectifs, trouvés en bonne et due forme, sont
convenus des articles suivants.
Art. 1*'- Il y aura pleine et entière liberté de com-
merce et de navigation entre les habitants de la France
et des trois Villes de Lubeck, Brème et Hambourg. Ils
auront réciproquement le droit de posséder des oiens-
fonds dans toutes les parties des États des Hautes Parties
contractantes, d'y occuper des maisons et des magasins
et de disposer de leur propriété personnelle d'une nature
ou dénomination quelconque, en quelque manière que
ce soit.
*) Les ratifications ont été échangées à Paris, le 1» jain 1865.
Les elatises morithDeB da Traité ont été remises en vigueur par
le Traité de paix de Francfort.
518 ViOei An9iatigueê et P^tmee.
Ils ne seront pas sonmis, à raison de lear commerce
ou de leor indastrie,, dans les ports, villes on lieox
quelconques des dits États, soit au ils s'y établissent, soit
qu'ils y résident temporairement, a des droits, obligations,
taxes, impôts ou patentes, sous quelque dénomination
que ce soit, autres ni plus élevés que ceux qui seraient
perçus sur les nationaux ; et les pnviléges, immunités et
autres faveurs quelconques dont jouiraient en matière
de commerce ou d'industrie les sujets et citoyens de
l'une des Hautes Parties contractantes, seront communs
à ceux de l'autre.
Ils ne pourront enfin être assuiétis, pour obtenir la
I'ouissance des divers droits énonces dans cet article, à
'accomplissement d'aucune obligation de nature à lear
faire perdre leur nationalité d'ongine.
Art 2. Les sujets et citoyens des Hautes Parties
contractantes seront réciproquement exempts de tout
service persdunel, soit dans les armées de terre on de
mer, soit dans les gardes ou milices nationales. Us
seront également dispensés de toute charge et fonction
judiciaire et municipale quelconque.
Art. 3. Les navires Français de quelque lieu qu'ils
viennent, qui entreront, chargés ou sur lest, dans les
Krts Anséatiques, ne payeront dans ces ports, soit à
titrée, soit à la sofUe, soit durant leur séjour, d'autres
ni de plus forts droits de tonnage, de pilotage, de quaran-
taine, de phare ou autres cnarges qui pèsent sur la
coque des navires, sous quelque dénomination que ce
soit, perçus au profit de l'État, des communes, des cor*
porations locales, des particuliers ou d'établissements
quelconques, que ceux dont sont ou seront passibles les
navires Anséatiques venant des mêmes lieux et ayant b
même destination.
L^ navires Français venant directement d'un port de
France avec chargement, ou sans chargement ae tout
port quelconque oans les ports Brèmois, seront en outre
affranchis de tout droit de tonnage ainsi que des droits
de navigation connus sous le nom de „oeeschifffahrts-
Abgabe^.
Réciproquement les navires Brèmois venant directe-
ment d'un port Brèmois avec chargement, ou sans charge-
ment de tout port quelconque, seront complètement
affranchis des droits de tonnage et d'expédition dans les
ports de France.
CaniÊnerce et nmigaUM. 519
Josqn'à ce qo'il convienne aux Villes Anséatiques
d'exempter leurs propres navires de toat droit de tonnage,
comme la France le fait pour les siens, et sauf les ex-
ceptions prévues dans le paragraphe précédent, les na-
vires des dites Villes Anséatiques venant directement des
Sorts Anséatiques avec chargement, ou sans chargement
'an port quelconque, payeront dans les ports de France,
comme droit de tonnage, pour l'entrée et la sortie réunies,
50 centimes par tonneau, décimes compris; ils seront,
d'ailleurs, assimilés aux navires Français pour tous les
autres droits ou charges énumérés dans le présent article.
Dans le cas où les droits perçus dans les ports
Anséatiques sur les navires Français viendraient ë être
augmentés, diminués ou supprimés, le droit prélevé en
France sur les navires Anséatiques venant directement
des ports Anséatiques avec chargement et de tout port
quelconque sans chargement, sera modifié dans une
proportion équivalente.
Sa Majesté l'Empereur des Français s'engage d'ailleurs
à faire jouir les bâtiments des Villes Anséatiques de tout
avantage qu'il serait dans le cas d'accorder par la suite,
dans les ports de ses États, aux bâtiments d'une autre
nation Européenne par rapport à la navigation indirecte.
Art 4. Les deux Hautes Parties contractantes se
réservent la faculté de prélever, dans leurs ports respectifs,
sur les navires de cnacune d'Elles, ainsi que sur les
marchandises composant la cargaison de ces navires,
des taxes spéciales affectées aux besoins d'un service local.
Il est entendu que les taxes dont il s'agit devront,
dans tous les cas, être appliquées également aux navires
des Hautes Parties contractantes, ou à leurs cargaisons.
En ce qui' concerne le placement des navires, leur
chargement ou leur déchargement, dans les ports, bflvres,
rades ou bassins, et généralement pour toutes lesdispo-
aitions ou formalités quelconques auxquelles peuvent être
soumis les navires de commerce, leurs équipages et leurs
cargaisons, il est réciproquement convenu qu'il ne sera
accordé aux navires nationaux de l'une des Hautes Parties
contractantes aucun privilège, ni aucune faveur qui ne
le soit également aux navires de l'autre Puissance, la
volonté des Hautes Parties contractantes étant que, sons
oe rapport aussi, leurs bflUments soient traites sur le
pied a'uiie parfaite égalité.
Art. 5. La nationalité et la capacité des navirea'
620 ViUeê Ansialiques et PirMce.
seront admises, de part et d'autre, d'après les lois et
règlements particuliers à cha(]ue pays, au moyen des
documents délivrés aux capitaines par les autorités com-
pétentes.
La perception des droits de navigation se fera respec-
tivement, au choix do capitaine, soit d'après le chiffre
do tonnage inscrit sur les documents susmentionnés, soit
d'après le mode de jaugeage usité dans le port oii se
trouve le navire.
Art 6. Tous les produits et autres objets de com-
merce dont l'importation ou l'exportation pourra l^ale-
ment avoir lieu en France par navires nationaux, pourront
également y être importés ou en être exportés par des
navires Ânséatiques.
Les marchandises importées dans les ports de TEm-
fire par des navires Ân8éatic|ues pourront y être livrées
la consommation, au transit ou à la réexportation, ou
enfin être mises en entrepôt, au gré du propriétaire ou
de ses ayants-cause, le tout sans être assujéties à des
droits de magasinage, de surveillance ou autres charges
de même nature, plus forts que ceux auxq^uels sont ou
seront soumises les marchandises apportées par des
navires nationaux.
Les mêmes avantages ou facilités sont garantis aux
Français dans les Villes Anséatiques.
Art. 7. L'article précédent n'est pas applicable au
cabotage, c'est-à-dire au transport de produits ou mar-
chandises chargés dans un port avec destination pour
un autre port du même territoire, en tant que, d'après
les lois do pays, ce transport n'est pas autorisé soos
pavillon étranger.
Art. 8. Les produits de toute nature et de to«le
origine, importés directement d'un port des Villes Anséa-
tiques en France ou en Algérie, sous pavillon de l'une
des Villes Anséatiques, et, réciproquement, les marchan-
dises de toute nature importées de quelque lieu que œ
soit, dans les Villes Anséatiques, sous pavillon Français,
jouiront des mêmes exemptions, restitutions de droits,
primes ou autres faveurs quelconques ; elles ne payeront
respectivement d'autres ni de plus forts droits de douane,
de navigation ou de péage perçus an profit de l'État,
des communes, des corporations locales, de partîculien
00 d'établiesemeals quMconques et ne seront assujéties
Commerce el natigatum. 531
à aacane autre formalité qoe si Pimportation en ayait
liea soas pavillon national.
Il est entendu que la relâche d'an navire des Villes
Anséatigues dans un ou plusieurs ports intermédiaires,
ne lui fera pas perdre le bénéfice de l'importation directe,
à la condition que ce navire n'aura fait aucune opération
d'embarquement dans ces ports d'escale.
Il est expressément entendu que les conditions spé-
ciales imposées en France aux importations effectuées
sous pavillon Français, d'ailleurs que des pays d'origine,
s'appliqueront aux produits expédiés en France des entre-
pôts des Villes Ânséatiques sous pavillon de ces Villes.
Art. 9. Seront complètement affranchis des droits
de tonnage et d'expédition dans les ports respectifs:
1^ Les navires qui, entrés sur lest de quelque lieu
que ce soit, en ressortiront sur lest;
2^* Les navires qui passant d'un port de l'une des
Hautes Parties contractantes dans un autre port soit
Français, soit Anséatique, tant pour y déposer tout ou
partie de leur cargaison, que pour y composer ou pour
y compléter leur chargement, justifieront avoir déjà
acquitte ces droits;
3^ Les navires qui, entrés avec chargement dans un
port, soit volontairement soit en relèche forcée, en sor-
tiront sans avoir fait aucune opération de commerce.
Ne seront pas considérés, en cas de relâche forcée,
comme opération de commerce, le débarquement et le
rechargement des marchandises pour la réparation du
navire ou pour sa purification quand il est mis en quaran-
taine, le transbordement sur un autre navire en cas
d'innavigabilité du premier, les dépenses nécessaires au
ravitaillement des équipages et la vente des marchandises
avariées, lorsque l'administration des douanes en aura
accordé l'autorisation.
Les exceptions à la franchise de pavillon qui attein-
draient, en France, les navires Français venant d'ailleurs
aue des Villes Anséatiques, seront communes aux navires
Anséatiques faisant les mêmes voyages.
Art 10. Les navires de l'une des Hautes Parties
contractantes entrant dans un port de l'autre et qui n'y
voudraient décharger qu'une partie de leur cargaison,
ppurront, en se conformant aux lois et règlements des
Etats respectifs, conserver à leur bord la partie de leur
cargaison qui serait destinée à un autre port, soit du
Kouv, ReeueU gén» Tome XIX. Ll
522 V^lea AnséaUques et France.
même pavs, soit d'un autre, et la réexporter sans èlre
astreints a payer pour cette dernière partie de leur car-
gaison aucun droit de douane, sauf ceux de surveillance,
lesquels d'ailleurs ne pourront être perçus qu'an taux
fixé pour la navigation nationale.
Art. 11. Les produits du sol et de Tindustrie des
Villes Anséatiques jouiront, à leur importation dans les
Colonies Françaises, de tous les avantages et faveurs qui
sont actuellement ou seront par la suite accordés aux
produits similaires de toute autre nation Européenne la
plus favorisée, et les bâtiments des Villes Anséatiques
seront, dans les Colonies Françaises, a leur entrée, pen-
dant leur séjour, ainsi qu'à leur sortie, qu'ils soient
chargés ou sur lest,' et sans distinction de provenance,
traités de tout point comme ceux de toute autre nation
Européenne la plus favorisée.
Art. 12. Les navires des Villes Anséatiques employés
à l'intercourse entre les ports des dites Villes et rAlgérie,
jouiront dans les ports de cette possession Française
d'une réduction de 50 pour cent sur le taux général
des droits de tonnage.
Dans le cas où un navire Anséatique entrerait succes-
sivement dans plusieurs ports de cette possession pour
compléter son déchargement ou son chargement, la tota-
lité des droits de tonnage qui seront perçus ne pourra
dépasser le maximum fixé dans le paragraphe précédent.
Art. 13. Les marchandises de toute nature qui seront
exportées des Villes Anséatiques par navires Français,
ou de France par navires Anséatiques, pour quelque
destination que ce soit, ne seront pas assojéties à aautres
droits «ni formalités de sortie, que si elles étaient expor-
tées par navires nationaux, et elles jouiront, sous l'un
et l'autre pavillon, de toute prime ou restitution de droits,
ou autres faveurs qui seront accordées, dans chacun des
deux pays, à la navigation nationale.
Art. 14. Il est fait exception aux stipulations de la
présente convention en ce qui concerne les avantages
dont les produits de la pèche nationale sont ou pourront
être l'objet, tant en France que dans les Villes Anséatiques.
Art. 15. Les stipulations des articles 3, S et 12 du
présent traité s'appliqueront également aux navires Anséa-
tiques, ainsi qu'à leurs cargaisons, arrivant d'un port dn
Zollverein. Cette disposition ne pourra, dans aucun cas,
entrer en vigueur avant que les navires Français ne
Commerce et navigation. 523
soient admis dans ces mêmes ports aa bénéfice du
traitement national.
Il est entendu que les navires Ânséatiques venant
directement d'un port do Zollverein en France seront
assuiétis aux mêmes droits de tonnage qub les navires
du i^ollverein faisant la même intercourse.
Art. 16. Les fabricants et marchands Français, ainsi
Sue leurs commis-voyageurs, dûment patentés en France
ans Tune de ces qualités, pourront, dans les Villes
Anséatiques, sans y être soumis a aucun droit de patente,
faire des achats pour les besoins de leur industrie et
recueillir des commandes, avec ou sans échantillons,
mais sans colporter des marchandises.
Il y aura réciprocilé en France pour les fabricants
et marchands Anséatiques et leurs commis-voyageurs.
Les formalités nécessaires pour obtenir cette immunité
sont réglées par Talinéa F. du protocole annexé au pré-
sent traité.
Art. 17. Les objets passibles d'un droit d'entrée qui
servent d'échantillons et qui seront importés dans les
Villes Anséatiques par des voyageurs de commerce Français,
ou en France par des voyageurs de commerce Anséatiques,
seront, de part et d'autre, admis en franchise temporaire
moyennant les formalités de douane nécessaires pour en
assurer la réexportation ou la réintégration en entrepôt;
ces formalités sont réglées par l'alinéa G. du protocole
annexé au présent traité.
Art. 18. Les Hautes Parties contractantes déclarent
mutuellement reconnaître a toutes les compagnies et
autres associations commerciales, industrielles ou finan-
cières, ainsi qu'aux sociétés à responsabilité limitée, et
autorisées sinvant les lois particulières de l'un des deux
pays, la faculté d'exercer leurs droits et d'ester en justice,
soit pour y intenter une action, soit pour y défendre
dans toute l'étendue du territoire de T^autre État, sans
autre condition que de se conformer aux lois de cet État.
Il est entendu que la disposition qui précède s'applique
aussi bien aux compagnies et associations constituées et
autorisées antérieurement a la signature du présent traité,
qu'à celles qui le seraient ultérieurement.
Art. 19. Les Hautes Parties contractantes s'accordent
réciproquement le droit de nommer, dans les ports et
places de commerce de l'autre, des Consuls-Généraux,
Consuls, Vice-Consuls et Agents consulaires, se réservant
LI2
524 V^$ Avaéaliques et France.
toutefois de n'en pas admettre dans tels lieox qu'Elles
jugeront convenable de désigner. Les Consuls- Généraux,
Consuls, Vice-Consuls et Agents -consulaires, ainsi que
leurs chanceliers, jouiront, à charge de réciprocité, des
mêmes privilèges, pouvoirs et exemptions dont jouissent
ou jouiront ceux des nations les plus favorisées.
Dans le cas où ils exerceraient le commerce, ils seront
tenus de se soumettre aux mêmes lois et règlements
auxquels sont soumis, dans le même lieu, par rapport à
leurs transactions commerciales, les particuliers de leur
nation.
Art. 20. Les dits Consuls-Généraux, Consuls, Vice-
Consuls et Agents consulaires de chacune des Hautes
Parties contractantes recevront des autorités locales toute
aide et assistance pour la recherche, l'arrestation et la
remise des marins et autres individus faisant partie de
l'équipage des navires de guerre ou de commerce de
leur pays respectif et qui auraient déserté dans un port
situé sur le territoire de Tune des deux Hautes Parties
contractantes.
A cet effet, ils s'adresseront par écrit aux tribunaux,
juges ou fonctionnaires compétents et justifieront, par
exhibition des registres du bâtiment, rôles d'équipages
ou autres documents officiels, ou bien, si le navire était
parti, par la copie ou un extrait des dites pièces, dûment
certifié par eux, que les hommes qu'ils réclament ont
réellement fait partie du dit équipage.
Sur cette demande ainsi justifiée la remise ne pourra
être refusée.
Les dits déserteurs, lorsqu'ils auront été arrêtés,
resteront à la disposition des Consuls, Vice-Consuls et
Agents consulaires et pourront même êti^ détenus et
gardés dans les prisons du pays, à la réquisition et aux
frais des Agents précités, jusqu'au moment où ils seront
réintégrés à bora du bâtiment auquel ils appartiennent,
ou jusqu'à ce qu'une occasion se présente de les renvoyer
dans le pays des dits Agents, soit sur un navire de la
même ou de toute autre nation, soit par terre.
Si pourtant cette occasion ne se présentait pas dans
le délai de trois mois, a compter du jour de leur arresta-
tion, ou si les frais de leur emprisonnement n'étaient
pas régulièrement acquittés par la partie à la requête
de laquelle Tarrestation a été opérée, les dits déserteurs
Commerce et naeigalion. 525
seront remis en liberté, sans qu'ils poissent èlre arrêtés
de nouveau pour la même cause.
Néanmoins,^ si le déserteur avait commis, en outre,
quelque délit a terre, son extradition pourra être différée
par les autorités locales jusqu'à ce que le tribunal com-
pétent ait dûment statué sur le dernier délit, et que le
jugement intervenu ait reçu son entière exécution.
Il est également entendu que les marins ou autres
individus faisant partie de l'équipage, sujets du pays où
la désertion a eu lieu, sont exceptés des stipulations du
présent article.
Art. 21. Toutes les opérations relatives au sauvetage
des navires Anséatiques naufragés sur les côtes de France,
seront dirigées par les Consuls et Vtpe-Consuls des Villes
Anséatiques, et réciproquement les Consuls ou Vice-Con-
suis Français dirigeront les opérations relatives au sauve-
tage des navires de leur nation, naufragés ou échoués
sur le territoire des Villes Anséatiques.
L'intervention des autorités locales dans les territoires
des Hautes Parties contractantes aura seulement lieu pour
maintenir l'ordre, garantir les intérêts des sauveteurs,
s'ils sont étrangers aux équipages naufragés, et assurer
l'exécution des dispositions a observer pour l'entrée et
la sortie des marchandises sauvées.
En l'absence et jusqu'à l'arrivée des Consuls, Vice-
Consuls et Agents consulaires, les autorités locales devront,
d'ailleurs, prendre toutes les mesures nécessaires pour
la protection des individus et la conservation des effets
naufragés.
Il est, de plus, convenu que les marchandises sauvées
ne seront tenues à aucun droit de douane à moins
qu'elles ne soient admises à la consommation locale.
Art. 22. Les Hautes Parties contractantes ne pourront
accorder aucun privilège, faveur oo immunité concernant
le commerce ou la navigation à un autre Etat qui ne
soit aussi, à l'instant, étendu à leurs nationaux respectifs.
Art. 23. Les produits du sol et de l'industrie des
Villes Anséatiques jouiront, à leur importation en France
ou en Algérie, de tous les avantages et faveurs qui sont
accordés aux produits similaires du Zollverein, en vertu
du traité du 2 août 1862 et sous les conditions fixées
par ce même traité.
Dans le cas ou pendant la durée du présent traité,
l'une ou l'autre des Villes Anséatiques serait amenée à
526 ViUes Anséatiquea et France,
augmenter le chiffre des droits qu'elle prélève adaelle-
ment sur les produits Français, le Gouyemement de Sa
Majesté l'Empereur des Français se réserve la faculté de
dénoncer le présent traité à l'égard de celte même Ville
Anséaiique.
Art. 24. Pendant la durée du présent traité la pro-
priété des marques de fabrique et de commerce, sons
quelque forme ou nom que ce soit, ainsi que des éti-
quettes des marchandises et emballages de toute espèce,
appartenant aux sujets et citoyens de l'une ou l'autre
des Hautes Parties contractantes, sera réciproquement
protégée.
Toute contrefaçon, imitation on emploi abusif des
dites marques, étiquettes et emballages pourra être pour-
suivie devant les tribunaux compétents par les parties
lésées ou leurs ayants-droits.
Pour jouir de la protection stipulée par le premier
alinéa du présent article, les sujets et citoyens des Hautes
Parties contractantes devront fournir aux tribunaux com-
pétents la preuve d'avoir fait le dépôt des marques, éti-
quettes et emballages qui leur appartiennent, savoir: Les
sujets Français dans les Villes Anséatiques au tribunal
de commerce de chacune d'elles; et les citoyens des
Villes Anséatiques en France au greffe du triounal de
commerce ou au Conseil des Prud hommes.
Quant aux dessins et modèles industriels appartenant
aux sujets et citoyens de l'une et Tautre des Hautes
Parties contractantes, ils jouiront réciproquement de la
protection que les lois respectives accordent actuellement
ou accorderont par la suite aux dessins et modèles in-
dustriels des nationaux.
Art 25. Le présent traité restera en vigueur pendant
douze années à partir de sa mise à exécution. Dans le
cas où ni les Sénats des Villes libres et Anséatiooes,
soit collectivement, soit séparément, ni Sa Majesté Ixm-
Cereur des Français, n'auraient notifié douze mois avant
\ fin de la dite période son intention d'en faire cesser
les effets, il demeurera obligatoire jusqu'à l'expiration
d'une année à partir du jour où l'une des Hautes Parties
contractantes l'aura dénoncé.
Les Hautes Parties contractantes se réservent la faculté
d'introduire, d'un commun accord, dans le présent traité,
les modifications qui ne seraient pas en opposition avec
son esprit ou ses principes.
Commerce et noMgalUm. 527
Art. 26. Le présent traité recevra son application,
tant en France que dans les Villes Ânséatiques, en même
temps que le traité de commerce, conclu le 2 Août 1862
entre la France et le Zollverein.
Il sera ratifié, et les ratifications en seront échangées
à Paris dans le délai de trois mois, ou plutôt, si faire
se peut, et simultanément avec celles de la Convention
relative a la propriété littéraire et artistique, conclue à
la date de ce jour entre les Hautes Parties contractantes.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs ont
signé le présent traité en quadruple expédition et y ont
apposé le cachet de leurs armes.
Fait à Hambourg, le 4 Mars de Tannée mil huit cent
soixante-cinq.
Merck.
Geffcken.
de Clercq.
Protocole.
. Âa momeDt de procéder à la signature du traité de com-
merce et de navigation ainsi que de la convention littéraire
conclus à la date de ce jour entre les Villes libres et Ânséatiqnes
et la France, les Plénipotentiaires soussignés ont énoncé les
réeerves et déclarations suivantes:
1. £n ce qui coneerne le traité de commerce et de
navigation.
A* Quant à ^article 1«', il a été entendu que ses dispo-
sitions ne devaient pas avoir pour effet de priver les Gouverne-
ments des Hautes Parties contractantes du droit d'appliquer aux
sujets et citoyens respectifs les lois et règlements de police, qui
sont actuellement ou seront à l'avenir en vigueur, de part et
d'autre, sur les voyageurs, les personnes sans ressources et lea
gens sans aveu.
B, n est également entendu que tant que la stipulation de
la loi fiambourgeoise du 28 Décembre 1664, qui impose aux
étrangers l'obligation de fournir caution pour les déclarations de
douane en transit, continuera de subsister, les Français resteront
soumis à l'acGCMnpliseement de cette formalité.
C On adoptera de part et d'antre comme base fixe pour
la perception des droits de navigation et de la taxe de compen-
sation le rapport suivant entre le last et le tonneau Français^
savoir:
'
528 Villes Améatiques et Framee.
1 last de commerce de Hambourg (6000 livrée) =» 2 tonneaox
Français,
1 last de Lubeck et de Brème (4000 livres) = iVs tonneaox
Français.
D. Le Plénipotentiaire Français a déclaré qae son Goa-
▼emement a l'intention de dispenser par mesure générale à partir
de la mise en vigueur du traité de commerce, conclu le 2 Août
1862. entre la France et leZollverein, les importateurs étrangers
de l'obligation de joindre à leurs expéditions les certificats
d'origine et les factures prévus par les articles 13 et 14 de
06 traité.
£, Le Plénipotentiaire de Sa Majesté l'Empereur des Français
a déclaré en outre que son Gouvernement était disposé à étendre
aux expéditions internationales par chemins de fer, originaires
ou à destination des Villes Ânséatiques, le bénéfice de la con-
vention spéciale sur le service des chemins de fer, signée à
Berlin le 2 août 1862, dès que, conformément à l'article 21 de
cette convention, le Zollverein et les Villes Anséatiques se seront
concertées avec la France sur les formes de l'accession des
dites Villes.
F. Pour jouir de l'immunité des droits de patente, stipulée
par l'article 16 du traité, les voyageurs de commerce Français
devront être munis d'un certificat de patente conforme au modèle
ci-joint et Jes voyageurs de commerce des Villes Anséatiques
d'un acte de légitimation qui sera délivré conformément aux
modèles ci-joints sous la lettre A, pour les fabricants ou mar-
chands et sous la lettre B, pour les commis-voyageurs.
Ces documents seront valables pour le cours de l'année pour
laquelle ils ont été expédiés. Ils présenteront le signalement' et
la signature du porteur et seront revêtus du sceau ou cachet de
l'autorité compétente qui les a délivrés.
Sur l'exhibition de ces documents les voyageurs de commerce
respectifs, après que leur identité aura été reconnue, obtiendront
de l'autorité compétente de l'autre État, savoir dans les Villes
Anséatiques une patente modèle C, en France une patente mo*
dèle IL Les voyageurs de commerce Français seront tenus de
se munir de la patente modèle C. dans chacune des Villes
Anséatiques qu'ils parcourront pour leurs affaires, sans être, de
ce chef, assujétis à aucune formalité ou taxe autre que celles qui
sont imposées aux citoyens et sujets de chacune des Villes An-
séatiques voyageant pour leur commerce.
G. Pour assurer l'exécution de l'article 17 du traité qui
autorise l'admission réciproque en franchise des échantillons im-
portés par des voyageurs de commerce des deux pays, il a été
convenu ce qui suit:
I^ Chacun des États contractants désignera sur son terri-
toire les bureaux ouverts à l'importation on à la réexportation
des échantillons précités. La réexportation pourra également
avoir lieu par un bureau autre que celui d'importation.
2® A l'importation , on devra fixer le montant des droits à
acquitter pour ces échantillons, montant qui devra ou être déposé
en espèces on dûment cautionné.
3^ Afin de bien constater leur identité, les échantîllona
Commerce et napigatiùn. 529
seront, autant qae possible, marqués par l'apposition de timbres,
de plombs ou de cacbets, le tout sans frais.
4® Le bordereau .qui sera dressé de oes échantillons et dont
les États contractants auront à déterminer la forme, devra con-
tenir:
a) l'énumération des échantillons importés, leur espèce et
les indications propres à faire reconnaître leur identité;
b) l'indication du droit qui frappe les échantillons ainsi que
la mention que le montant des droits a été acquitté en
espèces ou cautionné;
c) l'indication de la manière dont les échantillons ont été
marqués ;
d) la fixation du délai à l'expiration duquel le montant du
droit payé d'avance sera définitivement acquis à la douane,
ou, s'il a été cautionné, réclamé à la personne crante, à
moins que la preuve de la réexportation des échantillons
ou leur réintégration en entrepôt ne soit fournie. Ce délai
ne devra pas dépasser une année.
5^ Lorsque avant l'expiration du délai fixé (4^ d.) les échan-
tillons seront présentés à un bureau ouvert à cet effett pour être
réexportés ou réintégrés en entrepôt, ce bureau devra s'assurer
que les objets dont la réexportation doit avoir Heu sont iden-
tiquement les mêmes que ceux présentés à l'importation. Lorsqu'il
n'y aura aucun doute à cet égard le bureau constatera la réex-
portation ou la réintégration en entrepôt et restituera le montant
des droits déposés en espèces à l'entrée ou prendra les mesures
nécessaires pour décharger la caution.
IL En ce qui concerne la convention littéraire.*)
A. Il est convenu que par le fait de la mise à exécution
de la convention littéraire signée à la date de ce jour avec les
trois Villes Ânséatiques, la convention spéciale relative au même
objet conclue le 2 Mai 1856 entre la France et la Ville libre
de Hambourg sera considérée comme nulle et non avenue.
B. En présence de la situation particulière créée entre la
France et la Ville libre de Hambourg relativement à la protection
des œuvres d'esprit et d*art par ce même traité du 2 Mai 1856,
situation que les dispositions arrêtées à la date de ce jour ont
pour unique objet de confirmer et d'étendre, il demeure entendu :
V que les stipulations de l'article 7 ne sont applicables
qu'aux seules Villes de Lubeck et de Brème;
2® que le délai après lequel la vente des réimpressions et
reproductions indiquées dans ce même article 7 ne pourra avoir
lieu, demeure fixé pour les deux Villes précitées au 1*' Septembre
prochain ;
8^ que les libraires et éditeurs de musique des Villes de
liubeck et de Brème devront, d'ici au 1«' Septembre prochain,
se conformer aux prescriptions suivantes pour l'inventaire et
l'estampillage des exemplaires d'ouvrages contrefaits ou ré-
*) Voir la note an bas du No. 64.
530 Meklenbourg^4Sehu>érm et France.
imprimés qa'ilB auront en magatin à la date du l*' Joillet de
cette année, savoir:
aa) Chaque libraire on éditeur de musique de Lubeck et de
Brème sera tenu de remettre à la Direction de Police
de sa résidence, avant' le 1^ Septembre prochain, un
inventaire exact et détaillé des ouvrages Français contre-
faits ou réimprimés tombant sons l'appÛca^ion de l'article 7
précité et qu'il possédera an moment de la mise en
vigueur des stipulations arrêtées à la date de ce jour,
bb) Ces inventaires devront être certifiés sincères et véritables
par une déclaration sous serment,
oc) Chaque exemplaire des ouvrages ainsi inventoriés sera,
par les soins de l'autorité que les Sénats de Lubeck et
de Brème auront désignée à cet effet, revêtus d'une
estampille ou d'un timbre spécial an domicile des libraires
et éditeurs intéressés,
dd) Quiconque, dans les deux Villes précitées, mettrait en
vente ou exposerait (Feilhalten) après la date du l*' Sep-
tembre, des exemplaires non inventoriés ni estampillés
on timbrés des dites contrefaçons ou réimpressions illi-
cites, encourrait les pénalités établies par les lois et
ordonnances sur la protection des œuvres d'esprit et d'art.
Le présent protocole, qui sera ratifié, de part et d'antre,
simultanément avec les deux traités auxquels il se rapporte, a
été dressé en quadruple expédition à Hambourg le 4 Mars de
l'année mil huit cent soixante-cinq.
Merck,
Geffcken.
de CUrcq,
. 63.
Traité de commerce et de navigation entre la
France et le Grande Duché de Meklenbourg-
Schwérin, suivi dun protocole; signé à Paris, le
9 juin 1865. *J
Texte français.
Son Altesse Royale le Grand-Duo de Meklenboarg-
Scbwérin, d'une part, et Sa Majesté rEmperenr des
^
*) £n allemand et en français. Le Grand-Duché de Meklen-
bourg-Strélitz a accédé à ce Traité par une Déclaration en date
du 24 août 1865. L'article 18 a été abrogé par une Déclaration
signée à Paris, le 16 février 1868. Les clauses maritimes du
Traité ont été remises en vigueur par le Traité de paix de FraacforL
Commerce et navigation. 531
Français, d'autre part, animés d'un égal désir de resserrer
les liens d'amitié et de contribuer au développement des
relations commerciales et maritimes entre la France et
le Grand-Duché, ont résolu de conclure un traité à cet
effet, et ont nommé pour Leurs Plénipotentiaires, savoir:
Son Altesse Royale le Grand -Duc de Meklenbourg-
Schwérin:
M. Emile de Bornemann, son conseiller de
légation et son ministre résident près Sa Majesté
l'Empereur des Français, etc. etc.;
et
Sa Majesté l'Empereur des Français:
M. Edouard Drouyn de Lhuys, sénateur de
l'Empire, Grand-Croix de son Ordre Impérial de
la Légion d'honneur etc. etc., soq ministre d'Etat
aux département des affaires étrangères;
Lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pou-
voirs respectifs, trouvés en bonne et due forme, sont
convenus des Articles suivants.
Art 1^'* Il y aura pleine et entière liberté de com-
merce et de navigation entre les habitants de la France
et ceux du Grand-Duché de Mekienbourg-Schwérin. Ils
auront réciproquement le droit de posséder des biens-
fonds dans toutes les parties des États des Hautes Parties
contractantes, d'y occuper des maisons et des magasins
et de disposer de leur propriété personnelle, d'une nature
on dénomination quelconque, en quelque manière que
ce soit.
Les Français ne seront soumis, dans le Grand-Duché,
pour l'acquisition du droit de bourgeoisie, à des droits
autres ou plus élevés que ceux que paient les sujets
Mekienbourgeois, et, par rapport aux aroits annuels et
charges de Dourgeoisie, ils «eront traités absolument de
même que les bourgeois et habitants du Grand-Duché.
Il est entendu toutefois que par les stipulations qui
précèdent, il n'est pas dérogé aux lois, ordonnances et
règlements spéciaux applicables sur le territoire de chacun
des États contractants aux nationaux eux-mêmes en ma-
tière de commerce, d'industrie et de police.
Art. 2. Les sujets des Hautes Parties contractantes
seront réciproquement exempts de tout service personnel,
soit dans les armées de terre on de mer, soit dans les
gardes ou milices nationales. Us seront également dis-
532 Meklenbaurg-Scbwérm et France.
pensés de toates charges et fonctions judiciaires et mani-
cipales quelconques.
Art. J. Les navires français de quelque lieu qu'ils
viennent, qui entreront chargés ou sur lest dans les ports
du Grand-Uuché, ne paieront, dans ces ports, soit à
l'entrée, soit à la sortie, soit durant leur séjour, d'autres
ni de plus forts droits de tonnage, de pilotage, de quaran-
taine, de phares ou autres charges qui pèsent sur la
coque des navires, sous quelque dénomination que ce •
soit, perçus au profil de l'Etat, des communes, des cor-
porations locales, des particuliers ou d'établissements
quelconques, que ceux dont sont ou seront passibles les
navires MeklenDourgeois venant des mêmes lieux et ayant
la même destination.
Les navires Mekienbourgeois venant en droiture et
avec chargement des ports au Grand-Duché, ou sur lest
d'un port quelconque seront traités dans les ports de
l'Empire comme navires français pour tous les droits
énumérés dans le présent article.
Ali. 4. Les deux Hautes Parties contractantes se
réservent la faculté de prélever, dans leurs ports respec-
tifs, sur les navires de chacun des deux Pays, ainsi que
sur les marchandises composant la cargaison de ces
navires, des taxes spéciales affectées aux besoins d'un
service local.
Il est entendu que les taxes dont il s'agit devront^
dans tous les cas, être appliquées également aux navires
des deux Hautes Parties contractantes ou à leurs cai'-
gaisons.
En ce qui concerne le placement des navires, leur
chargement ou leur déchargement, dans les ports, havres,
rades ou bassins, et généralement pour toutes les for-
malités ou dispositions quelconques auxquelles peuvent
être soumis les navires de commerce, leurs équipages et
leurs cargaisons, il ne sera accordé aux navires nationaux,
dans les Etats respectifs, aucun privilège, ni aucune fa-
veur qui ne le soit également aux navires de l'autre
Puissance, la volonté des Hautes Parties contractantes
étant que, sous ce rapport, les bâtiments français et les
bâtiments Mekienbourgeois soient traités sur le pied
d'une parfaite égalité.
Art. 5. La nationalité et la capacité des navires
seront admises, de part et d'autre, d'après les lois et
règlements particuliers à chaque pays, au moyen des
Commerce et natigation. 583
docaments délivrés aux capitaines par les aatorités com-
pétentes.
La perception des droits de navigation se fera respec-
tivement, au choix du capitaine, soit d'après le chiffre do
tonnage inscrit sur les aocuments susmentionnés, soit
d'après le mode de jaugeage usité dans le port où se
trouve le navire.
Art. 6. Tous les produits et autres objets de com-
merce dont l'importation ou l'exportation pourra légale-
ment avoir lieu dans les États de l'une des Hautes Parties
contractantes par navires nationaux, pourront également
fètre importes ou en être exportés par des navires de
autre Puissance.
Les marchandises importées dans les ports des deux
pays par des navires de l'une ou de l'autre Puissance,
pourront y être livrées à la consommation, au transit ou
a la réexportation, ou enfin être mises en entrepôt, au
gré du propriétaire ou de ses ayants cause, le tout sans
être assujéties à des droits de magasinage, de sur-
veillance ou autres charges de même nature plus forts
que ceux auxquels sont on seront soumises les mar-
chandises apportées par des navires nationaux.
Art. 7. Les navires des deux nations naviguant au
cabotage seront traités de part et d'autre, sur le même
pied que les navires des nations les plus favorisées.
Art. 8. Les marchandises de toute nature et de toute
origine importées directement du Grand-Duché en France
ou en Algérie, sous pavillon Mekienbourgeois, et réci-
proquement les marchandises de toute nature importées
de quelque lieu que ce soit, sous pavillon Français, dans
le Grand-Duché et ses possessions, jouiront des mêmes
exemptions, restitutions de droits, primes et autres fa-
veurs quelconques; elles ne paieront respectivement
d'autres ni de plus forts droits Je dpuane, de navigation
ou de péage perçus au profit de TÉtat, des communes,
des corporations locales, de particuliers ou d'établisse-
ments quelconques et ne seront assujétis à aucune autre
formalité que si l'importation en avait lieu sous pavillon
national.
Il est entendu que la relâche d'un navire Mekien-
bourgeois dans un ou plusieurs ports intermédiaires ne
lui fera point perdre le bénéfice de l'importation directe,
à la condition que ce navire n'aura fait aucune opération
d'embarquement dans ces ports d'escale.
534 Meklenhùwrg-Sehwérm et France.
Il est expressément entendu que les conditions spé*
ciales imposées en France aux importations effectuées
sous pavillon français d'ailleurs aue des pays d'origine,
s'appliqueront aux produits expéaiés en France des entre-
pôts du Grand-Duoné sous pavillon Meklenbourgeois.
Art. 9. Seront complètement affranchis des droits
de tonnage et d'expédition dans les ports respectifs:
1® Les navires qui, entrés sur lest de quelque lieu
que ce soit, en ressortiront sur lest.
2^ Les navires qui, passant d'un port de l'un des
deux pays dans un ou plusieurs ports du même pays,
soit pour y déposer tout ou partie de leur cargaison,
soit pour y composer ou pour y compléter leur charge-
ment, justifieront avoir déjà acquitté ces droits.
3^ Les navires qui, entrés avec chargement dans un
port, soit volontairement, soit en relâche forcée, en sor-
tiront sans avoir fait aucune opération de commerce.
Ne seront pas considérés, en cas de relâche forcée,
comme opérations de commerce, le débarquement et le
rechargement des marchandises pour la réparation du
navire ou pour sa purification, quand il est mis en
quarantaine, le transbordement sur un autre navire en
cas d'innavigabilité du premier, les dépenses nécessaires
au ravitaillement des équipages et la vente des marchan-
dises avariées, lorsque l'administration des douanes en
aura accordé l'autorisation.
Les exceptions à la franchise de pavillon qui attein-
draient en France les navires français venant d'ailleurs
que du Grand -Duché, seront communes aux navires
meklenbourgeois faisant les mêmes voyages.
Art. lU. Les produits du sol et de l'industrie du
Grand-Duché jouiront, à leur importation dans les colonies
françaises, de tous les droits, avantages et faveurs qui
sont actuellement ou seront accordés aux produits simi-
laires de toute autre nation européenne la plus favorisée.
Il est d'ailleurs entendu qu'en tous points les bâtiments
Meklenbourgeois seront, dans les colonies françaises, a
leur entrée, pendant leur séjour, ainsi qu'à leur sortie,
qu'ils soient chargés ou sur lest, et sans distinction de
provenance, traités comme ceux de toute autre nation
européenne la plus favorisée.
Art. 11. Les navires Meklenbourgeois employés à
l'intercourse entre les ports du Grand-Duché et l'Algérie
jouiront dans les ports de cette possession française
Commerce et naeigaUon. 535
d'ane rédaction de cinquante poor cent sor le taax
général des droits de tonnage.
Dans le cas où an navire Mekienboorgeois entrerait
saccessivement dans an ou plusiears ports de cette
possession pour compléter son chargement on son dé-
chargement, la totalité des droits de tonnage qui seront
perçus ne pourra dépasser le maximum fixé dans le
paragraphe précédent
Art. 12. Les marchandises de toute nature qui seront
exportées du Grand-Duché par navires français ou de
France par navires Meklenbourgeois, pour quelque desti-
nation que ce soit, ne seront point assujéties à d'autres
droits ni formalités de sortie que si elles étaient expor-
tées par navires nationaux, et elles jouiront, sous l'un et
l'autre pavillon, de toute prime ou restitution de droits
ou autres faveurs qui seront accordées dans chacun des
deux pays à la* navigation nationale.
Art. 13. Il est fait exception aux stipulations de la
présente convention en tout ce qui concerne les avan-
tages dont les produits de la pèche nationale sont ou
Bourront être l'objet, tant en France que dans le Grand-
)uché.
Art. 14. Les stipulations des articles 3, 8 et 11
du présent traité s'appliqueront également aux navires
Mekienbourgeois, ainsi quà leur cargaison arrivant d'un
Çort de l'association douanière allemande ainsi que des
illes Anséatiques. Cette disposition ne pourra toutefois
entrer en vigueur avant la mise à exécution des traités
conclus par la France avec le Zollverein et les Villes
Anséatiques.
Il est entendu que les navires Mekienbourgeois venant
directement d'un port de l'association douanière allemande
ou des Villes Anséatiques en France seront assujétis aux
mêmes droits de tonnage que les navires du pays faisant
la même intercourse.
Art. 15. Les Hautes Parties contractantes s'accordent
réciproquement le droit de nommer dans les ports et
places de commerce de l'autre des Consuls -Généraux,
Consuls, Vice-Consuls et Agents consulaires, se réservant
toutefois de n'en pas admettre dans tels lieux qu'Elles
jugeront convenable de désigner. Les Consuls-Généraux,
Consuls, Vice -Consuls et Agents consulaires ainsi que
leurs Chanceliers, jouiront, à charge de réciprocité, ces
1
536 Meklenboyrg^^kiDérin et France,
mêmes privilèges, pouvoirs et exemptions dont jouissent
ou jouiront ceux des nations les plus favorisées.
Dans 'le cas où ils exerceraient le commerce, ils
seront tenus de se soumettre aux mêmes lois et règle-
ments auxquels sont soumis dans le même lieu, par
rapport à leurs transactions commerciales, les particuliers
de leur nation.
Art. 16. Les Consuls, Vice-Consuls et Agents con-
sulaires de chacune des deux Hautes Parties contractantes
recevront des autorités locales toute aide et assistance
pour la recherche, l'arrestation et la remise des marins
et autres individus faisant partie de l'équipage des navires
de guerre ou de commerce de leur pays respectif, et
3ui auraient déserté dans un port situé sur le territoire
e Tune des deux Hautes Parties contractantes.
A cet effet, ils s'adresseront par écrit aux tribunaux,
juges, ou fonctionnaires compétents, et justifieront par
'exhibition des registres du bâtiment, rôles d'équipages
ou autres documents officiels, ou bien, si le navire était
parti, par la copie des dites pièces dûment certifiée par
eux, que les hommes qu'ils reclament ont réellement fait
partie du dit équipage.
Sur cette demande ainsi justifiée la remise ne pourra
être refusée.
Les dits déserteurs, lorsqu'ils auront été arrêtés,
resteront à la disposition des Consuls, Vice-Consuls et
Agents consulaires et pourront même être détenus et
Î;ardés dans les prisons du pays, a la réquisition et aux
rais des Agents précités, jusqu au moment où ils seront
réintégrés à bord du bAtiment auquel ils appartiennent
ou jusqu'à ce qu'une occasion se présente de les ren-
voyer dans le pays des dits Agents, sur un navire de
la même ou de toute autre nation.
Si pourtant cette occasion ne se présentait pas dans
le délai de deux mois a compter du jour de leur arresta-
tion ou si les frais de leur emprisonnement n'étaient pas
régulièrement acquittés par la partie à la requête de
laquelle l'arrestation a été opérée, les dits déserteurs
seront remis en liberté, sans qu'ils puissent être arrêtés
de nouveau pour la même cause.
Néanmoins, si le déserteur avait commis, en outre,
quelque délit à terre, son extradition pourra être différée
par les autorités locales jusqu'à ce que le tribunal com*
Commerce et namgatian. 637
pètent ait dûment statué sur le dernier délit, et que le
jugement intervenu ait reçu son entière exécution.
Il est également entendu gue les marins ou antres
individus faisant partie de l'équipage, sujets du pays où
la désertion a eu lieu, sont exceptés des stipulations du
présent article.
Art. 17. Toutes les opérations relatives au sauvetage
des navires Mekienbourgeois naufragés sur les côtes de
la France seront dirigées par les Consuls et Vice-Consuls
du Grand-Duché, et réciproquement les Consuls ou Vice-
Consuls français dirigeront les opérations relatives au
sauvetage des navires de leur nation naufragés ou échoués
sur les côtes du Grand-Duché.
L'intervention des autorités locales aura seulement
lieu dans les deux pa)S pour maintenir l'ordre, garantir
les intérêts des sauveteurs, s'ils sont étrangers aux équi-
pages naufragés, et assurer l'exécution des dispositions
a observer pour l'entrée et la sortie des marcnandises
sauvées.
En l'absence et jusqu'à l'arrivée des Consuls et Vice-
Consuls, les autorités locales devront, d'ailleurs, prendre
toutes les mesures nécessaires pour la protection des
individus et la conservation des effets naufragés.
Il est de plus convenu que les marchandises sauvées
ne seront tenues à aucun droit de douane à moins
qu'elles ne soieni admises a la consommation locale.
Art 18. Les produits du sol et de l'industrie du
Grand-Duché jouiront, à leur importation en F/rance ou
en Algérie, de tous les avantages et faveurs qui sont
accordes aux produits similaires du Zollverein en vertu
du traité de commerce du 2 Août 1862 et sous les con-
ditions fixées par ce même traité.
Réciproquement, le Grand-Duché s'engage à ne point
élever le taux des taxes, de quelque nature qu elles
.soient, qui sont actuellement applicables dans le Grand-
Duché aux produits du sol et de l'industrie de la France,
à ne point en créer de nouvelles, à ne point établir
d'exception ni de limite à la libre introduction et circu-
lation de ces produits.
Le Gouvernement Grand -Ducal se réserve toutefois
la faculté de porter le maximum des droits d'importation
actuellement perçus de trois francs quatre-vingt-douze
centimes (3 (r. 92 c.) a sept francs cmquante centimes
(7 fr. 50 c.) par cent Kilogrammes (tous droits compris.)
A^ouv. Recueil gén. Tome XIX. M m
538 MekleièboiÊrg-SckiDérin et Fnmee.
Dans le cas ou la taxe afférente aax vins d'origine
française viendrait par suite du changement prévu ao
paragraphe précédent à dépasser cinq francs soixante-
cinq centimes les cent Kilogrammes, le Gouvernement
demeurerait libre de faire cesser les effets du traité dans
un délai de trois mois à partir de l'établissement du
droit nouveau^
Art. 19. Dans chacun des deux pays, les fabricants
et négociants de Tautre* ainsi que leurs commis-voyageurs,
pourront faire des achats pour les besoins de leur in-
dustrie et recueillir des commandes, sans être tenus
d'acquitter d'autres droits que les fabricants, négociants
ou commis de la nation la plus favorisée.
Aussi longtemps que les commis-voyageurs étrangers
seront tenus d'acquitter dans le Grand-Duché un droit
spécial, un impôt équivalent pourra être prélevé en France
sur les commis-voyageurs Meklenbourgeois.
Art. 2(). Les objets passibles d'un droit d'entrée qui
servent d'échantillons et qui seront importés dans le
Grand-Duché par des voyageurs de commerce français,
ou en France par des voyageurs de commerce Meklen-
bourgeois, seront de part et d'autre admis en franchise
temporaire, moyennant les formalités de douane néces-
saires pour en assurer la réexportation ou la réintégration
en entrepôt. Ces formalités sont réglées par le protocole
annexé au présent traité. '
Art. 21. Les Hautes Parties contractantes déclarent
mutuellement reconnaître à toutes les .compagnies et
autres associations commerciales, industrielles et finan-
cières ainsi qu'aux sociétés à responsabilité limitée et
autorisées suivant les lois particulières de l'un des deux
pays la faculté d'exercer leurs droits et d'ester en justice,
soit pour y intenter une action, soit pour y défendre
dans loute l'étendue du territoire de l'autre État, sans
a,utre «condition que de se conformer aux lois de cet
Etat. Il est entendu que la disposition qui précède,
s'applique aussi bien aux compagnies et associations
constituées et autorisées antérieurement à la signature
du présent traité qu'à celles qui le seraient ultérieurement.
Art. 22. En c^ qui concerne les marques ou éti-
3 nettes de marchandises ou de leurs emballages, les
ossins et modèles de fabrique ou de commerce, les sujets
àe chacun des États contractants jouiront respectivement
Cammeree et navigation. 539
sar le territoire de l'autre de la même protection que
les nationaux.
Art. 23. Les Hautes Parties contractantes ne pourront
accorder aucun privilège, faveur on immunité concernant
le commerce ou la navigation à un autre Etat, qui ne
soit aussi, à Pinstant, étendu è leurs sujets respectifs.
Art 24. Le droit d'accession au présent traité est
réservé au Grand-Ducbé de Mekienbourg-Strélitz. Cette
accession pourra se faire par un échange de déclaration
entre le Gouvernement h*ançais et celui du Grand-
Duché.
Art. 25. Le présent traité restera en vigueur pendant
douze années a partir de sa mise à exécution. Dans le
cas où l'une des Hautes Parties contractantes n'aurait
pas notifié, douze mois avant la fin de la dite période,
son intention d'en faire cesser les effets, il demeurera
obligatoire jusqu'à l'expiration d'une année, h partir du
jour 011 l'une des Hautes Parties contractantes l'aura
dénoncé.
Les Hautes Parties contractantes se réservent la fa-
culté d'introduire, d'un commun accord, dans le traité,
toutes les modifications qui ne seraient pas en opposition
avec son esprit ou ses principes.
Art. 26. Le présent traité recevra son application,
tant en France que dans le Grand-Duché ^ le \^ Juillet
de la présente année.
Il sera ratifié, et les ratifications en seront échangées
à Paris dans le plus bref délai possible, et simultanément
avec celles de la convention relative à la propriété ar-
tistique, littéraire et industrielle, conclue le même jour.
En foi de quoi, les Plénipotentiaires respectifs ont
signé le présent traité et y ont apposé le cachet do
leurs armes.
Fait en double expédition h Paris, le 9 Juin 1865.
de Bomemann.
Drouyn de Lhuys.
Protocole de clôture.
Aa moment de procéder à la sigoatore da traité de com-
merce et de navigation, ainsi qae de la convention littéraire,
conclna, à la date de oe joor, entre la France et le Grand-Duché
de Meklenboorg-Schwérin, les Plénipotentiairee soussignés ont
énoncé les réserves et déclarations suivantes:
Mm2
540 Meklenbawrg^Schwérm et France.
I. En ce qui concerne le Traité de commerce et de
navigation.
A. On adoptera, de part et d'autre, comme base fixe pour
la perception des droit9 de navigation et de la taxe de com-
pensation, le rapport suivant entre le last et le tonneau français,
savoir:
1 last de commerce Meklenbourgeoia (6000 livres) égale
deux tonneaux français et un quart;
1 last de Baltique (4000 livres) égrale un tonneau et demi.
B. Le Plénipotentiaire français a déclaré que ^n Gouverne-
ment a l'intention de dispenser, par mesure généiale, à partir
de la mise en vigueur du traité de commerce conclu, le 2 Août
1862, entre la France et le ZoUverein, les importateurs étranjirers
de l'obligation de joindre à leurs expéditions les certificats d'ori-
gine et les factures . prévus par les articles 18 et 14 de ce traité.
C. Le Plénipotentiaire français a déclaré, en outre, que son
Gouvernement était disposé à étendre aux expéditions inter-
nationales par chemins de fer, originaires ou à destination du
Meklenbourg, le bénéfice de la convention spéciale sur le service
des chemins de fer, siffnée à Berlin, le 2 août 1862, dès que,
conformément à l'article 21 de cette convention, le Zollverein
et le Grand-Duché se seront concertés aveo la France sur les
formes de l'accession du Grand-Duché.
2>. Pour assurer l'exécution de l'article 20 du traité, qui
autorise l'admission réciproque en franchise des échantillons im-
portés par des voyageurs de commerce des deux pays , il a été
convenu ce qui suit:
1^ Chacun des États contractants désignera sur son terri-
toire les bureaux ouverts à l'importation on à la réexportation
des échantillons précités. La réexportation pourra également
avoir lieu par un bureau autre que celui d'importation.
2^ Â l'importation, on devra fixer le montant des droits à
acquitter pour ces échantillons, montant qui devra être ou déposé
en espèces ou dûment cautionné.
8^ Afin de bien constater leur identité, les échantillons
seront, autant que possible, marqués par l'apposition de timbres,
de plombs ou de cachets, le tout sans firais.
4^ Le bordereau qui sera dressé de ces échantillons, et
dont les États contractants auront à déterminer la forme, devra
contenir:
a) L'énumération des échantillons importés, leur espèce et
les indications propres à faire reconnutre leur identité;
b) L'indication du droit qui frappe les échantillons, ainsi
que la mention que le montant des droits a été acquitté
en espèces on cautionné;
c) L'indication de la manière dont les échantillons ont été
marqués;
d) La fixation du délai à Texpiration duquel le montant du
droit payé d'avance sera définitivement acquis à la douane,
ou, s'il a été cautionné, réclamé à la personne garante, à
moins que la preuve de la réexportation des éâiantillon»
Commerce et namgution. 1>41
ou de leur réintégration en entrepôt ne soit fournie. Ce
délai ne devra pas dépasser une année.
5^ Lorsque, avant l'expiration du délai fixé (4^ d.) les échan-
tillons seront présentés à un bureau ouvert à cet effet, pour être
réexportés ou réintégrés en entrepôt, ce bureau devra s'assurer
que les objets dont la réexportation doit avoir lieu sont iden-
tiquement les mêmes que ceux présentés à l'importation.
Lorsqu'il n'y aura aucun doute à cet égard, le bureau con-
statera la réexportation ou la réintégration en entrepôt et resti-
tuera le montant des droits déposés en espèces à l'entrée ou
prendra les mesures nécessaires pour décharger la caution.
•
IL En ce qui concerne la Convention littéraire.*)
l^ 11 est convenu que le délai après lequel la vente des
réimpressions et reproductions indiquées dans l'article 12 ne
pourra avoir lieu demeuie fixé ao 1« septembre prochain;
2^ que les libraires et éditeurs de musique du Grand-Duché
devront, d'ici au l*' septembre prochain, se conformer aux
presoriptions suivantes pour l'inventaire et l'estampillage des
exemplaires d'ouvrages contrefaits on réimprimés qu'ils auront
en magasin à la date du l^^' juillet de cette année, savoir:
a) Chaque libraire ou éditeur de musique du Grand-Duché
sera tenu de remettre à la direction de la police de sa
résidence, avant le !«' septembre prochain, un inventaire
exact et détaillé des ouvrages français contrefaits ou ré-
imprimés, tombant sous l'application de l'article 7 précité,
et qu'il possédera au moment de la mise en vigueur des
stipulations arrêtées à la date de ce jour.
b) Ces inventaires devront être certifiés sincères et véritables
par une déclaration sous serment.
c) Chaque exemplaire des ouvrages inventoriés sera, par les
soins de l'autorité que le Gouvernement grand-ducal aura
désignée à cet effet, revêtu d'une estampille ou d'un timbre
spécial au domicile des libraires et éditeurs intéressés.
d) Quiconque, dans le Grand-Duché, mettrait en vente ou
exposerait (feilhalten) , après la date du l» septembre,
des exemplaires non inventoriés ni estampillés des dites
contrefaçons ou réimpressions illicites, encourrait les péna-
lités établies par les lois et ordonnances sur la protection
des œuvres d esprit et d'art.
Le présent protocole, qui sera ratifié de part et d'autre simul-
tanément avec les deux traités auxquels il se rapporte, a été
dressé en double expédition, à Paris, le 9 juin 1666.
Drouyn de Zhuys,
De Bornemann.
*) Voir la note au bas du No. 64.
\
542
Framee et Saxe.
64-
Convention entre la France et la Saxe - Royale
pour la garantie réciproque de la propriété des
feutres d'esprit et d'art; signée à Paris j le 26 mai
1865. V
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Saxe et Sa Majesté TEmpereur
des Français, également animés du désir d'adopter, d'un
commun accord, tes mesures qui leur ont paru les plus
propres à garantir réciproquement la propriété des œuvres
d'esprit et d'art, ont résolu de conclure une Convention
destinée a remplacer l'arrangement du 19 mai 1856, et
ont nommé pouf leurs Plénipotentiaires, savoir:
Sa Majesté le Roi de Saxe:
M. le Baron Albin Léo de Seebach, Conseiller
intime actuel de Sa Majesté, Son Chambellan,
Voir Arch. dipl. 1865. II. p. 296.
*) En allemand et en français. Les ratifications ont été
échangées le 19 juin 1865. Des Conventions semblables ont été
conclues entre la France et:
les Villes libres et Anséatiques de
Lubeck l
Brème > le 4 mars 1865.
Hambourg '
la Bavière le 24 mars 1865.
la Ville libre de Francfort le
18 avril 1865.
le Ghrand- Duché de Bade le
12 mai 1865. #
le Grand -Duché de Meklen-
bourg-Schwérin le 9 juin 1865.
le Grand -Duché de Hesee le
14 juin 1865.
le Duché de Nassau le 5 juillet
1865.
le Hanovre le 19 juillet 1865.
la Prusse le 2 août 1862. Voir le No. 43.
le Wurtemberg le 24 avril 1865. Voir le No. 65.
Le Grand-Duché de Meklenbourg-Strélitz a accédé à la Con-
vention du Grand -Duché de Meklenbourg-Schwérin par une
Déclaration en date du 24 août 1865. Voir Aroh. dipl. 1865.
IV. p. 129. — Toutes les Conventions littéraires signées entre
la France et les différents États de l'Allemagne ont été remises
en vigueur par le traité de paix de Francfort.
m.
ni.
III.
IV.
IV.
IV.
1866. III.
437.
28.
83.
192.
199.
107.
175.
Conf>enl$an filléraire. 543
Son Envoyé extraordinaire et Ministre plénipoten-
tmre près Sa Majesté i'Emperear des Français,
Grand-Croix de l'Ordre Royal du Mérite, Grand-
Officier de rOrdre Impérial de la Légion d'Hon-
neur, etc. etc. etc.,
et
Sa Majesté l'Empereur des Français:
M. Edouard Drouyn de Lhuys, Sénateur de
l'Empire, Grand-Croix de l'Ordre Impérial de la
Légion ^'Honneiir, etc. etc. etc., Son Ministre
et secrétaire d'Etat au Département des Affaires
Étrangères,
Lesquels, après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs,
trouvés en bonne et due forme, sont convenus des
articles suivants:
Art. 1^' Les auteurs de livres, brochures ou autres
écrits, de compositions musicales ou d'arrangements de
musique, d'œuvres de dessin, de peinture, de sculpture,
de gravure, de lithographie et de toutes autres productions
analogues du domaine ^littéraire ou artistique, jouiront,
dans chacun des deux Etats, réciproquement, des avan-
tages qui y sont ou y seront attribués par la loi à la
propriété des ouvrages de littérature ou d'art, et ils
auront la même protection *et le même recours légal
contre toute atteinte portée à leurs droits, que si cette
atteinte avait été commise à l'égard d'auteurs d'ouvrages
publiés, pour la première fois, dans le pays même.
Toutefois, ces avantages ne leur seront réciproquement
assurés aue pendant l'existence de leurs droits dans le
pays ou la publication originale a été faite, et la durée
de leur jouissance dans l'autre pays ne pourra excéder
celle fixée par la loi pour les auteurs nationaux.
Art. 2. Sera réciproquement licite la publication, dans
chacun des deux pays, d'extraits ou de morceaux entiers
d'ouvrages, ayant paru, pour la première fois, dans l'autre,
pourvu que ces publications soient spécialemeni appro-
priées et adaptées pour l'enseignement ou l'étude, et
soient accompagnées de notes explicatives ou de tra-
ductions interlinéairea ou marginales dans la langue du
pays ou elles sont imprimées.
Art. 3. La jouissance du bénéfice de l'article 1*' est
subordonnée è raccomplisseinent, dans le pays d'origine,,
des formalités qui sont prescrites par la loi pour assurer
la propriété des ouvrages de littérature ou d'art.
544 France et Saxe.
Pour les livres, cartes, estampes, gravures ^ litho-
Îtraphies ou œuvres masica|es, publiés pour la première
ois dans Tun des deqx États, l'exercice du droit de
propriété dans l'autre Etat sera, en outre, subordonné
â l'accomplissement préalable dans ce dernier, de la
formalité de l'enregistrement effectuée de la manière
suivante :
Si l'ouvrage a paru pour la première fois en Saxe,
il devra être enregistré à Paris, au Ministère de l'Intérieur.
Si l'ouvrage a paru pour la première fois en France,
il devra être enregistré à la Direction du cercle de Leipzig.
L'enregistrement se fera, de part et d'autre, sur la
déclaration écrite des intéressés, laauelle pourra être
respectivement adressée, soit aux susaites autorités, soit
aux légations dans les deux pays.
Dans tous les cas, la déclaration devra être présentée
dans les trois mois qui suivront la publication de l'ou*
vrage dans l'autre pays, pour les ouvrages publiés posté-
rieurement a la mise en vigueur de la présente Con-
vention, et dans les trois mois qui suivront cette mise
en vigueur, pour les ouvrages publiés antérieurement.
A l'égard des ouvrages qui paraissent par livraisons,
le délai de trois mois ne commencera è courir qu'à dater
de la publication de la dernière livraison, à moins que
l'auteur n'ait indiqué, conformément aux dispositions de
l'article 6, son intention de se réserver le aroit de tra-
duction, auquel cas chaque livraison sera considérée
comme un ouvrage séparé.
La formalité de l'enregistrement qui en sera fait sur
des registres spéciaux tenus à cet effet ne donnera, de
part et d'autre, ouverture à la perception d'aucune taxe.
Les intéressés recevront un certiScat authentique de
l'enregistrement; ce certificat sera délivré eratis, sauf,
s'il y a lieu, les frais de timbre. Le certincat relatera
la date précise a laquelle la déclaration aura en lieu; il
fera foi dans toute retendue des territoires respectiCs, et
constatera le droit exclusif de propriété et de reproduction
aussi longtemps que quelque autre personne n'aura pas
fait admettre en justice un droit mieux établi.
Art 4. Les stipulations de l'article 1^ s'appliqueront
également à l'exécution ou représentation aes œuvres
dramatiques ou musicales publiées, exécutées ou repré-
sentées pour la première fois dans l'un des deux pays,
après la mise en vigueur de la présente Ckinveotion.
Coueenlian tittéraite. 545
Art. 5. Sont expressément assimilées aox ouvrages
originaux les traductions faites, dans Tun des deux Etats,
d'ouvrages nationaux ou étrangers. Ces traductions jouiront,
a ce titre, de la protection stipulée par l'article 1®% en
ce qui concerne leur reproduction non autorisée dans
l'autre Etat. Il est bien entendu, toutefois, que l'objet
du présent article est simplement de protéger le tra*
dncteur par rapport à la version qu'il a donnée de l'on*
vrage original, et non pas de conférer le droit exclusif
de traduction au premier traducteur d'un ouvrage quel-
conque* écrit en langue morte ou vivante, hormis le cas
et les limites prévus par l'article ci-après.
Art. 6. L auteur de tout ouvrage publié dans l'un
des deux pays, jouira pendant cinq années, à partir du
jour de la première publication do la traduction de son
ouvrage autorisée par lui, du privilège de protection
contre la publication, dans l'autre pays, de toute tra-
duction du même ouvrage non autorisée par lui, et ce
sous les conditions suivantes:
1® L'ouvrage original sera enregistré dans l'un des
deux pays sur la déclaration faite dans un délai de trois
mois, à partir du jour de la première publication dans
l'autre pays, conformément aux dispositions de l'article 3.
2^ L'auteur devra indiquer, en tète de son ouvrage,
l'intention de se réserver le droit de traduction.
3^ Il faudra que la dite traduction autorisée ait paru,
au moins en partie, dans le délai d'un an, à compter
de la date de la déclaration de l'original effectuée ainsi
au'il vient d'être prescrit, et, en totalité, dans le délai
e trois ans, à partir de la dite déclaration.
4^ La traduction devra être publiée dans l'un des
deux pays et être elle-même enregistrée conformément
aux dispositions de l'article 3.
Pour les ouvrages publiés par livraisons, il suffira
aue la déclaration ae l'auteur, qu'il entend se réserver lo
roit de traduction, soit exprimée dans la première livrai-
son de chaque volume.
Toutefois, en ce qui concerne le terme de cinq ans
assigné par cet article pour l'exercice du droit privilégié
de traduction, chaque livraison sera considérée comme
un ouvrage séparé ; chacune d'elles sera enregistrée dans
l'un des deux pays, sur la déclaration faite dans les trois
mois, h partir de sa première publication dans l'autre.
Relativement è la traduction des ouvrages dramatiques
546 France el Saxe.
ou à ta représenlation de ces tradoctions, Tauteur qui
voudra se réserver le droit exclusif dont il s'agit aux
articles 4 et 6, devra faire paraître on représenter sa
traduction trois mois après l'enregistrement de l'ouvrage
original.
Art. 7. Lorsque l'auteur d'une œuvre spécifiée dans
l'article 1^' aura cédé son droit de publication ou de
reproduction à un éditeur, dans le territoire de chacune
des Hautes Parties contractantes, sous la réserve aoe les
exemplaires ou éditions de cette œuvre ainsi publiés ou
reproduits ne pourront être vendus dans l'autre pays,
ces exemplaires ou éditions seront respectivement con-
sidérés comme reproduction illicite.
Art. 8. Les mandataires légaux ou ayants-cause des
auteurs, traducteurs, compositeurs, dessinateurs, peintres,
sculpteurs, graveurs, lithographes etc., jouiront récipro-
quement et k tous égards des mêmes droits que ceux
3ue la présente Convention accorde aux auteurs, tra-
ucteurs, compositeurs, dessinateurs, peintres, sculpteurs,
graveurs et litnographes eux-mêmes.
Art. 9. Nonobstant les stipulations des articles 1^
et 5 de la présente Convention, les articles extraits des
journaux ou recueils périodiques publiés dans l'un des
deux pays, pourront être reproduits ou traduits dans les
journaux ou recueils périodiques de Tautre pays, pourvu
Îu'on y indique la source à laquelle on les aura puisés,
outefois cette faculté ne s'étendra pas à la reproduction
dans l'un des deux pays des articles de journaux on de
recueils périodiques publiés dans l'autre, lorsque les
auteurs auront formellement déclaré, dans le journal on
le recueil même où ils les auront fait paraître, qu'ils en
interdisent la reproduction. En aucun cas cette inter-
diction ne pourra atteindre les articles de discussion
politique.
Art 10. La vente et l'exposition^ dans chacun des
deux États, d'ouvrages ou d'objets de reproduction non
autorisée, définis par les articles 1"', 4, 5 et 6, sont
prohibées, sauf ce qui est dit a l'article 12, soit que les
dites reproductions non autorisées proviennent de l'un
des deux pays, soit qu'elles proviennent d'un pays étranger
quelconque.
Art. IL En cas de contravention aux dispositions
des articles précédents, la saisie des objets de contre-
façon sera opérée et les tribunaux appliqueront les peines
CometUion UUéraire. 547
déterminées par les législations respectives, de la même
inaDiëre que si Tinfraction avait été commise au préju-
dice d'un ouvrage ou d'une production d'origine nationale.
Les caractères constituant la contrefaçon seront déter-
minés par les tribunaux de l'un ou de l'autre pays,
cj'après la législation en vigueur dans chacun des deux
Etats.
Art 12. Sont maintenues les dispositions de la Con-
vention du 19 mai 1856, relatives à la possession et à
la vente, par les.éditeurs, imprimeurs ou libraires Saxons
ou Français, de réimpressions d'ouvrages, de propriété
Française ou Saxonne, non tombés dans le domaine
public, fabriqués, importés ou en cours de fabrication
et de réimpression non autorisée, aux époques fixées par
la dite Convention.
Art. 13. Pendant la durée de la présente Convention,
les objets suivants, savoir:
livres en toute langue,
estampes,
gravures,
lithographies et photographies,
cartes géographiques ou marines,
musique,
plancnes gravées en cuivre, acier ou bois, et
pierres lithographiques, couvertes de dessins,
gravures ou écritures destinées à l'impression
sur papier, tableaux et dessins,
seront réciproquement admis en franchise de droits, sans
certificats d'ongine.
Art 14. Les livres d'importation licite venant de
Saxe seront admis en France, tant à l'entrée qu'au transit
direct ou par entrepôt, savoir:
P les livres en langue française par les bureaux de
Forbach, Wissembourg, Strassbourg, Pontarlier, Belle-
garde, Pont de la Caille, St. Jean de Maurienne, Cham-
béry, Nice, Marseille, Baronne, St Nazaire, le Havre,
Lille, Valenciennes, Thionville et Bastia.
2^ Les livres en toute autre langue que française
par les mêmes bureaux et, en outre, par les bureaux
de Sarreguemines, St. Louis, Verrières, de Joux, Per-
Kignan (par le perthus). Le Perthus, Behobie, Bordeaux,
antes, oL Màlo, Caen, Rouen, Dieppe, Boulogne, Calais,
Dunkerque, A^ach et Ajaccio, sans préjudice, toutefois.
548 France et Saxe.
des âulres bureaux qui pourraient être ultérieurement
désignés pour le même effet
En Saxe, les livres d'importation licite venant de
France seront admis par tons les bureaux de douanes.
Art 15. Dans le cas ou un impôt de consommation
viendrait à être établi sur le papier dans l'un des deux
pays, il est bien entendu que cet impôt atteindrait pro-
portionnellement les livres, estampes, gravures et litho-
graphies, importés de l'autre pays.
rléanmoins, en ce qui concerne les livres, cet impôt
ne sera éventuellement appliqué qu'à ceux qui auront
été publiés, dans l'un ou l'autre pays, postérieurement à
la création de l'impôt de consommation dont il s'agit
Art 16. Les aispositions de la présente Convention
ne pourront porter préjudice, en quoi que ce soit, au
droit qui appartient à chacune des deux Hautes Parties
contractantes de permettre, de surveiller ou d'interdire
|>ar des mesures de législation ou de police intérieure,
a circulation, la représentation ou l'exposition de tout
ouvrage ou production à l'égard desquels l'autorité com-
pétente aurait à exercer ce droit.
La présente Convention ne portera aucune atteinte
au droit de Tune ou de l'autre des deux Hautes Parties
contractantes de prohiber l'importation dans ses propres
Etats des livres qui, d'après ses lois intérieures ou des
' stipulations souscrites avec d'autres puissances, sont on
seraient déclarés être des contrefaçons.
Art. 17. La présente Convention sera mise en vigueur
le 1^ juillet de la présente année. Elle aura la même
durée que les traités de commerce et de nayigation
conclus le 2 août 18G2 entre la France et les Etats du
Zollverein.
Art. 18. La présente Convention sera ratifiée et les
ratifications en seront échangées h Paris, dans un délai
de quatre semaines ou plus tôt si faire se peut.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signée bt y ont apposé le cacnet de leurs armes.
Fait à Paris, le 26 mai 1865.
Baron de Seebach.
Brotiyn de Lhuys,
France et Wurtemberg. 549
65.
Convention entre la France et le Wurtemberg
pour la garantie réciproque de la propriété des
œuvres d'esprit et d^art; signée à Paris^ le 24 avril
1865. •;
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Wurtemberg et Sa Majesté
TEmpereur des Français,
également animés du désir d'adopter, d'un commun
accord, les mesures qui leur ont paru les plus propres
a garantir réciproquement la propriété des œuvres d'esprit
et d'art, ont résolu de conclure une Convention à cet
effet, et ont nommé pour leurs Plénipotentiaires, savoir?
Sa Majesté le Roi de Wurtemberg:
M. Jean, Auguste Baron de Waechter, Son
Conseiller d'Etat et Chambellan, Son Envoyé extra-
ordinaire et Ministre plénipotentiaire près Sa Majesté
l'Empereur des Français, Commandeur de l'Ordre
de la Couronne de Wurtemberg, Grand-Croix de
l'Ordre de Frédéric etc. etc. etc.
et
Sa Majesté l'Empereur des Français:
M. Edouard Drouyn de Lbuys, Sénateur de
l'Empire, Grand-Croix de Son Ordre Impérial de
la Légion d'Hon,neur etc. etc. etc.. Son Ministre
et Secrétaire d'Etat au Département des Affaires
Étrangères,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs trouvés
en bonne et due forme, sont convenus des Articles
suivants.
Art. 1^- Les auteurs de livres, brochures ou autres
écrits, de compositions musicales ou d'arrangements de
musique, d'œuvres de dessin, de peinture, de sculpture,
de gravure, de lithographie et de toutes autres productions
analogues du domaine jittérâire ou artistique, jouiront,
dans chacun des deux Etats réciproquement, des avan-
*) En allemand et en français. Voir la note au bas du
No. 64.
550 France et Wurtemberg.
tages' qui y sont oa y seront attribués par la loi à la
propriété des ouvrages de littérature ou d'art, et ils
auront la même protection et le même recours légal
contre toute atteinte portée à leurs droits, que si cette
atteinte avait été commise \k l'égard d'auteurs d'ouvrages
publiés pour la première fois dans le pays même.
Toutefois, ces avantages ne leur seront réciproquement
assurés que pendant l'existence de leurs droits dans le
pays où ta publication originale a été faite, et la durée
ae leur jouissance dans l'autre pays ne pourra excéder
celle fixée par la loi pour les auteurs nationaux.
Art. 2. Sera réciproquement licite la publication
dans chacun des deux pays, d'extraits ou de morceaux
entiers d'ouvrages ayant paru pour la première fois dans
l'autre, pourvu que ces publications soient spécialement
appropriées et adoptées pour l'enseignement ou l'étude,
et soient accompagnées de notes explicatives ou de tra-
ductions interlinéaires ou marginales dans la langue du
pays où elles sont imprimées.
Art. 3. Pour assurer à tous les ouvrages d'esprit ou
d'art la protection stipulée dans l'article I*', et pour que
les auteurs ou éditeurs de ces ouvrages soient admis,
en conséquence, devant les tribunaux des deux pays, à
exercer des poursuites contre les contrefaçons, il suffira
ue les dits auteurs ou éditeurs justifient de leur droit
e propriété en établissant, par un certificat émanant de
l'autorité publique compétente en chaque pays, que
l'ouvrage on question est une œuvre originale qui, dans
le pays où elle a été publiée, jouit de la protection légale
contre la contrefaçon ou la reproduction illicite.
Pour les ouvrages publiés en France, ce certificat
sera délivré par le bureau de la librairie au Ministère
de l'Intérieur et légalisé par la mission de Wurtemberg
à Paris; pour les ouvrages publiés dans le Royaume de
Wurtemberg, il sera délivré par le Ministère de rlntérieur
et légalisé pîir la mission de France à Stuttgart.
Art. 4. Les stipulations de l'article 1^ s'appliqueront
également à l'exécution ou représentation aes œuvres
dramatiques ou musicales publiées, exécutées ou repré-
sentées pour la première fois, dans l'un des deux pays,
après la mise en vigueur de la présente Convention.
Art. 5. Sont expressément assimilées aux ouvrages
originaux, les traductions faites, dans l'un des deux Etats,
d'ouvrages nationaux ou étrangers. Ces traductions jouiront.
3
Convention littéraire. 551
à ce titre, de la protection stipulée par l'article l*', en
ce qui concerne leur reproduction non autorisée dans
l'autre État. Il est bien entendu, toutefois, que l'objet
du présent article est simplement de protéger le tra-
ducteur par rapport à la version qu'il a donnée de
l'ouvrage original, et non pas de conférer le droit exclusif
de traduction au premier traducteur d'un ouvrage quel-
conque, écrit en langue morte ou vivante, hormis le cas
et les limites prévis par l'article ci-après.
Art 6. L auteur de tout ouvrage publié dans l'uTi
des deux pays jouira pendant cinq années, à partir du
jour de la première publication de la traduction de son
ouvrage autorisée par lui, du privilège de protection
contre la publication dans l'autre pays de toute traduction
du même ouvi;age, non autorisée par lui, et ce, sous les
conditions suivantes:
1^ il faudra que Fauteur ait indiqué, en tête de son
ouvrage, son intention de se réserver le droit de tra-
duction;
2^ la dite traduction devra avoir paru, au moins en
Eartie, dans le délai d'un an, a compter de la date do
I publication de l'œuvre originale, et, en totalité, dans
un délai de trois ans è partir de la même date.
Pour les ouvrages publiés par livraisons, il suffira
que la déclaration de l'auteur qu'il entend se réserver
le droit de traduction, soit exprimée sur la première
livraison de chaque volume.
Toutefois, en ce qui concerne le terme de cinq[ années
assigné par le présent article pour l'exercice du droit
privilégié de traauction, chaque livraison sera considérée
comme un ouvrage séparé.
Relativement à la traduction des ouvrages dramatiques
ou à la représentation de ces traductions, l'auteur qui
voudra se réserver le droit exclusif dont il s'agit aux
articles 4 et 6 devra faire paraître ou représenter sa
traduction dans un délai de six mois a partir de la
publication ou de la représentation de l'ouvrage original
dans l'un des deux pays
Art. 7. Lorsque l'auteur d'une œuvre spécifiée dans
l'article 1^' aura cédé son droit de publication ou de
reproduction à un éditeur dans le territoire de chacune
des Hautes Parties contractantes sous la réserve que les
exemplaires ou éditions de cette œuvre, ainsi publiés ou
reproduits, ne pourront être vendus dans l'autre pays.
552 France et Wurtemberg.
ces exemplaires ou éditions seront respectivement con-
sidérés comme reproduction illicite.
Art. 8. Les mandataires légaux ou ayants-cause des
auteurs, traducteurs, compositeurs, dessinateurs, peintres,
sculpteurs, graveurs, lithographes etc., jouiront réci-
proquement et à tous égards des mêmes droits que
ceux que la présente Convention accorde aux auteurs,
traducteurs, compositeurs, dessinateurs, peintres, sculp-
teurs, graveurs et lithographes eux-m^mes.
' Art. 9. Nonobstant les stipulations des articles 1^ et
5 de la présente Convention, les articles extraits des
journaux ou recueils périodiques publiés dans Tun des
deux pays, pourront être reproduits ou traduits dans les
journaux ou recueils périodiques de l'autre pays, pourvu
Îu'on y indique la source à laquelle on les aura puisés,
outefois, cette faculté ne s'étendra pas à la reproauction
dans Tun des deux pays des articles de journaux ou de
recueils périodiques publiés dans l'autre, lorsque les
auteurs auront formellement déclaré, dans le journal ou
le recueil même où ils les auront fait paraître, qu'ils en
interdisent la reproduction. En aucun cas cette inter-
diction ne pourra atteindre les articles de discussion
politique.
Art; 10. La vente et l'exposition, dans chacun des
deux Etats, d'ouvrages ou d'objets de reproduction non
autorisée, définis par les articles 1^% 4, 5 et 6, sont
prohibées, sauf ce qui est dit à Tarticle 12, soit que les
. dites reproductions non autorisées proviennent de l'un
des deux pays, soit qu'elles proviennent d'un pays étranger
quelconque.
Art. 11. En cas de contravention aux dispositions
des articles précédents, la saisie des objets de contre-
façon sera opérée, et les tribunaux appliqueront les peines
déterminées par les législations respectives de la même
manière que si l'infraction avait été commise au préju-
dice d'un ouvrage ou d'une production d'origine nationale.
Les caractères constituant la contrefaçon seront déter-
minés par les tribunaux de l'un ou de lautre pays,
4'après la législation en vigueur dans chacun des deux
Etats.
Art. 12. Les deux Gouvernements prendront, par
voie de règlement d'administration publique, les mesures
nécessaires pour prévenir toute difficulté on complication
à raison de la possession et de la vente par les éditeurs.
Convention littéraire, 553
imprimeurs oo libraires de Tun ou de l'autre des deux
pays, de réimpressions d'ouvrages de propriété des sujets
respectifs et non tombés dans le domaine public, fabriqués
ou importés par eux antérieurement a la mise en vigueur
de la présente Convention ou actuellement en cours de
fabrication et de réimpression non autorisée.
Ces règlements s'appliqueront également aux clichés,
bois et planches gravées de toute sorte, ainsi qu'aux
pierres lithographiques existant en magasin, chez les
éditeurs ou imprimeurs français ou wurtembergeois et
constituant une reproduction non autorisée de modèles
français ou wurtembergeois.
Toutefois ces clichés, bois et planches gravées de
toute sorte ainsi que les pierres lithographiques ne pourront
être utilisés que pendant quatre ans a dater de la mise
en vigueur de la présente Convention.
Art. 13. Pendant la durée de la présente Convention,
les objets suivants, savoir:
livres en toute langue,
estampes,
gravures,
lithographies et photographies,
cartes géographiques ou marines,
musique,
plancnes gravées en cuivre, acier ou bois et pierres
lithographiques couvertes de dessins, gravures
ou écriture, destinées a l'impression sur papier,
tableaux et dessins,
seront réciproquement admis en franchise de droits, sans
certificats d'origine.
Art. 14. Les livres d'importation licite, venant de
Wurtemberg, seront admis en France, tant à l'.entrée
qu'au transit direct ou par entrepôt, savoir:
1® les livres en langue française, par les bureaux de
Forbach, Wissembourg, Strassbourç, Pontarlier, Belle-
garde, Pont-de-la Caille, St. Jean de Maurienne, Cham-
bery, Nice, Marseille, Baronne, St. Nazaire, le Hflvre,
Lille, Valenciennes, Thionville et Bastia.
2^ Les livres en toute autre langue que française,
par les mêmes bureaux et, en outre, par les bureaux
de Sarreguemines, St. Louis, Verrières-de-Joux, Perpignan
(par le perthus), Le Perthus, Béhobie, Bordeaux, Nantes,
Nauv. Recueil gén. Tome XIX. N n
554 France et Wurtemberg.
St. Màlo, Caen, Rouen, Dieppe, Boulogne, Calais, Dun-
kerque, Apach et Ajaccio; sans préjudice, toutefois, des
autres bureaux qui pourraient être ultérieurement désignés
pour le même effet.
En Wurtemberg, les livres d'importation licite, venant
de France, seront admis par tous les bureaux de douane
du Zollverein.
Art. 15. Dans le cas où un impôt de consommation
viendrait à être établi sur le papier dans l'un des deux
pays, il est bien entendu que cet impôt atteindrait pro-
portionnellement les livres, estampes, gravures et litho-
graphies, importés de l'autre pays.
Néanmoins, en ce qui concerne les livres, cet impôt
ne sera éventuellement appliqué qu'à ceux qui auront
été publiés dans l'un ou l'autre pays postérieurement à
la création de l'impôt de consommation dont il s'agit.
Art. IC. Les dispositions de la présente Convention
ne pourront porter préjudice, en quoi que ce soit, au
droit qui appartient a chacune des deux Hautes Parties
contractantes de permettre, de surveiller ou d'interdire
ar des mesures de législation ou de police intérieure,
a circulation, la représentation ou l'exposition de tout
ouvrage ou production à l'égard desquels l'autorité com-
pétente aurait à exercer ce droit.
La présente Convention ne portera aucune atteinte
au droit de Tune ou de l'autre des deux Hautes Parties
contractantes de prohiber l'importation dans ses propres
Etats des livres qui, d'après ses lois intérieures ou des
stipulations souscrites avec d'autres Puissances, sont ou
seraient déclarés être des contrefaçons.
Art. 17. Le droit d'accession à la présente Convention
est réservé à tout Etat qui appartienara par la suite au
Zollverein.
Cette accession pourra se faire par un échange de
déclarations entre les Elats contractants et la France.
Art. 18. La présente Convention sera mise en vigueur
le 1^^ juillet de la présente année.
Elle aura la même durée que les traités de commerce
et de navigation conclus, le 2 août 1862, entre la France
et les Etats du Zollverein.
Art. 19. La présente Convention sera ratifiée et les
r.
Caneention littéraire. 555
ratifications en seront échangées à Paris, dans un. délai
de quatre semaines ou plus tôt si faire se peut.
En foi de quoi, les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signée et y ont apposé le cacnet de leurs armes.
Fait à Paris, le 24 avril 1865.
WàcMer,
Drouyn de Lhuys,
66.
Convention entre la Prusse et la Belgique pour la
garantie réciproque de la propriété des centres
d'esprit et d'art ; signée à Berlin , le 28 mars
1863. V
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Prusse et Sa Majesté le Roi
des Belges, également animés du désir d'aciopter, d'un
commun 'accord, les mesures qui Leur ont paru les plus
propres à garantir réciproquement la propriété des œuvres
d'esprit et d'art, ont résom de conclure une Convention
à cet eflet, et ont nommé pour Leurs Plénipotentiaires,
savoir :
Sa Majesté le Roi de Prusse:
M. Otto Edouard Léopold de Bismarck-Schœn-
baosen. Son Président au conseil et Ministre des
affaires étrangères,
M. Jean Frédéric de Pommer-Esche, Son Di-
recteur-général des contributions et des douanes,
M. Alexandre Maximilien Pbilipsborn, Son Con-
seiller intime actuel de légation,
M. Martin Frédéric Rodolphe Delbrflck, Son
*) En allemand et en français. Les ratifications ont été
échangées à Berlin.
Nn2
556 Prusêe et Belgique.
Directeur au Ministère da commerce, de Tindastrie
et des travaux publics
et
Sa Majesté le Roi des Belles:
. le Baron Jean Baptiste Nothomb, Son Minisire
d'Etat, Envoyé extraordinaire et Ministre pléni-
potentiaire près Sa Majesté le Roi de Prusse,
lesquels, après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs, trouvés
en bonne et due forme, sont convenus des articles suivants :
Art. 1®'* Les auteurs de livres, brochures ou autres
écrits, de compositions musicales ou d'arrangements de
musique, d'œuvres de dessin, de peinture, de sculpture,
de gravure, de lithographie et de toutes autres productions
analogues du domame littéraire ou artistique, jouiront
dans chacun des deux Etats réciproquement des avan-
tages qui y sont ou y seront attribués par la loi à la
propriété des ouvrages de littérature ou d'art, et ils auront
la même protection et le même recours légal contre
toute atteinte portée a leurs droits, que si cette atteinte
avait été commise à l'égard d'auteurs d'ouvrages publiés
pour la première fois dans le pays même.
Toutefois ces avantages ne leur seront réciproquement
assurés que pendant l'existence de leurs droits dans le
pays où la publication originale a été faite,, et la durée
de leur jouissance dans l'autre pays ne pourra excéder
celle fixée par la loi pour les auteurs nationaux.
Art. 2. Sera réciproquement licite la publication,
dans chacun des deux pays, d'extraits ou de morceaux
entiers d'ouvrages ayant paru pour la^première fois dans
l'autre, pourvu que ces publications aient pour objet la
critique ou l'histoire littéraire ou soient spécialement
appropriés et adaptés à l'enseignement ou à l'étude.
ArtI 3. La jouissance du bénéfice de l'article l^ est
subordonnée à ['accomplissement, dans le pays d'origine,
des formalités qui sont prescrites par la loi, pour assurer
la propriété des ouvrages de littérature ou d'art.
Pour les livres, cartes, estampes, gravures, litho-
graphies ou œuvres musicales publiés pour la première
lois dans l'un des depx Etats, l'exercice du droit de
Propriété dans l'autre Etat sera, en outre, subordonné à
accomplissement préalable dans ce dernier, de la for-
malité de l'enregistrement effectuée de la manière suivante:
Si l'ouvrage a paru pour la première fois en Prusse,
3
Contention littéraire. 557
il devra être enregistré a Bruxelles, au Ministère de
rinlérieur.
Si Touvrage a paru pour la première fois en Belgique,
il devra être enregistré a Berlin, au Ministère des Cultes.
L'enregistrement se fera, de part et d'autre, sur la
déclaration écrite des intéressés, laquelle pourra être
respectivement adressée soit aux susdits ministères, soit
aux légations dans les deux pays.
Dans tous les cas, la déclaration devra être présentée
dans les trois mois qui suivront la publication de l'ouv-
rage dans l^autre pays, pour les ouvrages publiés posté-
rieurement à la mise en videur de la présente Convention^
et dans les trois mois qui suivront cette mise en vigueur,
pour les ouvrages publies antérieurement.
A l'égard des ouvrages qui paraissent par livraisons^
le délai de trois mois ne commencera a courir qu'à
dater de la publication de la dernière livraison, a moins
ue l'auteur n'ait indiqué, conformément aux dispositions
e l'article 6, son intention de se réserver le droit de
traduction, auquel cas chaque livraison sera considérée
comme un ouvrage séparé.
La formalité de l'enregistrement qui en sera fait sur
des registres spéciaux tenus a cet effet ne donnera, de
pari et d'autre, ouverture a la perception d'aucune taxe.
Les intéressés recevront un certificat authentique de
l'enregistrement: ce certificat sera délivré gratis, sauf,
s'il V a lieu, les frais de timbre.
Le certificat relatera la date précise à laquelle la
déclaration aura eu lieu; il fera foi dans toute l'étendue
des territoires respectifs et constatera le droit exclusif de
propriété et de reproduction aussi longtemps que quelque
autre personne n^aura pas fait admettre en justice un
droit mieux établi.
Art. 4. Les stipulations de l'article 1®' s'appliqueront
également à la représentation ou exécution des œuvres
dramatiques ou musicales, publiées, exécutées ou repré-
sentées pour la première (ois dans l'un des deux pays,
après la mise en vigueur de la présente Convention.
Art. 5. Sont expressément assimilées aux ouvi;ages
originaux les traductions faites, dans l'un des deux Etats,
d'ouvrages nationaux ou étrangers. Ces traductions jouiront,
à ce titre, de la protection stipulée par l'article 1^% en
ce qui ^concerne leur reproduction non autorisée dans
l'autre Etat. Il est bien entendu, toutefois, que l'objet
558 Prusse -et Belgique.
du présent article est simplement de protéger le traduc-
teur par rapport à la version qu'il a donnée de l'ouvrage
original, et non pas de conférer le droit exclusif de tra-
duction au premier traducteur d'un ouvrage quelconque,
écrit en langue morte ou vivante, hormis le cas et les
limites prévus par l'article ci-après.
Art. 6. L'auteur de tout ouvrage publié dans Tun
des deux pays, qui aura entendu se réserver le droit de
traduction, jouira pendant cinq années, à partir du jour
de la première publication de la traduction de son ouvrage
autorisée par lui, du privilège de protection contre la
publication, dans l'autre pays, de toute traduction du
même ouvrage non autorisée par lui, et ce sous les
conditions suivantes:
P L'ouvrage original sera enregistré dans l'un des
deux pays, sur la déclaration faite dans un délai de trois
mois, à partir du jour de la première publication dans
l'autre pays, conformément aux dispositions de l'article 3.
2^ L'auteur devra indiquer,' en tète de son ouvrage,
l'intention de se réserver le droit de traduction.
3^ Il faudra que ladite traduction autorisée ait paru,
au moins en partie, dans le délai d'un an, à compter
de la date de la déclaration de l'original effectuée ainsi
u'il vient d'être prescrit, et, en totalité, dans le délai
e trois ans, à partir de ladite déclaration.
4^ La traduction devra être publiée dans l'un des
deux pays, et être elle-même enregistrée conformément
aux dispositions de l'article 3.
Pour les ouvraees publiés par livraisons, il sufBra
aue la déclaration de l'auteur qu'il entend se réserver le
roit de traduction, soit exprimée dans la première
livraison.
Toutefois, en ce qui concerne le terme de cinq ans,
assigné par cet article pour l'exercice du droit privilégié
de traduction, chaque livraison sera considérée comme
un ouvrage séparé ; chacune d'elles sera enregistrée dans
l'un des deux pays, sur la déclaration faite dans les trois
mois, à partir ac sa première publication dans l'autre.
Relativement à la traduction des ouvrages dramatiques
ou à la représentation de ces traductions, l'auteur qui
voudra se réserver le droit exclusif dont il s'agit aux
articles 4 et 6, devra faire paraître ou représenter sa
traduction trois mois après l'enregistrement de l'ouvrage
original.
3
Convention UUéraire. 559
Art. 7. Lorsque l'auteur d'une œuvre spécifiée dans
l'article 1^ aura cédé son droit de publication ou de
reproduction à un éditeur dans le territoire de chacune
des Hautes Parties contractantes, sous la réserve aue les
exemplaires ou éditions de cette œuvre ainsi publiés ou
reproduits ne pourront être vendus dans l'autre pays,
ces exemplaires ou éditions seront respectivement con-
sidérés et traités dans ce pays comme reproduction
illicite.
Art. 8. Les mandataires légaux, ou ayants-cause des
auteurs, traducteurs, compositeurs, dessinateurs, peintres,
sculpteurs, graveurs, lithographes etc. jouiront réciproque-
ment et à tous égards, des mêmes droits que ceux que
la présente Convention accorde aux auteurs, traducteurs,
compositeurs, dessinateurs, peintres, sculpteurs, graveurs
et lithographes eux-mêmes.
Art. 9. Nonobstant les stipulations des articles 1^*^ et 5-
de la présente Convention, les articles extraits des jour-
naux ou recueils périodiques publiés duns Tun des deux
pays, pourront être reproduits ou traduits dans les jour-
naux ou recueils périodiques de l'autre pays, pourvu
qu'on y indique la source à laquelle on les aura puisés.
Toutefois cette faculté ne s étendra pas à la repro-
duction, dans Tun des deux pays, des articles de jour-
naux ou de recueils périodiques publiés dans l'autre,
lorsque les auteurs auront formellement déclaré, dans le
journal ou le recueil même où ils les auront fait paraître,
qu'ils en interdisent la reproduction. En aucun cas,
cette interdiction ne pourra atteindre les articles de
discussion politique.
Art. 10. La vente et l'exposition, dans chacun des
deux États, d'ouvrages ou objets de reproduction non
autorisés, définis par les articles !<)% 4, 5 et 6 sont
(prohibées, sauf ce qui est dit à l'article 12, soit que
esdites reproductions non autorisées proviennent de l'un
des deux pays, soit qu'elles proviennent d'un pays étranger
quelconque.
Art. IL En cas de contravention aux dispositions
des articles précédents, la saisie des objets de contre-
façon sera opérée, et les tribunaux appliqueront les
peines déterminées par les législations respectives, de la.
même manière que si l'infraction avait été commise au
préjudice d'un ouvrage ou d^une production d'origine
nationale.
560 Prusse et Belgique.
Les caractères constituant la contrefaçon seront déter-
minés par les tribunaux de l'un ou de l'autre pays,
<)'après la législation en vigueur dans chacun des deux
Etats.
Art. 12. Les deux gouvernements prendront, par
voie de règlement d'admmistration publique, les mesures
nécessaires pour prévenir toute difficulté ou complication
à raison de la possession et de la vente par les éditeurs,
imprimeurs ou libraires de l'un ou de l'autre des deux
pays, de réimpressions d'ouvrages de propriété des sujets
respectifs et non tombés dans le domaine public, fabriqués
ou importés par eux antérieurement à la mise en vigueur
de la présente Convention, ou actuellement en cours de
fabrication et de réimpression non autorisée.
Ces règlements s'appliqueront également aux clichés,
bois et planches gravées de toute sorte, ainsi qu'aux
pierres lithographiques existant en magasin, chez les
éditeurs ou imprimeurs prussiens ou belges, et constituant
une reproduction non autorisée de modèles prussiens ou
belges.
Toutefois ces clichés, bois et planches gravées de
toute sorte ainsi que les pierres lithographiques ne pouront
être utilisés que pendant quatre ans à dater de la mise
en vigueur de la présente Convention.
Art. 13. Les livres d'importation licite seront admis
réciproquement par les bureaux de douane qui leur sont
ouverts actuellement ou qui le seraient par la suite.
Art 14. Dans le cas où un impôt de consommation
viendrait à être établi sur le papier dans l'un des deux
pays, il est bien entendu que cet impôt atteindrait pro*
portionnellement les livres, estampes, gravures et litho-
graphies, importés de l'autre pays.
riéanmoins, en ce qui concerne les livres, cet impôt
ne sera éventuellement appliqué qu'à ceux qui auront
été publiés dans l'un ou 1 autre pays postérieurement à
la création de l'impôt de consommation dont il s'agit
Art. 15. Les dispositions de la présente Convention
ne pourront porter préjudice, en quoi que ce soit, au
droit qui appartient a chacune des deux Hautes Parties
contractantes de permettre, de surveiller ou d'interdire.
Car des mesures de législation ou de police intérieure,
I circulation, la représentation ou l'exposition de tout
ouvrage ou production à l'égard desquels l'autorité com-
pétente aurait à exercer ce droit.
Coneentian UUéraire. 561
La présente ConvenUon ne portera aucune atteinte
au droit de Tune ou de l'autre des deux Hautes Parties
rontractantes de prohiber l'importation dans ses propres
Etats des livres qui, d'après ses lois intérieures ou des
stipulations souscrites avec d'autres puissances, sont ou
seraient déclarés être des contrefaçons.
Art. 16. Le droit d'accession à la présente Con-
vention est réservé à tout État qui appartient actuellement
ou qui appartiendra par la suite au Zollverein.
Cette accession pou^rra se faire par un échange de
déclarations entre les Etats contractants et la Belgique.
Art. 17. En ce qui concerne les marques ou éti-
3 nettes de marchandises ou de leurs emballages, les
essins et marques de fabrique ou de commerce, les
sujets de chacun des Etats contractants jouiront respec-
tivement dans l'autre de la même protection que les
nationaux.
Il n'y aura lieu k aucurte poursuite à raison de l'emploi
dans l'un des deux pays aes marques de fabrique de
Tautre, lorsque la création de ces marques dans le pays
de provenance des produits, remontera k une époque
antérieure à l'appropriation de ces marques par dépôt
ou autrement dans le pays d'importation.
Art 18. La présente Convention sera mise en vigueur
deux mois après l'échange de ses ratifications.
Elle aura la même durée que le Traité de navigation
conclu à la date de ce jour entre les Hautes Parties
contractantes.
Art. 19. La présente Convention sera ratifiée et les
ratifications en seront échangées à Berlin en même temps
que celles du traité précité.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signée et y ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait à Beriin, le 28 mars 1863.
Bismarck'Schoenhausen. Nothomb.
Panimer-Esche.
Pkilipsborn,
Deïbriick,
562 StKce et Belgique.
67.
Convention entre la Belgique et la Saxe-Royale
pour la garantie réciproque de la propriété des
couvres d^ esprit et d*arl et des marques de fabrique^
suivie d*une formule et d'un procès-verbal; signée
à Dresde^ le H mars 1866.^)
Texte français.
Sa Majesté le Roi de Saxe et Sa Majesté le Roi des
Belges ayant jugé utile de régler par une convention la
garantie réciproque, en Saxe et en Belgiaue, de la pro-
t)riété des oeuvres d'esprit et d'art, et des marques de
abrique, ont nommé à cet effet pour Leurs plénipoten-
tiaires, savoir:
Sa Majesté le Roi de Saxe:
le Sieur Frépleric Ferdinand Baron de Beust,
Son Ministre d'État chargé des portefeuilles des
Affaires étrangères et de l'Intérieur, Chevalier de
l'ordre de la Couronne verte et Grand -Croix de
celui du Mérite, Grand -Croix de l'ordre Belge
de- Léopold, de l'ordre de St. Etienne de Hongrie,
de l'ordre de Léopold d'Autriche, de l'ordre de
St. Alexandre-Newsky en diamants, Grand-Cordon
de la Légion d'honnenr, Chevalier de l'ordre de
l'Aigle Rouge de Prusse et de l'ordre Turc de
Memidié de la première classe, Grand -Croix de
l'ordre de la Tour et de l'Epée de Portugal en
diamants, de Charles III d'Espagne, de la Couronne
de Bavière, des Guelfes d'Hanovre, du Lion d'or
de la Hesse Electorale, de Tordre Sicilien de St.
Janvier, de l'ordre des Sis. Maurice et Lazare,
de St. Joseph de Toscane, du Faucon blanc
de Saxe-Weimar, de l'ordre des maisons ducales
de la Branche Ernestine de Saxe, et Chevalier
de l'ordre de St. Jean de Prusse;
Sa Majesté le Roi des Belges:
le Sieur Jean Baptiste Baron Nothomb, Son Hi-
^ *) En allemand et on français. Les ratifications ont été
échangées le 7 mai 1866.
Caneenlion Utléraire. 563
nislre d'Etat et Son Envoyé extraordinaire et Mi-
nistre plénipotentiaire près Sa Majesté Saxonne,
décoré de la Croix de Fer, Grand -Cordon de
l'ordre de Léopold, d'Albert le Valeureux de Saxe,
Grand -Croix des Ordres de TAigle Rouge de
Prusse, de la Légion d'honneur de France, de
Charles 111 d'Espagne, du Christ de Portugal, du
Lion Néerlandais, de Si.-Olaf de Norvège, de St.
Michel de Bavière, des Guelfes d'Hanovre, du
Lion de Zaeringen de Bade, de Philippe le Magna-
nime de Hesse, du Mérite d'Oldenbourg, de la
Branche Ernestine de Saxe et d'Anhalt;
lesquels, après avoir échangé leurs pleinsponvoirs trouvés
en bonne et due forme, sont convenus des articles
suivants :
Art. 1^'- A partir de l'époque à laquelle, conformé-
ment aux stipulations de l'article 1 7 ci-après, la présente
convention deviendra exécutoire, les auteurs et les édi-
teurs de livres, brochures ou autres écrits, de composi-
tions musicales ou arrangements de musique, d'oeuvres
do dessin, de peinture, ae sculpture, de gravure, de li-
thographie, et de toutes autres productions analogues
du domainiB littéraire ou artistique, jouiront dans chacun
des deux Etats réciproquement des avantages qui y sont
ou y seront attribues par la loi à la propriété des ouv-
rages de littérature ou d'art, et ils auront la même pro-
tection et le même recours légal contre toute atteinte
portée à leurs droits, que si cette atteinte avait été com-
mise à l'égard d'auteurs d'ouvrages publiés pour la pre-
mière fois dans le pays même.
Toute fois, ces avantages ne leur seront réciproque-
met assurés que pendant l'existence de leurs droits aans
le pays où la publication originale a été faite, et la durée
de leur jouissance dans l'autre pays ne pourra excéder
celle fixée par la loi pour les auteurs nationaux.
Art. 2. Sera réciproquement licite la publication
dans chacun des deux pays d'extraits ou de morceaux
entier» d'ouvrages, ayant paru pour la première fois
dans l'autre, pourvu que ces publications aient pour objet
la critique ou l'histoire littéraire ou soient spécialement
appropriées et adaptées à l'enseignement ou à l'étude.
Art. 3. La jouissance du bénéfice de l'article l^^' est
vSubordonnée à l'accomplissement, dans le pays d'origine,
7
564 Saxe et Belgique.
des forinalités qui sont prescrites par la loi, pour as-
surer la propriété des ouvrages de littérature ou d'art.
propriété dans l'autre État sera, en outre, subordonné
a l'accomplissement préalable dans ce dernier de la for-
malité de l'enregistrement effectuée de la manière sui-
vante:
Si l'ouvrage a paru pour la première fois en Saxe,
il devra être enregistré à Bruxelles, au Ministère de l'in-
térieur Bureau de librairie.
Si l'ouvrage a paru pour la première fois en Belgi-
Îue, il devra être enregistré à la direction du cercle de
eipzig.
L'enregistrement se fera, de part et d'autre, sur la
déclaration écrite des intéressés, laquelle pourra être re-
spectivement adressée aux destinations susdites, soit di-
rectement soit par ^intermédiai^e des légations dans les
deux pays, conformément à la formule annexée à la
présente convention.
Dans tous les cas, la déclaration devra être pré-
sentée dans les trois mois qui suivront la publication
de l'ouvrage dans Tautre pays.
A l'égard des ouvrages qui paraissent par livraisons,
le délai de trois mois ne commencera a courir qu'à
dater de la publication de la dernière livraison, a moins
3ue l'auteur n'ait indiqué, conformément aux dispositions
e l'articte 6, son intention de se réserver le droit de
traduction, auquel cas chaque livraison sera considérée
comme un ouvrage séparé.
La formalité de l'enregistrement qui en sera fait sur
des registres spéciaux tenus a cet eftet ne donnera, de
part et d'autre, ouverture a la perception d'aucune taxe.
Lorsqu'ils en feront la demande, les intéressés re-
cevront un certificat authentique de l'enregistrement; ce
certificat sera délivré gratis, sauf, s'il y a lieu, les frais
de timbre.
Le certificat relatera la date précise a laquelle la
déclaration aura eu lieu: il fera foi dans toute l'étendue
des territoires respectifs et constatera le droit exclusif
de propriété et de reproduction aussi longtemps que
quelque autre personne n'aura pas fait admettre en justice
un droit mieux établi.
Convention littéraire. 565
Art. 4. Les stipulations contenues dans Tarticle 1^'
s'appliqueront également h la représentation on à l'exé-
cution des œuvres dramatiques ou, musicales, en tant
que les lois de chacun des deux- Etats garantissent ou
garantiront par la suite protection aux œuvres susdites
exécutées ou représentées pour la première fois sur les
territoires respectirs.
Art. 5. Sont expressément assimilées aux ouvrages
originaux les traductions faites, dans l'un des deux États,
d'ouvrages nationaux ou étrangers. Ces traductions jouiront
à ce titre de la protection stipulée par l'article I^% en
ce qui , concerne leur reproduction non autorisée dans
l'autre Etat. Il est bien entendu, toutefois, que l'objet
du présent article est simplement de protéger le tra-
ducteur par rapport h la version qu'il a donnée de
l'ouvrage original, et non pas de conférer le droit ex-
clusif de traduction au premier traducteur d'un ouvrage
quelconque, écrit en langue morte ou vivante, hormis le
cas et les limites prévus par l'article ci-après.
Art. 6. L'auteur de tout ouvrage publié dans l'un
des deux pays, qui aura* entendu se réserver le droit do
traduction, jouira pendant cinq années à partir du jour
de la première publication de la traduction de son ouvrage
autorisée par lui, du privilège de protection contre la
publication, dans l'autre pays, de toute traduction du
même ouvrage non autorisée par lui, et ce sous les
conditions suivantes:
P L'ouvrage original sera enregistré dans l'un des
deux pays, sur la déclaration faite dans un délai de trois
mois, à partir du jour de la première publication dans
l'autre pays, conformément aux dispositions de l'article 3.
2^ L'auteur devra indiquer, en tête de son ouvrage,
ainsi que dans la déclaration de l'original mentionnée
plus haut, l'intention de se réserver le droit de traduction.
3^ Il faudra que la dite traduction autorisée ait paru,
au moins en partie, dans le délai d'un an, a compter
de la date de la déclaration de l'original effectuée ainsi
qu'il vient d'être prescrit, et en totalité dans le délai de
trois ans, a partir de la dite déclaration.
4^ 4^a traduction devra être publiée dans l'un des
deux pays, et être elle-même enregistrée conformément
aux dispositions de l'article 3.
Pour les ouvrages publiés par livraisons, il suffira
que la déclaration de l'auteur, qu'il entend se réserver
566 Saxe et Belgique.
le droit de traduction, soit exprimée dans la première
livraison de chaque yolume.
Toutefois, en ce qui concerne le terme de cinq ans,
assigné par le présent article pour l'exercice du droit
privilégié de traduction, chaque livraison sera considérée
comme un ouvrage séparé; chacune d'elles sera en-
registrée dans l'un des deux pays, sur la déclaration
faite dans les trois mois, à partir de sa première publi-
cation dans l'autre.
Relativement a la traduction des ouvrages dramatiques
ou a la représentation de ces traductions, l'auteur qui
voudra se réserver le droit exclusif dont il s'agit aux
articles 4 et 6, devra faire paraître ou représenter sa
traduction trois mois après l'enregistrement de l'ouvrage
original.
Art. 7. Lorsque l'auteur d'une œuvre spécificée dans
l'article \" aura cédé son droit de publication ou de
reproduction a un éditeur dans le territoire de chacune
des Hautes Parties contractantes, sous la réserve aue les
exemplaires ou éditions de cette œuvre ainsi publiés ou
reproduits ne pourront être vendus dans l'autre pays,
ces exemplaires ou éditions seront respectivement con-
sidérés et traités dans ce pays comme reproduction
illicite.
Art. 8. Les mandataires légaux, héritiers ou ayants-
droits des personnes mentionnées a l'article 1^ jouissent
de tous les droits de celles-ci.
Art. 9. L'introduction, la circulation, la vente et l'ex-
position dans chacun des deux Etats d'ouvrages ou objets
de reproduction non autorisée, définis par l'article I^,
' sont pr(>hibées, soit que les reproductions non autorisées
proviennent de l'un des deux pays, soit qu'elles pro-
viennent d'un pays étranger quelconque.
Art. 10. En cas de contravention aux dispositions
des articles précédents, la saisie des objets de contrefaçon
sera opérée, et les tribunaux appliqueront les peines
détermmées par les législations respectives, de la même
manière que si l'infraction avait été commise au préjudice
d'un ouvrage ou d'une production d'origine nationale.
Les caractères constituant la contrefaçon seront dé-
terminés par les tribunaux de l'un ou de l'autre pays,
(j'après la législation en vigueur dans chacun des deux
États.
Art. 11. Les stipulations de la présente Convention
Convention littéraire. 567
ne seront epplicables qu'aux productions publiées après
la date de sa mise en vigueur.
Art. 12. Pendant la durée de la présente Convention,
l'importation licite, en Belgique ou en Saxe, de livres en
toutes langues, d'estampes, gravures, lithographies, photo-
graphies, cartes géographiques ou marines, de musique,
publiés dans l'un ou I autre des deux pays, aura réci-
proquement lieu en franchise de tout droit ainsi que
celle des tableaux et dessins.
Art. 13. Les dispositions de la présente Convention
ne sauraient infirmer Te droit des deux Hautes Parties
contractantes de permettre, de surveiller ou d'interdire,
|>ar des mesures de législation ou de police intérieure,
a circulation, la représentation ou l'exposition de tout
ouvrage ou production à l'égard desquels l'autorité com-
pétente aurait à exercer ce droit.
De même, aucune des stipulations de la présente
Convention ne saurait être interprétée de manière à
contester le droit des Hautes Parties contractantes de
I)rohiber l'importation, sur leur propre territoire, des
ivres que leur législation intérieure, ou des traités avec
d'autres États feraient entrer dans la catégorie des re-
productions illicites.
Art 14. Pour faciliter l'exécution de la présente Con-
vention les deux Hautes Parties contractantes s'engagent
à se communiquer les lois et règlements actuellement
existants, ainsi que ceux qui pourront ultérieurement être
établis dans les États respectifs, à l'égard des droits
d'auteur, pour les ouvrages et productions protégés par
les stipulations de la présente ^Convention.
Art. 15. Les sujets des États contractants jouiront
respectivement dans l'autre ^le la même protection que
les nationaux en ce qui concerne les marques ou éti-
auettes de marchandises ou de leurs* emballages, les
essins et marques de fabrique ou de commerce.
Il n'y aura cependant aucune poursuite à raison de
l'emploi dans un aes deux pays des marques de fabrique
de rautre, lorsque la création de ces marques dans le
pays de provenance des produits remontera à une époque
antérieure à l'appropriation de ces marques dans le pays
d'importation.
Art 16. La présente Convention demeurera en vigueur
pendant six ans, à partir de l'échange des ratifications,
et si, dans ces six ans, aucune dénonciation n'-a été
568 Saxe et Belgique.
déclarée, soit par la Belgique, soit par la Saxe, la Con-
vention sera prolongée tacitement de six ans, et ainsi
de suite.
Art. 17. La présente Convention sera mise en vigueur
deux mois après l'échange des ratifications, et l'échange
des ratifications aura lieu dans le délai de six semaines,
à partir de la signature de la Convention, ou plus tôt,
si faire se peut.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signée, et y ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait à Dresde, le 11 mars 1866.
Ferdinand Baron de Beust
Nothomb.
Formule.
(voir l'art. 8.)
Date
et
No. d'enregistrement (1).
Déclaration d'enregistrement l'egaL
Je souBsigné,
demearant à
représentant (2) de M.
déclare requérir l'enregistrement de l'oavrage désigné ci-dessous :
Titre (8)
(4)
Noms i f },y^'F-
\ de rimpnmeor:
Format :
Édition :
Nombre ou désignation des volâmes:
Nombre de feuilles d'impression:
Date de la publication en Saxe (en Ëelgique).
• • . . , le» 18 . . •
(Signature.)
(1) Ce blano sera rempli à la direction du cercle à Leipzig
ou au Ministère de l'Intérieur (bureau de la librairie) à Bruxelles.
(2) La mention de représentant n'est indiquée que dans le
cas où la déclaration est faite par un mandataire.
(3) S'il s'agit d'une estampe, on indique le sujet et le pro-
cédé de reproduction (gravure sur cuivre, gravure sur acier,
gravure sur bois, eau forte, lithogn^bie etc.); s'il s'agit d'une
œuvre de musique, on mentionne son genre, ainsi que les noms
du compositeur et de l'auteur des paroles.
(4) Si le droit de traduction est réservé, en faire mention ici.
Cam>eiUkm dUirmre. 669
Prooes-verbaL
Les SonBfflgnés, Baron de Benst, Ministre d'État de Sa Majesté
le Roi de Saxe, chargé des portefeuilles des Affaires étrangères
et de l'Intérieur, et Baron Nothomb, Ministre d'État de Sa Majesté
le Roi des Belges, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipoten-
tiaire de Sadite Majesté près Sa Majesté Saxonne* en leur qoalité
de Plénipotentiaires de leurs Souverains respectifs, et après avoir
échangé par voie de correspondance leurs pleins-pouvoirs, trouvés
en bonne et due forme, se sont réunis au Ministère des Affûres
étrangères à Dresde pour signer la Convention pour la garantie
réciproque de la propriété des œuvres d'esprit et d'art et dee
marques de fabrique, concertée entre eux.
Avant d'y procéder, il a été convenu sur une proposition
faite par le Plénipotentiaire de Saxe au nom de son Gouverne-
ment pour préciser l'interprétation des articles 9 et 12 de la
Convention que, quant à l'art. 9, le transit de livres, de musique etc.
ne pourra pas être entravé sous prétexte de poursuite de contre-
façons, et qu'à propos de l'art 12 on renonce expressément à
l'usage de certificats d'origine.
Ces deux règles d'application se trouvant ainsi établies entre
les deux Parties contractantes,' les Plénipotentiaires ont signé la
Convention, et y ont apposé le sceau de leurs armes.
En foi de quoi, ils ont fait dresser ce présent procès-verbal,
et l'ont également muni de leurs signatures et cachets.
Fait double à Dresde, ce 11 mars 1866.
Ferdinand Baron de Beust,
Noihomb,
68.
CùHtenUon entre la Confédération de F Allemagne
du Nord et t Italie pour la garantie réciproque
de la propriété des oeuvres d^ esprit et d'art; signée
à Berlin^ le i2 mai 1869. V
Sa Majesté le Roî de Pmese, au nom de la Con*
fédération de rAUeoiagne da Nord, et Sa Majesté le Roî
d'Italie 9 également animés da désir d'adopter, d'an
•) Les ratifications ont été échangées à Berlin, le 28 juin 1869.
Nous. JSUeusa gén. Tams XIX. Oo
670 AUematfêÊe Jk Nerd ^ UaUe.
coiDintin accord, les mesoves qai leor ont pani les plos
propres à garantir réciproquement la propriété des œayrea
d'esprit et d'art, ont résolu de conclure une Convention
à cet effet, et ont nommé pour leurs Plénipotentiaires,
savoir:
Sa Majesté le Roi de Prusse t
H. Alexandre Maximilien de Philipsbom, Son
directeur au Ministère des Affaires étrangères,
et
Sa Majesté le Roi d'Italie:^
M* Edouard Comte de Launay, Son Envoyé
extraordinaire et Ministre plénipotentiaire près Sa
Majesté le Roi de Prusse et près la ConfédératîoB
de TAIIemagne du Nord,
lesquels après avoir échangé leurs pleins-pouvoirs, trouvés
en bonne et due forme, sont convenus des articles
suivants:
Art. t*'* Les auteurs de 'livres, brochures ou autres
écrits, de compositions musicales ou d'arrangements de
musique, d'œuvres de dessin, de peinture, de sculpture,
de gravure, de lithographie et de toutes autres productions
analogues du domame littéraire ou artistique, jouiront
dans chacun des deux pays réciproquement des avantages
3ui y sont ou y seront attribués par la loi à la propriété
es ouvrages ae littérature ou aart, et ils auront la
même protection et le même recours légal contre toute
atteinte portée a leurs droits, que ci cette atteinte avait
été commise à l'égard d'auteurs d'ouvrages publiés pour
la première fois dans le pays même.
Toutefois ces avantages ne leur seront réciproquement
assurés que pendant l'existence de leurs droits dans le
pays où ta publication originale a été faite, et la durée
de leur jouissance dans l'autre pays ne pourra excéder
celle fixée par la loi pour les auteurs nationaux.
, Art. 2. Sera réciproquement licite la publication
dans chacun des deux pays d'extraits ou de morceaux
entiers d'ouvrages, ayant paru pour la première fois dans
l'autre, pourvu que ces publications soient spécialeaient
appropriées et adaptées pour l'enseignement ou l'étads^
et soient aooompaçnées de notas explicatives, ou de Ira*
ductions interlinéaires ou marginales dans la langue du
pays où elles sont imprimées.
Art. 3. La jouissance do bénéfice de Parlieie 1* est
Ofm^cfUion littéraire. 571
sob^doMiée à l'accomplissement, dans le pays d'orighie,
des formalités, qui sont prescrites par la loi, pour assurer
la propriété des ouvrages de littérature ou aart
Poor les livres, cartes, estampes, gravures, litbo-
mphies, ou œuvres musicales publiés pour la première
icMS dans l'un des deux pays, Texercice du droit de
Propriété dans Tanlre pava sera, en outre, subordonné
raceomplissement préalable, dans ce dernier, de la
formalité de Tenregistreraent eSfectuée de la manière
swvante:
Si l'oavrage a paru pour la première fois dans le
territoire de la Confédération de 1 Allemagne du Nord,
il devra être enregistré a Florence, an Ministère d'Agri-
culture, Industrie et Commerce.
Si rouvrage a paru pour la première fois en Italie,
il devra être enregistré à Berlin, au Ministère des Cultes.
L'enregistrement se fera, de part et d'autre, sur la
déclaration écrite des intéressés, laquelle pourra être
respectivement adressée soit aux susdits Ministères, soit
aux Légations dans les deux pays.
Dans tous les cas, la déclaration devra être présentée
dans les trois mois qui suivront la publication de Vouvrage
dans l'autre pays, pour les ouvrages publiés postérieure-
ment è la mise en vigueur de la présente Convention,
et dans les trois mois qui suivront cette mise en vigueur,
pour les ouvrages publiés antérieurement.
A l'égard des ouvrages qui paraissent par livraisons,
le délai de trois mois ne commencera à courir qu'à dater
de la publication de la dernière livraison, a moins que
l'auteur n'ait indiqué, conformément aux dispositions de
l'article 6, son intention de se réserver le droit de tra-
duction, auquel cas chaque livraison sera considérée
comme un ouvrage séparé.
La formalité de l'enregistrement qui en sera fait sur
dos registres spéciaux tenus à cet effet ne donnera, de
part et d'autre, ouverture à la perception d'aucune taxe.
Les intéressés recevront un certificat authentique de
l'enregistrement: ce certificat sera délivré gratis, sauf,
s'il y a lieu, les frais de timbre.
Le certificat relatera la date précise à laquelle la
déclaration aura eu lieu ; il fera foi dans toute l'étendue
des territoires respectifs et constatera le droit exclusif
de propriété et die reproduction aussi longtemps que
Oo2
572 Allemagne au Nord et Italie.
quelque autre personne n^aura pas fait admettre en justice
un droit mieux établi.
Art. 4. Les stipulations de l'article 1^ s'appliqueront
également à la représentation ou exécution des œuvres
dramatiques ou musicales, publiées, exécutées ou repré-
sentées pour la première fois dans l'un des deux pays,
après la mise en vigueur de la présente Convention.
Art. 5. Sont expressément assimilées aux ouvrages
originaux les traductions faites, dans l'un des deux pays,
d'ouvrages nationaux ou étrangers. Ces traductions jouiront
à ce titre de la protection stipulée par l'artide I^, en
ce qui concerne leur reproduction non autorisée dans
l'autre pays. H est bien entendu, toutefois, que l'objet
du présent article est simplement de protéger le traducteur
par rapport a la version au'il a donnée de l'ouvrage
original, et non pas de conférer le droit exclusif de tra-
doction au premier traducteur d'un ouvrage quelconque,
écrit en langue morte ou vivante, hormis le cas et les
limites prévus par l'article ci-après.
Art. 6. L'auteur de tout ouvrage publié dans l'un
des deux pays, qui aura entendu se réserver le droit
de traduction, jouira pendant cinq années, a partir du
jour de la première publication de la traduction de son
ouvrage autorisée par lui, du privilège de protection
contre la publication, dans l'autre pays, de toute tra-
duction du même ouvrage non autorisée par lui, et ce
sous les conditions suivantes:
P L'ouvrage original sera enregistré dans l'on des
deux pays, sur la déclaration faite dans un délai de
trois mois, à partir du jour de la première publicatton
dans l'autre pays, conformément aux dispositions de
Tarticle 3.
2® L'auteur devra indiquer, en tète de son ouvrage,
l'intention de se réserver le droit de traduction.
3^ Il faudra que ladite traduction autorisée ait paru,
au moins en partie, dans le délai d'un an, à compter
de la date de la déclaration de l'original effectuée ainsi
u'il vient d'être prescrit, et, en totalité, dans le délai
e trois ans, à partir de ladite déclaration.
4® La traduction devra être publiée dans l'on des
deux pays, et être elle-même enregistrée conformément
aux dispositions de l'article 3.
Pour les ouvrages publiés par livraisons, il suffira
que la déclaration de l'auteur qu'il entend se réserver
a
CammliM littéraire. 573
le droit de traduction, soit exprimée dans k première
livraison. Cette déclaration devra être reproduite dans
la première livraison de chaque volume, si les ouvrages
publiés par livraisons se composent de plusieurs volumes.
Toutefois, en ce qui concerne le terme de cinq ans,
assigné par cet article pour Texercice du droit privilégié
de traduclion, chaque livraison sera considérée comme
un ouvrage séparé, chacune d'elles sera enregistrée dans
Pun des deux pays, sur la déclaration faite dans les trois
mois, à partir de sa première publication dans Tautre»
Relativement à la traduction oes ouvrages dramatiques
ou à la représentation de ces traductions, l'auteur qui
voudra se réserver le droit exclusif dont il s'agit aux
articles 4 et 6, devra faire paraître ou représenter sa
traduction trois mois après l'enregistrement de l'ouvrage
original.
Art 7. Lorsque l'auteur d'une œuvre spécifiée dans
Tartide 1^' aura cédé son droit de publication ou de
reproduction à un éditeur dans le territoire des Parties
contractantes, sous la réserve que les exemplaires ou
éditions de cette œuvre ainsi publiés ou reproduits ne
pourront être vendus dans l'autre pas, ces exemplaires
ou éditions seront respectivement considérés et traités
dans ce pays comme reproduction illicite.
Les ouvrages auxquels cette disposition s'applique
seront librement admis dans les deux pays pour le transit
à destination d'un pays tiers.
Art. 8. Les mandataires légaux, ou ayants-cause des ^
auteurs, traducteurs, compositeurs, dessinateurs, peintres,
sculpteurs, graveurs, lithographes etcjouiront réciproque-
ment et à tous égards, des mêmes droits que ceux que
la présente Convention accorde aux auteurs, traducteurs,
compositeurs, dessinateurs, peintres, sculpteurs, graveurs
et lithographes eux-mêmes.
Art. 9. Nonobstant les stipulations des articles 1 et 5
de la présente Convention, les articles extraits des jour-
naux ou recueils périodiques publiés dans l'un des deux
pays, pourront être reproduits ou traduits dans les jour-
naux ou recueils périodiques de l'autre pays, pourvu
qu'on y indique la source a laquelle on les aura puisés.
Toutefois cette faculté ne s'étendra pas a la repro-
duction, dans l'un déb deux pays, des articles de journaux
ou de recueils périodiques publiés dans l'autre, lorsque
les auteurs auront formellement déclaré, dans le journal
571 Attemagne du Nari et Hotte.
oa le recueil même où ils les aarOBt fait paratire, qii*ih
en interdisent la reproduction. Enaocancaa, cette niiler«
diction ne pourra atteindre les articles de diacoasioa
politique.
Art. 10. La vente et Texposition, dans le territoire
des Parties contractantes, d'ouvrages ou objets de repro-
duction non autorisés, définis par les articles l*', 4, 5
et 6 sont orohibées, sauf ce qui est dit k l'article 12»
soit que iesaites reproductions non autorisées proviennent
de Ion des deux pays, soit qu'elles proviennent d'an
pays étranger quelconque.
Art. II. En cas de contravention aux dispositioM
des articles précédents, la saisie des objets de contre-
façon sera opérée, et les tribunaux appliqueront les peines
déterminées par les législations respectives de la même
manière, que si l'infraction avait été commise au préju-
dice d'un onvrage ou d'une production d'origine nationale.
Les caractères constituant la contrefaçon seront déter-
minés par les tribunaux de l'un ou de l'autre pays,
d'après la législation en vigueur dans chacun des deux
pays.
Art 12. On prendra dans les deux pays par voie
de règlement d'administration publique, les mesures né-
cessaires pour prévenir toute difficulté ou' complication
à raison de la possession et de la vente par les éditeurs,
imprimeurs ou libraires de l'un ou de l'autre des deux
pays, de réimpressions d'ouvrages de propriété des sujets
^respectifs et non tombés dans le domame public, fa-
briqués ou importés par eux antérieurement à la mise
en vigueur de la présente Convention, ou actuellement
en cours de fabrication et de réimpression non autorisée*
Ces règlements s'appliqueront également aux clichés,
bois et planches gravées de toute sorte, ainsi qu'aux
pierres lithographiques existant en magasin, chez les édi-
teurs ou imprimeurs allemands ou italiens, et constituant
une reproduction non autorisée de modèles allemands
ou italiens.
Toutefois ces clichés, bois et planches gravées de
toute sorte ainsi que les pierres lithographiques ne pourront
être utilisés que pendant quatre ans à dater de la mise
en vigueur de la présente Convention.
Art. 13. Les livres d'importation licite seront admis
réciproquement par les bureaux de douane qui leur sont
ouverts actuellement ou qui le seraient par la suite.
•
CScwmmMm UUénéiw* 575
Art. 14. Les dispositions de la présente Convention
ne pourront porter préjudice, en quoi que ce soit, au
droit qui appartient aux Parties contractantes de per-
mettre, de surveiller ou d'interdire, par des mesures de
législation ou de police intérieure, la circulation, la re-
présentation ou Texposition de tout ouvrage ou production
à l'égard desquels Pautorité compétente aurait à exercer
ce droit.
La présente Convention ne portera anoune atteinte
au droit des Parties contractantes de prohiber l'impor-
tation des livres qui, d'après ses lois intérieures ou des
stipulations souscrites avec d'autres puissances, sont ou
seraient déclarés être de contrefaçons.
Art. 15. Dans le but de faciliter l'exécution de la
présente Convention, les Parties contractantes s'eneagent
a se donner mutuellement et dans le plus bref aélai
possible, connaissance de tontes les lots et règlements
actuellement en vigueur, concernant les droits des auteurs
sur la propriété littéraire et artistique, de même que
des changements qui pourraient survenir sur ces matières
dans la législatien des deux pays.
Les Parties contractantes se réservent en même temps
la faculté d'apporter d'un commun accord a la présente
Convention toute modification dont l'expérience viendrait
à démontrer l'utilité.
Art. 16. La présente Convention sera mise à exé-
cution deux mois après l'échange de ses ratifications.
Elle restera en vigueur jusqu'au 30 juin 1875. Dans
le cas oti aucune des Parties contractantes n'aurait notifié
douze mois avant l'échéance de ce terme son intention
d'en faire cesser les effets, elle demeurera obligatoire
jusqu'à l'expiration d'une année à partir du jour où
l'une ou l'autre des Parties contractantes l'aura dénoncée.
Art. 17. La présente Convention sera ratifiée et les
ratifications en seront échangées à Berlin le plus tôt
possible.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signée et y ont apposé le cachet de leurs armes.
Fait à Berlin, le 12 mai 1869.
ThUipsbcm.
Launay.
•
576 AUemoffiêe du Nord et Saiiêe.
69.
Coneetêtion entre la Confédération de t Allemagne
dn Nord et la Suisse pour la garantie réciproque
de la propriété des (Butres él esprit et d^art ; signée
à BerUnj le i3 mai i869.*J
Sebe Hajest&t der Kônig von Preussen im Namen
des Norddeutschen Bundes and der Bundesraih der
Schweizerischen Eidgenossenschaft, gleiehm&ssig von dem
Wunsche beseell, in gemeinsamem Einverstàndniss solche
Maassregein zu treffen, welche Ihnen zam gegenseitigeii
Scbatz der Recbie an literarischen Erzeugnisaen und
Werken der Kunst vorzugsweise ffeeignet ersobienen sud,
baben den Abscbluss einer Uebereinkunft zu dieaem
Zwecke bescblossen und zu Ibren BevoUm&cbtigten
ernannt :
Seine Majestftt der Kônig von Preussen:
Ailerbôcbsiibren Gebeimen Ober - Finanzratb
Friedricb Leopold Henning,
Alierbôcbstibren Gebeimen Ober-Regierungsratb
Cari Josepb Benjamin Herzog;
der Bundesratb der Scbweizeriscben Eidgenossensobaft :
Seinen ausserordentlicben Gesandten ond be-
vollm&cbtigien Minisier, eidgenSasiscben Obersten,
Bembard Hammer,
welobe, nacb Austauscb ibrer in guter und gebôriger
Form befundenen Vollmacbten, ûber nacbstobende Artikel
ûbereingekommen aind:
L Fur dieStaatendesNorddeuiscbenBundes
gûltige Bestimmungen.
Art. 1. Die Urbeber von Bûcbern, Broschûren oder
anderen Scbriften , musikalischen Komppsitionen und
Arrangements 9 von Werken der ZeicbenKunst , der Ma-
lerei, der Bildbauerei, des Kupfersticbs, der Lilbograpbîe
*) Les ratifications ont été échangées à Berlin. — Des Con-
ventions identiques ont été oonclnes à Berne, le 16 octobre 1869,
entre la Bavière, le Wurtemberg et le Grand-Duché de Hesse
d'une part et la Snisse d'autre part, et entre le 6rand*Dnché de
Bade et la Baisse.
C&n0eiiUeB ménitê. 677
«Bd «liaii anderen fthnlkhen EixeagiMMeD aw deai Ge-
biete der Litoraiar oder Kunst, welche zam ersten Maie
ia der Schweiz veroffentlicht werden, ffeoiessea in den
Slaaten des Norddeutscheo Bundes die Yorlbeile, welohe
daseibst dem Eigenthuro an Werken der Literator oder
Kunst gesetzlich eîofferâomt sind oder kûnftig eingerâomt
werdea. Sie sollen denselben Schutz ond dieselbe Rechts-
hfllfe gegen iede Beeintrâchti^ang ihrer Rechte genîeasen,
als wenn diese Beeinlr&chtigung gegen die Urheber
aoicher Werke begangen wâre, welcbe zom ersten Maie
innerhalb der Staaten des Norddeutschen Bundes ver-
offentlicht worden sind. Es sollen ihnen jedoch diese
Yortheile nur so lange zostehen, aïs die Reohte der
dem Norddeutschen Bande angehôrigen Urheber in der
Schweiz geschfitzt sind, und sie sollen in den Staaten
des Norddeutschen Bundes nicht fiber die Frist hinaus
dauern, welche zu Gunsten einheimischer Urheber in
den letzteren Staaten besteht.
Art. 2. Es ist gestattet in den Staaten des Nord-
deutschen Bundes Auszûçe aus Werken, oder ganze
StQcke von Werken, welche zum ersten Maie in der
Schweiz erschienen sind, zu verôffentlichen, vorausgesetzt,
dass diese Verôffentlichungen fur Zwecke der Kritik oder
Lîteraturgeschichte bestimmt, oder dass sie ausdrûcklich
fflr den Schulgebrauch oder Unterricht bestimmt und
eingerichtet sind.
Art 3. Um in dan Genuss des im Artikel 1 festge-
stelllen Rechts zu gelangen, bedarf es einer besonderen
Anroeldung oder Niederlegung des zu schûtzenden Er-
zeugnisses nicht; es genûgt vielmehr fttr denjenigen,
welcher den Schulz beansprucht, der Nachweis, dass er
seibst Urheber des Erzeugnisses sei, oder seine Rechte
von dem Urheber herleite.
Art 4. Die Bestimmungen des Artikel 1 sollen ffleiohe
Anwendung auf die Darstellung oder Auffûhrung drama-
tischer oder musikalischer Werke finden, welche nach
Eintritt der Wirksamkeit der gegenwârtigen Ueberein-
kunfl zum ersten Maie in der Schweiz veroffentlicht^
aufgefûhrt oder darçestellt werden.
Art 5. Den Originalwerken werden die in der Schweiz
veranstalteten Uebersetzungen einheimischer oder fremder
Werke ausdrficklich gleichgestellt. Demgemâss sollen
diese Uebersetzungen rûcksichtlich ihrer unbefugten Ver-
vielAltigung im Gebiete des Norddeutschen Bundes den
678 AUemêffiÊe ifo Noré et Stiiiêe.
im Art. 1 iMtgeMisten Schatz geniessan. Bb ht mdm»
wohiverstaiiden, dass der Zweck des gegenwSrtigen Ar-
tikeis Bur dabin gebt, den Uebereetzer in Beuehang a«f
seine eigene Ueberaetznng za schOtzen, keineswages aber
dem eraten Uebersetzer irgend einea in todter oder
leiModer Sprache geschriebenen Werkea daa aoaachlieaa-
Uehe Ueberaetznngarecht zu fibertragen, aaagenmninen
in dem im folgenden Artikel vorgeaehenen Faite ond
Umfange.
Art 6. Der Verfosser eines jeden in der Schwetx
verdffenlliohten Werkes, welcher aich das Recht anf die
Ueberaetznng Torbehalten hat, soll, vom Tage des eraten
Erscheinens der mit seiner Erm&chtignng heraosge*
S;ebenen Ueberaetznng seines Werkea an gerecbnet, ffinf
ahre lang das Vorrecht geniesaen, gegen die Yerdffent-
lichung jeder, ohne seine Ermachtigung veranstalteten
Ueberaefzung deaselben Werkea im Norddeutschen Bondes-
gebiete geschOtzt zu sein, und zwar unter folgenden
edingnngen :
l* Das Originalwerk mnss anf die binnen drei Mo*
naten, vom Tage des ersten Erscheinens in der
Schweiz an gerechnet, erfoigte Anmeidnng anf
dem Ministerium der geistlichen Angelegenheiten
in Berlin eingetragen werden. Die Anmeidnng ist
' schrifllich an dièses Ministerium zu ricbten.
Die Eintragung erfoigt in ein besonders m
diesem Zwecke gefOhrtes Register und soll ketnen
Aniass zur Erhebung irgend einer GebObr geben.
Die Betheiligten erbalten eine urkundiicbe Beacbei-
nigung Qber die Eintragung; dièse Bescheinignng
wird kostenfrei ausgestellt werden, vorbehaltiicb
der gesetziichen Stempelabgabe.
2. Der Verfasser muss an der Spitze seines Werkea
die Absicht, sicb das Recht der Uebersetzung vor*
znbehaiten, angezeigt haben.
3. Die erwâhnte, mit seiner ErmSchtigune veran*
staltete Ueberaetznng muss innerbalb Jahresfriat,
vom Tage der nacb Maassgabe der vorstehenden
Beatimmong erfoigten Anmeidnng des Oriçinais
an gerechnet, wenigstens zum Theil und binnen
einem Zeitraume von drei Jahren , vom Tage der
Anmeidnng an gerechnet, vollat&ndigerscbi^en sein.
4. Die Uebersetzung mnss in einem der beiden Lânder
verôffentlicht werden.
OmimuMni UMéralrê. 5T9
Bel den in Lieferangen erscheinenden Wericen soll
M ^itOgeii, wenn «die ErklSning des Verfassera, dass
er sich das Rechi der Ueberaetzang vorbehalteo habe,
auf der eralen Lîeferung , nnd , sofern das Werk in
mehrere B&nde zerRilIt, anf der ersten Liefemng jedes
Bandes ausgedrûckt ist.
Es soli jedoch hinsichtlich der fOr die AusQbong des
ansscblîesslichen Uebersetzungsrecbts in diesem Artîkel
festgesetzten fQnfj&hrigen Frisi iede Lieferang als eîn be-
sonderes Werk angesehen werden.
Der Verfasser dramatischer Werke, welcher sich fikr
die Uebersetzong derselben oder die Aaffûhrung der
Uebersetzang das in den Art. 4 und 6 bestimmte ans-
sebliessliche Recht vorbehalten wili, mass seine Oeber-
setzong drei Monate nach dem Erscheinen des Original-
werkes erscheinen oder anffQhren lassen.
Die dnrch gegenwSrtigen Artikel gewfihrten Rechte
sind an die Bedingnngen gebnnden, welche dem Ver-
fasser eines Originalwerkes durch die Art. î und 3 der
gegenwflriigen Uebereinkanft auferlegt sind.
Art. 7. Die gesetziichen Vertreter oder Rechtsnach-
folger der Verfasser, Uebersetzer, Komponisten, Zeichner,
Maler, Biidhaaer, Knpferstecher, Lithographen a. s. w.
soilen in allen Beziehungen derselben Rechte theilhaftig
sein, welche die gegenwfirtige UebereinhunUt den Verfas-
sern Ueberaetzem, Komponisten, Zeichnern, Malem, Bild*
baaem,Kupferstechern und Lithographen seibst bewilligt.
Art. 8. Ungeachtet der in den Art. 1 und 5 der
gegenwârtigen Uebereinkunft enthaltenen Bestimmungen
dfirfen Artikel, welche aus den in der Schweiz erschei-
nenden TagesbISttern oder periodischen Sammelwerken
entnommen sind, in den TagesbIâttern oder periodischen
Sammelwerken des Norddeutschen Bandes abgedrucki
oder Gbersetzt werden, wenn nur die Quelle, ans der
die Artikel geschôpft sind, dabei angegeben wird.
Inzwischen soll dièse Befugniss auf den Abdruck
▼on Artikeln aus in der Schweiz erscheinenden Tages-
bifttiem oder periodischen Sammelwerken in dem Falle
keine Anwendung 6nden , wenn die Verfasser in der
Zeitung oder in dem Sammelwerk seibst, in welchem
sie dieselben haben erscheinen lassen, fôrmiicb erkiftri
haben, dass sie deren Abdrack ontersagen. In keinem
Fall soll dièse Untersagong bei Artikeln poliUschen In»
balts Piatz greifen kônnen.
ftSO Allemagne ûm Nord et Shriue.
Art. 9. Der Verkaaf ood da« Feilbieten von Werken
oder GegenstSnden , welcbe im Sinne der Art. 1, 4, 5
und 6 uniiefagter Weise verviell^Uigt sind, ist vorbehalt-
lich der im Art 10 getroffenen Bestimtnung im Gebiet
des NorddeaUcheD Bundes verboten, sei es, dass die
unbefugte Vervielfïiltigung in der Schweiz oder in irgend
einem fremden Lande stattgefunden hat.
Art. 10. Der Norddeutsche Bund wird im VerwaU
tungswege die nôthigen Anordnungen zur Verhûtang
aller Schwieriçkeiten und Verwickelungen treffen, in
welche die semem Gebiet angehôrigen Verleger, Drucker,
Bucb- oder Kunstbândier durch den Besitz und Verkaof
soloher Vervielfôltigungen Schweizerischer, noch nicht
zam Gemeingut gewordenen Werke ^erathen kônnten,
welche sie vor dem Eintritl der Wirksamkeit eegen-
wârtiger Uebereinkunft veranstaltet oder eingefûhrt naDen,
oder welche gegenwSrtig ohne Ermâchtigung des Be-
recbtigten veranstallet oder abgedruckt werden.
Die Anordnungen sollen sich auch auf Abklatsche
(clichés) f Hoizslôcke und gestochene Platlen aller Art,
sowie auf lithographische Steine erstrecken, welche sich
in den Magazinen bei den Norddeotschen Verlegern oder
Druckern befinden und Schweizerischen Originalen ohne
Ermâchtigung des Berechtigten nachgebildet sind.
Indessen sollen dièse Abklatsche, Hoizstôcke und ge-
stochene Platten aller Art, sowie die lithographischen
Steine nur innerhalb vier Jahre, von dem Beginn der
Wirksamkeit der gegenwârtigen Uebereinbunft an ge-
rechnet, benotzt werden dûrfen.
Art. 11. Die gegenwârtige Uebereinkunft soll in
keiner Weise das Recht der Regierun^en beschrânken,
die Einfuhr solcher Bûcher in ihre Staaten zu verbieteo,
welche nach ihren inneren Geselzen oder in Gemâssheit
ihrer Verabredungen mit anderen Staaten fur Nachdrucke
erki&rt sind oder erkiârt werden.
Art. 12. In Fâllen von Zuwiderhandlungen gegen
die Bestimmungen der vorstehenden Arlikel wird die
Beschiagnahme der unbefu^en Nachbildungen stattfinden
und die Gerichte werden die durch das Gesetz bestimm-
ten Strafen zur Anwendung bringen, und zwar in
gleicher Weise, wie wenn der Eingriff zum Nachtheile
eines im Bereich des Norddeutschen Bundes erschienenen
Werkes oder Erzeugnisses begangen worden ware.
Die eine Nachbildung erweiaenden Merkmale werden
ConeetOion Méraite. 581
Ton den Geriobten in den Staaten des Bandes nach der da-
selbst in Kraft bestehendenGesetzgebungbestîmmt werdeh.
II. FQr die Schweiz gûltige Bestimm-angen»
Art. 13. Die Beslimmangen der vorstehenden Art.
2, 3, 5, 6, 7, 8, 10 und 11 werden çleichermaassen fQr
den Schatz des in Staaten des Norddeutschen Bandes
gebôrig erworbenen Eigentbams an Werken des Geistes
oder der Kunst als Gegenrecht in der Schweiz An-
wendang finden.
Art. 14. Die Gerichte, die in der Schweiz, sei es
fur die Civil - Entschâdigang , sei es fur die Bestrafang
der Vergehen, znstândig sind, werden auf dem ganzen
Gebiete der Eidgenossenscbafl zum Nutzen der dem
Norddeutschen Bunde angehôrigen Eigenthûmer literari-»
scher and kûnstlerischer Werke die Bestimmangen des
Art. 13 und der nachfolgenden Art. 15 bis 30 in Àn-
wendan^ bringen.
Es ist, immerhin anter Vorbehalt der im Art. 31
verabredeten Gewâhrleistungen , verstanden, dass dièse
Bestimmangen ersetzt werden kônnen darch gesetziiche
Vorschriften^ welche die zustândigen Behôrden der Schweiz
anter Gleichstellung der Ausiânder mit den Einheimischen
in Bezug auf das literarische oder kCInstlerische Eigen-
thum beschliessen môgen.
Art 15. Die im Art. 6. vorgesehene Eintragung der-
jenigen im Gebiete des Norddeutschen Bundes verôffent-
iichten Werke , deren Verfasser sich das Recht auf die
Uebersetzung vorbehalten wollen, hat innerhalb der in
besagtem Artikel angesetzten Fristen bei dem eidgenôs-
sischen Département des Innern in Bern zu erfolgen.
Art. 16. Die Urheber von Bûchern, Broschûren
oder anderen Schriften, musikaliscben Kompositionen
oder Arrangements, Zeichnungen, Gemâlden, Bildnauereien,
Stichen , Lithographien und allen anderen gleichartigen
Erzeugnissen aus dem Gebiete der Literatur oder Kûnste,
welche zum ersten Maie in dem Gebiete des Norddeut-
schen Bundes verôflentlicht werden, geniessen in der
Schweiz zum Schutze ihrer Eigenthumsrechte die in den
nachfolgenden Artikeln nâher oezeichneten Rechte.
Art. 17. Die Verfasser von dramatischen oder roasi-
kalischen Werken, welche im Gebiete des Norddeutschen
Bundes zum ersten Maie verôflentlicht oder aufgefQhrt
werden, geniessen in der Schweiz in Bezug auf die
582 AUenmgwB é» Nord et 8m$e.
DmrsieUaog oder ÂoffSiirimg ibrerWerko des nivUchNi
SchttU, welcber in Utzterem Lande dea Verfassern oder
Tonsetzern der am meisten begûnstigten Nation hezfig-
lîeh der Darstellang oder Âaffflbrung ihrer Werke ge-
w&hrt ist oder kûnaigbin gewâhrt werden wird.
ArL 18. Das in der Schweiz gemass den Bestim-
Biongen der vorgehenden Ârtikel erworbene Eigentfaams*
leohi an den im Art. 16 erwahnten lilerariscaen oder
kûnstleriscben Werken dauerl fur den Urbeber wSbrend
seiner ganzen Lebenszeit und insofern er vor dem Ab-
laofe des dreissigslen Jahres, vom Zeitponkte der ersten
Verôffentlichung an, stirbt, so wîrkt es ffir den Rest
dieser Zeit nooh fort zuGunsten seiner RecbisBachfolger.
Wenn die Verôffentlichung nicbt zar Lebenszeit des
Urbebers stattfand, so baben seine Erben oder Recbts-
nacbfolger wâhrend seohs Jabre, vom Tode des Urbebers
an, das ausschliessiicbe Recht zur Verôffentlicbang des
Werkes. Machen sie davon Gebrauch, so dauert die
Schutzfrist dreissig Jabre nach diesem Todesfalle. Die
Dauer des Eigentbumsrecbts aofUebersetzangenbingegen
îst aaf fGnf Jabre gem&ss dem, was im Art. 6 festgesetzt
îst, bescbr&nkt.
Art. 19. Jede Vervielfôltigung eines îm Art. 16. er-
vvSbnten literariscben oder kOnstlerischen Werkes, welcbe
obne Genehmigung des Berechtigten in Zuwiderbandlang
gegen die Bestimmungen der gegenwârtigen Ueberein-
Kunft veranstaltet wird, soli ais Nacbdrnck bestrafl werden.
Art. 20. Wer wissentlicb nachgedruckte Geeenstânde
auf Scbweizerischem Gebiete verkauft, znm Verkaof aus-
legt oder einfûbrt, ist mit den gegen den Nacbdruck
angedrohten Strafen za belegen.
Art. 21. Der Nacbdrucker ist mit eîner Bosse von
wenigstens Einhundert Franken bis auf hôcbstens zwet-
tausend Franken und der Verkâofer mit einer Busse von
wenigstens fûnfundzwanzig Franken bis auf bôchstens
tenfhundert Franken zu belegen; sie sind ausserdem
verbunden, dem Eigenthûmer fOr den ihm verursacbten
Nachtheil Ersatz zu leisten.
SowohI gegen den Nacbdrucker, als gegen den Ein-
hringer und den Verkaufer ist auf Wegnalime derNacb-
drockaosgabe (Art. 19) zu erkennen. In alien Fallea
kônnen oie Gericbie auf Verlangen der Civilpartei ver-
fûgea, dass deraelben die naobgebiideten GegeKiaiSnde,
CoMenliM UUérmite. 5S8
aof Aluddag des ihr attgeafirocbeiiett SobadenerBOtzes,
zugestellt werden.
Art. 22. In den durch vorigen Ârlikel vorgesebenen
Fallen ist der Erlôs aus den weggenommenen Gegen-
stânden deœ EigenlhCmer auf Abschlag des ihm er-
wachsenen Schadens auszubândigen ; der Rest seiner
Entschâdigung ist im gewôhniichen Rechtswege zu ver-
folgen.
Art. 23. Der Eigenlhamer eines literarischen oder
kfinstleriscben Werkes kann, kraft VcrfGgung der zn-
stândiçen Behôrde mit oder ohne Beschlagnahme eine
detaillirte Bezeichnung oder Bescbreibung der Erzeug-
nisse vornehmen lassen, welche nach seiner Behauptung
in Zuwiderhandiang gegen die Bestimmangen gesen-
wSrtiger Uebereinkunft za seinem Scbaden nacnge-
inacbt sind.
Die Verffignng ist aaf einfacben Antrag des Eigen-
tbftmerB, im ralle onbefugter Uebersetzunç zagleich auf
den Vorweis der die Eintragung des Originels besiftti*
gendee Bescheinigong, zu enassen. Erforderlichen Falls
bat die Verfûgung die Bezeicbnung eines Sacbverstandigen
zu entbalten.
Wird die Beseblagnahme beçebrt, so kann der
Richter von dem Klâger eine Kautionssumme verlangen,
die zu erlegen ist, bevor zur Beschiagnabme gescbritten wird.
Dem Inbaber der beschriebenen oder unter Bescblag
Selegten Gegenstânde ist Abscbrifl der Verfllgung und
er die Erlegunç der etwaigen Kautionssumme best&ti-
genden Bescheinigung zuzusteilen. Ailes bei Vermeidung
aer Nicbtigkeit und der Entschâdigun^pflicht.
Art. 24. Unterlâsst der Klâger, mnerbalb vierzebn
Tagen den Rechtsweç zu betreten, so wird die Be-
scbreibung oder Beschlagnahme von Recbtswegen hin-
ftHig, unbeschadet der EntschSdigung, welcbe etwa ver-
langt werden kann.
Art. 25. Die Verfolçung vor den Sobweîzeriscben
Gericbten weçen der m gegenwSrtiger Uebereinkunft
bezeichneten Vergeben findet nur auf Antrag des be-
schâdigten Tbeiles oder seiner Rechtsnacbfolger statt.
Art. 26. Die Klagen auf Nacbbildung literarischer
oder kûnstleriscber Werke sind in derScbweiz bei dem
Geriehte desBezîrks anzabringen, in welcbem die unbe-
fn^ Naohbiiduiç oder Feilbahang atattgefoAden bat*
Die GfilUagen «nd summarncb m verhaiMleln»
584 Allemagne d» Nord et Sm$êe.
Art 27. Die darch çennwftrtige Uebereinkoiift fesfge-
setzten Strafen dûrfen nient gehâuft werden.
Fur alie der ersten Strafeinleitung vorangegangenen
Handlangen darf keine bSrtere Strafe erkanni werdan,
als diejenige, welche auf die am achweraten zo abndende
unter diesen Handiungen zu verhângen sein wQrde.
Art 28. Das Gericht kann den Anschlag^dea Ur-
theila an den von ihm zu bestimmenden Orten und die
ganze oder auszugsweise EinrQckung desselben in die
von ihm zu bezeicbnenden Zeitungen anordnen, and
zwar Ailes auf Kosten des Verurtbeilten.
Art 29. Die im Art. 21 bestimmten Strafen kônnen
bei Rûckfallen verdoppeit werden. Ein Rûckfall ist vor-
handen, wenn gegen den Ançekiagten in den ffinf voran-
ffegangenen Jahren ein Urtheil wegen eines gleicbartigen
Vergenens gefïillt worden ist
Art. 30. Beim Vorhandensein mildernder UmstSnde
kônnen die Gericbte die gegen die Schaldiçen aasse-
sprochenen Strafen auch unter das vorgescbriebene Mi-
nimum erm&ssigen.
m. Allgemeine Bestimmangen.
Art 31. Die vertragscbliessenden Tbeile haben sicli
dahin verst&ndigt, die gegenw&rtige Uebereinkunfl einer
Revision zu unterwerfen, wenn eine neue Gesetzgebung
flber die darin bebandelten GegenstSnde im einen oder
anderen Lande oder in beiden Lfindem eine solche Revision
wtinschenswertb machen sollte ; es ist jedoch verstanden,
dass die Bestimmungen der gegenwârtigen Uebereinkunfl
fur beide Lânder verbindlich bleiben werden, bis sie im
gemeinsamen Einverstândniss abgeândert sind.
Wenn die gegenw&rtig im Gebiet des Norddeutscben
Bundes dem Schulz des literarischen und kûnstlerischen
Eigentbums gew&brten Garantien wâhrend der Dauer
der gegenw&rtigen Uebereinkunfl Aenderungen erleiden
sollten, so wfirde die Schweizeriscbe Regierung befu^
sein, die Bestimmungen dièses Vertrages durch die
aeuen, von der Gesetzgebung des Norddeutscben Bundes
erlassenen Vorschriden zu ersetzen.
Art 32. Die gegenwârtige Uebereinkunfl tritt xo
SIeicher Zeit und ffir die n&mliohe Dauer in Kraft, wie
er am 13. Mai 1869 zwischen dem Norddeatscheo
Allemagne et France. 585
Bande nebst den Qbrigen Staaten des Zollvereins und
der Schweiz abeeschlossene Handelsvertrag.
Sie soll ratifizirt und es sollen die Ratifikations - Ur-
kpnden an demselben Orte and za derselben Zeit, wie
die Ratifikations-Urkanden jenes Vertrages, ausgelauscht
werden.
So gescbehen Berlin, den 13. Mai 1869.
Henning, B. Hammer,
Hergùg,
Documenta relatifs à la guerre franc(HdIemande.*)
70.
Note du Chargé ^affaires de France au Ministre
des Affaires Etrangères de Prusse contenant la
déclaration de guerre à la Prusse ; signée à Berlin,
le 19 juiUet 1870.
Berlin, le 19 jailiet 1870.
Le soussigné, Chargé d'affaires de France, en exé-
cation des ordres qu'il a reçus de son Gouvernement,
a rhonneur de porter a la connaissance de Son Excellence
M. le Ministre des Affaires Étrangères de Sa Majesté le
Roi de Prusse la communication suivante: Le Gouverne*
ment de Sa Majesté l'Empereur des Français, ne pouvant
regarder que comme une entreprise dirigée contre la
sécurité territoriale de la France le projet d'élever un
prince prussien au trône d'Espagne, s'est trouvé dans la
nécessité de demander a Sa (Majesté le Roi de Prusse
l'assurance qu'une telle combinaison ne pourrait se réaliser
avec son assentiment.
*) La plapart des ospitalations et quelques autres documente,
qui n'ont pas été publiée officiellement, ont été empruntés aux
Arohives diplomaUques (1871-72, T. I— IV; 1873, T. I«0,
collection remarquable et très-complète.
Nouv. Recueil gén. Tome XIX* Fp
586 Allemagne et France.
Sa Majesté le Roi de Prusse s'étant refusé à donner
cette assurance, et ayant témoigné au contraire à l'Ani-
bassadeur de Sa Majesté l'Empereur des Français qu'il
entendait se réserver, pour cette éventualité comme pour
toute autre, la faculté de consulter les circonstances, le
Gouvernement Impérial a dû voir dans la déclaration du
Roi une arrière-pensée menaçante pour la France comme
pour l'équilibre des forces en Europe. Cette déclaration
a été aggravée encore par la notification faite aux Cabinets
du refus de recevoir l'Ambassadeur de l'Empereur et
d'entrer duns aucune explication nouvelle avec lui.
En conséquence, le Gouvernement de Sa Majesté
Impériale a jugé qu'il avait Tobligation de pourvoir im-
médiatement à la défense de son honneur et de ses
intérêts compromis, et, résolu à prendre à cet eSet
toutes les mesures commandées par la situation qui lui
est faite, il se considère, dès à présent, comme étant en
état de guerre avec la Prusse.
Le soussigné, etc.
Ij€ Sourd.
71.
Circulaire du Chancelier de la Confédération de
P Allemagne du Nord aux Représentants déplo"
malignes à f étranger sur la déclaration de guerre
de la France; signée à Berlin^ le 19 Juillet 1870.
Berlin, den 19. Juli 1870.
Die Kaiserlich Franzôsische Regierung bat durch
ihren Geschâflst rager das in Abschrift aniiegende Acten-
stûck — ihre Kriegserkiârung enthaltend — ûbergeben
lassen.
Es ist das die erste und einzige amtliche Mittheilung,
welche wir in der ganzen, die Welt seit 14 Tagen be-
schSftigenden Angelegenheit , von der Kaiserlich Franzô-
sischen Regierung ernalten haben.
Als Motive fâr den Krieg, mit dem sie uns ûberzieht,
giebt sie darin an:
die Ablehnung Seiner Maiestât des Kônigs, die
Versicherung zu geben, dass die Erhebung eines
Déclaration de guerre. 587
Preussischen Prinzen auf den Spaniscben ThroQ
nicht mit seiner Zustimmung verwirkiicbt werden
kônne, und die angeblicb den Cabinetten gemacbte
Notification von der Weigerung, den Franzôsischen
Botschafter zu empfangen und mit ibm weiter zu
verbandeln.
Wir baben darauf kurz Folgendes zu erwidern : Seine
Majestât der Kônig, in voiler Acbtung vor der Selbst-
stândigkeit und Unabbângigkeit der Spaniscben Nation
und vor der Freiheit der Entscblûsse der Prinzen des
Fârstlich Hobenzollernscben Hauses, bat niemals daran
gedacbt, den Erbprinzen auf den Spaniscben Tbron er-
neben zu wollen. Die an Seine Majestât gestellten For-
dernngen von Zusagen Tiir die Zukunft waren unbe-
recbtigt und anmassend. Ibm einen Hintergedanken
oder eine feindiicbe Absicbt gegen Frankreicb dabei zu-
zuscbreiben, ist eine willkûrlicbe Erfindung.
Die angeblicbe Notification an die Cabinette bat nie-
mals stattgefunden, ebenso wenig wie eine Weigerung, mit
dem Botscbafter des Kaisers der Franzosen zu verbandeln.
Im Gegentbeil bat der Botscbafter amtlicbe Verband-
lungen mit der Kôniglicben Regierung niemals versucbt,
sondern nur mit Seiner Majestât dem Kônig persôniicb
und privatim im Bade Ems die Fragen besprocben.
Die Deutscbe Nation, innerbalb und ausserbalb des
Norddeutscben Bundes, bat erkannt, dass die Forderungen
der Franzôsiscben Regierung auf eine Demûtbigung ge-
rîcbtet waren, welcbe die Nation nicbt ertrâgt, und dass
der Krieg, welcber niemals in den Absicbten Preussens
liegen konnte, nns von Frankreicb aufgezwungen wird.
Die gesammte civilisirte Welt wird erkennen, dass
die Grûnde, welcbe Frankreicb anfûbrt, nicbt existiren,
sondera erfundene Vorwande sind.
Der Norddeulscbe Bund und die mit ibm verbûndeten
Regierungen von Sûddeulscbland protestiren gegen den
nient provocirten Ueberfall des Deutscben Bundes und
werden denselben mit allen Miitein, die ihnen Gott ver-
lieben bat, abwebren.
Ew werden ersucbt, von dieser Depescbe
und ibren Aniagen der Regierung, bei welcber die be-
glaubigt sind, Aoscbrift zu ûbergeben.
V. Bismarck.
Pp2
588 Allemagne el France.
72.
Ordonnance du Roi de Prusse^ au nom de la
Confédération de (^Allemagne du Nord, relative à
la capture des bâtiments de commerce français;
signée à Berlin, le 18 jwUet 1870.
Wir Wilhelm, von GoUes Gnaden Kônig von Preussen
etc. verordnen im Namen des Norddeatschen Bandes,
was folgt:
rranzôsische Handeisscbiffe sollen der Aafbringnng
and Wegnahme durch die Fabrzeuge der Bundes-
Kriegsmarine nicht anterliegen. Dièse Bestimmang
findet keine Anwendung auf dieienigen Schiffe,
welche der Aufbringang und Wegnahme aoch
dann unterliegen wQrden, wenn sîe neatrale
Schiffe wftren.
Urkandlich unter Unserer Hôchsteigenhftndigen Unler-
schriA and beigedracklem Bundes-Insiegel.
Gegeben Berlin, d^n 18. Joli 1870.
Wtlhdm.
V, Bismarck- Schoenhausen.
73.
Circulaire du Ministre de la marine de France
aux préfets maritimes ^ chefs du service de la
marine, etc., concernant le traitement des bàtùnents
de commerce ennemis; signée à Paris, le 13 août
1870.
Paris, le 13 août 1870.
Messiears, j'ai été consulté sar l'application, à des
cas particuliers, de la circulaire en date du 26 Juillet
dernier, par laquelle j'ai notiBé aux autorités mantimes
Bâtimenlê de commerce efmemis. 589
la dédsioD impériale insérée aa Journal officiel du 20
du même mois, relativement à la protection assurée aux
(tord, qui ont pris des cargaisons à destination de France,
et pour compte français, dans les ports ennemis ou
neutres antérieurement au 19 juillet, date de la déclaration
de guerre.
Après m'étre concerté avec M. le Ministre des Affaires
Étrangères, j'ai Thonneur de vous faire connaître que la
décision de Sa Majesté comporte Tapplication des règles
suivantes qui embrassent l'ensemble des éventualités dont
se préoccupe notre commerce maritime.
P Tout bâtiment ennemi allant de ports neutres ou
ennemis ailleurs qu'en France, quelle que soit l'époQue
ë laquelle il a mis en mer et quelle que soit la nationalité
des propriétaires de la cargaison, est passible de capture,
sauf restitution ultérieure du chargement, s'il y a lieu»
aux propriétaires français ou neutres;
2^ L'exception établie en faveur des chargements
pour compte trançais, sous pavillon ennemi, ne s'étend
pas aux navires allemands qui ont pour destination un
port neutre, ni à ceux dont le chargement pour la France
n'était pas commencé avant la rupture de la paix, bien
que leur affrètement soit d'une date antérieure h la guerre;
3^ L'exemption de capture et la garantie d'un sauf-
conduit pour retourner, le moment venu, dans le port
d'attache, accordé aux navires ennemis chargés ponr
compte français, s'applique, non-seulement au bâtiment
qui a pris la mer avant le ]9 juillet, mais encore à
celui qui prouvera avoir commencé de charger avant
cette date;
4^ Le même privilège est acquis aux navires qui,
affrétés avant la guerre dans les régions transatlantiques
ou dans l'Indo-Cbine, auraient trouvé ou reçu dans les
ports d'arraisonnement l'ordre d'amener leur cargaison
en France.
J'ajoute, qu'il y a lieu de faire courir, a dater du jour
de l'arrivée en France, le délai de trente jours accordé
pour le départ aux navires ennemis entrés dans noi
ports, sans avoir connu l'état de guerre. Cependant ce
délai peut être raccourci si vous jugez que la présence
des navires ennemis entraînant des inconvénients, il y a
1
590 Allemagne et France.
intérêt à mettre les capitaines en demeure de prendre
immédiatement des saufs-condnits destinés à assurer leur
retour ou port d'attache.
Je vous prie de vouloir bien porter ces solutions à
la connaissance du commerce maritime.
Recevez, etc.
Le ministre de la marine,
liigault de GefwuUly.
74-
Ordonnanee de (^Empereur tf Allemagne abolissant
l'Ordonnance du 18 juillet 1870^ relative à la
capture des bâtiments de commerce français;
signée à Versailles^ le 19 janvier 1871.
Wir Wilhelm, von Gottes Gnaden Deutscher Kaiser,
Kdnig von Preussen etc., verordnen im Namen des Deutschen
Reicns, was foigt:
Die Verordnung betreffend die Aufbringung undWeg*
nabme Franzôsischer Handelsscbiffe vom lo. Juli 1870
(Bundesgesetzblatt Seite 485) tritt mit dem 10. Februar
d. J. ausser Wirksamkeit.
Urkundiich unter Unserer Hôcbsteigenh&ndigen Unter-
scbrift nnd beigedrucktem Kaiserlicben Insiegel.
Gegeben Hauptquartier Versailles, den 19. Januar 1871.
WUhelm.
Gr. V. Bismarck- Schoenhausen,
Grande-'Bretagne et Prusse. 591
75.
Traité entre la Prusse et la Grande-Bretagne
pour maintenir (indépendance et la neutralité de
la Belgique; signé à Londres^ le 9 août 1870*)
Texte anglais.
Her Majesty tbe Queen of the United Kingdom of
Great Britain and Ireland, and His Majesty the King of
Prussia, being desirous at the présent time of recording
in a solemn Act their fixed aetermination to maintain
tbe independence and neutrality of Belgium, as provided
in the Seventh Article of the Treaty signed at London
on the 19^^ of April, 1839, between Belgium and the
Netherlands, ^hicn Article was declared by the Quintuple
Treaty of 1839 to be considered as having the same
force and value as if textually inserted in the said Quin-
tuple Treaty, their said Majesties hâve determined to
conclude between Themselves a separate Treaty, which,
withoul impairing or invalidating the conditions of the
said Quintuple Treaty, shall be subsidiary and accessory
to it; and They hâve accordingly named as their Pleni-
potentiaries for that purpose, tbat is to sav:
Her Majesty the Queen of the United Kingdom of
Great Britain and Ireland:
the Right Honourable Granville George Earl
Granville, Lord Leveson, a Peer of tbe United
Kingdom, Knight of the Most Noble Oder of tbe
Garter, a Member of Her Britannic Majesty's Most
Honourable Privv Council, Lord Warden of tbe
Cinque Ports and Constable of Dover Castle, Chan-
cellor of the University of London, Her Britannic
Majesty's Principal Secretary of State for Foreign
Affairs;
And His Majesty tbe King of Prussiat
his Excellency the Minister of State, Albert
Count of Bernstorff-Stintenburg, Grand Cross of
tbe Order of the Red Eagle with Oak Leaves,
*) En anglais et en allemand. Les ratifications ont été
échangées à Londres, le 26 août 1870.
592 Grande-Bretagne et PruMse.
and Grand Commander of ibe Royal Order of
the House of HohenzoUërn in Diamonds, etc.,
Ambassador Extraordinary and Plenipotentîary to
Her Britannic Majesty from His said Majesty for
the North German Confédération;
Wbo, after having commanicated to each otber tbeir
respective fuli powers, found in good and doe form,
bave agreed upon and concladed the followinç Articles:
Art. 1. His Majesty the King of Prussia having
declared tbat, notwitbstanding the hostilities in which
the North German Confédération is engaged with France,
it is bis fixed détermination to respect the neatralitv of
Belgium, so long as the same shall be respectea by
France, Her Majesty the Queen of the United Kingdom
of Great Britain and Ireland on her part déclares that,
if during the said hostilities the armies of France sbould
vioiale that neutrality, She will be prepared to co-operate
viiih His Prussian Majesty for the defence of the. same
in such manner as may be mulualiy agreed opon,
employing for that purpose her naval and military forces
to insure its observance, and to maintain, in conjonction
with His Prussian Majesty, then and thereafter, the inde-
pendence and neutrality of Belgiom.
It is clearly ooderstood that Her Majesty the Qoeen
of the United Kingdom of Great Britain and Ireland does
not engage herself by this Treaty to take part in any
of the gênerai opérations of the war now carried on
between the Nortn German Confédération and France,
beyond the limita of Belgium, as defined in the Treaty
between Belgium and the Netherlands of April 19, 1839.
Art. 2. His Majesty the Kine of Prussia agrées on
his part, in the event pro video for in the foregoîng
Article, to co-operate witn Her Majesty the Qoeen of the
United Kingdom of Great Britain and Ireland, employing
bis naval and military forces for the porpose aforesaid;
and, the case arising, to concert with Her Majesty the
measures which shall be taken, separately or in common,
to secure the neutrality and independence of Belgium.
Art.. 3. This Treaty shall be oinding on the High
Contracting Parties dunng the continnance of the présent
war between the North German Confédération and r rance,
and for twelve months after the ratification of any Treaty
of Peace concluded between those Parties: and on the
expiration of that time the independence and neutrality
NeubralUé de la Belgique. 593
of Belgium will, ao far as the High Contracting Parties
are reapectively concerned, continue to rest as heretofore
on the Ist Article of tbe Quintuple Treaty of the 19^ of
April, 1839.
Art. 4. The présent Trealy shall be ratified, and the
ratiGcations shall be exchanged at London as soon as
possible.
In ^itness whereof the respective Plenipotentiaries
hâve signed the same, and bave affixed thereto the seal
of tbeir arms.
Done at London, the ninth day of August, in the
year of our Lord one thousand eight bundred and seventy.
GranvUle,
Bernstorff,
76.
Trmté entre la France et la Grande-Bretagne
pour maintenir ^indépendance et la neutralité de
la Belgique ; signé à Londres, le H août 1870.^J
Texte français.
/
Sa Majesté la Reine du Royaume-Uni de la Grande-
Bretagne et d'Irlande, et Sa Majesté l'Empereur des
Français, désirant, dans le moment actuel, consigner
dans on Acte solennel leur détermination bien arrêtée de
maintenir l'indépendance et la neutralité de la Belgique
telles Qu'elles sont établies par Farticle 7 du Traité signé
a Lonares le 19 avril 1839, entre la Belgique et les
Pays-Bas, lequel article a été déclaré par le Traité Quin-
tuple de IK39 avoir la même force et la même valeur
Îue s'il était textuellement inaéré dans le dit Quintuple
raité. Leurs dites Majestés ont résolu de conclure entre
elles on Traité séparé, qui, sans infirmer et sans affaiblir
*) En français et en anfi^lais. Les ratifioationa ont été
échangées à Londres, le 26 août 1870.
594 Grande-Bretagne et France.
les conditions da Quintuple Traité sus-roentionné, serait
un Acte subsidiaire et accessoire à l'autre. C'est pourquoi
Leurs Majestés ont nommé pour leurs Plénipotentiaires
a cet effet, savoir:
Sa Majesté la Reine du Royaume-Uni de la Grande-
Bretagne et d'Irlande:
le Très - Honorable Granville George Comte
Granville, Lord Leveson, Pair du Royaume-Uni,
Chevalier du Très Noble Ordre de la Jarretière,
Conseiller de Sa Majesté Britannique en Son Con-
seil Privé, Lord Gardien des Cinque Ports et
Connétable du Château de Douvres, Chancelier
de, l'Université de Londres, Principal Secrétaire
' d'Etat de Sa Majesté Britannique pour les Affaires
Étrangères ;
et
Sa Majesté l'Empereur des Français:
Son Excellence le Marquis de La Valette, Membre
de Son Conseil Privé, Sénateur, Grand-Croix de
l'Ordre Impérial de la Légion d'Honneur, Son
Ambassadeur près Sa Majesté Britannique;
Lesquels, après s'être communiqué leurs pleins-pou-
voirs respectifs, trouvés en bonne et due forme, ont
concerté et conclu entre eux les articles suivants:
Art. 1®'- Sa Majesté l'Empereur des Français ayant
déclaré que, malgré les hostilités dans lesquelles la France
se trouve actuellement engagée avec la Confédération de
l'Allemagne du Nord et ses alliés, sa volonté bien arrêtée
est de respecter la neutralité de la Belgique aussi long-
temps que cette neutralité sera respectée par la Con-
fédération de l'Allemagne du Nord et ses alliés. Sa
Majesté la Reine du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne
et d'Irlande déclare, de son côté, que si, pendant ces
hostilités, les armées de la Confédération de l'Allemagne
du Nord et de ses alliés venaient à violer la dite neu-
tralité, elle serait prête à co-opérer avec Sa Majesté
Impériale pour la défense de cette même neutralité, de
la manière qui pourra être concertée mutuellement, en
employant pour cet objet ses forces navales et militaires,
dans le but d'assurer et de maintenir, de concert avec
Sa Majesté Impériale, en ce moment et plus tard, Tindé-
pendance et la neutralité de la Belgique.
NeulraUlé de la Belgique. 595
11 est clairement entendu que Sa Majesté la Reine
du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et d'Irlande ne
s'engage pas, par ce Traité, à prendre part à aucune
des opérations générales de guerre qui se poursuivent
en ce moment entre la France et la Confédération de
l'Allemagne du Nord et ses alliés, en dehors des limites
de la Belgique telles qu'elles sont établies par le Traité
du 19 avril 1839 entre la Belgique et les Pays-Bas.
Art. 2. Sa Majesté l'Empereur des Français s'ençage
de son côté, dans le cas prévu par l'article précédent,
a co-opérer avec Sa Majesté la neine du Royaume-Uni
de la Grande-Bretagne et d'Irlande, en employant ses
forces militaires et navales dans le but susmentionné, et,
le cas échéant, h concerter avec Sa Majesté les mesures
qui devront être prises, séparément ou en commun, pour
assurer la neutralité et l'indépendance de la Belgique.
Art. 3. Ce Traité sera obligatoire pour les Hautes
Parties contractantes pendant la durée de la guerre
actuelle entre la France et la Confédération de l'ÂIle-
maene du Nord et ses alliés, et pendant douze mois
après la ratification du Traité de paix conclu entre les
belligérants; et à l'expiration de ce temps, l'indépendance
et la neutralité de la Belgique continueront, en ce qui
regarde les Hautes Parties contractantes, à reposer,
comme jusqu'ici, sur l'article h' du Quintuple Traité du
19 avril 1839.
Art 4. Le présent Traité sera ratifié, et les ratifi-
cations en seront échangées à Londres aussitôt que faire
se pourra.
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signé, et y ont apposé le sceau de leurs armes.
Fait à Londres, le onze août, l'an de Grâce mil huit
cent soixante-dix.
Granville,
La Vedette,
596 Grande-Bretagne elautres Puiatances neutres.
77.
Notes échangées entre la Grande -- Bretagne et
diverses Puissances neutres contenant Vengagement
réciproque de ne pas dévier de la neutralité sans
communication préalable.
i.
Note du Ministre des Affaires Étrangères de la
Grande-Bretagne adressée à t Ambassadeur d'Au-
triche, en date du i7 août iSTO.^J
Foreign-Office, le 17 août 1870.
Monsieur le comte, le Gouvernement de Sa Majesté
a reçu avec beaucoup de satisfaction l'avis de la déter-
mination annoncée par votre Gouvernement d'observer
une stricte neutralité pendant la guerre qui a malheureuse-
ment éclaté entre la France et la Prusse. Il paraît au Gou-
vernement de Sa Majesté que cette détermination, qui
est aussi la sienne, serait confirmée et assurée si toutes
les puissances neutres s'entendaient ensemble, en vue
de maintenir leur commune neutralité.
Le Gouvernement de Sa Majesté la Reine est d*avîs
qu'il ne serait pas d'ailleurs à propos en ce moment
que les puissances neutres prissent un engagement formel
et combmé pour le maintien de leur neutralité. Il ne
croit pas non plus nécessaire ni désirable que l'arrange-
ment séparé que je viens de mentionner prît la forme
d'un traité solennel ou fût même consigné dans un pro-
tocole. Mais il pense qu'il serait suffisant, préférable
même, qu'il fût simplement exprimé dans des lettres à
échanger entre les diverses parties, et disant qu'aucune
*) Des notes semblables ont été adressées en même date
aux représentants diplomatiques de Portugal, d'Espagne, de
Grèce, des Pays-Bas, de Belgique, de Suède et de Turquie.
L'arrangement a été accepté par l'Espagne le 30 août, par le
Portugal le 31 août, par l'Autriche le 10 septembre, par le
Danemarck le 12 sejptembre 1870. Quant aux autres Puiasanoes
la date de l'acceptation ne nous est pas connue.
Mamtien de la neutralité. 597
des deux puissances entre lesquelles se ferait l'échange,
ne se départira de sa neutralité pendant la présente guerre
qu'après une communication préalable aidées et s'être
avisée réciproquement du changement de politique relatif
è leur neutralité.
Je vous invite, en conséquence, à soumettre notre
Sroposition à votre Gouvernement de la part de Sa
lajesté la Reine, à dire que je suis prêt, et si vous êtes
mis en mesure par votre Gouvernement de l'adopter, à
faire immédiatement l'échange des lettres avec Votre
Excellence.
J'ajouterai que les Gouvernements de Russie et d'Italie,
avec lesquels le Gouvernement de Sa Majesté la Reine
a communiqué à ce sujet, ont fait connaître leur assen-
timent relativement à ce mode de procéder.
J'ai l'honneur, etc.
GranviUe.
2.
Note de l* Ambassadeur de Russie adressée au
Minisire des Affaires Etrangères de la Grande-
Bretagne, en date du 31 août i870.
Londres, le 31 août 1870.
Monsieur le comte, j'ai en l'honneur de. recevoir la
note que Votre Excellence a bien voulu m'adresser en
date du 31 août.
Elle constate l'engagement réciproque contracté par
la Russie et par la Grande-Bretagne de ne point dévier
de leur neutralité, durant la çuerre actuelle, sans un
échange d'idées et sans un avis préalable de leurs in-
tentions, si elles venaient à modifier leur politique en ce
qui regarde leur neutralité.
Conformément aux instructions du Cabinet Impérial,
je suis autorisé à déclarer que l'Empereur, mon auguste
maître, se plaît à donner sa plus complète adhésion au
présent engagement qui répond entièrement à la pensée
exprimée par Sa Majesté Impériale dès le début de la
guerre.
J'ai, etc. Brunnow.
598 Allemagne el France.
5.
Note de P Ambassadeur d'Autriche au Ministre des
Affaires Etrangères de la Grande-Bretagne^ en
date du 10 septemln'e 1870.
Londres, le 10 septembre 1870.
Monsieur le comte, par la note que Votre Excellence
m'a fait l'honneur de m'adresser en date de ce jour,
elle veut bien m*iiiformer que le Gouvernement de Sa
Majesté Britannique est prêt à conclure avec celui de
Sa Majesté Impériale et Royale Apostolique un arrange-
ment suivant lequel, „ni l'Angleterre ni rAulricbe- Hongrie
n'abandonneront leur neutralité pendant la présente guerre
sans s'être préalablement communiqué leurs idées et avoir
annoncé l'une à l'autre tout changement que pourrait
subir leur neutralité^.
Votre Excellence ajoute qu'il suffira d'une lettre de
ma part. Vous informant officiellement que le Gouverne-
ment Impérial et Royal adhère à cet engagement, pour
le rendre obligatoire pour les deux Gouvernements.
Conformément à rautorisation que j'ai reçue à cet
effet, je m'empresse de vous annoncer, M. le comte, que
le Gouvernement de Sa Majesté Impériale et Royale
Apostolique donne son complet assentiment à l'arrange-
ment énoncé ci-dessus, et s engage à l'observer en tous
points.
Agréez, etc. Appofiyi,
78.
Capitulation de Lichlemberg, signée le 10 août 1870,
Le 10 août 1870.
Le commandant du fort de Lichtemberg, M. A. Archer,
sous-lieutenant au 96*^ de ligne, rend le fort de Lichtem-
berg, avec tout le matériel, au commandant passager
CapUnlations. 599
do 1®' bataillon de chasseurs Wurtembergeois, sous les
conditions ci-dessoas spécifiées.
P Les officiers sont prisonniers de guerre, ils con-
servent cependant leurs épées, jusqu'à décision ultérieure
du général en chef. Ils accompagneront, par conséquent,
le chef de bataillon jusqu'au quartier général.
2^ Ils seront autorisés & prendre avec eux leurs effets
et tout le nécessaire pour la vie, ainsi que leur argent
privé.
3^ Tous les hommes valides seront désarmés en
sortant du fort et transportés à Stuttgart où doivent être
envoyés les officiers.
4^ Les blessés seront descendus par les habitants
du village dans les localités de la commune et recevront,
autant que c'est possible, les soins des médecins Wurtem-
bergeois.
5^ A partir de la signature de la capitulation du
fort, le pont sera baissé et la porte restera ouverte et
Î gardée par des troupes à l'extérieur jusqu'à la sortie de
a garnison.
Archer,
Sussdorff.
79.
Procès-cerbal relatif à la capitulation de Marsal^
signé le 14- août 1870,
Le 1 4 août 1 870.
L'an mil huit cent soixante-dix, le quatorze du
mois d'août, le conseil de défense de la place étant
assemblé reçut, en la personne du commandant de place,
l'ultimatum suivant:'
^Devant Marsal, le 14 août 1870.
„Je vous annonce que l'armée française a abandonné
nia ligne de la Moselle, et est en retraite sur Paris.
„Toute résistance de Marsal est donc maintenant sans
nbut. Je suis devant la forteresse avec 40,000 hommes
600 AUemagne et France.
^et 60 pièces en position, et vons somme de voos rendre
^prisonnier de guerre, les officiers gardant armes et
,, bagages, les soldats leurs bagages.
^Je vous déclare en môme temps que si, -par une
^résistance frivole, vous me forcez de bombarder la
„ ville et la prendre d'assaut, je ferai passer toute la
^garnison au fil de l'cpée.
M Le générai commandant le 2* corps bavarois,
Harttnann.*^
Le conseil de défense, consulté par le commandant
de place, a déclaré à l'unanimité, que la place ne pouvait
{Jus tenir; que les trois jours de canonnade supportés,
es incendies qui en avaient été la conséquence dans
la ville, avaient épuisé les forces d'une garnison aussi
faible que celle qui avait été laissée à la disposition de
la défense ; que I absence totale d'artilleurs ne permettait
pas de répondre au feu de l'ennemi; que les ouvrages
extérieurs étaient déjà tombés en son pouvoir; que dès
lors, il y avait lieu de chercher a obtenir les meilleures
conditions possibles; qu'en offrant les honneurs de la
Suerre, l'ennemi avait concédé tout ce que l'on était en
roit d'espérer;
En conséquence, nous, commandant de place et chefs
des services militaires, avons fart à M. le commissaire
nommé par M. le général Hartmann la remise de la
place de Marsal, ensemble de ses magasins, arsenaux,
munitions de guerre et de bouche.
Les membres du conseil de défense:
Menet, garde d'artillerie; Binet, officier
d'administration des subsistances militaires;
Durand de ViUers, capitaine du génie;
Morel, major du 60^ de ligne; Leroy ^ capi-
taine commandant déplace.
80.
Capitulation de Sedan^ signée à Prenais le 2 sep-
tembre 1870.
Entre les soussignés, le chef d'état -major du Roi
Guillaume, commandant en chef les armées allemandes.
CapëulaHoM. 601
et le général commandant en chef de l'armée française,
tous deux munis de pleins pouvoirs de Leurs Majestés
le Roi Guillaume et l'Empereur Napoléon, la convention
suivante a été conclue.
Art. 1^'* L'armée française placée sous les ordres
du général deWimpffen, se trouvant actuellement cernée
par des troupes supérieures autour de Sedan, est con-
stituée prisonnière de guerre.
Art 2. Vu la défense valeureuse de cette armée, il
est fait exemption pour tous les généraux et olBciers,
ainsi que pour les employés supérieurs ayant rang d'of-
ficiers, qui engageront leur parole d'honneur, par écrit,
de ne pas porter les armes contre l'Allemagne et de
n'agir d aucune autre manière contre ses intérêts jusqn'
à la fin de la guerre actuelle. Les officiers et employés
qui acceptent ces conditions conserveront leurs armes
et les objets qui leur appartiennent personnellement.
Art. o. Toutes les autres armes ainsi que tout le
matériel de l'armée , consistant en drapeaux, aigles, ca-
nons, chevaux, caisses de guerre, équipa^j^es, munitions,
etc., seront livrés à Sedan, à une commission militaire
instituée par le commandant en chef pour être remjs
immédiatement an commissaire allemand.
Art. 4. La place de Sedan sera livrée ensuite dans
son état actuel , et au plus tard dans la soirée du 2
septembre, à la disposition de Sa Majesté le Roi de Prusse.
Art. 5. Les officiers qui n'auront pas pris l'engage-
ment mentionné à l'article 2, ainsi que les troupes
désarmées, seront conduits, rangés d'après leur régiment
ou corps, et en ordre militaire.
Cette mesure commencera le 2 septembre et sera
terminée le 3.
Ces détachements seront conduits sur le terrain
bordé par la Meuse, près d'Iges, pour être remis aux
commissaires allemands par leurs officiers, qui céderont
alors le commandement a leurs sous-officiers. Les mé-
decins, sans exception, resteront en arrière pour prendre
soin des militaires blessés.
Fait k Frénois, le 2 septembre 1870.
de MoUke.
de Wimpffen.
Nouv, RêeuêH gin. Tome XIX. Q q
602 Allemagne et France.
81.
Capitulation de Laon, signée le 9 septembre 1870.
Extrait.
Le 9 septembre 1870.
La garnison de Laon sortira de la citadelle et mettra
bas les armes; les ofEciers conserveront les leurs, la
garnison sera faite prisonnière sur parole à condition de
ne pas reprendre du service pendant la campagne.
Thérémin d'Hanie.
AlvensM>en,
82.
Capitulation de Toul^ signée le 23 septembre 1870.
Toul, le 23 septembre 1870.
Entre les Soussignés: le colonel d'état -major von
Krensky, muni des pleins pouvoirs de S. A. R. le Grand-
Duc de Mecklembourg-Schwérin, commandant en chef
du 13^ corps d'armée allemand, et le gouverneur de
la place de Toul , chef d'escadron Huch , la Convention
suivante a été conclue.
Art. 1®'- La place de Toul, ainsi que tout le maté-
riel qui s'y trouve dans ce moment, sera livrée immé-
diatement à la disposition de S. A. R. le Grand-Duc de
Mecklembourg-Schwérin.
Art. 2. La garnison de Toul , y compris tous les
hommes qui ont porté les armes pendant la défense,
soit en uniforme militaire ou non , mais excepté les
gardes mobiles et gardes nationaux qui ont été des ha-
bitants de la ville avant cette guerre, est prisonnière de
guerre.
Art. 3. Vu la défense valeureuse, pendant six se-
maines, de la petite place contre une armée supérieure
en nombre, il est fait exception pour tous les officiers.
CapitulaHans. 608
ainsi aue pour les employés supérieurs militaires ayant
rang (rofficier, qui engageront leur parole d'honneur de
ne pas porter les armes contre T Allemagne et de n*agir
d'aucune autre manière contre ses intérêts jusqu' à la
6n de la çuerre. Les officiers et employés qui acceptent
ces conditions * conserveront leurs armes et les objets
qui leur appartiennent personnellement.
Art 4. La garnison sera conduite, immédiatement
après la conclusion de cette Convention, sans armes,
sur le glacis, devant la porte de France.
Les officiers se placeront devant la même porte, sur
la route qui conduit h la gare.
Art. 5. L'inventaire de tout le matériel de guerre
consistant en drapeaux, canons, chevaux, caisses de
guerre, équipages de l'armée, sera livré dans la soirée
au major prussien Schwann.
Art. 6. Si , comme cela est arrivé à Laon , un ac-
cident arrive au moment où les troupes entreront dans
la place, toute la garnison sera à la merci de Son
Altesse Royale.
Art. 7. Les médecins militaires, sans exception,
resteront en arriére pour prendre soin des blessés.
Huch.
von Krensky*
83.
Capitulation de Strasbourg^ signée le 28 septembre
1870.
Le lieutenant-général royal prussien de Werder, com-
mandant du corps de siège devant Strasbourg, invité
Ear le général de division Uhrich, gouverneur de Strasb-
ourg, à cesser les hostilités contre la place, est tombé
d'accord avec celui-ci, eu égard à la valeureuse et ho-
norable défense de cette ville, de conclure la capitula-
tion suivante:
Oq2
604: Allemagne et France,
Art. 1^'- Le 28 septembre, à huit heures du matin,
le général de division Uhrich évacue la citadelle, les
portes d'Austerlitz , Nationale et des Pécheurs, en même
temps les troupes allemandes occupent ces points.
Art. 2. Le même jour, à onze heuçes, la garnison
française, y compris la garde mobile, quitte la place
par la porte Nationale, défile entre la lunette et la re-
doute 3< et dépose les armes.
Art. 3. Les troupes de ligne et les gardes mobiles
sont prisonnières de guerre et partent de là (du lien
du dénié) avec leurs Dégagea* Les gardes nationaux
sont libres, sur revers, et ont à déposer les armes avant
onze heures du matin à la mairie. Les listes des offi-
ciers de ces troupes seront remises à la même heure
au général de Werder.
Art. 4. Les officiers et les employés (ayant rang
d'officiers) des diverses troupes de la garnison française
de Strasbourg peuvent partir pour un lieu de séjour
choisi par eux, s'ils donnent un revers sur parole d'hon-
neur. Le formulaire de ce revers est joint à cette Con-
vention. Ceux de ces officiers qui ne veulent pas signer
ce revers partent, comme prisonniers de guerre, pour
l'Allemagne, avec la garnison. Les différents médecins mili-
taires français conserveront provisoirement leurs fonctions.
Art. 5. Le général de division Uhrich s'engage à
faire remettre, immédiatement après que les armes auront
été déposées y avec, ordre, les aivers établissements mili-
taires, les caisses publiques, etc., etc., par les employés
titulaires français, aux employés allemands.
Les officiers et employés qui, des deux côtés, sont
chargés de cette opération, se trouveront, le 28 septembre,
à midi, sur le Broglie, à Strasbourg.
Lu, accepté et signé à Koeniçshafen , le 28 septem-
bre 1870, à deux heures du matm.
Ducasse^ Lieutenant colonel
Colonel commandant Leczynski^
de place à Strasbourg. Chef d'état-major général
du corps de siège.
Mengin, Comte •
Lieutenant - colonel , sous- HmJcel de Donnersmaric,
directeur d'artillerie. Capitaine de cavalerie
et aide de camp.
CapiUUalkms, 605
84.
Capitulation de Saissansy signée le i5 octobre 1870.
Soissons, le 15 octobre 1870.
Entre les soussignés: le colonel Von Krensky, chef
(i*état-ai8Jor du 13^ corps d'année, chargé des pleins-
Eouvoirs de Son Altesse Royal le Grand-*Duc de Heklen-
ourg, et le lieutenant-colonel, gouverneur de Noue, la
Convention suivante a été conclue:
Art. 1^* La place deSoissons, avec tout le matériel
de ffuerre qu'elle renferme, sera livrée à la disposition
de oon Altesse Royale le Grand -Duc de Mekienbourg.
Art. 2. La garnison de Soissons, comprenant tous
les hommes qui ont porté les armes pendant la défense,
soit en uniforme ou non, est prisonnière de guerre.
Sont exceptés de cet article les gardes nationaux et les
mobiles qui habitaient la ville et Farrondissement de
Soissons avant que la guerre fût déclarée.
Art. 3. En considération de la défense valeureuse
de la place, tous les officiers et employés supérieurs
ayant rang d'officiers, qui engageront leur parole d'nonneur
de ne plus porter les armes contre l'Allemagne ni d'agir
en rien contre ses intérêts durant la guerre actuelle,
seront mis en liberté. Ceux qui souscriront à ces con-
ditions conserveront leurs armes, leurs chevaux, leurs
effets et leurs doinestiques.
Art. 4. Demain h deux heures, la garnison entière
sera réunie sans armes sur les glacis de la porte de
Reims.
Art 5. Le matériel de guerre, comprenant drapeaux,
canons, armes, chevaux, munitions, etc. etc., sera livré
à trois heures par les chefs de service à une commission
prussienne.
Art. 6. Tous les médecins militaires resteront pour
soigner les blessés.
Art. 7. En considération de ce que la ville a souffert^
elle ne subira d'autre contribution de guerre que celle
de nourrir la garnison après l'épuisement des approvi-
sionnements laissés dans les magasins de l'État.
De Noue.
Von Krenshy,
606 Allemagne et France.
85.
Capitulation de Schletlstadl^ signée le 24^ octobre
1870.
Le général -major de Schmeling de Tarmée royale
prussienne, commandant la 4® division de réserve, invité
par le gouverneur de Schlettstadt, comte de Reinacb, à
cesser les hostilités contre la place, s'est entendu avec
ce dernier pour conclure la capitulation suivante:
Art. l^^' Aujourd'hui, à trois heures de l'après-midi,
tous les postes des portes seront remis aux troupes
prussiennes, ainsi que la redoute située sur le front est
de la place.
Art. 2. Aujourd'hui, à quatre heures de l'après-midi,
la garnison française, y compris la garde mobile « la
garde nationale et les francs-tireurs, sortira de la place
par la porte de Colmar, avec les honneurs militaires;
elle se iormera en bataille entre les lunettes 2 et 3 et y
déposera les armes.
Le gouverneur s'engage à veiller dans la mesure du
possible à ce que toutes les armes soient livrées aux
troupes prussiennes en un bon état de conservation.
Art. 3. Toute la garnison de Schlettstadt, y compris
les officiers et les employés militaires, sera prisonnière
de guerre. Les employés et officiers militaires conser-
veront tout ce qui leur appartient personnellement, à
l'exception des armes.
Art. 4. Immédiatement après la déposition des armes,
le gouverneur s'engage à faire remettre régulièrement,
par les employés qui en sont chargés, aux officiers et
employés prussiens désignés à cet effet, tout le matériel
militaire et les armes de l'Etat.
Les officiers et employés chargés de part et d'autre
de cette mission se rencontreront aujourdhui, à quatre
heures de l'après-midi, hors de la porte de Colmar.
Art. 5. Les habitants de Schlettstadt seront, autant
que possible, exempts de toute réquisition.
Art. 6. Eu égard au regrettable accident survenu
lors de l'entrée ofes troupes prussiennes à Laon, par
l'explosion de la poudrière, il est stipulé que, si pareille
CapUulaliom. 607
chose devait se prodaire à Fentrée des troupes prussiennes
dans Schlettstaot , la garnison tout entière resterait à la
discrétion do général-major de Scbmeling, do moment
où l'on pourrait imputer à celle-ci une coopération qoeU
conque a Tévénement, ou bien Tomission des mesures
de précaution nécessaires.
Art. 7. La présente capitulation a été arrêtée et
signée, d'une part, par le commandant d'état-major de
Kretschmann, mandataire du général-maior de Schmeling
et, d'autre part, par le gouverneur de Scblettstadt, comte
de Reinach.
L'approbation du général -major de Schmeling sera
immédiatement deroanaée, et dès lors cette capitulation
sera exécutoire.
Fait devant Schlettstadt, le 24 octobre 1870.
de Reinach,
Von Kî^etschmann.
Approuvé :
Von Schmeling, général-major,
commandant la 4^ division
de réserve.
86.
Capitulation de Melz^ signée le 27 octobre 1870.
Entre les soussignés, le Chef d*état-major, général de
l'armée française sous Metz, et le Chef d'état-major de
l'armée prussienne devant Metz, tous deux munis des
pleins- pouvoirs de Son Excellence le maréchal Bazaine,
commandant en chef, et du général en chef Son Altesse
Royale le Prince Frédéric Charles de Prusse, la Con-
vention suivante a été conclue;
Art l^* L'armée française, placée sous les ordres
du maréchal Bazaine, est prisonnière de guerre.
Art. 2. La forteresse et la ville de Metz avec tous
les forts, le matériel de guerre, les approvisionnements
608 Allemagne et Fremce.
de toute espèce et tout ce qui ett propriété de TEtat,
seront rendas à Tarmée prussienne dans l'état où tout
cela se trouve au moment de la signature de cette
convention.
Samedi, 29 octobre, a midi, les forts Saint*Qoentin,
Plappeville, Saint-Julien, Qoeulen et Saint*Privat, ainsi
que la porte Mazel (route de Strasbourg) seront remis
aux troupes prussiennes.
A dix heures du matin de ce même jour, des officiers
d'artillerie et du génie, avec quelques soos-officiers, seront
admis dans les dits forts pour occuper les magasins à
poudre et pour éventer les mines.
Art. 3. Les armes ainsi que tout le matériel .de
l'armée, consistant en drapeaux, aigles, canons, mitrail-
leuses, chevaux, caisses de guerre, équipages de l'armée,
munitions etc., seront laissés, fa Metz et dans les forts,
à des commissions militaires instituées par M. le maréchal
Bazaine, pour être remis immédiatement à des com-
missaires prussiens. Les troupes, sans armes, seront
conduites, rangées d'après leurs régiments ou corps et
en ordre militaire, aux lieux qui seront indiqués pour
chaque corps. Les officiers rentreront alors librement
dans l'intérieur du camp retranché ou à Metz, sous la
condition de s'engager sur l'honneur à ne pas quitter la
place sans l'ordre au commandant prussien.
Les troupes seront alors conduites par leurs sous-
officiers aux emplacements de bivouacs. Les soldats
conserveront leurs sacs, leurs effets et leurs objets de
campement (tentes, couvertures, marmites, etc.).
Art. 4. Tous les généraux et officiers, ainsi que les
employés militaires ayant rang d'officiers, qui engageront
leur parole d'honneur par écrit de ne pas porter les
armes contre l'Allemagne et de n'agir d'aucune autre
manière contre ses intérêts jusqu'à la fin de la guerre
actuelle, ne seront pas faits prisonniers de guerre; les
officiers et employés qui accepteront cette condition con-
serveront leurs armes et les objets qui leur appartiennent
personnellement.
Art. 5. Les médecins militaires , sans exception,
resteront en arrière pour prendre soin des blessés; ils
seront traités d'après la Convention de Genève; il en
sera de même du personnel des hôpitaux.
Art. 6. Les Questions concernant principalement les
intérêts de la vule sont traitées dans un appendice
CapiMatums. 609
oi-aaoexé, qui aura la même valeur que le préaent
protocole.
Art. 7. Tout article qui pourra présenter des doutes
sera toujours interprété en faveur de l'armée française.
Fait au château de Frescaty, le 27 octobre 1870.
L. Jarras,
Von Stiehle,
87.
Capitulation de Dijon^ signée le 3i octobre 1870,
S. Exe. le lieutenant -général de Beyer est disposé
à se départir de toute mesure de répression et d'oublier
les procédés d'hostilité qui ont eu lieu hier dans la ville
de Dijon, sous la garantie sérieuse de l'exécution des
conditions imposées à la ville, et de borner ses réquisi-
tions au besom de ses troupes.
Ces conditions sont:
1^ La ville de Dijon versera 500,000 fr. comme
caution, lesquels seront restitués si les rapports restent
agréables ;
2^ Respect absolu pour les personnes et pour les
biens;
3^ Indemnité complète pour les belligérants réguliers
on irréguliers pour le passé;
4® Remise de tous les prisonniers faits hier ;
5^ Prompte exécution des proclamations contenant
les conditions suivantes:
Les Bosnommées conditions s'étendent à l'entretien et à la
nonrriture de troupes d'nne foroe de 20,000 hommes et à la
foomitore des antres besoins de l'armée.
En réciprocité, le général commandant prend ren-
gagement que toutes Tes réquisitions ne pourront être
laites que par des intendants militaires auprès de la
municipalité.
S'il se produit quelque fait d'hostilité de la part de
la ville, le bombardement recommencerait, et alors elle
610 Allemagne et France.
serait imposée à nouveau d'une notable contribution de
guerre.
Quant aux actes et négociations ultérieures, en charge
S. A. grand-ducale le lieutenant-général prince Guillaume
de Bade, assisté du baron de Render, <ie Tétat-major.
Les négociations auront lieu le matin à neuf heures
a Saint-Apollinaire ; si celles-ci n'étaient menées à terme
à' dix heures, je recommencerais les hostilités, et même
aussitôt qu'il serait remarqué un nouvel arrivage de
troupes françaises.
Saint-Apollinaire, le 31 octobre 1870.
Vu et approuvé de la part de Tarmée allemande
par le prince Guillaume de Bade, lieutenant général ;
de Render, de l'état-maior.
Vu et approuvé de la part de la municipalité de
Dijon: F. A. Dubois, maire; Enfert; H. Lévèque;
A. Brûlé, adjoints.
Le maire de Dijon déclare, en outre, qu'il a été ver-
balement arrêté que la justice continuerait à être rendue
au nom de la République;
Que les services publics, fonctionneraient comme par
le passé;
Que les postes et télégraphes seraient rétablis;
Que les ambulances môme privées, seront protégées,
malgré l'absence de régularité oe la part de l'intendance
française;
Que la garde nationale serait desarmée, et les fusils
centralisés à l'hôtel de ville, restant en principe la pro-
priété de la ville, le général en chef se réservant d'y
puiser s'il en avait besom.
88.
Capitulation de Verdun^ signée le 8 noeembre 1870.
«
Verdun, le 8 novembre 1870.
Après que la ville de Verdun a soutenu vaillamment
trois Dombardements, dont le dernier a duré cinquante
deux heures, et comme elle est menacée de nouveau par
des forces écrasantes, savoir par quinze mille hommes
dont deux mille d'artillerie et par cent quarante pièces
CapitukUions. 611
de canon de gros calibre, sans compter les batteries de
campagne, chaque pièce armée de munitions pour mille
coups, une résistance plus longue paraît impossible sur*
tout apr^s la reddition de Metz. Pour ces raisons, et
aussi pour éviter une effusion de sang inutile et la ruine
de la ville, la convention suivante a été conclue entre
les soussignés, le général baron Guérin de Walderbach,
commandant en chef de la place de Verdun, et le général-
major de Gayl, commandant des troupes prussiennes
assiégeantes.
Art. 1^'- La forteresse et la ville de Verdun, avec
tout le matériel de guerre, les approvisionnements de
toute espèce, les archives et tout ce qui est propriété de
rÉtat çn seront rendus a M. le général ae Gayl , le
9 novembre, dans l'état où ils se trouvent au moment
de la signature de cette convention, a la condition ex-
presse Qu'après la conclusion de la paix, le tout sera
restitué a la France.
Mercredi, le 9 novembre 1870, à dix heures du matin,
la place et la citadelle de Verdun seront remises aux
troupes prussiennes. A la même heure, les officiers
d'artillerie et du génie avec quelques sous-officiers seront
admis dans la place pour o^uper les magasins à poudre
et vider les mines.
Art. 2. La garnison est prisonnière de guerre, ce-
Çendant les gardes nationaux, mobiles originaires de
erdun et la garde nationale sédentaire seront libres
après avoir été désarmés. La gendarmerie, après avoir
rendu ses armes, restera libre et conservera ses chevaux.
Les ouvriers militaires ne seront pas considérés comme
soldats et resteront également libres.
Art. 3. Les armes, ainsi que la totalité des canons,
chevaux, caisses militaires, bagages de l'armée, munitions,
en générai tout le matériel existant dans Verdun, seront
inventoriés par une commission nommée par le général
français pour être livrés en même temps aux commissaires
|)russiens, pour, dans la prévision de la conclusion de
a paix, être restitués à la France. Les troupes sans
armes, rangées d'après leur corps, seront conduites à
l'endroit désigné pour chaque corps; elles conserveront
leurs sacs et leurs effets. Les officiers resteront alors
librement dans la ville de Verdun, à la condition de
s'engager sur l'honneur de ne point quitter la place
sans I autorisation du commandant prussien.
612 Allemagne et France.
Art. 4. Les officiers , avec leur ordonnances, cjai
engageront lear parole d'honnear par écrit de ne point
porter les armes contre l'Allemagne durant la présente
guerre et de n'a^r d'aacone manière contre sea mtérèts,
ne seront pas faits prisonniers de gaerre. Les officiers,
avec iears ordonnances, qai préféreront lear captivité et
qai s'engageront sor leur parole d'honneur à se rendre
à Tendroit qui leur sera désigné et au jour indiqué,
pourront s'y rendre isolément. Les uns, comme les
autres, conserveront leurs armes, leurs bagages et leurs
chevaux.
Art. 5. Les médecins militaires resteront en arrière
pour prendre soin des blessés; ils seront traités suivant
la Convention de Genève. Il en sera de même du per-
sonnel des hApitaox.
Art. 6. La ville de Verdun sera exempte de toute
réquisition en argent ou en nature. Les personnes, les
propriétés, les établissements municipaux et religieux
seront respectés. Les troupes seront, autant que possible,
logées dans les bâtiments militaires, excepté dans le cas
de passage de troupes extraordinaires.
Art ï. Tous les offices publics, civils ou de com-
merce, les notaires, le commerce et l'industrie jouiront
de la plus entière liberté.
Art. 8. Les questions de détail qui pourront survenir
seront réelées dans un annexe qui aura même force que
s'il était inséré dans la présente convention.
Ouêrin de Walderbach.
De Gayl,
89.
Capitulation de Neufbrisach, signée le 10 ntwembre
i870.
Le général prussien de Schmeling, commandant la
4* division de réserve, requis par le lieutenant-colonel
de Kerhor, commandandant supérieur de la place de
Neufbrisach, de cesser les hostilités contre les forteresses,
a conclu la capitulation suivante:
CapUulaUoiu. 618
Art. \^^' Le 11 novembre, h dix heures du matin,
la garnison française, y compris la carde mobile, la
garde nationale et les francs-tireurs, quittera la place par
la porte de Bâie, et se dirigera par le sud du canal du
Rhm au RbAne des deux côtés de la route de Bêle, où
elle déposera les armes.
Art. 2. Le commandant s'engage a faire tous les
efforts pour que les armes soient livrées en bon état
aux troupes prussiennes.
Art. o. Toute la garnison de Neufbrisacb, y compris
les officiers et employés militaires, devient prisonnière de
guerre. Sont exceptés les gardes nationaux qui avaient
leur domicile à Neufbrisacb, dès avant la guerre. Ceux-là
déposeront leurs armes à la mairie. Ofdciers, employés
et soldats conservent leurs propriétés particulières a Tex-
clusion des armes.
Art 4. Le commandant s'engage h livrer régulière-
ment aux officiers et employés de Tarmée prussienne
détachés à cet effet, et ce par l'entremise des employés
spéciaux, tous les états militaires, caisses publiques etc.
Les officiers et employés chargés de part et d'autre de
l'exécution de cet article se trouveront, le 11 novembre,
à dix heures du matin, à la porte de BâIe.
Art. 5. Considérant le fait déplorable de l'explosion
de la poudrière qui a eu lieu à Laon à l'entrée des
troupes prussiennes, il est stipule que si quelque chose
de semblable se renouvelait à l'entrée des troupes prus-
siennes à Neufbrisacb, la garnison entière serait à la
merci du général-major de Schmeling, . dès lors qu'il
résulterait à sa charge une participation quelconque ou
la preuve d'une négligence aes mesures de précaution
nécessaires.
La présente capitulation a été passée et signée par
le fondé de pouvoir du général-major de Schmeling, le
major de Kretschmann, d'un côté, et par le lieutenant-
colonel de Kerhor, de l'autre.
La ratification par le général-major de Schmeling une
fois obtenue, la capitulation sortira immédiatement ses effets.
Fait à Neufbrisacb, le 10 novembre 187U.
Kretschmann.
Kerhor.
Approuvé: Schmeling.
614 Allemagne et France.
90.
CapUulaUon de Thionoille, signée le 24 novembre
i870.
S. Excellence le lieutenant-général de Kameke, com-
mandant en chef les troupes prussiennes devant la place
de Thionville, repondant a la demande de M. le colonel
Turnier, commandant de cette place, de mettre un terme
au bombardement pour éviter la ruine complète de la
ville, et ne pouvant résister plus longtemps devant les
forces très-supérieures en nombre, et après un bom-
bardement de cinquante-trois heures et des tranchées
déjà établies, a conclu avec ce dernier, vu la résistance
valeureuse de la place, la convention suivante:
Art. l*'* Le 25 novembre 1870, à onze heures du
matin, M. le colonel Turnier évacuera avec ses troupes
la ville et tous les forts sur la rive gauche de la Moselle,
et toute la garnison se rendra dans les forts de la rive
droite de la Moselle. A la même heure, les troupes
prussiennes entreront dans la ville par les deux portes
sur la rive gauche et occuperont la ville et les forts.
Les officiers d'artillerie et du génie seront admis dans la
place quelque temps avant pour occuper les magasins à
poudre et éventer les mines.
Art. 2. A une heure, le même jour, la garnison
française, y compris la garde mobile, quittera les forts
sur la rive droite de la Moselle par la porte de Sarre-
louis, sera conduite et rangée sur la route d'Allange, où
elle déposera les armes. Après le désarmement, les offi-
ciers rentreront dans la ville, sous la condition de s'en-
gager sur l'honneur de ne pas quitter la place sans
rautorisation du commandant prussien.
Art. 3. La garnison, composée de la ligne et de la
Sarde mobile, est prisonnière de guerre et partira immé-
iatement avec ses sacs et ses enets.
, La garde nationale sédentaire et les chasseurs-éclaireurs
seront libres contre un engagement écrit et signé et dé-
poseront les armes, a neuf heures, à la mairie de la ville.
Les contrôles seront remis à une heure au générai
commandant. * Les officiers et assimilés conserveront leurs
effets et leurs chevaux. Ceux d'entre eux qui engageront
leur parole d'honneur, par écrit, de ne pas porter les
Capitulations. 615
armes contre l' Allemagne et de n'agir contre aucun de
ses intérêts pendant la guerre actuelle, ne seront pas
faits prisonniers de guerre.
Art. 4. Les médecins militaires resteront dans la
ville pour prendre soin des malades et des blessés. Ils
seront trailés suivant la Convention de Genève; il en sera
de même pour le personnel des hôpitaux.
Art. 5. M. le colonel Turnier s'engage à faire re-
mettre, immédiatement après le désarmement de la garni-
son, tout le matériel de la place dans l'état où il se
trouve au moment de la signature de cette convention,
consistant en canons, chevaux, caisses de l'Etat, équi-
pages de l'armée, munitions, archives etc., par une com-
mission militaire nommée par le colonel commandant à
une commission prussienne. Ces commissions se réuniront
à une heure du même jour, au grand quartier.
Les chevaux devront être réunis dans les écuries et
remis au commissaire prussien.
Article additionnel.
Le général commandant les troupes prussiennes est
prêt à se faire l'interprète auprès de Sa Majesté le Roi
de Prusse pour que la garde mobile ne reste pas pri-
sonnière de guerre.
Cette convention a été conclue et signée cejourd'hui,
24 novembre, par le délégué de l'armée prussienne,
M. le major d'état-major de la 14* division ainfanterie.
Maurice.
Hilgers.
91.
Capitulation de La Fère, signée le 26 novembre
1870.
Art P'* La garnison de La Fère, placée sous les
ordres de M. le capitaine de frégate Planche, est prison-
nière de guerre.
616 AUemagne et France.
Art. 2. La place et la ville de La Fëre, avec tout
le maiériel de guerre, avec les approvîaioniiements de
toute espèce et tout ce (jui est propriété de l'Etat, seront
rendus au corps prussien que commande M. le général
Zglinitzki, dans Tetat où tout cela se trouve au moment
de la signature de cette convention*
A dix heures du matin, demain 27 novembre, les
officiers d'artillerie et du génie, avec quelques officiers,
seront admis dans la place pour occuper les magasins
à poudre et à munitions.
Art. 3. Les armes, ainsi que tout le matériel, con-
sistant en canons, chevaux, caisses de guerre, équipages
de l'armée, munitions, etc., seront laissés à La Fère, â
des commissions militaires constituées par M. le com-
mandant, pour être remis à des commissaires prussiens.
(Il n'y a aans la place ni aigles ni drapeaux.)
A midi, les troupes sans armes seront conduites,
rangées d'après leurs corps et en ordre militaire, sur
la route de Laon, la gauche à la hauteur du chemin
qui conduit au polygone.
Les officiers resteront alors librement dans la place,
sous la condition de s'engager sur l'honneur à ne pas
quitter la place sans Tordre du commandant prussien.
Les troupes seront alors conduites par leurs sous-
officiers, les soldats conserveront leurs sacs, leurs effets
et les objets de campement (tentes, couvertures et
marmites).
Art. 4. Tous les officiers supérieurs et les officiers
subalternes, ainsi que les employés militaires ayant rang
d'officier, qui engageront leur parole d'honneur, par
écrit, de ne pas porter les armes contre l'Allemagne et
de n'agir d'aucune manière contre ses intérêts jusqu'à
la fin de la guerre actuelle, ne seront pas faits prison-
niers de guerre. Les officiers et employés qui accepte-
ront cette condition conserveront leurs armes et les ob-
jets qui leur appartiennent personnellement. Ils pour-
ront quitter la Fere quand ils voudront, en prévenant
l'autorité prussienne.
Les officiers faits prisonniers de guerre emporteront
avec eux leurs épées ou sabres, ainsi que tout ce qui
leur appartient personnellement et garderont leurs ordon-
nances; ils partiront au jour qui sera fixé plus tard par
le comùiandant prussien.
Art. 5. Les médecins militaires, sans exception.
Capiiulalions. 617
resteront en arrière pour prendre soin des blessés et
des malades ; ils seront traités suivant la Convention de
Genève; il en sera de même du personnel des hôpitaux.
Art. 6. Aucune personne appartenant à la ville, soit
comme simple particulier, soit comme autorité, ne sera
inquiétée ni poursuivie par les autorités prussiennes pour
les faits relatifs a la guerre, quels qu'ils soient.
En raison de la résistance résignée de La Fère, eu
égard a sa faible position , aux dégâts produits par le
bombardement, la ville sera exempte de toute réquisition
d'argent, et les autorités prussiennes s'engagent à la
traiter le plus favorablement possible.
Art. 7. Tout article qui pourra présenter des doutes
sera toujours interprété en faveur de l'armée française.
1.a Fère, le 27 novembre 1870.
Planche,
ZglinUeki,
92.
Capitulation (tAmiens^ signée le 30 novembre i870.
Entre les soussignés, Bumke, chef d'escadron d'état-
major, représentant de M. le général de Goeben, com-
mandant le 8® corps d'armée prussien, et M. Woirhaye,
chef d'escadron, commandant l'artillerie de la garde
nationale mobile de la Seine, a été convenu et arrêté
ce qui suit:
Art. I^* La citadelle d'Amiens, avec tout le matériel
de guerre et les approvisionnements, sera rendue au
général de Goeben.
Art 2. Tous les officiers, sous-officiers et soldats,
composant la garnison de la citadelle, sont prisonniers
de guerre.
Art. 3. Les gardiens et employés de la manutention
seront libres et rentreront en possession de ce qui leur
appartient en toute propriété, a l'exception de leurs
armes.
Art 4. Le médecin de Tambalanceet ses infirmiers
Notvo, Recueil gén. Tome XIX, nr
618 Allemagne et France.
seront libres, en vertu des décisions de la Conveolion
de Genève.
Art. 5. Le général de Goeben, considérant la posi-
tion pénible dans laquelle se trouvait la garnison oe la
citadelle, composée en grande partie des gardes nationaux
mobiles du pays, obligée de diriger son feu sur les ha-
bitations; considérant qu'après trois sommations faites,
cette garnison a essuyé pendant toute une journée le
feu de l'ennemi, et n'a arboré ce matin le drapeau par-
lementaire que dans un but d'humanité pour les ha-
bitants d'Amiens, et qu'à la vue de soixante-douze pièces
d'artillerie mises en batterie pour continuer la lutte,
accorde aux ofBciers, pour leur donner un témoignage
honorable, de garder leurs armes, chevaux et tout ce
qui leur appartient personnellement. '
Citadelle d'Amiens, le 30 novembre 1870.
Woirhaye.
Bumkc,
93.
CapUulalion de Phalsbourg^ en date du t2/t3 dé-
cembre 1870.
Lettre du commandant de la place au major
de Giese.
Phaisbourg, le 12 décembre 1870.
Monsieur le major, le trop çrand éloignement de
l'armée française et la famine qui torture les habitants,
les blessés et les prisonniers ae guerre, mais qui ne
pourrait nous dompter si nous étions seuls ici, ne nous
permettent pas de continuer la lutte, parce qu'il est de
notre devoir d'être. humains avant tout.
C'est aussi pour obéir aux lois de l'humanité que
Capitulations. 619
j'ai dû ne pas céder aux voeux de mes compagnons
d'armes qui ont demandé de sensevelir avec leur chef
sous les ruines de la forteresse qu'ils défendent depuis
quatre mois.
Les portes de Pbaisbourg sont ouvertes .... Vous
nous y trouverez désarmés, mais non vaincus.
Recevez, etc.
Le commandant de la place:
Taillant
Mardi, 13 décembre 1870.
Les Plénipotentiaires ennemis entrent dans Phaisbourg
avec une escorte pour occuper la place. Les conditions
sont les suivantes:
La troupe, prisonnière de guerre, emportera ses
bagages. Les officiers jouiront du même privilège et
auront la liberté de choisir, pour le temps de la capti-
vité, telle ville d'Allemagne qu'il leur plaira; ils emmèneront
leurs ordonnances avec eux. Les gardes mobiles qui
sont mariés et ceux qui ont des biens-fonds sont libres
de rentrer dans leurs foyers. Le départ aura lieu demain
à six heures.
94.
Capitulalion de Mézières et de CharleeUle^ signée
le i'' janvier 1871.
Le major-général de Woyna, commandant en chef
des troupes prussiennes devant Mézières et Charlevilie,
a conclu avec le premier commandant de ces places,
M. le colonel Bloncleau, la convention suivante, après
une défense valeureuse de ces places, et après que celui-ci
s'était convaincu qu'il ne pouvait plus résister a des forces
supérieures, son matériel d'artillerie n'étant pas suffisant
pour combattre celui de l'ennemi.
Art t®'- Le 2 janvier, à midi, la garnison française
à Charieville et à Mézières aura évacué ies deax villes,
Rr2
620 Allemagne et France.
de même qae la oitadelle et les ouvrages de la coroe
d'Arches, et sera réunie dans la couronne de Champagne.
A la môme heure, les troupes prussiennes entreront dans
la citadelle, la corne d'Arches et Saint-Julien, et occuperont
ces forts et la ville. A la même heure, quelques dé-
tachements d'artillerie et du génie, conduits par des offi-
ciers, entreront les premiers pour occuper les magasins
à poudre, y éventer les mines qui leur seront indiquées
par les officiers de l'artillerie et du génie français. La
garnison de Cbarleville évacuera cette ville pour se rendre
à Méziëres à dix heures du matin, et les troupes prus-
siennes entreront à Charleville à onze heures.
Art 2. La garnison française de Méziëres et de
Charleville, réunie dans la couronne de Champagne,
sortira par la porte de Pierre, après avoir déposé les
armes, et sera reçue à midi par les troupes prussiennes
sur la route de Bouizicourt. Les officiers resteront dans
la ville, se réuniront a la citadelle à une heure, où ils
seront présentés par M. le colonel Blondeau, personnelle-
ment, au nouveau commandant prussien. Un contrôle
exact des officiers et des assimilés présents dans la place
au moment de la ratification de cetle convention, sera
remis en même temps au commandant prussien. Les
officiers remettront leurs épées au commandant français,
qui les remettra plus tard au commandant prussien.
Art. 3. La garnison, composée de la li^ne, de la
garde mobile, des francs-tireurs et de la garoe nationale
mobilisée, est prisonnière de guerre, de même que les
gendarmes, les employés de la douane avec leurs oIS-
ciers et les gardes forestiers. Les soldats garderont leurs
effets, et les officiers et les assimilés conserveront leurs
propriétés personnelles, leurs chevaux, avec une ordon-
nance, les gendarmes leurs chevaux. La garde nationale
sédentaire, non mobilisée, de Mézières et de Charleville
est libre contre un engagement à signer et déposera les
armes à onze heures. Les contrôles séparés ae chaque
corps de troupes sont remis à l'officier prussien com-
mandant les troupe's sur la route de Bouizicourt.
Art. 4. Les médecins militaires resteront dans la
ville pour continuer leur service. Ils seront traites suivant
la Convention de Genève. Il en sera de même pour
tout le personnel des hôpitaux.
Art. 5. M. le colonel Blondeau s'^engage a faire re-
mettre, immédiatement après le désarmement de la gar-
Capitulations. 621
nison, tout le matériel ^en deux places, toutes les pro-
visions, les caisses de l'Etat, les archives, et dans létat
où ils se trouvent au moment de cette convention, en
bon ordre, au commissaire prussien, par ses officiers et
employés. Les officiers et employés ci-dessus désignés
se réuniront h une heure a la citadelle. Les chevaux
de service seront réunis dans des écuries et remis au
commissaire prussien.
Art. & S'il arrive un accident quelconque avec les
magasins à poudre, mines, le général de Woyna ne se
tiendra plus lié par cette convention.
Art 7. En raison des dommages causés aux deux
villes par le bombardement, le général de Woyna promet
de soulager les habitants quant au logement, autant qu'il
est en son pouvoir de le faire.
Cette convention a été conclue et signée aujourd'hui
1" janvier 1871.
Mallarnté,
Hilgers.
95.
Capitulation de Rocroi^ signée le 6 jant^ier 1871.
Le général-major de Woyna, commandant des troupes
royales prussiennes devant Kocroi, conclut, eu égard à la
défense courageuse de la place, avec le chef de oataillon
Blelin, qui a compris qu'il ne pouvait résister plus longtemps
a des forces supérieures, la capitulation suivante:
Art. W' Le 6 janvier 1871 , à l'heure de midi, la
garnison de Rocroi évacuera la forteresse; en même
temps les troupes prussiennes y entreront. Cette nuit,
deux compagnies occuperont encore les portes.
Des détachements d'artillerie et du génie, sous la
conduite d'officiers, y entreront les premiers, et les ma-
gasins de poudre et d'approvisionnements leur seront
livrés par les officiers d'artillerie et du génie.
Art. 2. La garnison déposera les armes dans la
forteresse, elle conservera ses bagages. Les officiers
622 Allemagne et France.
français ne sortiront pas avec elle, mais se réanironl à
la place pour partir le 8, à l'heure de midi, et se mettre
en marche pour la captivité.
Les oflGciers et les employés ayant rang d'officier
conserveront leurs bagages, leurs chevaux et leurs épées.
Pendant leur séjour à Rocroi, ils seront prisonniers sur
parole.
Le commandant devra remettre la liste nominative
des oiBciers et des employés militaires ayant rang
d'officier.
Les gendarmes seront prisonniers de guerre, les
chevaux resteront leur propriété.
Art. 3. Les médecins français resteront dans leurs
fonctions jusqu'à plus tard , conformément a la Conven-
tion de Genève.
Art. 4. Le commandant Melin s'engage à livrer
tout le matériel de guerre dans l'état où il se trouve et
en est responsable.
Les oniciers et les fonctionnaires qui auront à re-
mettre la place se trouveront demain à midi à la place.
Toutes les caisses de l'Etat, ainsi que les archives,
seront à livrer.
Art. 5. Toutes les troupes de ligne, les gardes mo-
biles et mobilisés seront prisonniers de guerre. La
garde nationale sédentaire sera libre.
Art. 6. Eu égard à la ville détruite par le bombar-
dement, le général de Woyna s'engage à affranchir
autant que possible les habitants de logements militaires.
La capitulation est conclue et signée aujourd'hui, 6
janvier 1871, par le commandant prussien.
96.
Capitulation de Péronne, signée le 9 janvier i87i.
Entre les soussignés: P le colonel de Herzberg ; 2^ le
lieutenant - colonel Gontrand Gonnet , de Bonnaud , chef
d'escadron d'artillerie, et Cadot, chef de bataillon, chargés
des pleins- pouvoirs de Son Excellence le général de
Capittdalions, 62 S
division baron de Barnekow et de M. le chef de bataillon
Garnier, commandant de place de Péronne, a été con-
venu ce qui suit:
Art. 1'^'^' La garnison de Péronne, placée sous les
ordres du chef de bataillon Garnier, commandant la
place de Péronne, est prisonnière de guerre.
La garde nationale sédentaire n'est pas comprise
dans le présent article.
Art. 2, La place et la ville de Péronne avec tout
le matériel de guerre, la moitié des approvisionnements
de toute espèce et tout ce qui est la propriété de TEtat
seront renclus au corps prussien que commande M. le
général de division baron de Barnekow, dans l'état où
tout cela se trouve au moment do la signature de cette
convention. A onze heures du matin, demain, 10 janvier,
des ofBciers d'artillerie et du génie avec quelques sous-
officiers seront admis dans la place pour occuper les
magasins à poudre et munitions.
Art. 3. Les armes, ainsi que tout le matériel, con-
sistant en canons, chevaux, caisses de guerre, équipages
de l'armée, munitions, etc., seront laissés à Péronne à
des commissions militaires A une heure, les troupes
seront conduites, rangés d'après leur corps et en ordre
militaire, sur la route de Paris, la gauche appuyée aux
fortifications, la droite vers Eterpigny, où elles dépose-
ront leurs armes.
Les officiers rentreront alors librement dans la place,
sous la condition de s'engager sur l'honneur à ne pas
quitter la place sans l'ordre du commandant prussien.
Les troupes seront alors conduites par leurs sous-
officiers. Les soldats conserveront leurs sacs, leurs effets
de campement, tentes, couvertures et marmites.
Art. 4. Tous les officiers supérieurs et les officiers
subalternes, ainsi que les employés militaires ayant rang
d'officier, qui engageront leur parole d'honneur par
écrit de ne pas porter les armes contre l'Allemagne el
de n'agir d'aucune manière contre ses intérêts jusqu'à
la fin de la guerre actuelle, ne seront pas fait prisonniers
de guerre.
Les employés et officiers qui accepteront cette con-
dition conserveront leurs armes et les objets qui leur
appartiennent personnellement. Us pourront quitter
Péronne quand ils le voudront, en prévenant l'autorité
prussienne. Les officiers faits prisonniers de guerre
624 AllemiM§ne et France.
emporteront avec eux leurs épées ou sabres, ainsi que
tout ce qui leur appartient personnellement el garderont
leurs ordonnances. Ils partiront au jour qui sera fixé
plus tard par le commandant prussien. Les médecins
militaires, sans exception, resteront en arrière pour
prendre soin des blessés et malades, et seront traités
suivant la Convention de Genève; il en sera de même
du personnel des hôpitaux.
Art. 5. Aucune personne appartenant à la ville, soit
comme simple particulier, soit comme autorité, ne sera
inquiétée ni poursuivie par les autorités prussiennes
pour faits relatifs à la guerre, quels qu'ils soient En
raison de la résistance énergique de Péronne, eu égard
à sa faible position et aux dégâts produits par le bom*
bardement, la ville sera exempte de toute réquisition en
aident et en nature. Les habitants ne seront pas tenus
de nourrir chez eux les simples soldats allemands jusqu'à
Tépuisement de la moitié des approvisionnements qui
se trouvent dans les magasins de TEtat. Cette condi-
tion ne s'appliquera pas au jour de l'entrée.
Art. 6. Les armes do la garde nationale sédentaire
seront déposées à l'hôtel de ville et appartiendront à
l'armée prussienne; quant aux armes de luxe, elles
seront déposées au même endroit et resteront la pro*
priété des déposants.
Art. 7. tout article qui pourra présenter des doot^
sera toujours interprété en faveur de l'armée française.
Art. 8. Le 10 janvier, à midi, la porte de Saint-
Nicolas et la porte de Bretagne seront ouvertes pour
l'entrée des troupes prussiennes; en même temps, les
fortifications nommées couronne de Bretagne et couronne
de Paris seront libres de troupes françaises.
Cartigny, le 9 janvier 18il, 11 heures du soir.
von Hereberg, colonel.
La présente capitulation n'a été signée par les man-
dataires du commandant Garnier, AI. M. Gonnet, de
Bonnaud et Cadot, qu'en raison des souffrances de la
population civile de Péronne, éprouvée par un bombar-
dement qui a détruit la plus grande partie de la ville.
Qonnet, lieutenant -colonel.
de Bonnaud.
L, Cadot
CapitulaUons. 625
97.
Capitulation de Loffgwy^ signée le 24 janvier 1871.
Le soussigné, commandant da corps assiégeaDt devant
Longwy, colonel de Krenski, signe avec le soussigné,
commandant de place, lieatenant-colonel Massaroni h la
suite d'ouvertures faites à lui par ce dernier, et en con-
séquence de la brave et énergique défense de la gar-
nison contre un ennemi supérieur, la capitulation suivante;
Art. 1^- Le 25 janvier 1871, à midi, la garnison
de Longwv quittera la forteresse et tous les ouvrages
qui en dépendent , sans armes , et se dirigera par la
porte de France sur le glacis devant le bastion n® ^
En même temps, la porte de France et la porte de
Bourgogne seront occupées par les troupes prussiennes.
Les officiers et employés chargés de la surveillance des
arsenaux et magasins de toute nature restent dans la
forteresse pour remettre directement les services aux
officiers et employés prussiens que regardent ces services.
Art. 2. Toute la garnison, a l'exception de la garde
nationale et des pompiers, composés d'habitants de
Longwy , est prisonnière de guerre et partira consé-
quemment pour l'Allemagne. Les officiers, a la condi-
tion de s'engager sur l'honneur à ne pas quitter Longwy,
sont autorisés à quitter le glacis oevant le bastion 6
pour retourner à ta ville afin d'y régler leurs affaires
privées.
Art. 3. Le soussigné, commandant de place, s'engage
à empêcher toute tendance d'évasion de la part des of-
ficiers et soldats jusqu'il leur départ. Ceux qu'on re-
prendrait dans ces tentatives seraient exclus ae la ca-
pitulation.
Les médecins militaires et tout le personnel de
l'hôpital seront traités conformément à la Convention de
Genève.
Art. 4. Les troupes conserveront leurs bagages; les
officiers les objets de toute nature qui leur appartiennent.
Les bagages laissés par les officiers sont mis en sûreté.
Art. 5. Le soussigné, commandant de place, s'en-
gage expressément à faire livrer les fortifications, tout
le matériel de guerre, chevaux, drapeaux et provisions
de toute nature, de même que toutes les caisses de
626 Allemagne et France.
l'Etat, exactement dans le même état où ils se trouvent
maintenant.
Les chevaux pris pendant le siège aux troupes prus-
siennes seront rendus en nature ou payés à raison de
1000 irancs.
Un officier de la garnison remettra au soussigné co-
lonel, le 2d janvier, h midi et demi, à la porte de
France, Tétat nominatif des officiers et employés ayant
rang d'officier, ainsi que l'état numérique des troupes
de la garnison, et en même temps létat détaillé de
toutes les provisions et de tout le matériel de guerre.
Art. 6. En considération des pertes graves déjà
souffertes par la population, la population ne payera
pas d'autres contributions que celles payées par les villes
ouvertes et villages de pays occupés.
La sûreté de la propriété est garantie.
Les casemates de la forteresse sont laissées à la
disposition des habitants, jusqu'à ce que les maisons
soient de nouveau habitables.
Courlaville, le 24 janvier 1871, à dix heures du soir.
Krtnsky.
Massaroli.
98.
Concention entre l'Allemagne et la France pour
la suspension . des hostilités et la capitulation de
Paris; signée à Versailles , le 28 janvier 187t.
Entre M. le comte de Bismarck, chancelier de la
Confédération germanique, stipulant au nom de Sa Majesté
l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse; et^
M. Jules Favre, Ministre des Affaires Étrangères du
Gouvernement de la Défense nationale, munis de pouvoirs
réguliers ;
Ont été arrêtées les conventions suivantes:
Art. 1®'- Un armistice général , sur toute la ligne
des opérations militaires en cours d'exécution entre les
Armistice, Capitulalion de Paris. 627
armées allemandes et les armées françaises, commencera
pour Paris aujourd'hui même, pour leâ départements dans
un délai de trois jours; la durée de l'armistice sera de
vingt et un jour, à dater d'aujourd'hui, de manière que,
sauf le cas où il serait renouvelé, l'armistice se terminera
partout le 19 février, à midi.
Les armées belligérantes conserveront leurs positions
respectives, qui seront séparées par une ligne de démar-
cation. Cette ligne partira de Pont-l'Evêque, sur les côtes
du département du Calvados, se dirigera sur Lignières,
dans te nord -est du département de la Mayenne, en
passant entre Briouze et Fromentet; en touchant au
département de la Mayenne à Lignières, elle suivra la
limite qui sépare ce département de celui de l'Orne «t
de la Sarthe, jusqu'au nord de Morannes, et sera con-
tinuée de manière à laisser à Inoccupation allemande les
départements de la Sarthe, Indre-et-Loire, Loire-et-Cher,
du Loiret, de ITonne, jusqu'au point où, a l'est de
Quarré-les-Tombes , se toucnent les départements de la
Côte-d*Or, de la Nièvre et de ITonne. A partir de ce
point, le tracé de la ligne sera réservé à une entente
qui aura lieu aussitôt que les parties contractantes seront
renseignées sur la situation actuelle des opérations mili-
taires en exécution dans les départements de la Côte-
d'Or, du Doubs et du Jura. Dans tous les cas, elle
traversera le territoire composé de ces trois départements,
en laissant à l'occupation allemande les départements
situés au nord, à l'armée française ceux situés au midi
de ce terri toi fe.
Les départements du Nord et du Pas-de-Calais, les
forteresses de Givet et de Langres, avec le terrain gui
les entoure à une distance de dix kilomètres, ^et la pémn-
sule du Havre, jusqu'à une ligne à tirer d'Etretat, dans
la direction de Saint-Romain, resteront en dehors de
l'occupation allemande.
Les deux armées belligérantes et leurs avant- postes
de part et d'autre se tiendront à une distance ae dix
kilomètres au moins des lignes tracées pour séparer
leurs positions.
Chacune des deux armées se réserve le droit de
maintenir son autorité dans le territoire qu'elle occupe,
et d'employer les moyens que ses commandants jugeront
nécessaires pour arriver à ce but.
L'armistice s'applique également aux forces navales
628 Allemagne et France.
des deux pays, en adoptant le méridien de Donkerque
comme ligne de démarcation, k Touest de laquelle se
tiendra la flotte française, à l'est de laquelle se retireront,
aussitôt qu*ils pourront être avertis, les bâtiments de
Suerre allemanos qui se trouvent dans les eaux occi*
enlaies. Les captures qui seraient faites après la con-
clusion et avant la noti6cation de l'armistice seront resti-
tuées de même que les prisonniers qui pourraient être
faits de part et d'autre, dans des engagements qui
auraient eu lieu dans l'intervalle indiqué.
Les opérations militaires sur le terrain des départe-
ments du Doubs, du Jura et de la Côte-d'Or, ainsi que
le siège de Belfort, se continueront indépendamment de
l'armistice, jusqu'au moment oii on se sera mis d'accord
sur la ligne de démarcation dont le tracé à travers les
trois départements mentionnés a été réservé à une entente
ultérieure.
Art. 2. L'armistice ainsi convenu a pour but de
permettre au Gouvernement de la Défense nationale de
convoquer une Assemblée librement élue qui se pronon-
cera sur la question de savoir si la guerre doit être
continuée, ou a quelles conditions la paix doit être faite.
L'Assemblée se réunira dans la ville de Bordeaux.
Toutes les facilités seront données par les comman-
dants des armées allemandes pour l'élection et la réunion
des députés qui la composeront.
Art. 3. Il sera fait immédiatement remise à l'armée
allemande, par l'autorité militaire française, de tous les
forts formant le périmètre de la défense extérieure de
Paris, ainsi que de leur matériel de guerre. Les com-
munes et les maisons situées en dehors de ce périmètre
ou entre les forts pourront être occupées par les lignes
allemandes, jusqu'à une li^ne à tracer par des commis-
saires militaires. Le terrain restant entre cette ligne et
l'enceinte fortifiée de la ville de Paris sera interoit aux
forces armées des deux parties. La manière de rendre
les forts, et le tracé de la ligne mentionnée, formeront
l'objet d'un protocole à annexer è la présente convention.
Art. 4. Pendant la durée de l'armistice, l'armée
allemande n'entrera pas dans la ville de Paris.
Art 5. L'enceinte sera désarmée de ses canons,
dont les affûts seront transportés dans les forts a désigner
par un commissaire de l'armée allemande.
Art. 6. Les garnisons (armée de ligne, garde mobile
Armistice, Capitulation de Paris. 629
et marins) des forts et de Paris seront prisonnières de
f guerre, sauf une division de douze mille hommes que
'autorité militaire dans Paris conservera pour le service
intérieur.
Les troupes prisonnières de guerre déposeront leurs
armes, qui seront réunies dans des lieux désignés et
livrées suivant Tusage; ces troupes resteront dans l'in-
térieur de la ville, dont elles ne pourront pas franchir
l'enceinte pendant l'armistice. Les autorités françaises
s'engagent à veiller a ce que tout individu appartenant
a l'armée et a la garde mobile reste consigné dans l'in-
térieur de la ville. Les xolliciers des troupes prisonnières
seront désignés par une liste à remettre aux autorités
allemandes.
A l'expiration de l'armistice, tous les militaires appar-
tenant à l'armée consignée dans Paris auront à se con-
stituer prisopniers de guerre de l'armée allemande, si la
paix n'est pas conclue jusque-là.
Les officiers prisonniers conserveront leurs armes.
Art. 7. La garde nationale conservera ses armes;
elle sera chargée de la garde de Pans et du maintien
de l'ordre. Il en sera de même de la gendarmerie et
des troupes assimilées employées dans le service muni-
cipal, telles que garde républicaine, douaniers et pompiers;
la totalité ae cette catégorie n'excédera pas trois mille
cinq cents hommes.
Tous les corps de francs-tireurs seront dissous par
une ordonnance du Gouvernement français.
Art. 8. xAussitôt après la signature des présentes et
avant la prise de possession des forts, le commandant
en chef des armées allemandes donnera toutes facilités
aux commissaires que le Gouvernement français enverra,
tant dans les départements qu'à l'étranger, pour préparer
le ravitaillement et faire approcher de la ville les marchan-
dises qui y sont destinées.
Art. 9. Après la remise des forts et après le désarme-
ment de l'enceinte et de la garnison, stipulés dans les
articles 5 et 6, le ravitaillement de Paris s opérera libre-
ment par la circulation sur les voies ferrées et fluviales.
Les provisions destinées à ce ravitaillement ne pourront
être puisées dans le terrain occupé par les troupes alle-
manaes, et le Gouvernement français s'engage à en faire
l'acquisition en dehors de la ligne de démarcation qui
630 Allemagne et France.
entoure les positions des armées allemandes, a moins
d'aulorisation contraire donnée par les commandants de
ces dernières.
Art. 10. Toute personne qui voudra quitter la ville
de Paris devra être munie de permis réguliers délivrés
par Tautorité militaire française, et soumis au visa des
avant -postes allemands. Ces permis et visas seront
accordes de droit aux candidats à la députation en pro-
vince et aux députés à l'Assemblée.
La circulation des personnes qui auront obtenu Tau-
torisation indiquée ne sera admise qu'entre six heures
du matin et six heures du soir.
Art. 11. La ville de Paris paiera une cx)ntribution
municipale de guerre de la somme de deux cents millions
de francs. Ce paiement devra' être effectué avant le
quinzième jour de l'armistice. Le mode de paiement
sera déterminé par une commission mixte allemande et
française.
Art. 12. Pendant la durée de l'armistice, il ne sera
rien distrait des valeurs publiques pouvant servir de
gages au recouvrement des contributions de guerre.
Art. 13. L'importation dans Paris d'armes, de muni-
tions ou de matières servant à leur fabrication, sera inter-
dite pendant la durée de l'armistice.
Art. 14. Il sera procédé immédiatement à l'échange
de tous les prisonniers de guerre qui ont été faits par
l'armée française depuis le commencement de la guerre.
Dans ce but, les autorites françaises remettront, dans le
plus bref délai, des listes nominatives des prisonniers
de guerre allemands aux autorités militaires allemandes
à Amiens, au Mans, à Orléans et à Vesoul. La mise
en liberté des prisonniers de guerre allemands s'effectuera
sur les points les plus rapprochées de la frontière. Les
autorités allemandes remettront en échange sur les mêmes
points, et dans le plus bref délai possible, un nombre
pareil de prisonniers français, de grades correspondants,
aux autorités militaires françaises.
L'échange s'étendra aux prisonniers de condition bour-
geoise, tels que les capitaines de navires de la marine
marchande, et les prisonniers français civils qui ont été
internés en Allemagne.
Un service postal pour des lettres non cachetées sera
RatMaUlemenl de Paris. 631
organisé entre Paris et les départements, par Tinter-
médiaire du quartier général de Versailles.
En foi de quoi les soussignés ont revêtu de leur
signature et de leur sceau les présentes conventions.
Fait à Versailles, le 28 janvier 1871.
Jules Favre,
Bismarck,
99.
Contention entre f Allemagne et la France pour
faciliter le ravitaillement de Paris et les communi-
cations par chemin de fer^ suivie if une note eor-
plicatice; signée à Versailles^ le 28 (30) janvier
1871.
A Versailles, le 28 janvier 187 L il a été convenu ce
Pui suit: Dans le but de concourir à l'alimentation de
aris, en tant que cela est compatible avec les intérêts
des armées allemandes, il a été accordé au Gouverne-
ment français la coexploitation des lignes de fer situées
en deçà de la zone de démarcation et dont la désigna-
tion suit:
a) Dieppc-Rouen-Amiens-Creil-Gonesse-Paris.
b) Paris-Juvisy-Orléans-Vierzon et enfin
c) Paris-Melun-Moret-Montargis-Nevers.
Cette exploitation se fera dans les conditions ci-après :
1^ Les autorités allemandes se réservent la direction
exclusive de l'exploitation, et notamment la fixation des
itinéraires des trains. Chaque train circule aux risques
et périls du Gouvernement auquel il appartient;
2^ Sur les lignes ci-desssus, les trains taits par le
Gouvernement français passeront en transit, c'est-à-dire
qu'à moins d'autorisation particulière, ils ne pourront
E rendre ou laisser des voyageurs dans les stations de
I zone occupée par les armées allemandes:
Ils ne pourront pas non plus y prendre des marchan-
dises, mais ils pourront y en laisser;
632 Allemagne et France.
3^' Ces trains seront faits par le personnel et le
matériel des autorités françaises et par leurs propres
moyens ;
4^ L'autorité allemande se réserve le droit de con-
trôle du contenu des trains, tant à l'entrée qu'à la sortie,
dans toute l'étendue de la zone occupée par les armées
allemandes ;
5^ L'autorité allemande seule a le droit de fixer le
nombre des divers trains à remorquer sur les différentes
lignes et de disposer à cet effet le nombre des machines
locomotives nécessaires à la traction, à la réserve ou
au relais. — Il en est de même du personnel, tant de
l'exploitation que de la traction, ainsi que de sa répartition;
6° Le Gouvernement français devra rappeler au
service pour les lignes utilisées, de concert avec les
autorités allemandes, tout le personnel des Compagnies
attaché à ces parties avant l'occupation allemande.
Il prendra en charge l'entretien de la voie, des change-
ments, croisements, plaques tournantes, grues hydrau-
liques et autre matériel et en prendra tel soin qu^on
service régulier l'exige. - Il fournira à cet effet tout
l'outillage nécessaire et remettra aussi en activité les
ateliers de réparation dans lesquels le matériel roulant
des autorités allemandes sera réparé au prix de revient;
7^ Le personnel français employé sur les parties
occupées aura à se conformer aux instructions des au-
torités allemandes;
8^ Le Gouvernement français s'engage à mettre à
la disposition des autorités alfemandes, à leur première
réquisition et, au plus tard, dans un délai de aix jours
après la demande, les machines et les wagons à mar-
cnandises dont celles-ci pourraient avoir besoin, jusqu'à
concurrence de deux cents machines et de cinq mille
véhicules. Ce matériel sera livré dans les gares mixtes,
dont il est parlé ci-après, les plus rapprocnées de leur
point de départ, Luxembourg et Baie étant considérés
comme çares mixtes. Il sera rendu a la Compagnie
propriétaire dans les mêmes conditions. Il sera payé
un prix de location fixé par jour à 50 francs par macnine
et 3 francs par wagon.
Les frais de réparation autres que ceux résultant de
l'usure normale seront a la charge des autorités alle-
mandes ;
9^ Les autorités allemandes auront le droit de faire
VA.
RaeUaUlenient de Paris. 633
circuler leurs trains de marchandises et de matériel entre
les gares mixtes les plus rapprochées de Paris, en em-
pruntant le chemin de ceinture. — La conduite de ces
trains sera confiée aux Compagnies françaises, et le prix
en sera payé au Gouvernement français par les autorités
allemandes à raison de 8 francs par train et par kilo-
mètre parcouru.
La composition des trains sera déterminée d'après
les règles en usage dans le service des Compagnies
respectives.
Les trains circuleront sur le parcours en question
aux risques et périls des autorités françaises et sous leur
responsabilité.
10^ Les autorités françaises s'engagent a entreprendre
immédiatement et à pousser avec toute l'activité possible
la réparation provisoire du pont d'Argenteuil ;
IP Les stations mixtes sont a déterminer près de
la ligne de démarcation, et par les commissions d'ex-
ploitations allemandes et par les administrations françaises;
12^ Les dépêches télégraphiques relatives au service
d'exploitation français sur les lignes ci-dessus désignées
seront transmises et reçues par le personnel allemand.
Le Ministre des travaux publics:
Doriayi.
Versailles, ce 3U janvier 1871.
Approuvé la présente Convention:
Le Ministre des Affaires Etrangères:
Jules Faire,
Approuvé la présente Convention :
Bvimarck,
Note explicative.
On fait remarquer à cette occasion :
Que l'armistice dure jusqu'au 19 février prochain.
Les armées allemandes conservent dans son ensemble
le territoire qu'elles occupent actuellement et elles y exer-
ceront seules l'autorité:
Tons les prisonniers de guerre allemands internés en
France seront immédiatement mis en liberté;
L'importation a Paris des armes, munitions et matières
servant a leur fabrication, est défendue pendant la durée
youv. Recueil yen. Tome XIX. ^S
634 Allemagne et Franee.
de l'annistice; les agents des chemins de fer devront
veiller à la stricte observation de cette disposition et
rendront compte, s'il y a lieu, à Tantorité militaire de
toute infraction qui viendrait à être commise;
Le transport de lettres non cachetées de ou pour
Paris ne pourra avoir lieu que par Tintermédiaire des
préposés des postes allemandes.
Pour la commission executive:
Brandenstein,
Kind.
100.
Annexe à la Contention iarmùtice entre f Alle-
magne et la France pour la démarcation des armées
devant Paris et la reddition des forts; signée à
Versailles, le 29 janvier 4874.
Art. 1^'- Les lignes de démarcation seront formées,
du côté .français, par l'enceinte de la ville; du cdté
allemand :
1^ Sur le front sud, la ligne partant de la Seine,
à la hauteur de l'extrémité nord de l'île Saint-Germain,
longera l'égout d'Issy, et continuera entre l'enceinte et
les forts dissy, de Vanves, de Montrouge, de Bicètre,
d'Ivry, en se tenant à une distance d'environ cinq cents
mètres des fronts des forts, jusqu'à la bifurcation des
routes de Paris à Pont-a-1'Anglais et d'Alfort;
2^ Sur le front est, depuis le dernier point indiqué,
la ligne traversera le confluent de la Marne et de la
Seine, longeant ensuite les lisières de l'ouest et du nord
du village de Charenton, pour se diriger directement à
la porte de Fontenay, en passant par le rond-point de
l'obélisque ;
Puis la ligne se dirigera vers le nord, jusqu'à un
point a 500 mètres k l'ouest du fort de Rosny et au
Démarcation des armées. 636
sud des forts de Noisy et de Romainville, jusqu'à Ten-
droit où la route de Pantin touche au bord du canal
de rOurcq;
La garnison du château de Vincennessera de 200 hommes
et ne sera pas relevée pendant Tarmistice;
3^ Sur le front nord, la ligne continuera jusqu'à
500 mètres au sud-ouest du fort d'Aubervilliers, le long
de la lisière sud du village d'Aubervilliers et du canal
de Saint- Denis, traversant ce dernier à 500 mètres au
sud de la courbe, gardant une distance égale au sud
des ponts du canal, et se prolongeant en droite ligne
jusqu'à la Seine;
4^ Sur le front ouest, à partir du point où la ligne
indiquée touche à la Seine, elle en longera la rive gauche
en amont jusqu'à l'égout d'Issy.
De légères déviations de cette ligne de démarcation
seront permises aux troupes allemandes autant qu'elles
seront nécessaires pour établir leurs avant-postes de la
manière qu'exige la sûreté de l'armée.
Art. 2. Les personnes qui ont obtenu la permission
de franchir les avant-postes allemands ne pourront le
faire que par les routes suivantes:
Route de Calais, — de Lille, — de Metz, — de Stras-
bourg, porte de Fontenay; — de Bâie, d'Antibes, de
Toulouse, no. 189;
Puis enfin sur les ponts de la Seine, comprenant
celui de Sèvres, dont la reconstruction est permise.
Art. 3. La reddition s'opérera dans le courant des
journées des 29 et 30 janvier 1871, à partir de 10 heures
du matin, le 29, de la manière suivante:
Les troupes françaises auront à évacuer les forts et
le terrain neutre, en laissant dans chacun des forts, le
commandant de place, le garde du génie, le garde d'ar-
tillerie et le portier-consigne. Aussitôt après 1 évacuation
de chaque fort, un officier d*état-major français se pré-
sentera aux avant-postes allemands, afin de donner les
renseignements qui peuvent être demandés sur ce fort,
ainsi que l'itinéraire a suivre afin de s'y rendre.
Après la prise de possession de chaque fort, et après
avoir donné les renseignements qui pourraient leur être
demandés, le commandant de place, le garde du génie,
le carde d'artillerie et le portier-consigne rejoindront à
Pans la garnison du fort.
Ss2
636 Allemagne et France,
Art. 4. Les armes, les pièces de campagne et le
matériel seront remis aux autorités allemandes, dans on
délai de quinze jours 9 à partir de la signature de la
présente convention, et déposés par les soins des autorités
françaises à Sévran.
Un état d'effectir de Tarmement et du matériel sera
remis par les autorités françaises aux autorités allemandes
avant le 4 février prochain.
Les affûts des pièces qui arment les remparts devront
également être enlevés avant cette époque.
Les présentes ont été vues et approuvées, et revêtues
de nos signatures, pour servir d'annexés à la convention
d'hier 28 janvier 187!.
Fait à Versailles, ce 29 janvier 1871.
Jules Favre.
Bismarck.
101.
Conoenlion militait e pour fixer la ligne de démar-
cnlion entre Varmée française du Nord et formée
allemande; signée te 31 janvier 1871.
Le 31 janvier 1871.
Entre M. Bumke, chef d'escadron d'état-major, muni
des pleins-pouvoirs de Son Excellence M. le général de
Goeben, commandant en chef la première armée alle-
mande, d'une part; et M. Cosseron de Villenoisy, colonel
adjoint au major général de l'armée du Nord, muni des
pleins -pouvoirs de M. le général Faidherbe, commandant
en chef de ladite armée, d'autre part.
Ont été arrêtées les stipulations suivantes pour l'exé-
cution de la Convention conclue à Versailles, le 28 jan-
vier, entre les Plénipotentiaires des deux pays:
Art. P^- Une difficulté s'etant présentée dans l'inter-
prétation des termes de la Convention relative an tracé
de la ligne de démarcation dans les départements de
l'Aisne et de la Somme, il a été convenu que tes
Démarcation des armées. 637
troupes des deux parties belligérantes conserveront pro-
visoirement leurs positions actuelles jusqu'à ce qu'il ait
été statué d'une manière définitive par les deus Gouver-
nements.
Les points qui ont donné lieu aux observations de
Tofficier français sont Toccupation d'Abbeville, la posses-
sion ou la neutralisation d'une bande de terrain le long
de la mer pour communiquer entre Abbeville et le
Hflvre et la oande de terrain entre Avesnes et Maubert-
Fontaine , qui a toujours été soumise à l'administration
française. '
L'officier prussien croit ces deux points tranchés
par la Convention de Versailles.
Quoi qu'il en soit, à partir d'aujourd'hui et si, par
suite d'un malentendu, un engagement avait lieu n'im-
Korte où, on s'empresserait des deux côtés d'en arrêter
\s conséquences par un arrangement amiable.
Art. 2. Sauf les points en litige indiqués ci-dessus,
la limite du territoire occupé par l'armée française sera
celle des départements du Pas-de-Calais et du Nord, et
les avant-postes des armées belligérantes «s'en tiendront
éloignés aenviron 10 Kilomètres, comme il a été réglé
par la Convention de Versailles.
Les avant-postes français ne dépasseront pas les villes
ou villages de: Hesdin, Nuncq, Avesnes-le-Comte, Bail-
lenval, Ayette, Ervillers, Boursies, Marcoing, Masnières,
Bertry, Landrecies, Avesnes «t Glageon.
Les villages et postes le long de la frontière belge,
notamment ceux de Trélon, Fourmies et Anor, seront
occupés par les douaniers et par les brigades de gen-
darmerie actuellement chargées de la police.
Les avant - postes allemands ne dépasseront pas les
villes ou villages de Bernaville, Jalmer, Hérissart, Albert,
Péronne, Roissel, Fontaine, Wetre, Bernonville, Irac,
Estrée-au-Pont et Wattignies.
Entre les avant - postes , un service de police sera
fait par les gendarmes, les gardes champêtres et autres
agents de la sécurité publique, pour la recherche des
malfaiteurs. Ce service s'arrêtera de chaque côté de
la ligne de démarcation.
Art. 3. L'échange des prisonniers se fera dans lo
plus bref délai possible à la station d'Achiet , où deux
officiers français et allemands se réuniront pour y procéder.
Ce même point est choisi pour les communications
638 Allemagne et France,
3ui deviendront nécessaires entre les états-majors des
eux armées.
Les blessés qui ne seraient pas immédiatement
transportables ne sont plus considérés comme prisonniers
et seront rendus aussitôt que leur état de santé le
permettra.
Art. 4. Les travaux de rétablissement des lignes
de chemins de fer et de leurs télégraphes pourront être
repris de suite. Jusqu'à ce qu'une décision supérieure
soit intervenue pour le régime auquel sera soumise l'ex-
ploitation des coemins de fer, l'autorité allemande s'en-
gage à donner toutes les facilités possibles pour le
transport des trains de ravitaillement français à Paris.
Quelle que soit cette décision, le Gouvernement
français sera autorisé à avoir sur le parcours des lignes,
à côté des agents allemands, un certain nombre aofB-
ciers et d'agents français, ayant pour mission de régler
la direction des trains et d'aplanir les difficultés qui
pourraient surgir.
Des facilités seront également données, sur le terri-
toire occupé par l'armée française, pour le transport des
trains de ravitaillement destinés aux villes occapées par
l'armée allemande.
En foi de quoi, l'instrument a été signé en double
expédition par les officiers susdénommés.
Cosseron de Villenoisy.
Bunike.
102.
Procès-eerbal échangé entre les chefs d'état-major
de la V^ armée française et de V armée allemande
du Sud relativement à f exécution de P armistice;
signé à ViUeneuce^ le 31 janvier 1871.
Quartier général de Villeneuve, le 31 janvier 1871.
Le colonel de Varaigne, chef d'étal-major du 20^
corps d'armée, d'après Tordre du général Clinchant,
France et Suisse. 639
commandant en chef de la 1"^ armée française, eal arrivé
aujoord* bui, à dix heures du matin, an Quartier eénéral
de Villeneuve; il demandait au commanoant de l'armée
allemande une suspension d'armes de trente-six heures,
afin que les contestations qui se sont élevées au sujet
de l'armistice conclu à Versailles puissent être tranchées^
La suspension d'armes de trente-six heures a été refusée
parce que les instructions du général comte de Moltke
3ui sont parvenues de Versailles, le 28 a onze heures
u soir, par le télégraphe, au commandant supéri.eur
de l'armée du Sud , portaient expressément que les dé-
partements de la Côte-d'Or, du Jura et du Doubs n'étaient
fas compris dans l'armistice et que les opérations de
armée du Sud devaient être continuées jusqu'à ce
qu'elles eussent abouti à un résultat.
Le colonel Varaigne a opposé le télégramme reÇu
par le commandant en chef^de la l'^® armée française,
en date du 30 du même mois, d'après lequel on sup-
posait que l'armistice comprenait toute la France et ou'il
était applicable aux armées qui opèrent dans l'Est. De-
vant des interprétations si différentes, aucun arrangement
n^était possible.
Wartenslében.
Varaigne.
103.
Convention militaire entre le général en chef de
la ï^^ armée française et le général en chef de
f armée de la Confédération Suisse, pour feutrée
en Suisse des troupes françaises; signée aux
Verrièresy le 1"" février 187t.
Entre M. te général de division Ctinchant, général
en chef de la l'® armée française, et M. le /général
Herzog, général en chef de l'armée de la Confédération
Suisse, il a été fait les Conventions suivantes:
Art. 1*'- L'armée française demandant à passer sur
le territoire suisse, déposera ses armes, équipements et
munitions en y pénétrant.
640 Allemagne et France.
Art. 2. Ces armes, équipements et munitions seront
restitués à la France après la paix et après le règlement
définitif des dépenses occasionnées à la Suisse par le
séjour des troupes françaises.
Art. 3. 11 en sera de même pour le matériel d'ar-
tillerie et ses munitions.
Art. 4. Les chevaux, armes et effets des officiers
seront laissés à leur disposition.
Art. 5. Des dispositions ultérieures seront prises à
l'égard des chevaux de troupe.
Art. 6. Les voitures de vivres et de bagages, après
avoir déposé leur contenu, retourneront immédiatement
en France avec leurs conducteurs et leurs chevaux.
Art. 7. Les voitures du Trésor et des postes seront
remises avec tout leur contenu à la Confédération Hel-
vétique, qui en tiendra compte lors du règlement des
dépenses.
Art. 8. Lexécution de ces dispositions aura lieu en
présence d'officiers français et suisses désignés à cet effet.
Art. 9. La Confédération se réserve la désignation
des lieux d'internement pour les officiers et pour la troupe.
Art. 10. Il appartient au Conseil fédéral d'indiquer
les prescriptions oe détail destinées a compléter la pré-
sente Convention.
Fait en triple expédition, aux Verrières, le \^ février
1871.
Clindiant,
Hçins Ilerzog.
104.
Con€>ention entre la France et P Allemagne pour
le rétablissement du service télégraphique; signée
,à Versailles^ le 2 février 1871.
Versailles, le 2 février 1871.
Il est convenu entre M. Jules Favre et M. le comte
de Bismarck qu'on rétablira, pendant la durée de Tar-
Sercice télégraphique. 641
misiioe, les communications télégraphiques de la manière
sai?ante: —
Les télégrammes qui pourront être échangés seront:
Les télégrammes officiels, surtout ceux qui ont rapport
aux élections et au ravitaillement de Paris;
Les avis de service;
Les télégrammes d'un caractère urgent, approuvés
par un ministre.
Dans ce but, il sera établi un service télégraphique
entre Paris et Versailles.
A partir de Versailles, les télégrammes seront trans-
mis: dans les départements occupés, par le réseau mili-
taire; dans le reste de la France, ils seront dirigés par
la voie cle Francfort, soit sur la Belgique soit sur la
Suisse, suivant leur destination.
Les télégrammes de la province pour Paris suivront
la même marche en sens inverse.
Les commandants militaires des stations télégraphiques,
dans les départements occupés, recevront les mstructions
nécessaires pour que les télégrammes des autorités
françaises puissent être envoyés.
Jules Favre.
Bistnarck.
105.
Règlement pour le service télégraphique entre
Paris et Versailles ; signé à Versailles, le 2 fétrier
1871.
Versailles, le 2 février 1871.
Pour régler le service télégraphique entre Paris et
Versailles, deux fils conducteurs, pour le moment, seront
rétablis le long du chemin de fer de la rive gauche.
Le travail sera exécuté des deux côtés jusqu'à la ligne
de démarcation aux environs de la station de Clamart.
Le service «e fera jour et nuit, avec l'appareil
Morse, d'après les règles ordinaires du service interna-
642 Allemagne et France.
tional , et d'après la convention particalière approuvée
aujourd'hui par M. Jules Favre et M. le comte de
Bismarck.
Mercadier.
Meydam.
106.
Coneention postale entre l* Allemagne et la France
pour P exécution de t article i 5 de la Càneention
d armistice^ conclue le 28 janvier 1871 ; signée à
Versailles^ le 3 février 1871.
Versailles, le 3 février 1871.
Entre les soussignés, M. Rampont, directeur général
des postes à Paris, et M. Rosshirt, administrateur des
postes dans les territoires français occupés par les
troupes allemandes, a été convenu ce qui suit pour
l'exécution de l'article 15 de la Convention d'armistice
conclue le 28 janvier 1871.
Art. 1®'- Les lettres simples de Paris pour le terri-
toire français occupé par les troupes allemandes, etvice-
versfl, supporteront une taxe de 40 centimes. Chacune
des parties contractantes percevra 20 centimes, de façon
il ce qu'il ne soit perçu aucun décompte pour l'échange
de ces lettres. Pour les lettres dont le poids dépassera
10 grammes, la taxe sera établie d'après la progression
française des lettres affranchies. Les lettres dont il
s'agit seront livrées a Versailles triées par département
Art. 2. L'office allemand percevra une taxe de 4
centimes pour 40 grammes sur les journaux et imprimés
à destination du territoire occupé. Le poids de chaque
paquet ne pourra dépasser 240 grammes.
Art. 3. Les lettres de Paris pour le territoire non
occupé et vice versé, supporteront un droit de transit
de 10 francs par kilogramme. Le» journaux et im-
primés supporteront un droit de 2 francs par kilogramme.
Le poias des lettres, des journaux et imprimés con-
tenus aans chaque dépèche sera constaté sur un bul-
Postes. 643
letin spécial; à chaque envoi , une feuille récapitulative
indiquera le poids total de l'expédition.
L'échange des dépèches entre l'office français et
l'office allemand aura lieu à la gare du chemin de fer
à Versailles. L'office allemand transportera les dépèches
de Paris pour le territoire non occupé, et vice -versé,
entre Versailles et Amiens pour les départements du
Nord et du Pas-de-Calais, et entre Versailles et le Mans
£our le reste de la France. L'échange à Amiens et au
lans aura lieu par les soins de l'ofBce français.
Art. 4. Les lettres pour ^'étranger seront livrées à dé-
couvert à l'office allemand, qui les traitera, a partir de
Versailles, comme lettres nées en territoire occupé.
L'ofBce français remboursera à l'office allemand les taxes
dont seront grevées les lettres non affranchies provenant
de l'étranger.
Art 5. Le paiement des taxes et des droits prévus
dans la présente Convention aura lieu chaque semaine.
Art 6. L'office français s'engage à expédier gra-
tuitement à la recette des postes allemandes h
Versailles trois exemplaires de chacun des journaux qui
seront compris dans la dépèche.
Art. 7. Cette Convention sera mise immédiatement
en vigueur, sous réserve de l'appprobation du directeur
Sénéral des postes à Berlin, approbation dont M. le
octeur Rosshirt donnera l'avis a M. Rampont dans le
délai de quatre jours.
G. Rampont
Rosshirt,
107.
ComDentian additionnette à la ConeetUion du 31 jan-
eier 1871 pour fixer la ligne de démarcation
entre Parmée française du Nord et tarmée aUe--
mande; signée à Amiens^ le 5 février 1871.
Amiens, le 5 février 1871.
Le 5 février 1871, entre M. Bumke, chef d'escadron
d'état-major, muni des pleins-pouvoirs de S. Exe. M. le
644 Allemagne et France.
général de Goeben, commandant en chef de la 1'^ armée
allemande 9 d'une part, et M. de la Satizaye, lieutenant»
colonel, commandant du génie du 23« corps d'armée,
muni des pleins - pouvoirs de M. le général Faidherbe,
commandant en chef de l'armée du Nord, d'autre part,
ont été arrêtées les stipulations suivantes, comme annexes
à la convention du 31 janvier dernier, entre M. M.
Bumke et Cosseron de Villenoisy:
Art. 1^'- Conformément à ce qui a été arrêté entre
M. le comte de Bismarck et M. Jules Favre, le départe-
ment de la Somme est abandonné tout entier à l'armée
allemande.
Art. 2. En exécution de cette décisiçn, l'article 2
de ladite convention du 31 janvier prend vigueur pour
le département de la Somme, et les lignes de démarca-
tion entre les avant-postes des deux armées seront pro-
longées à partir de Bernaville, d'une part, et Hesdin,
d'autre part, comme il suit:
P Pour l'armée française , les avant-postes ne dé-
passeront pas la route d'Hesdin a Montreuil, Montrouil-
sur-Mer, oaint- Aubin et Merlimont;
2^ Pour l'armée allemande, les avant-postes ne dé-
passeront pas la route de Bernaville à Saint -Riquier, y
compris le village d'Oneux, la route de Saint- Riquier à
Nouvion-en-Ponthieu, y compris le village de Canchy, la
route de Nouvion à Bernay, et de la le canal de la
Maye jusqu'à la baie de la Somme.
Entre Bernaville et Talmas, les avant-postes ne dé-
Sasseront pas les villages de Montrelet, Bernaville et
aours.
Art. 3. L'armée allemande pourra entrer à Ahbe-
ville le 6 février.
Les malades qu'il a été impossible d'évacuer du dé-
partement de la Sfomme ne seront pas considérés comme
prisonniers et se retireront après guérison.
Le capitaine et les deux gardes du génie actuelle-
ment à Abbevilie peuvent y rester, jusquau 13 février
inclus, pour régler les comptes des travaux.
Le matériel appartenant à l'Etat qui n'a pas pu être
emporté d'Abbeville sera respecté dans son intégrité par
l'autorité allemande, qui devra le laisser sur place.
Démarcation. Évacuatton. 645
En foi de quoi, l'instrament a été signé en double
expédition par les officiers susdénommés.
H. de la Sauzaye,
Bumke.
108.
Conveniion pour l'évacuation^ par le chemin de
fer de ceinture^ des blessés et des malades français
et allemands; signée à Versailles^ le il février
1871.
Versailles, le 11 février 1871.
Les trains sanitaires allemands, vides ou pleins,
peuvent circuler d'une gare mixte à l'autre, en emprun-
tant le chemin de fer de ceinture de Paris; récipro-
(^uement, il sera permis d'évacuer de Paris, sur les pays
situés au delà de la ligne de démarcation, les blessés
et malades jusqu'à concurrence du nombre de 5,000.
Dans le but d'assurer la sécurité et la facilité de
circulation de ces trains sanitaires, un délégué de la
Socitété française de secours aux blessés militaires ac-
compagnera le train sanitaire allemand vide ou plein
dans la traversée de Paris, entre une gare mixte et
l'autre. Un délégué allemand sera placé dans les gares
mixtes situées sur la ligne de démarcation vers Paris et
vers les provinces non occupées, et il vérifiera le train
en contre -signant la déclaration sur le but du train et
le nombre des blessés et malades faite par le délégué
de la Société française qui accompagnera chaque train
de Paris vers la province.
Les trains d'évacuation français pourront comprendre
des véhicules de toute sorte et ils circuleront en suivant
la marche des trains lides de ravitaillement.
Les stipulations du Traité du 28 janvier 1871 pour
l'exploitation des chemins de fer sont applicables à la
présente Convention.
Comte Sérurier.
Prince (fe Pless.
646 AUewagne et Frtmce.
ApproDvé avec cette observation que la ligne de dé-
marcation mentionnée à la cinquième ligne de la pre-
mière page n'est pas celle qui entoure la ville de Paris,
mais celle indiquée à l'article 1®' de la Convention du
28 janvier 1871.
E. Picard,
Ministre des Affaires Étrangères par intérim.
Bisinarck.
109.
Convention entre les commandants allemand et
français pour la suspension d'armes devant Bdfort ;
signée le i3 février 1871.^}
Texte français.
Le 13 février 1871.
Entre les soussignés: M. M. Krafft, ingénieur des
ponts et chaussées et capitaine du génie auxiliaire, et
de Schuitzendorf, capitaine d'état-major de l'armée de
siège, tous deux munis de pleins-pouvoirs de M. le colonel
Denfert-Rochereau, commandant de Belfort, et de Son
Excellence M. le général- lieutenant de Treskow, com-
mandant le corps de siège; il a été convenu ce qui suit:
P Le général -lieutenant de Treskow enverra une
dépêche télégraphique à Versailles, pour faire connaître
au chancelier de l'empire, M. le comte de Bismarck, que
le colonel Denfert demande un avis direct de son Gou-
vernement au sujet de la reddition de la place;
2^ Le colonel Denfert enverra à Bàle un officier
chargé d'y attendre l'avis télégraphique du Gouvernement
français ;
3" Jusqu'au retour de cet officier, il y aura, entre
l'assiégeant et l'assiégé, une suspension d armes, com-
mençant le 13 février a onze heures du soir. Néanmoins,
cette suspension d'armes pourra^ à un moment quel-
conque, être dénoncée douze heures avant l'époque pro-
jetée pour la reprise des hostilités;
4^ Pendant cette suspension d'armes, les deux parties
*) En allemand et en français.
Armistice. 647
resteront dans leurs positions actaelles. Les limites ainsi
tracées ne pourront être franchies, et il ne pourra pas
d'avantage y avoir de communication de la part des
personnes civiles entre la forteresse et le rayon extérieur;
5® Le colonel Denfert s'engage à faire connaître,
dans le plus bref délai possible, au général-lieutenant
de Treskow, la résolution qu'il aura prise après réception
des avis du Gouvernement français.
La présente Convention a été faite en double original,
dont l'un en allemand, et l'autre en français.
L'ingénieur des ponts et chaussées, capitaine
du génie auxiliaire:
• Krafft.
Le capitaine d'état-major du corps du siège :
de SdmUzendorf,
lia
Convention additionnelle ^armistice pour les dé^
parlements du Doubs^ du Jura^ de la Côte-^d'Or
et devant Belfort; signée à Versailles, le i5 fé-
vrier i87i.
Versailles, le 15 février 1871.
Les soussignés, munis des pouvoirs en vertu desquels
ils ont conclu la Convention du 28 janvier; considérant
que, par ladite Convention, il était réservé à une entente
ultérieure de faire cesser les opérations militaires dans
les départements du Doubs, du Jura, de la Côte-d'Or et
devant Belfort, et de tracer la li^no de démarcation entre
Toccupation allemande et les positions de l'armée française
à partir de Quarré-les-Tombes, dans le département de
l'Yonne, ont conclu la Convention additionnelle suivante:
Art. 1^'- La forteresse de Belfort sera rendue au
commandant de l'armée de siège avec le matériel de
guerre faisant partie de l'armement de la place.
La garnison de Belfort sortira de la place avec les
honneurs de la guerre, en conservant ses armes, ses
équipages et le matériel de guerre appartenant à la
troupe, ainsi que les archives militaires.
648 Allemagne et France.
Les commandants de Belfort et de l'armée de siège
se meliront d'accord sur rexécotion des stipulations qui
précèdent ainsi que sur les détails qui n'y sont pas
firévus et sur la direction et les étapes dans lesquelles
a garnison de Belfort rejoindra l'armée française au
delà de la ligne de démarcation.
Art. 2. Les prisonniers allemands se trouvant à
Belfort seront mis en Iherté.
Art. 3. La ligne de démarcation arrêtée jusqu'au
point où se touchent les trois départements de l'Yonne,
de la Nièvre et de la Côte-d'Or, sera continuée le long
de la limite méridionale du département de la Côte-d'Or
jusqu'au point où le chemin de fer qui de Nevers, par
Autun et Cbagny, conduit à Chalon-sur-Saône, franchit
la limite dudit département. Ce chemin de fer restera
en dehors de l'occupation allemande, de inanière ^ue la
ligne de démarcation, en se tenant à la distance d'un
kilomètre de la ligne ferrée, rejoindra la limite méri-
dionale du département de la Côte-d'Or à l'est de Chagny,
et suivra la limite qui sépare le département de Saône-
et-Loire des départements de la Côte-d'Or et du Jura.
Après avoir traversé la route qui conduit le Louhans à
Lons-ie-Saulnier, elle quittera la limite départementale à
la hauteur du village de Melleret, d'où elle se continuera
de manière à couper le chemin de fer de Lons-le-Saulnier
à Bourg, à une distance .de onze kilomètres sud de Lons-
le-Saulnier, se dirigeant de là sur le pont de l'Ain, sur
la roule de Clairvaux, d'où elle suivra la limite nord de
l'arrondissement de Saint-Claude jusqu'à la frontière suisse.
Art. 4. La forteresse de Besançon conservera un
rayon de dix kilomètres à la disposition de la garnison.
La place forte d'Auxonne sera entourée d'un terrain
neutre de trois kilomètres, à l'intérieur duquel la circu-
lation sur les chemins de fer qui de Dijon conduisent
à Gray et à Dôle sera libre pour les trains militaires et
d'admmistration.
Les commandants des troupes, de part et d'autre,
régleront le ravitaillement des deux forteresses et des
forts qui, dans les départements du Doubs et du Jura,
se trouvent en possession des troupes françaises, et la
délimitation des rayons de ces forts, qui seront de trois
kilomètres chacun. — La circulation sur les routes ou
chemins de fer traversant ces rayons sera libre.
Art 3. Les trois départements du Jura, du Doubs
Redditkm de Belfort. 649
et de la Côte-d*Or, seront compris, dès à présent, dans
Tarmistice conclu le 28 janvier, en y appliquant, pour
la durée de l'armistice et pour les autres conditions^ la
totalité des stipulations consignées dans la Convention
du 28 janvier dernier.
Jules Favre.
Bismarck.
m.
Convention pour la reddition de Belforty suivie
(Pune annexe; signée le 16 février 187i.*J
Texte français.
Entre M. M. Denfert-Rochereau, colonel du génie,
commandant supérieur de Belfort, et de Treskow, lieute-
nant-général de Sa Majesté le Roi de Prusse, comman-
dant en chef l'armée assiégeante de Belfort, il a été
convenu ce qui suit:
Art. \^- Le colonel Denfert, sur Tautorisation spé-
ciale qui lui a été donnée, vu les circonstances, par le
Gouvernement français, remet au lieutenant-général de
Treskow la place avec ses forts.
ArL 2. La garnison, en raison de sa valeureuse dé-
fense, sortira librement avec les honneurs de la guerre,
et elle emmènera les aigles, drapeaux, armes, chevaux,
équipages et appareils de télégraphie militaire qui lui
appartiennent spécialement, ainsi que les bagages des
oflnciers et ceux des soldats, et enfin les archives de
la place.
La garnison comprend les troupes de ligne, la garde
nationale mobile et la garde nationale mobilisée, les
douaniers et la gendarmerie. La garde nationale séden-
taire restera à Belfort et remettra ses armes à la mairie
avant la remise de la place.
*) En français et en allemand.
Xouv. RecuêU gin, Tomm XIX» Tt
650 AUemagne et France.
Art. 3. Tout le matériel de guerre^ les vivres et les
monitionsy eo tant qu'ils ne sont pas, sans conteste, né-
cessaires à la garnison, et de plus les approvisionnements
de toute nature de la place et les propriétés de l'État
en entier, seront remis dans l'état où ils se trouvent au
moment d.e la signature de la présente Convention. Cette
remise sera effectuée par une commission à nommer par
le commandant de la place; elle aura lieu le 18 février
à dix heures du matin.
Art. 4. Le 18 février, à dix heures du matin, des
officiers allemands d'artillerie et du génie seront intro-
duits dans les forts et le château pour prendre possession
des magasins à poudre et des mines, en pr&ence des
officiers français des mêmes armes.
ArL 5. La gami^n française devra avoir terminé
l'évacuation de la place le 18 à midi, heure à laquelle
les troupes allemandes en prendront possession. L'ordre
de marche sera réglé dans une pièce annexe.
Art. 6. Les blessés et les malades restant dans la
place seront, dès leur rétablissement, menés par convois
jusqu'à la ligne de démarcation la plus voisine; ils em-
porteront leurs armes. Ceux qui seront impropres ao
service* militaire seront renvoyés dans leurs foyers.
Art. 7. La garnison laissera dans la place les mé-
decins et les infirmiers nécessaires au service des hôpitaux.
Ce personnel sera traité suivant les conditions de la Con-
vention de Genève.
Art. 8. Les prisonniers allemands, soit blessés on
non. qui sont internés à Belfort, au nombre de 7 offi-
ciers et de 243 hommes, seront réunis aux troupes alle-
mandes le 18 février, à dix heures du matin, dans leurs
casernements actuels.
Art. 9. La propriété privée des officiers qui quittent
la forteresse sera respectée au même titre que le reste
des propriétés privées.
Art. 10. Le colonel Denfert remettra au lieutenant-
Sénéral de Treskow, aussitôt que possible, une situation
'effectif des troupes qui quittent la place, pour per-
mettre le règlement de la marche, et les commissions
chargées de la remise des malades des deux nations et
des prisonniers devront être munies de situations sem-
blables.
Art. 11. L'administration allemande favorisera de
tout son pouvoir l'apport de vivres et de secours pour
itian de BelforL 651
les habitants de la ville, ainsi que la venue des médecins
du dehors.
La présente Convention a été rédigée et signée par
les officiers dont les noms suivent:
Du c6té français, M. Bl. Chapelet, chef de bataillon
an 84* régiment d'infanterie de hgne, et Kraffi, capitaine
da ffénie auxiliaire.
Du côté allemand, M. M. de Laue, major et com*
mandant de bataillon au 4* régiment d'infanterie de
Magdebourg, n^- 67, et de Schuitzendorf, capitaine
d'état-major;
Tous munis de pouvoirs réguliers de leurs chefs
respectifs.
Fait en double original en chacune des deux langues,
à Belfort, le 16 février 1871.
Chapeiot, von Laue,
chef de bataillon chef de bataillon
au 84* régiment de ligne. au 67* régiment de ligne.
V. Krafft, V. Schulteendorf,
capitaine du génie auxiliaire. capitaine d'état-major.
Annexe à la Convention relative à la red-
dition de la place de Belfort.
Art. l*'* Les postes et les sentinelles de la place y
resteront jusqu'à ce qu'ils aient été relevés par les troupes
allemandes, ce qui aura lien immédiatement après l'entrée
de celles-ci et sous la direction d'un officier supérieur
de chacune des deux armées. Cela fait, ces troupes
se masseront et suivront en corps la garnison.
Art. 2. La garnison française sera dirieée sur le
département de Saône-et* Loire. Elle suivra oeux routes,
et marchera sur chacune d'elles par colonnes de 1000
hommes, espacées de 5 kilomètres au moins de l'autre.
Le 17, il partira quatre de ces colonnes, dont deux
marcheront sur Audinconrt, Séloncourt, Exincourt, Ltnpes,
et les deux autres sur Arcey, Héricourt.
Chaque colonne sera accompagnée par un officier
allemana.
Art. 3. La garnison emmènera ses vivres; le lieute-
nant-général de Treskow fournira les chariots nécessaires.
Art. 4. Pendant la marche à travers la région oc-
oopée par des troupes allemandes, la discipline intérieure
Tt2
652 Allemagne et France.
reste l'affaire des officiers français. Toat délit commis
en dehors du corps de troupes sera puni d'après les lois
allemandes.
Ceux qui s'éloigneront de leurs corps on de lears
Juartiers de plus de 4 kilomètres, et ceux des soldats
e la garnison qai seront trouvés dans la place plus de
douze heures après le départ de la garnison, seront
traités comme prisonniers ae guerre.
Fait en douole original en chacune des deux langues
par les commissaires soussignés.
Pérouse, le 16 février 1871.
ChapéloL von Laue,
Kraffl. ' van SchuUeendorf,
112.
Convention pour f occupation d'une partie de Paris
par les troupes allemandes; signée à VersailleSj
le 26 février 1871.
Versailles, le 26 février 1871.
Art. 1^' Les troupes allemandes, a partir de mer-
credi, l*' mars procham, à dix heures du matin, occu-
peront la partie de Paris située sur la rive droite de la
Seine qui est comprise entre ce fleuve, l'enceinte depuis
le Point-dn-Jour jusqu'à la porte des Ternes, la rup du
Faubourg-Saint-Honoré jusqu à la rue des Cbamps-Eivsées,
le Garde-Meuble, le Ministère de la marine et le jardin
des Tuileries. Les bâtiments des vivres militaires situés
dans cet espace, au bord de la Seine, ainsi que les mes
conduisant au pont de l'Aima et au pont d'Jéna, sont
exceptées de l'occupation par les troupes allemandes.
Art 2. Le passage des lignes ci-dessus indiqué est
formellement interdit aux gens armes des deux côtés.
Néanmoins, la circulation restera libre pour toute per-
sonne non militaire et non armée.
Art. 3. Toute facilité sera donnée aux troupes alle-
mandes pour visiter, en dehors de leur rayon d'occu*
Occupation de Paris. 653
Eition, les galeries du Louvre et Thôlel des Invalides,
es détails de ces visites seront réglés, d'un commua
accord, par les autorités militaires allemandes et françaises.
Il est entendu que les soldats y paraîtront sans leurs
fusils et seulement sous la conduite d'officiers.
Art. 4. Les troupes allemandes seront logées, partie
dans les bâtiments publics, partie chez les habitants.
Une commission mixte, composée des délégués des muni-
cipalités et d'un ou de plusieurs officiers de l'état-major
allemand, se réunira le 28 de ce mois, ë deux heures
de raprès-midi, au pont de Sèvres, pour convenir des
détails du logement des troupes.
Art. 5. Les soldats logés dans Paris seront nourris
par les soins des autorités militaires allemandes.
de Moltke.
de Vcddan,
113.
Préliminaires de paix entre PEmpire allemand et
ta France; signés à Versailtes^ le 26 février
Entre le Chancelier de l'Empire germanique. Monsieur
le Comte Otto de Bismarck -Schœnhausen, muni des
Kleins-poovoirs de Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne,
oi de Prusse,
le Ministre d'État et des Affaires Étrangères de Sa
Majesté le Roi de Bavière, Monsieur le Comte Otto de
Bray-Sleinburg,
le Ministre des Affaires Étrangères de Sa Majesté le
Roi de Wurtemberg, Monsieur le Baron Auguste de
Wœchter,
4e Ministre d'État, Président du Conseil des Ministres
*) Les ratiAcations ont été échMagéee à VerBaîUes, le 2 man
1871.
654 Allemagne et Frmêce.
de Son Altesse Rovale, Monseigneor le Grand -Duc de
Bade, Monsieur Jules Jolly,
représentant l'Empire germanique,
d*un côté,
et de l'autre
le Chef du Pouvoir exécutif de la République française.
Monsieur Thiers, et
le Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Jules
Favre,
représentant la France,
les pleins-pouvoirs des deux parties contractantes ajanft
été trouvés en bonne et due lorme, il a été convenu ce
Sui suit, pour servir de base préliminaire à la paix dé-
nitive à conclure ultérieurement.
Art. I^'* La France renonce en faveur de l'Empire
allemand à tous ses droits et titres sur les territoires
situés à l'est de la frontière ci-après désignée.
La ligne de démarcation commence à la frontière
nord-ouest du canton de Cattenom vers le Grand-Duché
de Luxembourg, suit vers le sud les frontières occiden-
tales des cantons de Cattenom et Thionville, passe par
le canton de Briey en longeant les frontières occidentales
des communes de Montois-la-Montagne et Roncourt ainsi
que les frontières orientales des communes deSt. Marie-
aux-chènes. St. Ail, Habonville, atteint la frontière du
canton de Gorze qu'elle traverse le long des frontières
communales de Vionville, Buxières et Onville, suit la
frontière sud-ouest resp. sud de l'arrondissement de Metz,
la frontière occidentale de l'arrondissement de Chàteaa-
Salins jusqu'à la commune de Pettoncouri dont elle em-
brasse les frontières occidentale et méridionale pour suivre
la crête des montagnes entre la Seille et le Moncel
jusqu'à la frontière de l'arrondissement de Sarrebourg
au sud de Garde. La démarcation coincide ensuite avec
la frontière de cet arrondissement jusqu'à la commune
de Tanconville dont elle atteint la frontière au nord, de
la elle suit la crête des montagnes entre les sources de
la Sarre blanche et la Vezouze jusqu'à la frontière du
canton de Schirmeck, longe la frontière occidentale de
ce canton, embrasse les communes de Saaies, Bolirg-
Bruche, CoIroy-la-Roche, Plaine, Ranrupt, Saulxures et
St. Blaisô-la-Roche du canton de Saaies et coincide avec
la frontière occidentale des départements du Bas-Rhin et
du Haut-Rhin jusqu'au canton de Belfort dont elle quitte
PréHmmaires de paix. 655
la frontière méridionale non loin de Vourvenans^ ponr
traverser le canton de Délie aux limités méridionales des
communes de Bourogne et de Froide-fontaine, et atteindre
la frontière suisse en longeant les frontières orientales
des communes de Jonchery et Délie.
L'Empire allemand pos^dera ces territoires à perpé-
tuité en toute souveraineté et propriété. Une commission
internationale composée de représentants des Hautes Parties
contractantes en nombre égal des deux côtés sera chargée,
immédiatement après l'échange des ratifications du présent
traité, d'exécuter sur le terrain le tracé de la nouvelle
frontière, conformément aux stipulations précédentes.
Celte commission présidera au partage des biens-
fonds et capitaux qui jusqu'ici ont appartenu en commun
è des districts ou des communes séparés par la nouvelle
frontière; en cas de désaccord sur le tracé et les mesures
d'exécution, les membres de la commission en référeront
a leurs Gouvernements respectifs.
La frontière telle qu'elle vient d'être décrite, se trouve
marquée en vert sur deux exemplaires conformes de la
carte du territoire formant l.e gouvernement général
d'Alsace, publiée à Berlin, en septembre 1870, par la
division géographique et statistique de l'état-major général,
et dont un exemplaire sera joint a chacune des deux
expéditions du présent traité.
Toutefois le tracé indiqué a subi les modifications
suivantes de l'accord des deux parties contractantes:
dans l'ancien département de la Moselle les villages de
St. Marie-aux-chênes près de St. Privat-la-Montagne et
de Vionville, a l'ouest de Rezonviile, seront cédés à
l'Allemagne. Par contre la ville et les fortifications de
Belfort resteront a la France avec un rayon qui sera
déterminé ultérieurement.
Art. 2. La France paiera à Sa Majesté l'Empereur
d'Allemagne la somme de cinq milliards de franC'S.
Le paiement d'au moins un milliard de francs aura
lieu dans le courant de Tannée 1871 et celui de tout le
reste de la dette dans on espace de trois années a partir
de la ratification des présentes.
Art. 3. L'évacuation des territoires français occupés
par les troupes allemandes commencera après la ratifi-
cation du présent traité par l'assemblée nationale siégeant
a Bordeaux. Immédiatement après cette ratification tes
656 Allemagne et France.
troupes allemaDdes quitteront l'intérieur de la ville de
Paris ainsi que lés forts situés à la rive gauche de la
Seine, et dans le plus bref délai possible fiié par une
entente entre les autorités militaires des deux pays, elles
évacueront entièrement les départements du Calvados, de
rOrne, de la Sarthe, d'Eure «et Loir, du Loiret, de Loir
et Cher, d'Indre et Loire, de l'Yonne, et de plus les
départements de la Seine inférieure, de TEure, de Seine
et Oise, de Seine et Marne, de l'Aube, et de la Côte^
d'Or, jusqu'à la rive gauche de la Seine. Les troupes
françaises se retireront en même temps derrière la Loire
au'elles ne pourront dépasser avant la signature du traité
e paix dénnitif. Sont exceptées de cette disposition la
garnison de Paris, dont le nombre ne pourra pas dé-
passer quarante mille hommes et les garnisons indispen-
sables h la sûreté des places fortes.
L'évacuation des départements situés entre la rive
droite de la Seine et la frontière de l'est par les troupes
allemandes s'opérera graduellement après la ratification
du traité de paix dénnitif et le paiement du premier
demi-milliard de la contribution stipulée par l'article %
en commençant par les départements les plus rapprochés
de Paris, et se continuera fin fur et à mesure que les
versements de la contribution seront effectués; après le
premier versement d'un demi-milliard cette évacuation
aura lieu dans les départements suivants: Somme, Oise
et les parties des départements de la Seine inférieure,
Seine et Oise, Seine et Marne, situées sur la rive droite
de la Seine, ainsi que la partie du département de la
Seine et les forts situés sur la rive droite.
Après le paiement de deux milliards, l'occupation
allemande ne comprendra plus que les départements de
la Marne, des Ardennes, de la Haute-Marne, de la Meuse,
des Vosges, de hs Meurthe, ainsi que la forteresse de
Belfort avec son territoire, qui serviront de gage pour
les trois milliards restants« et où le nombre des troupes
allemandes ne dépassera pas cinquante mille hommes.
Sa Majesté l'Empereur sera disposé à substituer à la
Sarantie territoriale consistant dans l'occupation partielle
u territoire français une garantie financière si elle est
offerte par le Gouvernement français dans les conditions
reconnues suffisantes par Sa Majesté l'Empereur el Roi
pour les intérêts de l'Allemagne. Les trois milliards dont
l'acquittement aura été différé, porteront intérêt à cinq
PréUmhutireê de paix. 657
Edur cent à partir de la ratifioaiion de la présente
onvention.
Art 4. Les troupes allemandes s'abstiendront de
foire des réquisitions soit en argent soit en nature dans
les départements occupés. Par contre Talimentation des
troupes allemandes qui resteront en France aura lieu aux
frais do Gouvernement français dans la mesure convenue
par une entente avec l'intendance militaire allemande.
Art. 5. Les intérêts des habitants des territoires
cédés par la France, en tout ce qui concerne leur com-
merce et leurs droits civils seront réglés aussi favorable-
ment que possible lorsque seront arrêtées les conditions
de la paix définitive. Il sera fixé, à cet effet, un espace
de temps pendant lequel ils jouiront de facilités parti-
culières pour la circulation de leurs produits. Le Gou-
vernement allemand n'apportera aucun obstacle à la libre
émigration des habitants des territoires cédés et ne pourra
prendre contre eux aucune mesure atteignant leurs per-
sonnes ou leurs propriétés.
Art. 6. Les prisonniers de guerre, qui n'auront pas
déjà été mis en liberté par voie d'échange seront rendus
immédiatement après la ratification des présents préli-
minaires. Afin aaccélérer le transport aes prisonniers
français, le Gouvernement français mettra à la disposition
des autorités allemandes a l'intérieur du territoire alle-
mand une partie du matériel roulant de ses chemins de
fer dans une mesure qui sera déterminée par des arrange-
ments spéciaux et aux prix payés en France par le Gou-
vernement français pour les transports militaires.
Art. 7. L'ouverture des négociations pour le traité
de paix définitif à conclure sur la base des présents
Iiréliminaires aura lieu à Bruxelles immédiatement après
a ratification de ces derniers par l'assemblée nationale
et par Sa Majesté l'Empereur d Allemagne.
Art. 8. Après la conclusion et la ratification du traité
de paix définitif l'administration des départements devant
encore rester occupés par les troupes allemandes sera
remise aux autorités françaises. Mais ces dernières seront
tenues de se conformer aux ordres que les commandants
des troupes allemandes croiraient devoir donner dans
l'intérêt ae la sâreté, de l'entretien et de la distribution
des troupes.
Dans les départements occupés la perception des
nnpôte après la ratification du présent traité s'opérera
658 Allemagne et France.
pour le compte da GoayernemeDt français et par le
moyen de ses employés.
Art. 9. Il est bien entendu que les présentes ne
Îeavent donner ë i'aatorité militaire allemande aacon
roit sur les parties du territoire qu'elle n'occupe point
actuellement
Art. 10. Les présentes seront immédiatement soumises
à la ratification de Sa Majesté FEmpereur d'Allemagne
et de l'Assemblée nationale française siégeant à Bordeaux.
En foi de quoi les soussignés ont revêtu le présent
traité préliminaire de leurs signatures et de leurs sceaux.
Fait a Versailles, le 26 février 1871.
V. Bismarck. A. Thiers.
Jules Favre,
Les royaumes de Bavière et de Wuriembei^ et le
Grand-Duché de Bade ayant pris part à la ^erre actuelle
comme alliés de la Prusse et faisant partie maintenant
de l'Empire germanique, les soussignés adhèrent à la
présente Convention au nom de leurs souverains respectifs.
Versailles, le 26 février 1871.
Comte de Bray-Steinburg.
Baron de Wââiter,
MiUfmchi.
Jdly,
114.
Convention additionnelle entre f Allemagne et la
France pour la prolongation de f armistice; eignée
à Versailles, le 26 février 187L
Entre les soussignés, munis des pleins-pouvoirs de
l'Empereur d'Allemagne et de la République française,
la Convention suivante a été conclue:
Art 1*'* Afin de faciliter la ratification des prélimi-
naires de la paix conclue aujourd'hui entre les soussignés,
l'armistice stipulé par les conventions du 28 janvier et
Armistice. Eeacualion. 659
du 15 février derniers est prolongé jusqu'au 12 mars
prochain.
Art 2. La prolongation de rarmistice ne s'appliquera
pas ë l'article 4 de la Convention du 28 janvier, oui
sera remplacé par la stipulation suivante, sur laquelle les
soussignés sont tombés d'accord:
La partie de la ville de Paris, à l'intérieur de l'en-
ceinte, comprise entre la Seine, la rue du Faubourg-
Saint-Honore et l'avenue des Ternes, sera occupée par
les troupes allemandes, dont le nombre ne dépassera pas
30,000 nommes. Le mode d'occupation et les dispositions
pour le logement des troupes allemandes, dans cette
Sartie de la ville, seront réglés par une entente entre
eux oiBciers supérieurs des aeux armées, et l'accès en
sera interdit aux troupes françaises et aux gardes na-
tionales armées, pendant la durée de l'occupation.
Art. 3. Les troupes allemandes s'abstiendront a l'avenir
de prélever des contributions en argent dans les terri-
toires occupés. Les contributions de cette catégorie,
dont le montant ne serait pas encore payé, seront annulées
de plein droit. Celles qui seraient versées ultérieurement,
far suite d'ignorance de la présente stipulation, devront
tre remboursées. Par contre, les autorités allemandes
continueront à prélever les impôts de l'État dans les
territoires occupés.
Art. 4. Les deux parties contractantes conserveront
le droit de dénoncer l'armistice, à partir du 3 mars,
selon leur convenance , et avec un délai de trois jours
pour la reprise des hostilités s'il y avait lieu.
Fait et approuvé h Versailles, ce 26 février 1871.
V. Bismarck. A. Thiers,
Jules Favre.
115.
Com>entiim pour f évacuation des forts et de la
rive gauche de la Seine par les troupes allemandes ;
signée à Versailles^ le 4 mars 187t.
Art. !*'• Les forts de la rive gauche de la Seine
seront évacués le 7 mars, à onze heures du matin. Un
660 Allemagne et France.
oiBcîer de .rarmée allemande restera dans chaoae fort
et le remettra à un officier français qui se présentera
pour en prendre possession avec sa troupe*
Art 2. Toute la presqu'île de Gennevilliers sera
évacuée en même temps que la forteresse dq Mont-Vaiérien.
Art. 3. Jusqu'à Tévacqation complète des troupes
allemandes qui sont à Versailles et aux environs, et pour
permettre le transport du matériel d'artillerie, il sera tracé
une ligne de démarcation que les troupes des deux pays
ne pourront pas franchir:
V de la Seine à Bougival, h Saint-Cloud, en passant
par Buzenval;
2^ du Bas-Meudon à la Seine, en laissant dans la
zone française les villages de Meudon, Clamart, Châtillon,
Bagneux, Cachan, Villejuif et Vitry. Les redoutes des
Hautes-Bruyères et du Moulin-Saquet pourront être oc-
cupées par Tarmée française.
Art. 4. La ligne de démarcation sur la rive droite
restera comme elle avait été fixée par la première Con-
vention.
Art. 5. Tout le matériel de guerre qui se trouverait
encore dans la nouvelle zone française qui vient d'être
tracée sera enlevé par les soins des autorités allemandes,
dans le plus bref délai et sans être inquiétées. Les au-
torités allemandes sont autorisées è établir un service
de surveillance pour ce matériel.
Art 6. Les troupes qui occupent Versailles, ainsi
que les environs de Paris sur la rive sauche, auront
complètement terminé leur mouvement a'évacuation sur
la rive droite le t9 mars.
Art. 7. Les troupes allemandes qui occupent Bemay,
Nogent-le-Rotrou , Evreux, Dreux, Chartres et tous les
environs, repasseront sur la rive droite de la Seine, entre
Rouen et Paris, et elles auront terminé leur mouvement
le 12 mars.
Art. 8. Les troupes allemandes qui occupent en ce
moment Alençon, le Mans, Tours et les environs, re-
passeront sur la rive droite de la Seine, de la source
jusqu'au confluent de l'Aube, et elles auront terminé leur
mouvement le 28 mars.
Le même jour, les troupes allemandes, dans la partie
méridionale de la Côte-d'Or, se retireront derrière une
ligne qui partira de la souroe de la Seine et qui ae
Éeaenatikm. 661
dirigera vers la limite de rarrondiasemenl de Beaune,
lequel eera complètement évacaé par lesdites troapes.
Art. 9. Les autorités françaises auront toutes facilités
pour faire venir à Paris, par les voies ferrées, les troupes
qui sont destinées à composer la garnison de 40,000
hommes venant du Havre, de Cherbourg, de Laval, de
Poitiers, de Châteauronx, de la Rochelle et de Saint-
Amand (Cher).
Art. 10. Les mêmes facilités leur sont reconnues
pour renvoyer dans leurs départements les militaires et
marins désarmés qui se trouvent aujourd'hui à Paris.
On pourra se servir, soit des voies de terre, soit des
chemins de fer.
Fait a Versailles, le 4 mars 1871.
Général de Vàldan.
Podbièlski
116.
Convention pour ^évacuation de Versailles par les
troupes allemandes ; signée à Versailles, le 6 mars
i87i.
Dans le but de faciliter l'occupation de Versailles par
l'armée française dans le plus bref délai possible, les
dispositions suivantes ont été arrêtées d un commun
accord entre l'élat-major général français et l'état-major
général allemand:
Art. I®'- L'armée allemande s'engage à évacuer com-
plètement Versailles et le territoire compris dans la ligne
de démarcation qui va être indiquée ci-dessous, le 11 mars
a midi.
Art. 2. La nouvelle ligne de démarcation partira du
Eont de Bougival sur la Seine, passera par Louveciennes.
ailly, Noisy, Reine-Moulin, Bois-d'Arcy, Bouvier, en
suivant le cours de la Bièvre jusqu'au Petit-Jouy, con-
tinuera par l'Hôtel- Dieu, Vélizy, Villebon et le Haut-
662 AUemagi^ et France.
Meodon, où elle rencontre la ligne de démarcation dn
4 mars.
Art. 3. Les lignes qui avaient été tracées entre Bou-
gival et Saint*Goud et de la Seine au Haut-Meudon sont
supprimées.
Art. 4. L'armée allemande se réserve la libre circu-
lation et rétablissement d'un service de surveillance dans
les villages de Clamart et de Vitry, où elle possédera du
matériel jusqu'au 19 mars. Elle est autorisée à y maiur
tenir les hommes et les chevaux nécessaires pour les
transports du matériel*; elle est également autorisée à
circuler en toute liberté et à faire circuler du matériel
de Vitry au port d'Ivry, et à établir un poste de sur-
veillance a Pont-à-rAnglais, auprès de la gare de Vitry.
Art. 5. Deux divisions de l'armée allemande et le
quartier-général de la 3^ armée, partant de Versailles
pour se rendre sur la rive droite de la Seine aux en-
virons de Saint-Denis, suivront le 10 et le II mars les
routes qui traversent la presqu'fle de Gennevilliers, de
Bougival à Saint-Denis, et occuperont, pendant ces deux
jours, les villages de Courbevoie, Asnières, Colombes,
Gennevilliers et Yilleneuve-la-Garenne. Ces troupes devront
avoir évacué la presau'ile de Gennevilliers le 12 an matin.
Art. 6. D'après la Convention du 4 mars, la zone
neutre doit continuer à exister sur la rive droite de la
Seine entre les forts et l'enceinte.
Toutefois, celte zone n'ayant plus de raison d'être
au nord-ouest par suite de la remise du Mont-Valérien
aux troupes françaises, elle s'arrêtera a une ligne qui
partira de la Seine, a l'endroit où Tancienne li^ne ren-
contre le fleuve en arrière de Saint-Denis, et qui passera
à Test de Saint-Ouén en se continuant jusqu'à l'enceinte
de Paris.
Art. 7. Il est bien entendu que, le 19 mars, tout
le territoire de Versailles et des environs de Paris situé
sur la rive gauche sera évacué par les troupes allemandes.
Art. 8. La partie de l'armée allemande qui occupe
en ce moment la ligne d'Alençon au Mans, et qui appar-
tient au 4^ corps d armée, devant se replier sur la droite
entre Paris et Rouen avec ce même corps» est autorisée,
en raison de la distance, à terminer son mouvement le
19 mars.
Art. 9. Le 10* corps, faisant partie de l'armée du
prince Frédéric-Charles, cantonné en ce moment à l'ouest
Evacuation. Service postal. 663
et aa sad de Toare, est aatorisé à ezécaler le passase
de la Seine le 1*' avril ao lieu da 28 mare, ainsi quil
avait été arrêté pour toute cette armée par l'article 8 de
la Convention da 4 mare.
Fait à Versailles, le 6 mars 1871.
Général de Valdan. '
Podbidski.
117.
Convention concernant l^exéculion du service postal
dans les départements français occupés par les
troupes allemandes; signée à Reims, le 10 mars
1871.
Entre les soussignés, M. Stephan, directeur général
des postes de l'Empire allemand, et M. Rampont-Léchin,
directeur général des postes de la République française,
dûment autorisés à cet effet par leure Gouvernements
respectifs, il a été convenu ce qui suit:
Art 1^' Le gouvernement allemand consent à ce
que l'administration des postes, dans les départements
occupés par les troupes allemandes, sera remise, de la
part de l'administration allemande actuelle, entre les
mains de l'administration des postes françaises, aux con-
ditions et sous les réserves stipulées dans la présente
Convention. La remise sera effectuée trois joure après
que la ratification des présentes aura eu lieu, d'une part,
r Son Excellence le chancelier de l'Empire allemand,
.. le comte de Bismarck-Schœnhausen, et, d'autre part,
ar M. Jules Favre, Ministre deÀ Affaires Étrangères de
a République française.
Art. 2. A partir du jour indiqué dans l'article précé-
dent, l'administration allemande cessera ses fonctions en
tant Que celles-ci concerneraient le service postal du pays
dans les départements occupés par les troupes allemandes.
L'administration française commencera immédiatement
l'exploitation du service postal pour les habitants desdits
départements.
er.
664 Allemagne et France.
Les lettres et autres objets de correspondance se
trouvant entre les mains des employés allemands an
moment de la remise seront expédiés par les employés
français aux mêmes conditions, taxes et règles qui auraient
été appliquées si Texpédition finale avait été effectuée
par radmmistration allemande.
Donc ces lettres, etc., n'auront à supporter aucune
taxe supplémentaire, bien que les timbres-poste allemands
y eussent été collés, et sans que ce fait donne lieu à
aucun décompte entre les deux administrations.
Toutefois, les taxes dont les lettres non affranchies
ou insuffisamment affranchies auraient été passibles d'après
les tarifs allemands seront remboursées au moment de
la livraison aux bureaux de recette allemands.
Dans le cas où , pendant les cinq premiers jours à
Cartir de l'exécution de la présente Convention, quelques
)tlres et autres objets de correspondance, munis encore
de timbres-poste allemands, seraient présentés aux boréaux
de poste français ou déposés dans les boites aux lettres,
ces timbres seront considérés comme valables, et la valeur
en sera déduite dos taxes française&, sans que, pour
éviter une comptabilité minutieuse, la valeur de ces
timbres soit restituée k l'administration française par Tad-
ministration allemande. Après l'expiration des cinq jours
mentionnés, la validité des timbres-poste allemands cessera
partout dans les départements occupés.
Les habitants seront avertis déjà dès à présent, par
un avis public émané de l'administration allemande, que
les timbres-poste allemands perdront leur validité dans
quelques jours, et dès lors les timbres- poste français
seront mis en circulation.
Art. 3. Jusqu'au jour de la remise du service postai
aux employés français, l'administration allemande suppor-
tera les frais de l'exploitation du service postal dans
l'étendue que les arrangements en vigueur ont introduite
jusqu'à la conclusion des présentes; elle pourvoira à
l'entretien des employés et bureaux et aux frais du trans-
port des dépêches. En revanche, elle jouira jusqu'à ce
même jour de toutes les recettes postales.
A partir de ce jour, les dépenses seront à la chaiifce
de Tauministration française et les recettes è son profil.
Sur les paiements que l'administration allemande
aurait effectués d'avance pour le mois dans le coure
duquel s'opérera la remise, par exemple les appointe-
Service postai, 666
ments des employés, etc., la quote-part se rapportant à
la période restante dudit mois sera restituée par l'ad-
ministration française à Tadministration allemanae.
L'administration allemande fera droit à toutes les
réclamations des correspondants concernant les lettres
chargées et autres objets conBés à la poste durant la
gestion des affaires par les employés allemands.
Réciproquement, Tadministration française répondra
des lettres chargées et des autres objets qui lui seront
délivrés par les employés allemands au moment de la
remise.
Les iournauz abonnés par l'intermédiaire des employés
allemands, dont l'abonnement expire d'après l'exécution
de la présente Convention, seront délivrés, sans frais aux
abonnés.
Il est entendu que, dans le cas où des sujets français
auraient à accomplir encore des obligations contractées
envers l'administration allemande, les autorités françaises
en garantiront l'accomplissement sous tous les rapports;
elles seront dégagées de cette obligation du moment où
la conclusion définitive du décompte entre les deux ad-
ministrations aura été effectuée.
Art. 4. Dès le moment de la reprise des affaires par
l'administration française, les dispositions des anciens
traités postaux rentreront en vigueur relativement aux
correspondances à échanger entre les habitants de l'Alle-
magne et ceux de la France.
Quant aux correspondances a échanger entre l'Alsace
et les parties cédés de la Lorraine, d'une part, et la
France, de l'autre, l'état actuel des choses sera maintenu
jusqu'à nouvel ordre, et la régularisation définitive sous
ce rapport sera renvoyée à la conclusion finale de la paix.
Jusqu'à ce que la conclusion du Traité de paix
définitif ait eu lieu, et sans porter préjudice aux dispo-
sitions de ce Traité, l'administration française paiera pour
le transport ,des dépèches closes entre la France, aune
part, et les Etats de l'Allemagne, de même que les pays
situés au delà, de l'autre part, échangées dans les deux
directions à travers les territoires cédés de l'Alsace et
de la Lorraine, un port de transit de 15 centimes par
30 grammes, poids net, de lettres, et de 75 centimes
par Kilogramme, poids net, de journaux et d'imprimés
a l'administration allemande.
Art. 5. Tant que le service des chemins de fer sera
Kouv, Recueil yen. Tome XIX, Uu
666 AUemagne et France.
exploité sur le territoire français par les autorités alle-
mandes, il sera accordé, à partir du moment de Texê-
cotion de la présente Convention, à l'administration des
postes françaises, la faculté de faire courir un wagon-
[>oste avec bureau ambulant dans les trains-poste régu*
iers, sans que l'administration des postes allemandes
reçoive un remboursement de ce chef.
AK. 6. il est entendu que l'extradition du service
postal dans le pays occupé à l'administration française
ne portera entrave en aucune manière a l'exploitation
régulière et précise du service de la poste militaire pour
les troupes allemandes formant l'armée d'occupation.
A cet effet, les postes mobiles militaires des armées
allemandes resteront en activité auprès des divers corps
d'armée et divisions. L'administration des postes mili-
taires aura à sa disposition toutes les routes postales
dont elle pourra avoir besoin pour le service de l'armée.
Sur les ctiemins de fer, elle pourra courir durant tout
le temps de l'occupation les wagons-poste avec les bureaux
ambulants nécessaires à cet effet. Elle entretiendra dans
les diverses localités de garnison des bureaux de poste
pour le service des troupes et des autorités militaires y
cantonnées. Tous les frais de l'entretien de ces bureaux,
employés, routes postales, transport des wagons- poste
sur le chemin de ler, seront è la charge du Gouverne-
ment français jusqu'à la (in de l'occupation.
Dans les petites localités où il n'y aurait pas un
nombre suffisant de troupes allemandes pour entretenir
un bureau spécial de poste militaire allemand, le
bureau de poste français du lieu sera chargé par l'ad-
ministration française de vaquer aux affaires postales
des troupes de garnison, dans les limites de 1 organi-
sation actuelle du service postal français.
En général, l'administration française accordera toutes
les facilités nécessaires pour assurer le service postal de
l'armée allemande dans les districts occupés. Elle garan-
tira de la remise exacte et du contenu intact des sacs
aux lettres et groups d'argent qui seraient confiés à ses
bureaux pour être transportés de ou pour l'armée d'occu-
pation, et elle paiera les indemnités de droit en cas de
perte ou d'avarie, sauf cependant le cas de force majeure.
Art. 7. Seront transportés gratis, conformément aux
règles du service ordinaire et actuel de la poste française.
Exécution des préUmmaires de paix. 667
les lettres ordinaires et chargées, journaux, imprimés et
envois d'argent de et pour les autoytés militaires de
toute espèce.
De plus, seront transportés sans frais de port les
lettres ordinaires jusqu'à concurrence de 60 grammes,
les journaux et les lettres avec valeur déclarée jusqu'à
concurrence de 50 thalers de et pour les soldats et offi-
ciers de tout grade. Toutefois, la correspondance privée
de ces officiers et soldats avec les habitants de ta France
sera soumise aux taxes ordinaires étant applicables à la
correspondance circulant à l'intérieur de la France.
Art. 8. Les deux commissaires soussignés s'engagent
à accélérer, autant qu'il est dans leur pouvoir, la ratifi-
cation de la présente Convention, qui entrera en vigueur
trois jours après la date de la dernière des deux ratifi-
cations. Il reste entendu que les dispositions des articles
précédents ne porteront préjudice en aucune manière
aux stipulations du Traité de paix définitif.
Fait en double, à Reims, le 10 mars 1871.
G, BampofU.
H. Stephan,
118.
Convention pour Inexécution des préliminaires de
paix du 26 février 1871 entre t Allemagne et la
France^ suivie de trois annexes; signée au château
de Ferrières, le tt mars 1871.
Entre les soussignés: Son Excellence M. Jules Favre,
Ministre des Affaires Etrangères de la République française,
d'une part, et Son Excellence le général von Stosch,
intendant général de l'armée allemande, et M. Engelhard,
intendant d'armée, munis des pouvoirs de Sa Majesté
l'Empereur d'Allemagne, d'autre part, il a été arrêté et
convenu ce qui suit:
Uu2
668 Allemagne et France.
Art. l*'^ L'intendance militaire allemande se chargera
de Talimentation des troupes allemandes restant en Franœ
jusqu'au 31 déce^ibre de Tannée courante, abroentaiion
3ui doit avoir lieu, au frais du Gouvernement français,
ans la mesure convenue par une entente avec l'inten-
dance militaire allemande, d'après l'article 4 du Traité
préliminaire de paix conclu le 26 février dernier.
Art 2. Le Gouvernement français paiera, par contre»
une indemnité Gxée à 14 gros, soit 1 fr. 75 cts.« pour
chaque ration de vivres, et à "À) gros, soit 2 frs. 50 cts.,
pour chaque ration de fourrages. L'indemnité à paver
pour chaque ration de fourrages sera réduite a z frs.
25 cts., à partir du 1^' octobre jusqu'au 31 décembre
de l'année courante.
Art. 3. Cette indemnité ne sera payable qu'à partir
du 3 de ce mois, pour 500,000 rations de vivres et
150,000 rations de fourrages par jour. Le Gouvernement
français ne sera, par conséquent, pas autorisé à demander
aucun dédommagement pour les réquisitions faites depuis
le 26 février dernier par les troupes allemandes en France.
Les autorités militaires allemandes cesseront, après la
signature de la présente Convention, de faire toutes
réquisitions.
Art. 4. Après la ratification du Traité de paix dé-
finitif et le paiement du premier demi -milliard de la
contribution imposée à la France, l'indemnité susmen-
tionnée sera réduite, par semaine et par quart, de la
différence qui existe entre 500,000 rations de vivres et
150,(MM) rations de fourrages, d'une part, et 150,000
rations de vivres et 50,0(M) rations de fourrages, d'autre
part, et au bout des quatre semaines, elle ne sera plus
décomptée que sur le pied de 150,000 rations de vivres
et 50,000 rations de fourrages par jour.
Le chiffre des rations que représente l'indemnité
diminuera ensuite au fur et à mesure que le paiement
des a-comptes des frais de guerre s'effectuera, de sorte
qu'il ne restera à payer:
P Quinze jours après le versement du premier milliard,
que pour I20,0(M) rations de vivres et pour 40,000
rations de fourrages;
2^ Quinze jours après le versement du premier milliard
et demi, que pour 8(MMMI rations de vivres et pour
30,00U rations de fourrages;
Exécution des préliminaires de paix. 669
3^ Quinze joars après le premier versement des deux
premiers milliards, que pour 5(),()0() rations de
vivres et pour 18,(NK) rations de fourrages.
Les paiements s'effectueront toujours par anticipation
pour qumze jours. Le premier versement, comprenant
le laps de temps du 3 au 31 mars, aura lieu dix jours
après la signature de la présente (Convention.
Art. 3. Si le Gouvernement français veut se charger
lui-même, à partir du 1^' janvier IS72, de l'alimentation
des troupes allemandes et des chevaux qui resteront en
France, il sera tenu d'en informer l'intendance militaire
allemande avant le 1^ octobre prochain. Dans ce cas,
les distributions dans les endroits respectifs seront faites
directement par les agents du Gouvernement français
aux troupes allemandes, d'après les tarifs contenus dans
l'annexe n® 1.
Si un avis pareil n a pas été donné en temps oppor-
tun, l'intendance militaire allemande continuera à se
charger, au delà du 1°' janvier 1872, de l'alimentation
des troupes allemandes en France pour une année encore,
moyennant le prix qui sera concerté de nouveau entre
l'intendance militaire allemande et l'intendance militaire
française, et ainsi de suite pour les années suivantes.
Art. 6. Pour garantir la régularité des distributions
dans le cas où le service serait fait par les soins du
Gouvernement français, on réunira sans interruption,
depuis le 1*^' décembre, des approvisionnements qui
seront constamment entretenus à la même hauteur dans
les villes occupées par les troupes allemandes, (les
approvisionnements comprendront les fourrages, le riz et
les légumes secs, le set, le café, le vin el l'eau-de-vie
pour trente jours; la viande salée pour dix jours. La
viande fraîche sera assurée par marché pour trente jours
au moins.
Art. 7. Si cet approvisionnement n'était pas réuni
ou entretenu à la hauteur prescrite par l'article précédent,
l'intendance militaire allemande aurait le droit d'y pour-
voir en se procurant elle-même et en faisant entrer en
magasin les denrées qui manqueraient, et de réclamer
au Gouvernement français le prix de remboursement,
comme il est dit à l'article suivant.
Dans le cas oii des dissentiments s'élèveraient sur la
qualité des denrées, une commission mixte, composée
670 Allemagne et France.
d'un officier allemand comme président, d'un employé
allemand et de deux employés ou agents français, statuera
à la majorité des voix. A voix égale, celle du président
sera prépondérante.
Art. 8. Les denrées en magasin qui seront refusées
par la commission devront èlre remplacées, dans les
vingt-quatre heures, par d'autres fournitufes d'une qualité
irréprochable, sans quoi les autorités allemandes seront
autorisées à remplacer elles-mêmes ces denrées et a les
mettre en compte au Gouvernement français, en doublant
les prix officiels côtés sur lés marchés de Paris.,
Art. 9. Lorsque la mauvaise qualité des denrées ne
sera reconnue qu'au moment de la aistribution, et qu'elles
ne pourront pas être échangées immédiatement contre
d'autres prises dans le magasin ou ailleurs dans la localité,
les autorités allemandes y pourvoiront, comme il a été
stipulé dans les articles 7 et 8.
Art. 10. Le Gouvernement français prend en outre
l'engagement de mettre à la disposition des troupes
allemandes, dans chaque ville ou village occupé par un
bataillon, un escadron ou une batterie d'artillerie, tous
les établissements militaires dont elles ont besoin, avec
les ameublements nécessaires, leur chauffage et leur
éclairage, d'après les prescriptions des règlements prussiens,
savoir:
Logements pour officiers, conformément à l'annexe
no 2;
Logements pour troupe;
Corps de carde;
Salle de discipline;
Ateliers pour les ouvriers des corps ;
Magasin d'habillement;
Çureaux pour les chefs de corps et les administrations;
Ecoles régimentaires;
Infirmerie ;
École de natation, s'il y a des cours d'eau suffisants;
Manège couvert, s'il existe, ou manège ouvert;
Butte pour le tir de l'infanterie et de la cavalerie;
Champ d'exercice;
Magasin de vivres et de fourrages;
Place nécessaire dans Tabattoir, dans une boulangerie
et dans une forge.
En ce qui concerne les logements pour troupes, on
Exécution des prélminaires de paix. 671
occupera d'abord les bâtiments publics et ceux pris à
loyer dans ce but. Ce n'est qu'en cas d'insufBsance de
ces ressources qu'on sera logé chez l'habitant.
Les troupes logées chez l'habitant auront place au
feu et à la chandelle.
Toutes ces fournitures seront faites gratuitement à
l'armée allemande.
Les officiers mariés pourront recevoir, s'ils le pré-
fèrent, au lieu de logement en nature, une indemnité
représentative payée par le Gouvernement français, con-
formément à I annexe n® 2.
Les établissements susmentionnés, tels qu'ateliers,
magasins d'habillement, écoles régimentaires, écoles de
natation, ne seront demandés que dans les six départe-
ments occupés en dernier lieu, et, en outre, dans ceux
où Poccupation paraîtrait prendre une longue durée.
On évitera aes dépenses coûteuses pour l'établisse-
ment des buttes à tir, autant que le permettront la sé-
curité publique et les exigences de la police. Ces travaux
seront, autant que possible, exécutés par les troupes
elles-mêmes.
Art. 11. Dans les départements indiqués à l'article
précédent, le Gouvernement français s'oblige à procurer,
a ses frais, un local meublé, chauffé et éclairé dans les
différentes places de garnison, ou par corps, local dans
lequel les officiers puissent se réunir dans la journée et
prendre leurs repas en commun, ainsi qu'une cuisine.
Uans le cas où le Gouvernement pourvoirait lui-même
à l'alimentation des troupes allemandes, mais seulement
dans ce cas, il paiera pour chaque officier et ceux qui
font le service a'officier une indemnité de cinq francs
par jour, et l'effectif des troupes à nourrir d'après l'ar-
ticle 4 de la présente Convention, sera diminué du nombre
des officiers qui recevront cette indemnité.
Art. 12. Les indemnités à accorder pour les dégâts
causés aux champs par les manœuvres des troupes alle-
mandes seront évaluées par deux experts assermentés
nommés, l'un par une aes parties, l'antre par l'autre^
et, s'ils ne peuvent s'accorder, ils s'adjoindront un tiers
expert qui décidera. Le montant en sera remboursé
par l'intendance allemande.
Dans le cas où les manœuvres des troupes nécessi-
teraient l'établissement de bivouacs, le Gouvernement
français fournira la paille et le bois nécessaires, con-
672 Allemagne et France.
formémenl aux règlements prassiens, qai seront coin-
muniqaés au Gouvernement français.
Art. 13. Si la location des chevaux et voitures dont
pourraient avoir besoin les troupes allemandes pour con-
vois dépassait le prix de 40 cts. par collier et par kilo-
mètre (rien n'étant alloué pour le retour du vide), le
fait serait constaté par Tautorité municipale, et le Gou-
vernement français prendrait à sa charge l'excédant de
ArU 14. Le Gouvernement français garantira, dans
les départements évacués', la sécurité et la tranquillité
des hôpitaux militaires, ainsi que des membres de la
société de secours volontaires munis de papiers réguliers.
Une protection toute particulière sera accordée aux ma-
lades non transportables restés dans les départements
évacués.
Des trains sanitaires pourront être envoyés de l'Alle-
magno pour Tenlèvement de ses malades dans les
hôpitaux.
Dans le cas où leur évacuation ne serait pas possible
de cette manière, le Gouvernement français s'engage à
la faire avec toutes les conditions de sécurité et de cé-
lérité chaque fois que les malades deviendront trans-
portables.
Les malades non transportables que l'armée allemande
laissera, soit maintenant, soit plus tard, dans les départe-
ments évacués, seront entretenus aux frais du Gouverne-
ment français Jusqu'à leur évacuation.
Art. 1 5. Toutes les caisses françaises seront obligées
d'accepter et de changer l'argent en espèces ou en billets
de banque allemands ou prussiens, présentés par l'inten-
dance ou les corps de troupes, au cours suivant:
1 thaler 3 frs. 73 cts.
1 florin d'Allemagne . 2 „ 15 ,»
(les espèces et billets pourront servir, au même cours,
I)our le paiement de la contribution de guerre due par
e Gouvernement français au Gouvernement allemand.
Art. 1G. (Voir l'annexe n^ 3.)
Art. 17. L'administration française pourra déjà, dès
à présent jusqu'à conclusion de la paix définitive, rétablir
cl exploiter ses lignes télégraphiques dans le territoire
occupé, en se conformant aux conditions ci-après:
P Les fils conducteurs, appareils et stations des au-
torités allemandes resteront intacts et respectés.
E
Exécution des préliminaires de paix. 673
Les fils seront à cet effet indiaués à radministration
française dans le plus bref délai possible, et ils
seront entretenus en bon état par cette dernière;
2^ Les employés du télégraphe allemand auront le
droit de surveiller, dans les chefs-lieux de départe-
ment, le service télégraphique en tant que contenu
des dépèches et ordre de transmission;
3® Les télégrammes officiels allemands jouiront, comme
les dépèches de l'Etat, de la gratuité et seront
expédies avec préférence.
Art 18. L'administration française pourra dès èi -pré-
sent, jusqu'à conclusion de la paix définitive, reprendre
l'exploitation du service postal dans le territoire occupé,
en se conformant aux conditions ci-après:
Tant que le service postal allemand continuera de
fonctionner, le Gouvernement français lui devra protection
efficace. Partout où le service postal français est repris
ar les agents français, les autorités allemandes auront
e droit d'exercer un contrôle par l'intermédiaire de leurs
officiers.
Tout le personnel faisant partie de l'armée d'occu-
pation aura droit au transport gratuit de la correspon-
dance particulière. Il en sera de même pour les envois
d'argent et de valeurs; mais, toutefois, ces envois
seront restreints dans les limites de l'organisation postale
française.
En cas de perte, l'administration française aura vis-à-vis
des envoyeurs allemands la même responsabilité que
vis-à-vis aes envoyeurs français.
Art. 19. La franchise des droits de douane est ac-
cordée à toutes les marchandises, aux armes et effets
d'habillement et d'équipement destinés à l'armée alle-
mande et adressés aux commandements militaires de
cette armée.
Art. 20. La dénomination d'officiers doit, dans cette
Convention, comprendre les médecins, les employés mili-
taires supérieurs et ceux qui font le service d'officier.
Les employés inférieurs, les cantiniers et voituriers
sont considérés comme hommes de troupe.
Fait double, au château deFerrières, le 1 1 mars 1871.
Jules Favre, von Stosich.
Engelhard.
674 Allemagne et France.
Annexe n^ I.
Tarif pour la composition des rations.
1^ Composition de la ralion de vivres.
375 grammes - ^/i de livre de viande fraîche on salée;
125 ^ 7^1% loth de riz, d'orge, de gniao,
ou
250 ^ — 15 lotb de pois, haricots, lentilles ou
de farine,
ou
I50(^ ^ — 3 livres de pommes de terre;
25 „ — 1 V« loth ^e sel ;
25 „ — IV2 lolh de café;
^/i2 quart d'eau-de-vie ou
' ^/s litre de vin.
En remplacement de la viande ou des salaisons, on
pourra fournir:
250 grammes — 15 loth de bœuf fumé ou de mouton;
ou
166»/» « — 10 lolh de lard.
Le choix de la viande, des légumes ou boissons à
distribuer est entièrement réservé aux troupes; toutefois^
on devra varier dans le choix des objets à demander.
2^ Composition de la ration de fourrages.
A.
5 kilogrammes 625 grammes — IP/i livres d'avoine;
1 „ 500 „ — 3 livres de foin;
1 « 750 „ — 3V« livres de paille;
ou B.
5 kilogrammes — grammes — 10 livres d'avoine ;
1 „ 500 „ — 3 livres de foin;
1 n 750 „ — 3Vs livres de paille;
Les rations de fourrages (A) sont distribuées:
Aux généraux et à leurs aides de camp;
Aux officiers du Ministère de la guerre;
A l'état-major et géographes du génie;
Aux officiers du corps ae génie;
A la cavallerie;
Exécution des préliminaires de paix. 675
A rartillerie;
A l'intendance militaire;
Aux chevaux de train et chevaux de somme des
autorités supérieures, aux troupes;
Aux administrations, aux officiers et employés;
Aux chevaux des postillons, de relais et cantiniers.
Les rations de fourrages (B) sont attribuées aux
troupes, administrations, oniciers et employés pour leurs
chevaux de selle non mentionnés ci-dessus.
Vu pour être annexé à la Convention relative à l'exé-
cution aes préliminaires de paix, signée à Ferriëres, le
Il mars 1871.
Jules Favre, von Stosdi,
Engelhard.
Annexe n^ 2.
État des logements reqfiis pour les officiers et des prix
à prélever.
(La 1'^ classe comprend les chefs-lieux de départe-
ment, la 2^ les chefs-lieux de sous-préfecture, et la S*' les
autres localités.)
Annexe n® 3.
Convention conclue au château de Ferriëres^ le 9 mars
i871, pour V exécution f en ce qui concerne les services
des chemins de fer français, des articles 4 et 6 des
préliminaires de paix signés à Versailles, le 26 février
1871.
Entre M. Durbach, ingénieur en chef des ponts et
chaussées, délégué spécial de MM. les Ministres français
des Affaires Etrangères et des Travaux publics, d'une
part, et Son Excellence M. le lieutenant-général von Stosch,
mtendant-général de l'armée allemande, et M. Engelhard,
intendant d'armée, d'autre part, il a été convenu et arrêté
ce qui suit:
Art. 1*'* Les autorités allemandes accordent, dès à
présent, aux cinq grandes compagnies françaises de
chemins de fer, l'autorisation de reprendre l'exploitation
de la portion de leur réseau comprise dans les territoires
qui, è titre temporaire, resteront occupés par les armées
676 Allemagne et France.
allemandes; mais elles se réservent le droit de reprendre
elles-mêmes cette exploitation, en tout ou en partie,
quatre jours après en avoir donné avis. Jusqu'à la con-
clusion de la paix définitive, les chemins de fer compris
dans le territoire cédé à l'Empire allemand continueront
a être administrés et exploités par les autorités alle-
mandes, sans porter atteinte aux droits réservés par
l'article 3 des préliminaires de paix.
Art. 2. Les administrations françaises des chemins
de fer seront, pour les transports militaires, placées
vis-à-vis de la commission executive et des commissions
de lignes allemandes dans les mêmes conditions que les
administrations allemandes de chemins de fer. Ces
commissions allemandes disposent en Allemagne, suivant
les besoins des mouvements de troupes, du matériel de
guerre et de subsistances militaires, ainsi que des trans-
ports postaux, de tout le matériel et de tout le per-
sonnel des administrations allemandes. Il est entendu
que, pour les compagnies françaises, cette disposition
sera limitée:
1'^ Au nombre de véhicules et de machines calculé
au prorata de la totalité du matériel que possède
chac^ue compagnie et de la longueur aes portions
de lignes qu^elle exploitera sur le territoire occupé;
2^ Au personnel nécessaire à la conduite des trains
Ïu'il sera possible de faire avec ce matériel;
iU personnel fixe employé dans les sections in-
diquées au P ci-dessus.
Art. 3. Les compagnies françaises seront tenues
d'exécuter, conformément aux clauses de leur cahier des
charges, mais avec priorité sur leur propre service, les
trains militaires (troupes, matériel de guerre et sub-
sistances militaires) qui leur seront demandés par les
autorités allemandes. Ces autorités régleront le nombre
de ces trains dans la limite du matériel que les com-
Cgnies sont tenues d'affecter à chaque ligne; elles
eront les points d'embarquement, de débarquement,
et les itinéraires de ces trains, sous la seule réserve du
maintien des trains de vovageurs, postes et de grand
i>arcours; elles prescriront l'exécution par les compagnies
rançaises des dispositions et ouvrages nécessaires à l'ac-
complissement de l'embarquement et du débarquement
des troupes, du matériel de guerre et des subsistances
militaires. - Les compagnies françaises seront remboaraées
t
Exécution des préliminaires de paix, 677
des dépenses faites pour cet objet dans un délai de huit
jours après la présentation de leurs comptes.
Art. 4. Le Gouvernement français garantit à l'armée
allemande, sur toutes les portions de lignes comprises
dans le territoire occupé et exploitées par les compagnies
françaises, le bénéfice de toutes les dispositions parti-
culières relatives à la vitesse et h la composition des
trains de militaires, de matériel de guerre et de sub-
sistances militaires, ainsi que les prix spéciaux dont il
jouit en vertu des règlements et des conventions qui
régissent les transports du service de la guerre.
En conséquence, les compagnies françaises toucheront
les prix stipulés dans lesdites conventions, dont les
exemplaires seront remis dans le plus court délai possible
aux autorités allemandes. Les règlements des comptes
se feront chaque semaine et seront soldés dans la semaine
suivante.
Art. 5. Afin de faciliter les relations des autorités
allemandes avec les compagnies françaises, celles-ci se
feront représenter séparément, chacune par un délégué,
3ui traitera directement de ta reprise de l'exploitation
e son réseau. Elles devront, en outre, pour l'exécution
de leurs conventions, nommer des délégués spéciaux
auxquels elles donneront pouvoir de les représenter et
de traiter valablement en leur nom. Ces délégués rési-
deront aux lieux désignés par les autorités allemandes,
qui traiteront directement avec eux pour tontes les affaires
concernant l'exécution du présent article.
Art. 6. Afin d'accélérer le transport des prisonniers
français, le Gouvernement français mettra à la disposition
des autorités allemandes une quantité de wagons dont
le maximum est fixé à 5000.
Art. 7. Les autorités allemandes feront connaître au
Ministre français des Travaux publics les points sur les-
quels elles désirent que ce matériel leur soit successive-
ment remis. Le Gouvernement français fera livrer, dans
le plus bref délai possible, la quantité de wagons qu'il
doit fournir.
Art. 8. Si, en allant de France aux points dans
lesquels sont internés les prisonniers français, les wagons
peuvent être utilisés pour le retour des troupes alle-
mandes, les compagnies françaises n'y feront aucune
opposition. Ce transport s'effectuera par trains complets,
remorqués p^r des machines françaises et conduits
678 Allemagne et France.
jusqu'aux stations mixtes qui seroot désignées dans des
arrangements spéciaux à intervenir entre les autorités
allemandes et les compagnies françaises. Les trains de
prisonniers français seront repris aux mêmes slations par
les machines françaises.
A;*t. 9. Les transports exécutés par les compagnies
françaises seront payés, par les autorités allemandes, aux
f>rix auquels ces transports s'exécutent en France pour
e compte du Gouvernement français.
Si les wagons sont livrés vides aux stations mixtes
désignées à l'article 3, il ne sera rien payé par les au-
torités allemandes pour les parcours en deçà de ces
stations mixtes.
Art 10. Les parcours des wagons sur les territoires
situés au delà des stations mixtes donneront lieu, au
profil des compagnies françaises, à la perception des
redevances fixées par les Conventions anciennes passées
entre la compagnie de l'Est, d'une part, et la direction
royale des chemins de fer prussiens à Sarrebruck, et la
direction générale des chemins de fer du Grand- Duché
de Bade, d'autre part.
La première de ces Conventions sera appliquée au
parcours des wagons dirigés sur Sarrebruck, la seconde
aux wagons dirigés sur Kehl.
Si des wagons sont dirigés par Wissembourg , les
taxes seront réglées d'après les conventions passées entre
la direction des chemins de fer du Palatinat et de la
compagnie de l'Est.
Art. 11. Les comptes des sommes dues aux com-
pagnies françaises seront réglés à la fin de chaque
semaine et payés la semaine suivante. Les comptes
relatifs aux redevances de parcours seront réglés men-
suellement dans la forme usitée avant la guerre.
Art. 12. Le matériel roulant livré aux autorités alle-
mandes sous le régime de la Convention des 28— 3U jan-
vier 1871 sera restitué aux compagnies françaises dans
un délai de dix jours, à partir de la signature des
présentes.
Durbdck van StosdL
Engelhard.
Prisomiiers de guerre. 679
119.
Convention entre t Allemagne et la France pour
la remise des prisonniers de guerre français ; signée
au château de Ferrières^ le îi mars t87l.
Arl. l^'* Le Gouvernement français annoncera au
Ministère de la guerre, à Berlin, l'arrivée des vaisseaux
de transport français à Bremerhafen et Hambourg.
Trois jours après cet avis, le Ministère de la guerre,
à Berlin, remettra au Gouvernement français l(),()00 hommes
au plus a Bremerhafen, et i4,00U hommes au plus à
Hambourg.
Art 2. Concernant les prisonniers ramenés par chemin
de fer, le Gouvernement français se charge de fournir
le matériel nécessaire pour transporter les prisonniers
de guerre en France.
Le matériel servira également à ramener l'armée alle-
mande, conformément aux stipulations de la Convention
spéciale réglant l'exécution par les chemins de fer de
l'article 6 des préliminaires de paix.
Art. 3. Les convois de prisonniers de guerre rentrant
en France seront dirigés: F ceux qui passent par Metz,
sur Charleville; — 2^ ceux qui passent par Strasbourg,
sur Lunéville; — 3^ ceux qui passent par Mulhouse,
sur Vesoul.
Art. 4. Le Gouvernement français est autorisé à
installer à Charleville, Lunéville et Vesoul, un comman-
dant de place, un intendant militaire, un payeur, ainsi
que tout le personnel nécessaire.
L'autorité française y installera également un magasin
de vivres et d'habillement.
Art. 5. L'autorité militaire pourra congédier, dans
ces trois places, les hommes libérés du service militaire
et appartenant aux départements voisins.
tous les autres militaires, libérés ou non, ne devront
être dirigés que par les chemins de fer jusqu'au delà
des limites du territoire occupé par les troupes allemandes.
Conformément à l'article 3 des préliminaires de paix,
ceux de ces hommes qui ne sont pas libérables seront
dirigés sur des points situés sur la rive gauche de la
Loire.
680 Allemagne et France.
Art. C. Les aalorités allemandes ne s'engagent à
faire arriver sur chacun des trois points indiqaés ci-
dessus que quatre trains par jour, de oO() s lOOU nommes
chacun, et cela autant que le matériel français sera suffi*
sant et que les mouvements seront possibles sur les
lignes allemandes.
Art. 7. L'autorité française renoncerait au transport
par la ligne de Mulhouse sur Vesoul, si le passage à
pied de Dannemarie à Belforl présentait de trop grandes
difficultés.
Art. 8. Les autorités allemandes remettront de la
même manière, soit à Lunéville, soit ë Charleville, les
militaires français détenus a la prison et au pénitencier
de Metz, ainsi que ceux qui pourraient être détenus
dans les autres forteresses.
Art. 9. La garnison de Bitche quittera immédiate-
ment la place avec les honneurs de la guerre; elle em-
f)orlera ses armes, ses bagages, son matériel et toutes
es archives qui ne concerneront pas la place.
Elle sera transportée par le chemin de Lunéville
jusqu'au delà du pays occupé par l'armée allemande.
Fait à Ferriëres, le 1 1 mars 1 87 1 .
Jules Favre,
Podbielski,
120.
Convention entre t Allemagne et la France pour
la remise à Vautorité française de t administration
des départements occupés par les troupes alle-
mandes; signée à Rouen^ le 16 mars 1871.
Entre M. Pouyer-Quertier, Ministre des finances;
I|l. le baron de Ring, délégué du Ministre des Affaires
Etrangères, et M. Casimir Pournier, délégué du Ministre
de l'intérieur, munis des pleins-pouvoirs du Gouvernement
de la République française, d'un côté;
Et, oe l'autre, le lieutenant -général M. de -Fabrice,
Remi$e de Padmm$traiion. 681
•
muai fies pleins-pouvoirs de Sa Majesté l'Emperear d*Alte-
nagne. Roi de Prosse;
Les pleinsopoQvoirs des deux parties contractantes
ayant été trouvés en bonne et due forme, ii a été convenu
ce qui suit:
Les parties voulant assurer l'exécution facile et loyale
du Traite préliminaire de paix, signé à. Versailles entre
l'Empire d'Allemagne et la France, le 26 février dernier,
et écarter toute éventualité de conflit entre l'armée alle-
mande et la population française, ont arrêté les dispo-
sitions suivantes:
Art. W- Bien que le droit d'administrer les terri-
toires occupés soit réservé par l'article 8 du Traité de
paix préliminaire a l'autorité allemande jusqu'à la con-
clusion et à la ratification du Traité de paix définitif,
cependant les autorités allemandes consentent à ce que
l'administration départementale et communale, y compris
la sûreté générale et le maintien de l'ordre public dans
les départements occupés par les troupes allemandes,
soit, des la ratification de la présente Convention, remise
à l'autorité française aux conditions ci-après.
Art. 2. Le Gouvernement français pourra rétablir
les préfets, sous-préfets, maires et autres agents admini-
stratifs, avec les attributions qui leur sont données par
les lois.
De son côté, l'autorité allemande placera près des
chefs de corps ou partout où elle le trouvera nécessaire,'
des commissaires civils qui auront la haute direction
dans tout ce qui concerne les intérêts allemands.
Les fonctionnaires français sont tenus de se con-
former aux mesures que le commissaire civil jugera né-
cessaire de prendra à ce sujet.
Art. 3, Les tribunaux français reprendront leur ser-
vice, ainsi que les juges de paix et les commissaires de
police. La gendarmerie sera réorganisée.
Néanmoins, l'état de siège avec toutes ses conséquences
sera maintenu par les autorités allemandes dans les dé-
partements occupés.
Art. 4. Conformément aux prescriptions de l'article 8
des préliminaires de paix, toutes les autorités administra-
tives françaises devront se conformer aux mesures que
les commandants des troupes croiront devoir prendre
dans l'intérêt de la sûreté, de l'entretien et de la distri-
bution des troupes.
Nauv. RêcuêU gén. Tamê XIX. Xx
682 Allemagne et France.
Art. 5. Dans le cas où les intérèta de ces deroières
seraient compromis d'ici au jour de la ratification du
Traité de paix définitif, les autorités allemandes se ré-
servent le droit de reprendre en tout ou partie les droits
concédés par les articles I, 2 et 3 aux autorités françaises.
Art 6. La présente Convention sera immédiatement
soumise à la ratification du chancelier de l'Empire ger-
manique et du Chef du pouvoir de la République française.
En foi de quoi, la présente G>nvention a été signée
par les parties contractantes.
Fait à Rouen, le 16 mars 1871.
Fabrice. Pouyer-Quertier,
N. de Bing.
Fournier,
-— L-
121.
Canf>enlion entre ^Allemagne et la France con-
cernant le versement des impôts en retard; signée
à Rouen^ le 16 mars 1871.
Entre. M. Pouyer-Quertier, Ministre des finances,
^. le baron de Ring, délégué du Ministre des Affaires
Etrangères, et M, Casimir Fournier, délégué du Ministre
de l'intérieur, agissant en vertu des pouvoirs qui leur
ont été conférés par le Gouvernement de la République
française;
Et le lieutenant-général M. dp Fabrice, représentant
l'Empire germanique;
Il a été convenu, quant au versement des impôts en
retard, ce qui suit:
F U a été stipulé, par l'article 3 du Traité de paix
préliminaire du 26 février 1871, qu'à partir de la ratifi-
cation dndit Traité, l'impôt ne serait perçu par l'autorité
allemande que jusqu'à la ratification. Cette ratification
a eu lieu le 2 mars 1871.
Le versement de quelques impôts en retard ayant
été exigé par des chefs de corps avec menace d'exécution
militaire, il demeure convenu que lesdits impôts ne seront
Inipôls en retard. 688
pas exigés; seulement, le compte en sera fait entre les
deax Gouvernements. Le Gouvernement français prendra
à sa charge ce qui pourra être dû, sauf son recours
contre les départements et les communes;
2^ Tous les impôts arriérés pour Tannée 1870 sont
définitivement remis;
3^ Les départements temporairement occupés, où les
impôts n'ont pas été réclamés par Taulorité allemande
jusqu'au 2 mars 1871, sont affranchis définitivement de
tonte charge de cette nature;
4^ Tous les départements occupés en totalité com-
pléteront le versement des deux douzièmes de l'impôt
direct perçu par l'État (pour les mois de janvier et de
février 1871), abstraction faite des centimes départemen-
taux et communaux;
5^ Dans les départements occupés en partie seule-
ment, l'impôt ne sera calculé que d après la partie affé-
rente aux communes placées en deçà de la ligne de
démarcation ;
6® Dans les départements où l'occupation a été
temporaire, l'impôt ne sera perçu que proportionnelle-
ment à la durée de l'occupation;
7® Pour représenter 1 impôt indirect, il sera perçu
une somme égale à l'impôt airect, tel qu'il est fixé par
les dispositions précédentes;
8^ Ces fixations s'appliqueront indistinctement à tons
les départements occupés;
9^ Dans les départements où il a été perçu une
capitation de 25 frs. ou de 50 frs. pour remplacer les
contributions indirectes, la portion versée après le 26 fé-
vrier, qui excéderait la perception de l'impôt indirect,
tel qu'il est fixé ci-dessus, sera remboursée;
lO^ Il ne sera fait, en vertu des stipulations {Irc^cé-
dentes, au'un seul règlement de compte, qui comprendra
l'ensemble des sommes dues de part et d'autre pour tous
les départements occupés;
11^ Le Gouvernement français présentera aux délégués
de l'Empire germanique, dans les huit jours, une copie
du soos-répartement des contributions foncière, per-
sonnelle et mobilière et des portes et fenêtres et indiquera
le montant des rôles des patentes, le tout d'après les
états fixés pour l'année Io70 dans les départements
occupés par les troupes allemandes;
12^ Le Gouvernement de l'Empire d'Allemagne fera
Xx2
684 AUemagne el France.
€oniiallre la dorie de PooeupatioD «llemande pour ehaque
département, ainsi que le chiffre des sommes qui, darant
l'oocapation, onl été perçues pour les mois de janvier
et février dans les départements, à titre d'impôt direct
et indirect;
13^ Le règlement des comptes aura lieu dans le
C4>urant de ce mois et le paiement des sommes dues de
Tune ou de l'autre part sera effectué dans les cinq Jours
qui suivront la signature du Traité de paix définitif.
En foi de quoi, la présente Convention a été signée
par les parties contractantes.
Rouen, le 16 mars 1671.
Pouyer-Quertier, Fabriee.
N. de JRing.
Fournier,
122.
ConeenlUm pour f évacuation de BUche par la
gamiêon française; signée le 23 mars 1871.
Art 1^- La garnison sortira avec ses armes, ses
drapeaoz et les honneurs de la guerre. L'artillerie em-
portera ses pièces de campagne.
Art. 2. il sera établi on iventaire en double expé-
dition du matériel de siège de la place ainsi que des
munitions de guerre.
Art 3. Il sera également établi un inventaire da
matériel des services administratifii.
Art 4. Le matériel dont il est question aux articles 2
et 3 sera remis entre les mains de M. le commandant
des troupes allemandes.
Art. 5. Les archives de la place, non compris les
registres particuliers do commandant, seront également
laissées.
Art 6. Les douaniers seront désarmés et licenciés,
et libres de rentrer chez-eux.
Art. 7. Les cantinières qui voudront partir par les
voies ordinaires avec leur voiture recevront un sauf-
conduit du commandant de la place, visé par l'autorité
supérieure allemande*
Eeaeuatkm de BUcke. 685
Art. 8« Le commandant de place restera, après le
départ des troupes, à la disposition de Tantonté sa*
périeare allemanae, jusqu'au règlement définitif des afFaires
entre les deux Gouvernements.
Il s'engage sur parole d'honneur a ne pas quitter la
place sans autorisation.
Art. 9. Les troupes seront transportées avec chevaux
et bagages par les voies ferrées.
Art 10. Les bagages des officiers du l*' et do
5* corps, restés à Bitche, seront expédiés plus tard sur
un point de la France qui sera désigné.
Il sera laissé deux sous-officiers pour veiller è leur
conservation et les expédier en temps utile. Ils en seront
responsables.
Art. 11. Les caisses d'ambulance partiront avec les
troupes.
Devant Bitche, le 23 mars 1871.
Teyssier.
Kohlermann.
123.
Convention entre f Allemagne et la France pour
t augmentation de Veffectif des troupes françaises
réunies à Versailles; signée à Rouen^ le 28 mars
i87i.
Entre M. Pouyer^Quertier, Ministre des finances du
Gouvernement de la République française, et M. le général
de Valdan, délégué du général Ministre de la guerre^
munis des pleins-pouvoirs do Gouvernement de la Répu-
blique française, d'un côté, et, de l'autre, le lieutenant-
Eméral M. de Fabrice, muni des pleins-DOuvoirs de Sa
ajeaté l'Empereur d'Allemagne, Roi de Prusse;
Les pleins- pouvoirs des deux parties contractantes
ayant été trouves en bonne et due forme, il a été convenu
ce qui suit:
Art. 1^' Considérant qu'en vertu des Conventions
arrêtées le 26 février dernier, sous le titre de «Prélimf-
686 Allemagne et France.
naires jde paix**, le Gouvernemenl français avait le droit,
suivant le texte de l'article 3 desdites Conventions, de
conserver pour la garnison de Paris un corps d'année
qui ne doit pas dépasser 4(MM)0 hommes et de maintenir
les garnisons indispensables à la sûreté des places fortes;
Art. 2. Attendu que, il avait été aussi stipulé aoe
toutes les troupes non désignées spécialement dans les
Préliminaires de paix pour la garnison de Paris el les
E laces fortes devraient se retirer et être maintenues sur
I rive gauche de la Loire jusqu'à la signature du Traité
de paix définitif et raccomplissement des engagements
pris pour les versements par le Gouvernement français
de l'indemnité de guerre;
Art. 3. Sur la demande du Gouvernement français,
ei en raison des événements exceptionnels dont Paris se
trouve le théâtre, le Gouvernement allemand consent,
pour faciliter l'accomplissement des engagements con*
tractés par la France dans le Traité du 26 février, a
apporter aux termes de ce Traité les modifications
suivantes :
Art. 4. Temporairement et jusqu'à ce que l'ordre
public et l'autorité du Gouvernement issu de l'Assemblée
nationale aient été complètement rétablis dans Paris,
l'effectif des troupes réunies à Versailles, siège du Gou-
vernement, et dans le département de Seine-et-Oise poura
être porté de 40,000 hommes jusqu'au chiffre de 80,000
hommes de toutes armes y compris les gardes nationales,
les mobiles et les mobilisés de tous les départements
qui se rendraient à Versailles pour y défendre I Assemblée
nationale.
Art. 5. La concentration dans les environs de Paris
et de Versailles des troupes dont il vient d'être parlé
devra s'opérer, par les soins des autorités militaires
françaises, dans un laps de temps qui ne devra pas
excéder douze jours à partir du commencement de la
mise à exécution de la présente Convention.
Art. 6. Les troupes françaises qui doivent être dirigées
sur Versailles pourront être tirées:
1^ Des garnisons de Besançon et de Lyon, pour la
région de l'est;
2^ De Bordeaux, de Tours, du Mans et de toutes les
villes de l'ouest.
•3^ De Lille, de Douai, de Cambrai, de Dunkerque,
pour la région du nord.
Augmentation de l'armée de Versailles. 687
Art. 7. D'après les conditions «fixées par les Préli-
ininaires de paix du 20 février et la Convention modifi-
cative, signée à Ferrières le 1 1 mars courant, concernant
le rapatriement des prisonniers, il avait été stipulé que
toutes les troupes libérables seraient renvoyées dans leurs
foyers et que celles qui étaient encore liées au service
seraient dirigées sur leurs dépôts au delà de la Loire.
Art. 8. En raison de l'urgence et de la nécessité
de reorganiser immédiatement les corps de troupes qui
doivent compléter les 80,000 hommes de Versailles, l'au-
torité allemande consent à ce que ces troupes soient
concentrées dans les places de Cambrai, Auxerre et
Besançon, et de là dirigées sur l'armée de Versailles.
Art. 9. Afin de faciliter et d'accélérer le mouvement
des troupes et leur concentration la plus rapide, les au-
torités allemandes feront donner la préférence aux convois
de troupes destinés à la garnison de cette ville.
Art. 10. Tous les mouvements des troupes qui auront
à franchir et à parcourir les départements occupés devront
être indiqués préalablement aux autorités allemandes.
Art. 1 1 . Ces Conventions ont été arrêtées d'un commun
accord entre l'autorité allemande et l'autorité française,
sons l'engagement formel et d'honneur que les facilités
données au Gouvernement de la République française
pour les mouvements des. troupes et leur réorganisation
n'ont pour but unique que le rétablissement de l'ordre
public à Paris et le mamtien et la protection du Gou-
vernement de l'Assemblée nationale dont le siège est à
Versailles.
Art. 12. 11 est entendu que les stipulations de l'ar-
ticle 3 des Prélimmaires rentreront en vigueur dès que
l'autorité du Gouvernement sera rétablie dans Paris.
Le Gouvernedsent allemand, en outre, pour se sauve-
garder contre des éventualités imprévues, se réserve le
droit de dénoncer la présente Convention modificative,
dès qu'il croirait ses intérêts compromis, sans être tenu
en cela à un délai quelconque.
En foi de quoi la présente Convention a été signée
par les parties contractantes.
Rooen, le 28 mars 1871.
A. Pouyer-Quertier. Fabrice,
Général de Valdan,
688 AUemagme et-Framce.
124.
Traité de paix entre V Empire AUemand et la
France^ signé à Francfort s. M.^ le iO mai 1871;
suivi de trais articles additionnels et du protocole
de signature. ^J
Le Prince Othon de Bismarck-Schœnhausen, Chan-
celier de l'Empire germanique,
le Comte Harry d'Arnim, Envoyé extraordinaire
et Ministre plénipotentiaire de Sa Majesté TEmpereor
d'Allemagne près do St. Siège»
stipulant au nom de Sa Majesté rEmpereur d'Allemagne,
d'un côté,
de l'autre
M. Jules Favre, Ministre des Affaires Etrangères
de la République française,
M. Augustin Thomas Joseph Pouyer-Quertier,
Ministre des finances de la République française, et
M. Marc Thomas Eugène de Gonlard, Membre
de l'Assemblée nationale,
stipulant au nom de la République française,
s'étant mis d'accord pour convertir en (hiité de paù
définitif le traité de préliminaire de paix du 26 février
de Pannée courante, modifié ainsi qu'il va Tètre par les
dispositions qui suivent, ont arrêté:
Art. l*'- La distance de la ville de BeKort h la ligne
de frontière telle qu'elle a été d'abord proposée lors des
négociations de Versailles et telle qu'elle se trouve marquée
sur la carte annexée à Tinstrument ratifié du traité des
préliminaires du 26 février, est considérée comme in-
diquant la mesure du rayon qui, en vertu de la clause
y relative du premier article d^s préliminaires, doit rester
a la France avec la ville et les fortifications de Belfort
Le Gouvernement allemand est disposé a élargir ce
rayon de manière qu'il comprenne les cantons de Belfort,
de Délie et de Giromagnv, ainsi que la partie occidentale
du canton de Fontaine a l'ouest d'une ligne à tracer du
E)int oii le canal du Rhin au RhAne sort du canton de
elle au sud de Montreux-Chàteau jusqu'à la limite nord
*) Les ratificatioiw ont été échangées à Francfort, le 30 mai
1871. Voir le No- 126.
Traité de paix de Francfort. 689
du canton entre Bourg et Félon où cette ligne joindrait
la limite est du canton de Giromagny.
Le Gouvernement allemand, toutefois, ne cédera les
territoires sos-indiqués qu'h la condition que la République
française, de son côté, consentira à une rectification de
frontière le long des limites occidentales des cantons de
Cattenom et de Thionville qui laisseront à TAIiemagne
le terrain à Test d'une ligne partant de la frontière du
Luxembourg entre Hussigny et Redingen, laissant ii la
France les villages de Tbtl et de Villerupt, se prolongeant
entre Erronville et Aùmetz, entre Beuvillers et Boulange^
entre Trieuz et Lommeringen^ et joignant Tancienne ligne
de frontière entre Avril et Moyeuvre.
La Commission internationale dont il est question
dans l'article 1^ des préliminaires, se rendra sur le terrain
immédiatement après l'échange des ratifications du présent
traité pour exécuter les travaux qui lui inoomoent et
pour faire le tracé de la nouvelle frontière conformément
aux dispositions précédentes.
Art 2. Les sujets français originaires des territoires
cédés domiciliés actuellement sur ce territoire qui enten-
dront conserver la nationalité française, jouiront jusqu'au
premier octobre 1872 et moyennant une déclaration
préalable, faite à l'autorité compétente, de la faculté de
transporter leur domicile en France et de s*y fixer, sans
que ce droit puisse être altéré par les lois sur le service
militaire, auquel cas la qualité de citoyen français leur
sera maintenue. Ils seront libres de conserver leurs
immeubles situés sur le territoire réuni a l'Allemagne.
Aucun habitant des territoires cédés ne pourra être
poursuivi, inquiété ou recherché dans sa personne ou
dans ses biens à raison de ses actes politiques on mili-
taires pendant la guerre.
Art. 3. Le Gouvernement français remettra au Gou-
vernement allemand les archives, documents et registres
concernant l'administration civile, militaire et juoiciaire
des territoires cédés. Si quelques-uns de ces titres
avaient été déplacés, ils seront restitués par le Gouver-
nement français sur la demande du Gouvernement
allemand.
Art, 4. Le Gouvernement français remettra au Gou-
vernement de l'Empire d'Allemagne dans le terme de
six mois à dater de l'échange des ratifications de ce traité:
1 ^ le montant des sommes déposées par les départe-
690 Allemagne et France.
roenis, les communes et les établissements publics
des territoires cédés;
2^ le montant des primes d'enrôlement et de remplace-
ment appartenant aoz militaires et marins origi-
naires des territoires cédés qui auront opté pour
la nationalité allemande;
3^ le mpntant des cautionnements des comptables
de l'Etat;
4^ le montant des sommes versées pour consignations
judiciaires par suite de mesures prises par les autorités
administratives ou judiciairesdans les territoires cédés.
Art. 5. Les deux nations jouiront d'un traitement
égal en ce qui concerne la navigation sur la Mosellet
le canal do Rhin à la Marne, le canal do Rhône au
Rhin, le canal de la Sarre et les eaux navigables com-
muniquant avec ces voies de navigation. Le droit de
flottage sera maintenu.
Art. 6. Les Hautes Parties contractantes, étant d'avis
que les circonscriptions diocésaines des teritoires cédés
à l'Empire allemand doivent coïncider avec la nouvelle
frontière déterminée par l'article 1^' ci-dessus, se concer-
teront après la ratification du présent traité, sans retarda
sur les mesures à prendre en commun à cet effet.
Les communautés appartenant, soit à l'église réformée,
soit à la confession d'Augsbourg, établies sur les terri-
toires cédés par la France, cesseront de relever de
l'autorité ecclésiastique française.
Les communautés de l'église de la confession d'Augsbourg
établies dans les territoires français cesseront de relever du
consistoire supérieur et du directeur siégeant a Strasbourg»
Les communautés israélites des territoires situés à
Test de la nouvelle frontière cesseront de dépendre do
consistoire central israélite siégeant à Paris.
Art. 7. Le payement de cinq cent millions aura lieu
dans les trente jours qui suivront le rétablissement de
l'autorité du Gouvernement français dans la ville de
Paris. Un milliard sera payé dans le courant de l'année
et un demi-milliard au P' mai mil huit cent soixante-
douze. Les trois derniers milliards resteront payables
au 2 mars mil huit cent soixante-quatorze, ainsi qu'il a
été stipulé par le traité de paix préliminaire. A partir
du 2 mars de l'année courante, les intérêts de ces trois
milliards de francs seront payés chaque année, le 3 mars,
à raison de cinq pour cent par an.
Trai/é de paix de Francfort. 691 •
Toule somme payée en avance sar les trois derniers
milliards cessera de porter des intérêts à partir du jour
du payement effectué.
Tous les payements ne pourront être faits que dans
les principales villes de commerce de l'Allemagne et
seront effectués on métal, or on argent, en billets de
la banque d'Angleterre, billets de la banque de Prusse,
billets de la banque royale des Pays-Bas, billets de la
banque nationale de Belgique, en billets à ordre ou en lettres
de change négociables^de premier ordre valeur comptant.
Le Gouvernement allemand ayant fixé en France la
valeur du thalcr prussien h trois francs soixante-quinzo
centimes, le Gouvernement français accepte la conversion
des monnaies des deux pays au taux ci-dessus indiqué.
Le Gouvernement français informera le Gouverne-
ment allemand , trois mois d'avance , de tout payement
qu'il compte faire aux caisses de FEmpire allemand.
Après le payement du premier demi-milliord et la
ratification du traité de paix définitif, les départements
de la Somme, de la Seine-Inférieure et de l'Eure seront
évacués en tant qu'ils se trouveront encore occupés par
les troupes allenAndes. L'évacuation des départements
de l'Oise, de Seine-et-Oise, de Seine-et-Marne et de la
Seine, ainsi que celle des forts de Paris, aura lieu
aussitôt que le Gouvernement allemand jugera le réta-
blissement de l'ordre, tant en France que dans Paris,
suffisant pour assurer l'exécution des engagements con-
tractés par la France.
Dans tous les cas, cette évacuation aura lieu lors
du payement du troisième demi-milliard.
Les troupes allemandes, dans l'intérêt de leur sécurité,
auront la disposition de la 2one neutre située entre la
ligne de démarcation allemande et l'enceinte de Paris
sur la rive droite de la Seine.
Les stipulations du traité du 26 février relatives à
l'occupation des territoires français après le payement
de deux milliards resteront en vigueur. Aucune des
déductions que le Gouvernement français serait en droit
de faire ne pourra être exercée sur le payement des
cinq cents premiers millions. ^
Art. 8. Les troupes allemandes continueront es abste-
nir des réquisitions en nature et en argent dans les
territoires occupés; celte obligation de leur part étant
corrélative aux obligations contractées pour leur entre-
692 Allemagne et France,
tien par le Gouvernement français, dans le cas où
malgré des réclamations réitérites do Gouvernement aile*
mand le Gouvernement français serait en retard d'exé-
cuter lesdites obligations, les troupes allemandes auront
le droit de se procurer ce qui sera nécessaire à leurs
besoins en levant des impôts et des réquisitions dans
les départements occupes et même en dehors de ceux*
ci, si leurs ressources n'étaient pas suffisantes.
Relativement a l'alimentation des troupes allemandes,
le régime actuellement en vigueur sera maintenu jusqu'à
Tëvacuation des forts de Pans.
En vertu de la Convention de Ferrières du 11 mars
1671, les réductions indiquées par cette convention se-
ront mises a exécution après l'évacuation des forts.
Dès que l'effectif de l'armée allemande sera réduit
au-dessous du chiffre de cinq cent mille hommes, il
sera tenu compte des réductions opérées au-dessous de
ce chiffre pour établir une diminution proportionnelle
dans le prix d'entretien des troupes payé par le Gouverne-
ment français.
Art, 9. Le traitement exceptionnel accordé mainte-
nant aux produits de l'industrie des territoires cédés
pour l'importation en France sera maintenu pour un
espace do temps de six mois, depuis le 1^ mars, dans
les conditions faites avec les délégués de l'Alsace.
Art. 10. Le Gouvernement allemand continuera i
faire rentrer les prisonniers de guerro en s'entendent
avec le Gouvernement français. Le Gouvernement français
renverra dans leurs foyers ceux de ces prisonniers qui
sont libérables. Quant à ceux qui n'ont point achevé
leur temps de service, ils se retireront demère la Loire.
Il est entendu que l'armée de Paris et de Versailles,
après le rétablissement de l'autorité du Gouvernement
français à Paris et jusqu'à l'évacuation des forts par les
troupes allemandes, n'excédera pas quatre- vingt mille
hommes.
Jusqu'à cette évacuation, le Gouvernement français
ne pourra faire aucune concentration de troupes sur la
rive droite de la Loire, mais il pourvoira aux garnisons
régulières des villes placées dans cette zone, suivant les
nécessités du maintien de l'ordre et de la paix publique.
An fur et à mesure que s'opérera l'évacuation, les
chefs de corps conviendront ensemble d'une zone neutre
entre les armées des deux nations.
Traité de paix de Francfort. 693
VJDgt mille prisofiniers seront dirigés sans délai sur
Lyon, à la condition qu'ils seront expédiés immédiate-
ment en Algérie après leur organisation pour être em-
ployés dans cette colonie.
Art 11. Les traités de commerce avec les différents
Etats de l'Allemagne ayant été annulés par la guerre,
le Gouvernement allemand et le Gouvernement français
prendront pour base de leurs relations commerciales le
régime du traitement réciproque sur le pied de la nation
la plus favorisée.
Sont compris dans cette règle les droits d'entrée et
de sortie, le transit, les formalités douanières, Tadmisslon
et le traitement des sujets des deux nations ainsi que de
leur agents.
Toutefois, seront exceptées de la règle susdite les
faveurs qu'une des parties contractantes, par des trfiités
de commerce, a accordées ou accordera à des Etats
autres que ceux qui suivent: l'Angleterre, la Belgique,
les Pays-Bas, la Suisse, l'Autriche, la Russie.
Les traités de navigation, ainsi que la convention
relative au service international des chemins de fer dans
ses rapports avec la douane et la convention pour la
garantie réciproque de la propriété des œuvres d'esprit
€^ d'art seront remis en vigueur.
Néanmoins, le Gouvernement français se réserve la
faculté d'établir, sur les navires allemands et leurs car-
gaisons, des droits de tonnage et de pavillon, sous la
réserve que ces droits ne soient pas plus élevés que
ceux qui grèveront les bôtiments et les cargaisons des
nations sus-mentionnées.
Art. 12. Tous les Allemands expulsés conserveront
la jouissance pleine et entière de tons les biens qu'ils
eut acquis en France.
Ceux des Allemands qui avaint obtenu l'autorisation
exigée par les lois françaises pour fixer leur domicile en
France sont réintégrés dans tous leurs droits et peuvent,
en conséquence, établir de nouveau leur domicile sur
le territoire français.
Le délai stipulé par les lois françaises pour obtenir
la naturalisation sera considéré comme n'étant pas inter-
rompu par l'état de guerre pour les personnes qui
profiteront de la faculté ci-dessus mentionnée de revenir
en France dans un délai de six mois après l'échange
des ratifications de ce traité, et il sera tenu compte du
694 AUemagne et France.
temps écoulé entre leur expulsion et leur retour sur le
territoire français, comme s'ils n'avaient jamais cessé de
résider en France.
Les conditions ci-dessus seront appliquées en parfaite
réciprocité aux sujets français résidant ou désirant résider
en Allemagne.
Art. Vi. Les bâtiments allemands qui étaient con-
damnés par les conseils de prise avant le 2 mars 1871
seront considérés comme condamnés déBnitivement.
Ceux qui n'auraient pas été condamnés à la date
sns-indiquée seront rendus avec la cargaison en tant
Ju'elle existe encore. Si la restitution des bâtiments et
e la cargaison n'est plus possible, leur valeur, fixée
d'après le prix de la vente , sera . rendue à leurs pro-
priétaires.
Art. 14. Chacune des deux parties continuera sur
son territoire les travaux entrepris pour la canalisation
de la Moselle. Les intérêts communs des parties séparées
des deux départements de la Meurthe et de la Moselle
seront liquidés.
Art. 15. Les Hautes Parties contractantes s'engagent
mutuellement à étendre aux sujets respectifs les mesures
au'elles pourront juger utiles d'adopter en faveur de ceox
e leurs nationaux qui, par suite des événements de la
guerre, auraient été mis dans l'impossibilité d'arriver en
temps utile à la sauvegarde ou è la conservation de
leurs droits.
Art. 1 6. Les deux Gouvernements, allemand et français,
s'engagent réciproquement à faire respecter et entretenir
les tombeaux des soldats ensevelis sur leurs territoires
respectifs.
Art. 17. Le règlement des points accessoires sur
lesquels un accord doit être établi, en conséquence de
ce traité et du traité préliminaire, sera l'objet de négo-
ciations ultérieures qui auront lieu k Francfort.
Art. 18. Les ratifications du présent traité par Sa
Majesté l'Empereur d'Allemagne
d'un côté,
et de l'autre
par l'Assemblée nationale et par le Chef du Pouvoir
exéoutif de la République française, seront échangées à
Francfort dans le délai de dix jours ou plus tôt si faire
se peut
Traité de paix de Francfort, 695
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs l'ont
signé et y ont apposé le cacnet de leurs armes.
Fait à Francfort le 10 mai 1871.
V. Bismarck, Jules Favre.
Arnim. Fouyer-Quertier,
E. de Goulard,
Articles additionnels.
Art. 1«'* S 1^'* D'ici à l'époque fixée pour l'échange
des ratifications du présent traité, le Gouvernement français
usera de son droit de rachat de la concession donnée
à la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Le Gou*
vernemenls allemand sera subrogé à tous les droits aue
le Gouvernement français aura acquis par le racnat
des concessions en ce qui concerne les chemins de fer *
situés dans les territoires cédés, soit achevés, soit en
construction.
S 2. Seront compris dans cette concession:
P tous les terrains appartenant à ladite Compagnie,
quelle que soit leur destination, ainsi que: établisse-
ments oe gares et de stations, hangars, ateliers et
magasins, maisons de gardes de voie, etc., etc.;
2^ tous les immeubles qui en dépendent, ainsi que:
barrières, clôtures, changements de voie, aiguilles,
plaques tournantes, prises d'eaux, grues hydrau-
liques, machines fixes etc., etc.;
3° tous les matériaux, combustibles et approvisionne-
ments de tout genre, mobiliers des gares, outillages
des ateliers et des gares, etc., etc.;
4^ les sommes dues â la Compagnie des chemins de
fer de l'Est à titre de subventions accordées par
des corporations ou personnes domiciliées dans les
territoires cédés.
S 3. Sera exclu de cette cession le matériel roulant.
Le Gouvernement allemand remettra la part du matériel
roulant avec ses accessoires qui se trouverait en sa
possession au Gouvernement français.
% 4. Le Gouvernement français s'engage à libérer
envers l'Empire allemand entièrement les chemins de
fer cédés ainsi que leurs dépendances de tous les droits
que des . tiers pourraient faire valoir , nommément des
696 AUemagne et France.
droits des obligataires. 11 s'engage paiement à se sub-
stituer, le cas échéant, au Gouvernement allemand, re-
lativement aux réclamations qui pourraient être élevées
vis-à-vis du Gouvernement allemand par les créanciers
des chemins de fer en question.
S 5. Le Gouvernement français prendra à sa charge
les réclamations que la Compagnie des chemins de fer
de l'Est pourrait élever vis-à-vis du Gouvernement alle-
mand ou de ses mandataires par rapport à Texplottation
desdits chemins de fer et à l'usage des objets indiqués
dans le § 2, ainsi que du matériel roulant.
Le Gouvernement allemand communiquera au Gou-
vernement français, à sa demande, tous les documents
et toutes les indications qui pourraint servir à constater
les faits sur lesquels s'appuieront les réclamations sus-
mentionnées.
S 6. Le Gouvernement allemand payera au Gou-
vernement français, pour la cession des aroits de pro-
priété indiqués dans les SS 1 et 2 et en titre d'équivalent
pour l'engagement pris par le Gouvernement français
dans le $ 4, la somme de trois cent vingt-cinq millions
{325,(KM»,000) de francs.
On défalquera cette somme de l'indemnité de guerre
stipnlée dans l'article 7. Vu que la' situation qui a servi
de base à la convention conclue entre la Compagnie des
chemins de fer de l'Est et la Société Royale - Grand-
Uucale des chemins de fer Guillaume- Luxembourg, en
date du 6 juin 1857 et du 21 Janvier 1868, et celle
conclue entre le Gouvernement du urand-Ducbé de Luxem-
bourg et les Sociétés des chemins de fer Guillaume-
Luxembourg et de l'Est français, en date du 5 décembre
1868, a été modifiée essentiellement de manière qu'elles
ne sont applicables à l'état des choses créé par les sti-
pulations contenues dans le % 1*', le Gouvernement alle-
mand se déclare prêt à se substituer aux droits et aux
charges résultant oe ces conventions pour la Compagnie
des chemins de fer de l'Est.
Pour le cas où le Gouvernement français serait sub-
rogé, soit par le rachat de la concession de la Compagnie
de l'Est, soit par une entente spéciale, aux droit noquis
par cette société ^n vertu des conventions sus-indiqoees,
il s'engage à céder gratuitement dans un délai de six
semaines ces droits au Gouvernement allemand.
Pour le cas oii ladite subrogation ne s'effectuerait
Traité de paix de Francfort, 697
pas, le Gouvernement français n'accordera des ooneessfons
pour les lignes de chemin de fer appartenant i la Corn*
pagnîe de i Est et sîtaées dans le territoire français que
sous la condition expresse que le concessionnaire n'ex*
Eloite point les lignes de chemin de fer situées dans le
rand-Uuché de Luxembourg.
Art. 2. Le Gouvernement allemand offre deux millions
de francs pour les droits et les propriétés que possède
la Compagnie des chemins de fer de l'Est sur la partie
de son réseau située sur le territoire Suisse, de la fron-
tière à Bâie, si le Gouvernement français lui fait tenir
le consentement dans le délai d'un mois.
Art. 3. La cession de territoire auprès de Belfort,
offerte par le Gouvernement allemand dans l'article 1*'
du présent traité en échange de la rectification de fron-
tière demandée à l'ouest de Thîonvtlle, sera augmentée
des territoires des villages suivants: Roagemont, Levai,
Petite-Fontaine, Romagny, Félon, La Chapelle-sons- Rouge-
mont, Angeot, Vautbiermont, La Rivière, La Grange,
Reppe, Fontaine, Frais, Foussemagne, Cunelières, Mon-
treux-ChAteaux, Bretagne, Chavannes-les-Grands, Chava-
natte, Suarce.
La route de Giromagnv a Remiremont passant au
ballon d'Alsace restera à la France dans tout son par-
cours et servira de limite, en tant qu'elle est située en
dehors du canton de Giromagny.
Fait à Francfort, le 10 mai 187L
von Bismarck. Jules Favre.
Arnim. Pouyer-Quertier.
E, de Goulard.
Protocole de signature.
Fait à Francfort s. M., le 10 mai 1871.
Les soussignés, après avoir entendu la lecture do
traité de paix définitif, l'ont trouvé conforme ii ce qui a
été convenu entre eux.
En vertn de quoi ils Tout muni de leurs signatures.
Les trois articles additionnels ont été signés séparé-
ment. Il est entendu qu'ils feront partie intégrale du
traité de paix.
Nou9. ReeuêU gin. Tome XIX, i y
698 Allemagne et France.
Le 80ii88Îgoé Chancelier de l'Empire allemand a dé-
olaré qa'îl se charge de communiquer le traité aux Goo-
vemementa de Bavière, de Wurtemberg et de Bade el
d'obtenir leurs accessions.
van Bismarck. Jules Favre,
Arnim. Pouyer-Quertier.
E. de Gùtdard.
125-
Procès-verbal concernant t accession de la Baeière,
du Wurtemberg et du Grandr-Duché de Bade au
Traité de paix conclu^ le 10 mai 1871^ entre
f Allemagne et la France; signé à Berlin, le
iS mai 1871.
Gescheben Berlin, den 15. Mai 1871.
Der Kaiserlich Deutsche ausserordentliche Gesandte
und bevollmftchtigte Minister am P&pstlichen Hofe, Graf
Harry von Arnim, der Kônifflich Bayensche bevollmâchtigte
Minister, Graf Friedrich Wilhelm von Quadt-Wykrad-Isnvy
der Kôniglich Wiirtlembergische Gebeime Legationsrath,
Graf August von Uxkull, und der Grossherzoglich Badische
Gebeime Rath, Freiberr Allesina von Schweizer, waren
heute zusammençetreten, als Bevollmfichtigte, beziehunçs-
weise Seiner Maiestat des Deutschen Kaisers und Kônigs
von Preussen, oeiner Majest&t des Kônigs von Bayern,
Seiner Majestât des Kônigs von Wûrttemberg und Seiner
Kônifflichen Hobeit des Grossberzogs von Baden, durch
die Ineils bei den Friedensverbandiungen in BrQsseK theils
beute vorgeleçten und allerseits gut und ricbtig befundenen
Voilmacbten ïegilimirt, um die nachtrâgliche Vollziebung
des am 10. d. M. in Frankfurt a. M. unterzeichneten
Friedensvertrages zwischen Deutscbland und Frankreicb
durch die genannten drei SQddeutschen Bevollm&cbtigten
zu bewirfcen.
Der Graf Arnim legte die Originalien
1) des Vertrages, welcher also antângt:
Traité de paix de Francfort. 699
^Le Prince Othon de Bismarck-Schœnbauseo,
Chancelier de l'Empire Germanique,
le Comte Harry d'Âmim, Envoyé Extra-
ordinaire et Ministre Plénipotentiaire de Sa Majesté
l'Empereur d'Allemagne,"^
und aiso schliesst:
„Art. 18. Les ratificalions do présent traité
par Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne,
d'un côté
et de l'autre
Par l'Assemblée nationale et par le Chef da
ou voir exécutif de la République française, seront
échangées à Francfort dans le délai de dix jours
on plus tôt si faire se peut
En foi de quoi les Plénipotentiaires respectifs
l'ont signé et y ont apposé le cachet de leurs
armes.
Fait h Francfort, le 10 mai 1871.
von Bismarck Jules Favre.
Arnim, Pouyer-Quertier.
E, de Goulard^
2) der ^Articles additionnels^, welche aIso anfangen:
„Art. 1^- S !«'• D'ici à l'époqoe fixée pour
l'échange des ratifications du présent traité . . .^
und aIso schliessen:
^servira de limite en tant qu'elle est située en
dehors du canton de Giromagny.
Fait à Francfort, le 10 mai 1871.*"
[folgen dieselben Unterschriden wie obenj
3) des Protokolls, welcbes aIso anfïingt:
„Fait à Francfort, le 10 mai 1871.
Les soussignés, après avoir entendu la lecture
do traité de paix dénnitif . * .^
und aIso schliesst:
^d'obtenir leurs accessions.*^
[folgen dieselben Unterschriften wie oben]
vor.
Nachdem dièse drei Documente vorgelesen, haben
die drei Soddeutschen Bevollm&chtigten den Inbalt der-
selben, onter Bezognabme auf die von dem Grafen von
Bray-Steinbiu'g9 dem Freiherrn von Wftcbter, dem Minister
Yy2
700 Allemagne et France.
MiUoacht and dem Minister Jolly bei der UoterzeicLnuag
des Prâliminar-Friedens, d. d. Versailles, don 26. Februar
d. J., abgegebene Erkiftrung, genehinigt, wie weon die
bezeichneien drei Scbriftstûcke Wort fur Wori dem gegen-
wfirtigen Protokolle ein^erûckt wâren.
Zu Urkund dessen ist dièses Protokoll nach eifoigter
126.
Procès-eerbal d'échange des ratifications du Traité
de paix du 10 mai i87i entre f Allemagne et la
France; signé à Francfort s. M.^ le 20 mai 1871.
Texte allemand. '
Gescheben Frankfurl am Main, den 20. Mai 1871.
Die Untereeicbneten,
der Fûrst von Bismarck, Kanzler des Deulscben
Reicbs,
der Kaiserlich Deutsche aasserordentlicbe Gesandte
und bevollmâchtigle Minister am Pâpstlichen Stable,
Graf Harry von Arnim,
einerseits, und
der Minister der auswârtigen Ângelegenbeiten der
Franzôsiscben Republik, Jules Favre,
der Finanzminister der Franzôsiscben Repablik,
Augustin Thomas Joseph Pouyer-Quertier,
das Mitglied der Franzôsiscben National- Versamm-
lung, Marc Thomas Eugène de Goulard,
andererseits,
waren beute zusammengetreten , um den Aastauscb der
Ratificationen des am 10. d. M. hierselbst unlerzeichneten
definitiven Friedensvertrages zwischen dem Deutscben
Reich und der Franzôsiscben Repufolik za bewirken.
Der Ffirst von Bismarck und der Graf von Arnim legten
die ^n Seiner Majestât nlem Deutscben Kaiser und Kônige
von Preussen am 16. d. M. vollzogene Ratifications-Ur-
kunde vor. sowie die Ausfertigung des Protokolls, d. d.
Berlin, den 15. d. M., welches der Deutscben Ratifications-
Urkunde einverleibt ist und Inbalts dessen Seine Majestât
der Kônig von Bayern, Seine Majestât der Kônig von
Wârttemberg und Seine Kônigliche Hobeit der Gross-
berzog von Baden durcb Ihre Bevollmâchtigten ausdrûck-
Trailé de paix de Francfort. 701
Voriesang und Genehmigong von den Anwesenden unter
BeidrOckong îbrer Siegel wie foigt anterzeichnet worden.
Amim.
Quadt.
von JJxkulî,
Schweizer,
126.
Procès-verbal d'échange des ratifications du Traité
de paix du 10 mai 1871 entre f Allemagne et la
France; signé à Francfort s. if., le 20 mai 1871.
Texte français.
Fait à Francfort s. M., le 20 mai 1871.
Les soussignés,
M. Jules Favre, Ministre des affaires étrangères
de la République française,
M. Augustin Thomas Joseph Pouyer-Quertier,
Ministre des finances de la Répnbliaue française, et
M. Marc Thomas Eugène de Goulard, Membre de
rAssemblée nationale,
d'un côté,
de l'autre
le Prinèe de Bismarck, Chancelier de l'Empire
germanique,
le Comte Harry d'Arnim, Envoyé extraordinaire et
Ministre plénipotentiaire de Sa Majesté l'Empereur
d'Allemagfie près le St. Siège,
se sont réunis aujourd'hui pour procéder à l'échange des
ratifications du traité définitif de paix, entre la République
française et l'Empire germanique, signé dans cette ville
le dix mai de l'année courante.
M. Jules Favre et M. Pouyer-Quertier présentèrent
l'instrument de ratification signé *par le Chef du Pouvoir
exécutif .do la République française le 18 mai, ainsi
qu'une expédition en due forme de la loi ratificative du
traité voté par l'Assemblée nationale le 18 mai, par l'ar-
ticle 2 de laquelle l'Assemblée nationale consent a la
rectification de frontière proposée par le paragraphe 3
de l'article T^ du traité en échange de Télargissement
du rayon autour de Belfort tel qu il est indiqué par le
702 Allemagne et France.
licb dem Friedensvertrage vom 10. d. M. beigeireieo
sînd; die Mînister Jules Favre and Pouyer-Qoertier die
von dem Chef du Pouvoir exécutif der Franzôsischen
Republik am 18. d. M. vollzogene Ratificaiions-Urkande,
sowie aine in gehôriger Form erfoigte Ausfertigung
dea am 18. d. M. von der National -Versammiung an-
Îenommenen, den Friedensvertrag ratificirenden Geaetzea,
urch dessen zweiten Artikel die National -Versammiung
der Grenzberichtigung zusiimmt, welche in dem dritten
Absatz des ArL l oes Friedensvertrages vor^eschlagen
isl als Gegenleistung fur die Erweiterung des im zweiten
Absatz des genannten Artikels und in dem dritten Ad-
ditionaUArtikel bezeicbneten Rayons um Belfort.
Nacbdem beide Documente vorgelesen waren, nahmen
die Deutschen Bevollmâcbtigten Akt von dem oben be-
zeicbneten, durcb die National-Versammiung votirten Ge-
setze, die Franzôsiscben Bevollmâcbtigten von dem Beitritt
zu dem Vertrage, welcben die BevoUmâcbtigten Seiner
Majestât des Kdnigs von Bayern, Seiner Majeatat des
Kônigs von WOrttemberg und Seiner Kôniglicben Hobeit
des Grossberzogs von Baden im Namen ibrer Souveraine
erkiftrt baben.
Die beiderseitigen BevoUmâcbtigten sind darûber ein-
verstanden, dass die Stipulationen uber den Austausch,
von dem im Art. 1 und im dritten Additional-Artikel die
Rede ist, nacbdem sie von der Franzôsiscben Regierung
angenommen sind, einen integrirenden Bestandtbeil des
Friedensvertrages ausmacben, und dass demgemâss die
Feststellung aer Grenze zwiscben dem Deutscben Reicb
und Frankreicb zu bewirken ist.
Die Deutscben Bevollm&cbtigten baben darauf die
Franzôsiscbe , die Franzôsiscben BevoUmâcbtigten die
Deutscbe RatiBcation in Empfang genommen.
Zu Urkund dessen ist das gegenw&rtige Protokoll
zweimal, einmal in Deutscber und einmal in F ranzôsiscber
Sprache aufgenommen Imd nacb erfoigter Vorlesung und
Genebmigung unterzeicbnet worden. Das Fr^zôsiscbe
Exemplar baben die Deutscben, das Deutscbe die Fran-
zôsiscnen Bevollm&cbtigten an sicb genommen.
von Bismarck. Jules Favre.
vofi Arnim, Pouyer-QuerHer.
E, de Goulard,
Traité de paix de Francfort. 703
paragraphe 3 du dit article et par le troisième des ar-
ticles additionnels.
Le Prince de Bismarck et le Comte d'Arnim présen-
tèrent de leur côté l'instrument de ratification signé par
Sa Majesté l'Empereur d'Allemaene et Roi de Prusse le
16 du moi courant, ainsi que r expédition du protocole
eo date de Berlin, le 15 mai, et inséré dans Tinstrument
de ratification allemand, en vertu duquel Sa Majesté le
Roi de Bavière, Sa Majesté le Roi de Wurtemberg et
Son Altesse Royale le Grand -Duc de Bade ont accédé
expressément, par leurs Plénipotentiaires respectifs, au
traité de paix du 10 de ce mois.
Lecture ayant été donnée de ces deux documents,
les Plénipotentiaires français ont pris acte de l'adhésion
donnée an traité par les Plénipotentiaires de Leurs Majestés
les Rois de Bavière et de Wurtemberg et de Son Altesse
Royale le Grand-Duc de Bade au nom de leurs Souverains
respectifs, les Plénipolenliaires allemands de la loi sns-
indiquée volée par PAssemblée nationale française.
Les Plénipotentiaires des deux pays sont' convenus
que les stipulations d'échange, dont il est ({uestion dans
l'article 1*' et le troisième des articles additionnels, après
avoir été acceptées par le Gouvernement français, feront
partie intégrante du traité de paix et que la délimitation
de frontières entre la France et l'Empire germanique
sera effectuée en conséquence.
L'échange des lettres de ratification a eu lieu ensuite
de manière que l'instrument allemand a été délivré aux
Plénipotentiaires français et l'instrument français aux
Plénipotentiaires allemands.
En foi de quoi le présent protocole, rédigé en deux
exemplaires, dont l'un en langue française et l'antre eo
langue allemande, a été signé par les Plénipotentiaires
respectifs, après avoir été lu et approuvé. L exemplaire
allemand a été remis aux Plénipotentiaires français, l'exem*
plaire français aux Plénipotentiaires allemands.
Jules Favre. von Bismarck,
Pouyer-Quertier, Arnim,
E. de Gatdard.
TABLE CHRONOLOGIQUE.
1850.
Page
1850. 17 Qov. PRUSSE et fats -bas. Convention d'extra-
dition. 44
1852.
1852. 16 jnin. prusse, saxe royale, hessb-blectobale,
HBSSE-GRANDB-DUCALE, 8AXE-WEIMAB, SAXE-MEINDiGEN,
SAXE-ALTEKBOURG, SAXE - COBOURa - OOTHA, BRUNSWICK,
ANHALT-DESSAU, ANHALT-BERNBOURG, NASSAU, SCHWABZ-
BOURG - RUDOLSTADT , SGHWARZBOURG - SONDERaHAUSSN,
WALDECK, REUSS b. a., REUSS b. C, UPPE, HESSB-HOH-
BOURG, FRANCFORT et ÉTATS UNIS d'amérique. Con-
vention d'extradition. 49
1860.
1860. 5 janv. prusse et espagne. Convention d'extradition. 53
1860. 1^ août, zollverein ALLEMAND et PARAGUAY. Traité
d^amitië de commerce et de navigation. 160
186L
1861. 2 sept. ZOLLVERBIN ALLEMAND, MXKLENBOURG SCHWV-
KlNy MEKLBNBOUBG-BTRl&LITZ, LUBECK, BRÈME, HAMBOURG
et CHINE. Traité d'amitié de commerce et de navi-
gation. 168
1862.
1862. V févr. zollverein allemand et chxlb. Traité
d'amitié de commerce et de navigation. 202
1862. 7févr. ZOLLVEREIN allemand, MEKLENBOURG-SCHWiàlM,
MBELENBOURG-STRÉLiTZ et siAM. Traité d'amitié de
commerce et de navigation. 215
Table chronologique, 705
1862. 20 mars, zollvbrein allemand et Turquie. Traite
de commerce. 230
1862. 2 août, zollvbrein allemand et frange. Traite
de commerce. 275
1862. 2 août. zoLLVEREm allemand et frange. Traité
de navigation. 286
1862. 2 août, zollyebein allemand et frange. Con-
vention relative an service international des chemins •
de fer dans ses rapports avec la douane. 295
1862. 2 août, zollverein allemand et frange. Protocole
faisant suite aux Traités de commerce et de navi-
gation et à la Convention snr le service des chemins
de fer de ce jour. 301
1862. 2 août, prusse et frange. Convention littéraire. 306
1863.
1863. 28 mars. PRUSSfi et Belgique. Traité de navigation. 105
1863. 28 mars, prusse et Belgique. Convention littéraire. 555
1864.
1864. 27 juin. prusse, HESSE-^LEGrORALE, saze-weimar,
8AXE-ALTENB0URG, SAXE - MEININGEN , SAXE-GOBOURG-
GOTHA, SGHWARZBOURG-RUDOLSTADT, SGHWARZBOURG-
80NDERSHAUSEN, REUss b. a. et REUss b. c. Traité
pour la prorogation de Tassociation de douanes et
de commerce de Thuringe. 121
1864. 14 déc. zollverein allemand, prubse et frange.
Protocole faisant suite aux Traités de commerce et
de navigation et à la Convention littéraire du 2 août
1862. 314
1865.
1865. 4 mars. BRâMs, Hambourg, lubbok et frange. Traité
de commerce et de navigation. 517
1865. 24 avril, frange et Wurtemberg. Convention litté*
raire. 549
1865. 22 mai. zollverbik allemand et Belgique. Traité
de commerce. 318
1865. .26 mai. FaANCBetsAXB-BOTAiJB. Convention littéraire. 542
1865. 30 mai. zollverein allemand et grandb-brbtagne.
Traité de commerce. 323
706 Tiibte chronologique.
1865. 9 juin, mjsklenbouko-sohwéhin et fbancb. Traité
de commerce et de navigation. 530
1865. 16 août, fbusse et aRANDE-sBETAONE. Traite de
navigation. 111
1865. 24 août. MEKLBNBOUBO-eTRBLiTZ et paANCs. Acceasion
du Meklenbonrg-Strëlitz au Traité de commerce et
de navigation entre le Meklenboarg-Schwérîn et la
France. 530*)
1865. 31 déc. zollvesein allemand et italie. Traité
de commerce. 328
1866.
■
1866. 11 mars. Belgique et saxe- royale. Convention
littéraire. 562
1867.
«
1867. 20 juin, prusse et pays -bas. Convention addi-
tionnelle à la Convention d'extradition du 17 no*
vembre 1850. 48
1867. 8 juillet. Allemagne du nord, bavière, Wurtem-
berg, BADE et HES8B- grande -ducale. Traité pour
la prorogation et la réorganisation du ZoUverein
allemand. 123
1867. 14 OCt. ALLEMAGNE DU NORD Ot ITALIE. Traité dO
navigation. 114
1867. 31 cet. ALLEMAGNE DU NORD et LIBERIA. Traité
d'amitié de commerce et de navigation. ^ 331
1867. 8 nov. Allemagne du nord. Loi pour Torgani-
sation des Considats. 1
1867. 17 déc. badb, Allemagne du nord et italie. Ac-
cession du Grand-Duché de Bade au Traité de navi»
gation du 14 octobre 1867. 114^)
1868.
1868. 17 janv. Wurtemberg, alt^magkb du nord et italib.
Accession du Wurtemberg au Traité de navigation
du 14 octobre 1867. 114*)
1868. 22 févr. Allemagne du nord et États-Unis d*amb-
riqub. Convention concernant la nationalité des émi-
grants et Textradition des malfaiteurs. 78
1868. 24 févr. bavibre, Allemagne du nord et itaue.
Accession de la Bavière au Traité de navigation du
14 octobre 1867. 114*)
TMe chronologique.
707
1868. 9 mars, zollvbrbin axxemahi», autbichb et libcbtbn-
8TEIN. Traité de commerce. 336
1868. 30 mars, zollyerbin allemand et espaonb. Traite
de commerce et de navigation. 422
1868. 24 avril, badb, Allemagne du nord et Libéria.
Accession da Grand -Duché de Bade an IVaité de
commerce da 81 octobre 1867. 331*)
1868. 8 mai. zollverein allemand et i^tatb- romains.
Traité de commerce et de navigation. 430
1868. 24 jnin. zollverein allemand et espagne. Acte
additionnel an Traité de commerce et de navigation
du 30 mars 1868. 429
1868. 9 juillet. Allemagne du nord et pats- bas. Dé-
claration concernant Tappliisation de la Convention
consnlaire du 16 jnin 18.56 entre la Prusse et les
Pays Bas aux Agents consulaires de TAlIemagne du
• Nord. 42
1868.' 11 août, wurtembbrg, Allemagne du nord et
LIBÉRIA. Accession du Wurtemberg au Traité de
eommerce du 31 octobre 1867. 331*)
1868. 2 sept, zollverein allemand et chine. Déclaration
concernant la poursuite des faux manifestes présentés
par les capitaines marchands allemands en Chine. 201
1868. 5 nov. zollverein allemand et Turquie. Décla-
ration concernaot Taceession des Orauds-Duchés de
Meklenbourg-Schwérin et de Mekienbonrg-Strélitz et
du Duché de Lanenbourg au Traité de commerce
du 20 mars 1862. 274
1868. 1^ déc. ZOLLVEREIN ALLEMAND et PATS -BAS. Dé-
claration concernant Taccession des Grands-Duchés
de Meklenbourg-Schwérin et de Meklenbourg-Stxélitz,
du Duché de Lanenbourg et de la Ville libre de
Lubeck au Traité de commerce et de navigation du
31 décembre 1861. 515
1868. 21 déc. Allemagne du nord et Italie. Convention
consulaire. * B
1868. 29 déc. bbsse, Allemagne du nord et ubbria.
Accession du Grand -Duché de Hesse au Traité de
commerce du 31 octobre 1867. 331*)
1869.
1869. 9 janv. zollverein allemand et grande-bretagne.
Déclaration concernant Faccession des Grands-Duchés
708 Table chronologique^
de Meklenbourg-Schwërin et de Heklenbonrg - Stré*
litz, du Dnchë de Lauenbourg; et de la Ville
libre de Labeek an Traite. de commerce dn 30 mai
1865. 327
1869. 30 jany. besse, allsaiaone du nord et ftàIiIe.
Accession du Grand-Dacbë de Hesse aa Traite de
navigation du 14 octobre 1867. 114^)
1869. 18 fëvr. bavièrb, amiBmagnis du nord et Libéria.
Accession de la Bavière an Traite de commerce dn
31 octobre 1867. 331*)
1869. 20 fëvr. zollverein allemand et japon. Traité
d*amitië, de commerce et de navigation. 435
1869. 12 mai. Allemagne du nord et italib. Convention
littéraire. 569
1869. 13 mai. Allemagne du nord et suisse. Convention
littéraire. 576
1869. 13 mai. zollverein allemand et suisse. Traité
de commerce. 459
1869. 14 juillet, zollverein allemand et chilb. Acte
additionnel concernant TaceesBion des Grands-Dnchés
de Meklenbonrg-Schwérin et de Meklenboarg*Strélits,
, du Duché de Lauenbourg et de la Ville libre de
Lubeck au Traité d*amitié, de commerce et de navi-
gation dn V^ février 1862*. 213
1869. 28 août, zollverein allemand et Mexique. Traité
d'amitié, de commerce et de navigation. 471
1869. 2 OCt. ALLEMAGNE DU NORD et ITAIE. ProtOCOle
additionnel an Traité de navigation du 14 octobre
1867. 120
1869. 13 OCt. ALLEMAGNE DU NORD, BADE, ITALIE, SUISSE
et WURTEMBERG. Frotocole final des Conférences
internationales tenues à Berne pour la construction
d'un chemin de fer par le 8t. Oothard. 82
1869. 13 OCt. ALLEMAGNE DU NORD, BADE, ITAIJB, SUISSE
wuRnsMBERG. Frotocolc spécial relatif k la re-
présentation des Cantons suisses dans rassemblée
générale de la Société du chemin de fer du St.
Gothard. 89
1869. 15 OCt. ITALIE et suisse. Convention pour la con-
struction et pour la subvention d'un chemin de ter
par le St. Gothard. 90
1869. 16 OCt. BADE et suisse. Convention littéraire. St76^)
1869. 16 OCt. BAViisRB, hesse, WURTEMBERG et SUISSE.
Convention littéraire. 576*)
Table chronologique.
709
1870.
1870. 9 fëvr. Allemagne du nobd et beloiqub. Con-
vention d'extradition. 57
1870. 22 fëvr. Allemagne du nord et Espagne. Con-
vention consulaire. 21
1870. 26 avril, italœ et suisse. Articles additionnels
à la Convention du 15 octobre 1869 pour la con-
struction et pour la subvention d*un chemin de fer
par le St. Gotfaard. 98
1870. 13 juin, zollverbin allemand et salvadob. Traite
d'amitié, de commerce et de navigation. 484
1870. 20 juin. Allemagne du nord, Italie et suisse.
Convention concernant \h chemin de fer du St.
Ootbard. 99
1870. 18 juillet. Allemagne du nord. Ordonnance con-
cernant la capture des bâtiments de commerce
français. 588
1870. 19 juillet, frabci. Déclaration de guerre à la
Prusse. 585
1870. 19 juillet. Allemagne du nord. Circulaire du Chan-
celier de la Confédération au sujet de la guerre. 586
1870. 9 août. PRUSSE et Grande-Bretagne. Traité pour
le maintien de Tindépendance et de la neutralité de
la Belgique, signé à Londres. 591
1870. 10 août. ALLEMAGNE et FRANCE. Capitulation de
Lichtemberg. 598
1870. 11 août. FRANCE et grande-bretagnb. Traité pour
le maintien de Tindépendance et de la neutralité de .
la Belgique, signé à Londres. 593
1870. 13 août. FRANCE. Instruction du Ministre de la
marine aux préfets maritimes concernant le traite-
ment des bâtiments de commerce ennemis. 588
1870. 14 août. ALLEMAGNE et FRANCS. Capitulation de
Marsal. 599
1870. 17 août — 10 sept grande -brstagvb, Autriche et
RUSSIE. Notes échangées au sujet de la neutralité. 596
1870. 2 sept. ALLEMAGNE et FRANCE. Capitulation de Sedan. 600
1870. 9 sept. ALLEMAGNE et FRANCE. Cfapitulation de Laon. 602
1870. 23 sept. Allemagne et France. Capitulation de Toul. 602
1870. 28 sept. Allemagne et francs. Capitulation de
Strassbourg. 603
1870. 15 oct. ALLEMAGNE ct FRANCE. Capitulation de
Soissons. 605
710 Table oenologique.
1870. 24 oct. ALLEMAGNE et FBAMCE. Capitulation de
ISchiettstadt. 606
1870. 27 ocU ALLEMAGNE et FRANCE. GapîtalatioD de Metx. 607
1870. 31 oct. ALLEMAGNE et FRANCE. GapitaUtion de
Dijou. 609
1870. 8 nov. Allemagne et francb. Capitulation de
Verdun. 610
1870. 10 nov. ALLEMAGNE et FRANCE. Capitulation de
Neufbrisach. 612
1870. 24 nov. Allemagne et francs. Capitulation de
Thion ville. . 614
1870. 27 nov. Allemagne et france. Capitulation de
La Fère. 615
1870. 30 nov. Allemagne et france. Capitulation d'Amiens. 61 7
1870. 12/13 déc. Allemagne et france. Capitulation de
Phalsbourg. 618
1871.
1871. 1*^ janv. Allemagne et france. Capitulation de
Mézières et CbarleviUe. 619
1871. 6 janv. Allemagne et francs. Capitulation de
Kocrol. 621
1871. 9 janv. Allemagne et france. Capitulation de
Përonne. 622
1871. 19 janv. Allemagne. Ordonnance pour abolir Tor-
donnance du 18 juillet 1870 concernant la capture
des bâtiments marchands ennemis. 590
1871. 24 janv. Allemagne et francs. Capitulation de
Longwy. 625
1871. 27 janv. Allemagne du nord, Italie et suisse.
Acte signé à Berne pour proroger le délai fixé par
les stipulations antérieures pour la subvention du
chemin de fer du St. Gothard. 101
1871. 28 janv. Allemagne et francs. Capitulation .de
Paris et armistice, signés à Versailles. 626
1871. 28 (30) janv. Allemagne et france. Convention
copcemant le ravitaillement de Paris et les communi-
cations par chemin de fer, signée à Versailles. 631
1871. 29 janv. Allemagne et francs. Convention pour
la démarcation des armées devant Paris et ia red-
dition des forts, signée k Versailles. 634
1871. 31 janv. Allemagne et francs. Convention pour
fixer la ligne de démarcation entre Farmëe française
du Nord et l'armée allemande. 636
Table chronologique. 711
1871. 31 janv. allemaohb et frange. Procès • verbal
concerDant les hostilités dans les départements de
Test, Figné à Villeneuve. 638
1871. 1*' févr. FRANCS et SUISSE. Convention pour Feutrée
en Suisse de Tarmée française de Test, signée aux
Verrières. 639
1871. 2 fëvr. ALLEMAGNE et FRANCE. Convention pour
le rétablissement du service télégraphique, signée à
Versailles. 640
1871. 2 févr. Allemagne et francb. Règlement pour le
service télégraphique entre Paris et Versailles. 641
1871. 3 févr. Allemagne et frange. Accord postal, signé
à Versailles. 642
1871. 5 févr. Allemagne et frange. Convention addi-
tionnelle de démarcation entre Farmée française du
Nord et Farraée allemande, signée à Amiens. 643
1871. 11 févr. ALLEMAGNE ot FRANCE. Convention pour
Févacuation par le chemin de fer de ceinture des
blessés et des malades français et allemands, signée
à Versailles. 645
1871. 13 févr. Allemagne et frange. Suspension d'armes
devant Belfort. 646
1871. 15 févr. Allemagne ot frange. Convention addi-
tionnelle d'armistice pour les départements de Fest,
signée à Versailles. 647
1871. 16 févr. Allemagne et frange. Convention pour
la reddition de Belfort, signée à Belfort. 649
1871. 26 févr. Allemagne et frange. Convention pour
la prolongation de Farmistice, signée k Versailles. 658
1871. 26 févr. Allemagne et frange. Préliminaires de
paix signés à VersaiUes. 653
1871. 26 févr. Allemagne et frange. Convention pour
Foccupation de Paris, signée à Versailles. 652
1871. 4 mars. Allemagne et frange. Convention pour
Févacuation des forts de Paris et de la rive gauche
de la Seine, signée à Versailles. 659
1871. 6 mars. Allemagne et frange. Convention complé-
mentaire pour Févacuation de Versailles. 661
1871. 10 mars. Allemagne et frange. Convention con-
cernant le service postal dans les départements
occupés, signée à Eeims. 663
1871. 11 mars. Allemagne et frange. Convention pour
Fezécution des préliminaires de paix, signée à
Perrières. 667
712 Tabk chronohgique.
1871. 11 mars. Allemagne et fbanœ. ConveotioD pour
la remise des prisonniers français, signée àFerrîères. C79
1871. 16 mars. Allemagne et frange. Convention pour
la remise aux autorités françaises de Tadministration
des départements occupés, signée à Bouen. 680
1871. 16 mars. Allemagne et fbance. Convention con-
cernant le versement des impôts en retard, signée
à Bouen. 682
1871. 23 mars, zollverein allemand et pays -bas. Dé-
claration concernant Faccession de Villes libres de
Brème et de Hambourg au Traité de commerce et
de navigation du 31 décembre 1851, 516
1871. 23 mars. Allemagne et fhance. Convention pour
révacuation de Bitche. 684
1871. 28 mars. Allemagne et frange. Convention con-
cernant Faugmentation des troupes réunies à Ver-
sailles, signée à Bouen. 685
1871. 10 mai. Allemagne et frange. Traité de paix,
signé à Francfort. 688
1871. 16 mai. Allemagne, bade, Bavière et Wurtemberg.
Procès -vercal concernant l'aecession des Etats de
TAUemagne du Sud au Traité de paix conclu k
Francfort avec la France. 698
1871. 20 mai. Allemagne et frange. Procès - verbal
d'écbange des ratifications du Traité de paix de
Francfort. 700
1871. 28 oct. ALLEMAGNE, FTALiE ot SUISSE. Convention
pour la construction et pour la subvention d^un
chemin de fer par le St. Oothard. 103
1871. 31 oct ALLEMAGNE et ITAUB. Traité d^extra-
dition. 64
1871. 11 déc. ALLEMAGNE et ÉTATS-UNIS d' AMÉRIQUE. Con-
vention consulaire. 34
1872.
1872. 11 janv. Allemagne et pays-bas. Déclaration con-
cernant Tapplication de la Convention consulaire
du 16 juin 1856 entre la Prusse et les Pays-Bas
aux Agents consulaires de rAUemagne. 43
1872. 12 janv. Allemagne et Espagne. Convention con-
sulaire. 32
1872. 7 févr. Allemagne et Italie. Convention consulaire. 19
1872. 2 mars. Allemagne et Portugal. Traité de com-
merce et de navigation. &00
Table chronologique. 713
1872. 14 mai. Allemagne et grande -bretaqne. Traité
d'extradition. 72
1873.
1873. 7 févr. Allemagne et Belgique. Convention con-
cernant TadmisBion réciproque des médecins etc.
établis dans les communes limitrophes à Texercice
de leur art. 80
1873. 11 juin. Allemagne et perse. Traité d'amitié,
de commerce et de navigation, 506
Nouv. Recueil gên. Tome XIX. ^Z
TABLE ALPHABÉTIQUE.
ALLEMAGNE.
r»c«
BADE, BÂViiiRE, WURTEUBERQ. 1871. 15 mai. Procès-
verbal concernant raccession des États de TAllemagne
du Sud an Traité de paix concla k Francfort avec la
France.
BELGIQUE. 1873. 7 fëvr. Convention concernant Tad-
mission réciproque des médecins etc. établis dans les
communes limitrophes à Fexercice de leur art.
ESPAGNE. 1872. 12 janv. Convention consulaire.
ÉTATS-UNIS. 1871. 11 déc. Convention consulaire.
1870. 10 août. Capitulation de Lichtemberg*
14 août. Capitulation de Marsal.
2 sept. Capitulation de Sedan.
Capitulation de Laon.
Capitulation de Toul.
Capitulation de Strasbourg.
Capitulation de Soissons.
Capitulation de Schlettstadt.
Capitulation de Metz.
Capitulation de Dijon.
Capitulation de Verdun.
Capitulation de Neufbrisach.
Capitulation de Thionville.
Capitulation de La Fère.
Capitulation d* Amiens.
12/13 déc. Capitulation de Phalsbourg.
V janv. Capitulation de Mézières et
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
FRANCE.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1871.
9 sept.
23 sept.
28 sept.
15 oct.
24 oct.
27 oct.
31 oct.
8 nov.
10 nov.
24 nov.
27 nov.
30 nov.
Charleville.
FRANCE. 1871.
FRANCE. 1871.
FRANCE. 1871.
6 janv. Capitulation de BocroL
9 janv. Capitulation de Péronne.
24 janv. Capitulation de Longwy.
698
80
32
34
698
599
600
602
602
603
605
606
607
609
610
612
614
615
617
618
619
621
622
625
Table alphabétique. 715
FRANCE. 1871 . 28 janv. Capitulation de Paris et armistice,
Bîgaës à Versailles. 626
FRANCE. 1871. 28 (30) janv. Convention concernant
le ravitaillement de Paris et les communications par
chemins de fer, signée à Versailles. 631
FRANGE, 1871. 29 janv. Convention pour la démarcation
des armées devant Paris et la reddition des forts, signée
à Versailles. 634
FRANCE. 1871.. 31 janv. Procès - verbal concernant les
hostilités dans les départements de l'est, signé à Ville-
neuve. 638
FRANCE. 1871. 31 janv. Convention pour fixer la ligne
de démarcation entre Tarmée française du Nord et
l'armée allemande. 636
FRANGE. 1871. 2 févr. Règlement pour le service télé-
graphique entre Paris et Versailles. 641
FRANGET. 1871. 2févr. Convention pour le rétablissement
du service télégraphique, signée à Versailles. 640
FRANCE. 1871. 2 févr. Accord postal, signé à Ver-
sailles. 642
FRANCE. 1871. 5 févr. Convention additionnelle de dé-
marcation entre l'armée française du Nord et l'armée
allemande, signée à Amiens. 643
FRANCE. 1871. 11 févr. Convention pour l'évacuation
par le chemin de fer de ceinture des blessés et des
malades français et allemands, signée à Versailles. 645
FRANCE. 1871. 13 févr. Suspension d'armes devant Belfort. 646
FRANCE. 1871. 15 févr. Convention additionnelle d'ar-
mistice pour les départements de l'est, signée k Ver-
sailles. 647
FRANCE. 1871. 16 févr. Convention pour la reddition de
Belfort, signée à Belfort. 649
FRANCE. 1871. 26 févr. Convention pour l'occupation
de Paris, signée à Versailles. 652
FRANCE. 1871. 26 févr. Préliminaires de paix, signés à
Versailles. 653
FRANCE. 1871. 26 févr. Convention pour la prolongation
de l'armistice, signée à Versailles. 658
FRANCE. 1871. 4 mars. Convention pour l'ëvacuatian
des forts de Paris et de la rive gauche de la Seine,
signée à Versûlles. 659
FRANGE. 1871. 6 mars. Convention complémentaire pour
l'évacuation de Versailles. 661
FRANCE. 1871. 10 mars. Convention concernant le ser-
Zz2
716 Table alphabétique.
vice postal dans les départements occupes, signée à
Reims. 663
FRANCE. 1871. 11 mars. Convention pour la rembe des
prisonniers français^ signée à Ferrières. 679
FRAHCE. 1871. 11 mars. Convention pour Fexëcution des
prëlimioaires de paix, signée à Ferrières. 667
FRANCE. 1871. 16 mars. Convention concernant le verse-
ment des impôts on retard, signée à Rouen. 682
FRANCE. 1871. 16 mars. Convention pour la remise aux
autorités françaises de Tadministration des départements
occupés, signée à Rouen. 680
FRANCE. 1871. 23 mars. Convention pour l'évacuation
de Bitche. . 684
FRANCE. 1871. 28 mars. Convention concernant Faugmen-
tation des troupes rénnies à Versailles, signée à Rouen. 685
FRANCE. 1871. 10 mai. Traité de paix, signé à Francfort. 688
FRANCE. 1871. 20 mai. Procès- verbal d'échange des rati-
fications du Traité de paix de Francfort. 700
ORANDE-BRETAGNE. 1872. 14 mai. Traité d'extradition. 72
ITAUB. 1871. 31 oct. Traité d'extradition. 64
ITALIE. 1872. 7 févr. Convention consulaire. 19
ITALIE, SUISSE. 1871. 28 oct. Convention pour la con-
struction et pour la subvention d'un chemin de fer
par le St. Gothard. 103
FA7S*BA8. 1872. 11 janv. Déclaration concernant Tappii-
cation de la Convention consulaire du 16 juin 1856
entre la Prusse et les Pays-Bas aux Agents consu-
laires de rAllemagne. 43
PERSE. 1873. 11 juin. Traité d'amitié de commerce et
de navigation. 506
PORTUGAL. 1872. 2 mars. Traité de commerce et de
navigation. 500
1871. 19 janv. Ordonnance pour abolir Tordonnance du
18 juillet 1870 concernant la capture des bâtiments
marchands ennemis. 590
ALLEMAGNE DU NORD
voir
CONFÉDÉRATION DE L'ALLEMAGNE DU NORD.
ANIIALT - BERNBOURG.
ÉTATS UNIS d' AMÉRIQUE, AUTRES ÉTATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
Table alphabétique. 717
ANHALT'DESSAU.
ÉTATS-UNIS D^AMÉaiQUE, AUTRES ÉTATS ALLEMANDS. 1852.
16 jain. ConvenUon d'eztraditîoD. 49
AUTRICHE.
GRANDB-BBETAGHE. 1870. 17 août— 10 Sept. Notes échan-
gées au sujet de la neutralité. 596
ZOLLVEREIN ALLEMAND, LIECHTENSTEIN. 1868. 9 lUarS.
Traité de commerce. 336
BADE.
ALLEMAGNE. 1871. 15 mai. Procès - verbal concernant
Faccession des États de TAUemagne du Sud au Traité
de paix conclu à Francfort avec la France. 698
ALLEMAGNE DU NORD, BAVIERE, HESSB, WURTEMBERG. 1867.
8 juillet Traité pour la prorogation et la réorgani-
sation du ZoUverein allemand. 123
ALLEMAGNE DU NORD, ITALIE. 1867. 17 déc. AcCCSSion
du 6rand*Duché de Bade au Traité de navigation du
14 octobre 1867. 114*)
ALLEMAGNE DU NORD, ITALIE, SUISSE, WURTEMBERG. 1869.
13 oct. Protocoles relatifs au chemin de fer du
St. Gothard. 82. 89
LIBÉRIA, ALLEMAGNE DU NORD. 1868. 24 avril. AcCCSSion
du Grand -Duché de Bade au Traité de commerce du
31 octobre 1867. 331*)
SUISSE. 1869. 16 oct. Convention littéraire. 576*)
BAVIÈRE.
ALLEMAGNE. 1871*. 15 mai. Procès- verbal concernant Tac-
cession des États de l'Allemagne du Sud an Traité de
paix conclu à Francfort avec la France. 698
ALLEMAGNE DU NORD, BADE, HESSB, WURTEMBERG. 1867.
8 juillet. Traité pour la prorogation et la réorgani-
sation du ZoUverein allemand. 123
ITALIE, ALLEMAGNE DU NORD. 1868. 24 févr. Acccssion
de la Bavière au Traité de navigation du 14 octobre
1867. 114*)
LIBÉRIA, ALLEMAGNE DU NORD. 1869. 18 févr. AcCOSSion
de la Bavière au Traité de commerce du 31 octobre
1867. 331*)
718 Table alphabétique.
SUISSE, HB8SB, wuBTBMBEBGk 1869. 16 oct. Convention
Kttëraîra 576 •)
BELGIQUE.
ALLEMAGNE. 1873. 7 fëvr. Convention concernant Pad-
mission réciproque des mëdecins etc. établis dans les
communes limitrophes à Texercice de leur art. 80
ALLEMAGNE DU NORD. 1870. 9 fëvr. Convention d*extra-
dition. 57
PBUSSfi. 1863. 28 mars. Traite de navigation. 105
PRUSSE. 1863. 28 mars. Convention littéraire. 555
8AXB-E0TALE. 1866. Il mars. Convention littéraire. 562
20LLVEREIN ALLEMAND. 1865. 22 mai. Traité de com-
merce* 318
BRÈME.
CHINE, HAMBOURG, LUBBOK, MEKLENBOUBG-SCHWERIN, MEKIiBN-
BOURG-STEéLITZ, ZOLLVEBEIN ALLBMAND. 1861. 2 BOpt.
Traité d'amitié de commerce et de navigation. 168
FRANGE I HAMBOURG, LUBEGK. 1865. 4 mars. Traité de
commerce et de navigation. 517
BRUNSWICK.
ÉTATS-UNIS d'Amérique, autres états allemands. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
CHILE.
zollverein allemand. 1862. l"* févr. Traité d'amitîë
de commerce et de navigation. 202
ZOLLVEBEIN ALLEMAND. 1869. 14 juillet Acto additionnel
concernant l'accession des Grands -Duchés de Meklen-
bourg- Schwérin et de Meklenbourg-Strélltz, du Duché
de Lauenbourg et de la Ville libre de Lubeck an
Traité d'amitié de commerce et de navigation du 1^ fév-
rier 1862. 213
CHINE.
BRÈME, HAMBOURG, LUBfeCK, MEKLENBOURG BGHWÉBIN, MBKLEN-
BOURG-STRÉrrZ, ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1861. 2. SOpt.
Traité d'amitié de commerce et de navigation. 168
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1868. 2 sopt. Déclaration con-
cernant la poursuite des faux manifestes présentés par
les capitaines marchands allemands en Chine. 201
Table alphabétique. 719
CONFÉDÉRATION DE L'ALLEMAGNE DU NOBD.
BADE, BAYIÈBB, HE86B, WUSTEMBEBa. 1867. 8 juillet
Traite pour la prorogation et la réorganisation du
Zollverein allemand. 123
BADB, ITALIE. 1867. 17 dëc. Accession du Graud-Duch<
de Bade au Traité de navigation du 14 octobre 1867. 114*)
BADE, ITALIE, SUISSE, wuBTEBCBERa. 1869. 13 oct. Proto-
coles relatifs au chemin de fer du St. Gothard. 82. 89
BADE, LIBÉRIA. 1868. 24 avril. Accession du Grand-
Duché de Bade au Traité de commerce du 31 octobre
1867. ' 331*)
BAVIÈRE, ITALIE. 1868. 24 févr. Accession de la Bavière
au Traité de navigation du 14 octobre 1867. 114*)
BAVIÈRE, LIBÉRIA. 1869. 18 févr. Accession de la Bavière
au Traité de commerce du 31 octobre 1867. 331*)
BELGIQUE. 1870. 9 févr. Convention d'extradition. 57
ESPAGNE. 1870. 22 févr. Convention consulaire. 21
ÉTATS-UNIS d'ahérique. 1868. 22 févr. Convention con-
cernant la nationalité des émigrants et l'extradition des
malfaiteurs. 78
HESSE, ITALIE. 1869. 30 jauv. Accession du Grand-
Duché de Hesse au Traité de navigation du 14 oc-
tobre 1867. 114*)
BBSSE, LIBÉRIA. 1868. 29 déc. Accession du Grand-
Duché de Hesse au Traité de commerce du 31 oc-
tobre 1867. 331*)
ITALIE. 1867. 14 oct. Traité de navigation. 114
ITALIE. 1868. 21 déc. Convention consulaire. 8
ITALIE. 1869. 12 mai. Convention littéraire. 569
ITALIE. 1869. 2 oct. Protocole additionnel au Traité de
navigation du 14 octobre 1867. 120
ITALIE, SUISSE. 1870. 20 juin. Convention concernant
le chemin de fer du St. Gothard. 99
ITALIE, WURTEMBERG. 1868. 17 jauv. Accesslou du Wur-
temberg au Traité de navigation du 14 octobre 1867. 114*)
LIBÉRIA. 1867. 31 oct. Traité d'amitié de commerce et
de navigation. 331
LiBÉRU, WURTEMBERG. 1868. 11 Roût. Accossiou du Wur-
temberg au Traité de commerce du 31 octobre 1867. 331*)
PATS-BAS. 1868. 9 juillet. Déclaration concernant l'appli-
cation de la Convention consulaire du 16 juin 1856
entre la Prusse et les Pays-Bas aux Agents consu-
laires de l'Allemagne du Nord. 42
720 Table alphabétique.
SUISSE. 1869. 13 mai» Convontion littéraire. 576
1867. 8 nov. Loi pour Forganisation des Consulats. i
1870. 18 juillet. Ordonnance concernant la capture des
bâtiments de commerce français. 588
1870. 19 juillets Circulaire du Chancelier de la Con-
fédération au sujet de la guerre. 586
ESPAGNE.
ALLEMAGNE. 1872. 12 janv. Convention consulaire. 32
ALLEMAGNE DU NORD. 1870. 22 fëvr. CouTention con-
sulaire. 21
PBUSSE. 1860. 5 janv. Convention d'extradition. 53
ZOLLVEHEIN ALLEMAND. 1868. 30 mars. Traité de ^com-
merce et de navigation. ' 422
ZOLLVEHEIN ALLEMAND. 1868. 24 juiu. Acto additionnel
au Traité de commerce et de navigation du 30 mars
1868. 429
ÉTATS -ROMAINS.
zoLLVBREiN ALLEMAND. 1868. 8 mai. Traité de commerce
et de navigation. 430
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.
ALLEMAGNE. 1871^ 11 déc. Convention con8ulaire.| 34
ALLEMAGNE DU NORD. 1868. 22 févr. Convontiou con-
cernant la nationalité des émigrants et l'extradition
des malfaiteurs. 78
ANHALT-BERNBOUBG, ANHALT-DESSAU, BRUNSWICK, FRANCFORT,
HBSSB- ÉLECTORALE, HESSE- GRANDE -DUCALE, HESSE-HOM-
BOURG, LIPPE, NASSAU, PRUSSE, REUS8 b. a., REUSS b. C,
SAXE-ALTBNBOURG, SAXE-COBOURG-GOTHA, SAXE MEININQEN,
SAXE* ROYALE, SAXE-WEDCAR, SCHWARZB0URG-RUD0L8TADT,
8CHWARZBOURG-80NDERSHAUSEN, WALDECK. 1852. I6juîn.
Convention d^extradition. 49
FRANCE.
10 août. Capitulation de Lichtemberg. 598
14 août. Capitulation de Marsal. 599
2 sept. Capitulation de Sedan. 600
9 sept. Capitulation de Laon. 602
23 sept. Capitulation de Toul. 602
28 sept. Capitulation de Strasbourg. 603
ALLEMAGNE.
1870.
ALLEMAGNE.
1870.
ALLEMAGNE.
1870.
ALLEMAGNE.
1870.
ALLEMAGNE.
1870.
ALLEMAGNE.
1870.
Table alphtd^étique.
721
ALLESCAONB.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE.
Charleville.
ALLEMAGNE. 1871.
ALLEMAGNE. 1871.
ALLEMAGNE. 1871.
ALLilMAGNE. 1871.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1870.
1871.
15 oct.
24 oct.
27 oct.
31 oct
8 nov.
10 nov.
24 nov.
Capitulation de Soissons. 605
Capitalation de Schlettstadt. 606
Capitulation de Metz. 607
Cupitulation de Dijon. 609
Capitulation de Verdun. 610
Capitulatiou de Neufbrisach. 612
Capitulation de Tbionville. 614
27 nov. Capitulation de La Fère. 615
30 nov. Capitulation d'Amiens. 617
12/13 dëc. Capitulation de Phaisbourg. 618
1"' janv. Capitulation de Mëzière^ et
619
6 janv. Capitulation de Rocroi. 621
9 janv. Capitulation de Përonne. 622
24 janv. Capitulation de Longwy. 625
28 janv. Capitulation de Parifl et
armistice, signes à Versailles. 626
ALLEMAGNE. 1871. 28 (30) janv. Convention concernant
le ravitaillement de Paris et les communications par
chemin de fer, signée à Versailles. 631
ALLEMAGNE. 1871. 29 jauv. Convention pour la démar-
cation des armées devant Paris et la reddition des
forts, signée à Versailles. 634
ALLEMAGNE. 1871. 31 janv. Procès -verbal concernant les
hostilités dans les départements de Test, signé à
Villeneuve. 638
ALLEMAGNE. 1871. 31 janv. Convention pour fixer la
ligne de démarcation entre Tarmée française du Nord
et Tarmée allemande. 636
ALLEMAGNE. 1871. 2 févr. Règlement pour le service
télégraphique entre Paris et Versailles. 641
ALLEMAGNE. 1871. 2 févr. Accord postal, signé à Ver-
sailles. 642
ALLEMAGNE. 1871. 2 févr. Convention pour le rétablisse-
ment du service télégraphique, signée à Versailles. 640
ALLEMAGNE. 1871. 5 févr. Convention additionnelle de
démarcation entre Tarmée française du Nord et Tarmée
allemande, signée à Amiens. 643
ALLEMAGNE. 1871. 11 févr. Convention pour l'évacuation
par le chemin de fer de ceinture des blessés et des
malades français et allemands, signée k Versailles. 645
ALLEMAGNE. 1871. 13 févr. Suspeosion d'armes devant
Belfort. 646
ALLEMAGNE. 1871. 15 févr. Convention additionnelle d'ar-
Xouv, JUcueil gén. Tome XIX. Aaa
722 Table alphabétique.
mistice pour les départements de Test, signée à Ver-
sailles. 647
ALLEMAONE. 1871. 16 févf. Convention pour la reddition
de Belfort, signée à fielfort. 649
ALLBMAQNB. 1871. 26 févr. Préliminaires de paix signés
à Versailles. 653
ALLEifAONB. 1871. 26 févr. Convention pour roccopation
de Paris, sigrnée à Versailles. 6ô2
ALLEMAGNE. 1871. 26 févr. Convention pour la prolon-
gation de Tarmistice, signée k Versailles. 658
ALLBMAQNB. 1871. 4 mars. Convention pour révaenatioa
des forts de Paris et de la rive gauche de la Seine,
signée à Versailles. 659
ALLEMAGNE. 1871. 6 mars. Convention complémentaire
pour révacuation de Versaillen. 661
ALLEMAGNE. 1871. 10 mars. Convention concernant le
service podtal dans les départements occupés , signée
à Reims. 663
ALLEMAGNE. 1871. 11 mars. Convention ponr Texécntion
des préliminaires de paix, signée à Ferrières. 667
ALLEMAGNE. 1871. 11 mars. Convention pour la remise
des prisonniers français, signée à Ferrières. G 79
AJXBMAGNE. 1871. 16 mars. Convention concernant le
versement des impôts eu retard, signée k Konen. 682
ALLEMAGNE. 1871. 16 mars. Convention pour la remise
aux autorités françaises de Fadministration des départe-
ments occupés, signée à Rouen. 68i.)
ALLEMAGNE. 1871. 23 mars. Convention pour Févacuation
de Bitche. 684
ALLEMAGNE. 1871. 28 mars. Convention concernant Faug-
mentation des troupes réunies à Versailles, signée à
Rouen. 685
ALLEMAGNE. 1871. 10 mai. Traité de paix, signé k
Francfort. 688
ALLEMAGNE. 1871. 20 mai. Procès verbal d^échange des
ratifications du Traité de paix de Francfort. lQi\
BRÈME, HAMBOTTBG, LUBEGK. 1865. 4 mars. Traité de
commerce et de navigation. 517
GRANDE-BHBTAGNB. 1870. 11 août. Traité ponr le main-
tien de Findépendance et de la neutralité de la Belgique,
signé à Londres. 593
MEKLENB0UBG-80HWÉRIN. 1865. 9 juin. Traité de com-
merce et de navigation. 530
MEKiANBOURO-BTBÉLiTZ. 1865. 24 août. Âccession dn
Table alphabétique. 723
Meklenboarg-Strëlitz au Traite de commerce et de
navigation entre le Meklenbourg - Schwërin et la
France. 530*)
PBUSSE. 1862. 2 août. Convention littéraire. 306
«▲XB-BOYAUS. 1865. 26 mai. Convention littéraire. 542
SUISSE. 1871. 1*' fëvr. Convention pour rentrée en Suisse
de Tarmée française de Test, signée aux Verrières. 639
WURTEHREBG. 1865. 24 avrîl. Convention littéraire. 549
zoLLVBBBiN ALLBMA2n>. 1862. 2 août. Traité de commerce. 275
ZOLLVEBBIN ALLEMAND. 1862. 2 août. Traité de navi-
gation. 286
zoLLVBBEDC ALLEMAND. 1862. 2 Boût. Convention relative
au service international des chemins de fer dans ses
rapports avec la douane. 295
zoLLVEREni ALLEMAND* 1862. 2 août. Protocolo faisant
suite aux Traités de commerce et de navigation et à
la Convention sur le service des chemins de fer de
ce jour. 301
zoLLVEEEiN ALLEMAND, PRU8SE. 1864. 14 déc« Protocole
faisant suite aux Traités de commerce et de navigation
et à la Convention littéraire du 2 août 1862. 314
1870. 19 juillet. Déclaration de guerre à la Prusse. 585
1870. 13 août. Instruction du Ministre de la marine aux
préfets maritimes concernant le traitement des bâti-
ments de commerce ennemis. 588
FRANCFORT.
AtATS-UNIS D'AMÉRIQUE, AUTRES ÉTATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d^extradition. 49
GRANDE-BRETAGNE.
ALLEMAGNE. 1872. 14 mai. Traité d'extradition. 72
AUTRICHE, RUSSIE. 1870. 17 août— 10 Sept. Notes échan-
gées au sujet de la neutralité. 596
FRANCE. 1870. 11 août. Traité pour le maintien de
Tindépendance et de la neutralité de la Belgique, signé
à Londres. 593
PRUSSE. 1865. 16 août. Traité de navigation. 111
PRUSSE. 1870. 9 août. Traité pour le maintien de Tin-
dépendance et de la neutralité de la Belgique, signé
à Londres. 591
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1865. 30 mai. Traité do commorce. 323.
Aaa2
724 Table alphabétique.
zoLLVEREiN ALLEMAND. 1869. 9 jaov. Dëclsratioii con-
cernant raccession des Qrands-DnchëB de Meklenbooxg-
Schwërin et de Meklenbourg - Strëlîtz , dn Duché de
Lauenbourg et de la Ville libre de Lnbeck an Traité
de commerce da 30 mai 1865. 327
HAMBOURG.
CHINE, BRÈME, LUBBCK, MEKLENBOURO-SGHWBRIN, MBKLBN-
BOUBO-STEÉLITZ, ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1861. 2 SCpt.
Traité d*amitië de commerce et de navigation. 168
FRANCE, BRÈME, LUBECK. 1865. 4 mars. Traité de com-
merce et de navigation. 517
HESSE ÉLECTORALE.
ÉTATS-UNIS d'aMJÊRIQUB, AUTRES ÉTATS ALLEMANDS. 1852.
16 jnin. Convention d'extradition. 49
PRUSSE, REUSS b. a., REUSS b. C, BAXB-ALTENBOUBO, 8AXE-
GOBOURG GOTHA, 8AXBMEININOEN, SAZE-WEIMAR, SCHWABZ-
BOURG - RUDOLSTADT , SCHWARZBOURG - SONDERSHAUSEH.
1864. 27 )nin. Traité pour la prorogation de Tasso-
ciation de douanes et de commerce de Tbnringe. 121
HESSE - GRANDE - DUCALE.
ALLEMAGNE DU NORD, BADE, BAVIÈRE, WURTEMBERG. 1867.
8 juillet. Traité pour la prorogation et la réorgani-
sation du Zollvereiu allemand. 123
éTATS-UNis d'Amérique, autres états allemands. 1852.
16 juin. Convention d^eztradition. 49
ITALIE, ALLEMAGNE DU NORD. 1869. .30 jauv. Accession
du Grand -Duché de Hesse au Traité de navigation
du 14 octobre 1867. 114*)
LIBÉRIA, ALLEMAGNE DU NORD. 1868. 29 déc. AcceSsioU
du Graud- Duché de Hesse au Traité de commerce
du 31 octobre 1867. 331*)
SUISSE, BAVIÈRE, WURTEMBERG. 1869. 16 oct. Convention
littéraire. 576*)
HESSE- HOMBOURG.
ÉTATS-UNIS D^AMÉRIQUE, AUTRES ETATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d^extradition. 49
Table fUphabétique. 725
ITALIE.
ALLEMAOHB. 1871. 31 oct. Traite d'extradition. 64
AIXEMA0NE. 1872. 7 fëvr. Convention consulaire. 19
ALLEMAGNE DU NORD. 1867. 14 oct. Traite de navi-
gation. 114
ALLEHAGNB DU NORD. 1868. 21 dëc. Convention con-
sulaire. 8
ALLEMAGNE DU NORD. 1869. 12 mai. Convention littéraire. 569
ALLEMAGNE DU NORD. 1869. 2 oct. Protocole additionnel
au Traité de navigation du 14 octobre 1867. 120
ALLEMAGNE DU NORD, BADE. 1867. 17 déc. Accession du
Grand -Duché de Bade au Traité de navigation du
14 octobre 1867. 114*)
ALLEMAGNE DU NORD, BADE, SUISSE, WURTEMBERG. 1869.
13 oct. Protocoles relatifs au chemin de fer du St.
Gotbard. 82. 89
ALLEMAGNE DU NORD, SUISSE. 1870. 20 juiu. Convention
concernant le chemin de fer du St. Gothard. 99
ALLEMAGNE DU NORD, WURTEMBERG. 1868. 17 janv. Ao-
ceasion du Wurtemberg au Traité de navigation du
14 octobre 1867. 114*)
ALLEMAGNE, SUISSE. 1871. 28 oct Convention pour la
construction et pour la subvention d'un chemin de fer
par le St. Gothard. 103
BAVIÈRE, ALLEMAGNE DU NORD. 1868. 24 févr. Accessiou
de la Bavière au Traité de navigation du 14 octobre
1867. 114*)
HBSSE, ALLEMAGNE DU NORD. 1869. 30 janV. AcCOSSiou
du Grand-Duché de Hesse au Traité de navigation du
14 octobre 1867. 114*)
SUISSE. 1869. 15 oct. Convention pour la construction
et pour la subvention d*un chemin de fer par le
St. Gothard. 90
SUISSE. 1870. 26 avril. Articles additionnels à la Con-
vention du 15 octobre 1869 pour la construction et
pour la subrention d'un chemin de fer par le St.
Gothard. 98
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1865. 31 déc. Traité de com-
merce. 328
JAPON.
<
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1869. 20 févr. Traité d'amitié,
de commerce et de navigation. 435
726 TMe alphab^ique.
LIBÉBU.
■
ALLBMAONB OU ifORD. 1867. 31 oct. Traite d'amitié, de
commerce et de navigation. 331
BADB, ALLEHAGNE DU NORD. 1868. 24 avril. Accesflîon
du Grand -Duché de Bade au Traité de commerce dn
31 octobre 1867. 331 ♦)
BAVIÈBE, ALLEMAONB DU NORD. 1869. 18 févr. AcceSsioD
de la Bavière au Traité de commerce du 31 octobre
1867. 331*)
HES8E, ALLEMAGNE DU NORD. 1868. 29 déc. Accessiou du
Grand -Ducbé de Hesse au Traité de commerce du
81 octobre 1867. 331 ♦)
WURTEMBERG, ALLEMAGNE DU NORD. 1868. 11 aOÛt. Ao-
cesBion du Wurtemberg au Traité de commerce du
31 octobre 1867. 331*)
LIECHTENSTEIN.
AUTRICHE, zoLLVERRiN ALLEMAND. 1868. 9 mars. Tiaitë
de commerce. 336
LIPPE.
éTATS-UNIS D* AMÉRIQUE, AUTRES ETATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
LDBECK.
CHINE, BRÈME, HAMBOURG, MEKLENBOURG-SGHWBRXN, MBELEM-
BOURG-STRélTZ, ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1861. 2. BOpt.
Traita d'amitié de commerce et de navigation. 168
FRANCS, BRÈME, "haAsourg. 1865. 4 mars. Traité de
commerce et do navigation. 517
MEKLENBOURG - SCHWÉRIN.
CHINE, BRÈME, HAMBOURG, LUBECK, MEKLENBOURG -STRELITZ,
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1861. 2 scpt. Traité d'amitié
de commerce et de navigation. 168
FRANGE. 1865. 9 juin. Traité de commerce et de navi-
gation. 530
SIAM, MEKIiENBOURO-STRÉLITZ, ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1862.
7 févr. Traité d'amitié de commerce et de navigation. 215
MEKLENBOURG - STRÉLITZ.
CHINE, BRÈME, HAMBOURG, LUBECK, MEKLENBOURG - SCHWÉRIN,
Table alphabétique. 727
ZOLLVEREIM ALLEMAND. 1861. 2 Bopt. Traite d*araitië
de commerce et de navigation. 168
FBANOB. 1865. 24 aoât. Accession du Meklenboarg-
Strëlitz au Traité de commerce et de navigation entre
le MeklenbourgSchwërin et la France. 530*)
SIAM, MEKLENBOURG-SOHWÉBINy ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1862.
7 févr. Traité d'amitié de commerce et de navigation. 215
M£XIQU£.
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1869. 28 août. Traité d'amitié,
de commerce et de navigation. 471
NASSAU.
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, AUTRES ETATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
PARAGUAY.
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1860. 1^ Rout. Traité d'amitié
de commerce et de navigation. 160
PAYS-BAS.
ALLEMAGNE. 1872. 11 jauv. Déclaration concemant Tappli-
cation de la Convention consulaire du 16 juin 1856
entre la Prusse et les Pays-Bas aux Agents consu-
laires de TAllemagne. 43
ALLEMAGNE DU NORD. 1868. 9 juillet. Déclaration con-
cernant Tapplication de la Convention consulaire du
16 juin 1856 entre la Prusse et les Pays-Bas aux
Agents consulaires de TAUemagne du Nord. 42
PRUSSE. 1850. 17 nov. Convention d'extradition. 44
PRUSSE. 1867. 20 juin. Convention additionnelle à la
Convention d'extradition du 17 novembre 1850. 48
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1868. 1®' déc. Déclaration con-
cernant l'accession des Grands-Duchés de Meklenbourg-
Schwérin et de Meklenbourg-Strélitz, du Duché de
Lauenbourg et de la Ville libre de Lubeck au Traité
de commerce et de navigation du 31 décembre 1851. 515
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1871. 23 mars. Déclaration con-
cernant l'accession de Villes libres de Brème et de
Hambourg au Traité de commerce et de navigation du
31 décembre 1851. 516
728 Table alphabétique,
PERSE,
ALLEMAGNE. 1873. 11 juio. Traité d'amitié, de com-
merce et de navigation. ' 506
PORTE OITOMANE
voir
TURQUIE.
PORTUGAL.
ALLEMAGNE. 1872. 2 mars. Traité de commerce et de
navigation. 500
PRUSSE.
BELGIQUE. 1863. 28 mars. Traité de navigation. 105
BELGIQUE. 1863. 28 mars. Convention littéraire. 555
ESPAGNE. 1860. 5 janv. Convention d'extradition. 53
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, AUTRES ETATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
FRANCE. 1862. 2 août. Convention littéraire. 306
FRANCE, ZOLLYEREIN ALLEMAND. 1864. 14 déc. ProtOCOle
faisant suite aux Traités de commerce et de navigation
et à la Convention littéraire du 2 août 1862. 3l4
GRANDE-BRETAGNE. 1865. 16 août. Traité de navigation. 111
GRANDE-BRETAGNE. 1870. 9 Roût. Traité pour le main-
tien de l'indépendance et de la neutralité de la Belgique,
signé à Londres. ^ 591
HES8E- ÉLECTORALE, REUSS b. a., REU83 b. C, SAXE-ALTEN-
BOURG, SAXE -COBOURG- GOTHA, SAXE-MEININGEN, SAXB-
WEIMAR , SCHWARZBOURG - RUDOLSTADT , SCHWARZBOURG-
SONDERSHAUSEN. 1864. 27 jnin. Traiié pour la pro-
rogation de l'association de douanes et de commerce
de Thuringe. 121
PAYS-BAS. 1850. 17 nov. Convention d'extradition. 44
PATS-BAS. 1867. 20 juin. Convention additionnelle à la
Convention d'extradiriou du 17 novembre 1850. 48
REUSS (brancbe aînée).
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, AUTRES ETATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
Table alphabéHgue. 729
HESSB-ÉLBCTOBÀLE, PBU8SE, BEU8S b. C., BAXE-ALTENBOUBa,
SAXE - COBOURQ OOTHA , SAXE - MEIMI13QEN , SAXE- WEIMAB,
SCHWABZBOtmO - BCBOLSTADT , SOHWABZBOUBO - S0HDEB8*
HAU8EN. 1864. 27 juin. Traité pour la prorogation
de FasBociation de donanes et de commerce de Thnringe. 121
REUSS (branche cadette).
ÉTATS-UMia D^AMÉBIQUB, AUTBE8 ETATS ALLEMANDS. 18Ô2.
16 jain. Convention d'extradition. 49
BBSSE- ÉLECTORALE, PRUSSE, REUSS b. a., SAXE-ALTEKBOURG,
SAXE - COBOURG - GOTHA , SAXE - MEININQEN , SAXE - WEIMAR,
SOHWARZBOURG RUDOLSTADT , SCHWARZBOUBG - SONDERS-
HAU8BN. 1864, 27 juin. Traité pour la prorogation
de Tassociation de douanes et de commerce deTburinge. 121
RUSSIE.
GRANDE-BRETAGNE. 1870. 17, 31 ROÛt. Notos échangées
au sujet de la neutralité. 596
SALVADOR.
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1870. 13 juîu. Traité d*amitié, de
commerce et de navigation. 484
SAXE ALTENBOURG.
ÉTATS-UNIS d'Amérique, autres états allemands. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
HESSE- ÉLECTORALE, PRUSSE, REUSS b. a., REUSS b. C, SAXE*
C0B0URG-G0THA, 8AXE-MEININGEN, SAXE-WEIMAR, SCHWARZ-
BOUBG - RUDOLSTADT , SCHWARZBOUBG • SONDERSHAUSEN.
1864. 27 juin. Traité pour la prorogation de Tasso-
eiation de douanes et de commerce de Thuringe. 121
SAXE - COBOURG - GOTHA.
ÉTATS-UNIS d'aMÉRIQUE, AUTRES ÉTATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
H ESSE -ÉLECTORALE, PRUSSE, REUSS b. a., REUSS b. C, BAXE-
ALTENBOURG, S AXE - MEININGEN, SAXE-WEIMAB, SCHWARZ-
BOUBG - RUDOLSTADT , SCHWARZBOUBG - SONDEBSBAUSEN.
1864^ 27 juin. Traité pour la prorogation de Tasao-
eiation de douanes et de commerce de Thuringe. 121
Nouv. lUcuetl gén. Tome XIX. Bbb
730 TaUe
SAXE-MEININGEN.
ÉTATS-Uma D*AMÉBIQUSy AUTRES ETATS ALLEMANDS* 1852*
16 juin. Convention d'extradition. 49
BSdSB-iLBGTORALE, PBUSSB, BEU8S b. «.^ BBUSS b. C, 8AXB*
ALTBNBOURQ , 8AXB • COBOUBG - OOTHA , 8AZB - WEDCAB,
SCHWARSSBOnSG - R17DOL8TADT , 8CH WAEZBOURG - 80NDER8-
HAU8EN. 1864. 27 juin. Traité ponr la prorogation
de Fassodation de douanes et de commerce de Tbnringe. 121
8 AXE- ROYALE.
BELGIQUE. 1866. 11 mais. ConTontion littéraire. 562
ÉTATS-UNIS d'aHIIRIQUB, AUTRES ETATS ALLEMANDS. 18Ô2.
16 juin. Convention d>xtradition. 49
FRANGE. 1865. 26 mai. Convention littéraire. 542
SAXE-WEIMAR.
ÉTATS-UNIS d'amÉRIQUE, AUTRES ÉTATS ALLEMANDS. 1852.
16 jnin. Convention d'extradition. 49
HfiSSB-l&LECTORALE, PRUSSE, REUSS b. a., REUSS b. C, SAXE*
ALTENBOURG , SAXE - COBOURG - GOTHA, SAXE - MEININGEN,
SCHWARZBOURG - RUDOLSTADT , SCHWARZBOUBG - SONDERS-
HAUSEN. 1864. 27 juin. Traité pour la prorogation
de rasBociation de douanes et de commerce de Thuringe. 121
SCHWARZBOURG - RUDOLSTADT.
ÉTATS-UNIS d'Amérique, autres états allemands. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
HESSE- électorale, PRUSSE, REUSS b. a., REUSS b. C, SAXE-
ALTENBOUBG , SAXE - COB OURG - GOTHA , SAXE - MEININGEN,
SAXE - WEIMAR , SCHWARBOURG - SONDERSHAUSEN. 1864.
27 juin. Traité pour la prorogation de Tassodation
de douanes et de commerce de Tburinge. 121
SCHWARZBOURG - SONDERSHAUSEN.
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, AUTRES ÉTATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
HESSB-ÉLEOTOBALB, PRUSSE, REUSS b. a., RBUSB b. C, 8AXB-
ALTENBOURG , SAXB - COBOURG - OOTHA , 8AE - MBINIHOBN,
SAXE - WEIMAR , SCHWARZBOURG - RUDOLSTADT. 1864.
Table alphabétique. 731
27 jnÎQ. Traité pour la prorogation de l'association
de douanes et de commerce de Thnringe. lâl
SIAM.
irCKLENB0UBa-8CHWéniN, HBKLENBOURG-STRéLITZ, Z0LLVB&B19
ALLBMAND. 1862. 7 fëvr. Traite d'amitîë de com-
merce et de navigation. 215
SUISSE.
ALLBMAaNE, ITALIE. 1871. 28 oct. Convention pour la
construction et pour la subvention d'un chemin de fer
par le St. Gotfaard. 103
ALLGMAaME DU NORD. 1869. 13 mai. Convention littéraire. 576
ALLEMAGNE DU NORD, BADE, ITALIE, WURTEMBERG. 1869.
13 oct. Protocoles relatifs au chemin de fer du St.
Gothard. 82. 89
ALLEMAGNE DU NORD, ITALIE. 1870. 20 juiu. Convention
concernant le chemin de fer du St. Gothard. 99
BADB. 1869. 16 oct. Convention littéraire. 576*)
BAVIÈRE, HESSE, WURTEMBERG. 1869. 16 oct. Convention
littéraire. 576*)
FRANGE. 1871. l*' févr. Convention j^Dur Feutrée en
Suisse de Tarmée française de Test, signée aux Verrières. 639
ITALIE. 1869. 15 oct. Convention pour la construction
et pour la subvention d*un chemin de fer par le
St. Gothard. 90
ITALIE. 1870. 26 avril. Articles additionnels à la Con-
vention du 15 octobre 1869 pour la construction et
pour la subvention d'un chemin de fer par le St.
Gothard. 98
zoLLVEREiN ALLBMAND. 1869. 13 mai. Traité de commerce. 459
TURQUIE.
ZOLLVEREIN ALLEMAND. 1862. 20 mars. Traité de commerce. 230
ZOLLVEREIN ALLBMAND. 1868. 5 uov. Déclaration con-
cernant Faccession des Grands-Duchés de Meklenbourg-
Schwérin et de Mekienbonrg-Strélitz et du Duché de
Lauenbourg au Traité de commerce du 20 mars 1862. 274
WALDECK.
]fcTAT8-UIII8 o'amÉRIQUB, AUTRES ETATS ALLEMANDS. 1852.
16 juin. Convention d'extradition. 49
Bbb2
732 Table alphabétique.
WDETEMBERG.
ALLEMAONE. 1871. 15 mai. Procès • verbal concernant
raccession des Etats de l'Allemagne du Sud au Traité
de paix concla à Francfort avec la France. 698
ALLEMAGNE DU NORD, BADE, BAVIERE, HESSB. 1867. 8 juillet
Traite pour la prorogation et la réorganisation da
ZoUverein allemand. 123
ALLEMAGNE DU NORD, BADE, ITALIE, SUISSE. 1869. 13 OCt.
Protocoles relatifs au chemin de fer du St. Gothard. 82. 89
ALLEMAGNE DU NORD, ITALIE. 1868. 17 jaUV. AcCCSSioU
du Wurtemberg au Traité de navigation du 14 oc-
tobre 1867. 114*)
FRANCE. 1865. 24 avril. Convention littéraire. 549
LIBÉRU, ALLEMAGNE DU NORD. 1868. 11 ROÛt. AcceSsion
du Wurtemberg au Traité de commerce du 31 oc-
tobre 1867. 331*)
SUISSE, BAVIÈRE, HESSE. 1869. 16 oct. Convention litté-
raire. 576*)
ZOLLVEEEIN ALLEMAND.
AUTRICHE, LIECHTENSTEIN. .1868. 9 mars. Traité de com-
merce. 336
BELGIQUE. 1865. 22 mai. Traité de commerce. 318
CHiLE 1862. l*' févr. Traité d'amitié de commerce et
de navigation. 202
CHILE. 1869. 14 juillet. Acte additionnel concernant Tac-
cession des Grands -Duchés de Meklenbourg-Scbwérin
et de Meklenbonrg-Strélitz, du Duché de Lauenbourg
et de la Ville libre de Lubeck au Traité d'amitié
de commerce et de navigation du 1^^ février 1862. 213
CHINE. 1868. 2 sept. Déclaration concernant la pour-
suite des faux manifestes présentés par les capitaines
marchands allemands en Chine. 201
CHINE, BRÈME, HAMBOURG, LUBECK, MEKLENBOURG - SCSnVÉRIN,
MEKLENBOURG-STRÉiTZ. 1861. 2. Bcpt. Traité d'amitié
de commerce et de navigation. 168
ESPAGNE. 1868. 30 mars. Traité de commerce et de
navigation. * 422
ESPAGNE. 1868. 24 juin. Acte additionnel au Traité
de commerce et de navigation du 30 mars 1868. 429
ÉTATS- ROMAINS. 1868. 8 mai. Traité de commerce et
de navigation. ^30
Table alphabétique. 733
FBÂNCB. 1862. 2 août. Traite de commerce. 275
FBAKCB. 1862. 2 août. Traite de navigation. 286
FRANCE. 1862. 2 août. Convention relative an service
international des chemins de fer dans ses rapports
avec la doaane. 295
FRAKCB. 1862. 2 août. Protocole faisant suite aux Traites
de commerce et de navigation et à la Convention sur
le service des chemins de fer de ce jour. 301
FRANCB, PRUSSB. 1864. 14 dëc. Protocole faisant suite
aux Traités de commerce et de navigation et à la Con-
vention littéraire du 2 août 1862. 314
GRÂKDE-BRETAONE. 1865. 30 mai. Traité de commerce. 323
GRANDE-BRETAaNE. 1869. 9 janv. Déclaration concernant
Taccession des Grands-Duchés de Meklenbourg-Schwérin
et de Meklenbonrg-Strélitz, du Duché de Lauenbourg
et de la Ville libre de Lnbeck au Traité de commerce
du 30 mai 1865. 327
JAPON. 1869. 20 févr. Traité d^amitié, de commerce et
de navigation. 435
ITALIE. 1865. 31 déc. Traité de commerce. 328
MEXIQUE. 1869. 28 août. Traité d^amitié, de commerce
et de navigation. 471
PARAGUAY. 1860. l*' août. Traité d'amitié de commerce
et de navigation. 160
PATS-BAB. 1868. 1^ déc. Déclaration concernant Tac-
cession des Qrands-Duchés de Meklenbourg-Schwérîn et
de Meklenbourg-Stxélitz, du Duché de Lauenbourg et
de la Ville libre de Lubeck au Traité de commerce et
de navigation du 31 décembre 1851. 515
PAT8-BA8. 1871. 23 mars. Déclaration concernant Tac-
cession de Villes libres de Brème et de Hambourg au
Traité de commerce et de navigation du 31 décembre 1851 . 516
SALVADOR. 1870. 13 juin. Traité d'amitié de commerce
et de navigation. 484
8IAM, HEKXiBNBOURa-BCHWBRIN, MEKLENBOURO-STRÉIiITZ. 1862.
7 févr. Traité d^amitié, de commerce et de navigation. 215
SUISSE. 1869. 13 mai. Traité de commerce. 459
TURQUŒ. 1862. 20 mars. Traité de commerce. 230
TURQUIE 1868. 5 nov. Déclaration concernant Taccession
des Grands -Duchés de Mekienbourg-Schwérin et de
Meklenbourg - Strélitz et du Duché de Lauenbourg au
Traité de commerce du 20 mars 1862. 274
A GOTTINGOE.
Imprimé ehei Odillauiib FaiDisic KASBinn.